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BULLETIN
DD
MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE
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foy,i<K.MOSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE
BULLETIN
DU
MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE
TOME DOUZIÈME
1906
PARIS
IMPRIMERIE NATIONALE
MDCCCCVI
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^t^i'i BULLETIN
DU
MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE.
ANNÉE 1906. — N' I.
86' RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM.
['RÉSIDENCE DE H. EDMOND PERRIER,
DiiBCTEiri DV mmiom.
M. LB PiisiDENT dépose sur le bureau le fascicule du BnUeiin
pour l'aunée igoS, contenant les communications faites dans la
réunion du 38 novembre 1 go& et la table des matières du tome XI.
Par arrêté du s8 janvier igo6, MM. Giillb, chef de l'École de
Botanique et des Parterres, Coustst, officier d'administration d'ar<
lillerie coloniale, et DAiiTAn,pré[)arBleur au Muséum, ont él6 nom-
més officiers d'Académie.
CORRESPONDANCE.
Par lettre du 3 novembre 1906, datée de Batavia, M. Skaas
(Paul), Correspondant du Muséum, annonce l'envoi de collections
et donne des renseignements sur ses recherches.
M. Vissi (Guillaume), dans une lettre datée de Gueiif^ùrc (Mo-
zambique), donne des renseignements sur un tremblement de
terre qui s'est produit dans cette région le 39 septembre 1908 :
Une KcoiiMe l^ère, composée de deni oseillationH consécutives, s'est
lait sentir, lo aa septembre igo5, sur la rive droite du Fungué. sur une
Miiaxiis. — Ml. 1
iby Google
— 2 —
longueur de près de 160 kHoraètres. ObBenrée par moi à Gueagère, elle a
été également ressentie k Bendoula, station de la voie ferrée de Beira h
MaceqDece.parM. Henn Davignau, ingënieurâla compagnie anglaise du
Maehonaland Raiiway. Il était deux heures de l'aprie-midi.
D'après les reaseiguementa des Noirs, cette seeousae ne s'est pas lait
sentir sur la rive gauche.; die ne s'est produite ni au-dessus, ni au-dessous
de ûuengère.
Un certain émoi chez les Gafres a suivi cett« oscillatioD, car, d'après
leurs dires, aucun mouvement semblaUe n'aurait, de mémoire d'homme,
été ressenti ici.
Par lettre du a 5 novembre igo5, datée de Kayes, M. le D' Db-
GOKSt (J.), Correspondant du Muséum, anaonce renvoi d'une caisse
d'Oiseaux et se propose de recueillir des coUcctions pour les divers
services de notre Établissement.
Par lettre du 36 décembre 190&, datée de Tuléar (Madagascar),
M. Gui annonce Teavoi de six caisses de collections diverses.
M. Hamï donne lecture d'un passage d'une lettre qu'il t reçue de
Braiiavilte. M. Bruasaux, attaché à la commiBsion de délimitation
franco-allemande du Cameroua, lui écrit k la date du aS octobre :
La mission au complet est i Brazzaville depuis trois jours; la mission
dletiiande nous a rejoints el nous quittons Brazzaville dimanche (a<) octobre)
pour remonter In Sniigha et commencer les opérations à Bania. Je suis chargé,
avec le docteur Ducasse , de tontes les collections ; je vais donc pouvoir, je
l'espère, vous rapporter des choses intéressantes.
M. Hamy a aussi reçu des nouvelles de M. de Zeltner, qui a com-
mencé des recherches déjà fructueuses aux environs de Kaycs, où
il est attaché qui bureaux de l'Administration coloniale.
H est heureux d'annoncer à l'Assemblée que le voyage d'explo-
ration de M. Chudeau dans le Sahara se poursuit sans incident
ilcheux. Deux longues lettres, datées de Tamanghasset et d'Ifé-
rouane et parvenues après de longs retards, abondent en rensei-
gnemenlâ nouveaux sur le Sahara occidental, étudié au double point
de vue géologique et paléo-ethnograpbique.
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La miwîoD de M. U lieutenant Desptagnes a été très fnictnease;
M. Hahv annonce que le brillant explorateur est rentre avec une
collection très importante d'échantillons de roches et d'objels pré-
historiques et ethnographiques.
Enfin H. le capitaine Ddchem» a rapporté de sa mission en
(Jiimbie des documents anthropologiques nouveaux ut intéressants
<|ii'il a bieu voulu déposer au laboratoire du Muséum.
H. le professeur GainANi présenle une série de préparations
concernant la pénétration des larves de l'Ankylostome duodénal
tisns la peau de l'homme, envoyées par le D' Hebmar, Directeur de
l'Institut proviacini de Bactériologie du Hainaut, k Mous (Bel-
giqu'')-
M. le professeur A. Lacioik fait passer une série de projections d'ex-
ploaions du volcan du Stromboli qu'il a récemment photographiées.
M. Sbdiat expose les résultats de la mission dont il a été chargé
en Océanie, de 1903 i 1906; après un séjour de deux ans dans
l'archipel des Gambicr, ce naturaliste a visité la plupart des lies
coralliennes de l'archipel des Tuamotou. En ce qui concerne l'ori-
gine des perles chex l'Huître periière de ces nagions (MargariH/rra
ntargaritytra var. Cmmnfft Reeve), M. Swrat a pu inonlrer qu'elles
sont lo résultat de le calcification de kystes déterminés par la pré-
sence, dans les tissus, de larves de Cestodes dont tes formes adultes
se rencoalrent dana le rectum des Raies-Aigles {Aètobatû narmari
Euphr.).
Le D' Pbttit (Auguste) présente à la Réunion des Naturalistes
les encéphales de Cétacés provenant des campagnes scif^ntiGques
de S. A. S. le prince de Monaco et fait connaître les résultats prin-
cipaux qui se dégagent de ses observations, relatées dans un
mémoire avec planches formant le fascicule XXXI des vRétultaU du
campagnes idm^Jiqaei accomplie» »ur «on i/aeht par Albert I", prince
Kuverain de Monaco, publiés sous sa direction avec le concours de
M. Jules Richard, chargé des travaux zoologiques à bordn.
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Itelàtivoment aii poids do Vencéphalo, il signale les imporlanles
recherches de Max Webor.
H. Mrnbgaos dq>ose sur te bureau de l' Assemblée , pour £tre
oITerte à la Bibliothèque du Huséum, la deuxième parlïe du travail
qu'il vient de publier, en collaboration avec M. Hetliuayr, sur les
Eipka eritiqueB et Us types du Groupe dea Passereaux trachéophmei de
r Amérique tropicale appartenant aux coUectiotu du Masiam.
La première pnriie a paru dans ie BulUtin «iu Muséum (a" 6,
igo5) et comprend les familles des Cono^o^^ides et celle des/fyluc-
tidés. Dans celte deuxième partie, les auteurs font la revision de In
famille des Dendrocolaplidés ou Grimpereaux américains.
Dans les nombreui échantillons du Muséum, ils ont pu décou-
vrir deux formes nouveiles, qu'ils ont décrites sous les noms de
Geotitta paytœ et de Philydor colttmbiamts riveti.
D'autre part, ils ont pu antheotifier ou retrouver un certain
JiomlHV de types, dont on avait oublié la présence dans les collec-
tions du Muséum. Ce sont ceux de Geosiua marilima, Upucerthia eer-
thioîdes, Siptomi* gulluralut, Anabatet untrufut, Dendroànela atnrosiris
de Lafresnaye el d'Orbigny; de Leptaithenura setarîa de Temminck;
dti St/naUaxit azara de d'Orbigny, et de Dendomii paititOa de Des
Murs, etc.
Or trouvera, en outre, de nombreuses notes critiques sur les
191 formes et sur les 70 types originaux étudiés. Quelqoes-uus
datent de 1816, en sorte qu'aucun musée ne peut se vanter d'eu
posséder d'aussi anciens.
Ce travail, par la précision des détails et des renseignements,
rendra service aux ornithologistes qui s'intéressent aux Oiseaux de
l'Amérique du Sud.
GOHHDNIGATIONS.
^.V£ ÀVTOBIOGBAPBIS IniolTS DR VlLIiOST DE BoMiKE,
PUBLIER KT tNHOTÉB PAR M. E.-T. HaMÏ.
Il n'est pas de oaturalisle, quelque peu iiislruit, qui n'ait eu l'occasion
de consulter le Dielionnairt raisonné unictrsel d'Histoire Naturelk, contenant
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— 5 —
x, det vigilmx et det «mu^nnif, et edie det tqrpi
eélfittÊ, de» màtiona ti detimtftt fTwàpaux fkimtmine» de ta nature, tnec
l'kûlmn de» trm» règnei el k dMml dn niaget de leun produelioiu daiu la
médecine, dont téeimomie dometlique et ekamptlre el dmu ki.artt et miitien.
Ce volnminenx onvra^ , le pliu sncien du genre que possède notre litUn-
lurelediniqiieetqtii n'a pas ea moins de cinq édîlions en trente-six ans''',
a pour auteur le vo^jogear nalnrdiste Jacques-Christephe Valmont de
Chargé de missions Bcienlifiquei k l'étranger, ou cours desquelles il
avait examiné les principaux musées d'histoire oaturelk de l'Enn^, et
parcauru longuement ]ea Alpes, les Pyrénées, b Suisw, l'Italie, l'AUe-
magne, l'Angleterre, les Pays Scandinaves et même l'Islande, Valmonl
avait formé un cabinet renfennont des rallcctîons importantes et variées,
recuâllies un peu partent et qu'il ouvrait libéralement aux hommes de
science en m&ne temps qu'il instituait un enseignement public (lySG)
continué quarante-trois ans'*' et des excursions géologiques, qu'il appelait
ses UikolitatioH»''\ poursuivies pendant tfent&deui années. Le diction-
naire de Vdmont , qui n'a pas peu contribué à populariser l'étude de l'his-
toire naturdle, n'est pas la seule œuvre pédagogique du laborieux savant.
On lui doit encore un Traité de minéralogie qui a été plusieurs fob ré-
imprimé'*). 11 a donné en outre, à l'Académie des sciences, trois mémoires
pnidiés dans les Actes de celte Compagnie, sur les pyrites et les vitriols,
le raffinage des camphres et celnî du borax, dont il prenait In procédés
aux industriels hollandais.
Enfin il a consigné eu divers rccueilu , et particulièrement dans le Joarml
de Phytique, nombre d'obscrvalions sur la physiologie animale et v^étalc,
la minéralogie, etc. , etc.
Valmont de Bomare, naturaliste breveté par le roi , aurait dd être indem-
nisé des nombreux voyages qu'il faisait eu Europe, accrédité par d'Ar-
genson el par ses successeurs. Il n'avait cependant reçu ancnne subvention
(le la Cour et il ne lui était resté de tant d'années de loborieux efibrts que le
c.ibinet, fort remarquable d'ailleurs, qn'II vendit un jour an prince de
Condé (1788), moyennont une rente viagère réversible sur sa femme.
Mais rémigration vînt ûter su malheureux savant cette unique ressource ;
In pension ne fut plus payée, la collection fui confisquée et dispersée et
Valmont se tronva fort aise de trouver, pour vivre, une chaire d'hisloire
naturelle k l'Ecole centrale de la rue Saint-Antoine.
f Pirii, 176a, 5 »oI. ii)-8°; Pari», 1775, C vol. in-4*; Lyon, 1770, 9 lol.
iii-is; Lycn, 1791 , i5 itA. ia-S'i Lyon, iSoo, lô vol. in-8°.
(•I De 1 756 i 1 788 el de 1 795 à 1 Bd6.
C) D employait ce root «i l'initar de criui H'IiorlioriMli'in''.
<*' Miiiirahgie mt iVoNMlIf (rpuitiuM du Régne HÙnéraL Paris, ViiM«nt, 9 val.
in-8'. .76,.i77. et I77i.
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LaiDOrtdeDanbenton, torvénne dsni b nuit da 3i décembre 1799 ,
lui mgf^n l'idée de m présenter au Muséum, et c'est alors qu'il adressa k
l'Assemblée des professeurs la lettre autobiographique parlictdièrement
lUlérMsaiile que je transcris ci-apris poor notre BuUelin :
Paria, ce 18 nivdM an Tm.
(8 jonrieriSoo.)
Cimna
Vous avez i nommer k It pltce de l'hoiiime qne noui eliérânoiis, respection*
et dont nous pleurerotu très tooglemps la perte. Le vdiiérable et irèa Misnt Dau-
bentou avnit de l'amitid pour OMÎ, je dëaîre troir quelques draiti k ToLre estime;
plein de cette confiaiu» j'oie voua demander TOlre «iffrage poor celte place de
professeur devenue vu«iile an Muséum d'hialoire naturelle. Je >ab tgi de G9 ans,
j'en ai employé &â k démonlrer i Paris l'histoire uatorelle daus ses Irais rjjjnc".
J'ai parcouru presque toutes le* contrées de l'Europe en qualité de vofageur-natu-
raliale avoué par l'ancien gouvernement (je n'en al pis encore touché la plus légère
indemnité). J'ai découvert, en 1761 , It mine de plomb, riche en argent, située
i Cbstel-Audran, dans la û-devant Bretagne (cette découverte ne m'a valu que
mon nom donné au puits central d'eitractioD dans la concesnon de cette miue).
Je suis l'auteur du Dictienimirt raittntU fhUtùir* natarttU et d'un TraiU dt mi-
nrralagii avec dos tables sjaoptiques; ces deux ouvrages ont en la bveur de [du-
sicurs édition* et tndudiona ( mais îan de pajer de mes prt^ res deniers ce que
le (^vemenMPt m'avoit lail dépensw, f ai été uécesùté de vendre pour toujours
ol à boa marché les manuscrits de ces ouvrages).
J'ai lu i la ci-devant Académie des sciences trois mémoires (les époques sont
de 1761 k 1767) ; t* sur les pyrites et la vitrioUsation; 9° sur le ralBnsge du
camphre; 3* sur le raBinage du borsi, i l'instar des Hcdlandais. Ces mémoires sont
insérés dans le recueil des Âicoiu itraitgtn.
J'si consigné dapn le Joamai dt nytiqiu plusieurs observations relatives h la
loologie. En 1788 je cédai ao ù-devant prince de Coudé, et moyennant une rente
viag^ réversible sur la tête de m* femme, l'importante ctdlectiou d'histoire na-
lurdle que j'avoii faite, mais, en 178g, cette mime coileclian est devenue par
l'émigration de Coodé proprù'ls nottonalt; je devois al jouir toute ms «ie et U ne
m'est resté que l'avantage do Is saluer dans les aiyles où je la rencontre. , .
Citoyens administrateurs, vous concerrés sans doute avec sensibilité l'intérêt de
ma demande, ta justice que je rédame auprès de vous (celle d'être votre collègue
au Muséum); cette marque d'estime et de conGanceme seroit infiniment précieuse.
Agréez, s'il vous ptslt, citojeas administrateurs, le salut fraternel de votre
très dévoué ,
VuuosT-Boaint,
Membre (extra nucrot) ds l'IasUtut DStioDsl et qui n'a pour
eiittsr que la place da praresseur à I'ËcoIb Centrale ds la
En ee tempe-là lea dectioiu m faiiaient un peu plus vile que de nos
jouis; dles n'avaient d'ailleorg à sabir aucun contrAle exti^neur. Kl le 8 jan-
ib.Googlc
vûr lâoo, lonqne le vieux Valmont m d^ekln k préKnter sa deouode an
lecrélariat du MoBëum, il apprit que sod maître et ami Daubenloa avait été
remplace l'avant-veiUe , monw de ttft jeim apri» ton Jéeh, En '^Hel, dam
rassemblée desprofesseuraduiôaivABS an vut (8 janvier 1 800), Dolomieu,
encore pritonnierdeB Napolitains i Tarente, avait ëti^ dlii, par 9 voii lur
t o , professenr de minéralogie, en manière de protestation contre l'odieai
attentat dont ii avait été victime k ion retour d'Égjpte.
Valmont de fiomare, membre associe de i'Instilat, depuis la fondation,
dans la section de Minéralogie , a tenti vainement par deux fois . h ta mort
de D'Arcet et de Dolomieu , de devenir membre ordinaire. Privé de sa mo-
de^ place de la rue Saint-Antoine par la sappression dr» Écoles centrales,
le pauvre savant eût été fort aisé de loucher la modique pension b laquelle
loi aurait donn^ droit cette nomination 1 D se relira à Cbnntilly, où il mou-
rut dans la gène au mois d'août 1807, tandis que son Dîciiomtaire épuisait
victorieusement sa einqviime ÀfttiMponrleplus grand proritderédilenr de
Lyon , qui avait acheté fort peu de chose la propiiélé de cet excellent ouvrage.
txs PKBMIBKS lUPPOIITS DE LàTRBILLS IVBC LB MvsÉUM
D'àPlàs vus I.BTTKB 1>B LiMàBCt,
PAi M. Louis nt Nubsac, rous-bibliothéciibr au MusiuM.
Nous avons l'honneur de présenter une lettre autographe de Lamarck
adressée i LatreUle et qui est ainsi conçue :
Paris la ig Rorétlinlii.
(8 mm 1735.)
Le Secrétaire du Mutéum tfkùtoÎTt naturelle au n'inym Latreille, NaturaUtle.
Les proleasears du Muséum d'histoire nitoreHe ont reçu avec reconnoîssance h
boite d'insectes dont vous avei fait présent à l'établissement, et dont vous tvei
angroenlé le pni en plaçant sous chacun deew inseeles Irèa pr^ieui le nom syno-
nimîque de chaque auteur : les professeurs m'ont chargé de vous ailresser leur*
remerclmenti; ils n'ont point été étonnés qu'un homme doBlilB estiment les vrais
talents et qu'ils ssient occupé airec tant de snccés à reculer les boriii>!i des sciences
natnrdles, dîna une partie ausà neuve qu'intéressante, ait voulu contribuer i
fournir i ses concitoyens des matériaui d'élode qui manquaient à la colleclion
confiée à leurs seins.
Salut et fraternité,
LéIMIICI C.
<■> Lettre anlographe sur polit painer carré; renilla douUe, écrite seulement
ib.Googlc
LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ.
MUSÉUM NATIONAL
D'HISTOIRE NATURELLE,
y»Mj avtn. A«^ -«fci^,^/:^ 'd-^vùic ^'U- /9/^UMt^. c/v^
4< A*»
A tons ^rds, celte belle lellre m^le d'être e&Aie ol reprodnite dans
le BnUttin du Mmium.
Les anhif^pheg de Laxnurk sont irèi rarea; l'hùtorien da «avant,
M. Mitfccl Lmidrieu (du Havre), n'en compte qa'nn fraient etno court
hillel qui sont publiés enfae-imilé <''.
''^ Le frtfpnput du minuscrit de Laiurck a 6U reproduit dioi les Anlûvti dt
BaUimqttt par Guitkmin (1. 1, p. gi'g5, bon teite), k prupoi de l'Éloge hiXo-
rique du Clieralier de Liintrck pur G. Cuvirr, lu i l'Aradémifl de« tciencc*, le
a6 octobre i83a. Cet tulognphe, qui BccaHipigiic lu liste des ouvngn de Iw)»-
nîque publiés par Lanurck. «st Aiatsai ea fae-umiU de l'écriLiire de l'^uleurpour
rMonniltrc let ddtcnnînatiani d'eipècM deoi les berbiers. IiililuléM Comparm»»»
dtt Animaux eompoiii evee let Végétaux parnltemml eompnâi't, ce nont douM
)i|pics petit format, uni compter )■ signature Jhlaaiartl, la date (iSiA) Cl un
«pécimen d'étiquettes, Clément de n main.
Lebillat ■ été reproduit dans VUomtu (1887) ot dans Packard, Lamark
(■901); Iwrt leit«; ta sent quatre ligM* adreMéei i l'imprimeur AfpaM, 5 )Ju-
iriAse an i (i8oi).
£n dahon de cea deui reprodoctioni, il n'y a que quatre autographes qui nous
soient signalés dans les publications : d'abord une lettre dont le tmte a éCi donné
dans le Bullitin de la Soeidté botani^t dt France (session de Prades, tSya,
p. lixTiii] et qui lait partie de la collection d'autographes de M. Paul Diun6o
i Heani : c'est un mot que Lamarck passait k Lapcfrou^e, le botaniste p)r6ndcn,
daté de Paris le 3 1 octobre 178g, et qui ceotieiit cependant une appréciation de
l'auteur lui-même tnr mu propre DitUoimaire de Batanifit, — Un autre • paru
dons le Jauriutl de fiatdw'fM de If. Horot, «Mislant au Ifntëuni (t. IV, i8go,
p. a35-i36), diwDé par M. le Dodeur Ed. Bonnet, préparateur, d«M ses Lsurai
»t DocuattHli intdiu ymr unir A SHitlmn dt la Bolatû^tu au uni' tiicU.
(Test le «Traité paasé entre Lamarck et les Éditeur* de l'Encydopédie mélho-
diquen, écrit cen entier de la main de Laroarck» et extrait de ta collectioa
d'aulograpbe* appartenant i H. de Refuge. — Le troisi&ie a vn le jour grlce
i M. Bashrord-Dean, dan* 5cM«e« (U. S., XIX, n* igo] : c'est une lettre oHî-
ùdle du Muséum signée i la foû de Lamarck nCor Dîrectorn et de GedTroy,
aprof. and Secretarj ofthe administration oflhe Muséum ofNalural Historyn; elle
est adrewéeiPeali, denùladelpbîe, et retrouvée dans les papiers de ce dernier.
Elle fut rédigée par Geoflroy aprAi une délibéia^on de l'Assemblée et envoyée le
3o juin 1796. Son eonleite prouve que la signature de Lamarck fut une simple
forroalilé administrative. — Enfin , le dernier a été seulement publié par fragmenla
par HM. Toniaereanet Loiad dans la Jt«nuùilrnw(>DBaitd<i'#iiMifiHiMiif (igoi).
Ceal U lettre de lefui pour U place de Profaaeur de Zoologie 1 la Faculté des
Sciencea de Paria, Ion da la création de cette chaire (18 avril 180g).
Noo* devons le «ignalwiwnt de ces doeumonlj k l'obligeance da H. Marcel Lan-
drieu, qui nous écrit au aiijet de leur rareté : «Il doit pourtant exister quelques
lettrée de Lamarck dans lei papier* de BlainviUe et de (koOroy Saint-Hilaire dont
noua cnnnainanna le* répoaaea; il doit aussi en exister dans les papiers de Bnffon ,
lettres écrites ùm qu'il accoapagniit le ^ de l'intendant du Jardin dans son
voyage en AUemagoe; il nous a été impossiUe de les relroutcr, et nous serions
ib.Googlc
— 10 —
Aucun D'à l'éleodue et surtout rimporiance de la lettre que noas venons
<le citer. Ce sont les archives de la Société entomniogique de France (Dos-
siers Latreille, n* i3) qui, libëndoDent onveHes k nos recherches, nous
offrent cette pièce unîqne.
L'ëminent historien et archiviste du Muséum, M. le pi^fesseur Hamy,
a bien voolu, à notre demande, consulter les papiers de ta maison; il
n'eo a trouvé ni la minute, ni même la trace dans les delibëralions des
professenrs.
A la date oiiLamarit écrivait sa lettre, il était depuis le 10 juin i7g3,
la fondation do Muséum, professeur de Zoologie des Insectes, des Vers et
des Animaux microscopiques. Il y créait cet enseignement, et comme le
porte ia lettre, ii occupait les fonctions de seci'étaire de l'établissement.
Mais avant d'être zoologiste, il avait été botanlate et avait publié la
Flore fraiiçam ( 1 776) qui l'avait fait entrer à l'Académie des sciences. Il
était aussi l'aciteur de la partie botanique de VEneyelopédie méthodique et
avait enfm oecnpé le poste de Conservateur des Herbiers au Jardin du
Roi "1.
C'est comme botaniste qu'il avait été déjà en rapport avec Pierre-André
Latreille. En 1778, celui-ci, âève au collège du Gantind-Lemoine, s'était
fort lié avec Tobbé Just Haûy, son maitrc , ami de Lamarck , et avait ensuite
gagné les bonnes grâces du Conservateur des Herbiers en lui portant quel-
ques plantes curieuses <*'.
Latreille, d'ailleurs, en un autre s^onr i Paris, fréquenta le Jardin du
Hoi, dans les demî«v temps de Buffon, en 1788 '*>.
Hais la lettre de Lamarck révèle les pronières r«lationa officielles de
LatreiUe avec la maison. Elle indique que cdni-ci contribuait k former les
collections «itomologiques , auprès desqndles, d'aMenn, il ne larda pas fa
être appdé pour continuer leur dassement (1798). Dans le même service,
il compta dès 1800 comme aide-naturaliste; puis, en 1899, il devint pro-
fesseur en ronplacement même de Lamarck , quand sa chaire fut divisée en
deux antres, et enfin il y finit ses jours en i833.
partie ulîèremeat heureui si cotte annolalion attirail r«tl«ntîoii de ceux ijiii
[HMaèdent une pièce iiusi rare qu'ans clettre de Ltmsrekn.
Puissent iuseî ces lignes contribuer k Tsire orner de souvenirs concerntnl ce
grand homme la salle qae Ini ■ eonsacrde va Uuséum H. le Professeur Joubin,
qui I pour elle fait «ppd aoi donateurs (voir ce Bidlttin, 10, 190&, p. &60).
>"■' Voir sur le poste de Lamarck les pages de H. Hamy, Lsi dtnù^rt jeun du
Jardi» du Roi (volume du centenaire du Husënm), et le* Atthmi de Guilleimn,
dtées plus haut, sur Lamarck, boUnisle.
(*) JoDBbiK, Biogra^i» viédie«lt, 5, p. 53S. Paria, Panckoncke, i8si.
"> Introduction i l'entomologie, discours d'ouvertarc du Court i'tntonuAegit
au Miméiim, t.], p. *, i83t.
ib. Google
En 1798, Lntreille avait ét^ envoyé par le district de Brive comme ^ve
peiisionné k l'Ecole normale supérieure, établie par déiret du 9 bni-
iiiaire. 11 y était arrivé fin ventAse et y reata jusqu'en messidor, c'est-i'i-
dire de mars à juillet, moins d'an aemeatre'*'.
Notre naturaliste se trouvait à un tonmant de sa carrière scienlifique el
sortait à peine de la période la plus pénible et la plus tourmentée de
aa vîe.
D venait de aobir lea pirea torturea : empriionné comme prdtre dans aon
pays natal et traîné «or In pontons de Bordeaux, échappant par miracle à
une mort eolaiiM. Et cependant il avait toujours joui de la piua pi-ofondc
eonddéntîoD cbei ses compatriotes, concurremment i celle qu'il obtenait
dans le monde «avant.
Maître ifl arts de i'Univeraîlé de Paris, dès 1760, — ce qui équivaut au
litre de docteur es sciences actudlement, — désigné commu prarcsseur
d'iiîstoire naturdle en diverses villes : à Chartres, il Paris, etc., Pierre-
Aodré Latreille collaborait, de Brive, aux Aetei, puis aux Mhiuàrei de la
Société d'Histoire naturelle de Paria, — qui le comptait comme membre
associé depuis 1791 ; — au Journal d'HUtoire naturtlk de Paris,, rédigé
précisément en partie par Haiiy et Laroarck; — an Bulktîn de* Seienees par
la SoàéU plûtomaAîqve ; — enfin dès l'origine (1796) ou Magana eneyeUt-
pédiqve de Hillin. 11 avait déjà puUié Mutilet découotrUi en Fwnce, Dm-
eriptioH de dtux noiiDetbi apèeeg de MudUê (1799), etc., et communiqué
aux Sociétés savantes divers antrea mémoires, avanl-eoureurs et m^me pro-
dromes de son célèbre Préeude» earaetèret gtnériquet de» ineetle» (1796),
qui allait bienlAt révolutionner i'eotouu^ogîe et ouvrir l'ère dite nde La-
(reilleij
Ces indications nous semUent nécessaires pour coroborrer la pbrase de
Lnmarck qui nous le montre api^îqué h reculer les boruea des sciences na-
turelles. Ôles sont extraites de l'ouvrage documeataire dont nous venons
de donner à l'impression la première partie, sous le tilro : Let début* d'un
mcani naluralitle, U Prmee de l'Entomolegie : Piem-Attdrê LalnilU à Brive
(i7(ii-i7(|8). M. Edmond Perri^a bien voulu en agréer la dédicace.
IL nous a semblé que nous devions, avant l'apparition de cetle élude,
réserver è l'Asacmbléa des Naturalistes la primeur d'un document qui in-
téresse au premio* cbef le Muséum et dont la portée générale dépasse le
cadre de notre ouvrage.
''I D'après les pièces des arcliiirps de li Sociâté ealomologique. DoMer* La-
treille, n" 8, 11.
ib. Google
Hors SDR vit BspècB .lovrKUt Alt CoLsopràMs BosTircaiPE,
BKCVEILUS PA» M. K.-B. WjCXeil DA.IS IB CuÀCO iDGGvr/V,
PII PiBBBE LeSNK.
An cours de cet dernières uutëea, le service eiilorool<^qne du Muaéun
a reçu d'importantes edleetioDs pniTeaaDt de régions josqa'ici fert peu
exfdoréei de l'Argentine septentrioiule. F'aé dans les M^bides du Gran
Qiaco et coasacrant tons ses loisirs aux recherches d'histoire naturelle , an
VDjraj^eur qui Mit rfcoller en obserralenr, H. Emile-R. Wa(pier, a pris à
t&cbe de rëunir les plus riches matériaux pour Tëtude fauniràqne de celle
contre. Nous faisons connattre ci-deMoas une eapècv remarqnahle de la
bmille d«e Boslrychides qoe te Mosëum doit aux investigations de ce lAJ
correspondant.
Hionq^at* ''' 'Waguasi, nov. sp.
Lo»ff. eireiler 3 MtUim, — Bretis , paraUtli , po$tice leviler JUatata , »t-
gn, etytn* hmi rafo-maeutntU , obdomimÊ apice, nnlenttU tanitqtie rufit,
Clypeut aniict triataUtu, pilU ereetitdeiuU, tumm vtrm oktetmt. Antetum
tf-ariietiialm , maetUii tmrvtii tlavm atatùfetti*. Proikorax tubquadratiit ,
hàttr InuMienui, anguHi omnihu rolindalâ , hteribiu leritfr artwitU , arta
pnnoli poniea Unmter granalala , haud nkitia , medù ffUibra. Seutellim m-
nuluiu, Iraïueeniim. Elytm hati eirea teuielhim niûia, obtoUu funetaUt ibi-
quegihbonuteuUt, fottiee rt lateraliter detue/orlUtinte pHHclata , ad umbimm
deelivilali* utrinque hngUnJmaUler bicariaaia, carùiit ajnee iubdfnbtlU. Dt~
eUvilM i^nealù iltiititiime/aeotim jnoulala , pitù ertcti* tutUit , tutura ufiata,
toi eletiâa, Imvi, mhâa, mti^labra, medio kvittr incminKa, imrgine npictili
iiiftnie leimiler denlieulalo , atigido tulurali ntiiptici.
Court, paraDMo, lé;jèreineiit âargi en arrière. Notr avec la déclivité a|)î-
calc hmneet une tache rousse un peu allongée, oblique, allcnaut àla hnsc
des élytres, mais n'atteignant ni l'angle scnldlaire ni le calus humerai.
Dernier segment abdominal roux, sauf li la base. Antennes et larses roux.
Tibias bnioAtrcs.
Télo régulièrement convexe en dessus. Épislome finemmt ponctué cl
couvert de poils dressés asseï longs et rebroussés vers le haut, son lioi-il
antéiieur tronqué et fortement denté de chaque cAté du lahrc. Suture
fronto-clypéale fine. Labre très finement ponctue, brillant, sans pubcscciu-c
sensible. Yeux de grandeur normale, assez saillants, netlementdélacliés des
'■' Le, iHHn de MicrùpaU Ctœjr (i8gS) doit romplaror telui du Btulri/ehului
L(«ne(i899).
ib. Google
— 13 —
tempes en arrière. Maiidibulei toutes deux pointue* au ninmet. AntcODCs
de 9 articles dont 6 ponr le fiinioule , lea taches dorées des artides du la
masme très s}^>arentef< , le leste des mêmes artides (plabra. Prothorax
■ubquadrangulBire, pliu large que long, son hord sntérienr rectilignemcnt
tnmqué; angles nnlérieurs non accuses, armés d'une dent redresiéeinsérÉG
à qadque distance du bord; an^ postèneors arrondis. Aire postérieure
dn jvonotam couverte de grains en saillie, un peu allongés dans la ré-
gion médiane, plus petits latéralement, glabre su miheu, finement pubcs-
eente sur les cAtés. Ëcnsson petit, transversal. Blytres très brillants d
obs(dète]nent ponctués dans leur i-^ion dorsale antérieure qni est légère-
ment gibbeuse, densément et asseï fortement ponclnés sur les cAtés, très
fortement en arrière, au voisinage des bords de la déclivité apicale et sur
cdle-ci. Sur les parties dorsales postérienres des élytres, les points enfon-
cés , qui atteignent U leur nuxi-
mnm de grosseur, se disposent en
séries kmgitudiualea asseï régu-
lières entre lo bourrdet sntnrol
et les carènes longitudinales cpi
ornent la même i-^on des élytrej.
Ces carènes sont au nombre de
deui paires, les supérieures plus Mitrapaie Wngiuri,j , vu do profil
saillantes, élevées et (Epaisses,
lisses, ahniptes et subdeutiformes à leur exlréniit.i postérieure; les infé-
rieures plus courtes et moins levées. Sur la déclivité même, la ponctua-
lion , très grosse et très serrée , est alvéolée et ne présente aucune tendance à
confluer dans le sens longitudinal. Le renflement suturai , qui est semUable
chez les deoi sexes , est Ikse et assez brillant , presque glabre , l^^èronent
épaissi au niveau du milieu de la dédivité. L*angle suturai est simple chez
les deux sexes. Bord apicai des élytres lisse et brillant, finement denté en
dessous. Pubescence de la poitrine et de l'abdomen peu serrée. Dernier
serment abdomind avec qndques longues soies dressées. Tibias postérirars
dépourvus de soies dressées en dehors. Tarses postérieurs avec de longues
soies sa cêté înlerDe ( c? ? ).
(S Dédivité apicole des élytres l^èrement excavée. Yenx phis saillants
qoe chez la 9. Dernier sèment abdominal simple, plan, tronqné an mi-
lieu da bord postérieur.
9 Dédivité apicale plane. Dernier segment abdominal offrant au mihen
nue lai^ excavation U'ansverse attenant an bord postérieur, moins lai^ en
arrière qu'en son milieu , et limitée k angle vif.
Les autres différences que nous avons pu constater entre les deux sexes
ne sont peut-être pas constantes. Ce sont, chei le mile, l'existence d'une
dent 1res obtuse du milieu dn bord antérieur de l'épistome; chez la femrilc,
une granulation plus dente des cAtés de l'aire postérieure dn prenotum.
ib. Google
— u —
H. Wagner a capturé une femelle de eette espèce sur les bords dn Rio
Salado, aux enviroiiB d'icaûo (Ghaco de SantUgo dd Estero), en sep-
tembre. T^mAle, que nouB avons décril et qnirait partie de U coHedion de
M. René Obolhtir, a été reca^li au Brésil, dans l'État de Mallo^raMo,
par M. r. Germain.
Le MierapaU Wagneri rej^ésento l'une des formes c:ktréuics du genre
dont il bit partie. Il est le seul, parmi ses cougënères, qui possède de* sail-
lies ti^gnuiralaires sur les bords de la déclivité apicale des élytres ; mais les
caractères remarquables et pour le moins subgénériquBS , fournis par l'épis-
tome et par les antennes, se retrouvent identiques chec le Hier, kutnerali»
Blanch. ''^ du Chili , i cAté doqud il doit prendre jdace dans la dasaiGea'
lion.
[.es deux espèces sont évidemment , de toutes cdlea qui composent te
genre, les plus avancées en évolution. Il est Intéressant de constater ta
préseoce de tdtes (ormes dans les contrées qui ont été le plus fiivoratdes à
la différenciation spédGquede leurs congénères. L'Amériqne tropiesje est,
en eBet, la r^on du globe de beaucoup la {dus ridie en Mienne.
CoLSOPTèltBS RBCUBIUIS SU PàTâGOUlB
PAR LA HISSIOy AXTàltCTIQUB DU /^ /. CbARCOT,
PIH PlKRRB LbBHB.
