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Full text of "Bulletin du Muséum national d'histoire naturelle"

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BULLETIN 

DD 

MUSÉUM  D'HISTOIRE  NATURELLE 


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foy,i<K.MOSÉUM   D'HISTOIRE   NATURELLE 


BULLETIN 

DU 

MUSÉUM  D'HISTOIRE  NATURELLE 

TOME  DOUZIÈME 
1906 


PARIS 

IMPRIMERIE  NATIONALE 

MDCCCCVI 


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^t^i'i  BULLETIN 

DU 

MUSÉUM  D'HISTOIRE  NATURELLE. 
ANNÉE  1906.  —  N'  I. 

86'  RÉUNION  DES  NATURALISTES  DU  MUSÉUM. 


['RÉSIDENCE  DE  H.  EDMOND  PERRIER, 
DiiBCTEiri  DV  mmiom. 


M.  LB  PiisiDENT  dépose  sur  le  bureau  le  fascicule  du  BnUeiin 
pour  l'aunée  igoS,  contenant  les  communications  faites  dans  la 
réunion  du  38  novembre  1  go&  et  la  table  des  matières  du  tome  XI. 

Par  arrêté  du  s8  janvier  igo6,  MM.  Giillb,  chef  de  l'École  de 
Botanique  et  des  Parterres,  Coustst,  officier  d'administration  d'ar< 
lillerie  coloniale,  et  DAiiTAn,pré[)arBleur  au  Muséum,  ont  él6  nom- 
més officiers  d'Académie. 


CORRESPONDANCE. 

Par  lettre  du  3  novembre  1906,  datée  de  Batavia,  M.  Skaas 
(Paul),  Correspondant  du  Muséum,  annonce  l'envoi  de  collections 
et  donne  des  renseignements  sur  ses  recherches. 


M.  Vissi  (Guillaume),  dans  une  lettre  datée  de  Gueiif^ùrc  (Mo- 
zambique), donne  des  renseignements  sur  un  tremblement  de 
terre  qui  s'est  produit  dans  cette  région  le  39  septembre  1908  : 

Une  KcoiiMe  l^ère,  composée  de  deni  oseillationH  consécutives,  s'est 

lait  sentir,  lo  aa  septembre  igo5,  sur  la  rive  droite  du  Fungué.  sur  une 

Miiaxiis.  —  Ml.  1 


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—  2  — 

longueur  de  près  de  160  kHoraètres.  ObBenrée  par  moi  à  Gueagère,  elle  a 
été  également  ressentie  k  Bendoula,  station  de  la  voie  ferrée  de  Beira  h 
MaceqDece.parM.  Henn  Davignau,  ingënieurâla  compagnie  anglaise  du 
Maehonaland  Raiiway.  Il  était  deux  heures  de  l'aprie-midi. 

D'après  les  reaseiguementa  des  Noirs,  cette  seeousae  ne  s'est  pas  lait 
sentir  sur  la  rive  gauche.;  die  ne  s'est  produite  ni  au-dessus,  ni  au-dessous 
de  ûuengère. 

Un  certain  émoi  chez  les  Gafres  a  suivi  cett«  oscillatioD,  car,  d'après 
leurs  dires,  aucun  mouvement  semblaUe  n'aurait,  de  mémoire  d'homme, 
été  ressenti  ici. 


Par  lettre  du  a 5  novembre  igo5,  datée  de  Kayes,  M.  le  D'  Db- 
GOKSt  (J.), Correspondant  du  Muséum, anaonce  renvoi  d'une  caisse 
d'Oiseaux  et  se  propose  de  recueillir  des  coUcctions  pour  les  divers 
services  de  notre  Établissement. 


Par  lettre  du  36  décembre  190&,  datée  de  Tuléar  (Madagascar), 
M.  Gui  annonce  Teavoi  de  six  caisses  de  collections  diverses. 


M.  Hamï  donne  lecture  d'un  passage  d'une  lettre  qu'il  t  reçue  de 
Braiiavilte.  M.  Bruasaux,  attaché  à  la  commiBsion  de  délimitation 
franco-allemande  du  Cameroua,  lui  écrit  k  la  date  du  aS  octobre  : 

La  mission  au  complet  est  i  Brazzaville  depuis  trois  jours;  la  mission 
dletiiande  nous  a  rejoints  el  nous  quittons  Brazzaville  dimanche  (a<)  octobre) 
pour  remonter  In  Sniigha  et  commencer  les  opérations  à  Bania.  Je  suis  chargé, 
avec  le  docteur  Ducasse ,  de  tontes  les  collections  ;  je  vais  donc  pouvoir,  je 
l'espère,  vous  rapporter  des  choses  intéressantes. 

M.  Hamy  a  aussi  reçu  des  nouvelles  de  M.  de  Zeltner,  qui  a  com- 
mencé des  recherches  déjà  fructueuses  aux  environs  de  Kaycs,  où 
il  est  attaché  qui  bureaux  de  l'Administration  coloniale. 

H  est  heureux  d'annoncer  à  l'Assemblée  que  le  voyage  d'explo- 
ration de  M.  Chudeau  dans  le  Sahara  se  poursuit  sans  incident 
ilcheux.  Deux  longues  lettres,  datées  de  Tamanghasset  et  d'Ifé- 
rouane  et  parvenues  après  de  longs  retards,  abondent  en  rensei- 
gnemenlâ  nouveaux  sur  le  Sahara  occidental,  étudié  au  double  point 
de  vue  géologique  et  paléo-ethnograpbique. 


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La  miwîoD  de  M.  U  lieutenant  Desptagnes  a  été  très  fnictnease; 
M.  Hahv  annonce  que  le  brillant  explorateur  est  rentre  avec  une 
collection  très  importante  d'échantillons  de  roches  et  d'objels  pré- 
historiques et  ethnographiques. 

Enfin  H.  le  capitaine  Ddchem»  a  rapporté  de  sa  mission  en 
(Jiimbie  des  documents  anthropologiques  nouveaux  ut  intéressants 
<|ii'il  a  bieu  voulu  déposer  au  laboratoire  du  Muséum. 


H.  le  professeur  GainANi  présenle  une  série  de  préparations 
concernant  la  pénétration  des  larves  de  l'Ankylostome  duodénal 
tisns  la  peau  de  l'homme,  envoyées  par  le  D'  Hebmar,  Directeur  de 
l'Institut  proviacini  de  Bactériologie  du  Hainaut,  k  Mous  (Bel- 
giqu'')-  

M.  le  professeur  A.  Lacioik  fait  passer  une  série  de  projections  d'ex- 
ploaions  du  volcan  du  Stromboli  qu'il  a  récemment  photographiées. 


M.  Sbdiat  expose  les  résultats  de  la  mission  dont  il  a  été  chargé 
en  Océanie,  de  1903  i  1906;  après  un  séjour  de  deux  ans  dans 
l'archipel  des  Gambicr,  ce  naturaliste  a  visité  la  plupart  des  lies 
coralliennes  de  l'archipel  des  Tuamotou.  En  ce  qui  concerne  l'ori- 
gine des  perles  chex  l'Huître  periière  de  ces  nagions  (MargariH/rra 
ntargaritytra  var.  Cmmnfft  Reeve),  M.  Swrat  a  pu  inonlrer  qu'elles 
sont  lo  résultat  de  le  calcification  de  kystes  déterminés  par  la  pré- 
sence, dans  les  tissus,  de  larves  de  Cestodes  dont  tes  formes  adultes 
se  rencoalrent  dana  le  rectum  des  Raies-Aigles  {Aètobatû  narmari 
Euphr.). 

Le  D'  Pbttit  (Auguste)  présente  à  la  Réunion  des  Naturalistes 
les  encéphales  de  Cétacés  provenant  des  campagnes  scif^ntiGques 
de  S.  A.  S.  le  prince  de  Monaco  et  fait  connaître  les  résultats  prin- 
cipaux qui  se  dégagent  de  ses  observations,  relatées  dans  un 
mémoire  avec  planches  formant  le  fascicule  XXXI  des  vRétultaU  du 
campagnes  idm^Jiqaei  accomplie»  »ur  «on  i/aeht  par  Albert  I",  prince 
Kuverain  de  Monaco,  publiés  sous  sa  direction  avec  le  concours  de 
M.  Jules  Richard,  chargé  des  travaux  zoologiques  à  bordn. 


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Itelàtivoment  aii  poids  do  Vencéphalo,  il  signale  les  imporlanles 
recherches  de  Max  Webor. 


H.  Mrnbgaos  dq>ose  sur  te  bureau  de  l' Assemblée ,  pour  £tre 
oITerte  à  la  Bibliothèque  du  Huséum,  la  deuxième  parlïe  du  travail 
qu'il  vient  de  publier,  en  collaboration  avec  M.  Hetliuayr,  sur  les 
Eipka  eritiqueB  et  Us  types  du  Groupe  dea  Passereaux  trachéophmei  de 
r Amérique  tropicale  appartenant  aux  coUectiotu  du  Masiam. 

La  première  pnriie  a  paru  dans  ie  BulUtin  «iu  Muséum  (a"  6, 
igo5)  et  comprend  les  familles  des  Cono^o^^ides  et  celle  des/fyluc- 
tidés.  Dans  celte  deuxième  partie,  les  auteurs  font  la  revision  de  In 
famille  des  Dendrocolaplidés  ou  Grimpereaux  américains. 

Dans  les  nombreui  échantillons  du  Muséum,  ils  ont  pu  décou- 
vrir deux  formes  nouveiles,  qu'ils  ont  décrites  sous  les  noms  de 
Geotitta  paytœ  et  de  Philydor  colttmbiamts  riveti. 

D'autre  part,  ils  ont  pu  antheotifier  ou  retrouver  un  certain 
JiomlHV  de  types,  dont  on  avait  oublié  la  présence  dans  les  collec- 
tions du  Muséum.  Ce  sont  ceux  de  Geosiua  marilima,  Upucerthia  eer- 
thioîdes,  Siptomi*  gulluralut,  Anabatet  untrufut,  Dendroànela  atnrosiris 
de  Lafresnaye  el  d'Orbigny;  de  Leptaithenura  setarîa  de  Temminck; 
dti  St/naUaxit  azara  de  d'Orbigny,  et  de  Dendomii  paititOa  de  Des 
Murs,  etc. 

Or  trouvera,  en  outre,  de  nombreuses  notes  critiques  sur  les 
191  formes  et  sur  les  70  types  originaux  étudiés.  Quelqoes-uus 
datent  de  1816,  en  sorte  qu'aucun  musée  ne  peut  se  vanter  d'eu 
posséder  d'aussi  anciens. 

Ce  travail,  par  la  précision  des  détails  et  des  renseignements, 
rendra  service  aux  ornithologistes  qui  s'intéressent  aux  Oiseaux  de 
l'Amérique  du  Sud. 


GOHHDNIGATIONS. 


^.V£  ÀVTOBIOGBAPBIS  IniolTS  DR  VlLIiOST  DE  BoMiKE, 
PUBLIER  KT  tNHOTÉB  PAR  M.  E.-T.   HaMÏ. 

Il  n'est  pas  de  oaturalisle,  quelque  peu  iiislruit,  qui  n'ait  eu  l'occasion 
de  consulter  le  Dielionnairt  raisonné  unictrsel  d'Histoire  Naturelk,  contenant 


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—  5  — 

x,  det  vigilmx  et  det  «mu^nnif,  et  edie  det  tqrpi 
eélfittÊ,  de»  màtiona ti detimtftt fTwàpaux  fkimtmine»  de  ta  nature,  tnec 
l'kûlmn  de»  trm»  règnei  el  k  dMml  dn  niaget  de  leun  produelioiu  daiu  la 
médecine,  dont  téeimomie  dometlique  et  ekamptlre  el  dmu  ki.artt  et  miitien. 
Ce  volnminenx  onvra^ ,  le  pliu  sncien  du  genre  que  possède  notre  litUn- 
lurelediniqiieetqtii  n'a  pas  ea  moins  de  cinq  édîlions  en  trente-six  ans''', 
a  pour  auteur  le  vo^jogear  nalnrdiste  Jacques-Christephe  Valmont   de 


Chargé  de  missions  Bcienlifiquei  k  l'étranger,  ou  cours  desquelles  il 
avait  examiné  les  principaux  musées  d'histoire  oaturelk  de  l'Enn^,  et 
parcauru  longuement  ]ea  Alpes,  les  Pyrénées,  b  Suisw,  l'Italie,  l'AUe- 
magne,  l'Angleterre,  les  Pays  Scandinaves  et  même  l'Islande,  Valmonl 
avait  formé  un  cabinet  renfennont  des  rallcctîons  importantes  et  variées, 
recuâllies  un  peu  partent  et  qu'il  ouvrait  libéralement  aux  hommes  de 
science  en  m&ne  temps  qu'il  instituait  un  enseignement  public  (lySG) 
continué  quarante-trois  ans'*'  et  des  excursions  géologiques,  qu'il  appelait 
ses  UikolitatioH»''\  poursuivies  pendant  tfent&deui  années.  Le  diction- 
naire de  Vdmont ,  qui  n'a  pas  peu  contribué  à  populariser  l'étude  de  l'his- 
toire naturdle,  n'est  pas  la  seule  œuvre  pédagogique  du  laborieux  savant. 
On  lui  doit  encore  un  Traité  de  minéralogie  qui  a  été  plusieurs  fob  ré- 
imprimé'*). 11  a  donné  en  outre,  à  l'Académie  des  sciences,  trois  mémoires 
pnidiés  dans  les  Actes  de  celte  Compagnie,  sur  les  pyrites  et  les  vitriols, 
le  raffinage  des  camphres  et  celnî  du  borax,  dont  il  prenait  In  procédés 
aux  industriels  hollandais. 

Enfin  il  a  consigné  eu  divers  rccueilu ,  et  particulièrement  dans  le  Joarml 
de  Phytique,  nombre  d'obscrvalions  sur  la  physiologie  animale  et  v^étalc, 
la  minéralogie,  etc. ,  etc. 

Valmont  de  Bomare,  naturaliste  breveté  par  le  roi ,  aurait  dd  être  indem- 
nisé des  nombreux  voyages  qu'il  faisait  eu  Europe,  accrédité  par  d'Ar- 
genson  el  par  ses  successeurs.  Il  n'avait  cependant  reçu  ancnne  subvention 
(le  la  Cour  et  il  ne  lui  était  resté  de  tant  d'années  de  loborieux  efibrts  que  le 
c.ibinet,  fort  remarquable  d'ailleurs,  qn'II  vendit  un  jour  an  prince  de 
Condé  (1788),  moyennont  une  rente  viagère  réversible  sur  sa  femme. 

Mais  rémigration  vînt  ûter  su  malheureux  savant  cette  unique  ressource  ; 
In  pension  ne  fut  plus  payée,  la  collection  fui  confisquée  et  dispersée  et 
Valmont  se  tronva  fort  aise  de  trouver,  pour  vivre,  une  chaire  d'hisloire 
naturelle  k  l'Ecole  centrale  de  la  rue  Saint-Antoine. 

f  Pirii,  176a,  5  »oI.  ii)-8°;  Pari»,  1775,  C  vol.  in-4*;  Lyon,  1770,  9  lol. 
iii-is;  Lycn,  1791 ,  i5  itA.  ia-S'i  Lyon,  iSoo,  lô  vol.  in-8°. 

(•I  De  1 756  i  1 788  el  de  1 795  à  1  Bd6. 

C)  D  employait  ce  root  «i  l'initar  de  criui  H'IiorlioriMli'in''. 

<*'  Miiiirahgie  mt  iVoNMlIf  (rpuitiuM  du  Régne  HÙnéraL  Paris,  ViiM«nt,  9  val. 
in-8'.  .76,.i77.  et  I77i. 


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LaiDOrtdeDanbenton,  torvénne  dsni  b  nuit  da  3i  décembre  1799 , 
lui  mgf^n  l'idée  de  m  présenter  au  Muséum,  et  c'est  alors  qu'il  adressa  k 
l'Assemblée  des  professeurs  la  lettre  autobiographique  parlictdièrement 
lUlérMsaiile  que  je  transcris  ci-apris  poor  notre  BuUelin  : 

Paria,  ce  18  nivdM  an  Tm. 
(8  jonrieriSoo.) 
Cimna 


Vous  avez  i  nommer  k  It  pltce  de  l'hoiiime  qne  noui  eliérânoiis,  respection* 
et  dont  nous  pleurerotu  très  tooglemps  la  perte.  Le  vdiiérable  et  irèa  Misnt  Dau- 
bentou  avnit  de  l'amitid  pour  OMÎ,  je  dëaîre  troir  quelques  draiti  k  ToLre  estime; 
plein  de  cette  confiaiu»  j'oie  voua  demander  TOlre  «iffrage  poor  celte  place  de 
professeur  devenue  vu«iile  an  Muséum  d'hialoire  naturelle.  Je  >ab  tgi  de  G9  ans, 
j'en  ai  employé  &â  k  démonlrer  i  Paris  l'histoire  uatorelle  daus  ses  Irais  rjjjnc". 
J'ai  parcouru  presque  toutes  le*  contrées  de  l'Europe  en  qualité  de  vofageur-natu- 
raliale  avoué  par  l'ancien  gouvernement  (je  n'en  al  pis  encore  touché  la  plus  légère 
indemnité).  J'ai  découvert,  en  1761 ,  It  mine  de  plomb,  riche  en  argent,  située 
i  Cbstel-Audran,  dans  la  û-devant  Bretagne  (cette  découverte  ne  m'a  valu  que 
mon  nom  donné  au  puits  central  d'eitractioD  dans  la  concesnon  de  cette  miue). 
Je  suis  l'auteur  du  Dictienimirt  raittntU  fhUtùir*  natarttU  et  d'un  TraiU  dt  mi- 
nrralagii  avec  dos  tables  sjaoptiques;  ces  deux  ouvrages  ont  en  la  bveur  de  [du- 
sicurs  édition*  et  tndudiona  (  mais  îan  de  pajer  de  mes  prt^ res  deniers  ce  que 
le  (^vemenMPt  m'avoit  lail  dépensw,  f  ai  été  uécesùté  de  vendre  pour  toujours 
ol  à  boa  marché  les  manuscrits  de  ces  ouvrages). 

J'ai  lu  i  la  ci-devant  Académie  des  sciences  trois  mémoires  (les  époques  sont 
de  1761  k  1767)  ;  t*  sur  les  pyrites  et  la  vitrioUsation;  9°  sur  le  ralBnsge  du 
camphre;  3*  sur  le  raBinage  du  borsi,  i  l'instar  des  Hcdlandais.  Ces  mémoires  sont 
insérés  dans  le  recueil  des  Âicoiu  itraitgtn. 

J'si  consigné  dapn  le  Joamai  dt  nytiqiu  plusieurs  observations  relatives  h  la 
loologie.  En  1788  je  cédai  ao  ù-devant  prince  de  Coudé,  et  moyennant  une  rente 
viag^  réversible  sur  la  tête  de  m*  femme,  l'importante  ctdlectiou  d'histoire  na- 
lurdle  que  j'avoii  faite,  mais,  en  178g,  cette  mime  coileclian  est  devenue  par 
l'émigration  de  Coodé  proprù'ls  nottonalt;  je  devois  al  jouir  toute  ms  «ie  et  U  ne 
m'est  resté  que  l'avantage  do  Is  saluer  dans  les  aiyles  où  je  la  rencontre. , . 

Citoyens  administrateurs,  vous  concerrés  sans  doute  avec  sensibilité  l'intérêt  de 

ma  demande,  ta  justice  que  je  rédame  auprès  de  vous  (celle  d'être  votre  collègue 

au  Muséum);  cette  marque  d'estime  et  de  conGanceme  seroit  infiniment  précieuse. 

Agréez,  s'il  vous  ptslt,   citojeas  administrateurs,  le   salut  fraternel  de  votre 

très  dévoué , 

VuuosT-Boaint, 

Membre  (extra  nucrot)  ds  l'IasUtut  DStioDsl  et  qui  n'a  pour 

eiittsr  que  la  place  da  praresseur  à  I'ËcoIb  Centrale  ds  la 


En  ee  tempe-là  lea  dectioiu  m  faiiaient  un  peu  plus  vile  que  de  nos 
jouis;  dles  n'avaient d'ailleorg  à  sabir  aucun  contrAle exti^neur.  Kl  le  8  jan- 


ib.Googlc 


vûr  lâoo,  lonqne  le  vieux  Valmont  m  d^ekln  k  préKnter  sa  deouode  an 
lecrélariat  du  MoBëum,  il  apprit  que  sod  maître  et  ami  Daubenloa  avait  été 
remplace  l'avant-veiUe ,  monw  de  ttft  jeim  apri»  ton  Jéeh,  En  '^Hel,  dam 
rassemblée  desprofesseuraduiôaivABS  an  vut  (8  janvier  1 800),  Dolomieu, 
encore  pritonnierdeB  Napolitains  i  Tarente,  avait  ëti^  dlii,  par  9  voii  lur 
t o ,  professenr  de  minéralogie,  en  manière  de  protestation  contre  l'odieai 
attentat  dont  ii  avait  été  victime  k  ion  retour  d'Égjpte. 

Valmont  de  fiomare,  membre  associe  de  i'Instilat,  depuis  la  fondation, 
dans  la  section  de  Minéralogie ,  a  tenti  vainement  par  deux  fois .  h  ta  mort 
de  D'Arcet  et  de  Dolomieu ,  de  devenir  membre  ordinaire.  Privé  de  sa  mo- 
de^ place  de  la  rue  Saint-Antoine  par  la  sappression  dr»  Écoles  centrales, 
le  pauvre  savant  eût  été  fort  aisé  de  loucher  la  modique  pension  b  laquelle 
loi  aurait  donn^  droit  cette  nomination  1  D  se  relira  à  Cbnntilly,  où  il  mou- 
rut dans  la  gène  au  mois  d'août  1807,  tandis  que  son  Dîciiomtaire  épuisait 
victorieusement  sa  einqviime  ÀfttiMponrleplus  grand  proritderédilenr  de 
Lyon ,  qui  avait  acheté  fort  peu  de  chose  la  propiiélé  de  cet  excellent  ouvrage. 


txs  PKBMIBKS  lUPPOIITS  DE  LàTRBILLS    IVBC  LB  MvsÉUM 
D'àPlàs  vus  I.BTTKB  1>B  LiMàBCt, 

PAi  M.  Louis  nt  Nubsac,  rous-bibliothéciibr  au  MusiuM. 

Nous  avons  l'honneur  de  présenter  une  lettre  autographe  de  Lamarck 
adressée  i  LatreUle  et  qui  est  ainsi  conçue  : 

Paris  la  ig  Rorétlinlii. 
(8  mm  1735.) 
Le  Secrétaire  du  Mutéum  tfkùtoÎTt  naturelle  au  n'inym  Latreille,  NaturaUtle. 


Les  proleasears  du  Muséum  d'histoire  nitoreHe  ont  reçu  avec  reconnoîssance  h 
boite  d'insectes  dont  vous  avei  fait  présent  à  l'établissement,  et  dont  vous  tvei 
angroenlé  le  pni  en  plaçant  sous  chacun  deew  inseeles  Irèa  pr^ieui  le  nom  syno- 
nimîque  de  chaque  auteur  :  les  professeurs  m'ont  chargé  de  vous  ailresser  leur* 
remerclmenti;  ils  n'ont  point  été  étonnés  qu'un  homme  doBlilB  estiment  les  vrais 
talents  et  qu'ils  ssient  occupé  airec  tant  de  snccés  à  reculer  les  boriii>!i  des  sciences 
natnrdles,  dîna  une  partie  ausà  neuve  qu'intéressante,  ait  voulu  contribuer  i 
fournir  i  ses  concitoyens  des  matériaui  d'élode  qui  manquaient  à  la  colleclion 
confiée  à  leurs  seins. 

Salut  et  fraternité, 

LéIMIICI  C. 
<■>  Lettre  anlographe  sur  polit  painer  carré;  renilla  douUe,  écrite  seulement 


ib.Googlc 


LIBERTÉ,     ÉGALITÉ,    FRATERNITÉ. 

MUSÉUM  NATIONAL 

D'HISTOIRE  NATURELLE, 


y»Mj  avtn.   A«^ -«fci^,^/:^    'd-^vùic   ^'U-   /9/^UMt^.   c/v^ 

4<  A*» 


A  tons  ^rds,  celte  belle  lellre  m^le  d'être  e&Aie  ol  reprodnite  dans 
le  BnUttin  du  Mmium. 

Les  anhif^pheg  de  Laxnurk  sont  irèi  rarea;  l'hùtorien  da  «avant, 
M.  Mitfccl  Lmidrieu  (du  Havre),  n'en  compte  qa'nn  fraient  etno  court 
hillel  qui  sont  publiés  enfae-imilé  <''. 

''^  Le  frtfpnput  du  minuscrit  de  Laiurck  a  6U  reproduit  dioi  les  Anlûvti  dt 
BaUimqttt  par  Guitkmin  (1.  1,  p.  gi'g5,  bon  teite),  k  prupoi  de  l'Éloge  hiXo- 
rique  du  Clieralier  de  Liintrck  pur  G.  Cuvirr,  lu  i  l'Aradémifl  de«  tciencc*,  le 
a6  octobre  i83a.  Cet  tulognphe,  qui  BccaHipigiic  lu  liste  des  ouvngn  de  Iw)»- 
nîque  publiés  par  Lanurck.  «st  Aiatsai  ea  fae-umiU  de  l'écriLiire  de  l'^uleurpour 
rMonniltrc  let  ddtcnnînatiani  d'eipècM  deoi  les  berbiers.  IiililuléM  Comparm»»» 
dtt  Animaux  eompoiii  evee  let  Végétaux  parnltemml  eompnâi't,  ce  nont  douM 
)i|pics  petit  format,  uni  compter  )■  signature  Jhlaaiartl,  la  date  (iSiA)  Cl  un 
«pécimen  d'étiquettes,  Clément  de  n  main. 

Lebillat  ■  été  reproduit  dans  VUomtu  (1887)  ot  dans  Packard,  Lamark 
(■901);  Iwrt  leit«;  ta  sent  quatre  ligM*  adreMéei  i  l'imprimeur  AfpaM,  5  )Ju- 
iriAse  an  i  (i8oi). 

£n  dahon  de  cea  deui  reprodoctioni,  il  n'y  a  que  quatre  autographes  qui  nous 
soient  signalés  dans  les  publications  :  d'abord  une  lettre  dont  le  tmte  a  éCi  donné 
dans  le  Bullitin  de  la  Soeidté  botani^t  dt  France  (session  de  Prades,  tSya, 
p.  lixTiii]  et  qui  lait  partie  de  la  collection  d'autographes  de  M.  Paul  Diun6o 
i  Heani  :  c'est  un  mot  que  Lamarck  passait  k  Lapcfrou^e,  le  botaniste  p)r6ndcn, 
daté  de  Paris  le  3 1  octobre  178g,  et  qui  ceotieiit  cependant  une  appréciation  de 
l'auteur  lui-même  tnr  mu  propre  DitUoimaire  de  Batanifit,  —  Un  autre  •  paru 
dons  le  Jauriutl  de  fiatdw'fM  de  If.  Horot,  «Mislant  au  Ifntëuni  (t.  IV,  i8go, 
p.  a35-i36),  diwDé  par  M.  le  Dodeur  Ed.  Bonnet,  préparateur,  d«M  ses  Lsurai 
»t  DocuattHli  intdiu  ymr  unir  A  SHitlmn  dt  la  Bolatû^tu  au  uni'  tiicU. 
(Test  le  «Traité  paasé  entre  Lamarck  et  les  Éditeur*  de  l'Encydopédie  mélho- 
diquen,  écrit  cen  entier  de  la  main  de  Laroarck»  et  extrait  de  ta  collectioa 
d'aulograpbe*  appartenant  i  H.  de  Refuge.  —  Le  troisi&ie  a  vn  le  jour  grlce 
i  M.  Bashrord-Dean,  dan*  5cM«e«  (U.  S.,  XIX,  n*  igo]  :  c'est  une  lettre  oHî- 
ùdle  du  Muséum  signée  i  la  foû  de  Lamarck  nCor  Dîrectorn  et  de  GedTroy, 
aprof.  and  Secretarj  ofthe  administration  oflhe  Muséum  ofNalural  Historyn;  elle 
est  adrewéeiPeali,  denùladelpbîe,  et  retrouvée  dans  les  papiers  de  ce  dernier. 
Elle  fut  rédigée  par  Geoflroy  aprAi  une  délibéia^on  de  l'Assemblée  et  envoyée  le 
3o  juin  1796.  Son  eonleite  prouve  que  la  signature  de  Lamarck  fut  une  simple 
forroalilé  administrative.  —  Enfin ,  le  dernier  a  été  seulement  publié  par  fragmenla 
par  HM.  Toniaereanet  Loiad  dans  la  Jt«nuùilrnw(>DBaitd<i'#iiMifiHiMiif  (igoi). 
Ceal  U  lettre  de  lefui  pour  U  place  de  Profaaeur  de  Zoologie  1  la  Faculté  des 
Sciencea  de  Paria,  Ion  da  la  création  de  cette  chaire  (18  avril  180g). 

Noo*  devons  le  «ignalwiwnt  de  ces  doeumonlj  k  l'obligeance  da  H.  Marcel  Lan- 
drieu,  qui  nous  écrit  au  aiijet  de  leur  rareté  :  «Il  doit  pourtant  exister  quelques 
lettrée  de  Lamarck  dans  lei  papier*  de  BlainviUe  et  de  (koOroy  Saint-Hilaire  dont 
noua  cnnnainanna  le*  répoaaea;  il  doit  aussi  en  exister  dans  les  papiers  de  Bnffon , 
lettres  écrites  ùm  qu'il  accoapagniit  le  ^  de  l'intendant  du  Jardin  dans  son 
voyage  en  AUemagoe;  il  nous  a  été  impossiUe  de  les  relroutcr,  et  nous  serions 


ib.Googlc 


—  10  — 

Aucun  D'à  l'éleodue  et  surtout  rimporiance  de  la  lettre  que  noas  venons 
<le  citer.  Ce  sont  les  archives  de  la  Société  entomniogique  de  France  (Dos- 
siers Latreille,  n*  i3)  qui,  libëndoDent  onveHes  k  nos  recherches,  nous 
offrent  cette  pièce  unîqne. 

L'ëminent  historien  et  archiviste  du  Muséum,  M.  le  pi^fesseur  Hamy, 
a  bien  voolu,  à  notre  demande,  consulter  les  papiers  de  ta  maison;  il 
n'eo  a  trouvé  ni  la  minute,  ni  même  la  trace  dans  les  delibëralions  des 
professenrs. 

A  la  date  oiiLamarit  écrivait  sa  lettre,  il  était  depuis  le  10  juin  i7g3, 
la  fondation  do  Muséum,  professeur  de  Zoologie  des  Insectes,  des  Vers  et 
des  Animaux  microscopiques.  Il  y  créait  cet  enseignement,  et  comme  le 
porte  ia  lettre,  ii  occupait  les  fonctions  de  seci'étaire  de  l'établissement. 

Mais  avant  d'être  zoologiste,  il  avait  été  botanlate  et  avait  publié  la 
Flore  fraiiçam  (  1 776)  qui  l'avait  fait  entrer  à  l'Académie  des  sciences.  Il 
était  aussi  l'aciteur  de  la  partie  botanique  de  VEneyelopédie  méthodique  et 
avait  enfm  oecnpé  le  poste  de  Conservateur  des  Herbiers  au  Jardin  du 
Roi  "1. 

C'est  comme  botaniste  qu'il  avait  été  déjà  en  rapport  avec  Pierre-André 
Latreille.  En  1778,  celui-ci,  âève  au  collège  du  Gantind-Lemoine,  s'était 
fort  lié  avec  Tobbé  Just  Haûy,  son  maitrc ,  ami  de  Lamarck ,  et  avait  ensuite 
gagné  les  bonnes  grâces  du  Conservateur  des  Herbiers  en  lui  portant  quel- 
ques plantes  curieuses  <*'. 

Latreille,  d'ailleurs,  en  un  autre  s^onr  i  Paris,  fréquenta  le  Jardin  du 
Hoi,  dans  les  demî«v  temps  de  Buffon,  en  1788  '*>. 

Hais  la  lettre  de  Lamarck  révèle  les  pronières  r«lationa  officielles  de 
LatreiUe  avec  la  maison.  Elle  indique  que  cdni-ci  contribuait  k  former  les 
collections  «itomologiques ,  auprès  desqndles,  d'aMenn,  il  ne  larda  pas  fa 
être  appdé  pour  continuer  leur  dassement  (1798).  Dans  le  même  service, 
il  compta  dès  1800  comme  aide-naturaliste;  puis,  en  1899,  il  devint  pro- 
fesseur en  ronplacement  même  de  Lamarck ,  quand  sa  chaire  fut  divisée  en 
deux  antres,  et  enfin  il  y  finit  ses  jours  en  i833. 


partie ulîèremeat  heureui  si  cotte  annolalion  attirail  r«tl«ntîoii  de  ceux  ijiii 
[HMaèdent  une  pièce  iiusi  rare  qu'ans  clettre  de  Ltmsrekn. 

Puissent  iuseî  ces  lignes  contribuer  k  Tsire  orner  de  souvenirs  concerntnl  ce 
grand  homme  la  salle  qae  Ini  ■  eonsacrde  va  Uuséum  H.  le  Professeur  Joubin, 
qui  I  pour  elle  fait  «ppd  aoi  donateurs  (voir  ce  Bidlttin,  10,  190&,  p.  &60). 

>"■'  Voir  sur  le  poste  de  Lamarck  les  pages  de  H.  Hamy,  Lsi  dtnù^rt  jeun  du 
Jardi»  du  Roi  (volume  du  centenaire  du  Husënm),  et  le*  Atthmi  de  Guilleimn, 
dtées  plus  haut,  sur  Lamarck,  boUnisle. 

(*)  JoDBbiK,  Biogra^i»  viédie«lt,  5,  p.  53S.  Paria,  Panckoncke,  i8si. 

">  Introduction  i  l'entomologie,  discours  d'ouvertarc  du  Court  i'tntonuAegit 
au  Miméiim,  t.],  p.  *,  i83t. 


ib.  Google 


En  1798,  Lntreille  avait  ét^  envoyé  par  le  district  de  Brive  comme  ^ve 
peiisionné  k  l'Ecole  normale  supérieure,  établie  par  déiret  du  9  bni- 
iiiaire.  11  y  était  arrivé  fin  ventAse  et  y  reata  jusqu'en  messidor,  c'est-i'i- 
dire  de  mars  à  juillet,  moins  d'an  aemeatre'*'. 

Notre  naturaliste  se  trouvait  à  un  tonmant  de  sa  carrière  scienlifique  el 
sortait  à  peine  de  la  période  la  plus  pénible  et  la  plus  tourmentée  de 
aa  vîe. 

D  venait  de  aobir  lea  pirea  torturea  :  empriionné  comme  prdtre  dans  aon 
pays  natal  et  traîné  «or  In  pontons  de  Bordeaux,  échappant  par  miracle  à 
une  mort  eolaiiM.  Et  cependant  il  avait  toujours  joui  de  la  piua  pi-ofondc 
eonddéntîoD  cbei  ses  compatriotes,  concurremment  i  celle  qu'il  obtenait 
dans  le  monde  «avant. 

Maître  ifl  arts  de  i'Univeraîlé  de  Paris,  dès  1760,  —  ce  qui  équivaut  au 
litre  de  docteur  es  sciences  actudlement,  —  désigné  commu  prarcsseur 
d'iiîstoire  naturdle  en  diverses  villes  :  à  Chartres,  il  Paris,  etc.,  Pierre- 
Aodré  Latreille  collaborait,  de  Brive,  aux  Aetei,  puis  aux  Mhiuàrei  de  la 
Société  d'Histoire  naturelle  de  Paria,  —  qui  le  comptait  comme  membre 
associé  depuis  1791  ;  —  au  Journal  d'HUtoire  naturtlk  de  Paris,,  rédigé 
précisément  en  partie  par  Haiiy  et  Laroarck;  —  an  Bulktîn  de*  Seienees  par 
la  SoàéU  plûtomaAîqve  ;  —  enfin  dès  l'origine  (1796)  ou  Magana  eneyeUt- 
pédiqve  de  Hillin.  11  avait  déjà  puUié  Mutilet  découotrUi  en  Fwnce,  Dm- 
eriptioH  de  dtux  noiiDetbi  apèeeg  de  MudUê  (1799),  etc.,  et  communiqué 
aux  Sociétés  savantes  divers  antrea  mémoires,  avanl-eoureurs  et  m^me  pro- 
dromes de  son  célèbre  Préeude»  earaetèret  gtnériquet  de»  ineetle»  (1796), 
qui  allait  bienlAt  révolutionner  i'eotouu^ogîe  et  ouvrir  l'ère  dite  nde  La- 
(reilleij 

Ces  indications  nous  semUent  nécessaires  pour  coroborrer  la  pbrase  de 
Lnmarck  qui  nous  le  montre  api^îqué  h  reculer  les  boruea  des  sciences  na- 
turelles. Ôles  sont  extraites  de  l'ouvrage  documeataire  dont  nous  venons 
de  donner  à  l'impression  la  première  partie,  sous  le  tilro  :  Let  début*  d'un 
mcani  naluralitle,  U  Prmee  de  l'Entomolegie  :  Piem-Attdrê  LalnilU  à  Brive 
(i7(ii-i7(|8).  M.  Edmond  Perri^a  bien  voulu  en  agréer  la  dédicace. 

IL  nous  a  semblé  que  nous  devions,  avant  l'apparition  de  cetle  élude, 
réserver  è  l'Asacmbléa  des  Naturalistes  la  primeur  d'un  document  qui  in- 
téresse au  premio*  cbef  le  Muséum  et  dont  la  portée  générale  dépasse  le 
cadre  de  notre  ouvrage. 


''I   D'après  les  pièces  des  arcliiirps  de  li  Sociâté  ealomologique.   DoMer*  La- 
treille, n"  8,  11. 


ib.  Google 


Hors  SDR  vit  BspècB  .lovrKUt  Alt  CoLsopràMs  BosTircaiPE, 

BKCVEILUS  PA»   M.  K.-B.  WjCXeil  DA.IS  IB  CuÀCO  iDGGvr/V, 
PII   PiBBBE   LeSNK. 

An  cours  de  cet  dernières  uutëea,  le  service  eiilorool<^qne  du  Muaéun 
a  reçu  d'importantes  edleetioDs  pniTeaaDt  de  régions  josqa'ici  fert  peu 
exfdoréei  de  l'Argentine  septentrioiule.  F'aé  dans  les  M^bides  du  Gran 
Qiaco  et  coasacrant  tons  ses  loisirs  aux  recherches  d'histoire  naturelle ,  an 
VDjraj^eur  qui  Mit  rfcoller  en  obserralenr,  H.  Emile-R.  Wa(pier,  a  pris  à 
t&cbe  de  rëunir  les  plus  riches  matériaux  pour  Tëtude  fauniràqne  de  celle 
contre.  Nous  faisons  connattre  ci-deMoas  une  eapècv  remarqnahle  de  la 
bmille  d«e  Boslrychides  qoe  te  Mosëum  doit  aux  investigations  de  ce  lAJ 
correspondant. 

Hionq^at* '''  'Waguasi,  nov.  sp. 

Lo»ff.  eireiler  3  MtUim,  —  Bretis ,  paraUtli ,  po$tice  leviler  JUatata ,  »t- 
gn,  etytn*  hmi  rafo-maeutntU ,  obdomimÊ  apice,  nnlenttU  tanitqtie  rufit, 
Clypeut  aniict  triataUtu,  pilU  ereetitdeiuU,  tumm  vtrm  oktetmt.  Antetum 
tf-ariietiialm ,  maetUii  tmrvtii  tlavm  atatùfetti*.  Proikorax  tubquadratiit , 
hàttr  InuMienui,  anguHi  omnihu rolindalâ ,  hteribiu  leritfr  artwitU ,  arta 
pnnoli  poniea  Unmter  granalala ,  haud  nkitia ,  medù  ffUibra.  Seutellim  m- 
nuluiu,  Iraïueeniim.  Elytm  hati  eirea  teuielhim  niûia,  obtoUu  funetaUt  ibi- 
quegihbonuteuUt,  fottiee  rt  lateraliter  detue/orlUtinte  pHHclata ,  ad  umbimm 
deelivilali*  utrinque  hngUnJmaUler  bicariaaia,  carùiit  ajnee  iubdfnbtlU.  Dt~ 
eUvilM  i^nealù  iltiititiime/aeotim  jnoulala ,  pitù  ertcti*  tutUit ,  tutura  ufiata, 
toi  eletiâa,  Imvi,  mhâa,  mti^labra,  medio  kvittr  incminKa,  imrgine npictili 
iiiftnie  leimiler  denlieulalo ,  atigido  tulurali  ntiiptici. 

Court,  paraDMo,  lé;jèreineiit  âargi  en  arrière.  Notr  avec  la  déclivité  a|)î- 
calc  hmneet  une  tache  rousse  un  peu  allongée,  oblique,  allcnaut  àla  hnsc 
des  élytres,  mais  n'atteignant  ni  l'angle  scnldlaire  ni  le  calus  humerai. 
Dernier  segment  abdominal  roux,  sauf  li  la  base.  Antennes  et  larses  roux. 
Tibias  bnioAtrcs. 

Télo  régulièrement  convexe  en  dessus.  Épislome  finemmt  ponctué  cl 
couvert  de  poils  dressés  asseï  longs  et  rebroussés  vers  le  haut,  son  lioi-il 
antéiieur  tronqué  et  fortement  denté  de  chaque  cAté  du  lahrc.  Suture 
fronto-clypéale  fine.  Labre  très  finement  ponctue,  brillant,  sans  pubcscciu-c 
sensible.  Yeux  de  grandeur  normale,  assez  saillants,  netlementdélacliés  des 

'■'  Le,  iHHn  de  MicrùpaU  Ctœjr  (i8gS)  doit  romplaror  telui  du  Btulri/ehului 
L(«ne(i899). 


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—  13  — 

tempes  en  arrière.  Maiidibulei  toutes  deux  pointue*  au  ninmet.  AntcODCs 
de  9  articles  dont  6  ponr  le  fiinioule ,  lea  taches  dorées  des  artides  du  la 
masme  très  s}^>arentef< ,  le  leste  des  mêmes  artides  (plabra.  Prothorax 
■ubquadrangulBire,  pliu  large  que  long,  son  hord  sntérienr  rectilignemcnt 
tnmqué;  angles  nnlérieurs  non  accuses,  armés  d'une  dent  redresiéeinsérÉG 
à  qadque  distance  du  bord;  an^  postèneors  arrondis.  Aire  postérieure 
dn  jvonotam  couverte  de  grains  en  saillie,  un  peu  allongés  dans  la  ré- 
gion médiane,  plus  petits  latéralement,  glabre  su  miheu,  finement  pubcs- 
eente  sur  les  cAtés.  Ëcnsson  petit,  transversal.  Blytres  très  brillants  d 
obs(dète]nent  ponctués  dans  leur  i-^ion  dorsale  antérieure  qni  est  légère- 
ment gibbeuse,  densément  et  asseï  fortement  ponclnés  sur  les  cAtés,  très 
fortement  en  arrière,  au  voisinage  des  bords  de  la  déclivité  apicale  et  sur 
cdle-ci.  Sur  les  parties  dorsales  postérienres  des  élytres,  les  points  enfon- 
cés ,  qui  atteignent  U  leur  nuxi- 
mnm  de  grosseur,  se  disposent  en 
séries  kmgitudiualea  asseï  régu- 
lières entre  lo  bourrdet  sntnrol 
et  les  carènes  longitudinales  cpi 
ornent  la  même  i-^on  des  élytrej. 
Ces  carènes  sont  au  nombre  de 
deui  paires,  les  supérieures  plus  Mitrapaie  Wngiuri,j  ,  vu  do  profil 
saillantes,    élevées    et    (Epaisses, 

lisses,  ahniptes  et  subdeutiformes  à  leur  exlréniit.i  postérieure;  les  infé- 
rieures plus  courtes  et  moins  levées.  Sur  la  déclivité  même,  la  ponctua- 
lion  ,  très  grosse  et  très  serrée ,  est  alvéolée  et  ne  présente  aucune  tendance  à 
confluer  dans  le  sens  longitudinal.  Le  renflement  suturai ,  qui  est  semUable 
chez  les  deoi  sexes ,  est  Ikse  et  assez  brillant ,  presque  glabre ,  l^^èronent 
épaissi  au  niveau  du  milieu  de  la  dédivité.  L*angle  suturai  est  simple  chez 
les  deux  sexes.  Bord  apicai  des  élytres  lisse  et  brillant,  finement  denté  en 
dessous.  Pubescence  de  la  poitrine  et  de  l'abdomen  peu  serrée.  Dernier 
serment  abdomind  avec  qndques  longues  soies  dressées.  Tibias  postérirars 
dépourvus  de  soies  dressées  en  dehors.  Tarses  postérieurs  avec  de  longues 
soies  sa  cêté  înlerDe  (  c?  ?  ). 

(S  Dédivité  apicole  des  élytres  l^èrement  excavée.  Yenx  phis  saillants 
qoe  chez  la  9.  Dernier  sèment  abdominal  simple,  plan,  tronqné  an  mi- 
lieu da  bord  postérieur. 

9  Dédivité  apicale  plane.  Dernier  segment  abdominal  offrant  au  mihen 
nue  lai^  excavation  U'ansverse  attenant  an  bord  postérieur,  moins  lai^  en 
arrière  qu'en  son  milieu ,  et  limitée  k  angle  vif. 

Les  autres  différences  que  nous  avons  pu  constater  entre  les  deux  sexes 
ne  sont  peut-être  pas  constantes.  Ce  sont,  chei  le  mile,  l'existence  d'une 
dent  1res  obtuse  du  milieu  dn  bord  antérieur  de  l'épistome;  chez  la  femrilc, 
une  granulation  plus  dente  des  cAtés  de  l'aire  postérieure  dn  prenotum. 


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—  u  — 

H.  Wagner  a  capturé  une  femelle  de  eette  espèce  sur  les  bords  dn  Rio 
Salado,  aux  enviroiiB  d'icaûo  (Ghaco  de  SantUgo  dd  Estero),  en  sep- 
tembre. T^mAle,  que  nouB  avons  décril  et  qnirait  partie  de  U  coHedion  de 
M.  René  Obolhtir,  a  été  reca^li  au  Brésil,  dans  l'État  de  Mallo^raMo, 
par  M.  r.  Germain. 

Le  MierapaU  Wagneri  rej^ésento  l'une  des  formes  c:ktréuics  du  genre 
dont  il  bit  partie.  Il  est  le  seul,  parmi  ses  cougënères,  qui  possède  de*  sail- 
lies ti^gnuiralaires  sur  les  bords  de  la  déclivité  apicale  des  élytres  ;  mais  les 
caractères  remarquables  et  pour  le  moins  subgénériquBS ,  fournis  par  l'épis- 
tome  et  par  les  antennes,  se  retrouvent  identiques  chec  le  Hier,  kutnerali» 
Blanch.  ''^  du  Chili ,  i  cAté  doqud  il  doit  prendre  jdace  dans  la  dasaiGea' 
lion. 

[.es  deux  espèces  sont  évidemment  ,  de  toutes  cdlea  qui  composent  te 
genre,  les  plus  avancées  en  évolution.  Il  est  Intéressant  de  constater  ta 
préseoce  de  tdtes  (ormes  dans  les  contrées  qui  ont  été  le  plus  fiivoratdes  à 
la  différenciation  spédGquede  leurs  congénères.  L'Amériqne  tropiesje  est, 
en  eBet,  la  r^on  du  globe  de  beaucoup  la  {dus  ridie  en  Mienne. 


CoLSOPTèltBS  RBCUBIUIS    SU   PàTâGOUlB 

PAR   LA   HISSIOy   AXTàltCTIQUB  DU  /^  /.   CbARCOT, 

PIH  PlKRRB  LbBHB. 

Les  Coléoptères  qui  Tout  l'olyet  de  la  pesante  notice  ont  été  recueiUis 
par  M.  le  D'  Turquet,  pendant  une  rdidie  du  t>ateau  Le  Fraiifau,  pw^ 
tant  l'expédition  antarcti^  dirigée  par  M.  le  D' J.  Charcot.  Bien  qu'ils  se 
li'onvent  eu  nombre  tout  i  fait  restreint  et  qu'ils  ne  puisseut  èUv  comparés 
BDi  magnifiques  récoltes  d'animaux  marins  rassemblées  ^[alement  par 
M.  Turquet  au  cours  de  la  même  missiou,  ils  sont  loin  de  manquer  d'in- 
lérét  pour  les  collections  du  Muséum. 

Des  trois  espèces  tie  Coléoptères  rapportées  de  Patogonie  par  la  Mission 
antarctique,  l'une  est  on  curieox  Ateuchide,  VEucranùim  denstfront  Guér., 
dont  h  Muséum  possédait  déjà  qudques  exem[daires  reçus  d'Akide  d'Or- 
bigny  (i83â)  et  de  M.  H.  de  la  Vanlx  (1897)-,  le  Sopnnuf  dt^ahu  Mars, 
n'était  encore  connu ,  à  ce  qu'il  semble ,  que  par  le  type  unique  de  l'espèce 
cousei'vô  au  Muséum  ;  un  Ténébrionide  d'un  groupe  t^  caiactéristiqH  des 
régions  désertiques  de  l'Amérique  du  Sud,  le  genre  JVyctelia,  constitue  une 
forme  nonvdle  que  nous  faisons  connaître  ci-dessous. 

'■)  Las  ursctëres  «eioel*  dn  dernier  Kgment  abdonuasl  du  Hier.  W^mtri  9 
s'obsenrent  paiement  chas  le  Hier,  huauralû  S  • 


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—  15  - 

1.  S*PuiDB  uouTus  Marseul,  liGi,  m  Am.  Soe.  mU,  Fr,  [1869], 
toli.  i3,  fiff.  ho. 

VaUtgoaie,  plage  de  Port  Hadryn,  «ur  un  cadavi-e  de  Pingouin,  A  mon 
1  ^uS.  —  Un  individu. 

\a  type  ookjae  de  l'espèce,  conserve  au  iiaaéma,  a  été  iécnt  comme 
(iroveDant  do  Rîo-Janeiro.  Le  apédmen  de  Port  Madryn,  qui  mesure  a  mïl- 
ilin.  3/3  de  loagfneur,  n'eu  dî^«  qne  par  des  parlicularîti^s  qui  ne 
paraissent  pas  spéeiËqnes.  Ln  âylres  sont  noirs  seulement  à  la  bnae  et 
j-oui  sur  les  3/&  pofltàienrs;  lenrs  striea  sont  moins  Gnes  et  moins  nette- 
ment [Htactuées  qae  cbei  le  type  et  la  3'  n'est  pas  abr^^  h  la  base. 
Les  spinules  des  tibias  postérieun  sont  poiutues  et  plus  longnes  que  choi 
le  type. 

2.  NTotaUa  otroamiindata  nov.  sp. 

Long.  19-ao  miil. —  Oeala,ialeoni)exa,Higra,  Êubnitidit,  Kupra gîabi-n ; 
ptvlkontce  foriittr  trmmeno,  irapixmdaU,  a  basi  usqve  ad  apieetn gttidatim 
aUeiaïalo,  l^eribut  ImUr  areiiatit,  potlice  refiexi»,  mgvlit  poslieU  aeutii, 
iiptcs  rotiMijaita,  rttrorsiMi  vergmtibiu;  prtmoto  medio  tmvûer,  tateraUter 
fortiiu  pmetato;  aentello  meito  ;  ûytrU  {^mter  regwnem  iculellarem)  sub- 
opiKi*,lmtniltri)ermieiiiatU,fitaidgnuadatis,  lateribtu  tatdulatU,  Iratumniin 
I i-»uleBtii,  tuteU  brtvibtu,  latii,  kmter  thmatit,  margme  externe  l'^nuiter 
erupato  ktud  gnandato ,  dùeo  rtguUriler  amvexo ,  ohmlaitsime  medio  longt- 
tHdmaliter  aufcoto ,  angido  apKoii  m  Umina  eaiplanata  coriaeea ,  subeloHgata , 
ofieen  vertuê  gradeâm  aUenuta  jmdMCto;  ameiuùt  pedibiuque  graàUoribta, 
amcolorâus. 

Ovalaîre,  modérément  convexe  en  deasos,  entièrement  noir,  aaaet  bril- 
lant sur  la  télé,  le  prothorai  et  la  base  des  âylres.  Dessus  de  la  (été,  pro- 
notnm  et  ëlytres  glabres.  R^fion  ciypéale  de  la  léte  éparsement  et  aiseï 
fortement  poiictn^  et  marqnëe  en  outre,  en  arrière,  dans  la  dépression 
interMiUaire,  d'une  ponctnalion  très  fine  et  très  serrée.  Front  lisse.  Labre 
ëparsement  ponctué  et  pubeseent  en  dessus,  sngulcusement  écbanci^  eu 
avant.  Antennes  fines,  leur  3'  artide  mince,  jAna  large  k  l'apei  qu'en  son 
milieu,  Ddlement  ventru.  Protboni  trapÂoïdai,  rétréci  dès  la  base, 
échancrë  en  avant,  ses  an^es  antérieurs  saillants,  aigus,  pointus;  bords 
latéraux  réfléchis  sur  pins  de  leur  moitié  poetàieure ,  mai^nés  en  arri^  ; 
angles  poilérieun  saHionts  en  arrière  et  un  pen  lobés.  Pronotnio  fioeinenl 
et  assez  densément  ponctué  au  milieu ,  fortement  sur  les  cAlés,  dans  cba- 
aine  des  déprewious  latérales.  Écasson  non  visible,  ^ytrea  iisaes  ou  pres- 
que lisses  dans  la  r^rion  acutellaire ,  finement  vermicoléi  et  comme  coriaces 
sur  le  reste  de  leur  surface,  sans  granules  disséminés,  dépourvus  de  sit- 
loas  longitudinaux  (à  part  une  très  faible  indication  de  sillon  longitudinal 
en  arrière},  prolongés  chacun  à  l'apex  eu  un  lobe  explané,  redrrâaé  hori- 


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—  16  — 

lonlakineiit,  gndodleiBent  réMâ  ea  arc  de  la  bue  an  M)niiitet,  orrondt 
m  bout,  i  gnrface  coriacée,  et  sdparé  de  ton  homologue  par  une  étroite 
ÎDcinon.Bords  des ëlylreBinanjuà  d'environ  ii  liUons traoaversnnx  lar^ 
el  courli,  l^rement  fleineux  et  n'at' 
teignant  pai  ie  tiers  de  leur  largeur. 
Dard  eiteme  des  élytres  Rnemeot 
crispe,  mais  non  ripeux.  SuHaco  du 
lobe  prosternai,  du  mësostenitiin ,  du 
m^laslernum  et  milieu  du  i"  sèment 
abdominal  venuiculEls.  Sejrmenis  a  el  •'! 
de  l'abdomen  finement  ridés  lougîtn- 
dinalemenl. 

Port    Hadryn,    dans    la    brousse, 
h  mars  iç|o5.  —  a  indiv.  d. 

Celle  espèce  est  voisine  du  Nyei,  la- 
liuinta  Ulauch.  découvert  par  A.  d'Oi- 
bigny  dans  les  dunes  de  la  baie  de  Sou 
Mas,  au  nord  de  l'embondinre  du  Rio 
Negro.  aie  en  diffère  par  son  tégu- 
ment dytral  finement  vermiculë  et 
comfdètement  privé  de  grandes,  psr 
la  conformation  de  l'apex  des  âytres. 
par  les  antennes  et  lea  pattes  plus 
grêles,  par  le  prosternom  imponciné 
au  milieu ,  les  bords  du  prothorax  réflé- 
cbis  et  ses  angles  postéiieni's  plus  pi-oloogcs  en  airière.  La  sulcaturc  des 
^ytres  est  la  même  chez  les  doux  esjijëes. 

Le  Nyel.  eirettmimdala  parait  se  rapprocher  beoacoup  du  N.  plaïUeauda 
Fairm.  (.4im.  soc.  snl.  Fr. ,  i^oS.p.  39&),deSBnU  Gniz ,  espèce  qui  nous 
est  inconnue  en  nature.  Mais  ccllc^  est  plus  petite;  elle  a  la  région  sutu- 
rale  des  âytm  Tortement  convrie  et  les  sillons  transversaux  des  mêmes 
organes  très  ondulés. 

3.  Eocrahidk  MUTirsoRs  Guërin,  Mag.  de  ZoU.,    i838,  p.  ifi. 

Port  Madryn ,  snr  le  saUe,  h  mars  1 906.  —  1  indiv. 

C'est  vraiaemblaUement  k  tort  que  Bnrmeister  ''>  a  réuni  à  cette  ospice 
VAwmii^it  /Eiiamu  fflaucli. ,  rapporté  par  A.  d'Orbigny  de  la  baie  de 
San  Blas  cl  dont  te  Muséum  [rassèdc  le  type.  Cette  forme  se  distingne  du 
^tnlijron*  notamment  parla  carène  marginale  externe  des  élytres  obtuse  et 
à  peine  saillante,  et  par  la  carène  du  vertex  eHiM<!c  au  milieu.  Burmeisler 


Ngct^ia 


<■)  H.  Ocna»! 
iKGt.  p.  Co). 


.  Dio  Alentliidco  tAoc  Fnmkrallcn  (in  Birl.  fil.  ZeiiicKr., 


ib.  Google 


—  17  — 

a  précMAnent  inToqa^  ces  caractères  pour  diviser  les  funnuiiM  eQ  deoi 
groupes.  Il  eet  évident  qa'il  n'avait  pas  vole  type  de  Blanchard.  VE.  jStta- 
MM  se  rapjMMcberait  snrlout  de  \'E.  aracknoûUt  Bmll. ,  ainsi  que  Uanchard 
Tavait  d^k  signalé. 

Outre  reiemidoire  de  d'Orbi^y  provenant  de  la  baie  de  San  Blas,  an 
nord  de  l'embouchure  du  Rio  Nc^ro,  et  celui  de  la  misûon  Charcot  pro- 
vcmat  de  Port  Madryn,  au  sod  do  la  péninsule  de  San  Joa^.  le  Muséum  a 
reçu  un  petit  nombre  d'eiempbires  du  mdnie  Euer,  denHJron»  pris  par 
M.  H.  do  la  Vanh  snr  le*  rives  du  Rio  Negro  et  dons  le  trajet  do  Rh»  Jiegro 
au  Rio  Teca. 


nicoLTÛs  fi.v  Pebss  Pis  M.  J.  »b  MoaGin 
Bif  tSgâ, 

fkR  H.  DU  Bdysson. 

Ger.  recolles,  quoique  peu  nombreuses  pour  ce  qui  concerne  les  Élaté- 
rides,  no  laissent  pas  d'être  fort  inlëressanlcs ,  et  dles  nous  ont  apporté  la 
connaissance  de  cinq  espèces  on  variétés  nouvelles  pour  la  science  entomo- 
logique. 

^  voici  l'énomération  : 

Aoiïpncs  tHiHicoB  Gand.  —  Perse,  chaîne  bordière  sud^niest,  de  Suse 
À  Ispahan.  Remarquable  par  sa  taille  assez  grande,  sa  couleur  chJitain  sur 
toute  la  surface  de  son  corps  et  sa  pnbescence  rousse,  soyeuse  et 
dense. 

AeBTPHDs  PEisicirs  Caud.  —  Louristan  :  Tchahar-Dotiul  k  Kinnanehah-, 
Perse  :  chaîne  bordière  sud-ouest,  de  Sose  k  Ispahan. 

IKslinct  de  À.judaiaa  Reiche  et  de  notodonla  Lalr.  par  sa  Tonne  bien 
plus  d^>rimée,  sa  pnbescence  pins  grande,  sa  ponctuation  prothoracique 
moins  forte  et  ses  âytres  k  premières  stries  plus  disUnctes.  Ses  pattes  sont 
eutièranent  d'un  rouge  ferrnginenx. 

PmoHOTDS  Thebeds  Germ.  —  Chaldée  persane  :  Gendraz,  600  mètres; 
Perse  :  chaîne  bordière  de  Suse  k  Ispahan. 

Ahlocui  dnkolob  Gand.  —  Poucht-é-Kouh  :  Halazord  k  Ghirvas, 
a.ooo  mèlres  à  900  mètres. 

AoaioTBa  LiKiiTUB  Lin. — Plateau  persan  occidental  de  Uamadan  k  Zend- 
jan,  i.gSo  mèlres ii  i.53o  mètres. 

Aesions  Olithbi  Desbr. ,  var.  kipponeiuis  Schw.  —  Plateau  persan  oc- 
cidental de  Khorrémabnd  k  Hamadan,  1,380  mètres  k  i,g5o  mètres,  et 
Louristan,  de  Sàn-MérrA  k  Korrëmabad,  65o  mètres  k  i.aSo  mètres. 

AcaiOTis  8QUALIDU5  Schw.  —  Plateau  persan  occidental  de  Korrémsbad 
Mmfaïa.  -  lit.  * 


ib.  Google 


k  Hamadan,  i,s&a  mèlresk  i,g6o  mètreo.  Voinade  AgrieUt  imû  Cand. 
par  son  profil  arqn^,  mais  m  rapprochant  pour  le  reste  de  ^i.  ipma- 
tor  L. 

EuTBR  stNauiNouRTDB  Sclinink.  —  Perse  :  chatae  bordière  de  Suse  ^ 
lapaban,  60  mètres  k  4,5oo  mèlKs. 

ELiria  POHONks  Stepb.,var.pietavMni  Boy». —  Lourôtan,  800  mètres 
k  9, 5  00  mètres. 

Ealtbh  coccuiTiis  iiye.  —  Elbouri  :  Talyche. 

TuaBOPBOHUB  Gdillrhiui  MnJs  9.  —  Pow  :  chaîne  bordi^  de  Suso 
b  Ispahan,  60  mètres  i  â,5oo  mètres. 

Melinotdb  AEHiiLDS  Et.  9  ?  —  Cbaldée  persane  :  Konh-Hadjoudj , 
âoo  mètres, 

Melanotds  BOBBnoB  Mën.  —  Poncht-ë-Koiib  :  Mollah- Ghiavan, 
3,000  mètres. 

DaisTERtcB  BiaACDUTOB  Rofisi,  typique.  —  Choldée  persane  :  Palak, 
160  mèti'es. 

DsisTEBiDs  B1UUIIL1TD3  Rossî,  vsK  anguhiepictut  Bayss,  —  Ghald^ 
persane  :  Dchleroun,  âoo  mètres;  Tîdar,  170  mètres;  Neima, 600 mètres; 
Poucht-ë-Kooh  :  Sar-Beziii,  i./ioo  mètres. 

Dkasterids  BiMiCDLiTDB  RosBi,  var.  antieus  Reitt.  —  Chald^  persane  : 
Nàma,  600  mètres;  Snse,  60  mètres. 

Dristebius  FiGi'nATDS  Germ.  —  Chaldëe  persane  ;  Neîma,  600  mètres. 

HBTBRODiinES  Roflsu  Gcrm.  —  Cbaldée  persane  r  Neitna,  600  mètres; 
Poucht-^Konb  :  Hu!is«a-Abad ,  1,610  mètres;  Arko-Was,  i.Aôo  mètres. 

CiRMopuoBDs  MGBtTiBgmts  Buyss. ,  9  et  c?  eo  nombre.  —  Chaldée  per- 
sane  :  Sute,  60  mètres;  Tidar,  170  mètres;  entra  Tcham-I-Kaw  et  le  Sein- 
Merréh.  1,000  mèU%s  à  3,000  mètres  et  900  mètres;  Poucht-é-Kouh , 
Ssj^Beiin,  i,Aoo  mètres;  At^o^Wai,  i,&8o  mètres.  Colle  espèce  est  dis- 
tincte de  C.  inegathorax  Fald.  par  la  ponctuation  protboraciqoe  j^us  forto, 
plus  irn%niièi-e;  parle  pranolnm  pins  convexe,  moins  élargi;  par  anapn- 
bescence  beaucoap  moins  dense,  même  chez  la  9,  et  par  une  forme  gïai- 
rale  toujours  plus  Aroite  et  parallMe. 

Casdiophobus  pibhodicds  Fald.  ~  Cette  espèce,  facile  k  confondre  avec 
le  C.  Jiluhu  Et.,  s'en  distingoe  par  sa  fiinne  toujoun  plus  parallèle,  sub- 
déprimée;  sa  ponctuation  prolhoracique  double  est  fwmëe  d'un  pointillé 
fin  bieK  ptns  jros,  d'aspect  rugueux,  donnant  à  la  surface  dn  pronotum 
un  aspect  presque  mat.  So  couleur  générale  est  généralement  [dns  foncée. 
—  Chaldée  persane  :  Patak,  16a  mètres;  Aivsn-1-Kei^ba ,  lao  mètres. 

CiiDiopHORtis  DiLDTis  Er.  —  Très  voisin  du  précédent,  de  candeur  géné- 
ralement plus  pAle,  moins  parallMe,  atténué  eu  arrière  presque  dès  ia  base 
chez  le  d ,  non  déprimé  sur  le  dos;  distinct  surtout  par  le  pointillé  fin  de 
la  ponctuation  protboraeique  qui  est  bien  plus  ténu ,  d'aspect  non  rugneui, 
et  laisse  k  la  sm^acede  ce  arment  un  tspoA  brillant —  Cluldée  persane  : 


ib.Googlc 


—  19  — 

SuM,  60  mètres;  Netma,  600  mètres;  de  la  Kerkha  an  Kâiir-Kouh,  de 
190  mètres  k  i,5oo  mètres. 

CuDioPBOKDs  RcncBim  Brtiilé.  —  Ghaldée  persane ,  entre  Tcham-I-Kaw  ' 
et  le  Sein-Merreh. 

GiRDiopaoBss  TBnuGOLiTUB  Sehw.  —  î^atean  persan  occidental  de  Khor> 
rénubad  k  Haniadaa ,  1  ,a5o  mètres  k  1 ,960  mètres. 

GiiMOPBOiDS  niBBicoBHU  Baudi.  —  Ghaldrie  perune  :  Aiemabad, 
190  mètres. 

CiBDnpBOBDB  mnuTiGOLLis  Cand.  ?. — Poncht^Koub  ;  Mdlab-Ghiavan, 
9,000  mètres. 

Cardiophonu  latoaoapnlAtiu  nov.  sp.  —  c^.  Forme  dn  C.pnÙHon» 
Buyss.;  coort,  sobparaliMe;  noir  avec  la  l^te  d'nn  rougeAtre  somlare,  tes 
angles  antérieurs  dn  protborax  en  dessos  et  en  dessous ,  la  partie  antérieure 
dn|m»lernam  et  BonventaoBBila  partie  postérienre  des  flancs  protboraciques, 
le  dernier  segment  de  l'abdomen ,  pins  on  moins  rongeitres  ;  une  tache  ron- 
g«êlre  arrondie,  de  ehaqne  cà\é  du  {Hvnatnm  en  avant  des  angles  postt-- 
rienrs,  celte  tache  s'élargissant  au  point  d'envahir  toute  lo  lai^ur  da  l'angle 
et  mAme  une  [dus  grande  snrface  en  avant  Elylres  avec  la  moitié  antérieure 
depuis  In  base  rouge,  cette  lacbe  limitée  en  arrière  en  ligne  1res  anjuée,  ee 
qui  bit  remonte:  la  couleur  noire  le  long  de  h  sntnre  et  du  bord  eiteme. 
AnlcBues  et  pattes  ronges.  Pubeseence  d'nn  gris  rousstlre,  très  fine,  assez 
dense  et  courte.  Front  r^;tdtèi«ment  eonveie,  limité  en  avant  en  ligne  arquée 
aaaei  r^nlière,  convert  d'une  ponctuation  dooUe  composée  d'un  poinlUlé 
excessivement  fin  et  dense  k  peine  perceptible  mélaDgë  de  p«nt«  épars 
neltanenl plus  gros,  mais  encore  asseï  fins  et  non  rugueai.  Pronotom  aussi 
loi^  on  UD  pea  plus  long  qne  large,  asset  convexe,  fias  ou  moins  arqué 
sur  les  cAtés  f  don  les  sujets ,  convert  d'une  ponctuation  double ,  le  pointillé 
excessivement  dense  et  fin,  èpeineperceptible,les  points  les  plus  gros  asseï 
fins,  non  rApeux;  angles  postérieurs  peu  on  pas  sinnés  surlescAlés,  dirigés 
en  arrière,  fortenieot  carénés  latéralement;  suture  latérale  du  protborax 
infléchie  gradudiement  en  dessons  et  s'étandant  sur  {H'esque  toute  la  lon- 
gueur dracdtÀ;  sillons  bssilaires  latéraux  excessivement  courts ,  rudimen- 
taires.  Elybcs  snbpanllèles  en  leur  milieu ,  un  peu  plus  laiges  qae  le  prono- 
tum;  ogivalement  et  fortement  exeavés  autour  de  l'écusson,  tronqués  ou 
plntU  légèrement  échancrés  bu  milieu  de  la  base,  les  angles  de  la  tronca- 
ture proéminents,  surtout  celui  qui  se  trouve  en  isce  des  3'  et  A'  inter- 
valles; stries  modérément  creusées,  marquées  de  gros  points;  intervalles 
plans ,  couverts  d'un  pointillé  excestivement  fin ,  dense  et  de  grosseur  irré- 
gulière. Ongles  simples.  Long.,  6  millim.  5;  larg. ,  9  millim.  3. 

Var,  ^.  —  <3.  Gomme  le  type,  mais  avec  la  tache  rouge  des  élytres  s'é- 
tandant obliquement  en  arritee  sur  les  deux  ou  trois  derniers  intervalles. 

Var.  y.  —  9.  De  ftKine  très  difiërenle  du  d*,  par  ses  élytres  ovaiaires 


ib.  Google 


—  20  — 

cl  ie  pi-oaotam  très  fortement  arque  but  les  etlés,  mais  n'ideatilunt  i  lui 
pour  le  reste.  Aatenaes  slteignsiit  le  sommet  des  angles  postàiears  du 
pronotum.  Noire  avec  le  prouolum  entièrement  rouge  en  dessus  et  en  des- 
sous, très  étroitement  enfume  ù  son  bord  antérieur;  tâle  rongeAtre  sur  le 
bord  du  front;  dernier  segment  abdominal  entièrement  rougeAlre,  l'avant- 
demier  seulement  à  son  bcml  puslériear;  mëtathorax  enlièremeat  rouge 
comme  le  dessous  du  prolhorax.  Élylres  marques  chacun  de  deux  taches,  la 
première  basiliaire,  limitée  en  arrière  m  une  ligne  oblique  qui  put  de  la 
suture  fa  peu  de  distance  de  l'écusson  et  se  coarbe  sur  les  deux  derniers  in- 
tervalles en  remontant  un  peu  le  long  du  bord  externe;  la  deuxième  aptcale, 
limitée  en  ligne  arquée,  la  courbure  s'avancent  en  avant  sur  le  mâieu  de 
chaque  élytre.  Angles  de  la  base  des  ëlytres  encore  {dus  proéminents  que 
chez  le  c?;  la  hase  du  pronotum  plus  lortement  édiancrëe.  vis-à-vis,  pour 
former  raccord  entre  ces  deux  st^eols;  le  milieu  de  la  base  des  âytres 
est  même  fortement  et  angnleusement  avancée.  Long.,  6  millimètres; 
larg.,  a  mrilim.  5.  (eunictuâ  var.  nov.). 

Perse;  Poucbl-é-Kouh  :  Gdougab,  760  mètres.  —  Var.  p.  Chaldëe 
persane  :  PolaL.  —  Var.  y.  Chaldée  persane:  Kélateh,  3oo  mètres. — 
Des  chasses  de  M.  i.  de  Morgan;  collections  du  Muséum  d'Iiistoire  natnrelle 
de  Paris. 

Cette  espèce  est  remarquable  par  sa  coloration,  la  finesse  des  points  les 
plus  gros  de  la  ponctuation  prothoraciqne ,  et  surtout  par  la  forme  biangu- 
leuse  de  b  base  des  âytres ,  plus  accentuée  encore  chez  la  9  .  Elle  vioit  K 
ranger  i,  cAl^  de  C.  pruinotut  Buyss.  par  le  d*  et  à  dAé  de  C.  in»ignù  Desbr. 
par  la  Q. 

Nous  n'avons  vu  que  trois  eiemjdaires  de  cette  espèce,  toua  diSérenta  de 
coloration;  mais  nous  estimons  cpie  la  9  doit  avoir  égdement  la  eoloration 
typique,  et  e'est  pour  cela  que  nous  avons  mis  celle  à  quatre  ladies  rouges 
an  rang  de  variété. 

SUaala  oraBsiu  nov.  sp.  —  Entièrement  rouge  en  dessous.  T^  nmre, 
extrémité  des  élytres  noire  sur  le  quart  onle  cinquième  postérieur.  Ecnsson 
noir:  parfois  les  élytres  avec  l'eilréme  bord  antérieur  enfumé.  I^ong. ,  5  mil- 
limètres; larg.,  1  miUim.  5. 

Vobin  de  S.  termittatut  Ër.  mais  très  distinct  par  sa  forme  plus  coorte, 
pins  laige,  plus  brièvement  atténuée  en  arrière,  lapnbescence  cendrée  et 
par  tout  le  dessous  du  corps,  entièrement  ronge. 

Chddée  persane  :  Aiemabad,  1 90  mètres  (J.  de  Uorgan,  190&).  Collec- 
tion dn  Muséum  d'histoire  naturelle  de  Paris. 

Athous  MiRTini  Bnyss.  —  Cette  grande  espèce  que  j'ai  décrite  en  1901 
sur  un  exemplaire  de  Lenkoran,  région  de  la  mer  Caspienne,  récolté  par 
M.  le  D' Charles  Martin, se  rapporterait,  sdon  M.Reitter(AMlrai.lnA.,LVI, 


ib.Googlc 


—  21  ^ 

38,  1906),  à  l'espèce  qu'il  décrivit  en  1890  »ou8  le  aotn  ieA.MeHelrien, 
provenaat  précÎBëmeiit  de  Talyche.  —  Ëibouii  ;  Talyche  de  0  à 
g,5oo  mètres  ;  forât  de  Tunekaboon,  Khéniao;  plateau  perBoaiHaaiadan, 
1 ,980  mètres. 

Atbods  inaBiTDLCS  Reitt.  —  Elbourz  :  Talyrfae  (o-a,5oo  mètres)  <''. 

Telles  sont  les  récoltes  de  M.  J.  de  Morgan  faites,  enigoâ,  dans  un 
pays  oà  la  faune  des  Inaectea  doit  nons  méoa^r  encore  bien  des  sorprises , 
malgré  les  recherches  qoi  ont  éié  faites  par  les  Allemands  un  les  Fran- 
çais jnsqn'à  ce  jom-. 


RésUtTATS  SCieynFIQVES  DE  U  MISSION  J.  Chàbcot , 
aruéfiOPTÈaBS; 

PAR  M.  Robert  de  Butssqn. 

Un  seol  Hymënoptère  appailenanl  è  la  famille  des  Pompilidœ,  le  Ptpsis 
limhata  Guérin-Mèoeville ,  9.  Cet  insecte,  de  grande  taille,  a  été  décrit  par 
Gnérin-Mènevîlle,  en  1 83o,  dans  le  Voyage  nuloar  du  monde  exéeulé  par  la 
eoruette  La  Coqaille,  Zoologie ,  t.  Il,  1"  partie,  page  955. 

Localité  :  ki"  lat.  Sud  :  Patagonie,  Port-Madryn,  mars  1906. 


DEscniPTioya  de  ColÉoptèiies  bÉcoltÎs  diis  l'Afrique  onis.vrjLE'-) 

PJE  M.  M.  de  ItoTBSCBILD  ET  DOYYfS  PiE  LDI  AU  MvsÈVIl, 
PAR  M.  Pic. 

IiAliu  latipMmls  nov.  sp. 

Brerit,  postice  lotior,  hinutus,  nilidiu,  rirideccens  aul  cyanescena,  ra|iilu  tliiv 
raccque  minDliswine  punclatis,  elytri»  JnHaLt»,  puaclalo-cribratis;  anlenni»  nigns, 
ad  liuin  pro  parte  teataceis;  pedibus  nigria.  —  Africa  oriuiitalis. 

Court,  élai^  en  arrière,  brillant,  bleuâtre  ou  verddtre  métallique,  nmc 
de  longs  poils  en  partie  clairs  plus  ou  moins  redressés  avec  l'avaut-coriM ,  ù 
(lonctuation  très  fine,  les  élytres  è  ponctuation  profonde,  dense  et  irr^- 
iière,  membres  foncés.  Tétei  peu  près  de  la  largeur  du  prothorax,  &ible- 
ment  impressionnée  sur  le  front;  antennes  peu  robustes  et  relativement 

'')  Lei  r^ollw  do  M.  J.  de  Morgan  comprennonl  une  seule  cspècr  d'Rucni'- 
mide,  le  DrapeU*  tqueilrii  Fabr.,  provenant  du  Tali^cbo  (Elboorz). 

<*)  Deux  espèces  :  Imui  latipennit  et  NoKxtu  RothtehiUi  sn  trouvent  aussi  Amn 
ma  callcftion. 


ib.Googlc 


—  3Î  — 

courlea ,  foncées  avec  d'ordinaire  le  deasom  des  troi»  premiers  articlea  teft- 
tseé,  3*  artide<''  loDg  et  étroit,  h'  fim  court;  prothoras  un  peu  pit» 
lorsque  long,  imprenioDiié  tmuverBaiemeDt  sur  le  disque  m  svant  et 
en  arriëi'e,  courtement  et  fortement  rétréci  à  la  base;  écnsson  transversal, 
métallique;  ^ytree  courts,  gonflés  et  élargis  en  arrière,  nn  peu  pins  larges 
que  le  protborai  i  la  base,  progressivement  élargis  et  convexes  vos  te 
milieu,  rétrécis  en  arrière,  rebordés  avec  une  impresnon  préseutdlaire 
distincte,  fortement,  densément  et  irr^^ièrement  ponctués;  pattes  fon- 
cées ,  peu  robustes  ;  dessous  du  corps  noir.  Longueur,  li  miliimètras  i  à  mil- 
Afrique  orientale  anglaise,  au  sad  dn  Rodolphe  (M.  de  Rothscbild). 
Me  parait  voisin  de/..  in/Ialicomû  Frm.  (Ann.  Bdg.  i8gâ,  p.  Sig),  qui 
m'est  inconnu  en  nature ,  et  dîstmct ,  k  première  vue ,  par  sa  forme  rappe- 
lant Hypebaeus  vitteolUt  Ab.  9,  jointe  à  sa  coloration. 

Notoxns  RothsohlUi  Dov.  sp. 

Sati*  elongalus,  nilidns,  modiM  griseo  pubcscens,  teitcecus,  elytris  mgm  biHis 
dstîs  (ad  basin  et  poot  médium)  «t  anl«  spicem  nigra,  aut  bruiineo  nucalaLV 
Afrîea  orienlalU. 

Assez  allongé,  brillant,  orné  d'nne  pnbescence  gnse  espacée,  en  partie 
soulevée .  parsemée  de  quelques  poils  clairs  plus  longs ,  entièrement  testacé , 
sauf  les  yeux  noirs  avec  les  élytres  il  fascies  noires  basale  et  postmédiane  et 
macule  suturale  antéapicaie  noire  ou  brune.  Tête  assez  longue,  déprimée 
et  irnpressiDnnée,  brillante;  antennes  testacées,  moyennes;  prothorax  sub- 
giobi^nx,  rétréci-étran^  h  la  base,  presque  lisse,  muni  d'une  corne  peu 
large  et  non  ou  iodistinctement  dentdée,  progressivement  abaissée  en 
pente  douce  en  avant  (vne  de  proGI);  âytres  un  peu  plus  larges  que  le 
protborax,  subparsUèles ,  un  peu  rétrécis  en  arrière,  acuminés-tronqaés au 
sommet ,  assez  fortement  ponctués ,  ornés  des  dessins  noirs  suivants  qui  sont 
un  peu  variables  :  une  bande  basaie  joignant  plus  on  moins  l'écusson,  une 
bande  pastm^diane  étroite,  variablement  sînnée,  parfois  remontante  sur  la 
suture,  une  macule  suturale  sabtriangulaire  (cdie-ci  parfois  brune)  près 
da  sommet  sans  l'atteindre  ;  dessous  du  corps  et  pattes  testacés.  Longueur, 
3  millimètres  à  3  millim.  3. 

Afrique  orientale  anglaise,  au  sud  du  Rodolpbe  (M.  de  Rothschild). 

Voisin  de  Pauhen  Pic,  plus  brûlant,  un  peu  moins  robuste  et  marule 
postérieure  des  élytres  distinctement  détachée  du  sommet. 

Je  suis  heureux  de  dédier  cette  nouveauté,  ainsi  qu'une  nouvdle  Cori/na, 

(''  Ne  pas  oublier,  pour  comprendre  cette  itnicture  antcnDaire,  que  le  genre 
Lai'iu  Guér.  rentre  dans  les  Halachides  entomocères,  qui  se  dîslîngueat  des  Ha- 
lacbidei  olocèrsa  par  leun  anlennea  paraissant  avoir  dix  trlicles  seulement ,  le  a* 
étant  caché  et  confondu  arec  son  voisin. 


ib.Googlc 


  l'heareni  voyagenr  qui  a  rapporté  d'un  récent  voyage  qiutn  noneantés , 
HT  cinq ,  décrites  dans  cet  artide. 


Nîtùiag,  pro  parla  oiger,  pro  pirie  ruTiu,  modice  pubetccoi  ;  tborece  rufo  td 
banu  miaute  binodoso;  elytris  brevilius,  nigrU,  iminaculatU,  apïce  truacttii; 
■QteniÙ9  pedibusque  pro  majore  parte  Digrii.  —  Atnta  orienlalis, 

Br3lRnt,enpartienoir,  en  partie  roux,  uvec  les  membres  en  majeure  par- 
tie foncés.  T^te  d'un  roux  fonce,  asfWE  longue,  atténuée  derrière  les  yenx , 
presque  opaque  antérieurement  ;  antennes  assez  courtes,  foncées,  vague- 
ment ronÛAtres  h  la  base;  protborax  roux-testaGé.  subiillonné  antérieure- 
ment, globulenx  et  brillant  en  avant;  étroit  vers  la  base  qui  est  presque 
maie  avec  les  cAtés  parallèles  sur  celle  parlie,  et  en  dessus  deux  petits 
tnbercnles  peu  distincts;  âylres  noira,  courts  et  larges,  convexes,  épaules 
marquées,  extrémité  largement  tronquée,  ponctuation  assex  Gne  et  écartée  ; 
patt^  assez  robustes,  foncées,  avec  l'extrême  base  des  cuisses  teslacée; 
tibias  postérieurs  un  peu  sinués.  Longueur,  3  milllm.  5. 

Afrique  orientale  :  Ouganda  septentrional,  parages  du  Rodciphe  (M.  de 
Rothschild  ). 

Voisin  de  bitubereulata»  Pic  par  la  conformation  de  son  protborax ,  mais 
bien  distinct  par  cet  organe  plus  clair,  h  tubercules  moins  marqués,  la  t^te 
moins  diminuée  au  sommet  et  les  ^ylres  plus  courts. 

Coryna  Rothachtldi  nov.  sp. 

Modicc  eloogalus,  ntlidus,  argenleo  pubeKcna  el  nigro  liirsutoii,  niger,  clylrii 
subrutiljs,  pallîdo  9igiiali9{9-a-i);  aiitcnnis  leslaceïs  articulis  a  basalibus  iiigrji 
ciceptis;  pedibns  aigris.  —  Afnca  orienlalin. 

Modéfément  allongé,  brillant,  revAu  d'nne  pubescence  argentée  peu 
serrée  et  bërissé ,  surtout  antérieurement ,  de  poils  noirs;  noir  avec  les  élytres 
rousaàtres  à  dessins  jaunes  (9-3-t),  antennes  lestacées,  li  base  foncée. 
Ti<te  courte  el  large,  fortement  et  peu  densément  ponctuée;  antennes  pas 
très  courtes  et  peu  épaissies  an  sonmiet,  testacées  avec  les  a  premiers  ar- 
ticles tooeé»  et  le  troisième  un  peu  rembruni;  protborax  assez  long,  forte- 
ment rétréci  en  avant,  impressionné  sur  le  milieu  du  disque,  à  pooctnation 
forte  moins  rapprochée  sur  le  milieu;  écusson  foncé,  court;  élytres  bien 
plus  larges  que  le  prothorax  à  la  base,  un  peu  élargis  après  le  milieu, 
subarrondis  séparément  au  sommet,  ruguleusement  ponctués,  sans  cales 
distinctes,  iDussdtres  et  ornés  des  dessins  jaunes  suivants:  une  lai^  macule 
préscatellaire  et  une  autre  allongée  et  étroite  snbbumérale,  une  courte 
faicie  médiane  flanquée  d'une  macule  latà^,  une  grande  macule  externe 
anléaiMcale;  deaeoua  da  corps  foncé,  ii  pnbeseence  argentée;  pattes  foncées. 
Longnenr,  lA  millimètres. 


ib.Googlc 


—  34  — 

Airiqne  orientale  anglaiH,  au  and  da  Roddphe  (M.  de  Holhadiîld). 

Je  De  penee  paa  que  cette  Coiyna  soit  ane  simple  variété  de  Kertaù 
Gersl.;  dans  tous  les  cas,  elle  est  biea  distincte  par  les  dessins  difT^renta 
des  ëlytres;  disctincte  en  oalre  de  tergemina  Man.  égalauent  par  la  diepo- 
■itioa  des  dessina  èiytraux  et  par  la  coloration  non  foncfe  de  ces  oi^oes. 


SiMBLIBS  DV  NiPPOX  MOrBg. 

QvtLçoES  OMSURViTiona  suit  LtenoDPB  SiHVLtmi, 
PU  M.  Ë.  Rquiaud'i). 

Panni  les  Diptëres  japonais  de  Is  collection  du  Muséum ,  se  tnnivent 
qudqoee  Simniiee,  envoya  du  moyen  Mppon  (environs  de  Tokio  et  Alpes 
de  Nikko)  en  tgoi,  par  M.  Harmand. 

Ces  modestes  échantillons  nous  ont  para  mériter  un  examen  spécial ,  en 
raison  du  mam]ue  absolu  de  renaeignemeots  que  la  littérature  <*>  manifeste 
encore  aujourd'hui,  vis-h-vis  des  Piqueurs  de  ce  groupe,  pour  ta  faune 
nipponne. 

On  y  peut  reconnaître  deux  espèces  :  l'une  compte  six  exemplaires, 
l'autre  n'est  malheureusement  représentée  que  par  un  individu  unique  en 
mauvais  état  Nous  désignerons,  dans  cette  élude,  la  première  espèce  sous 
le  nom  de  ^rme  A,  réservant  à  la  seconde  cdui  Aeforme  B. 

Tous  les  exem)daires  sont  femelles.  La  rareté  des  mâles  dans  les  col- 
leditHis  n'a  pas  lieu  de  surprendre,  étant  données  les  conditions  étholo- 
giques  qui  leur  permettent  d'échapper  plus  aisémeiit  aux  investigationB  des 
voyageurs. 

Ces  Insectes  s'annoncent,  au  premier  coup  d'c^,  comme  offrant  une  u- 
militude  étroite  avec  nos  formes  européennes;  fait  intéressant  eu  ^srd  à 
leur  répartition  géographique  respective,  et  qui  affirme  une  fois  de  plus 
l'homogâiéité  extrawdinaire  de  ce  petit  groupe  de  Diptères. 

Les  caractères  de  coloration  invoqués  en  (fénéral  par  les  auteurs  pour 
la  diagnose  des  espèces  sont  nettement  ici  insuffisants,  pour  poser  avec 
quelque  certitude  le  critérium  spécifique.  Le  plus  souvent,  en  ^et,  les 
teintes  ne  sont  point  franches,  mais  réduites  à  des  reflets,  assez  uniformes 
dans  tonte  l'étendue  du  groupe,  très  variables  suivant  leur  netteté  et  leur 

'''  Cette  étude  •  pu  être  faite  giico  tux  mtlérinui  de  la  collection  du  MuRéum  ; 
M.  le  profoMeur  Bouiier  a  bien  loulu  nous  en  confier,  avec  )■  plus  aimable  obli- 
geance, les  intéreMtnts  élémenti. 

O  Voir  Kisrisi,  Catalogui  [Hptgremm  hucui^vt  engHilomm,  vol.  I,  Ldpiig, 
■  90S- 


ib.  Google 


—  86  — 

mode  de  rëpàrtitioit  sar  les  divers  individus.  Ou  en  est  doDc  rriihiit  à  dicr- 
eher  des  caractères  moins  liigaces  et  partant  pins  réels. 

L'eismen  aa  microscope  de  la  morphol<^ie  des  membres,  snrloat  des 
larws,et  des  dcailles  qui  les  recouvrent,  nous  a  donné,  dans  ce  sens,  d<!jù 
de  bons  rësidtati.  Nous  avons  cherche  li  nous  en  servir  pour  l'identiGcalion 
précise  de  nos  Simulies  japonaises. 

Toutes  les  espèces  du  genre  Simh/iim  dont  il  nous  a  été  jusqu'i  présent 
posiiMe  de  bîre  l'étude  microsco[Hque,  se  laissait  ranger  en  deux  grands 
groupes ,  d'après  b  (orme  et  les  dimensions  rdativet  du  métatarse  postérieur 
et  du  i"  article  du  tarse. 

Dans  le  premier  groupe  (iig.  i),  le  métalarM  postérieur,  senaiUemrat 
de  m&se  longueur  que  le  tibia ,  et  renflé  dans  sa  partie  médiaite,  se  pro- 
longe à  sa  partie  distsle  et  à  la  face  interne  du 
membre  par  uoe  expansion  verticale,  mince 
et  jAàte,  arrondie  à  son  bord  libre,  yAtu  ou 
mcHus  longue  et  large,  et  protégeant  la  hase 
d'insertion  du  tarse. 

Le  i"  srtide  du  tarse  est,  dans  es  cas, 
toujours  très  court,  atteignant  k  peine  le  cin- 
quième de  la  longueur  du  métatarse,  arqué, 
et  ineisé  vers  son  tiers  supérieur  d'une  échan- 
crure  asseï  profonde  «mnlant  un  arlide  sup- 
plénieDlaîre.  Suivant  sa  largeur,  l'expansion 
terminale  du  métatarse  boi'de  le  i"  tarsien 
jusqu'à  cette  écbancmre,  ou  bien  ne  l'atteint 
pas. 

A  ce  type  appartient  la  très  grande  majo- 
rité des  espèces,  tant  européennes  qu'exo- 
tiques. 

Daus  le  second  groupe  (  fig.  s  ) ,  qui  compte  îufînimmt  moins  de  repré- 
tants,le  métatarse  postérieui'  se  trouve  tronqué  carrément  au  niveau  de 
l'articulation  tarsienne,  sans  offrir  de  prolongement  saillant  à  son  bord 
interne. 

Quant  an  premier  article  tarsien,  il  est  linéaire,  simple,  sans  éclian- 
crure  et  atteint  sensiUonent  en  longueur  la  moitié  du  mélalarse.  C'est  donc, 
par  conséquent,  une  dispoN lion  organique  qui,  quoique  beaucoup  plus  rare 
que  la  précédente,  peut  lui  être  asaei  aisément  opposée,  et  cela  d'autant 
plus  que  les  différanoes  de  structure  dana  le  groupe  entier  des  Simuiiides 


La^^TMe  A  des  Simulies  de  M.  Hannond  appartient  manifestement  au 
premier  groupe.  De  plus,  par  l'ensemble  de  ses  caractères,  dimensions, 
coideurs,  aspect  extérieur,  structure  des  tarses  antérieurs,  etc..  cette 
espèce  se  montre  très  voisine  du  type  Onattmt  ou  Reptant  des  Simulies 


ib.Googlc 


—  26  — 

earopéennes.  Nnns  estimons  donc  qo'il  a'f  a  pu  lien  d'y  vâr  antre  cboM 
qa'une  variété  locale,  représenlative  aa  Japon  de  ces  Diptères  si  Mqnesla 
en  Europe  occidentale. 

Mais  parmi  toutes  les  espèces  de  la  «élection  du  Muséum ,  deux  sede- 
ment  se  laissent  ranger  nettement  dons  ie  deuxième  groupe,  qa'dies  noaa 
ont  servi  h  définir;  ce  sont  : 

Similmn  rufipet  Meig. ,  de  la  collection  Meigen  du  Hnséum  (=  hirtîpes 
Pries  '*')  et  la  formt  B  des  Simulies  nippones. 

Il  est  fort  regreUable  que  l'aniqae  exemplaire  rapporté  par  M.  Harmmd 
ne  Boit  point  en  état  satisfaisant  do  conswvation.  Cette  raison  nous  déter- 
mine h  attendre  des  envois  nouveaux,  avant  d'établir  d'une  manière  déGni- 
live  la  diagnose  spécifique  de  cette  forme  que  nous  avons  tout  iiea  de  con* 
sidérer  comme  nouvelle. 

11  convient  d'ajouter  que  celle  intéressante  espèce  qui  oBre  des  traita  de 
rapprochement  si  étroits  avec  notre  type  indigène  Ru/ipet,  par  une  orga- 
nisation exceptionndle  des  membres,  est  vraisemblablnnent  nne  forme  de 
haut«  altitude  des  Alpes  de  Nikko.  Or,  d'après  l'autorité  de  Schiner''',  S. 
Eufpes  Meig.  parait  être  eidusivemenl  localisé  dans  les  banles  montagnes 
où  il  est  d'ailleurs  assez  rare.  Nous  devons  par  conséquent,  ici  encore, 
envisager  la  forme  B  comme  représentative,  dans  les  montagnes  de  l'archi- 
pel japonais,  de  l'espèce  européenne  Rufiptt,  des  montagnes  de  l'Europe 
centrale  et  septentrionale. 

Ces  qodques  notions  sur  les  Simuliides  de  t'Archipel  Japonais,  encore 
bien  fragmentaires  en  raison  de  l'insufEsanc»  des  nutérianx  récoltés,  nous 
paraissent  pourtant  d'un  très  grand  intérêt,  en  raison  des  problèmes  d'im- 
portance générale  que  suggère  l'examen  minutieux  de  ces  minuscules 
insectes. 

Il  est ,  en  effet ,  particulièrement  curieux  de  constater  l'existence ,  dans  on 
archipel  d'Exlréme-Orient,  d'espèces  très  voisines  des  nOtres,  sinon  iden- 
tiqaes,  et  appartenant  aux  deux  seuls  groupes  nettement  déiînissaUes. 
d'une  famille  où  les  variations  oi^niquas  pouvant  intervenir  dans  la  das- 
sification,  sont  d'une  très  faible  amplitude. 

Ce  fait  est  d'autant  plus  digne  de  remarque,  que  les  conditions  élbo- 
logiques  dans  l'un  comme  dans  l'autre  cas  s'annoncent  comme  i^lentiqnes. 
Or,  au  moins  k  l'état  larvaire,  les  moyens  de  dispersion  dont  pourraient 
user  ces  oi^anisraes  paraissent  être  exti-émement  faibles.  Les  larves  des 
Simulies,  adaptées  à  un  régime  spécial,  dans  les  eaux  courantes,  sont  des 
animaux  fragiles,  qni  ne  résistent  pas  à  un  changement  brusque  de  lenre 
conditicms  biologiques.  Il  existe  donc  nn  antagonisme  absolu,  très  remar- 


1  Klsiisl.fec.  at. 

>  Pouna  Auilriata,  L  H,  Wîen,  i 


ib.Googlc 


—  87  — 

quable,  entra  rubiqnilë  consista  des  adoltes,  leor  «ateasion  ënonae  à  la 
surface  du  globe ,  et  le  mode  de  vie  «i  sp^ialîté  des  larvea. 

Eafin,  d'après  nos  observations  sar  les  Simidies  de  proveiitace  multiple 
de  In  collection  du  Muséum ,  les  formes  du  Japon  et  celles  de  l'Europe  parais- 
sent oflrîr  an  air  de  fam^  qni  les  oppose  asseï  nettement  k  celui  des 
espèces,  américaine*,  dea  Iles  du  PaciCqœ  m^dional  et  même  de  Hada- 
f^Bsear.  Lea  Simulies  de  ces  régions,  par  leur  aspect  Irapa,  roboste,  leur 
t^  large  et  forte,  dëTiDÎsseQt  an  antre  type  sur  lequel  il  y  aura  lien  de 
revenir. 

Qnoi  qu'il  en  soit,  tonte  une  série  de  qneslîons  confirent  i  ces  inSme* 
petits  étrtt,  indépendamment  de  l'intMt  pratique  que  pent  offrir  tenr 
Aude,  un  intéHt  censidéraUe  dans  le  domaine  de  la  eoniiaiasaïKe  géné- 
rale. Toutefois  lea  [voblèmes  qu'on  peut  se  poser  k  leur  sujet  n'auront 
qndqne  chance  d'abontir  à  une  solution  satisfaisante  que  si  l'on  veut  bien 
nous  bire  parvenir  un  matériel  abondant  rwueiUÎ  avec  beaucoup  de  soin, 
et  de  lieux  d'ori^e  multiples. 


Sua  LES  CopifoBxa  ucubiujs  pàm  la  missiox  /jtj.v  Cbukot 

i»J.V9  LBS  MBMS  àKTiaCTIQVtS  ''), 

pia  M.  A.  QriDOB. 

Cette  étude  smnmaire  des  cinq  espèces  nouvelles  de  copépodes  recneillis 
par  la  mission  Ghareot  complète  notre  note  h  l'Académie  des  seieuces  sur 
les  Crustacés  de  ce  groupe  racneiUis  par  les  oatundistes  de  l'expédition  du 

I.  f7»r£PM»ES  UBBES. 

Fawllb  DR8  CENTROPAGID£. 
Guis  PhyllAipaub 

Phjllopas  TurqoaU  nov.  sp.  9  (S 

MAle  et  fetneile  mesurent  3  millim.  5.  Le  tronc,  comprimé  latéralement, 
ett  une  fois  et  demie  plus  long  que  l'abdomen,  tandis  qu'il  est  deni  fois 
plus  long  que  ce  dernier  cbei  Phyllopwt  bidealatiu  Brady.  11  comprend  le 
cephalon  et  quatre  segments  tboraciques. 

Le  ce[^on  se  termine  antérieurement  par  on  rostre  h  deux  pointes 
flexibles.  Le  premier  sèment  ihoradque  est  indépendant  du  crpbalon, 
mais  le  quatrième  et  le  ànqnième  sont  fusionnés.  Les  expansions  latéro- 
postérieures  de  Phyllopta  bidenlatut  Brady  manquent, 

<''  Voir  Coaptu  rmAH  dt  l'Acodimùéi»  letraMt,  1906,  n*  t,  p.  53  #1  5â. 


ib.Googlc 


—  28  — 

L'ibdiMiiea  qui  préwnta  quatre  anneanx  ehei  P.  MlMiMtitf-Rndy  n'en 
possède  que  trois  chei  P.  Turqueti.  Le  premier  eA  nne  fois  et  deaiie  ansM 
loo^  que  le  second  et  deux  fois  plus  long  qae  le  troisième.  Il  est  renAé  Bur 
n  face  ventrale  et  porte  l'oriGee  gàiitai. 

Lei  branches  de  la  furca  sont  légèrement  plus  longues  que  le  dernier 
Mffment  Qlee  root  plus  rapprochées  ehes  U  femelle  qœ  cbei  le  mâle. 
Chaque  iuinche  porte  laléralemeot  ani  deux  tien  de  son  bord  externe  une 
soie  courte  et  six  soies  sur  son  bord  postérieur. 

Dans  les  deux  sexes,  les  appendices  eouI  semblables  et  nppdlent  oeoxde 
Pkjfttopiu  bidendatut  Brady.  Chez  le  mftle  toutefms.  l'antenne  anlérienre 
gauche  est  génicul^  entre  le  dixième  et  le  oniième  article ,  et  la  cin- 
quième  patte  porte  k  son  atrémité  trois  longues  ^lines  divergentes. 


FuuLLi  MS  HARPAOnCSIUE. 


dutroott  nov.  sp.  9  d. 

PoreaBUntm  Otareoti  rappelle  Poreel&dhim  viride  Philippi  par  le  grand 
dëvdoppement  du  céphalothorax,  par  l'absence  des  pndoogements  laléro- 
postérieurs  du  quatrième  segment  thoraciqne  et  par  la  structure  des  cin- 
quiËmes  pattes.  Mais  son  abdomen  n'est  que  le  sixième  de  la  longueur 
totale  du  corps.  De  pins,  PkgUiipia  CharooH  est  beaucoup  plus  élégant.  La 
ferme  générale  du  corps  sensiblement  circulaire  dans  la  région  antérieure 
est  dlipliqne  dans  sa  i^on  postérieure ,  que  limite  d'aiUeurs  le  bord  externe 
des  lame*  candides. 

Mâle  et  fêmdle  sont  aemUables.  Le  mAle  mesure  i  miUimètre  de  long 
sur  o  miilim.  7  de  large,  et  la  femdle  o  millim.  8  sur  o  mîllîm.  6.  La  peti- 
tesse de  celle-ci  par  rapport  au  premier  et  fabsence  d'nue  articulation  dis- 
tincte de  l'antenne  antérieure  lassent  b  penser  qu'on  est  en  présence  d'une 
forme  immature. 

La  partie  antérieure  du  corpB,  l^èrement  aplatie  chez  la  femdle,  est 
recliligne  chez  le  mAIe.  La  ligue  qui  joindrait  l'extrànité  postérieure  Ae» 
pointes  cëphalothoraciquei  partagerait  exactement  l'aie  du  corps  en  deux 
B^ments  proportionna  anx  nombres  a  et  1  chez  le  mâle,  3  et  9  chez  la 
femelle. 

Le  rostre  est  angulaire  chez  le  mâle  et  présente  deux  yeux  latéraux  dis- 
tincts, n  est  rectiligne  chez  In  femeUe  et  porte  à  chaque  extrémité  un  petit 
prolongement  analogue  A  une  corne.  Les  yeni  sont  ici  médians,  très  petits 
et  accolés  par  leur  face  interne. 

Le  dernier  sèment  thoracique  donne  insertion  aux  cinquièmes  pattes, 
rames  aplaties  dont  ie  bord  externe  est  armé  de  six  fortes  épines  reconrbécs , 


ib.  Google 


_  39  — 

ciliëes  lar  leur  face eitérîeure.  Elles coinj»eaiieotentTe<lIe>  déni» 
obdommiax. 

Iji  força  e»l  fomiéc  par  deax  lames  ovalaircs  miuco,  qui  portent  sur 
leur  face  donide  deux  épines,  noe  grande  et  une  petite,  et  dont  le  bord 
postérieur  prësenle  successivement  de  l'intérienr  vers  l'extérieur  trois  épines, 
un  aiguillon  et  one  épine  recourbée. 

Les  appendices  saut  normaux.  L'exopodile  de  la  première  patle  porte  à 
son  extrémité  dislale  noe  épine  longue  el  gt&e  comprise  entre  deux  lobes 
ciliés. 

ForooIUdlnia  ■fflnls  nov.  sp.  9. 

Cette  espèce,  bien  que  plus  massive,  est  très  voisine  de  PonelUJimm 
Jimbriatum  Clans.  Ëdle  mesure  i  mUlimètre  de  longueur  et  o  mUlint.  7  de 
largeur  et  n'est  représenter  que  par  un  eiranplaire  femdle  portant  un  ovîsac 
médian.  L'extrémité  posléricnre  des  pointes  c^pbdolbonwiqnes  atteint  exae- 
lemmt  le  milien  de  la  longueur  totale. 

Le  rostre  forme  une  saillie  angulaire  et  porte  lalérsJement  deux  grands 
yeux  latéraux,  ce  qui  la  distingue  nettement  de  PoreflUdiim  Jôn- 
briabm  Qnus.  Mais,  comme  dans  cette  dernière  espèce,  le  h'  segment 
thoradqne  est  prolongé  par  deux  longnes  lames  laléro-poslérieures  k 
grosse  nervure  médiane ,  avec  courtes  soies  et  épine  sur  leur  bord  externe. 
L'eilrémilé  de  ces  lames  présente  quatre  petites  lanières  qui  manquent 
ches  Portei&àimn  fimbriatum. 

Les  deux  brandies  de  la  furca  sont  k  peu  près  reclsngutaires  et  fortement 
repliées  snr  l'ovisac  qu'elles  protègent.  Les  appendices  sont  normaux.  Mais , 
ra  qui  distingue  nettement  cette  esipèce  de  tous  les  autres  PorteUtâinm , 
l'antenne  antérieure  est  formée  de  7  articles  an  lien  de  6.  De  plus,  il 
existe  entre  la  maiille  et  la  première  paire  de  pattes-mâchoires  un  appen- 
dice mdimentatre,  sorte  de  moignon  trilobé,  non  signalé  dans  les  antres 
espèces,  el  qu'il  est  permis  de  considérer  comme  nne  seconde  maxilie. 

II.  COPÉPABBS  rAKASITES. 

Faiille    DBS    IiEBNfOPODIDJE. 
GisH  ABehsrella. 

Andutrellii  intermedla  nov.  sp.  9  d". 

Cette  espèce  est  Parasite  de  la  cavité  buccale  d'un  Noikottnùa;  die  est  le 
plus  souvent  fixée  à  la  face  interne  des  arcs  brancbiani.  Elle  rapp^e  An- 
ehortUa  emargmata  (Kroyer)  par  la  taille  et  par  l'organe  de  fixation  formé 
de  deux  bras  courts  et  trapus,  unis  seulement  dans  l«ir  r^oa  l^minale 
en  une  sorte  de  coupe  chitineuee  enfoncée  dans  les  tissas  de  l'hAle.  EUe 


ib.  Google 


_  30  — 

B'endietingaeparan  cou  plus  court  (6  millimèlrw),  par  un  céphalothont 
trois  fois  plus  large  dans  sa  région  postérieure  que  dans  sa  rë^n  anté- 
rieure et  doat  la  hauteur  ^ale  la  plus  grande  largeur  (5  miliimèlteB), 
par  ees  ovisacs  cylindriques  aussi  larges  que  le  cou  mais  un  peu  plus  lon^ 
(7  naiDimëtres) ,  enfin  par  son  mMe  pourvu  de  deux  paires  d'appendices 
locomoteurs  de  taille  inhale,  les  ant^rieun  étant  beaucoup  plus  petits  que 
les  poitérieurs.  Les  uns  et  les  antres  sont  armés  de  t^vchets  acérés  et 
reconi'bés  et  rejwésentant  les  deux  paires  de  paUeunAchaires  de  la  fémde. 

Cdle^i  porte,  au  milieu  de  la  face  inférieure  du  thorax,  entre  les  ovi- 
dnctes,  le  mamelon  génital  qui  présente  vers  la  base  deui  petites  produc- 
tions chitineuses  ovdaires.  Cet  Di;gane  joue  sans  donle  ie  nUe  de  rtop- 
tade  séminal.  Ses  rapports  avec  les  oviductes  et  la  présence  du  mâle  en 
celte  r^on  auloriseot  cette  hypothèse.  Les  œa&  seraient  fécondés  à  la 
sortie.  ,« 

L'étude  de  la  régioa  buccale  monti'e  une  homotogie  parfaite  entre  les 
appendices  qu'elle  présente  dans  les  deux  sexes.  Les  difi^rences  observées 
s'expliquent  aisément  si  on  considère  que  les  mâles  subissent  k  un  moindre 
degré  que  les  femelles  l'influence  du  parasitisme. 

C'est  ainsi  que  les  antennes  postérieures  sont  devenues,  chez  la  femell . 
des  appendices  vigoureux  dont  le  dernier  article  porte  une  branche  externe 
paraissent  terminée  par  «ne  ventouse  et  une  branche  interne  munie  d'un 
crochet  acéré.  Des  ntuscles  puissants  peuvent  redresser  cet  article  et  le  pla- 
cer parallèlement  à  l'axe  de  symétrie  de  cette  région.  Ces  modificatioDS 
permettent  au  parasite  de  fixer  sa  r^on  buccale  en  un  point  variable 
delà  surface  de  l'hAte,  ce  qui  favorise  évidemment  la  nutrition  dn  premier 
aux  dépms  du  second. 

Ces  mêmes  appendices  restent  simples ,  au  contraire ,  cbei  le  mâle  et  ne 
comprennent  qu'une  lige  articulée  terminée  par  deux  soies. 

La  comparaison  de  la  r^ion  buccale  de  plusieurs  spécimeos  montre  que 
le  rostre  est  protaetiie  cbex  U  femelle.  U  l'est  sans  doute  également  cbes  le 
mSle,  fait  consteté  k  EoscoS,  au  laboratoire  Lacaze-Dutbiers,  par  Garl 
Vogt,  sur  des  mfties  vivants  d'Auchorelles. 

L'onfice  buccal  est  porlé,  aux  le  mtie  et  chei  la  femdle,  à  la  partie 
antérieure  du  rostre.  Il  est  limité  par  une  lèvre  suqiérieure  triangulaire  et 
par  une  lèvre  inférieure  circulaire  garnies  toutes  deux,  sur  le  bord  interne, 
de  nombreuses  soies  dirigées  vers  l'intérieur.  Le  rostre  renrerme  le»  man- 
dibules. 

A  la  base  du  rostre  ae  trouve  une  paire  d'appendices  formés,  chez  la 
femelle,  d'une  partie  cylindrique  portant  trois  mamdons  terminés,  les 
deux  premiers  par  un  crochet  flexiUe,  long  et  gr^.  et  le  dernier  par  deux 
petits  crochets  inégaux,  paiement  flexibles. 

Chet  le  mAle,  an  contraire,  ces  appendices,  beaucoup  plus  développés, 
présentent  une  pièce  médiane  biforqnée  à  son  extrémité,  de  bçon  i,  pré- 


ib.Googlc 


—  31  — 

aenter  un  a^oilIoD  dirigé  obliqiinnëiil  «i  avaat,  vers  le  liant,  et  one 
longue  pointe  dirige  en  avant,  vers  le  Ixis. 

Ces  appendices,  aiusi  t»en  chez  le  mâle  que  chez  la  femelle,  sont  ordi- 
nùrement  dëngnës  sona  le  nom  de  palpes.  11  parait  plus  rationnd  de  les 
eoDsidértr  comme  des  maûlies,  en  raison  de  leur  siloatioD  et  surtout  parce 
qu'ils  en  remplissent  la  fonction  chei  le  mâle. 


GasH  Braehlell«< 
BrachieUa  antarctioa  nov.  sp.  ?  d. 

BraekieUa  antaretiea  est  parasite  de  Diuotheiau  elegmoiJei.  Par  la  taille, 
ks  proportions  relatives  du  cou,  du  thorax  et  des  ovisacs,  par  les  secondes 
peltes-mâcboires  courtes ,  trapuesmais  distinctes,  la  femelle  peut,  à  première 
vue,  se  confondre  avec  cdie  d'Anehonlla  vUermediit  (nov.  sp.).  Mais  les 
Bifties  août  nettement  distincts.  Le  premier  n'a  pas  l'aspect  gibbenx  du 
second ,  et  son  abdomen  est  séparé  du  céphalothorax  par  une  constridioB 
bien  marquée. 

D'antre  part,  chez  la  femdie,  l'eilrémilé  de  la  r^on  céphaliqne  est 
lé^èrEment  rëtréôe;  les  premières  pattes-mftchoires  sont  moins  saillantes 
que  dansrespècepréeëdente.et  les  secondes,  insérées  latéralement  i  la  base 
da  cou,  sont  visibles  dorsalement.  Enfin  le  tliorai  a  sensiblement  la  forme 
d'un  carré,  bien  que  la  base  supérieure  soit  un  peu  plus  petite  que  la  base 
inférieure. 

Le  cou,  le  thorax  elles  oriaara  mesurait  respectivement  5,  â  et  6  milli- 
mètrea  de  long.  Le  cou  est  quatre  fois  moins  large  qne  long,  nuda  le  bord 
libre  de  la  région  céphaliqne  n'a  qu'un  millimètre  de  lai^sur. 

La  base  infSrienre  da  céphalothorai  en  ^ale  la  hauteur,  landia  qne 
la  base  aupérienre  ne  mesure  que  3  millimètres.  Les  ovisacs,  de  cotdeur 
orangée ,  sont  aussi  lai^  que  le  cou.  Le  mamelon  génital  forme  une  l^ëre 
saillie  S{rfiàîque  comprise  entre  les  ovidnctes.  Deux  petits  lobes  chitineux 
s'y  terminent. 

Les  antennes  anterieores  sont  grélea,  à  trois  artides  e!t  terminées  par 
quMre  pointes.  Les  postérieures  sont  comme  toujours  fortes,  mues  par  des 
mnsdet  puissants  et  adaptées  aux  fonctions  nutritives.  Chacune  d'elle*  com- 
prend une  région  Itasilaire  formée  de  deox  articles  supportant  denx  fortes 
pièces  cbitinensee ,  la  pièce  inférieure  ayant  qaatre  petites  grifiet  terminées. 
Au  repos,  les  antennes  postérieures  se  croisent  au-dessus  du  rostre  et  lais- 
sent voir  nettement  la  partie  céphalique  antérieure.  En  activité,  elles  se 
redressent  et  pincent  les  tissus  de  l'hAle. 

La  base  du  rostre  est  entourée  d'un  cylindre  chitineux  è  l'inlérieur  duquel 
sa  paroi  forme  un  repli  :  disposition  éminemment  propre  k  son  évogina- 
tion.  A  sa  partie  aupérienre  se  trouve  l'orifice  buccal  limité  par  une  lèvre 


ib.  Google 


—  32  — 

■npàieure  triangalaire  et  une  Uvre  inieneure  drcidiaire  bordëe  de  soies.  Il 
renfenne  les  deax  intndîbulea. 

De  chaque  cAté  de  m  base  sont  les  maiilles  formées  d'noe  partie  baeî- 
laïre  cylindrique  osseï  longue  et  portant  trois  rameaux,  dout  deux  tenni- 
oéea  par  une  pointe  et  Taulre  par  trois.  On  observe  en  outre,  sur  le  bord 
eitenie,  un  petit  organe  Bensitif  (?)  renfle  on  mUieu  et  tcnniiië  par  une 
soie. 

La  limite  supérieure  des  premières  pattes-mAcboires  est  située  k  peu  près 
à  égàe  distance  de  leur  base  et  du  bord  céphalique  antàieur.  Si\es  sont 
une  fois  et  demie  plus  hantes  que  Isi^. 

Le  derni^  artide  porte  un  fort  crochet  recourbé  et  acér^.  11  présente  en 
outre,  sur  la  moitié  anlérienrc  de  son  bord  interne,  des  dents  petites. fines 
et  aiguës,  s'engrenant  dans  une  partie  dentée  correspondante  de  i'arlide 
basai ''l 

Les  secondes  pattes-mAchoires  ne  sont  pas  moins  intéressantes.  Nette- 
ment séparées  jusqu'à  l'extrémité  où  elles  ne  sont  pas  même  contignës, 
elles  paraissent  se  fixer  séparément  dans  les  tissus  de  Thôte  par  un  iîlanient 
chitinenx ,  grde ,  parlant  de  l'extrémité  de  chacune  d'elles.  Si,  en  effet,  ces 
filaments  s'étaient  unis  pour  pénétrer  dans  la  paroi ,  ils  n'eussent  pas  été 
sccliminés  séparément  et,  d'autre  part,  l'animal  eût  été  bien  mal  fixé  à  son 
hAle.  Leur  fanon ,  si  toutefois  elle  a  lieu ,  ne  saurait  se  &ire  qu'à  l'intérienr 
du  tissu  parante. 

Le  mâle  mesure  on  millimètre.  Il  est  formé  de  deux  riions  distinctes 
séparées  par  une  constriction  très  nette  :  le  céphalothorax,  qui  porte  les 
appendices,  et  l'abdomea,  qui  en  parait  déponrvu. 

Lee  antennes  antmeores  et  postérieures  sont  k  Ikhs  arlides;  mais  les 
premières,  beaucoup  fim  grêles  que  les  secondes,  portent  trois  pointes 
dislales ,  tandis  qu'nn  fort  crochet  recourbé  termine  les  secondes. 

Le  rostre  a  b  forme  d'im  tronc  de  cAne  dont  la  surlace  latérale  est  formée 
par  nue  petite  lèvre  supérieure  triangulaire ,  l^èrement  séparée  de  la  lèvre 
inférienre  qui  forme  le  reste  du  rostre  et  limite,  presqne  entièrement,  l'ori- 
fice circulaire  bordé  de  soies.  Dans  l'interydie  qui  sépare  ces  deux  lèvres  se 
trouvent  les  mandibules. 

De  part  et  d'autre  de  la  base  du  rostre  s'insèreut  les  maiîUeg  formées 
d'une  pièce  triangulaire  h  pointe  antérieure  et  portant  une  petite  tige 
cylindrique  terminée  par  one  soie. 

Los  d«ii  paires  de  pattes-mAdioirea  conservent  leur  caractère  locomo- 
teur. Elles  sont  senaiblemeat  de  même  taille,  présentent  une  fume  semelle 


Cl  On  peut  se  demander  i'!l  n'existe  pns  une  relation  entre  ces  portions  den- 
tées et  la  préaenee  de  cinq  celtales  épilhéliaks  olnenëes  dam  celte  r^on,  k  It 
surface ,  et  paraissant  provenir  de  l'éfàlbélioai  de  PliAte. 


ib.Googlc 


chitbeuae  eilenic,  de  forme  ovalaire,  et  portent  un  erochet  vigoarenx  dont 
l'extrémité  reeonrbëe  vient  bnler  contre  une  prolnbérance  cbilineiue  de 
l'aitide  bisHaire  :  di^Mwition  bvorable  i  la  Bxation  de  l'animal. 


Sur  les  AskÉlidbs  Poltcbbtes  db  la  Mbh  Rovcb 

{SiBELLIDBS), 
PAB  M.  Gh.  GllTlEH. 

FiiiLLE  DBS  SBBPDUENB  BUBM.  (Gmbe  char,  amcnd.) 

TiiiD  DIS  SABELUDES. 

GiSBi  Sabdla  L.  {San  et  Halm^n  m.) 

SuELLà  rirsGt  Grube. 

Ed.  Grube,  Beschreibungen  neuer  oder  wenig  bekannter  von  Herra 
Ebrenberg  gesammelter  Anndiden  des  rotben  Meeres,  Monaub.  ^  Kômfl. 
praai.  Akad.  ier  Wiiiaudtajïm ,  Jahrg.  i86g,  BeHin  1870,  p.  5i6. 

W.-C.  Mac  Intosb,  Challenger  Reports,  Anntlid»  Polyckala,  i885, 
p.  &9i,pl.  LU,  %.  3,  pi.XXX,,  fig.  M. 

CtUe  espèce  recueillie  en  premier  lieu  dans  la  mer  Bouge,  par  Ebrenbo^g, 
a  été  décrite  sommairement,  sans  être  figurée,  par  Gmbe.  Mae  Intoih  a 
rapporté  avec  qoetque  doute  h  cette  espèce  un  Sabellien  dragué  k  Port-Jackson 
par  te  CkaUenffer.  Les  figures  données  par  cet  auteur  pour  les  soies  concor- 
dent avec  mes  propres  observatioiiB-,  toutefois,  Mac  Intosh  ne  parle  pas  dea 
soies  en  pioche  des  tores  tboraciqnes  ni  du  mode  Rpédal  de  traminaison  de 
certaines  branchies.  Le  savant  naturaliste  écossais  dit  ipie  le  Sabdlien  qu'il 
a  en  à  examiner  ressemble  beaucoup  à  celai  do  British  Mnseum  appelé 
Sabdlafutca  Ehrenbei^  Gmbe  et  provenant  deCeylan.  J'en  ai  récolté  trois 
exeni^ires  avec  leurs  tubes,  an  r^f  du  Marabout,  à  tijibouti.  L'aire 
géographique  de  ce  Sabellien  serait,  comme  on  le  voit,  assez  étendue. 

Sabella  Iiam;l  nov,  sp,  '''. 

Collerette  légèrement  écbnncrée  sur  la  face  ventrale,  largement  ouve-le 
sur  la  face  dorsale.  En  avant  de  la  collerette,  un  épais  bourrdet  qui  se 
continue  eu  se  rétrécissant  jusqu'à  la  face  ventrale. 

Branchies  s'iasérant  en  dedans  de  ce  bourrelet,  suivant  deux  arcs  nette- 
ment  séparés  k   l'origine;    lames   basilaires    peu  élevées.   De   chaque 

Cl  Dédié  à  M.  Edouard  Lamy,  aulenr  de  nvDnL<i  Iravaui  de  conchjlialope. 


ib.  Google 


—  34  — 

c&lé,  11  branchies  rdativement  très  loi^ues,  qui  pfésoitrat,  à  divers 
niveaui,  des  taches  brun  rou^  qui  s'étendent  sur  les  barbuies;  cdJcs-ci 
disparaissent  h  one  assez  iâible  distance  du  sommet.  Les  parties  terminaies 
des  branchies  sont,  les  unes  incolores,  les  autres  fortement  pigment^. 

An  premier  s^tigère  thoracique,  un  faisceau  dorsal  peu  dëvdoppë  situé 
sons  la  partie  terminde  de  la  collerette;  &  chacun  des  outres  segments  du 
thorax  (6  segmenta  à  droite,  7  à  gauche),  nn  faisceau  dorsal  et  un  tore 
ventral. 

Au  faisceau  dorsal,  un  seul  type  de  soies  offrant  quelques  variations  : 
soies  droites  ou  plus  ou  moins  coudées  au  sommet,  avec  un  limbe  de  lar- 
geur non  uniforme,  strié  ou  non.  Au  tore  ventral,  deux  espèces  de  soies  : 
1°  des  crochets  aviculaires  à  bec  long  et  pointu,  ï  manubrium  court; 
9*  des  soies  en  pioche,  h  manche  un  peu  courbé,  à  limha  étiré  en  pointe 
fine. 

Le  sillon  copragogue  divise  en  deux  parties  ^les  les  ëcnssons  ventraux 
de  la  région  abdominale ,  passe  sur  la  face  dorsale  en  traversant  oblique- 
ment le  premier  sèment  abdominal.  Dana  la  région  abdomiaide,  les  para- 
podes  forment  une  saillie  très  accentuée  de  chaque  cAté.  Dans  les  bisceaux 
dorsaux,  soies  assez  trapues,  terminées  en  une  pointe  bordée  de  chaque 
cAté  par  une  forte  strialion  oblique  ;  en  outre ,  soies  beaucoup  plus  grêles , 
légèrement  coudées,  avec  des  stries  bien  marquées  sur  le  côté  convexe. 
Dana  les  tores  ventraux ,  crochets  aviculaires  de  même  forme  que  ceux  da 
thorax,  mais  détaille  pins  réduite. 

Plusieurs  exemplaires  de  cette  espèce  ont  élé  trouvés  aux  récib  du  Ma- 
rabout et  Pascal ,  au  récif  Bonboure  et  an  grand  récif  des  Iles  Musha.  L'in- 
dividu de  cette  dernière  provenance  étudié  comme  type  a  les  dimensions 
suivantes  :  longueur  du  corps  (sans  les  branchies),  sï  millim^res;  lon- 
gueur des  branchies,  ia  millimètres;  maximum  de  largeur,  9  millim.  1. 
11  y  a  environ  90  segments  abdominani.  Coloration  de  l'animal  vivant  : 
teinte  générale  rosée;  sur  les  branchies,  taches  d'un  beau  rouge  brun. 

Se  rapproche  de  la  Sabella  ZebuauU  Mac  latosh  '''. 

Ghu  HTpMleomu  6rid>e. 

HTpsloomas  Haroiuallarl  nov.  sp.  ''). 

Goller^te  fortement  pigmentée,  avec  une  légère  éehanerure  ventrale  et 
une  dorsde  nn  peu  plus  large.  Lames  basiliaires  branchiales  ayant  à  peu 
près  la  même  longueur  que  les  quatre  premiers  segments  thoraciqucs ,  por- 
tant chacune  quatorze  branchies  plus  loogues  sur  la  face  dorsale  que  sur 

("  W.-C.  HlG  Iimsa,  Chdlenger  Report ,  Anmlida  Patyehata ,  idSS.p.  I187, 
pi.  LU,  ûg.  s,  pi.  XXIX..  %  so-ss. 

(>)  IMdié  au  professeur  E.  von  Harenielter,  i  qui  dd  doit  d'importanlM  re- 
cherchea  sur  les  Ann^idei  poljchètes. 


ib.Googlc 


—  35  — 

la  face  opposée.  La  partie  terminale  des  oies  braDchiauz  âargie  en  spa- 
Inle,  avec  une  pigmentation  intense  chez  les  individus  de  grande  laillc, 
faible  on  nulle  chez  les  jeunes  sujets. 

A  mi-hantenr  des  branchies,  sur  chaque  axe,  pb^  Ibmi^  par  vingt  ou 
trente  yeni  juxtaposé ,  qui  se  pré*ent«il  comme  de  petites  outres  orientées 
obliquement  par  rapport  k  la  surface.  Barbules  langues  et  grêles,  se  ter- 
minant brusquement,  sans  diminuer  sensiblement  de  longueur,  à  quehpie 
dislance  de  i'eitrémitë  libre.  Palpes  en  forme  de  languettes  étroites  creu- 
sées en  gouttière ,  fortement  pigmentées  et  dont  la  pointe  ne  dépasse  pas  ic 
bord  supérieur  de  la  membrane  palmaire. 

Premier  sq^ment  thoracique  intimement  soudé  k  la  collerette ,  avec  les 
deux  rangées  longitudinales  de  soies  caraclériaques  du  genre;  ces  soies. 
étalées  au  sommet,  avec  une  pointe  recourbée  vera  l'extérieur  et  indinée 
sur  la  partie  profonde.  Aux  sept  antres  s^ments  tboraciques,  de  chaque 
cMé,  un  faisceau  dorsal  et  un  tore  ventral.  An  feiscean  dorsal,  deux  sortes 
desoies  :  i*  soies  portant  à  leur  extrémité  une  sorte  de  limbe  pins  ou 
moins  recourbé,  incliné  sur  la  partie  profonde  de  la  soie  et  terminé  ea 
pointe  fine;  9* soies  moins  saillantes  que  les  précédentes, plus  larges,  avec 
DM  sorte  de  cnilleron  à  l'extrémité  de  la  soie  un  peu  échancrée  au  som- 
met. Aux  tores  uncinigères,  deux  sortes  de  soies  paiement  disposées  en 
rangées  paraMes  :  i°  soies  en  pioche;  9°  crochets  avinilaires  i  manubrium 
court,  à  vertex  portant  une  série  de  denticules. 

L'interversion  se  fait  en  arrière  du  8*  segment  thoracique.  Tores 
abdominaux  moins  dévdoppés,  moins  saillants  que  eenx  du  thorax;  une 
seule  rangée  de  crochets  aviculaires  semblables  k  ceux  du  thorax.  Aux 
bisceanx  ventraux,  deux  sortes  de  soies  :  1°  des  soies  aciculaires  très  sail- 
laote«,  très  fines  en  S  très  allongées;  a*  des  soies  beaucoup  plus  courtes, 
avec  nne  sorte  de  disque  termmal  étiré  en  pointe  fine. 

J'ai  recuMlli  un  grand  nombre  d'exemplaires  de  cette  espèce  dans  les 
divers  réâh  du  golfe  de  Tadjourab,  du  Marabout,  de  la  MissicHi,  Pascal, 
Bonhoore,  Onniires,  de  Pingouin,  duMétÀire.destles  Musha.  CesHypn- 
comus,  comme  beaucoup  de  leurs  congénères,  creusent  de  longues  gale- 
ries dans  la  maase  en  apparence  si  compacte  des  Poriles;  leur  tube,  de 
r  brane  plus  ou  moins  foncée,  est  transparent  et  de  consistance  par- 
!.  La  teinte  générale  du  corps  est  jaune,  un  peu  rosée.  La  colle- 
rette est  fortement  pigmentée  en  brun  violet  sur  toute  ia  surface  ventrale; 
il  en  eat  de  même  à  la  base  des  branchies.  Sur  les  branchies,  bandes  violet 
foncé  et  blanches  tdlemaat  r^ulièrement.  Sur  la  face  ventrale,  deux 
bandes  videt  sombre  couvrent  la  partie  médiane  des  écussons. 

Se  rapproche  de  VHypeieomia  «tkhopbûialmot  Grube''',  de  VH^pticomui 

<■)  B».  Gimi,  Beschreibun^  neu«r  oder  wenig  bekamiter  Anneliden,  Archiv 
JSrNalargeicUekle,  Jihrg.  19.  )363,  1.  I,  p.  69,  Tif.  6,  tig.  3. 


ib.  Google 


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etremuptnnu  Ehlen'''  «t  Biuw  île  r//)ptH»imu  Igra  P«rcy  Hoore  «t 

Hypaloomna  plomantatiu  nov.  sp. 

Premier  sèment  iatimeroent  eoadé  k  i»  collerette,  qni  ett  biblement 
écbsncr^  nir  la  Ciee ventrale  et  un  peu  pins  sur  la  face  dorsale;  en  outre, 
une  t^ère  éehancmre  latérale  de  cbaqae  cblé  de  celle  donière.  Lunet  ba- 
RÎlairet  branchiales  épaisses  portant  chacune  dix  branchies  réanies  par  nm 
pelmare  enr  la  moitié  environ  de  lenr  liauteor.  An  niveao  où  ceew  U 
membrane  palmaire,  de  chaque  cAtë,  on  voit  nir  les  aies  branchiaoi  une 
tache  oculaire ,  pigmentée  en  ocre  bnia ,  avec  des  <»^nes  visnels  présen- 
lanl  nne  disposition  rayonnante;  au-dessus  du  groupe  compact  fomié 
par  ces  derniers,  il  existe  une  traînée  de  bAloonels  isolés  ou  groupés  par 
deux.  Ces  bâlonnets,  par  transparence,  se  monlrenl  comme  constitnës 
par  une  partie  externe  réfringente,  en  nuwsue,  enchissée  dans  use  B<Hle 
de  copule  Tortement  pigmentée.  Il  existe  k  divers  niveaux  des  {dages 
oculaires  semblables,  de  forme  el  d'étendues  variées. 

Au  i"  sèment  thoraciqne,  de  chaque  cAlé,  nne  rangée  de  soies  dispo- 
sées suivant  une  S  très  allongée;  ces  aotes,  pen  saillantes,  ont  une  extré- 
mité limbëe  fortement  recourbée  et  termina  eu  pointe  fine. 

Aux  autres  s^jmente  thoraciques,  soies  dorsales  de  deux  sortes,  les  unes 
à  extrémité  coudée  et  étirée;  les  antres,  à  extrànilé  âargie  et  lîmbée, 
et  ton»  ventraux  avec  crochète  aviculaires  à  veriei  peu  saillant  et  soies 
en  pioche. 

L'interversion  des  soies  se  lait  au  9'  sétigère;  les  tores  ont  une 
seule  rangée  de  crochets  aviculaires;  aux  faisceaux  yenlraux.  deux  sortes 
de  soies,  les  unest  extrémité  élargie  et  limbée,  de  même  type  que  celles 
duthorax;lesaulres,  avec  nne  sorte  de  limbe  ou  de  bonrrdet  en  couronne, 
surmonté  par  une  longue  pointe  très  acérée.  Dans  la  dernière  partie  ilc 
l'abdomen,  il  se  substitue  en  partie  aux  précéilentes,  de  longues  soies 
excessivement  fmes,  un  peu  recourbées  à  l'extrémité,  avec  une  une  serra- 
ture  sur  le  bord  convexe. 

Plusieurs  exemplaires  de  celle  espèce  ont  été  trouvés  dans  des  Pontes 
provenant  des  récils  Pascal,  du  Marabout,  Bonboure  et  Ormières.  Ces  Sa- 
belUens  sont  également  perforants;  leurs  galeries  s'enftMicent  profondé- 
ment h  l'intérieur  des  Porites.  Leur  tube  est  mince,  formé  exdasivemenl 


(■>  E.  Ehleu,  Floride.  ADoeliden,  MemtiTt  0/  the  Ututum  0/  eumparalirt 
Zookgy  atHarvoni  ColUge,  yoI.  XV,  1887,  p.  371,  Tuf.  55,  fig.  5-i3;  Taf.  69, 
%  1-3. 

Cl  I.  Pprcy  Moore  ond  K.  i.  Buih,  Sabellid^  ind  S^rpulidic  from  Jipan,  willi 
Dcscriplioa»  o!  new  Species  oF  Spirarbit ,  Proered.  0/  Iht  Acod.  0/  nalur.  Sc.of  Phi- 
tadelphia,  i9o4,p.  161,  pi.  XI,  (î|;.  7-i3;  pi.  XII.  {if;,  fis. 


ib.Googlc 


—  37  — 

de  mocine,  «doré  en  jau&e  ou  en  brun  assex  foD<!ë,  après  le  sëjour 
protoogé  dans  l'alcool.  lî  w  mode  parfois  sur  le  corps  et  y  adhère  aases 
forlemmt. 

Tout  le  Ihorax  est  colora  en  bran  ronge  vineux,  presque  uaifonnénienl: 
les  seides  réserves  correspondent  anx  parapodes.  Sur  la  face  ventrale  de 
f abdomen,  il  existe  une  aâseï  large  bande  pigmenttie,  coupée  en  deux  par 
te  s3lon  copragogue.  Sur  les  branchies,  k  mi-hauteur,  sur  la  membrane 
palmaire,  se  montre  nne  bande  brun  violet  foncé  interrompue  Bcnlemcnt 
sur  les  saillies  formées  par  les  axes  branchiaux. 

Au-dessous,  il  existe  des  taches  de  même  teinte,  mais  détaille,  defomio 
ri  de  distribnlion  très  irr^ulières.  Cette  espèce,  pnr  sa  coUerclt«  légèi'e- 
ment  échancrée  sur  la  face  ventrale,  rappdie  VHypticomu*  futeoteeniala 
Grube'').  Mais,  d'oprès  E.  von  Marcnielter  ''\  celle-ci  ne  serait  qn'une  va- 
riété de  l'Hypticontus  phœoimnta  Schmardn.  qui  se  séjure  nettement  de 
l'espèce  ci-dessus  décrite. 

Htpsicoidb  (Sab^)  phaotadia  Schmsrda. 

L.  K.  Sehmarda,  Neue  wirbeltote  Thieer,  I  Hâifte,  Leipzig,  p.  35, 
Taf.  39,%  88. 

E,  von  Marenseller,  Sudjapanische  Anneliden,  Denkich.  der  malhem. 
Clam  der  K.  Akad.  dtr  Witiemch.,  i88&.  XLIX~  l>d.  p.  ma. 

Cette  espèce,  trouvée  ii  Geylon.  a  été  décrite  très  sommairement  par 
Scbmarda;  elle  a  été  étudiée  ensuite  par  par  E.  von  Marenzeller,  qui  a  en 
entre  les  mains  un  fragment  de  5  millimètres  do  longueur  (sans  les  bran- 
chics)  avec  vingt-hoil  s^mcnts,  [»t>venant  de  Tlle  Liu-Kiu  (Japon).  J'en  ai 
moi-même  recoeiUi  de  uombreax  exemplaiiee  aux  récift  Bonhonre,  Or- 
mières,  Pascdet  du  Marabout  (baie  dn  Djibouti). 

GiKRi  PcbunillM  Malmgreo. 

FatomUla  Ehlanl  nov.  sp. 

CoUerelte  avec  deux  lobes  dorsaux  terminés  en  pointe  arrondie,  très 
saillants,  séparés  par  une  incision  médiane  étroite  dans  laquelle  vient  se 
terminer  le  sillon  coprogogue.  Deux  lobes  ventraux  très  dévdoppés ,  nt- 
batlns  en  arrière,  beaucoup  plus  largement  séparés  que  les  dorsaux.  Eu 
dedans  de  la  collerette,  bourrdet  pigmenté  A  l'intérienr  duquel  se  lîxe, 
de  chaque  cAlé,  la  lame  basilaire  des  branchies.  Lèvre  inférieure  ou  ven- 
trale constituée  par  deux  coussinets  tangents,  suivant  le  plan  de  symé- 

<''  E».  Gbdh,  DcscripUoDes  Anoulatoruin  novorum  tnaro  ce^^oucum  hal>ilin- 
lium,  Pnc.  oftfuZMl  Sae.  oJLmdm,  1674,11.  3*8. 

('!  E.  ta»  UiuRttLLii,  Sùdjapinisehe  Anneliden,  Ikniack.  dtr  malhtin.  na- 
turw.  Ouït  dir  K.  Akad.  dtr  Wiutnch.,  188A,  XLIX"  Bd,  ma. 


iby  Google 


—  38  — 

trie,  et  continués  de  chaque  e&té  par  une  membrane  qui  vient  se  souder  à 
ia  lame  basilaire  branchiale  correspondante.  Lèvre  sapërieure  très  déve- 
loppée, portant  de  chaque  côté  le  palpe  dorsal,  qui  a  ici  une  physionomie 
spéciale  avec  l'échancrure  profonde  qui  divise  son  extrémité  libre  en  deui 
lobes  inégalement  saillants. 

Branchies  au  nombre  de  8  de  chaque  cAté  et  réunies  à  leur  base  par 
une  membrane  palmaire  mince  et  pen  élevée.  Des  bandes  transversales 
alternativement  incolores  et  bnia  chocolat  s'étendent  sur  l'axe  et  sur  les 
barbules.  Les  ases  portent  des  yenx  composés,  vtJumineux,  saints,  en 
nombre  variable.  La  première  branchie  dorade  en  est  dépourvue  ;  la  3*  et 
la  3'  en  ont  généralement  à  dans  la  région  moyenne  ;  la  ti',  3  ;  la  5'  et  les 
suivantes,  i  seulement.  Cette  répartition  est  sujette  h  quelques  variationB. 
Ces  yeux  à  surface  bombée,  de  couleur  brun  foncé  ou  noire,  sont  formés 
d'un  grand  nombre  de  bâtennete  rayonnants  pourvus  chacun  d'une  petite 
comfe. 

Le  nombre  des  segments  thoraciques  est  variaUe  ;  il  oscille  entre  6  et 
!i5.  Le  premier  segment  n'a  qu'un  faisceau  dorsal  de  soies.  Les  autres  seg- 
ments ont  en  outre  un  tore  ventral  de  chaque  cAté.  Dans  les  fiisceaux  dor- 
saux, il  existe  deux  sortes  de  soies  :  i°  des  soies  en  Bpatule,  les  plus  nom- 
breuses; â°  des  soies  limbées  droites  ou  légèrement  coudées.  Les  tores 
ventraux  ont  également  deux  sortes  de  soies  :  i*  des  crochets  aviculaires  à 
vertex  couronné  d'une  sorte  de  casque  et  à  long  manubrium;  a'  des  soies 
en  pioche. 

Aux  s^ments  abdominaux ,  le  faisceau  ventral  contient  des  soies  coudées 
avec  nn  limbe  plus  on  moins  dévdoppé,  auxqn^es  s'ajoutent  nne  ou  deux 
soies  eciculaires  très  Sues.  Les  tores  ventraux  n'ont  qu'une  seule  rangée  de 
crochets  aviculaires  à  manubrium  {dus  court  que  ceux  du  thorax. 

Huit  exemplaires  de  cette  espèce  ont  été  trouves  dans  les  récifs  du  Mara- 
bout, Pascal,  Bonboure  et  Ormières  et  des  fies  Musha,  à  l'intérieur  de  lo 
masse  des  Porites,  où  elle  creuse  ses  galeries.  Le  tuhe,  mince,  parche- 
miné, est  appliqué  assez  étroitement  sur  l'animal,  dont  il  est  difficile  de  le 
séparer  intact  Le  plus  grand  exemplaire,  d'ailleurs  incom[det,  mesure  en 
teut  i8  millimètres  de  longueur,  dont  lo  millim.  1/9  pour  le  corps  et 
9  millim.  i/a  pour  les  branchies.  Le  maxminm  de  laideur,  réalisé  vers  le 
ao'  segment,  est  de  t  millim.  a.  La  pigmentation  brun  rJmcolat  s'étend, 
eu  s'a  OBiblissantgradudlement  d'avant  en  arrière,  snrles  la  i  i5  premiers 
segments. 

Par  ses  crochets  aviculaires  thoraciques  â  long  manubrium,  cette  espèce 
rappelle  la  Polatnilla  Catamanceniù  Fauvel'''  qui,  par  la  disposition  longi- 

(''  P.  FisTBL,  Les  Annélides  Pdycbètes  de  la  CsHmance  rapportées  par  H.  Aug. 
Cbcialier,  Bull,  de  h  Soc.  iiim.  dt  Normandie,  5'  si^ric,  5'  vol.,  1901,  p.  101, 
fig.  â6-55. 


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tndinde  des  mies  âa  premier  Kgmrat  thoradqae,  rentre  i^ntM  dsna  le 
genre  HypêieomuM  Grube.  Des  soies  semblables  s'observent  cbei  VHypti- 
eomu  lyra  Percy  Moore  and  K.  J.  Bnah  '"'. 

Gmh  BnmehloBmM  Kôllikei-,  Cttparide  rcv. 

prf)iy<ht»n»i»in n  fîlapritMJnl  Dov.  sp. 

Les  deai  lobes  dorssax  de  la  collerette  sont  largement  sépara  l'on  de 
l'antre  ;  ceux  de  le  bce  ventrale,  pins  rapprochés  l'nn  de  l'antre,  se  ter- 
minent par  one  pointe  monsse  peu  saillante.  Chacun  des  lobea  présente 
deux  échancrnivs  latérales, 

TreJEe  branchies  de  chaque  cdlë;  b  mi-hanteur  environ,  bande  assez 
lar^  pimentée  en  violet  Fonce.  oJTectant  l'axe  et  In  barbnles.  La  palmure 
est  très  pen  développée.  An  voisinage  du  sommet  de  chaque  branchie,  un 
ceil  volnmineux  au-dessous  dnqud  finissent  les  barhnles  qui  décroissent 
gradnellement  de  longueur  dans  la  partie  terminale.  La  lèvre  dorsale  se 
continue  de  chaque  cAté  dans  les  pdpes  qui  a'effilent  asseï  brusquement  en 
une  longue  pointe  fine  dont  le  sommet  ne  s'élève  pas  au-dessus  du  quart 
inférieur  de  la  hauteur  totale  des  branchies. 

Le  premier  des  huit  sciants  thoraciqnea ,  soudé  avec  lacoHeretle,  porte 
de  chaque  e4té  un  faisceau  dorsal  de  soies;  les  autres  segments  du  thorax 
ont.  en  outre,  des  tores  ventraux.  Dana  les  faisceaux  dorsaux,  deux  sortes 
de  soies  :  les  unes,  limbées  des  deux  cAtés,  inQéehics  à  leur  extrémité  dis- 
taie  îles  antres,  spatulées  avec  le  rachisnn  pen  renflé  an  dessous  du  sommet 
brusquement  étiré  en  pointe  fine.  Aux  tores  ventraux,  deux  sortes  de  soies 
également  :  des  crochets  avicidaires  k  long  mambrium,  avec  un  casque 
proéminent  tà  des  soies  en  pioche  à  manche  recoure. 

Llttlerversion  des  soies  se  Fait  an  g*  séligère.  Aux  faisceaux,  il  n'y  s 
qu'une  sorte  de  soies  courbées,  étirées  en  pointe  fine,  avec  un  limbe  asset 
large;  ani  tores  dorsaux,  des  crochets  avieulaires  seulement  avec  un  ma- 
nubrium  très  réduit. 

Deux  exemptaîres  de  cette  espèce  ont  été  recueillis  dans  les  perforatîona 
de  la  baae  d'un  Porites  du  récif  du  Marabout  et  d'un  autre  du  Grand  Récif 
dos  lies  Musha.  La  longueur  dn  premier  de  ces  deux  exemplaires  est  de 
3o  mUimètres  pour  le  corp  seul,  de  7  millim,  1/9  pour  les  branchies;  le 
maximum  de  lai^ur  est  de  9  millim.  8.  La  face  interne  de  la  collerette  et 
le  panache  branchial  sont  seuls  pigmentés  en  violet  foncé. 

Par  la  position  de  l'œil  situé  rdativement  loin  de  l'extrémité  de  la  bran- 
chic  ,  l'espèce  décrite  cî-dessons  se  rapproche  surtout  du  BraHektoauiia  «- 

<')  J.  PsKT,  Hooss  and  K.  J.  lluss,  SabeUidae  and  Setpulidai^  from  Japan. 
willi  Descriptiom  ufnew  Speàeiof  Spirorbis,  Proetd.  of  tlu  Aead.  o/nat.  Sdtnen 
0/ PhiUiM^a,  Jiouiry.  igoAip.  161.  pi.  XT,  Gg.  7-13. 


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gUam  (Saparède  ^K  Elle  «i  diff&re  par  la  collerette  et  par  les  toiee.  L'habitat 
est  tràa  différent  daas  les  danx  espèces. 


Branoblommsi  mn^haeifla  aov.  sp. 

Un  silloa  médian  profond  s'observe  snr  la  lace  dorsale  de  la  colleretle 
sondée  inUmement,  comme  d'ordiosire,  au  premier  Bornent;  une  autre 
échaacrure  de  chaque  cAté  sépare  deni  petits  lobes  intercalaires  médinns. 
La  même  paKicuiarité  s'observe  sur  la  face  ventrde.  D<Mix  palpes  larges  et 
courts ,  crensës  ennnegrandegoattière.s'atlacaent  par  leur  bord  inrérieor 
k  la  lame  basîlaire  brancliide  correspondante. 

Une  vingtaine  de  brancbies  de  chaque  cAlé.  Tout  près  du  sommet,  on 
Œil  composé ,  an  niveau  duquel  cessent  les  barbules.  Les  dimensions  de  cet 
aài  diminuent  graduellement  de  la  face  dorsale  h  la  face  ventrale;  les 
dernières  branchies  ventrues  sont  dépourvues  de  cet  organe  vîsud. 

An  premier  s^pnent,  un  petit  faisceau  de  soies  capillaires  plus  âoigué 
du  |dan  médian  de  syméb-ie  que  celui  du  second  segment  ;  aux  sept  antres 
s^mentethoraciques,  un  faisceau  dorsal  et  un  tore  ventral  de  choque  cAté. 
Aa  faisceau  dorsal,  deux  séries  de  soies  :  les  unes  limbées  et  coudées,  les 
autres  en  spatule  avec  une  poînie  Goe  l^;èremenl  courbe.  Au  lore  ventral. 
drax  sortes,  de  soies  également  :  des  crochets  aviculsires  à  nunobrium  assez 
long  et  des  soies  en  pioche.  L'interversion  des  soies  se  fait  en  arrière  du 
S' serment  thoracïqne.  Aux  faisceaux  ventraux  de  l'abdomen ,  soies  lim- 
bées et  coudées,  présentant  quelques  variations,  mais  epparlenant  tontes 
an  même  type.  Aux  tores ,  une  rangée  de  crochets  aviculaires  k  casque  pins 
proéminent,  à  manubrium  plus  court  que  dans  ceux  du  thorax. 

Un  exemplaire  entier  de  cette  espèce  a  été  trouvé  dans  un  PociUopora  du 
Grand  Récif  des  lies  Jifusha.  Comme  chez  les  autres  Ssbelliens  perforants, 
le  labe  est  à  paroi  mince  et  semi-tranducide  ;  il  s'applique  assez  étroite- 
ment BUT  le  corps  de  l'animal. 

Le  panache  branchial  eet  d'un  rouge  vineux  sombre.  La  pigmenUUon  a 
la  même  teinte  sur  la  foce  dorsale  du  thorax;  elle  s'éteiuL  presque  complè- 
tement sur  les  (Premiers  segments  abdominaux.  Sur  la  face  ventrale,  elle 
s'aUénne  [dus  rapidement,  encore  d'avant  en  arrière.  Les  parapodes  des 
premiers  segmenta  fonnent  des  plages  incolores  qui  se  détachent  nettement 
de  chaque  edté. 

Par  la  position  subterminale  des  yeux,  ce  Branchiomma  se  rapproche  du 
Brtme^onana  veticulotum  Montagu'*',  dont  il  dill^  par  la  collerette,  par 

(')  En.  CupirIbi,  Lea  Annélides  Chétopodes  du  golfe  de  Na|ile9;  supplément; 
Mén.  i*  la  Soc.  dt  Fki/iiqut  et  £HUt.  naiur.  i«  Gmht,  t.  XX,  1870,  p.  5oi. 
p.  XIV,  6g.  3. 

<*'  Voir  pour  II  bibliogTBiibie  ;  (mtod  m  SiniT'lastrB ,  Les  Annâîdcs  Poljchèlcs 
àm  cMes  de  Dintrd,  3*  partie,  Ann.  dei  Se.  natur.,  Zool.,  7' série,  t.  XVII, 
t8e&,p.3oa,  pi.  XI,  6g.  3o3-3i&. 


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les  MÎea  et  par  les  caractères  des  braochies  ;  il  rappelle  ^alemeDt  le  Brm- 
dùonana  tiupieitnt  Ebien  ''',  dont  il  l'âoigne  par  la  forme  de  la  collerette 
M  par  les  caractères  des  bisceani  dorsam. 


Dasichode  a 

E.  Ehlera,  Florida  Aniidldcn,  Mem.  of  ihe  Mut.  ofcùmpar.  ZoÔiogy  at 
Harvard  ColUge,  vol.  XV,  1887,  p.  a66,  Taf.  5i,  Rg.  1-6. 

J'ai  trouva  trois  exanptaires  de  cette  espèce  dans  la  masse  compacte  'le 
Porites  provenant  l'un  du  réârdu  Mettre,  te  second  dn  rédr  Bonhouro, 
le  troisième  du  Grand  R^des  Iles  Musfaa. 

Dastchoni  ldctcosa  Ebruoibq  Gnibe. 

Ed.  Gnibe,  Bescbreibningen  neuer  odcr  weuig  bekannter  von  Herm 
Ehrenber^  fresammelter  ADaelîden  des  rothea  Meeres  Monalsber,  d.  K, 
prévu.  Âkad.  der  Wittenteh;  Jahrg.,  186g,  Berlin,  187a,  p.  517. 

Cette  espèce  a  été  découverte  b  Tor  par  Ehrenberg.  M.  le  D' Joussseauoie 
en  a  rapporté  un  exemplaire  de  Périm ,  en  1 89^  ;  j'en  ai  moi-même  recueilli 
un  certain  nombre  ea  igo&,  dons  les  rëcib  du  Marabout,  Pascal,  de  la 
Mission,  du  Héron,  Bonboure  et  Ormières  (baie  de  Djibouti]. 

GiRU  LMaa^ne  Malmgren,  cliar.  emend. 


■  nov.  Bp. 

La  partie  antérieure  du  corps  est  entourée  par  une  collerette  bien  déve- 
loppée, plus  saillante,  mds  moins  profondément  échaocrée  sur  la  face 
veotnde  que  sur  la  face  opposée.  Cbaque  lobe  brancbial  porte  1 3  branchies 
réunies  k  leur  base  sur  une  très  faible  hauteur.  Les  barbules  disparaissent 
sur  une  assez  ^ode  longueur  k  l'extrémité  libre  de  la  brauchie  graduelle- 
ment eSilée.  Le  bord  postérieur  de  cbaque  barbule  se  prolonge  en  une 
lamelle  k  contour  arrondi  qui  se  place  en  dedans  de  la  barbule  la  suivant 
immédiatement.  Tous  ces  lobes  basilaires  forment  de  cbaque  cAté,  en  s'ini- 
briquant,  comme  une  membrane  continue  h  la  base  des  barbules. 

A  l'intérieur  des  braocbies,  du  cAté  dorsal,  une  mince  membrane  so 
r^nt  aux  branchies  se  prolou^  en  deux  palpes  s'emboltont  réciproque- 
ment par  leurs  parties  basilaires  élargies  et  concaves. 

Le  premier  s^^ent  tboracique  fusionné  avec  la  collerette  ne  porte  qu'un 
faiaeesa  de  soies  capillaires  an  peu  moins  développé  et  ua  peu  plus  âotgné 

(!)  E.EauM,Nm»edii)diKlieA[uielideii,>lMa)ulf.<f.K.CM«Uw^<f.  WiiMiueh. 
m  GUtingm,  matk.-pk}f$.  Vattt,  neue  Ftdge,  Bd.  III,  n'  i,  igoA,  p.  61,  Taf.  9. 
Gg.  16. 


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—  42  — 

dn  plan  de  symétrie  que  ceux  des  segments  snivanla.  Aux  &iseeanx  dot^ 
saiu,  deux  sortes  de  sotes  :  i*  des  soies  lîmbées,  plus  ou  moins  recourbées 
tt  l'extrémil*!  libre  ;  3*  des  soies  eu  spatule.  Aux  tores  ventraux  des  seg- 
ments  thoraciques,  une  seule  rangée  de  crochets  oviculaïres  rappelant 
ceux  de  certains  Tërébdliens.  La  dent  prindpale  est  surmonta  par  quatre 
autres  dents  de  taille  gradudiement  dëcroissaale  vers  lo  vertes.  L'ialërver- 
sioD  des  soies  se  (ait  en  arrière  du  8'  segment  tboraciqne.  Les  smes  des 
faisceanx  veniranx  sont  tontes  limbées;  c'est  dans  la  partie  postérienre  du 
corps  qu'^es  sont  le  plus  saillaoles,  Les  crochets  des  tores  abdominaux 
sont  de  mâme  forme  que  ceux  du  thorax. 

J'ai  recueilli  un  certain  nombre  d'exemplaires  de  cette  espèce  dans  les 
Nabtes  vaseux  situés  à  l'ouest  de  Djibouti.  Dans  une  pèche  péiagiqne  mx- 
lume,  &  la  surface,  j'ai  pris,  le  1 8  janvier  igoA,  nn  eiemjjaire  jeune  de 
cette  espèce.  Ces  Sabelliens  vivent  isolés,  complètement  enfouis  dans  le 
sol,  k  mer  basse  ;  ils  n'ont  pas  de  tube  comparable  A  cdui  de  leurs  congé- 
nères, mais  seiUement  une  très  mince  enveloppe,  incolore,  translucide, 
assez  étroitement  appliquée  sur  le  corps  et  qui  se  recouvre  de  grains  de 
sable  fin ,  de  sorte  que  l'animal  parait  entouré  d'un  fourreau  de  sable  ad- 
hérant directement  au  tégument. 

A  l'état  vivant,  le  corps  est  de  couleur  rose  tendre,  de  même  que  les 
hi'ancbies ;  chez  quelques  individus,  on  remarqae  des  zones  incolores  et 
il'uutres  teintées  en  ocre  alternant  r^ulîèrement  sur  les  branchies.  L'un 
des  plus  grands  individus  mesure  15  millimètres  de  longueur  pour  le 
corps  seul,  7  miHimètres  pour  c^e  des  branchies;  la  largeur,  qui  est 
assez  uniforme,  ne  dépasse  en  aucun  point  a  mUlim.  9. 

Le  Laonome  elegatu  uov,  sp.  décrit  ci-dessus  se  rapproche  un  peu  du 
tiumome  trideiUala  J.  Percy  Moore  et  K.  J.  Bush  <''. 

GiMHS  GarMA  d«  Saint-Joseph. 

Eurato  SancU-JoBepht  nov.  sp.'*'. 

Les  deux  lobes  dorsaux  de  la  collerette  qui  est  peu  élevée  dSimitent  une 
profonde  dépression  oà  aboutit  le  sillon  copragogue.  Snr  la  face  ventrale, 
l'échancrure  se  continue  jusqu'à  la  ligne  qui  sépare,  de  ce  cAté  seulement, 
la  collerette  du  premier  segment  qui,  partout  ailleurs,  restent  intimement 
unis. 

Les  deux  lames  basilsires  arqnées  sur  lesquelles  s'insèrent  les  branchies 
sont  réunies  du  cAlé  du  dos  par  une  lame  médiane.  La  palmure  a  6  milli- 
mètres de  hauteur,  soît  environ  le  septième  de  la  hauteur  des  branchies. 

<■)  J.  Phci  Moom  and  K.  J.  Basa,  loe.  «(.,  p.  tU,  pi.  XII,  Gg.  ià. 
'')  E»pèee  dédiée  à  H.  le  baron  de  Saint-Joseph ,  luteur  de  mémoires  trèa  im- 
pgrtBDti  rclitirs  ani  Anndides  polycbèlea  dea  cAtei  de  France. 


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_  43  — 

Chaque  lame  porte  nne  trentaine  de  branchies,  [.es  barbulea  s'^t^ident 
presque  juaqa'aa  sommet  des  aies  faranchiaoï.  I^  lèvre  dorsale  est  sur- 
moat^  par  deux  palpes  très  longnement  Aires,  œaafia  en  gouttière  sur 
leur  lac»  interne  et  pigmentés  en  ocre  sur  la  face  opposée,  La  ièvre  dorsale 
se  relie  de  chaque  cAtii  par  une  membrane  assez  large  au  bord  de  chaque 
lame  branchiale  correspondante.  La  lèvre  ventrue  présente  ventralement 
deux  replis  symétriques  eu  forme  de  poches  oavertes  vers  l'eitérienr. 

Le  premier  segment  thoracique  n'a  qu'au  faisceau  dorsal  de  eoies  lîmbées , 
plus  ou  moins  arquées,  tontes  du  même  type.  Aux  tores  ventraux  des  seg- 
luents  suivants  il  n'existe  qu'une  seule  rangée  de  crochets  avicnlaires  i 
manahrinm  assez  leng. 

L'interversion  des  soies  a  lieu  en  arrière  du  huitième  segment  thoracique. 
Les  segments  abdmninaux ,  au  nombre  de  116  dans  l'exemplaire  étudié, 
ont  le;  mftmes  soies  que  dans  le  thorax,  tant  aux  faisceaux  venbvux  qu'aux 
tores  dorsaux.  On  observe  une  petite  t»ehe  sombre  au  bord  inTérieur  de 
chaque  tore  uocinig^. 

Les  anomolieK  de  segmentation  snnt  très  rréquer)les  dans  cette  espèce. 

M,  le  D*  JoDBseaume  «rapporté  dePérhn,  en  1895,  un  exemplaire  de 
grande  taille  de  cette  espèce;  M.  H.  Goudère  en  s  recneilU  un  antre  h  £^i- 
houti  en  1897,  J'en  ai  moi-même  trouvé  un  grand  nombre  eu  190a,  dans 
les  récifs  du  Marabout,  Pascal,  de  la  Mission,  du  Héron,  du  Pingouin,  du 
Météore  et  dans  le  grand  récif  des  Iles  Musha ,  k  des  profondeurs  variables 
ne  dépassant  pas  so  mètres.  J'en  ai  paiement  pris  un  bel  exemplaire  dans 
un  canal  de  fHireinia  eekitwta  Keller.  Le  tube  ressemble  beaucoup  à  celui 
de  la  SabelUt  patomna  Savigny  de  nos  cdtes. 

Le  corps  est  pigmenté  eu  rouge  bron  génërdement,  qudqnefois  aussi 
en  brun  violet;  les  taches  piginentaires  sont  très  irr^rnUères ,  tant  pour  la 
forme  que  pour  les  dimensions.  Le  panadie  branchial  est  parcouru  par  des 
bondes  violet  clair  alternant  avec  des  zones  incolores.  A  la  base,  on  observe 
fréquemment  une  bande  d'un  violet  plna  foncé  que  sur  le  reste.  L'un  des 
exemplaires  les  mieux  conservés,  non  le  plus  grand,  a  \os  dimensions  sui- 
v.iMtes  :  longueur  (sans  lesbranehies),  67  miUimètrcs;  longueur  des  bran- 
chies, ho  nulhmèti'es;  largeur  (maximum),  10  millimètres  et  demi. 

Par  l'ensemble  de  ses  caractères,  ce  Sabellien  se  range  dans  le  genre 
Eurato  de  Saint-Joseph''';  il  se  rappraclie  de  la  Sabella  melanoitigma 
Sdimarda  <*>  qui  a  été  étudiée  à  nouveau  par  Ehlers  '■'K  II  s'en  sépare  par 
les  caractères  des  soies  et  par  ceux  des  branchies.  Eblere  a  reconnu  que 
l'espèce  de  Schmarda  ne  rentre  ni  dans  le  genre  Sabella  Mafangren  ni  dans 
le  genre  Laotume  Malmgren. 

!''  Biion  Di  SiisT-JasiPE,  [oc.eit.,  l8gâ,  p.  3II9. 
(»  L.'K.  Scia*iM,  bc.  «1.,  1661,  p.  36. 
<"  E.  EaLias,  Isc.  ei(.,  1887,  p.  s63. 


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LÀMEUfMaANCUBS   SSCUSILUS 

PAU  L'Eipàornon  ÀinÀncriQvt  Fmauçaise  do  D^  CauKor, 
PAR  H.  Edouard  LiMr. 

Les  Lamellibranches  recaeîUis  pendant  rex[iMilion  de  M.  le  D'  Cbarmt 
(igoà-iyoS)  par  M.  le  D'  Turquet,  comprennent  dîi-huit  espèces  qui 
proviennent  de  deux  régions  ilialinctes  : 

1*  Dans  l'Antarctique  (baie  des  Flandiiis  et  lie  Moureau,  lie  VVandcI  et 
baieCartbage,  UeWiencke,  lie  Anven),  quatorze  espèces  ont  été  trouvées. 
Deux  de  ces  formes  étalent  déjà  connues  dans  la  ré^on  Magellaniqiie  : 
LimoptU  hirteOa  Mnb.  et  Rocbbr.,  Yoldia  Woodwardi  Hanl.  Quati'c  ont  été 
signalées  de  l'Ile  Kerguelen  :  Cardita  aitartoides  v.  Mart. ,  Anatina  dUplUa 
King  et  Brod.,  Thratia  meridionaUt  Smith.  Lîmatula  pyg^maea  Phil,  Quali'e 
ont  été  décrites  en  igoS  par  M.  Pdseaeer  dans  les  recolles  de  la  itBelgîcao  : 
Cyamitim  nJiquadraliimf  Pecteit  liacoàtzai,  Philohrya  tublacm,  Adacnarcn 
iHleru.  En&n  quatre  espèces  sonluoavei\ei:MontagidaChareoti,M.Turqueli, 
PhiliArya  tBondelemii,  et  une  Mactre,  que  je  regarde  comme  pouvant 
constituer  le  type  d'un  nouveau  sons-gcure,  Heteromaelnt  Itumnifera. 

a*  M.  Turquet  a  rapporté  de  Port-Madrin ,  en  Patagonie ,  quatre  formes 
bien  connues  de  cette  r^on  :  Venus  antù[ua  King  et  Brgd.,  V.  Gayi  Hupé, 
LiAodonau  fatagotùca  d'Orb. ,  Mytilut  mageUmiev»  Ghemn. 

1.  Vehus  (GHions)  iNTiguk  King  et  Broderip. 

1831.   Vtwmt  onltjiM  Kimq  et  BiODïur,  Zoal,  Journ.,  voUV,  p.  336. 
1835.   V.  cwlaUata  SownH,  fVoe.  Zool.  Soe.  London,  p.  k%. 
1869.  F.ontiçiiaKiDg.L.  Piiirru.HsrLu.  ChemD.,Syst  Coiich.  Gsb.,éd.  11. 
Yewtratta,  p.  tSi,  pi.  ho,  %.  3. 

Patagonie  :  Port  Madrin,  trois  individus,  dont  un  très  petit.  —  [Cbili, 
Patagonie.  ] 

S.  Venus  (Chioiib)  Gtri  Hupé. 

18A8.   Yema  Gayt  Hnrf ,  «  G«r,  HisL  del  Cliilo.  Zool-,  vul.  III,  p.  337;  Atlis, 

pi.  Vl,fig.&. 
1881.  Ci»<mi  CoifiHupë.E.SiiTB.  Moll.'Alprtn.PrtH'.Ziwl.  Sne.LoiufM.p.  3R. 
1889.  C.  C^iSm.,  m  RocHnioiii  elMiiiut,  Min.  Se.  Cap  Horn.,Zool.  Hotl., 


Patagonie:  Port  Madrin,  quatre  valves  ix^ées  et  roulées.  —  {Gbîlî,bate 
Orange,  etc.] 


ib.  Google 


3.  Kkotra  (HataromMtra)  UmlnUcnt  nov.  nibjren.  et  Dor.  sp. 

Teela  obton^-ovtti ,  îniequiliterdis,  «Iriû  incrementi  oniiU,  taiioà  ib 
umbone  ad  marginem  pogllciim  decurreiite  initrucU.  Cardo  vilrae  dntrae  deotw 
cardinales  duos,  subaeqaal<«,  dÎTer^ntei,  supeme  cnajunetM,  foMulinique  liga- 
menti  interni  valdè  clongatani,  oblîqium,  ae  utrinque  denlea  latérale*  duof 
elongato*  parum  eonsfûeuM  prubeL  Cardo  «alvae  aiDiatrte  dentem  cardinalam 
bifidum,  limbdiformem ,  cum' poslîca  lamelll  valida  promineDte,  foesuUmque 
lïganKatl  elongilim,  ac  ulrinque  dentem  laleralem,  aDtleum  bretem  et  pronù- 
Dcntem,  poaticum  eloD^tom,  eibibet.  Color  albua;  periostracum  ruIvo-olÎTacenm. 

Diam.  aot-post.  ;  ta  milUmètre»;  diam.  umbono-veDlr.  :  7  millimètre»;  crasa.  : 
h  DÛIlinièlrM. 


Coquille  ovolo-iAIoiigue,  iD^uilatérale,  prëaentent  d^  stries  d'accrois- 
sement et  nne  carène  descendûDt  vers  le  bord  poaléieur.  Dsds  la  valve 
droite,  la  cfaaniiËre  compreDd  :  1*  deux  dents  cardinales  diveifreules  et 
soudées  supérieurement,  en  arrière  desquelles  se  trouve  la  fossette  du  liga- 
ment interne  très  alloDgà;  et  oblique;  3*  de  chaque  c4té,  deux  dents  laté- 
rales allongées  peu  nettes.  Dans  la  valve  gauche,  la  etiarnière  est  formée  ; 
■'d'une  dent  cardinole  bifide,  en  forme  de  A,  suivie  postérieurement  d'une 
forte  lam^e  calcaire  sailbole,  qui  précède  la  fossette  du  ligament;  a°  de 
ebaque  cAté,  d'une  dent  latérale  :  la  dent  latérale  antérieure  est  courte  et 
sadlante,  la  postérieure  est  allongée. 

Antarctique  :  fie  Wandel,  un  înd.  ruulé;  Ite  Wiencke,  dix  înd.  trouvés 
dans  nu  estomac  de  Poisson. 

Cette  espèce,  que  je  considère  comme  le  type  d'un  nouveau  sous-genre, 
Hetcromaeira,  difl^re  des  autres  Maetra  par  sa  fossette  tîgamoitaire  dlongée 
et  oblique  et  par  le  fait  que,  dans  la  valve  gauche ,  la  lamelle  calcaire  qui 
accompagne  en  arrière  la  dent  cardinale  lambdiforme,  au  lieu  d'être  mince 
etiragile  comme  chez  leJIf.  cortillinaL.  (=a(iiI(DrumL)pBrexemple,  devient 


ib.  Google 


ici  très  forLu  et  très  saillante  en  avant  de  la  fossette  ligamentaire  <'';  en 
même  temps ,  la  dent  latérale  antérieure  de  cette  vaWe  gaucbe  se  raccourcit 
IwaueoQp  et  devient  aossi  très  proëmînoite. 

h.  CrAiiiDB  sDBQDADUTUi  Pdseneer. 

1903.  Ggaamm  tubqiudrattm  Pelsdkki.   Vo^.  irBelgicai,  ZmI.,  MM.,  p.  li, 
pl.IX,  %i*i. 

Antarctique  :  baie  des  Flandres,  tle  Monreau,  Ue  WandeJ,  plnsiairs 
centaines  d'indindua.  —  [Antarctique  :  Ile  des  Two  Hummoeks 
(Pelaeneer).] 

En  raison  de  leur  forme  très  inéqnilat^le,  k  'cAté  antérieur  plus  court 
et  moins  haut  que  le  poslérieur  et  de  leur  coloration  brun  rougeAlre,  je 
rapporte  ces  très  nombreux  spécimens,  dont  la  longueur  atteint  5  milli- 
mètres cbei  les  pins  grands,  au  C.  tubqiiadnitum  Pds.  plutôt  qu'au  C.  mi- 
tarctitum  Phi).;  cdtii-ci,  d'après  la  description  de  Pbilippi,  est,  en  effet, 
unecoqudk  oblonguequi  est  senlementsubinéquilatërale  et  dont  la  couleur 
est  blancbe. 

5.  lloiitagaln  Charooti  nov.  sp. 

Testa  pirvi,  ovata,  valdè  inoequiltteralb;  extremitas  antica pmducla  et  rolun- 
data,p4MticBbrevissiraa  ettnmcata;inargud(irMialisfcrcrectiu,  venlralisarcuatus. 
Umhones  omninu  lenninalos.  Valvs  tantum  strïîs  inrrementi  omat»!.  Carda  d^n- 
libus  cardinalibus  duobus,  divergentibus,  fossuldque  cartilag^ia  triangulari  k- 
junctie,  in  valri  deilrd  pnwunentibu»,  in  sinistré  lunellosis,  mimitiu.  Color  lu- 
tesc^ns. 

Diun.  anl.^st.  :  3  millim.  5;  dian.  umbono-ventr.  :  a  millim.  5;  crass.  ; 
I  nillîm.  5. 


Fig.  1.  Monlagtiia  Ckerceli  nov.  sp. 
1.  Tain  droile.  —  3.  ViIvb  giache. 

Petite  coquille  ovale,  trèsinéquilatéraie;  cAté  antérieur  très  développé  et 
arrondi,  eAté  postérieur  très  court  et  tronqué  ;  bord  dorsal  presque  rectîligne. 
bord  ventral  arqué.  Sommets  tout  à  fait  terminani.  Valves  simplement  or- 

<"  Cette  lamelle  calcaire  eat  d^i  notablement  développée  chu  M.  tachalmauii 
Schrenck. 


ib.  Google 


—  47  — 

n^  de  stries  d'accroissement.  Giiamièrc  f<»in^  de  d'eux  dénis  cardinales 
diveiffrates,  séparées  par  une  fouette  du  cartilage  triangulaire,  saillenleg 
dans  la  valve  droite,  lamellenses  dans  la  gauche.  Couleur  jaunâtre. 

Antarctique  :  De  Anvers,  3  iud. 

Cette  coquille  rappelle  par  sa  forme  le  M.  Malttani  Verkriizco ,  des  mei'» 
septentrionales,  tel  qu'il  a  été  Ggur^  par  Ssrs  {Moll.  Reg.  Arel.  ?iorv., 
id.  i9,fig.  19). 

6.  Hontagnla  Tnrqnati  nov.  sp. 

Testa  DiininiB.eliiptiu.iimiuilaterBlia;  eitremitotes  rotundita;,  pMtiea  brc- 
vior.  Ooibon^s  subtenniiiates,  indinati,  ad  apio^m  erosi.  Valva  tantum  slriis 
încKioenli  mmiitx.  Cardo  dentibus  cardinalîbus  duobus,  foraull  cartilaninis 
prafundt  sejanctîs,  ïa  valve  deitrâ  promineatibus,  îa  Binistrà  lamelioûg,  in- 
striKtnt.  Golor  luteaceiu. 

IHam.  ant^^iost.  :  1  nullîmètrea-,  diun,  umbono-ventr.  ;  1  millîm.  5;  cruK.  : 


Fig.  3.  Moataguia  Tur^iuti  nov.  sp. 
1.  Valve  draile.  —  3.  Valia  gaocba. 

Très  petite  coqnille  dliptique,  inëquilatërale ;  extrëmîtës  arrondies, 
cAtë  antérieur  [dus  long  que  le  postàîear.  Crochets  subterminanx ,  in- 
flâ:hîs ,  àvdâ  au  sommet.  Valves  pourvues  seulement  de  stries  d'accroisse- 
menl.  Charnière  formée  de  deux  dents  cardinales,  séparées  par  une 
profonde  fossette  du  cartilage,  saillantes  dans  la  valve  droite,  lameUeuses 
dans  la  gauche.  Couleur  jaunâtre.        ' 

Antarctique  :  lie  Wandd,  9  ind. 

Cette  espèce  gui  diS^  de  la  précédente  par  son  cAt^  postérieur  arrondi 
et  non  tronqué,  ce  qui  rend  ses  crochets  moins  terminaux,  ressemble  au 
M.ovala  Je&eifs,  de  l'Adanliqne-Nord ,  dont  elle  se  distingue  par  son 
contonr  [dus  allongé. 

7.  CtiDiTi  ASTABTOiDBs  von  Martens. 

1878.  Canlita  ailanoidu  v.  MiiTiiia,  SiUangtbtr.   GiuU.  NaturJ.   Fr.   Berlin, 

p.  .5. 
i885.  C  Miarioid»!  V.  Mrt».,  E.  Smitb,  Rep.  nCliaUeDijcrn,  Lamiltibr.,^.  919, 

pi.  XV,  6g.  î-a  c. 


ib.Googlc 


Antaretiqae  :  lie  Anvsn,  s  iad.  aeseï  jeunes  et  pr&enUnt  la  forme  re- 
lativemeat  dlongëe,  mentionnée  par  H.  Ë.  Smith.  —  [lie  Kerfpidea.] 

8.  ÂiUTint  BU.1PTIU  Kin^  et  Brodenp. 
i83i.  .4Mlina  «HtpltM  K:iie  et  Bidmiip,  ZmI.  Jount.,  vol.  V,  p.  335. 
iS3A.  À.prùmatiea  Sokibit,  /Voc.  Z«ol.  Sot.  Lutdon,  p.  87. 
1S6A.  A.  tïiipùai  King  et  Brod.,  Rint,  Conek.  km.,  vo).  XIV,  Anatiaa,  ^.  II, 

%  iâ. 
iBS5.  A.  Mptim  King  et  Brod.,  E.  Smia,   Rep.  (rCbdlcnsern,  LmatUibr., 

p.  76. 

Antarcdijae  :  fleWiencke,  8  ind.  et  9  vdves  isolées.  —  [Nouv^ea 
SbeUand  du  Sud,  Kergudeni'\] 

Gomme  l'a  fait  remarquer  M.  S.  Smîtii.  l'exemplaire  figuré  par  Reeve 
présente  une  expansion  dn  bord  dorsal  postMeur  qui  est  anormale;  die 
n'existe  dans  ancun  des  exemplaires  rapports  par  l'Expédition  dn  D' Chsrcot 

9.  Tbracu  KEBiDioniLis  E.  Smith. 
i885.  Tkraeia  mtridiimaUi  E.  Shits,   Rep.  «Chtllcngern ,   Lamttliir.,   p.  68, 
pi.  Vl.fig.  U-ib. 

Antarctique  :  tie  Wiencke,  1  ind.  et  a  valves  isolées  de  cette  espèee, 
reconnue  par  M.  E.  Smith  lui-m&ne  très  voinne  duT.  (rm«itl(i  Brown, 
des  mers  borédcs.  —  [Des  Kerguelen,  Marion,  Princc-Ëdnaard.] 

10.  Raddli  (LutTDu)  PTOitiEi  Philippi. 
iâ45.  Lima pjfgnum  Phiu»!,  Archn.f.  Ntiturgiieh.,  ii"  lahig,,  BtL  1,  p.  h6. 
i863.  UmaiHla  falklandîca  A.  AniHs,  Pnc.  Zool.  Soe.  Loadtai,  p.  5og. 
1873.  Umafalklandiea  A.  Ad.,  RitrEi.   Coneh.  ko,,.,  vol.   XVUI,  Lima,  pi.  V, 

fig.  ai. 
187g.  Hadula  (Limatula)  pigmma  Phi!.,  E.  Shith,  Zool.  Kerguelen,  Mo)l.,  PkiV. 

TranM.  Rog.  Soc.  Londoa,  vol.  168 ,  p.  19).  pi.  IX,  Rg.  16. 
1885.  Lima  {Limatula)  p^gmma  Pliîl.,  E.  Siitb,  Bep.  flCballengern,  Ldnwlfth-., 

p.  aga. 

AoUrlifique  :  lies  Wandel,  1  ind.;  Ile  Wiencke  (drag.  3o  mètrea), 
6  iod.  —  [Détroit  de  Magellan ,  lies  Kerguelen ,  Marion ,  Prince-Édouord.  ] 

Dans  cette  espèce  équilatérale  et  très  renllée,  haute  en  moyenne  de 
t5  millimètres,  les  edtes,  qui  deviennent  obsolètes  sur  les  cAtés  de  la  co- 
qnille,  sont  en  général  au  nombre  de  16  i  18,  mais  cechiffi«  pents'âever 
jusqu'à  aâ ,  comme  le  dît  M.  E.  Smith  et  contrairement  à  ce  qu'indique  U 
ligure  de  Reeve. 

<''  Dans  sa  Fauna  mn  Kergueleuilnitd  (Aixh. /.  NaluTgeêch. ,  lib'"  labi^., 
1B79,  Bd.  1,  p.  1*8),  M.  Th.  Shidcr  rite  un  Anatina  impntM  Watwn  m  litt., 
qui  n'(  jamai*  été,  je  croîs,  détrit. 


ib.Googlc 


11.  Pbctkm  RicoviTztt  Pdiene«r, 
igo3.  Peeltn  RaeorUtaiVtumm»,  Toy.  (tBelgica" ,  Zool.,  MoU.,  p.  97,11!.  VIII, 
%.  ■o.-.o,. 

Anlartiqiie  :  île  VVandel  (baie  Carthagc,  drag.  90  mèlres),  1  jeune  ind., 
haut  de  10  millimètres;  fie  Wiencko  (port  Pingouin),  3  valves  gaiiclips, 
lioutes  l'une  de  58  millimèlrea,  l'autre  (le  76  millimètres <''.  —  [An(ai-c- 
tique  (Pelseneer).] 

Je  dob  faire  remarquer  que  lei  deux  grandes  vidves  gawhc* ,  rapporta 
parf  expélition  du  D'ChareoL,  sont  en  fait  absolument  îdenliqaes  a  Aen  figures 
qui  seraient  les  images  tymilriqvet  de  celles  donnëeti  par  M.  Peleeneer.  et 
indiquées  par  cet  auteur  comme  «'appliquant  à  une  valve  droite;  ces  volves 
gSDclies  offrent  eu  effet,  mais  du  cdté  opposé  naturellement,  un  léger 
sinus  arrondi  qui  est  endèrcmenl  semblable  à  cdui  figuré  par  M.  Pelseneer, 
et  qui  n'eÙBle  d'ailleurs  pas  dans  la  valve  gaucbe  de  l'individu  jeune  do 
rtie  Wandd;  au  contraire,  la  vdve  droite  de  ce  petit  spécimen  présente  un 
BÎuos  triangulaire  proportionndlemeat  bien  plus  proÎTond;  déplus,  c'est 
cette  valve  droite  qui  est  aplatie,  tandis  que  c'est  lagauchc  qui  C9t  bombée, 
comme  le  sont  aussi  les  deux  grandes  valves  gauches  de  l'Ue  VVîeacke  :  c'est 
donc  également  une  disposition  inverse  de  celle  signalée  par  M.  Pelseneer. 

12.  LiTDOMiiiiis  piTioomcA  d'Orbigny. 
lihk.  LtcWomiu  palagonieu*  s'Oivanr,  Voy.  Amer,  mérid.,  Zo(À.,  L  V,  JVoft., 

p.  65o,[d.  LXXXV,  fig.  19-90. 
1889.  Uduphaga  palagBitiea  d'Orb.,  Dnmts,  Hirt.  u.  Gbenui.,  Sjrtl;  Contk. 

Cab.,  Ed.  U,LilIu)pkaga,  p.  9,  pi.  VI,  %  ^. 
1889.  Uthodomiu  palag«iueui  d'Orb.,  di  Ilacaiiiiinii  et  Hiiilu,  MÏm.  Se  c«p 

Horn,  Zofd.,  MaU.,f.  iig. 

Palâgonie  :  Port-Madrin,  1  ind.  très  jeane.  —  (Palegonie,  baie 
Orange.  ] 

13.  MrriLus  HioiLLiincDS  Cfaemm'tz. 
1785.  Mytitui  magellanieuM   Camtn,    SgU.    Coach.   Cab.,'  t.    VIII,   p.   169.    ' 

pi.  LXXXill,  %.  74S-743. 
iSA'i.  M.  magfllaniau  Chemn.,    d'Osmokv,   Voy.    Anu'r.  mérid.,  Zoel.,   t.  V, 

Mail.,  p.  6&7. 
187!).  M.n,agiUa»ie»MC\\einn.,E.  Shits,  Zoa\.  KergueUn ,  Hd)I..  Pkil.  Ti-am., 

Roy.  Sac.  London,  vul.  1G8,  p.  188. 
1889.  ^H/ocuinifii  laagtUaniea  Morcli,  dh  Gochehusi  vl  Mabille,  Miss.  ne.  c«p 

Hom,  Zool.,  Mail.,  p.  119. 
lyuS.  Mgtilut  magettanicut  Chemn.,   PtLSiNïli,  Vuj.  (rBelgica->.  Zaol,   MoU., 


'•'■  L'idcntîlîtatiun  spérilique  de  c<v<  érliantillons  a  été  vériliëe  par  M.  A.  6«ti 
dont  on  connaît  la  grande  compétence  dann  l'étude  des  JVeUn. 

Mrstmi.  —  Hi.  4 


ib.  Google 


PalBgonîe  :  Port-Madrin,  6  iail.;  baie  Oraogs,  t  iod.  :  toas  très  petits. 
—  [Déti-oit  de  Magdlan,  baie  Orange,  tlea  Falklaod,  Kerguden,  etc.] 

lA.  Fttilobrysi  Dnuidelaiials  nov.  sp. 

Testi  parvi  moditdifbnma,  lUbquadntlMivill ,  tilds  insquilatenlis,  certii 
radianUbus  noimdiii  «triù^e  incremcnti  oTBata.  Marga  defulalik  rectoit  litua 
■nlîcum  superne  obtuse  aDgalatuin,  lalua  poslicum  Bipaiuo-rotiuui«tum ,  mtrgo 
vi^lralis fcrè  rectua.  Umboueepromincnle»,  «nlîd,  Mdb*adterinîi)alea.Ëpideiiilù 
crasM  iblrgines  veotralMH  et  poslicum  IraosU.  CaTdo  reclua,  lamellis  crenutatis 
duabu«,  foasula  Ugunenti  triau^ari  obliqua  sejunelis,  munitus.  Mar^  posUCilS 
cKdrIus.  Color  âlbua;  êpideftflfl  b»aneo-luteseeii«. 

Long.  Dw\.  :  &  milUtnèlRii;  Int.  mai.  i  3  mlinintily?;  n*m.  i  i  ftilllImMres. 


Petite  coquille  modioliforme,  OTdo-ei:^({uadruigdkiFe,  très  iaéquIlatcrtilL', 
amée  de  quelques  cAtes  rayomuales  croisées  par  des  stries  d'accroitiAC- 
ment.  Bord  dorsd  recUligne;  cAté  ant^rîmr  fermant  BUpérieurenteut  tiii 
aogle  obtaa;  Mi  postérieDr  wrondi  et  très  Aéidapféi  bord  ventral  pi-i-s- 
que  droit.  Crochets  saillants,  antérieurs,  mais  non  terminaux.  Epiderme 
^■is  d^pasaant  le  bord  des  valves.  La  cbarbière  rectiligne  comprend  deux 
bandes  créndëes ,  séparées  par  une  fossette  du  ligament  interne  triangukii'e, 
qui  est  plus  rspprocbée  du  cAt^  anlàienr  et  dirige  obiiquement  en  er- 
rièi-e.  Bord  postérieur  créndé.  Cooleur  blanche;  épideime  iHiin  juuiifltcp. 

Antarctique  :  lie  Wandd,  t  valve  droite  isolée  cl  a  individus  érodés  an 
sommet. 

Ti^  voisine  du  Mttlumurim  miculoidet  \éàaia,  de  l'tle  Saint-Paul  (rangé 
par  F.  Bernard  dans  le  geni-e  ^Mrys),  cette  coquille  de  l'Antarctique 


ib.Googlc 


■'en  difltingtM  tartonl  par  sa  forme  g^n^te,  moins  att^u^  tu  aommet, 
et  par  le  nombre  plus  faiUe  de  to$  cAtnt. 

15.  pHiLOUTt  sDBUEVis  Peleeneer. 
1903.  Pliilobrya  tablaevit  PiuHiiR.Voy.  ffBHgîctn,  Zoat.,  WiH.,p.  iS.  pl.VII, 
%  »8.  9*- 
AnUrdlqne  :  Ile  Anvers,  i  ind.;  tie  Wandel  {baie  Garthage),  6  ind.  — 
[Antarctique  (Pelseneer). ] 


Fig.  5.  —  Pkilûbrya  ntblMvit  Pcis. 
1.  ViIti  gtncha,  face  eilcme.  —  3.  Vdra  droit*,  hc«  inivrne. 

Les  coqnUles  rapportées  par  M.  le  D'  TurquRt  sont  presque  orbicalalres 
au  lien  d'être,  comme  le  dit  M.  Pelseneer,  plutt  houles  que  Isrges;  néan- 
moins  eHes  me  paraissenl  concorder  par  leurs  antres  caradèm  avec  la  des- 
cription du  Ph.  nilaevU.  Dans  les  figures  que  je  donne  ci-dessus  d'un  de 
cesexemidaires,  long  et  large  de  lO  millimètres,  on  voit  que  l'ëpiderme 
Mjoemeux  dâ>onle  de  beaucoup  les  valves  et  on  peut  constatée  que  la  bande 
ci-énelée  de  la  charnière  d^asse  en  arrière  la  fossette  ligamentaire  li^ 
allongée. 

16.  LiMOPsis  BiBTKi.L«  Mabille  et  de  Rocbebrune. 
iS8i).  lÀmoptii  hirlrlla  Mibills  et  di  RocaïaiiniE,  Hits.  Se.  cap  Hora,  Zool.. 
JVaH.,p.  m5. 

Antarctique:  lie  Anvers,!  ind.  déterminé  par  comparaison  avec  les  types 
(le  l'espèce,  couaervés  dans  les  ci^tecUons  du  Muséum  de  Paris.  —  [Baie 
Oj-auge.] 

17.  A DACsi «Ci  MTE^ s  Pelseneer. 
igoS.  ildaoïMi'm  WiMM  PuiiHHi,  Vuy.  «Belgicao,  Zool.,  M(^l.,  p.  j/lipl.  Vil, 


ib.  Google 


AnUrctique  :  He  Anvers  (baieBiscoe),  i  ind.  de  celte  petite  espèce,  au 
lc»l  brillant ,  prise  par  M,  Pelseneer  comme  type  d'un  nouveau  f^enre"'. — 
[  \tilurctîque  (Peispiiwp).] 

18.  YoLDfi  WooDwtHDi  Haulcy. 

iHlio.   ïoliiia  Woodwtrdi  Hhwt,  Proc.  Zool.  Sot.  Landon,  p.  870. 

1871.   Y.  Woodaardi  HmiL,  Bïsti,  &**.,/«».,    »ol.   XVIJl,   g.  YMia,  p).  I, 

%"■ 
I0o3.   Y.  IfWininli  HanU.  PmEHSiiB,  Voy.  crBdgiMi»,  Zooi.,IIM.,  p.  10. 

Antarctique  :  t)e  Wande) ,  5  ind.  troavës  dans  des  estomacs  de  Phoque 
cl  de  l'otsson;  île  Wiencke.  17  ind.,  drag.  Co  mètres,  et  60  ind.  dansnn 
oslomac  de  Poisson.  —  [lies  FalUand  (Hauley);  Terre  de  Peu  :  canal  du 
Iteagic  (Pelseneer).] 

Dans  cette  espèce,  l'épiderme,  verdàtre  chez  les  jeunes  spécimens,  devient 
1)nin  chez  les  adultes,  qui  atteignent  35  h.  ho  millimètres  de  long,  taille 
indiquée  par  la  figure  de  Reeve. 


CoKTKIBtJTIOUS  i  LÀ  FàVUS  MâLACOLOGIQUB  BE  l'AfBIQUB  ÈQVtroKIiLB. 

PAR  M.  Louis  Gghiiai!). 


MoLLUsqoKs  Bicciiuis  pii  H.  Lntrist  dim  lb  uc  TcaAb 


Au  retour  de  sa  mission  dans  l'Afrique  équaloriale,  M.  LENFiNTaadrcssé, 
nu  Muséum  d*liistoire  nalurdle,  un  petit  lot  de  coquilles  qui  toutes  pro- 
viennent (lu  lac  Tchad.  Ce  sont  ces  Mollusques  dont  M.  le  professeur 
D'  LoDia  JoDBiN  a  bien  voulu  me  confier  l'élude,  qui  font  l'objet  de  la  pré- 
sente note. 

ViTiPiaA  UNicoix>ii  Olivier. 

iSoA.  CrCLosTO»  vMCDLos  Oliiicr,  Vmjagi  Empire  olloman,  III,  p.  68-,  Atlas,  11. 

pl.  XXI. %.  9. 
i83«.  PALVDinA  uiicoLni  DcsIiaycEt.  Ent-jehp.  méllod.;  Ye\-t;  III,  p.  C98. 
i83-j.  PiLUDi^i  DJicnu»  Ktistcr,  in  :  Martini  rt  Clicmnili,  Sgxl.   Cencl:  Cabiurt; 

Gatt.  Paludina;  p.  ai,  n'  lii,  Uf.  IV,  lig.  la-ii. 

'''  .M.  Cil.  lliDL»  a  fait  tout  récemment  ronnaitrc  d'AusImlic  uni-  seconde 
tspèce  de  ce  même  genre.  AJaeiuiTea  iquamta  {Htcordt  AviUvl.  Mai.,  vol.  Vl, 
pt,  a,  190&,  |i,  AG). 


ib.Googlc 


—  63  — 

i85s.   PiLDMMA  Uivsuuii  Kiitlcr,  loe.  cil.,  p.  i5,  Taf.  V,  fi);.  ii-ia. 

1874.  ViTiMiiDMiuiui  Jickeli,  Lund  u»d  tùuw.  MoUhA.  NorJoiUifi: .  f.  93r>. 

TaT.  VlUng.  3o. 
1880.  Vi»?iiA  tmiceuM  BourQiiignit,  Bectiu.  Yimpaiti  tyil,  eurofùn,  p.  33. 
l8go.  VltlPtBl  DNlcoiDii  fiourj^uignat,  //l'if,  malacolag.  iae  Tanga.àka,  p.  3g. 
189a.  PiLDDiHi   DHicoLOB   var.   Sturati}   in  ;  Bsununn,  Duixh   Maiiiaiinnil  mr 

NilquttU.f.  ir>,Taf.  X\iV,  fig.  7-ii'i3,  17,9a,  aSctaS. 
1897.  ViïiPA»*  d:iicoi.o>  Marleiis,  Beiehalle  Wficbltire  Ott-AJrik.,  p.  175, 

1905.  VitiPtHi  DiricoLOR  Germain,  Btiil.  Mvtêiua  hiil.  nal.  Parit,  p.  347. 

Celte  Vivipare  du  bassin  du  Nii  est  abondante  dans  le  lac  Tcbod.  Le« 
exemplaires  recueillis  par  M.  Lbnfut  sont  bien  typiques;  ils  présentent 
aaaet  souvent  des  tours  luen  convexes,  les  carènes  du  dernier  leur  ayant 
tendance  b  disparaître. 

Variété  lUTioK  Ma  riens. 
(897.  ViTipu4   gxicokoi  vtr.  elatiar  Maiieos,  Biichalte  Wekhth.   Oit,   A/rik., 
p.i77,Tar.  VI,6g.  î5. 

1906.  ViTipiu  umcoLoB  var.  elalior  Gcrintin,  Mémairn  tue.  zoaltg.  de  Fraaet, 

xvni. 

Celle  variëté,  remarquable  par  sa  spii-c  très  haute  et  ises  tours  bien 
convexes,  est  absolument  dépourvue  de  carène  sur  le  dernier  tour.  Les 
écliantillons  tds  que  celui  GguriJparMiiTBTO  paraissent,  au  premier  abord , 
ronstiluer  nne  espèce  très  nettement  distincte  du  Vimpara  unicolor.  En 
réalité,  on  obsei-vc  tous  les  passages  entre  ces  deux  formes  extrêmes. 

M.  LsHFÀNT  a  recueilli  quatre  exemplaires  de  celle  variété,  qui  n'avait 
encore  été  sigmdée  que  dans  le  loc  Victoria-Nyanza. 

Variété  Lenkinti  Germain. 

igoS.  ViiiMRji  LMriNTi  Germain,  Buttel.  lUutéumhUl.  nalur.  Pttiiê,  p.  t&6  [mm 

d*»eript.]. 
igo().  ViiiPiikA    uNicoLOH   var.  Lcn/bnli  Germain,  Mémtirti   loc.  loot.  Fraiwt, 

XVIII  Ifigui-é]. 

J'nvnis  priniilivemcnt  considéré  celle  coquille  comme  une  espèce  dis- 
liiicte  représentant,  dans  le  lac  Tchad,  le  Vivipara  eo»Udata  Martens<'' 
^'^  Vimfara  jueundn  Smilli'*']    du  lac   Vicloria-Nyanza.    Les  matériaux 

<'>  UAnuis  (E.  ton),  Einige  iieue  Aiien  von  Ltnd  und  lûsswasMr  Uotluskcn 
ai»  Uganda  und  dem  Victoria-^iyania;  ia  :  Sïlnmgihtneku  der  Giielli.  nalar- 
forirh,  Fnuadi  in  Derlin,  février  iRga,  p.  tfi.  Celle  espèce  a  élé  Oguréo  par 
Mxnm  dans  son  ouvra^  :  Bttchalte  Wtickih.  0*1.  A/rik.,  1897;  p.  1>J3, 
Taf.  VI,  %  sa, 

<')  Shitb  (E.-A.),  On  iht  ihilli  0/  tlii  Victoria-Nganza  ot'  Iake  Ovkaraw*;  în  : 
^nniila  atidmagat.  natur.  kitt.,  août  1891,  6*  série,  X,  p.  lai,  p).  XII,  fig.  6. 


ib.  Google 


_  6i  — 

ivcaeillis  p»F  M.  la  liralmaDt  Lkcoiv  m'rmt  permiit,  oioii  que  ja  le  montre 
dans  un  mfototra  aotuellemant  à  rimppeuioa ''',  de  rapprooker,  k  titre  de 
variât,  cette  coquille  du  Vivipara  unicohr  Olivier. 

Le  type  de  la  vari^t^  Lenfaxti  ae  prëaeate  qu'une  aenle  carène  occupant 
la  partie  médiane  du  dernier  tour  de  spire,  euelement  comme  cela  s'ob- 
serve choK  le  Ympara  eo»tulata  du  lac  Victoria-Nyanza-,  de  pins,  l'ome- 
menlatîon  seulplurale  est  paiement  représentée  par  des  «tries  onduleuws 
relatîvnnent  tria  fort»;  mais  notre  coqaille  se  distingue  esseutieUemeat  de 
cdle  de  Von  MARTins  par  son  ombilic  assex  ouvert  et  quelques  autres  carats 
tèrea  secondaire»'''. 

M.  Lioom  Q  reegeiUî,  pris  des  pitons  de  l'fladjer  A  Hamis,  snr  la  tète 
mëridionde  dn  lac  Tebad,  plusieurs  éohantiUoDS  de  la  variété  Lo^mIi''*' 
qui  présentent  des  traces  parfaitement  visibles  d'une  deniiime  carène  plaeée 
en  dessus  de  la  première  et  occupant,  par  suitei  une  position  comparable 
h  celle  qui  existe  d'une  manière  si  accentuée  chez  b  forme  biangulata 
Kiister  '*'  du  Vivipara  unteolor  01.  C'eet  justement  grâce  b  l'eiistence  de  ees 
échantillons  que  j'ai  pu  rapprocher,  à  titre  de  variété,  le  Viv^ara  Lat- 
fanti  An  V.  unieolor. 

Les  six  exemplaires  recueillis  par  M.  Lstimst  ont  un  test  assez  solide , 
dépourvu  de  son  épidémie,  orné  de  slriet  irr^nlières,  très  fortes  et  bien 
ondnieuses,  i  peine  atténuées  vers  l'ombOïe.  Le  sommet  est  tonjours  érasé. 
Houteur  :  16  millim.  5  A  iS  millimètres;  diamètre  :  la  mitlimèlres  à 
17  mlUim.  5;  hauteur  de  l'ouverture  :  7  A  8  mSliraètres;  diamètre  de  l'on- 
veriure  :  6  nîUim.  6^7  millimètres. 

Cleopitba  crcLOSTOMOiDis  Kûster. 

i85a.  PtLVMiiA  CTCLoaToaoïan  Kûster  m  :  Hartim  et  Ghemnili,  Sr/it.  canehyl. 

cabintl;  6'alt.  Paludina,  p.  3i,  Taf.  XI,  fig.  11-1  a. 
iB&fi,  BiTHini  ciCLosToaiDn  Bour^gnat,  AmMiét  malae^g.,  I,ji.  16t. 
1679.  Cliopitmi  cTCLDSToaoïDu  Bourguigaat,  Dueript.  MaUufâin  Bgj/pte,  Zon- 

zibar,  SMga],  «le.,  p.  s6. 
1906.  CisapAtM  uTCLOSiaioiDts  Germùa , Malhuguei  reeiuUlù  Itsul.  Lacoindaiu 

l»  région  du  Tchad,  in  Mém.  ëoe.tooi.  Franet,  XVIli  [eipic»  Jigum]. 

O  GmHAiR(L«uis),  Etude  sur  les  HoUusquea  reoieillii  par  H.  le  lieutenant 
Lirota  dans  la  région  du  lac  Tchad;  in  :  Mhieirti  $oe.  tool.  Fnmee,  t.  XVIII, 
1905. 

1"  La  variété  Lti^hMi  se  distingue  encore  Aa  K  eoalulala .-  par  ••  forme  moins 
venlruet  par  sa  spire  à  croî«Mnce  pliu  régalière,  le  dernier  tonr  Aant  relati- 
renient  moina  d^veloppëf  par  ion  ouverture  plus  rëgidièrement  arrondie;  etc. 

'''  C'est   un   de  ees  fchsntHtons    que   j'ai   fait  figurer   dans  mon   mémoire 

(*>  KCsraa  in  :  Haitiri  st  GamiTt,  SgiU  Onwkyl.  Cabùuti  Gatt.  PtUudina; 
i8(a,p.  aSiTsT.  V,  fig.  MM*. 


ib.Googlc 


—  b6  — 

Crll«  e*p6ra ,  qui  n'avait  âQoore  éié  lignajéj  qu'en  Egypte ,  tf  t  twra  iboo- 
dante  dan*  le  he  Tchad.  M.  Lbhnht  en  a  raeneilli  une  Irentaine  d*4icbaa- 
tillons  dont  un  certain  nombre,  en  axcdleat  ëut  de  coniervation ,  «ont 
encore  pourvus  de  leur  épiderm«.  Ce  dernier  ert  d'un  jaune  marron  rela- 
tivement dair  et  atiet  bnibnt  Les  ilrim  dont  le  lest  eat  orné  sont  fîaee  et 
un  paa  irrégulièrea.  Enfin  on  observe  un  polymorphlute  aasez  étendu 
portant  principalement  sur  la  forma  générale  de  la  coquille  qui  ett  plm 
on  iDoïiH  devée.  Cartaina  édiantillona  prJMalent  ea  outre,  maii  aaulement 
sur  les  premiers  tonrs  de  Hpire ,  dea  rudiments  de  une  ou  deux  earèuea  api- 
rales  d'aitleurs  peu  saillantes. 

M.  le  lieuteDant  Licoa  a  Clément  réctdté  cette  coquille  dans  le  lac 
Tchad ,  k  Negeloaa-Kindira ,  bot  la  c6te  Bord-eat 

Mi  LAN  u  TOBEBCDLATi  Millier. 

t'}^h.  MiuTi  miHcgUTi  Hâller,  Fimn.  KUt.,  II,  p.  191  (eid.  syaonjr.). 
t8o&.  UtLimiBv  riscwuTA  Ulivier,  F«ji.  Empin  *n»man.  II,  p.  ha,  [d.  XXXI, 

fig.  7. 
1811.  HiLUiA  rAtdoUU  de  Lamarck,  Àmm.  t.  vtrlUnt,  V],  a*  part,  p.  17A. 
iB64,  MiiANii  TOiiKDUTk,  Bourguignat,  Mataeol.  Algérie,  II,  p.  i5i,  pi.  XV, 

%.,-„. 

1874.  MiUNit  TDiHCDLiTt  Jiclceli ,  Land  und  niMvdu.  MoHiuL  NordiMafrOi. , 

p.  .5,. 

167a.  Meutiu  tinsmcA  Ruppel  in  :  Jick^r,  Joe.  «il.,  p.  lâS. 

i863.  Mklinu  TumenuTA  Bour^uigQRt,  But.  mal(Kol,  Abyitime,  p.  loa  et 

p.i3i. 
1890.  UiLim*  miiciiuTi  Bourguignat ,  Hùl.  rmJaeal.  lue  Tntganika,  p.  168, 

pi.  11,%.. 6-7. 

iti97.  MiuNiA  TCHicDLATi  M«rteiu ,  BeteludU  Weiekth.  Oit  Afrikat,  p.  igS. 
1898.  UiLAKii  ToHMiiLATA  Poilonem ,  BolUu.  Mut»\  Toritn...,  XIII  {h  mars 

1898),  p.  n. 
igoA-igoS.  Hslinia  msiscguTA  Germain,  Bnltii.  Mutium  hiil.  nahir.  Anû, 

X,  p.  353.  et  XI,  p.  367  et  p.  SaS. 

Celte  espèce  cosmopolite  est  exlrémcment  répandue  dans  le  bc  Tcbad. 
Uiif!  centaine  dV'chantilloDs  ont  élé  rapportes  par  M.  Lentant.  Ils  sont  gé- 
néralement de  petite  taille  et  fortement  costulés;  ua  certain  nombre  d'exem- 
plaires ont  conservé  leur  épiderme  qui  est  d'un  brun  verdAtre  assex 
fonoé. 

CoRBiCDLA  Lacoihi  Germain. 
igo5.  CoaaicuLA  Lacoimi  Germain,  nuIUl.  Mutéum  kitt.  nalur,  ftan*,  p.  &S8. 
1906.  CoaaicDLA  Lacoihi  Germaia,Mémoire4iodéléiaùt.  Franei,  XVIII, (figura). 

Le  Corèitula  Laeoân  Mt  surtout  remarqnalde  par  sa  forme  phu  hanU 
^  hrgt,  wa  Mmnieta  bien  «aillaDla  et  son  lest  orné  de  stries  très  linea, 


ib.  Google 


Bssex  r^lîères,  (>g[alement  pspactïcs  et  s'ef&rant  h  peu  près  eDlièramont 
au  voi^nagc  des  sommelB.  Hauteur  luaiinnim  :  i-i  millimètres;  diamètre 
maxiiiitim  :  lo  niillim.  S.  [lue  vingtaine  (l'cvempluires. 

Eu  Helioi-s  des  espèces  précédentes,  M.  L8:«f«nt  a  ^alanent  recueilli, 
dans  )c  lac  Tchad,  des  frsgmeiKs  d'une  espèce  de  Mulelina  et  plusieurs 
Irsgmenls  de  valves  d'un  f^nio  appartenant  à  la  sâie  den  Nod^aria.  Le 
mauvais  ^tat  de  ces  échantillons  ne  me  permet  pas  d'en  donner  nne  déter- 
mination spécilique. 

III 

Sus    QUELQUES    LiNELLIBIAITCUES   DD   LAC   TcfllB 


Sowerby. 

i86i).  Ieidiiu  ansdstjit*  Sowcrbj,  Conchoi.  Icon,,  XVI,  pi.  Il,  !■)[.  5. 

187^.  Mdtelx  4NC)]9TtTA  iki.iAi,Lani  vnd  tùuaiuur  Molluik.  Nontoslaf.,f.  9G8. 

tgoo.  Udteli  iNuusTiT*  Simpson,  Proeod.  um'i.  il.  ual,  Muiéma,  XXli,  p.  <)o^. 

Le  type  de  cette  espèce,  qui  parait  assez  abondant  dans  le  lac  Tchad 
[missions  A.  CsEVàuSK,  Lacoin],  n'a  pas  été  rapporté  par  M.  le  lieulenBut 
Habdbbbt,  qui  a  Bculemcat  recueilli  la  variété  suivante  : 


igo5.  m 


Variété  ponderoaa  Germain,  nov.  var,  (fig.  1  ). 

iLt  jkvonsTATt  Sotr.  var.  ponàtreta  GiTmaîn,  Bull.  Muiêum  hiu.  1 
in'i;  p.  ^89  [lîue  dntrtpl.]. 


Fij;.  I.  —  Muula  eitgvilBla  Sow. ,  tv.  pondeivia  Gein: 
i/s  grandeur  nalurelle. 


Variété  remarquable  par  ses  valves  très  épaisses  cl  pesantes.  Le  lesl . 
forlemenl  cncroAté  de  calcaire ,  est  érosé  su  voisinage  des  sommets  ;  l'in- 
térieur des  valves ,  partiellement  encroûté  de  calcaire .  laisse  voir  une  nacre 


ib.Googlc 


d'nn  rose 
rant  ;  lon^. 
m», 


millimËlres. 


,  remarquablement  iiisëe.  Un  eeul  dcLanliHon  me«i- 
lâg  millimèlrw;  lai^.  moï.,  64  millimèli-M;  lipaiw. 


B  (GMneronia)  H«rd«l«U  Germain,  nov.  sp. 
igo5.  Pno»ra   (CiBi»nsii)    Hjboilcti  Germain,   Balht.   Mu$èum   hùt.   Katar. 
Ptirii,  p.  A8ç)  [nw  dneript.]. 


Fig,  a.  -  -  Ptiottoii  [Camentiitt)  UnnltUii  i 
9/3  de  U  grandeur  nalurollc. 

Coquille  d'aaaei  grande  taille,  trèa  alloo^,  d'apparence  l^fa-cmenl 
(■unéirorme  :  vdvet  natez  bomb^ ,  dpaiues  et  ulides  -,  borda  snpëricur  et 
i»r^rieiir  divergents  :  bord  «upërieur  régulièrement  «ibconveie  dans  une 
direction  uetlejnent  amendante  en  partant  de  l'angle  ontéro-doraal  qui  mt 
trèa  uillant,  l'angle  postéro-dorBat  ëtant,  an  contraire,  très  ëmoussé  (par 
Ruite  du  manque  de  saillie  de  l'angle  postéro-dorsal ,  il  est  impossible  d'in- 
diciucr  la  séparation  des  bords  supérieur  et  postérieur);  bord  inférieur  h 
peu  près  rcctilîgne,  i  peine  subsinueus  vers  la  région  médiane;  région 
antérieure  peu  développée;  région  postérieure  très  allongée,  près  de  trois 
fois  et  demi  aussi  loague  que  l'antérieure,  lenninée  par  un  rostre  court, 
largement  tronqué  ;  créle  dorsale  trèsémoussée;  sommets  assez  obtus,  très 
peu  proéminents,  largement  eicorîés  et  laissant  voir  une  nacre  très  irisée, 
d'un  tdtnc  bleuAtre;  impressions  musculaires  multiples  :  a  anlérieures, 
la  plus  externe  trapésoïdale ,  1res  grande  et  proronde,  U  plus  interne, 
pincée  dans  nue  direc^on  transverse  par  rapport  h  la  précédente,  divisée  en 
trois  impressions  secondaires  communiquant  plus  ou  moins  lai^fement  en- 
semble; 9  postérieures,  la  supérieure  très  petite  et  profonde,  largement 
réunie  k  l'ioférienre  qui  est  très  grande,  trapéimdale-alloagée ;  impression 
soufrombonale  proronde  ;  impression  palléale  très  forte ,  surtout  postérieure- 
ment; cbaroièrâ  prétwiant  antérieuranent  une  dent  cardinale  allongée, 


ib.  Google 


—  58  — 

xnr  la<[iidle  on  obBervn  une  diiaine  de  d«)tîcn)atioM  faiblra  ti,  poilérieur»' 
ment,  une  dent  lalérile  très  longue,  prdMntant  17  deaticulalioQi,  («sdenx 
premières  très  petites,  les  autres  plus  fortes  et  irréguiiirai. 

Test  orné  de  stries  médiocres,  ii'rëguliëres ,  fines  au  voisina^  des  soni- 
mcls,  recouvert  d'un  ëpiderme  d'un  marron  plus  on  moina  anmbre,  giSH- 
sant  au  noir  vers  les  b^ds  inférieur  et  antà-ieur. 


Fij;.  3.  —  Ptiodon  (Cantntina)  Hard^ti  not.  xp.  var.  Molli  a 
a/3  de  It  grandeur  naturelle. 


Intérieur  des  valves  orné  d'une  nacre  extrêmement  irisée,  d'un  rose  sau- 
moné particulièrement  vif  vars  le  bord  infériaor. 

Long,  max-,  loS  millimètres;  haut,  mai.,  43  mlltim.  1/9  k  S9  milK- 
mëtres  des  sommets; —  ^ong.  de  la  région  antérieure,  ai  millimètres;  de 
In  région  postérieure,  81  millimètre»;  é|)Bisc.  mai-,  &8  mlltmètres, 

Variété  HoUl  Germain,  noy.  var.'''. 

La  variété  Molli  (fig.  3)  dtS^  dn  type  : 

Par  sa  forme  plus  régulièrement  ovalaire -allongée  ;  par  son  bord  sapé- 
ricnr  à  peu  près  reetiligna  dana  une  dlreclioa  légèrement  ascendante,  et 
presque  parallèle  au  bord  Inférieur  (les  bords  supériaur  et  inférienr  sont 
[rè«  divergents  cbei  le  type);  par  son  rostre  moins  nettement  tronqué,  elo. 
Même  leat. 

La  charnière  présente  les  mêmes  caractères  que  chei  le  type. 

Long,  mai.,  io3  millimètrea;  haut,  mai.,  38  millimètres  k  hi  milli- 
mètres des  aommeta  ;  —  long,  de  lardon  antérieure,  agniiilim,  1/9;  de 
la  F^^ion  poflérieure,  76  millimètres;  —  épaiss.  maxim. ,  96  millimètres. 

(»  Calle  laHdlé  ast  ilddlëe  è  H.  le  ItaulMiint  Hall,  qui  a  adrowrf  au  Hua«iim 
,un  wriaiti  nombre  dloUnaaantta  MquJtiM  reoueilliaa  par  lui  dant  le  lac  Tcbad, 


ib.Googlc 


LiHicoLAiiit  coHifEcnNs  Marleni. 
zoitnctva}X*HKm,Naeiriehub.Mttlakot««t.  G(nUtcA.,p.  i83. 
1897.  LiuKonuk  oonHÊOtm  MarteoM.  BMdtalU  Wêichth.  Oit- Afi^i,  p.  loset 

p.  iis.Ttf.  V.fij.  5-6. 
190&.  LiMicoiiRU  coiriiKiiirs  PiUbry,  tn  .-  Tryon,  Manual  0/  Conchol.,  p.  193, 

pi.  XXXI,  fig.  S-g  |eopie  An  fig.  de  Hvteiw). 
igA5.  LiHicoLiiu  aoMNicTiw  Germain,  BulUl.  Mutéun  liitl.  nat.  Paru,  p.  sAg. 
tgo6.  Liaicouiu  coHHKTBXt  Germain,  Mémoim  Soc.anl.Frtma,  XVIII. 

Une  diuiM  d'eiemplaîra,  provenant  des  Iles  de  l'archtpd  Kouri.  Ils 
mesurent  :  long,  mai.,  Sg-AS  millimètres;  larj.  mai.,  17-18  roUlûnètreii; 
—  Iiauteor  de  l'onvertare,  18-19  millimUres;  larg.  de  l'onv.,  9-10  milli- 
mètres. 

VinPUA  irincot.oR  Oliviff '''. 
igo6.  ViKViu  oNicoM*  Germain,  Bull.  MutAun  kùt.  nol.  Paru.  p.  59. 

Huit  exeni[^tresi  qudijnes  uns  prtontent  le  mode  biettrinata;  d'antres 
ont  les  Imin  de  spire  phu  00  moins  arrondie.  Un  des  Muntillons  appar- 
tient h  la  variél^  e/aJtorMarlens. 

Miunii  TDBiaauUTA  Millier. 

tgo6.  MbiUiii  TOBincnuTi  Germain,  ButUt,  MtuéMt  hi*t.  nal.  Atrû,  p.  55. 

Hait  exemplaires  de  moyenne  taille  et  déponrvns  de  leur  <!piderroe. 

Ampulliiu  spbciosa  Philippi. 

ift'ig.  AaNLLiati  BMCiMi  Philippi,  Zeitiehr.  Jtir  Malakoceel. ,  p.  18. 

iHâi.  Ahpdlurii  ipkiqu  Philippi  in  :  MartiDi  et  Chemniti.  Sfit,  amc^/.  Gt^; 

Amputlaria,  p.  fio,  Taf.  XI,  Ég.  a. 
187g.  AarDi4.iii4  SPic:oSi    Bourguignal ,    MoUntquu    Égypti,    Zanzibar,    Sé- 

n^l,  etc.,  p.  3s. 
tH8g.  AHPiiLi.iBit  apxaosi  Bourgui^t,  Motlutquti  Afiiqut  ^fuofor.,  p.  168. 
1897.  Ahpdluiu  wtCios*MBrt«a«,â»eïaJ(«IV«icA(h.  Ott.-AjTi)ta* ,'f.  i63(pari.). 
tgoS.  Anpdiuiii  iPtaosA  Germain,  BuHeU  Maténn  hùt,  tmtur,  Parii,  p.  338. 

'"  Je  n'ai  pa*  cru  datoir  répéter  U  aynonymie  des  «pAcas  déjk  liguais  dans 
)m  précjdentei  nolas.  Je  prie  le  lecteur  de  k  reporter  1  la  page  du  BntUltit  qui  est 
indiqua  i  cfaaqne  etpèce  t  il  j  trouvera  les  indicaliona  biblk^^biquei  indiapen- 
Hble». 


ib.Googlc 


—  60  — 

Les  deux  exemplaires  de  cette  espèce  recueillis  par  M.  Moll,  bien  *\ue 
de  |>etitc  taille,  sont  porraitemeDt  typiques.  Leur  test  est  ^pais,  solide, 
d'un  man-on  jauaOtre  un  peu  ciair;  l'un  d'eux  ne  possède  pas  de  bandes 
colora  spirales,  mais  sur  l'autre  on  aperçoit  encore  les  traces  de  dix  fascies 
dtroites,  d'un  rou\  asscx  sombre.  Ce  dernier  écbanlilion  a  en  outre  gardé, 
sur  le  bord  interne  de  l'ouvaiure,  ud  peu  de  la  belle  coloration  orangée 
qui  s'observe  si  nettement  ches  les  individus  frais.  Haut.  max. ,  70-73  milli- 
mètres; diam.  max.,  63-65  millimètres:  —  bauleur  de  l'ouveilure,  âo- 
5â  miilim^res  1  diam.  de  l'ouvert.,  33-3â  millimètres. 

MuTELA  ANGUSTATi  Sowerby. 
Le»  À^bantillons  recneillis  se  rapportent  tous  h  la  variété  ponderosa  Ger- 
main (voir  précédemment,  p.  56).  Les  valves  sont  très  épaisses,  pesantes, 
ornées  de  stries  (grosses  et  onduleuses  ;  les  sommets  dénudés  laissent  voir 
une  belle  nacre  bleuâtre.  La  nacre  est  d'un  rose  saumon  ti'ès  vif,  remar- 
quablement irisée,  surtout  vers  le  bord  inférieur.  Long,  mai.,  118- 
laS  millimètres;  haut.  max.,tit-àj  millimètres;  ëpaiss.max.,  aS-Sa  roilli- 
mètres.  Quatre  valves.  , 

MoTELiNA  nosTKATA  Rang'. 
l835.  hlDivA  LUSTriAii  Rang,  Noai:  oreWï.  Maiéam,  p.  3iC. 
i836.  iHBixt  C(«i.UTi9  Lc« ,  Synop:  o/Naiadti,  p.  57. 
iSAi.  [iiDiNA  ROSTAATi  Polici  cl  Micbtud ,  Galer.  MoHiuqtui   Douai,  p.   1&7, 

pi.  LVl,%.  1. 
187&.  Mdtili  rojtiiti  Jirkclî,  Land  und  iùttwaiier  Molluih.  Nordiittafrik,,f.a6q. 
1S76.  MuTELA  cocuHTis  Clcssiii,  Conth.  Cab.,  ^no<J„p.  ig3,  Taf.  XXV.  (ig.  t-9. 
i6tlG.  Mutelini  R09TK1TA  lousscBume  Suif,  tae.zool.  Franet,  p.  iS8. 
igoo.  UunLà  doitean  Simpwin,  Procitd.   Vail.  Si.  nat.  Mn*éum,  XXII,  1900, 

p.  90a. 
W.  le  lieutenant  Moll  u  rapporté  un  seul  échantillon  de  cette  espèce;  il 
est  de  petite  taille  et  en  assez  mauvais  état  do  conservation  '''. 

PUodon  (Camaronla)  tohadletula  Germain  nov.  sp. 

igon.  IHioden  (Canurmua)  tehadimrii  Gcnnùn,  BulUt.  Miuéum  hùl.  naE.  Paru; 

p.  &S9  [tint  dê*eript.]. 

Co(|uiIIe  de  grande  taille ,  très  oblongue  allongée  ;  valves  médiocraneat 

bombées,  très  épaisses  et  pesantes;  bord  supérieur  l^rement  convexe 

'''  Le  hr.  Tditd  nourrît  également  de  vcrilablES  tlitio*.  Tel  est,  par  eif-mplc, 
l'Unis  muteleslsrmli  Gemiiin,  esp^  noiivellc<lu|;roupcderfn(D  Manceli  Roar- 
ftuignet[BooiOBiGsiT(J.-n.),JIIo//u»7aM/Hr.Aya»:«Ou'.*r«Da,  l8S3.p.  i5,[ii.I, 
Gfr.  i3-i&].  J'aî  déjà  donné  qiicl(|iies  iniltcaltom  sur  celte espîxcfGinBMN  (Louis), 
KluiU  Mollai^Mt  rmurillitpar  M.  lelieul.  Lacoin,  in:  Mémoiret  Sue.  taot,  France, 
XVIII,  iffoSj,  qui  lera décrite  et  Gg;nrée  Aoaa  mon  HémMre  *ur  les  Mollusques 


ib.Googlc 


—  61  — 

jusqu'il  l'ange  posl^ro-dorul;  bord  inférieur  bi^cmeat  sinueux,  preaiiuo 
parallèle  au  bord  supérieur;  r^ion  anldneure  médiocre,  semi-dliptique; 
région  postérieure  bien  développée,  plue  de  deux  fois  aussi  longue  qoe 
l'aalérieure ,  se  terminant  par  un  rostre  court,  un  peu  remontant;  crftc 
dorsale  médiocre,  très  obtuse;  sommets  obtus,  très  comprimés,  peu  pro- 
éminents ,  excoriés ,  laissant  voir  une  belle  nacreUenèlre  très  irisée;  impres- 
sions musculaires  multiples  :  a  impressions  anlérîcures,  la  supérieure 
grande,  ovataire-on'Ondic,  pins  profonde  en  haut  qu'en  bas;  l'inférieure 
beaucoup  plus  petite,  séparée  de  la  précédente;  deux  impressions  posté- 
rieures, la  supérieure  petite,  ronde  et  profonde;  l'inférieure  beaucoup 
plnsgrande,  plussupcrScielle.ovslaîreulloogée;  impi-ession  souHimbonalc 
étroite  et  allongée;  impression  palléale  médiocre;  cbnrnière olTrant  antérieu- 
rement une  lamelle  allongée  ne  portant  que  quelques  très  faibles  denticn- 
lations;  postéiicu rement  une  série  de  dcn tir ulo lions  d'aboid  très  saillantes 
et  irrégulières  sur  les  deux  premiers  tiers  de  la  longueur,  puis  beaucoup 
pins  faibles  et  plus  r^ullèrcs  sur  le  dernier  tiers  on  dles  restent  néanmoins 
très  apparentes  jusqn'i  l'ange  postdro-dorsal. 


Test  d'un  marron  foncé  passant  au  cufé  au  lait  vers  les  régions  antérieure 
et  postérieure,  très  lai^meut  excorié  au  voisinage  des  sommets,  orné  de 
stries  d'accroissement  ossea  fortes,  irrégulières,  atténuées  vers  la  r^on 
médiane,  légèrement  lomejlcuscs  posté iieurement.  Intérieur  des  valves 
orné  d'une  nacre  remarquablement  irisée  d'un  magiiilique  rose  ssiimoo 
prliculièrement  vif  vers  le  bord  inférieur  et  vere  la  région  postérieure. 

Longueur  maximum  :  160  millimètres;  banteur  maximum  :  fia  mit- 
lim.  5,  ù  66  millimètres  des  sommets:  longueurde  la  n^on  aDiéricurc: 
5o  millimètres;  de  In  i-égion  posléricurc  :  110  millimèli-cs ;  épaisseur 
:  39  millimèti-CN. 


ib.  Google 


BB  Horjvx  d'olites  fossiles  bans  l'oucocèn 

DU  TâlIN, 

PA»  M.  Ed.  BoriNET. 

Le  genre  Olivier  (Otea  t.)  est  repr^seitté,  k  \'éM  fossile,  par  8  an 
10  espèces  observa  dans  les  d^pAts  tertisires  de  rEttrafieet  de  l'Amé- 
rique dQ  Nord ,  principalement  dam  l'oligocène  et  le  nùot^De. 

En  France,  G.  de  Saporta  a  décrit  un  0.  proxitna  et  nn  0.  ffrandwm  de 
l'oligocène  d'Aïx  ;  le  premiei-  est  voisin  de  l'Olivier  cultiva  el  le  second  a  Aé 
retrouve  dans  les  ciaërites  du  Gantai;  mais  toutes  les  espèces  fbssQefl 
n'ijlaieut,  Jusqu'il  présent,  connues  qne  par  des  emprdntes  de  fenîlles  ou 
de  rameaux  feuilles,  plus  rarement  munis  de  (leurs  (0.  prmmina  Lesq.  du 
Colorado);  or  j'ai  trouvé  récemment,  parmi  les  échantïBong  indéterminât 
de  la  collection  paléonLologique,  un  fragment  de  calcaire  contenant  pla- 
neurs noyaux  d'olives  fossiles;  cet  échantillon,  recneilli  sur  la  rive  droite 
du  Tarn,  à  Saint-Géry,  canton  de  Lide  d'Albi(Tam),  appartient  ï  l'ïdigo- 
cène  moyen  (étage  stompien).  Les  noyaux,  |Jus  ou  moins  roulés  par  les 
eaox,  diSferent  à  peine  de  cenx  de  l'CMivier  commun  (0.  eun^xea  L.)  et 
présentent  les  m&nes  vaiiatiosa  de  fonne  et  de  dimension  que  ceux-ci, 
suivant  l'état  de  dévdoppement  des  (ruils  dont  Sa  proviennent;  tootefoie 
poor  indiquer  l'origine  paléontologiqne  de  ces  noyaux,  je  propoîie  de  les 
dénommer  OUa  Europœn  L.  forma  prisai. 


NRPE^TBicésS  DE  MADAGASCAR  ET  DE  LA  NoUVELLE-CalÈDOUIE, 

PAR  M.  M.  DuiARD. 

\.    NsPItlTHBS  M  MlMOàSClH. 

Jusqu'il  présent,  une  seule  espèce  ilc  NtpenlAes  a  été  signalée  à  Mada- 
gascar; c'est  le  N.  madagaicarietuit ,  mentionné  par  Flacourt  dans  son 
faiMnire  de  Madagascar  et  décrit  par  Poiict  dans  Ttincydop^dis'');  elle 
appartient  A  U  section  fuMpmiîei  de  Hooker  '*',  carHlérù6e  pw  des 
graines  appendicnlées  et  se  plaee  au  voisinage  da  A'.  iktiUatma  de  la  flore 
cingnlaise.  Ces  dent  espèces  forment  en  tffet  on  petit  groupe  dëGni  par  des 
inflorcacences  en  panicules. 

Le  Nepenlbes  de  Madagascar  se  distingue  surtout  du  N.  tiittiUaUnm  pu- 
is fomte  des  as^ies  qui  terminent  ses  fetiilles.  -rOittre  qu'en  génénl  les 
feuilles  soient  plus  grandes,  écrit  Povet,  le  caractère  le  plus  xaiilant  est 

<')  PoinsT,  Etuyûloptdit ,    fi,  p.   !i5g. 
"1  HoûkM,  riWîtn*,  lol.  Wll,  p.  93. 


ib.  Google 


—  63  — 

due  la  tonne  àe  l'urne;  ccUe^i,  au  lien  i'étn  naÛée  dèi  la  base,  est  an 
contraire  rétrëcie  ta  entonnair,  M  s'élargit  qa'tnsenslblenient,  de  lorie  que 
M  phu  grande  laiigeur  est  à  son  onverlure  qui  o^  ua  bourraiet  épais  et 
des  alries  traOtTenes  très  nombrenaes,  r^uiiifes,  etc.* 

L»  nraa  des  feuffiea  iniiMeures  présentent  une  Iwnu  sensiblement 
diRtrente;  elles  sont  renfla  en  aidpODles  et  Btunias  de  cdlsi  faisant  saillie 
exiërieurement  soos  forme  d'BÎles;  mils ,  dans  towi  les  cas,  les  ascidies  sont 
bien  distinctes  de  cdles  dn  N.  dUlillatoria ,  plus  ou  moins  renfla  à  la  base 
et  de  furme  générale  cylindrique. 

Les  caractères  différencia  de  ces  ascidies  consistent  dans  la  forme  du 
péristome,  qui  est  dilata  postérieurentent  jusqu'à  atteindre  i3-tâ  milli- 
mètrw  de  hanteor  cbes  N.  madagatearwtuù,  tandis  que  lee  anneaux  de  cet 
otfjane  ont  à  peu  près  le  même  diamètre  (s  millimètres)  sur  tout  te  con- 
tour de  l'urne,  cbez  N.  dittiltatoria,  dsns  la  disposition  des  g^des  à  la 
sor&ce  de  l'opercole,  glandes  généralement  assez  lai^  et  éparses  dans 
la  première  espèce ,  presque  toujours  plus  petites  et  plus  nombreuses  dans 
la  seconde. 

Enfin  les  anthères  sont  généralement  en  plus  grand  nombre  chez 
JV.  iHodogatearietwit  et  disposées  assez  nettement  ea  deux  séries,  tandis 
qu'dles  sont  nnisériées  chez  N.  dùtillatoria. 

Le  NepenthcB  de  Madagascar  est  représenta  dans  l'beril>ier  dn  Musénm 
par  une  série  d'échantillons  très  typiques  : 

CoHHSiison ,  LinTz,  1883:  HunLOT,  i883  (ascidiee  normales  et  asd- 
dies  en  forme  d'ampoule).  —  R.  Binon,  1889  (Ex  berbario  Musei  Bri- 
tannici,  avec  les  deux  formes  d'asddies). 

J'ai  trouvé  en  onire  deux  édiaotillons  provenant  de  Humblot  (i883) 
portautle  n*  âoo,  présentant  aeulemeni  des  infloresCsnces  mAles,  tout  k 
fait  comparable»  au  N.  madagaseariauit  type ,  sauf  pour  la  forme  des  asci- 
dies; cdies-ci  sont  intermédiaires  entre  les  ascidies  de  l'espèce  type  et  du 
JV.  dùtillatoria.  L'orne  se  renfle  rapidement  k  la  base  ri  prend  une  forme 
générale  cylindrique  très  accusée  et  très  difTércntc  de  la  forme  en  enton- 
noir; TivriÂce  forme  d'ailleurs  postérieurement  une  sorte  de  col,  correspon- 
dant à  la  partie  très  dilatés  dn  përistooift.  comme  dans  l'espèce  type;  les 
giaudes  de  l'opermle  «ont  aussi  trèa  dairmmées. 

Nous  en  fenins  le  N.  maé^»aintnii»  var.  eylitidricii. 

L'mtér^  de  cette  forme  est  d'élablii'  un  lira  plus  étroit  enire  deux  es- 
pèces affines,  r^ftaot  proboblcmenl' d'une  m^nte  soacho  préeirstante 
sur  l'ancien  continent  indo-malgache. 


,  var.  eglimdrica  Dubard. 

nantis,  feliomm,  ftonimqim  R^nii  «lent  in  N.  msdigssciripnjc;  iMldiK  cylln- 
dricM,  bnù  ob«nii«  fnflstfs,  costis  etaliln,  on  pcntke  in  eefltim  brete  pnttucto; 
t»lrtgtwiiiu  foàHee  dilaUlo,  crtèerriaiB  aanalatoi  <^milo  can  gtandu^  «parais. 


ib.  Google 


Le  N.  PerviUei,  formant  i  lui  seul  lu  section  Anourotperma,  caracté-i- 
Béo  par  des  graines  dépourroes  d'appeodice*.  est  conadëré  aclueUeinent 
comme  caractërUtique  de  Mahé  des  Seychelles;  cependant  j'ai  relevii  dwis 
l'herbier  du  MusAim  on  lichanlilloii  de  celle  espèce  recneilli  par  Bojer  à 
Madagascar,  malheareuscmeot  sans  indicattoa  de  localité;  il  est  à  supposer 
que  celle  piaule  s  simplement  ilii  introduile  k  Madagascar  el  que  l'échan- 
lillon  unique  eu  question  provient  plus  on  moins  dîreclemeprt  ilc  cnllures. 


I.  Ascidie  aonDalc.  - 


II,  Aicidie  ils  la  bosa.  —   III.  Aacidi 
1/3  {p*.  nst. 


II.    NlPE.tTRkS  DE  NobTELLE-CÂL^DONIE. 

Jusqu'à  présent,  uue  seule  espèce  a  été  dàrile  en  PJouvdle-CalÀlonie; 
c'est  ie  N.  Vicillardi,  Hooker''';  elle  appartient  à  la  section  EunepenAa, 
pr^nte  des  inllorescences  en  grappes,  des  feuilles  étroites,  sessiles,  demi- 
amplexicaules ,  à  limbe  dëcurrent,  des  ascidies  de  taille  moyenne  cl  de 
forme  variable,  lantAl  renfla  en  foi-me  d'ampoules  avec  ailes  longitudi- 
nales denl^,  lanlAt  ventrues  à  la  base  et  de  forme  générale  cylindrique, 
lanldt  en  forme  d'entonnoir;  le  péristome  est  Anût,  de  diamètre  relier 
ilnns  Inules  ses  parties;  l'opercule  porte  parfois  de  grosses  glandes  peu 
nombreuses,  parfois  il  est  constellé  de  petites  glandes.  Celte  esjièco  est 
représentée  dans  l'herbier  du  Muséum  par  un  grand  nombre  d'échantillons, 
recueillis  par  plusieurs  voyageurs ,  dans  des  lôcalitéB  très  diverses ,  sur  l'Ile 
des  Pins  ou  sur  la  grande  Ile.  Quoique,  en  génial,  tes  N^ntbes  soient 


ib.  Google 


—  65  — 

des  pbnles  ch  terrains  bamïdes,  elle  est  signalée  simullaDément  deiis  les 
plaiacs  an  bord  des  étangs,  sur  les  collines,  et  même  à  des  altitudes  assez 
élevées,  jusqu'à  800  mètres,  dans  des  terrains  ferrugineux  et  arides;  elle 
présente  de*  tiges  rampantes  ou  ssrmenteuses  et  donne  parfois  des  tonnes 
rabongries;  elle  fleurit  d'sodt  à  novembre. 

Pancher,  i858-i86o,n*â33.  —  tte  des  Pins.' 

VuiLLiBD,  i655-t86o,  n"  iiai,  si6i.  —  tie  des  Pins;  Nouvdle<U- 
lédooie,  Diane. 

Balaou,  1668-1871,  n*  io-jq.  —  Collines  berbenses  situées  au  Nord 
de  la  Gonceptioa,  3oo  mètres  d'altitude  : 

N*  3769.  —  Versant  méridional  du  mont  Hou; 

N*  1099.  —  Collines  argilo-femigineuses  et  arides  situées  au  Nord-Est 
de  Saint-Louis;  —  N°  loag*.  —  Collines  siUiée»  près  de  Bourail; 

N*  36a8.  —  Collines  émptives  de  la  vnliée  du  Dolio; 

N*  6o3.  —  Bords  des  marais  donnant  naisçence  a  la  petite  rivière  située 
an  nord  de  l'étaUlssemenC  de  la  baie  de  Prony. 

GnvAin,  187&-1876.  —  Plateau  de  l'Ile  des  Pins,  Nouvdie-Galédonie. 

Bbodsmichk,  1881,  a*  731.  —  Mont  Rogbi:  altitude,  5ooà  800  mètres 
eu  sol  aride. 

Da  PoNPEHY.  —  Hauteur  d'Azaro;  baie  N'Go,  terrains  femiginean. 

Cette  espèce,  étant  donnée  la  variabilité  de  son  habitat,  a  dA  donner 
naissance  k  des  formes  lixées;  d'après  les  écbaDtillons  de  l'berbier  du  Mu- 
séum, je  ne  vois  guère  la  possibilité  de  caractériser 
qu'une  seule  variété,  correspondant  aux  n"  100  et  ai  1 
de  l'herbier  Deplanche. 

Les  feuilles  sont  rdalivemcnt  li'ès  larges  (65  rniHÎ- 
mètres  de  large  sar  a  ho  millimètres  de  long) ,  aux  trois 
quarts  amplexicaules,  avec  5  paires  de  n'ervoles  longi- 
tudinales bien  marquées;  les  ascidies  mesurent  t3  cen- 
timètres de  long;  elles  sont  ventrues  h  la  bose,  cylin- 
driques sur  les  trois  quarts  de  leur  longueur,  munies 
de  a  cAtes  dentées  bien  développées.  L'orifice  est  lai^ 
ment  ouvert,  pourvu  d'un  péristome  rallier,  ha  ut  de 
1  millim.  S. 

Nous  en  ferons  le  N.  Vieillaiidi  var.  Dej^neket  Du-  p™.  9.  —  Ascidie  du 
bard.  N.  Vùillar^iu. 

Caulis  flarumquc  signis  Meut  in  H.  Vicillanliî  foUia  latio-         i^or.  nat 
nbusbarîlata  3/i  ampleiicauli  decarrcnlc;  10  aertis  mani- 
fcatia  in  lon^tudîncm ;  a»cidiis  elongatiï  bmi  inflata,  parte  superioro  cylindracea, 
cottis  dcntalo  alstia;  ore  ovato,  peristomio  poatice  non  dilalato,  anmiUa  confcrtia. 

D'autre  port,  un  des  échantillons  de  l'herbier  Poncher  présente  des  carac- 
tères asseï  spéciaux  pour  constituer  une  espèce  nonvcdie.  Les  tiges  scHit 
iioaioa.  —  III.  5 


ib.  Google 


—  66  — 

rwnpanIWAUWnnMitaises.attMgBant  1  m.fi<od*Ioi^;  jes^ismilbru- 
oAbes;'!!  itirme.de»  fwilles  et  iu  earactèree  4$  l'oMidfe  sont  eoalottite» 
■»  N,  Vi/iUardi  type. ..  -  -   ..  '  i  - 

'  Dan  l'inflore^eBce  ÈàS«,  l'ase.lM  pàloneates  aoranx  «t  les'  cotnnncs 
slaminales  wiat  plus  trapus  que  dani'  le  typia;  maii  )«s  'principale*  diAé- 
reacet  rësdlenl  de  rinfloFMMuee  femdle  et  ita  fruit.  '        ''  '  "    < 


■■■    FÎ8.3.  ■    ■      ■  ■ 
tnicfilMa  de  N.[Vimll»rdi.  —  U.  InduareiesDce  fructiÇie   , 
de  K.  MoiàmuiirS.  i/t  gr.  niL 


Gellq  infloresceoce.Mt  piiu  sQurle,  (dtwraauw^e  et  plus  douai  :dMi 
réaitlte  de  ca  que  les  pddonoulM  floraux  «oitt  {dos  ccurti  et  JuaMs  plu  prd> 
les  UQsdea  anlrea;,  l'iuflwesBeiHeeBt  arrondie^  l'extiéiiiil^  au  tiani^ae 
terà^ner  en  pbinte.  Les  pièces  du  calice  soot  beaucoup  moins  d^vdoppéea, 
enfirt  te'^it  n'alleint  qu'nne  lon^rui^ur  de  la  millimètreB  (au  lieu  de  i5  k 
%o  millimëtres  ckei  le  type);  il  eat-ovoide  au  lieu  de pi^Mnter  nue  abrte 
4l'étran^emenl  vers  l'extrémité,  qui  n'est  point  débordée  parleplatmi 
Btigmatique;  1^  valves  sont  Ironquëes  k  l'extréBiité  et  la  c^peule  est  laoïna 
anguleuse. 

n  (ariHiB  la  M.  MmtMiiElarU  dov.  ^>.  Dubard. 
,  WsnMaaBcUiaratDTMi 


ib.  Google 


^*7  — 

noa  anfwtûtii.  ■.    ■  .    , .  >  .  .-rj...    „  !,.„.i 


.r-,    ,,■.,.,"  I.     .,  ■  Siii  LÀ  aviisri  ùss  mméniBi^'  *'  ■'  '  ''i 

■'■;—''-i';.   ■■   -.,•  v!.  -i#âU.M.'P.-6»iM«i-.-.|     ..'     .,.  ;  i;,  ,..  ,:i_ 

Makré  éob  iduiqnfl  dé'pfMiioti,-  Il  4iBb4>«t' wdM'<SMÉCte»^di}t- 
'^AMlâ  i^itf  appt^riéB'pMP^  MMtdtuhiAb^  nnlià«ia,-«im 
n^c«Biire  de  tximÀit!  M  Valeur:  Cette  dmikn  péol  Me  ,àJ)t*(>l}^^ti«i' 
[idh^t' dâldîte  dn'vUilme  nudéMiaire  AnU  anbaCucrcoiiéUi^  ^«fiit, 
'K8ngt)lt'C>  s  ^Ri'tdjeqilftla  Aan»é d'nn  torp»'Aait'il>ralant;plw,pmde 
■ijaéB"^iaktt  dni  tAfAéoâm'  eempoMiit  i«  ^uà-étùk  flut.  fMlile'.^et 
-'Tf^rt\Tf"''il'fnff 'rrTTinlif'y'-iinr:--i  t'nTT-rfinririfÉTi  h  làm  iki,mf\ng%f 
"ûowiàifhts,  m  Anr^'éiihAt  tjùtkïâ  le  v(4ame  itHriécuUn  •ÉgBunle.^Get 
'  àtil|fjàt''if  éobffldér^la  sérîe  dea  «arimnirtài  rhnirilriipTli  "rtt  ipwlqnni  lipiferirt 
c^qtf^,qiiiil6'«Mt<pm  totts  iMiBoi^hie»  (itab«'«li«.  M.  PiJniHttaiil)', 
'cÉ 'Aii£atal  i^ti^quas  Mrjtk  ifiiii[de^(ploà]b,<él«n,te«lsiinB,  «.js^nMi 
me,  {datine,  cnJTre'),  il  tOotUttà  qH%  m  nngeaiantile  taHfliwIrte  ijalls 
.■ont,  par  r>pp(>rt'à'1a''(hiraté;  prMliAtMàt>'dMU'l'inbeiinrcne>^  se 
"^icétit' lëj  ValsàT»  de' feOn  vtriodiet  aMm^uMvn  l'on  tient  ctnbple  de 
'nn^à9e'qM''ri^nM,'stù'r^E!MHfldw  tempéikiTe»<nlle  à:)»^^  iw 
opère  de  eâU'  t'IaqndhfrAHl  te  corps.  Mai  tofd,'  M.  Rydbeîy'^,  an 
B'â^ayantsùrdearésahatsMfinUd,  aittonU^lt8'ràlatiBiH«KiibBt«ilbe  les 
coodbes  de  dureté,  des  pointa  de 'fngfoD  et  d«  pudi  «toaûqaet  «kri  leorps 

nin^tei';  ' /"■■'  "'  ''  "i''    ■'  '  "■  ■  '■ :  ■-,  ■-  !  ■.-,:v 

' '  Dada  cette 'iiot^,  je'dftin'kppeler  ('«ttentioa  nu-l'iafloeiict  qii»i«^di- 
'i/irs  dbnf'poidnU  exercent  «dr'Ui  dilreté  des  whpéiina  criitafliarfet.  it^pM- 
'teillint  aôi'AiâliËs  sAift'ùomorplws.  OatM  {MOt  élMbcilmie&t;ûla'Ka 
^«idêiJt^  paf  la'CbniicMnttîon  de^^tfaee-iitMS  de  wsdenûËrai^  mùfi  j«  vais 
'Éqeliîini^'àir'ataitiiDër  ijne  l'*élioB  de' qnetqnes ai^tauj  .-  i.!  i>  - 
'  '  lïaps  ta  sine  dMcsÀonïten  fhombo<AimMe'(RGO*.),  AMtaagéiéitMh 
enalhiOtntë,  àùbt  ladaretë Ëtt 'à  [leli  prts  ^de,  rayent. kaa^iw  «ftho- 
natesitbi  IwMngetat'aiilsîd'aprètlennetfcrflqni  sotte  onM^  «t  Jtapti».«B 

Cl  Knnon,  Jakri.  i.  gtiJ.  BMehtantlail,  ViémM,  iSSa. 

(*>  A.  ScHuirr,  Pogg.  Aim.,  t.  CXXXIV,  1868.  p.  &•>. 

<>)  PaulJiniiTTii,  GM9ti(l^n)r{ÏMn«MMsUi»&.j  t4»&l     .,.r    c     . 

(•)  J.-R.  HiMiM,  Ztiueli./.pifM.  ai;t  XXXUI,  t^M,  r.,^^-:,  '..,    , 


ib.  Google 


valeur  dëcroùsante  :  sidénwe,  ilialt^te,  cakile.  Par  ctmséiiiienl,  les  mé- 
taux se  disposent  dans  l'ordre  suivant  : 

Mg,  Za,  Fe,  Md,  Ca. 

Il  est  maintenant  intéressaut  de  voir  si  cet  ordre  se  retrouve  dans  les 
autres  séries  et,  en  particulier,  dans  celles  des  spinelles,  des  grenats,  etc. 

Les  spinelles,  dont  la  fbnnale  est  R'R'O'  (avec  It'  =  Mg,  Pe,  Zn,  et 
R''  =  Al,Fe,  Gr),  offrent  la  mémer^le,  n  oh  considère  l'élément  R'.  On 
sait  en  ^et  que  le  spindle  magnésien  est  [dus  dur  que  la  gahnile  qui, 
elle-même,  raye  la  hercynite.  Quant  à  l'âërnent  triatomique,  les  métani  se 
rangent  dans  l'ordre  suivant  de  dureté  décroUsaote  :  Al ,  Fe ,  Gr. 

Dans  la  sàie  dès  grenats  dodt  la  composition  correspond  i  la  formide 
R'R"(SiO')°,  les  métaux  Livalenla  et  Irivaleots  se  disposent  respective- 
ment, par  rapport  k  la  dureté  qu'ils  donnent  au  criitd,  comme  dans  les 
spindlei.  Il  en  est  de  même  dans  toutes  les  séries  isomorphes  qu'on  peut 
conndérer;  ain«  le  corindon  est  plus  dur  qne  le  fer  oligiste.Ëo  outre, cette 
r^le  s'apfdiqne  non  seulement  aux  sàies  isomorphes ,  mais  aux  composés 
ayant  ime  formule  identique  sans  cristalliser  dans  le  même  système.  la 
cymopbane,  dont  la  formule  est  celle  des  spinelles  (GIAl'O*),  est  beaucoup 
pins  dore  que  la  gahnite  (ZuAl'O'),  grâce  à  la  présence  du  glueinium, 
qui  donne  aasnàIaphéDa(ùle(Gl*&0*}uae  dureté  plus  grande  que  ceUe 
de  la  vrilleniite  (Zn'SiO*),  isomorphe  avec  cette  dernière. 

On  pourrait  citw  un  grand  nombre  d'autres  exemples. 

Je  ferai  remarquer  que  ce  ne  sont  pas  les  métaux  les  plus  durs  qui 
donnent  aux  composés  la  plus  grande  résistance  à  la  rayure.  En  effet,  les 
métaux  dont  il  a  été  question  se  rangent  dans  l'ordre  suivant  : 

Métauxbivalrat8:Mu(6),Fe(4.5).  Zn(9.5),  Mg  (s.S).  Gu  (i.S); 

MéUux  trivalents  :  Gr  (g),  Fe  (â.5),  AI  (3). 

GoRune  je  l'ai  fait  remarquer,  la  dureté,  appréciée  seulement  par  la  ré- 
sistance à  la  rayure,  est  une  propriété  bien  mal  définie.  H.  Hertz  '''  a  essayé 
de  lui  donner  un  sens  physique  et  il  la  déCnit  aii»i:  la  dureté  est  In  limite 
d'âasticité  correspondant  k  le  pression  exercée  sur  une  surface  plane  do  ce 
corps  par  une  sphère  de  même  nature  et  de  rayon  déterminé.  Mais,  mal 
satisfait  de  ses  expériences,  H.  Herls  ahaudonna  le  sujet  repris  plus  tord  par 
Anerbecb  ''',  qui  modUia  légèrement  la  défmition  de  Hertz  :  La  dureté  d'un 
corps  est  la  valeur  limite  de  la  pression,  rapportée  Ji  l'unité  de  surface  au 
centre  de  la  snrfeee  de  contact  de  la  sphère  considérée  par  H.  Hertz. 

La  détermination  de  la  dureté  en  valeur  absolue  par  la  méthode  do 
M.  Auerbach  demandant  la  préparation  de  boules  sphériques  du  corps  à 

t»  H.Uerti.  Verk.  Bail.  ph^t.  Gtt.,  iSSs.p.C?. 
«"  F.  AitHiica,  WM.  AuH.,  L  XUll,  iBgi.p.  Ui. 


ib.Googlc 


—  69  — 

étudier  et,  m  outre,  dans  ce  dernier,  cette  propriété  ehangetut  avec  b  dï- 
iTctioQ  cristaUogTophîque,  j'ai  employé,  pour  comparer  la  dureté  dans  des 
subilaiieea  trte  tendres ,  des  ImIIss  d'acier  de  3  miilim.  a  et  de  a  millimètres 
et  une  sph^  de  grenat  de  3  imilîm.  8  de  diamètre,  sur  ieaqndles  uoe 
prMKion  mesurable  peut  itn  exercée.  Le  mommt  où  la  riuplare  de  la  flu« 
du  minéral  considéré  a  lien  peut  être  conslaté  an  moyen  du  microscope 
renversé  de  Nachet.  f^es  espAîences  laites  sur  des  erislaui  arlificida  de 
quelques  séries  de  suUàlaetd'aiotales,  que  j'ândierai  dans  nue  prochaine 
note,  m'ont  montré  que  tes  métaux  se  disposent  encore,  comme  je  l'ai 
iniliqné  plus  biul,  dans  tes  groupes  isomorphes  étudiés. 


SUÂ  U  PHisBKS  DRÏ  «inCaSiS  OLâlSESn   DJVS  Li   HàHUBVS  SUK'BST 
BK  PAKIS, 

na  P.'H.  FaiTEL. 

H  était  admis  jusqu'à  présent  qne  les  fimutt  gUàte»  faisuent  défaut  sa 
sud  du  bombemient  crétacé  de  Meudon''';  et  I»en  que  depuis  de  longues 
années  l'argile  plastique  f&t  exploitée  dans  la  vallée  de  la  Bièvre,  soit  k 
ciel  ouvert ,  soit  par  puits ,  cet  horiion  n'y  avait  pas  été  diatingvé. 

Cela  lient  sans  doute  k  la  disposition  locale  de  la  cooche  qui  sépare  les 
fausses  f^met  de  l'argile  [dastiqne  pt^r^nent  dite,  c'est-à-dire  des  sables 
qiioMzeax  à  gros  grains  dits  sbUm  (f'^ntsinf ,  qui  se  présentent  ici ,  non  plus 
en  couche  continue,  comme  à  Vanves,  k  Auteoil  et  k  Passy,  mais  en  len- 
tilles plus  ou  nKHUs  considérables. 

C'est  ainsi  qne  j'ai  pu  rdever  la  coupe  suivante,  dans  l'exi^oitetion, 
aujourd'hui  abandonnée,  du  cimetière  d'Arcueil  ; 

fi.  Cakairo  djr  glaaeoiiifôra,  environ l'oo 

5.  GbucMiie  ubieuH  i  dents  de  squales  et  nnmmulite«.     o  i5 

A.  Argile  lifpiitease,  noire,  feuilletée i  oo 

3.  Arg^  Doire  tMDpicte S.     o  lo 

3.  LentBle  de  sables  quartieui.  partiel lein?nt  cimenli^s 
par  de  la  roarcaiile,   riùbte  sur   nnc  largeur   de 

i  RI.  5o  et  d'une  ëpaiaseiir  ntiin»  de o  35 

1.  Argile  pUsIique  grise  visible,  simIcssus  do  l'ein  qui 
envahit  le  fond  de  la  carrière,  sur  une  ^isseur 
d'eoiiron s'oo 


CI  U.  Puitf,fitiU.  &ie.gM(.i«JiVaiiM,  i'  série,  L  XXVll,  p.  (j5.  —  Mi-- 
Mlsa-C»L«ii  M  Baavau»,  H.,  3*  série,  L   XVII.  p.  8i5.  —  G.  Dulitus,  ibii., 

r  série,  l.xxvlll,^  lit. 


ib.Googlc 


—  «■  — 

ae'VérfitMtrMéw  gHtntt  Ir  àmmi>iêtmi»ée,  hqwfl»  n  t^rds  p» 
k'w  IranRinMr,' n  «olrtael  de  raîr,'  «■  nt&ttfcmfac  oa'mdaaii^ 

rtM».  ...■,..■•..■-■.  ..■.■...,■       ....      ,. 

'  Od'fènedtitte'iQliiilMD  dBow'MoM'al  dsM  le*  «aUn  nt^oMs  '«l'aan 
iMttBivax  fi«gi»tttWi(le 'lNA.;|)t««  on  iliaiu  wtetnitwua.  q«  puMiant 
Min  ivoirMilti  Vv^aa  àa  4ttMf«?^'pli»  gnoda  psrtis  do  ce*  frafpoeM* 
est  conftitnée  faréiti'brmihpi'éépéaïymmieiHarMmovtAoUti^  èarfiw 
est  criblëe  de  perfontioiu  diiM  à  l'action  des  tarets. 

En  Imaant  qadqoes-aiu  de  cea  fragmenta .  j'ai  rencontré,  en  {daee 
dana  lenn  ct^nléa.  les  monke  pjrritia^  de  ces  animaiii.  La  concoitratioa 
de'£^  pyrite  est  dhs,  irfoM'M.  le  profeakMr  LA^roii.'àfa'rédMim  tOéc- 
luée  par  cea  débris  organiqaea'').    > 

Gea  moules ,  qne  l'on  serait  tout  ^^f^^VP^,  tf"^  ^  rapporter  k  reradnw 
jitniMata  Lmlu ,  ri  commune  dans  le'^tarnadeo  de  la  (âkampagne ,  ne  me 
semblent  pas  eorreapondre  eudement  à  cette  eep^.  Par  leurs  dimensitHis 
éfpib-  lebrftttteVleB  Tlbédlliea'dea BaUv  d^AtrtmH  M  ifppPoéhtAt  plihAt 
i«M  'fiin^ithtM  B(idi.^)de«  «U«s^'OliManbJ««r-V«(^"M 'dv 
ioocneiy.'  nnnAionB  je'  'tte  'Un  ite^rtipproaMfDetartjiM  wnM'tcwwTéMrvM; 
étaatdonitVI%aFdfe^dniW!*vMi«fi  'MiïMMlv  des  ftsaflc» -^ faf  wrtPg fc» 
(hiiil!:'!'-  ■■!■  ■"'■'■"•■ 'I  .l-i-..|..  ..J.i-,  ■■■  ■:■..:-■.!.■.,!■' 
'^''J^ïi^éhlet4l  aaMhprâuticc.'alitniHeudeMsMblerf.  de  TpwJcpiarga^ 
fetJt 'avtflaïuârÀt' qui  sont  cottttitués'pn-^umleKte^ là  était.*"  '  '■'  ••  -■■•" 
' '' le  eft)b''d6Dc  ^dvOir  dMdn^de  cH  fidts  que' te'Dterventit  tnMHter;  fie 
temps  k  autre,  tont  au  moins  dans  les  pttra^'^  la'  bMUme  '««^•Mt'iikf 
Ptitti,'l(4%luKt)<pÉrtiëci(Kines.thmt'M.  Cayéui  •  brat  dtmiiMHn^  te- 
troavélabnneii  VanTCs''). ''''  ''   '  "         "■  ■■■'■•'■  '■  "■    ■!' '■->'■■■■■■■ 

Penl^élre  aussi  ces  débris  étaient'ilB  apportas  par  un  courant  marin 
venant  dé  Test;  des  bois  perfocéà  par  les  tarets,'  eoiuiAàe  ceîu'd'Arcneil, 
ayant  ël^  s^dés,  sengiblem«it  ad  mMe  niveau^'  dans  tes  d^p^ls  ^pama 
tiens  de.fa.prie  et  delà  Obampagne'^'.  ■','.'"■,.  -^  ,,.[.'■ . 

'"  lL..iitcMou,Nfm.  Arehin  4i^, If pâinH^ y. féii%,%  lj,p.,a^. 

(«  H.,p.a67.,.   ,-,-.,■:  .,,  .,,..,„    ,    _.,•„,.  '    ,..,   .  ,.  ..„      r 

0}  DuBàiu,  fitifeiffaai/ft.  mM  wm-  A(  &•*•..(î(!|^ù>ar  idiL,  t  l,p.  i3a 
pi.  V,  fij.i,ù.  .  ,  I 

<"  CiTSDi,  afi.i4e<ii  JSc.,t.C*Xl,'.'n'36,p!i7ï8.  — VoirauMÎP.CoaiMfiJs, 
fiuJI.  Sm.  j^. ,  séance  du  iB  décembre  tgod. 

'♦'  CW^dB  qui  '«■'«*)  *ota*«menti>t'lti(fe  hn,  M«yen')  pifeMtnpta,  *ù, 
d^ipfè»  Carr^'.  uDs'<ititDliU>6ti&id«rabt«'dc'lKii»  Q«tlé<H^<)pi«Mi)«'IMMt 
»rt«H  couTTfl  les  plages  basKS  de  l'Ue.  Le  barrage  des  h^unw  M 'pil'jMlbMnè,  of 


ib.  Google 


..  U»/9WiM.fiMMf' |irof>rE»eat(UtM.*rat4lODe-rafir<HiltMrfr' 

par  l'ai^île  noire  feuilletée  qiiiiB  stèntn  ïÂMiMiEtdamt  Moi  fa  glaDlseillt 

àidimU  ide>iqtules,i8UF  tma  épdHenridt  i  nètn  «mroh. 

.  Cette  txtmàiB  est  pnèqiN  cDlièmMBt  «nulitiife  pur'  (hi 'débrit' Végi^i 
tausepOMT  kplBptrt.indArntDmaMee;  jerappfUerai  ndaitttAiBs-^eVett 
elle  qui  m'a  fourni  la  frinde  flaUlifbriM  de  ptiimnr  détrit»  «ntërtum^ 
tuent  .par  auà  wav»  iamna  AaSaUim  iywtonwt",  'deht  te  tytB  Ugan 
Nyo«rd'baiAibgaiemdegé(dogi»dn^AÙ<fol]].' ' '.  "  ':.  ■■■■      -f 

,:.  Qwat  aubDÙ  flotUe;  doat  il  est  parlé  (ihis  faflnt,  'itt  MnldiAttitt 
i'dtitemfawrv'vu  i'ftat  de  d4c«npaa(ioD  dan»  lequd  3i  af^tronvtft.'-J'lj 
aBpBiidaAl>«ro'ra6)UMHr«itir  t'ua  d'eux  ^itextnrad'iA'befe  dé'ieèoifirs; 
M  ^;0(«u(kdenit  .d'tfflauri  atac  iV>"teiide,  dansées  tnétnca  «oOcfae»  ,4tt 
genre  Sa;iiota,.doiit  j'«î  pa  trrayiw da« , w>— w-i^ JT,  LmtgtfytfiiyStery^ 
i^nf  ratgiM  plariiqne  d»£Mao]r  (SeM»«t-MHiie): 
.  £aréniniéilebutdpeetta.note«ttde«îpider,ponrbi|immiékf^,'la 
))féaBDW'de»'j«M>f^Uitfaii7,  at  par  «qnaâqseilt  de  l'honion  dea/iiu«i 
g^auu.dua  ia:  btalieoB  «ut-aat  de  Paru ,  «t' if iidiquer  en  ÉiéM  ttttip«; 
àêaa  «^Ua  régieiip  Id  fiicies.liUareltd»  dette  fWfflation','  aittaké  pér- la 
présence  de  bois  flottéa,  perforés  par  des  mollusques  iyl0{ibilgeS''el'-dè 
gSjetfc.,,  ;  '.  .;;■......,:.>■' 

.',  Lfl'fnenesta  à  («BViisrUrflameliB,  a^aobéia«)ab«Al^i«'de't)ëol6giei 
dfc  l'eMpiy— tttfiui'qu'it.a  biai'VDida  mettra  àtteoonnluniqubrfes  iMé- 
reiswrtS'.édhaoliiloai  tp'ià  a  «coeillisv  ror  mw4Adimtiod»;  daU) ta  'è«HU4 
d'Àreneil,  aiijourd'hui  en  partie  envahie  par  tù  ««ai.  '■'•  •     '     '■'••:'.    ■'■'■ 


•■•^  Nota  tnnt  las'KéeiEr  KlFPoitiëi'-itt  MADï^iic'in  Vjn'jtfJGriri"" 
.  j,   ,  ,-.„.,;  ,,  .   Pi.ç,M.  J;,.fipuï4T.  ,,,■,,    ... 

,M.  Geay  a  rapporté,  d'une  récen^  exploration  faite,  à.Uadagi^Bçar^  une 
coilectiph'oeniîaéraux.et  de  rpcbes  dont  1  étu^e  a  é|é  faite  ag.  labonitoire 
(te  niioéràlobie  du  iHuBéum.  .^      _       '■     ■,. 

'  Ces  éçhantilj  DOS  ne  sont  pas  égaleniQnt  inl^r^Mu^  No^  retiendrons 
lie  leur  ensemble  tes  rocbes  émptives  et  les  gneiss,  recueillis  le  long  de 
rivplina,  de  la  Vohitra  et. de  la  Bethailrç,  ainsi  que  ,les  minéraux  qni 
oiit  aUiré  notre  attention ,  en  particulier  les  léoiites  d^  basaltes  racndflit 
ïiir  la  c&la.  .  , 

Tan  en  voit  même  i  l'intérieur  de  c^les-ci.  Il  est  à  pr^uipec  que,^  dëbria 
reviemient  de  f  Océan  Arctique ,  après  y  avoir  éU  portés  parles  branches  eitrtmes 
on  '  Gnn  Sirèafai.' 
■••tnriiULilàTlaltihdiit*,  a' /ii5,  da  it  Jiiin 'igoli.  '     ' 


ib.  Google 


—  72  — 

'  L'exfdoi'atenr  i  traverse  nue  région  gœisuqiie  très  tourmentée .  coupée 
att  reeoav^e  m  maints  eiulroits  psr  des  clisbases. 

A  U  sortie  de  Tuïiatave,  ienviron  iS  kilomètres,  suris  rive  droite  de 
l'Ivolina.  se  dresse  un  morne  gneissiquc  riche  en  (lions  de  diabase  décom- 
posa en  nodules  sphëriques.  Elle  Tonne,  pins  au  sud,  les  momes  de 
Para&te,  ainsi  que  les  filons  dont  ils  sont  Iraveraés. 

Les  gneiss  d'Andévonnte  sont  un  peu  difTéroits  des  précédents;  à  Pceil 
nn,  le  grain  apparaît  plus  lin  el  parsemé  d'énormes  cnstaui  de  grenat 
aimandin.  En  remantaot  le  fleuve,  les  gneiss  et  les  diaboses  pins  on  moins 
dà;ompoBés  allernenl  sur  une  longueur  de  3q  kilomètres,  puis  font  place 
à  une  r^on  où  les  rocbes  sont  plus  fraicbes;  les  filons  de  pegmalilc  et  de 
quartz  y  abondent  En  amant,  les  gneiss  se  rdèvent  de  jdns  en  plus, 
tondis  qu'augmente  l'ëpaissear  des  filons  qui  lee  traversent 

Au  nord-est  de  Mortunanga ,  les  massifs  gneissiques  de  la  Vobitra  pré- 
sentent d'énormes  filons  de  dialiase  atteignant  jusqu'à  ao  mètres  d'épai»- 
seur;ilB  sont  conpés  par  d'autres  plus  minces,  dans  lesqn^  le  microscope 
pévMe  une  slructore  interserlale.  Ceni-ei,  sur  le  terain ,  se  font  remafqner 
par  leur  facile  décomposition,  leur  fendillement  et  lenr  grande  impr^a- 
lion  de  pyrite. 

L'ensemble  de  la  région  est  criblé  de  filons  de  quartz  et  de  p(^malite 
à  gros  éléments.  Au  milieu  du  gneiss,  s'observent  des  filons  de  quirtz 
sdon  toute  probabilité  parallèles  à  la  stratification;  ils  s'âargissent  de 
temps  h  autre  pour  constituer  des  poches  très  minéralisées,  riches  en  py- 
rite, pyrrhotite  et  ch^lcopyritie. 

La  pyrrhotito  n'a  aucune  Inice  de  nickel.  Je  rappelle,  à  ce  sujet,  nn 
procédé  simple  de  recfaercbe  qnMitative  de  ce  métal ,  dans  nn  corps  n'ayant 
aucun  composé  du  cuivre  :  la  pyrrbotîte  étant  dissoute  dans  HCI,  on  en 
précipite  le  fer  et  le  nickel  soos  forme  d'bydrale ,  par  l'ammoniMpie.  Un 
eicès  de  réactif  dissont  l'bydrate  de  nickel ,  et  la  préeenee  de  ce  métal  est 
de  snite  mise  en  évidence  par  la  coloration  violette  de  la  liqueur  surna- 
geante. 

En  somme,  l'itinéraire  suivi  par  M.  Geay  s'est  poursuivi  an  mdieo  des 
mêmes  formations,  et  le  caractère  de  la  région  parcourue  par  l'exi^o- 
ratenr  peut  se  résumer  ainsi  :  des  diabases  se  sont  fait  jour  au  milieu  de 
gneiss  pins  on  moins  tourmentés  et  entrecoupés  de  filons  de  quartz  et  de 
pegmatite. 

Parmi  les  échantillons  rapportés,  il  existe  deux  types  de  diabases  :  l'on 
Il  structure  opbitiq ne  typique,  ayant  subi  un  commencement  d'altération , 
est  essentiellement  composé  de  labrador  et  d'angite  cristdlisée  posté- 
rieurement, par  conséquent  englobant  le  feldspath;  dans  cette  roche, 
l'augite  présente  un  exemple  firappant  de  structure  en  sablier. 

L'autre  type  de  diobase  est  fa  grain  fdas  fin;  sa  structure  est  nettement 
interserlale ,  c'est-i-dire  que  les  cristaux  bien  développés  de  labrador  forment 


ib.  Google 


—  73  — 

de(  nuîHefl  dtne  IcaqueUei  w  trouvent  dea  ipWroliles,  polyekreiqnM 
en  vMi,  de  deleuite  provenant  de  ia  tlécompoûlion  J'augîto  et  probable- 
ment ainn  d'an  r^ùda  vitreux. 

Ces  deux  types  de  dUbxe  sont  imprègnes  de  pyrite  el  travenA  par  des 
filonaets  de  qaarti  et  de  calcite. 

La  diabase  des  mornes  de  FarafaLe  est  intéreseante ,  en  ce  qu'elle  con- 
tient (les  filounela  de  xylolîle.  Ce  minéral  tire  ion  nom  de  Mm  aspect  :  il  se 
présente,  en  eAt,  soos  la  (bnne  de  bois  poarri,  mais  très  fibreux  et  de 
eodenr  bninfltre.  Ses  pnqiriélâi  optiques  le  earMiMsent  nettement  :  assez 
biréfringent,  il  est  allongé,  suivant  la  tnasectrice  positive  ng.  Un  fij- 
ebroïame  intense,  joaoe  d'or  soivant  ag,  jeune  séria  aaîvant  ap  et  mi, 
permet  de  le  dtstingner  sans  mwqm  doute  des  autres  nùnéranx  Gbnox  qui 
s'en  rapprocbenL 

L'analyse  de  ce  minéral  m'a  dmné  le  résultat  soivant  : 

SiO* H9.95 

FeSP 13.17 

FeO &.18 

HgO. it.«9 

CtO 0.09 

Perte  au  Icu 16.96 

ToTlL 9g.G( 

Les  pegmatites  sont  lontes  k  gros  âémeat*  de  TeUspaths,  de  qnarti  et 
d*anipliibole.  Les  fddspatlu  y  sont  au  nombre  de  deux,  de  couleur  dîlTé- 
rentes  :  l'on,  roae,  est  du  mierodine;  l'autre,  du  labrador  blanc,  répon- 
dant k  la  formule  Ab,  An,. 

Le  gneiss,  qui  ibnne  le  sobatratum  des  roches  précédemment  étudiée*, 
contioit  d'én«mes  cristaoi  de  grenat  almandin.  Le  microscope  j  révèle  lei 
éléments soivants:  lircon  et  spbèae,  mierodine,  albite,  qnarlx,  amphibole 
verte;  et,  ç^  et  là,  qnelqaei  associations  micropegmttititpies  de  quarts  et 
d'atlNle. 

Des  coulées  de  basalte  ont  été  exf^orées  dans  ta  viJlée  de  la  Belhaitre,  la 
Baie  des  Amis  et  sur  te  jdalean  d'Antsirane,  a»  Norddel'Ue. 

Le»  monta  qui  entourent  ia  Baie  des  Amia  sont  formés  d'nn  basalte 
scortteé  Taa!f&  de  calcite  souvent  cristaUiiée,  soit  en  rhomboèdres,  soit 
en  prismea  e*  surmimtéB  d'an  potntement  rbomboédrique  indéterminable. 
Ce»  basdtes  raoavfeot  des  mâmes  k  Oktm  ,  dans  leaqadles  ont  été  recueillis 
des  nodules  de  ia  grosseur  du  poing,  formés  de  pyrite  et  de  sphères  radiées 
de  mareasite  rappdant  cdies  que  l'on  trouve  en  abondance  dans  les  talàïsee 
crétacées  de  Normandie,  en  particulier  k  Trouvilte. 

Les  lécditea,  k  ea  juger  par  lee  écbantiHoDS  que  j'ai  eus  en  mains, 
abondent  dans  ees  baxalles. 


ib.Googlc 


—  7S  — 

p^a^tration,  ainsi  que  dans  des  essociatioDvjii^j"  •«  ■■  ■>  i«-'i<  l't-v- i,y-i 
'■hb--ta4mie',~^AiX6-ài^'  ttJo»Ha[iitei'4iiiiaéwiitb'ifordisBt|ifc<.«]ihénde8 
Uanca  et  fibreux;  leurs  propriété  optique* 'tmhb  Miii'pMliéalier<httt 
Int'éfrh^Mte  Mil'ëa«MflmeD(:dB  léBrBttra'«tili<pies'-pemirik 
ting<*el^"i-';  ---■>!■  1--.'  '^'-■-■^il  'm-.->,i  <)  ,-.'ll..'_"..  ^ps.,„..li!;-.;i  ".■■■■.: 
■  lAlfitt  ;  IVJ^  r«riteMH  BuPM'qeat  ^cbÉDtilcmldirf  Mi  pciiit^pfaénrfilwi^ 
dirMiitt()U'Mlllf>ott'  p«tit'  8pS(<utoàii^'lhiltwiiteii9'''qiiiKlMfllta»  rpoihtBmlMl 

f[^4(nil>1^  8t)>niMleiapiMMleti«eati(Nli  m  ' 


Seb  QVB^t^o^s  Minémoz  ' BihES  des  iiiiiàs  iDiii'Fsitsa  dp' MAy'fÇiLAiD, 

'^,\,,  p\n  M.'  I.  CoiiïÀT.  '.',  „■ , ,  '., 

M.  i-Laictoix  m'a  confia  l'examen  il'à:haatiUons  récemmeat  envoyés  du 
Manicaland  par  M.  Guillaume  Vaeee,  charge  d'une  miasion  dans  la  colonie 

de  MmtnUiqtMl''"4'^<'>'-'l  ''-'  '■«"'••'>l'-  ''-'-.i  >■  '-"'>'" '".  -"'k;»'-'.,  ^'.I 

'■'lut  pwrêiriajpetyitfàfUMB'm  mtoéeian  çodkf  afc'WflhodrfnB',  pnlA 
3ttAff>  etMti]  4fr4M(^liiUafltV i8'ï4ilet>»B«8'd».ktiliiik.Nati-,  «ta-' 
pant  un  paraUâogramme  de  35  kilomètres  de  l^f^  ftà  4*iUttaètiie»;dli 

'■■'■Li'  lM^tR'viNaif:tnt<mi)'<wt^B^i'«p|4o[ig,'ie1«sUè«diM-/ieii'&M  4 
t''OiMtt'jatt|Ân[c««dé't[iiiidid'fi[i(iipfaiAr  Iv  dimsliai^de  iSod^Me'y 

Zambuti  et  la  Hàiénir,  à  gauche,  et  limitant  la  zone  éludiëe,  la  Ghlsifaxii 
8be'(4fMlia4ldM(!^niMUdit&wabift'^|HtJi{èe«<f»nttRrt'ltt)imito'du^ 
toireetqnisout<tflAiii>fa««Ceiu>ivarilhli#'cAifai»M-^tr4  fcnM  i^y^niètnâ 
U'envetteionrtrlfc-tfenlMa . '^^rte'IevaMte*  dvi'lKfAwatBi^ 
«ivem«tt!(i»'|p6»^  à»  iblHBlMT^wii-mëlUfarpfattiiibùrthitbjvInntCWmda 
AJ''([U0Uitek>>ét  ipioitwIdaMih Qm'yitmtiff'tk  tâetim'i^^tutKIf^i.àm 
qwt»itlBatMlttct!ehitpiftrMiktpffrici»dBi'»»-A(lBiBift^ 
scbUrtMïVtout  dal^eddp^de'noiHbraÀx^filoni  iifc  fiurte>flnnftr«  èri^ilM»; 
AiMi' 4dEr< l«B''kllinw«iiv  <ni''pl««''de')d!éiu'|OMM"eitiq6av4eiaidnill8iidi(' 
téreala.  .  .'i/in'iT i.  h-rl-i .j;f:.[  ,t .  .hiIm.i;.-.".''  .1.  :  ■■■■.■.s-. 

■'■•tf»  Hbtbie  ii4i9>^ri«i0'>kti<MM  ■Hofld«ni«::4|iair' det.lM^«^e8f4ce. 
D'après  len  indications  jointes  aux  échaaltllons"pfa'Wyefa^*edr,iiel'inib' 


ib.  Google 


—  K  ^ 

ipBi  MiAonaé^Aèt  leii«araviridit-de  l'dwt'fi  "*>lr'So'OiMHi^l!h')B'tontae. 

Cdtftfettiielltjllil^*jl"!lâwtt'àta  toOBè.  '     ■■■.'■■■■■'  :.r^'h..:■. 

•  Mais-  ik  mdrtite  ior  pion  riebbi  eorreapoodOBt  aux'  film»  dft'qonlz  -iéet 
la  teneur  moyenne  ett  de  6  à  7  onces.  Os  sont  situés  soivact  trina  diredibnB 
eonvtr^éant'Ters  te  «oud»  âç  ta' Réroo^  :  le  qoarU  y  pféwnte  «n'  M^t 
an  pen  différent.  En  effet,  la  bande  septentrionale,  en  amont  delà  ClâaMEt, 
teafbmé  -Ârtont'da  ^n»ti  tvy(ltrti.lje  c(iiaiiirde  hr  foande'li(plnRri«bci;«dle 
itt  «taiire,' csiHpriM' Mitre i>'GUiaei)'«t  fa( 'IWvtl«é,''pMflM«^^tla-«(^d«at■ 
^  MMttn».  H»fiBMi«du'SBd',  entra  laavdMeB  dé  U  BmibMi  «t-de' Iq 
Mén^nir,  offre  nirlont  de  l'améthyste  et  da  cpartt^ob  «éiMert^d'h^itH^ite. 

'  jyfl})rii  MvVMtei  mtroavtr'm'gAAérd.iaasMfc'J^IVjr/iw^'imaéHiux 
nJivMto  itfài  mma-éc^éa^Ma  •,aB'aoâBi'^mpyy4  -.gàitKvvegpiiffi 
t\Mmi'  9êPvaàté.  Laa'MBipoMc  'Cta^fer':  pyriMf;  'tn)^rea|si(«,'iéiii^kfll,' 
inagiilftita.Mmatiteet'riAMU,  «btoéedt.-leiQdaerbtàlltséf-ilRMlë  ^uU^ 
d'autres impr^nant les  sédioMils **>.>>  1  ■'■  -<■  ■■>'-■  ■■    -■■■■ 

-Ati  RerfEdjnimtKaff,  MaGptoH««tivMieBtd«la'dialot)pyrit^i  3*9'pM'-oo 
'  de-c^Vr«.' ■'■■'■  ■■■  ■  ■■  ■  :  1.  ■■■  •  ■  >^.:-  ■■  ■■'  >-i  ■  V  .  ■■■■■;■■:!.-  ! 
-  -  Au 'flOfflbvë  6ei'  éekautfflo&s  parveM^  an-  lÀbetaioi»',  -Bé'ttVttVkieni  dea 
éOuttÊSObiU^e <i]tiaru1*>,trecoiiver&  â'iâténsnntff  petits «ri*ta«i,'dfM''à  lir 
transfimnatiDD'  de  o>fflpo#s  snlfià^  (hf  plomb  et  tild  formation'  êe  ell)on>' 
arséniate ,  chlorovanadate  et  molybdate  :  mimétite ,  vanadinite  et  wnlfénite. 
La  mimétîte  en  cristani  verts  p  m  heiagonaux  rappdle ,  tant  par  sa  fonna 
que  par  sa  conlear,  cdie  que  l'on  trouve  en  Comouailles  et  en  Saie  h 
JohannMorgeoBtadt.  Ses  prismes  sont  bien  développes  et  d'une  hauteur 
ttguc  fulilbnm-.  Il  n'en  est  pas  'd^r  Même  deia  >taiMdiaite  ;  ^hint  lesprisines 
hexagoaauz  p  m  ( '"  sont  de  hantem'  nriahle.  La  vaoadinite  est  de  couleur 
braue  ou  orangée,  ^e  ressemble  h  celle  d^.l'AriEona,  mais  les  cristaux 
bruDS  les  mieux  développés  ',  g^n^(ralemeih  raècotlriiis  suivant  l'axe  vertical , 
ont  leurs  bases  jr  çoiiçayes,  e^  parfp.i?  crpUJjes;  ilf  pn^.dans  ce  cas  l'aspect 
de  eanroimes  h  contours  bexagonaux. 

11  ne  ^emlde  pas  y  exister  d'eDilliçhile ,  c'est4-<lire  ({'intermédiaire  entre 
]eB àAii'b&ii^m'précêilfibU' ■  ^' nliméth* iiô  don'Û'e  Jias't^  Vé(ièti6tiB',du 
vanadium,  pas  pliu'qtielà  vanadi^l^  câïés' A' l'iftsenîcl  '''■'!'  ''     '  "''   ' 
"Lii'iaidie  (jiistti  doçUéût'tle  r^(tiiislénX'btïn^detMl|3dri^'eâ'tà^^ 
p'M'^'^llrfl<queB';'toiiimo 'celles' de rAfizolia'.  '  '' ''  ■■■"■'■''■"■   '"■'-< 

'')  L'tbrériition  dwt  signifie  pennyweight,  meMire  vilant  1  gr.  55. 

■f^VlXidéiéitTigt'b^.-- ■■■■;-■  ■■''■'■■'  ■•'  '-■•■. -n'o:..  i..,-l     ■ 

13)  Certains  d6  ces  nûuértux  W  rètcôtalftnrnrtnj'ttf  qiitiatîU"l''i«fIIKMtNf^oth> 
«iW'ei^téJ  jw  Ibtf  tnatgenWV)>lTln  ^M  TMMunl  Itt 'KDi^y<  d#  ft^^ 
v*H'ITenipl4t«ufeftl'd'i.AdeiMM'rtnïe«.-'  *  1. -'■■■.■■'>-*  <    :w.\.i\,.:t„rf. 

<•)  Cas  échutiUons  proviennent  des  mines  Braganeia  ht' ItiefaïAdtiif.'"'"  '''"'' 


ib.  Google 


—  76  — 

Ce  ne  Bdat  pis  les  senk  minéraux  que  l'on  trouve  dao)  la  r^ioa.  Le 
tchùte  àe  la  ZaïnWi  est  tnnené  par  Jet  filooi  de  bean  taie  ve^ltre  m 
frrindes  lamn ,  rappelant  celai  da  Tyrcri.  11  aonble,  h  eo  juger  par  l'ridian- 
tillon  que  j'ai  eus  en  maîn,  i\ae  ces  filoan  d^iasseot  p«rfoîs  dix  oenti- 
mètr»  d'épaisseur. 

On  trouve  rnssi  de  rdclinote  ea  masses  «un  pactes  (Andrada)  et  da  l'asbeste 
(Sundi). 

EnGo,  des  é:baiitilloo>  compacta  de  tounnaliiM  an  mSiea  desqnela  se 
Jiitii^oent  dos  cristaux  du  mAne  minéral  groap^  radialament ,  provieiment 
probablement  de  fUons  grantditîqiiea  ulorii  i  Andrada  on  ^  eemc  qui 
coupent  le  lit  de  la  Zambnii. 

Les  avions  août  tontes  plos  on  muiaa  aorif^res,  EOes  <^  m  ïahpi 
d'une  ex^oitation  intense  defmis  la  temps  les  plus  recnlés.  D  en  reste  de 
très  QomLreux  pnilt  peu  profeqds,  i^goét  le  long;  des  lallëea  snr  tine  lar- 
geur de  1  kUoiDàtre  rt  si  rapprocha  qu'ils  ne  devaient  laies»  entre  em  que 
l'étroit  «paee  suffisant  an  passage  d'oq  onvria-, 

D'api'^  M.  Vasse,  l'nigine  de  cette  eiploilalkin  remonte  aux  Pbéaiciens. 
Les  Arabes,  puis  les  Portugais  leur  sacoédë^nt,  jusqu'au  monwQt  où  dea 
révoltes  multiples  leur  interdirent  l'accès  de  ces  tenîtoires  dont  la  ricbeese 
dès  lors  resta  aux  mains  des  indigènes.  Ce  n'est  qn'en  1891  que  le  travaU 
(tes  aUnvions  passa  de  leurs  mains  iuhabiles  à  ceBe  des  Européens. 


SVH  lES  COVCBMS   SPAUfâClSHHSS   MOmnXB   Et  SttPiuSBUBS  tt'AnTUUIL 

tT  DE  Pissr, 

Pil  M.  PlUL  CoUtKS  FILS. 

(uBouraiss  Bt  a.  LS  rsorsasaoi  stimilu  ainsisi.) 

Dans  deux  précédentes  notes,  j'ai  étudié  la  stratigraphie  '''  et  le*  parU- 
cularilés  lilhologiques  <*'  du  spornacien  inférieur  d'Auteuil, 

Je  donnerai  une  suite  i  ces  rediotbes,  en  les  reprenant  an  point  oii 
dies  ont  été  interrompues ,  c'est-^à^lire  i  la  base  de  l'aide  plastique  grise 
type. 


'')  PtVL  CoHiu  Gl«.  Sur  les  coudiei  iparnicicnnci  intérieures  d'Aiilcuil  (  fiall. 
du  MtuétM  il'ki$t.naL,  igo(,  a*  8,  p.  5S3}. 

")  Pml  Comsi  £b.  Snr  Im  MoerétÎQaa  calcaires  de  U  base  du  spamaeieB 
d'Auteuil  [B»IL  iëlm  Sot.  gM.  it  Fra%o»,  séance  du  g  novcodire  tgo.'>,  compte 
rendu  Mmiuaire,  p.  tfia). 


ib.Googlc 


—  77  — 

Voici  d'ibwd  sne  conpe,  rrievëe  à  l'intnmcttoa  des  nna  Hourt  et 
Henri-iieùie,  compreiiant  b  partie  moyenne  du  speunacieD  d*Aal«iîi  : 

HemltUis  urbiû»,  en  moyouK o'6o 

Dépit  feuilleté  de  végétaux  lignitisés o  lo 

I   noire,  tompacte,  lignitilire  (^pM,  awreuite). .  o  60 

*t^  {   brade,  feuilletée  (ejpw,  ipitéKte) 1   00 


Gris  quirtieut  lernigiiioiu  friable. . 
SeUe qiurttMii  M|uîAn dit  d'Àuttmt .... 

ibnuie  ftmigiaeiiK... 
plulii|iie  giiie  type,  fînble  nir . , 


Arplo 


Nous  aUoni  maintenint  reprendre  de  bas  en  haut  l'étude  d^taillëe  de 
chacune  de  ces  couehea. 

J'ai  déjà  Bigiul^  qu*i  sa  partie  inlérieure  bigan^  (rues  Lafontaine  et 
Ribi^ra ). l'argile plastiqne  ne coDtieal pas  de  eristaui  de^ypee;  an  con- 
traire, à  M  partie  supérieure  grise  (mes  Mozart  et  Henri-Heine)  on  tronve 
de  magnifiques  trapéioèdrea  et  même  en  un  point  (rue  du  Ranelagh)  de 
petites  mides  lenticulaires. 

Celle  loealiMlion  du  gypse  dans  le  faant  de  la  oooche  s'explique  par  la 
présence  k  3  mëtree  an-deasns  d'un  lit  riche  en  sulfate  baiiiqiie  de  fer  (apa- 
tâile)  qui,  en  réagissant  sur  le  carbonate  de  calcium  des  eanx  d'inSltra- 
lion ,  donne  naissance  h  du  sulfate  de  chaai. 

Au-dessus  de  l'argile  grise ,  on  tronve  une  eonebe  peu  épaisse  d'aigle 
brane  femiginense  sormontée  par  les  «Sables  aquifferes  d*Aii(eail*.  Ces 
sables,  souvent  ferrugineux ,  sont  nniquement  composés  de  grains  de  quarlt 
anguleux  qui  forment  souvent  k  la  partie  supérieure  an  banc  de  gris  i 
ciment  de  limanite,  de  mareasite  et  quelquefois  de  feldspath. 

Celte  dernière  substance,  ainù  que  la  forme  cristaUîne  de  certains  grains 
peuvent  taire  considérer  ces  sables,  du  moins  en  ce  point  et  dans  ceux  où 
il  TviH  le  même  faciës ,  comme  les  résidus  de  démidition  d'un  massif  aneien. 

Denx  fontaines,  aux  eanx  fermgîneuses  sulfatées,  sourdent  de  cette 
couche  :  l'une  dans  la  villa  Montmorency  oe  coule  plus  que  faiblement; 
l'autre  située  rue  de  la  Cure  est  assez  imputante  pour  être  ex[rfoilée  et 
porte  le  nom  de  source  Quicherat. 

Situés  moitié  dans  ce  sable,  moitié  dans  la  couche  suivante,  on  rencontre 
de  volumineux  retraits  géodiques,  argileux  dans  leur  partie  interne  et  re- 
couverts d'une  croûte  épaisse  de  limonite. 

Vient  ensuite  le  lit  d'arme  hmne  ii  apatâite  qui  renferme  de  plus  des 
débris  végétaux  et  de  petits  cristaux  de  gypse. 

Enfin  la  conpe  se  termine  p.tr  une  couche  d'argile  noire  passant  ii  son 
sommet  h  une  aecùmnlation  de  végétaux  lignttisés. 

J'y  ai  rencontré  des  branches  pyritiséej,  de  splendides  crisfanx  de  gypse 
trapéxien  et  une  empreinte  de  bivalve  indéterminée,  peut-être  de  Cgrena, 


ib.  Google 


—  78  — 

I^.ctope.auivonte  reierfle.rue.deê  Vi^es,  sS.-àPaMy.,  (kunera  dd 
Imn  type:defl  eonoliM  i^térimna  da  tparoUM»  BlJeleorconlMlévocle 
calcaire  grosner. 

t^vKtmppetté*»,.: : 4"»8* 

GkluiregroMiOTlnliJriev.. ...:.'..  5 'g&ol      ■■ 

Grafter  glauwniflui  i'Nimm.  I«n-  •   j  LotélMD  X'")* 

:  gâta  roulées .■. .-..'     o-  «O    J       ■      ■•'.  i    ■ 

«•Ue  fin  argiliui  gril  JmuitM'.j..  i  fl»      'Y{iTM«irMC„). 

[   noire  lifpûtifire..,.. o  6o    j  '      -    ' 

Argile  !  (^Htiqii«  pûbtenétrej; .. .  h  iâ-  j- 

(  bnuie 0  10)  SparnadoD  ('n)- 

'';:i8d4m<id'Auleii)ln  DMiiiu  (MoMMvt- I'  \  -.<■>'■     .   ■/ 

n^ora,  Ditrufa)  iur. o  3o     )  .  . 


GmaUtution  j[éalo^([ue^depB^TtiaîS.-0.  de  la  cq)|iue  d^ 

Nous  retrouvons  ici  ces  dnrnier*';  ittiis  avec  nii  facîès'  diffâ'eiit'dë'câlaî 
(ftB  subies  qoel'ofi  redMntre  à  Atitetail' m^e,-te graib  est  hidnB Uniforme 

")  le  rapporte,  stm  eepeoduil  quelque  dfute,  ,ce  hUb  k  l'^priô^  i  cwwe  ^e 
sa  posilion  anocmale.oii-dii^i  des  ligiiil^  supérieur»,  ce  quej'ou  observe  ni  i 
VMgirvrd  ni  a  Arcuéil.  Ils  renient  è  rapprocher  de  c«ui  rencontra  \  Saint-Denis 
dlUs  bu  BMidiîgé  ct'ulf[natis'par'b.'(i.-F.  baliriu!    '"       '' 


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—  79  — 

et  ils  se  «ont  montrée  fosailifïres;  j'y  al  sigiulé'''  aa  bryoïoaire  apparte- 
nant au  genre  Membrm^wa  Mainv.  et  des  tubes  de  Dtinjpa. 

Je  n'insùleraî  paa  sur  Ië  détail  des  couches  de  cette  conpe  qui  a  ëté  re- 
levée k  qndques  difiérences  près  par  MM.  G.  Ramond  et  A.  DoUot  dans 
des  sondages  tout  [Htiehes  exécutés  lors  de  la  construction  du  chemin  de 
fer  de  CourEdies  au  Champ-de-Hara. 

Je  me  fais  un  devur  de  remercier  ces  auteurs  qui  ont  hien  voidn  m'au- 
toriser  i  reproduire  on  fragment  du  profil  géologique  pnUié  à  la  suite  de 
ces  travaux  t**,  ce  qni  me  pennet  de  donner  une  idée  géniale  de  la  consti- 
tution gécJogiqne  du  son»flol  de  Pasey  depuis  la  craie  jusqu'au  calcaire 


<■)  Pioi.  Con»  fib,  C.  R.  S.,  Séuces  S.  G.  F.,  tB  décembre  igo5,  p.  igS. 
(*'  G.  RiioHB  et  Ang.  Dollot,  Étnd»»  giotogi^i  dont  Paru  tt  «a  baniiette.  — 
11.  Chtmi»  i*ftf  de  CMredJM  m  Ornup-dt-Man .  fi.  1. 


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BULLETIN 

MUSÉUM   D'HISTOIRE   NATURELLE. 

ANNÉE  1906.  -  N"  2. 

87'  RKUNION  DES  NATURALISTES  DU  MUSÉUM. 


PRÉSIDENCE  DE  M.  LEON  VAILLANT, 

AS8ESSBDI  DU  DIlICTBtJn  DD  KUBl!ini. 


M.  LR  PnÉsiDERT  dépoM  SUT  le  bureau  le  premier  fascicule  du 
Bulletin  pour  l'aDiiëe  1906,  contenant  les  commonicatioDS  faites 
dausta  réunioa  du  3o  janvier  1906. 


CORRESPONDANCE. 

M.  Haii  communique  divers  renseigneioents  zoologiques  inté- 
ressants, empruntés  k  une  lettre  qu^il  vient  de  recevoir  de  M.  Ro- 
bert Arnaud,  administrateur  au  Bureau  politique  de  l'Afrique  occi- 
dentale française  à  Dakar.  M.  Robert  Arnaud  faisait  partie  de  ia 
dernière  mission  qui  a  récemment  exploréle  Tagao  t  et  l'Arar  (1  go&). 

J'étaÎB  passe,  écrit-il,  pour  aller  rejoindre  la  mission  k  El  Haouwtnia 
derrière  la  barrière  du  Tagant,  par  la  gorge  du  Gareoual;  c'est  un  défilé 
extrêmement  étroit  et  très  difficile  à  frauchir;  \k,  très  encaissée  entre  d'im~ 
menses  rocbes  verticales,  est  la  source  de  Garaoual,  très  abondante,  qui 
coule  de  bassin  en  bassin  jusqu'à  la  plaine  boisée  appelée  ajiout.  Dans  ces 
bassins,  loDgs  d'uoe  vingtaine  de  mètres,  larges  de  10,  1res  ombragés, 
très  beriieoi,  pullulaient  des  Caïmans  d'une  espèce  particulière,  différente 
de  celle  du  Sén^al.  Les  Maures  m'affirmaient  que  ces  Caïmans-lk  étaient 


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—  82  — 

hauane  (noUes)  parmi  les  GaïmanB  et  que  ceux  du  Séaégd  étsient  d'une 
espèce  inférieure;  les  nuire  démon  esmrte  me  conSnnèrenl  cette  différence. 
Il  y  aurait  peut-être  iotërét,  au  point  de  vue  ncientifiqoe,  à  ëtndier  cette 
espèce  nonvdle. 

Ed  d'antres  oidroits  de  la  Mauptanie  et  au  Nord  de  la  barrière  infran- 
ehissaUe  du  Tagant,  ii  plus  de  âoo  kilomètres  au  Flord  du  Sénégal,  j'ai 
aussi  coDstattîla  présen  oe  de  Caïmans,  en  parlicidier  i  la  mare  penaanenle 
ou  gvelta  de  Matmata  ;  le  Tagant  forme  une  sorte  de  grande  f^se  an  mi- 
lieu de  la  Mauritanie,  falaise  difficile  k  franchir  pour  les  liommes ,  donc,  à 
plus  forte  raison,  pour  les  Caïmaos.  Cette  espèce-là  doit  donc  être  extrê- 
mement intéressante  k  connaître.  Elle  se  nourrit  de  Poissons  très  abondants 
dans  la  gwlia  et  dans  les  sources.  Poissons  enalt^es  aux  Bariwaux  qu'on 
tranve  dans  beaucoup  d'oued  en  Algérie. 


M.  J.  Deniibb  présente  un  ouvrage  au  sujet  duquel  il  fait  la 
communication  suivante  : 

La  Bibliothèque  dn  Mnséum  vient  de  recevoir  un  cadeau  tout  à  fait 
eieeptionnd.  Grâce  à  l'aimable  intervention  de  M.  Kuntz,  correspondant 
du  Muséum,  qui  a  déjà  bit  avoir  à  notre  établissement  tant  d'échantillons 
minéralf^fiques  précieux,  les  exécnteors  testamentaires  de  fen  H,  Heber 
R.  fiishop.ndlectionuGnr  américain  bien  connu,  ont  offert  à  la  Bibliothèque 
un  des  rares  exemplaires  de  l'onvrage  publié  par  cet  ami  des  arts  et  des 
sciences,  aossi  ricbe  qu'éclairé. 

Getonvrage,quin'apasët4mis  dans  le  commerce,  est  nne  monographie 
anssi  complète  qne  possible  dn  Jade  ''>  et  en  même  temps  le  catalogue  rai- 
sonné de  la  ricbe  collection  de  feu  M.  Bishop.  U  n'a  été  tiré,  à  litre  privé, 
qu'un  cent  d'exemplaires.  Les  caractères  ont  été  redistribués  et  tous  les  ma- 
tériaux qui  ont  servi  i  la  nonfection  du  volume  ont  été  détmits. 

Si  l'on  pense  qne  M.  Bishop  a  dû  remettre  deux  exemplaires  an  dépAt 
légal  des  États-Unis,  distribuer  qndqnra-niu  à  sa  guise,  en  donner  un 
certain  nombre  à  des  établissements  publics  américains,  on  se  rendra 
compte  que  (es  exeai(^aires  destinés  ani  étabUssements  publics  hors  de 
l'Amérique  ne  doivent  pas  être  très  nombreux.  A  ma  connaissance,  il  n'en 
existe  qne  trois  à  Paris  et  probablement  pour  toute  la  France  :  au  Louvre , 
à  la  Bibliothèque  nationale  et  à  la  Bibliothèque  du  Mnséum. 

''I  TIm  BMtp  CoUfCbon.  Inemtigatitnu  amd  ittxji»  ofJade,  Nflw-Tori(  (impri- 
merie de  Vinae);  printelj  piinted,  igo6.  s  vol.  iD-[daao,  6a  X  &6  centûn.;  r^ 
maroquin  vert,  filets  ^këdani,  doublure  et  garde  ntin  violet,  tMe  dorée.  Vd,  I, 
XTi-f  977  P',  avec  I  portrait,  i3  pltnehee  de  iemmt  origïntni  drinoii,  69  pi. 
en  parUe  coloriées,  a  diagrumnes,  i  carte  et  iS  ^.  donak  leite.  Val.  Il,.nt-f 
a  -f*  *9^  P-  •  **K  '^  pi-  ^  s^'*  %•  dans  le  texte. 


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—  83  — 

Mm  t'oavri^  en  qneation  ett  iatértÊtatl  non  §eulement  pane  qn'il  «et 
rare,  maii  encore  parce  qu'il  est  trèa  bien  fait  et  luxneusement  édité. 
D'après  lec  ealimalîonR  dnamis  de  M.Bôbop,  l'édition  lui  a  eoAté  environ 
100,000  dollars,  ce  qni  hit  revenir  l'exemplaire  k  1,000  dcdlars,  c'ert4- 
ilin  k  phu  de  5,ooo  francs.  Mais  comme  l'ouvrage  n'est  paa  mis  dans  le 
commerce,  je  ne  serais  pas  étonné  de  le  voir  Bgurer,  on  jonr  on  l'autre, 
gnr  le  catal^oe  de  qaelqne  grand  libraire  d'Angleterre  on  d'Amérique  k 
un  prix  deux  on  troia  fois  supérieur. 

D'aUIeurs,  ce  prix  n'a  rien  d'étonnant  si  l'on  vent  connd^w  en  détail 
l'exécution  matéridle  de  l'onvrage.  D'abord,  il  est  admirablement  imprimé 
snr  nn  papier  à  !■  foraw,  spécialement  fabriqué  pour  M.  Bîshop,  Ensuite, 
il  est  très  richement  illustré.  A5o  objets  y  sont  représentés,  par  97g  figurée 
dans  le  texte  et  par  180  figures  snr  pins  de  100  pisnches  k  part 

Ces  planches  sont  des  gravores  snr  cuivre,  des  gravures  sur  bois,  des 
lithographies  ninres  et  en  couleurs.  Les  écbanlillons  minérali^qnes,  les 
conpesmicroscopiqueay  sont  reproduits  avec  une  grande  exactitude,  tandis 
que  les  œuvres  d'art  et  les  objela  ethnographiques  sont  rradus  svec  une 
gi4ce  parfaite. 

n  n'en  saurait  d'ailleurs  Atre  autrement ,  puisque  la  plupart  des  planchée 
sont  dues  an  burin  «t  an  crayon  de  nos  artistes  parisiens,  parmi  lesquels 
je  aie  nn  pen  an  hasard  Courtry,  Sidpis,  LeveÛlé,  Bellanger,  Gnerard. 
M.  Bidiop  ne  s'était  pas  arrêté  devant  les  risques  d'un  envoi  de  ses  objets 
k  Paris,  i^n  d'en  avoir  une  reproduction  exacte  et  artistique.  0  nu  ;^tt  k 
constater  cet  hommage  rendu  h'  l'art  français. 

Mais,  en  dehors  des  planches  imprimées,  on  trouve  d«is  le  premier  vo- 
lume (S  dessins  originaux  dus  au  pinceau  habile  du  peintre  chinois 
Li-^bih-Gfa'naa,edni-lk  même  qni  avait  îUnstrëla  nDeecriptiondePéUn*, 
de  Monseigneur  Pavier. 

La  main  de  cet  artiste  est  non  seidement  habile,  mais  encore  infati- 
gable, puisque  c'est  lui-mteie  qni  a  exécuté  les  100  copies  de  ses  t3  dea- 
ains  pour  les  100  exemplaires  de  l'onvr^e  de  M.  ffishop. 

La  rdiure  est  en  rapport  avec  l'importance  scientifique  et  artistique 
de  l'ouvrage  :  c'est  du  nianxjuin  vert  jdein,  avec  filets  spéciaux,  la  doa- 
blnre  et  la  garde  étant  en  moiré  violet  Le  dos  est  cousu  snr  nerf,  pré- 
caution utile,  car  les  deux  vtdumes  réunis  ne  pèsent  pas  moins  de  5o  Ûlo- 

Le  contenu  de  l'ouvrage  n'est  pnnt  en  disproportion  avec  aon  aapeti 


Le  pmnier  volume  débute  par  une  courte  préCK«  de  H.  Bïsbop  sur  la 
genèse  de  sa  collection,  qui  comprend  900  numéros  et  qui,  suivant  la  der- 
nière vtdonté  du  défunt, se  trouve  actu^ement  au  Musée  métropolitain  des 
Beani-Afts,  k  Neir-ïoil.  EUe  comprend  des  pièces  excessivement  rares , 
surtout  pour  l'art  ancien  de  la  Chine. 


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DaoB  l'introdnctioii  qui  suit ,  on  trouve  les  notions  géuéraleg  sur  le  jwie . 
tenue  gëuéral  sous  lequd  un  comprend  la  jadéite  et  la  néphrite,  avec  si 
variM  ia  chloromélanile;  puis,  un  aperçu  historique  des  premières  no- 
tions et  des  recherches  scientifiques  sur  celle  roebe. 

Vient  après  le  chapitre  intitule  irLe  Jade  en  Chine» ,  qui  comprend  une 
introduction  géaénie  du  sinologue  bien  connu  Bushdi;  puis  un  «rdiscoura 
sur  le  jade»  (Yu-Shuo)  d'un  auteur  chinois  moderne  Tang-juug^tso  (teite 
en  caractères  et  traduction  de  Bushell)''';  et  enfin  une  s^rie  de  charmantes 
et  naïves  aquarelles  de  l'artiste  chinois  U-shih-ch'iiau,  destinées  i  illusli'cr 
un  récit  sur  les  procédés  du  travail  du  jade  en  Chine  intitulé  Yii-tso-t'ou . 
qui  se  trouve  dans  les  marges  des  dessins  et  dont  M.  Bushell  a  ëgalemenl 
donné  la  traduction. 

Le  chapitre  soivanl  est  consacré  i  l'étude  mine'ralogique  du  jade;  il  con- 
tient une  série  de  notes  de  plusieurs  savants  spécidistes  sur  la  couleur 
(par  F.  Clarke),  sur  le  système  cristallographique  et  les  propriétés  o|)li- 
quesdecelte  roche  (par  Pcnfiddet  Palacbe),sur  la  piitrograpbie  microsco- 
pique (par  Iddin^),  sur  les  expériences  relatives  à  la  compression,  k  l'élss- 
ticité.au  poids  spécifique,  à  la  dureUf,  àia  sonorité  du  jade  (par  W.Hallock, 
avec  la  notation  niusinile  pour  difiérentes  espèces).  Viennent  ensuite  la 
constitution  chimique  et  lesanaljsesdesdifféi'ents échantillons  (par  Clarke. 
Foot  et  autres), une  bdie étude  sur  l'origine  delà  jadéite,  par  Pirsson,  la 
discussion  de  ses  relations  avec  la  néphrite,  par  [ddings;  et  enfin  nue  noiu 
de  S.  Washington  sur  les  gisements  do  jade  et  leur  répartition  à  la  surfocc 
du  globe. 

Tous  ces  travaux  ont  été  coordonnés, de  même  que  toute  la  partie  miuc- 
ralogique  de  l'ouvrage  a  été  revue  par  le  savant  minéialogiste-exiicrl 
M.  Kuntc ,  dont  j'ai  eu  occasion  de  prononcer  le  nom  au  commencement  de 
celte  note. 

Le  chapitre  suivant  traite  de  la  manière  de  travailler  le  jade  en  Chine, 
dans  l'Inde,  en  Nouvelle-Zâande  et,  aux  temps  préhistoriques,  en  Eu- 
rope. 

Enfin  le  dernier  chapitre  contient  un  aperçu  géiiéi-al  sur  les  objets  fabri- 
qués en  jade ,  tant  préhistoriques  qu'historiques. 

Tout  le  deuxième  volume  n'est  pour  ainsi  dire  qu'une  iUnstratiou  ii  ce 
chapitre ,  car  il  est  consacré  en  entier  au  catalogue  de  la  collection  Bishop. 
C'est  un  Catalogne  modèle.  Outre  le  nom,  la  provenance  et  la  description 
détaillée  des  900  objets  de  la  collection,  on  y  trouve  les  dimensions  et  te 
poids  de  chaque  objet,  ainsi  que  la  détermination  de  la  couleur,  de  la 
densité  et  de  la  dureté  du  jade  dont  il  est  fait,  avec,  parfois,  l'analyse  chi- 
mique et  d'autres  renseignements  scientifiques. 