Les Coléoptères qui Tout l'olyet de la pesante notice ont été recueiUis
par M. le D' Turquet, pendant une rdidie du t>ateau Le Fraiifau, pw^
tant l'expédition antarcti^ dirigée par M. le D' J. Charcot. Bien qu'ils se
li'onvent eu nombre tout i fait restreint et qu'ils ne puisseut èUv comparés
BDi magnifiques récoltes d'animaux marins rassemblées ^[alement par
M. Turquet au cours de la même missiou, ils sont loin de manquer d'in-
lérét pour les collections du Muséum.
Des trois espèces tie Coléoptères rapportées de Patogonie par la Mission
antarctique, l'une est on curieox Ateuchide, VEucranùim denstfront Guér.,
dont h Muséum possédait déjà qudques exem[daires reçus d'Akide d'Or-
bigny (i83â) et de M. H. de la Vanlx (1897)-, le Sopnnuf dt^ahu Mars,
n'était encore connu , à ce qu'il semble , que par le type unique de l'espèce
cousei'vô au Muséum ; un Ténébrionide d'un groupe t^ caiactéristiqH des
régions désertiques de l'Amérique du Sud, le genre JVyctelia, constitue une
forme nonvdle que nous faisons connaître ci-dessous.
'■) Las ursctëres «eioel* dn dernier Kgment abdonuasl du Hier. W^mtri 9
s'obsenrent paiement chas le Hier, huauralû S •
ib. Google
— 15 -
1. S*PuiDB uouTus Marseul, liGi, m Am. Soe. mU, Fr, [1869],
toli. i3, fiff. ho.
VaUtgoaie, plage de Port Hadryn, «ur un cadavi-e de Pingouin, A mon
1 ^uS. — Un individu.
\a type ookjae de l'espèce, conserve au iiaaéma, a été iécnt comme
(iroveDant do Rîo-Janeiro. Le apédmen de Port Madryn, qui mesure a mïl-
ilin. 3/3 de loagfneur, n'eu dî^« qne par des parlicularîti^s qui ne
paraissent pas spéeiËqnes. Ln âylres sont noirs seulement à la bnae et
j-oui sur les 3/& pofltàienrs; lenrs striea sont moins Gnes et moins nette-
ment [Htactuées qae cbei le type et la 3' n'est pas abr^^ h la base.
Les spinules des tibias postérieun sont poiutues et plus longnes que choi
le type.
2. NTotaUa otroamiindata nov. sp.
Long. 19-ao miil. — Oeala,ialeoni)exa,Higra, Êubnitidit, Kupra gîabi-n ;
ptvlkontce foriittr trmmeno, irapixmdaU, a basi usqve ad apieetn gttidatim
aUeiaïalo, l^eribut ImUr areiiatit, potlice refiexi», mgvlit poslieU aeutii,
iiptcs rotiMijaita, rttrorsiMi vergmtibiu; prtmoto medio tmvûer, tateraUter
fortiiu pmetato; aentello meito ; ûytrU {^mter regwnem iculellarem) sub-
opiKi*,lmtniltri)ermieiiiatU,fitaidgnuadatis, lateribtu tatdulatU, Iratumniin
I i-»uleBtii, tuteU brtvibtu, latii, kmter thmatit, margme externe l'^nuiter
erupato ktud gnandato , dùeo rtguUriler amvexo , ohmlaitsime medio longt-
tHdmaliter aufcoto , angido apKoii m Umina eaiplanata coriaeea , subeloHgata ,
ofieen vertuê gradeâm aUenuta jmdMCto; ameiuùt pedibiuque graàUoribta,
amcolorâus.
Ovalaîre, modérément convexe en deasos, entièrement noir, aaaet bril-
lant sur la télé, le prothorai et la base des âylres. Dessus de la (été, pro-
notnm et ëlytres glabres. R^fion ciypéale de la léte éparsement et aiseï
fortement poiictn^ et marqnëe en outre, en arrière, dans la dépression
interMiUaire, d'une ponctnalion très fine et très serrée. Front lisse. Labre
ëparsement ponctué et pubeseent en dessus, sngulcusement écbanci^ eu
avant. Antennes fines, leur 3' artide mince, jAna large k l'apei qu'en son
milieu, Ddlement ventru. Protboni trapÂoïdai, rétréci dès la base,
échancrë en avant, ses an^es antérieurs saillants, aigus, pointus; bords
latéraux réfléchis sur pins de leur moitié poetàieure , mai^nés en arri^ ;
angles poilérieun saHionts en arrière et un pen lobés. Pronotnio fioeinenl
et assez densément ponctué au milieu , fortement sur les cAlés, dans cba-
aine des déprewious latérales. Écasson non visible, ^ytrea iisaes ou pres-
que lisses dans la r^rion acutellaire , finement vermicoléi et comme coriaces
sur le reste de leur surface, sans granules disséminés, dépourvus de sit-
loas longitudinaux (à part une très faible indication de sillon longitudinal
en arrière}, prolongés chacun à l'apex eu un lobe explané, redrrâaé hori-
ib. Google
— 16 —
lonlakineiit, gndodleiBent réMâ ea arc de la bue an M)niiitet, orrondt
m bout, i gnrface coriacée, et sdparé de ton homologue par une étroite
ÎDcinon.Bords des ëlylreBinanjuà d'environ ii liUons traoaversnnx lar^
el courli, l^rement fleineux et n'at'
teignant pai ie tiers de leur largeur.
Dard eiteme des élytres Rnemeot
crispe, mais non ripeux. SuHaco du
lobe prosternai, du mësostenitiin , du
m^laslernum et milieu du i" sèment
abdominal venuiculEls. Sejrmenis a el •'!
de l'abdomen finement ridés lougîtn-
dinalemenl.
Port Hadryn, dans la brousse,
h mars iç|o5. — a indiv. d.
Celle espèce est voisine du Nyei, la-
liuinta Ulauch. découvert par A. d'Oi-
bigny dans les dunes de la baie de Sou
Mas, au nord de l'embondinre du Rio
Negro. aie en diffère par son tégu-
ment dytral finement vermiculë et
comfdètement privé de grandes, psr
la conformation de l'apex des âytres.
par les antennes et lea pattes plus
grêles, par le prosternom imponciné
au milieu , les bords du prothorax réflé-
cbis et ses angles postéiieni's plus pi-oloogcs en airière. La sulcaturc des
^ytres est la même chez les doux esjijëes.
Le Nyel. eirettmimdala parait se rapprocher beoacoup du N. plaïUeauda
Fairm. (.4im. soc. snl. Fr. , i^oS.p. 39&),deSBnU Gniz , espèce qui nous
est inconnue en nature. Mais ccllc^ est plus petite; elle a la région sutu-
rale des âytm Tortement convrie et les sillons transversaux des mêmes
organes très ondulés.
3. Eocrahidk MUTirsoRs Guërin, Mag. de ZoU., i838, p. ifi.
Port Madryn , snr le saUe, h mars 1 906. — 1 indiv.
C'est vraiaemblaUement k tort que Bnrmeister ''> a réuni à cette ospice
VAwmii^it /Eiiamu fflaucli. , rapporté par A. d'Orbigny de la baie de
San Blas cl dont te Muséum [rassèdc le type. Cette forme se distingne du
^tnlijron* notamment parla carène marginale externe des élytres obtuse et
à peine saillante, et par la carène du vertex eHiM<!c au milieu. Burmeisler
Ngct^ia
<■) H. Ocna»!
iKGt. p. Co).
. Dio Alentliidco tAoc Fnmkrallcn (in Birl. fil. ZeiiicKr.,
ib. Google
— 17 —
a précMAnent inToqa^ ces caractères pour diviser les funnuiiM eQ deoi
groupes. Il eet évident qa'il n'avait pas vole type de Blanchard. VE. jStta-
MM se rapjMMcberait snrlout de \'E. aracknoûUt Bmll. , ainsi que Uanchard
Tavait d^k signalé.
Outre reiemidoire de d'Orbi^y provenant de la baie de San Blas, an
nord de l'embouchure du Rio Nc^ro, et celui de la misûon Charcot pro-
vcmat de Port Madryn, au sod do la péninsule de San Joa^. le Muséum a
reçu un petit nombre d'eiempbires du mdnie Euer, denHJron» pris par
M. H. do la Vanh snr le* rives du Rio Negro et dons le trajet do Rh» Jiegro
au Rio Teca.
nicoLTÛs fi.v Pebss Pis M. J. »b MoaGin
Bif tSgâ,
fkR H. DU Bdysson.
Ger. recolles, quoique peu nombreuses pour ce qui concerne les Élaté-
rides, no laissent pas d'être fort inlëressanlcs , et dles nous ont apporté la
connaissance de cinq espèces on variétés nouvelles pour la science entomo-
logique.
^ voici l'énomération :
Aoiïpncs tHiHicoB Gand. — Perse, chaîne bordière sud^niest, de Suse
À Ispahan. Remarquable par sa taille assez grande, sa couleur chJitain sur
toute la surface de son corps et sa pnbescence rousse, soyeuse et
dense.
AeBTPHDs PEisicirs Caud. — Louristan : Tchahar-Dotiul k Kinnanehah-,
Perse : chaîne bordière sud-ouest, de Sose k Ispahan.
IKslinct de À.judaiaa Reiche et de notodonla Lalr. par sa Tonne bien
plus d^>rimée, sa pnbescence pins grande, sa ponctuation prothoracique
moins forte et ses âytres k premières stries plus disUnctes. Ses pattes sont
eutièranent d'un rouge ferrnginenx.
PmoHOTDS Thebeds Germ. — Chaldée persane : Gendraz, 600 mètres;
Perse : chaîne bordière de Suse k Ispahan.
Ahlocui dnkolob Gand. — Poucht-é-Kouh : Halazord k Ghirvas,
a.ooo mèlres à 900 mètres.
AoaioTBa LiKiiTUB Lin. — Plateau persan occidental de Uamadan k Zend-
jan, i.gSo mèlres ii i.53o mètres.
Aesions Olithbi Desbr. , var. kipponeiuis Schw. — Plateau persan oc-
cidental de Khorrémabnd k Hamadan, 1,380 mètres k i,g5o mètres, et
Louristan, de Sàn-MérrA k Korrëmabad, 65o mètres k i.aSo mètres.
AcaiOTis 8QUALIDU5 Schw. — Plateau persan occidental de Korrémsbad
Mmfaïa. - lit. *
ib. Google
k Hamadan, i,s&a mèlresk i,g6o mètreo. Voinade AgrieUt imû Cand.
par son profil arqn^, mais m rapprochant pour le reste de ^i. ipma-
tor L.
EuTBR stNauiNouRTDB Sclinink. — Perse : chatae bordière de Suse ^
lapaban, 60 mètres k 4,5oo mèlKs.
ELiria POHONks Stepb.,var.pietavMni Boy». — Lourôtan, 800 mètres
k 9, 5 00 mètres.
Ealtbh coccuiTiis iiye. — Elbouri : Talyche.
TuaBOPBOHUB Gdillrhiui MnJs 9. — Pow : chaîne bordi^ de Suso
b Ispahan, 60 mètres i â,5oo mètres.
Melinotdb AEHiiLDS Et. 9 ? — Cbaldée persane : Konh-Hadjoudj ,
âoo mètres,
Melanotds BOBBnoB Mën. — Poncht-ë-Koiib : Mollah- Ghiavan,
3,000 mètres.
DaisTERtcB BiaACDUTOB Rofisi, typique. — Choldée persane : Palak,
160 mèti'es.
DsisTEBiDs B1UUIIL1TD3 Rossî, vsK anguhiepictut Bayss, — Ghald^
persane : Dchleroun, âoo mètres; Tîdar, 170 mètres; Neima, 600 mètres;
Poucht-ë-Kooh : Sar-Beziii, i./ioo mètres.
Dkasterids BiMiCDLiTDB RosBi, var. antieus Reitt. — Chald^ persane :
Nàma, 600 mètres; Snse, 60 mètres.
Dristebius FiGi'nATDS Germ. — Chaldëe persane ; Neîma, 600 mètres.
HBTBRODiinES Roflsu Gcrm. — Cbaldée persane r Neitna, 600 mètres;
Poucht-^Konb : Hu!is«a-Abad , 1,610 mètres; Arko-Was, i.Aôo mètres.
CiRMopuoBDs MGBtTiBgmts Buyss. , 9 et c? eo nombre. — Chaldée per-
sane : Sute, 60 mètres; Tidar, 170 mètres; entra Tcham-I-Kaw et le Sein-
Merréh. 1,000 mèU%s à 3,000 mètres et 900 mètres; Poucht-é-Kouh ,
Ssj^Beiin, i,Aoo mètres; At^o^Wai, i,&8o mètres. Colle espèce est dis-
tincte de C. inegathorax Fald. par la ponctuation protboraciqoe j^us forto,
plus irn%niièi-e; parle pranolnm pins convexe, moins élargi; par anapn-
bescence beaucoap moins dense, même chez la 9, et par une forme gïai-
rale toujours plus Aroite et parallMe.
Casdiophobus pibhodicds Fald. ~ Cette espèce, facile k confondre avec
le C. Jiluhu Et., s'en distingoe par sa fiinne toujoun plus parallèle, sub-
déprimée; sa ponctuation prolhoracique double est fwmëe d'un pointillé
fin bieK ptns jros, d'aspect rugueux, donnant à la surface dn pronotum
un aspect presque mat. So couleur générale est généralement [dns foncée.
— Chaldée persane : Patak, 16a mètres; Aivsn-1-Kei^ba , lao mètres.
CiiDiopHORtis DiLDTis Er. — Très voisin du précédent, de candeur géné-
ralement plus pAle, moins parallMe, atténué eu arrière presque dès ia base
chez le d , non déprimé sur le dos; distinct surtout par le pointillé fin de
la ponctuation protboraeique qui est bien plus ténu , d'aspect non rugneui,
et laisse k la sm^acede ce arment un tspoA brillant — Cluldée persane :
ib.Googlc
— 19 —
SuM, 60 mètres; Netma, 600 mètres; de la Kerkha an Kâiir-Kouh, de
190 mètres k i,5oo mètres.
CuDioPBOKDs RcncBim Brtiilé. — Ghaldée persane , entre Tcham-I-Kaw '
et le Sein-Merreh.
GiRDiopaoBss TBnuGOLiTUB Sehw. — î^atean persan occidental de Khor>
rénubad k Haniadaa , 1 ,a5o mètres k 1 ,960 mètres.
GiiMOPBOiDS niBBicoBHU Baudi. — Ghaldrie perune : Aiemabad,
190 mètres.
CiBDnpBOBDB mnuTiGOLLis Cand. ?. — Poncht^Koub ; Mdlab-Ghiavan,
9,000 mètres.
Cardiophonu latoaoapnlAtiu nov. sp. — c^. Forme dn C.pnÙHon»
Buyss.; coort, sobparaliMe; noir avec la l^te d'nn rougeAtre somlare, tes
angles antérieurs dn protborax en dessos et en dessous , la partie antérieure
dn|m»lernam et BonventaoBBila partie postérienre des flancs protboraciques,
le dernier segment de l'abdomen , pins on moins rongeitres ; une tache ron-
g«êlre arrondie, de ehaqne cà\é du {Hvnatnm en avant des angles postt--
rienrs, celte tache s'élargissant au point d'envahir toute lo lai^ur da l'angle
et mAme une [dus grande snrface en avant Elylres avec la moitié antérieure
depuis In base rouge, cette lacbe limitée en arrière en ligne 1res anjuée, ee
qui bit remonte: la couleur noire le long de h sntnre et du bord eiteme.
AnlcBues et pattes ronges. Pubeseence d'nn gris rousstlre, très fine, assez
dense et courte. Front r^;tdtèi«ment eonveie, limité en avant en ligne arquée
aaaei r^nlière, convert d'une ponctuation dooUe composée d'un poinlUlé
excessivement fin et dense k peine perceptible mélaDgë de p«nt« épars
neltanenl plus gros, mais encore asseï fins et non rugueai. Pronotom aussi
loi^ on UD pea plus long qne large, asset convexe, fias ou moins arqué
sur les cAtés f don les sujets , convert d'une ponctuation double , le pointillé
excessivement dense et fin, èpeineperceptible,les points les plus gros asseï
fins, non rApeux; angles postérieurs peu on pas sinnés surlescAlés, dirigés
en arrière, fortenieot carénés latéralement; suture latérale du protborax
infléchie gradudiement en dessons et s'étandant sur {H'esque toute la lon-
gueur dracdtÀ; sillons bssilaires latéraux excessivement courts , rudimen-
taires. Elybcs snbpanllèles en leur milieu , un peu plus laiges qae le prono-
tum; ogivalement et fortement exeavés autour de l'écusson, tronqués ou
plntU légèrement échancrés bu milieu de la base, les angles de la tronca-
ture proéminents, surtout celui qui se trouve en isce des 3' et A' inter-
valles; stries modérément creusées, marquées de gros points; intervalles
plans , couverts d'un pointillé excestivement fin , dense et de grosseur irré-
gulière. Ongles simples. Long., 6 millim. 5; larg. , 9 millim. 3.
Var, ^. — <3. Gomme le type, mais avec la tache rouge des élytres s'é-
tandant obliquement en arritee sur les deux ou trois derniers intervalles.
Var. y. — 9. De ftKine très difiërenle du d*, par ses élytres ovaiaires
ib. Google
— 20 —
cl ie pi-oaotam très fortement arque but les etlés, mais n'ideatilunt i lui
pour le reste. Aatenaes slteignsiit le sommet des angles postàiears du
pronotum. Noire avec le prouolum entièrement rouge en dessus et en des-
sous, très étroitement enfume ù son bord antérieur; tâle rongeAtre sur le
bord du front; dernier segment abdominal entièrement rougeAlre, l'avant-
demier seulement à son bcml puslériear; mëtathorax enlièremeat rouge
comme le dessous du prolhorax. Élylres marques chacun de deux taches, la
première basiliaire, limitée en arrière m une ligne oblique qui put de la
suture fa peu de distance de l'écusson et se coarbe sur les deux derniers in-
tervalles en remontant un peu le long du bord externe; la deuxième aptcale,
limitée en ligne arquée, la courbure s'avancent en avant sur le mâieu de
chaque élytre. Angles de la base des ëlytres encore {dus proéminents que
chez le c?; la hase du pronotum plus lortement édiancrëe. vis-à-vis, pour
former raccord entre ces deux st^eols; le milieu de la base des âytres
est même fortement et angnleusement avancée. Long., 6 millimètres;
larg., a mrilim. 5. (eunictuâ var. nov.).
Perse; Poucbl-é-Kouh : Gdougab, 760 mètres. — Var. p. Chaldëe
persane : PolaL. — Var. y. Chaldée persane: Kélateh, 3oo mètres. —
Des chasses de M. i. de Morgan; collections du Muséum d'Iiistoire natnrelle
de Paris.
Cette espèce est remarquable par sa coloration, la finesse des points les
plus gros de la ponctuation prothoraciqne , et surtout par la forme biangu-
leuse de b base des âytres , plus accentuée encore chez la 9 . Elle vioit K
ranger i, cAl^ de C. pruinotut Buyss. par le d* et à dAé de C. in»ignù Desbr.
par la Q.
Nous n'avons vu que trois eiemjdaires de cette espèce, toua diSérenta de
coloration; mais nous estimons cpie la 9 doit avoir égdement la eoloration
typique, et e'est pour cela que nous avons mis celle à quatre ladies rouges
an rang de variété.
SUaala oraBsiu nov. sp. — Entièrement rouge en dessous. T^ nmre,
extrémité des élytres noire sur le quart onle cinquième postérieur. Ecnsson
noir: parfois les élytres avec l'eilréme bord antérieur enfumé. I^ong. , 5 mil-
limètres; larg., 1 miUim. 5.
Vobin de S. termittatut Ër. mais très distinct par sa forme plus coorte,
pins laige, plus brièvement atténuée en arrière, lapnbescence cendrée et
par tout le dessous du corps, entièrement ronge.
Chddée persane : Aiemabad, 1 90 mètres (J. de Uorgan, 190&). Collec-
tion dn Muséum d'histoire naturelle de Paris.
Athous MiRTini Bnyss. — Cette grande espèce que j'ai décrite en 1901
sur un exemplaire de Lenkoran, région de la mer Caspienne, récolté par
M. le D' Charles Martin, se rapporterait, sdon M.Reitter(AMlrai.lnA.,LVI,
ib.Googlc
— 21 ^
38, 1906), à l'espèce qu'il décrivit en 1890 »ou8 le aotn ieA.MeHelrien,
provenaat précÎBëmeiit de Talyche. — Ëibouii ; Talyche de 0 à
g,5oo mètres ; forât de Tunekaboon, Khéniao; plateau perBoaiHaaiadan,
1 ,980 mètres.
Atbods inaBiTDLCS Reitt. — Elbourz : Talyrfae (o-a,5oo mètres) <''.
Telles sont les récoltes de M. J. de Morgan faites, enigoâ, dans un
pays oà la faune des Inaectea doit nons méoa^r encore bien des sorprises ,
malgré les recherches qoi ont éié faites par les Allemands un les Fran-
çais jnsqn'à ce jom-.
RésUtTATS SCieynFIQVES DE U MISSION J. Chàbcot ,
aruéfiOPTÈaBS;
PAR M. Robert de Butssqn.
Un seol Hymënoptère appailenanl è la famille des Pompilidœ, le Ptpsis
limhata Guérin-Mèoeville , 9. Cet insecte, de grande taille, a été décrit par
Gnérin-Mènevîlle, en 1 83o, dans le Voyage nuloar du monde exéeulé par la
eoruette La Coqaille, Zoologie , t. Il, 1" partie, page 955.
Localité : ki" lat. Sud : Patagonie, Port-Madryn, mars 1906.
DEscniPTioya de ColÉoptèiies bÉcoltÎs diis l'Afrique onis.vrjLE'-)
PJE M. M. de ItoTBSCBILD ET DOYYfS PiE LDI AU MvsÈVIl,
PAR M. Pic.
IiAliu latipMmls nov. sp.
Brerit, postice lotior, hinutus, nilidiu, rirideccens aul cyanescena, ra|iilu tliiv
raccque minDliswine punclatis, elytri» JnHaLt», puaclalo-cribratis; anlenni» nigns,
ad liuin pro parte teataceis; pedibus nigria. — Africa oriuiitalis.
Court, élai^ en arrière, brillant, bleuâtre ou verddtre métallique, nmc
de longs poils en partie clairs plus ou moins redressés avec l'avaut-coriM , ù
(lonctuation très fine, les élytres è ponctuation profonde, dense et irr^-
iière, membres foncés. Tétei peu près de la largeur du prothorax, &ible-
ment impressionnée sur le front; antennes peu robustes et relativement
'') Lei r^ollw do M. J. de Morgan comprennonl une seule cspècr d'Rucni'-
mide, le DrapeU* tqueilrii Fabr., provenant du Tali^cbo (Elboorz).
<*) Deux espèces : Imui latipennit et NoKxtu RothtehiUi sn trouvent aussi Amn
ma callcftion.
ib.Googlc
— 3Î —
courlea , foncées avec d'ordinaire le deasom des troi» premiers articlea teft-
tseé, 3* artide<'' loDg et étroit, h' fim court; prothoras un peu pit»
lorsque long, imprenioDiié tmuverBaiemeDt sur le disque m svant et
en arriëi'e, courtement et fortement rétréci à la base; écnsson transversal,
métallique; ^ytree courts, gonflés et élargis en arrière, nn peu pins larges
que le protborai i la base, progressivement élargis et convexes vos te
milieu, rétrécis en arrière, rebordés avec une impresnon préseutdlaire
distincte, fortement, densément et irr^^ièrement ponctués; pattes fon-
cées , peu robustes ; dessous du corps noir. Longueur, li miliimètras i à mil-
Afrique orientale anglaise, au sad dn Rodolphe (M. de Rothscbild).
Me parait voisin de/.. in/Ialicomû Frm. (Ann. Bdg. i8gâ, p. Sig), qui
m'est inconnu en nature , et dîstmct , k première vue , par sa forme rappe-
lant Hypebaeus vitteolUt Ab. 9, jointe à sa coloration.
Notoxns RothsohlUi Dov. sp.
Sati* elongalus, nilidns, modiM griseo pubcscens, teitcecus, elytris mgm biHis
dstîs (ad basin et poot médium) «t anl« spicem nigra, aut bruiineo nucalaLV
Afrîea orienlalU.
Assez allongé, brillant, orné d'nne pnbescence gnse espacée, en partie
soulevée . parsemée de quelques poils clairs plus longs , entièrement testacé ,
sauf les yeux noirs avec les élytres il fascies noires basale et postmédiane et
macule suturale antéapicaie noire ou brune. Tête assez longue, déprimée
et irnpressiDnnée, brillante; antennes testacées, moyennes; prothorax sub-
giobi^nx, rétréci-étran^ h la base, presque lisse, muni d'une corne peu
large et non ou iodistinctement dentdée, progressivement abaissée en
pente douce en avant (vne de proGI); âytres un peu plus larges que le
protborax, subparsUèles , un peu rétrécis en arrière, acuminés-tronqaés au
sommet , assez fortement ponctués , ornés des dessins noirs suivants qui sont
un peu variables : une bande basaie joignant plus on moins l'écusson, une
bande pastm^diane étroite, variablement sînnée, parfois remontante sur la
suture, une macule suturale sabtriangulaire (cdie-ci parfois brune) près
da sommet sans l'atteindre ; dessous du corps et pattes testacés. Longueur,
3 millimètres à 3 millim. 3.
Afrique orientale anglaise, au sud du Rodolpbe (M. de Rothschild).
Voisin de Pauhen Pic, plus brûlant, un peu moins robuste et marule
postérieure des élytres distinctement détachée du sommet.
Je suis heureux de dédier cette nouveauté, ainsi qu'une nouvdle Cori/na,
('' Ne pas oublier, pour comprendre cette itnicture antcnDaire, que le genre
Lai'iu Guér. rentre dans les Halachides entomocères, qui se dîslîngueat des Ha-
lacbidei olocèrsa par leun anlennea paraissant avoir dix trlicles seulement , le a*
étant caché et confondu arec son voisin.
ib.Googlc
 l'heareni voyagenr qui a rapporté d'un récent voyage qiutn noneantés ,
HT cinq , décrites dans cet artide.
Nîtùiag, pro parla oiger, pro pirie ruTiu, modice pubetccoi ; tborece rufo td
banu miaute binodoso; elytris brevilius, nigrU, iminaculatU, apïce truacttii;
■QteniÙ9 pedibusque pro majore parte Digrii. — Atnta orienlalis,
Br3lRnt,enpartienoir, en partie roux, uvec les membres en majeure par-
tie foncés. T^te d'un roux fonce, asfWE longue, atténuée derrière les yenx ,
presque opaque antérieurement ; antennes assez courtes, foncées, vague-
ment ronÛAtres h la base; protborax roux-testaGé. subiillonné antérieure-
ment, globulenx et brillant en avant; étroit vers la base qui est presque
maie avec les cAtés parallèles sur celle parlie, et en dessus deux petits
tnbercnles peu distincts; âylres noira, courts et larges, convexes, épaules
marquées, extrémité largement tronquée, ponctuation assex Gne et écartée ;
patt^ assez robustes, foncées, avec l'extrême base des cuisses teslacée;
tibias postérieurs un peu sinués. Longueur, 3 milllm. 5.
Afrique orientale : Ouganda septentrional, parages du Rodciphe (M. de
Rothschild ).
Voisin de bitubereulata» Pic par la conformation de son protborax , mais
bien distinct par cet organe plus clair, h tubercules moins marqués, la t^te
moins diminuée au sommet et les ^ylres plus courts.
Coryna Rothachtldi nov. sp.
Modicc eloogalus, ntlidus, argenleo pubeKcna el nigro liirsutoii, niger, clylrii
subrutiljs, pallîdo 9igiiali9{9-a-i); aiitcnnis leslaceïs articulis a basalibus iiigrji
ciceptis; pedibns aigris. — Afnca orienlalin.
Modéfément allongé, brillant, revAu d'nne pubescence argentée peu
serrée et bërissé , surtout antérieurement , de poils noirs; noir avec les élytres
rousaàtres à dessins jaunes (9-3-t), antennes lestacées, li base foncée.
Ti<te courte el large, fortement et peu densément ponctuée; antennes pas
très courtes et peu épaissies an sonmiet, testacées avec les a premiers ar-
ticles tooeé» et le troisième un peu rembruni; protborax assez long, forte-
ment rétréci en avant, impressionné sur le milieu du disque, à pooctnation
forte moins rapprochée sur le milieu; écusson foncé, court; élytres bien
plus larges que le prothorax à la base, un peu élargis après le milieu,
subarrondis séparément au sommet, ruguleusement ponctués, sans cales
distinctes, iDussdtres et ornés des dessins jaunes suivants: une lai^ macule
préscatellaire et une autre allongée et étroite snbbumérale, une courte
faicie médiane flanquée d'une macule latà^, une grande macule externe
anléaiMcale; deaeoua da corps foncé, ii pnbeseence argentée; pattes foncées.
Longnenr, lA millimètres.
ib.Googlc
— 34 —
Airiqne orientale anglaiH, au and da Roddphe (M. de Holhadiîld).
Je De penee paa que cette Coiyna soit ane simple variété de Kertaù
Gersl.; dans tous les cas, elle est biea distincte par les dessins difT^renta
des ëlytres; disctincte en oalre de tergemina Man. égalauent par la diepo-
■itioa des dessina èiytraux et par la coloration non foncfe de ces oi^oes.
SiMBLIBS DV NiPPOX MOrBg.
QvtLçoES OMSURViTiona suit LtenoDPB SiHVLtmi,
PU M. Ë. Rquiaud'i).
Panni les Diptëres japonais de Is collection du Muséum , se tnnivent
qudqoee Simniiee, envoya du moyen Mppon (environs de Tokio et Alpes
de Nikko) en tgoi, par M. Harmand.
Ces modestes échantillons nous ont para mériter un examen spécial , en
raison du mam]ue absolu de renaeignemeots que la littérature <*> manifeste
encore aujourd'hui, vis-h-vis des Piqueurs de ce groupe, pour ta faune
nipponne.
On y peut reconnaître deux espèces : l'une compte six exemplaires,
l'autre n'est malheureusement représentée que par un individu unique en
mauvais état Nous désignerons, dans cette élude, la première espèce sous
le nom de ^rme A, réservant à la seconde cdui Aeforme B.
Tous les exem)daires sont femelles. La rareté des mâles dans les col-
leditHis n'a pas lieu de surprendre, étant données les conditions étholo-
giques qui leur permettent d'échapper plus aisémeiit aux investigationB des
voyageurs.
Ces Insectes s'annoncent, au premier coup d'c^, comme offrant une u-
militude étroite avec nos formes européennes; fait intéressant eu ^srd à
leur répartition géographique respective, et qui affirme une fois de plus
l'homogâiéité extrawdinaire de ce petit groupe de Diptères.
Les caractères de coloration invoqués en (fénéral par les auteurs pour
la diagnose des espèces sont nettement ici insuffisants, pour poser avec
quelque certitude le critérium spécifique. Le plus souvent, en ^et, les
teintes ne sont point franches, mais réduites à des reflets, assez uniformes
dans tonte l'étendue du groupe, très variables suivant leur netteté et leur
''' Cette étude • pu être faite giico tux mtlérinui de la collection du MuRéum ;
M. le profoMeur Bouiier a bien loulu nous en confier, avec )■ plus aimable obli-
geance, les intéreMtnts élémenti.
O Voir Kisrisi, Catalogui [Hptgremm hucui^vt engHilomm, vol. I, Ldpiig,
■ 90S-
ib. Google
— 86 —
mode de rëpàrtitioit sar les divers individus. Ou en est doDc rriihiit à dicr-
eher des caractères moins liigaces et partant pins réels.
L'eismen aa microscope de la morphol<^ie des membres, snrloat des
larws,et des dcailles qui les recouvrent, nous a donné, dans ce sens, d<!jù
de bons rësidtati. Nous avons cherche li nous en servir pour l'identiGcalion
précise de nos Simulies japonaises.
Toutes les espèces du genre Simh/iim dont il nous a été jusqu'i présent
posiiMe de bîre l'étude microsco[Hque, se laissait ranger en deux grands
groupes , d'après b (orme et les dimensions rdativet du métatarse postérieur
et du i" article du tarse.
Dans le premier groupe (iig. i), le métalarM postérieur, senaiUemrat
de m&se longueur que le tibia , et renflé dans sa partie médiaite, se pro-
longe à sa partie distsle et à la face interne du
membre par uoe expansion verticale, mince
et jAàte, arrondie à son bord libre, yAtu ou
mcHus longue et large, et protégeant la hase
d'insertion du tarse.
Le i" srtide du tarse est, dans es cas,
toujours très court, atteignant k peine le cin-
quième de la longueur du métatarse, arqué,
et ineisé vers son tiers supérieur d'une échan-
crure asseï profonde «mnlant un arlide sup-
plénieDlaîre. Suivant sa largeur, l'expansion
terminale du métatarse boi'de le i" tarsien
jusqu'à cette écbancmre, ou bien ne l'atteint
pas.
A ce type appartient la très grande majo-
rité des espèces, tant européennes qu'exo-
tiques.
Daus le second groupe ( fig. s ) , qui compte îufînimmt moins de repré-
tants,le métatarse postérieui' se trouve tronqué carrément au niveau de
l'articulation tarsienne, sans offrir de prolongement saillant à son bord
interne.
Quant an premier article tarsien, il est linéaire, simple, sans éclian-
crure et atteint sensiUonent en longueur la moitié du mélalarse. C'est donc,
par conséquent, une dispoN lion organique qui, quoique beaucoup plus rare
que la précédente, peut lui être asaei aisément opposée, et cela d'autant
plus que les différanoes de structure dana le groupe entier des Simuiiides
La^^TMe A des Simulies de M. Hannond appartient manifestement au
premier groupe. De plus, par l'ensemble de ses caractères, dimensions,
coideurs, aspect extérieur, structure des tarses antérieurs, etc.. cette
espèce se montre très voisine du type Onattmt ou Reptant des Simulies
ib.Googlc
— 26 —
earopéennes. Nnns estimons donc qo'il a'f a pu lien d'y vâr antre cboM
qa'une variété locale, représenlative aa Japon de ces Diptères si Mqnesla
en Europe occidentale.
Mais parmi toutes les espèces de la «élection du Muséum , deux sede-
ment se laissent ranger nettement dons ie deuxième groupe, qa'dies noaa
ont servi h définir; ce sont :
Similmn rufipet Meig. , de la collection Meigen du Hnséum (= hirtîpes
Pries '*') et la formt B des Simulies nippones.
Il est fort regreUable que l'aniqae exemplaire rapporté par M. Harmmd
ne Boit point en état satisfaisant do conswvation. Cette raison nous déter-
mine h attendre des envois nouveaux, avant d'établir d'une manière déGni-
live la diagnose spécifique de cette forme que nous avons tout iiea de con*
sidérer comme nouvelle.
11 convient d'ajouter que celle intéressante espèce qui oBre des traita de
rapprochement si étroits avec notre type indigène Ru/ipet, par une orga-
nisation exceptionndle des membres, est vraisemblablnnent nne forme de
haut« altitude des Alpes de Nikko. Or, d'après l'autorité de Schiner''', S.
Eufpes Meig. parait être eidusivemenl localisé dans les banles montagnes
où il est d'ailleurs assez rare. Nous devons par conséquent, ici encore,
envisager la forme B comme représentative, dans les montagnes de l'archi-
pel japonais, de l'espèce européenne Rufiptt, des montagnes de l'Europe
centrale et septentrionale.
Ces qodques notions sur les Simuliides de t'Archipel Japonais, encore
bien fragmentaires en raison de l'insufEsanc» des nutérianx récoltés, nous
paraissent pourtant d'un très grand intérêt, en raison des problèmes d'im-
portance générale que suggère l'examen minutieux de ces minuscules
insectes.
Il est , en effet , particulièrement curieux de constater l'existence , dans on
archipel d'Exlréme-Orient, d'espèces très voisines des nOtres, sinon iden-
tiqaes, et appartenant aux deux seuls groupes nettement déiînissaUes.
d'une famille où les variations oi^niquas pouvant intervenir dans la das-
sification, sont d'une très faible amplitude.
Ce fait est d'autant plus digne de remarque, que les conditions élbo-
logiques dans l'un comme dans l'autre cas s'annoncent comme i^lentiqnes.
Or, au moins k l'état larvaire, les moyens de dispersion dont pourraient
user ces oi^anisraes paraissent être exti-émement faibles. Les larves des
Simulies, adaptées à un régime spécial, dans les eaux courantes, sont des
animaux fragiles, qni ne résistent pas à un changement brusque de lenre
conditicms biologiques. Il existe donc nn antagonisme absolu, très remar-
1 Klsiisl.fec. at.
> Pouna Auilriata, L H, Wîen, i
ib.Googlc
— 87 —
quable, entra rubiqnilë consista des adoltes, leor «ateasion ënonae à la
surface du globe , et le mode de vie «i sp^ialîté des larvea.
Eafin, d'après nos observations sar les Simidies de proveiitace multiple
de In collection du Muséum , les formes du Japon et celles de l'Europe parais-
sent oflrîr an air de fam^ qni les oppose asseï nettement k celui des
espèces, américaine*, dea Iles du PaciCqœ m^dional et même de Hada-
f^Bsear. Lea Simulies de ces régions, par leur aspect Irapa, roboste, leur
t^ large et forte, dëTiDÎsseQt an antre type sur lequel il y aura lien de
revenir.
Qnoi qu'il en soit, tonte une série de qneslîons confirent i ces inSme*
petits étrtt, indépendamment de l'intMt pratique que pent offrir tenr
Aude, un intéHt censidéraUe dans le domaine de la eoniiaiasaïKe géné-
rale. Toutefois lea [voblèmes qu'on peut se poser k leur sujet n'auront
qndqne chance d'abontir à une solution satisfaisante que si l'on veut bien
nous bire parvenir un matériel abondant rwueiUÎ avec beaucoup de soin,
et de lieux d'ori^e multiples.
Sua LES CopifoBxa ucubiujs pàm la missiox /jtj.v Cbukot
i»J.V9 LBS MBMS àKTiaCTIQVtS ''),
pia M. A. QriDOB.
Cette étude smnmaire des cinq espèces nouvelles de copépodes recneillis
par la mission Ghareot complète notre note h l'Académie des seieuces sur
les Crustacés de ce groupe racneiUis par les oatundistes de l'expédition du
I. f7»r£PM»ES UBBES.
Fawllb DR8 CENTROPAGID£.
Guis PhyllAipaub
Phjllopas TurqoaU nov. sp. 9 (S
MAle et fetneile mesurent 3 millim. 5. Le tronc, comprimé latéralement,
ett une fois et demie plus long que l'abdomen, tandis qu'il est deni fois
plus long que ce dernier cbei Phyllopwt bidealatiu Brady. 11 comprend le
cephalon et quatre segments tboraciques.
Le ce[^on se termine antérieurement par on rostre h deux pointes
flexibles. Le premier sèment ihoradque est indépendant du crpbalon,
mais le quatrième et le ànqnième sont fusionnés. Les expansions latéro-
postérieures de Phyllopta bidenlatut Brady manquent,
<'' Voir Coaptu rmAH dt l'Acodimùéi» letraMt, 1906, n* t, p. 53 #1 5â.
ib.Googlc
— 28 —
L'ibdiMiiea qui préwnta quatre anneanx ehei P. MlMiMtitf-Rndy n'en
possède que trois chei P. Turqueti. Le premier eA nne fois et deaiie ansM
loo^ que le second et deux fois plus long qae le troisième. Il est renAé Bur
n face ventrale et porte l'oriGee gàiitai.
Lei branches de la furca sont légèrement plus longues que le dernier
Mffment Qlee root plus rapprochées ehes U femelle qœ cbei le mâle.
Chaque iuinche porte laléralemeot ani deux tien de son bord externe une
soie courte et six soies sur son bord postérieur.
Dans les deux sexes, les appendices eouI semblables et nppdlent oeoxde
Pkjfttopiu bidendatut Brady. Chez le mftle toutefms. l'antenne anlérienre
gauche est génicul^ entre le dixième et le oniième article , et la cin-
quième patte porte k son atrémité trois longues ^lines divergentes.
FuuLLi MS HARPAOnCSIUE.
dutroott nov. sp. 9 d.
PoreaBUntm Otareoti rappelle Poreel&dhim viride Philippi par le grand
dëvdoppement du céphalothorax, par l'absence des pndoogements laléro-
postérieurs du quatrième segment thoraciqne et par la structure des cin-
quiËmes pattes. Mais son abdomen n'est que le sixième de la longueur
totale du corps. De pins, PkgUiipia CharooH est beaucoup plus élégant. La
ferme générale du corps sensiblement circulaire dans la région antérieure
est dlipliqne dans sa i^on postérieure , que limite d'aiUeurs le bord externe
des lame* candides.
Mâle et fêmdle sont aemUables. Le mAle mesure i miUimètre de long
sur o miilim. 7 de large, et la femdle o millim. 8 sur o mîllîm. 6. La peti-
tesse de celle-ci par rapport au premier et fabsence d'nue articulation dis-
tincte de l'antenne antérieure lassent b penser qu'on est en présence d'une
forme immature.
La partie antérieure du corpB, l^èrement aplatie chez la femdle, est
recliligne chez le mAIe. La ligue qui joindrait l'extrànité postérieure Ae»
pointes cëphalothoraciquei partagerait exactement l'aie du corps en deux
B^ments proportionna anx nombres a et 1 chez le mâle, 3 et 9 chez la
femelle.
Le rostre est angulaire chez le mâle et présente deux yeux latéraux dis-
tincts, n est rectiligne chez In femeUe et porte à chaque extrémité un petit
prolongement analogue A une corne. Les yeni sont ici médians, très petits
et accolés par leur face interne.
Le dernier sèment thoracique donne insertion aux cinquièmes pattes,
rames aplaties dont ie bord externe est armé de six fortes épines reconrbécs ,
ib. Google
_ 39 —
ciliëes lar leur face eitérîeure. Elles coinj»eaiieotentTe<lIe> déni»
obdommiax.
Iji força e»l fomiéc par deax lames ovalaircs miuco, qui portent sur
leur face donide deux épines, noe grande et une petite, et dont le bord
postérieur prësenle successivement de l'intérienr vers l'extérieur trois épines,
un aiguillon et one épine recourbée.
Les appendices saut normaux. L'exopodile de la première patle porte à
son extrémité dislale noe épine longue el gt&e comprise entre deux lobes
ciliés.
ForooIUdlnia ■fflnls nov. sp. 9.
Cette espèce, bien que plus massive, est très voisine de PonelUJimm
Jimbriatum Clans. Ëdle mesure i mUlimètre de longueur et o mUlint. 7 de
largeur et n'est représenter que par un eiranplaire femdle portant un ovîsac
médian. L'extrémité posléricnre des pointes c^pbdolbonwiqnes atteint exae-
lemmt le milien de la longueur totale.
Le rostre forme une saillie angulaire et porte lalérsJement deux grands
yeux latéraux, ce qui la distingue nettement de PoreflUdiim Jôn-
briabm Qnus. Mais, comme dans cette dernière espèce, le h' segment
thoradqne est prolongé par deux longnes lames laléro-poslérieures k
grosse nervure médiane , avec courtes soies et épine sur leur bord externe.
L'eilrémilé de ces lames présente quatre petites lanières qui manquent
ches Portei&àimn fimbriatum.
Les deux brandies de la furca sont k peu près reclsngutaires et fortement
repliées snr l'ovisac qu'elles protègent. Les appendices sont normaux. Mais ,
ra qui distingue nettement cette esipèce de tous les autres PorteUtâinm ,
l'antenne antérieure est formée de 7 articles an lien de 6. De plus, il
existe entre la maiille et la première paire de pattes-mâchoires un appen-
dice mdimentatre, sorte de moignon trilobé, non signalé dans les antres
espèces, el qu'il est permis de considérer comme nne seconde maxilie.
II. COPÉPABBS rAKASITES.
Faiille DBS IiEBNfOPODIDJE.
GisH ABehsrella.
Andutrellii intermedla nov. sp. 9 d".
Cette espèce est Parasite de la cavité buccale d'un Noikottnùa; die est le
plus souvent fixée à la face interne des arcs brancbiani. Elle rapp^e An-
ehortUa emargmata (Kroyer) par la taille et par l'organe de fixation formé
de deux bras courts et trapus, unis seulement dans l«ir r^oa l^minale
en une sorte de coupe chitineuee enfoncée dans les tissas de l'hAle. EUe
ib. Google
_ 30 —
B'endietingaeparan cou plus court (6 millimèlrw), par un céphalothont
trois fois plus large dans sa région postérieure que dans sa rë^n anté-
rieure et doat la hauteur ^ale la plus grande largeur (5 miliimèlteB),
par ees ovisacs cylindriques aussi larges que le cou mais un peu plus lon^
(7 naiDimëtres) , enfin par son mMe pourvu de deux paires d'appendices
locomoteurs de taille inhale, les ant^rieun étant beaucoup plus petits que
les poitérieurs. Les uns et les antres sont armés de t^vchets acérés et
reconi'bés et rejwésentant les deux paires de paUeunAchaires de la fémde.
Cdle^i porte, au milieu de la face inférieure du thorax, entre les ovi-
dnctes, le mamelon génital qui présente vers la base deui petites produc-
tions chitineuses ovdaires. Cet Di;gane joue sans donle ie nUe de rtop-
tade séminal. Ses rapports avec les oviductes et la présence du mâle en
celte r^on auloriseot cette hypothèse. Les œa& seraient fécondés à la
sortie. ,«
L'étude de la régioa buccale monti'e une homotogie parfaite entre les
appendices qu'elle présente dans les deux sexes. Les difi^rences observées
s'expliquent aisément si on considère que les mâles subissent k un moindre
degré que les femelles l'influence du parasitisme.
C'est ainsi que les antennes postérieures sont devenues, chez la femell .
des appendices vigoureux dont le dernier article porte une branche externe
paraissent terminée par «ne ventouse et une branche interne munie d'un
crochet acéré. Des ntuscles puissants peuvent redresser cet article et le pla-
cer parallèlement à l'axe de symétrie de cette région. Ces modificatioDS
permettent au parasite de fixer sa r^on buccale en un point variable
delà surface de l'hAte, ce qui favorise évidemment la nutrition dn premier
aux dépms du second.
Ces mêmes appendices restent simples , au contraire , cbei le mâle et ne
comprennent qu'une lige articulée terminée par deux soies.
La comparaison de la r^ion buccale de plusieurs spécimeos montre que
le rostre est protaetiie cbex U femelle. U l'est sans doute également cbes le
mSle, fait consteté k EoscoS, au laboratoire Lacaze-Dutbiers, par Garl
Vogt, sur des mfties vivants d'Auchorelles.
L'onfice buccal est porlé, aux le mtie et chei la femdle, à la partie
antérieure du rostre. Il est limité par une lèvre suqiérieure triangulaire et
par une lèvre inférieure circulaire garnies toutes deux, sur le bord interne,
de nombreuses soies dirigées vers l'intérieur. Le rostre renrerme le» man-
dibules.
A la base du rostre ae trouve une paire d'appendices formés, chez la
femelle, d'une partie cylindrique portant trois mamdons terminés, les
deux premiers par un crochet flexiUe, long et gr^. et le dernier par deux
petits crochets inégaux, paiement flexibles.
Chet le mAle, an contraire, ces appendices, beaucoup plus développés,
présentent une pièce médiane biforqnée à son extrémité, de bçon i, pré-
ib.Googlc
— 31 —
aenter un a^oilIoD dirigé obliqiinnëiil «i avaat, vers le liant, et one
longue pointe dirige en avant, vers le Ixis.
Ces appendices, aiusi t»en chez le mâle que chez la femelle, sont ordi-
nùrement dëngnës sona le nom de palpes. 11 parait plus rationnd de les
eoDsidértr comme des maûlies, en raison de leur siloatioD et surtout parce
qu'ils en remplissent la fonction chei le mâle.
GasH Braehlell«<
BrachieUa antarctioa nov. sp. ? d.
BraekieUa antaretiea est parasite de Diuotheiau elegmoiJei. Par la taille,
ks proportions relatives du cou, du thorax et des ovisacs, par les secondes
peltes-mâcboires courtes , trapuesmais distinctes, la femelle peut, à première
vue, se confondre avec cdie d'Anehonlla vUermediit (nov. sp.). Mais les
Bifties août nettement distincts. Le premier n'a pas l'aspect gibbenx du
second , et son abdomen est séparé du céphalothorax par une constridioB
bien marquée.
D'antre part, chez la femdie, l'eilrémilé de la r^on céphaliqne est
lé^èrEment rëtréôe; les premières pattes-mftchoires sont moins saillantes
que dansrespècepréeëdente.et les secondes, insérées latéralement i la base
da cou, sont visibles dorsalement. Enfin le tliorai a sensiblement la forme
d'un carré, bien que la base supérieure soit un peu plus petite que la base
inférieure.
Le cou, le thorax elles oriaara mesurait respectivement 5, â et 6 milli-
mètrea de long. Le cou est quatre fois moins large qne long, nuda le bord
libre de la région céphaliqne n'a qu'un millimètre de lai^sur.
La base infSrienre da céphalothorai en ^ale la hauteur, landia qne
la base aupérienre ne mesure que 3 millimètres. Les ovisacs, de cotdeur
orangée , sont aussi lai^ que le cou. Le mamelon génital forme une l^ëre
saillie S{rfiàîque comprise entre les ovidnctes. Deux petits lobes chitineux
s'y terminent.
Les antennes anterieores sont grélea, à trois artides e!t terminées par
quMre pointes. Les postérieures sont comme toujours fortes, mues par des
mnsdet puissants et adaptées aux fonctions nutritives. Chacune d'elle* com-
prend une région Itasilaire formée de deox articles supportant denx fortes
pièces cbitinensee , la pièce inférieure ayant qaatre petites grifiet terminées.
Au repos, les antennes postérieures se croisent au-dessus du rostre et lais-
sent voir nettement la partie céphalique antérieure. En activité, elles se
redressent et pincent les tissus de l'hAle.
La base du rostre est entourée d'un cylindre chitineux è l'inlérieur duquel
sa paroi forme un repli : disposition éminemment propre k son évogina-
tion. A sa partie aupérienre se trouve l'orifice buccal limité par une lèvre
ib. Google
— 32 —
■npàieure triangalaire et une Uvre inieneure drcidiaire bordëe de soies. Il
renfenne les deax intndîbulea.
De chaque cAté de m base sont les maiilles formées d'noe partie baeî-
laïre cylindrique osseï longue et portant trois rameaux, dout deux tenni-
oéea par une pointe et Taulre par trois. On observe en outre, sur le bord
eitenie, un petit organe Bensitif (?) renfle on mUieu et tcnniiië par une
soie.
La limite supérieure des premières pattes-mAcboires est située k peu près
à égàe distance de leur base et du bord céphalique antàieur. Si\es sont
une fois et demie plus hantes que Isi^.
Le derni^ artide porte un fort crochet recourbé et acér^. 11 présente en
outre, sur la moitié anlérienrc de son bord interne, des dents petites. fines
et aiguës, s'engrenant dans une partie dentée correspondante de i'arlide
basai ''l
Les secondes pattes-mAchoires ne sont pas moins intéressantes. Nette-
ment séparées jusqu'à l'extrémité où elles ne sont pas même contignës,
elles paraissent se fixer séparément dans les tissus de Thôte par un iîlanient
chitinenx , grde , parlant de l'extrémité de chacune d'elles. Si, en effet, ces
filaments s'étaient unis pour pénétrer dans la paroi , ils n'eussent pas été
sccliminés séparément et, d'autre part, l'animal eût été bien mal fixé à son
hAle. Leur fanon , si toutefois elle a lieu , ne saurait se &ire qu'à l'intérienr
du tissu parante.
Le mâle mesure on millimètre. Il est formé de deux riions distinctes
séparées par une constriction très nette : le céphalothorax, qui porte les
appendices, et l'abdomea, qui en parait déponrvu.
Lee antennes antmeores et postérieures sont k Ikhs arlides; mais les
premières, beaucoup fim grêles que les secondes, portent trois pointes
dislales , tandis qu'nn fort crochet recourbé termine les secondes.
Le rostre a b forme d'im tronc de cAne dont la surlace latérale est formée
par nue petite lèvre supérieure triangulaire , l^èrement séparée de la lèvre
inférienre qui forme le reste du rostre et limite, presqne entièrement, l'ori-
fice circulaire bordé de soies. Dans l'interydie qui sépare ces deux lèvres se
trouvent les mandibules.
De part et d'autre de la base du rostre s'insèreut les maiîUeg formées
d'une pièce triangulaire h pointe antérieure et portant une petite tige
cylindrique terminée par one soie.
Los d«ii paires de pattes-mAdioirea conservent leur caractère locomo-
teur. Elles sont senaiblemeat de même taille, présentent une fume semelle
Cl On peut se demander i'!l n'existe pns une relation entre ces portions den-
tées et la préaenee de cinq celtales épilhéliaks olnenëes dam celte r^on, k It
surface , et paraissant provenir de l'éfàlbélioai de PliAte.
ib.Googlc
chitbeuae eilenic, de forme ovalaire, et portent un erochet vigoarenx dont
l'extrémité reeonrbëe vient bnler contre une prolnbérance cbilineiue de
l'aitide bisHaire : di^Mwition bvorable i la Bxation de l'animal.
Sur les AskÉlidbs Poltcbbtes db la Mbh Rovcb
{SiBELLIDBS),
PAB M. Gh. GllTlEH.
FiiiLLE DBS SBBPDUENB BUBM. (Gmbe char, amcnd.)
TiiiD DIS SABELUDES.
GiSBi Sabdla L. {San et Halm^n m.)
SuELLà rirsGt Grube.
Ed. Grube, Beschreibungen neuer oder wenig bekannter von Herra
Ebrenberg gesammelter Anndiden des rotben Meeres, Monaub. ^ Kômfl.
praai. Akad. ier Wiiiaudtajïm , Jahrg. i86g, BeHin 1870, p. 5i6.
W.-C. Mac Intosb, Challenger Reports, Anntlid» Polyckala, i885,
p. &9i,pl. LU, %. 3, pi.XXX,, fig. M.
CtUe espèce recueillie en premier lieu dans la mer Bouge, par Ebrenbo^g,
a été décrite sommairement, sans être figurée, par Gmbe. Mae Intoih a
rapporté avec qoetque doute h cette espèce un Sabellien dragué k Port-Jackson
par te CkaUenffer. Les figures données par cet auteur pour les soies concor-
dent avec mes propres observatioiiB-, toutefois, Mac Intosh ne parle pas dea
soies en pioche des tores tboraciqnes ni du mode Rpédal de traminaison de
certaines branchies. Le savant naturaliste écossais dit ipie le Sabdlien qu'il
a en à examiner ressemble beaucoup à celai do British Mnseum appelé
Sabdlafutca Ehrenbei^ Gmbe et provenant deCeylan. J'en ai récolté trois
exeni^ires avec leurs tubes, an r^f du Marabout, à tijibouti. L'aire
géographique de ce Sabellien serait, comme on le voit, assez étendue.
Sabella Iiam;l nov, sp, '''.
Collerette légèrement écbnncrée sur la face ventrale, largement ouve-le
sur la face dorsale. En avant de la collerette, un épais bourrdet qui se
continue eu se rétrécissant jusqu'à la face ventrale.
Branchies s'iasérant en dedans de ce bourrelet, suivant deux arcs nette-
ment séparés k l'origine; lames basilaires peu élevées. De chaque
Cl Dédié à M. Edouard Lamy, aulenr de nvDnL<i Iravaui de conchjlialope.
ib. Google
— 34 —
c&lé, 11 branchies rdativement très loi^ues, qui pfésoitrat, à divers
niveaui, des taches brun rou^ qui s'étendent sur les barbuies; cdJcs-ci
disparaissent h one assez iâible distance du sommet. Les parties terminaies
des branchies sont, les unes incolores, les autres fortement pigment^.
An premier s^tigère thoracique, un faisceau dorsal peu dëvdoppë situé
sons la partie terminde de la collerette; & chacun des outres segments du
thorax (6 segmenta à droite, 7 à gauche), nn faisceau dorsal et un tore
ventral.
Au faisceau dorsal, un seul type de soies offrant quelques variations :
soies droites ou plus ou moins coudées au sommet, avec un limbe de lar-
geur non uniforme, strié ou non. Au tore ventral, deux espèces de soies :
1° des crochets aviculaires à bec long et pointu, ï manubrium court;
9* des soies en pioche, h manche un peu courbé, à limha étiré en pointe
fine.
Le sillon copragogue divise en deux parties ^les les ëcnssons ventraux
de la région abdominale , passe sur la face dorsale en traversant oblique-
ment le premier sèment abdominal. Dana la région abdomiaide, les para-
podes forment une saillie très accentuée de chaque cAté. Dans les bisceaux
dorsaux, soies assez trapues, terminées en une pointe bordée de chaque
cAté par une forte strialion oblique ; en outre , soies beaucoup plus grêles ,
légèrement coudées, avec des stries bien marquées sur le côté convexe.
Dana les tores ventraux , crochets aviculaires de même forme que ceux da
thorax, mais détaille pins réduite.
Plusieurs exemplaires de cette espèce ont élé trouvés aux récib du Ma-
rabout et Pascal , au récif Bonboure et an grand récif des Iles Musha. L'in-
dividu de cette dernière provenance étudié comme type a les dimensions
suivantes : longueur du corps (sans les branchies), sï millim^res; lon-
gueur des branchies, ia millimètres; maximum de largeur, 9 millim. 1.
11 y a environ 90 segments abdominani. Coloration de l'animal vivant :
teinte générale rosée; sur les branchies, taches d'un beau rouge brun.
Se rapproche de la Sabella ZebuauU Mac latosh '''.
Ghu HTpMleomu 6rid>e.
HTpsloomas Haroiuallarl nov. sp. '').
Goller^te fortement pigmentée, avec une légère éehanerure ventrale et
une dorsde nn peu plus large. Lames basiliaires branchiales ayant à peu
près la même longueur que les quatre premiers segments thoraciqucs , por-
tant chacune quatorze branchies plus loogues sur la face dorsale que sur
(" W.-C. HlG Iimsa, Chdlenger Report , Anmlida Patyehata , idSS.p. I187,
pi. LU, ûg. s, pi. XXIX.. % so-ss.
(>) IMdié au professeur E. von Harenielter, i qui dd doit d'importanlM re-
cherchea sur les Ann^idei poljchètes.
ib.Googlc
— 35 —
la face opposée. La partie terminale des oies braDchiauz âargie en spa-
Inle, avec une pigmentation intense chez les individus de grande laillc,
faible on nulle chez les jeunes sujets.
A mi-hantenr des branchies, sur chaque axe, pb^ Ibmi^ par vingt ou
trente yeni juxtaposé , qui se pré*ent«il comme de petites outres orientées
obliquement par rapport k la surface. Barbules langues et grêles, se ter-
minant brusquement, sans diminuer sensiblement de longueur, à quehpie
dislance de i'eitrémitë libre. Palpes en forme de languettes étroites creu-
sées en gouttière , fortement pigmentées et dont la pointe ne dépasse pas ic
bord supérieur de la membrane palmaire.
Premier sq^ment thoracique intimement soudé k la collerette , avec les
deux rangées longitudinales de soies caraclériaques du genre; ces soies.
étalées au sommet, avec une pointe recourbée vera l'extérieur et indinée
sur la partie profonde. Aux sept antres s^ments tboraciques, de chaque
cMé, un faisceau dorsal et un tore ventral. An feiscean dorsal, deux sortes
desoies : i* soies portant à leur extrémité une sorte de limbe pins ou
moins recourbé, incliné sur la partie profonde de la soie et terminé ea
pointe fine; 9* soies moins saillantes que les précédentes, plus larges, avec
DM sorte de cnilleron à l'extrémité de la soie un peu échancrée au som-
met. Aux tores uncinigères, deux sortes de soies paiement disposées en
rangées paraMes : i° soies en pioche; 9° crochets avinilaires i manubrium
court, à vertex portant une série de denticules.
L'interversion se fait en arrière du 8* segment thoracique. Tores
abdominaux moins dévdoppés, moins saillants que eenx du thorax; une
seule rangée de crochets aviculaires semblables k ceux du thorax. Aux
bisceanx ventraux, deux sortes de soies : 1° des soies aciculaires très sail-
laote«, très fines en S très allongées; a* des soies beaucoup plus courtes,
avec nne sorte de disque termmal étiré en pointe fine.
J'ai recuMlli un grand nombre d'exemplaires de cette espèce dans les
divers réâh du golfe de Tadjourab, du Marabout, de la MissicHi, Pascal,
Bonhoore, Onniires, de Pingouin, duMétÀire.destles Musha. CesHypn-
comus, comme beaucoup de leurs congénères, creusent de longues gale-
ries dans la maase en apparence si compacte des Poriles; leur tube, de
r brane plus ou moins foncée, est transparent et de consistance par-
!. La teinte générale du corps est jaune, un peu rosée. La colle-
rette est fortement pigmentée en brun violet sur toute ia surface ventrale;
il en eat de même à la base des branchies. Sur les branchies, bandes violet
foncé et blanches tdlemaat r^ulièrement. Sur la face ventrale, deux
bandes videt sombre couvrent la partie médiane des écussons.
Se rapproche de VHypeieomia «tkhopbûialmot Grube''', de VH^pticomui
<■) B». Gimi, Beschreibun^ neu«r oder wenig bekamiter Anneliden, Archiv
JSrNalargeicUekle, Jihrg. 19. )363, 1. I, p. 69, Tif. 6, tig. 3.
ib. Google
_ 36 —
etremuptnnu Ehlen''' «t Biuw île r//)ptH»imu Igra P«rcy Hoore «t
Hypaloomna plomantatiu nov. sp.
Premier sèment iatimeroent eoadé k i» collerette, qni ett biblement
écbsncr^ nir la Ciee ventrale et un peu pins sur la face dorsale; en outre,
une t^ère éehancmre latérale de cbaqae cblé de celle donière. Lunet ba-
RÎlairet branchiales épaisses portant chacune dix branchies réanies par nm
pelmare enr la moitié environ de lenr liauteor. An niveao où ceew U
membrane palmaire, de chaque cAtë, on voit nir les aies branchiaoi une
tache oculaire , pigmentée en ocre bnia , avec des <»^nes visnels présen-
lanl nne disposition rayonnante; au-dessus du groupe compact fomié
par ces derniers, il existe une traînée de bAloonels isolés ou groupés par
deux. Ces bâlonnets, par transparence, se monlrenl comme constitnës
par une partie externe réfringente, en nuwsue, enchissée dans use B<Hle
de copule Tortement pigmentée. Il existe k divers niveaux des {dages
oculaires semblables, de forme el d'étendues variées.
Au i" sèment thoraciqne, de chaque cAlé, nne rangée de soies dispo-
sées suivant une S très allongée; ces aotes, pen saillantes, ont une extré-
mité limbëe fortement recourbée et termina eu pointe fine.
Aux autres s^jmente thoraciques, soies dorsales de deux sortes, les unes
à extrémité coudée et étirée; les antres, à extrànilé âargie et lîmbée,
et ton» ventraux avec crochète aviculaires à veriei peu saillant et soies
en pioche.
L'interversion des soies se lait au 9' sétigère; les tores ont une
seule rangée de crochets aviculaires; aux faisceaux yenlraux. deux sortes
de soies, les unest extrémité élargie et limbée, de même type que celles
duthorax;lesaulres, avec nne sorte de limbe ou de bonrrdet en couronne,
surmonté par une longue pointe très acérée. Dans la dernière partie ilc
l'abdomen, il se substitue en partie aux précéilentes, de longues soies
excessivement fmes, un peu recourbées à l'extrémité, avec une une serra-
ture sur le bord convexe.
Plusieurs exemplaires de celle espèce ont été trouvés dans des Pontes
provenant des récils Pascal, du Marabout, Bonboure et Ormières. Ces Sa-
belUens sont également perforants; leurs galeries s'enftMicent profondé-
ment h l'intérieur des Porites. Leur tube est mince, formé exdasivemenl
(■> E. Ehleu, Floride. ADoeliden, MemtiTt 0/ the Ututum 0/ eumparalirt
Zookgy atHarvoni ColUge, yoI. XV, 1887, p. 371, Tuf. 55, fig. 5-i3; Taf. 69,
% 1-3.
Cl I. Pprcy Moore ond K. i. Buih, Sabellid^ ind S^rpulidic from Jipan, willi
Dcscriplioa» o! new Species oF Spirarbit , Proered. 0/ Iht Acod. 0/ nalur. Sc.of Phi-
tadelphia, i9o4,p. 161, pi. XI, (î|;. 7-i3; pi. XII. {if;, fis.
ib.Googlc
— 37 —
de mocine, «doré en jau&e ou en brun assex foD<!ë, après le sëjour
protoogé dans l'alcool. lî w mode parfois sur le corps et y adhère aases
forlemmt.
Tout le Ihorax est colora en bran ronge vineux, presque uaifonnénienl:
les seides réserves correspondent anx parapodes. Sur la face ventrale de
f abdomen, il existe une aâseï large bande pigmenttie, coupée en deux par
te s3lon copragogue. Sur les branchies, k mi-hauteur, sur la membrane
palmaire, se montre nne bande brun violet foncé interrompue Bcnlemcnt
sur les saillies formées par les axes branchiaux.
Au-dessous, il existe des taches de même teinte, mais détaille, defomio
ri de distribnlion très irr^ulières. Cette espèce, pnr sa coUerclt« légèi'e-
ment échancrée sur la face ventrale, rappdie VHypticomu* futeoteeniala
Grube''). Mais, d'oprès E. von Marcnielter ''\ celle-ci ne serait qn'une va-
riété de l'Hypticontus phœoimnta Schmardn. qui se séjure nettement de
l'espèce ci-dessus décrite.
Htpsicoidb (Sab^) phaotadia Schmsrda.
L. K. Sehmarda, Neue wirbeltote Thieer, I Hâifte, Leipzig, p. 35,
Taf. 39,% 88.
E, von Marenseller, Sudjapanische Anneliden, Denkich. der malhem.
Clam der K. Akad. dtr Witiemch., i88&. XLIX~ l>d. p. ma.
Cette espèce, trouvée ii Geylon. a été décrite très sommairement par
Scbmarda; elle a été étudiée ensuite par par E. von Marenzeller, qui a en
entre les mains un fragment de 5 millimètres do longueur (sans les bran-
chics) avec vingt-hoil s^mcnts, [»t>venant de Tlle Liu-Kiu (Japon). J'en ai
moi-même recoeiUi de uombreax exemplaiiee aux récift Bonhonre, Or-
mières, Pascdet du Marabout (baie dn Djibouti).
GiKRi PcbunillM Malmgreo.
FatomUla Ehlanl nov. sp.
CoUerelte avec deux lobes dorsaux terminés en pointe arrondie, très
saillants, séparés par une incision médiane étroite dans laquelle vient se
terminer le sillon coprogogue. Deux lobes ventraux très dévdoppés , nt-
batlns en arrière, beaucoup plus largement séparés que les dorsaux. Eu
dedans de la collerette, bourrdet pigmenté A l'intérienr duquel se lîxe,
de chaque cAlé, la lame basilaire des branchies. Lèvre inférieure ou ven-
trale constituée par deux coussinets tangents, suivant le plan de symé-
<'' E». Gbdh, DcscripUoDes Anoulatoruin novorum tnaro ce^^oucum hal>ilin-
lium, Pnc. oftfuZMl Sae. oJLmdm, 1674,11. 3*8.
('! E. ta» UiuRttLLii, Sùdjapinisehe Anneliden, Ikniack. dtr malhtin. na-
turw. Ouït dir K. Akad. dtr Wiutnch., 188A, XLIX" Bd, ma.
iby Google
— 38 —
trie, et continués de chaque e&té par une membrane qui vient se souder à
ia lame basilaire branchiale correspondante. Lèvre sapërieure très déve-
loppée, portant de chaque côté le palpe dorsal, qui a ici une physionomie
spéciale avec l'échancrure profonde qui divise son extrémité libre en deui
lobes inégalement saillants.
Branchies au nombre de 8 de chaque cAté et réunies à leur base par
une membrane palmaire mince et pen élevée. Des bandes transversales
alternativement incolores et bnia chocolat s'étendent sur l'axe et sur les
barbules. Les ases portent des yenx composés, vtJumineux, saints, en
nombre variable. La première branchie dorade en est dépourvue ; la 3* et
la 3' en ont généralement à dans la région moyenne ; la ti', 3 ; la 5' et les
suivantes, i seulement. Cette répartition est sujette h quelques variationB.
Ces yeux à surface bombée, de couleur brun foncé ou noire, sont formés
d'un grand nombre de bâtennete rayonnants pourvus chacun d'une petite
comfe.
Le nombre des segments thoraciques est variaUe ; il oscille entre 6 et
!i5. Le premier segment n'a qu'un faisceau dorsal de soies. Les autres seg-
ments ont en outre un tore ventral de chaque cAté. Dans les fiisceaux dor-
saux, il existe deux sortes de soies : i° des soies en Bpatule, les plus nom-
breuses; â° des soies limbées droites ou légèrement coudées. Les tores
ventraux ont également deux sortes de soies : i* des crochets aviculaires à
vertex couronné d'une sorte de casque et à long manubrium; a' des soies
en pioche.
Aux s^ments abdominaux , le faisceau ventral contient des soies coudées
avec nn limbe plus on moins dévdoppé, auxqn^es s'ajoutent nne ou deux
soies eciculaires très Sues. Les tores ventraux n'ont qu'une seule rangée de
crochets aviculaires à manubrium {dus court que ceux du thorax.
Huit exemplaires de cette espèce ont été trouves dans les récifs du Mara-
bout, Pascal, Bonboure et Ormières et des fies Musha, à l'intérieur de lo
masse des Porites, où elle creuse ses galeries. Le tuhe, mince, parche-
miné, est appliqué assez étroitement sur l'animal, dont il est difficile de le
séparer intact Le plus grand exemplaire, d'ailleurs incom[det, mesure en
teut i8 millimètres de longueur, dont lo millim. 1/9 pour le corps et
9 millim. i/a pour les branchies. Le maxminm de laideur, réalisé vers le
ao' segment, est de t millim. a. La pigmentation brun rJmcolat s'étend,
eu s'a OBiblissantgradudlement d'avant en arrière, snrles la i i5 premiers
segments.
Par ses crochets aviculaires thoraciques â long manubrium, cette espèce
rappelle la Polatnilla Catamanceniù Fauvel''' qui, par la disposition longi-
('' P. FisTBL, Les Annélides Pdycbètes de la CsHmance rapportées par H. Aug.
Cbcialier, Bull, de h Soc. iiim. dt Normandie, 5' si^ric, 5' vol., 1901, p. 101,
fig. â6-55.
ib. Google
tndinde des mies âa premier Kgmrat thoradqae, rentre i^ntM dsna le
genre HypêieomuM Grube. Des soies semblables s'observent cbei VHypti-
eomu lyra Percy Moore and K. J. Bnah '"'.
Gmh BnmehloBmM Kôllikei-, Cttparide rcv.
prf)iy<ht»n»i»in n fîlapritMJnl Dov. sp.
Les deai lobes dorssax de la collerette sont largement sépara l'on de
l'antre ; ceux de le bce ventrale, pins rapprochés l'nn de l'antre, se ter-
minent par one pointe monsse peu saillante. Chacun des lobea présente
deux échancrnivs latérales,
TreJEe branchies de chaque cdlë; b mi-hanteur environ, bande assez
lar^ pimentée en violet Fonce. oJTectant l'axe et In barbnles. La palmure
est très pen développée. An voisinage du sommet de chaque branchie, un
ceil volnmineux au-dessous dnqud finissent les barhnles qui décroissent
gradnellement de longueur dans la partie terminale. La lèvre dorsale se
continue de chaque cAté dans les pdpes qui a'effilent asseï brusquement en
une longue pointe fine dont le sommet ne s'élève pas au-dessus du quart
inférieur de la hauteur totale des branchies.
Le premier des huit sciants thoraciqnea , soudé avec lacoHeretle, porte
de chaque e4té un faisceau dorsal de soies; les autres segments du thorax
ont. en outre, des tores ventraux. Dana les faisceaux dorsaux, deux sortes
de soies : les unes, limbées des deux cAtés, inQéehics à leur extrémité dis-
taie îles antres, spatulées avec le rachisnn pen renflé an dessous du sommet
brusquement étiré en pointe fine. Aux tores ventraux, deux sortes de soies
également : des crochets avicidaires k long mambrium, avec un casque
proéminent tà des soies en pioche à manche recoure.