'"  Ce  traité  se  Icrniioc  ftr  ime  bibliographie  du  71  uuvraf>ii>i  cliinuis  cunsa- 
c™  .a  j.d,. 


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—  85  — 

Le  Cablogne  comprend  les  divûioDH  Buivantea  : 

Échantillons  min^ralogiqnes  de  toiiteslesvariëléa  du  jade,  danés  d'après 
leur  provenuMe; 

Objets  préhisloriqum ,  ckss&  d'après  leur  provenance  et  leurforoM; 

Objets  chÏDois  retires  des  tombeaux  et  protohisloriques; 

Objets  d'art  chinois,  bindoas,  binnans,  annamites,  enropëeDs.  etc. 

Une  bibliogfrapbie  des  principani  ouvrages  sur  le  jtde  et  un  index  co- 
pieux et  très  délaiU^  cMtnrent  dignement  ce  bd  ouvrage. 

M.  Bisbop  et  ses  coHaboraleurd  ont  éltté  nn  véritable  monumeot  k 
l'ëtude  du  jade,  et  ils  mettent  généreusement  ce  monument  ila  dispo- 
sition de  tons  les  travailleurs,  de  tous  les  cbercbeurs  du  monde  entier,  par 
i'inlennédiaire  des  bibliothèques  publiques.  C'est  un  des  beaux  exemples 
<le  l'alliance  de  la  richesse,  de  l'art  et  de  la  science  au  profil  de  l'instrnclion 
liuhliqoe. 


COMMUNICATIONS. 


Barété  ET  Bacovgui,  Esçatssn  inranopOLOoitiOE , 
PIB  M.  E.-T.  HiNT. 

Les  plateaux  qui  s'étendent  entre  le  basûn  supérieur  de  l'OgAouë  et  la 
vallée  de  l'Alima,  afSuent  de  droite  du  Congo,  sont  liabités  par  un  peuple 
profond^ent  différent  de  ceux  qui  l'entoarent  par  l'ensemble  de  ses  carac- 
tères. 

C'est  le  peuple  M'TAé  (Batéké  au  [duriel),  dans  le  nom  duquel  ïl  n'est 
pas  trop  malaisé  de  retrouver  les  Métieat  de  Dapper'",  ces  habiknts  du 
i-oyaume  de  Macoco,  «grande  contrée  de  la  rivière  de  Zaïre,  derrière  le 
royaume  de  Congo,  à  deux  uu  trois  cents  lieues  de  la  cAle  du  LovangOTi. 

Réunis  autrefois  en  un  seul  et  même  groupe,  les  Baléké  ont  été  coupés 
en  doux,  h  une  époque  posténeore  à  l'arrivée  des  Portugais,  par  une  in- 
vasion venue  du  IHonl-Est,  et  dont  les  Achicouya,  remonlant  l'Alima,  com- 
posaient i'avaiit-garde.  C'est  leur  tribu  principale  qui  occupe  aujourd'hui 
les  villages  de  Mjayolé,  Opendé,  Ngampaka.Kinkouna ,  etc. ,  i  l'Est  de  Fran- 
cevïlle,  bndis  que  d'autres  Batéké  habilmt  la  rive  droite  du  Congo,  en 
amont  de  Braiiaville.  Tou!>  les  explorateurs  qui  ont  visité  ces  deux  groupes 
de  Batéké  s'accordent  k  nous  les  dépeindre  comme  fort  semblables  entre 


(■)  DaaripiiiM  it  fAJHqut,  trad.  dn  llimand  de  Dimn.  Amrierdam,  t686, 
iii-rol.,p.35g. 


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—  86  — 

eux  et  préBentanl  une  phytionamie  natàmak  qai  let  fait  distingner  k  pre- 
mière vue  de  tous  leurs  toisùib. 

Ils  noDB  les  danueut  comme  pins  hacéa  de  peau,  plus  grand»  et  (dos 
maigres  que  les  autrea  Hoirs  de  l'Ogoooé  ;  leur  tète  est  petite ,  dous  disentr 
ils,  et  les  traits  du  visage  prétentent  parfois  une  finesse  qu'on  ne  rencontre 
pas  dans  les  tribus  avoiniianles. 

Maia  ces  voyageurs  se  sont  bornes  à  ces  eooslatations  un  peu  vagues, 
et  aucun  d'eux  n'avait  rapporté  autre  chose  du  pays  batéké  que  des  objets 
d'ethnographie  ''>  lorsque  j'ai  enfin  reçu  un  ertne  de  M'Tâtë  recueilli  par 
le  regretté  voyageur  natunlisle  Ghariee  Thdon.  L'étude  de  cette  précieuse 
pièce  va  permiÉMrs  de  se  fiùre  lUie  idée  plus  nette  des  caractères  morpfao- 
logiqnes  de  ce  petit  peuple  exeeptionnd.  I4  descriptimi  qui  suit  con- 
Anne  d'aâlenra  et  préase  les  dires  des  voyageurs  que  je  viens  de  résu- 


Ce  crâne  de  MTéké,  de  BraxuviUe,  est  de  petit  v<dQnic  :  il  ne  cube 
que  1,180  cenlimètres  cubes,  et  sa  circonférence  boriiontide  ne  dépasse 
pas  487  millim^res.  Ses  diamètres  sont  de  1 69 ,  1  ^5  et  1 90  millimètres  et 
les  iodices  eorrespondants  se  chiflrent  par  73.9,  71.0  et  g6. 

Les  ares  Burciliers  sont  médiocres,  le  front  un  peu  étroit  (iront: min., 
9imillim.  1  max.,  109)  est  lisse,  assez  bas  et  fuyant  avec  les  bosses  visi Mes 
et  un  léger  relèvement  du  plan  médian  sntéro-postérieur  ;  les  bosses  parié- 
tales sont  également  assez  apparentes  et  les  détails  de  ta  base  sont  mé- 
diocrement accentués. 

La  face,  généralement  petite,  est  senniblraient  raccourcie  (haut,  fece, 
7&miUim.,dî«m.bîzygom.,  199  mSlim.); l'orbîte, le nei, diminuent  sur- 
tout en  hauteur  (orbite:  haut.,  3o  miilim.;  larg.,  38  mUlim.-,  nés  :  long, 
tot.,  ào  miilim.-,  larg.  max.,  96  miilim.)  et  les  indices  correspondants 
deviennent  78.9  et  65.0.  Le  pn^atbisme  est  exclusivement  sous-nasal  et 
d'ailleurs  pen  apparent. 

Un  crine  de  la  tribu  des  Ba-Cougni ,  recaeM  par  le  regretté  fiallay 
prèsdeLoudima(Niari),  reproduit  asseï  fidèlement  les  traits  du  Batéké  que 
l'on  vient  de  décrire,  toutefois  lea  diamètres  transverse  et  vertical  tendent 
k  l'égalité,  et  le  prognathisme  dvéolaire  est  bien  pins  sensible. 

n  est  remarquable  que  ces  dem  pièces  isolées  se  rapprodient  l'une  et 
fautre  beaucoup  plus  des  crinei  Âshantia  que  de  tons  les  autres  cr&nes 

i'I  Cf.  Amim  ftO^xograpUê,  t.  01,  p.  hbo-ibb-iSHb;  t.  IV,  p.  160-168, 
fig.  69-71,  t885;t.  V,  p.  i35,  166,  fig.  fi6-56,  1S86.  —  Cf  Duun,  NoUt 
■ur  quttquti  pnipUi  de  l'OnMt  africa»  (fiuij.  dt  giogr.  hi»t.  et  i»»eT\ptn»,  t.  Il, 
p.  ifio-i56,  1867).  —  L.  Gsilu,  £•  C»itgo  Frmnçmiti  Du  GthoH  i  BrmtamUt. 
Pans,  168g,  in-i«,  p.  lAi  et  miiv. 


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—  87  — 

connut  de  l'Oueit  srriedn.  N'y  amitril  paa  U  nue  indicalioa  à  ntîliwr  pour 
la  recherche  des  oripnea  lointaines  de  ce  peuple  MTëk4,  ù  comjdële- 
ment  isol^  par  aea  eeract^«i  eitérîeurs  de  aei  voisina  immédiats,  de 
l'OgAond  et  dn  Congo  T 


Ses  Là  râxiiré  nàcas  du  Mus  Dsoniiiiiie 
oastarit  iv  Maainu  dm  Pàais, 

mrM.E.-T.Hamt. 

A.  de  risie  a  ddmontr^  >  il  y  a  une  quarantaine  d'ann^ ,  que  ootre  Rat 
ordînaire.Mifaralliu,  n'est  qu'une  race  nègre,  dérivée  du  jVm  akxandrmia 
on  Rat  d'^exandrie '''.  Ce  Rongair,  origiBsire  d'Arabie»  gagné  i'Oceidenti 
l'époque  des  croisades.  Tant  qa'U  est  demeuré  dans  des  contrées  màidio- 
ndes,  il  a  eonservé  sa  livrée  preoiiàre;  mais  en  s'avançant  plot  an  Nord,  il 
s'est  asseï  rapidement  trsjuformé  pour  «voir  pris  dès  le  vn'  siède  la  colo- 
ration noire  qui  le  caractérisait  déjà  dans  l'Ëun^  moyenne  pour  Gessoer 
et  ponr  Agricoia. 

Ce  sont  les  conditions  nouvdles  d'existence,  imposées  à  l'animal,  qui 
ont  amené  ce  changement  Felativonent  rapide,  et  De  l'Ide  a  ern  devmr 
faire  une  part  k  la  dîmination  de  la  lumière  A  de  la  chaleor,  ani  nnita  bru- 
meuses notamment,  en  même  temps  qu'il  invoquait  la  vie  plus  abondante 
rt  plus  facile,  et  rappelait  ce  fait  d'observation  cooraola,  qne  l—  eipèee» 
ponttîlsi  WMtpJiM  portéea  a  varûr  qne  les  espèces  libres  ! 

Quoi  qu'il  ea  soit  de  ces  eiplications,  le  fait  de  la  formation  d'une  variété 
fixée  dn  Rat  d'Alexandrie  devenu  notre  Rat  noir  n'en  est  paa  moins  bien 
établi ,  et  il  Iraave  sa  confirmation  dans  l'apparition  d'une  race  noire  du 
Surmulot  on  Mut  dteimam*  qui  se  forme  sous  nos  yeux ,  par  une  modifl-r 
cation  dans  le  même  «eos  que  cdie  du  prëdéceseeur  dont  il  prend  partout 
la  place  autour  de  nous. 

Le  Surmulot  qui  paraît  originaire  de  la  r^on  persique  est  arrivé  chet 
nous  au  commeDcemeat  do  xvm'  siècle  è  la  suite  des  années  russes. 

Tonl  le  monde  connaît  cet  aSrenx  Rongeur,  deux  ou  trois  fois  plus  gros 
que  le  Rat  «dinaire,  et  qui  se  multiplie  dans  nos  égouls  et  nos  ruisseaux 
avec  une  eflrayante  fécondité. 

Alfdtonse  Hihie-Edwards  constatait,  dès  1679'*',  à  la  Ménagerie  du 


'')  A-  M  l'Isli,  Di  fixiëtmet  ifiuM  raci  tiigrt  ehtt  U  Rat  ou  dt  FidmtiU  ipé- 
e^tqtu  du  Hasrtttai  itd*  Hui  eleiuidrinm  (^«1.  iei  Se.  ikU.  Zovlegii,  5*  nér., 
LlV,p.  173-911.  18II&). 

<*)  À.  Mruri-K»wia»s,  NoU  mr lu  vanéli  wAbu'ctuu  du  AirmuTot  (Mm  decuma- 
am).  {Am.  J*i  Be.  nat.  ZmÀùgif.  5*  aérie,  l.  XV.  n*  ti,  p.  8,  t&T.) 


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—  88  — 

Muséam ,  rapparitioa  de  jdiu  en  plus  fréquente  de  aujeti  noin  panni  les 
Sumitilots  attires  ert  très  grand  Dombre  par  nae  elîmentation  abondante 
et  facile  dans  les  parce  ou  les  cages  de  cet  ëtsblissement. 

Cette  variété  mâsnienne  ëlait  dès  ion  représentée  par  i/5*  des  indi- 
vidus capturés  dans  les  ratières;  elle  atteignait,  au  moment  où  j'ai  repris 
et  pi'édsé  les  recherclieB  de  mon  regretté  conirère  et  ami,  la  proportion 
de  1/3. 

En  effet,  suries  i5  individus  que  j'ai  pu  me  procnrer,  5  appartenaient  è 
celte  variété  :  il  y  avait  dans  le  nombre  6  mAles  et  lo  femdles;  3  mAles  et 
g  femelles  étaient  noirs,  s  mileset  8  femdlead'un  gris-brun  plus  ou  moins 
foneé.  C'estnh-dire  que  la  proportion  était  de  3/5*  pour  no  sexe  et  de  i/B* 
pour  l'autre. 

Cbet  les  Snrmdots  miles,  pris  Imis  ensemble,  la  longueur  totale  du 
bout  dn  mnsean  k  l'origine  de  la  queue,  atteint  9&8  mîlltmètrea;  mais 
les  miles  noira.mesnrés  ipart,  donnent  955  mfljimètres,  tandis  que  les 
miles  gris  brun  ne  dépassent  pas  937  millimètres.  Les  premiers  l'em- 
portent donc  snr  les  seconds  de  18  millimètres;  le  plus  gros,  le  plus 
robuste  atteignait  96a  millimètres. 

La  queue  est  anssi  un  pen  plus  longue  chet  les  uns  que  chei  les  autres 
(188  millimètres  au  lieu  de  i85)  et  la  longueur  tol&le  (Aâ3  millimètres) 
est  supérieure  de  ai  millim^res  dans  la  variété  noire  h  la  même  mesure 
(â39  millimètres)  dans  l'espèce  linnéenne. 

Les  différences  de  taille  s'atténuent  beaucoup  cbex  les  femelles. 

Le  crAne  des  Surmulots  gris  Iwnn  atteint  en  moyenne  55  millim.  7  de 
longueur  sur  97  millim.  &  de  largenr,  ce  qui  lui  donne  an  mdice  cépbidique 
de  à  9.  Le  crine  dn  Surmulot  nègre  est  an  peu  plus  long  (  5fi  millim.  9  )  et 
snrtont  nu  peu  plus  large  (3o  millimètres)  et  son  indice  atteint  53  millim.  3. 

La  face  se  dilate  en  même  temps  que  le  crâne,  et  l'espace  inlerorbitaire 
s'élève  de  16  millim.  5  ii  17  millim.  A,  mais  le  museau  est  i  peine  un  peu 
|dusfort{9â  millim.  6  m  lieu  de 95,  du  bout  dnnez  à  l'angle  interne  de 
l'œil).  L'oreille  s'allonge  sensiUement  (99  millimètres  au  liendeiSmUlî- 
mètres). 

Enfin  les  membres  se  développent  d'une  manière  notable,  puisque  l'an'^ 
térieur  mesure  109  millimètres  au  lieu  de  80  millimètres,  le  postérieur 
1 3o  millimètres  au  iien  de  1 93  millimètres. 

Il  résulte  donc  de  tous  ces  détails  que  j'abrège  que,  dans  les  milieux 
nouveaux  qu'il  babite  depuis  mmns  d'un  siède  le  Mta  deeumaïaiÊ  eo  deve- 
nant noir  comme  l'avait  noté  Alph.  Milne- Edwards,  augmente  sensiblement 
de  taille  et  de  force. 

Il  reste  fa  expliquer  d'une  manière  déËnitive  pourquoi  ces  mêmes  mi- 
lieux, si  favorables  à  son  dévdoppement,  lui  ont  imposé,  comme  à  sop 
devancier,  le  Mut  rottut,  la  livrée  foncée  qui  se  répand  de  plus  en  plus,  il 
Paris,  du  moins,  chez  ses  repràentants. 


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Od  n'anrv  pas  manqua  de  remorquer,  en  panant,  dan*  la  courte  des- 
cription qu'on  vient  de  lire  cette  braehycépbalie  qai  &iil  augmenter  de  plus 
de  k  unités  l'îadice  eépbdiqoc  du  ilfiu  decumamu  tùger. 


SVB  LE  GSNUS  CoTTOGOMRPHORDS  et  ses  ÀFfllHTis, 

P»  M.  LE  D'  iiCQDRS  PuLEaiin. 

Kn  1 900 ,  j'ai  dÀrit  ici  même  ''>  un  PoImod  de  la  dëchai-ge  du  lae  Baîkal 
tyjied'un  genre  nouveau,  le  Cottoeomephorut  megalopt.  Ce  spédmen  ïnté- 
ressaut  provenait  des  richeii  collections  rassemblées  dans  l'Asie  septentrio' 
nale  par  H.  Chaffanjon  et  remises  au  Muséum  par  M.  L.  Mangini,  Le  nom 
générique  que  j'avais  donné  h  ce  Poisson  indiquait  ses  affinités  avec  les 
genres  Cotivtet  Comephonu,  tous  deux  représenta  dans  le  lac  Baïkal  et 
considérés  comme  types  de  deux  familles  distinctes,  les  Cottidés  et  les  Co- 
mépfaoridés<*>. 

En  1900  ^folement,  à  peu  près  simultanément  et  sans  que  nous  ayons 
conaaisaance  de  nos  travaux  respectifs,  M.  Berg<'>  décrivait,  aussi  du  Baï- 
kal. na  Poisson  sous  le  nom  de  Coldu  eomtpkoroidt» ,  désignation  qui  rap- 
pelait évidemment  de  même  les  aiBnîtés  de  ce  ColUu  avec  les  Conrcpionif. 

Dans  la  suite,  un  certain  nombre  de  zoologistes  admirent  mon  genre 
CoifoeomspAonu ,  qui  se  trouva  ainsi  mentionné  dans  des  ouvrages  ou  des 
arlides  d'icbtjologie  générale'*';  mais  l'on  pouvait  se  demander  s'il  n'y 
avait  pas  lieu ,  tout  en  conservant  le  gem« ,  d'idenliQer  les  deux  formes 
décrites  par  M.  Berg  et  par  moi  et  de  les  ramener  ï  une  seule  et  unique 
espèce. 

Parmi  les  rii^es  matériaux  rapportés  de  la  régiun  du  Baîkal  par  M.  Paul 
Labbd  etreuiisparlui,ily  a  quelques  années  déjà, au  Muséum,  se  trouvent 
plusieurs  spéàmens  qui  m'ont  permis  de  faire  certaines  constatations  inlé- 

<■)  D'  J.  PsLiteiiK,  Poiison  noureao  du  lac  Baîkal.  BaU.  Mm*.  Hiit.  nat., 
igoo,  p.  S5A. 

''>  Nombre  d'ichljoli^tas  ont  mtonnu  lei  rapports  ciiatant  enlri<  ces  deui 
(smiUei  et  les  ont  «nwdéréea  comme  Irëi  lignées;  eepeadiiit  IJûnther  (t86i  ) 
cl  iuftont  Djbowski  (1878)  ont  illiré  i'sttentim  sur  leurs  alGui tes. 

'■»  Bue,  Die  Pùche  d»  BaOLslscsi.  Àim.  Mui.  ZaA.  Ae.  Se.  Saint-PéUrtbnwg, 
V,  1900,  p.  338,  [d.  Vill,  fig.  3. 

'''  B0DU118M,  A  Synopsis  of  the  lubordera  uid  rimîlîcs  oT  Teleottetu  Fisbea, 
AfM.Mag.Nal.HM.,  7,  Xlli.  iQoi.p.  l81,etnu  CanAridgt  Natuni  Hûtarj, 
voL  Vil,  Fîshei,  1901;,  p.  6gi  et  697. 

Tak  GiLL,  A  n«w  Introduction  ta  the  Study  of  Fishei,  Sâmtt,  a8  avril  1 90& , 
p.  6B9. 

JoBMi,  Aguidi  ta  A»  Study  b/ Fùlnt,  v(d.  I[,  1906,  p.  &&5. 


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—  98  — 

rasMutes  et  m'ont  montra  qa'd  y  a  lien  de  cnuidérar  le  C(Atoeom»pkoni$ 
mtgt^ùp»  Pdlegria  et  le  Coitiw  eome^iorcidea  Ber^  eomme  deux  e^tèces 
voieineB  rentrant  sans  doute  dans  le  mime  genre,  nuis  néanmoiiu  rridk- 
ment  distinctes. 

Je  crois  donc  utile  de  signaler  ici  les  différences  qne  j'ai  pn  constater 
entre  le  type  du  CatfOeomep/briM  megalopi  et  les  deni  examplairet  dos  k 
M.  Paul  Labbë,  que  je  rapporte  au  CaUiu  eomephonidei  Bei^g  on  plus 
exactement  ao  CoUocome^utnu  eonujAoroidei. 

L'œil  eat  relativement  plus  ^nd  chez  le  Cottoeomê^iorus  mtgalopt.  Son 
diamètre  sur  le  spécimen  type  de  i8a  millimètres  de  longueur  est  contenu 
troÏN  Fois  dans  la  longueur  de  la  tite  et  dipatte  nolahlanenl  la  bngnew  du 
muâeau  et  c^e  de  l'espace  inlerorbttaire.  Sur  les  deux  spécimens  de  M.  Paul 
Labbé,  que  je  considère  comme  des  Coitut  comephoroiiet,  le  diamètre  de 
Tœil  est  contena  environ  quatre  fois  dans  la  longueur  de  la  tête;  il  est 
notablement  inférieur  à  h  longveur  du  muieau  ;  il  ^le  ou  dépasse  très 
légèrement  la  longueur  tnterorbilatre '''.  Ces  deux  spécimens  mesnranl 
i5o  millimètres  de  longueur,  taille  un  peu  moindre  que  celle  du  C.  m^a- 
lopi,  ou  pourrait  les  considérer,  si  l'on  se  trouvait  en  face  d'une  même 
espèce ,  comme  des  individus  plus  jeunes ,  et  l'on  devrait  rencontrer  des  yen» 
proportionnellement  plus  grands ,  car  on  sait  que  chez  les  jeunes  Poissons . 
comme  chez  les  entrée  Vertébrés ,  t'cnl  est  rdalîvement  plw  développé  que 
chez  Isi  adultes.  Il  n'en  est  rien  cependant,  et  le  diamètre  de  l'œil  est  cer- 
tainement plus  considérable  cbei  le  Cottocome^nu  megalopt,  ainsi  qne 
l'épilfaète  spécifique  l'indiquait  déjà  d'ailleurs. 

D'autres  caractères  plus  importants  encore  permettent  de  différmeier  ces 
deui  Poissons.  Cbez  le  CoUoeomepkonu  megalopa,  les  branchioepines  ii  la 
base  du  premier  arc  branchial  sont  au  nombre  de  19;  il  y  enaiâou  lii 
chez  le  C.  eomephoroidti. 

Q  existe  g  rayons  à  la  première  dorsale  chez  la  première  forme,  an  lieu 
de  8  chez  la  seconde  '''.  La  dislance  qui  sépare  les  deux  dorsiies  est  égale 
au  quart  de  la  longueur  de  la  base  de  la  première  dorsale  chez  le  C.  mega- 
iopt,  environ  au  tiers  chez  le  C.  eomt^utroOet. 

La  longueur  des  pectorales  est  très  différente  dans  les  deux  espèces. 
Dans  la  première ,  cette  nageoire  est  contenue  fa  peine  9  fois  1  /3  dans  la  lan- 
gnenr  (sans  la  caudale)  et  atteint  le  1 1' rayon  de  l'ande,  tandis  que,  chez 

''I  Li  deecriptioD  de  fierg  i'ëcarte  un  p«n  des  bit»  observé*  par  m«.  Il  écrit  : 
nOculî  diucetruiu  in  lonf^itudine  capitis,  3 — 3, 9  coolinetiir.  spatium  inlerorbi^ 
taie  \,h — 1,6  luperaLn  Par  contre,  la  figure  donnée  par  lui  «al  tout  à  fait 
d'accord  arec  ce  qne  j'ai  «Hwlaté  :  l'anj ,  jdua  coart  que  le  mweaa,  est  cuntenu 
h  fois  danï  la  longueur  de  la  tête.  Ed  outre,  dan*  lu  memirc»  qu'il  donne  d'un 
^técioien.  Berg  indique  :  kingit.  capitii,  Ui  millimètrei;  oeoli  diimeU,  10  mii- 
lim..  5. 

(^  Berg  donne  également  i  D.  7-8  |  18. 


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—  9i  — 

la  C.  eomtpkonides,  Me  est  contoone  3  (biadins  la  iMignear  et  s*Aend  tout 
■a  [JuB  jasqu'an  b'  rayon  de  l'aule  '''. 

Enfin  la  coloration  difitre  lenaiblement  cbei  cm  deux  Poiwons,  snrlont 
edie  doa  peetordea,  dont  les  rayons  n^>érietm  chei  le  C.  megalopÊ  eoat 
imifbnii&nent  foncée,  tandû  <]n'U>  sont  maeoidR  de  petites  tadtae  brunco 
chei  le  C.  comephoToidet.  Void ,  k  titre  de  comparaison ,  les  chiffi^es  relevés 
par  mai  sur  les  troia  spéâmens  étndiéa  : 

n°  97-590.  Coll.  Mns.  —  CofloeomcpAonM  megalopt  PeU^n.  Type. 
Rivière  Ânj^ara  (en  amont  d'irkoutsk).  Gbaflanjon  et  L.  Haogini. 
D.  9-19;     A.  Si;     P.  ao;    V.  5;     Br.  la. 

N*  03-2â.  Coll.  Mns.  —  Cottoeomepliom  eonuplutroiJe*  Berg^. 

R^on  dn  Baïkal  :  Paul  Labbë. 

D.  8-18;     A.  9o;     P.  19;     V.5:     Br.  li. 

N°  03-166.  CoH.  Mns.  —  Cottoeomtpiùnu  ennejih>roidêt  Ber^. 
Lac  Ba:^  :  Patd  Labbë.  ! 

D.  8-i8î    A.ao;     P.ao;    V.  5;     Br.  i5. 

Les  diffamées  signalées  pins  haut  ne  peurent  pas  être  conudéiées  sïm- 
plemeat  eomme  sexuelles  ou  saisonnières,  et  jnslifient  ceiiaioement  une 
distinction  spécifique.  Le  CoUvs  eomtplumndeê  Berg  néanmoins,  par  t'en- 
■emUe  de  ses  caractères,  doit  pmidre  place  dans  le  genre  Cottoeomipliont. 

Le  maintien  dans  le  genre  Conu  du  CoOm  Gnainglâi  Dybovraki  est 
pent^tn  an  pan  sujet  k  critique.  Cette  forme  se  rapproche  certainement 
beaucoup,  comme  l'a  indiqnéBeig  lui-même,  du  Cottut  eonupiumidu.Lei 
moindres  dimnosioDS  de  l'œil,  relativement  beaucoup  plus  petit  dans  la 
fKiniin  espèce  '^K  ne  sont  qu'un  caract^  de  ntaigre  imporianee.  Une 
diatinctioa  d'un  peu  plus  de  valeur  toutefois  est  fournie  par  la  structure  et 
l'aspect  des  rayons  des  diverses  nageoires.  Chei  le  Cottut  Gmeinglm.  en 
e&t,  ceui-ci  sont  beanconp  pins  forts,  épaisûs,  surtont  les  rayons  mé- 
dians et  inférieurs  des  pectorales,  qui  sont  comme  bosselés  k  la  face  interne. 
Cbei  le  Cotloamupkorut  megahfi  et  le  C.  eomepkonidei ,  Ions  les  rayons 
sont  minces ,  tenus  et  se  rapprochent  de  ce  que  l'on  observe  chei  le  Ctime- 
pfionu  bMkaUn$it  Pallas.  0 

La  CoitMM  Ktulwi  Dybowski  foir  comme  les  formes  préeédenles,  pos- 
sède une  anale  allongée,  mais  ches  leqael  la  ligne  latérale  s'étend  jusqu'à 
la  base  de  la  caudale  et  dont  ta  (été  est  lai^  et  courte ,  a  tout  k  fait  la  phy- 
sionomie d'un  vériteUe  Cmhu. 

1*)  Berg  écrit  :  «Kdob  pectonla  ad  3-b  radium  pimw  tnali*  attinguml.n 
«1  Sur  A  fféàmui»  do  Bùlcal  dos  auM  i  11.  P.  Labbé,  l'<ml  art  cooleui 
k  im»  i/s  1  6  fois  duis  U  longueur  de  la  tète,  t  fuit  i/a  i  ■  Tok  dan*  la  loB> 
Ifueur  du  mastin,  1  bia  1/8  i  1  fbii  a/3  dans  l'tipace  faitaniTUtairs. 


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—  92  — 

Quoi  qu'il  en  soit,  ces  découverte!  récentes  méritent  de  fîierratlealîon, 
car  elles  pennettent  de  combler  les  lacunes  tjui  exietaienl  entre  des  lypes 
ronsid^rés  comme  très  diBUncts.  Il  est  certain  que  l'on  passe  maintenant 
par  une  tnmsition  h  peine  sensible  des  Coltut  aux  CoUoeomephonu ,  et  la 
distance  qui  sépare  ces  derniers  des  Comepkorui  n'est  pas  non  [dus  bim 
marqua 

Les  divers  termes  de  cette  série,  dans  la  r^on  du  Baïkal  mdme,  sont 
les  suivants  : 

Cottua  Ketaleri  Dybowski. 

!.. 

Coltus  Grtmtttffkii  Ujbowski, 
Cotloeomephonu  amepKoroidet  Berg. 

I 

CoUoeomepionu  megalopt  Pdlegnn. 

I 

Comephonu  baïkalauu  Palbs. 

Les  carael^es  qui  séparent  les  CoUocomephorui  des  Come/Àonu  sont,  k 
tout  prendre,  d'assez  peu  de  poids.  La  petitesse  des  dents  dans  ce  dcH^er 
genre  a,  tout  au  plus,  une  importance  générique.  Quant  k  l'absence  de  ven- 
trales chez  les  CoaujAorus,  on  sait  qu'dle  n'a  pas  une  grande  valeur,  ces 
organes  ne  jouant  qu'un  rAle  des  plus  restreints  dans  la  locomotion  chei 
les  Poissons.  Dans  nne  (irrande  quantité  de  familles  un  trouve ,  en  effet ,  des 
formes  apodes  b  cAté  d'autres  pourvues  de  ventrales  ''>.  De  plus  grande  im- 
portance toutefois  est  l'absence  ches  les  Comephom  de  pi-olongement  ré- 
unissant le  second  sons-orbitaire  an  préopercule ,  qui  ne  leur  permettrait 
pas  strictement  de  prendre  place  comme  les  CoUocomephonu  danslegronpe 
des  T Joues  cuirassées n  tel  que  le  comprenait  Cuvier.  Mais,  bien  souvent,  nu 
caractère  excellent  dans  l'ensemble  d'un  groupe  finit  par  devenir  arbitraire 
ù  Ks  extrêmes  limites  et  doit  dors  être  abandonné  à  l'on  ne  veut  pas  faire 
nue  dassification  purement  artificidle'*'.  Ausû  eonbl&t-U  assez  légitime  de 
condure  avec  Zograf'  qoe  les  Coméphoridés  doivent  non  seuiement  être 
piftcés  dans  le  voisinage  des  Cottidés,  mais  prendre  place  parmi  ou  et  être 
considérés  comme  de  simples  Cottîdés  très  spéôalisés  et  adaptés  i  la  vie 


'"  Je  ûterai,  par  exemple,  lea  Omtitu,  Cj^riuodoiites  ipodes  dn  Ibu  é)e- 
vi^9  de»  Andes  «méricainea ,  très  voisins  des  Fandului  pourvus  de  ventrales. 

(*>  M.  Boulenger,  malgré  l'absence  d'union  entre  le  sou»«rbitairc  et  le  prc- 
upercule,  place  avec  raison  les  Comephtmi  dans  sa  division  des  SchrOforti,  où 
ils  constituent  une  unique  exception. 

(')  Zoaiir,  V«rA.  V.  hL  ZmI.  CtM^.  Beriin,  1901  (t9oa),p.  5g5, 


ib.  Google 


—  5*3  — 

(tant»  Jeu  eau  pn^ondea.  J'ajoutersi  que  c«Ue  manière  de  voir  trouve  maiu- 
leoaat  une  importante  confinnation  diins  ce  (ait  qne  l'on  trouve  sur  place, 
dans  la  région  mdme  du  BaîksI,  lei  principaox  termes  de  passage  entre  les 
CoUm  et  les  Comephonu. 


Sun  un  StLtaïAS  mersào  db  u  baie  db  Tâbjoubàh, 

PAI  M.  LE  D'  JiCqOBS  PlLLEGRlIf. 

DaDB  la  liste  des  Poissons  recueillis  par  M.  Gharies  Gravier  lors  de  sou 
voyajj^  dans  la  baie  de  Tadjourah,  à  Djibouti  et  h  Obock''',  je  n'ai  pas 
meDtionn^uuBlenniidé  da  genre  Salariat  paraimeot  nouvean*^.  Ne  pos- 
aéâaal  qu'un  spëcimeu  uniqne,  j'avais  hésita  i  le  décrire,  car  on  sait  que 
chez  les  Salariat,  à  ricbemcnt  reprëgentés  dans  les  mers  tropicales,  il 
existe  sonvent  un  dimorphisme  sexuel  assez  marqué.  C'est  ainsi,  par 
exemple,  que,  dans  certaines  espèces,  le  mâle  est  pourvn  d'une  eréle 
cépbaliqne  qui  &iit  défaut  chez  la  femelle. 

Les  caractères  du  SiUarias  rapporté  par  M.  Gravier  me  paraissent  nëau- 
moins  assez  tranchés  poar  qu'il  me  semble  utile  d'en  donner  aujourd'hui 
la  dc^riplioD  : 

Salarias  OmrlMri  nov.  sp. 

Hauteur  du  corps  égalant  4a  longueur  de  la  tête  et  conteoue  &  fois  i/:i 
dans  la  longueur  (sans  la  caudale).  Télé  un  peu  pins  longue  que  haute. 
Pn^  du  museau  descendant  verticalement.  Diamètre  de  l'ceil  contenu 
3  fois  i/a  dans  la  longueur  de  la  tête,  i  fois  i/a  dans  l'espace  interorbi- 
taire.  Pas  de  dents  canines.  Maxiilaii'e  étendu  un  peu  au  delà  du  centre  de 
l'œil.  Antérieurement  de  chaque  côté,  un  tentacule  nasal  simple,  court,  ne 
taisant  pas  la  moilië  du  diamètre  de  l'œil  et  situé  an  niveau  du  centre  ocu- 
laire. Pas  de  tentacules  superoculaires,  pas  de  créle  occipitale.  Échancrurt! 
peu  marquée  entre  la  première  dorsale  et  la  seconde  dorsale.  Première  dor- 
sale commençant  un  peu  en  avant  de  la  fente  branchiale  et  seconde  dorsale 
arrivant  presqu'ii  U  caudale.  Rayons  de  la  première  dorsale  assez  courts, 
les  médians  faisant  ie^  deux  tiers  de  la  léle,  rayons  de  b  deuxième  dorsale 
plus  âevés,  les  médians  qui  sont  les  plus  longs  faisant  les  trois  quails  do 
la  télé.  Anale  alleignant  presque  la  caudale.  Caudale  à  rayons  médians 


(■)  J.PitxiaiiB,  Poisson»  recueillis  par  H.  Ch.  Gravier  i  Djibouti  et  i  Obock. 
RhU.  «u.  Hitt.  nai..  igoi,  n*  8,  p.  5&3. 

W  En  dehors  de  ce  .VAiortoi,  M.  Gravier  ■  rappurlé  plusieurs  npéctmeos  du 
Salari»ijvtem  Bûppell  et  du  S.  Umatiu  Uuvier  «t  Valenciennea. 


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—  M  — 

simplea ,  à  rayou  aitemei  très  {votongÀ ,  nirtaut  les  inférieura ,  dont  h 
loa^eur  fait  prii  de  deux  fois  e«Ae  da  la  tte. 

T^te  et  dos  broollmi ,  cMk  et  parties  postérieures  da  corps  janoes. 
Uoe  large  bande  noire  ëtendne  lout  da  long  de  la  première  dorsaie  et  de 
la  base  de  la  seconde.  Rayons  extomes  de  la  caud^e  noirs,  centre  dair 
ainsi  que  les  autres  nageoires.  Quelques  points  noirs  minascules  snr  le 
pédicule  undale. 

D.  XIII18;     A.  as;     P.  i&;     V.  9. 

N°  0&-319.  Col).  Mus.  —  Baie  de  Tadjonrab  :  Ch.  Gravier. 
Longueur  :  55  +  ao  =  76  millimëlres. 

Cette  espèce  que  je  dédie  Inen  volontiers  k  M.  ChaHes  Gravier  paraît  se 
rapprocha'  beaucoup  du  Stilariai  phauttutieiu  Bouleoger'''  de  ta  eAle  Per- 
stque.  Elle  en  diS^re  jtar  la  moindre  longueur  du  tentacule  nasd  et  des 
rayons  de  la  dorsale  et  par  la  coloration.  La  Torme  très  sp^râale  de  la  era- 
dale  en  quelque  sorte  trilobée  présente  i  nn  [dus  hant  degré  l'aspect  qne 
l'on  rencontra  chez  le  Salaria*  anotnalut  RegB,n  '*'  aussi  de  la  cAte  Persîque. 


Lss  dànosks  ds  u  caisss  au  Buffle. 

(ExTBitiT  n'uns  uttbe  di  M.  GuiLLiun  VissR 

t  M.  Li  PioriBsiuK  E.  L.  Boutirr.) 

"ie  vous  pariais  tout  à  Theuredea  Buffles.  Ils  ont  failli  me  jouer  un  bien 
vilaia  lonr,  et  pea  ne  s'en  est  félin,  il  y  a  deux  jours,  que  le  Maséom 
perdit,  i  lout  jamais,  son  correspondanL  Voici  l'afiaire.  J'étais  sorti  autour 
de  mon  logis,  accompagné  de  deux  noirs  seulement,  porteur  d'une  cara- 
bine Uannlicher  de  petit  calibre  :  l'un  de  mes  noirs  avait  avec  lui  son 
Martini,  qu'il  emporte  chaque  fois  qu'il  sort  avec  moi,  pour  les  cas  im- 
prévu*. .4rrivé  à  quelques  kilomètres  de  Guengéré,  je  trouve  des  traces  de 
Buffles  toutes  fraîches.  Or,  M.  Gervaîs  m'avait  demandé  une  série  de  crânes 
de  Bo»  ca/îtr  pour  le  laboratoire  d'anatomie;  j'avais  promis  du  sang  au 
D' Laveran  de  l'Institut  Pasteur,  et.  depuis  que  j'étais  id,  je  n'avais  pas  en- 
core eu  une  seule  fois  la  chance  de  tirer,  même  de  voir  un  Buffle.  Je  me 
mis  à  suivre  la  piste,  bien  déddé  à  ne  pas  la  lâcher. 

•'J'arrive  sur  les  animaux,  api-ès  trois  heures  de  marche.  Je  les  tire  è 
80  mètres  ennrOD,  avec  ma  petite  carabine,  n'en  ayant  pas  d'autre.  J'en 
lue  un  et  j'en  blesse  deni  autres. 

(■>  Kovi.m<in,AiM.Uag.Nat.Hi$t.i6),\\,  1897,  p.  ias. 

")  C.  Tin  RieiN,  Jrmrnal  ftnnhiy  JVat.  HkL  Sue.,  XVI,  igoS,  p.  3*7. 


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_  95  — 

"J'envoie  de  mile  nn  de  vaea  deux  noirs  daenher  moD  appaml  photo- 
([raphiqae,  mon  déjeuner  et  du  renfort  pour  transporter  la  béte.  Puis  je 
prends  la  piste  d'nn  Uessé,  avec  le  noir  qui  me  reste.  Après  ane  heure  de 
poursuite  mviron,  nons  parvenons  i  nu  ravin  bordé  d'une  végétation 
intense. 

ir Arrivé  à  vingt  pas,  mon  noir  voit  la  béte  dans  la  pénombre  de  la  forêt, 
prend  son  Martini,  tire  desans  rt  la  manque,  nalnreliement.  J'aperçois  en 
même  tempa  Tanimat,  je  le  tïre  et  je  le  Uêroe. 

irJe  n'avais  pas  encore  eu  le  temps  de  juger  du  résultat  de  mon  coup, 
que  je  vois  mon  noir  bondir  dans  un  arbre  en  criant  :  "Elle  vient, 
mattreln  J'aperçois-  en  même  temps,  sortant  du  fourré,  la  tête  de  la 
femelle  (c'était  une  vache)  qui  me  chai^  avec  rage.  Elle  est  i  quinae  pas 
et  vient  avec  une  vitesse  foudroyante,  La  tirer,  même  si  je  la  lue^  ne  m'em- 
pêchera pas  d'être  culbuté  par  elle.  Je  fais  dani-tour;  j'ai  avisé  nn  arbre  à 
10  mètres,  suffisamment  gros  pour  m'abriter  et  me  donner  la  chance  de 
jouer  à  cache-cache  avec  Tanipal.  J'y  vole  ;  mais  le  Buffle  me  gagne  :  j'en- 
tends flon  souffle.  Je  n'aurai  pas  le  temps  d'arriver.  Alors,  avec  tous  les 
souvenirs  de  ma  vie,  me  passe  une  idée  lumineuse.  G*est  une  réminiscence 
du  livre  de  Dd^rgoe,  qui  a  chassé,  il  y  a  soixante  ans,  dans  l'Afrique 
australe.  Dans  une  circonstance  semblable,  il  a  esquivé  la  charge  d'un 
Buffle  en  se  couchant  i  terre.  Q  est  grand  temps  :  le  Buffle  n'est  pas  à  trois 
pas  de  moi.  Je  me  couche  tout  de  mon  long.  L'animal  anive,  beuglant, 
essaie  de  me  percer  de  ces  cornes,  mais  la  forme  de  son  masque  s'y 
oppose  :  il  lonme  anlnnr  de  moi,  mugissant,  me  marche  nn  peu  snr  la 
main  gandw,  qu'il  foule  l^èremeut,  me  couvre  de  son  sang  qm  coule. 
Puis,  voyant  que  je  nebonge  pas,  croyant  sans  doute  m'avoïr  tué,  il  part 
ou  grand  galop  et  disparaît  avant  que  j'aie  en  le  temps  de  reprendre  mon 
fusil  pour  avoir  le  dernier  mot  de  cette  conversation.  Pendant  ce  temps, 
mon  noir  asnslait  impuissant,  snr  son  sAtre  perché,  k  ce  ipeetade  eitra- 
(Hilinaire,  la  douBIe  de  sa  cartouche  étant  restée  dans  le  canon  et  l'extrac- 
teur se  refiisant  k  fonctionner.  Le  lendemain ,  je  repris  la  poursuite  de  mon 
animal  que  je  pensais  trouver  mort:  mais  ses  blessures  devaient  être  légères, 
car,  an  matin,  rhémorragie  s'était  arrêtée;  et,  ayant  pris  le  parti  de  quitter 
nn  pays  aussi  peu  sdr,  il  marchait  all^rement  pour  changer  de  quartier.  Je 
le  sntvîs  toute  une  matinée  inutilement. 

"Monde.  11  faut  des  fusils  de  gros  calibre  pour  ces  animaux,  les  plus 
dangereux  peut-être  de  fAbiqne  australe.  ■ 


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Un  LoBaicoanE  BESTRucrson  dss  musons  bu  Colombie, 

Pin  M.  LB  D'  PlBLO  GiROli, 
DÉLBOué  DB  LA  CoLOMBIB  AD  GoifGBÈB  MEDICAL  DE  L18BONHE. 

La  villa  de  Coli  (Cotombie)  est  dtuée  sor  1&  Cordillère  de§  Andes,  qui 
se  divise,  ea  entrant  dans  le  pays,  en  trois  grands  rameaux  dont  la  dtrec- 
tioD  est  Sud-Nord.  Ces  rameaux  sont  le  rameau  Est,  le  rameau  cenljd  et 
le  rameau  Ouest. 

La  ville  est  placée  à  1 , 1 00  mètres  d'dtitude,  (Soignée  de  tamyriamètres 
de  la  cAte  du  Pacifique,  k  l'Est  de  la  pente  du  rameau.Ouest  de  la  Grande 
Cordillère,  sur  an  plan  incliné,  tout  près  du  bassin  de  la  \diée  où  coule 
le  fleuve  Gauca.  L'immense  estaaire  de  cdui-ci  s'élend  depuis  le  plateau 
de  Pasio  jusqu'au  fleuve  Magdelena ,  où  le  Canea  verse  ses  eaui  au  voisi- 
nage de  l'Atlantique. 

L'atmosphère  est  sèche.  La  température  de  la  ville  est  chaude,  le  ther- 
momètre montant  è  96  d^rés  ou  même  96  degrés  centigrades;  die  est 
sujette  à  des  oscillations  journalières  et  h  des  marées  atmosphériques, 
comme  le  sont  tous  les  pays  montagneux  et  situés  à  une  certaine  altitude. 
Pendant  tonte  l'année,  les  joura  et  les  nuits  sont  d'une  durée  h  peu  près 
égale.  11  n'y  a  pas  de  variations  saisonnières,  sauf  en  ce  qui  concerne  les 
^toques  des  {duies  et  celles  de  sécheresse  atmosphérique,  ces  périodes  ne 
comportant  pas  de  variations  étendues  de  températore. 

Il  y  0,  aux  alentoura  de  la  ville,  des  coure  d'eau  assez  alxtndants,  des 
acddenls  du  sol  très  fréquents  et  très  marqués,  et  ces  conditions,  associées 
à  une  température  âevée,  ont  permis  l'existence  d'une  végétation  sjden- 
dide.  Des  bois,  constitués  par  des  arbres  gigantesques  qui  entrecroisent 
leurs  rameaux  dans  les  aire ,  accumulent  sur  le  sol  une  couche  de  verdure  et 
de  débris  végétaux  épaisse  de  plusieurs  mètres.  Ut  se  multiplient  en  grand 
nombre  des  animaux  de  tous  ordres.  Les  Insectes  dominent  par  l'abon- 
dance et  par  la  variété  des  familles  et  des  espèces  dont  beaucoup  sont 
certainement  encore  inconnues  dans  les  coDeclions  scientilîques. 

Nous  voulons  uujoui'd'imi  attii'ei-  l'attention  du  monde  sdentifiqne  cl 
industriel  sur  un  de  ces  Insectes  qui  se  développe  dans  les  maisons  aux 
dépens  des  bois  de  construction.  M.  Pierre  Lesne,  assistant  au  Muséum 
d'Histoire  naturdle ,  ii  qui  je  suis  heureux  d'eiprimer  ici  tous  mes  remer- 
ciements, a  bien  voulu  se  charger  de  le  déterminer.  11  o  reconnu  dans  cet 
Insecte  nn  Coléoplëre  cérambycide  du  genre  Eburia  et  l'a  identifié  avec 
i'Eburiapiloâa  Erichson''',  espèce  découverte  au  Pérou,  il  y  api'èsde  trois 
qnarts  de  slède. 

t»  a.  Non.  Aet.  Ae.  Cmt.  l*op.'Car.  JVal.  Cnn'oi.,  XVI,  suppl.  1  (Mejen's 
RcLse),  p.  967.  tab.  I{(),  f.  6  [  1 83i  ].  L'iiu^cte  t'A  ilvcrit  comme  ayant  été  truiivû 


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—  97  — 

Ayant  eu  l'oeeaàon  d'ob§erver  l'histoire  natar^  de  cet  EbKria  et  de  me 
proeorer  qndqiieg  rensei^ements  asseï  curieux  coneerDBnt  l'époque  où  il 
a  été  découvert  ou  importé  dana  la  ville  de  Cali,  noue  croyons  Utile  de  les 
faire  connaître  ici  ; 

L'Insecte  a  une  couleur  bran  jauoAtre,  un  peu  moioa  foncée  cbet  la 
femcUe;  celle^i  est  en  moyenne  ptua  groste  que  le  mile,  en  toutes  sec 
dimaHÎons,  d'enviroa  un  cinqniteie.  Son  abdomen,  cylindrique,  grosiit 
beaucoup  i  l'époque  de  la  ponte. 

Nous  avons  {dacé  une  femdie  grosae  dans  une  conserve  en  verre,  avjc 
des  mmceaui  de  bois  dont  l'intenté  avait  été  pré^ablemmt  coostatée. 
1«  loidemain ,  60  œufs  avaient  été  déposés  sur  cet  bois  et  le  RurieDdemoin 
nous  constations  qu'une  ponte  Bapplémenlaire  de  aS  œoTs  avait  eu  lieu. 
Pendant  la  journée,  l'animal  ne  bouge  pas.  Il  reste  cacbé  sons  le  bois  et 
dans  les  endroits  les  moins  édsirés;  mais,  pendant  la  nuit,  il  marche  d'un 
bout  k  l'autre  da'morceau  de  bois,  cherchant  à  s'écbapper,  mais  ne 'pou- 
vant grimper  sus  parois  lisses  du  verre.  Du  septiëmc  au  huitième  jour, 
l'animal  meurt.  Pas  de  traces  excrémentitidles  dans  la  conserve  d'expé- 
riences. 

OEi^,  —  La  ponte  a  lieu  dans  les  parties  du  bois  les  moins  saillantes  et 
dans  les  fissures  causées  par  ia  dessiccation.  Les  œufs  ont  une  couleur 
blandie,  une  forme  eHipsoidale  et  une  longueur  de  9  mdlim.  5.  Us  sont 
isolés  ou  placés  cdte  h  cAte  sans  former  d'amas ,  de  l«dle  sorte  que  eb::eun 
d'eux  a  un  point  d'appui  différent  sur  le  bois  auquel  il  est  fixé  par  une 
sécrétion  puante. 

Pendant  une  vingtaine  de  jours,  noue  avons  idtendu  sans  vtnr  rien 
paraître;  maïs  ayant  remarqué  que  les  œnb  étaient  un  peu  a&issés,  nous 
en  avons  écrasé  qudques-uns.  D  s'en  écoula  une  fine  poussière  jaune 
rougeâtre,  de  mÀne  teinte  que  le,  bois  sur  lequel  ils  étaient  placés.  Un 
tout  petit  trou,  comparable  k  une  fine  piqAre  d'épingie,  se  trouvait  caché 
par  la  coqne,  au  point  de  contactde  l'œuf  et  du  bois. 

Larve. — En  faisant  des  eoupea  longitudinales  du  bois,  nous  avons  trouvé . 
k  une  distance  variable  d'un  centimètre  à  1  eentim.  5 ,  de  toutes  petites 
larves  qui  creusaient  des  galeries  en  divers  points,  toujours  dans  le  sens 
longitudinal. 

La  larve  est  d'un  blanc  jaunâtre.  Son  extrémité  céphtlique  est  roossfttre. 
Son  corps ,  prismatique  comme  cela  a  lieu  généralement  chez  les  larves  des 
Gérambycïens,  se  compose  de  donse  s^^nents  de  grandeur  in^le;  le 
corpe,  brusquement  élargi  dans  la  région  ihoracique,  s'amincit  gradnd- 
lonent  en  arrière  et  se  termine  en  pyramide  tronquée. 

Cette  larve  progresse  on  recule  dans  la  gderie  qu'die  creuse  au  cœur 

du  bois  par  an  mécanisme  très  intéressant.  Elle  se  fixe  en  avant  k  l'aide 

de  ses  fortes  mandibules,  gonfle  les  mamdons  dorsaux  et  ventraux  d(»  sept 

premiers  anneaux,  pouvant  ainsi  prendre  un  point  d'appui  sur  les  parois 

Hnstsa.  —  m.  7 


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—  98  - 

de  la  gderie  pour  se  d^dicer  à  vidimté.  Ses  gileriei  angmentMl  de  di- 
meDsiou  au  fbr  et  à  mesare  que  l'on  pénètre  <Wi  la  profoodenr.  Bilea  ont 
une  toelîon  iBlliplique  et  leun  parois  sont  sBIonuéee  d'aapëritéa  ecdarî- 
formes  obliques  par  rapport  à  l'axe  loDgitudinal  de  la  jralerie,  vestigeB  du 
travail  accompli  par  la  larve  grâce  h  tet  puissantes  mandibules. 

Les  galeries  grandissent  eo  proportion  des  besoîna  alimentaires  de  leur 
habitant;  leiir  diamètre  eat  r«^ë  par  cdni  du  protborax  de  la  larve.  Lea 
matières  eicrémentitielles  restent  derrière  la  larve  et  s'amassent  dana  les 
gakriea  sous  la  forme  d'une  poudre  jaunAlre  trèe  fine. 

Ce  travail  de  fon^,  accompU  au  centre  du  bois,  par  la  larve  qni  évite 
de  gagner  la  surbce,  produit  un  bruit  léger  que  l'on  perçoit  très  bien 
dan)  le  silenee  de  la  nuit.  On  croirait  entendre  le  légo-  craquement  produit 
par  dee  btdeines  élestiqufs  sur  un  corps  insoDore. 

La  sciure  De  peut  s'écbapper  hors  de  la  pièee  de  bois  parce  qna  la 
galerie  a  la  ferme  d'an  cAne  très  allongé ,  dont  le  aommet  est  très  étrcst  et 
représente  l'entrée  initiale  de  la  larve  peu  après  l'écioBion.  On  peut  remar- 
quer, sur  le  tnget  de  la  gderie ,  des  endroits  obstrués  par  les  ezcrémenls  et 
d'autres  libres  ou  k  peu  près  libres,  ce  qai  permet  de  constater  que  tes 
mouvementé  de  la  larve  ne  sont  pas  seulement  de  progression,  mais  aussi 
de  r^resion ,  et  c^  grftce  au  jeu  des  mamdons  dont  noua  avons  parié. 

Nous  n'avons  jamais  trouvé  les  débris  épidermiqnes  des  mues.  Quand 
l'époque  de  la  transformation  en  nympbe  approebe ,  la  direction  de  la  ga- 
lerie ebange  et  se  rapproche  de  la  surface  sans  arriver  lootefois  è  déboucher 
au  dehors. 

Un  peu  en  airière  de  etfte  partie  périphérique  de  la  galerie,  k  one  die- 
lauca  variable  suivant  le  diamètre  du  bois ,  la  larve  ménage  on  logement 
pour  y  demeurer  pendant  la  nymphose.  Elle  élargit  un  espace  long  jt  peu 
près  de  3  centimètres  (longueur  du  corps)  et,  avec  ses  excrânents  nnis  à 
une  sécrétion  gluante,  die  fabrique  on  boudion  obturateur  poor  s'isoler 
dans  son  logis.  C'est  le  qu'elle  se  transforme  en  nymphe  après  une  existence 
larvaire  dont  la  durée  varie  de  38o  k  &oo  jours  et  même  davantage,  i  partir 
de  l'édosion  de  l'œuf.  La  durée  de  l'état  de  nymphe  varie  de  60  è  gojoors, 
suivant  des  circonslances  que  nous  ignorons  encore. 

La  nymphe  n'a  ni  la  couleur,  ni  la  forme  de  la  larve.  EU»  est  d'une 
teinte  cUtain  jaunâtre,  de  forme  B[datie,  plus  courte  qne  la  larve,  avec  des 
antennes  longues ,  enroulées. 

L'insecte  parfait  s'échappe  au  dehors  par  un  trou  de  sortie  dliptique 
d<«t  le  plus  grand  diam^n  est  dirigé  dans  le  sens  des  fibres  du  bois.  Son 
existence  est  très  courte,  et  il  meurt  dès  qn'il  a  assuré  la  reproduction 
de  l'espèce. 

iniecfs  aduUt.  —  Se  taille  est  de  9  centim.  5  cbei  la  famelie; 
sa  forme  est  presque  cylindrique,  un  peu  déprimée,  de  eoolenr  cbitain 
jannfttre  nn  pen  obscur;  quand  il  mar^  sans  obstacles,  il  porte  en 


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—  99  — 

■Tint  et  en  haut  te«  antennet  longuet  et  âégantea.  Ses  dylres  ooavraDt 
les  tacea  domie  et  latérale§  de  l'abdomeD;  Ss  font  marqua  de  dani 
petites  tachée  ^baraées,  ^aties  edte  k  côte  à  la  baie,  et  d'une  autre  tache 
de  même  couleur  dans  leur  rëgion  moyenne;  cette  dernière  a  une  tonne 
ovde  ^onffëe;  elle  est  deoi  foi*  pliu  ffrande  que  le*  taches  précédentes , 
seule  on  accompagnée  aa  eUé  inlerne  d'nne  tache  collatMe  très  petite  et 
de  la  même  couleur.  Toutes  eea  taches  sont  eatouréss  d'une  pigmealation 
noiritn.  Les  âytres  m  tK-minent  en  arrière  par  une  troncatura  armée 
d'une  épine  noire  ii  chacun  de  ses  angles. 

Ce  Longicome  se  présente  dans  le  pays  comme  un  nouveau  venu  qui 
menace  de  miner  les  habiutioiie  humsines.  Il  y  a  seize  ans,  ses  méfaits 
étaient  encore  inconnus  et  sa  présence  n'avait  été  signdée  nulle  part  aupa- 
ravant. 

A  Cali,  la  pvroîëre  maison ,  dont  le  bois  de  la  toiture  comptait  plasieura 
siècle»  d'existence,»  été  ravagée  dans  lapadie  de  cette  maison  occupée  par 
un  dépAC  de  vins.  Cela  est  arrivé  en  1890.  La  première  alerte  fut  donnée 
par  la  chute  de  la  construction.  Le  propriétaire  avait  apporté  chez  lui, 
en  1S77,  des  vins  provenant  du  Pérou,  et  c'est  danalea  caisses  en  bois  qui 
servaient  k  l'^mbidlage  qu'on  aurait  trouvé  les  premières  larves. 

D'après  cette  indication,  les  premiers  échantillons  de  l'espèce  auraient 
été  importés  du  Pérou,  d  y  a  39  ans;  les  premières manifestationa  nuisibles 
apparurent  i3  aus  plus  tard  et,  depuis,  16  années  se  sont  écoulées.  De 
son  [H«mier  foyer,  le  nud  a  gagné  toute  la  maison ,  puis  les  maison*  voi- 
sines et,  Buceesaivement,  suivant  une  marche  centrifuge,  il  a  atteint, 
d'année  en  année,  les  quarttoï  voisins,  ruinant  les  édifices  au  point  de  dé- 
truire les  premières  parties  construites  d'une  maison  non  encore  terminée. 
Aujourd'hui,  celte  larve  est  répandue  non  seulement  dan*  toute  la  ville, 
maia  aussi  on  la  rencontre  dans  les  bois  voisins,  où  elle  détruit  les  troncs 
d'arbres  secs. 

On  a  bien  raison  de  s'en  préoccuper.  Nos  élevages  ont  montré,  en  effet, 
qu'une  sede  (èmelle  déposant  85  aa&  (et  il  est  probable  qu'^  peut  en 
déposer  bien  davantage]  dans  un  tronçon  de  bois  de  go  centimètres  de  dia- 
mètre, le  rend  hors  d'usage  au  bout  de  âoo  jours,  temps  pendant  lequd  la 
larve  parvient  à  son  développement  complet. 

L'Insecte  choisit,  par  instinct,  le  bois  spécial  propice  i  son  dévdoppo- 
ment  et  s'attaque ,  en  général,  aux  bois  qui  conservent  l'écorce,  pro- 
baUement  parce  que  l'aubier  est  mois  résistant  et  est  mieux  approprié  k  la 
nutrition  et  k  la  prt^resaion  de  la  jeune  larve;  mais  nous  croyons  néces- 
saire d'insister  sur  ce  bit  que  la  larve  vit  principalemant  dans  le  tisau 
ligneux  dense  et  non  dans  l'écorce  ni  dans  l'aubier. 

Nous  regrettons  de  ne  pouvoir  donner  k  présent  les  noms  botanique* 
des  plantes  anxqoellee  appartiennent  les  bois  préférés  par  l'Insecte.  En 
attendant,  nous  mentionnons  csUe  que  l'on  connaK  dans  le  pays  sons  le 


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—  100  — 

nom  de  Mamey,  et  dont  l'emploi  est  presque  oultuùf  pour  la  chirpsnte 
des  b&timentB  de  la  ville,  depuis  sa  fondation  par  les  conquérants  espa- 
gnols, en  i536.  et  qui  avait  (ait  l'épreuve  du  temps  avec  ans  immnnihî 
satisbisante  à  l'yard  des  autres  aj^ts  destmcteors. 

A  présent,  l'Insecte  bit  la  mine  des  conslrnctions  diverses  :  des  édifices, 
dessilles,  des  magasins,  des  maisons  par&ulières,  etc.,  qu'elles  soient  de 
constmclion  récente  on  ancienne ,  et  quel  qne  soit  ie  bois  utilisé  pour  la 
diaqwnte.  Nous  avons  déjà  noté  l'âge  plusieurs  fois  séculaire  de  la  maison 
où  l'on  a  trouvé  l'Insecte  pour  la  prenoière  fob. 


COLMX  ItOBVtàBX  Bt  MàDÀGiSeiM 

Fia  M.  Vbntbillon,  pdark&cisn-huob  nas  tboupbs  coloniales. 

Cnlez  ^fantca. 

Habitat  :  Tanauarive. 
Capture  :  toute  Tannée. 

9  Longueur,  lo  millimètres. 

Téie.  —  L'occiput  est  couvert  d'écaillés  jaunes  courbes  et  d'éeailles  en 
fourchettes  noires.  Entre  les  yeux,  se  voit  comme  un  pinceau  d'écaillés  fili- 
formes jaunes. 

Le  dypens  est  nu. 

L'article  basd  des  antennes  es!  couvert  d'écaillés  plates,  jaunes  du  cAté 
interne.  I^es  autres  artides  sont  noirs  avec  des  poils  noirs. 

Les  pdpes  sont  courts,  k  quatre  articles  rayés  de  bandes  jaunes  et  de 
bandes  noires. 

L'article  epîcal  est  aussi  long  que  les  trois  antres  réunis. 

La  trompe  est  couverte  d'écaillés  noires  et  a  une  belle  bande  d'écaillés 
jaunes  vers  son  milieu. 

Thorax.  —  Le  thorax  est  couvert  d'écaillés  courbes  jaanes  et  de  qndqucs 
poils.  Le  scutellum  est  très  dévdoppé  et  de  couleur  jaune  sale.  Le  lobe  cen- 
tral est  couvert  d'écaillés  jaunes.  Les  lobes  latéraux  porlenl  les  mômes 
écailles,  mais  en  moindre  quantité. 

Le  métanotum  est  noir  et  nu. 

I..es  haltères  ont  la  tige  jaune  et  la  boule  apicaie  noire. 

Abdomen,  —  Les  segments  ont  une  bande  d'écaillés  jaunes,  plaies  à  leur 
base ,  et  nne  tache  latérale  des  mêmes  écailles  à  l'apex.  Le  reste  des  segments 
est  couvert  d'écaillés  noires  denses.  Il  y  a  de  nombreux  poils  jaunes  snr  les 
bonis  et  snr  l'apex.  Le  dernier  scient  est  lout  couvert  d'écaillés  jaunes , 


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—  101  — 

Bvee  nne  mince  ligne  transverside  d'écaii!»  aoires.  Le  dessous  de  l'abdomea 
pr^Dle  mr  chaque  segment  nne  tache  triangulaire  formée  d'ëcailles  o^e 
i  la  base^  Cette  tache  triangulaire  médiane  va  en  s'élaigisunt  k  mesure 
qu'on  s'approche  de  l'eitrémil^  de  l'abdomen.  Le  resie  des  s^menls  est 
couvert  d'écailles  noirea. 

Aikt.  —  Le*  ailes  ne  sont  pas  tachetées.  Le  h<Hii  costal  est  noir.  Les 
franges  sont  à  trou  étages  d'éceilles.  Les  écaiUes  des  nervures  sont  noires, 
iongoes  et  étroites.  La  i"  cellnle  sovs^narginale  est  phn  longue  et  un  peu 
|diis  étroite  que  la  a'  ceHule  postérieure;  sa  base  est  plus  près  de  la  base 
de  l'a^e  que  cdle  de  la  seconde;  leur  tronc  est  à  peu  près  de  la  même  lon- 
goeur.  Les  nennres  transversales  surnuméraire  et  médiane  ronnent  un 
angle  obtus,  mais  la  première  est  plus  pris  de  la  base  qne  la  seconde;  la 
nervure  transversale  postérieure  est  éloignée  de  la  médiane  de  plus  de 
trois  fuis  sa  propre  longueur.  Les  ailes  sont  pins  longues  que  l'abdomeD. 

Patte  antJriture.  —  Les  coia  ont  quelques  petites  écailles  blanches. 
Le  fiànnr  est  jaune.  II  a  de  nombreuses  écaUles  blanches  plates  snr  le  boni 
sapâienr.  Le  reste  est  couvert  de  quelques  écailles  blanches  et  de  beaucoup 
d'écaïBea  noires.  Le  bord  inférieur  porte  des  épines  noires. 

L'apex  a  un  petit  bouquet  d'écaîUes  blanches. 

Le  tibia  est  recouvert  d'écaiHes  noires,  avec  de  nombreuses  écailles 
blanches ,  surtout  vers  l'apex ,  qui  est  tout  blanc. 

Le  métatarse  est  noir  avec  la  base  et  l'apei  blancs. 

Le  i"  et  le  9*  tarse  sont  noirs  avec  la  base  blanche  et  l'apex  Idaac  et 
jaune. 

Le  3*  tarse  est  noir  avec  la  base  blanche. 

Le  h'  larse  est  noir  ;  9  ongles  simples  égaux  et  courts. 

Patte  médtaite.  —  Le  fémnr  est  presque  convert  d'écaillés  blanches  avec 
deux  lignes  d'écaîlles  noires  vers  l'apex. 

IjC  tibia  a  plus  d'écaillés  blanches  qne  de  noires. 

Le  métatarse  est  semblable  au  tibia,  mais  l'apex  et  la  base  sont  blancs. 

Le  1"  tarse  a  la  base  et  Tspex  blancs,  le  reste  est  noir. 

Les  a'  et  3'  tarses  ont  la  base  blanche  et  le  reste  noir. 

Le  h'  tarse  est  toat  noir. 

Pat:e  fotlirieun.  —  Le  fémur  est  presque  couvert  d'écaillés  blanches, 
excepté  vers  l'apex  oii  il  y  a  un  mélange  d'écaillés  noires  et  blanches. 
L'apex  est  blanc. 

Le  tibia  a  la  base  blanche,  l'apei  jaune  et  le  reste  noir  avec  une  teinte 
jaune. 

Le  métatarse  a  la  base  jannttre,  l'apex  Uanc  el  le  reste  noir. 

Les  t'  et  s*  tarses  ont  ia  base  et  l'apex  blancs,  le  reste  noir. 

Le  3*  tarse  a  la  base  blanche,  le  reste  noii-. 


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L«  &'  tane  «t  loat  noir. 

Deux  on^es  nm^de»,  égaux  et  courte. 

Fonnole  ;  o.o-o.o-o.o. 

C?  Longueur,  1 1  millimètres. 

Télé.  —  La  téta  est  lemidaMe  i  c^e  de  la  femdle.  Les  articles  dea  an- 
teBDee  sont  blancs  avec  de  longs  poîia  ooin.  Les  palpes  ont  qnatre  artides , 
cdui  de  la  basa  eat  coart  et  [dus  gros  que  les  antres  ;  il  est  noir,  l'apex 
est  blanc  Le  a'artide  est  loog,  jaune  et  reeouvert  d'écaillesaotres  denses, 
l'apex  jBone,  si  bien  que,  de  la  base  k  l'apei,  on  trouve  une  liHigue 
lone  avec  des  éeulles  noires,  nne  partie  jaune  dâiudée,  une  partie  avec 
desrfcaiilee  noires,  uœ  partie  avec  des  ëcaiUes  jaunes  et,  enfin,  une  partie 
avec  des  écailles  jaunes  et  noiree.  Le  3'  arlide  a  l'apei  jaune ,  le  reste  est 
couvert  d'écaiUea  noiree  et  de  longs  poils  noin.  Le  h'  artide  est  effilé  et  a 
la  base  et  l'apex  jaunes  ;  le  milieu  est  noir.  La  trompe  est  [dus  courte  que 
les  pdpes  et  est  semblable  k  celle  de  la  femdle.  Le  i/3  spicaJ  est  moins 
noir  que  la  base  et  ses  écailles  noires  sont  entremâléea  d'éeaUles  jannes. 

Tkorax.  —  Semblable  k  celui  de  la  femdle.  Lea  haltères  sont  jaunes. 

Abdomen.  —  SemMable  a  celui  de  la  femelle,  les  lobes  gàùtaux  sont 
jaunes  à  la  base  et  noirs  à  l'apex.  Bb  n'ont  pas  d'écaillés. 

Ailes.  —  Semblables  h  celles  de  le  femelle,  mais  un  peu  moins  lar^, 
avec  nne  légère  teinte  jaune.  Les  franges  ont  deux  étages  d'écaillés  depuis 
la  base  de  l'aile  jusqu'à  l'apex  de  la  5*  nervure  longitudinale,  et  trois 
étages  depuis  ce  point  jusqu'à  l'apex  de  l'aile.  Les  ailes  sont  pins  courtes 
que  l'abdomen. 

Pofle  onlérteNTS.  —  Le  fémur  est  jaune ,  couvert  d'écaillés  denses  platée. 
L'apex  est  jaune  pAle. 

Le  tibia  est  recouvert  d'écaillés  noires  avec  quelques  écailles  blanches. 

Le  métatarse,  i"  et  a*  tarses  sont  noirs  avec  la  base  un  peu  bisnciie  et 
l'apei  jaune.  Le  3'  tarse  est  très  court  et  noir;  le  h'  est  près  de  deux  fois 
et  demi  plus  long  que  le  précédent  et  est  très  fortement  courbe.  Il  est  noir. 

Deux  ongles  inégaux  et  dentés. 

.  PMe  médiaHe.  —  Le  fémur  est  jaune  pAle  avec  des  écailles  noires  et 
quelques  écailles  jaunes. 

Le  libia  est  entièmnent  recouvert  d'écaillés  jaunes  mêlées  de  quelques 
noires.  Les  écailles  noires  sont  très  nombreuses  près  de  l'apex  qni  est  jaune. 

Le  métatarse  et  le  i'  tarse  ont  la  base  et  l'apex  jaunes,  le  restées!  noir. 

Les  9*  et  3*  tarses  ont  la  base  jaune,  le  reste  noir. 

Le  i'  tane  est  tout  noir.  Deux  ongles  inégaux  et  dentés. 


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—  108  — 

Paàe  pottirieKV.  —  SembUtrie  à  ta  mJdiaDe.  Deoi  onglée  nmples  et 
ëgfanx. 

Formule  :  t.i-i.i-o.o. 

Ce  Culex  apparlfeot  au  groupe  des  espèces  k  aiiea  non  tachées,  k  pattes 
rayées,  à  trompe  ray^,  avec  les  serments  de  l'abdomen  rayés  k  la  base. 

Il  se  place  donc  k  c6iè  du  Culex  ditnmilU  Tbeob. 


Ce  Culez  habite  Tananarive  et  a  été  capturé  k  l'Inititat  Paateui. 
Temps  de  capture  :  avril. 

(S  Longueur,  6  millimitrea. 

Tête.  —  La  tête  est  noire.  L'occiput  est  couvert  d'écaillé*  janoea  courbes 
et  en  fourchette.  U  en  existe  aussi  quelques-unes  en  fourchettes  noires  et 
qudqnes  poils  jaunes. 

Les  yeox  ont  une  teinte  rose  vos  de  face  et  iAea  foncé  vus  de  profil. 

Le  dypeus  est  noir. 

Les  antennes  ont  l'article  basai  jaune ,  les  autres  sont  blancs. 

Les  articulations  sont  noires  et  portent  des  poils  très  longs  et  noirs. 

Les  ptdpes  ont  1  artides  noirs  :  le  i"  est  très  court-,  le  û'  a  3  parties 
jaunes  :  une  k  sa  base,  nue  qni  est  one  en  son  milieu,  et  la  3*,  qui  est  cou- 
verte d'écaillés  jaunes  sur  sa  moitié  apicate;  son  apex  est  un  peu  janne; 
le  3'  article  a  ane  bande  d'écaillés  jaunes  k  sa  base;  le  4'  a  une  bande 
d'écaillés  blanches  ii  sa  base  et  sa  moitié  apicale  est  converte  d'écaillés 
blanches.  Les  articles,  à  ptrt  les  endroits  où  il  y  a  des  écailles  blanches  on 
jaunes,  sont  couverts  d'écaillés  noires.  Les  a  articles  apicaux  portent  au«si 
des  poils  blancs  à  l'endroit  où  il  y  a  des  écailles  blanches,  noirs  sur  les 
écailks  noires. 

La  trompe  n'atteint  pas  la  base  du  dernier  article  des  palpes.  EQe  est 
couverte  d'écaillés  noires,  excepté  en  son  tiers  apical,  on  on  voit  une  belle 
bande  jaune,  et  Ji  son  apex  qui  porte  de  nombreuses  écailles  blanches. 

Thorax.  —  Le  prothorax  a  une  teinte  jaune,  mois  ses  deoi  lobes  ont 
une  teinte  noire.  Il  porte  des  écailles  blanches  courbes  ot  one  touS)  de  poils 
jannAtres  snr  ses  deux  lobes  et  en  son  milieu. 

Le  mésothorax  a  une  bande  jaune  longitudinale  sur  le  milieu  et  sur  ses 
bords,  une  bande  noirâtre  de  chaque  cdté  de  la  bande  médiane  jaune  et 
une  plaque  noiritre  k  ses  angles  du  cAté  du  scotdlum.  11  est  courert 
d'écaillés  jaones  courbes. 

Le  Bcutdium  est  jaune  dair  et  porte  de  nombreuses  écailles,  jaunes 
courbai. 

nut  jaune  pAle. 


ibyGOOgIC 


—  104  — 

Le  pleura  temble  avoir  des  [Jaques  noires  et  des  pkquei  jatuwB.  11  porte 
quelques  lonffea  d'écailIes  blanches  plates. 

Les  ballires  sont  complètaneot  jaunes  et  la  bonle  apicale  porte  da  nom- 
breuses petites  écailles  Uandies  plates. 

AbAmun.  —  Les  se^ents  ont  one  bande  basUaire  d'écaHles  blanc  jao- 
nfttre,  cette  bande  devient  triangulaire  en  se  rapprodtant  de  l'extrAnit^  de 
l'abdomen;  le  dernier  segment  possède  une  bande  baaaie  d'ëcaUles  Idanches 
et  une  plaque  apicale  d'ëcailles  jaunes.  Les  segments  portent  ^alemoit 
une  plaque  latérale  apicale  d'à»illes  jaunes.  Le  reste  des  s^tnents  est  cou- 
verts d'écuUes  noires  dairsem^.  Lm  lobes  génîtanx  ont  une  teinte  jaune 
noirAtre  et  portent  un  claspo*  petit  et  jaune. 

ÂiUt.  —  Les  écailles  des  ailes  sont  noires.  L'apex  de  la  nervure  sous- 
costale  arrive  presque  à  la  hauteur  de  la  base  de  la  i"  cdiule  sons-mar- 
ginde.  Cette  cellule  est  plus  longue  que  la  a*  cdiule  postérieure,  mais  la 
base  de  cdle^  est  plus  près  de  la  base  de  l'aile  que  la  base  de  l'atilre.  Les 
nervures  transversale,  surnuméraire  et  médiane  se  toncheot  et  HMot  ^' 
lement  rapprocbées  de  la  base  de  l'ùle.La  nervure  transversale  postérîeare 
est  éloignée  de  la  médiane  de  [dus  de  deux  fois  sa  propre  longueur. 

La  i"  cdiule  sous-marginale  est  plus  de  denx  fob  plos  longue  que  son 
tronc,  la  a'  cdiide  postérieure  n'est  pas  tant  à  fait  deux  fois  plus  longue 
qne  le  sien. 

La  busse  veine  qui  prdonge  la  3'  longitudinale  est  très  marquée;  il  en 
est  de  même  de  celle  qui  longe  la  5*  longitudinale. 

Les  nervures  sous^Wide  et  i"  lonfptudînale  se  confondent  et  semblent 
n'en  former  qu'une  delà  base  de  l'aile  à  la  nomre  transversale  marginale. 
Les  franges  ont  a  étages  d'éeailles  de  la  base  de  l'aile  à  l'apex  de  la 
6*  lonf^tnilînde  et  3  étages  de  ce  point  h  l'apex  de  l'aile. 

Patte  mnérieure.  —  La  hanche  est  ooiritre  h  la  partie  eileme  et  jaune 
à  la  partie  interne.  Elle  porte  sur  ses  deux  bces  des  écailles  blanches  plates 
et  qndqoes  poils  jannftlres. 

Le  fànur  est  jaune  et  porte  de  nombreuses  écailles  noires.  On  voit  une 
plaque  d'ëcailles  blanches  k  sa  base  et  \  son  apex ,  ainsi  qu'une  ligne  des 
mêmes  écailles  sur  son  bord  supérieur. 
.  Le  tibia  est  jaune  etesteonvert  d'éeailles  noirea. 

Le  métatarse  est  jaune  avec  quelques  écailles  noires  et  des  écailles  blan- 
ches k  l'apex. 

Le  i"  tarse  a  one  bande  d'écaillés  blanches  à  la  base  et  k  l'apex,  le  reste 
8  dea  écsMes  noires. 

Le  9' tarse  a  une  banded'éeailles  blanches  à  la  base,  k  reste  a  des  écailles 
noires. 

Les  a  antres  tarses  sont  eom[dèlanent  recouverts  d'écaillés  noins. 
a  ongles  longs ,  in^ox  et  dentés. 


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—  105  — 

Pode  H^^icM.  —  Le  fijniar  et  le  lilna  aont  semUableB  A  ceux  de  la  patte 

antâMore. 

Le  métalBrae  et  le  i"  tarse  ont  une  bande  d'écaîilea  blanches  à  la  baw  et 
h  Tapez ,  le  reste  est  couvert  d'éeailles  noires. 

Les  a*  et  3*  tanea  ont  la  baae  blanche ,  le  reste  noir. 

Le  à'  tarse  est  toat  noir. 

9  ongles  longs,  în^ani  et  denlÀ. 

Patte  poilirieim.  —  Le  fémnr  a  nne  teinte  jaune  sur  ranbord  snpériear 
et  blancbe  sur  le  bord  infërieur.  Il  est  tacheté  d'ëcaities  noires. 

Le  tibis  est  couvert  d'^ilies  noires  plnB  d^ises  vers  l'apex.  L'apei  est 
blanc  jaunitre. 

Lemâatarse,  les  i"  et  l' tarses  ont  la  base  et  l'spex  blancs,  le  reste  est 
nrar. 

Les  3*  et  à'  tarses  ont  la  base  blancbe,  le  reste  est  noir. 

9  ongles  courts,  ëgeui  et  simples. 

La  formule  des  on^es  est:  t  .i-i.i-o.o. 

9.  Longneor  S  miHim.  6. 

Tilt.  —  La  tAe  est  semblable  k  cdle  du  mUe. 

Les  anlennesont  l'artide  basai  janne,  les  antres  sont  noirs. 

Les  palpes  ont  les  arlides  couverts  d'écaillés  noires.  L'apex  des  deux 
derniers  artîdes  porte  des  écailles  blancbes. 

Iji  trompe  est  à  pen  près  3  fois  phis  loogoe  que  les  palpes, 

Qle  est  couverte  d'ëcailles  noires  et  possède  une  large  banda  d'éeailles 
jaunes  en  son  milieu,  l'apex  a  quelques  petits  poils  Uancs. 

Tkonuc  et  Abdomen.  —  SemblaMea  à  ceux  du  mAle. 

Ailée.  —  Les  ailes  sont  plus  écailleusca  que  celles  du  mAle.  La  ■"cellule 
sons^narginàle  a  sa  base  plus  près  de  la  base  de  l'aOe  que  celle  de  la 
a' cellule  postérieure.  Iji  nervure  transversde  sumumàwre  est  un  pen 
plu»  jvès  de  la  base  de  l'aile  que  la  nervure  transTersate  médiane.  La  nervure 
Iransvers^  poslÀieure  est  âoignée  de  la  médiane  de  près  de  s  fois  i/a 
sa  pn^re  longnenr.  Les  nervures  sous-costde  et  i"  longitudinale  sont 
distinctes  dans  tonte  leur  longueur.  Les  &anges  ont  trois  étages  d'écailks. 

Patte  antérietire.  —  Le  fémur  est  jaune  et  couvert  d'écaîlles  noires .  tachetées 
d'écaillés  blanches.  L'apex  est  un  pen  janne. 

Le  tibia  est  jaune,  couvert  d'écaillés  noires. 

Le  métatarse  et  les  i"  et  a'  tarses  sont  converls  d'écaiHes  noires  et  ont 
lenr  base  et  leur  apex  avec  des  écailles  jaunes. 

Le  3*  tarse  est  noir  avec  la  base  jaune. 

Le  h'  tarse  est  tout  noir. 


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—  10«  — 

PaUe  mUÙM.  —  Le  fêmar  wt  iemUaUe  an  préerident 
Les  tibia ,  méUtarse ,  i  "  et  s*  tarses  sont  couverts  d'écaillés  neirei  fit  ont 
leur  base  et  loor  apex  jannes. 

Le  reste  est  comme  la  patte  antérieure. 

Patte  poÊtérieure.  —  Le  fémur  est  aeinblal}Ie  au  précédent.  ' 
Les  autres  parties  de  la  patte  comme  la  [jatte  médiane. 
Le  3*  tarse  n'a  pas  la  même  longueur  dans  les  3  pattes;  il  est  le  plus 
court  dans  la  patte  antérienre  et  le  plus  long  dans  la  patte  postërieore. 
Formule  ;  o.o-o.o-o.o. 

Ce  Cdlex  appartient  an  gronpe  des  espèces  :  h  ailes  non  tachées,  i  pattes 
rayées  aux  eitrâmilés  des  (arses,  à  trompe  rayée,  il  thorax  oroé.àabdomen 
rayé  à  la  base ,  avec  une  plaque  apicale  et  latérale. 

l)  prend  place  à  cdté  du  CuUx  tartaUt  Coq  '''. 


SiMVUBS  mnrwLLBS  sk  l'Amsuovm  m  Sud, 

PIB  M.  E,  RoDBAnD. 

Tandk  que  les  connaissanoea  relatives  aux  Simnlies  de  l'Amérique  do 
Nord  commencent  maintenant  h  se  préciser,  grâce  surtout  aux  bons  tra> 
vaux  systématiques  de  CoquiUett'*'  et  de  Jobannsen''^  bien  des  données 
restent  encore  k  acquérir,  toucnant  les  formes  de  l'Amérique  méridionale  <*', 
avant  qu'on  puisse  prétendre  à  une  vue  d'ensemble  sur  les  Simnlies  du 
Nouveau  Monde. 

Si  l'on  excepte,  en  eflèt,  les  deux  espèces  décrites  par  Macquart'*'  pour 
le  Brésil  et  la  Nouvelle  Grenade,  les  six  espèces  chiliennes  de  Pbîlippi<*>,  et 
les  trois  exemplaires-types  décrits  par  Blanchard  et  Bigot  pour  la  Répu- 
blique Argentine,  et  provenant  de  la  mission  scientifique  du  cap  Horn''', 
on  peut  dire  qu'on  est  actuellement  presque  sans  renseignements  sur  les 
Simnlies  snd- américaines. 

Aussi,  dans  l'étude  de  la  collection  du  Muséum ,  avons-nous  cm  devoir 

l>)  Tkéobald,  1. 1,  page  35o. 

'''  U.  S>  Department  of  Agriculture.  Division  of  EntomcJcf^r.  flttU.  n*  i  o.  iVni'. 
Ser.  WirhiD^D,  t8g8. 

0)  N.  York  Stote  Museiun.  BuU.  n'  68.  igoa. 

'*)  Voir  Hunier  :  Catalagm  of  S.  American  Diptera,  igoo. 

"'  MicQDiiT,  Diplim  ËcDlifun  i83S  el  Suppf.  i8&6. 

'''  Piili?p:,  Aù&âhlung  Aet  ChileoiHhpn  Uipti^rpn,  in  Yerh.  Zool.  Bot.  Cti 
Wien  XV.  i865. 

<"  BisoT,  Hituon  scientifique  du  cap  Horn,  ZeeU,  VI,  i8B8. 


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—  !07  — 

Mcorder  nue  >ltenlion  ap^ale  à  qndqnes  rep-ëfientants  de  «e  groupe , 
provenant  de  r^ons  de  l'Antëriqne  éqnaloriale  (Equateur  ri  Vénéiuda), 
poor  tesqnelles,  précûëment ,  les  documents  concernant  les  diptères  en 
question  sont  encore  eomplèlemeat  nuls. 

L'examen  de  ces  précieux  édian^ong ,  qui  ont  ^t^  rapporta  au  Muséum , 
en  1 90s  par  M.  le  docteur  Rivet,  et  en  1 899  par  M.  Geay,  nous  a  conduit 
à  condnre  k  l'exigtence  de  trois  espèces  inédiles  dont  nons  offrons  \à  la 
description. 

B.  rjn— nrni  nov.  sp.  E.  RoiilMad. 

C?  Inconnu. 

9  Jaune  eitroH  pdle,  mee  3  toehn  ifm  tuperbt  jaiau  orangé,  doré,  sur 
h  milieu  du  thorax.  Patle»  brun  foncé,  enfmti,  à  pHotité  loyetae  juvm  d'or. 
Longueur  :  corps,  a  milHmitTti ;  aile»  en  extension,  5  mittimitra. 

Télé.  —  Face  et  front  Manc  d'ai^at.  ïeui  noir  brun.  Antennes  de 
même  couleur,  premier  article  {dus  dair.  Palpes  noin,  pièces  buccales jen- 
nltree. 

Thorax.  —  Face  dorsale  I^èrement  mamdonnëe,  avec  trois  larges 
taches  janne  orangé  soyeux  et  vdouté ,  %urant  assez  bien  un  aigle  aux 
aSes  déployées.  Epaules  et  bords  du  thorax  laissés  Ubres,  jaune  citron. 
Écusson  de  même  teinte. 

Flancs  jaune  soyeux  avec  une  Ische  noire  inférieure.  Balanciers  blancs. 
AUeshy^ines,  à  nervures  antérienresjauuAtres,  les  postérieures  indistinctes. 

Pattes.  —  Entièrement  brun  enfumé ,  revêtues  uniformément  d'une  pilo- 
sité jaune  d'or,  soyeuse ,  assez  dense.  Hanches  noires.  Tarses  antérieurs  mé- 
diocrement ^rgis.  Métatarses  postérienrs  de  la  teinte  générale,  k  bord 
postérieur  cilié  de  qudques  soies  allongées,  k  bord  antérienr  armé  d'une 
rangée  continne  d'épines  faibles;  une  expansion  terminale  interne,  nette, 
quoique  peu  développée. 

Premier sr^detanden,  assez  lar^,  légèrement  arqué,  kéchancmre forte 
au  liera  {«wiinal  ;  l'expansion  terminale  du  métatarse  est  loin  d'atteindre 


Grilles  épaisses,  diacune  avec  on  double  denticnle  mousse  i  la  base, 
plus  marqné  aux  grifies  poslérieuros. 

Abdomen.  —  Epais,  rohitste,  jaune  citron,  les  quatre  ou  cinq  derniers 
ec^ents  de  la  couleur  des  pattes,  et  légèrement  brillants. 

Cette  remarquable  espèce,  dont  h,  teinte  s'éloigne  si  nettement  des  eon- 
lenrs  ordinaires  des  "bUck  Aies*,  est  représentée  dans  la  collection  du 
Muséum  par  deux  exemplaires  femmes.  Origine  :  Equateur  (Napo).  D"  Ri- 
vet, 1900. 


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—  !08  — 
a.  RtTsU  noT.  sp.  E.  Roaband. 

d  tncomm. 

9  Noir  franc,  i  Ugire  pndnotité  mierie,  pmfoit  bleuâtre,  turtma  tulle 
aux  épaule*  ettitr  la  eâth  de  l'abdomen,  à  ta  bote.  Lu  patUê  âtt  trm» 
faire»  menJÙrinm  ejtfvmé,  let  lartet  moyen»  et  poitériettrÊ ,  âetilt,  en  ma- 
jeure partie  blanc  jaunâtre.  Longueur  :  eorpi ,  a  milUmitret  ;  ailei  en  exten- 
tioH ,  i  mHUmètret  et  demi  à  5  miWm^ret. 

Tile.  —  FroDt  large,  noir  brillant,  métallique.  Face  gris  bleuitre.  Ad- 
leiuieB  noir  brun,  artides  basilaires  rongeAtreB.  Palpes  bran  foncé.  Pièces 
buccdes  pini  claires. 

Jltorax.  —  Rugueux,  noir  brillant  en  dessus,  couvert  d'une  légère 
pruinoûté  argentée,  irr^^lière,  plus  nette  aux  épaides  et  sur  les  bonb, 
où  e&e  affecte,  aaivantrinadmee,  une  teinte  nacrée,  gris  d'acier,  on  Meu 
verdltre.  Éeusson  notrAtre.  Fluics  grisAtres.  Balanciers  blanc  vit.  AîIck 
byalines,  h  nervures  peu  distincles;  les  antérieures  à  peine  jaunitres. 

Pattei.  —  Entièrement  brunes,  uniformément  eonvertes  d'une  pilosité 
dorée.  Les  fômurs  antérieurs  plus  daîrs  qne  le  reste.  Tarses  antérieurs 
brun  sombre ,  médiocreinent  aplatis.  Tarses  moyens  en  entier  blanc  jauni  tre, 
enfumés  seulement  h  la  pointe  de  chacun  des  artides.  Métatarses  postérieurs 
blancbfttres  ;  l'extrémité  distale  setde,  noir  brun.  Leur  bord  postérieur  est 
^bre  ;  le  bord  antérieur  armé  d'une  rangée  continue  d'épines  assez  fortes. 
Expansion  terminale  interne  bien  dëvdoppée ,  alteignsut  l'écliancnire  très 
nette  du  premier  artide  tarsien.  Le  reste  du  tarse  est  entièrement  brun. 
GriSes  allongées,  bifides,  la  pointe  supplémentaire  longae  et  grêle. 

Abdomen.  —  Noir  vdooté  à  la  base,  les  deroiera  segmeOU  d'un  ooû'  de 
jais.  Les  qnalre  premiers  s^ments  présentent  sur  ka  cAtés  à  leur  bord 
libre,  une  mince  ligne  gris  nacré,  gagnant  la  face  ventrde,  dont  la  tante 
est  brun  satiné.  Nulle  collerette  ciliée  an  premier  sèment 

Cette  espèce  parait  assez  voisine  de  l'espèce  chilienne  5.  puldirum  Pbil. 
=1  tariaie  WilL  Elle  en  différerait  surtout,  d'après  la  description,  par  la 
teinte  jdus  foncée  des  pattes  et  des  antennes,  l'absence  de  pilosité  jaune 
d'or  an  thorax,  et  par  U  striation  basilaire  de  l'abdomen. 

Même  origine  que  la  précédente.  Huit  exemplaires,  dos  paiement  anx 
boas  soins  de  M.  le  docteur  Rivet,  h  qui  nous  nous  bisons  un  plaisir  de 
la  dédia-. 

8.  Bzlgnnm  nov.  sp.  Ë.  Roubaud. 

<S  Inconnu,, 

9   Gril  bleu,  pnintuxi  eondmiie,  gioMttm,  à  membre»  nwrti  enliht- 


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mettt  jmiM  elmr.  Trhi  fetite  upèee  variant  de  t  mUHmitre  à  i  miUmi.  ;>  ; 
rarement  a  aàllimètrtê.  Ailet  eourla,  blamekdtrei,  de  la  hagnenr  du  eorpt. 

Têie.  —  Lar^rc,  sphériipie.  YeuxrouEBitres,  à  reflets  verte.  Face  et  front 
gris  verditre.  Antennet,  palpes  et  pièces  boocales  bran  jaunâtre,  tes  pre- 
mières jaune  dair  iia  base. 

rWox.  — '  Fortement  conveie ,  lisse,  ^obokui ,  entièrement  d'nn  (rris 
proineui  ;  qudqaes  (rao»  de  poils  courte  jaune  d'or.  Ecaseon  gris ,  jau- 
nissant b  la  pointe.  Balanciers  blancs.  Ailea  blandtitres ,  laiteuses.  NoYore 
costale  et  les  trois  pr«nières  longitudinales  seules  apparentes ,  légèrement 
jaonltres. 

PsOlM.  —  Endèrement  jaune  dair.  nues  ;  eitrèmité  des  métatarses  et 
tarses  aatàieurs,  des  fémurs  et  tibias  postérieurs,  plus  foncée.  Pattes 
courtes  et  biUes.  Tarses  antérieurs  grêles,  enfumés,  les  artides  moyens 
nullement  dargis.  Métatarses  postérieurs  présentant  deux  au  trois  longs  dis 
è  leur  bord  postérieur  -,  le  bord  antériear  très  faiblement  armé.  L'eipansion 
Imninale  peu  dévdoppée.  mab  nette  cependant.  Premier  article  tarsieo 
sublinéaire,  fiwtement  incisé.  Griffes  simples. 

Ahdomea.  —  Brun  clair,  ^bre,  eitrémemeat  volumineux,  tout  k  fini 
dispropiHiionDé  chet  oertains  individus;  la  portion  tout  à  fait  supérieure 
des  segmoits  basilaires ,  k  majeure  partie  des  segments  taminaux ,  l^ère- 
ment  bronzé  brillant. 

Cdte  petite  espèce,  tout  à  fait  remarquable  par  la  condensation  générale 
de  «on  corps,  la  brièveté  et  la  débilité  de  ses  pattes,  son  allure  robuste,  a 
étéenvoyéedu  Vénézuds  (Il8utSanre)aii899,  parH.  F.  Geay.  Un  exem- 
plaire piqué  ;  un  assez  grand  nombre  dans  l'tdcool. 

Ces  trois  aonvdks  espèces,  dont  la  connaissance  vient  jouter  quelques 
données,  à  celles,  encore  bien  vagnes,  que  l'on  possède  sur  tes  SimnliidM 
de  l'Amérique  du  Sud,  ne  sont  pas  sans  présenter  entre  dles  de  rédies 
affinités.  Parla  brièveté  des  ailes  et  des  appendices,  la  largeur  de  la  télé, 
leur  ensemble  lourd  et  trapu ,  elles  paraissent  définir  on  type  ooiainenient 
disant ,  de  cdni  de  nos  fonnes  européennes.  Dans  tona  les  cas ,  dles 
s'doignait  nettement,  par  la  seule  eonstitnlion  de  leurs  membres  posté- 
rieurs, des  Simulies  de  l'extrême  Sud-Américain.  Dans  les  trois  espèces 
argentines,  provenant  de  la  Mission  sdentifiqne  du  cap  Hom,  et  dont  les 
types  figurent  également  dans  la  collection  du  Muséum,  nous  avons  pu 
constater,  en  effet,  que  le  métatarse  postérieur  offi«  une  expansion  termi- 
nale interne  puissamment  développée ,  tandis  qne  le  premier  article  du  tarse 
estlinéaire,trèsdlongé,et  sans  aucune  trace  d'échancrure.  I)  y  a  donc  lieu, 
nous  semble-t-il ,  de  créer,  poarces  dernières  formes ,  d'après  ce  caractère, 
un  troisième  groupe ,  exactement  intermédiaire  entre  ceux  que  nous  avons 


ib.  Google 


précédeomieQt  dUtingiiés!",  et  qui,  dam  l'Aat  BCtud  de  dos  racherdue, 
parait  exclugiveineiit  devoir  étraafieeté,  k  eea  Simuliides  des  régiom  antarc- 
tiques. 


Sa»  LES  AnnéuD»»  PoLTcaèna  m  la  Mi»  Bcdgs 
{SaapeupMa), 

pi>  M.  Ch.  Gravier. 

FAHfLLR  DES  8BRFULIBITB  Burm.,  Grabe  éiar.  emeod.  (Suite.) 

H.  TiiiD  DU  8EBPIIUDE8. 

Gnu  Bcvpnla  L.  b.  <t.  Pliil. 

1.  Som-sn*!  Beppala  b.  rt.  d«  SaisUJasepb. 

SeHPDLiI  VBBHIBIILIRIB  L. 

Voir  pour  la  bibliographie  ;  Uaroa  de  Saint-Joseph,  Les  Annélides 
Polychèlea  dea  câlea  de  Dinard,  3'  partie,  ilnN.  de*  Se.  natur.,  Zool.,'j'Bé- 
rie,  t  XVII,  1894, p.  3a8. 

J'ai  recueilli  deux  exemplaires  de  ce  Serpolien  véritaUement  cosmo- 
poiile  dans  aa  dragage  au  récif  da  tiétéan,  par  i5  mfstrea  de  fond  en- 
viron. 

9.  SoDt-Atm  MjÛMmUk  m  Cniaa. ,  de  Saintn]o««ph  rev. 

Skrpdla  (HroBoiDis)  dhciniti  Philippi. 

A.  Philippi ,  Einige  Bemerkuagen  iiberdie  Gattnng  Serpola,  nebit  Atif- 
xàUnog  der  von  mir  im  Mitldmeer  aûl  dem  Thier  beobachtcten  Arten, 
ArelùvJitrNalwgtKkii^»,  t  XIX,  18&&,  p.  igK. 

M.  H.  Contikv  a  rapporté  no  einnpiaîre  de  cette  etpÀM,  en  1897,  de 
Djibouti.  J'en  ai  moi-mAme  trouvé  trois  autres  dana  les  matériaux  d'nn 
dragflge  eSBclné  dans  le  récif  da  Météore,  par  i5  k  18  mètres  de  fond, 
le  96  mars  190&. 

acspola  IBfSxoidm»)  nonoocroB  nov.  sp. 

Un  exemplaire  de  cette  espèce,  en  bon  état,  mais  un  peu  incomplet  à  la 
partie  postéiieure,  recueilli  but  ua  Poriles  du  récif  Bonhoure,  a  les  dîmen- 
sions  snivantes   :  longueur  des  branchies,   3  millîmètres;  du  thorax, 

'''  Voir  E.  HoDitDB.  Simuliei  Aa  Nippon  moyen.  Obsennliong  sur  ]e  groupe 
SimmUum,  in  BhU.  et  iituàim,  janvier  igo6. 


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—  111  — 

a  miflim.  9;delabdomea,  Amilliin.  a;  largeur  (mniiDnin),  i  miUim. 3. 
Le  nombre  des  segnieiils  abdomiiiBni  wt  de  So;  il  en  manque  un  certain 
nombre  h  Vettrémlé  postéiienre.  Le  corpt  est  d'une  teinte  nwée  unifonne; 
les  brandûefl  et  la  membrane  thoradqne  sont  d'une  nuance  plus  pftle. 

La  t^  opercnlaire  droite  porte  k  son  sommet  l'opercnie  carsctériitique 
du  ■ons-genre  Hfdroidei;  c'est  un  cAne  creux ,  [ronquâ  obliquement;  son 
bord  libre  est  dtfeonpé  eo  16  petites  eolonuettes  arquées,  avec  un  légo: 
reuBement  owalaire  an  sommet  de  chaenne ,  correapondant  à  autant  de  can- 
ndnres  peu  profondes.  Du  fond  de  la  coupe  pûl  une  tige  asaez  forte, 
arquée,  terminée  par  une  pdnte  "■édi'qf  et  deni  courtes  pointes  latérales 
moins  >ai  Mantes, 

Le  lobe  ventral  de  la  eollerette  est  fort  dévdoppë,  rabattu  sur  te  thorax 
et  I^remeut  écbancré  sur  la  ligne  médiane.  Lés  lobes  laléraoi  se  conti- 
nuent avec  la  membrane  ihoracique  ;  en  arrière ,  ceUe-ci  recouvre  presque 
entièrement  les  deux  premiers  segments  sur  la  fue  ventrale. 

Les  faisceaux  dorsaux  du  premier  segment  tboracique,  - — -  qui  est  aassi 
long  que  les  trois  suivants, —  contirânent  dent  sortes  de  soies  :  1°  de 
grosses  soies  épaisses,  avec  àsai  fortes  denta  à  pointe  mousse  k  ia  base  de 
la  portion  twniinaJe  loaguemeat  étirée;  a°  des  soies  plus  ou  moins  cou- 
dées, étroites,  sans  limbe  apparent.  Aux  autres  faisceaux  thoraciqnes,  i 
existe  des  sues  plus  on  moins  rectilignea,  avec  un  limbe  assez  large  et 
fortement  strié.  Aux  tores  thoraeiques,  [daques  onciales  k  8  dents,  en  gé- 
néral. L'interversion  des  soies  se  bit  en  arrièi'e  du  7*  sétigère.  Aux  fais- 
ceaux ventraux,  on  compte  de  10  a  i3  soies  peu  saillantes,  en  forme  de 
cornets  comprimés ,  avec  un  grand  nombre  de  deols  sur  le  bord  libre  rec- 
liligne.  Ani  tores  abdominaux,  les  [dâquea  onctales  août  plus  petites  et 
relativement  un  peu  jdos  larges  que  cdies  du  thorax;  dies  ont  5  ou 
6  dents. 

Cette  eq)ice  est  voisine  de  VEvponuUiu  exallatu*  von  Marenzeller'''.  Les 
plaques  onciales  sont  assez  semblables  dans  les  deux  formes,  mais  il  n'en 
est  pas  de  même  pour  les  autres  soies,  surtout  pour  cellus  de  l'obdomen. 
L'opercnie  a  un  fiieies  tout  différent  dans  les  deux  espèces. 

3.  Soii*.4siiBS  Cntelser*  B«nedkt,  de  Stintnlosepb  re*. 

SiBPDLA  (Crdcueu)  WassTiai  Bbubdict  (vbt.  triconûi). 

S.  E.  Benediet,  Description  of  ten  apecies  and  oue  new  genns  of  Anne- 
lida  from  thedredgingsofUteU.  S.  Fisb  Commission  Steamer  irAlbatroaan, 
Proeeed.  0^  i^  Umt.  Slalet  NaHm.  MuêtHm,  vol.  IX,  1866.  p.  &60, 
frf.  XXI,  fig.  s4-s5;  p!.  XXH.  fig.  a6-3o. 

'"  E.  Ton  HiiEJiiiLLEi,  Sùdjapanische  Annelidcn,  Dtiikiek.  éer  matk.-ft^. 
Cl«tM<^r.,1W.<brlfW«MeA.,i9'Bd,i884,p.  917,  pi.  IV.  %  3-3 c. 


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—  iï2  — 

Un  exemplaire  bien  intact  de  cette  espèce  a  été  trouvé  vivant  k  une 
vingtaine  de  mètres  de  fond,  an  rëôf  du  MAéore,  le  a6  février  190A.  11 
corre^nd  i  nne  variëtë  de  l'espèce  amëricaine  ponr  laqn^  Bénedict  a 
fondé  le  genre  Cmàgera.  Lea  processus  de  le  tige  operculaire  sont  id  au 
nombre  de  3 ,  au  lieu  de  h ,  comme  dans  l'espèce  dn  goVe  de  Mexico  ;  ils 
sont  recourbes  vers  i'op«rcule  au  lien  de  l'dtre  vers  la  base  de  la  tige  oper- 
culaire; les  tailUea  de  ia  surface  interne  de  la  coupe  sont  besaconp  moins 
nombreuses  ici  que  ne  l'indique  Bénedict  (pi.  \\1,  fig.  s&  et  a5). 

Gms  FllofnMa  Oken. 
Soiis-fliMiii  "-'—"'"  Claparède,  de  Sainl-Joiepb  rev. 

Siuudiu  Dtstiiu  Huxley. 

Voir  pour  la  bibliographie  :  baron  de  Saint-Josepb.  Les  Annâides  pc^y- 
cbètes  des  oïtes  de  Dinard,  3*  partie,  Âim.  des  Se.  nalw.,  Zooi,  7*  série, 
tXVII.iSgi.p.  34o. 

J'ai  recueilli  une  colonie  de  cette  espèce  dans  un  dragage  pratiqué  entre 
les  rédts  Bonboure  et  Ormièrea.  Les  Inbescalcoires,  blancs,  [dos  on  moins 
lleitieux ,  sont  accolés  les  uns  aux  antres  de  ftçon  k  former  des  masses  réti- 
culées, h  mailles  lAehes,  de  taille  irr^nlière.  Qudques  individus  avaioit 
des  spermatozoïdes  et  des  œufs  h  divers  états  de  développement;  je  n'en  ai 
irawé  aucun  es  voie  de  boui^eonnement. 

Cette  espèce  a  déjà  été  signalée  dans  le  canal  de  Bristol  (Huxley),  la 
Mandie  ((Ûaparède,  Giard,  baron  de  Saint-Josepb)  et  la  Méditènaoée  (Sa- 
batier). 

6l:(is  TenlUop^B  de  SùntJoiiepI]. 

V«rmllloiwia  glAnâigariu  nov.  sp. 

Un  assex  grand  nombre  d'exemplaires  de  cette  espèce  ont  été  trouvés 
dans  les  matériaux  de  dragages  pratiqués  à  une  proioudenr  do  ao  mètres 
au  {dus  dans  les  récifs  du  Pingouin,  du  Météore,  du  Marabout,  Pascal,  de 
la  Mission,  du  Héron,  Ronboure  et  Ormières.  Tous  ont  été  recueillis  sur 
des  Polypiers,  notamment  sur  les  formes  brancbses  comme  les  i^octZ/apon, 
les  Slylopkora,  les  Madnpora,  etc.  Un  des  plus  grands  exemplairet  prove- 
nant dn  récif  dn  Marabout  a  les  dimensions  suivantes  :  longaeur  totale ,  y 
compris  le  panacbe  brancbid,  i5  millimètres;  tborax,  a  millim.  S;  bran- 
cbies,  3  millim.  5;  abdomen,  g  millimètres;  largeur  (maximum), 
1  millim.  6. 

Les  branchies  sont  incolores  ;  la  fara  dorsale  est  pigmentée  en  brun , 
d'une  &;on  plus  intense  dans  la  ré^on  abdominale  que  dans  le  tborax.  Le 
tube  est  presque  rectilîgne;  sa  paroi  épaisse  est  renforcée  par  deux  côtes 
•aillantes  de  chaque  cAté. 

La  collerette,  avec  un  lobe  vratral  tiès  haut,  est  k  peine  séparée  par  une 


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—  113  — 

légère  échancran  des  lobes  dwsanx  fort  dévdoppës  et  se  «Hitinne  smu 
dânareatiDn  nette  avec  U  membrane  tboradque;  cdl»«i  ne  s'étend  pas  sa- 
AA  du  5*  sétigëre  et  n'atteint  pas  la  face  vpntrale. 

Donze  branchies  de  chaque  calé  |Hirleiit  de  courtes  barbules  disposées 
par  paires  et  non  pigmenta.  La  tigo  operculaire  a  la  forme  d'un  ruban 
aplati;  l'insertion  de  l'opercule  se  fait  par  cbté  et  non  dans  la  partie  cen- 
trale de  la  baBe.  L'opercnle  est  très  volumineux;  il  est  pirifbrme ,  avec  la 
pointe  ti>nnina)e  mousse ,  un  peu  arquée;  dans  la  partie  distale,  on  romar- 
qoe  3  anneani  cornés  de  couloir  foncée.  Chei  un  autre  exemplaire,  l'o- 
percule a  la  forme  d'us  gland  typique. 

Le  premier  des  7  sétigères  thoraciques  ne  contient  que  dessoies  limbées 
b  extrémité  diatalc  légèrement  incurvée.  Aux  faisceaux  doraaui  des  6  an- 
tres segments  du  thorax,  trois  sortes  de  soies  :  1*  des  soies  limbées  ana- 
logues à  aSes  du  premier  segment;  9°  des  soies  dites  d'^omaiiu;  3*  des 
soies  excessivement  fines,  presque  reclîlignes,  sans  stries,  ni  limbes,  ni 
cils  rigides  sur  les  bords.  Les  jdaqnes  oncules  des  tores  ventraux  ont  1 3  ou 
t  &  dmts  ;  la  [dos  antérieure ,  obtuse ,  est  plus  longue  et  plus  saillante  que 
les  antres.  Le  profil  denté  est  l^èrement  concave.  Les  bisceanx  ventraux 
de  l'abdomen  sont  formées  de  soies  capillaires  à  partie  terminale  &argia, 
terminée  en  pointe  aiguë  et  légèrement  recourbée,  avec  des  apparences  de 
cils  rigides  continués  par  desstries  sur  le  bord  concave.  Aux  90  ou  aS  der- 
lùen  segments,  il  existe  des  soies  capillaires  très  saillantes.  Aux  tores  abdo- 
minaux, les  plaques  onciaies  ont  sensiblement  la  mime  forme  que  celles 
du  tborax.  mais  sont  pins  petites. 

Cette  espèce  rentre  dans  le  genre  Fermi/toptùcréepar  deSaintJosepb''' 
pour  les  espèces  du  genre  Yemùlia  Lamarck  ayant  des  soies  d'Aponiatus, 
outre  les  soies  limbées,  aux  faisceaux  thoraciques.  L'espèce  de  Djibouti  se 
distingue  nettement  de  toutes  celles  du  mime  genre  par  tes  rwactères  de 
ses  soies  et  aossi  par  ceux,  de  mwtdre  importance,  de  son  opercule. 

Gmnm  WÊUimfm  Beiteley. 

DiTBiiPt  tinniu  0.  F.  Miiller. 

Dentdinm  arietiniim  O.F.}Aw^,ProdromMZool.DiuH.,  1776,  p.  936. 

Un  très  grand  nombre  d'exanjdaires  de  cette  espèce  ont  été  dragués  dans 
la  baie  de  Djiboati,  entre  les  récifs  du  Pingouin  et  du  Météore,  k  des  pro- 
fondeurs variant  de  i5  k  90  mètres,  dans  un  sable  grossier.un  peu  vaseux, 
où  ils  abondaient. 

Cette  espèce  cosmopolite  a  été  draguée  sur  les  cAtes  d'Irlande,  dans  le 
golie  de  Gascogne,  aux  Açores,  dans  la  Méditerranée,  aux  Philippines, 
mais,  en  général,  h  des  profondeurs  bien  supérieures  à  90  mètres. 

(>)  Banm  Di  8iin-Iosi»B,  ine.eil.,  iBgiipk.  sfit. 

HnsiuM,'   III.  8 


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PomatoceropsU  ContlBral  nov.  sp. 

Gh.  Gravier,  sur  deux  types  nouveaux  de  Serpuliens.  BuB.  du  Muiéum 
tfhist.  mtl.,  1905,  p.  Ùâ5. 

Pom«taeM«pis  Jon— ««Bmel  oov.  sp. 

Un  premior  «tanfdure  deeette  espace,  avec  aaa  tube,  s  été  recneiUipar 
)c  D*  JouHeannH  en  1B9&,  à  Përim;  nn  Rêeond  a  i\é  rapporté  en  1897, 
par  M.  U.  Coatière.  ds  Djiboati.  La  longueur  de  ce  dernier  est  de  33  mil" 
limètres  sans  les  branchies,  sa  plus  grande  largeur  de  3  millini.  a.  Le 
nombre  des  segmenU  abdominam  est  de  90  enYiron.  Le  tabe  eet  parcouru 
dans  loule  sa  iongusnr  par  trois  grandes  erëtee  panfl^es,  h  SBriaee  ondu- 
lée; son  extrémité  antérieure  eat  un  peu  retevde  et  fait  un  ang^e  tr^  ouvert 
avec  la  partie  poftérieuTe. 

Les  brandûee  sont  au  nombre  de  ao  à  a5  ;  dlea  atteignait  presque  )e 
tiers  delaloognear  totaledel'aDim^à  l'état  d'ex  teasiou.  La  premi^  bran- 
ehîe  du  lobe  brandiial  droit,  du  cdté  dorsal,  est  remplacée  par  la  lige 
operculaire  AbxA  le  diamètre  eat  égal  au  mwns  au  double  de  ceini  d'un  axe 
branchial;  l'oparenle  ae  compose  d'une  [date-forme  k  bord  entio',  l^g^v- 
mentexcavée,  avec,  dans  ■•  région  centrdia,  quatre  épaisses  tiges  nmi- 
fiéee  grosaièremMit  suivant  le  mode  diehotomiqne;  les  divisious  ultimes  se 
terminent  eu  pointe. 

lia  ccdleretla  est  entière  du  cAté  ventral  et  pénètre  même  dans  ta  région 
médiane  entre  les  deux  lobes  branchiaux.  Elle  se  sonda  avec  )a  membrane 
tboraciqne.  dont  la  partie  poeUrieure  recouvre,  sur  la  Eice  TmbiJe ,  le» 
deux  prMiiers  segments  abdominaux. 

Le  Iborax,  avec  ses  sept  sétigk^M,  occupe  le  qnart  eoviron  de  la  lon- 
gnenr  dn  ccnpa.  Lee  faiseoanx  dorsaux  du  premier  aétig^  partent  dani 
sortes  de  soie*  :  1°  des  uiee  en  baïonneUe,  avec  une  sirialioa  fortenestt 
marquée  sur  la  pointe  terminale  et  sur  le  moignon  situé  h  sa  hase  ;  9°  des 
soies  plus  grties,  Umbées.  —VihtiJM  à  eattae  dea  autres  s^pnents  thora- 
ciqaes.  Les  {daqnes  onciales  des  tores  veutr&ox  ont  8  ou  9  dents. 

L'interversion  des  soies  se  fait  au  8'  sétigère.  Les  soies  ventrales ,  très  âar- 
gies  à  leur  sommet,  à  hordUndenlë,  ont  au  de  leva  aagiea étiré  ce  une 
très  loogM  pointe  ncoortiée.  Cea  adea  devieanant  tite  saUianleB  à  l'eatré- 
mi(é postérieure  du  corps.  Lea  pbqœs  oaeialaa  ont  de  to  4  la  dents,  le 
plus géoàralaroeot  ti;la  pka  «atériaure,  1*  (diu  grêle,  est  un  peu  plu» 
saillante  que  les  antres.  Le  sillon  copragogue  est  tégèreatcst  îudiqaé  snr 
la  fine  ventrale,  il  deyknt  in^acemaUe  sor  la  bee  dotaaieb 

Gtiu  Srlrobrsuiekw*  Blainville. 
SpiWBaANCHDS  GioiNTiuR  Pallas. 
Pallas,  Miscelianea  ZoolegiGa,.t7<6,  p.  iSg,  pl.X,%.  a-io. 


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—  115  — 

Un«wMp«iidiiambnd'eiuiiipl«îr«deMtt«  etpèM  ont  éM  npporlà 
par  M.  le  D*  Jousseanme  de  Suez  ta  189&,  d'OboA  etde  Périm,  «n  f  ftgfii 
qndqnM  autrei  pir  M.  H.  Contiire  dâ  Djiboali,  an  1897.  J'«n  «t  moî- 
«tee  trouvé  un  bal  oemplure  lor  un  Pontes  du  réeif  du  Miribotit;  «m 
tabe  était  t«gé  duig  nn  enul  ^eni  du»  la  région  basilaife  d«  u  ViAy- 
pitf. 

O  géintdeiSerpniidflf,  Andiri  dopuii  FallM,  par  SctamirdaO  M  par 
Ehltn'*)  DB  ilé  finale  jmqti'Iei  qm  dini  la  mer  Àm  Antiika. 

GUM  PomMMMvu  SduMdi. 

PoHATonuM  niLUTu»  Abildgaard. 

Abildgaard,  Sthrifien  der  GaelUekaft  aaturfonch.  Freunde  tu  Berlm, 
Bdg,  1789,  p.  i43,[af.  3,%.5.A.B. 

E.  Ehlers,  Plorida-Annelidan,  Mtm.  ofthe  Muséum  o/coinpar.  Zoolofy  at 
Hareard  ColL-ge,  vol.  XV,  1887,  p.  996. 

J'ai  trouvé,  sui'  des  Porites  du  récilia  Marabout,  trois  exemplaires  de 
cette  espèce,  qui  a  été  recueillie,  depuis  AbUdgaard,  à  East-Key  (Floride). 
Ehlers  en  a  donné  une  description  approfondie, 

QntM  MaMhiMfatla  Qravier. 
Bonhoonlla  iniiiaiila  nov.  sp. 

Cb.  Gravitf,  Sur  deux  types  aouveaiu  da  Serpoiiene,  BuU,  du  Mnéum 
d'IùâUnat.,  i905,  p.  hiS. 


NorB   sot   IMS   CtPMJUBÉS   KÊCBMlUJa   Pis   M.   L,-G.    SsouT 
»E    iffOÙ    i    Igo5,    AOl    ÎLES    ToâMOTV    ET   MASeAtMVi , 

pixM.  A.  VaiguiRi, 

PRonsMUR  il  tk  Fmidlté  bm  Scimoh  m  Mahiiim. 

A  u  Gd  de  1901,  M.  Seurat,  au  Bwiiteat  da  mw  d^wrt  pour 
rOcéaaie,  voulut  bien  ma  proiaeUre  de  ataàtmatt  des  C^frma  dans 
l'alcooi  pour  facUitor  mes  rechercbes  anatmuitjues  sur  c«  groupe  de  Mol- 
lusques Gastéropodes.  Pendant  im  long  séjour  dans  l'arcbip^  de  Maa^rova 
(Gambier)  et  dans  cdui  des  Tuamohi  on  Paumota,  il  a  largemaot  teiM 
sa  promeaae;  j'ai  reçu  à  maintes  reprisea  des  écltantilloiis,  souveat  avec 
leur  ponte.  A  son  retour,  il  a  rapporté  de  c«  lias  de  nombreiu  spâcàBcna 
à  aec  on  dans  l'alcool  de  toutes  les  espèces  de  Cy/ra»  qu'il  a  pu  recaemîr, 

")  L.  K.  9cBaiiM,if«u«tnri«Sm«  Uim-t,  Il  EfâlAe,  1S61,  p.  3i,TaCXXXI, 
%  180. 

«'  E.  EBwas,  FlTHfe-AjuteKdM.  Mtm.  of  Aê  Mnnwm  of  ttu^MiÊHm  ZmI^ 
«J  Hmtonl  CMtg» ,  ni.  XV,  it»7,  p.  sM,  Tal  ^7,  1-7. 


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—  116  — 

Ce  sont  ces  types  foittunl  la  famie  Cyprteklaine  de  ces  parages  océaniens 
que  je  vais  faire  connallre. 

Le  nombre  des  espèces  récolta  s'élève  à  3a  pouvant  se  diviser  eu 
9&  Cyprma  et  8  Trioia;  ce  nombre  considérable  ne  se  trouve  dépassé  à 
notre  counaissance  que  pu-  celui  des  espèces  signalées  pour  la  Nonveltc- 
Calédonie  et  lies  eavironuanles,  par  divers  nataralistes  (Crosse,  P.  Fischer. 
Souverbie,  Rossiter),  et  tout  demièremeat  par  M.  Pb.  Dautienberg  dans 
sa  «Rioitim  det  Cypraida  de  la  Noueelle-CalidoiMv,  puUiée  en  igoa  dans 
kJoumatde  Conehgliologie ,  vol.  L,  p.  ggi-SSâ. 

Les  Iles  Tuamotu  et  Gambier,  auxquelles  Ton  peut  joindre  les  Iles  A'  la 
Société,  se  Irouveot  doue  élre  une  des  régions  les  [dus  riches  en  Cyprwa. 
Certaines  espèces  aillent  ici  des  formes  spéciales  suivant  les  points  stir 
lesquds  DU  les  a  récoltées. 

Avant  de  signaler  ces  variations  locales,  nons  donnons  la  liste  de  toutes 
les  espèces,  eu  indiquant  leur  degré  de  fréquence,  et  cela  sous  la  fonne 
d'un  tableau  d'ensemble  montrant  aussi  leur  répartition  dans  les  différentes 
UesqueM.  Seurat  a  visitées  pendant  les  trois  années  de  son  séjour  dans  cette 
région. 

La  présence  d'un  seule  astérisque  indiqua,  sur  le  tableau  ô-après,  que 
eette  espèce  est  très  i-ui-e  dans  celle  localité;  deux  astérisques  qu'elle  est 
asseï  rare,  trois  commune  et  quatre  très  commune.  Ces  indications  sont 
appuyées  sur  le  nombre  d'individus  de  cbaque  espèce  pris  par  le  D' Seurat 
dans  chacune  de  ces  Iles,  soit  dans  le  lagon,  soit  le  long  du  récif  exté- 
rieur, ou  encore  dans  les  chenaux  reliant  le  lagon  k  la  mer. 

Comme  l'on  pourra  le  constater  en  parcourant  le  taUeau,  certaines 
espèces  tdlesqne  les  Cypreitt  artnnia,  vaUriailut,  rtlieulala,  «rata,  capul- 
terpentU  et  monela,  niosi  que  les  Trivia  eieereula  et  Cliildreni,  se  trouvent 
dans  la  {dupart  de  ces  lies  et  souvent  très  abondamment;  d'autres,  au 
contraire,  Cypraa  tettidtmaria,  In^,  tigrû,  aurantùm,  lytuc,  uAeteau 
et  Cunmgn,  ainô  que  rrtna  i4(iiiflui>)u  sont  localisées  dans  nne  ou  deux 
de  ces  lies  et  ne  s'y  rencontrent  que  très  rar«nen1. 

Les  espèces  communes  sont  des  types  i  aire  géographique  considéra iilc. 
on  les  trouve  è  la  lois  dans  tout  l'Océan  Pacifique ,  dans  le  Nord  et  l'Ouest 
de  l'Océan  Indien;  il  en  est  ainsi  pour  les  Cyprœa  monela,  ema,  eapul- 
MfjMnlù. . .  ;  qudqne»-nne8  communes  dans  l'Océan  Indien  et  ia  partie 
Ouest  de  l'Océan  Pacifique  paraissent  élre  sur  la  limite  orientale  de  leui- 
aire  géographique  comme  C.  lalpa,  ligrit,  lynx,  vilelkt.  . .  Mais,  d'une 
manière  générale,  l'on  peut  poser  en  principe  que,  en  se  rapprochant  de 
l'Amérique,  le  nombre  des  Cypraa  diminue,  et  il  se  réduit  aune  domaine 
d'espèces  le  long  des  cAles  entre  San  Franrisco  et  Panama;  ces  espèces 
sont:C.  alhugitmta,  arahiada,  eemnttta,  exanikema,  ipadieea  e\  Sowerbyî  ; 
Trieia  ealifonica,  pacijiea,  p*tla,  pvttulala,  radiaru  et  Sohitdn. 

Enfin,  quelques  espèces  ne  semblent  appartenir  qu'à  cette  r^ion  de 


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—  117  — 

l'Ocâin  Pacifique,  tùen  qu'elles  y  soient  peu  commîmes;  il  en  est  ainsi 
pour  les  Cypnea  Ctmungii  et  Goodalii;  la  Cumùigii  habite  surtout  les  tks 
(le  1.1  Société,  ^  la  Goodalii  les  fies  du  Sud-Ouest  des  Tuamolu.  II  faut 
Fe(>Gndant  faire  exception  pour  les  C.  annubu,  variété  ohvdata,  très 
abondantes  dans  les  lies  de  la  Société;  elles  caractérisent  bien  la  faune 
Cypneidaine  de  ces  fies,  bien  qu'on  les  trouve  ausù  dans  d'autres  archipds 
de  rOcéaa  Padfique,  mais  jamais  avec  la  même  abondance. 

Bien  qne  la  Cypraa  awantiitm  Marlyn  (aurora  Solander)  n'ait  pas  été 
rccueillieparM.  Seurat,  je  l'ai  cependant  indiquée  dans  malifite,  parce  que 
ce  naturaliste  en  a  vu  à  Papeele  (Tabîli)  des  exemplaires  pris  dans  la 
région.  H.  Allais,  Directeur  principal  des  frères  de  Ploermel  à  Papeele, 
ipii  habite  ces  tiee  depuis  plus  de  trente  ans,  m'a  aussi  donné  qudqnes 
îiidicatians  sur  l'habitat  de  C6lte  espèce  dans  ces  parages  océaniens;  il  en 
a  ublenu  ou  vu  pluueura  spécimens  capturés  sur  les  récifs  corolligènes  du 
Soil-Oueat  de  l'tle  Tahiti,  ainsi  que  dans  ceux  de  i1le  Bora-Bora.  Le» 
indigènes  s'empressent  d'«rdinaire  de  la  percer  de  deux  trous  pour  la 
mettre  au  centre  de  leur  collier  de  coqnillages  ;  c'est  ce  qui  eifdique  l'aboo- 
bance  relative  des  Porcelaines  anrores  ainsi  percées  qui  se  trouvent  dans 
beauconp  de  Musées  et  qni  ont  été  rapportées  par  tous  les  grands  naviga- 
lenrs  de  la  première  moitié  du  m*  siècle  (Dumont  d'UrviUe,  Iviplace, 
Dupelit-Thonars. . .). 

Je  terminerai  cette  note  par  quelques  remarques  sur  les  variations  de 
forme  que  présrateat  plusieurs  de  ces  espèces,  variations  assez  grandes 
pour  fiiire  considérer  certaines  d'entre  eUes,  lorsque  l'on  possède  peu 
d'individus,  comme  des  variétés  distinctes ,  tandis  que  lorsque  l'on  a  è  sa 
diaposi^mi  de  nombreux  spécimens,  l'on  passe  insensiblement  du  type  de 
l'espèce  b  la  variété  la  plus  éloignée. 

Parmi  les  espèces  de  l'archipel  des  Tuamotu ,  celle  qui  k  ce  point  de  vue 
osl  le  plus  remarquable,  c'est  la  C.  moiula;  presque  toutes  les  formes  et 
trintes  sign^éea  en  i88â  par  M.  de  Hochpbrnne,  Assistant  au  Muséum, 
dans  son  travail  sur  les  Monttana  {Bullttin  de  la  Soeiélé  Malaeologique  de 
Fiimee)  se  retrouvent  parmi  les  nombreux  spécimens  de  toutes  tailles 
récollés  par  M.  Seurat  dans  certaines  lies  (Hao,  Mamtea  du  Sud  ou  Ile  de 
loi-d  Hood,  Pagatau,  Fakahina  et  Hikuem). 

Il  en  est  de  même  pour  tes  Cyptwa  eaput-angwi  que  l'on  peut  r^arder 
comme  la  forme  pas  tout  il  fait  adulte  des  C'.  eajnit-ierpentis  si  vivement 
colorées  qui  habitent  ces  diverses  lies  océaniennes. 

En^n,  c'est  grâce  aux  patientes  recherches  de  M.  Seurat  qne  j'ai  non 
seulement  pu  avoir  un  grand  nombre  de  spécimens  dans  l'alcool  de  pln- 
ùeurs  de  ces  espèces,  mais  aussi  des  pontes  de  quelques-unes  d'entre  elles 
qu'il  m'a  recueillies.  D  me  sera  ainsi  possible  d'étudier  le  disposition  du 
groupement  des  œufs  de  ces  C.yprva  et  penl-étre  les  premières  phases 
larvaires  de  ces  HoHusques. 


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DÉSIORATIQU. 


Cmcu 

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-  TinuiD*  L 

iB  Soliod . . 
1  Sdtnd. . . 

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-  ctnn-tmanu  Hdvil. 

-  tILfOLl  L. 

-  aoNiTi  L. 

-  itRDLni  L  

-  owiuTi  Ijnk 

-  GooaiLLii  Gny  . . . 

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TkiTU  Asiaw»!  Gny . 

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USS  HOUmitE  FàMIUS  B'AltnOEOâlKMS, 
PAR  M.  IjUUIS  RoDLB,  PlOrUSBUR  \  L'UxiVBBSITi  BI  TOULOOSE. 

Cette  bmillo  appartient  k  l'ordre  des  Oetactîniaires  oa  Octaathides.  EUle 
ne  contient  qu'un  genre,  &C!pAano^IiVi(»i,  recueilli  en  1 883  parle  TalimaH, 
dans  rOcëan  Atlantique,  an  large  du  Maroc,  par  980  à  a, 000  mëtree  de 
profondeur.  J'ai  donne  la  dia^nose  de  ce  genre  dans  une  notice  prélimi- 
naire sur  leB  Pennatulîdes  du  Travailleur  et  du  TtUùman.  (Bidlelin  du 
Muiium  d'hitloin  naturtlte,  igoS,  n*  6.) 

J'inclinais,  an  moment  où  je  rédigeais  cette  notice,  k  placer  ce  nouveau 
genre  dans  la  famille  des  AnlhoptiiùUi  de  Kôlliker,  k  laquelle  je  proposais 
d'ajouter  le  genre  Swva  de  Koren  et  Danielssen.  que  Whrigt  et  Studer 
dassent  à  tort  pai-mi  tes  Sh/latulidéi.  Une  étude  plus  complète  me  porte  h 
modifier  mon  premier  sentiment.  Je  contiaue  h  penser  que  Seam  doit  se 
rangera  cAtéd'Ant&cpriVum,  pour  composer  avec  lui  la  famille  des  Anlhop- 
tilidés;  mais  SlephaïuipliUm  mérite  d'être  écarté  de  cette  dernière  pour 
former  i  lui  seul  une  famille,  celle  des  Stephaiioplilidêt,  intermédiaire  aux 
Anlhoptilidés  et  aux  Funiculidés. 

Les  Anthoptilidés  se  caractérisent,  en  somme,  par  la  privation  de  calices 
k  leurs  antozoïdes,  par  le  groupement  de  ceux-ci  en  séries  longilodinales 
ou  obliques ,  par  leur  axe  arrondi ,  par  leur  sarcosome  abondant.  Les  Fani- 
culidés  se  caractérisent  k  leur  tour  par  la  possession  de  cdices,  par  le 
groupement  de  leurs  autozoïdes  en  courtes  séries  obliques,  par  leur  axe 
quadrangulaire,  par  leur  sarcosome  mince.  Les  SltphanoptiHdé»  ont  l'axe 
qnadraogulaire  et  le  groupement  en  séries  obliques  des  Funicnlîdës,  mais 
ils  possèdent  aussi  le  sarcosome  épais  des  Anthoptilidés,  et,  comme  eux, 
portent  des  autoioîdes  privés  de  calices. 

Les  Sté[^noptilidéc  ne  se  bornent  point,  du  reste,  à  servir  d'intermé- 
diaires aux  deux  lamilles  précitées.  UseOectuent  une  transition  des  Penna- 
lulides  Jnacirorraes  [Sptealet  de  Kôlliker)  aux  Pennatulides  Pennïformes 
( PeimofuJi»  de  Kôlliker).  Le  sarcosome  s'épaissit  chez  eux,  an  niveau  de 
l'insertion  des  groupes  sériés  d'autozoïdes,  et  se  renfle  de  manière  à  pro- 
duire des  rudiments  de  pinnules.  Leur  allure  générale  les  dasse  parmi  les 
Jundformes ,  mais  l'arrangement  de  leur^  polypes  les  reporte  k  la  base  dea 
Penniformes.  Une  liaison  des  {dus  nettes  s'établit, grlceà  eux,  entreles deux 
Iriboe  prindpales  dea  Pennatulides. 


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Sv»  QUELQUES  MoLLBSQUBS  DES  ObCABEE  EV  SuB  , 

Pin  M.  Edouard  Lamt. 

U.  Valette,  de  Buenos- Aire»,  a  adresse  r^mmeat  aa  Laboratoire  de 
Malacologie  du  Miuéum  ud  petit  lot  d'animaiu  réixdtés  par  lui  aux  Orcades 
dn  Sud, en  190a. 

Les  Gastropodes  prosobrancliGS  liaient  repr^ntà,  dans  cet  envoi,  par 
ti  formes.  S  figuraieut  dëjîi  parmi  les  Mollusques  rapportés  presque  en 
mime  temps  ik  rAalarclîqne  par  i'cipëdîtion  du  D'Gharcol  :  une  que  j'ai 
décrite  comme  Doovdledans  ce  BitlUtm  (ijoâ,  p.  iSi),  MargaritaatUtat- 
(t»  Lamy,  et  h  autres  ûgnalées  an t^ieii rement  de  la  Gëoi^e  du  Snd  en 
1886  par  Ed.  von  Martens  et  G.  PreOer.  Comudla  pudetta  Mris,  LamUl- 
torinti  eaUgnuaa  Gonld,  PelUUllorina  pellUa  Hrts,  Loeuiulla  anlardiea  iAiia. 
I^  6*  est  on  Margariia  extrêmement  jeune ,  dont  i!  est  impossible ,  comme 
on  le  verra  jdus  loin,  d'établir  l'identité  spécifique. 

D'autre  part,  il  y  avait  k  Lamrilibrancbes  :  l'an,  foWa  Woodmirii, 
déji  connu  depuis  longtemps  des  lies  Falklond ,  avait  été  également  recueflli 
dans  l'Antarctique  par  l'eipâdition  du  D'  Cbarcnt''';  irâ  3  autres  m'ont 
paru  nouveaux  :  Yoldia  iaoefuîtaiipla,  Y.  VaUllei,  KeUjfùt  antraUt  an. 
spp. 

1 .  G0IIIIIII.I.A  woDisia  von  Marlens. 

t86&.  GnHiwUa  modula  1.  HinniR,  Holl.  Sûd-Georg^en,  Stb.  Gt$.  Nat.  Fr. 

Btrlm,  p.  gi. 
1886.  C  modttU  Urit,  T.   ïiiTiRi  «t  Prirrsi,   UoU.  Swi^eot^eD ,  Jakri, 

Bamim-g.  Wù§.  AumI.,  p.  7S,  |d.  I,  &g.  k  »d. 
tgoS.  C  mJ*êU  Hris,  Ittn,  Gwtrop.  Eip.  Anlard.  Cbarcot.   Bitll.  Mu».  hùL 

Mrt.,  L  XI,  p.  A76. 

(''  Rtetifitatiim.  —  Dans  ma  noie  sur  la  Lamellibraiieku  rtetuilli*  par  fexfi- 
ditio»  A*  IT  Otarett,  parue  dana  le  Dum^  précédent  de  ee  BulUtm.  p,  15,  j'ai 
fait  connalln  mm  foraw,  le  Maetra  lammifim  n.  ap.,  que  je  re^rdaii,  en  rtisoo 
ites  psrtidituité*  de  h  cbirnièra ,  conuoe  pouont  coiutiluer  le  type  d'an  ooaveaa 
taus.genre  B*ttramaeir*.  Or  j'ii  retrouvé  tout  rénouneut,  dus  les  coUactions  du 
Musénm,  des  spécimons  d'une  pedle  espèce  ntiûne,  qui,  récallëe  en  1876  k 
nie  Slewirt  pu- H.  Filiiol,  a  dlé  décrite  par  ¥.  Beniaid  en  1897  {BiUl.  Mm. 
kitl.  nat.,  t.  III.  p.  3i  1,  6g.  s)  mu*  le  nom  de  Cyaniomactra  preMrmMiBa,  et 
dont  les  deols  cardineles  offrenl  une  duponlîoa  presque  identique,  bien  qu'in- 
terprétée de  Eafcm  différeota  par  ce  dernier  auteur.  Il  y  ■  doue  lieu  de  ranger  le 
M.  InMM/irs  i  edlé  du  C.  pnsilraMliea,  dani  un  mime  groupe,  dlmparUnce 
générique  ott  nibgéuériqm ,  pour  lequel,  eo  tout  cas,  le  non  de  Cytmiomaelm 
»  la  priorité  lor  odui  de  B*l*r«m*elr». 


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_:i32  — 

Orodet  do  Sud  :  a  individus  (recueillis  sur  roches  à  marée  basse  e1 
fanbert  to  mètres).  —  [G^t^e  du  Sud,  Antarctique  (Ue  Waudd,  Ile 
Wiencke).] 

L'un  de  ces  spécimens,  qui  ont  tous  deux  la  spire  fortement  érodée,  a 
une  coquille  assez  renQée,  tandis  que  l'autre  correspond  plutôt  à  la  fonne 
mJala  mentionoée  par  PMer  {loc.eù.,  6g.  A  d). 

S.  LuTiLiTToamt  ULioinoe*  Gould. 
i859-t856.  UUoriiia  c^igmota  Gobia,  U.S.  Eipl.  Exp.  Wiifcas, p.  198,  pL  li, 

%  i4o. 
1879.  OyAvItia  caUgùma  G\i..R.  Suin,  ZooL  Kerguelen,  Malt.,  PkS.  Tr.  Roy. 

Soc.  Loitdan,  vd.  t68,  p.  173,  pi.  IX,  %  8. 
188G.  Laâvititlonna  eaiigi>to$a  GU.,  ¥.  MiSTraset  Prtrrii.Hall.Snd-Oeor^fn, 

JaM.  Hamb.  Wlt.  ^mI.,  p.  81,  pi.  I,  %.  8. 
igo3.   L.  eaUgmoêa  GId.,  Piuint»,  Voj.  nBelginn,  Z60I.,  Hdl.,  p.  8. 
1905.  L.  etdigiiuuu  Gtd.,  Liai.  Gistr.  Eip.  Ant.  Cliarcot.  Bull.  Mut.  kiit.  nai., 

tXl.f.  ^78. 

Orcades  du  Sud  :  1  ind.  (sur  une  Algue).  — [Terre  de  Peu,  Kerguelen, 
GéoF^le  du  Sud.  Antarctique  (baie  des  Flandres,  He  Wandd}.] 

3.  Prllu.ittobui  piLLnA  von  Msrtois. 
iHH^.  Litorina ptUila  t.  H«nEi>i,'Uall.  Sûd-Geoi^n,  Si'b.GM.  JVaf.  Fr.Berlia, 

p.  91. 
1886.  PtUilitorina  ptUiU  Mrt»,  f.  Himis  et    Pr^rUi  Moll.  Sùd^îeoTgipD, 

JaKrb.  ffomi.  H'ûi.  Aiut.,  p.  7g,  pi.  I,  6g.  6  a-t. 
igo5.  P.  psllita  HrU,  U»,  Gantr.  Eip.  Anl.' Chareot.   Butl.   Mut.  hiil.  uni., 

t.  XI,  p.  478. 

Orcades  du  Sud  :  3  ind.  (marée  basse,  sur  des  rocbea  et  faubert 
S-10  mètres).  —  [Géoi^  da  Sud,  Antarctique  (lie  Wandel).] 

Ces  3  écliantîlloQfl  sont  revotas  d'un  épiderme  présentant  des  poils  dis- 
posés en  séries  longitudindes  et  spirales.  Dans  deux  de  ces  spédmens,  qui 
sont  chaenn  hauts  de  1 3  millimètres ,  ce  sont  les  lignes  spirales  qui  soûl 
particuiièrement  apparentes.  Dans  le  3',  plus  petit  (haut de  8  millimètres), 
ce  sont  an  contraire  les  stries  longitudinales,  qui  sont  surtout  visibles  et 
qui  o^ut  l'aspect  de  eostules  filiformes  très  serrées;  néanmoîni,  en  raison 
de  la  forme  de  sa  coquille,  qui  est  globideuse  comme cdle des  deui autres, 
je  erois  pouvoir  le  rapporter  aussi  au  P.  peltila,  bien  que,  par  cette  orne- 
mentation, il  rappelle  plutAt  le  P.  tetota  E.  Smith,  espèce  d'ailleurs  Irès 
vgisine  et  également  des  mêmes  r^^ions. 

à.'  LiccNELLA  ANTlBCTict  von  Harteus. 
-(886.  Lanma  mtorcitM  1.  Misîtsi,  Kbll.  Siid-Geo^ien,  -Siti.   Get.  Nat..  Fr. 


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—  133  — 

ig86.  LochimUr  Mtar««iM  Hrto,  t.  HuTRnetPnnn.  HoH.  Séd-Gatqpin , 

/«M.  Bmi.  (fÏM.  ^tl..  p.  89,  pL  n,  fig.  1  b. 
1905.  L.  MrfnvitcB  Mrti,  Lu».  Gattr.  Eip.  AnL  CkareoL  BuU.  JIim.  fcùL  mI., 

t.  U,  p.  179. 
Grades  da  Sud  :  1  iod.  reenaifli  wne  les  wpéàmea»  de  l'eipëM  précé- 
dente. —  [GéDi^daSnd,  Anteretiqua  (lie  Wandel).] 

5.  UuoiKiu  uTucTici  Ed.  Lamy. 

■  g«S.  Margarila  aMaretie*  Lun,  Gtitrap.  Kip.  AnUrct.  Chareot.  BnU.  Miu. 
kûL  Ml.,  t.  Xl,p.i8i,  %S. 

Ortades  da  Sad  :  Sind.  (bnbert  10  mètres ).  —  [Anttretîqae  (baie  des 
Pluidrea.tle  Wandd].] 

Cette eoqnilie  orbindaire,  obtum-conique,  profondrimeat  ombiliquëe  et 
de  «doration  grô-blenAtre  ou  veniitre,  est  um  espèce  que  J'ai  décrite 
comme  noav^  parmi  les  Gastropodes  trouvés  par  l'eipëditioa  du 
D*  Cbaroat  dans  rintaretiqae',  d'où  le  D' Tonpi^  l'a  rapportée  en  grande 
quantité;  die  est  paiement  indiquée  par  M.  Valette  comme  très  commune, 
pendant  toute  l'année,  aux  Orcades  du  Sud.  Elle  représente,  daUBles  merg 
Buatndes,  où  sont  nombreuses  les  Pkolùutla  imperforées,  les  Margarila 
ombiliquëes  des  mers  boréales,  du  type  M.  heUeina  Fabr.,  parmi  lesquelles 
die  ressemUe  surtout  au  Af.  umbiUealii  Brod.  et  Sow.,  td  que  l'a  figuré 
PM^  pour  des  exem{daîre8  de  la  Terre  de  Baffin  {Jahrb.  Hamb.  Wïm. 
Aiut,,  t8S6,  p.  ai,  Gg.  1).  ^e  a'oSre,  comme  sculpture,  que  des  stries 
d'accroissement  :  l'absence  de  toute  ornementation  spîrde  la  distingne 
DolammeuL  des  M.  ehanput  et  M.  bryMiu  Walson ,  forme?  trouvées  par  le 
ChaUeitger  à  Kerguelen  et  au  lail^  de  cette  lie ,  et  également  du  M.  Kopka- 
meli,  que  M.  Hermann  Strebd  a  décrit  récemment  de  la  cAte  Est  de  Pats- 
gonie(Hoilnakenf.d.  Magalhaen-Provins ,  Zool.JaÂrb.,  sap[d.  VUI,  içjoS) 
et  qui  possède  une  sculpture  treillissée,  les  lignes  d'accroissement  étant 
croisées  par  dea  stries  spirales  d'ailleurs  plus  fortes. 

6.  HiioABiTi  sp.,  forma  juvenilis. 

Panni  les  Gastropodes  recœillis  aux  Orcades  du  Sud,  par  M.  Valette, 
se  trouve  une  prtite  coquille  (fig.  1),  orbieulaire  et  déprimée,  dont  le 


Fig.  1.  MargmrtU  sp.  feimt  juvenilîs. 

diamètre  n'est  que  de  1  millimètre;  die  est  composée  de  Irais  tours  dont 
le  dernier  ^réwnte  deni  earèuee  spirale*  aignôi ,  et  sa  scolpture ,  consiste  en 
cAtes  longitudinales  levées  et  asses  distates  bs  Unes  des  antres;    die 


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_  124  — 

raïqidle,  par  mile,  presque  comjdètement  le  jeune  du  Margarita  ànerea 
CtMithouy,  des  niera  septanlrionales  -d'Ëai-ope  et  d'Amâdqne,  tei  qu'il  a 
fité  figuré  par  Sars  [Moll.  Reg.  Artie.  Norvegia,  1878,  p.  i35,  |d.  ai, 
Rg.  1).  Halbeureuftement,  cet  exemplaire  ayant  été  réoJté  senl,  il  est  im- 
jKiBBible  lie  dire  actuellement  avec  certitude  k  quel  Margarila  des  mère 
australes  il  doit  appartenir  comme  forme  jeune  :  peut-être  est-ee  li  l'espèce 
précédente,  M.  tmtaretica,  qu'il  conviendra  de  le  raltacberî 

7.  Kalljrla  BoatralU  nov.  sp. 

Teita  minima,  otala,  iitmqtâiaUralit ,  utrvupie  nltaidata,  andee  breoior 
ne  pnulo  anguitata,  ttriit  incraïunli  ameetitrieii  (iiti/Hm  aevlpla.  Umboaeê 
tait,  fn  mlvi  iextrd,  ien»  cardinalU  Miqwu  bi/idiuque  et  dente»  latérale* 
lameltoti,  poilerior  taldi  loiigiitinuu,  h  taltd  tiniilri,  dent  eardinaUt  pro- 
miiien$,  dent  taterali»  anterior  intta  aàan  pnnmulam  formmu,  foiltnor 
flougaUu,  Color  JUteeteefit. 

Diam.  ant.poit.  :  1  millim.  5;  diam.  umb.-ventr.  :  1  millimètre',  em»*.  : 
o  mîlltni.  5. 


Très  petite  coquille,  ovale,  inéqnilatérsle ,  arrondie  à  ses  extrémités; 
cAté  antérieur  plus  court  et  un  peu  plus  étroit;  sculpture  consistant  uni- 
quement en  stries  d'accroissement  concentriques.  Larges  sommets.  Dans  la 
valve  droite  :  une  dent  cardlniJe  oblique  et  bifide,  deux  dents  latérales 
lamdleuses,  dont  la  postérieure  est  très  longue.  Dans  la  valve  gauche  :  une 
dent  cardinale  saillante,  une  dent  latérale  antérieure  formant  une  pointe 
proéminente,  une  deot  latéTsle  postérieure  allongée.  Couleur  jaunAtre. 

Orcadea  du  Sud  :  9  ind.  (faubert  19  mètres). 

It  se  pourrait  que  cette  forme  fàt  synonyme  du  K.  bullala  Phil. ,  du  détroit 
de  Magdlan,quiestégalementiDéqnitnt^le<'';mdheurauscment,  cette  der- 
nière espèce  n'est  connue  que  par  les  diagnoses  latine  et  aUemaade  données 
par  Philippî  (Arck.  J.  NatuTg.,  i8â5,  p.  5i),  entre  lesquelles  il  y  a,  de 

I"  U  K.  magtttuktt  ^.  Smilli(M(dl.  >Altrti>,  Proe.  Zool.  Soe.lmidon,  1681. 
p.  4i,  fi.  V,  fig.  6)est,  au  CMitiWTe,  prewjuc  équilsténl. 


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—  125  — 

plus,  eontradicUoD;  l'une  (c'est  eeUe  qui  est  probaUemenl  eucl«)  dit  : 
nlesta  pMtiee  longîoren;  l'antre  indique,  su  contraire,  celle  coquille 
comme  ëtaal  '•von  weit  lunger  sis  hintenn.  Par  saile,  la  descriptiou  de 
Pbiiippi  n'o&c  qu'un  seul  caractère  précis,  celui  tiré  de  la  charnière,  dans 
hqueile  )a  dent  poslàneore  latérale  serait  courte.  Or,  comme  ce  n'est  pas 
le  cas  dans  les  deux  Keilifia  des  Orcades  du  Sud  que  j'ai  examinés  et 
ou  les  dents  blendes  sont  plus  ou  moins  lamelleuses,  je  croîs  donc  dcvoii'. 
jusqu'à  preuve  du  contraire,  les  considérer  comme  appartenant  à  une 
antre  espèce,  pour  laqudle  je  propose  le  nom  de  K.  auttral». 

8.  YoLBii  WooDWHDi  Hanley. 
1860.   YoUia  Woodwçrài  Hmlii,  Pnc.  Zool.  Soe.  London,  p.  370. 
1871.   Y.   Waodaardi  Haol.,  Riiis,   Coneti.   loi*.,  vol.   ]UU,  jj.  YoUiu,  pi.  1, 

igo3.   y.  WMdmarJi  Hanl.,  Piuuiir,  Voj.  «Bdgica»,  ZoiJ.,  UeU.,  p.  10. 
1906.  Y.  Wooiwarâi  Hanl.,  luHi,  Lamdlibr.  Eip.  AultrcL  Chiraot,  S«0.  Mm., 
HM.liM.,1.  XII,  p.  5s. 

Ofcades  do  Sud  :  1  ind.  jeune  (trouvé  dans  l'estomac  d'nn  Pingonin). 
—  [IlesTidUand,  Ten«  de  Feu,  AnUrctique  (lies  Wandel  et  Wiencke).J 

9.  Toldia  liuac[nlsoiilpta  nov.  sp. 

TVflB  Iranfaerae  ooala-obioHga ,  tnaquilaleralit  ;  tatui  OHlieuin  brtviiu~ 
eulum,  rotwtdabim,  tenuiler  coneenlrice  ttriatum;  laliu  pottieum  produclum, 
obUqM  mncaban,  hmid  itriatum;  margo  darwaUt  lUriitque  deeUois,  vtiUralii 
areuatiu,  Cardo  fotmld  tigaiiieiui  trûmgulari  ac  Henlibui  utriiiqM  ad  oelo 
eranù  hnbneatùpte  iiutnietut.  Golor  ilramineiu. 

Diam.  mit.-poêl,  :  6  millimètres;  dUm.  umh.-ve*tr.  :  3  millim.  5;  cratx.: 
3  millimètres. 


+- 


Fîg.  3.    Yoldia  inm^uiâeilpla  nor.  sp. 
Vttira  droits;  1,  face  ialaraii  «,  bca  aitama. 

Coquille  de  forme  ovale,  transverse,  in^nilatérale;  cdté  antérieur  assez 
court,  arrondi,  orné  de  fines  stries  concentriques;  dite  postérieur  diongé 
et  obtiquonent  tronqué;  bord  dorsal  décKve  en  avaut  et  en  arrière  ;  btinl 


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—  126  — 

venlnl  M^  CtHniftn  compreunt  tme  foesette  figauwatoii»  hiigiiltgn 
et,  de  chaque  c6té,  ennroa  8  dents  forte*  et  cbevrooDén.  Gonleiir  jaune. 

Orcades  dn  Sud  :  i  ind.  (dam  l'estomac  d'nn  Pingouia). 

Par  ra  ibnne  générale  et  sa  scnlptare  où  les  stries,  qui  ornent  le  cAt^ 
antérieur  et  le  milieu  de  la  eoqniUe,  ne  se  prolongent  pas  sur  ie  cAt^  po»- 
lërieur,  cette  e^>èce  ressemble  an  ï,  lerotàia  Hinds  (^  Upiia  A.  Adams). 
de  Singapour  et  des  Philippines,  td  que  l'ont  figuré  Hanley  (in  Sowerliy, 
Tht.  ÙmtA..  vol.  m,  NMuUdm,  [ri.  I,  fig.  19-ai)  et  Reeve  (GmcA. 

/«m.,  voL  xvni,  g.  roUû,  pL  n.  sg.  &). 

10.  TolOl*  Talattel  nov.  Bp. 

Tetia  mmuta,  otxtla,  ÊtAaquil^eralit ,  tantitm  êtriii  meremetui  omata; 
margo  donualii  onfiM  eomexia,  pottiee  ieeUmt,  oentraliê  areaatM;  latui 
atttieum  rotundiOvm,  poiliaim paulo  angiuiatutn  et  m  medio  angulum  ohtaswH 
formatu.  Umbonei  retronum  proelittt.  CarJofouuld  tigamenti  triangulari  aC 
denliba*  uiritique  ad  kx  erasxU  imbricalUqtte  mumtut.  Color  albu»  mb  epider- 
mide  JlaoescetUe. 

Diam.  mt.-pott.  :  9  miRim.  5;  £am.  Mmh.-tientr.  ■■  1  miflim.  65;  erau.  -. 
1  mHlim.  5. 


Coquille  petite,  ovale,  presque  équilaténde,  ornée  seulement  de  stries 
d'accroiBsement;  bord  donal  convexe  en  avant,  dédive  ea  arrière;  bord 
ventral  arqué;  cAlé  antérieur  arrondi;  cAld  postérieur  un  peu  rétréci  et 
présentant  en  son  milieu  un  angle  obtus.  Sommets  isdinés  en  arrière. 
Charnière  pourvue  d'une  fosseUe  ligamentaire  triangulaire  et  d'environ 
6  (lentH  cardinales  de  chaque  cAté,  forlei  et  chevronnées.  Couleur  blanche 
BOUS  un  épiderme  jaunâtre. 

Orcfldes  du  Sud  :  1  ind.  (dans  un  estomac  de  Pingouin). 

Celle  coquille,  par  sa  forme,  rappelle  beaucoup  l'f.  {Yolditlla)  mùnuada 
Verill  «Bush  (Proc.  U.  S.  Nat.  Mut.,  vd.  XX.  1898,  p.  87o,irf.LXXIX. 
fig.  3,  7},  de  la  cAte  Atfandqne  des  ÉtatA-Unii.  Le  1'.  iubmqvilaieralu 
E,  Smilh,  de  l'Ile  Kerguelen,  en  diflère  par  son  extrémité  postérieure 
presque  aeominée. 


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Sun  LES  SiPVKBUDKs  siPPoRrés  PAR  t'EipiniTioK  CaiRcoT. 

Note  piiuMimiii. 

Pak  Mabgbl-A.  Hiainu. 

M.  la  professeur  L.  Joubin  a  bien  tooIu  me  coolier  la  coIIectioD  des 
Si[miiculide8  de  l'expëdition  Cliarcot  Cette  colleclioa  est  peu  Iburnie,  car 
elle  ne  comprend  que  trois  espèces  ;  deux  de  celles-ci  sont  déjà  connues; 
la  dernière  est  nouvelle.  Comme  l'étude  assez  ^[H^ifondie  que  j'ai  tenu  i 
fiiii-e  de  cet  individu  nonvean  n'est  pas  encore  tenninée,  j'en  ajonmerai 
au  mois  prochain  k  publication,  et  je  me  contenterai  de  donner  aujour- 
d'hui les  noms  des  espèces  antarctiques  avec  qudques  indications  sur 
chacune  d'^es. 

PaàKotosoiu  iNTÂRCTicoM  Mi^udsen,  1889  (1  individu). 
Michftdsen  :  Die  Gephyreen  von  Sncl-Gorgien  nach  der  Auabende  der 

Deuischen    StatîoDs   von   i8&a-i683  [Jakrb.  Witt.  Avtt.;  Hambnr^, 

6  Jahrg:.  1889). 

K  é\é  trouve  à  la  àlation  SyS  (&  avril),  Baie  Carthage.  Dragage 
ho  mètres. 

Voîd  résumes  en  quriqnea  mots  «■  pnneipanx  caractères  :  extrémité 
caudale  pointue,  parsemée  de  papilles  en  forme  de  massues,  pores  néphri- 
diens  au-dessus  de  l'anus,  pas  de  crochets,  ni  d'épines,  k  rétracteors.etc. 

PhasColosomi  nscDM  Michœlsen,  1889  (9  individus). 
Miehidflen.  Loe.  ât. 

A  été  trouvé  à  la  station  lxk\  (i5  avril).  Baie  Carthage.  Di'agage, 
ha  mètres.  L'extrémité  caudale  est  effilée ,  très  pauvre  en  papilles  et  striée 
transversalement-,  pores  néphridiens  à  peine  plus  hauts  que  l'anus;  pas  de 
crochets,  ai  d'épines,  h  rétracteurs,  etc. 


.  sp.,  igo6(a  individus). 

A  été  trouvé  à  la  station  SsS,  Baie  Carthage.  Dragage,  ho  mètres. 
Celte  espèce  ressemble  beaucoup  k  P.  georgiatium  Michnlsen  {Jahrb. 
WtM.  Auit.,  Hamhui^.  6  Jahrg.,  188g)  :  corps  cylindrique,  peau  à  peu 
près  lisse,  qudques  papilles  espacées  et  petites,  l'eitrémïté  postérieure  ou 
caudale  arrondie ,  pas  de  crochets  ni  d'épines.  Mais  die  possède  on  carac- 
tère diSërentiel  tirés  impartant,  je  veux  dire  la  communication  du  tube 
cérâ>ral  avec  la  bouche.  Nous  reviendrons  sur  tous  ces  points  dans  une 
noie  proebaîne. 

Sauf  P.  Chanoti,  les  deux  autres  individus  n'apparliennont  pas  en 
propre  k  la  Ginne  antarctique,  puisqu'on  les  connaît,  d^à  depuis  plusieurs 


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—  128  — 

annëei,  au  lies  de  b  Gë(Mf[ie  du  Sud.  Qb  forment  <o  qndqne  wrte  le 
patdaat  k  P.  tmptifatme  Btird  des  lies  Falkland  (coUedion  du  Muséoiu 
d'HisL  Nat.  de  Paria).  Quaut  k  Phateohtoma  Ckareoii,  il  se  peut  qu'il  soit 
originaire  des  r^oas  anUrcliques.  mais  la  prouve  n'en  est  pas  faite. 

Au  point  de  vue  anatomique,  ces  trois  espèces  présentent  de  givndc» 
affinités  :  système  pspîllifère  peu  développé,  parfois  rudimcntaire,  pan  de 
croehels  ni  d'épines,  h  rëtracteura.  De  même  qu'elles  sont  voisines  géofpn- 
phiqnement  de  P.  eaptifonne,  de  inËmo  dles  le  sent  onalomiquemeuL 
Aucune  de  ces  formes  ne  se  rencontre  dans  les  r^ons  arctiques.  Mais 
remarquons  que  P.  eaptifonne  est  très  peu  ëloif^é,  de  par  M  straettire, 
de  P.  margaritaetum  Sars  des  cAles  et  des  fonds  de  l'Océan  Arctique. 

Nous  pouvons  donc  mettre  en  place,  dana  la  dassification ,  nos  trois 
espèces  de  la  façon  suivante  : 

papuKs      I  j,._j,  i     PAueoJoMBia 

j\  sur  I  P«»u  réticdée ™,— «m™,- 

£1  h  moitid  antérieure  L                   ,.„  \   margm^Êtc»»m. 

du  corps.  )  P*'"  ■"*"  téUtaW P.  mjwi/p.w. 


I 


1    >     )  %  1    Quelques  pipiJle»    \  Extrémité  csndsie  Anir.  )  „  , 

^;„-.    i-n  j'.l'oiliéBnWrieuralBitréllliW    caud.].    non     „  ^ 
•P»"-      I  dararp..  )     ariéelrua.mdm.nl.j'^- "•"•"■ 

\-B    Ptpilles  nombreuseï  sur  la  moitié  uitérîeure  1  „ 

'     llu«»p. jP...m»™,. 


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BULLETIN 

DU 
MUSÉUM  D'HISTOIRE  NATURELLE. 

ANNÉE  1906.  —  N°  3. 

**Q- 

88'  RKUNION  DES  NATURALISTES  DU  MUSÉUM. 

37  MARS   igofi. 

pnEsrnENCE  de  m.  rdmond  PEnniEit, 

DIRECTEan    DU    HDSKIM. 


M.  LE  Pr^sideht  dépose  sur  le  bun>au  le  fascicule  du  BuUetîn 
pour  l'aunée  1906,  coolenant  les  commuoicalions  failes  dans  la 
réunion  du  6  mars  1906. 

Far  décret  du  33  juillet  1905,  M.  Maqdenue  (Léoii-Marie-Ger- 
vais).  Membre  do  l'Inulitut,  professeur  de  Physique  végétale  au 
Muséum,  a  ^lé  nommé  chevalier  de  la  Légion  d'honneur. 

Par  décret  du  5  décembre  igo5,  M.  Borud  (Louis-Edouard), 
professeur  de  la  chaire  de  Botanique  (Classification  et  familles  na- 
turelles des  Phanérogames),  a  été  admis  k  faire  valoir  ses  droits  à 
une  pension  de  retraite. 

Par  décret  du  7  févricrigoO,  M.  Boullbt  (Eugène),  naturaliste 
à  Corbic,  et  par  décret  du  ifi  fi^vricr  1906,  H"*  Madeleine  Leuairb 
maître  de  dessin  appliqué  à  l'étude  des  plantes,  au  Muséum,  ont 
été  nommés  chevaliers  de  TOrdre  de  la  Légion  d'honneur. 

Par  décret  du  9  mars  1  gofi,  M.  Pavie,  Ministre  plénipotentiaire 
de  France,  correspondant  du  Muséum,  aélé  nommé  Grand  Officier 
de  la  Légion  d'honneur;  M.  J.  vk  Moigir,  délégué géniîral  en  Perse 


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—  130  — 

dn  MiDistëre  de  rinstruction  publique,  commandeur  de  la  LégioD 
d'honneur,  el  MM.  J.  Marc  Bel,  correspondant  du  Muséum,  L. 
DiGun,  Cb.  Alldidd,  G.  Bdchit,  F,  Gbit,  Mbhier  de  M*tBOUiMri.x, 
Cil.  Babdt,  h.  de  la  ViuLx,  voyageurs  naturalistes,  et  i.  Turqdkt, 
de  la  mission  Cliarcot,  ont  été  nommés  chevaliers  de  la  Légion 
d'honneur. 

Par  arrêté  ministériel  du  ih  juillet  igoS,  MM.  Rihohd,  Glst, 
GaiviER  el  THÉTEHifl,  assistants,  ont  élé  nommés  officiers  de  l'In- 
struction pablique ,  et  MM.  Pettit  ,  préparalenr,  et  Vaiitier  ,  commis 
de  la  Bibliothèque,  officiers  d'académie. 

Par  arrêté  ministériel  du  6  décembre  i<)o5,  M.  Pkllbgbin  (Fran- 
çois) a  été  nommé  boursier  de  doctorat  (i"  année),  et  M.  Ciillbuk 
(Pierre- William),  boursier  de  voyage  (i"  année)  près  le  Muséum 
d'histoire  naturelle  pour  l'année  scolaire  igoS-igofi. 

Par  arrêté  ministériel  du  1 3  décembre  1  goS,  un  congé  d'un  an 
sans  traitement  a  été  accordé  sur  sa  demande  à  M.  Libbot  (Oscar- 
Henri-Joseph),  chef  des  serres  an  Muséum  pour  être  mis,  à  dater 
du  i*^  janvier  1906,  à  la  disposition  de  M.  le  Ministre  d«s  colmtes 
en  vue  de  l'accomplissement  d'une  mission  à  Manaos  (Brésil). 

Par  arrêté  ministériel  du  3 0  décembre  1905,  M.  ViiLLAiiT(Léon), 
professeur  de  zoologie  (Herpétologie)  au  Muséum,  a  été  nommé 
assesseur  du  Direclcur  de  cet  établissement  pour  l'année  1906. 

Par  arrêté  minislêriel  du  3o  décembre  1908,  M.  Bebiard 
(Ulysse),  jardinier  en  chef  de  l'Ecole  nationale  supérieure  d'agri- 
culture de  Nogent,  a  été  délégué  dans  les  fonctions  de  chef  des 
serres  du  Muséum  pendant  la  durée  du  congé  accordé  k  M.  Labbot, 
chargé  de  mission  k  Mansos. 

Par  arc^Ié  ministériel  du  5  janvier  ignfi,  M.  Gbbbant  (Sté- 
phane) a  ét^  nommé  stagiaire  du  Muséum  pour  l'année  scolaire 
190&-1906. 

Par  arrêté  ministériel  du  i3  mars  1906,  M.  Gini.R  (0.)  a  été 
i  reprendre  ses  fonctions  de  chef  de  carré  au  Muséum,  ) 


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—  13J  — 

daler  du  i"  dudit  mois,  date  h  laquelle  a  pris  fia  la  déUgaUon  de 
M.  Maraud. 

Par  arrêté  miaislériel  du  i3  mars  1906,  M.  Jondet  (Henri)  a 
été  diaf^é,  pour  un  an,  il  dater  du  i"  février  1906,  des  fonctions 
de  prépanleur  de  la  chaire  d'nnatomie  comparée,  en  remplacement 
de  M.  DiinTAU,  préparateur  titulaire  mis  à  la  disposition  du  gou- 
veroeoieat  Pvraan,  par  arr^t^  niinistéridl  du  9&  novembre  1905. 

Dans  sa  séance  du  3o  novembre  190&,  l'AssembUa  dei  ProEes- 
seurs  du  Muséum  n  conféré,  à  l'unanimité,  le  titre  de  correspondant 
dodït  établissement  à  S.  M.  Charles  I",  roi  de  Portugal  et  des 
Algantt  ^ui  n  donné  au  Muséum  une  tr^  belle  collection  de 
Squales  et  la  ourrage  sur  les  Poissons  de  la  e6te  du  Porlngal ,  dont 
il  est  l'auteur. 

Dus  w  aéiiK*  du  •fUmmba  1 906 ,  l'Assemblée  des  prdesaeurs 
dn  MiuéuB  h  «tafér^  k  rimaniaiil^  le  mâma  titrai  H.  leD'GiiiUn, 
[K^dent  de  la  Soeiété  d'histoire  naturelle  d'Aatun. 

Dans  k  péanae  dn  iSjaniiar,  la  même  titre  a  été  e4»férëiruna- 
nimitrf  à  M.  iC<Hi.n  (fl.),  prefesBeur  k  l'Université  de  Lyon. 

IL  LuiLLiOR  (GuilleuK),  eommia  de  t"  daase  au  SserAariat 
éa  Huéun,  ett  àicéié  le  s3  fénier  1906. 

M.  le  D'  Pbibaui  (Cétaire),  asaistant  de  la  chaire  de  Palhologie 
compara  «u  Hrnséum ,  tst  AMàé  le  1 6  mars  1 906. 


G01U(88P0nDANC8. 

Par  lettre  du  90  janvier  1 906,  M.  le  D^  Gatvor,  membre  de  In 
nifiVn  da  Sud^Camwouii,  anaonee  l'envoi  d'une  caisse  de  cdlec- 
tions  destinées  au  Muséum;  il  signale,  parmi  lea  Insectw  anvoyés, 
les  Tsé-tsé  et  les  Moustiques. 


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—  132  — 

Amm; 

Don  de  trois  Maiidrils  fait  ù  In  Ménagerie  du  MuBi'um,  par 
M.  Delanoë. 

Don  fait  &  la  Mûnafrcrle  par  M.  Girard,  caporal  télégraphiale 
colonial,  d'un  Oryclérope,  d'une  Gazelle,  d'un  Guépard  et  d'un 
Serval. 

Don  fait  k  la  Bibliothèque  par  M.  le  professeur  Viali  d'an  lot 
important  de  brocliures,  ouvrais,  elc,  dont  Thaxter,  Monographie 
dn  Lahoulbéniacén. 


M.  le  professeur  A.  Là(;soix  présente  une  série  de  projecUoDs 
eoDccrnanI  la  (testruclion  de  Pompéi. 


M.  DtfiiKEBpre'senteseptplanchesea  couleur  (tableaux  i«olair«s), 
repr^senlant  les  animaux  aquatiques  du  Japon.  Cee  planches  ont 
été  exécutées  ù  Tokyo  et  communiquées  h  M.  Deniker  par  M.  Har- 
mand,  correspondant  du  Muséum,  Ministre  plénipotentiaire  et 
envoyé  extraordinaire  de  la  République  française  au  Japon. 

Ces  planches  sont  Intéressantes  non  seulement  comme  spécimen 
de  l'art  japonais  moderne  inis  au  service  de  l'enseignement  élé- 
mentaire, mais  encore  comme  un  exemple  de  bon  marché  auquel 
revient  la  gravure  et  l'impression  en  couleurs  au  Japon.  H.  Har- 
mand,  dans  une  leltrcécriloàM.  Deniker,  insiste  particulièrement 
sur  ce  point  et  pense  qu'on  pourrait  exécuter  au  Japon  la  gravure 
et  l'impression  des  planches  en  couleur  mémo  pour  les  ouvrages 
Bcit'otiliqucs  français  ii  meilleur  prix  que  n'importe  où. 

M.  Deniker  ajoute  que  les  noms  des  animaux  sont  imprimés  sur 
les  tableaux  en  caractères  japonais  avec  en  regard  les  noms  scien- 
tifiques latins.  M.  Harmand  n  eu  l'obligeance  d'envoyer  ta  transcrip* 
lion  faite  k  la  machine  à  (.'crirc  des  noms  japonais  en  caractères 
latins. 

De  cette  façon,  on  peut  identifier  les  noms  vulgaires  japonais 
avec  les  noms  scientifiques. 


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—  133  — 

M.  HtiiT  fait  observer,  à  propos  du  procès-verlMl  de  la  dernière 
rénnioD,  qu'il  a  «té  induit  en  erreur  pir  un  biographe  mal  ren- 
seigné sur  le  lieu  de  la  mort  de  Valinont  de  Bomnrc  et  sur  sn  situa- 
lion  à  l'époque  de  son  décès.  Il  était  san»  doute  dans  une  position 
très  modeste,  mais  il  n'avait  pas  dû  quîtlcr  Parts  pour  Chantilly> 
Il  est  mort,  eu  eflet,  censeur  des  éludes  au  lycée  Charlcmagne,  et 
le  billet  de  faire-part,  conservé  à  In  Bibliothèque  de  riustitut  dans 
la  colleclion  Huzard,  porte  que  les  obsèques  se  feront  le  mardi 
35  aoAt  1807,  à  onze  heures  du  matin ,  eu  l'église  Saial-Paul,  sa 
paroisse.  L'erreur  ainsi  commise  a  élJ  déjà  répand  sur  le  tirage  à 
part  de  la  communication  de  M.  Hamy. 


COMMUNICATIONS. 


UxK  LETTKS  DE  FrÉdBKIC  CvFIISK  i  RlCHàHD  Bâkus ,  i8a5, 
PBBLIÉb  JfBC  VS  COVBT  COIIUBUTÀIKS, 

PIB  M.  E.-T.  HkJàY. 

La  lettre  que  l'on  va  lire  et  qui  intéressera  certainement  nos  naturalistes 
a  été  retrouvée  naguère  par  M.  le  vicomte  de  Grouchy,  dans  1b  bdic  collec- 
lion d'à ul (graphes,  aujourd'hui  dispersée,  de  feu  M.  Brenot,  et  c'est  an 
nom  de  cet  infatigable  chercheur  que  je  vous  en  présente  une  copie  que 
j'ai  soigncnsemenl  annota.  Le  signataire  est  un  zoologiste  bien  connu,  le 
frère  du  grand  Caviar,  qui  fut  longtemps  h  la  lélc  de  notre  Ménagerie 
(iSol)  et  devint  professeur  de  physiologie,  lorsque  fut  créé  au  Muséum 
l'enseignement  de  celte  spédahlé,  en  1837.  Le  destinataire  de  la  lettre 
n'est  pas  nommé  ;  l'enveloppe  qni  portait  son  nom  a  disparu ,  —  mais  il  est 
très  aisément  reconnaissable  dès  les  pi-cmiéres  lignes.  La  Foutu  américaine 
dont  Fr.  Cnvier  le  remercie  ne  peut  être,  en  elFet.  que  laFamia  ameneaua 
de  Richard  Harian,  parue  k  Philadelphie,  chez  Finley,  en  iSaS. 

C'est  d'ailleurs  à  la  page  laC  de  cet  ouvrage  que  se  produit  le  nouveau 
genre  Otteopera,  voisin  du  castor,  que  l'auteur  du  livre  manifeste  à  son 
correspondant  parisien  ie  r^ret  d'avoir  mis  eu  jour.  Les  genres  de  ron- 
geurs dont  parie  [dus  loin  Fr.  Cuvier  rononlent  bien,  comme  il  le  rap- 
peUe,  à  quelques  années  en  arrière  (1807-1819).  et  les  travaux  sur 
cette  même  classe  de  mammifères,  dus  à  Thomas  Say  et  à  Georges  Orb, 


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—  iu  — 

duxqitds  il  Ml  &it  allunoD  doi»  la  «oite  do  la  lettre,  sont  de  l'année 
mteie.  Thainai  Siy  ne  a'nt  occupé  de  ces  p«lîU  niaannîftres  qne  pendant 
le  cours  de  l'expédilion  aux  Montagnes  Roobeiuei  qu'il  vient  d'aceoiu- 
plir  avec  le  major  Long ,  et  c'est  en  eiplwant  la  Floride ,  avec  William  Ma- 
clura,  que  Georgea  ûrfo  a  d^ouvert  le  Miufioriiaiau  dont  parie  Fr^ 
dâic  Cuviei'. 

Un  ^liaiige  d'ouvrages  no  peut  qu'en  amener  d'aatres  entre  les  deux 
centres  d'études  oîi  travaillent  Richard  Herlan  et  Frédéric  Cuvicr,  et  c'eet 
afin  d'asBurer  des  nipporls  plus  suivis  entre  les  deOï  pays  que  co  dernier 
adresse  ti  son  correspondant  l'oQvrage  snr  le»  dents  qui  vient  de  purattre 
(iSaS)  et  troig  exemplaires  du  mémoire  sur  les  [loques,  publié  députa 
un  an  dans  les  Mémoint  an  MtiUiim  (tSih).  Hartan  g;ard«ra  )'tm  de  cet 
exemplaires  et  remettra  les  deux  autres  à  Georges  Orb  et  k  ChaHes-AIeiandre 
Lesueur,  ton  ami,  installé  k  Fhiladdpbie ,  où  l'a  amené  'W.  Maclnre  en  18 1 5. 

Les  relations  sont  demenrées  exc«dlentes  depuis  lors  entre  les  deux 
groupes  de  naturalistes  améneaiiu  et  frauftiit  at  te  Musénm  de  Paris  s'ap 
jiréte  à  donner  une  nouvelle  preuve  de  ses  sympathies  aux  compagnies 
savantes  de  Philadelphie  en  s'oHsociant  chaleureusement,  le  mois  prochain, 
il  la  commémoration  du  bi-centenaire  de  Benjamin  Franklin,  qui  s'orga- 
nise dans  celte  tnétropole  acIentiUque. 

Voici  la  lettre  de  Prédéic  Cuvier  : 

Pirii,  H  lajiDikr  1818. 

Moisiins"), 

J'n  nfa  avec  un  véritable  intérêt  U  Faunâ  aiiiéiietii»*'*>  ipie  vmu  m'avai  fût 
l'heoBcur  de  n'adraacer.  Dspuu  longtemps  l'bîitoÎN  naturelle  rédoniait  du  Ui 
ouvrage;  1*k  catilu^M  imparfaits  qusaoui  devions  1  quelquei  anuteurt  éloienl 
loin  de  raffire,  et  celni  de  H.  Worden  se  re«eatait  trop  d'avoir  été  fût  mûoi 
d'aprtt  des  ofatervatÎMia  directei  que  d'après  les  livres  et  les  ftbincts  de  l'Eunipe. 
Ce  sont  aartout  des  oltKrvalioos  locales  que  demande  la  science,  car  ce  sont  elles 
seules  qu!  lui  donocrout  cette  vie  et  cette  fécoadité  qu'elle  espérerait  en  vain  dos 
olijets  conservés  dons  nos  musées,  qui  gardent  A  peine  leur  grossière  Tonne  eité- 
rieoie.  Ainsi,  Hoiuieur,  vous  avn  r«ndu  un  réel  service  en  publiant  votre  ou- 
vrage, quels  qne  soient  In  perfecttonnemena  qu'il  puisse  reœvolr  dn  temi  et  de 
l'eipérîenee. 

Vous  vous  étendei  beaucoup  trop  sur  la  Ugèra 
en  faisant  votr*  genre  Oil«op«ra  '*>.  Je  l'ai  beaacoup  raoùis  aperfua  6 
que  comme  une  preuve  des  progrès  que  l'bisloira  naturelle  n  faits  dan»  vos  oon- 
■réea,  car  vous  avet  du  moios  senti  que  le  Paca  devait  fomiT  un  genre  distinct 

'')  J*ai  dijk  dit  que  b  lettre  a  perdu  son  enveloppe. 

!''  R.  HiSLtN,  Paulin  Àtutricana  :  tM>iog  a  Dtieription  afthr  Mnmiaifiraiu  Atù- 
nuili  nthabiiing  ftorih  Amfrira.  Pliilodelphia ,  Pinley,  t8«5, 1  vol.  In-))*, 
'*)  R.  HisLiN,  op.  cit.,  p.  liS, 


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—  185  — 

dci  Cmm  da  Lioiunu,  ce  qui  n'aviît  point  éU  mdIî  ebet  nout,  juMju'k  cet 
dernien  Un»;  so  «ff«t,  it  n'y  ■  qiM  trii  p«u  d'aané«a  que  je  diviaii  le  genro 
C«via  du*  Im  ){«nrM  dvlagniut,  Aaama  gt  Ckloromy: 

Je  vous  prie  d'accepter  ea  échange  de  votre  ouvrage  celai  que  j'ai  pnbiîi  lur 
loa  dettta  conndéMte*  romma  carattèrea  ludagiqucs '''  et  que  roua  amnnUaet  diji. 
Ceat  un  ouvrajp  qui  s'enrichirait  beaucoup  daa  beauUa  que  contient  le  vAtrg, 
prioeipdeiiMnt  parmi  lea  rot^un,  où  le  tiwivent  la  pina  de  gtnrea  nouveaux.  Je 
voua  forai  obacner  au  aa'jtA  du  gvre  ^m'eola  que  la  Flsridomu  de  H.  Ord  W  ,a» 
lui  appartimt  pai  plui  par  lei  couronnée  de  denta  que  par  lei  racùoea,  ce  qu'an- 
noniaient  di'Jà  lea  formea  gteéralea  de  l'animal.  Ce  rmigenr  me  parait  former  un 
genre  particulier,  qui  a  rapport  avec  lea  loiie,  lea  rata  et  lea  hamalera,  et  il  j  a 
erreur  en  ce  que  diaent  Uesa.  Ord  el  Say^'l,  que  je  n'ai  pai  jugé  nieeRMirs  de 
conaidërer  les  racinei  dea  denti  dana  mou  ouvrage  .  car  je  furme  eipreHéOKQt 
aoui  le  nom  ie  nitgturt  frugivom ,  page  1A7,  une  divinon  de  rongeurs  duot  lea 
madielièrca  aont  dëpourtuea  de  racine»  et  dana  Isqudle  se  trouvent  ooo  seule- 
ment laa  arvicola,  mais  encore  cinq  à  aix  aulrea  genres. 

J'accepte,  Hoaaieur,  avec  beaucoup  de  recotmaiMance  l'offre  que  voua  me 
faites  dea  espèces  do  voa  contrées  que  nou*  a'sorioiu  pu  ici,  et  je  recevrai  avee 
[Saisir  celles  dont  vous  pourrea  disposer  aani  nuire  i  vos  r«llectioni.  Ce  sont  sur- 
tout les  t^lej  de  voa  rongeurs  nouveaux  que  je  tiendrais  beaucoup  k  connallrc, 
pour  avoir  une  idée  exocte  da  leurs  formes  et  de  leurs  dents  :  et.  i  défaut  dea 
objets  mémee  un  dessin  me  suflirail;  mais  ai  j'accepte  vos  offres,  c'est  k  conditiun, 
Mennenr,  que  voua  veudrei  bien  me  daoMnder  eu  échan^  les  objets  de  noa  con- 
ti^es  qui  pourraient  vous  inléreieer.  De  cette  manière,  je  craindrai  moins  d'être 
indiscret.  Une  chose  m'a  ûtonné  dans  votre  fauuc,  c'est  d'y  trouver  autant  d'es- 
pèces d'Europe.  Je  voua  avoue  qu'il  ma  reste  dea  doutes  sur  l'idanlitë  spécifique 
de  vos  animaux  et  des  nàtres.  Il  ne  faudrait  pas  aeuleuienl  juger  de  leur  rcasem- 
blance  par  lea  eooleurs  plus  ou  moins  approchantes  des  poils;  U  faudrait  joindre 
i  ees  earaclères  ceux  des  formes  et  des  proportions  des  différentes  parties  de  la 
léte,  et  les  mnara,  le  naturel.  J'ai  déji  possédé  vivants  beaur«up  di^  vos  renards 

'''  Pr>  Cnviaa,  D*i  dnli  dea  nammifirti  oaïuidéréfi  eomma  curMf^ra*  i«aJo> 
giquet,  Paris,  i8a5,  1  vol.  in-8*. 

•'>  R.  HtaUN,  op.  cit.,  p.  i&i. 

0'  1».,  Aid.,  p.  ihh.  ~  Tbomaa  Say,  (1787-183^)  dMceodait  d'une  fa- 
mille de  hugupoots  émigrés  ai  Angleterre  apria  la  révocation  de  l'Édit  de 
Nantes.  Il  fut  un  dea  plus  laborieux  aoidogistes  de  ton  temps.  (Cf.  Benjamin 
H.  Coitaa,  À  biograpkitai  iktteh  ofthi  loli  ISonuu  Suf,  raod  ht/on  ik*  Aco' 
d«My  o/ffahirel  Seinuii  0/  Pkiladilpkia ,  Dec.  16,  i884.  Philadelphie,  i83b, 
br.  in-B*. 

George*  Ord  (1781-1866)  eat  un  autre  membre  do  la  mime  Aceddmiet  il 
eat  mammalogiate  et  surtout  onutbologisle  el  achève  le  grand  ouvrage  de  Wilsoo 
sur  les  Oi»Hus  tAmiriifa».  C'est  le  grand  ami  de  Lesueur,  dont  il  lira  l'ologe 
1  l'ylmarican  Phikvïfhical  Socitlg  le  6  avril  1BA9  (A  Memair  of  CK-AUx.  l^ 
ituvr  rtad  befan  iht  Ameriem  Philoiophiyit  Soeifly  at  llie  slated  meeting  of 
Ibe  fi'^of  April  tikg  {Awttriean  Jimrm.  of  Se.  »iid  ArU,  *'  a.  val.  VIII,  n*  i3. 
Sept.  tSàg). 


ib.  Google 


—  136  — 

et  un  «Dire  aatrec  qui  reowmUe  sin^lièrement  k  notre  renard  eomnnin ,  et. 
cependant ,  ce  n'élait  point  lui.  Je  ne  le  trouve  m^me  pas  pirrni  lei  vâlrea,  il  ■ 
le  poil  ([rit  Fauve  du  renard  commun,  mais  Im  jambes  sont  en  titre  ment  noires,  el 
l'ayant  r^ni  à  l'espèce  que  toiu  désignci  «oui  le  nom  de  Juhui ,  ils  ont  produit 
des  pelili  qui  avaient  le  pelage  roui  de  celte  dernière,  laquelle  me  paraît  ivinr 
ilé  très  bien  décrite  daiu  le  Vai/agt  du  eapUaint  FraMin  à  la  mer  potaîr». 

Le  nombre  des  Marmottes  américaines  est  si  contidérobie,  que  j'ai  liea  de 
penser  que  plusieurs  d'entre  clloi  se  rapportent  à  mon  genre  SpemaphUt.  Et  je 
suis  étonné  de  n'avoir  lïen  trouvé  parmi  vos  rongeurs  qui  «oît  r^tîf  i  mon 
Saeeemyê  aalophili,  caractérisé  par  des  abajoues  citernes,  et  qui  a  cda  do  coat- 
iiiun  avec  un  autre  genre  voisin  auquel  H.  RaflinHque,  qui  l'a  Ibnné,  donne  le 
nom  de  Diploilona. 

J'ai  l'honneur  de  vous  envoyer  dans  mon  ouvrage  sur  les  dont*  trois  eiem- 
plaires  du  mémoire  que  j'ai  publié  l'année  dermère  sur  Ira  phoques  <".  Je  vous 
prie  d'en  accoter  un,  et  de  faire  remettre  les  deni  autres  i  leur  adresie.  un  i 
mon  ami  Lesueur  i")  et  Pautre  ■  M.  Urd,  au  souvenir  duquel  je  me  rappelle. 

Agréei.je  vont  prie,  ilimsieur,  l'asturance  de  la  haute  considération  «ver 
laqudle  j'ai  l'honneur  d'être  votre  très  liumbte  et  très  obéissant  serviteur. 

Fr.  GuTin. 


Le  Oubo  BORRtLis  dàhs  Là  OKorrs  dr  u  Giiâ^s-Ca.iMms 
À  RiftEm  (PAs-Dt-Ciuia), 

PAi.  E.-T.  Haut. 

Le  GloatoD,  qui  De  se  reneontiT  {dus  aujourd'hui  que  dans  les  réf^ont 
les  plus  froides  de  l'hémisphère  borëai,  vivait  naguère  sous  des  lalituden 
beaucoup  pins  élevées,  et  Brelim  rapporte  des  observations  empruntées  h 
Eichwald  el  it  Brincken ,  h  Berksteln  et  à  Zimmermann  qui  démontrent  que 
ce  carnassier  s'avançait,  récemment  encDre ,  jusque  dans  le  Bniniwick  et 
la  Saie"). 

<''  Pr,  CvviiR,  De  ^uel^utt  etpieti  Jt  pkaquei  el  du  groupti  géiuri^uM  mfrt 
Uiqmlt  etlt$  te  partagral  (Métn.du  Mut.,  t.X],  p.  t-jh,  i6sA,in-&*). 

")  Charies-Alcinndrc  Leaueur.  né  au  Havre  le  i"  janvier  1778,  mort  dans 
celte  même  ville  le  11  décembre  18A6.  Ami  de  Frsuçois  Pérun  avec  lequel  il 
avait  collaboréiu  coundu  voyage  aui  Terraa  australes  du  Géographt  et  du  iVafu- 
iWwl*,  il  avait  quitté  la  France  le  iB  auiit  181&  et  s'était  éUbli  1  Philadelpliie 
comme  graveur  naturaliste  et  professeur  de  dessin.  Il  él«it  un  des  membres  les 
plus  Bcl  ifs  de  l'Académie  des  tri  en  ces  naturelles,  récemment  rncorpurm.  (Cf. 
E.-T.  Hiai,  Ln  voyage*  du  nalundiële  Ch.-AUx.  Lrmeur  danë  fAntéri^ue  du  Nord 
[181&-1837].  Paris,  Sot.  des  American,  igoA.  1  vol.  in-4°  de  tii  pages  aver 
i7pi.«t  ififig. 

("  A.-E.  BaiiiH,  La  Vie  dei  animtiur  illiutrée,  trad.  fr.  Mammifii-e* ,  t  ), 
p.  t9-5i,  1866. 


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—  137  — 

Il  s'ëtendsil  iâeQ  plus  nu  Sud  à  l'époque  qaatemnire,  puisqu'on  a  ren- 
eontré  ses  restes  non  «eulement  dans  les  cavern»  de  Franconie '''  et  les 
tourbières  du  Schussea,  mais  aussi  dans  divers  gisements  de  ]a  nti.ee  du 
RbilDe'"'  et  jusque  sur  le  littoral  de  la  Mali  terra  née  <'>  et  dans  les  Pyré- 

La  grotte  de  Fotiveiit(Uau'e-Saône),  la  brèche  de  Santenay  (GAte-d'Or), 
iepuitsdes  Balmes,  à  Rcversure(Aiu);  le^  cavernes  de  L'Henn  (Ariège)et 
des  Baoussë-Roussë.àGrinioldi, sont  d'ailleurs  les  soûls  gisemeutt  connus, 
en  France  et  en  Italie,  decet  animal  dmigr^'*'.  J'en  ajoute  un  sixième,  celui 
de  le  Grande-Chambre  de  Riaient  (Pa^e-Calais),  oii  le  Glouton  s'est 
trouvé  associé  aux  restes  de  ['Eltpkat  prîmiffeniut,  dn  Hhinoeerot  tiehorhi- 
tuu,  de  VUmu  spelmu*.,  de  VUrtut  ferox,  du  Feh»  tpttaa,  de  i'Hyana 
tpeUca,  de  l'Auix)^,  d'un  grand  Bœuf,  du  Megaeem  hibemiau  et  du 
Renne,  et  i  de  nombreux  el  fort  beaux  instruments  de  pierre'''. 

L'animal  est  représenté  par  une  seule  dent,  mais  elle  est  bien  caracté- 
ristique. C'est  une  troisième  fansae  molaire  droite,  qni  est  exactement 
semblable  h  la  dent  similaire  d'une  tête  de  Glouton  de  Sibërie,  dont  le 
diamètre  a ntéro-postâdeur  (crAuio-facial)  atteint  i5  centimètres  de  long. 
Or  cette  dernière  pièce  est  de  dimensions  exceptionnelles,  les  autres 
exemplaires  du  Muséum  que  j'ai  eus  en  mains  n'atteignant  que  iSy  à 
1^7  millimètres.  Cette  nouvelle  observation  confirme  donc  celle  de 
Paul  Gervais,  qui  ne  voyait  que  des  différences  de  taille  entre  le  Glouton 
des  cava-nes  et  le  Guto  lûttm*  de  Linné. 

Le  fiùt  rapporté  ià  est  i  rapprocher  de  ceux  que  Schmeriing  et  Van 
Beneden  ont  lait  connaître  en  Bdgique. 


"'  Cr  A.  Goi.»TCSS ,  BtêekrtUmrg  imtë  JouiUn  Vùtfrati^liâdeli  nu»  d*»  Cni- 
UnrtHlh  kàtr  (JVov.  Àel.  Phjtict.  Idtiie.  Aead.  Nal.  Cuno*.,  t  IX,  p.  3ia-3ss, 
pi.  VIII,  iSitt,  in-â*). 

(')  P.  Gaan»,  iteiOi  fiuiUi  d»  Ghutoa  raciuillù  ea  Franc*  [Bail.  Soe. 
Gteieg.  dt  Fnuun,  s*  wp.,t.  XXVI,  jj.  777-778,  18G9).  —  E.  Ca.sia», 
VHonuitt  quauraairt  dont  t>  baiti»  da  Rhùu;  ;  Ktvdt  géohgi^  tl  anlhrofo- 
togitpie.  Ljron,  <90i,  in-8*,  p.  loa-ioA. 

0'  E.  Riïiî»,  D»  FAulûjiiilS  de  l'Hammt  daaâ  In  AlpnllIaritiauÈ ,  pi.  XVI. 
fig.  6. 

'''  M.  BouLi,  Naiê  Mur  deë  retln  de  tiloulon  et  de  Ltonjottile»  de  la  cateme  di 
PHerm  [Anige)  [V Anihrufohgte ,  t.  V,  p.  10-lA,  189^]. 

'''  Louia  Larlet  avait  bien  publié,  il  est  vrai,  dans  les  MMënava  de  187& 
(p.  36)  un  dessin  sur  os  rencootrd  dans  la  colli^clion  de  son  père  après  sa  mort 
et  qui  représente  un  Glouton;  mais  rctte  précieuse  lî([ure,  trouvée  dans  un  des 
abris  MUS  rociie  du  Périgord,  n'avait  plus  inallieureusemenl  son  certiiicat  d'ori- 
gine, ^e  est  déposée  aujourd'hui  dans  les  vitrines  du  Musée  de  Saint-Germain. 

<*>  CfE.-T.  Utar,  BoyiogM  dam  l'iuaûfaité.  Boulogne-sur-Her,  iSgg,  br. 
gr.  iii-8°,  p.  &^. 


ib.GoogIc      I 


—  188  — 

Schmeriiog  meatiosne,  en  efièt,  quelques  dénia,  un  f&nnr  et  des  por- 
lioQi  de  besains  de  Glouton  rencontra  dam  diverwA  cavemea  de  la  province 
de  Liège  ''',  et  Van  Beneden  cite  ce  carnassier  parmi  les  Utea  andeus  du 
Trou  des  Nulons,  danii  la  vallée  de  la  Lcs»e'''. 


SoK  lEs    Poissons    itEcVBiuis    pendhit    l'srPKtUTtoa    AKTmcTiQnB 

eSAUÇilSB  COMMAXDÉS  PAB  LE  D"  JeAU  ChUKOT. 

Nota  PiiiiiaiMAiRE 
piD  M.  Léon  Vaillant. 

Les  Poissons  collectionaés  par  M.  Turqiiet,  lors  de  l'expédition  du  Fran- 
foù  aux  terres  australes,  sont  relativement  nombreux,  laS  individus  en- 
viron, et  cependant  les  engins  dont  on  a  pu  faire  emploi  n'étaient  ni 
aussi  parfaits,  ni  aussi  variés  qu'il  eilt  ^(é  désirable,  car,  en  dehors  de 
qudques  spécimens  pris  sur  la  plage  ou  dans  la  banquise,  c'est  ii  la  ligne 
surtout,  puis  au  chalut  et  au  tramail,  que  les  captures  ont  été  faites, 
sans  qu'on  ait  pu  atteindre  plus  de  io  mètres  de  profondeur. 

Par  malheur,  les  <»emplaires,  pour  la  plupart,  sont  loin  d'être  dans  un 
état  assez  saUsfaiaant  de  conservation  pour  qu'il  soit  possible  de  les  éio- 
dinr  d'une  manière  suffisante,  ni  qu'on  puisse  les  mettre  en  collection. 
C'est  1b.  on  peut  dire,  un  fait  haliituel  pour  les  récoltes  ichlhyologiques 
dans  ces  climats,  comme  en  tifmoigiient  trop  souvent  les  plaintes  des  zoo- 
logistes qui  les  ont  étudiées. 

Pour  la  collection  actuelie,  cela  s'exfdique,  dana  un  certain  nombre  de 
cas,  par  des  conditions  particulières  accompagnant  la  capture.  Ainn  des 
individus  ont  été  retirés  de  l'estomac  de  Phoques  (un  de  oes  Hammiftres 
entre  autres,  d'après  les  notes  recueillies  pur  la  Mission,  n'en  avait  pas 
englouti  moins  d'une  soixantaine);  une  autre  fois  c'est  dans  le  nid  d'un 
Connoran(?)  qu'on  les  trouva;  enlin  de  l'estomac  d'un  grand  Koto&enia 
eorneep»  deux  Poissons  furent  extraits.  Le  plus  habituellement,  ce  sont  des 
représentants  de  ce  genre  Notothcaia;  là  où  le  nombre  des  proies  était  si 
considérable,  des  Climakitthyt  Eiax  s'y  trouvaient  joints.  On  coiuprend 
que  les  proies  aient  été,  dans  ces  conditions,  plus  ou  moins  altérées  par 
r«clion  des  snes  digestifa. 

<''  ScBMETitlsO ,  Seclierekti  lUr  lu  oiitmiHttfMiïlti  déeouvrrU  dam  In  camrae» 
de  la  province  d»  Liig*.  Liège ,  1 833 ,  în-h',  t.  1 ,  p.  1 67  et  pi.  XXXIV. 

<*)  Ed.  Ddknt,  K'hifb  $itr  l'tthntgraphie  de  PHomiM  dt  l'igt  du  Rênm  data  Ui 
cavtrMi  de  la  tallée  de  h  !>«•«,  p.  6t  (Gitr.  dm  Mém.  cMtrmtiû  par  l'Aead. 
Roy.  d»  Belgi^,  1867). 


ib.  Google 


—  159  — 

D'onlres  fois,  cette  raison  nepeut  être  invoqua,  et  cependant  dessnjets 
recueillie  «oit  sur  In  plage,  soil  il  la  lifpie  de  fnod,  quoique  i  première  vue 
paraissant  en  très  bon  él&t,  se  montrent,  loi-squ'on  les  examine  de  plus 
près,  altérés  an  point  que  la  peau  dans  toute  son  ëpaîasenr  se  détache  ou 
moindre  contact.  D'après  les  détails  obligeamment  fournis  par  H.  Turquet, 
les  PoisGonB  étaient  directement  plongés  dans  un  alcool  h  ho  degré»  eenté- 
simatu  environ,  puis,  an  bout  de  quelqui^s  jours,  conservés  dans  une  nou- 
velle liqueur  h  60  degrés.  Comme  ils  étaient  souvent,  au  moment  de  la 
pèche,  soumis  k  une  température  très  bosse,  n'ont-ile  pas,  dans  ces  cir- 
constances, éprouvé  une  décongélation  trop  rapide,  accentuée  peut-être 
par  les  phénomènes  thermiques  résullont  du  mâsnge  de  l'alcool  avec  reaii 
qu'ils  pouvaient  contenir? 

Il  ne  serait  pas  sans  intérêt  de  contrôler  par  l'expérience  cette  explics- 
tioD  hypothétique,  pour  éclairer  sur  ce  point  les  explorateurs  futurs  des 
régions  glaciales. 

Le  nomhre  des  espèces  recueillies  serait  de  lâ,  réparties  en  6  geni'es 
appartenant  tous  à  la  famille  des  Thichinids  ,  comprises  avec  l'extension 
que  lui  donne  M.  Oûnther.  Elles  sont  ênumérées  dans  le  tableau  suivant  : 


GnsE  Nolathmln   Richsrdson. 
.    tlWi  Richardaon. 

-  COKI1CIP9  Hichardson. 

-  cTiHioaiANcaA  Richardson, 

-  ■1SIOHSII9I8  Gùnther. 
'  aiion  Gûnthcr. 

-  icsti  Gânlher. 

-  oisiuirsoin  Lônnlierg. 
1  Hutton. 


Gmni  DfaMMUchM*  Soiitt. 
D.  ELieiNoists  SmitL 


Gstins  ChaBBleblb^a  RiflianlMn. 
C.    auiHocuiTus  Ricbanlwn. 
-~-  Eaijï  Gûnthpr. 

(jïitBE  ■■rpB(lf«r  [tithanlmn. 
H.  ïisnni)  Itichsrdfon. 

Gms  Attedidraeo  Lànnlicrfr. 
A.  SsoTTSsnai  L6nnber([. 

GtHBK    PleNrasnt^i^w    Boulonner. 
P.  iSTiiGTiGKB  Bauleng<>r. 


Quoique  nous  n'ayons  pas  ii  signaler  de  ty|>es  nouveaux  dans  cette 
eollection ,  les  objets  rapportés  par  lo  D'  Charcot  n'en  sont  pas  moins  d'im 
haut  întA^t  pour  le  Muséum  et  même  ponr  l'Ichthyologie  générale. 

J'appelle  l'nttcntion  sur  le  Pleura^mma  anlurcticum ,  les  NoMmna 
gMmJnnt,  Diisoilithiu  eleginoide$,  ArtedUraM  SkoUêhtrgi,  découverts 
récemment,  le  premier  pendant  l'expédition  ao^aise  du  «Southern  Cross», 
les  antres  dans  les  expéditions  sdentifiqnes  snédoises  aux  régions  antare- 
tiqoes  sous  la  direction  du  D'  Otto  nordenskjôld ,  espèces  qui  ne  se 
voyaient,  jusqu'à  ces  derniers  temps,  que  soit  au  British  Muséum,  soit  au 
Musée  de  Slockhdm. 

L'examen  de  certains  de  ces  animaux  complète  les  descriptions  fidtes 


ib.  Google 


_  140  — 

prdc^emmGnt  sur  des  sujeLt  moins  bien  conservt^;  c'est  ainsi  que  no»< 
Platroffmmma  antaretieutn  ne  laissent  nul  iloule  sur  la  prdAenœ,  chez  ce 
Poisson,  d'une  li|fne  latérale,  avec  éenillcs  spécides,  contraire iiienl  à  ce 
qu'avait  pu  voir  M.  Botilenger. 

Des  eiemplairM  du  Ckiemchlkift  rkinoeeratat  «kAm  Champtoeeplialus  Esoe, 
Gûntbo',  permcllenl  de  reconnaître  qite  le  genre  spécial ,  proposé  pour  le 
second  par  M.  Cope,  n'est  pas  établi  sur  un  caractère  d'une  valeur  suffi- 
sante. 

Enfin  quelques  individus  donnent  une  idée  de  la  taille  r,;lalivcmcnt  cou- 
aidëi-able  h  laquelle  peuvent  aniver  certaines  espèces,  Ixs  plus  grands 
eiempkii'es  jusqu'ici  décrits  du  DiMonliehu*  elegiiioideg  atteignaient  ù  peine 
35o  ù  3oo  millimèlres;  la  colleclion  du  D'  Chsrcot  en  i-cnrenne  un  ne 
mesurant  pan  moins  de  56o  +  96  =  876  millimètres. 

D'autres  bits  mériteraient  d'Arc  cllà,  mais  ne  peuveni  prendre  place 
dans  ce  court  aperçu. 


Sun  DEUX  rrPEs  i.itsi>essàsts  db  Simvuiùes 

BB  l'AFnmOB  ÉQOàTOnUtB  BT  DBS  NoUVBUBS-HéBIIIÙFS , 
PIR  M.  E.  BOUBAUD. 

A.  SlmuUum  damnosum  Theobald. 

Parmi  les  comptes  rsndos  de  la  Commissiou  anglaise  pour  l'étude  de  la 
maladie  du  sommeil ,  dans  le  leniloirc  de  l'Uganda,  publiés  en  1903''', 
figure  une  analyse,  par  F.  V.  Theobald,  des  Monstiqueset  anlrcs  diplères 
piqupi.rs  de  la  réfr^ion.  recueillis  par  le  D'  Chrisly.  Dans  ce  travail,  le 
savant  spécialiste  des  Cnlicidcs  donne  une  description  succincte  d'un  nou- 
veau type  de  Sïmulies,  S.  danuiosum  Theob.,  connu  sous  le  nom  local  de 
Moucbe  de  Jînja  (JiiijaJ!ij). 

C'est,  en  eUel.  dans  le  voisinage  de  cette  station,  b  l'Ouest  de  la  province 
de  Busoga,  sur  la  rive  droite  du  Nil,  que  pullule  plus  pan iculière ment  ce 
féroce  petit  iusecle.  On  l'y  rencontre  par  millions  d'iudividus,  formant  une 
véritable  barrièi'e  impénétrable,  depuis  les  sources  du  loc  Victoria  Nyania 
jusqu'à  Lubna's.  Il  aurait,  d'ailleurs,  élé  constaté  dans  d'autres  points 
du  protectorat  de  l'Uganda.  Dans  cette  n'gion  de  l'Est  afiicain  anglais, 
le  Moustique  en  question  coasli lue  un  véritable  fléau;  nui  n'est  i  l'abri  de 
ses  piqûi'es,  sauf  peut-être  les  buffles,  qui,  seuls,  paissent  impunément  an 
milieu  des  essaims  de  la  Moucbe  de  Jinja. 

l'I  ncporta  of  Ihe  Sli>cpin(;  Sii-kncs»  romniission  ;  London,  Royal  Soriety, 
n'  lli,  i^oS, 


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—  141  — 

Ces  renseignemenb ,  empruaUs  à  l'auteur  préoëdemment  cité,  doiveul 
oujonrd'hni ,  an  moins  pour  ce  qui  concerne  la  diatribution  géographique 
de  cette  SimiUîe  arricaine,  être  consi durablement  éteaduH.  Des  envois 
rdcents  au  laboraloii'e  d'Entomologie  du  Muséum  nous  [lermetteat,  en 
effet,  de  bire  reculer  beaucoup  pluB  vers  l'Ouest  l'idre  de  répartition  de 
cette  espèce,  qui  devient  aind  caraclëristiqne  de  tonte  l'Afrique  ëquetorialc 
et  tropicale. 

C'est  ainsi,  par  exemple,  que  des  Simnlies  rapportées  en  igoa  de  la 
rivière  Ouell<^  (Congo  rrançajs),  par  M.  E.Bnimpt,  préparateur  à  la  Facdté 
de  médecine  de  Paris,  et  qu'il  a  fort  obligeamment  mises  à  notre  disposi- 
tion, se  sont  montrées  concorder  d'une  façon  très  satisfaisante  avec  la  des- 
cription de  S.  dntnnotwn  Tbeob.  Ces  iosecten  sont  connus  au  Congo  sous 
le  nom  deFourou;  leur  piqdre  est  doidoureusc,  et  il  est  vi-aisemblable 
qu'elle  ne  le  cède  en  rien,  sous  ce  rapport,  à  celle  de  leurs  congénères  du 
V.  Nyanu. 

Enfin,  tout  récemment,  dans  un  envoi  de  Glossiocs  des  environs  dn 
FonU  DjaHon,  M.  A.  Chevalier  a  fait  pai-venir  au  Muséum  quelques  Simn- 
lies  de  Farana  (  Guinée  française),  qui  sont  strictement  identiques  au  Fourou 
congolais. 

Il  faut  donc  eu  conclure  que  S.  damiuuum  Tbeobald  est  une  espèce  à 
dislnbntioii  beaucoup  plus  vaste  qa'on  ne  l'avait  cru  tout  d'abord,  et  qui, 
dans  l'état  aciuet  des  choses,  pai-ait  être  répandue  dans  toute  la  laideur  de 
l'Afrique,  en  restant  cependant  voisine  de  l'Equateur. 

Cette  conetalalîon  nous  aiilojise  à  préciser,  surtout  pour  l'organisation 
des  membres,  d'après  nos  exemplaires,  la  description  de  Tbeobald  relative 
au  diptère  en  question. 

S.  damnotum,  Theobald.  Entièrement  noire.  Face  et  front  l%èrement 
grisAlrea.  Antennes  brunes ,  estacées  à  la  hase.  Quelques  soies  courtes ,  dorées, 
snr  le  dos  du  thorax.  Flancs  ardoisés.  Écubsod  noir.  Ailes  incolores ,  la  ner- 
vure costale  noire,  Iranchcment  marquée;  les  trois  premik«s  longitudinales 
brunes,  les  postérieures  indistinctes.  Balanciers  jaunJilres. 

Pattes  noires.  Les  tibias  anlérienrs  k  reflet  argenté,  les  métatarses  et 
tarses  fortement  diktés,  les  deux  derniers  artides  seuls ,  minces  et  linéaires. 
Le  bord  externe  des  articles  âargis  est  revêtu  d'nne  épaisse  brosse  d'écaillea 
adeuMes  allongée),  très  caraclértsliqnes. 

Métatarses  postérieurs  bfanch&tres,  noirs  à  l'extrémité;  allongés,  nulle- 
ment épaissis;  armés  au  bord  antérieur  d'une  rangée  continue  de  dix  épines 
très  fortes  et  très  saillantes.  Expansion  terminale  interne  étroite  et  allongée, 
attôgnant  l'échancrure  du  premier  tarsien. 

Griffes  courtes,  peu  arquées,  k  dent  basilaire  conique  dirigée  en  avant, 
parfaitement  dt^gée. 

Abdomen  noir,  l^èremeut  brillant,  vdouté  à  ta  base.  Quelques  rangées 
de  poils  dorés  sur  les  eAtés. 


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Longueur,  a  millim.  â  à  3  millimètres.  Ailes  eu  enletuion ,  5  millimttrefl. 

d  ioDODBU. 

HMba.  Afrique  ^qustoiiaie  et  tropicale. 

B.  SlmnUum  Jolyi  nov.  sp.  E.  Ronbaud. 

Celle  espèce  a  élé  rapporta  des  Nouvelles -Uëbriiles  (Port  Suid- 
wich),  par  M.  le  D*  Joly,  métlecîn  de  U  marine,  en  compagnie  d'an  certain 
nombre  de  MoustùiueB.  Bien  que  conservée  daiu  l'alcool,  ce  qui  en  a  k!^ 
rament  altëi^  les  couleurg ,  non*  nliriûlonâ  pas  à  U  définir  comme  espèce 
inédile,  en  raison  de  la  conformation  tonle  particulière  de  let  menïneB  ' 
post^eurs. 

S.  Jolyl  nov.  ap.  9'''. 

Bnmrmrdtre,  à  piloiité  jaune  d'or  asêez.  dente.  PatletjawuUra;  leM0nei 

nuim,  nuec  l'exlrémilé  des  tibias.  Les  métalanet  postérieurs  blaneidlrt»,  i 

expaiaion  puiuanle  au  bçrd  itUene ,  recouvrant  en  entier />  p^numaratm; 

Ut  griffes  smtptsi,  Loagnew  ;   earfi ,    à  feme 

9  mllmilrti;  aiies  e*  exlentÙM  :  â  mUmiim. 

Télé  lai^;  &ce  et  front  grisâtres.  Antennes 

brun  pâle,  palpes  noirs. 

Tkôrax  élargi,  aplati  en  dessus,  les  épudes 
■aillaiites.  Teinte  générato  bnm  owâtre,  l'écnt- 
son  plus  dair.  Des  poils  dorés  courts,  coudiët, 
sur  la  tàce  dorsale  ;  plus  abondants  sur  les  bords. 
,  Flancs  jaune  roussâtre;  balanciers  blanc  sale. 

Aiks  incolores,  à  nervures  antérieures  forte- 
ment marquées,  les  postérieures  indistinctes. 

Pattes  jaane  clsîr,  épaisses,  renOées,  i  pUo- 
>ît^  jaune  d'or;  l'extrémité  des  tibias  passant  au 
noir.  Des  écailles  aciculées,  abondantes  surtout 
sur  les  fémurs.  Tarses  aalérianrs  noirs ,  eoisi- 
Uemenl  âargis,  â  a  longs  cils  aomâatarae  et 
au  deuxième  article  du  tarse  proprement  lUt 
Via.i.—  SimiàiiuHiJotfi.      Métatarses  posléiieun  blanchâtres,  rextrémilé 
Hétatarst-  et  tarse  pos-      Seule  enlumée;  aussi  longs  ou  l^èremenl  ^IW 
térieura  droib.  {qq^  que  les  tibias,  qui  stmt  très  renOés;  le  bord 

anlériôir  est  inerme,  sans  rangée  d'épines;  l'ex- 
poHsiom  terminale  exagérime»t  développée,  ett  Jormt  de  palette,  rtetmvTOMl 
entièrement  eti  longueur  et  en  largeur  k  premier  arti^  lareùa  qû  at  fine- 
ment éckaaerè,  (Fig.  i.) 

GrilTes  couriez,  épaisses,  simples  partout. 

'''  La  description  est  laile  d'après  des  sujet)  coaaervé*  dans  l'akool. 


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—  143  — 

^MoMnirip«s,iinilbniiémeatbniiiàti«,àl^^  pilodU  jaune  d'or  (dos 
aboodante  sur  iet  cAlét  et  k  la  face  veatrale.  Premier  sèment  à  coUerette 
cili^,  faiblement  dtSveloppëe. 

Cette  remarquable  espèce,  que  nous  sommes  heureux  de  dddier  à  M.  le 
D*  Joly,  vient  ajouter  quelques  pn^îcuses  données  à  nos  connaissances  sur 
les  Simulîes  océaniennes ,  dont  plusieurs  sont  dëji  décrites  ponr  l'Anslralie, 
la  Nonvelle-Zâande,  et  l'ile  d'Auctlaod. 

En  l'absence  de  tont  antre  caractère,  la  confonnation  n  spéciale  des 
métatarses  posl^rleors  suffirait  amplement  |)our  en  affirmer  l'ideotiM  spéci- 
liqne;  c'est,  eu  effet,  le  terme  extrême  jusqu'alors  rencontré  de  cette  sin- 
fulière  disposition  organique,  sur  laqudle  nous  avons  ii  plusieurs  reprises 
insisté  dans  des  notes  antérieures,  comme  susceptible  de  fournir  une  base 
morpbologiqae  rationnelle  h  bien  des  diagnoses  incertaines. 


Stkgohïu  Cartboni,  cvuciiiE  xovviiv  DE  HàtàeàacÀK, 
PAa  M.  Vkutsillon. 

Btogwnyl*  Cartronl  9. 

Ce  Slegomyta  répond  aux  caractères  suivants  : 

Les  tarses  ont  une  bande  k  leur  base ,  mais  la  trompe  en  est  déponrvne, 
le  tborai  est  complètement  brun  sombre. 

Ce  Sligomyia,  ne  répondant  point  par  ces  caractères  ti  ceux  AienX»  par 
Tbéobald,  me  psratt  être  une  espèce  nouvdle. 

9  longueur,  h  miRimètres. 

IHagnose  de  la  femelle  : 

Tête.  —  La  lAe  est  noire  et  est  couverte  d'ëcsilles  Uanc  sale,  ^atee, 
et  de  quelques  écaiUes  en  fourche,  noires,  sur  la  nuque.  Le  pourtour  des 
jeox  port«  des  écailles  blancbes  p^us  petites  que  les  précMentes. 

Le  dypeus  est  noir  et  nu. 

Les  antennes  ont  les  deux  articles  de  b  base  un  peu  jaunes,  les  autres 
s<mt  noirs  et  couverts  de  petits  poils  blancs.  Letirs  articulations  portent  des 
poils  en  vertici&e  noirs.  Les  antennes  sont  plus  courtes  que  la  trompe. 

Les  palpes  sont  k  quatre  articles  :  deux  très  courts  a  la  base  et  deux 
assez  longs.  Ceux  de  la  base  portent  des  t^caîHes  noires  ;  celui  de  l'extrémité 
a  Tapex  couvert  de  petites  écailles  blanches. 

A  Fapex  de  ce  dernier  article  et  au  milieu  des  écaUles  blancbes,  se  voit 
un  mamdon  nu,  comme  cbex  Mansonia,  qu'on  pourrait  prendre  pour  un 
cinquième  artide. 

Les  palpes  portent  ^aloment  quriqnes  pofle  noirs. 


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—  U4  — 

La  trompe  esl  noire  et  est  coaverle  d'ëcaillea,  plus  noIreH  sur  la  moitié 
apieale  que  sur  la  moitié  ba»ale.  et  de  tout  petite  poils  blancs. 

Thorax.  —  Les  lobes  du  protolborai  sont  noire  et  portent  des  écailles 
blancheB  et  plates. 

Le  mésothorax  est  brun  sombre  et  est  couvert  d'é^illes  courbes  fanve 
pâle. 

Le  sculellum  est  noirâtre  et  porte  des  écailles  blanches,  plates,  snr  ses 
lobes.  Le  lobe  central  est  très  développé. 

Le  métanotum  est  noir  et  nu. 

Les  balanciers  sont  jaune  pile. 

Les  flancs  portent  de  nombreuses  plaques  d'écaillés  blonches  plates  et 
ont  une  teinte  noirâtre. 

Abdomen.  —  Les  serments  ont  une  teinte  noire  et  sont  couvais  d'écaillés 
[dates.  Les  se^ents  ont  une  bande  d'écaillcs  jaunâtres  à  leur  base  et  une 
l^aque  latérale  et  basale  des  mêmes  écailles.  Les  écailles  discales  sont  aoires. 
Le  ventre  est  couvert  d'écaillés  blancbes  plates,  excepté  k  i'apei  de  ses  aeg- 
ments  où  existe  nne  bande  d'écaillés  noires. 

ASa.  —  Toutes  les  écailles  sont  noires.  Les  ailes  sont  plus  longaes  que 
l'abdomen . 

L'extrémilé  de  la  sous-costale  se  trouve  ii  la  hauteur  de  b  nervare  trans- 
versale surnuméraire.  La  première  cellule  sous-mai^inale  est  plus  longue 
que  la  deuxième  cdiule  postérieure,  mais  la  base  de  celle-ci  est  un  peu 
plus  près  de  la  base  de  l'aile  que  celle  de  la  première  cellule.  Le  tronc  de 
ces  cellules  est  ^1  à  leur  langueur.  Les  nervures  transversales  surnumé- 
raire et  médiane  se  rencontrent  h  l'extrémité  ds  la  troisième  nervure  longi- 
tudinale', néanmoins  la  première  est  un  peu  plus  près  de  la  base  de  l'aile 
que  la  deuxième.  La  nervure  transversale  postérieure  est  éloignée  de  la  mé- 
diane de  près  de  trois  foù  sa  propre  loogacur. 

Les  franges  ont  trois  étages  d'écaillés. 

Patlet.  —  Les  hanches  sont  jaune  pâle  et  portent  quelques  écailles 
blanches,  plates. 

La  patte  antérieni'e  a  le  fémur  qui  est  jaunâtre  et  qui  porte  des  écailles 
blanches  sur  sa  moitié  basale  et  noires  !!ur  sa  moitié  apicalc;  le  tibia  est 
tout  Doir,  le  métatarse,  ainsi  que  les  premier,  deuxième  et  troisième  tarses, 
sont  couverts  d'écaillés  noires  et  ont  leur  base  un  peu  jannAlre;  le  qua- 
trième tarse  a  un  aspect  blanchAtrc. 

Les  pattes  médiane  et  postérieure  sont  semblables  h  la  précédente,  seu- 
lement la  base  du  métatarse  et  du  premier  tarse  porte  une  [>etite  plaque 
(l'écaillés  blanches, 

La  formule  unguéale  est  :  o .  o-o .  o~o .  o. 

Itabtiai.  —  Ce  moustique  m'a  été  envoyé  la  [M'eiiiièi'e  fois  de  Moivndsva 


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—  Ii5  — 

(tAie  oiiesl  de  Madagascar)  par  le  D*  CartroD.  J'en  ai  reçu  également  des 
spécimeas  de  Maintirano  (côte  ouest) ,  Hajunga  (cAle  ouest)  et  Mayotte  (tie 
dn  groupe  des  Comorea).  Parmi  les  3  à  3oo  spécimens  qui  m'ont  dié 
envoyés,  il  ne  m'a  pas  été  donné  de  trouver  des  mâles. 
Temps  de  capture,  toute  l'année. 


Liste  des  Colsoptbsbs  i 

DâXS   LE  JàPOn  CBKTEàl  {NiPPOK  WOfJt.v)  Pà/t  H.  J.   HàBKiHD, 
PIH  M.  LB  D'  SiCARD. 

Epilacbiu  ADMiaiBiLis  Crotch. 

—  98-iucDLATA  Motscli.;  vRT.  HippoKicA  Lcw. 

CocniHiLiA  HoHiNA  Lpw.  —  Nippou  moyen ,  environs  de  Ti>kto  et  Alpes  de 
Nikko. 

—  7-PUNCTAT1 ,  var.  BaucKi  Muls. 

I.Eis  iiVBUiiB  Pall.  foi-me  type;  var.  epeutabilis  Fald. ;  var.  cdnspicua  Fald.; 

var.   19-eiGMTi  Fald.;  var.  18-spir.oTA  Hope;  var.  soccinu  Hope; 

var.  FRioiDA  Huis. 
Calvii  decehouttata  Ltn. 

Thba  cincTA  Fabr.  —  Nippon  moyen ,  enviruns  de  Tokio  et  Aljiea  de  Nikko. 
Haltiia  jAPonict  Thunb.  et  variétés. 
[tbohk  hexaspilota  var.  mirabilis  Moiscli. 
îlrpBiUspiB  lAPoHiCA  Crotch. 
Cdilocobos  ncBiDDs  Hope.  —  Nip{>nn  moyen,  environs  de  Tokio  et  Alpes 

de  Mkko. 
GniLocoBiE  SIMILIS  vjir.  lAPONicDS  Weise. 
Macbokovids  lihbatus  Mots.  —  Nippon  moyen,  environs  de  Tokio  et  Alpes 

de  Nikko. 
ScïiinDS  UoppHANHi  Weise. 


Liste  dus  Coléoptèsbs  cocciyBLLioEs 

BECVEIUIS  ES  VêESB  PÂB  M.  J.  BB  MoEGàS  , 
PAR  M.  LE  Q'  SlCAHD. 

HipPODAHiA  i3-piiNCTATA  L.  — Elboupï,  Talyclie. 

HippODAMiA  1 3-PDiicrAiA  var.  sichata  Fald.  —  Chaîne  bordière  S.-O.  de 

Suze  il  Ispahau. 

MnsiiiH.  —Ml.  in 


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—  146  — 

Abonu  TANBUTt  GocH.  — •  Pbleau  pema  oeôdnitid  de  Hamadan  k 
Zendjan. 

—  TARUtGATA.  —  PIsleBU  penan  occidental  de  Zendjaa  k  Ardébt). 

—  vtniBGATA.  —  Mioun:,  Talyclie. 

—  VAiuoATi. — Poucht-é-Kouh,  UuBfieinafaad  (altitude,  1,610  mètres). 

—  VAMioATA.  —  Chatne  bordière  S.-O.  de  Suie  à  Ispahan. 

Adilia  RgruiBRi  Mais.  —  RalMn  penen  occidenld  de  Hamadan   à 
ZeodjaD. 

BuuEA  LicHATSciiovi  Hiunmd.  —  ChaliM  bordièi'e  S.-O.  de  Suze  k  \s- 

palion. 
CoccifliLLA  BEDmiTA  Weîsc.  —  Chaîne  bordiire  S.-O.  de  Suie  i,  lapabao. 

CocGiniLLA  coNSLouTA  L.,  vai.  aoaiA  Dq.  —  PouchVè-Kouh,  HntieiDahad 

(ait-,  1,610  mètres);  Poucht-è-Kouh ,  Arkô-wa*. 
CocciNBLLi  7-PUNCTATA  LÎD.  —  Chaldée  peraane,  K^at^  (ait.  3oo  mètres); 
Gbddée  penaoe ,  Tîdar  { ait ,  1 7  0  ntètrea)  ;  Poochl-è-Kouh,  Aïkô-waa 
(dt.,  i,â6Q  mètrea);  Chaîne  bordière  S.-0.  de  Suie  i,  Uphan; 
Chaldée  peraane,  Kouh-Hadjoudj -,  Plateau  penac  oecidentd  de  Ha- 
mudan  k  Zendjan;  Chaldée  persane,  entre  Tcham-i-Kaw  et  le  Sein 
Merreh;  Louristan,  le  Seia  Merreh  i  Korrémahad-,  Poucht-é-Kouh, 
Sar-Etezia  (ait-,  i,â  10  mètres);  Plateau  persan  occidental  de  Tendjan 
à  Ardébil  (ait ,  i,3oo  mètres);  Louristan;  E3boun,  Talyehe;  Chaldée 
persane,  Asmanabad  (idt. ,  i5o  mètrea);  Chaldée  pM-aane,  Aiëmabad 
(ait.,  ISO  mèlres);  Louiistau,  Kinnanchab  (ait,  1,470  mètres); 
Plateau  persan  occidenlsJ  de  KhorréntJwd  à  Ramadan;  Azerbeidjan, 
massif  du  Saliend. 

CocciMiLLA  coNOLOBATA  Liu.  —  Chaloo  b«nlîèi«  Sk-O.  de  Suae  k  Iqwltan. 
GecemLLA  1  &-HisTfn.ATA  Lin.  —  Elboon,  Talyche. 
Halïiu  1  A-puHCTATA  Lin.  —  Plateau  persan  ocdd.  de  Hamadan  i  Zendjen. 
Ualïzu  1  Ji-puncTAt a  var.  conglobata  IHig.  —  Elboui-x,  Talyche. 

Chilocohus  bipobtclatos  Linné,  var.  huhuodalis.   —  Chaldée  pei-ssne, 

Aivan-i-Kerk«(alt.,  lao  mètres);  Chaldée  persane,  Aiémabod  (ail. , 

130  mètres). 
EiocaoHDS  FLAVtPES,  vai*.  NioamNNis  Er.  —  Chaldée  persane,  Asmanabad 

(ait,  i5o  mètres). 
HïmAspts  BifKMi»  Uh»t.   —  Cbddée  persane,  Kouh-Hadjoudj  (dt, 

ioo  mètres). 


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—  147  — 

HrpEnispis  bkppmsis  Herbst,  var.  hirgihella  F.  —  Chaidée  prsane.  Ae- 

manabad  (ait-,  i5o  mèli-ps). 
ScTMNDg  FRONTALiB  F. ,  var.  spictiBiLiB  Fsld.  —  Plslean  persan  occidenlal . 
de  HamadBn  h  Zmidjsn. 


DuannsKs  céiréniQVEs  ot  Mollvsqubs  Gistbkopodss  sovvsàux 

lUFFÙBTÉS  PJ»  L'ExpiolTIOU  ÂKTiKTIQBE  DB  I^  CaiKCOT, 

PAR  M.  A.  VaiBSIÈHE, 
PROFUSIL'B  À  LA  FlCULTÉ  DES  BCIEIlCEâ  DE  MaRSBILLB. 

Sor  mx  VlMamfM»  gÊÊUrofoim  nw  on  avee  coqoiUe  intone  qoe  l'ei- 
pédhioD  ■  rapporUa  de»  r^iona  anUrctiqaea  (fle  Wandei  et  tte  d'Anven, 
da  6&*  au  65*  de  latitiide  Sod  ot  66*  de  longitade  Ooeat)  et  qui  m'oot  élé 
remia  grftce  il  l'oUigeance  de  M.  le  pn>reaaeur  Joa)«n ,  qDoIre  aonl  nouveaui , 

sur  lesquels  trois  doiveat  coQstttuer  des  types  génériques. 

Je  vais  indiquer  les  caractères  de  ces  trots  genres  :  l'on  doit  faire 
partie  d«  k  section  des  jbrfididës ,  te  G^  FWMn'n ,- na  aolre  dea  Tnloniadëi- 
TethymdiUdé»,  le  CioreolM;  el  le  Irviaîèine .  qui  appmlieni  aox  Gaatéro- 
podet  Prosflbranchea,  doit  être  nia  dans  ia  famille  dés  Mars^iadé»,  le  La- 

Gexie  Gny-Valvoria. 

Faciisd'jfic^iiUa;  rfainopiiorea  cyliadro-etniqnea  el  lisaes;  leotacdles 
UMaux  cjdiBdro-camqtua,  aa  conlîaiiant  par  un  gnml  voile  bncea).  Cnres 
dorsaux  Dombreux,  cylindro-coniques ,  assez  longs,  réptriia  sor  les  eMés 
de  la  face  dorsale  suivant  plusieurs  rangées  mm  «dre  apparent. 

ned  de»  fosa  ptoa large  qK  le  de»,  tronqné  en  avant.  An»  dorsal; 
orifices  génitaux  i  la  pariie  aol^iv-ielAiie  drâile.  Mtdwîres  laneltemes, 
cvDcaves.  avec  bord  naMkalew  (cort  «I  deaildé.  Radnla  vmérite,  avec 
deata  triaii|;dkiTe*,  ut  pe«  erochwei.  poorroea  d'nue  pnote  miêime  et 
dedertieideslalënHa. 

VémiaÊrme. 

Cottio-  fflaopjtagin»  coaattlaé  peu-  quatre  gsoglioBa  fmoikJefl  relies  enbv 
eux  par  une  courte  commissure  interpédieuse  sous-œsophagieune. 

Uoe  feule  eapèee,  le  Gtnf-Vmkmia  Fnmftàù,  aéte  d'après  i'mtiqae  ia- 
dividu  de  1 1  milliBètiee  de  long,  pris  k  sa  nèlm  de  pn^odenr,  k  Ffle 
WandeL 


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Fades  de  Trilooiadës  saos  hoappes  branchiales. 

Face  dorsale  ïerroqueuse,  avec  rliinophores  cylindriques  en  avant  des- 
quels se  trouve  un  tr^  grand  voila  cûphalo-péribuccal  en  partie  rejeté  en 
arrière. 

Pied  moins  large  que  le  dos ,  tronque ,  arrondi  en  avant.  Anus  sur  le  mi- 
lieu du  flanc  droit;  orifices  génitaux  distincts,  le  mtie  tout  h  Ml  en  avant 
de  ce  même  cAté  au  sommet  d'une  sorte  de  tube,  la  vulve  un  peu  en  ar- 
rière recouverte  par  nu  fort  repli  membraneus. 

Mâchoires  lamellenses.  concaves,  pourvaes  à  leur  sommet  d'an  long 
prolongement  conique,  et  munies  chacune  d'un  bord  masticateur  court  et 
denliculë. 

Radula  trisëriée  ayant  pour  formnle  i ,  i ,  i  ;  dent  médiane  robuste  k 
cuspide  ferle  et  recourbée,  de  chaque  e6té  de  laquelle  se  trouvent  deux 
denticules  ;  dents  latérales  très  minces ,  quadnngnlaires  avec  bord  antérieur 
se  prolongeant  en  pointe  au  milieu  avec  petits  denticules  de  chaque  cAté. 

Foie  subdivisé  en  trois  amas;  un  médian  longitudinal  qui  est  indépen- 
dant-, les  deux  autres  iat^ro-dorsaux  sont  intimement  accolés  aux  paroisdu 
corps. 

Pénis  inerme. 

Collier  œsophagien  de  quatre  ganglions  ovoïdes  accolés  entro  eux  et 
reliés  en  dessous  par  une  forte  mais  courte  commissure  inlerpédieuse. 

Une  aenle  espèce,  le  Ckareotla  groKuioia,  établie  d'après  l'uniqne  ani- 
mal de  ik  millimètres  de  long,  prisa  l'tle  Wsndel  par  ko  mètres  de  pro- 
fondenr, 

Gerii  IiamellBriapalsi 

Manteau  très  vaste,  ovtde,  entier  avec  prolongement  siphoniforme  «i 
avant,  offrant  sur  toute  sa  surface  supMeure  de  forts  replis  verrvqueax 
disposés  en  réseau. 

Pied  petit,  diongé,  tronqué  en  avant. 

MAchoires  peu  étendues,  lamdleuses,  formées  par  une  multitode  de 
petites  pièces  cbitineuses  à  surface  externe  en  losange. 

Radula  large,  assez  longue,  ayant  pour  formnle  3,1,  1,1,9;  dent 
médiane  soblrigooe,  recourbée  à  son  sommet,  i  cuspide  centrale  de  chaque 
c6\é  de  laqudle  se  trouvent  des  denticules;  dent  intermédiaire  forte,  un 
peu  large,  crochue  avec  des  denticules  h  sa  face  interne  et  un  seuifesaface 
externe;  dents  latérales  étroites,  crochues  avec  on  sans  denlicnle  mdimen- 
taire. 

Coquille  interne,  fragile,  calcaire,  épidennée,  paucispirée,  \ri»  auri- 
forme,  translucide;  tours  convexes  comprimés;  ouverluro  entière,  ovale. 

Une  espèce,  le  Lamellariopiii  Turqueli,  d'an  beau  roserougeAtrc  créée 


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—  149  — 

d'après  l'individu  de  17  millimètreg  de  ion^  (coquille  de  1 1  millimètres) 
dragué  par  110  mètres  de  fond,  près  de  l'Ûe  d'Anvers. 

En  dehors  de  ces  trois  genres  nouveaux,  il  a  éliS  rapparié  an  Mrmatiop- 
sù  nouveau,  M.  antareùea,  de  très  grande  taille  (animal  de  go  miltimètrés 
de  long,  coquille  de  5o  millimètres) ,  pris  à  l'ile  Wandel  par  3o  mètres  de 
profondeur. 


Note  suk  le  Bhodoplana,  «onvEio  geseb  bx  TvusiLiui  Ran 

BiPPOHTÉ  Pin  l'EipÉDITION   ÀKTiKTIQVB  00  If    CbAMCOT, 
PAR  M.  A.  VlTSSlÈRB. 

L'unique  individu  contracté  par  l'alcool  que  j'ai  pn  étudier  oflrait 
l'aspect  d'un  Limapontiadé  et  pouvait  être  pris  ponr  \d  an  premier 
abord. 

Ce  petit  animal,  par  l'ensemble  de  ses  caraclàres  que  je  vais  donner, 
doit  être  placé  dans  la  famille  des  Géoplanidës.  bien  qu'offrant  qudque 
rapport  âoigné  avec  le  genre  Modope. 

DiagQose  :  Aspect  d'un  Géoplana.  —  T^uments  mous,  épis,  sans 
spicnles. 

Bouche  antéro-ventrsle;  pas  d'anus. 

Bulbe  buccal  très  volumineux ,  en  forme  de  tronc  de  cône ,  è  parois  très 
épaisses,  sans  mtchoires  ni  radula,  communiquant  avec  une  immense 
cavité  gastrique  à  parois  granuleuses,  qui  occupe  plus  de  la  moitié  de  la 
cavité  du  corps. 

Système  nerveux  central  formé  par  deux  ganglions  ovoïdes ,  accolés  l'un 
k  l'autre  et  reposant  sur  la  partie  antà^orsale  du  bulbe  -,  une  paire  d'yeax 
rudimentaires  avec  cristallin,  très  courtemenl  pédoncules ,  sont  placés  sur 
ces  gansons. 

Organes  excréteurs  et  génitaux  inconnus. 

Dimensions  :  7  millimètres  de  longueur  sur  3  millimètres  de  laideur 


Cet  animal,  que  j'ai  dénommé  le  Rhodoplana  Wmdeli,  a  été  pris  nos 
les  g^ts  de  la  plage  à  l'tk  Wandd. 


Sb»  IMS  àffihitÉs  as  là  pjunb  ÀHnéuDiEnnB  db  la  mbb  Houob,. 
pAi  M.  Ch.  Gritibr. 

Les  Annélides  que  j'ai  décrites  dans  le  Mémoireen  cours  de  publication  dans 
Ifs Nouvelles  ^rcAives  (^iiAfiunun  (1900-1907),  avec  18  piancheset  AgS  fi- 


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—  160  — 

gnres  dans  le  telle ,  on  tété  recueillies  par  H.  le  D' Jou§êeaume ,  BQ  eoura  de  §es 
tnnlliplcs  voyages  dani  la  mer  Rouge  et  de  sei  «éjnun  k  Suez,  Vérm, 
Obock  et  Aden;  par  M.  H.  Coulière  h  DjiboiAi.en  1B97,  et  par  moi-m^me 
eu  1  goA ,  h  Djibouti ,  ant  Iles  Mtuha  et  à  Obm:k.  La  plupart  proviennent  du 
golfe  de  Tadjouroh  (SanialielrançaiEe)etontétéréc»ltéBsb  mer  batte.  Mit 
dans  les  sablea  vaseux  stériles  situés  près  de  k  Bésidence,  k  Djibonti, 
Boit  dans  les  prairies  de  fiùiaABixee{Cyjnodocc,  Halodule,  etc.),  soit  et  sur- 
tout dans  les  Polypiers  des  récifs.  Ces  derniers  oITrent  de  précieux  refuges 
\\  un  grond  nombre  d'espèces;  en  brisant  en  menus  fragments,  avec  beau- 
coup de  précautions,  les  coraux  les  plus  compacts,  on  se  procura  un  très 
grand  nombre  de  formes  perforantes  qui  s'y  sont  creusé  un  gtte.  En 
explorant  A  mer  basse  les  récifs  qui  ne  sont  recouverts  que  par  une  couche 
d'eau  de  quelques  mètres  d'épaisseur,  on  fait  d'intéressantes  récoltes  avec 
le  concoun  des  indigènes,  qui  sont  tous  d'exc^nts  plongeurs.  Ces  re- 
dierches  à  mer  baue  ont  été  complétées  par  des  dragages  h.  dei  profon- 
deurs ne  dépassant  pas  so  mètres;  le  très  modeste  engin  dont  nous  dii- 
poiions  ne  nous  permettait  pas  d'étendre  davantage  le  champ  de  nos 
recherches. 

La  liste  des  espèces  étudiées  dans  le  Mémoire  précité  en  compte  1 1 6 , 
dont  70  nouvdles,  appartenant  h  66  genres,  dont  ô  nouveaux,  qui  te  ré- 
partissent en  9t  ^milles,  s3  ni  l'on  conùdère,  ainsi  que  le  font  «ntains 
auteurs,  les  Sabellides  et  les  Serpulideo  comme  formant  deux  familles  dis- 
tinctes. L'examen  de  cette  liste  montre  que  les  diverses  familles  y  sont  très 
inégalement  représentées,  en  ce  qui  concerne  le  nombre  des  eipèces. 
Quelqnee-nnei  d'dies  prédominent  laidement  à  ce  point  de  vue  :  ce  sont  les 
Euniciens ,  a  veci  8  espèces ,  les  Néréidiens ,  avec  1  â ,  et  les  Sei-pnliens ,  avec  9  A , 
dont  1 9  pour  les  Sabellides  et  1 9  pour  les  Serpulidcs.  Les  Polypiers  fournis- 
sent assurément  d'excellents  supporta  aux  tubes  calcaires  ou  membraneux 
des  Sn^ulieni  et  une  mine  inépuisable  à  l'activité  des  espèces  perfbrantei; 
ils  procurent  aussi  des  refuges  très  sûrs  aux  Néréidiens  et  aux  Eanicieus; 
on  sait  que  ces  derniers  recherchent  fréquemment  les  fissures  des  rochers. 
Certaines  familles,  en  revanche,  comme  les  Naphthydiens ,  les  Aridens, 
les  Flabelligériens,  les  Ampbicléniens ,  ne  comptent  qu'une  soûle  espèce  eba- 
eune  dans  la  liste  en  question.  Enfin  las  Pisioniens,  les  Spbépodoriens ,  les 
Scalibregmiens ,  les  Arénicoliens,  les  Sabdlariens,  le*  Ampharétiens  et  les 
Ammochariens  y  manquent  lolaicmcnt.  Trois  de  ces  familles  sout  égale- 
ment inconnues  jusqu'ici  dans  la  faune  aUDélidienne  des  Antilles''',  savoir: 
les  Sphérodoriens ,  les  Sabellariens  et  les  Ammochariens. 

Si  l'on  ajoute  h  la  liste  qui  précède  une  cinquantaine  d'espèces  recueillies 
parSavigny.Ehrcnberget  von  Frauenfeld  au  Nord  de  la  mer  Rouge  et  non 

(')  E.  Ehlkm,  Plorida-AniK^idcn ,  jV«ni.  of  tkt  Miutum  of  compar.  Zoohgif  al 
HanarJ  CetUgi  in  Cambridge,  vol.  XXV,  1887,  835  p.,  60  pi. 


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rttroov^  jmqn'id  <hu  le  fo\(t  Ab  Txljourth,  m  pmt  «tinxT  k  170 
environ  la  nombra  des  wpècw  d'AnséiîdM  polyekMn  «ctaieileaMOt  (Ucritet , 
provenant  do  ceUfl  r^on.  G«  nombre  ne  correspond  vranwiUableroent  pte 
il  U  mo^  dei  espicëi  cooititaant  la  fiione  «nnAidkone  d«  )■  nier  Rouge, 
■i  l'on  (^merre  qne  V.  Cnn»,  en  i88fi  ''',  eeUntiit  I  &i3  le  nombre  des 
eepieee  de  la  Méditemn^  iIotb  eonnoM.  Grtie  coogtetstiftn  n'Aonnen 
nullement  les  coolt^ialea  qui  te  sont  oeenp^  de  travaux  fanDJBtiqnes  et 
•nrtont  e«ui  qni  ne  te  sont  pas  cantonna  dans  les  laboratoirea  et  ont  re- 
chen^  eux-mêmes  des  anÙDans  marins.  Pour  AtUir  k  pea  prta  tom{dèl»- 
ment  une  feune  locale,  il  &nt  un  loi^  espace  de  temps,  ainii  qne  le  hit 
remarquer  fort  justement  de  Salnl-Joscph ,  qtd ,  pendant  les  mois  d'^ 
de  donie  ann^,  en  explorant  mëthodiqu«nent  les  cAtes  de  U  région  de 
Dinard,  en  te  consacrant  presque  exdusivement  à  la  rechen^  des  Anné- 
ttdes  polycMtes,  s  pn  en  recnriUir  907  espèces. 

Or,  les  Ann^des  qui  ont  fidt  l'objet  de  mes  recberdiea  ont  éM  rappor- 
tâsa  par  M.  le  ly  Jonsseanme  qni  A»t  surtout  attM  par  ks  Gastéropodes 
et  les  LameHibrandHB ,  par  H.  H.  Gotttière  ({ai  s'oeeupait  surtout  des  Alph^és 
et  par  moi-mteiB  qui  ai  dterdié  à  rassembler  les  ptindpaui  Aëments  de 
Il  Eanne  d'Invertël»^  des  redis  de  la  cAle  française  des  Somatis.  En  outre , 
—  et  c'est  U  une  des  conditions  des  plus  dëhvorablas  pour  dea  études  bn- 
ntsUques ,  —  tea  redurebes  ont  toujours  en  lien  dans  la  même  saison  hiver- 
nale, la  seule  qui  permette  aux  Européens  de  se  livrer  h  de  semblables 
travans.  Du  reite ,  ii  part  Dftbontl .  toutes  les  antres  lo«dités  ont  Aé  Insu A- 
ssmnient  pareoumes.  11  Eiat  remarquer  enfin  qu'il  s'en  fout  que  l'explora- 
tion de  nos  cAles  soit  anssi  btîgante  que  cdle  des  rivages  de  la  loue  lorrïde  ; 
le  ntoindre  effort  pbygEqne  est  pàilble  sons  le  soiail  de  plomb  de  cas 

Néanmoins,  malgré  les  lacunes  considérables  qu'die  présente,  cette  pre- 
mib«  contribution  à  l'étude  des  Annélides  Polycbètes  de  la  mer  Ronge 
conduit  i  quelques  obaervationa  qui,  bien  qne  n'ayant  qu'on  carad^ 
essentiellement  temporaire,  qu'une  valeur  nniquem«it  acbidls,  modifiaUe 
avee  les  reeherdus  ultérienras,  ne  sont  pas  «qiendant  dénuées  d'inlMI  au 
point  de  vtte  de  U  soogéographfe. 

Rappdons  tout  d'abord  qne  certaines  espèces  recueiUIes  ponr  la  praniërc 
fols  par  Savigny  ou  par  Ebrûiberg  dans  U  ma-  Rouge  et  non  revues  d^uis 
ont  été  retrouvées  et  décrites  k  nouvena  d'une  mani^  pins  approfondie 
(NertU  Nwuia  Savigny,  Evryiiioa  aieyma  Savigny,  Ewneafaeàda  Ëliren- 
bet;g  Gmbe,  rAebpM  ihomàtnu  Ebrenberg  Grube,  etc.). 

Si  l'on  fait  abstraction  des  Mp6oes  nonvaUss,  qns  rien  n'antorise  k  con- 
sid^w  conuna  aatoehlonss,  la  mer  Rouge  se  montra,  an  point  de  vue  de 
la  ftuae  annâidienne,  ce  qn'dle  est  an  point  de  vue  géographique,  e'asl- 

I»  V.  Clin,  Prtdnaau  Jkium  Meiiiiminm,  1. 1,  ifISB,  p.  iqB-sB*. 


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—  152  — 

i-dire  comme  une  dépendance  de  l'océan  Indien,  Elle  poaaède  on  nayan 
d'espèces  qnî  se  Velroiivent  un  pen  partout  dans  la  zone  torride,  tout  an- 
tour  du  gf'o^-  Celte  remarque  s'apfdique  d'ailleurs  aux  autres  gi-oupes 
d'Invtvtëbi-és  de  la  même  mer.  Ainsi,  snr  vingt  espèces  de  Géphyriens  du 
golfe  de  Tadjourah.  HànibelC'  en  compte  neuf,  soit  pris  de  )a  moitié,  qui 
existent  aui  Philippines  ou  aux  Iles  de  la  Soade.  En  ce  qui  concenie  les 
Holothuries,  Vaney  I''  a  constoté  que  certaines  espèces  de  la  mer  Ronge, 
comme  le  ChondroeUBa  tiriala  Sluiter,  ïhMilltria  leeanora  Jâger,  l'ffo^ 
Avria/uaco-puttctaia  Ja^er,  semblaient  localisées  jusqu'ici  dans  les  parties 
Diientides  de  l'océan  Jndieu.  Parmi  les  Actinies  du  golfe  de  Tadjourah, 
Krempf'  signale  le  TriaetU  jtrodutla  Klunz.,  qui  vit  également  sur  les 
cAtes  de  la  Nonvelle-CalédoDie.  Vignai'*'  fait  remarquer  de  même  que, 
parmi  les  Céiithidés  de  la  mer  Douge,  le  Ceriikiam  Bavayi  Vignal  n'était 
connu  jusqu'ici  qu'en  Nouvelle-Calédonie.  On  pourrait  multiplier  les 
exemples. 

Parmi  lea  espèces  appartenant  à  d'autres  mers  qu'à  l'océan  Indien,  il  en 
rst  qudques-unes  qui  méritent  une  mention  particulière  :  ce  sont  cdles 
qu'on  retrouve  sur  la  cAte  occidentale  d'Afnque,  k  peu  près  k  la  mflme 
latitude  que  Djibouti  et  qu'on  ne  connaît  jusqu'ici  que  sur  les  cdLes  aCri- 
eainet;  ce  sont  la  Glyetra  afncana  Arwidsson,  la  Goniada  mullideaUiUi  Ar- 
widsBon ,  i'Arieia  Chevalieri  Fauvel  et  la  Lomia  medwa  Sevigny. 

Les  travaux  de  P.  Langerhans '''  relatifs  aux  Annélides  de  Madère  et 
des  Canaries,  de  Fauvel'''  et  de  Saint-Joseph  ''>  pour  celles  de  l'embou- 


I')  M.  A.  HftDiEL,  Liste  des  Sipucculidea  et  des  Ëdiiurides  rapportés  par 
H.  Cb.  Gravier  du  golfe  de  Tadjourab  (mer  Rouge),  Bull,  éi  Mut.  d'hût.  «atur., 
igo^,  p.  56i-56â. 

(*'  C.  Vmh,  Holothuries  recueillies  par  H.  Ch.  Gravier  sur  la  cdl«  fran{ai^ 
don  Somuiia,  ibid.,  igoB,  p.  166. 

'*)  A.  KiMPr.Liiite  des  Heiautbides  rapportés  de  l'oréan  liidi(>n  (guiredeTad- 
junrah).  par  M.  Cb.  Gravier,  ibùl.,  ]go5,  p.  igi-igS. 

!*)  L.  Viasii.,  Listes  des  coquilles  d«  la  famille  des  Céritbidés  rorucillies  par 
M. Cb,  Gravier  aui  environs  de  Djibouti  ot  d'Obock,  i&kJ.,  igoA,  p.  3r)&<358. 

<■)  P.  LiNCEamus,  Die  WurmfiUDa  von  MaJeîra,  Zeitieh.  Jûr  wiiieiacli  Zaohgii. 
],  3a"  Bd.,  187g,  p.  5i3-59i,  3  pL  —  H,  33"  Bd.,  1680,  p.  171-316,  4  ^. 
—  11!,  3i"Bd.,  1887,  p.  87-113.3  pi.  —  IV,  So-  Bd.,  18BS,  p.  s47-s85, 
3  pi. 

Ueber  einiga  uaarische  Aoneliden,  Nova  Acia  Ae.  Leop,  Cai-ot.,  vol.  &a  , 
1881, p.  g^iaA,  1  pi. 

(*'  P.  FiCTEL,  Annélides  Polyebètcs  de  la  Caïamuiee,  rapportées  par  H.  Aug. 
Cbevilier,  Bull,  de  la  Soc.  lirm.  dt  Nomaiidit,  5*  série,  5*  vol.,  igoi.  p.  59-ioS, 
:>5  fig.  dans  le  texte. 

l*)  Baron  as  SiurrJosspii ,  Sur  quelques  Inverlébrés  marina  des  eûtes  du  Séné- 
«l,,1aM.d«  5c.  nolur.,  ^l,  8' série,  L  XII,  igoi,  p.  si7--iAH,pl.  8  et  9. 


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—  153  — 

ebure  de  la  Casamasce,  de  vod  Mareiueller'''  pour  celles  d'Angra  Poquena 
(AJrique  occidentale  allemaDde),  de  Mac  Intosh'''  pour  celles  du  cap  de 
Bonne-Espéraoce,  elles  éludes  qui  TodI  l'objcl  de  mon  mémoire,  ont  mon- 
tre qu'un  certain  nombre  d'cxpèccs  ic  rAllunliijuu  et  de  la  Méditerranée 
ont  coploumé  le»  côte»  de  l'Afrique  et  se  retrouvent  sur  le  Ulloral  oriental 
comme  sur  le  littoral  occidenlal  de  ce  continent.  Il  n'est  donc  nullement 
nëcessairc  de  (aire  intervenir  ici  des  mers  hypothétiques,  disparues  k  des 
époques  plus  ou  moins  reculées,  pour  expliquer  la  similitude  des  fiiimes 
marines  des  cAle»  d'un  mémo  continent,  situées  à  la  même  latitude,  mais 
séparées  les  unes  des  autres  par  des  milliers  de  kilomètres.  Bien  qu'il 
s'agisse  ici  d'animaux  sédenlaii-es,  s'éloigaant  peu,  en  (^nérol,  de  l'endroit 
oii  ils  se  sont  dévdoppés,  ce  &iit  ne  doit  pas  surprendre  si  Ton  observe  que 
les  larves  des  Polycbèles  sont  pélagiques  cl  peuvent  être  portées  par  les 
courants  entiers  loin  de  leur  point  d'origine. 

Dans  la  lone  torride,  les  caiaclérisliques  climatériques  et,  par  soite, 
les  conditions  d'existence  des  anima ui  qui  y  vivent,  présentent  une  stabilité 
plus  grande  que  partout  ailleurs;  on  est  tenté  d'attribuer  à  cette  cause 
rhomogënéilé  plus  grande  de  ia  faune  marine  dans  les  régions  tropicale» 
que  dans  les  autres  parties  du  g^obe.  Mais  on  doit  remarquer  qu'une  pa- 
reille similitude  s'observe  dans  (es  mers  de  l'hémisphère  Sud.  Ehlere'''  a 
montré  récemment  que  la  faune  des  Polycbèles  néo-zâandais  ollre  des 
affinités,  d'une  part,  avec  celle  de  l'Afiique  du  Sud,  d'autre  part,  avec 
celle  du  détroit  de  Magellan.  Certaines  de  ces  espèces  TeurypaciBquesi 
sont  communes  aui  trois  régions  pourtant  éloigna  les  unes  des  autres  de 
plusieurs  milliers  de  kilomètres;  telles  sont  :  Nertù  vallata  Gnibe,  The- 
lepM  TvgiMus  Ehlei-s. 

II  semble  donc  que,  fa  mesure  que  nos  connaissances  s'étendent,  les 
«provinces  Eoologiquesi  que  l'on  s'ingéniait  a  délimiter  aussi  rigoureuse- 
ment que  possible,  se  fusionnent  peu  à  peu,  même  pour  les  groupes  les 
plus  sédentaires.  Il  ne  parait  pas  en  être  de  mSme  pour  les  faunes  abys- 
sales, comme  le  font  remarquer  Ktebter  cl  Vauey  dans  leur  beau  mérnoii-e 
sur  les  Holotburics  de  Vlnvetligator  ''*,  Ainsi  deux  parties  voisines  d'un 
même  océan,  l'archipel  de  la  Sonde,  d'une  part,  le  golfe  du  Bengale  et  la 

<''  E.  voir  MiisHiiLLRH,  Polycbàten  der  Aiigra  Pequeoa-Bucht,  Zool.  Jahrbûelier, 
Ailh.  far  Syêt.Gtogr.  vnd  Biot.  drr  Thierei  3"  Bd.,  s&  p.,  i  pi. 

">  W.  C.  MàcIsiosh,  Marine  Anoelids  (Polychaeta)  of  Soudi  Afriea.  Mariiw 
hteftigatioiu  m  Souik  Afriea,  vol.  3,  igoA,p»1.I,  p.  ig-Se,  pi.  l-fV  ;  Put  II, 
p.  59-9.,pl.  V-IX 

<''  E.  Eblhs,  NetuecUndiBche  .Anndiden,  AbhuniU.  d.  Koaigl.  Geiellieh.  der 
WÙMtnKh.tu  Gmiagea,  ntue  Folgr,  Bd.,  111,  tgùli,  p.  1-79.  9  pi. 

'*'  R.  KoEbLE*  et  C.  ViNir,  Uulothuries  recueillies  par  l'Inetiligalor,  dans 
l'otésQ  Indien,  Calcutta,  i<)o5.  1.  Le*  Hololliuriei  de  mer  iirofonde,  i33  ji., 
■  5  pi. 


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—  154  — 

mer  d'OnuQ,  d'anin  part,  ponAdent  dee  faniu»  d'Hidothariat  tris  difl^ 
reatos.  Le  méiiH  bit  a  été  constaté  poar  d'autres  groopw.  Loi  lâniiM  abys- 
sales, sa  iieu  d'avoir  le  cosmapolilisme  qu'on  leur  a  attribQ^  quelqnefoiB, 
se  montrent  plus  ou  moins  iocaliséos.  Si  ces  résultats  se  généraliMieat,  il 
en  résulterait  que,  tandis  que  les  formes  littorales  seraient  plus  on  moins 
vagabondes  ot  migratrices,  celles  des  grands  fonds  seraient  beaucoup  pins 
sédentaires.  Hais  il  serait  préniBlaré  et  téméraire  de  ramener  les  choses  k 
une  formule  aussi  simple,  tant  il  nous  restée  apprendrocn  coogéograpbiet 


NoTS  PBétmiyAtRS  svr  les  Burozonnss 

«EcnBlLtlS  PAU  LES  BIPÉDITIO-IS  IU7  TilAVAILLEllK  {l88t-l88a) 

ET  t>a  Talishan  {i883), 

PAR  M.    L.   GaLVBT,   SOUS-DIHICTBDK   DR    LA    STATIOM  tOOLOfllQUI 
DR  CnTR. 

Bbvoioairbs  Chbilostohes. 

Les  BryoEosires  du  Traeaillewr  et  du  Talisman,  dont  M.  le  professeur 
Joubin  a  bien  voulu  me  confier  l'étude,  forment  une  collection  très  impor- 
tante qui  avait  élé  soumise  déjb  h  l'eiamen  du  D'  Jullien,  dont  les  détûtni- 
QQ^ous  ont  fait  l'objet  de  plusieurs  articles  ne  concernant  cependant  qu'une 
partie  dumatérid  récolté  par  le  rrnuaiUiîwr  *''. 

Dans  cette  collection,  lesCbéilostomes,  dontje  m'occuperai  uniquement 
dans  cette  note,  sont  représentés  par  i6â  espèces,  comprenant  ai  formes 
nouvelles  et  deux  genres  nouveaux ,  indépendamment  des  espèces  et  genres 
nouveaux  déjb  décrits  par  Jullien,  et  de  plusieurs  espèces  qui,  tronvdes 
pour  la  première  fois  par  le  Travailleur  ou  le  Talùman,  ont  reçu ,  depuis ,  des 
descriptions  dans  les  publications  des  résultats  d'expédidons  nitérlenrea. 
Ces  16/1  espèces  sont  énitmérées  dans  la  liste  ci-dessous,  à  laquelle  feront 
suite  les  diagnoses  rdatives  aux  espèces  et  genres  nouveaux  : 


Anii  iicTA  Hincks. 

—  URSATA  Jullien. 
EuciiTiA  coiDijiai  Audouia. 

SCRDMGILLAMA  HiSSDPIATA  JuhtCn. 

—  scsuriA  Aider. 

—  scBvposA  Linné, 

—  sstTAH  Linné. 


ScsoMcsUiAsii  rosiLLi  Smitl. 
~-  HACAibSM  Busk. 

—  BsiTSOLiTH  Audouia, 
Cabsma  uoata  Jullien. 

—  Basil  Auduuin. 
BiciLuiu  iracATA  JuUîen. 
BoBDLA  NHiiiRA  Linné, 


I''  A.  Mils  s- Edwards,  Arehmi  du  Mùiiont  «cûnti^u»  et  littérûiret,  1 
p.  17  et  io.  —  J.  Jduirn,  Bulbrin  d*  ta  SoeiéH  zoologignê  dt  Franee,  1 
p.  58&. 


ib.  Google 


BncDU  BitiiMi  Bnak. 

Buflola  sbamaa  nov,  sp. 
FiBCiaiBiiii  Au  Cl  Jullien. 
CiLLiRit  sàucomiowm  Lamourtiui. 


i  HtplMtuu. 
TaiociLLiKU  Dnrmoiai*  Pallis. 

FuSTkl  CAIBjlSEi   SoUiuIm'. 

—  FiPiiu  Pallas. 

—  nKirouiu  Bu«k. 
Bi*ini  ■««BLUicici  Buak. 

—  HUTuiiM  Hell«r. 
Mbmiuiimm  DoBuu.t  Audooio. 

—  RtTicoLiia  Linné. 
'4  iullieo. 

—  ririLLuii  Hotl. 

—  TiHDiHoaTiis  Uinrka. 
' —  URUti  Linné. 

—  HIN»  Bu«k. 

—  CMficoans  Busk. 

—  riLDM  Jullien. 
XwnbraDlpora  Jooblnl  nov.  *p, 
Ontcbogelu  tiTiQiti  Bank. 

—  iiragLOU  fteuw. 
Carnuiu  curinimsis  Busk. 

*  Defrwire, 

SiTOSULl  flILRMlTl  Busk. 

—  FoLiKi  Jullien. 

—  Bicaini  Jullien. 
Halladoin*  Implloata  ddt.  ^d.  et 

«p. 
Jiinxi  Niiicuifi  Jullien. 
Catri*  utRoins  Jullien. 
CaiHiURt  PBMTATi  Gray. 


Johnston. 

Il  Julliei 
~  PiuiDiH  JuilieiJ. 

—  NiTiD*  JolinaloD. 
PoMiti  loRUU»  Busk, 
HiMOMii  cotiicit  Esper. 
MicBoroUTXt  ciLiiTi  Pdias. 

—  iHfFiim  Jullien. 


—  larnEts.  Audauin. 

—  conoNiTt  Audouin. 

Dipoiau  ■itTioui  Budi. 
Cnomiaroii  Buii«>i*n  Audouin. 


Myrlosmin  «timngnlatim  nov.  >p. 
KamUlopora  BmlUl  ttay.  ip. 
Ghuupoii  ibdihu  Smitt 
Lieinpoii  EiwtiMi  Jullien. 
TnitcBU  oPDLiiiti  JuIKmi. 
Edbiroha  iMHirouit  JaHtan. 
TiomMou  viTvm  Jullien. 
Ascom  HNMRi  Jullien. 
FiDOM  Ebwiwm  Jidlicn. 
Lmiui.  rouicu  Sllii  et  Soluder. 

—  HDcnoNATt  Smitt. 

—  H>LTeoiiii  Jullian. 

—  rERTDiA  Esper. 

—  UBiosA  Jullien. 

—  Poissoiiii  Audouin. 
LepraUa  InDoM  nov.  Hp. 

—  branooensU  nov.  «p. 
HippoTBOi  RHitLoii  Jullien. 

—  FACKLLna  Maniont. 

ScHizopOBiUii  aupMi*  Hicliolin. 

—  LUBlBig  Hawaii. 

—  NBPTiiKiJallion. 

«DBIGDUTi  Hlïïall. 

—  FucaiRi  Jullien. 

—  Bicui»!  L.  Calvet. 

CDCDLLITI  Busk. 

—  CuiMi  Audouin. 

—  MB<=niREi  Norman. 
~  tiudsti  Nopmao. 

TDLBIBIS  MoU. 

Jolinsloa. 

Hidielin. 
LiPRAUoiDis  L.  Calvol, 
tiiiuB»»  L  CalveL 
TMAiicnuTi  L.  Calvct 


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BlBWILUl  lUUCDUTl  Busk. 

P*i.aiciuitii4  iNïiH»  Jullîen. 

AbioNiLU  iTisiDiosi  JuUien. 

~  StENKi  Etiia  el  Sotander. 

-  biSTO.!  BasL 

—     FOLmOHELLl    RcutlS. 

JiCDUwi  Blihchami  Jullien. 

Rhthcuopom  ■isrinoai  Jolinslon. 

BlTEPORA  JoLLiini  L.  Clivât  n 

EscaiBoiDn  aoiRCDMcubis  NormaD. 

CILLDLOSl  SmitL 

—  ■■DiTUBiNU  Smitl. 

MisTiaorsou  HtNDHiRM  Johnslon. 

-  Cooca>  Hnick». 

ScBiioTBici  risii  Busk. 

—  Ihfiuti  Biisk. 

—    ITLAIiTIC»  Busk. 

ShITTU  CIKICOM»  Pillai. 

_  P(»iui  JuUien. 

—  siTicDLiM  J.-H.  GiUnny. 

—  SpvUOI  nov.  «p. 

-  sricniiiN  JuUien. 

RntPOlILLt  DIGIOTOMl   HlBcks 

—  >iKUGU  Jullien. 

—  iHirni  Juihen. 

—  hinota  noï.  sp. 

—  TACiTi  JulUen. 

CkLEPOHI   INGllSSlTi  LBiDirrk 

—  CBiiuHiTOHji  Manioni. 

—    PDMICOÙ  LiDDé. 

—  KAMORii  Hincks. 

—  CostAtii  Audouin. 

—  LONOicOLLis  JuUien. 

—  AvicDLtMS  Hiatka. 

—  Pmcbi  Johnston. 

—  iiHAii  Hinrkfl. 

—  i.i(iiTiTt  Waten. 

—    UTOKMHS  Busk. 

—    TÏKMCDUTi  SmiU. 

SmltUa  InoncB  nov.  sp. 

CeUapo»  pntoota  nov.  ap. 

—  proMlta  nov.  ep. 

^  mutoata  nuv.  ^, 

MucMoncLU  itTMicou  NoTiutn. 

-  Sonuni  L  CalveL 

Bngula  «buni«M  oov.  sp. 

Travailleur,  1 883  ^dragfoge  11*  38.  profondeur  63C  mètres. 

Zoëcies  disposées  dpna  un  même  plan,  sur  deux  ou  trois  rangées  longi- 
tudinales ,  alternant  entre  elles  et  très  Miroitement  nnies.  Frontale  zoéciale , 
sub-rectangniaii-e,  oUongée,  rëtrécie  inférieu rement,  h  bord  supërienr 
convexe  et  h  bord  inférieur  concave,  totalement  membraneuse,  portant  un 
orifice  zoëcia)  semi-circulaire ,  dont  les  bords  snpërieur  et  latéraui  se  con- 
fondent avec  le  bord  supérieur  de  la  frontale,  iêrmë  par  un  opercule  de 
même  forme  h  cadre  chitineux  sur  les  bords  supérieur  et  latéraux. 

Pas  d'épines,  pas  d'avicnlaires.  Ovicelles  inconnues. 

Brysrium  dressé,  grêle,  probablement  ramifié. 


HftiabruiiporB  Jonblui  nov.  sp. 
TalUman,  i883  =  mer  des  Sargasses. 

Zoécies  de  forme  variable,  i,  frontale  sub-rectangulaîre  ou  pcntagonelc 
lu  hexagonale,  à  bord  supérieur  convexe  et  à  bord  inférieur  concave. 


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—  157  — 

dont  les  trois  quarts  on  les  quatre  cinquièmes  supérieurs  sont  occupés  pr 
une  aréa  membraneuse  obloufrue ,  que  limite  uq  cryptocystefinemeDtdenti- 
calé,  le  reste  de  la  frontale  étant  calcifié  et  portant  deux  fortes  épines  in- 
curvées, placées  immédiatement  au-dessus  delà  loécie  sous-jacente.  Orifice 
Eoëcial  sub-semicircidaire  fermé  par  un  opercule  de  même  forme. 

Pas  d'aviculaires  ;  pas  d'ovicelles. 

Bryarinm  encroâtant. 

Gnni  BetoaetllBa  gen.  dov. 

Zoécies  s'irradiant  |dns  on  moins  r^idièrement  antoor  de  l'ootoïde,  sé- 
parées entre  dles  dans  les  séries  radiaires  par  des  vibracnlaires.  Frontale 
zoécitAet  eutièrement  membraneuse,  de  forme  ovale, à  orifice  zoécial  semi- 
ctrculsire  dont  le  bord  conyeie  correspond  au  bord  supérieur  de  l'aréa, 
fermé  par  an  opercule  à  bord  convexe  cbitineux. 

Vibracidaîres  arrondis,  à  aréa  membraneuse  oblongue,  din'^  suivant 
l'axe  longitudinal  de  la  loécie. 

S«tea«Uin«  Roulai  nov.  sp. 

Trmmlhur,  iSSa  =^dngage  n' Ao,  profondeur  i,goo  mètres. 

Tttlûman,  1 8 83=  dragage  n*  g6,  profondeur  9,33o  mètres. 

Zoédes  sub^cunéiformea ,  aiteruant  entre  elles,  i  partie  distale  élargie  et 
ù  partie  proiimale  rétrécie.  Frontale  zoécîale  occupée  sur  les  trois  cin- 
quièmes environ  de  sa  largeur  par  une  aréa  membraneuse,  ovale,  entourée 
d'un  bourrelet  calcaire  ea  saillie  sui'  le  reste  de  la  froutale  qui  est  calcifié. 
Orifice  zoécial  semi-circulaire,  k  bord  supérieur  se  confondant  avec  le  boitl 
supérieur  de  l'aréa. 

Vibraculaires  globideuz  existant  en  avaat  de  toute*  les  zoécies,  y  com- 
pris l'oozoîde,  i  vibraculam  sétiforrae,  umple,  assez  allongé,  se  mouvant 
dans  une  aréa  oblongue  dont  l'axe  longitudinal  esl  dirigé  suivant  le  m^e 
axe  de  ta  zoécie. 

Pas  d'ovicelles. 

Bryarinm  discoïde ,  euCToAtant ,  de  bibles  dimensions. 

GsnzE  IdlodoMiM  gea.  nov. 

Zoécies  à  frontale  pourvue  d'une  aréa  membraneuse,  disposées  suivant 
deux  séries  spiraléea  concentriques,  dans  lesquelles  elles  allerucnt,  sépa- 
rées par  une  sàie  spiralée  de  vibraculaires. 

Hallodoma  Implioata  nov.  sp. 

Travailleur,  i889  =  dragage  n°  Ao,  profoodear  1,900  mèlres, 
Tnmtitleurr  1889  «dragage  n*  ^9,  profondeur  3,700  mètres. 


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_  158  — 

ZoricÎM  i  froDtde  losai^ifenne,  dont  le  grand  ue  est  dirige  oW^d»- 
ment  par  rapport  à  la  ligna  afiniée  Buîvaat  laqoflie  fe»  loécÏM  loiit  diapo- 
ttea,  «D  partie  occupée  par  nne  arât  manlmmama  ovale,  ao-deBious  de 
laqneBe  te  monln  nn  cryploeyste  Bnenant  granofcm  qni,  large  dans  la 
partie  iQfêrieure  «tdanales  parties  fat^dea  de  l'iréa,  ae  réliécât  braaqwB- 
ment  vera  la  partie  supMeure  où  le  bord  de  i'opdne  qn'fl  liante  u  «a- 
fond  avec  le  bord  eupërieur  de  l'arëa.  Opësie  obloi^na,  dongria,  l%tre- 
ment  rëtrécie  daos  sa  partie  moyenne.  Orilice  zoéctal  eemi-cireuiaire,  h 
bord  convexe  confondu  avec  le  bord  aupérienr  de  l'ar^,  fenaé  par  nu 
(^rcnle  k  cadre  chilineux. 

Vibnculairea  occupant  les  intervalles  entre  lea  zo^ies  des  deux  tétita 
apiiMoi,  à  frontale  légèrement  bombée,  de  conlonr  losangiforme,  p(»1anl 
une  arëa  carrée,  à  ongles  arrondis,  dans  laipi^  ae  meut  un  vîbracalum 
aëtiforme,  trèsallon^. 

Bryarium  discoïde ,  aplati ,  de  laildea  dimensiona. 

Hyrtozoom  atraugulatum  nov.  sp. 

Trûvailleur,  i88â  =  dragage  n' 38,  profondeur  636  mèUes. 

Travailieur,  i88a  =  dragage  n°  &g,  profondeur  3,700  mètrea. 

Tidismaa,  i883  =dragage  n°  g6,  proTondeor  9,33n  mètres. 

Zoëcies  ■éporées  frontalement  par  des  dépressions  linueuses,  dâimitant 
des  frontales  sub-rectangulaires  Tmemeot  et  régulièrement  verruquensee , 
dans  lesqufdles  l'orifice  zoécitd  est  situ^  à  une  distance  aaseï  grande  do 
bord  supérieur.  Orifice  loécial  arrondi,  fermé  par  un  cerde  aoqnd  ac 
surajoute  inférieurement  un  cercle  beaucoup  plus  petit,  s'oavrant  dans  le 
premin*  et  formant  nn  sinus  bien  marqaë. 

Avicidaires  au  nombre  de  deux  pour  chaque  fi*DnlaIe  zoéciale  :  fan 
situé  au-dessus  de  Torifice,  et  Tautrc  aaKtessoni.  L'avicutaû^  Boa»oral, 
plus  grand  que  fautre,  est  de  forme  ovoîde  et  k  mandibule  optique; 
l'aviculaire  sas-oral  est  de  forme  qndque  peu  aBoagée  et  k  mandibate 
triangulaire. 

Ovîcelles  inconnues. 

Zoccies  disposées  en  sérieB  transveiaales  autour  d'un  aie  imaginaire, 
formant  un  bryarium  dresse,  à  rameaux  cylindriques,  étranglés  de  distance 
en  distance  et  sans  qu'il  y  ait  discontinuité  dans  les  znéctn,  qni,  m  ni- 
mo  des  ëlm^emeala ,  sont  eeaiaatai  beaucoup  plus  petits. 

MamUlopom  Smittl  nov.  sp. 

TalUman,  t883  =dragage  n°  loà,  profondeur  ai  mètres. 

Zoccies  rbomboïdales ,  à  frontale  hoagonsle  oa  pentagonale,  l^rc- 
ment  bombée  et  séparée  des  voisines  par  de  (VfAndea  dépresnoos,  dont 
le  centre  «at  eecupé  par  l'orifiu  loécial,  trè*  gnad ,  plai  long  qae  large , 


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—  159  — 

à  bonk  Mptfrwar  et  iolëritor  appartenuit  k  uim  dreonfitranee  rfoirt  !•  ioa- 
giieur  ie  l'orifîee  serait  le  diamètre,  et  rëanîi  entre  eui  par  deai  proeemu 
latmos  ptHDtiu.  afseï  forla,  fusant  saillie  dam  I'chîGm  qa'ilii  découpent 
•iiui  an  deux  partie*  communiquant  lergefltmt  entre  éks.  Fronts  re- 
eonvarte  de  Bues  verrocosil^  disposera  en  aérifla  liodaires  s'irrsdiant  au- 
tour de  l'oriflee. 

Un  avicalaire  sur  le  plus  grand  nombre  des  zoéciea,  à  ganebe  et  m  haut 
de  l'orifim  loéâal,  da  ibnM  triangidaira,  k  baae  arroadia,  dont  le  aom- 
met  tA  Anlaé  en  haut  et  en  dedans  de  la  loëde. 

Ovîcelles  globuleuses,  très  grandes,  dont  les  parois  verriiqucusai  el 
ponrvues  de  tout  petits  pores  circulaires,  se  continuent  sans  li^ne  do 
démarcation  avec  la  Trontale  zoéciale,  portant  Tavicidair*  aor  teur  cdtë 
gaucho. 

firyarium  eu  pull  forme. 

l«ayr»li«  inflaU  oov.  sp. 

raJiamm,  i883  — dragage  n*  to,  profondenr  717  mètres. 

ZoMen  très  grandea,  ovmdea,  renflées,  s^tarées  par  de*  sifflons  «aM 
prolbiids,  à  wiflcv  lepr^itude  raecouiti,  pwtant  de  S  è  7  ^nen  margi- 
ndes.  Fr(«lalfl  loédde  pourroe  de  petites  dépressîoDS  k  contour  pdjrgmial, 
régditrameDi  dislribnéee  et  dont  qndqoes-nn»,  assez  rare*,  s'ouvrent 
dans  un  pore,  limitée  par  une  série  marginale  de  peree  arenlairM  ou 
ovtddea. 

Un  avlenlaiie  oiohl»  de  ebaqne  eAlë  de  l'orilÎM  loéeid ,  parti  par  nne 
proéDÙneBee  de  il  Ironlde,  k  maodilMâe  lemi-wciilaire  dir^ée  vers  Taie 
de  la  zoiàe  et  occupant,  an  repos,  un  [dan  perpendicaWre  an  plan  laëdîo- 
sagittal  de  la  zoëcie. 

Ovicelles  petites,  plac^  immédiatMaenl  at  vfièra  du  bord  si^iMeur 
de  l'orifice ,  de  forme  ii  peu  près  spbériquc ,  avec  ua  orifice  antëriear  sub- 
saa>circidaire,  ai  rt^ard  de  l'orifice  zoéùal.  Frootale  ovicdlienne  pourvue 
da  d^reaaions  sonblables  à  c^es  de  la  frontale  lo^te. 

Brjariam  enero&tant,  k  iioécîes  quelque  pea  irrégulièrement  dislri- 
boéw. 

If«p>«Ua  Br«aco«nal«  m»,  sp. 

TmKmmM,  1883  «Archipe)  do  Cap  Vert,  Hot  Umbco. 

ZeéciiB  rhoMbû^les,  à  orifice  lapndNsde,  rétiéà  dans  fo  tiers  in&nenr 
sa  les  bor^  lalémix  fownissaal  deui  cmhAea  to^  savantes ,  1  bcad  isM- 
liciv UgèransBl  «acave.  ftanlrio  ioéci4defiDeBaeBlvemiqiMUBe,poarvae 
de  peces  (imdairea  en  légènaMBt  étir^ ,  pins  oa  moins  noinbRax ,  Isa  uns 
■wiginaii ,  les  Milrea  épm  sur  U  fraat^. 

Avicidaires  ovoïdes,  allongés,  en  nombre  variable  (1  à  3}  sur  ehaqae 


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—  160  — 

toéâe,  le  fim  souvent  deux,  un  de  chaque  eMA  de  l'oriGcc,  dirigés  oblî- 
rjuenient  par  rapport  à  l'axe  longitudinal  Ae  ce  dernier,  la  mondibuli; ,  spa- 
tule, n'ouvrant  du  côté  de  l'orifice.  I.«>iirs  dimensions  ne  sont  posconstantes: 
toajoarg  assez  grandes  cependant;  çà  cl  là,  entre  les  zoécies,  e.xJHtenl  de 
grandes  cellules  aviculariennes  portant  un  1res  grand  aviculaJrc  à  mandi- 
bule Bpainlée. 

Oviceiks  încoanaes. 

foyarium  encroâtant  pouvant  présent«r  des  ramilicalions  drrasécs,  d. 
alors  arborescent,  formé  par  la  superposition  do  plusieurs  coucbes  de 
zoécies, 

Eaolutfoldea  Billa^dl  nov.  sp. 

Travailleur,  i88a— dragage  n'  35.  profondeur  i36  mèti-es;  drognge 
n*  38 ,  profondeur  636  mètres. 

Zoécies  à  limites  indistinctes,  disposées  sur  quatre  séries  alternes  et  oppo- 
sa deox  h  deux.  Frontale  zoëcîiile,  lisse,  di^pourvue  de  toute  ornemen- 
tation, k  orilice  zoéciai,  orbiculaire,  déformé  sur  le  bord  inférieur  par  nne 
saillie  arrondie  supportant  un  petit  aviculaire,  et  formant  avec  le  bord  de 
l'orifice  en  regard  une  encoche  ou  sinus  1res  accusé,  largement  ouvert. 

Aviculaire  oral,  ovoide,  à  direction  snivant  un  plan  sagittal,  presque 
perpendicnlaire  à  l'axe  longitudinal  de  la  xoéde  ;  mandibule  semi-elliptique , 
dirigée  vers  l'eitérieur. 

Ovicelle  immergée  dans  la  frontale  de  la  zoécic  sus-jacente,  ([ui  forme 
autour  d'elle  un  rebord  saillant.  Frontale  ovicrilicnne ,  semi-circulaire, 
perche  de  5  à  g  petits  pores  circulaires  et  pourvue  d'un  bord  inférieur  k 
peu  près  droit,  s^avançant  l^èremenL  dans  l'orilîce  zoéciai. 


a  Taliamaai  nov.  sp. 

Talitman,  i883=dragage  n'  io5.  profondeur  1 10-180  mètres. 

Zoédes  de  forme  variable ,  à  contour  sub-bexagonal  ou  sub-reclangulaire, 
légèrement  renflées,  limitées  par  un  petit  sillon  peu  marr]ué.  Orifice  zoédal 
saillant,  sub-tubulaire  dans  les  zoécies  jeunes,  sur  le  même  plan  que  la 
frontale  dans  les  zoécies  Agées.  Orifice  zoéciai  vrai ,  de  forme  semïrcirculaire, 
à  bord  inférieur  presque  droit,  situé  profondément  et  masqué  par  une 
[téristomie  formant,  au  moins  sur  le  twrd  inférieur,  nn  rebord  saillant  dans 
lequel  il  existe  un  sinus  médian  très  jirouoncé  et  deux  encoches  tat^rides, 
séparés  entre  eux  par  dps  processus  spiniformes,  et  qui  se  continue  latéra- 
lement avec  le  bord  su|>éi-ieur  de  l'orifice  zoéciai  vrai,  lequel  est  armé 
de  à  ou  5  épines  articulées.  Frontale  zoéciale  i^rement  ^erruqueuse, 
pourvue  d'une  rangée  mai^inale  de  pores  circulaires  ou  arrondis  et  légè- 
rement allongés  dans  le  sens  radiiiire,  et  d'un  nombre  variable  d'avi- 
culaires. 


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—  161   — 

Aviculaires,  fronlaui,  dliptiqae§,  au  nombre  de  3  ii  7  sur  cluque 
xoëcîe,  dont  deux  occupent  une  situation  fixe  et  raat  toujours  adossét 
coDtre  la  p^rislomie,  un  p«u  au-dessous  de  l'encocbe,  situa  obliquement 
et  à  mandibule  dirige  vers  le  centre  de  l'orifice  ïoÀ:ial;  les  oulrefl  avini- 
Isires  sont  le  plus  souvent  marginaux,  la  mandibide  étant  dirigée  vent 
l'orifice  zw^cîaL 

Ovicelles  peu  sailiantes,  à  contour  circulaire,  bordé  par  la  frontale  de 
b  zoédesus-jacente,  sur  laquelle  elles  se  dislingoeot  par  leur  frontale 
lisae  et  amplement  pourvue  de  très  petits  pores  dreulairee  porta  par  de 
peli;es  émïnences  arrondies.  Bord  inférieur  ou  antérieur  de  la  frontale 
oricellienne  droit,  se  projetant  dans  l'orilice  loécial. 

Bryarium  encroûtant. 

SmlUU  Inerma  nov.  sp. 

Tnieaillevr,  1 88 1 —dragage  n'  aS,  profondeur  aSo  mètres. 

Zoécies  sub-bexagooales,  renflées  dans  leur  partie  moyenne  et  séparées 
par  do  profondes  dépressions.  Frontale  zoéciale  criblée  de  pores  arrondis, 
assez  grands,  distribués  n^lièrement  et  cAle  à  cale,  portant  supéiieu- 
remeut  l'oridce  zoéciol  qui  est  surmonté  d'une  péristomie  ou  collerette  assez 
liante,  dont  l'ouverture  termiusle  est  ovoïde,  âargie  supérieurement  et 
rétrécie  inférieurement.  Orifice  Eoécial  sub-scmi-circulaire ,  h  bord  supé- 
lienr  convexe ,  abords  latéraux  portant  une  cardelle  pointue,  très  accusée, 
e(  à  bord  inférieur  pourvu  d'une  Ijrule  assez  loi^ge  h  angles  droits. 

Ovicdies  immergées  dans  la  frontale  de  la  zoécic  sus-jncenLe,  entourées 
par  la  continuation  de  la  périslomic,  qui  leur  forme  une  bordure  assez 
massive  et  quelque  peu  saillante,  dans  laquelle  est  comprise  ia  frontale 
ovicdlienne,  perforée  de  pores  arrondis  ou  allongéti  dans  le  sens  radiaire. 

Bryarium  encroûtant. 

Pas  d'aviculaires. 

SmltUa  proaalta  nov.  sp. 

Tttlitman,  i883  =  dragage  11*  10,  profondeur7i7 mètres. 

Zoécies  ovoïdes,  renflées,  très  distinctes  les  unes  des  autres  et  séparées 
par  des  dépressions  profondes,  à  frontale  unie,  lisse,  bordée  marginale- 
ment par  un  épaississement  calcifié  de  la  paroi.  Orifice  zoécial  surmonté  par 
nue  péristomie  dont  Touverture  supérieure  est  découpée  par  trois  saiUies, 
deux  latérales  et  une  inférieure,  de  maoiëro  à  prendre  la  forme  de  la 
lettre  \  ;  les  saillies  latérales  supportant  une  épine  articulée ,  la  saillie  infé- 
rieure formant  un  mncroo  médian,  terminé  en  pointe  mousse,  tandis  que 
le  bord  supérieur  convexe  porte  quatre  épine*  arlieidées.  Orifice  coécial  snb- 
semi-drculaire  k  lyrole  médiane  sur  le  bord  inférieur,  et  à  canlelles  n: 
sur  les  borda  latéraux. 

Pas  d'aviculaires. 
Motioa.  —  m. 


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—  162  — 

Dvtedkeg^btiiMueB,  presque  «phMqnM,  tégëretnest  lAoag^.b-hon- 
Uile  dépourvue  de  tonte  oraemenUtiDli ,  rt  Mm  distindet  dw  soMes 
voisines,  dont  ëHes  paraissml  être  einn[)lètMnent  EoiMpeodMito. 

n-ybnum  eneroAtant, 

PilmlnrilM-U  tmnU  nov.  sp. 

Zoéeies  bîséri^,  alternant  i  fa  bee  frontale  A'nn  bryariom  rainili^  di- 
chotomiqnement  et  à  port  dressé,  l^r^flent  alloti^.  Ooniaie  toédale, 
lisse,  pourvue  seulement  de  quelqtieB  petits  porcs  «îretda^.  iaai|pnaati 
et,  çàetU,  d'un  petit  avicuiaire  elliptique.  Orifice  loémil  Mbiettlnra  (?), 
ennnoDt^  par  une  përistomie  en  Tonne  de  gouiot,  s'élevant  au-dessus  da 
bord  inférieur  de  l'orifice,  et  dont  le  bord  libre  est  découpé  par  trois pro- 
eessDB  saillants,  l'un  m^ian  et  les  denx  autres  laténai.pOTtaDtt^nimaïur 
leur  face  interne  on  petit  avtcnlalK  dlipUi|ue  è  mandibule  dir^rfe  vers 
l'eïtérienr. 

Oviceftes  inconnues. 

Brynrium  ramifld,  dresse,  Ji  face  dMsale  découpa  par  des  vibicM  «or- 
respondant  aux  Kniites  zoëdales,  Ksse,  et  présentant,  avec  qudqnes  petits 
pores  circulaires,  de  petits  avicnlaires  dliptiqnes,  distribnéi  çk  et  û,  et 
portés  le  pins  souvent  par  une  petite  àninence  cjliQdrcM»Dique  dont  ils 
occupent  le  sommet. 

Retvporsi  rammloan  nov.  sp. 

ThNiman,  i68S=dnigage  96,  {HvfoMle«r9,33o  nt^res. 

Zoécies  disposées  sur  trois  ranj^ées  loD^tudinalea,  i  frontak  fosalgî' 
forme,  irrégulièrement  allonge,  limitée  par  un  liséré  cdoore,  lailmt, 
très  apparent  dans  les  loécîes  jeunes ,  mais  pins  ou  moins  distinct  dans  les 
xoécies  âgées.  Orifice  Eoécial  arrondi ,  h  bord  inférieur  se  prolongeant  en 
une  péristomie  tn  fonne  de  goulot,  dont  le  bord  libre  est  plus  eu  moins 
déCDt^,  et  qoi  présente  k  s*  bane  un  pore  dmriaire  se  CMtânuttt  ma  le 
gonlot  péristomiid  en  une  gontti^  formA  par  la  madn*  des  b«vdi  libiw 
de  la  fissure  abontfvsast  au  pore.  An-desaons  de  ca  pore  sob^abial  eziale 
un  antre  petit  pore  drailaire,  trtm  distinct  sur  la  frontata  des  jenties  coé- 
ctes ,  mafs  disparaissant  dans  les  zoéciea  [dus  igéet. 

Rarement  nn  ancnlairefhmM.JimaniibbnleaHovgée,  apalulét,  difigdi 
Im^TtodtnaiemeBt  on  quelque  peu  obliquement  wi  la  baêa  as  la  zoérie , 
placé  nn  peu  en  dbsmus  dn  pore  aab4^îd. 

Ovicdics  mitriformes,  portées  par  qorfquesMinea  des  loécies  i 
de  la  colonie,  à  frontale  dépourvue  de  pores,  mais  é 
et  formant  des  sa^lies  s'irradianl  autour  du  centre. 


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—  1«3  — 

Bryirium  nuniBé  dkltotomiqDeninit ,  à  port  dreu^.  SnrfaM  dorade  dé- 
coupée par  des  vibieet  aUent  obliqnemaDt  d'un  (wi&ea  loénti  de  drute 
k  DU  orifice  lo^UI  degawhe,  fonnaot  ainsi  de*  etpaeet  fub-triaDgdurei 
H  cam^nduil  pas  an  zorfeiea,  dans  ieaqadi  est  eompria  le  plus  giaé- 
rdMaent  na  MÏMilaire  •peinte,  ifioDgé.eîtaié  aor  le  bord  exierae  de  l'es- 
paee,  en  dawoi  de  l'orifiee  loécial,  et  dirigé  obliqnemcot  de  henteo  bas 
et  de  dehors  en  dedene. 

Rotopont  inordlnata  oov.  ap. 

Talitman,  1 88 it=> dragage  io3,  profoadeur  ayS-iSo  mètres. 

Zoéciee  à  oriOee  périrtomial  eanÎHiireidaiie,  nue  i  btwd  tnfïrûnr  drait, 
fOKm  (TnM  ing»  et  pr^ode  fiasewa,  aoît  médiaae,  loit  qnelqaa  peu 
rqelée  aor  le  cMi ,  dent  one  dea  lèvres  est  renflée  en  un  mamelon  très 
ss^aat  portant  sur  k  bt«  regardant  la  fiasare,  un  evicalairo  dont  la  aun- 
(ttale,  triangulaire  elaHoogée,  aet  dirigée  *en  l'erifias,  pMralIèlemeDt  à 
feu  longilndinil  de  le  loécie,  et  est  eomprUe  au  repos  due  un  ]dan  per- 
pw^Kedaîre  an  plan  de  la  fimUale  zoéeisle.  Oriiice  zoérâl  profrenenl  dit 
iiiiiianlaiii  ,  iMongé ,  avec  nn  i<é(rériaMnHnt  inférieur  Cannant  liwa. 

OneeHw  pen  seiUantes,  jJaoéea  tmmédiatement  an-dsssiu  de  l'erifiee 
sttéeial,  eeee  «ne  grande  eneet^  frontale,  laige  et  allongée. 

Fi«n(de  soéciais  et  wiedtianne  dépourvue  de  peritHvttoiu,  oiàe  et  ù»- 
plneaBiit  pourvue  de  qnclipM  «amicoailés  peu  marquées. 

Bryatium  eupiAfiinM,  h  raseaui  réticulés ,  naîe  àaaUles  très  irr^- 
Virm,  tantôt  greodes,  tanlAt  petites,  litnitéee  par  dea  rameeux  delei]genr 
et  de  longueur  variables.  Foce  dersele  du  bryarinin  entrecoupée  de  ribiees 
penenXÛris.wTégriiera.et  portant,  éparsçk  et  là ,  <pMt<pMB  ancnUres  à 
nwndtMe  trfnagidwra  allongée. 


a  SpsffteiU  nov.  sp. 

Talisman,  t883=:  dragage  n*  lo,  profondeur  717  mètres. 

Zoédes  allongées,  tubuleuses,  alternant  siir  la  face  frontale  d'un  brya- 
rînm  bisérié,  rmifié  dicboiMniqnaient  «t  à  rawanx  libres.  Onfiee  uté- 
eiri  lépeslieB,  sunnoDlé  d'âne  périetoMie  en  goulet,  fennée  par  le  bord 
inWrienr  et  lea  bords  latéranz  ^  t'orttee,  et  ouverte  frontriaine»!  par  wte 
fiasnre  [Hofande,  ijndqae  peu  latérale,  dont  les  l^ras  se  sondant  inr  une 
très  p-ande  partie  de  lenr  lei^uenr,  (bmant  on  pore  infértenr,  le  pore  ré> 
léporien.  L'ane  des  Wnm  de  la  fisaune ,  exierae  par  rapport  au  hryariun , 
porte  trois  épines  articulées  à  leur  base;  faulre  ne  porte  qae  deux  épines 
arfieulées ,  inris  possède  anesi  sur  son  a^^  aiipérieur  un  aviculsire  è  man- 
dtbnte  triangulaire, à  pointe  recourbée,  dont  la  diveetianeatè  peupiisper- 
pendindaire  au  [daa  fronts.  Fronts^  leéciele  liase,   pnéaonlant  parfaia 


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—  161  - 

t<'ace  doitale  du  brysriiim  d^upée  par  des  vibicee  correspondant  atix 
limites  zoëciale«  dans  les  parties  jeunes  de  la  colonie,  mais  qui,  dans  les 
parties  ftg^tse  confondent  avec  des  vibices  secondaires  de  direction  trans- 
verade ,  délimitant  des  espaces  ne  correspondant  pins  aui  limites  zoéeiales. 
Çà  et  là,  le  long  des  vibices,  qaelqups  petits  pores  circulaires ,  et  k  l'angie 
de  la  plupart  des  bifurcations  îles  rameaux  du  bryarinm,  un  p«id  aviea- 
lairc  h  mandibule  très  ollong^,  spatulà?  et  incurviSe. 

Ovicelles  inconnues. 

Itfltoporélla  loorustaUi  nov.  sp. 

TaHtma»,  i883  =  dngago  n°  to,  profondeur  717  mètres. 

Zoécies  grandes,  limitées  fronlalement  par  des  dépressions  sinuenses 
plus  ou  moins  accusées,  à  ouverture  périslomiale,  formée  par  deux  arcs 
de  circonFérenci;  opposés  et  se  rejoi^^nant  latéralement  sous  nn  angle  aign, 
beaucoup  plos  large  que  longue,  portant  sur  son  bord  inférieur  une 
fissure  ou  sinus  profond  et  rétréci ,  place  quelque  peu  latéralemenL  L'une 
des  lèvres  du  sinus,  la  plus  grande,  se  prolonge  au-dessus  de  la  péristomie 
en  un  tube  cylindrique,  plus  on  moins  allongé,  portant  aa  petit  avicnlaîre 
elliptique  k  son  extrémité  snpâieure,  tandis  que  l'antre  lèvre  forme  une 
saillie  conique,  a  laquelle  correspond  une  saillie  symétrique  portée  par  la 
lèvre  opposée,  de  l'autre  cAté  du  tube  avienlaril^.  Frontale  zoécîale  très 
faiblement  vcrruqueuse,  pourvue  d'un  petit  nombre  de  pores  drcidaires 
marginaux  et  d'un  certain  nombre  de  petits  aviculaîres  k  mandibule 
Inangulairc ,  tjès  allongée,  portés  le  plus  généralement  par  deséminences 
coniques  dont  ils  occupent  une  face  latérale. 

Ovicelles  immergées,  peu  saillantes,  i  fronttde  lisse,  entourée  latérale- 
ment et  supéiieurement  par  un  rebord  de  la  frontale  de  la  coécie  sus- 
jacante. 

Bryariom  encroûtant. 

Ret«poreUa  hlrsnt»  nov.  sp. 

Talùmm,  1 883  =  dragage  n*  1  o,  profondeur  7 1 7  mètres. 

Zoécies  à  port  celléporoïde,  ù  base  irr^tdièrement  polygonale ,  quelque- 
ibis  arrondie,  séparées  par  des  dépressions  assez  profondes;  à  frontale  ren- 
flée formant  supériem-ement  une  péristomie  plus  ou  moins  haute,  à  la  base 
de  laqu^  correspond  l'orifice  Eoécial  dont  te  bord  supérieur  et  les  bords 
latéraux  font  partie  d'une  même  circonféreoce,  et  dont  le  bord  inférieur 
est  pourvu  d'un  sinus  profond  très  marqué. 

Péristomie  présentant  sur  le  bord  Inférieur  de  son  ouverture;  un  pro- 
eeasns  tubulure  A  peu  près  médian,  très  prononcé,  fortement  caldGé, 
portant  à  son  sommet  an  petit  aviculaire  arrondi,  b  mandibule  semi-circu- 
laire, et  à  droite  00  à  gauche  duquel  se  trouve  un  pore  sub-Iabial,  Tonné 


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—  165  — 

pir  b  KHtdure,  sur  une  grande  pu'lie  de  leur  loogoeur,  des  lèvres  limi- 
Umt  une  fissure  profoode  qui  découpe  h  face  inrérienre  de  la  përiitomie 
diDB  les  jeunes  xoécies.  Fronfaie  zodcfale  lisse,  présentant  quelques  petits 
pores  circulaires  margiaaui,  et  çà  et  là,  ëpai-s,  de  petits  aviculaires  ellip- 
tiques, portas  le  plus  gfënéralemenl  ou  sommet  de  processus  tufaidaires , 
mais  quelquefois  scssîles  et  alors  benucoup  plus  grands  et  A  mandibule 
spolulëe. 

Ovicelles  petites,  qusique  peu  allangi!c.(,  fa  frontale  pei-forëc  par  quel- 
ques pores ,  se  terminant  en  avant  de  l'oriHcn  7oéciaI  par  un  boni  eoncave. 

Bryarium  cacroâtant. 

CeU^ora  proteota  nov.  sp. 

Talisman,  1 883  ==  dragage  n*  lo,  profondeur  770. 
,  Zoécies  sob-dressées,  de  forme  légèrement  ovoïde,  rcnllées  ù  leur  hase. 
se  rétrécissant  supérieurement  en  une  périsloinie  bien  marquée,  à  la  bifc 
de  laquelle  se  trouve  un  orifice  zoécial  scliizoporelloïde ,  à  large  sinus ,  et 
dont  les  bords  de  l'ouvertm'o  supérieure  portent  deux  processus  tubuleux 
soîHants,  un  de  chaque  cAté  du  boni  inférieur,  quelquefois  trois,  deux  d'un 
cAti  et  le  troisième  de  l'autre  cAté  du  bord  inférieur,  supportant  à  leur 
extrànilé  an  petit  avieulaire  elliptique.  Frontale  zoéciale  lisse,  dépourvue 
de  toute  ornementation,  portant  seulement  dans  qudqnes  loéciee,  un 
petit avicnla ire  elliptique,  situé  le  plus  fréquemment  au  voisinage  delà 
dépression  interioéciale. 

Ovicelles  petites,  rejetées  en  an-ière  de  la  soucie,  semi-sphériques,  à 
frontale  pourvue  de  quelques  petits  pores  eirculures. 

Bryarium  encroûtant. 

CeUepora  Intrloata  nov.  ap. 

Talunum,  i883  =  archipel  du  Cap  Vert,  Ilot  Branco. 

Zoécies  fa  contours  peu  distincts,  limitées  par  tme  ligne  de  pe^ts  pores 
circulaires  occupant  les  bords  de  la  frontale  qui  présente  aussi  quelques 
autres  pores  circnlatre*  épars.  Orifice  soëcial  sob-circnlaire,  lég^-ement 
contracté  dans  le  tiers  inférieur  do  manière  fa  former  un  sinus  largement 
ouvert,  et  surmonté  par  une  péristomie,  développée  aui  dépens  du  bord 
inférieur  de  l'orifice,  qui  est  constituée  par  deux  processus  triang'uloircs 
que  sépare  une  fissure  asses  profonde  et  assez  large,  et  dont  l'un  porte  sur 
son  Imh^  interne  un  aviculairc  i  mandibule  semi-circulaire. 

Petits  aviculaires  dliptiques  sur  la  frontale  soéciale,  au  nombre  variable 
de  9  fa  5 ,  le  pins  souvent  périphériques ,  et  çii  et  Ifa ,  sur  le  bryarium ,  nn 
grand  avicntaire  fa  mandibule  spatulée,  très  élargie  fa  son  extrémité. 

Ovicelles  peu  saillantes  dans  les  parties  jenoes  de  la  colonie,  i  peu  près 
confondues  avec  la  frontale  des  noécies  voisines  dans  les  parties  l'igées. 


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—  166  — 

mad-vfbénputt.  avae  me  ar^  frontale  pereda  d«  petili  pom  et  «tkmpée 
d'nae  bordure  esieiire,  lîm. 

Bryiiium  dreiad,  nuniGé,  a  nmeaiu  eyliDdriques.d'ua  diamètre  de 
1  miÉm.  6^3  millimètres,  eourls,  g'aimalomiwanl  et  s'iotriquant. 

LckTthapora  UtolnlM*  nov.  ap. 

Talwnaii,  i883  — dragage  a*  ia&,  profoDdear  So-i'io  mètrei. 

Zoéâea  dressées  on  sob-dressëes,  à  fanaes  plus  ou  molm  confoodues  en 
une  masse  zoariale  commune,  en  grande  partie  recouverte  frontalement 
par  de  grands  pores  et  des  avïculaires  de  dimensions  assez  variables ,  mais 
toujours  d'assez  grande  taille  et  à  mandibule  apatulée.  Orifice  zoécisi  l^è- 
rement  alloDgé,  obloug,  avec  on  rëtràiissement  inféneur  déterminant  nu 
large  sinus,  surmonta  par  une  p^ristomis  trAi  dévdopp^ ,  dont  le  bord 
lupéneor  porte  deux  petits  avieulairsi  nib«lliptiqnea,  lat^ux,  un  de 
cbaqne  tàbi,  k  mandibale  triangolaire  et  Â  sominet  arrondi ,  dirigée  obli- 
quement de  bas  en  haut  at  de  dedans  en  dehors,  entre  lesquels  le  bord  de 
la  péristomie  forme  deni  saillies  en  feston ,  l'un  antérieur,  l'autre  postérieur, 
l'ontérieur  étant  plu*  développé  que  le  postérieur.  Péristomie  lissa,  avae 
seulement  des  dépressions  latérales  correspondant  aux  tubea  avieuliftret. 

Orieriles  an  nid-de-pigeon ,  opposées  au  grand  feston  antérieup,  «t  par 
conséquent  deraales ,  situées  k  la  base  de  la  pà*istomie  qu'dlea  embrassent 
•n  partie,  et  dont  la  frontale  est  pourvue  d'une  rang^  de  pores  mai^- 
naui ,  allongés  radioirement,  et  de  qudques  outres  petits  pores  ëpars. 

Bpyarinm  enero[itant,fDrmantde  petites  massas  ovoïdes  entaarde  tiges 
J'Hydraires. 


CoNTUManonB 

i  LA  Faosb  MÀueotoetttoB  db  l'AruQBM  iQBtromu, 

PIB  M.  LoDis  GnvjtiN, 

V 

Sd«  lu  Holldsodis  «I0DI1U.1S,  ru  M.  ti  ciriTUii  Dopitracis, 
DIRS  u  stsios  vu  Km»  (lis  Tcais). 

Depms  189a,  époque  k  laqndle  le  eolenel  Hovrait'"  panrint  au  Uc 
Tchad ,  les  explorations  se  sont  muKipIMee  dans  cette  partie  de  l'Afrique. 
Gairra'*)  atteint,  eo  1699,  l'embouchure  du  Cbarl;  la  raissEan  PooBBiu- 

I"  Uomit  (P.-L.),  D«  Saini-Uui»  à  ïï^'  yar  b  Im  TtIuJ,  Paris,  «ftgt  ; 
f{r.  iii-8',  ifiS  pigM.  l^riM  Pt  f^*i. 
(»  Gas^L  (V.),  Omit  dt  r&ipn-  df  Rah^ikt  Psrit,  1900, 


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—  167  ^ 

Lamy  <'>,  arrivée  h  Konka ,  eontonrne  )e  Tch»!  et  rejoint  le  Ghsri  h  Fort- 
Lamy  ;  LBn»HT  explore ,  à  son  tonr,  ces  mtoea  eontr^ ,  tandû  que  la  nis- 
Rioa,  eoDiltule  par  A.  Cibtiliii,  paitMMirt  le  &u-Chan  et  les  rives  du  Ue- 

Ealre  temps,  toute  cette  partie  de  l'Afrique  ëquatoriele  ^it  traversée 
par  de  nombreux  oflicien  :  les  cepiluiMs  Dumms  et  TumiKT  ;  l'enseigne 
de  vaisseau  n'HctiT;  les  lieutenants  Licam,  Hiublit  et  Hou.  parconr«at 
«t  reconnaissent  les  nombreux  ardupds  du  lac,  tandis  que  les  capitaines 
Bailor,  DupiBTHuts,  Cl^rin  et  le  lientenant  Dboiiik  eiplorent  k)  Kanem  et 
■UeigtUDt,  dans  lenrs  reeDontisHncet,  Kologo,  Bol  et  Kanasearoiq ,  sur  la 
rive  orientée. 

Beaucoup  de  cta  offiriers,  en  se  livrant  aux  levés  topographiqnes  dont 
Ha  Bont  fdus  sp^eiBleBWnt  chargés,  ont  eq  l'aueUente  idée  d«  rwa«iUir  de 
nombren  matériaux  comamant  ia  Faune  de  cas  pays.  Il  est  inulile  de 
sM^igiMr  fimportanee  de  lais  docnmeida  proTeunt  da  régions  anmi  pan 
aonnnas  an  point  de  vue  loolûgiqns, 

Tai  déjà  fiât  «mnnltre  les  H<^nsqaaa  racaeîUia  par  H.  LuruT  et  par 
MM.  les  lienleninb  Licon,  Hibmut  et  Mou.  Dana  la  présenta  note, 
fétudiend  l«s  Goquillet  adreaséaa  au  laboratoire  de  U.  la  Proliwatir  Dr. 
Lonis  JoGBui,  par  M.  la  eapitaioa  DcnaTaoïs. 


LiNicouBu  aacnsTBiutt  Smith. 

1880.  AcHiTiRi  {lÂmûiotarit)am'muai7tSaâ\b,Pniend.zoelog.t(>eirtgLBmJo*, 

p.3i6,pl.  XXXI.Gg.  s. 

1881.  LnrKOLUii  asanstMam  Ckmm,  JshtmI  4*   OmthfL.  UU.  p.    i36 

et  »97. 
■  815.  LiaiMuau   aunsvaMUi   Orandidier,  fliiJI.  «se.  «mIsos^t,  Aww  ,  D, 

jaillet  iS85,p.  iSi. 
«865.  Liaicouui  iscnmieui   Boargaiipitt,  JWstiMffuts   Gimd   Tvgmilm, 

■oat  iSSB,  p.  iB. 
t68g.  LiaiGOuiu   sscnsnistu  BMirgni|[aat,   Ifstfwfiut   Afrifiie  ifutloriah, 

1897.  LiaMoURit    aMTisiMSin    Hartans,    BuekalU     Wtialuk.    Oêt.-4fiikM, 

p.  lia. 
igoh.  Ltaicai.i«»    iscnnaiani    Pilsbrf,    n   Trjroo,    tUmul    »J   Condxdogy, 

a'sJrie,  FSiImauU,  XV[,  p.  191,  pi.  XXSIU,  6g.  sy-iS-Si. 
igo6.  IjaiGOUSii  iscnsisiaui  Germiin.  BuUttM  Uttéâm   Utl.  (Mfur.  Ilartt, 

XI,  a*  A,  p.  si9«t*SS. 