Llttlerversion des soies se Fait an g* séligère. Aux faisceaux, il n'y s
qu'une sorte de soies courbées, étirées en pointe fine, avec un limbe asset
large; ani tores dorsaux, des crochets avieulaires seulement avec un ma-
nubrium très réduit.
Deux exemptaîres de cette espèce ont été recueillis dans les perforatîona
de la baae d'un Porites du récif du Marabout et d'un autre du Grand Récif
dos lies Musha. La longueur dn premier de ces deux exemplaires est de
3o mUimètres pour le corp seul, de 7 millim, 1/9 pour les branchies; le
maximum de lai^ur est de 9 millim. 8. La face interne de la collerette et
le panache branchial sont seuls pigmentés en violet foncé.
Par la position de l'œil situé rdativement loin de l'extrémité de la bran-
chic , l'espèce décrite cî-dessons se rapproche surtout du BraHektoauiia «-
<') J. PsKT, Hooss and K. J. lluss, SabeUidae and Setpulidai^ from Japan.
willi Descriptiom ufnew Speàeiof Spirorbis, Proetd. of tlu Aead. o/nat. Sdtnen
0/ PhiUiM^a, Jiouiry. igoAip. 161. pi. XT, Gg. 7-13.
ib. Google
gUam (Saparède ^K Elle «i diff&re par la collerette et par les toiee. L'habitat
est tràa différent daas les danx espèces.
Branoblommsi mn^haeifla aov. sp.
Un silloa médian profond s'observe snr la lace dorsale de la colleretle
sondée inUmement, comme d'ordiosire, au premier Bornent; une autre
échaacrure de chaque cAté sépare deni petits lobes intercalaires médinns.
La même paKicuiarité s'observe sur la face ventrde. D<Mix palpes larges et
courts , crensës ennnegrandegoattière.s'atlacaent par leur bord inrérieor
k la lame basîlaire brancliide correspondante.
Une vingtaine de brancbies de chaque cAlé. Tout près du sommet, on
Œil composé , an niveau duquel cessent les barbules. Les dimensions de cet
aài diminuent graduellement de la face dorsale h la face ventrale; les
dernières branchies ventrues sont dépourvues de cet organe vîsud.
An premier s^pnent, un petit faisceau de soies capillaires plus âoigué
du |dan médian de syméb-ie que celui du second segment ; aux sept antres
s^mentethoraciques, un faisceau dorsal et un tore ventral de choque cAté.
Aa faisceau dorsal, deux séries de soies : les unes limbées et coudées, les
autres en spatule avec une poînie Goe l^;èremenl courbe. Au lore ventral.
drax sortes, de soies également : des crochets aviculsires à nunobrium assez
long et des soies en pioche. L'interversion des soies se fait en arrière du
S' serment thoracïqne. Aux faisceaux ventraux de l'abdomen , soies lim-
bées et coudées, présentant quelques variations, mais epparlenant tontes
an même type. Aux tores , une rangée de crochets aviculaires k casque pins
proéminent, à manubrium plus court que dans ceux du thorax.
Un exemplaire entier de cette espèce a été trouvé dans un PociUopora du
Grand Récif des lies Jifusha. Comme chez les autres Ssbelliens perforants,
le labe est à paroi mince et semi-tranducide ; il s'applique assez étroite-
ment BUT le corps de l'animal.
Le panache branchial eet d'un rouge vineux sombre. La pigmenUUon a
la même teinte sur la foce dorsale du thorax; elle s'éteiuL presque complè-
tement sur les (Premiers segments abdominaux. Sur la face ventrale, elle
s'aUénne [dus rapidement, encore d'avant en arrière. Les parapodes des
premiers segmenta fonnent des plages incolores qui se détachent nettement
de chaque edté.
Par la position subterminale des yeux, ce Branchiomma se rapproche du
Brtme^onana veticulotum Montagu'*', dont il dill^ par la collerette, par
(') En. CupirIbi, Lea Annélides Chétopodes du golfe de Na|ile9; supplément;
Mén. i* la Soc. dt Fki/iiqut et £HUt. naiur. i« Gmht, t. XX, 1870, p. 5oi.
p. XIV, 6g. 3.
<*' Voir pour II bibliogTBiibie ; (mtod m SiniT'lastrB , Les Annâîdcs Poljchèlcs
àm cMes de Dintrd, 3* partie, Ann. dei Se. natur., Zool., 7' série, t. XVII,
t8e&,p.3oa, pi. XI, 6g. 3o3-3i&.
ib. Google
les MÎea et par les caractères des braochies ; il rappelle ^alemeDt le Brm-
dùonana tiupieitnt Ebien ''', dont il l'âoigne par la forme de la collerette
M par les caractères des bisceani dorsam.
Dasichode a
E. Ehlera, Florida Aniidldcn, Mem. of ihe Mut. ofcùmpar. ZoÔiogy at
Harvard ColUge, vol. XV, 1887, p. a66, Taf. 5i, Rg. 1-6.
J'ai trouva trois exanptaires de cette espèce dans la masse compacte 'le
Porites provenant l'un du réârdu Mettre, te second dn rédr Bonhouro,
le troisième du Grand R^des Iles Musfaa.
Dastchoni ldctcosa Ebruoibq Gnibe.
Ed. Gnibe, Bescbreibningen neuer odcr weuig bekannter von Herm
Ehrenber^ fresammelter ADaelîden des rothea Meeres Monalsber, d. K,
prévu. Âkad. der Wittenteh; Jahrg., 186g, Berlin, 187a, p. 517.
Cette espèce a été découverte b Tor par Ehrenberg. M. le D' Joussseauoie
en a rapporté un exemplaire de Périm , en 1 89^ ; j'en ai moi-même recueilli
un certain nombre ea igo&, dons les rëcib du Marabout, Pascal, de la
Mission, du Héron, Bonboure et Ormières (baie de Djibouti].
GiRU LMaa^ne Malmgren, cliar. emend.
■ nov. Bp.
La partie antérieure du corps est entourée par une collerette bien déve-
loppée, plus saillante, mds moins profondément échaocrée sur la face
veotnde que sur la face opposée. Cbaque lobe brancbial porte 1 3 branchies
réunies k leur base sur une très faible hauteur. Les barbules disparaissent
sur une assez ^ode longueur k l'extrémité libre de la brauchie graduelle-
ment eSilée. Le bord postérieur de cbaque barbule se prolonge en une
lamelle k contour arrondi qui se place en dedans de la barbule la suivant
immédiatement. Tous ces lobes basilaires forment de cbaque cAté, en s'ini-
briquant, comme une membrane continue h la base des barbules.
A l'intérieur des braocbies, du cAté dorsal, une mince membrane so
r^nt aux branchies se prolou^ en deux palpes s'emboltont réciproque-
ment par leurs parties basilaires élargies et concaves.
Le premier s^^ent tboracique fusionné avec la collerette ne porte qu'un
faiaeesa de soies capillaires an peu moins développé et ua peu plus âotgné
(!) E.EauM,Nm»edii)diKlieA[uielideii,>lMa)ulf.<f.K.CM«Uw^<f. WiiMiueh.
m GUtingm, matk.-pk}f$. Vattt, neue Ftdge, Bd. III, n' i, igoA, p. 61, Taf. 9.
Gg. 16.
ib. Google
— 42 —
dn plan de symétrie que ceux des segments snivanla. Aux &iseeanx dot^
saiu, deux sortes de sotes : i* des soies lîmbées, plus ou moins recourbées
tt l'extrémil*! libre ; 3* des soies eu spatule. Aux tores ventraux des seg-
ments thoraciques, une seule rangée de crochets oviculaïres rappelant
ceux de certains Tërébdliens. La dent prindpale est surmonta par quatre
autres dents de taille gradudiement dëcroissaale vers lo vertes. L'ialërver-
sioD des soies se (ait en arrière du 8' segment tboraciqne. Les smes des
faisceanx veniranx sont tontes limbées; c'est dans la partie postérienre du
corps qu'^es sont le plus saillaoles, Les crochets des tores abdominaux
sont de mâme forme que ceux du thorax.
J'ai recueilli un certain nombre d'exemplaires de cette espèce dans les
Nabtes vaseux situés à l'ouest de Djibouti. Dans une pèche péiagiqne mx-
lume, & la surface, j'ai pris, le 1 8 janvier igoA, nn eiemjjaire jeune de
cette espèce. Ces Sabelliens vivent isolés, complètement enfouis dans le
sol, k mer basse ; ils n'ont pas de tube comparable A cdui de leurs congé-
nères, mais seiUement une très mince enveloppe, incolore, translucide,
assez étroitement appliquée sur le corps et qui se recouvre de grains de
sable fin , de sorte que l'animal parait entouré d'un fourreau de sable ad-
hérant directement au tégument.
A l'état vivant, le corps est de couleur rose tendre, de même que les
hi'ancbies ; chez quelques individus, on remarqae des zones incolores et
il'uutres teintées en ocre alternant r^ulîèrement sur les branchies. L'un
des plus grands individus mesure 15 millimètres de longueur pour le
corps seul, 7 miHimètres pour c^e des branchies; la largeur, qui est
assez uniforme, ne dépasse en aucun point a mUlim. 9.
Le Laonome elegatu uov, sp. décrit ci-dessus se rapproche un peu du
tiumome trideiUala J. Percy Moore et K. J. Bush <''.
GiMHS GarMA d« Saint-Joseph.
Eurato SancU-JoBepht nov. sp.'*'.
Les deux lobes dorsaux de la collerette qui est peu élevée dSimitent une
profonde dépression oà aboutit le sillon copragogue. Snr la face ventrale,
l'échancrure se continue jusqu'à la ligne qui sépare, de ce cAté seulement,
la collerette du premier segment qui, partout ailleurs, restent intimement
unis.
Les deux lames basilsires arqnées sur lesquelles s'insèrent les branchies
sont réunies du cAlé du dos par une lame médiane. La palmure a 6 milli-
mètres de hauteur, soît environ le septième de la hauteur des branchies.
<■) J. Phci Moom and K. J. Basa, loe. «(., p. tU, pi. XII, Gg. ià.
'') E»pèee dédiée à H. le baron de Saint-Joseph , luteur de mémoires trèa im-
pgrtBDti rclitirs ani Anndides polycbèlea dea cAtei de France.
ib.Google
_ 43 —
Chaque lame porte nne trentaine de branchies, [.es barbulea s'^t^ident
presque juaqa'aa sommet des aies faranchiaoï. I^ lèvre dorsale est sur-
moat^ par deux palpes très longnement Aires, œaafia en gouttière sur
leur lac» interne et pigmentés en ocre sur la face opposée, La ièvre dorsale
se relie de chaque cAtii par une membrane assez large au bord de chaque
lame branchiale correspondante. La lèvre ventrue présente ventralement
deux replis symétriques eu forme de poches oavertes vers l'eitérienr.
Le premier segment thoracique n'a qu'au faisceau dorsal de eoies lîmbées ,
plus ou moins arquées, tontes du même type. Aux tores ventraux des seg-
luents suivants il n'existe qu'une seule rangée de crochets avicnlaires i
manahrinm assez leng.
L'interversion des soies a lieu en arrière du huitième segment thoracique.
Les segments abdmninaux , au nombre de 116 dans l'exemplaire étudié,
ont le; mftmes soies que dans le thorax, tant aux faisceaux venbvux qu'aux
tores dorsaux. On observe une petite t»ehe sombre au bord inTérieur de
chaque tore uocinig^.
Les anomolieK de segmentation snnt très rréquer)les dans cette espèce.
M, le D* JoDBseaume «rapporté dePérhn, en 1895, un exemplaire de
grande taille de cette espèce; M. H. Goudère en s recneilU un antre h £^i-
houti en 1897, J'en ai moi-même trouvé un grand nombre eu 190a, dans
les récifs du Marabout, Pascal, de la Mission, du Héron, du Pingouin, du
Météore et dans le grand récif des Iles Musha , k des profondeurs variables
ne dépassant pas so mètres. J'en ai paiement pris un bel exemplaire dans
un canal de fHireinia eekitwta Keller. Le tube ressemble beaucoup à celui
de la SabelUt patomna Savigny de nos cdtes.
Le corps est pigmenté eu rouge bron génërdement, qudqnefois aussi
en brun violet; les taches piginentaires sont très irr^rnUères , tant pour la
forme que pour les dimensions. Le panadie branchial est parcouru par des
bondes violet clair alternant avec des zones incolores. A la base, on observe
fréquemment une bande d'un violet plna foncé que sur le reste. L'un des
exemplaires les mieux conservés, non le plus grand, a \os dimensions sui-
v.iMtes : longueur (sans lesbranehies), 67 miUimètrcs; longueur des bran-
chies, ho nulhmèti'es; largeur (maximum), 10 millimètres et demi.
Par l'ensemble de ses caractères, ce Sabellien se range dans le genre
Eurato de Saint-Joseph'''; il se rappraclie de la Sabella melanoitigma
Sdimarda <*> qui a été étudiée à nouveau par Ehlers '■'K II s'en sépare par
les caractères des soies et par ceux des branchies. Eblere a reconnu que
l'espèce de Schmarda ne rentre ni dans le genre Sabella Mafangren ni dans
le genre Laotume Malmgren.
!'' Biion Di SiisT-JasiPE, [oc.eit., l8gâ, p. 3II9.
(» L.'K. Scia*iM, bc. «1., 1661, p. 36.
<" E. EaLias, Isc. ei(., 1887, p. s63.
ib. Google
LÀMEUfMaANCUBS SSCUSILUS
PAU L'Eipàornon ÀinÀncriQvt Fmauçaise do D^ CauKor,
PAR H. Edouard LiMr.
Les Lamellibranches recaeîUis pendant rex[iMilion de M. le D' Cbarmt
(igoà-iyoS) par M. le D' Turquet, comprennent dîi-huit espèces qui
proviennent de deux régions ilialinctes :
1* Dans l'Antarctique (baie des Flandiiis et lie Moureau, lie VVandcI et
baieCartbage, UeWiencke, lie Anven), quatorze espèces ont été trouvées.
Deux de ces formes étalent déjà connues dans la ré^on Magellaniqiie :
LimoptU hirteOa Mnb. et Rocbbr., Yoldia Woodwardi Hanl. Quati'c ont été
signalées de l'Ile Kerguelen : Cardita aitartoides v. Mart. , Anatina dUplUa
King et Brod., Thratia meridionaUt Smith. Lîmatula pyg^maea Phil, Quali'e
ont été décrites en igoS par M. Pdseaeer dans les recolles de la itBelgîcao :
Cyamitim nJiquadraliimf Pecteit liacoàtzai, Philohrya tublacm, Adacnarcn
iHleru. En&n quatre espèces sonluoavei\ei:MontagidaChareoti,M.Turqueli,
PhiliArya tBondelemii, et une Mactre, que je regarde comme pouvant
constituer le type d'un nouveau sons-gcure, Heteromaelnt Itumnifera.
a* M. Turquet a rapporté de Port-Madrin , en Patagonie , quatre formes
bien connues de cette r^on : Venus antù[ua King et Brgd., V. Gayi Hupé,
LiAodonau fatagotùca d'Orb. , Mytilut mageUmiev» Ghemn.
1. Vehus (GHions) iNTiguk King et Broderip.
1831. Vtwmt onltjiM Kimq et BiODïur, Zoal, Journ., voUV, p. 336.
1835. V. cwlaUata SownH, fVoe. Zool. Soe. London, p. k%.
1869. F.ontiçiiaKiDg.L. Piiirru.HsrLu. ChemD.,Syst Coiich. Gsb.,éd. 11.
Yewtratta, p. tSi, pi. ho, %. 3.
Patagonie : Port Madrin, trois individus, dont un très petit. — [Cbili,
Patagonie. ]
S. Venus (Chioiib) Gtri Hupé.
18A8. Yema Gayt Hnrf , « G«r, HisL del Cliilo. Zool-, vul. III, p. 337; Atlis,
pi. Vl,fig.&.
1881. Ci»<mi CoifiHupë.E.SiiTB. Moll.'Alprtn.PrtH'.Ziwl. Sne.LoiufM.p. 3R.
1889. C. C^iSm., m RocHnioiii elMiiiut, Min. Se. Cap Horn.,Zool. Hotl.,
Patagonie: Port Madrin, quatre valves ix^ées et roulées. — {Gbîlî,bate
Orange, etc.]
ib. Google
3. Kkotra (HataromMtra) UmlnUcnt nov. nibjren. et Dor. sp.
Teela obton^-ovtti , îniequiliterdis, «Iriû incrementi oniiU, taiioà ib
umbone ad marginem pogllciim decurreiite initrucU. Cardo vilrae dntrae deotw
cardinales duos, subaeqaal<«, dÎTer^ntei, supeme cnajunetM, foMulinique liga-
menti interni valdè clongatani, oblîqium, ae utrinque denlea latérale* duof
elongato* parum eonsfûeuM prubeL Cardo «alvae aiDiatrte dentem cardinalam
bifidum, limbdiformem , cum' poslîca lamelll valida promineDte, foesuUmque
lïganKatl elongilim, ac ulrinque dentem laleralem, aDtleum bretem et pronù-
Dcntem, poaticum eloD^tom, eibibet. Color albua; periostracum ruIvo-olÎTacenm.
Diam. aot-post. ; ta milUmètre»; diam. umbono-veDlr. : 7 millimètre»; crasa. :
h DÛIlinièlrM.
Coquille ovolo-iAIoiigue, iD^uilatérale, prëaentent d^ stries d'accrois-
sement et nne carène descendûDt vers le bord poaléieur. Dsds la valve
droite, la cfaaniiËre compreDd : 1* deux dents cardinales diveifreules et
soudées supérieurement, en arrière desquelles se trouve la fossette du liga-
ment interne très alloDgà; et oblique; 3* de chaque c4té, deux dents laté-
rales allongées peu nettes. Dans la valve gauche, la etiarnière est formée ;
■'d'une dent cardinole bifide, en forme de A, suivie postérieurement d'une
forte lam^e calcaire sailbole, qui précède la fossette du ligament; a° de
ebaque cAté, d'une dent latérale : la dent latérale antérieure est courte et
sadlante, la postérieure est allongée.
Antarctique : fie Wandel, un înd. ruulé; Ite Wiencke, dix înd. trouvés
dans nu estomac de Poisson.
Cette espèce, que je considère comme le type d'un nouveau sous-genre,
Hetcromaeira, difl^re des autres Maetra par sa fossette tîgamoitaire dlongée
et oblique et par le fait que, dans la valve gauche , la lamelle calcaire qui
accompagne en arrière la dent cardinale lambdiforme, au lieu d'être mince
etiragile comme chez leJIf. cortillinaL. (=a(iiI(DrumL)pBrexemple, devient
ib. Google
ici très forLu et très saillante en avant de la fossette ligamentaire <''; en
même temps , la dent latérale antérieure de cette vaWe gaucbe se raccourcit
IwaueoQp et devient aossi très proëmînoite.
h. CrAiiiDB sDBQDADUTUi Pdseneer.
1903. Ggaamm tubqiudrattm Pelsdkki. Vo^. irBelgicai, ZmI., MM., p. li,
pl.IX, %i*i.
Antarctique : baie des Flandres, tle Monreau, Ue WandeJ, plnsiairs
centaines d'indindua. — [Antarctique : Ile des Two Hummoeks
(Pelaeneer).]
En raison de leur forme très inéqnilat^le, k 'cAté antérieur plus court
et moins haut que le poslérieur et de leur coloration brun rougeAlre, je
rapporte ces très nombreux spécimens, dont la longueur atteint 5 milli-
mètres cbei les pins grands, au C. tubqiiadnitum Pds. plutôt qu'au C. mi-
tarctitum Phi).; cdtii-ci, d'après la description de Pbilippi, est, en effet,
unecoqudk oblonguequi est senlementsubinéquilatërale et dont la couleur
est blancbe.
5. lloiitagaln Charooti nov. sp.
Testa pirvi, ovata, valdè inoequiltteralb; extremitas antica pmducla et rolun-
data,p4MticBbrevissiraa ettnmcata;inargud(irMialisfcrcrectiu, venlralisarcuatus.
Umhones omninu lenninalos. Valvs tantum strïîs inrrementi omat»!. Carda d^n-
libus cardinalibus duobus, divergentibus, fossuldque cartilag^ia triangulari k-
junctie, in valri deilrd pnwunentibu», in sinistré lunellosis, mimitiu. Color lu-
tesc^ns.
Diun. anl.^st. : 3 millim. 5; dian. umbono-ventr. : a millim. 5; crass. ;
I nillîm. 5.
Fig. 1. Monlagtiia Ckerceli nov. sp.
1. Tain droile. — 3. ViIvb giache.
Petite coquille ovale, trèsinéquilatéraie; cAté antérieur très développé et
arrondi, eAté postérieur très court et tronqué ; bord dorsal presque rectîligne.
bord ventral arqué. Sommets tout à fait terminani. Valves simplement or-
<" Cette lamelle calcaire eat d^i notablement développée chu M. tachalmauii
Schrenck.
ib. Google
— 47 —
n^ de stries d'accroissement. Giiamièrc f<»in^ de d'eux dénis cardinales
diveiffrates, séparées par une fouette du cartilage triangulaire, saillenleg
dans la valve droite, lamellenses dans la gauche. Couleur jaunâtre.
Antarctique : De Anvers, 3 iud.
Cette coquille rappelle par sa forme le M. Malttani Verkriizco , des mei'»
septentrionales, tel qu'il a été Ggur^ par Ssrs {Moll. Reg. Arel. ?iorv.,
id. i9,fig. 19).
6. Hontagnla Tnrqnati nov. sp.
Testa DiininiB.eliiptiu.iimiuilaterBlia; eitremitotes rotundita;, pMtiea brc-
vior. Ooibon^s subtenniiiates, indinati, ad apio^m erosi. Valva tantum slriis
încKioenli mmiitx. Cardo dentibus cardinalîbus duobus, foraull cartilaninis
prafundt sejanctîs, ïa valve deitrâ promineatibus, îa Binistrà lamelioûg, in-
striKtnt. Golor luteaceiu.
IHam. ant^^iost. : 1 nullîmètrea-, diun, umbono-ventr. ; 1 millîm. 5; cruK. :
Fig. 3. Moataguia Tur^iuti nov. sp.
1. Valve draile. — 3. Valia gaocba.
Très petite coqnille dliptique, inëquilatërale ; extrëmîtës arrondies,
cAtë antérieur [dus long que le postàîear. Crochets subterminanx , in-
flâ:hîs , àvdâ au sommet. Valves pourvues seulement de stries d'accroisse-
menl. Charnière formée de deux dents cardinales, séparées par une
profonde fossette du cartilage, saillantes dans la valve droite, lameUeuses
dans la gauche. Couleur jaunâtre. '
Antarctique : lie Wandd, 9 ind.
Cette espèce gui diS^ de la précédente par son cAt^ postérieur arrondi
et non tronqué, ce qui rend ses crochets moins terminaux, ressemble au
M.ovala Je&eifs, de l'Adanliqne-Nord , dont elle se distingue par son
contonr [dus allongé.
7. CtiDiTi ASTABTOiDBs von Martens.
1878. Canlita ailanoidu v. MiiTiiia, SiUangtbtr. GiuU. NaturJ. Fr. Berlin,
p. .5.
i885. C Miarioid»! V. Mrt»., E. Smitb, Rep. nCliaUeDijcrn, Lamiltibr.,^. 919,
pi. XV, 6g. î-a c.
ib.Googlc
Antaretiqae : lie Anvsn, s iad. aeseï jeunes et pr&enUnt la forme re-
lativemeat dlongëe, mentionnée par H. Ë. Smith. — [lie Kerfpidea.]
8. ÂiUTint BU.1PTIU Kin^ et Brodenp.
i83i. .4Mlina «HtpltM K:iie et Bidmiip, ZmI. Jount., vol. V, p. 335.
iS3A. À.prùmatiea Sokibit, /Voc. Z«ol. Sot. Lutdon, p. 87.
1S6A. A. tïiipùai King et Brod., Rint, Conek. km., vo). XIV, Anatiaa, ^. II,
% iâ.
iBS5. A. Mptim King et Brod., E. Smia, Rep. (rCbdlcnsern, LmatUibr.,
p. 76.
Antarcdijae : fleWiencke, 8 ind. et 9 vdves isolées. — [Nouv^ea
SbeUand du Sud, Kergudeni'\]
Gomme l'a fait remarquer M. S. Smîtii. l'exemplaire figuré par Reeve
présente une expansion dn bord dorsal postMeur qui est anormale; die
n'existe dans ancun des exemplaires rapports par l'Expédition dn D' Chsrcot
9. Tbracu KEBiDioniLis E. Smith.
i885. Tkraeia mtridiimaUi E. Shits, Rep. «Chtllcngern , Lamttliir., p. 68,
pi. Vl.fig. U-ib.
Antarctique : tie Wiencke, 1 ind. et a valves isolées de cette espèee,
reconnue par M. E. Smith lui-m&ne très voinne duT. (rm«itl(i Brown,
des mers borédcs. — [Des Kerguelen, Marion, Princc-Ëdnaard.]
10. Raddli (LutTDu) PTOitiEi Philippi.
iâ45. Lima pjfgnum Phiu»!, Archn.f. Ntiturgiieh., ii" lahig,, BtL 1, p. h6.
i863. UmaiHla falklandîca A. AniHs, Pnc. Zool. Soe. Loadtai, p. 5og.
1873. Umafalklandiea A. Ad., RitrEi. Coneh. ko,,., vol. XVUI, Lima, pi. V,
fig. ai.
187g. Hadula (Limatula) pigmma Phi!., E. Shith, Zool. Kerguelen, Mo)l., PkiV.
TranM. Rog. Soc. Londoa, vol. 168 , p. 19). pi. IX, Rg. 16.
1885. Lima {Limatula) p^gmma Pliîl., E. Siitb, Bep. flCballengern, Ldnwlfth-.,
p. aga.
AoUrlifique : lies Wandel, 1 ind.; Ile Wiencke (drag. 3o mètrea),
6 iod. — [Détroit de Magellan , lies Kerguelen , Marion , Prince-Édouord. ]
Dans cette espèce équilatérale et très renllée, haute en moyenne de
t5 millimètres, les edtes, qui deviennent obsolètes sur les cAtés de la co-
qnille, sont en général au nombre de 16 i 18, mais cechiffi« pents'âever
jusqu'à aâ , comme le dît M. E. Smith et contrairement à ce qu'indique U
ligure de Reeve.
<'' Dans sa Fauna mn Kergueleuilnitd (Aixh. /. NaluTgeêch. , lib'" labi^.,
1B79, Bd. 1, p. 1*8), M. Th. Shidcr rite un Anatina impntM Watwn m litt.,
qui n'( jamai* été, je croîs, détrit.
ib.Googlc
11. Pbctkm RicoviTztt Pdiene«r,
igo3. Peeltn RaeorUtaiVtumm», Toy. (tBelgica" , Zool., MoU., p. 97,11!. VIII,
%. ■o.-.o,.
Anlartiqiie : île VVandel (baie Carthagc, drag. 90 mèlres), 1 jeune ind.,
haut de 10 millimètres; fie Wiencko (port Pingouin), 3 valves gaiiclips,
lioutes l'une de 58 millimèlrea, l'autre (le 76 millimètres <''. — [An(ai-c-
tique (Pelseneer).]
Je dob faire remarquer que lei deux grandes vidves gawhc* , rapporta
parf expélition du D'ChareoL, sont en fait absolument îdenliqaes a Aen figures
qui seraient les images tymilriqvet de celles donnëeti par M. Peleeneer. et
indiquées par cet auteur comme «'appliquant à une valve droite; ces volves
gSDclies offrent eu effet, mais du cdté opposé naturellement, un léger
sinus arrondi qui est endèrcmenl semblable à cdui figuré par M. Pelseneer,
et qui n'eÙBle d'ailleurs pas dans la valve gaucbe de l'individu jeune do
rtie Wandd; au contraire, la vdve droite de ce petit spécimen présente un
BÎuos triangulaire proportionndlemeat bien plus proÎTond; déplus, c'est
cette valve droite qui est aplatie, tandis que c'est lagauchc qui C9t bombée,
comme le sont aussi les deux grandes valves gauches de l'Ue VVîeacke : c'est
donc également une disposition inverse de celle signalée par M. Pelseneer.
12. LiTDOMiiiiis piTioomcA d'Orbigny.
lihk. LtcWomiu palagonieu* s'Oivanr, Voy. Amer, mérid., Zo(À., L V, JVoft.,
p. 65o,[d. LXXXV, fig. 19-90.
1889. Uduphaga palagBitiea d'Orb., Dnmts, Hirt. u. Gbenui., Sjrtl; Contk.
Cab., Ed. U,LilIu)pkaga, p. 9, pi. VI, % ^.
1889. Uthodomiu palag«iueui d'Orb., di Ilacaiiiiinii et Hiiilu, MÏm. Se c«p
Horn, Zofd., MaU.,f. iig.
Palâgonie : Port-Madrin, 1 ind. très jeane. — (Palegonie, baie
Orange. ]
13. MrriLus HioiLLiincDS Cfaemm'tz.
1785. Mytitui magellanieuM Camtn, SgU. Coach. Cab.,' t. VIII, p. 169. '
pi. LXXXill, %. 74S-743.
iSA'i. M. magfllaniau Chemn., d'Osmokv, Voy. Anu'r. mérid., Zoel., t. V,
Mail., p. 6&7.
187!). M.n,agiUa»ie»MC\\einn.,E. Shits, Zoa\. KergueUn , Hd)I.. Pkil. Ti-am.,
Roy. Sac. London, vul. 1G8, p. 188.
1889. ^H/ocuinifii laagtUaniea Morcli, dh Gochehusi vl Mabille, Miss. ne. c«p
Hom, Zool., Mail., p. 119.
lyuS. Mgtilut magettanicut Chemn., PtLSiNïli, Vuj. (rBelgica->. Zaol, MoU.,
'•'■ L'idcntîlîtatiun spérilique de c<v< érliantillons a été vériliëe par M. A. 6«ti
dont on connaît la grande compétence dann l'étude des JVeUn.
Mrstmi. — Hi. 4
ib. Google
PalBgonîe : Port-Madrin, 6 iail.; baie Oraogs, t iod. : toas très petits.
— [Déti-oit de Magdlan, baie Orange, tlea Falklaod, Kerguden, etc.]
lA. Fttilobrysi Dnuidelaiials nov. sp.
Testi parvi moditdifbnma, lUbquadntlMivill , tilds insquilatenlis, certii
radianUbus noimdiii «triù^e incremcnti oTBata. Marga defulalik rectoit litua
■nlîcum superne obtuse aDgalatuin, lalua poslicum Bipaiuo-rotiuui«tum , mtrgo
vi^lralis fcrè rectua. Umboueepromincnle», «nlîd, Mdb*adterinîi)alea.Ëpideiiilù
crasM iblrgines veotralMH et poslicum IraosU. CaTdo reclua, lamellis crenutatis
duabu«, foasula Ugunenti triau^ari obliqua sejunelis, munitus. Mar^ posUCilS
cKdrIus. Color âlbua; êpideftflfl b»aneo-luteseeii«.
Long. Dw\. : & milUtnèlRii; Int. mai. i 3 mlinintily?; n*m. i i ftilllImMres.
Petite coquille modioliforme, OTdo-ei:^({uadruigdkiFe, très iaéquIlatcrtilL',
amée de quelques cAtes rayomuales croisées par des stries d'accroitiAC-
ment. Bord dorsd recUligne; cAté ant^rîmr fermant BUpérieurenteut tiii
aogle obtaa; Mi postérieDr wrondi et très Aéidapféi bord ventral pi-i-s-
que droit. Crochets saillants, antérieurs, mais non terminaux. Epiderme
^■is d^pasaant le bord des valves. La cbarbière rectiligne comprend deux
bandes créndëes , séparées par une fossette du ligament interne triangukii'e,
qui est plus rspprocbée du cAt^ anlàienr et dirige obiiquement en er-
rièi-e. Bord postérieur créndé. Cooleur blanche; épideime iHiin juuiifltcp.
Antarctique : lie Wandd, t valve droite isolée cl a individus érodés an
sommet.
Ti^ voisine du Mttlumurim miculoidet \éàaia, de l'tle Saint-Paul (rangé
par F. Bernard dans le geni-e ^Mrys), cette coquille de l'Antarctique
ib.Googlc
■'en difltingtM tartonl par sa forme g^n^te, moins att^u^ tu aommet,
et par le nombre plus faiUe de to$ cAtnt.
15. pHiLOUTt sDBUEVis Peleeneer.
1903. Pliilobrya tablaevit PiuHiiR.Voy. ffBHgîctn, Zoat., WiH.,p. iS. pl.VII,
% »8. 9*-
AnUrdlqne : Ile Anvers, i ind.; tie Wandel {baie Garthage), 6 ind. —
[Antarctique (Pelseneer). ]
Fig. 5. — Pkilûbrya ntblMvit Pcis.
1. ViIti gtncha, face eilcme. — 3. Vdra droit*, hc« inivrne.
Les coqnUles rapportées par M. le D' TurquRt sont presque orbicalalres
au lien d'être, comme le dit M. Pelseneer, plutt houles que Isrges; néan-
moins eHes me paraissenl concorder par leurs antres caradèm avec la des-
cription du Ph. nilaevU. Dans les figures que je donne ci-dessus d'un de
cesexemidaires, long et large de lO millimètres, on voit que l'ëpiderme
Mjoemeux dâ>onle de beaucoup les valves et on peut constatée que la bande
ci-énelée de la charnière d^asse en arrière la fossette ligamentaire li^
allongée.
16. LiMOPsis BiBTKi.L« Mabille et de Rocbebrune.
iS8i). lÀmoptii hirlrlla Mibills et di RocaïaiiniE, Hits. Se. cap Hora, Zool..
JVaH.,p. m5.
Antarctique: lie Anvers,! ind. déterminé par comparaison avec les types
(le l'espèce, couaervés dans les ci^tecUons du Muséum de Paris. — [Baie
Oj-auge.]
17. A DACsi «Ci MTE^ s Pelseneer.
igoS. ildaoïMi'm WiMM PuiiHHi, Vuy. «Belgicao, Zool., M(^l., p. j/lipl. Vil,
ib. Google
AnUrctique : He Anvers (baieBiscoe), i ind. de celte petite espèce, au
lc»l brillant , prise par M, Pelseneer comme type d'un nouveau f^enre"'. —
[ \tilurctîque (Peispiiwp).]
18. YoLDfi WooDwtHDi Haulcy.
iHlio. ïoliiia Woodwtrdi Hhwt, Proc. Zool. Sot. Landon, p. 870.
1871. Y. Woodaardi HmiL, Bïsti, &**.,/«»., »ol. XVIJl, g. YMia, p). I,
%"■
I0o3. Y. IfWininli HanU. PmEHSiiB, Voy. crBdgiMi», Zooi.,IIM., p. 10.
Antarctique : t)e Wande) , 5 ind. troavës dans des estomacs de Phoque
cl de l'otsson; île Wiencke. 17 ind., drag. Co mètres, et 60 ind. dansnn
oslomac de Poisson. — [lies FalUand (Hauley); Terre de Peu : canal du
Iteagic (Pelseneer).]
Dans cette espèce, l'épiderme, verdàtre chez les jeunes spécimens, devient
1)nin chez les adultes, qui atteignent 35 h. ho millimètres de long, taille
indiquée par la figure de Reeve.
CoKTKIBtJTIOUS i LÀ FàVUS MâLACOLOGIQUB BE l'AfBIQUB ÈQVtroKIiLB.
PAR M. Louis Gghiiai!).
MoLLUsqoKs Bicciiuis pii H. Lntrist dim lb uc TcaAb
Au retour de sa mission dans l'Afrique équaloriale, M. LENFiNTaadrcssé,
nu Muséum d*liistoire nalurdle, un petit lot de coquilles qui toutes pro-
viennent (lu lac Tchad. Ce sont ces Mollusques dont M. le professeur
D' LoDia JoDBiN a bien voulu me confier l'élude, qui font l'objet de la pré-
sente note.
ViTiPiaA UNicoix>ii Olivier.
iSoA. CrCLosTO» vMCDLos Oliiicr, Vmjagi Empire olloman, III, p. 68-, Atlas, 11.
pl. XXI. %. 9.
i83«. PALVDinA uiicoLni DcsIiaycEt. Ent-jehp. méllod.; Ye\-t; III, p. C98.
i83-j. PiLUDi^i DJicnu» Ktistcr, in : Martini rt Clicmnili, Sgxl. Cencl: Cabiurt;
Gatt. Paludina; p. ai, n' lii, Uf. IV, lig. la-ii.