Un  seul  échantillon,  bien  conforme  à  la  figuration  donnée  par3mlth. 

t»  FoDistn  (F.),  lyAlgtr  au  Congo  par  U  Tchad;  Paris,  190A,  iD-8*  ivee 
ligures-,  et  Povmid  (P.),  Docmrtenlt  lâttaifquu  4t  (a  Mittian  leharUmu 
{mittùm  f«irM»-La>ny)|  Paris,  1906,  «  vol.  in-A*,  avtc  AaS  fig,  at  So  |d.,  et 
atlas  ia-i*  de  16  carias. 


ib.  Google 


—  168  — 

LuncoLiRiA  GHtBBONniEHi  Boui^uignat. 
i8g(|.  LiKieoLiiiu   Chiiio<qiui   fioui^uignit,    Mottiuquri    Afriipu    é^aat«ri«le 

(iDtra  1889),  p.  101  et  loA.pl.  n.ûg.^-%. 
1897.  LmKOUiii    Catuoiirl»!     UarUns,     Btiehattê     Wtiehlh.    Oêl.-AJrikat, 

p.  ii>;Tir.  V.fig.  1. 
igoi.  LiHicoLiiii    CuiiioiiNiiiii    Pilsbry,    in  Jrjoa,    ilanual   0/   Coachelogg; 

9' lérie,  Pulmonafa,  p.  tg3,  n*  G5,  pi.   XXXl,  Hg.   i-9-3   (co]»e  dei 

ligum  de  Bourgiiignat). 
190&.  LmiGOUBii  Cuiiio.iNiEii  Germain  I  BuBet,  Mmium  hitl.  nal.  Pari»,  XI, 

n*  t ,  p.  s55. 

Cette  espèce,  de  forme  ollon^,  possède  une  spire  composée  de  9  tonrs 
convexes,  î  croissaDce  leate  et  r^piliëre,  séparés  par  îles  sntares  assA 
proToodee.  Elle  est  surtout  remarquabk  par  son  ouverture  étrtHle,  rélro- 
cédenle  à  la  base,  de  Tonne  subreclaiigulaire ,  avec  ua  bord  externe  eioueiu- 
ondnJé.  Ce  dernier  caractère  est  particulièremenl  indiqué  sur  la  lipiration 
donnée  par  Bourpiignal,  qui  parait  correspondre  à  un  échantillon  aniHiiial. 
L'exemplaire  dessiné  par  Martens  (Betekabe  WeiekiA.  Ott-AJrik.,  1897, 
Taf.  V,  (ig.  9  )  me  semble  plus  conrorme  à  la  réalité. 

Un  exemplaire  mesurant  Sa  millimètres  de  hauteur  par  -iS  millimètres 
de  diamètre;  son  ouverture  a  t8  millimètres  dehauteor  pour  8  millim.  5  de 
largeur.  Il  correspond  à  la  figure  précitée  de  von  Martens. 

LmiGouaiA  Tnaais  Pfeiffer. 

1860.  LiHicouau  TniBis  Pfeiflcr,  PnettA.  z«oUg.  Mcwly  LmdtM,  p.  «5,  pi.  II, 

6g.  3. 
1866.  LnicoLiKU   TQMIS  Pfeiffer,  KoviUiU»  CaieMog.,  Il,  p.  16s,  pi.  XLIV, 

%.  .-8. 
1873.  AcBinxi  tottit  Martens,  M«takot«ol. Blâtt. ,  XXI,  p.  38. 
197&.  LiKicoLiau   Aoiinsoii   Jickeli,   Land,    uiuf   lûna.    Mollutk,   Nordoilafr. , 

p.  tgA;  Taf.  VI,  fig.  3-i  [exel  lynoiig.]. 
1897.  Liaicounu  iuxbim  Martena,  BneMu  Weithtk.  Ott.-AJrOi.,  p.  io3. 
igoli.  LiHicauiii   KianoL,   rir.   tushs   Pilsbrv,  m  Tryon,    tUmat   af  Cm- 

eholog.,   a'  Une,  Pulmonata,  XVI,  p.   i5«,  pi.   XXV,  fig.   9-10-11 

(copie  dea  figures  de  Preifler).  , 

M.  le  capitaine  DcpaiTacis  n'a  pas  rappelé  le  tyj>e  de  l'espèce;  il  a 
feulement  recueilli  la  belle  et  grande  variété  suivante  que  je  suis  heureux 
lie  lui  dédier. 

Vanété  Dnpertliaiai  Germain,  nov.  var. 

La  vanété  Duptrlhuiti  diffère  du  type  : 

Par  sa  taille  plus  forte;  par  sa  forme  nolablement  plus  âancée;  par  sa 
spire  plus  hante,  composée  de  11  à  19  tours  (on  n'en  compte  que  10  dans 


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—  169  — 

le  type  L.  Mrm);  par  sod  dernier  tour  r^^vement  moiiu  dévdoppé  en 
hauteur;  par  sa  columdle  plne  tordue;  par  son  onvertnre  phis  petite;  eOfin 
par  son  test  beaacoup  pins  solide,  très  épais,  crâac^,  d'nn  jaune  rou- 
geàtre,  orné  de  quelques  rares  (lammuies  plus  sombres,  très  forEement 
réticalë  grkee  à  la  présence  de  stries  lan^tudlnales  fortes,  un  peu  sail- 
laotes,  bien  ondoleiues,  coupées  par  des  stries  spirales  Clément  très 
fortes,  mais  un  peu  plus  espacées.  Le  mode  de  sculpture  du  lest  est  donc 
bien  le  m^me  qœ  chei  le  L.  turrù,  luais  il  est  beaucoup  plus  accentué. 
Ltmpieur  maximum  :  ia3  millimètres;  diamètre  maximum  :  5o  milli- 
mètres; —  hauteur  de  l'ouverture  :  55  millimëtres  ;  diamètre  de  l'ouver- 
ture :  9  3  millimètres. 

La  variëlé  Duperduàti  a  également  été  recn^lie  par  H.  A.  Catriun  au 
coora  de  sa  mission  dans  l'Afrique  équatoriale.  L'échantillon  rapporta  est 
encore  plus  grand;  il  mesure  :  longueur  maximum  :  199  millim.  1/9; 
diamètre  maximum  :  55  millimètres;  —  banteur  de  l'ouverture  :  58  milli- 
mètres ;  diamètre  de  l'ouvertiire  :  a8  millimètres.  Ce  magniflque  exemfdairo 
provient  du  pays  de  Corb<d,  entre  le  lac  Iro  et  lo  Moyea-Chari  (Territoire 
da  Cbari). 

LtMicoLiau  Toaairouiia  Martens. 

18g!).  LiaicoLiBii  naairoaii»  Martens,  Ifoehrichu.  dtnUch.  MaltUioaxA.  G**êiUtk., 

décembre  1895,  p.  181. 
1898.  LiaicouMi  TDaairoaais  Marteaa,  Beichalu  Wtieh^.  Ott-Afrik.,  p.  los; 

Taf.  IV,  fiff.  II. 
190&.  LiaicoLiui  TOiiirosMis  Filibry,  m  Tryon,  Maimal 0/ Candtclogg,  a'sérîe, 

Piàlmoimta,  XVI,  p.  996,  pi.  XXXIII,  fig.  3o  (oojûe  i»  la  figure  do 

VM  Martens). 
190&.  LiMicouau  tntiiraiHii   (jerouin.  Mollusques  Hinion  Lmoid,  in  Mém, 

Soc.  zooUg.  Frmco,  XVUI. 

Celte  espèce  est  voisine  du  L.  Aorit  PfêilTer,  dont  elle  se  distingue  : 
Par  sa  forme  plus  élancée;  par  son  ouverture  moins  bante;  mais  sur- 
tout par  sa  sculpture  beaucoup  moins  accusée,  présentant  néanmoins, 
comme  ebei  le  type,  des  sLries  verticales  inégales  coupées  par  de^i  lignes 
spirales  moins  accentuées. 

Le  Limieolaria  tittri/ormi»  est  une  espèce  très  polymorphe.  Les  exem- 
plaires, recueillis  par  M.  le  capitaine  DupsaTaoïs,  sont,  à  ce  point  de  vue, 
fort  intéressants.  L'un  d'eux,  figuré  ici  (fig,  5),  est  une  variété  obeaa 
Germain,  caractérisée  par  le  peu  de  hauteur  de  la  spire  et  le  grand  déve- 
loppement en  largeur  du  deraier  tour.  11  mesure  :  hauteur  maiimom  : 
89  miUimètres;  largeur  maximum  :  lia  millimèLres;  —  hauteur  de  l'ou- 
vertnre  :  4t  millim.  1/9;  diamètre  de  l'ouverture  :  -19  miHimètres.  Le  test 
présente  une  ornementation  de  mdme  nature  que  cbei  le  type,  mab  [dus 


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—  170  _ 

TaiMe  :  Im  riiim  lon^tndiiulM  sont  pen  MÎUaalM,  coopéei  pir  im  ttiim 
Rpfrale*  glanent  faibles. 

Cette  varirfU,  qui  a  ^[alement  ^t^  recufliliie  par  M.  U  linitaunt  Licom 
aui  environs  de  Fort-Lamy  (territoire du  Chari),  parait  idlemwt diitùute 
du  typa  figura  pur  von  MiBTm,  que  l'on  wrait  tantrf  de  la  eopaidiSrar 


Fig.  5.  —  Limimltiria  turrifirmiê  Hartffiu  *tr.  obeta  Germua 
3/3  de  la  ^ndetir  naturdie. 

oomme  conitituaot  une  «apèœ  distincte  lu»  lea  ëchaatilloni  rapportai  par 
M.  Ddpbbthcib.  Os  exemplaires,  au  nombre  de  6 ,  forment  aatant  de  pa»- 
lagw  eutav  U  variA^  obêsa  et  le  typs.  Leur  iMt  eit  ^paia,  Mdide,  d'ua 
jaune  àtron  plua  on  moin*  pAle,  pu^is  ud  peu  ron^trtiC^  très  généra- 
lement unicolore  '''. 

Les  variété  du  L.  tuir^ormù  déjà  connues  sont  les  BoWantes  <*)  : 

Variët^  NiDiiiiini  MartfiQB. 

iflg5.  LiMGOiiMi  Toauioaifit  tip.  Nidmaihi  HiTtcni,  Natkri^a»,  UaUhiool, 
OeullMh.,  f.  t9t. 

")  La  couleur  du  teit  de  ces  échantillons  e«t  anaicifiw  *  C^  du  Ii,  fMTM 
nprésenU  par  Prurr»,  pi.  XLIV,  %  3  de  m  JVmiaiM  Cnith^gias  (t.  II, 
iS«6). 

^^  Un  Mid  eitempliire  présente  quelques  rares  QimniulM  fauves  sur  le  dernier 

W  Lea  exemplaires  recueillis  par  M.  Duprmtbdis  lueaurent  :  hauteur  :  •jS-i'j- 
96-97  mîtii mètres;  —  largeur  :  SA  mlllira.  i/s,  S7  millimilrea,  it  mBIIro.  1/9, 
iS  millimHres;  —  hauteur  de  l'ouverture  :  &M6  mllltmètrci;  diamètre  :  11- 
g3  miUim.  t/«.  Un  éehintîllim  meaarant  99  millimèlrei  da  hauteur  pour  i»  mil- 
KmèlMt  de  dnnèlre  contlitua  im  blennÛiiire  entré  la  tjpe  et  la  *anété  tku». 


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—  171  — 

iS^t.  LmiMuiiu  nuifouiM  w,  Nwhhii  MtrtMt.  AmMw  IfnsJbA,  Oti,- 

.^..p.  lOiiTtf.lV.fiff.  iB. 
igui.  LiNiGOUMÀ  TuiiiroiMi»  vnr.  Nkuhuniii  Pilabry,  iii  TrjDn,  Monual  0/  Cim- 

okol..  XVI,  p,  ipO,  pi.  XXXIII,  %.  3i  (topie  do  la  figurt  da  mn 

Hirtwu). 

CoquilJâ  pliu  éHtoeée,  d'un  jauue  pile  unieolore,  la  partie  iofùieun  du 
dernier  loor  |4iu  brillani*  (Mu1«ds).  Ihutaur  :  8g  millimUm;  diamèlre  : 
3&  milliiB.  1/9  ;  —  bauleor  de  l'ooverttira  :  S-j  milliroèlree;  diamitro  de 
roDverlnre  :  16  mîltimMrM. 

Variété  Solide  Marlene. 

itlgS.  LiMCOUiii  TOMiraMii  tar.  »au»i  Miiiaiu,  lue,  cit.,  p.  169. 

ittg8,  Liaicauiii  tiihinhi»  tir>  mlidi  HariaiMi  'm>  ttl-,  p.  ioi|  Taf.  tV, 

««•'S. 
igoi.  LiMKMUiM   tuuitaaNii   var.    hdum   l'ilsbrj,   loe.  cit.,  XVI,   p.  996, 

pi.  XXXIII,  Rg.  gg  (copie  di>  la  fiQurc  de  von  UarleD*)< 

Coquille  bien  plus  petite,  ruxiToriHc;  columelle  presque  verticale-,  test 
dpaia,  diatinctement  grannU,  blanoliAtra  nnicoloM.  Hauleur:6i-66  milli- 
tnètrea;  diamètre  ;  aS-aj  millîm.  1/9;  —  Iiauteiu'  de  l'ouverture  :  97- 
•16  m^m.  i;9;  diamètre  del'ouverturG  :  i5-i8  millimètre*. 

Variété  UcoiNi  (j«nnaiD. 

G<^rn»)n,  Hullu.  UniAm  Kîil.  nnlm: 


I,  n'6.p.  tB9. 

TOIliroKH»  var.  LicuiKi  Germain,  Mémoini  Sec,  xooInffifHe 
Frmui,  XVIII  (fyiÊrd). 

CoquBle  iê  forme  trèt  allongea;  apira  compoide  de  it  loun  k  eroi*- 
Mnce  régulière  sëparéi  par  des  sutures  aaaez  profondes;  dernier  tour 
peu  ventm,  rdativament  peu  dévdoppë;  oavertnre  oblique,  ovalaire,  peu 
baute. 

Variété  obM«  Gej-maia,  nor.  var.  (%.  6). 
■  tott.  UeiooMau  ToiairoaHii  >ar  Onu  Onrmain,  he.  rii.,  XVIII. 
Voyti  précédeniintnt,  page  167. 

Boavot  HiLonct  Pfeiffar. 

86i.  Bdlibds  MiMTicui  Pfeiffer,  Procnd.  ztmlog.  toeieig  London,  p.  ai. 

B61.  Bdlihui  niuitigu*  Pfeiffer,  Malahntwtl.  BUUt.,  p.  lâ. 
i864.  LiHieouiu  nuniot  Dohra,  Pneitd,  atoiog,  toe.  lmtdoit,f,  iiO. 
iM6.  AauAtmt  (Uainoum)  aiumai  HarUna,  tiatakotool.  BUUt,  XII,  p.  ig6. 

M6.  AcnATiNi  (LiaicouBii)  kilotic*  Uartena,  Uatahataol,  Blàtt.,  XIII,  p<  gi> 


ib.  Google 


8GS.  BuLiKni  RiLOTiGCB  PfâlTer,  Mimajfr.  A«Itc#ar.  «MM-,  VI,  p.  66,  a' 73*. 
87».  LiaiGouBii   BiLOTiGi   Pfeifler,  Naviuitet  onehotag.,   IV,  p.  5;  Taf.   no, 

Acaiii:)!  (LimiTOLiBiA)  nilotica  Martens,  Malakazoal.  Blâll.,  p.  3o. 
.673.  AcHiTiM  (LiHicoLiBii)  HiLOTiCA  Miirtens,  iWaJat«ME)(.  BIdU.,  p.  38. 
88l.  LillcoLAllil  NiLOTici  PfciOGr  et  Cleuin,  Nomencl.  halictir.,  p.  aCi. 
S89.  Bdrtda  HiLOTici  Bourguignat,  MoUutquti  AJriqa»  équalorialt,  p.  Sg. 
869.  LiTiNBicii  MiLOTiCA  Crosse ,  Inuraal  da  CondiyUol.,  XXXVIl,  p.  K19. 
893.  LiiiNnicii  MiLOTici  Smith,  Procitd.  mol.  mcietg  Lomlim,  p,  634. 
898.  LiMicat«>u  NTLOTiciMartens,  BtichaUi  Wtiehlh.  Oit-Afrdt,  p.  gl. 
goA.  Bdbtoi  NiLOTici  Pîlshry,  in  Tryon,  Mamud  ofOmeliol.;  9'  série,  fufnioii., 
XVI,p.3oo,  pi.  XXVII,  %.  5. 

Unseiil  exemplaire  de  celte  b^e  coquille  qui  d'svsU  pas  encoi-c  ét^  si- 
gillée k  une  si  graniic  ilialance  du  Haul-Nit.  Le  test  est  épa'n,  solide,  orné 
de  stries  long'itudiualea  assez  fortes,  coupées  par  des  stries  spirales  plus 
faibles.  Long,  max.,  107  mitlimètrcs;  lai^.  mai.,  79  millimètres;  baut. 
de  l'ouverture,  66  romimètres;  iarg.  de  l'ouverture,  la  millimëti-cs. 

Ampdllabu  spbciosa  Pbilippi. 
uosi  Germain,  Bulhf.   Uutéum   hitl.  nalur.  Paris,  X)I, 


Quatre  exemplaires  bien  typiques  et  de  taille  moyenne.  Haut.,  89- 
8à  millimètres;  diam.,  70-73  millimèlrcs;  —  haut,  de  Totivorture, 
57  millimètres;  diam.  de  l'ouverture,  36  millimètres. 

AuPDLLàHu  cBABiEflsis  Germain. 


tgo5.  AbpiiLLARIA  CHAiiiNsig  Germain,  B«lUl.  Mvtrtun.  kùl.  nndtr.  Rirû,  XI, 

n*  6,p.  «86. 
igoG.  Ampuluiu  cbikikhsis  Germain,   Stem.  nt.  îoolo^tfiw  i{(  FiiiaM,  Wlll 

(fguré). 

Les  quatre  échantillons  rapportés  par  M,  Dupebthuis  sont  bien  sem- 
blables à  ce  ai  recueillis  dansteBasCiiaripar  M.  Ligoin  ctsurlesqneb  j'ai 
établi  mon  espèce.  Leur  test  est  mince,  un  peu  fragile,  d'uuvei-t  olive  lavé 
derougeâtre,  finement  strié.  Haut.,  kh  miliim.  1/9;  diam  .  38mil]im.i/9; 
—  haut,  de  l'ouverlnre,  3A  millimètres;  dîam.,  18  miilim.  i/a-19  milli- 
mètres. 


<"  Comme  d«ns  DIS  note  précédente,  je  renvoie,  pour  le»  espècosdéji  «ignal^, 
i  la  fage  du  BiiUêtâi,  oii  le  lecteur  trouvera  leK  indieatians  bibliographiifues  indis- 
pensables. 


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173  - 


A««phalca. 

(Jnio  (NoDDLiiu)  ESSOBNjis  Giaper. 


iHH5.   Urio  iMOMsu  Cbiper.   BulUt.  toc.  looiog.  Fitmct,  X,  p.  AOt ,  pi. 

%.  8-9. 
iljgo.  Uhio  umkns»  Piétel,  Coneh.  Sam.,  I[l,  p.  iSfl. 
1900.  NoacLiBii  ISMIN1I9  Simpwn,  Proctti.  unit.  tlat.  nafioH.  Vhmwh,  X! 


Trois  ëdiontillons  bien  t;|Hqaes,  maie  de  taille  beanGoup  ploa  biUe. 
Ils  cooBlituent  UDe  variélé  mliior.  Le  lest  «it  raÏDce,  l%er,  reconvert  par 
un  épidémie  marroa  brillaot,  orné  de  rayons  élroîts,  vn-t  émeraude.- sur- 
tout nombreux  posîérieuremeDl.  Les  sommets  sont  parfois  garnis  de  forts 
tubercules;  nacre  bien  irisée,  orangée.  Long.,  s6-33  millimètres;  larg., 
30-a3  millimètres;  épais,  max. ,  11-1 5  millimètres. 

M.  DoFiRTHtis  a  aussi  rapporté  trais  valves  dépareillées  d'un  Uaio  de  la 
série  des  Nodularia  que  leur  mauvais  état  de  conservntion  ne  permet  pas 
de  déterminer  spédfîqnemenE. 

Spitba  (Leptospithi)  Chaizura  Rang. 

(835.  AnoMRTi  CHiiiiiiti  Rang,  Acéph.  Sénégal,  in  Nom.  Ann.  Ututum,  p.ti, 

pl.  XXVIII  el  XXIX. 
i85i.  MiRoAiOR  (Andborti)  CtiiiiiHi  Loi,  Sifnopiù  oj fimin,  p-Ag. 
1870.  Hiuiion  (Ahobouti)  CuiitiiSi  Les,  Synopiit  «/Naïdti,  p.  79. 
1H76.  Smtbi  Cuiiiiisi  Giessin,  in  Martini  et  CliemniU,  ConthsI.  Cabimt;  Aitu- 

doDt.;  p.  187,  Taf.,  LXIII,  Tig.  d-h. 
1886.  SpiTii  Chiiiu»  JouMeaume,  Mrm.  loe.  xcologiqu*  Franc»,  Xi,  p.  Iigo. 
1900.  Spitsa  CaiiziiHi  Simpson,  iVmW.   unit.   ilat.   nation,   Mutéum,Wlt, 

p.  896. 
igo5.  Sriiai  CaiiiiiHi  Germiiu,  fitiJblin  UiMMint  hitl.  nalur.  Airii,  XI,  n*  5, 

p.  33o. 

Cinq  exemi^aires  en  parfait  état  de  conservation.  Leur  épidémie  est  in- 
tact, d'nn  beau  vert  émmude  sombre,  très  brillant;  sommets  éro8&;  stries 
d'accroissement  (oriea  et  irrégulières;  nacre  d'an  rose  violacé  vif.  Loag., 
56m3iimèlres;  larg.,  35  mSlimèlres;  épais,  mai.,  99  millimètres. 

Un  échantillon,  n'ayant  que  17  millimètres  d'épaisseur  maiimum  |>our 
55  millimèlres  de  longueur  et  Sa  millimèlres  de  lai^ur,  constitue  une 
variété  aomprw»  nov.  var. 

SplTSi  (LePTOSPITHA)  Bol'BGUIGKlTI. 

188Ô.  Snthi  BonasniSMiTi  Ancey,  ùt  Bourguignat,  £^.  hmewIIh,   gam-.   ntmv. 
Oi^stnaré  il  Tiing»mlui,  p.  11  et  1  A. 


ib.  Google 


—  171  — 

Spitrelu  BomaniGNiTi  Ancey,  Bullet.  loc.  malaeabg.  Franc»,  IV,  p.  968. 
Smtbii,u  BoDiGCiSNiTi  BouTguignat,  MtlUuqn»*  AJn^K*  éqnatmrMt;  mtr* 

1889.  p.  197,  id.  ¥111,%  i-«. 
Spithelu  Bloteti  Boiirguignat,  foc.  cit.,  p.  igS,  [d.  VIII,  6g.  3. 
i8Bg.  Smtbilu  sNTintMims  Bmirg(i%nat,  bc.  «>!.,  p.  19g,  pL  VIS,  Gg.  (. 
SfiTHi  (SriTHit,LA)BoDRQi]ia»Ti  Soùth ,  ;4nn.  mag.  imI.  hitttrf;6'téne; 
X,  p.  ■»&. 

SfiS.  Snmi  Blotri  Uarieu,  BmcMu  Wm^lk  Ort.-^/^,  p.  alg. 
.898.  SpiTei  WiBLiEiGi  var,  spiTBuLirauiie  HarUns,  Uc.  cit.,  p.  aASiTaf-Vll, 

fig.  .8. 
gon.  SrmA  Wiaunei  w.  BocMniemn  ffim[aoD, /WiMt.  imA.  *(«<««  imtioH. 

«««un.XXII.p.  898. 
904.  L«T(w»TSi  ■PiTBDLirDiHM  d«  Rochebruuc  at  Gernwin,  tf«h>.  3ae.  nw- 
Jc^fiM  il*  FnuKa,  XVII,  p.  «5. 

I^es  types  des  espèces  de  Bodioujcnit,  déposés  an  Mua^m  d'hittotre 
naUirelie  de  Paris,  monlreat  l'absolue  nécessité  de  réunir  les  ^.  Bmirgm- 
gttad,  Sp.  Bloj/eti  et  Sp.  ^tuKuiybrmit.  On  ne  saurait  voir,  entre  cea  pré- 
tendues espèces,  d'aalre  dilTéreace  que  la  taille  plus  on  m<»na  grande,  le 
Sp.  BowgytgtmA  étant  la  forme  la  plus  petite  et  le  S^.  tpaûtulifonmt  la 
forme  la  pins  gnmde. 

Les  trois  eiouplaires  envoyés  par  M.  DnpuTsm  sont  en  exceUent  état; 
il*  pMsèdflBt  nn  éfùdemied'nnrmu  trèasomfan,  presque  nsn*,  piMint  wi 
ronge  de  rouille  vers  les  r^ons  antérieure  et  poatérienra-,  let  sommets 
sont  excoriés;  les  vrirnspeentes,  qimqiH  nédiocment  épaùses ,  toat  în^ 
gaiement  ^éss;  enfin  la  nacra  est  bleoe  ob  nmaonée.  Long,  nui.,  6t- 
6&-69  millimètres;  haut,  mai.,  3a-34-38  mSlimètres;  ^pdssenr  maû- 
mum,  91  millim.  1/9  39-gà  millimèlres. 

U.  Chbvalus  a  recnôlti,  dans  le  lit  du  C<dinibiae  (Soudan  français), 
une  très  bdie  variété  malw  de  cette  espèce. 

SPITHI  (LlPTMPlTBi)  UCDSTBIS  SimpSOD. 

i8(j&.  Spitii  Awan  B<iurn»igMl ,  â>  Aowry,  MémtîrM  tôt,  sêtUgiftu  traiiet ,  Vil , 

p.  >3i,%.7(%i)rëp.a8<). 
1S98.  Spit»  Amm»  Uarteae,  &*dwfl*  WMA.  thu-Afi^.  p.  ^i^. 
1900.  SuTai  LMDiTiis    SinysoD,  /VocW.  «ail.  «lotn    mrii.  MuMum,  ULU, 

p.  696. 

Espèce  extrêmement  voisine,  si  toutefois  elle  est  diflërente,  AaSpodutBf»ir- 
guiguati  Bourg.  ËHe  n'en  constitue,  fort  probablement,  qu'âne  variété 
major,  mais  il  faudrait  des  matériaux  plus  considéraUes  pour  trancber  la 
queslbn  définitivement. 

Les  exempUÎFes  recueiKis  par  M.  fi«i<ULT«iM  o«t  penk  leur  ^dame  : 
leur  test  est  épais,  très  foriemenleQnWé,  orme  dâ  11 


ib.  Google 


_  175  — 

irfgidîèrw.  Nmk  jmue  raugettra,  lU  peu  unmoiiée,  très  fi^temeot  irisée. 
Impressions  musctilsin»  profondes.  Sommels  bien  tiaiilanU.  LoDguwr 
maùnHUB  i  Jy-Sfr-SS-Sg  miUimètrat  ;  Urgeur  maximum  :  àZ-h6~h-j- 
kg  m^u^m;  ^Miiseur  iBoxiiniuD  :  s3-b4-s6-b6  milUmëtres. 

Hdtb^  tmoniTk  Somtby. 

I9«A,  MuTiu  tiwviTATi  Germnin,  Bulhtin  Mtuium  hUl.  natvr.  Parti,  XII,  n*i, 
p.  56. 

ti  jeaam  ne  meuiiint  que  68  millimilnB  de  Iob^mut 


snr  iSmilKmètrMdilu-gearet  iS  milkmètrai  d'^HÙMcor  » 
(est  M  neranrt  i'aa  épiàenut  vert  éntanode. 

Variété  ourta  Germain,  nov.  var.  (6g.  6). 


Fig-  6.  —  Mmttla  oi^tMol*  Sow.  var.  eurta  Gannaïn, 
1/3  de  in  grandeur  ualureDc. 

Coquille  de  forme  beaucoup  moins  allouée,  ne  mesuraDt  que  99  mïlli- 
miitm  dt  loa^Mar  poor  ane  Jargeur  de  A  t  ■îffintoBa  «t  oie  riipHMiur 
mcdsim  da  «6  BÎIlimilics.  1W  ncovrert  d'ao  épideniM  wert4nenui<ie, 
«Mr«n  votaÎK^  du  sMBiMts,  pltia  sombra  «t  pMHiilMibniBn»[,vH« 
h  bard  iuRriMT.  L'intérieur  des  nlves  est  ond  d'uae  aaere  tris  îrisée, 
d>Hi  mm  Mwwpaw  dair,  iwnnt  au  bin  ««rs  les  bords. 


DeSCBIPTIOK  SAMMAinB  fiX  LA  COLLSCTIO-t  AuGHaTt  BoCBK 

n-  NoTKB  BiotiAPHtans  aoR  son  doniiK, 
PU  M.  Ed.  BoKNn. 

Le  a5  octobre  dernier  est  décédé  à  Autun,  à  l'Age  de  78  sas,  Aagusle 
Roche,  eoiTespoodant  du  Muséum,  officier  de  flnstruetioo  publique;  Bavait 
réuni  une  importante  collection  de  v^étaux  sQicinâi  du  penno-carbonitÈre 


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—  176   - 

des  environs  d'Autnu  qu'il  a,  par  disposiliou  teslnmentaire,  léguée  au 
Magéam. 

Celte  coileclion,  entrée  récemment  dans  les  galeries  de  Botanique,  se 
compose  de  près  d'un  millier  d'échantillons  de  tiges,  écorces,  racines,  radi- 
celles, etc.,  siliciflëes,  de  dimensioDs  variées,  sciés  et  polis  sur  Tune  des 
faces  et  quelquefois  sur  les  deux;  ils  proviennent,  pour  la  majeure  paràe, 
des  localités  dites  Champ  de  la  Juêliee  et  les  EepargoUes  (permien),  aujour- 
d'hui à  peu  près  complètement  épuisées,  et  de  celles  îîEtnol  et  VaroUu 
(ciUm);  la  série  des  Ptaronius  est  remarquahle,  tant  par  le  nomhre  que 
par  le  choix  et  la  taille  de  certains  échantillons;  les  AriAropyitu,  DipUtlabU, 
Dielyoxi/lon ,  Palaoxyhn,  Sigillaria,  Cordaïtei,  Calamodendron ,  Myelt^ 
lerii,  etc.,  sont  généralement  représentés  par  de  nombreux  spéùmens  qui 
p^metlent  de  suivre  et  d'étudier  une  même  espèce  à  ses  diiFérents  étals  de 
dévdoppement. 

Les  préparations  microscopiques,  au  nombi-e  d'environ  i,5oo,  sont 
classées  dans  ji  boites,  munies  chacune  d'un  catalogue;  celle  autre  partie 
delà  collection,  non  moins  intéressanic  que  la  précédente,  la  com[^te 
avantageusement  en  montrant  la  structure  des  i-scines,  radicelles,  bois, 
écorce,houigeons,  cicatrices  foliaires,  pollens,  sporanges,  spores,  etc.,  des 
plantes  permoM»rhonifères;  on  y  trouve,  en  outro,  une  importante  séné  de 
préparations  de  houille,  anltiracilc,  lignites,  bogheads,  tonrbe,  cannds 
de  diiïérenls  pays,  bactéries  et  microorganisme  de  la  houille  et  des  copro- 
lîthesd'lgomay;  eoGu  plusieurs  échantillons  représentent  les  types  décrits 
ou  figurés  par  6.  Renault  et  par  M.  C.-E.  Bertrand. 

Nous  compléterons  cet  aperçu  très  sommaire  de  la  collection  par  quel- 
ques renseignements'''  biographiques  sur  son  auteur  : 

Auguste  Roche  était  né  le  9  avril  1 897,  k  Braisne-sur-VesIe  (Aisne)  ;  il 
fit  ses  études  sous  la  direction  de  son  père  qni ,  après  avoir  été  professeur 
k  Saiute-Barbe,  était  venu  diriger  à  Festieux  (Aisne)  un  externat  dejennes 
gens;  mais,  en  i84o.  Roche  père  devaiu  veuf,  s'étant  remarié,  le  jeune 
Auguste  Roche  dut  quitter  sa  famille  et  se  suffire  à  lui-même;  il  débuta 
dans  le  commerce  à  Chauny,  puis  vint,  en  i8kfi,  terminer  son  apprentis- 
sage commercial  à  Paris. 

&i  i85i,  il  acquérait,  il  Autun,  une  maison  de  nouveautés  et,  l'année 
Huivanle,  il  se  mariait  dans  cette  même  ville;  quelques  années  {dus  tard 
(i855),  il  abandonnait  sa  maison  de  commerce  et,  sur  le  conseil  de  son 
beau-frèro,  iogéuieiir  des  mines,  essayait  de  montei'  au  Galuzot,  près  de 
Honlceaa-les  Mines,  une  uune  pour  l'exploitation  des  schistes  bitumineux 


'')  Cos  renseignements  rant  emprunté!,  pour  ta  plupart,  i  une  btugraphle  très 
romplète  publia  dans  le«  Jlfem.  4e  la  Soe.  d'hiit.  wU.  ir,4iKHn  (XIX,  19«6)  par 
mon  excellent  confrère  et  ami ,  U.  le  U''  GilIoL 


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—  177  — 

«t  la  production  des  huiles  de  scbistea  ;  mais  la  eoncessioa,  Irt^  pauvre  en 
minerai,  ne  rendit  pu  aux  espérances  qu'die  avait  tout  d'abord  fait 
coDcevoir,  «t,  après  quatre  ans  d'esuis,  Rodie  dut  abandonner  son  usine; 
c'est  aion  qu'il  rqxit,  d'abord  comme  directeur-gérant,  puis  à  partir  de 
i8$&, comme direeteur-propiiëtaire,  une  unne  de  mtoe  nature  exploitée i 
Igomay  (Saâne-elJjoire)  par  une  sociëtë  autunoise. 

Mentionnons,  sans  y  insister,  les  perrectionnements  introduits  par 
Bocbe  dans  l'eiploitation  et  ia  disliUation  des  schistes  permieiiB  et  la  Intle 
économiqoe  qu'il  essaya  vainement  de  soutenir  contre  le  pétrole  améri- 
cain ,  mais  constatons  que  ce  fut  à  Igomay  qu'il  fit  ses  débuts  dans  l'élude 
de  la  paléontologie. 

Ohservateur  intdligent  et  sagace.  Roche  avait  de  très  bonne  henra  re- 
marqué les  débris  d'animaux  et  les  fragments  de  plantes  extraits  de  sa 
concession  par  le  pic  du  mioeor;  il  recueillit  d'abord,  à  (ilre  de  simple 
«nriosilé ,  les  plus  beaiu  spécimens,  et  pins  (srd,  nue  heareuse  drcon- 
slaoce  l'ayant  mis  en  rapport  avec  H.  le  professeur  Gaodry,  il  les  fit  soi- 
gneusement rechmiher  pour  les  envoyer  au  Muséum. 

Les  découvertes  paiéontologiqnes  d'Auguste  Soche  ont  été  décrites  et 
hautemeat  appréciées  par  MU.  Gaadry,  Vélain,  Sauvages,  Brocchi,  dans 
de  savants  mémoires ,  connus  de  tous  les  paléontologistes  et  qu'il  nous  suffit 
de  rappeler  ici. 

En  i883,  Aug.  Roche,  renonçant  déSnitivemenl  k  l'industrie,  vint  se 
lixer  k  Autnn  pour  y  jouir  paisît^emeut  d'une  modeste  aisance  laborieuse- 
ment acquise;  mais  l'oisivelé  ne  pouvait  satisfaire  cette  inteUigeoce  active: 
k  Autan,  Roche  retroava  Bernard  Renault  qu'il  connaissait  depuis  long- 
temps et  qui  venait  chaque  année  y  passer  le  temps  des  vacances;  tdle  fut 
l'origine  d'une  amicale  collaboration  qni  ne  devait  cesser  qu'avec  la  mort 
de  notre  regretté  prédécesseur;  au  contact  et  sous  l'influence  de  Renault, 
Roche  se  prit  d'une  belle  passion  pour  la  paléo-botanique;  pendant  plus  de 
vingt  ans,  il  explora  en  toutes  saisons,  avec  une  inlassable  persévérance, 
les  localités  penno-carbonilères  des  environs  d'Autun,  recueillant  soigneu- 
sement les  fragments  de  végétaux  silicifiés  que  le  soc  de  la  charrue  ra- 
menait à  la  surface  du  sol;  bieutAt,  ce  r61e  de  ccdlecteur  ne  lui  suffisant 
|dns,  il  voulut  étudier  lui-même  l'organisation  de  ces  végétaux  si  curieux; 
il  installa  donc  un  laboratoire  dans  l'une  des  pièces  de  son  appartement  et , 
k  un  Age  ou  tant  d'autres  anraient  borné  lenr  ambition  h  vivre  dans  une 
stérile  inaction,  il  se  fit  lapidaire,  micrograpbe,  photographe,  passant  la 
{dos  grande  partie  de  ses  journées  à  tailler  et  polir  le  dur  silex ,  b  le  ré- 
duire eu  plaques  minces ,  à  constitoer  enfin  cette  belle  collection  qu'il  des- 
tinait au  Muséum. 

D*uae  extrême  modestie,  Aug.  Roche  ne  pensait  que  rarement  k  pnblier 
luî-méme  ses  découvertes,  mtùs  il  était  heureux  de  les  communiquer  à 
MH.  Bertrand,  Zeiller  et  surtout  è  son  ami  Renault;  aussi  (a  mort  de  ce 


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—  us  - 

denier  (ifi  octobre  igoâ)  filt«li«  potar  ttli  lili  dmll  iJFUd,  et  li  SndM^ 
dliiBltiire  oàturdie  d'Autaiâ  l'ayaut  [iri^  d'éatitft  It  luôgrapMe  de  «M  r«> 
grelin  pr^ident^fimdatear,  il  eaOewM  k  oe  pi«ui  detoir  tout  sob  tempt  et 
toutes  en  faeidtà;  k  pane  aviil'il  Mbe?^  d«  tèAigO'  M  travEdl  qtie  U 
|diime  échapput  à  u  meia  iMiHlaat«  et  qti*il  s'etidonnait  i  M>tl  tour  dans 
l'éternel  repoi(95octobi«  igaS). 

Re^ecbieaN  eiécutiice  des  volonté  de  ma  miri.  M"'  «euVe  Roid»  a 
remis  au  Maaéam  te>  ih^eetioitB  doilt  d\i  amit  le  dépM;  nous  le»  ftvAn» 
di^MM^  dans  la  galerie  pnbliqu»  de  ImUmqne  k  cAtid  de  U  b«UQ  Ërirte  de 
préparations  exécutées  par  BÔuttRl  Renaalt ,  ksm^iaAt  ainti  la  mémoto 
de  deux  hommes  qui  furent  lia  d'une  étroite  amitié  et  qai,rnnetr«ilH, 
ont  contribué  en  progrè*  de  la  p^éontAlogfie  franQdM. 


NoTB  SUR  Bas  gpiDOTK  01  Cauf-Ras  (ÀBiisa), 

tAi  M.  LK  LlEirtEHANTHIlOLOIlKL  ktiài. 

L'élude  d'une  épidote,  Mtato|[née  an  i<^«irtoire  da  Moséum  sou  le» 
numéros  io3-7o3  et  provenant  des  Pyrénées,  m'a  été  confia  pur  M.  A. 
Ladtâi. 

L'éctumtillon  a  été  recueilli  pat  éé  MVtnt  dans  le  cirqne  de  Gamp-RM, 
sitné  anr  le  venant  oêcideatid  «t  k  proiimité  de  l'origine  dn  «mtrelbit  <^i 
s^jMre  b  valléede  l'Oriège,  iffliUMt  de  l'Ariè^.  de  la  vallée  4e  U  Senoe, 
affluent  de  l'Ande.  0«  orque  est  bordé  psr  nn  deui-cerde  de  bantt»  ciiM» 
(pic  de  Camp-Ras,  3,S5&  mètres;  rac  Hant,  ifikZ  taètna;  pic  de  Gufti- 
sette)  forment  on  immense  «xtnBneir  aa  fond  dnqoel  est  sitôé  l'élMf^  de 


Cette  région  éésf^éè  est  eonverle  d'énormee  blocs  de  roehets  et  déchi- 
quetée par  de  nombreni  ravins  s'irradiant  de  l'étang ,  oà  ils  se  jettent ,  vers 
les  hauteurs  eAvirounantes  (voir  l'angle  Sud-Ouest  de  la  feoifle  de  QuiUan 
an  i9o,ocfo.ii*36A). 

La  région  de  Camp-Rai,  placée  k  l^eiArdmité  oMidestale  dn  tnasoif  gra- 
nitiqtie  de  Quérigot,  est  particnUèrement  intéressante  ^nr  le  géol<^e, 
parce  qu'elle  permet  d'observet  le  emlMt  d'im  granité  émptit  avec  (me 
poBiante  série  sédimentaire  entiârement  'métamorphèée,  et  égdement 
pour  le  mioérdogiste,  parée  qu'dle  oflte  une  l^raiide  ritdierae  en  ibinénmi 
fllicat^B,  tek  que  épidote  grise,  idocmsè  'bnetUaire  grise,  Igrmêl  grosan- 
laire  brun,  wollaslonite ,  diopùde,  zéolites  diverses,  etc. 

L'eDBemble  des  phéncmë&es  d'exomorphitaie,  qui  nU  moffifié  si  pro- 
fondément les  calcau^  paléoiol^ei  en  dotuwBt  naissaoee  à  des  minérna 
nonveani  et  des  phénomënes  d'endomorpbisnie ,  qui  ont  traHsfonué  stn' 


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—  179  — 

cflrtBÏtu  pointe  !•  roeb«  éraptive  dl»méme,  «ont  d^veWppéB  en  en  bnix 
mr  nne  gfraudioN  MmUb;  ils  Hint  décrite  et  «xpliqo^  dâni  !•  Builtlm  de 
h  tara  giolegique  de  Fraun,  n*7i  (t  XI,  tmaée»  1899-1900). 

Ii'épidote  de  Câmp-jtu  pri— âe  l'a^ged  d'une  muie  aùtaUiae  co«i- 
po§ëe  de  groopes  de  cristeiu  paraHUei.  C«i  oriatatu  uiit  moaodiiiiqam , 
apl«tu  roivut  p,  qui  préwale  un  Mataairé,  et  Mxiéê  nmiit  l'arétepi', 
diraedoQ  de  l'allongNiient. 

Lee  plaques  minces,  examinëea  avee  de  forts  grossisseiiiente,  présentent, 
Burtont  dans  les  divages  de  la  lone  pK',  de  Dombreuses  induiious  allon- 
gées avee  bidies  immobiles.  Les  vides  existent  entre  les  cristaux  renferroenl 
souvent  de  petite  cristeux  de  dolomila. 

Les  ibrmae  les  plus  communes  observées  sont  : 

A'  (.00),  p  (001).  «■  (io.),  a'"  (ioi).  a*  (îoS),  o'  (îo5).  »•'  (706). 


La  valeur  des  an^^ee  est  : 


p<H  157*  3S' 


i68'5i' 


i5i'»7' 


Les  fragmente  de  cristeux  détediés  de  la  masse  erietelline  sont  «paques, 
de  couleur  grise,  et  donnent  une  ponssière  blanche.  Celle  eoloratiou  com- 
parée i  cdle  des  cristeux  d'épidote  verle  du  Tjrol,  dont  la  tenoir  en  fer 
est  presque  identique,  parait  anormale;  %  remarquer  de  jdus  le  pea  de 
netteté  des  cristeux,  les  multi^des  indnsioDs  et  les  nombreuses  aigtànes 
d'épidote  qu'ils  renferment,  et  surtoat  les  variatioas  brusques  de  coloration 
observées  dans  une  même  [dage,  qui  sont  dues  k  des  différences  de  eom- 
position. 

Les  propriétés  optiques  sont  cales  qni  caractérisent  le  groupe  de 
l'épidote  : 

PbiD  des  axes  optiques  perpendicnlaire  h  l'allongonent  ph',  et  par  suite 
contenu  dansf';  extinction  k  o  degré  dans  la  tone  d'silongement,  qni  est 
celle  de  symétrie;  bissectrice  aiguë  négalire  (»^),  sensiblement  parallMe  à 
l'arête  k'g'. 

La  valeur  des  indices  déterminée  en  lumière  jaune  par  H.  Gaubert, 
assistant  de  minéralogie,  est  la  suivante  : 

n,  variable  de i.7aoo  i  1.7400 

n.  variable  de 1,7149  A  1,7  ii3 

n,  variable  de i,7iii3  à  1,7091 

n,-n,  lariable  de <i.oo97  i  0,01 1 1 

I  V  -  86*  »9' 


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—  180  — 

La  détermination  des  indices  a  présenté  certaines  difficoltés  dn  fait  qae 
les  [Jages  minces  donnent  ies  vaiùlions  de  bir^fringuice  si  fréquentes  dans 
répidote;  lenr  memre,  par  le  comparateur  Michd  Lévy.  s  donné  des  va- 
leurs légèrement  supà-îeurei  ii  ia  biréfringence  dn  qnartz  (0,009)  et  com- 
prises dans  les  limites  données  plus  haut. 

Densité  :  3,3â&-,  dureté  compiùe  entre  6  et  7. 

Les  rësoitats  de  l'analyse  sont  : 

SiO*. 38,95 

AIW 98,90 

FrH)' 5.75 

F«0 i,oB 

CbO s«,8o 

B!gO 0,35 

HK) 1,90 

ToTAi 99,75 

Lee  proportionB  moléculaires  sont  : 

SiO' 6,49 

Al'O»  +  FeH)^. 3,16 

FaO  +  C«0  -t-  HgO i.»i 

HK) i,o5 

La  particularité  intéressante  de  l'épidote  de  Camp-Ras  est  sa  bible 
biréfringence,  qui  la  rapproche  de  la  dinozoïsite  plutAt  que  de  l'épidote 
proprement  dite. 


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BULLETIN 

DO 

MUSÉUM  D'HISTOIRE  NATURELLE. 
ANNÉE  1906.  —  N"  U. 


89'  RÉUNION  DES  NATURALISTES  DU  MUSÉUM. 


PRÉSIDENCE    DE  M.  EDMOND  PERRIER, 

DUBCTBDB  DD  HDSillM. 

M.  LE  Phssideht  dépose  sur  le  bureau  le  fascicule  du  Suiletm 
pour  l'aunée  1906,  coDleuant  les  communications  faites  dans  ia 
réuaion  du  97  mars  1906. 


CORRESPONDANCE. 

M.  Alluàu»  nnuonce  l'envoi  de  deux  caisses  de  Colleclions  desti- 
nées au  Muséum  et  provenant  des  régions  que  traverse  le  Nil  Bleu, 


COMMUNICATIONS. 

DiCqVEMASE  JOGÉ  PAR  CvFIEIl  {l8l}5). 

PAB  M.  E.-T.  Hahv. 

L'abbé  Jacques-François  Dicquemare,  ne  an  Havre  le  7  mars  1733  et 
mort  dans  cette  rahne  ville  le  39  mars  1789,  astronome  et  loologiste,  est 
surtout  connu  dans  l'histoire  des  sciences  naturelles  pour  les  cnrienses  r^ 


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clierches  qu'il  a  si  longtranps  pooreaivies  eurla  physiolo^  des  mollusques 
marias ,  et  des  actioées  eu  particulier.  Goalinuant  les  fammses  expériences 
de  Tremblay  sur  l'hydre  d'ean  douce,  il  mettait  Buccessivement  en 
éridence,  notammeiit ea  1773  et  1773,  les  rflprodncUons  oi^niques  les 
plus  ioaltendues  chez  des  animaui  k  la  fois  plus  compleies  et  plus  volumi- 
neai.et  les  extraite  de  soa  PorlefemUe,  publiés  dans  le  Journal  de }Ag$iqiu, 
excitaient  ain^lièreœent  l'attentioD  de  tous  les  lecteOrs  de  ce  célèbre 
recuàl. 

La  publicadou  iat^rde  du  Porte/nillt ,  qui  conteuait  taot  de  curienaes 
choses,  était  impatiemment  attendue  des  savants  et  des  philosophes.  Le  roi 
lui-mâme  s'y  était  iatéressé  et  avait  ordonné  qu'où  fit  les  fonda  néccMaires 
pour  imprimer  ie  texte  et  graver  les  planches  de  Dicquemare,  et  lorsque  la 
Révolution  vint  arrêter  celle  louable  entreprise ,  Sellier  avait  exécuté  un  cer- 
tain nombre  de  cuivres' d'une  grande  perfection. 

Dicquemare  mourut  sur  ces  enlreiaites,  à  67  ans,  et  ses  manuscrits, 
ses  planches  gravées,  ses  dessins  passèrent  entre  les  maina  d'une  nièce, 
M"*  Le  Masson  Le  Goift,  qui  était  depuis  quelque  temps  déjji  son  âève  et 
sa  collaboratrice.  Pendant  quinze  ans,  la  légataire  de  l'ingénieux  et  habile 
naluraUste  attendît  patiemment  les  moyens  de  faire  enRn  connaître  l'œuvre 
magistrale  de  son  savant  onde,  dont  elle  avait  aoignensement  mis  en 
ordre  les  diverses  parties.  Enfin,  le  17  frnetidor  an  xm  (10  eepteiri>ra 
i8o5),  elle  se  décidait  à  entrer  en  rapport  avec  le  HuBënm  de  Paris  et 
envoyait  au  directeur  de  notre  établissement  le  lameui  PortefeuilU  conte- 
nant les  dessins  et  les  mémoires  inédits  de  l'abbé. 

Le  9 A  suivant  (10  sept^nbre),  Fourcroy  donnait  lecture  a  ses  collègues 
de  la  lettre  que  voici  : 

Honùaur  le  Directeur  du  Muiéum, 
Atecla  confiance  et  le  respect  qo'ÎDqiirent  les  membres  du  Muséum,  j'use  vous 
|iréseoler  les  maauscritt  et  destins  de  feu  l'abbé  Dicquemare,  sur  les  mollusques 
et  autres  parties  de  l'bistoire  oatarelle,  pour  prier  ce  docte  corps  d'en  faire  le 
rapport.  La  philosophie,  la  profondeur  el  l'i^tcndus  de  ses  camtoùuaneea  aeroient 
bien  propres  à  m'inspirer  des  craintes,  mais  je  me  rassure,  (icrsuadée  qu'il  «audra 
bien  oublier  ceUe  qui  fait  la  présentation  pour  ne  s'occuper  que  du  naturaliste 
dont  las  obsenrations  ont  été  faites  au  bord  de  la  mer,  sur  U  mer,  quelquefois 
même  au  fond  et  souvent  dans  les  roches  bouleieraées  par  l'cflort  impdtueui  des 
tempêtes. 

J'û  l'honneur  d'être,  dans  les  Molimens  les  plus  respectueux,  Monaieur  le 
Directeur  du  Muséum, 

Votre  très  humble  servante , 
Li  Masson  Li  liOLrr. 

Après  qu'on  eut  pria  raonaisBancâ  de  la  lettre  et  de  t'anvoi  qu'elle  onnon- 
fait,  il  bit  décidé  que  itradminjatratioa  dérograut  ponr  œUe  fois  à  aa  oan- 


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—  183  — 

tome,  en  conndérMion  dn  tHe  de  l'abbé  Dicquoiun  pour  les  proférés  de 
l'histoire  natardlen .  accepterait  la  proposition  qni  lui  était  faite. 

Et  iea  profesatinre  Lamarck  et  Cuvïer  fnrent  chargés  de  «faire  un  rapport 
sur  les  cenvrea  posthumes  ^  du  zoologiste  havrais. 

Le  3  vendémiaire  an  uv  (a5  »aptembre),  Cuvier  donnait  lecture  à  ses 
collègues  du  rapport  que  je  ti-snscrifi  sur  la  minute  écrite  de  sa  main  et  ji 
laqudle  Lamarck  a  ajouté  sa  signature. 

RlPPOSt  À  L'AuNltlil  DM  noKSSIOU  DD  HdsIdh   D'aiSTaiII  niTDIELLI, 
3<i  (niclidgrui  uiifii  Mpttnbn  iId[ï). 

Vous  ivcz  cl>3rgé  M.  Delamarck  et  moi  de  voiu  faire  un  rapport  sur  U  pvit- 
JtuMi  dt  Vabbi  Dieqaemare,  touchant  la  publication  duquel  M"*  Le  Mbbwh  de 
GolTl  loua  a  demandé  tolre  avis. 

L'abbé  Diequemare  eal  célèbre  depuis  longtemps  parmi  les  Naturalistes  par  ses 
découverte*  nombreuiei  et  impartantei  sur  lea  Animaui  marins,  fruits  de  ses  obser- 
latîons  de  trente  années. 

Les  extraits  qu'il  en  avait  donnes  dans  le  humai  dt  ^ynqut  avaient  inspiré  le 
plus  grand  intérêt,  et  l'ancien  gouvernement  lui  -ivail  foomi  une  partie  dessacoai's 
■KcessairSB  pour  une  publicalîon  complète.  Il  s'y  disposait,  loisque  la  mort  le  sur- 
prit en  178g. 

Beaucoup  de  planches  étaient  gravées,  tous  les  dessina  étaient  làîla  et  les  ma- 
nuscrits à  peu  près  en  ordre.  Tféanmoios  la  Révolution  s  empêche  jusqu'i  présent 
M"'  Le  Manon,  à  qui  il  avait  laissé  son  ouvrage,  de  le  taire  paraître. 

Les  savants  désespéraient  presque  d'en  jouir.  Ils  no  pourront  donc  pas  manquer 
d'apprendre  avet  plainr  la  disposition  où  cette  dame  vous  annonce  âlre  aujour- 
d'hui de  metUV  enfin  au  jour  les  grands  travaux  de  celui  dont  elle  respecte  la 
ménuura  comme  celle  d'un  maître  et  d'un  père ,  travaux  auxquels  elle  a  eoulribué 
elle-mésne  pendant  plusieurs  années  en  qualité  d'élève  de  ce  laborieux  nalura- 
lisle. 

Le  portefeuille  de  l'abbé  Dicquemsre  consiste  dans  une  suite  de  mémoires  sur 
des  objets  très  difTérens,  quoique  se  rapportaus  tous  k  l'histoire  naturelle.  Il  ;  a 
des  réflexions  générales  et  métaphysiques  sur  la  nature  de  l'homme, les  principes 
de  les  connaissances,  les  illusion*  qui  affectent  ses  sens,  ainsi  que  sur  la  nature 
des  Animaux.  Il  y  a  des  descriptions  de  quelques  Animaux  vertébrés,  comme  le 
Phoque,  le  Marsouin  et  quelques  Poissons.  Mais  la  partie  la  plus  étendue  et 
sans  contredit  la  plus  précieuse  est  celle  qui  concerne  les  Animaux  marins  sans 
vertèbres.  C'est  à  ce  genre  de  recherclies  que  l'abbé  Dicquemsre  avait  pour  ainn 
dire  consacré  sa  vie.  Û  n'épargnait  aucun  soin,  ÎI  ne  reduntaîl  aucun  danger  pour 
satisfaire  sa  curiosité.  Plusieurs  fui*  il  s'e*t  exposé  aux  tempêtes  et  aux  écueils, 
pour  observer  ces  êtres  singuliers  dans  les  lieux  mêmes  de  leur  séjour  habituel; 
ausn  B't-il  été  récompensé  par  les  laits  les  plus  neufs  et  les  plus  remarquables. 

On  connaît  en  partie  ceux  que  lui  ont  Iburnis  les  Actiniei  ou  Antmoiwi  de  mer 
e(  la  force  de  reproduction  qu'il  leur  a  découverte,  force  qui  n'est  guère  moins 
grande  que  celle  du  Potyp»  d'tau  douce,  mais  qui  se  trouvant  4  ce  degré  dans  un 
Animal  beaucoup  [dus  composé  et  d'une  taille  beaucoup  [dus  considérable  est  sans 


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—  184  — 

coatrediL  aiun  beaucoup  pliu  éloDtiaDte.  Ce  qu'il  *  remarqua  tur  lee  maure  des 

Anémones  de  mer  cl  sur  leurs  eq>ète8,le  ddlail  avec  lequel  il  décrit  et  caraclériie 
CCS  demièrM,  l'eilrÉme  senaibililé  qu'elles  lui  oal  fait  voir  poui  les  chBogemeuï 
future  du  tams,  ne  seront  pu  moioa  inUresaanta  pour  les  naluraliatei  st  le«  pbf- 
sicieng  que  leur  repruductiou  l'a  été  pour  les  phyiiologigtee. 

11  les  représente  dans  i5  planches  In-folio,  Bupérieuremeat  gravées  par  Sel- 
lier. Gomme  noua  avons  eu  occasion  de  voir  en  vie  pluiieure  de  ces  animaui, 
nous  pouvons  garantir  l'eiactilude  de  leure  Gfrures. 

Seise  autres  planches  sont  consacrées  am  MiduMi  ou  Orlûi  dt  mtr,  parmi  les- 
quelles est  compris  le  Bhiiotlame.  L'abbé  Dicquemare  a  décrit  pour  la  première 
fois  pjusieura  espèces  très  jolies  par  tes  forme*  et  pur  les  couleura,  qui  feront 
sûrement  grand  plai^r  aux  naturdistes. 

L'Buitre  fait  A  elle  seule  l'objet  d'un  long  mémoire  et  de  six  planches.  L'abbé 
Dicquemare  a  voulu  venger  cet  anima],  ordinairement  atléf^aé  comme  eiem[dede 
stupidité,  comme  l'un  des  derniers  degrés  de  l'échelle  des  êtres  animés.  Et,  en 
effet,  la  découverte  sur  la  sensibilité  de  l'Huttre,  sur  l'art  avec  lequd  die  sait 
former  sa  coquille,  en  réparer  les  brèches  et  se  défendre  contre  les  Animani  qui 
la  percent,  enfin  sur  «a  faculté  de  changer  de  place,  des  faits  extrêmement 
ruiieni  et  bien  propres  1  détruire  les  Tausses  idées  que  tant  de  rairanneura  peu 
instruits  ne  cessent  de  reprodnire  pour  soutenir  de  vains  systèmes. 

Il  considère  aussi  l'Huître  en  sa  qualité  d'objet  utile,  traite  i  fond  la  manière 
la  plua  profitable  de  la  pêcher  et  de  la  parquer  et  propose  des  réglementa 
propres  à  rendre  celte  branche  d'mdustrie  de  plus  eu  plus  avantageuse,  en  pré- 
venant les  pertes  et  la  destruction,  suites  de  l'ignorance  de  ceai  qui  s'en  oc- 
La  même  exactitude,  la  même  rirbesse  eu  faits  intéressants  et  nouveaux  se 
retrouve  dans  ce  que  l'abbé  Dicquemare  a  écrit  sur  les  Limacet  ih  mer,  dont  il  a 
découvert  plusieurs  belles  espèces,  aur  les  di^n-enla  F«riqui  percent  les  bois  placés 
sous  les  eaux,  et  qui  sont  si  dangereux  pour  les  digues  et  pour  les  vaisseaux,  sur 
plusieurs  autres  Vers  articulés,  curîeiii  par  Icure  formes  ou  leure  coulcure  ou 
remarquables  par  leurs  habitudes. 

En  un  mot,  ce  recueil  d'observalians  nous  parait  à  la  fais  inlinimcnt  précieux 
pour  les  naturalistes  cl  fait  pour  intéresser  toutes  les  classes  de  lecteurs.  Noua 
pensons  qu'on  ne  peut  savoir  trop  de  gré  k  H'^  Le  Masson  des  soins  qu'elle  a  pris 
pour  achever  do  le  mettre  en  ordre  et  que  la  quantité  de  belles  planchée  dont 
elle  possède  les  cuivres  en  faciJitant  cett»  publication ,  ajoute  beaucoup  au  prix  de 
ou  manuscrit. 

La  seule  chose  qui  nous  paraisse  à  désirer,  c'est  qu'un  naturaliste,  au  fait  de 
la  nomenclature,  ajoute  è  l'ouvrage  les  noms  systématiques  an  moyen  desquds  les 
Animaux  dont  il  j  est  question  pourront  être  reconnus  sur  le  champ  par  tous  les 
snvans  de  l'Europe.  Cette  addition  est ,  an  plus ,  l'aETaire  de  quelques  instans  et  il 
n  os l  personne  de  vous  qui  no  s'en  cliar^e  volontiere,  pour  donner  k  ce  bel  ou- 
vrage toute  l'utilité  dont  il  est  susceptible. 

Dans  la  confiance  «ù  nous  sommes  que  l'Assemblée  partagera  notre  manière  de 
voir,  nous  l'invitons  A  témcùgner  son  sentiment  à  H"*  Le  Masson  t 
celte  dame  de  la  communication  qu'elle  nous  a  donnée  d'un  ouvrage  a 
stmctif  fl  aussi  întérn-sant. 


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—  185  — 

Un  exeinpisii>e  de  la  notice  de  Cnvicr  fiit  remis  h  M"'  Le  Masson  le 
GoUt  avec  §e8  manugcrîts ,  et  une  note  de  Jacques  Thntiin  noua  apprend 
qae  deui  autres  copies  certifiées  ont  été  délivt^  le  a&  septembre  181 1. 
Il  s'agissait  probablemenl  de  qudques  tentatives  auprès  d'un  Miteiti'. 

Quoi  qu'il  en  Hoit.lesfrais  que  devait  entrataer  la  gravure  de  Saplancfaeii 
demeurées  manuscriteB.  le  tirage  des  cuivres  lermioés,  l'impression  du 
texte,  etc.,  obligèrent  k  ajourner  encore  une  pnblicatioa  onéreuse,  qui 
n'avait  déjà  plus  qu'un  intérêt  hislorique  et  artistique,  et  l'œuvre  écrite  de 
Dicqnemare,  l'ceavre  gravée  de  Sellier  étaient  encore  inédites  entre  les 
mains  de  M"*  Le  Masson  le  Golfl  au  moment  de  sa  mort. 

Ces  documents  appartiennent  aujourd'hui  ï  la  Bibliothèque  de  Rouen 
et  portent  les  n"  978  et  gyA  du  catalogue  des  manuscrits  de  ce  riche  éta- 
blissement. Ils  comprennent,  d'nne  part,  88/1  pages  et  gi3  feuillets  de 
lente,  et  de  l'antre  "86  dessins  d'histoire  naturelle  avec  84  planches  gra- 
vées sur  ces  dessins".  On  y  a  joint  les  portraits  de  Dicqnemare  et  de 
M'"  Le  Masson  Le  Goift  et  six  diplômes  décernés  &  Dicqnemare  de  1777  k 
1789  par  des  académies  et  sociétés  savantes  de  l'étrai^er'''. 


Sun  LIS  C11VSTACK8  DBCiPODBS  MAIlInS 

nBcvsiuis  piji  M.  Grofel  eh  Màbuitanie, 

PAI  M.  E.-L.  BoDTlEH. 

Au  cours  de  sa  campagne  effectuée  en  i<|o5  et  en  1906  sur  la  cAte  de 
Mauritanie,  dans  les  parages  du  banc  d'Ai^in,  M.  Gmvel  a  recueilli  un 
o^rlain  nombre  de  CrusUcés  décapodes  dont  il  ne  sera  pas  sans  intérêt  de 
<liihuer  la  liste.  Car  cette  station  n'a  pas  été  explorée  scienliBquement  jus- 
qu'ici, et  comme  elle  se  trouve  située  entre  deux  autres  mieux  connues, 
le  Maroc  et  la  Sén^anibie,  on  peut  trouver  dans  l'étude  de  sa  faune  les 
moyens  de  ûier  l'extension  vers  le  Nord  de  certaines  espèces  tropicales  et 
celle  vers  le  Sud  d'autres  espèces  des  régions  tempérées. 

MACROtiBEB.  —  Cette  petite  collection  ne  renferme  que  quatre  espèn^  de 
Macroures  :  deux  Pénéides  et  deux  Palinurides. 

IjPS  deux  Pénéides  sont  notre  Penaeut  eitramota  Risso  et  une  esp^e 
plus  particulièn>ineiit  américaine  le  P.  branilieiuix  Latr.  La  première  esp^e 
a  élé  recueillie  vers  le  sud  jusqu'il  Benguela  (Osi)rio)  et  la  seconde  vei-s  le 
noni  jusqu'il  Rufisque  (Miers). 

C  Cf.  Calatogue  géaéml  drt  mmiattrtlt  in  Hihliolhî-ijHft  puhliqiin  Jr  FraurF. 
RtmfH,  t.  I,  p.  9^-9^5.  Pari»,  i88(>,  iii-8°. 


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—  186  — 

Les  deux  Paiinnrides  »oat  la  Langouste  commune,  Paiitmnu  vttigaris 
Ijitr. ,  qu'on  n'avait  paa  encore  aigiudée  aussi  l(ûit  vers  le  Sud  ;  et  la  Lan- 
gouste royale  Panulinu  re^iu»  Brito  Capello  qui  parait  commune  aux  Iles 
du  Cap  Vert  (Brito  Capeilo,  Bouvier)  et  qu'on  retrouve  aux  Canaries 
(Bouvier). 

Anohoubeb.  —  Les  Anomoures  comprennent  quatre  espèces  de  Pagu- 
ridé*  :  deux  espèces  tropicales ,  le  Pagurus  granulimanut  Miers  et  le  Peiro- 
chirus  pastulatia  Edw.,  jusqu'ici  inconnus  l'un  et  l'antre  au  Nord  dn 
Sénégal;  une  espèce  plutAt  propre  aux  mers  tempérées,  notre  Paguna  ar- 
rotor  Herbst  {Pagurm  striaius  Aucl.),  déjà  signalé  an  Sf^n%al  et  aux  Iles 
du  Cap-Vert,  et  une  petite  espèce  nonvdie,  le  Pagvrùtes  maurtUmim, 
dont  la.diagnose  est  la  suivante  : 

Saillie  rostrale.  obtuse,  une  paire  de  dents  très  saillsnles  sur  le  front 
entre  les  pédoncules  oculaires  et  les  antennes  ;  écailles  ophtalmiques  quadri- 
dentéea,  pédoncules  oculaires  un  peu  dilata  en  avant,  présentant  relati- 
vement aux  pédoncules  antennaires  et  antennulaires  étendus  les  rapports 


Fîg.  1 .  —  Paguritu 

de  longueur  indiqués  dans  la  ligure  ci-joinle  (fig.  i).  Les  écailles  anten- 
naires atteigneat  presqne  le  milieu  du  dernier  arUcle  des  pédoncules  ;  elles 
se  terminent  par  une  pointe  irr^lièrement  biâde  et  préseDleot  deux 
jolies  ilenls  aiguës  sur  chacun  de  leurs  bords.  Pattes  antérieures  assez  sem- 
blables àcelWduP.  Aûpt'i^Edw.  et Bouv.,maisahsolument  couvertes,  sur 
la  face  supérieure  des  doigts,  de  tubercules  obtus,  le  reste  de  ta  face  pal- 


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—  187  — 

mure  correapMcbato  n'ayant  que  des  tofacrcules  éfMs  et  mbaigOB.  Une 
paire  de  pattes  ambulatoires  (l'antérieure  sans  doute)  avec  one  rangée  de 
5  forts  dentkolee  sor  le  bord  supërienr  dn  carpe,  et  de  9  ou  lo  sur  le 
propodite;  l'autre  inenne:  toutes  deux  eitrémonent  vdnes,  i  doigts 
l^rèrement  fim  courts  que  dans  le  P.  ki^iduê.  Se  rapproche  surtout  de 
cette  dernière  espèce  dont  elle  se  distingue  par  lea  csrsctères  prëcilës.  Un 
mile  adulte  dont  le  céphidothorax  mesure  7  miliimètrea  de  longueur.  Pris 
an  largv  de  Novak  chott,  par  i6-9à  mètres  de  fond. 

BucHTLiES.  —  Les  Brachyures  sout  représentés  par  quatre  espèces  : 

Un  Leneosien,  la  Philyra  laevidortalit  Miers,  connue  an  Sën^al  (Mûrs) 
etani  lies  du  Cap- Vert  (A.  Milne-Edwards  et  E.-L.  Bonvier); 

Un  Maiadé,  le  Maja  iqumado  Latr.,  qu'on  ne  connaisgail  pag  au  Sud 
de  M<^ador,  et  trois  Ocypodidés  :  VOct/poda  hijipeus  OL,  qui  est  répandu 
depuis  la  M^iterraaée  jusqu'à  l'Afrique  tropicale;  l'O.  ajneana  deMan, 
qui  ne  semblait  pas  remonter  au  Nord  du  Sénégal,  et  YVca  [Gelaiimus) 
Tangeri  Eydooi,  qui  se  trouve  dans  l'AUantique  depuis  le  Sud  dn  Portugal 
jusqu'à  Angola.  Cette  dernière  espèce,  si  remarquable  par  ses  pinces  longues 
et  énormes,  pullule  dans  la  baie  Cansanda  (baie  du  Lévrier). 

On  voit  que  cette  petite  «élection  ne  manque  pas  d'intérêt.  M.  Gmvel 
se  propose  de  l'enrichir  uhérieuremeni  par  des  recherches  plus  appro- 
fondies. 


SOK  LES  IsOPOBBS  Bl  l'sZPÉDITIOII  fKUlÇÀtKB  À«TÂKTt<}VE, 
PAB  M"*  HaRRIBT  H1CHAHD8ON. 

Remis  i  l'auteur  de  eetle  note  par  M.  le  professeur  Bouvier,  les  Crustacés 
isopodes  recueillis  dans  les  régions  antarctiques  (Iles  Wsndcd,  Ile  Wencke, 
baie  des  Flandres)  par  M.  Jean  Charcot,  avec  le  concours  de  M.  Tnrquet, 
ont  fourni  i3  espèces,  dont  plusieurs  sont  nouvelles  pour  la  science  et  ont 
nécessité  l'établissement  de  qudques  genres  nouveaux. 

CaiLiriaBS.  —  Le  Paratanaù  antarcticat  Hodgs.  est  très  commun  dans 
ces  r^ooB.  Avec  le  P.  dimorphut  Bedd. ,  l'auteur  le  place  dans  le  genre 
nouveau  Nolatanait  qui  se  disûngne  essentiellement  des  Paratanaù  par  ses 
gnathopodes  fort  différents  dans  les  deux  sexes. 

FLiBELuriais.  —  Dans  ce  groupe,  la  bmille  dea  Gnathidés  a  pour  re- 
présentant la  Gnalkia  aniarctiea  Studer  que  l'auteur  identifie  avec  la  G.polarû 
HodgB.  La  famdle  des  j%û{éi  offre  une  espèce  nouvelle,  V^a  etutralh, 
qui  se  rapproche  surtout  de  YM.  magniJUa  Dana  dont  elle  diS^  par  l'ab- 
sence de  saillie  sur  le  propodile  des  pattes  des  trois  paires  antérieures,  par 


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—  188  — 

Ms  antennes  pins  loi^ues ,  l'endopodite  plus  lai^  de  ses  uropodes  et  l'ar- 
i-aagement  différent  dé  ses  tadies. 

Les  Spbéromidés  ont  pour  représenianls  le  Plakarihrium  puitclaliMmum 
Preff.  et  la  Cymodoeella  egr^ia  Cbill. 

A  la  famille  des  Sérolidés  appartiennent  la  SerolàpoHia  PfelT.  et  une  es- 
pèce nonvdle ,  la  S.  Bouvieri.  Cette  dernière  se  distingne  de  la  S.  Pagentie- 
eheri  Pfe?.  par  la  pointe  m^aoe,  beanconp  plus  longue,  da  bord 
aniàienr  de  la  t^te.  par  le  tubereule  E^inifonne  du  i"  et  du  3*  artidc 
des  autennules ,  du  9'  et  du  3'  article  des  antennes,  par  la  présence  dans 
la  partie  postérieure  de  la  (Ate  de  deux  tubercules  qui  recouvrent  eu 
partie  1rs  yeux ,  par  les  ang^  lat^ro-posl^rieurs ,  airondis  et  épais ,  des 
segments  ihoraciques,  par  la  fusion  dorade  médiane  des  deux  derniers 
segments  thoraciques  et  du  premier  abdominal,  par  le  tubercide  spini- 
forme  saillant  qui  surplombe  le  bord  anl^îeur  de  iéchsDcmre  terminale  du 
dernier  segment  de  l'abdomen. 

ViLnFfcRKS.  —  La  iâmille  des  Idotéidés  a  pour  représentaut  une  espèce 
Doovdle,  le  Glt/ptom>lu*  aeutui,  espèce  géante  qui  se  distingue  du  G.  an- 
larclieut  Eights  par  le  protongement  aigu  qui  termine  l'abdomen  et  l'eio- 
podite  des  nropodes,  et  par  son  corps  qui  est  près  de  deux  fois  aussi  long 
que  large.  Certains  exemplaires  peuvent  atteindre  1  o  centimètres  de  Ion- 
gnenr. 

AsBLLOTES.  —  Dans  la  bmille  des  Janiridës  prennent  place  le  Noituelhis 
austnUit  Hodgs.  et  VEdias  Turqvtti,  petite  espèce  de  5  miUimàtres,  cinq 
fois  aussi  longue  que  large,  qui  est  le  type  d'un  genre  nouveau  et  d'une 
espèce  nouvelle.  La  diagnose  du  genre  Ecliai  est  la  saivante  :  t^te  uns 
rostre;  à  bord  aolérieur  formant  une  saillie  triangulaire  entre  la  base  des 
autennules;  yeux  grands,  composés ,  dorsalement  situés  près  des  bords  lal^ 
raux;  autennules  n'atteignant  pas  le  5*  article  des  antennes,  qui  sont 
courtes  et  à  fouet  multi-articulé.  S^ments  thoraciques  subëgaux;  sè- 
ment terminal  du  corps  plus  long  que  large,  avec  un  petit  lobe  sur  le  boni 
postérieur.  Uropodes  [dus  courts  que  l'abdomen ,  leur  endopodite  ovalaîre 
et  deux  fois  aussi  long  que  l'exopodite.  Pattes  de  la  première  paire  subché- 
liformes,  les  autres  ambulatoires.  A  son  an^  inlemenlistal,  le  pédoncule 
des  pléopodes  antérieurs  du  mAle  présente  une  saîUîe  fort  longue  et  étroite. 

I«s  Munnidés  nous  oBrenl  de  nombreux  spé«imens  de  l'Halùicrù  australi» 
Hodgs. ,  et  les  types  de  deux  genres  nouveaux  formant  deux  espèces  non- 
vdle, l'Anfiiu  Chareoli  et  l'^Htlrtmuniuiantarcri'en,  l'une  et  l'autre  blanches, 
petites,  ovalaires  et  mesurant  3  millimètres  de  langueur. 

Par  la  forme  des  pléopodes. antérieurs  du  mâle,  le  genre  Atutrimumui  se 
rapproche  des  Paratiuinna  et  des  Ptewmgonium;  mais  il  diffère  du  premier 
par  sa  t^le  antérieurement  déponrvne  de  lobes  saîtlsnts  et  par  ses  uropodes 


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—  189  — 

«mples,  du  second  par  ce  dernier  caractère  et  par  la  présence  sur  les  bords 
latéraux  de  saîUies  pédonealifonnes  porlaat  les  yeoi. 

Quant  an  genre  Antiat,  il  est  caractérisé  par  la  diagnose  snîvanle  :  corps 
couvert  d'4pines  pilifonnes;  tête  pr^dongée  en  avant  par  deui  lobes  que 
sépare  une  encoche  profonde;  angles  latéro-aolérieurs  prolon^  en  lobes 
étroits;  anteonules  (î  antennes  courtes,  les  premières  s'étendant  jusqu'au 
bord  antérieur  du  i"  segm«it  tboracique,  les  secondes  jusqu'à  cdui 
du  9*.  Les  quatre  premiers  «f^ents  thoraciques  subé^ux,  lougs  et 
larges;  les  trois  derniers  mesuraot  k  peu  près  la  moitié  de  la  longueur 
des  précédents  et  diminuant  de  largeur  en  allant  vers  l'abdomen;  le  bout 
postérieur  de  ce  dentier  avec  un  grand  lobe  médian  arrondi.  Un^odes  h 
deux  branches,  aussi  longs  que  l'abdomeu  et  assez  lorlneni.  Pattes  aalé- 
rieures  préhensiles  et  fortes,  cdies  des  six  autres  paires  courtes  et  ambula- 
toires. Pléopodes  aolérieurs  du  mAle  sans  expansiou  ni  saUlie  terminale. 

Somme  toute,  cbes  les  Isopodes  comme  dans  la  plupart  des  autres 
groupes,  la  faune  antarctique  se  distingue  par  la  multiplicité  des  formes 
apéeialea  et  par  les  dimeasions  titanesques  de  certaiaes  d'entre  elles. 


Dmsckiptioii  d'bnb  noarsuM  sspbcb  de  Phonrvusa 

néconrsKTB  àb  FovTi-Daioy  Pit  M,    A.   CasvnisH, 

PAi  M.  E.  Sinon. 

M.  le  professeur  Bouvier  a  bien  voulu  me  communiquer  une  très  grosse 
Mygale  d'espèce  nouvelle,  rapportée  tout  récemment  du  Fouta-Djaloii  par 
M.  A.  Chevalier;  cette  Mygale,  qui  rivalise  pour  la  taille  avec  les  Latio- 
dora  et  Theraphoia  de  l'Amérique  du  Sud ,  est  jusqu'ici  le  géant  du  groupe 
pour  la  faune  africaine. 

Les  plus  grosses  espèces  africaines  connues  rentrent  dans  le  genre  hy*- 
teroerales,  cdie-ci  appartient  an  genre  Phoneyma  (seiuu  tirietn),  qui  ne 
renfermait  jusqu'ici  que  des  espèces  de  taille  inférieure. 

Phoneriua  Chevalierl  sp.  nov. 

9  Cephalothorai  long.,  3»  millim.;  iiL,  39  millim.  AIhI.  lang.,  &7  millim. 
Pedes  1'  paris  long.,  83,5;  Pedes  a'  paris  long.,  71,5.  Pcdea  3'  paris  lung., 
68,5;  Pede»  U'  paris  long.  83,i.  Ceplialotlioni  humilis,  fere  niger,  breviter  et 
rrebrp  cervino-pubesrcns,  fovea  tlioracica  profunda  sed  tcnui,  fcre  sulciformi , 
ïalde  procurva,  tubcre  ocutorum  non  multa  latiore.  Tuber  oeulorum  parum 
ronveiuin.  Oeuli  parri,  iater  ne  diaUntus.  Abdoroeo  magniuu,  ruseum,  brevilvr 
ccnino-pubesceas,  mamillse  nigrac  nigru-velutiDae ,  Buperiori»!  articulis  trini^ 
inlor  waubaequis.  Clielac,ij[ernum  pedcsque  nigricantia,p«leii  hrcvitûr  cincrmi- 
cervino  pubescontes,  parer  sat  longe  sed  parce  fulvo-hirsuti. 


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—  190  — 

A  P.  Btlmtdaaa  Karacb  et  AnUltfi  E.  Sira.  diff«rt  magnitudiae  multo  majore, 
pedibus  einereo-  (haud  ruliro-)  pubescentibus,  parte  uphaUca  huiniliore  Tere 
plana ,  fovea  tboracica  teniiiore  1ère  sidciforaii ,  orulis  minorilius  inter  tu  distan- 
tîoribuB,  et  praeeertini  sifrillis  poslicis  sleroî,  parvis,  longia  el  obliquis,  ■  Kse 
quam  ad  marginern  miillo  remotioribus. 


Note  sua  debi  sspècss  âdstràlieshes  de  Bostetcbideb 

ÀPPÀtTEItÀIlT  AU  GENBE  XyLOBOBCA, 

PAR  M.  P.  Lbbne. 

[«  genre  Xyloboiea  Lan.  '''  a  été  établi  ponr  nn  certain  nombre  d'<»- 
pèces  auBlreliennes  du  groupe  des  Xylopertha ,  earactérisées  princtpalnnenl 
par  une  confonnation  toute  particulière  dea  tibias  antérieure.  Ghei  ces 
latecteK,  te  dimorphisme  seiuel  esl  des  p)ni  aceentuéB.  On  cd  a  décrit 
jusqu'ici  cinq  formes  spécifiquee  9<*'  et  trois  formes  c7'*',  mali  la  con- 
cordance des  seies  ua  pu  être  donnée  que  dans  un  seul  cas  (X.  myt- 
tica  Blackb.).  La  présente  note  a  pour  objet  de  faire  connaître  un  type 
nouveau  de  sexe  (S  dont  tes  collections  du  Muséum  viennent  de  s'enricbir 
grâce  à  la  générosité  de  M.  lecapitaineFemand  de  Beaucbéne ,  et  de  signa- 
ler l'existence  d'autres  fonnea  affines  venant  se  grouper  dans  son  voisi- 
nage immédiat. 

X^loboMtk  dooiaa  nov.  sp.  (  (J). 

Longueur:  3  miUim.  a.  Mlongé,  r^ulièrement  parallèle, â  peine  élargi 
en  arrière.  Télé,  parUe  postérieure  du  prothorax  et  poitrine  brun  foncé; 
moitié  antérieure  du  prothorax,  él  y  très  et  abdomen  d'un  roux  brunâtre 
avec  la  base  des  élytres  plus  claire  ;  antennes ,  cuisses  et  tarses  roux ,  tibias 
bruns. 

Front  sillonné  iongîtndtnalement  au  milieu ,  brillant  et  presque  lisse 
sur  le  disque,  fortement  et  derisément  ponctué- rugueux  sur  les  cdtés,  sa 
pubescence  insensible,  peu  dense  et  extrêmement  courte;  suture  ironto- 
clypéale  1res  fïae  sur  les  cAtés  où  elle  est  fortement  arquée,  fortemuit  en- 
foncée et  fovéoliforme  ru  milieu.  Épistome  glabi-e,  lioement  ponctué,  fai- 
blement échancré  au  bord  antérieur,  k  l'insertion  du  labre.  Mandibules 
toutes  deux  pointues  au  sommet.  Yeux  assez  gros ,  médiocrement  déUcbés 

''I  Cf.  P.  Leskb,  nevision  des  Coléoptères  de  la  famille  des  Bostr^chides, 
h'  mi^moire  (in  ^nn.  Soe.  «ni.  Fr,  [1900],  p.  564). 

(*'  X.  elongalula  Mac  Leay,  X.  gemma  La^oc,  X.  Ltai  Lesni',  X.  hirlienllii 
Blackbum,  X  mytlica  BlacLbum. 

"!   X.  hiMpinoia  Mar.  l'eay,  X.  eanina  Blarkliurn,  .V.  mytlica  BlaRkburn. 


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des  tempes  en  uri^.  Anleuues  de  lo  articles,  les  artidei  3^  réonie  mm 
longs  que  le  i"  article  de  la  massue. 

Prothorax  snbcarré,  très  l^rement  échsacré  an  bord  antérieur,  les 
angles  antérieurs  armés  chacun  d'une  dent  nncioée.  les  cAtés  U^èrement 
srqu&,  les  an^^es  postérieurs  arrondis;  maiimum  de  largeur  du  prolhorax 
sitné  vers  le  milieu.  Aire  postérieure  du  pronotum  rApeusement  et  peu 
densément  ponctuée  an  mdieu ,  la  ponctuation  des  cdtà  étant  extrémcmoit 
fine  fll  nuUÔnent  rApeuse. 

Écusson  petit,  traosverse,  peu  brillant. 

Ûylrea  régnliërement  cylindriques,  offrant,  sur  leur  r^on  dorsale, 
une  pubescence  éptree  très  fine  et  uitrémemenl  courte,  fa  peine  sensiUei 
sculpture  de  la  même  r^on  ayant  une  tendance  k  former  des  rides  truu- 
versales  et  composée  de  points  enfoncés  assez  denses  et  asseï  forts  dout 
les  intervalles  sont  occupés  par  de  petits  r^eb  papillifomies  surbaissé: , 
perfor^^  chacun  d'un  très  lin  point  enfoncé.  Ces  reliefs  s'effacent  sur  le 
iJers  dorsal  aol^rienr  et  le  long  du  bord  latéral,  oà  la  forte  ponctuation 
reste  seule  apparente.  Déclivité  apicale  très  nettement  tronquée,  presque 
plane,  parfaitement  circidaire,  dâimitée  sur  tout  son  pourtour  par  une 
carène  k  ar^te  mousse  uniformémenl  saillante,  ai  ce  n'est  au  cAlé  inféro- 
laténd  où  ^e  est  plus  accusée.  Dans  toute  la  moitié  supérieure  de  sa  cii*- 
conférence,  celle  cAte  limitative  est  très  finement  et  très  brièvement  ridnlée 
dans  le  sens  radial,  ce  qui  lui  donne  un  aspect  poreux.  La  dédivité  api- 
cale dle-mâme  est  dens^ment  et  assez  finement  ponctuée  sur  les 
deux  tiers  supérieurs  de  sa  surface;  le  tiers  inté- 
rieur est  plus  fînanent  pondue.  Pubescence  de  la 
déclivité  formée  de  poils  denses,  très  courts,  clavi- 
fonnes,  dressa  et  l^^èronent  décombente  au  som- 
met Suture  assez  largement  renflée  sur  plus  de  la 
moitié  inférieure  de  la  déclivité.  Angle  suturai 
sinyle,  un  peu  saillant  Bord  inféro-apical  des 
élytres  simple.  Poitrine  et  flancs  du  prothorax  sans 
pubescencedense-ÉpisternesmétathoraciqueslonM  *'>^»n'«n  A»  XyMctea 
.j._'.  iiïi  <ltci$a  rf-  vu  en  de»- 

etélroite.  par^Uèles.  «,u,^-p.pi*cppteu. 

S^mente  i-3  de  l'abdomen  décroissant  gra-        raJe  do  dernierjs^ 
duellement  en  longueur,  le  quatrième  visible  seule-        «nent  ippareat 
menteur  ks  cAtés.  6*  segment  apparent  formé  d'un 
stemite  très  court,  bordé  postérieurement,  sauf  sur   un  étroit  espace 
médian,  par  deux  larges  pièces  pleurales  ea  forme  de  bourrelet. 

Le  type  unique  provient  d'Australie  sans  indication  précise  de  localité. 
D  a  élé  gracieusement  offert  au  Muséum  par  M.  F,  de  BeaucbAne,  de  Vitré. 
Par  sa  déclivité  postérieure  dépourvue  d'épiues  et  de  tubercules  et  par  In 
présence  d'une  dent  undnéeanx  an^M  antérieurs  du  prniluirax,  il  se  dis- 
tingue des  autres  Xylobotea  d  actudlement  connus. 


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—  192  — 

Le  Natiirliittlorindies  Hmeiim  de  Hambourg  poBsëde  on  mile  également 
nnique ,  tjtà  est  extrêmement  voisio  dn  prëcëctent  -,  mab  il  en  difière  par  des 
pardcularités  qui  paraiBeent  avoir  une  valeur  spécifique  (grosseur  des 
yeui,  proportions  du  (iinicaleantennaire,  etc.).  Ses  caractères  dtsttnclirs 
sont  indiqués  ci-dessous. 

ZylolMaoa  gAoniMiioa  noT.  sp.  (c^). 

Longueur  :  8  millimètres.  Stature  et  cfdoration  du  précédent;  âyta^  un 
peu  moins  allongés;  cuisses  et  funicule  antennaire  rônbninis.  Front  sans 
trace  de  sillon  médian,  assez  finement  ponctué  sur  les  cAtés.  Yeux  plus 
gros  que  chez  le  X.  deeita  d.  Artîdes  3-7  des  antennes  très  courts,  nota- 
blement moins  longs,  pris  ensemble ,  que  le  i"  artide  de  la  massue.  Pro- 
ihorai  légèrement  âargi  en  avant.  Suture  è  peine  renflée  sur  la  déclivité. 

Australie  :  Peak-Downs  (coll.  GodelTroy  in  Nstiirhistoriscbes  Muséum  m 
Hamhnrg).  —  Type  unique. 


XyhlHiiea  gtomttriea  cf  va  de  trois  qutrU,  eu  arrière. 

Nous  avons  eu  l'occasion  d'examiner  un  troisième  mâle  du  même  gron|>e 
qoe  les  rleux  précédents  ;  il  appartient  au  British  Muséum  et  provient  de 
Roebuck  Bay  (Australie  occidentale).  Ce  spécimen  est  mdheureusement 
mutilé  et  privé  de  pattes  et  d'antennes.  Il  mesure  a  millim.  a  ;  sa  forme  est 
un  peu  plus  courte  et  moins  parallèle  que  celle  des  deux  mâles  précédents 
et  sa  coloration  est  plus  claire.  Les  dytres  sont  relativement  courts.  Le  front 
est  assez  finement  ponctué ,  obsolètement  sillonné  au  milieu.  Les  yeux  sont 
plus  saillauts  et  plus  fortement  détachés  en  an-ière  que  chez  le  deetMa.  Le 
prothorax  est  très  nettement  élargi  en  avant.  Ces  particularités  paraissent 
le  rapprocher  du  X.  geometrica. 

Les  descriptions  qui  précèdent  montrent  qu'il  existe  en  Australie  un  type  <S 
de  Xiflobotea  caractérisé  par  une  confonnation  particulière  de  la  déclivité 
apicale  des  âytres.  Celle-ci  est  r^ulib%ment  circulaire,  nettement  tron- 
quée à  au^e  vif,  presque  plane,  inerme,  et  revêtue  de  poils  dressés  clavi- 
formes  extrêmement  courts.  Ches  ces  miles,  la  structure  des  segments 
ventraux  apparents  de  l'abdomen  est  la  même  que  chez  ceux  possédant  de 
longues  épines  juxtasutuniles  (.7.  bitptnota,  X.  cmiiiut). 


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MlSSIO.t  UD  BOUHG  DB  BoZiS  B.1  AyBIQVS  (lff03), 
P»  M.  J.  BOUROEOIB. 

1.  Lrcis  (AuNTUOLVcus)  LATISB11IJ8  L.  VST.  horptiffo  i.  Thoms.  —  Congo 
belge  :  a  exempUires  9 ,  l'un  du  Haul-Itimbiri  (forêt  des  Ababouae] ,  l'autre 
des  rives  du  Congo  entre  l'Itimbiri  et  Lëopoldville,  ce  dernier  fonnaDl 
passage  k  la  var.  Mocqueryti  Bourg. 

3.  LrcuB  (ActNTHDLTCDs)  coNSTiicTDH  FSbr.  —  Ouganda,  pays  Cfaoulli, 
1  exemplaire  Q. 

3.  Ltcus  (LopBoLrcDB)  Rirniïi  Boui;g.  —  Harar,  d*,  ?- 

à.  lorona  (liOpholyona)  Bousl  nov.  sp. 

if,  Hongato-obcordilus,  medîo  valde  coarcUlui,  Hipra  ptanitus,  l'n  iiiti- 
diiucalut,  ^tber,  ochraceo-flanis,  Ihoracî»  disco,  elytronim  regîooe  iculetlari 
trienteque  «{ûcali  nigrii,  subtua  nitidus,  ruM'o-iU|[er,  abdo- 
laine  lordide  teslareo,  medio  inAucalo;  frontc  ïater  oeidoa 
Toveolata,  nntni  ut  tenui,  subcyliudrico ,  lilitudine  ba<ali 
Iriplo  loDgiore;  prolborace  trapeuloni]!,  apicem  versua  ut 
altcnoato,  antice  otrinque  ÔDuato,  lateribua  laie  reflexo- 
marginatù,  grosse  deoseqae  rugoM-ponctatù,  medio  coarc- 
litis,  angulis  anticû  rotundatie,  potticia  eitrorsum  paulum 
produclia ,  retuaii ,  dÎBCO  medio  loa^tudinaliter  canaliculato  ; 
elytris  (ii^Tni  ruis)  basi  tboracû  diaco  bsud  latioribut,  iade 
>ero  Dsqae  ad  quadrantem  ajûralem  lubrecte  diiaUtis,  dein 
ad  apicem  rotuudatis,  sngula  sutura  dentîciilttu,  laie 
irregnltriter  ralicjialis,  ioterialliB  reticuli  rugosa-piinTLatia, 
i-ooitalii,  tertia  costa  fere  obsolela,  quarla  ad  humemin 
vaUe  et  oblique  eris(at«  (ciiita  ante  mediom  angnlosa  et  in 
^inulam  pralongata);  abdominia  s^mentia  8-coDspicuia, 
peaultimo  potlice  subrecte  Iruijcato,  ultimo  triangalariter  elongalo,  biratvalo, 
valve  ioferiori  bisi  profunde  fnxmilata.  Lon[[.,  i6  millim.;  )at.  bom.,  &  miUiin.) 
lat  mai.  elytr.,  lo  millim. 

$  Hucuaque  imiss. 

Congo  belge:  Haut-ltimbiri,  foréL  desAbabouas,  i  exemplaire  cJ.  — 
\f  as^nm  de  Paris. 

Très  intéressante  espèce,  rappelant  par  sou  faciès  un  grand  L.  Haagi 
Uourg.,  mais  facile  à  distinguer  de  toutes  ses  congénères  du  même  groupe 

<')  Pom'  la  dhiaioD  do  genre  Lycui,  cf.  I.  Bovaoïou,  Le»  Lucides  du  Huaëum 
d'bislolre  naturelle  de  Paris,  l.inXnn.  Soe.tnt«m.  France,  1901.  p.  39  etsuiï. 


ib.  Google 


—  194  — 

par  l'ange  apico-sntural  des  ^lytres  deaticulé  el  par  la  forme  de  la  lame 
humorale,  doDl  le  bord  externe  est  angideux  et  armé  d'mie  pelil«  épine 
un  peu  avant  Eon  milieu.  Vus  d'en  haut,  les  élytres  paraissent  beaucoup 
plus  rétrécis  en  arrière  des  ^nlea  que  chet  L.  Hnagx  et  leur  plus  grande 
lai^ur  est  tout  près  de  l'extrémitë. 
Dédié  b  M.  Du  Bourg  de  Bozas. 

5.  LrcoB  (in  sp.)  foluckob  Daim,  et  var.  xanfkomelût  Daim, 
Abysfflnie  :  provinces  équatoriales,  pays  de  Dimé,  3  c7,  a  9.  Dana  an 

des  exemplaires  9 ,  la  r^on  scutdlaire  est  assez  largement  rembrunie. 

Malgré  leur  aspect  nu  peu  différent,  je  crois  devoir  rapporter  à  cette 
même  espèce  3  oumplaîree  (a  <i,  t  9)  de  l'Ouganda  (pays  Choulli)  qui 
ne  s'en  éloignent  que  par  qu^ques  particularité  iusïgnifiantes.  Les 
•i  exemplaires  d*  dillèrenl  de  la  forme  typique  par  la  taille  moindre 
(long.,  i3  millim.),  les  âytres  [Jus  étroits  et  plus  allongés  (lat.  mai., 
8  millim.),  moins  gibbeux  en  dessus,  avec  la  tacbe  apicale  remonlaol  le 
long  de  la  suture  jusqu'à  l'écasson,  et  le  long  du  bord  marginal  jusque 
vers  le  tiers  antérieur.  Le  dessous  du  corps  et  les  pattes  sont  aussi  plus 
fortemoit  rembrunis.  L'exemplaire  9,  avec  une  taille  rdalîvement  plus 
grande  (long.,  lA  millim.;  lat.,  5  mdlîm.)  ofTre  le  m^me  système  de  co- 
loration que  les  a  exemplaires  (3. 

6.  Lrcos  (in  sp.)  sexumplbxus  Murray. 

Enclave  b^edeLado,  entre  Douille  et  la  rivière  Dongou,  3  exemplaires 

(a.  ç). 

Le  (?  est  de  petite  taille  (long.,  1 1  millim.),  sea  élytres  sont  de  forme 
suballongée  et  beaucoup  moins  arrondis  que  cbei  les  exemplaire*  typiques 
(lat.  max.,  6  millim.),  avec  la  coloration  noire  apicde  remoutant  le  long  do 
la  sature  jusqu'à  l'écasson  et  le  long  dn  bord  mai^al  jusqu'en  dessous  des 
épaules.  Le  dessous  du  corps  et  les  pattes  sont  entièrement  noirs  dans  les 
deux  sexes. 

7.  Lyciu  (in  sp.)  Inamplmnu  nov.  sp. 

d*  ■  Br«tilar  ol>aird>tau,  vii  nilidiusculus,  brevisaiine  Mriceo-pubeKeiia,  supra 
aurantiac»-flsvm,  ihorace  medio  fascia  langiludÎDali  lait  apicem  baiid  attiogeutc , 
eculello,  r^one  Kotellari  dftrorjmque  trienle  apicali  nigris,  hac  nigrediiiu 
antice  praeserlim  ad  costam  lecundaoi  siauBla,  subliu  nilidior,  rapite,  peclorc. 
pedibnsque  aigri*,  abdomine  rufb,  medio  inlcrduiti  plus  miouiie  infusrato; 
lrant«  eicavata,  nMtro  elongalu,  l«nui,  subcylindrico,  apicem  versu*  vii  atte- 
DuaUt;  anlenuis  subserratu,  articula  tertio  tribus  sequeulibuB  simul  sumptis 
aequali;  prothorace  Iransversa,  traperifonui ,  basi  longitudine  (prv.  duplo  iatiore, 
apicem  verau<  attenuato,  Itteribus  tata  refleio-margiDatis,  in  medîo  paulum  co- 
arctatis,  margine  anlico  utrinque  {«viler  ùnuato,  anguli*  anticia  rotundatis,  pot- 
ticit  etlroreum  haud  productii.  apico  rcturis;  elytris  ampliatis,  topra  in  m^dio 
inlIato-gUibiMis,  a  buî  naque  id  médium  rutuKUtîm  vtMe  dilttati«,  deia  api- 


ib.  Google 


—  195  — 

tam  nnus  nnulitar  attemiitû,  ad  ingnluni  Mrtnnlcin  ôngulitini  rotiinihtù, 
reticulato-puDctatis ,  fi-coatatia,  prima  coaU  nigig  devaU,  quarU  ad  bumeruin 
inBtU,  margiue  litenli  angiule  reBew),  brtviitime  fimbrùtoi  «bdomiais 
segniMitis  S  couapicuiB ,  poiultitna  subrecte  truncito ,  nltimo  eloDgato-tiiai^ulart , 
faivdvato,  fu9c«Bcente.  Long.,  i3-i5  millim.;  lat  hum.,  3  ■/■•&  i/i  millim.; 
lat.  mai.,  9-19  1/1  mîUim. 

î .  Hucusque  invisa. 

flarar.  —  Masëam  de  Paru. 

Cette  eflpèce  est  très  voisine  du  L.  temiamjJexm  Morray  et  l'on  pour- 
rait être  tenl^,  h  première  vne,  de  l'y  rapporter  comme  variété;  elle  s'en 
âo^e  toutefois  par  qtidqnes  paiticulsrità  qui  me  paraissent  justiller  god 
maintien  comme  eipèce  diitinde.  Les  élytres  sont  {dus  convexes  et  pi'é- 
eentent  dans  leur  milieu  une  boursouflure  sutnrale  qui  ne  se  voit  pas 
chei  umiamflëxagi  i\a  sont,  en  outre,  plus  fortemeot  rugueux  et  leurs 
cAtes  longitudinales,  la  première  snrtout,  sont  na  pen  [dos  MÎllaiites.  Le 
pronotum  est  toujours  lougitudinriement  marqué  de  noir  sur  son  disque, 
ia  région  Bculdlaîi«  eat  tonjonn  rembrunie,  le  doMona  du  corpa,  à  l'excop- 
tion  de  l'abdomni ,  et  les  pattes ,  sont  toujours  noirs ,  les  élytrea  sont  noirs 
BUT  la  presque  totalité  de  leur  tian  poslérienr,  alors  qœ  chei  ■emiam-' 
pkxus  cette  coloration  se  divise  en  deux  branches,  l'une  courte,  juitasutn- 
rale  et  l'antre  plus  longue ,  marginale.  0  est  vrai  que  cet  excès  de  coloration 
noire  s'observe  aussi  ebei  certaines  variétés  du  lemiamplexta ,  mais  alors 
c'est  an  niveau  de  la  3'  cAte  que  ia  taebe  notre  de  rextrtetté  des  âytres 
est  écbancrée,  tandis  que  cbez  ifumpf&nu,  celte  éduDcmre  correspond 
toiqottrs  ï  la  9'  côte.  Ce  dernier  caractère,  tout  ,l^er  qu'il  puisse  paraître, 
n'en  a  pas  moins,  vu  sa  constance  et  sa  corrâation  avec  ceux  d^  sigoa- 
lés,  une  importance  dont  il  y  a  lien  de  tenir  compte. 

8.  Iiyoaa  (in  sp.)  cortirasiUis  nuv.  sp. 

tf.  Obcordatus,  vîx  uitidiiueuliis,  brarinime  pub«Be«ns,  supra  ochraceua, 
dytris  triente  poïterkiri  nigTia.  nigredîne  antics  danticuiata,  subtus  oitidior, 
niger,  abdooiiiK  rato;  fronle  medio  fonulata,  rostro  «ai  lalo,  breiï,  latitudine 
basali  psnun  hmgiore ,  s]Hcem  vemu  hand  vei  m  «tteBUato ,  m1  detiM  puoctU' 
Isto;  anleamt  nibserratis,  articulo  tertio  duotnia  sequentibus  simul  lumptis 
aeqatli;  protliorace  trapenTarini,  transverâô,  Iwû  loDgiludine.  Utiare,  apicem 
Tenus  paulum  itleniiato,  laleribus  late  refleio-inargioatis,  medio  hsud  vel  vil 
casfClatU,  sngulia  anlids  ratundalis,  poaticit  vii  productis,  late  retuns;  elytrît 
obcordalo-aiDfdiitis,  ■  l>ui  iode  usque  ad  trientam  poaterioran  araiatim  dilt- 
tatîs,  dàn  spiosm  versos  rotundaliai  attenualïs,  ad  angulum  autunlem  aingula- 
tîm  rotondalii,  relîculalo-puDctatiB,  i-coiUti»,  costb  psrum  elevatis,  quarla  ad 
humenun  ioRaU,  aatura  in  laminam  verticdem  elevtla,  mai^e  latar^  an- 
fpute  refleio,  brevîter  Cmbritto;  abdominis  segmentii  8  conspicuia,  penoltimo 
snbraete  tnuxalo,  oltimo  elongato-trisngnlari,  faivalnto.  Long.,  i^i5  mîHim.; 
lit.  bnm.,  3  i/s-â  i/s  millim.;  laU  mai.,  g-i  1  millim. 

9 .  Hucaaqos  intÏM. 


ib.  Google 


—  196  - 

Enclave  bdge  de  Lado,  Doofilé  (ait.,  8ho  mètres),  octobre. — Haséom 
de  Paris, 

Espèce  très  voisine  d't»ini«rti»  Hurray,  mais  facilemoit  reconnaissaUe  à 
son  rostre  court  et  lai^.  Les  cAtea  et  les  rugosités  âytrsles  sont  aussi  beau- 
coup moins  saillantes  et  la  tache  noire  apicale  moins  denticuiée  à  son  bord 
antérieur  que  cbei  immertut. 

9.  L.  (in  sp.)  oBTusATus  J.  Thoms.  —  Congo  belge  :  a  c7,  l'un  dn  Hanl- 
Ou^é(rivière  Dongou  et  affluents,  ait.,  i,ioa  mètres),  l'antre  de  l'Enclave 
de  Lado  (Doufilé.  ait. ,  8Ao  mètres). 

Chez  ces  deux  individus ,  la  coloration  noire  apicale  des  élytros  n'est  pas 
aussi  profondément  échancrée  an  niveau  de  la  9'  c4te  que  chei  les  exem- 
plaires typiques. 

10.  L.  (in  sp.)  AHPLUTDS  Fâhr.  —  Abyseinie:  provinces  éqoatoriales, 
paye  de  Dimé,  â,  9;  Harar,  1  cf. 

Dans  les  exemplaires  d'Abyssinie,  le  pronotum  est  concolore  on  h  pane 
rembruni  au  milieu;  dans  celui  de  Hsrar,  il  est  parcouru  sur  son  disque 
par  une  large  bande  longitudinale  noire,  un  pen  dilatée  postâienrement, 
mai»  qui  n'atleint  pas  ie  bord  antérieur. 

11.  !..  (CuLAHiDOLYcns)  TRiBBiTus  Guér.-Méncv.  (color.  typ.  et  var.). 
—  Hai-ar  et  vallée  du  Maour,  cf,  9. 

12.  CuDOPBORUS  gEHiFLABBLLiTDs  MuTTsy  (iKc  J,  Thoms). —  Environs 
de  Harar  :  Belaona ,  1  d*. 


13.  Gactireb  latitbobax  Bourg.  —  Congo  belge  :  Haut-ltimlàri,  forêt 
des  Ababonas ,  1  (J. 

1&.  Platuob  (Plahbtbros)  ocHKOPTBaiis  Gorb.  (afrieama  Bonrg).  — 


UkK  HOVrMUB  KSPKr.B  CHIUOISE  do  OKXnt  UsiiOTA, 
PAR  M.  C.  RlTSEHA. 

Helota  LeniBi  nov.  sp.  cS. 

Très  voisine  d'Helota  verroeota  Bits.,  de  Birmanie,  mais  facilement  re- 
conneissable  b  sa  couleur  plus  sombre,  à  la  coloration  uniforme  du  pro- 
thorax  (les  angles  antérieurs  et  le  milieu  du  sternum  sontd'nnbronié  foncé 
et  non  jaunAlre),  à  ses  tibias  différemment  colorés  (un  anneau  de  couleur 
sombre  immédiatement  en  dessous  du  milieu,  au  lieu  de  la  moitié  apicale 
sombre  en  entier),  etc. 

[jongneur,  10  millimètres.  D'un  ciiivreuï  sombre  en  dessus,  mat,  en 


ib.  Google 


—  197  — 

raÎMD  d'nne  ponctoatîoD  trës  deiue,  mani  de  nombreiuet  ëlévatioDi  oa 
labercnlM  de  dimenrioui  et  de  formes  diBFérentes ,  plus  ou  nioiiu  eerdéeê  de 
noiritre.  Cette  tonte  noirttra  d^termioe  sur  la  milieu  de  chaque  ëlytre  udb 
bande  longitudinale  mal  définie.  Les  deux  articles  basilairea  et  la  manue 
des  antennes  d'nn  tcstac^  p&le ,  les  antres  artides  d'un  noir  de  poix.  Chaque 
âytre  avec  deux  petites  taches  jaunes,  convexes,  l'antérieure  diitinctement 
plus  grande  que  la  poiténeure.  La  surface  inférieure  de  la  tête,  lea  pro-, 
méso-  et  mëtastemnm,  les  hanches  et  les  ^ifdeures  ëlytavux  vert  bronzé, 
les  troehanters  d'nn  brun  de  poix,  les  fémurs  d'nn  tealacé  pflle  avec  la 
p(vtioD  apicde  d'an  noir  de  poix  et  offrant  un  reflet  cuivré ,  les  tibias  tes- 
tacé  pàk)  avec  la  base  et  un  anneau  juste  ao-demous  du  milieu  d'un  noir 
de  poix;  les  tarses  bron  de  poix  avec  la  hase  du  dernier  artide  et  celle  des 
ongles  d'un  teslacé  pflle;  l'abdomeo  est  testacé  pUe;  la  saillie  ïntercoxale 
du  premier  sèment  avec  un  léger  reflet  bronzé. 

La  tête  est  1res  densémeot  ponctuée,  la  ponctuation  étant  plus  fine  sur 
la  partie  antérieure  ;  sur  )e  disque ,  entre  les  yeux ,  existent  deux  élévations 
loD^tudinales  tnbpardlMes  peu  distinctes  et,  au-devant  d'dies,  qudqnes 
autres  aussi  peu  marquées. 

Le  prothorax  est  plus  large  k  sa  base  qu'il  n'est  long;  il  est  rétréci  sui- 
vant une  couriK  l^ère  vers  le  bord  antérîear  qui  se  recourbe  lui-même 
en  arrière  en  formant  des  angles  latéraux  proéminents;  la  base  bisinuée, 
le  lobe  médian  largement  mais  doq  profondément  émargîné,  les  angles 
latéraux  aigus;  les  bords  latéraux  très  distinctement  créiàés,  les  crénn- 
latioQB  étant  au  nombre  de  1 1  ou  19  i  chacon  d'eux.  Ia  sorfaee  supérieure 
très  deusémcnt  ponctuée  (la  ponctuation  ressemblant  k  eék  des  âytres) 
et  pourvue  de  [dueieurs  élévations  et  tubercules  iôrtonent  ponctués,  qui 
sont  disposés  de  la  même  manière  que  dans  l'espèce  voisine.  Scutellum 
transverse,  rectangulaire,  largement  impressionné  au  milieu. 

Les  élylres  offrent  leur  plus  grande  largeur  avant  les  taches  jaunes  anté- 
rieures et  s'alténuent  l^èrement  vers  l'apex ,  ait  ils  sont  k  peu  pr^  conjointe- 
ment arrondis  elmnnisd'unedeDtstiturale  distincte:  les  bords  latéraux  sont 
irrégulièrement  dentés  en  scie  depuis  la  base  jusqu'au  sommet.  Les  élytres 
sont  très  densément  couverts  de  pointa  de  dimensions  égàea  k  ceux  du 
pronotum;  les  îoterstries  sutoraui  ont  une  rangée  irrégnlière  de  points 
enfoncés  et  sont  séparés  du  disque  par  une  rangée  de  points  profondément 
enfoncés  et  très  rapprodiés  les  uns  des  autres.  Outre  les  deux  taches  jaunes 
convexes,  chaque  âylre  est  pourva  de  9  rangées  de  tubercules  allongés 
et  étroits  ;  lea  inbercoles  des  1",  3*.  5*,  7*  et  9"  rangées  sont  les  plus 
pdits;  ceux  des  3*,  â*,  6*  et  8*  rangées  sont  plus  gros  et  ]dus  fortement 
élevés;  k  la  base,  k  qudque  distance  du  sculdlum,  existe  un  tobercule 
brillant,  arrondi. 

La  surbce  ioférieurc  de  la  tête  (à  l'exception  de  la  gorge)  est  couverte 
d'une  profonde  ponctuation;  sur  les  cAtés  cin  prostemum,  les  points  sont 
Hraioa.  —  m.  >4 


ib.Googlc 


—  198  — 

plus  grott  mai*  Us  s'efliieeut  vei-g  les  anglat  anlërieurs;  la  partie  inler- 
ooxale  a  des  bordi  laléraui  MillanU ,  qui  août  divergenta  vers  le  mén^ 
Blenium,  et  uue  sculpture  irrégulière,  p«u  disliucle;  ]a$  e&t^  du  niéta- 
abiniuni,  principalement  en  avant,. préteiitenl  uue  pottctuatiou  profuiitle, 
et  la  partie  mrfdiaue  du  vatme  segment  est  brillaute;  sur  son  milieu,  à 
quelque  distance  du  oanalioule  médian,  est  nue  petite  touffe  ovale,  longi- 
tudinale, formée  de  soies  d'un  rous  sombre.  L'abdomen  eattrè«  finement 
poiioUié,  uu  peu  plus  forlemeut  vers  les  dUéa,  Le  segment  venli'al  basilaîre 
est  un  peu  plus  long  que  les  deux  suivants  l'énnis  ;  depmg  la  baie  Jusqu'au 
milieu  de  ce  segment  et  s'éleiidant  laUralemeut  jusqu'aux  hsiiclies,  s'ob- 
•erve  une  pouctuatiori  irr^ulièi'e,  et  sur  le  milieu  du  bord  postërieur  de 
eette  régÎDu  pouctuëe  enisle  un  petit  tubercule;  les  a',  3*,  A'etS's^- 
menta  sont  ^ui  eu  luugueui';  le  5'  ou  sc^neut  opîeal  est  lai^^ement 
tronque  eu  arrière  et  muni  à  son  exirémitd  d'une  impression  lai^  mais 
peu  profonde  et  mal  définie.  L'apex  des  fémtii's  qui  est  mëtallique  est  for- 
tement poudné;  sur  les  tibias,  les  pointa  enfoncés  sont  uu  peu  allongea; 
les  tibias  antérieurs  sont  incurvés,  partioulîërementsuboi'd  interne,  et  cette 
CDurbai'e  finit  k  quelque  distance  île  l'a^iei;  la  partie  qui  s'étend  au  delà 
de  celle  courbure  jusqu'A  l'aiiex  du  tibia  est  droite;  les  tibias  postérieurs 
sont  comprimés,  légèrement  fioueiii  et  un  peu  plus  lai^  après  le  mi- 
lieu qu'à  i'tttrémiié. 

lUhim.  —  Chiae:  Kouy-Tcbeou  (H.  P.  Cavalerie,  1905).  —  Un  spéoi- 
meu  mâle  unique  au  Muiéum  d'histoire  oatur^e  de  Paris. 

Cette  jolie  espèce  est  dédiée  à  H.  P.  Lcsne,  le  distingué  Assistant  du  ser- 
vioe  eutomoiogique  de  ce  Musée. 


ClLLU   TlHAMBIVISMSIS,    CfLICIDB  XOIIFSitl  DK    MàDABÀSCilt, 
g'  Cavfl*  Bit  LA  SOVU-FâMIUE  JiES  AnOPHELINA  , 

Pli  M.  Ventiiixoii. 

Cette  espèce  est  excessivement  commune  aux  ouvirons  de  Taoanarive  ;  je 
je  l'ai  ^akneat  trouvée  dans  nombre  de  lots  de  nuastiques  provenant 
de  divanee  localilés  de  Uadagascar.  Elle  représenle  ka  &8  p.  1 00  des  Ano- 
pbèlei  de  Tananarive.  Lee  autres  Anoph^es  sont  représentés  par  le  Mg:»- 
rijwcAm  Mitriliamit  (48  p.  100),  leCalIia  glba(i  p.  1 00)  et  le  Myumîa 
Neirtli{3  p.  100). 

KUe  se  captUK  toote  l'année,  mais  eortmit  pendant  la  saison  des  pluies. 

9  Longueur,  6  millimètres. 

T4k,  —  La  télé  parait  noire,  mais  le  milieu  de  l'oceipiU  est  oonverl  de 
petites  écailles  tdancbes ,  plal«a ,  et  de  quelques  poils  noirs.  Entre  lea  ysai 


ib.  Google 


—  199  — 

exûte  ou  pinceaa  d'écaillea  Slifonnet  bkacfaes.  Le  derrière  de  foec^tut  est 
recouvert  d'écaillés  [dates,  Doires,  et  d'écaillée  en  fourchettes  noires. 

Le  dypeoa  est  gris  Ter  et  nu. 

Les  antennes  ont  les  articles  noin ,  couverts  de  petits  poils  noirs  et  d'un 
verticille  de  poils  loo^.  L'arlide  basai  porte  (jndques  écailles  blanches.  Il 
en  têt  de  mÂme  de  quelques  articles  de  la  base. 

Les  palpes  ont  cinq  arttdes  :  cdni  de  la  base  est  complètement  recou- 
vert d'ëcailles  noires,  les  quatre  autres  sont  aussi  recouverts  d'dcailleB 
noires  et  larges,  mais  leur  apei  porte  une  bande  d'énilles  blanches. 

La  trompe  est  un  peu  plus  longue  que  les  palpes  et  est  complètement 
couverte  d'écaillés  noires. 

Thorax.  —  Les  lobes  du  protothorax  ont  une  teinte  gris  fer.  Us  portent 
qudques  écailles  blanches ,  plates  h  leur  base ,  et  une  touffe  d'écaillés  noires 
un  peu  allongées  è  leur  apex. 

Le  mésothorax  est  noirâtre,  couvert  d'écaUles  blanches,  courbes  et  avec 
une  petite  touffe  d'écaillea  blsnehes  de  chaque  cAté  du  &ont. 

Le  scutellum  est  gris  fer  et  porte  des  écailles  blanches  sur  son  bord. 

Le  métanotum  est  gris  fer  et  nu. 

Les  haltères  ont  le  renflement  basilaire  janne  et  ta  boule  apicale  noire. 

Le  [deura  porte  quatre  lignes  transversales  d'écaillés  blanches. 

Abdomen.  —  Les  deux  premiers  segments  de  la  base  n'ont  que  des  poils 
noirs.  Les  six  saivanis  sont  couverts  <le  poils  noirs  et  d'dcailles  plates, 
moitié  noir  sale ,  moitié  jaune  sale ,  et  ont  une  touffe  latérale  dorsale  et  api- 
cale d'écaiUes  noires. 

Le  dernier  segment  a  les  bords  couverts  d'écaillés  noires  et  le  milieu 
d'écaillés  blanches ,  surtout  i  l'apex.  Il  y  a  de  nombreux  poUs  noirs  snr  les 

Les  lobes  gâteux  sont  converts  d'écaillés  noires  [dates. 

La  hee   ventrale  est  couverte  d'écaiDes  Idancbes ,   plates ,  sans  aucnn 


.lilei.  —  Toutes  les  nervures  sont  couvertes  d'écaiiles  noires  lancéolées 
à  extrémité  obtuse,  excepté  par  places,  ou  dles  sont  blanches  et  forment  des 
laclies. 

La  nervure  costale  a  :  i'  deiu  petites  taches  blanches  du  cAlé  de  la 
has«;  9*  une  taebe  embrassant  la  sous-costale  et  la  i"  nervure  longitudi- 
nale, presque  ea  Îkb  de  la  base  de  la  i'  longitudinde ;  3*  une  lâche 
blanche  embrassant  l'apex  de  la  sous-cost^e  et  un  peu  la  i"  longibidi- 
nde;  A*  ane  tache  blanche  entre  l'extrémité  de  la  costale  et  la  («cbe  précé- 
dente; 5*  une  tache  blanche  embrassant  l'apex  de  la  i"  longitudinale. 

La  i"  longitudinale  a  :  i*  une  tache  blanche  an  point  d'inlerseetioo  de 
la  nervure  transversale  marginale;  a°  une  longue  tache  m\ie  la  base  de 


ib.Googlc 


—  200  — 

l'aile  et  la  ladie  prëcÀleate;  3*  une  petite  tadie  en  hee  de  la  base  de  ta 
1  "  cellnle  eons-magiatle. 

La  a*  nervure  longitudinale  a  quelques  écailles  blanches  entre  la  base 
et  la  base  de  b  i  "  cdUnle  soos-msrgiiude.  Son  apex  est  Uanc. 

La  nervure  longitudindc  n  6m  a  :  i*  nne  tache  Manche  à  la  base  de  la 
t"  cellule  sotu-marginale  ;  s*  une  tache  k  son  apex;  3*  et  deux  petites 
taches  entre  ta  base  et  son  apei. 

La  3'  longitadinale  a  :  i*  quelques  écailles  blanches  sous  les  nervures 
transversales;  9°  une  longue  tache  vers  son  apex  ;  3*  une  tache  fa  son  apex. 

La  &'  longitudinale  a  :  t*  qndqaes  écailles  blanches  entre  sa  base  et  la 
nervure  transversale  postàieure;  a*  une  tache  blanche  aux  points  d'inter- 
seclioD  des  nervures  transversalea  médianes  el  postérieifhe;  3*  nne  lâche 
blanche  à  la  base  de  la  9*  cdlnle  postérieure  -,  A*  une  tache  k  son  apex  ;  S*  une 
tache  entre  lee  deux  précédentes. 

La  &*  Mt  a  son  apei  Uanc  et  une  tache  entre  sa  base  et  son  apex. 

La  5*  longitndiaide  a  une  tache  blanche  :  i*  à  sa  base;  a*  un  peu  avant 
la  baie  de  la  c^ide  «nde.  l*  cdlule  anale  a  son  grand  cAt6  avee  nne  tache  : 
1°  au  point  d'inta-section  de  la  nervure  Iransveraale  postérieure;  a*  en  son 
iniUeD  ;  3*  à  son  apex.  Le  petit  cAté  a  une  loi^ue  tache  et  son  apex  est 
blanc. 

La  6'  longitudinale  a  une  tache  :  i*  vers  sa  base;  9*  en  son  mHieu; 
3*  h  son  apex. 

Les  franges  sont  blanc-noir  et  h  trois  étages  d'éeailles. 

L'étage  des  petites  écailles  est  blanc  aux  apex  de  toutes  les  nervares 
longitudiodes  et  même  à  l'apex  de  la  fausse  veine  qui  se  trouve  aprtx  la 
6'  nervure  longitadinale.  Les  franges  qui  se  trouvent  aux  extrémités  des 
nervures  longitudinales  i,  a ,  a  bis  et  S  sont  blanches. 

La  i"  cdlole  sous-marginale  est  plus  longue  et  plus  étroite  que  la 
a*  celinle  postérieure.  L'apex  de  la  nervure  scus-costole  se  trouve  au  milieu 
de  la  tige  de  la  i"  cdlule  Ban»-marginde.  La  tige  de  la  i"  cellule  sons- 
marginale  est  égale  k  la  moidë  de  la  longueur  de  cette  cdlule,  tandis  que 
la  lige  de  la  a*  cdlide  postérieure  est  nu  peu  ]dns  longue  que  la  longueur 
de  cette  cdlnle.  Les  nervures  transversales  ont  la  dispc«iUon  cî-contre. 

La  nervure  transversale  médiane  est  âoignée  de  la  nervare  transversale 
surnuméraire  d'une  quantité  égde  à  sa  propre  longueur,  tandis  qu'elle  est 
éloignée  de  la  nervure  transversale  postérieure  d'une  quantité  égde  k 
1  fois  t/a  sa  propre  longuoir.  La  3*  nervure  longitudinale  pénètre  dans 
sa  cellule  basale  d'une  quantité  égtie  à  3  fbb  la  longueur  de  la  nervure 
transversale  médiane. 

Les  coias  et  les  trochanters  ont  un  collier  d'écaillés  blanches. 

Palta  antérieun.  —  Le  fémur,  très  renflé  à  la  base,  est  jaunftire,  avec 
un  collier  blanc  k  la  base  et  nne  ligne  longitudinale  blanche  qui  part  de  la 


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—  ÎOl  — 

b«H  et  va  Ml  s'âtrgiMaDt,  jiuqn'k  raconvrir  complèteoieiit  )■  mmtàé  api- 
cale  do  fémur  ;  le  rate  est  courert  d'ëcaiUea  noires  daîneu^es. 

I^  tibia  a  nue  teinte  jaune  venUtre  et  ponède  qndqnea  écailles  blanches 
et  Doïres.  L'apex  eit  blanc. 

Le  métalarae  est  presque  toal  blanc  avec  une  tscbe  noirâtre  vers  le 
iy3  apical. 

Le  i"  article  du  laiw  a  la  moitië  basale  noire,  le  reste  est  Uanc. 

Le  s*  artieie  da  tane  ■  le  quart  basai  noir,  le  reste  blanc.  Les  a  antres 
lanes  ont  une  teinte  noire. 

Ratt  mAësw.  —  Le  fémor,  très  renfla  dons  la  moitié  apicaie,  est  fanne 
et  eoavert  d'écaillés  blanches. 

Le  tibia  est  jaune  et  couvert  d'éeailles  Uanches. 

Le  métatarse  est  semblable  au  tibia,  mais,  vers  l'apex,  il  y  a  une  bande 
sombre  qui  (ait  paraître  l'apex  plus  blanc. 

Les  i"  et  9'  artides  du  tarse  sont  de  couleur  sombre  dans  les  3/&  basi- 
laires;  k  quart  apical  est  biane  sale. 

Les  3*  et  h'  artides  du  tarse  sont  noirs  sales. 

Patte  foitériaire.  —  Le  fémur  a  une  larf^e  bande  blanche  k  la  base  et 
une  petite  touffe  à  i'apex.  Le  reste  est  noir  avec  quelques  écailles  Uan- 
ches formant  h  k  5  taches. 

Le  tibia  a  l'apex  blanc;  le  reste  est  couvert  d'écaillés  noires  ules,  mêlées 
de  quelques  écailles  blanches. 

Le  mëttiarse,  les  i",  a'  et  3*  articles  du  tarse  sont  noirs  avec  l'apex 
blanc  ;  le  A*  tane  est  noir  aide. 

Fonm^  :  o.o~o.o-o.o. 

C?.  Longueur,  7  millunètres. 

La  tète  est  semblaUe  h  cdle  de  la  femelle. 

Les  antennes  ont  les  artides  blancs  et  sont  eouverls  de  longs  ptnls 
noirs. 

Les  palpes  sont  à  A  artides  :  edui  de  la  base  est  très  court  ;  le  second 
est  très  long  et  a  une  partie  janne  dénudée  eu  son  milieu;  la  moitié  ba- 
sde  porte  des  écailles  noires  hérissées  d'un  cAté ,  aplaties  de  l'autre  ;  l'autre 
moitié  est  noire  et  porte  une  tache  d'écaillés  blanches  sar  un  cAté  de  son 
apex.  Les  s  antres  articles  sont  couverts  d'écaillés  noires,  excepté  sur  un 
cÂlé  de  leur  apex  où  eUes  sont  blanebes.  Ces  a  articles  sont  renflés. 

La  trompe  est  aussi  longues  que  les  palpes ,  et  noire  avec  le  lalwnm  un 
pea  jaune. 

Le  dypeus  nu  est  noir. 

Le  thorax  est  semblable  i  cdui  de  la  femdle.  11  en  est  de  même  de  l'ab- 
domen, mais  les  lobes  génitaux  sont  recouverts  d'écaillés  blanches  sur  la 
face  dorsde  et  noires  sur  la  face  ventrale.  Les  >rdaspers*  sont  longs. 


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Lu  riih»  «ont  nembhbln  k  ceUex  de  la  Jiandie,  atec  Ifes  d[0ëi«bce«  sHi- 
vantes  :  les  B^rvures  transvenales  sumumérairefl  et  médiane  forment  presqni! 
une  ligne  droite;  les  frange*  loat  k  9  éiàge»  d'riaiilw  de  la  bue  de  l'aile 
à  l'apex  de  la  5'  nervure  longitudinale,  et  Ji  3  étages  de  M  point  fe  l'apei 
de  l'aile. 

Fëmnr  et  tibia  comme  chez  la  femdle. 

PaUe  anlènaa-e.  —  Le  métatarse  est  noir  avec  l'apei  blanc.  Il  en  est  de 
m^me  des  1"  et  a'  tarses. 

Le  3*  tarse  est  noir;  le  ^i*  tarse  est  blanc;  a  griSés  inégales,  dont 
1  dentée. 

Patte  ntédioM.  —  Le  méUtarse  est  blanc,  avec  une  bande  noire  but  la 
seconde  moitié  apicde.  L'apex  est  blanc. 

Le  t"  article  du  tarse  est  noir  avec  le  quart  apicsl  blanc 

Le  a*  article  du  tarse  esl  noir;  les  3*  et  h'  tarses  ont  une  teinte  blanc 
sale  ;  a  giîfTes  égales ,  simples  et  coortes. 

Patte  poilérùurf.  —  Comme  cdies  de  la  femelle;  «  griOes,  simples  et 
courtes. 

Formoie  :  1 . 0-0 . 0-0 . 0. 


NOTB  SCa  IBS  CXPBÀLOPODBS  CiPTUKRS  AU  COOKS  DBS  tXPElUTIOHa 
OU  ThIVAILLEuR   BT  0(7  TtLISHâH, 

ptR  MM.  H.  Fischer  bt  L.  Joubik. 

F/étnde  de  la  collection  de  Céphalopodes  capturés  pendant  les  expédi- 
tions du  Travailleur  el  du  Talieman  de  1881  à  l883  fui  priuiîtlveraent 
confiée  au  D'  Paul  Fischer,  qui  publia  une  note  préliihlnaire  sur  lin  Cir- 
mtouhà  nouvean.  Après  la  mort  du  Tirette  naturaliste ,  le  travail  fol  con- 
tinué par  son  fils,  Henri  Fischer  ;  nous  avons  enfin  tenniné  cette  éthdp 
qui  paraîtra  procbainwnent  dans  le  volume  en  cours  de  publication  des 
résultais  de«  crtHsières  du  TrnMîUnr  et  du  T^fiMiurn.  (*s  longs  d^ais  ont 
été  nuinbles  aux  échantillons,  et,  de  plus,  des  espèces  ont  été  retrauréee 
depuis ,  qui  étaient  nouvelles  an  moment  de  leur  capture. 

Les  régions  explorées  an  cours  de  ces  croisières  comprennent  )a  Médi- 
Irrrannée  occidentale ,  tes  c0 les  du  golte  de  Qaseogue,  du  Portugal,  de 
l'Espagne,  du  Maroc,  du  Sénégal,  la  région  des  archipels  du  Gap  Vert, 
(les  Canaries  et  des  Açores.  Les  fonds  alleînis  par  la  sonde  vont  jusqn'i 
5,oo5  mètres.  Des  Céphalopodes  ont  été  pris  fa  peu  prt^  dans  tonM  ces 
r^ous;  oqiendant  leur  nombre  e!it  peu  considérable  et  iS  espèces  con- 
stituent l'ensemble  du  matériel  recneiUi.  11  faut,  pour  se  rendre  compte  de 
cette  pauvreté  rdative,  se  i-appel»*  que  les  Céphalopodes  étant  des  anî- 


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mani  (ris  agilps.  ënteat  facilament  les  eDgioa,  uaém»  pnrtwkionb^  que 
l'oa  emploie  acta^ement,  à  plus  farte  raison  ceux  qui,  de  1881  k  l883, 
étaient  en  urage.  Cda  ei{^ique  le  nombre  restreiot  des  Céphalopodes  péla- 
giques; les  espèces  de  fond  sont  plus  nombreuses. 

Les  campagnes  du  prince  Albert  de  Monaco,  dans  les  mêmes  parages, 
ont  fortement  augmenté  les  listes  faunisliques  de  Cëplialopodes  signala 
par  les  anciens  auteurs,  qui  comprennent  actudlement  ^7  espèces,  en  y 
inscrivant  celles  dn  fravailkur  et  du  Talitman. 

Voici  la  liste  des  Cëphidopodes  recueillis  au  cours  de  ces  expéditions  : 


1.  CiBaoTEUTUis  imeELLiTi  P.  Fischer. 

2.  OcTOPLs  TDLGisis  Lamarck. 

3.  OcTOPi;s  iRGASTicus  P.  et  H.  Fischer. 

4.  OcTOHis  8P0SSAL1S  P.  et  H.  Fischer. 

5.  ScoReRGus  TiTRARiRRHDs  (d'Orbighy)  TibeH. 

6.  Eledone  HoscMATit  (Lamarck)  Leach. 


7.  Sbpiola  BONDELKTi  Leach. 

8.  Sepiola  BctNDicA  Steensinip. 

9.  SiPioLA  scANDict  var.  macrocrphala  H.  Fischer  et  L.  Joubin. 

10.  Rossu  MAcaosouk  (Délie  Cbiaje)  d'Orbigny. 

11.  RosBiA  Carqli  L.  Joubin. 

12.  URTenotBuTiiis  dispar  (Rûpp^)  Gray. 

13.  Sspii  ELBOANB  d'Orfiigny. 

1(1.  Srpia  oiimr.«iVAN\  Pemssac  et  d'Orbigny. 

15.  PTEnvGioTEDTHis  GiARDi  H.  Blscher. 

16.  HiBTioTEDTHia  RuppiLLi  Verany. 

17.  CHiROTROTBorsrs  Talismaiu  H.  Fischer  et  L.  Joubin. 

18.  CHinoTRUTHopsiB  Ghihaldii  L.  Joubin. 

Nous  ferons  remarquer  qu'une  note  préliminaire  a  été  publiée  en  1 683 
Bur  Cimteuthis  mnbellnta  par  Paul  Fischer,  sur  Ottojius  ergastieiu  et  0. 
tpoHtatU  par  P.  et  H.  Fischer  en  iSga,  sur  PtetygwlevÛtU  6(arJi  par 
H.Fischer  en  iSgS,  ce  qui  assure  la  priorité  de  ces  espèces  aux  expédi- 
tions du  Trai'mllBUr  et  du  Talinaan.  Mais  Rotxia  Cnroli  et  CKiroltutkopa» 
Grimafdii  ont  él^  trouvés  et  publiés  par  Joubin ,  dans  les  matériaux  prave- 
nant  des  campagnes  du  prince  de  Monaco.  Dans  le  reste  des  Céphalopodes, 
du  Talinmm,  nous  avons  encore  trouvé  une  variété  nouvelle  intéreeunlc 
A^SepMa  uiutdiem  que  nous  avons  nommée  mmeraeepiu^,  et  un  très  cu- 
rieux CliiroteuAopiii  Taliimani  complètement  nouvaao. 


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Voîd  qadqaes  renseignemeDb  rapides  sur  le«  diven  Céphalopodes  re- 
cueillis : 

GiBBOTsiJTBis  DMBBLUTA  p.  Fischer.  —  Trois  échantillons,  dont  un  très 
jeune.  Celte  espèce  nouvelle  est  fort  intéressante;  les  ëehantSIons  pro- 
viennent de  i.iSg,  i,a5o  et  a.aSS  mkres  de  profondeur;  les  deux  pre- 
miers des  parages  du  hanc  d'Arguin,  le  troisième  des  Adores,  où  le  prince 
de  Monaco  en  a  Clément  capturé  un  adulte  par  &,366  mètres.  Cette  es- 
pèce paraît  donc  confinée  jusqu'ici  dans  cette  ré(rion  comprise  entre  la  cAlo 
d'Afiiqne  et  les  Açoros. 

OcTOPDs  BBQtsTiGDs  P.  et  H.  Fischef,  —  Cinq  échantillons  provenant  du 
lai^  du  banc  d'Ar^in,  par  83o  et  86a  mètres  de  profondeur.  Ces  ani- 
■naoi  sont  remarquables  par  la  forme  spéciide  de  leur  bras  hedorotylisé, 
qui  est  très  développé. 

OcTOPUs  sponsius  P.  et  H.  Fisdier.  —  Huit  échantilloDs  pris  dans  le 
voisinage  du  banc  d'Arguiu,  de  83o  k  gSo  mètres  ;  cette  espèce  possède 
paiement  un  hectoeotyle  de  forte  taille. 

SccBDBGDS  TETUciuans  (d'Ofhigny)  Tiberi.  —  k  individus  pris 
dans  le  canal  Saint- Vincent-Saint-Antoine,  aux  Iles  du  Cap  Vert,  de  ïoo 
il  58o  mètres  de  profondeur. 

SiPiou  RoNDBLBTi  Leach.  —  1 1  individus  pris  dans  sept  localités  diflë- 
rentes,  de  60  à  5i9  mètres  de  profondeur. 

SbpioliI  SctiiDici  Sleenstnipy.  —  9  individus  pris  par  1 06  et  d6o  mètres. 

Sbpiola  ScAHDici  VBT.  Maeroctphola  H.  Fischer  et  L.  Joubin.  Cette  va- 
riété, prise  par  hoo  mètres  de  fond,  diBîre  notablement  du  type.  Nous 
avons  recalé  devant  la  création  d'une  espèce  nouvelle  par  suite  du  manque 
de  matâianx  de  comparaison.  L'unique  échantillon  capturé  est  remarquable 
par  sa  tAte  très  grosse  et  ses  yeux  très  développés. 

Rossu  Miciosoni  (ddle  Chiaje)  d'Orhigny.  —  9  individus  pris  à  5i  g 
et  698  mètres,  au  large  des  cAtes  du  Soudan. 

Rossu  CuoLi  L.  Joohin.  —  Cette  espèce  se  rattache  au  sous-genre 
Frankliitia  Norman  ;  elle  n'est  actueDement  connue  que  par  un  individu  pris 
aux  Açores  par  le  prince  de  Monaco ,  par  t  ,og8  mètres,  h  échanliUons  ont 
été  pris  par  le  Talisman  au  large  du  Soadan,  par  6&0,  83o,  860  et 
i,a3o  mètres  de  profondeur.  Cette  belle  espèce  est  remarquable  par 
l'énorme  développement  de  sa  tâte. 

Heterotiiithib  dispu  (Rnppell)  Gray.  —  9  échantillons  de  cette  rare 
espèce  ont  été  capturés,  l'un  par  le  Travaillair,  par  1,990  mètres,  le  se- 
cond par  le  Taliamtm,  par  i,iS3  mètres,  entre  l'Ile  de  Lansarote  (Cana- 
ries) et  la  cAte  d'Afrique. 


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—  M5  — 

PmvMOTBDTau  GuiDi  H.  Fischer.  —  i  hdI  eiem[dure  de  ce  Iras  inl^ 
re88uit  Céphalopode  a  é\é  pria  par  t,ioB  mètres,  mi  Ui^  des  cAtes  du 
Maroc  II  a  {ait  l'objrt  d'une  note  prâiminaire  de  H.  Fûcber,  en  i8g5. 
Depaia  lors,  k  échantillons  de  la  mAme  espèce  ont  été  capturés  par  Agassiz 
■a  lar^re  de  San-Francisco  et  des  Iles  Galipaffas.  Il  est  très  sii^idîer  de 
voir  que  cet  animal  ait  une  sire  si  étendue,  alors  qu'il  n'a  jamais  été  re- 
trouvé dans  aucune  statioa  intermédiaire. 

HisTioTBDraiB  Rdppblu  Verany.  — '  i  lèmdle  adulte  de  ce  grand  et  rare 
Céphalopode  baUiypâagiqne  a  été  prise  aux  Açores.  Le  corps  est  couvert 
sur  sa  fiice  ventrale  de  nombretu  oif;snes  lumineux. 

ConoTiuTROPsiB  TuiBHAin  H.  Fischer  et  L.  Joabîn.  —  Ce  Céphalopode 
bcdtypâagiqne  a  été  pris  par  3,175  mètres  de  profondeur,  su  Snd  des 
A^res.  D  est  très  remarquable  par  son  énorme  nageoire  circulaire  ;  mal- 
beureusement,  ses  bras  sont  en  mauvais  état,  ce  qui  ne  permet  pas  d'en 
donner  une  diagnose  complète. 

GntBOTBDTHOPsis  GuMiLDii  Joubin.  —  Deux  échantillons  ont  été  pria 
par  le  Tufiimon,  au  large  des  cAtes  du  Maroc,  par  968  et  i,&a5  mètres 
de  profondeur. 

Ils  portent  des  organes  lumineux  sur  les  nageoires,  la  face  veotrde  du 
corps  et  U  face  inférieure  de  la  (Ate.  Ce  sont  des  animaux  batbypâagiqoes 
très  dâieats ,  colorés  en  rouge  vif  sur  le  vivant.  Le  premier  indinda  connu 
a  été  capturé  aux  Açores  par  le  prince  de  Monaco,  par  i,&h5  mètres. 

On  peut,  par  ce  rapide  aperçu,  se  rendre  compte  que  si  les  Céphalo- 
podes du  Tmomlteur  et  du  Talismatt  ne  forment  pas  une  collection  très 
nomtH«Dse,  elle  est  cependant  importante  par  la  rareté,  la  nouveauté  et 
l'intérêt  de  la  plupart  des  espèces  qni  la  composent. 


LtSTE  DES  LÀMSUIBfÀHCBBS  MBCOgllLSS  Pàt  M.  L.-G.  SsBBAT  AUX  tlBB 
TviMOTB  KT  GiMaiBR  (  IJOS-J^oS), 

PiB  M.  EdOUABD  LlMT. 

Les  Lam^lîbranehee  recueillis  par  H.  L.-G.  Senrat,  pendant  sa  mission 
en  OcAinîe,  appartienimit  à  81  espèces.  Ces  récoltes  malaeologtqoee  sont 
intéressantei  d'abord  par  ]k  mime  qu'elles  enrichissent  les  collections  du 
Muséum  de  plusieurs  formes  qui  y  manquaient  encore.  Mais,  surtout, 
chaque  espèce  étant  représentée  en  gâiéral  par  un  grand  nombre  d'édisn- 
lillons  de  diS&%nts  Ages,  il  est  permis  ainsi  d'établir,  pour  la  fdupart 
d'dks,  des  séries  très  complètes;  ceci  est  d'autant  plus  pNcieux  que beau- 
ecmp  de  ces  Lamdlibrancbes  sont  des  Mollusques  térébrants  ou  vivant 


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—  306  ^ 

dane  les  enFraduoriléR  des  i4àb  madrépOTiques;  par  snite.  tedrs  ee^ttiUes 
«ont  sujettes  i  des  défarmatloas  «arides  etj  dans  ces  eolHlltiods,  s'm- 
cmstent  soBvent  de  corps  étrangers  qui  en  modifient  profbndéoienl 
l'aspect. 

Les  loealitis,  d'où  M.  Sebrat  a  rapporte  ces  coquilles,  comprennent! 
dans  les  lies  de  la  Société,  RRiatea;  k  Trihitl,  Taravao  et  Fana;  au  Ttw- 
motu,  Hakalea,  Katiu,  Makemo,  RatoiS;  HlbierOj  Fflgalan,  PakapulUf 
Faluhina,  Tauere,  Amanu,  Hao,  Vahilahi,  Taiaro;  aux  Gambie,  Man- 
g^va  (Rikitea,  Tsku,  Galavakë,  Toaria,  Ganheata,  Tearai,  Tokaerero. 
Teone-knra,  Tokaai,  Kirimiro),  Puamu,  Vaiatekeuë,  Taraonroà,  Mara- 
kurakn,  Aukena,  Akamani;  enfin,  les  lies  Temoe,  Oeno  et  Pitcairn.  Une 
tie.  entre  abtres.  doit  être  spécialement  âgnàée  :  c'est  Manilea  du  Sud 
ou  Lord  Hood's  Island,  bien  connue  par  lés  importantes  récoltas  concliflio- 
lo^ques  que  H.  Cuming  y  avait  lài les  en  1897'''. 

1.  Tbiboo  sp.  (cf.  T.  SadUi  Wright). 

1866.  flautitoria  Saulii  Wrisht,  Coolrib.  to  a  Nat.  Hist.  of  tbe  ttrtâida»,  Thuu. 

Ltnn.  Sùc.LtmâtH,  ici.  XXV,  p.  567,  pi.  LXV,  fig.  9-1 5. 
1878.   Ttreàs  Sauiii  W.,  SowHir,   n  Reeve,  CmcA.  lam.,   lol.    Xlt,   Tt^tio, 

pini.Bg.  10. 
1896.  C«Màt*i  SaiiiU  W.,  HiDLiT,  Notes  m  Aiulnliàn  Sbitiwormi,  Prod  LU'., 

&e.  N.  S.  WaUi,  s*  ««r.,  «ol.  i3,  p.  g6. 

Les  valves  de  taret  rapportées  par  M.  Searat  sont  malheureusemrait  k 
l'état  de  débris  et  l'absence  des  palettes  en  rend  la  détermination  trfa  pro- 
blématique. Il  semble  cependant  y  avoir  trois  espèces  distinctes. 

1 9  valves  [dus  ou  moins  briaée9 ,  recueiilies  k  Marutea  du  Sud  dans  des 
branches  perforées  de  Mikimiki  (Pempkit  aeidaia  Forater]  paraissent,  par 
la  forme  de  leur  oredletle  postérieure ,  pouvoir  être  rapprochées  du  7*.  SttuHi 
Wri^t,  d'Anstralie. 

S.  TaREiio  sp.  (cf.  T.  iPFiHis  Deshayes). 

l863.  Tendo  affinU  Duhath,  Cal.  MoO.  Rfunùm,  p.  6,  pi.  XXVllI,  fig.  8-1*. 
1678.   T.  affiinU  De«h..  SoliiHM.in  Rceve,  Coneh.  km.,  vol.  XX,  Tirrjti ,  p\.  lU . 
fig.  .3. 

S  petites  Valves,  élément  es  mauvais  état,  provenant  de  MadgaKva 
(Rikilea),  ressemblent,  par  la  scuplnre  de  leur  oreillette  postàieure  con- 
sislant  en  forts  plis  arqués,  plutAt  au  T.  rj^nis  Desh.*  de  l'Ile  Bourbon. 

''I  H.  L.  <j.  SfDRiT  s  bit  eonnattre  le  rétumé  de  ks  oteeWatiorts  sur  la  slrur- 
lure,  U  hune  et  la  Bore  de  eea  différents  ardiipeli  polynésien»  dam  une  véric 
de  noli-s  pulilMi«  A  PapeiHe,  dé  igna  i  igai. 


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—  307  — 

3.  Trudo  sp.  (cT.  T.  URPANaurâ  ^thayea). 

1878.   Tmd»  camptiiulala   Dethaye»  dm*.,   Sowuit,   m   Rmv«,   Comek,   faon., 
Yol.  U,  Ttrtd»,  pi.  n.  Kg.  9. 

6  valves  roukes,  recueilliei  à  Jemoe,  semblent  se  rallâcbet  au  7*.  cam- 
panulata  îkah.  (d'babilat  resté  jusqu'ici  inconnu),  en  raisoD  de  leur  oreil- 
lette postérieure  qui,  k  sa  jonction  avec  le  reste  de  la  coquille,  eet  très 
rétr^ie  et  en  pârtîcntîer  benneoup  plus  qne  dans  le  NBatUorùi  aMriia 
Hedley,  des  Uee  EUice  (1699.  Cn.  Hbdliv,  Moll.  FunaAiIi,  Mon.  Amral^ 
Mmi.,  p.  507,  fig.  56). 

i.  GiSTiocBuiu  oiatnTU  Deshayes. 
i83o.   Fùlulaita  gig^tta  DstHiras,  fiMjel.  itf«'fW.,  Van,  (.  H,  p.  lis. 
iS43.   GattroehaenagigaMiaDËUàixwt.TrMJiUnt.  CmeAyl.,  1. 1,  a'pirt.,p.3t. 
pi.  Il,  fig.  6,7,  8. 

Harutea  du  Sud,  Hangareva  (Tearia,  Adtouiti,  Tak«,  Toluerero)  ;  une 
cinquantaine  d'individus. —  [Mer  Ronge,  Océan  Indo-Pacifique.] 

Le  G.  bmellma  Desh.  des  Philippines,  tel  qne  l'a  figuré  M.  E.-A.  Smitb 
{Rq>.  Ckatlengtr,  LaOk^libr.,  pi.  VII,  fig.  û-nh),  ne  paraît  guère  difiërer 
que  par  sa  taille  pliu  fnilde  et  tes  sommets  iboins  saillants. 

5.  GiBTiocBiau  MOnFEU  Dofo. 
18A0.  (Ï0>trucJkM)w  iMii/ïra  Dcro,  HoU.  SécbellM,  ^w.  Se.  Ntt.  /<m(.,lX1V, 

p.   S9I. 

Mtingareva  (Tearia,  Tokaerero)  ;  8  individas  de  wtle  «spèee,  ainsi 
caractérisëe  par  Dofo  :  irTest  uni  et  tris  Ininee,  ayant  une  apO{diyse  à  la 
partie  antérieure  de  chaque  valve  et  ayant  aussi  b  chaque  valve,  mais  k 
l'eitréniité  poslérictire ,  une  pièce  arrondie  et  soudëe.  —  Les  Séchelles  et 
les  Amira&les.  Très  rare.« 

6.  Telluu  (TBLLiNiiLLi)  viKsiTi  Unué. 
1758.  TWKm  vimta  Lrniiii  Spt.  nul.,  id.  X,  t  I,  p.  B^li. 
1807.  T.  titgûuL.;  HlNut,  ùiSoweitiy,  Un.  C»>idi.,-n\.  I,  p.*t8,pl.LXIIi, 

fig.  Si  s. 
1866.  7*.   virgttia    L,    SoiniiK  »  Reeie.    Caneh.  Jco*.,    vol.   XVII,   TtUina, 

{d.  Xlll,Bg.&gi. 

Mângirera  (Rikitéa)  :  1  ind.— [Mer  Ro^CjOcriM  Indo-PAciOlJue.] 

7.  Telli»  (TBLUMLLi)ciiDciGBaA  Lamarck. 
1818.   TtUiiui  cnifigera  LiatacK,  .-Inini.  i.  tert.,  I.  i,  p.  Sas. 
iSAf.  T.  ènuigtn  U;,  Héreit,  »  Sowferlij.  Tké*.  OnmA.,  vol.  I,  p.  ss3, 
pL  LVIII,  fig.  7g. 


ib.  Google 


Taamotu  (Amanu)  :  i  ind.;  Harntn  du  Sud  :  6  tod.;  Gambier  (Ta- 
nouroa):  t  iud.  —  [Philippines,  Moiaqoes.] 

8.  Tbllinà  (TiLLiNELLi)  auGosiBorn. 
1780.   TMm  rugottt  Bou,  Teit.  Vu.  Cm.  Vind.,  p.  19,  pi.  II,  Gg.  i-i. 
liij.  T.  rHgOM  Boni,  HjiMLfT,    m  Soworhjr,    Ibi.   Cmeh.,    vol.   I,   p.    967, 
pi.  UIV,  %  a38. 

Maogareva  (Rikitea,  Gatavakë,  Tearia),  Akamani  :  asseï  noilibrem 
fliem|dairaa.  —  (Mer  Rouge  et  Océan  Indo-Pactfique,  depuis  Soex  jus- 
qu'aux Sandwich.] 

9.  TBLLiRi  (QeiKUNs)  niiiooiLu  Haaiey. 

|HÏ4.   TêlIiKA  iiuuqHolU  Hihlh,  /Vw.  Zool.  Soe.  Lonifon,  p.  71. 
18A7.   T.  inetqtudù  HiiLii.  m  Sowerhy,  71m.  C«mK,  vqL  I,  p.  178,  pi.  LVII. 
fig.64. 

Hamt^  du  Sud  :  1  ind.  et  a  valves  isalée§.  — -  [Ceylan,  Nonvdle- 
Calédonie.] 

10.  TauiNà  (Aitoulub)  dibpib  Conrad. 
1837.  TMna  iifar  Comid,  loam.  Aeaâ.   Nat.  Se.  PkUai»^hia,    toL   VII, 

p.  "59- 
tih^.   T.  dûpar  Coor.,  H»ut,  in  Sowarbf,  Tku.  Caneh.,  vol.  I,  p.  3o6,  l.  UI, 
fig.  io8. 

Tuaniota  (Fagalan,  Hao),  Maniléa  du  Snd,  Mongareve(Rikitda,  Gela- 
vaké)  :  ua  très  grand  nombre  d'exemplaires.  —  (Oeéau  Indo-Pacirique, 
depuis  Itle  Manriee  jusqu'en  Californie.] 

11.  TELLisi(AiiGULU8)oBU(tu&aiiDesliayes. 
i85&.   Tetlina  Miquana  Disbatu,  Pnc.  ZvA.  Soe.  Lmdcn,  p.  356. 

■  868.   T.   oUitpùitriata  Sowuit,  in   Ree*«,    Gmcli.   /«m.,  vol.   XVII,    Tttlnui, 

pi.  XLIV,  Gg.  i56  b. 
1868.   T.  Miqaana  Dadi..  Sowhit,  la  Reeve,  ibid.,  fi.  LIV,  fig.  Ztta-b. 

■  899.  T.  i>iiifwin'aDMb.,HnuT,HdL  Fuatfuti,  PelK]rp.,Jlfm.^iitini(.Mw., 

ToLllI,  P.&98. 

Toamotn  (Pagalan)  :  1  valve;  Harutà  do  Sud  :  a  ind.  et  1  valve.  — 
[Polynàie.] 

M.  Gh.  Uediey  a  fait  remarquer  qae  c'est  celte  «spèce  de  Deshayea  qui  a 
été  décrite  de  nouveau  par  Sowerby  sous  le  nom  obli/fuistriala. 

12.  TiLLiNi  (Anoolds)  bbomboidis  Quoy  et  Gaimard. 
i835.  TtUma  rhoKboid»,  Quoi  et   Giiaiu,  Voy.  Ailrol.,   Zool.  Mail,   vol.  IH, 
p.  5oa,  pL  81,  fîg.  4-7. 


ib.  Google 


—  M9  — 

i8&7-  r.  dUmMifaïQ.  vt  G.,Huur,  m  Sowerby,  JUt.Ctndt.,  toi.  I,  f.  3aa> 

lrf.LVlII,Gg.9i,96,  97. 
i85i.   T.  liUeula  Durath,  iW.  Zsaf.  5<>c.  LonJM,  p.  363. 

1867.  T.  rAom&oùbfQ.et  G.,S(>i«nH,iKHee«e,CMc'k/Mii.,  vol.  XVn,r*UiM, 

pl.XX[l,  fig.  tiA. 

1868.  T.  fifinJa  D«b.,  Sawirn,  lo  Reeve,  UmI.,  pi.  XLVil,  Sg.  178. 

1S71.  7.  rhomboide*  Q.  et  G.,  Bôhh,  in  Hirt.  n.  Cbemn.  Conch.  Coi.,  s*  éd., 

TMiniioi,  fl.WXl.fig.  ii-17. 
■  885.  T.  rhomiaitU»  Q.  et  G.,  E.  Shiie,  Rip.  OtaUtngn;  LimeUbr.,  p.  lo3. 

MamUaduSud,  Mangareva(GBiiheala),  Aakena,  Akamani:  plasieara 
individus  et  vdves  isolëtt. —  [Pacitiqne,  de  l'Australie  à  la  CdoDoble.] 

M.  E.  A.  Smith  riante  avec  raigoD  T.  rhomboidei  et  T.  tUùmla  comme 
identiques. 

13.  TiLLiNi  (  —  ?)  ciEBBiMACDLATi  Sowerby. 

1868.   Tttiina  crtirrimacHlata  Soiriiiï,  »  Reeve,  Coneh.  Jcon.,  vd.  XVII,   Trf- 

lina,  fi.  Ll.  6g.  3oi. 
189g.  T.  ertbrvHM»laU  Sow.,  Bidlit,  MoD.  Fniufuti,  Pcletr.,  Mem.  AtMral. 
Mu.,  vol.  III,  p.  5ao. 
Manitéa  du  Sud  :  de  nombreux  ^cbantiUons,  en  général  roolés  et  déco- 
lorés, compr^iant  une  dizaine  d'iodividna  et  nue  cinquantaine  de  valves 
ÏMlées.  —  [lies  Fidji  et  Ellice.] 

lA.  ÎKLLniA  (iBcopiGii)  uoBiNiTi  Linné. 

1758.  TtUin»  icobinal»  luni,  SyiL  Ml., 

1871.    T.  KoiiMita  L,  HâUB,  m  H«rL  u 

nidm,  p.  73,  pi.  XX,  %.  5-8. 

TuBmotu(Fakahina,HBo):  5  ind.;  Marutëa  du  Sud:  1  ind.  et  3  valves; 
Gambier  (Aakena,  Akamaiu,  Taraouroa)  :  s  ind.  et  a  valves.  —  [Océan 
Indo-Paciliqne,  des  Seychelles  jngqn'en  Galifornie.] 

15.  TiLUHA  (AacoFiGii)  hobubti  HaiJey. 
18AA.  TtOàta  n>in*M  Hinlit,  Prie.  ZatÀ.  Soe.  LàmJe»,  p.  63. 
1867.  T.  rolnala  Hurui,  m  Sowerbf,   Hnt.  Gmçh.,  ni.   I,  p.  «Gs ,  fl  LVi, 
fig.  9-3. 

Tuamotn  (Pnkapnka),  Manitéa  do  Sud,  Mangareva  (Rikitea,  Teons- 
knra  ] ,  Ankena ,  Akamani  :  très  nombreux  individna.  —  [  Pacifique.  ] 

16.  SnuLi  ADSTHUiB  Sowerby. 
l83i.  ÀmpUJrinut  swliwla  Snwixil,  Ave.  Ztol.  Sac.  LonJm,  p.  loo. 
i853.  À.  auMintU  Sow.,  Rnri,   Ctnek.  lea*.,  voL  VUI.  Ampkiditmm,  pi.  VI, 
fig.  âi. 
Tuamotn  (  Hao ,  Fakahina  )  :  1  ind.  et  qndqnes  valves  isolées  ;  Msrntea 


ib.  Google 


du  Sud  :  1  iad.  et  ao  valvea;  Gasib(ar( Taiwan»):  i  jod.  —  [Aqslralie, 
Marutea  du  Sud-] 

17.  BrndMaijra  (Abra)  Baomtl  nov.  sp. 

Te»ùt  parca,  ratandaUi-ooata ,  teuuit ,  aUta,  xuèpellMeida ,  nuMw/w  opMM 
omala,  ilrUn  coiitenlricit  letiui»*mU  iculpla,  iaaequilnteralU  ;  lalm  anhrum 
longita  el  arqtuililer  rolimdalum  ;  lalut  pMticum  brn'iiiimam ,  hciler  atlemia- 
lum,  itÙMure  angiilalim  /txumutu  ;  tiuu*  pallii  fn^fundmimuë ,  anike  laie 
rotuudaltt».  In  nilcd  dexitii  :  dtnlci  eai-àînaltt  duo  inatqnaln;  laltrale*  pro- 
mineiite»,  ab  apicibun  renufli.  la  rali-à  tîniiilra  :  deux  canlinalU  tanlmn  unu*, 
dente*  latérale»  olitoleti.  Foita  ligamenti  intemî  anguiUi  et  eltmgala. 

Uiam.   aHt.-po»l.  :  8  millim.  ;  diam.  utiA.-vetttr.  :  7  roillim.  ;  era**.  : 


%  '. 

-S<,mU« 

«sa  (Airo)  SetixaU  ov 

.•p. 

Eiothe 

,  Are  «iw 
S.  Charni* 

i«.  —  S.  Val»  piachg 
»  da  h  (ilve  dniiu. 

hm 

Petite  coquille  ovd«-aiTODdie,  mince,  blanche,  presque  tranglucide  avec 
des  taches  opaquea,  orn^  de  stries  ecmceatriquee  trèt  finei,  inéquitatàvle; 
oM  antërieiiF  plus  lonj^  «t  réguUèrement  arrondi  ;  cdl^  pMtérieur  très 
court,  uu  peu  rétréd  et  présentant  un  angle  k  peiue  indiqué;  sinus  palléal 
très  profond  et  airondi  en  avant.  Dans  la  valve  droite,  )a  chamiAre  com- 
prend deuK  dents  cardinales  inégalea  et  des  dents  taténdes  saillantes,  éeari- 
tëes  des  sommeti.  Dana  la  vdiw  g«die,  il  n'y  a  q«*aK  aolr  iaà 
canlnrie  et  ia  denli  laléwies  sont  peu  distinctes.  La  fossette  du  ligament 
interne  est  étroite  et  allongée. 

Marutea  du  Sud  :  1  ind.  ;  Maogareva  (Talu)  :  1  iod.  ;  iuLena,  plusieurs 
valves  isolées. 

Cette  espèce  dillëre,  par  sou  contour  arrondi,  des  À,  infans  et  A.  ttg»- 


ib.  Google 


—  m  — 

Aim  Ë.  A.  Sioith  {Htp.  Chttllaiger,  LanuUibr. ,  p.  8i  et  87 ,  pi.  V,  lïg.  1 
et  i);  ces  detii  Àbra,  dii  Nord  de  rAustr«Ue,  ont,  en  efkt,  le  premier 
une  «Kjaille  sobtrigone,  le  deaiiànie  une  fonne  allongée  tPaqBvra^aleoieat; 
de  mâme  la  Syndeimya  eilipliea  Sow. ,  d'AïuU-alie,  est  ^alemeat  de  oonloor 
plus  traosvene  (E.  A.  Smith,  liep.  Zool.  Coll.  «Alertu,  i884,  p.  99, 
pt.  VlI.rig.C). 

18.  AsAFqiB  Diiri,ouTà  linaé. 
1758.   KmiM  ^orabi  Uni,  Sytt.  nat.,  10*  éd.,  t.  1,  p.  687. 
i856.  Copia  d'fiorata  L.,  Rieii,  Conek.  Icoa.,  vol.  K,  Ctpt»,  pi.  I.  %■  1. 

Tahiti  (Faaa],Katiu,  Amaau,  Hao,  Mantleadu  Sad,  Pnamu,  Maraka- 
rakn ,  Akamaru ,  Temoe  :  une  ânquaDtaine  d'individus.  —  [Océan  Indo- 
Pacifiqoe.  ] 

19.  Vbxob  (Gbion*)  UT1CUL1T1  Linné. 
1758.   FimM  relieutala  Lm«t,  Si/il.  tiat.,  10*  éd.,  t.  I,  p.  667. 

1783.   Y.  rMtwIola  L,  GaMMiTi,  Ctaeh.    Cab.,  vol.   VI,  p.  367,  ^.  XXXVI, 

fig.  38S-383. 
i8t8.   V.  corbU  Liiiici,  Anim,  $.  vert,,  t,  V,  p.  5g5. 

Manitea  du  Sud  :  1  ind.;  Mangareva  (Rikitea]  :  1  iod.;  Tiraouroa  : 
1  ind. ;  Ankena:  2  ind.;  Temoe:  3  valves.  —  [0.  Indo-Pacifique.J 

20.  Vbnds(Cbioiib)  cRisPATi  Deshayes. 
i853.   r«UM  crûpaUt  Duatiu,  /Vog.  Zool.  Sac.  Ijtadon,  p.  a. 

i863.   V.   cnqwla   Desh.,   Ruti,    GuuA.    km.,    laX.    XIV,    Vtim,   pi.    IX, 

fig.  3i. 
Hao  :  1  ind.;  Uarutea  du  Sud  :   1  ind.  et  6  valves.  —  [Zanzibar, 
Mergni.] 

SI.  Mrbktui  (Dionk)  Philippinabiih  Hanley. 
i&ki.  Cytk»rta  flul^ptnanim  Huilit,  A«c.  Zaol.  Sot.  Lamiê»,  p.  tio. 
iS55.  C.   PUIypoomm    HidI.,    Soiviht,    Thti.    Coiuh.,  vol.  Il,    p.    6x7, 

pL  CXXXVI,  6g.  176,  et  fi.  CLXIII,  f,g.  io6-!io7. 
t8M.  C.  mKppinarum  {tad..  Rime,  CWt.  feM.,  vol.  XIV,  C^lhtrta,  fi.  X, 

fig.  £7  a-b. 
iB6g.  DtÊKt  miipptMrvm   Htnl.,   Bôui,  IIoim^.   Vtmu,  vol.  1,   p.    i3g, 

pL  XXXVII,  fig.  *  «-(. 
(885.   CjlWta  {Dioat)   Philippinarum   HbdL,  £.-A.  SaiTii,   Ay.    ChMmgtr, 

Lameliibr.,  p.  ibi. 

Marutea  du  Sud:  1  ind.  et  s  valves;  Mangaréva  (Rikitéa,  Gatavaké)  : 
1  ind.  et  7  valves.  —  (Ptudippines,  Marquise*,  Tahiti.] 

Les  spfeiraens  rocueîlliB  par  M.  Seorat  ont  une  coquille  sahtrigmie 
blanche  avec  des  ligues  jaunei  an  ligzag  et  ornée  comme  eenlptnre  de 
(dis  cooceatrifucs  séparés  par  des  intervailes  presque  anssi  larges  qu'eux. 
Us  montrent  mie  absence  totale  soit  d'une  coloralion  gén^lâ  violette. 


ib.  Google 


—  212  — 

Mit  de  rayonH  de  cette  teinte  :  par  là  ils  l'^oignent  des  fignreB  de  Sowerby 
et  de  Reeve  et  se  rapprochent  jdutAt  de  cdles  de  Rômer.  Par  leur  forroe 
générale,  leur  coUoratiDU  et  leur  ornementation,  ils  nppeDenl  le  CyAena 
lineolata  Sow. ,  mais  iU  en  difl^rait  par  leur  sinns  paliéal  qni,  au  lieu 
d'être  aatez  profond,  est  excessivement  court. 

S3.  MiBBTUi  (Pilla)  PBOBi  Conrad. 
1887.  Cylhtrea  pntra  Goirid,  Joum.   Aead.   Nal.   Se.   Pkiledttpkia,   vol.  VII, 

p.  *&3,iil.  XIX,  %.  18. 
iShh.  C.  MiqaaUi  Hiniii',  Proc.  Zaol.  Sac.  Loadon,  p.  log. 
i86g.  CoryolM  Miquata  HBnI.,R5>ii,  Mmwgr.Yem»,  vol.  I,p.  i07,pLXXIS, 

%.  i.etpl.XXXIlI,  fig.  i-5. 

Fagatau  ;  1  ind.;  Marntea  du  Sud  :  1  ïnd.  et  7  valves  ;  Mangareva 
(ûatavak^)  :  1  valve;  T^va  :  1  ind.;  Akamaru:  &  valves;  Temoe  : 
k  valves.  —  [Pacifique.] 

Ces  échantillons,  par  leur  contour  tnipéioïde,  correspondent  plus  spc- 
clalementau  C.prora  (Rômer,  loe.  cit.,  %.  1  d),  qu'il  but,  par  raison  de 
priorité,  coosidérer  comme  la  forme  typique,  tandis  que  le  C.  obUqvaUt 
doit  élre  regarda  comme  une  variété. 

33.  CucE  (GiiBTi)  PBCTOUTi  Linné. 
1758.   Vtmu ptetinoU  LiKii,  Syit.  nat  ,  10'  éd.,  U  I,  p.  689. 
1869.  CrùU  ftetinaU  L,  Bônii,  Menogr.  Ytmu,  vol.  I,  p.   17^,  pi.  XLVII, 
%  '■ 
Toamotn  (Pnkapuka,  Hao):  ili  ind.;  Marutea  du  Snd:  i3  ind.;  Man- 
gareva (Rikiten)  :  7  ind.;  Temoe  :  5  valves.  —  [Mer  Rouge,  Philippines, 
NonvdMiïalédome.  ] 

SA.  LoaiPEB  (Godoua)  KUBPEHiTDs  Reeve. 
i8r>o.  Lvcina  txatpirata  Bkiti,  Concli.  Icm.,  \o\.  VI,  Lucâta,  pi.  1,  &g.  i. 

Gamfaier(VaJstékené,  Aultena.Taraouroa)  :  3  ind. —  [Austrdîe,  Poly- 
nésie.] 

MM.  Bncqaay,  Dautzenberg  et  DoIlTus  (MoU.  mar.  Bmuiillon,  Péléc., 
p.  691)  ont  montré  que  le  nom  de  Loripet  PoK,  1791,  arentérioril4  sur 
celui  de  Lucma  Brngni^,  1797. 

35.  LoaiPEs(Goi>oiiii)piNCTATgs  Linné. 
1758.   Vcnui  punetataLiKsi,  SgiUnat.,  éd.  X,  t.  I,  p.  GB8. 
186g.  Lwci'na  punctttta  h.,  PpËirru,  in  Hirt.  u.  Chenm.,  Conch.  Cab.,  ■*  éd., 
Vriteraeta,  p.  i6s,  fi.  XIX,  fij.  8-9. 

Hao  :  1  valve;  Marutea  du  Snd  :  1 3  ind.  ;  Mangareva  (Rikilea)  :  1  valve. 
—  [Océan  Indien.] 


ib.  Google 


—  213  — 

26.  LoRipn(Goi»oKti)DiTBBAnsPliiHp{H. 
i85o.  LtuMia  iirtrgmt  PaiuMi,   AbhiU.   Cnwi^fl.,  vd.  111,  p.  tas,  Loctwi, 

fi.  Il,  %  &. 
i65d.  L-JUtila  Rhti.  CW^i. /con.,  T<d.  VI,  Liwi'iM,  p).  VU,  lig.  33,  3^  et  36. 
t88g.  L.  {LemtiUaria)  divergea*  Hiil.,  t.   Miirim,  /ohm.  Lmn.  5ac.  Zool., 

vol.  XXI,  p.  S09. 

Toamotu  (Fagalao,  Pukapnka,  Tauere,  Amann,  Hao)  :  19  ind.;  Ma- 
mteadu  Sad:  60  iad.;  Mangareva:  8  ind.;  Taraonroa  :  9  ind.;  Akamarn: 
1  iod.  et  quelques  valves  istdées.  —  [Mer  Ronge  et  OcAni  Indo^acifiqne, 
da  golfe  Penique jnaqu'ai  Colombie.] 

Ed.  V.  Marteas  a  fait  remarquer  qoe  le  nom  donné  par  Philippi  est 
antérieur  de  qadques  mois  h  cdui  de  Reeve. 

27.  Chiptodoh  glombcm  Ftmàa). 

1775.   Vtniu  ffbdtM  FouKAL,  Dttcr^.  ÀMÏm.  /(in.  Oi-muI.,  p.  las. 

l85o.  Luema  onim  Bnri,  GncA.  foin>.>  vol.  VI,  ÏMcina,  pi.  V,  fig.  91. 

1869.  l.  gï^nt»  Forik.,  PraiRU,  m  Hart.  u.  Ciieoin.,  ûmcA.  Cii.,  a*  «d., 

FcMraefa,  p.  167,  pi.  XX,  %.  ii-is. 
1899.  Cryflodù»  floboMMi  Porak.,  Hiblr,  Hdl.  FuiuTuti,  Pdcc,  Mmt.  Attirai. 

Mut.,  «dI.  111,  p.  «98. 

Tuamotn  (Amann,  Hao)  :  3  vdvee-,  Manileadn  Sud  :  |das  d'âne  cen- 
taine de  valves;  Gambier  (Taraonroa)  :  a  valves;  Oeno  :  1  vdve.  —  [Pbi- 
lippinea,  Australie,  Polynésie.] 

28.  LiBiTni  GDiNiicA  Cbemnitz. 


176A.   Ckama  guinak»  Ceikhite,  Omth.  Cah.,  vol.  Vil,  p.  t37,  pt.  5o,  fig.  5oA- 

5o5. 
iS&S.  CypHcerdia  gvinaica  Cb.,  Rmi,  Conch,  him.,  vol.  I,  Cgpriear^ia,  pi.  Il, 
%  >3. 
Toamotu  (Fakahina,  Pokapuka,  Amanu,  Vabitiihi)  ;  1  ind.  et  3  vtdves; 
Marniea  da  Sud  :  9 5  valves;  Hangareva  (Gatavaké)  :  9  valve*;  Tanouroa: 
9  valves;  Oeoo  :  3  valves.  —  [Maralea  du  Sud.] 

29.  Ciibiti(Mytiliubdu)  nniuciTi  Sowerby. 

l83i.  CarJil*  nttrieata  Sohiut,  Proe.  Zool.  Sue.  Lmdm,  p.  195. 

1843.  C.  markata  Sow.,  Rinri,  Ceneh.  /coh.,  vol,  I,  Cardila,  pi.  IV,  fig.  iS. 

Gambter  (Vaiatékené,  Pnamu)  :  a  ind.  —  [Paàfiqne.] 

30.  KiLLru  pkarwi  Hedley. 
1B99.  KiUia  pncjltca  Ch.  Hi»ut,  Moll.  Funafati,  Pdw.,  JV«m.  AutirU.  Mtu., 

vol.  m,  p.  bot. 

Huilui.  -mi.  iQ 


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—  SIA  — 

9  vslves  isolées,,  l'une  de  Aukena,  l'autre  de  Mangarava  (baie  de  Gan- 
hëaU).— [tlesEflice.] 

31.  LiuuiiiBu  Montagu. 

i8o3.   Cardivm  rubmm  HoicTtec,  Tfl.  fini.,  pi.  I,  p.  83. 
i8gi.  Imom  ntira  Utg.,  Hm  et  J.  Bunu,  Prœ.  Um.  Soe.  N.  S.  WaUt, 
vol.  IX,  p.  i8o. 

Mangar^va  (Rîkitéa)  :  3  ind.  —  [Espèce  cosmopolite,  signalée  d'Aïu- 
trdie.] 

33.  ScniTiLU  Owsni  Dashayes. 
l85S.  SemlUla  Omni  Disbàiu.  fVoc.  Xa^.  Sot.  Lonim,  p.  179. 
1866.  S.  Owmi  Deah.,  Sowhbt,  Tht.  Conch.,  vol.  III,  p.  177,  pi.  aSA,  %  18. 

Maogaréva  (Rikilia)  :  1  individu  qui,  par  M  fonne  ti4apeu  inëquilalé- 
raie  et  ses  bords  dorsal  et  ventral  parallèles,  se  rapproche  plus  du  S.  Oweni 
Desh. ,  des  Philîppinee ,  qm  du  S.  Smnfii  De^. ,  de  Horelon  Bay. 

33.  Scintilla  sTiUTEiA  Deshayas  (?), 

t855.  SemUtU  rtmiim»  DtsuiM,  PtK.  2mL  Sn.  toit^tn,  p.  176. 
1866.  5.  ilriatiim  Deah. .  Sowimt,   TIm.  Omck.,   vol.  III,   p.   179,  pL   135, 
8g.  ào. 

Mangaréva  (Rikitéa)  :  6  très  petits  individus  ra[^rté«  avec  doute  k  cette 
espèce  dee  PhiÙppitws. 

3â.   CaBDIUN  MlCDLOSOMWood. 
i8i5.  Cardium  maeulonua  Woo»  (t»n  Sowerby)  Gintr.  Conclu^.,  vol.  I,  p.  *t8, 

pi.  5s,%.  3. 
i833.   G.  KWbtNHatWn  SoWHIT,  Pnt.  Z»ti.  Soc.  iMtdai»,  p.  85. 
i8A5.  C  mecaloiuM  Vfood,  Buti,  Conck.  km.,  vol.  Il,  ConliW,  pi.  XVI, 

Marutea  du  Sud  :  une  vingtaine  de  valves  isolées.  —  [Psâfiqtte.J 
35.  Cauidu  OBBITA  Sowerby. 

i833.   Cardium  ar&ita  Sonbst,  IW.  Iml.  St.  LenJm,  f.  68. 

iShb.  Corbila  Sow.,RiitE,  CokIi.  htm. ,  \ol.  II,  CWwn,  pi.  XVII,  %  8&. 

Hbo  :  1  valve.  —  [Tuamotu.] 

36.  GuDtoH  (Huigarbuim)  fumv  Linsé. 
175e.  Cardivmfrtpmtâmi,S3êt.Mi.,éi.X,Ut,f.9t^ 
i9àh.  Cfragum  L.,  Ruts,  Coneh.  leon.,  v(d.  II,  Cardium.  p).  IV,  Gg.  a3. 

Toamotu  (Fagatan,  Pukapnka)  :  6  ind.;  Mantea  du  Sud  :  la  ind.: 
AMknna  :  a  valvea;  Akamaru  :  1  ind.  el  7  vdvea;  T^uoé  :  a  valves.  — 
[Pacifique.] 


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37.  CuDiuK  (HimciiDicv)  iBcciTOLDa  Sowerby. 
1873.  CarJi'itin  areuaiulum  SowiHn,  A-ug.  Zool.   Soc.  Loudon,  p.  711,  pi.  IX, 

fij. ... 

Tuamotu  (Makemo)  :  6  iod.,  d^ernànéa,  grâce  k  l'obligeance  de 
M.  Dautzenberg,  par  cotoparaiBoa avec  dea spécîmeiu  de  m  collection, qui 
proviennent  des  mers  de  Chine. 

38,  CiRDiTDi  (HiwciiuiiuM)DioiiAni  Sowerby. 
i83ii.  Cantium  Hmmim  Somin,  Zttl.  Joam.,  vol.  IV,  p.  367. 
■  845.  C.  dù>naunSvw.,Btnt,Omeh.  Icon.,yol.U,  Carihim,  jiLXXl,  Gg.  t». 

Tuamotu  (Makemo,  Fagatau,  Hao)  :  1  ind.  et  5  valves;  Manilea  du 
Sud  :  3  iod.;  Gambier  (Puamu)  ;  &  valves.  —  [Tuamotu.] 

39.  TaiDAcni  motiu  Lamerck. 
181g.   Tridaena  mufiea  Luiici,  Ànim.  1,  varl.,  t.  VI,  1"  part.,  p.  to6. 
1861.    T.  gigai  Rain  {nm  lànaé),  GmeJ,.  k<m.,  vol.  XIV.  TrUaenm,  pi.  I,  6g.  1  a, 

et  ji.  II,  &g.  I  ^. 
tH8i.  r.  MutitM  Lk.,  Smiin,  TIim.  Omck.,  part  XLU,  p.  18a,  pi.  «85,  fig.  1, 

Tuamotu  (Fakabina,  Hao,  Vahitahi)  ;  fi  ind.;  Manitea  du  Sud  :  1  ind. 
—  [Oo«an  Indo-Pacifique.] 

&0.  TuDicHi  BLORBAu  I^marck. 
tStg.   Tridaema  tIrmgaU  LiaixH,  Anim.  t.  nrt.,  t.  VI,  1"  part.,  p.  106. 
1861.   T.  ilongala  Là.,  BiHi,  ûmek.  Icoa.,  vol.  XIV,  TrUaau,  pL  II,  1^.  a. 
i86i.  T.  eomfrt-a  Biavi,  Oid.,  fJ.  VI,  %  5  «  et  pi.  VU,  fig.  !>  b-e. 
186&.  T.  tloRgaUi  Lk.,  Sowutr,  TkM.  Gmeh.,  part.  XLIl,  p.  181,  p).  A86, 
fig.  3-a. 
Tnamola  (Fakahiua,  Fagatau,  Vahitabi)  ;  7  ind.;  Uamtea  du  Sud  : 
a  ind. ;  MangarevK  :  1  ind.;  Taraouroa  :  3  ind.  —  [0.  Indo-Pacifique.] 


DEOIIMMt  HOTE  PKBUMIXAIKB  SOU  LES  BttOlOilKES 
RSCOLTis     PAR     LBS     B.IPEDITIO.tS     ÙV     TrAVULLEUH      (lUSl-lSS'j) 

ET  OU  TàLimuM  {^i883), 

Pia  M.  LoDIg  ClLTIT,  SOUS-DIBKCTKDIl  DE  LA  STATIOn  ZOOLOOIQUK 
DB  CbTTK. 

Dans  une  première  communication  (BmAmm,  amate  1906,  n*  3),  j'ai 
dooné  une  liste  des  16  &  espaces  de  Bryosoaires  Gbriîlostomei  récolta 
par  le  TiymtUlem-  et  le  TaStmiut,  en  m^roe  temps  que  la  diagnose  des 


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—  216  - 

9 1  espèces  nouvelles  que  comprenait  cette  liste.  I)  me  reat«  i  indiquer  les 
Cyclostoines  et  les  Clénostomes  fomuîa  par  les  matériaux  provenant  de  ces 
mêmes  eipédilions.  Mais  avant  de  le  (aire,  je  dois  compléter  la  liste  des 
Châloslomes,  car  le  contenu  de  quelques  flacons,  qui  ne  m'ont  été  remis 
que  dans  ces  derniers  temps,  a  donné  six  espèces  cbéilostomes  de  plus, 
dont  cinq  me  paraissent  constituer  des  espèces  nouvelles. 

I.  Cbèlostomes  (Suite). 

lobUirarl*  «vlaiilata  nov.  sp.  |  BdUmporaU*  ooaftis*  nov.  <p. 

Iispralla  oanBlUera  Busk.  OamaUlpora  arboaunla  nov.  ip. 

LapndlB  ^KTaUrai  nov.  ip.  |  Baawniiia  altamata  nor.  sp. 

Les  espèces  nouvelles  peuvent  être  caractérisées  ainsi  : 

lohthyoTla  BvlotilatM  nov.  sp. 

Tali$maH,  i883  =  Di-agage  u°  g6,  profondeur  a,33o  mètres. 

Zoécies  bisériées  fortement  coalescentes ,  alternant  entre  elles,  et  for- 
mant un  bryarium  dressé  (probablement  ramifié?),  sur  la  &ce  fronts 
duquel,  et  qudque  peu  latéralement,  sont  situés  les  orifices  loédaox  (de 
forme  probablement  lépralioïdeî)  qui  sont  masqués  par  une  péristomie 
lobuleuse,  saillante,  dont  le  bord  libre  est  découpé  (peut-être  acddenldle- 
mentî).  Frontale  zoéciale,  ornementa  de  dépressions  polygonales,  dispo- 
sées r^ulièremenl  cAte  à  cAte,  portant  un  peu  au-dessous  de  la  péristomie 
un  Bviculaire  médian,  allongé,  k  mandibule  Iriang^ukire,  et  limitée  par 
un  liséré  calcaii'e  qui  se  prolonge  à  la  face  dorsale  du  bryarium ,  où  il  dâi- 
mite  la  fiice  dorsale  des  loédes ,  pourvue  des  mêmes  dépressions  polygo- 
udes  que  la  face  frontale.  Dorsale  zoéciale  pourvue,  en  ontre,  d'une  grwide 
dépression  triangulaire  qui  longe  le  liséré  calcaii-e,  débutant  au  milieu 
environ  de  la  longueur  de  la  loéde  et  s'âargisssnt  gradueUement  jusqu'à 
la  base  de  cette  dernière,  qu'dle  occupe  à  peu  près  en  entier.  Oncles 


LapnOi*  Watoni  nov.  sp. 

Talùmatt,  i883  =  Arcfaipd  du  Gap  Vert,  Ilot  Branco,  profondeur  au- 
96  mètres. 

Zoéùes  petites,  h  port  sub-dressé,  à  orifice  lépraloîde,  presque  semi- 
circulaire,  dont  le  bord  inférieur,  droit,  est  séparé  des  bords  latéraux  par 
deux  carddles  bien  marquées,  et  porte  un  mueron  cylindro-conique,  mé- 
dian, très  prononcé,  et  dont  le  bord  convexe  est  armé  tie  quatre  è  sit 
épines.  Frontale  loécide  finement  vermqneuse  avec  qudques  rares  pores 
circulaires  marginaux,  portant  on  petit  avicolaire  à  mandibide  triaugo- 
laire,  situé  le  plus  fréquemment  i  droite  ou  i  gauche  de  l'orifice  zoérial. 


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—  217  — 

mais  qndquflfois  au-dessous  du  bord  inlferieur  de  ce  dernier,  toujours  U- 
l^lement  et  toujours  la  niBhdibale  dirigée  obliqaein«it  et  en  dehors. 

Ovicdles  globuleuses,  à 'frontale  incomplètement  calefiée  et  formant 
une  arée  membraneuse,  cordiforme,  dont  la  base  est  supâieiu«  et  la  pointe 
regarde  l'oririce  loécial,  et  au-dessus  de  laqudle  ta  frontale  ovicellienne, 
calcifiée,  tonmit  un  processus  cylindro-eonique  très  saillant 

Bryarinm  encroAtant. 

Sohliaporall»  oonfiuai  nov.  sp. 

Talitman ,  1 88  3  =  Dragage  n*  1 0 ,  profondeur  717  mètres. 

Zoécies  de  grande  taille,  k  contour  fronUl  sinueui  daus  les  jeunes 
Eoécîps,  nuis  indistinct  dans  les  vieilles  zoécies,  ou  simplement  indiqué 
parles  petits  pores  circulaires  mai^ginsux,  lorsque  cenx-ci  existent  encore. 
Orifice  loécial  situé  profondément,  masqué  par  une  péristomie  tubuleuse 
partant  de  trois  A  six  gros  et  assez  longs  appendices  tubuleux,  calcifiés,  se 
dressant  sutoor  de  l'ouverture  pénstomiale.  Orifice  soéciai  h  anter  corres- 
pondant aux  trois  quarts  d'un  cerde,  pourvu  de  fins  denticnles  arrondis 
lui  domiant  un  aspect  festonné,  i  poster  correspondant  h  un  demi-cercle 
beaucoap  pins  petit  que  le  précédeat  et  formant  nu  sinus  largement  ouvert , 
séparé  de  l'anter  par  deux  carddiea  asses  prononcées,  Frontale  zoédale, 
tris  finem^it  vemiqueuse,  portant  une  rangée  de  petits  pores  marginaux 
espacés,  et  généralement  deux  petits  aviculaires  latéraux,  légèrâneiit 
surélevés,  au  moins  par  leur  pointe,  k  mandibule  triangulaire,  1res  allon- 
gée, placés  au-dessous  du  boid  inférieur  de  l'orifice  zoéosl,  mais  qndqnc- 
fois  un  seni  svicnlaire  de  mAme  forme. 

Ovicelles  globuleuses,  mais  peu  apparentes  dans  les  jeunes  zoécies,  et 
complëtonent  immei^ées  dans  les  parties  figées  du  bryarium. 

Brysrium  encroûtant. 


1 110  V.  sp. 

TaliâmoH,  i8S3^  Archipel  du  (Jap  Vert.tlotBranco. — Dragagen'ioS, 
profondeur  1 1  o  A  1 80  mètres. 

Zoécies  riiomboidales,  disposées  en  quinconce  autour  d'un  a^ie  imagi' 
naire  et  formant  un  bryarium  dressé  et  ramifié,  A  rameaux  plus  ou  moins 
cylindriques  dans  les  parties  Agées ,  mais  aplatis  dans  les  portions  jeunes  de 
la  colonie.  Frontale  zoéciale,  le  plus  généndenicnt  bexagonde,  qudquefois 
pentagonale,  allongée  dans  le  sens  longitudinal  des  rameaux ,  avec  les  cAtés 
supérieur  et  inférieur  plus  courts  que  les  cAtés  latéraux,  limitée  par  une 
rangée  de  pores  matinaux,  circulaires,  et  portant  avec  quelques  pores 
circulaires  frontaux,  épars,  le  plus  souvent  deux  aviculaires,  moins  fré- 
quemment on,  et  plus  rarement  encore  trois  aviculaires,  tris  doDgés,  A 
mandibule  triangulaire,  de  position  et  de  direction  variables,  taulM  sur  le 
cAlé  de  l'orifice  zoécial,  et  alors  le  pins  souvent  à  mandibule  dirigée  paral- 


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—  518  — 

IMemnit  i  l'ue  tonfptudiual  de  la  loéci»  et  T«r«  le  bord  supMeur  de  eeUe 
ileniière,  Untdt,  et  qodqiieibù  auin  en  même  temps  qw  la  eaa  précédant 
situé  lur  la  portion  inférieure  de  ta  froatale,  toit  dirigé  longitudiiudemcnl 
et  alors  la  mandibule  l'onvraDt  du  cAté  de  l'orifice  uécid  ou  du  cM 
oppoaé.  Mit  dirigé  transvandement. 

Orifice  loédid ,  franchement  gemdliporoïde,  tria  allongé,  environ  drax 
foÎB  plus  long  que  large,  fermé  par  un  oporule  Irèa  cbitineux,  de  vaime 
conlour  que  l'orifice ,  mais  un  peu  incurvé  en  forme  de  cueilleron. 

Haawellla  «Itenuta  nov.  sp. 

Talimian,  i8S3  =  Dragage  n*  g6,  profondeur  9,33o  mètre*. 

Zoécies  obloDguea,  «Mei  aUongéea,  diaposéea  nr  quatre  «ériei  iMigitn- 
dinalaa  anionr  d'an  aie  imaginaire,  altenunt  entra  eUes  et  formant  nn 
bryariom  grêle,  dressé  et  ramifié  dichotomiqnement  Orifice  loéria).  à 
antar  tormé  par  lea  trois  quarto  d'un  cercle,  à  poater  en  forme  d'cutiille 
anguleuse,  i  sommet  légèremrat  arrondi,  dont  i'enaemUe  eat  masqué  par 
unepéritlomietubuleaBe,  saillante,  ouverte  iafériaorenient  par  une  eneocbe 
longitudinale  i  eitiânîté  inférieure  arrondie,  délerminant  deux  lèvras  dont 
l'une  porte,  k  son  extrémité  iiipérieure,  un  |)^t  aTiculaire  dliptiqœ  k 
mandibule  R'oavrant  du  cAté  de  l'encoobe.  Frontale  toéciale  portant  de 
nombreuses  petites  dépressions  lui  donnant  un  aspect  fineinent  verru- 
quanx. 

Ovicdles  ^obnleuses,  légèrement  aplaties  dorso-frontalement,  finement 
verruqneuses,  n'adhérant  qu'en  partie  A  la  frontale  de  la  loécie  suajaceate. 
pourvues  de  deax  rangées  drculaires  et  concentriques  de  petits  pores 
arroudis,  frontaux,  au  nombre  de  qnatro  pour  la  rangée  interne,  de  six 
pour  la  rangée  externe,  et  parlés  par  des  soulèvements  de  la  froalale, 
que  séparent  des  dépressions  s'irradiant  et  donnant  l'aspect  d'une  demt- 


II.    CrCLOSTOHBS. 

Dans  la  collection  du  Travailleur  et  du  Talisman ,  les  Brjozoatrps  Cyclos- 
tomes  se  trouvent  représentés  par  Sa  espèces,  dont  ^8  comprenant  9  lôrmes 
nouvelles  ontétédéji  signalée  par  A.  Milne-Edwards"'*  et  le  D"  JuHîen  <*', 
Parmi  les  aS  espèces  dont  mes  recherches  personnellea  viennent  accroître 
le  nombre  de  celles  déterminées  par  le  D'  JuUien,  il  en  est  7  qui  doivent 


<■'  A.  MiLiiR-EpirtiM,^reh»>«(  rie»  Mimoiu  Htmiif.  ti  Kii.,  188s,  p.  17  et 
ho-b,. 

O  i.  iai±imi,  BnlUl.  Sodélé  Zoohg.  tU  Frtna,  1861,  p.  Ai)7'6ag. 


ib.  Google 


être  woRdMes  conune 
gtuitdb  dM  GyelMtoiiMi  qna 

CuiUU  SMHiPii  Jnllieii. 
Guiii  aDBNU  Unné. 
—  BEmcuLiti  Milne-EdwirdH. 
t  Btuk. 


Ahsduii  TiRiDcoii  JuBieii. 
STOHtTOroBi  ciLTMOiais  JuUîen. 

—  «iiHEUTi  Milne-EdwinU. 


Il  Johnston. 

1  SmitL 

TvtuuMiA  luniicoti  Biuk. 

:à  Couch. 

s  Fabricius. 

Rmioraott  uaipoii  d'Orbigny. 

—  sHtiti  Pergen*. 

—  cutm  Biuk. 

—  imoM  d'Orbifpi). 
BntatoplwT*  rsUouteu  nov.  ip. 


1  insoLiu  JuUiei 
-   coiTOiTt  Busk. 
snpim  Linné. 


219  — 

,  et  leur  diagnon  An  mile  àUlbte 


IwOliM  UUMIMU  Buak. 

—  MBiMiiiHii  HeUer. 
IdmoiiMi  traglUa  duv.  sp. 

—  bonidB  nuv.  »p, 
PiuSMUi  soLiet  JoUÎrii. 

—  «iii>nii  JuJli«n. 

—  •iscitT.i  Jtdlien. 

—  iiMsuuiiB.lleiiagUai. 

—  rovBTtiisi  SmitL 
Hoiiiu  lEooiuu  Jullien. 

—  r*oii»icuLtH  Lunouroui. 
' —  «MPiTMi  Busk. 

—  HuiKki  CalveL 


FioniKu  intccoM  Lamonrotu. 
Hrticdumi*  mhiu«  Witera. 
OiurofM*  iNimncui  inJlicB. 

—  oMui  Johiuton. 

—  HMiiH»  Norman. 

—  LiCTM  CalveL 
LicBiMOPOii  aitnok  Pkinïng. 

—  KtDitTt  Audouin. 

—  naiiiiTA  Bnsk. 


GrlcU  tenella  dov.  sp. 

Tmvmllair,  i883  =  Dr^>g«  a* 96,  profondeur  â6o  mèlrra, 

Bryarium  toUlemeat  dreaaé,  non  ramifié,  lînéure,  Irè*  gréle,  fonné 
par  une  uicc«mïod  dVDtre-aœudisrUculà,  composés  de  3  i  5  loëcîes  dis- 
potées en  deux  séries,  BllerDant  entrp  elles,  étroitement  nnics  et  ne  pr^ 
sentant  généralement  qu'une  euurte  portion  libi-e ,  légèrement  incurvée ,  au 
sommet  de  laquelle  se  trouve  l'orifiu^  loëcîal  disposé  sur  un  plan  oblique 
par  rapport  h  l'axe  de  cette  portioD  libre  ;  seule  la  dernière  wéeie  de 
l'entre-oœud  préseule  sue  partie  libre  beaucoup  plus  développée,  attei- 
gnant ta  moitié  et  qudquefois  les  deux  tiers  de  la  longueur  de  la  partie 
eoalescente.  Parob  loéciales  ornementées  de  petits  pores  assez  espacés. 

Ovicdles  inconnues. 

£ntalopli(a«  roUonlata  nov.  sp. 

TaHiman,  1 883  =  Dragage  n*  tS,  profondeur  110  i  iSonti^ni* 


ib.  Google 


—  220  — 

Zoéàea  înéguliirement  distriboëes  antaiir  d'un  axe  imaginaire ,  diipo- 
sées  eur  quatre  à  huit  séries  loDgitudinales ,  alternant  pins  ou  moias  réga- 
lièr^nent,  formant  un  bryarium  dont  les  brandies  gr&es  et  dressées,  rec- 
tiJignea  on  iacnrrées,  B'ODÙaent  entre  dles  de  manière  k  fenner  nn  r&eao 
à  mailles  irrégulières,  ocmpant  les  divers  plans  de  l'espace.  Zoëeies  à 
limites  peu  apparentes  dans  leur  porlÛD  coalesceote,  tubuleuses  dam  leur 
partie  libre  qui  est  pins  ou  moins  saillaute ,  lëgèrement  incurvée,  et  qui 
porte  à  son  extrémité  l'oriGce  loédal  drculûre.  Surfooe  générale  da  brja- 
num  ornementée  de  ponctuations. 

Ovicelles  ii 


Bafadopliora  ■nbTartlsllUUt  nov.  sp. 

Taitman,  i883  — Dragage  n°  io4,  profondear  ai  mètres. 

Zoécies  distribuées  autour  d'un  axe  imaginaire,  avec  les  orifices  occupant 
une  di^NMition  subverticiUée,  les  portions  libres  des  zoécies  alternant  dans 
deux  verticilles  saccessifs,  et  formant  ainsi  de  six  à  dix  rangées  longitudi- 
nales. Lrmiles  Eoédalea  peu  distinctes  ou  sim[demait  indiquées  par  une 
légère  dépression  intenoéôde.  Portion  libre  dea  Eoéeies  se  redressant  sur 
le  bryarium,  i  peu  près  k  sngie  droit  avec  l'axe  de  ce  demis,  s'ineorvant 
légèrement  et  présentant  sur  toute  sa  longueur  des  anudures  [dus  ou  moins 
marquées,  en  mécne  temps  que  recouverte  comme  tout  le  reste  du  brya- 
rium de  fines  ponctuations. 

Bryarium  dressé  et  ramiSé  dichotomiqnement ,  k  rameaux  grêles  mesu- 
rant de  1  millimètre  à  i  millim.  a  de  diamètre. 

Ovicelles  ii 


nov.  sp. 

TmeaUleur,  1881  =  I>ragage  n*  ah ,  profondeur  77  mètres. 

Zoécies  de  faible  diamètre,  k  parois  transparentes,  très  régulièrement 
flislribaées  autour  d'un  axe  imaginaire  et  formant  de  huit  i  vingt  rangées 
longitudinales,  dans  lesquelles  elles  alternent.  Limites  zoéciales  très  dis- 
tinctes, bien  marquées  par  des  dépreeuons  longitudinales,  interzoéciales , 
profaiides.  Portion  libre  des  zoécies,  très  r^ulièrement  tubuleuse  et  très 
saillante,  se  redressant  sur  le  bryarium  en  s'iucurvant  l^rement  k  la 
base ,  de  manière  k  conserver  une  direction  oblique  par  rapport  à  Taxo  du 
bryarium,  avec  lequel  die  (ait  un  angle  de  Ao  degrà  environ. 

Bryarium  dressé  sur  une  base  encroAtant  le  sobalralum,  cylindrique  et 
conservant  k  peu  près  le  même  diamètre  sur  toute  sa  longueur,  non  ra- 
mifié ,  ornementé  de  fines  ponctuations  qui  reconvrent  uniformément  loule 
la  surface  libre  du  bryarium. 

Oviceltes  ineonnnes. 


ib.  Google 


fr»glll>  nov.  sp. 

TaSâman,  i883  =  DngagA  a*  lo,  pi-oTondeur  717  mëtras. 

Zoéciea  de  faible  diunètre,  disposéeeeu  >ërie>  lHiudret,allerDes^BS«ez 
rap|n«ehén,  b  loéàe  inlone  (dans  chaque  ■ërïe)  ayant  une  portkm  libre 
très  longue,  l'ineorvant  k  la  baae  et  prenent  une  direction  k  peu  prèa  per- 
pendiculaire k  l'axe  de  la  ccdonie,  la  zoécâe  externe  ayant  an  contnire  une 
portion  libre,  indépendante,  trie  racconrcie.  Orifiee  loéei^  k  peu  prèa 


Bryarium  dreaeé  et  nmifid  dichotomiquemoit  snr  nn  même  plan,  très 
giAe,  e'âevant  >ur  nue  baie  fonnée  par  qudquea  loécies,  ayant  une  lec- 
lÎDu  triangulaire  i  sommet  frontal  et  k  baae  donaU ,  l^lgërement  convexe. 
Limitée  loëdales  distinctes  frontalement  et  marquées  par  des  dëpresaioDa 
longitudinales.  Fronide  zoéciale  et  portion  libre  de  la  loécie  ornementé*' 
de  petits  pores  épara.  Surface  dorsale  du  bryarium  striée  lot^itudinfdement 
et  présentant  quelques  petits  pores  épara. 

Ovicdie  il 


ft  horrlda  nov.  sp. 

m,  i88S=  Dragage  n*  10,  profondenr  717  màtree. 

Zoédes  de  grand  diamètre,  disposées  en  séries  alternes  ou  sobaltemes 
de  9  ou  3  loéeies  diaeune,  occupant  toute  la  bce  frontale  du  bryariom , 
ayant  une  portion  libre,  très  Idngne,  qui  s'incurve  légèrement  k  la  base 
de  mani^  i  prendre  une  direction  oblique  è  la  fois  par  rapport  k  l'axe  de 
la  colonie  et  an  plan  frontal  de  œtle  dernière.  Portions  libres  des  d«ii 
Eoécies  internes  de  la  sàie,  coalescentes  k  leur  base,  indépendantes  dista- 
lement ,  et  k  peu  près  de  même  longueur  ;  portion  libre  de  la  troisiènie 
Eoécie,  exlone,  qoand  elle  existe,  totalement  indépendante  de  celle  des 
deux  autres  de  la  série,  et  beaucoup  jdus  eourte  que  edies-ri.  Ori6cc 
soécial  circula  ira. 

Bryarium  sub-dressé,  s'élevant  sur  one  base  formée  par  queiqnes  zoécies 
adhérant  au  substraturo,  se  ramifiant  sur  cette  base  et  donnant  deux  ru- 
meaai  divergents,  qui  retombent  plus  ou  moins  sur  le  snbatratum  sans  lui 
adhérer.  Bryarium  de  sectiou  triangulaire  k  sommet,  frontal,  occupé  par 
la  zoécie  la  ]dua  interne  des  séries,  k  base,  dorsale,  l^èrement  convexe  oti 
splatie.  Limites  loéciales,  distinctes  froutsiement,  où  elles  sont  marquées 
par  des  dépressions  inlerzoéciBlea.  Face  dorsale  du  bryarium  présentant 
des  striations  curvilignes,  à  convexité  antérieure,  dans  les  parties  igém, 
et,  dans  les  parties  jennes,  de  petits  pores  circulaires,  portés  par  de  lines 
verracodtà,  qui  ornementent  anssi  la  face  Ironlale  du  bryarium. 

Ovîeelle  inconnue. 


ib.Googlc 


■  uov.  ep. 

Talmuin,  i883  =  Dngage  io3,  profondeur  9a5-io5  mètres.  —  Ar- 
chipd  da  Cap  Vert,  flot  Branco. 

Zoécies  s'onvrant  tontea  k  la  &ee  firoDlale  d'un  bryarinm  rtmifié  et 
dressé,  oà  les  péristonûes,  ahemsnt  eatre  elles  et  Ug^«oieiit  laillinteB. 
sont  découpées  par  demi  larges  eocoehes  anguleuses,  I'oim  iofÉùare  oa 
rrontde,  l'antre  supérietire  oa  dnwle,  très  nurqoées  snrtoiit  dans  les  pé- 
rislomîes  laté-ries  qni  toR(  beatKonp  fdns  saiÔantei.  Fronfade  da  Ivya- 
rium.  dans  les  parties  tgées,  découpée  en  espaces  losongiqaes,  dkmgte, 
par  des  striaticHU  eonoenlnques  el  finement  grtnirieaies,  dans  ehaenu  dee- 
qneb  est  compris  une  périsïomie,  en  même  tanps  qn'un  pwe  stu-orri  de 
fiNTme  triangidaîre ,  et  qodqnefeb  un  second  pore,  sons-oral ,  qnciqne  pen 
éloigné  de  la  péristomie  et  en  fonne  de  bonloanière  allongée.  Dans  les  par- 
ties jennes,  firëotale  da  bryarium  très  finement  et  très  r^ulibrantçl  ver- 
mqnense,  sans  striations,  et  pourvue  de  pores  allongés  et  disposés  en 
séries  longitudinales ,  entre  les  rangées  de  pAigtomies ,  en  même  temps  qae 
d'un  pore  sus-oral  et  d'un  pore  sous-oral. 

Sniface  dorsale  du  bryarium  découpée  par  des  crêtes  et  des  dépressions 
loi^tudinales  ou  oUiques ,  reconv^te  de  fines  veimcoàtés  très  aerfée*  et 
disposées  suivant  des  lignes  transvases  par  rapport  à  l'axe  des  rameaux , 
les  dépressions  étant  occupées  le  jdns  souvent  par  des  pores  étroits  et  al- 
longés. 

Ovicdia  sitnée  à  la  face  dorsale  du  bryarinm ,  longée  solvant  l'axe  dn 
rameau  qui  la  porte,  quelque  peu  réuiibrme,  fa  soifece  réticulée  et  k  mailles 
petites  et  h  peu  près  nnifbrmes,  portant  sor  on  cAté  (correspondant  an 
bile)  uM  protubérance  tubidaire,  bien  marquée  dorsslement  et  s'incur- 
vant  vers  la  Gace  frontale  dn  bryarinm,  oà  cdk  s'ouvre  par  nn  orifice,  ré- 
niionne  Ini-méme,  an-devant  duqud  la  portion  dorsale  de  la  protobé- 
rance  tnbulaire  s'avance  sous  forme  de  visière  h  bord  arrondi. 

Bryarium  très  ramifié,  fa  rameaux  primaires,  longs,  forts,  portant  laté- 
ralement et  sur  un  même  pian  des  rsmeaux  secondaires  moiiu  importants, 
qui  se  ramifient  nu-mémM  en  s'incurvant.  de  manière  fa  [«vduire  une 
colonie  plus  ou  moins  infundibulaire. 

111.  Ct  Boston  18. 

Les  matériaux  du  TrMaUkttr  et  du  TalùmtM  n'ont  fourni  que  cinq  es- 
pèces de  BryoEoairea  Glàioslomes,  dont  deux  avaient  été  déjà  sigo^ées 
par  A.  Hilno-Edwards  (loe,  ei.)  sur  les  indications  de  Jullien.  Cette  pau- 
vreté ne  saurait  snrpreodre,  les  Cténostomes  étant,  pour  la  plupart,  des 
Bryozoaires  absolument  cAtiers. 


ib.  Google 


Ces  cinq  eiptces  : 

AuGanBigM  aipponoian  Hiocks.  1  Cturrrokioh 

Amithu  ipT  LoiiiRCoroii  i 

Bowui:in>ii  pnsTOLOu  Soliuder.  I 


appartienoeot  ■  des  fofines  coimD«.  L'une  d'entre  d[es,  la  LobUnct^ora 
ijmftw,  trouvée  dans  ta  lUditerranëe  en  1888  O.  dfaile  par  Pergens  en 
1889,  avait  été  drainée  en  i86<  par  la  TVwMuUnr.  Qoant  k  la  forme 
à'AtnaMm,  tronvée  dans  la  colleetioa,  die  n'est  reprëseatëe  qne  par  un 
très  petit  fri^ment  de  ctdonie,  ne  pouvant  permettre  une  déterminalion 
prëc^ 


Liste  des  Scitàminées  novveues  de  MuaivM 

PUBLIÉES  DE  igOl   ÀO   11   Mil   l$oS, 

vkn  M.  F.  GiensPAiN. 

Depuis  1 90 1 ,  noua  avoni  publié  dans  le  Bulletin  de  la  Soeiité  botanique 
S»  France {B.S.B.F.)  16  notas  snr  les  Scilaminéee  nonvdlee  du  Hnsëam ; 
plus  de  100  espèce*  nonvdles  ont  été  ainri  décrites,  comprises  tontes  soit 
dans  l'herbier  on  dans  lee  serres.  En  outre,  nn  certain  nombre  de  eommeo- 
taires ,  de  discnssiDai  snr  lee  genres  on  espèces  ont  été  rédigés  ponr  mieni 
faire  connaître,  dans  son  ensemUe  et  ses  détails,  cette  famille  inlAvssante 
et  jusqn'iâ  imparfaitement  connue.  Grtce  à  notre  tnvaU  continn  pendant 
dnq  ans,  les  échantillons  de  l'herbier,  qui  ont  été  augmentés  par  des 
échanges,  sont  aujourd'hui  déterminés.  Les  espèces  nouveties  qw  nous 
avons  biles  dans  les  Ziogibéracéee  ont  été  acceptées  par  ScaDMum  et  pla- 
cées dans  SB  Monographie  de  la  famille  parue  dans  les  Pflantenreiek  en 
i9oi. 

D  semUe  qne  tout  travail  élaboré  au  Muséum  doive  se  refléter  an  moins, 
en  abrégé ,  dans  la  publication  scientifique  non  spécialisée  qu'est  le  BuUebn 
du  Mtuéie».  Nous  donnons  donc  ci-après,  par  ordre  dphabétique,  la  liste 
des  genres  nouveaux,  des  espèces  que  nous  avons  créées  on  des  plantes 
qui  nous  ont  servi  de  base  pour  nue  discussion,  avec  les  indications  bibli» 
graphiques  qui  pmnettront  de  retroaver  facilement  les  diagnoses  prin- 
cepa.  Non  seolement  cette  liste  tiendra  les  tectenrs  da  Bullelin  an  courant 
d'un  des  travaux  entrepris  dans  on  des  laboratoires ,  mais  encore  ce  sern 
un  répertoira  utile  pour  un  ensemble  de  notes  disséminées  dans  une  pobli- 
eation  importante  qni  en  cantient  tant  d'autres. 

Achilu*  (critique  du  genre  ).  — -  B.  S.  B.  F.  (  1 90a  ) ,  p.  Soi-Soy. 
j4eiopJaMf  (critique  du  genre).  —  R.  S.  B.  F.  (190a),  p.  169. 


ib.  Google 


—  224  — 

1.  Apuhokuk  ciKHDDM  Gagnep.  —  i9. S.  S.  f .  (igo6),  iteicedD  u  mai. 

—  AJnqoeof. 

3.  Afumohdm  BirTBnoBTACHTuii  Gagnep.  —  B.S.  B.  F.  (igo4},p. 'lAA. 

—  Guinée. 

3.  ÂLPiifu  BouuriHB  Vilet,  mu.  —  B.  S.  B.  F.  (190&),  p.  àhS.  — 
Oornëo. —  Alpmia !fûuwaJi»im\dBtoB,  in  Ieoii.lwgor.,  tab.  19s, 
et  Btdi  IntU  bot.  Bvilmter^,  \X,  p.  86. 

i.  AlpÙM  eatearala  var.  uiriuaDUTt  Gagnep.  —  B.  S.  B.F.  (igot). 
seM.  flxtr.,  Cône,  p.  L\XX[V.  —  Tookin.  —  Var.  coipacti  Gi- 
gœp.  —  Annain,  Hné.  —  Var.  admises  par  SchamBnn,  p.  SSg. 

5.  AiPiNtA  cAVDiTi  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F,  (tgoi),  p.  &A6.  —  Java.  — 

Afyima  AomAwytUoiM  ValetoD,  m  Bvlt.  Intt.  bot  Buttentorg,  \X, 
p.  83,  el/eon.  bogor.,  tab.  igS. 

6.  Alpinia  DimiFLORA  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1901),  sesa.  extr.  Cône, 

p.  LXXXVIIl.  —  Alp.   Gagnepaihii  K,  Schumaan,   p.  34a.  — 
TodUd. 

7.  Aipinu  ruBKUTA  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F,  (190A),  p.  4^7.  —  Java. 

—  A.  SehumatmiaHaW aieioa,  var.  —  BuU,  Intt.  ioLfiuùentoiy,  X\, 
p.  84. 

8.  Alphiia  ihtibhbdia  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F,  (1901),  seae.  extr.  Cône, 

p.  LXXXIII.  —  Riou-Kioa,  Japon.  —  K.  Si^nmann,  p.  Siy. 

9.  Almiu  LAOfiiNug  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1906),  p.  i33.  —  Laos. 

10.  Alpinii  lakiploba  Gagnep.  — B.  S.  B.  F.  (igoi),  sess.  eitr.  Goree, 

p.  LXXWUI.  —  Gochiochine.  —  K.  Sdiomann,  p.  397. 

11.  Alpinu  tonoBpsnoLiTi  Gi^ptep.  —  B.  S.  B.  F.  (1906),  p.  i34.  — 

Gninëa. 

IS.  Alhhu  NiCKopoDA  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1906),  p.  i36.  —  Indo- 
chine. 

13.  Alpinu  moluccaha  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1901).  sess.  extr.  Corse, 
p.  XG.  —  Molaqnes.  —  K.  Schnmann,  p.  35&. 

^h.  A^Mtia  HHtm*  var.  lonomahoba  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1901),  aeaa. 
extr.  Cw«e,  p.  LWXVII.  —  Cochinchine. 

A^tùa  ^«eioM  K.  Schumann  var.  {ongiramMa  Gagnep.,  m 
K.Sduunann,  p.  âSg. 

15.  Alpiru  BATBiiMiirBU  Gagnep.  —  B,  S.  B.  F.  (1909),  p.  947.  —Ja- 

pon. —  K.  Schnmann,  p.  34o. 

16.  Alpinu  TONxiMiiBia  Gagnep.  —  S. â,  B.F,  (1901),  sess.  extr.  Corse, 

p.  LXXXV.  —  Tonkin.  —  K.  Schumann,  p.  3ia. 
Avtomum  (critique  du  genre).  —  B.  S.  B.  F.  (1 909  ) ,  p.  969. 

17.  AHomn  alpudh  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1903),  p.  aSS;  BulL  Soe. 

hiët.  tuK.  AutiM  (igoa),  p.  34,  tiré  k  part.  Aframomum  afptnum 
K.  Schumann,  p.  U90.  —  Afrique  orîeabde. 

18.  Ahomuh  Bitacouh  Gagnep. —  B.  S.  B.  F.  (1904), p.  i64. — Guioét;. 


ib.  Google 


—  225  — 

19.  AxoiiDM  cDSPutATua  Gagoep.  —  B.  S.  B.  F.  (1909),  p.  963  et  BulL 

Soe.  kUl.  nal.  Autun  (1 909  ) ,  p.  35  dn  tir^  k  parL  —  ûninée  frao- 
çuae.  —  AJnimomMin  eiupiiatum  K.  Schnouiiii,  p.  909. 

20.  Ahohdh  iciuiiowuiuK.SchumaiiD(Gagnep.).  —  B.S.B.F.{tgoa), 

p.  957.  —  Tonkin.  —  K.  Schomaim,  p.  9A8. 

ÛX.  Ahoheih  BLEPHiNTOBDx  GagRep.  —  B.  S.  B.  F.  (1906),  p.  137.  — 
Cambodge. 
ÀmomumGramm-PamdinUook.  {\àgtoliqaeàcVtepèee).~B.S.B.F. 
(1903).  p.  356. 

23.  Ahomuh  KuRviNB  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1 906) ,  p.  ■  38.  —  Cam- 
bodge. 

33.  ÀHoiiaH  LoROGLOMUM  Gagaep.  —  B,  S.  B.  F,  (1909),  p.  aSS.  — 
Indes  orientales.  —  K.  Schumaan,  p.  196. 
AmoïKim  Matuiaintni  de  Wild.  et  Dur.  (sa  conturion  avec  i'A.  GraiiMm- 
Paradin).  —  B.  S.  B.  F.  (i9o4).  p.  368. 

âà.  Ahomdm  qvoidrdii  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1 906  ) ,  p.  1  lio.  —  Indo- 
Chine. 

35.  AïoHDi  Pavieakuu  Gagu^.  —  B.  S.  B.  F.  (1906),  p.  l'ii.  —  Cam- 
bodge. 

26.  AïoHDH  PiERiiANDK  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1906),  p.  iâ3.  — 

Cambodge. 

27.  Amomdm  raocoRuiiH  Gagnep.  —  B.S.  B.  F.  (1909),  p.  a5A.  —  Non- 

velle-Guînëe.  —  K.  Sdiumann,  p.  936. 

38.  Amohux  BarVBnsE  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1906),  p.  ikli.  —  Cam- 

bodge. 
A.  ro$eum  K.  Sdiumann  (sa  réunion  à  i'^momum  mmaitum  Gagnep). 
—  B.  S.B.  F.  (i9o4),p.  454. 

39.  AaoHDH  STiPULiTtiK  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (tgoS),  p.  960.  — 

Congo  (rançaÏR.  —  Afrmmmum  iitpulaium  K.  Schomann,  p.  990. 

30.  Ahomdm  THrasoiDRUM  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1909),  p.  a56.  — 

Tonkin.  —  K.  Scbnmann,  p.  9^7. 

31.  Ahokdh  ToHRBr  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1906),  p.  ih5.  —  Caro- 

bo<%e. 
33.  Ahomiih  tbongatdii  Gagnep.  —  0.  S.  B.  F.  (igoS),  p.  16Û.  —  Cë- 
lèbes. 

33.  AttOHOM  VupiRTiLio  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1909),  p.  955.  — 

Tonkin. 

34.  Aalotaatdr*  Gagnep.  nov.  gen. 

A.  MADAoïscaaiiHsig  Gagaep.  —  B.S.  B.  F.  (1901),  mm.  extr.  Gone, 
p.  LXXIX.  —  Madagascar,  —  K.  Scbumann,  p.  97$. 

35.  Câi.itbra  GiGis  Gagnep.  —  fi.  S.  B.  F.  (1903).  p.  589.  —  Patrie? 
CmyUandm  (commentaires  aur  le  genre).  —  fi.  S.  B.  F,  (igoa), 

p.  967. 


ib.  Google 


—  226  — 

36.  CiUTBu  NiGMcuis  Gtgaop.  ~  B.  S.  B.  F.  (igoS),  p.  688.  —  Pa- 

trie? 

37.  CuHooni  MXiLiB  G^n^.  —  fi.  S.  B.  F.  (i9o3),p.  587,  et  (190a), 

p.  160.  —  Palriaî 

38.  CLmoorRR  cBRramn*  Gêgasp.  —  B.  S.  B.  F.  (tgoA),  p.  t68.  — 

GiUD^ 
CUnogyne  eomortniU  K.  ScfaumaiiD  (critique  de  l'espèce).  —  B.  S. 
B.  F.  (i9o4),p.  i65. 

39.  CoBTug  1RANEO811B  Gagaep.  —  B.  S.  B.  F.  (igoi),  p.  9&.  —  Coa^o. 

—  K.  Scfaorninn ,  p.  4 1 3. 

40.  CosTirs  coNQKSTiFLOBDS Richard,  Gaguep.  — B.S.B.F.  (190s), p.  97. 

—  Guyane,  Gafenne.  —  K.  Scliamanii,  p.  àoi. 

ûl.  CoDTirs  FiïsiLiGULATiJs  Gagoep.  —  B.S.  B. F.  (iqo%)^  p.  98.  —  Gabon. 

Var.  NM«i(U.,  P.9&).— GaiMD.  — K.Schumaiui,p.  386. 

h±  Gmvm  ucnn  G^â^  —  M.  S.  B.  F.  (19^).  p.  s6i-  —  Indes 

oriealalea  anglaises.  —  K.  ScluiroBiui,  p.  îoo. 
43.  OosTus  LATiFoLios  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (190B},  p.  101.  —  BML 

—  K.  SchumuiD.p.  4oi. 

&à.  CosTUH  MicRANTHiis  Gagnep.  —  fi.  S.  B.  F.  (igoS),  p.  586.  —  Pa- 
Uieî  —  K.  Schumana,  p.  hio. 

45.  CosTDSMucuroLiusGagnep.  — B.S.B.F.  (1909),  p.  1 00.  —  Bréril. 

—  K.  Schamann ,  p.  419. 

46.  Cotftu  pumUui  Peters. 

Vtr.  PUOSI86U111S  Gagnep.  —  B.  S,  B.  F.  (1909),  p.  10».  — 
Brésil.  —  K.  Schumaan,  p.  4ao. 

47.  CosTDH  BADiGAns  Gaguep.  — B.S.  B.  F.  (190?) ,  p.  s69.  —  Gaboa. 

—  K.  Schninaim ,  p.  4i5. 

48.  GwTUH  Homiria  Gagnep.  —  B.  -S.  B.  F.  (190a).  p.  101.  —  BréuL 

—  K.  Schumann,  p.  419. 

49.  CosTUs  gcABBaiLus  L-JQ.  Rich.  Gagnep. —  B.S.B.  F.  (1909), p.  99. 

—  Guyane?  AntiUesî  —  K.  Schununn.  p.  4o6. 

50.  GosTUB  TONUREana  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F,  (190s),  p.  s48.  — 

Tonkin.  —  K.  Schumann ,  p.  4 1 1 . 

51.  C08TDS  DBAHomeiB  G^n^.  —  B.  S.  B.  F.  (1909),  p.  97.  —  Haat- 

Oubaughi.  —  K,  Schumann,  p.  390. 

52.  Gdbcdiu  alumatifolia  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1909),  p.  969.  — 

Cambodge.  —  K.  Schumann,  p.  io4. 

53.  GoBcuMA  GRAciLLiHA  Gagnep.  — B.  S.  B.  F.  (1903),  p.  161.  —  Indo- 

Chine.  —  K.  Schumann,  p.  io3. 

54.  CuRcau  sPABOÀMiroLU  Gagnep.  —  B.  S.  B,  F.  (1903),  p.  960.  — 

Cambodge.  —  K,  Schumann,  p.  io3. 

55.  CtiacvnA  stenociila  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (igoS),  p.  54S. — 

Cambodge. 


ib.  Google 


—  227  — 

Cyphoatigma  (critique  du  genre).  —  B.  S.  B.  F.  (1909),  p.  s6i. 
DÔnoj:  (critique  du  genre).  —  B.S.  B.  F.  (190A),  p.  169. 
SkUttria  (critique  du  genre).  —  B.  S,  B.  F.  (1909).,  p.  96t. 
tltttarit^  (critique  du  ginre).  —  B.  S.  B,  F.  (1909),  p.  961. 

56.  GiBTHocHiLDs  PHiLLOBTAcBroH  Gagnep.  —  B.S.  B.  F.  (1906), p.  1&6. 

—  Indo-Chine. 

57.  GiST>ociu.Ds  npaMTicBïDH  Gagnep.  -^  B.S.  B.  F.  (190^),  p,  1&7. 

—  IndchChine. 

58.  Gbhtacbtb  PiEMiiMA  Gagnep.  —  B.  S.  B,  F.  (1906),  p.  1&7.  — 

Indo-Chine. 
Globba  inauuNB  Gagnep.  =«  G.  «noloees  Gagnep. —  B.S.B.F.(i^oi), 
p.  96g.  ' — i..  Schumsnn,  p.  1&9. 

59.  Globba BuTHKi  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (igot),  p.  9o9.  —  Ma- 

nille. —  K.  Schumann.  p.  iSg. 

60.  Globu  iicoLoi  Gagnep.  —   0.  S.  B.   F.  (1901),  p.    910.   — 

Camhodge.  —  K.  Sdinmann,  p.  167. 

61.  Globu  bclboba  Gagnep.   —  B.   S.  B.   F.  (1901),   p.   909.    — 

Chine.  —  K.  Schumann,  p.  tS-j. 
63.  Globia  cAMBODGinsis Gagnep.  —  B.  S.  B.  ^.(1901),  p.  ato.  — 

Cambodge.  —  K.  Schumann,  p.  t58. 
63.  Globu  cLOBOLiniA  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1901),  p.  909.  — 

Poulo-Condor.  —  K.  Sdiumann,  p.  166. 
6&.  Globba  GBAHiNiroLu  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1901),  sess.  extraord. 

Corse,  ^.  LXXn.  —  Cambodge.  —  Gt^ba  iiomefuù  Remsiey; 

B.  S.  B.  F.  (1903),  p.  3o&.  —Cambodge.  —  K.  Schumann, 

p.  i&o. 

65.  Globba  HACBOcAapA  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1901),  p.  9o5.  — 

Cambodge.  —  K.  Schnmann,  p.  i44. 

66.  Globba  HitaraaASA  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (igoS),  p.  ah-j.  — 

Indea  orienL ; Hinuiaya. . —  K.  Schumann,  p.  i3&. 

67.  Gu»BA  PABTA  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1901),  p.  911.  —  Cam- 

bodge. —  K.  Schomaim,  p.  167. 

68.  GuMu  pnAMiDATi  Gagnep.  —  p.  S,  B.  F,  (1901),  p.  soâ.  — 

Mindanao-,  Cambodge.  —  K.  Schnmana,  p.  1Î6. 

69.  Globba  boma  Gagnep.  —  B.S.  B.F.  (i9oi),p.  911.  —  Ccmbodge. 

—  K.  Schumann,  p.  i&5. 

70.  Globba  dbtuuta  Gagnep.  —  B.S.  B.  F.  (1901),  p.  aog.  —  Phdip- 

pboB.  —  K.  Schaaaon,  p.  1&8. 

71.  Glou  Tuxoenu  Gigup.  —  B.  S.  B.  F.  (1903),  p.  160.  —  Cam- 

bodge. —  K.  Schumann,  p.  i&o. 
73.  Globu  noucBA  Gagnep. -~-B.  5.  B.  ^.(1901),  p.  9oS.  -~Cochin- 
ehine.  —  Ghiba  adimm*  Gagnep.  —  X.  Schumann,  p.  lâg. 


ib.  Google 


—  226  — 

36.  GiLiTBBi NiGMoun Gi^n^.  —  B.  H,  B.  F.  [n^n'A).  ; 

trie? 

37.  Clinobihi  smiLDi  Gtgnep.  —  B,  S.  B.  F.  (i  908  ^  p  ' 

p.  165.  —  Patrieï 

38.  CLiHiMiïiiB  cHBTStKTRA  Ga^sp.  —  B.  S.  B.  F.  nw 

Gvàaée. 
C&iogyne  comortniit  K.  Schumaan  (critique  ili'  Ipi- 
B.  F.  (i9o4),p.  i65. 

39.  CosTUB  AUNKosns  Gagaep.  —  B.  S.  B.  F.  (  1 1|0-^  - 

—  K.  ScbamBim ,  p.  A  ■  3. 

âO.  CoBTDS  GONOBSTiFLOtuB  Richard ,  Gn^iiep.  —  /t.  > 

—  Guyane,  Gayeime.  —  K.  Schumann.  )i 
'il.  CoHTuti FitisaiGDLATiiB Gagaep.  —  D.H.Il.F.' 

Var.  MUM  (U.,  p.  yà).  —  Gabon. 

&3.  Cmnê  ucMR  Gafpie^  —  B.  H.  B.  F 

orieuhdes  Bo^aiaea.  —  K.  Scliunianii . 

à3.  CosTtis  LATiFOLiDs  Gagaep. —  B.S.  li.  I' 

—  K.  Scbumaon,  p.  lo  1 . 

Mt.  CoHTus  HicaANTUus  Gagnep.  —  ii.  ,S 
trieî  —  k.  Schumann,  p.  /i'i<>. 

45.  CosTOS  PiDciFOLius  Ga^ep.  —  li.  S. 

—  K.  Schumann ,  p.  A 1  <). 

46.  Co»tv»  ptimihtt  Peters. 

Var.  ptLosusiMus  Gagii?|>. 
Brdsil.  —  K.  Schumann.  |i 

47.  CosTDs  BiiiiGiMii  Gagnep.  - 

—  K.  SduuoaQD.  p.  '1 1 

48.  GosTcs  losDLiFBK  Gagnoji. 

—  K,  Schumann.  p.  '1 

49.  CagTDs  scuEiii.is  \,A', 

—  Guyane?  Aniill.' 

50.  C0STD8  TONEINBRSIS   I 

Tonkin.  —  K.  S. 

51.  CoBTUa  DBAHGICIIKts  • 

Oubanghi.  —  K 

5â.   COBCDIU  ALlliH\1li 

Cambodge.  — 

53.  Gdrguhi  gbacii.i  < 

Chine.  —  k 

54.  CUBCSHA  SfAB':' 

Cambmlv 

55.  Ctrnc.i  "■ 


ib.  Google 


-.     -  H.  .s.  7(.  F.  (tijoa),  |).  3i.— 
'  U,r^i  de  Wild  et  Dur.;  K.  Soh«- 

:.iiii,  i;ii,[iiei».  —  H.  S.  B.  F.  {i(|oa). 

■'"- P-3";(- 

-  /(.  S.  If.  F.  (lyoa).  p.  -uj,.  — 

-  /(.  .V  a.  F.  (iflo-j),  p.  il». — 

.,  lu.liiirc.)  —  B.  S.  B.  F.   (igo.l). 

,.  i,.  -  II.  .S-./l. /■-.(tgoa).  ,..  ^5.— 
[,,;fo3. 
•  .;:ii.|,.  —  B.  s.  H.  F  (1909},  I».  33.  — 
oi'iiitin,  |i.  987. 
"•|.,  —  B..S".  /;.  f.  (1903),  11.37.  — Pm.ti. 


I  ■  . —  H.  S.  B.  F.  (1901).  BCBsiou  pxlrnonl.  (Imw. 

H»_      _  111.  —  B.  S.  B.  F.  (1901),   liewiiiii  f\lriiinil, 

_  MV.  —  Viiuimn. 

^^_  ■^  [wr  K.  SrIiiimanD,  p.  lao. 

-^-  •■  'iitJEs  (iu(fiie|i. —  B.  S.  B.  F.  (19UI),  wwtiioii  eititiunl. 

]A\^'.  —  Viinnaii.  —  K.  Srliunianii,  p.  i9c>. 
'<iKM>o<«<io([npp.  —  B.S.B.F.  (njoi),  xtiwidii  t'xlnuuil. 
i^b  .  /   lAWII. —  Viiiiiiaii.  —  K.  Sclidiuttiin,  p.  191. 

gg|^  iiiMs  (iagnup.  —  B,  S.   H.  F.  (igst  ).  Kpxtiiiiii  rxLi-uord. 

M^  ji.  I,X\VI.  —  Vimiian.  —  K.  ScliuniBiin.  p.  tai. 

^^  t>TennKDiA  (iB|riie|i.  !t.  S.  II.  F.  (1901).  imuion  nxtrminl. 

^  .  p.  lAVllI.  —  Imlf  boréale. 

1^  '■■■■•r.  «i!(iiTV<iR^iiep.  —  VI,  S.  B.  F.  (1901),  MMiiiftii  eulrafinl. 

^  !.<■.!..  lAMII.  —  yuiinaii. 

Viir,  ■AcnonHixA  (inf^iii'ji.  —  fl.  S.  II.  F.  (1901  ),  hpm,  oxlrmiivl, 
'liii-Mt,  |i.  LXXIII.  —  Viiiinan. 

Yar.  iiKUHti,iiliBfrni>|i,  —  II.  S.  II.  F.  (1901  ),  firsdioii  cxd'aunl. 
lllirMP,  p.  lAXIIl.  —  YuDnan. 

Ë«]WvR  et  var.  l'n  K.  .Schiimanii ,  p.  1 18. 
'    Sohutn«nni«ntbvw  im'iioTuJtuH  (in(rncp.  —  H.  S.  H.  F.  (i(|oà), 

p.  i6(|,  —  [ndm, 
i.  Thu.m   dipet*i.\  (iagiwp.  —  B.  S.  B.  F.  (19"^.  p.   t«i|.   — 
'/Mtnhèie. 


ib.  Google 


—  228  — 

73.  Globba  Zollihobu  Gagnep.  —  B.S.B.  F.  (igoi),  p.  309.  —  Java. 

—  K.  Scbiunann,  p.  189. 

Th.  HBDrcuoii>BoaBiGonunDM  Gagnep.  —  B. S.  B.  F.(i 90a ) ,  p.  iâ. 
Kump/eria  (commenUîres  snr  le  genre).  —  B.  S,  B.  F.  (190s). 
p.  967. 

75.  KaMPFiHU  cDiiiATA  Gsgnep.  — S.  S.B.  F.  (igoS),  p.  546.  — Indes? 

76.  KxHpmurtLus  Gagnep.  —  B.S.  B.  F.  (i^oS),  p.  aSg.  — Laos. 

—  K.  Schnmann,  p.  kZj. 

77.  K«»rBBu  yuBi  Gagnep.  —  A.  5.  if.  F.  (1903),  p.  i63.  —  Indo- 

Chine.  —  K.  Schununn.p.  87. 
76.  KaMPPiui  roRovonaiS  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1901).  aesa.  extr. 
Corse.p.LXXVlIl.  —  Yunnan.  —  Camplandrafimg^wnnt  K.Schu- 
mann,  p.  6à. 

79.  ICnu>nau  EiLDunissis  Gagnep.  —  fi.  S.  B.  F.  (1906),  avance  du 

11  nui.  —  Afrique  or.  portugaise. 
KmmpfBna  K'trkti  («a  synonymie  avec  le  K.  mtea).  —  B.  S.  B,  F. 
(1906),  p.  537. 

80.  Kahpfibu  LiTiFOLu  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1909),  p.  969.  — 

Cau^tandra  lati/olia  Ridley,  K.  Schumann ,  p.  63. 

81.  KxKPRRit  PDitCTicELiTÀ  Gagnep.  —  B.  5.  B.  F.  (1906),  séance  du 

1 1  mai.  —  Afrique  :  Haut^nmbète. 
Kmmgftrw  rotw  (sa  synonymie  avec  le  K.  Kîrkii).  —  B.  S.B.  F. 
(1906),  p.  537. 

82.  Kxwruu  tiluifolu  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1901),  fieHiou  extr. 

Corse ,  p.  LXXCC  —  lUiasia ,  Indes  orient. 

83.  Kahpfkiu  TcnniMEnsis  Gagnep.  —  fi.  S.  B.  F.  (1901),  sess.  eilr. 

Corse.p.  LXXVII.  — Yunnan. —  Cmnptanira  ywuuiHeiuit  K.  Schu- 
mann 1  p.  6&. 
8A.  Kampfbma  zAHMiiici  Gagnep.  —  fi.  S.  B.  F.  (1906),  séance  du 
il  mai.  —  Afrique  or.  portugaise. 
Maranloekloa  eomorentit  Brong.  et  Gris  (historique ).  —  B.  S.  B.  F, 
(i9oà),p.  i65. 

85.  Nahoghilub  axrovicub  Gagnep.  —  fi.  S.  B.  F.  (1901),  eess.  eilr. 

Corse,  p.  IiXXXI.  —  Archipel  Arrou.  —  Bieddia  evn^ora  OU». 
(&w.  ni.  tir^àpart,  p.  XC). 

86.  PaartiicrH  TOHiinEtrsa  Gagnep.  —  fi.  S.  B.  F.  (190a),  p.   179.  — 

Tonidn. 

87.  Rbkealkii  AnuLLinDH  Gagnep.  (son  histoire).  — B.S.B.F.{t^o3), 

p.  309.  —  Amérique  centrale.  —  K.  Schumann,  p.  986. 

88.  RiNBAunA  oonooiHsis  Gagnep. —  B.S.  B.  F.  (1909),  p.  3o.  — 

Congo  français,  —  K.  Schnmann,  p.  999. 
Batealmia  Deaeern  (deacriptÎMi  complétée).  —  B.  S.  B.  F.  (  igo5), 
p.  549. 


ib.Googlc 


89.  IlEitEii.nu  Eit\TiiRO\KcnA  Gagnep. —  B.  S.  B.  F.  (1903),  p.  3i.  — 

—  Comeroun.  —  Henealmia  Chabrmi  de  Wild  el  Dur.;  K.  Scliii- 
mana.  p.  399. 

1)0.  Rbnulkia  ooiazgnsis  K.  Schum.  Gagnep. —  B.S.  B.  F.  (içioa), 
p.  aâ.  —  Brésil.  —  K.  Schumann,  p.  3o3. 

91.  Renulnii  JtLAPEHMis  ûagnep. —  B.  S.  B.  F.  (lyod),  p.  a  g.  — 

Mexique.  —  K.  SrliumiinD,  p.  987. 

92.  RïNumtA  PiTâSiTBs  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1903).  p.  aO. — 

Brésil.  —  K.  Schumann,  p.  3oa. 
Heneabnia  Toeeinoit  liicU.  (sou  liisloii'C.)  —  B.  S.  B.  F.    (t^oS), 

p.  i9i. 
'J'6.  RENEtLMiA  sETiciLÀTA  Gagiiep.  —  B.  S.  U.  F.  (1909),  p.  a5.  — 

Brésil.  —  K.  Srbumanii,  p.  3o3. 
9/1.  Renbilmia  sessiufolia  Gagnep.  —  B.  à'.  B.  F.  (1909),  p.  33.  — 

Ëqaateuf.  —  K.  Scbumana,  p.  987. 
9.">.  Rbnealhia  spicata  Gagnep.  —  B.S.  B.  F.  (igoa),  p.  97.  —  Pérou. 

—  K.  Scliumann,  p.  398. 
9G.  HoKoea  eapilata. 

Vnr.  prBPiRATA. —  B.  S.  B.  F.  (1901),  session  exlraord.  Coi-se, 
p.  I-XXIV.  —  Vunnan. 

Var.  sciLLipoi.iA.  —  B.  S.  B.  F.  {1901),  session  avlraorcl. 
Coi-se,  p.  LXXIV.  —  Vuuiiau. 

Var.  admises  par  K.  Seliumaun,  p.  lao. 

97.  B<ucoEA  cAiTLEoiDEs  Gaguep. —  B.  S.  B.  F.  (1901),  session  exlraord. 

Corse,  p.  lAXV.  —  Yitnnan.  —  K.  Schumaou.  p.  lao. 

98.  RoscoEA  Ch A H«LE0K  Gagnep.  —  B.S.B.  F.  (1901),  session  exlraoïxl. 

Corse,  p.  LXXVII. —  Vunnan.  —  K.  Schumann,  p.  191. 

99.  RoscOBA  DEBiLis  Goguop.  —  B.  S.  B.  F.  (  1901  ),  session  cxli-aord. 

Corse,  p.  LXW!.  —  Vimnaa.  —  K.  Schumann,  p.  lai. 
100.  RosGOKA  i.yTEHniEDU  Gagnep.  B.  À'.  B.  F.  (igoi),  session  eitraord. 
Corse,  p.  LXMIl.  —  Inde  boréale. 

Var.  MINUTA  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (iqoi),  session  extraord. 
Corse,  p.  LXXIII.  —  Vunnan. 

Var.  HACHORHizA  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (  1901  ),  sess,  extitionl. 
Goi-se,  p.  LXXIII.  —  Vunnan. 

Var.  ANOUALA  (iaguep.  —  B.  S.  B.  F.  (  1 90 1  ) .  session  exlraord. 
Corse,  p.  LXXIII.  —  Yunnan. 

Espèce  el  var.  rn  K.  Schumann ,  p.  1 18. 
10t.  Sabumanniainthus  DrcHOTONus  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (190&), 

p.  169,  —  Indes. 
102.  Tbaua    dipktau  Gagnep.  —  B.  S.    B.  F.  (1904),  p.    ifir|.    — 
>^inbèze. 


ib.  Google 


—  230  — 

103.  Thalu  TsioHocALvi  Gagnep.  —  B.  S.  B,  F,  (190S),  p.   180. — 

Guyane. 
lOâ.  ZiHGiuB  itbobdrehs  Gagnep.  —  B-  S.  B.  F.  (1909),  p.  aSa.  — 

Ghinf.  —  K.  Scfanmann,  p.  i63. 

105.  ZiNGiBBR  jaHCBm  GagfDep.  —  B,S.B.F.{tgo6},p.  1&9. —  Siam. 

106.  ZiNOUEB  HO!ioFnYi.LDM  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  {190a),  p.  a5o,  — 

ToDkin.  —  K.  Schomaan,  p.  180. 

107.  Zi!iGiBiK  FELLiTUM  GagDep.  —  B.  S.  B.  F.  (1906),  p.  i5o.  —  Co- 

cbîucbîne. 

108.  ZmGiBBB  BuFOPtLosDH  Gagnep.  —  B.  S.  B.  F.  (1909),  p.  9^9.  — 

Tonkin.  —  K.  SchnmaDii,  p.  167. 


ib.  Google 


BULLETIN 

DD 

MUSÉUM   D'HISTOIRE  NATURELLE. 

ANNÉE  1906.  —  N°  5. 

90'  RÉUNION  DES  NATURALISTES  DU  MUSÉUM. 

99  HAÏ  igo6. 

PRÉSIDENCE   DE  H.  EDUOND  PEBRIER, 

DIIKTEDR   DU  HDS^DH. 


M.  LE  pRiBiDRNT  déposc  suF  le  bureau  le  fascicule  du  Bt^ietm 
pour  l'année  igo6,  cootenant  les  cominmiicatioDg  faites  daus  la 
réunion  du  i"  mai  1906. 

Par  arrêté  ministériel  du  38  mai  1906,  M.  Tissot  (Jules),  doc- 
teur es  sciences,  préparateur  au  laboratoire  de  la  chaire  de  Patho- 
li^ie  compara  au  Muséum  d'hisloira  naturelle ,  est  nommé  assistant 
de  ta  même  chaire  (emploi  nouveau),  et  l'emploi  de  préparateur 
qu'il  y  occupait  est  supprimé. 


GORKESPONDANCE. 

Par  lettre  du  1"  mars  1906,  M.  Ssube  (Paul),  vice-consul  de 
France  à  Batavia,  annonce  l'envoi  d'animaux  vivants  pour  la  Mé- 
nagerie. 

Par  lettre  du  3i  mars  1906,  M.  Bernard  (F.),  conducteur  prin- 
cipal des  Travaux  publics  k  Madagascar,  annonce  l'envoi  d'un  In- 
secte (Orthoptire-Phasmide)  [reçu]. 

HnafH.  —  iii.<  17 


ib.  Google 


—  232  — 

Par  lettre  du  i"  mars  1906,  M.  Cohbeb,  adjoint  principal  des 
affaires  indigènes  au  Dahomey,  annonce  l'eovoi  de  Cocons  et  d'In- 
sectes (reçus). 


Par  lettres  du  6  avril  et  du  8  mal  igo6,  M.  Rookhiakeh ,  de  la 
Compagnie  saharieune  delà  Saoura  (SadOraaais),  se  met  à  la  dis- 
position du  Muséum  pour  envoyer  des  Reptiles,  des  Arachnides  et 
des  Insectes  désertiques  destinés  aux  Collections  du  Muséum. 


Par  lettre  du  30  mars  1906,  M.  le  D^  GaitvoT,  médecin  major 
des  troupes  coloniales,  Mission  Sud-Cameroun  (Congo  français), 
annonce  TenToi  de  trois  caisses  de  Collections  d'histoire  naturelle. 


M.  CaiRBOiiiiin,de  Marseille,  a  ftitdond'uD  Puma  k  la  Ména~ 
gerie  du  Musëum. 


M.  Lioaoïx  fait  un  exposé  préliminaire  de  ses  obserrattons  sur 
la  r^enle  éruption  du  Vésuve  et  pr^ule  iioe  série  de  projections 
photographiques  relatives  à  la  destruction  de  la  ville  d'Ottojano 
permettant  d'établir  ranal(^ie  de  sadestruetion  avec  celtede  Pompéi. 


M.  ALLLituD  (Ch.),  de  retour  de  son  voyag'e  au  Soudan  oriental, 
fait  connaître  à  t'Assemblée  Titinéraire  qn'il  a  suivi  dans  la  r^ion 
du  Nil  Bleu  entre  Khartoum  et  la  frontière  d'Aliyssinie.  Il  se  pro- 
pose, au  commencement  de  Tbiver  prochain,  de  donner  de  plus 
amples  détails  sur  ses  re'coltes,  alors  triées  et  étudiées,  et  d'accom- 
pagner son  récit  de  projections  photographiques;  il  se  contente, 
pour  le  moment  de  signaler  l'aboadance  extraordinaire  sur  les  rives 
du  Nil  Bleu  de  grands  Mammifères  et  de  Fauves  :  Éléphants, 
Hippopotames,  Lions,  etc. 


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M.  BouLB  GommaDique  i  l'asbemblëe  une  lettoe  de  M.  Giat  da- 
lée  de  TongoMry  (Madagaicar)  le  9o  avril  1906  : 

Je  YJem  de  parcourir  dans  cette  proviace  plus  de  1,000  kilométras  dans 
divers  sens  et  je  suis  î^é  jusqu'à  la  r^on  des  gneiss;  c'est  vous  dire  que 
je  crois  avoir  rassemblé  tout  ce  qu'il  était  possible  de  recueillir  en  cours  de 

Dans  les  premiers  jours  de  moi,  je  vais  reprendre  le  Glaouua  pour  par- 
courir le  pays  MahaÂly  jusqu'au  cap  el  au  faux  cap  Sainte-Marie  en  me 
rendant  à  Fort-Douphin.  De  Fort-Danphin ,  je  penae  pouvoir  visiter  une 
partie  de  la  cAle  Est. 


M.  Geay  annonce  en  inftme  temps  on  envoi  de  fOBsUee  réctrités 
dans  les  régions  qti'il  vient  de  traverser. 


INVGNTAIBE  DES  ANIMAUX  DES  MENAGERIES 
AV  39  Mil   1906. 


MAHHIFiBBS  ET  OlSEAUl. 


CucDpnaÏQiis  *  Tiirraa  lonsi. 

1    fe- 

Miuo»  »*i<ir  ca»D»,  a  mites,  h  fe- 

mdlâ,  li  avril  190&,  n* 

47. 

mdles. 

-  ».TR,  .  femelle. 

—  TogBE,  .  mUe. 

—  CU.UT1ICHI,  t  femelle. 

-  ■.<>«,  ,  femelle. 

—   aocBiim,  1  mile. 

CiHociraiLS  nocuisi,  3  mâles. 

—  hAm,  1  mile. 

—  aiRDiiLL,   .  mile  (i5  âvrîl  1897) 

—  Di  Bniui,  1  mUe,  1"  mart 

.»o6. 

D°i6,  Sjeimei. 

n°  3o. 

—  HiHtDiiis.  1  m£le,  3  fsmelles. 

-  P«.»    (v^.    bUnehe),     . 

mâle. 

Suoc  BsiiH.  I  mile. 

(so  iuio   ,905,  n'»5) 

9  fe- 

—     1  rODRDH  ÉPilSSI,    3. 

melfe». 

—  ï  «OBM  iLUiCBi,  1  ferodla. 

Micign.   .cLeitat,    10    miles. 

s   fe- 

OoisTtTi  ï  nsciiDi,  a. 

mdie*. 

Hui  >ai>«)i,  7. 

HiciQCi     TDLOiiRi      (var.     blanche), 

—    iriONTBLtNC,   1. 

1   (emeUe,    t6    octobre 

.905. 

-  son,    1,     .7    Mptembre     iBo4 

ib.Google 


CHiMSiLis,6(iduSiM*anbre  igso, 

CiAtHSuM  (métû),9. 

n*  iSi,  9  du  ai  oetoiiN  igao. 

Otuih,  a. 

«•170. 

LilOT,    1. 

Maiàs,5. 

UcniBRON,  5. 

AeoDTis,  9    (1   du    aS  jmilet   190a, 

^  Noii,  ifemeUe,  sodëeemltKiSgg, 

n'.i5). 

n'  936. 

PoICS-EpIGS,  9. 

—  ■LiKC,    1   mêle  (a8  octobre  1906, 

Ghioisu,  3. 

ii*i95)et  1  femelle,  «6  KTl«»- 

RlTB  ILlNCa,   iB. 

bre  1890,  n*  116. 

PIM,   JO. 

—  icoLuu,  3remel)e«(i8gi,  i89'> 

Lu>iasMMHi>ai,  9. 

eti9oS)el,  mâle,  .899. 

CoBroon  i  omci  nmàan,  t. 

ÉLipaiini>'AniiQDi(Siîd).  1. 

CoiTi  KoEï,  1,  6  «vrii  190a,  n'  43. 

-  (Tohï),  i. 

—  90LITUBK,    ).    là    février     1903, 

E^iPBOT  DI  L'hu  (Koatdi).  1. 

n'ïo. 

-(S.ril),i. 

CuBTti,  1,  a7  mart  190s,  n"  ^^. 

-  (Racbd),  .. 

liniRHS,  7. 

PoNBt  DCTONIIN,  1. 

PuiMUERB    1    aODSTlCBl»    N.ANCHIS,    1, 

PoHK  DB  Shbtlimd  (jument),   1. 

18  août  1900,  d'  139. 

Cheiu  m  Pbjiwusbi,  1. 

Po»iaiisSB(iamenl),  i. 

NlimiHII  ï  MDI  TICHIS,  s. 

Hi«ioai,  S  mile»,  1  feaieile. 

FnuTS,  a. 

Mita  B'HfMioHB  BT  DI  Dtn,  t,  6  join 

1875.  n'  ii3. 

n*  ai6. 

ZiBBBDiLiMHi,  1  femelle. 

BUIIUDI,  1. 

Diw  (Zèbre  de  Burchelj),  1  mile. 

Lonrai,  1,  8  mai  1903,  n*  64. 

—  DE  CBipMiKN,  1  femelle. 

Ghiir  MO»  do  Haut-LwM,  i. 

HiT»D>DlwnDBZiMI,   9. 

Chiinsd'Ahiiim,  9. 

HiPPOPOTiBH  Dc  SÉflieiL,  a. 

Loup  D'Éaipn,    i,     lo   loât    1900, 

Siimuiaa,  5. 

a'  116. 

—    ÏBLOmi,   l. 

1890,  n'  193. 

CaiCiL  1   CBiBUCDi ,    1,   t!>  octobre 

—    lULClIBl,    1. 

1903,  n°  170, 

Chiiiiiii,  1,  la  avril  1896,  n*  39. 

—  TnLOMïi,  7. 

Métis  oaCa^Bii:  btdb  DieHiDUBi.  t. 

Miris  Bi  Gatcu  n  di  Ceira,  9. 

attli    DE    DlOHlDlIBI    n    DI    Mini    M 

RiiriiDB,  9. 

HlbllSllTiKI.â. 

Luu,  a. 

—  Ticente,  &. 

Gumicoi,  3. 

LiOH,  à. 

ZbDB,  6. 

Lioiran,  3. 

BoDoeim  DIS  A1.PB8,  1  femelle. 

Puni,  1  mile. 

—  lis  PniNfn ,  1  mUe. 

J»oo*i,  1,  i3  sotll  1699.  n*  110. 

Bon»  n  CaiTiK  nunu  do  Sintsu. ,  8. 

PmtbUu,  5. 

GetniDiMiDieucu,  1. 

LiM  cwitiia,  a. 

Bonc»  n  Ciinn  o'Hiovggt  rr  di  S<>> 

GvtPUD,   1. 

B0T0,5. 

Chittitiicolobi,  1. 

BODC  «T  CaiTBB  DB  MlLII,  9. 

ChiimSuii,..' 

Bosc  DB  PiLBmni,  i. 

ib.Google 


Mini   Di    Bouc   di  Puistini   it   m 

GhIiri  Dt  HlLtl,  1. 
BoDCS  (T  CHJkTin  TOLOIUM,  I7. 

Thu  de  l'Hwilii*,  1  mil«  (a  lodt 
igoi,  a*  tA3);  i  femdle,  ii 
mtn  190s,  D*  sg. 

MaorLoii  bk  Goim,  3. 


MonnoM  i 

Moutons  chaiins,  ii, 

DD  DiHoaiT,  th. 

AntLO»  IDULK,   5. 


t6. 


1   &  COIIU,    1. 

GiMLLi  Dancu,  t. 

DI  PuBTIMI ,    1 , 

Gtinu  jt  litom,  i3. 
CiraAuïtat  n'AinatHit, 


Ca*Mois  DIS  PniNfu,  i  lameHe,  7  ot- 
lobre  i8go,  a*  lai. 


Diiag 


Cran  IT  BicHn  ni  Funci,  1 1. 
Hfens  DI  Cnr  m  DitiD  n  di  Bien 

Di  FiincE,  1  btefae. 
HfTu  DI  CnF  DI   Fbircb  r  di   u 

BicBi  mttu  nicthvra,  1  biche. 

CiM  DI  FOIMMI,    I. 

—  cocaoi  (àtt  deux  teiea),  6. 

-....■(if.).  ■«■ 

CuT  Himnic  Doif,  1. 

Min»  DI  Giir  mdrtiic  n  m  Ctn  uu- 

Cuv  DI  Tonals,  1 . 

TiTOD,  t,  36  déctinlire  189g,  n*  sig. 

SiRiaoi,  1  feiDdle. 

KiNSDioa  i  cou  iodx,  i. 


ToTU.  :  ith  Himinifïreg. 


Ai«Li  nm,  1. 

—    M  FUNIHDOPO,    1. 

UTRUDI,  ». 

GaoDim  CRivkii,  1. 

PieâMBI,  1. 

KiTDM,   1. 

Ùnxm  M.»,  1. 

HuLoTia.g. 

Errilin,  3. 

HiLUi.S. 

Al4    HIUTAIII.    9. 

Bush  tdlsuus,  5. 

—  lUBlCM,  9. 

BomiiH,  9. 

—    «AMO,   5. 

Giueiiu,  A. 

—  sf>ïu.  i. 

VinTon  coMDoi,  10 

■  du 

•jnm 

.878 

«t  1  du  7  Kpt«robre 

1880). 

—    AHUORI,  3. 

VinociMPA.a. 

~  unuti  luu,  1 

—  Aiu».  3. 

PlUDGBI  DI  PlTAOOHII 

—    Dn      BK.O.LI,       ,, 

19 

iuin 

88ï, 

—    DD  BlirOiLI,  1. 

n'S». 

—   DD  SiMbiL,   3. 

HUIB,  6, 

—  Amw»,  1. 

ib.Google 


Pioi  naurom,  1  pMa. 

—  n«NDii,  1. 

—  thitoimb,  9. 

—    OMDDLil,   18. 

—  Htnin  DB  MiBieiMii.  i 

Vm*,  i. 

HOCCO  ILICTOB,  b.    1 

CiGiTOH  l  aem  iimb,  8. 

lie  IN  BUOn,    1. 

Mcm,  à. 

—  riscioii,  1. 

KMlLUIt,   17. 

TlRlBODS  Ron,  3. 

NuiQU,  »■ 

CtNipniiEB,  1. 

Ciuo  cua)H!in.i,  1. 

Cofls  FT  PouLBa  DOBBnionn,  t 

CoiïtlUI  CBODCU,  à. 

Flimik»  ioses,  6. 

PlESTULMIUS,    9. 

Ehiv,  s,  t  mUent  t  femelle. 

Gioa  »c  n'AHiSlBiE  (Thio«),  .. 

—  on  SinÉoiL,  ni. 

UniniiB  MB,  t. 

PiasD»,  3. 

GoDiLn  cmii,  i. 

HoMliDI,  8. 

Iiu  liai,  1. 

SSIIM,    17. 

BOEBB,  a. 

—  riLCiinLUs,  a. 

ALOmTTI,    1. 

Snthles  (unobbs,  9. 

Gw»i,  1. 

—    «MBS.    8. 

PietOM  i«MEaTii)M(aDnii>iM(ii>),  1. 

CieO«»»LlllCHB,   II. 

DB  TOKIIII,   11. 

—  iroiif,  1. 

—  Hoil,  a. 

—    tMMNWtLB.   1. 

—    HCLUT-HEDHIIH,    ^ 

TlMTlLR  l  tItB  BURCUB.   I. 

—    ClAMOCS,    9. 

HulBODTb'ArBIQIIB,    1. 

HtMH  BLIRC,  6. 

—  VB  Chibb,  3. 

GOUBI  CODBONNi,    1. 

Tbisopar  ciBOT,  I  femelle. 

Cot)    BT    PoDLI  GOaBiniNTItB  HlDiaiICltB 

9 ,  1  coq  et  1  poule. 
FiiexR  iBOBint,  7,  h  coqa  et  3  poulet. 

—  DB  Bel,  6,  3  coqs  et  3  poidee. 

—  p'Ahbbrst,  ti,  3  coqs  et  1  poule, 

—  DI  Swchbob,  1   coq. 

—  TÉNJiif,  3,  1  eoq  et  1  poule. 

—  DDBi,  8|  A  toqi  et  A  poules. 

—  viBsicoLOBE,  3,  a  coqi  et  1  poule. 

—  il  coLuu,  g,  à  coqa  et  6  potées. 

—  BLtRC,  A,  I  coq  et  1  poule. 
PioH  TiiLaiiiBa  n  pionkes,  93. 


Gbdb  GOVEORR^E,  1. 

—  d'Adstuub,  1. 

—  CBHDRit,    1. 

DB  NdHIMI,  9. 

—  BB  Cbieb,  a. 
Rtue  efiRTi,  9. 

PoCLQOie  ï  CHÉTl,  i 

GoiuRD  auTun  bi 


MailETTISIllEDSIS, 
COBHOBIRB,    h, 
PiuClTI  BLIRC,  6. 


ClORES  ROIH(,    il. 


ib.Google 


ClMI    l  MU  KOll,   1. 

OiM  b'Bsnvi,  ti. 

—    Dl  BlWI»,  9. 

DurDROCTsia  i  aie  lossi,  ■. 

—  »  auQDi  iianc,  1. 

—  tRO»im,  1. 

Guiu  ■iniiiUN,  5  (3  miles  et 

BlKMC8UDtHlJTC8Ug,3 

meUe»). 

—  DiHiaiuaH,6.9mMeiet6f<-raeUe<. 

On  ciiionia  antii,  i. 

—  pÉwwnc*,  7- 

—  M  BontMt,  5. 

—    HIliNa?!,   t6. 

—  wusÈt  00  Diimn,  i. 

—  PiLn,  >(i  mile«t  1  (toMa 

—  Mlllfl,  5. 

—  H  BmtMi,  15. 

—  irHomdi  M  Himu 

S 

4  MIHI  H  IfuMlKia,    1. 

HiTU  d'Oii  db  Giriafa  n 

>■ 

BtMACIK 

■C  ClIâM,    1. 

T<rt*L 

75 

5  Oiseaui. 

BJaiHTDL&THHf  : 

Hammilgref  i  Ai5. 
OÙMiix  :  7fi5. 


JCijfiriFius  xr  Oismjbi  inniâ  i  u  Mmiuommib 
DKPnia  LB  i"  JAifriBK  igo6. 

1.  9  MoiriTTEg  MBDgN,  don  de  M.  MaDden.  6  janvier  1906. 

2.  1  CaiT  DR  SuH  (métis),  don  de  M.  Voitoux,  7  janvier  igaS. 

3.  1  Reiuid,  don  de  H.  Lavolé,  8  janviv  1906. 

i.   1  MiciQoa  vcuAM,  don  de  I^Prory,  9  janvier  1906. 

5.  1  Odutiti,  don  de  M"  du  Gan,  10  janvier  1906. 

6.  1  MoDTtHi  DO  DiBoin,  né  i  la  Ménagerie,  iS  janvier  1906. 

7.  1  MicAQVB  loninT,  cbinou,  don  dn  D*  Fancfaeron,  16  janvier  1 91 

8.  1  MocTon  DoDinoHtr,  néfa  la  Ménagerie.  16  janvier  1906. 

8.  I  Brebm  dd  Daioibt,  née  k  la  Ménagerie,  16  janvier  1906. 

9.  I  Mauqui  VDL«iwi,dou  deM.  Pitel,  18  janvier  1906. 

10.  1  Mouton  TODiaafl.  mort-né  è  la  Ménagerie,  19  janvier  1906. 

10.  9  BoDca  voLOiiBis,  né  k  la  Ménagerie,  19  janvier  1906. 

11.  I  HippoPOTAKi,  né  k  la  Ménagerie,  19  janvier  1906. 

12.  1  GiBcoptTHkQDic  hAne,  don  de  M"  d'Aieiuiy,  ao  janvier  1906. 

13.  1  SiBCELLR,  acquiie  k  H.  Calité,  ai  janvier  190$. 

13.  1  RJLi  m  Catihnr,  ac^DJa  A  M.  Calité.  ai  janvier  1906. 


ib.  Google 


—  238  — 

là.  1  CoiTt  10»,  MquiB  k  M.  Calitë,  ai  janvier  (906. 

15.  1  ORrcriiopi,  doD  da  caporal  Girard,  96  janvier  1908. 

15.  1  Gaiillrmohb,  don  da  caporal  Girard,  96  janvier  1906. 

15.  1  Gd^pibd,  don  du  caporal  Girard,  96  janvier  191)6. 

15.  I  SiRvu,  doD  da  caporal  Girard,  96  janvier  1906. 

16.  1  Sbbihe,  don  de  M.  Charast,  37  janvier  igo6. 

17.  1  Miii,  don  de  H.  Guibal,  98  janvier  1906. 

18.  1  Mau,  don  deM.  Mord,  ag  janvier  1906. 

19.  3  MiKDRiLLB,  don  de  M.  Delanoë,  39  janvier  1906. 

20.  I  GliBLLB  1  aizo*BD,  née  à  la  Ménagerie,  99  janvier  1906. 

31.  1  Mtopot*iie ,  don  de  M.  le  D'  Poitevin,  3i  janvi^  1906. 

32.  S  HoDTWiB  DD  DiBOHEv,  mort-n^  à  la  Ménagerie,  a  février  1906. 

33.  1  RiHABD  vDLoiiBE,  don  de  M.  Boncher,  h  février  1906. 
SA.  1  MropoTAHE,  don  de  M.  le  ]y  Poitevin,  5  février  1906. 
25.  1  GoBAri,donde  M.Bonnafour,  11  février  1906. 

36.  9  OmsTiTiB,  don  de  M.  Bonnafonr,  13  février  1906. 

27.  3  TiAGOPtns  DB  Cabot,  échangés  k  H.  Calit^,  19  février  1906. 

27.  9  GoEBAB  GODBOHn^,  acquis  b  M.  Calité,  19  février  1906. 

37.  I  Porc  ipic,  acquis  è  M.  Calité,  19  février  igo6. 

38.  9  Macaqdbs  tdloairbs,  don  de  M™  Tête,  ig  février  1906. 
S9.  1  Cerf-cochon,  né  k  la  Ménagerie,  sh  février  1906. 

30.  1  CBRCoprrafaQnE  DE  Braiei,  don  de  M.  Regny,  1"  mars  1906, 

31.  I  Cboditte  efïraie,  don  de  M.  Michon,  5  mars  1906. 
33.   1  Creni  noia ,  acquis  à  M.  L'Hoest,  G  mars  1906. 

33.  1  HoDFFLon  k  HANCBETTEB,  mort-ué  k  la  Ménagerie,  8  mari  1906. 
3â.   1  Coq  gombattaht  de  Madaoascab.  acquis  à  M.  Fossey,  8  mars  1906. 
Zi.  I  PoDLE  coKBATTAVTB  DB  MiDAoisciB,  acquis  k  M.  Fossey,  8  niant 
1906. 

35.  9  Mouettes,  don  de  M,  Ronyon,  8  mars  1906. 

36.  9  Gtgnes  noirs,  nâàlaMàiagerie,  8  mars  1906. 

37.  9  FoDBDB  BiBSAH,  don  de  M.  Billaudd.  10  mars  1906. 

38.  1  Mabhotte  DBS  Alpes,  don  de  M^artinet,  19  mars  1906. 

39.  9  MoDEFLOns  ï  manchettes,  nés  k  la  Ménagerie,  1 9  mars  1906. 
M.  1  Zém,  aék  la  Ménagerie,  i5  mars  1906. 

41.  1  Rbnard,  don  de  M.  Le[ànay,  i5  mars  1906. 

â3.  1  Molette  À  GAPDCBON,  don  de  M.  Labour,  17  mars  1906. 

tiZ.  1  Macaque  teloaibe,  don  de  M.  Clei^ean,  17  mars  igo6. 

46.  1  Peedrix  siibr,  don  de  M.  DtJavallée,  90  mars  1906. 
A5.  t  Macaqpb  vttUAiBE,  don  de  M.  Radînsky,  9&  mara  igofi. 

66.  1  Maii,  don  de  M.  G.  Geoflroy,  9$  mars  1  go6. 

67.  9  Cvnoc^PBALES  DocuBHAB,  dou  de  M.  J.  Herpin,  9g  mars  tgo6. 

47.  1  CEECOPiTskoDE  HOCBEDR.  doD  de  M.  J.  Herpin,  9g  mars  1906. 
47.  1  Gercopitrïqeb  PITA8,  don  de  M.  J.  Uerpin,  99  mars  1906. 


ib.  Google 


—  239  — 

&8.  1  BoDC  VDLOiuE,  Q^  à  la  MënBgerie,  3o  man  1906. 

48.  Il  CainMa  tïïujiiih,  nées  k  la  Ménagme,  3o  mars  1906. 
A8.  1  Caim  naihb,  nde  à  la  Ménagerie,  3o  mars  1906. 

49.  3  PaiHDCHH  ciLOPsiTTBS ,  acquines  à  M.  Calité,  3o  mars  1906. 

50.  U  PE»oQnBT8Bais,doade  M.  J.  Herpin,  3i  mm  1906. 

51.  fi  HUIONS  UANCS,  acquis  de  M.  Charbonnier,  l'avril  1906. 
53.  à  HoDFrLoriB  ï  ■inchitteb,  nës  il  la  Mënefroie,  6  avril  1906. 
53.  1  Maciqob  vDLGiiu,  doD  de  M"^  Levéque,  5  avril  1906. 
Si.  1  BoDC  KUH,  néï  la  Ménagerie,  to  avril  igo6. 

5A.  1  BoDG  TULOinu,  né  h  la  Ménagerie,  10  avrB  1906. 

55.  t  MicAQDi,  dondeM.  Patan.  19  avril  1906. 

56.  1  pBtBOQDET,  don  de  M.  Bailly,  i3  avril  1906. 

57.  1  MiciQiiB  MR.  cHiR.,  doQ  de  M.  Bëbin,  i5  avril  1906. 

57.  1  MiciQDi  voLGiiai,  don  de  M.  Rébin,  16  avril  1906. 

58.  3  Bbbnicbbs  D'Ecrpra,  nées  k  la  Ménagerie,  16  avril  1906. 

59.  3  HrfcnEtUTin,  don  de  M.  Favin,  16  avril  1906. 

60.  I  PiB  vnuuBB,  don  de  M.  Bemaaochi,  aS  avril  1906. 

61.  3  GoBirBS,  nés  i  la  Ménagerie,  aS  avrâ  1906. 
61.  9  Rira  aLinca,  nés  k  la  Ménagerie,  a3  avril  1906. 

6S.  1  Nanmiiib  k  a  TACHES,  don  de  M.  Henry,  aS  avril  1906. 

63.  h  HAHADRrAi,  don  de  M.  de  Rothschild,  ah  avril  1906. 

64.  1  CaHcapiTHÏQnB ,  don  de  M.  Lognet,  a6  avril  1906. 

65.  t  Macaqce  vdloaibb,  don  de  M.  Segue),  1  mai  1906. 

66.  3  Cbbvuudi,  Dés  à  la  Ménagerie,  3  mai  1906. 

66.  1  MoDTOH  fto  Dabombï,  né  à  la  Ménagerie,  3  mai  1906. 

67.  11  BanoALu,  dondeM.  J.  Conti,  3  mai  (906. 

68.  1  Chati,  don  de  M*^  Marot,  h  mai  1906. 

69.  1  Cathabtb  adra,  acquis  k  M.  Lhoest,  à  mai  1906. 

69.  1  Kakoohiod  iodk,  acqois  h  M.  Lboest,  U  mai  1906. 

70.  1  PoMA,  don  de  M.  Charbonnier,  5  mai  1906. 

71.  1  AiflLB  EN  DUVET,  don  de  M"'  Champagne,  5  mai  1906. 
7S.  6  Flamahn  roses,  acquis  de  M.  L'fioest,  7  mai  1906. 

73.  3o  Cakarm  de  Babbabib.  nës  ii  la  Ménagerie,  7  mai  1906. 

74.  1  MoDVFLOH  DE  CoisE,  Dé  i  la  Ménagerie,  7  mai  1906. 

75.  1  Mouton  Cuabih,  né  à  la  Ménagerie,  9  mai  1906. 

76.  1  Jdiib^it  busse,  acquise  k  M.  Magenbeck,  iq  mai  1906. 

77.  1  M^iB  DE  CHEVAL  PuBWALsii  ET  DES  jusEiiT  DB  Shbtlahd,  né  k  la 

Ménagerie,  is  nui  1906. 
76.  1  MiT»  DB  Gazelle  dobcis  et  db  Gazelle  de  PAiBSTinB,  né  )i  k  Héua- 
gerie,  i5  mai  1906. 

79.  1  Macaqoe  tdloairr,  doadeM.  Qoignon,  i5  mai  1906. 

80.  1  Fdbbt,  don  de  M.  Lacbèvre,  i5  mai  1906. 

81.  1  OTABiB,acqtiiBeA  M.  Hagenbeck,  i6mai  1906. 


ib.Googlc 


82.  9  CiooaNis  BLtiwiiBs,  nées  i  la  MéMgerîe,  i6  mai  1906. 

83.  1  Resird,  don  de  M.  Lefëvre,  16  mai  igo6. 

84.  I  Faisan  de  Bbl,  mort-oë  k  la  Ménagerie,  16  mu  1906. 


POISSONS  ET  IEPTILB8. 


S.  Anidhib  naitOLOBtie 

i5 

8 

4 

3 

...   .       5o 

12.  Cyphinus  carpio 

5 

Total 

~^ 

CiitH  :  mtiftmm. 

Ordre  :  ëhtdouiibu. 

1 .  lACAiiiTtNGA  TiiooNATDS.  —  Amérique  méri- 
diouale. 

3.  Iacàietinoa  LATiBosTHis.  —  Amériqoe  méri- 
dionale.  

3.  Alligator  Husissipansis.  —  Etats-Uala.  . . . 

A.  CaocoDii.rs  crocodilus.  —  Afrique 

5.  —  PALLSTBiB.  —  Asie 

6.  —  CATAPniucTos.  —  Congo 

7.  —  î. . .  —  Madagascar 

Total 


ib.  Google 


Ordre  :  Cbblonia, 

TcsTODo  P08ILU.  —  Algérie )5  iodividus. 

—  CARBOifAHU.  —  MartiDique 6 

TtsTDDO  ■iDuri.  —  Mada^ecar a 

—  cUGARiTA.  —  Abymiaie 3 

—  pARDALis.  —  Abyssinie a 

—  iHODLÀTA.  —  Le  Cip 1 

—  ELEGAM.  —  Indes a 

—  sLEPBiNTMi.  —  Seychdles h 

HoHOPDs  iRBOLiTus.  —  Le  Cap A 

GBOEMïDit  nuDGA.  —  Ceykn i 

Malaglemiits  Rektesii.  —  Chiae a 

Clbmmtb  gdttata.  —  Etats-UDÙ k 

Emïb  owwta.  —  Étato-Unû i 

KmosTRHncM  pensilvanicum.  —  Amérique. . .  k 

—  LEDcoBTowDM.  —  Amàïqae i 

—  cBCfENTATDM.  —  Amérique i 

SrATaoTTPDs  OMKATCB.  —  Amérique. t 

Chel)  CM  BEiPSKTiNA.  —  Amérique a 

Stebnotbxsdb  Debbudds.  —  Afrique 5 

—  cASTiHEDS.  —  Madagascar i 

HïDHAspis  HuAKii.  —  Bi^ 3 

Ehydou  Uacodabu.  —  Aostrdie i 

Chrloduu  lahoicollu.  —  Auftralie. t» 

HïDROHEDOSA  TEcnFEKA.  —  Paraguay 3 

Total Sa 


Ordn  :  Lacirtilu. 

1.  UaoHASTii  Haidwiceq.  —  Indouslan 6  individus. 

2.  —   AGANTHiNDROs.  —  Algérie 9 

3.  Netopocerob  coRNOTDB.  —  Saini-Damlugne .  a 
h.  Helodrbmï  BDSPECTOif.  —  Mexique i 

5.  PuTîDACTrLos  XAURiTANicus.  —  Sud  Oranaîs.  i 

6.  Varakcb  obiseds.  —  Algérie 7 

7.  —  BBiiGALEiuis.  —  Karachi 1 

8.  Lacebta  ocrllata.  —  France a 

9.  —  TiRiBifl.  —  France 8 

A  reporter 87 


ib.  Google 


—  242  — 

Report 37 

10.  Lacuta  HORiuB.  —  France 9 

11.  ZoNtRos  oioAifTEUg.  —  Le  Gap 1 

12.  TBonDDttcg  TOBOdAiiPs.  —  Brésil 3 

13.  MicioAciNcm  CocTii.  —  Cap  Vert. 6 

lA.  Lreomiu?. . .  — Amâique. à 

15.  EeitKU  CnnniiiGBAMi.  —  Aastndie. 9 

16.  TiLiqoA  sciNcoiDES.  —  Austndîe 1 

17.  OpHuiDiDB  APVB.  —  Dalmstie 1 

18.  Ansdis  ruoiLis.  —  France 1 

Total 58 


Ordre  .*  Opbidu. 

1.  Esn  JACULCH.  —  Algérie 

3.  Boa  constuctoi.  —  Ccdombie 

3.  Pklophildb  MADAOASCARiiNsis. —  Madagascar. 
i.  EpicaiTRS  AiWDLmR.  —  Cnba 

5.  Ptibok  HOLDaDS.  —  Indes 

6.  —  BBBA.  —  Afrique 

7.  —  BBoiuB.  —  Afrique. 

8.  —  amccLATos.  —  Indea 

9.  CoBomLLA  AuiTBucA.  —  FontainebleBO. . . . 

10.  Rbadina  MBR»m.  —  Bréôl 

11.  Liopau  psciLooTBDB.  —  BrésU 

13.  Zambnis  coHBTBicToa.  —  Bréaîl 

13.  Tbopidohotcb  iutbu.  —  France 

1&.  Snllaibs  PDLLATD8.  —  États-Unts 

15.  TaBLOTORBU  Kibtlanm.  —  Afrique 

16.  CœLopELne  MonBnsfliiLAHA.  —  Tooisie.  ■  ■  ■ 

17.  Naja  niPDDiAHS.  —  Indes 

18.  Naja  baji.  —  Egypte 

19.  BiTtB  ARisTAira.  —  Le  Cap 

90.  Cbbastis  cohndtds.  —  Algérie 

SI.  Trjhebrsubds  itTBUUTDS.  —  BrésU 

3S.  —  LUGBOLATDB.  —  Martinique 

TOTAI 


ib.  Google 


—  243  — 

Ordrt  :  Anodu. 

1 .  Haï»  Catubuna.  -~  ÉUtB-Unù a  indîndm. 

3.  —  AoiuB.  —  France i 

3.  —  GiuTOPHira  OUATA.  —  États-UiÙB.. ...  i 

h.  Buro  BDK>.  —  France loo 

5.  —  GALAioTA.  —  France 3 

6.  —  PAnTHBUHDs.  —  Cône i 

7.  —  BouAa.  —  Californie s 

8.  —  MAUinia.  —  Brëni 5 

9.  DigcoGLoeaus  pictos.  —  Corae. i  o 

10.  BoMiuATOB  BOMBDiuB.  —  ïonne 8 

H.  XxNOPiii  Livu.  —  Le  Cap lo 

Ordre  i  Uboobu. 

12.  MBOALOBATRicanB  MAZ1MD8.  —  Japon 1 

13.  Cbtptobbahcrdb  ALLaosAHiansis.  —  Loniaiane.  s 
1  i.  Anphiniu  MBAira.  —  Looinane. i 

15.  Snm  lacebtika.  —  Géorgie i 

16.  SlUKAHDBA  SALAHANBHA.  FVanW 0 

17.  TaiTOH  Blahdb.  —  France i 

18.  —  caiCTATDB.  —  France i5 

19.  —  ALLiOTBia.  —  France a 

30.  —  PALKATDS.  —  France a5 

21.  —  roLGABU.  —  France lo 

22.  —  PYBBnooASTER.  —  Chine 5 

23.  —  TOBOBDS.  —  Californie 3 

2&.  AxoLOTLO.  —  Nëa  à  la  m^n^erie 1 5o 

25.  Ambltstoma  iisBiNnii.  —  Nés  ii  la  mâiagerie.  3 

Total 364 


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Dispositions  aéeLEMENTiiiiBS  tBLATirts  aux  Mbhàgebibs  jio  MosisM, 

APpaOerBBS  par  L'ÀSSBUBtÉB  DES  PBOnSSBVaB,  BÀM9  U  BBAHGB  DO 
l'  FBVRIBB  1^06. 

I.  Le§  MAiageriee  da  MosAim  d'hisUàre  naturelle  {dae^  soih  la  direc- 

tion scientifique  et  fÎDancière  de  MM.  les  profeMeora  de  Mamma- 
logie  et  d'Herpët<^i^e  doivent  être  orgsnieée»  en  me  des  intacts 
dn  public,  des  intérêts  de  la  aeienee  et  des  edleettons  dn  Masëam 
par  le  coneoon  et  l'entente  des  dtairea  intéroawSot. 

Ces  chaires  sont  :  les  qaatre  chaires  de  Zoologie,  la  chaire  d'Anatomie 
comparée,  la  chaire  de  Pathalt^  comparée,  la  chaire  de  Phy- 
siot(^e  générale  et  la  chaire  de  PaléonhJogîe. 

Les  professeurs  titulaires  de  ces  chaires  constitueront  avec  le  bureau 
de  l'Assemblée  des  profeMeors  une  commission  des  Ménageries. 

II.  Ld  conunissioa  des  Hëna^ies  te  rénnit  an  moini  deux  fins  chaque 

année;  die  dresse  la  hâte  des  animaux  dont  la  présence  ani  Ména- 
geries est  désirable  pour  les  travaux  en  cours  ou  en  projet  au 
Muséum ,  et  cdie  des  animaux  dont  il  aurait  lieu  de  le  déEiire  par 
voie  d'échange;  eUe  étudie  les  tmâioratùms  déurables,  trace  un 
I^  de  recherches  de  longue  haleine  qu'il  serait  ul^  d'entre- 
pmdre  à  l'aide  des  animaux  entretenus  au  Muséum. 
Un  état  des  animaux  vivant  aux  Ménageries  lui  est  communiqué  à  la 
première  séance  de  chaque  anuée. 

III.  Le  mouvement  des  Ménageries  communiqué  à  chaque  assemblée  des 

professeurs  est  autographié  et  distribué  à  chaque  membre  de  la 
commission. 

IV.  Lorsqu'un  animal  rare  ou  intéressant  arrive  i  la  Ménagerie,  la  direc- 

tion est  immédiatement  avertie;  elle  prévient  les  membres  de  la 
commission  aJiu  qu'ils  indiquent  les  observations  dont  il  pourrait 
être  l'objet  et  les  recherches  auxquelles  il  pourrail  ullérieurement 
donner  lieu. 

Tout  animal  noavdiemeat  arrivé  est  soumis  à  l'examen  du  profes- 
seur de  Patholi^e  comparée,  ou  d'un  fonctionnaire  de  son  service 
.  qui  détermine  son  état  de  saolé  et  indique  les  immunisalions  spé- 
ddes  qu'il  serait  utile  de  lui  conférer. 

Les  parasites  constatés,  soit  &  la  surrace  du  corps  de  ces  animaux,  soit 
(kns  leurs  déjections ,  sont  recueillis  toutes  les  fois  que  cda  est  pos- 
sible et  remb  au  professeur  intéressé  qui  peut  délier  un  de  ses 
préparateurs  pour  en  birs  les  recherches. 


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V,  Quand  une  femdie  est  recoDoue  ea  ^t  de  gestatioa,  le  professeiir 

d'ADatomie  comparée  en  est  averti  et  iadiqae  si  les  laaexee  fcetides 
doiveot  être  recneillîw  et  en»ojrée«  k  §on  service. 

VI.  Si  un  animal  vient  à  tomber  malade,  le  professear  de  Patholt^e  e«t 

prëveau  le  plus  tAt  possible  [wr  les  soins  de  la  IMrection,  afin  qu'ii 
puisse  faire  suivre  les  phases  de  la  maladie,  entreprendre  laa 
recherches  qu'il  jngera  utiles  i  son  occasion  et  signaler  au  profes- 
seur chargé  de  la  Ménagerie  les  mesures  qu'elle  comporte. 

Vil.  Lorsqu'un  animal  meurt,  la  Direction  est  aussitdt  [H'ëvenae  par  une 
fiche  indiquant  le  nom  de  l'animal,  la  date  de  sa  mort,  ainsi  que 
les  causes,  si  cda  est  possible.  Elle  eoovoqœ  d'urgence  les  profei- 
trars  intéressés  qui  prennent  les  mesores  que  conqMrte  la  mett- 
leore  utilisation  de  l'animid. 

VIU.  Les  autopsies  ont  lieu  au  laboratoire  et  sous  la  direction  dn  prolea- 
seur  d'Aïu^mie  comparée-,  dles  sont  de  rigueur  pour  les  grands 
animaux  qui  ne  sont  pas  morts  d'accident  EUes  sont  conduites  de 
manière  k  ménager  la  peau  et  les  o^;anee  jugés  nécessaires  pour 
les  collections. 

IX.  Les  crénes  ou  parties  de  sqoetetles  ne  peuvent  être  laissés  dans  les 
peatu  desUiiiëes  k  le  naturalisation  qu'avec  l'assentiment  dn  pro- 
fesseur d'Anatomie  comparée.  11  est  suppléé  par  un  moulage  fait 
d'ui;gence  k  la  nécessité  d'extraire  de  la  peau  les  pardes  atiles  pour 
conserver  exactement  k  l'animal  empaillé  son  aspect  extérieur. 

\.  Les  règles  relatives  aux  animaux  k  la  Ménagerie  sont  observées  pour 
la  distribntïon  des  anïmanx  conservés  dans  l'alcool,  ou  tout  autre- 
ment ,  qui  proviennent  d'envois  ou  de  dons  faits  au  Muséum  ;  toute- 
fois les  pièces  recndUies  fc  la  demande  d'nn  sravice  lai  sont  immé- 
diatement remises,  et  les  spédmens  non  encore  représentés  dans  les 
collectioDS  took^ques  du  Muséum  vont  à  ces  colleclioas  de  droit. 


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COMMUNICATIONS. 


SoB  BUS  nOUFELlB  ESPicM  DB  CbCHICHTHTB 

PBOrMUÀTtT    DM    l'bIPBDITIOU     i}ITiKCTIQOB    FBÀITÇâlSB 

8008  »  COMMAUBSMBIIT  DO  b'  JbaH  CbâBCOT, 

PIB  M,  \Aati  Vailunt. 

DsDs  une  Qote  précédeate  sur  les  Poissons  recneillû  par  M.  Tnrqnet''', 
j'ai  signale  le  Ckmmehtkyt  rhmmxrattit,  Ricbardion.  Un  examen  plas  appro- 
fondi m'engage  k  regarder  rexem[daire  en  question  comme  esp^  nouvdie. 

L'individn  nniqaea  éU  capturé  an  tramail  k  1*00  Wandd,  par 3o mètres 
de  profondeur,  le  5  avril  igol.  D  est  en  asses  mauvais  état  n'ayant,  avec 
la  lAte,  die  bien  conserva,  que  le  corps,  auqad  manquent  et  la  paroi 
abdominale  et  la  terminaison  du  pédoncule  caudal  y  compris  la  nageoire 
correspondante,  tootes  les  autres  nageoires  impaires  et  paires  sont  altérées 
au  p(Hnt  qu'une  étude  sérieuse  en  est  impossible. 

Un  point  que  l'on  peut  cependant  établir,  c'est  que  la  ligne  latérale  est 
constituée  par  des  Inbessdérêui,  engagés  dans  un  tissu  conjonctir  dense, 
formant  de  cbaque  cAté  du  corps  une  bande  étroite  en  saillie,  limitée  par 
deux  bordsparailMes.sa  largeur  étant  d'environ  s  millimétrés^  amillim.  5. 
Ceci  permet  d'affirmer  que  le  Poisson  se  rapproche  du  Clumicktkgt  rhiao- 
eeratut  plutôt  que  du  Ckaniekthyt  Etox,  Gûnther,  et  n'appartiendrait  pas 
au  genre  Champtoet^uilui ,  que  M.Gill  a  cru  devoir  établir  pour  ce  damier. 

D'après  la  description  et  les  figures  du  Voy^  i^Ërebus  and  Terrori>, 
des  diff^nces  sensibles  se  constatent  dans  les  proportions  de  la  léte.  Les 
mensuraliona  ayant  été  données  avec  grand  soin  par  Ricbardson ,  on  peut , 
en  convertissant  les  mesures  anglaises  en  mesures  métriques,  étaUir  pour 
le  CJmmdtAyt  r/moeeratut  le  tableau  suivant  : 

LoDgaeur  de  U  l£te 169  > 

Longueur  du  museau 76  h"] 

Diamètre  de  l'irài s5  1 5 

Espace  intcrorbitaire 3o  18 

La  longueur  de  cet  individu,  sans  la  caudale,  était  de  Aâa  millimètres. 

Notre  Collection  a  reçu  du  British  Muséum,  provenant  de  l'expédition 
du  itChallengerK,  un  petit  exemplaire  dont  la  longueur  n'est  que  de  7g  mil- 
limètres ;  les  proportions ,  que  je  ne  crois  pas  ici  nécessaire  de  reproduire , 
sont  très  sensiblement  les  mêmes  que  celles  de  l'exemplaire  type. 

1"  Voir  phu  haut,  page  i38.  — Séante  du  37  mars. 


ib.  Google 


—  247  — 

Pour  le  ChtmiehAyi  de  l'expédition  du  «Françaign,  voici  le  tableau  com- 
paratif: 

milUlriUa.  i/iso". 

Longueur  de  U  tMe i36  i 

Longueur  du  museau 56  &t 

DUmètre  de  rtrâl a8  ao 

Espace  interorbitaire il  08 

Ed  ce  qui  concerne  la  longueur  du  museau  et  le  diamËtre  de  l'cni,  les 
diffârenceB  sont  peu  sensibles;  pour  la  première,  les  rapports  d'environ 
&/g  cbez  t'un,  a/5  chez  l'autre,  ne  donnent  qu'une  diffërence  de  9/&5  en 
faveur  du  Chamehlhyt  rhinoeeratus ;  pour  le  second  1/7  et  i/5,  soit  une 
différeuce  de  sySS  en  faveur  du  Chxnicklhgs  ici  étadië-,  c'est  inapprëciabla. 
Mais  l'espace  inlerorbi taire  fournit  on  caractère  frappant.  9/1 1  d'une  part, 
i/ta  de  l'autre,  soit  one  différence  de  i/io,  très  sensible  lorsqu'on  com- 
pare la  tète  rapportée  par  M.  Cbarcot  avec  soit  la  figure  donnée  par  Ri- 
cbardson,  soit  les  parties  homologues  sur  le  petit  exemplaire  du  irChal- 

L'espèce  nonvelle,  en  attendant  des  renseignements  complémentaires, 
serait  donc  caractérisée  de  ta  manière  suivante  : 

CluBitlchthya  CharcoU. 

Chcnichthys  BBiNOt.ERATDs  «pf«>i  umttmi/iter  perajûiù;  ipatium  inter- 
oeulare  vitibiliter  angusliiu ,  sjti  (o,o8)pro  1/19  (a,ifi)  eapitit  loitffiludinit. 

Habitai  :  île  Wandel. 

H.  Lônnberg  (igo5)  a  fait  connaître  un  ChniehAyi  rhinaeeratiu, 
sabsp.  kamalut ,  que  distinguent  surtout  deui  épines  à  l'angle  <in  préo- 
percnle.  Notre  Chankkihyi  Charcoti  ne  [wésente  rien  de  semblable  et  l'angle 
arrondi  de  son  préopercule  est  inerme. 


Dksckiptions  de  quelques  Heptiles 

rp   b'P.V  BâTKÂCIMH    b'SSPBCtS   SOVVBUKS, 
PIB  M.  F.  MoCQUAHff. 

Bepaiiw  Cr«iml  nov.  sp. 

Museausubtriangulaire,  à  extrémité  obtuse,  dépassant  très  légèrement  en 
avant  la  lèvre  inférieure;  narine  ouverte  directement  an-dessus  de  la  suture 
entre  la  rostraleet  la  première  supéro-labiale;  inlemasales  en  contact  en 
arrière  de  la  rostrale;poBtnaBale  en  contact  avec  la  deuxième  supéro-labiale; 
œil  assez  petit,  à  diamètre  faoriiontal  beaucoup  plus  court  que  sa  distance 
i  la  narine;  paupière  inférieure  écailleuse;  orifice  auditif  très  petit,  arrondi: 
ironto-nasale  subtriangulaire,  presque  denx  fois  aussi  large  que  longue; 
frontale  deux  fois  aussi  longne  que  la  fronto-nasale,  d'nne  longueur  é^t 


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—  248  — 

à  H  (dui  gnnde  largeor,  échancrée  de  chaque  cAté  par  la  première  a ua- 
oculaire;  5  sasoealaires .  les  trois  anlërieures,  les  plos  grandes,  en  cwitact 
avec  la  frontale;  6  anreiliaires,  la  cinquième  la  plus  grande;  interpariëlale 
étroite,  triangulaire I  i  base  antérieure  convexe,  d'une  longaeur  égale  h  la 
distance  qui  sépare  la  frontde  de  la  rostrale;  pariétalei  formant  tme  suture 
en  arrière  de  l'interpariétale  et  bordées  du  côté  externe  par  une  longue 
temporale;  quatrième  supérolabiale  bordeat  Iteil.  ËcaiBes  lisses,  en 
fi6  aéries  au  milien  da  tronc. 

HembreH  très  courts,  l'antérieur  dîdadyle  un  peu  plus  court  que  la 
moitié  de  sa  distance  k  l'orifice  audiLif;  le  postérieur  tridactyte,  d'une  lon- 
gueur sensiblement  égale  aux  deux  tiers  de  cette  distance,  le  doigt  externe 
étant  le  plus  long.  La  ijueue  est  mutilée  ;  mais  ce  qu'il  en  reste  est  plus  long 
que  le  reste  du  corps  et  pennet  de  supposer  qu'elle  égde,  intacte,  au 
moins  une  fois  |et  demie  la  longueur  de  la  tite  et  du  Ironc. 

Une  bande  dorsale,  âai^e  sur  la  léte  et  d'un  brun  ardoisé  très  foncé  sur 
nn  fond  blanc  crème,  a'étend  depuis  l'eitrémilé  du  mnseau,  sauf  un  petit 
espace  blanc  saie  sur  la  préfrontale ,  sur  toute  la  longueur  du  corps  avec 
une  largeur  de  h  écailles  au  milieu  du  tronc.  La  même  teinte  se  voit  sur  la 
face  supérieure  des  membres.  Tout  le  reste  présente  la  teinte  fbndamentde , 
lavée  d'un  peu  d'orangé  mr  la  queue. 

Cette  beOf-  espèce  est  représentée  par  un  seul  spécimen  mesurant 
sAi  milUmàtres  de  longueur  tobde,  dont  nB  pour  la  Ûte  et  le  tronc,  le 
reste  pour  la  queue,  qui  est  tronquée. 

E31e  est  originaire  de  la  province  de  Fanovana,  k  Madagascar,  d'où  die 
a  été  envoyée  au  laboratoire  d'Herpéldogie  par  M.  le  D'  Creno,  en  mdnw 
temps  qu'on  exemplaire  de  Clmmmlwm  natulm  D.  B.  et  un  spécimen  de 
Seelott*  attrolahi  D.  B.  de  grande  taille. 


•  nov.  gen.  (SetMHdirwi]. 

Museau  assex  déprimé,  emboîté  dans  une  grande  rostrale  dans  laqndle 
s'ouvre  la  narine  nn  pen  en  avant  du  sommet  d'une  échencmre  htérale  de 
ce  bouclier,  fa  laquelle  die  eat  réunie  par  un  court  sillon  et  qui  reçoit  l'ex- 
trémité antérieure  de  la  première  supéro-labiale;  pas  d'intanasales;  une 
préfrontale  et  une  frontale  très  grandes;  une  interpariétale  entre  deux 
grandes  pariétales;  la  langue  libre  sur  une  grande  longoeor,  ptraifsant 
entière;  deala  coniques;  voûte  palatine  avec  une  lai^  échanerure  médiane 
séparant  les  palatins;  œil  caché  sous  une  petite  oculaire;  pas  d'orifice 
anditif;  corps  vermiforme  dépourvu  de  membres. 

A  des  affinités  avec  le  genre  Afotuïai. 

Gryptopoaolnoua  mlolmua  nov.  sp. 

Tête  allongée,  museau  tsseï  saillant,  subtriangulaire,  à  extrémité  obloae. 
Préfroalaie  trts  large,  légèrement  convexe  en  arrière,  aussi  longue  que  la 


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—  249  — 

rostrale.  Frontale  an  pea  pliu  large  que  longue,  pitu  onirte  tjue  sa  dis- 
tance de  l'srtrénité  da  musetn.  hexagonale,  lea  cAtéa  latAv-poitMeurB 
^laot  les  plna  eoarlB.  InterpariAale  r^tirement  petite,  triangulaire,  en 
arrière  de  laquelle  les  pariâales,  an  moins  aussi  longues  qne  leur  distance 
de  la  rastrale,  forment  une  longue  suture.  Une  longue  susoeulaire  bordant 
lea  cAlëa  lalëro-antérieura  de  la  frontale  et  s'étendan  t  jniqu'i  laprébvntale.  Œil 
indistinet,  caehé  sous  une  petite  oculaire  qui,  en  dessus,  est  en  contact 
avec  la  partie  postérieure  de  la  susoeulaire ,  en  bas  avec  nne  petite  suusocu- 
laire.  en  avant  avec  une  préoculaire  subtriangnlaire  (qndqnefois  divisée), 
et  en  arrière  avec  une  grande  postocnlaire.  Une  fràide  allonge;  S  supëro- 
labiales,  la  première,  la  plus  longue,  k  5  pans,  la  troisième  la  pins  haute; 
une  seule  temporale  quadrangnlaire,  oblique  en  arrière  et  en  haut,  com- 
prise entre  la  cinquième  supéro-labiale  et  la  poatocnlairei  4  infëro-labiales. 
Une  très  grande  mentonnière  suivie  d'une  post-mentonnière  très  large,  en 
arrière  de  laquée ,  et  de  chaque  cAtè ,  est  une  série  de  trois  grandes  aons- 
mandibnlaires  allongées  transversalement. 

ÉoaiUm  du  tronc  lisses ,  creusées  de  canaux  longitudinaux  et  disposées  en 
1 8  séries  ;  h  écailles  préanales .  les  a  moyennes  l^rement  agrandies.  Tronc 
cylindrique;  qnene  tenninée  en  pointe. 

Teinte  fondamentale  d'un  brun  plus  ou  moins  scHubre,  diaqne  écaille 
marquée,  sur  sa  partie  antérieure,  d'une  tache  noirâtre  dont  l'ensemble 
forme  des  sAîes  longitudinales. 

Celte  espèce  est  représentée  par  deux  spécimens  de  taille  très  rédtiite, 
dont  l'on,  entiv,  mesure  8g  millimètres  de  longneur  totale,  dans  laquelle 
le  tronc  aitre  pour  Sa  tnillimètres.  Chez  le  second,  qui  est  un  peu  [dus 
grand,  mais  qui  a  ia  queue  mutilée,  la  longueur  da  tronc  égde  y%  milli- 
mètres. 

Bspporiennent  de  Madagascar  et  font  partie,  de  même  que  l'espèee  soi- 
vante,  de  la  coUection  de  Reptiles  offerte  au  Muséum  par  M.  Maurice  de 
Rothschild. 

Lampropbls  stbyasiiiioaa  nov.  sp. 

Tête assea allongée,  un  peu  [dns  large qtw  leçon;  museau éfarnt , obtos 
à  son  extrémité.  Tronc  visîblemait  comprimé,  à  lace  ventrale  arrondie. 
Queoe  ta^  courte, 

Bostraie  beaucoup  pins  lai^  que  haute,  visible  d'en  haut;  internasses 
subtriangid aires ,  à  extrémité  antérieure  tronquée,  plus  courtes  que  lea 
préfrontales,  qui  sont  aussi  longues  que  laides;  frontale  nne  fois  et  deux 
tiers  anssi  longue  que  lai^;  sensiblement  plus  longue  qne  sa  distance  de 
l'extrémité  dn  musean,  k  peine  plus  courte  que  les  pariétalee,  terminée  ai 
arrière  par  un  an^e  atgu,  pins  large  que  les  susocnlalres;  nasale  divisée, 
asses  aUongée,  un  pan  plus  haute  k  son  extrémité  antérienre;  frênaie  pins 
longue  que  bante  ;  nne  préocidaire  n'atteignant  pas  la  faee  sup6ùnre  de  la 


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—  250  — 

t^le  et  très  Isrgemeat  séparée  de  la  frontale;  deux  postocidaires  égales; 
diamètre  de  l'oeil  contenu  denx  fois  dans  la  longnenr  du  mnseau  ;  pupille 
un  peu  allongée  verticalement;  temporales  i  +  a.  l'antérienre,  la  plot 
grande,  en  contact  par  son  eitrëmité  antérieure  avec  la  postocidaire  infô- 
rienre  seulement;  8  Bupéro-labiales,  la  3',  la  W  et  la  5°  bordant  l'œil,  la 
7*  la  plus  longue;  mentonnière  triangulaire,  beaucoup  plus  lai^  que 
longue;  h  labiales  infàîeures  en  contact  avec  les  sous-mandibulaires  de  la 
première  paire,  ijin  sont  plus  longues  que  cdlea  de  la  seconde,  edies-cien 
contact  sur  la  ligne  médiane. 

Écailles  du  tronc  en  ai  séries  longitudinales,  lisses  et  sans  fossettes  api- 
cales  :  ijh  gastrost^es;  anale  entière;  36  urost^ges  divisées. 

La  coloration  est  un  brun  noirâtre  unifonne  eu  dessus,  avec  une  raie  un 
peu  plus  claire  et  peu  accusée  qui  part  de  l'extrémité  du  museau ,  suit  le 
cantbuB  rostraiis,  le  bord  supérieur  de  la  région  temporde  et  se  termine 
an  niveau  de  la  nuque  ;  la  lèvre  supérieure  est  noire.  La  face  ventrale  est  d'an 
blanc  grisâtre  dans  sa  r^on  moyenne;  mais  la  teinte  sombre  dorstde  en- 
valiit  les  extrémités  des  gasirostéges  et  envoie,  dans  le  liera  externe  de  leurs 
intervalles ,  des  prolongements  anguleux  qui  se  transforment  en  taches  noires 
dans  la  moitié  postérieure  du  tronc;  ces  taches  s'allongent  peu  â  peu  et 
finissent  par  se  réunir  bout  à  bout  pour  donner  naissance  à  deux  raies 
noires  paraMes  qui  se  continuent  jusqu'au  doaqae.  La  face  ioférimre  delà 
queue  est  d'un  brun  sombre  uniforme,  sauf  qndques  petites  taches  gri- 
sâtres qu'elle  présente  à  sa  base. 

Un  spécimen  femdle  d'une  longueur  totale  de  àSS  millimètres,  dont  66 
pour  la  queue. 

11  provient  de  Akaki,  en  Abyssinie,  par  M.  Maurice  de  Rothschild. 

Cette  espèce  se  distingue  des  autres  Lm^rophis,  actudlemeul  connus, 
principairanent  par  ses  a  i  séries  d'écaillés,  au  lieu  de  i  g  ou  a3 ,  et  par  sa 
coloration. 

Prosymiw  Vaaaet  oov.  sp. 

Rostnde  très  grande,  à  bord  antérieur  horizontal  et  Iranchant;  une  sim- 
ple interaasaie  et  une  simple  préfrontale,  cdle-ci  en  contact  avec 
l'œil  par  son  an^  externe;  frontale  très  grande,  subtriangidaire, 
aussi  longue  que  large,  plus  longue  que  sa  distance  de  l'extrémité 
du  museau,  un  peu  plus  longue  que  les  pariétales,  bordant  l'ceîl  par  ses 
angles  antéro-latéraux  tronqués,  en  avant  de  le  snsoculaire,  qui  est  très 
petite  et  triangulaire;  narine  petite,  arrondie,  s'ouvranl  dans  la  partie  an- 
térieure d'une  nasale  semî~^visëe  par  un  sillon  horizontal  dirigé  en  ar- 
rière jusqu'à  la  frênaie;  celle-ci  grande,  penlagonale,  plus  longue  que 
haute  :  préoculaire  1res  petite ,  eu  contact  par  son  extrémilé  supérieure  avec 
la  préfrontale;  temporale»  1+34-3;  six  supéro-lsbiales,  les  a',  3'  et  4* 
bordant  l'œil;   une  seule  paire  de  sons-mandibnlaires  particdièrement 


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—  251   — 

laissa,  en  contact  avec  3  iafêro4abiale« ,  dont  les  3',  â'et  5*  sont  ion^nes, 
étroites  et  très  obliquement  dirigées  en  arrière. 

Les  écailles  du  tronc  §ont  lisses ,  disposées  m  1 5  sàies  longitudinales;  il 
y  a  i5i  gastrostéges ,  une  anale  simple  et  17  paires  d'orostéges. 

La  coloration  est  on  bnm  sombre  uniforme,  excepté  sous  le  m^ton  où 
^le  est  d'un  blanc  sale. 

Un  seul  spécimen  femeiled'uneioQ^eur  totale  de  aSi  millimètres, dont 
9  a  pour  la  queue. 

Il  provient  du  Mozambique,  où  il  a  été  capturé  par  M.  Vasse. 

AmplorhlnuB  Odntberl  nov.  sp. 

Corps  gr^,  arrondi;  tête  allongée,  un  peu  plus  large  que  le  cou: queue 
modérément  longue. 

Rostrale  beaucoup  plus  large  que  haute,  à  contour  supérieur  arrondi; 
intemasnies  aussi  lougnes  que  larges,  notablement  plus  courtes  que  les 
préfroataies.  frontale  assez  étroite,  à  bords  externes  concaves ,  presque  deux 
fois  aussi  lougue  que  large ,  à  peine  pins  longue  que  sa  distance  de  l'extré- 
mité du  muËeau,  plus  courte  que  les  pariétales;  nasale  allongée,  semi- 
divisée  suivant  une  ligne  portant  de  la  narine  et  dirigée  en  bas  et  en  ar- 
rière; pas  de  frénde,  une  préoculaire  presque  aussi  longue  que  haute, 
laidement  séparée  de  la  (rontde,  et  9  postoculaires-,  <n]  avec  une  pupille 
ronde  et  un  diamëlre  horizontal  ^al  fa  la  moitié  de  sa  distance  i  l'extrémité 
du  museau;  temporales  1 -I-9  (ou  3);  8  labiales  supérieures,  la  i'  et  la  5* 
bordant  l'œil;  9  labiées  inférieures,  les  A  premijâ«s  en  contact  avec  les 
souHnandibulaires  antérieures ,  qui  sont  plus  longues  que  les  postérieures. 

Ecailles  du  troDC  en  17  séries,  lisses,  sans  fossettes  apicales  tlislinctesi''; 
171  gastrostéges;  anale  divisée;  76  umstéges  doubles. 

En  dessus,  la  teinte  fondamentale  est  un  gris  de  sabie  tinement  ponctué 
de  noir;  une  raie  d'un  bnm  très  pUe  s'étend,  sur  la  ligne  vertébrale,  de- 
puin  le  cou  presque  jusqu'à  l'eitrànité  de  la  queue:  en  avant,  dles'âargil 
graduellement  sur  la  nuque  ea  devenant  très  foncée,  se  continue  sur  la 
r^ou  frontale  où  ^e  recouvre  les  deux  tiers  internes  des  pariétales  et 
décroît  peu  à  peu  en  intensité  jusqu'à  l'extrémité  du  museau.  De  chaque 
cAlé  de  cette  raie  vertébrale  est  mie  série  d'étroites  barres  transversales 
limitées  à  la  partie  supérieure  des  flancs  et  dislautes  l'une  de  l'autre  de  5  è 
7  millimètres  dans  chaque  série  ;  celles  d'une  série  alternent  le  plus  souvent 
avec  celles  de  l'autre;  dles  correspondent  sealement  dans  ia  partie  aoté- 
rîeare  du  tronc,  où  elles  se  rejoignent  en  devenant  noirâtres  et  s'^ai^s- 
sant  fortement  sur  le  cou.  Sur  les  flancs ,  à  la  hauteur  de  la  troisième  série 

'  C  Le»  ëfailtes  dp  laistent  pas  voir  de  rossetlea  «piralea  distînrtes,'  pir  suite, 
peut-4tre,  d«  U  rrâente  formation  d'un  nouvel  épjdenne;  en  revanrhe,  elle 
sont  très  finentfat  strias  en  long. 


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—  252  — 

d'éaiUes,  se  Ironve  une  petite  série  de  taches  brnnes  dternant  «smi  r^- 
lièrement  avec  les  raies  transversales  dorsales  et  se  eonlinaeiit  aur  tes  trois 
quarts  aDtérieura  de  la  qneue.  Une  bande  lalà-ide  bran  nurrïm ,  partant  de 
l'extrànité  du  miueau ,  soit  la  r^on  frâiale ,  pnis  la  temporale  aprèa  avwr 
traveroé  l'œil ,  et  disparaît  sur  les  cAtée  dn  eon  en  se  s^rmentant.  De  petites 
taches  de  même  leinte  se  voient  sur  les  labiales  supëriaires  et  infÉisures. 
D'un  gris  blanchétre  en  avant,  la  (tes  ventrale  est  d'an  bmn  buve  très 
pèle,  avec  des  bigarmres  plus  claires,  dans  sa  partie  postërietire. 

Un  spécimen  mAle  memrant  Safi  miilimitres  de  longaenr  totale,  dont 
84  pour  la  queue,  représente  cette  espèce. 

U  provient  des  environs  du  lac  Ugamî ,  dans  l'Afrique  aostrale. 

Rtuu  Theilarl  nov.  sp. 

Dents  vomérienues  en  s  groupes  asiet  élendns ,  partant  de  l'anfile  anté- 
rienr  cles  narines  internes  et  se  dirigeant  presque  transversalement  en 
dedans,  en  ne  laisMnt  entre  «iles  qu'un  intervalle  très  Aroit  sur  la  ligne 
médiane;  langue  large,  k  peine  ^hancr^e  m  arrière. 

TAle  snbtriangrdaire;  museau  assez  saillant,  busqué,  plus  d'une  Ibis  et 
demie  aossi  long  que  le  diamètre  horiioatal  de  l'œU.  Narines  ouvertes  ea 
dessus,  [dus  près  de  l'extrànité  du  museau  que  de  l'œil.  Ce  dernier  très 
saillant;  espace  intMvrbitaire  beaucoup  [Jus  étroit  que  la  [Mupière  supé- 
rieure; une  bordure  jaune  d'or  sm-  la  marge  postérieure  du  globe  oculaire. 
Canthus  rostrslis  obtus,  région  frênaie  ccmcave.  Tympan  très  dûtinet,  on 
peu  moins  grand  que  Vœ'A,  Doigts  à  extrémité  obtuse,  le  premior  probable- 
ment (it  est  mutilé)  plus  grand  que  le  second.  Orteils  aux  trois  quarts 
[lalmés,  i  extrémité  olitnse  comme  cdle  des  doigts,  le  quatrième  très  long. 
Tubercules  sous-artieidaires  bien  dévdoppés,  ovalaires  et  asseï  saiUants; 
tobercolemétatarsien  interne  ligoniforme,  à  bord  libre  saillant,  é[>aiset  non 
tranchant;  [ms  de  tubercule  externe;  un  l^er  repli  métatarsien  interne. 

Le  membre  [Hutérieur  étant  dirigé  en  avant ,  l'articnlation  dbio-tarùenne 
dé[>asee  notablement  l'extrénûté  du  museau. 

Région  dorsale  avec  5  courts  roptis  de  chaque  cAlé. 

Sur  un  fond  brun  très  sombre  se  détachent,  en  deams,  nue  raie  verté- 
brale vert  pAle  et  quelques  taches  noires  arrondies ,  symétriques ,  dont  6  en 
une  rangée  transversale  en  arrière  de  ré[>anle,  et  9  paires  sur  la  région 
[Kistérienre  dn  tronc.  Sur  les  flancs,  un  réseau  de  lignes  sombres  encadre 
des  es[)ace8  blancs  pins  ou  moins  grisâtres.  Face  sn[térieare  des  cuisses 
avec  de  grands  Ilots  noirs  entonrés  d'nne  bordure  claire  d'un  vert  très 
pAle;  la  Taoe  [>ostérienre  parsemée  de  petites  taches  de  cetta  même  teinte 
claire  «ur  fond  noir.  Face  ventrale  blanc  d'argent,  légèrement  marbrée  de 
brun  très'[>&le  sur  le  thorax  et  sous  U  gorge.  Lèvre  supérieure  noirfttre, 
laebelée  de  jaune  venUtre;  au-dessous  de  l'oeil,  une  raie  claire  se  dirigeant 
obliquement  en  arrière  vers  la  commissure  des  lèvres  ;  une  étroite  raie  vert 


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—  S58  — 

doré,  bord^  de  noir  en  dewui  et  en  deiMniB,  «e  voit  nr  la  livre  infô- 

Un  setd  spécimen,  d'une  loD^etir  totale  de  194  millîmMret  et  [VQve- 
nant  de  Ndsprait  (Transvaal),  où  il  a  élé  capturé  par  M.  Theiler,  vAM- 
uaire  i  PrAoria,  qui  l'a  expédié  vivant,  ainsi  que  9  autres  Mpteas, 
Aima  mgoUnsU,  Bocage  et  R.  mqutpHeala  Weruer,  i  M.  le  D*  LavMwi, 
;  de  riastitnt,  leqnd  les  a  ofierlea  à  la  Ménagerie  des  Reptîlea  da 


Svt  i'Halipouus  andbootiius, 

PàniiDE  novrun  paorxv4ifr  Ms  cjNMcns  db  TtusNAH, 

PAR  M.  E.--L.  BouriEB. 

Ed  d^it  de  sa  eoriease  particularilé  «enielie,  cette  eepioe  eal  très  i<A- 
nne  de  l'H.  debiU*,  dont  elle  se  dïMiogue  par  les  caraetàres  suivants  : 

La  carapace  est  plus  minoe  et  moins  ferme,  bien  plus  fortement  carénés 
sur  le  bord  des  principaux  sillons,  sans  suture  poit-oenricile,  maissvec  UM 
carène  post-gastriqueplns  nette,  sans  compter  une  carino  et  nn  sillon  infira- 
branchial  qui  font  suite  k  ia  carène  et  au  sillon  hépatique.  Le  rostre  est  brisé 
dans  les  deux  types  del'eapèce,  mais  il  parait  se  relever  nn  pen,  et,  dons  - 
tons  les  oas,  le*  dents  gastriques  qui  lui  font  suite  sont  disposa  de  la 
même  manière  que  dans  \'H.  debtlû.  On  observe  une  épine  brancbioatégiale 
aceessoire  sur  te  bord  antérieur  de  h  carapace. 

Les  yeux  sont  peu  dilatés,  lenr  diamètre  égalant  à  peu  pria  la  longueur 
du  reste  dea  pédoncides  oculaires;  ces  deniers  ne  présent«tt  qu'une  très 
l^re  saillie  sur  leur  bord  interne. 

Le  premier  artide  dea  pédoncnlea  antennnlaires  est  deux  fois  eusai  long 
que  les  pédoncules  oculaires;  son  écaiUe  externe  ressemble  beaucoup  è  cdie 
de  l'ff.  â^lù,  mais  son  éoaille  interne  est  un  peu  plus  dévdoppée.  Le 
second  article  est  plus  long  que  dans  cette  dernière  espèce,  mesurant  an 
moins  les  trois  quarts  du  premier;  le  troisième  artide  est  fort  réduit  Autant 
que  j'ai  pu  le  voir  sur  leurs  tronçons  persistants,  les  fbnels  antennulaires 
ne  semblent  pas  pourvus  delà  l^re  dilatation  basilaire  qu'on  observe  dans 
VH.  ittiH»,  et  le  fouot  inférieur,  dn  beaucoup  le  plus  gros,  ne  présente 
pas  d'aussi  longs  poils.  Les  pédoncules  anlennairee  ressemblent  à  ceux  de 

'''  La  descriptian  qui  précéda  a  été  prise  sur  le  vivant;  nitis  l'amaid  n'ayant 
pas  éld  mil  eu  ilcool  intmédiitement  après  u  raorl  i  Ib  Uénagerio,  il  a  éprouvé 
quelques  iltcrations  qui  en  onL  modiG<!  l'aspect.  Ainsi  la  saillie  des  yeux,  le« 
replis  dorsaux,  nnt  disparu;  lu  tuberritle  méUrtasien  semble  beaucoup  moins 
sailhnt,  par  suite  d'une  plus  jrrtnde  lixilé  de  la  pMU.  La  teinte  fondamentale 
est  devenae  moins  «ombre,  la  raie  vertébrale  beaucoup  moim  distùiele,  et  il  crt  i 
pône  besoin  d'ajouter  qu'il  ne  reste  lurune  trace  de  coloration  vive,  jaune  ou  varie. 


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—  25a  — 

l'B.  debilii,  mais  leur  écaille  oe  dépasse  pas  l'extrémité  des  pédonodes 
ADtenanlaires. 

Les  appendices  buccaux  soot  fort  semblables  i  ceux  de  \'H.  debilù;  ils 
eu  dill^%ut  toutefois  :  i°  par  les  (rraodes  soies  plus  nombreuses  (6 
ou  7),  qui  occupent  le  bord  antéro-inteme  du  palpe  des  mâchoires  anté~ 
rieures;  9°  par  le  moins  grand  nombre  et  la  disposition  dlfféreule  des 
grandes  soies  spiniformes  qui  occupent  le  lobe  tenninal  du  palpe  des  mâ- 
choires suivantes;  3°  par  les  dimensions  relatives  fort  diffëreutes  des  quatre 
arlides  de  l'eudopodite  des  patles-mâchoires  ent^ieures,  le  fi'  étant  beau- 
coup [dus  court  que  le  3',  et  le  3' que  le  1";  k'  parles  soies  spiniformes 
plus  nombreuses  et  pins  courtes  qui  se  trouvent  sur  le  bord  interne  du 
doigt  de  l'endopodite  des  patles-mâcboires  de  la  3'  paire. 

Les  pattes  sont  identiques  dans  les  deux  espèces;  pourtant  le  méropodite 
de  cdles  de  la  3*  paire  n'^ale  pas  plus  des  trois  quarts  de  la  loi^eur  du 
carpe.  Au  sui-^dus,  les  deux  exemplaires  sont  loin  de  présenter  tons  leurs 
appendices,  mais  il  en  reste  quelques-uns,  et  ces  darniers  m'ont  servi  pour 
établir  la  ressemblance  des  deux  espèces.  Toutefois  je  n'ai  trouvé  complète 
aucune  patte  de  la  5*  paire. 

Les  trois  sc^rments  abdominaux  postérieurs  sont  munis  d'une  carène  mé- 
diane dorsale  qui ,  sur  le  6'  serment,  se  termine  toujours  en  pointe  aiguë. 
Une  pointe  semblable  existe  sur  le  à'  sèment  dans  l'un  des  spécimens,  et 
sur  le  5*  dans  l'autre.  Le  telson  est  plus  long  que  le  6'  segment  abdominal 
et  d'ailleurs  semblable  à  cdni  de  1'^.  debUi»;  contrairement  à  ce  que  l'on 
observe  dans  cette  dernière  espèce,  il  est  un  peu  plus  court  qne  l'endopo- 
dite  des  uropodes. 

Les  pléopodes  et  les  saillies  ventrales  de  Tabdomen  rappellent  à  tons 
^ards  l'H.  debitU. 

Les  deux  types  de  l'espèce  sont  des  femdles  adultes  dont  le  tbdycam  et 
les  orifices  sexuels  paraissent  tout  i  &it  normaux;  mais  les  deux  exem- 
plaires présentent  également  toutes  les  pièces  copulalrices  du  mftle.  et 
seraient,  morphologiquement  tout  au  moins,  des  androgynes  parfaits ,  si 
ces  pièces  n'étaient  pas  notablement  réduites  et  hî  les  orifices  masculins 
avaient  acquis  leur  développement.  Cette  particularité  n'est  probablement 
pas  une  anomalie  individuelle ,  car  les  deux  spécimens  furent  capturés  sépa- 
rément et  à  des  profondeurs  différentes;  elle  serait  donc  de  nature  spéci- 
fique ,  et  c'est  pourquoi  j'ai  attribué  le  nom  d'H.  androffyntu  au  Péuâde  qui 
nous  occupe.  Peut-être  faut-il  considérer  ce  rappel  du  caractère  masculin''' 
comme  un  essai  pouvant  aboutir  h  la  réunion  des  sexes,  et  je  regrette  que 
l'état  des  spécimens  ne  m'ait  pas  permis  d'en  faire  une  étude  anatomique; 

'■'  Le  savant  direeteor  du  Muséum,  M.  Perrier,  me  l'ait  justement  remarquer 
qu'on  observe  quelque  choie  d'analogrue  chet  les  Mammifères,  les  mdles  de  ce 
groupe  pn'spntant,  à  l'ôtat  rudimentairc,  les  m 


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—  255  -^ 

en  tout  CB8,  le  phénomène  est  fort  curieux  ii  cause  de  sa  nature  spécifique 
el  je  ne  crois  pas  qu'on  en  connaisse  d'autres  exemples  dans  le  gronpe  des 
Crustacés  supërïeun. 

Le  thelycom  appartient  très  évidemment  au  même  type  que  cdui  de  l'ff. 
debilit,  mais  avec  les  diflà^nces  suivantes  qui  sont  très  caractéristiques: 
1°  la  sùllie  médiane  comprise  entre  les  pattes  de  la  dernière  paire  est  une 
sorte  de  pyramide  triangulaire,  un  peu  nigneuse  et  pileuse,  dont  les  faces 
sont  sensiblement  convexes,  les  arêtes  arrondies  et  le  sommet  snbaign 
dirigé  vers  le  bas;  9°  le  bourrdet  qui  réunit  les  bases  des  pattes  de  la 
k'  paire ,  se  compose  d'an«  paire  de  murailles  latérdes  entre  lesqudles  vient 
s'intercaler  ane  lame  médiane  un  peu  indinée  en  arrière  et  échancrée  k 
angk  an  sommet;  3*  les  deux  lames  saiBantes  qui  font  suite  aux  pattes  de 
la  paire  précédente  sont  remplacées  par  de  puissantes  saillies  coniques 
dirigées  en  arrière. 

Le  pélasma  des  pléopodes  antérieurs  appartient  également  au  même 
type  que  celui  de  VH.  dtlibû;  un  peu  pins  court  que  l'artide  basilaire  des 
pléopodes,  il  est  trilobé  au  sommet,  le  lobe  externe  et  le  lobe  interne  étant 
moins  Congés  que  celui  du  milieu.  Les  deux  lames  du  pétasma  sont  indé- 
pendantes et  dépourvues  de  rétinades  comme  de  deuticules.  Les  denlicules 
font  Clément  défaut,  d'après  Smith,  dans  VH.  mieropt  qui  est  une  espèce 
des  plus  voisines.  A  la  base  de  l'endopodile  des  pléopodes  de  la  a*  paire  se 
trouvent,  comme  de  coutume ,  deux  appendices  :  l'un  externe,  assez  grand 
et  rétréci  dans  sa  moitié  terminide,  l'autre  plus  réduit  et  k  bords  parallèles. 

Habitat.  —  Talitman,  n°ioi,  i8  juillet,  3,9oo  mètres,  lat.  N.  i6°38', 
long.  0.  90°  &&',  entre  Dakar  et  la  Praya.  Vase  grise.  Une  femelle  adulte 
mesurant  à  peu  près  6o  millimètre  de  longueur. 

N°i09,  19  juillet,  3,655  mètres, latN.  i5°  58',long.  0.  aa° 43', entre 
Dakar  et  la  Praya.  Vase  grise.  Une  femdle  de  même  taille  que  la  précédmte. 

Affinité*.  —  Très  voisine  de  1'^.  debilit,  notre  espèce  se  rapproche  da- 
vantage encore  de  \H.  mierops  S.  1.  Smith  trouvé  par  l'Albatros  à  l'est  des 
États-Unis,  et  par  Vlnvettigator  dans  le  golfe  du  Bengale.  Toutefois,  si  j'en 
ji^  d'après  les  figures  et  les  descriptions  de  S,  I.  Smith ,  la  carène  post- 
cervicale est  indistincle  dans  VH.  micropi,  la  dent  branchiostégiale  acces- 
soire n'existe  pas,  les  yeux  sont  moins  dilatés,  l'artide  terminal  de 
Fendopodite  des  patles-mâcboires  antérieures  est  égal  au  précédent,  les 
pattes  de  la  5*  paire  n'ont  pas  d'eiopoditesî  et  les  tiegmenta  abdomi- 
naux &  et  5  sont  dépourvus  de  denlicules  à  l'extrémité  postérieure  de 
leur  carène  dorsale.  L^  caractères  sexuels  de  la  femelle  n'ont  pas  été  dé- 
crits par  Smith  qui  a  simplement  étudié  et  reproduit  le  pétasma  du  mflle; 
cet  organe  est  trilobé  en  avant  comme  dans  les  autres  espèces  du  genre, 
mais  ses  trois  lobes  sont  à  peu  près  paiement  saillants,  et  celui  du  milieu 
s  on  dév^ppemeut  beaucoup  moindre  que  les  deux  autres. 


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266  — 

Aa  Burphia,  \'H.  mieropi  est  une  espèce  fraochemait  abyssale  eomme 
VH.  aiidn^yHu»;  il  fut  capturé  dans  l'Adantiqoe,  an  lai^ge  de  la  cite  orien- 
tale des  Ëlats-Unis,  entre  {|o6  et  a.Sjà  brasses  de  profondeur,  et  on  )e 
retroave  dans  le  golfe  du  Bengale  entre  48o  et  1,070  brasses. 


Diàghosës  pKBLiai.iiAi»ss 

DE  CaUSTJcis,  DÊCiPODSS  ET  ISOPODSS  KOVrEAUX 

aBOvgmia  pak  M.  it  If  G.  Sbohat  aui  îles  TonmoTou, 
PIB  M.  us  D'  G.  NoBiLi. 

M.  le  professeur  E.-L.  Bouvier  a  eu  l'obligeance  de  me  confier  TAnde 
des  coQections  carcinologiques  très  intéressantes  qne  M.  le  D' G.  Seurat  a 
réunies  pendant  un  long  sëjour  aux  Iles  Gambier  et  au  cours  de  ses  eiplora- 
tions  dans  les  autres  lies  de  l'archipd  des  Touamotou.  Un  mémoire  accom- 
pagné de  planches,  traitant  des  Décapodes,  Slomalopodes,  Anisopodes  et 
Isopodea,  est  maintenant  sous  presse  et  paraîtra  dans  les  tMemorien  de 
l'Académie  des  sciences  de  Turin.  A  ce  mémoire  fera  suite  une  deuxième 
partie  traitant  des  Amphipodes,  Entomostncés  et  Pantopodes. 

Je  donne  ici  des  courtes  diagnoses  préliminaires  pour  les  espèces  nou- 
velles, qui  sont  au  nombre  de  3^. 

DEGAPODA. 

Synalphens  bnaittyotroa  nov.  sp. 

9.  Pointe  rostrale  gréle,  atteignant  un  peu  au  delà  de  la  moitié  du 
1"  article  du  pédoncule  des  antennnles;  pointes  oculaires  simples  prolon- 
gements des  vodtes  orbitaires,  subobtusee.  Pédoncule  anlennulaire  court, 
1'  ardde  à  peine  plus  long  que  le  9*;  3*  article  environ  1^  plus  long  que 
le  9'.  Stylocérite  atteignant  an  d^  delamoitiédn  a*  article.  Épine  externe 
dubasicériteatteignantrextrémitédu  i"artide  du  pédoncule  des  antennulee, 
épine  snpérienretrèscourte;earpoeérite  dépassant  le  pédoncule  des  antennes 
de  tonte  ia  longueur  du  3*  artide  de  ce  même  pédoncule;  scaphocérite  avec 
la  partie  laminaire  très  large ,  atteignant  la  moitié  du  carpocérite.  Mérus  do 
gros châipède  sans  épine  interne,  aigu  il'eitrémilé  de  son  bord  postérieur; 
paume  du  gros  châipède  très  renflée,  nn  peu  plos  large  que  la  moitié  de 
sa  longueur,  sans  dent  ou  lobe  ii  Feitrémité;  doigt  mobile  k  pointe  ar- 
rondie, long  plus  que  i/3  de  la  longueur  de  k  paume;  doigt  fixe  non 
prolongé  en  avant.  Paume  du  pe^l  chélipède  snb^le  anx  doigts ,  inernK , 
un  peu  plus  que  moitié  aussi  haute  que  loi^oe.  Pattes  de  )a  9'  paire  sans 


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—  267  — 

»  mr  le  aéras  et  la  etrpe;  deux  oagmoàet  ioat  rînfifrîear  eri  plus 
«tort  el  apparanmeiit  un  peu  plus  lu^  que  l'onguiculé  terminal. 

Longueur,  i3  miflim.  5.  —  Makatea. 

AiFUcB  ICDUIPU  var.  thiphdpui  nov.  var. 

9.  Oifiire  de  À.  acuUipn  H.  GouL  par  le  i"  artide  dn  carpe  de  la 
9*  paire  beaucoup  plus  long,  par  riachiiiaB  des  pattes  de  la  3*  paire  laDs 
ëpinet,  par  le  mena  Mulement  3  fois  aussi  long  qne  laige  et  n'ayant  po* 
les  spinales  de  aeuieipei,  par  le  carpe  dépourvu  de  l'épine  médiane,  le 
propodite  pourvu  de  4-5  épines  seulement,  le  doigt  simple,  le  bord  distai 
du  tijson  plus  armé.  —  Marokau. 

Alphena  •nohlroldes  nov.  sp. 

Rostre  aigu,  n'atteignant  pas  l'extrémité  du  i"  article  du  pédoncule 
anleonnUire.  bien  séparé  des  voûtes  oculaires.  Bord  orbllaire  antérieur  se 
rattachant  au  rostre  par  un  bord  en  S,  formant  de  chaque  ojté  du  rostre 
deux  petits  lobes  suliants  et  Bubairondis.  a'  artide  du  pédoncule  antennn- 
laire  sob^al  ou  nn  peu  plus  long  que  le  3*.  un  peu  plus  court  que  le  i", 
Carpocérile  dépassant  le  pédoncule  des  antennuies  de  presque  toute  la  lon- 
gneur  du  3'  artide;  basicérite  sans  épine.  Ghélipàdes  très  inégaux,  méms 
avec  épine  snbapicde  interne,  paume  on  peu  moins  hante  que  i/a  de  sa 
longueur,  avec  échancmre  arrondie  snr  le  bord  sapérieur  et  le  bord  infé- 
rieur (groupe  Edwardti);  pelite  main  à  bords  convexes,  sans  échancruras, 
doigts  poilus  du  cAte  interne,  mais  sans  crêtes  piligères.  i"  artide  du 
carpe  de  la  a'  paire  i  a/S  fois  le  a*  qui  est  snb^al  au  5*.  Méms  des  pattes 
ambulatoire  avec  forte  épine  dislale  in^eore,  doîgt  sîmf4e.  —  Marutea. 

Alphens  bopUtaa  nov.  sp. 

Voisin  de  A.  euehirui.  Bord  Crantai  à  trois  pointes,  rostrate  et  ocu- 
laires, snb^das.  a*  artide  dn  péd<Hict]le  des  antenoules  i  i/a  fois  aussi 
long  que  le  premier,  slylocérite  atteignant  l'extrémité  du  i"  artide.  Car- 
pocérile dépassant  le  p^oocnle  antennulaire ,  mais  de  peu;  ^pine  du  sca- 
pbocérite  aussi  longue  que  le  carpocérite.  Petite  pince  sans  épine  mérale, 
main  grêle  et  allongée,  doigts  mesurant  les  ^/S  de  la  loi^ueur  de  la 
paume,  paume  avec  une  petite  ëchancrurc  sur  le  bord  supéneur,  doigts 
poilus  mais  non  en  bec  de  Bahmieepi.  i"  artide  du  esrpe  des  pattes  II 
égal  au  s*.  Iscbinm  des  pattes  ambulatoire!  avec  une  ^tne;  méms  un  peu 
moins  qne  S  fois  aussi  long  que  large,  avec  épine  spicale.  Dactylopodite 
avec  deux  onguicnles,  l'inférieur  plus  court. 

rantoBlldmc. 

Pericliiiknes  PaTiTTHODiHsi  var.  DEnriGoLATi  nov.  var. 
Pinces  de  la  i  "  paire  Gnement  dentelées  sur  les  doigts ,  pourvues  de  gros 
pràls  bsàenlés;  m^nis  des  pattes  II  avec  h  ^ioes  inférieurement,  carpe 


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avec  3  épines  dislales;  doigt  fixe  de  la  pince  de  ta  s*  paire  poarva  de 
aS  deaticl«s,  doigt  mobile  pourvu  de  lo  dentides;  propodite  des  pattes 
ambulatoiree  avec  lâ  spinules.  —  Gatavake. 


Voisin  de  comtfùuim.  Rostre  aplati  korizoMakmenl  sans  dents  triaaga- 
laires,  formant  une  voâle  plane  au-dessus  des  yeux  et  des  antennules. 
Pattes  de  la  a'  paire  très  assyinmëtriqaes;  doigts  des  pattes  ambidAtaires 
avec  une  double  saillie. 

Stegopontonlst  commeiualls  nov.  sp. 

Rostre  dépassant  l'extrémité  du  pédoncule  des  antennules;  concaves  ai 
dessus,  très  longs  et  étroits.  Carapace  pourvue  seulement  de  Tépine  an- 
teunale  très  petite.  Pattes  de  la  i"  paire  très  grêles  et  courtes,  carpe  un 
peu  plus  court  que  la  maiu;  doigts excavés  et  concaves  en  dedans,  h  fois 
plus  longs  que  la  paume  très  courte.  Pattes  de  la  a'  paire  très  inégales 
l'unede  forme  PontoDÎide  k  carpe  obconique  très  court  et  h  main  allongée, 
et  renflée  k  doigts  très  courts,  l'autre  de  forme  normale  palémouide,  k  carpe 
grêle,  allongé,  à  main  grêle  et  k  doigts  plus  longs  que  la  paume.  Dacty- 
lopodite  des  pattes  ambulatoires  très  court,  avec  un  oof^e  terminal  et  une 
double  saillie  ventrale;  eitrémit^  du  pi-opodite  très  poilue. 

Longueur,  so  millimètres. —  Lagon  de  Hao,  commensal  de  EehinoArir 


Pftlfteinoiild»e. 

FalAsmon  (Farapalaemoa)  Kemnliu  nov.  sp. 
d.  Carapace  lisse.  Rostre  plulAt  haut,  un  peu  courbé,  k  pointe  très  lé- 
gèrement retroussée,  aussi  long  qne  le  pédoncule  des  antennules,  pourvu 

de  -^  dents,  dont  à  placées  sur  la  carapace.  Maxillipèdes  externes  attei- 
gnant l'extrémité  du  pédoncule  des  antennes  supérieures;  i"  paire  de 
pattes  hérissées  de  tubercules  dépassant  avec  i/3  du  carpe  le  scaphocérile , 
doigts  sub^ux  à  la  paume.  Pattes  de  la  a'  paire  inhales,  plus  longues 
que  le  corps  ;  caipe  i  1/3  fois  aussi  long  que  le  mérus,  main  1  1/9  fois 
sur  la  petite  pince  (et  plus  sur  la  grosse)  aum  longue  que  le  carpe,  doigts 
les  a/3  de  la  longueur  de  la  paume  sur  la  grosse  pince,  la  i/a  sur  la 
petite.  Tous  les  articles  hérissés  de  petits  tubercules  aigns;  main  déprimée 
(rapport  entre  la  longueur  et  l'épaisseur  de  la  paume  1  :  9  snr  la  grosse 
pinc«  et  1  : 7  sur  la  petite).  Doigts  armés  de  quelques  grosses  dents  suivies 
après  jusqu'à  la  pointe  par  i5-i6  paires  de  petits  tubercnles  aoirAtres 
émoussés.  Doigts  de  la  petite  pince  très  baillants.  Pattes  ambulatoires 
courtes,  grosses  et  hérissées  de  granules  aigus. 

9.  Rosti«  avec  -_-  dents,  cinq  sur  la  carapace,  pattes  moins  hérissées. 


ib.  Google 


—  259  — 

cdles  de  la  3*  paire  jdus  courtes  que  le  corps  avec  les  doi^  plus  courts  et 
noD  baillants.  Doi^  armés  dans  la  moitié  distale  d'une  ligne  saillante 
continue,  non  de  tubercides. 

Longueur,  c^  6A  miUlimètres ,  Q  58  millimètres.  —  Galavake,  i 
i8o  mètres  d'altitude. 

AmpbtpalAemon  Bsorati  nov.  sp. 

d.  Rostre  armé  de  1 1  dents  en  dessus,  commençant  v«^  la  moitié  des 
pÀioncules  oculaires  (la  base  du  rostre  n'est  pas  denti^e)  et  de  8  dents  en 
dessous;  aussi  long  que  le  scaphocérite.  Pattes  de  la  i"  paire  n'atteignant 
pas  l'extrémité  dn  scaphocérite ,  à  doigta  un  peu  plus  longs  que  la  paume. 
Pattes  de  la  a'  paire  renflées ,  carpe  très  court  et  obcooique ,  main  renflée 
il  doigts  d'un  tiers  plos  courts  que  la  paume ,  dépassant  de  peu  le  scapho- 
cérite. Pattes  ambulatoires  n'ayant  que  qudques  spiuules  sur  le  propodite. 

ODa<hopfa7llM»e. 

GtMtbophylliim  tridena  nov.  sp. 

Q.  Rostre  atteignant  seulement  la  moitjé  du  i"  arlide  du  pédoncule 
antennidaire,  armé  de  3  dents  en  dessus,  d'oucune  en  dessous.  Pattes  de 
la  1"  paire  dépassant  le  scaphocérite  avec  presque  toute  la  longueur  du 
carpe;  pattes  de  la  a'  paire  fortes;  paume  deux  fois  aussi  longue  que  les 
doigtK.  Telson  arec  trois  paires  d'épines  mobiles  mai^ualee  et  quatre  épines 
distales.  Couleur  rayée  de  brun.  —  Rikitea. 

P»giii1dae. 

EnpagnniB  maoms  nov.  sp. 

9.  Carapace  convexe,  presque  lisse;  pointe  médiane  atteignant  presque 
la  moitié  des  écadies  ophthalmiques,  dents  latérales  presque  nulles.  Yeni 
distinctement  plus  courts  que  le  pédoncule  antennal,  aussi  longs  que  le 
pédoncnle  antennolaire.  Ecailles  ophtfaaf nuques  sublriangnlaires,  non 
dentées,  distantes.  Gbâipèdes  in^ax;  mérus  du  cbéUpède  de  droite  sans 
sadUe  inférieure,  a  bords  inférieurs  finement  denticulés;  carpe  du  même 
chélipède  pourvu  d'une  crête  dentelée  avec  quelques  dents  spiniformes  sur 
le  bord  interne,  d'une  autre  crête  sur  le  bord  externe  et  d'une  d'été  mé- 
diane. La  surface  entre  les  crêtes,  granuleuse;  inférieurement  avec  h  ran- 
gées de  granulations  menues.  Main  allougée,  étroite,  non  élargie;  bord 
interne  avec  deux  crêtes  denticulées,  nue  crête  sur  le  bord  externe,  une 
au  milieu  de  la  surface;  surface  entre  les  crêtes  grannlée.  Les  deux  crêtes 
de  la  main  continuées  sur  le  doigt  fixe,  une  crête  forte  sur  le  doigt  mobile. 
Petite  patte  ornée  de  même,  mais  moins  fortement,  à  poils  longs  et  épara. 
Pattes  ambulatoû%s  avec  des  longs  poils  rares  et  épars;  propodite  avec 


ib.Googlc 


une  petite  ^ne  h  i'extrémitë  da  bord  inférieur,  daetylopodite  avec  6-7  ^pi- 
nnlei. 

Longueur  de  la  carapace,  6  millimètres.  —  Rikitoa. 

Anapagunu  poIynealenHiB  nov.  sp. 

d.  Carapace  presque  lisse,  régions  branchiales  bien  convexes.  Saillies 
frontales  de  la  carapace  ëgtdes.  Yenx  plus  longs  cjae  le  pëdonenle  anten- 
naire  et  qne  le  p^oncule  ant«nniilaire;  écailles  optbalmiques  avec  6  spi- 
nnles.  Iscbinm  des  3'  maxiUipèdei  avec  10  dénis  aiguës  du  cAté  interne, 
m^na  et  carpe  te  terminant  en  pointe  aiguë  du  cAt^  externe.  M^nu  du 
chélipMe  de  droite  spinuleux  sur  les  trois  bords ,  carpe  avec  nne  rangée  de 
spînules  recourbée  sur  chaque  bord  ;  les  deux  borda  de  la  main  ponrvns 
aussi  de  8-10  dents  spinifonnee;  surface  avec  deux  lignes  d'aspAités, 
doigta  denticnlés,  avec  des  longe  cile.  Petite  patte  paiement  eonfonnée 
mais  avec  la  surface  entre  les  crêtes  plus  foi-tement  armée.  Pattes  ambula- 
toires grêles.  Mértis  et  propoditA  aubdenticolés,  avec  des  soies  brièvement 
pinnëes,  carpe  avec  3  épines  sur  le  bord  supérieur,  propodite  avec  une 
épine  apicole  inférienre,  doigts  avec  3  spinales.  —  Bikitea. 


Oal 

Oalathaa  mogeloolilra  nov.  sp. 

cf.  Rostre  large,  pourvu  de  3  dents  seulement  de  chaque  cAté,k  paire 
hasale  manque.  Pas  de  spinules  sur  la  carapace  en  avaût  de  la  région  gas- 
trique. Ischium  des  maxiUipèdc»  UI  j^  long  que  le  méms,  avec  m  ôgfe 
spinifonnei  rextrémitëdn  bord  interne,  et  environ  i5  dwtssur  la  crête 
ioteme;  méms  sans  épine,  mais  i  extrânîlé  dentifonne.  Ghâipèdea  in- 
égaux; mérus  du  gros  chélipide  renflé  k  l'extrémité,  son  bord  interne  avec 
3  spinules  et  i  épine  apiôde;  carpe  très  élargi  à  l'extrémité,  qui  est 
presque  tronquée  avec  une  dfmt  forte  et  une  petite  et  une  dent  apicale 
tronquée.  Main  forte,  large, b  bords  presque  inermea,  k  doigts  [dus  courts 
que  la  paume,  baillants.  Petite  patte  avec  main  [dus  distinctement  den- 
telée et  les  doigts  joignant. 

Longueur  de  la  carapace,  3  millimètres.  —  Ohura. 


HvtareniMtlai  vornutn  nov,  sp. 

d.  Carapace  plus  large  qneltmgne,  subglobnlause.fa  front  bien  avancé 
et  ooaverl«  partout  de  grannlea  très  menna.  Régions  médiocrement  dis- 
tinctes; front  trh  saillant,  divisé  par  une  fissure  bien  nette  en  deux  lobes 
k  bord  oldiqne  m  dedans  et  ponrvus  d'une  dent  du  edté  interne.  Bords 


ib.  Google 


—  261  — 

du  front  deaticdës,  qudqueg  ttiberculeii  à  «a  base.  Ao^es  orbiUires  ei- 
ternes  deutiformes ,  régions  pt^ry^ortomiquefl  armées  de  k-5  tubercules 
coniques  spiaiformes  ;  bords  de  la  carapace  convexes  aimés  ausai  de  US  tu- 
bercules coniques  assez  ^s  et  d'antres  plus  petits  en  arrière.  Surface  de 
la  carapace  bérissée  d'autres  tubercules  saiUaats  et  granideux  devenant 
plus  petits  vers  le  miiiea.  Bord  postérieur  de  la  carapace  tubercule,  non 
saillant.  Bord  antérieur  du  cadre  buccal  saillant;  deux  fortes  saiBies  co- 
niques grannlëes  de  chaque  c4té  du  cadre  buccal;  mén^;na(be  long  de  3/& 
de  l'iscMognatbe,  Abdomen  de  6  articles,  le  dernier  très  long  et  dépoorm 
de  tuberctde.  Châipèdeit  égaux,  granulés  ainsi  que  les  pattes,  ménis  avec 
on  tubercule  conique  sur  le  burd  antérieur  et  sur  le  bord  postérieur,  h 
ettrémilé  lobulée;  carpe  court,  lobtdé;  main  renflée,  paume  plus  courte 
que  ks  doigts;  doigts  finement  dentés,  le  doigt  fixe  plus  gros  que  le  doigt 
mobile.  Pattes  ambulatoires  finement  granulées,  mà-ns  avec  deux  saïUiee 
dentiformes;  doigts  plus  longs  que  les  propodites. 

Longueur,  3  millim.  95;largeur,  o  miltim.  6b.  —  Obnnu 

NorslA  lalmvtioa  nov.  ap. 

9.  Carapace  pourvue  de  trois  cAtes ,  l'nne  du  front  à  la  région  gastrique 
et  continuée,  mais  beaucoup  plus  faiblement  en  arrière  jusqu'à  on  groa 
tubercule  cardio-  inlestioal  et  les  deux  autres  épibrsncbiales.  GAtes  granu- 
lées  et  ponctuées  ainsi  que  le  tubercule  postérieur;  surface  entre  les  cAtes 
concave  et  lisse.  Front  l^;èrement  bîlobé.  Ré^on  sous-hépatique  et  r^on 
ptérygostomiale  en  partie,  formant  une  facette  presque  invisible  d'en  haut. 
Châipèdes  finement  granuleux,  main  à  bord  supérieur  concave,  h  bord 
inf&ieor  convexe;  doigts  plus  longs  que  la  paume. 

Longueur,  a  milUm.  8;  largeur,  3  millim.  8.  —  Bikitea.  -~  Mimétique 
de  BaJmedt  opuntia. 

Mnolai  roa«a  nov.  sp. 

(3.  Carapace  plus  large  que  longue,  bien  lobolée.  p«a  convexe.  FVont 
saillent,  bilobé,  lobes  triangulaires.  Bord  postâienr  distinct  et  saillant, 
bHobë.  Surface  couverte  de  granules  très  déprimés,  discoîdaux.  Régions 
branchi^  pourvues  de  K  petites  proéminences  arrondies  et  séparées  par 
des  sillons  convergeant  en  avant  des  r^ont  médianes.  Aire  cardio-intestinale 
bien  loUlante  et  nettement  circonscrite,  eordiforme.  Saillie  ptérigostomique 
forte,  eonico-triangulaire;  bords  branchiaux  pourvus  de  A  saillies  conico- 
triangulaires.  Châipèdes  un  peu  plus  longs  que  la  largeur  de  la  carapace, 
grandes;  doigts  plus  courU  que  la  paume,  sillonnés.  Mérus  des  pattes 
ambulatoires  cachée ,  en  grande  partie ,  sous  la  carapace  dans  les  trois  pre- 
mières paires.  Abdomen  du  mAle  à  5  artides ,  le  dernier  dépourvu  de  tuber- 
cule. Couleur  rose.  Longueur,  9  millim.  5;  larganr,  11  millim.  S.  — 
Maagirev»-Taku,  ao  mèlrea. 


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ThalamlU  Bouvier!  nov.  sp. 

9.  ArUcle  basilaire  de  l'antenne  eiteme  plus  conrt  qae  la  loagaeur  de 
l'orbite.  Front  propre  divisé  ea  1  lobes,  les  méiians droits,  lar^res  on  pea 
moins  que  quatre  fois  les  externes  qui  sont  arrondis;  lobes  orbitaireBiateniet 
obliques ,  non  arrondis.  Article  basilatre  de  l'antenne  externe  pourvu  d'une 
crête  lisse,  courte  et  basse,  non  visible  d'en  haut.  Carapace  (^abre,  et  ayant 
seolement  les  parties  latérales  de  ia  ligne  saillante  entre  les  dernières  dents; 
les  antres  manquent.  Bords  Int^raux  avec  i  dents,  le  premier  est  le  plus 
long ,  convergent  en  arrière ,  n'  et  'i*  dent  petites ,  3*  rudimenlaire  on  nulle. 
Mérus  avec  3  ëpines,  lisse  sur  le  bord  postérieur,  spinules  du  cai^  réduites 
i  des  tubercules;  main  lisse  avec  3  crêtes  et  3  ^ines  seidemenL  — 
Rikitea,  lo  mètres. 

Thalamtta  Sonratl  nov.  sp. 

9.  Carapace  et  appendices  très  poilues;  carapace  avec  lignes  transver- 
sales bien  marquées  :  cordiale,  interdentale ,  gastrique,  protogastrique  et 
ëpigastrique.  Front  divisé  en  i  lobes,  les  externes  très  petits,  les  internes 
très  lar|[es  et  émarginés.  Article  basilaire  des  anleanes  plus  court  que  la 
largeur  orbitaire,  avec  une  grosse  créle  pourvue  de  granules  aigus.  Elords 
latéraux  de  la  carapace  divergents  en  dehors,  avec  5  dents  spinifonnes  asset 
longues;  la  à'  rudimenlaire,  la  5*  un  peu  plus  longue  que  les  autres. 
Méras  des  cb^pèdes  avec  3  épines  sur  te  bord  antérieur;  bord  postérieur 
rugueux  et  granulé.  Carpe  pourvu  de  3  spinules  en  dehors,  granideux; 
main  granuleuse,  avec  5  épines  et  5  crêtes.  Prapodile  de  la  5'  paire  avec 
8  spinales.  Longueur,  6  millimètres;  laideur,  lo  millim.  5.  —  Mamtea, 

Thalamlta  minnsoulA  nov.  sp. 

Surface  de  ia  carapace  presque  glabre  et  presque  sans  lignes  :  une  cor- 
diale  très  faible,  une  interdentale  interrompue,  une  gastrique  interrompue. 
Lobes  épigastriques  distincts.  Région  fronto-orbilaire  très  lai^ge,  front 
bilobé,  lobes  arrondis,  faiblement  granuleux;  lobes  susorbitaires  internes 
obliques,  petits.  Bords  latéraux  obliques  et  conver^nts  en  arrière,  pour- 
vus de  ^  dents;  la  3'  rudlmentaire,  la  dernière  spiniforme  mais  pins  gr&e 
que  la  a*.  ArUcle  basilaire  de  l'antenne  plus  court  que  la  laideur  de  l'orbite 
avec  une  crête  très  saillante  et  microscopiquement  denldée.  Mérus  des. 
chélipèdes  avec  3  épines,  carpe  avec  spinule'^  en  dehors,  main  peu  gra- 
nuleuse avec  h  épines  et  5  crêtes.  Propodlte  de  la  5'  paire  non  ^ineox. 
Largeur,  fi  millim.  &6;  longneur,  3  millim.  5.  —  Vahitahi  et  Kauknrs. 

Th*l\hita  piluhnowes  var.  utiivAEENSis  nov.  var. 

Lobes  orbitaux  internée  plus  droits  et  plus  longs,  article  basilaire  de 


ib.  Google 


l'aotenae  pourvu  de  5-6  denlides  oblus;  li  deots  latérales  dont  la  3'  est 
seulement  un  pen  plas  peUte  que  lea  autres.  Propodile  de  la  5'  paire  avec 
à-5  Bpionles.  —  Gatavak^,  a  5  mètres. 

PUumnas  parvulus  nov.  sp. 

Voisin  de  P.  aiutralit  Whitdcgge.  Carapace  GnemenI  poilue  en  avant, 
moins  en  arrière;  pas  de  poils  daviformes,  mais  quelques  longs  poils  té- 
tacés.  Snrface  lisse,  b  peine  irré^ulière  près  des  dénis,  r^ons  peo  sépa- 
rées, excepté  celle  gastrique.  lÂbes  médians  dn  front  bien  séparés,  à 
peine  dentîculés,  lobes  lat^ux  dentiformes.  Bord  orbitaire  supérieur  avec 
9  Gasures,  bord  inférieur  deoliculé  à  lobe  interne  brièvement  spiniforme. 
Dents  laléndes  au  nombre  de  4 ,  y  compris  l'orbitaire ,  aigûea ,  spiniformes , 
avec  quelque  graoule  aigu  à  leur  base.  11  y  a  nnc  petite  dent  soushépn- 
tique.  Cbélipèdes  inégaux:  Iwrd  antérieur  du  ménis  denticulé  nvec  s  spi- 
nides,  bord  supérieur  avec  k  denlides;  carpe  garni  de  granules  coniques, 
avec  une  petite  spinule  aa-dessus  de  l'angle  interne-,  grosse  main  couverte 
par  moitié  de  sa  surface  de  granules  coniques  ou  subaigns  et  de  poils ,  lisse 
dans  l'antre  moitié  ;  petites  mains  avec  granules  aigus  et  poils  sur  toute  sa 
surface-,  doigts  de  la  grosse  main  non  sillonnés,  doigts  de  ta  petite  sil- 
lonnés. Pattes  ambulatoire  i  fois  i/a  aussi  longues  que  la  largeur  du  corps, 
poilues;  méms  avec  quelques  spinules  sur  le  bord  supérieur,  dont  l'nne 
apicale;  carpe  avec  une  épine  aptcale.  Largeur,  6  millim.  5  ;  longueur, 
k  millim.  5.  —  Gatavaké,  aS  mètres-,  Rikltea,  Maugareva,  Tokaerero. 

Pilamaas  m«rodoiit*tiu  nov.  sp. 

Carapace  plus  étroite  que  dans pamutus,  granulée,  à  régions  mieiu  mar- 
quées. Front  granulé,  largement  bilobé,  lobes  médians  plus  étroits  et  plus 
«aillants.  Bord  supérieur  de  l'orbite  créndé.  Il  y  a  une  dent  sonsbépatiqne. 
Trois  dents  latérales  en  plus  de  la  dent  orbitaire,  aiguës,  spiniformes,  les 
a  premières  avec  un  deuticle  accessoire.  Cbâipèdes  comme  ceux  de  par- 
vuius,  mais  à  tubercules  plus  déprimés.  Pattes  ambulatoires  9  fois  aussi 
longues  que  la  largeur  du  corps  ;  méms  pourvu  de  3-à  épines  et  une  api- 
cale en  dessus ,  et  de  quelques  dents  sur  le  bord  inférieur;  carpe  sans  épine 
apicale.  Corps  et  pattes  poilus.  Longueur,  8  millim.  5  ;  laideur,  1 1  milli- 
mètres. —  Bikttea. 


Carapace  tai^  en  avant,  très  rétrécie  en  arrière,  à  bords  latéraux  droits 
etcoovei^nls,  nonlobulée.  Front  inflécbi,  formant  «i  bas  une  lame  lai^ 
séparée  des  orbites  par  des  fossettes  profondes.  Orbites  circulaires  parfaite- 
ment fermées.  Antennules  transverses;  antennes  nulles.  Maiiitipèdcs  avec 
rischium  prolongé  en  avant  du  mérus,  dont  le  bord  interne  est  oblique, 
en  dedans  fouet  inaéré  dn  cAté  interne.  Crêtes  endostomiales  fortes. 


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DMrjropUnmniw  «ramlta  nav.  tf. 

cj.  Carapace  ayant  la  plus  grande  lai^nr  entre  les  orbilm;  ses  bm-ds 
latératii  entiers  convergent  fortement,  bord  pottàiear  mesurant  k  peine 
1^5  de  la  largeur  de  )a  carapace.  Surface  Gnement  granuleuse;  une  ligne 
granuleuse  sur  chaque  eAtâ.  Orbites  circulaires,  parfaitement  entières. Bord 
frontal  supérieur  divisé  en  quatre  lobes  lisses  et  pins  saiUanIs;  îuEînenre- 
ment,  le  frant  forme  use  plaqne  convexe  non  granule,  séparée  des  mbites 
par  des  dépreaeions  profondes.  Anlennss  diuparaes;  on  arlîde  entre  lea 
antennnles  rt  te  bord  sonsfroatal ,  et  nne  sntnre  dans  la  d^presakm  «ntn 
te  &ont  et  les  orliites  paraissent  être  le  résidu  des  antennes,  mais  le  feoet 
maoqne  entièrement.  Châipèdes  relaUvement  gros,  caqie  et  mains  graan- 
leaaes,  doigts  conris  et  bmns.  Pattes  ambulatoires  courtes,  avee  les  articles 
Bnement  (kuticulés.  Dadylopodite  nmple.  Longueur,  &  mitttnMna;  lar- 
geur, 6  miUim  1/9.  —  Rikilea,  Makatëa,  Hao  et  Amann,  dans  les  Inwa 
des  Madrépores  morts  snr  place. 

HatTUlna  perpnainiu  nnv.  sp. 

cf.  Vtusia  de  P.  ImevU  Borr.  mais  distinct  par  ses  bords  latéraux  tri- 
dentés,  à  dents  dealicolées,  par  ses  châîpèdes  armés  de  deux  épines  sur 
M  bardantér^r  du  méms,  par  le  caipe  armé  (fune  épine  interne  aiguë, 
par  les  mains  ornées  de  tubereoles  aigos,  par  les  méropodîtes  des  patl«s 
ambulatoires  denticulés,  et  par  les  dactjflapodites  bioi^uicalés.  Longueur 
1  millim.  &5  ;  largeur,  1  millim.  76.  —  Hao. 


Carapace  qoadiw^laire.  pourvue  de  3  deots  latérales ,  front  très  lai;ge , 
infiéebi,  qnadrilobé.  Cadre  Ituccal  rétréci  en  arrière;  ischkigBatlie  plos 
iKge  que  le  raéi-ua,  loénts  on  peu  élargi  du  cAlë  externe,  palpe  gros; 
tréle  endoalomiales  fortes.  Antennes  libres  dans  le  hiatus  orbîlaire. 

^■nvImircqphiyaoldeB  roseiu  nov.  sp. 

(J.  Cmfam  wéiiaenaami  convne,  à  lionls  droits  on  pea  oonvergents 
m  arrière.  Fromt  faiUanent  quadiilobé.  iUgMMH  peu  diatiDdas,  sarfcce 
finement  poilue.  Bords  latéraux  de  ia  carapace  pourvus  de  3  dents  et  d'un 
tubercule  entre  la  1"  et  la  9' dent,  et  après  la  3';  a'  dent  plus  longue  que 
les  autres  et  pourvue  d'un  denlide.  Régions  près  des  dents  impercepttble- 
Bent  gnnsiées.  lU'us  dcB  tUlipèdei  me  «ae  épùe,  boni  supérieur  den- 
liodé;  em^  avec  «te  éipine  et  ia  sarîne  eonverin  de  petits  tabercalee 
■igw.  Biia  caanorte  da  graaalea  aigus  aiia«(,i1i  «e  séries.  Do^fts  a^us, 
kmltrei.  Hénndea pattes anlNdatoireaawBquelqBesspinules «a  dessus; 
OMpa  avec  den  UUÛ  «êtes  et  aae  ^Honle  Ismiaale.  Couleur  rose.  Lon- 
gueur, 1  HÏKaL  3;  lasyr,  1  nîHiaL  7, 


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Haorophthalmas  consobiinuB  nov.  sp, 

d.  \oma  de  M.  enaesus.  Carapace  deux  foi*  iiusi  lar;ge  une  ioogae. 
Béfpûmgtatnqm  et  cordiale liiw§, répons h^tiquei  A  cordiale»  (inemeat 
grannieuaee ,  les  (annules  loniuiDt  lui  axtu»  longiludiiul  mit  cJuque  régiiwi 
bnoehûle.  Dent  wiHUira  exterue  Irai  uguê ,  diri^  ea  avant  et  eu  delii>rs  ; 
Mnewule  deatiprès,  aiguë,  dirigée  ea  deliorsi  aueune  Inee  da  3*  deai. 
PéàoaaHes  oculairet  aUeignant  i'eUrémiié  de  l'orbite.  Châifèdes  égaux, 
bord»  do  nénu  ânemeat  granuiâ  pournu  de  long  poije  daira.  Boni  ia- 
teras  du  carpe  mai^é  par  une  iigoe  graouletue ,  qiùjquei  graaulû!  aigiw 
k  l'aaf;^  mterae.  La  moitié  supérieure  dn  la  face  externe  de  la  mfîji  gra- 
Bitlée,  riofëriMire  iisae;  bord  «upirieur  occupé  par  deux  petites  cràes 
granub^.  bord  luférieur  avec  une  forte  eréte  lisie  «'étendant  jiuqu'à 
l'eslréniité dn  dwgtfiie.  Doigt  mobile  avec  use  faible  crête  dent^ée.Baos 
dent  mcdanforme  au  bord  préhensile  ;  doigt  iîxe  avec  uoe  grosse  dent 
BwiarîHornie,  Face  interne  de  la  main  fiBUtrée,aiiu  ^ines,  Héruidea  3  pre- 
wùirn  poires  de  pattes  ambulatoires  avec  uoe  épine  apicale,  bonis  du 
Ménif ,  du  carpe  et  du  propodite  finement  dentelé*,  les  deuticutes  disposés 
•a  3-3  séries  sur  le  menu.  Longueur.  i6  aullim.  5;  itrf^ot,  34  tnilU- 
mètres.  —  Bilûlea, 

AlOBOPODA. 
Apaeadld**. 

Apaamiiw  rlkitmaxoM  nov,  sp. 

P.  Bord  frontal  convexe  es  araut,  aUeignant  eavirwi  la  iB<»lté  du 
premier  ariJde  du  pédoacole  des  antaaiws  enpéneuees.  Lobas  oculaires 
bien  «iévrioppés ,  nibobtuB.  yenx  petits.  Segments  du  peraoo  fiampUtevant 
dépourvu  d'épines,  bords  des  legments  tronqués.  Bords  des  segments 
iJxloniinanx  sabsigus,  recooHbés  en  bas;  pas  d'épine*  ventrales  su  pleon; 
dernier  artide  arrondi ,  et  presque  anaâ  long  qœ  les  3  qui  la  préeMenl. 
^«inier  arilde  du  pédoneale  des  antennes  supérisnKS  un  peu  plus  que 
dei»  fois  aam  long  que  hrf^;  t'  ti  3' articles  courte;  fouet  principal 
avec7  articles,  pourvus  de  soies;  fouet  acceaaoire  pounrn  de  i  artidaa. 
Ecaille  du  s'  ortide  du  pédoncule  des  aolenoas  ÎDCériaure*  Irtseonries, 
ciliée;  3'  article  très  court,  i'deux  fois  aussi  long  que  le  3*,  5"  plus  court, 
fouet  de  6  artides.  Pas  d'épi«e  ^jMlflniienne.  Premiers  gnalbopodes  à 
partie  basde  massive,  renllée,  l'article  suivant  aussi  renBé,  l'article  carpd 
triangulaire  et  long  d'environ  trois  fois  sa  largeur  au  bout;  main  un  peu 
plus  longue  que  large,  convexe,  sub^le  anx  doigts:  doigt  mobile  courbé, 
non  denté,  plusgrAeqiiele  doigt  fixe;  doigt  fixe  à  bord  prânnsile  dentelé 
et  cilié.  Deuxième  goadiopodet  forts  avec  i  épines  sur  le  carpe  et  b-6  aar 


ib.  Google 


le  propodite,  doigt  arqué.  P^^opodes  avec   des    loDg«  cils.  Longueur, 
a  millim.  3.  —  Rilutea,  a  mètres. 

ft.p«eu<laB  Seurati  nov.  sp. 

Tête  fonnant  en  avant  une  saillie  tnangulaire  à  bords  couveses  et  à 
pointe  aiguë,  n'atteignant  pas  la  moitié  du  premier  article  du  pédoncule 
des  antennes  supérieures.  Lobes  oculaires  arrondis,  yeux  gros.  Segments 
péréonaui  sans  épines,  ^pimères  petits  ;  segments  pléonaux  h  bords  enbar- 
rondis;  dernier  st^ment  aussi  long  que  les  5  qui  le  prâ:èdenL  Une  longue 
épine  épistomienne.  Pas  d'épines  ventrales.  Premier  article  du  pédoncule 
des  antennes  supérieures  plus  que  trois  fois  aussi  long  que  large,  avec,  des 
longs  poils  insérés  dans  des  petites  entailles;  s'  ardcle  un  peu  moins  long 
qne  la  moitié  du  premier  (3*  et  fouets  manquent  à  l'eiemplaire).  Écaille 
do  9*  article  des  antennes  inférieures  étroite;  3'  article  court,  k'  et  5*  pins 
courts  et  subëganx  (le  fouet  manque).  Premier  gnatbopode  très  grêle  et 
long,  partie  basale  moins  renflée  que  dans  l'espèce  précëdente.  pourvue, 
au-dessous,  de  spinales  ou  grosses  soies,  article  suivant  grêle  et  cili^, 
convexe  en  dehors,  carpe  plus  que  quatre  fois  aussi  long  que  large.  Main  gr^e 
et  très  longue,  paume  [^os  que  deux  fois  aussi  longue  que  lai^i  doigts 
grêles  Bubégaux  k  la  paume  non  dentés  (a*  gnatbopode  et  uropodes  man- 
quent). Péréopodes  plus  grêles,  ëisncës  et  moins  poilus  qne  dans  A.  rûtt- 
lamtu.  Longueur,  3  millim.  5.  —  Tokaerero.  Sur  l'bultre  periière. 


Tuais  Seuratt  nov.  sp. 

9.  Longueur,  a  millimètres.  Lobes  oculaires  subaigus;  antennes  presque 
égales,  les  unes  tri-articulées  avec  le  premier  article  deux  fois  aussi  long 
que  le  a'  et  trois  fois  aossi  long  que  le  3*,  les  autres  avec  5  artides  dont 
le  a*  est  beaucoup  plus  court  que  le  premier  et  cdui-ci  nn  peu  plus  court 
qne  le  3';  dernier  article  dans  les  deux  paires  avec  un  faisceau  de  poils. 
Doigt  fixe  du  i"  gnatbopode  plus  large  que  le  doigt  mobile,  deoticulé. 
Abdomen  non  dilaté,  trois  premiers  s^ments  avec  des  poils  mai^inaux, 
deux  derniers  segments  plus  courts.  Uropodes  divisés  en  6  articles.  Péréo- 
podes  avec  le  dernier  article  en  forme  de  crochet,  t^argi  k  la  base  et  mi- 
croBCopiquement  denticulé. 

Dans  les  (Hves  dn  Banc  Gaveau. 


SteDctrlIdaic. 

1  nov.  sp. 

d  9.  Tête  environ  trois  quarts  aussi  longue  que  large,  ses  an^ea  an- 
térieui-s  prolongés  en  cornes  non  dentées  ;  entre  les  antennes  internes  et 


ib.Googlc 


—  267  — 

TaDgle  latéral ,  uoe  antre  saiUie  plus  conrle.  Lame  (ronUle  droite.  Pas  de 
saillie  sur  le  premio'  article  du  pédoncule  des  aotennes  externea;  5'  et  6' 
articles  très  longs ,  fouet  un  peu  plus  lonjr  que  le  péJoneule  ;  fouet  des  an- 
tennes internes  composé  de  sept  articles,  [dus  court  que  le  pëdoncide. 
Yeux  réniformes.  Premiers  gnathopodes  du  mSle  très  longs,  U'  article  non 
saillant  en  arrière,  mais  formant  un  lobe  arrondi  k  l'extrémité  du  bord 
interne;  5'  arlicle  prolongé  en  un  gros  lobe  apical  concave  qui  cache  le 
bord  interne  du  6'  artide  et  qui  est  denté  ii  l'extrémité;  6*  article  amyg- 
daloïde,  deux  fois  aussi  long  c|uelai|^,  avec  une  dent  sur  le  bord  palmaire; 
7*  article  se  rabattant  contre  la  saillie  du  5*.  Gnathopodes  I  de  la  femdle 
gdus  courte;  k'  article  prolongé  postérieurement  en  lobe  saillant  poilu; 
5'  article  seulement  un  peu  prolongé  en  avant;  6'  élargi  A  l'extrëmilé  plus 
que  i  la  base  armé  d'une  longue  épine  et  de  quelques  denticles.  Abdomen 
un  peu  plus  long  que  large,  avec  une  dent  de  chaque  c6té.  Exopodes 
oropodes  plus  conrls  que  l'endopode.  Endopode  du  a'  pléopode  du 
mâle  avec  le  a'  artide  terminé  en  pointe  presque  triangulaire.  Longueur 
i  millim.  5.  —  Fakabina.  Sous  les  Tridames  mortes. 


Stenetrinm  enchlnun  nov.  sp. 

d*  '?.  Tête  à  peu  près  comme  dans  S^  Hantent,  mais  la  dent  de  l'angle 
externe  offre  une  petite  dent,  et  la  dent  du  bord  antérieur  est  aussi  longue 
que  la  dent  externe.  Premier  gnathopode  court;  dans  lemUe,  le  3*  artide 
court  a  une  saillie  a^ê  du  cAté  externe;  k'  artide  avecies  deux  extrémités 
subaiguës;  5'  très  court,  prolongé  k  l'extrémilé  interne  en  un  long  pro- 
cessus triangulaire  aigu;  6*  artide  formant  avec  le  7*  une  espèce  de  pince, 
parce  qu'il  est  élai^  à  l'extrémité ,  i  bord  droit  et  prolongé  en  longue  saiUie  ; 
le  7*  artide  se  rabâi  contre  ce  bord;  U  est  plus  large  dans  U  moitié  distale 
que  dans  sa  moitié  proximale.  Dans  la  femdle,  le  6'  arlicle  est  plus 
large;  son  processus  termind  plus  court,  et  le  7*  article  n'est  pas  âargi 
dans  la  moitié  dislate.  Abdomen  comme  dans  S.  Hantmi.  9*  article  de 
l'endopotle  du  a'  pléopode  da  mAle  prolongé  en  pointe  conique  longue. 
—  Tearia  et  Galavaké. 


PairaBcUlilae. 


Antennes  externes  avec  fouet  long  (  6  artides  el  exopodes  au  3'  article). 
Antennes  internes  h  fouet  pluriarliculé.  Premier  gnathnpode  avec  5'  article 
1res  court ,  6'  article  très  allongé ,  avec  dents ,  7'  long  et  se  rabattant  contre 
le  6*  pour  Tonner  une  pinc».  Pattes  iboradques  biongninilés;  pléopode  de 
la  {"paire  <]u  mâle  avec  une  sut<ire  h  l'extn'milé. 


ib.  Google 


taat.tp. 

<f.  Tête  I  fois  1/9  aussi  Urge  que  longue,  it  angle  smmrfl,  bord 
froaUl  plutôt  coucave ,  yeux  arrâDdis.  Exopode  de  1  antenue  eilerne  tin^lre; 
fouet  de«  antenne*  internes  avec  8-9  articles.  Premiers  gQa(hopode«  riioii^, 
i  ar^cles  cODipriin& , le  9' très  court,  lê  S'et  te  A'aflongés.leS'trés  Canrl; 
é*  article  plus  que  deux  fols  aussi  toog  que  large  et  pourvu  dflbs  M  ffloftt^ 
distale  dedpuxTortea  dents  triangulaires,  ttolgt  falciforihe  S«  repliant  i^nlre 
le  bord  externe  du  6'  article.  Plëolelson  non  dentltol^.  LôôgUetir  i  mlH- 
imètres.  -•-  Mangareva. 

SagMlu  pldfjKUetjrtiu  twt.  sp. 

(f.  Yeux  r^oiforthes,  comme  dans  Slaietrwm.  Premier  goathopode  avec 
le  à' artide  ^rgi  ;  â*  aVw  hue  longue  sailU»  apicale  externe;  6'  flflongê, 
xméfAe  avec  a  deutadistales;  7*  plus  lobgquelefi*,  ël»:^  il'exMmitê. — 
ttikilea. 


Synidotoa  paciflca  nov.  sp. 

Sur&ce  dorsale  un  peu  inhale,  mais  non  tuberculëe.  Epimères  eulière- 
tamt  taaàd  aUr  les  tsgownts  thoraciquès  t-fi ,  iiublement  indiqués  par  des 
iHkitn  sor  6'7,  T0te  entiran  deux  M»  aussi  iarga  que  lougni  ■  Dngiaa 
■HtMcUrsIubfelftntlis,  Il  front  praiqofl  droit;  hd  peu  renflée  latértlement. 
Ymu petits,  RHbdorMUi,  animiliefleiterueB courtes,  fbnet  de  garUdes.Aa- 
lenfiei  lateroes  eoorlM ,  b  foMt  rudimeotaii^ ,  d'un  seul  artide.  PleoldsoD 
atm  taae  Miule  lifpe  pariielie  de  siitarei  k  extrémité  arrondie.  Longueur, 
3  miUiiiMm.  -^  LvMlité  «an  prdeiiM. 


-.  JWl. 

Pl^podCl  A  et  5  avec  àH  pits  abr  1h  deux  ramuui  pléapodee  i-a'8, 
avec  des  forts  poils  plumeux  sur  les  deux  rameaux;  endopsde  du  pldopodei 
(étroit,  appendix  maaeulina  du  a'  pléopode  bien  développée;  exopode  dn 
pléopode  m  avec  articulation  terminale.  Pas  de  différence  dans  le  corps 
entre  le  mile  et  les  femelles;  dfin«  les  tlmit  sexes  l'endopode  des  uropodee 
est  plus  dévdoppé  que  l'exopode.  Mâles  à  maxillipèdes  lob^,  femdie 
chargée  d'embryons  avec  réduction  des  pai'ties  buccales.  Abdomen  convexe 
avM  A  ci-^tes  sur  te  dernier  srlidle ,  extrémité  ftiiblemenl  AnirglitA. 

Fm  ■im—UI  aaf  te  adi^^  nov.  sp. 

Tne.  vue  d'cti  haut,  mseï  tmY\e,  élit^Je;  yeut  pDst^rolit^rsux ,  MU» 
saillies  antérieures.  Premier  segiuenl  pét^unal  plhs  loi^  que  iM  kulret; 


ib.  Google 


—  S60  — 

segDMDt  s'  pluB  petit  que  le  premier  maie  plos  larf^e  que  les  suivante, 
segmeats  m,  iv,  v  subéganx,  teftoMê  n  M  tu  plus  courts;  les  s^ioents 
ii-v  ont  les  ^pimères  aigus  ou  subaigus  saillauls .  d^imil^s  par  une  suture, 
accompagnée  par  un  tubercule  oblonj;  le  {Rvnier  M^meal  aign  M  avant 
et  en  arrière,  pourvu  également  d'un  tubercule  oblong.  Antennes  et  auten- 
nnlei  coaties,  leur  pédoncule  sans  saillies.  Surface  des  s^ments  péréionani 
on  peu  jJ»  sculptée,  parce  que  leur  partie  posiérieure  est  pins  saillante 
et  un  peu  granulée.  Premier  segment  abdominal  large  et  au  peu  ré- 
pandu latéralement,  avec  d«ax  lignes  de  suture.  Dernier  segment  tria 
bomb^  dans  la  partie  basale  avec  !i  croies  arrondies,  partie  tarmioale 
eonvexe  en  pointe  mouwe  et  l^remeut  ëtJiancrée  à  l'eitrémité  en  dessous. 
Uropodea  un  peu  plus  courte  que  le  dernier  segment,  tt  endopode  lai^, 
et  beaucoop  plus  long  et  plot  large  que  l'exopode.  Longueur,  a  mUtîmi  7. 
—  Rikitea. 


CodU  nov,  sp. 

à  ?.  Convexe,  preaqueliase  sur  les  segment»  pér^ioiMux, excepté  le  9*. 
Epimères  dea  segmente  1-6  presque  arrondis,  non  saillante,  dus  ou  moîu 
marginés.  Premier  segment  un  peu  plus  long,  les  autres  suMgaui,  le  7' 
bieu  dévdoppé,  bilobélégirement  au  milieu,  avee  les  parties  latérales  bien 
saillantes  et  arrondies.  1"  article  da  l'abdomen  court,  avec  deai  autures; 
denier  article  renflé ,  granulé  et  pourvu  de  coarte  poils:  pointe  r^trécîe  et 
écbancrée;  édiaocrure  plulAt  courte  et  k  fond  arrondi ,  mais  tûen  saîUanle 
et  k  lèvres  renflées.  Abdomeu  avec  des  granidalioni  et  quelques  poils,  CrO- 
podaa,  à  peine  pins  long  que  le  dernier  segment,  médiocres;  endopode 
un  peu  plus  court  que  l'exopode;  ce  dernier  à  peine  dentieulé  et  pourvB 
de  poU»  très  oourte,  Longneur,  environ  i  millimètres.  —  Makapù.  Dans 
les  Codium. 


Dynameuella  platnrsi  nov.  sp. 

Corps  1  à/h  fois  aussi  long  que  large-,  les  segmente  presque  de  même 
longueur,  excepté  le  premier  qut  est  plus  Ion<[  et  le  dernier  qui  est  plus 
court  (en  examinant  l'aulinri  d'en  haut).  Gtaaquc  segment  bordé  d'une 
ligne  de  granulations  en  arrière.  Kpimères  subaigus.  TeUon  bien  granulé 
daM  le  mile ,  peu  on  poial  daw  la  femelle.  Éehanemre  terminria  triangu- 
laire avec  un  petit  lobe  impair  dans  le  mJde  et  se  prolongeant  après  afvec 
une  Asswe  jusqn'è  la  pointe;  nropodea  élargis,  un  peu  plus  longs  que  le 
tclson,  granulés,  les  deux  rames  de  même  longueur  deotin^dea;  dans  la 
fenirile,  le  t^son  est  pim»  coart,  et  l'èchancrare  termina  act  Ha{de  et 
eeule  ;  les  nropodes  sont  sub^ni  au  leltoD ,  et  leur  U4^ede  {due  emirt 
que  l'endopode.  Longueur  du  mâle  a  millim.  G.  —  Localité  Son  préuaée. 


ib.  Google 


(Ugantion»  Olanli  oov.  sp. 

?.  Longueur,  3o  milliinètrea;  lai^ur,  19  mGliinètres.  Corps  uym- 
mëtrique,  lames  pleurales  plus  forlemeot  développées  h  gauche  qu'à  droite. 
Corps  ëlargi,  pérâoD  beaucoup  plus  développe  que  le  pléon.  Tête  élargie, 
bord  frontal  charnu,  droit,  deux  saillies  charnues  sur  les  parties  anté- 
rieures des  bords  latéraux.  Antennules  Inarticulées,  antennes  avec  6  ar- 
ticles. S^meuts  ihoraciques  tous  pourvus  de  lamelles  pleurales  charnues 
et  un  peu  bosselées,  plus  fortes  k  gauche  qu'à  droite;  segments  11,  iii.ir 
avec  des  renflements  gibbeux  près  des  lames  pleurales,  marqués  seulement 
à  gauche.  Lames  pleurales  des  segments  de  l'abdomen  conformées  comme 
e^es  du  thorax;  sixième  segooent  pourvu  aussi  de  deux  lamelles,  et  de 
petits  uropodes  charnus.  Cinq  gros  oostégites  dout  les  bords  extrêmes  se 
dépassent  largement.  Crête  interne  du  premier  oostégite,  qai  cache  les 
maxiUipèdes.lobuléeii  la  base.  Maxillipèdes  sans  palpe:  pattes  thonunqnea 
avec  le  dernier  artide  distinct  et  en  crochet.  IHéopodes  comme  dans 
G.  Habit.  Uropodes  k  article  basilaire  charnu  et  deux  petites  branches  cy- 
lindriques, lisses. 

d.  Longueur.  7  millimètres;  largeur,  3  millim.  36.  Tous  les  segments 
Inen  séparés,  rans  crêtes  ou  tubercules  steiuani;  le  qualnème  scient 
plus  large;  les  angles  des  deux  premiers  artides  arrondis,  les  autres  diri- 
gés eu  arrière.  Yeux  dbtincts.  Antennes  visibles  d'en  haut  dans  lear  partie 
terminale.  Une  paire  de  maxdlipèdes  non  segmentes.  Segments  de  Tabdo- 
meo  distincts  et  mobiles  avec  pléopodes  simples,  laminaires;  uropodes 
laminaires  artictdés  avec  le  tdson. 

Sur  Kamko  (Eudora)  tetraodmi  Heller.  Cavité  branchiale  de  droite.  Ue 
Hao. 


CiBItBIPàpBS  DU  D18COVBRT, 
PAR  M.  A.   GlUVBL, 

I4  collection  des  Cirrhipèdes  du  Ditcovery  comprend  seulement  quatr** 
espèces: 

Balanu» pttîlaeiu  Molina;  Elminiim  mgotus  Hutton.  et  deux  espèces  nou- 
velles ;  Scalpellum  Diteoveiyi  et  SeaJpellum  Bouvieri. 

L'Elminita  est  intéressant,  cnr  l'espèce  contenue  dans  la  collection  est 
relativement  récente  et  elle  nous  a  permis  de  fixer,  par  le  dessin,  les  carac- 
tères des  pièces  0|)ercHlaii'es, 


ib.Googlc 


Quant  au  espèces  nouvelks ,  roiu  donnons  ci-dpssons  leurs  diapioBes . 
qui  BODt  les  suivaDles  : 

SciLPiLLiv  Ducontiin,  A.  Gmvd. 

Diagnote.  —  Capitulum  avec  th  f^ques,  toutes  imparfaitemcint  calci- 
fiées et  très  serrées  les  unes  contre  les  autres.  Carène  rëgidièremeut  courbe, 
parfois  redressa  asset  foriement,  avec  l'umbo  k  l'apei  et  le  bord  dorsal  ré- 
guUèrement  arrondi.  Tergs  légèrement  recourbé  en  arrière,  avec  le  bord 
occlaseor  courbe.  Rostre  bien  développé,  Lnangalaire,  avec  les  bords  laté- 
ranx  ï.  peine  recouverts  par  les  bords  ocduseurs  des  rostro-lsténdes.  Infra- 
latérales  avec  l'apex  situé  vers  le  milieu  de  la  plaque,  l^rement  rétrécie 
en  ce  point.  Pas  de  sous-rostre.  Pas  de  sous-carène. 

Pédoncule  tr^  développé,  allant  en  se  rétrécissant,  r^ulièremeut,  de 
la  région  capitulaire  iila  base;  recouvert  d'écaillés  allongées  transversde- 
ment,  disposée»  en  séries  parallèles  et  obliques  d'avant  en  arrière  et  de 
haut  en  bas.  Ces  écailles  sont,  du  reste,  r^fulièrement  disposées  et  non 
imbriquées. 

limite  entre  te  capitulum  et  le  pédoucde,  très  nette. 

Pas  de  pénis  ;  pas  d'appendices  terminaux  ou  filamenteux. 

Dmeniioiu.  —  Longueur  du  capitulum,  9  millimètres;  lai^ur,  5  mil- 
limètres; pédoncnte.  longueur,  i4  millimètres;  largeur  moyenne,  a  mil- 
lim.  5. 

Habilat.  —  Tood  Trap  ;  expédition  dn  Diteovtrg. 

Type  au  tfnfùA  Muuitm  natural  hintori/. 

Affinité*.  —  Par  ta  présence  de  i&  plaques  imptrOûtement  calcifiées,  et 
d'nn  rostre  triangulaire,  cette  espèce  vient  se  placer  nettement  à  cAtéde 
Seaiptlhtnt  inUrmeàitun,  Anriv. 

ObteroatioM.  —  Dans  les  deux  échantillons  appartenant  à  cette  espèce 
que  contient  la  ctdleclion  du  Diseouerry,  la  calcification  des  plaques  est 
asseï  variable.  Les  deux  figures  que  nous  en  donnerons  snffiraient ,  h  elles 
seules,  k  montrer  lesdifiérences,  parfois  assez  cousidérablex ,  surtout  dans 
les  scnla  et  les  terga. 

En  efiet,  tandis  que,  dans  le  premier  type  (le  plus  calcifié),  le  bord  basai 
des  terga  est  droit ,  dans  le  second ,  il  forme  une  concavité  très  accentuée. 
Il  en  est  un  peu  de  même  pour  le  bord  latéral  des  scnla.  Dans  le  deuxième 
exemplaire,  les  plaques  caréno-lalérales  sont  beaucoup  plus  allongées  et 
plus  irrégulières  de  forme  que  dans  le  premier. 

Du  reste,  dans  l'ensemble,  le  premier  individu  présente  nn  capitulum 
moins  long  et  plus  lai^  que  le  second. 

Le  pédoncule  présente  les  mêmes  caractères  dans  les  deux  cas,  mais  i) 
est  plus  court  dans  le  second  échantillon,  et  comme  le  capitulum  est  plus 
long,  il  en  résulte  que  la  longueur  totale  est,  très  sensiblement,  la  même. 


ib.  Google 


■oalptftam  B«avUarl  A.  tirovd. 

DioffnoM.  —  Capilulitm  avec  là  plaques  eatièrement  eddflto  «t,  le 
plue  souvent,  serrées  les  unes  contre  les  aulres. 

Umbo  de  la  carèoe  très  net  et  siLué  k  une  petite  distance  de  l'apex.  Bord 
doraai  de  la  carène  aploti,  sans  arêtes  latérales. 

Apex  des  ter^  l^remeat  recourbé  en  arrière ,  comme  lenr  bord  Mdo- 
Kur.  Umbo  des  carëDo-Iat«(rales  sitiii  vers  le  tiers  de  la  hantenr,  ii  partir 
de  la  base,  et  très  légèrement  saillant  en  arrière.  Umbo  des  infralal^rslet 
sîtnë  vert  le  milieu  de  la  haalear  de  la  plaque  qnî  est  très  I^rement  re- 
trëcie  en  ce  point.  Bord  oGcInsem'  de«  roatro-latérales,  d'une  longnenr 
^le,  environ,  lu  tiers  de  cdie  dn  bord  latéral,  avec  Tmiibo  \égknmetti 
saillant  en  avant 

Rostre  (rap^ïde,  avec  ooe  carène  médiane  nette  et  les  bords  lat^ux 
parfois  en  grande  partie  reconverts  par  les  roslro-latéraln. 

Toutes  les  plaques  capitulures  sont  recouva-Us  par  nne  cntienle  tmu- 
parente  et  gmie ,  partout  très  mince ,  sauf  snr  le  bord  ocdiuenr  des  «cata 
et  sur  tout  le  bord  dorsal  des  terga  et  de  la  carène. 

Pédoncule  de  longueur  k  pen  près  i^gale  k  celle  dn  capHnInm,  orné 
d'écaillés  allongées  transversalement,  en  séries  parallèles  et  i  peu  pr^  ré- 
yofières,  mpprodtées  Tan  le  capilulotii  et  s'^otgturat  de  plm  en  plus  du 
eUti  de  b)  base,  mais  jamais  imbriqoâes. 

Pas  de  pénis.  Appendices  filamenteux  uniariiculés,  à  peine  pliu  ioogt 
que  le  protopodîte  de  la  liuèma  pure  de  arrhes  et  ornés  de  qu^OM  rares 


HtAiw.  —  PhfoDt  Point  par  i  o  k  «5  br— ta  de  fond. 
Bxpédilkm  dn  Diieoeertf. 

AJiniiit.  —  Par  son  aspect  extérieur  d'ensemble  e1  si  on  ne  la  considé- 
rait qu'un  peu  superficiellement,  ccltp  espèce  poumît  élre  assez  ftntnneflt 
confondne  avec  le  ScalptUum  aitguttum  de  0.  Ssrs.  Mais,  asmioée  avac 
soin,  on  voit  qu'edie  t'en  distingue  par  ptumetm  caractères,  dont  \m  dem 
principaux  sont  :  la  préseuce  à  la  carène  d'an  ombo  très  net  qni  manque 
chez  .Se.  ang%atiim  oii  la  carène  est  régulièrement  coarbe  et  enfin  par  )a 
présence  d'une  cuticule  glabre  qui,  très  mince  dans  cette  dernière  espèce, 
est  beaucoup  pins  épnisse  chei:  la  ndlre.  spécialement  snr  les  terga  et  la 
carène. 

Par  la  présence  de  Tumbo,  situé  près  de  l'apex  de  la  carène  et  par  l'en- 
semble <le  sescaractères,  cette  espèce  vient  très  nettement  se  placer  k  cAté 
de  Se.  adunrvm,  Anriv. 

ObttrimtiiMu,  —  I^e  ScalftUmi  Bouvieri  doit  être  très  commun  dans  une 
paKie  des  régioM  e»[>lnrées  par  le  fDiscoverji,  car  elle  n  été  rc trouvée 
dw»  an  grand  mmbre  de  dragagaa,  en  qsaolilét  très  vanabW,  iId  reste. 


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—  37Ï  — 

Ton»  1m  n^ridui  qm  Bam  argo»  ni  h  eiooiiMr  mat  i  pea  prfei  iàatAqam 
k  Ifl  forfM  mojBDne  que  nooi  iyoim  prite  wamie  type. 

Pl^sqne  ton*  «Ont  Bth  but  âfm  Hfdroldes  de  inena  eip&eea  et  piriina 
en  Êuet  gnad  ncmbn  inr  «ne  aime  lau0ê. 


CoLSOFTiHES  HOVVEÀVX  DS  MÀBÀOÀSCiR  FAISAIT  PilITIS  DBS  COLLECTIOSS 
DD  MdÊiOM, 

PIB  M<  Lion  Faihhuh. 

Oeon  voilin  des  Clitobm,  aysot  de  même  le  eonelet  conpépresqne  droit 
au  milieu  du  bord  poslérieur,  mais  largement  et  légëremeal  ffinué  de  chaque 
cAté;  l'écusson  est  très  court  obtua,  mais  distinct;  la  t£te  est  assez  petite, 
le  cbaperoD  fortemeat  é^hsnci^  en  avant  avec  les  sortes  MJ&aQta ,  le  labre 
iogi  daa*  rëobancrure;  le  dirnier  article  daa  palpes  inauUaire*  e>t  Mtei 
largv,  oUiqDenuiot  tronquât  Iw  jaoi  «mit  peu  convaiei,  pnnqm  reeott- 
verta  en  partie  ptr  le  eor«^.  presque  entamés  par  le  eanlhui  de»  jones; 
les  ititennM',  iMez  «ntrtn,  «ont  tennin^  par  une  ntSinie  Hcbe  de  â  ar- 
tlelei;  le«  ^lytres  sont  trët  brièvement  ovalairee,  &  «tries  ponctuée*:  le  bord 
margind  est  légèrement  carëné;  les  patio  sonl  assez  courEes,  les  tibias  un 
peu  comprimés,  coupés  obliquement  k  l'extrémlti!,  nullement  denléi  en 
dehors,  les  tartea  aisez  ^pais. 

SbLpins  PDHCTosTBiATiis.  —  Lon^ueuT,  5  A  6  millitnètrei. 

Pluto  bnmIcF  oralns  convenu,  fUHii<nig«r,  vii  nitididiM)  capita  tat  Atna» 
pvncUhii  dfpW  brtîtcr  eniT^ila,  labra  |»odiicta  olMcun  ruTo,  flfàf  cnMi, 
oljKure  rufi»,  aalennj»  validiiuculis,  piceo  rufia,  articulu  ù  ultiaiia  HMinribiu, 
fera  clavalU,  a  uIllmiB  nifescenlitius ;  prolhurau  brevi,  longitudine  puulo  plue 
duplo  Uliare.  eljtris  vii  angusiiore,  ontice  ■rcuatim  angubUto,  dor<io  indis- 
lincle  punctulalo,  Islerîbus  marginalis  et  leTÎter  refleiû,  psulo  rufesrentvbu», 
margine  postico  Itledïo  rectti  «ut  obsolète  tinuatrï,  tnte  ongiilns  ut  forlilt^r  sinutlo, 
fais  aculiuBcuiis i  scutello  brevi,  obtu.so,  parum  dislincto;  elytris  breviter  ovalis, 
letiter  punctato-striatiB,  intervaliis  fere  planis.  3'  interdum  piulo  convpio, 
pi^ihu  uwdlocrilws,  tlMlt  atttieis  m  forilMt  aMMuti^  ipiiv  nbt}i\w  tninuliii, 
ptttH  hnid  denlalii)  tarais  ferm^nel*. 

ItégioD  de  rAndroy,  Ambovomb^  (D'  1.  Decorse). 

CiMiRU  DoiotoBA.  —  LougueuF,  91  millimétrés. 

OUonga,  sal  cnnreu,  nigro-rusca ,  nilîda;  capito  vii  puncluialo,  anttcc  trun- 
ratu,    labm  talu,   ptMScente,  fere   trunMto,    lubliliter  Ktaloao,  antanhis    ul 


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—  274  — 

bnvîbni,  trticalû  6  allimis  dilatitit,  compresûi;  protkorace  tniuvano,  djrtris 
■ngiuliore,  antice  paulo  angnsUto,  lateribiu  leviter  rotundatii,  («nuiler  mat;^- 
natis,  dono  JKvi,  margine  pastiro  fere  recto,  aoguli»  Kubobtiuû;  acutello  triui' 
gnlari,  iaevi;  elytris  oblongû,  ad  humeroii  obliquatû  et  paulo  crassatis,  dorao 
Mt  forUter  punctulato  striatiii,  inlervallis  conveÙDKults,  eituB  paulo  ma^s  eoD- 
veiU;  Mibtus  dense  sublililer  punclulaU,  prosterao  planîurp,  Tortiler  bUulcato, 
mesostiMiio  leute  eicavilo,  fateribug  «ngulito-productis. 

Tulear,  Ambotisatra  (Grandidier). 

Ressemble  ua  pen  à  C.  Goilœ  Fainn. ,  de  la  côte  sad-orienUle,  mais  bien 
pins  petite,  plus  étroite,  aven  le  coroeletbien  moins  large,  pins  convexe,  à 
ai^es  antërieurs  presque  eflacés,  les  poslëriears  presque  obtns,  et  k  colo- 
ration ansBÎ  brillante  que  celte  des  ëly  très  ;  celles-ci  ont  des  stries  netlnnent 
ponctuées  et  mot  moins  amples;  le  prosteroum  est  Fortemeat  bisillouoé 
entre  les  hanches. 

CaALCosTïLus  BTRioLATOs.  —  Lon^our,  1 9  millimètres. 

Anguslus,  clon^tuB,  parallelus,  conveiue,  inbœneKeati-Tmciis,  modïee  nïti- 
dua  ;  capite  subtîliter  sat  dense  coriaceo-punctulatu ,  dypeo  antiM  arcuatim  enar- 
giaaUi,  labro  mfetcente,  nnteoiiU  piceis,  baai  p«ulo  mTescentîbiu,  ak  artîcdo 
5*  gradatim  latioribus,  U  peni^timis  paulo  traaaverais;  protboraee  djitris  parum 
angusLiorc,  parallelo,  lateribua  ante  an^oa  anticoa  vii  arcualia,  roarginatis,  in- 
lus  aulcatia,  dorao  indiitïncte  punctulatu,  «ngulis  anticis  fere  DuUia,  posticia 
tcntinsculiB;  eljlria  elooptiB,  paralielis,  ant  fortiter  atrîatis,  strib  lœfibus,  inter- 
vallia  leviter  conveiis,  autura  elevata;  aubtiu  panim  punctatua,  proatemo  aub^- 
Itterasperato,  pedibus  JEevibaa,  larsîe  eubtus  dense  tutoaD-piloaalia. 

Boeai  moyen ,  Ambato  (D' J.  Deeorae). 

Hua  petit ,  plus  étroit  et  plus  parallèle  que  C.  Perrieri  Fairm.  ''',  d'nne 
conlenr  plus  sombre ,  avec  les  âytres  assez  fortement  striés  et  les  inter- 
valles convexes;  les  antennes  sont  plus  épaisses  et  davifbnnes  presque  dès 
la  base. 

L'un  des  deux  individus  a  le  labre  roui  et  une  tache  pèle  sur  l'épistome  : 
chez  l'entre ,  cette  tache  est  presque  indistincte  et  le  labre  est  brun. 


t.gea. 

Genre  voisin  des  Sturesia) ,  mais  d'une  forme  un  peu  difiéronte  ;  le  corps 
est  ovalaire,  pea  convexe,  à  dédïvilé  postérieure  bien  pins  faible;  lescAtés 
du  corselet  sont  assez  largement  msi^inés,  surtout  à  la  base,  et  assez  tran- 
chants; le  bord  postérieur  est  ohtusément  angulé  au  milieu  et  recouvre  k 
peu  près  complètement  i'écnsson;  lesélylres,  au  lieu  de  grandes  fosnetles, 
ont  des  séries  de  points  obiongs.  écartés,  avec  des  intervalles  presque 

l'i  A»».  Sw.  F.«t.  Mg.,  1898,  409. 


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—  275  — 

plans;  les  épi[detires  sont  larf^es;  le  prosternum  est  lai^  et  plan,  obtns 
à  l'eitTëmilé  qui  est  reçue  dans  une  large  ëchaocrui-e  da  mësosterDum;  le 
bord  aotënear  est  largemeat  échaocrë  en  arc;  la  saillie  intercoxale  est 
large,  peu  arrondie  k  l'eitrëmil^;  le  dernier  s^menl  ventrd  est  creusé  de 
deux  fossettes  comme  chez  les  Maumma;  les  pattes  sont  assez  fortes  et 
asset  courtes,  les  taraea  sont  asseï  longs  et  grâles,  surtout  le  dernier  arlide 
dont  les  crochète  sont  très  grêles  et  k  peine  arqués. 

Clbteub  uisisiGOLLiB.  —  LongueuT,  de  5  à  6  millim.  i/a. 

Ovatus,  modiee  convexus,  fnsciu,  elytris  piceii,  indumentn  fiilîginoeo  dense 
veetitû,  vil  uitiduluB,  prothorace  uudu;  opîte  brevi,  antice  truncato,  mguHilo- 
pimctalo.  DOilia  aub  prathoracîs  angulis  paido  occultis,  pdpîij  maxillaribus  rufii. 
brevibus,  crassù,  articulo  ullimo  crassiure,  subtninoto,  anteanis  craMiUKulia, 
davs  taxe  triarticdata  terminalis;  prothorace  trangireTMi,  elytria  haud  angustiore, 
antice  anguilato,  lateribua  a  basi  anttce  leviler  arcualïs,  Mt  latc  marginatis  et 
intua  auliatia,  dorao  deaae  sat  subtiliter  punctato,  margiile  postice  medio  abtui>e 
angulato,  «nie  anguios  sinuat«4  ecutello  vii  peropicuo;  elytri»  ovatis,  medio  baud 
itensim  ampliatia,  apice  obliue  acuminatis,  dor*o  punctia  ovatis  valde  impresais 
Keriatis,  >al  diatantibaa,  intervallia  titernatim  paoio  coQveiîuaculi»,  a  eiternii 
paulo  ma^a  elevalia  et  apice  unituberasia,  parte  refleia  linca  forliler  ac  dense 
punctala  impressa;  subtua  modice  aat  dense  punclatus,  aegmentis  ventralibun 
linea  fortiler  el  groaeius  puoctala  impreiuia,  pedibus  sublililer  pubeacentibus, 
tarais  phu  minueve  rnleareatilMt. 

R^on  de  l'Androy  (D'  J.  Deeorse). 

AsiDutiDs  coNTiiicoLLis.  —  LoBgueuT,  de  6  millim.  i/a  i  6  millimètres. 

Ovatua,  Bat  conveius  fuscus,  aitidus,  ted  iadumenlo  fuliipnoto  dense  vevtitus; 
capite  antice  laie  ac  ieviler  codcbvu,  utrinque  împreaso,  margine  antico  fére  recto, 
oeulis  aat  forliter  granulada,  intua  leviter  sinualia,  antennia  validiuscuUa ,  articula 
1°  Mt  craBso,  9*  brevi,  3°  précédente  fere  duplo  lon^ore,  clava  apicali  avala, 
bdîslincte  triartîculata ,  fuliginow-pubescenU ,  labru  brevi,  nigro,  nilido,  palpia 
maiillaribua  articulo  ultimo  craieo,  truncalo;  prothorace  transverso,  elj tria  haud 
angiuliore,  antice  paulo  anguslato,  laleiibua  tenter  arcualia,  marginatis,  angu- 
Inantids  paulo  produdis,  don»  leqiuliter  convenu,  baud  impreMo,  rarius  et 
leviter  ru^loHO,  baai  recla,  ad  angaloa  leviler  impreisa;  seulello  obluso;  eljim 
breviter  ovatis,  ad  humeroa  angulabs,  mediu  levinime  ampliatis,  dorso  tubercidis 
solweriatim  ioalraetis,  interialUa  vtge  slriatulia;  pedibus  medioeribua,  taraorum 
articolo  ullimo  prscedenlibiia  ninjimctja  Bqudi. 

Baie  d'Antonjpl  (Mocquerys). 

Difi&re  de  l'A.  Coquenli  Fairm.  par  le  corps  moins  court,  te  corselet 
sans  impressions ,  et  les  âytres  nettement  tobwcdéa. 

La  petite  dent  signalée  sur  le  bord  antërieor  du  chaperon  de  l'A.  Co- 
quereU  ne  se  retrouve  pas  chei  la  nonvdie  espèce  et  parait  spéciale  an  iS. 


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—  276  — 

SrajMMUVLi»  BCiiMl.  —  laapieur,  û  oiSUmètms. 

Oralns,  rdde  coDveiui,  ftucns,  aabapacua;  upîle  lue  nigito,  ntun  djpeilî 
parum  iiBpre«M,  »ealn  ptulo  trtimetmn  uiUiuût  emrionbos,  diva  &-artku- 
(•tt;  pwlbanM  InMvcm,  bteribiu  vtide  roUmdttD,  nedio  antice  njde  «m- 
vewi  •■gnlia  aatiâ»  ptnnn  produetii,  fariîler  dedivibua,  dune  invgidariter  lase 
^^«iiiiUta,  lat«riliu*  aubereuatot  eJjrtm  branaaime  Mitii,  poititx  feriîter  dadi' 
vibiu,  tuberculit  coaids  imgnUriUr,  UlerilHii  atpoalice  puila  au^  Kutwiii- 
Btruclû,  întervalliB  vage  coriaceis,  sutura  pottîce  bsud  depreau,  parle  mar^uali 
defleia  deoae  ut  tubtiljter  graouiata;  pedibus  cortcoloiibua ,  tibiû  eiliis  subtiliter 
Bsperulia. 

R^on  de  l'Androy  (D' J.  Decorae}. 

Plos  grand  et  bien  moinE  court  que  le  graniger,  avec  le  corselet  plus 
étroit,  à  aog^  antérieure  peu  marqués,  à  tubercules  plus  gros,  nisîi  plus 
écartés,  lesélytres  ovalairet  pUu  rétrécis  A  U  base,  tum  bruiqBeoHOt  v- 
rondis  à  l'extrémité  et  k  tabereolM  moins  gros,  plus  pointas,  et  k  suture 
Doa  d^rimée  k  la  base.  Differe  de  S.  Ptrrieri  par  la  taille  phw  ftible,  le 
eorsetet  moins  rétréci  en  avnt,  k  granuiitions  plus  forles,  bien  moins 
serrées,  et  par  te«  élytres  plus  courts,  k  tnbercuiea  moins  nombreui, 
maïs  plus  saillants. 

Les  insectes  de  ce  genre  paraissent  rai«s;  je  u'si  vu  qu'un  iudiTldu  de 
chacune  des  trois  espèces  connues. 

Stbonovliuii  FDBco-fNEscBNE.  —  IxHigueuT,  de  i5  à  9s  BiilJîinèlreo. 
Eloi^tum,  suttparalldum ,  tonvexum,  fiiaco-snesceiis,  pamin  nilidumi  ely- 
tris  pauU  oitidtDrilHJSi  capile  dense  puoctato.  anleoBÎi  basi  gwcdibaa  «t  Hssco- 
œneis,  artkulia  7  ullimis  latioribiia,  fuscii,  opacia,  teauiter  fuliginosia;  pratho- 
ittm  etfliia  aogMliare.  traoaaene,  Mibtilitcr  puoelolahi;  aeateHa  haii,  parum 
MUai  «Iftri*  doofatis,  ad  buBseras  Maflù  «igalalia,  (brtilar  atriatH,  atoSs 
û,  tm  niaUlia,  Iwiba*',  aNbt««  cnm  pedîbttimtidHai, 
,  pedore  lalenbHa  ponclato,  padibae  cœrttMs,  torliler  ac  dtnw 


Région  de  rAudroy  (D'  J.  Decorse). 

Besseiuble  au  cupr^)eime  Mâid.  pour  U  bnue;  ea  diilère,  outre  la  cou- 
leur, par  les  antennes,  dont  les  sept  demie ns ai tides  sont  élai^is.  le  cor- 
sdet  plus  anvodi  sui'  les  c6lés,  plus  tioewent  ponctué,  les  éiflree  à  stries 
lisses,  à  iotervaHes  plus  nslevés. 

IdatluB  nov.  gea. 

Ce  nouveau  genre  me  parait  très  voisin  des  JVes«|fa>A,  bien  qneson  faciès 
soit  asses  dilEirent.  Le  corps  est  plus  étroit,  plus  psniliHe,  It  lAe  asseï 
iai^,  courte,  Tortement  rétréeieen  avant;  les  yeux  sont  gros,  giobulnn, 
eontigns  ui  borti  salérieur  da  corsrlet,  entiers,  rvpprodiés,  le  chaperon 
-presa^ueeoaisadk  avec  le  labre;  les  palpes  sont  robustes ,  le  dernier  article 


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—  277  — 

des  iBasitUm  pM  ^m  large  que  la  pi>éeMeBt,  piwqiie  ovaiun,  «lis 

tronqué  très  obliquement;  les  antennes  sont  paiement  assez  lunguw, 
gr^es,  mais  liliformes,  les  articles  sub^ux  à  partir  du  troisième  ;  le  cor- 
selet est  presqDG  en  carré  tranavenal ,  t  pane  atténué  en  avant;  les  cAtés 
aoat  presque  (iroits-,  les  dytrea  sont  «diioBguea,  parallèJea,  aaaez  forlemeiit 
striées;  les  paltes  sont  médioeres,  le  premier  artide  des  Unes  postériears 
estausd  long  qne  les  saivants  rénnîs,  le  pénoltifeme  est  un  peu  lobé  en 
dessmis,  le  dernier  assez  grand,  les  crochets  sini{^es. 

biTiDB  OPHTILMICDS.  —  LougueuT,  7  millimètres. 

OUm^,  «nhyMclw.  ni  mmv^^w,  omles-aMtaUioH,  nilidot,  el^ris 
ruGs,  cljpeo,  ore,  antrunù  padittwqae  ■!«■<;>«•  rafis;  eapila  sal  Uavi,  salige 
■ngustato,  int«r  anteonos  profunde  impmso,  dypeo  rufesceate  cuiu  labra  fera 
cooTuso,  oculis  m^nÏB,  globoni,  «t  i^ pronnittû ,  praUnTid  o 


UMnTetr>n«*a«s,tl;lm  an{>iH(îari,  svbqvadralo,  antÎM  parun  aUcBurfo,  immt 
•b(  dense  punctulato,  lateiibus  tîx  arcuatjs;  soatdia  scutifNnM,  wi*  wiidi, 
punclolalo,  elytris  punctulato -itriatullt,  intervaUIs  vîi  conveiiiisculiB,  patum 
dense  punetulatis;  aubtui  «iblililer  punctuUtus.  nitidus. 

Plateau  de  l'Ankara ,  Ankarihitra  (IV 1.  Decoree). 

Ressemble  un  peu  k  ud  petit  individu  de  Praogma  ntbnjmunU  Mâkl. , 
mais,  ontrela  taffle  [dus  &3ile,  la  laideur  dn  corsdet,  la  groesenr  des  jeux 
et  les  antesnes  finTonoes  le  font  aisément  distinguer. 

nEBOom  CTlMmiNU.  —  Lmgnenr,  fj  mimnièlres. 

OUouga,  subparallela ,  OMdke  convcu,  eiipreol»«unisa,  ut  oitîda,  dyirii  ae- 
mleis,  rdde  nitidia,  toargine  angurte  cjaneo;  capile  anroad-HMacenle ,  vertiee 
cuprajceole,  dense  sat  subtililer  punclalo,  anleimÎB  Tmcls,  ban  meWIkM;  protba- 
rsce  brevi,  elytris  parum  angiutiare,  latpribus  Mt  fortiter  reQetis,  aaliee  faililu 
ratuDdatis,  nridi-Kneis ,  dorso  subliliter  deose  punclulalo,  margine  postico  viridi- 
Eneo,  ÏDtas  sulco  sal  profundo,  ntnnqae  punrto  Ihnîtato,  fertHer  pnoeMo  im- 
pnM»,  aBgalis  mimlm  radii',  eljrtrw  sobpanlldi*,  pMt  haiiMMa  Irvitar  liaiiatiii , 
,  foriira  Icnviboi,  iaUnalb  baai  «t 
>,  pastice  et  inte  pianiarifaat;  aiikte  abMjais  puactalata.  pe- 


HadaipKar;  provenaat  de  la  eoUecbos  Adi,  De>roUe  et  donaé  au 
Htuémm  par  H.  Grandàdier. 

ReseenUe  k  M.  ndUU  Fainn.,  nuM  «etle  demi^  est  piuc  graidff . 
pins  allongée;  le  corselet  est  d'nn  laiton  doré  plus  briUant,  les  élyli-es  sont 
notablement  plus  longues,  d'un  bleu  plus  foncé,  mmns  bnHant,  «we  une 
lesnle  povtfiK  à  k  kiMe,  «ir  les  borda  bléniu  et  la  suture;  les  cAtâ  du 
contjet  aont  biea  mmm  anuadis  ai  avait,  noioa  farteoMOt  nhardé»  et  le 


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—  278  — 

aiUon  de  la  base  n'est  pas  nettement  arrêté  de  chaque  c&té  par  ud  gros 
point. 

NisooENi  oHBCDBOviHBHs.  —  Longueur,  de  1 1  niiiliin.  5  à  1 3  m^imètres. 

Oblonga,  Mt  eonveiii  obscure  csniiewens,  rage  viridHniciuu,  ut  nitïda,  ore, 
■ntennis  pedibnsque  piceo-rufia ,  ptlpii  maxiUaribusarlicuIo  ullimo  pîceo;  capite 
vix  punctnlalo,  sntice  truievenim  îoiprewo,  oculia  approiimalù;  antennû  vili- 
diiuculis,  irticulD  3°  quarto  ptulo  breviore;  prathorace  vii  transveno,  elytris  an- 
gustiore,  antïce  angusUlo,  laterlbus  arcuatij,  dorso  indistincte  punctolato,  b*Bi 
marginato  sulco  interuo  atrlnque  faveola  («rminalo;  elytris  oblongiB,  ad  bumeros 
valde  rotundalia,  punctu)ato-«[rîatis,  întervalliB  convcxiosculis,  liaad  distincte 
punclulalJs,  eitcrais  pauio  viresceutibus,  marque  laterali  auguste  violaeeo;  Mibtn* 
Bubtililer  pimctuiala,  abdomine  eubLililer  strigosulo. 

Région  de  l'Andi-oy,  Ambuvombé(D'J.  Decorse). 

Ressemble  un  peu  à  l'hypocganea  Fainn. ,  mais  plus  petite,  plus  Aroile, 
plus  atténuée  aux  extrémité»  et  avec  les  yeux  très  rapprochés,  les  aiUons 
juxia-oculaires  bien  marqués. 

■rMebycnla  nov.  gen. 

Ce  nouveau  genre  se  distingue  des  Atteaila  par  son  corps  large  et  ro- 
buste, ses  palpes  maxillaires  plus  grties,  h  dernier  article  plus  étroit,  cul- 
Iriforroe;  ses  antennes  asses  épabses  k  3'  artide  à  peine  plus  long  que 
le  h',  son  corselet  à  an^es  anlérieurg  bien  marqués ,  Técusson  plus  grand , 
ogival,  les  élytres  plus  laides,  moins  efiacées  aux  épaules,  plus  arrondies 
à  l'exlrémit^;  les  saillies  slernsJes  sont  paiement  étroites,  la  saillie  intei-- 
coxsle  est  courte,  moins  large,  les  fémurs  sont  bien  moins  épais,  les  tibias 
ne  sont  nnllement  arqués ,  les  articles  intermédiaires  des  tarses  aniérieni-s 
sont  courts ,  brièvement  lamdlés  en  dessous ,  les  crochets  sont  très  fluemeat 
pectines. 

BnicBiccLt  (iUiDKiviTTiTA.  —  Lougucur,  1 1  millimètres. 

Ubionga,  sal  roniexa,  rufo-teslacea ,  parum  nitida,  prothoracis  pltga  magna 
disroidnii  obscure  r^ndea,  vii  nitidda,  clytri*  utrinque  vitta  lata  discoidaii  et 
vitta  submai^nali  cœruleis,  nilidis,  sublus  CEenileo-melallica ,  valde  nitida; 
capite  aubliliter  puuetato,  summo  cœrulescenle,  oculin  valde  diaUntibus;  prolbu- 
raee  latiore,  anlice  auguslato,  margine  poaticu  r«cto,  dorso  densiasime  subtiliter 
ponctulato,  anguli*  poatieia  fera  reclia;  scutello  sat  late  triangulari;  eljlris  fortiler 
striatis,  striii  aubtilisnme  puoclulatia  ban  diatinctius,  iatervailis  cooveiia,  snbti- 
liter  laie  asperulis,  eitua  deusius;  subtus  dense  lubtiliter  asperuU,  segmentis 
ventralibuB  apice  auguste  nifoinarginatis,  pedibua  rufis,  genubu*  iofuscalia. 

CuTRLi  Q[in«]DKLiNEATi.  —  LougueuF,  6  millimètres. 
Ressemble  h  ]a  fmeoilrigaUi  Pairm.  pour  la  coloration  et  le  dessin,  mais 
[^us  gi'ande ,  d'un  roux  pins  foncé ,  avec  une  droite  bande  sur  le  disque  et 


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—  279  — 

ies  tA\éa  du  corselet  el  uoe  étroite  bande  sutnnde ,  une  autre  dbcoïdale  et 
une  mai^uale  sur  les  âylres  d'un  bleu  fonc^  noirâtre;  le  corps  est  plus 
long,  plOB  étroit;  la  tête  est  au  coalraire  plus  large,  moins  rtïtrécie  eu 
avant,  les  yeux  sont  plus  gros,  les  antennes  bien  plus  épaisses  avec  les  ar- 
ticles 3-5  angulÀ  k  l'extrëmil^;  ces  outeanes  épaisses  rapprochent  la  nou- 
velle espèce  de  C.  geminala;  le  corselet  est  moins  rétréci  en  avant,  plus 
conique,  le  bord  postérieur  très  faiblement  bîsinué;  les  élytres  sont  bien 
plus  longues,  plus  parallèles,  dcnsément  et  très  fuiement  ponctuées;  lo 
dessous  et  les  pattes  sont  eoacolorcs,  les  (renom  bruDS. 
Androy  septeutriontd ,  Imanombo  (D'  J.  Decorse). 

GisTELt  iNTEBBDPTâ.  —  LougucuT,  de  4  mUlim.  5  à  5  millim.  5. 

Oblonja,  niro-t«8laceB ,  opaca,  aubtilitcr  sat  dcnie  riiropiluMilt,  prulhurarc 
tittis  3,  clytris  vitta  tuturali,  vittulis  a  JUcoidalilius  plerumque  TonTusis,  pusl 
mcdium  plu»  tninuive  intcrruplb  et  linea  mar^ali  mcdio  latiore  nigria,  rapitc 
sid>liliter  dmaiMlmc  punclalo,  antico  aul  verikc  infuHBlo,  antennis  uL  croMis, 
ruiis,  articulis  ultimii  rrassiuribiu  et  InfuscaliB;  prothoracc  traïuvcreo,  anlïre  an- 
f^uRlalo,  Ulcriliiia  arrjiatis,  subtilisai  me  alulaceu,  Iw^ii;  ferc  recla,  angulis  tcrv 
riTtis;  Kcutcllo  ohtuso,  ni^;  elylris  apirp  ntlcnuatis,  sulitilissime  alulliccJs, 
disco  obMJcte  bislrialulin;  Buliliis  cuin  pcdibus  rnncolur,  [renuliu),  intcrdum  in- 

R^ion  de  l' Androy,  Ambovombé  (  D' J.  Decorse). 

Ressemble  assez  ù  C.  fmcotlrigatu  Fairra.,  mais  plus  étroite,  à  bandes 
difTérenles,  avec  les  antennes  plus  courtes,  plus  robustes  et  épaissies  vers 
l'eiitrémilé. 

Les  3  bandes  discoïdales  des  élytres  sont  presque  loujours  confondues, 
ne  laissant  entre  elles  qu'une  ligne  rousse  élroilc,  plus  ou  moins  raccourcie 
et  l'écbauenire  avant  l'extrémité. 

CiBTELi  siiviTTtTi.  •—  Longueur.  8  ntiilim.  5. 

Ressemble  à  la  quinquelineaia  par  la  taille ,  la  forme  et  la  coloration ,  mais 
un  peu  plus  large  el  d'un  roui  moins  clair,  moins  brillant,  la  Ute  d'un 
brun  plus  ou  moins  bleuâtre  avec  le  chaperon  et  la  bouclie  rousses,  le  cor- 
selet d'un  roux  bnin&tre  avec  les  trois  bandes  fondues,  les  élytres  ayant  de 
cbaque  cAté  (rois  bandes  longitudinales  d'un  bleu  foncé,  la  deuxième  effacée 
a  la  base,  la  suture  sans  bande;  la  pubescense  est  {dns  distincte,  la  ponc- 
Inalion  notablement  plus  forte  et  plus  serrée,  le  corselet  plus  Isi^,  plus 
arrondi  sur  les  c4tés,  les  élytres  plus  larges,  à  stnes  médiocrement  pro- 
fondes, mais  bien  distinctes;  le  dessous  est  bleu,  brillant,  finement  et  den- 
sément  ponctué,  les  pâlies  sont  d'un  roussùlre  peu  foncé,  les  fémurs  bien 
plus  clairs. 

Région  de  l'Androy,  Ambovombé  (Decorse). 

HnafcM.  —  m.  do 


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—  aso  — 

GuTKu  ivmTTAn.  —  Loi^war,  de  6  h  S  millini.  6. 

Remmible  beaucoup  ii  Yintem^ia,  d'une  coloratioa  aoslogne  nuis  d'nm 
forme  plus  large  et  la  Gne  viUosit^  est  plus  dense;  la  léle  est  bien  plus 
large,  k  peine  rétrécie  et  moins  prolongée  en  avant,  las  anteones  soot  plot 
longues ,  plos  grties .  le*  derniers  artides  sont  i  peine  rembronis  et  k  peine 
^pausis;  le  corselet  n'a  pas  de  bandes  noires,  parfois  un  commencement 
de  bande  snr  les  cAtés  qui  sont  pins  arrondis  en  avant;  il  eet  Inen  plus 
large,  pins  court  et  peu  T&réâ  en  avant;  les  âytres  sont  plus  eoortes,  i 
stries  fines  mais  bien  distinctes,  avec  une  bande  suturais,  une  discoïdale  et 
nne  ligne  marginale  d'un  noiritre  vaguement  bronza;  ees  bandes  sont 
moins  distinctes  a  cause  de  la  villosit^  serrée  ;  le  dessous  et  les  pattes  soot 
concolores.  —  Région  de  l'Androy,  Ambovombé  (Decorse). 

Très  voisine  encore  de  C.  »ejzniua*,  par  la  coloratioa  an  peu  sombre, 
les  antennes  grêles,  le  corselet  arrondi  sur  les  c6tés,  mais  les  âytres  ont 
une  seule  bande  discoïdale  o^rec  une  bande  suturale,  la  forme  est  plus 
petite,  plus  courle. 

DiJI^  de  C.  eomcicollû  Fairm.  [>ar  son  corsdet  plus  large,  plus 
arrondi  sor  les  tAiéa ,  sans  bandes  longitudinales ,  et  psr  la  bande  discoïdale 
des  âytres  très  intarrompoe. 

ViRUTBDS  ALTERNANS.  —  LoQgueur,  de  7  il  11  mUlîmètres. 

Reeaemble  extrémonent  au  V.  afr^ipnwû  Faiim. ,  même  forme ,  même 
coloration  générale ,  maù  la  tête  et  le  labre  sont  atténués  en  avant ,  les  yeni 
moins  conveies,  les  élytres  ont  les  Inlerstries  alternativement  relevéB  et 
d'ans  adoration  pins  claire,  l'extrémité  est  bien  plus  obtuse. 

Région  de  l'Androy,  Ambovombé  (Decorse). 

Phsooii*  sebucohuis.  —  I^ogneor,  6  miliim.  5. 

ObloD^,  postice  levUer  ampliata,  nigre^isu,  nitidula,  capîte  proUior«i:«quc 
opaculii,  aatennii  tumsque  ftiltU;  cspite  subtiliter  deme  rugulDap-puncUto, 
tlypeo  paulo  lieiiore,  cum  Ubro  obwMiro  ruf^scpate,  ocuUb  ut  magnù,  (ntenniH 
serratia,  iTticuto  3*  céleris  loogiore;  prot)iorHce  tninivereo,  elytris  panini  sl^[u- 
stiorc,  Hittce  *ii  wnsiin  quim  bisî  inguatiore,  laUribus  levîter  irciutia,  dono 
duMMÏme  Mibtifiter  punctulalo-Mperalo,  utrinque  id  lalcra  (éviter  împreaM, 
liHi  msrgÎMto;  dytm  pirum  abtongÏH,  pcotiee  kvitnme  tTupliitis,  «d  faunMiw 
■npdatis,  ieme  anbUliter  puuefaiUlo-itpsnilin .  modiee  «triatii.  întemllii  coa- 
vois;  pedibus  cancolonbu*. 

Baie  d'Antongil  (Mooquerys). 

Cette  espèce  diffère  du  type  gënériqne  par  ses  antennes  netlaiiiait  en 
sàe,  ne  s'élargissent  pas  vers  l'extrémité,  et  par  ses  élytres  stiiëes,  rugu- 
lensement  ponctuées. 


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—  281  — 

Piaouu  nvnnmm,  —  LiHigwnr,  S  mtHimAlmf. 

ObloDg*,  parura  wnTeiB  fusro-nigra,  paido  nitïduU,  elytrls  fulvis,  rablJtîWr 
puberulû,  are  lutennisque  nifii;  capile  subtiliter  punctultto,  antennis  brevibus 
protboracU  bario  baud  attlngentlbiiB ,  articidii  0  ultimU  paulo  Utloiibu»  et  leviter 
MguUlîst  pTDtliwtM  tran*rerM.  eljrtrii  mmib  tognttiore ,  utÎM  «t  pMlitti  fere 
«qailalA,  lit«rî|>ut  Imiter  irvutii,  iano  wibtiliiiiMi  ewUeeo,  audia  obloaft 
înqiitMD;  Kuldlo  iDiDiilo,  oigra;  eljtna  gl)loii|ù  «d  Iiumero*  v«Ue  «nguhti», 
potticc  biud  amitliatisi  dorao  «ubtilucime  coriueo,  si|mli,  Krii]  nidiû;  pedibu» 
gracîlibiu,  fulvit,  feinoribuu  fuBris. 

Biie  d'AïUongU  (Moeqnaryi). 

lUmirqivUa  pir  u  patil«  lailli ,  m  «tlondon  ot  im  ilytFta  oaiM. 

Nkimstiu  iligub.  —  Lon^eur,  de  8  à  1 1  milUmitres. 

Elongala,  rula,  oitida,  pilosula,  capite  paule  obarurjore ,  elylrî»  nil!de  (icruli», 
apife  HFpius  p)iu  minuave  nircsrcntibus.  rarissime  Fiiscalis,  vii  i^ErLtlescenllbuBi 
captle  punctalu,  nntîee  anguitato,  oculUvalde  approilmatis ,  fjltixmt,  antenniii 
paulo cruniuculù,  obtura  rufia ,  articula  id°  brovitar  obconico,  uUîow  i  {hktc- 
dcntibn*  conjunctw  baud  braviorat  pratliorara  braviUr  ovatulo,  elftiia  Çtee  dir 
midis  aj^uftiore,  antica  ■  modio  anffuataWi  doFM>  iqdiatinclA  punctuUto,  I>*h 
kvitw  nuqpMio,  ai^utis  ptulu  euerti*i  acutello  nifb)  riftrit  eiou^lit  fore 
panllelis,  ad  biuneros  oUiqu*  rotundatii,  dono  poiiclalito-atriolatU,  iatonailia 
paruin  at  tnf[iute  eonrexii,  apîcem  nrau*  fera  Mwtulatia,  laia  punctia  ifti|wit 
apanuliit  «ubtua  cum  pedibua  coBcolor. 

Mad^ucar,  Androy  BepteoUional ,  Inunombo  (D'  1,  Decone). 

Se  rapprodie  de  iV.  atrifnmt  Fainn.  pour  U  forme  géoénie,  mut  {dm 
parallèle,  d'une  cobralion  tonte  dilTémite,  avae  laa  anleanM  fim  lépaiâaM. 

J«  n'ote  tiputr  va  individu  rrindU  dana  U  mena  r^ira  qui  dtffira  par 
les  âytres  d'uD  bnin  fbacé,  k  peine  bleufttres,  le  dewous  brun  et  les  pattes 
bnmei  aauf  les  rémurs. 

M0BVU.L1  KETiCELiTA.  —  Lon^eur,  7  millîm.  5. 

Elongata,  elytrii a  Ims  gradalim  an^iUtis,  opnui,  pilia  adprcssU  dense  ve«- 
tita  nlgra  et  pijia  albido-giùcit  variegali,  eapilc  laie  nigricaJite,  prolbance 
griseo,iiiaeulis  3  trausirerBim  positis  el  macula  anlicanif^rii,  elytris albido-griaùs 
«t  maeulia  nigna  iiuiiwrosit  pldia,  ulrinque  a  Iwaaiîbua,  maeula  bomanli, 
iMKuU  aaluralî  poat  anilattim  el  altara  DJoula  interna,  maeda  ante  médium 
daalata  «ntarun  baod  attiaf^ta,  maeula  put  nudium  fediiM  deiilaU,Mit«nMa 
•ttiogeate,  dmtcidaapicaK  nagnat  pïgUia  B>^,bMΫtUter(hM  albid»-griaeo, 
aabtus  eau  pidihai  deiue  dUdo-griaea,  tarai*  poattsÏBcrafaiwmfia,  artiorii*  « 
pnmia  apiea  stditBa  pauia  angrialb  at  hwrfaJwi  «piaowdii. 

Baie  d'Antongil  (Mocqnerys). 

Cette  espèce  est  asseï  remarquable  par  m  forme  ollonf^  et  aa  eidwalion 
d'unaoirpreniucmat.réltctiléedegnfblaiicliàlnaur  irnUylnt.  ta  qui 


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rappelle  assez  bien  le  ddBsin  du  DItcodtret  nignmrtiu  Fainn"\  Boprestide 
de  la  méoie  r^on. 

MoRDBLu  rKTBÂCUHiu.  —  LoQguGur,  5  millîmèlres. 

Ressemble  beaucoup  i  la  Jlf.  nignguunta  Fairm.''',  même  forme  eourtei 
corps  couvert  d'uue  pubesceocc  CBadr^e-roussAtre,  serr^,  un  peu  pluH 
ronssAtre  dans  la  partie  apic^,  avec  des  taches  noires  dénudées;  cdies  du 
condet  sont  semblables,  mais  moins  nettes;  les  élytres  sont  un  peu  plus 
longues  et  plus  attéuuées;  elles  n'ont  pas  de  tache  basilaire,  la  grande 
lâche  médiane  esl  placée  plus  en  avant,  l'anléapicale  est  semblable,  l'exlré- 
milé  est  presque  tronquée  obliquement;  le  pygidium  n'est  pas  [dus  saiUant, 
noir  k  l'extrémité,  couvert  h  la  base  de  poib  cendrés;  le  dessous  et  les 
])ittes  sont  d'un  gris  cendré. 

Baie  d'AntongÛ  (Mocquerys).    - 

MoRPELLÂ  «BLiEioiosTi.  —  LongueUT,  10  mîUimèlrea. 

Eloagatt,  postîce  longe  attenutti,  nigra,  pnba  rineret  dense  vestitt,  maculii 
denudttU  varit^at»,  eapile  macula  verticin  tnjuvernli,  protiiorac^  mcdio  ma- 
culû  3  truiBvereim  positii,  posticc  vag;e  conjuaclis  et  macula  média  nntict,  etytrb 
viUa  média  lata  commuai,  macula  teraunali  «at  lata,  et  antice  utrinqne  maeulîi 
9  minoribiis ,  i'  subbaiali,  ■*  ante  médium,  transveru,  aubtui  cum  py^dio 
pedibuMjue  griaea  pubescens,  pecloris  lateribus  gai  laie  abdomini*  «d  latera  dé- 
nudai!»; capîte  Mt  lato,8nteiioU  bretiboa,  graàlibus,  fuieis;  proUiorace  parum 
IraDsrerao,  eljLris  (ère  latiore,  antice  foKiter  artualim  BOgusLato-margine,  postico 
medio  late  truncato,  lobato,  utrinque  fortitcr  sinutlo,  et  angulia  posticis  elytro- 
rombaaio  ampleclaate;  bis  elongalis  a  bat!  atlenuatis,  apice  teparatim  rotun- 
datis,  sutura  lefisûma  depressa;  p^gidio  conico,  modice  producto,  tîbîia  posticig 
apice  Bpina  Mt  longa  armatia,  tanis  articuHs  a  primli  sublus  acute  produclis. 

Baie  d'Anlongil  (Mocquerys). 

Ressemble  assez  h  l'ornata  Fairm. ''',  mais  plus  grande,  moins  réli'écie 
enirrièrj  ,  les  élytres  ayant  une  lai^  bande  transversale  unique,  et  le 
corselet  étant  iuoîdb  développé  avec  les  taches  presque  sendilables. 

HoBDiLLA  DEHDDATA.  —  Lougueur,  5  nûllimètret. 

OUong(H>Tala,  coniexa,  postice  parum  atlenuala,  piceo-fusca,  nitidolt,  lola 
pube  fulvido-ciuerea  dense  vealita,  protborads  diMotrauaversimetelytrDrumdisco 
lan^tudinditer  denudatii;  capite  Mt  lato,  medio  deaudato;  prolborace  trans- 
veriw,  aolice  fortiter  arcuttim  angustato,  marpne  pcitico  medio  breviler  trun- 
calo-lob«lo,  utrinque  m  ginuato,  elytronim  baiin  paulo  amplectante  sed  angulii 
poslid*  lit  productif;  scuietio  tcmicircnlarl,  pubescenle;  clytria  aal  Util,  a  baai 

<■!  Aim.Soe.  Ent.,Fr.,  1899,  116. 

I"  BiàtL  Son.  S»l.  Btlg.,  1895,  &5i. 


ib.Googlc 


—  283  — 

lerileraUenutlù,  iptce  nibioditi»,  dono  codvpiîh,  Imm  Istiim  d^nodilia,  «ntura 
levîlerd^rewa;  py^iUo  Mt  prolongtto,  Tere  rctio  a«d  levùslmc  di-lleiD,  apin 
obtuBO,  fubtut  çuni  pedibua  nugii  fulrido-pilinulB,  tanù  postieù  «longatii,  arti- 
culo  t*  cet«ru  coojunctïs  cquaH,  irticalis  aimplieibu*. 

Baie  d'Antoofpl  (Moequorys). 

ReconiuisHble  k  m  forme  courte,  épaisse,  peu  atténuée  en  arrière,  et 
par  la  bande  dénudée  des  âytres ,  large  k  la  base ,  fortement  rétrMe  ven 
l'extrémité ,  paraissant  plus  convexe  qne  te  reste  des  élytres. 


Suf  LES  AnitsuDBs  PùircaèiMs 

UCVSILUKS  PAU  l'sXPBblTiaH  iUTÂHCTIQVE  PBiïfiJSI  (STUIDIt!(s), 
Pil  M.  Ch.  GliTIEK. 

I.  FAMtLLB  pss  STUiXDIENB  Grnbe. 
Gnas  A«t*lf)MB  Grobe. 

AlTOLYTDS  GIBBEB  EhleTI. 

Ë.  Elhers,  Polyefuitltn  der  llamhvrgtr  MagtilhatHtùcken  Sammtlrrixe , 
)897;Hamburg,  L.  Friederichsen  et  C.  p.  SS.Taf.  III,  Gg.  71-79. 

Je  rapporte  avec  qndque  doulc  i  cette  espèce,  décrite  par  Ehlers,  un 
exemplaire  entier  dont  l'état  de  consirvation  est  tissez  médiocre  ;  les  an- 
tennes et  une  grande  partie  des  cirres  dorsaux  sont  absents.  Cet  Autolytu*, 
recoeSli  h  une  profondeur  de  90  mètres  dans  la  baie  de  Cartbage,  mesure 
6  milUmètrea  de  longueur,  o  miilim.  65  dans  «a  [dus  grande  lai^ur  et 
compte  âa  i^ments  séligëres.  L'ensemble  des  caractères  de  l'espèce  ma- 
g^nique,  Dolanuiient  les  bandes  pigmcntaires  transversales  de  la  hcs 
dorsale  des  M^ents,  les  lignes  de  ponctuations  des  cirres  se  retrouvent 
exactement  chex  la  forme  antarctique,  mais  je  ne  distingue  pas  netlement 
le  prolongement  anlérieur  du  premier  sétigère  qui ,  ainsi  que  le  mentionne 
Ehlers,  rappdle  celni  qu'on  observe  chez  les  OdonloiyllU. 

VAutolytiu  gibber  a  élé  recndlli  précédemment  au  sud  de  |a  Terre  de 
Feu  (Bea^e  Channel,  Lapal^ia  Nueva,  Uschuaia)  et  à  la  Géorgie  du  Snd. 

AutoiTtaa  CbarcoU  nov.  sp. 

Deux  exemplaires  de  cette  espèce  ont  élé  dragués  dans  Is  baie  de  Car- 
tbage,  è  une  profondeur  de  an  mètres.  Le  seul  qui  soit  entier  a  les  dimen- 
■ionB  suivantes  :  longueur,  6  niillim.  hb  ;  largeur  (maximum  dans  la  ré- 
gion moyenne  dn  corps),  o  miilim.  65  pour  le  corps  seul,  o  miilim.  85, 
y  compris  les  parapodes;  le  nombre  des  segments  sétigères  est  de  55.  La 


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—  384  — 

Eue  don^  mt  onie  de  btndes  pigmenléet)  mnnersdei,  surtont  marqua 
dans  la  aeeaikle  moitië  da  corps. 

Le  prnstomiani  est  {dus  large  que  ton^ ,  an  pen  rtftréd  en  uriAre,  k 
bords  antàiear  et  postérieur  convexes.  LeiiS  aateanes,  pretqneeylindritpies 
ft'eOilaDt  un  peu  dans  leur  partie  terminale,  sont  fort  longnea;  la  médiane, 
ploa  loi^aed'uit  tien  environ  qneleslalâ'dei,>'iiiB^  an-centre  dn  pros- 
tomîmii;  les  deux  antres  se  fixent  sur  le  bord  antérieur  de  ee  dernier.  Lm 
palpes,  très  rëdnits,  sont  invisibles  doradement. 

Des  quatre  yeux,  dont  la  lentille  est  à  peine  discernable,  les  antMcurs 
sont  nn  peu  plus  grands  et  un  peu  plus  ^oi^ës  du  plan  de  symétrie  que 
lea  postérieurs. 

Les  denx  ailerons  occipitaux  s'écartent  graduellement  l'un  d«  l'autre 
d'avant  en  arrière  et  s'étendent  jusqu'au  troisième  sétigère. 

Les  cirres  tentaculaires  sont  insérés  plus  bas  que  les  cîrres  dorsaux  des 
serments  suivants;  lesdorsaai,  beaucoup  plus  longs  que  les  ventraux, 
sont  im  peu  (dus  courts  que  les  antenne*  latérales. 

Les  cirres  dorsaux  du  second  segment  ou  premier  sétigère  ont  une  lon- 
guenr  comparable  à  oelk  de  l'antenne  médiane  ;  ceux  des  autres  sétigères 
sont  beaucoup  |dnG  courts;  ils  diminuent  un  peu  et  graduellement  d'avant 
en  arrière. 

Les  mamelons  sétigères  forment  de  cbaque  c4té  des  saillies  épaisses  k 
profflarrondi;  chacun  d'eux  est  sontenu  par  doux  acicnles  contigus.  Le 
cirre  ventral  manque  comme  chez  les  Autolytés  en  général. 

Les  soies  sont  de  deux  sortes  :  i°  à  la  partie  supérieure  du  âiioeau  est 
une  soie  simple,  droite,  I^rement  incurvée  au  sommet,  exeessivanoit 
fine;  9°  les  antres  soies,  au  nombre  d'une  diiaine  par  mamdon,  sont  com- 
posées; la  bampe,  asaea  épaisse,  plus  ou  moins  reconriiée,  est  r^Aée  i  sa 
partie  supéfieure  couverte  de  fortes  stries  qui  correspondent  à  autant  de 
denticules  au  sommet;  l'article  tominal  est  une  serpe  terminée  par  une 
pointe  fine  et  recourbée;  une  dent  médiane  beaucoup  pins  large  s'iocurve 
vers  la  hampe. 

Les  cirres  anaux  sont  cylindriques,  relativement  longs;  leurs  dimensions 
sont  supérieures  à  c^es  des  cirres  dorsaux  des  segments  postériaors  da 
corps. 

La  trompe  n'est  pas  visible  par  transparence  ;  pour  l'étudier,  il  eAt  Ulu 
sacrifier  l'an  des  deux  seuls  exemplaires  de  cette  espèce. 

Cette  forme  antarctique  {Autolylus  Chareoli  uov.  sp.)  se  rapproche  k 
certains  égards  de  VAutoli/hu  timpUx  Eblers''';  elle  en  diffère  surlontpar 
la  louguear  beaucoup  [dus  grande  des  antennes ,  des  cirres  tentacnlaires 

<')  K.  EauBi,  Die  PidychKtea  der  intigidlaniteben  und  chUcDiicliea  Slruidn. 
Ein  hunitcber  Venuch,  Beriin,  WeidmanOKbc  BuehhandluDg,  1901,  p.  97, 
Ttf.  X,  fig.  5-8. 


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—  286  — 

«t  dm  tare»  domnx  du  premier  sâigère.  Cette  disproportion  entre  les 
appeadioee  du  prostoinium ,  des  deux  premiers  tegmaita  et  tes  cirres  dor- 
MDi  des  antres  sf^ments  se  retrouve  ehei  d'autres  espèces  d'Autolylni, 
noUmmenl  eliexrAKr(MlyliisoniaiKfl(irioDetBobretiky'''denMc4teB  fran- 
çaises de  la  Manche  et  de  la  Méditerranée.  Ëhlers  ne  parie  pas  des  ëpsn- 
lettes  ciliées  ni  des  soies  acicalaires  ânes  ntnéee  i  ta  partie  tnpérieiire  du 
faisceau  à  cluqae  mamdon. 


GlH»   BxofOBfl  CErrted. 
Exoffon*  Tnrqaatl  nov.  sp. 

Une  trentaine  d'exemplaires  entiers  ou  incomplets  de  cette  espèce  ontété 
dragués  k  diverses  épogues  dans  la  baie  de  Garthage,  à  des  profondeurs 
comprises  entre  ao  et  ko  mètres.  L'un  des  exemplaires  intacts,  chai^  de 
chaque  cAtéd'un  chapelet  d'œufs,  a  g  miiUmètres  de  longueur;  la  largeur, 
presque  uniforme,  quoique  diminuant  un  peu  dans  la  région  posténeore, 
est  de  0  millim.  a  pour  le  corps  seul,  de  o  miilim.  3,  les  parapodes  y 
compris. 

Le  prostomium ,  deux  fois  au  moins  aussi  lai^e  que  long ,  a  un  bord  anté- 
rieur caoveie  et  un  bord  postâieur  dchancré  en  son  milieu.  H  pràente 
3  antennes  et  a  paires  d'yeux.  Les  antennes  sont  très  courtes  et  épaisses; 
celle  du  milieu,  un  peu  plus  grande  que  les  latérales  est  insérée  un  peu  en 
arrière  de  celles-d.  Les  yeux  antérieurs,  les  jdus  grands,  en  forme  de 
cupide,  ont  nn  cristallin  tourné  en  avant  et  en  dehors;  las  yeux  postérieurs 
un  peu  en  dedans  des  précédents,  de  fonne  plus  allongée,  ont  un  eristidlin 
orienté  vers  l'extérieur  et  la  région  terminale  du  corps.  Les  pdpes  très 
lai^ ,  débordant  un  peu  de  chaque  cAlé  du  prostomium ,  sont  soudés  k  la 
base,  mais  séparés  en  avant  par  une  échancrure  asseï  profonde;  sur  la  face 
ventrale,  ib  sont  creusés  d'une  dépression  spacieuse  où  se  loge  en  partie  la 
trompe,  lorsqu'elle  se  dévagine. 

Le  prostomium  n'est  pas  séparé  nettement  du  premier  segment  ;  en  re- 
vancbe,  cdni-ci  l'est  très  nettement  du  second  qui  est  le  premier  sétigère. 
Le  premier  sèment  porte  de  chaque  cAté  un  seul  cirre  tentaculaira  très 
réduit,  plus  petit  que  les  cirres  dorsaux  des  s^ments  suivants.  Un  peu  en 
avant  de  cet  appendice  est  une  fossette  allongée  transversalement,  couverte 
de  longs  cils  vibratilea  ;  c'est  la  fossette  vibratile  ou  organe  nucal. 

A  partir  du  deuiièœe  sétigère,  tous  les  segments  sont  pourvus  de  para- 
podes normaux;  cdui  du  deuxième  sétigère,  toutefois,  est  dépourvu  de 

(')  A^P.  HuHU,  et  N.  BonsTui,  Élude  de»  Annélides  du  ^fe  d«  Haraeîlle, 
Amn.  d«  Se.   nab^..   ZooL,    ff   lirU.   I.    Il,    1876,   p.    hh,  p).    V,   6g.   i&, 


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—  286  — 

cIiTc  dorsal.  Vignier'''  a  rail  la  même  remarque  cbez  VExogoae  gnmntfem 
PageQslechcr  cL  aussi  chez  les  SpkaerotyllU  hgtirix  et  piri/era  Glapar^e, 
de  même  que  chez  Si/Uidet  pulUger  et  Gruhea  Umbata  Claparède. 

Lea  cirres  sont  épais  et  courte:  le  ventral  est  no  peu  loD^r  et  an  peu 
moins  largue  que  le  dorsal. 

Le  mamelon  sétigère  est  soutenu  par  on  acicnle  droit  qui  se  (ermiae  dans 
la  pelile  ian^rnetle  formant  la  pointe  eilrême  du  mamdoD.  Les  soies  au 
nombre  de  6  &  8  sont  presque  toutes  composa,  avec  une  hampe  arquée 
fortement  renflée  au  sommel ,  bétéro(>t>mplie ,  et  une  serpe  courte.  Dans  les 
s^menls  anléiieurs,  on  trouve  presque  à  diaque  sèment  une  soie  plus 
rectiligne,  rmfl^au  sommet,  avec  une  pointe  terminale  obUque  par  rap- 
port k  la  base  et  soudée  k  celle-ci;  on  observe  aussi  des  soies  de  même 
type,  avec  un  article  terminal  plus  nettement  séparé  de  la  partie  basi- 
laire  k  loquelle  il  est  soudé.  Dans  les  segments  de  la  r^ion  poslérieiire, 
il  existe  des  crochets  terminés  par  une  pointe  l^rement  arquée  au  sommet 

Le  pygidium  se  lermlne  par  deux  cirres  anaux  assez  courts  et  un  peu 
eOilës  dans  leur  partie  terminale. 

T^  trompe  dévogînëe  a  son  bord  garni  d'une  couronne  de  lo  festons  i 
contour  arrondi.  Au  niveau  de  celle-ci,  aflleuro  la  dent  qui,  vue  à  un  fort 
(grossissement,  se  montre  un  peu  incurvée  au  sommet  et  à  trois  pans. 
Lorsque  l'organe  n'est  pas  extrovcrsé,  le  proventiîcule  s'étend  sur  les  qua- 
trième et  cinquième  s«'tigères. 

L'individu  femelle  décrit  ci-dessns  porte  de  cliaque  cAtë,  sur  la  ftce 
ventrale,  une  rangi^  d'œiifs  tr^  vobimineui.  non  encore  évolués, A  raison 
d'un  ceuf  par  parapode  dan»  la  seconde  moitié  du  corps.  Les  parapodes 
correspondants  ne  présentent  pas  trace  de  grandes  soies  locomolrtces 
caractéristiques  de  la  phase  épiloque. 

VExoffone  Turqveli  nov.  ap.  oflre  certaines  simiJitndes  avec  VExegont 
(Ptedophylax)  verugtr  Clapai'ède'''  et  avec  XExogont  gemmifera  Po- 
genstecher  '*'. 

Grkri   MpbaeraMjlll*    riapnrèiip. 

SphearoByllis  antarctic»  nov.  sp. 

Deux  exemplaires  de  celle  espèce  proviennent  d'un  dragage  pratiqué  A 

Cl  y..  VinniBi,  sur  rExof[onc  gommifeia  (Pagcnïleclicr)  et  qiielijues  autm 
SyllidieiiH  a  ^station.  —  Ktudns  sur  les  animaui  inréricurs  de  la  liaic  d'Alfrcr, 
Atvh.  di  Zool.  txférimtni.  tl  gin.,  a'  série,  t.  Il;  i88S ,  p.  79. 

<*'  Ed.  CLiPAHiai,  Les  Aiinélides  Chéliipodrs  du  ^\îc  Ae  Kapli>s.  Supplément. 
Hém.  Jt  la  Socitlé de  fAyt.H  fhiMt.  mil.  df  Graèn,l.\l\,  18G8. p. 5»3 , pi. XII, 
fi/t.3. 

<'l  A.  PtoKNiTEciiiin,  Unlereuf 11  injfft  libcr  die  nledere  Seetliiero  aux  Cette. 
1  Al>lh.  I  Eîu|pnc  ([emmirera  iind  eini([e  ïenyandl"  SylliHeen,  Zrilnh.  fâr 
wi»r«Kk.  Ziml.,  iHlia.  Bd.  \H,  p.  «77,  Taf.  XXV  el  XXVI. 


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—  287  ~ 

io  mètre*  de  prorondeur  dans  la  baie  de  Garthage,)e  8  avril  190a.  L'un 
d'eux,  entier,  a  les  dimensions  suivantes  :  lon^enr,  5  millim.  6;  lai^ur 
(mBiimum)saDB  lesparspodes,  o  millim.  â,  avec  les  parapodea,  omillim.fi. 
Le  nombre  des  s^tigèresest  de  33.  L'autre  exemplaire, qui  ^t  jt  peu  pr^ 
de  même  taille  que  le  prëcélent,  ne  compte  que  ^k  s^gires.  Aucun  d'eux 
ne  présente  de  b^ce  de  pigmentation. 

Le  prostomium,  dont  le  bord  antâ-ieur  est  convoie,  n'est  pas  séparé 
nettement  du  segmeni  Icntaculaire.  Les  deux  paires  d'yeux  qu'il  porte  sont 
disposés  presque  sur  une  ligne  droite  transversale.  Lea  deux  latéraux  sont 
cependant  situés  un  peu  en  avant  des  autres  et  sont  un  peu  plus  grands 
que  ceux-ci.  La  lentille  de  ces  organes  est  à  peine  disceniabU.  L'antenne 
médiane,  asseï  courte,  renflée  à  la  base,  étirée  à  rexlrémllédislale,  estseide 
restée  en  place.  Les  deux  palpes  sont ,  en  arriËre ,  presque  aussi  larges  qne 
lepostomium;  ils  sont  séparés  eu  avant  par  une  échancrure  bien  marquée 
et  suivie  d'un  sillon  médian  qui  s'atténue  peu  h  peu.  Quelques  papilles  en 
pointe  mousse  s'observent  sur  les  parties  latérales  du  corps. 

De  chaque  cbié  et  en  arrière  des  yeux ,  s'insèrent  les  cirres  tentaculairea  ; 
ces  appendices,  dont  il  n'existe  qu'uno  paire,  sont  de  m^e  forme  et  sen- 
stUement  de  mânes  dimeunions  que  l'antenne  médiane. 

Le  second  segment,  séparé  nettement  du  segment  précédent,  est  muni 
d'un  pai-apode  complet;  c'est  le  premier  sétigère.  Le  troisième  s^;menl  qui 
est  le  second  sétigère,  est  dépourvu  de  cirre  dorsal. 

Le  cirre  dorsal ,  plus  développé  dans  la  région  postérieure  du  corps  que 
dans  la  ré^on  antérieure,  eat  renflé  h  sa  base  et  prend  la  forme  d'une 
massue;  sur  la  partie  distale  effilée,  il  existe  qudqnes  pelites  papilles  ou 
de  simples  aspérités;  le  sommet  est  souvent  élargi  en  une  sorte  de  bouton 
termina). 

Le  mauieloQ  sétigère,  asses  saillant,  a  son  bord  libre  découpé  en  lobes 
digités;  il  est  soutenu  par  un  acicule  droit  axial.  Les  soies,  asses  peu  nom- 
breuses, sont  toutes  composées  dans  la  première  moîlié  du  corps.  La 
hampe  liue,  un  peu  arquée,  graduellement  renflée  à  son  extrémité  distalc, 
est  fortement  hétérogompbe.  L'arête,  presque  rectiligue,  recourbée  en 
pointe  fine  an  sommet,  a  l'un  de  ses  bords  garnis  d'une  ciliation  fine  et 
serrée;  la  longueur  de  cet  article  terminal  diminue  r^ulièremenl  et  assez 
fortement  des  soies  les  plus  dorsales  aux  plus  ventrales.  Dans  la  seconde 
moitié  du  corps,  il  existe  à  la  partie  doi-saîe  du  faisceau,  une  soie  simple, 
arquée  au  sommet  et  terminée  par  une  pointe  fine  légèrement  incurvée. 

Les  cirres  anaux  étaient  délachés.  I^a  trompe  est  courte.  Le  pi-oventri- 
cule  commence  un  peu  en  avant  du  sillon  séparant  le  second  et  le  troisième 
séligère  et  Huit  presque  à  la  limite  postérieure  du  cinquième. 

Cette  sonvelle  espèce  de  SpAteroiyUw  (5.  anlarciica  nov.  sp.)  se  distingue 
très  nettement  des  trois  espèces  du  même  genre  trouvées  dans  la  région 
magellanique,  savoir   :  S^mrwyUù    Mae    Inlotlii    Ëhlers,  S.   relndem 


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EUers''>etS.An'ntaEhIer8;  elle  a'âoigaeé^kausatàmSpkmm^ùltj/itn* 
et  pirifen  Gli^taride ''' j  Vignier'*'  a  décrit  à  nouveau  et  très  euctonenl 
figuré  cette  dernière  espèce. 

Ghm  firabe*  de  Quitrafages. 

QmbMi  rhopolophom  Ëhlera. 

E.  ^erg,  Polychœtea  der  Hamburger  Magalhaeutiichai  SanuiKlreiie, 
1897,  Hamburg,  L.  Friedmiduen  aod  C%  p.  SS.Taf.  UI,  %  6670. 

Trois  exemplaires  de  cette  espèce  ont  &/é  recueillis  dans  la  baie  de  Car- 
thage  à  une  profondeur  de  &o  milrea,  le  U  avril  190&.  La  Gmbau 
rkopalophom  ËUers  qui  reraemble  i  la  Gntb«a  elmùi»  Claparéde,  ainsi 
qu'Eblera  le  fait  remarquer,  0  é\ié  trouvée  en  premier  lieu  A  Uacliaaia ,  dans  la 
Tem  de  feu  méridionale. 

GmB  noBOBjUlB  Malngren  (LsDf^erhtiu  emend.). 

nonosyllia  oomoaa  nov.  sp. 

Un  individu  en  bon  éUt,  presque  complet,  a  été  dragué  dans  la  baie 
Cartbage,  i  aS  mètres  de  profondeur,  le  ih  mars  igoA.  11  mesure 
ili  mUlim.  3  de  longueur,  1  miUim.  3  dans  sa  [dus  grande  largeur,  poor 
le  corps  senl,  1  millim.  8  y  compris  les  mamdoQs  sétigères;  le  nombre  des 
eétîgèrôs  est  de  55. 

la  forme  du  corps  est  plutAt  trapue;  la  face  dorsale  est  très  fortement 
bombée,  la  faoe  ventrale  est  presque  plane,  avec  une  légère  gouttière  mé- 
.diane.  Les  mamelons  sétigàres  sont  insérés  très  bas,  de  sorte  que  les  àrree 
ventraux  sont  presque  au  niveau  de  la  face  ventrale.  Il  n'y  a  aucune  trace  de 
pigmentation. 

Le  prostomium  très  saiUant,  plus  large  que  long,  k  bord  aotàienr 
convexe,  est  rétréci  en  arrière,  avec  une  profonde  échancrure  qui  pénètre 
presque  jusqu'au  centre.  Lee  quatre  yeux  sont  disposés  eu  trapèze;  les  an- 
lâieâis  soat  les  plus  grands  et  les  plus  éloignés  du  plan  de  symétrie;  la 
lentille  est  à  peine  discernable  dans  chacun  de  ces  quatre  organes  visuds. 

Des  trois  antennes,  la  médiane,  dont  la  longueur  dépasse  largement  le 
double  de  celle  des  latérales,  s'insère  dans  la  partie  centrale  du  prosto- 
mium, immédiatement  eo  avant  du  sommet  de  l'échancrure  postérieure. 
Les  deux  autres  sont  fixées  de  cbaque  cAté,  presque  sur  le  bord  antérieur 

'')  E.  EBLEH,Poljch(eteD  der  Hamburger  MagsthaensiiicheDmimielrmite,  1897, 
Hamburg,  L.  FriederichKn  und  C*,  p,  A6. 

(*)  En.  CLipiiifit,  Beobacbtungen  ûber  Anstomie  und  Entwicklangsgmchidile 
wîrb^oser  Thiare  an  dar  Kùatë  von  Normandie  angratellt,  Leiprig,  i863, 
p.  45. 

<>)  G.  V»inia,ba.nc.,  p.g6,pl.  V,  %  39-i9. 


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—  289  — 

Au  proctominm.  Ancnn  de  on  appeadioes  n'offre  te  moindre  indice  de  le^- 
mentation  ni  r^idière,  ni  irrëgnlière;  ces  antmoet  B'effilent  très  lëgère- 
DMDl  duu  leur  région  distale.  II  en  est  de  même  ponr  tous  lea  oirei 
leotacidaires  et  dorsaux. 

Les  deax  palpes  ne  sont  rëunîs  que  dans  leur  partie  basilaire.  Le  premier 
segment  porte  une  paire  de  cirres  tentacuiaires  de  chaque  cAté.  Le  dorsal 
est  beaaeoup  plus  lon^  que  le  ventral.  Au  second  sèment  qui  est  le 
preaiier  lëtîgère,  le  cîrre  dorsal  est  pins  de  deux  foia  aussi  long  qne  le 
eîrre  tantacuLaire  dorsal;  c'est  de  beaoeoup  le  plus  long  de  loua  les  appen- 
dices. Au  3*  segment,  le  cirre  dorsal  est  eonrt  relativement  aux  précédents; 
il  Mt  pins  long  an  k'  et  au  &';  au  6*,  il  a  à  pen  pria  le  même  développe- 
ment qu'an  3*.  De  semUaUes  iaégtàitét  s'observent  dans  les  autres  parties 
dn  corps.  Le  cirre  dorsal  s'insère  i  une  certaine  distance  au-dessus  du  ma- 
mdoQ  situé  rdativement  très  baa ,  comme  il  a  été  dit  plus  haut. 

Le  mam^on  sétig^,  termine  en  pointe  mousse,  est  soutenu  par  trois 
acicdes  droits  accolés  situés  à  la  partie  supérirare  et  profonde  dn  fiuseaau 
de  soies.  Les  deux  ou  trois  soies  bsërées  le  [dns  haut  ont  une  hampe  légère- 
ment arquée,  fortement  héttfn^mphe,  à  rostre  saillant  s'effilant  en  une 
poinleoiguê.  L'arête,  assez  longue,  droite,  s'incurve  un  pen  à  son  sommet, 
au-dessous  duquel  eat  une  dent  trîanguloire  ssseï  Ibrle.  Le  bord  corres- 
pondant k  ces  deux  dents  est  convexe  et  porte  des  dis  rigides  assez  serrés 
et  eoarts.  Toutes  les  autres  soiee  ont  une  hampe  beaucoup  |das  robosto, 
r«iflée  au  sommet  très  hélérogomphe  également;  la  serpe  terminale  eat 
beaucoup  pl::B  courte  et  plus  large  qne  dans  les  précédentes-,  des  cils  rigides 
plus  longs  et  plus  espacés  que  dans  les  soies  de  la  partie  supérieure  du 
faisceau  garnissent  le  bord  qui  porte  les  deux  dents  de  la  partie  distaJe  de 
la  serpe. 

Le  cirre  ventral,  en  forme  de  languette  courte  et  lai^,  a  nn  dévelop- 
pement comparable  k  celui  du  msmelon  sétigère. 

Le  trompe  est  droite.  La  trompe  pharyngienne  présente  en  avant  une 
couronne  de  papilles  et,  immédiatement  au-dessous,  ane  fiHte  dent  diîti- 
neuse,  de  leiole  on  peu  ambrée  et  qu'on  ne  voit  pas  par  transparence.  Le 
proventricnle,  long  et  étroit  s'étend  du  8*  an  17'  segment:  ces  dimensions 
sont  inusitées  chez  les  EusyUidés;  cependant  Ehlen  a  signalé  la  même 
particnlanté  cbei  le  Syllidet  arbcu/onu  Ehlers  '''.  Les  eœcums  vratriculaires 
sont  également  fort  dévdoppés. 

Gmi  Hj'UIb  Savigny. 
Stlus  BBUHrcoLi  Ehlers. 

E.  Ehlers,  Polychtelen  der  Hamburger  Magalhacnùschen  Sammdreise, 
1897,  Hsmbnrg,  L.  Priederichsen  et  C,  p.  38,  Taf.  Il,  lig.  i6  et  h^. 

n  E.  Eblhs,  loc.  cit.,  tBg7,  p.  63,  Taf.  II,  6g.  iS-ba. 


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Un  exemplaire  unique  de  cette  espèce  provient  de  l'tle  Wandd;  les  indi- 
vidus étudiés  par  Eblera  proveDaîent  du  détroit  de  Magettan  (Puota- 
Aranas)  et  de  la  Géoi-gie  du  Sud. 

FqBIU  épIOlHB  DB  SlXLID^. 

Cinq  fragments  d'un  Syllidé  à  k  phase  ép^ame  ont  éxé  pris  sa  filel,  k 
la  surface  de  ia  mer,  au  voisinage  de  l'ile  Wandd.  lis  sont  tous  en  assez 
mauvais  état;  ils  ont  été  probablement  gdés  après  avoir  été  recueUlis,  ou 
ils  sont  restés  desséchéa  dans  un  tube  pendant  un  certain  temps. 

Le  prostomium,  très  large,  k  bords  antérieur  et  postérieur  1res  l^ère- 
ment  échancrés,  porte  deux  paires  d'yeux  très  développés.  Les  anlërienrs, 
placés  latéralement,  ont  une  lentille  très  visible;  les  postérieurs  sont  nette- 
ment dorsaux.  On  n'aperçoit  pas  les  palpes  sur  la  face  dorude.  Les  3  an- 
tennes monilifbrmes  sont  extrêmement  longues,  la  médiane  plus  encore  qne 
les  deux  autres.  Le  prostomiam,  assez  saillant,  est  nettement  délimil^  en 
arrière.  Les  cirres  tentaculaires  sont  aussi  fort  développés ,  le  dorsal  surtout; 
il  en  est  de  même  du  cirre  dorsal  du  premier  sétigère. 

Vus  par  la  face  ventrale,  les  deux  palpes,  séparés  jusqu'à  la  base,  sont 
lai^  et  courts;  deax  gros  bourrelets  situés  en  arrik«  de  cenx-ei  dâimi- 
tent  latéralement  l'orifice  buccal.  A  une  dblance  du  prostomium,  variable 
avec  les  exemplaires,  commencent  les  parapodes  transformés  caractéris- 
tiques de  ia  phase  épttoque.  Au-dessons  du  cirre  dorsal  relativement  très 
développé,  est  un  puissant  faisceau  de  soies  natatoires  fines,  très  longues, 
à  extrémité  un  peu  effilée;  ce  faisceau  cet  soutenu  par  un  acicule  à  pointe 
recourbée  vers  le  haut  et  se  terminant  dans  une  saillie  du  tégument. 

Le  faisceau  normal  est  |Kirté  par  un  mamdon  beaucoup  plus  saillant 
traversé  par  un  double  acicule  qui  aboutit  au  sommet  d'une  encoche  à 
l'extrémité  distale  du  mamelon.  Les  soies  sont  toutes  du  même  type  avec 
des  variantes  dans  la  longueur  de  la  serpe.  La  hampe  ,  plus  ou  minns  in- 
curvée, un  peu  dilatée  à  son  sommet,  a  un  rostre  saillant  étiré  en  une 
longue  pointe  fine  et  fortement  striée  sur  son  bord  externe;  la  serpe,  au 
dessous  de  sa  pointe  recourbée,  présente  une  deut  très  saillante;  de  grands 
cils  rigides  garnissent  le  bord  correspondant.  La  louguenr  de  la  serpe  di- 
minue assez  régulièrement  de  la  partie  supérieure  du  faisceau  h  la  partie 
ioKrieure. 

L'étal  de  conservation  de  ces  fragments  de  SyllidieDS  à  l'état  de  maturité 
sexuelle  n'a  pas  permis  de  pousser  plus  loin  les  recherches;  les  données 
qui  précèdent  montrent,  du  reste,  qu'il  s'agit  ici  d'une  forme  épigame  de 
Syllidé. 


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Son  vif  TYPE  HOVVBàV  DE   VntGULÂIKE, 

Pal  M.  Ch.  Ghavihb. 

Dans  les  saUes  vaseux  qui  s'^teodent  à  l'oaett  de  la  Résidence,  k  Dji- 
bouti et  qui  paroissenl  absOlutnent  slâi]es  au  premier  abord,  vit  toute  une 
faune  vari^,  on  y  trouve  en  particidierd'assex  nombreux  Mollusques,  comme 
le  D^hJonla  Siaiignyi  Vaillant,  le  Meretrix  umbonelta  Lamorck,  le  Solen 
coriuiu  Lamarck,  le  AfiirAr  (CAieomu)  aitguliferiu  Lamarck,  etc.;  des  Au- 
nâides  appartenant  à  diverses  familles  (Euniciens.  Néréidiens,  Nephthy- 
diens,  Phyllodociens,  Anciens,  Térëbelliens ,  Sabelliens) ;  des  PJémertes  : 
An^iporu*  roseut  0.  F.  Millier,  A.  marmoratui  Hubrecht,  etc.  Dans  )o 
même  habitat,  on  peut  recueillir  le  type  nouveau  de  Vir^rulsire  qui  &ît 
l'objet  de  la  présente  note.  A  mer  basse ,  cet  Meyonoire  se  tient  enfoncé 
verlicdemeat  dans  le  sol-,  l'eitrémitë  supérieure  est  située  k  une  distance 
de  10  à  i5  centimètres  de  la  surface. 

Le  corps  de  cette  Vii^aire,  dont  les  plus  grands  exemplaires  n'attei- 
gnent guère  qu'une  dizaine  de  centimètres  de  longueur,  est  constitué  par 
une  tigdle  rectiligne,  grêle,  -non  ramifiée  on  rachis,  se  terminant  à  sa 
partie  inférieure  par  un  renflement  ou  pédoncule,  et  portant  latéralement 
les  polypes.  Geui-ci  sont  groupés  au  nombre  de  cinq  au  plus  en  lames  dé- 
pourvues absolument  de  spicules,  rélrécJettùlabase,  insérées  uu  peu  obli- 
quement sur  le  rachis  et  disposées  eu  deux  séries  latérales  qui  ne  se  cor- 
respondent pas  eiactement;  la  discordance,  qui  n'est  pas  très  marquée, 
s'accentue  générdement  vers  le  sommet  du  rachis.  Ce  n'est  guère  que  dans 
le  tiers  sopérieur  du  corps  qu'elles  présentent  leur  complet  dévdoppe- 
meot,  avec  cinq  polypes  juxtaposés;  au  voisinage  de  la  pointe  terminide, 
le  uomlH%  de  leurs  polypes  constituants  et.  par  suite,  leur  largeur  dimi- 
nuent profrressivement.  Elles  ne  se  recouvrent  pas  mutuellement,  comme 
cela  a  lieu  chez  la  plupart  des  Virgulaires,  et  elles  sont  même,  dans  celte 
r^on,  asseï  largement  séparées  les  unes  des  autres.  Les  saillies  qu'elles 
forment  sur  le  rachis  décroissent  régulièrement,  k  partir  dra  plus  înfé- 
Henres  â  cinq  polypes,  k  mesure  qu'on  se  rapproche  du  pédoncule;  elles 
disparaissent  com^^ètanent  à  la  limite  du  quart  inférieur  de  fanimal. 
Entre  les  dernières  indications  des  lames  polypifères  et  le  pédoncule,  le  ra- 
chis est  cylindrique  et  présente  de  fines  stries  longitudinales  à  la  surface. 

Sur  la  face  dite  dorûJe,  on  voit,  entre  deux  lames  consécutives,  un  seul 
siphouoioïde  bien  développé  et  un  antre  plus  réduit,  extérieurement  au 
précédent.  Dans  leur  ensemble,  ces  siphonozoïdes  forment  de  chaque  cAlé 
deux  rangées  longitudinales  pareilles  k  l'axe  et  composées  chacune  d'an- 
tout  de  siphonoEoides  qu'il  y  a  de  lames  polypitèrcs.  Dans  la  partie  infé- 
rieure du  rachis,  les  siphonoioïdea  deviennent  indiscernables. 


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—  292  — 

Sur  la  (àce  ventrale,  ou  nbserve.  de  chaque  c4té,  disposa  pardlëe- 
ment  les  unes  aux  autres,  très  seri-ées,  de  petites  taches  blanches  transver- 
sales, qui  correspondent  à  autant  de  tubes  mettaut  en  communication  la 
cavité  interne  de  l'animal  avec  l'axtëneaF;  ces  tubes  ne  s'étendent  pas,  vers 
le  pédoncule,  aussi  loin  que  les  premières  ébauches  des  polypes.  En 
revinehe,  vert  le  sommet,  ils  dépasHut  la  niveau  dn  Iuum  pidypi- 
fines. 

La  nchia  est  soutenu  dans  toute  sa  longueur  par  un  aie  rigide  imiH^ 
gné,  de  calcaire  qui  se  termine  dans  la  partie  nipërieure  du  pédoncule.  Sur 
cet  Mce,  s'appuient  les  doiaona  qui  divisent  la  cavité  du  rachis  en  quatre 
canaux,  un  dorsal,  nu  ventral  et  deux  latéraux. 

Dans  la  partie  comprise  entre  l'extrémité  du  pédnncule  et  les  légira 
saifiÏM  correspondant  aux  pcdypes  les  plus  jeunea ,  il  n'y  a  plus  qu'une  cloi- 
son perpeudiciiiaire  au  plaa  de  symétrie  âe  l'animaL 

Les  Polypes  sont  de  taiUe  décroissant,  dans  chaque  lame,  dn  plus  >«otrBl 
au  plus  donal;  avec  leurs  huit  tentacules  pinnà,  épais  et  «nei  CDOiis, 
ils  offi-eut  les  caractères  généraux  de  ceux  des  Virgnlaiîdés.  Chacun  d'eux 
est  porté  au  sommet  d'un  calice  indépendant  qui  s'ouvre  directement  dons 
le  canal  latéral  eorreapondant  et  dans  lequd  il  peat  se  rétraeter.  Les  lames 
p(dy[àfères  résultent  de  l'aceidement  et  de  la  soudure  de  ces  calice*  faasi- 
laites.  C'est  dans  les  ébandiei  des  lames  polypiGres  de  la  r^on  intérieure 
du  rachis  que  se  forment  les  produite  sexuda  dont  certains  iadivîdns  wmt 
bourrés. 

Les  siphonoandea  lee  {dm  dévdoppéa  déhoueheot  dans  les  eeniox  dor- 
saux, ka  aotrea,  plus  éloignés  du  [dea  de  symétrie,  dans  las  canaux  laté- 
raux. Quant  aux  tnbee  ventraux,  ils  s'ouvrent  an  ddiors,  de  chaque  eAté, 
extérieurement  k  la  diHsou  de  réparation  dea  eananx  latéral  et  ventral  et 
viennent  dâ>oneher  dans  le  cand  ventrd,  tdUt  près  de  l'inaerlion,  aor  la 
parm  dn  coq»,  de  cette  dmson.  Leur  paroi  est  (armée  d'une  eondie  de 
hanlM  cdlules  épithéiialea  ciliéee.  Ds  sont  trèa  nombreux;  on  ea  compte 
joaqu'à  une  disaine  entre  daa  lames  polypi(%ret  consécutives. 

Les  quatre  grands  eananx  qui  s'âeudent  dans  toute  la  longueur  du  ra- 
chis se  trouvent  ainsi  en  relation  directe  avec  l'eitériear  :  le  doreal,  par  iee 
nphonoioïdrs  dorsaux  ;  iee  latéraux ,  par  les  p<4ypee  et  par  les  MphomuA- 
dea  latéraai  ;  le  ventral ,  par  les  tubes  ciliés  trsnvemux. 

L'aie  est  une  tigdie  presque  reetiligna,  k  aeetion  senaibleoteut  eîr- 
enlaire,  dont  le  diamètre  diminue  trèa  gradnrilenient  von  les  deux  extré- 
mités. Vers  le  sommet,  il  s'efiBe  en  restant  recouvert  par  les  tiasos  vivants 
dans  tonte  ta  longunr;  canx-ci  peuvent,  par  l'action  de  la  mnseuiittire 
longitudinale,  ae  rétracter  le  long  de  cet  axe.  L'extrémité  infirioire  se  pré- 
sente tout  antremant.  Dans  la  région  qui  surmonta  le  pMoneale,  eatte 
tige  quille  la  position  axiale  et  ptsae  dans  la  moitié  donale;  aile  a'élaid 
jusque  dans  la  partie  st^iérieure  du  péduiede,  pois  se  recuoriiB  une  pee- 


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—  293  — 

mière  fois  vers  le  haut,  puis  une  seconde  fois  vers  le  bas,  en  s'atlénnsnt 
gradudlement  et  en  perdant  de  sa  rigidité- 
Cette  partie  terminale  reste  d'aillenre  attachée  &  la  doisou  médiane  par 
les  restes  des  doisons  qui  disparaissent  à  partir  du  point  où  la  tige  sqndet- 
liqoe  abandonne  sa  poailion  axiale.  La  rarftce  de  cette  pièce  solide  est 
lisse;  sa  couleur  est  d'un  bean  jaune  d'ambre.  Euminée  par  transparence, 
^  laiase  voir  des  sortes  de  craqadures  orientées  dans  toutes  les  directions; 
en  coupe  transvawle ,  elle  montre  une  stnictore  en  apparence  rayonnée. 

Par  l'ensanUe  de  ses  caractères,  cet  animd  se  range  dans  la  binille  des 
Virgniarinm  Kolliker'''  et  particulièrement  auprès  du  genre  Softalàim  Her- 
Idots  '*',  dout  les  Polypes  sont  iog^  aossi  dans  des  calices  distincts  et  dont 
te  pédonenle  n'est  pas  nettement  délimité  vis-k-vis  du  racbis;  il  se  rap- 
proebe  anin  i  plnsienra  égards  du  genre  Virgvlarvi  Lamarelc  '''. 

II  se  R^re  nettement  dn  premier  genre  par  les  lames  polypiAres  de 
moins  en  moins  développées  vers  la  partie  infibieure  et  qui  éuUiiseat  une 
tranntion  insensiUe  entre  le  rachis  et  le  ptidoncule ,  par  la  section  drcu- 
laire  de  l'axe,  par  l'absence  complète  de  spicules,  par  le  plus  grand  ëcar- 
tement  des  lames  polypiftres  insérées  moins  oMiquement,  etc.  D  a'en 
diatingoe  en  outre ,  comme  de  tous  ceui  de  la  m^me  femille ,  par  ces  {nbea 
ciliéa  trtiwv«TMUX  qui  font  communiquer  le  canal  ventral  directement 
avae  l'extérieur  et  dont  le  aombre  considérable  coolnsle  avec  la  réduction 
exceptionodle  dn  nombre  dea  siphonoioldea.  C'est  même  U  le  trait  mor- 
phologique le  plus  saillant  de  ce  genre  nouveau  de  Virgulaire  que  je 
propose  d'appder  SaynUioytit ,  en  raison  de  sa  resaemUanoe  avec  le  genre 
décrit  par  HerUots.  L'eapèee-lype  du  genre  dont  l'étude  morphf^t^iqoe, 
Matenàqae  et  bitdogique  sera  prodiainameut  publiée,  sera  déaignée  aons 
le  MPin  de  âsytattopm  n.  g.  Jjiboitlitiuù  n.  sp. 


'"  A>  kâiuin,  AnitomiKb-sTstematisclw  BcKhreibimg  der  Alcjcnstien  ;  DU 
PtHtiatmlidtm,  Abhandl.   Senekinb.  Nalurfarich.   Gttttlieh.,   vol,   7,  i86j)-i870, 

W  HiBiLOTS,  Notice  pour  itrtir  k  Filadt  de»  Palypa  nageart  ou  PnwalittiA» , 
p.  iA,T«bl.VII,fig.6,6a,6b. 

S.  RicaiiiBi,  MottognGi  dclli  famiglii  AA  Pemiatnlam ,  Art}t.  p«t- (■  cmj. 
fMat.  «lajMDf.,  stiKl^firi.  I,  i8S9,p.  66,Tiv.  X,  %  7g,  80,  81. 

A.  Kduma,  l«e.  cil-,  p.  ^76. 

A.IUu.usa,  Tht  vofgt  <^  H.  M.  S.  Ck^dUmgtr.  PtuMmiiéM,  1S80,  vol.  3t, 
p.  10. 

^>  J.  B.  P.  ai  Liai*»,  Animaux  taiu  VtrMrii ,  1"  éd.,  vol.  II,  p.  &3i) 
i*àL,voLlI,p.  6â8. 


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Sun  l'OvrBiiiA  FUsiFoiiMis  Dbllb  Ch/jjb"> 

ST  SA  DISTIHBBTIOX  GéoGBÀPH IÇUS , 

PH  M.  Gb.  Gritiei. 

L'eicellent  voyageur  nalaraliste  M.  I'\  Geay  a  i-ecunilli  rérammeal,  dans 
la  baie  de  SaiDt-Aaguslia .  aa  sud  de  Tuléar  (  Madagoscar) ,  im  gniad 
nombre  d'eiemplaires  d'uDe  espèce  d'Owenia  qu'il  me  parait  impoMible  de 
séparer  de  VOmmiaJvii/orm*  Ddie  Chiaje. 

Lea  tubes  des  individus  de  plus  g^nde  laiile  ont  3  millim.  5  h  à  mil- 
limètres de  lon^eur.  Le  corps  de  l'animai,  qui  conserve  sensiblement  le 
taème  calibre  daaB  toute  son  étendne,  atteint  70  millimètres  de  lon^eur 
chez  les  plus  grands  eiemplaires,  le  mqiimum  de  laideur  ne  dépassant  pas 
a  millimètres.  Les  branchies,  fortement  pigmentées,  généralement  au 
nombre  de  5  de  chaque  cAté,  ont  jusqu'à  a  millim.  3  de  hauteur;  leurs 
bords  latéraui  se  recourbent  vers  l'intérieur  de  la  cooronne  terminale 
qu'elles  constituent  dans  leur  ensemble.  Chacune  d'elles  se  divise  en  plu- 
sieurs rameaux  abondamment  vascularisés  et  tenninés  par  les  digitations 
groupées  par  a  et  par  3.  Sur  la  face  dorsale,  elles  sont  séparées  par  un 
petit  bouton  médian  peu  saillant;  sur  la  face  ventrale,  la  fente  qui  sépare 
les  deux  boui-rdels  ea  contact  vient  s'ouvrir  entre  les  deax  lèvres  épaisses 
qui  limitent  de  ce  cAté  l'orifice  buccal. 

La  r^on  tbonicique  comprend  trois  segments  séligères  indiqués  uni- 
quement de  chaque  côté  par  trois  bisreanx  de  soies  simples  colorées  en 
ocre  foncé  à  la  base  de  leur  r^on  externe  et  se  rapprochant  gradudiement 
de  la  face  dorsale  de  la  première  A  la  troisième  ;  celle-ci  est  pins  réduite 
que  les  deux  qui  la  précèdent.  Les  soies  portent,  dans  leur  portion  lenni- 
nale ,  de  fmes  écaiUes  latérales  peu  saillantes  ;  an-dessus  de  leur  point  d'émer- 
gence, elles  présentent  des  granulations  très  denses  qui  leur  donnait  nue 
teinte  ocre  rouge  foncé. 

La  région  abdominale  compte  une  vingtaine  de  segments  séligères  com- 
plets, pourvus  chacun  d'une  paire  de  faisceaux  de  soies  dorsales  du  même 
type  que  celles  du  thorax  et  d'une  paire  do  tores  uncinigères.  Les  proniers 
s^ments  sétigères  sont  de  beaucoup  les  plus  longs.  Chez  un  exemplaire  de 
69  millimètres  de  longueur,  les  six  premiers  s^ments  abdominans  ont  les 
longueurs  suivantes  :  le  premier,  7  millim.  5;  le  second,  9  millim.  7;  le 
troisième,  9  millim.6;  le  quatrième,  9  miltîm.6;  lecinquième,8millim.  3; 

'''  Dklls  Cuitii,  Dcscriiiona  o  noiumia  dcgii  animali  invprkbrali  délia  Sirïlia 
citcriurc,  iSAi,  Tav.  i^5,  lig.  i-(>,_/îikClaparèdc,  Les  Aanélides  Otiélopudcadu 
golfe  de  Naplofl,  a*  parUe,  Mtm.  de  ia  Soc.  de  pAyi.  el  d'hiil.  iiaïui'.  de  Genève, 
LXX,  i8G9,p.  18e. 


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—  295  — 

et  le  gixième,  A  mUlim.  5;  ces  dimennons  décroissait  gradueUement  jus- 
qu'à l'eilréinilë  postérieure  du  corps.  Les  faisceaux  dorsaux,  très  voisins 
Tun  de  l'autre  dans  tes  premiers  segments  abdominaux,  s'âoigneut  ^ra- 
daïUemeot  de  la  ligne  médiane  dors^,  de  façou  à  devenir  venlraui  dans 
la  partie  postérieure  dti  corps;  toutes  ces  soies  ^ont  fortemeot  colorées  à  la 
base,  oinune  cdies  du  thorax.  Les  premiers  tores  ventraux  s'étendent  de 
chaque  cAté  du  faisceau  dorsal  presque  jusqu'à  la  ligne  médiane  ventrale. 
Ils  se  raccoarcissent  d'avant  en  arrière,  suivant  le  dé[dacement  des  fais- 
ceaux dorsaux  vers  la  bce  ventrale.  Les  croelietB  sont  disposés  en  rangées 
paraUMes  au  [dan  de  symétrie  et  dont  le  nombre  dépasse  aoo  dons  les  pre- 
miers s^menls  abdominaux;  on  compte,  par  rangée,  une  quarantaine  de 
ces  crochets  qui  s'élargissent  au-dessous  de  leur  point  d'émergence  et  so 
terminent  par  deux  pointes  ^les  un  peu  recourbées  h  leur  extrémité  et 
«tuées  cAte  k  cAle. 

A  ta  partie  postérieure  du  corps,  en  arrière  des  s^menti  normaux 
pourvus  chacun  d'une  paire  de  faisceaui  de  soies  cspillaires  et  d'une  paire 
de  tores ,  on  observe ,  chei  la  plupart  des  individus ,  des  s^ments  très  courts 
pourvus  seulement  de  deux  tores  très  réduits,  ou  de  deux  tores  et  d'un  fais- 
ceau desoies,  soit  d'uncAté,  soit  de  l'antre. 

Le  corps  se  termine  par  une  extrémité  arrondie  Incrément  échancrée  sur 
son  bord  postérieur. 

An  point  de  vue  morphol(^que ,  ces  Owenia  de  Madagascar  présentent 
les  traits  essentiels  de  Y  Owenia  Jiuijormit  D.  Chiaje,  tels  que  Ciaparèdeet 
de  Saint-Joseph  '''  nous  les  ont  fait  connaître.  Ils  n'en  dilTèrent  guère  que 
par  le  nombre  et  les  dimensions  relatives  des  branchies  et  par  les  lon- 
gueurs relatives  des  premiers  st^ments  abdominaux.  En  ce  qui  concerne 
l'anatomie,  on  retrouve  id  les  caractères  généraux  de  l'espèce  uepoli- 
taine,  relativement  aux  glandes  filières  et  aux  valves  septales  étudiées 
)Hir  Gilson  i*',  au  tube  digestif  et  k  l'appareil  circulatoire;  de  sorte  qu'il  est 
impossible  da  séparer  spécifiquement  ces  Owenia  de  Madagascar  de  l'espèce 
décrite  en  premier  lieu  par  Délia  Chiaje.  Celie^  a  été  signalée,  en  d^rs  de 
la  Méditerranée,  dans  les  mers  du  Nord  de  l'Europe'*'  jusqu'au  Groenland 

!''  Baron  Bi  SiiHT-JosiTH ,  Les  Aiiaélidea  Pol]«hètcs  des  tHe»  de  France 
{UinàieeiOtéaa),Attn.dtiSc.nal.Zooi.,6'  série,  U  V,  1B98,  p.  397. pi. XXII, 
lig.  so3-ao8. 

'*)  G.  GiLSOR,  Les  glandes  filibres  de  TOwenii  fusifbnniB,  L»  Crllitla,  t.  X, 
189Ï,  p.  199-330,  1  [d.  —  Organes  septaui  de  TOwenia,  Complet  mdui  du 
Initiinu  Cengtit  international  de  Leyde,  1896,  in-8°,  p.  5oï-5o5.  —  Les  valves 
sepUtes  de  l'Uweaia,  U  CtanU.  t  XH.  1897,  p.  377-A16,  pi.  1-lIL 

<''  A.  KÔLuiiB,  Kâner  Bericht  ûber  einigeim  Herbst  i86i  andcr  Westkùstc 
ton  Schottiand  angestellte  vergieicbende  Analomie  Uotersuchuagen,  Wurxi.  Na- 
lurniti.  Zêittek.,  i.  V.   it)6&,  p.  s&i. 

W.-G.  MisImosB,  On  the  structure  ofthebritich  Neiiierteans  and  aome  new 

UBïfoa.  —  III.  41 


ib.  Google 


—  296  — 

et  jiuqn'k  la  limîle  de  h  hhh  ghàxie  uvtîqDe,  poiaqa'aHe  a  éH  ingaée 
dans  )e  détroit  de  D«v»,  à  nue  profondeur  d«  plna  de  3,sqo  nètres ,  par  h 
Vahroiu;  eUe  exista  égdement  dana  fAdsotioiie  oii  de  Sainl-Joa^di  l'a 
reemlUie  an  Croi^  et  à  Concanieaa ,  probableiBeat  tMsri  dans  lea  men 
âa  JapoD,  d'après  Dra§^te'^'.  EUov'^  meatioBBe  n  prëa^ne  k  la  cite 
sud  du  ChSi  ;  et  d'après  Nu ,  VOvuië  orientaliê  Grahe^'K  tpàntna  m- 
lippinea.c'Mt-À-diremjdMHeiOBe  twiide,  terut  i  idealifiâr  avec  l'Qwwa 
ju^vrmit  Ddie  Chisje.  \a  troavailie  de  M.  F.  Geay  aceunnt  TexicteBoe  de 
h  même  espèce  an  voinaage  ds  trofHqae  da  Gaprioome  ëlend  eacere  B»- 
gnlifcrem^t  l'aire  de  répartition  de  ces  kaoSààm  esaentidIiMent  tobioafes, 
dont  l^peot  ro^t^e  ai  fbrleaKBt  ecêni  des  MaMnnimi  et  qni  se  rap- 
proehent,  parcn-tainB  tAiét,  des Seip^ens  et  anM,  qiioîqu'^  as  «oiadre 
de^,  de»  Térébeilieng. 


Ca^TalBBTI<UIS  i  la  FaOSK  J(4UC0fc0G/QITX  Dt  L^AfIUQVE  iQBÀTOMilB, 

PAa  M.  L«ii»  GiMUiM. 


Sji«  IISIL0UI9  UeLLMOBU.  M  uc  VicNau-NtiKiA. 

Grèce  aux  nombreux  travaux  des  naturalistes  allemands,  aurais  et  fran- 
çais, la  faune  malacoiogîque  du  lac  Victoria-Nyanza  est  maintenant  asseï 
bien  connue.  EUe  est  snrlont  caractérisée ,  en  dehors  de  la  taSffe  toiT[our» 
1res  petite  des  espèces'*',  par  Tabondance  des  Unios.  des  Vivipares  et  des 
Mâanîes.  Les  Unios ,  dont  les  ^us  grands  exemphirea  ne  dépassait  pas 

Bàtisbi  Anndids,  IVwm-  B^.  Sec  Bdmi.,  wl  SXV,  1868,  p.  i%%,  pi.  XV, 

%■**• 

J.-T.  GomiiNeBAa  and  G.-A.  Rikici  ,  PoIjcfaseU  aedenUrîn  oflhe  Pirtfa  of  Forth, 
Ttww.  Edmb.  Soc,  in-â°,  1888,  t.  XXXIII,  p.  656. 

W.  HieaiKLSiN,  Die  Poijrrhaeteiifaana  èer  deutaehen  Meere,  Witmmtth. 
MltrenaOemich,  herauigtg.  mr  dtr  Kamnt.  i«r  I/ittonwt'L  dir  JautiektH  NMre 
m  KielMiidderbiohg.AMtiibau/Helgokiid,  Neue  fulge.  Il  Btad.  Hefti,  1897, 
p.  ho,  pi.  I.  fig.  i8. 

'0  R.  Diucu,  Breitng  tar  fàmna  Anatonia  der  Poty^haelm.  AMt<wùe  vos 
0.  mtoraù»  D.  O.,  Wien,  i865.  ia-T,  i>  f.,  1  pL 

'''  E.  Eblirs,  Die  Polyckaeten  dea  nug^kmacliM  und  ehyeiuiickea  StrMdiM. 
Ein  hunisticher  Versuch,  Berlin,  Weidnuiuudie  Bucfahandhiiig,  1901,  p-  <93. 

<''  EdGiiGii,  AnnntHli  SemperiaTH,  Mém.  df  tAcad.  imfiv.  Aet  Sàrmen  il 
SaiiU-Pfleribourg,  t.  XXV,  n*  8,  1878,  p.  sot. 

'*'  Seulei)  le»  Ampulhiras  alteigiwMil,  dama  m  hc,  uae  taille  nMjeaiie. 


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—  297  — 

3o  mffltmètres  de  lotiguear  maximum,  se  distinguent  par  leur  vinemraita- 
tioD  scatptoT^  trèi  partkidière.  Les  M^lanieg,  bien  que  toutes  de  fort  pe- 
tite laHle,  sont  remarquables  psrWrfaàès  rappelant,  h  an  degré  moindre, 
l'aspect  tbalassoîde  des  Gastropodes  dn  lac  Tangsnika.  Ce  fait  a'a ,  en  fni- 
méme ,  rien  de  bien  surprenant ,  puisqu'on  a  déjà  conatalé  la  présence  de 
Méduses  dans  la  faune  des  deux  Iacs<'\  Je  reTiendrai  d'ailleurs  en  détail, 
dans  UD  procbain  mémoire,  sor  les  caractères  généraux  de  la  faune  mak- 
«dogique  fluviatile  de  l'Afrique  équatoriale. 

Les  matériaux  qui  festiobjet  de  cette  note  ont  été  adressés  an  Mnséam, 
ptr  l'entitaiise  de  M*"  Lion  Ùtinhic,  snpérîenr  de  la  Société  des  Missioa- 
naires  d'Afrique  (Pires  Mancs).  Ils  furent  recneilKs ,  par  le  Père  Fdbi.  ,  mit 
environs  d'Gnfébé,  dans  le  nord  du  lac  Victoria-Nyanza.  Le  nombre  conn- 
dérable  des  échantillons  m'a  pra-mis  de  fixer  la  valeur  de  plusieurs  des  es- 
pèces, apparieBaat  au  génie  Umo,  décrites  par  J.-R.  BouKHimT.  J'espire 
qoe  de  nonv^es  récolte»  ajttuleront  k  ia  connaissance  de  la  faune,  si  int^ 
reesante,  decekc 

LmcoLARu  MuTEnsi  Smith. 

1 8So.  AcBiTiHA    (LiMicoLisii)    HiHTEnauni    Smith ,    Procttd.     tootog,    «mm^ 

Londoa,  p.  3â5,  pi.  XSXI,  %.  i-l  0. 
1881.  LlHlcouui  Hartiksiàni  Crosse  •  /0urnii{  de  Conehyl.,  p.  a^"]. 
iSSS.  LnicoLiiii  HAVTEnaitNi  Grandidier,   Baïïfl.   Société  nalacohg.  France, 

II,  p.  169. 
1886.  Liaicounu  MtiTEKSiiHik  Pelaenecr,  Ballet.  Mut.  roi/.  Bttgîqiu,  IV,  p.  lott. 
188g.  Liatcouiii  HiHTHsiiN*  Boargoigaai,  MotUiMqaei  Afrique ^uator.,  p.  10&, 
1893.  LiaiGOuau  Hutinsiaki  Smith,  Proettd.  uni.  toe.  London,  p.  63&. 
189A.  Iji:couu*  MuTE;«suNi  Sturaii]',  i*n  Baumimi,  Durch  Maiiaiiand zur  NU' 

qtulh,  p.  th. 
i8g6>  LwicoLMti  MABicsBiiNA  Mirtens,  Btichalte  Weiclith,  Otl-AJrik.,  p.  108, 

T,f.i,  a,,.  ,0. 

igoi.  LiBicouMi*  MiBiïmciSi  Pifsbrj,  l'ti  TryoQ,  Mûnuoi  0/ CoikW.,  a'  série, 
Aifmaïuita,  XVI,  p.  98g,  pi.  XXXIV,  Sg.  33-âo. 

igo&.  LiHicoLUu  Muiiasi  GenmuB,  fiaU.  MuÈtwn  hÎM.  naC.  Pari»,  XI,  n°  A, 
p.  355. 

Via  exemplaire  en  excellent  état  et  deux  autres  échantillons  en  partie 
brôé*. 

Mstânu  TDBiaGSUTi  Mnlier. 

igo6.  MsuNii  TUHncitLiTi  Gcrmùn,  Bulkl.  JHuiAim  Kitl.  nalur..  Paru,  XII, 

Cette  espèce  cosmopolite  est  fort  abeodante  dans  le  lac  Victoria-Nyanza. 

'■>  6iiii*iBi>  (Cn.),  Sur  la  M^diiui  du  VIi-loria-Njania  cl  ta  feure  d*5  [[rands 
Ib(!>  africaiiib;  Jn  BuUet.  Muiéum  hUl.  nalar.  l'arit;  igo3,  n*  7,  p.  317. 


ib.Googlc 


—  298  — 

Presque  Iods  les  échanUllons  recueillis  sont  dépourvus  de  leur  ^denne. 
Lorsque  celui-ci  existe,  il  est  d'uo  brun  marron,  parfois  l^ëremeat  ver- 
dAlre,  assez  rarement  orne  de  taches  rougeèlres  ou  couleur  de  rouille.  La 
sculpture  du  test  est  lonjonrs  très  accentuée.  île  eiempUïres. 

AlPULLARU  GBADATA  Smilh. 

1881.  Aipnuiii  BMPiTA  Smith,  Prtxetd.  xoolog.    tocitiy   Loodo»,    p.  38g, 

pi.  XXXII,  %.ii-9a<>. 
■  885.  Ampolurii  DKADiTA  BlUotte,  Balitl.  Soeiiti  malacolog.  France,  II,  p.  10g. 
1689.  A>FDLLiiii>  amniM  Bourguignat,  MoUuiqaei  Afriqtu  éqtuMriaU,  p.  167. 
1898.  Ampuliiiiâ  eUDiTi  Marteos,  Betdttdu  Weichth.  OïL-Afnk.,  p.  1&8. 
1905.  A>PiiLi,iRi*  i»ADiTA  Germain,  B»lUt.  Miutum  hiMt.  Mlur.  ParU.  XI,  n*  A, 


Les  ëchantiUonB  adultes  possèdent  un  test  épais,  solide,  qn^quefois 
marron,  le  plus  souvent  olivâtre,  orné  d'un  nombre  variable  de  Eoanles 
fauves,  étroites  et  ^upëes;  l'intérieur  de  l'onverture  est  violacé;  les 
premiers  tours  de  spire  sont  généralement  érosés.  Hauteur:  &a-&9-5onû1- 
limèlres;  diam^re  maximum  :  33-39-âo  millimètres;  hauteur  de  t'ouver- 
Inre  :  3a-37-âa  millimètres;  diamètre  de  l'ouverture  :  ai-gi-aS  miHî- 
mètres. 

Les  jeunes  ont  une  coquille  petite,  dont  la  spire,  très  peu  âevée,  presque 
plane  en  dessus,  présoite  des  tours  légèrement  étages  et  d'autant  [ans 


Fig.  7. 


■  Ampallana  gradaîa  Smilh.  Eiem^dùres  jeunes. 
Grandeur  naturdle. 


étages  que  les  individus  considérés  sont  plus  jeunes  (Fig.  7,  a,  h,  e).  Le 
demiertonr  est,  comparativement  aux  exemplaires  adultes,  plus  turgescent 
en  haut  et  (Jus  atténué  en  bas;  le  (est,  d^k  épais  et  solide,  est  d'an  vert 
[^ns  dair. 

1 7  échantillons. 

VmpiBi  cosTDLATi  MaTteus. 

1891.  ViTiMRA  COTTULITI  HsKeiu,  SU*,  btr.  d.  g*$.  nat.  /reuiule   in  Btrlin  (fé- 
vrier 18g»),  p.  18. 


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_  299  — 

i89*>  ViTiPUSs  JDCDNMS  Smith,   Ann.  and  taagai.  iMfxr.  hâUry,  6*  série,  X, 

ii*56(ao4l  i«9*),p.  ii&.pl.  XII,  %.  6. 
iS9«.  ViTWâRDS  TiCToaiM  SmiÛi,  J«e.  cil.,  p.   ni,  gd.XIl,  Gg.  8  (initeMtnty), 
1891.  ViTiMiiK  ca»irUTgs  Smith,  inr.  b,  ioc.  cit.,  p.  38i. 
1898.  ViiiHU  CosTnuTA  Mirteni,  Beêchalu   WiichA.  Ott-Afrik.,  p.   181,  Tif. 

VI,  fig.  ■>. 
1905.  ViTirui  iDCDRDi  Gennûa ,  Biiittt.  Mut^m  Aûf.  Miiiir.  Ani,  XI,  11°  h, 
p.  fSe. 

Espèce  ranarqiuble  par  m  petite  taille ,  ia  scniptiire  Irèa  accentuée  du 
teit  qui  priaeata  i  la  fma  des  stries  obliques  profoudémeut  et  élégamraeot 
bnriuëes  et  des  stries  spirales  beaucoup  moins  nombreuses.  Ces  dernières, 
comme  dans  toutes  les  Vivipares  afncaiues,  sont  en  nombre  Tariable  :  il  y 
en  a  géaértltni&ii  trois  lor  le  dernier  tour  de  spire ,  la  plus  ini^eure  for- 
mant carène  saillante.  Le  test  est  d'un  brnn  jaunAtre  ou  olivâtre,  parfois 
roogeltre.  Longoenr  :  iâ-16  millimétrée;  lar^^ur  maximum  :  9-19  miUi- 
mèties;  hauteur  de  l'ouYertnre  :  7-9  millimètres;  diamètre  de  l'ouvertiire  : 
5-6  millimëtres. 

5o  exan[daires. 

Le  polymorphisme  rdativement  étendu  de  cette  espèce  permet  de  dis- 
tinguer les  variétés  suivantes  : 

Variété  glol»M«  Germain,  nov.  var. 
Spire  bem«Hip  plus  brève;  dernier  tour  plus  ventra;  même  lest. 


Spire  {dus  hante ,  plus  étroitement  conique  -,  mAne  test. 
Ces  deux  variété),  qui  ont  été  recueillies  avec  le  type,  y  sont  reliées  par 
de  nombreux  intermédiaires. 

Variété  TUinuTA  Marlens. 

1898.  YlTIMU  CMTDLiTi  VST.   THIUIITI  HirteDB,    Joc.  Cil.,  p.    i83,   Taf.    VI, 

%  s3-ii. 

Dernier  tour  avec  trois  carènes  plus  ou  moins  accentuées,  la  plus  infé- 
rieure toujours  {dus  saillante.  Hauteur:  th  millimètres;  diamètre  maxi- 
mum :  1 1  millimètres;  hauteur  de  l'ouverture  :  8  millimètres;  diamètre 
de  l'ouverture  :  7  mUlimètres.  Habite  le  Vieloria-Nyania,  près  de  Ndukali 
(D*  von  MiaTERs). 

Vmpiu  MiTi  Martens. 
1898.  ViTiHu  aiti  Hsrteiu,  Bttelialtê  W*ichth.  0»t.-Afiili,,  p.  179,  Tsf.  VI, 


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—  800  — 

Coquille  gratule  i  spire  conoïde  on  peu  banl«,  «Huptwée  de  6  tours  sé- 
parés par  des  sutures  profondes,  les  [««miers  bieu  oonveiea,  le  deroier 
frrand,  présentant  deiu  radîmeats  decarèoes  tr^  atrophiées,  la snpërienre 
à  peine  sensible,  l'infërieurc  léfrèrement  plus  sailUnte,  s'atténuant  forte- 
ment aox  environs  de  l'onverlure;  ombilic  relativement  iai^ge;  ouverture 
subcirculaire ,  bien  anguleuse  en  haut,  largement  convexe  extérieurement, 
un  peu  anguleuse  en  bas;  péristome  continu.  Test  Bolide,  subtransparent, 
él^mment  strié  (stries  un  peu  fortes,  obliques,  onduleuses,  asseï  r^u- 
lîèrâmeat  espaoéee),  d'un  beaa  vert div«.  Hauteur  :3i  millimètres;  iaigeur 
mmimiim  ;  ig  milUm.  \jk:  largeur  minimum:  18  millim.  ijk;  hautenr 
de  roaverture  ;  tU  millim.  1/9;  diamètre  :  1 1  miUtm,  ijn. 

Cette  bdle  e^>ëce  atteint  une  taille  plus  grande  que  l'exempUire  unique 
reeueilli  par  le»  Pèreâ  Blanc*.  Ceux  rapportés  du  Victoria-Nyaosa  par  le 
D'  Stibliunh  (octobre  1^90)  et  décrits  par  le  D'  von  MâaïaHs  mesuraient 
jusqu'à  àa    miliimèlres  de  hauteur  pour   99   millimètres  de  diamètre 


ViviPABA  PAOODELLA  Martens. 

1698  V:t:MSi  coNSTaiCTit  Martens  var.   pAaaiiEU.i  Martens,  Batchalti   Weidtth. 
0,l.-Afrik,  p.  18a,  Taf.  V[,  fig.  18. 

Coquille  de  forme  lrèsélevée;spire  absolument  conique  (sommet  obtus), 
composée  de  fi  tours  très  étages  présentant  une  très  forte  carène  inférieure 
extrêmement  saillante;  dernier  tour  beaucoup  [dus  convexe  dessous  que 
dessus,  présentant,  outre  la  carène  inférieure  très  accentuée,  une  carènn 
médiane  beaucoup  moins  forte;  ouverture  très  oblique,  arrondie,  h  pé- 
ristome snbcontinu.  Test  solide,  aanez  épais,  médiocrement  strié.  Hauteur: 
18  mUlimètres;  largeur  :  n  millimètres;  laideur  maximum  :  10  milli- 
mètrea;  hauteur  de  l'ouverture  :  7  millim.  3/4;  diamètre  de  i'ouvertnre  : 
5  millim.  1/3. 

1  échantillon. 

Cette  remarquable  coquille  appartient  è  un  groupe  tout  à  fait  spécid  au 
lac  Victoria-Nyanza  el  dont  le  type  est  le  Vivipara  cmstricla  von  Martens  ''' 
décrit  il  nouveau  par  Ed.  S«na  sons  le  nom  de  Vieipanu  Fic/orwe'''.  Celle 
espèce,  à  spire  conique  composée  de  6  tours  convexes,  est  extrêmement 
variable  tant  par  sa  ^rme  générale  que  par  le  plus  on  moins  de  saUlie  de 
la  carène  du  dernier  tour  qui  donne  k  la  coquille  un  aspect  tout  à  bit  psr- 


"i  MiMMS  (E.  von),  Conek.  MitlL,  III,  1886.  p.  16,  ïaf.  XLJ.  Br.  7. 

!'>  Suite  (E.-A.),  On  tht  ikeih  of  iht  Krflona-flfjnmn  ni'  (afce  Oukermi;  in 
Amuilt  and  magai.  natur.  hiiU,  &'  aûrip,  X,  a"  56,  août  1899,  p.  i9&,pt.  XII, 
fig.  if-io  [exclure  jig.  8!  qui  se  rapporte  au  ¥.  ottulata  Marten*). 


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(ioulier.  Aaiii  tonvimU,  avec  le  S'  tod  MAamw,  de  raltodier,  i  titre  de 
nriélé,  an  type  F.  eontlrieta  : 

1*  Le  Fînpar«pAlilme<rafMMarteiu''>,  ohlacarèneestrditiveiiiMitpeii 


9*  Le  F.  tntUeatia  ibutmu  '*>  k  euèam  bealu»up  ^lu  HÙUflafa»,  C'est 
laF.  PMriKwvar.  ndeSmilhi'ietleiWMliM  ^^Mtori*  de  Sturanyt*); 

8'  Ëofin  le  V.fÊfad^k,  où  les  carénés  ettaigneat  leor  mexîmnm  de 
(lëvelop(MiiiMit 


En  ddiors  des  espèns  qoe  je  fteni  de  ûgnder,  le  )>c  Vietorà-Nyanca 
noorrit  encore  an  asati  gnnd  nombre  de  Vivipam.  Ce  lac  parait ,  jnsqii'iei  « 
celui  de  l'AMqae  où  le  g«ire  Ftn^eni  est  représenté  k  la  fois  par  le  grand 
nombre  d'espèces  et  par  les  espèces  les'  plus  polymorphes  qui  y  vivent, 
d'aillears,  en  très  grande  abondaoM.  Ce  wnl  : 

1°  Le  Viv^ara  tmieolor  Olivier'*'  (les  Vivipara  poKta  Prauenfdd<*'  et 
y.  etfUtam  FraoenMdC'  étant  synonymes)  et  ses  variété  elâtmr  Martens<'> 
reeudflii  par  le  D*  SrDBLUini,  en  1890,  et  Jt^nyti  Fntuenfeld <*'  signalée 
dans  le  lae  twr  tons  les  anteurs; 

«*  Le  Vh^iafn  abgimiea  Mirt«tu  (">,  espèce  très  voisine  de  la  préeé- 

M  iiunm  (E.  toi),  Eluige  Deue  Arten  von  Land  und  aûsawasser  Molluiken 
sus  U^ndi  und  dem  Victorîi-Nyiiui  ;  în  Sibungibericklt  ier  GitiiU.  nafur- 
fitte\.  Ftwttdt  tn  A«Wni,  février  iRga,  p.  17.  Flguric  ians  le«  Beickalu 
WfkUk.  Ott.-J^k.,  1898,  p.  iBo,  Ttf.  VI,  %  iS-ig. 

V'  UtM(Hs(E.TON),  Ak.  cil,,  février  iSgi,  p.  18;  el  1898,  p.  181,  Taf.  VI, 
%>  ig-si. 

<»  Smth  (Ei>.  a.),  loe-  cit..  tout  1893,  p.  is4,  pi.  XII,  %.  10. 

'''  SrDiiin  in  Badiirh,  Dardt  Meiuailand  tmr  NilqueB»,  189&,  p.  7,  Ttf. 
XXIV,  fig.  5. 

'•'  ÛLniH,  Vogagt  Bmpirt  otUnua,  [II,  i8oâ,  p.  68;  lUu,  II,  pi.  XXXI, 
fig.  9- 

(')  Fmt-BmtLD,  Veri.  Namen  Ptlud.,  in  Vtritandl.  d.  zmI.  batan.  Geutttdt. 
Witn.,  186a.  p.  ii«3. 

m  FumRHLD,  rtrkandt.  d.  umL  bot.  Gaielheh.  Wim,  XV,  i855,  p.  539, 
TiT.  XXn,%  ii-is. 

w  Miitm  (E  ira),  StfdWt*  Wtiohth.  (M.-Afi^.  t8gB,  p.  17&.  Taf.  IV, 
Bf.  •&.  Cette  •ariété  habite  égaieoMiit  la  lac  Tchad  [Giuuii  (Lodii),  Cminhii. 
fawtt  m^acoiog.  Afrique  t^wilor.  ;  IL  i»  Bullet.  Mtuiiim  kiil.  nulur.  Paru  ;  XII , 
i$o6,  n*  I,  p.  &■  et  p.  58]  où  elle  ■  été  ncueiitie  par  H.  le  cdond  LnViirr  et 
par  M.  le  bentenaot  Holl. 

«1  Fairnrua,  bc  ciL,  XV,  1S6&,  p.  63a,  Tat  XXII,  6g.  H-â.  Lm  Finpora 
5>M4Mui  Bourguipiat  [JVoUiuifwi  Afrique  éftaloriali,  totn  1889,  p.  Ita]  et 
¥.  SmiAi  Bonrgnignat  [bn  tiu,  p.  ho]  Mnt  syaonjnies. 

(■•)  Mutais  (E.  lot),  ia  Mmbkouri.  BUtUr.  1866,  p.  97,  TaC  in,  Gg.  7. 


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—  302  — 

JeDte  et  que  Hariens  considàwt,  en  1896,  comme  se  rapportant  1  n  va- 
riété elalior  du  V.  unîeolor  Olivier; 

3*  Le  Viv^ra  Hoberltoni  Fnufiatdd''*,  etpice  rappelant,  parla  fonoe 
de  «on  dénier  tour,  le  V.  meta  Martens  signale  prÀ^emmeal  -, 

h'  Le  Finponi  rubiainda  Hartena''',  figuré  par  Ed.  Smith'"',  dont  les 
tours  sont  dépourvus  de  carène,  et  sa  variété  mitwn'la  Hartens''',  de 
forme  beaucoup  plus  haute,  k  tours  plus  convexes  séparés  par  des  sutures 
plus  profondes  (EmnPtcni,  1877;  D' Stdblmaiiii,  octobre  1890); 

5'  Enfin  le  Vivipara  eepoiilu  Smith''',  grande  espèce  recueillie  par  le 
cap,  Speib,  caractérisée  par  son  test  mince,  vert  olive,  étroitement  ombi- 
liqué;  SB  spire  composée  de  six  tours  très  convexes  séparés  par  de  pro- 
fondes sutures ,  et  surtout  par  sou  ouverture  très  grande .  ovalaire-arrondie , 
particulièrement  dévdoppée  dans  le  seos  de  la  iai;gear. 

Les  auteurs  ont  décrit,  surtout  dans  le  geare  Unw,  un  très  grand 
nombre  d'Acéphales  du  lac  Vicloria-Nyanxa.  Entre  tous  ces  LaméUibrancbes, 
les  Unios,  à  l'exception  de  ceux  du  groupe  de  VUtiio  Monetd,  se  caractéri- 
sent par  leur  omementalion  sculpturale.  Le  test  est  sillonné  de  uombreuses 
rides  fortes,  très  saillantes,  asseï  espacées,  affectant  la  forme  de  chevrons 
et  s'élendant  soit  sur  une  plus  ou  mmns  grande  partie  de  la  surface  du 
test ,  soit  même  sur  toute  la  surface  des  valves. 

Les  très  nombreux  exemplaires  adressés  au  Huséum  par  les  Pères  blancs 
permettent  de  constater  qu'il  ne  doit  exister,  en  ré^té,  qu'un  très  petit 
nombre  d'espèces,  mais  leur  polymorphisme  est  tellement  éteadu,  que 
beaucoup  de  variétés  ont  été  élevées  au  rang  spécifique. 

Unio  uvpsipaniniJB  Marlens. 

1898.  Usio  HTPSiPiTHRirs  Mirtens,  BtKtutlU  Wawktk.  Ou.-Afrik.,  p.   a3o,  Tif. 

Vil.  6g... 
igoo.  Pi**ir»ii   NtMiMiMliGS   Simpson,  Pncted.  «ni'l.  ttata   nation.    Mtutum, 

XXI[,p.8â9('). 

w  PsADiNKLD,  lot.  <•*!.,  XV,  i865,  p.  533,  Taf.  XXII,  Bg.  i3-ià. 

"1  HtRTiNs  (E.  tob),  Sdunyeènr.J.  GftUich.  Mlar.jrrHnitt  in  Htrlin,  \9>'}^. 

>''  Smitb  (Ed.  A.),;4nn.iiuigiu.iuilur.  kt'tlory,  6*  série,  X,  aoibt  i8gi,p.  I93, 
pi.  XU,  Gg.  3. 

<"  HiariNS  (E.  tdm),  lot.  cit.,  1698,  p.  179,  Tif.  VI.  Gg.  s6. 

"'  Sans  (Ed.  A.),  foc.  n<.,  loill  189s,  p.  i!i5,  pi.  Xll,  fig.  h. 

C  SiMMOi  (lot.  êiipr.  cit.,  p.  84g)  fait  rentrer  cette  espèce  et  cdtes  dont 
noua  aurom  t  parier  plus  loin  dans  le  genre  i^rityna  établi  par  Cohud  (/VocMii. 


ib.  Google 


Bien  lypiqne ,  cette  espèce  eal  des  mieux  earactërùéefl  par  u  forme  trapé- 
>oidale  peu  dlon^,  «es  rommete  presque  Bufaiuridûns ,  sea  bords  ant^rienr 
flt  poslërimr  brgemeat  tronqués;  etc. . . 


Fig.  8 ,  g  et  10.  —  Umo  hgjuiprymmu  toq  H uieiH. 

Eiemplairea  tjpiquei.  Grandeur  natureUc. 

.  Il,  ifl,  t3,  ti,  i5,  16.  ^  Unh  hypMipryuniu  von  HarlPiUi 

formes  puunt  bui  tÊfbee»  tllo^ê^  do  groupe 

de  VUni«  HaMttcŒuri  BoiirgiiîgiMt.  Grandeur  Daturdle. 


Hais,  en  réalité,  si  le  type  tel  qn'il  a  été  fig^nré  par  von  MàiTias  et  tel 
que  je  lefigfureiei(%.  8-9),  se  reacoatre  assez  communémeQt ,  on  trouve 
ansai  toute  une  série  déformes  {&g.  io-t6)  qoi  passent  insensiblement 
aui  espèces  allonge  ou  même  très  allongées,  comme  i'Uitio  Hauttrvmtri 
BoorgnignaL 

La  sculpture  du  test  est,  elle-même,  fort  variable.  La  coquille  fi^r^ 
par  von  HAaTENs  n'est  pas  chevronnée;  dans  l'envoi  reçu  au  Muséum,  on 
trouve,  h  cAté  d'exemplaires  à  sculpture  ordinaire,  de  nombreux  échantil- 

Àeai.  »Êtion.te.  Pkiladtlfliia ,  i853,p.  aâ?]  pour  l'^iu'ooorTVfiKa  HûUer(l'<rM. 
Itrr.  AfiiÈB.  hàUr.,  177&,  CI,  p.  aiA).  Celte  Mupe  générique,  insnffiiammeat 
caractérisée,  doit  rentrer  daot  le  grand  genre  ^nû. 


ib.  Google 


kna  dwvMuMb.  La  «Milaur  dn  twt  eat  géoénirnÊBi  d'u  bran  très 
fombm,  prefqm  noir,  pnifoii  vert  éraeraiide  ou  roi^ettra;  «afin  qnekpw 
spéùmens  wnt  omë»,  sur  un  fond  hnm  jauniM,  de  bti"**"  —™»»— •— 


3o  exemplaires. 

Unio  Hadtticcbdii  Bonrgvignat 
t883.  Uhio  HinrrnmiBi  BourplifpMt,  AfoUiu^* /■».  Nyataa  (Meniwi,  p.  5, 

ag.  i-3. 
1891.  Umid    HmiTtciBaRi   Smitb,   Akk.   magaz.   naCitr.    hûConf,   6*  série,  X, 

p.  IS7. 
1898.  UniD  HAVTTECCBnRi  Harteiis,  Bfehall»  Wacktk.  Oit.-AjTik.,  p.  aSa ,  Tif.l, 

%i3;Taf.  VII.  fig.  3. 
igoo.  PiRREiau  HitTTECODH  SimpMn,  Proatd.  umt.  il.  nolwii.  Murum,  XXII, 

p.  8ï6. 

Coquille  ovcûde-alloogëe;  r^oQ  aotàieure  peu  ddvdoppâe,  plus  ou 
moins  ronde;  région  postérieure  égde  k  eaviron  deux  foù  l'antérieure, 
s'atténuant  en  un  rostre  oblut>  et  subarrondi  ;  bord  supérieur  subrectiligne 
dans  une  direction  ascendante;  bord  inférieur  bien  convexd-,  sommets  an- 
térieurs gros,  proéminents,  ventrus;  charnière  robuste;  cardinale  com- 
primée, triangulaire,  un  peu  âevée;  latérdes  robustes,  tris  saîllaotee  k 
i'extr&nilé.  Test  vert  émeraude,  orné  de  nombreuses  rides  chevronnées 
très  saillantes  couvrant,  le  plus  généralement,  toute  la  surface. 

A  celle  espèce ,  il  laut  rapporter  ea  synonymes  : 

1°  VUnio  Edaardxiamu  Bouj^gnat ''',  qui  c'en  diffère  que  par  sa 
taille  un  peu  plus  faible  et  sa  région  roslraie  peut-^tre  un  peu  plus  effilée  ; 

9*  Les  Utm  GrimdidUri  Boargaîgnal  **' ;  Unie  Dnfottti  Bourguignaf  ' 
[non  DE  ttoGBBBauNE**']  et  l[/iuo  GrantioMM  Boui^guignst '*'.  De  ces  trois 
coquilles,  il  est  inpossibie  de  dialiiiguer  las  deux  pnoiîë<e9  rone  de 
l'antre''';  ellaa  oonstitneat  une  forme  nrta,  du  typa  HmMeemtri,  carscté- 

(■)  BotuanaMAT  (J.-R.),  Molltuqutt  fiuviatUtt  du  NganM-OuUréwé ,  tuitù 
tum  Mb  tw-JM  gatrti  Camanmia  tt  BttrtaiM  du  Taiiga»au,  PaFl«,ainlt  1883, 
^»^.%.  7-9- 

I»  BonaamaaiT  <J.-It.),  be.  ni.,  août  i883,  p.  7,  %  4-fi. 

OJ  Bo(iUiiiiiHlt(J.-R.),  ^.  ni..  Mât  t883,  p.  8,  &g.  ■■.  Cul  i'Umo  fot- 
lumiu  de  Rochebrune  (fiutftt.  Mutnu»  hiit.  natvr.  Parti,  190&,  n*  5,  p.  ab6\. 

<•)  VUnio  Z)<ip<>nlt  de  Rochebrune  [fiulfel.  loeiéU  fiilonat.  Pari;  VI,  iSSa, 
p.  3A]  est  une  eapica  du  Sënégd,  trèi  différente  de  celle  de  Bourguîgnat. 
SiiMOK  {Proetid,  um'l.  il.  nation.  Mutéum,  XXII,  igoo,  p.  8A6]  ett  fait,  i  tort, 
un  lyneoyme  de  VUnio  ffauiiMsun  Bourg. 

<»  BanacuiaKiT  (J.-R.),  bc.  «il.,  aoflt  i883,  p.  ik. 

'*'  L'édiantilltHi  type,  étiqueté  Daponti  pir  BonMciamT,  a  aeitleiiwnt  des 
fdvas  UKèreinent  plut  comprimées  que  edin  île  l'exemplaire  étiqueta  Gnutdi- 


ib.  Google 


—  305  — 

ritëe  par  l'apparenea  plus  on  moiiu  ovalure  ou  mAnw  subarrondie  des 
vdv».  QuMt  à  l'Unit  Givntimuu,  il  c'a  pas  ét^  figure,  <'...«  eause,  dit 
BaoBuioNiT  <'',  de  l'^lat  de  d^ectuMÏt^  de  la  teait  valve  que  j'ai  eue  entre 
les  maina.  ■  Or  le  b/pe  de  Fauteur  est  au  Mua^um  :  o'eet  uae  demi-valve  en- 
viroa  d'ane  petite  foime  poesëdant  la  même  sculpture  que  les  précédentes 
eqtècei.maia  un  peu  fia»  allongée,  conalituaat  un  interuédiaire  entre 
Ï'Ù.  HaMlteaairi  et  l'U.  Dapoati  (^  Gramdidien)  d. 

Je  n'hésite  pas ,  malgré  l'avis  du  docteur  von  MiRTBNS  *'\  à  réunir  toutes 
ces  coqniltes  en  une  seide  espèce.  L'envoi  du  P.  Piel  comprend,  en  effet, 
[dasieurs  centaines  de  valves,  parmi  lesqudles,  après  un  laborieux  triage, 
il  est  poesible  de  trouver  qudqaes  exam{dair6s  des  formes  que  je  viens 
d'examiner,  mais  il  devient,  dèa  lors,  matériellement  impoiùble  de  classer 
Ids  antres  échantillons  qui  forment  ^  peu  près  autant  d'intermédiaires  qu'il 
y  a  de  spécimens.  H  en  résulte  que,  m  l'on  voalait  séparer  toutes  les  co- 
qnilles  présentant  quelques  petites  diflerenees,  on  serait  conduit  à  décrire 
autant  d'espèces  qu'il  y  a  d'individus,  ce  qui  est  inadmissible. 

En  dehors  de  ce  polymorphisme  de  galbe  qui  pormet  de  distinguer  des 
mutations  ex  forma  i  elongafai,  intermedlsi,  cnrta,  globosa,  aulkoam- 
presaa,  compressa,  ete. . .,  on  observe  de  nombreuses  variations  dans  In 
sculpture  du  test  :  certains  échantitloos  ne  possèdent  de  rides  chevronnées 
qu'au  voisinage  des  sommets,  oà  elles  sont  reialivemeot  peu  saîllaales; 
d'autres  ont,  au  contraire,  toute  la  surface  <les  valves  ornée  de  cette  ma- 
nière. 

La  coloration  du  test  permet  de  distinguer  les  var,  ex  colore  :  lates- 
cens,  oaaUmea,  fusoa,  nlgra,  viridla,  omata,  cette  dernière  présen- 
tant des  rayons  divergents  d'un  vert  sombre.  Enfin  la  nacre,  toujours  très 
irisée,  est  elle-m&ne  très  diversement  colorée  :  elle  est  généralement  bleue 
dans  led  individus  à  épiderme  vert  ou  jaune,  et  d'un  rose  saumoné  on  d'un 
magnîTiqoe  rouge  violacé  chez  les  échantillons  à  épiderme  brun  ou  marron. 

Unio  RuELLàM  Boui-guignat. 

i883.  Unio  Ruilum  Bourguignat,  MaUtuqati  flav.  Ngaaia,  p.  lo,  %.  ili-i8. 
189s.  Unio  Rdillihi  Smith.,  ilnn.  magot,  rutiur.  hitt.,  6*  série,  X,  p.  117. 
1898.  Uhio  Rdeluki  M«rtens,  Buehatu  Wtiekik.  Oii.-Afrik.,  p.  »35. 
1900.  pAmnu  Rdiu.»!  Simpaon,   Procttd.  umt.  tUit.  nation.  Mtunm,  XXIl, 
p.  816. 

1"  BonaaniMiT  (J.-».).  bto.  eil.,  août  i883,  p.  i&. 

'*'  En  dehors  de  U  forme  générate,  Bouiadioniit  Mnaldérùt  comme  caraclères 
Bpérilîques  :  U  «culpturc  du  Icat  <A  U  couleur  de  la  nacre.  I)  eut  à  peine  besoin 
de  faire  remarquer  que  de  tels  caractère»  n'ont,  chei  tes  Uniot  en  fierai  et  prin- 
cipalement chuceui  du  Viclorii-?Jyanu ,  sacune  valeor  «pécirique,  la  roulear  du 
test  et  de  la  nicrc  et  romementalioa  du  test  variant  evec  chaque  individu. 

^)  MitTHt  (E.  toi),  Buthalit  Wtiduk.  Oit-AJnk.,  1898,  p.  b3b  et  a35. 


ib.  Google 


—  306  — 

Cette  espèce,  de  tome  oyakure-arrcuulie,  [dus  on  moins  Teolnie,  k  ré- 
gioD  antMeore  tris  airondie  avec  une  r^on  pastérienre  presque  deux  fois 
aussi  longue  et  à  bord  iuténear  largement  eonvexe,  semble  bien  diilinete 
des  pn^c^entes.  Elle  ne  présente  pas  trace  de  chevrons.  Son  tesl,  d'un 
marron  fonce,  est  seolement  orné  de  stries  d'accroissement  serrées .  fines 
et  assez  régulières.  Longueur,  3&  millimètres;  hauteur  max.:  s&  miUi- 
mètres  ;  épaîsseor  mai.  :  1 6  mUlimètres. 

Une  seule  valve. 

Unio  Honciti  BouiguignaL 

1(183.  Uni»  Honcri  Bourguignst,  MiAltuqmt  flitviat.  Nyaimi,  p.  i6,  Gg.  i3-iS. 

i8gi.  Uxio  MoxciTi  Smith,  Ami.wagmc.  natur.  hitU,  6*  Bëric,  X,  p.  197. 

■  898.  Uhio  IfoNGETi  Harteni,  SmcWU  Wtieinh.  Oii-Afrik.,f.  918. 

igoo.  Pjkunut  HoMCR)  SimpMo,  Pneud.  taûl.  *t.  nation.  Mititiàm,  XXII, 


Cette  e^tèce,  bien  distincte,  a  été  très  exactement  représentée  par  Bona- 
oDisNiT.  E^e  est  peu  variable  et  parait  abondante  dans  le  lac. 
90  exemplaires. 

Variété  mbm  Gemuin ,  nov.  var. 

Même  forme;  test  d'un  magnifique  ronge  brillant;  naere  rose  saumon 
vif,  très  fortement  irisée. 
Deux  eiemidaires. 

Unio  LoDuiu  Bourguignat. 

1887.  Umio  Lodidiu  Bourguignat,  Bull.  ne.  inaUuol.  Franet,  IV,  p.  fji. 

■  8g*.  Umo  Lodidili  Smitii,  Ami.  magm.  nalur,  Jiùlory,   6*  siria,  X,  p.  ii8, 

^.Xn,%t3->5. 
i8g8.  Urio  Lodrmli  Martena,  Biteiiatté  Wiichth.  Ott-AJrik.^  p.  ia8. 
igoo.  NoDDLiiu  LoDODiLu  SîiDpwn,  Pneetd.  unit,  ilaL  natio».  Muuum,  XXil, 

SiHPSOK  dasse  cette  espèce  parmi  les  Nadutaria;  on  doit,  an  conlraire, 
la  considérer  comme  nn  Umo  type.  Elle  se  distingue  par  sa  forme  allongée, 
sa  région  postéi-ieure  terminée  par  nn  roatre  tout  k  (ait  iniërieur  et  un 
peu  aigu ,  enfin  par  son  bord  inférieur  |dns  on  moins  «nuenz.  Le  docteur 
Ed.  A.  Smitb  a  figuré'''  une  bdle  variété  de  cette  espèce,  surtont  caracté- 
risée par  son  bord  postérieur  obliquement  convexe  et  son  bord  inférieur 
très  nettement  sinneui.  Je  donne  à  celte  coquille  le  nom  de  variété  *■"'**'< 
nov.  var. 

Une  douzaine  d'exemplaires. 

I»  SaiTB  (E.-A.),  AmuÀ.  magaz.  mInt.  iwl..  S*  série,  X,  pi.  XII,  fig.  i5. 


ib.  Google 


Spatbi  (Leptoapithi)  NrASSAKNBU  Lea. 

86a.  SHTii  HiuMMHa  Lei,  Pnend.  Ac.  Mtw.  Se.  miadttiA.,  VIII,  p.  log. 
867>  SriratuTAMumis  Lea,  Oiin-vai.  gm,  Viùo,  XI,  p.  4o,  pi.  XllI,  lîg.  33. 
870.  PuTiwi  (SrATHi)  NTisiAimis  Les .  SfMfi.  tt/NauJei,  p.  8g. 

SriTiiLU  RTiHiNi  Bourguignat ,  Molliuq.  AJrique  équalor.,  p.  197. 
i8g3.  MiTTiLA  (Sfithi)  nruiAtMi»  Smith,  I^veied.  Zael.  toc.  Lemdm,  p.  6A1. 
89^.  SrATBiLLA  iTisMDiiu  Ancey,  MiM.  Moe.  Eoolof.  FroHCf,  Tin,  p.  118. 

SrATiA  KTiuAimii  Mvteni,  BweAdlt*  ITneM.  OiM>ifc.,  p.  ti6. 
1900.  Spath  htawaimu    Simpson,  hvertd.   unit.  êl.   nation,  Mtutum,  XSII, 
p.  896. 

Coquille  de  petite  taiUe,  optique,  an  peu  allongée;  rtjgfion  uilérieure 
arrondie;  r^on  postérieure  une  fois  et  demie  aussi  longue  que  l'anté- 
Heore;  ligament  tris  court;  test  asses^pais,  solide;  nacre  violacé,  bien 
insde.  Longnenr  nuiimam  :  âg-55  mSlimètrea-,  hantenr  maximum  :  aS-St 
millimètres;  épaisseur  max.  :  i6-s9  millimètres. 

Deux  échanlillouï. 

SraxaiDi  Nrinu  Smith. 
189*.  SraAiioa  iitam«  Smith,  Anmal.  magot,  noter.  hiH.,  6'  série,  X,  p.  383. 
1898.  SnniEa  htiru  Harteni,  BuehalU  Wtiehtk.  OtUAfrik.  p.  >6o,  Tal.  VII, 

Coquille  ovalaire  arrondie,  médiocrement  ^obuleuse;  Bommets  mÀlians, 
peu  proàninents  ;  dents  cardinales  médiocre* ,  latàvles  fortes  ;  test  relative- 
ment solide,  jaunfitre,  très  finement  strié.  Longnenr  :  6  millim.  5  ;  hau- 
teur :  6  millim.  75-,  épaisseur  :  i  millimètres. 

Un  exemjdaire  bien  typique  '''. 

CoaiicDLA  aifiiAH  Parreyi. 
18&6.  CiusA  UDiATA  ParrejB   in  Pfaïlippi,  Atb.  und  Buckr.  neutr  Canck.,  Il, 

p.  78,  Taf.  I,  fig.  8. 
1866.  CoRiiGitLA  UBUTi  H.  Adtmi,  Prxted.  molog.  toe.  Lonjan,  p.  37$. 

1876.  CoaiiCDU  MDIATA  Jidcdi,  Land  vtd  tuMw.  Moll»êli.  N.0.AJnk,,f.»9^, 

Tat  H,  %.  10. 

1877.  CoiiiCDLA  lABiATA  Smith,  ProcMd.  toalog.iùt.  Lnndan,  p.  95. 

1879.  CoBiicci.A  aABiATA  llirlefia,  Siti.  btr,  d.  gtitlU.  natmf.  fieunde,  p.  loS. 

1889.  CoMiCDLA  NTiMANA  Bourgoigoat,  Bttlltt.  Kw.  m^Melog,  di  franc*,  p.  37 

(tint  datrift,). 

1890.  CoiaiCDLA  lADiiTA  Smith,  Ann.  mag.  pMiur.  hiilen/,  6'  aërie,  VI,  p.  lAg, 

«IX  (.89a).  p.  ia6. 

(1)  En  dehors  des  HoUmques  dont  il  vient  d'être  que«tion,  le  Père  Peu,  a  re- 
codSi  une  valie  d'un  trèt  jeone  £tbërie  fort  intëreManle  par  les  caractères  de 
M  ebamière.  U.  le  D.  R,  AnaosT,  qui  a  étudié  tout  spécialement  ce»  animaoi, 
pnUiert  trèi  procbainement  tint  noie  rar  cette  coquUle. 


ib.  Google 


—  308  — 

t8gâ.  CoRiiCDL*  MDUTi  SluraDj,  Il  BtuniBDn,  Durch  UaiitdlaHd  zur  NUquelU, 

p.  10. 
itlgS.  CoBiicDU  UMiTi  UuleM,  Betchaltt  Wtkkth.  Ott-AJnk„  p.  iS». 

Espèee  très  abondante  dans  lo  lac  et  fort  variable.  Le  Corhicula  nyatiaaa 
Boui^jiiignat  n'est  qu'une  forme  de  cette  coquille  qui  ne  nàite  pas 
d'être  distinguée.  La  c(daatt«D  est  tris  différeale  suivant  les  individus.  Cbes 
les  uns,  le  test  est  nnimlore,  jaDnAtra,  vic^acé  ou  v«t  divAtre;  cliei  ks 
autres,  3  est  orné  de  rayons  Mens  on  violets. 

do  écbanlîHons. 


Liste  dks  Lâmbllibbàuches  becvbjllis  pàh  M.  L.-G.  Seumàt 
AUX  Îles  Tuàmotv  et  Gàmbier  (i^os-j^oJ), 

pia  M.  ÉnouÂi»  Liai  (Fin). 

AI .  Gkuu  rAGinci  fcoderip. 

t835.   Vfmma   pacifiea   Bbodiup,    Trwni.  Zoal.   Soe.   Lnnim,  «ol.   I,    p.   SoS, 

pl-Sg.fig.  i. 
i8A6.   C.  padJiM  Brud.,  Ruti,  Omck.  Icon.,  iiA.  IV,  Cumui.  pi.  111,  fig.  iS. 

Tnamotn  (Hao,  Amann,  Fakahîna),  Mangsreva  (Team,  Taka,  Tolaaî, 
Tt&aerero)  :  nombreux  individus.  - —  [Pacifique,  Manitea  du  Sud.] 

Parmi  ces  spécimens ,  les  nns ,  de  Forme  oblon^e  et  de  coloration  pourpre 
vidaeëe,  teintée  d'orange,  corresponde ût  à  la  Figure  eitée  de  Reere;  tes 
autres,  de  contour  orbiculaire  et  de  couleur  rooge-ferruginense,  se  rap- 
portent {dnlôt  à  la  variété  etmvtMt  Clesstn  (m  Hart  u.  Ghemn. ,  Gonek.  Cab. , 
a*  éd..  Chôma,  p.  3a,  pi.  XID.  fig.  i-a). 

42.  Chaxi  UBRiCiTi  Broderip. 
i&3â.  Ouuna  imbrùalm  BiMiaiP,  Ihau.  Zool.   Soc.  Landon,  vuL  1,   p>   iok, 

pi.  39,%  9. 
■  846.   C.  imbricala  Brod.,  Ru»,  Cimw^  /cm.,  voL  IV,  Ckana,  ^.  [,  %.  3,  «t 

pi.  VI,  fig.  3  i. 

Hao,  Maratea  du  Snrf,  Mangarera  (Tearia)  :  nombreux  exemi^sûres.  — 
[Pacifique,  Hamtea  du  Sud.] 

^3.  CuiHA  spixosA  Broderip. 
ifl3&.   f^iama  ipim>m  Broiieijp.  Traïu.  Zaïti.  Sac.  Lcndim,  p.  3o6,  p).  SS,  ttg.  8-9. 

Maralea  duSwl,  GuBbier(PMnu),  Tenue  :  iidividns  asseï 
—  [Pocilique,  Mamtea  àa  Sad.  j 


ib.  Google 


—  809  — 

Broderip  sigmdtt  qoe,  dans  cette  forme,  le  Mminet  de  la  valve  inférieure 
est  sonvent  d^vdoppé  comme  dans  le  C.  nmeontù  Brug.  Or,  étant  donne 
que,  mas  ce  dernier  nom.  Bniguiiffe «wipraotit  fdoaiean  eapàeêe  ^é~ 
rentM,  3  est  powiUe  qne  l'noe  d'fAw  aoît  prim&aemt  le  C.  yiwBia.  En 
effet,  leeplns  grands  ëchaati Hong  recueillis  par  H.  Searat,  qui  sont  orvës 
d'épines  tubuleiues,  parfois  très  érod^,  ont  te  crochet  de  k  valve  infé- 
rieure enroulé  en  spirale  très  saillante;  ib  sont  d'ailleurs  teintés  de  violet 
à  llnlâieur,  surtout  sur  les  bords,  et  ceci  correspond  â  la  description 
donnée  par  dessin  (in  Mart.  u.  Chemn.,  Càneh.  Cai.,  a'  éd.,  Gmma, 
p.  1 5)  pour  le  C.  NmMrM>,aapèce  k  bqmile  M.  Cfa.  Hedlay  {Mm.  Auêtral. 
Mtu.,  1899,  p.  5o6]  a  rapporté  on  ^éonen  de  Fanafiiti. 

hà.  Snkdilm  rumcca  Havre. 

|856.  ^wn^bu pacjltMu  Rskie.  Conck.  leon.,  val.  IX,  Spondglat,  pi.  l,  fig.  1. 

Haruléadu  Snd  :  ih  ind.;  Mangareva  (Tearia)  :  7  înd.  —  [Marutéa 
4mSmL] 

45.  SpoKDiLDaruuNsSowerby. 

18.  .T  Sfumdgtu*  variaM*  Sowsmt,  A^nd.  Calai.  Poigiut.  SktUt  coll.  bf  Slulck- 

tU3.  S.  DiUiêerti  Chind,  lUailr.  Condt.,  pi.  XII. 

i856.  5.  nmoMKow.,  RitTi,  Qmch.  Im-.,  lak,  IX,  ^ndyiM.pLL,  %  3. 

Tnamotu  (Hao)  :  &  ind.  —  [Padfiqne.J 

46.  SpaKDïLos  aDiiciiHiMU.  Reeve. 

i856.  Spaadi/ftu  mJictinJiM  ftiiti,  Omch.  ibon.,  vd.  IX,  Sfendglut,  ||l.  XTH, 
flg.  60. 

Toomotu  (Hw)  ;  9  ind.;  Marutéa  du  Sud  :  6  ind.;  Hnigareva.  (Gala- 
vaké,  Takn,  Atitooili,  Tearia)  :  6  ind.  —  [Philippines.] 

Les Spondylea,  que  je  rapporte  k  celte  espèce,  soat  de  couleur  rouge, 
avec  des  c41es  épineuses  de  teinte  orangée. 

M,    RiUWU  (CwitlDU)  niHUlB  r.lywnnil» 

1784.  l'teienfngilii  Caiiaiiin,  Omek.  (M.,  vul.  VII,  p.  3Ag,  |iL  68,  %.  65o. 
tS&7.  Lm»Jrmtau  Ch...Sa«t>»„  XIU.  QmiL,  .ol.  I,  p.  86,pi.  XXli,%  aA-37. 

Tnamotu  (Hao)  :  i  ind.;  Marutéa  du  Sud  :  6  ind.-,  Mangareva  (Gan- 
bMl»)  :  t  ipd.  et  4  tû^m^  MnialHtMi  :  9  ind.  —  [  Phili|ipiBee,  Tahiti.  ] 


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^8.  PccTEH  (Cblahvb)  PALLinii  Linné'''. 
1758.  OitreapaUium  Liicirf.  .^«1.  not.,  éd.  X,  t.  1,  p.  697. 
t8&3.  PHUn paltiaot  h.,  Rini,  Omch.lcon.,  vo).  Vill,  PteUn.pl  XVIi.  6g.  63. 

Tuamotu(FagaUn,Hao,  AmaDu):  6  ind.;  MamlàduSnd  :  la  valves; 
Mangareva  (Taku,  Tearia)  :  9  ind.;  Akamaru  :  1  ind.  —  [Pacifique.] 

49.  PRCTM(CiiU)rrs)  DuHGi  Reeve. 
i853.  AcCm  Drùtgi  Rini,  CmcA.  /eon.,  nd.  VllI,  Ptetm,  pi.  XXXIll,  âg.  i5). 
Tuamohi  (Taku)  :  1  ind.  —  [Australie.] 

50.   Pecten(Ciiuiivs)  cuKEOiDsReeve 
■  853.  Peeie»  euneolui  RiEti,  Coneh.  /con.,  vol.  VllI.  PmUH,  pi.  XXIX,  6g.  i3i. 
1888.  A  (HlpAureiM  Dunker  mss.,  Komlt,  in  Mart.  u.  Chemn. ,   Conck.   Cai., 
»'  éd.,  Peclm,  p.  176,  pi.  71,  lig.  5-6. 

Tuamoln  (Makemo,  Vahitahi)  :  nombreuBct  valves Isol^.  —  [Iles  Fidji.] 

51.  OsTHi  SDBTRiGDNt  SowerLy. 
1S71.   Ourta  ivbtrigoHa  Soite»i,   in   Reeve,   Conch.  /ton.,  vul.  XVIH,  Ottna, 
pi.  XVIU.%.38. 

RaiRlea  :  h  ind.  —   Australie.] 

52.  Obtui  BiNKHBis  Gmelin. 

1785.  Ottrtafiiio  êic  di'cla  diUvùuia  Z-imuMi  Cbemniti,  Omdi.  Cab.,  vul.  VIII, 

p.  96,pL79,  fig.  668. 
1790.  0.si»iii$ù(inuii,Sya.<uU.,ed.  XIJI,  t.  I,  p.  3335. 

1870.  0.  itMiuù  Gm.,   SowEMY,  inReeve,   Omeh.  leon.,   vol.   XVIII,   Otbta, 

pi.  m,  6g.  5.; 

Tuamoln  (Hao,  Amanu)  :  10  ind.;  Mangareva  (Tearia)  :  ■  ind.  — 
[Mende  Chine.] 

53.  Osnai  aoMCEi  Sowerby. 

1786.  Oitrta  panMifica   *niilniriii«  vergtiu  CaiMiin,   Conek.   Cab.,  vdI.   IX, 

p.  i49,pl.  116,  %  997. 

1871.  0.  naacai  Sowbir,  tu  Reevc,  Qmck.  Icon.,  vol.  XVIII,  Oïlreu,  pl.  XX, 

Bg.  46. 

Tuamota  (Hao)  :  8  ind.;  Marat^  dn  Snd  :  li  ind.;  Mangareva  (Riki- 
(ea,  Tearia,  Tokaai,  Takn,  Kirimiro)  :  iù  ind.  —  [Marulda  dn  Sud.] 

C  Les  espèces  de  Ptetm  ont  ét^  aMigeammenl  détcnniném  p«r  H.  A.  Ravay. 


ib.  Google 


5â.  OsTUi  (Alkcthvonu)  fouuu  Unué. 

1758.   OilreafoliiimLniiit,Sgit.  put.,  éd.  X,  I.  I,  p.  699. 
1871.   0. /olium   t.,   Sowii»»,   in   Reeie,   Conch.  /«m.,   vot.    XVIII,   O»(rfo, 
pi.  XVIII,  %.fio. 

Mangareva  (Rikilea.  Taku,  Kirimiro)  :  ao  ïad.  —  [Moluques,  Am^ 
riqae  centrale.] 

55.  Akoku  uiHAS  Gray. 

iSAg.  ^noDHii  adama*  IJiiT,  /W.  Zùol.  Soc.  London,  p.  117. 

18^9.  A.  adamat  Gr.,  Besie,  Conch.  kon.,  vo).  XI,  ^iiania,  pi.  III,  lij]:.  i5. 

Mangareva  (Taku)  :  t  ind.  —  [Manitéa  du  Sud,  Galapagos.] 

56.    PuCDNiHovu  lONB  Gray. 

iHdg.  Plaeananiania  iant  Gbit,  Proc.  Zool.  Soc.  Lonim,  p.  ii3. 

tK&g.  /*.  loiw  Gr.,  Rebti,  Coneh.  Ican.,  vol.  XI,  Piacuaawimia,  pl.  Il,  lig.  6. 

MaDgareva  (ltikîtea,Galavaké,  Tearia)  :  ih  ind.  —  [Australie.] 

57.  Septifer  bilocdlams  lÀaaé. 
i~,W-  Mytilui  biloeularit  Linhé,  Syit.  nal.,  éd.  X,  l.  I,  p.  70IJ. 

1785.  JH.  m'cobarinu  CHEa:iin ,  Conck.  Cob.,  vol.  VIII,  p.  i55,  pl.  83,  lig.  736. 
1857.  M.  nicoiancw  Cil.,  RiEtE,  Omek.  Jean.,  vo).  X,  Mytilut,  pl.  IX,  %.  Ai. 

Tuamotu  (Makalea)  :  i  valve;  Marutéa  ;  1  îod.  —  [Océaa  [ndiea.] 

58.  MoDioLi  AORicuLiTi  Kraïus. 

18&8.  JlfiM^ola  auriatlala  Kntusa,  SùéafriL  MoU.,  p.  ao,  pl.  a,  fig.  A. 
16H9.  Jlf.  auricuittUt  Kr.,  Clusi!*,  in  Hart.  u.  Chemn.,  Coneh.  dtft.,  i*  éd., 
ilytiliia»,  p.  g6,  pl.  sg,  %.  1-9. 

Marutà  du  Sud  :  3  ind.;  Hangareva  (Ritilea)  :  a  ind.;  AuLena  : 
19  ind.  —  [Natal,  Mer  Rouge.] 

59.  HoDioLi  VAQUA  Lamarck. 

18 1  g.  Modiola  m^ina  LiMAich,  Xni'ni.  1.  nerL,  t.  VI,  1"  part.,  p.  111. 
i858.  M.  vagina  LL-,  Rime,  Coneh,  Ican.,  vol.  X,  Modiola,  pl.  1,  %.  3. 

Tnainotu(Makal«a)  :  1  valve:  Marutéa  du  Sud  :  1  ind.  et  1  valve. — 
[Philippines,  Australie.  I 

60.  MoDfOLA  TDLiPA  Lamarck. 

1S19.  Modiola  Ittlîpa  Liaiacï,  ^ni'ni.  >.  tert.,  t.  I,  t"  part.,  p.  1 11. 
1S&7.  M.  tulipa  U.,  Bmi,  CmcA.  Icon.,  vol.  X,  Modiola,  pl.  IV,  Gg.  lû. 
MmfoH.  —^  III.  as 


ib.  Google 


i&^5,  M.  ttilipa  Lk,,  HuTiLL  et  Stindih,  Shella  from  lifu,  Joum.  tij  Omàml., 
vol.  VIU,  p.  117. 

Tahiti  (Taravao):TiD  tria  jeaneiii<iîvidti.  -~  [Antres,  Auslnlie,  Lifon-j 

61.  MoMou  uTDBiTÂ  Meiike. 

i83o.  Modiolo  litsrala  Hiicii,  Sya.  mflh.  iVcII.,  9*  éd.,  p.  \h^. 
168g.  U.  ioanta  Hke,  Guas»,  in  Hait.  □.  Chemii.,  ÛHufc.  CnA.,  i*  éd.,  Hy- 
liJtiJM,p.  103,  [d,  971  fig-  9-10. 

Mgn^^va  (Rikitea,  Tearia)  :  une  cinquantaine  de  valves  iso}^.  — 
[Pacifique.] 

62.  LiTaoDoiiDs  tbkes  Phïlippi. 
t8Ii6.  JfoJ>a/aMr«>PuiuFPi,Aiii((J.  CbncA.,yol.  ll,p.  iâ8,Ma>Jial<i,pI.  I,lig.3. 

Tuamotu  (Fakahina,  Hao)  :  5  iod.;  Manitéa  du  Sud  :  9&  ind,;  ftbuga- 
reva(Bikitea,  Taku,  Atîhraîti,  Tearia):  la  iod,  —  [Pacifique.] 

63.  LiTaoDOHOs  lievigati  Quoy  et  Gaimard. 

i835.  ÎÀ^aiamu*  I«iiijr«l*u  Qoor  et  Uaiii*)d,  Va^.  ktVn^akt,  Zoot,,  t  III,  p.  &6â, 

pL  78,  fig.  17-18. 
1899.  Lilhophaga  Inigvla  Q.  et  G. ,  EliOLir,  Holl.  Punaruti ,  Pdec ,  Kmi.  Aulrvf. 

Mut.,  p.  Agi. 

Maiwareva  (Rikitea)  :  i5  ind.  —  [Pacifique.] 

M.  Ch.  Hediey  regarde  le  L.  mataecaaa  Reeve  (Coneh.  leon.,  vol.  X, 
lÀthodomut,  pi.  [V.  6g.  ao)  comme  pouvant  Être  syuonpie  de  c^le  espèce. 

6&.  LnBOMHoe  (Botoli)  oanisomu  Ghemnitz, 
1785.  Jlfyalw  einnanominu*  Ghimiti,  G>wJ>.  Coi.,  V9I.  VIII,  f.   ii,  fl  8s, 

fig.  731. 
i7«a.  iLjiutm  GauiH,  %rt.  Ht.,  éd.  Xlli,  1. 1,  p.  SSSg. 
1883.  Lil^)haga><ca  Gm.,  Dpikm,  in  Mut.  u.  Gheu,,  Cbwik.  Cai.,  ■'  4d., 

LUhophaga,  p.  s5,  pL  6,  %,  8-9. 

Tuamotu  (Hikuern)  :  9  ind.;  Marnlëa  du  Sud  :  3o  ind.;  Mangareva 
(  Taku ,  Tearia ,  Tskaerero  )  :  1 7  iod.  —  (  Phiiîi^iies ,  Nouvatk^-CaUdooia.  ] 

65.  Pnai  uUflOtTATA  Conrad, 
1837.  A'puut  Mntieeitaie  Courid,  Journ.  Àead.  tuU,  te.  PttHaitlphia ,  vol.  VU, 

p.  sUb,  pi.  90  ,  %.  II. 
iRSS.  P.  umicotlata    Conr,,   &■■'!,  Ctfeh,   JeM.,  foL    XI,   Piana,    pi.    XVI, 

%.  3o. 

ruimolu  (Hao,  Vahil^)  1  is  iod.  —  [ PbilippineL ] 


ib.  Google 


60.  PaiR*  aiGUTt  Linné. 

17&8.  Puma  taeeata  Linf,  Sgtl.  tiat.,  éd.  X,  1. 1,  p.  707. 

18&8.  P.  MCMla  L.,  RiiTi,  Conek.  leott-,  vid.  XI,  Pinaa,  pi.  IV,  fif[.  6, 

Maratéa  du  Sud  :  1  ind.  —  [Philippines,  Am  Sandwich.] 

67.  PinnA  mou  Chemniti. 

flih.  ifwMMr*  CaHim,  CoMk.  ÙA..  •^.  VUl.  p,  hm  ,  ^  8S,  %  774. 

■  819.  P.  wgrtM  UMiBGK.  Atmn-  ;  Mr(.,  L  VI,  i''|Mi'iie,p,  i3â. 
18^8.  P.MymCh.,  Rmi,  C«wA. /ma.,  vol,  XI ,  f>;>Ma,pl.lX,  Bg.  4a. 

tles  de  U  SocitfU  (HaiaUa]  :  1  ind.  —  [Philippiaps.] 
68.  Melin*  sDLctTA  Lomarck. 

1819.  P*TnanlcaM  Limttct,  Anirn.  1.  vtrt.,  i.  VI,  impartie,  p.  i&i. 

■  639.  P.nicaU  Lk.,  Duaiiia,  Enei/clUM.,  Ven,  1.  III,  p.  7S7. 

1837.  P.  MÊtiUaia  CoMlD,  Aura.  ^raJ.  Wiir.  Se.  MiVnb^i'a,  *al.  VU,  p.  a&fi. 
i853.  P.  «rmu'U  Godu>,  {/.  £.  Explor.  Brp.  Wilkm,  val.  XII,  p.  AI6,  et  Atlas, 

pi.  io,  &g.  557  a,  i,  c. 
18&8.  P.  cnUlkUi  Coitt.,Run,  Conck.I<m>.,yl>\.\l,Ptrna,  pi.  IV,  Gg.  >«. 
18SB.  P.  ItmottJtt  RiiTi,  iiiJ.,  pi.  IV,  fig.  17. 

Hanit^  du  Sud  :  1  ind.;  Mangareva  (Taku,  Teâria)  1  S  ind.;  Taraeu- 
poa  !  1  ind.',  Piteaim  :  5  ind,;  OAio  ;  1  ind. 

Cette  espèce,  indiquée  par  L^marck  d'AusIndie,  se  distin^e,  dm  lea 
spëdmens  en  bon  état,  par  ses  cAtes  rayonnantes  écailleuses ,  séparées  par 
des  eillons  de  couleur  bnuu;  sa  tni^ca  inlspne,  nacrée  au  centre ,  est  en- 
tourée d'un  large  bord  gn«Mre,  sur  lequel  on  dÎBUo^,  cbei  biiBdîvidns 
res[é<  Buffis^viinent  nûiues,  dei  ii^Ofu  briues  cwresposdtnt  aax  sUiona 
externes.  C'est  la  même  co^ille  qiiQ  le  P.  coileliata  Conrad ,  des  Sandwich , 
et  que  le  P.  Umoides  Reeve,  des  Moluques.  Cette  Pcrne  est  d'ailleurs  très 
variable  déforme,  suivant  les  anfractuosités  des  coraui  oii  elle  vit,  et  son 
aspect  extérieur  se  modifie  de  mAme  beaueoup  ulen  que  sa  sculpture  est 
[dus  ou  moixu  érodét.  Dèe  Ion,  thte  probablrâiwDt.'c'QRt  susii  Mtte  néme 
espèce  que  ûould  a  signalée  des  Tuamotu  sous  le  nom  de  P.  eremùf  et 
dont  il  figure,  i  c6té  d'un  individu  jeune  pourvu  de  c4tes  rayonnantes 
écailleusea,  un  échantiUoa  sabclrculaire.  pu  etten  sont  fiât  elTpcées,  et  un 
spécimen  très  allongé.  Toutes  ces  variations  dans  l'ornementation  et  le 
contour  s'obsen'ent  également  dans  les  coquilles  rapport^  par  M,  Seurat, 
et  notamment  les  exemplaires  aOongés  me  paraisaent  devoir  £tre  rattachés 
au  P.  âuieata  eomme  canttitaiot  une  viriâé  h  U^ndle  oo  pourra^  rëtervar 
le  non  i'tramita. 


ib.  Google 


69.  Melina  LINTIGIN09A  Recve. 

iSâ8.   Pema  Imligimta  Ruts,  Cench.  Icon.,  vol.  \1,  Ptnia,  pi.  VI,  Gg.  «7. 

Manitéa  du  Sud  :  nombreux  individus;  Mangareva  (Rikîtea,  Taku, 
Fearia)  :  19  ind.  —  [ Phitippines. ] 

Avec  les  spécimens  de  P.  tuleata,  M.  Seurat  a  recueilli  de«  Peroes,  dont 
le  large  bord  interne,  au  lieu  d'Atre  blanc  oc  gris,  est  d'un  jaune  brunâtre, 
avec  taches  plus  foncées  allant  jusqu'au  brun  rougeâtre  ;  parmi  cm  der- 
nières  coquilles,  la  plupart,  ayant  un  contour  allongé,  correspondent  assez 
bien  au  P.  lentiginota  des  Philippines',  mais  quelques-unes,  présentant  une 
expansion  oblique  en  arrière,  rappellent  plutôt  le  P.  autlralica  Reeve 
(pi.  III,  fig.  19),  d'Australie.  Ici  encore, la  forme  allongée  lentigimsa  n'est 
peutrétre  qu'une  variété  d'une  espèce,  dont  raïutra&'ea  serait  aloralaforme 
typique. 

70.  Meliki  nocleds  Lamarck. 

1819.  Ptna  nucbiu  laaiici,  i4nMi.,  (.  vtrt.,  t.  VI,  1"  perUe,  p.  i&i. 
t858.  i>.ni«;l«uLk.,Run,  CWA. /«on.,  vol.  XI,  /Vna,  pi.  I,  %  A. 
i))58.  P.ftetiaalaRmt,Hnd.,Tpi.l,ùg.». 

Mangareva  :  3  ind.  ;  Akamani  :  s  ind. 

Le  P.peelinata,  dont  Reeve  ne  fait  pas  connaître  t'babitat,  ne  mesemMe 
pas  différer  spécifiquement  du  P.  imeleut  indiqué  par  Lamarck  de  l'tle 
Saint-Pierre-Saint-François  (Australie),  et  dont  le  Muséum  possède  les 
types;  l'intérieur  des  échantillons  rapportés  par  M.  Seui-at  est  recouvert 
de  nacre  d'un  violet  foncé. 

71.  Vdlsella  BUGOBi  LamaTck. 

tBig.   FhImUq  ragota  hànutx,  Anim.i.  twrl.,  t.  VI,  1"  partie,  p.  ais. 
i858.  V.  rugma  Lk.,  Riitt.  Coack.  Icon.,  vol.  XI,  YuUtlla,  [d.  11,  fig.  7-8. 
Tuamotu  (Makatea)  :  1  vdve.  —  [Mer  Rouge.] 

72.  Malledb  kacilosds  Reeve. 

18&8.  Hiiffnii  maniJuiiu  fiiMS,  ConcA. /con.,  vol.  XI,  JValbiu,  p.  III,  6g.  9. 

Marutéo  du  Sud  et  Mangareva  (Itikitea,  Taku,  Tearia,  Tokaai,  Riri- 
miro)  :pluûenrs  individus  de  cette  espèce,  qui  n'est  peut-être  qu'une  va- 
riété de  petite  taille  du  M.  régula  Forskal.  —  [Marutéa  du  Sud]. 

73.  Ptbma  (Maroaritifera)  iiauauti»iu  Linné  var.  CuaiNot  Reeve. 
17&8.  MgtilvÊ  Burgaritiftrut  Lumà,  Sgtt.  naU,  éd.  X,  t.  I,  p.  70&. 
t8&7.  Arieuitt  Cwningt  Diiii,  Condi.  Icmt.,  vd.  X,  àvicuia,  pi.  IV,  %.  6; 


ib.  Google 


—  S15  — 

1901.  Hargarilifera  margarilifera  h.  vir.  Citmingi  Rfe,  Jamuoh,  Molher  of 
Peirl  Ojitera,  Proe.  Zool.  Sm.  Landon,  vtd.  I,  p.  876. 

igo3.  M.  nargantifera  L.  vir.  Cumingi  R*e,  L.  G.  Sidkt,  Obttrv.  nu*  la  itrue- 
lurê,  la  faune  et  la  flore  de  Htaralèa  du  Sud,  p.  1  i. 

Tiiainota(Hao),  Marulëa  dn  Sud,  Uangsreva  (Atitouiti,  Tearai),  Ta- 
raouToa,  AakeDa  ;  plusieurs  exemplaires.  —  [Tahiti,  MarutÀ  du  Sud, 
Gambier.] 

7&.  Priait  (HiBaïKiTtraBi)  panabbsai  Jameson. 

igSu.  Àvimlapiea  Godld  (non  Reete),   U.  S.    Exfl.  Exp.   Wilkiê,    vol.  XII, 

p.  1&3,  et  Atlu.pl.  3g,  fig.  54g. 
igoi.  Ifar^an'Ii/^rapafuiMMt  JiHiMii,  Molber  ofPeari  Oyttera,  Proc.  ZmJ.  Sot. 

Londm,  voL  1,  p.  3go. 
igo3.  M.  panateim  iiua,,h.  G.  Sidiat,  Obum.  lur   la  $traclure,   tîc.,  de  Ua~ 

niiéa  du  Stid,  p.  i5. 

Raiatea,  Toamolu  (Raroia,  Hikueru.  Fakahina,  Pukapuka,  Amanii 
Hao).  Manitéa  du  Sud,  Mangareva  (Rikitea,  Taku,  Alitouiti,  TokaaJ, 
Taiaro),  Vaiatekeuë,  Temoe,  Oeno  :  très  nombreux  individus.  —  [Aus- 
tralie, Nouvelle.Guin^.  Fidji.] 

75.  Ane*  iMMictTA  Bmgiiière. 

1799.  Artaimbricata  Btvamhit,  Eoegel.  MA.,  Yen,  1. 1,  p.  98. 

i6tg.  À.  (tmionalii Liaiici; ,  Anim.».  i«rl.,l.  VI,  1"  p«rlie,  p.  37. 

181g.  A.attUtnahkmMeiiibid.,^.  3tt. 

i633.  fiyHOdrra  maeulata  SowEiaY,  Pràc.  Zool.  Soe,  London,  p.  17. 

i833.  B.  mulabilit  SoiriRH,  Md.,  p.  17. 

i8ââ.  A.maekdM»  Sow.,  Rhti,  Canek.  /cm.,   vol.  Il,  Area,  pi.  XI,  Hg.  71. 

iS/tft.  A.mulabilU  So».,  Biitc,  itùf.,  p.  XIII.  %.  85. 

Tsbiti  :  1  ind.;  Tuamolu  (Maketno,  Hao)  :  6  ind.;  Haruléa  du  Sud  : 
3o  ind.;  Maogareva  (Rikitea,  Tearia,  Kirimiro)  :  18  iud.  —  [Antilles 
Ocëan  Indo-Pacifique.] 

L'^.  macufobt  Sow. ,  de  ManitéaduSud,  a^t^  décrite  par  Reevecomm 
une  coquille  blanche  avec  lâches  bnines  eu  arrière  :  on  doit,  comme  je 
l'ai  fait  remarquer  ailleurs  (/ourn.  de  CoHch.,  tgoA,  p.  lâ?)  l'identifier  à 
\'À.  atdlana  Lmk,  de  la  cAte  Sud  d'Australie.  D'autre  part,  l'il.  muiiihiliê 
Sow,  de  la  cAle  Pacifique  d'Amérique,  se  distinguerait  surtout  parla  colo- 
ration noire  de  la  partie  postérieure  :  or  cette  coloration  existe  di\k  plus 
ou  moins  nettement  chez  r.*!.  maeulala,  dont  certains  eiemplaires  sont 
teintés  de  noir  à  ia  charnière  et  poste  rien  rc  ment;  par  suite,  il  n'y  s  pas 
lieu  de  séparer  ces  deux  formes.  Du  reste,  on  trouve,  tant  pour  la  colorn- 
tion  et  la  sculpture  de  la  coquille  que  pour  la  disposition  du  ligament, 
toutes  les  formes  de  passage  entre  ces  A.  macitlata,  avellana,  mutabUU,  et 


ib.  Google 


—  31«  — 

i'A.imbrmiuBta^.,tltc'mtm  partienlia- le  cm  ponr les  euni(duTes  re- 
cueillis par  M.  Seurat  :  on  peut  donc  lei  rapporter  tous  k  cette  dernière 
espèce,  d'aillenre  très  polymorphe,  etqai  a  re^-a  encore  les  noms  d'umbo- 
mia  Lk,  retiuaUt,  arabiea  Pliit.,  Krautii  Phi).,  etc. 

76.  Ano*  riitTBicoBi  Lamardû 

i6ig.  Area  rentriiMia  Lmtn»,  i4iii>r.  i.  eert.,  vol.  VI,  i"  part.,  p.  38. 

1633.  Byuoarca  truneaUt  SowsRir,  Pne.  Zool.  Soc.  Laadou,  p.  19. 

18AA.  Arca  lebra  Rkktb  (non  Swaiuïin}''!,  Conth.  kon.,  vol.  [I,  Arca,  pi.  XI, 

Bg.  69. 
itkfi.  A.  trmKobi  Sow.,  Rieti,  ibid.,  {J,  XI,  %.  ji. 

18&5.  J.  vnuncoia  Lk.,pHiLim,  AibOd.  CeneA.,  vd.  ]I,  ^roa,  pl.lll,  %.  &-5. 
1891.  A.  IruneaU  Sow-,  Kohelt,  in  HiK.  u.  Ciiemn.,  Coiieh.  Coi-,  l'éd.,  j4rca, 
p.i33,  pl.3A,6g.  7-8. 

Hso  :  1  ind.;  Marutëa  du  Sud  :  1  înd.;  Mangarcvo  (Rïkitea,  Taku, 
TearÎB,  Tokaai,  Gatevakë,  Kirimiro)  :  60  iad.;  Taraouroa  ;  1  ind.  —  [0. 
Indo-Pacifique.  ] 

Tandis  que,  chei  VA.  imbrieala,  le  llg'ameDt  couvre  entièrement  i'aréa 
cardinale,  il  n'occupe  même  pas  la  moitié  de  cette  aréachez  l'A.  veitiricota, 
qui  ae  caractiirise  en  plus  par  la  coloration  blanche  de  sa  ré^on  antérieure. 
L'A.  trimcata  Sow.  qui,  d'après  le  IV  Kobelt,  est  très  étroitement  allié  k 
VA.  txntricota,  qu'il  représentera it  aux  Galapagos,  n'est  efîectivemeni 
qu'une  variété  allongée  de  cette  dernière  espèce,  comme  le  montrent  les 
exemjdaires  rapportéi  par  M.  Seurat  des  Tnamotu  et  des  Gambier. 

77.  Aaci  (Babbitia)  kivea  Chemniti  var.  velata  Sowerby. 
1784.  Arta  lutta  Gaimtita,  Coneh.  Cab.,  vol.  VU,  p.  191,  pi.  bà,&g.  &38. 
178&.  A.  eaadida  HtlbUngi  CmaNiti,  ibid.,  p.  igB,  {d.  66,  lig.  SA*. 
1790.  A.  otraU  Gkelir,  Sgit.  nul-,  éd.  XIII,  t  I,  p.  3307. 
1790.  A.auiiida  GaïuH.S^it.  nol.,  éd.  XIII,  t.  I,  p.  S811. 
179a.  A.  HMblingi  Baneoitai,  Encjiel.  Mith.,  Vers,  t.  1,  p.  99, 
i833.  Bgimarca  relata  Sowerbi,  Prvc.  Zool.  Soc.  Londan,  p.  i8. 
1870.  Barbalia  pttata  Sow.,  Dupku,  No».  Ctaeh.,  p.  igA,  p).  XLI. 
1891.  A.  vttata  Sow.,  Kohlt,  in  MarL  u.  CKemn.,  Coitah.  Cab,,  t'  éd.,  Atxa, 
p.  «07,  pi.  49,  fig.  »-3. 

Marutëa  du  Sud  :  9  ind.  et  9  valves  isolées;  Mangareva  (Tearia)  : 
Sind. 

L'A.  w&ila,  indiqué  par  Sowerby  de  Marutéa  du  Sud,  est,  comme 
Dunker,  qui  l'a  signalé  du  golfe  de  Slam,  en  avait  émis  l'hypothèse,  une 

tu  U  véritablo  A.  ubra  de  Swùown  {ZaoL  /Uiurr.,  Sli«lli,  s*  sér.,  pi.  118) 
est  ana  foime  de  la  Jamaïque  très  voisine  de  \'A.  Net  et  regardée  avct  raison, 
par  M.  Dali,  umme  syoonyma  d*  r:4.  oceidtaidU  Phil. 


ib.  Google 


—  M  — 

variëW  glmUé  de  1'.!.  «îhm  (-=  HMlmgi),  opinion  férUfie  d'kffienn  ptr 
le  D'  W.  Kobelt. 

78.  Aau  (BAKUTu)Bacniuu  Sow«ri>f. 

i833.  fiywMrfa  ({mmumIo  SoituiT,  Ave.  Zoot.  St.  London,  p.  18. 

18&A.  Xrea  iJ*ewMat<i  Sow.  Riiri,  Cfnuh.  leoit.,  roi.  II,  in»,  pi.  XII,  %  Si. 

Tthiti:  sind.;  Hao:  1  ind.;  Marutda  du  Sod  :  7  ind.;  Mugarera  (lU- 
kitea,  Tearia,  Gatavak^)  :  10  End.  —  [0.  Indo-PaeiAqne.] 

L'A.  dtemata  est  une  forme  extrêmement  voisine  de  \'Â,  nwea  .-  j)  a  un 
contour  nn  peu  pins  ovale  et  une  Bcidplure  pins  régulière,  oii  les  stries 
d'accroissement  deviennent  aussi  fortes  qne  les  cAtes.  Un  certaîa  DomlH« 
des  spëdmens  rapportés  par  M.  Seurat  ont  les  cdtes  m^ianes  étroites  et 
fioemeat  frrannleuses ,  tandis  que  les  intérieures  et  les  postérieures,  dis- 
tantes les  anM  des  salres ,  pitanent  un  ^nd  déydoppement  et  sont  eré- 
nidém  de  nodosités  trfa  accentuées  ;  ils  se  rattachent  donc  plus  particu- 
lifewoent  à  l'jl.  lima  Rve  {Contk.  leon.,  sp.  101),  qnl  se  distingue  comme 
variéW  par  ces  car«olèm. 

79.  Aitci  (Biuiiu]  piavi  Soweriiy. 

tS33.  fijiMoarea  pm-va  Smrmj,  Proc.  ZoaU  Soe.  LûnAm,  p.  ig. 

i8i3.  Are,  font  Sow.,  Ravi,  Ùmk.  /w».,  vol.  11.  Àrca,  pi.  XVll,  fîg.  119, 

Tnamoto  (Makemo,  Pagatati)  :  5  ïnd.;  Maruléa  du  Sud  :  8  ind. 

Les  petites  coquilles  que  je  rapporte  à  VA.  fana  Sow.  sont  oméead'uoe 
sculpture  très  dâicate  et  présentent  la  coloration  générale  irrttWo-auto- 
MBn  indiquée  par  Heeve  et  dont  le  rouge  est  paitiouUèrement  vif  aur  les 
crocheta,  h»,  partie  postérieure  eat  de  teinte  plus  foncée  et  les  valvaa  sont 
fltriéas  è  rintéBieur;  c«  deux  derniers  caractères  ooneordenl  assez  bien  avec 
la  description  donnée  par  Lamarck  pour  son  A.fMtachia,  et  ceci  semble 
donner  raison  an  D*  Kobelt  qui  croit  i  l'identité  possiUe  de  tes  deux 

Indiquée  de  111e  Ducie  (  PaeiGque  )  par  Re«ve ,  cette  espèce  a  été  observée 
dans  k  goUe  de  Suez  par  Mac  Andrew  et  à  Djibooli  par  M.  Gravier  (  BuU. 
Mm.  kitu  tua.,  1901,  p.  979)';  le  Muséum  en  possédait  déjà  un  exem- 
[daira  de  Tahiti  (amiral  Serres,  1878). 

80.  Aici  (Acia)  plicita  Cttemnita. 

17g!).  Area  flicaU  CasaKiri,  CmcA.  Cab.,  vol.  XI,  pt.  soA,  fig.  9006. 
181g.  A.  tpuunota  LiHiici:,  ^ni'm.  1.  vert.,  t.  VI,  t"  part.,  p.  15. 
i833.  Bguixnrea  diMrieala  Sdwzibi,  Proc.  Zeol.  Soe.  ÏMkànn,  p.  iS. 


ib.  Google 


iBg)-  A.  {Aear)  plieala  C^.,  Kotti.T,  in  Hnrl.  u.  Gliemn.,  Ùmch.  Cab.,  a' éd., 
Arca,  p.  195,  pi.  £7,  Hg.  5''). 

Tnamotii  (Hikueni)  :  1  ind.;  ManiUa  du  Sud  :  Ko  iod.;  Mangareri 
(Rikitea,  Taku,  Tearia,  Atitauitj.  GaUvakë)  :  la  ind. 

Celte  espèce  cosmopolile,  doat  ie  domaine  d'exleosion  embrasse  toutes 
les  mers  chaudes,  a  reçu  différentes  appellatîoDS  :  domtBgentù  Lk.,  tqua- 
tuota  Lk. ,  trudina  Lk. ,  dathrata  Defr.  (non  Reeve) ,  gradata  Brod.  et  Sow-, 
Jrmn'eabi  Sow. ,  donuàfomit  Bve,  piut7/aSow. ,  etc.;  tous  ces  noms  doivent 
faire  place  à  celui  plus  ancien  dM.  pUeala  Chemu.  "\ 

61.  Arc*  (FossuLtBci)  piBDLni  Lamarck. 
tSjg.  AreapitoUna  Likiick,  Anm.  t.  vert.,  t.  VI,  1"  part,  p.  &i. 
lUk.  A.icutplUiêRKnt,  ùmch.  leon.,  vol.  Il,  Jrea,  pi.  XVII.fig.  it8. 
1904.  A.  pinditia  Lk.,  Limt,  Journ.  de  Canch.,  vol.  Lit,  p.  1Ï7,  pl.V,  %.  6-7. 

Maagareva  (Tearia)  :  a  ind.  et  1  valve;  Toraouron  :  1  ind. 

L'A.  «rx^iVùi,  des  Philippines,  est  une  petite  coquille  oblongne.blancbe 
sous  un  dpiderme  brunâtre  et  qui  se  distingue  de  VA.  laclea  L. ,  d'Earo|)e, 
par  la  petitesse  de  son  ligament.  Par  tous  ses  cal^ctères,  cette  forme  ma 
paru  pouvoir  s'identiOer  à  IM.  pisobùa  |jk.,  d'Australie,  dont  le  Maséum 
possède  les  types. 

<''  Parmi  les  figures  ie»  plinclies  d«  aa  nMDOgraphie  du  g.  Are*,  U.  Kobdt 
indiijuo  h  tort  comme  se  rapportant  i  c«t  A.  pUcaU  (=  dontiTigeiuit)  la  Gg.  9  de 
la  [d.  I  :  elle  reproduit,  en  eCTet,  la  fig.  53ift  de  II  pl.  53  de  GtiemniU,  d'âpre 
lequel  l'Arche  représcnlée  ipptrtieol  au  groupe  de  VA.  Non;  clic  o>rre«poad 
ciBCtemont  i  la  coquille  de  la  %.  G  de  la  p).  Sog  de  fEncycl.  Mélhod.,  i  laquelle 
BrugniiTC  a  donné  le  nom  d'À.  Iriundulaia  :  c'est,  avcr  raifnn,  pour  Pbilippi, 
un  A.  umbùTuila  {—  imbriana). 

''>  M.  Dali  B  idcntiGé  de  plus  VA.  ptiVala,  avec  tous  eea  synonymes,  i  VA.  ri' 
lietilala  de  Ctiemnili  et  de  limelin.  Mais  tandis  que  1'^.  plicala  présenta  diw 
sculpture  grillagée,  consittant  en  iKidoiitéj  pointues  séparées  par,  des  ialerslices 
carrés  ou  oUongs,  la  figure  duimée  par  Chemnitz  {Conch.  Cab.,  pl.  54,  Gg.  EiAo) 
pour  son  A.  reticulata  montre  que  cbei  celui-ci ,  qui  est  de  forme  subquadraogn- 
laire  et  de  colorntioD  jaunâtre,  les  rates  sont  formées  de  tubercules  arrondis  et 
sont  soparées  |iar  de  profonds  sillons,  qui  ne  sont  pas  traversés  par  des  «tries  con- 
centriques saijianlcii.  En  raison  de  ces  différences.  J'ai  déj&  dit  ailleurs  (Bull. 
Mut,  hiil,  nat.,  1904,  p.  375,  et  Itmra.  de  Caneh.,  igoA,  p.  ili6)  que  je  ne 
croyais  pas  pouvoir  accepter  l'opinion  de  M.  Dali  et  que  l'autonomie  de  VA.  reù- 
culata  me  semblait  donc  devoir  être  maintenue;  j'y  ai  notamment  rapporté  des 
coquille*  de  la  Nouvdle^olédonie  et  du  golfe  de  Tadjourali,  oCfrant  les  caractères 
de  lôrme,  de  couleur  et  de  sculpture  mentionnés  ci-dessus.  Je  dois  ajouter  ceci  ; 
ie  fait  que  parmi  les  colos  qui  ornent  ces  exemplaires  néo^alédonjens  et  afncaina 
s'en  intercalent  çà  et  là  d'autres  plus  petites,  me  conduit  actuellement  à  admettre 
(jue  cet  A.  iftkalala,  tel  que  je  viens  de  le  décrire,  n'est  qu'une  toime  jeune  do 
r^.  iJirhalama  Deslinyes. 


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TltOISlknE    LISTE    BB    MoLLVSQVSS    d'AbYSSIUIE 

(coLLscTtoif  Màdhice  de  RoTBscaiLDy^\ 
PAR  MM.   H.  Nbutille   et  R.  Antbont. 


1.    FiVILLR  DES 

LmrtMi  irnictu  Rûpp. 

Denx  exemplaires  de  Soulloukë. 

LUNU  «THIOPICA  BgL 

Trois  exemplaires  provenant  de  mon^ts  voisins  du  lac  Hanunaya. 

Cette  espèce  est  très  voisiae  de  la  précédente.  BocHociaiUT  constitue, 
avec  ces  deux  espèces  et  [es  Limnma  Baffrayi  figt  et  BangveUenm  Mor.,  un 
groupe  sp^iai,  celui  des  Baffrayana,  dont  l'exislence  ne  nous  paraît  pas 
très  Intime.  Nous  reviendrous  sur  ce  sujet  dans  le  travail  définitif. 

Pl150RIIB  IDOWEHSIS  Bgt.î 

Un  exemplaire  jeune  d'Addis-Abeba. 

PuKOBBId  IBTSSIKICi;»  Jick. 

Trois  exemplaires  de  Goro-Gomolou. 

Un  exemplaire  de  Gadjia. 

PuisopBis  kpRtcui  Kra. 

Un  exemplaire  de  Chola,  près  Addis-Abeba. 

A  proposdecette  espèce, se  reporter  A  notre  seconde  liste  de  Mollusques 
d'Abyssinie.  (Collection  Muniice  de  Rothschild).  ButUtin  lU  MuMéam ,  1895, 
a*  9. 

2.  Fahillb  des  BTENOOTRIDJB. 

LiNiROLiRU  HeiioLiNi  Marteos. 

Un  grand  nombre  d'exemplaires  de  la  r^on  de  Diré-Daoua  (septembre 
1905). 

LiiKOLkiiA  Cbefkrcxi  Bgt  var.  FLAHHn'ERt  Neuv.  et  Anlh. 

Un  grand  nombre  d'exemplaires  de  la  région  de  Diré-Daoua  (septembre 
1905). 

Le$  exemplaires,  très  nombreux,  de  ces  deux  espèces  ont  élé  trouvés 
dnns  la  même  région,  «nijbrmément  mHnngin.  Les  stations  de  l'une  sont 

'''  Voir  les  remarques  sccompagnaot  t«  première  et  la  seconde  liste  {BulU'in 
iu  Mmnm  ^kitUiin  naiurelU ,  iijo5,  n"  ■  et  3). 


ib.  Google 


—  SÎO  — 

cdlea  de  l'antre ,  el  récîproqaempnt.  S  est  indnbitelile  que  ces  anïmsiix 
vivaient  easembie.  D'autre  part,  entre  les  Heuglm  les  mieux  caractëriséB 
et  les  C^JruuM\t»  ^ai  typique*,  nom  avons  tous  les  intennëdiaires. 

Parmi  ces  individus,  il  en  est  que  nous  aarioDS  pu  attnbner  aux  espèces 
form^  par  Boiibgligiiit '''  aux  d^ipens  de  VHen^lmi  {(^oana  etpymnu- 
dalit)  et  du  CIteJnetai  (  gltmdinopeis)  ;  il  en  est  d'autres  aussi  que  nous  au- 
rions pa  atbibuer  au  L.  Joubini  Rochbr.  et  Germ.  Nous  avons pr^fêré,  pour 
le  moment,  nous  en  teoir  aux  deux  seules  espèces  précitées ,  qui  nous  sem- 
bleol,  de  toutes  cdies  qoe  noua  Tenons  de  menlionner,  les  plus  nettement 
caractérisées. 

Dons  le  travail  définilir  que  nous  projetons,  nous  avons  l'inUintiOD  de 
faire  une  étude  comparative  pins  approfondie  de  ces  diflMreales  femies  de 
Limieotaria  abyssines,  et  nous  pouvons  d'ores  et  déji  émettre  l'hypotliàse. 
Intimée  par  le  grand  nombre  de  formes  que  nous  avons  entre  les  mains , 
qu'il  y  a  lieu  de  réduire  singulièrement  le  nombre  d'espèces  des  Litmcokria 
africaines. 

SuitiLiNi  (lOEcau)  HnniiNoaRi  Jick. 

Un  grand  non^)re  d'exemplaires  h  différents  âges  provenant  de  la  TiffM 
de  Diré-Daona  (septembre  1 908  ). 

SdBDLIIU  MABaLUHl  Bgt. 

Un  exemplaire  de  la  v^ée  de  Kounhi. 

Un  exemplaire  (douleui)  de  Tchafîanani. 

Un  exemplaire  de  Moullou. 

Les  différences  entre  cette  espèce  et  la  précédente  sont  assez  faibles.  Nous 
avons  cependant  retrouvé,  sur  la  MaUBiami,  les  caractères  signalés  par 
[louHfluioniT  '*'. 

3.  Famillb  ms  HBUCIDiB. 

Hbuz  paiFERi  Martens. 

Plusieurs  exemplaires  provenant  de  Karssa,  Bonrka,  Kounhi  et  Laga- 
Harba. 

Les  espèces  que  BocaociGritT  a  créées  (Comhetiana,  Femiiana,  Herbiiti 
et  Galinieriana)  et  dont  il  constitue,  avec  le  type,  le  groupe  des  f^fira, 
sont  très  voisines  de  ceinî-ci,  ï  tel  point  que  nous  préférons  nous  en  tenir 
à  la  dénomination  de  pillera  pour  nos  exemplaires,  qni  diffèrent  cepen- 
dant na  peu  les  uns  des  antres. 

Bcunns  Simonib  Bgt. 

Denx  exemplaires  de  Uarrar. 

(')  Hoilusques  lerrestres  et  fluviatilM  racueillii  par  H.  Paul  Solbillit  dans 
«on  voyage  au  Choa.  Paris,  l885. 

(*>  Riiloire  maUmlogique  da  l'Abjennia ,  Anntin  dn  Se.  nat.  (Zaol.),  U  XV, 

i8S3. 


iby  Google 


&.  Fimi-u  DU  UMUCms. 

HlLIUBION  Rapfuvi  Bgt. 

Plosieura  eiemplairee  de  Harrar. 

Plaaienre  eiempkires  provenant  de  marigots  voisios  dn  lac  Haramaya. 

Un  exemplaire  sec  de  Konnbi  (près  de  la  caverne). 

Les  exemplaires  de  Hairar  et  de  Haramaya  ont  pu  être  conserva  avec 
lenrs  parties  molles  à  ]'Aat  d'extension;  c'est  ce  qui  nons  a  permis  de  les 
différencier  des  Vùrina  aniqndies  les  l'.elixarion  sont  très  semblables 
quant  k  k  coquille,  mais  dont  ils  s'âoignent  par  la  forme  de  la  r^on 
poslérienre  du  pied,  tronquée  chez  les  seuls  Helixarion. 

Par  analogie,  nous  avons  pu  identifier  l'exemplaire  sec  de  Koanhi. 

HiciocTSTii  (Thipsii)  iirssiiiici  Jick. 

Un  exemplaire  de  Tchafianani. 

Viranu  aiiNs  Rupp. 

Un  exemplaire  d'^ddi»-Abeba. 

Cet  exem[daire  étant  conservé  avec  ses  parties  molles  étendues,  e'ert 
avec  certitude  que  nous  pouvons  le  rapporter  aux  Vitrina  et  non  aux  HeH- 
xano». 

5.  F1MU.LE  DES  CTAENIDA. 

SpBXUDK    IBTSBiniCDX  Poil. 

Trois  eiemjdaires  provenant  du  lac  du  mont  Zyqua). 

Celte  localité  est  tout  particulièrement  intéressante  :  le  mont  Zyqnd  est 
un  ancien  volcan  dont  le  cratère  constitue  maintenant  un  lac.  Montagne  et 
lac  sont  considérés  comme  sacrés ,  et  ce  dernier  surtout  est  assez  peu  acces- 
sible; il  est  notamment  diOlcile  de  pécher  dans  ce  lac  sacré,  oii  nous  avons 
pu  &ir8  de  fructoeuses  recherches. 


Les  MBTBODBS  STâTISTIQVSS  iPPLKjUBSS 

1  l'étodb  bss  rmuTiû/is  des  coquilles  tvrbisébs  (^erccins), 

PAR  M.  A.  Ë.  MâLABS,  CHEF  DES  TRITIUX  fiCIENTIPiqtIBB 
DU  UBORITOIIB  HAIITIHE  DU  MuSKUM  ,  À  TatIHOL'  (MaNCHb) 

Avant  de  rechercher  l'action  que  les  divers  facteurs  physico-chimi- 
ques du  milieu  penvent  avoir  eue  sur  l'évolution  des  espèces  elles-mêmes, 
il  imparte  de  se  rendre  compte  bien  exactement  de  l'influence  que  chacun 
de  ces  facteurs  en  particulier  peut  avoir  sur  les  iadividus  d'une  même 
espèce,  et  c'est  sous  ce  rapport  que  les  méthodes  statistiques  sont  d'une 
grande  importance  pour  le  biologiste. 


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—  322  — 

Nous  avons  prÀ^emment  ëtudié  de  cette  maDiëre  les  variations  que 
subissent  les  coquilles  des  Petelles  soit  dans  son  épaisseur,  soit  dans  sa 
forme,  suivant  son  habitat,  et  nous  sommes  arrives  aux  conclusions  sai- 
vantee  : 

1°  La  plus  ou  moins  grande  sidure  de  Teau  de  mer,  sa  densité  plus  ou 
moins  grande  a  comme  résultat  d'augmenter  plus  ou  moins  l'épaisseur  de 
k  Goqmlle; 

3°  L'intensité  des  courants  en  son  lieu  d'origine  modifie  paiement  plus 
ou  moins  la  forme  de  la  Coquille  eu  la  rendant  plus  plete,  moins  haute  et 
souvent  pins  allongée ,  ce  qui  est  d'accord  avec  l'observation  anatomique 
et  physiologique  de  l'animal.  Les  recherches  de  R.  J.  Harvey  Gibson  ''' 
nous  ont  montré,  en  eOet,  comment  les  musdes  du  pied  de  la  Patelle  font 
ventouse  et  la  relienuent  ainsi  attachée  aux  rochers  au  milieu  du  choc  des 
vagues  et  des  courants  les  plus  violents;  il  résulte  de  cette  oi^ganisalion 
même,  que  l'adhérence  de  l'animal  sera  d'autant  plus  grande  que.  d'une 
part,  la  surface  de  son  pied  sera  elle-même  plus  grande'*)  et  que,  d'autre 
part,  la  hauteur  de  son  corps  présentera  un  obstacle  moindre  au  conrant; 
de  b,  tendance  au  cAne  formé  par  l'animal  et,  par  suite,  sa  Coquille,  k 
prendre  nue  base  plus  large  en  devenant  moins  heute  ou  en  s'aplatissant 
(Indice  de  hauteur'''),  puis,  ensuite,  diOérenciatiou  de  plus  en  plus  grande 
des  diamètres  de  l'ellipse  de  base  formée  par  la  Sole  pédieuse ,  celui  antëro- 
postérieur,  dirigé  dans  le  sens  du  courant ,  tendant  il  devenir  de  plus  en 
plus  grand  par  rapport  au  diamètre  transversal  (Indice  d'ellipticité) ;  de  la 
comparaison  de  ces  indices ,  il  est  facile  de  déduire  la  plus  ou  moins  grande 
résistance  offerte  par  l'animal,  sa  plus  ou  moins  grande  stabilité,  etpar  li, 
conune  nous  l'avons  vu,  la  plus  ou  moins  grande  intensité  des  courants 
dans  son  lieu  d'origine. 

Pour  étendre  ces  recherches  aux  Coquilles  turbinées,  il  a  fallu,  comme 
pour  les  Patelles ,  trouver  des  indices  permetlant  d'établir  des  catégories  de 
formes,  d'étudier  leurs  modes,  variables  avec  les  milieux,  et  par  la  com- 
paraison des  moyennes  ainsi  obtenues,  voir  s'il  éiiàt  possible  de  leur  appli- 
quer les  mémei:!  lois. 

Nous  pouvons  considérer  toute  Coquille  turbinée  comme  provenant  de 
l'enroulement  en  hélice  d'un  tube  conique  k  l'entour  d'un  axe  qui  peut  lui- 
même  être  une  simple  ligne,  un  cylindre  ou  un  autre  cAne  si  la  Coquille 
est  ombiliquée  <*'.  Dans  le  cas  le  plus  simple ,  td  qu'il  est  à  peu  près  réalisé, 

["  R.  J.  UisiEi  GiasoH,  Analomy  and  Pliysiologie  of  Patella  Vulgalt.  Tr.  Rayai 
Soc,  Edimbourg,  XXXll,  p.ôoi. 

1»  Voir  è  ce  sujet  W.  D.  Alenitiin,  Mollusques  de  la  mer  d'Aral.  Z.  Wititat. 
Zool.,  XXVIII.  p.  l^oG■ko^.  —  Httn,  Nature,  XXXIT,  p.  ai3. 

('>  Bullelia  dtt  Mutèutn  d'Hîit.  nal.  i^oS,  n'  6,  p.  970. 

(»  W.  F.  R.  WiLM»<,  F.  B.  S.  Natitral  Sekcttott  in  Clamilia  tamiaeU  {Mnnlagti) 
/tûmrln'lra,  V.  I,  1,  p.  log. 


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—  323  — 

psr  exemple  dons  la  Tiuritelle  od  la  Scalaire ,  ie  déplacemeal  en  tran^lioa 
le  long  de  l'axe  subiiMnl  le  m^me  sccroîssenient  que  le  diamètre  da  cerde 
générateur,  le  tube  conique  enroulé  demeure  toujours  b  Bedioa  presque 
circulaire  en  gHasaDt  le  loag  de  son  axe  île  révolution  et  en  restant  toujours 
tangent  à  ini-m£me  dans  ce  double  mouvement. 

Dans  d'autres  cas  moins  simples ,  le  tube  conique  se  dëTonne  plas  on 
moins  par  la  compression  de  ses  tours  les  uns  contre  les  autres ,  les  surfaces 
génératrices  ne  pouvant  se  superposer  les  unes  oui  aulres  dans  les  tours 
de  spire  successifs;  runiformïté  de  la  chambre  spirale  !>erait  détraite  si, 
pour  cbaque  cas  particnlîer,  par  suite  de  ta  plus  ou  moins  grande  rapidité 
du  mouvement  de  Irandation,  le  périmètre  générateur  ne  s'adaptait  b  une 
forme  déGnie  composée  de  lignes  droites  on  courbes'''  el  n'était  soamJs  k 
celte  loi,  que  chaque  accroissement  linéaire,  correspondant  h  un  accroisse- 
ment angulaire  donné,  varie  en  raison  des  dimensions  existantes  de  la  %ne 
dontîl-représenle  l'accroissement. 

On  peut  donc  considérer  la  Coquille  de  ces  Gastéropodes  comme  une 
sorte  de  tore  de  révolution  engendré  par  un  périmètre  quelconque,  soumis 
à  la  loi  ci-Jessus  énoncée  et  dont  le  centre  de  gravité  se  déplace  sur  nne 
bélice  autour  d'un  axe  fixe;  cda  étant  posé,  il  devient  facile  de  déterminer 
la  spirale'*'  décrite  soit  par  le  centre  de  gravité,  soit  par  un  point  qud- 
conque  du  périmètre  générateur,  si  nous  connaissons  : 

i.  L'angle  constant  de  descente  de  ce  point  sur  la  surftce  da  c4ne  dans 
laquelle  il  se  meut; 

^.  L'angle  d'élévation  de  la  génératrice  de  ce  cône,  c'est-à-dire  l'angle 
formé  par  cdle^i  avec  le  plan  horiiontal. 

Si  nous  faisons  abstraction  du  rayon  du  cylindre  autour  duquel  se  fait 
l'enroulement  (que  nous  considérerons  comme  un  paramètre),  nous  savons 
par  les  considérations  précédentes  et  par  les  travaux  de  Reinecke''',  de 
Buch,  Elle  de  Beaumont'*',  Mosdey  '''  de  Cambridge,  Naumann  '*',  Gra- 

(>)  Dans  tous  les  cas,  il  est  toujours  làcUe  d«  mesurer,  au  raoyendu  planimètre 
d'Oder,  par  exemple  l'aire  de  cette  suriàce  génératrice  et  de  la  ramener  au 
cercle  équivalent  que  nous  désignons  par  son  rayon. 

(*l  Pour  nous  confonoer  i  l'usage,  nous  nommons  celte  courbe  apirale,  Inen 
qn'eUe  soit,  no  réalité,  une  hélice. 

<»  Mari*  PnXogmi  Nmitilt,  18)8,  p.  17. 

W  Eue  Di  BiivMoiT,  Sur  l'enraulement  des  Ammonites,  Bull.  Soe.  pAtlom., 
17  avril  1861,  p.  &5. 

C  Rev.  H.  MosaLH,  On  the  Geometrical  bans  of  turbinaled  Sfaells.  Phill. 
TroMM.,  1838,  XVl[,p.  35i. 

t")  C.  F.  Nioaias  i*  Frtittrg,  Uebcr  die  Cunehylîométrie.  AnnaUn  itr  Pkgiie. 
Von  Poggendorff,  L,  p.  aa3. 

G.  F.  NluBisii,  Uber  dïe  Cjclocentrische  ronchospirale.  Abhmid.  itr  Math. 
PAyi.  Clatte  d.  Kong.  Saçhiicken  GetuUch.  Jtr  Witi.  tu  Ltipiig.  I,  i3.  i8Ag, 


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ban  ''',  flt«. ,  qu«  la  ipiraje  Aieiîte  pour  ohaean  ils  cm  pointa  est  qna  apirrie 
logarithimijtie. 

L'équation  poteire  d'une  t^Ie  apiralo  Aant 

noua  poovoai  auui  l'écrira  laiu  ostto  funaa  ; 

3  >Cetw 
e  =?. 

9  reprétentant  la  quotient  d'onroulement  propre  peur  cfaaqufl  CoquiUc 
turiùnée. 

Comme  te  quotient  d'enroulement  peut  l'eiprimar,  cooime  l'a  montré 
Naumann,  m  fonction  de»  deux  angles  S  et  ^,  Alcide  d'Orbigny'''  a 
cberchë  an  moyen  d'un  instrument  »p^d,  trJM  iiiii[Je,  auquel  il  avait 
donné  la  nom  d'bâicomèirs.  à  meturer  wi  deux  angles,  ou  du  moîna, 
deui  angflâ»  an  étroite  relation  iveo  ceui-ei  :  l'angle  ati  sommet  du  e^ 
d'enroulemoit  qu'il  nomme  l'angle  spiral,  d'une  part,  et,  d'autre  pirt. 
l'angle  fbnné  par  la  luture  dans  le  plan  du  cAae  d'enroulement  :  l'Angle 
autural. 

Évidemment,  il  aenil  powble  de  tirer  la  valwr  de  9  de  ce»  meauraa, 
puisque  noua  avons 

Lj=a  Tr(f  JCob|S, 

dans  laquelle  L  représente  le  logarithme  oatnrd  du  qnotiant  d'eDraula- 
ment  q. 

Haia  ja  n'ai  pa>  besoin  d'inaisler  pour  montrer  ia  pea  de  ppédsimi  de 
Idles  mesures,  qui  ne  peuvent  jamais  être  priées  que  d'une  bçoo  trie  Bf^nud- 
inative  et,  d'autre  part,  neaupportent  guère  le  conlràle;  aussi  avonMuw 
complètement  abandonné  ce  moyen  à  cause  de  son  peu  de  précision. 

Di  la  formule  mâmc  de  la  spirale  résulte  cette  propriété  remarquable 
déjà  BÎgodéepar  Elle  de  Beaumonten  iS3s,  que  lea  disUmoes  des  lignes 
de  suture  mesurées  sur  la  «urfaca  d'uue  Coquille  «t  dam  le  méœa  i4an 
passant  par  l'axe  (dimennons  linésîres  des  tours  snowseib  sitoÀ  sur  le 
même  rayon  vecteur)  sont  eu  progreasiun  géométrique. 

p.  171,  et  Bmektt  «itr  die  ¥*rk«nditmg«B  i  L  V,  iSi?,  p.  i6i,  I,  18&8,  p.  16 
et  i86&,p.  it. 

(■I  A.  D.  H.  Gb»ac.  Ueber  <lie  Nsumannsche  ecinelinBpb«le  nod  ikre  bedm- 
tung  fur  die  Coaclivliométrie  inaugurBi  diiiterUtion.  Laipiig,  1871,  gt.  In-S', 
77  p..  I  pi. .  et  S.  B.  Gtes.  Lcipiig,  Vlll,  p.  31  I  83.  Rêpoiwe  lui  objectîotu  de 
J.  F.  Blake,  Phill.  Uag.  and  J.  ofScùace,  VI,  1878. 

T.  A.  CooK ,  SjJrali  In  Nalura  uiil  arl.  LondoD ,  1  go3. 

<>l  PtltoKloUgit /raiiçaiM.  Terrmt  er4taeit,  t.  I,  p.  887,  o(c. 


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(^,  nom  Mvoai  que  dan*  une  trile  pngnmon ,  m  noua  raprësenh»!  le 
rapport  fi  de  la  somme  d'un  nemt»%  entiw  quelconque  m  de  ces  termes  h 
la  somme  de  la  moidé  de  ce  nombre ,  le  rapport  q  een  représenta  par 

de]  à  uo  moyen  très  simple ,  et  en  même  temps  très  pr&is ,  de  chercher  q  avec 
une  approximation  suffisante;  11  suffit,  en  àTet,  de  mesurer  dans  le  même 
l^n  de  profil  passant  par  l'aie  et  à  partir  d'un  point  quelconque  de  la  sa- 
ture, h  quelque  distance  du  sommet,  la  distance  de  6  tours,  et  celle  de 
3  tours  successifs;  ou  si  I'od  veut  comme  moyen  de  vérification,  c^Ie 
de  A  tours  et  de  a  tours  successifs  mesura  dans  les  mêmes  conditions.  Ces 
mesures  peuvent  être  prises  sur  la  Coquille  elle-même ,  ou  mienx  sur  sa 
projection  obtenue  en  vraie  grandeur,  grâce  k  un  dispositir  fort  simple  au 
moyen  de  rayons  liimiueav  parallèles  et  perpendiculaires  au  plau  contenant 
l'axe  delà  Coquille,  ou  même,  s!  ou  veut,  sur  des  photographies  ainsi  faites. 
Une  propriété  également  remarquable  de  la  xpirale  logarithmique 
consiste  en  œ  que  l'angle  que  fiiit  la  tangente  en  uu  point  qudconque  avec 
le  rayon  vecteur  p  est  constant',  il  est  représenta  par  l'équation 

Cot«  =  î^. 


Cet  Bngk  «  est  l'ange  eotutant  de  la  spirale  et  de  son  ^alité  réiiilt«nl 
le  parallâiamQ  des  tu^eatet  oppoi^,  li  nouf  nusuroua  au  moyen  de  la 
rè^  pvdlèit  la  diitanea  S  mtre  les  deux  tangentes  opposéee  aux  deux 
extrémité»  d'un  même  diuntov.  naos  aurom  i 


on  comme 

U=H  +  lt'=r-t-r(i+f), 
nous  avou  : 

r. '-,B; 

r' VLb. 

•  +  \/« 

Cette  inétlKxle,  doit  que  noua  oilculionB  l  oDgle  *>  peur  ebaqae  ou,  aeit 
que  DOtu  noue  eontealionf  de  eemparer  entra  «tu  lea  quollenla  d'eareule- 
nent  obteaM,  permet,  neiu  le  vofonf,  de  aembreasee  vrfrificetiene; 
bien  pies,  elle  permet  d'^iter  ce  grave  ineonvdnient  eignelri  par  tant 


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—  326  — 

d'anlenra'')  et  provenantdel'asure  du  sommeille  sommet  maliiëmatiqucde 
la  spirale  (ou  de  la  coquille)  ii'<!tant  autre  chose  que  la  limite  des  termes 
de  la  progression  fr^ométrique  dàiroissante. 

n  est  bien  entendu  que,  dans  une  espèce  oii  les  sexes  sont  s^par^ 
comme  dans  le  Buccin,  il  importe  de  commencer  par  faire  une  sélection 
des  eeies,  ta  conformation  organique  de  l'animal  devant  nécessairement 
influencer  la  forme  de  la  coquille. 

Si  donc  nous  voulons  établir  une  moyenne  pour  plusieurs  localités  dif- 
férentes, nous  ehoisisBons  pour  chaque  endroit  5o  individus  9  et  5o  indi- 
vidus cï,  en  écartant  de  même  les  spëcimeus  ou  Irop  jeunes  ou  trop  âgés, 
et  choisissant  de  préférence  ceux  qui  possèdent  6  tours  complets  de  la 
bouche  au  point  choisi. 

Ceci  étant  posé,  appliquons  cette  méthode  à  l'élude  d'une  coquille  très 
commune  sur  nos  cAtes  :  le  Bucànum  undatum  Q;  d'abord  voyons,  en 
prenant  un  exemplaire  bien  typique  et  bien  entier,  k  quel  point  de  prëd- 
sion  la  méthode  nous  conduit ,  puis ,  quand  nous  serons  suffisamment  édi- 
fia sur  sa  précision,  voyons  dans  quelle  limite  varie  l'indice  d'enroule- 
ment ([. 

Pour  une  coquille,  en  parfait  état  et  h  première  vue  représentant  la 
forme  moyenne  de  la  Baie  de  la  Hougue.  nous  trouvons,  par  mesure  directe, 
des  tours  k  par^  de  la  bouche  et  k  l'endroit  oii  la  spire  n'est  pas  encore 
déformée  par  le  voisinage  de  celle-ci ,  sur  un  mâme  rayon  vecteur,  et  comme 
il  a  été  expliqué  plus  haut,  à  partir  d'un  point  initial  repéré  H. 

Pour  &  tours  successifs,  36  milUmètres;  pour  a  tours,  97  millimètres, 
ce  qui  nous  donne  par  différence  9  millimètres  pour  les  deux  autres. 

Pour  6  tours,  SymilUm.  6;  pour  3  tours,  33  millim.  a,  ce  qui  nous 
donne  par  différence  6  millim.  k  pour  les  3  autres. 

En  oppliquant  à  ces  chiffires  la  formule 

nous  trouvons  pour  valeur  de  ;  un  nombre  très  approché  de  ^'B  ou  1,73a, 
et  pour  valeur  des  tours  successifs ,  i-j.lio;  10.0'i;  S.So;  3.35;  i.gS;  1.11; 
ce  qui  concorde  en  tous  points  avec  l'observation  directe. 

Si  maintenant  nous  cherchons  la  limite  de  le  progression  géométrique 
décroissante  réciproque,  nous  avons  pour  ^  =  0.677  la  position  mathé- 
matique du  sommet  de  la  coqnille  situé  sur  le  même  rayon  vecteur  à 
lit  millim.  16  du  point  M. 

O  BieiLow  (H.  P.)  and  Rhuburi  (E.  P.).  Ou  the  Shell  of  liltorina  lîlorea  as 
material  Tur  tlie  Study  ofVariation.  .  .  ^nun'eanJValuraiûf.,  X\XViI,p.  fjt-tSIl. 
Discussion  des  réaultata  de  Bumpua  et  de«  phénomène»  de  l'érosion  apirale.  An- 
GiiL  CiiP.  DiHon.  Studf  of  Naua  obsoleta  tad  Nassa  Trivittata  from  Cold  Spring  ' 
Harbor.  LoDg  laland,  Biometrica,  V,  11,  p.  1-37,  igoa. 


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CalculoiuinainleDaiit  pourf^i,<73a  la  valeur  de  l'angle  w.Nons  avons, 
on  le  Mit  : 


angle  i 


=  85-. 


De  CCS  foi'mules,  et  des  données  numériques  que  nous  possédons,  il 
nous  Mt  possible  mainlenaat  de  lirer,  par  un  simple  calcul,  les  valeurs  de 
loas  les  âémenls  qae  nous  voulons  connatire:  l'angle  au  sommet,  que 
d'ailleurs  nous  pouvons  mesurer  d'après  le  système  de  d'Orbigny.  sera 
4i*59'  dont  ia  moitié  est,  d'une  façon  très  approchée  ai*,  ce  qui  donne 
[lour  la  valeur  de  l'angle  ^  59°;  quant  à  l'angle  i,  nous  tirons  sa  valeur 
do  la  formule  L^  ^  stt  tg  S  cos  ^ ,  et  nous  trouvons  pour  sa  valeur  d'une 
façon  très  approchée,  i3*5i'. 

EnGn,  en  appliquant  les  formules  que  nous  avons  ponr  retr',  nous  trou- 
vons pour  leurs  valeurs  respectives  9  millim.  07  et  11  millim.  93,  ce  qui 
peut  ^tre  également  vérifié  par  l'observation  directe. 

Caleal  des  varialwiu  du  quotient  d'enrouhmeat  q  el  de  l'angle  u  pour  de» 
aniinmix  prit  en  même  nombre  dans  une  même  loealitê  et  dans  deit  iocalilii  £f- 
/érant  par  l'iiUenâlé  des  coai-nnls. 

Appliquons  d'abord  celle  méthode  à  un  groupe  de  100  buccins  (5o  t^ 
5o  9)  prie  su  hasard  dans  un  fond  tranquille  et  sans  grand  courant,  par 
des  fonds  de  3o  mètres  environ,  et  situé  en  dehors  de  l'action  des  vagues, 
en  bce  de  la  plage  de  Quinéville  et  au  large. 


ou.«. 

j 

j 

■-^ 

1 

î 

7 

_i 

«  =  86'i,=  ..9 

»=84*3o'iç==i.8.... 

«  =  85-;,  =  ..7 

.  =  85-30';,  =  ..6.... 

»  =  86*i,-i.5 

«  =  86*3o'î5=i,i.... 

-3 

9 

-0 

-ai 

d 

Ù 

18 
&8 

9 

8 

loi 

-5i 
-96 

9 
16 

■69 
19a 

g 

3i 
iiG 

ï  = 

-38 

-1Ù6 

Nous  commençons  par  observer,  après  avoir  pris  nos  mensuralious,  que 

la  valeur  de  q  est  comprise  entre  1.90  et  i,43A ,  c'est-à-dire  que  l'angle  de 

llDsisa.  —  III.  a'i 


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—  328  — 

la  spirale  varie  entra  Si'  et  81)'  3o  ;  ^UbliBsoDs  nos  daMcs  de  fréqueoce 
aiDsi  que  nous  l'avons  faU  préc«^cmmenl  pour  la  Palelle,  en  prenant  q 
comme  indice,  ainsi  que  ie  montre  le  tableau  p.  897  (ians  lequel  nous 
réunissons  en  même  temps  les  données  nécessaires  pour  étudier  la  courbe 
de  fréquence, 

Cbercbons  les  moments  de  la  coarbe  autour  de  V^. 

Nous  avons  : 


La  moyenne  M=ft,= 


fi,=e,-3it,o,+  aw;  =  -o,38aii4. 

p, = y,  —  A  0,0,  +  6 1^,  —  3  «î = 3, 1 7980 1  ga  ; 


=  0,30837, 


^,  =  i^  =  3,fl637. 
La  fonction  cntique  de  la  cooriie  est  donc  ^le  à  ; 

F  =  6  +  3^j-2^,  =  -i,3i73, 
et  comme 

Feat<o;|9,>o-,  ^,>3, 

la  courbe  r«itre  dans  le  type  IV  de  Pearson ,  qui  est  certainement  une  des 
plus  comimunes  des  courW  biolo^ques. 

La  courbe  est  asymétrique  et  n'est  donc  pas  la  courbe  normale;  elle 
aura  comme  formule  : 

y  — yocos  ff'"  «-'"  ou  iff  S  —  — : 

c'est  cependant  la  courbe  la  plus  voisine  de  la  normale  et  c'est  cetle-li  que 
nous  rencontrons  presque  toujours  quand  nous  trouvons  une  espèce  tant 
soit  peu  variable  dans  m  forme;  il  n'y  aurait  donc  pas  lieu  k  grande  re- 
marque si  la  comparaison  de  plusieurs  de  ces  mêmes  courbes  ne  nous  mon- 
trait un  déplacement  du  maximum  de  la  courbe  ou  de  la  moyenne  en  rela- 
tion, avec  les  conditîons  du  milieu  comme  nous  l'avions  présume. 

De  l'observation  de  la  courbe  résulte  de  prime  abord  une  conside'ration 
que  vient  d'ailleurs  confirmer  l'élude  des  courbes  fournies  par  des  Bnedns 


ib.  Google 


—  339  — 

d'sulres  r^onfl,  c'eet  le  peu  d'importance  rdatîvemeDt  à  U  growenir  dé- 
meiurëe  de  la  verge  que  comporta  la  ditTérenw  seiuelle,  qui  ne  parait  pas 
inllueacei'  d'une  manière  appréciable  l'indice  de  la  courbe;  eu  elTet,  si  la 
courbe  comprend  deux  maiima,  ils  sont  assez  rapprochés  pour  donoer 
seulement  k  la  courbe  une  forme  asymétrique  sans  cependant  nous  oGFrïr 
une  divergence  appréciable. 

Parcontre,  et  quels  que  soient  l'ennui  et  la  longueur  de  t^es  reclierches, 
c'est  ce  qui  vous  en  dédommage  amplement.  On  retrouve  ici  encore  la 
même  influence  mécanique  du  milieu  sur  la  forme  de  la  coquille. 

Si,  eu  effet,  nous  nous  adressons  h  des  Buccins  de  localités  difiérenles. 
nous  trouvons  que  le  maximum  de  la  courbe  se  déplace  et  n'est  plus  le 
même,  et  celle  variation  du  maximum  est  corrélative  à  l'intensité  da  cou- 
rant. 

Le  maximum,  en  eOet,  se  déplace  en  relation  constante  avec  l'intensité 
de  celui-ci  (si  nous  faisons  abstraction  des  formes  littorales  qui,  elles,  sont 
toujours  plus  DU  moins  exposées  au  choc  des  vagues). 

L'angle  t»  =  &h°  {q  =  1,9)  qui  t»t  exceptionnel  à  la  Hougue  devient  le 
maiimum  normal  dans  les  formes  littorales  soumises  au  choc'  des  vagues 
et  dans  les  localités  à  courants  violents  comme  la  déroute.  Les  formes  avec 
l'indice  ta  —  86°  (q—  i,&)  devenant  au  contraire  les  plus  nombreuses  dans 
les  régions  vaseuses  calmes  el  profondes ,  comme  celles  habitées  par  de  nom- 
breuses variétés  du  Nord. 

Ce  qui  est  déjà  très  appréciable  pour  les  coquilles  du  gem'e  buccin  de- 
vient, nous  le  verrons,  encore  plus  évident  quand  nous  nous  adressons 
à  des  espèces  plus  sédentaires  comme  les  purpura  et  les  littorina,  par 
exemple. 

Ainsi  donc,  chez  les  Coquilles  turbinées  comme  chez  les  Patelles .  l'action 
des  courants  tend  à  rendre  la  spire  moins  élevée  it  donner,  comme  disent 
les  malacologistes,  un  galbe  plus  élancé  a  l'animal,  comme  la  moini  grande 
densité  de  l'eao  de  mer  semble  diminuer  l'épaisseur  de  leur  coquille. 


Note  sur  lks  Hydroïdes  un  Tr*vaillkub  et  du  Talisman, 

P*hM.    a.   BlLLiBD. 

Le  travail  complet,  actuellement k  l'impression .  concernant  les  Hydroïdes 
récoltés  pendant  les  expéditions  françaises  du  Travaillatr  et  du  Tatinman 
(1881-83-83),  ne  pouvant  paraître  que  dans  cinq  on  six  moiB,jedonnerai 
simplement  dans  cette  note  une  liste  des  espèces  et  des  variétés  recueillies, 
eu  indiquant  leur  lieu  de  récolte  et  en  signalant  pour  certaines  quelques 
particularités  iutéress sûtes. 


ib.  Google 


—  330  — 

i  RmosA  (  Van  Beoeden).  —  S.  da  Golfe  de  Cadix. 

El DiNDHit «  RAiiEui  (Pallas).  —  Cap  BUdc  (Maroc). 

CoRïTiE  sp.  —  Mer  des  Sargasses  (sur  Sat-gaiaea). 

(ÎLiitocoRTNB  siHPtEX  Ëdm.  Perrier.  —  Mer  des  Sargasses  (  sur  Sargasses). 

Halbciih  FiLictLA  Allmaii.  —  V.  Bull.  }fiu.,  Paris,  vol.  \l.  —  Golfe 
de  (.iaseogDe. 

Halbcilh  oracile  Baie.  —  Cap  Blanc  (Maroc). 

HueciuM  NuiiH  Aider.  —  Mer  des  Sargasses  ( sur  Sargasses). 

Halbcium  sessilc  Noi-mao.  —  Golfe  de  Gascogne^  Sud  de  Madère. 

HtLECiiH  TENELLiM  Hiocks.  —  Cap  Spar;el;  Cap  Blanc  (Maroc). 

Clïtii  AnBOHEiit:E:<s  Pidct.  —  Sud  de  Modi-i'e. 

Ci-rTii  JoBNSTONC  (Aider).—  Golfe  de  Cadii;  Mer  des  Sargosso  (sur  Sar- 
gasses). 

Cuti*  to^oicvnTMA  (AllmaD).  —  Csp  Sparlel;  golfe  de  <^ix. 

Obelia  BiFincA  Hincks.  —  Golfe  de  Gascogne;  cap  Sparlel:  gulfe  de 
Cadix. 

Ubklia  dichotoma  (Linnë).  —  Golfe  de  Cndh. 

Obelia  hyalika  Clarke.  —  Golfe  de  Cadix:  cap  Blanc  (Maroc);  Açoi-es. 

ËucopELLA  CRENATAÏ  HarUaub.  —  Mer  dea  Saluasses  (sur  Sargasses). 

Campakilaria  arhata  Pîctet-BedoL  —  Golfe  de  Gascogne. 

Campa^illaria  Gravieri  Billard,  —  Sud  de  Madère. 

CAHPA^bLARU  HiNCKsii  Aider.  —  Tous  les  ^antUlons  présentent  des 
deols  échancNes  ;  les  slries  longitudinales  sont  absentes  ou  peo  apparentes. 
—  Cap  Spartel;  cap  Blanc  (Maroc). 

Cahpamlaria  Him:ksii  grandis  nov.  var.  —  U  s'agit  d'échantillons  de 
taille  plus  grande,  à  dents  peu  ou  pas  échancrées.  —  Sud  de  Madère-,  golfe 
de  Cadix. 

CAMPANtLARtA  RARiDEVTATA  Aider.  —  Golfe  (le  Gascogae;  golfe  de  Cadix; 
cap  Blanc  (Maroc);  Cana)  de  la  Horta  à  Pico. 