''' .M. Cil. lliDL» a fait tout récemment ronnaitrc d'AusImlic uni- seconde
tspèce de ce même genre. AJaeiuiTea iquamta {Htcordt AviUvl. Mai., vol. Vl,
pt, a, 190&, |i, AG).
ib.Googlc
— 63 —
i85s. PiLDMMA Uivsuuii Kiitlcr, loe. cil., p. i5, Taf. V, fi);. ii-ia.
1874. ViTiMiiDMiuiui Jickeli, Lund u»d tùuw. MoUhA. NorJoiUifi: . f. 93r>.
TaT. VlUng. 3o.
1880. Vi»?iiA tmiceuM BourQiiignit, Bectiu. Yimpaiti tyil, eurofùn, p. 33.
l8go. VltlPtBl DNlcoiDii fiourj^uignat, //l'if, malacolag. iae Tanga.àka, p. 3g.
189a. PiLDDiHi DHicoLOB var. Sturati} in ; Bsununn, Duixh Maiiiaiinnil mr
NilquttU.f. ir>,Taf. X\iV, fig. 7-ii'i3, 17,9a, aSctaS.
1897. ViïiPA»* d:iicoi.o> Marleiis, Beiehalle Wficbltire Ott-AJrik., p. 175,
1905. VitiPtHi DiricoLOR Germain, Btiil. Mvtêiua hiil. nal. Parit, p. 347.
Celte Vivipare du bassin du Nii est abondante dans le lac Tcbod. Le«
exemplaires recueillis par M. Lbnfut sont bien typiques; ils présentent
aaaet souvent des tours luen convexes, les carènes du dernier leur ayant
tendance b disparaître.
Variété lUTioK Ma riens.
(897. ViTipu4 gxicokoi vtr. elatiar Maiieos, Biichalte Wekhth. Oit, A/rik.,
p.i77,Tar. VI,6g. î5.
1906. ViTipiu umcoLoB var. elalior Gcrintin, Mémairn tue. zoaltg. de Fraaet,
xvni.
Celle variëté, remarquable par sa spii-c très haute et ises tours bien
convexes, est absolument dépourvue de carène sur le dernier tour. Les
écliantillons tds que celui GguriJparMiiTBTO paraissent, au premier abord ,
ronstiluer nne espèce très nettement distincte du Vimpara unicolor. En
réalité, on obsei-vc tous les passages entre ces deux formes extrêmes.
M. LsHFÀNT a recueilli quatre exemplaires de celle variété, qui n'avait
encore été sigmdée que dans le loc Victoria-Nyanza.
Variété Lenkinti Germain.
igoS. ViiiMRji LMriNTi Germain, Buttel. lUutéumhUl. nalur. Pttiiê, p. t&6 [mm
d*»eript.].
igo(). ViiiPiikA uNicoLOH var. Lcn/bnli Germain, Mémtirti loc. loot. Fraiwt,
XVIII Ifigui-é].
J'nvnis priniilivemcnt considéré celle coquille comme une espèce dis-
liiicte représentant, dans le lac Tchad, le Vivipara eo»Udata Martens<''
^'^ Vimfara jueundn Smilli'*'] du lac Vicloria-Nyanza. Les matériaux
<'> UAnuis (E. ton), Einige iieue Aiien von Ltnd und lûsswasMr Uotluskcn
ai» Uganda und dem Victoria-^iyania; ia : Sïlnmgihtneku der Giielli. nalar-
forirh, Fnuadi in Derlin, février iRga, p. tfi. Celle espèce a élé Oguréo par
Mxnm dans son ouvra^ : Bttchalte Wtickih. 0*1. A/rik., 1897; p. 1>J3,
Taf. VI, % sa,
<') Shitb (E.-A.), On iht ihilli 0/ tlii Victoria-Nganza ot' Iake Ovkaraw*; în :
^nniila atidmagat. natur. kitt., août 1891, 6* série, X, p. lai, p). XII, fig. 6.
ib. Google
_ 6i —
ivcaeillis p»F M. la liralmaDt Lkcoiv m'rmt permiit, oioii que ja le montre
dans un mfototra aotuellemant à rimppeuioa ''', de rapprooker, k titre de
variât, cette coquille du Vivipara unicohr Olivier.
Le type de la vari^t^ Lenfaxti ae prëaeate qu'une aenle carène occupant
la partie médiane du dernier tour de spire, euelement comme cela s'ob-
serve choK le Ympara eo»tulata du lac Victoria-Nyanza-, de pins, l'ome-
menlatîon seulplurale est paiement représentée par des «tries onduleuws
relatîvnnent tria fort»; mais notre coqaille se distingue esseutieUemeat de
cdle de Von MARTins par son ombilic assex ouvert et quelques autres carats
tèrea secondaire»'''.
M. Lioom Q reegeiUî, pris des pitons de l'fladjer A Hamis, snr la tète
mëridionde dn lac Tebad, plusieurs éohantiUoDS de la variété Lo^mIi''*'
qui présentent des traces parfaitement visibles d'une deniiime carène plaeée
en dessus de la première et occupant, par suitei une position comparable
h celle qui existe d'une manière si accentuée chez b forme biangulata
Kiister '*' du Vivipara unteolor 01. C'eet justement grâce b l'eiistence de ees
échantillons que j'ai pu rapprocher, à titre de variété, le Viv^ara Lat-
fanti An V. unieolor.
Les six exemplaires recueillis par M. Lstimst ont un test assez solide ,
dépourvu de son épidémie, orné de slriet irr^nlières, très fortes et bien
ondnieuses, i peine atténuées vers l'ombOïe. Le sommet est tonjours érasé.
Houteur : 16 millim. 5 A iS millimètres; diamètre : la mitlimèlres à
17 mlUim. 5; hauteur de l'ouverture : 7 A 8 mSliraètres; diamètre de l'on-
veriure : 6 nîUim. 6^7 millimètres.
Cleopitba crcLOSTOMOiDis Kûster.
i85a. PtLVMiiA CTCLoaToaoïan Kûster m : Hartim et Ghemnili, Sr/it. canehyl.
cabintl; 6'alt. Paludina, p. 3i, Taf. XI, fig. 11-1 a.
iB&fi, BiTHini ciCLosToaiDn Bour^gnat, AmMiét malae^g., I,ji. 16t.
1679. Cliopitmi cTCLDSToaoïDu Bourguigaat, Dueript. MaUufâin Bgj/pte, Zon-
zibar, SMga], «le., p. s6.
1906. CisapAtM uTCLOSiaioiDts Germùa , Malhuguei reeiuUlù Itsul. Lacoindaiu
l» région du Tchad, in Mém. ëoe.tooi. Franet, XVIli [eipic» Jigum].
O GmHAiR(L«uis), Etude sur les HoUusquea reoieillii par H. le lieutenant
Lirota dans la région du lac Tchad; in : Mhieirti $oe. tool. Fnmee, t. XVIII,
1905.
1" La variété Lti^hMi se distingue encore Aa K eoalulala .- par •• forme moins
venlruet par sa spire à croî«Mnce pliu régalière, le dernier tonr Aant relati-
renient moina d^veloppëf par ion ouverture plus rëgidièrement arrondie; etc.
''' C'est un de ees fchsntHtons que j'ai fait figurer dans mon mémoire
(*> KCsraa in : Haitiri st GamiTt, SgiU Onwkyl. Cabùuti Gatt. PtUudina;
i8(a,p. aSiTsT. V, fig. MM*.
ib.Googlc
— b6 —
Crll« e*p6ra , qui n'avait âQoore éié lignajéj qu'en Egypte , tf t twra iboo-
dante dan* le he Tchad. M. Lbhnht en a raeneilli une Irentaine d*4icbaa-
tillons dont un certain nombre, en axcdleat ëut de coniervation , «ont
encore pourvus de leur épiderm«. Ce dernier ert d'un jaune marron rela-
tivement dair et atiet bnibnt Les ilrim dont le lest eat orné sont fîaee et
un paa irrégulièrea. Enfin on observe un polymorphlute aasez étendu
portant principalement sur la forma générale de la coquille qui ett plm
on iDoïiH devée. Cartaina édiantillona prJMalent ea outre, maii aaulement
sur les premiers tonrs de Hpire , dea rudiments de une ou deux earèuea api-
rales d'aitleurs peu saillantes.
M. le lieuteDant Licoa a Clément réctdté cette coquille dans le lac
Tchad , k Negeloaa-Kindira , bot la c6te Bord-eat
Mi LAN u TOBEBCDLATi Millier.
t'}^h. MiuTi miHcgUTi Hâller, Fimn. KUt., II, p. 191 (eid. syaonjr.).
t8o&. UtLimiBv riscwuTA Ulivier, F«ji. Empin *n»man. II, p. ha, [d. XXXI,
fig. 7.
1811. HiLUiA rAtdoUU de Lamarck, Àmm. t. vtrlUnt, V], a* part, p. 17A.
iB64, MiiANii TOiiKDUTk, Bourguignat, Mataeol. Algérie, II, p. i5i, pi. XV,
%.,-„.
1874. MiUNit TDiHCDLiTt Jiclceli , Land und niMvdu. MoHiuL NordiMafrOi. ,
p. .5,.
167a. Meutiu tinsmcA Ruppel in : Jick^r, Joe. «il., p. lâS.
i863. Mklinu TumenuTA Bour^uigQRt, But. mal(Kol, Abyitime, p. loa et
p.i3i.
1890. UiLim* miiciiuTi Bourguignat , Hùl. rmJaeal. lue Tntganika, p. 168,
pi. 11,%.. 6-7.
iti97. MiuNiA TCHicDLATi M«rteiu , BeteludU Weiekth. Oit Afrikat, p. igS.
1898. UiLAKii ToHMiiLATA Poilonem , BolUu. Mut»\ Toritn..., XIII {h mars
1898), p. n.
igoA-igoS. Hslinia msiscguTA Germain, Bnltii. Mutium hiil. nahir. Anû,
X, p. 353. et XI, p. 367 et p. SaS.
Celte espèce cosmopolite est exlrémcment répandue dans le bc Tcbad.
Uiif! centaine dV'chantilloDs ont élé rapportes par M. Lentant. Ils sont gé-
néralement de petite taille et fortement costulés; ua certain nombre d'exem-
plaires ont conservé leur épiderme qui est d'un brun verdAtre assex
fonoé.
CoRBiCDLA Lacoihi Germain.
igo5. CoaaicuLA Lacoimi Germain, nuIUl. Mutéum kitt. nalur, ftan*, p. &S8.
1906. CoaaicDLA Lacoihi Germaia,Mémoire4iodéléiaùt. Franei, XVIII, (figura).
Le Corèitula Laeoân Mt surtout remarqnalde par sa forme phu hanU
^ hrgt, wa Mmnieta bien «aillaDla et son lest orné de stries très linea,
ib. Google
Bssex r^lîères, (>g[alement pspactïcs et s'ef&rant h peu près eDlièramont
au voi^nagc des sommelB. Hauteur luaiinnim : i-i millimètres; diamètre
maxiiiitim : lo niillim. S. [lue vingtaine (l'cvempluires.
Eu Helioi-s des espèces précédentes, M. L8:«f«nt a ^alanent recueilli,
dans )c lac Tchad, des frsgmeiKs d'une espèce de Mulelina et plusieurs
Irsgmenls de valves d'un f^nio appartenant à la sâie den Nod^aria. Le
mauvais ^tat de ces échantillons ne me permet pas d'en donner nne déter-
mination spécilique.
III
Sus QUELQUES LiNELLIBIAITCUES DD LAC TcfllB
Sowerby.
i86i). Ieidiiu ansdstjit* Sowcrbj, Conchoi. Icon,, XVI, pi. Il, !■)[. 5.
187^. Mdtelx 4NC)]9TtTA iki.iAi,Lani vnd tùuaiuur Molluik. Nontoslaf.,f. 9G8.
tgoo. Udteli iNuusTiT* Simpson, Proeod. um'i. il. ual, Muiéma, XXli, p. <)o^.
Le type de cette espèce, qui parait assez abondant dans le lac Tchad
[missions A. CsEVàuSK, Lacoin], n'a pas été rapporté par M. le lieulenBut
Habdbbbt, qui a Bculemcat recueilli la variété suivante :
igo5. m
Variété ponderoaa Germain, nov. var, (fig. 1 ).
iLt jkvonsTATt Sotr. var. ponàtreta GiTmaîn, Bull. Muiêum hiu. 1
in'i; p. ^89 [lîue dntrtpl.].
Fij;. I. — Muula eitgvilBla Sow. , tv. pondeivia Gein:
i/s grandeur nalurelle.
Variété remarquable par ses valves très épaisses cl pesantes. Le lesl .
forlemenl cncroAté de calcaire , est érosé su voisinage des sommets ; l'in-
térieur des valves , partiellement encroûté de calcaire . laisse voir une nacre
ib.Googlc
d'nn rose
rant ; lon^.
m»,
millimËlres.
, remarquablement iiisëe. Un eeul dcLanliHon me«i-
lâg millimèlrw; lai^. moï., 64 millimèli-M; lipaiw.
B (GMneronia) H«rd«l«U Germain, nov. sp.
igo5. Pno»ra (CiBi»nsii) Hjboilcti Germain, Balht. Mu$èum hùt. Katar.
Ptirii, p. A8ç) [nw dneript.].
Fig, a. - - Ptiottoii [Camentiitt) UnnltUii i
9/3 de U grandeur nalurollc.
Coquille d'aaaei grande taille, trèa alloo^, d'apparence l^fa-cmenl
(■unéirorme : vdvet natez bomb^ , dpaiues et ulides -, borda snpëricur et
i»r^rieiir divergents : bord «upërieur régulièrement «ibconveie dans une
direction uetlejnent amendante en partant de l'angle ontéro-doraal qui mt
trèa uillant, l'angle postéro-dorBat ëtant, an contraire, très ëmoussé (par
Ruite du manque de saillie de l'angle postéro-dorsal , il est impossible d'in-
diciucr la séparation des bords supérieur et postérieur); bord inférieur h
peu près rcctilîgne, i peine subsinueus vers la région médiane; région
antérieure peu développée; région postérieure très allongée, près de trois
fois et demi aussi loague que l'antérieure, lenninée par un rostre court,
largement tronqué ; créle dorsale trèsémoussée; sommets assez obtus, très
peu proéminents, largement eicorîés et laissant voir une nacre très irisée,
d'un tdtnc bleuAtre; impressions musculaires multiples : a anlérieures,
la plus externe trapésoïdale , 1res grande et proronde, U plus interne,
pincée dans nue direc^on transverse par rapport h la précédente, divisée en
trois impressions secondaires communiquant plus ou moins lai^fement en-
semble; 9 postérieures, la supérieure très petite et profonde, largement
réunie k l'ioférienre qui est très grande, trapéimdale-alloagée ; impression
soufrombonale proronde ; impression palléale très forte , surtout postérieure-
ment; cbaroièrâ prétwiant antérieuranent une dent cardinale allongée,
ib. Google
— 58 —
xnr la<[iidle on obBervn une diiaine de d«)tîcn)atioM faiblra ti, poilérieur»'
ment, une dent lalérile très longue, prdMntant 17 deaticulalioQi, («sdenx
premières très petites, les autres plus fortes et irréguiiirai.
Test orné de stries médiocres, ii'rëguliëres , fines au voisina^ des soni-
mcls, recouvert d'un ëpiderme d'un marron plus on moina anmbre, giSH-
sant au noir vers les b^ds inférieur et antà-ieur.
Fij;. 3. — Ptiodon (Cantntina) Hard^ti not. xp. var. Molli a
a/3 de It grandeur naturelle.
Intérieur des valves orné d'une nacre extrêmement irisée, d'un rose sau-
moné particulièrement vif vars le bord infériaor.
Long, max-, loS millimètres; haut, mai., 43 mlltim. 1/9 k S9 milK-
mëtres des sommets; — ^ong. de la région antérieure, ai millimètres; de
In région postérieure, 81 millimètre»; é|)Bisc. mai-, &8 mlltmètres,
Variété HoUl Germain, noy. var.'''.
La variété Molli (fig. 3) dtS^ dn type :
Par sa forme plus régulièrement ovalaire -allongée ; par son bord sapé-
ricnr à peu près reetiligna dana une dlreclioa légèrement ascendante, et
presque parallèle au bord Inférieur (les bords supériaur et inférienr sont
[rè« divergents cbei le type); par son rostre moins nettement tronqué, elo.
Même leat.
La charnière présente les mêmes caractères que chei le type.
Long, mai., io3 millimètrea; haut, mai., 38 millimètres k hi milli-
mètres des aommeta ; — long, de lardon antérieure, agniiilim, 1/9; de
la F^^ion poflérieure, 76 millimètres; — épaiss. maxim. , 96 millimètres.
(» Calle laHdlé ast ilddlëe è H. le ItaulMiint Hall, qui a adrowrf au Hua«iim
,un wriaiti nombre dloUnaaantta MquJtiM reoueilliaa par lui dant le lac Tcbad,
ib.Googlc
LiHicoLAiiit coHifEcnNs Marleni.
zoitnctva}X*HKm,Naeiriehub.Mttlakot««t. G(nUtcA.,p. i83.
1897. LiuKonuk oonHÊOtm MarteoM. BMdtalU Wêichth. Oit- Afi^i, p. loset
p. iis.Ttf. V.fij. 5-6.
190&. LiMicoiiRU coiriiKiiirs PiUbry, tn .- Tryon, Manual 0/ Conchol., p. 193,
pi. XXXI, fig. S-g |eopie An fig. de Hvteiw).
igA5. LiHicoLiiu aoMNicTiw Germain, BulUl. Mutéun liitl. nat. Paru, p. sAg.
tgo6. Liaicouiu coHHKTBXt Germain, Mémoim Soc.anl.Frtma, XVIII.
Une diuiM d'eiemplaîra, provenant des Iles de l'archtpd Kouri. Ils
mesurent : long, mai., Sg-AS millimètres; larj. mai., 17-18 roUlûnètreii;
— Iiauteor de l'onvertare, 18-19 millimUres; larg. de l'onv., 9-10 milli-
mètres.
VinPUA irincot.oR Oliviff '''.
igo6. ViKViu oNicoM* Germain, Bull. MutAun kùt. nol. Paru. p. 59.
Huit exeni[^tresi qudijnes uns prtontent le mode biettrinata; d'antres
ont les Imin de spire phu 00 moins arrondie. Un des Muntillons appar-
tient h la variél^ e/aJtorMarlens.
Miunii TDBiaauUTA Millier.
tgo6. MbiUiii TOBincnuTi Germain, ButUt, MtuéMt hi*t. nal. Atrû, p. 55.
Hait exemplaires de moyenne taille et déponrvns de leur <!piderroe.
Ampulliiu spbciosa Philippi.
ift'ig. AaNLLiati BMCiMi Philippi, Zeitiehr. Jtir Malakoceel. , p. 18.
iHâi. Ahpdlurii ipkiqu Philippi in : MartiDi et Chemniti. Sfit, amc^/. Gt^;
Amputlaria, p. fio, Taf. XI, Ég. a.
187g. AarDi4.iii4 SPic:oSi Bourguignal , MoUntquu Égypti, Zanzibar, Sé-
n^l, etc., p. 3s.
tH8g. AHPiiLi.iBit apxaosi Bourgui^t, Motlutquti Afiiqut ^fuofor., p. 168.
1897. Ahpdluiu wtCios*MBrt«a«,â»eïaJ(«IV«icA(h. Ott.-AjTi)ta* ,'f. i63(pari.).
tgoS. Anpdiuiii iPtaosA Germain, BuHeU Maténn hùt, tmtur, Parii, p. 338.
'" Je n'ai pa* cru datoir répéter U aynonymie des «pAcas déjk liguais dans
)m précjdentei nolas. Je prie le lecteur de k reporter 1 la page du BntUltit qui est
indiqua i cfaaqne etpèce t il j trouvera les indicaliona biblk^^biquei indiapen-
Hble».
ib.Googlc
— 60 —
Les deux exemplaires de cette espèce recueillis par M. Moll, bien *\ue
de |>etitc taille, sont porraitemeDt typiques. Leur test est ^pais, solide,
d'un man-on jauaOtre un peu ciair; l'un d'eux ne possède pas de bandes
colora spirales, mais sur l'autre on aperçoit encore les traces de dix fascies
dtroites, d'un rou\ asscx sombre. Ce dernier écbanlilion a en outre gardé,
sur le bord interne de l'ouvaiure, ud peu de la belle coloration orangée
qui s'observe si nettement ches les individus frais. Haut. max. , 70-73 milli-
mètres; diam. max., 63-65 millimètres: — bauleur de l'ouveilure, âo-
5â miilim^res 1 diam. de l'ouvert., 33-3â millimètres.
MuTELA ANGUSTATi Sowerby.
Le» À^bantillons recneillis se rapportent tous h la variété ponderosa Ger-
main (voir précédemment, p. 56). Les valves sont très épaisses, pesantes,
ornées de stries (grosses et onduleuses ; les sommets dénudés laissent voir
une belle nacre bleuâtre. La nacre est d'un rose saumon ti'ès vif, remar-
quablement irisée, surtout vers le bord inférieur. Long, mai., 118-
laS millimètres; haut. max.,tit-àj millimètres; ëpaiss.max., aS-Sa roilli-
mètres. Quatre valves. ,
MoTELiNA nosTKATA Rang'.
l835. hlDivA LUSTriAii Rang, Noai: oreWï. Maiéam, p. 3iC.
i836. iHBixt C(«i.UTi9 Lc« , Synop: o/Naiadti, p. 57.
iSAi. [iiDiNA ROSTAATi Polici cl Micbtud , Galer. MoHiuqtui Douai, p. 1&7,
pi. LVl,%. 1.
187&. Mdtili rojtiiti Jirkclî, Land und iùttwaiier Molluih. Nordiittafrik,,f.a6q.
1S76. MuTELA cocuHTis Clcssiii, Conth. Cab., ^no<J„p. ig3, Taf. XXV. (ig. t-9.
i6tlG. Mutelini R09TK1TA lousscBume Suif, tae.zool. Franet, p. iS8.
igoo. UunLà doitean Simpwin, Procitd. Vail. Si. nat. Mn*éum, XXII, 1900,
p. 90a.
W. le lieutenant Moll u rapporté un seul échantillon de cette espèce; il
est de petite taille et en assez mauvais état do conservation '''.
PUodon (Camaronla) tohadletula Germain nov. sp.
igon. IHioden (Canurmua) tehadimrii Gcnnùn, BulUt. Miuéum hùl. naE. Paru;
p. &S9 [tint dê*eript.].
Co(|uiIIe de grande taille , très oblongue allongée ; valves médiocraneat
bombées, très épaisses et pesantes; bord supérieur l^rement convexe
''' Le hr. Tditd nourrît également de vcrilablES tlitio*. Tel est, par eif-mplc,
l'Unis muteleslsrmli Gemiiin, esp^ noiivellc<lu|;roupcderfn(D Manceli Roar-
ftuignet[BooiOBiGsiT(J.-n.),JIIo//u»7aM/Hr.Aya»:«Ou'.*r«Da, l8S3.p. i5,[ii.I,
Gfr. i3-i&]. J'aî déjà donné qiicl(|iies iniltcaltom sur celte espîxcfGinBMN (Louis),
KluiU Mollai^Mt rmurillitpar M. lelieul. Lacoin, in: Mémoiret Sue. taot, France,
XVIII, iffoSj, qui lera décrite et Gg;nrée Aoaa mon HémMre *ur les Mollusques
ib.Googlc
— 61 —
jusqu'il l'ange posl^ro-dorul; bord inférieur bi^cmeat sinueux, preaiiuo
parallèle au bord supérieur; r^ion anldneure médiocre, semi-dliptique;
région postérieure bien développée, plue de deux fois aussi longue qoe
l'aalérieure , se terminant par un rostre court, un peu remontant; crftc
dorsale médiocre, très obtuse; sommets obtus, très comprimés, peu pro-
éminents , excoriés , laissant voir une belle nacreUenèlre très irisée; impres-
sions musculaires multiples : a impressions anlérîcures, la supérieure
grande, ovataire-on'Ondic, pins profonde en haut qu'en bas; l'inférieure
beaucoup plus petite, séparée de la précédente; deux impressions posté-
rieures, la supérieure petite, ronde et profonde; l'inférieure beaucoup
plnsgrande, plussupcrScielle.ovslaîreulloogée; impi-ession souHimbonalc
étroite et allongée; impression palléale médiocre; cbnrnière olTrant antérieu-
rement une lamelle allongée ne portant que quelques très faibles denticn-
lations; postéiicu rement une série de dcn tir ulo lions d'aboid très saillantes
et irrégulières sur les deux premiers tiers de la longueur, puis beaucoup
pins faibles et plus r^ullèrcs sur le dernier tiers on dles restent néanmoins
très apparentes jusqn'i l'ange postdro-dorsal.
Test d'un marron foncé passant au cufé au lait vers les régions antérieure
et postérieure, très lai^meut excorié au voisinage des sommets, orné de
stries d'accroissement ossea fortes, irrégulières, atténuées vers la r^on
médiane, légèrement lomejlcuscs posté iieurement. Intérieur des valves
orné d'une nacre remarquablement irisée d'un magiiilique rose ssiimoo
prliculièrement vif vers le bord inférieur et vere la région postérieure.
Longueur maximum : 160 millimètres; banteur maximum : fia mit-
lim. 5, ù 66 millimètres des sommets: longueurde la n^on aDiéricurc:
5o millimètres; de In i-égion posléricurc : 110 millimèli-cs ; épaisseur
: 39 millimèti-CN.
ib. Google
BB Horjvx d'olites fossiles bans l'oucocèn
DU TâlIN,
PA» M. Ed. BoriNET.
Le genre Olivier (Otea t.) est repr^seitté, k \'éM fossile, par 8 an
10 espèces observa dans les d^pAts tertisires de rEttrafieet de l'Amé-
rique dQ Nord , principalement dam l'oligocène et le nùot^De.
En France, G. de Saporta a décrit un 0. proxitna et nn 0. ffrandwm de
l'oligocène d'Aïx ; le premiei- est voisin de l'Olivier cultiva el le second a Aé
retrouve dans les ciaërites du Gantai; mais toutes les espèces fbssQefl
n'ijlaieut, Jusqu'il présent, connues qne par des emprdntes de fenîlles ou
de rameaux feuilles, plus rarement munis de (leurs (0. prmmina Lesq. du
Colorado); or j'ai trouvé récemment, parmi les échantïBong indéterminât
de la collection paléonLologique, un fragment de calcaire contenant pla-
neurs noyaux d'olives fossiles; cet échantillon, recneilli sur la rive droite
du Tarn, à Saint-Géry, canton de Lide d'Albi(Tam), appartient ï l'ïdigo-
cène moyen (étage stompien). Les noyaux, |Jus ou moins roulés par les
eaox, diSferent à peine de cenx de l'CMivier commun (0. eun^xea L.) et
présentent les m&nes vaiiatiosa de fonne et de dimension que ceux-ci,
suivant l'état de dévdoppement des (ruils dont Sa proviennent; tootefoie
poor indiquer l'origine paléontologiqne de ces noyaux, je propoîie de les
dénommer OUa Europœn L. forma prisai.
NRPE^TBicésS DE MADAGASCAR ET DE LA NoUVELLE-CalÈDOUIE,
PAR M. M. DuiARD.
\. NsPItlTHBS M MlMOàSClH.
Jusqu'il présent, une seule espèce ilc NtpenlAes a été signalée à Mada-
gascar; c'est le N. madagaicarietuit , mentionné par Flacourt dans son
faiMnire de Madagascar et décrit par Poiict dans Ttincydop^dis''); elle
appartient A U section fuMpmiîei de Hooker '*', carHlérù6e pw des
graines appendicnlées et se plaee au voisinage da A'. iktiUatma de la flore
cingnlaise. Ces dent espèces forment en tffet on petit groupe dëGni par des
inflorcacences en panicules.
Le Nepenlbes de Madagascar se distingue surtout du N. tiittiUaUnm pu-
is fomte des as^ies qui terminent ses fetiilles. -rOittre qu'en génénl les
feuilles soient plus grandes, écrit Povet, le caractère le plus xaiilant est
<') PoinsT, Etuyûloptdit , fi, p. !i5g.
"1 HoûkM, riWîtn*, lol. Wll, p. 93.
ib. Google
— 63 —
due la tonne àe l'urne; ccUe^i, au lien i'étn naÛée dèi la base, est an
contraire rétrëcie ta entonnair, M s'élargit qa'tnsenslblenient, de lorie que
M phu grande laiigeur est à son onverlure qui o^ ua bourraiet épais et
des alries traOtTenes très nombrenaes, r^uiiifes, etc.*
L» nraa des feuffiea iniiMeures présentent une Iwnu sensiblement
diRtrente; elles sont renfla en aidpODles et Btunias de cdlsi faisant saillie
exiërieurement soos forme d'BÎles; mils , dans towi les cas, les ascidies sont
bien distinctes de cdles dn N. dUlillatoria , plus ou moins renfla à la base
et de furme générale cylindrique.
Les caractères différencia de ces ascidies consistent dans la forme du
péristome, qui est dilata postérieurentent jusqu'à atteindre i3-tâ milli-
mètrw de hanteor cbes N. madagatearwtuù, tandis que lee anneaux de cet
otfjane ont à peu près le même diamètre (s millimètres) sur tout te con-
tour de l'urne, cbez N. dittiltatoria, dsns la disposition des g^des à la
sor&ce de l'opercole, glandes généralement assez lai^ et éparses dans
la première espèce , presque toujours plus petites et plus nombreuses dans
la seconde.
Enfin les anthères sont généralement en plus grand nombre chez
JV. iHodogatearietwit et disposées assez nettement ea deux séries, tandis
qu'dles sont nnisériées chez N. dùtillatoria.
Le NepenthcB de Madagascar est représenta dans l'beril>ier dn Musénm
par une série d'échantillons très typiques :
CoHHSiison , LinTz, 1883: HunLOT, i883 (ascidiee normales et asd-
dies en forme d'ampoule). — R. Binon, 1889 (Ex berbario Musei Bri-
tannici, avec les deux formes d'asddies).
J'ai trouvé en onire deux édiaotillons provenant de Humblot (i883)
portautle n* âoo, présentant aeulemeni des infloresCsnces mAles, tout k
fait comparable» au N. madagaseariauit type , sauf pour la forme des asci-
dies; cdies-ci sont intermédiaires entre les ascidies de l'espèce type et du
JV. dùtillatoria. L'orne se renfle rapidement k la base ri prend une forme
générale cylindrique très accusée et très difTércntc de la forme en enton-
noir; TivriÂce forme d'ailleurs postérieurement une sorte de col, correspon-
dant à la partie très dilatés dn përistooift. comme dans l'espèce type; les
giaudes de l'opermle «ont aussi trèa dairmmées.
Nous en fenins le N. maé^»aintnii» var. eylitidricii.
L'mtér^ de cette forme est d'élablii' un lira plus étroit enire deux es-
pèces affines, r^ftaot proboblcmenl' d'une m^nte soacho préeirstante
sur l'ancien continent indo-malgache.
, var. eglimdrica Dubard.
nantis, feliomm, ftonimqim R^nii «lent in N. msdigssciripnjc; iMldiK cylln-
dricM, bnù ob«nii« fnflstfs, costis etaliln, on pcntke in eefltim brete pnttucto;
t»lrtgtwiiiu foàHee dilaUlo, crtèerriaiB aanalatoi <^milo can gtandu^ «parais.
ib. Google
Le N. PerviUei, formant i lui seul lu section Anourotperma, caracté-i-
Béo par des graines dépourroes d'appeodice*. est conadëré aclueUeinent
comme caractërUtique de Mahé des Seychelles; cependant j'ai relevii dwis
l'herbier du MusAim on lichanlilloii de celle espèce recneilli par Bojer à
Madagascar, malheareuscmeot sans indicattoa de localité; il est à supposer
que celle piaule s simplement ilii introduile k Madagascar el que l'échan-
lillon unique eu question provient plus on moins dîreclemeprt ilc cnllures.
I. Ascidie aonDalc. -
II, Aicidie ils la bosa. — III. Aacidi
1/3 {p*. nst.
II. NlPE.tTRkS DE NobTELLE-CÂL^DONIE.
Jusqu'à présent, uue seule espèce a été dàrile en PJouvdle-CalÀlonie;
c'est ie N. Vicillardi, Hooker'''; elle appartient à la section EunepenAa,
pr^nte des inllorescences en grappes, des feuilles étroites, sessiles, demi-
amplexicaules , à limbe dëcurrent, des ascidies de taille moyenne cl de
forme variable, lantAl renfla en foi-me d'ampoules avec ailes longitudi-
nales denl^, lanlAt ventrues à la base et de forme générale cylindrique,
lanldt en forme d'entonnoir; le péristome est Anût, de diamètre relier
ilnns Inules ses parties; l'opercule porte parfois de grosses glandes peu
nombreuses, parfois il est constellé de petites glandes. Celte esjièco est
représentée dans l'herbier du Muséum par un grand nombre d'échantillons,
recueillis par plusieurs voyageurs , dans des lôcalitéB très diverses , sur l'Ile
des Pins ou sur la grande Ile. Quoique, en génial, tes N^ntbes soient
ib. Google
— 65 —
des pbnles ch terrains bamïdes, elle est signalée simullaDément deiis les
plaiacs an bord des étangs, sur les collines, et même à des altitudes assez
élevées, jusqu'à 800 mètres, dans des terrains ferrugineux et arides; elle
présente de* tiges rampantes ou ssrmenteuses et donne parfois des tonnes
rabongries; elle fleurit d'sodt à novembre.
Pancher, i858-i86o,n*â33. — tte des Pins.'
VuiLLiBD, i655-t86o, n" iiai, si6i. — tie des Pins; Nouvdle<U-
lédooie, Diane.
Balaou, 1668-1871, n* io-jq. — Collines berbenses situées au Nord
de la Gonceptioa, 3oo mètres d'altitude :
N* 3769. — Versant méridional du mont Hou;
N* 1099. — Collines argilo-femigineuses et arides situées au Nord-Est
de Saint-Louis; — N° loag*. — Collines siUiée» près de Bourail;
N* 36a8. — Collines émptives de la vnliée du Dolio;
N* 6o3. — Bords des marais donnant naisçence a la petite rivière située
an nord de l'étaUlssemenC de la baie de Prony.
GnvAin, 187&-1876. — Plateau de l'Ile des Pins, Nouvdie-Galédonie.
Bbodsmichk, 1881, a* 731. — Mont Rogbi: altitude, 5ooà 800 mètres
eu sol aride.
Da PoNPEHY. — Hauteur d'Azaro; baie N'Go, terrains femiginean.
Cette espèce, étant donnée la variabilité de son habitat, a dA donner
naissance k des formes lixées; d'après les écbaDtillons de l'berbier du Mu-
séum, je ne vois guère la possibilité de caractériser
qu'une seule variété, correspondant aux n" 100 et ai 1
de l'herbier Deplanche.
Les feuilles sont rdalivemcnt li'ès larges (65 rniHÎ-
mètres de large sar a ho millimètres de long) , aux trois
quarts amplexicaules, avec 5 paires de n'ervoles longi-
tudinales bien marquées; les ascidies mesurent t3 cen-
timètres de long; elles sont ventrues h la bose, cylin-
driques sur les trois quarts de leur longueur, munies
de a cAtes dentées bien développées. L'orifice est lai^
ment ouvert, pourvu d'un péristome rallier, ha ut de
1 millim. S.
Nous en ferons le N. Vieillaiidi var. Dej^neket Du- p™. 9. — Ascidie du
bard. N. Vùillar^iu.
Caulis flarumquc signis Meut in H. Vicillanliî foUia latio- i^or. nat
nbusbarîlata 3/i ampleiicauli decarrcnlc; 10 aertis mani-
fcatia in lon^tudîncm ; a»cidiis elongatiï bmi inflata, parte superioro cylindracea,
cottis dcntalo alstia; ore ovato, peristomio poatice non dilalato, anmiUa confcrtia.
D'autre port, un des échantillons de l'herbier Poncher présente des carac-
tères asseï spéciaux pour constituer une espèce nonvcdie. Les tiges scHit
iioaioa. — III. 5
ib. Google
— 66 —
rwnpanIWAUWnnMitaises.attMgBant 1 m.fi<od*Ioi^; jes^ismilbru-
oAbes;'!! itirme.de» fwilles et iu earactèree 4$ l'oMidfe sont eoalottite»
■» N, Vi/iUardi type. .. - - .. ' i -
' Dan l'inflore^eBce ÈàS«, l'ase.lM pàloneates aoranx «t les' cotnnncs
slaminales wiat plus trapus que dani' le typia; maii )«s 'principale* diAé-
reacet rësdlenl de rinfloFMMuee femdle et ita fruit. ' '' ' " <
■■■ FÎ8.3. ■ ■ ■ ■
tnicfilMa de N.[Vimll»rdi. — U. InduareiesDce fructiÇie ,
de K. MoiàmuiirS. i/t gr. niL
Gellq infloresceoce.Mt piiu sQurle, (dtwraauw^e et plus douai :dMi
réaitlte de ca que les pddonoulM floraux «oitt {dos ccurti et JuaMs plu prd>
les UQsdea anlrea;, l'iuflwesBeiHeeBt arrondie^ l'extiéiiiil^ au tiani^ae
terà^ner en pbinte. Les pièces du calice soot beaucoup moins d^vdoppéea,
enfirt te'^it n'alleint qu'nne lon^rui^ur de la millimètreB (au lieu de i5 k
%o millimëtres ckei le type); il eat-ovoide au lieu de pi^Mnter nue abrte
4l'étran^emenl vers l'extrémité, qui n'est point débordée parleplatmi
Btigmatique; 1^ valves sont Ironquëes k l'extréBiité et la c^peule est laoïna
anguleuse.
n (ariHiB la M. MmtMiiElarU dov. ^>. Dubard.
, WsnMaaBcUiaratDTMi
ib. Google
^*7 —
noa anfwtûtii. ■. ■ . , . > . .-rj... „ !,.„.i
.r-, ,,■.,.," I. ., ■ Siii LÀ aviisri ùss mméniBi^' *' ■' ' ''i
■'■;—''-i';. ■■ -.,• v!. -i#âU.M.'P.-6»iM«i-.-.| ..' .,. ; i;, ,.. ,:i_
Makré éob iduiqnfl dé'pfMiioti,- Il 4iBb4>«t' wdM'<SMÉCte»^di}t-
'^AMlâ i^itf appt^riéB'pMP^ MMtdtuhiAb^ nnlià«ia,-«im
n^c«Biire de tximÀit! M Valeur: Cette dmikn péol Me ,àJ)t*(>l}^^ti«i'
[idh^t' dâldîte dn'vUilme nudéMiaire AnU anbaCucrcoiiéUi^ ^«fiit,
'K8ngt)lt'C> s ^Ri'tdjeqilftla Aan»é d'nn torp»'Aait'il>ralant;plw,pmde
■ijaéB"^iaktt dni tAfAéoâm' eempoMiit i« ^uà-étùk flut. fMlile'.^et
-'Tf^rt\Tf"''il'fnff 'rrTTinlif'y'-iinr:--i t'nTT-rfinririfÉTi h làm iki,mf\ng%f
"ûowiàifhts, m Anr^'éiihAt tjùtkïâ le v(4ame itHriécuUn •ÉgBunle.^Get
' àtil|fjàt''if éobffldér^la sérîe dea «arimnirtài rhnirilriipTli "rtt ipwlqnni lipiferirt
c^qtf^,qiiiil6'«Mt<pm totts iMiBoi^hie» (itab«'«li«. M. PiJniHttaiil)',
'cÉ 'Aii£atal i^ti^quas Mrjtk ifiiii[de^(ploà]b,<él«n,te«lsiinB, «.js^nMi
me, {datine, cnJTre'), il tOotUttà qH% m nngeaiantile taHfliwIrte ijalls
.■ont, par r>pp(>rt'à'1a''(hiraté; prMliAtMàt>'dMU'l'inbeiinrcne>^ se
"^icétit' lëj ValsàT» de' feOn vtriodiet aMm^uMvn l'on tient ctnbple de
'nn^à9e'qM''ri^nM,'stù'r^E!MHfldw tempéikiTe»<nlle à:)»^^ iw
opère de eâU' t'IaqndhfrAHl te corps. Mai tofd,' M. Rydbeîy'^, an
B'â^ayantsùrdearésahatsMfinUd, aittonU^lt8'ràlatiBiH«KiibBt«ilbe les
coodbes de dureté, des pointa de 'fngfoD et d« pudi «toaûqaet «kri leorps
nin^tei'; ' /"■■' "' '' "i'' ■' ' "■ ■ '■ : ■-, ■- ! ■.-,:v
' ' Dada cette 'iiot^, je'dftin'kppeler ('«ttentioa nu-l'iafloeiict qii»i«^di-
'i/irs dbnf'poidnU exercent «dr'Ui dilreté des whpéiina criitafliarfet. it^pM-
'teillint aôi'AiâliËs sAift'ùomorplws. OatM {MOt élMbcilmie&t;ûla'Ka
^«idêiJt^ paf la'CbniicMnttîon de^^tfaee-iitMS de wsdenûËrai^ mùfi j« vais
'Éqeliîini^'àir'ataitiiDër ijne l'*élioB de' qnetqnes ai^tauj .- i.! i> -
' ' lïaps ta sine dMcsÀonïten fhombo<AimMe'(RGO*.), AMtaagéiéitMh
enalhiOtntë, àùbt ladaretë Ëtt 'à [leli prts ^de, rayent. kaa^iw «ftho-
natesitbi IwMngetat'aiilsîd'aprètlennetfcrflqni sotte onM^ «t Jtapti».«B
Cl Knnon, Jakri. i. gtiJ. BMehtantlail, ViémM, iSSa.
(*> A. ScHuirr, Pogg. Aim., t. CXXXIV, 1868. p. &•>.
<>) PaulJiniiTTii, GM9ti(l^n)r{ÏMn«MMsUi»&.j t4»&l .,.r c .
(•) J.-R. HiMiM, Ztiueli./.pifM. ai;t XXXUI, t^M, r.,^^-:, '.., ,
ib. Google
valeur dëcroùsante : sidénwe, ilialt^te, cakile. Par ctmséiiiienl, les mé-
taux se disposent dans l'ordre suivant :
Mg, Za, Fe, Md, Ca.
Il est maintenant intéressaut de voir si cet ordre se retrouve dans les
autres séries et, en particulier, dans celles des spinelles, des grenats, etc.
Les spinelles, dont la fbnnale est R'R'O' (avec It' = Mg, Pe, Zn, et
R'' = Al,Fe, Gr), offrent la mémer^le, n oh considère l'élément R'. On
sait en ^et que le spindle magnésien est [dus dur que la gahnile qui,
elle-même, raye la hercynite. Quant à l'âërnent triatomique, les métani se
rangent dans l'ordre suivant de dureté décroUsaote : Al , Fe , Gr.
Dans la sàie dès grenats dodt la composition correspond i la formide
R'R"(SiO')°, les métaux Livalenla et Irivaleots se disposent respective-
ment, par rapport k la dureté qu'ils donnent au criitd, comme dans les
spindlei. Il en est de même dans toutes les séries isomorphes qu'on peut
conndérer; ain« le corindon est plus dur qne le fer oligiste.Ëo outre, cette
r^le s'apfdiqne non seulement aux sàies isomorphes , mais aux composés
ayant ime formule identique sans cristalliser dans le même système. la
cymopbane, dont la formule est celle des spinelles (GIAl'O*), est beaucoup
pins dore que la gahnite (ZuAl'O'), grâce à la présence du glueinium,
qui donne aasnàIaphéDa(ùle(Gl*&0*}uae dureté plus grande que ceUe
de la vrilleniite (Zn'SiO*), isomorphe avec cette dernière.
On pourrait citw un grand nombre d'autres exemples.
Je ferai remarquer que ce ne sont pas les métaux les plus durs qui
donnent aux composés la plus grande résistance à la rayure. En effet, les
métaux dont il a été question se rangent dans l'ordre suivant :
Métauxbivalrat8:Mu(6),Fe(4.5). Zn(9.5), Mg (s.S). Gu (i.S);
MéUux trivalents : Gr (g), Fe (â.5), AI (3).
GoRune je l'ai fait remarquer, la dureté, appréciée seulement par la ré-
sistance à la rayure, est une propriété bien mal définie. H. Hertz ''' a essayé
de lui donner un sens physique et il la déCnit aii»i: la dureté est In limite
d'âasticité correspondant k le pression exercée sur une surface plane do ce
corps par une sphère de même nature et de rayon déterminé. Mais, mal
satisfait de ses expériences, H. Herls ahaudonna le sujet repris plus tord par
Anerbecb ''', qui modUia légèrement la défmition de Hertz : La dureté d'un
corps est la valeur limite de la pression, rapportée Ji l'unité de surface au
centre de la snrfeee de contact de la sphère considérée par H. Hertz.
La détermination de la dureté en valeur absolue par la méthode do
M. Auerbach demandant la préparation de boules sphériques du corps à
t» H.Uerti. Verk. Bail. ph^t. Gtt., iSSs.p.C?.
«" F. AitHiica, WM. AuH., L XUll, iBgi.p. Ui.
ib.Googlc
— 69 —
étudier et, m outre, dans ce dernier, cette propriété ehangetut avec b dï-
iTctioQ cristaUogTophîque, j'ai employé, pour comparer la dureté dans des
subilaiieea trte tendres , des ImIIss d'acier de 3 miilim. a et de a millimètres
et une sph^ de grenat de 3 imilîm. 8 de diamètre, sur ieaqndles uoe
prMKion mesurable peut itn exercée. Le mommt où la riuplare de la flu«
du minéral considéré a lien peut être conslaté an moyen du microscope
renversé de Nachet. f^es espAîences laites sur des erislaui arlificida de
quelques séries de suUàlaetd'aiotales, que j'ândierai dans nue prochaine
note, m'ont montré que tes métaux se disposent encore, comme je l'ai
iniliqné plus biul, dans tes groupes isomorphes étudiés.
SUÂ U PHisBKS DRÏ «inCaSiS OLâlSESn DJVS Li HàHUBVS SUK'BST
BK PAKIS,
na P.'H. FaiTEL.
H était admis jusqu'à présent qne les fimutt gUàte» faisuent défaut sa
sud du bombemient crétacé de Meudon'''; et I»en que depuis de longues
années l'argile plastique f&t exploitée dans la vallée de la Bièvre, soit k
ciel ouvert , soit par puits , cet horiion n'y avait pas été diatingvé.
Cela lient sans doute k la disposition locale de la cooche qui sépare les
fausses f^met de l'argile [dastiqne pt^r^nent dite, c'est-à-dire des sables
qiioMzeax à gros grains dits sbUm (f'^ntsinf , qui se présentent ici , non plus
en couche continue, comme à Vanves, k Auteoil et k Passy, mais en len-
tilles plus ou nKHUs considérables.
C'est ainsi qne j'ai pu rdever la coupe suivante, dans l'exi^oitetion,
aujourd'hui abandonnée, du cimetière d'Arcueil ;
fi. Cakairo djr glaaeoiiifôra, environ l'oo
5. GbucMiie ubieuH i dents de squales et nnmmulite«. o i5
A. Argile lifpiitease, noire, feuilletée i oo
3. Arg^ Doire tMDpicte S. o lo
3. LentBle de sables quartieui. partiel lein?nt cimenli^s
par de la roarcaiile, riùbte sur nnc largeur de
i RI. 5o et d'une ëpaiaseiir ntiin» de o 35
1. Argile pUsIique grise visible, simIcssus do l'ein qui
envahit le fond de la carrière, sur une ^isseur
d'eoiiron s'oo
CI U. Puitf,fitiU. &ie.gM(.i«JiVaiiM, i' série, L XXVll, p. (j5. — Mi--
Mlsa-C»L«ii M Baavau», H., 3* série, L XVII. p. 8i5. — G. Dulitus, ibii.,
r série, l.xxvlll,^ lit.
ib.Googlc
— «■ —
ae'VérfitMtrMéw gHtntt Ir àmmi>iêtmi»ée, hqwfl» n t^rds p»
k'w IranRinMr,' n «olrtael de raîr,' «■ nt&ttfcmfac oa'mdaaii^
rtM». ...■,..■•..■-■. ..■.■...,■ .... ,.
' Od'fènedtitte'iQliiilMD dBow'MoM'al dsM le* «aUn nt^oMs '«l'aan
iMttBivax fi«gi»tttWi(le 'lNA.;|)t«« on iliaiu wtetnitwua. q« puMiant
Min ivoirMilti Vv^aa àa 4ttMf«?^'pli» gnoda psrtis do ce* frafpoeM*
est conftitnée faréiti'brmihpi'éépéaïymmieiHarMmovtAoUti^ èarfiw
est criblëe de perfontioiu diiM à l'action des tarets.
En Imaant qadqoes-aiu de cea fragmenta . j'ai rencontré, en {daee
dana lenn ct^nléa. les monke pjrritia^ de ces animaiii. La concoitratioa
de'£^ pyrite est dhs, irfoM'M. le profeakMr LA^roii.'àfa'rédMim tOéc-
luée par cea débris organiqaea''). >
Gea moules , qne l'on serait tout ^^f^^VP^, tf"^ ^ rapporter k reradnw
jitniMata Lmlu , ri commune dans le'^tarnadeo de la (âkampagne , ne me
semblent pas eorreapondre eudement à cette eep^. Par leurs dimensitHis
éfpib- lebrftttteVleB Tlbédlliea'dea BaUv d^AtrtmH M ifppPoéhtAt plihAt
i«M 'fiin^ithtM B(idi.^)de« «U«s^'OliManbJ««r-V«(^"M 'dv
ioocneiy.' nnnAionB je' 'tte 'Un ite^rtipproaMfDetartjiM wnM'tcwwTéMrvM;
étaatdonitVI%aFdfe^dniW!*vMi«fi 'MiïMMlv des ftsaflc» -^ faf wrtPg fc»
(hiiil!:'!'- ■■!■ ■"'■'■"•■ 'I .l-i-..|.. ..J.i-, ■■■ ■:■..:-■.!.■.,!■'
'^''J^ïi^éhlet4l aaMhprâuticc.'alitniHeudeMsMblerf. de TpwJcpiarga^
fetJt 'avtflaïuârÀt' qui sont cottttitués'pn-^umleKte^ là était.*" ' '■' •• -■■•"
' '' le eft)b''d6Dc ^dvOir dMdn^de cH fidts que' te'Dterventit tnMHter; fie
temps k autre, tont au moins dans les pttra^'^ la' bMUme '««^•Mt'iikf
Ptitti,'l(4%luKt)<pÉrtiëci(Kines.thmt'M. Cayéui • brat dtmiiMHn^ te-
troavélabnneii VanTCs''). '''' '' ' " "■ ■■■'■•'■ '■ "■ ■!' '■->'■■■■■■■
Penl^élre aussi ces débris étaient'ilB apportas par un courant marin
venant dé Test; des bois perfocéà par les tarets,' eoiuiAàe ceîu'd'Arcneil,
ayant ël^ s^dés, sengiblem«it ad mMe niveau^' dans tes d^p^ls ^pama
tiens de.fa.prie et delà Obampagne'^'. ■','.'"■,. -^ ,,.[.'■ .
'" lL..iitcMou,Nfm. Arehin 4i^, If pâinH^ y. féii%,% lj,p.,a^.
(« H.,p.a67.,. ,-,-.,■: .,, .,,..,„ , _.,•„,. ' ,.., . ,. ..„ r
0} DuBàiu, fitifeiffaai/ft. mM wm- A( &•*•..(î(!|^ù>ar idiL, t l,p. i3a
pi. V, fij.i,ù. . , I
<" CiTSDi, afi.i4e<ii JSc.,t.C*Xl,'.'n'36,p!i7ï8. — VoirauMÎP.CoaiMfiJs,
fiuJI. Sm. j^. , séance du iB décembre tgod.
'♦' CW^dB qui '«■'«*) *ota*«menti>t'lti(fe hn, M«yen') pifeMtnpta, *ù,
d^ipfè» Carr^'. uDs'<ititDliU>6ti&id«rabt«'dc'lKii» Q«tlé<H^<)pi«Mi)«'IMMt
»rt«H couTTfl les plages basKS de l'Ue. Le barrage des h^unw M 'pil'jMlbMnè, of
ib. Google
.. U»/9WiM.fiMMf' |irof>rE»eat(UtM.*rat4lODe-rafir<HiltMrfr'
par l'ai^île noire feuilletée qiiiiB stèntn ïÂMiMiEtdamt Moi fa glaDlseillt
àidimU ide>iqtules,i8UF tma épdHenridt i nètn «mroh.
. Cette txtmàiB est pnèqiN cDlièmMBt «nulitiife pur' (hi 'débrit' Végi^i
tausepOMT kplBptrt.indArntDmaMee; jerappfUerai ndaitttAiBs-^eVett
elle qui m'a fourni la frinde flaUlifbriM de ptiimnr détrit» «ntërtum^
tuent .par auà wav» iamna AaSaUim iywtonwt", 'deht te tytB Ugan
Nyo«rd'baiAibgaiemdegé(dogi»dn^AÙ<fol]].' ' '. " ':. ■■■■ -f
,:. Qwat aubDÙ flotUe; doat il est parlé (ihis faflnt, 'itt MnldiAttitt
i'dtitemfawrv'vu i'ftat de d4c«npaa(ioD dan» lequd 3i af^tronvtft.'-J'lj
aBpBiidaAl>«ro'ra6)UMHr«itir t'ua d'eux ^itextnrad'iA'befe dé'ieèoifirs;
M ^;0(«u(kdenit .d'tfflauri atac iV>"teiide, dansées tnétnca «oOcfae» ,4tt
genre Sa;iiota,.doiit j'«î pa trrayiw da« , w>— w-i^ JT, LmtgtfytfiiyStery^
i^nf ratgiM plariiqne d»£Mao]r (SeM»«t-MHiie):
. £aréniniéilebutdpeetta.note«ttde«îpider,ponrbi|immiékf^,'la
))féaBDW'de»'j«M>f^Uitfaii7, at par «qnaâqseilt de l'honion dea/iiu«i
g^auu.dua ia: btalieoB «ut-aat de Paru , «t' if iidiquer en ÉiéM ttttip«;
àêaa «^Ua régieiip Id fiicies.liUareltd» dette fWfflation',' aittaké pér- la
présence de bois flottéa, perforés par des mollusques iyl0{ibilgeS''el'-dè
gSjetfc.,, ; '. .;;■......,:.>■'
.', Lfl'fnenesta à («BViisrUrflameliB, a^aobéia«)ab«Al^i«'de't)ëol6giei
dfc l'eMpiy— tttfiui'qu'it.a biai'VDida mettra àtteoonnluniqubrfes iMé-
reiswrtS'.édhaoliiloai tp'ià a «coeillisv ror mw4Adimtiod»; daU) ta 'è«HU4
d'Àreneil, aiijourd'hui en partie envahie par tù ««ai. '■'• • ' '■'••:'. ■'■'■
•■•^ Nota tnnt las'KéeiEr KlFPoitiëi'-itt MADï^iic'in Vjn'jtfJGriri""
. j, , ,-.„.,; ,, . Pi.ç,M. J;,.fipuï4T. ,,,■,, ...
,M. Geay a rapporté, d'une récen^ exploration faite, à.Uadagi^Bçar^ une
coilectiph'oeniîaéraux.et de rpcbes dont 1 étu^e a é|é faite ag. labonitoire
(te niioéràlobie du iHuBéum. .^ _ '■ ■,.
' Ces éçhantilj DOS ne sont pas égaleniQnt inl^r^Mu^ No^ retiendrons
lie leur ensemble tes rocbes émptives et les gneiss, recueillis le long de
rivplina, de la Vohitra et. de la Bethailrç, ainsi que ,les minéraux qni
oiit aUiré notre attention , en particulier les léoiites d^ basaltes racndflit
ïiir la c&la. . ,
Tan en voit même i l'intérieur de c^les-ci. Il est à pr^uipec que,^ dëbria
reviemient de f Océan Arctique , après y avoir éU portés parles branches eitrtmes
on ' Gnn Sirèafai.'
■••tnriiULilàTlaltihdiit*, a' /ii5, da it Jiiin 'igoli. ' '
ib. Google
— 72 —
' L'exfdoi'atenr i traverse nue région gœisuqiie très tourmentée . coupée
att reeoav^e m maints eiulroits psr des clisbases.
A U sortie de Tuïiatave, ienviron iS kilomètres, suris rive droite de
l'Ivolina. se dresse un morne gneissiquc riche en (lions de diabase décom-
posa en nodules sphëriques. Elle Tonne, pins au sud, les momes de
Para&te, ainsi que les filons dont ils sont Iraveraés.
Les gneiss d'Andévonnte sont un peu difTéroits des précédents; à Pceil
nn, le grain apparaît plus lin el parsemé d'énormes cnstaui de grenat
aimandin. En remantaot le fleuve, les gneiss et les diaboses pins on moins
dà;ompoBés allernenl sur une longueur de 3q kilomètres, puis font place
à une r^on où les rocbes sont plus fraicbes; les filons de pegmalilc et de
quartz y abondent En amant, les gneiss se rdèvent de jdns en plus,
tondis qu'augmente l'ëpaissear des filons qui lee traversent
Au nord-est de Mortunanga , les massifs gneissiques de la Vobitra pré-
sentent d'énormes filons de dialiase atteignant jusqu'à ao mètres d'épai»-
seur;ilB sont conpés par d'autres plus minces, dans lesqn^ le microscope
pévMe une slructore interserlale. Ceni-ei, sur le terain , se font remafqner
par leur facile décomposition, leur fendillement et lenr grande impr^a-
lion de pyrite.
L'ensemble de la région est criblé de filons de quartz et de p(^malite
à gros éléments. Au milieu du gneiss, s'observent des filons de quirtz
sdon toute probabilité parallèles à la stratification; ils s'âargissent de
temps h autre pour constituer des poches très minéralisées, riches en py-
rite, pyrrhotite et ch^lcopyritie.
La pyrrhotito n'a aucune Inice de nickel. Je rappelle, à ce sujet, nn
procédé simple de recfaercbe qnMitative de ce métal , dans nn corps n'ayant
aucun composé du cuivre : la pyrrbotîte étant dissoute dans HCI, on en
précipite le fer et le nickel soos forme d'bydrale , par l'ammoniMpie. Un
eicès de réactif dissont l'bydrate de nickel , et la préeenee de ce métal est
de snite mise en évidence par la coloration violette de la liqueur surna-
geante.
En somme, l'itinéraire suivi par M. Geay s'est poursuivi an mdieo des
mêmes formations, et le caractère de la région parcourue par l'exi^o-
ratenr peut se résumer ainsi : des diabases se sont fait jour au milieu de
gneiss pins on moins tourmentés et entrecoupés de filons de quartz et de
pegmatite.
Parmi les échantillons rapportés, il existe deux types de diabases : l'on
Il structure opbitiq ne typique, ayant subi un commencement d'altération ,
est essentiellement composé de labrador et d'angite cristdlisée posté-
rieurement, par conséquent englobant le feldspath; dans cette roche,
l'augite présente un exemple firappant de structure en sablier.
L'autre type de diobase est fa grain fdas fin; sa structure est nettement
interserlale , c'est-i-dire que les cristaux bien développés de labrador forment
ib. Google
— 73 —
de( nuîHefl dtne IcaqueUei w trouvent dea ipWroliles, polyekreiqnM
en vMi, de deleuite provenant de ia tlécompoûlion J'augîto et probable-
ment ainn d'an r^ùda vitreux.
Ces deux types de dUbxe sont imprègnes de pyrite el travenA par des
filonaets de qaarti et de calcite.
La diabase des mornes de FarafaLe est intéreseante , en ce qu'elle con-
tient (les filounela de xylolîle. Ce minéral tire ion nom de Mm aspect : il se
présente, en eAt, soos la (bnne de bois poarri, mais très fibreux et de
eodenr bninfltre. Ses pnqiriélâi optiques le earMiMsent nettement : assez
biréfringent, il est allongé, suivant la tnasectrice positive ng. Un fij-
ebroïame intense, joaoe d'or soivant ag, jeune séria aaîvant ap et mi,
permet de le dtstingner sans mwqm doute des autres nùnéranx Gbnox qui
s'en rapprocbenL
L'analyse de ce minéral m'a dmné le résultat soivant :
SiO* H9.95
FeSP 13.17
FeO &.18
HgO. it.«9
CtO 0.09
Perte au Icu 16.96
ToTlL 9g.G(
Les pegmatites sont lontes k gros âémeat* de TeUspaths, de qnarti et
d*anipliibole. Les fddspatlu y sont au nombre de deux, de couleur dîlTé-
rentes : l'on, roae, est du mierodine; l'autre, du labrador blanc, répon-
dant k la formule Ab, An,.
Le gneiss, qui ibnne le sobatratum des roches précédemment étudiée*,
contioit d'én«mes cristaoi de grenat almandin. Le microscope j révèle lei
éléments soivants: lircon et spbèae, mierodine, albite, qnarlx, amphibole
verte; et, ç^ et là, qnelqaei associations micropegmttititpies de quarts et
d'atlNle.
Des coulées de basalte ont été exf^orées dans ta viJlée de la Belhaitre, la
Baie des Amis et sur te jdalean d'Antsirane, a» Norddel'Ue.
Le» monta qui entourent ia Baie des Amia sont formés d'nn basalte
scortteé Taa!f& de calcite souvent cristaUiiée, soit en rhomboèdres, soit
en prismea e* surmimtéB d'an potntement rbomboédrique indéterminable.
Ce» basdtes raoavfeot des mâmes k Oktm , dans leaqadles ont été recueillis
des nodules de ia grosseur du poing, formés de pyrite et de sphères radiées
de mareasite rappdant cdies que l'on trouve en abondance dans les talàïsee
crétacées de Normandie, en particulier k Trouvilte.
Les lécditea, k ea juger par lee écbantiHoDS que j'ai eus en mains,
abondent dans ees baxalles.
ib.Googlc
— 7S —
p^a^tration, ainsi que dans des essociatioDvjii^j" •« ■■ ■> i«-'i< l't-v- i,y-i
'■hb--ta4mie',~^AiX6-ài^' ttJo»Ha[iitei'4iiiiaéwiitb'ifordisBt|ifc<.«]ihénde8
Uanca et fibreux; leurs propriété optique* 'tmhb Miii'pMliéalier<httt
Int'éfrh^Mte Mil'ëa«MflmeD(:dB léBrBttra'«tili<pies'-pemirik
ting<*el^"i-'; ---■>!■ 1--.' '^'-■-■^il 'm-.->,i <) ,-.'ll..'_".. ^ps.,„..li!;-.;i ".■■■■.:
■ lAlfitt ; IVJ^ r«riteMH BuPM'qeat ^cbÉDtilcmldirf Mi pciiit^pfaénrfilwi^
dirMiitt()U'Mlllf>ott' p«tit' 8pS(<utoàii^'lhiltwiiteii9'''qiiiKlMfllta» rpoihtBmlMl
f[^4(nil>1^ 8t)>niMleiapiMMleti«eati(Nli m '
Seb QVB^t^o^s Minémoz ' BihES des iiiiiàs iDiii'Fsitsa dp' MAy'fÇiLAiD,
'^,\,, p\n M.' I. CoiiïÀT. '.', „■ , , '.,
M. i-Laictoix m'a confia l'examen il'à:haatiUons récemmeat envoyés du
Manicaland par M. Guillaume Vaeee, charge d'une miasion dans la colonie
de MmtnUiqtMl''"4'^<'>'-'l ''-' '■«"'••'>l'- ''-'-.i >■ '-"'>'" '". -"'k;»'-'., ^'.I
'■'lut pwrêiriajpetyitfàfUMB'm mtoéeian çodkf afc'WflhodrfnB', pnlA
3ttAff> etMti] 4fr4M(^liiUafltV i8'ï4ilet>»B«8'd».ktiliiik.Nati-, «ta-'
pant un paraUâogramme de 35 kilomètres de l^f^ ftà 4*iUttaètiie»;dli
'■■'■Li' lM^tR'viNaif:tnt<mi)'<wt^B^i'«p|4o[ig,'ie1«sUè«diM-/ieii'&M 4
t''OiMtt'jatt|Ân[c««dé't[iiiidid'fi[i(iipfaiAr Iv dimsliai^de iSod^Me'y
Zambuti et la Hàiénir, à gauche, et limitant la zone éludiëe, la Ghlsifaxii
8be'(4fMlia4ldM(!^niMUdit&wabift'^|HtJi{èe«<f»nttRrt'ltt)imito'du^
toireetqnisout<tflAiii>fa««Ceiu>ivarilhli#'cAifai»M-^tr4 fcnM i^y^niètnâ
U'envetteionrtrlfc-tfenlMa . '^^rte'IevaMte* dvi'lKfAwatBi^
«ivem«tt!(i»'|p6»^ à» iblHBlMT^wii-mëlUfarpfattiiibùrthitbjvInntCWmda
AJ''([U0Uitek>>ét ipioitwIdaMih Qm'yitmtiff'tk tâetim'i^^tutKIf^i.àm
qwt»itlBatMlttct!ehitpiftrMiktpffrici»dBi'»»-A(lBiBift^
scbUrtMïVtout dal^eddp^de'noiHbraÀx^filoni iifc fiurte>flnnftr« èri^ilM»;
AiMi' 4dEr< l«B''kllinw«iiv <ni''pl««''de')d!éiu'|OMM"eitiq6av4eiaidnill8iidi('
téreala. . .'i/in'iT i. h-rl-i .j;f:.[ ,t . .hiIm.i;.-.".'' .1. : ■■■■.■.s-.
■'■•tf» Hbtbie ii4i9>^ri«i0'>kti<MM ■Hofld«ni«::4|iair' det.lM^«^e8f4ce.
D'après len indications jointes aux échaaltllons"pfa'Wyefa^*edr,iiel'inib'
ib. Google
— K ^
ipBi MiAonaé^Aèt leii«araviridit-de l'dwt'fi "*>lr'So'OiMHi^l!h')B'tontae.
Cdtftfettiielltjllil^*jl"!lâwtt'àta toOBè. ' ■■■.'■■■■■' :.r^'h..:■.
• Mais- ik mdrtite ior pion riebbi eorreapoodOBt aux' film» dft'qonlz -iéet
la teneur moyenne ett de 6 à 7 onces. Os sont situés soivact trina diredibnB
eonvtr^éant'Ters te «oud» âç ta' Réroo^ : le qoarU y pféwnte «n' M^t
an pen différent. En effet, la bande septentrionale, en amont delà ClâaMEt,
teafbmé -Ârtont'da ^n»ti tvy(ltrti.lje c(iiaiiirde hr foande'li(plnRri«bci;«dle
itt «taiire,' csiHpriM' Mitre i>'GUiaei)'«t fa( 'IWvtl«é,''pMflM«^^tla-«(^d«at■
^ MMttn». H»fiBMi«du'SBd', entra laavdMeB dé U BmibMi «t-de' Iq
Mén^nir, offre nirlont de l'améthyste et da cpartt^ob «éiMert^d'h^itH^ite.
' jyfl})rii MvVMtei mtroavtr'm'gAAérd.iaasMfc'J^IVjr/iw^'imaéHiux
nJivMto itfài mma-éc^éa^Ma •,aB'aoâBi'^mpyy4 -.gàitKvvegpiiffi
t\Mmi' 9êPvaàté. Laa'MBipoMc 'Cta^fer': pyriMf; 'tn)^rea|si(«,'iéiii^kfll,'
inagiilftita.Mmatiteet'riAMU, «btoéedt.-leiQdaerbtàlltséf-ilRMlë ^uU^
d'autres impr^nant les sédioMils **>.>> 1 ■'■ -<■ ■■>'-■ ■■ -■■■■
-Ati RerfEdjnimtKaff, MaGptoH««tivMieBtd«la'dialot)pyrit^i 3*9'pM'-oo
' de-c^Vr«.' ■'■■'■ ■■■ ■ ■■ ■ : 1. ■■■ • ■ >^.:- ■■ ■■' >-i ■ V . ■■■■■;■■:!.- !
- - Au 'flOfflbvë 6ei' éekautfflo&s parveM^ an- lÀbetaioi»', -Bé'ttVttVkieni dea
éOuttÊSObiU^e <i]tiaru1*>,trecoiiver& â'iâténsnntff petits «ri*ta«i,'dfM''à lir
transfimnatiDD' de o>fflpo#s snlfià^ (hf plomb et tild formation' êe ell)on>'
arséniate , chlorovanadate et molybdate : mimétite , vanadinite et wnlfénite.
La mimétîte en cristani verts p m heiagonaux rappdle , tant par sa fonna
que par sa conlear, cdie que l'on trouve en Comouailles et en Saie h
JohannMorgeoBtadt. Ses prismes sont bien développes et d'une hauteur
ttguc fulilbnm-. Il n'en est pas 'd^r Même deia >taiMdiaite ; ^hint lesprisines
hexagoaauz p m ( '" sont de hantem' nriahle. La vaoadinite est de couleur
braue ou orangée, ^e ressemble h celle d^.l'AriEona, mais les cristaux
bruDS les mieux développés ', g^n^(ralemeih raècotlriiis suivant l'axe vertical ,
ont leurs bases jr çoiiçayes, e^ parfp.i? crpUJjes; ilf pn^.dans ce cas l'aspect
de eanroimes h contours bexagonaux.
11 ne ^emlde pas y exister d'eDilliçhile , c'est4-<lire ({'intermédiaire entre
]eB àAii'b&ii^m'précêilfibU' ■ ^' nliméth* iiô don'Û'e Jias't^ Vé(ièti6tiB',du
vanadium, pas pliu'qtielà vanadi^l^ câïés' A' l'iftsenîcl '''■'!' '' ' "'' '
"Lii'iaidie (jiistti doçUéût'tle r^(tiiislénX'btïn^detMl|3dri^'eâ'tà^^
p'M'^'^llrfl<queB';'toiiimo 'celles' de rAfizolia'. ' '' '' ■■■"■'■''■"■ '"■'-<
'') L'tbrériition dwt signifie pennyweight, meMire vilant 1 gr. 55.
■f^VlXidéiéitTigt'b^.-- ■■■■;-■ ■■''■'■■' ■•' '-■•■. -n'o:.. i..,-l ■
13) Certains d6 ces nûuértux W rètcôtalftnrnrtnj'ttf qiitiatîU"l''i«fIIKMtNf^oth>
«iW'ei^téJ jw Ibtf tnatgenWV)>lTln ^M TMMunl Itt 'KDi^y< d# ft^^
v*H'ITenipl4t«ufeftl'd'i.AdeiMM'rtnïe«.-' * 1. -'■■■.■■'>-* < :w.\.i\,.:t„rf.
<•) Cas échutiUons proviennent des mines Braganeia ht' ItiefaïAdtiif.'"'" '''"''
ib. Google
— 76 —
Ce ne Bdat pis les senk minéraux que l'on trouve dao) la r^ioa. Le
tchùte àe la ZaïnWi est tnnené par Jet filooi de bean taie ve^ltre m
frrindes lamn , rappelant celai da Tyrcri. 11 aonble, h eo juger par l'ridian-
tillon que j'ai eus en maîn, i\ae ces filoan d^iasseot p«rfoîs dix oenti-
mètr» d'épaisseur.
On trouve rnssi de rdclinote ea masses «un pactes (Andrada) et da l'asbeste
(Sundi).
EnGo, des é:baiitilloo> compacta de tounnaliiM an mSiea desqnela se
Jiitii^oent dos cristaux du mAne minéral groap^ radialament , provieiment
probablement de fUons grantditîqiiea ulorii i Andrada on ^ eemc qui
coupent le lit de la Zambnii.
Les avions août tontes plos on muiaa aorif^res, EOes <^ m ïahpi
d'une ex^oitation intense defmis la temps les plus recnlés. D en reste de
très QomLreux pnilt peu profeqds, i^goét le long; des lallëea snr tine lar-
geur de 1 kUoiDàtre rt si rapprocha qu'ils ne devaient laies» entre em que
l'étroit «paee suffisant an passage d'oq onvria-,
D'api'^ M. Vasse, l'nigine de cette eiploilalkin remonte aux Pbéaiciens.
Les Arabes, puis les Portugais leur sacoédë^nt, jusqu'au monwQt où dea
révoltes multiples leur interdirent l'accès de ces tenîtoires dont la ricbeese
dès lors resta aux mains des indigènes. Ce n'est qn'en 1891 que le travaU
(tes aUnvions passa de leurs mains iuhabiles à ceBe des Européens.