Calycrlla  FA8TIGI1TA  (Aider).  —  Certains  échantillons  possèdent  un  hy- 
dranthopbore  allongé  à  côté  d'individus  à  bydraothopbore  courL  —  Golfe  rie 
Gascogne;  cap  Blanc  (Maroc). 

Lapcba  ctLciRATA  A.  .Agassiz.  —  Cap  Blanc  (Maroc). 

LAfiKA  DtMOSA  (Fleraiug).  —  Gollède  Gascogne. 


ib.Googlc 


—  331  — 

Li?«Ei  QBACiLLnii  Aider.  —  S.  W.  de  ToqIod. 
Lurcu  BïMHETiuca  Bonnevie.  —  Cap  Sparld. 
Lipcci  sp.  —  Fayal  (Açores). 

LAroEA  (Giyptolihia)  confbhta  (Allman). — Go][edeGaMogne;capSpar- 
tehMaugbaD-,  cap  Garaet. 

Lafoea  (CarPTOUBM)  gracilis  (Allman).  —  Maïa^bon. 

Lafoka  «errata  Clarke. —  i'ai  trouva,  oulre  des  individus  typiques, 
une  variété  caractérisa  par  sa  lailte  plus  grande.  —  Golfe  de  Gascogne; 
golfe  de  Gadii;  cap  Sparlel;  sud  de  Madère;  cap  Blanc  (Maroc);  Açores. 

Lapcba  (FiLBUcii)  aiPAKSA  (Levinsen).  —  Sud  du  golfe  de  Cadix. 

ZrooPHVLAi  BiAUATA  Billard.  —  V.  BuU.  Miu.,  Paris,  \ol.  XI,  igoS. — 
Golfe  de  Gascogne;  cap  Spartel. 

Sertilahella  rapHOHiFiR)  Allmau.  —  N.  W.  Cap  GameL 

Seitilaulla  cyli-«iiritheca  (Allman).  —  Cap  Spartel;  cap  Blanc  (Ma- 
roc); cap  Bojador. 

SiETiLAHELLA  Gaïi  (Laniouroux).  —  Portugal  ;  golfe  de  Cadix;  cap  Spar- 
tel; sud  de  Madère:  cap  Blanc  (Maroc);  cap  Bojador;cap  Blanc  (Soudan); 
Açores. 

Sertularella  Gaii  iobista  Allman.  —  Cap  Spartel;  cap  Bojador. 

Sertulahilla  Gaïi  elonaata  nov.  var.  —  Je  désigne  sous  ce  nom  nne 
variété  i  entre-nœudB  plus  longs  que  ceux  de  la  variété  nbuêta,  à  hydro- 
ihèques  plus  allongées ,  en  général  annelées  jusqu'à  la  face  dorsale.  —  Snd 
de  Madère. 

Sertularella  polvioxias  (Linné).  —  Cap  Spartel;  sud  de  Madère;  sud 
du  golfe  de  Cadix. 

Sbrtulahia  exigi  a  Allman.  —  Cette  espèce  pourrait  bien  être  identique 
au  Serlutaria  dîntieho.  —  Bosc  Sud  de  Madère;  mer  des  Sargasses  (sur  Sar- 
gasses). 

Sebtllahm  d[eta>s  (LaiDOuroux).  —  d'ace  à  l'obligeance  de  M.  le  profes- 
seur Lignier.  do  Cnen ,  qui  m'a  communiqué  le  type  du  bytiamma  diilans 
Lamouroui,  conservi^  dans  l'Herbier  de  cette  Facullé.  j'ai  pu  attrJbuei'  les 
formes  du  ir  Travailleur  n  A  cette  espèce.  Je  montre  que  l'on  doit  faire  entrer 
en  synonymie  ie  Serlularia  gracUu  Hassall,  le  Sertutarîa  distant  Allman, 
ainsi  qu'un  certain  nombre  d'autres  dout  les  cainclëree  ne  les  distinguent 
en  rien  du  S.  dùian»  Lnmouroux.  —  Sud  de  Madère. 

SiBTULARiA  MAHiiiNATA  AlImBU.  —  Faval. 


ib.  Google 


—  532  — 

DiPBtEu  ALITA  Hincks.  -~-  V.  Bull.  Mu». ,  Parts ,  vol.  XI ,  p.  96.  —  (kAk 
de  Gascogne;  Fayal. 

DiPHASiA  ATTGNDATA  Hincks.  —  Les  hydrothèques  peuvent  présenter  dra 
stries  d'accroissement.  Cerlaines  ont  été  rompues ,  puis  la  rupture  a  ëlé 
suivie  de  régénération.  —  Cap  Blanc  (Maroc);  cap  Bojador. 

DiPHAsiA  piNASTER  Hlis  et  Solander.  —  Cap  Sparld;  sud  du  golfe  de 
Cadii  ;  lies  du  Cap  Vert. 

Pldvulaiiia  attbnuataiibdia  nov.  var.  —  Celle  variété  présente  des  carac- 
tères intermédiaires  entre  le  P.  atUnuata  AUnian  et  le  P.  JUieula  Allman.  En 
elTet,  surtout  dans  leur  région  inférieure,  le  plus  ordinairement  les  hydro- 
dades  montrent  une  succession  régulière  d'articles  hydrothécaui  comme  chei 
le  P.  atteimata  type,  mais  dans  la  région  supérieure  ou  voit  souvent,  in- 
terposés entre  les  articles  bydrothéc8u\ ,  des  articles  intermédieires  nés  aux 
dépens  de  leur  partie  supérieure  et  possédant  alors  deux  dactylothèques , 
comme  chei  le  P.Jiticuk.  De  plus ,  les  hydroclades  montrent  une  tendance 
vers  la  disposition  verlicillée.  —  .Mazaghan. 

pLDHDLAniA  BoNNEvie,  nouveau  nom.  —  Il  s'agit  du  P.  rubra  Boonevie. 
dont  j'ai  changé  le  nom  parce  qu'il  a  été  appliqué  antérieurement  par 
von  Lendenfeld  à  une  espèce  différente.  —  Colfe  de  Gascogne. 

Plixllahia  ci>n<<ti-copix  Hincks.  —  Les  articles  intermédiaires  de  l'hy- 
drocaule  et  le  grand  arlide  basai  des  hj  drodades  portent  fréquemment  une 
seide  dactylolhèque  au  lieu  de  deuï.  On  peut  aussi  obwrver  la  disparition 
complète  des  dactylothèques  sur  certains  artides  intermédiaires  de  l'hydro- 
elade.  Quelquefois ,  la  partie  supérieure  de  l'article  hydrolhécal  s'isole  en  un 
petit  article  intermédiaire.  Parlois,  sur  l'hydroeaule,  immédiatement  au-des- 
sus de  rbydj-othè<}ue ,  ou  remarque  une  dactylothèque  correspondant  11  ce 
petit  article  intermédiaire.  On  compte  jusqu'à  quatre  gonothèques  au-des- 
sous de  l'bydrothèque  :  deui  de  chaque  cÂlé  de  la  dactylolhèque  médiane 
inférieure.  —  Sud  de  Madère. 

Plihulabia  secdndahia  (Linné).  —  Golfe  de  Gascogne;  sud  du  golfe  de 
Cadix:  cap  Spartel;  cap  6lanc(Maroc);  cap  Bojador;  lies  du  Cap  Vert; 
Açores. 

Plihllabia  siliqcosa  Hincks.  —  S.  VV.  de  Toulon. 

PLutin.AHii  SETACKA  (Ellis).  —  Certains  échantillons liiéssurr^floopAnita 
tubttli/pra  constituent  une  variété  qui  diUère  de  l'espèce  de  nos  cAtes  par  sa 
Uille  plus  faible,  par  sa  gracilité  et  par  la  longueur  plus  grande  de  ses 
articles  intermédiaires.  —  Golfe  de  Cadix:  cap  Spartel;  sud  de  Madère. 

AiTEKNtLARiA  AMENMNA  LONGA  BïMord.  —  V.  Aiin.  Sc.  nat.  tool.  [6], 
vol.  X\,  ttjoh,  p.  916.  —  Cap  Spartei. 


ib.  Google 


AimmifLARU  Permibi  Billard.  —  V.  Anit.  Se.nal.  iW.  (8],  vol.  X\, 
1904,  p.  317.  —  Golfe  de  Cadix;  Canaries. 

AnTENMLABiA  Pehhiehi  tNTENNoiDE»  Billard.  — V.  .4nn.  Sc.nat.  Z.00I.  [8], 
vd).  \\,  190&,  p.  317.  L'Ail  le  nnulaire  décrile  pr  MnrktoDner"'  comme 
Anlmnu'MTia  Janini  I^mouroux  n'est  autre  que  cette  variété. 

Quant  il  VAntenaularia  Janini  Lomonroux  type ,  qui  m'a  é\é  oblifreamment 
communiqué  par  M.  le  profeBseiii'Liguier,deCaea,il  est  identique  à  VA.  ra- 
nrnia  Lamarck,  mais  certains  hydroclades  pi-^aleut  des  articles  intermé- 
diairex,  ce  qui  n'est  pas  rare  dans  cette  espèce.  —  (^p  Blanc  (Maroc); 
Canaries. 

AniBM:<LXAaiA  ntMosi  Lamarck.  —  Sud  de  Madère;  Un  du  Cap  Voi. 

A<iTENNiL\BU  RtHosi  PLUMDLABioiDEs  nov.  var.  —  Je  désigne  sous  ce  nom 
une  variété  dont  le  port  rappelle  les  Pluraulaires;  les  hydroclades  montrent 
peu  d'articles  inlermédiaires;  les  articles  sont  plus  longs  et,  en  général, 
plus  grêles  que  dans  l'espèce  de  nos  c^te*.  —  Golfe  de  Cadix. 

A^TEiNiLARiA  ^oBWEGtcA  (Sars).  —  Cette  espèce  pourrait  élre  considérée, 
je  crois,  comme  une  variété  A'ÀtUeimularia  ramosa,  dont  elle  diffère  très 
peu.  —  S.  W.  de  Toulon. 

PoLTPLCiiiABiA  FLABELLATA  Sacs.  —  Voir  Bull.  Mui.,  Paris,  vol.  Vil, 
1 90 1 .  Mes  obeervalions  sur  cette  espèce  concordent  avec  celles  de  Bedot  '''. 
et  je  n'ai  fait  que  préciser  certains  points  de  détails.  —  Golfe  de  Gasct^e  ; 
Açores. 

Cladocabpds  siGHA  FoLini.  —  J'ai  donné  ce  nom  i  la  variété  européenne 
du  Cladocarptif  »igma  Allman,  décrite  par  Marion  comme  espèce  nouvelle, 
sous  le  nom  ^'Aglaopkenia  Folini,  dans  un  mémoire  qui  paraîtra  pro- 
chainement sur  {es  Hydroides  du  Travailletàr.  J'ai  consigné  les  principaux 
résultats  de  mon  étude  dans  une  note  précédente  {Bull.  M»a.,  Paris, 
vol.  XI,  1905,  p.  99).  —  Golfe  deCascc^e,  cAleN.  W. d'Espagne;  cAtes 
du  Portugal. 

Tbecocabpds  (Aglaopbenia)  hïriophïlluii  (Linné).  —  La  collection  dn 
Tranmlleur  et  du  Tatitman  comprend, avec  un  échantillon  de  l'espèce  type, 
on  grand  nombre  de  colonies  d'une  variété  rameuse  bien  étudiée  par  Be- 
dot'*'  et  quej'ai  appelée  pour  celte  raison  Thecocar^us  myriophyllum  Bedod. 
En  outre,  la  collection  comprend  une  citlonie  de  ïAgkophenia  radieellala 
Sars,  espèce  considérée  à  juste  litre  par  Bonuevie  ■'■  et  Bedut'''  comme  une 

I"  Ann.k.k.  //•>>•»  Wien.y  M.,  iKgo,  p.  iS^,  Taf.  VI,  flg.  9.  911. 
<■''   Hé*,  ramp.  irienl.  Prince  4t  JHanncn,  fasr.  XVIII,  1900. 
f"  Dm  Nortlie  JVordWi  Kxprd.,  Christiania,  1899. 


ib.Googlc 


—  334  — 

variété  du  Tkecoearpiu  myriaph^itum  et  qu'on  peut  nommer  T.  myriopk^VtM 
raiiceUatm.  —  Cfites  N.  W.  d'Espace  (var.  radieelUaut);  Cap  Sparld 
(esp.  lype);  sud  de  Madère,  Mazaghan;  cap  Bojador;  lies  du  Cap  Vert: 
Açores  (var.  Bedoti). 

AcLitopBENU  ictciii  AUman.  —  Gap  (îarnet  (Soudan). 

AoLioPHiNu  HiNiiTi  Fewke».  —  On  doit  faire  entrer  l'Agluophenia  late- 
earmata  Allman  en  synonymie  avec  cette  espèce,  comme  l'a  établi  Nutting  '''. 
—  Mer  des  Saluasses  (sur  Sargaases). 

AoLAOPHRNu  TDiDLiFEaA  Hiucks.  —  J'ai  montré  que  les  échantilloas  du 
Travailleur  et  du  TaUtman ,  qui  concordent  avec  ceuï  étudiés  par  Bedot  '*', 
sons  ie  nom  d'Aglai^emafilicuia  Allman ,  se  rapportent  bien  ii  l'espèce  de 
Hincks  et  que  le  nom  d' Allman  doit,  par  conséqueal,  tomber  en  synonymie. 
J'ai  observé  une  grande  variation  dans  la  longueur  de  la  dactylotbèque  mé- 
diane. Une  colonie  entre  autres  possède  des  bydrotbèques  dont  la  dacty- 
lothèque médiane  est  démesurément  allongée:  sa  partie  libre,  en  effet, 
atteint  une  longueur  de  3oo  à  A3o  fi,  alors  que,  pour  la  plupart  des  colo- 
nies, celle  longueur  ne  dépasse  pas  180  fx.  J'ai  précisé  de  plus  certains 
pointe  de  détail  indiqués  déjà  par  Bedot. ^ —  CAles  du  Portugal  ;  cap  Spar- 
lel;  cap  fflanc  (Maroc);  cap  Bojador,  Canaries-,  lies  dn  Cap-Vert;  Açores. 


Note  sus  des  fossiles  bb  MàDÀGisas,  eecueillis  pàf  le  D'  Decoess, 
PAR  M.  Arhind  Thetenin. 

Le  docteur  Decorse  a  envoyé  au  laboratoire  de  Paléontologie  d'impor- 
tantes séries  de  fossiles  recollées  par  lui  h  Madagascar,  avant  tgoOidansdes 
circonstances  souvent  très  dilGciles.  Ils  seront  décrits  et  tîgurés  dans  les 
Annalei  de  PatéontoU^e ,  avec  les  envois  plus  récents  d'autres  voyageurs, 
provenant  de  la  même  région  ;  mais ,  eu  attendant  celte  publication  détaillée , 
il  peut  être  utile  de  faire  cannaltre  d'une  façon  sommaire  le  résultat  de 
l'élnde  dont  ils  ont  été  l'objet. 

La  plupart  de  ces  fossiles  proviennent  de  la  province  de  Majunga  '■'K  A 
Majonga  même ,  les  récolles  de  M.  Decorse  confirment  la  présence  du  Séno- 

'''  The  Plumularidae  in  :  Smittunn  Intl.  U  S.  Nai.  Uiu.  tpec.  Bull.  19D0, 
p.  96- 

1»  tôt.  cit. 

'''  Depuis  le  voyage  de  H.  Decorse,  d'aulres  envuis  de  la  oi^itie  région  ont 
èlé  hils  au  Laboratoire  de  Palëonlolo|^S',  le  plus  important  est  celui  du  rapiUme 
CalcBDip,  qui  a  été  l'objet  d'une  noie  iri  même  (BuU.  Hu  Mutèum,  dàccmbrp 
1905  aver  1  rarto). 


ib.  Google 


aien  ngnalSe  depuis  une  quinzaioe  d'années  par  MM,  Baron  et  Newton, 
StanislaB  Meunier .  Boule ,  elc.  A  l'iie  de  Mabakamby,  il  a  recueilli  de»  fossiles 
probablement  éocènes  [Magiliu  grandis,  Tornquist,  etc.)  dans  un  calcaire 
blanc  qui  afflewerait  aussi,  suivant  lai,  à  Majunga,  au  bord  de  la  mer 
{Eekinolampat  ap.)  et  même  sur  la  rive  gauche  de  la  Belsiboka,  k  son 
embouchure. 

D'autres  fossiles  viennent  d'Antsuimalanda  et  d'Amboliitromby  dans  la 
vallée  du  Kamoro.  sur  la  rive  droite  de  cette  rivière ,  à  environ  Ao  kilo- 
mètres de  son  confluent  avec  la  Betsiboka.  Dana  le  premier  de  ces  gîsemenls , 
M.  Decorse,  a  recueilli  surtout  de  petites  ammonites  pyriteuaes  du  Juras- 
sique supérieur  :  Haptoeerag  Stiuîiieii  Zeuchsner;  Oppelia  tubiidau  Font; 
PkgUoeera»  ptg^iemt  Zill.;  PeritphineU*  cf.  fVoiitm  Favre,  et  en  outre  ; 
Beleamileijimuamuû  V/aagen;  B.  redivimu  Mayer;  RAyncAone/fs  cf.  ineon- 
(buu  Dav.  Dans  le  second  gisement,  des  .ammonites  pyriteuaes  du  même 
âge  :  Haplocera*  modetli/orme  Oppel;  Peltoeenu  sp.  et  des  seplaria  i  PerU- 
phiitetet  Begrieki  Futterer''^;  de  nombreuses  Beiemnites  claviger  Waagcn; 
Terebralula  Dhotaensi*  Kitchin,  etc. 

Ces  ar^les  à  Ammonites  pyriteuses  ont  été  trouvées ,  depuis  le  voyage  de 
M.  Decorse,  en  d'autres  points,  dlkns  le  bassin  de  la  Betsiboka  ou  au  pied 
du  Bemabra ,  mais  nulle  part  leur  faune  ne  parait  être  aussi  riche  qu'à 
Antanimalanda. 

A  Bemarivo ,  près  de  Maevatanana ,  M.  Decorse  a  recueilli  en  abondance 
BhynchoHella  cf.  inconstaiu  que  M.  Colcanap  a  trouvé  eu  d'autres  points  de 
la  même  région  avec  des  Maeroeephaliles  (M.  Inauiens,  M.  polylhemus ,  etc.) 
caractéristiques  du  Jurassique  supérieur  dans  l'Inde. 

A  Ankirihitra ,  au  pied  du  plateau  d'Ankara  dans  ta  vallée  de  l'Iabohazo, 
M.  Decorse  :  a  trouvé  Aleetryonia  cf.  gregaria  Sow.  ;  Aleelryoma  cf.  Martki 
Sow.;  Hhynehonella  cî.oolilhica  Sow. .  qui  paraissent  venir  d'un  niveau  infé- 
rieur Il  cdui  où  M.  Colcanap  a  recueilli  de  nombreux  fossiles  près  du  même 
village  (Autf.  i/ujUuséuin,  i9o5,p.5i8). 

Nous  pouvons  connaître  maiolenaut  la  succesdon  complète  des  faunes  du 
Jurassique  moyen  et  supérieur,  grâce  aux  divers  eiploraleursde  cette  région 
où  M.  Decorse  a  l'un  des  premiers  recueilli  des  fossiles. 

Dans  les  notes  manuscrites  et  les  caries  qu'il  a  jointes  à  son  euvoi,  il  a 
en  outre  indiqué  des  gisements  d'Ammoaites  et  de  Itélemnites  que  nous  ne 
pouvons  que  signaler  aux  voyageurs  nouveaux  :  Marovoay  et  Ankaladina 
■UT  la  Belsiboka  *'K 


('I  Le9  P.  Btyrieki  siipaliis  par  Munier-Clialma»  el  par  M.  Boule  viennent  an 
la  méniF  région. 

'"  M.  Decorse  «if^alait  également  à  l'attention  des  nalurtfistes  une  vaste 
grotte  située  i  Ankakdpé,  sur  la  rive  gauche  de  la  Betaiboka,  eu  face  de  Majunga. 
Du  fouilles  entreprises  depuis  lors  ne  paraissent  pas  avoir  ét<^  fructneuaa. 


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—  336  — 

En6n  M.  Dmotm  a  exploré  deux  gisements  de  DinoMurieiur  Le  preoùei 
siMàuDe  quaraQtaiae  de  kilométras  au  auddeMajuoga.noD  loin  de  Mte- 
voniDO,  était  déjà  eonau  et  a  fourni  tout  d'abord  des  matériaiu  d'étude  i 
M.  Depéret'''.  M,  Decorse  le  désigne  sous  le  nom  de  Betaaimmabamay(lG« 
grandes  collines  éblouissantes);  il  y  a  recueilli  de  très  nombreux  restes  de 
Titanointnu  Madagascaneiai»  Depéret  et  quelques  ossements  de  Megaio- 
Munu,  de  grands  Crocodiles,  de  Tortues,  etc.  Les  assises  ossli^res  sont 
d'Age  crétacé  et  sunnoatées  par  des  couches  séoonienaes  k  AUctrgoait 
UMffuia'a. 

Le  second  gisement  de  Dinosaurieas  est  un  petit  moulicule  situe  sur  le 
plateau  de  Maroakato  (entre  la  Betsiboka  et  le  kamoro),  entre  les  villages 
d'Amballatanakomby  et  d'Ampanihinampango.  Les  quelques  ossements 
trouvés  par  M.  Deeorse  sont  peu  caract^istiques.  Une  vertèbre  caudale 
parait  appartenir  k  un  très  grand  Megalosauridé.  D'âpre  la  gangue,  ils 
paraissent  être  égolement  d'Age  crétacé. 

M.  Deeorse  a ,  d'antre  part,  explonj  l'exli-émilé  méridionde  de  Madagascar 
et  spécialement  la  r^on  littorale  située  &rE.N.  Edu  cap  de  Sainte-Marie, 
entre  le  Manambovo  et  le  Mandrary.  Il  a  constaté ,  au  milieu  de  la  région  des 
dunes,  à  3  ou  3  kilomètres  de  la  mer.t  pen  près  parallèlement  au  rivage, 
l'eiistence  d'une  falaise  calcaire  présentant  une  stratiGcation  boriiontale. 
Ces  calcaires  contiennent  dans  les  assises  supérieures  des  mollnsquee  ter- 
restres Bulimui,  HelLc,  ete.  Leurs  afileuremaata  atteignent  le  bord  de  la 
mer  k  l'embouchure  du  Manambovo  et  se  prolongent  jusqu'au  Cap  Sainte- 
Marie. 


yVor»    SPB   DES   FOSSILES    KtC.VEtlLlS    i    MiDiGÀSCiK 

PÀB  M.  Gbiluume  GsiyoïinEK, 

PAR  M.  ARHjtND  ThEVRNIN. 

Ces  fossiles  proviennent  tous  de  la  région  méridionale  de  Madagascar. 
Nous  indiquerons  brièvement  ici  les  récoltes  faites  dans  les  difTérents  gise- 
ments dont  on  trouvera  la  position  snr  une  carte  publiée  en  1909  par 
M.G.Grandidier'''. 

ViLLÈE  DD  SaKONDRY. 

Il  y  a,  aux  chutes  de  Sakondry.  un  gisement  de  fossiles  cénomaniens  d'une 
exceptionnelle  richesse.  M.  (iantier  y  avait  recueilli  déjà  des  fossiles,  qu'a 

>''   M.  BoDLi,  Bull,  dit  Muiéam,  igoc,  p.  101.  M.  Bntard  •  envoyé ansii,  do 
ini>m<-  luxeraient,  citiplipieti  nonmenls  que  M.  Boule  ■  étudiés. 
'''*  G.  GaisniBin,  La  ilé-graphi»,  1901. 


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—  m  — 

ëtadiés  M.BoDledèsi895'''.M.GraDdidierea  a  rapporté  un  grand  nombre 
de  beaux  spëcimena  d'Acoathoctrûs  NexoboUli  KossmaL ,  présentant  les  mâmei 
variëUs  que  dans  l'Inde  (Ootaloor-Group),  el  en  outre  Detmoterat  {Puzoàa) 
lalidorsatmn  Mich.  Iiioeeramuit  coneentricun  Sow.  Ces  auÎBes  de  calcaire  jau- 
nitraafDeurent  dans  lelildn  fleuve;  mais  les  dëpAucénomaniens  paraissent 
avoir  une  ^nde  puissance,  car  M.  Graadidier  a  recueilli  sur  le  plateau 
Aleelryotiia  cf.  earinala. 

Sur  le  versant  oriental  du  mont  AnalamabavaloDa ,  près  de  t'ilovo,  la 
découverte  de  Gtyphœa  cf.  vttieularU  Lam  et  d'Alecin/ottia  MlUonenii'»  permet 
de  reconnaître  ia  préwnce  da  Sënonien  qui  n'avait  pas  encore  été  signalée  dans 
cette  région. 

En  remontant  le  cours  du  Sakondry,  on  pourra  probablement  observer  la 
coupe  complète  des  terrains  secondaires ,  car  M.  Grandidier  a  recueilli ,  non 
loin  de  Beraketa,  des  fossiles  du  Séquanien-Kimmeridgien  :  Maeroc^balites 
Mayii,  Waag.  Rki/nclionella  cf.  inconslans  Dav. ,  qui  comblent  en  partie  la 
lacune  qui  existait  entre  le  Galiovien  et  l'Infi'a-C  rélacé  de  Beraketa  et  de 
Besarotra  connus  depuis  les  voyages  de  MM.  Gautier  et  Bastard'*'. 

ViLL^ES  DD  FiHEBBnuu  ET  DE  l'Onihkï. 

Sur  le  Fiherenana,  à  3o  kilomètres  environ  de  son  embouchure,  près  de 
Mabiro,  se  trouveungisement  du  Sénoniendontla  faune  est  très  semblable 
i  celle  qui  a  été  trouvée  par  divers  voyageurs  sur  la  cAte  orientale  de  l'Ile'''. 
Elle  comprend  :  Lylocanu  {PteuJojAgUite*}  Indra  Forbes.  Holcodtêcut  sp. , 
NituliliK  cf.  ehgatu,  Turritella  cf.  diffUilû  d'Orb.,  Trigonia  leabra  Ijun., 
Janira  qumqmcoêMa  Sow. ,  etc. 

Enfin,  pins  près  du  littoral,  M.  Grandidier  a  retrouvé  les  gisements  de 
forailes  éoeènes  signalés  dès  1871  par  le  D'  Fischer,  à  la  suile  du  voyage 
de  M.  Alfred  Grandidier  :  à  la  Table  de  Tulléar,  Oitrea  peleeydiai» ,  Fisch. , 
et  0.  Grandidieri,  Fiseh.  ;  au  confluent  du  Sakondry  et  de  l'Onilaby  h  Anko- 
tofotsy,  un  calcaire  blanc  à  Alveolina  cf.  oblmga  d'Orb.  (;4.  Uinga,  d'après 
Fischer)  avec  moules  de  Ciardimn,  Cardila,  etc, 

ChT  StniTE-MiRiB. 

Od  sait  qu'i  l'extrémité  sud  de  i'ile  alBenrent  des  calcaires  grossiers 
rougeAtres  ou  blancs,  contenant  des  mollusques  leii-estrcj  et  d'eau  douce. 
M.  Grandidier  en  a  recueilli  des  spécimens  au  cap  Sainte-Marie  même,  au 
pied  de  la  falaise  battue  par  la  mer.  Mais  il  a  trouvé  dans  les  parties  plus 
élevées  de  la  falaise  un  calcaire  blanc  à  fossiles  marins  qui  parait  d'âge 

C'  M.  BonLE.  Butt.  d«  Mtu^wn,  1R95,  n°  5. 
<»  BatUlia  du  Mtitéum,  1899,  p.  )3l-lSl. 
OJ  Annalf  d»  Pal^onli^ogie,  t.  I ,  p.  ftS ,  pi.  1-lf. 


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—  338  — 

éocène,  car  on  y  remarque  la  présence  de  Magihu  gnuidu  Toraquùt,  qui 
est  connu  dans  le  Tertiaire  inférienr  des  environs  de  Majun^. 

La  mer  À)cëne  a  donc,  comme  la  mer  sénonienne,  coctoarnë,  sinon 
submei^4,  l'axe  cristallin  de  Madagascar. 

En  résumé,  les  fossiles  rapportés  par  M.  G.  Grandidieronlnonseiiiement 
enrichi  les  colleclions  du  Muséum  de  qudques  beaui  spécimens  en  confir- 
mant des  ^ts  connus,  mais  ils  nous  montrent  en  outre  que  la  série  des 
terrains  secondaires  est  probablement  aussi  complète  dans  la  vall^  du  Sa- 
kondry  qae  dans  le  N.  0.  de  Hic  avec  des  Êiciès  un  peu  difléreots. 


DE  TEUTHIKK  BBCENT  À  DiÉGoSdàEEZ, 
d'jPKÈS  les  EIfFOIS  DE  M.  GeâY , 

PAS  M.  Pai'l  Lbmoine. 

(  LiBORATOint  M  H.  BODLE.) 

Les  couches  tertiaires  les  plus  récentes  que  nous  connaissions  a  Mada- 
gascar jusqu'à  présent,  étaient  les  sédiments  de  la  base  du  Miocène  (Aqui- 
tanien)  que  j'ai  découverts  dans  le  Bohaomby''',  au  nord  de  Diégo-Suarez, 
associés  h.  des  tufs  basaltiques. 

Mais  des  basdles  d'âge  moins  ancien  couvrent  une  grande  partie  du 
territoire  de  Di^o-Snarez,  eonsthuant  l'énorme  massif  d'Ambre.  Les  cra- 
tères ,  bien  conservés ,  ont  un  grand  aspect  de  fraîcheur;  au  resLc ,  l'existence 
Jeccs  basaltes  est  connue  depuis  longtemps ,  et  M.  Geay,  en  a  encore  rapporté 
récemment  des  échantillons  remarquables  par  les  néolites  et  la  calcile  qu'ils 
contiennent'*). 

Ces  basaltes  reposent,  à  Anlsirane  même,  chef-lieu  du  territoire  de 
Diégo-Suarei ,  sur  des  argiles  cénnmaniennes ,  bien  caractét'isés  par  leurs 
fossiles'"'.  La  surface  de  contact  n'est  pas  horiiontide',  il  y  a  eu  dénudalion 
partielle  avant  l'épanchement  des  basaltes ,  ainsi  que  je  le  montrej'al  dans 
un  prochain  travail  ''\  d'après  mes  propres  observations. 

Depuis  mou  voyage,  l'avancement  des  travaux  du  bassin  l'e  radoub 
de  Diégn-Suarez  a  permis  de  mettre  an  jour  d'une  faron  plus  nctle  cette 

'''  Paoi.  LsHoiiE,  Sur  la  présence  d<?  l'Oligocène  à  MadagasTdr,  C.  R.  AfaA, 
dtttc,  CXXXVIH,  1904. p.  3i.-3i3. 

<''  J.  CoctiT,  Note  *ar  les  roches  rapportées  de  Midigascar  par  M.  Geay,  Bull. 
Mutéum,  1906,  n*  1,  p.  ijt. 

<''  PiuL  Lehoini  ,  Sur  la  géologie  de  la  Montagne  des  Frtnçsia,  i  Madagaitar, 
C.  R.  Acad.  du  te,  tgo3.  p.  570-671. 

'*'   PiDL  LiNoiNi.  Etaiei  giolegiquii  d<uu  le  norddf  Madagaicar,  Piris,  1906. 


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—  339  — 

surface  de  contact,  et  M.  Geay  y  a  recueUU  un  certain  nombre  d'Oslracëes 
qui  sont  parvenues  au  Laboratoire  de  paléontoio^e  du  Muséum-,  M.  le 
professeur  Marcellîn  Boule  a  bien  voulu  m'en  confier  l'élude. 

J'ai  examiné  ces  formes  avec  M.  A.  Boistcl .  et  nous  avons  constaté  qu'dles 
étaient  prcsjjuc  identiques  h  cerEaines  figures  données  par  Fontanues  de 
Oilrea  cumUata  llorn  1780  et  de  0$trea  gingetuU  &àiloih. 

M.  G.  F.  Dollfus ''  a  eu  également  l'obligeance  de  voir  ces  échanlillons; 
il  les  rapporte  à  la  même  espèce;  il  pense  seulement  que,  pour  des  raisons 
de  priorité,  elle  doit  porter  le  nom  de  Ourea  cornucopia  DaviJa  1767  et 
qu'il  s'y  trouve  plusieurs  variétés  et  sons-variétés  nouvelles. 

Ces  échantillons  seroul  d'ailleurs  décrits  et  figurés  dans  le  mémoire 
paléonlolojjiqiie  qnc  je  compte  consacrer  auï  faunes  tertiaires  de  Mada- 
gascar. 

Je  licDS  simplement  è  fait  e  ressortir  dès  à  présent  l'intérêt  que  présente 
la  découverte  faite  par  M.  Geay  de  Ottrta  eomuropia  i  l'état  fossile  dans  la 
région  de  l'Océan  Indien ,  sous  des  basaltes  que,  malgré  leur  état  de  fral- 
cbenr,  je  considère  comme  relativement  anciens  dans  le  Pleistocène  et  no- 
tamment antérieurs  au  mouvement  positif  (transgressif)  qui  a  déterminé 
l'envahissement  des  vallées  basses  du  nord  de  Madagascar. 

C'est  qu'en  effet  cette  espèce  se  trouve  &  l'état  fossile  dans  le  Pliocène 
(  Astien)  d'Burope  -.  mais  aucune  forme  analogue  ne  vit  actudlement  dans 
les  mers  d'Europe.  Au  contraire,  on  la  conuait  vivante  de  la  iMer  Rouge  à 
l'Océan  Indien;  la  citation  daos  l'Océan  Pncilîque  est  douteuse,  comme 
cdle  d'Australie'';  elle  est  commune  à  Aden,  sur  tout  le  littoral  de 
l'Afrique  orientale,  eux  Seychelles.  à  Madagascar,  à  La  Rëunion,  k  l'Ile 
Maurice. 

On  devra  rapprocher  ce  fait  de  la  présence  dans  les  grands  fonds  de 
l'Océan  Inilien  de  faunes  vivantes,  aualogues  à  celle  des  Marnes  i  I^euros- 
tomes  du  Miocène  d'Europe'^',  fait  intéressant  mis  en  évidence  paries  ré- 
centes explorations  de  la  Valdivia. 

Ce  sont  U  des  ai^unienls  nouveaux  en  faveur  des  hypothèses  qui  ad- 
mettent h  migration  des  faunes  tertiaires  d'Europe  vers  les  régions  in- 
diennes et  pacifiques  ''. 


C'  Je  dois  également  adrrssi^r  tuus  mes  rpnicrcienienlB  è  M.  le  prufpssvur  Juubin 
et  à  M.  I.anij  i|ui  ont  bien  voulu  iin>  faciliter  la  oimparaison  de  ces  espères  foMiles 
avec  les  espères  vivantes  conservées  dans  les  rolleelions  du  Muséum. 

<■>  Renseignement  de  M.  G.-F.  Dnllfus. 

(^'  W.  Makis»,  Die  lieschaltelen  Gaatropuden  der  dcutwlieii  Tlefsee  Eip<Mli- 
lîon,  iSgtf-iSgç).  ttiittascha/iliclit  Ergebiii$ie  der  deiilichen  Tieftee  Expfdilim 
au/dmi  Ùaiapfcri' Vatdician ,  1898-1899,  léne.  1908,  p.  i35. 

"'  FaiTt  NoiTUSB,  Fauno  of  Ihc  Mioreiie  of  llurma.  Patfonluhgka  Indien, 
New  Séries,  tul.  I,  1901. 


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_  340  — 

Mais  la  pr^RenM  à'Onna  cornueojKa  k  l'Aat  (bniie  k  LKégo-Saara 
moalra  qn'il  ne  s'ofrit  pas  seulement  d'une  migration  de  fsane  des  men 
d'Kurope  dans  celle  de  la  r^oa  indienne,  maia  de  sa  penistaoce  dans 
rOc^n  Indien  jusqu'à  l'ëpoque  aclndle. 


Db  l'obigixs  dm  l'Akj 
PAR  M.  Marcel  Dubahd. 

L'origine  de  l'Aracbide  (AriKkts  hypogma  L.)  a  été  longtemps  contro- 
versée :  Linné  signalait  la  présence  de  cette  plante  au  Brésil  et  au  Pérou, 
sans  précisersi  on  la  rencontrait  à  l'état  spontané;  R.  Brown,  en  1816. 
considérait  comme  possible  son  indigénal  !i  la  fois  en  Afrique  et  en  Amé- 
rique, a  une  époque  où  le  genre  Arachix  ne  comptait  que  cette  seule  espèce. 
Depuis  lors,  il  a'est  accru  de  la  description  de  sept  autres  espèces,  appar- 
lenont  toutes  au  Brésil  ou  aux  régions  Umitroplies  ;  c'est  U  un  argument 
presque  péremploire  en  faveur  d'une  origine  américaine  et  particulière- 
ment brésilienne;  d'ailleurs,  nulle  part,  actuellement,  l'arachide  n'a  été 
signalée  d'une  fa^on  certaine  k  l'état  spontané,  et  il  devient  fort  probable 
qu'die  est  simplement  «ne  forme  culturale  très  ancienne  d'une  des  espèces 
du  Brésil,  très  vraisemblablement  VA.  proUrala  Bentb. ,  comme  le  suppose 
Engler. 

De  Candolle''',  après  avoir  examiné  les  diverses  raisons  qui  peuvent 
faire  admettre  une  origine  africaine  ou  américaine,  se  prononce  pour  celte 
dernière  et  se  pose  la  question  de  savoir  par  qudle  voie  l'espèce  (ou 
forme  cultivée)  s'est  propagée  du  continent  américain  dans  l'ancien 
monde. 

irJe  ne  suis  pas  éloigné  de  croire,  écrit-il,  h  un  transport  du  Brésil  en 
Guinée  par  les  premiers  négriers  et  à  d'autres  transports  du  Brésil  aiii  ile> 
du  Midi  de  l'Asie  par  les  Portugais,  depuis  la  fin  du  xf  siède.» 

Cette  assertion,  présentée  d'une  façon  un  peu  hypothétique,  parait  bien 
fondée,  eo  ce  qui  concerne  une  dissémination  presque  simultanée  par  l'A- 
Uantique  et  le  Pacilique  et  prend  une  valeur  plus  considérable,  si  l'on 
examine  les  arachides  diverses  l'écoltées  soït  en  Extrême-Orient  et  à 
Madagascar,  soit  sur  la  c^te  occidentale  d'Afrique  et  en  Espagne. 

D'abord,  en  admettant  une  origine  première  brésilienne,  d  n'est  pas 
douteux  que  l'inti-oduction  sur  la  côte  occidentjile  d'Afrique  se  soit  faite 
par  l'intermédiaire  des  négriers  portugais ,  dès  le  \\i'  siècle.  1^  culture  de 
l'Arachide  sur  le  continent  noir  prit  rapidement  une  grande  extension ,  car, 
au  dire  de  Sloane,  les  négriers  cboi^^iicttt  leurs  navires  de  cette  graine 

"     Ongine  ileë  pioiilpt  i-tihirëpi,  p.  iClo. 


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—  341  — 

ponr  nourrir  les  etclaves  pendant  la  traversée''';  d'ailleurs,  la  dénomina- 
tion de  Mnntiga  et  par  abr<!vialion  tiga ,  sous  laquelle  les  Mandîn^ues  dé- 
signent encore  aujourd'hui  ce  produit  jusqu'aux  aboMs  de  Kong,  indique 
clairement  par  sa  forme  même  {^Manteiga,  en  portugais,  signiGe  "beurre»  ) 
que  les  premiers  propagateurs  furent  le»  Portugais  et,  par  suite,  que  les 
premières  semences  vinrent  du  Brésil. 

L'arachide  était  caltivée  au  Pàvm,  A  une  date  qn'on  ne  saurait  fixer 
exactement,  mais  qui  précéda  de  beaucoup  la  conquête  espagnole;  en  effet, 
des  fruits  A'ArachU  kypagma  ont  été  trouvés  dans  les  sépultures  péru- 
viennes d'Ancon.à  35  kilomètres  au  Nord  de  Lima,  et  ces  tombeaux  sont 
certainement  antérieurs  à  rétablissement  de  la  domination  espagnole. 

C'est  en  i536quefhl  fondé  l'archevêché  de  Liraa.etil  est  tout  à  fait  iu- 
vraisembUUe  que  les  moines  espagnols  aient  toléré  dès  lors,  chez  les 
Indiens,  le  maintien  de  leurs  anciens  rites  funéraires,  au  voisinage  immé- 
diat d'un  centre  oii  régnait  l'Inquisition.  M.  de  Rochebmne  signalait,  dès 
■  880,  la  présence  de  l'Aracbide  dans  les  sépultures  d'Ancon,  et  de  Can- 
dolle'*'  tiie  de  ce  fait  un  argument  en  faveur  de  l'origine  américaine  de  la 
plante. 

En  examinant  attentivement  les  fruits  déposés  au  Musée  d'Ethnographie 
du  Trocadéro ,  j'ai  été  frappé  de  certaines  particularités  et  j'ai  pensé  qu'il 
serait  possible  d'en  tirer  parti,  pour  suivre  la  dispersion  de  l'Arachide  li 
travers  le  monde.  Ces  fruits  renferment  presque  toujours  trois  graines;  ils 
présentent  une  symétrie  bilatérale  très  nette ,  qui  semble  correspondre  à  une 
orientation  sur  place  parallèle  à  k  surface  du  sol;  sous  l'influence  d'une 
pression  modérée,  ils  se  divisent  facilement  en  deux  parties  symétriques; 
si  l'on  considère  l'une  des  valves  ainsi  obtenues,  on  constate  qu'elle  pré- 
sente une  certaine  courbure  et  qu'elle  offre,  du  cAlé  de  sa  convexité,  deux 
bosses  saillantes  correspondant  aux  régions  occupées  par  deux  des  graines; 
le  péricarpe  s'aplatit  il  l'endroit  de  ces  bosses  et  forme  même  une  faible 
crête  marginale  dans  le  plan  de  symétrie;  du  cAlé  de  la  concavité,  chaque 
vaKe  montre  un  renQemrat  peu  saillant  correspondant  à  la  place  de  la  troi- 
sième graine;  l'insertion  du  pédoncule  est  fortement  rejetée  vers  la  face 
convexe  et,  i  l'autre  extrémité  dufiniit,  se  voit  une  sorte  de  bec  très  saillaut 
placé  du  cAté  de  la  face  concave  ;  enfin  la  surface  du  péricarpe  est  parcou- 
rue par  dese<ïtes  longitudinales  très  marquées. 

Les  Arachides  d'Ancon,  parle  fait  même  qu'ellesrenferoicnt  presque  cons- 
tamment trois  graines,  constituent  une  amélioration  des  formes  sauvages, 
nirveoDe  à  la  suite  d'une  sélection  plus  ou  moins  consciente  ;  elles  doivent 
donc  s'éloigner  des  ai'acbides  du  Brésil  plus  proches  de  l'étaL  sauvage  et  qui 

''>  C'est  ainii  d'ailleurs  i|ue  l'Arachide  snrnit  été  iatroduite  à  la  Jamaïque, 
après  atoir  passé  par  te  continent  africnn. 


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devaient  ^tre  ù  deux  graines,  comme  ia  plupart  de  cdies  de  taCftte  occideaule 
d'Afrique,  qui  en  dfirivent. 


DifTérenlii  types  de  fruils. 

t.  Sr|>ull«n>9<l'Aiican.—  3.  Jbva.  —  3.  TnnkiD.  —  A«tS.  MadagaHïr. 
6  Pl  9.  EsiJagre.  —  7.  Dahomey.  —  8.  S*né«»l. 


C'est  bien  cerUinement  du  Pérou  que  les  Arachides  ont  éti^  transportées 
au  Meiiqne  par  )a  roule  commerciale  de  l'isthme  de  Panama:  alors  qnc  les 
Pt^raviens  les  nommaient  Ynehi,  que  les  Espagnols  les  appdaient  primiti- 
vement Mani  ou  Mondubi,  elles  empruntèrent  h  leur  nouvelle  étape  le  nom 
de  Caeahuatl  qui  servait  aux  Ailèques  pour  désigner  le  Cacao;  la  confu- 
sion des  deux  graines  vint-elle  d'une  simple  analogie  ou  de  ce  que  l'Ara- 
cliide  se  terre  nalurellemeat ,  comme  on  procède  artificiellement  pour  pré- 
parer la  graine  du  Cacaoyer,  ou  enfin  de  ce  que  l'Arachide  richeen  matière 
grasse  fut  considérée  comme  un  succédané  du  Cacao?  [I  est  diflîdle  de  le 
dire,  mais,  ce  qui  est  certain,  c'est  que  l'appellalion  espagnole  de  OicaAiMM, 
qui  );ert  aujourd'hui  n  désigner  l'Arachide,  n'est  qu'une  corruption  d'im 
vocable  mexicain'''. 

■'    l.'Araciiido  porte  ausii  d'ailtcurB  en   Espagne,  dans  le  populaire,  lu  nom 


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—  M  — 

C'est  da  Mexique  que,  ven  le  d^but  da  xvui  siècle,  l'Arachide  fat  Intro- 
duite d'abord  en  France,  ou  eiie  Tut  cultivée  au  Jardin  botanique  de  Mont- 
pdlier,  puis  plus  tard,  vers  la  fin  du  même  siède,  en  Espagne  par  Don  (Jlloa. 
archevêque  de  Valence,  qui  Et  venir  directement  des  graines  d'Am^ique. 

D'autre  part,  h  la  auile  de  l'eipédition  de  MagtdUn  qui  ouvrit  aux  Espa- 
gnols la  route  de  l'Extrême-Orient  parle  Paciriqiie(i5ig-i5ai)et  les  ren- 
dit maîtres  des  Moluqnea  et  des  Philippines,  la  forme  péruvienne  dut  être 
introduite  dans  ces  lies,  à  une  date  plus  ou  moins  rapprochée  de  ce  pre- 
mier voyage.  C'est  de  Ui  qu'elle  se  répandit  au  Japon,  dans  les  lies  de  la 
Sonde,  il  Ûalacca,  en  Indo-Chîne,  dans  tout  le  Sud  de  l'Asie  et  jusqu'à 


Si  cette  hypothèse  est  justifiée,  noua  devons  retrouver  dans  tout  le  bas- 
sin du  Pacifique  des  types  d'Arachides  voisins  de  cdni  des  tombeaux  pé- 
ruviens-, c'est  ce  que  j'ai  pu  vérifier,  en  comparant  des  fruite  pris  au  hasard 
provenant  de  Java,  de  l'Indo-Chine  et  de  Madagascar. 

Ces  fruits  roiferment  presque  toujours  trob  graines;  ils  oQrent  une 
symétrie  bilatérale  assez  nette,  avec  une  courbure  plus  on  moins  accen- 
tuée; du  cAté  convexe,  s'observent  deux  bosses,  du  cÂtéctmcave  une  seule, 
correspondant  à  l'emplacement  des  graines  ;  l'insertion  du  pédoncole  est 
toujours  déjetée  vers  la  partie  convexe;  l'eilrëmité  opposée  forme  un  bec, 
toujours  assez  accentué,  dirigé  vers  le  cête  concave;  la  surface  du  péri- 
carpe est  réticnlée,  avec  des  cAtes  longitudinales  saillaulea;  même,  dans 
Ua  rares  fruits  à  deux  graines,  la  plupart  de  ces  caractères  subsistent;  les 
liguresià  5  permettent  dejugerde  leur  accentuation  mieux  qoede  longues 
descriptions. 

Les  fruits  des  Arachides  cultivées  sur  la  CAte  occidentale  d'Afrique 
o&ent  un'aspect  passablement  dilTérenl  (fig.  7  et  8);  ils  renferment  pres- 
que toajonrs  deux  graines;  la  symétrie  bilatérale  est  peu  apparente,  carils 
sont  presque  arrondis  et  se  brisent  sous  la  pression  des  doigta,  au  lieu  de 
se  subdiviser  en  deux  valves;  les  graines  sont  séparées  l'une  de  l'autre  par 
un  étrangiement  qui  se  traduit  sur  toute  la  périphérie  du  fruît;  on  ne  peut 
plus  distinguer  decêté  concave  et  de  celé  convexe;  l'insertion  du  pédon- 
cule se  trouve  presque  sur  l'aie  de  i'akèue;  le  bec  situé  au  pôle  opposé  est 
également  moins  saillant  et  moins  déjeté  que  chez  les  races  du  Pacifique  ; 
la  snr&ce  du  péricarpe  est  moins  nettement  réticulée  et  les  cêtes  longitudi- 
nales peu  saillantes.  Ces  Arachides,  descendant  vraisemblablement  des  pre- 
mières importations  brésiËenDes,  sont  plus  près  de  l'élat  sauvage  que  le 
type  péruvien. 

Ajoutons  ï  ces  différeocee ,  que ,  dans  le  type  brésilien ,  le  tégument  de  la 
graine,  à  l'eut  sec,  est  d'un  rouge  pAle,  tendis  qu'il  est  rouge  foncé  dans  les 
arachides  que  je  rapporte  au  type  pàiivien;  l'étet  pulvérulent  des  graines 
contenues  dans  les  fruits  déposée  au  Trocadéro  ne  m'a  pas  permis  d'y  ob- 
server la  couleur  du  tégument. 

Hgsin>.  —  xii.  ak 


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—  sa  — 

Enfin,  si  Ton  examine  les  aracfaidea  cdliTëes  aiqoord'bui  sB  B^tagne 
{fig.  6  et  9),  on  peut  y  conelaler  la  présence  des  deux  types  que  je  viens  de 
caractëriaer.  Les  unes  sontà  trois  graines,  arec  tignment  foncé,  et  présen- 
tent les  pnncipauK  signes  dn  type  péi-nviea,  avec  une  certaine  atténuation; 
dies  proviennent  probablement  des  premières  introductions  meiicaines; 
les  autres  sont  k  dens  graines  avec  t^rument  rouge  pâle  et  se  rapportent 
au  type  brésilien;  elles  sont  pn^ablement  d'introduction  très  récente  et 
iroviendrsîent  de  la  CAte  ocddenlale  d'Afrique. 

Donc,  en  résumé  : 

1*  VArathù  hgpogœa  parait  être  oiigmaire  du  Brésil;  la  [dante  a  été 
transportée  et  cultivée  au  Pérou,  probablement  avant  le  xvi'  siède; 

9*  Il  l'est  créé  un  type  péruvien ,  assez  fortement  caractérisé  ; 

3°  Le  type  brésSien  s'est  propagé  sur  la  cAte  occidentale  d'Afrique ,  in- 
troduit par  les  premiera  négriers  portugais  ; 

h'  Le  type  péruvien  a  été  transporté  par  les  Espagnols  dans  le  bassin  du 
Pacifiqueet  il  s'y  est  diffusé  peui  peu;  il  a  {ténétré  d'antre  part  an  Mexique 
et ,  de  là ,  a  été  introduit  en  Espagne. 

Il  se  peut  que  la  facilité  des  relations  coloniales  actuelles  aient  dé)é  opéré 
des  manges  de  races  et  que  certaines  observations  isolées  paraissent  eo 
contradiction  avec  les  données  précédentes.  Les  condusions  qu'on  vient  de 
lire  n'en  sont  pas  moins  acceptables,  s'appuyant  à  la  fois  sur  dea  faits 
bistoriques  et  sur  des  comparaisons  botaniques. 


tOUTRIBBTION  A  L  ETUDE  DE  LA  TOBBKCOIOSB  DES  OBàUDS  ^LISS, 

PAR  MM.  Gebviis,  issiSTiitr  iu  Husiun, 

n  AcUiLNE,  DIRECTEUR  DD  LiBOBATOIRB  COLONUL  BBS  HaUTBS-ÉtcDBB. 

La  ménagerie  du  Muséum  a  perdu  depuis  quelques  mois  denx  grands 
f^ins  :  une  Lionne  rapportée  d'Abyssioîe  par  M.  Chefneux  et  un  Tigre 
mêle  acquis  ptr  le  Muséum.  Le  premier  de  eea  animaux  a  vécu  eu  capti- 
vité sept  ans  et  dix  mois;  le  second  avait  été  acquis  en  1906  et  a  été  gvdé 
au  Muséum  dix  mois  environ  ;  mais  ou  ne  sait  pas  exactement  la  date  de 
sa  capture. 

L'aulopsie  de  ces  deux  animaux  a  montré  qu'ils  étaient  Ions  les  deux 
atteints  de  tuberculose  pulmonaire.  La  rareté  des  observationa  de  Inberca- 
lose  cbes  les  grands  félins ,  ainsi  que  la  différence  dea  lésions  observées 
dans  les  deux  cas ,  nous  engagent  i  publier  ces  deux  înlàwsaDtes  observa- 
tion s. 

Pour  bien  préciser  le  siège  des  lésions,  nous  dirons  tout  d'abord  que  le 
poumon  des  Félidés  sont  h  peu  de  cbose  près  lobules  de  la  même  (a[on 


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—  Ub  — 

qufl  ceux  de  h  plupart  des  camivores.  Le  poumoa  droit  est  form^  de  (roie 
lobes  principaux  :  un  lobe  anUkieur  ou  Eternal.  ua  lobe  moyen  ou  car- 
diaque, aa  lobe  postàieur  ou  diaphra^mstique.  Une  ramification  bron- 
chique, ee  détachant  de  la  bronche  principale  droite,  se  rend  k  une  qua- 
trième division  du  poumon  droit,  bien  dblinele  et  nommée  lobule  aiygoe. 
Ce  lobule,  pins  on  moins  divisa  en  deux  par  uq  rillon,  est  plac^  dans  le 
voisinage  de  la  pointe  du  cceur;  il  repose  sur  le  diaphragme  )>ar  sa  base, 
est  maintenu  à  droite  et  à  fjaucbe  par  b  face  interne  des  lobes  postérieurs 
des  poumons  et  est  séparé  du  poumon  droit  par  un  bUIou  profond  dans 
lequel  cheminent  la  veine  cave  postérieure  et  le  nerf  diaphragmatique 
droit. 

Le  poumon  gauche  est  forme  seulement  de  trois  lobes,  correspiuidant 
aux  lobes  sterne ,  cardiaque  et  diaphragmalique  du  poumon  droit. 

AvropsiB  DR  tA  Lionne  pbatiqd^b  li  6  d^crhbre  igoS. 

Camii  thoraeique.  —  Poumons  libres  d'adhérences;  aucun  ttibercnle  dans 
la  plèvre;  la  surface  du  poumon  présente  seulement  quelques  petites  sail- 
lies emphysématenses. 

Les  deux  poumons  sont  parsemés  de  nodosités  dures,  de  la  grosseur 
d'une  noii,  disséminées  dans  toute  l'étendue  de  l'organe,  mais  devenant 
conflnentes  dans  le  lobe  postéi-ietir  dn  ponmon  gauche  qui  est  converti  en 
une  masse  compacte. 

A  la  coupe,  les  nodulrs  sont  formés  de  (issu  dense,  grisâtre,  d'apparence 
fibreuse.  Ia  section  des  bronches  laisse  échapper  un  liquide  sifropurulent. 

Le  lobe  postérieur  gauche  présente  h  la  coupe  un  aspect  hépatisé,  rouge 
ou  grisâtre  par  place.  Dans  le  tissu  très  dense  et  de  consistance  très  ferme 
qui  le  constitue,  est  creusée  une  caverne  du  volume  d'une  grosse  noii  et 
remj^ie  de  liquide  purulent  et  de  grumeaux  rappdant  les  grains  riti- 
formes.  Cette  caverne  à  paroi  lisse  est  traversée  par  on  ou  deux  tractus 
fibreux,  formant  des  colonnes  de  Laennec  très  uetles. 

En  aucun  point  du  ponmon  on  ne  voit  de  matière  cas^se.  L'aspect 
général  est  plutAt  celui  d'une  pneumonie  chronique  que  celui  d'une  aiïcc- 
don  tubereuleuse. 

Le  péricarde  et  le  cœur  sont  sains. 

Cavité  obdominaU.  —  Le  foie,  la  raie,  les  reins  sont  sains.  On  ne  note 
aucune  lésion  an  niveau  de  l'inleslin  et  du  ptfritoine. 

Les  OTganes  génitaux  sont  le  siège  de  lésions  tuberculeuses  très  accen- 
tuées, dont  la  description  et  l'cxanicn  histologiqiie  feront  l'objet  d'ime  note 
prochaine. 

Examen  htMiologique.  —  Les  lésions  constata  au  microscope,  tant  an 
niveau  des  nodules  pulmonaires  qu'au  voisinage  de  la  caverne,  présentent 
les  caractères  bien  nets  de  la  pneumonie  fibreuse.  L*  cavilé  des  dvé<^ 


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—  346  — 

pDlmonairea  très  diminua  est  remplie  de  ctdlnles  ^itliétiales  desquama 
et  de  ceflales  lymphatirpex  mono  et  polynucléaires  en  suspension  dans  un 
exsudât  alburaïnenx.  Les  parois  très  épaissies  sont  formées  par  du  tÏMi) 
fibreux  adulte,  paraenié  de  leucocytes  principalement  polynudéaires,  mais 
ne  formant  en  aucnn  point  de  nodule  dont  la  struclnre  rappelle  le  tuber- 
cule élémentaire.  Les  lésions  scléreuses  sont  plus  marquées  an  voisina^ 
des  bronches  et  des  gros  vaisseaux. 

La  surface  de  la  caverne  est  tapissa  pr  une  couche  de  cellules  lympha- 
tiques polynucléaires  reposant  directement  sur  le  tissu  fibreux.  En  aucun 
point,  on  ne  voit  de  néoformation  épithélîale  analogue  à  celle  qne  nous 
décrirons  chei  le  Tigre. 

Sur  des  préparations  colorées  par  le  Ziehl,  on  voit  en  abondance  des 
bacilles  tuberculeux  dans  l'épaisseur  des  tissus  scléreux ,  principalement  au 
voisinage  de  la  caverne,  quelques-uns  dans  le  muco-pus  des  brondiess 
aucDn  dans  l'intérieur  des  alvéoles  pulmonaires. 

Cette  observation  est  intéressante  à  rapprocher  d'une  obs^^ation  de 
StrauB  (Sur  un  cas  de  tuberculose  pulmonaire  ches  une  Lionne,  Àrehivet 
de  méd.  expèrim.  et  i'anat.  palhol.,  i8g4,  p.  6â5),  dans  laquelle  cet  au- 
teur constata  des  liaisons  de  phtisie  fibreuse  analogues  h  ceUes  que  nous 
venons  de  décrire.  Dans  le  cas  de  Straus,  toutefois,  les  lésions  tubercu- 
leuses étaient  histologiquement  plus  nettes  que  dans  le  n6tfe,  et  bien  qu'il 
n'ait  trouvé  nulle  part  trace  de  caséifîeation ,  il  put  observer  des  nodules 
taberculenx  qui  faisaient  complètement  défaut  dans  le  cas  qne  nous  venons 
de  rdater. 

Tontes  différentes  sont  les  lésions  macroscopiques  et  histolt^ques  con- 
statées fa  l*autopsie  du  Tigre. 

Autopsie  d'i'n  Tiqhe  roval  faite  le  ao  janvier   1906. 

Cavili  thoracique.  —  Le  péricarde  contient  un  peu  de  liquide  dtrin;  la 
surface  est  normale  et  l'on  ne  trouve  aucune  fausse  membrane,  même  dans 
les  culs-de-sac.  Les  cavité  du  cœur  sont  normales. 

Les  plèvres  sont  libres  de  toute  adhérence  et  ne  présentent  aucune  fausse 
membrane.  Le  poumon  gauche  est  congestionné  avec  quelques  points  em- 
physémateux. (L'animal  ayant  été  sacrilîé  par  le  chloroforme,  il  se  peut 
qu'il  s'agisse  l&de  lésions  agoniques.) 

A  la  pdpatîon,  on  sent  des  noyaux  indurés  parsemés  dans  le  paren- 
chyme. Sur  la  coupe,  ces  pai-^es  indurées  représentent  des  noyaux  de 
broncho-pneumonie  lobulaire  avec  quelques  points  suppures  formant  de 
petites  cavemules  de  la  grosseur  d'un  pois.  Les  lésions  sont  disséminées 
dan*  les  trois  lobes,  avec  prédominance  au  lobe  postérieur. 

Le  lobe  antérieur  présente  des  lésions  analogues  h  celle  du  poumon 
gauche.  Dans  le  lobe  moyen ,  la  confluence  des  noyaux  lobulaires  donne  k 
ta  lésion  Taspect  d'une  pneumonie  pseado-lobaire. 


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-^  347  — 

Sur  la  coupe,  on  fait  sourdre  de  (a  coupe  des  broDcties  luoyennes  un 
lîqnide  purulent,  d'appareuce  un  peu  rougedtre  (brique  pïlée).  Aucune 
apparence  de  cas^cation. 

Le  lobe  postérieur  est  entièrement  converti  en  une  vaste  caverne;  toute 
la  substance  du  poumon  est  détruite,  bien  que  la  plèvre  ne  soit,  k  ce  ni- 
veau ,  ni  épaissie  ni  adhérente.  1^  caverne  est  rem[Jie  en  partie  d'an  liquide 
pomlent  rougeAtre,  légèrement  granuleux,  uns  odeur.  La  paroi  est  anor- 
malement briilanle  et  lisse;  des  colonnes  de  Laennec  assez  volumineuses 
font  relief  sur  la  paroi  ou  traversent  la  cavité. 

Cmili abdommab.  —  Péritoine,  intestin,  cœcum,  or^nes  ^i^taux 
aains.  Reins  et  foie  un  peu  gras.  Rate  normale.  Capsules  surrénales  saines. 

Bxamm  haetiriologique.  —  Pus  de  la  caverne.  Bacilles  ttiberculeui  ex- 
trêmement aïiondants  sans  association.  Les  cultures  sur  gélose  ne  donnent 
que  qudques  rares  colonies  d'un  coccus  blanc  sans  virulence. 

Inoculé  au  Cobaye,  le  pus  provoque  cbex  eux  une  tuberculose  avec  lé- 
sions locales  très  volumineuses  et  mort  eu  a  mois  i/â  à  h  mois.  Les  pro- 
duits caséeux  provenant  de  ces  lésions  produisent  cbez  le  Cobaye  une 
tuberculose  normale,  mortelle  en  un  mois. 

Examen  kûtologique.  —  Poumon  gauekt.  —  Dans  les  parties  où  la  lé- 
sion semble  peu  développée,  les  alvéoles  pulmonaires  sont  remplies  d'un 
exsudât  séroGbrineux  contenant  des  cellules  épithâiales  alvéolaires  gonflées 
et  desquamées.  Eatre  ces  alvéoles,  apparaissent  de  petits  nodules  composés 
de  leucocytes  et  de  cdlules  vésienleuBes,  orientées  circulairement  autour  de 
la  coape  d'une  bronche  terminale. 

Dans  les  points  où  la  lésion  semble  plus  avancée,  la  cavité  bronchique 
âai^  est  remplie  d'un  exsudai  contenant  en  sboudance  des  cellules  lym- 
phatiques; la  paroi  présente,  sur  certaines  parties  de  la  circonférence,  un 
aspect  semblable  à  relui  décrit  plus  haut;  sur  d'autres,  au  contraire,  elle 
est  revêtue  d'un  épitbétium  pavimenteui,  composé  de  six  h  sept  couclies 
volumineuses  h  noyau  vésiculeui,  entre  lesquelles  on  voit  de  nombreuses 
cellaies  migratrices  polynudésires.  Sur  certains  points  de  la  circonférence , 
cet  épitbélium  prolifère  abondamment  et  s'enfonce  dans  le  tissu  voisin  sous 
forme  de  bourgeons  papilliformes  pleins,  pouvant  faire  saillie  jusque  dans 
les  alvéoles. 

Les  bronches  de  moyen  calibre  sont  remplies  de  liquide  purulent  ;  main 
leur  épithélium,  tout  en  étant  le  siège  d'une  diapédèseéno^que,  conserve 
son  apparence  cylindrique. 

Le  tissu  interstitiel  ne  présente  aucnne  réaction;  les  parois  alvéolaires 
sont  plus  épaissies.  On  ne  peut  colorer  de  bacilles  que  sur  la  coupe  des 
bronches. 

Au  nivenu  du  lobe  moyen  du  poimm  i/roit  où  la  lésion  revêt  la  forme 
pseudo-lobsire,  les  mêmes  altérations  se  retrouvent  ping  marquées.  Les 


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—  348  — 

botu^geoni  ^pilliâiaiu  pleios  ont  aivahi  la  plus  grande  partie  du  pann- 
ehyme,  mais  sont  toujours  orienta  autour  d'une  bronchiole;  dans  certain* 
peints,  la  coupe  présente  à  s'y  méprendre  l'aspect  d'une  tomcnr  ëpitbdiale 
pavimeotease. 

La  cavité  des  brondiee  moyennes  est  très  dilata .  remplis  de  pas  et  ta- 
pissée par  un  épilhâium  slratifié  CMuposé  de  cellules  plates  ou  vésiculeuses, 
mais  ne  présentant  point  les  prolongements  épineux  que  nous  décrirons 
l^na  loin. 

Aucune  réaction  conjonctive  alvéolaire  on  péribrouchique;  pas  de  gra- 
nulations tuberculeuses. 

Coups  de  la  paroi  de  la  caverne.  —  Du  cAté  de  la  cavité  pleurale,  on  ne 
note  qu'une  l^re  réaction  embryonnaire  dans  iea  concbes  profondes  de  la 
séreuse.  I^  parai  dle-même  est  composée  de  faisceaux  Gbreui  inSIlrés  de 
quelques  cellules  embryonnaires,  mais  sans  formation  de  nodules.  La  sur- 
face est  revdtue  d'un  épithélium  pavimentenx  typique ,  composé  de  quatre 
à  cinq  couches  de  cellules  k  noyau  vésicuteni  nucléole ,  présentant  une  iine 
dentelure  en  épine  s'anasiomosant  entre  elles  par  ces  filaments  d'anioQ  et 
en  tout  semblables  aux  cdiules  épithéliales  du  corps  muqueux  de  Mal- 
pighi. 

Cette  Iransformation  atteint  le  maximum  d'individualisation  k  la  surbce 
des  colonnes  de  Loennec ,  où  l'on  peut  observer  nettement  une  formation 
analogue  b  de  véritables  papilles. 

Le  revêtement  adulte  comprend  alors  une  couche  de  cellules  basilaires. 
allongées,  proligères,  trois  ou  quatre  couches  de  cdlules  dentelées  plus 
volumineuses  i  noyau  vésiculeux  contenant  na  ou  deux  nucléoles,  et  k 
la  surface,  une  ou  deux  couches  de  cellules  aplaties,  écailleuses,  k  noyan 
homogène.  Quelques  rares  cellules  migratrices  polynuclées  traversent  le 
réseau  formé  par  les  pitpiants  des  cellules  de  la  couche  moyenne. 

Le  pus  que  l'on  peut  observer  dons  les  anfracluosités  contient  de 
nombreux  bacilles-,  mais  on  n'en  trouve  aucun  dans  l'épaisseur  même  des 
tissus  épithéliaui  ou  llbreui. 

L'étude  attentive  de  ces  deux  observations  est  intéiessanle  par  suite  de 
la  dissemblance  absolue  des  lésions  histologiques  constatées  chei  la  Lionne 
et  chei  le  Tigre,  malgré  une  certaine  aiwlogie  macroscopique.  Chez  la 
Lionne,  la  réaction  de  défense  a  été  surtout  conjonctive;  chei  le  Tigre, 
surtout  épithéliale.  Le  premier  processus  est  le  [dus  fréquemment  observé , 
principalement  chez  l'espèce  humaine  où  il  peut,  dans  certains  cas ,  devenir 
un  processus  de  guénson.  La  réaction  épithiliale,  observée  chei  le  T^re, 
et  qui  a  suffi  à  proléger  l'appareil  lympbatiqne  du  poumon,  est  au  con- 
traire absolument  exceptionnelle,  et  cette  obsenation  est,  croyons-nous, 
la  première  d'une  caverne  tuberculeuse  tapissée  par  un  épith^um  pavi- 
menleui.  Elle  présente  un  intérêt  tout  spécial  au  sujet  de  la  ganèsB  de 


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_  349  — 

cerlaSns  caoeers  pnlmoiutres  i  cellules  pavuneatenses  avec  lesqu^  cer- 
tains points  de  nos  préparations  offi^nt  une  analogie  frappante. 

La  raison  de  ces  dissemblances  entre  la  tuberculose  du  Tigre  et  cdlc  de 
la  Lionne  nous  ëcbappe.  Le  nombre  des  observations  connues  est  trop 
failde  pour  qae  l'on  puisse  dire  ei  la  diO^nce  des  lésions  tient  à  la  difiTë- 
rence  des  espèces  el  si  la  lubei-culose  pulmonaire  du  Tigre  présente  tou- 
jours des  caractères  aussi  exceptionn^. 

Il  K  peut  que  la  porte  d'entrée  du  bacille  jone  nn  rAIe  dans  la  localisa- 
tion histologiqoe  des  lésions.  Chez  le  Tigre,  il  s'agit  probablement  d'une 
tuberculose  d'inhalation,  comme  tendrait  â  le  faire  croire  l'eitéHorisalion 
du  bacille  qui  ne  semble  pas  avoir  pénétré  bien  avant  dans  les  tisaus.  Chex 
U  Lionne,  l'existence  d'une  endométnie  tuberculeuse  peut  faire  supposer 
que  la  porte  d'entrée  a  été  génitale  et  que  la  localisation  pulmonaire  a  été 
secondaire,  la  propagation  ayant  en  lieu  par  les  lymphatiques,  ce  qui 
expliquerait  les  réactions  principal€ment  interstitielles  observées. 

Nous  avons  recherché  le  degré  de  virulence  du  bacille  contenu  dans  la 
caverne  du  Tigre  par  inoculation  à  des  Cobayes. 

Les  animaux  ÎQOCuîés  sont  morts  dans  le  délai  de  deux  mois  et  demi  k 
quatre  mois  avec  des  lésions  locales  énormes.  Nous  nou»  demandons  si 
ce  retard  et  cette  localisation  relative  an  point  d'inoculation  ne  sont  pas 
dnes  plutôt  à  l'existence  de  substances  spéciales  dans  le  pus  inoculé  en 
même  temps  que  les  bacilles ,  qu'Ji  une  dimiuulion  dans  la  virulence  de  ces 
doniers.  En  effet,  l'inoculation  des  produits  tubercideux  des  animaux  in- 
fectés déterminait  chez  d'autres  Cobayes  une  tuberculose  normale  évoluant 
en  trob  a^naines  à  un  mois  avec  une  très  faible  lésion  locale. 


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BULLETIN 

DD 

MUSÉUM  D'HISTOIRE   NATURELLE. 

ANNÉE  1906.  -  N' 6. 
-*♦•- 

t)1'   RÉUNION  DES  NATUR4USTËS  DU  MUSÉUM. 

96  juin  1906. 

PRÉSIDENCE  DE  H.  EDMOND  PERRIER, 

DIBBCTEDB  DD  DIRKCTBIIB  DU  IDB^DN. 


M.  LB  PiisiDENT  annoDce  la  luise  en  distribution  du  BuBeiin, 
faBciculc  n'  5,  cootenant  les  commiiDicB lions  faites  dans  la  réunion 
du  37  mars  1906. 

M.  Vailludt  (Louis)  (irésente  le  premier  fascicule  du  tome  VIII 
de  la  A°  série  des  NouveïUt  ArclÙBa  du  Muséum  ithûloire  naturelle.  Il 
contient  : 

irAlexaudredcHumboldlelle  Muséum  d'histoire  naturelle'",  étude 
historique  publiée  a  l'occasion  du  centenaire  du  retour  en  Europe 
de  Humboldt  et  Bonpiand,  par  M.  le  D'  E.-T.  Hamy,  avec  la  re- 
production d'un  portrait  de  Humboldt  par  (îérard; 

«Les  Crabes  d'eau  doucK  {Polamonidœ)yi,  par  Miss  Mary  J.  Rath- 
bun  (mile  et  fin); 

«Contribution  à  l'étude  des  Aunélides  polychùles  de  la  Mer 
Rougen,  par  M.  Charies  Gravier  (3°  partie),  pi.  I  à  IV. 

Par  décret  du  3o  mai  1906,  M.  Lecohte  (Henri),  docteur  ùs 
sciences,  professeur  de  Sciences  naturelles  au  lycée  H<:nri  IV,  est 
nommé  professeur  de  Botanique  en  remplacement  de  M.  BuRBàu, 
admis  à  faire  valoir  ses  droits  à  la  retraite. 


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—  352  ^ 

Pbt  décret  du  3o  mai  1906,  M.  Tboubbsibt  (Ed.-Louis),  doc- 
leur  en  médecine,  est  nommé  professeur  de  Zoolc^e  (Mammifères 
et  Oisesux),  en  remplacement  de  M.  Odstalbt,  décédé. 

Par  décret  du  7  juin  1906,  M.  le  D'  Vkekeau  (R.),  aBsistant  do 
la  chaire  d'Anthropologie,  est  nommé  chevalier  de  la  Légion  dTion- 


Par  arrêta  niinistûriel  du  19  juillet  1906,  ont  été  nommés  : 
Officier  de  Fûutruetioti  publique.  —  MM.  Uaubert,  assistant  au 

Muséum;  Dedotiht,  préparateur;  Hariot,  préparateur. 

Officier  ^académie.   —  MM.  GmcivARD,    préparateur;    Pbilippb, 

préparateur;  ViLtENB^vE,  adjudant  des  gardes  militarica;  Vall&e 

(Jules),  hrigadier  des  garçons  de  galeries. 

Par  décret  du  3o  juillet  1906,  M.  Poisson  (Jules),  assistant  de 
la  chaire  de  BotaDÏque  (Phanérogamie),  est  nommé  chevalierde  la 
Légion  d'honneur. 

Par  lettre  du  ^3  juin  1906,  M.  le  Ministre  de  l'Instruction  pu- 
blique autorise  le  Muséum  â  ouvrir  une  sou8cripti<Hi  pour  élever 
un  monument  k  Lamabck. 

Par  délibération  de  l'Assemblée  des  proresseurs  (lA  juin  1906). 
M.  le  D''  Lauat  est  nommé  correspondant  du  Muséum. 


CORRESPONDANCE. 

M.   LE  Directeur  annonce  que  M"*  la  Duchesse  de  Bedfobt  a 
fait  don  BU  Muséum  d'une  jument  de  l'Eqma  PrgwaîikU. 


M.  le  D'  Pavot  (mission  du  capitaine  Cottes  au  Sud  du  Came- 
roun) annonce  l'envoi  de  trois  caisses  contenant  des  collections. 


M.  Bauoert  (Conrad)  annonce  l'envoi  d'une  collection  ornitholo- 
gique  provenant  du  Groenland  et  de  l'Islande  (18  juin  1906). 


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Une  dépêche  de  Taschkent  (Turkestan  russe),  arrivée  hier,  an- 
aoDce  l'arrivée  dans  celle  ville  de  la  mission  PEU.ioT-VAiLL*nT. 


M.  Alluaud  est  rentré  de  son  nou\eau  voyage  au  Nil  Bleu  et  en 
a  rapporté  plusieurs  MauimîEeres  intéressants,  notamment  uo  bel 
exemplaire  mâle  de  l'Écureuil  |fossoyeur  {Xentt  pyrrlu^nu),  des 
petits  Rats  épineux  voisins  d'Acomyt  nuiatut  et  des  Chiroptères 
non  encore  déterminés.  Ces  spécimens  viennent  s'ajouter  à  ceux, 
déjà  nombreux,  que  ce  naturaliste-voyageur  a  rapportés  de  ses 
précédents  voyages  dans  l'Afrique  orientale ,  et  dont  nous  donnerons 
procliainement  une  liste  complète  comprenant  les  Mammifères  et 
les  Oiseaux. 

Animaux  entrés  à  la  .Ue'nagerie  depuis  le  16  mai  1906  : 
^6  Mammifères,  parmi  lesquels  il  convient  de  si^aler  :  1  jeune  Chim- 
panzé, 1  Cercopithèque  Uanc-nez,  1  Cercopithèque  pétauriste,  9  Ouis- 
titis, 1  Galago  de  Itanidoff,  a  Rats  géants  de  Gambie  (Crieelomyi  gatii- 
bûttaa),  etc. 

63  Oiseaux,  dont  û  Cygnes  blancs,  5  Oies  d'Egypte,  3  Rossignols 
(saisis  par  k  pohce  des  marchés),  6  Colombes  blanches,  etc. 


COMMUNICATIONS. 


Lb  sbco:id  voiagb  st  la  mout  àv  Mexique  db  Louis  Caonis, 
PEinTHs  KT  ifiTVKàLinTs,  coRKSspoyDA\T  iiv  MosÉuM  [i8n-j-i8a8), 

PAB  M.  LB  D'  Ë.-T.  Hahy,  hehbhi  db  l'Ihstitut. 

L'an  des  premiers  livres  de  géographie  qui  me  soient  tombés  sons  la 
main ,  après  les  voyages  de  Gook ,  fut  le  curieux  volume  in-folio  qui  a  pour 
titre  Voyage  piaoresqM  aulour  du  monde  et  pour  auteur  Louis-Joseph-Yorîk 
Ghoris.  un  jeune  artiste  russe,  née  Elatérinodaw  en  179S. 

J'étais  tout  au  début  de  mes  études  ethnographiques,  et  c'est  avec  un 
profond  intérêt  que  je  lisais  ces  brèves  notices  d'un  style  simple  et  dair  et 
que  je  contemplais  ces  planches,  dessinées  avec  une  remarquable  adresse, 
et  qui  représentaient  tant  de  choses  particulièrement  attrayantes  à  mes 
yeux.  C'étaient  les  descriptions  et  c'étaient  les  images  de  tout  ce  qu'avait 

9&. 


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—  35d  — 

vn  ce  voyageur  de  a  3  ans  au  cours  du  denxième  voyage  de  circumnavigs- 
tion  ponrsuivi  par  les  Russes,  de  i8i5  k  1818.  à  bord  du  brii^  RvrUt, 
conuosudé par  Otto  de  Kotiebuë,  et  doot  Adalbert  de  Chamiaso,  Eschscholts 
et  Wonnskiôld  composaient  l'état-inajor  sdenlifique. 

Ce  volume,  doDt  je  vous  présenle  un  exerafdaire  bieu  conservé,  est  dédié 
à  l'empereur  Alexandre  I"  et  son  frontispice  est  omé  du  portrait  du  comte 
Nicolas  de  Romaatzoff,  cbancelier  de  l'Empùre,  nprotectenr  illustre  des 
sdences,  des  arts  et  ducommercen,  qui  fut  l'initiateur  de  l'mtreprise. 

Hua  de  cent  plancbes,  dessinées  et  litbographiées  par  Cboris,  nous 
montrent  "des  portraits  de  sauvages  d'Amérique.  d'Asie.  d'AAîque  ^ des 
Iles  du  Grand  Océan,  des  paysages,  des  vues  maritimes  et  plusieurs  objels 
d'histoire  natnrdle^ ,  dont  GnviÀ,  VideDciennes ,  Cbamisao  et  Gall  ont  ré- 
digé le  commentaire. 

On  sait  que  l'œuvre  elbnographique  de  Choris ,  adoptée  par  de  savants 
ethnologues  comme  Prichard  on  par  des  vulgarisateurs  de  talent  comme 
Zimmermanu,  est  devenue  presque  classique,  n  est  t^es  de  ses  figures 
qui,  passant  de  livre  en  livre,  ont  conservé  jusqu'à  nos  jours  une  popula- 
rité de  bon  aloi. 

C'est  à  Paris  que  l'artiste  russe  a  édile cetteœnvre  en  une  sàie  de  livrai- 
sons qui  se  succédèreat  de  1830  à  1893.  Didot  en  imprimait  le  teite  mis 
en  français  par  Eyriès;  Langlumé  eu  tirait  les  planches,  tandis  qu'Ambroise 
Tardieu  gravait  la  carte  que  le  prédécesseur  de  Kotzebuë  dans  le  Pacifique, 
l'amiral  de  Krusenstem,  n'avait  pas  dédaigné  de  dresser  lui-même  pour 
làire  plaisir  à  RomantEoff. 

Cboris  surveillait  attentivement  loule  celle  publicalion,  et,  encouragé 
par  Hnmboldt  qui  l'avait  pris  en  amitié,  il  y  joiguait  succesnvement  six 
livraisons  aupplémeataires  réunies  plus  tard  sous  le  titre  de  V«et  tlpagtaget 
ia  r^ioiu  équînoxinUs ,  dont  l'illustre  savant  prussien  acceptait  la  dédicace. 

Cependant  Cboris  s'exerçait  à  manier  notre  langue  qu'U  n'a  jamais  biea 
possédée  du  reste,  comme  le  montrent  les  lettres  qu'il  écrivait  encore  à  la 
veiUe  de  sa  mort. 

Fixé  à  Paris  depuis  le  retour  du  Rurik,  le  jeune  étranger  fréquentait 
les  laboratoires  et  les  ateliers,  travaillait  avec  les  naturalistes  du  Muséum 
et,  aidé  des  conseils  du  célèbre  baron  Gérard,  se  préparait  lenlraoent, 
en  artiste  autant  qu'en  savant,  k  un  nouvean  voyage  lointain. 

Au  commencement  de  l'année  1897,  il  se  déùdait  enfin  à  tenter  les  dé- 
marches nécessaires  pour  obtenir,  quoique  étrango*,  une  mission  du  roi 
de  France  pour  les  deux  Amériques- 

Le  16  avril.  U  adressait  an  miDislre  de  l'Intérieur  une  lettre  dans  la- 
quelle il  faisait  connaître  le  désir  invmeible  qu'il  avait  de  se  remettre  en 
route  et  la  longue  préparation  qu'il  s'élait  imposée.  D  fixait  approximative- 
ment la  date  de  son  départ  et  {'itinéraire  généra]  qu'il  comptait  suivre  an 


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—  355  — 

coure  d'oa  voyage  de  trois  b  cinq  ana ,  an  Mexique ,  an  Gualémala ,  an  Pérou , 
an  Chili,  jasqa'li  l'archipel  de  ChiJoë  et  jusqu'aux  Terres  magdla niques. 
irDans  ce  voyage  qu'il  entreprend,  diiait-il,  avec  ses  bibles  moyens,  il 
dessillera  et  dÀrira  tous  les  objets  intà^ssants  et,  ponr  subvenir  k  une 
partie  des  dépenses  immenses  de  son  entreprise,  il  fers  des  coliectionB 
dans  toutes  les  branches  de  l'bistoire  natnrdle.» 

11  st^iâte  (irhonneur  d'être  chargé  d'envoyer  au  Jardin  du  Roi  de  toutes 
les  parties  de  l'Amàîqne  on  des  autres  contrées  qu'il  pourra  visiter . . . 
tons  les  objets  qu'il  pourra  recoeilltr  et  dignes  d'enrichir  le  cabinet  do 
SaMajerié.- 

Et  Humboldt  apos^e  en  ces  termes  la  demande  de  son  protégé  : 
C'ett  xn  d«Mir  bim  doux  à  remplir  pour  moi,  qite  dt  rendre  à  M.  Chorix 
le  lémoignage  du  lalmt,  de  l'immetue  aelmlé,  d'une  gratidt  aplittide  à/airt 
de»  eoUeetioiu  d'hittoire  naturelle  el  du  plus  noble  earaetèn. 

La  pièce  est  transmise  le  97  avril  de  l'Intérieur  an  Muséum.  Le  mi- 
nistre Corbiire  s'est  plu  à  encourager,  autant  que  les  fonds  dont  il  dis- 
posait pouvaient  le  lui  permettre,  une  entreprise  intéressante  et  prie  les 
professeurs  de  l'administration  de  faire  pour  le  pétitionnaire  tout  ce  que 
permettra  Télat  des  crédits  consacrés  aux  naturalistes  voyageurs. 

Les  ressources  disponibles  se  réduisent  k  fort  peu  de  chose  et  l'Assem- 
blée renvoie  i  l'exercice  suivant  le  crédit  à  ouvrir  en  faveur  du  voyageur. 
Elle  mesurera  d'ailienrs  l'allocation  qu'«jle  consent  fa  accorder  à  l'impor- 
tance des  envois  faits  au  Hueéum,  et  le  ministre  qui  approuva  fort  cette 
délerminatian  demande  seulement  qu'avant  le  d^H  de  M.  Chorit,  on  arrite 
avec  lui  «ha  bases  d'un  arrangement  qni  lui  donnera  tonte  sécurité  pour 
le  résultat  de  ses  travaux*. 

L'administration  du  Muséum  écrit  donc  k  M.  Choris  pour  accepter  ses 
offires,  l'autorisera  prendre  le  titre  de  son  correspondant  et  mettre  k  sA 
di^Msition  une  somme  de  600  francs  qui  lui  tera  oertie  à  metvrt  de  le* 
eiumt  elpourra  être  augmenlée  en  ration  de  leur  importance'''. 

Chmis  a  reçu  en  même  temps  l'deux  exemplaires  d'une  instruction  ré- 
digée pour  les  voyageurs» ,  dans  laqndle  il  trouve  l'indication  des  objets 
qoi  devront  fixer  particulièrement  son  attention. 

On  le  recommande  particulîèremeut  au  comte  de  Damas,  ministre  des 
afiàires  étrangères,  qui  accrédite  le  voyageur  auprès  de  ses  agents  en 
Amérique  et  après  avoir  pris  congé  de  Cnvier  et  de  Gordier  qui  s'intéres- 

<'l  C'est  une  prëcRution  que  nous  croyons  toujours  devoir  prendre,  icrit-on  au 
ministre  (1"  mai  1697},  avec  les  persomieB  qui  n'ont  point  été  fonnéi^ 
d'avance  dans  l«  Huséuiu  ;  ainsi  avant  de  vous  deinander  pour  MM.  Diard  et  Du- 
tauce) ,  nous  avons  attendu  qu'ils  eussent  fourni  par  de  richei  envoii  dn  preuves 
de  leur  lèle 


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—  356  — 

seDt  plue  particuliërfflDent  à  son  entreprise,  il  quitte  la  capitale  le 
,  36  septembre,  et  gagne  Brest  où  il  s'embarque  dane  le§  premiers  jours 
d'octobre,  sur  la  frëgate  Jeanne  d'Arc,  commandée  par  M.  du  Pottet,  qui 
met  à  la  voile  le  6  avec  ia  diviiion  des  Antilles  sous  les  ordres  du  vice- 
aniird  Berg«r«t. 

La  frégate,  bonne  voilière,  arrivait  au  Fort-Rojal  de  la  Martinique 
après  trente-six  jours  de  route ,  puis  visitait  ia  Guadeloupe ,  Saint-Barthé- 
lémy, Soin  [-Thomas,  Sainte-Croix.  Quoique  toutes  ces  promenades  admi- 
nistratives fussent  un  peu  trop  rapides  au  gré  du  nsturaliele ,  condamné  k 
ne  point  s'écarter  du  mouillage,  il  réussissait  cependant  à  réunir  les  élé- 
ments d'un  premier  envoi  dont  II  faisait  passer  la  liste,  adressée  dans  une 
lettre  de  la  Martinique  à  Cuvier  (38  décembre). 

Aux  ol^ts  élaient  joints  les  desùns  exécutés  par  l'arlisle,  qui  s'appli- 
quait surtout,  dissit-il,  à  nrendre  leur  couleur  plus  susceptible  de  s'altérer 
dans  les  liquides  conservateurs*. 

A  la  fin  de  janvier,  Ghoris  était  à  la  Havane  où  il  séjournait  qudques 
jours,  après  s'être  arrêté,  en  passant,  à  Santiago  de  Cuba.  11  quittait  la 
Havane  pour  la  Nonvellc-Odéans  au  commencement  de  février,  et  l'on  était 
sans  nouvdles  depuis  plus  de  trois  mois  de  son  expédition,  lorsque 
MM.  Ëyriès  frères,  du  Havre,  qui  s'étaient  chargés  de  ses  intérêts  en 
Fi-ance,  adressèrent,  le  i3  juin,  à  l'Assemblée,  le  récit  du  drame  qui  ve- 
nait de  mettre  fin  &  ses  jours. 

itM.  Cfaoris.  écrivait  le  correspondant  mexicain  de  la  maison  Eyriès 
frères,  M.  Cboris,  que  vous  nous  aviei  reconmiandé,  est  arrivé  à  Vera-Cruz, 
le  1  g  mars  dernier^  sur  le  navire  l'fiWipfe,  de  la  Nouvelle-Orléans,  deux 
jours  après  son  arrivée,  il  partit  pour  Jalapa.  Le  lendemain  de  son  départ, 
nous  avons  appris  avec  beaucoup  de  peine  que  H.  Clioris  avait  été  assa- 
sioé  par  quatre  voleurs  avec  un  Anglais,  son  compagnon  de  voyage. 

"Le  premier  est  mort  d'one  balle  i[u'il  a  reçne  et  d'un  coup  de  sabre. 
Le  deuxième  reçut  une  balle  dans  ia  cuisse  et  a  encore  dans  la  poilrine  la 
charge  d'un  autre  co^p  de  fusil. 

nCet  événement,  continue  le  narrateur,  est  arrivé  entre  Puenle  National 
et  Man  de  Rio.  M.  Anderson  (le  blessé)  a  continué  sa  route  jusqu'il 
Jalapa,  mais,  k  l'Ian  de  Rio,  il  cbai^ea  le  maire  de  faire  la  recherche  de 
M.  Choris;  il  ignorait  s'il  était  encore  en  vie  ou  mort.  Ce  n'est  que  le  len- 
demain que  le  maire  l'a  trouvé  dans  le  bois  ;  on  l'avait  couvert  et  caché  de 
feuilles.  Le  maire  fit  prendre  le  cadavre  pour  le  transporter  à  Plsu  del  Rio 
où  on  lui  fit  faire  un  enterrement.  Nous  avons  payé  les  fraie . . . 

"Nous  vous  prions,  ajoutaient  les  frères  Eyriès,  de  nons  faire  connaître 
si  nous  avons  quelque  démarche  à  faire,  et  si  vous  avez  besoin  de  l'acte  de 
décès  de  M.  Chons  que  nous  ferons  demander  k  Plan  del  Rio.i 

Le  37  août,  l'Assemblée  des  professeui-s  prenait  possession  des  collec- 
tions recueillies  par  l'infortuné  Louis  Choris  au  cours  de  ce  voyage  si  bru- 


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—  357  — 

takinent  intorrompu.  Deux  caisses  venaes  de  la  Havane  conleuaieDt  deo 
animaax  ooaservét  dans  l'esphlrde-vin,  poissons  el  serpents,  mutacés  de 
Santû^  de  Cuba  et  de  la  Havane ,  qudqaes  papiUons  de  Saint-Barthëlflaiy, 
des  coquilles,  des  plantes  sèches  et  des  graines,  où  figuraient  notamment 
le  gombi,  antidote  réputé  aux  Antilles  contre  la  morsure  de  la  Courtise 
et  le  GvMo  sur  les  propriété  dnqud  le  doclenr  Haldonado  avait  spéciale- 
ment attiré  l'attention  du  voyageur  '''. 

Une  troisième  caisae,  arrivée  de  la  Nouvdle-Oriëans ,  renfermait  des 
létea  humamtt  (matmnsMs;  il  y  avait  en  outre  un  rouleau  de  dewins  portant 
l'adrease  du  baron  Cuvier. 

On  remboursa  les  avances  de  la  maison  Ëyriès ,  pois  on  inventoria  et  on 
classa  les  qndques  pièces  qui  eu  valaient  la  peine,  et  le  triste  dossier 
Cboris  s'en  alla  grosùr,  dans  les  archives  du  Muséum,  la  collection  trop 
volumineuse,  hâasl  de  notre  martyrologe  teienlijiqut. 

C'est  dans  un  des  cartons  où  reposent  les  souvenirs  de  nos  anciennes 
missions  que  j'ai  trouvé  les  éléments  de  la  courte  notice  que  je  viens  de 
lire,  komjnage  de  lointaine  reconnaissance  pour  l'auteur  du  Voyage  pitto- 
reique,  qui  m'a  si  fort  iotéretsé  su  début  de  mes  études  ethnographiques. 


Lb  doctsbx  Joseph  Booer,  aonHEsponBAUT  du  Mnsivn  {i8f5-igo5). 
Notice  h^boiogiqdb  pu  lb  pbopessiub  Haxï. 

Le  Muséum  a  fîùt  une  perte  fort  sensible  dans  la  personne  de  M.  le  doc- 
teur Joseph  Boger,  l'un  de  ses  correspondants,  mort  au  retour  de  fa  mis- 
sion de  H.  Maurice  de  Rothschild,  qn'Û  avait  suivie  comme  médecin.  Je  n'ai 
pas  vouln  laisser  dieparaitre  ce  collaborateur  intelligent  et  dévoué  sans 
rappder  dans  notre  Bulletin  les  services  notoires  qu'il  a  rendus  dans  sa 
courte  carri^  ani  sci^ices  natordles  ai  général  et  i  notre  maison  en  par- 
ticulier. 

Jacqnes-Bartbâemy-Marifl-Joseph  Roger  était  né  è  Selles^ur-Cher  (Loir- 
et^her),  te  si  juin  1875.  Après  de  bonnes  études  au  ci^^  de  Bloîs,  il 
s'était  Eut  recevoir  docteur  en  médecine  à  la  faculté  de  Paris  (  1 1  juillet 
1900)  et  était  tout  aussitôt  antre  dans  le  service  sanitaire  de  la  Marine, 
où  il  devait  trouver  le  moyen  de  satisfaire  l'invincible  passion  pour  les 
voyages  qni  a  dominé  toute  sa  vie.  Un  certain  nombre  de  traversées  le  con- 
duisirent aux  Antilles  et  en  Amérique  centrale;  il  visita  k  bord  des  paque- 
bots Fraîssinet  la  cAte  occidentale  d'Afrique  et  la  colonie  de  la  CAte-d'Ivoiro 

<'l  Dans  M  lettre  ie  U  Hivano  du  3i  janvier  1S38,  il  avait  donné  la  copie 
d'une  note  manuMTÎtc  en  espagnol,  IHanla  del  Cuaeo,  eignée  de   E.  Maldonado. 


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en  particulier,  où  il  mérita,  par  sa  condoile,  nne  récompense  honorifique 
du  Ministère  des  colonies.  Puis,  h  deux  reprises,  il  alla  en  Eitrâme-Orienl , 
attaché  an  service  des  rapatriéB  et  des  convalescents  de  notre  coiooie 
d'Indo-Cfaine.  Mais  l'Afrique  l'attirait  par-dessus  tout,  et  il  obtenait,  à  son 
retour  de  Chine,  le  poste  de  médecin  de  la  mbsion  envoyée  pour  préparer 
le  tracé  du  chemin  de  fer  du  Harrar.  C'est  alors  que  j'ai  eu  l'avaDtag»  de 
faire  sa  connaissance;  nous  étudi&mes  ensemble  les  moyens  de  rendre  le 
séjonr  prolon^  qu'il  allait  ainsi  Kure  en  Ethiopie  aussi  utile  que  pnsaiUe 
ani  sciences  naturelles. 

Roger  chargé,  sur  mon  initiative,  d'une  mission  ^tuite  du  Ministère 
de  l'instruclion  publique,  esl  demeuré  no  an  eolier  au  service  de  la  Com- 
pagnie des  chemina  de  fer  éthiopiens,  envoyant  à  la  presse  coloniale  des 
articles  fort  appréciés,  préparant  les  plans  d'un  hApital  aujourd'hui  en 
pleine  activité  à  Diré-Daoua  et  rassemblant  pour  le  Muséum  des  objets  de 
toute  espèce.  II  rentrait  ik  Paris  avec  de  prédenses  séries  de  l'oches  et  de  mi- 
néraux, de  plantes  sècl:es,  d'insectes,  etc.,  deux  sqndetles  d'indigènes  et 
surtout  une  admirable  collection  d'animaux  vivants  où  se  remarqnaient  un 
Guépard ,  des  Gazelles  et  un  couple  de  ces  beaux  Singes  à  camail  qu'on  ad- 
mire sons  le  nom  de  Guéréza.  Il  avait  eu  la  persévérance  de  les  ramener  ii 
la  cdle  du  domaine  de  M.  Ilg,  à  travers  tout  le  désert  des  Danakil,  comme 
il  redescendait  d'Addis-Abbas  avec  quelques  indigènes. 

C'est  fa  la  suite  de  ces  envois  fort  remarqués  que  nous  l'avons  nommé 
coirespondant,  pendant  que  les  Ministères  des  colonies  et  de  l'instruclion 
publique  Ini  conféraient  l'étoile  du  Bénin  et  les  palmes  académiques. 

Ces  marques  d'estime  ne  lui  furent  connues  que  bien  loin,  au  cœur  de 
cette  Suisse  africaine  dont  il  était  si  profondément  épris  et  qu'il  parcou- 
rait  de  nouveau,  cette  fois  comme  médecin  de  la  mission  de  M.  Maurice 
de  Rothschild.  Roger  a  suivi  son  jeune  compagnon  jusque  dans  l'Ouganda  et 
sur  le  lac  Rodolphe,  accomplissant  consciencieusement  les  devoirs  médicaux 
dont  il  s'était  chargé  et  recueillant  de  nouvelles  coUections  avec  lesquelles  il 
rentrait  Iieureusement  à  Paris.  Quoiqu'il  fiit  extrêmement  fatigué,  rien  ne 
pouvait  faire  supposer  qu'un  mal  soudain  allait  enlever  en  quelques  joui-s, 
à  l'âge  de  trente  ans,  ce  jeune  homme  énergique  et  robuste  dont  l'avenir 
était  tout  rempli  de  promesses. 

M.  de  Rothschild  a  bien  voulu  me  conlier  l'examen  des  papiei-s  laissés  par 
le  regretté  défunt.  J'y  ai  trouvé  un  certain  nombre  d'observations  suDî- 
samment  complètes  pour  être  utilisées  dans  la  publication  que  prépare  le 
chef  de  l'expédition.  Je  mettrai  certainement  tous  mes  soins  ù  faire  valoir 
ces  recherches  d'un  voyageur  zélé  et  consciencieux,  ravi  brutalement 
i  l'aSection  des  siens  et  à  l'estime  de  ses  maîtres  et  de  ses  camarades  du 
Muséum. 


ib.Googlc 


Non  SDK  LS  CaSVit  SiOVÀGS  (EqiIUS  PREJWALflEll), 
ÀCTBEU8MH(T  VITAST  i  Là  MbKÀGSKIK, 

Ht  M.  E.-L.  Tboub8sirt. 

La  Mëoafrem  du  Musémn  de  Paris  possède,  depuis  1909''',  anspëcimcn 
mile  de  cette  race  sauvage  qui  représeate  le  type  primitif  du  Ghevil  do- 
mestique. A  cette  époque,  ce  n'était  qu'un  Poulain  assex  chAif  d'apparence, 
atteignant  à  peine  la  taUle  de  la  Ponette  des  Sltedand  qu'on  lui  avait 
donnée  pour  compagne.  Gomme  il  était  alors  Agé  de  treize  mois,  il  a  ac- 
tuellonent  dnq  ans  révolus;  il  est,  par  eosséqoent,  complètement  adulte. 
11  a  beaDCoup  grandi  et  s'est  étoffé  de  t^  soi-te  qu'il  présente  maintenant 
les  formes  arrondies  et  la  brie  encolure  d'an  dtmbk  Potuy  d'Ii^sde. 

En  ce  moment  (juin  1906),  l'animal  revêtu  de  sa  livrée  d'été,  â  poil 
ras,  est  dans  tonte  sa  beauté. 

En  même  temps,  il  présente  nettement  les  caractères  du  sous-genre 
Eqtm$  proprement  dit,  notamment  la  queue  ganùe  de  poiU  di*  ta  base,  ce 
qui  ne  s'observe  chei  aucune  antre  espèce  dee  sous-geores  Hippoi^n»  et 
Aàmu.  La  mniére,  par  contre,  est  courte  et  dressée;  mais  on  sait  que  cette 
brièv^  de  la  cnnière  se  retrouve  cbez  les  chevaux  marrons  ou  restés  ji 
demi  sauva^,  notamment  cbei  le  Poney  de  Sardaigne. 

Ce  jeune  Étalon  a  couvert  deux  fois  la  Ponette  des  Slietland  qui  lui  te- 
nait compagnie  dans  son  endos.  Malheureusement,  le  premier  produit  n'a 
pas  vëen.  La  Poselte  est  de  nouveau  pleine  et,  par  précaution,  on  l'a  sé- 
parée du  mUe. 

M.  Sauvinet,  assistant  de  la  Ménagerie,  supposant  avec  raison  que  l'in- 
succès du  premier  croisement  était  dA  ii  la  disproportion  de  taUle  entre  les 
deux  animaux,  a  remplacé  cette  petite  Jument  par  une  belle  Ponette  msse 
ayant  exaclemeni  la  taille  de  notre  Cbeval  sauvage,  et  dont  la  robe,  d'un 
bai  trèa  dair,  de  nuance  isabelle,  rappelle  \es  teinles  de  XEqmu  PnjwaiM. 

Enfin,  tout  récemment,  sur  la  demande  dn  Buresa  de  la  Société  natio- 
nale d'Acclimatation,  dont  M.  le  directeur  du  Muséum  est  le  président, 
H"'  la  duchesse  de  Bedford ,  dont  les  naturalistes  connaissent  le  magniRque 
parc  zoologiquR  de  Wobiun  Abbey.  où  cette  grande  dame,  amie  de  la 
science,  a  réuni,  h  grands  frab,  plus  <Ic  1,900  grands  Herbivuips  (Cerfs, 
Antilopes,  Zèbres,  Cbevaiii),  a  bien  voulu  distraire  de  la  petite  bande 


("  Voir  E.  OusTiLit,  Le  Clicvsl  de  PrejwiUki  au  Muséum  {BuU.  du  Mut., 
igo9,  p,  ahi).  Conlrairement  i  ropinion  svaurée  dans  cet  artide,  notre  étalon 
montre  bien  les  fonniHi  i^toSecs  de  la  première  ligure  donni'e  par  PoliakotT,  et 
qui  caractérinent  le  mflle  adulte. 


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—  360  — 

qa'efie  possède  une  fem^e  i'Eqmu  Pr^walskii,  pour  en  Sure  don  i  Is  M6 
na^roie  du  Muséum. 

Notre  jeune  Étalon  va  donc  se  trouver  pourvu  d'un  petit  haras  de  Juments 
poulinières  qui  nous  permettra  â  la  fois  d'accrottre  notre  famille  de  Che- 
vaui  sauvages  et  de  faire  des  croisements  entre  cette  race  primitive  et  nos 
races  de  Chevaux  domestiques. 


Svtt   LES  SOUS-SSPÈCES  BB  l'ÉcVBBOIL  d'EuKOPB 

(SciUHUB  VULGAHES), 

PAR  M.  E.-L.  Tboubesadt. 

Dans  une  très  courte  note,  publiée  sang  titre  distinct,  dans  les  Proeet- 
dingt  of  the  ZooU^ieal  Society  of  London,  1899,  p.  3  à  6,  H.  Barret-Ha- 
milton  a  distingua  quatre  sous-espèces  parmi  les  Écureuils  de  l'Europe 
septentrioDfde  et  centrale.  Ces  quatre  formes,  d^ji  caractérisées  par  Kerr, 
dès  l'aune  )8ga,  dans  sou  Animal  Kingiom,  sont  les  suivantes: 

a.  SciDBDB  voLOAMs  TTPiciJS  L. ,  de  la  Scandinavie  méridionale  ; 

b.  Sqiduds  VDLaAais  vakids  Kot,  de  la  Scandinavie  septentrionale  et  de 
toute  l'Europe  continentale  arctique:  Laponie,  FinJande,  Russie  septen- 
trionale, s'étend ant  jusqu'en  Sibérie; 

e.  Scinaus  vulgabis  lbucdhcs  Kerr,  propre  aux  Qes  Britanniques; 

d.  SciDRL's  VDLGARIB  BoruB  Kerr,  qui  est  l'Ecnreail  commun  de  France 
et  de  toute  l'Enrope  centrale,  s'étendant  jusqu'en  Autriche  et  en  Hongrie, 
d'une  part,  de  l'autre  jusque  dans  le  centre  de  l'Espagne,  mais  qui/ni't 
défavt  en  Anàidaune  muti  bien  ^'en  Potiugûl. 

Commeonvoit.M.  Barrel-Hamilton  a  laissé  complètement  décote  (penl- 
élre  (aute  de  matériani  suffisants)  les  ÉcureuiU  du  Sud  de  l'Europe,  no- 
tamment les  deux  formes  distinguées  déjà  anciennement  sons  les  noms  de 
Seiimt  a^iniu  Fr.  Cuvier  (i89i)etSriunM  iiaUeus  Bonaparte  (1 838). 

Ayant  eu  récemment  l'occasion  d'examiner  de  nombreux  spécimens  de 
ces  deux  formes,  qui  sont  propres  aux  r^ous  monlagneases  dn  Sud  de 
l'Europe ,  j'ai  pu  m'assnrer  qn'dies  ne  représentent  pas  des  cas  hidividnels 
de  mélanisme,  mais  ont  autant  de  droit  que  les  précédentes  à  être  distin- 
guées à  titre  de  sous-espèces  ayant  nue  répartition  géographique  parfai- 
tement définie. 

En  même  temps,  j'ai  pu  fixer  les  limites  méridionales  de  l'Écureuil 
d'Europe.  Comme  on  pouvait  s'y  attendre,  d'après  ce  que  l'on  sait  des 
mœurs  de  l'espèce,  sa  distribution  géographique  coïncide  avec  cdie  des 
grandes  foréto.  Au  Nord,  il  s'étend,  comme  cdies-ci.  jusqu'au  Cap  Nord  et 
dans  les  régions  situées  sons  la  même  latitude.  Au  Sud,  il  manque  en  Por- 


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_  361  — 

tagal,  dans  l'Andalonne  (probsblement  auMi  dsDS  lea  provinces  de  Mnrcie 
et  lie  Valence  )  él  dans  tontes  le»  Iles  de  la  Méditerranée ,  notamment  en  Corsu , 
«1  Sardaigne ,  en  Sicik ,  daiu  les  Cyciadea  et  en  Crète ,  enfia  AaoB  le  Sud 
delà  ItuBÛe(r^ion  des  steppes)  et  en  Grimée.  En  on  mot,  cette  espèce  ne 
fait  pas  réellemeDt  partie  de  b  faune  mëditemnéeDne,  et  sa  limite  méri- 
dionale est  dans  les  régions  montagnenses  qui  Forment  la  limite  seplen- 
trionde  de  cette  sous-région  loologique,  oii  la  flore  prend  un  faciès  afri- 
cain [Chtmtaenpt  humilk.  Orangers,  etc.). 

On  pouvfùt  déjà  s'attendre  i  ce  bit,  sachant  que  b  soua-région  médi- 
lerranéenne  possède  en  propre  deux  espèces  d'Ecureuils  bien  distinctes  de 
Smmt  vu^m-ië.  Ce  sont  le  Xenu  gttulut  ûesMer,  du  Maroc,  et  le  Seitma 
anomalut  Guldenslaedt ,  du  Caucase.  Noos  venons  de  montrer  qu'entre 
l'espèce  septentrionale  et  ces  deux  espèces  méridionales,  il  exista  nue  brge 
loue  ail  le  genre  Seita-ut  fait  défaut. 

J'indiquerai  brièvement  ici  les  caractères  des  six  sous-espèces  de  Sciuru* 
milgarU  conaues  en  Europe,  en  insistant  sur  celles  qui  sont  propres  aux 
régions  méridiondes  de  ce  continent,  et  je  donnraai,  à  b  suite,  les 
caractères  d'une  soos-espèce  nouvelle,  propre  aux  régions  arctiques  de  la 
Sibérie. 

Je  dirai  tout  d'abord,  pour  n'avoir  plus  à  y  revenir,  que  l'eiamen  du 
cr4ne  et  de  b  dentition  ne  montre  aucune  différence  d'une  sous-espèce  A 
l'autre.  Je  n'ai  pas  constaté,  non  plus,  de  différences  de  taille  sppré- 
cbbles. 

Par  contre,  le  pebge  d'été  varie  beaucoup  suivant  les  sous-espèces, 
tandis  que  le  pelage  dîûver  passe  toujours  au  gris  plus  ou  moins  clair, 
les  sona-cspècës  du  Nord  présentant  ce  changement  d'une  manière  beau- 
coup pins  marquée,  b  teinte  allant  jusqu'au  gris  argenté  cbes  le  Petit- 
Gris  (Sct'itnu  tmlgari»  oariui),  et  au  blanc  chez  Sexurut  vu^aris  arelieiis, 
n.  subsp. 

A.  Scionos  vuLoiMS  veloiris,  L. 

Linné,  Sgtiema  nalurae,  I,  1776,  p.  86. 

Été  ;  Corps  et  queue  d'un  rouge  bai  avec  b  ventre  blanc.  —  Hiver  : 
Corps  et  qneue  d'un  gris  foncé  bleuâtre  (  Njllson  ). 
Habitat.  —  Scandinavie  méridionale. 

B.  SciDHDS  vDLGABis  vtRius  Kcrr. 

Kerr.  Animai  Kingdom,  179a,  p.  356. 

Été  :  Corps  et  queue  d'un  rouge  bai  avec  k  ventre  bbnc.  —  Hiver  : 
Corps  et  qoeue  d'un  gn^  dair,  argenté  (tiqueté  de  gris  clair  et  de  blanc). 

Habitat.  —  Scandinavie  septentrionale,  Laponie,  RuBsie  septentrionab 
et  de  là  jus({ue  dans  la  Siliérie  occidentale. 


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—  362  — 

Remarque.  —  Cette  mus-espèce  ne  difière  en  réalité  de  k  précédente 
que  par  son  pelage  d'bivei-,  d'an  gns  beanconp  plus  dair  que  chei  l'Ém- 
reoil  du  Snd  de  la  Suède.  —  La  fauirore  de  cette  variété  est  c^le  qui  est 
si  recherchée  soua  le  nom  de  Petit-GrU^'K  C'est  le  vair  du  moyen  Age, 
seule  fooTTure,  avec  l'hermine,  qui  soit  passée  dans  les  figures  du  blason. 
«Le  vair,  dit  un  spécialiste,  représente  nne  fourrure  qui  n'était  portée 
autrefois  que  par  les  rois  et  les  plus  grands  seigneurs.  H  est  composé  (en 
figures  de  blason)  de  rangées  de  cloches  d'azur  posées  sur  ud  food  d'ar- 
gent qui  apparaît  entre  eUes  sous  ferme  de  dochea  renversées.»  Cette 
dtemance  cherche  à  imiter  le  contraste  que  forme,  dans  la  iborrure  natu- 
relle, le  blanc  dn  ventre  avec  le  gris  bleuâtre  du  dos.  lorsque  plusieurs 
peaux  sont  cousues  ensemble  pour  former  la  doublure  d'un  vêtement.  Le 
pelajfe  de  transition  à  l'automne,  caractérisé  par  une  bande  baie  longitu- 
dinale, correspondant  à  la  coignne  vertébrale  et  qui  tranche  sur  le  griii 
pAle.Jn  reste  du  pelage,  fournit  une  fourrure  d'un  aspect  plus  chaud  et 
moins  uniforme  qoe  le  petilgris  ordinaire. 

C.  SctuRDS  TirLGiiiis  LEccoBCia  Kerr. 
Kerr,  Animal  Kingdom,  179a,  p.  aSB. 

El^  :  Corps  roux,  avec  le  ventre  blanc,  queue  d'uu  blanc  de  crème.  — 
Hiver  :  Corps  d'un  roni  teinté  plus  ou  moins  de  gris  sur  les  flancs; 
queue  de  la  couleur  du  dos.  c'est4-dire  d'un  roux  pins  ou  moins  foncé. 

Habitai.  —  Les  Iles  Britanniques  et  (d'après  Ërxleben,  1777)  aussi  la 
Bothnie  ocddent^e  (en  Suède). 

Remarque. —  Cette  sous-espèce  est  très  semblable  k  la  suivante,  c'est- 
à-dire  k  l'Écureuil  roux  de  France,  mais  s'en  distingue  par  cette  particu- 
larité, que  la  couleur  de  la  queue  w /nue,  en  été,  au  point  de  devenir  d'un 
blanc-crème  plus  ou  moins  accusé.  Au  commencement  de  l'hiver,  la  queue 
reprend  sa  teinte  d'un  roux  foncé  comme  le  dos.  Les  naturalistes  ang^is 
ont  expliqué  ce  changement  eu  admettant  qu'il  y  aorait  deux  mvei  an- 
ttueUe»,  l'une  an  printemps,  l'autre  à  l'automne,  la  queue  n'en  ayant 
qu'une,  ce  qui  serait  assez  exceptionnel  chez  les  Mammifères,  qui  n'ont 
r^ulièrement  qu'une  seule  mue,  celle  du  printemps.  D'après  ce  qu<- 
nous  savons  du  mécanisme  de  la  décoioralion  des  poils  <*',  il  semble  plus 
naturd  d'admettre  que  la  mue  de  h  queue  retarde  tur  la  mue  du  reMt  dit 
ftlage,  d'autant  plus  que  nous  savons  que  rette  mue  de  prinlenips  n'est 
complète,  en  Angleteire,  qu'au  mois  de  juillet  (Blyth). 

(>>  Ce  n'i^t  pas  le  Petit-I!ris  de  BuiToQ,  qui  est  une  espèce  américiioe. 
'''  TsouEssttT,  Sur  la  décoloration  hivernale  du    pe\ige   des    Manunilïre* 
{OmtpUi  rendtit  de  la  Socidlé  dt  bvAagit,  1906,  p.  a?!). 

D,g,tza:Jb.GOOg[e 


D.  SctDRUg  VDLOARia  BDFta  Kerr. 

Kerr,  Animal Kinffdom,  1799,  p.  355. 

Été  :  Corps  et  queue  d'un  roai  vif  avec  le  ventre  blanc;  pelage  plus 
court  que  chex  le  type  du  Nord.  —  Hiver  :  Corps  d'nn  roui  tente,  plos  ou 
moins  teinté  de  gris  sur  les  flancs. 

Habitat.  —  L'Europe  moyenne,  de  la  France  à  la  Pologne  et  proba- 
blement la  Russie  moyenne.  En  Suisse  et  dans  le  Nord  de  l'Italie,  ne  se 
trouve  que  dan*  le$  pltUnei  et  kx  valléet.  Se  trouve  aussi  dans  l'Espagne  sep- 
tentrionale et  centrale  (mais  ni  en  Andalonsie  ''>  ni  en  Portugal). 

E.  SciDKDS  voLDiaiB  ALpiNDB  Fr.  Cuvîer. 

Fr.  Guvier,  Manunifire*  de  In  ménagent  du  Muiévm,  1891,  pi.  aSy 
(L'Ectmuil  de*  Pyrinée*). 

Eté  :  Corps  et  queue  d'un  brun  cbatain  plus  ou  moins  varié  de  roux  sui- 
tes flancs  et  les  pattes,  avec  le  ventre  blanc  —  Hiver  :  D'un  brun  légè- 
rement tiqueté  de  blanc  par  suite  de  la  présence  d'un  cerlain  nombre  de 
poils  d'uu  gris  blanc;  nue  ligne  d'un  gris  dair  sur  les  flancs  (Forme  de 
montagnes). 

HMm.  —  Les  Pyrénées  et  les  Basses-Alpes ,  oti  probablement  elle  passe 
insensiblement  à  la  variété  suivante.  —  Iv^rtée  en  Portugal,  dans  la  pro- 
vince d'Estramadure,  où  elle  s'est  acclimatée  et  forme  actuellement  une 
petite  colonie. 

Remarque.  —  Voici  la  description  que  Fr.  Cuvier  donne  du  type  de 
cette  forme,  qu'il  considérait  comme  une  bonne  espèce  en  i8ai,  d'après 
un  couple  ayant  vécu  plusieurs  années  à  la  Ménagerie  du  Muséum  de 
Paris: 

itD'unbmn  trèsfoncé,  tiqueté  de  blanc  jaunâtre  en  dessus;  d'un  blanc 
tris  pur  à  toutes  les  parties  ini^rieures  :  face  interne  des  membres  grise  ;  le 
bord  des  lèvres  blanc;  les  quatre  pieds  d'un  fauve  assez  pur;  une  bande  de 
celle  même  couleur  sépare  le  blanc  et  le  gris  des  parties  inférieuresdu  brun 
des  parties  supérieures  ;  la  queue,  vue  de  profil,  est  toute  noire;  vue  en 
dessus,  €Jle  est  brunâtre,  parce  que,  sur  leur  longueur,  les  poils  sont 
annelés  de  noirs  et  de  fauve  clair,  et  de  noir  pur  seulement  il  la  pointe  ; 
les  oreilles  ont  des  pinceaux  et  les  niouslaches  sont  noires,  r 

Le  mile  e(  la  femelle  ont  longtemps  vécu  à  la  Ménagciie;  ilî^  ont  mué 

"1  Cependant  MiCHibo  \  Nr«i ,  dans  son  Calahgo  de  Loi  Sfamifnvt  de  Anda- 
lacia  (186g),  si^ale  la  variété  ;  Ailier  aibo  rarif/^altii  dans  les  Pinani  d'Alanis 
(province  de  Sérille).  Il  est  probaUe  qu'il  s'agit  d'iine  petite  colonie  introduite 
arlificidlemenl,  i  une  époque  réeenlf ,  comme  pour  l'Écureuil  de  Portugal  (voir 

ci-aprii). 


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—  364  —   . 

plusieura  fois  el  leur  pelage  d'o  pas  change.  Cepeadaut ,  en  été,  les  par- 
lies  brunes  avaient  pins  de  noir  que  pendant  l'hiver,  saison  pendant 
laquelle  la  queue  grisonnait. 

F.  Guvier  en  a  vu  de  tout  semblables  venant  des  Alpes. 

Les  types  du  Seiunu  alpintu  (des  Pynfnëes)  de  F.  Guvier  n'existent  plus 
dans  la  collection  du  Muséum  de  Paris,  mais  M.  Galien  Mingaud,  conser- 
vateur du  Musée  de  Nîmes,  a  bieu  voulu  me  communiquer  un  spécimeu 
appartenant  à  ce  Musée  et  provenant  de  l'ancienne  collection  Crespon ,  ëti- 
quet(4  :  nSâuna  alpmut  F.  Guv.n.  Ce  spÀnmen,  en  pelage  d'hiver  el 
provenant  du  département  des  Basses-Alpes,  correspond  bien  à  la  descrip- 
tion de  F.  Guvier. 

De  son  cAté,M.  Seabra.  dn  Musée  de  Lisbonne,  m'inforoie  qu'une  petite 
colonie  de  cette  sous-espèce  existe  en  Portugal,  daos  l'Estramadnre,  près 
de  la  petite  ville  de  Bellas,  dans  une  région  montagneuse  avec  forêt  de 
pins.  M.  Seahra  avait  supposé  d'abord  que  cette  forme  était  règlement  in- 
digène en  Portugal.  Plus  récemment  il  a  appris  que  des  spécimens  de  l'E- 
cureuil des  Pyrénées  avaient  été  importés,  il  y  a  vingt-cinq  eus, dans  celle 
localité  par  M.  Pinto  Baslos,  propriétaire  de  la  ferme  de  Fonte  Eireira ,  et 
s'y  étaient  parfaitement  acclimalés.  M.  Seabra  a  bien  youlu  m'adresser  un 
spécimen  de  cette  intéressante  colonie;  ce  spécimen  prendra  place  dans  les 
collections  du  Muséum  de  Paris. 

F.  SatiRDs  vDr.GAiis  [TALiCDS  Bonaparte. 

Gh.  Bonaparte,  Fauna  Italien,  Issc.  93,  avec  pi.  color.  (i838). 

Eté  :  D'un  noir  plus  ou  moins  fuligmeux  sur  le  corps  et  la  queue,  avec 
le  ventre  blanc.  —  Hiver  :  D'un  gris-brun  fuliginenx  tiqueté  de  blanc  sur 
les  parties  qui  sont  noires  en  été.  —  Le  blanc  du  ventre  est  d'ordinaire 
séparé  du  noir  des  flancs  par  une  bande  gris  clair  ou  rousse  qui  s'étend 
plus  ou  moins  sur  les  mendtres  et  les  cAtés  de  la  tôle.  —  La  queue  d'un 
beau  noir  en  dessus  est,  comme  chez  la  soua-espèce  précédente,  anndée 
en  dessous ,  chaque  poil  étant  gris  à  sa  base ,  fauve  dans  son  mîUen  et  noir 
à  son  extrémilé.  Cependant,  sur  les  spécimens  de  Suisse,  en  été,  le  queue 
est  souvent  entièrement  noire  dessus  et  dessous  (  Forme  de  montagne*). 

Habitai.  —  Les  hautes  montagnes  du  Centre  et  du  Sud-Est  de  l'Europe 
(Alpes,  Apennins,  Karpalhcs,  Balkans  et  Pinde),  par  conséquent  la  Suisse, 
la  Savoie,  l'Ilalie,  l'Autriche,  la  Hongrie,  la  Turquie  et  la  Grèce,  tt»aù 
exclutivemenl  dont  les  refont  monlagaeuse*.  En  Asie,  elle  se  retrouve  dans 
l'Altaï  et  jusque  dans  les  environs  de  Pékin  (Chine  septentrionde). 

Celle  sous-espèce,  récemment  encore  méconnue  par  beaucoup  de  natu- 
ralistes, est  très  caractéristique  des  moulines  de  l'Europe  centrale  et  mé- 
Lidiouale-orieulale ,  et  mérite  d'autant  plus  d'élre  distinguée  que,  dans  une 
partie  de  sa  l'éparUtiou  géographique,  notamment  en  Suisse,  dans  le  Nord 


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—  366  — 

de  l'Italie,  en  HoDgrie ,  elle  voisine  avec  le  Sâvnu  misant  nifiu,  sans  se 
confondre  avec  lui.  Dans  leSad  de  l'Italie,  notamment  dans  les  Abriuzeg, 
BUT  la  Somma  du  Vësuve,  et  dans  tonte  la  Grèce,  elle  existe  seule,  fait 
d'autant  plus  remarquable  qu'en  Espa^ae,  Bons  la  même  latitude,  — 
comme  nous  l'avons  dit,  -^  le  Seiunu  vu^aris  rufvs  existe  seul  (Gradie). 

Lee  naturalistes  (dlemanda''',  frappés  dece  fait  que  les  deux  sous-eapèces 
(roufie  et  notre)  coexistent  dans  une  même  r^on,  ont  voulu  considérer 
cette  dernière  comme  une  simple  variéli  aeeidenteU»  on  texueUe  (par  mék- 
MÊme)  du  &t«nu  vu^arU  rujvt. 

Us  ont  surtout  base  cett«  opinion  sur  ce  fait  que  l'on  rencontre  assez 
souvent,  dans  le  même  nid,  des  jeunes  roux  et  des  jeunes  noirs,  et  Lœwis 
affirme  que  ces  derniers  sont  toujours  des  mâles. 

Cependant  Fatio,  qui  a  étudié  avec  tant  de  soin  la  Faune  des  Alpes'*', 
établit  très  nettement  que  la  variété  wùre  w  trome  exeltmuematt  mir  let 
haute*  moiUagiut,  et  la  variété  rouite  daiu  lei  tuUws  de  la  Suttie.  On  doit 
donc  admettre  que  les  petits  roux  et  noirs,  trouvés  dans  le  même  nid, 
mut  de»  métii  entre  les  deux  races  de  mSme  espèce  qui  viventcAte  h  cAte 
mais  à  det  aililtideg  d^hentet,  dans  le  même  pays.  Ces  métii  doivent 
être  assez  rares ,  car  il  serait  abgurde  d'admettre  qu'au  torlir  du  nid  le»  Èeu- 
reuSs  noin  gagneraieni  d'iiutinet  le»  hautes  montagnes,  buidis  que  les  Èeu- 
rtuili  roux  descendraient  dans  les  vallées. 

Eo  définitive,  le  Sriunu  vulgaris  italiens  Bp.  mérite  à  tous  égards  d'être 
distingué  comme  une  bonne  sous-espèce,  propre  aux  régions  montagneuses 
du  Sud-Est  de  l'Europe. 

En  Asie,  les  naturalistes  anglais  ont  distingué  deux  sous-espèces  de 
rÉcureuil  d'Europe  :  Seiuru$  eulgarit  ealotut  Gray'^K  du  Nord  delà  Chine 
du  'Thibet  et  delà  Sibérie  méridionale,  et Sciurwini^morinKM Thomas''', 
de  Corée  et  du  Japon  septentrional  (lie  Hokkaido),  tandis  que  la  grande He 
centrale  (Hondo)  possède  une  espèce  bien  distincte  (^nurarfû  Temmtnck). 

L'Écureuil  de  la  Sibérie  boréale  sons  le  cerde  arctique,  h  la  limite  des 
f(H^ ,  forme  une  troisième  sons-espèce  que  je  nommerai  : 

G.   SciUROS  VDLGAUS  UCTICDS  Bubsp.  UOV. 

Pdage  d'ét^  roux  comme  chei  Sciurus  varias  Kerr.  —  Pdage  d'automne 

<')  Voir  0.  vos  LowiB,  Zoolog,  Garl.,  iS^ç),  p.  hg;  Ta.  Liui,  toe.cit.,  iV'jg, 
p.  i55;  0.  TON  Lcanis,  loc,  cil.,  tS-jg.p.  ii-];  Th.  Liibe,  toe.  cit.,  itlSo,  p.  97. 

">  Fttio,  Faunt  dtM  Vfrtébréi  de  la  SuUa,  I,  1667,  p.  i64. 

'')  Gur,  Anitalt  and  Magariie  af  fiatural  luilary,  1867,  XX  ,  p.  979. 

'*)  OuriiLD  TnoKis,  Pnxeedingi  o/lhe  Zaogieal  SociVfy,  1905,  II,  p.  345.  — 
Je  remarque  ijue  les  spécimens  du  Sciarui  valgarii  cariui  prutenani  des  envi- 
rons de  Saiat-Pétersbourg  que  pussède  la  Colleclion  du  .Musiium  de  Paris,  ont, 
en  pelage  de  Irannlion  (automne),  une  raie  dorsale  baie  ou  rousse  comme  le 
Sciunu  vuigarii  oritalii. 


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—  366  — 

d'uD  gris  dair,  tiqueté  comme  celui  de  Sekrut  variut.  —  Pdage  d'hiver 
entièrement  Manc.  Irïa  châtain. 

Habitat.  —  Sibérie  borëalfi;  bords  de  la  Lena. 

La  GoilectioD  du  Muséum  de  Paris  possède  trais  spécimens  rapporta  par 
M.  Paul  Labbé  de  son  voyage  en  Sibérie.  Ce  voyageur  a  soi^eusement 
noté  la  couleur  des  yeux  qui  est  <rchAtatn«  et  non  ifrouge»  comme  chez  le 
Sevtnu  albtu  ûbericua  de  Brisson''',  ce  qui  ne  permet  pas  d'apfJiquer  h 
cette  fi>rme  U  nom  de  Sciunu  vulgarU  albus ,  car  ce  n'est  certainement  pas 
un  albinos,  mais  on  animal  subissant  comme  Lupui  oeeidenlalii  a{bu$  Sa- 
bine, Dicnatont/x  kudvmw»  Pallas,  l'Isatis  et  l'Hermine,  la  décoloraUon 
biverDale  du  pdage  qui  caraclérîse  les  Mammifères  arctiques,  et  dont  la 
teinte  app^ée  pelit-gris  a'eit  qu'un  stade  intermédiaire  ou  incomplet,  ainsi 
que  je  l'ai  montré  par  l'étude  microscopique  des  poils.  (Voir  ci-dessus, 
pa^  3  ,  note  a.) 

Ces  trois  spécimens  ont  ét^  tués  au  mois  d'octobre  dans  la  vallée  de  la 
Lena ,  et  l'on  snit  qu'à  cette  époque  ce  fleuve  est  dëjk  complètement  ge\é. 

Le  pronier  (type)  est  mdèrement  blanc,  sauf  la  queue  qui  est  d'un 
jaune  crème  rappelant  la  teinte  de  celle  partie  àiei  Setunu  vulgarU  teueuna 
Kerr.  Les  oreilles  portent  de  larges  pinceaux  presqu'aussi  fournis  que  ceui 
de  &.  V.  ealûbu.  —  Le  second  spécimen  qui  représente  le  pdage  de  tran- 
sition {k  l'automne)  est  également  blanc,  sauf  le  dessus  de  la  tête,  le  milieu 
du  dos  et  une  partie  de  la  queue  d'nn  gris  argenté,  comme  chez  Se.  e. 
variai.  —  Le  troisième  est  semblable  au  second,  sauf  que  les  parties 
grises  sont  encore  fortement  teintées  de  roux.  C'est  ce  qui  pennet  de  «ap- 
poser que,  dans  celte  sous-espèce  (babitant  les  plaines  et  non  les  monta- 
gnes), le  pelage  d'été  est  roux  et  non  gris  fuucé  œmme  chez  Se.  v.  e^otus. 
Il  est  probable  que,  dans  ces  r^ons  Racées,  la  décoloration  des  poils  se 
fait  très  rapidement,  ce  qui  explique  pourquoi  ces  trois  spÀiimens,  tués  à 
la  même  époque  de  l'année,  prés«itent  trois  phases  asses  distinctes  de 
pelage. 


CBiiiâciNiBés  nonrBÀDi  dv  Coiiao, 
piH  M.  LE  D'  Jacqubs  Pellegbih. 

Ayant  entrepris  la  révision  des  Poissons  de  la  famille  des  Characinidés 
des  collections  du  Muséum  d'hbtohre  natm«lle,  je  puis  donner  aujourd'hui 
la  description  de  deux  espèces  nouvelles  de  la  r^on  du  Congo. 

La  première  appartient  au  genre  Alestet,  représenté  jusqu'ici  dans  les 
eaux  douces  africaines  par  vingt-sii  espèces.  Elle  provient  des  belles  col- 


,  RtgituiB  A  nimate ,  1 7  56 ,  p.  1  &  I , 


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—  S67  — 

lections  rawembMes  au  Congo,  il  y  a  no  certain  nombre  d'années,  par 
M.  TÉiMIoa  et  qui  parmi  plnsienn  formes  nonvdles  et  intéressantes  que  j'sî 
fiit  connaître  ont  fourni  déjà  une  espèce  du  ratoe  genre  l'Atatet  Thol- 
hni  P^egrin,  dont  j'ai  donné  la  descnptioD  en  1901  '''. 

La  seconde  est  un  Petemm,  genre  très  voisin  des  AletUs,  dont  il  est 
probablement  dériva  et  dont  on  a  signalé  jusqu'à  ce  jour  vingt-sept  espèces 
dans  les  rivières  de  l'A&ique.  Et)e  a  été  recueillie,  en  igo3,  dans  la  r^on 
del'Oudlé.pai'  la  mission  dirigée  parle  vicomte  du  Boui^de  Bofai.dont 
j'ai  déjb  iodiqiié  ici'*'  les  principdes  récidtes  ichtyologiqnes. 

AlBaHm  Faptaw  nov.  sp. 

La  baalenr  do  corps  est  contenue  3  fois  dans  la  longueur  (sans  la 
candide),  la  lougneor  de  la  tJle  3  fois  3/â.  Cdie-ci  est  plut  longue  que 
baute;  le  mnseau,  qui  ne  dépasse  pas  la  mâchoire  inférieure,  est  un  pen 
pins  long  que  le  diamètre  de  l'œil  compris  3  fois  1/9  dans  la  longueur  de 
la  ijte.  La  paupière  adipeuse  est  tout  k  fait  mdimenlaire.  La  largeur  ialer- 
orbitaire  failles  3/5  de  la  longueur  de Is tête; la  largeur  de  la  bouche, 
1  fois  i^  le  diamètre  de  l'œil.  La  distance  comprise  entre  le  bout  du  mu- 
seau et  l'occiput  ^le  mviron  la  largeur  de  la  tête.  Le  maxillaire  est  loin 
d'atteindre  le  bord  anlérieur  de  l'œil.  On  compte  16  dénis  [^j  k  la  mfi- 
cboire  supérieure,  7  (^  i  la  mandibule,  sans  compter  les  deux  petites 
dents  coniques  médianes.  Les  pointes  des  dents  sont  brunes.  La  largeur  du 
Ex>rd  inférieur  du  second  sous-orbitaire  ^le  le  diamètre  de  l'œil.  Les 
branchiospines  assez  courtes  sont  au  nombre  de  i5  è  la  base  du  premier 
arc  branchial.  La  nageoire  dorsale  a  10  rayons  dont  8  Ixwidins;  éie  com- 
mence au-dessus  de  l'insertion  des  derniers  rayons  mous  de  la  ventrale, 
notaUemeiil  plus  près  de  l'occiput  que  de  l'origine  de  la  caudale;  la  lon- 
gueur de  sa  base  est  un  peu  plus  de  la  moitié  de  sa  plus  grande  banteur. 
n  n'eiisle  pas  de  dorsale  adipeuse.  L'anale  a  i3  rayons  dont  10  brancbus. 
La  pectorde  est  plus  longue  que  la  ventrale  dont  elle  n'atteint  pas  la  base 
et  un  peu  plus  courte  que  la  Ute.  La  ventrale  n'arrive  pas  à  l'anus.  Le 
pédicule  caudal  est  à  peu  près  aussi  long  que  haut  On  compte  93  écailles 
le  long  de  la  ligne  latérale,  |-|t|  en  série  transversale,  1  ■-  entre  la  ligne 
latérale  et  la  racine  de  la  ventrale. 

La  coloration  est  brunAlre  au-dessus,  jaune  doré  sur  les  cAtés  et  les  par- 
ties inférieures ,  chaque  écaille  avec  une  bordure  violacée.  Les  nageoires 
sont  grisàtrw. 

D.  10;     A.  i3;     P.  i5;    V.  9;    Sq.  99^;     &.  i5. 

(*)  D'  Jacquw  Piuiaiu ,  Poissons  nouveaux  ou  rares  du  Congo  irinçaîs.  BuU. 
Mm.  Hitt.  Ml.,  V|[,  igoi,  p.  3ig. 

<'>  D'  Jicquea  PiLUeiin  ,  Poissons  récoltés  dans  l'Oucdé  par  la  mission  du 
Bourg  de  Boih.  Sk/I.  Mu».  Hùt.  nat.,  IX,  igoS,  p.  S16. 

Hnsiov.  —  m.  16 


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Fi'  90-19.  GoU.  Mus.  —  Congo  :  ThoUon. 

Longueur  :  160  +  3o  (caudale  mndiée)  =»  190  millimètres. 

Cette  espèce  que  je  dédie  bien  viJontiere  à  M"*  Canna  M.-L.  Popta,  cou- 
servalrice  du  Mos^  de  Leyde  et  ichtyologiste  distinguée,  se  rapproche, 
dans  le  groupe ,  des  A  Icsiei  i  grandes  écailles  dont  l'A .  mœrvlfpdotut  Cuvier 
et  Valencieoues  est  le  type,  surtout  A'AletUi  brevit  Bouienger  du  Lagos  el 
de  la  CAte  d'Or'''.  Elle  s'en  distingue  cependant  par  sa  dorsale  moins  re- 
jetée en  arrière,  par  le  moindre  nombre  des  rayons  i  l'anale  (i3  au  lieu  de 
i6-t8).  Elle  présente  aussi  des  affinité  marquées  avec  Wite*^  ffrandi- 
aquamis  Bouienger'''  du  Congo,  dont  la  dorsale  est  plus  reculée  et  les 
écailles  un  peu  [dus  nombreuses  en  ligne  longitudinale  (ah-a"]  au  lieu 
de  aa). 

Il  est  difficile  de  savoir  si  l'absence  totale  <le  dorsale  adipeuse  <lans 
l'unique  spécimen  représentant l' il le«te>  Poplae  est  un  fait  accidentel,  pure- 
ment individuel,  ou  si  ^e  a  la  valeur  d'un  caractère  spécifique. En  ce  der- 
nier cas,  ce  Poisson  serait  facilement  reconnaissable  de  toutes  les  autres 
espèces  du  genre  Alestes''^ 

P«terslna  Bromptl  dov.  sp. 

La  hauteur  du  corps  qui  surpasse  è  peine  cdle  de  la  l^te  est  contenue 
3  fois  dans  la  longueur  (sans  la  caudale).  La  t^Ie  est  légèrement  plus 
longue  que  haute,  b  mâchoire  inférieure  proéminente.  Le  maxillaire 
s'étend  jusque  sous  le  bord  antéilcur  de  l'œil.  Les  dents  prémaxillaires  ex- 
ternes sont  sur  le  spécimen  typique  au  nombre  de  5 ,  très  rapprochées  des 
inlrmes,  au  nombre  de  8.  Les  8  dents  mandibulaires,  dont  les  plus 
volumineuses  sonlquinqnécuspides,  forment  une  seule  rangée.  Le  diamètre 
de  l'œil  excède  la  longueur  du  museau  et  la  largeur  interorbitaire  et  est 
contenu  a  fois  S/A  dans  la  longueur  de  la  t^le.  Les  hrauchiospines  sont 
an  nombre  de  1  â  à  la  base  du  premier  arc  branchial.  La  nageoire  dorsale 
a  10  rayons,  dont  8  branchus;  elle  commence  au-dessus  de  l'origine  ries 
ventrales,  à  peine  plus  près  de  l'origine  de  la  caudale  que  du  museau  ;  sa 
]Jus  grande  hauteur  ^ale  environ  ta  longueur  de  la  t/Ie.  La  dorsale  adi- 

<|)  BoDurnsH,  Ann.  Mag.  Nat.  Hitt.,  XII  (7),  igaS,  p.  igli. 

m  BouLEMOiR,  Ann.  Muê.  Omgo,  Zoo!.,  I  (  18^9),  p.  85,  pi.  XXXV,  (ig.  3. 

**)  I)  y  n  lieu  de  remarquer  à  ce  sujet  []Uc  bien  que,  àata  la  descrip^Dn  de 
ïAleilei  granditquamiM ,  M.  Bouienger  ^'exprime  ainsi  :  nLa  dorule  ad^MUse, 
petite,  est  deux  fois  plus  âoignée  d«  la  dorade  rayoonée  ipie  de  la  caudale*, 
lur  la  planche  qui  accompagne  ta  dïagnose,  —  faite  d'ailleurs  d'aprèi  ptiuieuis 
individus,  —  il  n'y  a  aucune  trace  de  cette  nageoire.  Cette  conitatatiiui  n'est  pas 
uns  importance,  car  la  planche  est  fort  belle  et  parait  exécutée  très  soigneuse- 
ment. Ceci  sonblerait  indiquer  que  l'absense  d'adipeuse  se  rencontre  parfois  diei 
les  AUtUïï  à  ({nudes  écailles. 


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—  369  — 

peuae  est  petite,  beaucoup  plus  près  de  l'origine  de  la  caudde  que  de  In 
donde  rayonna.  L'male  a  99  rayons,  dont  19  branchus,  les  antérieurs 
pins  longs,  k  contour  arrondi.  Les  ventrales  arrivent  i  l'anus.  Le  pédicuif 
caudal  est  très  peu  plus  long  que  haut.  On  compte  38  ailles  en  ligne 
longitodinale,  f^.  en  série  transversale,  9  entre  la  ligne  latà^e  et  la 
n^[eoire  ventrde. 

La  cfdoralion  est  olivâtre  avec  une  ligne  longitudinale  notre  étendue 
depnis  le  haut  de  la  fente  bnmclùale  jusqu'à  l'extrëinité  des  rayous  médians 
de  la  caudale. 

D.  10;     A.  99;     Sq.  sSf^;     Br.  i5. 

N°  03-â9â.  Coll.  Mus.  —  Rivière  Afabs  C'  :  Mission  de  Boui^  de  Boias. 

Longueur  :  ^7  +  8  (caudale  mutilée)  «  55  nullùuètree. 

Ce  Poisson,  qne  je  me  fais  un  plaisir  de  dédier  à  M.  le  D*  E.  Brampt, 
qui,  après  la  mort  de  l'infortuné  vicomte  du  Bourg  de  Boias.  prit  la  direc- 
tion de  la  mission, avait  d'aboni  été  rapporté  par  moi'*'  tta  Peiertita  leopol- 
dtamu  Bouknger''',  du  lac  Léopold  II,  an  Congo,  dont  il  est  très  voisin  et 
dont  il  rappdle  fort  exactement  la  coloration.  Q  s'en  sépare  toutefois  par 
le  nombre  moindre  des  brajicluospioes  à  la  base  dn  premier  arc  branchial 
(i5  au  lieu  de  95  à  3d),  par  son  corps  un  peu  pins  élevé.  U  offre  aussi 
de  profondes  affinités  avec  PeUrsiuê  eaudalà  Boulenger '*',  de  Borna  (Bas- 
Congo),  de  formes  plus  ramassées  et  de  coloration  dilTérente. 

Ed  résumé ,  Petersius  Brumpti  est  uu  type  intermédiaire  qui  relie  étroite- 
ment P.  leopoldûimu  Boulenger  et  P.  eatidali*  BonlengM'. 


CàTALOGUB  des  POTAMOHIDis 

DES  COLLSCTIOUS  DV  MoSBUM  D'aiSTOlBE  HÀTBEBLLS  DE  pÀltlS , 

d'épris  les  HBflSIONS   ET  DÉrKHIIIVATIONS  DB  M"'  MlHT  BaTHBUN. 


1.  Genre  P«t»iii»ii  Sav.  Sous-genre  Fotamon  Sav. 
PoTAMM  (PoTitHwi)  KDDLi3Latr.'=  P.fiuviotilislMT. — Italiu (1900);  Grèce  : 
Lacs  d'Étolie.au  nord  de  Missolonghi  (Letoumeux,  1880):  Algérie 

(''  La  rivière  Abbt,  d'une  largeur  d'environ  10  mètres  est  un  affluent  de  la 
Dongou,  une  des  l)ranches  de  l'OueUé.  Cf.  E.  Biuapr.  MÎMiun  du  Bourg  de 
Bous,  llr  partie.  Da  Nil  i  l'Atlantique.  Bull.  Soc.  Gé"ffraphi».  Juin  igoù, 
p.  &3A. 

"'  Loc.  cit.,  1903,  p.  337. 

..Aim.  Mu».  Omfo,  ZooL  I  (i899)<  P-  9<*>  pl-  XXXVU,  %  k. 
cil.,p.  89,^XX\Vn,%.  3. 


ib.  Google 


—  370  — 

(P.  Lesne,  5  mars  të()3 ,  lit  de  h  Chifià);  envir.  d'Aiger,  janvier 
1893,  Fraù  Vdioa);  Algéiie  (Ch.  AJlaand,  1896);  Bou^e et eDvir. 
(Diiruy,  1903);  Bi3kni(de  Poosai^es,  igoo);  Biskra  (Duveyrier, 
1897);  Biskra  (Rey,  188a);  envir.  d'Alger  (Mares,  1891  et 
1896);  prov.  de  Gonstaatine  ;  sources  na  la  relies  des  Ziban  (1900); 
Maroc:Fet  (3aoât  iSgS.SchltiDabei^r);  Tunisie  :  H odjeb-ei-Aîoun 
(Ern.  Olivier  et  B.  du  Buysson,  1896);  E.  Œivier,  1903);  Kabylie: 
Col  des  Beni-Aicha  (Letonmeui,  1868);  Algérie  :  Bougie  (Caïau- 
bon),  Italie  (Savi). 
PoTiHoH poTAMios Œiv.  —  Ile  de  Chypre  :  (A.  Gaudry,  t85â);  Palestine: 
Wadi  Mojeb  (Larlet.  i883);  ^eiandrie  :  (Letourneni,  t88o): 
Jourdaia  :  près  de  la  mer  Morte  (Bourgnigoat,  i865); 

—  SBTioEK  Bathbun.  —  Syrie  :  Alep-Oronte,  lac  d'Antiocbe  (E,  Chantre, 

1881.   Type»!); 

—  uiBicDS  Bieb.  —  Caucase  :  Aktala,  près  Choolevery  (Chaper,  1889): 

—  DKNTicui.tTGs  M.  Edw.  —  Chine  :  Se-Tcbuen  ocdd. ,  Tcbenlou  (A, 

David;  raisseaux  de  la  plaine  et  des  coUineB;  couleur  générale  d'un 
bran  rougeAtrepointillé);ShenBimérid.,lnkiaphDu  (A. David,  1873); 
Tche-Kiang  (A.  David,  dans  les  ruisseaux,  187!));  Po-Kien  occ., 
Koaten  (A.  David,  oct.  1878,  i.aoo  mèlrea  altit);  Kiang-Si 
oriental  (.\.  David,  1873,  A.  David,  187^);  Environs  de  Chaog- 
haï-,  torrents  élevée  du  Mont  Lychan  (A.  David,  166g);  Han-Keoa 
(DabrydeThiersan,  1868); 

—  SHiitstEKSis  Ratbbun.  —  Chine  :  Sbensi  mértd.  et  Iakiaphon  (  A.  David , 

1873.  Typtil): 

—  Dahdi  Baibbun.  —  Chine  :  Han-tchong-fou  (A.  David,  800  mètres 

aitit.,  «873.  Types!); 

—  Madigisgabikhsis   A.   M.  Edw.  —  Mad^a»car  :  près  de  Bombetok 

(A.  Grandidier,  1896.  Type  /);  Diego-Suareu;  Mont  d'Ambre  (Cb. 
AUuaud,  1896);  Tananarivc  (C  Dorr,  1897);  Madagascar  :  Foréis 
(Humblol,  1880);  rivière  de  Sakateone  (G.  Graodidier,  1871); 

—  Madagascabiensib  a.  m.  Edw.  variété.  —  Madagascar  :  Fond  de  la 

vallée  d'Isako,  torrenUde  la  Montagne  (Ch.  AlIaud);Col  deSakava- 
lana  (Ch.  Alluaud,  1901)1  (Geay,  190Ô). 

—  siNUATirnoNs  Milne  Edwards.  —  Voyage  de  la  Zilk;  (Le  Guilloa, 

18/ii.  Type!); 

—  MiKDiNORNSis  Rathhim.  —  Philippines  :  centre  de  Mindaaao  (Montano, 

1881.  Type!); 

—  KiNABALUBNBis  Rathbun,  —  Nord  de  Bornéo  :  Rina  Bain  (coll.  Wliilu- 

head,  1889.  Cotgpet!); 

—  KooLOOBNSiB  Rathbun.  —  N.  India  :  Kooloo  Wdley  (M.  M.  Ctrlelon, 

U.  S.N.  Mus.,  1903.  Cotypetiy, 


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—  371  — 

PoTiMOn  piLODMOS  Rethbon.  —  Sùm:  MonlagneeduI^M;  prairies  et  rais- 
seanx  marécageux (HarmaDd)e(f.,  1877;  Harmand,  1878.  Typai); 

—  Brodbmicbei  Ralhbon.  —  Codiiochiae  :  moalagnes  du  Cau-thi-Vay, 

â8o  mètres  d'oltît.  (Brouamicbe,  188g.  Types!);  Saigon  (Har- 
mand, 1875); 

—  piLDSTRis  Ralhbnn.  —  Siam  :  montagnes  du  Laos;  prairies  et  rnisseaoi 

marÀ»geni.  (Harmand,  1877;  Harmand,  1881.  Type!); 

—  Lashaudii  a.  m.  Edw.  —  Bangkok  (Lamandie,  186&.  Typet!);  Noixl 

delà  fiochincbîne  :  Mois  Chero  (Hancand,  1877); 

—  MiNii  RalbbuD.  —  Siam  :  Bangkok  (Harmand,  188a,  Typet); 

—  BUTUARGinATtis  de  Mao.  —  Sumatra  :  Moeara  Laboe  (Mus^  de  Leyde. 

189g};  cAte  orient,  de  Sumatra  :  Palembang,  forêt  du  Nirou;  dans 
la  forêt  à  A-5  kilom.  de  toate  rivière  (Bouchard,  igoa); 

—  Tankanti  Ratbbun.  —  Tonkin:  montagnes  da  Yannam  vifi  Lao-Kaï; 

douanes  cbinoises  (Tannant,  1897.  Type!); 

—  LoiNOPKABAHGiHBis  Rathbun.  —  Luang-pTabaug  :  torrents,  ruisseaux 

(A.  Pavie,  1887.  Type!); 

—  Obleahsi  Bathbnn.  —  Tonkin  :  rivière  Noire  (Prince  Henri  d'Oriéans, 

1895.  Type/); 

—  CocHincHraiRBis  de  Man.  —  Gochincbine  (Julien,  1875);  Codiinchine 

(Harmand,  1876); 

—  LoitGiPBs  A.  M.  Edw.  —  lie  de  Poulo-Gondor  bord  de  la  mer;  (R. 

Germain,  1868,  Typel,  i865;  Harmand,  1877,  1876):  Gocbin- 
cbine  (Harmand,  juâl.  1876);  entre  le  Donnai  et  le  Song-bë  (Har- 
mand, 1877); 

—  LiosinBis  RaUibun.  —  Siam:  montagnes  du  Laos  (Harmand,  1878. 

—  LicifliFER  Rathbnn.  —  Siam  :  montagnes  du  Laos  (Harmand,  1877); 

Prairies  et  ruisseaux  marécageux  (Harmand,  1878,  Type!); 

—  HTanoDHOHDB  Herbsl  (=  P.  Lesehenaullt.  M.  Edw.  part).  —  Côte  de 

Malabar  (1900);  Coromandel  :  Genji  (Maurice  Msindron,  gSaoàt- 
19  sept  igoi);  Ceylan  (Chaper,  1883);  Ceyian  (Descbampi, 
i8go):  Trinquemaie:  expédition  de  Ul  Chevrette  (Reynsud,  18S9); 
Cflte  de  Malabar  (DusBumier,  i835);  Pondichéry  :  Voyage  de  la 
Corvette  (Eydoux,  tSSt);  Pondicb^  ;  donnés  par  Aubry-Lecomte 
(  Mnsëe  des  Colonies  ]  ; 

—  SKiiax  Pabricius.  —  Coromandel  :  Arkot-Snd,  Etangs  de  Velantangael 

(Maurice  Maindron,  1881)-,  Coromandel  :  Genji  (Maurice  Main- 
dron,  35  aoât-13  sept.  1901)-,  Rombay  (Dussumier,  i835)', 
Iodes  (Lescbenault)  (=  Tlulpkma  fndia  Latr.  Typesl  et  ThelphuM 
Leiehenaubi  Milne  Edw.  Type»!); 

—  WAGHAiAROWiiEnsis  Ratkbuu.  —  Environs  de  Bdiary  :  Wagra  Karow 

(Chaper,  i883.  Type!);  Wagra  Karow  (Chaper,  i88a  et  i883); 


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—  S72  — 

PoTAMOK  BoDTUHi  RathbuD. — CoroDiaiidet:Arkot-Bad,ëUiig«(l«VelaDUn- 
gnd  (Maurice  Hûndroii.  déc.  tSSo;  Maorice  Maindron,  i88t. 
35j»«/);  Arkot-rad;  Eaui  douftes  de  Is  rivière  de  Genji  (Maurice 
Maiodron,  1881  );  Ceylan  :  (ûeschamps,  1890);  lie  Maurice  :  (U^ 
aard,  i855): 

—  Ballati  a.  m.  Edw.  —  CoDgo  :  Ngancin  (de  Bratta,  1889.  Typt!); 

GaboD(ThaUon,  t8go); 

—  niGRENue  RathbuD.  —  Cours  du  Ni^,  entre Tomirauclou et  Say  (Mis- 

sion Hourst,  1898.  Type!); 

—  BDQoSDs  Kingdey.  —  Ceylan  (Descbamps,  1891]-, 

—  Hdhbloti  Ratbbnn.  —  Madagascar,  foréls  (Huinblot,  1880.  Type!); 

Madagascar  (A.  Grandidier,  1871;  Geay  i()o5); 

—  GiiAHDmtERi  RaUibun.  — Madagascar,  prèsdeBombetok(C.GraDdidier, 

1896.  Type!); 

—  BoMBETOUNSis  Rathbun.  —  Madagascar,  près  de  Bombclok  (G.  Grandi- 

dier, 1896.  Typtl); 

—  MABtmtuiDs  HeodersoD.  —  lude:  rivière  DjamDa(Hendersoii,  189a); 

—  eiiAPSotDKB  M.  Edw.  —  îles  Philippines  :   province  de  Pompagna 

(Musfe  britannique);  Philippines  :  Luçou  (Marche,  oct.   1880); 

—  AnTipoLneitais  Itathbnn.  —    Aolipolo  (Eug.  Simon,    1897.  Type!); 

Philippines  :  Luçon  (Marcbe,  1880); 

—  msTis  Ralbbun.  —  Philippines  :  centre  de  Hindanao  (Monlano,  188t. 

Type  .');  Philippines,  900  &  3oo  mètres  d'altitude  (Marche,  1880); 

—  GouDOTi  M.  Edw.  —  Madagascar:  (Goudot,    iSSg:  Type!);  Mada- 

gascar, eaux  donces  et  sal^  (Catat,  1889);  Tananarive  :  (Doit, 

1897,  A.  Dollfiis,  1903); 

—  SiAMansts  A.  Milne  Edwards.  —  Siam  :  Bangkok  (Lamaudie,  i86fl. 

—  SiAHMsiB  A.  M.  Edw.  var.  —  Indo-Gbine  :  sur  la  ligne  de  partage  des 

eaux  du   Mi^ong  et  du  Meoam,  ii  hauteur  de  Puelay   (Pavie, 

.887); 

—  ARGDSTiFBONS  A.  Milne  Edw.  —  Gap  York  (  Type  !)  ; 

—  KoATEKEinifi  Ralbbun.  —  Chine  ;  Fo-Kien  occid.,  Koaten,  t,9O0  mè- 

tres d'aiatude  (A.  David,  187Ù.  Typel); 

—  MoKTANOANDS  Rathbun.  —  Philippines  :  Mindanao  (Montano,  1881. 

Typee!); 

—  PEALiAHuaW.  M.  —  Laoe(Neiss,  188&); 

—  Aesom  Bathbun.  —  Péninsule  malaise  :  Irong  (D'  W,  L.  Abbott, 

IJ,  S.  Nat.  Mus.,  ii)o3.  Cotypel); 

—  DianNATtis  Rathbun.  —  Cocbinchine?(Harmand,  1878.  Typel);  Siam: 

environs  de  Lakhon  (Harmand,  1878); 


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1 .  Genre  Pctaaioii  Sav.  gous-genre  Potamoiututea  Mac  Leay. 

PoTiMON  (PoTiMowiDTsa)  pïBLATDi  M.  Edw.  —  Transvul  :  Vaal  River 
(Holub.  189&)-,  Pays  det  Basouto  :  Cafrerie  (Chriitol,  1896); 
lado-Chioeî  (1900);  Port-Natal  :  (Vemeux,  1837)1  Cap  de  Boane- 
Eapénnce;  Patria  igoota  (->  Tk»lphiua  avtaia  M.  Edw.  Type  !). 

—  Snmin  Rathbun.  —  Madras,  JavaT 

—  Reghiihi  Rathbun.  — >   Afrique  occidentale  r   bassin  de  la  Sangba 

(B.Re(rnier.  1899.  Tjipe/). 

—  aAROâRiTiirBKis  A.  M ilne Edward).  —  AfriquQ  occidentale  ;  Ile  S.  Thomé 

(Barbozadu  Bocage,  1866.  Type!). 
~~  DiMU[  Rathban.  —  Cboa  ;  pays  Gouragoi  et  pays  Sidan»;  altitude, 
i,Aoo  à  a,ooomAtre8(L.  Didier  «909,  Misnondn  Bourg  de  Bozaa); 
Congo,  dans  le  Kibali  (embouchure),  i,oi5  mètrw  d'altitude  (Mis- 
•ioD  du  Bourg  de  Boiaa,  L.  Didier,  1903.  Typtà!);  Afrique  orien- 
tale :  Nairobi  et  Riv.  Kerwaka  (Alluand,  190A), 

—  AKBi«Diis  Rathbun.  —  Kilimandjaro  :  riv.  Louini,  de  1,000  à  i,Coo 

mètres  (D'Fernique,  1900). 

—  MioGOioRMis  Hilg.  f  —  Zangnebar  :  Urnguru  (  Père  Leroy,  1 887  ). 

—  mnkiM  M.  Edw.  —  Port-NaUl  (Vemaux,  tSS;.  Typa!). 

—  Fretcuieti  Ratbbnn.  —  Baie  des  Chiens-Marias  (Freycinet.  Type!). 

—  DrBowsEQ  Rathbun.  —  Congo;  Ranguî  (Dybowiki,  189'j.  Type!). 

—  BAroniAHirB  Capello.  —  Angola  (Barboza  du  Bocage,  i865). 

—  oiBSDsA.M.  Edw.  —  ZBiizibar(A.Grandidieri86â.  7'yp</);Zanzibaret 

Voi  dans  l'Afrique  orientale  (AUuaud,  iQofi);  Afrique  orientale  : 
Kondoa  (ffloyet,  1897);  Zanzibar  (RafFray,  1891);  MontSchimba 
(Raffi^y,  1900);  Région  du  Nyassa  et  du  Tanganyika  (Ed.  Foa, 

.897). 

—  CDNICDLARI8  Weitwood.  — S.  India  :  Nilgin  Hills  (Henderson,  1891); 

Pondichéry  (Maurice  Maindron,  1901). 

—  jAcqnnioini  Ratbfaun.  —  Inde  :  environs  de  Pouna  {Jacquemont, 

i833.  rjpsf/);  Inde  (1900). 

—  Gdeuhi  m.  Edw.  —  Indes  (probaUement  Type»  !). 

—  PLANitTDS  A.  Milne  Edw.  —  Bombay  (Type/). 

—  AMBieiiDs  M.  Rathbun.  —  Afrique  orientale  ;  Boura  Kiboseho.  Kibwezi 

(Alluaud,  190A). 

—  AFiHCANus  A,  M.  Edw.  —  Gabon  (Duparquet,  i863.  Typ*t);  Congo  : 

lac  de  Pranceville  (de  Braiza,  1886):  Congo  :  San  Benito  (Guiral, 
i886);OgAouë:Samkitta(Atf.  Marche,  1877);  Congo  (deRraina, 
1886};  Ogfloué  (Marche,  1877). 

—  LATiDACTTLDs  de  Msn. —  As3im'e(Ghaper.  188a):  Libéria  :  Hill-Town, 

Grebreah  Riv.  (Frank ,  1 8^5  )  ;  région  de  KourouMo  en  Guinée  fran- 
çaise (Pobéguia,  igoA). 


ib.Googlc 


—  874  — 

PoTuion AuBRTiM.Edw.  —  (îAbon(Aubry-Lecom(e,  i8Sfi.TypeI)iCatifo 
français:  Bcita(Pob^iim,  189a);  Congo:  Landana,  cAte  de  Loango 
(Petit,  1898);  Maynmba(Vecgnee,  1899);  Luidaaa(Ck)U.  A.  Milne 
Edwards,  1903);  Beao  (Miss  Ghaii-Tcbad,  190&). 

—  LniKAiWEMSis  Rathbun.  —  Congo  fraaçais  :  Lirranga,  au  confluent  du 

Congo  et  (le  i'Onbanghi  (J.  Dybowski,  1901.  Type!). 

—  Flowebi  de  MsD.  —  Rivière  Vei,  affluent  du  Nil,  altît.,  i,i3o  mètres, 

nov.  1909  (Mission  du  Bonrg  de  Bosas,  L.  Didier,  igoS);  Hant- 
Oubaughi,  (Cloïd,  1895);  Rivière  Doi^n,  afQuent  de  l'Onefl^, 
BU  poste  de  Faradj,  aUit.,  1,060  mètres  (Hiseion  ilu  Bourg  de 
Boiaa ,  L.  Didier,  1903). 

—  PouoDuii  Rathbnn.  —  Congo  :  Gabon,  Bala  (Pobégnin,  sept  1890. 

Tt/pt.');  San  Benito  (L.  Cuirai,  t886);  Gabon. 

—  DECiZBi  A.  M.  Edw.  —  Congo  :  Franceville;  Alima   (de  Braua, 

1886.  Typeil);  Francevilie  (de  Braiu,  1886);  Gabon  (Aabry- 
Lecomte,  iSSU). 

Genre  Pstomsii  Suv.  sous-genre  a«otlMlptiaa«  Stimps. 

PoMMOii  (  Geotbblfbusa)  Bbubdi  Andouin.  —  Nubie  Inrériean  (Letonr- 
neux,  i88t);  Nubie  (Lelonmeux,  1896);  Mer  Rouge  (aot-Bey, 
i85o);  Egypte  (Pays  de  Gofa,  3,600  mètres  d'ailit;  du  Bourg 
de  Bons,  1903). 

■—  Dehauii  White.  —  Japon  (A.  Miïne  Edwards,  Dehaan,  1903.  Type 
de  H.  Mike  Edwards  et  de  A.  Milne  Edwards)  ;  Chine  (Dabry  de 
Thiersans,  1868);  Japon  (Stenacker,  t883};  Nippon  moyen,  en- 
virons de  Tokio  (Harmand,  1901);  Japon  (Elofie,  i868)-,Japon 
(Musée  de  Leyde,  i836);  Indes  (Ch.  Robin,  1863). 

—  OBTDsiFis  Stimpson. — Onsima  (Stimpson,  i858). 

—~  Enn  Hiigendorf.  —  Abyssinie  :  Sdti,  pays  Gooragui;  9,700  mètres 
d'altit.,  et  GometteabysB.,  mars  1909  (Mission  duBourgdeBozas, 
1909);  Abyssinie,  Dunbi,  Makannissa  (M.  de  Rolhscliild,  1905). 

—  Hrndrbbonuhds  de  Man.  —  Bornéo  :  Mont  Damoes ,  1,100-1800  mè- 

tres (musée  de  Leyde,  1899.  Co^yp^!)- 

—  TBinsTEBSus  T.  MarleDS.  —  Australie  centrale  :  (Hom  scient,  expédi- 

tion Baid.  Spencer,  1897);  Cap  York  (Salmin,  1868  =  Th^uaa 
ctmmA.M.  Edw.  Type*!). 

—  Suininsu  Rathbun.  —  Siikim  (Uannand,  1886.  Typil). 

—  PuaiiHi  Rathbun.  —  Afrique  occid.  :  Congo (1900.  Type!). 

—  CiSsiopB  de  Man.  —  Celèbes,  Miaahassa  (de  Man.,  1909.  Cotype»!). 

Genre  PatstniBiB  Suv,  sous^nre  PerithelptauBa  de  Man. 
PoTiHON  (pEBiTHKLPHusi)  BoHNBENSiB  von  Marlens.  —  Bornéo  (Gbaper, 


ib.  Google 


PotiKOfl  BiLTicou  de  Mu.  —  Bornéo,  Nanga  Bases  (Hneëe  de  Lsyde, 
1900.  Ci>()!p«/).  Bornéo (Chaper,  i8gi]. 

G«ire  P«t»m«B  Suv.  aoue-^nre  Farathalphiua  Ëdw. 

PoTiaOR  (piutbrlpbdbâ)  spiiiifiin  W.  M.  —  India  :  (Sady  Biver  près 
Loodliiaiuh)(HM.Gariehw,U.  S.NaLMus..  igoS). 

—  GuTinBSD  A.  H.  Edw.  —  Congo  :  Lac  de  FraaceviUe  (de  Braiia, 

1886.  Typel).  CoDgo,  dans  l'Oued,  jSo  mètres  altit.  (HUaioadu 
Boni^  de  Boiaa,  L  Di^er,  igo3);  OgAoné  (Marche,  1897); 
Bangni  (Dybowski,  1 89s). 

—  TinDUTDS  M.  Edw.  —  Voyage  de  Le  Giiillou,i8âi.  (Type/);  Bornéo 

(Chaper,  1890). 

—  Minvion  Balbbiin.  — Beogkalis  (Hanrice  Maindron ,  i885.  Type!). 

—  TUDiMiÂTDB  yar.  jmlekerrima  de  Han.  —  Bornéo  (de  Man.  Cotgpet, 

1909). 

—  coHTsma  de  Haan.  —  Java  :  (Buitenioi^  ;  D*  Spire,  1901  ;  D'  de 

Man,  1909). 

—  JiTuicuH  BaUibun.  —  Java  (Mii§ëe  de  Leyde). 

—  oxTsoHOs  Nobilî.  —  Bornéo  :  (Sinkluiwang;Pe(en,  1873). 

—  SniRiaiB  M.  Edw.  —  Chine  :  (GaUery,  18AG);  Tonkin  (D*  Girard. 

189^];  r^on  de  Kao-Bang;  Chine  (Jonan,  1866.  Ti^I); 
Jardin  colonial  (1900);  Sumatra  (Beauvais  leg.,  A.  Milne  Edwards, 
igoS)  ;  Hanoï  (Miss,  permanente,  190a). 
~-  Ddojati  Bathbon.  —  Siam  :  Laos,  Lakbone  (Dagast,  1891.  Type!); 
CodiinchiDe  (Harmand,  1876);  Laos  occidental,  totroits  des 
monte  So-Tep  k  l'Ouest  de  la  vHle  de  Xidog  Haï  (Pavie.  1887); 
Laos  (NôBB,  1881Ï);  Siam,  monl^nei  du  Laos  (Harmand,  1877, 
1878);  Siam  :  Lnan^Prabang  (Counillon,  1896);  Cochinchino 
(Germain,  1867). 

—  piouTDs  Ralhhon.  —  Nord  de  la  Cochinchioe,   Mois  Gbero  (Har- 

mand, 1877.  Types!). 

—  Gbbmuki  Bathbao.  —  Cochinchine  (Harmand,  1876.  Type!);  Japon 

(Slftoiacker,  i883);  Cochinchine:  (Saigon;  Harmand,  1875): 
Tookin  (montagnes  de  Méoam  k  hauteur  de  Phutenay  (Pavie, 
1887);  Cochini^iae  (Beauvais,  188&);  Cochinchine  (Germain, 
1867);  Siam.  Bangkok (Bocourt,  186s);  Poulo-Pinang  (Marché, 
1880);  Sumatra  [Beauvais]  (A.  Hilne-Edwards ,  1908);  Siam, 
Bangkok  (Larnaudie,  t86â). 

—  Naisi  Bathbun.  —  Cochinchine  (Harmuid,  1876.  Typtt!};  Siam, 

Lao8(Neïs,  t88à). 

—  TaTRiaoNDH  Rathbun.  —  Localité  inconnue  (1896.  Typea!);  Cochin- 

chine (Harmand,  1876). 


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—  S76  — 

PoTtiHHt  Pivin  de  Min.  —  Laos  ocodental,  toiTMits  dai  monte  Su-Tcp  i 
l'Ouest  de  la  ville  de  Xid<^Mai  (Pna,  1887.  Typt  unique!); 
Siam,  Bangkok  (Harmand,  1883). 

—  BuDvuBi  Halhbuo.  —  Cochincbioe,  Saigon  (Harmand,  167S,  Types  f). 

—  Hamiindi  Rathbun.  —  Gocfainchiae  (Harmand,  1876.  Typei!). 

—  GiK-i  Rsthbun.  —  Congo  [J.  M.  Camp]  (U.  S.  Nat.  Mus.,  igo3. 

Cotypel). 

—  PiiciLKiA.M. Ëdw.  —  Congo :AUma-Lateke (de firaua,  iS6i.Ti/pe$!}. 

—  hUnTBNfli  W.  M.  —  Himalaya  [MH.  Carleton]  (U.  S.  Nat.  Hni.,1903). 

—  GBlPt»  A.  Milne  Edwarda.  —  kisam  (Chnper,  188a.  Typtl), 

—  NuoTiciB  M;  Edw.  —  Nubie  inf^eure  (Letoarn«ux,  1881)-,  Nubie 

(Letoumeux.  1898,  1881  );  Mer  Rouge  (Clot-Bey,  1860);  Egypte 
(Etoffe,  18&7);  Egypte  (Ruppell,  i83o). 

—  MAncHiiRatbbnn. —  RiveOgAoué:  SamkitU(MarGfae,  1877.  Typet). 

—  AitTOROtLiirau  Hathban.  —  Madagascar  :  (baia  d'Antongil;  Mooqnerys 

et  Ed.  Chevraox,  1900.  Type!). 

{A  nàert,) 


Snn  ont  novrauB  atrics  s'Aiphiopbis,  A.  Hauoi,  ptomitàiii  d'bh  làc 

o'tàv  Doiiaa  BU  BàSsiK  DB  l'OoouB  (  VorâGK  AK  «.  Habg,  igo6), 

PAR  M.  H.  GonniRE. 

Panni  les  matériaui  provânanl  du  récent  voyage  an  Gabon  de  M.  Hang 
se  troDve  un  Mpbeid^  d'un  grand  intérêt.  Cette  forme  constitue  en  eSfet 
uoe  eapèc«  nouvelle,  U  quatrième,  du  genre  li^aiMpaii  H.  Goutière.  Malgré 
leur  très  vaste  distribution ,  les  trois  espèces  jusqu'alors  décrites  de  ce  genre 
paraissent  Atre  fort  rares ,  ai  l'on  en  juge  par  !e  nombre  des  spécimens  connus. 

Hais  surfont  la  nouvelle  espèce  a  été  trouvée  an  lieu  dit  NgAmA,  dans 
un  petit  lac  d'eau  douce  des  bords  de  l'Ogoué,  se  dévo-sant  dans  le  fleuve  i 
l^ns  de  900  kilomèlm  de  U  mer. 

C'est  le  premier  exemple  certain  d'un  td  fait  ebei  les  Alpkêiàa.  En 
1 87A ,  cf^Modant,  Ingeradl  signait  feiietence  du  Sgnatpktiu  aunar  Say, 
dans  un  étang  d'eau  douce  du  S.  W.  Colorado,  mais  sans  pouvoir  sans 
doute  certifier  cette  prov«iance,  carSmitb,  qui  détennina  l'eapèee,  con- 
clut k  un  mâange  aceidentd  probable  de  specimou. 

Dans  le  cas  actud,  M.  Haug  atfirme  d'une  façon  formeUe  la  provenance 
des  Alphâdmm  question,  qu'il  a  recueillis  lui-même  eu  1906  et  qui  lui 
ont  paru  être  aaaez  abondants  dans  le  lac.  M.  Haug  n'a  d'ailleurs  rapporté 
aucun  Cruslacé  de  provenance  marine. 

Cette  observation  est  évidemment  de  nature  k  authenlifier  celle  d'Inger- 
MiH  restée  jusqu'alors  isolée,  et  A  faire  admettre  pour  \e»' Alpheidtt  la  poH- 
sibilité d'une  adaptation  à  la  vie  dans  l'eau  douce,  analogue  k  celle  des 


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—  377  — 

PalamonidK.  Dana  cette  deniière  fimille.  I«  fait  est  poussé  aeseï  loin  pour 
qne  des  genres  entiers  tds  que  Paienum  a'aieat  plus  de  représentants  ma- 
rins et  que  leora  Bopyriens  parasites  se  soient  eui-mdmes  adaptas; 
mais  les  jeunes  de  plusieurs  espèces,  et  probablement  les  larves  d'un  biea 
jduB  grand  nombre,  s'acconunodent  des  eaux  sanmitres  et  marines,  des 
genres  Ids  que  Lamder,  PaUmoneteê  ae  montrent  très  iDdiflerents  an  de- 
gré  de  salure,  et  d'autres  enfin  tels  que  PaUmoneUa  se  montrent  OKclusive- 
ment  marins,  romme  si  la  tmdaiwe  k  rechercher  les  eaux  douces  ëtait  un 
fait  en  voie  actudie  d'accomplissement.  Cbetle8^^)A«i^  il  serait,  par  com- 
panison,  k  peine  ébauché,  alors  que  les  Eucypbotes  ofirent  d'autres 
exemples  encore,  celui  des  Àtyida,  par  exemple,  où  celte  adaptation  est 
entièrement  faite. 

Le  genre  A^hecpsis,  malgré  sa  faible  importance,  se  compose  de 
deux  groupes  d'espèces.  Le  premier,  comprenant  l'A^theopsU  equalis 
H.  Coulière  et  sa  variélé  truncala  H.  Contière,  occupe  la  mer  Rouge, l'Océan 
indien  et  le  Pacifique  jusqu'aux  lies  Marquises.  U  n'était  pas  jusqu'à  présent 
représenté  dans  l'Atlantique  ou  VA^AeojKu  Hatiffi  en  est  le  premier  repré- 
sentant. Dans  ces  espèces,  les  pinces  de  la  première  paire  sont  entières  et 
lisses,  rappdant  celles  de  ÏAlhimas  mteteetu. 

Le  second  groupe  d'espèces  comprend:  l'fAtpheoptUtritpmomuStimpson, 
connu  jusqu'à  présent  k  Port-Jackson  (Stimpson),  sur  la  cAte  ouest-afri- 
caine (H.  Coutière),  sur  la  cAle  américaine  du  Pacifique  (Lockington, 
Àlpbetei  vquidaetylutf);  9°  l'A^het^it  cAibnnt  H.  Coutière  représenté  par 
un  unique  spécimen  provenant  du  Cbili.  Ces  deux  espèces  sont  extrême- 
ment remarquables  par  la  présence  sur  les  pinces  de  la  première  paire  des 
sillons  et  des  lobes  italpheopsidiensn  dont  on  pourra  retrouver  b  trace 
dans  toute  l'étendue  du  genre  A^heus. 

On  peut  indiquer  comme  il  suit  les  caractéristiques  de  ces  espèces  : 


IniUl ,       1 


,.  «pi»<u 


r«:  Aa  ^pinf 


ne;   USU 


'  Pffta- 


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—  Î78  — 

AfyheoptU  Haugi  nov.  sp.  —  Le  bord  frontal  présente  trois  pointes 
très  écartées,  encadrant  entre  dles  les  cornées ,  qnisoiitainn  i  doni  décou- 
vertes en  dessus,  alors  qocchezlU.eftta/ù,  ^es  ne  sont  accessibles  qu'en 
avant  (fig.  i,  a).  Par  leur  forme  et  leur  position,  les  pointes  latà-des 
montrent  immédiatement  qu'il  s'agfit  des  épines  eitra-cornéennes,  com[dé- 
tées  chez  les  Atkanai  par  des  épines  snpra  et  inira-coméennes ,  mais  smles 
préseates  cheE  les  autres  Àlpheida  i,  front  tridenté.  La  pointe  rostrale 
dépasse  nn  peu  en  avant  le  bord  coméen;  les  pointes  latérales  atteignent 
environ  le  mdien  de  la  précédente,  comme  longnenr.  Comme  chez  les 
AAaiuu,  les  yeux  sont  très  probablement  nn  peu  rétractiles  k  la  volonté  de 
l'animal  (fig.  i,a'). 


Le  dernier  artide  du  pédoncule  antennulaire  est  1res  court;  le  scaphocé- 
rite,  large,  pourvu  d'une  forte  épine  latér^e,  atteint  k  peine  l'extrémité  de 
l'article  antennidaire  médian.  De  mime  que  la  forme  dn  bord  fi-ontal,  ce 
caractère  rapprodie  la  nouvelle  espèce  de  1'^.  iritptnotiM  Stimpson. 


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—  379  — 

La  pinces  de  la  i"  paire,  au  luoim  efaez  ke  9,  seulea  reprdeea- 
lées,  soDt  allongées,  entières  et  lissée,  La  portion  palmaire  da  propodîte 
est  trois  fois  et  demie  aossï  longue  que  les  doigts  et  quatre  fois  aussi  longue 
quelai^  (fig.  3,  b). 


Carpe  de  la  i*  [laire. 


Les  deux  pinces  sont  symétriques ,  et  les  doigts  presque  inermes ,  sauf 
un  l^er  tubmule  médian  sur  le  doigt  mobile  (lig.  a ,  b').  Ces  membres 
rappellent  d'asseï  près  ceux  de  VÀthamu  nÛMcent.  Il  y  a  probablement  une 
différence  notable  dans  la  taUle,  la  dissymétrie ,  l'armature  des  doigts  de  ces 
membres  ehez  les  d,  mais  non  dans  la  forme  générale  des  pinces,  qui 
restent  sans  doute  aussi  entières  et  lisses. 

Snria  a'  paire,  le  i"  segment  du  carpe  est  seulement  un  peu  plus 
grand  que  le  5'.  les  s^ments  a  et  &  sont  ^ox,  3  un  peu  plus  grand  que 
les  précédents  (fig.  a ,  c). 

Les  méropodites  des  membres  suivants  (fig.  i,d)  portent  deux  épines, 
sauf  cdui  de  la  5*  paire  qui  en  possède  une  senle.  La  propodile  de  la 
5*  paire  porte  à  l'extrémité  une  brosse  de  cinq  k  six  rangées  de  soies  de 
longuenr  croissante. 

Le  lelson  se  termine  par  un  bord  r^uUèrement  convexe  et  porte  le 
nombre  d'épines  habituel.  La  rame  externe  des  uropodes  est  articulée  A  son 
ti^^  dietal,  et  le  bord  de  l'artictdation  marqué  d'une  série  de  dix  dénis 
triangulaires,  sans  compter  l'épine  qui  marque  toujours  le  commencement 
de  cette  suture. 


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—  380  — 

Gomme  chei  les  autres  AipheopaU,  comme  aussi  chez  les  AAaiuu,  les 
BtUaa  et  quelques  H^ipolytida  (  Niuaieans  ) .  les  plniroos  du  BÛième  jAéo- 
sonite  sont  articula. 

Les  œuh  que  porleut  les  trois  spécimens  recueillis  par  M.  Haug  sont 
très  petits  (i/-)  millimètre  de  grand  aie)  et  nombreui.  Les  larves  qui  eu 
naissent  sont  certainement  des  Zoés,  et  la  vie  dans  l'eau  douce  ne  parait 
avoir  exercé  de  ce  bit  aucune  influence  sur  le  mode  de  dévdoppemeiit. 
C'est  un  détail  k  noter,  étant  donné  le  nondire  des  cas  de  dévdoppement 
abr^  connus  chez  les  A^eidœ. 

Le  plus  grand  des  trois  spécimens  Q  mesure  1 7  miilim.  5  du  rostre  au 
telsoo. 

Outre  l'iul^rét  que  présente  la  découverte  d'une  nouvdle  espèce 
d'Àlpheopsù  dans  une  localité  aussi  inattendue,  A.  Haugi  apporte  dans  ce 
genre  i'Alpkeidœ  le  trait  d'union  qui  manquait  jusqu'alors  entre  lee  deux 
groupes  d'espèces  dont  il  se  compose.  Il  est  seulement  è  déûrer  que  le  c^ 
de  cette  curieuse  forme  soit  rocueilli  prochainement 


CoLLBCTIOltS  BE  M.  MâHUCB  DE  RoTBSCaiLB  BEC0EILLIE8  EX  AeT: 
ET  DOIS  t'ÀFRIItBE  OEIEHTALE  ÀUGLÂlSE 
ET  DOUHSES  ÀO  MbsÉDM  d'hISTÛIRE  HATOULLE  DE  PàEIS. 


Boatryohldsa. 

1 .  BosTBYCHOPLiTEs  coRKUTiis  Oi.  —  Sud  du  1«!  Hodolphe. 

Espèce  répandue  dans  toute  l'Afrique,  sauf  dans  sa  portion  paléarctique. 

2.  XiLOMMu  picsA  01.  ~-~  Abywinie,  Dire  Daona,  ec  septembre; 
Edtiopie  méridionale,  Hant-Aouache ,  Endessa,  en  septembre-,  Éthiopte 
méridionale,  entre  Vaba  et  Ei)desBa;  Ainque  orientale  anglaise,  Rendâé 
(Mont  Karoli),  en  mai. 

Espèce  se  rencontrant  dans  tonte  l'Afiriqufl  et  aussi,  par  importation, 
dans  ane  partie  de  l'Amériqiie  du  Sud. 

3.  XruoN  ASDBTDS  FShr.  —  Afrique  orientale  an^^aise.  Mont  Nyro. 
Afrique  orientale  et  auslr^. 

h.  ÂPATR  TunauiB  Pdlas.  —  Ethiopie  méridionale,  Hant-Aouache, 
entre  ïaba  et  Endessa,  en  aodt-septembre. 
Toute  l'Afrique  tropicale. 


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—  581  — 

5.  Aun  uannnrcTÀ  Marr.  —  Ethiopie  mëridÙHule,  Koimhi  k  Tdiia- 
fanani  et  k  I^ga-Hardine,  en  avril.  —  Une  9. 

Cette  espèce  se  reneoatre  principalement  dans  l'A&iqae  snstrale;  mais 
elle  remonte  vers  le  Nord,  le  long  delà  cAte  orientale,  jusqu'en  Abyssinie. 

6.  PnoniPATB  raoNTALis  Pifar.  —  Afrique  orientale  anglaise.  Sud  du  lac 
Boddphe  et  Haldndu,  en  juillet,  a  9. 

A&^que  australe  et  orientale. 

aorida. 

1 .  SriOTocaii  psctohaiis  Hintx. 

C'est  avec  qodque  doute  que  noua  considérons  comme  appartenant  à 
cette  espèce  un  eiempiaire  d"  provenant  de  Makindu  (Afrique  orientée 
anglaige).  Cet  individu  mesure  i3  millimètres  de  longueur.  Il  a  le  pro- 
thorax entièrement  noir,  à  part  le  goulot  baaiUire  qni  est  d'un  rouge 
obscur;  la  poitrine  est  noire.  Le  milieu  du  front  est  brillant,  lisse,  presque 
imponctué.  La  portion  du  pronotum  qui  s'étend  en  avant  de  la  dépression 
transverse  antAienre  est  brillante  et  lisse,  i  part  une  ponctuation  fine  et 
eapaeé.  La  ponctuation  de  la  partie  des  élytres  situ^  en  arrière  de  la  ha- 
de  blanche  est  également  espacée. 

Les  artides  k-io  des  antennes  sont  bipecttnés  au  eAt^  interne,  le  lobe 
antérieur  de  chaque  article  étant  pins  dévdoppé  qne  le  postérieur.  Le  der- 
nier serment  apparent  de  l'abdomen  est  semieircniaire ,  régulièrement  ar- 
rondi eu  arrière,  largement  costiforme  dans  le  sens  de  la  longueur,  sur  la 
ligne  médiane. 

3.  Pdlsocofds'tugolob  Guér.  —  Afrique  orientale  «niaise.  Mont 
Nyi».  Une  9. 

Chet  cet  exemplaire,  la  hase  des  élytres,  au  lieu  d'être  rouge,  est  d'un 
bnm  ftmcé. 

3.  fBLsocoPDS  vncCTDB  Gerst.  —  Afrique  orientale  anglaise,  ReodSé 
(Mont  Karoli),  en  mai.  Un  d. 

h.  TiiGHODU  LinoDi  Walk.  —  Afriqne  orientale  tngbite,  Ijesamite, 
Itenditë,  en  mara.  Un  d*. 

5.  Stiomatich  osokianium  Fairm.  —  A&ique  orientale  anglaise,  RendSé 
(Mont  Karoli),  en  mai,  Un  individu. 

6.  CoHnsTEB  ANtLis  Klug.  —  Ethiopie,  Addis-Abbeba. 

Les  deux  individus  rapportés  par  M.  Maurice  de  Rothschild  difl%reai  de 
la  forme  type  par  le  ponctuation  des  élytres  diffuse  et  non  disposée  en 
stries  régulières.  Ce  caractère  parait  ^tre  en  effet  variable  chez  le  Cor.  analia. 

7.  NicBOBU  nmpuD^.  —  AbyssinieDiréDaouai  entre  DiréUaoïu  et 
Uarar.  Ethiopie  niéridionide,  Uaut-Aooacbe,  Eodessa;  pays  SomaU,  ré- 


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gÎMi  de  Oftoneidë.  A&iqne  orientale  ao^iee,  aud  da  lac  Rodolphe  et  monta 
Mattbews.  Ouganda,  Moat  Lorog^bi. 

Espèce  GOBinopolite. 

8.  Opetiopalpcis  sp. 

Forme  très  voinne  de  i'Op.  mgrieept  Schenkl.  et  que  l'on  sera  peut-^tre 
amène  dana  la  soite  à  distinguer  spécifiquement.  —  Ethiopie  mërïdioaale, 
Kounbî.  Un  individu. 


CoLLtcTiofs  KEcuEiuiss  PAU  M.  Labbb  àv  covks  Di  sà  Mission 

Sn  SlBBRIB,  ÎLBS  SiKBÂLIKE  BT    BSGIOH    DV   LAC  Biï$M,  BU  1^09, 
ET  BONIIBES  AV  MoSBVM  d'hISTOIXE  NÀTVRSLLE  DE  pABIS. 


GoUoptin*  du  goire  Cabudb 

PAB  M.  G.  OB  LlPOtlGE. 

G.  GBMoLATti»  TBzoïNBis  Bales.  —  Sept  ezemplairea,  quelqnes^ns  lea- 
dant  un  peu  vers  la  forme  Dmincut.  Un  huitième,  remarquable  par  rabou- 
grissemeot  régulier  qui  pourrait  le  feire  prendre  pour  une  vsri^  noavdle 
s'il  était  eiaminé  isolément,  ne  peut  cependant  Atre  sépare  des  aulreB. 
Angiee  du  pronotum  bien  plus  courts ,  plus  arrondis ,  les  âytres  plata , 
très  courta,  pina  courts  que  le  corps,  arrondis;  sculpture  très  réduite; 
secondaires  presque  obsolètes,  sauf  sur  le  disque.  Sakhaliue. 


G.  oaiNDLATiis  DÀUucDs  Motsch.  —  Un  d"  normal,  un  autre  de  l'aberra- 
tion k  cuisses  rouges  (Solskyanut  Géh.),  tous  deux  remarquables  par 
l'allongement  et  la  petitesse  de  la  télé.  R^on  du  Baïkal,  Jdan,  jnin. 

G.  ABviasis  coNcoiATon  Fiscb.  —  Trois  eiemplairea;  forme,  couieor  et 
sculplore  habitudles.  L'un  a  cependant  un  eorsdet  tendant  un  peu  vers  la 
forme  de  celui  i'arvauit.  Jelan ,  juin-juîlleL 

G.  AavBNBis  DABVBicDS  (?)  Motscfa.  —  Forme  générale,  et  particulière- 
ment dn  corselet,  de  rommiti  d'Epînid.  Taille  encore  plus  grande  (long. 
3^  millim.,  larg.  9  miilim.).  Tête  et  corsdet  très  rugueux,  hlytres  à  inter- 
valles sub^ux ,  striés  fortement  en  travers ,  les  secondaires  non  suibaussés , 
les  primaires  moniiiformes,  k  grains  moins  longs  sur  le  disque.  Coloration 
chaude.  Un  d  deesos  brun  chaud,  une  9  dessus  vert  ëmerande,  lousdeni 
à  mai^  d'or  ronge,  très  larges,  au  corsdet  et  aux  élytres.  La  9  a  les 
dpistemes  et  les  cAtés  de  l'abdomen  très  ponctués,  et  une  soie  supplémen- 
taire à  l'un  des  palpes;  le  d  normal.  Jdan,  juin.  —  Très  différent  du  pré- 
cédent, mdgré  l'identité  d'époque  et  de  locale;  se  rattache  par  le  fodès 
et  le  «Joris  au  groupe  FaUemuimù  et  non  au  groupe  eone&iatar;  répond 
exactement  à  la  deseriptîoD  dn  DakmiatM  Molach. ,  fiec  Gebler. 


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C.  ARVKHgis  var.  —  Encore  du  groupe  Faldermaimi,  série  de  «il  exem- 
plaires, tous  dissemblables,  mais  avec  uq  faciès  local  commnn  difficile  à 
déGnir.  Plus  long  qne  Coneilùilor  et  surtout  que  Fatdermanni.  Corselet  plus 
plan,  plus  rétréci  en  ai-rière,  rappelant  quelquefois  pluUt  nos  Anxiuis 
d'Europe,  mais  très  rugueux  et  l'impression  peu  distincte;  angles  posté- 
rieurs plus  courts.  Élytres  assez  ëlai^is  au  second  tiers  de  leur  longueur, 
^anJes  noires  marquées.  Secondaires  non  surhaussés,  subégaux  aux  ter- 
tiaires ,  strialion  transversale  marquée.  Primaires  parfois  peu  saillants.  Par- 
fois épisternes  et  cAléa  de  l'abdomen  très  ponctués  (carsclère  très  variable 
cbei  quantité  de  Carabes  de  la  Sibérie  orientale).  Cbei  un  exemplaire,  trois 
soies  à  un  palpe,  anomalie  déjà  signalée  chez  la  forme  précédente ,  et  d'une 
extrême  rareté  chez  Arvenm  de  toutes  autres  races.  Coloration  chaude; 
métdliqae,  1res  variable,  rappelant  celle  A'exeelUat.  Un  exemplaire  or 
sombre,  à  miroirs  feu  entre  les  chaînons  des  primaires,  comme  exeeliau  ■ 
ivbieunda*  I^pouge;  autres  plus  rembrunis,  le  dos  des  élytres  brun  chaud 
un  lilas  pourpré;  un  vert  h  reflets  pourprés;  tous  avec  de  très  larges  mar- 
ges d'or  vert  au  corsdet  et  aux  âytres.  Saldialine.  —  Cette  race  imite  un 
peu  Afac  Leayi  far  la  couleur,  la  sculpture,  la  forme  du  corselet,  mais 
non  pai'  la  tête.  Je  l'appellersi  provisoirement  SaekiUîneiuU ,  mais  il  serait 
difficile  de  donner  une  diagnose  commune  à  ces  insectes  variables. 

C.  CAHU.1CULÂTUS  Ad.  —  Un  cf  tout  noir,  à  corselet  un  peu  rétréci  en 
avant.  Irkoutsk,  mai. 

C.  AESDGiiiiosiJS  var,  —  Un  c?  tout  noir,  lai^;  secondaires  et  tertiaires 
entiers.  Le  corselet  est  étroitement  ourié.  Cette  race  de  la  r^on  du  Baikal, 
très  distincte  par  )e  corselet  nmplement  ourié ,  de  celles  de  la  Sibà-ie  occi- 
dentale, est  en  continuité  avec  celle,  plus  maigre  et  souvent  rufine,  de  la 
Transbaîkslie.  Toutes  deux  n'ont  point  de  nom ,  et  il  y  aura  lieu  de  faire 
une  révision  des  formes  de  cette  espèce,  établies  pour  la  plupart  sur 
des  détails  de  sculpture  communs  chez  les  diverses  races.  Le  gri^hut  de 
Molschulsky  a  été  établi  d'après  un  exemplaire  très  étroit,  ii  sculpture  moins 
entière  et  moins  lisse,  de  la  race  du  Baïkal.  On  trouve  dans  les  collections, 
sous  le  nom  A'aereu*,  la  forme  de  Transbaïkalie ,  mais  le  vrai  Aereuê  ne  se 
trouve  qne  très  à  l'Ouest  du  Baïkal  et  a  le  corsdet  pourvu  de  gouttières 
plus  ou  moins  développées.  Environs  d'Irkoutsk,  daus  le  Toïka,  1 5  juin. 

C.  iBGALiB  DDBius  Moisch.  —  Série  de  17  exemplaires.  Plus  petit,  plus 
étroit ,  plus  convexe  que  le  regalù ,  même  que  les  exemplaires  de  la  Selenga 
rapportés  par  M.  ChaSanjon,  ressemblant  assez  à  Sahibergi,  mats  facile  à 
distinguer  par  ses  antennes  simples  et  sou  apex  large.  Intervalles  serrés, 
peu  s^mentés;  stries  guère  plus  larges  que  les  intervalles,  sans  aspérit*^. 
Primaires  simplement  segmentés.  Pronotum  moins  large,  à  gouttière  plus 
profonde,  angles  tout  aussi  saillants.  Tibias  d  très  faiblement,  9  nulle- 


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—  38d  — 

ment  arqodt.  DcMOS  brun  bronzé,  marges  dn  corselet  et  de>  dytres  coa- 
colores,  brouiées,  dorées,  d'ua  vert  doré  ou  d'nn  violet  métdlique. 
Envirous  d'Irkoulsk,  JeUn,  juin.  —  Race  très  différente  de  cdle  de  la 
Selenga,etqiiiineparaItiti-ele(2ufrtiu,d'Batant  que,  d'après  Motscbulsky, 
le  regaii»  n'existe  pas  è  IrkontBk,  mais  seulement  son  dubiut.  Cependant  la 
description  qu'il  donne,  notamment  quant  anx  angles  postérieurs  nuls, 
n'est  pas  exactement  applicable  atii  exemplaires  de  M.  I^bé.  Des  exem- 
plaires ont  même,  par  les  bords  rabattus,  l'aspect  de  colaines  races 
maigres  d'excellent.  Ce  sont  peul^tre  de  semUables  exemplaires  qui  ont 
fait  citer  Vtxcelknt  comme  étant  d'irkoatsk.  Tai  appeJd  cette  forme  Jrûo- 
éator. 

G.  HiHNUici  SjkBLBiBoi  Dej.  —  Série  de  neuf  exemplaires.  Plus  sombres, 
plus  étroits,  un  peu  moins  grands  que  ceux  de  ia  Sfdenga;  un  à  marges 
d'un  bleu  verdâtre.  Pattes  et  anteones  toujours  noires.  Jdan ,  juin. 

G.  Hennd)gi  ooirnirars  Lapouge.  —  Un  d'  ne  différant  des  précédents 
que  par  les  intervalles  secondaires  et  («rtùûres  plus  tisses,  continus  sur  le 
disque,  très  peu  coupés  bore  du  disque.  Jdan.  —  le  corselet  est  i  peu 
près  celui  que  Motschulsky  altribueàson  i^vh'tM.etj'ai  loi^temps  regardé 
cette  forme  comme  se  rapportant  au  é^iut,  mais  la  remarque  de  l'auteur 
rapportée  plus  haut  m'a  fait  changer  d'avis. 

G.  TDBBaccLosDs  Dej.  —  liue  9  de  petite  taille,  sculpture  faible.  R^oa 
du  Baïkal,  sans  localité,  juin  ou  juillet. 

G.  KaoBEai  v.  Bunesi  Geb).  —  Un  d  et  une  9.  Gros,  ventrus,  la  9 
mate;  primaires  à  grosses  fossettes  serrées,  interrompant  les  qualmiaires, 
chaînons  relevés  9,  plats  d';  secondaires  et  tertiaires  assez  saillants,  râ- 
peux; stries  larges,  laissant  voir  des  quaternaires  granuleux,  rudimen- 
taires.  Apex  très  gros,  conformé  comme  edui  de  BoitplatuU,  mais  plus 
redressé  à  la  pointe;  je  n'ai  pas  trouvé,  après  comparaison  avec  les  apex, 
collés  sur  cartes,  de  plus  de  cinquante  espèces,  un  terme  de  comparaison 
plus  approprié.  Environs  d'Irkoutsk,  Markova,  juin. 


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CoiLtCTtO.IS  PE  M.J.OE  MoBGA^f  (iffO&'IQoS),  RECVgItUSS  B!»  PeUSK 

IT  DO.VAÛS  AU  MnSBBM  d'oISTOIES  .IATVRKLLE  DE  PàEIS. 

ImmnMtm  ■  C*14op«é>t«  8U|ihMM 

PitH  M.  G.  PoRtKtIN. 

Au  cunrsde  mn  r^nt  voyage  d'explorulion  eu  Perse,  M.J.  de  Morgan 
a  recodlli  ud  certain  nombre  de  Silpbideg,  dont  se  sont  eorîcliies  les  col- 
leclions  du  Muséum.  En  void  la  liste  : 

Nrckophoiieb  hcmator  Fab.  — -  Chaîne  bordière  S.  0.  de  Suse  à  IipiJuui 
(ahitnde  :  68  à  â,5oo  mètres). 

N.  UTBNNATits  Reïtt.  —  Même  localité  :  Plateau  persan  occidental  de 
Hamadan  à  Zendjan  (i,95o  k  i,53o  mètres);  Aierbeidjan  :  maisif  du 
Sabend. 

L'un  des  exemplaires  appartient  k  la  variété  k  bande  noire  médiane  di- 
visée en  tacbes. 

Necbodes  LiTTOHiLis  L.  —  Elbourx  :  Talycbe  (altitude  :  o  è  a.ooo  më- 
Ires). 

AaLtTTAUi  IRENARIA  Kt.  —  Cbaldéc  persane  :  Aivan-I-Kerkba  (alti- 
tude :  190  mètres). 

TsAHATOPHitos  inGosDS  L.  —  Chaîne  bordière  S.  0.  de  Suse  à  kpahan 
(6o  è  A,5oo  mètres)  ;  Elbourz  ;  Talycbe. 

T.  BinuiTus  Fab.  —  Mêmes  localités. 

Aavpu  DNDATA,  var.  vtrrueota  Men.  —  Poucht-Kouk  :  Arkowaz  (al- 
titude :  i,â6o  mètres). 

A.  ncsATA,  var.  anatolka  Kr,  —  Elbouri  :  Talycbe. 

A.  aoATHicoTA  Reitt.  —  Plateau  persan  ocddeotal  de  Kbonrahabad  è 
HamBdan(i,a5o  à  1,950  mètres).  1  exemplaire. 

Sn.nu  cAMUATi  111.  —  Elboan  :  Talycbe. 

S.  OBSCDHA  L.,  Typiu.  —  Plateau  persan  ocddenlal  de  Zendjan  àAr- 
débil  (altitude  moyenne  :  i,aoo  mètres);  Elbourz  :  forêt  de  Tunekaboun, 
Khanian,  i,9Ûo  mètres. 

Les  exemplaires  recueillis  dans  les  localités  suivantes  sont  un  peu  plus 
brillants  et  plus  fortement  ponctués  :  chaîne  bordière  S.  0.  de  Suse  h 
Ispaban  (60  à  &,5oo  mètres);  plateau  persan  occidental  de  Khorrebabad 
a  Hamadan  (i.aSo  à  i.gSo  mètres);  de  Hamadan  à  Zendjan  (i.gSoè 
t,53o  mètres)  el  de  Hamadan  àCasvin(i,9So  à  1,990  mètres);  Elbourz: 
Haute  vallée  de  Cbabroud  (1.800  à  a,8ou  mètres). 

•7. 


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—  386  — 

S.  oBscou  var.  dtstiaaa  var.  Dov.  —  De  Zcndjan  k  AriéhH,  ud 
exemplaire  <J. 

Celle  renurquable  variété  se  recoDodt  à  ea  forme  large,  â  «a  pouctuatioD 
|>eu  serrée,  formée  de  poiots  peu  eufoDcés,  dont  les  bords  sont  mal  d^- 
miles,  à  sescAtes  lisses,  eatières.  bien  marquées,  quoique  peu  saiHaates, 
à  ia  présence  d'uu  très  faible  calus  contre  la  troisième  strie  vers  le  tiers 
postérieur  des  dytres.  EUe  se  distingne  de  S.  tristii  par  les  points  âytraui 
dépourvus  en  avant  de  la  petite  émineuce  brillante  caractéristique  et  ses 
tarses  intermédiaires  fortement  dilatés. 

SiLPBA  TMSTts  111.  —  Tgpiu.  —  Graudraz  (altitude  :  800  mètres). 

S.  TnisTiB ,  var.  coitata  Mén.  — Cbatae  bordière  S.  0.  de  Suse  à  Ispaban. 


Sur  les  Annblides  PoLïcaèTF.s 

REeVKILllKS  PAR  l'ExpéDlTton  iHTAKTIQVB  FK*ltÇàlSS 

(IlésioxiK.ys,  PayuoBOciBUS,  NéstéiDiK-is,  Ev.iiciehs), 
piB  M.  Gh.  Gb*tirb. 


II.  FiiiiLLB  BES  HË8IONIENS  Grube. 
Crics  E  Oraela  Eli  1ers. 
Oraeis  Mathal  nov.  sp.  <'>. 

Trois  exemplaires  de  cette  espèce  ont  été  dragués  à  4o  mètres  de  pro- 
fondeur dans  la  baie  Cartbage,  le  li  avril  1904;  deux  d'ealre  eux  sont 
entiers,  le  troisième  ne  possède  que  le^  douze  premiera  séligères.  L'état  de 
conservadon  de  ces  animaux  laisse  un  peu  à  désirer. 

L'un  des  deux  individus  intacts  a  les  dimensions  suivantes  :  longueur, 
3  mîllim.  6;  laideur  (maximum  dans  la  région  moyenne  du  corps), 
o  millim.  5  sans  les  parapodes,  o  millim.  96  avec  ses  appendices;  le 
nombre  des  s^pnents  sétigèi-es  est  de  18. 

Le  corps  est  déprimé;  d'avant  en  arrière,  les  parapodes  se  séparent  de 
plus  en  plus  largement  les  uns  des  autres;  tn  saillie  qu'ils  forment  de 
chaque  côté  du  corps  s'accentue  dans  le  même  sens.  Les  sillons  ioter- 
segmentaires  sont  légèrement  indiqués.  On  ne  discerne  aucune  trace  de 
pigmentation  sur  la  face  dorsale;  de  petites  taches  sombres  ponctuent 
seulement  la  ligne  médiane  ventrale. 

'"  Espète  dédiée  à  H.  le  lieutenant  ;le  ïai*se«u  Math»,  membre  de  Ve\fi- 
ditioD  tntarctiqiic  française. 


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—  387  — 

Le  prostomium ,  ploa  iwge  que  hng,  rëtrëa  en  arrière  a  un  bord  anU- 
riear  convexe  et  an  bord  postiriear  sensiblement  rectUigne.  Dea  qnaL-c 
yeux,  les  anténenrs  sont  plus  grands  et  un  peu  plus  Soigna  du  plan  de 
symArie  que  les  deux  autres;  tous  sont  munis  d'uae  leatille  orienta  laté- 
ralonent  et  en  avant  pour  les  yeux  antérieurs,  latéralement  et  en  arrière 
pour  les  yens  postérieurs. 

Les  antennes  lout  sensiblement  cylindriques  et  plalAt  grfles  ;  les  denx 
latérales  s'insèrent  sur  le  bord  antëriear  du  prostomium  ;  la  base  de  la 
médiane  est  située  au  centre  de  figure  de  ce  dernier.  Les  palpes,  assez 
épais,  peu  saillants,  k  contour  arrondi,  se  voient  de  cbaqae  c4(é  des  an- 
tennes latérales. 

Le  premier  scient ,  plus  court  que  les  suivants ,  est  pourvu ,  de  chaque 
c6té,  de  deux  cirres  tentaculaires,  dont  le  {dus  grand  est  le  dorsal',  ces  a|v 
pendices,  fixés  chacun  sur  un  article  basilaire,  sont  assex  r^iièremeiil 
cylindriques  et  non  segmentés.  Le  second  sèment  est  le  premier  sétigèrc  ; 
il  porte,  en  effet,  de  chaque  cAté,  au-dessous  du  cirre  dorsal  qui  est  plus 
long  que  le  cirre  lentacnlaire  correspondant,  on  mamelon  tëtigère  et  un 
cirre  ventral  réduits  par  rapport  à  ceux  des  segments  suivants. 

Aux  antres  serments,  jusqu'à  l'extrémité  postérieure  du  corps,  le  cin-e 
dorsd,  porté  sur  un  arlide  basilaire,  conserve  sensiblement  te  même  ca- 
libre dans  toute  son  étendue.  Le  mamelon  sétigère ,  soutenu  par  un  assez 
fort  adcule  axial,  se  termine  en  pointe  mousse.  Le  cirre  ventral  a  la  forme 
d'une  Isngnelte  cylindrique  assez  grêle. 

Les  soies,  disposées  en  éventail  et  au  nombre  d'une  vingtaine  à  chaque 
mamelon,  sont  tontes  du  même  type.  La  hampe,  arquée,  fortement  hété- 
rogompbe,  présente  un  rostre  triangulaire  très  saillant,  couvert  de  stries 
longitudinales  convergeant  à  son  sommet  et  de  stries  transversales  assez 
serrées,  normales  auï  précédentes.  L'arête  droite  ou  légèrement  incurvée 
a  une  largeur  uniforme,  sauf  dans  sa  partie  basilaire  qui  est  rétrécie;  son 
sommet  est  recourbé  en  une  pointe  fine,  sous  laqudle  on  observe  une  dent 
très  ténue.  La  longueur  de  cette  arête  varie  du  simple  au  double,  au  moinsi 
dans  un  même  mamdoo. 

Je  n'ai  pu  observer  les  rirres  anaux  qui  étaient  détachés.  La  trompe 
{^laryngienne,  k  paroi  très  épaisse,  s'étend  du  premier  au  septième  se- 
tigère. 

Le  genre  Omis  a  été  créé  par  Ehlers  pour  une  forme  jeane  d'un  type 
nouveau  d'Hésionien  recueilli  k  Quamero  (Adriatique).  La  longueur  dn 
seul  exemplaire  vu  par  Ehlers  était  de  i  mîllim.  9  ;  la  laideur,  y  compris 
les  appendices  latéraux,  de  o  millim.  6;  le  nomhi'e  des  sétigères,  de  1 1. 

L'espèce  antarctique  diSëre  de  cdle  de  l'Adriatique  par  le  point  d'in- 
s^tion  de  l'antenne  impaire,  par  la  forme  et  les  dimensions  relatives  des 
palpes,  par  les  caractères  des  cirres  qni  sont  cylindriques,  tandib  qu'ils 
sont  plus  fusiformes  dans  le  type  d'Eblers.  Les  différences  concemsnt  la 


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—  S88  — 

Uille  et  le  nombre  des  segments  tiennent  vraisemblablnnent  k  ce  qu'il 
s'agfit  ici  d'an  eiem{riaire  adalte. 

11  est  intéressant  de  trouver  nn  représentant  de  ce  genre  rarissime  dans 
les  régions  anbu^tiqaes,  d'autant  que  les  Hésioniens  paraissent  être  rares 
dans  l'Amérique  du  Sud  et  qu'ils  semblent  même  manquer  compiètemeni 
h  la  cAle  Onest  de  ce  continent,  ainsi  que  le  iâit  remarquer  Ehlers  <''. 

III.  Faxiue  DBS  PHTLUtDOCaENS  Grube ,  cbar.  emend. 
Gsini  BmlMll*  (£reted. 

EnuLu  (PTEBociaaiis)  MiouABirais  Kinbeig. 

J.-G.-H.  Kinberg,  Annidata  noïa,  0>«r«.  af  K.  VeL-Âkad.  Fôrkiatdl., 
i86&,p.  9âi. 

E.  Ehlers,  Polychaeten  der  Hamboi^er  Magalbaensiscben  Sammdreîse, 
1897,  p.  38. 

E.  Ehlers,  Die  Ptdycbaetoi  der  magdlanischen  und  chilenischen 
Strandes.  Ëin  lannisticher  Versuch ,  1901,  p.  78,  Taf.  vin,  fig.  1-8. 

Un  drags^  è  1  <  0  mètres  de  profondeur  pratique  dans  la  baie  Biscoe 
(tle  AnTors)  a  ramené  un  seul  exemplaire  de  cette  espèce. 

La  longueur  de  cet  exemplaire  uniqoe  est  de  80  millimètres ,  la  largeur 
(maximum),  de  5  millimètres  ponr  le  corps  seul,  de7militmèlres,  lespa- 
rapodes  y  compris.  Le  nombre  des  sëtigères  est  de  io!i.  La  coloration  de 
t'anima)  consœvé  est  brun  jaunâtre,  pins  foncé  en  arrière  qu'en  avant,  La 
pigmentation,  particulièrement  intense  sur  les  cirres  dorsaux  et  ventraux, 
est  surtout  marquée  k  la  pointe  de  ces  appendices. 

L'espèce  nommée  par  Kinberg  a  été  décrite  h  nouveau  d'une  manière 
plus  approfondie  et  figurée  par  Ëhlera.  Mes  observations ,  sauf  sur  quelques 
points  sans  importance,  concordent  complètement  avec  celles  du  savant 
zoologiste  de  Gottingen. 

VEulalia  Magalaetuia  a  été,  antéiîeurement  k  l'expédition  autarcique, 
l'ecueillie  anx  points  suivants  :  Smytb  Chanuel,  Long  Mand;  Punta 
Arenas,  Détroit  de  Magdian;  tle  Picton,  Banner  Cove;  Velparaiso. 

EvULiA  SDBDLiFBni  Ehlers. 

E.  Ehlers,  Polychaeten  der  Hamburger  Magalhaensischen  Samm^ise, 
.897,p.  ag,  Taf.  n.fig.  33-39. 

Deux  eiemplaires,  dont  un  seul  entier,  de  VEulalia  subulifera  Etilers 
proviennent  d'un  dragage  près  de  l'Ile  Waudel,  par  '10  mètres  de  fond. 
L'exemplaire  intact  mesure  7  millimètres  de  longueur,  o  niillim.  9  dans 

<"  E.  EnuM,  Die  PoVfchaelen  der  msgellaniBehen  imd  c.liilenisclinD  Strandi». 
Ein  fàuniitichar  Vermch.  Berlin,  WeiJmaniudu  IhuihhùHdlungt  tiint,  p.  83. 


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—  389  — 

sa  pins  grande  largeur  et  possède  h']  segments  aétigères.  Les  antennes 
sont  iâ  plus  grêles ,  les  cirres  ventraux  [dus  arrondis  et  surtout  la  pigmen- 
tation est  beauconp  plna  généralité  que  ne  l'iodiqne  Ehlers,  dont  les 
matériaux  d'étude  ont  été  récoltés  A  Ponta  Areoss  (Détroit  i)e  Magellan), 
il  LIschuaia  et  à  IDe  Picton  (Terre  de  Fen)  et  à  Is  Géorgie  dn  Sud. 

Gmi  EieoBc  Sa>%ny,  OEnted  rev. 
EtM>n«  Reyi  '''  nov.  sp. 

Des  dragages  pratiqués  dans  la  baie  Carthage  à  des  profondeurs  com- 
prises entre  ao  et  âo  mètres  ont  fourni  quatre  spécimens  de  cette  espèce. 

L'un  des  exemplaires  les  mieux  conservés  a  17  millimètres  de  longueur, 
I  millimètre  de  largeur  (maximum  daas  la  région  moyenne  du  corps)  pour 
le  corps  seul,  i  millim.  7  avec  les  parapodes ,  et  compté  66  s(^enLsséti- 
gères.  La  couleur  est  d'un  rouge  violacé  uniforme;  le  prostomïum  a  uni; 
teinte  plus  pâle  que  le  reste  du  corps,  surtoot  en  avant.  Les  parapodes 
ont  ^ralement  une  coloration  moins  intense ,  un  peu  jaunâtre.  La  séparation 
des  g^fmenls  est  très  marquée;  les  parapodes  s'insèrent  asset  bas,  de 
cbaque  cAt^  de  la  face  dorsale  qui  est  fortement  bombée;  la  face  ventrale 
est  plus  flùblement  convexe.  Dans  les  régions  moyenne  et  postérieure,  sauf 
à  l'extrémité,  cbaque  scient  présente  dorsaiement  une  sorte  de  tore  mé- 
dian âargi  de  chaque  cAté  et  séparé  de  ceux  des  segments  ontigus  par  une 
petite  plage  déprimée.  C'est  nn  trait  de  morphologie  que  l'on  retrouve  chez 
beauconp  de  Phyllodociens. 

Le  prostomium,  un  peu  pins  large  qne  long,  peut  être  recouvert  en 
partie  BUT  son  bord  postérieur  par  le  premier  s^pment.  11  porte  en  avant 
deux  paires  d'antennes  courtes  et  épaisses,  sensiblement  égales  entre  elles. 
A  la  partie  postérieure  du  prostomium,  on  distingue  deux  taches  oculaires 
qui  peuvent  être  presque  entièrement  recouvertes  par  le  premier  segment. 

Celui-ci,  plus  long  que  les  suivants,  un  peu  ëcbancré  en  avant  sur  la 
face  dorsale,  est  pourvu,  dechaqnecAté,  de  cirres  tentaculaires  courts  ^aux 
entre  eux  et  aussi  saillants  que  les  parapodes.  Sur  la  face  ventrale  s'ouvre 
la  bouche,  en  avant  de  ce  premier  segment,  dont  le  bord  antérieur  est 
plissé  pour  le  passage  de  la  trompe. 

Le  second  segment,  un  peu  plus  coorlque  les  suivants,  porte,  de  cbaque 
cAté,  un  parapode  incomplet,  dépourvu  de  cirre  dorsd;  la  même  particu- 
larité se  retrouve  chez  plusieurs  espèces  d'Ëfeone,  notamment  :  Ettone  ar- 
nwbiCIaparède,  Eleont  /acteo  Claparède,  ftfcmeinctsn  de  Saint-Joseph,  etc. 
Les  autres  serments  sont  munis  de  parapodes  complets. 

Le  cirre  dorsal ,  épais ,  de  forme  arrondie ,  eet  porté  sur  un  large  article 

'''  Espècn  dédiée  è  M.  le  lieutenant  de  vajwr^ati  Dey,  momlire  de  l'nipiMtitinD 
■nlarcUque  fraotaïse. 


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_  390  — 

baeilaire  fort  di^veloppë.  Le  mamdoD  sédf[k«,  traversé  suivant  sod  aie  par 
aa  acicule  droit ,  préseate  deux  appendice*  Mihcés  aiparés  par  une  \^in 
écfaancrure  au  niveau  de  la  pointe  de  l'acicule.  Il  possède  un  éventail  de 
soies  composées  au  nombre  d'une  vingtaine  dans  )a  région  moyenne  dn 
coi^B.  La  hampe,  légèrement  incurvée,  un  peu  âargie  au  sommet,  se  t«- 
mine  par  deux  dents  inégalement  saillantes;  l'échancrore  se  continue  en 
arrière  dans  une  dépression  qui  s'atténue  peu  à  peu.  L'arête,  assez 
étroite,  recourbée,  s'étire  en  une  longue  pointe  grêle.  Le  cirre  venlral  e^ 
assez  lai^:  sa  pointe  distale  ne  dépasse  pas  cdie  du  mamdon.  Les  deai 
cirres  anaux  ont  la  forme  de  lames  épaisses,  de  taille  bien  plua  considé- 
rabb  que  celle  des  cirres  dorsaux  des  derniers  segments  du  corps  el  pins 
grande  même  que  celle  des  cirree  dorsaux  plus  grands  de  la  partie 
moyenne  dn  corps. 

La  trompe  dévaginée  se  montre  lisse  dans  toute  son  étendue. 

Cette  espèce  antarctique  oflre  une  ressemblance  étroite  avec  VEieone 
LiUjthwgi  M^ngren  ''',  dont  elle  ne  diffère  guère  que  par  des  détails  sans 
importance  concernant  la  forme  du  prostomium ,  cdie  des  soies  ainsi  que 
celle  des  sillons  intersegmentaires. 


IV.  PiHiLLB  DBS  NÉRÉtDIENS  de  Quatrelages. 

(LTCORIDIENS  Grube.) 

GniE  PIMjverela  Kinberg  chir.  emew). 

pLATrHEHEis  MAGALBunsis  Kinbei^. 

J.  G.  H.  Kinberg,  Annulata  nova;  Ùp).  af  Kingl.  Velentk.  —  Akad. 
Fôrhandi,  i865,  p.  177.  Freg.  Eugénie,  Resa;  tab.  XX,  fig.  6. 

Une  vingtaine  d'exemplaires  de  cette  espèce  ont  été  rapportés  par  l'ex- 
pédition antarctique  française  de  Puerto-Madryn.  Trois  d'entre  eux  élaient 
renfermés  dans  un  tube  membraneux  assez  consistant,  avec  de  petits  grains 
de  sable  agglutinés. 

Eblers  '*'  a  donné  la  synonymie  de  celte  espèce  qui  a  élé  décrite  sous  les 
noms  de  Ptatynerei»  autarelica  Kinberg,  Platyncrtw  patagomea  Kinberg, 
Nereit  antantka  Verrill ,  NereU  Eatoni  Mac  Intosh.  Son  aire  de  distribution 
dans  l'Amérique  du  Sud  est  extrêmement  vaste ,  sur  la  cdte  orientale  comme 
sur  la  côte  occidentale.  EUe  a  été  recueillie  è  Puerto-Madryn,  antérieure- 
ment au  passage  de  la  mission  antarctique  française  dans  ce  port. 


">  A.-i.  MAUÉâini,  Annulata  Polychaela  Spetsbergiae,  Aranlandiae,  bluidia« 
et  Scandinaviae  bactenus  co^ila,  Ojmrt.  afKmgl.  Vitemk.  —  Akaii.  h'ôrhandl., 
1667,  p.  t48.  Ub.  IV,  6g.  99. 

'*'  E.  Eauas,  lot,  cit.,  1901,  p.  loâ. 


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Gnr»  Nvrela  Cuvier  Char,  emend. 

Nehiis  KRitGDBLBnsta  Mac  Intosli. 

W.  C.  Mac  Intosh,  Challenger'g  Reports,  Polychtela,  i885,  p.  99B, 
pL  XXXV,  Bg.  10-12,  pLXVlA.  Ùg.  17-18. 

Les  dragages  effectués  an  voisiaBge  des  lies  Anvers ,  Wandel  et  Biscoe 
ont  fourni  une  trentaine  d'exemplaires  de  cette  espèce  Ironvëe  tout  d'abord 
aax  Kergnelen,  et  qui  existe  aussi  dans  l'Amërique  méridionale,  aux  ties 
FalUand  et  aussi  à  la  Géoi^ie  du  Sud  ''\  Les  exemplaires  de  la  r^on  an- 
tarctiqne  sont  colorés  en  ronge  orangé  sur  la  face  dorsale  de  la  partie  anl^- 
neure  du  coq».  L'un  des  plus  grands  exemplaires  mesure  ^8  millimètn» 
de  longueur  et  possède  63  s^ments  sétigëres. 

V.  FAMaLE  DEB  EDNICIENS  Grube. 
Ghik  Lambrlconerels  Blainville.  Grube  rer. 

LDHBMGoniREis  Maqalbirnsis  Kinberg. 

J.  G.  H.  Kinberg,  Annulata  nova,  Ofi>en.  <^  Kmgl.  Vehtuk,-Àkad. 
FÔrlumil.,  i86A,p.  568. 

Ed.  Grube,  Anndidenausbeute  vonS.  M.  S.  Gazelle,  Mimaiiber.  Akad,  d. 
Wi$taiKk.  Berlin,  1877,  P-  ^3>- 

E.  Ehlers,  Polycbaeten  der  Hamburger  Magalhaensiscben  Samm^reise, 
1897,  p.  7 A. 

E.  Eklra^,  Die  Ann^den  der  Sammlung  Plate,  Zoolog.  Jakrb.,  Si^l. 
Fatma  OtUtnsi*,  II,  1901.  p.  963. 

E.  Ekless ,  Die  Polycbaeten  des  magdlanisehen  nnd  chilenischen  Strsndes. 
Ein  bunisticher  Versucb,  1901,  p.  i36. 

5  exemplaires  incomplets  de  celte  espèce  ont  été  recueillis  à  l'Ile  Wandd. 
Le  plus  grand  d'entre  eux,  auquel  manque  une  partie  de  la  région  posté- 
rieure du  corps. mesura 35  millimètresdelonguenret compte73sétigè] 
Le  Lvmbneonerm  magalKaentix  avait  déjà  été  trouvé  dans  )e  détroit  de  Ma- 
gellan,  à  la  Terre  de  Feu,  aux  (les  Fatkland  et  Ji  la  Géorgie  du  Sud. 


Sv»  Là  BIOLOaiB  DES  VlUGOLÀlllKS , 

Ht  M.  Cb.  Gbitieb. 


On  ne  connaît  presque  rien  concernant  la.  bidogie  des  Virgulaires.  La 
plupart  de  ce»  animaux  vivent  à  une  certaine  profondeur,  de  sorte  que  leur 


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—  392  — 

habitat  normal  demeure,  en  génial,  inaccessiUe  à  l'observation  directe. 
Les  inBtrumentfi  de  dragage  qui  servent  à  les  capturer  les  ramènent  h  )a 
sarTace  presque  toujours  plus  on  moins  gnivemant  mutilés.  Les  rares  ren- 
aeignemeuts  que  l'on  possède  sur  ces  Aicyonaîres  ont  été  foomis  par  Da- 
ly^.  Dans  sou  ouvrage  sur  ia  faune  d'Ecosse''',  si  riche  eu  observations 
judicieuses,  le  naturaliste  anglais  se  demande  si  la  station  habituelle  de  la 
Viigulaire  est  verticale  ou  horizontale.  II  indine  li  penser  que  l'animal  doit 
se  tenir  verticalement,  l'enracine"  par  rextrëmité  inférieure;  cependant  il 
n'exprime  cette  opinion  que  sous  tontes  réserves  et  il  admet  paiement  que 
le  même  animal  peut  reposer  à  plat  sur  le  sol  et  qu'il  y  a  même  des  raisons 
pour  qu'il  en  soit  ainsi.  H  est  d'ailleurs  asseï  porté  à  croire  que  la  première 
manière  de  voir  pourrait  bien  tenir  a  ce  fait  que  la  Vii^aire  ressemble  à 
un  roseau.  «  The  true  position ,  whetber  vertical  or  horizontal ,  in  itii  native 
abode,  is  mudi  controverted ,  wbich  cannot  be  surprising  when  tbe  form 
of  the  Virgniaria  is  bebeld  ont  of  it.  Judging  by  mntiiated  spécimens, 
1  long  conduded  wîth  many  olbers,  that,  rooted  by  the  lower  exiremity, 
it  stood  erect.  Probably,  however,  it  lies  flat  ou  tbe  ground ,  and  tbere  are 
some  reasonswby  it  sboidd  be  so.  There  is  litHe  doubt  that  reaemblance 
bai  a  great  inflnence  on  opinion,  when  Ihey  who  see  a  slender  looking 
stem  bdow,  with  the  portion  above  it  diminish  to  a  terminating  point, 
wili  compare  it  to  a  un  rush,  or  some  slender  vegetahie  prodnct  springing 
fromlbeeartb.» 

Il  revient  nn  peu  pins  loin  sur  cette  question  et  semble  plutAt  diqxné  h 
penser  que  la  Virgulaire  est  couchée  horizontalement  à  quelque  profondeur 
sur  le  fond  de  la  mer.  L'eitrëmil^  lui  parait  être  trop  dâicate,  trop  peu 
consistante  pour  joner  le  rAle  de  racine.  L'aie  ne  doit  paa  être  snOisamment 
solide  ponr  résister  à  tons  les  accidents  qui  se  produiraient  inévitablement 
si  l'animal  croissait  verticalement  Néanmoins  Dalydl  ajoute  prudemment 
qu'il  n'y  a  là  qu'une  simple  conjecture  et  que  le  fait  demande  à  être  véridé. 
irFrom  ail  concurring  cîrcumstances  it  may  be  reasonably  inferred,  Ibat  ihe 
Virgularia  lies  horizontally  at  some  depth  on  the  bottom  of  the  sea.  The 
Bofl  extremity  bdow  bas  no  extemal  cburacter  corresponding  wilb  tbe 
presence  of  the  office  of  a  root.  Beside^,  the  bone  seems  entirdy  deGcient 
of  ail  the  qnalities  of  a  stem ,  and  too  Utile  adapted  for  resisting  Ûie  greater 
and  more  fréquent  injury  to  which  the  product  wouid  be  liabic  if  growing 
erect.  Neverlheless ,  in  saying  this,  it  is  only  mère  conjecture.  It  would  be 
very  desimble  to  ascertain  wfaet  is  truly  ihe  Tact,  which  migbt  not  be  eaaily 
done.n 

En  ce  qui  concerne  la  locomotion ,  Dalyell  déclare  que  si  l'animal  est  ca- 
pable de  se  déplacer  de  lui-même,  par  ses  propres  moyens,  il  ne  voit  pas 

"1  J.  G.  DiLiiLL,  Rire  nnd  remarkabli-  Animil-i  nf  SrolUnd,  vol.  a,  iftïR, 
p.  t8i-igo,  pi.  XUll. 


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—  393  — 

par  qoel  mëesDisme  les  moavemenlfi  p«nvent  s'accomplir.  Les  ditTdrentes 
régions  dn  corps  sont  très  pea  mobiles  chez  les  Vir^laires  observées  en 
captivité.  Cependant  les  parties  molles  peuvent  lonmer  autour  de  l'axe  et 
s'étendre  ensuite  k  nouveau.  Des  spécimens  posés  horizontalement  sur  le 
fond  d'un  vase  sont  incapables  de  se  retourner,  quelle  que  soit  b  face  sur 
laquelle  ils  sont  posés.  "]  question  wbelher  the  Virgtdaria  lias  any  proper 
locomotive  faculty  wbatever,  whelher  it  can  really  shift  ils  place  by  its  own 
cxertions.  If  ao ,  it  may  be  from  some  inducement ,  and  by  some  means , 
which  are  not  obvions.  The  parts  move  very  litde  in  confinement;  yet  the 
body  can  twist  itself .  if  it  may  be  so  described ,  in  such  s  mannn-  to  form  a 
spiral  around  the  bone.  A  section ,  six  or  etgth  inches  long  standing  inclined 
in  a  naiTow  jar,  will  be  fonnd  to  hâve  arranged  iU^  in  a  sin^e  volute 
throughout,  or  into  two,  three,  or  four,  belween  night  and  morning.  The 
whole  can  relax  again  into  a  straight  line  by  tbeir  oblitération.  But  wfaen 
laid  horizontally  in  a  wide  vessel,  I  hâve  not  observed  any  spécimen  turn 
itself  orer,  whether  the  position  of  the  edge  of  the  lobes  bearing  the  hydrae 
be  upwards  or  down  wards;  Ihal  is,  whether  the  Virgnlaria  lies  on  what  be 
catled  theback.  or  on  the  front.* 

La  Virgniaîre,  dont  j'ai  indiqué  récemment  les  caractères  essentiels''', 
vit,  à  Djibonti,  dans  une  zone  découverte  h  toutes  les  marées;  j'en  ai  re- 
cueilli de  nombreux  exemplaires  en  place  et  j'en  ai  pu  observer  plusieurs 
que  j'ai  conservés  vivants  pendant  plusieurs  jours  dans  dea  cristallisoirs. 
Ces  Alcyonaires  se  trouvent,  à  mer  basse,  enfoncées  verticalement  dans  le 
sable,  le  pédoncule  en  bas,  l'extrémité  étant  è  une  distance  de  la  snrface 
qui  varie  le  plus  sonvent  entre  to  et  i5  centimètres.  A  la  marée  montante , 
on  voit  pointer  l'extrémité  supérieure  de  cerlains  individus  et  l'émersion  se 
poursuit  sans  doute  graduellement  jusqu'à  ce  que  toute  la  r^on  polypil^re 
soit  h  nu  dans  l'eau  de  mer.  Toutes  les  Vii^ilaires  que  Ion  retire  ainsi  du 
sable  ont  leurs  polypes  rétractés-,  la  période  d'enfouissement  correspond 
vraisemblablement  pour  ces  animaux  à  une  période  de  vie  un  peu  ralentie 
ou  tout  ea  moins  de  repos,  l^es  polypes  ne  s'épanouissent  que  dans  l'eau 
de  mer  où  l'activité  vitale  reprend  toute  son  intensité. 

A  plusieurs  r^rises,  j'ai  rapporté  au  laboratoire  improvisé  que  j'avais 
installé  i  la  Ré^dence,*^  Djibouti,  des  exemplaires  de  ces  Virgulaires  avec 
)e  sable  vaseux  où  elles  vivent  et  j'ai  pu  faire,  dans  ces  conditions,  qudques 
expériences  intéressantes  an  point  de  vue  de  la  biologie  de  ces  animaux.  Je 
remfdissais  k  moitié  un  cristâllisoir  avec  ce  sable ,  de  façon  h  en  avoir  une 
couche  d'une  douzaine  de  centimètres  d'épaisseur  que  je  recouvrais  de 
qnelques  centimètres  d'eau  de  mer,  après  avoir  posé  à  la  surface  quelques 
spécimens  bien  intacts  et  bien  vigoureux  de  ces  Virgulaires.  Au  bout  d'un 
quart  d'heure  environ,  on  voyait  l'extrémité  en  pointe  mousse  du  pédoncule 

"I  Bulletin  du  AhuAu»  d'hùlnirt  natartllt,  190G.  n°  5,  p.  991. 


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—  394  — 

se  recourber  ven  le  bas  verticalement,  pour  pénétrer  dans  le  fond  sdide. 
L'apparence  est  la  même  que  celle  d'une  jeune  racine  dont  la  zone  en  vtne 
de  croissance  serait  placée  sur  le  sol  horizontalement.  La  torsion  de  la  por- 
tion terminée  du  pédoncide  se  fait  chez  tons  les  spédmens,  quelle  que 
soit  la  face  en  contact  avec  le  sol,  an  bout  d'un  temps  variable,  suivant  les 
individus.  Pour  s'enfoncer  dans  ce  sable  assez  compact,  le  pédoncule,  dont 
la  paroi  est  molle  et  fiexible,  doit  prendre  une  certaine  rigidité.  On  voit,  îi 
travers  la  paroi  semi-traospareute  de  ce  dernier,  le  liquide  de  la  cavité  gé- 
nérole  y  afHuer  et  produire  une  turgescence  suffisante  pour  permettre  à  la 
pointe  de  creuser  une  petite  dépression  dans  le  sol.  Cet  afflux  de  liquida 
dans  la  cavité  du  pédoncule  résulle  de  l'activité  des  fibres  musculaires  lon- 
giludindes  qui  s'étendent  d'une  extrémité  du  corps  h  l'autre,  l*  turgescence 
peut  être  maintenue  au  gré  de  l'animal,  grAce  à  la  contraction  des  libres 
musculaires  que  possède  la  région  située  immédiatement  an  dessus  du  pé- 
doncule et  qui  peuvent  réduire  i  rien  la  cavité  qu'elles  circonscrivent.  La 
turgescence  n'est  pas  de  longue  durée;  lorsque  son  eSêt  utile  s'est  produit, 
te  liquide  accumulé  dans  le  sac  pédonculaire  reflue  vers  l'extrémifé  opposée. 
Je  n'ai  d'aUleurs  observé  aucun  rythme  dans  la  production  de  ces  ondes, 
qui  se  propagent  lentement  La  pénétration  dans  ie  fond  sableux  exige 
d'ailleurs  un  temps  assez  loug.  Lorsque,  par  l'action  répétée  de  cette  sorte 
de  bélier  constitué  par  le  pédoncule,  il  s'est  creusé  un  trou  suffisant  pour 
loger  œ  dernier,  la  partie  polypiftre  se  relève  peu  k  peu  et  tout  d'une 
pièce,  à  cause  de  l'aie  rigide  qui  la  soutient,  au  fur  et  k  mesure  que  l'ex- 
trémité inférieure  s'enfonce  dans  le  sol. 

Dans  l'une  de  ces  expériences ,  faite  te  1 9  février  1  goi ,  des  Vi^ulaires 
posées  sur  le  sable  dans  les  conditions  indiquées  plus  haut  k  h  heures  de 
l'après-midi  avaient  leur  pédoncule  entièrement  enterré  à  7  heures  du  soïr; 
le  lendemain  matin,  à  6  heures,  une  très  petite  partie  de  l'extrémité  supé- 
rieure du  rachis  restait  seule  visible.  U  est  nécessaire  que  le  niveau  de  l'eau 
dans  le  cristatlisoir  soit  assez  élevé  pour  que  la  région  polypifère  reste 
constamment  baignée.  Si  l'on  se  contente  de  placer  ces  Virgnlaires  sur  le 
sable  maintenu  humide,  te  pédoncule  peut  commencer  la  perforation,  mais 
l'opération  ne  se  poursuit  pas  pour  te  racliis,  qui  garde  sa  position  origi- 
nelle, et  qui,  auLremenl,  se  trouverait  en  partie  à  sec  dès  qu'il  commence- 
rait à  se  redresser.  Si,  avant  que  l'enfouissement  soit  complet,  on  abaisse 
graduellement  le  niveau  de  l'eau  dans  ie  cristallisoir,  de  façon  k  mettre  k  nu 
le  sommet  du  rachis,  on  voit  la  partie  vivante  se  rétracta'  sous  l'influence 
de  la  musculature  longitudinale  en  glissant  sur  l'axe  solide  qui  demeure  11 
sec.  Si  la  rétraction  ne  peut  suivre  l'abaissement  du  niveau  de  l'eau  dans  le 
récipient,  la  partie  émergée  ne  tarde  pas  k  être  mortifiée. 

La  partie  la  plus  laborieuse  de  la  fixation  de  la  Virgulaire  correspond  an 
creusement  du  trou  destiné  au  pédoncule  et  h  la  région  qui  le  surmonte. 
C'est  le  pédoncule  qni  joue  le  rA)e  essentiel  dans  cette  opération  ;  si  on  le 


ib.Googlc 


—  395  — 

sectionne  k  un  niveau  qnelconqne  on  ei  on  prati([ue  une  entailk  dans  ss 
paroi ,  l'animal  mutilé  reste  inerte  à  l'endroit  où  il  a  été  posé. 

J'ai  essayé,  à  diverses  reprises,  de  rëaliser  dans  nne  certaine  mesure, 
pour  quelques-Does  de  ces  Virpilaires  couBervées  vivantes  pendant  plu- 
sieurs Jours ,  les  conditions  résultant  du  jeu  normal  des  marées.  Dans  aucun 
cas  je  n'ai  pu  observer  de  coïncidence ,  d'une  part ,  entre  le  mouvement  d'as- 
cension de  ces  animaux  avec  l'élévation  du  niveau  de  l'eau  dans  le  récipient 
correspondant  k  la  mer  montante  et,  d'antre  part,  entre  l'enfouissement  et 
l'abaissement  graduel  de  l'eau  correspondant  k  la  mer  descendante.  Si, 
dans  les  conditions  naturelles,  l'enfoncement  dans  le  sable  exige  autant  de 
temps  que  dans  les  circonstances  où  je  l'ai  observé  plusieurs  fois ,  les  oscilla- 
tioDS  du  niveau  des  eaux  de  la  mer  n'auraient  pas  une  répercussion  immé- 
diate sur  les  mouvements  d'émersion  ou  d'enfouissement  des  Virgulaires. 
Cette  conclusion  ne  peut  d'ailleurs  être  formulée  que  sous  les  réserves  les 
plus  expresses.  Les  coaditions  de  l'existence  sont,  dans  la  nature,  tout 
antres  que  dans  les  laboratoires.  Un  facteur  de  la  plus  haute  importance 
dans  cet  ordre  de  choses,  c'est  la  température.  Malgré  toutes  les  précau- 
tions piises,  il  est  très  difficile  d'éviter,  sans  installation  spéciale  et  surtout 
dans  les  dimats  torrides  comme  celui  de  Djibouti,  l'élévation  de  tempéra- 
ture dans  l'eau  des  récipients  en  expérience,  et  on  sait  qu'une  variation 
assez  rapide  de  quelques  d^rés  suffit  à  afiaîbbr  singulièrement,  sinon  k 
tuer,  un  grand  nombre  d'organismes  marins. 

Quoi  qu'il  en  soit,  il  est  hors  de  doute  que  la  mobilité  chez  ces  animaux 
est  beaucoup  plus  grande  que  ne  le  soupçonnait  Dalyell,  qui,  en  dehui-s 
des  mouvements  propres  des  polypes,  ne  leur  reconnaissait  guère  que  la 
faculté  de  se  rétracter  en  se  tonJaut  autour  de  leur  lige  axiale. 

Dalycjl  dit  que  les  Vii^laires,  de  même  que  la  plupart  des  animaux  de 
jimTondeur,  sont  des  animaux  nocturnes.  En  tous  cas,  j'en  ai  vu  maintes 
ibis  avec  leurs  polypes  complètement  épanouis  dans  les  cuvettes  on  je  les 
examinais  au  microscope  et  où  dies  étaient  exposées ,  par  conséquent ,  k  une 
lumière  assez  vive. 


NOTB  PniuMIUAIItK  SOK  LES    TllIClàBES  MlRICOCBS 

MS  MESS   iHTÂRCTIQVES  BT  DU  CAP  HoKH  , 

RSCUBILUS  PÂB  l'expédition  CuàECOT, 

PAR   PltlL  HaLLBZ,  PI0FBS3EUR  À  l'UmVERSITÉ  nE  LlLLE. 

ftwcarodea  «ruid«U  nov.  sp. 

L'expédition  Ghareot  a  rapporté  lay  individus  d'un  Tridade  msncolc 
appartenant  i  une  espèce  non  décrite  de  Procerodet,  que  je  désigne  sous  lo 
nom  de  Pr.  wandeli.  Us  étaient  contenus  dans  1 1  tubes. 

Toas  cet  exenqdures  ont  été  recueillis  parmi  les  galets  da  rivage,  k 


ib.  Google 


—  396  — 

mar^  bsBse,  sauf  un  (n*  179)  qui  est  indiqua  comme  provenant  d'un 
dragage  fait  le  i5  mars  1904,  i  la  baie  Garthage,  k  une  profondeur  de 
ao  mètreB,  Bien  que  cet  individu  soit  en  mauvais  ^lat,  il  est  facile  de  re- 
connaître qn'Q  appartient  à  la  mdme  espèce  qne  lès  autres. 

Les  1  wj  individus  recnàBis  se  répsrUasent  de  la  façon  suivante  : 

Ile  Wandel:  5i  individus.  (Tubes  809,  493,  5o4,  &10,  56i  et  6o5.) 

Ile  Moureau  :  4o  individus.  (Tubes  h8  et  5i.) 

Baie  dee  Flandres  :  16  esemjdaires.  (Tubes  55  et  83.) 

Baie  Gartb^  :  ao  individus,  dont  i<)  recueillis  à  marée  basse  et  1  dra- 
gué par  ao  mètres.  (Tube  179.) 

Ce  Tridade  marieoie  peut  donc  âtre  considéré  comme  common  sur  les 
rivages  antarctiques.  Toutes  les  espèces  de  Procerodes  sont  d'ailleurs  en  gé- 
néral abondantes  là  où  on  les  rencontre. 

Proeerodes  mandeli  mesure  6  millimètres  en  longueur  et  3  à  ^  milli' 
mètres  en  largeur  vers  la  partie  post^eure  du  corps. 

Le  corps,  large  et  arrondi  en  amère,  s'atténue  progressivement  vers  le 
milieu  jusqu'i  l'extrémité  ant^eure  qui  ne  porte  pas  de  tentacules. 

La  Éice  dorstde  est  d'une  couleur  qui  varie  da  noir  au  brun  jaunâtre  et 
présente ,  sur  la  ligna  médiane ,  1  à  3  taches  daires  lougitudiuales ,  parfbb 
arrondies,  en  générai  de  peu  d'étendue.  L'une  de  ces  taches  se  trouve  un 
peu  en  arrière  dn  nit^u  des  yeux,  la  seconde  est  au  milieu  du  corps,  la 
troisième  à  l'eitrémité  postérieure.  De  nombreux  individus  sont  marqués 
de  ces  trois  taches ,  d'autres  n'ont  que  la  tache  antérieure  et  la  pmtérieure, 
d'autres  enfin  n'ont  qu'une  seule  tache,  l'oiitérietire,  ou  très  rarement  la 
postâieure.  De  ces  trois  taches,  l'antérieure  est  la  plus  constante. 

Le  pigment  foncé  de  la  face  dorsale,  qui  manque  aux  points  correspon- 
dants à  ces  taches ,  bit  égidement  défiiut  à  l'e^rémité  céphalique  où  il  se 
termine  par  trois  courts  prolongements  :  deux  latéraux  et  uo  médian. 
C'est  au  fond  des  deux  encoches  non  pigmentées  que  se  trouvent  les  yeux 
noirs  et  petits. 

Les  variations  dans  la  couleur  de  la  face  dorsale  et  dans  le  nombre  des 
tacites  ne  sont  pas  en  relation  avec  des  localités  différenles  ;  dles  peuvent 
se  rencontrer  sur  les  divers  individus  d'un  même  tube.  Des  variations  in- 
dividuelles analogues  s'observent  d'ailleurs  chei  la  plupart  des  espèces  de 
Tridades  mancoles  et  paludicoles. 

La  face  ventrale  est  uniformément  d'un  blanc  jaunAtre. 
La  bouche  est  à  peu  près  exactement  au  deuxième  tiers  postérieur  de  la 
longueur  totale  du  corps ,  et  l'oriâce  génital  est  moins  âoigné  de  la  bouche 
que  de  l'extrémité  postérieure. 

Le  canal  utérin  s'ouvre,  d'une  part,  dans  l'atrium  au  niveau  de  l'orifice 
génital  et,  d'autre  part,  à  l'extrémité  postérieure  de  l'utérus.  Il  porte  sur 
touleson  étendue  d'abondantes  ^ndes  radiairement  disposées,  de  swrte 
qu'il  n'y  a  pas  lieu  de  considérer  un  conduit  g^dulaire  spécial. 


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—  397  — 

Les  orgaaea  copulalears  présenlenl  des  caractères  qui  sont  propres  à 
cette  espèce. 

L'oviducte  impair,  résultant  de  k  réunion  des  deux  oviductes  latéraux, 
débouche  encore  dans  le  canal  utérin  comme  dans  les  espèces  connues, 
mais  ODtabiement  plus  haut,  près  de  l'oriGce  du  canal  nlétin  dans  l'ulërns, 
de  sorte  qu'il  y  a  en  ce  point  une  sorte  de  carrefour  oii  aboutissent  l'uté- 
ms,  le  casai  utérin  et  l'oviducte  impair. 

L'uléroB  est  ovoïde;  l'extrémité  amincie,  dirigée  en  arrière ,  se  continue 
avec  le  caaal  utérin. 

Le  pénis  pirifomm ,  entièreoient  t^amu ,  reçoit  &  ss  base  les  deui  canaux 
déférents  et  les  canalicules  de  glandes  uniceUukires.  Il  est  surtout  remar- 
quable par  l'épaissear  des  muscles  circulaires  de  sa  base  (bulbe).  Lecanal 
qui  traverse  le  pénis  présente  une  l^re  dilatation  en  arrière  du  bulbe, 
dilalalîoD  qui  joue  probablonent  le  rôle  de  vésicule  séminale. 

Un  seul  eocoa  accompagne  las  nombreux  exemplaires;  il  est  roiiipa  et 
possède  un  très  court  pédicdle;  son  diamètre  est  de  i  millimètre. 

ProoorodeB  morglnata  nov.  sp. 

Le  tube  6o5  ({dage  de  Wandei,  dans  les  galets)  contenait,  mélangé  h 
5  exan]daires  de  Pr.  mmdtli,  un  individu  d'une  espèce  bien  différente  et 
un  cocon  qui,  par  sa  taille  {dus  grande  et  par  l'absence  de  pëdicdle,  ne 
peut  pas  être  rapporté  auiV.  TBondeli.  Ce  cocon,  qui  a  i  millim.  5  de  dia- 
mètre, provient  vraisemblablement  de  cette  dernière  espèce  que  je  désigne 
sous  le  nom  de  Proeendu  mai^inaïa. 

La  longueur  du  corps  est  de  1 1  nûillmètres,  presque  double  de  cdie  de 
Pr.  wandtli.  Sa  lai^ur  est  uniformément  de  k  millimètres  sur  toute  sa 
longueur,  sauf  vers  l'extrémité  antérieure  qui  est  attéaoée.  L'extrémité 
postérieure  est  arrondie. 

La  face  dorsale  est  d'un  beau  noir  et  présente  une  bande  marginale 
blanche  qui  fait  tout  le  tour  du  corps.  Sur  la  ligne  médiane  dorsale  se 
trouve  une  ligne  blanche,  âargie  vers  le  milieu,  amincie  vere  les  deux 
extrémités,  et  qui  ne  rejoint  pas  la  bande  marginale,  quoique  s'en  rappro- 
chant beaucoup.  La  limite  entre  le  pigment  noir  sotts-épitbélial  et  les 
bandes  non  ctdoréee  est  très  nette,  de  sorte  que  ctlie»ci  se  détachent  en 
vigoenr.  La  [dace  des  deux  yeux  est  indiquée  par  deux  disques  Mancs. 

La  face  ventrale  est  uniformément  blanche.  La  bouche  est  à  5  milli- 
mètres de  l'extrémité  postérieure,  c'est-è-dire  moins  en  arrière  que  dans  la 
plupart  des  espèces  do  genre.  Le  pore  génital  est  très  rapproché  de  la 
bon^e.  La  partie  caudale  située  en  arrière  des  organes  copolateure  est 
donc  remarquablement  longue. 

Le  pharynx  est  rdativemeat  eourt;  il  n'a  pas  plus  de  -j  millimètres 
de  long. 

Les  ovaires  loot  petits,  eo  arrière  du  cerveau. 


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Les  oignes  copulateiirs  préseateat  une  disposition  qui  sursit  pu  servir 
de  base  à  l'ëlablissement  d'un  genre  nouveaa,  si  je  n'étais  convaincu  qu'il 
n'y  a  sncun  intérêt  à  multiplier  les  coupes  génériques. 

Vers  i'eïtrémîté  postérieure  de  la  gaine  pharyngienne  commence,  dor- 
salement  par  rapport  à  celle-ci,  une  grande  vésicule  séminale  presque 
sphérique  qui  reçoit  les  deui  canaux  déférents  vers  son  milieu,  puis 
s'étrangle  pom'  se  continuer  avec  le  pénis. 

Gelui-d,  court  et  à  peu  près  cylindrique,  présente  vers  son  extrémité 
libre  une  collerette  préputiale ,  de  laqudle  sort  l'eilrémilé  amincie  du  j)énis 
qui  ne  porte  aucune  partie  dure. 

L'utérus,  situé  en  arrière  du  pénis,  est  grand,  i  surface  plissée,  surtonl 
sur  la  &ce  inférieure  ou  ventrale  ou  les  replis  prennent  l'aspect  de  diverli- 
cules. 

Le  canal  utérin  qui  s'en  détache  inférieurement ,  k  peu  près  en  son  mi- 
lieu, descend  d'abord  yerticslement  sur  une  fsible  longueur,  puis  se  dirige 
obliquement  en  avant,  pour  dier  s'ouvrir  an  fond  d'un  cul~de-sac  posté- 
rieur de  l'atrium,  cul-de-sac  qui  aboutit  dans  le  voisinage  de  l'orifice  gé- 
nital. Le  canal  olérin  est  garni  de  glandes  sur  toute  sa  loogueui'. 

Les  oviductes  ne  se  rénnissent  pas  en  un  canal  commun.  Ils  débouchent 
séparément  et  symétriqn«neDt  dans  le  caaid  utérin  au  point  oîi  celui-ci 
change  sa  direction  verticale  en  une  direction  oblique  en  avant. 

Pbocsrddes  Oblini  Bergendal. 

11  est  à  noter  que  les  Procerodes  antarctiques  sont  nettement  dilTérenls 
(le  l'espèce  du  cap  Hora. 

J'ai  eu  occssion,  grâce  à  l'abligeance  de  M.  L.  Joubis,  d'examiner  un 
grand  nombre  d'individus  de  cette  provenance  (bocal  1147,  tubes  ai,  39, 
a3  et  ai)  et  d'étudier  leur  oi^nisation.  Tous  appartiennent  au  fVocfr- 
rodei{Gimda)  OUrni  Bergendal. 

Pr.  Ohlim  est  connu  dans  le  détroit  de  Magdlan  (Punts-Areuas),  k  la 
Terre-de-Peu  (Uschuia)  et  à  l'fle  Navarin  (Puerto-Toro),  mais  n'avait  pas 
encore  été  signalé  au  cap  Uom. 

Les  organes  copolateors  des  individus  du  cap  Horn  sont  conformes  h  la 
description  et  au  dessin  donnés  réc^nment  por  L.  Bôbhiq  {Zeitsch./.  witt. 
iool.  Bd.  LXXXl;  1896,  pi.  XVI.  fig.  5). 

Des  variétés  de  couleur  analogues  à  celles  s^nalées  chez  les  individus 
de  l'extrême  Sud  de  l'Amérique  se  rencontrent  ches  ceux  du  cap  Horn.  Le 
dos  est  lan(6t  noir,  tsntAt  brun  foncé,  avec  souvent  deux  lignes  longitudi- 
nales plus  claires  et  une  transversale  en  arrière  de  la  télé.  Dans  certains 
exemplaires,  on  observe  en  outre  des  dessins  blancbitres  qui  rappdient 
les  marbrures  de  certaines  Hù:udinées.  Quelques  individus  de  couleur  foncée 
noirAlre  n'ont  qn'un  eoUier  dair  post-céphaliqne  et  nue  tache  daire  ar- 


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—  399  — 

rondie  au  milieu  du  dos.  Tous  indistinctement  portent,  de  chaque  cAlé  de 
la  tAte,  une  partie  claire,  bombée,  correspondant  aux  yeux. 

Le  corps  mesure  5^7  millimètres  de  loag  et  a  Jt  â  millimètres  de  large 
chez  ces  individus  conservés  en  alcool. 

Les  cocons,  pourvus  d'un  pëdicelle  très  court,  ont  i  millimètre  de  dia- 
mètre. ' 


Nott  SOR  us  MoiivsQBEs  Tectibràiicbss 

BBOBEILLIS  DANS  II  OOLFE  b' AdBH  ,  A  DjIBOBTI , 

PAR  M.  Ca.  GtiAriER,  b.*  /50//, 
Fin  M.  Vatssièrr, 

PROFUSBUn  i  LA  FaCITLTË  DES  SCIENCES  DE  MaRSEILI.I. 

Le  séjour  de  qudqaes  mois  â  Djibouti  que  M.  Gravier  a  fait  au  com- 
mencement de  igoàaétë  très  profitable  è  la  science,  car  ce  naturalisie, 
pendant  ce  court  espace  de  temps,  a  recueilli  une  mulLtude  d'animaux  ap- 
partenant à  tous  les  groupes. 

J'ai  déjà,  dans  une  précédante  note  (en  igoS),  ùgnalé  les  nombreux 
types  de  Cypraa  qu'il  a  pu  se  procurer  le  long  de  la  cûte,  d'Obock  b  Dji- 
bouti; aujourd'hui,  je  vais  dire  connaître  les  espèces  d'Opislbobranchcs 
Tectibranches  qu'il  a  rapportées  de  ce  point  et  qui,  jointes  à  celles  que 
M.  le  D' Jousseamne  avait  recueillies  à  mon  intention  pendant  plusieurs 
séjours  dans  cette  colonie  de  189^  à  1898,  portent  à  une  domaine 
A'etpiets  le  nombre  des  Tectibranches  habitant  cette  région. 

La  grande  famille  des  Bullidés  est  représentée  par  sept  espèces ,  qui  sont  : 
Balla  ampalla  L.;  Bidla  striata  Brugu.;  Haminea  pempktx  Philip.;  Alys 
MHMwn  L.  ;  Àlicula  cylindrica  Ch.;  Hydatiita  phgiU  L.  et  Hydatina  ctlnm 
Gmel.  Chaque  espèce  n'était  représentée  que  par  un  à  quatre  individus, 
t»attHamiiuapemp/iix  dont  une  douzaine  de  spécimens  avaient  été  pris. 

Les  Aplysîadés  sont  au  nombre  de  quatre,  trois  espères  et  une  va- 
riété :  DolaMta  Bumphii  Lamk.;  Aphysiella  Graoieri  nov.  sp,  (le  type  spé- 
Gtlîque  et  une  variété)  et  Noiartkus  itidiciu  Schneider. 

Les  Plenrobrancbidés  ne  nous  ont  donné  que  deux  espèces  :  Berihelta 
cilriaa  Leuck.  et  Pleunbranehtu  Forskali  E.  Rupuel. 

L'excellente  conservation  dans  l'alcool  de  toutes  ces  Mollusques  nous  a 
permis  non  seulement  de  les  déterminer  avec  soin,  mais  encore  d'étudier 
plus  ou  moins  leur  organisation  interne.  Le  résultat  complet  de  ces  re- 
cherches  zoologiques  et  anatamiques  fait  l'objet  d'un  Mémoire  d'une  cin- 
quantaine de  pages,  accompagné  de  quatre  planches  ia-li',  qui  va  paraître 
dans  te  prochain  fascicide  des  .Innakt  de  la  Faculté  des  science»  de  Mor- 
seille. 


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DbVI  KOnrMLLES  HoLOTBtiaiSS  00  GBURB   TsTONE 
PROVENÀXT  DBS  OHCÀDBS  DO  SVB, 

PiE  M.  G.  Vabkï. 

M.  le  Professeur  Joubia  a  biea  voulu  me  confier  IVtade  de  qrielques 
Holothories  recueillies  par  M.  Valette,  de  Buenos-Airea ,  au  cours  d'uu 
voyage  dans  les  Oreades  du  Sud.  Elles  se  rapportent  tontes  à  deux  espèces 
nouvelles  de  Tkyme  :  la  Thyonê  Scotim  et  la  ThyoHe  harieata. 

Ttafone  Scotiae  nov.  sp.  —  Plage  de  la  baie  ScQtîa  ;  Oreades  du 
Sud,  M.  Valette,  igo5,  3  exemplaires. 

Parmi  les  trois  exemplaires  de  cette  nouvelle  espèce,  deui  sont  rétracta 
et  le  troisième  seul  a  sa  couronne  teataculaire  bien  épanouie.  Ce  deniier  a 
un  corps  plus  ou  moins  cylindrique  et  I^rement  incorvë,  ayant  65  milli- 
mètres de  long  et  i4  millimètres  de  diamètre;  son  extrémité  postérieure 
est  faiblement  atténuée. 

Les  deux  individus  rétractés  sont  plus  ou  moins  ovoïdes,  à  extrémité 
(lostérieure  amincie;  ils  atteignent  respectivement  5o  et  hh  millimètres  de 
long  et  ont  Soet  i8  millimètres  pour  leur  pins  grand  diamètre. 

Les  pédicelles  sont  répartis  d'une  façon  uniforme  sur  toute  la  surface  du 
corps;  ils  sont  souvent  difficiles  à  observer  par  suite  des  nombreux  ref^s 
des  téguments.  Les  tentacules  sont  au  nombre  de  dix ,  les  deux  veatitnx 
de  plus  petite  taille  que  les  autres. 


Plaqne*  calcaires  des  t^ments  de  T\y(me  Scoliit.  Gr,  ■■  a 


Les  t^uments  sont  mous  et  assez  épais;  dans  ces  individus  conservai, 
ils  sont  blanc  grisâtre,  mais,  d'après  la  noie  de  coloration  prise  sur  le  vivant, 
lis  étaient  orangés.  Us  renferment  une  seule  sorte  de  corpuscules  cal- 
caires (fig.  i);  ce  sont  des  plaques  à  contours  irréguli ers  percées  d'un  grand 
nombre  d'ouvertures  sur  les  mailles  desquelles  on  trouve,  de  distance  en 


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—  401  — 

(lisUince,  des  maindons  ou  des  travées  qui,  eo  s'anastomosaDt ,  conslituenl 
UQ  deoiième  réseau  superposé  k  la  base  et  surtout  bien  visible  dans  la 
réfrioD  coitraie  de  quelques  plaqaes. 

Les  pëdic^es  renferment  des  plaques  terminales  et  des  bâtonnets  k 
extrémités  bilorquées.  (Fij,  a.) 


n^ 


-  Bâtomiets  des  pédiceltes  de  Thyoae  Seotim.   Gr.  = 


Les  organes  internes  sont  jannAtres  ou  rasés. 

Les  mnsdes  rëtracteurs  s'insèrent  vers  le  milieu  dn  corps.  Chez  un  des 
individus  rétractés ,  U  existe  une  vésicule  de  Poli  de  30  mUlimètres  de  long. 

L'anneau  cdcaire  est  composé  de  dix  pièces  ;  les  interraditdes  ont  un 
prolongement  ant^enr  sim[^e  et  médian ,  les  radiales  ont  un  prolongement 
antériear  médian  bifide,  [rfns  eoarl  que  cdui  des  inlemdialea. 

Les  organes  génitanx  sont  constiluéf  de  Avon  bûceaiu  de  nombreiu 
tubes  simples. 

La  forme  des  eorposcoleft  calcaires  des  pédiceBes  rappefie  cdk  de  la 
Tkyone  tpeetabiUg  Ludwig,  mais  ees  bitonnets  dicbotomiaës  ne  se  retronvent 
pas  dans  la  paroi  du  corps  oh  les  corpuscules  sont  noiqoement  des  plaques 
à  Dombrenses  perforations.  La  JTtyçM  murieaia  Stador,  qoi  jH'àente  Hle 
aussi  des  plaques ,  se  distingue  nettement  de  notre  espèce  par  la  présence 
de  cupnles  calcaires. 

Thyone  turrlcata  nov.  sp. —  Plage  de  la  baie  Scolia  ;  Orcades  du  Sud; 
H.  Valette,  1906;  1  exemplaire. 

Cet  unique  exemplaire  a  sa  couronne  tenlacnlaire  bien  épanouie;  son 
corps,  plus  OQ  moins  cylindrique,  arrondi  à  son  extrémité  potlérieui-e ,  a 
une  longuoir  de  10-1 3  millimètres  et  3  millimètres  de  diamètre. 

Les  téguments  sont  blancbhres ,  épais  et  fortement  pliseés.  Les  pédicelles 
sont  répartis  sans  ordre  sur  toole  la  sur&ee  du  corps;  iis  paraissent  [Jus 
nombreux  sur  la  face  ventrale  qne  sur  la  tan  dorsde.  Les  empnsenles  cal- 
caires de  la  paroi  dn  corps  sont  bien  eamctéristiques,  ce  sont  des  tonreltes 
massives  (Fig.  3)  reposant  sur  wte  base  irr^ulièrement  eirenlaire,  i 
contours  plas  on  moins  arreodia;  la  toor^  est  composée  de  nombrrases 


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—  â02  — 

irivéet  anasiomosées  et  liërigiiëes  de  distaoce  en  disUuce  de  piquanU  asscs 
aombreiu. 

Les  tentaculea  sodI  au  nombre  de  dix,  dont  les  deux  vealraui  sont  plus 
petits. 


Fig.  3.  —  Corpuscule  calcaire  des  t%umeot»  de  ï^joim 

L'anneau  cdcaire  est  composé  de  dix  pièces  presque  tontes  sanUabies 
présentant  chacune  un  prolongement  antérieur  médian  et  biliirqué.  Les 

mnsclea  réiracteurs  s'insèrent  an  tiers  antérieur  du  corps. 

La  présence  de  dix  tentacules  et  la  répartition  des  pédicelles  snr  tout  le 
corps  font  ranfrer  cet  échandllon  parmi  les  Thyone.  La  forme  si  parlicalièrc 
de  ses  corpuscules  calcaires  l'éloigné  des  Thymte  muricata  Studer.  Tkyone 
Leekleri  Lampeii  et  Thyone  tipeetobUi»  Ludwig  décrites  dans  Us  r^ons 
antarctiques. 


iVoi-B  PltÉLIMINÀIBE  SVB  LES  HoLOTaOKIES 
nECVeiLUKS  PIB  l'expédition  ÀHTÀKTtQVE   FBiyçilSE   BO  If  CuÀllaor, 

PAR  M.  Clbhent  Vaniï, 

MtÎTHIi  DR  COHPÉBENCBS  \  LL  FiCULTR  DR8  SCIBNCRS  DR  LïON. 

M.  le  Professeur  Joubin  a  bien  voulu  me  charger  d'étudier  les  Holo- 
thuries rapportées  |iar  l'expédition  du  docteur  Cbarcot;  je  tiens  à  Ini  ex- 
primer tous  mes  rcmerdementa  pour  l'honneur  qu'il  m'a  fait  en  me  coo- 
liant  cette  lâche  et  pour  l'obligeance  avec  laquelle  il  m'a  communiqué 
certains  échantillons  du  Muséum  de  Paris. 

I^s  Holothuries  rapportées  de  l'Antarctique  par  le  Frnnçat»  oe  corn- 


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prennent  que  des  Synallactidéi  et  âea  GncumaTiidà.  ËUes  se  rapportent  h 
une  Kule  espèce  àéjh  connue,  le  Pio/tu  imtaretieiu  Philippi,  et  ani  neuf 
espèces  nonvdles  suivantes  : 

S7m«ll«e«M«« SlKALLilGTKE  GARTaïGKI. 

CaeamMHIdéB Cucdhasu  intarctica. 

ATTENIJATA. 

aRlNDIS. 

IRBEGDLllIS. 

UTERAUS. 

-  Tdrqditi. 
PsoLus  Gharcoti. 


A  ces  formes,  S  font  ajonter  une  espèce  de  Synallaeta  (?)  non  détenni' 
nable  et  une  espèce  de  Cueumana  probablement  nouvdle.  La  disparition 
des  caq)uscuies  calcaires  sous  l'influmce  des  liquides  conservateurs  a  rendu 
la  délermination  très  laborieuse  et  souvent  incertaine. 

LiB  description  plus  complète  et  U  diecassion  des  affiailés  de  ces  nou- 
velles espèces  feront  l'objet  d'un  prochain  mémoire  avec  figures, 

SnuLLiCTiB  Gartbuu.  —  Baie  de  Cartbage,  ho  mètres,  i  exem- 
plaire. 

Le  corps  est  ovale,  l^remeat  aplati  dorao-ventralement;  sa  longnenr 
est  de  lâ  miUimèlree  et  sa  pins  (grande  largeur  8  millimètres.  La  bouche 
est  terminale  et  entourée  par  dix  tentacules  semblables  rappelant  ceux  des 
Dendrocbiroles;  l'anus  est  ventral. 

Les  téguments  sont  brun  noirâtre,  minces  et  couverts  de  nombreuses 
villoàtés  courtes  recouvrant  les  pointes  de  corpuscules  calcaires.  Les  pëdî- 
celles  sont  en  petit  nombre,  génëralanent  disposes  en  une  seule  rangée 
sur  chaque  radius  ;  chaque  radins  du  bivium  n'en  renferme  que  deux  ou 
trois;  les  radius  latëro-ventranx  en  possèdent  sept  on  huit-,  sur  )e  mdius 
médian  ventral  sont  disséminés  dix  pédicdies  disposés  en  deux  rangées 
pins  ou  moins  alternes. 

Les  corpuscules  calcaires  des  t^uments  ont  des  dimensions  assez  va- 
riaUes,  ils  se  composent  d'une  base  k  trois  ou  quatre  bras,  au  centre  de 
htqu^  s'âève  une  tige  dont  l'extrémité  s'épancmit  en  deux  ou  trois 
pointes  divergentes.  Cette  tige  offre  quelquefois,  suivant  sa  longueur, 
deux  ou  trois  perforations.  Les  corpuscules  des  pédicelles  sont  identiques 
à  ceux  de  la  paroi  du  corps.  Souvent  l'eitrémité  libre  des  bras  du  trépied 
s'élargit  en  spatule  et  présente  un  plus  on  moins  grand  nombre  de  perfo- 
rations. 

Les  bandes  musculaires  loi^ttidinaies  sont  simples. 


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_  404  ~ 

Les  àeax  organes  arboreMeols  ont  une  longueur  de  3  millimètres  et 
présentent  deux  r^ons  sssec  distinctes. 

Les  organes  génitaux  sont  formes  de  deux  faisceaux  de  long[B  tubes 
ûmples. 

D  n'existe  ni  anneau  calcaire ,  ni  vésicnlM  tentaculaires. 

GvccMiBu  iNTÂHcnCA.  —  Ile  Wandd,  plage  sous  galets.  5  exem- 
[daires;  baie  Biscoë,  dragage  iio  mètres,  i  exemplaire;  baie  Cartbage, 
dragage  ào  mètres,  i  exemplaire. 

Cette  noavdle  espèce  est  de  grande  taiUe,  car  des  individus  rétractés 
peuvent  encore  atteindre  iio-ii5  millimètres  de  longueur  et  35  miili 
mètres  de  diamètre.  Les  t^nmenta  aont  bnmAtrea  et  les  pédicdlea,  k 
extrémité  blanchâtre,  sont  localisés  sur  les  radius  où  ils  sont  disposés  en 
deux  rangées  très  rapprochées  l'une  de  l'autre  et  dtemant  entre  dles;  ces 
appendices  sont  au  nombre  d'une  centaine  poiu*  diaijue  radius  du  trivinm 
et  de  quatre-vingt  pour  chaque  radius  dorsid. 

Les  tentacules  sunt  au  nombre  de  dix;  ils  sont  courts,  massifs,  bru- 
uAtres  et  se  terminent  par  de  courtes  ramifications  mamdonnées  et  de 
teinte  daire. 

Les  parois  du  corps  ne  renferment  que  des  plaques  plus  ou  moins 
allongées,  h  contour  denté  et  à  nombreuses  perforations-,  entre  cdles-ci 
sont  disposés  de  petits  tubercules  k  pointe  mousse. 

On  ne  trouve  aucun  anneau  c^caire.  Les  tubes  madréporiqnes ,  au 
nombre  de  ifi  â  iH,  sont  courts  et  disposés  en  deux  Eaisceaux.  Il  existe 
trois  vésicules  de  Poli;  la  plus  grande,  ventrale,  a  sa  mdltmètres  de 
long. 

Les  organes  génitaux  sont  formés  de  deux  Êusceaui  de  tubes  simples, 
blanchâtres,  de  8o  millimètres  de  long. 

GacnuBu  iTTanuATA.  —  Baie  Carthage,  dragage  ko  mètres,  i  exem- 
plaire; baieCarthage,  dragage  au  rnèbres,  3  exemplaires. 

Corps  pdus  ou  moins  cylindrique,  de  1 1  millimètres  de  loi^neur  et  de 
h  millimètres  de  diamètre.  Chaque  radius  présente  une  rangée  de  pédi- 
celles  disposés  en  xigug;  en  certains  points,  il  semble  exister  une  double 
rangée  de  ces  appendices.  On  remarque  que  ces  pédicdles  sont  de  deux 
taiUes  el  en  général  les  petits  alternent  avec  lea  gros.  Les  radins  du  tri- 
vium  ont  dix  k  donjce  pédicdles,  ceux  du  biviom  une  buitaine. 

Les  téguments  sont  Idanc  jannAtre,  minces  el  renferment  d'asseï  nom- 
breuses plaques  calcaires,  dreulaires,  de  o  millim.  i  à  o  mttiim.  s  de  dis- 
mètre,  percées  de  nombreuses  perforations  et  présentant  h  leur  surface  de 
petits  tubercules  arrondis.  Ces  plaques  se  retrouvent  dans  lea  pédicelles. 
La  couronne  tentaculaire  de  notre  type  est  anormale ,  car  elle  ne  renferme 
([ue  sept  tentacules  dont  deux  ventraux  réduits  à  un  mamelon. 

L'anneau  calcaire  est  formé  de  dix  pièces  pourvues  cbacane  d'nne  pointe 


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—  405  — 

antàieare,  plus  (Uveloppâe  dans  les  nidideR  que  dans  les  ioterradidee. 
Lee  mnsdes  r^tracteors  s'ios^nt  ven  le  miliw  da  corps.  On  observe  un 
csnal  Budrdporiqne  et  une  vdncuk  de  Poli.  Cea  exem^dairea  a'oat  pas 
attant  leur  matoritë  sexuelle. 

CcctiUBU  eunDiB.  —  Ile  Wandd,  plage,  i  exem^aira. 
Cette  aonvdle  espèce  de  Gncnmena  est  de  très  grande  taffle,  car, 
quoique  contractée,  eQe  atteint  encore  3oo  mUlimètrea  de  lon^pienr  et 
i&o  millimètres  de  largeur.  Sou  corpe  est  presque  cylindnqne  avec  une 
réfrion  postérieure  arrondie.  Les  t^punents  sont  très  minces,  d'un  marron 
bmnAtre  et  tachetés  par  des  traînées  on  des  pointillés  bnm  noirAtie. 

Les  pédicelies  sont  localisés  sur  les  radios ,  où  ils  sont  disposés  es  deux 
ran^rées  alternant  fune  avec  l'autre;  ils  paraissent  plus  nombreux  sur  le 
radins  médian  ventral  que  sur  chaque  radius  dorsal,  où  l'on  en  eompte 
une  centaine  environ. 

A  l'eitrémité  antérieure  s'étale  une  couronne  de  dix  tentacules  réduits  k 
un  moignon  et  dont  les  deux  ventraux  sont  de  plus  petite  taille.  L'on  ne 
trouve  [dus  trace  ni  de  corpuKuIea  calcaires,  ni  d'anneau  calcaire.  On 
observe  une  vésicnle  de  Poli  de  lao  mmimètrea  de  longueur  et  deux  fais- 
ceaux de  tubea  génitaux  trëa  dévdoppéa. 

GncusAMi  HBMciAïu.  —  Baifl  Garthage,  dragage  io  mètres,  i  exem- 
plaire. 

Celte  espèce  de  petite  taille  a  8  millimètrea  de  longueur.  Son  corpa  aat 
obovale  et  recouvert  de  villosités  comme  cdui  d'une  Ecbinocucumis.  Les 
pédicules  sont  localisés  sur  les  radius  ;  le  radius  médicv-ventral  en  renferme 
nue  disposés  sur  deux  rangées  alternes;  les  antres  radius  contiennent  de 
quatre  4  s^l  pédicules,  répartis  en  une  seule  série. 

Les  tentacules  sont  au  nombre  de  dix,  les  deux  ventraux  |dus  petits. 
Chaque  lentaeole  a  un  pédoncule  très  dévdoppé  portant  quelques  digita- 
tions  grêles,  biens  séparées  tes  unes  des  autres. 

Les  téguments  sont  blanehAires ,  minces ,  et  ne  renferment  aucun  corpus- 
cule calcaire. 

Les  muscles  rétrecteors  s'insèrent  tout  à  bit  à  hi  r^ion  autérieure.  Il 
existe  une  vénculede  Poli,  un  petit  canal  madréporiqne  et  deux  faisceanx 
de  bt>is  è  quatre  tubes  génitanx  simples. 

Cdcdmabu  UTiBALis.  —  Pointe  Csrlhage;  île  Wandd,  diagage  ao  mè- 
tres, 1  «umptaire;  Baie  Biscoê,  dragage  i  lo  mètres,  i  exemplaire. 

Corps  ovoïde  pouvant  atteindre  5o  millimètres  de  longueur  et  38  milli- 
mètres pour  le  plus  grand  diamètre.  Les  t^umenta  sont  minces  et  blanc 
grisAtre. 

Les  pédicdles  sont  loctdiaés  eur  les  radius  du  trivium  suivant  deux 
rangées  longitudinalea  auxqudlea  s'ajoutent  dans  la  région  moyenne  du 
corps  une  ou  deux  rangées  aupplémenlaires.  Sur  les  radios  dorsaux,  l'on 


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distingue  deux  rang^  principales  de  pckliceiles  flanquées  de  part  et  d'antre 
de  deui  à  trois  rangées  laléraies  qui  s'étalent  pins  ou  moins  sur  les  inter- 
rsdias.  Les  tentacules  sont  an  nombre  de  dii,  les  deux  >entnax  plus 
p^ts. 

Les  corpuBColes  calcaires  sont  disséminés  dans  les  t^ummts  ;  ce  sont 
simplement  des  plaques  taberculées  dont  les  unes,  pourvues  de  cinq  à  six 
ouvertures,  rappdleatcellesde  la  CMumam^wnyianaLsmpert,  tandis  que 
d'antres ,  quatre  fois  plus  grandes,  présentent  une  trentaine  de  perforations. 
Dans  las  pédicelles.  on  trouve  des  plaques  allongées,  pourvues  d'un  petit 
nombre  de  perforations  et  de  tubercules.  Lee  muscles  rétracteurs  s'insèrent 
vers  le  milieu  du  coi-ps. 

L'anneau  calcaire  est  formé  de  dix  pièces  fortes,  monies  d'un  prolon- 
gement médian  et  antérienr.  On  observe  une  seule  vésicule  de  Poli,  un 
unique  can^  madrépriqae  et  deox  faisceaux  de  nombreux  tubes  génitaux 
simples. 

On  trouve,  en  outre,  deux  pocbes  incubatrices  remplies  d'œufs  non  seg- 
mentés et  situées,  en  avant,  de  part  et  d'autre  du  musde  longitudinal  du 
radius  dorsal  droit.  Cbacune  de  ces  pocbes  s'ouvre  h  l'extérieur  par  un 
pore. 

CccDiiiBià  TonouiTi.  —  Baie  Biscoê.  dragage  Ao  mètres,  i  exemplaire. 

Le  corps  est  ovoïde  et  mesure  85  millimètres  de  longueur  et  ho  milli- 
mètres pour  son  plus  grand  diamètre;  la  foce  dorsale  est  marron  foncé;  la 
face  ventrale  est  de  teinte  plus  claire. 

Les  pédicelles  sont  UancbAtres,  localisés  sur  les  radius  et  disposés  sui- 
vant deux  rangées  prépondérantes  de  gros  appendices,  bien  séparées  l'une 
de  l'autre,  auxquelles  s'ajoutent  des  pédicelles  de  plus  petite  taille,  inter- 
calés entre  les  gros  et  en  général  plus  rapprochés  de  l'axe  radial. 

Les  radius  ventraux  ronfennent  une  centaine  de  pédicelles,  tandis  que 
chaque  radius  dorsal  n'en  possède  qu'une  soixantaine. 

Les  (juments  sont  minces  et  sont  complètement  dépourvus  de  cor- 
puscules. 

Aucun  anneau  calcaire.  Les  musdes  rétracteurs  s'insèrent  au  tiers  an- 
térienr du  corps.  On  trouve  une  vésicule  de  Poli,  un  canal  madréporique, 
un  estomac  bien  diflërencié  et  deux  faisceaux  de  tubes  génitaux  simples 
et  blanchâtres. 

PsoLDB  Chircuti.  —  Baie  Biscoë ,  dragage  1 1  o  mètres ,  i  exemplaire. 

Ce  nouveau  Psolus  est  subcylindrique ,  à  extrémités  tronconiquos  ;  sa 
région  postérieure  esi  relevée  dorsalement.  tandis  que  la  région  buccale  est 
terminale.  Sa  longueur  est  de  &7  millimètres  et  son  plus  grand  diamètre 
atteint  de  lA  è  i5  millimètres. 

Les  téguments  sont  grisâtres,  minces,  et  n'offrent,  su  regard,  qu'un 
simple  quadrillage  irrégulier. 


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—  407  — 

La  sole  veatnile  o'eet  pas  entonrée  d'un  rebord  lat^l  et  ne  b'étead  que 
sur  une  partie  du  triviom.  Les  pédiedles  sont  disposés  sur  une  seule  rangée 
dans  chaque  radius  de  la  sole;  les  radius  latéraux  en  possèdent  de  qua- 
torze k  seize ,  le  radius  médian  neuf  seaiement. 

La  sole  et  les  parois  du  corps  ne  renfennmt  que  des  plaques  réticulées. 
L'anneau  calcaire  est  formé  de  dix  piJtces  manies  chacune  d'un  prolon- 
vement  antérieur.  On  observe  un  canal  madréporique ,  use  vésicule  de  Poli 
et  deux  faisceaux  d'une  vingtaine  de  tubes  génitaux. 

PsoLDSouiiiiiosDS.  —  IleWandd,  plage;  17  exemplaires. 

Ces  échantillons  sont  de  difl&entes  (ailles  :  leurs  loi^oeurs  osàllent 
entre  7  et  16  millimètres,  leurs  largeurs  varient  de  &  à  8  millimètres  et 
leurs  hauteurs  sont  comprises  entre  9  et  5  millimètres.  Quoique  leurs  aspects 
extérieurs  soient  assex  variés,  ils  |urésenlent  tous  une  région  dorsale  forte- 
ment bombée,  à  sarfàce  extérieure  grenue  et  une  sole  ventrale  plane  con- 
stituée par  one  membrane  mince  et  lisse.  Le  pourtour  de  cette  sole  pré- 
sente un  rebord  très  net  Les  pédicelles  sont  localisés  sur  les  bords  latéraux 
de  cette  sole,  oii  ils  sont  disposés  en  deux  rangées;  la  rangée  interne,  sur- 
lont  visible,  est  formée  de  plus  gros  pédicelles  que  la  rangée  externe.  Ces 
rangées  s'infléchissent  en  avant  et  en  arrière,  circonscrivant  ainsi  toute  la 
sole.  Aux  deux  extrémité  du  radius  médian  ventral  sont  localisées  a  è 
3  paires  de  pédiceUes.  Les  tentacules  sont  au  nombre  de  dix,  les  deux  ven- 
traux sont  petits  et  ne  présentent  que  deux  courts  rameaux.  La  parai  dorsale 
du  corps  renferme  des  plaques  perforées,  irrégulièrement  arrondies,  for- 
mées d'un  double  et  même  d'un  triple  réseau  de  travées,  et  des  coupes 
treillisées  externes.  La  paroi  de  la  sole  contient  des  plaques  perforées, 
ovales,  un  peu  incurvées  et  offrant  quelques  petits  tubercules.  L'anneau 
calcaire  est  constitué  de  dix  arceaux  identiques.  L'on  trouve  deux  vésicules 
do  Poli  et  deux  faisceaux  de  deux  i  trois  tubes  génitaux  simples.  Cette 
espèce  est  incubatriee:  les  œufs  sont  enchâssés,  plus  ou  moins  complète- 
ment, dans  des  espèces  de  vermcosités  cutanées  de  la  sole  vratrale. 


Liste  phélimiuàiiie  de  Mollosqves  des  lacs  Bodolphe, 

STÉPiiAyiE  ET  Masgvehite 

(CoLLECTioy  Maurice  de  /fornsco/fi)), 

PAR  MM.  NSDVILLE  ET  R.  AnTHONr. 

II  nous  a  paru  préférable  de  ne  pas  faire  rentrer  dans  nos  listes  relatives 
k  l'Abyssinie  cenx  des  Mollusques  de  la  collection  Maurice  de  Rothschild, 
qui  proviennent  de  la  r^on  des  lacs  Rodolphe,  Stéphanie  et  Marguerite. 


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En  raison  de  l'intérêt  très  particidier  qu'o&e  la  fanne  Aet  grands  lacs  afri- 
cains, nous  croyoua  devoir  en  donner  une  liste  spéciale. 

I.  HOIXUSQITBS  BES  LACS, 

1.  Faulu    des  AMPUUUAKnDJE. 

Akpdllamu  BuDouxiBgt. 

DeuK  etemplairea  en  bon  ëtat,  et  cinq  exemplaires  plus  ou  moins  dct^ 
riorés ,  du  lac  Stéphanie.  Tous  ont  perdu  leur  opercnle. 

2.  FiULLB  ocs  FALUDINIDf. 
GlB0?ATR1  BDLnOÎDBS  CHiv. 

Treize  exemplaires  dépourvus  d'opercule,  provenant  de  la  vase  da  lac 
Stéphanie. 

3.  PiULLi  DBS  HTVROBIIDf . 
BiTHuu  novàimi  Hartens. 

Un  grand  nombre  d'exemplaires  pronmant  du  lac  Rodolphe,  tous  dé- 
pourvus d'opercule. 

4.  FUULLE  DES  HEIiANIIDJE. 

MeliniiI  TCBinctiUTA  Mail. 

Un  grand  nombre  d'exemplaires  provenant  des  lacs  Rodolphe ,  Stéphanie 
et  Marguerite. 

Sur  un  certain  nombre  de  ces  exemplaires ,  les  tuherctdes  sont  très  nets  ; 
sur  d'autres,  au  contraire,  ils  sont  complètement  absents,  et,  entre  ces 
deux  formes,  on  observe  tous  les  termes  de  passage. 

5.  FlMlLLB  DBS  PHYBIDf. 

Phvsi  tchasursis  G«rm. 

Un  eionplaire  du  lac  Marguerite. 

6.   FiMlLLi  DBS  UMNAEIDf. 

Planohbes  ÂBYSsrsicuB  Jick? 

Cinq  exemplaires  jeunes,  en  assez  mauvali  état,  provenant  du  lac  Ro- 
dolphe. 


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Pluoiibis  sp? 

Cinq  exem[durflB  jeaaee ,  indéterminablea ,  provenant  dn  lac  Rodolphe. 

7.  FtaiLU  DIS  UNIOHIDJE. 
0nio  {Orandidlaiia)  RothsohUdi  nov.  sp. 

Concht  BubrotundaU,  levi  terlon^or  quam  alla,  aotice  rotundaU,  postice 
leviter  cariasta  et  vïx  rostrata;  ad  mai^iaeiD  concentrice  atnala  ;  superne,  ad 
umbooea,  in  média  parte  atipie  in  area  dorsali  valde  pUrata;  deates  cardinales 
plerumque  miDutae  ;  lamella  anierior  crasM  et  plicata  ;  lomella  poaterior  oblon- 
gaU. 

Mesures  prises  sur  un  exemplaire  :  longiL,  97;  altit.,  90. 

Quatorze  valves  iscdées  provenaDl  du  tac  Rodolphe. 

Cette  espèce,  très  vobine  des  Grandiâieria  dn  Tang»aylM,  ni  i  rappro- 
cher de  VOiûo  {GrondHieria)  gramda  Bgt,  on  encore  de  XVnio  tangany- 
ieeiuU  E.  A.  Sm. 

Unlo  (arandidiaria)  CbefUanxl  nov.  sp. 

CoDcba  eloDgala,  valde  longior  quam  alla,  anlice  roluodala,  puttice  vii  roa- 
trata.tevitercarinals  adan^um  ;  ad  marfpDem.iu  medio  parle  ac  etïamio  area 
dorsal!  concentricp  striata  ;  Hupeme  et  ad  uintiones,  leviler  plicata  ;  dpntps  rardî- 
nalea  miautae  ;  lamella  anterior  aubcraaw  ;  lamella  poaterior  elongata. 

Heaures  prises  sur  un  exemplaire  :  long. ,  sS  1  altit,  1 8. 

Unit  valves  isolées ,  provenant  du  lac  Rodolphe. 

A  la  demande  de  M.  Maurice  de  Rothschild,  nou§  nous  faisons  un  plai- 
sir de  dédier  k  M.  Chbfnklx,  d'Addis-Abeba,  cette  aouvdie  espèce  d'un 
genre  fort  inléressant.  Elle  est  surtout  remarquable  par  son  allongement 
a  ntéro-postérieur. 

Un  fragment  de  valve  d'Unionidé,  roulé,  indéterminable. 

PSEDDOSPITBA  BlOTBTI  Bgt. 

Deux  exemplaires  et  une  valve  isolée  du  lac  Marguerite. 


£thebu  Caillaudi  Fér. 
Cinq  valves  isolées  provenant  dn  lac  Rodolphe. 
Ces  exemplaires  sont  plus  compacts  et  moins  allongés  que  les  /Eiheria 
Caillaudi  Fér.  typiques;  il  n'y  a  pas  lieu,  néanmoins,  de  les  en  séparer. 


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—  410  — 

Une  valve  indéei  ranlée,  iiidëtenniDaUe ,  provenant  du  tac  Slépbaaie. 

^THEIIIA  sp.? 

Deux  valves  isol^,  indéterminables,  provenant  du  lac  Miu^erite. 

9.  Famiclb  des  CniENID^. 

COBBICDU  rLUMINlLIS  Mûll. 

Deux  vdveg  isolées,  provenant  du  lac  Rodolphe,  et  un  assez  grand 
nombre  de  vdves  isolées  provenant  du  lac  Mar^erite. 

CoRBICDLt  PDSILLA  Phîl. 

Huit  valves  iscJées  provenant  du  lac  Rodolphe. 

)[.  nOLLUSIlUI»   TEKMESTMES  BE9   MËelONH 
EIWIMONMANTGS. 

1.  FiHU.i,B  DES  BTEKOOrTBmSi. 

AcHirnu  pintheha  Fër.  ? 

Un  exemplaire  de  la  région  Sud  du  lac  Rodolphe. 

Cet  exemplaire  étant  décoloré  et  légèrement  brisé  au  sommet,  nous  ne 
ic  rapportons  k  VA.  panAtra  qu'avec  qudques  réserves.  La  columelte  se 
termine  d'ailleurs  d'une  manière  quelque  peu  dilTérente  de  celle  de  VAeha- 
liiia  panlkera  typique. 

3.  FàHILLE  DES  PUFIOf. 
Bdliiiiiidb  ADiHBKsis  Pfr.  var.  Major  nov.  var. 

Deux  exemplaires  trouvés  dans  la  vase  du  lac  Stéphanie. 

Malgré  les  diSérences  d'habitat,  nous  croyons  devoir  rapporter  ces  spé- 
cimens ao  B.  AdenentU  Pfr. 

Celte  variété  noavdle  diffère  du  type  par  sa  (aille  pim  forte ,  son  péris- 
tome  plus  épus,  ses  tours  plus  convexes,  sa  spire  plus  obtuse  au  sommet, 
ainsi  que  par  sa  suture  plus  proronde  et  non  matinée. 


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QuiTKlÈMS     LISTE    DSS   MûLLVSQUES   D'ÂBÏSSUtlE 
(CoLLSCTIOS  MàBBICE  DE  HOTaSCBILB), 

PAK  MH.  H.  Nrutillr  n  B.  Anthony. 


i.  FiULLB  DU  PHTSIDA 
Phtsi  (Indou)  PoHKiu  Ehr. 
Ud  exempkire  très  jcame  de  la  rivière  Modjo. 
pBfU  CODLBOIU  Bgtï 
Un  exemplaire  jeime  et  douteux  d'Addis-Abeba. 

2.  FjtHlLLE  DKB  UMNAEIIUE. 

pLiNoBBia  connu  Ehrî 

Deux  exemplaires  de  la  rivière  Chongkora  ;  jeunes. 

PlIHOIBIS  IBÏSSLNICDB  Jîck. 

Un  ex«ni[daire  d'Addis-Abeba. 

Six  exemfJaires  du  Uc  du  mont  Zyqual ,  dont  deux  de  ^nde  laille. 

Plahouis  Rdkbui  Dkr.    - 

Un  esem|daiTe  de  Goro-(>oniotoa. 

Un  exemplaire  de  la  rivière  Dobi. 

Six  exemplaires  recuùUia  entre  Tchafôdonia  et  la  rivière  Akaki. 

Deux  exemplaires  de  la  mare  de  Goro. 

Quatre  exemplaires  de  la  rivière  Cfaongkora. 

Ces  exemplaires  sont  beaucoup  plus  petits  que  ceux  figurés  par  Jimeli: 
deux  d'entre  eux  font  passage ,  ainsi  que  le>  exemplaires  de  la  mare  de 
Goro,  m  Plmorbà  Bridouxi  Bgl. 

Plinorbis  Bhidodxi  Bf|;t 

Quatre  exemplaires  de  Soullouké. 

Un  exemplaire  de  Goro. 

Un  exemplaire  recoeiili  entre  Tchafédonia  et  la  rivière  Akaki. 

Un  exemplaire  jenne  et  douteux  de  Laga-Hardine. 

Le  Planorbit  Briàmixi  BgL  nous  semble  tdiement  voisin  du  Plamtrbi» 
RuppelU  Dkr.,  et  nous  possédons  un  si  grand  nombre  d'intermédiaires 
entre  ces  deux  formes,  que  c'est  d'une  manière  simplement  provisoire  et 


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parce  que  d'autres  auteurs  l'ont  maintenue  depuis  Bourguignat,  ({ne  nous 
conaervoDS  l'appdlatioQ  de  Bridoaxi.  Dans  notre  travail  dëGnilif.  nous  re- 
viendrons snr  les  rapports  de  ces  deux  espèces. 

pLiHOKBlS  sp.  ? 

Un  exemfdaire  provenant  des  sources  chaudes  de  Filoa. 

3.  PjmtB  DBS  SDOCDfSIDA£. 

Sccanu  stbuti  Krs.,  var.  Itmtcoia  Mor. 

Un  eiemplaire  jeune  et  douteux  de  la  rivière  Chon^ora. 

Siccmu  BDGULOM  Mor. 

Trois  exemplaires  de  la  r^on  de  Dire  Daoua  (septembre  1906  ). 

SucdNBi  BiuHANni  Stnr. 

Un  exemplaire  de  Goro-Gomotou. 

II.  Fakills  des  BTENOaTRIDiB. 

Stenoctu  sp.  7 

Ud  exemplaire  jeune ,  indétenninable ,  de  Hielis. 

STBHOOnu  sp.  1 

Un  exemplaire  jeune,  indéterminable,  de  'Koanhi  (pré*  de  b  caverne). 

LiMicoLiBU  HKcSLun  Martens. 

Un  grand  nombre  d'exemplaires  provenant  de  la  région  de  Dire  Daoua 
(septembre  1906). 

Bien  que  ces  exemplaires  soient  très  éloignés  du  type  de  Mortens,  nous 
croyons  devoir  les  mettre  sous  l'étiquette  de  la  Ltmicolaria  Uevglini  Mar- 
tens.  lia  font  très  nettement  suite  à  la  série  des  Limicolana  Haiglim  MarU 
et  Chejiuuxi  Bgt.  var.  fiammifera  Neuv.  et  Anth.  de  notre  troiaiàine  liste. 

Dans  notre  travail  déllnitif,  nous  reviendrons  longuement  sur  l'inté- 
ressante question  de  ce  polymorphisme ,  qui  semUe  s'tAwwer  d'ailleurs 
dans  beaucoup  d'espèces  de  ce  genre.  Nous  en  avons  trouvé  on  exemple 
très  probant  dans  les  Galeries  du  Muséum  pour  une  Limict^ariaJUutmiHala 
Fér.  var.  taâeolor, 

&.  Fakillb  dis  PUFmS, 

ClaTKAlia  RoUischlliU  nov.  sp. 

Terta  limita,  fuùfonni»,  raUuHiio,  eomei.  ciwfcrtimme  «Miqiw  cMlnbto- 


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_  41S  — 

■triait;  slriia  undiiUtii  interdum  junctis,  spira  graeili,  apiea  pblaao,  sutura 
Bubmarginata  ;  anfractua  10,  conveiiuacuU  ;  ultimu»  basi  fortitsr  obtuse  biciia- 
latus  ;  ap«rtura  oblonga ,  irregolariter  obliqua ,  piriformis  ;  lamdiœ  pariclalis  et 
coliundlaris  ralidv  convergentea,  inferior  non  sinuata,  recta;  lamella  Mib- 
coltuneliBris  mar^em  non  attingens;  peristoma  eontimuim  mpenie  apresBum. 

LongiL,  la  millim.  5;  diam.  maj.,  a  millim.  5;  apert.  ]oDgit., 
a  milliiD.  aK;  apert  lat,  i  milHin.  76. 

Un  exemplaire  de  Kounhi ,  près  de  la  caverne. 

Ne  possédant  qu'un  seul  exemplaire  de  celte  nouTdIe  espèce,  nous 
n'avoua  pas  voulu  en  détruire  la  coquille  pour  noua  rendre  compte  de  ia 
disposition  exacte  des  lamdles.  Celte  espèce  est  à  rapprocher  de  la  Clau- 
lilia  dytAeriOa  Jici.  ;  die  vient  s'ajonter  k  la  liste  très  courte,  maïs  fort 
intéressante,  des  QausiUea  africaines. 

ClAI]SU.U  sp.  7 

Un  exemplaire  de  Laga  Harba. 

BuuHiflDS  (ComiLincB)  Niiusus  E.-A.  Sm. 

Un  exemplaire  da  Harrar. 

Ce  spécimen  difiëre  on  peu  de  cduï  qui  est  figuré  par  Smith  ;  le  bord 
réfléchi  de  la  columdk  est  moins  large,  mais  il  offiv,  quant  h  !a  coqnille 
embryonnaire,  le  caractère  rqn'ésenté ,  jwnt-étre  avec  exagération,  snr  la 
figure  du  type. 

CuRTiLLA  sp.  î 

Un  eiem|daire  jeune  et  indétenniaable  provenant  d'une  petite  biaise 
sur  la  rive  de  la  Boui^a. 

&  Faiullb  dis  HEUCSID2Ï, 

Bdldiub  BKimiLDS  Mor. 

Cinq  exemplaires  de  ta  r^îon  de  Dire  Daoua  (septembre  igoS). 

Bm.ni  us  Iloi  Sol. 

Un  exemplaire  de  DîréDaoua  (septembre  1908  ). 

Cet  échantillon  présente  une  l^ère  différence  avec  le  type  de  Stdeillcl, 
déposé  an  Mnséom.  Dans  ce  dernier,  l'ombilic  est  plus  largement  ouvert, 
mais  des  difià^nces  du  même  ordre  s'observent  assez  fréquemment  chez 
les  Bidimes,  et  nous  n'y  voyons  pas  une  raison  sufGsante  pour  séparer 
notre  échantmon  du  Bul.  llgi  Sol. 

Bdlqius  sp.? 

Quatre  exemplaires,  trop  jeunes  pour  être  détermiuables,  de  la  région 


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de  Dire  Daona  (septembre  igoS).  Ce  sont  Irie  probablement  des  formes 
jeanes  de  l'espèce  frécéàenle. 

Beldici  sp.  ? 

Un  exemplaire  jenne,  iodëlamiDable,  d'Addi»>Abeba. 

BcLnnisp.î 

Un  exemfdaire  jeuae ,  iDdëtenninable,  de  SouUouk^. 

BuuHtiB  gp.  î 

Un  eum{daire  jeune,  indAennioable,  de  Gbola,  près  Addis-Abebi. 

7.  FiHiLLB  DU  LnUdDiB. 

VlTBUi  BUH8  Riipp. 

Un  exemplaire  jeane  de  Kounhi ,  près  de  la  caverne. 
Cet  exem|daire rappdierait  peut-^tre,  par  sa  Forme,  le  Vilrina  DunKti- 
eola  Dorhn,  de  l'Ile  dn  Prince,  maia  elle  est  ploe  petite. 

MiCROCÏBTU  (ThIPSU  ;  NiNIKA}  AlISStNICA  Jid[. 

Hneienn  exemplaires  de  la  r^on  de  Dire  Daona  (septembre  igoS). 

Nanlna  Bothscliilâl  Dov.  sp. 

Testa  perTorata,  Mibconoidea,  subacuta,  mediorriter  carinila,  oitida,  supra 
regulariter  striala,  înfra  vii  «triata;  anTractus  6-ti  i/a,  couïeniuieuli,  regularitor 
crcKenlea  ;  apertura  obliqua,  perjsloma  simptpi,  anituu),  margîne,  columellari 
aupeme  breriasime  reflciuni. 

i"  exemplaire  adulte  :  ait.,  1 1  millimËtres;  diam.,  19  millimètres;  ait. 
apert.,  8  millimètres-,  diam.  apert.,  9  millimètres. 

9' exemplaire  adulte  :  sll.,  11  millimètres;  diam.,  19  millimètres;  ait. 
apert.,  SmiUimèlres;  diam.  apert.,  9  millim.  5. 

Quatre  exemplaires  provpoant  de  la  région  de  Dire  Daona  (septembre 
1906). 

De  ces  quatre  exemplaires,  deux  sont  [due  jeunes  et  présentent  une  ca- 
rène plus  dérdoppée  que  celle  des  exemplaires  adultes.  Nos  spécimens  ont 
perdu  leur  couleur  ;  on  peut  toutefois  Be  rendre  compte  qu'i  l'état  frais  ils 
présentaient  une  étroite  bande  colorée  suivant  les  tours  de  spire  au-dessous 
de  la  carène. 

Cette  espèce  est  à  rapprocher  de  la  Nanina  [Martensia)  Mozambietnth  Pf. 
Elle  s'en  distingue  surtout  par  son  élévation  moins  considérable,  sa  carène 
moins  aceentuée  et  la  présence  de  stnes  encore  assez  nettes  h  sa  face  infé- 
rieure. 


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8.  Famille  dis  TESTACELLIDf. 

En  NBA  scMALUNsia  E.-A.  Sm. 

Ciaq  eiemplaires  de  la  r^on  de  Dire  Daoua  (septembre  i(toS). 

Ennea  tp.  ? 

Un  eiempUîre  très  jeune,  appartenant  très  probablemeat  à   l'espèce 
lonu/ioMii,  et  troQvë  avec  les  pr^cÀlents. 

9.  Famille  des  UNIONID^. 

Unio  Driiies  Rossm. 

Trois  eiemplaires  d'Endesaa  (fleuve  Aouacbe). 

Deux  exemplaires  et  douze  valves  isolée»,  de  Héra  (fleuve  Aouacbe). 

Une  valve  isolée,  de  Boattah  (rivière  Modjo). 

Unio  sp.ï 

Une  valve  isoMe,  eu  mauvais  état,  indéterminable,  proveuant  de  Héra 
(Aouacbe). 

10.  Famu-lb  DIS  CrRENIDJE. 
Sphxudh  ciPBiisE  Krs.  (suscàPEMSE  de  Bonrguignat). 
Plusieurs  exemplaires  d'Addis-Abeba. 

SpUAMltM  ABVSB1NICUII  Potl. 

Un  exemplaire  du  lac  du  mont  Zyqual . 

PlStDlDM  sp.î 

Un  exemplaire  de  Tchalianani. 


SoTE  SVK  QVKLQVES  ÀSCLéplABBES  DE  MADiGiSCIF,  NOUVELLES 

OU  l^tSVFFISJMMSrtT  CO.VVUBS,  jupportéss  pjk  W,  Gbii"  (ï()ai-l(f0S), 

pAi  MM.  Costanti?!  et  Galliud. 

Dans  l'éDuméradon  laile  par  Baker  <''  en  t68â-86,  des  plantes  de  Ma- 
dagascar r^lt^  par  Baron ,  les  Asdépiadées  sont  en  peUt  nombre.  Depuis 
cette  époque,  Drake  del  CsstiUo,  K.  Schumsnn,  Sehledifer,  etc.,  en  ont 

<')  Journal  af  ike  Lianeaa  Soeïtlg,  i88^i-ift85-iM6. 


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—  il6  — 

fait  connaître  de  nouvf^es,  et  ce  nombre  va  e'accroigsant  (oiu  les  jours. 
M.  Geay,  le  très  actif  voysgear  au  Mnséam,  nous  a  envoyé,  en  igoâ  et 
igo6,  des  échantillons  de  8  Asclépiadëes  récoltées  par  lui  au  cours  de  ses 
.  voyages,  et  parmi  elles  nous  avoas  découvert  deux  genres  nonToaax,  deux 
espèces  noavriles  et  deux  variétés  nouvdiea.  Ce  seul  apw^  anffit  pour 
donner  une  idée  de  la  richesse  de  notre  colonie  en  Asd^iadées  et  montre 
que  nous  Bonunes  loin  de  les  bien  connaître. 

An  reste,  l'herhûr  dn  Muséum  contient  de  nombreux  réprimants 
d'Asdépiadées  malgaches,  dont  nu  eertain  nombre  ne  paraissent  pas  avoir 
été  décrites;  nous  nous  proposons  de  les  faire  connaître  prochainement. 
Aujourd'hui .  nous  décrirons  seulement  les  espèces  rapportées  par  H.  Geay, 
auxquelles  nous  joindrons  deux  espèces  que  nous  avons  trouvées  dans  la 
collection  de  M.  Drake  et  qui  n'ont  pas  été  décrites ,  ce  qui  porte  à  i  o  le 
nombre  des  espèces  étudiées  dans  cette  note  :  li  Périplocéoa,  3  Cynanchi- 
nées,  1  Sécamoaée,  a  Marsdéninées. 

P^SIPLOCÉEB. 

PantopetiM  nadrouBiiilfolU Dcne  (Prod.  VIII,  5oo,  iSâ^i}  var.  cot^ 
M/otia  var.  nov. 

Cette  plante  diflëre  du  type  de  Decaisne  par  ses  fenîlles  plus  épaisses , 
de  consistance  parcheminée ,  en  cœur  à  la  base  au  lien  d'être  en  coin. 

Fruit  (inconnu  de  Decaisoe)  ionai  de  ■  fallieuUs  bMw,  gUhnt,  l^ènmeiit 
■rqoés  en  deduu,  se  louchiot  i  la  l>Bge,  mesurant  8-g  centimètres  de  longueur, 
5  milUroètres  de  largenr.  Grmnei  de  6  millimètres  de  longueur,  a  millimèbes  de 
plui  grande  largeur,  ayant  une  aile  longitudinale  peu  saillante  sur  une  face; 
aigrette  seaûle,  bien  fournie,  3  centim.  5  de  longueur. 

Tnléar,  montagne  de  Fihéréaa,  avrU  1906  (Geay  :  3  échantillons  de 
tiges,  feuilles,  fleurs  et  fruits  conservés  dans  le  formol,  n**  ^990,  699^, 
4ç|93).  —  Mahovaliviaky  (Douillot  i8gi).  Nomindigiœ:  Ttoatfia. 

PAntopotiopalft  oralifolla  nov.  geu.,  nov.  sp. 

Liane  sarmenteuse ,  ne  s'ennnilant  qu'à  la  partie  sopëneure.  FtmUtt  opposées, 
graïqrfea  sur  de  courts  rameaux  latéraux,  floriiîres  à  reitrémité;  limbe  ovale 
alloiigé,  iB  millimètrei  de  longueur  »ur  8  millimètres  de  largeur,  en  coin  è  la 
base;  pétiole  mince,  a-&  millimètrea  de  longueur;  face  supérieure  brune  (aar 
échantilloDS  secs),  mniûe  de  trèe  petits  po3s  raidea;  &M  inférieure  blauchitre, 
reconierte  d'un  léger  tomentum;  nervures  bien  lisbles  sur  la  (ace  inférieure. 
iajfcrtwHww  Utérus  on  terminales  en  ombelka  sestUea  de  s-&  fleorsportéet 
Bor  pUiedlea  mincea,  tdua,  i5  nûllimètrea  de  longueur.  FUun  de  ■  centimèlras 
de  largeur.  Caiic*  Wt,  velu,  à  5  deuta  profondément  découpées,  aiguës,  ajrant 
k  leur  base  interne  deux  petites  glandes.  Cnntlle  &  deuts  développées  de  9  milli- 
mètres  de  longueur,  fi-3  millimètres  de  largeur,  à  tube  trte  coort,  garni  de  poih 


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—  417  — 

i  i'inUrieur;  bouton  Soral  obtus  non  allonge  en  bec  Pta  de  eoromil*  filiforme 
dans  les  ëcbanrniTes  de  la  corolle,  mais  une  petite  lamdle  sailluile  opposée  aux 
d«nt«  de  la  corolle,  dans  le  tube.  Étammeê  ï  anthèrea  reeoUTranl  le  stignute  et 
fusant  nettement  H3lie  bore  du  tube  de  )•  corolle,  terminjei  k  It  partie  supé- 
rieure ptr  un  appendice  membnneui  et  étroit;  filets  Giés  i  la  corolle  duu  lei 
échancruras.  Trantlatmn  sans  rélînscle,  élargis  i  la  partie  sapérieure  en  pdte 
ormde,  i  pollen  «n  lAndes.  PittU  allongé  en  forme  de  quille;  tête  stignuliqne 
utniqne  portant  nettement  l'empreinte  des  translateurs  élargia.  Fruiit  et  ^nuiws  in- 
connus. 