SVH lES COVCBMS SPAUfâClSHHSS MOmnXB Et SttPiuSBUBS tt'AnTUUIL
tT DE Pissr,
Pil M. PlUL CoUtKS FILS.
(uBouraiss Bt a. LS rsorsasaoi stimilu ainsisi.)
Dans deux précédentes notes, j'ai étudié la stratigraphie ''' et le* parU-
cularilés lilhologiques <*' du spornacien inférieur d'Auteuil,
Je donnerai une suite i ces rediotbes, en les reprenant an point oii
dies ont été interrompues , c'est-^à^lire i la base de l'aide plastique grise
type.
'') PtVL CoHiu Gl«. Sur les coudiei iparnicicnnci intérieures d'Aiilcuil ( fiall.
du MtuétM il'ki$t.naL, igo(, a* 8, p. 5S3}.
") Pml Comsi £b. Snr Im MoerétÎQaa calcaires de U base du spamaeieB
d'Auteuil [B»IL iëlm Sot. gM. it Fra%o», séance du g novcodire tgo.'>, compte
rendu Mmiuaire, p. tfia).
ib.Googlc
— 77 —
Voici d'ibwd sne conpe, rrievëe à l'intnmcttoa des nna Hourt et
Henri-iieùie, compreiiant b partie moyenne du speunacieD d*Aal«iîi :
HemltUis urbiû», en moyouK o'6o
Dépit feuilleté de végétaux lignitisés o lo
I noire, tompacte, lignitilire (^pM, awreuite). . o 60
*t^ { brade, feuilletée (ejpw, ipitéKte) 1 00
Gris quirtieut lernigiiioiu friable. .
SeUe qiurttMii M|uîAn dit d'Àuttmt ....
ibnuie ftmigiaeiiK...
plulii|iie giiie type, fînble nir . ,
Arplo
Nous aUoni maintenint reprendre de bas en haut l'étude d^taillëe de
chacune de ces couehea.
J'ai déjà Bigiul^ qu*i sa partie inlérieure bigan^ (rues Lafontaine et
Ribi^ra ). l'argile plastiqne ne coDtieal pas de eristaui de^ypee; an con-
traire, à M partie supérieure grise (mes Mozart et Henri-Heine) on tronve
de magnifiques trapéioèdrea et même en un point (rue du Ranelagh) de
petites mides lenticulaires.
Celle loealiMlion du gypse dans le faant de la oooche s'explique par la
présence k 3 mëtree an-deasns d'un lit riche en sulfate baiiiqiie de fer (apa-
tâile) qui, en réagissant sur le carbonate de calcium des eanx d'inSltra-
lion , donne naissance h du sulfate de chaai.
Au-dessus de l'argile grise , on tronve une eonebe peu épaisse d'aigle
brane femiginense sormontée par les «Sables aquifferes d*Aii(eail*. Ces
sables, souvent ferrugineux , sont nniquement composés de grains de quarlt
anguleux qui forment souvent k la partie supérieure an banc de gris i
ciment de limanite, de mareasite et quelquefois de feldspath.
Celte dernière substance, ainù que la forme cristaUîne de certains grains
peuvent taire considérer ces sables, du moins en ce point et dans ceux où
il TviH le même faciës , comme les résidus de démidition d'un massif aneien.
Denx fontaines, aux eanx fermgîneuses sulfatées, sourdent de cette
couche : l'une dans la villa Montmorency oe coule plus que faiblement;
l'autre située rue de la Cure est assez imputante pour être ex[rfoilée et
porte le nom de source Quicherat.
Situés moitié dans ce sable, moitié dans la couche suivante, on rencontre
de volumineux retraits géodiques, argileux dans leur partie interne et re-
couverts d'une croûte épaisse de limonite.
Vient ensuite le lit d'arme hmne ii apatâite qui renferme de plus des
débris végétaux et de petits cristaux de gypse.
Enfin la conpe se termine p.tr une couche d'argile noire passant ii son
sommet h une aecùmnlation de végétaux lignttisés.
J'y ai rencontré des branches pyritiséej, de splendides crisfanx de gypse
trapéxien et une empreinte de bivalve indéterminée, peut-être de Cgrena,
ib. Google
— 78 —
I^.ctope.auivonte reierfle.rue.deê Vi^es, sS.-àPaMy., (kunera dd
Imn type:defl eonoliM i^térimna da tparoUM» BlJeleorconlMlévocle
calcaire grosner.
t^vKtmppetté*»,.: : 4"»8*
GkluiregroMiOTlnliJriev.. ...:.'.. 5 'g&ol ■■
Grafter glauwniflui i'Nimm. I«n- • j LotélMD X'")*
: gâta roulées .■. .-..' o- «O J ■ ■•'. i ■
«•Ue fin argiliui gril JmuitM'.j.. i fl» 'Y{iTM«irMC„).
[ noire lifpûtifire..,.. o 6o j ' - '
Argile ! (^Htiqii« pûbtenétrej; .. . h iâ- j-
( bnuie 0 10) SparnadoD ('n)-
'';:i8d4m<id'Auleii)ln DMiiiu (MoMMvt- I' \ -.<■>'■ . ■/
n^ora, Ditrufa) iur. o 3o ) . .
GmaUtution j[éalo^([ue^depB^TtiaîS.-0. de la cq)|iue d^
Nous retrouvons ici ces dnrnier*'; ittiis avec nii facîès' diffâ'eiit'dë'câlaî
(ftB subies qoel'ofi redMntre à Atitetail' m^e,-te graib est hidnB Uniforme
") le rapporte, stm eepeoduil quelque dfute, ,ce hUb k l'^priô^ i cwwe ^e
sa posilion anocmale.oii-dii^i des ligiiil^ supérieur», ce quej'ou observe ni i
VMgirvrd ni a Arcuéil. Ils renient è rapprocher de c«ui rencontra \ Saint-Denis
dlUs bu BMidiîgé ct'ulf[natis'par'b.'(i.-F. baliriu! '" ''
ib. Google
— 79 —
et ils se «ont montrée fosailifïres; j'y al sigiulé''' aa bryoïoaire apparte-
nant au genre Membrm^wa Mainv. et des tubes de Dtinjpa.
Je n'insùleraî paa sur Ië détail des couches de cette conpe qui a ëté re-
levée k qndques difiérences près par MM. G. Ramond et A. DoUot dans
des sondages tout [Htiehes exécutés lors de la construction du chemin de
fer de CourEdies au Champ-de-Hara.
Je me fais un devur de remercier ces auteurs qui ont hien voidn m'au-
toriser i reproduire on fragment du profil géologique pnUié à la suite de
ces travaux t**, ce qni me pennet de donner une idée géniale de la consti-
tution gécJogiqne du son»flol de Pasey depuis la craie jusqu'au calcaire
<■) Pioi. Con» fib, C. R. S., Séuces S. G. F., tB décembre igo5, p. igS.
(*' G. RiioHB et Ang. Dollot, Étnd»» giotogi^i dont Paru tt «a baniiette. —
11. Chtmi» i*ftf de CMredJM m Ornup-dt-Man . fi. 1.
ib. Google
ib.Google
BULLETIN
MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE.
ANNÉE 1906. - N" 2.
87' RKUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM.
PRÉSIDENCE DE M. LEON VAILLANT,
AS8ESSBDI DU DIlICTBtJn DD KUBl!ini.
M. LR PnÉsiDERT dépoM SUT le bureau le premier fascicule du
Bulletin pour l'aDiiëe 1906, contenant les commonicatioDS faites
dausta réunioa du 3o janvier 1906.
CORRESPONDANCE.
M. Haii communique divers renseigneioents zoologiques inté-
ressants, empruntés k une lettre qu^il vient de recevoir de M. Ro-
bert Arnaud, administrateur au Bureau politique de l'Afrique occi-
dentale française à Dakar. M. Robert Arnaud faisait partie de ia
dernière mission qui a récemment exploréle Tagao t et l'Arar (1 go&).
J'étaÎB passe, écrit-il, pour aller rejoindre la mission k El Haouwtnia
derrière la barrière du Tagant, par la gorge du Gareoual; c'est un défilé
extrêmement étroit et très difficile à frauchir; \k, très encaissée entre d'im~
menses rocbes verticales, est la source de Garaoual, très abondante, qui
coule de bassin en bassin jusqu'à la plaine boisée appelée ajiout. Dans ces
bassins, loDgs d'uoe vingtaine de mètres, larges de 10, 1res ombragés,
très beriieoi, pullulaient des Caïmans d'une espèce particulière, différente
de celle du Sén^al. Les Maures m'affirmaient que ces Caïmans-lk étaient
ib. Google
— 82 —
hauane (noUes) parmi les GaïmanB et que ceux du Séaégd étsient d'une
espèce inférieure; les nuire démon esmrte me conSnnèrenl cette différence.
Il y aurait peut-être iotërét, au point de vue ncientifiqoe, à ëtndier cette
espèce nonvdle.
Ed d'antres oidroits de la Mauptanie et au Nord de la barrière infran-
ehissaUe du Tagant, ii plus de âoo kilomètres au Flord du Sénégal, j'ai
aussi coDstattîla présen oe de Caïmans, en parlicidier i la mare penaanenle
ou gvelta de Matmata ; le Tagant forme une sorte de grande f^se an mi-
lieu de la Mauritanie, falaise difficile k franchir pour les liommes , donc, à
plus forte raison, pour les Caïmaos. Cette espèce-là doit donc être extrê-
mement intéressante k connaître. Elle se nourrit de Poissons très abondants
dans la gwlia et dans les sources. Poissons enalt^es aux Bariwaux qu'on
tranve dans beaucoup d'oued en Algérie.
M. J. Deniibb présente un ouvrage au sujet duquel il fait la
communication suivante :
La Bibliothèque dn Mnséum vient de recevoir un cadeau tout à fait
eieeptionnd. Grâce à l'aimable intervention de M. Kuntz, correspondant
du Muséum, qui a déjà bit avoir à notre établissement tant d'échantillons
minéralf^fiques précieux, les exécnteors testamentaires de fen H, Heber
R. fiishop.ndlectionuGnr américain bien connu, ont offert à la Bibliothèque
un des rares exemplaires de l'onvrage publié par cet ami des arts et des
sciences, aossi ricbe qu'éclairé.
Getonvrage,quin'apasët4mis dans le commerce, est nne monographie
anssi complète qne possible dn Jade ''> et en même temps le catalogue rai-
sonné de la ricbe collection de feu M. Bishop. U n'a été tiré, à litre privé,
qu'un cent d'exemplaires. Les caractères ont été redistribués et tous les ma-
tériaux qui ont servi i la nonfection du volume ont été détmits.
Si l'on pense qne M. Bishop a dû remettre deux exemplaires an dépAt
légal des États-Unis, distribuer qndqnra-niu à sa guise, en donner un
certain nombre à des établissements publics américains, on se rendra
compte que (es exeai(^aires destinés ani étabUssements publics hors de
l'Amérique ne doivent pas être très nombreux. A ma connaissance, il n'en
existe qne trois à Paris et probablement pour toute la France : au Louvre ,
à la Bibliothèque nationale et à la Bibliothèque du Mnséum.
''I TIm BMtp CoUfCbon. Inemtigatitnu amd ittxji» ofJade, Nflw-Tori( (impri-
merie de Vinae); printelj piinted, igo6. s vol. iD-[daao, 6a X &6 centûn.; r^
maroquin vert, filets ^këdani, doublure et garde ntin violet, tMe dorée. Vd, I,
XTi-f 977 P', avec I portrait, i3 pltnehee de iemmt origïntni drinoii, 69 pi.
en parUe coloriées, a diagrumnes, i carte et iS ^. donak leite. Val. Il,.nt-f
a -f* *9^ P- • **K '^ pi- ^ s^'* %• dans le texte.
ib. Google
— 83 —
Mm t'oavri^ en qneation ett iatértÊtatl non §eulement pane qn'il «et
rare, maii encore parce qu'il est trèa bien fait et luxneusement édité.
D'après lec ealimalîonR dnamis de M.Bôbop, l'édition lui a eoAté environ
100,000 dollars, ce qni hit revenir l'exemplaire k 1,000 dcdlars, c'ert4-
ilin k phu de 5,ooo francs. Mais comme l'ouvrage n'est paa mis dans le
commerce, je ne serais pas étonné de le voir Bgurer, on jonr on l'autre,
gnr le catal^oe de qaelqne grand libraire d'Angleterre on d'Amérique k
un prix deux on troia fois supérieur.
D'aUIeurs, ce prix n'a rien d'étonnant si l'on vent connd^w en détail
l'exécution matéridle de l'onvrage. D'abord, il est admirablement imprimé
snr nn papier à !■ foraw, spécialement fabriqué pour M. Bîshop, Ensuite,
il est très richement illustré. A5o objets y sont représentés, par 97g figurée
dans le texte et par 180 figures snr pins de 100 pisnches k part
Ces planches sont des gravores snr cuivre, des gravures sur bois, des
lithographies ninres et en couleurs. Les écbanlillons minérali^qnes, les
conpesmicroscopiqueay sont reproduits avec une grande exactitude, tandis
que les œuvres d'art et les objela ethnographiques sont rradus svec une
gi4ce parfaite.
n n'en saurait d'ailleurs Atre autrement , puisque la plupart des planchée
sont dues an burin «t an crayon de nos artistes parisiens, parmi lesquels
je aie nn pen an hasard Courtry, Sidpis, LeveÛlé, Bellanger, Gnerard.
M. Bidiop ne s'était pas arrêté devant les risques d'un envoi de ses objets
k Paris, i^n d'en avoir une reproduction exacte et artistique. 0 nu ;^tt k
constater cet hommage rendu h' l'art français.
Mais, en dehors des planches imprimées, on trouve d«is le premier vo-
lume (S dessins originaux dus au pinceau habile du peintre chinois
Li-^bih-Gfa'naa,edni-lk même qni avait îUnstrëla nDeecriptiondePéUn*,
de Monseigneur Pavier.
La main de cet artiste est non seidement habile, mais encore infati-
gable, puisque c'est lui-mteie qni a exécuté les 100 copies de ses t3 dea-
ains pour les 100 exemplaires de l'onvr^e de M. ffishop.
La rdiure est en rapport avec l'importance scientifique et artistique
de l'ouvrage : c'est du nianxjuin vert jdein, avec filets spéciaux, la doa-
blnre et la garde étant en moiré violet Le dos est cousu snr nerf, pré-
caution utile, car les deux vtdumes réunis ne pèsent pas moins de 5o Ûlo-
Le contenu de l'ouvrage n'est pnnt en disproportion avec aon aapeti
Le pmnier volume débute par une courte préCK« de H. Bïsbop sur la
genèse de sa collection, qui comprend 900 numéros et qui, suivant la der-
nière vtdonté du défunt, se trouve actu^ement au Musée métropolitain des
Beani-Afts, k Neir-ïoil. EUe comprend des pièces excessivement rares ,
surtout pour l'art ancien de la Chine.
ib. Google
DaoB l'introdnctioii qui suit , on trouve les notions géuéraleg sur le jwie .
tenue gëuéral sous lequd un comprend la jadéite et la néphrite, avec si
variM ia chloromélanile; puis, un aperçu historique des premières no-
tions et des recherches scientifiques sur celle roebe.
Vient après le chapitre intitule irLe Jade en Chine» , qui comprend une
introduction géaénie du sinologue bien connu Bushdi; puis un «rdiscoura
sur le jade» (Yu-Shuo) d'un auteur chinois moderne Tang-juug^tso (teite
en caractères et traduction de Bushell)'''; et enfin une s^rie de charmantes
et naïves aquarelles de l'artiste chinois U-shih-ch'iiau, destinées i illusli'cr
un récit sur les procédés du travail du jade en Chine intitulé Yii-tso-t'ou .
qui se trouve dans les marges des dessins et dont M. Bushell a ëgalemenl
donné la traduction.
Le chapitre soivanl est consacré i l'étude mine'ralogique du jade; il con-
tient une série de notes de plusieurs savants spécidistes sur la couleur
(par F. Clarke), sur le système cristallographique et les propriétés o|)li-
quesdecelte roche (par Pcnfiddet Palacbe),sur la piitrograpbie microsco-
pique (par Iddin^), sur les expériences relatives à la compression, k l'élss-
ticité.au poids spécifique, à la dureUf, àia sonorité du jade (par W.Hallock,
avec la notation niusinile pour difiérentes espèces). Viennent ensuite la
constitution chimique et lesanaljsesdesdifféi'ents échantillons (par Clarke.
Foot et autres), une bdie étude sur l'origine delà jadéite, par Pirsson, la
discussion de ses relations avec la néphrite, par [ddings; et enfin nue noiu
de S. Washington sur les gisements do jade et leur répartition à la surfocc
du globe.
Tous ces travaux ont été coordonnés, de même que toute la partie miuc-
ralogique de l'ouvrage a été revue par le savant minéialogiste-exiicrl
M. Kuntc , dont j'ai eu occasion de prononcer le nom au commencement de
celte note.
Le chapitre suivant traite de la manière de travailler le jade en Chine,
dans l'Inde, en Nouvelle-Zâande et, aux temps préhistoriques, en Eu-
rope.
Enfin le dernier chapitre contient un aperçu géiiéi-al sur les objets fabri-
qués en jade , tant préhistoriques qu'historiques.
Tout le deuxième volume n'est pour ainsi dire qu'une iUnstratiou ii ce
chapitre , car il est consacré en entier au catalogue de la collection Bishop.
C'est un Catalogne modèle. Outre le nom, la provenance et la description
détaillée des 900 objets de la collection, on y trouve les dimensions et te
poids de chaque objet, ainsi que la détermination de la couleur, de la
densité et de la dureté du jade dont il est fait, avec, parfois, l'analyse chi-
mique et d'autres renseignements scientifiques.
'" Ce traité se Icrniioc ftr ime bibliographie du 71 uuvraf>ii>i cliinuis cunsa-
c™ .a j.d,.
ibyGoogle
— 85 —
Le Cablogne comprend les divûioDH Buivantea :
Échantillons min^ralogiqnes de toiiteslesvariëléa du jade, danés d'après
leur provenuMe;
Objets préhisloriqum , ckss& d'après leur provenance et leurforoM;
Objets chÏDois retires des tombeaux et protohisloriques;
Objets d'art chinois, bindoas, binnans, annamites, enropëeDs. etc.
Une bibliogfrapbie des principani ouvrages sur le jtde et un index co-
pieux et très délaiU^ cMtnrent dignement ce bd ouvrage.
M. Bisbop et ses coHaboraleurd ont éltté nn véritable monumeot k
l'ëtude du jade, et ils mettent généreusement ce monument ila dispo-
sition de tons les travailleurs, de tous les cbercbeurs du monde entier, par
i'inlennédiaire des bibliothèques publiques. C'est un des beaux exemples
<le l'alliance de la richesse, de l'art et de la science au profil de l'instrnclion
liuhliqoe.
COMMUNICATIONS.
Barété ET Bacovgui, Esçatssn inranopOLOoitiOE ,
PIB M. E.-T. HiNT.
Les plateaux qui s'étendent entre le basûn supérieur de l'OgAouë et la
vallée de l'Alima, afSuent de droite du Congo, sont liabités par un peuple
profond^ent différent de ceux qui l'entoarent par l'ensemble de ses carac-
tères.
C'est le peuple M'TAé (Batéké au [duriel), dans le nom duquel ïl n'est
pas trop malaisé de retrouver les Métieat de Dapper'", ces habiknts du
i-oyaume de Macoco, «grande contrée de la rivière de Zaïre, derrière le
royaume de Congo, à deux uu trois cents lieues de la cAle du LovangOTi.
Réunis autrefois en un seul et même groupe, les Baléké ont été coupés
en doux, h une époque posténeore à l'arrivée des Portugais, par une in-
vasion venue du IHonl-Est, et dont les Achicouya, remonlant l'Alima, com-
posaient i'avaiit-garde. C'est leur tribu principale qui occupe aujourd'hui
les villages de Mjayolé, Opendé, Ngampaka.Kinkouna , etc. , i l'Est de Fran-
cevïlle, bndis que d'autres Batéké habilmt la rive droite du Congo, en
amont de Braiiaville. Tou!> les explorateurs qui ont visité ces deux groupes
de Batéké s'accordent k nous les dépeindre comme fort semblables entre
(■) DaaripiiiM it fAJHqut, trad. dn llimand de Dimn. Amrierdam, t686,
iii-rol.,p.35g.
ib. Google
— 86 —
eux et préBentanl une phytionamie natàmak qai let fait distingner k pre-
mière vue de tous leurs toisùib.
Ils noDB les danueut comme pins hacéa de peau, plus grand» et (dos
maigres que les autrea Hoirs de l'Ogoooé ; leur tète est petite , dous disentr
ils, et les traits du visage prétentent parfois une finesse qu'on ne rencontre
pas dans les tribus avoiniianles.
Maia ces voyageurs se sont bornes à ces eooslatations un peu vagues,
et aucun d'eux n'avait rapporté autre chose du pays batéké que des objets
d'ethnographie ''> lorsque j'ai enfin reçu un ertne de M'Tâtë recueilli par
le regretté voyageur natunlisle Ghariee Thdon. L'étude de cette précieuse
pièce va permiÉMrs de se fiùre lUie idée plus nette des caractères morpfao-
logiqnes de ce petit peuple exeeptionnd. I4 descriptimi qui suit con-
Anne d'aâlenra et préase les dires des voyageurs que je viens de résu-
Ce crâne de MTéké, de BraxuviUe, est de petit v<dQnic : il ne cube
que 1,180 cenlimètres cubes, et sa circonférence boriiontide ne dépasse
pas 487 millim^res. Ses diamètres sont de 1 69 , 1 ^5 et 1 90 millimètres et
les iodices eorrespondants se chiflrent par 73.9, 71.0 et g6.
Les ares Burciliers sont médiocres, le front un peu étroit (iront: min.,
9imillim. 1 max., 109) est lisse, assez bas et fuyant avec les bosses visi Mes
et un léger relèvement du plan médian sntéro-postérieur ; les bosses parié-
tales sont également assez apparentes et les détails de ta base sont mé-
diocrement accentués.
La face, généralement petite, est senniblraient raccourcie (haut, fece,
7&miUim.,dî«m.bîzygom., 199 mSlim.); l'orbîte, le nei, diminuent sur-
tout en hauteur (orbite: haut., 3o miilim.; larg., 38 mUlim.-, nés : long,
tot., ào miilim.-, larg. max., 96 miilim.) et les indices correspondants
deviennent 78.9 et 65.0. Le pn^atbisme est exclusivement sous-nasal et
d'ailleurs pen apparent.
Un crine de la tribu des Ba-Cougni , recaeM par le regretté fiallay
prèsdeLoudima(Niari), reproduit asseï fidèlement les traits du Batéké que
l'on vient de décrire, toutefois lea diamètres transverse et vertical tendent
k l'égalité, et le prognathisme dvéolaire est bien pins sensible.
n est remarquable que ces dem pièces isolées se rapprodient l'une et
fautre beaucoup plus des crinei Âshantia que de tons les autres cr&nes
i'I Cf. Amim ftO^xograpUê, t. 01, p. hbo-ibb-iSHb; t. IV, p. 160-168,
fig. 69-71, t885;t. V, p. i35, 166, fig. fi6-56, 1S86. — Cf Duun, NoUt
■ur quttquti pnipUi de l'OnMt africa» (fiuij. dt giogr. hi»t. et i»»eT\ptn», t. Il,
p. ifio-i56, 1867). — L. Gsilu, £• C»itgo Frmnçmiti Du GthoH i BrmtamUt.
Pans, 168g, in-i«, p. lAi et miiv.
ib. Google
— 87 —
connut de l'Oueit srriedn. N'y amitril paa U nue indicalioa à ntîliwr pour
la recherche des oripnea lointaines de ce peuple MTëk4, ù comjdële-
ment isol^ par aea eeract^«i eitérîeurs de aei voisina immédiats, de
l'OgAond et dn Congo T
Ses Là râxiiré nàcas du Mus Dsoniiiiiie
oastarit iv Maainu dm Pàais,
mrM.E.-T.Hamt.
A. de risie a ddmontr^ > il y a une quarantaine d'ann^ , que ootre Rat
ordînaire.Mifaralliu, n'est qu'une race nègre, dérivée du jVm akxandrmia
on Rat d'^exandrie '''. Ce Rongair, origiBsire d'Arabie» gagné i'Oceidenti
l'époque des croisades. Tant qa'U est demeuré dans des contrées màidio-
ndes, il a eonservé sa livrée preoiiàre; mais en s'avançant plot an Nord, il
s'est asseï rapidement trsjuformé pour «voir pris dès le vn' siède la colo-
ration noire qui le caractérisait déjà dans l'Ëun^ moyenne pour Gessoer
et ponr Agricoia.
Ce sont les conditions nouvdles d'existence, imposées à l'animal, qui
ont amené ce changement Felativonent rapide, et De l'Ide a ern devmr
faire une part k la dîmination de la lumière A de la chaleor, ani nnita bru-
meuses notamment, en même temps qu'il invoquait la vie plus abondante
rt plus facile, et rappelait ce fait d'observation cooraola, qne l— eipèee»
ponttîlsi WMtpJiM portéea a varûr qne les espèces libres !
Quoi qu'il ea soit de ces eiplications, le fait de la formation d'une variété
fixée dn Rat d'Alexandrie devenu notre Rat noir n'en est paa moins bien
établi , et il Iraave sa confirmation dans l'apparition d'une race noire du
Surmulot on Mut dteimam* qui se forme sous nos yeux , par une modifl-r
cation dans le même «eos que cdie du prëdéceseeur dont il prend partout
la place autour de nous.
Le Surmulot qui paraît originaire de la r^on persique est arrivé chet
nous au commeDcemeat do xvm' siècle è la suite des années russes.
Tonl le monde connaît cet aSrenx Rongeur, deux ou trois fois plus gros
que le Rat «dinaire, et qui se multiplie dans nos égouls et nos ruisseaux
avec une eflrayante fécondité.
Alfdtonse Hihie-Edwards constatait, dès 1679'*', à la Ménagerie du
'') A- M l'Isli, Di fixiëtmet ifiuM raci tiigrt ehtt U Rat ou dt FidmtiU ipé-
e^tqtu du Hasrtttai itd* Hui eleiuidrinm (^«1. iei Se. ikU. Zovlegii, 5* nér.,
LlV,p. 173-911. 18II&).
<*) À. Mruri-K»wia»s, NoU mr lu vanéli wAbu'ctuu du AirmuTot (Mm decuma-
am). {Am. J*i Be. nat. ZmÀùgif. 5* aérie, l. XV. n* ti, p. 8, t&T.)
ib. Google
— 88 —
Muséam , rapparitioa de jdiu en plus fréquente de aujeti noin panni les
Sumitilots attires ert très grand Dombre par nae elîmentation abondante
et facile dans les parce ou les cages de cet ëtsblissement.
Cette variété mâsnienne ëlait dès ion représentée par i/5* des indi-
vidus capturés dans les ratières; elle atteignait, au moment où j'ai repris
et pi'édsé les recherclieB de mon regretté conirère et ami, la proportion
de 1/3.
En effet, suries i5 individus que j'ai pu me procnrer, 5 appartenaient è
celte variété : il y avait dans le nombre 6 mAles et lo femdles; 3 mAles et
g femelles étaient noirs, s mileset 8 femdlead'un gris-brun plus ou moins
foneé. C'estnh-dire que la proportion était de 3/5* pour no sexe et de i/B*
pour l'autre.
Cbet les Snrmdots miles, pris Imis ensemble, la longueur totale du
bout dn mnsean k l'origine de la queue, atteint 9&8 mîlltmètrea; mais
les miles noira.mesnrés ipart, donnent 955 mfljimètres, tandis que les
miles gris brun ne dépassent pas 937 millimètres. Les premiers l'em-
portent donc snr les seconds de 18 millimètres; le plus gros, le plus
robuste atteignait 96a millimètres.
La queue est anssi un pen plus longue chet les uns que chei les autres
(188 millimètres au lieu de i85) et la longueur tol&le (Aâ3 millimètres)
est supérieure de ai millim^res dans la variété noire h la même mesure
(â39 millimètres) dans l'espèce linnéenne.
Les différences de taille s'atténuent beaucoup cbex les femelles.
Le crAne des Surmulots gris Iwnn atteint en moyenne 55 millim. 7 de
longueur sur 97 millim. & de largenr, ce qui lui donne an mdice cépbidique
de à 9. Le crine dn Surmulot nègre est an peu plus long ( 5fi millim. 9 ) et
snrtont nu peu plus large (3o millimètres) et son indice atteint 53 millim. 3.
La face se dilate en même temps que le crâne, et l'espace inlerorbitaire
s'élève de 16 millim. 5 ii 17 millim. A, mais le museau est i peine un peu
|dusfort{9â millim. 6 m lieu de 95, du bout dnnez à l'angle interne de
l'œil). L'oreille s'allonge sensiUement (99 millimètres au liendeiSmUlî-
mètres).
Enfin les membres se développent d'une manière notable, puisque l'an'^
térieur mesure 109 millimètres au lieu de 80 millimètres, le postérieur
1 3o millimètres au iien de 1 93 millimètres.
Il résulte donc de tous ces détails que j'abrège que, dans les milieux
nouveaux qu'il babite depuis mmns d'un siède le Mta deeumaïaiÊ eo deve-
nant noir comme l'avait noté Alph. Milne- Edwards, augmente sensiblement
de taille et de force.
Il reste fa expliquer d'une manière déËnitive pourquoi ces mêmes mi-
lieux, si favorables à son dévdoppement, lui ont imposé, comme à sop
devancier, le Mut rottut, la livrée foncée qui se répand de plus en plus, il
Paris, du moins, chez ses repràentants.
ib. Google
Od n'anrv pas manqua de remorquer, en panant, dan* la courte des-
cription qu'on vient de lire cette braehycépbalie qai &iil augmenter de plus
de k unités l'îadice eépbdiqoc du ilfiu decumamu tùger.
SVB LE GSNUS CoTTOGOMRPHORDS et ses ÀFfllHTis,
P» M. LE D' iiCQDRS PuLEaiin.
Kn 1 900 , j'ai dÀrit ici même ''> un PoImod de la dëchai-ge du lae Baîkal
tyjied'un genre nouveau, le Cottoeomephorut megalopt. Ce spédmen ïnté-
ressaut provenait des richeii collections rassemblées dans l'Asie septentrio'
nale par H. Chaffanjon et remises au Muséum par M. L. Mangini, Le nom
générique que j'avais donné h ce Poisson indiquait ses affinités avec les
genres Cotivtet Comephonu, tous deux représenta dans le lac Baïkal et
considérés comme types de deux familles distinctes, les Cottidés et les Co-
mépfaoridés<*>.
En 1900 ^folement, à peu près simultanément et sans que nous ayons
conaaisaance de nos travaux respectifs, M. Berg<'> décrivait, aussi du Baï-
kal. na Poisson sous le nom de Coldu eomtpkoroidt» , désignation qui rap-
pelait évidemment de même les aiBnîtés de ce ColUu avec les Conrcpionif.
Dans la suite, un certain nombre de zoologistes admirent mon genre
CoifoeomspAonu , qui se trouva ainsi mentionné dans des ouvrages ou des
arlides d'icbtjologie générale'*'; mais l'on pouvait se demander s'il n'y
avait pas lieu , tout en conservant le gem« , d'idenliQer les deux formes
décrites par M. Berg et par moi et de les ramener ï une seule et unique
espèce.
Parmi les rii^es matériaux rapportés de la régiun du Baîkal par M. Paul
Labbd etreuiisparlui,ily a quelques années déjà, au Muséum, se trouvent
plusieurs spéàmens qui m'ont permis de faire certaines constatations inlé-
<■) D' J. PsLiteiiK, Poiison noureao du lac Baîkal. BaU. Mm*. Hiit. nat.,
igoo, p. S5A.
''> Nombre d'ichljoli^tas ont mtonnu lei rapports ciiatant enlri< ces deui
(smiUei et les ont «nwdéréea comme Irëi lignées; eepeadiiit IJûnther (t86i )
cl iuftont Djbowski (1878) ont illiré i'sttentim sur leurs alGui tes.
'■» Bue, Die Pùche d» BaOLslscsi. Àim. Mui. ZaA. Ae. Se. Saint-PéUrtbnwg,
V, 1900, p. 338, [d. Vill, fig. 3.
''' B0DU118M, A Synopsis of the lubordera uid rimîlîcs oT Teleottetu Fisbea,
AfM.Mag.Nal.HM., 7, Xlli. iQoi.p. l81,etnu CanAridgt Natuni Hûtarj,
voL Vil, Fîshei, 1901;, p. 6gi et 697.
Tak GiLL, A n«w Introduction ta the Study of Fishei, Sâmtt, a8 avril 1 90& ,
p. 6B9.
JoBMi, Aguidi ta A» Study b/ Fùlnt, v(d. I[, 1906, p. &&5.
ib. Google
— 98 —
rasMutes et m'ont montra qa'd y a lien de cnuidérar le C(Atoeom»pkoni$
mtgt^ùp» Pdlegria et le Coitiw eome^iorcidea Ber^ eomme deux e^tèces
voieineB rentrant sans doute dans le mime genre, nuis néanmoiiu rridk-
ment distinctes.
Je crois donc utile de signaler ici les différences qne j'ai pn constater
entre le type du CatfOeomep/briM megalopi et les deni examplairet dos k
M. Paul Labbë, que je rapporte au CaUiu eomephonidei Bei^g on plus
exactement ao CoUocome^utnu eonujAoroidei.
L'œil eat relativement plus ^nd chez le Cottoeomê^iorus mtgalopt. Son
diamètre sur le spécimen type de i8a millimètres de longueur est contenu
troÏN Fois dans la longueur de la tite et dipatte nolahlanenl la bngnew du
muâeau et c^e de l'espace inlerorbttaire. Sur les deux spécimens de M. Paul
Labbé, que je considère comme des Coitut comephoroiiet, le diamètre de
Tœil est contena environ quatre fois dans la longueur de la tête; il est
notablement inférieur à h longveur du muieau ; il ^le ou dépasse très
légèrement la longueur tnterorbilatre '''. Ces deux spécimens mesnranl
i5o millimètres de longueur, taille un peu moindre que celle du C. m^a-
lopi, ou pourrait les considérer, si l'on se trouvait en face d'une même
espèce , comme des individus plus jeunes , et l'on devrait rencontrer des yen»
proportionnellement plus grands , car on sait que chez les jeunes Poissons .
comme chez les entrée Vertébrés , t'cnl est rdalîvement plw développé que
chez Isi adultes. Il n'en est rien cependant, et le diamètre de l'œil est cer-
tainement plus considérable cbei le Cottocome^nu megalopt, ainsi qne
l'épilfaète spécifique l'indiquait déjà d'ailleurs.
D'autres caractères plus importants encore permettent de différmeier ces
deui Poissons. Cbez le CoUoeomepkonu megalopa, les branchioepines ii la
base du premier arc branchial sont au nombre de 19; il y enaiâou lii
chez le C. eomephoroidti.
Q existe g rayons à la première dorsale chez la première forme, an lieu
de 8 chez la seconde '''. La dislance qui sépare les deux dorsiies est égale
au quart de la longueur de la base de la première dorsale chez le C. mega-
iopt, environ au tiers chez le C. eomt^utroOet.
La longueur des pectorales est très différente dans les deux espèces.
Dans la première , cette nageoire est contenue fa peine 9 fois 1 /3 dans la lan-
gnenr (sans la caudale) et atteint le 1 1' rayon de l'ande, tandis que, chez
''I Li deecriptioD de fierg i'ëcarte un p«n des bit» observé* par m«. Il écrit :
nOculî diucetruiu in lonf^itudine capitis, 3 — 3, 9 coolinetiir. spatium inlerorbi^
taie \,h — 1,6 luperaLn Par contre, la figure donnée par lui «al tout à fait
d'accord arec ce qne j'ai «Hwlaté : l'anj , jdua coart que le mweaa, est cuntenu
h fois danï la longueur de la tête. Ed outre, dan* lu memirc» qu'il donne d'un
^técioien. Berg indique : kingit. capitii, Ui millimètrei; oeoli diimeU, 10 mii-
lim.. 5.
(^ Berg donne également i D. 7-8 | 18.
ib. Google
— 9i —
la C. eomtpkonides, Me est contoone 3 (biadins la iMignear et s*Aend tout
■a [JuB jasqu'an b' rayon de l'aule '''.