Toléar,  plaines  de  Fihéréoa,  déc.  1906  (Geay,  Plante  »ëcbe,  n°  &795). 

OlmrealWM.  —  Cette  plante  préMnte  de§  affinitéfl  ëvidentea  avee  le  genre 
Pentapelia  et  en  particniiër  atec  le  P.  CoUmearier.  La  pinpart  àw  particn- 
larités  delà  feoille,  saofles  dimensions,  sont  reprodoites  id;  pour  la  fleur, 
c'est  le  mteie  aspect  ^iaérA  et  la  mime  cooslilution;  toutefois  FalMenee  de 
coronale  i  dente  filiformes  inséra  dans  les  échancrurea  de  la  corolle,  que 
tous  les  descripteurs  du  genre  Peniopetia  regardent  comme  caractéristique, 
nous  oblige  à  en  Ëiire  un  g&aé  voisin  du  pr^càlenL 

Kompttela  elasUoa  Cosl.  et  GaO.  nov.  gen.  (C.  R.  Aead.  Se. ,  juin 
1906). 

Tuléar,  plaines  du  Fihëréoa,  Aéc.  190^  et  avril  1906  (Geay,  ÉchanL 
d'herbier  et  conservés  dans  le  formol,  n"  ^788,  ^788  Us,  à^hh,  AgAS, 
&9A6).  Non  indigène  :  Kompitié  (plante  à  caoutchouc). 

CryptOBtegla  grandlllora  (Roib.)  R.  Br.  (Bot.  Rtg.,  t.  ^35, 1819). 

Plames  du  Fihëréna,  déc.  190&,  avril  igu6  (Geay,  échantillons  secs  et 
dans  le  formol,  n"  4790,  4790  bis,  4791,^793,  Û793,  igSa,  ûgSS, 
A956).  Non  indigène  :  Lombùri. 

Obttrvalitnu.  —  Le  C  grandijlora ,  bien  reconnaîssaUe  aux  dénis  de  sa 
coronule  divisés  en  deux  fdaments,  n'avait  pas  encore  été  signalé  à  Mada- 
gascar il  l'état  spontané.  On  n'y  connaisrait  que  le  C.  moi^iucarteRsis 
(eiplwlé  pour  son  eaontchoae)  et  confondu  avec  le  précédent  sous  le  nom 
de  Lombiri  ou  Lombiro. 

Toutefois  les  indigènes  distinguent  dans  le  Lominn  une  variété  appelée 
Lomhtri-voluinto ,  qui  eet  un  C.  grandijlora  qui  se  distingue  du  type  par  la 
taille  de  ses  Iruitd  qui  sont  d'un  tiers  moins  grands  et  par  ses  feuilles  jdas 
allongées  et  moins  larges  (Geay).  Nous  proposons  pour  cette  dernière  va- 
riété le  nom  de  C.  grandifiora  var.  Ttiieareiuii. 

CïiunGHUiéu. 
aucostenuna  vinUiuIe  R.  Br.  {In  Mtm.  Wtrn.  Soc.,  I,  5i]. 
Tulëar,  plaines  du  Fibéréna,  avril  1906  (Geay,  n°  tigSS,  échantillons 
dans  Is  formol ,  tiges  et  Qeurs).  Nom  indigène  :  Trié. 

»9- 


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SarooBtammK  I>soon«i  aov.  sp. 

Tige  sphylle,  clitmue,  glauque,  &  millimètre»  de  diamètre,  s'uninciiMat  ver* 
le  haut  (de  sorte  que  aoui  l'ioflorascence  le  diamètre  est  de  >  millimètres],  nmi- 
liutions  en  fourclie;  nœuds  épaissis  i  centimètre;  derniers  rameinx  tordus  iné- 
gulièrameot  en  spirale  a  millimètres.  In/lorfietnce  en  ombelle  se«le;  pédicelles 
Qoraui  de  6  millimètres  de  loogueur,  o  millïm.  5  de  largeur.  Calic»  1  5  divisions 
nsseï  profondes  de  o  millim.  5  de  hauteur,  ajaDt  une  glande  i  h  bue  alternant 
atec  les  sépales,  quelquefois  deui  superposées  k  un  sépale.  ConAli  de  a  milli- 
mètres de  hauteur,  5  millimètres  de  largeur  une  fois  épanouie,  è  6  dirisions  allant 
presque  jusqu'à  la  base.  Ceroimle  douMe  ;  partie  eiterae  formée  d'un  sîin[^  bour- 
relet cîrctdsire  préaenlant  des  parties  mamelounées  trè«  lë|{èreiiient  rardeiées, 
en  alternance  avec  les  étaraines;  partie  interne,  charnue,  formée  de  5  lobes  ren- 
néa  en  sacs  arqué*  au  do*  des  anthères ,  ne  recouvrant  pas  complètement  l'éla- 
mJDC,  s'amincissant  «en  le  bas.  EtamiM*  i  filets  membraneni,  élar^,  rapprochés 
les  un*  des  autres,  surmontées  par  un  petit  appendice  membraneui  triangulaire 
qui  ne  recouvre  pas  tout  le  stigmate.  Pùtit  i  ovaire  snrmonlé  par  une  colonne 
étroile,  terminée  par  une  lAte  stigmatique  conique,  peu  élevée,  à  5  saillies. 

Ambaraoïbe.  Fort-Daaphin.  Envoi  de  M.  Decorse  (éJuntSlon  dioa 
l'alcool  de  la  coUectioB  Drake  del  Castitlo).  Nom  indice  :  TrikymaJiûlca. 
(  MalheareuBemtiDt ,  daas  le  même  flacon ,  il  y  «vait  en  outre  une  Euphorbe , 
de  sorte  qu'il  iiubsiele  un  doute  sur  l'attribntioii  de  ce  nom  vulgaîre.) 

OlMermiion*.  —  L'espèce  préc^ente  nous  parait  nouvdie ,  surtout  b  eaune 
Ap  sa  coronuie  externe  très  réduite  qui  difiëre  nettement  de  celle  de  toutes 
les  espèces  africaines.  Ces  espèces  sont  :  Sarcottanma  vimâtak  R.  Br. 
(—  S.  apkyllum  Hochsl.  =  Aidepiat  n«dum  Schomach.  et  Thom,);  5.  andon- 
ffcnie  Hiern.  {Gat.  Wdw.  Af.  Pt.  III,  689)  et  S.  Welmittchii  Hiera.  (Id.). 
Les  deux  premières  espèces  ont  la  coronuie  externe  tubuleuse,  la  troisième 
a  une  coronide  hémisphérique. 

Deosin«inapsiB  «phylla  nov.  gcn. ,  nov.  sp. 

Liane  è  latei  blanc,  sans  feuilles  ou  à  feuilles  très  réduites  (aspect  du  Sareo 
slenuMo  viminaU).  Fleurs  groupées,  s  à  8,  sur  l'eitrémité  renflée  des  rameaux  ou 
latéralement  aui  poînis  de  ramification.  Pédicelles  d'ordinaire  de  a-3  millimètres 
de  long,  quelquefois  relativement  gros,  t  milUm.,  5.  Calice  i  5  dents  aigués, 
glabres.  Con>Ue  en  cloche  à  dénia  égalant  la  longueur  du  tube,  charnues  en  de- 
dan*  et  poilues ,  à  prëfloraison  valvaire.  Conmvlt  double;  partie  externe  en  forme 
lie  coupe  è  5  dents  larges,  alterne*  avec  les  dents  de  la  corolle,  non  tmnin«s  par 
Je*  poniss,  mais  coupées  carrément  et  charnues  sur  leur  bord  fibre,  nettement 
en  saillie  à  la  gorge  de  la  corolle ,  alternant  avec  de*  dent*  secondaires  beaucoup 
iDoin»  larges  et  plus  courte*,  échancrées  i  leur  extrémité;  partie  interne  formée 
de  5  lames  bîfurquées  et  peu  saillantes,  filées  au  do*  des  étamjnei  et  reliées  aux 
dents  correspondantes  de  la  coronuie  externe.  Ëlomùiei  formant  tube,  eavelop- 
pant  le  pistil,  terminées  i  leur  partie  supérieure  par  une  lame  membraneuse, 
mince,  triangulaire,  raballue  sur  le  plateau  stigmatiqu".  Tront/iileur  i  pollinies 


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peiidaDlm.  Pitlil  i  ityle  mince  «lloagd  a««r  tête  «ligmiliqua  à  chip«au  à  boni 
5-)}ciité,  ondulé. 

Cap  Sainte-Marie,  i8  juUlet  1901  (CollecL  Drake,  é;banl)lloD  dan« 
l'alcool,  a*  37}. 

ObimalioHM.  —  L'ensemble  des  caraclëres  de  celte  plante  permet  de  la 
ranger  parmi  lea  Cynanchinées  (de  Schumann)  an  Yoisjaage  des  genres 
Dtcanaema  Dcne  et  Glazmlelnut  Fonm.  Elle  a  l'aspect  et  la  structure  florale 
du  Deeanaevia  Boferimuam;  toulerois  la  strocture  de  la  coroaule  est  diff'é- 
mite  et  ne  présente  pas  les  dents  allongées  en  alêne  du  Dteanaenui.  Le 
GlatùMelma  ovalifoliMm  Foum.  est  one  plaate  du  Brésil  et  le  seul  représen- 
tonl  de  ce  genre.  Nous  n'avons  pu  la  voir,  mais  les  descriptions  en  fontune 
plante  voisine,  quoique  nettement  différente,  de  cdle  que  nous  venons 
d'étudier. 

S^BON^Eg. 

SMMmonA  00*71  nov.  sp, 

Arluute  (Lianet)  k  lige  roogeitre  ou  muge  brunâtre,  k  érorce  Ipnticellëe  de 
1-1  millimètr«i<  d'^>ùiaeur,  verle  dans  le»  parties  jeune*,  i  nœuds  renflas  (6  mil- 
lioiélres).  FfuUltt  i  pétiole  très  court  (o  millim.  5)  un  peu  engainant  k  la  tusi^, 
Huirent  nul;  limbe  ëlroît  [7-9  centimèUva  de  lonjtueur,  3-3  millimèlras  de  lar- 
geur) tert  sur  lesdeui  faces,  à  nervure  médiane  saillante  en-d<-s«oua,  nervures 
Wfvndairc*  rares  et  peu  riùMes-,  face  supérieure  pubërulpulp.  à  poils  très  courts; 
hee  inférieure  con)megraniileuse;pntre-D<eudi  allongés  mesurant  7-g  renlimi'tres, 
niKuds  portant  de  «lurta  rameaux  de  1  centim.  5,  ajant  s-3  p-iires  de  fcuilN  up- 
pMiies  1res  serrées.  Jnfityretetne*  en  cjme  bipire,  pauciflore,  n'-duilc  souvent  i 
a  fleura  égales  à  l'extrémité  de  pédoncules  de  &  millimètres;  pédîcelles  des 
fleura  de  s  millimètres,  bract^  courtes,  étroites,  de  9  millim.  5  de  longueur, 
opposées  k  la  base  des  pédicelles;  bracléoles  attachées  sur  le  pédirello,  ne  dé- 
passant pas  le  calice.  Calice  i  h  sépales  ovalaires  (a  miliimèlreK)  à  bords  rc- 
ployéi  en  dclion,  légèrement  soudés  vers  )a  base  où  le  trouvent  9-3  pelil» 
appendices  ^andulaircs.  CdtoKc  campsnulée  ou  urcéolée.  courte  (6  millimètre*} 
à  b  dents  un  peu  étalées,  charnues,  égalant  à  peu  près  la  longueur  du  tube,  de 
couleur  légèrement  jtundtre  (dans  te  formol);  partie  tubulaîn'  portant  des  poils 
très  courts  insérés  surtout  eu  bce  des  lobes.  Coronuh  formée  de  5  lamps  cliarouei 
altachi^  à  la  base  des  étamlnes  et  recouvrant  la  partie  supérieure  de  l'anlbère. 
Htamina  plus  courtes  que  la  coronule,  pourvues  d'un  très  petit  appendice  termi- 
nal ûmbné,  notablement  au-dessous  du  renflement  stigroatique.  Masses  polli- 
niques  groupées  par  ù ,  surmontées  d'une  partie  conique  et  allacliée^  directement 
sur  un  rétinacle  court.  Piâlil  formé  d'une  colonne  présentant  un  bourrelet  cir- 
culaire à  mi-hauteur  et  terminé  par  une  tète  «tigmatique  en  maiisue  arrondie 
faisant  nettement  saillie  au-dessus  des  étamines. 

Tuléar,  plaine  du  Fib^réna,  avril  1906.  t'n  l'Tli.inlilInn  de  tij^cs,  feuillrs 
el  Heurs  dans  le  formol  (Geay.  n*  I^SC). 


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OhttrvatioM.  —  Aaeuiie  eafèca  a&icaiae<''  on  mal^raclie ''>  ne  ressemUe 
à  l'espèce  précÀlente.  Le  Seeamone  taUgna  qai  a  lea  feuilles  presque  anssi 
étroites  et  de  même  forme  s'en  distingue  par  ses  pétioles  nettement  diffé- 
rencies ,  par  ses  entra-noeuds  plus  courts  et  par  la  disposition  r^^èra  des 
feuilles  sur  la  tige  où  elles  ne  sont  jamais  groupées  en  bouquets.  Le  Seea- 
mrnie  ugnalé  par  Jnmdle  qui  ne  Inî  attribue  ancnn  oom  (le  Gaoulclioae  et 
la  Gutta-Percba ,  n"  de  juin  et  juillet  igo^]  est  peut-être  voisin  du 
S.  Geayi,  mais  sa  description  rëJnite  à  celles  des  feuilles  (qui  sontpétioléea) 
ne  pennet  pas  de  bire  «ne  identification  précise. 

MAisDinuéBs. 
Haradeuln  madagascariansiB  nov,  sp. 

Tig»  grimpuite,  oiidulée,  à  rsmeaut  supérieurs  de  o  millim.  5  i  i  millimètre 
de  diamètre,  de  codeur  rougeltre;  entre-nœuds  de  ù  i  6  centimèlres,  nœuds 
renflés;  écorce  des  vieilles  liges,  qui  atteignent  !i  cenlimètres  de  diamètre,  tris 
rugueuse  et  fendillée.  FeuilUi  i  pétioles  atteignant  i  centimètre  de  long;  tirabe 
long  etétrait  (5-g  centimètres  sur  3-5  millimètres]  s'effilent  en  pointe  aiguè  k 
l'eitrémité supérieure,  s'arrandinsant  i  la  base,  légèrement  replojésur  les  bords, 
de  eotuistince  mdle,  de  couleur  vert-clair  sur  les  deux  faces  qui  sont  glabres; 
nervure  médiane  rousritre,  nervures  secondaires  parlant  plus  ou  moins  oblique- 
meol  et  se  ramifiant  en  réseau  brunâtre.  Ii^ortiemtf  ea  cjme  3-&  fois  divisée 
de  1  cenlim.  5  de  btut.  Pltiiri  de  a  millimètres  environ.  Calkt  vert  i  dente  ob- 
tuses. CorolU  campanulée  jaune  soufre  â  5  dents  très  légèrement  lavées  de  vert , 
un  peu  cbaniues;  touffes  de  poîls  renversés  vers  le  fond  du  tube,  placés  à  la 
gorge  de  la  corolle  et  opposés  aui  dents.  Corom^  formée  de  5  dente  triangulaires 
larges,  assaz  courtes,  fixées  au  dos  des  étamines.  cdiintnn  élargies  k  la  base, 
lerminées  par  un  appendice  membraneui,  triangulaire,  cilié  au  bord.  Tronjto- 
Imr  k  pollinies  relativement  petites,  dressées.  Pùtil  formé  d'un  ovaire  arrondi, 
renflé,  surmonté  d'une  collerette  puisd'uu  plateau  pentagonal,  au  centre  duquel 
se  dresse  une  colonne  stigmatique  divisée  en  deux  i  la  partie  supérieure  et  faisant 
saillie  hors  des  étamines.  FnUt  k  t  follicules  réunis  par  leurs  bases  renflées,  mais 
dontl'un  avorte  fréquemaoent;  follicules  un  peu  arqués,  ovoïdes  pointus  de  à  i 
5  centimètres  de  long,  ii-i4  millimètres  de  diamètre  vers  ta  base;  eiocarpe 
épais,  cliamu;  endocarpe  mince,  un  peu  ligneux.  Grw'iui  rassemblées  a  la  base 
du  follicde,  aplaties  (3  sur  7  millimètres);  aigrette  sessîle  de  3  eentimèlres. 


")  On  doit  ajouter  aux  espèces  du  Fiera  ùf  (np.  Àfr.  de  Tïjs.  Dyer  le 
5«eamoiM  D«iDmw  de  Wildeman,  le  S.  tItnophyUa  K.  Sch.,  le  5.  aeuti/aUa  (Gap 
de  Bonne-Espérance,  Herb.  général  du  Huséum). 

'*)  Lea  StcamoM  malgaches  déjà  décrits  «ont  au  nombre  de  i&  ;  S.  auguêli- 
fiilUt  Dcne,  5.  kieolor  Dcne,  S.  biutifilia  Dcne,  5.  diteolor  K.  Sch.,  5.  Mycko- 
FMkyt  K.  Sch.,  S.  EtliaUi  K.  Sch.,  S.  glaUrrima  K.  Sch.,  S.  tiguttnfilia  Dcne, 
5.  o6aMta  Dene,  S.  OimfiUa  Dcne  (Vohimpapango),  S.  SMi^no  Dcne  (Hasca- 
reignes),  5.  Uimfiiia  DÔie,  S.  Thaiianii  Dcne,  S.  imyiara  Dcne. 


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—  421  — 

Tnite.  Plnnea  da  FihMns.  Déoembre  190&  et  avril  1906  (G«iy, 
D"  4789,  ^789  frù,  &9&9,  AgSo,  Ï961.  ÉchaatilloDs  de  liges,  feuillei, 
fleun  et  fraiti  en  herbier  et  dans  ie  formol.  Échantilloiu  de  eaoïilclioac  ). 
La  marne  plante,  rapporta  par  M.  Grève  en  1890,  exislait  déjii  dans 
l'Herbier  da  Muséum  soas  deux  exerafdaires  sens  aucune  dénomination. 
Nom  indigène  :  Dangolora. 

Obtenationt.  —  Comme  le  Martdenia  oermcoM,  dont  il  eat  trè»  diff^ 
rent,  le  Dan^lora  produit  un  latex  renfermant  du  caoutchouc.  Les  indi- 
gènes ie  mâangent  à  celui  dn  Kompitté,  paiement  caontchontifère,  et  en 
obtienneit  le  eaoutehoue  ie  Manombi/,  qui,  aoumÎB  h  l'appréciation  de 
M.  Micfa^n  a  4t  reconnu  irutilisable  et  de  bonne  qudité  moyenne*. 

Maiwleiii»  vemicou  Dcne.  Prodrome  VIII,  6i5. 

Tnléar,  plaines  da  Fibà^na.  ^om  indigène  ;  BocM.  Dde  190&  et  Avr. 
tgo6(Geay,  n"  A786,  6786  bù,  ^937.  Echantillons  de  tiges,  feniUes, 
fleurs  et  fruits  en  herbier  et  dans  le  formol). 


MlCHOPMCOIDEg  BQUAIIOSUS,  TTPB  ItOOPSAV  Dl  crpéncégS 
DK  Là   GaiNEM  FKÀflÇÀtSt, 

pjkH  M.  Hbnhi  Htii, 

Nous  avons  en  plusieurs  fois  l'occasion  de  signaler  à  la  réunion  des  na- 
turahsles  du  Mnséum  l'intérêt  qui  s'attache  à  l'étude  de  la  v^tation  des 
plateaux  de  la  Guinée  française'''  et  les  contributions  importantes  appor- 
tées depuis  de  longues  années  b  cette  étude  par  les  récoltes  de  lélés  corres- 
pondants du  Muséum ,  tels  que  HM.  Pobégnin  et  le  D*  Madaud. 

C'est  encore  sur  une  plante  1res  spéciale  venant  de  ces  régions  et  dont 
la  connaissance  est  due  à  ces  deux  fidèles  amis  de  la  maison  que  nous  atti- 
rons l'attention  aujourd'hui  :  on  type  absolument  nonveau  qoe  nous  appu- 
ierons Mierodraeoide»  squamosui. 

mer*daeoMea  Hos  dot.  g«n. 

Spieuts  aniseiDiles  dioics,  puaim  anilro^ns  in  fiKiculia  capituliformibus 
uniMiitalibni  sessilea;  glums  &~5  îmbricatc  quaram  inferior  dorariî»  a-ncrris, 
superiorM  Untum  fertiles:  <?  s-florte,  floiibni  triandris,  aatbem  lineBribus 

(»  Cf.  récemment  : 

Sur  trois  Acanlbacées  de  ta  Hante-Guinée.  —  BuU.  du  Ituéum,  1905. 

État  aetud  de  nos  eonnoifuncea  sor  la  flore  de  la  Ruinée  française,  —  AùJ., 


ibyGOOgIC 


—  i22  — 

IwaifixM,  fiUmoit)»  penûlenlibus;  £  i-flors,  dj^o  cam  oTBrio  eonliiiuo.  runii 
slignutous  3.  Nui  obbnga,  tares,  tenu»,  stylo  diu  persùtente;  embryo  ad  iMsim 
■Iburainii  turbiiiatiu.  —  C«ulù  erectiu,  btaibui  Miorum  delipswum  penûtea- 
tibiu  «quamosas.  Folia  aiimerosa,  rigida,  acuta,  ragiiUB  imbrîcatû.  Panîeula 
foliif  longior;  capitalt  turi)iiuta  pedunculata  vel  aubsesdlia.  Vagins  secus  pani- 
cuIk  rachidem  dauwe,  Dec  ligulatc,  ipice  lubuUtte.  Bractée  lubulatK  ^oïlit 
brevîoNs. 

H.  MpismcMiu  nov.  sp. 

Caulù  nmplex  vel  ramoiui,  in  ï  fere  pedalù,  robustiu,  in  if  gracilior.  Folia 
rigida,  acuta,  striata  minutiBaime  dentata,  caducs;  vagiue  apertœ  caulem  am- 
plectente»  penisteotei.  Pauicda  ioler  folia  peduoculala  :  femioea  ampla,  longior, 
fatia  seiiès  aut  decies  superuu,  ramis  gracilïbus  in  aiillif  vagînarum  faseiculâtii; 
ma«ciila  brevior,  compacta ,  foliis  dujdo  vet  tripto  longior;  vagiaK  minutiMinio 
pubeacentea,  limbo  subulato  acutisnmo  minutÎNime  denlato,  are  integro  cilio- 
lato. 

Maiculn  spicuiœ  io  quoqoe  faideiilo  19-10,  braxteii  fera  duplo  loogiorei  ; 
^uma  donalis  binerns,  alise  imbricala,  lancaolals,  acnlc,  i  eileriorea  aterilea, 
a  iotariores  fertile»;  filamenta  enerta. 

PanûiieB  q>icube  ia  quoque  faidcido  5- 1 5 ,  juniores  bractels  panlo ,  fnictîferte 
tri|^  ytà  quadruido  longiorea,  graciliores;  glunia  inferior  dorulia  membranacea 
i-Denig,  9-dentata,  baud  accreecen*;  inperiores  iaaeeolat»,  acut<e,  iueqaale*, 
quamm  ÏDteriorea  longîores,  accreseenteg.  Slylus  ad  apicem  S-ramoaDi,  diu 
peraisteiH.  Squame  bypogyiiB  9-3,  laùniatc,  ovarium  paido  suparantM. 

Habitai.  —  Gainée  française  :  llunbia  (Madand  970)  fl.  9  jeune,  jnin 
1898;  rivière  LauTofomé  (Pobégnia  1059),  &ucti6é,  man  t9o&;  Kindia 
(Pob^puin  tSfik  9,  isAS  d)  fienrs  avancées  et  jeanes  finiits  (seplonbra 
1905). 

DtMENnoiis.  —  Tige  femelle,  hauteur  jusqu'i  3o  centimètres,  diamètre 
avec  les  écailles  1  à  i,5;  mâle,  hauteur  10  centimètres,  diamètre  6  k 
8  millimètres.  Feuilles  partie  libre  caduque  :  femdle  3o  k  ho  millimètres', 
mile  13  h  s5  ;  lai^^ur  au  point  de  détachement  :  3  millimètres  et  9™5. 
Panieule  femelle  de  t3  è  3o  centimètres  de  haut  sur  5  à  6  de  large;  mlie 
5  à  8  centimètres  sur  1  de  large.  Bractée,  &  i  5  millimètres.  EpiUel  h- 
melle  A  à  5  millimètres  au  moment  de  la  tloraiBon;fructiGé.  1  centimètre; 
mâle,  7  il  8  millimètres.  Nwuie,  kkït  millimètres  sur  o,â. 

Le  Mieroiroeoide»  Mquamoiiu  appartient  par  ses  épilleta  femdies  1 -flores 
au  sous-ordre  des  Carieem,  tel  que  le  définit  Clarke  dans  Flora  qf  tropical 
Africa,  VIII,  p.  367.  En  cherchant  à  préciser  les  affinités,  on  les  trouve 
surtout  avec  certaine  genres  brésiliens  de  la  (riba  des  Gryplangiées ,  no- 
tamment C^haiocarpiu  et  Lagmaearpu».  Cette  (ribu  n'est  pas  notée  dans 
le  Gênera  Plantarum  de  Bentham  et  Hooker  comme  caractérisée  par  la 
dfœcic;  maie  cette  particularité  est  signalée  par  Nées  ab  Ësenbeck  dans  le 
Flom  BratilitHxi» ,  11,  a,  p.  16a,  pour  le  genre  Cephaloearpu» ,  celui  dont 


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—  423  — 

les  caractëreg  généraux  se  rapprochent  in  ^ub  de  ceux  de  notre  plante. 
Aîniî  ]e  port  draeanoide  trèi  exceplioaDel  ;  le  f^roupemeot  des  épiUets  en 
petits  fascicdes  capitnliibnnes  portés  par  des  pédoncules  grAes  pins  on 
moins  longs;  la  disposition  imbriquée  des  glomes  dans  chaque  épillet,  le 
nombre  de  ces  Cornes ,  etc. 

Seulement,  il  y  a  de  notables  différences  dont  voici  les  principales.  Les 
pédoneides  porteurs  des  groupes  d'épillets,  qui,  dans  les  CejAaloearpia, 
sont  groupés  on  isolés  k  l'aisselle  des  feuilles  végétatives  dles-mémes ,  sont 
répartis  dans  les  Microdracoïdes  le  long  d'un  axe  spécialement  différencié, 
de  manière  à  former  une  panicule  bien  distinct  de  l'appare^  foiiifëre. 

Les  caractèros  fioraux  sont  également  différents  dans  une  large  mesniv. 
Le  Mieroâraeoiiti  n'a  que  denx  fleurs  k  trois  étamines  au  sommet  de 
chaque  épillet  mile  -,  son  fmil  est  allongé ,  grêle  et  sans  appendice .  alors  que , 
ehei  le  Cepkaioearfti* ,  les  fleurs  mâles  ù  une  ou  deux  étamines  se  trouvent 
à  l'aisselle  de  la  plupart  des  glomes  de  l'épiUet,  sauf  les  deux  iniérienres, 
le  fruit  est  sul^lobnleux  avec  un  appendice  en  forme  de  tél«  irrondie. 

Nous  arrêterons  \k  cette  comparaison  entre  les  deux  genres  pour  insister 
sur  la  constitutbn  de  la  tige  du  Mierodramide$. 

Cette  tige  se  termine  par  l'axe  de  la  panicnle,  mais  elle  se  eonlinae  syra- 
podîquemenl  ou  se  ramifie  en  fansse  dichotomie  par  le  développement  d'an 
ou  de  denx  bourgeons  axillaires  des  feuilles  précédant  immédiatement  le 
premier  entrencead  allongé  de  l'inflorescence.  Cdie-ci  est  rejeta  sur  le 
due  et  l'on  trouve  d'ordinaire  l'inflorescence  de  la  période  végétative  précé- 
dente persistant  à  l'état  see  parmi  la  tooffe  de  feuilles  un  peu  en  dessons 
de  rioflorescence  actudie.  Des  vestiges  des  inflorescences  autérieures  se 
trouvent  aussi  le  long  du  stipe  éeaUlenx. 

L'épaisseur  de  ce  stipe  qui,  dans  les  exemplaires  femelles  les  {dus  vi- 
goureui,  peut  atteindre  i  centim.  5  est  plus  considérable  que  celai  de  la 
tige  même  qni  ne  dépasse  guère  3  à  3  millimètres.  I^  principal  de  cette 
épaisseoT  est  dû  i  la  superposition  des  écailles,  très  serrées  les  unes  sur 
les  autres,  et  aussi  comme  diez  les  fougères  arborescentes,  au  dévdoppe- 
ment  de  racines  adventives  qui  cheminent  entre  la  véritable  tige  et  les 
écailles  pour  gagner  le  sol.  Souvent  même,  la  base  du  stipe  apparent  est 
uniquement  composée  d'nn  foisceau  de  ces  racines ,  la  tige  étant  complète- 
ment résorbée  vers  sa  base.  Les  écailles,  dont  les  bases  sont  retenues  par 
leurs  Eusceaoi  fibreni  enchevêtrés  dans  ces  racines  continuent  à  leur  sef  vir 
de  vêtement  protecteur. 

Ces  végétaux  sont  ainsi  véritablement  soulevés  au-dessus  de  terre  par 
leurs  rames  adventives,  à  la  façon  des  Paiidamu.  Seulement,  v^étant 
dans  le  milieu,  très  sec  k  certaines  époques,  du  plateau  guinéen,  au  lien  de 
poueser  dans  l'atmosphère  constamment  humide  des  bords  de  Oeuves,  ces 
racines-soutien  sont  mises  à  l'abri  sons  les  débris  des  bases  de  feuilles  qui 
leur  forment  un  épais  revêtement. 


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_  42â  — 

M.  Pobéguin  avait  rapporté  les  premierB  échaotiUons  de  Miendrae- 
eoûU»  en  190^,  le  ugnalant  dès  Ion  à  notre  corioailë.  Ges  ëchantiUDnB 
étai«it  fructifies  avec  de  rares  nooulee  dévdoppëes  au  milieu  d'^illels  sté- 
riles.  Gea  limita  nous  peradrent  de  voir  qu'il  s'egùaait  d'une  Cypëracée 
anonnele. 

Il  nous  ^tait  poorlant  interdit  d'en  donner  la  description,  &nle  de  cer- 
lùna  &émeiàa  essentidg,  notamment  des  ëtaminefl  dont  le  nombre  dans 
chaque  Seur,  dont  l'existence  dam  les  mêmes  fleura  qœ  les  oi^pnes  fe- 
meHes  on  dana  des  fleurs  difi&«nte8  so-vent  de  baae  k  IMtaUtasentent  des 
genres  dans  cette  famille. 

Un  échantillon  dâ  an  D*  Hadaud  avait  nn  aspect  [dus  jeane.  Maù  là 
aussi  nous  ne  pûmes  trouver  que  des  fleurs  femelles.  D  y  avait  donc  tontes 
chances  pour  qae  la  plante  fût  dioîqne. 

11  fallut  attendre  jusqu'à  cette  année  pour  être  en  possesaion  des  élé- 
maits  complets  nëcessaires  ponr  établir  une  description  correcte,  capable 
d'éclairer  sur  les  afBnités  rédles  de  cette  jdante.  M.  Pob^in  a  rapporté 
des  environs  de  Kîndia  des  matériaux  permettant  cette  étude.  D  avait 
même  cm  être  en  possesnon  de  deux  espèces  :  l'une  plus  robuste,  à 
feuilles  plus  iongues,  à  panicules  pins  amibes,  plus  lameosea,  edle  que 
nous  cannaistions  déjà  ;  l'antre ,  à  feoilles  plus  courtes ,  à  paaicoles  réduites , 
dont  les  âéments  sont  serrés  contre  l'axe  principal.  L'analyse  a  montré 
qu'il  n'y  a  pas  là  différence  spécifique,  mais  sexuelle,  le  premier  type 
étant  cdui  des  pieds  fémdles,  le  second  cdni  des  pieds  mAles. 

Nous  avons  pa  ainsi  établir  l'histoire  complète  de  ce  Miendraeoidea  iqua- 
ntoiiu,  si  bizarre  d'aspect,  qui  est  un  type  nouveau  pour  la  &mille  des 
Cypéracées  et  dont  les  affinités  sont  avec  des  plantes  brésiliennes  plus 
qu'avec  des  plantes  africaines.  Les  particularités  de  sa  végétation  méritaient 
aussi  l'attealion:  dles  sont  adaptées  aux  conditions  spéciales  des  localités 
oii  on  les  trouve,  le  sol  constitué  de  grès  pur  étant  intmdé  pendant  plu- 
sieurs mois  et  complètement  desséché  le  reste  de  l'année. 


Note  sds  l'bzistk!>cs  bt  u  ûcoitk  db  l'Euniiii  Gabdamomuii 

AU    ToKEIlf, 

PAR  M.  Ph.  Eberhardt,  DocTEun  is  scieugrs, 

MBMBnE  DB  LA   IMtSSIOn  SGIENTlPIQtlE  PERMANEIfTE  DE  t'iNDO-ClIINE. 

Dans  un  récent  voyage,  j'ai  en  l'occasion,  à  mon  passage  à  Dong-Dai^ 
(Hant-Tonldn),  de  voir  un  jour  un  certain  nombre  de  Nùns'''  arriver, 

">  Peupkde  du  nord  du  Tonkin  provenant  du  mdUn^  de  U  rata  Tfao  avec 
les  Chinois  du  Quang-Si. 


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—  425  — 

chargfés  de  mcs,  dont  ils  m'ofTrirent  le  coateau.  Mod  atteDtîon  fut  attirée 
par  le  produit  exhibé,  qui  me  semblut  être  des  graines  de  Cardamome. 
Gamme,  anxioterrogations  que  je  leur  fis  bot  la  proveuanee  de  ces  graines , 
ces  indigènes  me  répondirent  qu'ils  les  avaient  recueillies  dans  irles  forêts 
du  Nord*,  je  résolus  d'explorer  les  forêts  du  seclenr  de  Cao-bang,  qui 
m'avaient  l'air  d'être  ccties  qu'ils  voulaient  indiquer,  et  d'aller  me  r^idre 
compte  si  la  Cardamone  y  venait  spontanément  et  si  die  y  était  l'objet 
d'une  coltore  qudconque. 

Cette  question,  en  effet,  ofirait  on  vif  intérêt,  car,  jusqu'i  présent,  ta 
Cardamone  n'avait  été  signalée  en  Indo-Chine ,  comme  étant  cultivée  on 
comme  étant  exploitée,  qu'au  Cambodge ''1  et  dans  certaines  parties  do  Ijos. 
Une  autre  question  se  présentait  paiement  :  à  qneUe  espèce  botanique 
avoit-oo  k  fidre,  était-ce  à  VElOfaria,  Aait-ee  an  contraire  ï  un  Amomum  f 

J'ai,  dans  le  cercle  de  Ceo-bang,  que  je  parconrns  alors  en  tous  sens, 
raieontré  en  ^et  dea  Cardamomes ,  parsemées  au  milieu  des  massifa  mon- 
tagneux, qui  constituent  on  eicdlent  milieu  ponr  le  développement  de  cette 
espèce,  mais  i  une  certaine  altitude. 

Je  les  ai  (onjours  rencontrées  de  préférence  sur  les  bords  des  arroyos  qui 
traversent  les  IbrêlB,  les  parties  sèches  ou  essenlidlement  rocheuses  en  étaient 
totalement  dépourvues. 

Il  n'y  a  pas,  dans  cette  région,  de  culture  de  cette  plante;  les  indigènes 
récoltent  simplement  les  fruits,  qu'ils  préparent  d'ailleurs  très  mal,  en  un 
produit  à  peu  près  invendable. 

On  pourrait  cependant  en  tirer  un  excdient  parti ,  en  indiquant  aux  peu- 
plades de  ces  contrées  la  façtm  de  les  récolter  d'abord  et  ensuite  edle  de 
les  préparer. 

Malheureusement,  on  rencontre  souvent  trop  d'indifférraice  chei  ceux  qui 
devraient  s'intéresser  le  plus  au  dévdoppement  agricole  de  la  colonie,  n  A 
quoi  bon,  me  disait-on  dernièrement,  à  quoi  bon  donneraux  indigènes  des 
conseUsI  Us  ne  les  suivront  pas,  nous  n'avons  sur  etu  aucune  octionln  En 
l'admettant,  et  cda  n'est  pas^^,  notre  devoir  est  de  signaler  toutes  choses 
qui  peuvent  intéresser  et  séduire  tel  ou  tel  colon  dont  la  concession  ren- 
ferme qndque  produit  digne  d'intérêt 

Je  ne  conseHlCTai  jamais  k  un  Europém  d'entreprendre  la  culture  de 
i'EItttaria  CarAmomum,  qoi  serait  d'un  rapport  évidemment  insuffisant 
pour  le  faire  vivre;  mais  pourquoi  ne  mahi|dierail-il  pas  c^te  espèce  dans 
ta  r^ton  oii  elle  existe,  pourquoi  ne  récolterait-il  pas  le  produit  ou  ne 
le  ferait-il  pas  récolter  et  traiter  de  façon  intdligenle  et  raisonnée  pour 

"'  JuaiLU,  Cullum  colonialei. 

'*'  J'ii  eu  souvent  l'occasion  de  constater  que  l'indigène  est  tout  disposé  au 
contraire  à  suivre  les  conseils  que  nous  loi  donnons,  et  avide  de  eonntdtra  tes 
procédés  d'amélîontîon  que  nons  pouvons  lui  proposer. 


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—  420  — 

eu  Lirer  eusuile  parti,  tout  comme  le  font  nos  voieiiis  daiu  les  Iodes? 
Pourquoi  ii'indiquerait-ii  pas,  dans  Bon  voisinage,  aux  indigènes  desaleiw 
tours,  la  manière  de  s'y  prendre  pour  fonrair  un  produit  convenaUe  qn^ 
leur  achèterait  ensuite  lui-même  et  revendrait  dans  de  t>onnes  condilions? 

Je  EÙgnalais  précédemment  que  le  produit  de  ces  r^ona  était  pour  ainsi 
dire  invendable.  La  cueillette ,  en  effet ,  étant  faile  à  !a  main ,  et .  la  plupart 
du  temps  tnp  tard,  j'enleodK  par  lii  k  une  époque  on  la  maturité  com- 
mence déjà,  il  en  résulte  inévitablement  l'ouverture  d'on  grand  nombre  de 
fruits. 

Ensuite,  une  fois  la  cueillette  achevée,  les  fruits  sont  exposés  au  grand 
soleil,  et  tàa  pendant  plusieurs  jours  de  suite,  ce  qui  dessèche  hmsque- 
ment  les  capsules,  en  fait  édater  une  certaine  quantité  et  donne  à  toutes 
une  couleur  brun  foncé  déplorable,  commercialement  pariant  :  elles  ne 
peuvent  évidemment  pas  entrer  ainsi  sur  le  marché,  en  concurrence  avec 
les  Cardamomes  de  Geylan,  d'une  belle  couleur  janne-paiUe.  Cette  teinte 
s'obtiendrait  cependant  d'une  façon  très  simple,  en  âisant  sécher  les  fmils 
très  lentement,  è  une  faible  lumière,  et  ea  ne  les  exposant  à  l'ardeur  du 
soleil  qu'une  foie  secs,  et  pendant  deux  jours.  Quant  à  l'ouverture  des 
capsules ,  on  y  remédierait  aisément  en  disant  la  cueillette  un  peu  plue  tAt 
et  en  détachant  chaque  capsule  avec  des  ciseaux,  ce  qui,  soit  dit  en  pas- 
sant, permettrait  en  outre  d'aller  plus  vite;  de  la  sorte,  la  capsule  non 
pressée  entre  les  doigts  resterait  intacte  et  sa  déhiscence  ne  serait  pas  sol- 
licitée. 

Ce  produit  tonkinois  Ironverait  certainement  sa  place  sur  nos  marchés 
d'Asie  et  d'Em-ope,  car  il  est  beau-,  les  capsules  mesurent  en  moyenne  deux 
centimètres  de  longueur  et  atteignent  fréquemment  a  cent.  5.  ce  qui  les 
fait  rentrer  dans  la  première  ùitigone  des  produits  similaires  vendus  snr  Ion 
marchés  des  Indes  anglaises. 

Sens  même  faire  de  culture  de  cette  espèce,  en  se  bornant  à  édaireir  les 
pieds  qui  se  trouvent  dans  les  forêts,  on  arriverait  rapidement  à  multiplier 
l'espèce  et, peu  à  peu,  èlni  faire  occuper  une  place  sérieuse  dans  bien  des 
endroits  de  la  Haute-Région,  è  condition  toutefois  qu'il  y  ait  de  l'eau,  et 
c'est  presque  le  cas  général. 

Pour  ce  qui  est  de  l'espèce  au  point  de  vue  botanique ,  on  a  affaire  ici  k 
des  écbantillonB  nettement  caractérisés  d'EUuaria  Cardamomum  k  tige  rou- 
geAIre,  se  rapprochant  assez  de  l'espèce  indigène  de  Ceylan. 

La  plupart  du  temps,  disposée  par  touffes,  la  plante  se  présente  avec 
tiges  feuiliées  et  tiges  florales. 

Les  tiges  feuiliées  ont  de  trois  à  quatre  mètres  de  hauteur;  elles  sont 
munies  de  feuilles  lancéolées  à  pétiole  relativement  très  court  et  sont  sou- 
vent, sur  leurs  nervures,  légèrement  veinées  de  rouge. 

L'inflorescence  est  une  grappe  composée  de  cymes  rocémiform'^s  Accom- 
pagnées de  bractées  en  forme  de  spathes. 


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—  427  — 

Les  fleurs  sont  hermaphrodites,  douMemeat  tabulaires  et  possèdent  na 
labelle  blanc  lavé  de  pourpre. 

L'élamine  unique  est  insérée  à  In  base  de  la  cok^. 

L'ovaire  infère  est  triloculaire. 

Ce  fruit,  couronné  par  les  débris  dnpérianthe,  est  une  capsnkobioDfrue 
s*onvrant  en  trots  volves  loculieides. 

Les  graines  atteignent  de  6  i  7  millimètres  de  diamètre-,  e&ts  sont  ren- 
daes  polyédriques  par  leur  compression  h  l'intérieur  du  fruit  et  munies 
d'un  arilk.  On  y  trouve  un  albumen  farineux. 

Plus  récemment  encore,  j'ai  retrouvé  la  mime  espèce  aiii  environs  de 
I.ao-Kay,  accompagnée  d'une  espèce  voisine,  h  nervures  non  teintées  de 
rouge  et  à  fruits  plus  petits.  La  première  est  très  répandue  dans  les  alen- 
tours immédiats  de  Phong-Tbo  (Laokay),  où  elle  fait  même  l'objet  d'nn 
marché  local. 


Coutiiibvtiou  à  l'étvbk  on  SpAsriAciE.t  b'Akcdbil  (Ssihe), 

PAR  M.  LucisN  Hahblin. 

(Lawutoiii  bi  m.  lr  pinriMEDi  Stinisus  Mivaiu.) 

Mnnier-ChalmaB,  lors  d'une  excursion  que  fit  la  Société  géologique  île 
France  pendant  la  Réunion  extraordinaire  de  1889,  signala  l'absence  des 
Sables  d'Auteuîl  dans  les  carrières  d'Arcueil. 

M.  Marcel  Bertrand''',  dans  le  compte  rendu  de  cette  course,  s'exprime 
de  la  façon  suivante  :  nL'Argile  plastique  supporte  directement  le  Calcaire 
grossier  inférieur  -,  les  Fausses  glaises  font  défaut  ;  elles  disparaissent 
d'une  manière  générale  au  sud  du  bombement  de  Meudon«. 

L'affirmation  de  ces  autears,  en  ce  qui  concerne  l'absence  des  fausses 
(^ses,  peut  s'interpréter  de  la  façon  suivante  :  les  parties  basses  du  pla- 
teau de  Villejuif  ayant  été  rabotées  lors  du  creusement  de  la  vtdlée  de  la 
Bièvre,  les  exploitations  anciennes  ne  pénétrant  pas  profondément  à  l'inté- 
rieur du  coteau  ne  présentaient  pas  les  Lignite»  supérieurs:  depuis,  les 
fronts  de  tadle  ont  avancé  et  Cftte  assise  a  été  rencontrée,  en  place,  sous  le 
calcaire  grossier;  elle  a  1  m.  90  environ  d'épaisseur  k  Arcneil. 

En  janvier  1906,  M.  P.-H.  Fritel'*'  a  signalé  fa  présence  des  fausses 
{;Iaîses  réduites  aux  Sables  d'Auteuil  et  aux  lignites. 

ï^i  été  directement  associé  au  Iravad  de  M.  Frild  ;  je  lui  ai  s^alé  fa 
pi-ésenc«  i  Arcueîl  des  Sables  d'Auteuil  et  lui  sï  communiqué  des  bob  ad- 

«1  Marcel  BeiTRinn.  Compte  rendu  de  l'eicursion  du  18  toAt  1889  k  Bicélro 
-t  Villejuif.  —  B.S.  G.  F.  [3],l.  XVIl.p.  8i5. 

'')  P.-H.  Fhitil,  Sur  ti  présence  de»  Fausses  ({((iKS  dans  la  banlieue  Sud-Est 
de  Piris.  Bail.  Mu:  Hitl.  Nul.,  1906,0*  1,  p.  tig.  —  Volrausù  Lt  Naturalûlt. 


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—  428  — 

miraUement  conservés,  perforéa  par  une  Teredina  coofinaat  fc  Tendiaa 
Omeiù  Desb. ,  ainsi  que  plusieurs  moules  pyrit)së«i  de  ces  animaux.  On 
pourra  voir  ces  échauliliaos  A  la  galerie  de  Géc^i^e  du  Muséum  (série 
stradgraphiqne). 

Mus  depuis,  quelques  faits  nouveaux  vinrent  s'ajouter  aux  remarques 
qu'avait  faites  M.  Fritd. 

Tout  d'abord,  ou  doit  restituer  à  Gaston  Planté  la  découverte  des 
Saldea  d'Auleuil.  En  eSet,  voici  ce  que  cet  autenr  a  écrit'')  :  «Dans  une 
carrière  située  sur  la  route  de  GentUly  à  Arcueil,  on  n'en  aperçoit  que  de 
bibles  Iraees  (lignîtes  sapéneurs)  et  on  n'en  trouve  aucune  dans  une  car- 
rière jdacée  plus  loin,  sur  la  roule  d'Arcueii  ii  Villejuif,  après  avoir  tra- 
versé la  Bièvre.  Les  parties  Bupérieures  de  l'argile ,  de  conlenr  gris-bleu 
ardoisé,  lont  uulaitml  un  peu  tablonnauêi . . .  i 

Ensuite,  les  explications  que  donne  M.  Fritel  dans  ses  Notes  ne  correspon- 
dant pas  avec  celles  que  j'avais  conçues ,  m'eugagk'enl  k  étudier  de  près  cette 
coucbe  et  à  tenter  de  reconstituer  les  circonstances  qui  tmt  présidé  k  son  dépAt. 

M.  Fritd  émet  l'idée  que  ces  sables  se  sont  déposés  soit  duuune  lagune 
qui  était  en  communication  intermittente  avec  la  mer,  soit  sur  un  littoral 
où  des  courants  venant  de  l'Est  apportaient  des  bois  flottés,  perforés.  Il 
attribue  l'Sge  de  ces  produits  de  fiottage  k  l'époque  des  couches  h  Teredw» 
penottata  Lamk.  de  la  Cbampagne. 

Cette  seconde  manière  de  vdr  ne  saurait,  semble-l-il,  être  admise,  les 
Sables  k  Teredina  permnala  appartenant  manifestement  an  Cvisien  supérieur, 
et  étant  dassés  définitivement  comme  tels,  depuis  la  découverte  que  fit 
M.  Depéret'*',  consistant  en  un  fragment  de  mandibule  de  Chatmoikt- 
rium  [C.  StehHnt  [Lopbiodontidés]),  découverte  qui  s'ajoutait,  du  reste,  à 
cdle  qu'avait  fait  le  D'  LemoineC*  qui  avait  d^k  signalé  aux  environs 
d'Épemay,  Ay,  Gbavot,  etc.,  la  présence,  dans  les  Sables  k  Térédines,  de 
Lopkiodtm  (3  espèces)  ainsi  que  Hyi-atotheriitm,  qui  se  retrouve  également 
dans  TArgile  de  Londres  et  au  Nouveau  Mexique. 

Ces  Sables  sont  fossilifères  à  Vanves,  où  M.  Cayeux'''  a  retrouvé  tout 
une  faune ,  de  même  qu'à  Passy,  oà  H.  Paul  Combes  fils  trouva  des  tubes  de 
DibifM  et  un  Bryoïoaire  appartenant  au  genre  Membranipora  Blainv  '"'. 

<'I  GieroM  PLiirrf ,  Sur  les  Lignîtes  inférieurs  de  l'Argile  plutjqae  du  Barain 
pBrisien.  —  B.  S.  G.  F.  [a],  t.  XXVII,  p.siS. 

i*)  DipiiR,  C.  B.  lomm.  du  tianeu  de  la  5.  G.  F.,  séance  àa  7  novembre 
igoi.p.  i56i  t58. 

I''  Û'inonis,  Apirç»  ghJrmt  iw  Ftmu  tt  M>  «Ntwwu.  —  Terrains  tei^ 
tiaires.  —  A.  F.  A.  S.,  Reims,  1880,  p.  37. 

I*)  Ciiiui,  C.  R.  Acad.  St.,  L  CXL,  n°  36,  p.  1738. 

(>)  Paul  CoBBia  riLB,  Sur  les  couches  moyennes  et  supérieures  d'Auleuil  et 
de  Pastf.  BuU.  Mut.  UisU  NaL,  1906,  1,  p.  76.  —  Voir  aussi  P.  Coasis  fils, 
C.B.  S.»iane*MS.  G.  F.,  li  décembre  1906,  p.  ig3. 


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—  429  — 

Je  sentB  porté  à  penser  qu'on  se  trouve  en  préieitee  d'm  dépôt  ddtoïie, 
le  saUe,  de  même  que  les  bois,  me  paraissant  avoir  été  chatriés  par  un 
fleuve  à  courant  très  rapide ,  qui  déposait  ii  son  estuaire,  sous  forme  de 
barra,  les  sables  quarlzeui,  provenant  sans  doute  de  la  dànolition  d'un 
massif  cristallin;  les  bois  ont  Ait  être  perforés  sur  place  par  les  Teredtna. 

Ces  sables  se  présentent,  à  Arcueîl,  sous  la  forme  d'une  lentille  qui 
mesure  aetueBement  km.  30  de  largeur  snr  lio  centimètrea  d'épaisseur 
maxims.  Os  diSËrent  des  saUes  que  l'on  voit  k  Vanvea  par  la  grosseur  de 
leur  grain  (qui  est  beaucoup  jdus  forte)  ainsi  que  par  leur  coaleur  noi- 
râtre, due  à  la  matière  o ionique  qui  les  imprègne.  A  la  partie  inférieure, 
de  même  qu'i  la  partie  supérieure ,  ces  sables  sont  cimentés  par  de  la 
marcasite;  ie  milieu  est  occupé  par  du  sable  k  l'état  libre. 

Celte  lentille  se  trouve  cootinuée,  à  l'Est,  par  dra  sables  empètéi  dans 
l'argUe  plastique,  pois,  plus  à  l'Est  encore,  parus  filet  sableux,  épais  de 
18  9  centimètres,  et  qui  est  yisiUe  sur  une  partie  seulement  de  la  car- 
rière. 

Les  bois  perforés  les  mieni  conservés  se  trouvent  eu  grand  nombre 
dans  les  eatdes  meubles;  on  rencontre  aussi,  en  cassant  les  blocs  de  mar- 
casite, des  empreintes  de  Térédines,  des  empreintes  v^tsJes  ainsi  que  de 
ives  galets  avdlanairea. 

Teb  sont  les  faits  que  j'ai  cm  intéressant  de  signaler  et  que  j'ai  rdevés, 
denovembre  igoSèmai  1906,  danslacanièredu  cimetière d' Arcueîl, qui, 
malhenreusement,  dans  un  avenir  très  proche,  ne  permettra  plus  d'étu- 
dier le  Spamacien  supérieur  :  l'eau,  qui  a  envahi  la  carrière ,  ainsi  que  les 
âwulements  rendent  l'accès  de  la  nlentille  des  SaUes  d'Auteuil»  excessive- 
ment difficile. 


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BULLETIN 

DU 

MUSÉUM  D'HISTOIRE  NATURELLE. 
ANNÉE  1906.  -  N°  7. 

92'    RKUMON  DES  NATURALISTES  DU  MUSÉUM. 

f)7    HOTBMBRB    1  go6. 

PRÉSIDENCE  DE  H.  EDMOND  PËRRIEIt, 

DUEGTBDR  DO  IICSÉOM. 

LAMARCK. 

Le  Directeur  aaaoDce  que  le  Muséum  d'histoire  oaturelle  est 
nulorisé  &  ouvrir  une  souscription  interaationale  pour  élever  à  La- 
rnarck  un  monument  dans  l'étAblissement  où  il  publia  ses  œuvres 
capitales  et  oii  il  professa  jusqu'à  la  fin  de  ses  jours. 

ffLe  Muséum,  dit-il,  peut  ajouter  aux  leçons  que  donne  ane  ex- 
position permanente  des  produits  de  la  Nature,  une  leçon  plus  îm- 
|)osante  encore  peut-éire,  celle  de  l'histoire  m4me  de  la  Science. 
Dans  l'étroite  enceinte  de  ses  murailles,  il  s'est  accompli  les  plus 
importantes  révolutions  scientifiques.  Il  est  bon  que  les  statues  des 
grands  hommes  qui  les  ont  réalisées  les  racontent  au  publie.  En  re- 
gardant la  belle  statue  de  Chevreul  due  au  sculpteur  Fagel ,  le  public 
n'apprend  pas  seulement  que  l'illustre  chimiste  vécut  cent  trois  ans; 
il  se  prend  à  admirer  que,  même  dans  une  aussi  loogue  vie,  il  ait  pu 
faire  tant  de  choses  et  n'oublie  plus  que  c'est  à  ses  recherches  que  des 
industries  françaises  importantes,  telles  que  la  fabrication  des  bou 
gies,  des  savons  ou  celle  de  la  glycérine,  ont  dit  leur  suprématie. 
Si  les  statues  des  grands  hommes  qui  ont  illustn-  le  Muséum  étaient 
dressées  dans  le  Jardin,  c'est  une  bonne  part  de  l'hisloiredes  idées 
cl  souvent  tout  une  suite  d'idées  qui  demeureraient  fixées  dans  l'cs- 
Mu«éii>.  —  III.  3i> 


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—  ^32  — 

prit  de  ses  3o,omo  viait<;urs  des  beaux  dimauclies,  et  le  rôle  édu- 
cateur de  l'illustre  maison  s'eu  trouverait  certainement  accru. 

«Trois  statues  seront  inaugurées,  nous  j'espérons,  à  brève  échéance  : 
celle  de  Buflbn,  celle  de  Bernardin  de  Saint-Pierre,  celle  de  La- 
marck.  Tout  le  monde  croit  cunnaltre  BulTon;  peu  d'hommes  sont, 
en  réalité,  aussi  méconnus.  On  connaît  le  styliste,  l'éloquent  descrip- 
teur des  Mammifères  et  des  Oiseaux,  le  peintre  admirable  de  leurs 
mœurj  ;  on  ne  coDualt  pas  le  penseur  qui  déjà  se  révèle  dans  nombre 
de  pages  de  VBùloire  naturelle,  qui  s'épanouit  tout  entier  dans 
VHûtoire  de  la  Terre,  dans  les  Epoques  de  la  Nature  et  qui  étouDe 
par  la  puissance  de  sa  pénétration ,  par  la  justesse  et  la  profondeur 
de  ses  vues.  BulTon,  dans  ses  livres,  témoigne  d'une  indépendance 
d'esprit,  d'une  vigueur  et  d'une  hardiesse  dans  ses  inductions 
qui  autorisent  à  le  placer  parmi  les  plus  grands  g<'-nies  des  temps 
modernes,  à  le  considérer  comme  l'un  de  ceux  qui  ont  le  plus 
fait  pour  donner  une  explication  rationnelle  du  monde  et  de  ses 
productions. 

irTout  autre  fut  Bernardin  de  Saint-Pierre.  Bien  qu'il  ait  été,  tout 
comme  BufTon,  Intendant  du  Jardin  des  Plantes,  c'i'tait  bien  plus, 
comme  on  disait  de  son  temps,  un  ami  de  la  Nature  qu'un  natura- 
liste. Ses  Haratonm  dt  la  Nature  sont  d'un  doux  poète  plutôt  que 
d'un  savant  ou  d'un  philosophe.  Un  de  ses  admirateurs,  Potiron, 
a  légué  au  Muséum  âo,oou  francs  pour  perpétrer  le  souvenir  de 
celui  qui  est  demeuré  surtout  l'auteur  de  Paul  et  Virginie,  R  ne  sera 
pas  mauvais  que  les  douces  émotions  de  cette  idylle  viennent  mêler 
leur  reposante  fraîcheur  aux  austères  enseignements  de  la  science. 

«Avec  Lamarck  nous  revenons  à  U  haute  Science,  S'il  fut  un  des 
familiers  de  Buflbn  et  le  dernier  maître  de  son  fils,  il  fut  aussi  un 
des  administrés  de  Bernardin  de  Saint-Pierre.  Il  était  alors  botaniste 
et  avait  pour  collègues  Desfontaines  et  Laurent  de  Jussieu.  nComme 
il  est  encore  plus  difficile  d'accorder  les  botanistes  que  leurs  sys- 
tèmes, écrivait  à  ce  sujet  Bernardin  de  Saint-Pierre  à  la  Conven- 
tion, je  propose  de  charger  M.  Desfontaines  d'herboriser  à  Paris, 
M.  de  Jussieu  d'herboriser  k  la  campagne  et  d'envoyer  M.  de  La- 
marckherboriser  en  province.  Comme  cela,  toutle  monde  sera  occupé 
et  content.^  M.  de  Lamarck  n'alla  pas  herboriser  en  province.  L'année 
suivante,  la  Convention  transformait  le  Jardin  du  Roi  en  Muséum 
national  d'histoire  natureUe.  L'intendant  Bernardin  de  Saint-Pierre, 
nommé  par  faveur  royale  à  la  succession  de  la  Billarderie,  l'étrange 


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—  433  — 

successeur  de  BuffoD,  éUit  remercié,  et  le  botaniste  Lamarck,  im- 
provisé zoologiste,  était  chargé  d'easeigoer  Thistoire  des  Animaux 
sans  vertèbres.  It  n'acceptait  ce  poste  que  pour  ie  conserver  à  Bru- 
([uière,  fauteur  de  Thistoire  des  Vers  dans  l'Encyclopédie  métho- 
dique, un  ami  pour  lequel  il  professait  tant  d'estime,  qu'il  avait 
appris  à  connaître  Ip^  Coquilles  afin  de  pouvoir  vivre  en  plus  in- 
time communauté  d'esprit  avec  lui.  Sruguière  était  alors  k  l'étran- 
ger; il  n'en  revint  pas,  et  Lamarck  tint  le  place  avec  un  tel  mérite, 
que  Geoffroy  Saiut-Hilaire ,  sur  sa  tombe,  proclamait  que  la  Science 
venait  de  perdre  le  lÀnni  Jrançau.  Comme  Linné,  Lamarck  était, 
en  effet,  botaniste  et  toologîst«;  comme  Linné,  il  avait  été  un  clas- 
sificateur  hors  pair;  il  avait  mb  l'ordre  et  ta  méthode  dans  une 
branche  de  la  science  particulièrement  difficile  et  confuse,  celle 
qui  comprend  tous  les  animaux  auxquels  il  donna  te  nom  d'Inver- 
tébrés, c'est-à-dire  plus  des  trois  quarts  du  Rigne  animal.  L'éloge 
de  Geoffroy  de  Saint-tlilaire  était  cependant  au-dessous  de  la  vé- 
rité. Lamiirck  dépassait  Linné  de  toute  la  hauteur  des  vues  philo- 
sophiques que  fillustre  défenseur  de  l'unité  du  plan  de  composi- 
tion dans  ie  R^e  animal  semblait  devoir  apprécier  plus  que 
personne,  mais  qui  avaient  une  trop  grande  avance  sur  son  temps 
pour  élre  comprise. 

<tDe  même  que  fiuffon  avait  montré  que  la  Terre  n'avait  pas  été 
créée  tout  d'une  pièce,  mais  s'était  détachée  du  Soleil  à  l'état  de 
masse  en  fusion,  et  avait  ensuite  évolué,  Lamarck  s'efforça  de 
montrer  que  le  monde  vivant  s'était  lentement  modifié,  que  aur  la 
Terre,  à  peine  refroidie,  la  matière  s'était  animée  sous  l'action  de 
la  chaleur  et  de  l'électricité,  et  avait  spontanément  formé  des  âtrea 
vivants  d'abord  très  simples  qui  s'étaient  ensuite  graduellement 
compliqués.  Cette  ginéralim  fmaanie  prtmtliM,  quels  qu'en  aient  pu 
t^tre  les  causes  et  les  processus,  ne  saurait  être  repousaée;  le  mot 
Création  ne  signifie  pas  autre  chose;  mais  la  Création  pour  Lamarck 
a  été  réalisée  par  l'action  sur  la  matière  des  forces  qui  agissent  en- 
core autour  de  nous,  et  par  là  la  Création  échappe  au  domaine  du 
Merveilleux  pour  rentrer  dans  le  domaine  de  la  Science.  Ce  n'est 
pas  contre  cette  génération  spontanée  que  s'élèvent  les  expériences 
de  Pasteur;  ces  dernières  établissent  simplement  qu'aucun  des  élres 
vivants  teU  qu'ils  lont  aujourd'hui  ne  peut  naître  sans  parents.  Une 
fois  entré  dans  cttte  voie  de  l'explication  de  la  Nature  par  les  came* 
actueOa  qni  a  été  ouverte  par  BulTon  et  que  les  géologues  modernes 


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—  &U  — 

ont  reprise  avec  tani  d'^lat,  dès  qu'ils  orU  jm  se  dégager  des 
conceptions  de  Cuvier,  Lamsrck  n'en  sort  plus.  C'est  sur  le  terrain 
physiolo^que  qu'il  pose  le  problème  de  la  reproduction  des  formes 
animales ,  et  les  effets  des  causes  qu'il  invoque  sont  de  ceux  que  l'expé- 
rience n'est  pas  impuissante  à  contrôler.  Les  premiers  organismes, 
dès  leur  coDStitution,  ont  éprouvé  l'action  du  milieu  extérieur  qui, 
agissant  inégalement  sur  leurs  diverses  parties,  les  a  difTéreDciés  les 
uns  des  autres  et  a  ainsi  provoquél'apparition  des  premiers  organes. 
Sans  doute,  à  nne  époque  où  on  nesavaltrten  du  mode  de  constitu- 
tion des  organismes ,  où  n'existaient  ni  la  conception  rondamenlate  de 
la  cellule,  ni  l'embryogénie,  l'explication  du  mode  déformation  des 
premiers  organes  ne  pouvait  être  que  très  vague;  mais  l'obstarle 
un?  fois  franchi  tout  se  précise.  Stimulé  par  les  besoins  que  créent 
chez  lui  les  excitations  variées  du  milieu  extérieur,  l'animal  use  de 
ses  organes  suivant  les  circonstances,  et  en  use  différemment  quand 
les  circonstances  se  modifient.  Les  organes  qu'il  met  en  jeu  grnn- 
dissent  et  se  perfectionnont,  ceux  qu'il  laisse  au  repos  s'atrophient, 
dégénèrent,  disparaissent;  les  conditions  d'existence  différentes 
créent  donc  nécessairement  des  caractères  organiques  nouveaux, 
grâce  à  ce  double  jeu  de  perfectionnement  et  de  déchéance.  Les 
caractères  acquis  persistent  tant  que  les  conditions  d'existence  ne 
changent  pas,  se  transmettent  par  hérédité  et  arrivent  ainsi  à  per- 
sister plus  ou  moins  longtemps  même  après  que  les  circonstances 
qui  les  ont  produits  ont  disparu.  Ainsi  se  créent  et  se  conservent 
par  l'intermédiaire  de  l'organisme  lui-même,  en  vertu  de  sa  propix; 
activité,  des  formes  toujours  étroitement  adaptées  au  milieu  dans 
lequel  elles  vivent.  C'est,  on  ne  saurait  trop  le  remarquer,  le  fonr- 
tionnenient  même  de  l'organisme  qui  crée  ces  formes  ;  ce  fonction- 
nement et  ses  conséquences  sont  contrôlables  par  l'expérimentation 
physiologique,  et  il  est  possible  de  pénétrer  jusque  dans  le  détail 
du  mécanisme  des  transformations. 

B  Tout  autre  est  le  problème  que  se  pose  Darwin;  toute  différente 
aussi  sa  méthode.  Les  formes  organiques  en  évolution  devraient, 
semWe-t-il,  former  une  chaîne  continue  ou,  si  l'on  veut,  un  arbre 
aux  ramifications  ininterrompues.  La  chaîne  est  brisée ,  les  brauches 
de  l'arbre  disjointes,  les  formes  vivantes  réparties  en  espèces  sépa- 
rées les  unes  des  autres  et  incapables  de  se  mêler.  A  quoi  lient  ce 
paradoxe?  C'est  pour  l'expliquer  qu'après  avoir  admis  des  variations 
spontanées  ou  non  dont  il  ne  cherche  pas  Texplication ,  Darwin  fait 


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—  435  — 

intervenir  la  laite  pour  la  vie  et  les  hécatombes  qui  en  résultent.  Il 
explique  par  ces  Iiécatombes  les  hiatus  qui  se  sont  produits  entre 
les  espèces. 

Les  deux  doctrines  ne  sont  pas  contradictoires;  au  point  de  vue 
de  la  notion  de  l'espèce,  Darwin  romplète  Lamarck;  le  premier 
nous  jette  au  milieu  d'un  champ  du  bataille,  nous  fait  assister  auK 
péripéties  de  la  lulle  et  nous  en  montre  les  résultais;  le  seconl 
nous  livi'e  les  secrets  de  la  lente  éducation  du  soldat,  de  la  formit- 
tion  des  corps  de  troupe,  et  tout  ce  qui  est,  en  somme,  la  prépa- 
ration de  la  bataille,  le  secret  de  la  victoire,  l'explication  de  ses 
résultais.  Par  là  Lamarck  ouvre  aux  naturalistes  un  vaste  champ 
d'investigations  ;  par  lui ,  l'union  la  plus  étroite  s'établit  entre  l'ana- 
tnmin  comparée,  la  physiologie  et  l'embryologie;  le  milieu  met  i^ii 
action  les  rouages  de  l'oi^nisme;  la  physiologie  scrute  leurs  mnu- 
vemcats,  constate  les  modilications  qu'ils  éprouvent  au  cours  do 
leur  travail  et,  par  les  lois  de  l'hérédité,  un  pnnlsctronve  jeté  entre 
le  présent  de  l'organisme,  son  pa&sé  et  son  avenir.  Tout  ce  que 
laisse  dans  l'ombre  la  doctrine  de  Darwin  est  justement  tout  re 
i]uc  Lamarck  avait  cherché  à  mettre  en  pleine  lumière.  Les  Formes 
de  la  vie  demeurées  le  miracle  par  excellence  se  laissent  expliquer 
par  des  causes  simples;  chaque  jour,  la  doctrine  de  l'évolution  reçoit 
de  ce  travail  incessant  une  assise  toujours  plus  large,  et  le  mystère 
qui  se  dissipe  laisse  apparaître  une  philosophie  plus  haute,  plus 
claire,  en  même  temps  plus  sereine  que  celle  qui  pouvait  résulter 
de  l'âpre  bataille  pour  la  vie. 

rr  Tandis  que  Darwin  repose  à  Westminster,  soa  grand  précurseur 
Lamarck  est  demeuré  presque  oublié  dans  sa  patrie,  et  c'est  en  Amé- 
rique qu'on  lui  il  refait  une  nouvelle  gloire.  Un  admirateur  a  lionné 
à  Bernardin  du  Saint-Pierre  un  monument;  l'Elat  fait  couler  eu 
bronze  la  sinlue  de  ItulTon  et,  grâce  à  l'initiative  de  M.  de  La- 
nessan,  elle  sera  imiugur^u  au  Muséum  aux  environs  du  7  sep- 
tembre prochain,  anniversaire  du  deuxième  centenaire  de  sa  nais- 
sance. Les  professeurs  du  Muséum  organisent  une  souscriptiou 
inlernalionalc  pour  rendre  à  Lamarck  l'hommage  qui  lui  est  dû. 
Ils  adressent  aux  admirateurs  de  Lamarck  l'appel  qu'on  va  lire. 
Nous  sommes  assurés  de  voir  largement  couverte  une  souscHplioii 
destinée  ;i  honorer  l'initiateur  de  noire  conception  moderne  du 
monde  viiaiil.n 

Rdmond  PoniEn. 


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MUSÉUM  NATIONAL  D'HISTOIRE  NATURELLE. 


L'homme  qui  a  été  le  véritable  créateur  de  la  doclriru  Iraiitformitle ,  ijui, 
le  pretmer,  a  poté  iw  le  temnn  phytiologique  le  problème  de  V origine  de» 
formes  organi^uei ,  c'eit  tiUustre  witur<diite  et  philoaophe  LAMARCK. 
membre  de  V Académie  de»  Science»  et  profeiieur  au  Mtuéum  iEùtmre 
natarelU. 

Tandis  que  Darwin  cherchait  à  expliquer  pourquoi  la  chaîne  des  èbr* 
était  discontinue  et  brisée  en  espèces,  Lamarck  montrait  comment  il  était 
possible  d'expliquer  les  procédés  par  lesquels  les  formes  organiques  s'étaient 
constituées  et  continuaient  à  se  transformer. 

Darwin  ripose  à  Westminster.  Lamarck  n'a  pas  encore  de  statue. 

Les  Professeurs  du  Muséum ,  estimant  que  le  moment  est  venu  de  réparer 
cet  injuste  oubli,  se  proposent  d'élever  dans  le  Jardin  des  Plantes,  où  toute 
sa  vie  scientifique  s'est  passée  et  où  il  a  élaboré  ses  immartels  travaux,  un 
monument  à  la  gloire  de  l'auteur  de  la  Philosophie  zoologique,  i^ 
Sysl&me  des  animaux  sans  vertèbres,  de  la  Flore  françalso,  des  Fos- 
siles des  environs  de  P.iris,  du  Syslème  des  connaissances  positives, 
de  fHydréoIoijie  et  de  tant  Sautres  ouvrages.  Avec  Vapprobation  de  M.  le 
Ministre  de  l'Instruction  publique,  ils  prennent  rinitiative  tTune  souscrip- 
tion universelle  et  inennent  vous  prier  de  Irur  donner  votre  concours  pour 
honorer  celui  ifue,  dans  tout  les  pays.  Ton  eoiuidère  comme  le  phe  de  la 
lonceptiim  moderne  de  dévolution  du  monde. 

Le»  /Vo/«M«uri  du  Mutéum  aalional  d'Hûioire  naturrllr  : 

Ed.  PiMiKH,  directeur;  L.  VtiLLiKT,  atneuem;  A.  Mincie,  uerilairt: 
Kuskaa;  II.  Bicqviul;  Boule;  BnittEi;  Bduiv,  firvfrtieuT  hono- 
rairt;  Caiitiiiu;  OoMTtNTin;  Giupit,  pnjtutvr  hoaorain;  G»t- 
BAWt,  H*aT,  JoDiiR,  LicBOK,  LiGoaTt,  Hionnn»,  S.  Hmrim; 
Vm  TiioaiH,  Tiodusah. 

Nota.  Adresser  les  souscriptions  i  M.  Jo«iiik,  [irufeascur  au  Musi-um,  «ecrëlaîn' 
du  Comité,  55,  me  do  Ruiïon,  n  Paris. 


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—  â37  — 

M.  LR  PnËsiDKHT  anQoiice  la  mise  eo  distribution  du  BuUeiin, 
fascicule  a'  &,  contenaot  les  eomtnnaicalions  faites  dans  la  réunion 
du  36  juin  1906. 

M.  LE  PRBBiKBriT  annoHce  qu'un  Grand  Prix  a  été  décerné  au 
Muséum  pour  sa  participation  k  TExposition  de  Saint-Louis. 

M.  le  professeur  Viillukt  (Léon)  annonce  que  le  second  fasci- 
cule du  tome  VIII  de  la  li°  série  des  Nomellet  Archives  du  Muséum 
d'hùtoire  naturelle  a  été  présenté  à  la  dernière  Assemblée  des  pra- 
fesseurs.  Il  consent  : 

sAnDélides  polychètes  de  la  Mer  Rougen,  par  M.  Charles  Gra- 
vier (3*  partie). 

<r Lieheneê  morphohgiee  et  anatomteedùpontit^,  pnr  M.  H.  Hua. 

irListe  des  Ouvrages  et  Méraoïresn  publiés  par  feu  E.  Ou- 
stalet. 

"Notice  nécrologique  sur  J.-B.  Louis-Pierre  (iSSa-iyoS)^,  par 
M.  F.  Gagnepain. 

Par  lettre  du  7  juillet  1906,  M.  )e  Ministre  de  l'Instruction  pu- 
blique a  autorisé  M.  le  Directeur  du  Muséum  ù  se  faire  suppléer 
dans  la  direction  du  Laboratoire  marilime  de  Tatihou  par 
M.  Ahirort,  pre'parateur  de  la  chaire  d'Anatomie  comparée. 

Par  lettre  du  aojuillet  1906,  M.  ie  Ministre  de  l'Instruction  pu- 
blique a  autorisé  le  Muséum  à  acquérir  la  collection  d'Insectes 
(^léopléres  de  feu  Faibnairb  (L^n),  Président  honoraire  de  la 
Société  entomologique  de  France. 

Par  arrêté  ministériel  du  3o  juillet  1906,  M**  Phisaui  (Marie), 
Docteur  en  médecine,  a  été  nommée  Chef  adjoint  des  travaux  de 
Pathologie  au  Laboratoire  colonial  de  l'Ëcote  des  Hautes-Études. 

Par  décret  du  11  octobre  1906,  M.  Joubin,  Professeur  de 
Malacologie  au  Muséum ,  a  élé  nommé  Chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur. 

Par  arrêté  minislériet  du  i5  novembre  1906,   M.  Cmii-k,  Chef 


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—  A38  — 

de  Carré  au  Muséum  (Culture),  est  mis,  à  daler  du  i"  décembre 
1906,  à  la  dispositioQ  de  M.  le  Ministre  des  Colonies,  en  vue  de 
collaborer  à  une  mission  scientifique  dans  t'Arri(|ue  occidentale 
française.  (Mission  A.  Chevalier.) 

Par  arrêté  ministériel  de  même  date,  M.  Magnaud,  Premier  ou- 
vrier jardinier,  est  délégué  pour  une  année,  à  partir  du  1"  dé- 
cembre igo6,  dans  les  fonctions  de  Chef  do  Carré  (Culture),  en 
remplacement  de  M.  Caillk,  en  mission. 

Par  arrêté  ministériel  du  16  novembre  1906,  M.  le  D'  Boa.\bt 
(Jean^acques-Edmond),  Préparateur  de  la  Chaire  de  Botanique 
(Phanén^ames),  est  nommé  Assistant  de  ladite  Chaire,  en  rem- 
placement de  M.  Rbiiault,  décédé. 

Par  délibération  de  TAssemblée  des  Professeurs  (8  novembre 
tc(o6),  MM.  Robin,  Lahillb,  Docteur  es  sciences,  Directeur  du  ser- 
vice de  zoologie  appliquée  au  Ministère  de  TAgncullure  (Buenos- 
Aires)  et  VALiai-MATET,  Professeur  de  Zoologie  à  l'Kcole  d'agricul- 
ture de  Montpellier,  ont  été  nommés  Gorrespondnnt.i  du  Muséum. 


CORRESPONDANCE. 

M.  le  Professeur  L.  Vaillant  annonce  que  les  collections  du 
Muséum  viennent  de  s'enrichir  de  deux  types  intéressants  pour  ta 
faune  française  h erpéto logique  et  ichtyologique. 

Le  premier  est  le  Lacerta  muraUs  var.  Lilfor^,  uniformément 
d'un  bleu  foncé  presque  noir,  dont  M.  le  D'  Lucas,  de  Concarneau, 
a  trouvé  deux  exemplaires  sur  une  des  lies  Glénan.  C'est  actuelle- 
meut  le  point  le  plus  septentrional  oik  la  variété  ait  été  jusqu'ici 
signalée. 

Le  second  est  un  Triraodon  lagoeepkalus  Linné,  Poisson  des  côtes 
occidentales  de  l'Afrique  tropicnif,  qui,  erratiquement,  se  trouve 
jusqu'en  Angleterre.  L'espèce  est  rarissime  sur  notre  littoral;  Emile 
Moreau  en  cite  deux  exemplaires,  l'un  d'Arcachon,  l'autre  de  Noir- 
moulîers.  Un  fort  bel  individu  péché  dans  l'anse  des  Seilléres,  à 
l'Ouest  de  Saint-Denis-los-Bains  (Ile  d'Oléron),  vient  de  nous  être 


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—  489  — 

obligeamment  envoyé  par  M.  A.  Guitet.  11  est  long  de  A90  -^  1 9  3 
=  6i3  millimètres.  Ce  don  comble  heureusement  une  lacune  dnns 
notre  faune  ichtyologique  française,  si  bien  représentée  au 
Muséum  par  la  collection  d'Emile  Moreau. 

Il  est  fait  hommage,  par  les  auteurs,  pour  la  Bibliothèque  Au 
Muséum,  des  ouvrages  suivants  ; 

M.  Vbrneao.  Les  Grottes  de  Grimaldi.  fasc.  I.  Anthropologie  (pnblri! 
par  les  soins  de  S.  A.  le  Prince  de  Monaco). 

Maurice  Nigloui  ,  Contrihutions  à  l'étude  de  la  saponification  des  corps 
graa. 

M.  Paul  LiHoiNB,  Etudes  géolo^quee  dans  le  Nord  de  Madnffascar.  — 
Contributions  h  l'histoire  géologique  de  l'Océan  indiprt. 


COMMUNICATIONS. 

LliUTilJD   ET  GàODICBAVD. 
\0Tfl  PODR  SSBF/B  À  LHISTOIRE  DE3  COUEr.TlOSS  DR  f.l  DaH^ÏBE 

PAR  M.  E.'T.  Haht. 

M.  Rivière,  directeur  du  Jardin  d'essai  d'Alger,  a  récemment  oHerl  an 
Muséum'''  un  document  manuscrit  qui  m'a  paru  offrir  assez  d'iutérél  pour 
être  commenté  brièvement  dans  notre  Bulletin.  C'est  une  lettre  de  cini{ 
pages  petit  in-i°,  d'une  -cfsef.  mauvaise  écriture,  datfe  du  ai  mars 
i8Hg,  et  qui  porte  la  signature  d'un  bolanisie  ci^lèbre,  Cb.  Gaudicband- 
Beaupré. 

Rentré  récemment  de  son  Iroisième  grand  voyt^  d'exploration ,  à  bortl 
de  la  JïoniIe(i  5  novembre  iR.ty)'*',  Gaudichaud  est  fort  occupé  à  mettre  en 
ordre  lee  nombreuses  collections  qu'il  <i  rassemblées  et  dont  le  classement 

t''  Ce  document  a  ('!(■  ilépo<<<-  dans  la  mllpctiun  d'auta)[raphm  du  Labnraltiri' 
de  botanique. 

''I  Cf.  A.  CocTinci,  La  vie  et  I#>  travaiix  de  CharUe  Gaudichaud,  membre  de 
rltatilut  et  ^uirinacîen  en  chej  de  la  Marin*  {Archivet  de  médecine  navale  ,  t.  XIII. 
p.  3i-r>A,  1870).  —  CSaudichaiiil  ost  alors  Agé  de  5o  ans  et  vient  dVin' 
nommé,  pendant  son  al)!»^^,  membre  de  rAfadémio  des  Srience«  (16  janvier 
t837). 


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—  440  — 

abêorbe  tous  ut  momeuls  eoimitc  toute*  xe»  fueultii ,  etsoD  ffrand  amour  pour 
ce  qu'U  appdle  les  scUaees  phylologiqueg  a  pu  eeul  ie  décider  à  donaer 
qudqaes  minâtes  d'un  temps  précieux  k  ud  jeiine  cooErère  qui  vient  lui 
demander  des  conseils  et  des  exemples, 

Angustin-Pierr&Josepb-Louis  Lutulaud,  chirurgien  de  a'  dasse  de  ia 
Marine  Royale  ''',  est  chargé  des  fonctions  de  major  k  bord  de  la  Danaide , 
qui  arme  pour  faire  k  son  tour  un  long  voyage  de  circumnavigation. 
Liautaud  a  97  ans;  il  aime  l'histoire  naturelle,  mais  il  est  lôrt  novice 
en  matière  de  collections  et  il  a  recours  à  Teipérience  coiuomm^  de  son 
ancien.  Gaudichaad  jette  à  la  volée,  sur  un  méchant  papier,  en  style  la- 
conique, ses  detidemla,  qn'il  énnmère  dans  l'ordre  présumé  des  escales 
que  fera  la  corvetle.  Il  signale,  dans  traque  station,  les  recherches  parli- 
cidières  que  devra  tenter  le  jeune  chirurgien,  et  loi  donne  la  liste  des 
l>ersonnes  près  desqudles  il  a  pris  Ini'-même  les  meilleurs  renseignemoits 
<lans  les  trois  grands  voyi^es  qu'il  a  exécutas  depuis  1817.  "Veuillez,  je 
vous  prie,  les  saluer  de  ma  part,  écrit-il  k  son  correspondant,  et  leur 
donner  l'assurance  que,  dis  que  j'aurai  termine  la  mise  ea  ordre  de  mes 
collections. . . ,  je  m'empresserai  de  leur  adresser  de  nonveani  remerde- 
meuts  pour  toutes  les  bontés  dont  ils  m'ont  comblé!  k.  Ce  sont  des  méde- 
cins, des  pharmadeos,  des  directeurs  de  jardins  botaniques  ou  de  grandes 
entreprises  agricoles. 

Les  recherches  que  Gaudichaud  recommande  se  ressentent  natnrdle- 
ment  de  l'état  d'esprit  de  l'anteur  de  la  théorie  des  Pkyimu,  qui  met  la 
dernière  main  à  son  grand  ouvrage  sur  VOrganographie  des  végétaux  '*'.  Il 
lui  faut,  avant  tout,  des  troncs  et  des  t^es  oii  suivre  plus  loin  encore  les 
applications  du  système  organogénique  qu'il  a  emprunté  k  Auberl 
Dupetil-Thouars,  et  si  largement  développé  dans  le  volume  qu'il  achève  : 
Tronca  de  Cactus  et  de  Chamoerops  k  prendre  à  Carihagioe  ;  tronc  de  Dnt- 
emnaeodra,  liges  de  Lianes,  à  couper  ù  TénérifTe  et  à  Rio  Janeiro;  tronçons 
de  Fougères  et  de  Synanlhérées  arborescentes ,  à  ramasser  à  Joau  Femandex  : 
bois  de  tous  les  arbres  à  rassemblei'  à  Cuquimbo  et  ailleurs.  B  lui  faut  de 

C)  Né  à  Toulon  le  5  octobre  iSis.fiU  de  Jean-Jaujoes  Liantaud,  ei-dlirur- 
Ijien  de  a*  dame  et  docteur  de  Montpellier.  Reçu  élève  chirur^en  le  1"  janvier 
i8ïla,  puis  nommé  chirurgien  de  3*  clsue  il  est  embarqué  i  bord  de  VArtàniu 
(t833);  SI  sert  ensuite  snr  l'IphigMe  et  la  Comita  (iB35— 1837),  puis  paue  sur 
te  Votagt  avec  ie  gride  supérieur  (10  juillet  (837),  et  depuis  septembre  t838 
H  est  en  service  i  terre  k  Toulon ,  où  vient  le  trouver  Tordre  de  départ  pour  le 
grand  voyage  qui  a  sauvé  son  nom  de  l'oubli. 

1*)  Cet  ouvrage ,  couronné  à  l'état  do  manuscrit  par  l'Académie  des  sciences  en 
i635,  a  paru  en  t SA t  en  un  beau  volume  in-&',  illustré  de  3âo  figures,  imprimé 
par  l'Imprimerie  royale.  —  Giddicbidd  (Gh,),  B*ektrehet  giniraU*  tttr  Forgai»- 
graphie,  la  pkyiùUgit  ft  VerganogMe  tUi  v^iUMX.  Paria,  18&1,  \n-b°  (arec 
18  planches  in-folio). 


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—  441  — 

chaque  eepAce  dps  morceaux  «de  t8  pouces  ù  a  pieilsln;  du  Callao, 
rien;  des  (iallapagos,  four,-  des  SandfvicbB ,  irrieu  de  la  base,  tout  des 
hauteurs  i>. 

De  ci  de  U,  au  milieu  de  ces  annotatioas  brèves  et  comme  saccadées,  on 
Urouverappd^  qufiquea souvenirs  persounds:  nEUidier  surtout,  écritr-ili 
propos  des  Sandwich ,  deux  espèces  de  Palmiers  qui  croissent  au  sommet 
des  montagnes  de  l'Ile  Wahu  (Oahon)  et  un  Draetma  ariiorescent,  qui  ne 
trouve  à  l'exti'ëmil^  de  la  vallée  d'Ororuru  (Honolulu);  je  n'ai  que  des 
feuilles  et  du  boiit  de  cet  arbre  «. 

Et  à  propos  de  Malacca  :  cLes  Fùquetia,  dit-il,  dont  j'ai  trouvé  trois  ' 
espèces  ;  rechercher  les  Heurs  mMes  de  ce  genre  nouveau^ .  Ou  encore  :  iRe- 
chercber  un  grand  arbre  de  la  faniille  des  Myrlhes  ayant  des  feuilles  sem- 
blables è  celles  de  la  Csnelle ,  mais  plus  grandes  et  sans  odeur.  Celte  plante 
forme  un  beau  genre  nouveau  dont  je  n'ai  que  des  fruits.  Je  l'ai  trouvé  A 
Poulo  Pinang,  sur  la  montagne  du  Gouverneur^. 

tjaudichaud  ajoute  en  achevant  son  questionnaire  :>  Votre  jeune  et  brave 
commandant  doit  Un  ami  des  sciences  et  jaloux  de  les  servir.  Engagez-le  k 
faire  une  relâche  au  milieu  de  fOcëan,  entre  les  lies  Sandwich  et  les  Ma- 
riannes,  snr  un  des  nombreux  points  mal  connus  ou  nouv^temeot  signalés 
par  les  baleiniers.  ]it  il  y  aurait  tout  à  fairo». 

Joseph  du  Campe  de  Rosamel  ''>,  le  jeune  capitaine  de  corvette  auquel 
ia  protection  de  son  père,  vice^miralelministre  delamanuo,  a  iait  confier 
le  commandement  de  la  nouvelle  expédition,  a  suivi  les  conseils  de  Gau- 
dichaud ,  transmis  sans  aucun  doute  par  le  chirurgien  du  bord ,  et  sa  station 
prolongée  dans  l'Ile  de  Puynipet,  l'une  des  Carolines,  a  i^lé  particidiëm- 
inent  fructueuse. 

Nos  voyageurs  ont  vu  là  les  premiers  et  longuement  étudié  les  mines 
éti'anges  de  ^anmat»l,  ri  si  (es  événements  ont  empérhé  de  publier  à  leur 
retour  la  monographie  détaillée  qu'iU  avaient  consacrée  â  cette  antique  cité 
micronésienne ,  ils  n'en  ont  pas  moins  le  mérite  d'une  priorité  que  leur.ns- 
ïurent  leurs  manuscrits  conservés  au  DépAt  de  la  rue  de  l'Université  '''.  Des 
restes  humains,  contemporains  de  ces  curieuses  constructions  de  basalte,  ont 
été  recueillis  par  Liautaud  et  par  Jaurès,  un  des  lieuLcnanlji  du  bord,  et 
ces  pièces  ont  fourni  la  dimoiuinUion  auahmique  de  l'existence  dans  cette 
iie.iiune  époque  relativement  ivcnli'e.  décos  Noirs  mélanésiens,  dont  Lijtlce 


eu  Fraoçois-JoKph-Amédé-Pasesl  du  Campe  de  RoMmel,  aé  i  Toulon  le 
h  aot'it  1807,  Agé  de  M  ans.  Il  «st  mort  capituDS  de  vaisseau,  le  ao  mai  i6&3, 
à  Paris. 

I"  Ces  ruines  ont  et/-  visitées  depuiii  lors  par  Michclina  v  Rm«s,  le  révéreud 
(ïarke,Che]'[)c,  Gulick,  etc.,et  décritea  surtout  sisct  lon{[uement  par  Kubarj.  J'ai 
reproduit,  dnns  (a  Naturt  de  1876  (a'sem.),  une  partie  du  texte  de  ce  dernier 
voyage  emprunté  «11  Miuéim  Godifroy  (p.  »i5  et  ar>8). 


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—  442  — 

avait  le  premier  sigoal^  la  survivaDce  en  qadques  points  de  ia  Micro- 
nésie. 

Sur  les  eûtes  du  Pérou  comme  dans  la  mer  Vermeille,  ani  Philippines 
aussi  bien  qn'ani  Garolines,  la  Danaide  a  recueilli  d'autres  matériaux  an- 
thropologiques, qui  se  sont  trouvés  tout  i  point  pour  entrer  quarante  ans 
plus  tard  dans  les  Crania  Ethmea  '''. 

Mais  il  s'en  faut  de  beaucoup  que  les  autres  branclies  de  la  zoologie 
aient  été  aussi  favorisées  au  coors  de  ce  voyage  et,  malgré  les  conseils  do 
Gaudichaud ,  les  coileclions  de.  botanique  ont  été  fort  misérables. 

Deux  caisseii  parvenues  au  Muséum  à  la  fin  de  juin  i8â3  contenaient 
173  échaotilions  d'herbier  ou  de  drogues,  35i  coquilles  terrestres  on  ma- 
rines, àS  reptiles,  quelques  peaux,  etc. 

J'ai  dit  que  )e  voyage  était  demeuré  inédiL  11  n'a  paru,  en  effet,  quo 
qudques  courts  i-apports  du  commandant  Josepli  du  Campe  de  Rosamcl 
dans  les  Annales  maritimet  et  eotoniaUs ,  et  Liautaud  n'a  publié  que  les 
quatre  notes  suivantes  dont  il  avait  recueilli  tes  éléments  au  cours  de  l'ev- 

pédltion  : 

Notice  sur  l'opium  et  sur  la  cidture  du  pavot  somniftre  (Ann.  rnaril.  ri 
colon.,  i843,t.LXXXll,p.894). 

Eaux  minérales  de  Manille  (Ann.  de  ihérap.  méd.  chir.  et  de  Ua-ieolr^if, 
deRognetta,  avril  iShli,  p.  5). 

Mémoire  sur  l'histoire  natunjle  et  les  propriétés  médicales  du  clinnvi'e 
iaàiea  (Collée  rendu  Aead.  M. ,  iSSi,  t.  XVIll,  p.  lig). 

Du  hascbiu^  ou  chanvre  indien  (Htdl.  soe.  se.  bcU.-lell.  et  art»  du  Vay, 
i8i8,n''3,p.  lia). 

Embarqué  dans  la  suite  sur  l'Oréno^  et  XHercule  (iSIA),  la  Psyché 
(i8fi6),  le  Magellan  (18^7),  le  Miuouri  (i8â8),  te  Darien,  le  Sanê 
(18/19),  enûnla  Zéno6i>(i85o-i85a).  Liautimd est  devenu  chirurgien  de 
1"  classe  en  1846  et  conquérait,  le  i/i  juin  i85â.  le  grade  de  chirurgien 
principal.  On  l'avait  nommédepuis  longtemps  Chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur. 

Mis  en  non  activité  pour  infirmités  temporaires  en  i858.  il  prenait  sa 
retraite  le  17  novembre  1860,  après  38  ans  de  présence,  dont  33  ansel 
demi  de  services  actifs  h  boni  ou  dans  les  hùpitanx.  Il  est  mort  obscnn'- 
ment  quelques  années  plus  lard. 

l'i  P.  ï.|3,  ■l'ii,,  'i5o,  lîfi,  pi.  XXni,  1,111,  I.VII. 


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Desckiptio.\  de  MAkHirÈBES  xovvEAEx  d'Afbii/ve  ht  ds  Madasàschi, 
PAU  M.  K.-L.  Tboubssart. 

De  son  voyage  au  Cougo  et  dans  le  bassin  de  l'Oubangiii,  en  1891  '", 
M.  Dybowski  a  rapporta  les  peaax  et  les  crAncs  de  di^ux  espèces  de  Singe» 
du  genre  Cdobe,  qui  sont  toutes  deux  oonvelies.  L'nnc  appartient  au 
groupe  des  Colobea  bruns,  l'autre  à  cdni  des  Colobes  roux.  En  voici  la 
description  : 

1.  Golobus  Onstaloti  nov.  sp. 

Formes  robustes.  Pelage  en  enlit^r  d'un  brun  [dus  ou  moins  fouc^,  plus 
clair  eu  dessous.  Sourcils  d'un  brun  châtain,  très  fournis,  lufrisséB,  s'avau- 
<;aDt  en  pointe  entre  les  yeux  et  se  continuant,  sans  démarcation,  avec  les 
poils  du  sommet  de  la  t^te  qui  sont  de  la  m^me  teinte  et  rabattus  en  ar- 
rière; la  région  frontale  n'existe  donc  pas.  Poils  des  joues  formant  une 
mèche  rabattue  vers  le  bas  et  d'un  brun  clair.  Gorge,  épaules  en  avant, 
poitrine  et  abdomen  de  la  même  couleur.  Les  poils  de  la  poitrine,  des 
épaules  et  du  dos  sont  très  allongés  et  forment  un  camail  dont  la  couleur, 
sur  le  milieu  du  dos,  passe  eu  brun  châtain  foncé.  Les  poils  de  la  région 
dorsale,  bruns  à  la  base,  sont  roux  terne  à  leor  extr^e  pointe,  ce  qni 
leur  donne  cette  teinte  cliâlain.  Quene  d'un  brun  foncé .  plus  clair  k  la  base. 
La  face  externe  des  membres  estbrune,  les  mains  et  les  pieds  noirs.  Pou« 
réduit  à  un  très  petit  tubercule  sans  ongle. 

Crftne  d»  mile  très  robuste,  fortement  prognathe,  l'angle  bdal  étant 
beaucoup  moins  ouvert  que  celui  de  Coloban  t>tnu.  lies  orbites  sont  sub- 
triangnlaires  (la  base  du  triangle  en  haut)  avec  des  créles  sourcillent  très 
saillantes;  la  région  nasale  est  très  courte. 

F^a  femelle  a  les  orbites  ovales  dans  le  sens  veiiical.  La  dernière  mulaîi'e 
inférieure  ne  porie  que  cinq  tubercnles.  Chez  le  mâle,  type  de  l'esptve, 
pai'une  singtdière  anomalie,  on  voit,  accolé  ù  la  face  postérienre  de  la  der- 
niiTC  molaire  supérieure  droite,  un  denticule  inséré  dans  une  alvéole  dis- 
tincte et  ressemblant  h  une  très  petite  prémolaire. 

Cette  espèce  se  distingue  nettement  du  C.  venu  par  sa  taille  et  ses  formes 
pins  robustes,  son  museau  beaucoup  plus  saillant,  l'absence  de  créle  tiié- 
iliane  sur  le  sommet  de  la  tête  et  le  nombre  momdre  des  tubercules  de  la 
dernière  molaire  inférieure  (cinq  an  lieu  de  six). 

Dimauiotu  :  Tête  et  corps,  68  centimètre»;  queue,  70  centimètres.  — 
Crâne  (du  mâle),  longueur  de  la  base,  19  centimètres;  de  l'entreKleux des 
crêtes  sourcilières  à  l'arcade  dentaire  supérieure,  ^8  millimètres. 

Cl  L*  caine  qui  tonteniit  cet  envoi  «'étant  égarée,  c'est  B«iijemenl  en  igo5 
^u'dlca  été  remise  au  labcmtoirc  de  Hammalogii!. 


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—  àâA  — 

Quali'e  spécimens  :  deux  mAles,  une  femdle  et  un  jenne. 

liabilai.  —  Terre  de  Youmba,  bassin  de  l'Oubangui  (la  sept.  1891). 

L'espèce  est  dédiée  au  professeur  Emile  Ouslalet  qui  avait  reconnu  que 
cette  espèce  était  nouvdle.  La  mort  l'a  empêché  de  la  décrire.  Je  remplis 
un  pieux  devoir  d'amitié  en  donnant  à  cette  Tonne  intéressante  le  nom  de 
mon  prëdécesKur. 

C'est  dn  Colobug  Oustaleti  qu'il  s'a^l  dans  le  récit  du  voya^  de  M.  Dy- 
bowski''',  lorsqu'il  rapporte  qu'il  rencontra  une  bande  considérable  de 
nSinges  gris  très  grosn.  D  blessa  l'un  d'eux  qui,  se  jetant  sur  lui,  saisit  son 
fusil  et  dëcbira  son  pantalon.  Le  voyageur  l'acheva  d'un  second  coup  k  bout 
portant,  pendant  que  toute  la  bande,  loin  de  s'enfuir,  le  poursuivait  deses 
aboiements  furieux.  Le  Singe  dont  il  est  question  ici  est  le  mâle,  type  de 
l'espèce. 

Bemarque.  —  En  i8g5,  E.  de  Pouaai^ues  a  créé'*'  pour  le  Galobim 
venu  un  genre  (li^lùict,  Lophoeolobus  Pons.,  ou  mieux,  suivant  la  loi  de 
priorité,  Proeolobus  Rochebrune,  1887,  dont  ie  principal  caractère  est 
d'avoir  six  tubercules  (au  lieu  de  cinq  comme  chez  les  autres  Colobes),  à 
la  demi^  molaire  inférieure.  En  outre,  le  crâne,  dans  cette  espëct^, 
même  chez  le  mftie  adulte,  est  remarquaMe  par  sa  forme  arrondie,  enfau- 
tine,  avec  le  museau  peu  saillant,  ce  qui  contraste  avec  le  prognathisme 
accusé  de  la  [dupart  des  autres  espèces  du  genre.  Si  ce  geure  doit  Être  con- 
servé, on  devra  y  faire  entrer,  avec  C.  vent,  une  autre  espèce ,  qui  pré- 
sente UD  mode  de  coloration  assez  différent,  mais  qui  a  sensiblement  le 
même  habitat  :  c'est  Colobut  fuiiginotut.  Sur  le  crâse  d'une  femdle  de  C. 
futigmoêut  rt^miger,  je  constate  que  la  dernièn  mtdaire  inférieure  porte 
aussi  ûx  tubercules.  Toutefois  il  est  à  noter  que  chez  plusieurs  autres  es- 
pèces de  Ccdobes,  à  crAne  fortement  prognathe,  le  cinquième  tubercule 
de  la  dernière  molaire  inférieure  montre  une  tendance  manifeste  à  se  dé- 
doubler, c«  qui  ôte  b  ce  caractère  beaurx)up  de  sa  valeur. 

%  Colobiu  ulgrlmaniu  nov.  sp. 
Formes  robustes  comme  cdles  de  l'espèce  précédente.  Le  pdage  en 
entier  est  d'un  roux  marron,  plus  clair  dessous,  avec  les  mains  noires. 
Les  sourcils,  peu  fournis  et  noirs,  forment  deux  petites  pointes  au-dessus 
des  orbites.  Les  poils  dn  sommet  de  la  tête,  noirs  en  avant,  passent  an 
bmn  marron  et  sont  rabattus  en  arrière;  ceux  de  la  nuque  sont  hérissés 
latéralement  et  divergents,  de  manière  i  former  de  chaque  cAté  da  cod 
une  sorte  d'auréole  quand  on  voit  l'anima)  de  face.  Les  poils  des  tempes 
sont  gris  foncé,  passant  an  gris-roux  sur  les  favoris,  qui  sont  rabattus  en 
arrière,  et  sur  la  gorge  et  tes  câtés  du  cou.  I^a  face  porte  des  poUs  noirs 

<»  J.  DnowB».  LarMUf  àv.  Tih»i  :  d»  I^ugo  au  OUrt  (i8g3). 
(-!  B,iUttm  da  Mluélim,  189&,  {i.g8,et%.  1  et»,  p.  iqo. 


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—  445  — 

aeseï  cUirsemëB.  nuis  fomuDt  ane  %ire  moiutacbe  tor  b  lèvre  mp^ 
Heure.  La  poitrine  est  d'ua  roux  terne,  pissaat  au  roux  pAle  Aur  t'abdo- 
men  et  )a  partie  interne  de«  caines.  Les  poils  de  la  poitrine,  des  ^pmies 
et  da  dos  sont  allongée  de  manière  à  formv  un  camail  qui  rteseend  en 
avant  jusqu'au  coude  et  dont  la  coidenr  passe  insensiblement  sur  le  mi- 
lien  du  dos,  an  ronx  marron  fonc4,  La  région  lombaire  et  la  face  externe 
de*  membres  sont  d'un  roux  vif  qui  s'arrête  bmsqnement  au  <tarpe  et  au 
tarse  et  tranche  neltement  sur  le  noir  profond  des  mains  et  des  pieds.  De 
diaque  cAt^  de  la  queue,  la  couleur  ronsse  passe  au  gris  jaunÀtre  k  la 
pointe  des  poils,  mais  il  n'y  a  pas  de  miches  distinctes.  La  qnene,  d'un 
roux  marron  en  dessus,  roux  clair  deesons,  porte  une  louSê  terminale 
plus  foaroie  et  d'un  noir  ponqirë.  L'iris  est  jaune  bran.  Le  ponce  est 
réduit  h  un  taibercnie  sans  oogle. 

Dmauùnu.  —  Tète  et  corps  :  78  centimètres  ;  queup  :  6  5  centimètres 
ot  60  centimètres  avec  la  touÎTe  terminale  ;  les  plus  longs  poils  du  dos  ont 
1 1  centimètres.  —  Crine  :  longueur  de  la  base  :  1 1  centim.  5.  Ce  cr&ne 
est  aaeei  semblaMe  i  celui  de  l'espèce  précédmte .  mais  la  r^on  feciale 
est  plus  longue  au  moins  de  5  milLimètrm.  De  l'entre^leux  des  crêtes  orbi- 
taires  à  l'aroMle  dentaire  supërienre,  on  mesure  53  millimètres  (an  lieu  de 
&8).  11  en  résulte  que  l'animal  présente  une  r^on  frontde  qui  manque 
totalement  sur  l'autre  espèce. 

Un  seul  spécimen  mtle. 

HMm.  —  Lirranga ,  bords  du  Congo  (c'est  l'espèce  dont  M.  Dybowski , 
dans  le  récit  de  son  voyage ,  parle  sous  le  nom  de  C.  Thollonî). 

Cette  espèce  diffère  des  CoMnu  Tto/fonï  et  C.  Foai  par  l'absence  tolrie 
do  blanc  è  la  télé;  die  diSère  en  outra  de  tous  les  Colobes  roux  par  ses 
mains  noires,  tranchant  nettement  sur  la  couleur  rousse  des  avant-bras,   . 
qui,  dans  les  antres  espèces,  sont  plos  on  moins  brans  sur  leur  face 
externe. 

3.  Caphalophtu  natalBunia  Taaaei  nov.  snbsp. 

Semblable  h  C,  nataittuii  typiau,  mais  le  chanfrein  noir  depuis  le  nés 
jusqu'à  la  huppe  frontale  dont  les  puis,  noirs  i  la  base,  sont  terminés  de 
raui  ;  la  lànte  brune  du  chanfrein  se  fond  peu  k  peu  avec  la  teinte  rousse 
des  cAtés  de  la  face.  OreiUes  grises  «1  dehors.  Nuque  et  derrière  du  cou 
d'un  gris  foncé  qui  s'atténua  aur  le  garrot  pour  passer  è  la  teinte  rousse 
du  dos  et  des  flancs.  Les  genoux  en  avant,  et  les  jarrets  en  arrière  sont 
d'un  gris  noiiAtre;  la  queueestnoire  dessus,  rousse  desmus,  aveclalouSe 
terminale  noire  terminée  de  Uanc.  Tout  le  reste  du  pdage  est  d'un  beaa 
roux  piua  dair  sons  le  ventre  (mais  sans  trace  de  blanc).  Les  cornes  sont 
semblaMea  k  cdleadu  C.  notobim,  mais  plus  ragueuses  k  leur  base.  Les 
sabots  sont  passablement  allongés. 

Longueur  totale  :  8a  centimètres;  tarse  :  ili  centimètre».  —  Crine  : 


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—  446  — 

(ml^e)  :  longueur  basale  :  16  cenlim.  5  :  largeur  en  arrière  des  orbites  : 
8  centimètres;  distance  des  orbites  au  museau  :  8  centim.  5  ;  longueur 
des  cornes  :  71  millimètres.  —  Un  seul  spëcimen  mile. 

Ces  dimenaions  indiquent  un  aaimel  un  peu  plus  fort  que  C.  nataletuù 
et  C.  harceifi.  Par  aon  mode  de  coloration ,  cette  forme  semble  fonn^  la 
transilioD  «itre  ces  deux  espèces ,  qu'eUe  relie  ^(«dément  par  sa  position 
géographique.  On  ne  peut  )a  confondre  avec  C.  robertii  récemment  décrit''' 
par  l'honorable  M.  Walter  Rothschild,  et  hahilant  la  même  région,  at- 
tendu que  cette  dernière  espèce  est  décrite  comme  ayant  l'ocdput  seal 
gns ,  les  parties  inférieures  blanches  et  la  huppe  rousse. 

Habitai.  —  L'Afrique  orientale  portugaise  (Guenguère),  par  M.  Vasse. 
—  Lorsque  celte  forme  liera  mieux  connue,  il  y  aura  peut^tre  lieu  d'en 
faire  une  espèce  distincte. 

4.  TiiaeaoïM  fnrcula  nov,  sp. 

Cette  espèce  diO^fe  de  toutes  les  autres  espèces  du  genre  par  sa  feuille 
nasale  plus  étroite,  moins  compliquée,  avec  les  trois  lobes  enfer  de  tance 
qui  la  surmontent  subégaux,  les  latéraux  nétent  pas  écbanerés  en  ddiors 
à  leur  base.  Le  fer  i  cheval  est  simple  (non  formé  de  deux  feuillets  super- 
posés); la  partie  centrale  (sefle)  est  en  forme  de  languette  rabattue  ai 
avant  et  fendue  ou  bilobée  sur  la  ligne  médiane,  avec  les  parties  latérales 
relevées  en  arrière  et  figurant  deux  oreilles  en  cornet  A  la  base  du  tri- 
dent, on  voit  une  fossette  médiane  largement  ouverte,  l'apophyse  de  sa 
base  étant  dirigée  en  avant  (  et  non  relevée  de  manière  à  cacher  la  fossette 
comme  chez  T.  Uumbloti).  Les  deux  paires  de  fossettes  latérales  sont  pe- 
tites, eu  partie  cachées  par  les  poils,  placées  k  la  base  du  irideut,  et  non 
sur  \ps  cAtés,  de  telle  sorte  qu'elles  n'échancrent  pas  la  base  des  pointes 
latérales. 

Oreilles  grandes,  plus  longues  que  larges,  ayant  la  forme  de  celles  des 
Uliinolopliu/i  plntAt  que  celle  des  autres  Triœnopê;  h  pointe  aiguë,  légère- 
ment échancrées  sur  leur  bord  externe,  entières  sur  les  bords  supérieur  ut 
interne,  s'inséranten  avant  au-dessous  de  l'œil,  le  bord  antérieur  formant 
un  antitragus  bien  développé. 

Pelage  d'un  brun  asseï  foncé  ne  s'étendant  pas  sur  la  membrane  alsire 
cl  très  peu  sur  Tinter  fémorale.  Dessons  gris  clair,  teinté  de  roussitre  chez 
quelques  individus. 

L'interfémorale  N'attache  au  tibia  au-dessus  du  talon,  et  la  queue  ne 
dépasse  la  membrane  que  de  son  extrême  pointe. 

Les  caractères  crflnicns  sont  ceux  du  G.  Triœnt^s.  Crâne  allongé ,  avec  la 
région  faciale  fortement  renllée.  Incisives  supérieures  faibles ,  spatulées  el 

l'i   l'i'K.  Xool.  Soc.  l.-m,l.,  191.6,  p.  f.i)i. 


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—  447  — 

bitobëes.  IneiBiveg  iaférietires  tricuspides.  Les  caniQn  supérieures  out  un 
fiHt  lalon.  I<a  première  prémolaire,  petite,  s  sa  pointe  abrasée,  souvent  k 
pùne  visible  ;  la  deuxième  est  grande  et  forte.  La  dernière  molaire  est  plus 
courte  que  celles  qui  précèdent. 

Dmauumt  (en  millimètres),  —  T#le  et  corps,  kb;  queue,  ao;  tte, 
18:  oreille,  17  ;  avant-bras,  lib;  pouce,  5;  a*  doigt,  Ao;  3'  doigt,  66; 
(savoir  :  1"  pbalange,  3o;  9'  phalange,  10;  3*  phalange,  i6);tibia,  17; 
pied ,  8  millimètres. 

Habitat.  —  Grotte  de  Saroodrana  (baie  Sain(-Angustin),  c4te  Ouest  de 
Madagascar  (par M.  Guillaume  Grandidier,  igmai  1898). 


Liste  des  MjMMiFèaEs  nippoitTés  par  M.  H.  G.wkav  »«  Kbrviue 
PB  KhKOUMIBIB  (  Tv.MSIB  occioestub), 

PAR  M.  E.-L.  Thouessart. 

Le  voyage  de  M.  Gadeau  de  Kervilie  dans  la  région  montagneuse  de  la 
Tunisie  avait  surtout  pour  objet  des  i-echerches  entomologiqtiei.  Cepen- 
dant, chemin  faisant,  ii  a  récollé  tous  les  Mammifères  qu'il  a  pu  se  pro- 
curer, et  il  vient  de  faire  don  an  Muséum  de  cette  intéressante  eolleclion. 
Je  crois  utUe  d'en  donner  ici  la  liste  nûsonnée  : 

1.  Rbinolopbhb  nRRUM-iQuniDii  Scbreber. 

2.  ~  iDiTiLB  Blasins. 

3.  Mtotis  mvotis  (vel  mvtmu)  Bechstein. 
h.  EuHâcios  ALatRus  Dttvemoy. 

5.  GROciDtinA  RDBSDLDS  LiDCOMK  Hcrmaun. 

6.  HiuMTBs  icomoHon  Linné. 

7.  GiHBTTi  trtA  BiBBAHA  WagucT  (3  peaux). 

8.  —  ATiA  BoNiPARTH  Loche  (7  peatix). 

9.  PiLU  ocREiTA  LiBTCA  Meyer. 

10.  Mes  iDscDLDB  Linné. 

11.  —  BiLVATicDS  AïoiBVH  Pomel. 
là.  —  RATTOB  Linné. 

Deux  espèces  sont  pardcttlièrement  intéressantes  :  la  Genette  et  le  libat 
sauvage  (FeUs  oemUa). 

La  bdie  suite  de  dix  peaux  de  Genettes  que  M.  de  Kervilie  a  pu  se  pro< 

curer  dans  la  région,  montre  que  la  sons^spèce  Bonapartei  (7  peaoi)  est 

plus  commune  en  Kroumirie  que  la  Bons-espèce  afra{d  peaux).  Les  deux 

races  semblent  bien  distinctes ,  car,  en  plaçant  les  dix  spécimens  pr^  les 

UcHoa.  —  III.  3i 


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una  des  aiitrei ,  une  persoime  même  élraugèra  aux  sciences  oaturdles  les 
dUlinguerait  h  première  vue. 

Le  Felû  ocreata  de  ûmelin,  longtemps  méconnu  en  raison  dei  préleu- 
dos  irpiaceaiun  qu'on  atU'ibuatt  aut  oreilles  da  Caraeal  à  oraltei  Uanekt» 
de  BuiTun.  a  élé  l'objet  d'un  récent  travail  de  M.  A.-G.  Lalorre  ''',  qui 
diiliogue,  dans  le  Nord  de  l'Afrique,  Irois  soua-espèces  :  F.  o.  libyea  Meyer 
(Tunisie),  F.  o.  maurùmta  Latorre  (Algérie  et  Maroc)  et  F.  o.  Margue- 
ritiei  Locbtt  (Sahara).  Étant  donné  l'incertilude  qui  r^T»  encore  sur  la 
diatination  de  ces  trois  formes,  je  crois  utile  de  donner  la  descriptioD  de 
la  peau  rapportée  par  M.  de  Kerville  : 

Felu  ocKEATi  LiBvci  {Mtjfer).  —  Dessus  onde  de  gris  et  de  roux  dair, 
les  poils  roux  h  la  base  ayant  vers  le  tiers  supérieur  un  anneau  noir  et 
{'extrémité  d'un  gris  presque  blanc.  Raie  dorsale  plus  foncée;  nuque  mon- 
trant 6  à  8  raies  longitudinales  très  peu  distinctes.  Face  de  la  couleor  de 
la  raie  dorsale;  oreilles  rousses  en  dehors,  blanches  en  dedans,  et  sans  trace 
de  véritable  pinceau.  Pattes  d'nn  roux  clair  en  avant,  plus  foncé  en 
arrière,  surtoutïTaisselle,  an  cai^  et  au  tarse.  C/iieasu/e  harre  noire  en 
avant  des  avant-bras,  avec  une  lacbe  blanche  au-dessous.  Ventre  roux 
clair.  Queue  de  la  couleur  de  la  raie  dorsale  dans  sa  moitié  antérieure, 
portant  dans  sa  moitié  postérieure  trois  anneaux  noirs  et  trois  anneaux 
gris-clair  oj  blancs,  avec  le  bout  noir. —  Longueur:  télé  et  corps,  om.  6&: 
queue,  o  m.  33  (sans  la  toulTe  terminde).  —  Le  F.o.  mauritana  Latorre 
aurait  sur  les  pattes  des  raies  plus  nombreuses  :  quatre  en  avant  et  six  en 
arrière. 


LtSTs  BBS  MàMMiràBEs  nâpponrés  pik  M.  Allvàvb,  ds  Kbàktobm 

ET  DB  SbABLUIA  HiLLS, 

pia  M.  E.-L.  Thoobsuht. 

La  mission  de  M.  Alluaud  ne  lui  permettait  pas  de  chasser  les  grands 
Mammifères,  maia  les  espèces  de  petite  taille  qu'il  a rapportéesdans l'alcool 
sont  toutes  intéressantes  et  plusieurs  sont  des  acquisitions  nouvelles  pour 
nos  collections.  En  voici  la  liste  : 

1.  TtPHozons  ifiDHiTiiifDB  E.  Geofiroy.  —  Khartonm. 

2.  Xehus  sbvthropds  ledcombbibds  Rnppd.  —  Khartoum. 
'A.  Gbbiillus  pyaiioDB  F.  Guvier.  —  Khartoum. 

5.  (DiPODiLLus)  Watbbsi  De  Winlon.  —  ShaUnka  Hills. 

6.  Mus  ■DSCULDS  aiiniLis  Brandt.  —  Khartoum. 

(■)  A.^.  UmaiB,  Mamminrca  de  Hagidor  (Bal.  ftwl  5k.  Ei/Mfttla  i*  Ifwta- 
PiaMlNrd,  I906,p.  3g7-368;R*.mMnUMa,a.  Mt^,  p.  36a). 


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Fig.  1.  —  Couaj^a  {Eijuui  fNnj,'gn),  d'eprts  la  photographie  du  spëtlmen 
roiiservé  dam  les  galeries  du  Muséum  de  Paris.  (Espèce  éleinls.) 


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6  et  7.  Mus  B9.  sp.  (denx  jeuaeB  indétenniiubleB). 

8.  Acoiirs  ciHiBiNcs  E.  GeoSToy.  —  Kharloum. 

9.  —  WiTHHBTi  De  Winton.  —  Khartoiun. 

Cm  rapëces  (dont  les  nuinéroB  &  et  g  sont  Donvelles  ponr  la  coUectioa 
duMoséum)  viennent  s'ajoutera  celles  que  M.  Alluaud  avait  déjk  rappor- 
tées de  son  premier  voyage  au  lac  Tanganyka. 


Le  CoVAGGi  BT  LB  ZàttlE  DE  BoKBBLL  BK  LA  COLLECTION  BU  MvSBVM, 

PU  M.  E.-L.  TaouBsaiBT. 

Le  Muséum  d'histoire  naturelle  possède,  dans  ses  galeries  de  zoologie, 
deux  spi^imenB  d'une  grande  rareté  et  que  lui  envient  beaucoup  de  mu- 
sées d'Europe  et  d'Amérique.  Il  s'agit  en  effet  de  deux  espèces  éteintes  : 
le  Couagga  {Equitt  qaagga  Gmelin)  et  le  Zèbre  de  Burchell  {Equus  bur- 
duUi  Gray).  Un  naturaliste  étranger  m'syant  demendé  récemmeni  des 
photographies  de  ces  deux  spécimens,  j'ai  pensé  qu'il  y  aurait  iotéi'ét  k 
publier  ici  une  reproduction  de  ces  deux  iigures. 

Le  Couagga  (pi.  1,  Gg.  i)  est  res(>èce  la  plus  anciennement  éteinte.  A 
l'époque  oii  les  Hollandais  Tundèrent,  dans  l'Ali-ique  ausLi-ale,  la  euionie  du 
Cap,  en  i563,  cette  espèce,  la  plus  méridionale  de  tous  les  Zèbres,  était 
tr^  commune  dans  les  plaines  à  l'Est  de  la  ville  du  Gap,  s'élendantau  Nord- 
Ouest  jtiaqu'au  fleuve  Orange,  au  Nord-Est  jusqu'à  la  rivière  Vaal.  J^es 
Conaggas  vivaient  par  bandes  nombreuses  qui  furent  rapidement  détruites 
ou  refoulées  par  les  progrès  de  la  civilisation.  A  la  fin  du  xnii*  siècle,  ils 
étaient  encore  asses  répandus  pour  qu'on  en  arnenAt  de  vivants  en  Europe. 
On  en  voyait  d'attelés  li  des  voituresduus  la  ville  du  Gap  et  même  à  Loadi-es. 
Vers  tSoo,  un  certain  M.  Sheriiï  Parkins  se  promensit  le  matin  dans 
Hyde  Park ,  conduisant  du  pbaéloa  attelé  de  deux  Couaggss.  Le  voyageur 
Bryden,  en  1889,  dans  Kho/and  Karoo,  a  donné  des  détails  asseï  précis 
sur  l'extinction  de  l'espèce.  Les  derniers  survivants  auraient  été  exterminés 
près  de  Tygerberg,  dans  le  district  d'Aberdeen  (province  du  centre  de  la 
coloniedu  Cap),  m  i658.  On  prétend  que  l'espèce  survécut,  jusqu'en 
1878,  dans  l'état  libre  d'Orange,  mais  Bryden  avoue  qu'il  n'a  aucone 
certitade  i  cet  égard,  les  chasseurs  donnant,  encore  actuellement,  le  niMD 
de  squi^ga»,  non  seulement  au  Zèbre  de  Burchell,  mais  au  Zèbre  de 
Chapman,  le  seul  qui  soit  commun  â  l'époque  actuelle. 

Ce  qui  est  certain,  c'est  qne,  dès  le  mdieu  du  dernier  siècle,  les  spéci- 
mens du  véritable  Couagga  étalent  très  rares  dans  les  jardins  loologîques. 
Le  dernier  que  l'o  i  ait  vu  vivant,  au  Zoological  Garde»  de  Londres, arrivé 
en  i858,  mourut  en  186&.  Il  est  actuellement  monté  dans  les  galerieidn 


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_  450  — 

BritUfa  MuMQm.  Les  antres  muséps  qui  en  possèdent  des  dépouilles  sont 
ceox  d'Edimbourg,  de  Tring,  de  Paris,  i\e  Bflle.  de  Berne,  de  FnocforL, 
de  Mainz,  de  Berlin  et  de  Vienne.  Le  amaée  de  Capetown  Ini-ménie  ne 
possède  qu'an  jeune  Poulain,  dalant  d'une  époque  indétermioëe.  mais  an- 
térieure k  i86a.  Ces  onie  peaux  bourrées  et  qndques  crânes  sont  tout  ce 
qui  reste  de  cette  intéressante  espèce. 

Pour  en  revenir  au  spécimen  que  possède  le  Muséum  de  Paris,  nous 
avons,  grâce  aux  publications  bites  par  les  premiers  professeurs  de  cet 
établissement,  tous  ks  documenta  nécessaires  pour  reconstituer  son  bis- 
loire. 

Ce  Cout^ga  est  un  des  premiers  animaux  qui  aient  véca  à  la  ménagerie 
du  Jardin  des  Plantes.  Lacépède  et  Cuvier  nous  apprennent  <''  que  cet  ani- 
mal nfut  apporté  d'Afrique,  il  y  a  seize  ans  fc'esl4-dire  en  178a),  par  uD 
capitaine  de  vaisseau  qui  revenait  des  Indes,  d'oii  il  avait  aussi  amené  le 
Rhinocéros  unicorne;  il  lit  présent  de  ces  deux  animaux  h  la  ménagerie  de 
Versailles.  Le  Couagga ,  le  Bubale  et  le  Zèbre  furent  les  seules  espèces  qui 
s'y  trouverait  lorsqu'on  déûda  de  la  transporter  i  Paris:  le  premier  y 
vécut  encore  quatre  années  et  mourut,  k  ce  qu'il  parait,  de  vieillesse,  du 
moins  son  squelette  présenta-t-il  tons  les  signes  d'un  Sge  avancé. 

"Lorsqu'on  l'amena,  il  n'avait  pas,  dit-oa,  la  moitié  de  celte  taille;  il 
était  donc  fort  jeane,  et  on  peut  en  conclure  qu'il  avait  au  plus  1 9  ou 
1 3  ans  lorsqu'il  est  mort  '*'.  « 

C'était  un  mflle  :  il  couvrit  plusieurs  fois  une  Ânesse,  mais  sans 
résultat 

Ce  Couagga  a  été  décrit  plusieurs  fois,  notamment  par  E.  Geoffroy  et 
Fr.  Cuvier  (^Mamm^im  de  la  Ménagerie,  Zo'  livraison),  par  Desmouline 
{Diet.  elatt.  d'hitt.  nat.,  III,  iSaS,  p.  563)  et  par  Desmareat  {MantMii- 
lûgte,  p.  Al  A).  Desmoulîns  dît  que  l'animal  est  mort  ira  18  ou  aoans", 
ce  qui  s'accorde  mieux  avec  ■'l'fige  avancén  que  lui  attribuent  Lacépède  et 
Cavier. 

La  bibliothèque  du  Muséum  en  possède  uu  magnifique  vdin,  peint  par 
Maréchal  et  d'après  lequd  a  été  exécutée  la  lithographie  qui  accompagne 
la  description,  dans  l'ouvrage  que  nous  venons  de  citer. 

Il  parait  que  les  spécimens  conservés  dans  les  divers  musées  d'Europe 
ne  sont  pas  tous  de  robe  identique.  Dans  son  livre  récent  {The  origtn  mut 
m/ttunee  of  Ae  ihoroi^hbrtd  Home).  M.  U.  Ridgeway  en  distingue  trots 
sons-espèce:^  ou  variétés  :  E.  quagga  Grcr/i,  E.  q.  Lorenzi  et  E.  q.  Danielli, 
d'après  les  noms  qui  leur  ont  élé  imposés  par  M.  Lydekic^'.  Notre  individu 

'')  L;ksfpiDi  «t  CuTim,  La  Ménagerie  du  Ma$éiun  Shittoin  mabtrtUe  de  Parit, 
on  j(i8oi),D*  Il  de  U  table,  avec  planche  in-folio. 

<"  H  seniUe  y  avuir  îd  contradiction  :  un  Chenal  de  la  ou  i3  ans  n'est  |ias  un 
anima)  d'un  lâge  «ïbdcpi. 


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ri,[.  -..  —  ZHir"  '!.■  It.^nli.'ll  I  r:^»».  '•»r,'hrll,\. 
l'sjTr'h  |>liulnj[rii[iliii-  ilii  njxVii <-iiii-..'nr:  rliuis  \i;  |;alr'i'ii-»  du  Miisr'um  <1i'  l'ui 


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—  451  — 

se  rapproche  anrloat  de  la  première,  mus  en  dilTire  par  la  îwme  de  sa 
queae. 

Le  sp^mea  du  Musée  de  Paris  se  disliogue  surtout  par  ce  fait,  que  les 
bandes  fonc^  du  cou  sont  doubles  par  le  bas,  mats  conQuentes  à  leur 
partie  Bupërieure,  de  t^e  sorte  que  la  bande  intracalaire  blanche  est  très 
étroite;  c'est  pourquoi  Oesmoulins,  dans  sa  description,  dit  que  l'animal 
porte  <rdîi  bandes  bien  détachées  d'an  gris  blanc  sur  le  conn.  En  effet,  ce 
Conagga  a  l'apparonce  d'un  Cheval  alezan,  rayé  de  blane,  ei  n<Mi  d'un 
Cheval  blane  rayé  de  noir,  comme  les  autres  Zèbres.  La  queue  est  une 
•rquene  de  Vache"  (Desmonlins),  mais  à  touSê  bien  fournie  et  non  une 
queue  de  Cheval  ou  de  Mulet  comme  cdie  que  l'on  a  figurée  à  d'aati-<» 
variétés  du  Gouag^.  Ce  spéàimu  est  de  petite  taille. 

Lacépède  et  Guvier  donnent  les  dimeosioiu  suivantes  ''>  :  hauteur  an 
garrot,  im.  1 5;  longueur,  du  poitrail  k  laeronpe,  i  m.  07;  cou,  du  garrot 
k  l'occiput,  o  m.  â6;  tête,  0  m.  36;  oreille,  om.  i5;  queue,  om.  68. 
{ Cendant  sur  l'aninul  monté  que  none  figurons,  la  longueur,  du  poitrail 
à  la  croupe,  est  plus  grande  que  la  hantenr  au  garrot.) 

La  seconde  espèce  éteinte  (pi.  H.  lig.  û),  )c  Zèbre  de  Bnrch^  (Eqnu» 
Burckelli  Gray),  n'est  pas  distinguée  spéciliquement,  par  beaucoup  de  natu- 
ralistes, du  Zèbre  de  Chapnian(£.  Ckapmani  I^yard),  espèce  la  pins  com- 
mune actueliemenl  dans  les  jardins  zoologiques  '''.  Cependant  les  caractères 
qui  séparent  le»  deui  espèces  sont  très  ncls.  Le  Zèbre  de  Chapman  est  tou- 
jours rayé,  sur  toute  la  croupe  et  sur  les  membres,  jusqu'au  jarret,  souvent 
jusqu'au  paturon  (suivant  les  sons-espèces).  Le  Zèbre  de  Bnrchell,  au  con- 
traire, n'est  jamais  rayé  sur  les  membres;  la  dernière  bande  bien  nette  qu'i 
présente  est  b  AdRife  oblv/ue  altoHl  de  ta  racine  de  la  fueueii/'aîne/au-dessoD 
de  celte  bande,  on  ne  trouve  plus,  suivant  les  individus,  que  drax  bandes 
pAles,  étroites  on  interrompues,  ou  des  restes  de  bandes  k  peine  distincts. 
Cette  espèce  se  rapproche  donc ,  par  son  mode  de  coloration .  du  Conagga 
plus  que  des  autres  Zèbres,  avec  cette  différence,  que  le  fond  desofi  pel.ige 
est  blanc  ou  d'un  gris  clair,  sans  mélange  de  roux  ou  de  jaune.  Ces  caraf- 
lères  ont,  à  mon  avis,  une  valenr  spécifique. 

Celte  espèce,  loi^^temps  confondue  avec  le  véritable  Zèbre  (Ëfuus 
:e6ra) ,  habitait  l'état  libre  d'Orange  et  leGriqua  occidental,  entre  Griqun- 
town  et  le  confluent  de  la  rivière  Vaal  avec  la  Modder;  le  voyageur  Bnr- 
chdl  l'a  rapportée  te  premier  de  cette  région,  qui  était  à  cette  époque  In 
pays  des  Bécbuanss. 

Après  l'extinction  presque  complète  du  Cona^a,  on  vit  asseï  souvent 

'"  En  pledii  et  en  pouces,  dani  le  texte  original. 

'*'  It  résulterait  de  celle  opinion  que  T^uui  Bvrehelii,  plu* 
connu  (iSaS),  «erait  le  type  de  l'eB)ièce,  et  le  /.èbre  de  Cbapmnr 
Euii)g-(>«pèri> .  sinii  )i>  nom  à'Eqmu  RuirhfUi  Cltapinani, 


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—  452  — 

le  Zèbre  de  Burehdl  dans  le»  jardîm  molopsjae»  d'Europe.  De  1895  h 
1869,  il  «embie  avoir  élé  sonvent  importé  pu-  les  marcbands-netiiraliitei. 
qni  probablemeal  l'oblensient  par  la  voie  du  Cap;  inaii,  depuis  l'ouverture 
du  caDsl  de  Suez ,  il  a  été  remplacé  par  le  Zèbre  de  Ghapmaon ,  importé  de 
Zaniibar  et  de*  autrea  porta  de  la  cAte  orientale  d'Afrique.  L'époque  de  son 
extiuctioD  reste  donttmse  ;  en  tout  cas,  die  est  beaucoup  [dus  récente  que 
celle  du  Couagga.  M.  Matschie  a  figuré  <''  nu  apédmeu  qui  vivait  eoeore, 
vera  i8gâ ,  au  jardiu  xoologique  de  Beriin.  On  n'eu  a  plus  vu  depuii  cette 
époque,  et  je  ne  tache  pas  que  le  Muséum  de  Pari»  en  ait  possédé  desspé- 
mena  po«térieurement  à  1870. 

Cdui  qui  fi^re  dans  noa  galeries  est  probablement  le  mAle  do  couple 
qni  vivait,  vers  iSaS,  à  la  ménagerie  du  Jardin  des  Plantes.  Voici  ce 
qn'E.  Geoflroy  et  Fr.  Cuvier  en  disent  dans  les  Mammijire»  de  la  Métut- 
gma'-*\  oii  la  femelie  est  flgorde  sous  le  nom  de  "Dsw  Tenidle*  ; 

irLa  Ménagerie  du  Boi  doit  è  M.  Crosa. . .  d'avoir  possédé  momentané- 
ment un  mile  et  une  femdie  de  Daw.  Ces  deux  animaux  oe  se  reffiemblaienl 
pas  entièrement-,  ta  femelle  était  un  peu  plus  grande  que  le  mile  et  avait 
des  lâches  moins  élendues  sur  les  parties  postérieures  du  corps.  C'est  la 
femelle  que  j'ai  fait  peindre  et  dont  je  donne  la  figure. 

tiLe  mile  diffère  un  peu  de  la  femelle; il  a  deux  mbans  de  [dua 

sur  la  cuisse;  mais  il  n'a  pas  les  bandes  brunes,  int^médiaires  aui  rubans 
noirs,  aussi  marqués.* 

Notre  ppéeimen  a  été  monté  d'une  façon  peu  artistique  par  les  taxider- 
mistes que  le  Mosénm  possédait  i  cette  époque.  Faute  d'avoir  tenu  compte 
de  la  rétraction  de  la  peau  des  membres,  on  nous  montre  un  animal  beau- 
coup trop  près  de  terre,  défaut  qui  n'existait  probablement  pas  chez 
l'animal  vivant,  et  qui  lui  donne  un  tispeet  très  lourd.  La  femelle,  que 
figurent  Geoffroy  et  Fr.  Cuvier,  présente  au  contraire  des  membre  allongés 
et  un  corps  axsex  court  comme  celui  d'une  Pouliche  de  l'année;  en  outre  sa 
crinière  est  âégamment  dressée,  formant  cimier  en  avant,  entre  les  deux 
oreilles,  et  l'ensemble  de  ses  formes  indique  un  animal  beaucoup  plus 
léger. 

Nous  possédons  encore  une  peau  plate  qui  se  rapporte  A  cette  mi^me 
fspèce  et  que  j'ai  l'intention  de  faire  monter  à  la  première  o< 


t'>   K  MtncRTi,  Zeohgiu)»e  Garltn,  XX \V,  189A ,  p.  9  (du  lirige  à  pari). 
'''  E.  Cjtorrtoj  et  Fr.  Cgiiii .  Hntoire  natunlh  du  jfomnu/Jm  dt  ta  àUttagêrie 
d»  iUiifnm,  I.  III.  pt.  LV  (•f-jitcinlire  iHaH). 


ib.  Google 


Kj(f.  3.  —  Cheval  sauïsf^  (Kifuiii  Pijtamliliii)  do  DioiinRiriP;  étalon  i'ij;!-' 
(le  5  na»,  actuelkment  vivant  au  Musëum  de  Parts  (Pel«j;i>  d'éiv).  ^ 
D'après  une  aquarelle  de  M.  Terrier,  clii-r  des  Iravaui  de   tailtli'rmic 


ib.Gooij^l 


Ç' 


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Fig,  "i.  —  Cll«val  «aiiï.ige  {EqHOi  Prjewii 
d'après  l'ëUlun  ai'tui'lleinont  vit 


II);  "tatuetle  eiéfuléf!  par  M.  Ekrlliipr 
t  à  la  Mcruirerie  du  Muséum. 


Fig.  Ti.  —  Cheval  (|nalcrnBire  (E^uui  caballui),  d'après  un  dessin 
giavé  sur  bois  de  Itenne.  —  lirulle  de  la  Madeleine  (d'après  E.  Pielte]. 


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Sbm  L'iBsnTiri  spiciFigoB  bb  ï'Eqvdb  caballus  qbâtmmhàiu 

ET  M  l'Eqvos  Prjiwauku  bucokm  ririirr. 

Pli  M.  E.-L.  TionKSBÂH. 

Dans  le  précédent  numëro  du  BuUelin  du  ¥iMi!Mn<'),  j'ai  déjà  dit  qad- 
([ues  mots  k  ce  sujet.  Si  j'y  reviens  anjoard'hni ,  c'eat  que  je  erois  atOe  de 
doaner  une  Bgure  exacte  du  bel  étalon  que  nous  possédons  depuis  quatre 
ans  et  qui  a  atteint  la  plénitude  de  ses  formes,  toutes  les  figures  de  cette 
espèce  publiées  jusqu'ici,  et  faites  d'après  des  animaux  plus  jeunes,  n'en 
doooaat  qu'une  idée  très  imparrsite  (pi.  !II ,  fi(f.  3). 

Eu  ra^ne  temps  j'appellerai  l'allention  des  naturalistes  sur  un  curieux 
rapprochement  que  je  crois  pouvoir  établir  entre  la  sUtuetle  toutemodeme 
(fd.IV.fig.  A),  exécutée  d'après  ce  même  étalon  par  M.  Berthier,  arlisle  dp 
talent  qui  vient  chercher  des  modèles  vivants  dans  la  Ménagerie  du  Mu- 
séum, et  le  dessin  grossier,  mais  certainement  très  exact,  gravé  sur  bois 
de  Renne  par  un  artiste  de  l'époque  pléistocène  (fig.  5).  Ce  dessin  provient 
des  fouilles  de  Lartet  et  Ghristy  dans  la  grotte  de  la  Maddeiuc  et  a  été 
reproduit  par  Piette  t*'. 

Outre  l'identité  de  la  pose  qui  est  ici  saisissante ,  les  caractères  de  l'es- 
pèce, je  dirai  même  de  la  race,  ont  été  nettement  accusés  par  les  deux 
artistes.  La  lourdeur  de  la  léte ,  la  saillie  de  la  ganache ,  la  forme  de  la  cri- 
nière et  de  la  queue  ont  été  très  exactement  reproduits  aussi  bien  par 
l'Humme  primitif  de  l'époque  de  la  pierre  taillée  que  par  l'habila  artiste 
de  notre  époque  civiUsée.  Ou  ne  dira  pas  qu'il  y  a  le  un  simple  hasard  : 
pour  que  deux  animaux  iiéparés,  dans  le  temps,  par  des  milliers  d'années, 
aient  pris  cette  même  pose,  pour  que  deux  artistes  aussi  dîDérents  l'aient 
repn>duite aveclant  de  précision,  il  faut  que  les  deux  animaux  aient  appar- 
tenu k  une  senle  et  même  espèce. 

Dans  la  figure  de  la  Grotte  de  la  Madeleine,  il  est  un  détail  qui  a  beau- 
coup intrigné  les  uaturalistes  et  dont  nu  n'avait  pas  trouvé  jusqu'ici  l'ex- 
plication. La  queue  du  Cheval  ainsi  figuré  est  divisée  en  deux  parties.  Or, 
l'examen  du  Cheval  de  Pijewalski  donne  l'explication  de  ce  détail  et 
montre  i  quel  point  l'artiste  primitif  a  cherché  à  rendre  exactement  les 
f<Hines  de  l'animal  qu'il  avait  sous  les  yeux. 

La  queue  du  Cheval  sauvage  est  formée,  en  effet,  de  deux  parties,  qui 
sont  distinctes  même  par  leur  coloration.  La  partie  basale  ou  proximaie 
est  distique,  comme  une  queue  d'bcureuil,  et  de  couleur  claîi-e;  la  touffe 

<"  BM.  Jm  Miu.,  1906,  p.  359. 

'*'  PitTtE ,  Équidés  dp  la  période  quaternaira  (Malrfriau*  pour  FlûêUiat  firimi- 
im  et  natmrtlUdf  eHommr,  1887,  p.  363,%  Ag). 


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—  iU  — 

UrmiDak,  au  contraire,  est  noire  et  en  pinceau,  comme  le  montre  notre 
figure  3.  Sur  le  Chevd  domestique,  maigre  l'alloi^enient  des  poils  de  la 
partie  basale,  il  est  facile  de  s'assurer  que  la  queue  est  resl^  distitiue. 

Dans  son  livre  (The  Origtn  and  injlunce  of  the  Aonvghbnd  Uorte, 
I905),  M.  Ridgeway  a  publié  plusieurs  Cgores'''  de  Chevaux  du  Nord 
(  Islande  et  Scandinavie)  qui  se  rapprochent  beaucoup  par  leurs  formes  du 
Cheval  de  Prjewalski,  — à  part  l'allongement  des  poils  de  la  crinière  el 
<le  la  queue,  qui  est  on  résultat  de  la  domesticité.  La  figure  ii  (page  17) 
notamment  nous  montre  un  pouey  de  vieille  race  cdlique  do  Nord  de 
l'Islande ,  qui  présente  de  la  façon  la  plus  manifeste  les  deux  r^ons  cau- 
dales que  nous  venons  d'indiquer,  et  qui  sont,  comme  chez  le  Cheval  sau- 
vage, dUtinete*  même  par  la  conteur.  Cette  disposition  rappelle  très  nette- 
ment la  forme  de  la  queue  sur  les  figures  de  Chevaux  de  la  GroUe  de  la 
Maddeine,  reproduites  par  Piette  dans  le  travail  précédemment  cité.  Peut- 
être  ces  chevaux  quaternaires  étaient-ils  déji  h  demi  domestiques,  comme 
les  poneys  d'iriande  b  l'époque  actuelle. 


CaTâIOGVB  DBS  MjMItlFàMBS 

sirorÉs  8v  igoS  dv  Toskih  ht  de  l'A^ham  râ/i  W.  Boctaih, 
PAR  M.  A.  Mbkegai  I. 

L'activité  des  meml»^  de  la  Mission  scientifique  pei-maiieole  no  so.  i-n- 
lentit  pas.  Le  Laboratoire  a  reçu  celte  année  divers  spécimens  de  Mammi- 
fères et  d'Oiseaux  dont  je  viens  d'achever  l'élude  et  qui  sont  inléressanta 
autant  pour  les  proUèmes  de  géographie  looh^que  et  de  dassificaliou 
qu'ils  soulèvent  que  pour  les  compléments  qu'ils  apportent  aux  colleelions 
lin  Muséum. 

Maintenant  que  l'élan  est  donné,  la  mission  est  certaine  de  trouver  d'ex- 
cellents collaborateurs  qui  deviendront  toujours  de  plus  en  pins  nombretix, 
dans  les  médecins  et  les  adminbtrateurs  coloniaux,  toujours  désireux  et 
heureux  de  contribuer  ii  l'élude  et  k  l'inventaire  méthodiques  des  ressources 
et  des  richesses  de  notre  colonie  d'Extrême-Orient.  Il  est  juste  d'ajouter 
que  les  Annamites  sont  pour  ces  recherches  de  précieux  auxiliaires. 

I .  Hlpposidenifl  bioolor  fulva  (îray. 

HaiNOLorBus  bicoloh  Temminck ,  Monngr.  tfamm. (1 835-i 8i  1  ).  Il ,  p.  1 8. 
Phïllorsini  bicolor  Petprs,  M.  H.  Akad.  Bfrl.  (1871),  p.  Sa3. 

'<  Voyra  nntaaiiiii<nt  p,  17.  -m  pt  ito. 


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—  A55  — 

HippomtnoB  fllvuk  Gra],  Mag.  Zool.  a.  Bot,  (i838).  II,  p.  ^99. 

Un  apécimen  récolté  à  Tril^  (TodIûd  )  dans  une  grotte  calcaire. 

Celte  soii»-«8pèce  est  la  forme  coatiaentale  à  gnaàe»  omiles  de  P.  bkohr. 
Elle  est  aigaidée  dans  l'Inde,  )i  Ceylan,  dans  la  Birmanie  et  en  Chine.  Elle 
exÎBle  donc  anwi  sûrement  nu  Tonkin. 

3.  Hlppooidems  lu-vatiis  Huraf. 

Khinolophfhurvitds  Hnrefield,  Reieareh.Jaiia(iSûli}. 

PHrLLORfli<>\  LARTAT\  Horsf. ,  Dobson  Cal.  Chir.  (1878),  p-  lâS. 

llipposwiRi K  LARVïTis  Uoref-,  Blanford  Mamm.  Iiuiia  (1888-1891), 
p.  388. 

Neufs  spédmens  mAles  et  femelles. 

Cette  chanve-souris  se  rencontre  dans  le  Bcn^  oriental ,  dans  l'Annam. 
la  Birmanie,  le  T^nasserim,  ainsi  qu'à  Java  et  anx  Philippines.  Il  est  dnnr 
intf'ressant  de  la  rencontrer  aussi  an  Tonkin. 

3.  KorlvouU  plota  Pall. 

Vespkrtili'i  picta  Pallas,  Spiril-tw^.,  fasc.  lit,  p.  7. 

KiRiTocLi  PicTA  Dobson,  Cat.  Chiropt.,  p.  339  (1878). 

Un  spécimen  rëcolté  à  Nha-Trang  (c4tes  de  l'Annam),  dans  une  pagode, 
en  mars  igoS,  par  le  ]y  Vassal. 

J'ai  d^è  s^nalë  sa  capture  à  Laokay,  au  Tonkin,  dans  une  préoMente 
nole(fiH//.  Viu.  n*  9,  igoS).  On  peut  donc  affirmer  qu'elle  existe  dins 
toute  la  pa'ninsule  indn-chi noise. 

't.  Myotto  chlnMMtw  Tomes. 
Vehpkrtilio  chinriisik  Tomes,  P.  Z.S.  (1857),  p.  Sa;  DnbstHi , Ca(.  Chir. 

(■878),  p.  3,,.  • 

Un  échantillon ,  sans  lieu  précis  d'origine. 

Otle  espèce,  qni  n'a  été  signalée  qu'en  Chine,  se  trouve  donc  aussi  au 
Tonkin  et  probablement  dans  tonte  la  presqu'île  indo-chinoise. 


5.  Tnpata  fomiginAa  B«l«SB«ri  Wagner. 

T.  piRHCGiNRA  Kaffles,  Linn.  Traïu.,  XIII,  p.  956  (1899). 

Claoobatee  RiLtnneRi  Wagner,  Sehreb.  Sâiigtlk.  Su^. ,  II,  p.  ^9  (tS'ii). 

Un  mâle,  de  grande  taille,  avec  la  queue  très  fournie. 

Le  Toupsïe  de  Bélanger  a  été  trouvé  dans  le  Népaul,  dans  le  Yunnaii. 
la  Birmanie ,  le  Siam  et  la  Cochinchine.  Son  aire  d'habitat  s'étend  donc  plus 
h  l'Est ,  puisqu'il  comprend  l'Annam  et  le  Tonkin. 


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6.  Fimanilniliia  berdmorai  BlyUi. 
Scimius  BEBDMoiiEi  Blylh,  /.  A.  S.  B.  (i8âg),  t.  XVITI,  p.  6o3. 
Pdnasidldb  berdiorei  (Blylh),  Thomas,  P.  Z.  S.  (1900),  p.  56i  Bon 
haie,  P.  Z.  S.  (1900).  p.  19a-,  Hower,  P.  Z.  S.  (1900),  p.  359, 
(Siam). 
Quatre  mâies  daas  l'alcool. 

Signalé  aux  lies  Mergui,  an  T^aasserim,  au  Yannan,  au  Cambodge  et 
au  Siam ,  cet  écureuil  se  reocootre  donc  ptns  h  l'Est  et  par  consàjuant  dans 
toule  la  presqutle  indo-chiDoiBe. 

7.  Solurtu  Mbo  CtoUandi  Rodolpbit  A.  M.-Ëdw. 

S.  Mac  Clbuirdit  Horafield,  i>.  Z.  S.  (iSSg).  p.  t&o. 

S.  BoDOLFau  A.  Milne-Edwards,  Rev.  zool.  (1867),  p.  997;  Bnohnlp, 
Ann,  itfi^.  (1900),  V,  p.  5o. 

Deux  spécimens  dans  l'alcool,  du  Toukiu,  dont  une  femelle. 

Cette  forme,  qui  diffère  de  MaeeUllanii  typique,  n'a  é\Â  signalée  qu'en 
Cochinchine.  Les  deux  échanlllIoDS  dv  Tontntt  ont  non  seulement  les  raies 
Eulidorsales  teinti'es  de  ronge  saumon,  mais  tout  le  corps,  même  la  face 
inféneure  cl  (es  membres,  excepté  la  queue.  Par  la  disposition  des  bandes, 
celte  forme  se  rattache  à  la  forme  S.  m.  barbei  Blyth  du  Ténassenm  et  de 
la  Birmanie  supérieure. 

Je  rapporte  à  celle  forme  deux  jeunes  mSles  dont  les  dimensions  étaient  : 
télé,  33  millimètres;  corps.  53;  queue,  55;  pieds  postérieurs,  a5.  Talons 
poilus. 

Ces  deux  jeunes,  d'un  roux  assez  caiaclerjsé.  portent  au  milieu  du  dos 
unr  ligne  noire  étroite  nelle ,  ((ui  part  des  épaules  et  s'arrête  avant  la  racinp 
de  la  queue;  elle  est  limitée  par  deux  handps  très  rousses  bordées  de  noir 
qui  occupent  (ouïe  la  largeur  du  dos;  de  cbaque  cAlé,  on  trouve  ensuite 
une  ligne  étroite  d'un  blanc  jaunâtre,  une  ligne  tioire,  puis  une  bande 
b1anc*he  moins  distincte  à  bordore  inférieure  noirâtre.  11  y  a  donc  de  chaque 
cAlé,  six  bandes  alternativement  claires  et  foncées. 

Toutes  les  parties  inlérieures  sont  blanches;  seids  les  côtés  du  menton 
et  de  la  gorge  sont  tantes  de  jaune. 

Les  pavdions  sont  roux  en  dedans:  le  front  et  le  bas  des  yeux  soiil 
blancs.  Les  pieds  antérieurs  sont  giis,  les  postérieun  roux.  La  queue  est 
rousse  et  k  poils  courts,  noirs  ii  la  base,  avec  un  pinceau  terminal  qui  se 
dessine  déjà ,  et  la  plupart  des  poil»  y  ont  la  pointe  et  la  hase  noires. 

Les  poils  de  la  télé,  du  front,  du  ventre,  de  l'occiput  et  de  la  nuque 
portent  vers  le  milieu  un  large  anneau  jaunAlre,  tandis  que  la  pointe  et  la 
base  sont  noires. 


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—  457  — 

Poisqne  ce»  deni  jeunes  gptkimenfl  rentrent  dans  le  groupe  des  Écureiiils 
à  bande  m^io-dorsale  noire,  il  est  naturel  de  les  regarder  comme  des 
jeuDes  de  S.  MacekUandi  Rodotpkii,  d'anlant  pluB  que,  chez  celte  forme, 
les  deux  bandes  subdorsales  sont  aaset  Tréquemment  teintées  de  rosf'. 


e.  Bdoma  erythrseaa  erythrogmxtar  Blytb. 

SauBDs  iRVTflRxuB  Pallas  G/irM(i778),  p.  877;  Gray,  Li$t.Mamm.R.M. 

(i8&3},  p.  lâa;  Anderaon,  I'iMfun(i878).  p.  936. 
ScicauB  BRTTBiKWASTEn  Blylh,  J.  A*.  Soc.  Beng.  (iSAa),  XI,  p.  970,  et 
(1856),  XXIV.p.  S73;  Bonhote,  ^n».  M.^.  (1901),  p.  16a. 
1  mdie,  tuë  à  Dnnghaî  (cAles  d'Annam),  en  août  1905. 

Cet  Écureuil,  répandu  dans  l'Inde,  le  Thibet  et  la  presqu'île  indo- 
cbinoise,  a  été  décrit  plusieurs  fois  sous  des  noms  différents,  étant  données 
les  varialioDB  de  pdage  qn'il  présente  pendant  Télé  et  l'hiver. 

Le  spécimen  reçu  au  laboratoire  se  distingue  par  sa  couleur  d'un  gris 
de  fer  brillant  sur  le  dos,  finement  tiquetée  et  lavée  de  jaunitre;  par  ses 
oreittea  jaune  roussAtre  avec  une  petite  tache  blanche  en  arrière  du  pavillon  ; 
par  ses  pattes  très  noires,  portant  seulement  qu^questiqueLures  jaunâtres, 
mais  qui  se  retrouvent  jusque  sur  les  phalanges;  par  sa  queue  d'abord 
tiquetée, puis  aunelée  de  jaunAlre,  qui  se  termine  par  une  touffe  noire  par 
suite  de  la  disparition  des  dernière  anneaux  jaunâtres. 

Le  ventre  et  la  face  interne  de  ses  membres  sont  d'une  couleur  marron 
tirant  sur  te  ronx,  el  cette  couleur  se  prolonge  depuis  la  base  de  la  queue 
jusqu'i  l'origine  du  menton,  oii  elle  lonne  une  bande  très  rAràne.  Malgré 
ce  caractère,  on  ne  peut  pas  le  confondre  avec  5.  ca$laneoi>eiUrit  Gray, 
dont  les  poUi  de  la  queue  ont  une  pointe  fauve  plus  visible  sur  les  bords. 

En  le  comparant  aui  échantillons  étiquetés  >Sc.  eryMrc^oiter  des  galeries 
du  Muséum ,  on  voit  quelques  différences  de  détail. 

L'un,  provenant  de  la  Chine,  lui  est  identique,  il  ceci  près  que  le  gris  est 
moins  brillant,  que  les  pattes  sont  moins  noires  et  que  la  couleur  de  l'ab- 
domen s'arrête  entre  les  deui  membres  antérieurs  et  ne  se  prolonge  qne 
par  une  l^re  teinte  brunâtre  jusque  sous  le  menton. 

Trois  antres  provenant  des  frontières  du  Thibet  et  de  la  Chine,  dont 
le  pelage  est  plus  duveteux,  présentent  même  la  disparition  complète 
de  la  couleur  rousse  sous  le  menton  et  la  gorge  et  l'absence  de  touffe 
noire  an  bout  de  la  queue.  Sont-ce  des  espèces  diffërentes  on  des  formes 
locales? 

En  l'absence  de  séries  complètes,  il  parait  donc  difficile  de  fixer  dès 
maintenant  les  limites  de  variation  des  diverses  espèces  de  ee  groupe  d'Écu- 
reuils suivant  la  saison  et  l'habitat.  [V.  Bonbote,  ^nn.  Mag.,  Nat.  Hui. 
(i9o,),VII,p.,6«.] 


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9.  H«UoUi  mo*oh«u  Gray. 

H.  MoscBiTi  Gray,  P.Z.S.  (i83i).  p.  ^4  {Chine);  irf.  (i865).  p.  i53 
{Chine  et  Pëgoti);  Andersen,  Zool.  Yunnan  (1880),  p.  tgS  (Teng- 
hye-chow,  Yunnan). 
Une  peau  avec  crine.  Don  <le  M.  Jacquet ,  directeur  du  Jardin  botanique 
d'Hanoï.  L'animal  a  élé  Torcé  par  les  Cbieos  sur  une  peloDse  du  Jardin. 

Celte  espèce,  qu'on  reconnaît  surtout  ht  son  odeur  i>t  à  sa  dentition,  est 
assez  rare;  elle  est  répandue  dans  la  Chine  méridionale,  le  Yunnan,  la 
Birmanie  supérieure,  ainsi  que  dans  l'Ile  Haïnan.  Il  fout  donc  y  ajouter  le 
Tonkin  d'une  façon  certaine. 

10.  VlveiTleala  malaocaiuLB  pnUida  Gray. 
VivBBU  »LiCGiNSis  Gmdin,  Sytf.  Nat.,  I,  p.  91  {1788). 
VifBRuciiu  iiiDicï  et  V.  ussB,  Hodgson,  A.  M.  N.ll.  {i838),  I,  p.  i53. 
ViTBB*  mm.*  Gray  et  HaiJwick,  III.  W.  Zool..  l\,  pi.  VI  (i833-3&); 
Swinhoe.  RZ..S.  (i86a),p.  353;Gray.  P.Z.S.  (i86i),  p.  5iù. 

9  jeunes  mâles  dana  l'alcool,  ayant  tes  dimensions  suivantes  :  longueur 
totale  :  98  et  3o  centimètres;  queue  :  13  centim.  5  et  i3  ceotim.  5. 

La  petite  Civette  de  l'Inde  se  recontre  dans  l'Inde,  à  l'Est  du  Sindh  bl  du 
Peojab,  à  Ceytan,  dans  l'Anaam,  la  Birmanie,  le  Yunnan,  le  sud  de  la 
Chine  et  la  péninsule  malaise,  h  Java  et  dnns  quelques  autres  Iles  de  i'Itt- 
snlinde. 

Dans  une  récente  étude,  Bonhole[Bonhote,  Spetieto/ihe  Geniu  Viverri- 
eula,  Atm.Mag.îiat.HitL  {1900),  p.  131]  admet  3  espèces  de  riunTi'cu/»  : 

t.  V.  ttialtieem*ù  Gni.,qui  habite  l'Inde,  du  Rajpoulana  à  la  péninsule 
malaise  (il  nomme  V.  m.  ïeirrli  la  forme  vivant  dans  le»  parlios  déser- 
tiques du  Rajpoulana); 

3.  1'.  ratte  Horsf.,  découverte  h  Java,  Ceylan,  Socotra,  Madagascar  et 
iiMX  ties  Comores  (qu'elle  y  ait  été  récemment  introduite  ou  non): 

3.  V.  pallida  Gray,  de  la  Chine  et  de  Formosc. 

H  ajoute  que  les  échantillons  du  Brit.  Mus.  provenant  de  l'Inde  n'oflrent 
que  ttis  peu  de  différences  les  uns  avec  les  autres,  sauf  ceux  de  la  sous- 
espèce  qu'il  a  nommée  V.  malaceensi*  deterti.  Ceiiï  de  V.  mwe  paraissent 
assez  différenfs  entre  eux  siiivaut  leur  provenance:  quant  k  ceia  apparte- 
nant a  la  troisième,  V.  pallida  Gr.,  ils  se  distinguent  de  V.  nute  par  leur 
taille  plus  grande,  par  les  taches  du  pelage  peu  distinctes  et  par  leur  cou- 
leur générale  teinter  de  fauve.  Il  ajoute  qu'ils  se  séparent  ossex  facile- 
ment des  deux  espèces  précédentes  par  l'ahscnce  de  haude  transverse  sur  le 
devant  du  mu. 


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—  459  — 

En  niuminaDt  les  spécimeiis  des  Galeries  et  qui  proviennent  des  diverees 
régions  signalées,  j'ai  constaté  que  la  séparation  de  ces  diverses  formes 
paraissait  fondée,  mais  peut-être  est-il  excessif  d'attribuer  à  ces  groupe- 
ments U  valeur  d'espèces  :  ils  paraissent  être  des  formes  géograpbiqnes 
ou  locales  d'un  même  type.àcause  des  formes  de  passage.  Paipu  voir.en 
eSêt ,  qœ  les  échantillons  du  Muséum  étiquetés  1'.  imfiVn  Desm.  et  rapportes 
de  l'Inde  par  Sonnerot  {f^  de  l'etpkct)  et  par  Eydoux  en  i83g ,  de  Ma- 
labar par  DuBsnmier  en  i83o,  et  cem  de  V.  malaeeemà  rapportés  de 
Malacca  par  Natham  en  1 866 ,  de  Java  par  Philibert  en  décembre  i  Sao ,  et 
par  Itiard  en  iSai,  de  Sumatra  par  Diard  en  i6si,  présentent  tous  sous 
la  gorge  la  bande  noire  transversale  caractéristique,  ainsi  que  cenx  de 
V.  Sehkfftli  Pollen.  L'un  de  ces  derniers,  tué  en  juillet  i866  à  Hayolte  par 
Pollen,  possède  une  gorge  blanchâtre  avec  une  bande  foncée  antérienre, 
nette,  et  une  poslàieure  asseï  indisliacte.  Celui  de  Daullé  (1657),  prove- 
nant de  Madagascar,  a  encore  la  gorge  rayée;  le  mile  rapporté  par  Hnm- 
Uot  de  Madagascar,  en  1881.  a  la  gorge  d'un  blanc  jaunâtre  avec  une 
bande  transverse  antérieure  indistincte  et  une  bande  poslàieure  qui  se  ré- 
sont eu  taches  noirâtres.  J'ajouterai  que,  dans  cet  échantillon ,  les  pieds  an- 
téiieurs  sont  d'un  blanc  pur.  L'échantillon  venant  des  grandes  Comores, 
rapporté  par  le  même  voyageur  en  i685,  a,  an  contraire,  la  gorge  fauve, 
neUemeat  rayée,  comme  le  spécimen  de  Revoil,  envoyé  de  Zantihar.  Quant 
au  jeune  animal  de  cette  espèce,  provenant  de  Madagascar  (1888)  et 
donné  par  Â.  Grandidier,  qui  n'a  que  3&  centimètres  de  long  pour  la  tète 
et  le  corps,  il  présente,  avec  un  pdage  ausai  très  duveteux,  déji  une  gorge 
nettement  rayée  et  une  queue  b  sept  anneaux  dont  la  pointe  est  identique  à 
cdie  des  animaux  du  Tonkin  que  j'ai  étudiés.  Il  faut  donc  condure  que  les 
raies  de  la  gorge  apparaissent  très  tôt. 

Au  contraire,  les  échantillons  de  V.  malœeauii  rapportés  de  Canton  par 
Fontanier,  en  t86t,  du  Kîangsi  oriental  par  A.  David,  en  187a,  ont  tous 
la  gwge  fauve,  non  marquée  de  bandes  transversales  foncées.  Os  doivent 
donc  ébre  rangés  dans  l'espèce  F.  palUda  Swiuh. ,  rétabhe  par  Bonhotei. 

Pourtant,  Gny  {P.  Z.  S.,  186A,  p.  5ià)  avait  déjà  vu  que  les  bandes 
et  lee  taches  de  V.  pxllida  sont  très  indistinctes,  à  peine  distinguaUes 
de  b  couleur  géniale  du  pdage,  et,  après  l'examen  de  nombreux  échan- 
tillons provenant  de  diverses  localités,  il  n'avait  attribué  ï.  ces  difl&vnces 
aucune  importance,  puisqu'il  avait  conclu  i  une  seule  espèce  de  F.  nu- 
laeeoMt  Gm.  répandue  dans  toute  la  r^on  orientale. 

Les  deux  spécimens  envoyés  par  M.  Bontan  ont  le  museau  allongé  e( 
noir  josqu'aui  yeux;  il  devient  ensuite  finement  tiqueté  de  jaunAtra;  les 
moustaches  et  les  lèvres  sont  blanches,  ainsi  que  le  menton;  ta  goi^  est 
d'un  fauve  plus  clair  que  les  joues,  les  deux  traits  noira  nets  qui  des- 
cendent sur  les  cAtés  du  cou  ne  traversent  pas  ;  les  deux  lignes  noires  des 
cAtéi  de  la  nuque  sont  très  distinctes,  ainsi  que  les  bandes  noii-es  sur  les 


ib.  Google 


—  460  — 

flancs.  L*iiDdegsp^mens(i))  aune  couleur ^nérale  d'oo  feave  pfau  vif; 
ledeniième  (£}  est  plue  ^sAtre,  méoie  à  lagorgfeelaa  ventre.  En  outre, 
l'un  «les  apëcimens  (a)  n'est  pu  Kymélriqoe  au  point  de  vue  des  dessing 
du  pelage.  Le  cAté  i^nuche,  plus  fauve,  porte  latéralement  beaucoup  moins 
de  taches  noires  et,  de  plus,  les  bandes  noires  du  dos  se  résolvent  en 
files  de  taches. 

Lrs  bandes  dorsales  s'arrêtent  juste  k  la  racine  de  la  queue  où  elles  sont 
coupées  par  un  aaneau  fauve.  Le  nombre  des  anneaux  noirs  k  la  queue  est 
de  sept-,  les  deux  premiers  sont  interrompus  k  la  face  inférieure,  et  le  der- 
nier se  continue  ea  deraus  jusqu'à  la  pointe,  tandis  qu'en  dessous  elle  est 
d'un  fauve  tirant  sur  le  blanc.  A  ta  poiute,  les  poils  foncés  prédominenl. 
Cette  disposition  est  exactement  la  mémo  dans  les  deux  échantillons,  à  ceci 
près  que,  sur  le  deuxième,  il  y  a,  vers  la  pointe,  indication  d'un  huitième 
arceau  noir. 

Ce  caractère  de  l'absence  de  bande  transverse  sous  la  gorge  parait 
donc  être  précoce  et  constant;  il  semble  donc  l<^que  de  séparer  cette 
forme  de  celle  de  l'Inde  et  den  Iles  pour  la  rattacher  à  celle  du  Tonkin  et 
de  ta  Chine,  mais  sans  attribuer  à  ce  caractère  une  valeur  spécifique, 
et  par  conséquent  je  r^aiderai  les  formes  sans  bande  gutturale  noii-e 
comme  une  sous -espèce  de  V.  malaeeemù,  sous  le  nom  de  V.  m.  pattida 
Gray.  Et  cette  opinion  se  trouve  corroborée  par  ce  fait  que  dani  nos  Ga- 
leries se  trouve  un  spécimen  récolté  au  Siam  par  Bocourt,  en  1866,  qui, 
lùen  qu'ayant  la  gOF^  fauve  pile,  montre  en  même  temps  une  bande 
transversale  foncée  peu  distincte  et  une  indication  d'une  deuxième  anté- 
rieure, plus  confie,  en  sorte  que  ce  spécimen  formerait  ainsi  le  passage 
pom'  l'habitat  ^  pour  le  pelage  entre  les  faunes  de  t'inde  et  cdtes  de  la 
Chine. 

Etant  donné  l'Age  dea  échantillons  que  j'ai  eus  k  examiner ,  je  rq^tte 
qn'it  soit  impowible  de  rechercher  si  l'examen  de  la  taille  et  du  crftne 
permettrait  d'arriver  aux  mêmes  conclusious  que  cdles  auxquelles  m'a 
conduit  l'étude  des  caractères  morphologiques. 


DsSCItlPTIOlt  o'fflT  BltÂDTPODIBÉ  HOOrKiO  {CbOLOÊPVB  HoFFHAnUI 

PBRDTiANns  sulisp.  uov.)  peovbhàkt  su  Pinou, 
PAi  M.  A.  Mbheqidi. 

Dans  un  lot  d'animaux  provenant  de  l'Exposition  de  1900  et  donné  au 
Muséum,  j'ai  trouvé  une  peau  plate  qui  me  paru  intéressante  et  dont  j'ai 
relardé  la  description,  espérant  recevoir  des  matériaux  nouveaux  complé- 
mentaires. Je  me  décide  à  publier  l'étude  que  j'en  ai  faite ,  et  A  la  signaler  k 


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~  461  — 

l'attention  dn  naloralialM  qnî,  j'eepère,  saoroat  l»«Dtôt  ajouta  ce  qui 
manque  k  œlle  descriptioa. 

Gomme  eette  peau  ne  porte  pan  sea  ^fTes  et  qu'on  n'en  possède  paa  le 
criiie,  on  comprendra  que  les  alBuIlÀ  Eoologiques  aienl  ëté  dîiScitea  k  ^la- 
Uir  et  à  préciser.  Elle  est  étalée,  dure,  non  mé^ssée,  et  a  été  rognée  un 
peu  en  avant  des  yeui  ;  il  lui  manque  donc  quelques  cenlimëtres. 

Lefront  porte  des  poils  courts,  rejetés  à  droite  et  à  gauche;  sur  levertex. 
les  poils  sont  longs  et  de  même  divisés  en  deux  msiises,  à  droite  et  k 
gaoche;  cmi  de  l'avaut  «ont  les  [dus  courts  (6  centimètres);  ils  vont  s'al- 
longeant  vers  l'anière  (8  centimètres)  et  ceux  qui  atteignent  leur  maximum 
de  longueur  (i3  centimètres)  sont  tout  è  l'arrière  el  retombent  en  «'étalant 
sor  l'oeeipnt  et  la  nuque.  En  outre,  ils  couvrent  en  partie  les  jeux  et  tes 
joues. 

Latéralement,  le  pavillon  est  caché  sous  le  pelage;  il  n'a  qu'un  demi- 
centimètre  de  hauteur,  bndis  que  la  conque  a  i  centimètre  de  diamètre. 

La  couleur  du  iront  est  blanc  jaunâtre,  les  joues  sont  roux  vif  comme  les 
cAt^  du  ventre,  levertex  est  blanc  jaunitre;  mais,  vers  l'occipul,l3  couleur 
bnm  noirâtre  se  dessine  déjà  et  la  coulunr  se  fonce  de  plus  en  plus.  Chaque 
poil  est  blanc  sur  le  premier  quart  bs&ilaire,  puis  il  porte  un  large  an- 
nean  noir,  et  le  tiers  ultime,  donc  la  pointe,  est  blauc  jeuoâLre.  Cette  cou- 
leur lire  sur  le  roux  pour  les  poils  arqués  qui,  an  niveau  de  l'oreille,  se 
recourbent  de  chaque  cdlé. 

Entre  lesdeuxépaules.les  poils  sont  repliés  latéralement  et  ont  la  pointe 
rousse,  ceux  du  milieu  sont  blancs,  mais  en  dessous  la  couleur  foncée  appa- 
raît de  plus  en  plus  pour  cesser  en  arrière  des  omoplates. 

Le  duvet  abondant  el  long  (  h  cenLimèli«s)  est  d'un  blanc  plus  on  moins 
jannftlre  comme  la  base  des  jarres. 

Le  menton  est  roux,  ainsi  que  la  gorge  et  les  joues  jusqu'aux  yeux,  oîi 
les  poils  sont  asseï  courts. 

Le  eurpa  est  d'un  roux  foncé  terne,  tirnnt  sur  le  cbAtain  ronssJtre, 
avec  une  ligne  médiane  bfandie  qui  s'élargit  sur  la  croupe  et  se  rdie  aux 
faces  poitérienres  et  externes  des  membres.  La  largeur  de  cette  ligne  dor- 
sale est  en  avant  de  8  centimètres ,  en  arrière  de  1 6  centimètres. 

Les  poils  de  la  bande  dorsale  forment  une  créle  longitudinale;  de  plus,  ils 
s'allongent  en  allant  de  l'avant  vers  l'arrière.  Pi'ès  des  épaules,  ils  ont 
ta  centimètres,  tandis  que  sur  la  croupe  ils  atleigcenliô  centimètres  et  au 
voisinage  de  la  queue  ils  sont  encore  plus  longs  et  deviennent  plus  fournis. 
Ils  cachent  ainsi  les  poils  roux  de  la  région  anale. 

Les  poils  des  flancs  sont  ascendants,  dirigés  vers  le  milieu  du  dos,  puis, 
arrivés  au  bord  de  la  bande  blauclie,  ils  s'arquent  et  se  recourbent  vers 
l'arrière  en  se  mélangeant  à  ceux  de  la  créle  dorsale,  et  la  pointe  redescend 
vers  le  ventre.  Lear  longueur  est  lo  è  1 1  centimètres. 

Ces  poils  sont  roux  îbncé  terne  sur  tonte  leur  longueur,  excepté  à  la 


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—  462  — 

base  où  la  couleur  est  un  pen  plus  claire.  Le  duvet  a  la  même  «onleurroiix 
doir.  La  coalenr  rouase  des  (laocs  remonte  plus  hant  en  arrière  de  l'épaule 
et  au  niveau  des  lombes;  elle  se  continue  vers  )a  lace  aotérieore  et  interne 
des  membres  antërieura  et  poalâ-ienrs. 

Cette  disposition  me  fait  croire  que  tontes  les  parties  infêneures,  et  par 
coneëqnent  le  ventre,  ont  la  mâme  couleur;  mais  pourtant  cette  a£Snnalion 
est  un  peu  dubitative,  puisque  la  partie  médiane  parait  avoir  été  enlevée. 

En  outre,  j'ajouterai  que  la  face  postérieure  des  membres  anténears  a 
la  même  couleur  que  l'espace  entre  les  deni  épaules ,  c'est-Â^dire  que  les  poils 
y  ont  un  lar^  anneau  noirAtre  et  sont  long^.  Ceux  des  membres  poslâieon, 
qui  continuent  la  crête,  sont  clairs;  h  la  base,  ils  présentent  oDaniwan 
brunAtre  peu  net  et  ils  ont  la  pointe  blanche.  Ils  sont  très  km^  à  cet 
endroit  (iS  à  16  centimètres)  et  sont  horizontaux  avec  la  pointe  retombante. 

La  queue  est  peu  indiquée.  Tout  l'espace  avoieinsnt  sa  hase  et  s'éten- 
dant  sur  le  haut  des  deux  cuisses  a  la  couleur  des  flancs  avec  lesquels 
il  se  relie  par  la  face  interne  des  membres.  Les  poils  y  sont  aussi  longs 
que  sur  ks  flancs;  ils  sont  dirigés  d'abord  en  avant,  puis,  se  recourbant 
vers  le  haut,  ils  reviennent  en  arrière  comme  s'ils  étaient  refonlés  par  ceux 
de  la  croupe. 

En  somme,  la  direclioD  des  poils  me  paraît  fixe  et  bien  déflnie.  Je  l'ai 
indiquée  en  supposant  f  animal  placé  sur  ses  quatre  membres,  et  non  pas 
dans  sa  position  habituelle ,  suspendu  à  la  cime  des  arbres.  Les  poils  de  la 
tête  et  de  la  ligne  médiane  du  dos  sont  dirigés  vers  l'arrière  et  rejetés  laté- 
ralement; ceux  des  flancs  sont  remontant,  puis  sont  recourbés  vers  l'ar- 
rière, et  ceux  de  la  r^on  anale  dirigés  vers  l'avant  reviennmt  ensuite 
vers  l'arrière. 

Sur  les  membres,  les  poils  sont  un  peu  ascendants,  puis  se  recourbent 
ws  l'arrière. 

La  disposition  des  couleurs  est  aussi  nette  que  celle  des  poils  :  les  épaules 
sont  plutêt  foncées;  la  tête,  (aligne  médio-dorsale  et  le  croupion  sont  blanc 
jaunfttre;  les  flancs  et  la  face  interne  des  membres  sont  d'un  roux  cannelle. 

Cette  distribution  des  couleurs  dislingue  ce  type  de  tous  les  autres  Bre- 
dypodidés. 

iNiMMÙmi.  —  La  taiUe  de  cet  animal  est  h  peu  près  c^e  du  Bradypiu 
didaetyltiê  L.  ou  Unau. 

Lon^eur  totale,  de  la  léte  à  U  queue  (il  manque  qudques 

centimètres  en  avant) n"  79 

Largeur  bu  coq o    *5 

u  avant u    o3 


en  arrière. . 


Distance  entre  les  deux  y«ui 

(  en  arrière  des  épaules. 

Longueur  delà  peau )  au  milieu  du  don.... 

(  àla  croujie 


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—  463  — 

Si  la  partie  mMiam  dn  ventre  n'a  pas  é\Â  enlevée,  le  corps  doit  être  ptua 
élroil  que  celui  de  lir.  didnclglut.  Les  membres  sont  incomplets,  puisqa'il 
manque  les  doi^s.  La  largeur  de  ta  peau  recouvrant  le  membre  antérieur 
est  en  haut  de  o  m.  07,  en  bas  de  o  m.  o65-,  pour  le  membre  postérieur, 
elle  est  en  haut  de  o  m.  08,  eu  bas  de  0  m.  07. 

Cet  animal  appartient-il  au  genre  Bradt/put  ou  au  genre  C^/oeptu,  jene 
puis  le  fixer  avec  certitude,  puisque  les  griffes  manquent.  Mais  si  on  consi- 
dère que  la  taille  cet  plus  forte  que  cdles  de  tous  les  Bradypiu,  qu'elle  dé- 
passe même  un  peu  celle  de  l'Unau,  que  les  pattes  antérieures  et  post^ 
rieures  ont  aussi  à  peu  près  la  même  longueur,  ou  peut  entrevoir  un  rap- 
prochement eptre  ce  spécimen  et  le  genre  CAobeptu.  D'ailleurs,  la  forme 
dee  poils  vient  à  l'appui  de  cette  opinion.  Ainsi  dans  les  Bradypodidés ,  ils 
sont  toujours  durs,  secs  et  cassants,  mais  chex  les  Bradyj>iu  ils  sont 
élargis  avant  la  pointe,  qui  dle-niéme  est  mince,  tandis  que  chez  les  Cho- 
loeptti  connus  ils  ont  à  peu  près  le  même  diamiMre  sur  toute  leur  longueur, 
excepta  è  l'extrême  pointe. 

J'ai  examine  tons  les  spécimens  que  renferment  les  collections  du  Muséum. 
Dana  B.  torquatuM  lllig. ,  les  jarres  sont  renflés  sur  une  grande  longueur; 
dans  B.  aàeuUiger  Wagf. ,  les  jarres  blancs  et  noirs  sont  renflés  ;  dans 
B.  infiueatiu  Wagler,  les  jarres,  plus  courte  et  petits,  sont  moins  renflés; 
cn6n  dans  B.  trUaeiylu»  L.  le  diamètre  devient  double  vers  la  pointe.  Le 
duvet  n'est  jamùs  renflé. 

Dans  le  spécimen  que  j'étudie,  comme  dans  Ch.  didactylu»  L.,  il  n'y  a 
aucun  renflement  sur  le  poil.  On  peut  donc  conclure  de  ce  fait  qu'il  doit 
être  rattaché  an  genre  Ckoloepui,  et  en  particulier  à  l'espèce  C.  Hoffmamii 
Peters,  à  cause  de  sa  coloration. 

LeD'Peters,  in  M.  B.  Akad.  Berl.  (i858)p.  ia8  et  (iSôù)  p.  678, 
dit  que  C.  Hojfmanm  ndlffert  a  C.  didaetyliu  vdlere  longissimo,  nnguibus 
brevioribu8albidis,cranio  convexiore,  ro9trobreviore«.  11  indique  quelques 
dimensions  des  membres  et  ajoute  que  le  squelette  n'a  que  six  vertères 
cervicales.  Le  D*  Fraatxlus,  compagnon  du  D'  Cari  Hoffmann,  m  Archiv. 
Naturg.  (1869),  I,  p.  3i9,  a  remarqué  chet  les  jeunes  oii  le  pelage  est 
plus  épais,  plus  court  et  [dus  laineux,  que  la  coloration  est  brun  foncé; 
mais  plus  l'animal  devient  Agé,  plus  le  pelage  s'allonge  et  devient  clair, 
jusqu'à  être  gris  jaune.  Q  ajoute  qu'il  ne  sait  pas  si ,  entre  les  deux  sexes, 
il  y  a  une  différence  de  coloration  aussi  accentuée  que  chez  C  £dactylm, 
comme  Kranss  l'a  montré. 

Dans  la  figure  publiée  par  Sclater  (d'après  un  spécimen  ayant  vécu  à 
Londres)  rn  P.  Z.  S.  (  1871),  pL  LXXII,  fig.  1,  tout  le  coqts  est  brun , 
mais  le  ventre  apparaît  blanc.  Gray  indique  une  longue  crinière  nuquale , 
la  face  blanche,  montrant  une  bande  partant  du  nei  et  s'élendant  en  un 
cercle  autour  des  yeux  ;  il  ajoute  que  les  membres  sont  bruns. 

D'ailleurs,  cette  espèce  signalée  par  Peters  et  Frantzius  au  Costa  Rica 
Mnsiva.  —  ui.  33 


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—  46â  — 

a  été  recueillie  eusiiile  [dus  an  Sud,  daus  le  Panama  (Chiriquî,  Varagna) 
et  0.  Thomas  en  i88a  tn  P.  Z.  S.,  p.  186,  a  élendu  son  aire  d'habilal 
jusqu'à  l'Equateur.  Il  ae  serait  donc  pas  étonnant  de  la  renrontrer  au 
P^n,  représentée  par  une  forme  locale. 

Je  proposerai  donc  de  regarder  cet  animal  comme  nue  sous-eapèce  de 
C.  Hoffmann*  et  de  l'appder  C.  Hoffmaïuù  penurtoniM  subsp.  n.,  jusqu'à  ce 
qn'oa  découvre  tons  ses  caractères  zoologiques  et  par  conséquent  qu'on 
puisse  fixer  avec  cerdtnde  ses  affinités,  d'autaot  {dus  que  tons  les  auteurs 
signalent  dee  changements  de  couleur  étonnants  suivant  l'Age,  le  sexe  et 

ObUb  peau  porte  dent  indications  manuscrites  anda^muy  dttpaew 
(marche  très  tenlemeat)  el  le  nom  de  peUjo  iigero.  Ce  nom  ae  peut  nous 
fournir  aucun  reoseigaernent,  car  il  paraît  s'appliquer  en  Amérique  s  tous 
les  paresseux  de  ce  groupe,  puisque  Ciexa  [Traveh  tkrou^h  tke  nûghtg 
Kingd.ofPeru  (1709),  p.  ao]  le  signale  déjà.  Ulloa,  l'n  Htlacion  AùUn'ea 
del  viage  de  (a  America  méridional,  nous  apprend  que  c'est  le  nom  qu'on 
donne  dans  l'Amérique  centrale  à  ces  animaux,  tandis  que  Gremilla,  »  Èï 
Orinoeo  ttrado  (17&5),  V.  I,p.  ag8,  l'applique  à  une  espèce  voisine. 

Ce  nom  se  trouve  déjà  mentionné  dans  Oviedo.  et  Franlxius  affirme 
que  les  habilanto  du  Costa  Rica  s'en  servent  pour  désigner  les  Paresseux 
de  leur  région,  ce  que  confirme  Atsion  in  Biol.  Cent.  Amené.  (188a), 
p.  i33.  Il  est  probable  que  ce  nom  e^t  une  corruption  de  periUo  Iigero, 
qui  signifie  Poule  l^ère,  surnom  que,  par  ironie,  lui  dunnèrent  les  pre- 
miers conquérants  espagnols  et  qui  lui  est  resté. 


DBSCiaPTlOK  DE  QUBLQDES  ESPECES  nOOTBlLES  DE  RePTILSS, 
FIB  M.  F.  MoCQOtBD. 

Chamealaon  nnloornis,  nov.  sp. 

Ce  n'est  pas  sans  hésitation  que  je  propose  cette  espèce  nouvdie,  qui  a 
les  pins  grandes  afiînilés  avec  Ch.  Oweni,  Gray. 

EUe  ne  paraît,  en  edet,  en  diiTérer  que  par  l'absence  de  cornes  préorbî- 
taires,  la  corne  roslrale  élant  seule  pi'ésenle,  et  par  la  forme  des  lobes 
occipitaux,  qui  sont  plus  courts,  anguleux,  faisant  saillie  latéralement  et 
non  rapprochés  de  la  ligne  médiane,  de  manière  que  le  bord  postérieur  du 
casque  se  continue  sur  les  c4tes  avec  celui  de  ces  lobes,  suivant  une  ligne 
transversale  l^èrement  concave. 

Je  ne  relève  aucune  difiérence  dans  les  autres  caractères,  et  il  est  à  re- 
marquer que  si  les  cornes  préorbitaires  manquent,  il  existe  sur  la  crête 
snrùliaire ,  au  poiot  où  elles  prennent  naissance cbei  Ch.  Otceni,  nn  tubci- 


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—  465    - 

cule  conique  un  peu  plus  Haillaut  que  les  auLn».  Est-ce  là  Tiadice  d'une 
r^gën^lîoD  de  ces  cornes  à  ts  suite  d'un  accident  qui  les  auitiit  fait  dispa- 
■  ralti-eî  La  chose  est  possible.  Mais  il  reste  les  lobes  occipilaui,  dout  la 
forme  ne  peut  ^tre  assimUée  à  celle  qu'on  observe  chei  Ch.  Oweni.  L'avenir 
dira  si  l'absence  des  cornes  pr^orbilaires  cbei  le  apé:imen  dont  il  est  ici 
question  est  un  fait  normal  ou  le  rësullaL  d'un  accident. 

Notre  seul  spécimen,  un  cf,  provient  de  Ngomo,  dans  le  bas  Ogoiué, 
au  Gabon,  par  M.  Haug;. 

Mabnl»  bafllaana  nov.  sp. 

Museau  assez  allongé,  terminé  en  une  pointe  obtuse.  Forme  trapue; 
membres  robustes. 

Paupière  inférieure  munie  d'un  disqne  transparent.  Narine  s'ouvrant 
immédiatement  en  arrière  de  la  sutuie  entre  la  rostrale  et  la  première' 
supéro-labisle;  une  petite  post-nasale  reposant  sur  les  deux  premières 
labiales;  frênaie  antériem'e  en  contact  avec  la  deoiième  et  la  troisième  su- 
përo-tabiale;  ioternasales  contiguës  derrière  (a  rostrale;  fronto-nasale  deux 
fois  aussi  large  que  longue,  séparée  de  la  frontale  par  ane  longue  suture 
des  préfrontales;  frontale  plus  étroite  que  la  r^on  sns-ocnlaire ,  un  peu 
plus  courte  que  la  longueur  des  fronto-pariétales  et  de  l'interpariétale  prises 
ensemble,  en  contact  avec  la  deuxième  et  à  peine  avec  la  troisième  sus- 
oculaire;  quatre  susocnlaires,  la  seconde  de  beaucoup  la  plus  grande;  six 
BUrcilîaires,  la  première  et  la  dernière  les  plus  longues;  fronto-pariétales 
distinctes,  plus  grandes  que  rinterpariélale ,  qui  sépare  complètement  les 
pariétales;  une  nnchale  entière  d'un  cdté,  divisée  de  l'autre;  sousociilaire 
longne  et  rectangulaire,  précédée  de  quatre  labiales.  Orifice  auditif  ovalaïre, 
jdus  petit  que  celui  de  l'oûl,  à  bord  antérieur  garni  de  trois  ou  quatre 
petites  dents  pointues. 

Ecailles  disposées  en  trente-quatre  séries  au  miiien  du  tronc ,  les  dor- 
sales en  douze  séries  fortement  iricarénées,  les  latérales  et  les  ventrales 

Membres  bien  développés,  cenx  d'un  même  cAlé  couchés  te  long  du 
tronc  n'arrivBDt  pas  tout  a  bit  au  contact;  lamelles  sous-digitaies  lisses; 
griffes  fortes  et  recourbées.  Queue  uinlilée. 

Teinte  bmn  olive  sondore  et  uniforme  en  dessus,  grisâtre  et  également 
uniforme  inférieu  rement. 

Un  seul  spécimeot  d  mesurant  lyymillimèlres  del'eitrémit^du  mn»«an 
à  l'orifice  cloaeal  et  provenant  de  Bétafo,  dans  la  province  de  BetsUéo 
(Madagascar). 

Cette  espèce  ne  semble  difi'érer  de  M.  PemUti,  D.  B.,  qni  habite 
l'Afrique  occidrntale,  que  par  une  fronto-nasale  plus  large  relativement  fi 
sa  longueur,  une  plus  longue  suture  des  préfrontales,  par  les  fronto- 
pariélaîes  plus  grandes  que  l'interpariétale  et  par  des  membres  plus  courts. 


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Ghalslde*  pulolialltiB  nov.  sji. 

Celte  espèce  a  de  graades  atliaitës  avec  C/i.  oeellntut,  Forskal. 

Gomme  chei  cette  deraière ,  le  mu«eau  est  obtus  et  fait  k  peine  saillie 
Rur  la  lèvre  inférieure  à  son  extrémité;  l'orifice  audilif  est  suijquadrangu- 
laire,  beaucoup  pliu  ^and  que  la  narine,  qui  a'ouvre  an-desdua  de  la 
suture  entre  la  rostrale  et  ia  première  labiale;  les  inlernasales  sont  dis- 
tinctes, en  cnnlact  sur  la  ligne  médiane;  la  frontale  est  beaucoup  pins 
longue  que  large;  la  cinquième  aupëro-labiale ,  qui  n'est  pas  plus  grande 
que  ses  Yoisinea,  borde  l'teil  inféneurement;  les  sua-oculaires  sont  an 
nombre  de  quatrs;  le  tronc  est  asaei  déprimé,  les  cAl^  de  l'abdamen  sont 
arrondis  et  les  écailles  sont  lisses.  Membres  bien  déreloppés  et  pentadac- 
tyles. 

Mais  notre  espèce  difière  de  Ck.  oeeUatut  par  vingt-quatre  séries  d'écaillés 
seulement;  par  ce  fait  que  celles  des  deux  séries  médio-dorsalea  sont  nota- 
blement pins  larges  que  les  autres,  et  que  la  longueur  de  la  tête  et  da 
Imnc  est  contenue  une  fois  et  un  quart  dans  celle  de  la  queue.  En  outre, 
la  teinte  fondamentale  des  parties  supérieures  est  un  roux  asseï  claîr, 
rdevé  de  nombreuses  petites  taches  noires,  sans  ocelles  blancs,  qui  bor- 
dent en  arrière  les  écailles  et  ont  la  Tonne  de  petits  traits  dirigés  transver- 
salement; sur  les  flancs,  ils  prennent  plutAt  une  forme  carrée  et  deviennent 
plus  serrés,  tandis  que  sur  la  queue  ils  s'allongent  et,  dans  les  trois  quarts 
postérieurs  de  cet  oi^ne,  s'unissent  bout  b  bout  de  manière  à  former  des 
raies  transversales  étroites,  parallèles  et  assex  r^lières.  Face  ventrale 
blancbdlre,  avec  de  petilen  taches  noires  nous  la  queue. 

Un  seul  spécimen,  mesurant  i58  milHmètres  de  longuear  totale,  dont 
87  millimètres  pour  la  queue,  représente  celte  jolie  espèce.  Il  provient  du 
Soudan  français,  région  du  Lobi,  d'où  il  a  été  envoyé  au  Muséum  par  le 
lieutenant  Greigert. 

Frosymna  GT«lg«rU  oov.  sp. 

Rostrale  peu  développée,  sa  partie  visiUe  d'en  haut  étant  un  peu  plus 
petite  que  la  moitié  de  sa  dislance  à  la  frontale.  Une  paire  d'inlemasales 
et  une  paire  de  préfrontales ,  celles-ci,  les  plus  grandes,  en  contact  les  unes 
et  les  autres  snr  ia  ligne  médiane.  Fronlide  grande,  pentagonale,  à  bord 
antérieur  l^èrement  convexe,  aussi  longue  que  large,  plus  longue  qne 
sa  distance  de  l'eitrémilé  du  museau  et  qne  les  pariétales,  terminée  en 
arrière  pai'  un  ao^^e  aigu.  Narine  ouverte  dans  la  partie  antérieure  d'une 
nasale  semî-divisée  par  un  siUon  longitudinal  et  qui  est  aussi  longue  que 
la  frênaie;  cette  dernière  à  six  pans,  grande,  une  fois  et  un  tiers  aussi 
longue  que  haute.  Une  préondaire  courte  et  très  étroite,  et  une  poatocu- 
laire  plus  lai^;  temporales  i-fs;  labiales  supérieures  au  nombre  de  dnq, 
la  deuxième  et  la  tnnsième  bordant  iœll.  Deux  paires  de  sous-mandiba- 


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—  467  — 

laires,  les  aDtà-teures,  les  plus  larges  et  les  plus  longues,  bordées  par 
(rois  inC^ro-labides  ;  les  poilérieures  B^parées  par  une  écaille  sur  la  ligne 
médiane.  Les  inféro-labiales  sont  au  nombre  de  9  et  les  3',  'i',  5',  ti*  et 
7*  sont  élroiles,  allongées  et  dirigées  très  obliquement  en  arrière. 

Les  écailles  du  tronc  sont  lisses,  pourvues  d'une  paire  de  fossettes  api- 
cales  et  disposées  en  i5  séries  longitudinales;  on  compte  166  gaslros- 
t^es  et  1 8  paires  d'orostéges ,  l'anale  est  simple. 

Teinte  brun  marron  en  dessus,  plus  sombre  sur  le  cou  où  die  se  pro- 
longe en  bas  jusque  sur  le  tien  externe  des  gastrosléges;  cboque  écaille 
est  marquée  à  son  centre,  excepté  sur  le  cou  et  la  face  sus-céphalique . 
d'an  point  blanc  qoi  s'agrandit  sur  les  cAtés  de  la  nuque  el  sur  la  région 
temporales.  Face  ventrale  blancliâtre;  lèvres  et  gorge  un  peu  plus 
sombres. 

Un  seal  spédmen  d'une  longueur  totale  de  fj3  millimètres,  dont 
1 3  millim.  5  pour  la  queue.  Il  provient  du  Soudan  français ,  r^on  du  Lobi . 
par  le  lieutenant  GreigerL 

Comme  Pr.  SundevalU  Smilli,  res|>èce  précédente  a  une  paire  d'inler- 
nasales;  mais  la  préfrontde  est  aussi  double  et  non  simple;  la  temporale 
antérieure  est  unique  et  il  n'y  a  que  cinq  supéro-iabiales  au  lûii  de  sept, 
ce  qui  permet  de  dielingiier  fààlemenl  entre  elles  les  deux  espèces. 

BaCTinCàTIOH. 

L'espèce Proiyiami  Vattti  Mocq.,  décrite  ci-dessus,  paj^e  !i5o,  commit 
nouvelle,  est  identique  i  Proiymna  Bocngii  Boulgr.  [Atm.  Mag.  Nai. 
Ititt.,  fi- série,  XIX.  1897,  p.  376). 


C0L1.ECT101S  BECBB11.LIBS  PAU  M.  E.  Havg,  i>a\s  l'OcAolk. 
Poissons. 

PAR  M.  LE  D'  Jacques  pELLEGBl^. 

M.  le  pasteur  Ernest  Haug,  lors  de  son  dernier  séjour  au  Gabon,  a  ras- 
semblé une  importante  collection  de  Poissons.  Ceux-ci  ont  été  récoltés  dauK 
rOgtoué,  k  Ngomo,  localité  siinée  à  5o  kilomètres  en  aval  de  Lambaréné, 
et  à  pins  de  300  kilomètres  de  la  mer,  en  un  point  où  les  eaux  sont  tou- 
jours complètement  douces. 

Parmi  les  quarante-buit  espèces  rencontrées,  trois  sont  nouvelles  pour  lu 
science  :  un  Clinraciuidé  du  genre  Namoekarax,  un  Siioridé  du  genre 
SyiiodontU,  un  Gicblidé  du  genre  Pelmatochromt». 

En  outre,  parmi  les  formes  déjà  connues,  plusieurs  sont  particulièrement 
inlëressanles.  Sans  <tntrer  dans  de  longs  détails,  dans  cette  note  prélimi- 


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—  168  — 

naire,  il  y  a  lien  de  mentionner  ici  ndanmoina  trois  spécimenB  de  Tonique 
rcprëftentant  africain  de  la  famille  des  Nandidës,  le  Polyemtnjmt  abbrevkta 
BouieDger''',  genre  nouveau  qui  n'ëtait  connu  que  par  les  exemplaires 
typiques  provenaot  du  delta  du  Niger.  M.  Haug  a  élé  aussi  assez  heureux 
pour  retrouver  VHemUtieho^  VaiUatili,  genre  nouveau  de  CharMinidës , 
ainsi  que  plusieurs  espèces  de  l'OgAouë  que  j'avais  fait  cooDattre  il  y  a 
quelques  ann^.  principalement  d'après  les  matériaux  provenant  de  la 
mis»OD  de  l'Ouest  africain  en  1886'''. 

Ëo  ce  qui  couoerne  les  CichlidA,  M.  Haug,  sur  mes  indications,  a  re- 
cherché l'incubation  des  oenis  dans  la  bouche  par  les  parents ,  et  ses  envois 
permettent  de  signaler  encore  cette  pratique  curieuse  dans  deui  espèces  du 
genre  TUapia,  le  T.  fimomargmata  Bonlenger  et  le  T.  meianafieitra  A.  Du- 

On  trouvera  ci-destoua  la  liste  complète  des  espèces  rencontrées  et  la 
description  des  formes  nouvelles  : 

ElapldB Elops  LACEHTi  (juvier  et  Valenciennes. 

n«rBi7rid«e Mobhtbops  zinclirosthis  Gûnther. 

—  NioBiCÀKS  Bonlenger. 
PsTBOCEPULDE  Balliyi  Sauvage. 

—  BiHUB  Sauvage. 
Mahcdsbnids  MincBsi  Sauvage. 

—  BHACBymBiiDB  Gill. 
Gnatiioîiehcs  Moohii  Gnuther. 

notapirrid» Xs^oHVBTDS  NiGBi  Gûnther. 

Clnpeldfe Pellondi.a  vnnit  Giinther. 

CbMrMcInldK Sibcodaces  oooê  Bloch. 

AusTBs  HACBOPHTHALMDB  Gûnther. 

—  LONQipiNNiB  Giinther. 

—  tïNiuRus  Giinlher. 

—  VMULtim  Gûnther. 
Pbtbbsiub  HiLGs-jiMHFi  Bonlenger. 
Hbkistichoddb  Vacllanti  Pdiegrin. 
Nannstuiops  aHiT.sNiATos  Guntlier. 
Hannacliarax  pamu  nov.  sp. 
Xs^ocflAux  spiLoaus  GiiDtber. 

t'rprlaidw Labeo  MAcaosTosu  Bonlenger. 

Babbes  Bkazzai  Pellegrin. 
Babilids  kiKGSLEïA  Bonlenger. 

"'  ft-.  Znol  Soc,  1901,  p.  8,  pi.  III,  lîg.  a,a  a. 

"'  Cf.  D'  J.  PïLLioBiM.  PoiuoDij  Quuvcaui  OU  TïTOs  du  Coogo  français.  Bull. 
Mm.,  iooo,p.  SAS;  iuoi.|>.  3a8. 


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—  469  — 
siiurMae Glàhus  ugolbubu  Steindachner. 

ËCTROPIDB  GUNFELLI  BonleO^. 
PnVEAILU  OCCIDBNTILIS  Pell^riD. 
Chrtsichthts  KraoBiRVA  GÛDther. 
Synodo&tlB  Hangl  nov.  sp. 

CTrrlBodoBddae. .  .      HiPLOCHILCS  SPIUDCBBN  A.  Dum^I. 
N7«CDnthld«e SïNflNlTHUS  KlDPI  BleeW. 

Polj^Bcmidn PoLmBMDS  QUASBiFiLis  CuvicT  et  ValencieiiDfS. 

AMahaatIdae AiiABAa  nkibopiniiokds  Rejchenow. 

—  KiNGSLBTA  Gûntfaer. 

NmadM» PoLïCBRTRonis  uBBRTUTA  Boulenger. 

fiMMBld» GoRTUu  inoBiTA  Cuviei-  et  Vdoidcnaes. 

Be«>vUUUe Psirrus  Sebu  Cuvier  et  Valenciennes. 

rteUidn Hebichroub  riscuTDs  Peters. 

BIIUCDLITDB  Gill. 

Pslmatoohroiiiia  Regaol  oov.  sp. 
pRLUTOCHEoaiB  HiGROFiBCUTDB  Pelleglin. 
TiupiA  rLivoHABOiNïTA  BouleDfrer. 

—  HSLA50PLEDU  A.  Dum^rit. 
CarsBcMae Trachïnotub  GdtRBXEis  Cnvîer  et  Valenciennes. 

PleorABeeddae  ....      CynOGLOSSDS  BENEGALBNBIS  Knup. 

CioMUae Elbotbib  sbrboalbnbib  Stemiiacliner. 

—  LATEitiaTBUA  A.  Dum^ril. 
Mabtacbhbrlds  Maecbbi  Sauvage. 

—  GORO  Boulenger. 


X  pâma  dov.  sp. 

Hantenr  da  corps  contenue  3  fois  3/4  k  U  fois  t/h  dans  la  longueur  san^ 
la  caudtde,  lonjruear  de  la  tâle  3  fois  a/3  à  &  fois.  Tète  plus  hanle  que 
Inrge;  museau  un  peu  plus  court  que  l'œil,  dont  le  diamètre  est  contenu 
S  fois  environ  dans  la  longueur  de  la  télé.  Dents  peu  nombreuses,  bicus- 
pides.  Ligne  latérale  complète,  à  tubes  droits,  suivant  le  mSira  du  corps. 
â  écailles  entre  la  lign^  lati^rsle  et  la  base  de  la  ventrale.  Dorsale  k  i3  ou 
ih  rayons,  dont  lo  ou  ii  brancbus,  commençant  an-dessus  delà  base  de 
ta  ventrale,  plus  rapprochée  de  l'origine  de  la  caudale  que  du  bont  du 
museau.  Adipeuse  très  petite.  Anale  à  1 1  ou  la  rayons,dont8  oug  branchas, 
beaucoup  plus  rapprocbée  de  l'origine  de  la  caudale  que  de  la  base  de 'la 
ventrale.  Pectorale  poinliie  faisant  les  a/3  de  la  tête.  Pédicule  caudal  «pi  ppu 
plus  long  que  bauL  Caudale  fourchue. 

Coloration  brun  olivâtre  au-dessus ,  blauc  jaunâtre  au-dessous;  une  bande 
noire  longitudinnle  étendue  depuis  le  bout  du  museau  jusqu'aux  rayons 
mÀlians  de  ta  caudale.  Nageoires  grisAtres. 

D.  .3-i4;     A.i.-ia;     Sq.  38-So  f^. 


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N*  06-t9d.  Coll.  Mua.  —  Ngomo  (OgAoïié)  :  Hiug. 

5  eiemplairen.  Longueur  36-J-6  =  6a  millimètrcfl,  3A-{-6  =  ko  millimèlro* , 
3fi-|-5  »  37  millimètres,  3a+5  ==  3^  millimètres  !'>. 

Celle  petite  espèce,  qiiî  vient  s'ajouter  snx  sept  dëjï  connue^'  ilti 
genre,  se  rapproche  de  N.  brtvU  Boulenger'''  de  l'Oubanghi,  dont  elle 
diSire  prindpalemeDt  par  la  pectorale  plus  coui-le  et  par  la  colorolion  <jui 
présente  une  grande  analogie  avec  celle  da  P/aimatkiopi  unitmnialtK 
Gûnther. 

D'après  M.  Haug,  cette  espèce  porte  le  nom  local  d'ommgmi  en  diaiecle 
galwa.  ir Ces  Poissons  se  rencontrent  aux  eaux  moyennes  et  hautes,  en  bancs 
sorés,  vers  le  soir,  le  long  des  rives.- 

SynodontU  Hengl  nov.  sp. 

Hauteur  du  corps  contenue  3  fois  3/&  dans  la  longueur  sans  la  cau- 
dale, longueur  de  la  léte  3  fois  1/3.  Museau  oblus,  régulièrement  arrondi, 
faisant  la  moitié  de  la  longueur  de  la  télé.  C£il  supère.  son  diamètre  com- 
pris 5  fois  1/9  dans  la  longueur  de  la  tète,  un  |>eu  plus  de  a  fois  dans  l'es- 
pace interorbîtaire.  Bouche  h  lèvres  Bsacr.  développées.  Barbillons  maxillaires 
aimfdes,  non  membraneux,  s'étendant  très  peu  au  ddii  de  l'origine  de  la 
pectorale;  barbillouH  mandibulaires  externes  porUnt  7  à  8  filaments  uni- 
séri^  et  arrivant  au  niveau  de  l'origine  de  la  pectorale;  barbillous  man- 
dibulaires internes  portant  5  ou  6  paires  de  61amenls  rameui  et  atteignant 
le  niveau  du  centie  de  l'orbite.  Dents  mandibulaires  principales  très  petites 
et  crocbuee,  mesurant  moins  de  la  moitié  du  diamètre  de  l'œil,  au  nombre 
de  5o.  Fente  opercnlaire  ne  s'étendant  pas  au-dessous  de  la  base  de  la  pec- 
tonde.  Prolongement  humerai  triangulaire,  se  terminant  légèrement  au 
àdk  de  la  pointe  latérale  du  pmiongrment  nncbal.  Peau  villeuse  sur  les 
6ancs.  Epine  de  la  dorsale  un  peu  moins  longue  que  la  tête,  granuleu!« 
antérieurement,  avec  en  arrière  une  trentaine  de  petites  denticulalions. 
Dorsale  adipeuse,  séparée  de  la  première  dorsale  par  un  espace  ^al  à  la 
base  de  celle-ci.  Épine  de  la  pectorale  galant  environ  l'épine  de  la  dorsale, 
mais  plus  robuste.  Ventrales  n'atteignant  pas  l'anale.  Caudale  médio- 
crement fourchue ,  k  angle  supérieur  légèrement  prolongé. 

Coloration  uniformément  chocolat. 

D.  I7;     A.  1118;     P.  I9;     V.  IG. 

N*  Oft-309.  Coll.  Mus.  —  Ngomo  (Oe^oiiè)  :  Haug. 
Longueur:  910 -|-6o:=  97a  millimètre!^. 

<"  Un  xpédmon  de  s&-fi  —  ag  millimètres  appvtenant  paiement  à  cette 
espèce  «ïsîl  été  déjà  rapporté  eu  189a  de  Banghi  (Outanghi),  par  M.  I.  Dy- 
bowski,  et  était  ptesé  inaperçu  au  milieu  de  Nannalhiopt  aniUeniatag  Grmther. 

<»  Atm.  Miu.Cor^o.  Zool. ,  Mr.  1,  I.  Il  (s),  i()oi,  p.  «7,  pi.  Vlll,  lig.  3. 


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—  &1\  — 

Cette  espèce,  que  je  me  Fais  nu  plaisir  de  dédier  ï  M.  Etug,  est  eitré- 
memeiil  voisiue  de  S.  pt^tfodon  Vaillant''',  des  mêmes  régions,  ^e  s'en 
sépare  toutefois  par  le  moindre  nombre  des  dents  mandibulaires  (5o  au 
lieu  d'au  moins  76  ).  Ole  présente  Clément  quelques  affinités  avec  S.  me- 
tanopteru$  Bouienger'*'  du  ddta  du  Ni^rer.  D'après  M.  Haug,  elle  porte  le 
nom  d'ikogo  en  dialectes  galwa  el  nkomî. 

P«lm«toahramlB  R«g«ni  nov.  sp. 

Hauteur  du  corps  é^le  environ  à  la  longueur  de  la  tête  et  contenue 
9  fois  9/3  dans  la  longueur  sans  la  caudale.  Profil  du  museau  descen- 
dant en  ligne  droite,  sa  longueur  faisant  un  peu  plus  de  a  fois  le  diamètre 
de  l'œil,  qui  est  contenu  i  fois  i/a  dans  la  longueur  de  la  télé,  1  fois  i/S 
dans  l'espace  interorbitaire.  Maiillaire  étendu  l^rement  au  Aaïh  de  la 
verticale  abaisaée  de  la  narine.  DenU  en  6  ou  7  séries  aui  deai  màchoirea. 
A  rangées  d'écaillés  sur  la  joue  ;  grandes  écailles  operculaires.  1  à  brancbio- 
spines  i  U  base  du  premier  arc  branchial.  Écailles  non  denticidées.  Ligne 
latérale  inférieure  limitée  k  la  portion  caudale.  Épines  dorsales  sobres, 
la  deuxième  faisant  le  tiers  de  la  longueur  de  la  léte.  Pectorale  bisant  les 
3/3  do  la  tfle.  Ventnde  pointue  dépassant  l'anus.  Pédicule  caudid  à  peine 
plus  haut  que  long.  Caudale  arrondie.  ,, 

Coloradon  brun  olivâtre  eu-deasns,  avec  des  traces  de  5  à  6  fasciatures 
sombres,  violacée  et  jaunâtre  au-dessous.  Taclie  noire  oj>ercnlaire.  Nageoires 
impaires  grisâtres,  des  séries  de  petites  tache»  claires  sur  la  dorsale  molle 
et  la  caudale. 

D.XlVii;     A.lll?;     P.  i5;     Sq.aS^;     L.lat.fJ- 

N*  06-329.  Coll.  Mus.  —  Ngomo  (OgAoD«)  :  Htug. 
LoDfjueur  :  i3o  -{-  35  —  i6'>  millîmètrei. 

Cette  espèce,  que  je  dédie  bien  volontiers  k  M.  Tste  R^an,  du  Brilish 
Muséum,  qui  a  publié  récemment  une  revision  des  Cicfalidés  américains,  se 
rapproche  surtout  de  PelmatoehromU  Gnenlheri  sauvage  de  la  CAte  de  l'Or 
et  de  P.  Pell^ini  Boulenger'''  du  ddta  du  N^er.  Elle  s'en  distingue 
principalement  par  ses  séries  de  dents  plus  nombreuses  ani  deux  mâchoires 
(6-7  au  lieu  de  3-3)  et  par  une  rangée  d'écaillés  de  plus  entre  la  ligne 
latàvle  supérieure  et  l'ori^e  de  la  dorsale. 

D'après  M.  Haug,  ce  Poisson  porte  te  nom  de  nJcondo  mionwfia  en  dia- 
lectes galwe  et  nkomi  et  de  engwah  en  dialecte  pahouin  ;  il  est  rdaUve- 
mentrare  et  sa  présence  n'est  constatée  seulement  qu'en  septembre-octobre. 

<»  BulL  Hoe.  Pkil.,  Paria,  i8g^,  p.  AS. 

'*)  Pr.  Zool.  S(K.  Lond..  igoa,  p.  3)7,  pi.  XXIX,  Gg.  i. 

CI   <)p.  cit.,  1903,  p.  338,  pi.  XX1\,  fig.  3. 


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Poissons  JIOUVEADI  BV  SoBDA.t, 

PAU  M.  LE  D'  JicQCBS  Pbllbgrin. 

Cette  note  sera  consacrée  à  la  diagnose  pr^iminaire  de  deux  espèces 
nouvdles  de  Poissons  de  le  collection  du  Muséum  d'histoire  natordle  :  nn 
Gharacinidé  du  genre  Dittiehodu»,  recueilli  ii  y  a  quelques  ann^  dans  le 
Niger,  dans  la  partie  comprise  entre  Gaya,  Boussa  et  Badjtbo,  par  le  com- 
mandant Toutée,  et  un  Situridé  du  genre  Synodontû,  provenuit  du  Chari 
et  dâ  A  la  mission  Cbari-Lac  Tchad,  dirigée  par  M.  Auguste  Chevalier'''. 

Dlstlohodiu  Tontosl  nov.  sp. 

Hauteur  du  corps  contenue  a  fois  9^  i  3  fois  dans  la  longnenr  totale, 
longueur  de  la  léte  3  fois  s/S  k  &  fois  a/S.  Museau  assez  busqué,  égalant 
l'espace  interorbitaire  nettement  convexe,  et  contenu  a  fois  9/3  à  3  fois 
dans  la  longueur  de  la  téle.  OËil  compris  3  k  à  fois  dans  la  longueur  de  la 
l4te.  Dents  bicuspides  en  a  séries  k  chaque  raichoire,  au  oombre  d'une 
vingtaine  à  la  st'rie  externe.  Ecailles  fortement  ciliées.  1 1  écailles  entre  la 
ligne  latérale  et  l'insertion  de  la  ventrde.  Dorsale  commençant  phu  près 
du  museau  que  de  l'origine  de  la  caudale,  séparée  par  un  espace  égalant 
tin  peu  plus  de  la  moi^é  de  sa  base ,  de  l'adipeuse.  Anale  non  recouverte 
d'écaillés.  Pectoi'ale  galant  la  ventrale  et  faisant  les  i/h  ou  les  h/S  de  la 
longueur  de  la  t^te.  Ventrale  débutant  sous  le  7*  rayon  de  la  première 
dorsale  et  n'atteignant  pas  l'anus.  Pédicule  caudal  aussi  long  qne  haut. 
Caudale  fourchue  et  jdus  on  moins  complètement  recouverte  de  petites 
écailles. 

Coloration  jaune  doré,  olivâtre  au-dessus.  Dos  et  c^tés  marqués  de  taches 
noires  an  nombre  d'une  cinquanlaine,  l'une  plus  volumineuse  au-dessous 
de  la  6*  A  la  13*  écaille  de  la  ligne  latérale,  l'antre  à  la  Gn  du  pédicide 
candd.  Dorsale  marquée  de  nombreuses  petites  taches  foncéesi. 

D.  a3-a5;     A.  i4;     P.  19;     V.  10;     Sq.  74-78|i|^. 

H'  00-108  i  105.  CoU.  Mu».  —  Niger  :  Toutée. 

3  eieiDpiaires.  Longueur  ;  iBo-f-Sa  =  i3s  Daillîmètree,  95  +  *^  =  ne  milK- 
mètrea,  754-  17  =  91  millimètres. 

Ce  Poisson,  que  je  me  fais  un  plaisir  de  dédier  au  distingué  explorateur, 
aujourd'hui  colond,  qui  l'a  rapporté  an  Muséum,  se  rapproche  surtout 
in  Diëtichodiu  rtutratu*  Gûnther  (Sq.  8&-98^)du  Nil,  du  Sén^alet  du 
Niger,  toutefois  ses  écailles  sont  nu  peu  moins  nombreuses  en  série  Irans- 

<')  J'anis  déjl  signdé  cette  espèce  comme  nouvelle  xns  en  donner  la  descrip- 
lioD.  Cf.  D'  1.  pELLiasiK,  PoiMons  du  Chari  et  du  Itc  Tchad  récoltés  par  la  mis- 
sion (^hevalier-Decorae.  Bull.  Miu.  Hûl,  naL,  igoA,  p.  3to. 


ib.  Google 


—  473  — 

vénale  (il  ëcaill»  eatre  la  ligne  latirale  et  la  veotrde  au  lieu  de  i3  â  i5). 
Ed  outre ,  la  coloration  est  très  (USëreote  et  se  rapproche  beaucoup  de  celle 
du  DUûehodtu  brevipinnU  ûiiather,  des  mêmes  r^(ioiis,  dont  les  écslUes 
sont  aussi  plus  nombreuses  en  série  transversale  (Sq.  S^'âo^j^j^,  19  on  ao 
entre  la  ligne  latérale  et  la  ventrale),  el  de  celle  do  Ditiiehodut  maeulattu 
Boulenger'''  du  CoQfp>,  dont  par  contre  les  écailles  sont  en  plus  petit  nom- 
bre en  rangée  transversale  (Sq.  70-76  ^,  7  ou  8  écailles  entre  la  ligne 
lalérde  et  la  ventrale). 

L'espèce  décrite  ici  est  donc  une  forme  intermédiaire  qui  j^ie  le  Dâli- 
chodm  maailatut  Boulenger  aux  D.  brenpmnù  Gunther  et  D.  rmtraluM 
Gûntber. 

Synodpntla  Conrtotl  nov,  sp. 

Hauteur  du  corps  contenue  à  fois  i/U  dans  la  longueur,  c^  de  ia  t4te 
3  fois.  Museau  allongé,  snbacuminé,  dilaté  k  la  région  buccde,  faisant  le 
double  de  la  région  postoculaire  de  la  tête.  Œil  supèce,  son  diamètre  contenu 
5  fois  1/3  dans  la  tongneor  de  la  tête,  i  fois  1/3  dans  fespace  interorbi- 
laire.  Bouche  enlourée  de  lèvres  développées,  papilleuses.  Barbillons  maxil- 
laires simples,  non  membraneux,  s'étendant  jusqu'à  l'origine  de  la  pecto- 
rale; barbillons  mandibulaires  externes  avec  3  filaments  simples  arrivant 
environ  jusqu'au  même  point  ;  barbillons  mandibulaires  internes  avec  5  on 
ti  filaments  non  ramifia  finissant  b  peu  près  sous  le  bord  antérieur  de 
l'œil.  Dents  mandibulaires  courtes,  crochues,  au  nombre  de  i5.  Fente 
operctfiaire  ne  s'i^tendant  pas  au  delà  de  la  base  de  la  pectorale.  Plaques 
cépbaliques  presque  complètement  recouvertes  par  la  peau.  Prolongement 
humerai  peu  élevé,  non  armé  d'épines,  se  terminant  eu  arrière  en  pointe 
aiguë,  pas  tout  à  fait  aussi  loin  que  le  prolongement  nuchal.  Epine  dor- 
sale sans  serratures  antérieures,  faisant  la  moitié  de  la  tête.  Base  de  l'adi- 
peuse ^[alant  le  double  de  celle  de  la  dorsale  rayonnée.  Distance  séparant 
ces  deux  nageoires  un  peu  inférieure  à  ia  base  de  la  première.  Épine  de  la 
pectorale  plus  forie  et  plus  longue  que  celle  «le  la  dorsale,  avec  une  don- 
laine  de  dents  récUnées  au  bord  postérieur,  le  double  au  bord  antérieur. 
Ventrale  n'arrivant  pas  tout  à  fait  i  l'anode.  Caudale  médiocrement  fourchue. 

GoloraUon  grisâtre  avec  de  très  petits  points  noirs  sur  la  télé,  de  plus 
grandes  taches  noires  sur  les  nageoires  et  sur  le  ventre ,  s'agrandissant  en- 
core sur  le  corps  oii  elles  atténuent  les  dimensions  de  l'ceU  et  forment  h  on 
5  rangées  longitudinales  plus  ou  moins  r^fuliëres. 

D.  I7;     A.  m  9;     P.  I9;     V.I6. 

\>  0A-S3.  Cdl.  Hus.  —  Fort-Archamb>a)l  (Ghirî)  ;  Cht-valier-DMorM. 
Longueur  :  85  -|-  so  =  106  miUiniètres. 

">  .^nn.  Mut.  Congo,  ZooL  I,  1898,  p.  97,  pi.  XIII. 


ib.Googlc 


—  474  — 

Cette  espèce,  représentée  teolemeDl  par  nn  petit  spécimeii  et  que  je 
dédie  bien  volontiers  à  M.  Courlet,  membre  de  la  mission  Cbari-I>c  Tchad , 
est  remarquable  par  ta  longueur  de  son  museau  qui  la  rapprocite  gnrtout 
de  S.  VailtanU  Boulai(rer  '''  de  Banghi  sur  le  Haut-Oubangbi  ;  die  préseote 
élément  des  aOtnitës  avec  le  S.  loMgiroitTi*  Boulen^'er'*'  de  la  rivièrr 
Yembe  à  Beniyviile  (Ouban^),  r^ous  asses  voidnes  du  bassin  du  Cbari. 


Catâioovb  BBS  CaiMicistnàs  Amians  dbs  couBCTioys  dv  Mrséin 

d'hISTOIKE  •liTUlIKUE  BB  PàKIS, 

Pli  M,   LE  D'  JicQuu  Pellecbin. 

Les  Cbaracinidés  constituent  une  des  plus  importantes  brailles  de  Pois- 
sons malacoptérygiens  des  eaux  douces  tropicales  africaines  et  américaines. 
On  en  compte  fi  l'heure  actuelle  environ  Roo  espèces.  En  ce  qui  concernr' 
l'Afrique,  M.  Boutenger,  dans  un  tout  récent  travail''',  mentionne  parmi 
les  Characinidës  ao  genres  comprenant  93  espèces. 

Ayant  entrepris  depuis  quelque  temps  la  revision  des  Poissons  de  cette 
famille,  je  donnerai  ici  la  liste,  avec  la  provenance  et  le  nom  du  donateur 
de  tous  les  exemplaires  africains  possédés  par  le  Muséum  '*'.  On  verra  ainsi 
que  18  genres  et  56  espèces  sont  représentés  dans  ses  collectons,  ce  qui 
montre  leur  richesse. 

Parmi  les  spécimens  les  plus  intéressants  il  y  a  lieu  de  citer  tout  parti- 
culièrement un  certain  nombre  de  types  d'Etienne  GeoOroy-Setnt-Hikire , 
Joannîs,  Cuvin-  et  Valenciennes,  H.  Sauvage.  Enfin,  dans  ces  dernières 
années,  j'ai  pu  faire  connaître  une  assez  grande  qusnlité  de  formes  nou- 
vfdlea  africaines  de  cette  intéressante  famille,  parmi  lesqudles  deux  se  rap- 
portaient i  des  genres  nouveaux  Metohonu  et  Hentittiekodtu''\ 

W  An>,.»ag.Nat.HÙI.{S),  XX,  1B97,  p.  ish. 

(»  Aaa.  Mm.  Ùiago,  Zoo).  (I),  t.  11,  igoa,  p.  i'i,  pi.  XII,  %.  a.  Dans  li 
première  de  ces  deux  espècee,  les  d<-ats  mandibulaires  antérieures  sont  au  nombre 
de  S-9,  dans  la  seconde  de  aA. 

(')  G.-A.  Bodleubis,  a  List  of  the  fi^hwalvr  Pishes  of  Africa,  Ann-Mag.  Nal. 
ffisi.  (7),XVI,  1905,  p.  36. 

"1  Dans  ta  liste  donnée  ici,  les  premiers  chiffres  ou  groupe»  de  chiffres  indi- 
quent les  Duméros  d'enlrée  de  la  collection  du  Muséum,  les  chiffres  entre  cro- 
chets [  ]  le  nombre  des  ^tédmens  possédés,  ensuite  vient  l'indication  de  la 
loralité,  puis  celte  du  donateur. 

''>  Cf.  D'  J.  PsLuoniN.  Ruit.  Mut.  Hiit.  roi.,  1900,  p.  100,  178,  35i  ;  tgoi, 
p.  39g;  1903,  ]>.  398;  190a,  p.  9t8  ;  1906,  p.  3Gli,  fiG'i,  h^"]. 


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Gûntber  186L 

SiBCODicBS  ODoi  Bloch  179&.  —  Coll.  Mas.  A.  6617  [t  aec]  Sèaégd: 
A(lanBOD(Typedel!jipAi>rAyncftwMiE)«CavieretValencieD[ies);  oA, 
5t  [1]  CaMmance;  D'  Madaud;  oA,  g3  [t]  Fort-Archambault 
(Gturi):  A.  Chevalier  et  Decorse;  A.  â'ii7[i]Assiiiie:Gluper;  8A, 
3oS-3o9[9]FniDcevUIe(OgAoné):Schwébi«:hetThoIIoD;  06, 181 
Ngoini)(0g4oiié):Haug:  A.69g3[i}GoDgo:D'Bal]ay;  90-!i3[i] 
Congo  :  ThoUoD. 

Hydrooyon  Gnvier  1817. 

HYDiuKïon  PoHBUU  Gnvier  1817.  —  1691  [1]  Nil  :  Geoffivy-SaiatrHilaire 
•799  Cw*'''  CBiiwr  a  Valeneieimu);  A.  9706  [s]  NU  ;  Joannis 
18U  (Type  de  C.  V.};  A.  9706  ^il  :  (Hivier  1800;  ^998  [1] 
Lac  Tiffigab  (Egypte)  :  Commisrioo  de  l'Iithme  de  Suez;  06,  ahj 
[1]  Sennàr  (Nil  Ueu]  :  Alloaud;  o&,  gi  [1]  Koasri  (Gliari)  : 
A.  Chevalier  et  Decorse;  A.  9707  [1]  SéôdgiJ:  Heuddot ( fj^e  de 
C.  V.);  A.  9708  [Tête]  S«d^  :  Jnbelin  (trf.);  A.  9709  [1] 
Sén^ai  :  hapnear  (id.);  9^.  &o&  [1]  CAle  d'Ivoire  :  Pobé- 
gnin;  00,  109  [1]  Niger  :  Toatée;  86,  3Sa  [t]  Nganchon 
(Congo)  :  HianoD  de  i'Ooest  a&icain  (J.  de  Braua);  99-99  [>] 
Banghi  (OobangM):  Dybomki. 

—  BMTU  Giinlher  186&.  —  A.  9710  [1]  Nil  :  Joanois  i63i  (Type  d'B. 

Fortkttli  Cnvicr  et  Valend^uiea) ;  A.  65&8,  A.  8S07  [gmontÀ] 
Nil  Uanc  :  Daniaad  i6â3  (Type*  d'H.  Fort/adi  C.  V.);  06,  9&6- 
9&9  [9]  RoBorès  (Na  blea)  :  AUnaad;  A.  3786  [ij  Rotette  :  Le- 
tonmeox;  A.  9711  [1]  Sén^  :  Jubdia  1838  (Type  d'H.  Fon- 
kaU  C.  V.);  1699  [9]  Séo^  :  Leprienr  (id.);  6173  [a] 
Dagona  (Sénégal)  :  Huée  de  Vienne. 

BryooiuBthlopa  Giintho'  1873. 

HiiYcoiisTiiiopB  HicaosToxi  Gûnlher  1878.  —  o3,  4i7  [1]  RiviËre  kril» 
(Camerona)  :  Roaenberg;  85,  âsS  [1]  San  Béoito  :  Gwiil(Type 
dt  Braekyaietm  noc^HordianuM  Thominot);  86,  357-358  [a] 
Adonma  (OgAoné)  :  Hission  de  l'Ouest  B&icain. 

—  var.  BoHlengeri  Pellegrin  igoo.  —  86,  356  [1]  Adonma  :  Mission  de 

l'Ouest  africain  ( rji}»  de  Bryeoamtiùopt  Bouiengeri  PeUegrin). 

AlsstM  Mûller  et  Troschei  18&6. 

Alist»  HACMPHTiuLKm  Guuther  1867.  — 86,35&  [1]  Adouma : Misuon 
de  rOuest  africain;     06,  8u  Ngomo  ((^^kmé)  :Haug;     86,  36o 


ib.Googlc 


—  476  — 

[t]  Braïiaville  (Congo):  Mission  de  l'Ouest  africain:     86,   36i 
Ngaachoa  (Congo)  :  Mission  de  l'Onest  africain. 
AtESTES  LuBMCHTSi  Boolenger  1898.  —  86,  359  [<J  Alima  moyen  : 
MiraioD  de  l'Ouest  africain. 

—  BAUMOBE  Joannis  i835.  —  A. 971  a  [3]  Nil  :  Joannis  i83i  (?  Types); 

A.  97i3  [5]  NU  :  Geoffroy  Saini-Hilaire  1799  {Type*  d'A.  Hatsel- 
fnùliC.  V.);  A.  97i4  [1]  M  :  Ehrenherg  (W.);  06,  aSa  [1] 
BoseirèB  (Nil  bleu)  :  Aliuand;  06,  aSS  à  987  [3]  Karthouin  (Nil 
bleu)  :  AUuBud;  06,  98  [i]  Kousri  (CWi)  :  Chevalier  et 
Decorse;  6178  [3]  Dagona  :  Musée  de  Vienne;  00,  94  [1] 
Niger  :  Tout^. 

—  DiHTEi Linné  1766.  — A,  97i5[i]Nil:  Geofiroy  Saint-Uiiaire  1799 

{Type  ^A.  Ilauelquitli  C.  V.);  63ot  [1}  Nîi  :  Geoffroy  SudI- 
HilaiK  (});  A.  8618  [1}  Nil  :  Ponkal;  A.  38io~A.  38i  t  [S] 
Rosette  :  Letoumeux;  06,  358-aS9  [•>]  Sennar  (NU  bleu): 
AUoand;  o5,977[i]  Lac  Rodolphe  :  M.  de  Rothschild;  A.  97i'> 
[5]  Sén^a)  :  Jnbelin  iS^ii{Typed-AlegtaMelhenleQ.\.y.  A.  âaâg 
[1]  Sénégal  :  Musée  des  Colonies. 

—  TaoLLon  Pdiegrin  1901.  —  90,  ai-aa  [sjCongo  :  Thollon  (Types). 

—  Rcnsa  Rappel    i83a.  —  A.  9767  [1]  Nil  :  Joannis  t83A  (Type  de 

CA«/«Mffw/«C.K.);A.97i7[i]NilrJoanmsi83A(rjpeAC.  F.): 
A.  9716  [1]  Nil  :  Geoffroy  Saint-Hilaire?;  06.  960  [1]  KarUiouoi 
(Nil  bleu)  :  Alluaud;  06,  aôa  h  36fi  [3]  Roseirès  (Nil  bleu)  :  Af- 
luâod;  o^,  nkk  è  a'i9  [6)  Lac  Victoria  :  Alluaud;  06,  35-36 
[a]  Uc  Victoria  :  Degen;  96,  aift  [i]  Yéiimane  (Soudan  fran- 
fais)  :  Chevalier;  A.  9768  [3]  Richardalhal  (5éa%al)  :  Jubelia 
(Typeê  de  Chaleeuâ  guile  C.  V.)\  o4,  5a-53  [a]  Gasamence  :  Ma- 
daud. 

—  siMEaiLnuia  Sleindachner  1870.  —  6175  [laj  D^na  :  Musée  de 

Vienne. 

—  LOKoipiNKiB  Gtinther  i864.  —  86,  Uh  [i]  Adouma  (OgAoné)  :  Mis- 

sions de  l'Ouest  africain;     06,  i83  à  186  [h]  Ngorao  :  Haug. 

—  Chapehi  Sauvage  188a.  —  A.  i4i8,  A.  i5a3  [7]  Assinie;  Chapcr 

(Typa);  A.  ^^19,  A.  iSao  [8]  Assinie  :  Chaper. 

—  tFniHS  Gûnlher  iSg'i.  —  8S,  10S9  k  io55  [9]Soinalis:RévoiI;     03. 

aS7-ai8  [a]  Onébi  Chébéii  (Somaiis)  r  Mission  dn  Bourg  de  Bosas. 

—  T.E!»iDEUB  Gûother  1867.  —  06,  196  à  198  [3]Ngoino  :  Haug;     A. 

6^98  [1]  Congo  :  Ballay. 

—  Fdcbsi  Boolenger  1899.  —  86,  35o  à  35a  [3Î  Ngancbou  (Congo): 

Mission  de  i'Ouest  africain;     86,  3âa  fi]  Mokaka  (Sanga)  :  Mis-  ' 
sion  de  l'Ouest  africain;     99,  io3-ioâ  [  a]  Banghi  (Oubanghi): 
J.Dyhowski;     o3,  a9o[i]Ouellé:MissiondnBoargdeBoia8;     90, 
i9[i]Chii<é:Ëd.  Foa. 


ib.Googlc 


—  477  — 

Aitsisu  var.  tmmala  Pdiegriu  i^oS.  —  o3,  191  [1]  Ouellé  :  Misùoa  <ln 
Bourg  de  Bous  (7j^);  o3,  399-993  [9]  Abba  (OadIé):MiB8ion 
dn  Bour^  de  Boias. 

—  Knosuïs  Gûather  1896.  —  86,  US  [t]  Adoum*  (OgAoaé):  Mis- 

sioDdel'OoestafrictiiQ;  06,  187(1]  Ngomo  ((^oaé)  :  Haug. 

—  opisiaoTANU  Boulenger  1908.  —  o3,  Û18  [1]  Gameroun  :  ftoseoberg. 

—  PoPTs  Pell^ria  1906.  — 90,  ig  [ijGoago  :  Thollaii(ry^). 

—  HiCBOLEPiDOTDB  CuvicT  et  ValeDcieiiDes  i8Sg.  —  06,  266  [i]  Roseir^s 

(Mlbleu):Al)iuud;  o6,966A  97o[5]KarUiaiim:AUuBud;  6335 
[ij  S^a^gal  :  Leprieur  189a  (^iVP*  '''  Btyeimu  maetvlvpidotus 
G.  V.)',  A.  97S0  [ij  Sén^al  :  Masâe  des  Colonies;  00,  93  [t] 
Niger  :  Toutée;  o4,  96  [1]  Fort-Arehambaiiit  (Ghari)  ;  Chevalier 
et  Oecorse;     86,  353  [1]  Nganchou  :  Mission  de  l'Onest  a&icain. 

—  aninDisQDixis  Boulenger  <87ij.  —  86,  355  [t]  Adouma  (OgAou-^)  : 

Mission  de  l'Ouest  africain. 

HionieatAs  Boulenger  1899. 

iccTntKFCB  Pet«rs  i85a.  —  61 57-61 58  |&]  Zambèie  :  Musée 
(le  Beciin. 


sHilgendorfi89à. 

Prebsids  Brdhpti  Peil^rin  1906.  —  o3,  agi  [1]  Biv.  Abba  (Ouellé)  : 
Mission  du  Boui|[  de  Bozas  (  Type). 

—  HiLsiNMMPi  Boulenger  1899.  —  86,3&5-3&6  (3]  Adouma  (OgAoué): 

Mission  de  rOuesl  airicaio;  06,  188-189  [8]  ISgomo  (OgAoué)  : 
Hangi  86 ,  385-389  [a]  Diâé  de  l'Alima  :  Mission  de  l'Ouest  afri- 
cain. 

—  ilUDB  Boulenger  1903.  —  o5,  -jSi  [i]  Cameroun  :  Rosenberg. 

EogiMtlilchtbys  Boulenger  1698. 

ËuoNiTBicBTBts  ucBOTiaoLEPis  BoolengeT    1899,   —  gs,  97-98  [-1] 
Ban^  (Oubanghi)  :  J.  Dybowskî. 

HuoborTW  Pellegrin  tgoo. 

Mbsoiobds  crocodd.db  Pellegrin   1900.  —  86,  377  [1]  Diélé  (Alima)  : 
Mission  de  l'Ouest  africain  (  Type). 

Fhago  Gûuther  i865. 

PuAoo  LORiuTQB  GûntheT  i865,  —  00,  106  [1]  Niger:  Toul^. 

—  BouLKNGERi  Scbilthuis  1891.  —  86,  38o  (ij  Diélé:  Mission  de  l'Ouest 

africain;     00,  991  [1  sec]  Staoley-Pool  ;  Degeorgis. 


ib.  Google 


HeoborujB  Boulei^i'  1899. 

.^EOBOBDS  OBNATDB  Boulsn^  1899.  —  86,  378-879  [9]  Mobaka  (Sanga)  : 
Mission  de  l'Ouest  africain. 

—  QUADBiuNUTDs  Pdlegrin  190Ù.  —  o4,  54  [ij  Casamance  ;  D'  Ma- 

claud  (Type). 

lohUtyobonw  Giinther  i864. 

IcHTHYOBOHiis  BESSE  Joanoïs  i83S.  —  A.  9791  [3]  Nil:Joaniiig  t83& 
(Types);  oU,  97  [1]  Fort-Archambault  (Ghari)  :  Chevalier  et 
Decorse. 

HemlatiohodiiA  Pellegrin  1901. 

Meiiibtichodiis  Vaillihti  Pellegrin  1901.  —  86,  376  [1]  Adouma 
(Ogôoné):MissioD  del'Ouesta&icain  (Tjrpe);  oG,  190^193  [3] 
Ngomo  (OgAoné)  :  Haug. 

HanTiBBthlopa  Gûnther  1871. 

^lnN£TllIOM  DNiTXNiATDS  GùnthcT  1871.  —  A.  44a8.  A.  likag  [au] 
ABsinie.'  Chaper:  06,  198  [aj  Ngamo : Uaug;  64-4o  [6]  GoDgo: 
Petit;     9a,  108  [a]  Ban^  (OubaDghi)  :  J.  Dybowski. 

NeolebisB  Steiadachner  189a. 

Neolbbus  DHiFiBCUTiiB  Steindschner  1894.  —  o5,  a36  [t]  Riv.  Ja  (Came- 
roun) :  Ro3enber(r;     06,  309  [5]  IviDdo(SudCameroun):Cottes. 

DUUohodna  MOIleret  Troscbd  i8&5. 

DisTicuoDus  noTOgpiLDS  Gâother  1867.  —  85,  4o6-âo7  [a]  Cap  Lopei  : 
Boisguillaume;  84,  3i3  [1]  Fraoceville  :  Schwébiscb;  86,  365  i 
368  [4]  Diâé  :  Mission  de  l'Oaest  a&icain. 

—  irrims  Giinther  1873.  —  o3.  995  k  397  [3J  Quelle  :   MiBston  du 

Bourg  de  Boias. 

—  ALTUS  Boolenger  1899.  —  oi,  98  [1]  Fort-Arcliambauit  (Chari)  : 

Chevidier  et  Decorse;     86.  875  [1]  Diélë  (Aiima)  :  Mission  de 
l'Ouest  africain  ;     90,  34  [t]  Coi^o  :  Thollon. 

—  HTP09TOH1TDB  Pellegrin    1900,  —  86,  369   à   871    [3]   Adouma 

(Og&oué)  :  Mission  de  l'Ouest  africain  (  Type»). 

—  AifTomi  Schilthuis  1891-  —  90,  a5  [1]  Congo:  Thollon;     95,07 

[1]  Haut  Oubanghi  :  Viancin. 

—  FI8C10LATD8  Bonlenger  1898.  —  86,  873  [1]  Adouma:  Mission  de 


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—  i79  — 

l'Ouest  africaio;     86,  363-366  {a]  Hganchon  :  Mission  de  l'Onesl 
africain. 
UisTicuoDirs  uosstKBicirB  PeleTs  tSSa.  —  gS.  90  [i]  Cliiré  :  Kd.Foa. 

—  BRETiPinNu  (iûnther  186A. —A  9799  [1]  Sénégal  :Jubdin  1898. 

—  ToBMBi  P^egrin  1906.  —  00,   io3   à  io5  [3]   Niger  :  Toutée 

{Type*}. 

—  ROBTUTDs  Giinther  i86â.  —  A.  9690  [1}  Sénégal  :  Jabelin  18118; 

A.  ^1399  [3]  Sénégal  :  Musée  des  Colonies;  A.  5i5g  [1  monté] 
Séniîgal  :  Rochehnine;  6189  [t]  Dagooa  {Sén^I};  Musée  de 
Vienne;     96,  607-608  [1]  Ùte  d'Ivoire  :  Pobéguin. 

—  sii.oTicDS  Linné  1766.  —  A.  86o3  [1  sec]  Nil  :  Geoffroy- Saiot-Uilaire 

1799  (Type  de  Ckaraeimu  «efatehUeoBrny);  A.  9587-A.  9588[5] 
Nil:  GeoDroy-Saint-Uilaire  1799  {Typa  de  D.  nefimh  G.  V.); 
A.  7939  [t]  m  :  Olivier  1796  {id.};  io3-A.  9689  [9]  NU  : 
Joannis  i836:  A.  8609  [1  monté]  Nil  blanc  :  Darnaud  (  Type  de 
D.«efaschC.\.). 

—  LDsos8oShiilhaiBi89i.  — 86,  373-376  [9]  Mobak*  (Sanga):  Mis- 

sion de  l'Ouest  africain;  o3,  998  [t]  Quelle  ;  Mission  du  Boui^ 
de  Bozas. 

Mannocbarax  Gftntlier  1867. 

NïMHOr.Hinii  PARfts  P^egrin  1906.  —  06,  igii  [5]  Ngomo  (OgAoué)  : 
Haug{7'^t);A.  976a  [1]  Banghi  (Oubanghi)  :  J.  Dykowski. 

—  mTERMEDics  BouleQgeT  1903.  —  o5.  93a  [1]  Riv.  Ja  (Cameroun)  : 

Rosenberg. 

—  DiHiDUTDS  Pellegrin  1906.  —  oEi,  55  [ij  Casamance  :  D'  Maclaud 

(Type). 

t  Giinlher  1867. 


Xknocbibax  sFiLDitoB  Gûnther  1867.  —  84,  3i3-3i6  [a]  Haut-(^oué: 
Scliwébisch  et  Tholton;  86,  38i  [1]  Adouma  :  Mission  de  l'Ouest 
ufriraia;  06,  195  [1]  Ngomo  :  Haug;  85,  608  [1]  Gap  Lopez  : 
Itoisguillaume;     A.  63o9  [i]  Congo  :  Bdlay. 

—  CHASsos  Pellegrin  1900.  —  86,  386  [1]  Lékéti  (Alima  moyen)  :  Mis- 
sion de  l'Ouest  africain  (  Type). 

Cltbariinis  Cuvier  1817. 

CiTHiHiiitis  ctTHiniKDB  Gcodroy  1809.  —  A,  86o5-A.  8606 [ 9  montés] Nil: 
Geoffiroy-Saînt-Hilaire  (Types  de  Serrasalmo  eilharinu*  Geoffroy); 
6617-A.  9793  [5]  Nil  :  Geoffroy-Saint-Hilaii-e  1799  {Types  de  C. 
GeoffhyiC.  \.y,  A.  9796  [9]Nil  :  Joanois  1836;  06,  971  [■] 
Karthoum  :  AUuaud:  1376  [t]  Soudan  :  D'  Pény  et  Kœnig-bey; 
06,  99  [1]  Fort-Arcliambault  (Chari)  :  Chevalier  et  Decorse;  06, 
MaifDH.  —  Ml.  33 


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-.   ^80  — 

loo-ioi  [sj  Lac  Tchad:  Cbevatier  et  Decunw;  A.  ^i^aà  [k]  Hé- 
uégal:  Jitbelin  1838  {Ti/pti  dt  C.  GtofftvgiG.  V.);  A.  9796  [a] 
SëDëgal:Heudeiot  i83&-,  ^h,  &oo-àoi  [ 3 ]  CAle  d'ivoira  :  Pobé- 
piin. 
CiTHÂUNOs  cowicDs  Bouleoger  1897.  —  9a,  100  [1]  Baiigliî(Oab«ilgtiî)  : 
J.  Dybowski. 

—  UTDB  Mûller  et  Troccbel  i8â&.  —  00,  91  [ij  Niger  ;  Tootée. 

—  «oaMos  Bouleager  1899. —  86,Zlio^lii  [t]Nganchoa:  MûnoD  de 

l'Ouest  africaia;  9a,  10 1  [1]  Banglii  :  Dybowski;  95,56  [1]  Haat- 
Oubanghi  :  Viancin. 


SvH  ont  mursLLK  cousctiod  as    Ckostàcss  oàctfooMS 

SÀPPOHTÉS  OV  JàPOH   PAt   M.   HitiliiHB , 

PAR  M.  E.-L.  BoovtBH. 

M.  te  D' Homund ,  Mïniatre  de  FrsDce  à  Tokio ,  vient  d'abandonner  pour 
loujoara  la  carrière  diplomatique,  où  il  rendit  à  notre  pays  tant  de  ligndës 
service». 

Investi  des  fonctions  les  plus  d^calrs,  et  sorchargc  de  travail  par  suite 
de  la  guerre  russo-japonaise,  il  n'a  puuilant  pas  oublié  les  intérêts  scien- 
tifique de  sa  patrie,  et  notre  Muséum  lui  doit  des  matérisui  singulière- 
menl  ricbes  et  nomb  eux  empruntés  k  la  faune  nippone.  En  témoignant 
ma  vive  gratitude  à  cet  infaligable  correspondant,  je  tiens  à  dire  quelques 
mots  sur  son  dernier  envoi  de  Crusiacés  décapodes. 

Cette  collection  comprend  kh  espèces,  dont  plusieurs  sont  dea  rareté 
qui  n'eitistaienl  pas  au  Muséum,  et  quelques  autres  des  formes  nouvelles. 
Dans  le  premier  groupe,  il  convient  de  citer  deu  Calathéidés  :  la  Cervinut- 
lûda  prmeept  BenedicI  et  ÏUropli/chui  oeeùUnuUit  Faxon;  un  Dromidé,  la 
Dieraimdonùa  Dôderleitû  Orttiiann  :  un  Dorippidé ,  la  Ihn^e  sexdtntata  St.  ; 
un  Crabe  oiystome,  la  Goinrza  iatincta  de  Haau  et  deux  Pinaothéridés . 
la  Pteudofnimixa  carinata  Ortmann  et  le  Pinnolherti  pisoîdes  Ortmaan. 

La  Cervimunida  pnnceps  est  l'unique  espèce  d'un  genre  nouveau ,  récem- 
ment éUiMI  pai'  M.  Benedict.  C'est  un  Cjlatliéide  subabyssal  qui  ressemble 
aux  Munides  par  son  aspect  gémirai  et  son  armature  épineuse,  mais  qui  s'en 
distingue,  BU  premier  abord ,  par  la  simcture  de  son  rostre,  où  l'on  voit  des 
épines  annexes  et  une  incurvation  basilaire  qui  donne  toute  liberté  aux 
mouvements  des  yeux.  M.  Benedict  a  très  exactement  décrit  les  careclères 
externes  de  cette  grande  et  curieuse  espèce;  j'ajouterai  sealemeat  que  la 
(!en>wuaada  prineepâ  rentre  i  tous  égards  dans  le  groupe  des  Gallathéens 
Qagellés .  que  les  pattes  y  sont  dépourvues  d'exopodites  et  que  les  anten- 
aules  présentent  une  rangée  de  soies  accessoires  comme  cdies  des  Munida. 
Les  yeux  sont  énormément  développés. 


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—  481  — 

L'O.  oeeidentaiù  Faxoa  eat  repràwaté  par  ud  exemplaire  dépoiirva  de 
«es  pattes ,  mais,  à  mon  sens,  oéanmoinB  très  recoanaieealde.  Cette  eapèce 
abyssale  n'était  pas  connue,  jusqu'ici,  en  dehors  du  Pacifique  tropicd  amé- 
ricain, où  elle  fut  capturée  par  i'Albatntt.  C'est  la  weonde  espèce  do  genre 
sigoalée  dens  tes  mers  du  Japon  ;  la  première  est  VU.  j^çontciu  Ortm. , 
trouvée  è  Sagamibai  par  900  brasses. 

La  pièce  la  plus  intéressante  de  la  eollection  me  parait  être  sans  conteste 
UQ  exemplaire  de  Dieraaodromia  Dôderlmi  Ortm.  Les  Dicranodromîas  sont 
des  Dromiidéa  très  primitib ,  qui  établissent  le  passage  dea  Homariena  aux 
Grab«8''';  ^es  constituent  un  des  gem'es  de  transition  les  plus  remar- 
quables du  règne  animal  et,  à  ce  titre,  présentent  d'eapèceb  espèce  des 
variations  tout  h  fait  suggestives. 

Le  genre  Dieranodnmia  comprend  actndlement  quatre  espèces,  qui 
sont  toutes  abyssales  :  la  D.  oeata  A.  M.-Edwards  1880  pour  laqudle  liit 
établi  le  genre  et  qui  habite  la  mer  des  Antilles ,  oti  eUe  a  été  trouvée  par 
le  Blake  — la  D.  Makyeuxi  A.  M.-Edwaidi  i883.  trouvée  par  U  TaUtmtm 
dans  l'Atlantique  oriental:—  la  D.  Dôderki»  Ortmano  1893,  rapportée 
des  mei's  du  Japon  par  M.  Dôderiein;  enfin  la  D.  Buffmi  Alcoek  et  Ander- 
son  1699.  trouvée  dans  la  mer  des  Indes  par  Pliwettiffalor.  Pour  cette 
dernière  espèce  fut  établi  le  genre  AraeloÊodromia  Aie.  et  And-,  qui  est  un 
simple  synonyme  de  Dfcnuio^miB  ainsi  que  nous  l'avons  établi,  A.  Uilne- 
Edwards  et  moi,  dans  un  précédent  mémoire  '*'. 

On  connaissait  la  formule  branchiale  de  tontes  ces  espèces,  sauf  cdie  de 
la  D.  Dôderkiiù;  aussi  n'est-ce  pas  sans  un  vif  intérêt  que  j'ai  porté  mon 
attention  sur  l'eiemplaire  de  M.  Harmand  pour  combler  cette  lacune.  Le  ré- 
sultat de  mon  étnde,  c'est  que  la  D.  Dôderkini  présente  la  même  formule 
branchiale  réduite  qne  la  D.  Mahgmei  et  qu'elle  se  trouve,  dès  lors,  k  un 
stade  évolutif  redativemeot  avancé. 

Au  surplus  si,  fa  la  formule  branchiale  du  Homard  (Homana  wigarii 
Edw.) 

MTTM  TBOUCHJIIIS.  IinlS  hIcBOIEIS. 

'  V     IV       iif      û        r  ~    "iiï      Ti      T 

Ptenmbraarhies..     itito  000 

irthrabraiirhie*.  .os  a  >  >  3  do 

Efàp.  et  Pudob..     o  Ep.+  i  Ep.-|-i  Ep.+  i  Ep.-|-i     Ep.-|-i  Ep.+  i     Ep. 

on  compare  celle  des  diverses  Dicranodromies ,  on  trouve  : 

t*  Que  la  D.  ooata  présente  identiquement  la  mime  formule  branchiale 

(■>  Voir  i  ce  sujet  ;  E.-L.  Boiiiier,  Sur  l'origine  homari^nne  dm  Crabes,  Buit. 
loc.  PhitmM.  ifeftim  (8),  VIII,  p.  .I7-77;  1897;  A.  Awocï,  -- M.tTÎsl»  for  a 
careioalagical  fanna  of  India.  N'  5.  Tlie  Brarhjura  primigeiiia  or  Dromiacea. 
/ouni.  <uûl.  Soe.  0/.  Biagai,  vol.  LXVIII,  Pnrl.  U.  n*  3;  iSyg. 

<')  A.  HiLntEn  ilH  et  E.-L.  Booiisa,  Les  Dromiacés  et  OiptonMs  do 
Blalie.  Mém.  Mu*,  comp.  Zool.,  vol.  XXVII,  n*  1,  1903. 

33. 


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—  a82  — 

que  le  Homard  avec,  ea  plus,  une  petite  arthrobranctiie  k  la  base  ia 
pattes- mâcboireB  de  la  Jeiitième  paire; 

s°  Que  lai).  Baffiniesl  uae  forme  extrêmement  voisine,  oii  pourtant 
une  évolution  plus  avance  se  manifeste  par  la  disparition  de  l'épipodile 
et  de  la  pudobranchie  des  pattes  IV  (Alcock); 

3*  Que  la  D,  Mahyeuxt  et  la  D.  Dôderleim  sont  i  un  stade  plus  avance 
encore,  étant  dëpurvues,  comme  les  Homards,  de  l'arthrobraDchie  des 
pattes-mAchoires  de  la  seconde  paire. 

On  sait  d'ailleurs  que  la  D.  Mahgeuxi  porte  de  nombreuses  saillies 
spiniformes  et  de  très  courts  poils,  ce  qui  la  distingue  de  lu  V.  Dôdtrleiiii 
oii  les  poils  sont  longs  et  les  spinales  rares. 

La  Dorippe  texdmtata  St.  est  reprësentëe  par  ud  beau  mile  qui  répond 
tout  k  fait  à  la  courte  diagnose  donn^  par  Stimpson  dans  le  Prodrmma. 
Cette  espèce  peu  connue  mérite  d'être  plus  complètement  décrite;  bien 
caractère  par  ses  six  dents  antérienree  Ci  frontales,  9  eilra-orbitaires) 
qui  eoot  presque  également  saillantes,  elle  se  distingue  en  outre  par  l'ab- 
sence de  toute  dent  snr  le  bord  interne  de  l'orbite,  par  sa  carapace  laté- 
ralement incurvée,  à  peu  près  lisse  et  prirsque  dépourvue  de  poils,  par  ties 
pattes  Dues  (du  moins  dans  notre  spécimen)  et  par  les  faibles  dimensions 
de  ses  pattes  poatérienres  qui  atteignent  k  peine  l'extrémité  du  méropo- 
dite  des  pattes  ambulatoires  postérieures.  Les  cUélipèdes  de  notre  spéci- 
men sont  lisses,  nus  et  très  in^ux,  le  droit  étent  beaucoup  plus  fort  que 
le  gauche  avec  une  grosse  pince  dont  ta  r^ion  palmaire  se  dilate  de  la 
base  au  sommet;  les  deux  doigts  de  cette  pince  sont  très  courts,  mais  sem- 
blent avoir  subi  une  forte  lésion;  ceux  de  la  pince  gauche  sont  un  pea 
plus  courts  que  la  portion  palmaire.  Stimpson  dit  que  l'abdomen  du  mâle 
n'est  ni  ttibercnleux ,  ni  noduleux ,  et  qae  l'espèce  est  de  petite  taille.  Pour- 
tant, notre  exemplaire  mesure  aS  millimètres  de  longaenr  maximum 
contre  93  de  largeur-,  son  3*  scient  abdomind  présente  deni  saillies  arron- 
dies symétriques  et  chacun  des  deux  suivants  une  saillie  médiane  semblable. 

Le  type  de  Stimpson  (iit  trouvé  dans  le  golfe  de  Kagosima  par 
9o  brasses  de  profoodeur. 

L'espèce  appartient  au  groupe  de  la  D.  donipe»  L.  et  de  la  D.  oiliUa 
Fubi-.;  ^e  se  rapproche  également  de  la  iJ.  eallida  Fabr.  figurée  par 
\V'hite,  mais  présente  des  dents  frontales  plus  égales  et  des  pédoncules 
oculaires  beaucoup  [dus  courts. 

La  Gomettt  {Oiidia)  dùiineta  de  Haau  compte  parmi  les  rares  espèce» 
japonaises  et  n'existeit  pas  encore  dans  les  collections  du  Muséum.  Cette 
espèce  est  plus  grande  que  la  G.  bitoriùt  {G.  ao  ipînosa  de  Haan)  :  comme 
les  Corysles,  elle  présente  des  fouets  antennaires  modiliés  pour  la  respi- 
ration dans  le  sable  sons-marin,  et  une  sorte  d'antichambre  prébuccale 
destinée  au  même  but  Ses  yeux  sont  aplatis  et  de  grande  taille,  complète- 
ment rétractiles  dans  leurs  profondes  orbites. 


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—  483  — 

Voici  encore  quelques  espèces  intéressantes  que  M.  de  Maa  a  bien  voaln 
déterminer,  et  sur  iesqueiles  i]  m'a  donn^  d'utiles  renseignemenlti  :  le  Pfa- 
tifgraptta  depreitut  de  H.  représenta  par  ao  exemplaires  qu'il  a  comparés 
avec  le  lype  du  Mnsée  de  Leyde;  l'Helfrograpêus  pemeiUatat  de  H.  (un 
•exemplaire  jeune),  espèce  très  voisine  de  1'^.  tangaiiunt  de  H.  également 
rapporté  par  M.  Harmand''';  enfin  ¥ Aemaeofkura  parva^  Si. ,  ioat  k  mAlts 
et  3  femelles  se  trouvent  dans  la  collection.  D'après  M.  de  Man ,  cette  espèce 
n'a  pas  «leore  élé  fi^rurée  et  la  femelle  n'en  était  pas  connue.  Elle  se  dis- 
tingue esseotidlement  du  mâle  par  les  poils  courts  et  raides  qui  recouvrent 
tentes  ses  pattes  et  la  plus  grande  partie  de  la  carapace,  par  ses  pinces  plus 
inégales  et  beaucoup  moins  fortes,  par  les  doigts  contigus  des  mêmes 
appendices,  enlîn.  comme  c'est  la  cotilume  chei  les  Crabes,  par  la  grande 
lai^geiir  de  l'abdomen.  On  sait  que  les  pinces  dn  mflle  sont  nues  partout, 
sanfan  voisinage  du  hialns,  oii  le  doigt  immobile  présente  un  fort  bouquet 
de  soies;  dans  la  femelle,  elles  sont  recouvertes  de  la  pubescence  raide  indi- 
<|uée  pins  haut,  et  le  bouquet  de  soies  parait  fort  réduit. 

Je  signalerai  enfin  deux  Pinnothéridc's  qui  n'existaient  pas  davantage  dauB 
les  collections  du  Muséum  :  le  Ptendopinnùni  earvtala  et  le  Pinnolhere» 
]>hoides,  l'un  et  l'autre  décrits  par  M.  Ortmaim  d'après  les  matériaux  re- 
cueillis au  Japon  par  M.  Dôderiein.  1^  première  de  ces  espèces  oITre  un 
intérêt  spécial  parce  qu'elle  s^^t  de  Ivpe  au  genre  Pteudopptiùxa  qui 
compte  parmi  les  formes  les  moins  ndaptées  de  la  femelle  des  Pinnothé- 
rtdés.  M.  Ortmann  a  parfaitement  rois  en  évidence  les  caraclèi-es  primitifs 
qui  rapprochent  le  genre  Pteudopinnixa  des  Crabes  catométopes  normaux. 

Voici  maintenant  la  diagnose  des  espèces  nonvelles  rapportées  par 
M.  Hanuand. 

Cnridlna  Bamwiidi  nov.  sp. 

Cette  espèce  appartient  au  groupe  de  la  Cajjdina  IntnU  Hetler  h  cause  de 
Ron  rostre  droit,  luirTois  légèrement  inlléchi,  qui  d'ailleurs  dépasse  l'px- 
Irémilé  des  pédoncules  anteanaires,  voire  le  plus  souvent  cdle  de  lenr 
écaille.  Formule  rostrale  ^  "^'  ,  la  plus  fréquente  étant -^;  les  dents  su|>i> 
rieures  sont  très  attéimées,  à  demi  effacées  et  commencent  vers  le  niveau 
rie  le  surface  coniéenne  |iour  se  terminer  à  l'eilrémité  rostrale;  les  deux 
ou  ti-ois  dents  inférieures  sont  localisées  vers  le  milieu  du  rostre.  La  pointe 
spiniforme  de  i'écaille  basilaire  des  antennules  dépasse  un  peu  le  premier 
article  de  ces  appendices;  l'écaillé  antennaire  est  bien  dévdoppée,  atteignant 
presque  l'exlrémité  des  pinces  des  pattes  antérieures.  Dans  ces  dernières,  le 
rarpn  est  sensiblement  deux  fois  aussi  long  que  large  et  les  doigts  un  peu 

'"  M.  m  Mil  a  rompan-  li-s  deiK  o«|>iVi"i  (lnn>  Ic-i  iVoIft /mm  ('^  tirifilrn  Mu- 


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—  i84  — 

pln>  courts  <]iie  la  portioD  palmaire.  Le»  pattes  de  la  deuxilmo  paire  allei- 
gDeot  i  peu  près  le  miliea  des  écailles  aatennaires;  leurs  pinces  soDt  d'an 
quart  au  moins  plus  courtes  que  le  carpe  et  se  terminent  par  des  doi^ 
légèrement  plus  longs  que  la  portion  palmaire.  Le  doigt  dee  pattes  poslé- 
rieures  a  plus  d'au  tiers  de  la  longueur  du  propodite. 

Cette  espèce  n'est  pas  sans  analogie  avec  la  C.  Mmratifroiu  de  Man,  qui 
irailieurs  s'en  distingue  au  premier  abord  par  ses  deals  rostrales  bien  pîuti 
Dombreuses,  ima  plus  forlee  du  cUtë  dorsal,  où  ^es  se  contmuenteu  série 
très  loin  derrière  les  orbites.  Longueur  moyenne.  3o  millimètres:  ^^  eiem- 
plaires  adultes,  tous  dépourvus  d'ceurs. 

Aouitliophryv  yTflyywBti/H 

Carapace  arrondie  en  arrière,  rétréde  en  avant,  où  elle  se  termine  par 
deux  cornes  rostrales  r^olièremenl  inllécbiMS  en  debors  et  acuminéee. 
plus  courtes  que  la  moitié  de  la  distance  qui  sépare  leur  base  du  bord 
|iOBtérieur.  La  série  des  épines  médianes  dorsales  du  test  comprend  deux 
fortes  épines  gastriques  successives,  uoe  paire  d'épines  cardiaques  syméti-î- 
quement  placées  au  sommet  d'une  saillie  subconique,  une  épine  intestinale 
et  une  épine  snbmarginale  postérieure,  ces  deux  dernières  notablement 
plus  réduites.  Une  paire  de  petites  saillies  aiguës  et  symétriques  entre  la 
jiaire  cardiaque  el  l'épine  gastrique  postérieure,  Sur  chaque  aire  branchiale 
une  seule  épine,  pour  le  moins  aussi  forte  que  les  épines  gastriques.  Ré- 
gions bépatico-ptérygcistosoiennes  munies  de  qudques  saillies  spinirormes 
on  snbcylindriqnes ,  dont  deux  ou  trois  sont  visibles  latéralement  quand  on 
examine  la  carapace  du  cAté  dorsal. 

La  paroi  supérieure  des  orbites  comprend  :  en  avant  un  lobe  bifurqué, 
dont  la  pointe  antérieure  se  divise  en  deux  :  en  arrière  ihi  lobe  simple,  |>08- 
lérienrement  tronqué  dans  sa  moitié  terminale;  enfin,  dans  la  profonde 
écbancnu^  intermédiaire,  un  lobe  plus  réduit  qui  s'applique  |wrtielle- 
ment  contre  le  dernier.  L'article  basiiaire  des  antennes  se  lArmine  en  avant 
|)ar  deux  ^ines,  l'une  interne,  dirigée  vers  le  bas,  l'autre  externe,  dirigée 
i:n  dehors;  deux  autres  épines,  dirigées  vers  le  baa,  se  trouvent  vers  le 
milieu  du  burd  interne  de  i'artide. 

Màvpodite  des  pattes  micbolres  postérieures  foliacé,  irr^uliëremeot 
concave  en  dessous,  è  bord  antérieur  légèrement  excavé  pour  l'insertion 
du  carpe,  ausn  large  au  moins  que  la  largeur  de  l'ischiopodite  et  de  l'exo- 
podite  juxtaposés. 

Chélipède  du  mâle  beaucoup  plus  fort  que  les  autres  appendices;  ischio- 
podile  un  peu  renflé  du  cAté  ventral  où  il  se  termine  en  avant  par  nue  courte 
crête  dentiforme;  méropodite  fa'igone  et  muni  de  trois  crêtes  longitudinales, 
deux  ventrales  constituées  chacune  par  trois  dents  aplaties,  la  troisième 
dorsale  constituée  par  six  dents;  deux  crêtes  dorsales  sur  le  caipe,  l'inteme 
réduite  H  tridentée,  l'externe  ou  snpéripure,  plus  saillfinle  et  onduleuse. 


ib.  Google 


—  485  — 

Une  erâte  nir  le  bord  sapërieur  àe  \r  portino  palmaire  et  sur  la  moitié 
badlaira  du  bord  inférieur;  d'ailleurf,  la  portioD  palmaire  est  unie,  tr^ 
comprimée  latéralement,  et  rétràne  i  la  base  des  doigts.  Ces  derniers  me- 
surant k  peu  près  les  det»  cinquièmes  de  la  longuedr  de  la  pince;  ils  «ont 
largement  écarléa  el  munis  chacun  d'une  forte  dent  arrondie  dans  leurs 
deni  tiers  basilaires;  ils  se  louchent  et  sont  vaguement  denticuiés  dans  Icni- 
lîen  tennioal. 

L«i  pattes  ambulatoires  diminuent  ffraduellemenl  de  ioagueur,  les  pre- 
mièras  atteignent  h  peu  près  l'extrémité  dex  pinces  et  la  dernière  ^lant  ii 
peine  la  distance  qui  s^ûre  l'épine  gastrique  antérieure  du  bord  postérieur 
<Ie  la  carapace.  Une  forte  épine  dirigée  en  avant  sur  l'angle  anléro-inlerne 
lin  mëropodite. 

Téguments  uuis,  avec  des  poils  raides  et  recourbés  an  sommet;  ces  poils 
sont  groupés  en  toufies  sur  la  car^ace,  plus  répandus  et  tris  eommnns 
sur  les  patlee  ambulatoires.  Partout  le  corps  est  recouvert  d'Epongée ,  de 
Polypes  ou  de  Balanes. 

E  (otde  du  spédmen  tjppe  (no  grand  mite) 66  mm. 

I  en  tnière  dn  rostre 36 

i  dn  chélipède  droit  Aenda  au  mamnimi AS 

Longueur  <    de  la  pince go 

(  des  doi^  de  la  pince 8,5 

Deux  exemplaires  iemdlee  se  trouvent,  en  outre,  dans  la  collectiou;  diee 
présentent  tous  les  caractères  du  mâle,  mais  leurs  chètipèdes  sont  notable- 
ment  plus  faibles  et  leurs  pinces  se  terminent  par  des  doigts  plus  longs. 
Il  peine  écartés  à  la  base  et  denticuiés  sur  toute  leur  longueur.  Qndques 
variations  individudies  sont  égidement  h  signaler  dans  le  développement 
et  la  denticulation  des  crêtes.  Le  lobe  intermédiaire  des  orinles  n'est  plus 
cout^  avec  le  lobe  postérieur.  Langueur  totale  de  la  grande  femelle 
36  millimètres,  de  la  petite  99  millimètres;  cette  dernière  n'est  pas  encore 
adulte. 


OasBxràTiom  svr  le  qshkb  AcinTHOPHnis  A.  M.-Eaw, 

HT  CiTALOGVS  DtS  AciNTHOPHRYS  DC  MvsitJM , 
PAR  M.  E.-L.  BOUVIEB. 

Le  genre  AcanAo^tryt  comprend  un  petit  nombre  de  Crabes,  tous  lo- 
ralisés  dans  la  r^on  indo-parifique,  011  ils  semblent  pInlAt  rares.  Il  fut 
établi  et  caractérisé  par  A.  MUne-Edwards ,  en  i365,  d'après  une  eupi-ce 
type  è  laquelle  fut  allHbué  le  nom  ^ Avanikophryi  aealeaUu.  Malgré  la 
description  el  la  bonne  figure  données  par  h.  Milne-Ëdwards,  le  nom 
A' Aeanlkopkryt  fiit  méconnu  el  remplacé  en  1870  par  celui  de  CUormeHa , 


ib.  Google 


—  486  — 

qae  le  Eoolofrîsie  Haswell  proposa  pour  une  forme  eaBlralieDoe  nouvelle, 
le  C.  intumufrâ.  Depuis  Ion,  la  dénomioatiou  de  Cklorinoide»  est  restée 
en  raveor,  mais  plasieura  carcloolo^tes ,  entre  autres  Miers  et  M.  Aicock, 
ont  justement  observe  qu'elle  devra  élre  considérée  comme  un  synonyme 
d'AmnlAop^*  si  l'on  élablil  que  VAcanthophryi  aeuleatiu  A.  M.-Edw.  pré- 
sente tous  les  carnctëres  des  Chhrinoidei.  Or,  il  en  est  bien  ainsi,  comme 
j'ai  pu  m'en  convaincre  en  étudiant  le  type  même  de  A.  Mil  ne-Edwards, 
et  dès  lors  il  convient  d'employer  exdnsivement  le  terme  g^érique  pro- 
posé par  cet  auteur. 

Les  caractères  essentiels  des  Aeantlurphrys  sont  les  suivants  :  carapace 
asses  rétrécie  en  avant,  munie  d'un  certain  nombre  d'épines  et  d'un  rostre 
A  cornes  divei^ates.  Toit  orbitaire  divisé  en  trois  lobes  lamelleux  ou  épi- 
neux, séparés  par  deux  fissures;  les  yeoi  rétractiles  sous  ce  toit.  Artide 
bssitaire  des  antennes  rectangulaire  et  armé  sur  chacun  de  ses  deux  an^es 
antérieurs  d'une  dent  lamellense  ou  spinïforme,  cet  article  soudé  au  front, 
le  fouet  étant  eidu  de  la  cavité  orbitaire.  Méropodite  des  pattes- mâchoires 
externes  étalé,  lamelleux,  un  peu  échancré  sur  son  bord  antéro-interne 
Chélipèdes  présentant  des  lames  earénales  simfdes  ou  dentées  sur  la  mé- 
ropodite, le  carpe  et  souvent  aussi  les  deux  bords  des  pinces.  Une  on  deux 
épines  à  l'extrémité  distale  des  méropodites  des  pattes  ambulatoires.  Abdo- 
men de  7  articles  distincts.  Ces  Crabes  doivent  é^  lents;  ils  sont  presque 
toujours  recouverts  d'Épongés,  d'Algues  et  de  débris  de  toutes  sortes. 

M.  Alcock,  à  l'exemple  de  Miers,  tient  le  genre  Aeattihophrtft  pour 
un  sous-geare  des  ParamiArax  Edw.  dont  ils  se  distinguent  par  le  lobe 
préocnlaire  des  orbites,  les  dents  antàieures  de  l'artide  basilaire  des 
antennes ,  les  épines  des  méropodites  des  pattes  ambulatoires. 

Je  n'ai  pas  l'intention  de  donner  une  étude  complète  du  genre;  je  \-eax 
seulement  présenter  au  lecteur  les  observations  que  j'ai  pu  faire  inddera- 
ment  sur  cette  forme  su  cours  du  précédent  travaS. 

D'abord ,  je  crois  utile  de  donner  le  tableau  suivant  qui  r^ume  assez 
bien  les  principaux  caractères  des  diverses  espèces  du  genre  et  de  leurs 
variétés  : 

1.   Unt  lùnpit  ipine  cardiaque. 


riirv  d*  L'épinr  drdiflqur , 


ib.Google 


,  Une  pairf  ^éfiitt»  eardiuftu»  lyitènuttiqittmml  plaeiet  par  rapport  i  ta  ligm  midiai 
m  rpâwê  librei  ou  plut  oit  manu  eonereietnUi  à  leur  bote  qui  devient  parfait  une  i 
HMiiiln  traiavlrtaU. 


fi  iin)il*i  deoi  Ion- 

,.«  1^... ...  I. 


I  ■rrièi«  dn  épiara  cirdù(|ij's ,  qui  Hin 
lifarnie  liloie  lur  le  bord  poiUrioar 


ErviutPTHlp  très  Itr^  cpiî  o 


Voici  quelques  observatioDS  relatives  A  cerUilDes  de  ces  espèces  : 

A.  GiBHiiNi  8p.  nov. 

Ce  nom  fat  attribué  par  Alphonse  Milne-Ëdwards  k  un  bel  exemplaire 
mAle  rapporté  de  la  Cocbincbine par  M.  Gennain;  il  n'a  jamais  é\é  publié 
el  se  trouve  Bimplemeut  inscrit  sur  le  carton  qui  porte  le  spécimea. 

H  y  a  lieu  de  conserver  cette  dénomination,  au  moins  jusqu'au  jour  où 
il  sera  possible  de  comparer  le  Crabe  de  M.  Germain  avec  iè  type  de 
ï  {.{Paramilhrnx)  halmoide»  Hiers. 

Les  deux  espèces  sont  très  voisines  et  peut-être  identiques,  étant  l'une 
et  l'autre  caractérisées  par  deux  traits  rares  et  (rappanls  :  la  présence 
d'une  seule  épine  sur  l'aire  cardiaque  et  sur  ebacune  des  aires  bran- 
cbiales. 

Toutefois,  étant  donnée  la  description  de  Miers,  on  peut  dire  quel'il.  fîn"- 
mmm  se  distingue  de  t'X .  halimoidei  ;  i  *  par  le  large  écartemeni  des  cornes  ros- 


ib.  Google 


—  488  — 

Inles;  a*  par  U  nature  de  l'aine  margioale  poetërieura,  qui  devient  une 
loi^tie  lame  aplalie  denn  le  textt  dorao-venbv!  et  tronquée  eD  coio  su  som- 
met; 3°  par  la  oature  des  deux  aaillies  qui  occupent  les  anglet  antérietirs 
de  l'article  basilaire  des  antennes,  ces  saillies  étant  largnnent  ianieUense» 
(surtout  la  saillie  anléro-eitcnie)  et  non  spinifonnes.  Dans  1'^.  haUmmdr*, 
d'après  Miers,  l'épine  prëoculaire  eat  proémineate  et  aiffuë,  l'ëpine  post- 
oculaire étant  frrande  et  lameHense;  dans  notre  exemplaire,  la  stnictnre 
des  épines  arbitaires  est  assez  difléreale  :  la  sailiie  préoenlaire  est  conatituée 
par  nn  larf>«  proceasus  qui  se  divise  diatalement  en  denx  lobes  nieras,  l'un 
grand  et  recourbé  vers  le  baut,  l'antre  ptos  court  et  presque  droit;  la 
saillie  poat-oculaire  n'est  largement  dilal^  eo  lame  que  dans  sa  partie 
terminale;  enfin,  la  saillie  intermédiaire  remplit  presque  eomplètement 
l'espace  compris  entre  les  deux  précédentes. 

D'après  Miers,  ^paiement,  la  carapace  de  l'A.  KaUmadei  serait  i  peine 
rétrécie  en  avant;  il  n'en  est  pas  de  même  dans  notre  espèce,  comme  le 
montrent  les  dimensioas  snivantes  rdevées  sur  un  type  mile  : 

Loogueur  de  la  base  du  rostre  jiuqu'i  la  tuiie  d«  !■  saillie 

marginale  pcMtérîeuM 37  miBiœ. 


Largeur  1 


i  h  bae«  du  rostre. . 


A.  UDLiiTDS  Edw. 

Celle  espèce  fiit  décrite  par  Milne-Edwards  sous  le  nom  de  CWmim 
dcuJMitM"'  en  i83â;  comme  on  le  volt  par  le  taUeau  précédent,  die  n'n 
rien  de  commun  avec  l'espèce  qni  servit  de  type  aa  genre  AcaiAt^hri/g , 
VA.  tpalulifer.  qu'Alphonse  Milne-Edwnrds,  en  i865 ,  fit  connaître  sons  le 
nom  d'A.  aevleatai. 

A.  LmGiHi>iM'B  de  Haan. 

Ce  Crabe  indo-japonais  a  pour  earactéristique  ses  longues  épines  et  ses 
cornes  tenuinées  en  bontou.  Il  eat  désigna  par  de  Haan  sous  le  nom  de 
Chormu  aculeatut  Edw.  dans  les  Planches  de  la  Faimajapomea,  et  par  la 
dénomination  nouvelle  de  Chorinm  bmgvpinus  dans  le  texte.  En  &it.  ce 
Cruatacé  est  bien  différent  de  l'espèce  décrite  par  M.  Mil  ne-Edwards. 

Je  considère  comme  appartenant  à  une  variété  nonveUe  de  cette  espèce 
un  joli  exemplaire  mÂle  capturé  au  Mozambique,  entre  ao  et  aS  mètres 
de  prorondear,  par  le  regretté  lieutenant  Heurld.  Ce  spécimen  présente, 
bien  dévdoppés,  les  boutons  terminaux  qui  caraciériseot  rj4.  longitj^iu, 

'')  Les  vrais  Ouiritaa,  (tant  le  type  est  le  C.  htroi  Herbst,  sont  bien  différents 
des  Aeanlhopkryt :  il«  «oal  rangés  par  Miers  dans  U  famille  des  Isarludéa,  tanditt 

que  los  Aranlknphry*  sont  des  Maiad^. 


ib.Google 


—  489  — 

mail  §M  épines  lont  HÎDguUèreinetit  plus  longues  et  plu»  grêles  que  dans 
\«a  exemphiires  japonais,  —  le  rostre  n'est  pas.  comme  dans  ces  deruîei's, 
infléchi  vers  le  bas,  —  l'épine  préoculaire  mÀliuie  des  orbites,  presque 
aussi  longue  qne  les  deux  tiers  du  rostre ,  reste  absolument  droite,  —  l'épine 
préocuiaire  aolérieure  est  atrophiée ,  — enfin  on  observe  deux  très  longues 
épines  sur  le  bord  antérieur  dn  méropodite  des  pattes  ambulatoires.  Il 
convient  d'attribuer  à  cette  variété  oouvdle  ia  dénomination  de  sfHno- 

La  var.  Itibereulatut  tiiers ,  fondée  sur  des  spécimens  de  l'I.  Darros  et  de 
ri.  de  la  Providence,  aurait  pour  caractère  essentid  la  présence  d'un  fort 
tubercule  sur  le  bord  intérieur  des  deui  doigts  du  mâle.  Mais  ce  caractère 
parait  très  variable  dans  l'espèce ,  certains  m&les  japonais  ayant  ces  deux 
tubercules  (coU.  Boucart),  d'autres  n'en  présentant  qu'un  seul  qui  est 
situé  sur  le  doigt  mobUe  (ei.  de  de  Haan).  [.es  exemplaires  étudiés  par 
Miers  ne  présentent  donc  nuilement  les  caractères  d'une  variété  locale. 

Je  crois  en  outre  qu'il  faut  considérer  comme  une  simple  variété  de  VA. 
loHgi^iuu  la  forme  australe  désignée  par  Haswell  sous  le  nom  spécifique 
d'A.  Cap^tgeri.  J'ai  sous  les  yeux  deux  exemplaires  néo-calédoniens  qui 
répondent  parfaitement  è  la  di^nose  d'Haswell  et  qui ,  pourtant,  ne  se  diffé- 
rencient des  A,  hngitpimu  japonais  que  par  des  caractères  peu  importants  : 
contes  roslrales  non  înâécbies  (comme  dans  la  var.  tp'mtaiuima),  épines 
préobitaires  droites,  lobe  hépatique  bifide  k  la  place  du  lobe  à  deux  épines, 
boutons  terminaux  des  piquants  peu  développés.  Mon  r^retté  matlre, 
A.  Milne-Edwards ,  considérait  ces  exemplaires  néo-calédoniens  comme  de 
simples  représentants  de  VA.  hngUpinus,  car  d  les  munit  d'une  étiquette 
portant  la  mention  suivante  :  tCest  ie  Choniau  acuteatus  Edw.  fif^uré  par 
de  Haan.»  Et  je  rappelle  que  le  CWùitu  atiUeatut,  ligure  par  de  Haan. 
n'est  rien  autre  que  le  Chorinu»  (Acantht^Aryt)  louffvipimu  décrit  par  le 
mAme  anlenr. 

C'est  h  tort  que  Miers  a  décrit  et  figuré  sous  le  nom  d'^.  Cof^ngeri  les 
Aeanlhophiyt  capturés  par  le  Challenger  dans  le  Pacifique  ;  ces  derniers 
sont,  è  coup  sûr,  très  diOérents  de  r.4.  Oippingeri  tel  qu'on  le  trouve 
décrit  dans  Haswell,  et  identiques  k  l'^.spani/i/ërllasw.  tel  qu'A.  Milne- 
Edwai-ds  l'a  représenté  sous  le  nom  A' A .  acuirittiii.  Il  suffit ,  pour  s'en  con- 
vaincre, de  comparer  les  figures  données  par  Mio^  et  par  A.  Milne- 
Edwards. 

A.  sPATULiFER  Haswell. 

Comme  je  l'ai  dit  plus  haut,  le  type  du  genre  Acaniko^ryt  nesaurait 
conserver  le  nom  d'^.  aculeatia,  car  il  ne  ressemble  nullement  h  VAean- 
ikophryt  décrit  en  iK3&  par  H.  MUne-Edwards  sous  le  nom  de  Chorimit 
actiiealta.  J'ai  sous  les  yeux  le  type  et  trois  exemplaires  australiens  de 
l'espèce  décrite  par  A.  Milne-Eilwards,  et  je  n'hésite  aucunement  â  les 


ib.Googlc 


—  490  — 

rapporter  à  VA.  ^mtidifer  Haswdl.  D  est  vrsi  qu'Hsswdl  sigoale  âam 
VA.  tpatuUfer  uoe  "épine  bifide  et  comprimëe  sur  le  boid  Ul^rd  des  ré- 
pons brenchiflien  et  que  cette  ^piae  n'existe  pSi)  daas  la  forme  d'A.  Miloe 
Edwards;  mais  sûrement  Haswell  a  commis  un  it^uu»  et  écrit  nrégfJonR 
braDcbialetin  pour  irions  hépatiquesn,  car  l'on  trouve  bien,  en  ^et, 
dans  les  sp^mens  du  Muséum ,  on  lobe  bépatîqae  comprimé  et  bifide. 
J'ai  dit  que  l'espèce  d'Haswell  est  identique  à  l'A.  Coppingeri  de  Miers. 

A.  FiLHOLi  A.  Milne-Edwards. 

Cette  espèce  est  représenta  dans  les  collections  du  Muséum  par  de 
nombreux  et  beaux  sp^imens  qui  proviennent  des  récoltes  du  r^^tté 
Henri  Fiihoi  à  l'ile  Stewart.  Elle  présente  bien  tous  les  caractères  des 
AeanAt^hrys,  mais  se  dislingne  nettement  de  tons  les  autres  représentants 
du  genre  par  sa  saillie  marginale  postérieure  qui  est  très  lai^,  comprimée 
de  haut  en  bas,  et  arrondie  en  arrière,  La  saillie  cardiaque  biépineuse  de 
celte  espèce  est  plulAt  snbconique. 

V AcottikopKryi  pavâtpina  Mters,  167g,  ne  semble  pas  devoir  appar- 
tenir à  ce  genre,  car  il  n'est  pas  mentionné  dans  la  liste  des  AetmAi^kn/ê 
dressée  par  Miers  en  1886,  dans  le  Report  lur  lea  Braehyurt»  du  Cka!- 
imger.  Quanti  VA.  erigtimaniu  A.  M.  Edw.,  qui  n'existe  plus  dans  les  col- 
lections du  Muséum,  il  i^doit  se  placera,  d'après  une  note  manuscrite 
d'Alpboose  Milne-Edwards,  ndans  le  genre  Lakaiua  de  Dana  i>. 

ClTjtLOGUI  DES  ÀanTaOPBflïS  DU  MuâÉUM. 


AcAHTHapBBTs  UsBuni  (A.  M.  Edw.  Mss.)  E.-L.  Bouvier,  —  Cochin- 
cbine  :  un  mAle  type!  (Germain);  une  femelle  type!  de  Pbon-Hoe  (Har- 
mand). 

AcANTBOPHRïH  AcuLKATcs  Edw.  (=CAoniMM  Muleatut  Edw.  ;  Paramilkmx 
(Chlorinotdet)  nrukaïus  Aicock).  —  Les  Igpet  de  Milne-Edwards  pro- 
viennent des  meiv  d'Asie;  ils  devraient  se  trouver  dans  les  collections  du 
Muséum,  où  je  les  ai  cherchés  en  vain. 

AcANTnoPHRrs  Hamundi  E.-L,  Bouvier.  —  Japon;  environs  de  Tokio. 
typet!  (Harmand). 

AcAKTaOPuare  LonmspiKrs  de  Haan  (Mata  (CAotmiu)  Itmgitpmm  de 
Hoan;  ParanùAraxyCUonmidn}  lonffùpitnit  Aicock).  —  Japon  (de  Haan. 
Boucard ,  Harmsnd). 

Var.  «pinonMinwi  E.-L.  Bouvier.  —  Mozambique,  an-aS  brasses. 
d  type  !  {Hmrld). 

Var.  Coppingeri  Haawdl.  —  Nouvelle-Calédonie,  deux  exem[Jairps  très 
normaux  de  la  variéti^  (Réveill^re). 


ib.  Google 


—  491  — 

AcAHtuoFHHVS  spATuLiriJR  Haswell  {Parainithf(ur  ipatulifer  Hasw.;  Aeatt- 
r&opAryi  aatlealkt  A.  M.  Edw.  :  Ckhrinoidn  Coppmgeri  Miere).  —  Oc^n 
InilieD  ,  d  type  !  d'A.  Milne-Ëdwards  ;  Helbounoe  (baroo  von  Mueller). 

AciNTHOPBBrs  FiLHOLi  A.  M.  Edw.  —  Ile  Stnwart,  tgpei!  (H.  Filbol). 

Void  quelques  ouvrages  relatifs  aux  Aeajtlhophiyâ  : 

i8<(5.  A.  Auioci.  —  .Materials  for  ■  CarânoIogicBl  Pnuna  o{  India,  n°  t.  Tbc 

Brachyura.    Journal  Àiiat.   Soc.   Bêt^al,   vnt.   XLIV,   |Mrt.  Il,  n*  a, 

1B95. 
1H3A.  H.  MiLHE-EswiiM.  —  Hittoirt  naturêUt  det  Cruitocâ,  t.  I,  i83i. 
1 865.  A.  MiLiri-EBWiH>R.  —  Deatription  de  qudque»  Crustacés  Douveaui  ap- 
partenant i  ta  famille  des  Maieeos.  Aitn,  Soc.  tat.  dt  Franet ,  scr.  h , 

ïol.  V,  i865. 
ttJ83.  H.  FiLHOL.  —  M.iuioHdtnU  QmfMi.  Zùohgie,  iU85. 
i85o.  W.  Di  BààV.  —  FttUHa  Japoisea,  CriuUtrta,  i85o. 
1880.  W.  A.  HiiiriLL.  ~  On  the  Braehynri  Otyrhynrlia.  Pi-oc.  timi.   .W. 

N.  S.  W.,  vol.  IV,  1880. 
t88i'.  W.  A.  HitwiLL.  —  On  Mme  new  Aiistratian  Brachrurt.  —  IM., 

vol.  Vil,  i88>. 
1 88s^  W.  A.  H«lwiLi.  —  Catalogue  0/  the  Àttilralian  SlaU:,  and  SeiiHr  egtd 

CnuUma,  188a. 
1879*.  E.  J.  Hiaai.  —   On   the  GUMiGcation   of  the    Maiold   Crualai-eo   iir 

Oiyrhjncba.  Journ.  lim.  Soc.,  rnj.  XIV,  187g. 
1879'.  E.  J.  Mil».  —  Description  of  new  or  iitfle-known  apeciea  of  Uaioid 

CTiisla<:ea  (Oi]Thyn<:hi  )  in  the  Collection  of  the  British  Muséum. 

Àtm.  tmd  Mag.  Nat.  Hùi.  (5),  «<d.  tV,  1879. 
18S6.  E.  J.  Miiai.  —  Brachyura.  BeptH  OelUHgrr,  Zool. ,  tdI.  XVII,  1866. 
18A8.  A.  Adim  et  A.  WaiTi.  —  n»ZoohgyofAe  Vogagt  af  H.  M.  S.  Sama- 

rang.  CnuUu!»»,  i8i8. 


Sun    U.VB    PKTITE   COLLECTION   DE   CrOSTACÈS    {DÊvàPOOSS    ET  StOMÂTO- 
I-ODKS)     KECUEILLIS    PI»   M.    CuAHLES    CfUr/BA   À   l'ÎLE    SàH    TaOHS 

(ArnitiVE  ovciobutàle), 

PU  M.  E.-L.  Bouvier. 

Nos  coniuisMncet  aur  ia  faune  careinoli^que  de  l'AfriqDe  oeàdentsle 
«ont  fragroentaires,  et  isdées  dans  un  petit  nombre  de  courts  mànoiret 
dufi  h  ia  plume  de  Miers,  Alphonse  Milne-Edwards ,  Brito  Capdlo,  Osorio, 
deMan,  Nobili,  etc.;  M"*  Mary  Rathban  a  fait  nue  œuvre  singuiièremmt 
utUe  en  dressant  un  catalt^e  systématique  de  ces  docoments  épara;  mais 
ii  s'en  faat  qoe  l'on  ait  étudié  comme  ii  convient  cette  région  des  plus  riches 


ib.  Google 


—  492  — 

et,  en  utleadaQt  que  l'heure  de  ces  recherches  d'ensemUe  ait  sonné,  on  ne 
peut  que  suivre  la  voie  indiquée  jusqu'ici  par  ]es  xoologistei. 

Aiosi  donc,  c'est  un  fragment  que  j'ajoute  à  ceux  déjà  réunis  sur  la 
faune  carcinologtque  de  l'Afrique  occidentale.  J'ai  fait  mon  possible  pour 
le  rendre  ua  peu  utile  en  faisant  mieux  connallre  quelques  espèces  critiques  cl 
en  me  servant,  k  cet  effet,  des  riches  collections  du  Muséum.  Si  la  note 
que  je  présente  o&re  quelque  inlérât,  le  mérite  en  revient  k  M.  Charies 
Gravier,  qui,  durant  son  séjour  de  quelques  mois  dans  i'Ile  portu- 
gaise, a  su  réunir  et  rapporter  eu  très  bon  état  quantité  de  matériaui 
intéressants. 

Dans  les  deux  groupes  des  Stomatopodes  et  des  Décapodes,  eesmalârîani 
sont  représentés  par  sS  espèces,  dont  7  (sij'enjuged'ajH^  le  catalogue  de 
M"°  Rathbnn  ''')  n'avaient  pas  encore  été  reconnues  b  San  Thome.  Ces  sept 
espèces  sont  la  Protosquilla  Folim,  le  Gebiopsis  nitidus,  te  Pachyehelti  oi-- 
natug,  VEupanopeut  africanu»  (qui  est  peut-âlre,  d'après  W"  Ralhbuii, 
r£.  Rerhtd  signalé  à  San  Thome  par  M.  Osorio),  le  Pitumiu»  kirtelbu  var. 
nfrieanas,  i'Aeiaa  rufofuneiata  et  le  Cyelograpsiu  oceidenlatit.  Le  Packij- 
ehele*  omabis  est  une  Porcellane  nouvdie  dont  on  trouvera  plus  loin  la 
description. 

Dans  celle  faunule,  les  espèces  d'eau  douce  sont  au  nombre  de  6  et  les 
espèces  marines  au  nombre  de  17.  Parmi  ces  dernières,  ik  étaient  déjà 
connues  au  Sén^al  ou  aui  lies  du  Cap-Vert,  si  bien  qn'on  peut  dire,  avec 
une  rigueur  i  peu  près  absolue,  que  U  faune  carcinologique  marine  de- 
vient franchement  tropicale  anssitût  atteintes  ces  dernières  régions.  Quelques 
rares  espèces  remontent  un  peu  plus  au  .Nord  et  parfois  même  jusque  dans 
la  Méditerranée  {Ocypoda  ippeat);  mais  beouconp,  siaoa  toutes ,  s'étendent 
fort  loin  vers  le  Sud  oà  plusieurs  ont  été  signalées,  eu  dehors  de  l'Ile  por- 
tugaise, par  MM.  de  Man,  Nohili,  Aurivillius.  GreeD,  etc. 

1.  PBOTOsqtiU.i.A  Founi  A.  Milne-Edwaj'ds. 

Quatre  exemplaires  :  deux  [irovenant  de  Praia  das  Conclias.  un  de  la 
plage  de  Fernâo  Dias  et  un  autre  de  la  plage  Bella  Visla.  Coloralton  assez 
variable  sur  le  vivant  :  les  deux  derniei-s  eiemplairej  avaient  une  teinte 
brun  chocolat  snr  le  céphriothorax  et  la  partie  suivante  de  couleur  grise;  les 
deux  autres  spécimens  présentaient  une  teinte  jaune  d'ambre  avec  une 
bande  horizontale  claire  sur  )e  céphalothorax.  Cette  bande  est  probaUement 
eonsistaole,  car  on  l'observe  encore  sur  tous  les  exemplaires,  mtnte  dans 
l'alcool. 

'''  M.  RiTBiun.  The  Decapod  Crustnresus  ot  West  Afric«,  ftv«.  V.  S.  Nat. 
NaMum,  vol.  XXU,  p.  971-316,  1900. 


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—  \n  — 

Id  pièce  lùnaéè  par  la  MMidure  des  deux  derniers  aegtaïaiU  abdominaux 
«8t  tonte  coaverte  d'ane  pabeacenee  presque  iaineuw  qui  n'ert  pas  signalée 
dai»  le  lype,  d'ailleurs  dessëcU,  qui  urvit  ii  Milae-Edwards. 

L'espèce  fiit  trouvée  d'abord  aux  Iles  du  Cap-Vert;  on  ia  rencontrerait 
égdemenl  à  l'Ile  Meurice,  d'apiè»  Miere. 


9.  Atva  tktsuibdu  Bouvier. 

Trois  ^nds  exemplaires  et  plusieurs  petits.  Les  plus  menus  de  ces 
derniers  ont  la  taille  des  Garidines  et  un  rostre  presque  triangulaire. 

3.  Ain  suaai  Leach. 

lin  petit  exemplaire  capturé  en  m^me  temps  que  les  précédents  et  dana 
le  même  ruisseau.  Il  y  a  donc,  dans  Itie ,  au  moins  deux  espèces  d'Alya. 

A.  PiiBMON  (M^cBoucmoii)  ÛLHisi  Wiegmann  (P.  sptnmanu  Ëdw.). 

Un  bd  exemplaire  capturé  dans  ie  Rio  Oura.  Cette  espèce  est  américaine 
mais  GredT  l'avait  signalée  déjà  dans  l'Ile  San  Thome.  Dans  notre  spécimen , 
la  pointe  du  rostre  parait  obtusëment  triangulaire  et  le  doigt  de  la  grande 
fÎDce  égale  an  moins  en  largeur  la  portion  palmaire. 

5.  GsBiopiiu  HiTiuuB  A.  Milne-Ëdwards. 

Ce  Thalossinidé  fut  d'abord  trouvé  aux  lies  du  Gap- Vert.  Les  six  exem- 
plaires de  la  collection  ont  été  recueillis  sur  la  plage  de  Bella  Visla.  D'après 
les  notes  de  M.  Gravier,  ils  étaient  jaune  brun  et  se  tenaient  entre  les  fis- 
surée des  roelies  vtdeaniques. 

m.  —  DAeapode*  ■NvoMara^ 

6.  Cahobità  bubescbns  GreeS. 

Quatorae  femelles  et  cinq  mâles  recueillis  k  marée  basse  sur  les  fkge.» 
de  Femâe  Dias  et  de  Sa»  Jnio  dos  Angolares. 

J'ai  comparé  très  soigneusement  ces  exemplaires  à  divers  spécimens  nor- 
manx  de  C.  rugosa  et  j'ai  pu  conalater  qu'ils  s'en  distinguent  par  les  carac- 
tères suivants  : 

1°  Chez  laCru^ia,  la  face  interne  de  la  grande  pince  présente,  dans  sa 
moitié  snpérieure ,  une  coocavili!  ti-ùs  nette ,  que  limite  vers  le  bas  une  saillie . 
ressemblant  quelque  peu  à  une  d'été;  —  dans  la  C  rubeteau,  la  face  in- 
terne est  presque  normalement  convexe,  à  peine  déprimée  dans  sa  moitié 
supérieure,  et  sans  créle  continue. 

a'  Dans  la  C.  rvgota,  les  protubérances  de  l'organe  stridulant  sont 
linéaires  et  fort  difiérentes  des  tabercuies  voisins  de  la  pince  ;  dans  li 


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—  an  — 

C.  rubeseent,  elles  ressembleot  toujours  beaucou|j  aux  tubercules  sitaés 
immédiaLemeoÉ  ao-dessons  d'dlea,  mit  que  les  protubérances  dc  présealcnl 
qu'une  bible  différeaciatinn  (comme  dans  lea  {grands  spécimens  placés  sous 
mes  yeux),  eoit  que  les  tubercules  voisins  s'aUongent  eni-mémes  en  pro- 
lubérances  (petits  exemplaires). 

3*  Dans  la  C.  nigom,  le  propodile  de  la  paUe  gauche  de  la  troisième 
paire  est  peu  coavexe  eu  dehors,  et  le  doigt  du  même  appendice,  mesuré 
endtmu  depuis  sa  base  articulaire  jusqu'à  celle  de  l'oagle.  égale  en  Iod- 
gueur  la  distance  qui  sépan  le  milieu  du  front  du  point  où  l'aire  cardiaque 
atteint  son  maximum  de  largeur;  —  dans  )a  C.  ruheteau,  le  propodite  de 
celte  patte  semble  davantage  renflé  en  arrière  sur  sa  lace  eileruc,  bien 
plus .  le  doigt  de  la  même  palle  ^le  en  longueur  la  distance  qui  sépare  le 
miUeu  du  front  da  point  où  l'aire  cardiaque  se  réduit  à  une  très  faible 
largeur. 

W  Dans  la  C.  ngota,  le  doigt  de  la  patte  droite  de  la  3'  paire  pré- 
sente manifestement  des  facettes  légèrement  convexes  séparées  par  des 
arêtes  obtuses;  dans  la  Crubticeru,  ces  facettes  longitadindes  son!  a  peine 
sensibles ,  le  doigt  ayant  plutAt  la  forme  d'un  eùoe  recourbé. 

5°  Dans  le  mâle  de  C.  rugoia,  l'une  des  hanches  de  la  5*  poire  bit 
saillie  bien  plus  fortement  que  l'autre  et  constitue  en  qudque  sorte  un 
tube  seinel  subconiqne;  —  dans  le  mâle  de  C.  nibsteau,  les  handies  ne 
présentent  aucune  saillie  sexuelle. 

En  somme,  les  deux  espèces  sont  fort  distinctes  et  je  ne  saurais  penser, 
avec  M.  Nohili  (Ment.  Soe.  Espan.  hitt.  nat.,  L  l,  p.  3o&,  1906),  que 
l'espèce  de  Greeff  puisse  être  identifiée  avec  la  C.  rugûta.  11  est  vrai  que 
M.  Osorio  signale  aussi  cette  dernière  espèce  à  S.  Thome,  mais  je  pense 
phitAt,  comme  H"*  Rathbun,  qu'il  n'y  a  dans  l'Ile  qu'une  espèce,  la  C.  m- 
inteeitt. 

Cette  Cénobite  parait  se  rapprocher  bien  moins  de  la  C.  rugOM  que 
d'une  autre  espèce  indo-pacifîque ,  la  C.  eavipet  St,  dont  elle  se  distingue 
d'ailleurs  :  i"  par  son  appareil  stridulant  (d'ailleurs  déjà  réduit),  a*  par 
l'ahaeDCe  de  toute  saillie  sexuée  sur  les  hanches  des  pattes  de  la  5*  paire 
cbex  les  mAles.  Dans  la  C.  cavipe$,  ces  saillies  existent,  mais  «ont 
courbes  et  égales;  peut-être  se  développent-elles  un  peu  avec  l'Age  dans  la 
C.  nAeieau;  m  tout  cas  je  l'ignore,  le  mâle  rapporté  par  M.  Gravio-  étant 
plas  petit  que  la  femelle  et,  quoique  adulte,  ne  mesurant  guère  que  au 
à  3o  millimètres  de  longueur. 

7.  PaobychBlsa  omattu,  nov.  sp. 

Une  femdle  ovigère,  trouvée  à  SioJoâodos  Angolares,  par  marée  basse, 
dans  une  vieille  coquille  d'huître. 

Carapace  glabre  dans  toute  son  étendue  dorsale ,  jusqu'à  une  crête  trans- 
verse et  iuterrompne  au  milieu ,  qui  sépare  l'aire  gastrique  de  la  région 


ib.Googlc 


_  Ay5  — 

fi-oiilaii;;  celle-ci,  asioz  fiirleiiiL'iit  inclina,  glabiv  eu  arrière  i-L  gHi-nie  i!e 
très  courts  poils  on  avDut,  où  elle  se  lermiue  par  un  boid  assez  nclLcment 
et  r^lièremetit  convexe.  Des  stries  transversales  sur  loule  )a  carapace  en 
arrière  de  la  créle.  ces  stries  presque  toujours  courtes,  et  particulièrement 
apparentes  au  voisinage  des  bords  lal<!raax.  Sillon  cervical  assez  net,  relie 
aux  bords  Iat*!raui  par  deux  sillons  symétriques  et  rigoureusement  trans- 
\crsjs,  qui  séparent  les  aires  branchiales  des  lobes  hépatiqucii;  aire  car- 
diaque limitée  latéralement  par  deux  sillons  parallèles,  presque  ouverte  eu 
avant  et  en  arrière.  Yeux  petits;  angle  orbitaire  externe  aigu;  pas  de  dent 
épi  branchiale. 

Pattes-mAchoires  postérieure»  à  peu  piiès  unies  sur  leur  face  externe, 
poiulaat  avec  quelques  stries  obliquement  dirigées  d'avant  et  orrière  sur  la 
faceexteme  de  l'ischiopodite;  ce  dernier  avec  un  bord  interne  assez  régu- 
lièrement demi -circulaire.  La  face  externe  du  méropodite  avec  un  lube 
interne  en  demi-cerde. 

Chélipèdes  médiocres,  très  in%aux,  le  gauche  plus  grand  que  tn  droit. 
lin  ])etit  lobe  bidentë  k  l'angle  ontéro-interne  du  méropodite.  Carjte  un  |)cu 
plus  large  que  long,  et  armé  de  dents  simples  sur  son  boni  intemc-,  ces 
dents  bien  développées  en  arrière,  très  réduites  en  avant,  au  nombre  de 
4  ou  S  pour  le  chélipède  gauche ,  de  3  ou  &  pour  le  chélipède  droit.  Face 
supérieure  du  carpe  li^èreinent  convexe,  et  armée  de  très  l^res  saillies 
portant  pour  la  plupart  des  soies  noires,  courtes,  raides  et  aiguës;  sur  la 
moitié  externe  de  celle  face,  deux  rangées  longitudituikt  de  liiberculex  hltiiics 
porreltmit,  li  demi  tranthâde»  et  un  peu  allongés  obUquement;  quelques 
tubercules  analogues,  mais  plus  petits  et  irrégulièrement  placés  en  dchont 
des  deux  séries  précédentes.  Face  externe  des  pinces  couverte  de  tubeirnles 
larges  et  aplatis,  très  rapprochés  les  uns  des  autres;  ces  tubercules  partout 
garnis  de  poils  semblables  à  ceux  du  carpe,  sauf  au  voi^nage  du  boi-d 
supérieur,  dn  moins  dans  la  gi-andc  pince.  Des  soies  analogues  sur  les 
pattes  ambulatoires,  particulièi'ement  sur  le  carpe  et  le  propodile. 

Longueur  de  la  carapace E>  mil.  5 

.Largeur  —  ti 

Loi^ieur  du  carpe  Av  lo  j^indc  pinre 3,7 

Largeur  —  —         3,8 

Longueur  dp  la  mair 7 

Lar^ur  —       4,8 

Longueur  du  doi|]t  niubili' A,9 

(■«tle  espèce  lui;  parait  ii'sscnibler  suilout  à  la  /'.  ikarius  .Nobili  de  l'Jle 
Sainte-Hélène:  elle  s'en  distingue  par  son  front  garni  de  jioils,  les  stries 
plus  nombreuses  de  la  carapai^e,  l'absence  de  carènes  et  de  croies  sur  les 
chélipèdes,  enfin  et  surtout  par  les  séries  de  tubercules  porcelaoés  qui 
onient  la  fncu  externe  du  carpe. 


ib.  Google 


—  496  — 

IV.  Décapodea  himekjnrcs. 

8.  EuPiNOPEDs  imcinus  A.  M.-Rdw. 

Une  jenne  femelle  capture  sur  la  fiage  de  Bella-VisU. 

9.  PiLOllHDS  BIBTELLIIS  Var.  AFHICtNCS  A.  M.-Ëdw. 

Un  exemplaire  pris  aur  la  plage  précédenle. 

10.  RPIUAIITDLE  UELLKHI  A.  M.-Edw. 

Cette  espèce  parait  commuoe  à  S.  Thoro<i;  dans  la  colleclion,  die  est 
replanta  par  lo  exemplaires,  les  una  de  Belle  Viitla,  les  autres  de  Femâo 
Dias. 

11.  Leptodius  coNviitis  A.  M.-Edw. 

Cette  espèce  vulgaire  est  repr^atèe  par  1 1  iodivilus  proveDanI  de 
divers  points  de  la  cAte. 

12.  AcTtEl  BllFOPi;i«CTATlKdw. 

Cette  espèce  n'^lait  pas  encore  connue  au  Sud  des  Iles  du  Cap-Vert; 
elle  a  pour  représentant,  dans  la  eollectioD,  une  jolie  femelle  oii  les  carac- 
tères sont  très  normaux,  bien  que  ses  ornements  en  relief  présentent  uœ 
apparence  p^forme, comme  daus  l'.'l.  margaritma  qui,  d'adleura,  habile 
la  m&ne  régiou. 

13.  PoTÀNON  (PoTAHOMAUTKii)  HARâiRiTiHiiH  A.  M.-Edw. 

Uo  joli  mâle  pris  è  700  mètres  d'altitude ,  dans  la  Rio  do  Onro. 

\k.  CiLtpPi  oiLLUs  Herbst. 

Un  petit  exemidaire  capturé  sur  la  plage  de  Bella  Vista. 

15.  Hebbsti*  (Miciopisa)  violacka  A.  M.-Edw. 
Un  petit  exemplaire  capturé  au  m#me  lieu. 

16.  GhAPSCS  OEAPSIS  L. 

Un  grand  mile  et  trois  jeunes  vivant  parmi  les  rochers  de  la  cale,  h 
Bella  Vista.  Dans  les  jeunes,  le  Front  esl  beaucoup  moins  incliné  ijue  dans 
les  adultes. 

17.  Geogbipsus  Liviats  A.  M.-Edw. 

Trois  exemplaires  pris  à  Diego  Vni  ;  le  plus  grand ,  un  mSIe  adulte  île 
90  millimèli'es,  était  brun  foncé  avec  des  taches  Menés;  un  autre  avait  une 
leinle  brun  foncé  uniforme,  elle  plus  petit  était  grisétre.  On  acni  longtemps 


ib.  Google 


—  497  — 

que  cette  eepëce  était  localisée  dans  les  AntiUee  et  les  câtes  dn  Pacifique  ; 
les  KK^Ogidea  da  Taliiman  la  captarèrott  aux  tlee  du  Cap -Vert  et 
M.  Gravier  vient  de  la  prendre  k  Sso  Thomé.  C|est  donc  aurai  une  espèce 
de  l'AfriqDe  Dcddeutale  '*>. 

18.  PichïoijIpsus  TBiNSTEBsi'B  Gibbes. 

Celte  espèce  tropicale  cosmopolite  est  r^tr^sentée  par  trois  petits  indi- 
vidus (Feraéo  Dian). 

Id.   CtCLOGRjtPSlti  OCGIDENTILIB  A.  M.-Edw. 

Deux  exemidaires  de  eelte  petite  et  rare  espèee,  qu'on  ne  connaiMait 
pas  en  dehors  des  lies  du  Cap-Vert  (Femâo  Diai). 

20.  OcTPODi  ippEus  CHivier. 

Deux  exemplaii-es,  l'un  de  Fernâo  Diaz,  l'autre  de  Belle  Vista.  Oa  sait 
que  cette  espèce  est  caraetërisëe  par  le  bouquet  de  poils  de  ses  yeux  et  par 
la  position  de  son  appareil  striduianl  qui  occupe  presque  la  base  des 
doigts,  eimpienient  sépara  de  eellfrci  par  une  sorte  de  ci4te.  L'O.  ipptiit 
habite  aussi  la  Méditerranée. 

21.  OcTPODi  AF1UCAN4  de  Mau. 

Six  exemplaires  de  Bdla  Viala  et  de  S.  Joâo  dw  Angohires.  Avec  la 
pi'écédenle,  cette  «spèce  nivéseiite  le  genre  Oeypoda  dans  l'Afrique  ued- 
deutale. 

22.  ClBDlSOIl  IRIUTlrll  Uei^i. 

Deux  exemplaires  de  moyenne  taille  :  nn  mile  et  une  femeOe  adultis 
mesurant  environ  7  centimètres  de  laifpear  sur  6  de  longneur. 

Cette  espèce  a  presque  toujours  été  coufoodue  avec  le  C  giumÀmû,  son 
congénère  américain,  et  moi-même  j'ai  désigné  sour  ce  nom  ua  gigfsn- 
tesque  exemplaire  de  S.  Thomë,  qui  se  trouvait  k  l'eiposilion  universelle 
dernière  et  qui  fut  donné  au  Muséum  par  le  (lonvemement  portugais. 

'  Or  il  existe  un  caractère  abstdument  constant ,  qui  permet  de  diitingner 
avec  facilité  au  moins  les  mAles  des  deux  espèces.  Ce  caractère  vient  d'être 
haluiement  mis  en  évidence  par  M.  Nobili  {Mém.  Soe.  Eipam.  Hiti.  Nat. , 
1. 1,  p.  319-390;  1906);  it  consiste  en  des  diHiirencee  très  SMeatuées  de 
la  vei^,  c^e-ci  ayant  un  long  aiguiliou  termina)  fortement  arqué  dans 
le  C.  armatmi  sti  lieu  du  simple  éperon  court,  droit  et  largement  obtus, 

■''  Dans  ie  (i.  liriiliu  im  ubsiru'  pnwrp  un  fouot  oiopodial,  priS(|UH  rudimiji- 
laîre  il  ni  irai,  sur  \i-is  maiillijièdes  posti'rieurs.  Cette  dispasifion  rappelle  \vs 
Grtfnu  [dutAt  que  tes  Giegrapnu,  ret  demien,  en  général,  n'ayant  pas  de 
fboet  sur  l'eiopodite. 

H- 


ib.  Google 


(Iii'iin  observe  dans  le  C  frHaulumi.  Ces  diiïéreuces  ne  font  jamais  rf^anl;  je 
les  ai  coiislatëes  dans  les  adultes  de  toutes  tailles  et  jasqne  dans  les  géants 
de  la  collectioD  du  Muséum  :  un  grand  màlc  de  S.  Thomé  qni  mesure 
presque  19  cenlimètrcs  de  largeur  (C.  armaltim)  et  un  mile  de  Cuba  de 
taille  à  peu  près  semblable  (C.  guankumi). 

Voici  quelques  autres  carsctères,  moins  stables  toutefois ,  qui  pennettent 
do  distinguer  a isëmeat  les  miles  des  deui  espèces  :  t°  le  hiatus  de  la  grande 
piuce  qui  eslpretgm  toujours  beaucoup  plus  large  dans  )e  C.  guanhant  i]ue 
dans  le  6'.  armatum;  a°  le  développement  de  la  grosse  dent  qui  se  trouve 
vers  le  milieu  du  bord  interne  des  doigts  de  la  même  pince:  ces  dents  sont 
toujours  bien  pins  grandes  dans  le  C.  armaUtm;  ^es  y  sont  bien  plus  per- 
sistantes  et  (hi  les  y  rencontre  toujours ,  sauf  parfois  dans  les  très  grands 
spëdmens  oîi  cdle  du  doigt  mobile  devient  parfois  mdimentaire.  Ces  deoi 
dénis  sont  bien  plus  petites  et  s'effacent  [dns  rapidement  avec  l'Age  cbet  le 
C.  gvankumi. 

Il  lie  me  semble  pas  que  les  pinces  devieunenl  plus  rapidement  iii- 
^les  dans  le  C.  artnatum  que  dans  le  C.  gnatikvmi;  j'ai  sons  les  jeux  un 
jeune  C.  gtuuOatml  de  la  Guadeloupe  on  les  pinces  sont  déjà  ënoi-mément 
différentes  encore  que  la  carapace  atteigne  i  peine  56  millimètres  de  lar- 
geur. 

Les  pattes  ambulatoires  paraissent  plus  longuement  et  plus  fortement 
pileuses  dans  le  C.  armatam,  et  les  dents  des  petites  pinces  de  cette  espèce 
sont  ra  général  plus  in^sJes  et  plus  fortes  que  cdies  du  C.  guatAum.  Ces 
différences  permettent ,  dans  une  l'ertaine  mesure,  de  distinguer  les  mAles 
des  (emdies. 

33.  GaaiBcmus  ligobtomâ  Edw. 

Trois  eiemplnirea  de  ce  Crabe  torestre  :  un  mile  jeune  de  3&  milli- 
mètres de  longueur,  une  femdle  b  peine  pins  petite  et  nue  antre  de 'iymilli- 
inMre*. 

J'ai  comparé  ces  exemplaires  aux  types  de  Milne-Edwards;  quoique 
beaucoup  plus  grands ,  cei  derniers  présentent  absolument  les  mimes  carac- 
tères que  les  spécimens  ci-dessus ,  avec  celte  différence ,  toutefois,  que  1a 
6*sure  du  bec-de-lièvre  y  est  plus  longue  et  plus  évidente.  Cette  fissure  est 
déjà  très  nette  dans  la  femelle  qui,  malgré  «a  taille  moyenne,  semble  par- 
faitement adulte;  elle  esta  ]ieine  indiquée  dans  les  deux  jeunes. 

On  sait  que  les  types  de  Milne-Edwards  sont  indiqués  comme  de  pro- 
vcuaDreaustralteiiDc:  mais  il  y  a  lien  de  considérer,  avec  M.  Ortmaiin  (Zwil. 
Jnhrb.  B.  \,  1138.  1S97),  celte  désignation  comme  ine\acte  et  l'espèce 
comme  propre  h  l'Ouest  africain. 

Dans  le  cours  de  sou  développement,  le  C.  lagotloma,  comme  les  antras 
(iérarcina  sans  doute,  traverse  uu  stade  oii  l'angle  orbitaire  interne  ne 
n'avance  )>as  encore  jusqu'au  froni,  IsisMiit  les  orbites  intérieurement  ou- 


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—  499  - 

verts.  C'est,  en  quelque  sorte,  uu  stade  CardUoma.  Le  jeune  mAle  ci- 
dessus  en  donne  nu  bon  exemple. 

Au  sujet  de  cette  espèce  et  des  autres  Gecatvimu,  on  |>ouiTa  utUement 
cotisuUer  un  court  travail  que  j'ai  publié  en  1898,  dans  le  BulUlin  du 
Miaéum,  p.  37a. 


OaSBErATIONS  biologiqbks 
SVK  LES  Cu»ES   rsKHESTngS  DE  l'ÎIE  SàH  TbOMB, 

PAS  M.  Gh.  Ghavibu. 

IjCS  crabes  teireatres  de  la  âunille  des  Gteareinida  (CanUtoma  amatim, 
Gecareimu  lagotUma),  qui  présentent  au  cours  de  leur  évolution  un  ca- 
riem  polymorphisme ,  sont  fort  nombreux  k  San  Ttiomë  comme  dans  toutes 
les  r^ons  chaudes  des  deux  hémispbères.  Sur  les  terrains  appartenant  k 
la  Direction  des  Travaux  publics,  dans  la  capitale  de  l'tle,  ils  s'avancent 
à  [dasieurs  centaines  de  mètres  de  la  cAte ,  jusque  dans  les  jardins  de  l'Ad- 
ministration,  oii  l'on  essaie  d'acclimater  différoites  essences,  notamment 
les  EucaiyptuB  ;  ils  y  causent  des  d^ts  comparaMes  ii  ceux  de  la  Taupe 
dans  UM  eontréee.  On  les  voit  se  multiplier  au  iiir  et  k  mesure  qu'on  se 
ropprocbe  de  la  mer;  au  voisinage  immédiat  de  celle-ci,  la  snrhce  du  sol 
est  absolument  criblëe  de  leurs  gderies. 

C'est  un  spectacle  bien  particulier  de  voir  le  malin ,  par  le  chaud  soleil 
decettelleëquatoride.ii  proximité  de  leur  demeui-e  souterraine,  ces  Crus- 
tacés qui  déambulent  à  une  allure  assez  rapide  et  tonte  spéàale,  avec  leur 
corps  porté  comme  par  des  échasses  constituées  par  leurs  pattes  étendues 
ne  reposant  sur  le  sol  que  par  l'extrémité  de  leur  article  lermioal.  De  loin , 
on  dirait  nue  bande  de  petits  Oiseaux  sautillant  h  terre;  leurs  teintes  si 
vives,  oik  dmninent  le  bleu,  le  jaune  et  le  rouge,  mtr  rappelaient  même  les 
chaudes  ctdoralions  de  certains  Oiseaux  que  j'ai  vus  en  Afrique  orientale, 
dans  les  hauts  {^leaui  du  Harrar.  lU  se  tiennent,  non  loin  de  leur  trou, 
toujours  aux  aguets,  et  y  rentrent  immédiatement  dès  qu'un  bruit  însolile 
se  produit,  dès,  par  exemple,  qu'on  s'approche  d'eux,  même  avec  les 
plus  grandes  précautions.  Quand  ils  se  sont  réfugiés  dsns  leur  cachette, 
k  la  suite  d'une  alerte,  ib  n'en  sortent  h  nouvç.in  qu'avec  une  extrême  cir- 
conspection cl  demeurent  un  certain  temps  au  niveau  de  l'oriGce,  comme 
pour  explorer  l'horiion  et  s'assurer  que  tout  danger  a  disparu.  J'ai  essayé 
bien  des  fois ,  mais  en  vain ,  de  les  surprendre  avant  qu'ils  n'aient  pu  réin- 
tégrer leur  gtle;  les  jeunes  indigènes,  beaucoup  plus  agiles  que  moi,  n'y 
réussissaient  pas  davantage. 

C'est  au  vMsinage  de  la  dâicieuse  baie  de  Rihclra  Peixe,  sur  la  cAte  est 
de  l'ite,  que  j'ai  recueilli  les  exemplaires  étudiés  par  M.  E.-L,  Bouvier. 


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_  500  — 

Sons  les  Cocotiers  qui  enfadreot  celte  snse  ri  pittoresque,  lei  GéaobiiXB 
(  Caenobila  rubeicent)  vivent  en  Bbondsnce  dans  la  compafpiie  (tes  G^rans. 
C«ai-oi  pénétrant  même  dans  les  [dantalions  âe  Gaooyera  qui  recouvrent 
les  pentes  voisines  dont  le  rdief  s'accentue  brusquement  tout  près  de  la 
cAte.  Us  y  percent  des  gderies  dont  le  diamètre  atteint  et  dépasse  parfois 
10  centimètres  et  qui  s'enfoncent  s  i  mètre  et  même  plus  de  profondeur; 
ces  conduits  sans  orientation  déterminée ,  mais  toujours  obliques  par  rap- 
port à  la  snrface,  dont  l'orifice  a'est  jamais  obstrué,  sont  quelquefois 
Isolés  mais  souvent  aussi  fusionnés  avec  les  voisins.  On  peut,  en  creusant 
assez  profondément,  saisir  qudques~uns  de  ces  Crustacés  au  fond  de  leur 
retraite;  mais  l'opération  est  toujours  pénible,  et  souvent  décevante. 
Quand  on  a  atteint  un  niveau  procbe  de  celui  de  la  mer,  le  terrain  se  dé- 
trempe par  suite  d'inflltratione  sans  doute;  la  galerie  s'a^ndit  et  s'ef- 
fondra; il  devient  impossible  de  s'emparer  de  l'aninud  dans  le  milieu  semi- 
fluide  oti  11  se  dissimule  aisément.  Mats ,  si ,  le  jour,  i)  est  inutile  de  songer 
à  prendra  oes  animaux  hors  des  cachettes  où  ils  se  mettent  si  vivement  k 
l'abri,  leur  capture  devient  aisée  le  soir,  à  la  Inmlbv.  En  posant  une 
lantoite  sur  la  sol,  on  les  voit  s'en  approcha  avec  curiosité  et  on  peot 
alors  les  saisir  avant  qu'ils  aient  eu  le  temps  de  se  reconnaître  et  de  se 
dérober. 

Dans  ses  réeits  de  voyages,  un  protestant  chassé  de  France  au  moment 
de  la  révocation  de  l'édit  de  Nantes,  P.  Léguât''',  raconte  d'une  bçon  {ntto- 
resque  et  quelque  peu  naïve  les  mœurs  des  Gardisomes  qa'il  eut  l'occasion 
de  voir  k  ftle  Rodrignea;  les  faits  mentionnés  ci-desans  confirment  dans 
leurs  traits  estentids  les  observations  non  dénuées  d'intérêt  scientifique  de 
ce  gentilhomme  exilé. 


ClTAtOOVH  DES  PoTàKOKIDis 

Dta  OOIIÊCTIOXS  BU  MoBivK  D'BiaTOIBE  NATORBLLB  DR  pÀKIS, 

d'aPHÈB  les  révisions  et  DKTEnMINÀTIONS  DE  M"*  MlRI  RlTHBUN. 

StcoNDi  n  piimlBi  PAHia'''. 

i.  Genre  Hrilr»>lielplisi*is  A.  Milne  Edwards. 
HtBBOTHiLPHUsi  AoiLiB  A.  M.  Edw.  —  Madagascar  :  Iliviëre  Sakaleone 
(A.  Grandidier,  1871.  Typt»!);  Beferona  (Bastard,  1S97);  route 
deBombetok  àTananarive,  le  long  de  la  rivière  Sakaleona  et  de 
Tanatariè  Mahala(Û.  Grandidier.  1896). 

W  Fogagei  et  atenturet  de  Fmnfaii  Léguai  et  de  iet  eompagnoni  en  deux  (Iti 
diierUt  du  fadei  orienttJet,  Amsterdam,  1788. 

"'  Voir  !■  première  partie  dans  le  Butkltn  ^kitUiin  ntUurelU,  1906,  n*  6, 
p.  Sflg. 


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—  501  — 

t 
3.  Geare  Platrtkelpbus»  A.  Milae  Edwards. 
pLATiTHEi.PKi'BA  iRniATA  A.  M.  Edw,  —  Lac  TangaDjika  (Cap"  Joubert 

h.  Genre  Erlaietopns  M.  Hatbbun. 


ERiMETOPts  BiuzzAE  A.  M.  Edw.  —  Congo  :  Ngancin  [de  Brazza,  1886,   , 
Type!]:  Stanley  Pool  (J.  H.  Camp,  SmîthsoDian  Inslit.,  1897); 
,  Gabon  [Tbollon,  1890 J. 

5.  Genre  PseinlotliephuAn  H.  de  Saussure  (^  Boscia  Edw.  ). 

PgEDiM)THEi.PBiisi  ■ACiopi  A.  M.  Edw.  (=  Boieia  matropa  A.  H.  Rdw.).  — 
Bolivie  (WeddeU.  i848.  Typo!);  Colombie  :  SaaU-P«  de  Bogota 
(Lindig,  1869]  André,  1877). 

—  L1KP101ANA  RalhbuD.  —  Colombie  :  Santa-Fé  de  Bc^ta  (Lindig. , 

1869.  r»>««.'); 

—  EciMDoRKNSis  M.  Ratlibun.  —  Equateur  :  Environs  de  Quito  (H,  Dey- 

rolle,  i88a.  TypeêJ); 

—  pROPiNQDA  M.  Batbbua.  —  Guatemala  :  Coban,  Haute  Vera  Paz  (Bo- 

court,  1866,  Type!); 

—  aiuciLiPEs  A.  M.  Edwards.  —  Guatemala  :  Haute  Vera  Paï  (Bocourt, 

■  866.  Type!); 

—  pnouMA  M.  Ratlibun.  —  Guatiîmala  ;  environs  de  Coban  (Bocourt, 

i863.  TspeW); 

—  Venezielessis  m.  Ratbbiin.  —  Venezuela  ;  Colonie  Tovar  (E,  Simon, 

1896.  rype./); 

—  Jocïi  M.  Batbbun.  Mexique  :  Zapotlaoejo  River  (D'  A.  Dugk;  Smitb- 

sonian  Inst.,  1897);  Lac  Cbnpia  (P.-L.  Jouy,  Smithionian  Inatit., 
1897);  Lac  de  Chapala  et  rivières  et  ruisseaux  affluents  (L.  IKguet, 
1900);  environs  de  Guadniajara,  dans  nu  petit  affluent  du  Lac  Cha- 
pala (L.  Dignet,  1897];  Bio  Santiago,  aux  chutes  du  Yunacatiau 
[l.  Diguel,  1897); 

—  AuKRicANA  de  Saussure  (=  P.  Dugtii  M,  Batbbun).  —  Mexique  (Bo' 

court,  1866);  Oaxaca  (Salle);  État  de  Puebla,  Chigusliuapan 
(Smiths.  Instit. ,  1897); 

—  TEBRESTRis  M.  Rathbun.  —  Mexique  :  Cerro  Sao  Juan,  versant  occi- 

dental (L.  Diguel,  1898);  Barranea  Ibarra  (P.-L.  Jouy,  Smilb- 
sonian  Inst.,  1897); 

—  DiGLETi  M.  Rathbun.  —  Mexique  :  Étal  de  Jalisco,  Lac  de  Chapala  et 

rivières  et  ruisseaux  affluents  (L.  Diguel,  1900.  T^m/);  Mexique: 
Etat  de  Morelos,  Mine  de  San- Francisco,  prèade  Huanda  (Pougnet, 
t9o3); 


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—  502  — 

PsBUDOTHELPHCSA   VEBTicALis   M.   RaiLbuD.  —   Mexique  :    Tehuantepec 
(D'Spear,  U.S.  Nal.Mus..  igoZ.  Cotypes!); 

—  MONTANA  M.  Rathban.  —  Côte  allanlit^ue  de  Cosla-Rica,  Caclii,  vaVéc 

de  ReveoUzoD  (P.  BioUey,  1909,  U.  S.  Nat.  Mue.,  1908); 

—  THiSTAni  M.  Rathbun. —  CoBla-Rica  (Lufou,  t88&)i 

—  TDMiHAKUS  M.  ItalhbuQ.  —  Costa  Rica   :  La  Palma  [J.  Fid  Tristan, 

U.S.  Nat.  Mu8.,  1908]; 
■  —  ciiiLEtisig  Edw.  et  Lucas.  —  Pérou  ;  Lima  [Dubois,  18Û8.  Typ«!\; 

—  nouviEii   H.  Rathbun.  —  Colombie  :  Santa-Fë-de-)logola  (Liudig, 

186a.  Tffpel);  • 

—  FOWOH  M.  Raibbua.  —  Veneiuela  :  La  Guayra  (  Lyou  et  Robinson ,  U.  S. 

Nat.  IMus.,  1903.  Co-lype!); 

—  SiioNi  M.  RalhbuQ.  —  Venezuela  :  colcHiie  Tovar  (K.  Simon,  189C. 

Types!);  Caracas  (E.  Simon,  1897); 

—  BisDtDKALis  M.  RaUibun.  —  Guatemala  :  versant  PactGque,  Altillan 

(RocoML't,  iS66.Typeil); 
~  Xantdsi  m.  Rathbun.  —  Costa  Rira  :  Boi-uca  (H.  I^tUer.  U.  S.  Nat. 
Mus.,  igoît): 

—  uiLATATA  M.  Rathbun.  —  Mexique  :  Huplamo  (Mexico  Gommiiaion. 

Wordle  Golumbian  Ex|>ositinu ,  U.  S.  Nat.  Mus. ,  1 903); 

—  BocouRTi  A.  M.  Edwards.  —  Guatemala  :  environs  de  Coban.  Haute 

Vera  Paï  (Boconrt,  1866.  Typel); 

—  sniLts  Rathbun.  —  Guatemala  :  rivière  de  Panaos  Polochie.  Haute 

Vera  Paz  (Expédition  du  Mexique,  fiocourt,  décembre  1 865.  Type!); 

—  coBANEKSiB  M.  Rialhbun.  —  Guatemala  :  environs  de  Coban,  Haute 

Vera  Paz  (Boconrt,  1866.  Type!); 

—  GRAiLATOH  M.  italhbuu.  '—  Guatemala  :  mùntagnc  des  Altos,  environs 

de Totonécapam  (Bocourt,  i865.  Type*!); 

—  Garïani  m.  RathbuD.  —  Venezuela  ;  San  Esteban  (E.  Simon,  181)7): 

—  MACK»  Rathbun.  —  Guatemala  :  rivière  de  Ponsos  Polochie,  Haute  Vera 

Paz(Bwourt); 

—  Ti'BERCi.LATA  M.  Rathbun.  —  Guatemala  :  versant  Pacifique,  Attitlan 

(Bocourt,  1866.  Type!); 

—  DENTATA  Latreille(=P.  iMurpesPocock).  —  Mexique(Bocourt,  1866); 

Martinique  (Bellanger,  iSâA};  Guadeloupe  (Beau|)erthui8,  1839); 

—  PiTTiEKi  M.  RalbbuQ.  —  Costa  Rica  :  Agua  Bnena  (H.  Pittier,  U.  S. 

Nat.  Mus.,  1908); 

—  Geaïi  Nobili.  —  Guvatie  française  :  entre  Matoury  et  Kow  (Geay. 

—  coMPLAHATA  M.  Rathbun.  —  Guatemala:  Coban,  Hanli-  Vei-a  Paz(Ro- 

court,  1865.  Type!): 

—  lltMBP.urao^B  M.  Rathbun.  —  Mexique  (Bocourt,  1866):  * 


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—  503  — 

Psn'DOTnELPacRA  denticulatjI  Edw.  {=P.  cartewnnentU  M.  Rslbbuii.). 
tinul-Carsevesne  ;  (F.  Geay,  1898.  Type  du  P.  mrmenneiuù); 

—  ANOUGTA  M.  Rallibua.  —  Guyane  frauçaise  :  Carseveane,  placer»  (F. 

Geay,  1899.  Type.');  Guyane  française lOuauary  (F.  Geay,  1900); 

—  BDKNAvanTDMNStB  H.  Ralhban.  —  Colnmlne  ;  pi'ès  dp  Bucnavenlurn 

(1900.  Typel). 

6.  Genre  P*tain«r»rvJn«s  Edw.  (=  king»leyn  Orim.). 
PoTAMOCAiciHDa  iMiiTus Edw.  —  Nicsni^ia ? ( Q )  [Tgpe!\; 

—  NiciiieDENBiB  H.  Ratbbun.  —  Nicaragua  :  Greylnwn  (Smiths.  InsUt. , 

1897.  Typique!). 

—  CuAVFÀNioNii  M.  Rathbua.  —  Or^noqne :  (Chaflaojoa.  Typtil); 

—  LATiFBONs  Randal).  —  Cayenne  :  (Mâinoo,  1876);  Guyane  française: 

(P.  Geay,  1900); 

—  Gdatemalmsib  m.  Rathbun.  —  Guatemala  (Bocourt,  i883.  Typel). 

7.  Genre  Eplb»l»eer«  Stimpson. 
Epildboceia  CcBimBiB  Slimpson.  —  Cuba  :  El  Guama,  Mont  Slream  (Pat- 
mer  et  Riley)  [U.S.  Nat.  Mus.,  1903]: 

—  AMATASmith.  —  Cuba{Cbaper,  i883;  Petere.  1873); 

—  «tUDAnnoica  A.  M.  Edw.  (=  Boieia  sinuatifroiu  A.  M.  Edw.).  —  Patrla 

ignota(7i(pe/). 

8.  Genre  Tri AoditetjlaH  Latr. .  SoOB-genre  Triobodactrlns  Wbite. 

TuGOODACTtLiis  (TaicnoBACTYiDs)  FLDvuTiLis  LatT.  (=  T.  quadratu»  Edw. 
et  T.  pmciaiva  Eyd.  et  Soûl.)  :  Br^l  (Gaudichaud,  iSSa): 
Guyane  (Leprieur.  1839);  Brësit  mérid.  :  Tberezopolis  {Ë.  SîmoD, 
1897):  Iles  Sandwich  (probablement  du  Brésil)  [Eydoux  et  Sou- 
leyet,  i838.  Thelphma  punclatM  Eydoux  et  Souleyet];  Brésil  : 
Desterro  (3  juv.  probablement ^^Bpiattfit)  [F,  Mùller,  i86û];  Rio- 
de^aneiro  (Gtauesen,  i8&3);  Brésil  [Eydoux  et  Gaudichaud,  1 839, 
Tjpwde  T.  quadralu*  Edw.]: 

—  ËDWAHDSi  M.  Ratlibun  (=  7.  denlalu*  Edw.).  —  Rio-deJaneiro  (Cloien, 

1900);  Brésil  (de  Castclnau,  i85i;  type dcT.  denlatut  Eiw.); 

—  ciussoB  A.  H.  Edw.  —  Brésil  :  Bahia  [Williams,  lè&à.  Typet):  Ipa- 

nema  [[  Coll.  Iberin|]^]  [  Musée  de  Turin ,  1 899  ;  =  T.  ienlatus  Edw. 
var.  f.'unnù^AofNt  (Bâte). 

Genre  TrlcliMl»cl7'las'Lalr. .  Sout^nre  VsJdivlsi  While 
(=  Sylviocarrintu  Edw.}. 
TnicHODACTTLUB  (Valdivu)  Veiieidelensis   m.   Ratbbun.  —  Veoexuda  : 
plaine  jusqu'au  pie<l  des  Andes,  dans  un  affluent  de  l'Apure  (F. 


ib.  Google 


—  504  — 

Guy.  169A};  Uanoi  dn  Venezuda  (F.  Geay,  1896);  Orénoqne 
(Chafianjon,  1887.  Typt/); 
Tbichouctïldi  UTtDng  A.  M.  ËdwanJe.  —  HautAmaione  (Baraqnîn. 
.867.  Type  0» 

—  PiBDTuiins  A.  H.  Edwards.  —  P^roti  :  Guyallaga  (Baraquin,  1867. 

—  DaviUKi  Edw.  —  Hau^AmflzoQe  :  Salinas  (de  Caslflnau  et  Deville, 

1843.  Type.')! 

—  piNOPLDs  Marlau.  —  Cayenae  (H.  Lucas,  1867);  Bueuoa-Ayre*  (Bé- 

guÏD,  i658)t 

—  BoBELLUNUS  Nohili.  —  Paraguay  ;  ColoDia  Rîs»o  [D'  Boreilij  (Musée 

deTuiin.  1899.  Colfpe!);  République  Argentine  :  Las  (lai^ai,  a 
ah  kilomètres  d'Ocampu,  dans  le  Chaco  de  Saula-Fë  (H.  Wagner, 
igoft); 

—  CiNERADi  Nobili.  —  Paraguay  :  (înlonia  Rissii  |  D' RoraUi]  (Huafe  de 

Turin,  1899.  Typi^ut!). 


Gean  TrIeliMiactxlu»,  Sous-geara  DUocaroinns  Edw. 
[Orthoilmna  Rand.). 

TaiCBODiCTrLDE  (DiLOCiRCiNUfi)  OBBictiLAnis  Meoscben.  —  Brésil  :  Rio  Arari 
(Jobert,i879); 

—  GàeTBLNini  Edw.  — Haut-AmaKone  :  Salioas  (de  Casieliian  et  Deville, 

1843.  Type,!); 

—  ncTca  Edw.  —  HauUAmaioae  :  Loretto  (de  Casteinau  et  Deville, 

i843.  Types!);  Brésil  :  Mauaos  (d'AnlhoDay,  189^);  Haut-Caree- 
veone  (F.  Geay,  1898);  Guyane  française  (F.  Geay,  1900);  Ca- 
mopi  (F.  Geay,  1900);  Haut-Amazoue  (Joberl,  1879); 

—  KMAHCiNATce  Edw.  —  Ilaut-AmazoDe  :  Lorello  (de  Casidnau  et  Deville, 

i8S3.  Type!); 

—  DENTiTDR  Raudatl.  —  LIanos  du  Venezuela  (F.  Geay,  1896);  Brésil 

(de  Çaslelaau ,  i85i): 

—  apiruFER Edw. —  Cayenne  [Saint- Arnaud,  i85o.  Type!];  Voyage  dans 

riut(^rleur  de  l'Amérique  du  Sud  (de  CaslHnau  et  Deville,  i843); 
Haut-Amazone  :  Salinas  [Caslelnau  et  Deville,  i843]; 

—  KOLTiDBHTATDg  Marteiis.  —  Vene/neta  :  plaine  dans  un  affluent  de 

r.*pure(F.  Geay,  1896); 
' —  ARGENTIN  UN  us  M.  Rathbun.  —  Réiiublique  Argentine  :  Las  Gargas,  à 
aS  kilomètres  d'Ocampo,  dans  le  Ghaco  de  Saula-Fé  (R.  Wagner, 
190S). 

9.  Gapre  decarclnupiiB  Edw. 

GECAioiitDcrs  Jacqdrhonti  Edw.  —  Inde  (  Typcn  /). 


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10.  Genre  BeekABl»  Hilgendorl. 

DucDu  MiTis  Hilg.  —  Afrique  orientale  :  Tanga  (Gieira,  iS^S):  Mom- 
bua  (AUnaud,  190a); 

—  Alldibdi  a.  m.  Edw.  et  E.~L.  Bouv.  (=D.  mitnla  H.  RathbaD).  — 

Seychelles  :  tie  PraBlin[Ch.  Alluaud,  1899.  Typnl); 

—  niTiTRix  Hilg.  — Afrique  orientale  :  Sanibourou  (AUuaud,  190A). 


Mitston  J.  DvcBBsas-FoviifiBT  su  ÂBrssintE. 
CoiiopriiiKs. 

DlÀGflOSKS  DE  QBÂTBS  SSPBCSS  yOVFBU.KH 

(HOTI  HlUjHITIlIll), 

PAR    M.    P.    Le8NB. 

Les  espàees  décrites  ci-après  '''  font  partie  des  collections  rapportées  de  la 
r^OD  du  lac  Tsana,  eu  Abysiinie,  par  la  mission  scientifique  que  diri- 
geait le  regrette  Jean  Duchesne-Foiimet.  Il  est  k  not«r  qae  ces  espèces  sont 
toutes  apparentées  à  des  formes  localisées  dans  la  région  éthiopienne, 
en  sorte  que  leur  cnanaissance  tend  A  accentuer  encore  le  caractère  en- 
démique de  ia  faune  abyssine. 

Dftmeoogus  Duob«snel  nov.  sp.  (Fam.  Cemmbyeidm,  trib.  Lamimi). 

(f .  Long,  iwrpcirii  aS  miUim.,  elytrorum  ao  millim.  i  lat  humartli»  1 1  millîm.  ; 
long,  anlennamm  66  milliin.  Niger.  D.  larvato  Ttiomion  ^  et  D.  DoiutUMm 
Jordan  à"  proiimu*  «irniHimusqu*  aed  elytrorum  dono  m      '  " 


(hb  angutle,  illo  laie)  pube  cerrina  densissïma  ic  brevÎMima  indulii.  Hecpulw» 
neo  barim  dytrorum  nec  angulum  apicis  attinjjt.  Bytra  (angula  apiralt  tolum 
excepto)  pili*  erectù  longil.  tenuimmiB,  leviter  criapitii  parce  ol»ita,  sutura 
retromun  linea  albo-flavesc«oti  ingtist*  antiee  madinm  siiperanle  marfpnat*. 
Tibîn  anlic«  lat«,  lamellifonnet,  evidenter  curval» ,  buIcoIo  apïeîi  intemo  pubn 
mb  induio;  (ibin  iDl«nnediE  poiticsque  ipira  eilua  ruln  fimbriatn. 
9  ignota. 

Cette  belle  espèce,  remarquable  par  son  système  de  coloration  tout  par- 
ticulier, est  dédiée  au  regretté  explorateur  Jean  Duchesae-Fouruet. 

HaUooopria  Giiii«Uar  nov.  sp.  (Fam.  SearatnBidie ,  trib.  Ct^HVtt). 

d*.  Long.  coTporis  35  millim.;  lat.  humera)i«  sa  millim.  —  Corpus  brevii- 

'')  Les  types  de  ces  espèces  figurent  dans  les  collectioiu  du  Hutéum  d'histoire 
naturelle.  Elles  seront  décrites  plus  au  long  ni  rejn^sentëes  dans  uu  Iraiail  ulténeur. 


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—  506  — 

nmiiin ,  lotum  Di^nim ,  proslemo  pecloreque  dente  rufo  vill[)9!!<.  Caput 
corDU  IroDtali  conico  siibletragono,  aptce  obtDSO  h«ud  eniarginato  armtttim; 
dypeo  aotiee  late  rotundato,  Ideribus  leviter  angulalis,  cariiiulis  transvema 
tlexuotiis  conferdm  obtecto;  geuis  rotundati»  longe  ante  oculoa  angoslatiB.  ProDo- 
tum  sDgulÎB  aaticis  laleribusque  Istibus  se  nitidU,  hia  CBrin*  limplid  acuU  de- 
lemuDatû;  impresaouiliuB  lateraiïbua  magnù  profuDdiaaimis,  foveirarmibus,  Uevi- 
biis  ac  nitidisidedivitate  anticB  medio  fortiter  rugoso-coriaeei ,  punctia  dcDMinimig 
siibconfluibuscribrata;  hujuE  decli>!Utia  faatîgio  medio  valide  Iridentato,  dentibua 
sat  brevibua  iongitudine  suba^ualibus;  d\'atf.  medin  doprcbso,  fubhoriioaUli, 
leviler  defleia,  apke  latioaculn  ac  subbifido,  deolibus  lateralibus  erassioribua, 
tuDeifonnibiu,  latere  superiari  horiiontali,  acie  prooiinente,  obliqua;  arn  po«- 
tiea  faoriionlali  teviter  convexa  carinulis  Iranavenia  Qeiuoais  anliee  mullifoocina 
nolata.  Eljlra  nitidiaaîma ,  aîngula  inter  suturam  humerumque  S-striata,  striÎE 
tenuibua  impuoetatis,  squabiiiler  impresais,  duobus  eitemia  Bpic«  conjunctiB, 
ceteris  liberia,  intervallis  Isvibua,  tenuisûme  et  parcissïme  punctatia;  maigiiie 
baaaii  leviler  rellexo,  îa  intertEilis  9-5  luberculalo ;  sutura  anlice  impresst,  sul- 
ciformî ,  imprea.<ione  rarinia  duabua  loDgitudiualîbus  in  intcrralli  primo  ntis  deli- 
nùtala;  carina  posthumerali  recta,  nullomodo  arcuata,  apatium  laterak  aufaver- 
tiealî,  desuper  inviBum,  post  humerum  haud  iniprenum,  aupra  detenninante. 
Tibiie  «nlicffi  lobo  apicali  elongato,  margine  internn  recto  apice  spinoao  initructE. 
Htl.  Eryce  F«b.  ^  proiimc  oUinii;  ab  boc  diflert  camu  fronUli  apice  baud 
emar^nalo,  coruibua  prolborads  laleralîbiis  validiuimis  cuaeironnibi»,  «te 

OnlUa  «BthloiM  ddv.  Bp.  (Fam.  SeaTaheeida ;  trib.  Coprini). 

(î .  Long.  corponaaSmillini.  ilaLbumeralia  iSmiUim.  —  Girpiuelon^aluluili, 
aiibparallelum ,  dyLria  pralbarace  angua^oribua ;  supra  nigrum,  glabruin,  niti- 
dura,  leviBsime  aubtiridescens  ;  aubtua  brunneum,  metastemo  puatiee  abdomî- 
oeque  obseurioribua  ;  pedea  nigri,  subvirideacentea.  Ciput  fronte  leniiiler  aubob- 
solete  punttoto,  tnberculo  medio  obtueisKimo  cariaaque  posteriori  oculoa  verïuK 
bene  evolula,  medio  nidla  inatriicto;  carina  antica  froatali  biangulaLa,  segmcnto 
média  recto,  squabililer  elevato,  laleralibua  miDUs  allia;  clypeD  dena<' 
tenuiter  aubradulalim  punclato,  carina  tranaversa  breti  marginem  poatînim 
venus  sita  instrnrtu,  margine  anlico  refleio.  medio  sulwniarginalo.  Prcmotum 
longitadine  laliua,  laleribiia  arcuatia,  poslicp  siauatia,  angulia  poslictilate  rotun- 
dalis,  margine  pcnlico  Isvi  haud  marginato  medio  anguiato,  diaco  denac  lenaiter 
punclalo,  forcis  bnsilibua  approiimatia ,  clongaLis,  firoFundc  împreaais.  Prosler- 
niim  limplei.  Ëlylra  singuia  doruliter  (idesl  inter  bumi;rumsuturanique)6-atnata, 
striia  lievibus  iequsbiliter  leviter  Impressis,  inteivallis  depUnatis,  tenuiaûme 
punclulatia,  strin  7*  obsoleta.  Pygidium  triangiiiore ,  tequi:  longum  ne  latiim,  ud- 
dique  carina Lim  marginatum,  disco  lenuisaime  rngulatum,  aubina^uali.  enfra 
gibbowlo.  Pede<  antici  femoribus  infra  ad  médium  unidenlatia,  dente  obliquo, 
■picem  versiia  veqjente;  tibiis  longts,  gracilibiin.  inciirvalls,  inlus  ad  basin  brevî- 
ter  Iridentatia;  tarsia  nullii.  Pedes  inUrmedii  fenioribiis  aubtus  dente  laminaUm 
compreaso  prEppiceli  spinaque  apicali  arma  la  .  libil<  intiis  ad  minliiun  unideo- 
tatin,  dente  lato,  laminntim  rnmpresso.  Kemnra  pnstira  aubtui  oarinata  biiid  <tc- 


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jiokTUroiu  uov.  !tp.  (Fam,  Sean^midv;  trib.  Dytiaxtini). 
if.  Long,  corporit  ao,  5  milliin.;  laU  mtuma  prollioracis  cirdtcr  lo  mîllim.  ; 
lit.  pMtici  eljtronim  ii  millim.  —  Corpus  leviter  dongatum,  suparallclum , 
bnmneuin,  mlidum,  supra  glabrum,  elylrû  femoribusque  rubcscoalibu*.  (^aput 
froDle  Itle  eicavato,  medio  tenuiter  longiliidin aliter  sutcato,  caatlio  octdarî  vaille 
promînente,  dentiformï ,  apice  rotundata;  dypeo  aogiuto,  pardlelo,  cornu  uylio- 
drieo  anticfl  et  postiee  lubdepreMo  ad  apicem  instruclo,  djpet  marginc  apicali 
angnalùaimo t  baiem  comii  antice  circurndante.  Prouotum  lonfjitudinc  laliu», 
laleribui  anteriusrvtundalumsubdilatatuni.poateriussiiiuatum.MimmBni  laliludi- 
nem  ant«  médium  attingcns,  dein  Bpicem  venus  foriiter,  basïn  mïmis  an^iula- 
tom,  angulia  omnibus  rotundatis,  margine  pstico  medio  laïc  lobalo.dinfo  anlico 
dcelivi  impressoque ,  imprcssîonnibiui  basalibus  profundc  impresaîs;  mi^dio  ti>- 
nuitcr  sal  dcnae  (area  minuta  centrali  citepta).  poilire  in  angulis  paitcrioriliun 
nKnon  ad  impresaîoneii  basalea  fortiori  punrtatum.  Eljrlra  suliparallela,  pmticc 
levîter  «midiata,  dûfo  rat  Tortiler  punclato,  atriis  gcniinalie  perspicuh),  stria 
suturdi  œi]uabilil«r  (ortiterque  impresua,  aulura  posliee  eostilbrmi,  angulo  suta- 
rali  densG  punclato.  Pjgidium  conveium,  tenuisiime  ne  denaisaime  punelatiim. 
seUi  ererlifl  nilis  obsituin.  Tomi  aotïci  ungue  anlirn  maiimo  incraaealo,  apiri' 


COLLBCTIOXS  KECUEILLISS  PAU  M.  Mi'.BICB  DE    RoTHSCBILD 

DiKS   L'AfniQBE   OniE^TALE  AVeUISE  : 

Imacntrmi  Lanapyrid*», 

PAR  M.  Er^kst  Olitibii. 

LiMPvitis  KiLniuit  Kolbe. 

3  (J,  Afrique  orientale  anglaise  :  Siid  du  lac  Rodolplie  entre  ]«  chemin 
(le  fer  et  le  lac. 

D^h  capture  dans  la  r^on  du  Kilimandscliaro  par  les  D"  Volkeiis  el 
Kretscbmer. 

LocioLit  GovtLiB  Em.  Olivier. 

lî  9,  Afrique  orientale  anglaise:  Madyi  molo. 

Cette  espèce  a  un  habitat  étendu  sur  la  cAte  oiii-ulitle  africaiiiG,  je  la 
possède  de  la  région  du  Nil  blanc,  d'Abyssinic  et  (rOusambara.  La  bor- 
dure jaune  orange  des  élylres  se  i-ejoint  souvent  autour  de  l'angle  apical , 
tandis  qu'elle  eet  parfois  interrompue  avant  d'airivcr  à  cet  angle  qui  roitc 
alors  complètement  obseur. 

liUcioL*  Ivianifi  Bourgeois. 

1  Q,  Madagascar  :  r^on  de  Sakarami. 


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Cette  espèce  resRembte  b  L.  madagaieariaui*  Gu^n.  mats  m  forme  est 
moins  éUrg^ie  et  sa  taille  est  beaucoup  moiadre. 

IiociolR  nigrlta  dov.  sp. 

Oblonga,  rabparalleta ,  foica,  «ntennii,  ore  et  pedibns  pieeù,  protbonn  el 
eljlria  leniÛBtiine  fulio  marginatiii  prolbtince  brevi,  mibqitadrato ,  antice  rotun- 
dsto,  baù  leviler  sinuato,  ongidii  obtiuis,  haud  prominulii,  cr«b«rriine  nigOM- 
puDctato  Bt  io  medio  longiludinaliter  «ulcslo;  tcutella  triangnUri  puaeUtoi  elytris 
pratiiorac«  haud  lalioribus,  elongatis,  parallelia.  ruffoôs,  obxilele  coftulalia; 
pygidio  et  duobufl  nftirais  ventris  segmontii  ibumeie,  ultiioo  pMtic«  rotandilu. 

1  seul  d,  Afrique  orientale  an^ise  :  Nairobi. 

Celte  petite  espèce  est  remarquable  par  sa  eoulear  eDlièremeot  bnine, 
sauf  :  le  prothorox  et  les  âytres  1res  finement  bordés  de  faave,  le  pygi- 
dinm  blanc,  les  antennes,  les  parties  de  la  bouche  et  les  jambes  d'un  janne 
de  poil.  Le  prothorax ,  très  lëf^ment  sinué  h  sa  base,  est  droit  laUrde- 
ment  et  s'arrondit  en  avant;  très  grossièrement  ponctué,  il  est  creus4  dans 
son  milien  d'un  profond  sillon  longitudind.  Les  âytres  sont  longs, 
étroits,  rugueux,  parsemés  d'une  viliosi té  grisâtre.  Les  derniers  segfments 
du  ventre  sont  d'un  blanc  brillant  comme  ils  le  sont  généralement  daas  le 
genre;  le  dentier  est  arrondi  poEt^rieuremenL 


CoLLECTIOltS  DK  M.  MaBKICK  Dt  BoTHSGHILD  , 
KBCVEILLIBS     DjyS    l.'ÂrBItiDË     OHlàyTALE    JVG/.JIS 


PAR  M.  René  Martin. 

VI.  le  baron  Mauiice  de  Rothschild  a  recneillî  dans  l'Esl  africain  et 
donné  au  Muséum  une  intéressante  collection  d'Odooate»  qui  comprend 
les  espèces  nouvelles  suivantes,  toutes  de  la  tiibu  des  AgriotiiiuB. 

IiutOB  Hothaohildi  nov.  sp. 

1  cJ,  Narohi,  Afrique  orientale  angiaise.  Pris  en  aoât.  CoUeclion  du 
.Muséum. 

Longueurs  :  corps,  â6  millimètres;  abdomen,  38  miilim.  5;  aile  infé- 
rieure, at  millimètres. 

Ailes  uniformément  nn  peu  jaunâtres,  avec  19-1 3  postnodales  aux  ailes 
supériem'es  et  1 1  posluodales  aux  iiiférieureii;  le  quadrilatère  modérément 
pointu  en  bas;  le  stigma  épais,  assez  long,  couvranl  deux  à  deux  cellules 
et  demie,  jaune  brun  entouré  d'une  large  nuance  notrùtre. 


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—  509  — 

Toal«  la  ftce  d'un  violet  nûiràlre,  le  deeeai  de  U  l^e  verl,  le  derrière 
de  la  Ule  d'un  jauoe  bniu.  Prothorax  jaune  avec  une  Ui^  tache  verte  de 
chaque  cité. 

Thorax  avec  une  très  fine  ligne  dorsale  jaune  sur  fdnd  msrroD,  le  mar- 
ron bordé  de  jaune,  snrtout  en  bas  et  s'élargissant  en  haut;  puis,  de 
chaque  c&té  de  ces  couleora,  une  large  bande  vert  bronn^,  suivie  snr  las 
épaules  d'une  bande  marron.  Au-dessous  de  la  bande  marron,  une  bande 
noiritre;le>  cAlà  jaune  serin  avec  trois  bandée  marron  sur  le  jaune,  pins 
ou  moins  incomplètes.  La  poitrine  jaune  avec  un  fer  k  cheval  noir.  Pieds 
noirs,  lignés  de  jaune. 

Abdomen  vert  bronzé  en  dessus ,  avec  le  i  "  s^^ment  jannltre  (aehé  de 
deux  plaques  vertes,  le  dos  des  segments  9-7  avec  tue  assez  fine  ligne 
ponrprée,  encadrée  dans  la  coulenr  verte,  les  cAtés  lai^ment  jannea;  le 
8'  Siéent  noirâtre  avec  apparence  de  la  ligne  dorsale  pourprée;  le  9'  avec 
U  couleur  jaune  sur  le  dessus,  laissant  le  dos  largement  noir;  le  10*  en- 
core plaa  laidement  noir  sur  le  dos  et  jaune  sur  les  cAlA. 

Le  dessons  de  l'abdomen  jaunâtre  avec  les  segments  marqués  en  noir  sur 
les  cAl^s. 

Appeadicee  supérieurs  noirs,  Jt  peine  plus  longs  qne  le  10*  segment, 
droits  d'abord,  puis  recourbés  en  pinces  l'un  vers  l'autre,  avec  nn  long 
mamdoii  inférieur  avant  la  moitié  ;  droits  et  absolument  cylindriques  si  on 
les  regarde  de  câté;  les  infërieui's  jaunâtres,  hilubus,  >t  peine  du  tiers  des 
supérieurs-,  en  edao  penché  en  bas  si  on  les  regaivle  de  cAté. 

29.  Dlaparonanra  Slmba  nov.  sp. 

ù  cf ,  4  9,  d'âges  divers.  - —  Simba,  Afrique  orientale  a n^ise. 

[^ngueoi»  ;  corps  c?.  36  millimètres-.  9,  89  millimètres;  abdomen  cf, 
9o  millimëlres ;  9,  33  millimètres;  aile  inférieui-c,  90  à  91  miHimètres. 

Ailes  étroites.  Le  rudiment  de  secteur  infi^rieur  du  triante  presque  pa- 
rallèle au  bord  postérienr  et  se  terminant  au  milieu  ou  au  bas  de  ta  veine 
qui  termine  l'espace  sous  le  quadrilatère  qu'il  divise,  plus  ou  moins  longt- 
ludinalement. 

i3<iApostnodalesanx  ailes  tinpérienrps;  le  secteur  supérieur  du  triangle 
lînissanl  ù  la  troisième  veine  ai«-ès  celle  qui  descend  du  nodns.  Stigma  noi- 
râtre, en  losange  coui'L,  surmontant  une  cellule. 

Stature  grt'te. 

cf  adnlle  :  lAte  couverte  de  pnlvémlcnee  blene  en  dessns,  le  derrière 
noir  avec  deux  traits  postocnlaires  jaunes  minces  et  allongés. 

Prothorax  noir  au  milieu,  entonré  de  pulvérulence  bleue.  Thorai  Uen 
pulvérulent  en  dessus  et  sur  les  cAlés,  sauf  une  assez  large  raie  noire  humé- 
mle  et  une  autre  sur  les  côté:^.  Pieds  noiiùtres. 

Abdomen  noir,  très  mince;  le  i"  segment  en  partie  recouvert  do  pulvé- 
l'ulenre  bleue ,  le  a*  avec  une  très  fine  raie  jaune  dorsale  et  les  cAtés  bien 


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--  510    - 

pnlvërulent,  le  3'  avec  uae  petite  tache  bleue  bamle  de  chaque  cAté  de 
l'arête  et  uue  ligne  jaune  dorsale  extrêmement  fme,  les  'i-6  de  même,  le 
reste  tout  noir. 

Des  exemplaires  trèa  adultes  ont  le  i  o'  segment  bleu  pnlYémlent. 

Appendices  anaux  noira,  les  cupérienrB  plus  long  que  le  lo'  sèment, 
Iriangulaires ,  larges  h  la  base,  trës  pointus;  les  inférieurs  épais,  nn  peu 
pluB  courts. 

9  adulte  :  fcce  jaunâU-o ,  avec  une  raie  noire  an  bas  du  front  et  une  autre 
sur  le  dessus  de  la  tête,  laissant  derrière  elle  la  teinte  jaune  en  forme  de 
ligne  pontoculaii'e ,  assez  ëpaiase,  allongée. 

Prolhorax  jaune,  marqueté  de  noir.  Thorax  iioii'  avec  deax  raies  anlé- 
liuraérales  jaunes  plus  ou  moins  larges,  puis  une  très  fine  ligue  jaune 
hiimërale  ne  loiicbant  ni  le  haut  ni  le  bas;  le  bas  des  cAlés  et  U  dessous 
jaune  blanchâtre. 

Abdomen  noirâtre  à  partir  du  3'  segment  ;  le  i"  janoe  avec  un  petit 
triangle  noir  de  chaque  cité  de  Varéte  dorsale,  le  a'  jaune  avec  trois  petita 
triangles  su perpos(^  de  chaque  cAlé  <le  l'ai'élc  doi-^tc;  les  ;S-6"  noirs  en 
dessus,  avec  deux  points  jaunes  k  la  base  et  les  cAlés  jaunes,  le  7'  noir 
dessus  avec  les  côtés  jaunes ,  les  8-9"  avec  nue  lai'ge  tache  noire  dorsrie  sur 
foud  jaune,  le  10' jaunâtre. 

Appendices  jaunâtres,  petits,  pointus,  droits,  avec  protubérance  entre 
eux. 

La  femelle,  très  adulte,  devient  devient  presque  enlièi'ement  noirâtre 
ovec  le  stigma  brun. 

<J  et  Q  très  jeunes  ;  stigma  janue  très  clair,  plus  foncé  au  milieu;  la 
face  brune,  le  thorax  blanchâtre  avec  une  raie  noire  de  chaque  cAlé  de 
l'aréle  dorsale  qui  reste  jaune,  une  raie  noire  bumërale  et  une  raie  noire 
latérale  de  chaque  cMé;  l'abdomen  blanchâtre  avec  les  sutures  el  deux 
points  noir.s  au-dessus  de  ces  sutures,  sur  les  cinq  premiers  s^ments,  le 
6'  fuligineux,  le  7*  noirâtre  teinté  en  haut  et  en  bas  de  jaunâtre,  les  trois 
derniers  jaunâli-es  un  peu  nnancéa  d'obscur. 

Appendices  jaunâtres.  Pieds  jaunâtres ,  les  tibias  noirâtres. 

Cette  espèce  est  commune  en  Abys«nie.  Elle  est  notablemeat  pins  frâe 
cl  plus  petite  que  la  D.  glauca  Burm. 

30.  Paeudagrion  prcatextatiun  Selys.  =  P.  Dtckeni  Gerst. 

En  nombre.  On  l'a  prise  en  mains  endroits  de  i'Afnque  rhaude.  fc3le 
est  commune  en  Abjssinle  et  a  été  capturée  i'i  Madagascar.  Ijes  mâles  vieux 
ont  le  corps  i-ecouvert  d'une  pulvérulence  bleuâtre. 

31.  Psandagrlon  Bpec.  ? 

Plusieurs  femelles  d'une  espèce  voisine  du  prsetexlatum.  Il  faudrait  avoir 
le  mâle|H)ar  être  certain  de  la  déterminaUon  de  l'espèce. 


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33.  PseudagiioD  furolg«nun  Rambiir, 
t  cf.  Trouvé  à  Madagascar  et  an  Cap. 

33.  PsendagrloD  btocarnlana  dov.  tf. 

cf  et  ?.  Longueur!  :  corps,  âo  millimètres:  abdomen,  3^  millimèlres: 
nile  inférieure,  â6  millimètres. 

Ailes  hyalines  à  réltculalion  noire,  asser.  étroites,  cessant  d'être  pétiolées 
il  la  nervure  poslroslale  aux  ailes  inférieures,  1res  peu  auparavant  aux  su- 
l>érieures.  Stigma  brun ,  en  losange  (également  oblique  en  dedans  et  en 
dehors,  court,  rouvrant  presque  une  cellule.  i3-iâ  postnodales. 

(3.  Tête  forte;  face  noire,  mais  le  labrum,  le  rhinarium  et  un  point  aux 
joncs  orangés.  Tout  le  dessus  de  la  tête  noir  de  suie,  ainsi  que  les  an- 
tennes, deux  points  poslocnlaires  jaunes,  asset  gros,  avec  une  raie  jaune 
entre  eni. 

Prothorai  noir  mat,  très  peu  avance  au  milieu,  bordé  de  jaune  eilérieu- 
rement,  avec  un  point  jaune  au  milieu  de  chaque  cAté.  lïiorai  noir  eu 
dessus,  avec  deux  larges  bandes  aniéhuméralesjaunes,  les  ct^tés jaunes  avec 
une  bande  noire  à  la  deuxième  suture,  partant  de  la  base  de  l'aile  et  s'ar- 
rêlanl  à  mi-<^cmin  dn  bout  du  thorax. 

Abdomen  un  peu  plus  épais  au  bout.laclié  comme  suit  :  le  i"  soient 
bleu  avec  une  tache  hasale  courte  noire,  le  3*  bleu  dans  sa  première  moi- 
tié, noir  dans  la  deuxième,  le  noir  remontant  sur  les cdtés;  les  8-7"  noirs, 
le  8'  bleu  avec  un  très  petit  point  central  de  chaque  cAlé  de  la  ligne  dor- 
sale, la  suture  en  bas  noire;  le  9'  bleu  dans  son  tiers  basai,  noire  ensoite; 
le  10*  noir,  non  émargïnë  ni  évasé. 

Appendices  supérieurs  noirs,  jaunAtres  en  dessons,  très  longs,  très  fnur- 
l'hus,  la  branche  supérieure  mince,  droite.  Tinférieure  très  large,  beau- 
coup plus  longue,  un  peu  redressée  et  recourbée  intérieurement,  appendii-es 
inférieurs  courts,  jaunes,  coniques,  recourbés  en  haut. 

Pieds  médiocres,  noirs,  jaunAtres  en  dessons. 

9.  Face  verdàlre  ou  brune,  sans  couleur  orangée;  le  dessus  de  la  tile 
noir  avec  les  lâches  posloruiaires  grandes,  bmnes.  réunies  par  une  ligne 
bmne. 

Les  taches  du  pnithorax  très  grosses;  les  bandes  dn  thorax  vcrdlltre!)  et 
se4  d^tés  jaune  serin  on  blenùln's  ;  le  1  "  sèment  de  l'abdomen  blet) ,  les 
9-8"  noirs  avec  les  sulures  jaunes .  le  9'  noir  avec  une  tache  bleue  de  chaque 
v&lé  au  bout  .le  10'  bleu. 

Les  fémurs  noirs  en  dessus,  jaunes  en  dessous,  les  libias  jaunâtres. 

Appendices  noirs,  très  courts,  droits,  assez  épais. 

Diflèrent  de  Fureigerum ,  dont  il  atteint  presque  la  taille ,  [ur  la  face  qui 
est  tout  orangée  chez  Funigemm ,  |«r  les  raies  dn  thorax ,  les  tache:'  bleues 
de  l'abdomen,  les  appendices. 

Unsiua.  —  m.  '.\j 


ib.  Google 


3A.  laobnum  senegalenaU  Rambnr. 

Très  jolie  espèce,  assez  voisine  de  \'hcimura  dtgani  d'Europe,  qui  ha- 
bite toute  l'Afrique  avec  Madagascar  et  fes  Séchelles,  au^i  bien  que  l'Asie 
Mioenre,  la  Mongolie,  Kaschgar,  lei  [ndet.  la  Halsisiâ,  FomoM,  Cdèbes 
et  môme  rAustralic.  Elle  varie  beaucoup  de  (aille  suivaut  les  locolità.  De 
même,  ta  lacbe  du  a'  segment  abdominal  du  mâle  est  tanlAt  uœ  iargé 
lacbe  noir  brillant  en  forme  d'urne,  lantAt  un  long  cylindre  dorsal  (fan 
bleu  très  métallique  brillant.  Eufiu  le  nombre  des  femelles  de  la  variété 
AwoHtiaea  paraît  être  4gal  k  celui  des  femelles  typques. 

35.  bobnura  «byasinica  nov.  sp. 

Longueurs  ;  corps ,  ■  7  millimètres  ;  abdoraen ,  9 1  miUimètrM  ;  aile  infé- 
rieure, iS  millimètres. 

Tête  grosse-,  face  jaune,  sauf  le  rhioaritim  vert  doré  métallique,  te  tout 
panemédepoilt  janoM;  front  et  desaus  de  la  tële  noirs,  derrière  delaUle 
avec  deux  groaaes  taches  rougeâires,  réunief  par  un  trait  de  mime  conleur. 
Prolhorax  un  peu  relevé  au  centre  postérieur,  noir,  bordé  en  arrière  d'un 
liseré  jaune. 

Thorax  jaune  brun  avec  une  large  bande  dorsale  noire,  et  nna  laige 
humérale  noire  da  chaque  cAl^.  Abdomen  asset  robuste,  surtout  elwi  la 
femdla.  coloré  comme  suit  chei  le  mile  :  le  1"  sagment  jaona  bmn  avec 
large  tacho  basale  noire,  le  a'  avec  une  très  large  bande  doiwle  TÎoIet  noir 
métallique  rflm[dimnt  tout  le  dot  dn  segment  et  même  les  cAléa  an  boni, 
les  cAtës  jaunes  ila  base;  les  3'-D'  noirs  en  dessus  avae  la  suture  basale  et 
les  cdlésjannes;  le  7*  entièrement  violet  métallique;  las  8'>{|*  de  couleur 
t«rne,  ayant  été  certainement  bleus  durant  la  vie  et  semblant  porter  une 
tache  dorsale  noire;  le  lo'jauuilre.  noir  en  dessus. 

Pieds  jaunes,  lignés  de  noir. 

Appendices  supérieurs  courts,  coniques,  noirs  en  dessus,  jaunee  eu 
dessous,  les  inférieurs  jaunes,  asseï  épais,  en  demi^oercla. 

La  femdie  ressemble  au  màie,  mais  elle  a  l'abdomen  jaune,  avec  tache 
bssale  noire  sur  le  1"  segment,  vert  bronxë  métallique  sur  le  dos  et  jaune 
snr  les  cAtés  des  a'-6*  segments,  avec  les  sutures  jaunes;  vert  violet  phts 
métallique  sur  le  7*  ;  les  8*- 1 0'  noirétres  eu  dessus ,  semblant  bleuâtres  tur 
les  cAtés.  L'épina  sous  l'abdomen  mince,  aiguë.  Les  ailée  sont  limpides 
avec  10  poetnodales.  Le  stigma  du  mile  en  losange  allongé,  gros,  noir 
brun  dans  sa  moitié  intérieure,  blanchâtre  dans  sa  moitié  extérieure,  aux 
ailes  supérieures;  jaunlitre,  beaucoup  plus  petit,  ans  inlérienree.  Celui  de  la 
femelle  jaunitre  aux  quati-e  ailes,  un  peu  plus  gn>s  aux  ules  supérieures. 

Celte  espèce  ressemble  à  /.  tenegalen&u,  par  la  tache  du  1*  segment  du  <S, 
mais  (die  est  plus  petite,  [Jus  massive,  et  la  coloration  du  thorax  et  dn 
bout  de  l'abdomat  est  diSérenle. 


ib.  Google 


EUe  a  été  trouvée  par  H.  de  Rothschild ,  en  Aby winie ,  entre  Dirfr-Daona 
et  Harrar. 

36.  iBohnoTB  elongata  nov.  sp. 

Q  LongneDr Gorpa ,  3o-33  millimètrea;  abdomen,  a&-97  millimitres ; 
aile  infâHeure,  19-dO  millimètres. 

Tête  petite;  face  jauae  pins  ou  moine  foncée  suivant  l'Age,  ainai  que 
le  derriàre  de  la  t^,  fermant  de  lai^  taehea  poftecalairei ,  le  front 
et  le  deasuB  de  la  t^  jannes ,  arec  nne  large  bande  noire  lur  le  «ommet 
de  la  tête  allant  d'un  œit  k  l'autre, 

Prothorai  jaune  avec  deui  baudet  noire*  allant  de  la  tète  au  thorax, 
droites,  laiseanl  une  raie  jaune  entre  ellea.  Thorax  jaune ,  avec  deux  raies 
anléhumëralea  ooires  laisaant  l'aréle  doraale  jauue  entre  dles;  de  ekaque 
cAté  une  raie  faumérale  noire ,  plus  mince.  Pieds  jaunes. 

AbdoDien  mince,  allongé,  jaune  taché  de  noir  comme  soit  :  au  1*  aag- 
ment  une  tache  bawle  ensensnt  un  point  jaune;  au  a*  une  tache  largo, 
en  forme  de  vase  à  fleurs ,  d'un  bout  k  l'autre  ;  eut  3'-6'  une  banda  Boire 
métallique  dorsale  se  terminant  en  pointe  en  haut,  de  sorte  qne  le  jaune 
empiète  eu'deasous  de  la  suture;  le  7*  tout  noir  an  dos;  le  8'  avec  une 
large  taclie  basale  donide  descendant  {H-esque  an  bout  du  segmmt;  la  9* 
avec  deux  niée  asseï  larges  allant  de  la  base  aux  trois  quarts  du  segmant  ; 
le  10*  jaune. 

Appendices  jaunes ,  excessivement  courts. 

Chei  les femelleaplas  igées,  le  jaune  défient  brunâtre,  et  l'abdoinea, 
au  lieu  de  rester  jaune,  devient  bleu. 

Ailes  hyalines  avec  le  stigma  jaune  cUir,  en  loaange,  [dus  grand  aux 
eupérienres  où  il  couvre  moins  d'une  cellule.  lo-i  1  pectuodaloa  aux  supé- 
rieures. 

Mlle  inconnu. 

Cette  espèce  a  le  faciès  des  certains  Pseudagrions  africains  à  abdomen 
toi^et  mince,  mais  l'épine  du  deesoos  de  l'ahdomen  empAebe  toute  confu- 
sion. 

Recueillie  en  septembre  par  M.  de  Rothschild  dans  l'Afrique  orientde 
ao^ise,  notamment  ii  Lumhwa. 

37.  iMthuura  nmilara  nov.  sp. 

Longueur  :  corps,  ifi  miltiro.  5;  abdomen,  ai  mdlimètres;  aile  inlé- 
l'ieuiv,  i  5  millimètres. 

Ailes  courtes,  hyalines,  astea  étroites;  stigma  en  losange.  ueii-&tre,  en- 
touré d'un  liséré  jaunâtre,  de  même  couleur  aux  quatre  ailes;  très  petit 
anx  supérieures  où  il  couvre  nu  peu  moins  d'une  cdlule,  extrêmement 
petit  aux  inférieures  où  i)  couvre  moins  d'une  cdlula.  1 1  poalaodalea  aux 
supérieures  et  9-10  aux  ioférieuras. 

35. 


ib.Googlc 


—  5U  — 

(J  face  bleue,  Uch^  àe  noir  au  centre;  front  et  (ont  le  dessus  de  la 
tête  noiro  avec  des  taches  postocutaires  bleues ,  poinlues  vers  le  cdté  intérieur. 

Prothorax  noir,  bleu  sur  les  cAtés,  un  peu  relevé  et  festouné  an  boni,  oii 
il  est  cerclé  par  un  mince  liseré  bleu. 

Thorai  bleu  dair,  avec  l'aréte  dorsale  1res  largement  noire,  laissant  voir 
en  son  milieu  une  très  fine  ligne  bleue,  une  raie  hum^ale  noire  de  chaque 
cAté;  tout  le  resie  bien. 

Abdomen  noir  et  bteu  :  le  i"  segment  bleu  avec ,  à  la  base,  une  lâche 
noire  ceotnde  en  forme  de  feuille  de  trèfle  ou  carrée,  parfob  avec  une  fine 
queue  rejoignant  la  suture  au-dessous;  le  a*  bleu  avec  uDe  tache  noire 
dorsale  de  la  base  au  bout,  ayant  la  forme  d'une  amphore;  le  3*  bieu  avec 
une  tache  dorsale  noire  de  la  base  au  bout,  triangulaire  au  boni,  puis 
resserrée  en  remontant  et  se  terminant  presque  en  pointe  à  la  base  du 
sèment;  les  A*-6'  bleue,  avec  teut  le  dos  noir,  sauf  deux  petites  taches 
bleues  basâtes;  le  7',  ou  tout  noir,  on  noir  avec  une  tache  centrale  dorsale 
blanc  assez  grande;  les  8'-io'  bleus  mais  le  10'  avec  une  large  ligne  dw- 
sale  noire. 

Appendices  BU périeuni  noirs  à  la  base.  jaunAtrcK  hii  bout,  gros,  t-o- 
iiiqups,  écartés  à  l'extrémité,  les  in  rérieurs  jaunâtres  de  même  longueur. 

l'ieds  noirs  en ,dessus,  jaunâtres  en  dessous,  courts;  les  tarses  jaunes. 

7  Tête,  prothorax  et  thorax  à  peu  près  comme  chez  le  m&le,  mais  le 
bleu  remplacé  par  du  jaune  verdâtre;  abdomen  jaunâtre  avec,  sur  le 
1"  segment,  une  grosse  tache  centrale  basale  noire;  sur  le  9*  une  tache 
dorsale  noire  de  la  base  au  bout,  ayant  la  forme  de  la  tache  dn  3'  sèment 
ilu  mMe;  snr  les  3'-6*  le  dos  noir  bronzé,  étroitement  sur  le  3',  de  plus 
un  pins  largement  ensuite,  avec  les  cAtés  jaunâtres  ;  sur  les  y'-g*.  le  dos  en- 
tièrement Doir  bronzé,  les  cAtés  seulement  jaunâtres;  le  10'  jaunâtre. 
Toutes  les  sutures  noires. 

Appendices  courts,  jaunâtres  chez  les  9  jeunes,  noirAtres  chei  les 
adultes. 

Pieds  jannes  liserés  de  noir.  StigmDJaune,entouréd'unliseré  noir,  petit, 
plus  petit  encore  aux  aile«  inférieures.  L'épine  abdominale  très  fine  et  très 
aiguë. 

Trouvt'e  par  M.  de  Rolliscliild  «tans  l'Afrique  orientele  anglaise,  notem- 
ment  n  Naivasha. 


CoLLiscTlo\>  hecvhillies  pjh  M.  J.  os  MoHOi^t  Eï  Peii^k  : 

■■■eele  (  Béml|t(érrii  da  genre  Maslha. 

PA»  M.  LbD'  r..  HCHTATH. 

Mon  ami  le  professeur  O.-M.  Reuter  a  publié  en  1 890  |  Reoae  H'Ent. , 
l\,p.  969)  nue  petite  révision  du  genre  MmiMa  Am.  Serv.  dont  il  a  dis- 


ib.  Google 


—  515  — 

Uii(^é  quatre  espèces  :  in«aiu>  Stàl ,  jpmonJa  Lef. ,  bmgufmit  Reut.  et  mi-- 
rala  Fabr. 

Lora  de  mon  deraier  passage  à  Paris,  j'ai  trouve  encure  deux  espèces 
inédites  dans  les  colfections  rapportées  de  Perse  en  igoâ  par  M.  j.  de 
Morgan  et  données  au  Muséom  d'hbtoire  naturelle. 

Void  leurs  descriptions  : 

Hoatha  Korganl  nov.  sp. 

Nigra ,  Bupeme  dense  subtiliterquo  puDctata ,  glabn  ;  spinis  mai^nalibus  capi- 
tis,  pronoti  et  abdominû  gracilibus,  acutis,  baii  ariculU  minutie  Mtiformibu<i 
munitit;  capite  pronoto  breriorc  et  latitudine  sua  cun  orulî»  paidlo  longiore, 
antroreum  distincte  anguslato,  marginiliiis  IsleralibuK  rertis,  api'ois  marfrinalibus 
illis  proDoti  paullu  breviorlbiu ,  jugia  spire  haud  rontigais,  seA  luwjue  ad  apicem 
tjl)  latiuscule  hiscentibuB,  vertice  baai  alrioU  albido-tealarpa  signatu;  antcnnis 
fuBcis,  artifuio  secundo  artieuio  tertio  longiore;  rostro  fuwo-piceo.liasin  coiaram 
poaticarum  attiai^nnle;  pronoto  duplo  latiore  quam  longiore,  spiiiis  mirginalibus 
diametro  transvenaii  oculi  fere  aequitonfjis ,  marginibus  lateralibua  anlirù  medio 
levîssime  sinuatù  et  apicem  versus  levissime  rotunditis,  marginibiu  ittenlîbus 
posticia  subrectis,  angulis  lateraiibus  minua  promineatibus;  Mutdio  capite  et 
pronoto  simul  aumtis  dislinrU-  breviare,  apiee  latiuiicule  rolundato  et  angustp 
flavu-testaceo  ;  clvlria  fuseo-Digria,  parce  et  obsoletiBsiiiie  pallido-conspereia,  mar- 
glne  cosUli  corii  spiniB  nonnidlis  (5-6)  acutia,  illis  capitis  paullo  brevioribua 
înstructis;  mcmbrana  nigra;  spiuis  ma^nalibus  abdominia  parvis  et  quam  illis 
rapîtis  distincte  brevioribaa;  corpore  sublus  toto  uigro;  pedibua  fasra-pirriK. 
rf.  9  .  Lougaeiir  ;  ao-9S,5.  lat.  inter  ang.  lai.  pronoti  lO-i  i  ,  ad  basin  srtitelli 
■1,5-1  o,>5  mUhm. 

Perse  occideatale. 

Cette  espèce,  qne  j'ai  l'honneur  de  dédin-  k  M.  J.  de  Morgan,  est  assez 
voisine  de  M.  inema  StSI ,  mais  en  diffère  par  le  dessus  du  corps  glabre ,  les 
épines  matinales  de  la  tête  et  du  pronotnm  plus  longues  et  par  l'écusson 
plus  court  et  moins  acuminé  au  sommet. 


'.  sp. 

Nigra,  opaca,  supra  dense  distinctequc  puoctata,  pilis  griseo-flavescentihua 
brevibus  parce  veatita;  ipinis  marginalibuB  rapitis,  pronoti  et  abdamÎDis  valîdîs, 
aciitîe,  simpiiubus;  lobo  postico  pronoti.  lateribus  scuCelli  eiytrîsque  flavescenti- 
iGslaceis,  uigro-punctatis,  maculis  parviuKulis  laetigatis  hic  iUic  praeditia;  ca- 
pite  pronoto  bj'eviore,  aed  latitudine  sua  cum  octiiis  longiorc,  anlrorsum  dis- 
tincte angustato,  marginibus  lateraiibus  apicem  versus  levissimerotundatis,  spînis 
marginalitius  oblique  sursum  vergentibus  et  cum  illis  abdotninis  fere  aequilongis, 
jugis  apice  cootiguis,  vertice  tiueola  basali  albido-testacea  notato;  antennis  fusds, 
■rlieulis  duobus  apicalibus  nigria,  articule  lecunda  articiilo  tertio  distincte  bre- 
viore;  rostro  pone  coiai  posticas  extenso,  llavo-testaceo,  articuio  nltimo  nlgro; 
pronoto  duplo  latiore  quam  loogiore,  lobo  postico  (lateribus  et  vitta  médians 
eiceptis)  ptUescente,  spinis  marginslibus  diametro  tran«vera«li  ocuii  aequilon^s, 


ib.  Google 


marginibot  Uterdibui  «ntieM  m  nauitis,  mirgiiiiiiu  litardibus  poftieU  letiUr 
rotuodatis;  Kuleilo  eapite  et  pronoto  aimul  sumtis  distincte  breviore,  nigiicante, 
UUribiu  etipîw  tMtaceo,  Digro-punettlo;  nurgme  cottali  dytrariDu  btain  verras 
«pinia  nonaullii  (3-A)  acutis  •muto;  membrana  {[riseo-hyalitu ,  fiuco-veiiDn ; 
ipioU  marginal ibiu  abdonuDia  illis  pronoti  paullo  brevioribua;  corpora  subtus 
mgro,  liinbo  poetico  stegmanlorum  pecloris  et  acelabulii  Bav<?scenti-tMUc«if, 
nigro-puDclatiii,  orîlicue  odoriferi»  fltvo-teslaceis;  sulco  mediuio  ventria  ferra- 
^eo;  pedibus  nigris,  femoribue  pofterioribus  ohwdete  pdlidcKnarmorati*,  tibil* 
omnibus,  ipice  eicepto,  flavo-tealaceia  $  .  Long.  3a,  Ut-  inter  ang.  laL  pronoli 
tS.  ad  biwi  KDtellî  i9  mifliai. 

PerM  :  Moati  BaktyaHs  (dt.  ■  ,5oo  à  &,5oo  mètres). 

La  tailla  grande  fait  aisément  distin^flr  cette  espèce  de  toutesleseutres: 
c'est  le  plus  grand  P^tatomide  de  la  r^on  paléarctiqne.  Elle  difière  de 
Jlf.  tpinâaja  Lef.  aussi  par  la  coloration  pAle  et  la  ponctuation  plus  forte 
du  deisai,  tes  épioet  mai^nales  pins  longes,  plus  grêles  et  plus  aiguës 
et  par  les  joues  contignës  dans  leur  partie  apicale.  La  partie  postérieure  du 
pronotum  (sauf  les  bords  lat^ui)  ainsi  que  l'écusson  et  les  cories  sont 
jaunitres, ponctuées  de  noir-,  les  points  noirs  sont  plus  rapproehés  dans  la 
ligne  mMiaue  du  pronotum  et  de  l'écnsion  pour  y  former  une  bande  lon- 
gitudinale noire  qnî  n'atteint  pas  cependant  le  sommet  de  l'ëcusson. 

A  propos  de  ces  deux  insectes ,  je  crois  utile  de  donner  ici  un  tableau  des 
espiœs  du  genre  Mmtha. 

1  (  1 0  ).  Tête  distinctement  rëtrécie  vers  l'eitrémité. 

3  (5).  Corps  noir  en  deasos,  aeidament  le  sommet  de  l'écuMOD  avec  une  bor- 
dore  tMiacée  et  parfais  las  coriea  avec  quelques  mouchetures  plits;  épines  mar- 
ginale* de  ia  Ute,  du  pronotum  et  ds  l'abdomen  ^mios  à  la  bue  de  petite»  epi- 
nula*  iétUiinnsai  bords  laMraui  de  la  t#te  droit*;  deutiima  article  dea  antenaes 
{dut  long  que  le  troiiième;  roatre  n'atteignant  que  la  milieu  des  hanches  posté- 
rieures. 

3  (k).  Corpa  couvert  d'une  courte,  mais  Irès  dense  pnbeMeoca  griaei  épines 
margioaiee  courtes,  celles  du  pronotum  beaucoup  plus  courtes  que  le  diamètre 
traniveraal  d'un  œil;  éeuHon  acuminé  au  sommet  Pt  presque  ausn  long  que  la 
léle  et  le  pronotum  réunis;  épistome  ordinairement  endos  par  les  joues.  Long, 
ig-si  millim.  —  Pente. 

M.  INClIfA  SUI. 

A  (3).  DeMUS  du  corps  glabre;  opines  marginales  de  la  tète  el  du  pronatum 
aiseï  longues,  celles  du  pronotum  presque  aussi  longusii  que  le  diamètre  trtuw- 
veraal  d'un  <eili  écuMon  arrondi  au  sommet  et  dûtiuctemenl  plus  court  que  la 
léte  et  le  pronotum  réunis;  épistome  llbi'O.  Long,  so-aa.ri  millim.  —  Perse. 

H.  Horgaml  nor.  sp. 


ib.  Google 


_  517  — 

5  (  •  ).  ÛMSui  du  Corp*  ou  du  moins  lu  coiïm  ptrMoi^aa  de  pctilM  Uehw  oi)- 
leuws  d'un  jaune  tesUcd;  ëpiaei  margiatlea  de  la  léle,  du  pronotura  et  de  l'ab- 
domen touti  fait  simples,  aani  ipinulGabauli-a;  bords  lalérauidela  t£te  arrondit 
vera  le  sommpl;  deuiième  arlitle  des  antennes  plus  court  (|iie  le  troiuème;  rostre 
dépassant  les  hanches  poslérieures. 

6(7),  Épistomp  endos  par  les  joues;  partie  posMrieure  du.  {ffonotum ,  écusson 
et  cories  jaunitres,  une  lunde  médiane  du  pronotun  el  de  l'^cuasan  noire;  taille 
grande.  —  Long.  3a  millim.  —  Perse. 

H.  giguit«a  nov.  ap. 

7  (6).  Épistomfl  libre,  jeoei  écartées  l'une  de  l'antre  4nm  l«ur  partie  apiealp; 
pronotum  et  éciuson ooir* ,  couiertsde  qiuJquea  poinU  cdlaax  jauoltrea,  MM&nHt 
de  l'ëcuMon  le»lacé;  coriee  d'un  noir  bruniire,  parées  de  pâlîtes  Uche*  jtuBdtres 
i>c«llé«*4  taille  moyenne. 

8  (9).  Télé  aussi  longue  que  le  pronotum,  M>s<<pines  marginalea  aHet  j^réles 
et  dislinclement  plus  longues  que  celles  de  l'.-ibdamon  ;  épines  marginalea  du  pro- 
notum an  moins  aussi  longes  que  le  diamètre  transversal  d'un  «rll.  Long,  sa  mil- 
limètres. —  Asie  Mioeure. 

M.  LOKflispmu  Reut. 

9  (8).  Tête  distinctement  plus  courte  que  lepronolum,  ses  épines  marginale* 
1  peu  pris  aussi  longues  que  celles  de  l'abdomen  ;  épines  marginilea  du  pronotum 
DotaUeroent  plus  courtes  que  le  diarnèlre  d'un  teil.  Lonj^ueur  ao-ad  millim.  — 
Honléoégro,  Grèce,  Turquie,  Asie  mineure,  Caucase,  Per^e,  Mésopotamie ,  Sfrie , 
Egypte. 

M.  SHHMDLt  Lef. 

10  (t).  Téle  à  ttlét  snbptratièles.  —  Espèce  Mgmatique  dont  U  patrie  serait 
Amérique  (d'après  Fabridus)  ou  Syrie  (d'après  Puton). 

M.  BEBUTl  Pihr. 


hsscns  DiPTBBES.  Siuniita  ifoorsuBs  on  pbb  coynnta, 

PAH  M.  E.  ïtoVBAVD. 

Les  iiilére§wnteH  espèces  qui  foot  l'objet  de  k  présente  note  apputien- 
Dent  toutes  au  genre  Eu-SmHiittm,  que  noua  avons  a Dtërieu rement  db- 
tinguë'''.  et  qui  se  caracl^rise,  chei  les  adultes,  par  l'existence,  dans  le« 
dam  aeies ,  d'une  échaocnire  basilaire  au  deuxième  article  dei  tarses  posté- 
rieurs, tin  certain  nombi'e  d'entre  elles  proviennent  de  la  colleetion  du 

'''  C.  R.  Acad,  <lfi  tei/mcii,  8  oclobre  1906. 


ib.Google 


—  518  — 

British  Miueum,  au  de  la  collectiDn  peraonndle  du  savant  Dîptérisle  de 
li^DÏU,  M.  Th.  Becker.  Les  antres  appartieaaent  au  Muséum  de  Paris. 
Noua  eu  doonone  la  description  par  origine  géographique,  sans  prétendm 
h  aucun  groupement  systématique  réel. 


I.  Mn 


B.  parOaTum  uov.  sp.,  E.  Ronbaud.  cf  9. 

9.  D'un  beau  jaune  d'or.  Face  et  front  argentés,  anleones  (estacé  clair. 
Epaules  et  bords  du  thorax  légèremmt  argentés. 

Balandere  jaune  pile.  Ailes  hyalines  k  nervures  peu  distinctes. 

Pattes  entiÈrement  testacépàle,  sauf  l'extrémité  des  tibias  postérieurs  qui 
est  légèrement  enfumée.  Les  tarses  noirs,  sauf  les  métatarses  poslérieui-s 
qui  sont  pAies  à  eitrànilé noire.  Expansion  faible  au  mélntarse.  n'alteignani 
pas  l'incision  tarsienne. 

Griffes  uuiJutilées. 

Abdomen  lestacé,  plus  clair  o  la  base,  k  incisions  noirâtres  sur  les  cùlés 
des  segments  moyens.  Les  deux  premiers  segments  avec  la  collerette  jaune 
citron.  Longueur,  s  millimètres. 

c^.  Identique  à  la  femelle  par  sa  teinte  générale.  Le  tborax  est  d'un 
jaune  d'or  plus  vif;  les  yeux  volumineux  sont  brun  rougedtre,  l'abdomen 
bruD  velouté  soyeux;  les  deux  s^pnents  hasilaires  plus  dairs,  .linsi  que 
l'extrémité. 

Deux  taches  argentées  sur  les  cAlés  des  s^nients  3  et  /i.  Mâme  laille. 

Assez  voisine  de  S.  oeraeeum  Walker,  du  Mexique,  celte  curieuse  es- 
pèce se  dislingue,  d'après  la  description ,  par  la  teinte  jaune  d'or  uniforme 
du  ihorax,  saus  stries  blanches;  l'absence  de  taches  noires  aux  fémurs  et 
tibiaa,  l'abdomen  testacé  et  non  noirâtre. 

Elle  ne  saurait  non  plus  être  confondue  avec  S.  igntseeiu  Itoub.,  d'après 
la  teinte  uniforme  de  son  thorax,  (a  couleur  claire  de  scn  antennes  et  de 
ses  pattes ,  et  la  cdoration  générale  de  l'abdomen. 

Origine  :  Brésil.  État  de  Santo  Paulo.  D*  Luti.  ^Collection  du  British 
Muséum.) 

S.  metaOUonta  B^ardi,  Q. 

Noos  rapportons  à  cette  espèce ,  dont  la  femelle  était  jusqu'alors  incon- 
nue, un  exemplaire  femdie  figurant  dans  la  coUeclion  dn  Muséum  de 
Paria  depuis  i856,  et  qui.  par  sa  teinte  générale,  paraît  devoir  s'allier 
étroitem«it  avec  le  mUe  décrit  par  Bellardi. 

Noire,  i  reflet  d'un  beon  bleu  métallique.  Face  et  front  noir  brillant. 
Antennes  noires,  testacées  i  la  base. 

Tborax  noir,  à  reflet  gris  bleu ,  séparant  trois  bandes  noires  parallèles, 
l'ip.iules  ol  bordure  bleu  mélalliqaei 


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—  519  — 

FUncs  gris  bleuâtre;  balanckn  jaune  cbir. 

Fëmnre  aniirieun  lestacë  roiusÂtre;  le*  tibias  bnins,  à  reflet  ai^enlë. 
antérieurement;  les  tarses  noirs,  dilates. 

Fànnre  et  tibias  moyens  et  postérieurs  branâtree.  Les  tarees  blancs  à 
extrànité  noire.  Mélatarses  postérieurs  h  expansion  forte  atteignant  l'inci- 
sion du  tarse.  Griffes  à  une  dent. 

Abdomen  noir  vdoulé  k  la  base,  noir  brillant  il  reflet  bleuâtre,  à  l'ex- 
Irémîté.  Des  taches  Ueu  métallique  latérales  an  premier  segment.  Longueur 
9  miUimétres. 

GoilÈclion  du  Mngéom  de  Paris.  Un  seul  individu  recueilli  par  Salie  au 
Mexique  en  i856. 

S.  qastdrivltatain  Lœw. 

Cette  belle  espèce  de  Cuba  a  été  récemment  envoyée  de  CotU-Riea  au 
Muséum  par  M.  BîoUey.  Capturée  à  une  altitude  variant  entre  i,&oo  et 
i,5oo  mètres,  elle  est  intéressante  à  signaler,  en  raison  des  sériées  qu'elle 
exerce  dans  cet  État  de  IWmérique  centrale.  Nous  ne  saunons  mieux  faire 
que  de  citer,  à  cet  égard,  le  texte  même  de  la  lettre  du  natm^iste  qui  a 
envoyé  cette  Simulie  au  Muséum  : 

nCes  petites  Moucbes  sont  un  véritable  fléau  dans  la  r^on  tempérée 
supérieure,  à  partir  de  i,&oo  mètres.  A  la  Palma,  un  de  mes  amis  n 
compté  60  piqîires  sur  une  seule  main  en  une  matinée.  Le  sang  coagulé 
qui  reste  sous  la  p^u  forme,  en  eRet,  un  point  rouge  très  risible  et  ifoi 
ne  disparaît  qu'au  bout  de  deux  semaines  environ.  Elles  piquent  de  pré- 
férence les  mains,  les  oreilles  et  les  paupières.  Partout,  dans  les  pAlurages, 
sous  bois,  k  l'ombre  et  au  soleil;  toute  l'année  Clément,  mais  plus  abon- 
dantes k  partir  du  mois  d'avril,  pendant  la  saison  des  {duiee,  jusqu'à  dé- 
cembre. A  San  José  (1,169  mètres)  elles  n'apparaissent  comme  fléau  que 
pendant  cette  saison.  C'est  ponr  la  montagne,  la  même  peste  que  les  Mous- 
tiques et  les  Taons  pour  irâ  forêts  des  terres  chaudes  '''.n 

tl.  SlBMllra  d-AM^H  «1  *t,  Ia  r«Kl«n  nMiterraaéeBnr. 


a.  Wallmaiml  nov.  sp.,  E.  Roubaud.  9. 

Petite  espèce  noir  sombre,  k  pabescence  gris  dair. 

Face  et  front  gris  argenté.  AnteDues  noires  a  pubescence  grise. 

Tborax  noir,  terne,  à  reflets  gris  clair  latéraux,  limitant  la  teinte  noire» 
une  bande  médiane  suivant  l'incidence.  Quelques  rares  poils  dorés.  Bdan- 
ciers  blanc  jaunâtre.  Ailes  arrondies  k  nervures  pen  distinctes. 

Pattes  enlièrement  sombres,  k  reflet  gris  clair.  I^s  tarses  antérieurs 

">  Fragment  d'une  lellro  eniugrie  du  Costa  BJca  pur  M.  Bioilcy  è  M.  le  Prore«- 


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—  520  — 

nmp]e«,  non  AUatés.  Les  mélaUrRCi  poatAienn  trèi  grties,  h  apuKÎOD 
terminale  faible,  préMntaat  une  rangée  d'épines  1res  Tortei  aa  bord  ant^ 
rieur.  Griffes  courtes  et  Bimplea. 

Uxlomen  noir  bruD,  alignes  argenUei  latëraJement.  Ventre  gris  ar- 
genté. 

Loagneur,  i  millim.  5  à  9  m ilti mètres. 

Collectiou  do  Britiah  Mmenm.  Quatre  exemplaires  Tem^eR  pnvenent  de 
l'Angola  etreooeilliBparledoctnirWdliiumien  avril  içoS  dans  la  grande 
plaine  dite  nBouhu  Boulouf. 

La  piqAre  de  cMle  petite  Simnlie  est  donlourense  et  tris  redoiittie  des 
indigkies. 

S.  Bockeri  nov.  sp.,  E.  Boubaad.  <S  9. 

Tris  petite  eepAce  de  Biskro,  voisine  de  S.  putillum  Friei  d'après  la 
stnielure  de  aes  ongles,  mais  eu  ditTërant  nettement  par  l'ensemble  de  ses 
caractères  de  culoratioa. 

d*.  Noir  vdouté,  avec  de  rares  poils  dorés.  Ud  reflet  gris  sur  tout  le 
poortoUr  du  thorax,  variant  suivant  l'incidence.  Antennes  jaune  dair. 

Hanches  et  pattes  antérieures  et  moyennes  blanc  janne. 

Les  tarses  antérieurs  grêles,  linéaires,  entièremrot  noirs;  les  tarses 
moyens  noirs,  àparlir  de  l'extrémité  du  métalaree.  Au  pattes  postérieures, 
l'extrémité  des  fémurs,  le  bese  et  l'extrémité  des  tibias  et  dee  métatarses, 
noirltret;  le  reste  jaunAtre.  Balanciers  blancs.  Ailes  hyalines.  Une  longue 
cSiatioa  Uanebàtre  au  premi»  segment  abdominal.  Abdomen  noir  ve- 
louté. 

Longueur,  i  millini.  6. 

Q.  Plua  ptle  que  le  taiie;  l'abdomen  rev4tu  d'une  pilosité  griiAtre-,  le 
thorax  noirâtre  i  pilosité  janne  pAle.  Antennes  daires.  Métattnes  posté- 
rieurs grêles,  k  épines  peu  développées. 

Expansion  terminale  courte,  n'atteignant  pas  l'échancrure  dn  tarse. 
Griffes  à  court  talon  basilaire. 

Colledioa  Becker.  Bi8kra(  Algérie).  Trois  exemplaires,  dont  une  fem^, 
recueUlis  par  M.  Th.  Becker,  h  qui  nous  nous  faisons  un  plaisir  de  dédier 
l'espèce. 

S.  Intermedlnm  nov.  sp.,  E.  Boubaud,  9. 

Ressemble  k  S.  puntban  Fries  et  par  la  teinte  générale,  et  par  la  taille 
(a  millimètres;  ailes,  3  millimètres). 

Mais  elle  en  diO^re  nettement  par  la  structure  des  métataraes  post- 
antérieurs  et  des  grifTes,  qui  est  absolument  typique. 

Le  métatarse  postérieur  ofire  k  son  bord  antérieur  9  épines  fortes,  iso- 
lées, bien  distinctes.  Les  trois  épines  de  la  région  moyenne  sontéquidiB- 
tanten  et  séparef.s  des  autres  par  un  intervalle  plus  grand  que  le  leur  propre. 


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—  521  — 

L'eipBDsion  terminale  interne  est  forte  et  atlaiot  Urgement  l'ëobtncrure 
da  tarse.  Les  griSeï  présentent  une  dent  btiilaire  eaniqne  à  pointe 
monsie,  repréienlant  le  taton  très  réduit  de  S.  ptmlbtm  Frîea.  La  base  des 
grifles  fait  de  plus  »aillir  sod  an^e  interne,  de  manière  A  figurer  nne 
fausse  deat  supplémentaire;  de  face,  chaque  giiSe  parait  donc  bidealéé. 

Ainsi,  les  griffes  de  cette  intéressante  espèoe  constituent  un  tanne  de 
passage  entre  les  griffes  simples  et  les  griffes  k  laloa  basilaire. 

Collection  Bedter.  Iles  Ganaries.  Un  eiem|daire  femdle. 


8.  Vlotorlae  nov.  sp.  E.  Roubaud.  9. 

Entièrement  noir  terne,  k  pubesoence  d'un  gris  poussiéreux.  Sur  le  Ibo- 
raz  une  pilosité  jaune  pile,  dairsemée.  Balanciers  blanchâtres.  Ailes  à  ner- 
vnres  noirAlrea,  toutes  bien  marquées. 

Pattes  en  entier  braa&lres,  plus  daires  que  le  thorax,  fortement  vil- 
leoses.  Tibias  et  tarses  antérieurs  noirs,  ces  derniers  grêles,  non  dilatés. 
Métatarses  postérieurs  aplatis,  à  bord  antérieur  légèrement  arqué,  inenue, 
sans  épines  saiUantes;  le  bord  posténeur  est  fortement  ciliéi  l'expansion 
terminale  forte  atteignant  l'échanoure  du  premier  tarsien  qui  est  nette- 
ment allongé  et  sensiblement  linéaire.  Griffes  eourtea  et  simples.  Abdomen 
uniformément  brun  noirâtre,  plus  clair  au  ventre, revêtu  de  poils  griaitret 
ou  foncés. 

Cette  espèce,  en  raison  de  la  longueur  du  premier  artide  de  ses  tarses 
postérieurs,  de  ses  nervures  bien  marquées  aux  ailes,  de  toute  son  appa- 
rence extérieure,  parait  appartenir  au  premier  abord  au  sous-genre  Pro- 
Simulium  là  que  nous  l'avons  défini. 

VoÏBÏQe  de  S.  vexanê  Mik,  elle  s'en  distingue  par  sa  teinte  beaucoup 
plus  sombre,,  ses  métatarses  postérieurs  inermes  et  ses  griffes  simples. 

Collecliou  du  British  Muséum.  De  nombreux  exemplaires  femelles.  Pro- 
vince de  Victoria  (Aasb-aiie). 

B.  BolaMni  nov.  sp.  E.  Boubaud.  9. 

Cette  espèce  constitue  le  iVono  des  fies  IhUrquises ,  redouté  des  voyageurs. 

La  description  est  faite  d'après  des  exemplaires  ayant  séjoamé  daut  U 
glycérine ,  mais  la  conformation  extérieure  de  leurs  membres  est  très  suffi- 
samment carscléristique  pour  permettre  de  les  différencier  dea  Simulies 
voisines,  du  groupe  de  S.  putillum  Pries. 

Noir  terne  k  pubescence  grise.  Pattes  brun  foncé  pouiaiéreui,  les  tsrseï 
postérieurs  en  partie  bleuâtres .  les  antérieurs  noirs  et  linésirea.  Métatarses 
postérieurs  presque  en  entier  blanc  sale,  ren^^  tn  molUt  à  leur  partie 
moyenne,  amincis  postérieurement,  armés  de  quelques  épines  peu  nom- 
breuses (quatre  environ)  au  bord  antérieur. 


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—  522  — 

Expansioa  (emûnale  biai  développëe. 

GiiSes  potirvaea  d'un  court  talna  baBilaire.  Abdomen  revêtu  de  touffes 
de  poils  d'un  gris  jaunfltre:  les  incisions  UanchAlres:  le  ventre  fim  clair. 
Ailes  hydines. 

Longueur  i  millim.  5. 

Nombreux  exemplaires  femelles. 

C.ollerlian  du  Muséum.  Transmis  par  M.  le  D'  Laveraa. 

Ces  petites  Slmulies,  envoyées  eu  1909  à  M.  \e.  Mëdedn  Inspecteur  Kcr- 
morganL.  par  M.  le  D'  Buisson  des  troupes  coloniales,  abondent  à  Nuka- 
bivB  (Iles  Marquises)  oii  on  les  connaît  sous  le  nom  de  Nmiot. 

Le  D'  Buisson  les  a  recueillies  aa  milieu  des  lépreux. 

Il  est  fort  possible,  suivant  une  bypothèse  émiee  par  luî,  qu'elles  con- 
tribuent à  propager  la  lèpre  dans  la  colonie. 

Kn  terminant,  il  nous  est  agréable  d'exprimer  à  nos  savants  correspon- 
dants, M.  £.  Austen.rémînent  entomologiste  du  BritisbMuseum.etM.  Th. 
Recker,  le  disptérisie  bien  connu  de  Silétie,  nos  remerciements  les  plus 
vifs,  pour  l'empressement  avec  lequel  ils  ont  bien  voulu  nous  communi- 
quer tous  les  types  de  Simniies  qu'ils  avaient  a  leur  disposition. 

Nous  réserverons  dans  notre  gratitude  une  part  toute  spéciale  pour  son 
(lévoup  concours  et  ses  précieux  conseils,  à  M.  le  Professeur  Bouvier,  qui 
nous  a  pénéreuspment  ofiert  toutes  les  ressources  de  la  collection  du  Mu- 
séum. 


Noi'VKAiii  DiPTèRES  afuicai.is  do  obk 
'   PiR  M.  Jacques  Subcouf, 

CHIP  DB  TRAVAUX  PRATIQUES  AU    LABORATOIRE 


Rlcardse  nov.  sp. 

Type  :  femelle  provenant  du  bas  Rio  Nunez  en  Guinée  franraise  et  com- 
muniquée par  M.  le  docteur  Laveran,  en  190'i.  —  Une  autre  femelle  de 
même  prov«iance. 

Je  dédie  cette  espèce  Ji  miss  G.  Ricardo ,  ma  distinguée  collaboratrice. 

Longueur  i3  à  lâ  millimètres. 

Aspect  général  d'un  Tabanm  lotnioia  Pal.  Rauv.,  mais  de  taille  un  peu 
moindre ,  d'apparence  pins  l^ère. 

Ailes  teintées  de  bmn  vers  le  bord  txnUA. 

Tête  plus  lai^quele  thorax,  yeux  bruns  à  cornéules  égales,  glabres. 

Bande  frontale  plus  large  su  vcrtex  qu'A  la  base,  jaune  soufre ,  portant 
une  callosité  brune,  déforme  trapésoidolc .  légèrement  sillonnée  au  mi* 


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—  525  — 

lieu,  sormoatée  d'un  pndonfremeat  peu  Millaot,  étroit,  s'éleiidant  jusque 
vers  le  vertex. 

Antennes  lestaeées,  prranier  article  portant  de  courtes  soies  noires. 
3'  article  k  dent  obtuse ,  noir  dans  toute  le  partie  anudée. 

j^dpes  minces ,  loogs,  bhnchltres ,  avec  nue  pube»cence  noire. 

Jones  et  épistome  d'un  jaune  très  pAle,  barbe  blanche,  partie  posté- 
rieure de  la  tÂe  à  pubesrance  très  courte. 

Thorax  brunâtre,  orné  de  quatre  ti^es  longitudindes  de  pollinosili 
jaunâtre  et  d'une  cinquième  ligne  médiane  abrégée.  —  Scul^um  brun , 
recouvert  d'une  pollinositéjaanétre. 

Flancs  et  pectusd'on  ceadré  jaunâtre  ^  pubescence  blanche. 

Abdomen  châtain,  orné  d'une  bande  médiane  étroite  et  de  deux  bandes 
latérales  pins  larges  se  lemiintat  au  cinquième  sèment  inclus.  Pubes- 
croce  de  l'abdomen  jaune  mélangée  de  poils  noirs ,  sur  les  cAlés  et  les  par- 
lies  les  plus  sombres. 

Ventre  rougeâtre  i  pubescence  jaune,  quelques  poils  noirs  à  priir  ilu 
cinquième  segment.  —  Segment  anal  bordé  de  soies  noires. 

Pattes  unicolores  d'un  jaune  rougeâtre  ;  tibias  antérieurs  clairs  dans 
leur  moitié  basilaire,  tarses  un  peu  plus  sombres  ;  pnbescence  générale- 
ment blanche  avec  quelques  puiU  noins  sur  les  tibias  au  bord  eilernc. 

Ailes  grandes,  hyalines,  iHTinâtres  vers  le  bord  costal  et  la  cellnje  slig- 
matique.  Cumerons  bninAlres. 

Balanciers  jaune  clair  à  tige  coucolore. 

Cette  espèce  est  voisine  de  Tabanut  lœnolia  P.  Beau,  et  s'en  dislingue 
pai'  sa  taille  moindre ,  la  bande  horizontale  jaune  et  les  ailes  teintées. 

Talaajm»  oboouratumatas  nov.  sp. 

Type  :  femelle  prise  sur  les  bords  du  San-Benito  (Congo),  par  Cuirai, 
en  i885. 

Deux  autres  femelles  de  la  même  provenance,  longueur  1 5  millimètres; 
longueur  de  l'aUe,  lU  millimètres. 

Tête  et  thorax  brunâtres  en  dessus,  brun  roussâtre  en  dessous;  bande 
frontale  étroite,  abdomen  brun  luisant,  bord  postérieur  des  eegmenls  mar- 
giiié  de  blanc ,  ailes  enfumées  à  nervures  brunes. 

Tête  :  Yeux  transvei-ses ,  sumbi'es,  coméulcs  petites  ut  égales,  glulti'vs. 

Bande  frontale  étroite,  mate,  brune. 

Callosité  allongée,  de  la  largeur  de  la  bande  fiDutaie  tout  entière  à  la 
liase,  d'un  brun  brillant,  se  prolongeant  par  une  ligne  étroite,  saillante, 
de  même  coloration  jusqu'au  vertei  oii  elle  s'élargit. 

Antennes  sombres  à  dent  saillante  sur  le  3'  article. 

Palpes  assez  longs ,  minces,  bruns,  avec  une  courte  pnbescence  cendrée. 

Dessous  de  la  télé  portant  quelques  longs  poils  roussfitres. 

Thorax  :  Hancs  et  écusson  bruns  k  poils  incolores. 


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—  52A  — 

Abdomen  d'un  brun  (bne^  bi'illanl  à  pobeecanoe  noire. 

Bord  postérieur  de  chacua  des  s^puenls  iiiai^né  de  jaunâtre  et  raoou- 
vert  d'nne  pabeKence  ^sitre.  Cette  biH^iuv  ae  dilate  en  triangtes  bninfi 
très  claira  k  pnbescence  blanche  sur  lea  cAtéa  des  premiers  s^fmeats  abdo- 
minaui.  Ventre  de  la  conieur  du  dessus ,  chaque  sèment  paatérienranml 
et  élroitement  margin^  de  blancbitre. 

Jambes  :  hanches  brun  rougedtre  k  pubescence  blanche,  longue  et  hé- 
rissée. 

Cuisses  bran  foncé  h  pubesc«nca  noire. 

Tibias  antérieurs  courbes  d'un  blanc  jaunltre  sur  leur  à/h  basîlaires  à 
pubescence  blanche ,  le  6*  dîslal  brnu  noir  i  pubescence  noire. 

Les  tibias  intermédiaires  et  postérieurs  ainsi  que  loua  les  tarses  brun 
rougeètre  foncé  i  pubescence  noire.  Franj^  des  tibias  postérieurs  courtes. 

Ailes  ;  longes,  brunes,  avec  lee  nervures  brunes.  Cdlnle  discoïdale  et 
cdlule  basilaire  inférieure  édaircies  sur  presqae  toute  leur  surfine.  Goil- 
louns  sombres. 

Balanciers  bran  rougeAtre  h  tige  coneolore. 

Cette  espèce  est  provisoirement  placée  près  de  Tpinto  (Walker),  dont 
die  a  la  forme  générde  et  le  mode  de  coloration  des  ailes. 

TrImuius  Telatinoa  nov.  sp. 

Type  :  i  femelle  du  pays  Ankeli  (Abyssinie),  réot^lée  par  M.  L.  Didier. 
en  1905. 

3  astres  femdles  de  la  m6me  origine,  longueur  11-1  a  millim.  5. 

Bmn  nnffi  avec  les  derniers  s^inents  de  l'abdomen  noirétre  et  une 
tache  blanclie  sur  le  troisième  et  le  quatrième  segment,  ailes  cendrées. 

T^te  :  yeux  Iransverses ,  sombres  &  cornéules  égales  et  petites  glabres. 

Bande  frontale  normale  bmne.  callosité  bninStre,  brillante,  sailhmte 
vue  de  profil,  arrondie  vue  de  face  et  très  peu  visible,  surmontée  d'une 
ligue  brunâtre  étroite  et  courte. 

Antennes,  i"artide  brun  rougeâtre,  k  pubescence  jaunAtre,  boni  ex- 
trême de  la  saBhe  apicale  noirAtre,  3*  article,  branAtre  à  dent  pou  sail- 
lante. 

Palpes  renflés,  clfùrs,  pubescence  dense,  janne  dair. 

Bord  po6té4ear  de  la  télé  glabre. 

Thorax  et  écusson  (  déflorés  ),  brunAtres,  bordés  de  Uane,  cMés  dn  tho- 
rax et  pectns  à  jongue  pubescence  jaune. 

Abdomen  brun  rouge  sur  les  trois  premiers  s^meuls,  s'assombria- 
sant  prt^ressivement  depuis  le  troisième  segment  jusqu'à  l'apex.  Second 
segment  avec  le  bord  postérieur  plus  dair  portant  deux  Isnbea  blandiAtres; 
arrondies,  mal  ddimitées  tangentes  au  bord  supérieur,  troisiènie  et  qua- 
trième segments  portant  une  tache  triangulaire  blanche  plus  on  moins 
arrondie  sur  le  bord  postérieur  de  chacun  d'eux.  Cette  tache  se  continue 


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—  526  — 

en  bordure  étroite  qui  s'élargit  sur  lea  cAtés.  Cinqniime  legment  k  titche 
semUable  pins  petite,  indistincte,  parfois  nulle. 

Derniers  segments  abdomiaaax  bruiu  en  entier.  Pnbesoence  usA 
paraissant  daire. 

Ventre  rougeâlre  recouvert  d'ane  pniinosilé  cendrée,  pobemence  com- 
posée da  poils  clairs. 

Pattes  discolores,  cuisses  brunes  i  pubeseenceblanebe,  tibias  pinadiirs, 
■nombris  èi  l'apex,  tarses  noiritres  à  pnbescenoe  sombre. 

Ailes  cendrées  trandocides,  presque  transparentes  i  nervatioa  nor- 
mde. 

Balanciers  i  disques  marron,  brillants,  tige  plus  claire. 

Le  Tabaïuié pruinosM  se  rattacbc  au  groupe  de  Tabawu  variabiiiii,  Ta- 
s  et  Tabamu  iati^ù. 


DlPTSIteS  SOVVBàBZ  du  GEIIBB  TiBINUS  BAPPOBTBS  BO  FoOTÀ-DjiLOlf 

Piji  M.  CBMrÀUBK, 
PAR  M.  Jàcqubs  SoHCOOr. 

Tabauas  atlctlcolia  nov.  sp. 

Type  femelle  récolta  par  M.  Chevalier  dans  le  Fouta^alon  en  «906; 
3  antres  femelles  de  la  même  provenance. 

BmnAlre  clair,  abdomen  portant  une  ligne  médiane  de  triangles  dairs 
et  deux  lignes  latérales  de  taches  imprécises.  Ailes  cendrées,  brunAtres, 
vers  le  bord  costal.  Longueur  :  1  l-i  h  millimètres. 

Télé  plus  large  que  le  tbora\.  yeux  bruns,  sans  bandes,  glabres.  Bande 
frontale  étroite  à  bords  sensiblement  parallèles,  couverte  d'une  courte 
pubf  scence  jaune ,  portant  une  callosité  brun  rougeAtre  de  la  lar^enr  de  la 
4iande  à  la  base,  de  forme  semi-ovoïde  et  surmontée  d'une  ligne  brune  sail- 
lante, qui  s'étend  un  peu  au  delA  du  milieu  du  vertei. 

Antennes  d'un  teslac^brnnâtre,  premier  artide  à  soies  jaunâtres,  deni  du 
troisième  article  anvudie.  Palpes  clairs  avec  qu^qncs  rares  poils  noirs, 
courts,  k  la  pai-tic  externe. 

Ëpistome  jaune,  bord  poslérienr  de  la  téte'blanchâtre.  Tborai  et  scu- 
tdlum  bruns,  recouverts  d'ime  pminosité  cendrée  A  [mbeseence  rare  et 
oonrte  composée  de  poils  noirs,  flancs  ciliés  de  noir,  poitrine  blancbAtre 
avec  qndques  soies  moHes  blanchâtres. 

Abdomen  brun  marron  portant  sur  chaque  s^pment  an  triangle  médian 
blanchâtre  ayant  sa  base  sor  le  bord  postérieur  do  segment.  En  outre, 
deux  bandes  latérales  blancliiUrcs ,  mal  délimitées,  s'étendent  sur  chaque 
cAté  de  l'abdomen,  formant  une  tache  qui  se  relie  sur  chaque  at^ent  h 
la  base  du  triangle. 


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—  52(i  — 

l'ubesccuce  ciaii'e  ou  noire  seloQ  la  teiote  des  zones  colorées. 

Flancs  :  Pubescence  jaunétre.  Ventre  uniformément  roug«Atre,  courte 
ptibescenee  blanche,  noire  è  l'apex. 

Pattes  unicolores  brun  jaunâtre  dair,  à  pubescence  jaunâtre. 

Tibias  pontérieurB  frangés:  tarses  rembrunie. 

Ailes  cendrées  plus  brunes  vers  le  bord  costal ,  non  appendicnlées. 

Balanciers  jaune  pile  à  lige  rougeâtre. 

Cette  espèce  est  alliée  au  groupe  du  Tabanus  bovùuu.  Malgré  eee  dimen- 
sions plus  reslreinle»,  elle  semble  établir  an  passage  entre  le  Tabantu 
bocinu»  de  l'Europe  ainsi  que  du  Nord  africaiQ,7'n6antulnn;ierâlui[(Widkr) 
du  Cap  et  Tabanut  MadagaicarieiusU  nov.  sp.  Surcouf  de  Madagascar. 

T«banu«  Ghevallerl  femelle  nov.  sp. 

Type  :  1  femdie  recueillie  dans  le  Fouta-Djalon  par  M.  Chevalier 
en  1906. 

(lue  aatre  femelle  de  mAme  provenance. 

Je  dédie  cette  espèce  A  M.  l'eiploraleur  Chevalier,  à  qui  nous  sommes 
i-cdevables  de  la  découverte  de  plusieurs  es[»èces  intéressantes. 

I^mgueur  :  9-10  millimètres. 

Cris  A  teintes  neutres. 

Tète  plus  large  que  le  tborax.  Yeux  Cabres  brun  verdàtre,  sans  bande 
ni  traits. 

Bande  frontale  large,  recouverte  d'une  courte  pubescence  cendrée.  Callo- 
sité basilaire  large,  brune,  convexe  au  boni  postérieur,  bisinuée  au  bord 
antérieur  et  prohibée  par  une  tache  ovale  rejoignant  le  vertex,  qui  est 
dénudé. 

Antennes  :  premier  nrticle  renllé  recouvert  d'une  pubescence  cendrée  trèe 
courte  et  de  quelques  poils  noirs  assez  longs. 

3*  artide  très  court,  3'  article  noir  dans  la  partie  anndée. 

Palpes  assez  longs,  cendrés,  avec  quelques  poils  jaune  gris  an  cAlé 
eiteme. 

Epistome,  partie  inférieure  et  postérieure  de  la  lélede  couleur  cendrée , 
jjlabn'. 

Thorax  brunâtre  à  pubescence  jaune  sur  le  disque. 

Pecius  rougeâtiv.  Sculitllum  brtinâlri'  à  pubescence  iioii-e. 

Abdomen  court,  élargi ,  grisâtre,  portant  une  large  bande  médiane  diffuse 
plus  foncée,  édairde  au  milieu  du  bord  postérieur  de  chaque  segment  et 
une  tache  claire  triangulaire  sur  chaque  i^té.  Partie  médiane  munie  d'une 
longue  pubescence  noire.  Parties  latérales  à  pubescence  jaunâtre. 

Abdomen  grisâtre  k  pubescence  jaune. 

Pattes  rougeâtres  à  cuisses  concolores  recouvertes  d'une  pubescence  jau- 
nâtre peu  dense.  Tbi-si-b  obscnrds. 


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—  527  — 

Ailes  trat)s|iai-eate8,  grises,  aoa  appeadieulé».  Nervureg  jaune  brun, 
Hli^n  brun  ti-ès  clair,  étroit.  CdillerooB  brunAtret. 

BalaDciGre  i-ougeAtres. 

Le  Tahanm  Ckcualieri  esl  voisio  dti  groupe  qui  coatient  TabaHui  gralwi , 
TaboHwi  sugeiu  et  Tabmut  Irilœniams  nov.  gp,  Bic  et  Snrcoof. 


InSKCTKs  DiPTkBEs  yoursjvi  du  ûbkrk  Tabaniis 

KKCVEiuis  BAIS  l'Est  trnicAiy  pta  M.  Mavbice  de  HoriisciinD. 

PAR  H.  Jacqdbs  Surgoof. 


3  RoUwohildl  remdle  aov.  sp. 

Type  :  i  femelle  provenant  de  Voi  (Afrique  orientale  anglaise),  prise 
par  M.  Maurice  de  Kothschild  eu  1906.  fi  outres  femdles  de  même  prove- 
nsDce. 

fJtroit  et  long  bnin  clair  avec  denx  tacheii  rondes,  blanches  sur  chaqur 
segment  abdominal.  Ailes  byalines. 

fjiDguear  dit  coq>s,  to  millimètres:  de  l'aile,  9  millimètres:  de  l'alt- 
domen,  6  miHimètres. 

Télé  lai^  et  d'appar«ice  triangulaire  vue  de  &ce,  yeux  bruns,  à  cor- 
neilles égales  et  glabres.  Bande  frontale  très  large,  d'un  gris  jaunâtre, 
creusât  au  ver(e\,  portant  à  la  base  une  caliosité  transverse,  rénifonne, 
d'un  bmn  marron  brillant ,  au-dessus  de  laquelle  se  trouve  une  aulre  caUo- 
sitë  peu  distincte,  bifide. 

Antennes  abaissées,  lestacées  b  dent  très  peu  saillanle.  Palpes  allonges, 
jaunâtres,  h  piibescence  rare,  assez  longue  et  blanchâtre;  quelques  ]ioils 
noirs  épars. 

Epistomc  en  dessous  et  partie  postérieure  de  la  tête  d'un  gris  cendré  dair. 

Thorai  brun  rougeAlre  avec  trois  lignes  longitudinales  Uancbes,  la  nté- 
diaiie  abr^ée;  (tancs  grisâtres  avec  quelques  longs  poils  clairs  épars. 

Abdomen  brun  clair,  allongé,  glabrescent. 

Gbaqne  serment,  étroitement  bordé  de  blanc,  porte  deux  {wints  blaucH 
arrondis;  le  premier  et  le  deuxièmir  segment  ont  une  fascie  médiane  blan- 
cbilre. 

En  outre,  le  premier  segment  porte  sur  le  cdle  une  taebe  blanche, 
l'Onde,  située  11  égale  distance  des  bords  des  segments  9 ,  3 ,  â  ,  5 .  ti ,  qui 
{lorlent  sur  Ir-nr  flanc  une  tache  sejui-lunaire,  blanche,  tangente  au  bord 
antérieur. 

Ventre  noir  à  premier  sèment  recouvert  d'une  ti-ès  courte  pubefceiicc 
cendrée,  les  nutres  segments  sont  marqués  de  blanc  cl  |K>rtent  chacun  deui 
taches  latéraliv  blanchdti<es. 

Mug^iiii.       \ii.  :tti 


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—  528  — 

Pubescence  venlrale  composée  de  quelques  poils  blanca  rëpandos  sur 
toute  ta  surface. 

Pâlies  testac^  à  pubescence  Mauclie,  i-cmbrunies  ini  tarses. 

Ailes  grandes,  hyalines  h  nervures  brun  clair,  stigma  étroit,  jaune  clair, 
Iroisième  nervure  longitudinale  courtement  appendiculiie.  Cnillerons  faja- 
lins. 

Balanciers  rougeâtres. 

Cette  espèce  nouvelle  est  très  voisine  du  Tabanut  mur/aam  Rieardo. 

Efle  eu  didire  : 

t*  Par  ses  palpes  allongées  non  reuO&s,  peu  volucs; 

3°  Pni'  la  iarme  de  la  callosité  dont  le  bord  supérieur  est  convexe  cbei 
T.  Rotbschild  et  concave  chez  T.  Morsilans: 

3°  Par  la  callosité  médiane,  qui  est  bîBde  au  lieu  d'élre  ronde  et  non 
canaliciilée. 


■  nov.  sp. 

Type  :  i  exemplaire  femelle  recueilli  à  Simba  (Afrique  orientale  an- 
glaise), par  M.  Maurice  de  Rothschild  en  janvier  igofi  (ct^ectioa  du 
Muséum). 

Iiongueur  du  corps,  lA  millimÈlres;  de  l'aile,  i3  mitlimèlrcf. 

T^te  et  thorax  brun  rougeàtre  en  dessus,  cendrés  en  desmus. 

Bande  frontale  large,  chitain. 

Abdomen  brun  rougeAtre  clair  avec  des  fsscies  daires. 

Ailes  hyalines  à  stigma  brun  et  étroit. 

Télé  :  yeux  bruns  k  cornéules  ^ales,  petites,  glabres.  Bande  (ronlalc 
plus  large  au  vertex,  recouverte  d'une  pubescence  jaune  bniuAlre  portant 
deux  callosités.  La  première  située  entre  tes  angles  des  yeux,  grande,  chA- 
Uin  clair,  brillante  et  ovoïde;  elle  occupe  toute  la  largeur  de  la  bande  fron- 
tale et  lui  est  tangente.  La  callosité  supérieure  située' vers  le  milieu  de  la 
bande  frontale  est  de  même  coloration ,  ovoïde  et  pen  saillante.  Chet  les 
exemplaires  1res  frais,  elle  doit  être  presque  recouverte  par  la  pubescence 
de  la  bande  frontale. 

Antennes.  Premier  arlicle  teslacé  h  pubescence  blanche  avec  une  tache 
triangulaire  noire  sur  l'extrémité  dislale  supérieure. 

Deuxième  article  très  court,  bordé  de  soies  noires  raîdn, 

Troisième  article  à  denl  et  base  rougeilres,  noir  sur  le  rosle. 

Palpes  reuQés,  courts,  blanchAtres,  k  pubescence  blandie  mélaugëe  de 
qndquea  poils  noirâtres  au  cdié  externe.  Épistome  et  dessous  de  la  tAe 
reconverts  d'nne  nbondanle  villosilé  blancbAtre. 

Bord  postérieur  de  la  léle  presque  glabre. 

Thorax  brun  rougedlre  à  pubescence  roussâlre,  écnsson  semblable,  des- 
•0U8  cl  Qancs  à  longue  pubescence  blanchAtre  et  hérissée. 

Abdomen  brun  rougedlre  clair,  plus  sombre  vm^  l'apex  et  portant  sur  la 


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—  529  — 

partie  médîine  de  chaque  segment  un  Irianf^e  btanehâlre  mal  délÎDi  et  sur 
chaque  e;fné  une  tache  arrondie  rougeAtre. 

TjS  pubesceoce  de  l'abdomen  est  notre  e(  rare;  bord  postérieur  de  chaque 
segment  abdomind  marginé  de  blanehAtre. 

Dessous  leslacé  k  pubescence  blanche  avec ,  sur  le  disque  de  chaque  seg- 
ment, quelqces  poils  noirs  à  partir  du  4'  sèment,  qui  denennenl  plus 
nombreux  vers  l'apex. 

Jambes,  hanches,  cuisses,  tibias  d'un  bran  rou^tre dair i  pubescence 
blanche,  cuisses  anli^Heuresà  courte  pnbescence  ntnre  en  dedans. 

Tibias  postérieurs  avec  une  courte  frange  noire,  tarses  brun  roi^eAtre 
à  pnbescence  sombre. 

Ailes  transparentes,  grandes  et  claires;  stigma  étroit,  bord  costal  clair. 

Balanciers.  Tête  blanc  jaunâtre,  tige  roogeAtre. 


Note  sck  vy  BitAcaiopooE  -lOi rstn  ns  l'Ocsa v  Isdieh,  Kinoen*  Alcocii , 

PAR  M.  L.  JoiTBIN  ,  PBOPKBSBI'R  tV  MrsiuN  d'HISTOIIIII  ■fkTl'IlinJ.E. 

J'ai  reçu  de  M.  le  Major  Alcock,  superintendant  de  l'Indian  Mnsram  de 
Calcutta,  uii  loi  comprenant  au  moins  5do  (échantillons  appartenant  A  une 
m^me  «■spèce  de  Brachiopode  qui  ent  nouvelle  et  fort  intéressante.  Il  y  avait 
iva  individus  de  tontes  les  tailles,  depuis  3  millimètres  jusqu'à  près  de 
3  centimètres  de  diamètre.  Les  plus  jeunes  avaient  dû  se  fixer  très  peu 
de  temps  auparavant,  car  ils  montraient  une  série  de  caractères  embryon- 
naires; les  plas  grands  avaient  défiasse  la  forme  adulte  et  arrivaient  h  In 
période  de  sénescence.  J'ai  pu  étudier  sur  ces  échantillons  toute  la  série 
des  phases  de  constitution  et  de  transformation  de  l'appareil  brachial. 

(iea  Brachiopodes  ont  été  dragués  »\i  cours  d'une  cmisière  de  la  Marine 
Surceg,  k  la  station  a58  par  8*  93'  de  latitude  Nord  et  76"  98'  de  lon- 
gitude Est,  A  187  mèlres  de  profondeur.  11  n'en  a  pas  été  trouvé  dans 
d'autres  locatilés.  H.  b  ma  connaissance,  celte  espèce  n'a  été  signalée 
nulle  part  ailleurs. 

0  fait  est  surprenant,  car  en  raison  de  son  abondance  extraordinaire 
dans  ce  point ,  elle  ne  doit  pas  élre  r art,  et  elle  est  si  spéciale  qu'elle  aurait 
été  remarquée  et  signalée  depuis  longtemps  si  sa  dispersion  géi^nphique 
était  plus  grande.  H  faut  donc  en  conclure  qu'elle  est  conHnée  dans  nue 
aire  tr^s  restreinte  où  elle  abonde. 

Un  autre  fait  tnléressani  osl  le  suivant.  K<'aucoup  de  ces  i^antillmis 
étaient  fixés  sur  des  débris  de  lul>es  d'Annélides  formés  de  grains  de  sable 
ag(r|utinés,  comme  ceai  que  fiibriquent  les  Hei-melles.  Quelques  coquilles 
de  Brachiopodes  vides  étaient  enrobées  parmi  ces  tubes  ;  d'autres  portaient 


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—  530  — 

ces  tubes  sur  kurs  valves;  ils  éiaieat encore  vivants,  mais  les  Uibcs  Ira  cm- 
péchoteat  île  s'ouvrîi'.  J'ai  trouvé  ud  de  ces  Bracbiopodes  eu  décomposilion, 
inart  ëvîdemmenl  depuis  peu  dp  temps,  emprisonné  dans  sa  coquille  im- 
mobittsëe  par  l'Aiinéiide.  CMp  association  entre  te  Brachiopode  et  l'Aunë- 
lide  est  fort  intéressante  et  je  ne  pense  pas  que  rien  de  semblable  ait  été 
signalé  jusqu'ici.  M.  Gravier  s  bien  voulu  se  charge  d'étudier  celle  Anné- 
lîde  ;  on  trouvera  plus  loin  la  description  qu'il  en  a  donnée. 

L'étude  lies  ëchanlillous  de  divers  liges  de  ce  Brachiopode  m'a  penuis 
■rùluciiler  ses  relations  génëriques.  J'ai  constaté  que  ct>t  animal  n'est  pas 
très  Soigné  des  Terebratella  ni  des  Muhlfildlia,  dont  il  est  séparé  par  des 
caiiictères  secoudaiies;  il  ne  ]kuI  cependant  être  placé  dans  aucun  de  cm 
deux  genres.  Mes  constAtatious  m'ont  décidé  à  te  ^re  entrer  dans  un  genre 
que  l'on  considérait  jusqu'à  présent  comme  complëlemenl  disparu;  il  s'agit 
du  genre  KingeHa  Davidson,  qui  existait  dans  tes  mers  jurassiques  supé- 
rieures et  crétacées,  et  dont  on  retrouve  de  nombreux  représentants  foseitea 
en  An^eterre  et  en  Normandie,  appartenant  principalement  k  Kingettn  Um» 
Defraucc. 

J'ai  été  d'abord  fort  surpris  de  celte  ressemblance ,  et  je  n'osais  me  dé- 
cider k  cette  assimilation,  n'ajiant  pas  d'autres  documents  que  des  échan- 
tiUons  sans  appareil  bracbial  et  les  figures  assez  peu  explicites  de  Davidson. 
J'ai  obtenu  de  M.  Bather,  du  Brillsfa  Muséum,  ta  communication  de  deux 
écbantiUons  ouverts  et  portant  lenr  appareil  brachial,  mallienrcnsement  en 
mauvais  état;  ils  ne  m'ont  pas  donné  de  renseignements  bien  précis.  J'u 
trouvé  à  Paris,  dans  la  collection  de  l'Kcole  des  Mines,  plusieurs  échan- 
lillons  parfaitement  préparés,  que  M.  te  professeur  Douvillé  a  bien  voulu 
me  permettre  d'examiner.  Enfin  j'ai  envoyé  k  M.  le  professeur  Blochmaa. 
de  Tiibingeo,  dont  l'opinion  fait  autorité,  |dasteur8  exemplaires  de  mon 
Brachiopode;  après  examen,  il  pense  que  cette  espèce  appartient  bien  au 
genre  Kiagnm.  11  appuie  son  opinion  sur  un  fait  géographique  inléressaot. 
Lb  localité  de  l'Océan  Indien  oii  a  été  recueilli  ce  Brachiopode  est  située  au 
milieu  du  détroit  qui,  à  l'époque  jurassique,  faisait  communiquer  cetocéan 
avec  la  mer  qui,  passant  sur  le  Bengale,  la  Fers4'  et  l'Asie  Mineure,  cou- 
vrait l'Europe  (moios  la  Scandinavie),  la  Méditerranée,  le  Nord  de  TAIgâic 
et  dn  Maroc.  On  peut  consnltei'  à  ce  sujet  la  carte  de  Neumayr.  A  cette 
époque ,  l'Angleterre  et  la  Normandie .  où  l'on  trouve  Kingena  lima ,  étaient 
sous  les  eaux  de  cette  même  mer,  qui  communiquait  avec  le  Nord  de 
l'Océan  Indien  par  le  Bengale ,  où  l'on  trouve  aussi  Kingena  lima.  Dans  nos 
r^ons,  le  genre  Kiageim  a  disjiarti;  In  découverte  de  ce  nouveau  Brachio- 
pode montre  que  ce  genre  a  pei-sislé  dans  la  région  orientale.  Ce  fait  est 
d'autant  plus  intéressant  que  M.  le  professeni-  filochmanh  me  dit  qu'il  a 
observé  des  faits  analogues  dans  d'autres  groupes  d'animaux. 

Cefle  espèce  nouvelle  diOère  par  quelques  détails  de  Kingena  Hma  et 
aussi  des  autres  espèces  fossiles  du  même  genre:  aussi  je  crois  devoir  lui 


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—  531  — 

donner  un  nom  nouveau  en  Itt  dëdianl  à  M.  Alcock;  ce  tiers  donc  Kmgimt 
Àleoeti. 

Je  ne  pais  dans  cette  note  décrire  toules  les  transformations  que  subit  ce 
Brochiopode  de  son  très  jeune  Age  h  sa  sénescence  ;  cela  Jèra  l'objet  d'un 
mëmoire  plus  détaille.  Je  me  contente  de  donner  une  courte  description  de 
l'animal  adulte. 

l^  coquille  est  lisse,  la  valve  ventrale  plus  bombée  que  la  dorsale;  le 
coolour  de  juxtaposition  des  valves  forme  environ  Irois  quarts  de  cerde 
sans  sinnosîlés  et  dans  un  plan  bien  borizontal ,  ce  qui  le  diiïérencie  du 
MMfelMa.  Il  n'y  a  pas  non  plus  de  rainure  sur  le  milieu  des  valves,  for- 
mant un  sillon  plus  ou  moins  profond,  comme  on  en  voit  chez  Muhlfeldlia 
lauffuinea  dont  l'appareil  pn%ente  une  certaine  ressemblance  avec  celui  de 
notre  espèce.  Il  n'y  a  pas  de  tubercules  sur  )a  face  interne  des  valves,  qui 
sont  lisses,  où  l'on  toit  seulement  de  très  légères  indications  de  la  trace  des 
gflandes  génitales.  Celles^i  paraissent  divei^  régulièrement,  au  nombre 
d'une  dizaine,  de  la  charnière  vers  les  bords  libres;  mais  ces  traces  sont 
si  l^res  qu'il  est  difficile  de  les  compter  avec  précision.  On  voit  une 
disposition  semblable  chez  Kingena  lima. 


-  Intérieur  Ae  la  valve  dorsale,  montrant  l'ippireil  vu  normaliMiieDl 
Grossi  trois  fois. 


L'orifice  du  pédoncule  est  petit  et  cet  organe  lui-mime  est  gr&e  et  court 
Le  delliiljum  esl  mdimetitaire,  ses  deux  moitiés  ne  se  rejoignent  pas  sui 
la  ligne  médiane. 

L'appareil  bracbial  de  K.  Hma  est  à  peu  près  identique  à  cdui  de  K, 


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_  532  — 

Àkoeii  dani  m  phue  pmqiui  adulte  ;  l'appareil  de  celle  demi^  espèce  se 
modirie  ensuite  dans  la  période  complètemeot  adulte  ;  comme  je  n'ai  pta  pu 
me  {woeurer  d'échantiUon  eomplMâneat  «dulle  avec  appareil  de  K.  Hwk  , 
je  ne  sat>  donc  paa  ai  cet  apparâîl  suit  uue  ëvoluLion  eemUaUe  à  cdle  que 
j'ai  niivie  dauB  tona  ses  détails  ehei  K.  Alen^. 


-  L'sppareil  brachial  vu  de  cAt#,  mantnnt  Im  coiirbure*  des  bandelettes 
et  leun  rapports  avec  les  entras  et  te  septiim. 


L'eusenible  de  l'appareil  atleiut  les  deux  tiers  de  la  lon^eur  de  la  valve 
dorsale.  I)  comprend  deux  branches  deiceadantes,  deux  braucbes  montantes, 
un  seplum  mMan  très  d^doppë;  deiii  bandelettes  jugales  rdient  les 
branches  descendantes  au  septum;  elles  sont  coarbes  et  s'attachent  su  point 
le  plus  âevé  du  septum.  Deux  bandelettes  verticales  descendent  de  la  com- 
missure transversale  vers  le*  bandelettes  jugales  et  s'y  soudent  près  du 
point  où  ellea  rejoignent  les  branches  descendanles,  sous  tes  cruras.  Il  ré- 
sulte de  celte  disposition  une  sorte  de  cadre  penlagonal  dont  )e  bord  su- 
périeur est  formé  par  la  bandelette  transversale,  les  deux  bords  latéi'sux 
par  les  bandelettes  de  jonction  (Iransverso-jugabs),  le  bord  inférieur  par 
les  deux  branches  en  forme  de  V,  soudées  au  seplura,  des  bandelettes 
jugales.  La  partie  supérieure  de  ce  cadre  est  formée  de  rubans  calcaires 
laides  et  épai»  ;  la  partie  inférieure ,  de  rubans  minces  et  fragiles.  Les  parties 
des  branches  uscendantes  et  descendantes  lea  pins  voisines  de  la  charnière 
sont  beaucoup  plus  solides  et  épaisses  que  leurs  moitiés  opposées  ijui  sont 
fort  gréies. 

L'intérieur  delà  coquille  est  légèrement  nacré;  elle  est  nunce,  non  trans- 
parente, de  couleur  jaunâtre,  et  ne  présente  pas  de  sillons  ni  de  taches 
«dorées. 


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Note  Sun  nu  aiSËMBHT  de  Pollicipes  rt  vn  autbb  db  Spirokbis 

ami  LES  CÔTES  DE  LÀ  pbbsqb'îlb  db  Qniasnos, 

nu  M.  L.  Joutin, 

PB0FU8IDII  IV  tAosivM  »'HieTOIIIB  HITOIBLM. 

Au  cours  d'uD  voya^  bup  lu  cAtea  du  Morbihan,  poiu  rAabliuemeat 
de  la  carte  ostréicole  de  cette  région,  j'ai  trouvé  deux  particularité  iniA- 
reiaanles  qui  mn  paraissent  dignes  d'être  notées. 

I.  On  «ail  que  le  PoiUeipeë  ComMcopia  ml  un  Cirrhipède  rare  dont  on 
se  trouve  ordinairement  sur  la  cAle  seplenlrionale  de  la  Bretagne  qua  if» 
individus  isolés  sur  des  Dota  battus  par  la  mer.  C'est  ainsi  qita  dans  les 
environs  de  Roscolf,  aux  rochers  du  Loup  et  de  Ree'h-hier-doun,  on  en 
rencontre  des  gisements;  mais  les  individus  que  l'on  peut  y  recueillir  sont 
en  très  petit  nombre.  Sur  la  eAte  màidionale  on  en  trouve  qudquas  gise^ 
ments  plus  importants.  C'est  ainsi  que  j'en  ai  rencontré  un  sur  la  oAla  onait 
de  ia  presqu'île  de  Quiberou  qui  présente  des  conditions  biologiques  très 
caractérîstiquas. 

La  presqu'île  de  Quibovu  forme  une  sorte  d'oppendioa  k  la  cAte  du 
Morbihan,  die  est  longue  de  17  kilomètres  el  lai^  au  maximum  de 
3  kUoniètrea  environ.  La  c&le  oecidentaie,  exposée  aux  vagues  du  lai^, 
est  extrêmement  battue  par  la  mer  qui  n'y  est  presque  jamais  calme.  Ansaî 
les  espèces  d'animaux  fixés  sur  ees  HM^iêra  h  pie,  qui  atteignent  souvent 
plus  de  3o  mètres  de  haut,  sont-elles  fort  peu  abondantes. 

Cette  falaise  abmple  est  coupée  par  des  fentes  étroites,  n'ayant  pouvent 
pas  [dus  de  a  ou  3  mètres  de  large,  fonnaat  des  coulrars  profonde,  k 
parois  presque  verticales,  où  la  lumière  pénètre  peu.  en  raison  de  la  hau* 
leur  des  falaises.  Les  eouloirs  qui  sont  tous  parallèles  ont  qudqnefois  uns 
centaine  de  mètres  de  profondeur  et  se  terminent  souvent  par  des  grottes. 
QueJqnes-una  sont  i  sec  au  moment  des  grandes  marées;  dans  d'autres,  i 
reste  toujours  une  grande  hauteur  d'eau.  C'est  dans  us  derniers  que  j'ai 
trouvé  un  gisement  de  PolUi^t;  ils  occupent  h  peu  près  la  lone  des  Fnmis. 
Mais  Ik,  en  raison  de  la  violence  de  la  mer,  les  Fuous  manquent  el  tout 
ieur  niveau,  sur  celle  cdte  battue,  est  occupé  par  un  immense  banc  de 
Moules.  Ce  banc  est  interrompu  çà  et  U  par  les  PoUieipes  qui  y  sont 
excessivement  nombreux.  Us  vivent  en  paquets  de  3o  h  ho  individui,  sa 
touchant  tons  par  le  bas  de  leur  pied,  el  si  solidement  attachés  tant  à  la 
roche  que  les  uns  aux  autres  qu'il  est  presque  impossible  de  les  amobar 
sans  un  fort  eoutean.  La  paroi  du  couloir  en  est  presque  entièrement 
tapissée. 

Je  fais  passer  sous  les  yeui  de  l'assemblée  quelques  photographies  prises 
dans  ce.  gisement. 


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—  534  — 

Je  me  permets  de  faire  remorquer  qu'il  esL  fort  dilGcile  de  prendre  ces 
phot4^rapLte8;  il  est  malaise  île  detscôidre  le  long  des  parois  glissantes 
presque  verlicales  du  couloir,  surtout  avec  un  appareil  photc^raphiqae , 
et  encore  plus  difficile  de  l'inslaller  sur  son  support  pour  Taire  des  vnes 
posées,  ce  qui  est  rendu  nécessaire  par  la  demi-obscuiild  de  rcndivil. 
Même  quand  le  temps  est  beau ,  la  mer  y  est  toujours  egitée  et  il  est  im- 
possible d'en  approcher  en  bateau;  les  vagues  déferlenl  sur  les  Po'iicipes 
et  sur  te  photographe  et  si  l'on  évite  de  prendre  un  bain  complet  on  est 
lonjonn  certain  de  recevoir  plusieui-s  douches.  Le*  Pollici[ies  vivent  là  dans 
l'écume  des  vagues,  iis  sont  lavés  h  grande  eau  ii  chaque  v^ue  plusieurs 
fois  par  minute,  aussi  hieu  pendant  la  mer  busse  que  pendant  la  mer 

J'ai  trouvé  an  antre  git^nent  de  Pollidpes,  non  loin  du  premier,  daos 
nne  grotte  presque  com|dètemeal  obscure;  ils  sont  fixés  nniqueniott  dans 
les  fentes  de  la  roche  et  semblent  ainsi  encadrer  des  espaces  vides  où  la 
roche  polie  ne  leur  permet  pas  de  se  fixer.  La  mer  défei-fe  dans  cette  grotte 
daas  les  grandes  marées  avec  nn  bniit  formidable. 

11.  Tandis  que  la  cAte  occidentale  de  Quiberon  est  exposée  h  la  grande 
houle  de  l'Océan,  au  contraire  sa  face  orientale  est  abritée  par  la  presqalle 
même;  les  falaises  sont  basses,  ia  mer  calme,  et  l'on  trouve  ib  des  plages 
vaseuses,  des  herbiers,  et  des  dépAts  liltoraun  de  mer  tranquille.  I*o  xone 
des  Fucus  se  trouve  là  sur  des  surfaces  presque  horizontales  très  étendues 
et  forme  les  tapis  hruns  jaunâtres  que  tout  le  monde  connaît. 

En  examinant  l'une  de  ses  sur^ces  couvâtes  de  Pneus,  mon  atten- 
tion a  été  attirée  par  Irob  grandes  taches  plus  nu  moins  arrondies 
ayant  une  trentaine  de  mètres  de  diamètre,  et  aussi  blanches  que  si 
on  les  avait  saupoudrées  de  farine.  En  y  r^ardant  de  plus  près,  j'»i 
remarqué  que  le  bord  de  la  tache,  moins  blanc,  était  recouvert  d'innom- 
brables Spirorbis,  tandis  que  les  parties  moyenne  et  centrale  de  la  tache, 
beaucoup  plus  blanches,  présentaient  nn  revêtement,  formé  d'une  Al^c 
calcaire  plate  et  mamelonnée  qui  avait  recouvert  tontes  les  pierres,  les 
Balança ,  les  objets  divers  exposés  à  sec  à  la  lumière.  D'autre  part  sur  ces 
taches  les  Fucus  avaient  disparu  et  il  n'en  restait  que  ç  et  là  des  débris 
de  leur  souche  on  l'on  voyait  les  traces  d'un  instrument  1  l'âne!. snt.  D'après 
les  reose^ements  que  j'ai  obtenus,  on  n'avait  pas  coupé  le  goémon 
depuis  la  fin  de  mars  ;  c'était  donc  entre  mars  et  aoAt  que  s'étaient  produites 
les  taches  en  question.  11  me  parait  probable  que  c'est  après  la  coupe  de 
mars  que  les  Spii-orhis  se  sont  iustalléi  en  foule  en  ces  points;  ils  ont 
empêché  le  Fucus  de  repousser  et,  un  peu  plus  tard,  l'Algue  calcaire  est 
venue  les  recouvrir;  elle  n'a  pu  h  faire  qu'autant  que  les  Spirorbis  lui  ont 
préparé  un  terrain  dépourvu  de  Fucus.  Mais  j'ignore  pourquoi  ce  phéno- 
mène ne  s'est  produit  que  sur  ces  trois  points  de  la  grève  et  non  partout, 
lif  résultat  est  que  ces  taches  produisent  tout  k  fait  ï'asiiect  de  taches  de 


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—  535  — 

pelwle  sur  )s  lone  des  Fucus.  Il  faudrait  suivre  dans  le  courant  de  l'hiver 
l'évolutioQ  de  c«8  AlgiiM  et  dee  Spirorbis  et  coD«la(er  si  au  printemps  de 
nouveaux  Fucus  seront  venus  se  dévdopper  sur  les  taches  dont  i\s  ont  Hé 
expulses  au  printemps. 

D'après  M.  Gravier,  qui  a  bien  voulu  les  dëlerminer,  les  Spirorbis 
appartiennent  It  deux  espèces  :  Spirorbû  Pagawteekeri  de  Qualrefages  el 
Sfirttrhia  eontu  arielix  Phiiippi.  I/AIgne  est  d'âpre  M.  Hariot  tiu  Litho- 
tiomoHin ,  mais  il  n'a  pas  été  possible  de  lui  donner  un  nom  spécilirjue.  car 
elle  n'était  pas  k  malurîl^. 


Sbk  lbs^hnblides  polycbbtbs 

nKUimUIIIS  l'AR  l'bIPBÙITIOU  HITÂMrTKfllK  rHAHÇAISB 

{Apukoditib.is,  Ampbihomiehs,  Flabslligkkibis,  Malhàxibus, 

AuPBAKBTtBUS), 

PAR  M.  Cil.  GniviER. 

VI.  Famille  des  AFHRODtTUlHS  Savigny  sensu  stricto. 
Titn»  P«l7Boc  s.  si.  OEntpd,  KinL.  Malmf;.  Lev. 

PoLYHOE  (Enipo)  a<itab<:tica  Kinbei;^. 

J.-1!.-H.  Kinberg,  Fr^atten  Rugénies  Resa,  Zool.  Animlain,  p.  9.^, 
Taf.  X,  58. 

E.  Ehlers,  Die  Polychœten  der  hamburger  magalhaensischen  Sammel- 
reise.  1897,  p.  19. 

E.  Eblers, pie AnndidenderSammIuDg  Plate,  ^t.  Jahrb.,  Sffpl.Faiina 
Chileiuii,  11,  1901,  p.  a56. 

E.  Ehlers,  Die  Polycfaeelefl  des  magdlaniscben  und  chilenischen  Straiides. 
l^n  faiinistiecber  Versnch,  1901,  p.  '17,  Taf.  IV,  fig.  6-i3. 

Deux  exemplaires  incomplets  de  celte  espèce  oat  été  recueillis  à  l'Ile 
Itooth-Wandel ;  trois  autres,  de  plus  petite  taille,  incomplets  aussi,  ont  été 
dragues  dans  la  baie  Biscoé,  i  110  mètres  de  profondear.  Ce  Polyuoînieii 
a  été  signale  en  divers  points  de  la  Terre  de  Feu  et  snr  la  cAte  «In  Chili 
(Cdbucco). 

Gnsi  HMr^alhsc  Kinberfr.  Malmgrea  s.  cil. 

Hakikithoe  bissuta  Johnson. 

H.-P.  Johnson,  A  preliminary  Account  of  the  marine  Annelïds  of  the 
Pacific  Coast,  Proccerf.  oflhr  Calif.  Aead.  of  Seieuee* ,  xr.  111,  Zool-,  vol.  I, 
n'  5,  San-!''i'ancisco.  i8fl7,  p.  iSa- 


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—  5S6  — 

E.  Ehlers,  Aandiden  der  Samndaag  IMat«,  Zool.  Jakrb,,  Suff.  Favim 
CJiUauù,  If,  igoi,  p.  903. 

E.  Ëhlen,  Die  Polychtetea  des  magellaniKheD  uod  chileaischen  Strsndea. 
Ein  fennislischer  Vereuch,  1901,  |i.  ha. 

Je  rapporte  avec  doute  â  cette  eapèoe  oalironiienae ,  trouvée  égaieinent 
surlei  cAles  du  Chili  (TumbeB)par  Plaie,  une Harmotbop  en  mauvais é(at 
récoltée  à  l'Ue  Bootb-Wandel ,  par  '10  mèti'es  de  fond. 

HiaMOTBOi  spi.-iO.si  Kinberg. 

J.-G.-H.  Kinberg,  Annulataaova^^yv.a/'Aoïv/.  Vtleiuk.-Akait Fôrkmàl., 
iSÔIi,  p.  386.  Frf^ltcn  Eugénie»  Resa.  /ool.  Anoulala,  Taf.  VI,  3i. 

E.  Eblers,  Polychœten  Her  hamburger  magalhaensigcheo  Sammdreise, 
1897,  p.  IQ. 

K.  Eblers,  Magel]ani»cbeAnne)iden.  Sarhr.  d.  K.  Cetell.  Her  Wittnueh., 
Gôttingen.  Math.-Pbys.  Klasse.  1900.  p.  ao8. 

E.  Eblers,  Anneli  len  der  Sammiiin^  Plate,  Zool.  Jakrb.,  Supp.  Fauna 
ChUentii,  II,  1901,  p.  a53. 

E.  Ehlers ,  Die  Polyclw^len  des  mugcllaniacben  und  cliilenischen  Straades. 
Eiu  faunisliscber  Versucb ,  1 9a  1 ,  p.  1 1 . 

Une  vin^ine  d'eiemplaii-cs  de  celle  espère  oot  été  recueillis ,  soit  èi 
marée  basse,  fous  les  pierres,  soil  en  dragage,  juscju'à  âa  mëtrM  de  pro- 
fondeur, à  rt)e  Buolh-VVandel ,  an  Port  Charcot ,  Ji  l'Ile  WieDcke ,  ii  la  baie 
des  Flandres  eti  l'île  Moureau. 

Vil.  Fahille  des  AMPHINOMIENa  Savigny. 
GisiB  EuphroBj'Bc  Savi^y. 

EnnnosTin  notults  Ehlers. 

E.  Eblers,  Magellanische  Anneliden,  A'ocAr.  der  K.  fletelUek.  der  Wh- 
tensek.,  Gfiltingcn,  math.-phys.  KJasse,  1900,  p.  307. 

E.  Eblers,  Die  Polychtclen  Âe^  magell  niisrlien  und  cbilenischen  Strandes. 
Ein  fauuisliscber  Versucb.,  1901,  p.  38,  Taf.  I,  fij;.  19-1 5. 

Un  exemplaire  en  bon  état  de  cette  espèce  a  éifi.  recueilli  dans  la  baie 
Bisco^.  Les  deux  exemplaires  étudiés  par  Ehlei-s  provenaient  du  cap  Va- 
lentyn  où  ils  ont  été  trouvés  è  i5o  brasses  de  profondeur  (un  peu  plus  de 
ayo  mètres). 

VIII.  FtHiLLE  DBS  FLABELUGËRIENS  de  Saint-Joseph. 

(PiiMDSE*  Grube,  Chlohéhibnb  de  Quatrefages,  Sipiioio*toh«ce«  Johnston.) 

GsnnE  Flal>clll(«ra  Ssrs. 

(SiraosTOiuM  Ollo.  Siphdrostoki  Ralhke,  Cblddshi  Dujardin,) 

F1»b«Uljf«i«  Goordonl  nov.  sp. 

Un  exemplaire  ontiei'  et  en  bon  t^tat  de  celte  espi-ce  nouvelle  n  été  dra- 


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—  537  — 

goé  dans  lePortCharcotJi  Ao  mèlrea  de  profondeur;  il  mesure  il  nùllU 
mètres  de  longueur,  3  raitUin.  5  dana  sa  [dus  grande  largeur  et  compte 
19  s^gères. 

La  partie  antérieure  du  corps,  peu  distbcte  à  première  vue  de  l'extré- 
mité opposée,  est  entourée  par  une  sorte  de  cage  â  paroi  «ani-trani^Mrente 
soutenue  par  de  longues  soies  courbes  cloisonoëes,  couvertes  de  papilles  i 
base  envaoée.  Palpes  épais,  très  développés,  avec  nn  sillon  médian  ven- 
trd,  beaucoup  plus  longs  «jue  les  brancbies.  Faisceau  dorsal  composé  de 
5  on  6  soies  simples,  un  peu  arqnées  au  voisinage  de  leur  sommet  étiré 
en  pointe  grSe,  avec  un  petit  nombre  d'anneaux  dans  la  partie  terminale; 
en  s'éloignant  de  cdie-ci,  les  anneaux  s'espacent  beaucoup  [dus.  Soies  de 
la  charpente  de  la  cage  antérieure  avec  anneaux  beaucoup  plus  nombreux 
répartis  sur  une  plus  grande  longueur. 

A  la  rame  ventrale,  nne  seule  soie  généralement;  quelques-uass  en  ont 
deux.  Soies  ankyiosëes  avec  une  pseudo-seqie  fortement  recourbée,  striée 
obliquement, de  même  que  la  hampe.  Assez  nombreux  anneaux  incomplels 
au  voisinage  de  l'articulalioii.  Papilles  longuement  pëdiculées,  un  peu 
renflées  dans  leur  région  moyenne,  avec  leur  extrémité  libre  apbérique  et 
couverte  eonme  par  une  toison  de  cils  épais.  Se  rapproclie  du  Flabeliigmti 
induta  Ehlers  de  l'Amérique  du  Sud  et  de  la  Géorgie  du  Sud  '''.  S'en  joigne 
par  les  palpes  rdalivement  plus  développés,  par  la  forme  des  soies  anky- 
ïosées,  par  celle  des  papilles  et  par  le  nombre  moindre  de  segments 
sétigëres. 


Cette  seconde  espèce  a  été  recueillie  au  même  endroit  que  la  précé- 
dente, au  Port  Cbai'cot,  à  lo  mètres  de  profondeur.  Le  plus  grnnd  des 
deux  exemplaires  récoltés  a  6a  millimètres  de  longueur,  li  millimètres 
de  largeur  et  compte  96  sétigère.-^.  Le  corps  n'est  revéln  ni  de  sable,  ni  de 
vase,  de  sorte  que  l'animal  se  laisse  parfaitement  voir  par  transparence  à 
travers  l'épaisse  couche  de  mucus  qui  l'enveloppe. 

Palpes  épais  avec  un  sillou  médian,  terminés  eu  pointe  mousse;  bran- 
chies fort  nombreuses,  creusées  d'un  sillon  pigmenté  en  brun  violet.  Cavité 
circooscrite  par  les  palpes  et  les  branchies  remplie,  chez  le  plus  petit 
etemi^re,  d'œufs  jaunâtres,  sphériqnes,  adhérents  les  uns  aux  autres. 

Faisceaux  dorsaux  de  soies  longs  et  grêles,  donnant  à  l'animal  nne  phy- 
sionomie spéciale,  ayant  jusqu'à  18  millimètres  à  partir  de  la  surface  du 
mucus,  qui  a  plus  de  a  millimètres  d'épnisseur.  Dans  chacun  d'eux,  de 
ù  A  6  soies ,  dont  les  extrémités  seules  sont  visibles ,  striées  longitudina- 

<'>  E.EiLina, Polychatender hamburger mB^IhaeoMMhenStFnmelreine,  1897, 
|..  io5,  T«r.  VJI,%  1O8-173. 


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—  558  — 

lanent,  avec  un  certain  nombre  d'anneaux  assez  régulièrement  espaces, 
sanf  an  voisinage  ie  ta  pointe  terminale  où  ils  sont  plus  rapprocha. 

Faisceaux  ventraux  aus^  grèle8,maiBmoinslangsqiie  les  dorsaux,  com- 
posés en  général  de  k  soies  ankylosées  à  pseuHo-serpe  assez  fortement 
recourbée  du  sommet  et  couverte  de  stries  courbes:  hampe  quadrangO' 
laire,  slriép  obliquement,  avec  deii  anneaux  uniformément  espacés,  t  on 
3  soies  senlemeot  aux  faisceaux  de  la  r^ion  postérieure  du  corps. 

Présente  certaines  analogies  avec  le  Flabeiligera  [Siphonotlomuin)  iliplo- 
eha'toâ  Otto''',  mais  en  difftre  complètement  par  les  caractères  des  soies 
aakylosées,  par  le  nombre  moindre  des  segments  et  par  son  faciee. 


IX.  Famille  des  MALDANIENa  Savigny. 
Gmu  Rkodlnc  Hilingren,  Ehlere  rliar,  emend. 

Rhodiits  autarcUca  nov.  sp. 

Un  seul  exemplaire  entier  en  assez  bon  état  a  été  dragué  au  Port  Charcot, 
à  an  mètres  de  profondeur.  Ses  dimensions  sont:  longueur,  17  millimètres; 
tai^ur  (maximum),  o  millim.  9.  Le  tube  iait  défaut.  Da  V  au  9*  séti- 
gère,  uD  anneau  blanc  en  avant  des  plaques  onciales. 

Prostomium  soudé  au  premier  sétigère  et  ne  présentant  pas  trace  de  carène 
frontale.  Bourrdets  buccaux  non  couverts  de  papilles.  Aux  &  premiers  séti- 
gères,  des  soies  dorades  senlement.  Au  3'  et  au  S',  une  cdlerette  entou- 
rant la  base  des  segments  précédents. 

S^meuts  courts  jusqu'au  1 1'  sétigère  s'sllongeant  progressivement 
jusqu'au  1 8'.  An  bord  postérieur  de  ce  dernier,  ime  collerette  semUabk 
i  celle  des  bords  antérieurs  des  9*  et  3*  séligères.  Les  h  8^;menls  suivants, 
très  courts,  mais  complets;  le  sq'  soudé  an  py^dium  et  à  ta  cloche  qui 
envdoppe  ce  dernier. 

Soies  dorsales  fines  étroitement  limbées  sur  l'un  des  bords;  à  qudques- 
unes,  un  \uabc  très  i-éduit  sur  cbacnn  des  bords. 

Crochets  ventraux  à  partir  du  5'  sétigère  et  disposés  jusqu'au  13',  sur 
deux  rangées  alternantes,  l'anlérienre  progressive,  la  postérieure  i-élro- 
gresMve;  du  i3*  au  aa'  sétigère,  une  seule  rangée  rélrogressive.  Vues  de 
pralil,  ces  soies  montrent,  au-dessus  de  la  dent  pi'încipale,  3  autres  denti 
superposées,  dont  la  dernière  est  h  peine  riislincle;  manubrium  court.  De 
face,  on  voit,  au-dessus  de  la  dent  priucipale  inférieure,  une  rangée  trans- 
versale de  trois  dents  plus  petites,  puis  une  seconde  raugée  de  quatre  dents 
et,  au-dessus,  de  nombreux  denticules  plus  réduits. 


')  Otto,  De  Sternaapide  llialassemuides  et  Siphostomole  diplochaito;  Anima- 
1  mariliniorjin  iioiidum  cdiloruii)  gcncra  duo  deKripNt  Otto,  Nova  acta  cal. 
,  i.  X,  |>.  69S,pl.  U. 


ib.  Google 


—  5S9  — 

Pygidiam  entouré  par  une  soilcilttcluclie  tronqua  obtiquemeDtot  s'<^vii- 
sant  sur  la  foc«  vealrale. 

Ressemble  h  la  Rhodine  Louent  Malingren  <''  des  cAlee  danoises  el  su^ 
doises ,  liiais  s'en  sépare  aetlement  par  les  caractères  dti  pioslomium ,  les 
dimensions  relatives  des  divers  segments,  par  l'unique  collerette  pnsti;- 
rieore  an  5*  avant-dernier  B^:ment  et  enfin  par  la  forme  des  crochets 
ventraux. 

GiRRR  LHochODT  GraiN'. 

.     LelooboiM  slngnluia  nov.  sp. 

Un  seul  exemplaire,  en  deux  fragments,  a  été  récolté  à  l'Ile  Boutii- 
Wandel,  h  mar^  basse.  Dimensions  :  longueur,  ta  millimètres:  largeur 
(maximum  ) ,  o  millim.  fi,  Nomhre  de  sëligèrrs  :  1 9. 

Corps  très  grêle.  Longueur  des  segments  croissant  1res  lentement  du 
1"  au  6'  sétigère;  7'  et  8'  fusionnés;  s^menls  les  plus  longs,  du  9'  au 
17';  les  [rois  derniers  assez  développés. 

Prostominm  soudé  nu  1"  segment  achète ,  prt'^entant  de  chaque  cï té  une 
dépression  longitudinale;  des  taches  pigmentaires ,  petil-élre  oculaires. 
1  "  séligère  séparé  du  précédent'  p.ir  im  sillon  bien  marqué  ;  faisceau  dorsal 
avec  deu.t  sortes  de  soies  :  les  unes,  sans  limbe,  élai^iea  en  spalnle  dans 
leur  partie  terminale;  les  autres,  coudées  et  prolongera  par  nue  lame 
mince,  voiubie,  dont  l'un  des  bords  eut  garni  de  longs  cils  très  serrés.  A 
chacun  des  a  premiers  sétigères,  une  seule  soie  aciculaii'e  de  chaque  cAté; 
an  3*  segment,  a.  \nx  autres  segments,  crochets  de  forme  spéciale.  I^ 
grosse  dent  basilaire  esl  surmontée  de  3  autres,  de  taille  dt-croissant  vers 
le  vertex;  barbule  sons-roslrale  étroite;  eu-dessous  du  poiol  dVniergence, 
un  gros  renflement;  partie  profonde,  courte,  étroite ,  très  fortement 
recourbée.  Derniers  s^ments  du  corps  bien  développés  et  pourvus  de  soies. 
Pygidiujn  entouré  par  une  collerette  courte,  h  bord  non  festonné;  pas  de 
saillie  conique  correspondant  à  l'orince  anal. 

Par  la  forme  de  ses  soies  doi-sale»  et  de  ses  ci-ochels  ventram ,  ce  Maida- 
iiien  se  classe  tout  h  fait  k  part  dans  le  genre  Leiorhonc ,  dont  il  jtourrait 
mi^nii;  i^tre  séiwi-é. 

GriM  P«taloproctBH  de  Oualrefafji's. 

PetsJoprootn*  sp. 

3  fragments  antérieurs  de  ce  Maldanieu  ont  été  recueillis  h  l'Ile  Wincke.  Le 
plus  grand  el  le  moins  mal  conservé  mesure  95  millimètres  de  longueur, 
3  millim.  a  dans  sa  plus  grande  lai^uret  est  réduilaux  5premi««séltgères. 

'■''  K.-J.  tâiLiMGUn.  knaaitlaPaMiKU,  Ofo.  af  KoHgl,  Yrt.- U-O't.  Fôrhandl., 
18^7,  p.  90y,  Ub.  Xl.lij;.  Cl. 


ib.  Google 


—  5^0  — 

Proslomium  pourvu  d'une  carène  larg^  et  peu  saillante,  soudé  au  pre- 
mier sèment  acbète.  I-otigueurdu  segmeot  croissant  du  i"  au  3';  le  S*  un 
peu  plus  court  que  le  pri^n^dent. 

Soies  dorsales  de  a  sortes  :  les  unes,  colorées  en  jaune,  un  peu  cou- 
dre ,  élroilement  limbëes  d'un  cAlé  seulement  ;  les  autres ,  iucolores ,  plus 
Goes,  presque  droites,  avec  de  petites  écailles  disposées  presque  paraU^e- 
ment  au  bord  de  la  soie,  de  cliaque  c^lé,  dans  la  partie  terminale.  Ani 
6  premiers  séligëres,  de  i  à  3  soies  eciculaire:»  robustes  presque  droiles, 
terminées  en  pointe  mousse.  Au  h'  séligère,  de  chaque  cité  ii  crochets 
avec  trois  deuU  surmontant  la  pointe  principale;  H  barbules  soa»-rosi 
traies;  partie  profonde  légèrement  arquée,  renflée  au-dessous  dn  point 
d'émergence. 

Par  l'ensemble  de  ses  caractères  et  surtout  par  se»  soies  dorsales ,  ce  Mal- 
dsnieu  parait  se  ranger  dans  le  genre  Pelahproetut ,  très  facilement  recon- 
oaissable  dans  sa  partie  postérieure  qui  fait  mallieureusemeut  défaut  id. 

\.  FiuaLK  DRs  AMPHARËTIUNS  Malm^reo. 
Gmi  A^ipharaM  Malmgren. 

ANPHtKETE  PATACONioA  Kinbci^. 

J.-G.-H.  Kinberg,  AnnulaU  nova,  0/b.  a/.  Kongl.  Vei.-Akad.  Fôrhandt., 
i866,p.  3i3. 

E.  liihlerti,  Polychxlen  dcr  liambm;ger  magalbseusischeii  Sammelroise, 
1897,  p.  129. 

E. Kklers,  Magellaoische  Anoelideu,  \<ickr.  derk.GetelUcli. der  If  iiMuck. 
Gôltingen,  Malb.-Phys.  Klasse,  1900,  p.  390. 

E.  Eblers.DiePoiychœlendes  magellanischen  uud  cbileniscben  Sliandes. 
Ein  faunisti^er  Versuch.  Berlin,  igoi ,  p.  aoC. 

Je  rapporte  avec  quelque  doute  à  l'espèce  décrite  par  Kinberg  un  Am- 
pharete  dragué  k  110  mètres  de  profondeur  dans  la  baie  Biscoé,  auquel 
manquent  les  branchies ,  si  caduques  chez  la  plupart  des  Polychèten  de  oetlr 
famille.  La  détermination  spéciGque  est  embarrassaDte  k  cause  de  l'insulli- 
sance  de  la  diagnose  très  sommaire  et  sans  figure  de  Kinbei^g. 

Celte  espèce  a  déjîi  él<'  signalée  i-n  divers  points  de  reitrémilé  méridio- 
nale de  l'Amérique  du  Sud. 


U.1  SÀBbLuaiSH   npi.vr  suit   un  UnACHiorODii 
(KinoENA  Au'.ocïf  J0VB11), 

PAU   M.  Cb.  (iRATlEH. 

IJn  draga^  pratiqué  pr  le  Marine  Surney  de  l'Inde,  dans  l'oc&tn  In 
dien,  par  76"  118'  de  longitude  est  (Gummicb)  et  8°a3'  de  latitude  noiil. 


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—  u\  — 

h  une  profondeur  (le  186  mètres  emiroofioa  lathDms],a  ramené  à  )a  sar- 
face  un  grand  nombre  de  Brarhiopodes  appi-t^nant  à  ud  genre  considéré 
comme  foMÏle,  Kiiigena  Davidson,  du  Jurassique  supérieur  et  du  Cn*tacé, 
dont  ils  constituent  une  espèce  nouvelle,  Kingena  Aleoeki  Joubin.  Un  cer- 
tain nombre  de  ces  Brachiopodes  servaient  do  support  au  Saljcllarien  qui 
fait  l'objet  de  cette  noie.  Ce  Polychète  vit  dans  un  tube  rugueux ,  formé 
de  grains  de  sable  de  dimensions  variées,  de  Foraminifi^res ,  de  petits  frag- 
ments de  coquille  solidement  a^utinés  et  tapissé  intérieurement  par  un 
enduit  mince,  un  peu  l'iastique,  semi- translucide,  sécrété  par  l'animal. 
Cd«i-ci  parait  fixei'  son  tube  de  pri?férfnce  sur  le  pédoncule  du  Brachio- 
pode;  les  divers  individus  «[ui  s'établissent  sur  un  mâme  hâte  superposent 
leurs  tubes,  fréquemment  contournés,  sans  régularité  apparente,  sur  la 
valve  dorsale.  Bien  que  les  mouvements  des  valves  soient  étroitement  limités 
par  la  disposition  de  la  cbamière  chez  les  Brachiopodes,  il  n'en  est  {ms 
moins  vrai  qu'ils  doivent  être  fortement  entravés  par  la  présence  des  Anné- 
lides  tubicoles  en  question.  1!  semble  bien ,  en  effet,  que  le  commensal  est 
aussi  funeste  i  son  hôte  que  certains  de  ses  congénères,  le  Sabellaria  spi- 
nitloia  l>euckart,  par  exemple,  le  sont  aux  Huîtres  des  gisements  naturels 
de  la  Mancbe.  Certaines  coquilles  sont,  h  la  fois,  recouvertes  et  remplies 
par  les  tubes  du  Polychèl''. 

T<e  plus  grand  des  exemplaires  étudiés  a  1 1  millim.  5  de  longueur  totde; 
la  lai^ur  ne  dépasse  pas  3  millimètres.  Des  taches  pigmenLiii-es  d"un 
rouge  brun  foncé  s'observent  h  la  partie  antérieure  du  thorax  et  siu-  les 
branchies-,  dans  la  région  ahdominsJe,  entre  l'eYtrémilé  de  la  pinnule  et 
la  brancbie,  il  existe  également  une  ponctuation  bien  marquée  de  chaque 
cAlt^,  à  tous  les  segments,  {.e  nombre  des  segments  séligères  est  de  -^5,  en 
moyenne. 

lia  partie  antérieure  du  corps  ou  thorax  présente  en  avant  un  liiplc 
ceiTle  de  grosses  soies  ou  paiera  constituant,  dans  leur  ensemble,  nne  sorte 
d'opercnle.  Le  cerde  externe  est  composé  par  une  vingtaine  de  palika  de 
chaque  cftte.  Chacune  de  celles-ci  olTre  à  considérer  :  i°  nne  longue  tige 
basilairet  a'  une  portion  moyenne  fort  élargie,  en  battoir,  avec  des  stiies 
transversales  assez  espacées  et  des  stries  longitudinales  plus  seiTées:  3'  une 
grande  épine  médiane,  de  longueur  égale  sensiblement  h  celle  du  battoir, 
avec  des  expansions  latérales  disposées  suivant  le  mode  penné,  de  largeur 
di<cmissant  de  ia  base  au  sommet  étiré  en  une  poinle  ti-ès  océrée;  h  la  base 
de  ce  prolongemeut  médian,  trois  grosses  épines  recouritées  vers  les  câtés 
et  de  taille  décroissant  de  dedans  en  dehors  forment  le  bord  sui>érieur 
du  battoir.  Le  cerde  moyen  se  compose  d'une  dizaine  de  soies  plus  sail- 
lantes que  les  précédentes:  au  renflement  médian,  fait  suite  une  longue 
épine  creuse  presque  rectilîgne,  ni-quée  vers  l'intérieur  dans  sa  partie  ter- 
minale, avec  <le  fortes  stries  transversales  dessinant  des  crans  lacement 
marqués  sni'  les  bonis.  I,e  cercle  interne  est  constitué,  de  chaque  côté,  par 


ib.  Google 


—  5^i2  — 

une  (lixaioe  de  soien  coucliées  vers  le  cenU«,  cunuuc  pour  parfaire  l'oper- 
cule, fortemeut  gëaicnlées,  semblables  aui  prétt'denles.  mais  plus  courtes. 

Au-dessous  de  cette  couronne  operculaire,  on  voil,  de  chaque  cAt«,  de 
petites  t.ingueltes  digitiformes ,  creusées  ea  gouttière  sur  la  face  interne 
Ix^s  palécs  sont  âxëes  profondément  dans  doux  supports  muscnlaires  puis- 
sauts,  demi-cylindriques,  acculés  suivant  le  plan  deaymétrie,  i-éutùs  sur  la 
face  dorsale  par  une  membrane  un  jieu  écliaucrée  en  avant,  largement  sé- 
|)arés  sur  la  face  ventrale  :  dans  la  cavité  qu'ils  circouscrivent  sur  celle  der- 
nière, se  logent  en  partie  les  tentacules  fixés  par  rintermédiaire  do  lobes 
basilaires  sur  le  bord  extérieur  de  chacun  des  supports  paléigères. 

L'intérieur  de  cette  cavité,  situéj  en  avant  de  la  bouche,  est  pigmente- for^ 
temeut.  La  lèvre  supérieiu-e  ou  dorsale  très  renflée,  tendue  entre  les  sup- 
ports paléigères,  se  continue  de  chaque  tAlé  par  un  rcplï  qui  longe  \vs 
pièces  basilaires  des  tentacules.  La  lèvre  iurérieui-e  a  la  forme  d'un  gros 
bourrelet  creusé  d'un  sillon  mi'dian  qui  conduit  k  la  bouche. 

Sur  la  face  ventrale,  ce  bourrelet  est  encadré  de  chaque  cAté  par  un  lobe 
à  contour  arrondi  et  par  une  languette  terminée  eu  pointe  eOîlée.  L'n  sillon 
si'pare  du  premier  sétigère  cette  membrane  sous-buccaie. 

Le  premier  sél^re  est  pourvu  paiement  d'une  languette  assez  effiler 
située  un  peu  plus  dorsalement  que  la  précédente.  Il  porte  la  première 
branchie  en  forme  de  languette  épaisse  et  le  premier  faisceau  ventral  de 
soies:  les  soies  dorsales  font  ddiaul.  Os  soies  sont  peunées:  leurs  barbelurcs . 
Ih's  longues  et  très  seri'écs ,  se  poursuivent  jusqu'au  voisinage  dn  sommet 
tri's  elI!M.  Aux  trois  segments  suivants  du  thorax ,  il  existe  de  chaque  cAtë 
un  faisceau  dorsal  et  un  faisceau  ventral.  An  faisceau  dorsal,  porté  par  une 
languette  dont  la  saillie  s'accentue  du  premier  au  dernier  des  trois  seg- 
ments et  qui  est  courbi<c  sur  la  pai-oi  du  corps  vers  la  partie  postérieure, 
il  existe  une  dizaine  de  soies  simples,  lai'geî,  étalées  dans  leur  partie  termi- 
nales et  fortement  déchiquetées  sur  leurs  bords:  de  profil,  la  soie  s'amincit 
de  la  base  au  sommet,  qui  est  incurvé.  Au-dessus  de  chaque  faisceau  dor- 
sal, existe  une  languette  bi-ancbiale  de  mêmes  caractères  que  celle  du  pre- 
mier sétigère.  A  la  rame  venlralc.  qui  ne  possède  {«s  de  mamelon  saillant, 
les  suies  ont  la  même  physionomie  que  les  dorsales-,  mais  elles  sont  beau- 
C'iup  plus  piiiles,  rdativemenl  plus  élargies  en  palette  dans  la  partie  lei- 
minale  et  beaucoup  plus  profondément  déchiquetées  sur  leur  bord.  Os 
deux  sortes  de  soies  doivent  jouer  un  n\le  très  actif  dans  la  circulation  do 
l'eau  à  l'intérieur  du  tube  lorsque  l'animal  y  est  relii-é. 

Lo  seconde  i-égion  du  corps,  dite  abdomiimtc,  comprend  tous  les  ser- 
ments en  arrière  du  quatrième,  au  nombre  d'une  vingtaine,  tous  du  même 
type ,  sauf  que  le^  dimensions  des  parapodes  cl  des  branchies  vont  en  dimi- 
nuant d'avant  en  arrière.  La  rame  ventrale  est  formée  [xir  un  âisceau  de 
soies  très  brillantes,  très  grêles,  portant  de  chaque  cêté  des  «'cailles  '»  bord 
libre  un  peu  déchiqueté.  Je  ne  vois  aucun  indice  de  cirre  ventral.  La  rame 


ib.  Google 


—  bA3  — 

dorsate  a  la  forme  de  pinoides,  garnies  chacune  d'une  nDgée  transversale 
de  plaques  onriales  très  nombreuses,  rétrogressîves,  avec  uabord  dente 
convexe  où  l'on  dislingue  six  dents;  ia  posLërieure,  k  peine  visible  de  pro- 
ni,  est  unique,  toutes  les  antres  sont  doubles;  deux  soies  s'allachent  k  la 
partie  antérieure  de  chacune  de  ces  plaques,  une  antre  à  la  partie  posté- 
rieure. 

La  région  caudale,  dépourvue  de  parapodeset  de  soies,  n'est  pas  divisée 
en  t^meuts;  chez  un  individu  en  bon  étal  de  couserration ,  oii  edie  parait 
£tre  bien  intacte,  elle  est  exceptionnellement  courte.  La  plupart  des  exem- 
plaires ont  perdu  en  totalité  ou  en  partie  cet  appendice  caudal. 

Parlafoimede  ses  palées  externes,  cette  espèce  nouvelle,  que  je  propose 
d'appeler  Sabelleria  Âlcoeki,  se  rapproche  de  la  Sahelleria  tpinuloia  Leuc- 
kart'''  des  côtes  des  mers  du  Nord  de  l'Europe  et  de  la  Manche.  Elle  en 
diflère  par  les  caractères  des  autres  palées  et  par  ceux  des  soies  tlioraciques. 
Par  celles-ci,  elle  présente  des  aimilitndes  avec  la  Sabelleria  Virgim  Kin- 
lierg  ''',  dont  la  séparent  nettement  ses  pelées.  Les  soies  thoraciques  de  la 
Sabelleria  [Paltatia)  Johnsbnii  Mac  Intosh'''  ne  sont  pas  non  plus  sans 
analogie  avec  celles  de  l'espèce  décrite  ci-dessus. 


cosALLianriBs  de  l'Îls  Sax  Tuons 

(golfs  de  GniNiE), 

PAK  M.  Ch.  GiATin. 

I 

t.es  Polypes  coralliaires  ne  construisent  de  récifs  que  dans  les  mers  uii 

la  température,  pendant  ie  mois  le  plus  froid  de  l'année,  ne  s'abaisse  pas 

au-dessous  de  ao  degrés  centigrades.  D'après  la  carte  dressée  par  Dana  ''', 

la  ligne  isotherme  correspondante  (isocryme)  s'éloigne  peu,  en  moyenne. 

du  98'  degré  de  latitude,  au  milieu  des  grands  océans;  mais,  an  voisinage 

des  continents,  il  n'en  est  pas  ainsi.  D'une  manière  générale  on  peut  dire 

que  les  deux  îaocrymes  (nord  et  sud)  s'écartent  l'uu  de  l'autre  sur  la  cAte 

orientale  de  l'Afrique,  comme  sur  celle  de  l'Amérique,  tandis  qu'dles  se 

rapprochent  l'une  de  l'autre  sur  les  eûtes  occidentales  des  deux  mêmes 

(■1  I^nciAaT,  Zur  Kenntiùiis  d>^r   t'auna  von  Islanil,  Arehiv  Jur  Naturgtieli. , 
tSAg,  1. 1,  p.  176,60  note. 

(')  J.-G.-H.   KiKiBi.a,hanohiiD>n,<>/r.  a/Kmgl.  Vtumk.  —  Akad.   For\., 
■  860,  LXXllI.p.  3&9. 

'"I   W.-C.  Mac    Iktosu,  Tlie  Vuyage  uf  H.  M.  S.  ChaUeogcr,   Report  on  tbe 
A>inetida  Polgchœla,  18S7,  p.  /iià,pl.  XLVII,  %.r>,  6;  pi.  XXV>,  lîf;.  i6"j3. 

("  J.-D.  Dist,  Coral  and  Caral  hlmd;  Limdon,  1S79. 

.Mdsél».  —  III.  37 


ib.Googlc 


—  544  — 

parties  du  monde;  autrement  dit,  la  Eone  éqnalQriale  oii  m  loealÏMDt  lea 
récifs  coralliens  s'élargît  de  l'Ouest  ver»  l'Est,  tant  dont  h  Padliiiue  que 
dans  l'Adanlique. 

Mait  ifl  température  n'est  pas  le  seul  facteur  râlant  la  distribution  des 
rëcîre.  Tia  nature  des  cAtes,  la  profondeur  des  eaui,  i'actioa  dm  cDuronIs, 
les  phénomènes  volcaniques,  etc.,  inlerviennent  ici  d'une  façon  très  active 
pour  làvoriser  ou  randre  impossible  l'édificution  des  l'écifs. 

L'oc^fl  Atlantique  est  beaucoup  moins  ricbc  en  formations  corallienn» 
que  !p  Pbclliqnek  Pour  Darwin  ''',  il  n'y  aurait,  tlans  le  pi'emier,  qtie  tes 
récifs  des  Iodes  occidentales  {Antilles  et  Bermudes).  L'illustre  naturaliste 
anglaii  attribuait  l'absence  de  semblubtes  conslruclions  organiques  sur  la 
côte  [Kaidenlale  d'A&ique  et  aulour  des  lies  du  golfe  de  Guinée  —  qu'il 
n'a  jimais  explorées  —  aux  sédimenU  appointés  k  la  mer  par  les  nombreux 
cours  d'eaa  qui  y  débouchent  et  aux  dépAls  boueux  qui  bonlent  UHe 
grande  partie  du  littoral  de  cette  région. 

Dana  '''  pensait  que  les  courants  polaires  froide  le  long  de  la  cAle  y 
empédiaient  le  développement  des  récib. 

Il 

L'Ile  San  Tbomé  située  A  l'équeteur,  se  trouve  comprise,  de  m^me 
qu'Anno  Bom,  Principe  et  Femando-Po  dans  la  zone  subtorride  de  Dana. 
Dans  toute  l'étendue  de  l'Adantiquc,  l'équateur  thermique  se  maintient  au 
nord  de  l'équateur  géographique,  L'iKotlieime  du  7.')'  degré  Fahrenheit 
(33'33  C.)  qui,  dans  la  carte  de  Dana,  sépare  tes  zones  torride  et  snbl'T- 
ride,  coupe  l'équateur  géographique  seosiblenienl  au  même  (wint  que  le 
méridien  de  Paris  et  rejoint  le  continent  africain  au  cap  Forinosc,  dans  la 
Guinée  sni^aise.  Quant  à  la  ligne  isocryme  sud,  die  ratleinl  h  la  hauteur 
du  5'  degré  environ  de  latitude,  près  de  la  limite  sud  du  Cotigo  français. 

On  trouve  presqac  partout  à  San  Thomé,  parmi  les  objets  rej^tés  k  la 
cite  psr  les  lames,  des  Polypiers  moris  aîseï  variés.  L'étal  de  conservation 
d6  dwnbre  d'exemplaires  porte  k  croire  qu'ils  proviennent  d'une  r^ion 
toute  voisine  de  Ttlc.  En  outre,  parmi  Iri^  débris  accumulés  en  quelques 
poirtts,  on  reconnaît  des  Mollusquis  à  lest  épais  comme  les  Spondyles,  les 
Chames,  les  Atches,  etc.  Cns  iudices  m'avaient  amené  à  peU'^r  qu'd  existe 

Cl  Ch.  Jiitvin  (Th*  Structjire  and  Dùlribalion  0/  Corel  Rfff,,  Lqndoo,i8S», 
p.  6«)  r«[»|Klle  que  le  capitaine  Owvii  (/o'U-nat  if  ihe  gmgtMpItieal  Socrtiii,  (ni.  Il, 
p.  8<))  a  mentionaé  IVûstencc  du  ré 'ifs  au  ap  Sainte-Anne  et  aui  îles  SliCrbora 
(tWe  de  Sitrrs  Leone),  mnis  que  t'auteur  di^rlarfl  qu'ils  ne  sool  p«»  "pureiï 
l'urallinen,  et  qu'en  outre,  le  livulenanl  tJolland  lui  h  affirmé  que  cesi  écifs  ne 
sont  (Hih  iitreliiens  ou ,  du  moins,  <[u'ilt  ne  reasemblent  pas  du  out  i  reui  de* 
lades  urcidenlale«. 

">  J,-D,  Dm»,  (m.  dl.,f.  3i5. 


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—  545  — 

dm  réàk  eonllieiM  k  pnoiaiilé  de  San  Tbontri.  Celle  prAomption  ie  fuv 
titia  ùnguUèrameiil  dana  mon  «prit  lorsque  j'expbrai  la  Pniia  IntMme,  i 
Porto  Ale^,  au  end  de  l'tle,  le  i5  août  deranr.  Aa  fond  de  eavilà  creu- 
sée* par  la  mer  dans  te  baialte  «t  remplies  d'eau  k  morje  basse ,  je  d^n- 
vris  plasiflurs  espioee  de  Poritidés  et  d'Astréid^  parfaitement  viftiAlM;  ces 
deux  famiilei  «rat,  oomim  on  te  sait,  caractririeliques  dn  rjcifs  conl- 
liMis. Qaelqnes  jours [diu  tard, ils  fdage  de  Belli  Vist«,au  nord  de  Itle, 
je  retrouvai  dans  les  mêmes  conditions  et  en  abondance  des  exempteim 
des  mteiei  type*.  Gniîn,  le  lendemain ,  99  soôt,  k  l'ile  d«s  Ghènv»  (Qlu 
das  Cabras) ,  dans  plusieurs  cavilà  situées  k  divers  niveaoi ,  je  eonstit*!  In 
présence  des  mâmes  Polypivs  vivuts  Ûiét  iei  sur  let  tradiytes  qui  eunti- 
tiient  entièreineDt  celle  (le  '''.  Du  sommet  de  i'He  marqué  par  le  pttare ,  en 
r^[ardaD(  vers  San  Thomri,  distant  de  moins  de  3  kilonètres,  on  lU»- 
lin^e,  dans  ia  merealma  (dont  la  profondeur  n'eie^  en  aucun  point 
3  brasses  en  cet  endroit),  des  tacfaaa  daires  ail  milieu  des  Max  d'un  beau 
vert  émennde  parfont  ailleurs:  les  régions  moins  eolorées  eorr«spoadeDt, 
sans  doute,  k  des  (bnuations  eorallie&aes.  J'ai  observa,  U  y  a  émx  ans, 
eiactmwnt  la  méoM  apparence  dans  les  réoifs  sitnés  autour  des  Des  Musha , 
dans  le  gvUe  de  Tadjourah. 

On  peut  remarquer  que  les  couditions  requises  pour  i'ëdUcation  des 
redis  se  tnmvent  ici  admirablement  i^lisées.  La  tempi^tare  tte  descend 
jamais  an-dessous  de  ao  de^frés  G.;  i'ean  est  pure  et  constamment  agitée. 
Les  courants  éqvatorianx  f  transportent  sans  doute  des  éléments  nutritifs 
en  aboodeiiM  et ,  toot  an  moins  sur  la  oAte  est ,  il  existe  autour  de  Itle  une 
/ooe  asEei  lat^  dans  taqueUe  k  profondeur  est  inférienre  &  80  mètres,  Ce 
que  l'on  considère  asseï  g^néndement  aujourd'hui  comme  étant  la  limite 
infjrteare  de  la  cnissance  dn  réeib. 

Dans  la  carte  dressée  par  le  commandant  Boteler  en  iSag ,  complétée  et 
cmrigée  k  divarsai  reprises''',  au  nmd  de  l'He,  k  Tendroit  désigné  poor  te 

(''  L'tle  des  Chèvres,  habitée  setdamentptrie  gardien  do  phare  <pii  en  occupe 
le  sommet,  donne  abri  i  un  grand  nombre  d'Oiseaui  et  surtout  i  des  Ltptitnu 
eMiidHt  Br.  M.  A.  Lïrrvii  (Sur  la  transTormstîon  de  rocbee  ralcamqueit  en 
phM]ilii<i>  d'ilumine  bous  l'inflvence  de  prodmts  d'nrif^ne  physïologiquo,  C.  R.. 
.4c.  im  fk.,  t  CXLtlI,  1906,  p.  6fii)  a  sigoslé  i^cemment  la  décomposition 
que  fait  subir  aux  trachytes  de  cet  Ilot  l'action  chimique  de  la  fiente  de  ces  «oi- 
mm\.  H  taquelle  de>  microbes  prennent  vraîsemblalilement  une  part  notable.  I.!* 
phosphate  d'alumine  auquel  l'Ile  donne  lieu  forme  en  sraode  paKIe  la  couche 
brmétn:  qui  recouvtc  la  surface  de  ta  roefae  altéra. 

'•'  Prmttt,  San  7%»me  bhJ  Ami»  Bout  hh»dt  on  lk«  Ow»!  of  AJrica  by  Com- 
mmtitr  T.  Blém;  ittsj.  (Cette  carte  anglaise  cl  deux  antres  cartes  portu- 
gaises [dua  recuites  (i«S3  et  1689)  de  la  baie  Aniia  de  Chares  ont  été  fort  oMi- 
geurae>l  miiea  k  tna  diipoaition  par  M,  le  Conseiller  Diaa  Costa  que  je  tiens 
k  rMBerder  id  bien  vivemeaL) 

3,. 


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—  546  — 

mouillage  des  vaisseaux  de  guei-i'e  auglaie  (Mio  of  War  Roadeteail).  au 
voisinage  de  l'Ilot  des  Chèvres,  autour  du  banc  Aima  de  Cbaves,  eu  divers 
jHiints  de  la  cAte  est,  entre  la  )Kiinte  sud  de  Sau  Thoraë  et  l'Ilot  des  Tourte- 
relles (Uheu  das  RoIbb),  beaucoup  de  sondages  indiquent  camme  fond  : 
r— rock;  il  est  fort  h  présumer  qu'en  nombre  de  ces  points  oîi  la  profon- 
denr  est  inférieure  à  'io  brasses,  il  s'est  dévdoppé  des  récifs  madrépori- 
quee.  fl  y  a  mâme  an  large  de  rembonchure  de  ï'Âgua  Lemos  on  point  de 
sondage  plus  profond  il  est  vrai,  avec  la  mention  :  r.  s.  $k.  erl  (rock. 
sand ,  shdls ,  coral).  L'examen  de  la  même  carte  semble  indiquer  les  mêmes 
particularités  pour  Anno  Bom  et  pour  Principe. 

D'ailleurs,  l'expédition  anglaise  du  CAn/fn^er  (1873-1876)  recueillit  a 
Saint-Vincent''',  aux  Iles  du  Cap-Vert,  3  espèces  de  Polypiers  communes 
dans  les  récifs  des  Inde«  occidentales  :  AtlrœaJrofMi  Esper,  Porilet  super- 
fteialU  Duchassaing  et  Micbeloti,  Poritet  giMlalupeniit  Ducbassaing  et 
Micbeleti,  qui  croisseut  dans  les  flaques  d'eau  formées  à  marée  basse,  dans 
les  menus  conditions  qu'à  San  Thomé.  L'Afrique  occidentale  ne  parait  pas 
aussi  dépourvue  de  formations  coralliennes  que  ne  le  pensait  Darwin.  De 
même,  dans  le  Pacifique  oriental ,  si  les  Gallapagos  où  stationna  le  fin^fe  et 
qui  viennent  d'être  explorées  à  nouveau  par  A.  Agassii'*'  ne  possèdent  véri- 
tablement pas  de  récifs,  il  semble  bien,  quoi  qu'en  ait  pensé  Darwin,  que 
l'Ilot  Clipperton,  situé  i  la  latitude  10*  17' nord,  est  un  véritable  atoll'''. 

Je  n'ai  malbeureusement  pu,  faute  du  moyens  d'action  suffisants,  ex- 
plorer les  récifs  de  San  Tbomé  qui,  à  en  juger  par  les  nombreux  débris 
amoncelés  k  la  cAle,  donneraient  une  riche  moisson.  11  faudrait  avoir  on 
bateau  bien  outillé  avec  un  assortiment  d'engins  de  pêcbe;  il  y  aurait  pro- 
bablement des  difficultés  spéciales  tenant  à  ce  fait  que  les  Polypiers  doi- 
vent être,  en  bien  des  points,  fixés  dii^ctement  sur  des  roebes  volcaniques 
très  consistantes. 

Aucune  grande  expédition  scienlifique  u'a,  à  ma  connaissance,  dirigé 
ses  investigations  dans  le  golfe  de  Guinée  oii  l'on  trouverait  à  coup  sâr  des 
matériaux  d'étude  d'un  haut  intérêt.  La  France  vit  sur  son  passé;  elle  n'a 
rien  entrepris  depuis  les  croisières  du  TiwaiUeur  et  du  Talistiian.  EMe  se 
laisse,  comme  sur  tant  d'autres  points,  devancer  par  les  nations  voisines. 
Sans  parler  ici  des  nombreuses  expéditions  polaires  tant  arctiques  qu'antarc- 
tiques qui  ont  été  organisées  par  les  didérents  peuples,  on  doit  remarquer 

<»  J.-J.  QtiKca.RtpoH  on  th«  Rnf-CoraU,  Tke  Yoyagi  of  R.  M.  S.  OMBêngtr, 
PartXLVI,i8H6,p.  >3. 

C'  Reports  on  tlie  srientiSc  rcsuiU  of  tlie  Eipedition  to  the  Eistem  tropical 
Pacific.  V.  Giatrai  Htport  oj  ihe  E:qieiliiian  by  AUxander  Agatêii,  p.  5i,  pi.  L- 
LVl.  Celle  belle  publication ,  qui  contient  le  rërit  somintire  ia  lova^,  C9t  acora- 
ps/^éi-  de  96  planches  (cartes  et  photof;r*phie$) ,  et  de  8  figureu  dans  le  tcile. 

''  W.  J.  WaiRTON,  Note  on  Clipperton  Sloll  (Northern  PaciRc-),  71*  Qjar- 
lerly  hmn.  of  Iht  Gtotag.  Soc.  of  Londm,  vol.  hh,  189H,  p.  sa»,  pi.  XX-XXU. 


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—  547  — 

ipe  l'AUenugne  feoJe ,  dans  cm  qoiDie  dernièrM  maies ,  peut  revendiquer 
k  Mm  actif  la  P/nuboii  Expédition  et  la  Titfiet  Expédition,  dont  le*  imi- 
tais sont,  aa  miuns  pour  la  première,  à  peu  près  entièrement  publiés. 

Les  formations  corafliennes  de  San  Thoroé  n'affleurent  en  ancnn  point 
A  mer  basse  et  se  maintiennent  m^me  à  one  certaine  profondeur.  Il  en  eat 
ainsi  dans  bien  des  r^ons  oà  les  Polypes  coraUiaires  difploieut  toute  leur 
activité  et  où  la  mer  s'approfondit  brusquement  au  voisinage  des  cAtes. 
D'après  Uarwin ,  dans  les  Philippines ,  le  fond  de  la  mer,  autour  des  lies  est 
recouvert  par  des  masses  irrégulières  de  coraux  qui  n'atteignent  jamais  la 
surface,  malgré  la  grande  taille  que  prennent  certaines  formes.  U  eo  est 
de  nidme  dans  nombre  de  bancs  de  coraux  de  la  Mer  Rouge,  ainsi  que 
le  faisait  remarquer  Ehrenberg  dès  i834'''.  J'ai  moi-même  constaté  dans  le 
golfe  de  Tadjourah  que  certflins  récifs  étaient  recouverts ,  au  niveau  le  plus 
bas  de  la  mer,  par  une  couche  de  plusieurs  mètres  d'épaisseur.  Les  con- 
structions de  Polypiei-s  de  San  Thomé,  ne  s'asséchant  en  aucun  point,  ne 
forment  pas  de  l'écifs  au  sens  habituel  du  mot;  elles  n'oOrent  aucun  obstacle 
è  la  navigation,  mais  dles  ne  sont  pas  moins  intéressantes,  aux  yeux  des 
naturalistes,  que  les  récifs-barrières  et  les  récifs  frangeants  les  mieux  carac- 
térisés. 


MoLLVSttUÊS    TKOBrés  BJNS    LSS   tisiBOS   BB  BKÂGÀGB  DV  TbITIILLUJB  , 
PAR   M.  BlTAT,   PHABMAGIBH  EN  CHEF  DE  LA  HABINB  BN  BBTUITE. 

M.  le  professeur  Joubin  ayant  bien  voulu  me  confier  re:(amen  de  qud- 
quea  résidns  de  dragage  du  Trmailleur  conservés  au  Muséum,  j'ai  en  la 
bonne  fortune  d'y  découvrir  deux  espèces  de  coquilles  qui  avaient  échappé 
à  l'attention  de  l'éminent  et  regretté  naturahete  l.ocard,  qui  fut  chargé 
jadis  de  l'étude  de  ces  matériaux. 

L'une  de  ces  espèces  est  bien  connue  et  signalée  sur  pinsieurs  points  de 
la  cAte  orientale  des  États-Unis  d'Amérique,  mais  elle  était  absolument 
inconnue  de  ce  cAlé-ci  de  l'Atlantique;  c'est  une  Solartdée. 

Omalaiis  NOBiLis  Verni,  dont  un  exemplaire  a  été  p^hé  parle  Tratwi/evr 
snr  ladite  orientale  du  Maroc,  S,  61,  Dragage  n"  XXXIV,  119  mètres. 

''>  C.'G.  Eskuriisa,  U*i*r  dit  Natur  und  BiUvng  dtr  CnwUmmiWn  mut 
Oirallenbànke  im  Botluri  Mttit,  Berlin,  iS3'i,  p.  99.  «Ini  rulhen  Heere,  haben 
sâmmUifhe  Caralleobankc  darin  etwae  gani  Uebereinatimnipndes ,  dasa  sje  eiac 
Flarhc.  mit  deni  Mepresspjef{«l  parallèle  Eliene  als  OberDâehe  leigen,  nie  aber 
urLige  Feken  ùlier  dem  Meeres-Nîveau  bildea,  dass  sie  mît  ihrer  ganieu  Flàcfae 
nieist  -  -  I  Faden  tief  untcr  der  MeerMflerfa«  liegen  und  lur  Ebbeieit  eincn  odcr 
mphrere  kleine  darùber  hprausraiçende,  bei  jcd*m  rrisch^n  Winde  ïon  den 
Welien  iiberllnlhele  Punkte  tti^a.n 


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La  wcoode  est  une  espèce  noavdie  qui  appartient  à  la  fâniUe  des  Phi- 
rolomidiei  et  à  un  genre  considère  jusqu'A  prêtent  conane  ëtaint,  le  g«nre 
AphtmiUma  de  Bellardi  '■'\  qui  wt  représenté  par  plusieurs  espèces  foHules 
dan»  les  (emiDs  tertiaires  du  Piémont  et  de  la  Ligune.  L'espèoe  aeluelle  a 
été  recaeillie  dans  la  mdme  localité  que  la  précédente. 


j^Iumltoma  Iicxsardl  nov.  sp. 

TmI«  mediocrii,  fntifonnis,  spiri  conica,  aofridui  7,  primas  oblitpiui,  lom», 
bidJalus,  wquentea  spiraliter  et  tenuiter  lirati,  tranvene  custatî,  costia  in  ulli- 
mum  partim  eiranidis,  uitimus  anfractus  fcre  dimidiam  parlem  teste  formans, 
in  medio  dilatahu,  ad  basim  attenuatus. 

Apertura  ad  irnum  angulata  ad  Ijiitiim  eSuM;  margine  dextro  t«nui,  Intiu 
Nileato,  colainellariqne  supra  médium  biplîeato  plicis  erasdusculis  perpendicula- 
rilnuque. 

Color  ^adiceua, 

Dim  ;  tesUe.  Alt  ;  1  o  millimèlres,  lat  ;  3  millîmitres. 

Dim  )  apertura  ait  ■  5  niillunètres. 

Coquille  de  [aille  médiocre  fiisiforme,  à  apire  conique,  sept  tours,  le 
premier  tour  embrjoDoaire  oblique ,  lisse  et  bullironne ,  les  suivants  ornée 
de  fins  Hilious  en  spirale  et  costulés  en  travers,  ces  côtes  disparaissant  en 
partie  sur  le  dernier  tour. 

Ouverture  angalenie  au  sommet,  un  peu  versante  h  la  baae,  bord  droit 
mince,  sillonné  en  dedans,  bord  coinmellaire  biplissé  au-dessus  de  son 
milieu,  |dis  assez  épais  et  perpendiculaires  à  l'aie  de  la  coquille. 

Cette  coquille  présente  h  ta  fois  l'asiiect  d'une  Pleurotoraidée  et  d'une 
Mitridée;  l'entaille  qui  cai-actérise  la  premiËre  Famille  est  à  peine  indiquée 

<■)  G.  BUiUiDi.  I  molliiHhi  dei  terrani  taniarii  del  Piamonte  e  dalla  Uguria, 
Part  11  Gastéropodes,  Beurolomidae.  Torino,  1877. 


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—  549  — 

au  hout  de  In  boudio  (le  boni  droit  nest  pas  lonl  à  fait  intact);  le«  plis 
qui  canné  ri  sera  ient  les  Milriil^ps,  au  aombre  de  deux  seulement  dans 
l'eapJ'ra  qui  noui'  occupe.  d'odI  pas  d'ailleurB  l'allure  qu'ils  ont  dans  cette 
dernière  famille. 

Station  n'61.     Draga^  n' XX\IV. —  ttamèlres. 

Le  gi>nre  Aphnnilotmi  Bellardi  auquel  nous  rapportons  celte  espèce  pa- 
raissait éteint,  mais  siiivanl  l'avis  de  H,  de  Monlerosalo,  Malacolt^ste  fort 
compétent  en  la  matière,  )'allril)iition  de  cetle  coquille  vivante  A  ce  jenre 
vobin  des  Botmim  ne  peut  faire  aucun  doute. 


JVorï  suH  LES  Cbitous  db  L'EiPSDiTioy  AsTiKCTiQVE  BV  1/  Crakcot, 
Pii  M.  LE  D'  Job.  Tbible,  »b  Bbilin. 

M.  le  professeur  Joubia  a  bien  voaln  me  communiquer,  pour  lee  ddler- 
miner.  les  CEiilon*  recueillis  pendant  l'Kxpédition  Antarctiqne  du  D' Charcot ; 
anr  sa  demande,  je  donne  ici  quelques  renseignements  sur  c£s  Mollusques. 

Ils  appartiennent  l\  trois  espèces,  déjn  reticontn^s  dans  la  Géorgie  du 
Sud  et  décriti's,  il  y  a  vingt  ans,  par  G.  Pfeiïer  (Die  Motlusken  von  Sfid- 
Géorgien.  Jakrb.  îîamburg.  WUs.  Anst.,  III  Jahrç.,  p.  loS-iog).  Pfeffer 
indique,  de  laGéorjfiedu  Sud,  les  quatre  esjvèces  suivantes  :  Trachydermon 
Suinenii,  Chiton  Zacbauî,  LepUichiton  Pagenxteekeri ,  Hemiartkrum  telulowm. 

La  première  forme  qiiî,  A  mon  avis,  doit  être  rangée  dans  le  sons-genre 
leoplax  du  genre  CaHoehitcm,  n'a  pas  été  trouvée  par  le  D*  Charcot. 

Le  CkitoK  Znehaui  a  été  placé  par  PiUbry,  avec  quelque  doute,  dans  le 
genre  Tonieia;  il  est  représenté,  dans  la  coUection  qui  fait  l'objet  de 
celle  note,  par  plusieurs  eiemplaires  recueillis  dans  l'tle  fiooth  Wandel,  au 
Porl-Charcol.  I^iir  eiamen  nie  permet  d'alfirmer  que  cetle  espèce  ne  pos- 
sède pas  d'yeux  sur  la  coquille  et  ne  montre  d'ailleurs  aucune  affinité  avec 
les  Ttmicia.  Toutefois  elle  ressemble  à  ce  génie  par  le  fait  que  le  bord  est 
lisse,  et.  comme  elle  ne  peut  être  classée  dans  aucun  genre  connu,  je  dois 
pour  elle  en  créer  un  nouveau  :  Tonlcina. 

Klanl  donné  que  les  denticules  aux  bords  antérieur  ^  postérieur  ne  pré- 
sentent pas  d'incisures  peclinécs,  ce  nouveau  genre  pourra  à  peine  être 
rangé  dans  la  famille  des  Chitonida,  bien  que  dans  la  radula  la  lamelle 
  crochets  (Hakcnpiatte)  ait  un  tranchant  arrondi,  comme  c'est  presque 
exdusivemeut  le  cas  dans  celte  famille. 

La  coquille  est  de  couleur  rouge,  assez  longue  et  fortement  arquée, 
montrant  nellomput  un  ang^e  au  milieu.  La  pièce  antérieuie  de  cette  coquille 


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—  550  — 

a  ta  îndsnreE,  la  postérieure  ii,  dans  les  pièces  mëdiaoes,  derrière 
l'inciBure  principide,  on  en  distingoe  encore  une  autre  plu  faible.  Les 
apophyses  antérieures  sont  assez  petites,  arrondies  et  sëparëes  par  un  lai^ 
înterv^e  k  bord  lisse.  L'intàieur  de  la  coquille  est  colord  en  rou^  fouo^. 
les  apopbyses  sont  brunâtres.  Des  ranfrëes  de  pores  partent  des  incisures  et 
se  dirigent  vers  le  milieu.  La  pièce  postérieure  a  l'apex  situé  ua  peu  en 
avant  du  milieu  et  est  convexe  en  arrière.  Toute  la  coquille  est  lisse,  les 
aires  latérales  étant  un  peu  en  relief. 

Le  bord  n'a  absolument  pas  d'^r^lUes  calcaires,  du  moins  ctiei  les  plue 
grands  animaux,  mais  on  aperçoit  .'i  la  loupe,  k  quelque  dislance  du  bord 
de  ia  coquille,  une  ligne  sombre  qui,  à  un  plus  fort  grossisseaient,  se 
montra  composée  de  nombreux  petits  points  noirs.  Si  on  traite  par  la  po- 
tasse un  fragment  du  bord,  et  ùi'oa  examine  le  lambeau  ainsi  détaché  sous 
le  microscope,  on  reconnaît,  dans  ces  points  sombres,  des  formations 
pigmentaires  qui  entourent  extérieurement  un  corps  fortement  réfringent 
Comme  le  boni  se  replie  fortement  en  dessous ,  ces  corps  réfringents  sont 
tournés  vers  le  haut.  Pour  cette  raison,  je  croirais  assez  pouvoir  supposer 
que  ces  formations  sont  des  organes  sensibles  è  la  lumière,  dont  chacun 
provient  d'une  cdiule;  toutefois  cda  peut  rester  douteux,  d'autant  plus 
que  chez  un  jeune  anima)  j'ai  aperçu ,  à  la  place  de  ces  formations,  des 
petites  écailles  calcaires,  tandis  que  chez  les  plus  grands  on  n'observe  pas 
trace  de  substance  calcaire. 

En  outre,  j'ai  observé,  à  la  face  supérieure,  des  soies  isolées  qui,  dans 
tous  les  cas ,  ont  contenu  à  l'extrémité  un  petit  piquant  calcaire,  tandis  que 
la  bce  inférieure  est  revêtue  de  ))etites  écailles  calcaîrea  pointues. 

La  lamelle  médiane  de  la  radula  est  élargie  en  arrière,  asseï  étroite  en 
avant  avec  un  tranchant  bien  développé  ;  les  lamelles  intermédiaires  pré- 
sentent une  sinuosité  externe  et  sont  munies  d'un  tranchant  ocuroiné.  La 
lamelle  à  crochets  a  un  prolongement  interne  ssseï  grand  et  un  tranchant 
arrondi,  la  lamdle  latérale  est  assez  petite. 

Ce  genre  sera  bien  placé  dans  tes  lidmoekitoiùdae,  quoi  qu'on  ne  con- 
naisse aucune  forme  voisine. 

Le  Lrploehiton  Pagentleekeri  est  identique  an  Lepidopleurut  kergvelennk 
ttaùdon {\oirWùteiucbafl.Ergebn.derDeuUehenTiefiet-Expedition,yol.  9, 
p.  33o)',  le  D'  Charcot  a  recueilli  cette  espèce  à  l'Ue  Booth  Wandel  et  du 
Sud,  en  outre  M.  Vallette  l'a  récoltée  aux  Orcades  du  Sud. 

L'Hemiarthrum  leluloamn  Dali  est  représenté  par  deux  exeniplaires  trouvés 
à  l'Ile  Booth  Wandel,  dont  l'un  au  Port-CharcoL 

Je  compte  décrire  ces  espèces  un  peu  plus  en  détail  dans  un  antre  mémoire. 

(Traduit  de  l'allemand  pu-  M.  Lamy.) 


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SbcOKDS  sots  SUB  les    TviflCISHS  RBCVEILLIS  DANS  I.'AifTÀIKTIÇUE 

PâE  l'Eipmditiou  bu  1/  CaiMcor, 
PAU  M.  Sluitrr,  prdpssssuii  à  l'Un[tbbsit6  d'Amstridiv. 

Dans  nne  note  précÀlente '''  sur  les  Ascidiens  Holosomatcfl  rapport 
par  l'Expédition  du  D'  J.  Charcot  j'ai  comparé  la  dutribution  quantitative 
de  ces  animaux  daus  iAntarctique  à  edie  que  j'ai  pn  dëdnire  pour  les  Indes 
Orientales  de  i'^tude  des  Ascidiras  du  Siboga. 

T/examen des  roalériaui  de  l'Anlarctique,  qui  comprennent  360  échan- 
tillons appartenant  i  39  espèces  différentes,  m'a  amené  i  modifier  l^^ère- 
ment  qudques  détails  de  mes  premières  eonduBions.  J'ovais  dît  que  pour 
nne  moyenne  de  90  écbautilloils  par  espèce  de  l'Antarctique  il  n'y  en 
avait  que  5  par  espèce  de  l'archipel  des  Indes.  Après  l'étude  des  Ascidiens 
méi-otomates  cette  proposiUon  doit  être  un  peu  modlGée.  car  la  moyenoe 
de  ^  =  I  a  environ.  Quoique  ce  nombre  i  s  ne  soit  pas  aussi  frappant  que 
cdoi  de  90  que  j'ai  donné  tant  d'abord,  il  n'en  reste  pas  moins  vrai  qne  la 
règle  bien  connue  pour  l'Arctique  :  qu'il  y  a  relativement  peu  de  diversité 
d'espèces,  mais  qu'en  général  elles  sont  représentées  par  nn  grand  nombre 
d'individus,  se  vérifie  aussi  nettement  dans  i'Antarptique. 

Une  deuxième  remarque  se  rapporte  A  la  taille  des  Tuniciers  recnëttis 
dans  ces  régions  antarctiques.  Hosieurs  atteignent  une  taille  eibaordinaîre. 

De  même  que  j'ai  déjà  attiré  l'attention  dans  ma  note  prâiminaire  snr  la 
CoreUtt  antareliea  qui  attont  une  longueur  de  19  centimèlres,  VAtridia 
CkartoU  de  i5  centimètres,  la  MtJguta  maxma  de  18  centimètres  et  la 
Sijpla  flexibilU  de  tA  centimètres,  je  peux  ajouter  è  présent  quelques 
formes  mérosomatea.  IjS  Jnlima  ignola  Qnoy  et  Gaymard  aUeint  une  longueni' 
de  49  mètres,  le  Pt^geUmun  adartamim  Herdman  de  8  i  t&  centimètres, 
le  LittamarmKiHm  magnum  nov.  g.  et  nov.  sp.  de  19  è  18  centimètres.  Ce 
sont  des  mesures  exceptionneUes  pour  ces  genres-U.  J'ai  cru  poQvmr  attri- 
buer celle  croissance  extraordinaire  à  l'abondance  de  la  nourriture  que  les 
Ascidies  trouvent  dans  ces  eaux  enlarctiques ,  au  moins  pendant  l'été. 

C'est  eu  effet  une  chose  bien  connue  que  dans  l'été  les  Diatomées  abon- 
dent dans  les  eaux  antarctiques  et  aossi  que  ces  petites  Algues  constituent 
la  nourriture  Eivorite  des  Asddiens.  J'ai  trouvé  que  noo  seulement  )'in- 
teslin  en  est  presque  toujours  rempli,  mais  aussi  que  chei  les  Ascidies 
Hoiosomates  la  tuniqne  externe  est  souvent  presque  couverte  de  diatomées 
et  que  chez  les  Ascidies  Mérosomstes  la  tunique  externe  commune  ren- 
ferme souvent  une  foule  de  squelrttes  de  ces  Algues.  Ceci  s'observe  non 
seulement  dans  le  genre  PtammapHdimit,  mais  aussi  cbes  plusieurs  autres 

'*>  BiiiUtàt  in  Miuéum  à'kùtitin  natm^tOe,  1905,  n*  6,  p.  A70. 


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—  552  — 

fonnes.  C'est  donc  bien  à  celle  circoastance  excpplioDDellemenl  ^vorablc 
qu'il  faut  attribuer  cette  croiss  ince  extraordinaire. 

Quaut  à  la  dislribulion  batbymdlrique,  il  est  très  remarquable  que 
presque  tous  les  aoimaux  ont  été  recueillis  i  une  profoudeur  de  aS  i 
ko  mètres.  Quelques  localilës  seulemeot  sont  un  peu  plus  profondes,  de  6J) 
à  1 1 0  mètres.  Il  n'y  a  que  le  Pkaryngodiclyan  reduetitm  nov.  sp. ,  quelques 
écluDlilli^DB  de  Polyetinum  adareanwn  Herdman  et  du  Ptammaplidium  itt- 
diatrnn  nov.  sp.  qui  aient  été  recueillis  sur  la  plage.  Probablement  ils  avaient 
été  rejelés  sur  la  rivage  pendant  une  tempête  après  avoir  élé  détachés  de 
leur  base.  De  mâme  les  colonies  de  la  Juiina  ignota  Uerdman  qui  ont  i\é 
trouvées  Oollanbn  ont  sans  doute  été  rompues  à  la  partie  basalc ,  car  les  échan- 
tillons qui  sont  encore  lixës  par  leur  base  sur  des  pierres  proviennent  tous 
d'une  profondeur  de  a5  à  Ao  mètres.  11  semble  donc  que  tons  ces  animaux 
fixés  cherchent  une  profondeur  d'au  moins  aS  mètres  ou  plulAt  que  toutes 
les  coloniea  qui  commencent  peut-être  à  se  développer  à  une  profondeur 
moindre  pendant  \'é\È  meurent  pendant  l'hiver,  de  manière  que  celles  seu- 
lement qui  se  trouvent  assez  loin  de  la  banquise  de  l'hiver  peuvent  avt- 
vivre.  Il  serait  intéressaiit  de  savoir  ai  on  peut  trouver  pendant  l'ét^  des 
colonies  toutes  jeunes  dans  les  répons  moins  profondes,  condamnées  à 
mourir  inexorablement  l'hiver  suivant,  ou  ai  les  larves  ne  se  fixent  qu'è 
cette  profondeur  de  aS  mètres  et  pins.  Il  en  est  de  même  pour  les  Asci- 
diens  que  le  SoKlAem  Cross  a  recueillis;  ils  proviennent  tous  de  la  même 
profondeur. 

Déjà  Stuiberg  a  observé  pendant  l'expédition  de  la  Vtga  qu'il  n'y  a  pas 
d'animaux  vivants  dans  la  région  littorale  de  la  mer  Arctique  au  Nord  de 
la  Sibâne.  Mais  dans  cette  mer  Arctique  la  région  littorale  ne  s'étend  que 
sur  trois  brasses  en  moyenne.  Au-dessous  de  cette  région  sans  vie  animale 
Stuxberg  distingue  les  i-égions  tvhlutoratei  et  éltUoralu  dont  la  premi^  va 
jusqu'à  3o  ou  ko  brasses,  mais  n'est  pas  séparée  nettement  de  la  r^ion 
âiltoralfl. 

Je  ne  connais  pas  les  relations  et  les  mesures  correspondantes  dans  les 
mers  antarctiques,  mais  d'après  les  données  qui  sont  actuellement  à  ma 
disposition  je  crois  qu'il  est  assez  probsbie  que  dans  l'Antarctique  la  r^ou 
■ubilttorale  no  commence  qu'à  une  profondeur  sensiblement  plus  grande 
que  dans  l'Arctique.  Parmi  les  diO'érentes  zones  (Fortna/i'onm)  que  Sluxbei^ 
«Ûstiague  il  y  eu  a  encoro  une  qu'il  appelle  la  lone  des  Ascidiens,  qui 
s'étend  de  9  à  i8  mètres  sans  s'étendre  plus  profondément.  De  même  dans 
l'Antarctique  il  est  peut-être  possible  de  distinguer  une  zone  des  Ascidiens, 
mais  alors  elle  s'étend  de  sS  à  60  mètres  ou  un  peu  plus;  par  conséquent 
elle  est  beaucoup  plus  profonde  que  dans  l'Atcliquc.  J'ignori-  quelle  est  la 
cause  de  cette  différence  entre  ces  deux  mers,  mais ,  pour  l'Antarctique,  je 
crois  qu'on  peut  trouver  une  explication  satisfaisante  de  la  pi'épondéranre 
des  Ascidiens.  spécialement  entre  ko  et  60  mètres,  dans  la  dislributinn  des 


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—  558  — 

Katomëes.  Je  n'ai  qu'i  cîtaT  à  cet  ^rd  le  résDltat  auquel  e«t  arrivé  Kanteu 
d'après  les  observalioas  el  lea  collections  que  ScMmper  a  faites  pendant 
l'eip^^on  de  la  Valdioia  ;  nDie  obère  Schicht  vou  aoo  m.  euthâlt  fast 
allÙD  die  Hauptmasse  der  Lebenden  PflaDzaa;  und  zwar  nimmt  bis  zu 
4o  m.  Tiefe  die  Masse  daoernd  zu,  aie  Ueibt  von  âo-8o  m.  Tiefe  auf  der 
maxîmalen  Hôhe  stehen  und  fâllt  dann  raacb  ab.n 

Le  maximum  du  nombre  des  Diatom^  correspond  donc  k  ia  zone  des 
Ascidiena.  Ces  animaux  trouvent  dans  l'Antarctique  de  meilleures  conditions 
de  nourriture.  Peut-^tre  la  dtitribulJoo  des  Diatomées  dans  les  mers  Arc- 
tiques est-elle  différente  et  par  suite  aussi  celle  des  Ascidiens ,  mais  autant 
que  je  puie  le  savoir,  tet  relations  ne  sont  pas  encora  connnea. 

Jusqu'à  présent  très  peu  de  formes  d'Ascidiens  des  régions  vraiment 
antarctiques  ont  été  signalées.  Voici  la  liste  des  formes  que  j'ai  pn  étudier 
y  compris  les  six  espèces  que  Herdmau  a  décrites  provenant  de  l'expéditjon 
du  Southern  Crou. 


A-  ASCIDZA£E^  BOGXAIiU. 

-Nihil. 


.  CMIa  pedtmcuiala  Quoy  et  Gaimard,  9  échantillon 
.  Diatonui  glsowwM  nov.  sp.,  a  échantillons. 
.  JuUana  ignola  Herdman. 


h.  Tyhbraiiehim  antarctieum  Herdman,  6  échantillons. 

5.  Pharyngoâlctyoïirednctnmnov.  sp.,  1  échantillon. 

6.  Po/yc/inuR  «iaraaninn  Herdman,  1  écliantillon. 

7.  Amaronoiont  inTldlanum  nov.  sp.,  1  fchantîllon. 

8.  —  caarolaïun  nov.  sp.,  9  échantillons. 

9.  IliaManarouoium  niRgniun  nov.  ^.-aov.  sp.,   17  échantil- 

lons. 
*io.  Atùpogaster  elongata  Herdman,  1  échantillon. 
*ii.  Piamnmplidium  nignm  Herdman,  a  échanlillonE. 
*ia.  —  aalaretieum  Herdman,  3  échaulillona. 

i3.  FBuanMplidliun  ordlnatam  nov.  ip.,  a  échantillona, 

ii.  —  triplex  nov.  sp.,  a  échantdlons. 

i5.  —  r«diatum  nov.  sp.,  a6  échantillons. 

iti.  —  annuliitiiiii  nov.  sp.,  1  échantillon. 


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—  551  — 

c.  uutBnajtB. 

17.  LeptocHimin  biglaaa  nov.  sp-,  a  ëchantiUoDR. 

d.  I^PLOsoiiDA.  —  Nibil. 

e.  GoELocoBMiss.  —  Nibil. 

C.  ASdDIAGEA.  HOLOSOHATA. 

a.  ConBLLiDX. 

1 8.  Corella  anuiretiea  Slnîter.  iH  mhiiotillniis. 

b.  HïMirTuiDc.  —  Nihit. 
e.  AsciDiDX. 

19.  ÀteiMa  Chareoti  Sluiter,  jk  échaatiDons. 

d.  (lioNin«.  —  Nihi). 


a.  BoTBixuDC.  —  Nifail. 
£.  Styilidc 

*ao.  Styeta  lacUa  Eerdman,  6  (tchanlillonB. 

91.  —  fiexihUu  Sluiler,  96  échantilions. 

99.  —  graham  Sluiter,  i3  échantillons. 

e.  PoLïioin*.  —  Nihil. 

d.  Halocvnthid.e. 

93.  Haloegttlhia  telotn  Sluiter,  9  échantillons. 

e.  BoLTENU>«. 

gâ.  Bollema  Turqueti  Sluiifir,  1  échanliilonB. 
i4.  —  »aUbroia  ^niler,  9  l^^hantill^ns. 

/.    MOLGULIDJI. 

96.  Modula  maxwui  SiuHer,  17  échantillons. 

Les  quatre  espèces  marqaées  *  ne  sont  pas  représentées  dans  la  collec- 
tion du  D'Charcot,  mais  ont  été  recueillies  par  le  SoutAn-n  Croi*.  U  résulte 
de  cette  liste  que  les  famîllps  des  Claveliiûdœ,  Diplo»omid» ,  Cœloeormidtf , 
Hypobyshidm ,  Cionida,  Botryllida  et  Polgtoida  manquent  dans  les  mers 
antarctiques  proprement  dites.  Pourtant  quand  on  prend  le  mot  de  mrr 
aniarebquf  dans  le  sens  le  plus  lai^e,  romme  on  le  fait  ordinairement  de 


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_  555  — 

maDièi-e  que  le  détroit  de  Magellan,  la  Terre  de  Feu,  le»  lies  Palkland  y 
Koieut  compris ,  alors  les  Polgioida  y  sont  reprëseatées  avec  nue  ebondaDcc 
Hpéciale;  mais  les  autres  familles  manquent  toujours.  La  riclie  collection  du 
D*  Gharcot  n'a  rien  chan^^  à  ce  ^t. 


Note  sek   les  Brichiopooks 

âB  COBXS    DE    i'eIPÉDITIOX  ÀSTâKCTIQVB  FEÀKÇilSK 
COUMASDÉB  PAR  LE  1/  J.  CbaKOT, 
PAB  M.  D.-P.  OËBbBRT,  CoHHBSPONDlKT  DE  l'InbTITUT  DE  FuNCE. 

Eïexpëditîou  da  D'  Charcol  n'a  fecueilli  qu'une  seule  espèce  de  Bra- 
chiopode.  Si  celle-ci  ne  nous  parait  pas  constituer  une  forme  nouvdie  et 
ne  vient  pas  grossir  le  nombre  des  espèces  vivantes,  elle  a  le  mérite  noo 
moins  grand  d'apporter  des  documeats  plus  précis  sur  nue  espèce  rare  : 
Liolluyna  um  Broderip ,  rdativement  peu  connue ,  et  dont  on  n'a  jusqu'à 
présent  décrit  que  la  forme  eiteme  et  interne  des  valves. 

Le  nombre  des  individus  rapportés  par  l'expédition  du  D'  Gharcot  est 
de  31,  dont  13  forment  une  véritable  grappe  par  suite  de  la  fixation  de 
leur  long  pédoncule  sur  l'un  des  individus  plus  grand  et  plus  Agé  que  les 
antres. 

Terebralula  (^LeoAyrina)  uea  a  été  publia  d'abord  par  Broderip,  d'après 
i!D  spécimen  unique  qui  se  trouvait  fiié  sur  une  valve  séparée  de  Melea- 
grina  marganAfera ,  dans  le  golfe  de Tehuantepec  (Mexique). 

Au  cours  de  l'expédition  du  Challenger,  un  nouvel  exemplaire  fiit  re- 
cueilli sur  la  cAte  Est  de  l'Australie  (baie  de  Twofold)  ;  un  autre,  dragué 
au  large  de  Buenos-Ayres ,  et  enfin  qudques  fragments  furent  récoltés  près 
de  l'Ile  de  Ueard  à  l'Est  du  détroit  de  Magellan. 

A  ces  difi'érentes  localités  on  doit  encore  ajouter  celle  des  lies  Falkland . 
près  desqudles  on  aurait  également  rencontré  quelques  individus  de  celle 
espèce. 

I*s  deux  nouvelles  stations  fournies  par  l'expédition  Charcol  semblent 
indiquer  que  L.  vm  appartient  plus  particulièrement  h  la  faune  antarctique. 

Les  spécimens,  —  par  leur  forme  allongée,  leur  contour  pirifonne  du  à 
une  légère  compression  latéro-caidinale ,  par  la  convexité  des  valves,  spé- 
rialemenl  de  la  ventrale,  enfin,  par  la  faible  sinuosité  latérale  de  la  com- 
missure palléale,  —  tout  en  étant  de  beaucoup  plus  grande  taille  qu'aucun 
des  individus  figurés  jusqu'ici ,  sont  très  rapproches  de  certaines  ligures  de 
L.  ma.  Évidemment  ils  oe  repi-oduisenl  i)3S  fidèlement  les  caractères  par- 
ticuliers du  type  créé  par  Broderip  d'après  un  spécimen  unique ,  mais  il  y 
a  tout  lieu  de  croire  que  ce  dernier  était  le  résultat  d'une  déformation  aeci- 


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—  5B6  — 

eleotdle.  La  cooi^iure  du  crochet,  l'onvertnra  du  trou  pédoneulsire,  la  dia- 
poRitioa  dn  dcltidînm,  ainsi  que  lout  l'cnHmble  de  b  coquille,  nous  font 
croire  qu'il  s'agit  bisn  de  l'etpèce  de  Rroderip,  opinioD  que  r«ad  encwe 
plus  vraisemblable  rexisleoce,  ai  eiMplionaalIe  ehek  In  LûAgriimt  de 
aillons  rayonnants  obsolètes .  visibles  seulement  k  la  loupe  en  se  rappro- 
chant du  bord  frontal  et  dont  M.  Dali  avait  dëjà  sigualé  la  présence  dans 
L.  uva  lorsque  le  lest  est  resté  intact. 


Kjg.  I.  —  tiotAyriiit 
I.  Celé  dorMl.  —  h.  CAlé  vei 


0  Broderip,  duf^nde  Uillo. 
.  —  e.  Prulil.  —  Grandeur  iial 


Nous  ligurous  deux  spécimens  :  l'un  de  grande  taille,  ayant  fi5  milli- 
mètres de  longueur,  sur  3o  de  largeur  et  a5  d'épaisseur  ;  l'autre  de  taille 
moyenne,  figuré  eu  valves  séparées  pour  montrer  la  partie  interne  des 
valves,  et  particulièrement  l'aspect  de  l'appareil  brachial. 


Rg.  a.  —  Li'olhyrina  uto  Broderip,  de  taille  mojreunc. 

II.  lDl^riflurd«  Il  valvB  ventrale.  —  b.  Intérieur  de  la  ralre  dor^iala. 

GraedeoT  itahiralle. 

La  grande  teille  de  l'échantlUon  complet  r^r^nté  dans  la  l^ufe  i 
peut  surprendre  au  premier  abord,  surtout  si  en  compare  cdui-ci  à  li 


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—  557  — 

figurp  du  type  ;  mais  il  y  a  lieu  de  rappeler  que  ce  développement  exceSRti 
paraît  être  un  fait  général ,  aussi  bien  \nw  {es  Brachiopodes  que  pour  les 
Mollusques,  daus  cette  provinrc  mngellanique  ob  la  nourriture  abonde. 
Dans  cet  individu  le  te»t  est  opaque,  tandis  qu'il  y  esl  hyalin  dans  l'écbAn- 
[illon  dont  les  valves  sont  séparas. 

Cet  ^t,  qoi  indique  que  le  premier  a  atteint  l'âge  géntntiquè,  M 
letrouve  assez  frëquemment  dans  le  gi'oupe  des  Liotkyrina. 

Nous  renvoyons  à  une  note  plus  complète,  acluçllement  en  prëparatlon, 
poui-  l'étude  des  caractères  fournis  par  l'examen  microscopique  du  test,  la 
forme  des  spirales,  ainsi  que  la  disposition  des  organes  génitaux  et  des 
ainiis  Tasculaires. 


Epougss  kkivbiluss Piit  M.  Ca.  Gbàvikk  bahsla  Mbk  Bovbk, 

PAR  M.   E.  T0P8EHT, 
CUiBtiB  DK  COURS  A   LA   FaCDLTÉ  DES  SCIENCES    DE   CaEN. 

La  publication  fondamentale  de  Conrad  Keller  <''  a  laissé  beaucoup  à 
dire  sur  la  faune  des  Spongiaires  de  la  Mer  Rouge.  J'en  ai  acquis  la  certi- 
tude devant  la  riche  collection  que  M."  le  D'  Jousseaunie  a  peu  i  peu 
réunie  dans  cette  mer,  collection  qu'il  a  bien  voulu  me  confier,  mais  dont 
je  n'ai  eu  jusqu'à  prient  loisir  de  tirer  autre  cbose  qu'un  court  mémoire, 
datant  déjà  de  189a***. 

Itipu  de  surprenant,  dans  ces  conditions,  à  ce  que,  sans  la  moindre 
iinpoi-Iance  numérique,  un  lot  de  Spongiaires  recueillis  par  M.  Ch.  Gra- 
vier, au  cours  d'une  brève  mission,  vienne  contribuer  d'une  façon  appré- 
ciable à  l'accroissement  de  nos  connaissances. 

En  tout,  j'ai  compté  vingft  esjK'^es.  Elles  sont,  pour  la  plupart,  mas- 
sives, colorées,  plus  apparentes,  en  un  mol,  et  plus  faciles  k  recueillir  en 
passant  que  les  formes  encroâlantes  dont  les  bases  des  Polypiers,  si  abon- 
dants dans  ces  eaux,  ne  manqurnt  certainement  pas  d'être  revêtues.  Je 
considère  sept  d'entre  elles  comme  nouvelles,  piTiporlïon  ^evée,  auns 
doute,  notablf'ment  inférieun'  quand  m^me  h  cdie  rdevée  par  Keller. 
Pourtant,  des  espèces  déjà  connues,  il  est  remarquable  que  cinq  smle- 
menl  soient  de  cet  auteur. 

Voici  le  détail  de  cette  petite  collection  : 

Leucetta  BATUvaiA  Haeckel. 

Rencontrée  déjà  dans  tontes  les  parties  de  la  Her  Rou^,  cette  tJalei- 

"I  C.  KcLLEn.  Die  Spoagitnfavna  dei  rolkm  Mtera,  Z.  W.  Z.,  1889  et  1891. 
CI  K.  T*nairT,  Eponges  de  la  Mer  Rouge,  MAft.  Sec.  X«it.  4»  fratitr,  vol.  V. 


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—  558  — 

spoD^,  la  seuKi  obtenue,  est  représenUe  par  deux  spécimeoB  apparteuot 
&  la  variété  arabica  Haedcd,  que  carsctérîgent  ses  létractines  h,  aclines 
g^néralemeot  droites  et  quatre  on  cinq  fois  plus  grosses  qae  les  Iriactiaes 
et  les  petites  t^tractines  interposées. 

L'espèce  est,  d'après  Haeckel,  gris  brunâtre  dans  l'aicool.  Keller  s  vn 
avec  cette  coloraliou  un  individu  vivant  de  la  variété  pertnuno.  Je  trouve 
ceui  de  la  collection  Gravier  d'un  blanc  pur,  dans  l'alcool. 

Notes  de  provenance  :  liesMusha,  là  mars  190a.  Dragi^,  grand  récif. 

Phïllospoiioia  foluscehs  (Palias)  Lendenfeld. 

Un  très  beau  spécimen,  conservé  à  l'état  sec.  Q  s'agit  de  la  CarUrio- 
tpongia  oloiifîca  (Esper)  Hyalt,  que  Ijcndenfeld  a  dénoncée  '''  comme  na 
synonyme  de  la  Spoi^ia/oÂanvru  de  Palias,  point  litigieux  que  je  ne  suis 
pas  présentement  en  mesure  de  discuter. 

Keller  a  noté  l'existence  de  cette  même  Forme  à  Maffiaouah. 

.Vote*  tUprmienanee  :  Baie  de  Djibouti,  lA  janvier  190&.  Éponge  se 
trouvant  au  milieu  des  Polypiers  vivants,  à  1  ou  a  mètres  de  profondMir, 
et  sur  eux. 

Petllospongiâ  cobddolu  Kdler. 
Un  spécimen,  sur  une  pierre.   . 

!iote*  de  pnvenaïue  :  Djibouti,  la  janvier  190/j.  A  marée  basse,  dans 
lesréciis. 

EospoNou  OPFIGINILIB  (LiBné)  var.  abibic*  Keller. 

Un  spécimen  dans  l'sdcool.  Je  ne  le  i-apporte  pas  sans  bésitation  à  celte 
variété,  caria  grosseur  de  ses  fibres  prindpaies,  atteignant  à  peine  o  mil- 
Irm.  S,  s'accorde  mieux  avec  la  mesure  indiquée  par  LeodenTeld  des 
Tibres  correspondantes  de  Eiupotigia  ojicinalii  var.  irr^ulariê.  I^e  diamètre 
de  ses  fiùres  connectives  varie  entre  o  millim.  oaS  et  o  millim.  o35. 

Noiei  de proDetuinee  :  Baie  de  Djibouti,  19  janvier  igoi.  Svr  coquille 
de  Spondyle.  Couche  corticale  noire. 

HETEItONBVl  EHKCTA  Kslter. 

Deux  spécimens  dessécbés  et  un  fragment  dans  l'alcool. 

Notes  de  provenance  :  Djibouti,  13  mars  igofi.  Récif  des  Messageries. 

Fachyohsilliia  alvAolopora  nov.  sp. 

Deux  spédmens,  sans  support,  dans  l'alcool.  Ce  seraient  des  Daetylo- 
ehaiina  an  sens  de  Lendenfdd  si,  dans  la  pratique,  ce  genre  ne  se  con- 
fondait souvent  avec  le  genre  Packychalina.  Les  deux  spécimens  sont  digi- 

'''  n.  voM  LiNHnB.D.  A  Mamofgrafk  ef  Ihe  horny  Spoitgii,  Londoii,  i8Sg. 


ib.  Google 


—  559  — 

liformes,  gi-aade ,  Irès  soaples  et  compressibles ,  assez  ràistints  néanmoins 
il  la  IractioD.  Le  plas  grand,  qui  demeure  simple,  alleintaâ  cenlimètres 
de  longueur  sur  a5  millimètres  d'épaisseur  eu  bas  et  t5  millimètres 
vers  le  haut,  mais  il  aOecle  une  allure  tortueuse  et,  sur  la  majeure 
jtartie  de  sa  longueur  an-dessus  de  son  point  d'attache ,  se  montre  com- 
|)rinié  latéralement.  En  raison  de  sa  consistance,  il  est  probable  qu'en  po- 
sition normale  il  ne  se  dressait  pas  sur  l'objet  oîi  il  avait  poussé ,  mais 
qu'il  rompait  pluliït  sur  le  substratum  avoisinant,  s'y  appuyant  en  plu- 
sieurs points ,  avec  son  dernier  quart  redressé  sons  un  angle  presque  droit. 
L'antre  individu  se  compose  d'une  base  allongée  mais  étroite,  présentant 
en  creux  le  moule  du  support  auquel  il  fut  arrachd ,  et  donnant  naissance 
à  trois  digitations  dressées,  presque  équidistanles  mais  fort  dissemblables, 
la  médiane,  longue  de  9  centimètres,  épaisse,  comprimée  et  brusque- 
ment coudée  en  son  milieu  ;  une  autre,  droite,  conique,  effilée  en  pointe 
et  haute  de  3  centimètres;  la  troisième,  basse  (a  centimètres),  obtuse, 
avec  un  oscule  en  son  sommet.  Leur  teinte  à  tous  deux  est  assex  uniformé- 
ment brun  clair.  Ils  portent  des  oscules  nombreux,  1»^  (s-fi  milli- 
mètres de  diamètre),  non  saillants,  disposés  en  lignes  plus  on  moins  nettes 
do  manière  k  occuper  les  arêtes  des  digitations. 

Ce  qui,  en  eux,  m'a  paru  spécial  et  caractéristique  d'une  espèce,  c'est 
la  conformation  de  leur  ectosome.  l.eur  sur&ce,  en  effet,  se  soulève,  non 
point  en  des  conules  comme  il  s'en  produit  chei  tant  de  Chaiinines.  mais 
en  un  système  de  crûtes  hautes  (o  millîm.  5  à  1  millim.  1)  et  minces  qui. 
se  coupant,  dessinent  un  réseau  polygonal  très  saillant-,  les  mailles  en 
sont  inégales,  d'habitude  inférieures  it  û  millimètres  de  diamètre,  sauvent 
irr^ulières  et,  dans  certaines  r^ons,  nettement  allongées  suivant  une 
direction  déterminée.  Au  fond  de  chacune  d'^es  s'étend  une  petite  aire 
porifôre,  plane  ou  raboteuse,  percée  d'un  nombre  variable  de  stomions 
visibles  ti  l'œil  uu.  Aux  noeuds  du  réseau,  la  trame  ne  s'épaissit  ni  ne  se 
dresse  comme  on  pourrait  s'y  ntletidrc;  c'est,  au  contraire,  là,  presque 
toujours,  que  les  crûtes  s'élèvent  le  moins.  De  cette  disposition  résulte  un 
aspect  tout  particulier  de  ces  Épouges  sur  presque  toute  leur  étendue,  les 
crêtes  qui  délimitent  les  aires  slomiales  ne  s'atténuant  que  dans  leurs  ré- 
gions inférieures  et  sans  s'eSacer  nulle  part  complètement.- 

La  charpente  squeicttique  se  compose  de  fibres  principales  ascendantes , 
(le  o  millim.  oii  à  o  millim.  06  de  diamètre,  renforcées  par  nn  faiscean  de 
â  à  7  spicules  et  croisées  par  des  fibres  secondaires  plus  fines  (  o  millim.  oa 
à  o  millim.  01  et  moins  encore),  qui  ne  contiennent  pour  la  plupart 
qu'un  seul  rang  de  spicules.  Chez  toutes,  la  spongine,  pèle  et  élastique, 
est  largement  débordante.  Les  spicules  sont  des  oxes  un  peu  fiisiformes, 
légèrement  courbés,  à  pointes  acéiées  souvent  un  peu  difTormes.  et  me- 
surant o  millim.  i35  sur  o  millim.  oùk  en  leur  état  de  complet  déve- 
loppement. 


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Notu  de  ptwBnauee  :  Djibouti,  la  mars  içoA.  —  Récif  des  Mema- 
genee. 

Ranier*  deoidua  aov.  sp. 

Un  spécimen,  dans  l'alcool.  Sa  brillante  raloration,  qui  a  été  aol6e  mr 
le  vir  mais  qui  s  romplètenient  disparu ,  et  sa  conuslanee  exceptionnelle  le 
diatingaent,  en  tant  qu'espècu,  df  »e«  înnombrai)Ies  cong^ères.  Il  est 
maasifetfaitdedeux  lobes iiTëirulii;rs,  ^ros^i^ment  mntiielQan<(t,iné^ui, 
séparés  par  un  ëlrangleineut.  En  tout,  il  mesure  â  rentimëlres  de  hauleur, 
16  à  96  millimètres  de  lar^nr  uiivaiit  les  poînlB  et  environ  16  millimètres 
de  hauteur.  Il  se  Toit  i-emarquer  de  prime  abord  par  une  molleese  excessive 
et  tdle  qu'il  s'affaisse  sur  lui-même  et  qu'on  hésite  instinctivement  I  y 
toucher  par  crainle  de  l'endommager.  En  réalité,  sa  structure  )e  rend  pins 
eompresôble  et  défonnable  que  fragile.  Aussi  a-t-il  été  obtenu  presque 
enticp,  avec  seulement  une  petite  déchirure  au  point  ou  il  adhérait  h  son 
support;  l'adhérence  s'efTectuant  latéralement,  loule  sa  face  inféncure  se 
montre  intacte  et  lisse.  Toute  la  surface  du  côté  supérieur  offre  un  aspect 
grenu  résultant  de  ce  que  les  stomions  sont  nnmbrenx  et  séparés  les  uns 
des  autres  seulement  par  des  cloisons  d'épnisseiir  à  peu  près  égale  à  leur 
diamètre;  k  la  ioupe,  on  lui  trouve  une  hispidation  coui-te  et  peu  serrée. 
Chaque  lobe  porte  deux  oscules  non  surélevés,  dont  l'un  dépasse  5  milli- 
mètres de  diamètre. 

Je  n'ai  pas  réussi  «  découvrir  dans  la  chair  des  coules  sphéruleums 
distinclea. 

Le  squdette  se  compose  uniquement  de  lignes  unispiculées  dessinant  nu 
réseau  r^ulier;  elles  sont  consolidées  par  un  fort  lien  de  spongi ne  incolore 
qui  cimente  les  oxes  k  diacun  de  leurs  entrecroisements  et  ne  laisM  k  dé- 
couvert que  la  portion  m.-diane  de  ces  spicnlea.  Les  oxes,  d'allui'e  banale, 
c'est-à-dire  un  peu  fusifonnes,  un  peu  courbés,  à  bouts  acérés,  mesurent 
0  millim.  og3  h  o  milUm.  1  sur  o  millim.  0098. 

NtUs  dt  pnwHance  :  Baie  de  Djibouti,  10  janvier  190A.  Vitdet  très  vif. 
Sur  SlylepKora. 

L«ptaal«  lanolfara  nov.  sp. 

Un  spécimen  encroâtant  un  Polypier,  dans  l'alcool. 

Celle  Poeciloscléride  se  présente  aous  forme  d'une  plaque  assea  étendue , 
longue  de  9  centimètres,  lai^  de  9  à  5,  mais  mince,  à  la  façon  ordinaire 
des  LepUuia.  Privée  par  l'alcool  du  sa  coloration  naturelle,  elle  a  reçu  eu 
revanclte  une  teinte  d'emprunt,  bleuMre,  d'un  Kl  bleu  qui  l'entoure  et  lui 
attache  une  étiquette  et  qui  a  déteint.  Le  spécimen  ayant  été  Kié  en  pleine 
vie,  ses  aires  aquiiërcs  sont  parfaitement  conservées.  GrAce  n  leur  rebord 
circulaire  net,  un  peu  saillant,  elles  se  distinguent  sans  peine;  elleseiistent 
en  nombre  considérable,  inégales  entre  0  millim.  5  et  1  millim.  6  de  dia- 


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—  561  — 

mètre,  et  très  rapprocha  les  unes  des  aalres;  la  plupui  se  divisent  en 
plnfîeurs  compsrtimenti  aa  fond  de  chacun  desquels  s'ouvre  ua  orifice; 
queiques-anes ,  cependant,  parmi  les  plus  petites,  n'ont  qu'an  orifice 
visible,  cMiliai.  Entre  les  aires  aquifères,  le  reste,  asseï  reetreinl.de  la  sur- 
face est  glabre  et  imperfore. 

Les  m^sclères  de  l'eclosome,  extrêmement  abondants,  ont  une  fwiue 
eoDBtanle.  qui  caractérise  l'espèce  :  ce  sont  des  («ntMlet  droite,  liages,  ceu- 
trotytol«8,  à  bouts  pointus,  uq  peu  mucronés;  leur  renflement  médian, 
allongé,  m  Tait  jamais  défaut,  même  sur  les  plus  grêles  d'entre  eux;  ils 
merarral  en  moyenne  o  millim.  9&  sur  o  nnUlim.  ooa6.  Le»  m^fasdères 
du  choanosome,  dressés  bot  le  support,  solitaires,  écartés  les  uns  des 
antres,  srat  des  aeaitthoëtifln,  k  base  bien  mtrqnée  et  k  tige  pointue  mais 
k  épines  faibles,  disparaissant  vert  le  bout  dislal  des  plus  longs  d'entre  «ix; 
ils  mesurent  o  millim.  07  à  o  millim.  1  -j  de  longueur  et  o  millim.  oo&a 
d'épaisseoT  au-dessus  de  la  base. 

Les  micrasdères,  d'nne  seule  sorte,  clairsemés  mais  non  pas  rares  dans 
f'eetosome,  sont  des  itochèltt  tridentés,  it  lige  fortement  arquée,  longs  de 
o  miUim.  018  k  o  millim.  oa. 

Netei  de prmetumet :  ^éaî da  Pingonin.aa  mars  190a. Dragage,  90  mè- 
tres. Gordeor  :  ronge  biim  foncé. 

Bnhtnftdictrum  flibellwtmn  nov.  sp. 

Un  spécimen  dessécb^.  C'est,  dressée  sur  on  Polypier,  une  Épongu  sti- 
pitée ,  flabeliiforme ,  enroulée  sur  dle-méme  de  manière  à  figura-  comme  un 
verre  à  pied  qui  porterait,  longitudinale,  une  échancmre  asseï  large,  sauf 
en  haut,  on  ses  bords  sirivent  i  se  toodwr.  B  est  probable  qu'i  l'élat  de 
vie,  l'enroulement  a  été  beaucoup  moins  prononcé. 

Lepédicelle,  bien  marqué,  est  épais  de  1 5  millimètres .  haut  de  30  mil- 
limètres. La  lame,  qui  en  est  la  contînoation  directe,  a  d'ab<nrd  la  mime 
largeur  que  lui,  mais  elle  s'eo  distingue  par  une  goattière  sur  sa  face  in- 
terne, puis,  très  vite,  elle  s'âargit  et,  vers  le  bant,  atteint  près  de  3o  cen- 
timètres d'envei^ore.  Elle  ne  présente  qu'un  [di  longitudinal,  vers  le 
mttien  de  sa  largeur,  encore  ce  ^  s'est-il  peut-être  dessiné  au  cours  de  la 
desNccalion.  Le  bord  supérieur  de  la  lame  est  entier,  uu  peu  ouduleux  seu- 
lement. 

Lepédicelle,  tout  autour,  et  la  lame,  sur  ses  deux  (aces,  se  bértsaentde 
proinngemente  perpendiculaires  à  eux  verti  le  bas ,  puis  de  plus  en  plus 
obliques  vers  le  haut.  Ce  sont  des  sorles  de  conules  de  3  à  5  millimèlres 
de  longueur,  irrégulîers,  composés,  souvent  comprimés,  maiherrensemcnl 
déformés  dans  l'état  on  se  trouve  le  spécimen.  Il  sont  asses  serrés ,  de  sorte 
(ju'on  ne  peut  guère  assigner  une  épaisseur  propre  à  la  lame  dle-méme  : 
cette  épaisseur  se  confond  plus  ou  moins  avec  la  hauteur  des  aspérités  de 
la  surface  et  varie  d'un  point  à  un  autre ,  entre  â  et  9  millimètres. 


ib.  Google 


—  562  — 

Deu  trous,  ronds  ou  allongés,  spacieux,  in^nx,  qui,  en  très  ^od 
DODibre,  perforent  la  lame  de  part  eu  part,  ont  sans  doute  été  exagérés  par 
la  dessiccatioD. 

L'Eponge  est  noire  superficiellement,  blanc  jaunâtre  dans  la  profondeur. 
Elle  est  dure,  solide,  mais  avec  un  certain  degi'é  d'élasticité  qui  permet  de 
la  déployer  auei  facilement  en  éventail. 

Lu  squelette  se  compose  de  libres  épaisses,  très  spicnleases,  pen  riches 
en  spongine,  constituant  un  réseau  iirégulier  k  mailles  larges.  Les  spicules 
prés«its  se  réduisent  Jl  dpiix  sortes  :  des  oxes  et  des  acanthostyles.  Les 
oxet  s'entassent  perallèl»inent  dans  les  libres  et  aussi  s'entrecroisent  lâche- 
ment en  dehors  d'elles ,  dans  le  choanosome  comme  dans  l'eclosome,  D'ime 
façon  générale,  ils  sont  grêles  dans  cette  Éponge  et  remarquablement 
in^aux  entre  eux.  Ceux  qui  demeurent  hbres  restent  faibles  pour  la  plu- 
part; ils  mesurent,  par  exemple,  omiUim.  ii  sur  omillîm.  onoâ-ou  o  mil- 
lim.  a5  sur  o  millim.  0018.  Quant  è  ceux  des  fibres,  il  s'en  rencontre  de 
toutes  tailles  jusqu'à  environ  o  millim.  h  de  longueur,  avec  one  épaisseur 
souvent  réduite  à  o  millim.  001 9  et  qui  jamais  ne  dépasse  o  millim.  ooô5. 
Tous  sont  plus  ou  moins  courbés,  et  graduellement  effilés  aux  deux  extré- 
mités. Q  ne  s'y  mêle  pas  de  slyles  et  ceux  de  l'ectosome  demeurent  tan- 
gentids  et  sans  ordre.  Les  aeantkattylet ,  d^ont  sur  les  fibres  profondes, 
qu'ils  hérissent,  sont  très  clairsemés;  entièrement  mais  finement  épineux, 
ils  ont  une  base  peu  renllée  et  une  poinle  tronquée  obtuse  à  épines  légè- 
rement récurvées  ;  longs  seulement  de  o  millim.  io5  à  o  miliun.  1 1 ,  ils 
n'att^nent  que  0  millim.  ooaS  è  o  millim.  oo3  d'épaisseur. 

J'ai  décrit  antrefoiâ'''  un  premier  Eehmodielyum  de  la  Mer  Rouge. 
E.  JotiueauTnei.  M.  le  D'  Jousseaome  m'en  a  remis  depuis  un  autre  spé- 
cimen; il  offre  les  mêmes  caractères  que  le  type;  c'est  nu  buisson  rabougri, 
haut  de  1 5  millimètres  au  plus,  large  de  10  millimètres  en  bas  et  de  3o  mil- 
limètres vers  le  haut,  et  composé  de  sept  ou  huit  branches  ramifiées  à  ra- 
meaux condensés,  partant  d'un  même  point.  Sous  aucun  rapporl,  Echina- 
dietyum  Jlabellattan  ne  se  confond  avec  E.  Jouttmumei. 

Parmi  une  quinzaine  de  cougénères,  l'espèce  nouvelle  se  fait  d'ailleurs 
remarquer  par  son  port  et  par  sa  spicuialion.  par  le  défaut  de  apicoles 
propres  k  l'ectosome,  par  l'inégalilt^  nt  la  gracllilé  de  ses  oies,  enfin  par  la 
faiblesse  de  ses  acaothostyles .  <le  pi'ès  de  moitié  moins  épais  que  eeux 
d'aucune  autre  espèce  connue. 

JVote  de  proMmiff»  :  Djibouti. 


Trois  spécimens  dans  l'alcool.  Celle  espèce,  qui  parait  être  t 
dans  la  Mer  Ronge,  ressemble  beaucoup  à  Aeanlhella  aeula  Sehmidt,  de  la 

l'i  Lue.  cit.,  p.  si,  pi.  I.  Gg,  3. 


ib.Googlc 


—  563  — 

M^iterraoée.  Elle  devient,  en  général ,  plus  foliaoée  ;  nuis  sortont,  die  ne 
possède  gntm  que  de»  styles,  alors  que  A.  aeula  prodait  en  grande  ma- 
jorité des  longs  strongyles  fleiueuif. 

\ole»  de  proeenanee  :  Baie  de  Djibouti,  la  janvier  igoA.  Eponge  fixée 
sur  des  Polypiers  morts;  jaune  orangé  vif  uniforme.  —  Iles  Mosha. 
a3  janvier.  Eponge  des  récifs,  trouvée  sur  un  Madrépore  mort.  Couleur 
rouge  orangé  vtf.  —  Ùes  Uusba,  3&  janvier.  Sur  les  récifs.  Brun,  cbair 
jaune. 

AxlnyMW  OniTleri  nov.  sp. 

Un  spécimen ,  complet,  dans  l'alcool.  Il  a  la  forme  d'une  colonne  simjde. 
grossièrement  cylindrique,  dressée,  comme  en  témoignent  les  corps  attachés 
à  sa  base,  sur  un  fond  de  débris  divers.  Sa  hauteur  eut  de  ih  centimètres, 
son  épaisseur  de  Sy  millimètres  vers  le  bas  et  de  98  millimètres  vers  le 
baut,  «ans  régularité  de  décroissance,  car  il  est  capricieusement  noueux.  Il 
rst  incolore,  ferme,  compact.  Sa  surface,  sur  des  aires  très  étendues,  se 
soulève  en  des  eonoles  fias,  courts  et  serrés;  par  endroits,  an  contraire, 
elle  demeure  parfaitement  unie.  De  nombreux  parwitea  se  sont  abrités 
dans  cette  colonne  charnue  et  l'ont  considérablement  déformée,  nolammenl 
lies  Cirrhipèdes  dont  beaucoup  se  trouvent  encore  en  place;  plusieurs  dé- 
pressions à  peu  près  de  m^mes  dimensions  que  les  logetles  qui  protj^ent 
ces  Crustacés  sont  vides,  u  parois  unies,  ce  qui  semble  indiquer  une  crois- 
sance assez  lente  de  l'Éponge.  Les  orifices  d'inhalation  sont  diflîcileab  voir, 
perdus  parmi  les  conules,  mais  il  existe  des  oscnles  apparents,  disséminés 
sur  le  corps,  non  saillants;  il  y  en  s  m4me  deux  situés  en  son  sommet, 
dont  l'un ,  large  de  5  millimètres,  livre  accès  dans  une  cavité  oii  une  pointe 
rigide  pénétra  sans  obstacle  sur  une  longueur  de  hh  millimètres. 

L'Éponge  est  une  Asindlide.  Je  Is  rapporte  en  genre  Axiniitta  Len- 
deofdd .  de  création  usex  récente  ''',  è  cause  de  sa  forme  massive  et  h  cause 
de  la  nature  et  de  l'agencement  de  ses  spicules.  Les  conules  de  sa  surface 
ne  sauraient  évidemment  être  homologués  aui  papilles  de  Àxmyua  Top- 
senti,  l'espèce  d'après  laqudle  tiendeufeld  a  établi  unediagnose  générique, 
ni  Acdles,  creuses,  de  l'Axinellide  de  Natal  appelée  par  Kirkpatrick  Axi- 
ngiêa  ltlhgoidei^'\  mais,  è  mon  avis,  le  genre  Axingua  mérite  d'être  pris 
dans  une  acception  élargie.  Les  spicules  sont  exclusivement  des  oxes,  peu 
courbés,  à  pointes  fréquemment  déformées  par  un  réli-écissemeut  soudain, 
longs  de  omillim.6,  épais  de  o  millim.ooâ  k  o  millim.013.  Beaucoup 
d'entre  eux  se  disposent  par  petits  paquets  de  manière  k  constituer  d« 

'''  R.  Ton  LEmi](riiLD,Spongien  von  Ssnùbar,  Abhaadl.  Smck.  rMmf.  GttilU 
Bd.  XX1,Helll.p.  116,  Fraiikfurta.  M.,  1897. 

C  R.  KiupxTRicE,  Dascripliaoïi  of  Soulh  Arricaii  Sponges,  part  111,  p.  s&&. 
Marine  ImvMligalien*  tn  Soulh  AJrica,  vot.  Il,  Cipe  Town,  igo3. 


ib.  Google 


—  56A  ~ 

sortes  ào  GbrM  grMef,  piuvree  eo  spoof^ne,  qui  m  dirigmt  vanlaturfaa 
et  voat  former  l'axe  àet  eonoles;  In  autfei  se  croiwnt  lAchemeRt  ea  toui 
sene,  <iu  seiu  d'uoe  chair  abondante  où  de  faibles  lien»  de  epongioe  coiuo- 
lident  leur  posiUoD. 

No^  d«  proeenanee  t  Djîbonti,  to  mars  igod.  Récifs  du  Pingouin  et 
du  Htfléore.  Dragage  :  ao  mètres. 

Clioiu  TâSTiFiGi  Hancock. 

Keller  n'a  pas  cite  d'autre  Gionide  que  sa  Saplme  imatm.  Pourtant,  des 
Éponges  perForantes  variées  doivent,  suivant  l'usage,  miner  in  Polypiers 
de  la  Her  Rouge.  M.  Gravier  ■  recueilli  un  spëcimen  de  la  cocmopolite 
Clùma  tOÈiifiea.  Lestylostylei.deomillim. 3sur  omilliiu. oo3,0Dtuaelétt! 
globoleiue  allongée^  tes  acanlboxes,  de  o  millim.  089  sur  o  milliiB.  0033 
ï  o  millim.  0038,  sont  finement  épineux;  les  spimelers ,  de  o  millim.  ai  1  à 
û  millim.  oti  de  longueur,  sont  oodulowii  aveo  boi^  Untdt  trontpoà 
et  tantAt  arrondis. 

Notai  de proveiiMiet  ;  Des  Musha.  a6  janvier  tQoi.  Éponge  perforante 
sur  Stijiophora  gdodralament. 

CuoN*  vi&mis  Scbmidt, 

De  cette  autre  Clioce  il  ne  m'a  é\Â  remis  que  des  papilles,  coDHmées 
dans  l'alcooi,  au  nombre  d'une  trentaine.  Par  une  erreur  fort  eiplicabie, 
M.  Gravier  les  a  prises  pour  autant  de  petites  Eponges  iodépeadautes  et  les 
a  ooap^  une  à  une.  Sensiblement  cylindriques,  arenses,  k  plateau 
hoHiontal  eonb-acté  et  en  apparence  imperforé,  à  parois  fermes  et  lisses, 
^es  luwnrent  de  a  ï  7  millimMres  de  diamètre.  IHusieurs  il'eulre  elle«  pré- 
sentant à  leur  base  des  diaphragmes  charnus,  j'y  ai  pu  voir  les  spirasters  qui, 
ebes  cette  espèce,  se  localisent  dans  la  profondeur  da  corps;  mais  leur  së- 
jour  prolongé  dans  l'alcool  ne  m'a  pas  permis  de  recounallre  les  trois  sortes 
de  coules  sphànleuses,  si  précieuses  pour  la  délerminalion  des  individus 
vivants  ou  dassécbés.  La  coloration  indiquée  sur  la  vif  nt  d'ailleurs  bien 
celle  que  revotent  d'habitude  les  papilles  da  Cliona  viridii,  surtout  en  état 
de  contraction. 

C/ÛMA  inrit^û  n'avait  pas  encore  été,  si  je  ne  me  trompe,  rencontrée  dans 
l'Océan  Indieu  ni  dans  ses  dépendances.  Ûue  brave  description  des  spicules 
dn  spécimen  qui  permet  de  Ty  signaler  pour  la  première  fois  n'est  donc 
pas  înntlle.  Les  tylostyles  des  papilles,  fusifornies,  généralement  droits, 
longs  de  umillim.  6i,h  télé  variable ,  quelquefois  ovoïde  mais  le  plus  sou- 
vent (^obuleuse  sans  mucroa,  à  canal  axial  terminé  sans  dilatation,  ne 
dîUëreut  de  ceux  des  spécimens  massifs  de  la  Méditerranée  ou  de  l'AUsii' 
tique  que  par  leur  épaisseur  plu^i  grande,  o  millim.  os  pour  la  tige, 
o  millim.  os&  pour  la  tdte.  Ceux  de  la  chair  sont  plus  normaui  :  longueur 
omillira.58,  épaisseur  de  tête  0  millim.  ota,  épaisseur  de  tige  oniil- 


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—  565  — 

Ijœ.  oa6-omi]lim.oo7:  ■)*  ont,  pour  la  pinpart,  une  fête  elliplique  pro- 
longée en  un  mtirron  rylimltiiiiie.  Lm  spraslera  sont  l'pei.tMi,  fleiueuses, 
long'ueti  de  omil!i'ii.D3  à  onalDiui.  o3S  et  arm^  de  Toi'teB  «opines, 

Itolei  de  fTOMnance  :  Djit>ouli,  â.t  février  1906.  Au  Sud  du  plateau  du 
Seipeat.  k  mer  basse.  Époug^ee  rooge  brun. 

Lathuhcflia  coBTiCATà  Carter. 

Uq  Rpécimeo,  dans  l'airool.  C'est,  d'accord  avec  la  descriplioo  de  Carter, 
nue  Éponge  dressée,  &  pédicelia  lirof,  (Voix  s'élÈvent  trois  tiges  lecondaires 
elles-mêmes  découpées  en  lobes  plats  dont  plusieurs  s'Aitaetomoseot  avec  les 
vaisÏDB.  L'easemble  forme,  si  l'on  peut  s'exprimer  ainsi,  un  buisson  palmé 
à  ramili cations  concrearentes  en  baul.  Ije  apédmen  mesure  g  eentimètres 
de  hauteur,  autant  de  largeur,  ses  lobes  ayant  3  k  h  millîmètrea  d'épaisseur. 
Le  corps  eat  dillicile  à  décbirer,  mais  compremible  et  souple.  Ayant  perdu 
dans  l'alcool  la  brillante  coloration  que  M.  Gravier  a  notée  sur  le  vif,  l'É- 
ponge est  maintenant  blanche ,  avec  seulement  une  légère  teiale  rosée.  Carter 
a  trouvé  Latrtmculia  eorlicata  blanc  jaunâtre  i  l'élat  sec.  Les  itomions,  fort 
petits,  sont  visibles  m^me  k  l'œil  nu,  grftce  h  ce  qu'ils  se  disposent  peu* 
groupes  serrés.  Tout  rectosome  est  finement  réticulé  et  crihrenx;  c'est  une 
membrane  lisse,  coriace,  6breuse,  soutenue  par  une  rangée  vertic^  de 
disfaslers. 

En  certains  endroits,  les  mégasdères ,  par  bouquets,  traversent  l'eoto- 
Bome  dans  les  intervalles  entre  les  slomions;  mais  rbispidation  excessive- 
ment Taible,  qui  en  résulte  et  que  Carter  a  remarquée  est  loin  d'exister 
partout-,  peutnËtre  que  la  dessiccation  la  déterminerait  sur  une  plus  grande 
étendue  de  la  surface  du  corps,  car  les  mégasclèrea  du  cboanosome  vien- 
nent tout  au  moins  buter  par  leur  pointe  dîitale  contre  la  face  interne  de 
l'ectosome  quand  ils  ne  le  percent  pas.  Les  oscules  s'ouvrent  presque  toos 
au  sommet  des  rameaux,  sur  la  tranche  que  forme  leur  bord  libre;  ce  sont 
des  orifices  membraneux,  non  sur^evés,  béants,  d'un  diamètre  génAsl»- 
ment  inrérieur  â  1  millimètre. 

La  charpente  se  compose  d'un  réseau  solide,  en  éventail,  b  mailles  irré- 
gnlières,  de  fibres  de  spongine  incolore  cout^nant  des  mégasdèrea.  Ces 
fibres  mesurent  omUlim.  la  à  omillim.  i35  de  diamètre;  dles  renfer- 
ment, surtout  les  ascendantes,  davantage  de  apicules  qne  les  6bres  corres- 
pondantes de  Latninculia  magnifiea  Relier.  Les  fibres  principales  se  simpli- 
lient  d'ailleurs  en  gagnant  l'ectosonie  oii  il  finit  par  n'y  avoir  plus  qne  dee 
mégasclèrea  libres,  Uchemeot  lasciculés. 

Les  mégasclères  ont  bien  dans  mon  spécimen  les  dimensions  indiquées 
par  Carter  (o  millfm.  àaS  sur  0  millim.  006),  puisqu'ils  mesurent  de 
o  millim.  33  il  o  millim.  A  et  plus  sur  o  millim.  000  b  o  millim.  006 ,  nuls 
ils  sont  presque  toujours  droits  et  non  pas  courbés,  à  bouts  un  peu  obtus 
et  non  pas  acérés  :  ce  sont  des  tomotes  non  fusifonnes,  ï  pointes  un  peu 


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_  566  — 

émouaaéei  naturelle  ment.  La  diff^oce  entre  ces  spiculeo  et  cenx  dn  type 
m'a  emburassé,  maie,  tout  bien  considéra ,  je  la  crois  de  peu  d'importance. 

Les  microsclëres  sont  des  discasters  longues  de  o  millim.  037  k 
omilim.039;  teur  tige,  épaisse  de  omillim.0019,  porte  un  verticîlle 
d'épines  raides  et  lisses  h  chacune  de  ses  extrémités  et  deux  autres  verti- 
cilles  sur  sa  longueur:  ces  derniers  se  moatrent  frëquemmeiit  imparfaits  et 
souvent  l'un  d'eax  se  confond  plus  ou  moins  avec  le  verticille  de  l'extrémité 
distde. 

Noie»  de  provenaïue  ;  Djibouti,  au  mars  igoS.  Dragage,  i5  mètres. 
Ëpouge  d'un  rouge  orangé  vif. 

Un  travail  récent  de  Vosmaer  et  Vernliout  sur  le  genre  Plaeotpongia^'^  a 
filé  les  caractères  diatincti^  de  P.  melobeiioidei  Gray  et  de  P.  earinala 
Bowerbank  et .  du  même  coup ,  établi  que  l'Éponge  de  la  Mer  Rouge  décrite 
par  Kdler  se  rapporte  k  l'espèce  P.  melobeiioide*  ttrielo  genm.  Profitant  de 
cette  mise  an  point  d'une  question  trop  longtemps  embrouillée ,  j'ai  réexa- 
miné des  Plaeogpmgia  du  golfe  de  Tadjoura ,  que  j'avais  appelées  P.  meUt- 
beàoidtt''*''  en  acceptant  le  sens  large  où  Carter  et  Keller  étaient  d'avis  de 
prendre  l'espèce  de  ce  nom ,  et  j'ai  reconnu  qu'dies  appartiennent  en  réalité 
à  l'espèce  P.  earinoto.  Cette  constatation  peut  avantageusement  être  cod- 
signée  ici,  car  la  provimité  du  golfe  de  Tadjoura  permet  de  supposer  que 
les  espèces  prédtées  da  genre  Placonpongia  vivent  toutes  deux  dans  la  Mer 
Rouge. 

DonATU  JAPONicA  Sellas. 

Un  petit  spécimen,  dans  l'dcool.  Il  est  tout  blanc,  snbsphérique,  muni 
de  deux  courtes  rhiiines.  et,  comme  il  a  été  fixé  en  pleine  vie,  il  ouvre 
à  sa  partie  supérieure ,  qui  devient  par  ce  fait  un  peu  cupuliforme,  on  large 
oscole  composé.  H  ne  possède  pas  d'antres  microsclères  que  des  sphé- 
rasters  et  des  lylasters,  ce  qui  me  le  fait  rapporter  à  l'espèce  Donatiaja- 
poniea. 

Les  tylasters,  d'un  diamètre  de  o  millim.  008  h  o  millim.  oia,  un  peu 
|dns  grandes  dans  le  choanosome  que  dans  l'ectosome,  ont,  sans  centruni 
du  tout,  des  actines  grêles,  le  pins  souvent  au  nombre  de  huit.  Les  sphé- 
roslers  corticales  ne  dépassent  pas  0  millim.  oa8  ile  diamètre  [otal.  mais 
il  s'agit  évidemment  d'un  individu  jeune  etVon  sait  que,  cheï  les  Donniin, 
la  taillle  de  ces  spicules  est  soumise  à  des  variations  individuelles  nom- 
breuses. 

PloUs  de  provenance  :  Iles  Musha,  i3  mars  190a.  Dragage  :  ao  mètres. 

>''  G.  C.  J.  VosaiiB  et  J.  H.  Vsbpbout,  The  genus  Plaeofonpa,  Sîbogt-Eipe- 
ditie,  Monagiapbi»  VI 1,  Leyde,  igoa. 

'■'  E.  Tonnr,  Note  sur  quelques  Éponges  du  golfe  ite  Tadjoura  rc-cueilltcs  par 
M.  le  D'  L.  Faunit.  BuK.  Soc.  Zooi.  de  Franc»,  vol.  XVIII,  p.  177,  i8n3. 


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—  567  — 

DmriTU  Itouli  Bowerbank. 

Un  gros  sp^imen,  dans  l'alcool.  Les  sph^rastn-s  corticales  OQt  un  cea- 
trum  épais  et  des  actines  fortes,  coniques,  lisses;  elles  mesurent  o  mil- 
lini.  o55  k  o  milliin.  06  de  diamètre.  Les  lyiastera,  sans  centrum,  ont  des 
actines  grties,  habituelle  méat  au  nombre  de  six  ou  de  quatre,  un  peu  ra- 
boteuses, assez  fréquemment  divisées  vers  le  bout;  leur  diamètre,  compris 
entre  o  mîUim.  ooS  et  o  mUlim.  oi3,  varie  d'habitude  en  raison  inverse 
du  nombre  des  actines.  Quant  aux  oxyasters,  dont  les  actines,  ordinaire- 
ment au  nombre  de  sii,  sont  plus  on  moins  tordues,  fréquemment  rami- 
fiées et  cela  parfois  à  deux  degrés,  elles  ont  couramment  o  millim.  o5de 
diamètre. 

Keller  a  inscrit  parmi  ses  tponges  de  la  Mer  Rouge  Teihya  segeheltauû. 
Pour  moi,  je  l'ai  déjà  déclaré'*',  Donalta  teyehellentit  (P.  Wrigbt),  dont 
j'ai  signdé  Teiislence  aussi  dans  le  gnifede  Tadjoura''',  ne  diflïre  pas  spë- 
dOquement  de  Donalia  IngalH  (  Bowerbank  ).  C'est  une  manière  de  voir  que 
partage  Lindgren'''.  Je  pense  que  la  TeA^  lyncurium  var.  c,  du  golfe 
de  Manaar,  décrite  tout  récemment  par  Dendy  ''-,  est  aussi  une  forme  de 
DonaUa  lagalli. 

\otex  de  provenance  :  Djibouti,  5  février  1906.  Ri^if  îles  MessagericK. 
Couleur  :  blanc. 

Donatla  antblca  nov.  sp. 

Cinq  spécimeoB,  dans  l'alcool.  Forme  banale,  coloration  et  état  delà 
surface  sans  lîxité,  comme  chez  les  congénères,  papilles  plus  on  moins 
marquées,  plaies  ou  rondes,  sdon  le  d^ré  d'expansion  on  de  contraction 
du  corps.  A  l'occasion,  un  large  oscule  composé,  bcorce  épaisse,  souvent 
mais  non  toujours  lacuneuse. 

La  spiculation  seule  offre  quelque  chose  de  pailiculier.  E\\e  ne  com- 
prend, en  fait  de  microsclères ,  que  des  spbéraslei-s  corticales  et  des 
tylasters.  Cdles-ci,  dans  l'eclosome  et  un  peu  aussi  dans  le  choauosorae, 
onl,  avec  un  diamètre  de  o  millim,  ot  environ,  six  k  dix  actines  cylin- 
driques, courtes,  légèrement  raboteuses,  avec  un  renflement  apic^  net, 
plus  épais  que  leur  base,  et  pas  de  centrum;  mais,  pour  la  plupart, 
elles  subissent  dans  le  choanosome  une  modilication  en  asters  sans 
centrum  non  plus,  k  actines  raboteuses,  longues  et  grties  et  d'un  dia- 

<')  E.  TopsiiiT,  Spongiaires  de  U  baie  d'Anboine,  R«i>u«  nuH«  dt  Zaohigû, 
t.  IV,  p.  &39,  Genève,  1897. 

1*  Loe.  cit.,  p.  177. 

''^'  N.  G.  LisnoiEN,  Bcitrag  lur  Kenotnii^s  der  SpoDg)<>nrauna  àer  Malayisehen 
^rrhipelfl  und  der  chinesisrlipn  Meere,  Xool.  JaM,,  XI  Bd-,  p.  36o,leDt,  1S9S. 

'''  A.  Deidt,  Report  on  tlie  Sponges,  Ctylan  PlKtrl  Oyiter  Piiheriei,  Sitpple- 
«'RMry  RuporU.  n"  XVIII.  igo&. 


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—  568  — 

mètre  de  o  millim.  oa  à  o  millim.  oaA;  assu  aotivmt,  les  axiréaùtiii  de 
leurs  actiues  ne  pr^septeitt  plus  alors  de  renflemeat  dUlincL;  eo  outre, 
ime  tendance,  qui  s'observe  parfois  des  tjlagters  soiiiI(pes  de  celte  Éponge 
k  diviser  en  deux  uae  de  leurs  actioea  ou  piusieure,  e'acceatue  de  in  part 
de  ses  tylasters  cboauosomiques;  enfin,  les  actines  de  ces  niémesaslers  peu- 
vent encore  étra  flexueuses,  en  demeuraDl  simples  ou  en  subissant  une 
sorte  de  ramification  irrégulière.  On  se  trouve  ainsi  eu  présence  d'une  série 
variée  mais  ininterrompue  de  lylasters,  dont  le  terme  le  plus  simple  est  la 
tylaster  ectosomique  h  actines  courtes  et  neliement  tylotes,  excep^onndle- 
ment  bifbrquées,  et  dont  le  terme  In  pjus  complexe  est  une  aster  cladeuse 
àactines  peu  nombreuses,  flexueuses,  divisées  en  des  poinis  variables  de 
leur  longueur,  avec  des  exlrémilés  non  renflées  mais  rejetéea  de  cité,  en 
nn  mol  une  aster  ressemblant  absolument  par  sa  forme  k  une  oxyastei* 
choanosomique  de  Ihnatia  ingalli.  Cependant,  ces  oxyaslers  demeurent 
ici  l'exception  parmi  tous  les  autrea  aspects  des  tjlaslers  et  leur  taille  resie 
bien  inférieure  i.  celle  des  oxyasters  de  D.  Ingalli.;  la  plus  belle  que  j'aie 
mesnrpe  n'atteignait  (jue  o  millim.  d3  de  diamètre.  Il  est  intéressant  de 
suivre  chex  D.  arabica  la  complication  progressive  de  la  tyiaalerct  son  pas- 
sage k  l'oxyaster  cladeuse  et  de  découvrir  en  elle  le  précurseur  probable  de 
D.  Ingalli.  Sa  connaissance  rend  impossible  la  répartition,  proposée  par 
Lindgran''',  des  DoimIm  en  trois  groupes  d'après  la  nature  de  leurs  asters 
choanosomiques . 

Quant  aux  spbérasters  corticales ,  elles  ont  un  gros  cenlrum  couvert 
d'actines  épaisses,  coniques,  simples;  elles  mesurent  couramment  o  mil- 
lim, 075  de  diamètre,  mai^i  il  en  existe  de  bien  plus  petites  et  le  choano- 
Bome  en  renferme  beaucoup  qui  n'atti'îgneni  pas  o  millim.  oi5  dédia- 

Noten  de  provenance  :  Baie  de  Djibouli,  lo  janvier  igoï.  Sur  Polypiers 
morts.  Couleur  variable,  rosée,  blanche,  verte  plus  ou  moins  foncée.  Trois 
spécimens. 

Baie  de  Djibouti,  1  a  janvier  igoA.  Sur  Polypiers  morts.  Dem  spécimens, 
l'un  orangé  vif,  l'autre  orangé  avec  tacbes  violettes. 

Ghoudhosu  HEHiFOitMis  Nardo. 


Seize  spécimens ,  dans  l'alcool. 

U  était  bien  à  supposer  que  Chùndrosia  rem/ormit  se  rencontrerait  dans 
la  Mer  Rouge ,  car  j'avais  eu  l'occasion  de  signaler  son  existence  dans  le 
golfe  de  Tadjoura. 

Notes  de  provenance  :  Djibouti.  aS  janvier  igoS;  lies  Musha.  Éponges 
fixées  sur  les  Polypiers. 

Djibouti,  3  février  t^ah.  Récif  des  Messageries.  Brun  foncé. 

'')  Lac.  cit.,  p.  359. 


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Obodc,  k  nurg  igo&.  Dragige  dins  le  port,  lok  ao  mètrM. 
ÉpODgw  ùtétt  sur  les  rocbers  et  lur  le«  coquillei. 

CiNACBÏBl  SCBDLZEI  KellcT. 

Deux  spécimeoi ,  daia  i'alool ,  I'ud  Uanc ,  faut»  bnm  noirillre. 
JVolM  (^  poMtiimce  .- Djibouti,  s4  mars  190a.  lUcif  du  Mëtéore;tlrH- 
gage,  i5  mètres. 

Isops  Jonsseanmat  qdv,  sp, 

Deux  sp^iwens.  dans  i'alcool.  Ce  sont  dmx  EpoDges  nusnvaa,  libres 
et  par  coQi^ueDt  eotières ,  la  plus  grosse  en  forma  de  Spalangue ,  pure  de 
tout  corpi  étranger,  au  moins  à  sa  surface ,  l'autre  plus  (^buleuie ,  incoi- 
parant  à  demi  un  dëbris  de  Polypier  et  un  petit  tube  calcaire  de  Polychëte. 
L'une  et  l'autre  sont  blanc  jaunâtre.  Leur  surface  se  couvre,  par  endroits, 
d'une  his[Mdâtiou  baute  el  serrée.  Les  orifices  se  voient  mal  sur  le  petit 
spédmen,  msit,  par  bonheur,  ils  sont  très  apparenta  sur  l'individu  le  pius 
développe ,  ce  qui  me  permet  de  déterminer  avec  précision  le  genre  auçind 
appartient  l'espèce,  et,  en  même  temps,  de  réparer  one  erreur  que'j>i 
commise  en  1899'''. 

En  efiet,  quoique  Keller  n'ait  pas  en  la  chance  de  la  trouver,  c'est  la  se- 
conde fois  que  cette  Eponge,  le  premier  représeulant  de  la  famille  des  Geo- 
lUidae  connu  dans  ia  Mer  Rouge,  tombe  entre  mes  mains.  J'ai  figuré,  eu 
l'appelant  Cydmium  ambicam  (Carter),  un  spécimen  que  m'en  a  renis 
autrefois  M,  le  D' Jousieaume.  Il  était  de  belles  dimensions,  libra  de  toutes 
parts ,  un  peu  eu  forme  de  Spataùgue  lui  aussi  '*>,  ce  qui  semble  iodiquer 
une  tendance  de  l'Éponge  à  prendre  cette  configuration.  Seulement,  je 
l'avais  reçn  à  l'état  de  dessiccation  et  je  ne  pus  réussir  h  voir  ses  orifices 
d'eibalation.  Cela  excuse  en  partie  ma  méprise  et  explique  la  désaccord  qui 
régnait  entre  la  description  des  microsclères  d'après  Carier  et  ce  que 
j'avais  sous  les  yeux. 

Le  pins  gros  des  spécimens  recueillis  par  M.  Gravier,  plat  en  dessous, 
bombé  en  dessus,  est  long  de  55  millimètres,  lai^  de  ho .  épais  de  sS.  H 
a  tous  ses  orifices  inhalants  rejetés  b  l'un  des  bouts  de  son  grand  axe,  à  la 
place  de  l'anus  d'un  Spatangue,  en  un  groupe  d'une  cinquantaine  envi- 
ron; ils  sont  du  type  uniporai,  ronds,  in^aux,  larges  de  o  miilim.  5  au 
plus.  Les  oriûces  inhalants,  paiement  du  .type  uoîporal  et  plus  petits, 
assez  égaun  entre  eux,  d'aspect  étoile,  se  disséminent  en  quantité  considé- 
rable sur  tout  le  reste  de  la  face  supérieure  et  des  c6tés  de  l'hponge. 
Pourvue  de  leU  orifices ,  notie  Géodilde  est  une  espèce  du  genre  /sopi. 

">  E.  Tonm,  Eponges  de  la  Mer  Rouge,  Mém.  Soc.  Zovl  d»  Prune»,  vol.  V, 
|i,  ib ,  pi.  I,  lij;.  i)  el  5a. 

"'  Le  hord  supérieur  droit  est  incomplet  sur  la  figure  5 ,  on  morceau  en  ayant 
été  détaché  pour  nbteair  la  figure  5  a. 


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—  570  — 

Lendenfeld.  qui  vient  de  publier  une  révision  des  Tétractinellidefl ''\  a 
dresse  des  espèces  connues  du  genre  Itopi  un  tableau  dicbotoinique  qui, 
rapidement,  permet  de  constater  que  la  nàtn  est  nouvelle.  £n  eBét,  die 
possède,  nombreux,  des  aaatriaeneg  et  des  protrinenes.  et,  avec  cda,  non 
pas  des  dichotriaenes  mais  des  orlholriames.  Elle  a,  de  plus,  des  oies 
cboanosomrques  et  des  oies  corticaux.  Enfin,  avec  des  sterrasters,  elle  ne 
produit,  eu  fait  de  microsclëres ,  que  iIcs  slroagylaslej-s. 

Spiadet. —  I.  M^sclères  :  i .  Oav*  choaansomiques;  a.  Ojru  corticaux 
fusiformes ,  pointus ,  longs  de  o  millim.  i  S  à  o  miilim.  a  i ,  épais  de  o  mil- 
lim.  oo4  sur  o  millim.  oo5''';  3.  Orlhotriaenes  purs,  à  rhabdome  épais  de 
o  millim.  ohS,  ï  dadome  bien  ouvert,  r^^ier,  composé  de  dades  forts 
et  pointus,  ion^  de  o  millim.  aS  à  o  millim.  38,  épais  de  o  millim.  oA  k 
la  base;  i.  Anatriaenes  nombreux,  à  cladome  régulier,  les  uns  grâes, ayant 
un  dadome  de  o  millim.  o6  d'envergure,  les  autres  robustes  en  mesurant 
plusdeo  millim.  i;  5.  Prolnaenes,  nombreux  aussi  et  réguliers,  grêles  ou 
robustes ,  les  premiers  ayant  des  clades  longs  de  o  millim.  1 9  & ,  les  seconds 
des  clades  de  o  millim.  o8. 

U.  Microsclères  :  6.  Siarasttrt  subspbériques  ou  un  peu  ovales,  d'un 
diamètre  ordioaii'c  de  o  millim.  o6,  portant  des  épines  polygènales  ser- 
i-ées ,  large»  de  o  miilim.  oo3  ;  7.  Stroii^ylasters.  11  n'y  a  qu'une  cat^rie 
de  CCS  euaalers,  mais  dles  difRront  un  peu  dans  le  choaaosome  de  ce 
qu'elles  sont  dans  l'ectochrnte.  Celles  de  l'écorce  ont  un  petit  nombre 
(6-'8)  d'actines  droites,  cylindriques,  courtes  mais  rdativement  épaisses; 
lenr  diamèlre  est  de  o  miilim.  007;  celles  du  choanosome,  assex  clairse- 
mées, présentent  environ  8  actines  plus  langues  et  rdativement  pins 
gi-iles,  bacilliformes;  leur  diamètre  a'ëlève  à  0  millim.  01a. 

Noie*  de  provenanee  :  Baie  de  Djibouti,  ta  janvier  190&.  Parmi  des 
Pnfypiers  morts.  Couleur  blanc. 


Les  Ll.àTVUDBS  POtPBBlIfKS, 

PAR  M.  E.  TOFSENT, 

CHARGÉ  DE  OODIS  À  LA  FaGDLTÉ  DB»  SCIKNCBg  DE  CaEN. 

Plusieui-s  Clavulides  se  distinguent  par  la  tonalilé  et  l'intensité  excep- 
tionnelles de  leur  coloration,  qui  est  d'un  magnifique  muge  pourpre, 
tirant,  sdon  les  cas,  plus  ou  moins  sur  le  violet.  Ce  sont,  par  ordre  d'an- 
cienneté, Âlcyonium  parpureum  Lamarck,  Cliona  Schmidli  (Ridley),  prise 
il  tort  par  0.  Schmidl  pour  une  simple  variété  de  sa  Vioa  Jokntlojiii,  Subt- 

I"  H.  los  LmDSHriLD,  TtlToranta,  Aae  Thierreith,  Berlin,  1903. 
'■  Je  lp»  ai  trouvé»  un  peu  (jIus  fort»  dans  le  spé-imen  di-  M.  Jcmss™iimo. 


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—  Î.71  — 

nW  WUtoni  Carter,  Cliona  JuUieni  Topsent  et  une  S^milrtUa  nouvelle  que 
je  Donune  S.  Bonneti  et  dont  je  vais  doDuer  la  description. 

Je  laisse  de  côté  Latrmeidia  purpuna  Carter,  parce  qne ,  dferile  avec  la 
mention  ncolour  dark  brown  pur{de<- ,  elle  me  semble  porter  une  épitbète 
impropre.  Quant  il  \s[  CUoitapurpurea  de  Haocock,  elle  n'eatre  certainement 
pas  en  ligne  de  compte  :  c'est  une  Pcecilosclàide ,  d'un  rougfe  sombre  à 
l'eut  sec. 

C'est  un  iàit  remarquable  que,  h  rexceptien  de  Suherittt  WiUoni,  tontes 
les  Glavulides  purpuiînes  appartienaent  aux  familles  ëLroitement  apparen- 
tées des  Spirattreilùiae  et  des  CHomdae.  L'exception  n'est,  d'ailleurs,  à  mon 
avis  rien  moins  que  certaine  :  Carter  a  appelé,  eu  effet,  l'alteiilion  sur 
l'aspect  raphyroïde  de  son  Éponge,  et  l'absence  de  microsdères  en  elle  ne 
constitue  pas  un  caractère  suffisant  pour  l'écarter  des  espèces  du  genre 
Cliona  telles  que  C.  eelala. 

L'étonnante  pigmentation  de  ces  Clavulides  ne  peut  se  comparer  à  celle 
des  autres  Spongiaires  observés  vivaats  ou  déposés  dans  les  coUectîoDs.  Des 
Aplysinitles  et  des  Dendrocératides,  à  l'état  sec  ou  dans  l'alconl,  se  ren- 
contrent bien  avec  des  teintes  plus  on  moins  violacées,  mais  leurs  uuancts 
restent  intîniment  moins  belles  et  moins  vives ,  souvent  avec  des  difTérenceti 
d'ÎLilensite  d'un  point  à  im  antre,  suivant  la  hauteur  ou  suivant  l'épaisseur 
du  corps ,  et  surtout  ces  teintes  ne  sont  pas  primitives  :  elles  résultent  d'une 
altération,  d'un  virage  des  substances  colorantes  naturelles  de  ces  êtres  au 
cours  de  leur  dessiccstiou  ou  apris  leur  immersion  dans  lesliquides  conser- 
vateurs. 

Chez  les  Clavulides  purpurines,  la  teinte  se  montre,  au  contraire,  uni- 
forme dans  toutes  les  parties  d'un  mâme  individu ,  sur  toute  sa  hauteur, 
comme  aussi  depuis  sa  sur&ce  jusque  dans  son  extrême  profondeur,  h  Ici 
point  qu'on  le  dirait  impi-égni'  à  la  perfection  d'une  teinture  artificielle.  Il 
s'agit  bien,  cependant,  d'une  coloration  naturelle,  puisqu'elle  a  été  notée 
sur  le  vif,  à  plusieurs  reprises,  sur  Cliona  Sehmidtt  et  sur  Suberile»  (plus 
eiactement  peut-être  CUona)  Wiltoni.  EUe  est  tnéme  absolument  tenace. 
persistant  indéOnlDient  sur  les  spécimens  desséchés  ou  dans  l'alcool.  Répartie 
par  tout  le  corps,  la  substance  colorante  joue,  à  n'eu  pas  douter,  un  rôle 
physiologique  important;  elle  révèle  une  aptitude  spéciale,  commune  à  des 
Éponges  dont  les  autres  caractères  établissent  la  pareille. 

J'avais  constaté  sur  des  spécimens  vivants  de  Cliona  Sehmidli  que,  au 
contraire  du  pigment  écaHate  de  (.'.  eiridig  (Schmidt)  ver,  CarUri  (Ridiey). 
cette  substance  s'emmagasine  dans  les  cçUules  spbéruleuses  et  diffuse  par 
tous  les  tissus.  Or,  comme  les  cellules  de  cette  catégorie  se  conservent  géné- 
ralement très  bien  dans  les  Eponges  desséchées,  j'ai  pu,  sur  des  coupes  de 
VAleyonium  jnirpureum  et  de  Spiraitrella  Bonntti,  reconnaître  Teiistence 
de  cellules  spbéruleuses  de  o  millim.  oi  de  diamètre,  pareilles  à  celles  de 
Cliona  Sehmidli,  et,  comme  elles,  chargées  de  la  subetence  colorante,  qui. 


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—  572  — 

en  outre ,  se  répand  k  i'ëtat  diffus  dans  les  autres  tisnis.  La  nature  chimique 
de  cette  substance  ne  m'est  pas  connue;  je  remarque  seulement  qne  tonteii 
cdles  des  espècra  purpurines  qui  me  sont  passées  par  les  mains  virent  du 
pourpre  au  bleu  sous  l'action  de  l'acide  azotique. 

Ainsi  qu'il  a  été  dit  plus  haut,  la  nuance  n'est  pas  rigonrruRement  la 
même  daos  toutes  lee  espèces.  Carier  signale  son  Suberita  Wilsaû  comme 
«brigt  carmine-redn,  indication  que  Dendy  confirme  en  parlant  de  sa 
nbrilliant  carminé  or  pnrpte  colourt.  L'occasion  s'est  offerte  à  moi  d'en 
comparer  plusieurs  entre  elles  et  j'ai  trouvé  Gliona  Sehmidti  et  Alcymmn 
jtutjmraiM  d'un  pourpre  où  le  bleu  se  mêle  an  rouge  carmin  en  propor- 
tions moindres  que  dans  Spirastrella  Bonneti  et  dans  Clùma  JvUieni. 

Spiusthkl[.a  PDHrDHEA  (Lamarck). 

Des  publications  récentes  ont  fourni  des  documents  qui  suflÎBent  i  la 
connaissance  des  CHona  précitées.  On  sait  moins  ce  qu'est  l'Alcyon  ponrpre 
de  Lamarck.  A  la  description  originale,  qui  s'en  tient,  nstnrellement ,  k 
la  forme,  ti  la  couleur  et  k  la  consistance,  Carter  a  ajouté  celle,  succincte, 
de  la  spiculation,  composée  de  tvlostyles  et  de  spiraslers.  On  pouvait.  Il 
ces  indications,  supposer  que  l'espèce  appartient  au  genre  Spira4trel[a,  et 
je  suis  en  mesure  d'alBrmer  qu'if  en  est  bien  ainsi  après  examen  de  ITio- 
lotype  de  Lamarck ,  que  M.  le  professeur  Joubia  a  eu  l'amabilité  de  me 
confier. 

Le  iMnsénm  possède  de  Splraslretla  jmrpurea  (Laniawk)  deux  j)laque)i 

très  inégales.  L'étiquette  <{ui  les  accompagne  est  ainsi  rédigép  : 

Hardwickia  purpurea  Val. 

Alcyoninm  purpureum  Lamk. 

de  la  Nouvelle-Hollande. 

MM.  Pérou  et  Lesueur.  Eip""  du  cap"  Itaudin  i8oit. 

Ce  n'est  donc  pas  une  étiquette  originale.  Mlle  substitue  an  nom  géné- 
rique .4Jejfoni«»i,  dont  Lamarck  a  fait  usage,  celui  de  Hardrcickin ,  dont  elle 
itttribue  la  paternité  à  Valenciennes. 

Ce  nom  de  Hardwît^  se  retronve,  dans  les  collections  anciennes  du 
Muséum,  sur  les  étiquettes  de  quelques  Éponges  rééludiées  par  Valen- 
ciennes ;  il  y  remplace  alors  le  nom  de  Àleyonimn,  pris  autrefois  dons  nnc 
acception  beaucoup  trop  lac^.  Ainsi,  on  lit  : 

Hardwickia  vesparia  Val.  pour  Alcyonium  lospanum  Lamk. 

Hardwickia  eimfera  Val.  pour  Alci/ontam  tTisiferum  Lamk. 

Or  ces  Alcyonium  BODl ,  toutcuiitme  A.purpunum,  des  espèces  du  genre 
Spiratlreiia.  Evidemment.  Videncicnnes  a  senti  la  nécessité  d'une  coupure 
générique  pour  ces  Uadi-omérines  à  spiraslers,  mais  le  nom  A^Hardmie- 
Icia,  qui  aurait  dd  avoir  la  priorité,  n'a  jamais  été  publii!. 


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—  57S  — 

Le  pluB  M  ^hantiUon  de  SjHnutrella  pKrpurra  ne  repréKDta  lai-mème 
qu'une  portioa  d'Épongé,  qudqoe  chose  comme  une  tranche  du  bord 
progressivement  aminci  d'une  Éponge  lai^ment  éiaaée.  II  doit  m  forme 
BMei  r^liëremenl  reelangulaire  k  ce  qn'i)  a  été  tranché  nettement  mr 
trois  de  ses  cAlés,  te  qnalrième  correspondant  an  bord  libre  nalnrri  de 
i'animai;  il  a  71  k  S3  millimètres  de  longuetir  et  60  à  77  millimètre*  de 
largenr,  inius  son  épaisseur,  qui  varie  de  i3  à  sA  millimètres  snr  la  sec- 
tioD  de  son  bord  interne,  d^rott  jusqu'à  ne  mesurer  guère  que  9  milli- 
mètres an  niveau  de  son  bord  libre. 

L'autre  morceau  est  beaucoup  plus  petit  et  mcuni  bien  taillé,  maii  il 
montra,  lui  bush,  nn  peu  du  rebord  naturel  de  la  Spinutnlta;  son  épais- 
seur est  la  même  que  cdle  du  phis  grand  échantillon  dans  sa  portion 
marginale'').  Ainsi  s'eipliqoe  cette  partie  de  la  description  de  Lamarck  : 
nt'e^ièce. . .  Ibrme  de  larges  plaques  épaisses  de  10  à  is  millimètres n. 

Des  deuK  faces,  dissemblables,  l'inférieure  ou  l'eiteme,  ediedo  moins 
que  l'on  peut  considérer  comme  tdle  parce  qu'elle  est  un  tant  soil  peu 
bombée,  tandis  que  l'autre  est  très  légèrement  concave,  l'inférieure,  diaje, 
est  imperforée  et  marquée  de  tubërosilés  radiales  qui  diminuent  d'impor- 
tance dn  cAté  marginal  et  s'y  rédaisent  à  de  faibles  bosselures.  L'interne 
ou  supérieure,  au  contraire,  a  une  surface  égale  et  se  perce  d'orilices  aqui- 
1ères  punctiformes  visibles  à  l'inl  nn  et  très  nombreux,  les  iolervallefl  qui 
les  séparent  étant  de  i  millimètre  seniemont  en  moyenne.  Cependant ,  sur 
le  petit  échantillon,  cette  bce,  tout  comme  la  face  bosselée,  ne  présente 
pas  de  perforation  du  tout.  11  est,  par  suite,  probable  que  les  deux  mor- 
ceaux n'ont  point  été  découpés  cAte  k  cdte. 

Une  écorce  d'environ  o  millim.  65  d'épaitoeur  limite  le  corps.  Elle  se 
compose  en  majeure  partie  d'un  feutrage  compact  de  tylostyles  qui  s'en- 
chevêtrent dans  tous  les  sens,  mais,  du  cAté  eiteme,  elle  se  termine  par 
une  croate  de  spirasters  épaisse  de  o  millim.  11  i  o  millim.  i&.  Des 
tylostyles,  tons  dressés  verlieriemeat,  traversent  cette  croilte;  leurs  pointes 
dépassent  d'ailleurs  è  peine  la  surface  générale  qui,  par  cgnaéqnant, 
daneure  lisse. 

L'inlérienr  de  l'Eponge  est  ferme,  spongieux ,  non  caverneux. 

La  substance  colorante  imprègne  tous  les  tissus,  mais  une  coupe 
montée  au  baume  mot  en  évidence,  nombreuses  dans  l'écorce,  descelluleK 
pins  inlraisément  colorées  que  tout  ce  qui  les  entoure.  Ce  sont  des  cdlules 
sphémieuses  sphériques ,  de  o  millim.  o  1  de  diamètre ,  sonblables  à  c^es 
de  Clwna  Sehmidli. 

Carter  n'a  pas  décrit  les  tylostyles.  Celui  qu'il  a  figuré  donne  une  idée 

("  Carlpr  dédsrp  Bvuir  vu  au  British  Mnseum  un  nrarreta  d'Aleyonitim  par- 
purtum  long  de  76  mîltîmilre*,  Urgp  de  ab  millimètres.  Il  en  eû^  esrlainsment 
d'autres  <l*a«  itt  coOection*  diverses. 


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—  57^  — 

fâosse  de  ces  mégasdères.  Ils  ont,  en  realilé,  le  cou  plusépais,  aussi  épais 
que  la  tige,  qui  n'«st  doac  pas  fueiforme  en  s(hi  milieu,  et  la  pointe  plus 
eonrle  ;  leor  léle  se  prolonge  souvent  en  un  mucroa  aussi  gros  que  le  cou  ; 
les  lylostyles  grêles  surtout  out  ce  mucroa  très  accuse.  La  langueur  des 
apicoles  bien  conformés  varie  entre  o  miliim.  33  et  o  millim.  35;  leur 
^isseur  est  de  o  millim.  oi  au  niveau  du  mucron,  du  cou  et  du  milieu 
de  la  tige  et  de  o  uitilim.  o  i  a  ii  la  base  de  la  tète. 

D'autre  pari,  si  Cariera  correctement  declaiv  variables  la  forme  et  la  taîUe 
des  spirasters.  il  faut  bien  dire  que  son  choix  d'un  uiicrosclère  h  ligurer  n'a 
|>a8  été  heureux.  D'une  façon  générale,  les  spirasters  de  Spirattrella  purjmrea 
portent  des  épines  plus  fortes  et  présentent  des  courbures  plus  brusques. 
Beaucoup  restent  droites  et  disposent  presque  toutes  leurs  épines  au  niveau 
de  leurs  eiti'émités;  d'autres  deviennent  arquées  et  placent  un  troisième 
groupe  important  d'épines  vers  le  milieu  de  leui-  bord  convexe  ;  d'autres , 
enfin,  s'enroulent  manifestement  en  spirale  mais  sans  présenter,  d'babi- 
tude,  plus  de  deux  coudes,  anguleux  et  armés  d'épines.  Ces  variatinns  se 
produisent  aussi  bien  sur  des  spirasters  dont  ré|)aisseur  de  lige  dépasse 
o  millim.  oq5  que  sur  celles  dont  la  tige  n'a  pas  o  millim.  ooa  d'épaisseur. 
Les  plus  grosses  spirasters  alternent  0  millim.  099  de  longueur;  j'en  aï 
vu  une,  exceptionnelle,  qui  allait  jusqu'A  o  millim.  o3,  mais  sa  tige,  par 
compensation ,  n'avait  que  o  millim.  oo3  de  diamètre.  La  forme  des  épines 
est  en  relation  avec  la  taille  des  spirasters  :  les  plus  forts  de  ces  micro- 
sdères  s'ornent  d'épines  coniques, pointues,  qui  peuvent  avoir  o  millim.  ooA 
k  o  millim.  oo6  de  hauteur  ;  les  plus  faibles  ont  soit  beaucoup  d'épines 
courtes ,  grêles  et  ncérées ,  soit  un  petit  nombre  d'épines  cylindriques  ter- 
minées par  un  bouquet  d'épines  secondaires  minuscules. 

Splnwtrella  Boim«U  nov.  sp. 

Le  spédraeQ  type  de  celle  autre  Spirailrelta,  offert  au  Muséum  par 
M.  Bonnet,  est  une  bponge  massive,  étonnante  aussi  par  sa  coloration  : 
elle  est  intensément  et  uniformément  purpurine  dans  toutes  ses  parties. 
Son  pourpre  contient  une  propoi'tion  de  bleu  plus  forte  que  cduï  de  Spî- 
raUnOafvrpurta  et  se  rapproche,  par  conséquent,  davantage  du  yolet. 

Elle  est  entière  et  ne  parait  pas  avoir  élé  attachée.  Sur  l'une  de  ses  faces, 
que  tout  porte  k  considérer  comme  l'inférieure,  elle  montre,  séparées  par 
un  lai^  et  profond  sillon,  deux  longues  bandes  longitudinales  parall^, 
unies,  comme  écrasées,  contrastant  par  cela  méme^avec  tout  le  l'esté  de  sa 
surface.  Ces  empreintes  prouvent  qu'elle  a  dd  reposer  à  plat  sur  un  fond 
dur. 

Aplatie,  très  papilleuse  en  dessus,  beaucoup  moins  en  dessous,  large  et 
épaisse  k  l'un  des  bouts,  puis  progressivement  amincie  et  terminée  en 
pointe  obtuse  k  l'autre  bout,  elle  affecte  vraiment  très  bien  la  forme  d'une 
grande  langue.  Longue  de  aS  centimètres,  large  de  i3  et  épaisse  de  6  i 


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—  575  — 

(juelque  distance  de  ce  qu'on  peut  appeler  m  base,  elle  n'a  plus,  k  sa 
pointe,  que  i5  niiUimèlres  de  lai^ur  el  6  millimètres  d'dpaîsseur.  Elle 
atteint  son  maiimnm  d'épaisseur  à  5  centimètres  environ  en  avant  de  sou 
extr^niil^  basilaire  ;  puis ,  de  ce  cAté,  s'amincit  si  vile  qu'elle  y  est  comme 
tronquée  oUiqnemenL 

Sa  consistance  est  dure,  sa  structure  caverneuse.  Sa  surface,  très  in- 
égde,  ressemble,  snr  la  face  supérieure,  à  celle  de  beaucoup  d'Hircinia. 
Elle  se  soulève,  en  effet,  en  de  nombreux  conules,  bautsde  Si  lo  milli- 
mètres, ^pais,  obtus,  composés,  rattachés  les  uns  aux  autres  par  des  brides 
membraneuses  minces.  Pas  d'orilîces  inhalants  visibles,  mais,  entre  les 
brides  membraneuses ,  des  excavations  irrég;ulières  dont  certaines  paraissent 
pénétrer  profondément  dans  le  corps.  Sur  la  face  inférieure,  les  conules 
sont  moins  élevés,  plus  espacés,  et  ils  s'effacent  complètement  le  long  des 
deux  bandes  qui  servaient  de  point  d'appui  à  l'animal. 

Une  écorce,  épaisse  de  o  millim.  ajh  b  o  miJIim.  33  suivant  les  points, 
limite  des  cavités  périphériques  assez  spacieuses  et  se  continue  en  des  cloi- 
sons irré(ralières  qui  se  distribuent  dans  la  masse  à  la  façon  de  celles  des 
Clùma  raphyroïdes.  La  sliuclure  de  cette  écorce  difl^re  sensiblement  de  ce 
qa'on  trouve  d'ordinaire  chez  les  Spiratirella.  Les  mégasclères ,  entrecroisés 
sans  ordre  dans  la  plus  grande  partie  de  son  épaisseur,  prennent  au  voisi- 
nage de  la  périphérie  une  position  tangentielle,  de  sorte  que  la  surface  de- 
meure lisse  sur  toute  son  étendue.  Quant  aux  microsdères.  au  lieu  de 
s'accumuler  comme  d'babitude  en  une  croule  superficielle,  ils  font  défaut 
dans  la  couche  externe  de  l'écorce  et  se  montrent  seulement  clairsemés  dans 
le  reste  de  son  épaisseur.  On  rencontre  dans  l'écorce  el  sons  elle  des  cel- 
lules sphérulenses  arrondies,  de  o  millim.  oi  de  diamètre  environ,  remar- 
quables par  leur  colons  intense,  telles,  en  un  mot,  que  j'en  ai  noté  chez 
Clioaa  Sehmidti  el  SpiraitnOa  jmrpurea. 

Par  la  pauvreté  de  son  écorce  en  spirasters ,  SpiriutrtHa  Bometi  fait  parmi 
les  SpirattreUa  une  excep^on  comparable  h  celle  que,  parmi  les  CUona, 
constitue  C.  viridis,  espèce  à  spirasters  confinées,  comme  on  sait,  dans  le 
cboanosome.  Ce  rapprorhement,  toutefois,  ne  peut  £lre  poussé  plus  loin  : 
l'iSponge  de  M.  Bonnet  n'est  point  une  Éponge  perforante  devenue  mas- 
sive; ses  conules  ne  ressemblent  en  rien  k  des  papilles  aqniftres. 

Les  mégasdères  sont  ici  des  styles  courbes,  non  fusiformes.  Leur  pointe 
est  souvent  difforme,  abrégée.  Quelques-uns  se  réduisent  même  en  stron- 
gyles.  Ils  rappellent  un  peu  les  styles  de  Spinumlta  intignU  Tbiele,  mais 
ils  mesurent  seulement  o  millim.  3  à  o  millim.  33  de  longueur  sur 
o  millim.  oo6  à  o  millim.  007  d'épaisseur,  et  ne  simulent  des  tylostyles 
par  une  base  irr^ulièrement  renflée  que  dons  de  rares  cas  lératotogiques. 

Les  microsclères,  peu  abondants,  sont  des  spirasters  à  tige  le  pins  sou- 
vent droite  ou  arquée,  plus  rarement  spinJée;  les  épines  coniques  dont 
eUe  a'ome  se  disposent  soit  en  spirale  sur  toute  sa  longueur,  soit  surtout 


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—  576  — 

le  loDg  de  iOQ  bord  coavexe ,  ou  bien ,  aiseï  fréquemment ,  ^e§  se  groupent 
praïqne  toutes  en  ses  deux  extrëmitës,  un  peu  à  la  façon  de  cdles  des  dis- 
caatera,  11  existe  aussi  une  certaine  similitude  entre  ces  spicules  et  lee  nii- 
crosdëres  correspondants  de  Spirmtrella  xiuignit,  mais  des  spirssten  de 
S.  BmuKti  l'épaisseur  ne  dépasse  pas  a  millim.  ooAs,  ni  la  longueur 
o  millim.  oa3. 

D'ailleurs,  la  ressemblance  entre  les  deux  Eponges  ne  s'étend  pag  du 
tout  à  leurs  autres  caractères. 

Provetuuue.  —  Le  spécimen  type  de  ^iraslrtlla  Botmeti  a  été  pécbé  i 
G«eioag,  province  de  Victoria,  Sud  australien. 


Vue  STATtoit  o'OptuivDiuii  tersitilb  dois  là  Mi»nt, 

PAR   M.  E.   TOPSBNT, 
GBlROi    DB  COURS   \  Vl,   FkCVUi  DES  SCIENCES   DE  ClEN. 

Dans  une  note  récente  sur  l'organisation  d'OpArjifium  wrM(i/e,M.  Fauré- 
Frémiet'*',  indiquant  la  provenance  des  matériaux  qui  ont  servi  à  son 
étude,  remarque  incidemment  que  cette  intéressante  Vorticdlide  ne  semble 
pas  exister  en  France.  11  peut  être  utile  de  dire  que,  au  cours  de  sept  an- 
nées passées  à  Reims,  en  qualité  de  professeur  â  l'École  de  médecine  et  de 
phaimacie,  de  1889  à  1896,  j'ai  trouvé,  à  peu  de  distance  de  cette  ville, 
une  localité  où  Ophr^dium  vtnaiilt  était  commun  vers  les  mois  de  maijuin. 
C'était  à  Mnizon ,  première  station  au  départ  de  Reims  sur  la  ligne  de  Sois- 
eons.  Sur  la  droite  du  ciiemin  conHui^nl  de  la  gare  de  MuIeou  vers  CI1&- 
lons-sur-Vesle ,  un  peu  avant  le  moulin  qui,  sur  la  carte  de  l'Êtat-major, 
porte  le  nom  do  Moulin  Compensé,  un  ]ieli(  cours  d'eau  rdelivement  ra- 
pide, bras  ou  afiluent  de  le  lente  Yesle,  coulcuait  alors  d'abondantes  colo- 
nies d'OpÀrydium,  dont  la  taille  volumineuse  et  la  belle  coloration  verte 
attirèrent  du  premier  conp  mon  attention.  C'étaient  des  masses  gélatineuses, 
globuleuses  ou  irrégulières,  sessiles,  attachées  assez  solidement  aux  plantes. 
submergées  que  pliait  le  courant.  J'en  ai  recueilli  à  plusieurs  reprises  pour 
en  déposer  dans  diverses  collections;  le  musée  de  Caen  en  possède  ainsi 
une  dizaine  de  spécimens  dont  les  plus  gros  atteignent  environ  le  volume 
d'une  noix. 


0  E.  Fiosi-Pajiin',  Sur  l'Optirydiijm  yen»i\h{Comptttrendtit  hibd«m»iaim 
du  timem  it  la  Société  à*  Biehgir,  n*  ■& ,  1 3  juillet  1 906). 


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CoyTSiBOTtons  à  la  FtVNs  haucoloqiqve  de  CAfmços  i()VAroKiâLt, 

PAR  M.  LoUIE  GBRMiln. 


I«  genre  Speiôa  a  &é  crié  par  BoDHCiiiGNtT  !''  poor  uoe  espèce  do  lac 
Tangaoïka  d^rile,  par  Woodwibd'^,  boub  le  Qom  de  Lithoglyphui  «onofw. 
Ses  priDcipaui  caractères  sont  les  suîveDtg  : 

Coquille  opercule  (opercule  inconQu),  globuleuse,  très éxiurlie ;  spire 
brève;  dernier  tour  muni,  en  dessous,  d'une  large  excavation  ombBîcale 
peu  profonde  nettement  circonscrite  par  une  ai^te  anguleuse  qui ,  h  la 
partie  inférieure,  vient  se  confondre  avec  le  bord  përittomil;  ombilic  r^ 
duit  à  une  fente  chez  les  jeunes,  le  plus  souvent  recouvert  chei  les  adallcs: 
ouverture  bien  oblique,  semi -circulaire;  test  pesant,  ^pais,  très  solide, 
d'un  marron  assez  foncé,  présentant  des  stries  fortes,  irr^lières,  ondu- 
leuses,  très  obliquement  dirigées  d'avant  en  arrière  et  coupées  pr  de^ 
stries  épidermiques  très  fuies,  obliques,  dirigées  d'arrière  en  avant,  de 
manière  à  dessiner  sur  l'éplderme  des  séries  de  losunges  plus  ou  moins 
r^liers. 

Ainsi  caraetfHsées,  tes  Spekies  se  distinguent  des  Lilhoglyphies  du  bas- 
sin du  Danube  non  senlement  par  le  double  mode  de  striation  du  lest, 
mais  encore  par  la  forme  particulière  de  leur  excavation  ombilicale  et  par 
l'aréle  anguleuse  qui  la  circonscrit.  Elles  sont,  au  contraire,  beaucoup 
plus  voisines  de  certains  Mollusques,  très  répandus  dans  les  eaui  douces 
■lu  Cambodge,  et  pour  lesquels  Desbites''^  a  créé  le  genre  Laeunopns. 
Aussi  Cbosse'''  d'abord,  PaisENBEn'*'  ensuite,  ont-ils  inscrit  l'espèce  dit 

''>  BoDiouift^AT  (J.-lt.),  Dttcnftitm  iiv.  ttpicei  Urr.Jlm,  diflrmtë  geitm  de 
JMJutftwi  Egyfle,  Àbyiiinie,  Zanùbar,  Sinigal,  cnUrt  dt  l'Afrique,  1879, 
p.  37. 

>"  Wuouwihd,  On  isume  new  Iresliwater  elieUs  from  Central  Africa;  in  :  /Vik 
citd.  zoolog.  locùty  Londo»;  juin  iS^g,  p.  ikg,  pi.  XLVll,  &g,  3. 

'')  OitnirKri,  McmoirG  Holluiques  nouv.  Camtkvdge ;  in  :  Nouv.  Anhivu  du 
MutAim,  iK75,p.i/i7. 

'''  tliossi  (U.),  Faune  m«liculaf[ique  lac  Tanganjika;  Jaitraal  1I4  Conchi/lùtlo- 
ffi»,  XXIX,  iH8l,p.  iso-iat. 

'''  Pei^enreh  (P.),  Notiu  Mullusques  recueilUs  par  cap.  Stornu  r^on  du 
"ïtafUÛk»;  Bullttit  Miuti  rog^  hûL  noter.  Bitgi^ut,   IV,  1686,  p.  10&;  —  à 

39. 


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—  578  — 

lac  TaDganika  sons  le  nom  de  Laeunoptù  Moata.  Une  telle  opinion  peal 
évidemment  se  soutenir.  Cependant,  le  mode  de  ecutpture  losuifpque  du 
test  n'a  encore  été  observa  ijae  chez  les  Spekies  et  Moohe'''  a  montre, 
qu'au  point  de  vue  anatomique ,  ces  Mollusques  tiennent  à  la  fois  des  Lilto- 
riaa  par  leur  appareil  reproducleor  et  de»  iMmeltaria  par  leur  système 
nerveux.  U  semble  donc  raisounable  de  conserver  le  genre  Sp«kia  et  de  le 
classer,  avec  Moo»,  dans  la  famille  des  Natioldes. 

S  2. 

Dans  son  H'uloirt  malaeologiqm  du  lae  Tangarùka^\  J.-R.  BouRCDicniT 
décrit  et  fig^ure  sii  nouvelles  Spekiei  qu'il  classe  en  deux  séries  :  dans  la 
première  se  [dacent  les  espèces  à  spire  «ktourlée  qui,  en  dehors  du  Spekia 
xonata  de  Woodward ,  sont  les  Spekia  Duveyrieriana ,  Sp.  Graadidienana  el 
Sp.  Camerom;  dans  la  seconde  prennent  nng  les  Spekia  Giraudi,  Sp. 
Hamyaua  et  Sp.  Beymondi  dont  la  spire  est  plus  ou  moins  allongée.  Cha- 
cune de  ces  séries  se  subdivise  à  son  tour  en  espèces  à  sommet  arrondi , 
non  proâninenl,  et  en  espèces  à  sommet  proéminent  et  aigu.  Je  ferai  de 
suite  remarquer  que  ce  dernier  caractère  n'a,  en  la  circonstance,  aucune 
valeur  spécifique  puisque  toutes  les  Spekies  présentent  à  la  fois  des  fonnes 
à  sommet  ^moussé  el  des  formes  à  sommet  aigu'''.  Ceci  dit,  je  vais  exa- 
miner rapidement  la  valeur  des  espèces  de  Bouhrcignit,  en  m'aidant  sur- 
tout des  types  de  l'auteur,  conservés  dans  les  galeries  du  Muséum  d'histoire 
naturelle  de  Paris'*'. 

[je  Spekia  DuDegrieri^*^  est  représenlé  par  deux  exemplaires  provenaat 

<■>  H<>oiEtJ.-E.-S.).TIjeM>illuscsaflJ>i>Breal  african  lakes;  111,  Ttngtnyîkia 
RifofiloM  «nd  Uiu  g«niis  Spekia;  QuarUrli/  Jnum.  mienne,  êcimue;  3*  aérie,  ia. 
1899.  P-  '70- 

'')  BoDieuisNiT  (J.-R.),  HisUiire  mala«>logiqu<!  du  lac  Tanganlka;  in  :  Àiul^n 
Kiencn  natur.  Paru,  7*  série.  I.  X,  l8go.  A  part,  1  vol.  in-6°.  367  pp.  avec 
17  planches. 

f'i  Cesl  ainsi  que  Bouievjfl»!  lui-même  figure  (loc.  cit.,  1890,  pi.  IV, 
lig.  ab)  un  Spikia  zotiala  à  sommet  tr^s  proéminent  et  aigu. 

'')  En  dehon  des  e«p^es  dont  je  vais  parier,  BavismuniT  a  distingue  trui« 
tariétts  du  Spekia  atiuita  :  1°  une  lar.  B  unitalcala  [lor.  cil.,  i8go,  p.  6A]  ra- 
rartëri»ée  par  la  présence  d'une  petite  cAte  saillante  occupant  U  partie  Hipérieiirc 
du  dernier  tour;  s*  une  rar.  C  elongata  [Joe.  cil.,  1890,  p.  65],  i  spire  un  peu 
plus  haute  el  sot  laquelle  je  reiiendraî  plus  loin;  enfin  3*  une  tar.  D  langani- 
kana  [lac.  cit.,  i8<|0,  p.  65]  de  petite  nlaîlle,  à  spire  plus  courte,  au  dernier 
tour  plus  rapidement  développé  et  à  ouverlure  un  tant  9oil  peu  oblique n.  J'avoue 
n'avoir  pu  saisir  sur  quoi  BonaotioNAT  a  pu  se  fonder  pour  distinguer  celle  co- 
quille de  cdic  qu'il  décrit  sous  le  nom  de  SptL-ia  Davtyritriatia. 

C)  Bodugoioiiat  (J.-R.),  Hitl.  ouUacaleg.  lae  Taaganika,  1890,  p.  65,  pi.  V, 
iig.  ù-6  I5p.  / 


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—  579  — 

de  M'pala  sur  )■  c4le  ouest  dn  lac  Tan^anika.  Leur  eiamen  montre  qu'il 
s'agît  tout  simplement  d'exemplaires  jeunes  du  Spekia  zonala.  1)  u'est  doue 
pas  étonuact  que  Bourgcignat  leur  donue,  dans  m  lon^e  description, 
une  (aille  rdalivement  médiocre  et  geulement  trois  tours  de  spire. 

Un  seul  spécimen^',  en  fort  mauvais  état  de  conservation,  représrate  le 
Spekia  Grandidieri'^K  C'est  une  coquille  dont  le  sommet  n'est  pas  csuT' 
monté  d'un  tour  embryonnaire  pro^mioent  et  aigrni'''  mais,  au  contraire, 
de  tous  points  semblable  à  cdui  de  n'importe  qud  ^làa  zonaia. 

Il  n'est  pas  davantage  possible  de  maintenir  le  SptJeia  Canerom'*'. 
L'unique  échantillon  de  la  coUec^on,  qui  a  encore  été  recueilli  k  H'pala, 
ne  difl^  ni  par  la  taille ,  ni  par  la  forme  générale  des  types  précédents. 
Quant  aux  caractères  secondaires  donnés  par  l'auteur,  tels  qoe  le  plus  on 
moins  de  profondeur  et  d'étroitesse  de  la  cavité  ombilicale,  le  d^^  de  tA- 
nuité  de  l'arête  anguleuse  qui  circonscrit  cette  cavité,  la  grosseur  variable 
des  stries,  etc.,  il  est  bien  inutile  de  les  discuter  â  propos  de  chaque  es- 
pèce. Je  crois  qu'il  suffit  de  dire ,  une  fois  pour  toutes,  qu'il  ne  s'agit  là 
que  de  différences  iudividudles  n'ayant  absolument  aucune  valeur  apéd6que. 

Toatea  les  Sp^ies  que  je  viens  de  signaler  ont  une  spire  très  courte  et 
un  dernier  tour  (^oboleux.  Avec  le  ^^ia  Gt'ravdi^^  ce  dernier  tour  prend. 
en  hautenr.  un  dévdoppement  plus  considérable  et  imprime  k  la  coquille 
une  apparence  plus  allongée.  L'eiemjdaire  que  possède  le  Muséum  pré- 
sente bien  ce  caractère'*'  qui,  seul,  permet  de  le  distinguer  de  l'espèce  de 
Woodward.  Aussi  pourrait-on,  à  la  rigueur,  considérer  le  Spekia  GiruutU 
comme  une  variété  «Joia  du  Spefita  zonaia,  en  remarquant  toutefois  que  ces 
deux  coquilles  sont  réunies  par  de  nombreux  inlennédiaires.  L'un  de  ces 
termes  de  passage  est  justement  le  Spekia  Beyiuondi^^i,  forme  absolomott 
identique  k  cdle  nommée  par  BoencDiGhtT  Sp«ti'a  zonata  var,  etongata. 

'"   Il  provient  égsiement  de  M'pala. 

t<}  BoaaeniONAT  (J.-R.),  HitKin  malaeol«g.  lac  Tengaailca,  i8go,  p.  66, 
pi.  V,  fifr.  7-I1  [Sp.  Grandidieriana].  Je  tiens  k  faire  remarquer  que  l'eapèce  est 
peu  fid^lemenl  repn<8entée.  La  fî^^ure  8,  notamment,  ne  correspond  i  aucune 
Spekie. 

(-')   BoiriiiDiiiniT(J.-)t),I<ic.  cil.,  1890,  p.  69. 

(•)  BouaGDiGicAT  (J.^.),  he.cit.,  i8go,  p.  67,  pi.  V.  %  i3-i5. 

'''  BonasDisNiT  (J.-R.),  lot.  «il..  1890,  p.  Gg,  pi.  IV,  fig.  S&-S7. 

"'  Cet  exemplaire  prooient  eocore  de  M'pala.  11  est  cependant  moins  diongé 
que  ne  l'indique  la  figuration  de  BouaGoicxir,  mais  il  est  possible  de  rencontrer 
des  échantillans  conformes  à  la  figure  de  i'Hitloin  malacolagiqui  du  lae  Tangtoùka. 

(')  BoDicDisNiT  (J.-R.),  lot.  cil.,  p.  71,  pi.  V,  fig.  lo-ia.  Le  Muséum  possède 
7  eiempluires  de  cette  coquille.  Trois  d'entre  eux,  provenant  de  Kibinga,  ont 
perdu  leur  ëpiderme;  un  leul  possède  un  lomnict  saillant;  les  autres  ne  diOïn'nt 
pas  sensiblement  des  ^.  uiaata  ordinaires.  Les  deux  antres  échantillons  ont  été 
recueiUisà  M'pala;  ils  ont  conservé  leurépidenne  mais  ne  constituent  m^epas 
une  variété  qid  puisse  être  distinguée. 


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—  580  — 

EdAu  1q  Spelàa  fîomyi*')  n'eet  qu'un  «péeimcn  moostniem  ie  Sp.  umata; 
il  n'y  ■  donc  pas  k  en  teoir  compte  spécifiquement. 

On  voit,  par  ce  qui  prêche,  «ir  qu^g  earectèrot  rMIement  insignifiants 
BoDKanieNtT  n  établi  ses  espèoes.  J'aurai  très  procliainement  l'occasion  de 
montrer  qu'il  en  est  ainsi  dans  beanoonp  d'autres  genres'*',  k  la  vérité  plus 
pidymorphes  que  les  SpêkU,  où  presque  tous  les  échantillons  observés  par 
l'auteur  ont  été  âevés  an  rang  spécifique  et,  par  suite,  dotés  d'un  nouveau 
nom.  11  est  à  peine  besoin  de  bire  remarquer  qu'un  id  procédé  n'a  [dus 
rien  de  acientifiqne. 

S  3. 
Je  résume  ci-deasons  la  synonymie  d^à  eom|^quée  de  cette  inUressanta 
enlace. 

SpRUi  loUTi  Woodward. 
859.  Lithoglypliui  zonalut  Wdobwud,  On  some   new   freshw.   sh^  G«ttral 
Africs;  Preemd.  xteiog.  Soeùly  LonAm;  p,  Sig,  pi.  XLVII,  6g.  3-3  c. 
.87g.  Spikia  amata  BonBeniasiT,  Dneripl.  MMuquM  Sgypu,  Aiyuime,  2mh- 
xibar,  etc.,  p.  a6. 
Uthogly^Hu  amatut  Sbitb,  Prtcttd.  toolog.  Soeittg  LmiJm,  p.  3&o. 
Lithogtgphiu  wnoliu  Skitb,  Proctei.  violag.  Socùtjf  Landim,  p.  187. 
LaeiiTiopMn  ÇSpekia)  amata  Grossi,  Journal  da  OmehyUal,,  ÎXlX.p.  las, 

pi.  IV,  %  iiBtp.  «87. 

^jba    Gtraudi  Bouigvisrit,  JVd1ù<   prvdromtfiM   ifolliuftwi    Urr.  fim. 

Giremd  Tangamka,  p.  36. 
Sp«ibû  amata  BocieiiieiAT,  lue.  ei'i-,  p.  87. 
Sptkia  Dmeyritritna  iooMOitvn,  be.  cù.,  p.  Sj. 
Sptkia  Hanu/ana  BonnsTiiaiiiT,  loe.  cit.,  p.  88. 
Sptkia  R«gma»di  Bodrbuiomt,  Im.  ciU,  p.  3g  [™  fipslna  tatMta  nr>  «W- 

gata  (!)  BoDEaDicKiT,  Hiit.  malacolog.  lac  Tangamka,  1890,  p.  65]. 
Sptkia  Grandidieriana  Boubgdjcnit,  loe.  eil. ,  p.  ho. 

Laevi^ptù  %onata  Psuhiem,  BttlUt.  Mtu.  hîii.  natyr.Bilgiqti»,VI,  p.  106. 
Spikia  loiMM  BoiiianiasiT.  fconagr.  malaeol.  loo  TangûMka,  pi.  IV,  fîg. 

SD-ii;  —  et  i8go,  Bittoirt  matataiog.  lac  TangmAa,  p.  69,  pi.  IV, 

fig.  so-sâ;  et  ArmaUt  icieitcei  naltir.,  7'  s^rie,  X;  même  pBgïostioD. 
Spekia  Dmei/rienana  Bi>ussniaitT,  loe.  cit.,  pi.  V,  Bg.  A-61  et  1890,  lac. 

cil.,  p.  65,  pi.  V,  fig.  Ii-e. 
Sp»kta  GrandiditTiaaa  BoDiguicnii,  loe.  cil.,  pi.  V,  fig.  7-91  —  et  1890, 

loe.  cit. ,  p.  66 ,  pi.  V,  Bg.  7-9. 
Sptkia  CanurMU    Bodiodiosit,    Im.  ait.,   pi.    V,    fig.    i3-iS;    — .et 

1890,  lot.  al.,  p.  67,  p).  V,  fig.  i3-iË. 

(>)  BaDiaiiic:ciT(J.-R.),  loc.  «il.,  1890.  p.  70,  p).  V,  fig.  1-9.  Lessul  spédmen 
du  Huséiun  ■  eacora  élé  récoltÉ  i  M'piU  I 

(*)  Td  eat,  nolammenl,  le  genre  Ptsiairtsii,  dsog  lecguf^l  Bocssdibsit d**  pas 
décrit  moins  de  S6  iipèoti,  la  plupart  bsséei  sur  des  carsctèrss  purement  indi- 
viduels. 


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—  581   ~ 

.888.  Spekim  Gtréudi  Boorsoigiit,  foc.  cil.,  pi.  IV,  Gg.  •t>-a7;  —  «t  ]6g«,  loc. 

«■(.,  p.  S9,  pi.  IV,  6g.  >5-*7. 
888.  ^Im  HamgttHa  Bouisdien»,  loc,  eiU.  pi.  V,  %  i-3i  —  at  1890,  loc. 
«'(. ,  p.  70,  pi.  V,  %.  1-3. 

888.  Sptkùi  Rtymondi  DamGniwiT,  Iik.  cil.,  fi.  V,  ûg.  lo-ii;  —  et  189a. 

loc.  cit.,  p.  71,  pi.  V,  fig.    tO-13. 

889.  Sptkia  zonala,  Sp.  thneyritriana ,  Sp.  GraïuUditriaiia ,  ^.   Cemwoni,  Sp. 

Giretidi,  Sp.  Hamyana  et  Sp.  Rtymondt  Boducdigxit,  BulUt.  Soe.  mala- 

eelog.  di  FraiMt,  VI.  p.  tili  et  p.  AS,  n"  SA  à  Ao. 
8g8.  Sp«kitta>naf  Uarient,  Betchallt  Weichlh.   OtI.  Afrik.,  p.  ao&,  Taf.  Vl, 

%.  il. 
899.  Lithcgiyplmi    (Sptkia)    timahu  Maont,   Quortir/ir    /aum.    d/  mÛTOKop. 

ScitnM;  3*  lërie,  vol.  Al,  p.  3i7i  et  p.  ^07  {wni  le  nom  de  Spekia 

amala);  —  Pt  p.  Su,  pi.  XXIII,  ûg.  i  [souilenoœ  de  Sptyanmala], 
S99.  Sptiàa  toaaia  Hcwii.'Oifirf.  joarn.  microicop.  leiinc*,   3*  série,  V(J.  â9, 

p.  i55.  p.  167  et  «qq.,  pi.  XVIII,  fig.  1-8. 
t|o3.  Sptkia  lonala  Moorb,  Thi  Timganyika  prablem,  p.  i56-964,  fig.  S^-iS, 

et  figure  i  la  pige  35 1 . 
goU.  ffufciiizonala  Shitb,  Pnaed.  malacol.  Soeieli/  Londoa,  VI,  p.  9a. 
g(j5.  ^Mita  zonota   GiBaim,  fiufj«l.   Mut^um   hit(.    nofur,   fîir»,  XI,  n*  &, 


VIII. 

CoHICDLIS  m  L'ArBiaSI  fODlTOMilI. 


Dans  son  ouvra^  sur  les  Molhtquet  de  l'Afrique  équatoriale,  BoDBGCieKAT 
cite  les  trois  Corbicules  suivantes  : 

Corbieula  «gypltaca  Bocbodignat,  i885  ; 

Corbicula  Dtgmuei  Bodbodiohat,  i885; 

Coriiada  MiblrmeaUi  Baonooianir,  1886. 

D  ajoute  ensuite  :  trJe  crois  inutile  de  [les]  décrire  ici,  puisque  les 
descriptions  et  les  lij^res  en  sont  données  dans  mon  Histoire  mslacologique 
de  l'Ëgjple,  en  cours  d'impression n  '''.  Malheureusement,  cette  histoire  n'a 
jamais  été  pabliée.  Il  en  résalte  ipie  personne  ne  connaît  les  coquilles  nom- 
mées par  BooncDioNAT.  Q  en  est  de  même  des  Corbicula  Cameroni  Bourgui- 
gnat,  Corb.  havigmana  Bourgniguat  et  Corb.  Jovherti  Bourguignat,  qui 
sont  restées  entièrement  manascrites.  Les  types  de  toutes  ce»  espèces  étant 
an  Muséum  d'histoire  naturelle  de  Paris,  je  crois,  utile  de  les  figurer  et  de 
donner  qudques  détails  sur  chacun  d'eux,  afin  qu'il  n'y  ait  plus,  )t  l'avenb, 
de  confbsioD  i  lear  ^ard. 

<"  BovRaDteHiT  (J.-R.),  MoUmquai  dt  l'Afrique  iqnaloriaU,  di  Mogvideuehou 
à  Bagmnoyo  <l  dt  SaganMya  au  lac  Tanganika,  ro»r9  1889,  p.  191). 


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—  582  — 

CoincELit  cmounck  (ûg.  18  a).  Il  m'etl  imposaiUe  de  voir  sur  qud 
BoDiGciaïuT  s'est  haaé  pour  disliofroer  cette  coquille.  La  fonue  génà-alt, 
la  charnière,  la  scolptare  et  la  coloration  du  teat  sont  identiques  cfaei  son 
espèce  et  chez  le  Corbieuia  contobritui  Cailliaud'''  (fig.  171).  Looguenr: 
f)3  millimètres;  hauteur  maximum  :  19  millim.  i/s;  épaisseur  maximum  : 
i3  millimètres.  Ciuq  eiemplaires  provenant  du  fleuve  Kyngani,  %  Ba^- 
moyo. 


Fig.  .7. 

■.  CsrMcNb  roRMÏPBW  CaJUiaDil.  - —  A.  Cot^intb  agi/ftata  ElooiXiiiglUlt .  type  ife 
■'tuteur.  —  t.  CerbUuia  nilnauala  BourgnignU.  ijf»  d«  l'talaDi.  —  4.  Car- 
bkuia  Digtimi  Bourguignat,  ijpe  de  l'nileur.  —  TouM  cm  figuras  sont  un 
pru  plus  gnindes  que  netur*. 

OoiBicuLA  stiBTaiiNC4Ti  (%.  fj  c).  Même  forme,  on  nu  peu  pins  ar- 
rondie; même  charnière,  test,  sculpture,  coloration  de  l'épiderme  et  de  la 
nacre  identiques.  Longueur:  99  millimètres;  hanteur  maximora :  90  milli- 
mètres; épaisseur  maximum  :  1 3  millimètres.  Deux  exemplaires  du  fleuve 
Kyngani,  fi  Bagamoyo. 

CoRBicuLA  AciPTMCA  (fiff.  i?^).  Même  forme;  bord  inférieur  très  lar- 
gement convexe;  sommet  un  peu  plus  antérieur.  Même  test.  Longueur 

")  CiiLLiiDD  (F.),  Yot/age  i  Méroi,  au  fieuvt  BIru,  tic,  IV,  1897,  p.  s6^  ; 
«I  Atlot.  iSaâ.  PI.  I.\l,  Gg.  10-11  [Cgrena  eontobrina]. 


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—  583  — 

maximnin  :  aA  miUim.  i/A;  hauteur  maiinium  :  aS  millimèlree;  épais- 
seur maximum  :  16  millimètres.  Trois  échantillons  du  fleuve  Kyo^rani,  è 
Bflgamoyo. 

ConucDLA  Droousei  (%  lia).  Forme  générale  moins  arrondie  et  un 
peu  plus  haute;  sommeU  plus  aatérienrs;  région  antérieure  bien  arrondie. 
Même  tesL  M^me  charnière?  l3)Dgneur  :  3i  millim.  3/i;  hauteur  maii- 
mum:  at  millîmètret;  épaisseur  maximum  :  i3  miltimëtres.  Un  exemplaire 
en  mauvais  état  (charnière  en  grande  partie  hrieée)  provenant  Uinjours  de 
Bagamoyo. 


Fij.  18. 
..  CorbicuU  Kf/ngaiûc*  BonrguigDtl .  tjpe  de  l'inlenr.  —  i,  CartiaJa  LairigtriaMa 
Baai^nigDSI,  typ«  du  l'auteiir.  —  r,  CarbieiJa  JmAerix  Bourguijiisl ,  type  de 
l'auleur.  —  d,  Corbieula  CimMniiu  Bourgnignal ,  Ijpe  de  l'inUnr.  —  Toute* 
CM  G^nreu  nhiI  un  pea  plu>  grindes  que  Diture. 


CoiBiCDLA  CtHRioni.  Sur  les  trois  échantillons  pecueillis  k  Bagamoyo 
dans  le  fleuve  Kyngaai,  deux  sont  incontestablement  des  jeunes  Corbieula 
eoniobrim.  Le  troisième,  que  je  figmv  ici  (Gg.  t8i/),  est  de  même  forme 
que  le  CfDtgouiei,  mais  de  taille  plus  petite.  Longueur  :  18  millimètres; 
hatileur  maximum  :  17  millimètres;  ^aisseur  maximum  :  19  mfllimètres. 

CoRBicuLA  LiviGRRiANA  (fig.  tS b).  Fonue  assez  diflïrenle  des  coquilles 
précédentes;  région  postérieure  plus  développée,  comme  roslrée;  sommeU 
médians  beaucoup  plus  proéminents.  Même  charnière.  Test  pins  lourd , 
plus  solide,  orné  de  Rtries  bien  plus  effacées  (œ  qui  doit  tenir  surtout  au 
mauvais  état  des  échantillons);  coloration  d'un  fauve  roogeAlre  asseï  bril- 


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lant.  Longueur  :  99  millimètraa ;  haalanr  mnximam  :  ao  miUimitref; 
ripaîumr  maximum  ;  1 6  millimètres.  Deux  valves  dépareillées,  très  roulées, 
provenant  de  l'Ugoi. 

CouicDLi  JoDBikTi  (fig.  1 8  e).  Forme  un  paatuige  entre  CoiHoÊia  Lam- 
giriana  et  C.  eontobrina  dont  il  possède  le  galbe.  Test  du  C.  Lavigeriana, 
Longueur  :  18  millimëlresi  hauteur  maximum  :  16  oûllimètres ;  épaisseur 
maiimum  i3  millim.  i/a,  Quatre  valves  dépareillées  et  en  très  mauvais  état 
recueillies  dans  le  lac  Tanganika,  i  Kibanga. 

On  voit  donc,  par  cet  exposé  et  l'examen  des  figures,  que  les  espèces  de 
BoimsinoNiT  doivent  tomber  en  synonymie  du  Corbieula  eonsobrtna  Cail- 
liaud,  si  ri^paudu  dans  tout  le  bassin  du  Nil.  Le  fait  n'est  pas  douteux  pour 
les  cinq  premiers,  dont  tous  les  échantillons  ont  été  recueillis  dans  la  mâme 
localité,  où  ils  faisaient,  probablement,  partie  de  la  même  colonie.  Quant 
BU  Corbieula  Laviffertûna,  il  paraît,  au  premier  abord,  fort  distinct  par  sa 
forme  générale  et  la  nature  de  son  test.  En  réali(é,  la  coquille  nommée 
Corbieula  Jouberti  établit  déjà  un  passage  au  Corbieula  eontobrina  Cailliaud 
et  il  n'est  pas  douteux  que  des  matériaux  suffisante  permettent  de  re- 
trouver tous  les  intermédiaires.  Je  crois  bon  cependant,  afin  d'éviter  toute 
confusion,  de  conserver  cette  forme  particulière  k  titre  de  variété,  sous 
k  nom  de  Corbionls  oonsobrlita  Caillaud ,  variété  Lavlgarlal  Bour- 
gnignat 

S  2. 

Sons  les  noms  de  Cor&icu/s  (Tt'ratuJt  et  de  Corbieuia  oKarAnetfa,  BoDaeiii- 
giut'''  a  désigné  deux  Mollusques  qui,  depuis,  n'ont  jamais  été  ni  décrits, 
ni  figurés.  Les  types  de  l'auteur,  déposés  au  Muséum  d'histoire  naturdie 
de  Paris ,  permettent  de  rapporter  les  espèces  de  BouBouiuniT  au  Corbieula 
astarJtna  Martens'*'. 

Tous  les  exemplaires  ont  été  recueillis  à  Karonga,  dans  le  lac  Nyassa; 
ils  sont  d'ailleurs  en  fort  mauvais  état  de  conservation. 

Le  Corbieula  Giraudi  est  une  coquille  petite,  longue  de  8  millimètres  et 
haute  de  6  millimètres,  d'une  forme  elliptico-ovalaire ,  comprimée,  k  som- 
mets proéminents.  Les  dents  latérales  antérieures  et  postérieuras  sont 
allongées  et  non  lerrulie*,  exactement  comme  dans  le  type  Corb.  tttlartina^''\ 

'"  BoviDDiGniT  (J.-B.),  MelsiLÎiilées  du  Isr  Nvbbsb  et  aperçu  comparatif  entre 
Is  faune  de  re  tac  et  c^IIp  du  grand  lac  Tanganika;  in.  Bail,  loeiéti  moiacalogiqur 
df  Franet,  VI  [juin  1889];  p.  38,  n"  67  et  58  [tant  dtteriptùm). 

('>  MiiTim  (E.  Ton),  Verceicbniss  der  von  Prof.  Peters  in  Mossambique  gc- 
sammelten  Land  und  iiiisswaiiser-Malliisken;  in  Malakozool.  BliUlir;  VI,  janvier 
t86o,  p.  ai9,  n*  36,  Taf.  111,  %.  6-7  [U  planche  porte  la  date  de  t85g] 
(Cymui  tutarlina). 

'''  Maitcns  dit  (loc.  cit.;  1S60,   p.   110)  :  «...    iaUralei   anli'oi   «I  poitiei 


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—  585  — 

Enfin  Ifl  test  assez  solide,  uopeuëpaie,  reconvert  d'un  épidenne  jianacé. 
eet  orné  de  ftries  saillenteB  diiparaiEgaot  presque  enlièrement  k  h  r^on 
postérieure.  Deux  valve»  ddp3reillé«B. 

Quant  au  Corbieula  attartiTulla,  il  pràente  absolument  le*  mêmes 
oaractères.  Le  test,  qui  a  perdu  bdu  épiderme.  est  orne  de  cAtes  moins 
Millanlet  que  ches  le  Corhicula  attartina,  ce  qui  liant  évidemment 
au  mauvais  état  des  échantillons.  Quatre  valves  dépareiUëes ,  fortement 
roulées. 

En  rëiumé,  les  Corlneiila  Giraudi  et  Corbitula  atlartinella  doivent  passer 
en  synonymie  du  Corbieula  atlarûna  Martens,  dont  ita  ne  constitoent 
qu'une  variété  mtW''. 

Une  autre  espace  du  lac  de  Tanganika  ac  rapprochant  beaucoup  des  pré- 
cédmles.  surlout  par  son  mode  de  sculpture,  est  le  Corbieula  Foai  Ma- 
bme<*'.  Mais  cette  dernière  Corbicule  se  distiu^e  nettement  par  sa  char- 
nière, dont  les  dents  latérales  sont  serrulées. 


Note  San  QUBiQOES  points  hobybâbz  db  L'ÀmTOMitbO  Cocotisb  de Msii 

LoooïoEi  Sbvcbbllirum, 

Pli  M.  A.-A.  FiuTBL. 

Ayant  eu  l'occasion,  au  cours  de  trois  voyages  aui  lies  Seychelles,  d'y 
étudier  sur  place  le  Lodotcea  Se^chellamm,  célèbre  sous  le  nom  plus  connu 
de  Cocotier  de  Mer,  nous  noiis  sommes  trouvé  amené  h  écrire  une  mouo- 
grapbie  et  à  étudier  tout  spécialement  le  fruit  frais  cueilli,  ayant  reçu, 
cet  été.  quatre  échautdlons  en  parfait  état. 

Ayant  consulté  tout  ce  qu'il  nous  a  été  possible  de  tixiuver  quant  à  l'his- 
toire et  h  la  description  de  cette  superbe  espèce  de  Palmier,  pour  lequd 
Labillardière  a  créé  un  genre  nouveau ,  nous  avons  pu  nous  convaincre  que 
le  mode  de  germination  du  fmit  n'avait  été  ni  décrit  ni  figuré  d'une  façon 
complète  jusqu'ici.  Cette  impression  ayant  été  confirmée  par  les  infonna- 
tions  que  nous  avons  eu  le  soin  de  prendre  auprès  de  plusieurs  savants 
botanistes  du  Muséum,  entre  autres  MM.  l.«comte  et  Bureau,  il  nous  a 
semblé  intéressant  de  communiquer  k  la  réunion  des  Naturalistes  ce  que 
nous  avons  pu  constater. 

'''  Le  type  de  IIirtsis  mesure  1 0  milliinètres  de  longueur  pour  1 1  millimètres 
de  liauteur  et  6  raillim.  i/a  d'épaiiiseur. 

'*'  Màbills  (J.),  HuU.  lociéU  philomat.  Pari*,  II,  1901,  p.  57.  Cette  espèce 
sera  figurée  dans  mon  Étiub  tur  Ifi  Molliuqati  rtcueiUit  par  M.  E.  Foa  dont  la 
région  du  lac  TanganCka,  actuellement  sous  presse. 


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Nous  avions  cru,  tout  d'abord,  que  les  inonlaffee  en  cire  de  RobUIard 
d'Aj^enl^e,  coneenés  à  la  gaierie  de  botanique  du  Mneéini,  donnaient 
une  id^  parfaite  de  l'anatomie  inlenie  de  la  noix  du  Cocotier  de  Mer. 
Après  les  avoir  soigneosemenl  comparés  avec  les  quatre  fi-uits  frais  reçus 
cet  été,  nous  croyons  pouvoir  afErnier  qu'ils  ont  été  faite  plutât  par  un 
amateur  que  par  un  naturaliste  expert  en  analomie  botanique.  Q  semble 
même  qu'il  ait  exagéré  a  dessein  certains  détails,  pensant,  sans  doute,  par 
li.  rendre  son  travail  plus  inléressant  h  la  fouie  des  curieux  de  la  nature. 
C'est  ce  que  font  encore  aujourd'hui  les  créoles  des  Seycbdles,  afiade 
vendre  plus  bcilemeni  ces  fruits,  déjà  fort  exiraordinaires  par  eux-mêmes, 
aux  marins  de  toutes  nations ,  qui  ont  de  tout  lemps  montre  un  goût  spécial 
pour  ce  qui  dans  les  mots  brave  l'honnêtelé.  On  me  comprendra  sans  peine 
quand  on  saura  que,  comme  l'écrivait  Clulius  (de  l'Édose)  décrivant  la 
Noi\  en  1 63A  :  Faeiet  Nwit  Medica  extrtma  pudendum  muHebre  et  poUeet» 
refert  non  impare  magnîtvdine'-'K 

Aussi  le  roi  de  Banlam,  qui  en  offi-it  une  à  l'amiral  hollandais  Wolfart 
Hannansen  en  i6o9 ,  eut-il  le  soin  d'en  enlever  le  tiers  supéiienr  ponr  ne 
pas  offenser  la  pudeur  de  l'illustre  marin. 

En  étudiant  nos  cocos  des  Seychdles,  nous  avons  pu  constater  que  l'ou- 
verture ,  située  entre  les  deux  lobes  supérieures  de  la  noix ,  n'est  pas  exacte- 
ment 6gnrée  sur  les  moulages  de  Robillard  d'Ai^ntelle,  qui  a  dâ  travailler 
sur  un  coco  truqué  par  les  Seychdlois  et  apporté  par  quelque  marin  k  l'ile 
Maurice,  oii  il  résidait  et  lit  ses  moulages.  Nous  n'avons  pas,  en  effet, 
li-ouvé  k  l'intérieur  cette  masse  de  fibres  divergentes  dont  il  a  orné  l'ouvei'- 
[lire  par  trop  agrandie;  comme  il  a  également  exagéré  considérablement  h 
quantité  de  cdies  qu'd  fait  figurer  à  l'extérieur.  Ceci  dit,  voici  ce  que  noua 
avons  constaté. 

Entre  les  lobes,  situés  à  la  partie  sessile  et  supérieure  du  fruit,  la  nature 
a  ménagé  dans  la  coquille  de  la  noix,  pour  la  facile  sortie  du  germe,  une 
ouverture  trapézoïdale  k  bords  courbés  dans  deux  plana.  Les  deux  bases  de 
ce  trapèze,  k  surface  gauche ,  soatarrondieeversiecentredela  figure,  tandis 
que  les  deux  autres  cÂtés  le  sont  en  dehors,  comme  les  quatre  angles  ter- 
minaux. Cette  ouverture,  qui  mesure  3  centim.  5  de  hauteur  sur  5  centi- 
mètres de  largeur  moyenne,  sur  nos  échanlitlons,  est  fermée  par  une  sorte 
de  nasse  formée  de  fibres  assez  dures  et  ondulées,  se  dirigeant  vers  l'exté- 
rieur de  la  noix,  au  sortir  de  latjuelle  elles  sont  croisées  par  des  fibres  plus 
dures,  prenant  naissance  sur  la  face  externe  de  la  noix  et  passant  entre  les 
deux  lobes.  Les  premières  fibres ,  formant  ù  l'intérieur  de  la  noix  une  sorte 
de  coussin  feutré,  épais  de  près  de  i  centimètre,  s'allongent  jusque  vers 
l'extrémité  des  lobes,  le  tout  diminuant  progressivement  d'épaisseur  et  se 

(')  AosHu  C1.IJTII  H.  D.,  Opuiculum  Dr  Nuct  Meâiea.  Amsk'ladarni,  ifAh, 
Petit  in-fl*  «vec  figures. 


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LKGEIIDE. 

.  SecUan  d'une  iioii  [le  Lmioicta  Du-de><us  dss  lohv»  niiiiilraiiL  la  feruieturc 
GbrenM.  —  3.  Lt  m^nie ,  l'appareil  fibraui  snlavé.  —  3.  Vn*  de  rat  appa- 
rsil.  —  A.  Coups  en  traiers  de  l'appareil.  —  5.  SeelioD  da  la  noii  rnlr* 
le»  dam  lobe».  —  6.  Las  tobsa  nu  de  face,  l'appareil  eoleiré.  ^-  T.  l.'flni- 
bryoQ  daDH  Talbam^n,  à  l'eptrée  de  l'appareil,  grandeur  aaturelle.  — 
S.  PortioD  de  la  noii  (grandeur  nalurelle.  manlraiit  lei  Iraeea  de»  flbrsa  da 
l'eumloppe.  —  9.  Fragment  de  l'écorce  de  wUa  aovdoppe  avec  coclienillBa, 

grandeur  naturelle. 


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terminant  par  une  sorte  de  lame,  formée  d'une  gomme  bninAtre,  fixant  les 
fibres  et  arrondie  il  la  pointe.  L'ouverture  de  cette  sorte  d'enteonoir  aplati 
entre  les  lobes  est  réduite,  avant  la  germination,  k  une  simple  ligue,  à  la 
hauteur  do  point  de  réunion  des  lobes. 

Le  germe,  de  la  groeseur  d'une  noisette,  est  plac^  dans  l'albmiien  corné 
de  la  noix,  la  pointe  juste  contre  cette  ouverture,  dont  il  est  séparé  par 
l'enveloppe  spongieuse,  doublée  d'une  enveloppe  plua  dure,  qui  sépare 
l'albumen  de  la  coque.  Au  moment  de  la  germination,  l'aie  cotylédonaire. 
grossissant  aoi  dépens  de  l'albumen ,  qn'il  ramollit  par  un  ferment  spécial 
(eniirae),  pénètre  dans  rentounoir  fibreux,  dissout  Is  gomme  qui  ferme 
l'extrémité,  dont  U  écarte  les  deux  bords  amincis  et,  «'incurvant,  sort  entre 
les  deux  lobes  par  la  partie  supérieure  (la  plus  bombée)  de  la  noix. 
Il  s'allonge  alors  jusqu'à  la  rencontre  du  sol ,  sur  lequel  il  rampe  jusqu'à  ce 
qu'il  ait  trouvé  un  endroit  favorable.  Il  atteint  ainsi  quelquefois  pluMenrs 
pieds  de  longueur,  même  i  o  à  i  a  dit-on.  Il  se  produit  alors  on  renflement 
assec  considérable  i  son  extrémité,  d'où  l'on  voit  sortir  les  raànea  et  la 
plantule. 

Cet  appareil  est  évidemment  destiné  h  permellre  la  sortie  du  germe  tout 
en  prot^reant  efleclivement  l'inlérienr  de  la  noix  contre  l'introduetiou  de 
tout  animal  ou  insecte  rongeurs.  Il  ne  semble  pas  empêcher,  cependant, 
l'introduetiou  de  cerlainti  Champijrnons. 

On  peut  ronarquer,  dans  les  dessins  de  V.  Jossignj ,  faits  d'après  nature 
et  qui  se  trouvent  dans  les  papiers  de  Cûmmerson  à  la  biUiothèque  du 
Muséum,  unenoix  doLm/ufca,  grandeur  naturelle,  avec  un  superbe  Agaric 
sortant  cntr,'  le»  lobes.  Parmi  les  échantillons  que  noua  avons  reçus  cet  été 
Sf  trouvait  un  coco  extraordinaire.  11  présentait  une  forme  cylindrique 
légèrement  incarvée,  ressemblant  A  un  éuOTme  cnncombre  de  o  m.  5o  de 
longueur  sur  o  m.  ao  d'épaisseur.  M.  R.  Dupont,  le  directeur  du  Jardin 
Rotaniqne  de  Port-Victoria,  qui  nous  l'envoyait,  nons  Taisait  remarquei' 
dans  sa  lettre  que  l'on  trouve  fréquemment  des  fruits  ainsi  développés  bien 
que  lion  fécondés.  Nous  le  laissfimes  un  mois  dans  une  cave  et  nom  filmes 
très  étonnés,  un  beau  jour,  en  l'examinant,  de  le  trouver  orné  de  denx 
beaux  Champignon»  blancs  ressemblant  à  s'y  méprendre  à  c«lui  figuré 
vers  1770  par  Jossigny  et  reproduit  par  Marlins,  k  plus  petite  échdie, 
dans  son  Hisloria  naturaiù  palmanm,  M.  Mangin,  à  qm  nous  en  avons 
remis  un,  l'a  reconnu  pour  le  Pleurotus fiabellalus. 

En  ouvrant  le  fruit  en  question,  nous  y  trouv&mes  une  noix  avortée, 
dont  les  denx  liers  de  la  coquille  el  lont  l'albumen  étaient  remi^acés  par 
une  matière  brune  ressemblant  h  de  t'amadnu,  évidemment  un  mycélium 
de  Champignon.  Nous  avons  égaleuioiil  remis  celle  noix  el  son  contenu  i 
M.  le  professeur  Mangin.  qui  compte  l'éludier  et  voir  s'il  ne  faut  pas 
attribuer  i  ce  Champignon  le  nou-développement  du  fruit,  aînai  que  tout 
le  bit  supposer. 


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—  589  — 

En  ternÙDaDt  cette  note,  ajontoiui  qoe  nons  avons  pn,  griee  k  Son 
Ëicellenra  Sir  W.-E.  Davidson ,  gouverneur  de>  Seych«Jles,  et  aa  directeur 
du  Jardin  Botanique  de  Port^Victoria  dea  Seycbelles,  oBHr  à  la  Galerie  de 
botanique  un  bel  écbantîUon  da  célèbre  bowl,  cette  formation  curieuae  en 
forme  d'une  monstrueuse  pomme  d'arrosoir,  termioée  i  l'eitàieur  par  une 
mnltitude  de  tubes  prolongeant  les  troue  dont  elle  est  peroée  à  l'inUrienr. 
Gda  fait  ressembler  cet  appareil  extraordinaire  h  quelque  gigantesque 
Oursin  fostile  A  grosses  baguettes.  L'échantillon  que  nons  avoua  reçu  est 
éië  mesure  o  m.  76  de  diamètre  snr  o  m.  &6  de  pro&indeur  et  de  o  m.  1  o  i 
0  m.  90  d'épaisseor.  Il  est  formé  d'un  bois  noir  extrteiement  dur  et  cassant 
et  pèse  de  So  À  60  kilogrammes.  Le  Cocotier  de  Mer  pousse  dans  cette 
sorte  de  nunmle,  les  racines  passant  k  travers  les  tubes.  On  ne  sait  au  juste 
à  qud  besoin  il  répond  et  son  mode  de  formation  n'eet  pas  encore  âucidé. 
On  a  admis,  bien  gratuitement,  qu'il  obligeait  l'arbre  à  pousser  droit  et 
qu'il  l'empéebait  de  se  rompre  sous  le  poids  de  sa  tête  fortement  cbaiv^ 
par  ses  {ruîts,  aussi  pesants  que  volominenx  (on  en  trouve  qnelqnefoù 
jusqu'à  trente  sur  certaine  arbres),  et  par  sa  couronne  de  quinie  à  vingt 
palmes  imment«s,  lorsqu'elle  est  balancée  par  les  vents.  Alors,  dit^in.  les 
racines,  glissant  dons  les  tubes,  permettraient  à  la  base  du  Cocotier  de 
rouler  l^rement  dans  celte  sorte  de  condyle.  Biais  nous  avons  pu  con- 
stater, connue  on  le  voit  sur  l'échantillon  eu  question,  qu'il  est  intimement 
lié,  en  certains  points,  avec  le  tronc,  ca  qui  empécberait  complètement  le 
mouvement  supposé.  Ce  qui  est  plus  probable,  c'est  que  cet  appareil  pro- 
vient au  début  de  l'envdoppe  ou  coiffe  protectrice  de  l'aie  cotylAionnien , 
indurée  et  angmc-ntée  pendant  la  vie  de  l'arbre  par  un  processus  encore 
inexpliqué.  M.  R.  Dupont,  qui  s'est  procuré  celui-ci  à  Praslin,  écrit  le 
9d  mai  i((o5  au  gouverneur  W.-E.  Davidson,  qui  a  bien  voulu  uons 
transmettre  sa  Icttn;  :  «Dans  lAndUy'i  Tnatttre  0/  Bolanti  on  parle  du 
bojsl,  mais  cette  noie  est  erronée  et  si  It;  bowl  (qui  n'est  simploment  que 
la  cavité  laissée  par  la  base  du  tronc  h  son  {toint  de  jonction  avec  les 
raciucs)  est  un  fait  iuléjvsBaot.  d  n'esl  pas  spécial  au  Cocotier  de  Mer. 
Je  l'ai  vu  dans  l'Aloès  commun  Foarcroya  giganUa  et  'A  est  probablement 
commun  à  d'antres  plantes  possédant  des  troncs  mous  et  une  masse  de 
racines  convergentes.  " 

La  première  personne  qui  signala  celle  étrange  formation  hit  M.  Swin- 
bume  VVard,  commissaire  civil  des  Seycbelles  de  186a  i  t668.  Dans  une 
lettre  adressée  à  Sir  W.-J,  Hooker  et  communiquée  par  celui-ci  è  la  Société 
Linnéenne  de  Londi-es  le  3  mars  1861,  au  sujet  du  Lodoïcea,  Q  décrit  cet 
appareil,  mais  fait  erreur  en  d'tsant  qu'il  est  perforé  de  centaines  de  petits 
trous  ovales  de  la  grossem  d'un  dé;  comme  on  peut  le  vérifier  sur  notre 
échantillon,  ces  trous  sont  d'une  section  circulaire  et  ne  paraissent  ovale» 
qu'à  l'intérieur  du  bowl,  quand  les  tubes  qui  les  continuent  à  l'intérieur  oe 
sont  pas  implantés  normalement  à  la  cooHiure  du  fond  du  bai.  ilemar- 


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—  590  — 

quant  que  les  raciues  ne  sont  pas  adhérentes  k  tes  tabès,  il  ea  conclul 
qu'il  y  a  un  jeu  imperceptible,  cona^aence  de  leur  élasticité,  qui  permet 
au  Cocotier  de  lutter  contre  ia  force  des  tempêtes.  Il  ajoute  que  ce  corienx 
arrangement  rend  impossible  à  l'arbre  une  croissance  inclinée,  car  on  n'en 
counah  aucun  poussant  ainsi,  qu'il  se  trouve  sur  le  sommet  ou  sur  W 
flancs  tr^  abrupts  des  montagnes  où  il  croit  partout  en  abondance'''. 
C'est  lit,  pensons-nous,  une  double  tbëorie  qui  est  loin  d'être  scientifique. 
Le  Garjiun  Chronide  reproduisait,  peu  de  temps  après,  la  partie  du  rap- 
port de  Swinbum  Ward  concernant  le  botcl,  en  l'accompagnant  de  la 
première  gravure  que  noasen  connaissions;  die  est  accompagnée  du  dessin 
d'un  Coco  de  Mer  germé  montrant  la  plantule  et  les  racines  k  l'état  nais- 
sant'*'. La  Flore  dti  Serrtt  et  Jardin*  de  rEurope,  de  Van  Houtle,  repro- 
duisit l'artide  et  la  gravure  ia  même  année  '''. 

Les  dem  figures  du  bowl,  et  du  Coco  germant  furent  reproduites  une 
troisième  fois  an  cours  d'un  article  de  W.  Watson  sur  les  Garde»  palmi 
en  t886<*'.  Depuis  il  n'en  a  plus  été  question,  au  moins  à  notre  connais- 
sance. 

Un  échantillon  du  bowl,  sans  donte  celui  d'après  iequd  le  dessin  a  été 
Elit,  eiisle  depois  longtemps  déjà  sn  Muséum  de  Kew.  Le  catalogue  que  le 
D*  Prain  a  bien  voulu  dous  envoyer  ne  mentionne  ni  la  date  d'entrée  ni 
le  nom  du  donateur. 

Pour  terminer,  ajoutons  en  passant  que  sons  l'écorce  d'un  de  nos  cocos 
liais  nous  avons  trouvé  près  de  vingt-einq  cocons  soyeiu  recouverts,  dans 
le  sens  de  la  longueur,  d'unecoucfae  de  fibres  coupées,  dont  sept  à  huit  ren- 
fermaient encore  des  chrysalides  vivantes  d'une  espèce  de  Tinéide  dont 
nous  avons  obtaiu  l'édosion  de  cinq.  Nous  avons  remis  le  tout,  ainsi 
qu'une  chenille  vivante  de  cette  Tinéide,  k  M.  l'abbé  de  Joaunis,  qui  y  a 
reconnu  une  belle  espèce  exotique  prohaMemeat  nouvdie.  Elle  est  actuelle- 
ment k  l'étude. 

Il  en  est  de  même  d'un  certain  nombre  de  Cocheuillee  desséchées  que 

'''  Journal  o/the  pmceidâigi  ofllu  Linnean  Soeilty-Bolang ,  vol.  VII,  7-6;  186&- 
t865,p.i55  :  «On  the double  Cocoa-nut  of  the  Seycheiles  (/.nbicia  SccheUnriMi) 
Se»  Coïoa-nut;  double  Cocoa-nut,  Coto  de  Mer,  bj  Swinbum  Ward  Esq.  civil 
Commisaioimcr.  Sejchelle»,  16  April  i863.  Comniunicated  by  Sir  W.-J.  Hoolccr 
F.  R.  S.-L.  S.,  ele.  Read,  Mardi  i86fi;  io-S'.  London,  i865.' 

")  Gardnen  ChronieU,  t86â.  Lodaicea  Sechellanim.  Tlic  bowl  wilh  3  figures, 
n"  139,  by  Swinbum  Ward. 

»l  Flondt$  Strre$  et  Jardi«  lie  fEiirope.\anUoulU:,  G»ùd.  r.  XV,  1863-65, 
p.  i68-i&a7.  Le  Cocotier  deo  Seyriielles,  avec  s  figures. 

'*)  Gnrdntri  Chremcli,  in-&°,  London,  vol.  XKV.  New  séries,  January  to  iiine 
1886,  May  1",  p.  5S7,  col.  t-i.Gar^iPalmi.  Lodakia  Ommenon,  byW.  Wat- 
son, with  one  figure,  n*  199.  Germinating  aced  of  double  Cocoa-nut  and  ciip 
ba«e  of  stem  perforated  by  roots,  botii  much  reduced. 


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-  591  — 

nous  avons  fron* ^  mcore  adhérentes  &  l'ëcorce  du  même  coco ,  sur  lequel 
elles  devaient  étra  en  nombre  fort  considérable  su  moment  où  il  fut  cnnlli , 
car  presque  toute  la  surface  supérieure  est  aMore  marquée  de  leurs  em- 
preintes. Nous  avons  remis  tout  ce  que  nous  en  avons  pu  recueillir  b  M.  le 
professeur  Bouvier  pour  les  identtCer. 

Une  question  concernant  le  Lodoieea,  et  qui  mérite  d'être  âncidée,  est 
cttie  posée  par  M.  J.  Stanley  Gardîner,  cbai^  de  la  mission  d'exidoraticm 
scientilique  du  Sea!ark  l'année  dernière  et  qa'U  pose  comme  il  suit  dans  sa 
lettre  au  Nature  du  1 5  janvier  1 906.  Parlant  des  Cocotitfs  de  Mer  de  l'Ile 
PradioO: 

itCes  Palmiers  sont  les  uns  mâles,  les  autres  femelles  et  notre  examen  de 
plus  de  trois  cents  de  leurs  noix  a  montré  qu'elles  sont  de  deux  formes 
distinctes  au  point  de  vue  de  la  construction ,  et  cda  en  proportions  k  peu 
près  égales,  les  deux  espèces  poussant  sur  le  même  arbre  fonelle.  Ce  cas 
est,  autant  que  je  puis  le  savoir,  unique  en  son  genre'''.') 

Dans  la  lettre  déjà  mentionnée  de  H.  R.  Dupant  au  gouverneur 
Davidson,  aa  mai  1896,  nous  lisons  ë  ce  sujet  : 

E  Je  ne  sais  pas  grand'chose  au  sujet  des  publications  touchant  le  coco  de 
mer,  mais  un  fait  ti^  étrange  en  histoire  naturelle  est  le  cas  de  dimorphisme 
que  l'on  trouve  dans  ses  fruits.  Si  l'on  en  examine  une  collection  on  trouve 
qu'un  certain  nombre  d'entre  eux  sont  d'une  forme  diSérenle  des  autres. 
Ceux  qui  ont  les  deux  lobes  pourvus  d'un  sinus  profond  au  milieu,  de 
façon  k  leur  donner  une  apparence  si  dégontaaie  (nasly) ,  sont  appelés  par 
les  Seychellois  fruits  femelles,  tandis  que  ceux  qui  ont  les  deux  lobes 
parallMes  et  formant  presque  deux  lignes  parallèles  de  hant  en  bas  sont 
appdés  fruits  mâles.  On  suppose  que  les  fruits  femdles  produisent  des 
plantes  femelles  et  qu'il  en  est  pareillement  des  fruits  mâles  qui  draine- 
raient des  arbres  mâles.  J'ai  été  frappé,  en  visitant  dernièrement  l'fle 
curieuse  de  Pradin  de  trouver  un  bien  pins  grand  nombre  d'eH[>res  mâles 
que  de  femdies,  tandis  que  la  proportion  de  fruits  mâles  dans  nn  («s 
donné  est  en  général  très  petite.  Cependant,  è  l'Anse  aux  Courbes,  U  y  a 
deux  rangées  des  deux  Cocotiers  de  Mer  plantées  par  M.  Despilly,  dont 
l'une  est  composée  enUèrcment  d'arbpes  mâles  et  l'autre  seulement  d'arbres 
femelles,  portant  ainsi  è  croire  qn'iï  y  a  une  certaine  sonune  de  probabi- 
lité dans  le  choix  des  noix  fait  d'après  b  formet  '''.  U.  Dupont  ajoute  aussi 
que  le  Bowl  esi  mentionné  dans  LinMey  Treaturg  of  Bobmy,  p.  69a. 


'"  Nttivn,  n*  1891,  vol.  73,  Januarj  t&,  1906.  The  Percy  Sladen  EipeditioD 
in  H.  M.  S.  Sealtrk  to  tlie  indîsn  Orcan.  The  SejcbeUes  Archjpdago  ■  letler  b; 
J.  Slanley  Gardîner,  Zoologîcal  laboratory  Cambridge,  Januarj  16,  1906. 

<'>  R.  Dupont,  Curalor  of  the  Botanical  Gardeu,  Porl-Victoria  Halië  dei  Sov- 
ehelles.  Lettre  du  si  mai  1906  i  Son  Bicellence  W.-R.  Davidson,  Governor  of 
tlie  Seycheilca,  transmise  par  ce  dernier  1  H.  Fauiel  le  s6  juin  1906. 

HraicH.  —  III.  io 


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—  592  — 

En  reeherdunt  dam  les  andeas  autenrs  qui  ont  publia  des  gravnrw 
r^rëeenUnt  la  noix  déeortiqnëe,  nons  avons  pu  noos  convaincre  qa'nn 
iwlain  nombre  de  eea  deasint  ont  été  Mis  ]es  nna  anr  des  noix  mAies,  les 
antres  d'après  des  noix  femdiee.  Ces  dernières ,  ainsi  que  nona  avons  en 
l'heurense  chance  de  le  constater  sur  la  collection  qne  nous  avons  reçne  od 
rapportée  des  Seycheltes,  ont  une  fonne  beanconp  jdas  arrondie  et  éies 
■ontaossi  plus  épaisses  et,  par  suite,  |^us  (ourdes.  Il  est  asseï  cnrioix  de 
remarquer  qne  l'arbre  mflle  eet  plus  ^r^  nt  plus  élevé  qne  l'arbre  femelle , 
ce  qui  répond  psr&iUment  aux  nécessilës  physiologiques  de  l'un  et  de 
l'autre"). 


IsTÂtiiT  GBOLOGIQVS  DES  TRAFiOZ  DO  MÉTMPOUTAIS  BS  PiKIS, 

PAR  M.  Stanislas  MsuniEa. 

M.  Stanislas  Meunier  appdle  dans  les  termes  suivants  l'attenlion  de  la 
réunion  des  naturalistes  sur  l'intérêt  qu'a  présenté,  au  point  de  vue  géolo- 
gique ,  le  magnifique  ensemble  de  travaux  qui  ont  été  nécessités  par  l'éta- 
blissement,  dans  le  sol  de  Paris ,  du  réseau  des  voies  souterraines  du  Chemin 
de  fer  Métropolitain  : 

irL'énorme  masse  de  matériaux  dont  nous  disposons  nous  a  été  procurée 
avant  tout  par  le  zède  éclairé  et  l'activité  jamais  lassée  de  M.  Auguste  Dollot, 
correspondant  du  Muséum.  Il  a  recueilli,  pour  nos  coliections,  d'innom- 
brables édiantillons  de  toutes  les  assises  traversées;  il  a  pris  des  centaines 
de  photographies  représenlaat  toutes  les  coupes  géologiquement  intà-es- 
8antes;enfini]  a  coordonné  ses  principaux  résultats  dans  de  grands  tableaux 
qui  sont  singuliëremeut  instructifs. 

irComme  dernière  manifestation  de  son  ardeur  scientifique,  il  vient  de 
publier,  en  collaboratiou  avec  M.  Vallet,  sous-ingénieur  des  mines,  une 
Etude  du  ml  parisien  avec  planches  de  fossiles  et  coupes  de  teiTains,  qui 
constitue  le  meilleur  de  tous  les  guides  pratiques.  Je  dépose  sur  le  burean 
un  exemplaire  de  cet  important  ouvrage  pour  la  Bibliothèque  du  Muséum, 
à  laqudle  M.  Dollot  m'a  chai^  de  l'oBrir  de  sa  part. 

sËt  puisque  l'occasion  m'en  est  aussi  ofièrte.  je  dépose  en  même  temps 
la  livraison  du  i5  oclobi-e  dernier  de  la  Revue  des  Deux  Mondes,  dans 
laquée  j'ai  résumé  la  somme  de  découveiles  actudlement  procurées  à 
l'Histoire  de  Paris  par  les  travaux  du  Métropolitain  '''.  11  peut  être  intéres- 

(■)  Nous  attendont,  d'ailleurs,  sur  ce  sujet  întéresunl,  des  délaib  tomfiéinm- 
liiret  de  M.  Dupont,  auquel  noDi  venons  d'en  demander  do  plus  prëds. 

<"  Les  triTtoi  dn  Métrapolrtain  et  l'Histoire  géojopque  de  Paris.  Rivuâ  iei 
Deux  Mondes;  livraison  du  16  octobre  1906 ,  p.  863  à  897. 


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— *593    - 

sant,  poar  les  naturalUtes  de  savoir  qae  le  gnad  public ,  lectenr  ordinaire 
de  U  plus  câèbre  de  nos  Bévues ,  dît  no  exceUent  accueil  i  des  détails 
scieDtîfiqueB  du  frenre  de  ceui  qui  Boot  aceumnlÀ  dam  ce  Imail.  * 


SOB  LBS  COaCHSS   COlSIMgNSa,   LUTÉTIEKXES    ET  VÀtOfSfSIIHES 

DE  PàSST, 

PIB  M.  Pi  [IL  COMIU  riLB. 

(LlHUTOIII  DllI.  Ll  PMTtfSIua  Stuiilii  HlIIllU.) 

L'argile pbBtiqne,  que  nous  avons  anl^nearement  étudiée  en  détail''', 
est  sunnoutée,  i  Passy,  par  des  sables  fins  aquifêres  sans  fossiles  que  l'on 
peut  ranger  sans  incertitude  dans  l'étage  Cuisîen  (Yprésien,  'lu);  nous 
avons  observé  ces  saUes  :  rue  des  Vignes ,  me  Bois-le- Vent  et  dans  les  culées 
du  nouveau  viaduc  métallique. 

Le  calcaire  grossier  débute  par  un  gravier  ferrugineux  et  glauconiftre  à 
NmmtdiUi  (JVwHmniniA)  ImngaOu  Lmk.,  qae  sormontent  les  assises  du 
Lulétieu  inférieur  et  de  û  base  du  Lntétien  moyeu  jusqu'à  la  cote  5o  en- 
viron, altitude  du  sol  d'une  première  terrasse. 

Les  travaux  de  la  ligne  irCoarctllee-Gbamp  de  Marsn,  notamment  les 
sondées  et  les  lecrassements  de  U  gare  de  BoulainvUliers  ayant  fourni  de 
très  bonnes  coupes  dans  cette  série ''^  nous  n'y  reviendrons  pas. 

Le  LntélieB  moyen  et  supérieur  est  représenté,  BU  Trocadéro ,  depuis  le 
cbanc  k  mSioles"  jusqu'aux  xcaiilassesK  ;  nous  en  avons  Aéjk  puUié  ane 
coupe  très  détaillée  i'\ 

Le  (tbanc  vertu  a  fourni,  dans  celte  localité,  une  Hore  assez  rîcbe,  dont 
peu  d'espèces  sont  encore  décrites  et  figurées;  nous  en  poursuivons  actud- 
lem^it  l'étude  k  l'aide  des  matériaux  conservés  au  Muséum  et  i  la  Sor- 
bonne. 

Voici  une  liste  des  principales  espèces  identifiées  jusqu'ici  : 

Gâtai  LiHiNi  Ad.  Brong. 
MoHOCHoau  MDLTiNEBViB  Ad.  Broug  sp. 
NiFiDiTBs  UuaaTi  Wat<''. 

">  BuU.  Ai  Mut.  iffiûi.  Ml.,  igoi,  n°  B,p.  583,  et  igo6,  n*  i,  p.  76 
B.S.G.F.(i),  t.  V,  p.  648,  1905.  C.  fl.  Ac.  &..  CXLII,p.  1574.1906. 

(■)  G.  BiHORB  et  Aug.  Dou,crT,  Etudes  gtel.  dans  Paris  et  «a  biidîeiie.  — 
II.  Chemin  de  fer  de  Courcellea  au  CKamp  de  Mars.  A.  F.  A.  S.  1901. 

(>)  Paul  CoHitt  fil«.  Observation»  nourdleii  sur  le  cakaire  gnMder  aupérieur 
du  Trocadëro.  BuU.  Sm.  hit.  et  areh.  ^Àulaiil  ((  it  ftui),  t  V,  p.  «96,  1906. 

(*)  Paui  Coasu  BU.  Recherches  sur  lea  variationa  du  fruit  ehei  JV^m^Am  B*- 


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—  594  — 

PinDiNoa  LutBtiinos  Ed.  Bar. 
Yccci  RoiBiTi  Ed.  Bar. 
Pnus  DiruNCEi  Ad.  Brang. 
Mtbici  soBBAiiNGUHi  de  Sap. 

ECPHORBIOPHTLLDII  VETDS  de  Sap. 

Neridv  piRiBisnat  de  Sap. 

Abilii  (MtcROPiHAi)  BocBnici  Ed.  Bur. 

ZizvpBus  psbudo-Ungbbi  de  Sap. 

La  faune  du  banc  vert  m'a  fourni  : 

Pbacoidbb  {Ldciroia)  stiORim  Lmk. 
HoDioLt  (BBicnrDoNTis)  ACDMiMTi  Desfa. 
LnNBi  ELATA  DefA. 
IjanKA  Behth.lbi  Deah. 
Planobbis  pacucehsis  Desb. 
Plahobbib  concAvos  Desb. 

Le  Lut^tien  es!  surmonU,  depuis  le  Trocadé^o  jusqu'i  rÉloile,  par  la 
série  des  sables,  marnes  et  calcaires  valoînens'''.  Une  coupe,  rcjevëefdaee 
de  l'Étoile  (HiStropolitaia,  ligne  n*  a)'*',  donne  le  dëUil  de  ces  awises  sur 
Il  m.  og,  Â  partir  du  sol.  Ces  couches,  ordinairement  aïoîqnes,  ont  ce- 
pendant fourni,  dans  leurs  parties  uMeuees,  des  débris  de  Poissons^'. 

Pour  terminer  l'étude  stratigraphique  de  cette  partie  du  sol  pansien . 
nous  signalerons  la  présence  du  diluvium  rue  Hichd-Aoge  et,  en  géntfral, 
sur  la  bordure  ouest  d'Auteuil.  M.  le  D^  Eug.  Ddage  a  dt'convert  récem- 
ment dans  cette  couche  une  hacbe  chdléeane  amygdaloïde  provenant  du 
fossé  des  fbrliGcations  au  Point-du-Jour. 


SVR  VSB  âMOBTBOSITB  i  COBlflDON  {plVMASITb)  etOrBUAKT 
DB  L4  NovrBLLB-CiLiDOyiE, 

Pau  m.  a.  de  Romeu. 

M.  Rey  a  rapporté  de  la  Nouvdle-Calédonie  une  rocbe  éruptive  i  corin- 
don dont  M.  A.  Lacroix  a  bien  voulu  me  confier  l'étude. 

berli  WbI.  du  calcaire  grossier  parisien  S.  5.  6.  F.  (â),  t.  VI,  p.  i86,  igo6. 
3%.,  1  pi. 

''I  Voir  au  sujet  de  («Itc  nouvelle  tppellatîoa  :  C  A.  tonm.  dn  t^MCM  Jt  I* 
S.  CF.,  7  mai  1906.  p.  65,  et  >i  mai,  p.  &A-55. 

"'  Valut  et  A.  Dollot.  Elude  du  sol  parisien,  Paris,  190(1,  p.  i-j. 

(')  DopoiTAL.  Sur  une  plaque  de  Poiaton  de  la  f*mille  d«a  Mjliobatidea,  Irouiic 
a>ns les  sables  mojeus  de  Passy.  B.  S,  G.  F.  (t),  t.  XX,  p.  Son,  i863. 


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__  595  -^ 

Quoique  h  lodJit^  de  Bouraîl,  doon^  «me  autre  iodicatioD  comme  ori- 
gine de  cette  roche,  soit  certainement  erroné,  puisqu'dle  se  trouve  dans 
la  partie  s<^dimentaire  de  l'fle,  la  connaissance  de  cet  ëchaatillon  est  mtë- 
rcHsante  pour  une  donUe  raison'".  Elle  nous  indique,  dans  notre  colonie, 
la  présence  en  gros  individus  d'nn  minéral ,  le  corindon ,  qui ,  jusqu'ici ,  n'y 
avait  jamais  été  trouve  qu'en  très  petits  grains  ronlés  dans  les  rivières; 
eUe  nous  montre,  en  outre,  ce  corindon  constituant  un  des  éMmonts 
eeaentidg  d'une  roche  connue  seulement  en  queli|ues  rares  gisements. 

Le  fragm«it,  de  la  grosseur  du  poing,  recueilli  par  M.  Rey,  est  formé 
par  des  crislaui  de  corindon  (dimensions  maiima  :  longueur,  7  centi- 
mètres; largeur,  3  centimètres)  allongés  suivant  l'aie  ternaire  et  englolx's 
dans  une  niasse  fddspatiiique  blanchâtre  en  général,  nuis  rubéfiée  en  cer- 
tains pointe.  De  ci  de  là  s'aperçoivent  quelques  erapilements  de  paillettes 
de  bigtile  et  de  beaucoup  moins  nombreuses  lamelles  de  muscovile,  celte 
dernière  étant  évidemment  un  produit  d'altération  du  corindon. 

Le  eorinJtm  en  Aiseiux  hexagonaux  présente  les  [^ns  de  séparation 
d'  (1 1 1)  très  nets,  sur  lesquels  se  dessinent  les  stries  triangulaires  des  cli- 
vages suivantp(ioo);  la  coideur  générde  du  minéral  est  brun  verdftlre, 
bronzée  suivant  les  clivages  et  les  plans  de  séparation. 

Une  i^que  mince  de  la  masse  fddspsthiqne  nous  montre  un  jiagiodnte 
très  frais  en  grandes  plages  i  cassures  très  nettes  suivant  deux  directions; 
en  certaines  parties ,  on  aperçoit  la  made  de  l'albite  ou  les  lamdles  conju- 
guées possèdent  de  très  petites  dimensions;  les  uues  et  les  autres  s'élei- 
guent  sous  des  auf^es  très  faibles.  Ces  plages  contiennent  de  nombreuses 
indusions  de  mcroeUne;  dles  sont  bordées  par  on  ^frégat  de  petits  cris- 
taui  de  plagioelase  où  les  extinctions  se  font  pour  la  [dupart  aussi  sous 
de  petits  angles.  Nous  sommes  donc  très  vraisemblaUemenI  en  présence  de 
YMigockêt,  qui  s'éteint  en  long;  le  grand  ang^e  des  axes  optiques  et  l'ex- 
tinction de  3  d^^  d'une  section  perpendiculaire  en  n.  p.  viennent  conlii*- 
mer  cette  détemiinalion. 

Dans  ce  (ddapath  on  rencontre  t^  indusions  microscopiques  un  peu  de 
biotile.  Nous  n'avons  observé  ni  magnétite,  ni  spiudle. 

Cette  roche,  composée  essentiellemeni  de  plagiodase  acide  et  de  corin- 
don, est,  par  suite,  une  anorthosite  i  corindon;  elle  doit  être  rapprochée 
de  la  "plumasitex  de  M.  A.  Lawson,  du  coml^  de  Plumas  (Californie),  et 
de  la  roche  i  corindon  de  Mosso  Santa  Maria  (Piémont)  dont  M.  A.  La- 
croix''' a  montré  les  analogies  avec  la  précédente. 

Elle  s'en  distingue  cependant  par  la  présence  de  microdine  qui  la  rend 

à  laquelle  sont  adotui  le* 

'')  A.  LtcMii.  A  profNu  d*  U  flumoêil*  rotkt  à  corindon;  BaUetin  de  ta  SociM 
ftan^atu  <U  nùnéraliigi0 ,  t.  XXVI,  f.  1A7  et  suivantes,  Paris,  juin  tgoS. 


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—  596  ~ 

plus  wûde.  A  ee  point  de  vue,  cHe  constitae  un  nonvd  anneau  de  la 
chaîne  continue  qui  rdie  les  aaorthositee  basiques  k  corindon  (Kyschty- 
mite)  aux  syâiiles  franches  k  corindon;  les  iwtaee  de  passage  entre  ces 
deni  extrêmes  sont  formée  par  les  anorthoules  acides  à  corindon  (fdoma- 
ùte)  etlea  moQsanitesà  corindon  (Ontario) ''>.E31e  se  place  entre  ces  deux 
dernières  très  près  des  plomasites. 

La  décourerte  d'une  roche  i  corindon  en  Nouveile-GalMoaie  prësoile 
donc  en  eUfrméme  un  intérêt  soentifiquei  an  ptunt  de  vue  indnslfiej,  die 
peut  ne  pas  être  indiffëraite. 

'1  A.  DK  BOBin.  L'mdmirû  d*t  abrxm/i  tt  le  Mn'Mi»»,-  BtMU  ginér«iê  dm 
fdmini,  f,  610.  Juin  igo5,  Paris. 


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TABLE   DES   MATIERES 

CONTENUES  DANS  GB  TOLUHE. 


TABLE   ALPHABETIQUE 

DES  AUTEURS   ET   DES    PERSONNES    CITÉS. 


AcHiLHi  (D)  [«n  cdlaboratioa  avec  le  D'  Heuri  Giitiu].  Conlribution  k 

l'étude  de  la  tuberculose  chei  les  grands  Félin*. 3ââ 

Alcock,  SuperintendtDt  de  llndian  Huséum  de  Gakultt.  Enfoî  de  &oo 
eiemplaires  d'un  Brachîopode  nouveiu,  le  Singuna  Altocki.  (De- 
scriplion  par  L.  Jonbiu) &sg 

Alliiidd(CIi.),  Voyageur  naturaliste.  Nomination  de  Chevalier  de  laLë- 

ffoa  d'Iiooneur 1 3o 

—  Annonce  de  l'envoi  de  deux  ctitse»  des  cuUections  de  la  région  du  Nil 

bl«i 181 

—  Itinéraire  suivi,  au  cours  de  Km  vojage  an  Soudan  oriental,  dans  la 

régtoa  du  Nil  bleu,  entre  Kbartoumet  la  frontièra  d'Abyuioie.. . .     33a 

—  Manûoifèret  intéretuntt  rapportés  de  son  voyage  *u  NÎI  bisu  (Écu- 

reuil fossoyeur.  Rats  épineux,  Chiroptères) 363 

AnrHOiri  (R.)  |ea  collaboration  avec  H.  NanTiui].  Troisième  liste  de  Hol- 

tuiques  d'Abyssinie  (Collection  Maurice  de  Rothschild) Sig 

—  (En  collaboration  avec  H.  Nkdtilu.)  liste  préliminaire  des  Mollusques 

des  lac*  Rodolphe,  Stéphanie  et  Marguerite  (Collection  Maurice  de 
Rothschild). ào7 

—  (  En  collaboration  avec   H.  Nkcvilli).  Quatrième  liste  des  Mollusques 

d'Abyssinie  (Collection  Maurice  de  Rothschild) An 

—  Autorisi-  è  suppléer  le  Directeur  du  Muséum  dans  la  direction  du  La- 

boratoire maritime  de  Tatihou  (7  juillet  igo6) liZ-j 

AsniDD  (Robert) ,  Administrateur  du  Bureau  politique  de  l'AErique  occiden- 
tale Tranfaise.  Renseignements  relatifs  è  l'exploration  du  Tagaot  et 

de  l'Adrar  (ijoS) 81 

Autorisation  donnée  au  Muséum  par  H.  le  Miuistre  de  riustruclion  pu- 
Uique  d'ouvrir  une  souBcriptioa   pour  élever  un   monument  i  La- 

marck  (a3  juin  1906) 35a 

Autorisation  donnée  au  Directeur  du  Muséum  de  se  Taire  suppléer  dans  U 
Direction  du  Laboratoire  marilîme  de  Tatihou  par  M.  R.  Anthony, 
Préparateur  de  la  Chaire  d'Anatoraie  comparée  (7  juillet  igo6). . .     137 


ib.Googlc 


■Or    aKX  r*^uim  L laL^U'  »  far.aà>a:  Im 

«eu  t>L.tmu  M«t  ijtm»  par  k>  ««irànKte»  «cié 


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rir  b  collerlîon  d'Iosecle'  ColéopUre*,  de  feu  Fiûnuaire  (Léun), 
Préaident  hoDortire  de  U  Soàélë  enbHDotogiqua  de  Francp  (7  juil- 
let 1906) 437 

Aiém  (Lieutenaat- colonel).  Notn  lur  une  Epidole  de  Ctinp-Ras  (Ariègt).      178 

BiuûHT  (Conrad)  aDnoDce  l'envoi  d'une  collection  omitliDlDgiqiie  prove- 
nant du  Groenland  et  de  l'Islande  (18  juin  190C) 35* 

Bifit,  pbarmaden  en  chef  de  la  Marine.  Mollusques  trou«é»  dam  les  ré- 

ùdtu  de  dragage  du  Talàman  (Fig.) .'1^7 

BiiDcalai  (C"  Fernand  sa).  Dun  d'un  exemplaire  unique  de  Goléoptère, 
d'une  espèce  nouvelle  Boslrychide  d'AusIratie  {XyhbMca  dteUa) 
[  Description  par  M.  P.  Leane] 19(1 

BiproBT  (Duehene  »e).  Don  1  la  Ménagerie  du   Muaéum  d'une  jument 

d'Eonca  PauwtLMii 35t 

BiL  (J.  Mare),  Correapondant  du  Muséum.  Nomination  de  Chevalier  de 

la  LëgioD  d'Iionneur  (décret  du  gmart  1906) t3o 

BasNÀip  (F.),  Conducteur  principal  dfs  IravBui  publics  1  Madagascar.  En- 
voi d'un  Insecte  Orlboptère  (Phasmide) 93) 

BisHtiD  (Dlyue),  Jardinier  en  clief  de  l'École  nationale  d'9|;ricuhure  de 
Nogent,  délégué  dans  les  fonctions  de  Chefdei  serres  (3o  décembre 
1906) i3o 

BiLLiiD.  Noie  sur  les  Hydroides  du  Travaittrur  et  du  Taliiman *.  .      3a9 

Bisaor  (Feu  Haau  R.).  Don  Tait  par  ses  eiécuteura  leAlameotaires  et  par 
rinlerotédiaire  de  M.  Kuntt,  correspondant  du  Muséum,  k  la  tàblîo- 
Ihèque  de  «on  rare  et  splendide  ouvrage  intitulé  :  Tht  Bithop  Col- 
lection.  Inotitigalimu  and  itudiei  ùf  Jade,  New-York,  1906 8a 

BomcT  (D''  Ed.).  Sur  la  présence  de  noyaux  d'olive»  fossiles  dans  l'oligo- 
cène du  Tarn. 6s 

—  Description  sommaire  de  la  collection  Auguste  Roche  et  notice  biogra- 

phique snr  son  auteur 175 

—  Nomination  comme  Assistant  de  la  Chaire  de  botanique  (  Phanéro- 

gamie)  [  tG  novembre  1906] &3S 

—  Don  d'une  Eponge  appartenant  i   une  eapèce  nouvelle  (Sfirattrtlla 

fiomuli).  [Uescriplion  par  M.  E.  Topsenl.] 57IV 

BoDLi.  Communication  d*one  lettre  de  M.  Geaj,  datée  de  Tongobéry  (Ma- 
dagascar), 10  avril  1906,  indiquant  l'itinéraire  suivi  et  annonfant 
l'envoi  de  Fossiles i33 

BoDUR  (Eugène).  Donateur  d'une  collection  d'Insectes  Lépidoptères. 
Nomination  de  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  (16  fémer 
1906) )S9 

BouasEois  (J.).  Mission  du  Bourg-de-Bous,  en  Afrique  (  >go3),  [Liste  et 

Description  de  Coléoptères  Lvcides] 193 

BoDTia,  Chef  de  la  (fission  scienlîGque  permanente  de  l'Endo-Chine.  Mam- 
milïrM  euTo^r^  ^n  1 906  du  Tonkin  et  de  l'Annam  [  Catalogue  dressé 
par  M.  Henegaui] t!>A 

BoDViiB  (E.-L.).   Communication  d'une  lettre  de  M.    Guillaume   Vasae  : 

Lrs  dangers  de  la  cbasae  aui  Buffles  ( Moiambique) 9A 


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—  599  — 

BoDTin  (E.-L.).  Sur  letCniiUcëi  Décapodei  nuriu  recueilli»  jMr  M.Gto- 

rel,  on  lliuriU]ii«(Pig.) ig5 

—  Sur  l'Huin»»  iHHMtms,  PénJide  nouveau  provenint    det  Cim- 

pagiiei  dn  TtJùm»* i53 

—  Sur  une  nouvelle  collaetion  de  Cru«Uf^  DJctpodee  rapportëe  da  Ja- 

pon pir  H.  J.  Harmind.  [Liste  et  deKription  d't!fpèc««  nouvdlc*, 

par  H.  E.-L.  Bouvier.] A8o 

—  OlnerratiuDS  sur  le  genre  AcmillM^nyï ,  A.  U.  Ed«r.  et  catalogue  iet 

AeaiUkoplinii  da  Husënm A85 

—  Sot  une  pelile  colleclion  de  Gruitaeéa  (Décipodea  et  Storaapodee), 

recaeillie  par  H.  Gb.  Grtvîer,   à  l'fle  San  "niome  (Afrique  ocdd«s- 

lale) Agi 

Big>n  (D'  E.).   Insetle*  Dïplire*  {SùmvIûi),  recueillii  au  Omga  (ni. 

Quelle)  en  igoi.  (Étude  par  H.  E.  Roubaud) tho 

BniMiii.  BeDMi{;;neiiieuU  sur  ta  Conunimon  de  dâiniitation  franovalle- 

mande  du  Cameroun.  Bécoila  de  Ccdledion» i 

Bucan  (G.  ),  Voyageur  uaturalislc.  Nomination  de  Cheralier  de  la  L^on 

d'honneur  (9  mars  ii)d6) l3o 

BdiMoit  (D'),  dea  Iroupei  colonialet.  Inwelca  Diptères  {Stmttlitu)  reeuetUb 

aui  Iles  Marquises  (Nukibive)  [ Description  d'umeapèee  nouvelle  par 

M.  E.  Roubaad] 5ie 

BnauD  (Louis-Edouard),  Professeur  de  Botanique  (Phanérogamic).  Admi»- 

sion  i  taire  valoir  ses  dnûts  à  une  pension  de  retraite. 139 

Cailli,  Chef  de  l'Ecole  de  Botanique.  Nomination  d'Offider  d'Académie 

(oS janvier  igo6) 1 

—  Chargé   de   mission,   autorisé  1  reprendre  se*  fraction*  (i3    mars 

1906) i3o 

—  Mil  i  la  dispontion  do  Ministre  des  Colonies  en  vue  de  collaborer  à 

une  mission  scientifique  dans  l'Afrique  occidentale  française  (Mis- 
sion A.  Chevalier).  [1 5  novembre  1906.] hi-j 

CiiLLiBi  (Kerre-WîUIam).  Nomination  de  Bonrtier  de  vojage  (  1"  année) 

[6  décembre  igo5] i3o 

CiLTH.  Note  pr^minaire  sur  te*  Bryozoaires  recueUlis  par  tes  eipédilîona 

durnn'aiibttr{i8Bi-i8B*)etdu  TalitmM  liS%3) i5i 

—  Deuiîfane  note  prétiminaire  sur  les  Bryoïoairoa  récolté*  par  lea  eipé- 

dilionsdu  rnicwJIntr  (1881-18S1)  et  du  TaUÊman  (i8B3) «iS 

CtviLiBi*  (B.-P.).  Don  d'un  eiemplairo  unique  d'une  nouvelle  espiee  de 

Coléoptères  du  genre  Rttota,  provensnt  de  Chine.  (Description  par 

M.  flilacma.) 196 

CniaaoRiiH  (de  Marseille).    Don  d'un  Puma  à  la  Ménagerie  dn  Hn- 

•éum i3s 

Cn^acot  (D' Jean).  Insectes  Coléoptères  recueillis  en  Patagonie  [Description 

par  M.  P.  Lesne] xh 

—  Insetles   Hyménoptères  recueSlil   en    Patagonie   [Détermination    par 

M.  R.  du  Buysson] si 

—  Crustacés  Gopépodes  recoôllis  dans  lea  Mer*  anierctiques  [uode  par 

M.  A.  QuidOT] 97     ' 


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CiitcoT  {D'  Jeu).  HoUuiqiMi  liDidlibnDcfaei  reeu«a)ii  pu  l'Eqiécbtioii 

antarctique  fraD^aise  [Etude  par  M.  Ed.  Idm]'] A& 

— '  SipUDCuJidea  rapportés  par  l'Eipéditian  anlarctiqne  foul^iw  [Note  par 

M.  A.  Hérud] t>7 

—  PoÎMona  recueUlii  pendant  l'Expédition  antudûpie  [Note  par  M.  L.  Vail- 

lantj 1 38 

—  HoUusquee  gastéropudet  oouveaux  raf^rtéa  par  l'EipéditioD  ODlarc- 

tique  [DiagnoMB  par  H.  A.  Vijanère] 167 

—  Turbdlarié  RhaMocKie  rapporté  par  l'Eipédition  mlarctiqoe  françaûe 

[Noie  par  H.  A.  Vayiûère] iSg 

—  Cruflacéa  laopodee  de  l'Expédition  anlarctîqae  frtoftise  [Etude  par 

M"*  H.  Richardson] 1 B7 

—  Nouvelle  eq>4ca  de  Poiaoa  (Chauictbjr*  Gharcoli,  L.  Vaillant) ak6 

—  Aiuéiides  polychèl««  recueilUea  par  l'Expédition  antarctique  franfaÎM 

(ScyUidiens).  [  Descriptioiu  par  Ch.  Gravier.] i83 

—  Annëlidei  poljchètes  recueiliiea  par  l'Eipéditien  antarctique  firantaiae 

(Héaiouieiu,  Pbjrllododenf,  NAréidiens,   Euoîùeni).  [Deacription 

par  Oi.  Gravier] 386 

—  Lee  Tricladet  (Vsn)  maricoles  dei  Mera  antarctiques.  (Kola  prélimi' 

naireparPad  Hallej.) 3g5 

—  Holothuries  recueillies  par  l'Expédition  antarctique  traniaige.  (Noie  pt^ 

liminaire  par  H.  Clément  Vaney) Aos 

—  Annélides  polycbètea  recueillie»  par  l'Expédition  anlaretique  fraa(aise  . 

(Liste  et  description  par  Gb.  Gravier) 535 

—  ChiloDS  Mcdlusques  da  l'Eipédidon  antarctique  &aii{aise.  (Lifte  et  des- 

cription par  le  D'  Joh,  Thiele) 5^9 

—  Tuniciers  recueilli*  dans  l'Antarctique  par  l'Eipédition  da  D'  CbarcoL 

(Liste  par  le  proresseur  Stuiler,  a'  noie) 5&i 

—  Brachiopodea  recueillis  au  cours  de  l'EipéditioD  antarctique  française. 

(Note  par  D.  OEhlwt) G55 

Cntaïas  I"  (S.  M.),  roi  de  Portugal  et  des  Algane*.  Nomination  de  Cor- 
respondant du  Muiéum  (3o  novembre  190S) i3i 

Geaviu»  (A.).  Découverte  au  Fouta-Djalon  d'uue  nouvelle  espèce  d'Ara- 
chnide (ÈtfffaU,  PhxMyiua  CWaltm).  (DeecriplioD  par  E.  Si- 
mon]      1 89 

Cnaviuii  (Mission  A.)-  Poisson  nouveau  du  Gbari  (f^twdenti'i  Couritîi). 

[Description  par  J.  Pellegrin,] 473 

—  Diptères   nouveaux  du   genre   Tabamu   rappariés   du   Fouta-Djalou. 

(Detcrîplion  par  M.  J.  Surcouf) 5s5 

Caaais  (Louis).  Le  second  voyage  et  U  mort  au  Mexique  de  Louis  Cboiit, 

peintre  at  natunUate,  CorrespondaDt  du  Muséum  (18*7-1898), 

par  le  D'  E.-T.  Hamj 353 

Ghdduit.  Ei{doration  du  Sohara 1 

Coatis,  Adjoint  piincipal  des  Affaires  indigènes  au  Dahomey.  Envoi  de 

cocons  d'Imectea  Lépidoptère*  et  d'Inseetea. i3a 

CoHais  Ris  (Paul).  Sur  les  couches  sparnaciennes  moyennes  et  (npérieures 

d'Auteuil  et  de  PaMy(Fig.) 76 

—  Sur  les  couches  cuiraennes,  lutétiennes  et  vatoidennes  de  Passy â^Z 


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—  601  — 

GotTAnH  at  GiLum.  Nota  nir  qudqnes  iMUfntdéM  de  HadagMcu,  itou> 
telles  ou  ÏDsiiffisimineat  eoauueB ,  rapportées  ptr  M.  Geay  (  i9oi> 
igo6) Ai5 

CouiTiT,  Oïlicierd'adnùnùtrationd'irtiUBrie  calaniale.  NoroioatioD  d'Ofli- 

àet  d'Ketdémia  (■rrété  du  *8  janvier  igo6) i 

GoDTiiua  (H.)-  Sur  une  nouvelle  eapîce  d'A^Mpnt  A,  Haugi,  pnivMunt 
d'un  lac  d'eau  douce  du  bûniu  de  l'Ogoué  (Fig.).  (Vofi^  de 
M.  Haug.  igo6) 376 

CoutiT  {!.).  Note  aur  1m  rocbea  rapportée*  do  Uadagaacar  par  11.  Geajr. .       71 

—  Sur  quelqnei  minëratii  rare»  de*  miae*  aurirère*  du  Uanicaland, . .       7! 
Cem  (D*).  Envoi  4e  RepUloi  proveniut  da  Madagascar  (province  de  Ft- 

naiani).  [Liite  et  deccriplioa  d'une  espèce  nouvelle  par  M.  F,  HoO' 
qnard] 147 

Cnvisa  (G.).  Dicqueoure  juge  par  Cuvier  (i8o5}.  Note  pour  servir  i 
rbùtoire  des  reelierchea  locdogiquM  dans  U  Hanche,  puUîée  par 
leD'E.-T.  Hamj 181 

Ccviit  (Frédéric),   Lettre  i   Riciiud  Htrian  (iS*&).   publiée  avec  un 

court  eommenlaîre  par  le  D''  £.-T.  Hamy 1 33 

Dunu,   Préparateur   au    Uuséun.   Nominttiim    d'Officier    d'Académie 

(98  janvier  1906). ■ 

Docoau  (D*  J.).    Correqtondant  du  Uuséum.  Envoi  d'Oiaeaux  (Kaye*, 

a5  nov«&bre  igoB) a 

—  Coléoptères  rëcoltéa  a  Madagascar.  (Description  par  Léon  Faiimaire)»     173 

—  PonileB  recueillis  i  Hadagascu-.  (Étude  Gule  par  11.  Armand  Théve- 

oin.) 33& 

DiDoitT,  Préparateur.   Nomination    d'Officier  de  l'Instruction  poUiqne 

(la  juUIat  igo6) 3Sa 

DiUNoL  Don  i  U  Ménagerie  de  Iroia  Mandrils i3b 

Dau  ViDi  (H.),  Voyageur  naturaliste.   Nomination  de  Chevalier  de  la 

Légion  d'honneur  (g  mar*  igo6) i3o 

DiHiiiB  (J.),  BiUiothéeaire.  Présentation  de  l'ouvrage  très  rare  intitulé  : 
Ha  Bùkop  CoUtelioti.  hivnligmlioiu  and ibuiiii  qf  Jadi,  New-York, 
1906,  oBeri  au  Hnsénni  par  les  eiéruteors  leatamentaires  de  feu 
Heber  B.  Bishop 8a 

—  PréseutatioD  de  sept  planches  en  couleur  (tableaux  scolairee),  représen- 

taut  les  animaui  aquatiques  du  Japon ,  communiquées  par  le  D'  J. 
Harmand,  Ministre  plénipotentiaire,  Envoyé  ertraordinaire  de  la 
République  frantaise  au  Japon 1  Sa 

DisFLieius  (Lieutensnl).  Retour  avec  collectiou*  da  roches,  d'objets  pré- 
historiques et  ethnographiques 3 

DicguiHui  jugé  par  Cuvier  (illo5).  Note  pour  servir  i  l'Iùatoire  de*  re- 
cherches loologique*  dans  la  Manche,  publiée  par  le  D' E.-T.  Hamy.     181 

Di«iiiT  (L.),  Voyageur  naturaliste.  Nomination  de  Chevalier  de  ta  L^on 

d'honneur  (g  mar«  igoG) iSo 

Dispositioas  r^[lemenlaires  relatiie*  aux  Ménagerie*  du  Muséum ,  approu- 
vée par  l'ÂMemblée  des  Prafessenn,  dans  la  sétoce  du  1"  février 
1906 tAA 


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—  603  — 

Dgiu>(M.}.  NepenthMéM  de  HadagtMu  «t  d«  U  NouM^e-Cdédinie. 

(F*) 6a 

—  De  l'arigiae  de  l'Arachide.  (Pig.) 3(6 

Dd  BooRe  M  Boui.  Coléoplèras  [Lycidea]  recueiltii  lU  coun  d«  m  mu- 

ûoa  ea  Afrique  (igoS).  [DeccripUoii  par  J,  Bour([eoii.  (Fig.)] ig3 

—  Pmmoiu  du  C<ni^  (DeacriplioD  d'une  eqyèee  pir  J.  Pellegna) 366 

Da  BmwiK  (H.).  Noie  lur  les  Éatëride»  réfultë»  en  Perae  pir  H.  J.  de 

Ho(f«D  en  i8g4 17 

Du  Buisson  (Boberl).  Bésdtals  sdeiitiGquea  de  U  roisûon  l.  Chareot  Hy- 

■uénoptère* *i 

Dfiussi  (D*),  AtUché  ï  la  CDimiiiwîan  Innca-aUemande  de  d^imitalion  du 

Congo.  Récolte  de  Collectioiu  destinées  m  Uaséum « 

DocaïaiR  (Gtpitaiae).  Betour  de  missian  en  Gambie.  Apport  de  documeals 

anthropologique!  nouveaui 3 

Dec BUm- Fournit  (J.).  Mission  en  Abyssinie.  (Diagnoses  de  Coléoplèrea 

nouvMui,  par  M.  Pierre  Lesne) 5o5 

DDPUticiB[C>pilaine).  MoUusquea   reeueiUis  dans  la  région   du  Kanem 

(lac  Tchad).  [Liste  des  espèces  par  H.  Louis  Germain] t66 

DiBowsii.  Mammifères  (Sinoib  du  genre  CvJaiiw),  repportéf  du  Congo. 

(Description  d'e^ȏces  nouveUes  par  M.  le  D'  Trouessart). &A3 

EaUBiRDT  (Pli.)i  Membre  de  la  Hismon  scientiGijue  permaneale  de  l'Indo' 
CliiiiB.NDte  sur  l'existence  et  la  récolle  de  i'EhiUuia  earJamemitm, 
lu  Tonkin iflA 

Eipoeibon  de  Saint-Louis,  Grand  prix  décerné  au  Musénm ^87 

PiiRMiiRi  (Léon).  Goiéoptires  nouveaux  de  Madagascar  fuisuit  partie  des 

Colleclîoas  du  Muséum «78 

—  Acquisition  de  la  coltecliou   Léon   Fairmaîre    (autorisation   miniaté- 

rielle  du  7  juillet  1906) '. &37 

Fasiiif  (  A.-A.).  Note  sur  quelques  points  nouveaux  d«  PAnalomie  du  Cuc»- 

tier  de  Mer,  Lodoicta  SegekeltaruTn.  (Fig.) âB5 

FiscBsB  (H.)  [en  collaboration  avec  L.  Joua»].  Note  sur  les  Céphalopodes 

capturés  au  cours  des  eipéditions  du  TravaSUur  et  du  TaUmuiit,,.      aos 
FiiTiL  (P.-H.).  Sur  la  présence  des  sfausse»  gkises*  dans  la  banlieue  sud- 
est  de  Paris 69 

GtbUD  01  Kiaviui.  Collection  de  Hammif&res  rapportée  de  Khroumirie 
(Tuniôe  occidentale)  et  donnée  au  Muséum.  (Liste  des  espèces  par 
M.  leD'  L.  TroucMart) ii^ 

GioHiPiUa  (F.).  liste  des  Scitamioées  nonwlles  du  Muséum,  publiées  de 

1901  au  II  mai  igo5 >a3 

GiLLig»  (en  coUabaration  arec  Coshhtir).  Note  sar  quelques  Asclépîadées 
nouvelles  ou  iasufiisammeat  connues,  rapporlén  par  H.  Geay 
(1904-1906) I1& 

GiRCii  (D'  Paolo).  Un  Longieome   destructeur  des  naisons  en  ddooilHe 

(Eburia  pilota  Erichson) 96 

GigaiiT  (P.),  Assistant  au  Uttséum.  Sur  la  dureté  des  mioérani 67 


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—  603  — 

GiDiin  (P.),  AnsUnt  in  Muséam.  Nomination  d'Officier  de  lliutniction 

publique  (t*  juillet  1906) 35s 

GAmcBiDD  (LinmBD  et).  Note  pour  Mnir  à  l'hisloire  <ie«  eolleelioiu  de 

UDouanJ*  (183^1813)  parle  D'  E.-T.  Hunï A3g 

GuT  (F.).  Envoi  de  colleftiom  provenant  de  lUdagascar  (Toléar,  *6  d^ 

cembre  igoS) • 

—  Rodics  rtppoiUes  de  Hadaguear 71 

—  Naminition  de  Chevalier  de  li  L^on  d'honneur 1 3o 

—  Insoctee  Diptères  (Simditi),  recueiliiiau  Veneiada.  (Deuriptioii  d'une 

espèce  nouvelle  par  M.  E.  Rouband to6 

—  Envoi  d'une  lettre  datée  de  Tongobérr  (Wadagtfear),  10  avril  igo6, 

Tetrafint  l'ilinéraire  aiùvi  et  •nnonçant  l'envoi  de  fotrïea i33 

—  Foanlea  décoaverls  à  Madagascar  indiquant  la  ptttace  de   tertiain 

récent.  (Élude  de  M.  Paul  Lemoine} 338 

—  Aadépiadée*  rapporiéei  de  Hadagascar  (igoi-igo6).  [Note  par  MH. 

Coslantin  et  GalUud.  ] ii5 

Giaaiia  (Lonia).  ContributÏN)  1  la  Faune  nudaedogiqae  de  TAfrique éqoa- 
toride.  —  II.  Hi^oiquea  recuetliis  par  H.  Lenfant,  dam  le  be 
Tchad.  —  III.  Sur  quelque»  Lamellibranchea  du  lac  Tdiad  rap- 
portés par  M.  le  lieutenant  Hardelat  (Fig.)-  —  IV.  Sur  les  Hol- 
iuaqnes  recueillis  par  H.  le  Heutcnant  MoU,  dana  la  région  du  lac 
Tchad  (Fig.) Qa 

—  Contribution  à  la  Panne  malacobgîqiie  de  l'Afiiqne  éqnaloride.  — 

V.  Mollusques  rMueîtIia  par  le  capitaine  Dupertbnis,  dam  la  région 
deKanem  (lae  Tchad).  (Fig.) 16G 

-^  Coatrîbcttiont  i  )a  Faune  malacologiqoa  de  l'Afrique  ^uatorisle.  — 

VI.  Sur  qndques  MoUnaqnes  du  lac  Vidoria-Nfaiwa.  (Fig.). 196 

^-  Contribntiont  i  la  FauiK  de  l'ifriqae  éqoaloriale.  —  VIL  Sur  le  genre 

Sfikia.  —  VIIL  Snr  quehpiea  Gorlncnles  de  PAIrique  équatoriale. 

(rig.) 577 

Gaaviia  (Henri)  et  Acaïuit.  Contribution  i  Tëtude  de  la  toberadose  cbei 

let  graada  Fâina S&A 

GiuOT  (D').  Nomination  de  Correspondant  du  Muséum i3i 

GiaiBD ,  Caporal  télégraphiste  colonial.  Don  à  la  Ménagerie  d'un  Oryctérope, 

d'une  Gaidle,  d'un  Guépard  et  d'un  Servd i3* 

GLai  (D'),  Asaistant  Nomination  d'Offider  de  l'Instruction  publique. . . .  i3o 
GaiMoniia  (Alfred).  C<déoptères(Ciintarta  Jolerota.  N*tog«mi  eyanifimà), 

de  Uadagaacar.  (Deëcnplions  par  Léon  Fairmaire.) a73 

GaiiDipisi  (Guillaume).  Fossiles  remallis  k  Madagascar.  (Elude  faile  par 

M.  Armand  Thévunio.) 336 

^  Mammifères  Chiroptères  recueillis  A  Madagaacar.  (Deecription  d'une 

eapèce  nouvelle  par  M.  le  D'  L.  Trouesaart) iA6 

Gaiviai  (Ch.).  Sur  les  Annâidei  polychètes  de  la  Mer  Rouge  (Sabellidea).        33 

—  Espèce  nouvelle  de  Poissons  (Salarùu  Graniri) ,  recaeîUia  dans  la  baie 

de  Tadjourab.  (DescriptioD  par  M.  le  D'  J.  Pellegrin.) gS 

—  Sur  les  Annélidei  polychèles  de  la  Mer  Bouge  (Serpulidcs) ito 

—  Nomination  d'Oflîcier  de  l'Instructian  publique  (lA  juillet  igo5)>...  i3o 

—  Sur  les  Affinités  de  la  Faune  annélidienne  1^  la  Mer  Rouge 1A9 


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—  604  — 

GuTiu  (âi.).  Sur  les  Atuëlidei  pt^jcliètea  rMnàHiet  par  t'ExpédilioD 

■Dtarctique  IniijaiEe  (Scyilidieiu) i83 

—  Sur  un  type  nouveiu  de  Virguiaire. igi 

—  Sur  VOatnia  Jutiformi*,    DeSe   Chiaje,   et    bi   distribution   géogra- 

phique       igA 

—  Sur  les   Aauëlidee  polychètes  recueillies  par  l'Eip^dition  ■atardicpie 

CrançaiBe  (Hësionieiis,  Phyllodociens,  Neréidieaa,  Euniâens) 386 

—  Sur  la  biologie  des  Virgulaires 3gi 

—  HcffliMquea  tectibranchea  recueillii  duu  le  golfe  d'Aden,  i  Djibonli,  en 

igoÂ.  (Noie  par  M.  Vayssière) 3gg 

—  ObtervetiDiiB  biologiques  sur  les  Crabes  terrestres  de  l'fle  Sw-Tbome. .      Hgf) 

—  Sur  les  Annélidea  pidjt^ètea  recudllie*  par  l'Eipéditioa  «ntaretique 

iraii;«iae  (Apbrodinsna,  Amphinomiens,  Flabdiigërieiu,  Haldanieiis, 
Ampbarétieiu) 535 

—  [Jq  SabeHarien  vivant  tur  un   Brachiopode   [Kingtmim  Àleoeki  Jon- 

bin) 5&0 

—  Sur  les   Formatioiu  earaliaimes  de  l'fle  San-Tbinne  (gdfe  de  Gui- 

née)       5i3 

—  Eponges  recueillies  dans  U  Her  Ronge.  (Uile  et  description  par  E. 

T<q»senL) 557 

GiiroT  (D"),  Membre  de  la  MissioD  dn   Sud-Cameroun.  Envoi  de  coUec- 

liona.  (Insectes  Diptères  :  Tsë-lsd,  Moustiques,  etc.) i3) 

^   Envoi  de  troia  caisses  de  colleclians  d'histoire  naturdle »d* 

Gaiioan  (Lieutenant).  Reptiles  envoyés  du  Soudan  français,  région   du 

Lobi.  (DescriptioD  par  F.  Mocquard.) &66 

Gn^BiRT.  Présentation  de  préparations  de  rAnkyioetanie  dnodénal  dans  la 

peau  de  t'homme,  envoyées  par  le  D'  Hennan 3 

Gatnun (Stéphane).   Nomination  de  Stagiaire  du   Muséum  ponr  l'anoée 

scolaire  I90&-i9o6(5  janvier  1906) i3o 

GamiL.  Crustacés  déeqwdes  marins  recueillis  en  Mauritanie.  (Liste  et 

description  par  V.  E.-L.  Etouvier.) i85 

—  Cirrbipèdei  du  Ditcovtnf 970 

GmeNisB,  Préparateur.    Nomination    d'Officier   d'Académie  (la  juillet 

1 906) S5> 

Gnirn.  Don  d'un  Poisson  erratique,  le  Ttttaadnit  lag<ie*]^taUiê,  péché  près 

des  cAles  de  l'Ile  d'Oléron 48S 

Hum  (Paul).  Note  préliminaire  sur  les  Tridades  (Vers)  marieoles  des 
roers  aotardiques  el  dn  cap  Hom,  recueïBis  par  l'expédition  Gbar- 

coL 395 

HiMiuM  (Lucien).  Contribution  à  Tétude  du  Spamaden  d'Arcueil  (Sdne).  Ita-j 
Hinr  (E.-T.,  D').  Lecture  de  pswages  des  corraspondances  de  M.  Bms- 
seaui,  attaché  i  la  Missioiide  délimitation  rnoco-allemande  du  Ca- 
meroaa  (16  octobre  190a),  de  M.  de  Zeltner,  attaché  aui  Bureaux 
de  l'Administration  coloniale  (Ksyes);  de  M.  Chudeau,  chargé  d'une 
eiplorstioQ  dans  le  Sahara  (lettres  de  Thtmtnghasset  et  d'Ké- 
rouane),  de  M.  le  lieutenant  De^lsgnes  et  de  H.  le  ca[àlaîne  Du- 


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—  605  — 

Hiw((K.-T.,  D').  Une  Milofaiagnphie  de  Vtliuoiil  de  Bomare A 

—  Communkatioii  de  rcoseignemeflla  rdalifa  1  l'eiploration  du  Tagmt  et 

del'Adnr  (igo5)  envojda  p>r  M.  Robert  An»iid 81 

—  BeUkd  et  Becougni,  e<quuM  enlbropologique 8& 

—  Sur  la  variélé  n^ra  du  Jtfiw  tbmnMntd,  obterfiée  au  Hiuénm  de 

P«ri» H7 

—  Observation  ï  propos  du  procès-verbal  de  la  réunion  du  6  mars  igo6. 

Rectifieatiun  sur  le  lien  de  tt  mort  de  Vabnont  de  Bontare  et  aa  mtua- 

tion  k  l'époque  de  md  décèa i33 

—  Une  lettre  de  Frédéric  Cuvier  1  Ricbard  Harlan,  1835,  publiée  avec 

un  court  eommeotaire i33 

—  Le  Guto  berealit,  daui  lagroUe  de  la  Grande-Cbambre  à  Rinient(Pa«- 

de-Calais) i36 

—  Dicquemare  jugé  par  Cuvier  (180B).  Note  pour  servir  i  l'hirtoire  de» 

recherche*  tooli^qoeB  dani  U  Hatiche 181 

—  Le  second  voyage  et  la  mort  au  Meiique  de  Louis  Gborïs,  peintre  et 

naluraliate,  correspondtnl  da  Hntéum  [1817-1898) 353 

—  Le  Docteur  Josepb  Roger,  Correspoodimt  du  Muséum.  Notice  nécrolo' 

gîqne 35? 

—  LiauUud  et  Gaudichand.  Note  pour  «errir  i  l'hiUmre  dee  coUectians 

delà  DoMida  (iBS^-iSIS) à3g 

HiiBU-iT  (LieuteDant).  Mollusques  lameltibranchet  recaâKu  dans  le  lac 
Tchad.  (Ljste  dee  etipècee  et  deerription  d'espèce*  nouvelles,  par 
M.  L.  Germain.) 56 

HiBitn.    Nomination    d'Officier    de    l'Instruction    publique    (  1 9    juidel 

1906) 35i 

Harua.  Lettre  «dressée  par  Frédéric  Cuvier,  publiée  avec  un  court  com- 

montaire  par  le  D'  Ë.-T.  Ham; t33 

Hmmihp  (D'J.).  Ministre  plénipotentiaire,  Envoyé  eitraordinaire  de  la 
République  franfaise  au  Japon.  Communication  par  Tintermédiaire 
de  H.  Deniker,  de  sept  plancbes  en  conteor  (Tableaui  actdaires) 
représentant  lee  animaiii  aquatiques  du  Japon i3i 

—  Coléoptères   Cocônrilide*  recueillis   dans    le   Japon    ceninl  (Nippon 

moyen).  [Liste  dreasëe  parte  D'  Siciao.] i45 

—  Collection  de  Crustacés  rapportés  du  Japon.  (Ebide  el  description  des 

espèces  nouvelleit  par  M.  E.  L.  Bouvier.) &80 

iltae.  Matériaux  d'un  voyage  au  Congo  (igo6).  —  (Description  d'une 

espèce  nouvelle  d'Àl^itoptis  [Crustacé],  par  H.  Coutière) 3^0 

—  CAonuafaon  mueiimii,  nov.  tp.,  rapporté  do  la  région  del'OgMué.  (Des- 

criptioD  par  F.  Moequard) &6â 

—  Collection  de  Poissons  recueillie  dans  l'Ogooué.  (Liate  et  description 

det  espèces  nouvelles,  par  U.  Pellegrin) (67 

HiaoaaL  (Marccl-A.).    Sur  les  Sipuncuiides   rapportés   par   l'Eipédition 

Gharcot 1*7 

Haaniii(D'),  Directeur  de  l'Institut  provinrial  de  Bactériologie  du  Ilai- 

nauL  Envoi  de  préparations  d'Ankylostotne  duodcnal  dans  la  peau 

de  l'homme.  (  Préeentalion  par  le  Proresseur  Gréhent) 3 

Hmviti  (D'  G.).  Note  sur  le  genre  Mu$tU  (Insectes  Hémiptères). 5iA 


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—  606  — 

Hoi  (Hanri),  MkndrmeaUti  tjmamoMi,  type  notiran  de  Cjftnri»  ie  la 

Gnîn^  fraifatM iii 

liTKiTtiai  des  Aniiniui  do  UiaMffenm  m  ■>  mai  1906 «33 

^  de»  Aninuui  entrai  à  U  Uintgerie  (  Mamnùl^re*  et  Oitetui  )  du  1 6  mii 

■a  16  juin  1906 353 

Jonn  (Henri),  dtai^pour  un  an  des  rondionsdc  Préparateur  iU chaire 

d'Anatranie  comparée i3i 

JoLT  (D'},  Médecin  de  la  Marine.  Inwcle*  Diptères  (Simulieit),  reeitàllis 
aut  NouveUes-Hébrides  (Port  Sandwich).  Deacription  d'une  eapice 
niHMdle,  par  H.  E.  Roubtud i&o 

JoDMi  (L.)  et  Fucaia  (H.).  Note  aur  les  Cépfaaiopodei  captures  au  cours 

des  Eipéditions  du  TnMtUnrei  du  Talisman to* 

—  Nomination  de  Chevalier  de  la  L^on  d'honneur  (  Décret  du  1 1  octobre 

1906); 437 

—  Note  »ar  un  Brachiopode  nouTeau  de  l'Ocëtn  Indien,  KimgmU  Aleodn. 

(ri»)- o.g 

—  Note  sur  un  gisement  de  PaUtcf  et  un  antre  de  Spirortii,  sur  les 

cMes  de  U  presqu'île  de  Quiberon 533 

KoiBua  (R.),  Proreaseur  i  l'UuiTeniU  de  Lyon.  Nomination  de  Correspon- 

dantdu  Muséum  (3o  narembre  190&) i3i 

KoHTt,  Correspondant  du  Muséum.  Envoi  de  l'ouvrage  de  (eu  Uebcr  R. 
Biffaop,  intitulé  :  Tkt  Bùhof  CelUcliaa  InvMligtioM  «nd  Stidit»  0/ 
/«b.  New-York ,  1 906., . . , 89 

LiiiT   (D').    Nomination    de    Correqwndant    du    Moséam    (lA    juin 

.906) 35. 

Limai  (Pad).  Poissons  rappotlës  dn  bc  Baikal.  (Élude  des  espèces  des 
genres  CoUocomephoriu  et  Cethu,  par  M.  le  D'  Jacques  Pdie- 
grin) 89 

—  Hammilères  recueillis  en  Sibérie  (Note  sur  les  Ecureuils,  par  H.  le  D' 

L.  Trouessart). 366 

—  Collections  recueillies  au  cours  de  m  mission  en  Sibérie,  ilea  Sakha- 

line  et  région  du  lac  Baîkal,  en  1901,  et  données  au  Muséum. 
(Description  de  Colëoptèrea  du  genre  Corafau,  par  M.  G.  de  La- 
pouge) 38. 

LiaMf  (Uscar-Henri-Joiteph),  Ohefdes  serres,  mis  1  ta  disposition  de  M.  le 
Ministre  des  Colonin  pour  l'accomplissement  d'une  mission  i  Hsnaos 
(Brésil) i3o 

LAcmi)((A.).  Présentation  de  projections  pholograpbiques  relatives  à  l'érup- 
tion du  Strombrii 3 

—  Présentation  de  projections  photographiques  concernant  la  destruction 

de  Pompéi. i3a 

—  Eiposé  prélindnaîre  de  ses  observations  sur  la  récente  éruption  du 

Vésuve  et  présentation  d'une  série  de  projections  photographiques 
relatives  è  la  destruction  de  la  ville  d'Ottojano a3i 


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—  607  — 

UtuiLLE.  Docteur  es  edeoces,  Directeur  du  Servi»  de  Zoologie  aj^iquée 
aaHinUlère  de  rA([riculture  (Buenos- Aires).  Naminatian  de  Corm- 
pondint  du  Uus^um  (8  norembre  1906) iSS 

LiMAKK.  Lettre  rdative  lut  premîera  rapporta  deLstrnlIe  BiecteMuiéum. 

F«c-«imllë  publié  par  H.  L.  de  Nun«c 7 

—  VÏKCogrB  proDoncé   par   M.   Edmond   Perrier,   Membre  de   l'Inttitat, 

Directeur  du  Huaéum,  è  propos  Ae  la  Souscription  ouTCrts  pour  lui 
élever  un  moDument A3i 

—  Appel  des  Professeurs  du  Muséum  nntioDal  d'Histoire  nsturelle  aui 

naturalistes  et  i  tes  admirateurs 436 

LiMT  (Edouard).   Mollusques  lamellibranches  recueillies  par  TExpéditioD 

antarctique  française  du  D'  Charcot  (Fi{[.) AA 

—  Sur  quelques  Mollusques  des  Orcades  du  Sud  recueillis  par  U.  Valette 

de  BueDoe-Airas.  (Fig.) lai 

—  Liste  des  Lamellibrancbes  recueUlia  par  H.  L.-G.  Seurat  aui  Usa  Tua- 

motu  et  Gambier  (içtoa-igoS).  (Fig.) a<i5 

—  List«  des  Lamdlibrandie*  recueillis  par  H.  L.-G.  Saunt  aui  tle»  Tu*- 

rootu  et  Gunbier(igoi-t9o5).  {Fiti.) 3o8 

LiFonei  (0.  Dt).  Collections  recueillies  par  M.  Labbé  su  cours  de  m  mission 
en  Sibérie,  fies  Sakbaliae  et  région  du  lac  Baïkal,^n  igoa,  et 
données  au  Muséum  d'histoire  naturelle  de  Paris,  (Elude  des  Coléop- 
tères du  genre  Carabut.) 389 

LifiUH  (D').  Don  de  Batraciens  riranta,  provenant  du  Transvad,  k  la 

Ménagerie  des  Reptiles a53 

LicoHn  (Henri),  Docteur  es  sciences,  Professeur  des  Sciences  naturelles 
an  Lycée  Henri  IV.  Nomination  de  PA)reMeur  de  Botanique  (Pha- 
oérogamie). [Décret  du  3o  mai  1906.] 35i 

LiMÂiai  (Madeleine),  Maître  de  dessin  au  Muséum.  Nonùnalion  de  Cbe- 

«dier  de  la  Légion  d'honneur 1*9 

LiaoïRR  (Paul).  Sur  la  présence  du  tertiaire  récente  Diégo-Suara,d'^rie 

les  envois  de  H.  Gea; 338 

Leufut.  Mollusques  recueillis  dans  le  lac  Tcbsd.  (liste  des  espèces  et  de»- 

ciiption  d'espèces  nouvelles,  par  M.  h.  Germain.) ûa 

Lasiuma  (Guillaume),  Commis  de  1"  classe  au  Secrétariat  do  Muséum, 

décédé  («3  février  1906) i3i 

LisHi  (PiiHi).  Note  sur  une  espèce  nouvelle  de  Coléoptère  Bostriehide, 

recueillie  par  M.  E.  R.  Wagner  dans  le Chaco  argentin.  (Fig.).- .. .        H 

—  Coléoptères  recuâllis  en  Patagonie  par  la  MiRÛon  antarctique  du  D'J. 

ChaitoL  (Fig.) li 

—  Note  «ur  deui  e^>ècM  australiennes  de  Bostrichidea  appartenant  au 

genre  Xyfoiotos.  (  Fig.)> 1  go 

—  Collections  de  M.  le  B~  Maurice  de  Rothschild,  reeoeillîea  en  Abjs- 

sinie  et  dans  l'Afrique  orientale  an^aise,  et  données  au  Muséum 
d'hiitoire  naturdle  de  Paris.  —  Insectes  :  Boatrîcbides  vt  Clé- 
rides  38o 

—  Mission  J.  Duehenne-Fournet  en  Abyssinie.  —  Coléoptères.  —  Diagnoses 

de  quatre  espèces  nouvelles.  (Note  préliminaire.) 6o5 

MnsfaiH.  —  III.  &i 


ib.  Google 


—  608  — 

LiiuTiDD  «1  GiBDKiiiiiD.  NoIe  fout  «errir  à  l'hisloira  dM  «dlectioiu  de  la 

DaMÛds  (i839-i8â3),parleD'K.-T.  Uamy AS» 

LiTiKBic  (H*'  Uod),  Supérieur  de  la  Sodélé  des  HiMioDotiru  d'AInque 
[Pères  Blanc»).  Eaitâ  de  Mollusque»  recueUli»  par  le  Pire  Puel 
BU   nord  du   Uc   Victoria -Nyania.   (Description   par   H.   L   G«r- 

Lncis  (D').  Dondedeui  exemplaires  d'un  Léiard ,  le  Laetrtaimir^ië,  nr. 

VU^ordi,  capturés  lur  use  des  flee  Glenaïu. A38 

HiuiDD  (D').  Description  d'ua  type  nouTeau  de  Cjrpéracée  de  la  Guinée 

française,  Microdraeoîd*»  (fiMiaiMW,  par  H.  Henri  Hua An 

UioHic*,  Prunier  ouvrier  jardinier,  délégué  pour  renqdîr  le»  fonction»  di 
Chef  de  carré  {Culture),  en  rentplMement  de  M.  GaUle,  chargé  de 
tnieaîon  •..,...é..p.- -■     &3fi 

HiLian  (  A.-E.  ).  Lee  méthodes  staliaUiiueg  appliquée»  à  l'étude  des  lariation» 

de<  Coquille». turbmëe»  (Buccin») Set 

MiqDuni  (Léon-Uarie-Gervaia),  Membre  de  riu»titut,  ProfeMeur  de 
Physique  végétAle.    Nomination  de  Chevalier  de  la  Légion  d'btu- 

lUiHTiH  (René).  Collectiona  recueillies  par  11.  Maurice  de  BothschiU 
dans  l'Afrique  orientale.  —  Odonate»  nouveaux  (Paeudo-Nevmp- 
tères). 5o8 

MiTHuisiauLi  (Méhier  m),  Voya^ur  naluraliste.  Nomination  de  Chevalier 

de  la  Légion  d'honneur t3o 

MiatDiDi.  Préientalion  et  don  a  la  Bibliothèque  du  Muséum  de  la  deuxième 
partie  de  son  travail  (en  collaboration  avec  M.'  Hetniayr),  inlitolé  : 
Ëipècn  c\-iliqvti  *t  let  lyptt  du  Groupe  dt*  AuMraaux  IrodUo- 
pAoïui  dt  fAmérique  tropUak  appartmant  aux  coIJccImoi  du  Mv' 
Mum 4 

—  Catalogue  de»  MaunDifère»  envoyés,  en    1906,   par  M.   Boutan,  du 

Tonkin  et  de  l'Anvam. , kih 

—7  Description  d'im  Bradypode  nouveau  (  Cliokepu  Uojfwuuoù,  pirtmttuu 

suhep.  Dov.)  provenant  du  Pérou &60 

HpcqniBD  (F.).  DescripUone  de  quelques  fieptila»  et  d'un  Batracien  d'es- 
pèce* noavdte» »i^ 

—  Description  dequdque»  espèces  nouvelle«  deReptilea A5& 

Moconins.  Coléoptères  récoltés  à  Madagascar.  (Descriptions  par  M.  Lfan 

Fnirmaira.) 178 

Hou.  (L').  Mollusque»  recueillis  dan»  la  région  du  lac  Tciiad.  (Liste  et 

description  d'espèce»  nouvelles,  par  H.  L.  Germain.) 5g 

HoNico  (S.  A.  S.  Prince  de).  Campagnes  sâeotifiquea Ohservalions  »ur 

l'Eucéjihtle  des  Cétacés,  par  M.  leD'A.Petlit 3 

MoBBiN  (J.  Di),  Délégué  géuéral  en  Perse  du  Ministère  de  t'inatnictioitpu- 

publique.  Insecte»  Coléoptères  (Elatérides),  recollés  en  Pêne.  (Lbte 

et  description  d'espèces  nouvelle» ,  par  II.  du  Byuason.  ). 17 

—  Nomination  de  Commandeur  de  la  L^od  d'honneur  ,.,,.,. 1*9 

—  Insectes  ColéoptèrGg[Coccinellirle9),rccoltésoBPerse.(Ldatede»e^>èces, 

par  le  D'  Sicafd.) t  &5 


ib.  Google 


—  609  — 

NivTiLu  (H.)  «t  Ariomt  (R.).  Troisièaifl  lûte  de  lIcdliMqaw  d'AfcyHinie 

(Collection  Haunea  de  RoUucliiki) 3i9 

—  Uale  préliminaire  de  Mollusques  dei  lacs  Rodolphe,  Stéphanie  el  Mar- 

guerite (Gcdiection  Maurice  de  RoUMchild) A07 

—  QuBUième   liate  des   Hollutquea  d'AbjMÎiiie  (CdlectioD  Maurice  de 

Rothschild). 4ii 

tiottii  {D'  G.).  DiagiiMes  prétimiuairea  de  Cruatac^  Décapodc*  et  Isopode« 

nouveaux ,  recueillis  par  M.  G.  Seunt  tui  lies  Tuanwtu 356 

NuMic  (Louis  Di).  Les  premiers  rapports  de  Latreille  avec  le  Muséum, 

d'après  une  lettre  de  Lamarck.  —  Pac-«îimlé  d'un*  tettr*  d*  La- 


OEauiT  (D.),  Correspondant  de  Plnslilut  de  France.  Note  sur  les  Bra- 
chiopode*  reeneSlis  m  cours  de  rSipédition  antarctique  rnoçaîse , 
dirige  par  le  D'  Cbarcot 555 

Uliviir  (Emeil).  CoUectionl  recueilliee  par  H.  le  B"  Maurice  de  Rothsclûid 

dans  l'Afrique  orientale.  —  Lampyrides.  Coléoptères 507 

Pivu,  Uinisire  plénipotentiaire,  Correspondant  du  Muséum.  Nomination 

de  Grand-Officier  de  la  Légion  d'honneur 1 19 

PiixasBUi  (François),  ^ominalion  de  Boursier  de  Doctorat  (1"  année). . .      i3o 
Pbumuk  (D'  Jacques).  Sur  le  genre   CoUoeeMiflionu   (PoiMon*)  et  ses 

affinité* 89 

—  Sur  un  Solsrùu  (Pùsaon)  noaveau  de  la  baîe  de  Tadjounh  n|^MKié 

par  M.  Gravier. 98 

—  Cbaracinidés  (Poissons)  nouveaux  dn  Congo 366 

—  Sur  une  cottection  de  Poisaons  de  l'Ogoné,  racueUlispar  H.  Htug.. . .     ^67 

—  Catalogue  des  Cbaracinidés  africains  des  Cdiections  du  Muséum  d'his- 

toire naturelle  de  Paris &^k 

PuxioT-ViiLLtirr.  Aunoace  de  l'arrivée  de  la  nûteion  dont  font  partie  ces 

eiplorateun  ■  Tatchkent  (Turkeslan  russe) 353 

PmiT  (D'  Auguste).  Présentation  d'Encéphales  de  CéUcéa  provenant  des 

Campagnes  srientifiques  de  S.  A.  S.  le  Prince  de  Monaco.  —  Résultats 

de  ses  observations 3 

—  Nomination  d'Officier  d'Académie 1 3o 

PaiLim,  Préparateur.  Nomination  d'Officier  d'Acadimie 359 

PirisALit  (D'Césaire),  Assistant,  décédé  le  16  mars  190& i3i 

Pbisiui  (M"  Marie),  Docteur  en  médeciBe.  Nomination  de  Chef  adjoint 

des  Iravaui  de  Palbcdogie  au  L^ratoire  colonial  dea  Haute* 
Éludes 437 

Pic.  Detcriplions   de  Coléoptères   récolléa   dam   l'Afrique   orienta  par 

M.  le  B**  M.  de  RoUisrJtiU  et  donnés  par  lui  au  Muséum. ai 

Ponéouix.  Cypéracéedeta  Guinée  française.  (Deacriptitmd'un  type  nouveau, 

Mirminuoidet  iquameiaë,  par  H.  Hemi  Hua.) iai 

Poisson  (Julea),  Assistant  de  la  Chaire  de  Botaniqua  (Plianéngamie). 
Nomination  de  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  (3a  juiUei 
1906) , . , 35a 


ib.  Google 


—  610  — 

PoiTtTiH  (G.).  C<^ections  de  M.  J.  de  Morgan  (igoU-igoS),  recueillie» 
en  Perse  et  donDéea  *u  Hiuéum  d'histoire  nalureUe  de  Paria.  (Liste 
des  lowctes  :  Ooléoptëm  Silphidea.) 385 

Pdil  (Père).  Récoltes  de  Mollusques  dins  le  nord  du  lac  Victoria-N jania , 

•ui  environs  d'EnUhé.  (Descriptions  p«r  M.  L.  GermaiD.) 996 

Qdiboi  (A.).  Sur  lesCopJpodes  recueillis  par  la  Mission  Jean Gharcot  dans 

les  Mers  aatarctîques 17 

RiiOT  (Ch.),  Voyageur  naturaliste.  NominaUon  de  Chevalier  de  la  L^on 

d'honneur  (g  nun  igo6) i3a 

RiMoHD,  AsûstaDt.  Nomination  d'OSicier  de rinslruction poUique  (iS  juil- 
let igo5) 3io 

RiTsauN  (Mary).  Catalogue  des  Potamonidib  (Crustaeiis)  des  Collcelions 

du  Musénin  d'iiisloire  luturelle  de  Paris  (prenùàre  partie) 36g 

—  Catalogue  des  Potamonidéa  (Crustacés)  des  Collections  du  Mu.iéum 

d'histoire  naturdle  de  Paris  (seconde  et  demiire  partie) 5oo 

RicaiRDSOii  (U"*HBrriet).  Surles(CruBtacés)  Isopodesde  TEipédition  fran- 
çaise antarctique 187 

RiTBEm  (C.).  Une  nouveUe  eapècc  chinoise  du  genre  Htlou  (Coléop- 
tères)      tgS 

RiTiT  (D').  Insectes  Diptères  (SimuIiM),  recueillis  dans  la  République  de 

l'Equateur.  ( Description  d'espèces  nouvelles  par  M.  E.  Roubaud.).. .      loC 

RoBiM  (Auguste).  Nonûnation  de  Correspondant  du  Muséum  (8  novembre 

1906) 438 

Rocajs  (Auguste)i  Correspondant  du  Muséum.  Description  sommaire  de 
sa  Collection  de  Vëgétaui  silid6és  du  permo-carbonifère  des  en- 
virons  d'Autun,  léguée  au  Hnséum,  et  Notice  biographique  par 
H.  Ed.  Bonnet. 175 

Roaaa  (D'  Joseph),  (Correspondant  du  Muséum.  Notice  nécrologique  par 

le  D'  E.-T.  Hamj 35; 

RoiEO  (A.  Ds).  Sur  uneAnortbosite  à  Corindon  (Plumasite),  provenant  de 

la  NouYelle-Calédonie 5gâ 

RooKMitsB ,  de  la  Compagnie  saharienne  de  l'Oued-Saoura  (Sud-Oranais) , 
se  met  à  la  disposition  du  Muséum  pour  envoyer  des  Reptiles,  des 
Arachnides  et  des  Insectes  désertiques  au  Muséum i3i 

RoTHSCaiLb  (6°°  Maurice  Ds).  Cdéoptères  réccilés  dans  l'Afrique  orientale 
et  donnés  au  Muséum.  (Descriptions  d'espèces  nouvelles  provenant 
de  l'Afrique  orientale  an^aiae,  Sud  dulacRoddpbe,  par  H.  Pic). .       91 

—  CdlectioQ  de  Heptiles  offerte  au  Hnséum.  (Description  d'espèces  nou- 

velles de  Madagascar  et  d'Abyssinie,  par  M.  Mocquard.) 3Ï8 

~  Mollusques  d'Abyssinie  (Troisième  liste,  par  MM.  H.  Neuville  et  H.  An- 
thony.)      3ig 

—  Colleetions  recueiUies  en  Abyssinie  et  dans  l'Arriquc  orientale  anglaise 

et  données  au  Muséum.  (Description  de  Coléoptères  [Bostrichides 

et  dérides],  par  H.  P.  Leane.) 38o 

—  Hdiusquetdes  lacs  Rodolphe)  Stéphanie  et  Hargucrili:.  (Liste  prélimi- 

naire-}       ^"1 


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—  611  — 

Ri>nKUii.i>  (B*°  Maurice  m).  MoHiuques  d'AbjrMinû  (quatrième  liste,  par 

MM.  H.  NeuTille  et  R.  Anthony) in 

—  ColleetiaDB  recueilHes  dans  ('Afrique  orientale  angiaise.  (Detcriptioa  de 

GolteptèreB  Lsmpjrrides,  par  E.  Olivier.) 507 

—  CuUectiaiu  recusilliea  dans  l'Afrique  orientale   an^aise.  (Description 

d'Odonate*  nouveani,  par  H.  Bené  Martin) 5o8 

—  Collections  recueillies  dans  l'Afrique  orientale  tngUiee.  (Description  de 

Tabanui  nouveaux,  par  H.  Surcouf.) itvj 

BonuDD  (E.).  Simolies  (Diptàres)  du  Nippon  moyen.  —  Quelques  obaer- 

vationa  sur  le  groupe  Sinu^ium.  (Fig.) aà 

—  Simulies  nouvelles  de  l'Amérique  du  Sud. 106 

—  Sur  d«ui  types  intéressants  de  Simuliidet  de  l'Afrique  ëquatoriale  et 

dea  Nouvelles-Hébrides.  (I^g.) tïo 

—  Simuliesnouvdlesou  peu  connues  :  1.  S.  Américaines,  II.  S.  d'Afrique 

et  de  la  région  méditerranéenne 4  III.  S.  Océaniennes 5t7 

ftaiiLi  (Louis).  Une  noardle  famille  d'Anthoiosires 1  ao 

Saaai  (Pau)),  Consul  de   France  à  Batavia,  Correspondaat  du  Muséum. 

Elnvoi  de  eollections  et  de  renaei^ements  (Batavia) t 

—  Letlro  aononfant  de  Batavia  l'envoi  d'Animaui  vivants  pour  la  Méni- 

«e™ '3. 

SiDBiT.  Eiposë  des  résultats  de  sa  mission  en  0eéanie(i9O9-i9O&) 3 

—  Cyprœidea  (Mollusques)  recueillis,  de  igo*  1  igoâ,  aui  Iles  Tnamotu 

et  Mangarevi  (Océanie) ii5 

—  Laroelliliranclies   (Mollusques)  racueillis,   d«  igoi  à   igo5,  aui  llei 

Tuamotu  et  Gambier.  (DescriptioD  par  H.  L.  Germain.) so5 

—  Cruslicéa  Décapodes  et  Isopodes  nouveaux,  recueilUs  aux  Iles  Tua- 

motu      a56 

—  Landiibranches  (Mollusques)  recueillis,  de  190a  A  1905,  lui  Iles 

Tuamotu  et  Gambier.  (Descriptions  par  H.  L.  Germaini 3o8 

Suiia*  (D').  Liste  des  Coléoptères  Coeeiudlides  recueillis  dans  le  Japon 

(Nippon  moyen),  par  M.  1.  Harmand ifi5 

—  Liste  des  Coléoptères  Coccînetlides  recueillis  en  Perse  par  M.  I.  de 

MoiB" lis 

Simon  (E.).  Description  d'une  nouvelle  espèce  de  Mygale  PIvmtgiaa  (Arach- 
nide), découverte  au  Fouta-Djalon ,  par  M.  A.  Chevalier 189 

SLDiTsa,  Professeur  à  l'Université  d'Amsterdam.  Seconde  note  sur  le«  Tu- 

niciera  recueillis  dans  l'Antarctique  par  l'Eipédition  du  D'  Charcol..      &5i 
Soacovr  (G.).  Nouveaux  Tabanides  africains  de  la  Collection  du  Musévm 

d'bistoire  naturelle  de  Paris 53i 

—  Nouveaux   Tabanua    rapportés   du    Fouta-Djakm,    par   M.   A.    Cbe- 

—  Collections  recueillies  par  M.  Maurice  de  Rothschild  dans  l'Afrique 

ori»itale  anf^aise.  Tabaous  nouveaux $17 

TniiLie,  Vétérinaire  è  Pretoria.  Envoi  de  Batraciens  vivants  A  M.  le  D'' 
Laveran,  qui  les  offre  à  la  Ménagerie  du  Muséum.  (  Description  d'une 
espèce  nouvelle  par  M.  F.  Hocquard.) 3&9 


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—  613  — 

THivHU  (Annand),  Awirtuit.  Nomtiutioii  d'Ofllcier  de  rinitrucliDi)  pu- 
blique (lU  juillet  190&). i3o 

—  Note  sur  les  fosûles  de  Midagucir,  recueillis  par  le  D'  Derarse 33â 

—  Note  sur  les  fciMiles  recueillis  i  Madagucar  par  M.  GuiDaumB  Gran- 

didier 336 

Thiili  {D'  Jah.)  de  Berlin.  Note  nir  lea  Gbitons  (HoUoeqaes)  de  l'Eipé- 

dilion  aalaretique  du  D'  Charcot hiQ 

Tbollon.  PoissoQi  du  Congo.  (Deecription  d'une  espèce  nouvdie,  par  H.  I. 

Pdlegrin.) 366 

TiS90T  (JuIm),  Docteur  es  sciences.  Nominatitm  d'Aiiistant  (emploi  nou- 

reau)  k  1*  Chaire  de  Pathologie  comparée  (a6  mai  1906). 93 1 

TopsiHi  (E.  ) ,  Chargé  de  coar»  i  la  Faculté  des  sciencea  de  Caen.  ^>OBge« 

recueillies,  par  M.  Gh.  Gravier,  dans  la  Her  Rouge 667 

—  Lea  davulides  purpurine» 570 

—  Une  «tatioo  d'OpItrydium  vtnalik  dana  la  Hame. 676 

ToatËK(C*').  Poisson  nouveau  du  Higts  (DUlicluidut  TouUti).  (Description 

par  J.  Pellegrin.) ^71 

TaODEUin  (Ed.'Louii),  Docteur  en  médecine.  Namiaation  da  Professeur 

de  Zodo^e  (MammiAres  et  Oiseaui).  [Décret  du  3o  mai  igo6.]..      353 

—  Note  iur  le  Cheval  sauvage  (Ëfuiu  Prtjwaltkii)  actneUement  vivant  à 

la  Ménagerie SEig 

—  Sur  les  soiiR-espèeea  de  l'Ecureuil  d'Europe  (Sciuruê  valgarii) 36d 

—  Desciiptiou  de  Htmuûfovs  nouveaui  d'Afrique  et  de  Madagascar.. . .  lihS 

—  Lifte  des  Mammifères  rapportés  par  M.  Gadeaa  de  Kerville,  de  Khrou- 

mirie  (Tuiùsia  occidentale) 4^7 

—  Liste  des  Mammif^^s  rapportés  par  H.  AUuaud,  de  Khartoum  et  de 

ShabhikB-HiH» 4S8 

—  Le  Coaagga  et  le  Zèbre  de  Burch^ ,  de  la  Colleclion  du  Muséum  (pi.  I 

et  II).. âAg 

—  Sur  rîdeotilé  spécifique  de  l'Ejutu  coisJJtu  quaternaire  et  de  VEqiau 

/VtfDalshiencore  vivant([d.lllet  IV) &53 

Tnagon  (i.),  de  la  mission  Charcot.  Nomination  de  Chevalier  de  li  Légion 

d'honneur  (9  mars  1906) v- .     i3o 

ViiLUm  (Léon),  Proléssenr  au  Muséum.  NominalîoD  d'Assesseur  du  Di- 
recteur pour  l'année  igo6  (3o  décembre  igo6) i3o 

—  Sur  les  Poissons  recunlUa  pendant  l'Expédition  antarctique  fran^se 

commandée  par  le  D'  Jean  Charcot i36 

—  Sur  mie  nouvdie  eepèce  de  Ckmmchtjit  (Poisson),  provenant  de  l'Ei- 

pédilioa  antarctique  française,  sons  le  commandement  du  D'  Jean 
Charcot , 9*6 

—  PrësentalioD  du  premier  fascicule  du  tome  VIII  de  la  quatrième  série 

des  Noumltti  areliivei  du  AfuiAm  ^biitair»  nalartll» 3&i 

—  Présentation  du  deuiième  fascicule  du  lome  VIII  de  la  quatrième  série 

des  Nouvtllf$  archivti  du  Mutétua  ifhiitiyire  aaturelle â37 

—  Note  i  propos  du  don  fait  parle  D'  Lucas  pour  les  collections  de  deux 

exemplaires  d'un  type  intéressant  de  Létard  de  la  Faune  française 
(Lactria   murajii   var.    LUfmxU),   capturés  sur   une   des  iles   Glt- 


ib.  Google 


—  61J  — 

Vaiixim  (Léon),  ProfcMcur  in  MnràuD.  Note  i  propoi  du  don  bit  par 
H.  Goilet  (Tna  Poision  rarÎMlme  nir  notre  littoral  (  Tttraoàoa  lago- 
c»pkaiui),  péclié  pris  Ae  l'Ile  d'OI«ron 438 

ViuiT-MiiiT,  ProTirMcur  do  Zoologie  A  TEcole  d'Agriculture  de  Mont- 
pellier, Nomination  de  Correspondant  du  Muéiun  (8  novembre 
1906) S38 

ViiUi  tJulea),  Brigadier  d»i  Garde*  de'Galerie.  Nomination  d'Offider 

d'Académie 35» 

ViLBtTE  (de  Buenos- Ayree).  Holothuries  recueiHiM  aui  Orcades  du  Sud. 
(DeMription  de  deux  nouTetles  saptcM  du  genre  Thyoïu,  par  H.  G. 
Vaney.  [Fig.]) 4oo 

—  Mollusques  recueillii  aux  Orc<de«  du  Sud.  (Li«te  dea  espèces  et  des- 

criptions d'espécea  nouvelles,  par  M.  Edouard  Lam]'.  {Fig.j). 1*1 

VtLMoaT  M  BoHiBt.  Aulobîogrtpliie  par  le  D'  E.-T.  Uaniy à 

—  RpctiGcitioD  sur  le  lieu  de  sa  mort  et  sa  ùtuatian i33 

Vimi  (Clément).  Deux  nouvelles  Holalburies  du  genre  Tkyoju,  provenant 

des  Orcades  du  Sud  recueillies  par  U.  Valette,  de  Buenoe-Aires. 
(Fig.) Aoo 

—  Note  préliminaire  sur  les  Holothuries  recuàllis  par  l'Expédition  an- 

tarctique française  du  D'  Charcot hoa 

ViHi  (Guillaume).  Lettre  contenant  des  reweignemenli  fur  un  tremble- 
blement  de  terre  survenu,  le  as  septembre  tgo5,  dans  le  Honm- 

—  Envoi  de  minénui  rares  des  mines  aurifères  du  Manicalasd.  (Etude. 

par  M.  J.  Conjat 7a 

—  Les  danger«  de  la  chasse  au  Buffle.  (Elirait  d'une  lettre  i  H.  le  Pro- 

fesseur Bouvier.) 9& 

—  Espèce  nouvelle  de  Reptile  du  Moiambique  (Description  par  H.  Moc~ 

qaard) aSo 

—  Hammilïres  (Antilope  du  genre  Cfpluiiopku$)  recueilli  dans  l'Afrique 

orientale  portugaise.  (DesaiptiDn  d'une  espèce  nouvdie  par  M.  le 

D'  L  Troueasart.) 445 

Vaiitikr,  Attaché  1  la  Bibliothèque  du  Muséum,  Nominatioa  d'Officier 

d'Académie  (1  &  juillet  igo5) 3o 

VaissiUi  (A.).  Note  sur  les  Cyprerides  (Mollusques)  recueillis  par  H.  L.  G. 

Seurat,  de  1909  i  tgoS,  aux  UesTuamotu  et  Haogareva  (Océanîc).     1  ib 

—  Diagnoses  génériques  de  Mollusques  Gastéropodes  nouveaux  rapporté* 

par  l'Bipédition  antarctique  du  D'  Charcot 1 A7 

—  Note  dur  les  Mollusque  tectibranchea  recueillis  dans  le  g<^e  d'Aden,  i 

Djibouti,  par  M.  Cb.  Gravier,  en  tgoA 39g 

—  Note  sur  le  genre  Rhodoplaaa,  nouveau  genre  de  Turbeliarié  Rbabdo- 

aàe  rapporté  par  l'Expédition  antarctique  du  D'  Cbarcot ilig 

VanraiLLon.   Cvltx  nouveaux  de  Madagascar. 1 00 

— -  Culiciile  nouveau  de  Madagascar,  Sligomifia  Cartrani lA3 

—  Culicide  nouveau  de  Madagascar,  CtUia,  neuvième  genre  de  la  soua- 

famille  des  Anoplulma,  Ctllia  Tananarhentii tgg 

Vhmiiu  (D'fi.),  Assistant  de  la  Chaire  d'Anthropologie.  Nommé  Chevalier 

de  la  Légion  d'honneur.  (Décret  du  7  juin  igo6) 35a 


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—  6U  — 

Vmmud  (D'  h.).  Présenlition  du  faNàcute  I  dn  tome  H  de  l'ouvrage  édilj 
par  let  soînt  du  Prince  de  Honaro  et  destiné  A  l«  Bildiothèque  du 
Muséum,  ouvrage  ayant  pour  tib«  :  />•  GrotUi  dt  Grimaiài  : 
Aothropolo^e à3g 

Vuu.  DoD  à  la  BibKotlièijue  d'un  lot  de  brocliures,  ouvrages  rdatib  i  la 

Botanique  (Ti\*xUr,  Monographie  dea  L«boulbéniacées,ete.) i3s 

VlLLMUvi,  Adjudant  des  Gardes  nufltaîres.  Nomination  d'Officier  d'Aca- 
démie (19  juillet  igo6) 3Sa 

Wionii  (£.-B.).  Coléoptère  Bostrichide  recuùUi  dans  le  Ghaeo  argentin. 

(DeBcription  par  M.  P.  Leœe.) 19 

ZiLTNM  (Dr).  Attadié  aux  bureaux  de  l'Administra tion  coloniale.  Lettre 

aonontaDt  qu'il  a  commencé  de*  recherches  aui  environs  de  Kaifes.         a 


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TABLE  PAR  ORDRE  MÉTHODIQUE. 


ACTES  ET  HISTOIRE  DU  MUSÉUM. 


AdmiwioD  ■  la  retraite  de  M.  Bureau  (Louû-Édoaard),  Profeneur  de  Bob- 
Unique  (Phtnërof^ainie).  (Décret  du  5  dtombre  igo5.} i«g 

AppoK  par  M.  Duchemin  (le  Capitaine),  retour  de  miuion  eu  Gambie,  de 

documenta  anthropcdogiquet  nouraïux 3 

Aulorïsatioii  doiuiée  à  H.  Caille,  Chef  de  l'École  de  botanique,  chargé  de 

iiiia«ion,de  reprendre  us  Toactioiia  (i3  man  1906) i3o 

—  doDDée  par  le  Hinîitre  de  l'iD^tniction  publique  d'acquérir  la  Colleclîon 

d'inieclea  Coléoptères  de  feu  Fainnaire  (Léon),  Préndent  honoraire 

de  la  Société  enloraologique  de  France  (7  juillet  1906) ^87 

—  donnée   au    Directeur    du    Huaéum    de   se    faire   suppléer    dans   la 

direction  du  Laboratoire  maritime  de  Talihou  par  H.  R.  Antbonj, 
Préparateur  de  la  Chaire  d'Anatomie  comparée  (7  juillet  igo6).. .      hi"] 

—  donnée  au  Huféom  par  M.  le  Hinittrc  de  Tlnstnietion  publique  d'où- 

irîr  une  wuecription  pour  éleicr  un  monument  i  Lamatxk  (i3  juin 

1 906) 35i 

Décès  de  M.  Lesilleur,  Gommii  de  1"  eliNe  an  wcrélariat  du  Muséum 

(■3  février  igo6) i3t 

—  de  M.  Phiulii  (D' Géuire),  Assistant  (16  man  igo6) i3i 

Dtspoaitiong  réf^ementairea  rdative»  aux  Héuagerics  du  Hnséuni  aj^roa- 

véea  par  l'AssemUée  des  Prufeaseure,  dana  la  réance  du  1"  lévrier 

igo6 ahh 

Don  par  M.  Alcoek,  Superintendant  de  rindiao  Muséum  de  Calcutta,  de 
5oo  exemplaires  d'un  Brachiopode  nouveau  {Kingtiùa  Alcacki 
L  Joubin) 5*9 

—  par  H.  de  Beauchéne  (C  Feraand),  d'un  exemjdaîre  unique  d'une 

espèce  nouvelle  de  Goléoptère  bostrychide igo 

—  par  H"  la  duchesse  de  Bedford ,  k  la  Hënagerie ,  d'une  Jument  d'£;ii«i 

Pr^wahkii 35a 

—  par  M.  Bisbop  (Beber  II.)  1  la  Bibliorhèqne  du  Muséum  de  son  ou- 

vrage intitulé  :   T'A*  Bàhop  CalUeliim.  lapttligationt  and  ttiiiJMi  of 
Jadi,  New-York,  1906.. 81 

—  par  H.  le  K.  P.  Cavderie  d'un  exemplaire  unique  d'une  nonvdle  eqtèee 

de  Coléoptères  du  genre  Halala igft 

—  par  M.  Charbonnier,  de  Haneille,  1  la  Ménagerie,  d'un  Puma sSi 

—  par  H.  Delanoë,  à  la  Ménagerie,  de  trois  Mandrill. i39 

—  par  H.  Djrbovreki  de  Mammifères  (Singes  du  genre  CaMnu)  rapportés 


ib.Googlc 


—  616  — 

du  Congo  et  de  )'Oub«D^i  {Hiwion  de  1891)  et  remis  an  Muséum 
en  1905  (Descriplion  d'eapèces  nouvelles  par  M.  Ed.  Trouenut)..  .      ih3 
Don  par  M.  Gadeau  de  Kerville  d'une  coDection  de  Mammifirea  rapportéj 

de  Khroumirie  (Tuniaie  ouidentale) hliS 

—  par  H.  Girard,  caporal  télégraphiste  colonial,  i  la  Ménagerie,  d'un 

Oryctërope,  d'une  Gaielle,  d'un  Guépard  et  d'un  Serval i3i 

^  par  H.  Guitet,  d'ua  Poisson  erratique  le  Tttraodo»  lagoeepluiliu ,  péché 

pris  des  cdtes  de  l'tle  d'OléroD â36 

—  par  H.  HBnnand(D'' J.),  MinUtrc  pléaipolentiaire ,  Eovoyé  eilraordi- 

naire  de  la  République  française  au  Japon,  d'une  eolteetion  de 
Crustac^  décapodes  raf^ortés  du  Japon.  (Lista  et  desmptioa  des 
e^>èca»  par  H.  Bouvier.) ASo 

—  par  M.  Hanoand  (D'  I.),  d'une  colleelion  d'IrMcle*  Coléoplères  re- 

cueillis au  Jqwn.  (Liste  des  GoceineUidet  donnée  par  H.  le  D'  Si- 

—  par  M.  Laveran  (D'),  de  Batraciens  vivante,  provenant  du  Tnnataal, 

i  la  Ménagerie  d«  Reptiles 353 

—  par  M.  Lucas  (D'),  de  deux  eiemplairea  du  Létard, le  Lac«rta  auratû, 

var.  LUordi,  capturé  nir  une  dea  Iles  Gleaans â3S 

—  par  H.  Menegaui  i  la  BiUiothiqne  du. Muséum  de  la  ■"'  partie  de  son 

tniûï  (en  collaboration  avec  M.  Hdmajr)  intitulé  :  Etpieti  eriiiqutt 
et  It*  ^«  iJu  gTBUfe  da  Pantreaux  UveMofhmiti  de  PAmiriqiu  tro- 
pKoU  apparUnant  aux  ColitelionM  du  MutAim 4 

—  par  feu  Augnste  Roche,  Correspondant  du  Huéum,  Officier  de  Tin-  , 

stniction  puitliqae ,  au  Muséum ,  de  m  CoUection  de  Végétaux  siliûfiés 
du  permo-carbonlfère  des  environs  d'Autun  (Description  Bommaire 

et  notice  biographique  par  M.  le  D'  Ed.  Bonnet) 17^ 

— '  par  H.  Rolhscbibl  (le  B"*  Maurice  de),  de  colleclionB.  Études  iaitee  de 

ces  collections ai,  ahi.  3ig,  38o,  &07,  &ii,&07,5o8,     617 

—  par  H.  Viala,  i  la  Bibliothèque  du  Muséum,  d'un  lot  de  brochures  et 

d'ouvrages  relatif  i  la  Botanique i3fi 

Rnvoi  par  H.  Armand,  Admiobtraleur  du  Bureau  politique  .de  l'Afrique 
occidentale  rrançaiac,  de  renseignemeals  rdaàfs  A  l'exploration  du 
Tagant  et  de  l'Adrar  (igo5) 81 

—  par  H-  Baugert  (Conrad),  d'une  collection  ornithologiqiie  provenant 

du  Groenland  et  de  l'Islande  (18  Juin  igo6) 35a 

—  par  M.  Bernard  (F.),  Conducteur  principal  dea  travaui  publics  a  Ma- 

dagascar, d'insetlea  Orlhoplèrea  (Phaimide) aSi 

—  par  M.  Bonlao,  Chef  de  la  mission  scleotiSqiie  permanente  de  l'indo- 

Chine,  de  Mammil%res  du  Tonkin  et  de  l'Annom  (Catalogue  dressé 

par  M.  Menegaui) Iihb 

—  par  H.  Combes,  Adjoint  prinùpal  des  Afiaires  indigènes  au  Dahomey, 

de  cocons  d'insectes  Lépidoptères  et  d'antres  Insectes. a3> 

—  par  M.  Crenn  (le  D'),  de  Reptiles  provenant  dfl  Madagascar  (province 

de  Fanovana) 9&8 

--  par  M.  Decorse  (D'J.),  Correspondant  do  Muséum,  d'Oiseaux  expédiés 

de  Kayea a 


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—  617  — 

Envoi  par  U.  GraTot(D'),  Mambre  de  ta  mieson  du  Sad-Cameroun,  Aa 

tslleelioiu  (InsectM  Diptèrw,  T*é-I«ë,  Moustiques,  etc.) i3i 

—  par  U.  Grarol  (D'),  de  trois  ciiaaea  de  collections  d'histoire  naln- 

reHe s3i 

—  par  H.  Greigert  (le  D'),  de  fleptile»  provenant  du  Soudan  français, 

r^ian  du  Lobi 466 

—  par  M.  Haug,  de  collectiona  recMillîes  au  Congo  (réf^oo  d'Ogooé). 

Études  faites  par  HH.  Coutières,  P.  Mocquard,  Pellegrin .  376 ,  tiGh ,     667 

—  par  W  livinhae  (Léon),  Supéieur  de  la  SoàéU  des  minionnaires 

de  l' Afrique  (Pères  blancs),  de  Mollusques  recueillis  par  le  Père  Pud 

BU  Nord  du  lac  Victoria-Nyanu  (Deficription  par  H.  L.  Germain)., .      igS 

—  par  M.  Eermami  {le  D'),  de  préparations  d'Aokylastome  doodénd  dam 

U  peau  de  l'Homme  (Présentation  par  le  Professeur  Gréhant) 3 

—  par  H.  Serre  (Paul),  Goned  de  France  à  BaUvia,  Correspondant  du 

Muséum,  de  collections  et  de  renseignements i 

—  par  M.  Theiler,  VÉtèrinaire  â  Pretoria  (Transvaal),  de  Batraciens  vi' 

vanU(dondeM.  leD'Laveran) g53 

-—  par  M.  Vasse,  de  Minéraux  rare*  des  mines  aurifères  du  Hanicalaod. .        7A 
Eipédition  antarctique  française  organisée  et  dirigée  par  le  D'  J.  Cfaarcvt 

(RésultaUdel') lA,  11,  97,  44,  197,  i38,  ll^^,  lAg,  187,  9A6, 

i83,  386,  3g5,  ioh,  535,  54g,  55i,  555. 
Eiposé  par  H.  Seurat  des  résultats   de  sa   mission  en  Océanie  (190*- 

i9o5) 3 

EipoMtion  de  Saint-Louia,  Grand  prix  décerné  au  Muséum 437 

Inventaire  dea  Animaux  des  Ménageries  au  91  mai  i  go6 a33 

—  des  Mammifères  et  Oiseaui  entrés  a  la  Ménagerie  depuis  le  1"  jan- 

vier 1906 937 

—  des  Animaux  entré»  è  U  Ménagerie  (Mammifères et  Oiseaui)  du  16  mai 

an  96  juin  1 906 353 

Letlre  de  M.  Bruasaui  donnant  des  renseignements  sur  la  Commission  de 
délimitation  franco-allemande  du  Cameroun  et  aunonjant  la  récolte 
de  ctdlectioni 1 

—  de  M.  Chudeau  donnant  des  renseignements  relatifs  k  son  Kiploration 

du  Sabara a 

—  de  M.  Ducasse  (le  D'),  Attaché  â  la  Commission  franco- allemande  du 

Congo,  annonçant  sa  récolte  de  collections  destinées  au  Muséum..  . .  a 

—  de  H.  Geay  (F.)  annonçant  l'envoi  de  collections  provenant  de  Mada- 

gascar (Tuléar,  96  décembre  igo5) a 

—  de  M.  Geajr  (F.)  donnant  des  renseignements  aur  son  itinéraire  à  Mada- 

gascar et  annonçant  l'envoi  de  fossiles  {Tongoberj,  ao  avril  igo6). .      s33 

—  de  Lamarck  relative  ani  premiers  rapports  de  Latreille  avec  le  Muséum. 

Fac-gioiilé  par  M.  L.  de  \u9sac 7 

—  de  M.  Gravot  (le  D'),  de  la  mission  au  Sud  du  Cameroun,  annonçant 

l'envoi  de  trois  caisses  de  collections 359 

—  de  M.  Vaillant  (fils)  annonçant  l'arrivée  de  la  Mission  PeUiot-VaiUant  i 

Tascbkcnt  (Turkestan  russe) 353 


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—  618  — 

Lettre  Ae  M.  Serre  (Paut),  Conml  de  Fnnee  à  Batarii,  Corre^KindiDt  do 
Hiiséum,  annonçaiit  l'envoi  d'aaimtai  rivants  pour  ia  H6ttgerie.  ■ . 

—  de  H.  VasK  (Guiliaunie)  contenant  des  renaeigoements  sur  un  trem- 

blement de  terre  survenu  le  99  «eplembre  igoS  dans  le  lloiam- 

—  de  M.  Zellner  (De),  Attaché  aux  bureaai  de  l'Adminiitratian  coloniale, 

annoDçant  qu'il  a  commencé  des  recherches  aui  environs  de  Kajcs. 


Hiw  A  la  dùpontion  da  Hînûtre  des  Colonies  de  H.  Caille,  Chef  de  TEcoIe 
de  botanique,  en  vue  de  collaborer  k  une  Mission  scientifique  dans 
TAfrique  occidentale  française  (Misdon  A.  Chevalier)  [i5  novembre 
1906] 437 

—  i  la  dispontioD  du  Ministre  des  Cdontes  de  H.  Labroy  (Oscar-Henri- 

Joseph),  Chef  des  serres,  pour  l'accomplissement  d'one  Mission  h 
Manios  (Bréal) i3o 

Nomination  de  H.  Alluaud  (Ch.),  Vojigeur  naturaliste,  comme  Chevalier 

de  la  Lé^on  d'hoimeur  (Décret  du  9  mars  igo6) i3o 

—  de  M.  Bel  (J.  Marc),  Correspondant  du  Muséum,  comme  Chevalier  de 

la  Lé^on  d'honneur  (Décret  du  g  mars  igo6) i3o 

—  de  H.  Bernard  (Uljsse),  Jardinier  en  chef  de  TÉcole  nationale  d'agri- 

ture  de  Nogent,  comme  délégué  dans  les  fonctions  de  Cbef  de*  serres 

(3o  décembre  igo5) t3o 

—  de  H.  Bonnet  (D'  Ed-),  comme  Asnslanl  de  la  diaire  de  Botanique 

(Phanérogamie)  [16  novembre  1906] hZi 

—  de  M.  Boullet  (Eugèue),  Donateur  de  Collections,  comme  Cbevaber 

de  la  Légion  d'honneur  (16  février  1906) tag 

—  de  H.  Buchet  (G.),  Vojsgeur  naturaliste,  comme  Chevalier  de  b  Lé- 

gion d'honneur  (g  mars  1906) i3o 

—  de  H.  Caille,  Cbef  de  l'Ecole  de  Botanique,  comme  Ofliôer  d'Aca- 

démie (aS  Janvier  1906) 

—  de  M.  Cailleni  ( Pierre- WiBiam),  comme  Boursier  de  voyage  (i"  an- 

née) [Arrêté  ministériel  du  6  décembre  i9<i&] i3o 

—  de  S.  M.  Charles  1",  roi  de  Portogal,  comme  Correspondant  du  Mu- 

sénm  (3o  novembre  igo5) i3i 

—  de  M.  Gourtet,  Officier  d'adminiatralion  d'artillerie  coloniale,  comme 

Officier  d'Académie  (Arrêté  du  98  janvier  190G) i 

—  de  M.  Dtntan,  Préparateur  comme  OIEder  d'Académie 1 

—  de  M.  Dédoyat,  Préparateur,  comme  Officier  de  l'Instruction  publique 

(la  juillet  1906) 35a 

—  de  H.  De  la  Vani  (S.)<  Voyageur  naturaliste,  comme  Chevtlitf  de  la 

Légion  d'hcnoeur  (g  mars  1 906  ) 1 3o 

—  de  M.  Dîguet  (L),  Voyageur  naturaliste,  comme  Chevalier  de  U  Lé- 

gion d'honneur  (g  mars  1906). i3o 

—  par  M.  Geay  (F.),  Voyageur  naturaliste,  comme  Chevalier  de  laLé^on 

d'honneur  (g  mars  igo6) i3o 

—  de  M.  Gaubert  (P.),  Assistant  au  Muséum,  comme  Oflïcier  de  flnstrue- 

lion  pubHque  (1  s  juillet  igo6) 35i 


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—  61<»  — 

Nomination  du  D'  Gillot,  comme  CorrMponduit  du  Hu«ëuin  (7  décembre 

i9o5) i3i 

—  de  U.  Clef  (D')i  AMÎslant,  comme  Oflkier  de  l'Instruction  publique 

(iSjuiJlet  igoS) t3o 

-~   de  H.  Gravier  (Cb.),  AnisUnt,  comme  0£Bcier  d'Instruction  publique 

(li  jniUat  1906) i3o 

—  de  H.  Grihant  (Stéphane),  comme  Stapaire  du  Huiéua)  ponr  l'année 

•colaire  igo5-igo6  {5  janvier  1906) i3o 

—  de  H.  Gnignard,  Préparateur,  comme  Otikier  d'Académie  (la  juillet 

1906) 35s 

—  de  11.  Haiiot,  Pr^aratenr,  comme  Officier  de  rinalruction  pubUque 

(m  juillet  1906) 35a 

—  de  M.  Jondet  (Henri),  comme  Préparateur  à  fa  chaire  d'Analomie  com- 

parée (fonetioD  temporaire  d'un  an) i3i 

—  de  M.  Joubin ,  Profcaeeur  de  Halacolo^e ,  coqime  Chevalier  de  la  L^on 

d'honneur  (Décret  du  11  octobre  1906) 687 

—  de  M.  KoeUer  (R.),  Profeaaeur  i  rUoiverulé  de  Lyon,  comme  Corres- 

pondant du  Muséum  (3o  novembre  1905). i3t 

—  de   H.   Labat   (D'),   comme    CorreupondaDt   du    Muséum   (lï   juin 

1906) 35a 

—  de  M.  Lahille,  Directeur  du  service  de  Zoologie  appliquée  an  Minislère 

de  l'Agrienlture   (Buenos-AircB),   comme   Correspondant   du  MU' 
aéum  (8  novembre  1906) â3tj 

—  de  M.  Leeomte  (Henri),   Docteur  es  sciences,    Proleiseur    au   lycée 

Henri  IV,  comme  Professeur  de  Botanique  (Phanérogamie)  [Décret 

du  3o  mai  1906] 3!)i 

—  de  H"'  Lemaire  (Madeleine),  Maître  de  dessin  au  Muséum,  comme 

Chevdier  de  la  Légion  d'honneur 119 

—  de  M.  Hagnaud,  Premier  ouvrier  jardinier  comme  délégué  rempli»' 

«•ni  les  fonctions  de  Chef  de  Carré  (Culture),  en  rem^acement  de 

H.  Caille,  chargé  de  Hisùon A3S 

—  de  H.  Haqaenne  (Léon-Marie-Genais),  Membre  de  l'Institut,  Profes- 

seur de  Physique  végétale,  c«mme  Chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
'^'" ■ "9 

—  de  H.  Hathuisieuli  (Mehierde),  Voyageur  naturaliste,  comme  Cheva- 

lier de  la  Légion  d'honneur i3o 

—  de  H.  Morgan  (J,  de),  D^égué  général  en  Perse  du  Ministère  de  l'In- 

struclion  publique,  comme  Commandeur  de  la  Légion  d'honneur.. .      199 

—  de   H.  Pavie,  Ministre  plénipotentiaire,  Currespondant  du  Muséum, 

comme  Grand-Oflicier  de  U  Légion  d'honneur 119 

—  de  M.  PeU^riu( Francis),  comme  Bounier  de  doctorat(i"  sjuiéc)..  i3o 

—  de  H.  PeUit(D' Auguste),  comme  Officier  d'Acadénûe i3o 

—  de  M.  Phibppe,  Préparateur,  comme  Officier  d'Académie 353 

—  de  M"*  Phisalix  (Marie),  Docteur  en  médecine,  comme  Chef  adjoint  des 

travaui  de  Pathologie  au  Laboratoire  colonial  de  l'École  des  Hautes- 
Études  (3o  juillet  1906) 437 

~  de  M.  Poisson,  Assistant  de  la  Chaire  de  Botanique  (Plianérogamie), 

comme  Chevalier  de  la  L^on  d'honneur  (3o  juillet  1906) 35a 


ib.Googlc 


—  620  — 

NomÎMlioa  de  M.  lUbot  (Ch.),  Vojragmr  utanlkte,  omune  Ghevilier 

dek  Ugioa  d'honneur  (9  mm  1906) i3o 

—  de  H.  lUmond,  Amstmt,  comme  Offider  de  l'iiulruclion  pvibliqup 

(i5  juillet  1905) i3o 

—  de  H.  Robin  (Augiute),   comme  CorrcqiODdtiit  do  Muaénm  (8  n»- 

vembre  1906). âSH 

— >  de  M.  Thévenin  (Amumd),  AniUnt,  comme  Offider  de  l'iiistnictiim 

publique  (li  juiUet  igoS) i3o 

—  de  M.  TiKot   (JuIm),  Docteur  es  adences,  comme  AHiBtint  (em[doi 

nouveau)  à  la  Chsire  de  Patholo^  comparée  (a8  mii  1906) 93i 

—  de  M.  Troueaurt  (Ed.-LouiB),  Docteur  ea  médedue,  comme  Profes- 

seur  de  Zoologie  (Haramifires  el  Oiseaux]  [décret  du  3o  mai 
1906] 35» 

—  de  M.  Turquet  (J.),de  la  Hisaion  Charcot,  comme  Chevdiw  de  la  Lé- 

gion d'hiumeur  (g  aura  1906) i3o 

— ;  de  M'  Valeq-Mayet,  Professeur  de  Zoologie  à  I'moIo  d'Agriculture  de 
Montpellier,  comme  Correspondant  du  Muséum  {8  narembre 
1906) i38 

—  de  H.  Vaillant  (Léoa),  Professeur  au  Hnséuro,  CMiune  Assesseur  du 

Direcleur  pour  l'année  igo6  (3o  décembre  1906) i3o 

~  de  M.  Vallée  (Jules),  Br^adier  des  Garda  de  gïderie,  comme  Ufficùr 

d'Académie 35a 

—  de  H.  Vautier,  AtUcbë  à  U  Bibliothèque  du  Muséum ,  comme  Offider 

d'Académie  (i&  juillet  1905) i3o 

—  de  M.  Vemeao  (D'  R.)i  Assistant  de  la  Cbùre  d'Anthr^tdogie ,  comme 

Cfaeialier  de  la  Légion  d'homieur  (7  juin  1906) 35s 

—  de  H.  Villeneuve,  Adjudant  des  gardes  militaires,  cranm*  Offider 

4'Académie  (is  juillet  19116) 353 

Notice  sur  Cboris  (Louis),  intitulée  :  Le  second  voyage  et  la  mort  au 
Mexique  de  Louis  Cboris,  pebtre  et  naturaliste,  CorrciipondBnt  do 
Muséum  (1897-1838),  parle  D'E.-T.Hamr 353 

—  nécrologiqne  anr  H.  Roger  (D'  Joseph),  Correspondant  du  Muséum, 

par  le  D'  E.-T.  Bamy. ;....;. ;  ; 867 

Offre  de  services  faîtes  par  M.Rookmaak»,  deta  Conp^nie  saharienne  de 

rOued-Saoura  (Sud-Oranais) l5l 

Présentation  par  M.  Deniker  (I.),  Bibliothécaire,  de  l'ouvrage  très  rare 
intitulé  :  Tht  Biihtp  Cotlectiaiu.  Itnntigatiott*  «hJ  itudUt  of  Jadt, 
NewrYork,  igo6,  offert  par  les  eiéculeurs  testameulairee  de  feu 
HeberR,  Bishop tta 

—  par  M.Hannand  (D' J.)  de  sept  planches  en  couleur  (tableaux  scalaires) 

représentant  les  animaux  aquatiques  du  Japon,  par  l'intenaédiaira 
deM.  J.  DeniLer i33 

—  par  M.  Vaillant  (Léon)  des   1"  cl  9*  fascicules  du  tome  Vlll  de  la 

i'  série  des  Nouvtllu Àrehivu  iIh  ifusAtm  d'Juabnra  nabNvUe.     35i,     A37 


ib.  Google 


ANTHROPOLOGIE,  ZOOLOGIE  £T  ANATOMIE. 

ANTHROPOLOGIE. 
Baleké  el  Bacougni,  Esquiue  tDthropdogîqne ,  ptr  le  D'  B.-T.  Hainj H5 

ZOOLOGIE. 
VERléBR^S. 
HlMHIpèRBH. 

Les  dangers  de  \»  chasse  lu  Buflle  (Bat  cafer)  [eilrsit  d'une  lettre  de 

M.  Guillaume  Vasse  à  M.  le  Professeur  E.  L.  Bouvier] ^i 

Description  d'un  Bradypode  nouveau  (Cliolaput   Hoffmataiii   fwrum'iuuit, 

Rulwp.  noT.)  provenant  du  Pérou,  par  M.  Menegaui 46o 

Hëïultats  des  observations  faites  sur  les  cnœphales  de  CéUcét  provenant 

des  Campagnes  scienliâques  de  S.  A.  S.  le  Prince  de  Monaco,  par 

M.  le  D'  A.  Pettil 3 

Le  Giuagga  et  le  Zèbre  de   Burcbeil  d«  la  Collection  du  Husëum,  par 

M.  E.-L.  Troucssart.  (PI.  1  «t  II.) A&g 

Note  tiur  le  Clieval  sauva^  (Ëguut  Prtjaalilài}  actuellement  k  Is  Héna- 

([erie ,  par  M.  E.-L.  Trouessert 35g 

Sur  l'identiU  spécifique  de  VEquiu  CabaUui  quaternaire  et  de  VEquvi 

PnjaiaUl-ii  encore  vivant  (PI.  III  et  IV,  %  â  et  5),  par  H.  E.-L. 

Trouessart 453 

Invenlaire  des  Animiui  des  Hénagerica  au  ai  mai  1906  (Mammifères, 

Oiseaui,  Pousons,  Reptiles) a33 

Uammif^res  entrés  i  la  Ménagerie  depuis  le  1"  janvier  1906 187 

Mammifères  entrés  &  la  Ménagerie  du  16  mai  au  16  juin  tgo6 3Ô3 

Descriptions  de   Mammifères  nouveaui  d'Afrique  et  de  Madagascar,  par 

M.  E.-L.  Troue9.sart .; '.'. !|6^ 

Liatc  de  Mammifères  rapportés  par  M.  Gadeau  de  Kerville  de  Khroumine 

(Tunisie  occidentale),  par  M.  E.-L-  Trouessart A'17 

Liste   des   Mammilères   rapportés  par  H.   Allnaud  de   Khartoiim   et  de 

Sbabhika-Hills,  par  M.  E.-L.  Trooeasart. âA8 

Catdogue  des  Mammifères  envoyés,  en  igo6,  par  M.  Boutan,  du  Tonkin 

et  de  l'Annam,  par  M.  Menegaui A5A 

Sur  la  variété  nègre  du  Mm  Jacumociu  observée  au  Muséum  de  Pans,  par 

M.  E.-T.  Hamj. 87 

Sur  les  sous-espèces  deTËcnreuil  d'Europe  {Sâurat  «tUgarii),  par  M.  E.-L. 


OISRIDK. 

Inventaire  des  Animaui  des  Ménageries  au  s*  mai  1906  (Oiseatu) 335 

Oiseani  entréa  i  la  Ménagerie  depuis  le  1"  janvier  1906 «37 

Oiseaux  entrés  à  la  Ménagerie  depuis  le  16  mai  1906 353 


ib.  Google 


Espèces  erilii}ues  et  lus  types  du  groupe  des  Passereiui  trachc(iphoiu!!i  de 
l'Amérique  tropicale  appartenant  aui  Collections  du  Muséum,  par 
MH.  Menegaui  et  Hellmtyr,  ouvrage  offert  ii  la  Bibliotlit'que  du  Mu- 
séum   & 

■  EPTILES  ET  BlTHlC[ENa. 

Nota  k  propos  du  don  fait  par  M.  le  D'  Lucas  de  deux  exemplaires  d'im 
type  intéressant  de  Léwrd  de  la  Faune  françaiae  (Laetria  muraiù, 
.ar.  La/ordi),  par  M.  L.  Vaillant 438 

DeMrîplîon  de  quelques  Reptiles  et  d'un  Batracien  d'espèces  noiivetlM,  par 

H.  F.  Mocquard 9^7 

Description  de  quelques  nouvelles  espèces  de  Reptiles  par  H.  P.  Hocqnard.     &61 

Inventaire  des  animaux  des  Ménageries  au  «3  mai  igo6  (ReptUes) sAo 

POISBODB. 

Sur  une  nouvelle  espèce  de  Chmmchtyt  provenant  de  l'Eipédition  antarc- 
tique françaite   sous  le  commandement  du  D' Jean  Cbarcot,  par 

M.  Léon  VailUnt »(i6 

Characloidéa  nouveaux  du  Congo  par  H.  I.  Pellegrin 36G 

Catalogue  des  Characinidcs  des  Collections  du  Muséum  d'bistoire  naturelle 

de  Paris 47S 

Sur  le  genre  CoUoeonuphena  et  ses  afGnilés,  par  H.  J.  Pellegrin 8g 

inventaire  des  Animaux  des  Ménageries  au  aa  mai  tgo6  (Poissons) 3&0 

Sur  les  Poissonï  recueillis  pendant  l'Eipédition  antarctique  française  com- 
mandée par  le  D'  Jeau  Cbarcot,  par  M.  Léon  Vaillant i38 

Sur  une  collection  de  Paissons  de  l'Ogooué  recueillie  par  H.  Haug,  par 

M.  Jacques  Pellegrin 667 

Poissons  nouveaux  du  Soudan,  par  M.  J.  Pell^rin 1171 

Sur  un  Salarias  nouveau  de  la  baie  de  Tadjourah,  par  M.  Jacques  Pelle- 

G"" 93 

Note  à  propos  du  don  fait  par  H.  Guilet  d'un  Tilraodon  lagocephahu,  par 

M.  L.  Vaillant 138 

IHVERT^Bnis. 

CR08TACÉ3. 

Sur  une  nouvelle  espèce  iïMflitopiii  (jj.  Htmgi)  provenant  d'un  lac  d'eau 
douce  du  bassin  de  rOgooué  (voyage  de  M.  Haug,  igo6),  par  M.  H, 
Coutières.  (Fig.) 876 

Obecrvations  sur  le  genre  Aanuhaphryi  A.-M.  Edw.  et  Catalogue  des  Acan- 

tlioplirys  du  Muséum,  par  H.  E.-L  Bouvier A85 

Grrliipèdes  du  Dîtcovtry,  par  M.  A.  Gruvel 970 

Note  sur  un  gisement  de  PoUtripes  (Cirrhipèdes)  et  un  autre  de  Spirorbù 

(Vers)  sur  les  cAtes  de  la  presqu'île  de  Quiberon,  par  H.  h.  Joulnn.     533 

Sur  les  Copépodes  recueillis  par  la  Mission  Jean  Cbarcot  dans  les  Mers  an- 
tarctiques, par  A.  Quidor 97 


ib.  Google 


—  623  — 

ObiemtÎDiii  bJoiogiqniM  nir.lM  Crabes  terrestres  de  l'Ik  Su-Thmiic  (GoUc 

de  GiÙD^),  pu-  M.  Gh.  Gravier Agg 

Sur  les  Décapodef  marin*  recueillie  par  H.  Gruiel  en  Mauritanie,  par 

M.  E.-L.  BoQïier.  (Kg.) f 85 

DiignoMS  prâimintirea  de  Crustacés,  Décapodes  et  Iwpodes  nouveani  re- 
cueillis par  M.  le  D'  G.  Seurat  aui  Iles  Tuamotu,  le  D'  G.  Nobili. .     i&6 

Sur  une  Douvdic  Collection  de  Crustacés  Décapodes  rapports  du  Japon 

par  H.  Hannand ,  par  U.  E.-L.  Bourier àSo 

Sur  nne  petite  eolleeUon  de  Crustact-s  (Décapodes  et  Stomapodes)  re- 
cueillie por  M.  Qi.  Gravier  i  l'Ile  San-Thrane  (Afrique  occideatale), 
par  H.  E.-1-  Bouvier A91 

Sur  VH«lip«nu  tMdrogyna*,  Péneide  nouveau  provenant  des  camp^aes  du 

TaiimiuiH,  par  H.  E.-L.  Bomiir i53 

Sur  les  Isopodes  de  l'Expédîtion  française  antarcliquc.  par  M"*  Barriel  Ili- 

chardsou 187 

Catalogue  des  Polamonidéa  des  Collections  du  Muséum  d'histoire  natnretle 

de  Paris,  par  M"*  Hary  BatliUin.  Première  partie 396 

Idtm.  Swonde  et  dernière  partie 5oo 


UescriptioD  d'une  nouvelle  e^>èce  de  Mygale,  PhontyuM,  dér-ouvertc  au 

Foula-Djalon  par  H.  A.  01ie>  «lier,  par  M.  E.  Simon 1 8g 


Coiéopl^vi. 

Sur  une  nouvelle  espèce  de  Coléoplère  Bostijchide  recueillie  par  H.  E.-R. 

Wagner  dans  le  Chaco  aigcntin,  par  M.  Pierre  Lesne.  (Fig.). 13 

Note  sur  deux  espèces  auslralicnne»  de  Bostrychide»  appartenant  au  genre 

Xgloboiea.  (Fig.) igo 

CoUeeUon  de  M.  le  B"  Maurice  de  Bolhsdiîld  recueillie  en  Abystinie  el 

dans  l'Afrique  orieotsJe  anglaise  et  donnée  au  Muséum  d'histoire  oa- 

tnrelie  de  Paris.  Insectes  :  Bostricbidcs  et  Clérides,  par  M.  Lesne. .  38o 
Gdlections  recueillies  par  M.  Labbë  au  cours  de  sa  mission  en  Sibérie,  Be 

Sikbaline  et  régions  du  lac  Baikal.en  igoi.el  données  an  Muséum 

d'hiiloire  naturelle  de  Paris  ;  Cotéoplèrcs  du  genre  Carabnê,  par 

M.  G.  de  Lapouge 38a 

Liste  des  Coléoptèrea  Coccinellides  recueillis  dans  le  Japon  central  (  NÎi^kmi 

moyen)  par  M.  J.  Hannand,  dressée  par  M.  le  D'  Sicard lAû 

Usle  de  Coléi^tèrcs  Coccinellides  recueillis  en  Perse  par  M.  J.  do  Morgan, 

dressée  par  M.  le  D'  Sicard 1  AS 

Coléoptères  recueillis  en  Patagonie  par  ta  Mission  aotarclique  du  D'  Char^ 

cot  (Fig.),  par  M.  Pierre  Lesne ih 

Description  de  Coléoptères  récoltés  dans  l'Afrique  orientale  par  M.  le  B°* 

M.  de  Bothscbild  et  donnés  par  lui  au  Muséum,  par  H.  Pic 11 

Coléoptères  nonvean  de  Madagascar,  par  H.  Léon  Fainnaire *73 


ib.  Google 


—  «24  — 

MUtion  J.  Duebenne-Fonmet  an  ALyirinie.  CiiléopUrw.  DiafaMM  de 

quatre  espèfea  nouvelles.  Note  préliminaire  par  M.  P.  Leme. 5uû 

Nota  Rir  iea  ÉÛUrides  récoltés  en  Pcne  par  M.  J.  de  Her^an  en  1S9A , 

par  H.  H.  du  Buyuon 17 

Une  nouvelle  eep^  chineiBe  du  genre  /fabla,  par  H.  G.  RitMpaa 96 

CoUeclions  recueillies  par  H.  Maurice  de  RolhMihild  ilans  l'Arriquc  orien- 
tale i  Lampffidee,  par  H.  Bmest  Olivier. 597 

Un  Loni^come  (Eburia  PUota.  Ericheon)  destructeur  de«  maîjMu  en  Co- 
lombie, par  H.  le  D' Pablo  Garcia 96 

Hi»iun  du  Bourg  de  Boias  en  Afrique  (igo3)  :  Lycidet.  par  H.  J.  Bour- 

([cob  ( Fig.) 1 93 

Collections  do  H.  J.  de  Horgan  (igoi-igoS)  recuùfliee  en  Perte  et  don- 
née* (u  Muséum  d'histoire  oaturelle  de  Paris.  Insertee  :  ColéepUrea 
Silphides,  par  H.  G.  Portenn 38S 

OrAoptàra.  {Orik.  pieudo-NétropAret.) 

Collerlions  recuciflies  par  H.  Maurice  de  Rothschild  dau  TAbi^M  onen- 

tale.  Nuureaui  Odonates,  par  H.  René  Ibrtin ^oH 

Jlyninoplèrei. 
Réniltats  scientiliques  de  U  mission  J.  Ohareol  Hyménoptérts ei 

Hém^lèret. 
NoIOMir  le  genre  MutlAi.  par  le  D' G.  Horwalb Jit 

Dlp^rei. 

CwJmt  nouveaux  de  Medagticar,  par  M.  VenlriUoa too 

Coliclde  nouveau  de  Madagascar,  OtUia  TaiuMonviMni,  9*  genre  de  U 

Mu»famille  des  AmplitHUti,  par  M.  Ventrilloa 198 

Culicide  nonveau  de  HadagaMar,  Slsyswtyta  Cartram',  par  H.  VenlriUoii. .      thZ 
Simutie  du  Nippon  moyen.  Quelques  observattons  nir  le  groupe  5wi>ln«>, 

par  H.  E.  Rouband  (F^.) si 

SiiDulies  ooutellee  de  l'Amérique  du  Sud,  par  H.  E.  Rouband 106 

Snr  deux  tjpes  ietéressaote  de  SimulîidM  de  l'Afrique  éqnatariale  et  des 

Nouvelles-Hébrides  (Fig.),  par  M.  E.  Roubaud i4o 

Simulies  nouvdlee  ou  pen  connues  :  I.  S. -Américaines;  II.  S.  d'.Urique  et 
de  la  région  méditerranéenne;  lU.  S.-Océaniomei,  par  H.  E.  Rob- 

iMud. Û17 

Nouveaux  Diplèrca  africains  du  genre  TattuiMi,  par  H.  J.  SoRovC fiia 

Diptères  nouveaux  du  genre   Tabauai,  rapportés  du  Foala-Djakm  par 

M.  A.  Cbcvalier,  par  M.  J.  SurcouT 5«S 

(iiiltectiomj  recueillies  dans  l'Afrique  orienlide  an](laîsa,  par  11.  le  B"  Mau- 
rice de  Rolhscbild.  Insectes  Diptère*  nonveau  du  genre  Titaam ,  par 
M.  J.  Surtouf 5a7 


ib.Googlc 


—  625  — 

VEIB. 

AimélidM. 
Sur  les  Annélidet  PolydièUs  de  la  Mer  I)i>uge  (SibdlidM),  par  Cb.  Gn- 

Yier .' 33 

Sur  kl  Ann^lides  p<^rcbèl««  de  la  Her  Ronge  (Serpnlidn),  par  U.  Gh.  Grt- 

Sar  le*  Annâide*  pi^ychète*  racaeilKes  par  rEip^tion  anUrctiqM  fran- 

çaiae  (Syilidieiu),  par  H.  Ch.  Grarier 983 

Sur  lea  Annétidei  polyebèlea  racunlIiM  par  l'Expédition  anUrdique  bwa- 
çaiie  (Héiioiueiu,  PhfUodocieits,  N^râdiena,  Euoirieiu),  par 
M.  Ch.  Gravier 386 

Snr  les  Annéiides  polychètea  recueillief  par  rEipMitioD  anlarctiqae  fran- 
faiie  (Aphrodiûena,  AmpbiiiotaieiM,  Flabellig^riena,  Haldanieus, 
Ampharëtie<u),par  H.  Ch.  Gracier 535 

Sur  leaafiiniUi  delà  Panne  arni^dienne  de  la  MerHoii|te,  par  M.  Ch.  Gra- 

'»' «s 

Surl'Oatmafitnfinut  Sdle  Chiaje  et  sa  dittribnlim  |[éagraplu<|(ie,  par 

M.  CL  Gravier agi 

Ud  SabellarieD  (SoMlmia  Aleedà Grav.  bot.  ^.)  vivant  mv un  Brachiopode 
(Kmgtmt  Aleacki,  Joubin),  par  M.  Gb.  Gravier , 

Hôte  mr  nn  gisauent  de  Pollidpet  (CirrbipUee)  at  un  aatn  de  S^Torln* 

flm)  snr  laa  cAtei  de  ta  presqu'île  de  Qaiberon,  par  M.  L  Joubin.     533 

Turbellariit. 

Nota  prââoûaaîn  lor  les  Tridada*  maneoles  des  tnen  antaretiquas  et  do 

cap  Horn  racaeiUis  par  l'aipédîtion  Charcot SyR 

Note  inr  le  genre  fl^nrfnfilrais.  nouveau  genre  de  Turbdlarié  Rbabdocœle 
Kj^rté  par  l'Eipéditîon  antarctique  du  D'  Charcot,  par  M.  A.  Vay»- 
dère 1^9 

Gépkyrims. 

Sur  les  Sipuneulides  rapportai  par  l'Eipédilloo  CharcoL  Note  préliminaire 

par  M.  Marcel  Hérubel 197 

NémaAelminthe*. 

Pénétration  des  larves  de  l'Ankyfawlome  duodénal  dans  la  peau  de  rboouue. 

PréparatioM  dn  D'  Hennan  présentée*  par  H.  N.  Gréhaut 3 

PlalkebnifiAet. 

Origine  des  Perie*  da  rUnltre  pniière  {Marganl^ir*  margwil^trm).  -^ 
Cakillcalion  des  Kystes  déterminés  par  la  présence  de  larves  de  Ce*- 
todes,  par  M.  Seurat. 3 


ib.  Google 


IIOU.nSQUK8. 

En  général. 

Les  mélbodCB  sUtisliques  appliquée»  i  l'étude  dei  vaiialion*  d««  Coquilles 

turbinëe*  (fiuco'ni),  par  M.  A.E.  Milard 3si 

CantributîoDS  à  la  Faone  nulicologique  de  l'AfriqDe  équatohale,  par 
M.  Louû  Germun  : 

II.  UoUusques  reeoeilliii  dam  le  lac  Tchad,  par  M.  le  Capitaine 
Lenfànt 3^ 

III.  Sur  quel(|ues  Lamellibrancbes  du  lac  Tchad,  ra|^rtvc8  par 

M.  le  Lieutenant  Hardelel  (Fig.) 56 

IV.  Sur  quelques   Mollusques   recneiUia  dans  la  région   du   lac 
Tchad,  par  H.  le  Lieutenant  Moll  (Fig.) ôij 

V.  Sur  les  Hotluiquea  recueilli*  dam  la  région  du  kancni  (lac 
Tchad),  par  H.  te  Capitaine  Duperlhuis  (Fig.) iC6 

VI.  Sur  quelques  Mollusques  du  lac  Victorie-Nyania  recueil!»  par 

le  P.  Puel(Fig.) 196 

VII.  Sur  le  {{"ure  Spaiû 877 

VIII.  Sur  quelques  Corhicules  de  l'Afrique  cquatoriale  (Fig.). . .      Slji 
Sur  quelques  MoiluMjuea  des  Orcades  du  Sud  récoltés  par  M.  Valette  (de 

Buenos- A  ires)  [Fig.],  par  M.  Edouard  Lam]' 111 

Troisième  liste  de  Mollusques d'Abyssinic  [collection  Maurice  de  Rothschild), 

parHM.  H.  NeuiillcetH.  Anthon; 319 

Quatrième  liste  deMollusquesd'Abyssinic(collecLionManricedcRotlischild), 

par  MM.  H.  Neuville  et  B.  Anthony kn 

Liste  pr^minaire  de  Mollusques  des  lacs  llodolphe,  Stéphanie  et  Margue- 
rite (collection  Maurice  de  Rothschild),  par  MM.  H.  Neurille  et 
B.  Anthony hu'} 

(Céphalopode». 

Note  sur  les  CdpLalopodes  capturés  au  cours  des  eipéditîaiw  du  Trov*UUiir 

et  du  ToJûman,  par  HM.  H.  Fischer  et  Joobin aos 

Gaxtérùpodei. 

Note  sur  les  Cbîtons  de  l'Expédition  antarctique  du  D'  Ghareot,  par  M.  le 

D' Joli.  Tbiele But) 

Note  sur  les  Cypneides  recueillis  par  AI.  L.-G.  Seurat,  de  1909  a  lyoj, 

aui  lies  Tuamotu  et  Hangarera,  par  M.  A.  Vayssière >iâ 

Diagnoses  génériques  des  Mollusqaes  Gaatéropodes  nouveaui  rapportés  par 

l'Expédition  antarctique  du  D'  Charcot,  par  M.  A.  Vayssière 1^7 

Note  sur  les  MoUwques  tectibranches  recueillis  dans  le  golfe  d'Aden,  i  Dji- 
bouti, par  M.  Ch.  Graiier  en  1903,  par  M.  A.  Vaisùère 399 

Mollusques  trouvés  dans  les  réaidua  de  dragage  du  TaJwiHm,  par  M.  Ba- 

"ï  (Fiff-)- 5''7 

Sur  le  genre  Sptkia,  par  M.  Louis  Germain 577 


ib.  Google 


Lameliibfunehei. 

Lundlibranches  rcnidliis  par  l'Eipédition  intarctiqae  franfaiM  du  D' Jean 

Cbarcot,  par  H.  Edoutrd  Lâmj  (Fig.) ii 

Liste  des  LunelÛbraDcfae»  recaaiUû  par  U.  L.-G.  Seurat  aux  tlea  Tuamatu 

et  Gambier  (i 909-1  (|i>5),  par  M.  Edouard  Lamy(Pîg.). 9o5 

Id»m  (aiiite  et  fin) 3o8 

BRICHIOPOKBS. 

Noie  sur  un  Brachiopode  nouveau  de  l'Océan  indien  (Kingina  Alceeki), 

par  M.  L.  Jonbin  (Fig.) Big 

Note  sur  lea  Brachiopodes  recueillis  au  coun  de  l'EipéiiitiaD  aularcliquo 
françaiK  dirigée  par  H.  le  D'  J.  Gharcol,  par  U.  D.-P.  (Khlert 
(Fîfi) S55 


TURICIEIIS. 

Seconda  noie  sur  l«a  Tuniciera  recueillis  dana  l'Antarctique  par  l'Eipédilion 
du  D'  Gharcol,  par  M.  Sluiter. 


HohAurides. 

DeuT  aouveites  Holothuries  du  genre  Thyont  provenant  des  Orcadea  du  Sud , 
recueilliet  par  M.  Valette  [de  Buenos- Aires),  par  M.  C.  Vaney 
<Fig-) W 

Note  prâiminïii-e  sur  les  Holothuries  recuàUiee  par  rEipédîtion  antarr- 

tiqiie  française  du  D'  Gharcot,  par  M.  G.  Vaney ha: 


Note  préUminaïre  sur  les  Bryozoaires  recueillis  par  les  Eipéditions  du 
n-dvmffmr  (iSBi-iBSs)  H  du  Tatitnum  (iS83).  par  M.  Louis 
Cafïet 

Dfuiiéine  note  préliminaire  sur  les  Bryoïoaires  récoltés  par  les  ExpéditioDs 
du  Travaittear  (i88t-i8Ba)  et  du  Taliiman  (iBg»),  par  M.  Louis 
Calvet 


COLBHTERES. 

Antkoioairfs. 

Une  Douvdte  famille  d'Antiiozoaires,  par  M.  Louis  Roule 

Sur  les  formations  coraliennes  de  l'Ile  de  San-Thomé  (golfe  de  Guinée), 
par  H.  GU.  Gravier 


ib.Google 


—  628  ~ 

Les  Oavulïdei  pnijtuiinea ,  par  H.  E.  Topaent Kyn 

Sur  im  type  nouveau  de  Virgulaire,  par  H.  Gb.  Gnncr agi 

Sur  11  tàologie  des  Virgulaires,  par  H.  Ch.  Gravier Sgt 

SpoHgimre». 

Épi»g«a  reeaeillie»  par  U.  Cfa.  Gravier  duu  la  Mer  Ben^,  par  M.  E.  Top- 

•ent 557 

Hydrwdet. 
Noie  BUT  les  Hydroîdes  du  TravaUlntr  et  du  Tîilùmiin,  par  M.  A.   lU- 

PIQTOSOIIUS. 

Une  alalion  ffOfkryiiuin  vtrtatitt  dan»   la   Htme,   par   H.   E.  Top- 
dent 576 


BOTANIQUE. 

De  l'origine  de  l'Arachide ,  par  M.  Marcel  Dnbani  (  Fig.  ). . 
Note  snr  qoelquea  Asdëpisdëefe  de  Mid^[ucar  nouv^es  ou 

connuM,  rapportées  par  H.  Geaj  (igoi-igoô),  par  MM.  t 

et  Oallaud 

Sur  qudqoes  points  nouveaux  de  l'anatomie  du  Cocotier  de  mer  (^«tfatMa 

S«yehilianm),  par  M.  A.-A.  Fauvel  (Pig.) 585 

MicrodratMidiê  êqvamaiu*,  type  aoDveau  de  CjpérMées  de  la  Goinje  fran- 

faise,  par  M.  Henri  Hua Aai 

Népanthacées  de  Madagascar  et  de  la  Nouvelle-Galëdonie,  par  M.  Martel 

Dab»rd(Fig.) 63 

Liste  des  Scilaniinées  nouvelles  du  Musjum  publiées  de  1901  au  li  mai 

igo6,  par  M.  F.  Gagnapahi. nS 

Note  sur  l'enstcnee  et  la  récelte  de  l'Ektitaria  Cariamomam  (Sdtaininées) 

>a  Tonkin,  par  M.  Pb.  Eberhardt Aa& 


PATHOGÉNIE. 

Gontribation»  h  l'étude  de  U  tuberculose  des  grands  Fâina  par  HH.  H. 
Gerrais,  Assistant  au  Muséum  et  Aebalme,  Direclear  do  Laboraloire 

Prdsi-nl«tiaa  de  préparations  du  0'  Herman,  Directeur  de  l'inslitut  provin- 
cial de  Bactériologie  du  Hainaut,  à  Mous  (Belgique),  concernant  la 
pénétration  de*  Larves  de  VAnksluloma  Jmdmalî*  duu  la  peau  da 
i'iMmme,  par  M.  N.  Grébant 


ib.  Google 


PALÉONTOLOOIE,  GÉOLOGIE  ET  MINÉRALOGIE. 

MlioilTOLOAR. 

Niria  Mir  le*  VomUtt  de  ll*dag*Mar,  r«eiMitU(  par  le  D'  Decone,   par 

H.  Armand  lli^eiiin 33& 

Note  nr  dm  Fowlea  r«caeiHïi  ■  Hadj^itcw  par  H.  GmllauiM  Grandidier, 

pu-  M.  Amuod  Thétenb 336 

Le  GuU  WmJh  (UiMlilidcf)  d«iu  la  groUe  de  la   GraDde-Chambre  à 

HiniHit  (PaMl»<Maii),  par  H.  E^T.  Hany i36 

Sur  la  prriienee  de  oojaai  d'CHiiH  faaUai  daaa  l'Oligortne  da  Tara,  par 

M.  le  D'  Ed.Boimel 6« 

D<>Kriptiaa  MMiaiaire  de  la  ceUeMiuB  Au^ttt  RocIm  { Vig«l*u(  nlirifië* 
du  pen)M»-<trbenil%re  dea  ennrooi  f  Anlun)  cl  Notice  biograpliîqne 
■Dr  «00  auteur,  par  M.  D'  Ed.  Bonnet 176 

oéOLOUi. 

Sor  let  condie*  cninenBea,  lutétieBiiet  et  raloineniiea  de  Paasy,  par  M.  Paul 

Cotahes  6b r)93 

Sur  le*  coiichea  ipaniaMicaiie*  nojrennes  et  nipérieurM  H'Auteuil  et  de 

Paiir>  ?*■"  "■  ^^  Gombei  fila 76 

Sur  la  présente  de*  rfausM*  Gkitetn  daot  la  banlieae  «od-eri  de  Paris,  par 

If.  P^n.  FritH 69 

bMrti  géologîijne  dei  Invaui  du  Uélnpc^taiii  de  Paria,  par  H.  Stiniilaa 

Meunier ^>^a 

Note*  «ur  te*  Roche*  rapporta  ds  Hidagaïur  par  M.  Guay,  par  h\.  J. 

Coajat 71 

Cootribntian  A  l'étude  du  Spaniacieii  d'Arcueil  (Seiae),  par  SI,  Luùen 

Etmelin It»^ 

5dt  la  préieace  du  Tertiaire  riceat  i  l>id(|0-Suarei  d'aprè*  let  envoi*  de 

H.  Geay,  par  M.  Paid  Lemobe 338 

MlNKIÂLOfllk. 

Sur  une  AoorthMle  A  corindun  (Plumaiit«) ,  provenant  de  la  Nouvelle- 
Calédonie,  par  H.  A.  de  Romeu ^xj't 

Note  mir  uno  Epidole  de  Champ-Rai  (An^)i  par  II.  le  Ueutanant-Colooel 

Atinu i;8 

Sur  la  durelédujMinéraui.parM.  P.  Udubert 117 

Sur  quelqnet  Minéraui  rare*  dan*  le*  nûnaa  auriKre*  du  Haoicaland,  par 

M.  J.  Couyat 7'i 


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TABLE  PAR  ORDRE  fiEOGRAPHIQUE. 


EUROPE. 

'■«" 
Arglktiui.  Zoologù  :  Ddd  par  M"  la  Duchetse  de  Bedfàrl  d'une  JuiDent 

de  VE^iu  PnjmJëki  deitinée  i  la  Héiugaie 35> 

Ediopi.  Étude  de»  eout^spèce*  de  rÉcuremI  d'Eon^,  par  H.  le  D'  EMa 

TruaeaMrt 36o 

FUNCI. 

Bnionifu  .-  Noyaiu  d'Olives  fowrlei  dam  l'Oligocène  do  Tirn,  par  H.  le  IK 

Ed.  Bonnel 6a 

—  Collection  de  V^tiui  silidGés  do  permo-carboiûftrc  d'Anton.  (Deacrip- 

tîon  par  le  D'  Ed.  Bonnet) 176 

Géalagit  :  Sur  lei  couches  cuiaiennes,  latdtieniiM  «I  vdoiaienDM  de  Paaiy, 

par  M.  Paul  Combes  Sts 693 

—  Intérêt  giolo^que  des  travaux  du  Hétropc^tain  de  Paris,  par  M.  Sla> 

nidas  Meunier S^a 

—  Les  fauMes  Glaises  de  la  banlieue  tud-eit  de  Parie,  par  M.  P.-H. 

Fritel 69 

—  Spamacien  d'Arcueil  (Seine),  [Étude  par  M.  Lucien  HameJin.] &17 

—  Couches  «parnassien aea  moyennes  et  aupérieures  d'Auteuil  et  de  Passy, 

par  M.  Paul  Ctmibes  fîU 7G 

Mmirt^git  :  Epidote  de  Camp-Ras  (Ariège),  par  H.  le  LieuteDant-G^onel 

Aiëma 178 

PaUimt«\ogi»  :  Le  Gulo  bweaiit,  dans  la  grotte  de  la  Grande-Chamhre  à 

Riient  (Pas-de-Calais),  par  H.  Hamy i36 

Zoologie  :  Laeirta  muralù,  va.  Lil/ordi,  capturé  par  M.  le  D'  Lucas,  daua 

l'une  dea  Ues  Glenan  et  donné  au  Muséum.  (Note  par  H.  Vaillant.).  A36 
^  Variété  nègre  du  Mvt  dteumamu  observée  an  Muséum  do  Pari*,  par 

M.  E.-T.  Hamy 87 

—  Tetrattdon   lagoctphahu  pfché   dans  les  parages   de  l'ile  d'Oléron   et 

donné  au  Muséum  par  M.  Guitet  (Note  par  M.  VaillanL) â38 

— '  Cruatacé  Cirrbipède  (Pollteifti).  Note  sur  un  gisement  trouvé  sur  les 

tôles  de  la  presqu'île  de  Quiberon  par  M.  L.  JoubLa 533 

—  Vers  Serpulides  (5ptrarii'i).  Noie  sur  un  gisement  trouvé  sur  les  câtes 

de  la  presqu'Qe  de  Quiberon ,  par  H.  L.  Joubin 533 

—  Infusoires  :  Station  d'0pAi3f<{iHm  rgnalilt  dans  la  Marne,  par  M.  E. 

Topaent 676 


ib.Googlc 


x.^ 


—  631  — 

Gioliuir»  et  buni. 

Zoolegi*  ;   Kaftà   pir    M.   Conrad    Bmgert    d'une   coHectiMi   omîtlKdo- 

gique 3b» 

QMtgit  !  Éruptioii  du  Stromboli.  Cammiiiiîeation  aecomptpiée  de  prcijee- 

ûimu  par  H.  A.  Lacroîi S 

—  Eruption  da  Vésuve.  La  destmctien  de  Pmapd.  CommniùcatMHi  aetom- 

pap:^  de  prajecliouB,  par  H.  A.  Lacrni i3i 

—  Éruption  du  Vésuve.  La  destruction  de  )•  ville  d'OUojaoo.  Analogie  de 

M  destruction  avec  celle  de  Pompeï,  par  H.  A.  I^aeroix aSa 

ASIE. 

Zaohgie  !  Sons-espéces  de  l'Écureuil  d'Europe  reneonlr^  dans  direne* 

contrées  d'Aue,  par  H.  le  D'  E.-L.  TrouCMart 365 

Zoolagii  i  Insectes.  Cidét^tère  (Belou)  reenôUi  par  k  B.  P.  Cavalerie. 

(Description  par  H.  C.  milenta) 196 

Inbis  irfuusDugis.  Lettre  de  M.  Paul  S«rre9,  Consul  Ae  France  1  Batavia, 

Correspudant  du  Muséum,  dalée  du  3  novembre  igoS 1 


Zatlagit  :  Insectes.  Diptères  Simolies  envoyés  du  Nippon  mojeo  par  le 

D' J.  Hannand  (Études  par  H.  E.Roubaud). ai 

—  Don,  i  la  Biblalhèque  du  Unséum,  de  sept  planches  en  couleur  (ta- 

Ueani  seoUirea)  représentant  les  animaui  aquatiques  do  Japon,  par 

H.  leD' J.  Hannand.  (Présentation  par  H.  Deniker.) iSa 

~  Insectes.  t}oléoptères  CoeciDdlides  recueillis  dans  le  Japon  oriental  par 

M.  loD'l.  Hannand.  (Liste  dressée  par  H.  le  D'  Sicard.) tA5 

—  Crustacés.  Nouvelle  coUection  rs|iportée  par  le  D'  J.  Hannand.  (  Élude 

par  M.  E.-L.  Bouvier.) 480 

Ptase. 

Zo«l)^  :  Insectes.  Coléoptères  Elatérîdes  récdtés  par  M.  i.  de  Hor^,  en 

1B9&.  (Liste  et  description  d'espèces  par  H.  H.  Du  Bujsson.) 1^ 

—  Insectes.  ColéoptèresCactinellidearecaeillisparH.J.  de  Morgan.  (liste 

dressée  par  M.  le  D'  Sicard.) 1 45 

—  Insectes.  Coléoptères  Sîlphides  recudllis  par  M.  J.  de  Morgan  (1906- 

tgoâ).  [ÉtudeparH.  G.  Portevm.] 385 

—  Insectes.  Hén)iptères(AftwlAa)  rapportés  par  M.i.deHo]^Q.(Deserip- 

tion  d'espèces  nouvelles  par  le  D' G.  Horwath.) hih 


ib.  Google 


--  682    - 

Siiiui. 

ZeiAigi»  !  Poiiwii»  Ju  genre  Caitaeemtjfkaru  de  h  régna  du  Itc  BiSitl. 

(Ifistion  ChaSanjon;  Mission  Peui  Labbé.) Hg 

—  Himmilèret.  Sou«-««pèce  noavclle  de  rÉeureuil  d'Europe  rappwlée  p«r 

M.  Paul  LaLbé  de  la  Sibérie  boré^  (Vallée  de  la  Una) 365 

—  InaectefL  CoIéopUrcs  du  genre  Carûhut  rerueilKs  par  H.  Paul  Labbé  au 

conra  de  h  DiiMÎan  en  Sibérie,  flea  Sckhafine  et  ré^oB  dn  bc 
Btifctl,  en  ijoa.  (Élude  de  M.  G.  de  Lapooge.) 38* 

TOHUN. 

BoUtiiqiu  :  Existence  et  récoUe  de  TEletUtria  CWamomim  (SeUaminéM). 

(Note  par  H.  Pb.  EbnbardL] i>& 

Zodogit  :  Catalogue  dei  Hammifèrea  envoyé*  en  1906  par  U.  Bontan, 

drené  par  H.  A.  Hénëgau 

Tnainui  rdui.  Dépêche  du  (5  juin  190G  aiuionçaiil  l'arrifée  i  Taeeh- 

keotdeUnrîMÎaiPelKol-VaiHanl 853 


AMERIQUE. 

AaiiiQDi  TioriuLi, 

Zoologie  :  Oiwaiix  (Paxereaui  Irachéopbonea)  de  l'Amérique  trafâcak  de» 
coUectioiis  du  Mméam.  Mémoire  publié  par  UH.  Hén^ai  et  Hell- 
inejr  et  oITert  il  U  Bibliolbèque  du  Huiéum. k 

BaitiL. 

Bittaniqut  :  Oiîgîne  brénlîenne  probable  de  l'Arachide,  par  M.  Uarcel  Du- 

hard 3Ao 

Zoologie  !  Inaecles.   Diptère  (Simulie)  nouveau.  (Doiaiption  par  M.  Ë. 

Roubaud.) G18 

CoLo>aii. 

ZooUgi»  :  IniMtea.  Un  Coléoptére  Lanpcorae  fiiwria  dentrufleur  deg  mai- 
son! en  Colombie,  par  M.  le  D'  PiUo  Garda g6 

CDtA. 

Zoologie  !  Iniectea,  Diptère  (SimuKe)  envoyé  par  M.  ffioltey.  (Description 

par  H.  E.  Roubaud.) 5ig 

EqUlTIDl. 

Zoahgi*  t  loieelM.  Diptères  (SimnKM)noureaiix  reeunllis  par  H.  le  D' 

Ritet  et  décrits  par  M.  E.  Ronband 106 

ÉrtTs-U.iis.  Don,  k  la  Bibtiotlièque  du  Moséomiderontragede  féa  Uaber 
B.  Bislu^  :  Tht  Bi^  ColUdMit.  Imml^iOmê  end  undm  ^  Jmde. 
New-York,  1906 Ri 


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—  6SS  — 

PlTlSOHIE. 

ZooUtgit  :  loMctci.  HyménopLère  reeueiifi  par  W  mitïion  du  D' J.  Cbvcol  à 

Port  Utdrya.  (Elude  par  H.  Robert  da  BujMn.] ai 

PiWM. 

Zotiop*  :  MammiRres.  BridjpodB  (  Ckotaptu  Hofmmni  ptrutiamu  Sabtp. 

iMV.}.  [Description  pu-  H.  A.  Hjrt^iu.] /i6o 

RiraiLiQDt  AieurriKi.  Cdëoplères  recueiUb  dîna  le  Chacn  «rgentin,  par 
U.  K^R.  Wafper.  {Dtwriptian  d'une  e^>èce  noutdU  de  BoftricUde 
par  H.  P.  Lenie.) la 

PttAMni.   Coléoptères  recneiliû   pir   la   Mission  atiUrcUqm   du   D'  J, 

Gbarcol.  (Detcriptioui  d'eqtiee*  nouv^et  par  H.  Piecre  Leme.). . .       i  & 

Zoahgiê  :  Insectes.  DipUre  (Simulie)  noDvean  recueilli  par  M.  6eay  et 

décrit  pu-  H.  E.  Houband toB 


AFRIQUE. 

Aussi  ail. 

Zoohgit  :  Reptiles  de  In  cjUeclion  M.  de  fiotlisdiild  offisrle  ai 

(Description  des  espèces  nouvelles  par  M.  F.  Uocqnard.) 9A9 

—  Insectes.  Cotéoptèrea  Lycides  recueiUb  par  la  misùon  Du  Bourg  do 

BoMS.  (Description  des  espèces  par  H.  J.  Bourgeois.) igS 

—  Inaectes.  Bostrichides  et  Clérides  de  la  coUectÏDn  U.  de  Sothscbild. 

(Deieriptian  par  H.  P.  Lcane.) 88« 

— '  Inscclea.  Coléoptères  recueillis  par  la  misHoo  Duchmiie-FounieL  (Dia- 

gnoaes  d'espèces  nouvelles  par  M.  P.  Lesne.) 5o5 

— -  Insectes.  Diptère  africain  du  genre  Tabtmut  recueilli  par  M.  L.  Didier 

(1905).  [DeMription  d'une  etpkee  nouvelle  par  M.  J.  Surcauf.]. .. .     &9& 

—  Mi^huques  de  U  coUeetion  H.  de  Rothschild  (3'  liste).  [Étude  par 

HH.  H.  Neuville  et  R.  AnUiony.] 3ig 

—  MoUnsques  de  U  c«dleetian  H.  de  RoUischild  {h'  SsU].  [Élude  par 

MM.  H.  <le  NenriHe  et  R.  Aothonr.] Ai  1 

AraïQDi  iaDAToauLi. 

ZooUgiê  :  Faone  mdaeologique,  par  M.  Louis  Germain  : 

—  II.  Hoiliisques  reeueiltis  dans  le  lac  Tebad  par  le  Commandant  Len- 

fant 5a 

—  III.  Holiusques  Lomollibraocliea  du  lac  Tcliad  rapportés  par  le  lieute- 

nant Hanldet 56 

—  IV.  HoUusquea  de  1«  régioa  du  lac  Tcitad  recueillis  par  le  Lieutanant 

Hdl 59 


ib.  Google 


—  6Sâ  — 

AriiqDt  fouiTOMiu  (tuili)  : 

—  V.  HoUueqaes  recnaiJlU  dans  la  r^oa  de  Konem  (lie  Tehid)  ptr  le 

CipiUiDe  Dupertbau 166 

—  VL  llollasques  du  lac  Victoria- If yuua   recunilis  pu-  le  P.  Pnel   et 

aiIrcsBëa  par  M**  Léon  Livinhac 196 

—  ¥11.  Sur  le  genre  Spikia 677 

—  Vin.  Sur  quelques  Corbicules  de  l'Airique  équatoride 58i 

Aruqoi  omivtili  iveLii». 

Zoohgie  :  Insedet.  Cidéoptères  reeuNlIù  par  H.  le  B**  Hanrice  de  Rothschild 

et  donnes  «u  Muséum.  (  Descriptions  d'enpèces  nouvelles  p*T  M.  Pic).       3 1 

—  Insecte*.  Coléoptères  Boslrichides  et  dérides  de  la  calleetion  H.  îe 

Rothachiki  (Desmptians  par  M.  P.  Lesoe.) 3»o 

—  Luectes.  Coléoptères  Lampjrides  de  la  collecliDn  M.  de  Rotlnebild. 

(Etude  et  desrription  d'espèces  nouvelles  par  M.  E.  Olivier.) 607 

—  Insectes.  Orthoptères  psendo-nerroptères.  Odonates  de  I*  coUectioii 

H.  de  Rothschild.  (Description  des  espèces  nouvelles  par  H.  René 
Martin.) 5o8 

—  Mollusques  des  lacs  Rodolphe,  Stéphanie  et  Hai^erite  de  la  collection 

H.  de  Rothschild.  (Liste  préfimiiiaire  p«r  HH.  H.  Neuville  et  R.  An- 
thony.)      &07 


Zoologie  !  Insectes.  Diptères  (Simulie).  IDeecription  par  H.  E.  Rouband.].     5so 

AmMLi. 

Zoelogii  :  Insectes.  Diptère  (Simulie).  [Descriplion  par  M.  E.  Rouband.].     5ii) 

Cbisi~L(c  TcaiD. 

Zoaiogit  :  Poissons  recueillis  par  la  roission  A.  Chevalier.  (Description  d'une 

espèce  nouvelle  par  M.  J.  Pdl^rin.) h-ji 

—  Mollusques  recueillis  par  divers  naturalistes.  (Voir  Afrique  éqnato- 


Zoelogit  :  huectti  :  Coléoptères  Ljùdes  retiuillis  par  la  Misnon  Du  Bourg 

de  Rotas  (Description  des  espèces  par  M.  J.  Rourgeois) ig3 

Coneo  inei  (Endive  de  Lado). 

JntteUi  :  Coléoptères  Ljâdes  recuàlKs  par  la  mission  Du  Bonrg  de  Rotas. 

(Description  de*  espèces  par  H.  J.  Bourgeois.) iijA 

COXOO  FUMÇjtlS. 

AMtkropotagit    :     Rateké    et    Bacougni,    esquisse    anthropologique    par 

M.  E.-T.  Hamy B5 


ib.  Google 


—  635  — 

Congo  tniifiit' {mile)  : 

—  Lellre  de  M.  BroMsut,  AlUcbi  i  la  Oommiaiàou  de  ddùnitalion 

franco-tllemande  da  Caraeniuii,  datée  de  Bntuville,  e5  octobre 

i9^^ » 

Zoologie  :  Entoi  par  H.  le  D'  Grtvot,  mcmliM  de  la  mîmoD  du  Sud-Came- 
roim,  de  Collection*,  nolamment  d'Iiuectea-Dipt^re*  (Teë-t*£,  Moiw- 
tîqueit,ete.)"' iSt.  sSi,     s5e 

—  Poissmu  (Characinidés  nouteaiu)  recueillû  par  U.  TboUon  et  par  la 

niisnon  Da  Bourg  de  Bous  { DeHcriplioa,  par  H.  le  D' Jadiuee  Pélic- 
an)      366 

CoNiiO  raiNfii»  (UubaDfguî). 

Zoofe/pe  :  Mammifères  ;  Singes  {Cd«bu*)  recneillia  par  H.  Djbowslci.  (De*- 

cription  des  espèces  oouvdles  par  M.  le  D'  E.-L.  Tronessarl) 4A3 

CoNco  riANfiii  (rivière  Uuellé). 

Zoologie  :  Luectea-Diptères  (Simulîes)  rapportés  par  H.  le  D'  B.  Brumpt. 

(Étude  par  H.  E.  Roubaud.) iho 

UÀUoaKT. 

Zoologie  :  Insectea.  Lëpidoplires  (Cocons)  et  Insectes  tUrers  eovojà  par 

H.  Combes e3a 

GiBon  (bassin  de  l'Ogouê). 

Zoologie  :  Crmtacé (Alpheopeit  Haugi)  recueilli  par  U.  Hang  (1906)  [De»- 

cription  par  M.  H.  Coutièrc.]. 37(1 

—  Reptile  (Chiniiml*on  umcoroû)  recueilli  par  H.  Haug.  (Description  par 

M.  F.  Mocquard.) i6A 

—  Paissons  :  Collection  recueillie  p»r  M.  Rsug.  (Étude  par  Bl.  le  D'  Jac- 

ques Pdlegrin.) 467 

—  Insectes.  Diplères  Tabaiiidcs  recueillis  par  feu  Cuirai  sur  les  bords 

du  San  Benito.  (Description  d'une  espèce  nouvelle  par  M.  J.  Sor- 
couf.) 5a3 


.Inihropologio  :  Documents  anthropoiogiques  rapportés  par  M.  le  C**  l)u- 
cheroin  et  remis  an  Mneénoi 


Zoolugit  :  Poissons  recueillis  par  le  C  Tontëe,  dans  le  Niger  entre  Gaya, 
B0USS8  et  Badjibo.  (Descriptiou  d'une  espèce  nouvelle  par 
M.  J.  Pell  grin.) h-j, 

'"  Eaaiu.  Indiiiné  pir  erreur,  p.  }&i.  «uns  le  non)  du  D'  Paro(. 


ib.  Google 


—  6S6  — 

GuiRJE  niMfi»!  et  FoDTi'J);iixoi(. 

ZatiogU  !  Iiued«s.  Diptèrat  (SimnliM)  enivjées  par  U.  A.  Chevalier. 

(Étudepar  M.  E.ItodMiid.) i&o 

—  Aiicfanide.   Espiee   nouvelle  de  Hygde  (noiuyuta)   découverte  par 

H.  A.  CheiriUer.  (De«cnptioD  par  M.  E.  Simon.) t8g 

Botamiqut  :  Cypéracëea   {Mierodriuoidiê  *fKMM*w).   [D«aaiplim  d'un 

genre  uouveaa  et  d'une  espèce  nouvelle  par  M.  Henri  Hua.) &>■ 

Zoologie  !  Insecte».  Diptères  Tibanides  da  U  taflée  du  Rio  Nunei  ranîs 

par  le  D'  Laverao.  (Description  d'une  eapèce  QoavcUe  par  H.  J.  Sur- 

couf.). b*t 

—  Insectes.  Diptères  Tabanides  rapportes  par  H.  A.  Cbevalier  du  Poula- 

Djallon.  (Descripliim  de*  espèces  Donvdlea  par  H.  J.  Surtonf.). . . .     5i5 

lu  Di  Hk»  Tbohi  (golfe  de  Guinée). 

ZoiAtgU  !  Cnutacés.  Décapodes  et  Stomapodes.  GoUection  recueillie  par 

H.  Ch.  Gravier.  (Élude  par  H.  E.-L.  Bouvier.) igi 

—  Cnutacà.    Observations   biologiquee    aor   Us   Cralwe   lerrettrea   par 

H.  Ch.  Grarier igg 

—  Faametiaos  coraii^mea  par  H.  Ch.  Gravier. &Â3 


Z«ohgie  :  Antlioioaires  dragués  au  large  dn  Maroc  par  le  Tali*mam,  (Rtnde 
par  M.  Louis  Rode.) 


Zoohgie  :  Crustacés.  Décapodes  marins  recueîHïs  par  M.  Gnivel.  (Rode  par 
M.  E.-L.  Bonrier.) 


ZaçlogU  :  AnnéUdcs  poljchètes  :  Sab^des  par  H.  Cb.  Gravier. 33 

—  Id. .  .  :  Serpulides  par  M.  Ch.  Gravier lio 

—  Faune  annélidienne  de  U  Mer  Rouge,  par  M.  Cb.  Gravier. t&g 

—  Sur  un  Poisson  (Salariat)  nouveau  de  la  baie  de  Tadjourth,  recueillî 

par  M.  Ch.  Gravier.  (Description  par  M.  Jacques  Pdl^in.) $3 

—  Tjpe  nouveau  de  Virgulaire  (Anthoioaires),  par  M.  Ch.  Gravier 191 

—  Biologie  des  Virgalaîroa,par  M.  Ch.  Grarier. Sfti 

—  HoUuiques  :   Tectibranches   recueillis   dans  le   goUè   d'Aden,   par 

M.  Ch.  Gravier.  (ÉtudeparM.  A.  Vaysaièfe.) 899 

—  bponges  recueillies  par  U.  Ch.  Gravier.  (Elude  par  M.  E.  TopeenL). .  !>&7 

MoUHlIQBa. 

(liologie  1  Tremblement  de  terre  du  *i  septembre  1906.  Observations  de 

H.  Guillaume  Vasse.  (Lettre  datée  de  Guengère.) 1 

Miiièralagit  ;  M'méraux  rares  des  mines  aurifères  du  Haniceland  rapportés 

par  M.  G.  Vaste.  (Élude  par  H.  G.  CouyaL) 7! 


ib.  Google 


—  687  — 

ZooUgié  :  DiDgen  d«  la  chisse  lu  Buffle  (  Boi  ctifir).  Elirait  d'um  Mtra 

de  SI.  6.  V«Me. g6 

—  Beplilei    raptur^    rt   envoya    par  M.    6.    Vame.    (Dacription    pir 

H.  F.  Moeqwrd.) aSo 

—  Reclifieaticn  «jnonjnnique 4fl7 

—  MimmiOrw  t  AatilopM  (Ct^uU^iluu  luMUtniit  Vumi)  rapporté  par 

y.  VaMe.  (DeMvîptioD  par  M.  E.-L  TrouMiart) AÏS 

Siaïu.  Lettre»  de  H.  Cbndeaa,  d«t^  de  TamiBfthaMel  et  d'IKnmane. .         a 

SiirfoiL.  Lettre  de  M.  Hébert  Amind,  Adminiitrataur  au  Bureau  poli- 
tique de  l'Afrique  oeddenlale  Irançaise  t  Dakar.  Benengneiiwntt  i>iir 
l'eiptiiratian  do  Tagint  et  de  l'Adrar  (190S) 81 

SovpiR  éermn,  CoBectÏMU  envejëee  dee  r^ons  que  trarene  le  Nïl  Bleu. 

par  M.  iUlutud 181 

—  Communication  prâiminaire  mu-  son  voyage  dans  U  région  du  Nil 

Bleu,  pntre  Khartoum  et  la  frontière  d'Abyuinie i3i 

ZoolBgi»  :  Mammiftrea  inléWMaab  rapportée  par  H.  AUniud  de  mo  voyais 

dans  la  rÎTièro  du  Nil  Ueo.  (Note  de  U.  le  D'  E.-L.  Troneenrt.).. .      353 

—  Liite  des  HamuiitËres  rappurléa  par  M.  AUuaud  de  KWloum  et  de 

Slubluka  Hilb,  donnée  par  M.  le  D'  E.-L.  Trouessirt &i8 

SoDDia  raiRfiis.  Lettre  de  H.  le  D'  Décorée,  coTTespandanl  du  Hnséum, 

datée  de  Eayes,  iS  novembre  1906 1 

—  Gidiection  de  roches,  d'objets  prëbisloriques  cl  ethnographique*  rap- 

portée par  H.  le  L'  Désignes 3 

—  Lettre  de  M.  de  Zdbier,  AtUché  an  Bureau  de  rAdmioistntioa  colo- 

niale envoyëe  de  Kijes s 

Zoalogit  !  Mammilères.  Dmi  lait  par  H.  Girard,  Caporal  tâ^rapbÎBle 
eotmial,  d'an  Oryetér«pe,  d'ona  Gaielle,  d'un  Ouépard  et  d'un 
Ser.ii i3a 

—  Reptilas  iMneiUii  par  M.  le  L'  Greigert  dans  le  bamn  du  Lobi.  (Des- 

criptiai  d'espèces  noureltes  par  M.  P.  Mocqoard.) A66 

TuilStÀlL. 

Zotkgit  !  Batrtôen  (A«im)  capturé  et  en>oté  pnr  M.  Tlieiler.  (Desrription 

par  M.  F.  Mocquard.) aia 

Tuxiaii  (Khroumirie). 

Zoohgiê  I  Manuiiifèrte  rapportés  par  M.  H.  Gadeau  de  Kerritte.  (Étude 

par  M.  le  D'  E.-L.  Trvnessart) iij 

UiBi«*icia.  Lettres  de  H.  Geay,  Correspondant  du  Muséum,  datte  de 

Tulésr,  36  décembre  tgoS  et  de  Tongobéry  (lo  avnligofi)..      *,     «33 
fiolMi'fHc  :  NêpMtbaeées  par  M.  H.  Dubard I>i 


ib.  Google 


—  638  — 

UittieiKii  (êuilt)  : 

GMagit  :  Hodiet  rapportées  pir  H.  Geaj.  (Elude  de  M.  J.  CouyaL) 71 

Zoahgi*  :  Rcplika  envoyés  par  M.  le  D'  GTenn.  (Oeacriptioi)  def  espèces 

nnuïdlet  par  M.  F.  Mocquard.) gi^ 

—  ItFplilcs  de  la  CoHection  M.  de  Rothschild  oOerte  au  Uuséum.  {tiet- 

rription  des  espèces  aouTelles  par  F.  Hocqoard.) 1&9 

—  Reiitilo(tf>iiiu'a&«laiWui].  {Description  par  M.  F.  Moequard.] 465 

—  Insectes.  Diptères  (Culuc)  nouveaux  par  M.  Ventrillon iw 

—  Insecte.  Diptère  (Culiclde)  nouveau  par  M.  Ventrillon t43 

—  Insecte.  Diptère  (Cuiicide)  nouveau  par  U.  VentriHon 198 

—  Insecte.  Orthoplère  (Pbaenude)  envoyée  par  H.  F.  Bernard i3i 

—  Insectes.   Coléoptères  reeueiliîs  par  MM.  Grandidîw,  Hocquerys,  De- 

corse.  (Description  des  espèces  nouvelles  par  H.  Léon  Fainnaire.).  .      173 

—  Anoélide  P(4yd)èle  (Ootnia/iuiformU)  recueillie  par  H.  Geay.  (Kludo 

par  M.  Ch,  Grawer.) sgi 

PaUimiotegî*  :  Fossiles  recueillis  par  M.  le  D'  Dccorso.  (Elude  par  M.  Ar- 
mand Thévenin.]. 33i 

—  Fosnles  recueillis  par  M.  Guillaume  Grandidier.  (Étude  par  H.  Ar- 

mand Thévenin.) 336 

(loélegU  !  Sur  U  présence  du  tertiaire  récent  à  Dîégo-Suarei,  d'après  l«s 

envoi*  de  M.  Geay,  par  M.  Paul  Lcmoine 338 

fiotONigiM  :  Asdéjûadées  nouvelles  raj^rlées  par  H.  Geay  (igo&-igo5). 

[Étude  cl  description  des  espèces  par  MM.  Coslantin  et  Gafland.]. .     1 15 


OGÉANIE. 

AiCHPaL  DES  GAMaitas  n  AacaipgL  tt  TomoTOu. 

Zoologie  !  Eiposé  des  résultats  de  la  mission  de  M.  L.-G.  Senrat  (19a*' 

1906).  [Origine  des  Huîtres  periièrcs.] 3 

—  Mollusques.  Ly[Mwidei  recueillis,  de  1901  à  1905,  aux  lies  Tuunolou 

et  Kangareva,  par  M.-L.-G.  Seurit  (Élude  par  M.  A.  Vayssière.). . .     tib 

—  Mollusques.  Lamellibranches  rccueilUis  aui  lies  Tuamalou  et  Gambier 

(1900-1905).  par  H.  L.-G.  Seurat. aa& 

—  Crustacés  Décapodes  et  Isapodes  recueillis  par  H.  L.-G.  SeuraL  (Des- 

cription des  espèce»  nouvelles  par  H.  le  D'  G.  Nobili.) lEtfi 

—  Mollusques  Lamellibranches   recaeillis  par   M.  L.-G.  Seurat.  (Élude 

par  M.  Edouard  Lamy.) 3o8 

AusTatUi.   Insectes.   Coléoptères,   Bostrjdiides   (Xt/loioïc*).  [Description 

d'espèces  nouvelles  par  H.  P.  Lesne.] igo 

Ilis  MiaQcisis. 

Zoohgit  :  Insectes.  Diplèras  (Sùnufta)  recueiflis  k  Nukabiva  par  le  D'  Buis- 
son. (Description  d'nne  espèce  nouvelle  par  M.  E.  Ronbaud.) 59i 


ib.  Google 


—  639  ~ 

NODV  ILLI-Ci  LiMHl  t. 

Botanique  :  NépcnthicÛGs  par  M.  M.  Dubtrd ùa 

—  Anorthosite  i  Cariiidon  (Phimtsjle),  ptr  H.  A.  de  Routeu 5g& 

NODI  ËLLIS-HilRIDtS . 

Zoohgii  :  InBcctca.  Diptères  (Simulics)  rapporta  par  M.  le  D' Jc^y.  (Eludv 

par  H.  E.  Roubaud.) , . . .  : i&o 

OcfiM  AtiiHTiani  et  HtonEBKiicii. 

Eq)6ditioiu  i\i  TnvaUUur  (1881-1883}  et  du  Tatitman  (i883)  : 

Zoologû  ;  Bryoïotire»  par  M.  L.  Galvet,  i"  note i5i 

«•note ai5 

—  HoUti»ques  Céphalopodes.  (Étude  par  MM.  H.  FÏMher  et  L.  Joubb.).  903 
Zotiogit  :  Cnutacë.  Pénéide.  (Description  par  H.  E.-L.  Bouvier.) i53 

—  Hfdroidea.  (Liite  des  espèces  par  M.  A.  Billard.) 399 

Ociiv  Atlautiqui  et  HiBiTHiimiB. 

Expédition  Au  Taiitmm  : 

Zookgi*  !  Mollusques  trouvés  dans  les  residus  de  dragages.  (Description 

d'une  espèce  nourclle  par  M-  Bavay.) 5^7 

QcfiH  (rbiim. 

Zoalùgie  :  Brachiopode    nouveau    (KÎHgtita  Akoclci).   [Description   par 

H.  L.  JoubÎD.] 590 

—  Vers   :   Sabellarien   nouveau    (SabeHeria    Akocki).  ^Description   par 

M.  Ch.  Gravier.  ] 54o 


TERBES  POLURES  jVUSTRALES. 

Mus  ll<T*ICTiaOBS. 

Eipëdition  du  D'  Jean  Gharcot  : 

ZootogU  :  Poissons  recueillis  par  M.  Turquet.  (Ktude  jwr  M.  Leun  Vaillant.).      i38 

—  Poissons  :  Nouvelle  espèce  de  Chanidilkyi.  (Description  par  M.  L.  Vail- 

lant)   9S6 

—  Crustacés.  Isopodes.  (Etude  par  M"'  Harriet  Ricbardson.) 187 

—  Crustacés.  Copépodes.  (Étude  par  M.  A.  Quidor.) 97 

—  Annâides    polychètes    (Sjrilidiena).    [Description    des    e^>èces    par 

M.  Ch.  Gravier.] 983 

—  Annélides  polyrhètes  (Héstonicns,  Pliyllododeiis,  Néréidiens,  Euni- 

eiens).  [Description  des  espèces  par  M.  Ch.  Graiier.j 3^.6 

—  Annélides   poljrhètcs.  Aphrodisiens,  Ampliinomiens,  FlabeUij^-riens, 

Maldanlens,  Ampharélieas.  (Description  des  espèces pr  M.CIi.  Grti' 

vier.) 535 

Hi-sina.  —  111.  A3 


ibyGoogle 


—  IM  — 

HkBS  IHTtlGTIQUU  (iHllï)   : 

—  Annëlîdes.  SipimculidM.  (Elude  ptr  M.  Marcit-A.  Hénibel.) 1*7 

---  Tera  :  Tridadee  mariniles.  (Ueectiptloa  ptr  M.  Pud  Hdei.). 3gb 

—  Vers  :  Turbellaric  Rhabdocèie.  (Étude  par  M.  A.  Vayasière.) thg 

—  Mollugifuea.  Gastéropodes.  (Elude  par  M.  A.  Vayuière.). 1(7 

—  Mollusques  :  Chitons.  (Étude  par  H.  le  D'  Joh.  Thiele.) 5&9 

—  Mollusques.  Lamdti branche».  (Etude  par  M.  Edouard  Luny.) hà 

—  BracliiopodFs.  (Étude  par  M.  D.  OËhlert.) 55n 

—  Tunieiera.  (Étnde  par  M.  Sluiter;  s'  nob-.) &5l 

—  Holothuries.  (Note  préliminaire  par  H.  Clémml  Vane].) htta 

Orcabis  »u  Sdd.     • 

Zoologie  :  Mollusques  recueillis  par  M.  Valette  de  fiuenos-Aires.  (Étude  par 

M.  Edouard  Laniy.) lïi 

—  Uotatliuries  du  (jcnrc  TAyoM  rvcueiltios  par  M.  Vriotle,  d«  BooiDS- 

Ain».  (Descriptions  par  M.  i:.  Vanef.) Aoo 


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TABLE  ALPHABÉTIQUE  DES  ESPÈCES 

ET  DES  PltmCIPAUX  GENRES. 


VERTÉBRÉS. 


HAMHIFKREN. 


Aeoaxji  cahirinns  E.  U«affn>r. . . 
Acomjs   Witherbji   De    Wialon 

Boa  Mfcr 

C^ilopbiu    natrienùs    Waiaei 

TrODM.  nov.  naimp 

Cholo^HU  HoffiDiiiiii  ; 


Colobut 


ingnt 


uTroatM-n 


Cobbui  OuiUleti  Ttodm.  dov.  ip. 
Croddnra  numliu  leauidDii  Her- 


DMim 4S7 

(DipodiUiu)  WRtani  De  Wintoo.  Ai8 

Eqans  Barrbelli  Grcf iSt 

Eqnns  cabdlni  qiuteniure.. . . .  &53 

EqaiiB  PMJwabkii..      3&i,  SSg,  653 

Eqniii  Qiugg*  GmriÏD  et  m»  var.  iÙg 

SrinucDs  algirus  Duveni fli^ 

Fdis  ocreaU  libyc*  Mejer ili'j 

Fd»  ocreati  Hirgoeriltei  Loche.  &A8 

FdîiiocreBUiDtiirituuLatoiTe. .  hhS 

FuDtmbiiliu  Berdmorn  Bfjtfa.. .  A56 

Genetla  «fra  barimm  Wagner.. .  ^67 

Genetta  afra  Bonapartei  Loche.,  ili"} 

G«rtiîUus  pfgaryiu  F.  Cavier... .  AAS 

Heliclii  nwschata  Gny 658 

UerpetUs ichneumon  Lin bh'j 

Hipporidcrus  bioalor  fulv*  Gray.  456 

Uipporidenu  lanaU  Honfielil. .  655 

Kerivoul*  pieU  Piltu. 655 


Mus  decumaauit  lar.  oiger 

Mus  mmeulus  Un 

Mus  miuculiu  gentilM  Brandi. . 

Mus  ratlus  Linné 

Mus  Bylvnticus  algiius  Pomol. . , 

Myatis  cbinensis  Tonies 

Uyotia   H jati*    (  mI    niuriDUs  ) 

Bechsteio 

Rfainolophns     ferrnm    equinnm 

Schreber 

Rhindapbus  euirale  Ua> 


Sôurns  erj^hmis  erytbragaater 
Bijth 

Sciunis  Mac  CMUndi  Rodtdphii 
A.-H.  Edw 

SciuriN  mlgarb  Lin  et  ses  *•- 

Sciunu  Tulpris  dfànua  Fr.  Cnv. 
Suums  vidgaris  arctieua  Troues. 

.«b,.  .0....... 

Sdunu  nilgaris  ilalicus  Bonsp.  . 
Seiurus  vulgaril  kucurua  Kerr. . 
Sciuriu  vulg«ri4  rufas  Kerr. . . . 
SciuruH  vulgaris  varius  Kerr. . , 
Seirii»  valgariii  rulgarls  Lin.  . .  . 
Tiphoioos  mauritianuB  E.  Geof. . 
IVieiMps  furcula  Trouei,  nov.  ip. 
Tupaïa      iérruginet     Bclaogcri 

Biyth 

Vivcrricula     nialarcensis    pallida 

0"> 

XeruB  crylbropus  lenoombritiua 


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OISEAUX. 

Anfbales  unirufu» 

Dendomû  palliata 

DcndrorineU  atriroilm 

Gcotfilta  ptylo; 

Giïoïitta  niBntiina 

LojiUstlicnura  seUria 

Pliîlydor  columbianus  Riveli.. .  . 

Siptornis  gulLuni(us 

Sfnallaiù  Azarx 

Upucerlbia  ortbioïdes 

REPTILES. 

AiiiplorhinLie  Gunlheri  tiocq.  noi. 

•*i" 

Clialeides  pulcbellus  Mucq.  nor. 

«P 

Gliamnjeaii  uaîcomis  Hocq.  nov. 

•P- 

Cryptoposcineus  Mocq.  nor.  gea . 
Cryptoposcineus  miaimiu  Hoctj. 

LampropUi»    «byssmiciu    Hocq. 

"""■'P 

Habilla  betsîleana  Mocq.  oot.  ap. 

Prosjmna  GreigerU  Hocq.  no»,  g  p. 

['rovynma  Varaei  Hocq.  nov.  ^.. 

a5o 

PrusyiruiB  Bocage!   Buulgr 

Scpsina  CrcDoi  Hocq.  non.  sp. . 

DltTflAGIE^S. 
Itana  Theilerl  Hocq.  nov.  sp. .  .  , 


Aletles  Kingslejic  Gùnth 

AtMlea  loDgipinnia  Gùntli 

Aleates  macrophUlmui  Giinib.. 


Alcflles  Popiœ  Pdig.  iwi.  tp.. . .  ^77 

Aleslei  temuTU»  Gunlb &68 

Anabaa  Kjnslejs  Gunth 46g 

Anabae  nigropaonosua  Reiehen. .  i6g 

Artedidraco  ShoUberp  Lônaberg.  1 3g 

Barbus  Brami  Pellgr. S68 

Bariliui  KiDgtdoyœ  Boulgr t68 

BrycoiKuelliîop!<  Gûalb iyS 

GLiEoichtyi  esoi  Gûntb i3g 

ChKiiiditj'B  rbînoeeratus  Rieb ...  1 39 
CharKÙiidés  arrîcaiiu  (Catalogui' 
des  espèces  bisaot  partie  des 

CoUectioiu  du  Muséum) i7S 

Chrynditys  KiosleyK  Gùotb. . . .  1)69 

Cilhariaus  Cuv 479 

Clarias  angoleiuÛB  Sleiadnchner.  ^69 

Gomepbonu  baikalentiiB  Pallaa. .  9a 

Conina  oigrila  Cuv.  et  Val  ....  ^69 
CottocoiD^horui  comepbann^ 

Bcrg 9'.  9' 

CottoeoBepbonu  megalopa  PfI- 


Ipgr.. 


Goltus  Grewiugkii  Dybowiki.. .  . 

CdUiu  Kesderi  Dybowski 

Cyoogtoasus  lenegideims  Kaup .  . 
DisMstiehu*  elefpnoîdM  Smilt. . 
Diitichadus  Touteei  PeU.  hot.  ip 
Eleolrîs  caUrùlriga  A.  Dam.. . . 
Eleotrii  Sen^aleiuis  Sleindacb- 


A6g 
.39 
A7> 
Afi9 

«69 

Etops  lacerU  Cuv.  el  Val A68 

EugnathicbUiya. &77 

Eutropus  Greofellî  Boolgr A69 

Guthonemus  Hoorei  Gûntber. .     &68 
Haplodiilui  epilancber  A.  Dain.> 

Harpagifer  bikinis  Ricfa 

Hemichroniia  bimacidatus  GUI .  . 
Henùchromia  raieiatui  Peten.  . . 
Hemîsticbodiu   VulUnti  Pellgr. 

HydrocMO  Cut 

khtyoborus  Gûntb 

Labeo  macroatoniB  Boulgr 

Haftacembelua  gara  Boulgr 


&6g 
i39 
A69 
Afig 
A68 
A7S 
678 
i«8 
A69 


ib.  Google 


HuUeeaibdiu  Harchei  S«av. . . 
ÏUrciueniiu  Brachyhittus  Gill. . 
HaKUWDÎiu  Hirch«i  Siut.  . . . 

Hesobon»  Pd)^ 

Hierdettes  Bonlgr 

Monnyropt  nijrictiu  Boulgr 

Honnjrrapa  undirostrù  Gûnlh. . 
Naïuucharai  pamis  P^^.  nor. 


is  Gnnth. 

Kaobonii  Boulgr 

Neolebiu  Stemb«cli 

Notothenia  acola  GûDlh 

Nototfaftnia  coriiceps  Richards. . 
Nototheuia    cyaneobrandiB    Ri- 

Nolothan»  ^bbenfroiu  Loonb .  . 
Nolotheni*  nurioMani  GÔBtb. , 
Notothenia    lUKralepdoti    Hut- 

Notothsiùa  miiojw  Gûntb 

Nolotbenia  lima  Richard* 

PeHoDola  vorai  Gûnth 

Pehnttodiroiiiii      nïgrafuâatiis 

P*T 

Pdnutofbromis    n«f>ani    P^([r. 


Pelereiiu  Brumpt   PeUefîT.  nov. 

sp 36B 

Petemiu  Hilgnidi>r6  Boulgr. . .  hOH 

PetKtcephahia  Ballaj'i  Sauv..-.  .  .  A68 

Pelrocepbilo*  Simus  Siuv A68 


Pbago  Gûnth. 

Pbyfiilia  occîdentalîs  Pe%r. . . . 

Pleuragramma     anUrctifum 

Boulgr 

Poljcentnipais  aUmïiaU  Boulf^. 
Polynemua  «juidrifflit    Cuv.    et 

Val 


SaUria»  Gnneri  Pellgr.  nuv.  9p. 
Salarias  phantaaticua  Boulgr. . . . 

PsettuB  sabaî  Cuv.  et  Val 

Sartodacaa  odoë  Btodi 

Syngoallius  Kaupi  RIecker   

Sjnodoiitii  Courteti  Ppllegr.  nov. 

f 

Synodontis   Hiugi  Pellegr.  nov. 

«P 

Tilapta  fliiomargiiiala  Boulgr. . . 
Tilapi*  melanopleura  A.  Dum.  . 
Tracbjuotua   goreensis    Cuv.    el 

Val 

Xeoochwai  spilurus  Gimtli .... 
Xeaomjibis  Nigri  Giintli 


9* 
469 


ft7D 

A  69 


INVERTÉBRÉS. 


CRUSTAC^. 

Acantliophrya  du  Mnaéum  (Cata- 
logue dm) AB5 

Acauthophry*  (Obwrvitions   sur 

In) 1185 

Acantbopbrira  Germai  ni  Bouv. 
nor.sp &86,  A87 

AeantbojiliryR  Harmandi  Rouv. 
noY.  «p Mh,  h»^ 

Aeantbophiys  s[nna»i«ime  Bonr. 
noï,  ïtr. ^87 


Alpheopsia  H.   CouL  (Unie   dc« 

Alplicopsii  Haugi  H.  CoiiU  nof.  i>p. 
Alpheui  aculeipps  var.  triphopus 


Alpheiis  eucbiroïdi>s  TJob.  nor.  sp. 
Alpheu*  hoplitp»  Nob.  nov.  sp. , 
Amphipalranon  Snirati  Noli.  nov. 


Atya  iotermedia  Bout 

Atf  a  Bcabra  Lracb 

Ctridina  Harmandi  Bouv.  nov.  »p 
Cervimunîda  princpps  Benedirt. . 


.5, 
IrgS 
I93 


ib.Google 


Galathe*  meguloebîra  Nob.  no*,  ap. 
Gd>iDpma  nilidu*  A.-U.  Edw. . . 
Gnttbophylluin  trident  N«b,  nov, 

•P 

Haliponu  indrogyaui  Bouv.  nor. 


dui  Sdb.  nov.  sp. . 

Pd«moD  Olfeni  Wiu] 

P*UDunu  regtus  Brit.  Cip 

Palinumi  Yulf[*TM  Lttr 

Pensui  branlienù  Latr. 

Peiueus  carcîmoU  Rûso 

SUgopontonia  Nob,  nov.  gea. . . , 
StigopontoQÛ  coauDânsalù  Nob. 


'■  •?•■ 


SjmalpbeuB  bracliycen»  Nob.  nov. 

«P 

Uroptfcbut   occidonlalis  Faion. 
hSo, 

Déeapodet  Anomouret. 
Anapsguru*    polfoeâeiuù    Nob. 


CtcDobila  rubescciu  Gréer.  igZ ,  5oo 
EupBgums  maonu  Nob.  nov.  tp.  i5y 
Paehycbeles   oroatus  Bouv.   dov. 

9p Aga.  'ig'i 

Pagurislev    maurilanictu    Bonv. 


Pagurns  ammr  Herhst 186 

Pagurus  ^nulimuina  Miers.  .  •  186 

Pclrochirus  punctulabis  Edw. . .  186 

Déctqiodes  Braehtfures. 

Acnueopleura  parrula  St MZ 

Aclsa  ruTopimctaU  Edw. &g6 

Calappa  galliu  Herbst /196 

Curdisoma  arnuluin  HerkI.     ^97 ,  Agg 

Cardisoma  ^Bohuini ''97i  ''9^ 

Cydofp'speiu  DceidenUli»  A.-M. 

Edw A97 

Dacrjtfiliimnug  Nob.  nov.  gen..  a63 


DacryofnlimlDUs    wemita     Nob. 


Dcfkenia  Hclgendorf 

Dicraiiodr<aniB  Baffiuî  Akook  at 

AnderMO &8t,  < 

DiCTanodromia  Dùdsrleiiii   Ori- 

mann..., 48a,  48i, 

Dicranodromia    Hayeui    A. -H. 

Edw 

Dicranodroniia  ovaU  A.-H.  Edw. 

Dorippe  astitla  Fib 

Donppe  cdUda  Fab. 

Dorippe  dorsipes  L 

Dorippe  seideatiU  St . . .     âft«, 

Epibolocera  StimpiM). 

Epixantbiu  Helleri  A.-M.  Edw. . 

Erime^pu*  H.  fiatiibiui 

EopaDopeat  africanua  A.-H.  Edw> 

Geearcînucnt  Edw 

Gecarànus  lagoitama  Edw.  £98, 
Geograpaus  lividji»  A.-M.  Klw. . 

Grapsue  Grapaiu  L. 

Gomeu  bicornia  (G.  reapinosa  de 

Haan) 

Gomeia  disUncta  de  Utan 

Serbstia     (Micn^ÙBa)      vitdacei 

A.-M.  Edw 

HclGrograpsus     penicillalua     dp 

Heterognpaiu  aan^Dena  do 
Baan 

HeUronucia  veniuta  Nob.  nov. 
sp 

HydrothelpboM  A.-M.  Edw 

Leptodius  a>nveius  A.-H.  Edw.. 

MacropbUlmiu  ransobrinua  Nob. 

Maïa  «quinadu  Lalr 

Nurcia  mimetica  Nob.  duv.  cp. . 

Nurùi  rosea  Nob.  nov.  sp 

Ocypoda  afrirana  de  Man. .  187, 
Ocypoda  bippeiu  Uliv. ...  187, 
PaehygrapauH  Iranaveraus  Gibbe. 


ib.  Google 


PurtfdMirophryoDidw  Ni^   wiv. 

B«" 

ParaplMiKipliryeMdMnMUi  Nob. 

""■•P- 

pMtlidpbuN  Edw 

Pbilyrt  btvidorMli*  Ukn. 

Pihmiiiui  hirtellu*  vir.  lErimiiu 

A.-M.Edw 

Pilumniu  merodenUlm  Nob.  oof . 

»P 

Piiulimiw  parruliu  Nob.  aai.  ^. 
PiuaotbeTM  piMûdM  (MmvM. . 
n*t]igra[Miu  JmfMtwa»  de  Hmii. 

Plitf  tbdpbuM  A.-H.  Kdw 

Potunocarcinus  Edw 

PolamiM  Sav 

PoUmon    nargariUriu»    A.-M. 

Edw 

Potamaïuutu  Mm-L»]p 

PoUmoaidé*  (Caltkgue  dta). . . 
Pteudopuniu  uriuU  OrtRwui. 
PMudotbelphow  H.  de  Saïu.  ■ . 
TbalaRiiti  Buurieri  Nob.  novi  ip> 
TiMiamiU  miuiucula  Noh,  aov. 

•P 

TWuuita  Seurali  Nob.  nor,  tf, 
Trichodactjlui  UL  et  Wfaile. . . 
Vddiria  White 

Slomtfuhi. 
ProtosquillB  PoUdï 


Edw. 


Itopodet. 
lEp  itutrali*  H.  Ricb.  net.  ip. . 

Anti»  H.  Ricb.  nov.  gM 

Anlias  Cbtrcotï  H.  Ricb.  uAt.  «p. 
Apseudw  rikiliuiuii  Nob.  sp.  dot. 
Apseudes  Seuratï  Nob  ip.  nor, . 
Auttrimuniu  ■attrctica  H.  Ridi. 


Bagalus  Nob.  nuT.fpB 

B^tiu  [datydtcljrliu  Nob.  m*,  «p. 


Bagaluï  ■tj'lodactjiliii  Nob.  bov.  *p. 

Cjmodacdla  egrogù  Child 

DjaunaoeH*  Nob.  bov.  gea. , . , 
Drniiiwnella  Codit  Nob.  nov.  ip. 
DynamcneUB  [ditura  Nob.   nm. 

V 

EXia*  H.  Ricli.  mv,  gm 

Eetiaa  Tunjueti  H,  fUcb.  nov.  «p. 
(^gantioDe  Giardi  Nob.  ip.  nov . 
Glyphmotui   Bcutiu  H.  Ridi.  ip. 

Gaathia  anUrclica  Stiidar~i  G.  p» 
lariiHodfp 

Haliicrii  iiutralù  Hodg. 

NttlalaDaii  H.  Ridi.  dot.  g«n, , . 

Nolatanaii  (Piratanab)  antar»- 
ticiu  Hodgf 

NoUtaaaù  dimorpfaui  Radd. . . . 

ParacMsidlnopiii  Nob.  nor.  gao. . 

ParaeasaidiaopNJ  Mnlpb  Nol).ap. 

PtakarlhriuOI        puneUtiasiimini 

prair. 

Serolii  RoDtiari  H.  Rieh  tp.  m*. 

Serolis  pdUa  Pfaff. 

Stenelriam  «uabiroBi    Nob.   if. 

Stenelriam   Haosani   Nob.   m». 

»P 

Sjfnidotea  pocifica  Nob.  doVi  «p. 
TaDBw  Swirati  Nob.  nov.  ap.. . . 

Grrkipidtt. 
Ralanus  piiitUcii*  MdIûm 


EbnîniiH  rugotus  Hulton 

PoRicipei  cornneopM 

ScalpeUuin  Boiivisri  A.  Gruvcl. .     i' 
Sea^lum  Di»co«rïi  A.  Oniiel.     *■ 

1NSBG1KS. 
CA>léoptèiti. 


533 


ib.  Google 


Adfpea  cicatricota  Reit 385 

Adype»  undata  var.  wulotica  Kr.  385 
Aelypea    iiadata    var.    vemicau 

Men 385 

Adtiia  Berelieri  Muh i&e 

Addocert  unicalor  Caad 17 

AdoDÏa  yariegala  Goeie 1&6 

Agrïoles  linealus  Lin 17 

Agriotes  Olivieri  DesLr.  nr.  bip- 

poneDÙs  Schw 17 

A^otei  squaliduB  Schw 17 

AgrypnuB  arabieus  Cand 17 

hfÇTjpauB  persicui  Cand 17 

Apate  ÎQiUsUncta  Huit. 38> 

Apate  terebrans  P^as 38o 

AûdidiDS    conveûcollis    Fainn. 

nov.  »p 175 

Alhoiu  Hartiui  Bujce 10 

Atiioni  nigritulus  Reitt «i 

Bostricboplites  comolua  OU,  . .  .  36o 

Brachjeida  Fainu.  nor.  gen. . . .  «78 
Bracbjcda  qiudnrillaU  Fainn, 

DDV.  sp 178 

Bidtea  LichatachoriUummel. ...  1&6 

Calria  decemguUatt  Un ià5 

Gamaria  dolorasa  Fairm.  nov.  sp.  973 

Ctrabua  srugiaiMut  Fiach.  ver. .  383 

Garabiu  arreoda  Fab.  var. »83 

Carabiu  arveoûa  concilia  tor  FUcb.  383 
Garabiia  arvenus  dahuricoi  (t) 

Motsch 389 

Garabtu  caoaliculatus  Ad 383 

Carabna     grantdatua     daaricua 

Motscb 38i 

Garabua     graDulabu     yeuanau 

Balea 38a 

Carabus  Heaniiigi  coDtinntia  La- 

-    pouge- 384 

Carabiu  Henningi  Sahlbergi  Dej.  38fi 

Carabns  Kruberi  var.  Buogei  Gebl.  38  A 

Garabiu  regalls  ditbius  Motscb.  383 

Carabus  tuberfubsu»  Dej 384 

Cardiopbonu  dilutiu  Er. 16 


Cardinj^nu  latescapidatni  BnjH. 


f.  ap.. 


Cardiophoma  minialieolUs  Cand.  19 

Caidif^bonianigratisùmiuBaT»-  18 

Cardii^oras  nigneormis  Bandi.  19 

Cardiopbonu  pennodicns  Fabl.  18 

Cardiophortis  ruficnis  Brollé. . ,  19 

Cardiopbonu  trimaculatoe  Schw.  ig 

Gautirea  latithorsi  Bodig ig6 

Chdeostjrlua    stricdaltu    Fairm. 

nov.  If «7^ 

Cbi^oconi* 'Upuahdaluf  Linné. .  itfi 

Qiyloconu  rulàdm  Bope ihh 

CbjIocoTus  ônùlis  var.  japoniciu 

Welae i45 

Cistela  intarrupli  Fairm.  nov.  a]i.  979 
Giitela    quinqnelineata     Fairm. 

no*'-  »P- «78 

Cjatda  aeivitUta  Fainn.  nov.  sp.  179 

Gislele  subvittaU  Fainn.  nov.  ip.  iSo 

GladopboruateuiiaabellBbullurr.  196 

Cleteus  Fairm.  nov.  gen 17! 

Qeteua  mai^inicoUia  Fainn.  nov. 

■p 97G 

CoceiDella  conf^obata  Lin ii6 

Goccinella  7  panclata  Lin. 1A6 

GoccÏD^  1  &  pnncUta  Lin 1&6 

CoccineUa  rediraita  Weise 1A6 

Cocdnefla  ronina  Lewis iA5 

Coryneles  analis  Klug 38i 

Gor^fna  Rotbschildi  Pie.  nov.  sp..  93 
Demagogus     Duchunei     Letne. 

nov,  ap 5o5 

Drasteriiu  bimaculalua  Rosai 18 

DrasUrinalumaculalas  var.  angu- 

loaepicku  Bupt 18 

Drasteriiu  bimacnlatus  var.  anlJ- 

eiu  fieiti 18 

Draet«rioa  Ggiiratua  Grnu iB 

Eburia  pilota  Erich 96 

Elater  coccinatui  Rye 18 

Qiler  pomanE  St«ph 18 

Bâter  aangninolenlns  Sdirank. .  18 


ib.  Google 


Eucrtnium  dentifrons  Guerin.. . 
Eiodiomua  fltvipn    t»r,    mgn- 

penniiEr 

Formicomas      curtipeDnis      Pic. 

fidjÙB  japonica  Thunb 

Htl]rn4  li-puDcUta  Lin 

HdotB  Lcané  RitMin«  dot.  tp.  . 
Heliocoprii  cundTer  L«uie  oov.  sp. 

Heterodere*  Ronii  Germ 

Hj'peraqûs  japonici  Crotch 

Hjpenqû»  reppaïuis  Herbat 

Milîiu  Fùm.  noT.  gm 

Idatiiu  o|^Ukiica«  Furm.  nov. 

•P- 

Ithoote  beui(Mli>U  vit.  miraliitu 

HoUtb 

Lùm  lalîpemiù  IHc.  dot.  tp. . . . 

LainpjrU  KHïnMna  K<dbe. 

Leis  ufridis  Pdl.  et  nr 

Lndola  eonlis  Em.  OHv 

Laekda  Ineriiue  Bom^ 

Luciola  nigriu  Ero.  Oiir.  nov.  «p. 

Lynu  amptiatui  Fahp. 

Ljciu  Boiui  BoDTg.  aay.  §a, . , . 

Lycu*  constriàus  Fibr 

Lyuu  curtîrtntri»  Bourg,  nor.  qi. 

LycuB  iDlùcetu  Dtlman 

Lfcui  inunpleius  Bourg,  dov,  tp. 
hyeaa  UtiMÎmus  L.  var.  hirptgo 

J.  Thoms 

Lyciu  litithoru  Bourg. 

Ltcv*  obtuutus  J.  Thoma 

Lyciu  oehroplarus  Gorh 

l^cus  RiDrayi  Bourg 

Ljctu  temiOibelUtua  Hurray... . 

Ljcns  trabeiUu  Guer.  Mën 

Hacronoriiu  linibatuB  Noti 

Heianotus  anDuhu  Ericb 

lleluMtiu  wolmattt  Mia 

Hkrapata  Wagneri  La«ie  nov.  sp. 
11  ordella  denndiU  Faim.  nor.  ut. 


.  6     Hordella  mdanoMWU  Faim.  aov. 


tf  ordella  retienlala  Fairm.  nov.ip. 
Morddia    Utragrunma    Faîrai. 


Neerobit  rufipej  Def. . 
Necrodea Ulloralis  L,  . 
N«cropboru«  ai 


Reitt.. 


Neerophonu  bomilor  Fab. . . 
Nemoelita  elegans  Faim.  nov. 
NesogenaeyanipenaieFunn.  n 

^ 

NMogeua  obacura  virais  Faii 


f.  9p.. 


NotoTUB  Bolhscbildi  Pic.  bov.  «p. 
Nyctelia  eircumundata  Leioe  dov. 

'P- 

Onîlis  lEtbiop»  Lesne  noir.  »p. . . 

Opetiopaipua  vp 

Phccf^ala  fulripaouiH  Fairm.  unv. 


Pbieogdi 


PhleoropiM  trîcdor  Guér 

PbUoocopui  vinctua  Gerst 

Pbouapale  frontalis  Fohr 

PitloDotus  Tbes«iu  Gwm 

PlalefM  ocbroplerac 

PycnoKbemtMYifroiuLeracD^v, 

•P 

Saprinua  d(djtu«  Uarseul 

Scymaus  fronldiB  Fab.  var.  spec- 


isFald.. 


Scjmnus  Hofinaniii  Weise 

Siieaîs  craisui  Buyi.  nov.  sp. .  . . 

Silpba  carinila  1)1 

Sîlphi  obscura  L.    cl   var.    dis- 

lincU  PorUv.  var.  dov 

Sîlplia  triatii  111.  c(  var.  cosUla 

Harr. 

SpbœrocauliuecbidnaFainn.nov. 

f 

Stigmatiiun  obokianiun  Fairm.  . 


ib.  Google 


s  I  roDgylinni  tattemttttmt  Ftirai. 

""•■•P- 

Straloccra  peetoralii  H«llti.  . . . 

Sulpim  Fiirm.  no*,  gea 

Snlpiuspuncloslritlui  Fùtia.afi. 

Thm  cîaeU  Fab 

nanalopbihu  rn^Miu  L 

ThtuBtopbilw  ùnatloi  Ftb. . . . 

THcliodM  lepidiu  Walk 

Varittliuf  ■llcrnaiM  Ftînu.  nov. 


•78 


■p.. 


Xflion  wluitiu  Fab... S60 

XyloboKi  dedsB  Lemcaov.  sp. .  igo 
XvtoboKa  gwMnetrica  Lena  no(. 

sp. '91 

Xytopulha  p'.cea  Utiv SSo 

Orthoptèret  p»eudthnivroplirtt. 
DîsptroDenra  Simba  R.  Hart  nov. 


Whuiira  ■bwainîca  R.  Uart.  t 


Isclinnra  elongala  R.  lltrl.  i 


Iidmura  scnegalenni  nambur. . , 
Ischnara  umiTera  R.  Uirt.  nov.  sp. 
Lctlea  Rothschild!  R.  Mart.  Dov. 

»P 

Pseudajjrian  spec.t 

Pseud^frion  biecenilans  R  Mari. 


Pneudaff rion  furrij^orum  Rimbur. 
l'scjdagrion  prtelexUlum  S^lys.. 


Hyminoptim. 
l'i^psi»  limbaU  Guâr.-Men.. . 

HuiUia  ^guil«B  How.  nov. 


Muillx  incana  SUf &16 

Hiutfaa  kMigiipmù  R«al &t7 

Hiutba   Uorgaoi   How.  nov.  ip. 

Si&,  5i6 

Uiutba  wrraU  Fab &17 

HualIiR  ipinoMila  L«l St7 

Dipikrti. 
Cellia  laaaaariTiMHÙ  V«al.  m». 


Colci  gigaolM  Vcal.  no*. 
Culai  Neireli  Vaat.  nov.  i| 
Ex-Simuliam  E.  Raufaaud.. 
Bûnulium  Bockeri  Roub.  ni 
Simuliom  Buiaoni  Roub.  no*,  ip. 
Simulîum  damnotan  Tbwbald. . 
SimuUum  nïgnuu  Hovb.  nov,  tp. 
SÛDulium  ignetceu  Roobi  noir. 

*9 

Sîmulium    intermedium    ItMib. 

"»*•  ''^ 

Simoliiua  Jolyi  Roub.  nov.  ap., . 
fiimi^ium  meUliicum  BdbrdL . . 
Kraulium  porflavnm  Ronb.  00*. 

"P 

Biroolinn  quodrÎTilUtani  Loew.. 
SiiDuliam  Rivoli  Ronb.  nov.  ^ . 

SimuliuBirufipMHag 

Siniulium  Vtetoriai  Roub.  nov.  ip. 
Stmulitun  Wdlntaniû  Roub.i . .  ■ 
Stegomjia    Cartrsoi    Vwt.    IM». 

•P- 

Tabtnus   Cbevaliori   Surr.   dov. 

•P ■ 

Tabsniu    obacarofamati*    Sure 


'•7 


TabanuB  pallidiftcîea  Sdk.  nov. 
Ttbcnui  Ricardoi  Sure.  aov.  «p.. 
Tabaniis  RolbKhUdi  8uK.   nov. 

«P- 

Tabaniu  stiolicdlia  Sure  aov.  tf,. 
Tibaaut  vtlutinu  SnM>  nov.  mi.. 


ib.  Google 


VERR. 

Aimilideg. 

Autolitiu  Charcoti  GnTiernov  sp, 

Aulolitus  gibber  Elilen 

BonhonreUi  Gravier  dov.  gen. . . 
BoDbonraDi  imigni»  Gnviw  nov, 

'?■■ ■.'"":" 

BrancbiomniBChiparedei  Uravier 

no"-^ 

Bnnchîomnii   musliienti*   Gri- 

""*"-«P 

Daijduuie  coiupent  Ehler». . . . 
Duychoiiâ   luctuoM    Ehreutiei^ 

Grube 

Ditrupa  arielina  O.-F.  MùUer*.  ■ 
Ettone  Reji  Gravier  nov.  tp., , , 
Eultlia  Higalabeiuii  Kiobei^g. . . 

Golalia  «ubulifera  Eblera. 

Euralo  Sancti  ioMphi  Grari«rnov. 

"P 

Eiogoae  Turqueli  Gravier  nov. 

•P 

Filagnoa    (SaluMciaa)    Djiteri 

Gnibea  rhopaJopIion  Ebler*. . . . 
HypsicomuB  Maraoïellen  Gravier 

n»'-  *P 

HypdcMUitt  pbroUenïa  Schmar- 

d> 

Hyprâconius  pigmeulitua  Gravier 

nov.  sp 

Lionome  degaos  Gravier  nov.  sp. 
LnmbrieoDercia         Magalbaenûs 

Ki"l.<.ï 

Nereia  Kerguelenaît  Mae-IaUish. 
Oneis  Milhaî  Gravier  mv.  sp.. . 
Owtinia  fiiûfonnlt  Ddle  Cliiaje.. 
FiooiMylIia  comoM  Gravier  nov. 

»P 

Platjnereii»    M^alliBeosii    Kin- 

berg 


Pattnioceropnf  JauMeaumei  Gra- 


PolfimMlegiu  »[ellatiu  Aliild- 
g»»"^ 

Potamilla  Eblani  Gravier  nov.  sp. 

Sabella  fuKa  Grube 

Sabella  Larayi  Gravier  nov.  ap.. . 

Sabellaria  Alcockî  Gravier  nov. 
"P 

Serpula  (Mjdroides) 


Se  rpuia  (Hydroides)  uncinala  Phi- 
lipP' 

Serpula  vermicolaria  Lin 

Serpula  (  Crucigera  )  Webttori  Be- 
nedict  var.  Iiîcornis. 

Spherosyltis    anlarclka    Gravier 


.  sp.. 


Spirobranehu*  gigantoua  Pallu. 
Sfùrorbia  cornu  arietîs  Pbilippi. , 
Spiroitii»  Pagaiilecheri  de  Qui- 

Wagea 

Sf  Uii  brtchycola  Ehlen. 

Vermilioptis  glandiferua  Gravier 


TurMlariét. 
mar^oata  P.  HaHei 


Procerodea  Olilini  itergi>DdBl. . 
ProcerodesWaiideli  P.  Hallez  no 


Rhodoplana  Vayssièrc  nnv.  gea., 
Bhodoplana    Wandelî    Vnyssi^n 


39B 


395 

'h 


GéphyritM. 
aolarcticum    Mi- 


Pbasrulosoma 

cheelsen 

PhascoloBoma  capriforma  Baifd.. 
Phascoloitima  Charcoli  H.  ll^u- 


ib.Googlc 


PhaMokMODM  roscuin  Hicbi^MD. 
Pbaecoloacmu  mirmrilataïun 


Némalhetmnthes. 
AokjlostomR  duodeadis 


MOLLUSQUES. 

déphahpodtê. 


CirroleuthisuinbellaUP.Piicher. 
E3edone     miNcbata     (Lamirck) 

OctojHU  ergaïUau  P.  et  H.  Fit- 

cbtr 

Octopiu  ipoiualis  P.  et  H.  Pii- 

Octopus  vnlgiris  Ltmirck 

Sooeurgui  totraeûrhu»  (d'Orbi- 
Pï)Tiberi 

DfclPOBU. 

ChîraUutliopgîs  Grinuldi  L.  Jou- 

ChiroteutbapusTalûmoui  H.  Fis- 
cher et  L.  lonbîn 

Heterolenlhia    dUpv    (Ruppell) 

Hittioleulliû  Buppelli  Veranj. . . 
Pterjfpoteutbis  Giardi  H.  FÙKher. 

hotàa  CiroU  L.  Joubin 

RomIb  maerosonu  (Délie  Chiajc) 

d'Orbignj 

Repia  cl^gaiu  d'Ortûgny. 

Se|H  B  orbignjrana  Fernisac  el  d'O  r- 

Wgnï 

S^oli  Ronddeti  Leach 

Sepùdi  «candie*  SlaeDftrap. . . . 
Sepûda  acandica   var.  maeroce- 

pfaala  H.  Fischer  et  L  Goubin. 


GiuléropoJe$. 

Alicult  eylmdrica  Ch 39(1 

AiDpuUaria  charienns  Genn.  dov, 

"P '7s 

AmpulUria  gradala  Smith 198 

Ampullaiia  apedoM  PtiSipfd.  59.  179 
Aphenitoma  Locardi  fiivij  nov. 

sp SUS 

Aphyùella   Gravieri    Vajiss.   nov. 

H» 399 

Aty»  Qiueum  Lin 3gQ 

Bartfa«fla  ùlrint  Lenck, 399 

Bulimiauï  oyaMnua  E.  A.  Sm. .  Ai3 

Bdimus  eminnliu  Uor (i3 

BuUa  ampidlaria  Lin 399 

Bulla  striata  Bnigu 399 

Burtoi  nilotica  Pfeifer 171 

Cbareotia  VayMiire  nov.  gea.. .  )A8 
Ghareotia  grandoM  Vaya».  nov. 

sp t48 

Oausilia  Rothfcliildi  Neuv.et  An- 

th.  nov.  sp Ai9 

Cloopatra  cycloniaetoides  Kùeter.  51 
Cypnea  (iiate  dea)  des  Uea  Tua- 

mota  et  Hangarevt  (Gambier).  1 1 B 

Dolabdli  Rumphii  LanuA 399 

Eonea  Hmi^eDtia  E.  A.  Sm.. . .  Ai5 

Guy-Vatvofia  Vayasière  dov.  gen..  1  ^7 

Gay-Valvorit    Françaiai     Vayn.  1  ^7 

noT.  ip 1  &7 

Haminea  panphii  Pbilîp 399 

Hdîx  p^fera  Marten» 3ao 

Helinrion  Raflirayi  Bgt 3^)  1 

Hemiarlbrum  setulomm  Ddl.  &A9,  gSo 

Hjdatina  phyiii  Un 899 

Hydttina  velnm 399 

L«TÎIittorina  caliginosa  Gonld. 

Lamellariopaia  Vaynière  dov.  gen.  1  ifi 
Lamdlirii^wif    Turqnelî   VayiM. 

nov.  tp. i&B 


ib.  Google 


Lepidopleunit  Kerpidenn*  Had- 
don  =  LeplKlûtoB    PtgeatlA- 

timi  P.  PreSer 5^9,     55o 

LîmicoUri*   Cbalbeuû   figt   tu*. 
flammïtera  Neav.  et  Anth.  nov. 

tp 3t9 

Limicoluit  Glurboniiiari  Bgt.. .  168 
l.iraïcularii  connedeut  Hvteos.  69 
LiQÛcolaria  Heagfini  Uarleni,. .      3i6 

Limicolaria  Mirlensi  Smith 197 

Lînûcotaria  rectialrigita  Smith..  167 
LiraicoUria  tubertulata  Huiler. .  «97 
ijimc4ilarii  turriibmûi  Harlens 


Lin 


Eolaria  turrifànnia  var.  obew 


Gtfnn.  nov.  lar 

LiminUria  tarris  Preifler  var.  Du- 

perthuûi  Germ.  nov.  var. . . . 

Limnca  «thio[Mca  Bgt 

LimiuH  •friouu  Bûpp 

HaneniopùfaotarctiuVayu.iiav. 

«P 

Helania  tuberculata  Mûller.  55, 
Microcjrdia  abyHÎoîca  Jîek.  Sai, 
Notarchiu  indicus  Schneigger. , 

OmaUiiB  nobilù  Verrit 

PellilItloriDi  pdIiU  HrU.   lai, 

PhnoAii  BridoDii  Rgi. 

Planorbi*  abyMinieiu  Jick.  319, 

Planorbi»  (doweniis  Bgl. 

PlaDwl»!  coniu  Ehrt 

Planoriiis  Buppdii  Dkr. 

Phj«o|Mi»  afrïciiu  Kn 

Plearobraochu*  Fonkali  S.  Itu- 

pael 

Spbicrinin  «b]>9siiiie)im  Pi^ .... 
Spekia  («ur  le  genre) ,.,..... 
Spekia  lonita  Woodward  (*yii»- 

nfniie} 

Subulini  Mabilliana  BgL 

Sobulina  Uiaiinf^eri  Jick 

Succinet  Baumanni  Stur 

Succinea  rugulou  Uor 


SiMÔnea  itcîata  Kn.  rar.  (iminda 
Mor 

TonicIiM  Thide  nov.  gen. 

Tonirina  Zwbani  G.  PfeETer 

Trivia  (lide  dea)  dct  Iks  Tu«r 
motu  et  Hangareva  (Gani- 
Wer) 

VitriuB  hiaiu  Rôpp 

Vivipara  abjfMÎniea  Mariens. . .  . 

Vivipara  eepoïdei  Snrith 

Vtripara  «wtulata  Marient 

Vivipaia  CMlulila  var.  alla  Genn. 


Vivipara    nutulata    var.    gicibou 

Germ.  nov.  var 

Vivipara  cmtulata   var.  Irilirala 


Vivipara  meta  Harten* 

Vinpara  pagode  Harleiu. .... 
Vivipara  Robeitaoni  Pranenfidd. 
Vivipara  robicunda  Hartens. . . . 
Vivipara  iinieolor  01  îv.  Sa,  59, 
Vivipara    imic«k)r    var    elatior 

Martena 53, 

Vivipara    unieoW  var.   JeOrejù 

Franeafdd 

Vivipara   uiùcoIot   var  LenbnU 

Germi  nov.  «ar 


Adanarca  nitena  Pdaeaew 

Anatina  elliptiea  King  et  Brade- 


np 

AniHiiîa  adama*  Gray 

Arca  deeuMata  Sowerb; 

Arca  imbricata  Brugnière 

Ai«a  niv«a  Chemniti  var.  velata 

SoKei4>j 

Arca  parvB  Sowerbj 

Arca  piGalioa  Lamarek 

Arca  plicala  Chemnîti 

Arca  ventricosa  Lamarek 


ib.  Google 


A»pl>i«  d«a««la  Lin 

"• 

niti 

3l9 

Cudila  muriuta  So««rby. 

Gaimard 

3ts 

Cordium  dioneum  Sowerlij 

Gardium  frtgam  Lin 

^9 

3l9 

Ctrdium  oriitia  Sowerb;. 

Loripe.  di.ergeii»  Pbilipf» 

>i3 

3eH 

119 

Chima  paùfiM  Braderip. 

3o8 

111 

Clumi  spinosa  Brodenp. 

ilotj 

Copbicul.(CorlMcafc»  de  l'Afrique 

fera   Ed.   Umy   nov.   «ubgen. 

éq"»t"™U) 

Corbicula  «syplÎMa  Bgt  =  C  coo- 

ae< 

Maliens  maeulouiB  Reeve 

3ti 

«Arin.  CiiUaud 

58a 

Corbicuia  CtmenHii  Bgt:^C.coD- 

Mr.  Cuminin^  Reeve 

Mil 

Melina  nucieu»  Lamaitk 

CorbieuU  Degousei  Bgt  <=  C.con- 

3i4 

■obriua  CaUI«Dd 

583 

Helina  tukata  Umarek 

'(tl 

Meretrii    Pbilippinarain     Haita- 

KbiwCùllaud 

584 

i^ï 

ÏI1 

Corbicuia  Kyoganict  Bgl = C.con- 

Merelrii  prora  Conrad 

919 

58- 

Corfiiciib     Lavigeriaiia     Bgl  =< 

Modiola  UturaU  Manke 

3ii 

C.  conaobruKi  G«iflaud 

683 

Hodiola  tul^M  Lamartk 

3n 

Corbicuia  asUrtlnella  Bgt  =C.aii- 

Modiol»  yagiaa  Lamarck 

3ii 

tarLina  Harteui 

58Ï 

GorbicnU  Giraudi  3^1=0.  a«- 

58& 

Matela  .agoÉttU  Swrtri»;.  &6, 6o, 

.,5 

CorbÎMiia  Poai  Habille 

bH4 

MDtelima  rostriU  Rang. 

fin 

Corbicuia  Lawiiiii  Germ 

55 

h 

3o7 

Ottrea  felium  Lin 

3ii 

>i3 

Otlrea  rosacea  Soweii)} 

3io 

Osirea  (ineniis  Ginelin 

0»trea  lubtrigona  Sowerby 

Perten  cuDe<d<n  R^ye 

3io 

3to 

Gaulrvcbffna  gigantea  Deaba<rw.. 
Kcll}ia  atutreliï  Lamj  nev.  i^.. 

907 

Peclen  pallium  Lin 

3io 

Kdljia  padfica  Hediey 

ai3 

h 

Lasa.'*  rubra  UunUgu 

aià 

LibiUna  guioaica  ChemniU 

Umopùa  birlella  Habile  et  de 

57 

Rochebnme 

5i 

fio 

ib.Google 


Philobrya  subheris  Pdaeneer.. . . 
PbilobrjB  windeleiiHi  Ed.  Lamy 

Placunanomii  îo&e  Griy 

Pteria  (HarguttiJiBni)  nMrgarill- 

fenLiiinr.  Gunûngi  Rena.  3, 

Pleria  (Hai^uitîlcra)  puiKne 

Radult  fngilb  Ohomoilt 

Rodula  pyfpnn  Pbilippi. 

Scintilla  Owenii  DmIujpm 

Scmde  aostrdi»  Suwerlif 

Septifer  biloenlari*  Lin., ...... 

Spalba  Boarguignati  Aneey 

Sptlha  Chiiiiaiia  Rang. 

Spalha  licnstns  Simpson 

Spatfaa  Kjaiaienus  Lea 

Spbarioiii  Vjuas  Smith 

Synderanja  Seaiati  Ed.  LaVjl  DDv. 

»P 

TeSïqa  crebrîmaculata  Sowerby. 

TdiDa  crncigera  Lamardc 

TdUna  di^par  Caorad 

Tdlina  iuMpiali)  Uanley 

TeBiiia  obliquana  Desfaayes. . . . 
TelliDa  rlMMuboidea  Quoy  et  Gai- 

mard 

Tdlina  rohiuta  Hanley 

TeUiu  nigoaa  Boro 

TeHina  acabjoata  Linné 

Tatfina  rirgata  Linné 

TerMlo^.(i,  *et3) 906, 

Tbracia  meridionalii  Smitb .... 

Tridaena  dongata  Lamarck 

Tridacna  mutica  Lamarck 

Unio  Dembec  Roism 

Unio  etaoeuai»  Ch^wr. 

Uaio  Duponti  Bgt  =  II.  Hante- 

Unio  EdwaraianMBittoU.Uau- 

(Jnia  Graodidieri  Bgt  =  U.  Hanle- 


Unio  (iranliaaua  Bgl  =3  U.  Iiaiit«- 

Ufeio  Hautecœuii  Bgt 

Unio  bypaipfymnui  Hariena. . . . 

Udw  LoonUli  Bgt 

Unio  Moflceli  Bgt  *«r.  rubra  Ger- 

main  nov.  var 

Uni 


liBgl.. 


Vcani  (CliioDe)  antîqua  Klag.. .  kli 

Venua(Cbi(Mu)crispBlaDesiiByes.  an 

Venus  (ChioDD)  Gayi  Hupé. . . .  hà 

Venna  (Chitme)  reikulala  Liiaé.  ^n 
Yotdia  inieqiiiscnlpta  Lamy  no«. 

■p ib6 

YoMia  VaUettei  Lamy  dov.  ip. . .  t  s5 

YiMia  Woodwardi  Uanlej. .   Sa,  lai 

UilflHlOPOnEB. 

KingenaAteockiL.Jugbiiiip.nov.  539 
Terebralula  (liothyiina)  nva  Br»- 

dnp 55& 

TuniCiBtS. 

Amarouciiim    cœruleum    Slaiter 

noï.ap 553 

Aniaraucinm  meridianum  Slailer 

nov.  ip. &53 

Afâdit  Cbarwti  Sluiler 5&â 

Atopogaaier  etongata  Herdman. .  553 

Bultamt  wlduwa  Sluiter 55A 

B<dtenia  Turqurti  Sluiter Ui 

Collella  peduneabta  Qiwy  et  Gai- 

mard 553 

Gorella  antarctica  Siuîtcr 5ôi 

Disloma  glareosa  Sluiter  Dor.  sp.  553 

HalocynUua  sefaMa  Sluiter 553 

JoUana  ignota  Herdman. 556 

Leptoclinum  bigUns  Sluilar  m>t. 

Liaianiaroucittm  magnum  Soiler 

DOV.  tp. 553 


ib.  Google 


Mulgula  mHimt  Stmtw 

PiuryngodictyoD  redoctum  Slui- 

tor  nov.  <p 

P«)jchinum   adirMDom    Uerd- 

Psunniaplidiiuii  umulttum  Sluî- 

ter  nov.  ^ 

Ptumiuplidiuin  ardiMlun  Slni- 

t«r  noY. ip...- 

Ptunouplidium  radialum  Sluiler 

"'>•'■  >? 

PfuniMplidîuiii   triplei   Sluiler 

'"'"■  f 

Stjlei  fleùbilis  Sluiter. 

Stjlei  Grahuni  Sluiter. 

Sljlea  Uctea  Herdnua 

BCHIHODaHU. 

Hololkuridei. 
CDComiria  uiUrtlïu  Cl.  Vincy 

no".  sp 

Cucnmuû   lUenuaU  Ul.   Vaoty 

(■ucumarU  grandi»  Cl.  Vaiwj  nov. 

•P 

Cucumaria  irregiiUrû  Cl.  VaDey 

Ciiuuuana  laterdii  Q.  Van«j  nor. 

'P 

Cucumaria  Turqueti   Cl.   Vaney 

p8olu>  anUrcticui  l'Iiilij^i 

Psdus    Ckarcoti   C.  Vasef  nov. 

»P 

Psolus  granulomi*  Cl.  Viney  nov. 

»P- 

SyniUiclet  Ctrihtrgei  (^1.  Vinsy 

nov.  ip. 

Tbyone   Scolitt   C).   Vanej  oov. 

»P 

Thyune  lurricala  (.1.  Vaney  nov. 


BRïniOAinKS. 

CheilotUimtt. 

Lùta  d»  eapèeet  rccudilics  par 

lee  «ipéditioiit  da  TraMtlhmr 

(1881-1881)  et  du   TatiMUM 

(1883)  drewée  p«'  H.  Cahot, 

i5&,  i55,  i56, iig, 

Bugula  eburnea  L.  OaWl  nov.  f. 

Cellepora  intrirala  L.  Catiel  nov. 
'f- 

Cellepora  )acini<na  L.Calvet  nov. 

•P 

Cdiepon  protecU  L  Ca)v«t  nov. 

«P 

Escbaroîdes  Billardi  L.  tiahct  nov. 

•^ 

GemoUipara  arituacDla  L.  Caliet 

Hatwellia  ■ll«raaU  L.  Calvet  nov. 

"P 

HdiodoDU  L.  Ctlvet  nov.  gen.. . 
Heliodoma   isoplicaU  L.   Calvet 


khtbyirîa     aviculata    L.    Ctlvet 

i»'-^ 

Lekythopora   UunioM  L.  Cdvet 

"<"■  "P 

L^ralia   Brancoenais  L.  Calvet 

Lepralia    inflala    L.  Calvel  nov. 

»P 

Lepralia  Wateni  L.  Cahel  nov. 

¥ 

Hamillopora  SmiltîL  Cahel  aov. 

»P 

Hembranipora  Joubiro  L.  Calvet 

Myriotum  alranguliUiin  L  Calvet 

Palmicdliria  LcnuisLCaliclnov. 


ib.  Google 


Spiniïtrelj*  purpurea  Lamarck. .     579 
Siephanoptilidéfl  Bouk  nov.  hm.     1  an 


—  655  — 

Retepon    mordinaU  L.    Calvet  Spirtstrella  Bonnet!  Topsent  nov. 

nov.  «p i6;t 

Retepora  ramuloM  L  Cilvel  nov. 

■p '«■ 

Betepon  Sparteli  L.  Calvet  nov. 

Betepordia  hirmtt  L.  Ctlvet  nov. 

«p. i64 

B^porelli  incrustdta  L.  Csivet 

Dov.  sp 164 

Sehùoporella  coofuM  L.  Calvet 

nov.  ap 117 

SchiiothecB  Talismaai  L.  Calvel 

Setosellina  L.  Calvet  nov,  gen.. .      167 
Setosellia*  Boulet  L.  Calvet  uav. 

•P '57 

Smittia  inerma   L.  Calvet  nov. 

SmîUia  pnealta  L.  Calvet  nov.  sp.     161 


CriaU  lenella  L.  Calvel  nov.  ip.. 
Eoldophora  reticulali  L.  Calvet 


EotabphDra  aubverdcillaU  L.  Cal- 

Entalophora  tranalucida  L.  Calvel 

"<»''•  «P 

Homera   branscoensif    L.  Cnlvet 

no*- V 

Idmooea  fragiiû  L.  Calvet  nov. 

•P 

a  borrida  L.  Calvet  nov. 


Scylalii^»  Gravier  noi.  gen.... 
Scjlaliopeis  djibouteiuû  nor.sp.. 


SpoHgiairt». 

Acanlhella  «urantiaca  Keller.. . .  56s 

AiiDyMt  GravieriTopseat  oov.ip.  563 

ChondroM  renifonuit  Nerdu. . . .  568 

CÎDtehyn  Sebulicn  Kdier 56$ 

ClioDa  vMtifica  Hancock 561 

Clioaa  viridis  Scbmidt 56A 

Donatla  arabica  Topaent  nov.  sp.  667 

DoDatia  [ngalli  Bowerbank 567 

Doaalia  japonica  fioUas. 56G 

Echinodirtyum  BabeUatum  Tojv^ 

sent  nov.  sp 56 1 

Euspongia   ofikinalia  (Lin.)  var. 

arabica  Keller. 558 

HeleroDema  ereeta  Kdier. 568 

Ltops  Jnusseaumei  Topsent  dov. 

Latruncula  corticata  Carlo-.. . . .  56!) 
Leplosia  lancifera   Topicnt  nov. 

Leucetla  balbybia  Haxkel 557 

Pacbychalina  alveolopora  Topsent 

nov.  sp 55H 

PbïUospoD^a  cordifolia  Keller.  .  558 
Phyllospongia  (bliaacens  (Pillas) 

Lendenfeld 558 

Reniera  decidua  Topsenl  nov.  sp.  56n 

Hgdroidex. 

Limite  des  espèces  recaeillie^  par 
les  expéditions  du  Travailleur 
(18S1-1889]  et  du  Talùtnan 
(i883)  dressée  par  M.  A.  Bil- 
lard.   33o,  33i,  33s,  333,     33^ 

Anteonulana  Botenmna  lon{>a 
Billard  nov.  sp 33s 


ib.  Google 


Anleiuduii  Penieri  Billard  nov. 

»P 

AoteoaaUrU     Perrieri     autea- 

noïdea  BiUird 

Antennularia    nmou    plumnlt- 

lioïdM  Billard  nor.  var. 

Cantpaoulaiia    Gravieri    Billard 


Plamularit  attenuata  média  Bit- 
lard  oov.  ïar 

Plamularia  Bonnevie  Billard  nov. 

Zygophjlax  biarmata  Billard  nov. 
T 

PIOTOIOllSBB. 

/n/û«Qtref. 
Opbrydium  vermtile  Efabg 


PiLionoLOO». 
Vertébrét  et  Invertébré». 
Acantboceras  Newboldtî  Kassmel. 

Atectryonia  urioata 

Alectryonia  gre([aria  Sow 

Alectryonia  Manibi  Sow 

Aleclryonia  aanlaoeiuis. 

Aleetryonia  tmgulata 

AUcalina  oUonga  d'Orb.  (A.  lon- 
gs Fischer) 

Bclemnites  daiigsr  Waagen.. .. 
Beieuuiltes  jumarenû»  Waagen . 
Betenmiles  redivivui  Mayer. ,  .  . 
Demiacera!  latidorsatum  Hifli.. 

EcbiaDlampu  Bp 

Galo  borealiï 

Ha|dDcera8  i&odeatïii>rme  Oppel. . 
Haploceras  SUuucii  Zeuefainer.. 

Holcodiscus  ip 

InoMramui  concenlriciu  Sow. .  . 

Janira  quinqu'-CMUIa  Sow 

btinnea  B«rvitlei  Desb 


Limnea  data  Dwb. ..........  &9A 

Lytocera»  Indra  Forbe« 337 

Haeroeepbalîlw  Maya  Waag. . . .  337 

HacrocephaliteB  polythemus . . . .  335 

Hacrocepbalil»  tranneiu 335 

Hagiliu  grandis Toraquist.  335,  338 

M^alagauTua 336 

Uodiola  (  Bracbjdonles)  artuni- 

nata  Deah £gA 

Nautiliu  elegans 337 

Oppelia  subùdena  Font 335 

Ostrea  Grandidieri  Fisch 337 

Ostrea  pelecydîon  Fisch 337 

Pdtocenu  sp 335 

PeriaphinclM  B«ryrichi  FutUrer.  33E> 

PeriopbÎDctes  PrdRri  Favre 335 

Phacoîdes  (Lucinoma)  saiomm 

Lmk 59A 

PhjFllaceraa  ptycoicum  Zett 335 

Planorbia  coacarue  Desh h^h 

I4anorbi«  padenns  Deah Bgï 

BhyncoadlaincoiulaDsDav.  335,  337 

Tcrebratula  Dbosaenais  Sitehoi.  335 
Tilanogaurus  madagascoriensie 

Dep^ret 336 

Trigooia  scrabra  Lamartk 337 

TurriWIa  difBwBs  d'Orh 387 


Plmlet. 
Aralia     (Hacropauai)     1 


59! 
593 


Chara  Lanani  AiL  Bro: 
Eupborbîopbyllum  vêtus  de  Sap. 
Honochofia      iiiu]liner»g     Ad. 

Broug  ap 593 

Myrica  stdibaringiaDB  de  Sap. .  6g4 

Neriom  pariaienu  de  Sap, 5gA 

Nipadites  Heberlî  Wat SgS 

PanduiiB  lutetianus  Ed.  Bnr..  ,  59'! 

Pinus  Defrancei  Ad.  Brong 59A 

Zityphus  paeudo-Ungcri  de  Sap.  ôgft 

Yucca  BoherU  Ed.  Bur Sgù 


ib.  Google 


BOTANIQUE. 

Arachù  bjpogœi  L 

Cryptostegia   gnndiflort   (Roic- 

burg)  B.  Br 

Decftnemopsîi  Cost.  et  Gall.  nov. 

een 

Deua«mopn«    BphjUa  Cost.  et 

GtU.  noY.»p 

EletUrii  cardamomum 

Kompiina  elaslica  CobL  el  Gall.. 

Lodoicea  Seychdlanim 

Hsndenia  madagascarieims  Coat. 

et  GbIL  dd«.  tp 

Mandenia  TeimcuN  Dcne 

Ui<Todr«CDÎde«  Haa  no»,  gen. . . 
UicroHlncoidei  aqiiamosui  Hua 


Nepenthu  madagacariengis  var, 

cjlindiîca  Dubard 63 

Nepenthe*  Hootroniieri  Dnbard 


Tlepentbes  Viellirdi  Hooker. ...  64 
Penlopetia  androsmùfolie  Dcnc.  Aiti 
Penliopetiopsii  CoïL  et  Gall.  noi. 


Peatiopetiopsia  OTalUbUa  CosU  et 


S.i8CMlema  Decoracî  Cosl.  et  Gall. 


noï.  ap AiB 

Sarcortnna  TÎminale  R.  Br. j  1 7 

Sdtamin^    noaTeltes   du   Mu- 
séum (liste  dressée  par  M.  F. 

Gagnepain) 9*3 

SecamoDe  Geayi  Cost.  el   Gall. 


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TABLE  DES  FIGURES  ET  DES  CARTES 

CONTENUES  DANS  CE  VOLUME. 


ZOOLUGIB. 

Mammijirei. 

CoiM^i  :  Egitni  quagga  Gmplm,  pi.  1,  fig.  i,  d'après  la  p)i[>toj,Tipliie  (lu 

spMinen  conservé  dans  les  GelcrîeB  du  Husdum  de  Paris  (Espèce  éteinte),     àtig 

Zèbre  de  BurcbcU  ;  ffuiu  BurcMti  Cray,  pi.  II,  %.  H,  d'après  Ifi  photo- 
graphie du  spéûmen  conrarvé  dans  les  galeries  du  Muaéum  de  Paris 
(Espèce  éteinte) A5) 

GliCTil  MUvBge  :  Equui  PrijaiaUlM  de  Dioungarie ,  pi.  III,  fig.  3;  étalon 
égé  de  5  ans,  aclucilcmcQt  viiant  au  Mméum  de  Paris  (pelage  d'été). 
D'après  M.  Terrier,  chef  dee  trataux  de  Taiidermie  au  Muséum 153 

Clieral  aauvege  :  Equtu  Prijaralikii,  pi.  IV,  (ig.  h.  Statuette  eiécutée  par 
H.  Berthier,  d'après  l'étalon  actuellenjenl  vivant  â  la  Ménagerie  du  Mo- 
séum &53 

Cheval  quaternaire  :  EqKvi  caballui,  pi.  IV,  fig.  h.  D'après  un  dessin 
gravé  sur  bob  de  Renne,  grotte  de  la  Msddcine  (d'après  M.  Piette).. .      Iibi 

Cnislacég. 
Aipheopiii  Haugi  H.  Coutière,  nov.  ep.  : 

Fig.   I  a.  Région  antérieure   et  appendices.   —   a.   Un  arcond  apé- 

cimen  dont  les  yeux  sont  beaucoup  plus  sailtants 3^8 

Fig.  3  A.   Pince  de  ta  i"  paire,  ^  4'.   Détails  des  doigts.  —  c.  Carpe 

de  la  9*  paire d.  Patte  de  ta  3*  paire 37g 

Pagvriitei  nuun'ltmi'cuJ  Bour 186 

ln$eetei. 

COLioPTlMS. 

Lyciu  BtKuai  J.  Bourg,  nov.  sp.  Ëlytre  droit 1  g3 

Mierafate  Wagneri  Lesne  nov.  sp. ,  (f  ,  vu  de  proGI 1 3 

NycUlii  circumdata  Lesne ,  (^  ,  vu  en  dessus 1 G 

Xylobotca  decita  Lesne  nov.  sp.  Abdomen  du  d*  *u  en  dessous.  —  p,  pièce 

pleurale  du  dernier  segment  apparent t^i 

Xylobotc»  gKmuiriea  Lc<>ne,  nov.  sp.,  ^r  ,  vu  de  Iroît  quarts,  en  arrière. .  191 

Simutiam  .-  Caractères  présenl^  par  les  patlra  postérieures. sS 

Simitiitm  Mgi,  ùg.  1.  Mélataree  et  patte  postérieure  droits 16» 


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—  659  — 

MoUutqw*. 

Aphaailoma  Locardi  Baviy  nov.  sp 548 

Corbiaila  : 

Fig.  17  a.  Corkie^ila  eomobrùia  CsUlBud.  —  b,  Corincula  mgyptiaca 
BourguigDit  lypc.  —  e.  Corbienta  lublruacala  Bourguîgnit  type.  — 
d.  Carbieala  Dtgomeî  Boui^igaal  type.  —  Toutes  ee«  Egnre*  eoat  on 

peu  plui  grtiKlm  qua  oiture 589 

Fig.  18  a.  Corbieula  Kyngaaiea  Bourguignat  type.  —  b.  Corbicala 
Langtriana  Bourguîgiiat  type.  —  e.  Carbicula  JoabtHt  Bourguignit 
type.  —  d.  CorbmJa  Cammmi  Bourguignit  lype.  —  Toutes  c«a  Sgurea 
«ont  UQ  peu  plus  gniodes  que  nature 583 

Ihteromoetra  lamiiàftm  Ed.  Lainy  nov.  np.  ; 

KifF.  I.  I.  Valve  droite,  face  externe.  —  1.  Charnière  de  la  valve 
droite.  —  3.  Charnière  de  la  valve  gauche &5 

Ktlli/ia  mulralii  Ed.  Lamy  nav.  fp.  : 

Fig.  a.  I.  Vaive  gauche,  face  eiterne.  —  *.  Valve  gauche,  faca  in- 
terne. —  3.  Valve  droite,  face  interne i<t 

Limieolaria  (um/omui  Hartena  var.  obtta  Germaio.  Pig.  5.  Deui  tien  de 
la  grandeur  naturelle 170 

Uargarita  sp.  forma  juvetàtU.  —~  Fig.  1 laS 

Montttguia   Cltarcoti  Ed.   Lamy  nov.  ap.  —  Pîg.  1.   1.  Valve  droite.  — 

s.  Valve  gauche A6 

Mentaguitt  Turqiuti  Ed.  Lamy  nov.  sp,  —  Fig.  3.  t.  Valve  droite.  — 
a.  Valve  gauche &7 

l'hîlobrga  tublftvù  fiiaeneer.  —  Fig.  5.  t.  Valve  gauche,  Tace  eiterne. — 
a.  Valve  dnnte,  faM  intome 5i 

Pkilobrga  tKindeleiuii  Ed.  Lamy.  —  Fig.  A.  Valve  droite  ;  1.  Face  ex- 
tente. —  1.  Face  interne 5o 

PU'odm  (Camtrama)  Htrdeltli  L.  Gcnnsin  nov.  sp.  —  Fig.  a.  Deux  tiers 
de  la  grandeur  naturelle 67 

IHiodim  {Cameronia)  Herdehti  L.  Germain  nov.  sp.  var.  M<AU  nov.  var.  — 
Fig.  3.  Deux  tîer»  de  la  grandeur  naturelle 58 

Pîtodan  {Camrrmia)  IchadioMii  L.  Germain  nov.  ap.  —  Fig.  b.  Deux  tien 
de  la  grandenr  naturelle 4 1 

Syndeimya  (Abra]  Snu'ad'Ed.  Lamy  nov.  ep.  —  Fig.  i.  1.  Valve  gauche, 
face  externe.  —  a.  Valve  gauche,  face  interne.  —  3.  Charnière  de  la 
valve  droite a  1  o 

Yoldia  iiutquùeulpta  Ed.  Lamy  nov.  «p.  ->  Fig.  3.  Valve  drulLe  ;  1.  Face 
inleme.  —  ».  Face  eiteme laS 

Voldia  Vahitti  Ed.  Lamy  nov. 'ap.  — Fig.  h.  t.  Valve  droite,  face  eiU'rne. 
—  a.  Valve  gauche,  face  interne, 196 

Brachiopodei. 

Kingtna  Atcocki  L.  Joubin  nov.  sp.  : 

Fig.  I.  Intérieur  de  la  valve  dormle  montrant  Tippareil  brachial  vu 
nonnalemenl ,  grossi  3  foii 53 1 


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—  660  — 

Fig.  3.  L'tppirei)  brachid  vu  de  côté,  moatrattl  les  courbures  des 
bandeleUea  et  leurs  rapports  avec  les  eraru  et  le  (eptiun 53s  ' 

lÀothyrina  ura  Brodenp,  de  grande  taille.  —  Fig.  i.  a.  CAté  dorMl.  — 
b.  OAi  venlral.  — -  e.  ProCI.  Grandeur  uiturelle 550 

Liothgrina  uns  Broderip,  de  moyenne  tiille.  —  Fig,  i.  a.  Inlérieur  de  la 
»»lïe  yentrale.  —  i.  Intérieur  de   !■   viWe  doraale.   Grandeur  nalu- 


ÉchùiodeTWUi. 

■  ObOTHUlIS. 

Thyone  Sculim  C.  Vaney  nov.  sp.  : 

Fig.  I.  Plaques  calcaires  de«  (^unit^aU.  Gr.  =  loo Aoo 

Fig.  1.  BilonneU  des  pédieelles.  Gr.  =  aoo Aoi 

Fig.  3.  Corpuscule  calcaire  dos  t^gumeals.  Gr.  =  «oo &09 

BOTAKIQUE. 

Aracliide  :  Aradtii  lii/pagma  Un 3  io 

Cocotier  de  mer  :  Lodoicea  SeyeheUaram.  —  i.  Section  d'une  noii  au- 
dessus  des  lobe*,  montrant  la  fermeture  fibreuse.  —  i.  La  m£me,  l'ap- 
pareil fibreux  enlevé.  —  3.  Vue  de  cet  apparàl.  —  i.  Coupe  en  tra- 
vers de  l'appareil.  —  5.  Section  de  la  noix  entre  les  deux  lobes.  -~ 
6.  Les  lobe:  vua  d«  face,  l'appareil  euleré.  —  7.  L'embryon  dans 
l'albumen,  i  l'entrée  de  l'appareil,  grand,  nat.  —  8.  Portion  de  lanoii 
de  grandeur  oatarelle,  montrant  les  traeea  de  fibres  de  l'envdoppe.  ~ 
9.  Pragmcnl  de  l'éeorce  de  cette  cnvdoppe  avec  CocbeniUea,  de  grand. 

nat 587 

Ntpentk»!  : 

Fig.  1.  f/epialhtt  madagoêcariiatù  ;  I.  Asùdie  normale.  —  II.  As- 
cidie de  la  base.  —  111.  Asûdie  de  la  variété  egUndriea  DubwtL  Un 
tiers  gr.  nat 6& 

Fig.  a.  Nepmlhtt  Fitillar^  var.  D*fianehêi  Dubard  1  Asddic.  Un 
lier»  gr.  nat 65 

Fig.  3.  I.  Inflorescence  fructifiée  du  !i.  Vinttardi.  —  II.  Infloresceoce 
fructifiée  du  N.  MoHiroutitri  Dubard.  Deux  cinquièmes  gr.  nat 66 

GÉOLOGIE. 

Constitution  géologique  de  la  partie  S.O.  de  la  coUino  de  Paasy  (Paul 
Combes  fils) 7« 


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