Enfin la coloration difitre lenaiblement cbei cm deux Poiwons, snrlont
edie doa peetordea, dont les rayons n^>érietm chei le C. megalopÊ eoat
imifbnii&nent foncée, tandû <]n'U> sont maeoidR de petites tadtae brunco
chei le C. comephoToidet. Void , k titre de comparaison , les chiffi^es relevés
par mai sur les troia spéâmens étndiéa :
n° 97-590. Coll. Mns. — CofloeomcpAonM megalopt PeU^n. Type.
Rivière Ânj^ara (en amont d'irkoutsk). Gbaflanjon et L. Haogini.
D. 9-19; A. Si; P. ao; V. 5; Br. la.
N* 03-2â. Coll. Mns. — Cottoeomepliom eonuplutroiJe* Berg^.
R^on dn Baïkal : Paul Labbë.
D. 8-18; A. 9o; P. 19; V.5: Br. li.
N° 03-166. CoH. Mns. — Cottoeomtpiùnu ennejih>roidêt Ber^.
Lac Ba:^ : Patd Labbë. !
D. 8-i8î A.ao; P.ao; V. 5; Br. i5.
Les diffamées signalées pins haut ne peurent pas être conudéiées sïm-
plemeat eomme sexuelles ou saisonnières, et jnslifient ceiiaioement une
distinction spécifique. Le CoUvs eomtplumndeê Berg néanmoins, par t'en-
■emUe de ses caractères, doit pmidre place dans le genre Cottoeomipliont.
Le maintien dans le genre Conu du CoOm Gnainglâi Dybovraki est
pent^tn an pan sujet k critique. Cette forme se rapproche certainement
beaucoup, comme l'a indiqnéBeig lui-même, du Cottut eonupiumidu.Lei
moindres dimnosioDS de l'œil, relativement beaucoup plus petit dans la
fKiniin espèce '^K ne sont qu'un caract^ de ntaigre imporianee. Une
diatinctioa d'un peu plus de valeur toutefois est fournie par la structure et
l'aspect des rayons des diverses nageoires. Chei le Cottut Gmeinglm. en
e&t, ceui-ci sont beanconp pins forts, épaisûs, surtont les rayons mé-
dians et inférieurs des pectorales, qui sont comme bosselés k la face interne.
Cbei le Cotloamupkorut megahfi et le C. eomepkonidei , Ions les rayons
sont minces , tenus et se rapprochent de ce que l'on observe chei le Ctime-
pfionu bMkaUn$it Pallas. 0
La CoitMM Ktulwi Dybowski foir comme les formes préeédenles, pos-
sède une anale allongée, mais ches leqael la ligne latérale s'étend jusqu'à
la base de la caudale et dont ta (été est lai^ et courte , a tout k fait la phy-
sionomie d'un vériteUe Cmhu.
1*) Berg écrit : «Kdob pectonla ad 3-b radium pimw tnali* attinguml.n
«1 Sur A fféàmui» do Bùlcal dos auM i 11. P. Labbé, l'<ml art cooleui
k im» i/s 1 6 fois duis U longueur de la tète, t fuit i/a i ■ Tok dan* la loB>
Ifueur du mastin, 1 bia 1/8 i 1 fbii a/3 dans l'tipace faitaniTUtairs.
ib. Google
— 92 —
Quoi qu'il en soit, ces découverte! récentes méritent de fîierratlealîon,
car elles pennettent de combler les lacunes tjui exietaienl entre des lypes
ronsid^rés comme très diBUncts. Il est certain que l'on passe maintenant
par une tnmsition h peine sensible des Coltut aux CoUoeomephonu , et la
distance qui sépare ces derniers des Comepkorui n'est pas non [dus bim
marqua
Les divers termes de cette série, dans la r^on du Baïkal mdme, sont
les suivants :
Cottua Ketaleri Dybowski.
!..
Coltus Grtmtttffkii Ujbowski,
Cotloeomephonu amepKoroidet Berg.
I
CoUoeomepionu megalopt Pdlegnn.
I
Comephonu baïkalauu Palbs.
Les carael^es qui séparent les CoUocomephorui des Come/Àonu sont, k
tout prendre, d'assez peu de poids. La petitesse des dents dans ce dcH^er
genre a, tout au plus, une importance générique. Quant k l'absence de ven-
trales chez les CoaujAorus, on sait qu'dle n'a pas une grande valeur, ces
organes ne jouant qu'un rAle des plus restreints dans la locomotion chei
les Poissons. Dans nne (irrande quantité de familles un trouve , en effet , des
formes apodes b cAté d'autres pourvues de ventrales ''>. De plus grande im-
portance toutefois est l'absence ches les Comephom de pi-olongement ré-
unissant le second sons-orbitaire an préopercule , qui ne leur permettrait
pas strictement de prendre place comme les CoUocomephonu danslegronpe
des T Joues cuirassées n tel que le comprenait Cuvier. Mais, bien souvent, nu
caractère excellent dans l'ensemble d'un groupe finit par devenir arbitraire
ù Ks extrêmes limites et doit dors être abandonné à l'on ne veut pas faire
nue dassification purement artificidle'*'. Ausû eonbl&t-U assez légitime de
condure avec Zograf' qoe les Coméphoridés doivent non seuiement être
piftcés dans le voisinage des Cottidés, mais prendre place parmi ou et être
considérés comme de simples Cottîdés très spéôalisés et adaptés i la vie
'" Je ûterai, par exemple, lea Omtitu, Cj^riuodoiites ipodes dn Ibu é)e-
vi^9 de» Andes «méricainea , très voisins des Fandului pourvus de ventrales.
(*> M. Boulenger, malgré l'absence d'union entre le sou»«rbitairc et le prc-
upercule, place avec raison les Comephtmi dans sa division des SchrOforti, où
ils constituent une unique exception.
(') Zoaiir, V«rA. V. hL ZmI. CtM^. Beriin, 1901 (t9oa),p. 5g5,
ib. Google
— 5*3 —
(tant» Jeu eau pn^ondea. J'ajoutersi que c«Ue manière de voir trouve maiu-
leoaat une importante confinnation diins ce (ait qne l'on trouve sur place,
dans la région mdme du BaîksI, lei principaox termes de passage entre les
CoUm et les Comephonu.
Sun un StLtaïAS mersào db u baie db Tâbjoubàh,
PAI M. LE D' JiCqOBS PlLLEGRlIf.
DaDB la liste des Poissons recueillis par M. Gharies Gravier lors de sou
voyajj^ dans la baie de Tadjourah, à Djibouti et h Obock''', je n'ai pas
meDtionn^uuBlenniidé da genre Salariat paraimeot nouvean*^. Ne pos-
aéâaal qu'un spëcimeu uniqne, j'avais hésita i le décrire, car on sait que
chez les Salariat, à ricbemcnt reprëgentés dans les mers tropicales, il
existe sonvent un dimorphisme sexuel assez marqué. C'est ainsi, par
exemple, que, dans certaines espèces, le mâle est pourvn d'une eréle
cépbaliqne qui &iit défaut chez la femelle.
Les caractères du SiUarias rapporté par M. Gravier me paraissent nëau-
moins assez tranchés poar qu'il me semble utile d'en donner aujourd'hui
la dc^riplioD :
Salarias OmrlMri nov. sp.
Hauteur du corps égalant 4a longueur de la tête et conteoue & fois i/:i
dans la longueur (sans la caudale). Télé un peu pins longue que haute.
Pn^ du museau descendant verticalement. Diamètre de l'ceil contenu
3 fois i/a dans la longueur de la tête, i fois i/a dans l'espace interorbi-
taire. Pas de dents canines. Maxiilaii'e étendu un peu au delà du centre de
l'œil. Antérieurement de chaque côté, un tentacule nasal simple, court, ne
taisant pas la moilië du diamètre de l'œil et situé an niveau du centre ocu-
laire. Pas de tentacules superoculaires, pas de créle occipitale. Échancrurt!
peu marquée entre la première dorsale et la seconde dorsale. Première dor-
sale commençant un peu en avant de la fente branchiale et seconde dorsale
arrivant presqu'ii U caudale. Rayons de la première dorsale assez courts,
les médians faisant ie^ deux tiers de la léle, rayons de b deuxième dorsale
plus âevés, les médians qui sont les plus longs faisant les trois quails do
la télé. Anale alleignant presque la caudale. Caudale à rayons médians
(■) J.PitxiaiiB, Poisson» recueillis par H. Ch. Gravier i Djibouti et i Obock.
RhU. «u. Hitt. nai.. igoi, n* 8, p. 5&3.
W En dehors de ce .VAiortoi, M. Gravier ■ rappurlé plusieurs npéctmeos du
Salari»ijvtem Bûppell et du S. Umatiu Uuvier «t Valenciennea.
ib. Google
— M —
simplea , à rayou aitemei très {votongÀ , nirtaut les inférieura , dont h
loa^eur fait prii de deux fois e«Ae da la tte.
T^te et dos broollmi , cMk et parties postérieures da corps janoes.
Uoe large bande noire ëtendne lout da long de la première dorsaie et de
la base de la seconde. Rayons extomes de la caud^e noirs, centre dair
ainsi que les autres nageoires. Quelques points noirs minascules snr le
pédicule undale.
D. XIII18; A. as; P. i&; V. 9.
N° 0&-319. Col). Mus. — Baie de Tadjonrab : Ch. Gravier.
Longueur : 55 + ao = 76 millimëlres.
Cette espèce que je dédie Inen volontiers k M. ChaHes Gravier paraît se
rapprocha' beaucoup du Stilariai phauttutieiu Bouleoger''' de ta eAle Per-
stque. Elle en diS^re jtar la moindre longueur du tentacule nasd et des
rayons de la dorsale et par la coloration. La Torme très sp^râale de la era-
dale en quelque sorte trilobée présente i nn [dus hant degré l'aspect qne
l'on rencontra chez le Salaria* anotnalut RegB,n '*' aussi de la cAte Persîque.
Lss dànosks ds u caisss au Buffle.
(ExTBitiT n'uns uttbe di M. GuiLLiun VissR
t M. Li PioriBsiuK E. L. Boutirr.)
"ie vous pariais tout à Theuredea Buffles. Ils ont failli me jouer un bien
vilaia lonr, et pea ne s'en est félin, il y a deux jours, que le Maséom
perdit, i lout jamais, son correspondanL Voici l'afiaire. J'étais sorti autour
de mon logis, accompagné de deux noirs seulement, porteur d'une cara-
bine Uannlicher de petit calibre : l'un de mes noirs avait avec lui son
Martini, qu'il emporte chaque fois qu'il sort avec moi, pour les cas im-
prévu*. .4rrivé à quelques kilomètres de Guengéré, je trouve des traces de
Buffles toutes fraîches. Or, M. Gervaîs m'avait demandé une série de crânes
de Bo» ca/îtr pour le laboratoire d'anatomie; j'avais promis du sang au
D' Laveran de l'Institut Pasteur, et. depuis que j'étais id, je n'avais pas en-
core eu une seule fois la chance de tirer, même de voir un Buffle. Je me
mis à suivre la piste, bien déddé à ne pas la lâcher.
•'J'arrive sur les animaux, api-ès trois heures de marche. Je les tire è
80 mètres ennrOD, avec ma petite carabine, n'en ayant pas d'autre. J'en
lue un et j'en blesse deni autres.
(■> Kovi.m<in,AiM.Uag.Nat.Hi$t.i6),\\, 1897, p. ias.
") C. Tin RieiN, Jrmrnal ftnnhiy JVat. HkL Sue., XVI, igoS, p. 3*7.
ib. Google
_ 95 —
"J'envoie de mile nn de vaea deux noirs daenher moD appaml photo-
([raphiqae, mon déjeuner et du renfort pour transporter la béte. Puis je
prends la piste d'nn Uessé, avec le noir qui me reste. Après ane heure de
poursuite mviron, nons parvenons i nu ravin bordé d'une végétation
intense.
ir Arrivé à vingt pas, mon noir voit la béte dans la pénombre de la forêt,
prend son Martini, tire desans rt la manque, nalnreliement. J'aperçois en
même tempa Tanimat, je le tïre et je le Uêroe.
irJe n'avais pas encore eu le temps de juger du résultat de mon coup,
que je vois mon noir bondir dans un arbre en criant : "Elle vient,
mattreln J'aperçois- en même temps, sortant du fourré, la tête de la
femelle (c'était une vache) qui me chai^ avec rage. Elle est i quinae pas
et vient avec une vitesse foudroyante, La tirer, même si je la lue^ ne m'em-
pêchera pas d'être culbuté par elle. Je fais dani-tour; j'ai avisé nn arbre à
10 mètres, suffisamment gros pour m'abriter et me donner la chance de
jouer à cache-cache avec Tanipal. J'y vole ; mais le Buffle me gagne : j'en-
tends flon souffle. Je n'aurai pas le temps d'arriver. Alors, avec tous les
souvenirs de ma vie, me passe une idée lumineuse. G*est une réminiscence
du livre de Dd^rgoe, qui a chassé, il y a soixante ans, dans l'Afrique
australe. Dans une circonstance semblable, il a esquivé la charge d'un
Buffle en se couchant i terre. Q est grand temps : le Buffle n'est pas à trois
pas de moi. Je me couche tout de mon long. L'animal anive, beuglant,
essaie de me percer de ces cornes, mais la forme de son masque s'y
oppose : il lonme anlnnr de moi, mugissant, me marche nn peu snr la
main gandw, qu'il foule l^èremeut, me couvre de son sang qm coule.
Puis, voyant que je nebonge pas, croyant sans doute m'avoïr tué, il part
ou grand galop et disparaît avant que j'aie en le temps de reprendre mon
fusil pour avoir le dernier mot de cette conversation. Pendant ce temps,
mon noir asnslait impuissant, snr son sAtre perché, k ce ipeetade eitra-
(Hilinaire, la douBIe de sa cartouche étant restée dans le canon et l'extrac-
teur se refiisant k fonctionner. Le lendemain , je repris la poursuite de mon
animal que je pensais trouver mort: mais ses blessures devaient être légères,
car, an matin, rhémorragie s'était arrêtée; et, ayant pris le parti de quitter
nn pays aussi peu sdr, il marchait all^rement pour changer de quartier. Je
le sntvîs toute une matinée inutilement.
"Monde. 11 faut des fusils de gros calibre pour ces animaux, les plus
dangereux peut-être de fAbiqne australe. ■
ib. Google
Un LoBaicoanE BESTRucrson dss musons bu Colombie,
Pin M. LB D' PlBLO GiROli,
DÉLBOué DB LA CoLOMBIB AD GoifGBÈB MEDICAL DE L18BONHE.
La villa de Coli (Cotombie) est dtuée sor 1& Cordillère de§ Andes, qui
se divise, ea entrant dans le pays, en trois grands rameaux dont la dtrec-
tioD est Sud-Nord. Ces rameaux sont le rameau Est, le rameau cenljd et
le rameau Ouest.
La ville est placée à 1 , 1 00 mètres d'dtitude, (Soignée de tamyriamètres
de la cAte du Pacifique, k l'Est de la pente du rameau.Ouest de la Grande
Cordillère, sur an plan incliné, tout près du bassin de la \diée où coule
le fleuve Gauca. L'immense estaaire de cdui-ci s'élend depuis le plateau
de Pasio jusqu'au fleuve Magdelena , où le Canea verse ses eaui au voisi-
nage de l'Atlantique.
L'atmosphère est sèche. La température de la ville est chaude, le ther-
momètre montant è 96 d^rés ou même 96 degrés centigrades; die est
sujette à des oscillations journalières et h des marées atmosphériques,
comme le sont tous les pays montagneux et situés à une certaine altitude.
Pendant tonte l'année, les joura et les nuits sont d'une durée h peu près
égale. 11 n'y a pas de variations saisonnières, sauf en ce qui concerne les
^toques des {duies et celles de sécheresse atmosphérique, ces périodes ne
comportant pas de variations étendues de températore.
Il y 0, aux alentoura de la ville, des coure d'eau assez alxtndants, des
acddenls du sol très fréquents et très marqués, et ces conditions, associées
à une température âevée, ont permis l'existence d'une végétation sjden-
dide. Des bois, constitués par des arbres gigantesques qui entrecroisent
leurs rameaux dans les aire , accumulent sur le sol une couche de verdure et
de débris végétaux épaisse de plusieurs mètres. Ut se multiplient en grand
nombre des animaux de tous ordres. Les Insectes dominent par l'abon-
dance et par la variété des familles et des espèces dont beaucoup sont
certainement encore inconnues dans les coDeclions scientilîques.
Nous voulons uujoui'd'imi attii'ei- l'attention du monde sdentifiqne cl
industriel sur un de ces Insectes qui se développe dans les maisons aux
dépens des bois de construction. M. Pierre Lesne, assistant au Muséum
d'Histoire naturdle , ii qui je suis heureux d'eiprimer ici tous mes remer-
ciements, a bien voulu se charger de le déterminer. 11 o reconnu dans cet
Insecte nn Coléoplëre cérambycide du genre Eburia et l'a identifié avec
i'Eburiapiloâa Erichson''', espèce découverte au Pérou, il y api'èsde trois
qnarts de slède.
t» a. Non. Aet. Ae. Cmt. l*op.'Car. JVal. Cnn'oi., XVI, suppl. 1 (Mejen's
RcLse), p. 967. tab. I{(), f. 6 [ 1 83i ]. L'iiu^cte t'A ilvcrit comme ayant été truiivû
ib. Google
— 97 —
Ayant eu l'oeeaàon d'ob§erver l'histoire natar^ de cet EbKria et de me
proeorer qndqiieg rensei^ements asseï curieux coneerDBnt l'époque où il
a été découvert ou importé dana la ville de Cali, noue croyons Utile de les
faire connaître ici ;
L'Insecte a une couleur bran jauoAtre, un peu moioa foncée cbet la
femcUe; celle^i est en moyenne ptua groste que le mile, en toutes sec
dimaHÎons, d'enviroa un cinqniteie. Son abdomen, cylindrique, grosiit
beaucoup i l'époque de la ponte.
Nous avons {dacé une femdie grosae dans une conserve en verre, avjc
des mmceaui de bois dont l'intenté avait été pré^ablemmt coostatée.
1« loidemain , 60 œufs avaient été déposés sur cet bois et le RurieDdemoin
nous constations qu'une ponte Bapplémenlaire de aS œoTs avait eu lieu.
Pendant la journée, l'animal ne bouge pas. Il reste cacbé sons le bois et
dans les endroits les moins édsirés; mais, pendant la nuit, il marche d'un
bout k l'autre da'morceau de bois, cherchant à s'écbapper, mais ne 'pou-
vant grimper sus parois lisses du verre. Du septiëmc au huitième jour,
l'animal meurt. Pas de traces excrémentitidles dans la conserve d'expé-
riences.
OEi^, — La ponte a lieu dans les parties du bois les moins saillantes et
dans les fissures causées par ia dessiccation. Les œufs ont une couleur
blandie, une forme eHipsoidale et une longueur de 9 mdlim. 5. Us sont
isolés ou placés cdte h cAte sans former d'amas , de l«dle sorte que eb::eun
d'eux a un point d'appui différent sur le bois auquel il est fixé par une
sécrétion puante.
Pendant une vingtaine de jours, noue avons idtendu sans vtnr rien
paraître; maïs ayant remarqué que les œnb étaient un peu a&issés, nous
en avons écrasé qudques-uns. D s'en écoula une fine poussière jaune
rougeâtre, de mÀne teinte que le, bois sur lequel ils étaient placés. Un
tout petit trou, comparable k une fine piqAre d'épingie, se trouvait caché
par la coqne, au point de contactde l'œuf et du bois.
Larve. — En faisant des eoupea longitudinales du bois, nous avons trouvé .
k une distance variable d'un centimètre à 1 eentim. 5 , de toutes petites
larves qui creusaient des galeries en divers points, toujours dans le sens
longitudinal.
La larve est d'un blanc jaunâtre. Son extrémité céphtlique est roossfttre.
Son corps , prismatique comme cela a lieu généralement chez les larves des
Gérambycïens, se compose de donse s^^nents de grandeur in^le; le
corpe, brusquement élargi dans la région ihoracique, s'amincit gradnd-
lonent en arrière et se termine en pyramide tronquée.
Cette larve progresse on recule dans la gderie qu'die creuse au cœur
du bois par an mécanisme très intéressant. Elle se fixe en avant k l'aide
de ses fortes mandibules, gonfle les mamdons dorsaux et ventraux d(» sept
premiers anneaux, pouvant ainsi prendre un point d'appui sur les parois
Hnstsa. — m. 7
ib. Google
— 98 -
de la gderie pour se d^dicer à vidimté. Ses gileriei angmentMl de di-
meDsiou au fbr et à mesare que l'on pénètre <Wi la profoodenr. Bilea ont
une toelîon iBlliplique et leun parois sont sBIonuéee d'aapëritéa ecdarî-
formes obliques par rapport à l'axe loDgitudinal de la jralerie, vestigeB du
travail accompli par la larve grâce h tet puissantes mandibules.
Les galeries grandissent eo proportion des besoîna alimentaires de leur
habitant; leiir diamètre eat r«^ë par cdni du protborax de la larve. Lea
matières eicrémentitielles restent derrière la larve et s'amassent dana les
gakriea sous la forme d'une poudre jaunAlre trèe fine.
Ce travail de fon^, accompU au centre du bois, par la larve qni évite
de gagner la surbce, produit un bruit léger que l'on perçoit très bien
dan) le silenee de la nuit. On croirait entendre le légo- craquement produit
par dee btdeines élestiqufs sur un corps insoDore.
La sciure De peut s'écbapper hors de la pièee de bois parce qna la
galerie a la ferme d'an cAne très allongé , dont le aommet est très étrcst et
représente l'entrée initiale de la larve peu après l'écioBion. On peut remar-
quer, sur le tnget de la gderie , des endroits obstrués par les ezcrémenls et
d'autres libres ou k peu près libres, ce qai permet de constater que tes
mouvementé de la larve ne sont pas seulement de progression, mais aussi
de r^resion , et c^ grftce au jeu des mamdons dont noua avons parié.
Nous n'avons jamais trouvé les débris épidermiqnes des mues. Quand
l'époque de la transformation en nympbe approebe , la direction de la ga-
lerie ebange et se rapproche de la surface sans arriver lootefois è déboucher
au dehors.
Un peu en airière de etfte partie périphérique de la galerie, k one die-
lauca variable suivant le diamètre du bois , la larve ménage on logement
pour y demeurer pendant la nymphose. Elle élargit un espace long jt peu
près de 3 centimètres (longueur du corps) et, avec ses excrânents nnis à
une sécrétion gluante, die fabrique on boudion obturateur poor s'isoler
dans son logis. C'est le qu'elle se transforme en nymphe après une existence
larvaire dont la durée varie de 38o k &oo jours et même davantage, i partir
de l'édosion de l'œuf. La durée de l'état de nymphe varie de 60 è gojoors,
suivant des circonslances que nous ignorons encore.
La nymphe n'a ni la couleur, ni la forme de la larve. EU» est d'une
teinte cUtain jaunâtre, de forme B[datie, plus courte qne la larve, avec des
antennes longues , enroulées.
L'insecte parfait s'échappe au dehors par un trou de sortie dliptique
d<«t le plus grand diam^n est dirigé dans le sens des fibres du bois. Son
existence est très courte, et il meurt dès qn'il a assuré la reproduction
de l'espèce.
iniecfs aduUt. — Se taille est de 9 centim. 5 cbei la famelie;
sa forme est presque cylindrique, un peu déprimée, de eoolenr cbitain
jannfttre nn pen obscur; quand il mar^ sans obstacles, il porte en
ib. Google
— 99 —
■Tint et en haut te« antennet longuet et âégantea. Ses dylres ooavraDt
les tacea domie et latérale§ de l'abdomeD; Ss font marqua de dani
petites tachée ^baraées, ^aties edte k côte à la baie, et d'une autre tache
de même couleur dans leur rëgion moyenne; cette dernière a une tonne
ovde ^onffëe; elle est deoi foi* pliu ffrande que le* taches précédentes ,
seule on accompagnée aa eUé inlerne d'nne tache collatMe très petite et
de la même couleur. Toutes eea taches sont eatouréss d'une pigmealation
noiritn. Les âytres m tK-minent en arrière par une troncatura armée
d'une épine noire ii chacun de ses angles.
Ce Longicome se présente dans le pays comme un nouveau venu qui
menace de miner les habiutioiie humsines. Il y a seize ans, ses méfaits
étaient encore inconnus et sa présence n'avait été signdée nulle part aupa-
ravant.
A Cali, la pvroîëre maison , dont le bois de la toiture comptait plasieura
siècle» d'existence,» été ravagée dans lapadie de cette maison occupée par
un dépAC de vins. Cela est arrivé en 1890. La première alerte fut donnée
par la chute de la construction. Le propriétaire avait apporté chez lui,
en 1S77, des vins provenant du Pérou, et c'est danalea caisses en bois qui
servaient k l'^mbidlage qu'on aurait trouvé les premières larves.
D'après cette indication, les premiers échantillons de l'espèce auraient
été importés du Pérou, d y a 39 ans; les premières manifestationa nuisibles
apparurent i3 aus plus tard et, depuis, 16 années se sont écoulées. De
son [H«mier foyer, le nud a gagné toute la maison , puis les maison* voi-
sines et, Buceesaivement, suivant une marche centrifuge, il a atteint,
d'année en année, les quarttoï voisins, ruinant les édifices au point de dé-
truire les premières parties construites d'une maison non encore terminée.
Aujourd'hui, celte larve est répandue non seulement dan* toute la ville,
maia aussi on la rencontre dans les bois voisins, où elle détruit les troncs
d'arbres secs.
On a bien raison de s'en préoccuper. Nos élevages ont montré, en effet,
qu'une sede (èmelle déposant 85 aa& (et il est probable qu'^ peut en
déposer bien davantage] dans un tronçon de bois de go centimètres de dia-
mètre, le rend hors d'usage au bout de âoo jours, temps pendant lequd la
larve parvient à son développement complet.
L'Insecte choisit, par instinct, le bois spécial propice i son dévdoppo-
ment et s'attaque , en général, aux bois qui conservent l'écorce, pro-
baUement parce que l'aubier est mois résistant et est mieux approprié k la
nutrition et k la prt^resaion de la jeune larve; mais nous croyons néces-
saire d'insister sur ce bit que la larve vit principalemant dans le tisau
ligneux dense et non dans l'écorce ni dans l'aubier.
Nous regrettons de ne pouvoir donner k présent les noms botanique*
des plantes anxqoellee appartiennent les bois préférés par l'Insecte. En
attendant, nous mentionnons csUe que l'on connaK dans le pays sons le
ib. Google
— 100 —
nom de Mamey, et dont l'emploi est presque oultuùf pour la chirpsnte
des b&timentB de la ville, depuis sa fondation par les conquérants espa-
gnols, en i536. et qui avait (ait l'épreuve du temps avec ans immnnihî
satisbisante à l'yard des autres aj^ts destmcteors.
A présent, l'Insecte bit la mine des conslrnctions diverses : des édifices,
dessilles, des magasins, des maisons par&ulières, etc., qu'elles soient de
constmclion récente on ancienne , et quel qne soit ie bois utilisé pour la
diaqwnte. Nous avons déjà noté l'âge plusieurs fois séculaire de la maison
où l'on a trouvé l'Insecte pour la prenoière fob.
COLMX ItOBVtàBX Bt MàDÀGiSeiM
Fia M. Vbntbillon, pdark&cisn-huob nas tboupbs coloniales.
Cnlez ^fantca.
Habitat : Tanauarive.
Capture : toute Tannée.
9 Longueur, lo millimètres.
Téie. — L'occiput est couvert d'écaillés jaunes courbes et d'éeailles en
fourchettes noires. Entre les yeux, se voit comme un pinceau d'écaillés fili-
formes jaunes.
Le dypens est nu.
L'article basd des antennes es! couvert d'écaillés plates, jaunes du cAté
interne. I^es autres artides sont noirs avec des poils noirs.
Les pdpes sont courts, k quatre articles rayés de bandes jaunes et de
bandes noires.
L'article epîcal est aussi long que les trois antres réunis.
La trompe est couverte d'écaillés noires et a une belle bande d'écaillés
jaunes vers son milieu.
Thorax. — Le thorax est couvert d'écaillés courbes jaanes et de qndqucs
poils. Le scutellum est très dévdoppé et de couleur jaune sale. Le lobe cen-
tral est couvert d'écaillés jaunes. Les lobes latéraux porlenl les mômes
écailles, mais en moindre quantité.
Le métanotum est noir et nu.
I..es haltères ont la tige jaune et la boule apicaie noire.
Abdomen, — Les segments ont une bande d'écaillés jaunes, plaies à leur
base , et nne tache latérale des mêmes écailles à l'apex. Le reste des segments
est couvert d'écaillés noires denses. Il y a de nombreux poils jaunes snr les
bonis et snr l'apex. Le dernier scient est lout couvert d'écaillés jaunes ,
ib. Google
— 101 —
Bvee nne mince ligne transverside d'écaii!» aoires. Le dessous de l'abdomea
pr^Dle mr chaque segment nne tache triangulaire formée d'ëcailles o^e
i la base^ Cette tache triangulaire médiane va en s'élaigisunt k mesure
qu'on s'approche de l'eitrémil^ de l'abdomen. Le resie des s^menls est
couvert d'écailles noirea.
Aikt. — Le* ailes ne sont pas tachetées. Le h<Hii costal est noir. Les
franges sont à trou étages d'éceilles. Les écaiUes des nervures sont noires,
iongoes et étroites. La i" cellnle sovs^narginale est phn longue et un peu
|diis étroite que la a' ceHule postérieure; sa base est plus près de la base
de l'a^e que cdle de la seconde; leur tronc est à peu près de la même lon-
goeur. Les nennres transversales surnuméraire et médiane ronnent un
angle obtus, mais la première est plus pris de la base qne la seconde; la
nervure transversale postérieure est éloignée de la médiane de plus de
trois fuis sa propre longueur. Les ailes sont pins longues que l'abdomeD.
Patte antJriture. — Les coia ont quelques petites écailles blanches.
Le fiànnr est jaune. II a de nombreuses écaUles blanches plates snr le boni
sapâienr. Le reste est couvert de quelques écailles blanches et de beaucoup
d'écaïBea noires. Le bord inférieur porte des épines noires.
L'apex a un petit bouquet d'écaîUes blanches.
Le tibia est recouvert d'écaiHes noires, avec de nombreuses écailles
blanches , surtout vers l'apex , qui est tout blanc.
Le métatarse est noir avec la base et l'apei blancs.
Le i" et le 9* tarse sont noirs avec la base blanche et l'apex Idaac et
jaune.
Le 3* tarse est noir avec la base blanche.
Le h' larse est noir ; 9 ongles simples égaux et courts.
Patte médtaite. — Le fémnr est presque convert d'écaillés blanches avec
deux lignes d'écaîlles noires vers l'apex.
IjC tibia a plus d'écaillés blanches qne de noires.
Le métatarse est semblable au tibia, mais l'apex et la base sont blancs.
Le 1" tarse a la base et Tspex blancs, le reste est noir.
Les a' et 3' tarses ont la base blanche et le reste noir.
Le h' tarse est toat noir.
Pat:e fotlirieun. — Le fémur est presque couvert d'écaillés blanches,
excepté vers l'apex oii il y a un mélange d'écaillés noires et blanches.
L'apex est blanc.
Le tibia a la base blanche, l'apei jaune et le reste noir avec une teinte
jaune.
Le métatarse a la base jannttre, l'apex Uanc el le reste noir.
Les t' et s* tarses ont ia base et l'apex blancs, le reste noir.
Le 3* tarse a la base blanche, le reste noii-.
ib. Google
L« &' tane «t loat noir.
Deux on^es nm^de», égaux et courte.
Fonnole ; o.o-o.o-o.o.
C? Longueur, 1 1 millimètres.
Télé. — La téta est lemidaMe i c^e de la femdle. Les articles dea an-
teBDee sont blancs avec de longs poîia ooin. Les palpes ont qnatre artides ,
cdui de la basa eat coart et [dus gros que les antres ; il est noir, l'apex
est blanc Le a'artide est loog, jaune et reeouvert d'écaillesaotres denses,
l'apex jBone, si bien que, de la base k l'apei, on trouve une liHigue
lone avec des éeulles noires, nne partie jaune dâiudée, une partie avec
desrfcaiilee noires, uœ partie avec des ëcaiUes jaunes et, enfin, une partie
avec des écailles jaunes et noiree. Le 3' arlide a l'apei jaune , le reste est
couvert d'écaiUea noiree et de longs poils noin. Le h' artide est effilé et a
la base et l'apex jaunes ; le milieu est noir. La trompe est [dus courte que
les pdpes et est semblable k celle de la femdle. Le i/3 spicaJ est moins
noir que la base et ses écailles noires sont entremâléea d'éeaUles jannes.
Tkorax. — Semblable k celui de la femdle. Lea haltères sont jaunes.
Abdomen. — SemMable a celui de la femelle, les lobes gàùtaux sont
jaunes à la base et noirs à l'apex. Bb n'ont pas d'écaillés.
Ailes. — Semblables h celles de le femelle, mais un peu moins lar^,
avec nne légère teinte jaune. Les franges ont deux étages d'écaillés depuis
la base de l'aile jusqu'à l'apex de la 5* nervure longitudinale, et trois
étages depuis ce point jusqu'à l'apex de l'aile. Les ailes sont pins courtes
que l'abdomen.
Pofle onlérteNTS. — Le fémur est jaune , couvert d'écaillés denses platée.
L'apex est jaune pAle.
Le tibia est recouvert d'écaillés noires avec quelques écailles blanches.
Le métatarse, i" et a* tarses sont noirs avec la base un peu bisnciie et
l'apei jaune. Le 3' tarse est très court et noir; le h' est près de deux fois
et demi plus long que le précédent et est très fortement courbe. Il est noir.
Deux ongles inégaux et dentés.
. PMe médiaHe. — Le fémur est jaune pAle avec des écailles noires et
quelques écailles jaunes.
Le libia est entièmnent recouvert d'écaillés jaunes mêlées de quelques
noires. Les écailles noires sont très nombreuses près de l'apex qni est jaune.
Le métatarse et le i' tarse ont la base et l'apex jaunes, le restées! noir.
Les 9* et 3* tarses ont la base jaune, le reste noir.
Le i' tane est tout noir. Deux ongles inégaux et dentés.
ib. Google
— 108 —
Paàe pottirieKV. — SembUtrie à ta mJdiaDe. Deoi onglée nmples et
ëgfanx.
Formule : t.i-i.i-o.o.
Ce Culex apparlfeot au groupe des espèces k aiiea non tachées, k pattes
rayées, à trompe ray^, avec les serments de l'abdomen rayés k la base.
Il se place donc k c6iè du Culex ditnmilU Tbeob.
Ce Culez habite Tananarive et a été capturé k l'Inititat Paateui.
Temps de capture : avril.
(S Longueur, 6 millimitrea.
Tête. — La tête est noire. L'occiput est couvert d'écaillé* janoea courbes
et en fourchette. U en existe aussi quelques-unes en fourchettes noires et
qudqnes poils jaunes.
Les yeox ont une teinte rose vos de face et iAea foncé vus de profil.
Le dypeus est noir.
Les antennes ont l'article basai jaune , les autres sont blancs.
Les articulations sont noires et portent des poils très longs et noirs.
Les ptdpes ont 1 artides noirs : le i" est très court-, le û' a 3 parties
jaunes : une k sa base, nue qni est one en son milieu, et la 3*, qui est cou-
verte d'écaillés jaunes sur sa moitié apicate; son apex est un peu janne;
le 3' article a ane bande d'écaillés jaunes k sa base; le 4' a une bande
d'écaillés blanches ii sa base et sa moitié apicale est converte d'écaillés
blanches. Les articles, à ptrt les endroits où il y a des écailles blanches on
jaunes, sont couverts d'écaillés noires. Les a articles apicaux portent au«si
des poils blancs à l'endroit où il y a des écailles blanches, noirs sur les
écailks noires.
La trompe n'atteint pas la base du dernier article des palpes. EQe est
couverte d'écaillés noires, excepté en son tiers apical, on on voit une belle
bande jaune, et Ji son apex qui porte de nombreuses écailles blanches.
Thorax. — Le prothorax a une teinte jaune, mois ses deoi lobes ont
une teinte noire. Il porte des écailles blanches courbes ot one touS) de poils
jannAtres snr ses deux lobes et en son milieu.
Le mésothorax a une bande jaune longitudinale sur le milieu et sur ses
bords, une bande noirâtre de chaque cdté de la bande médiane jaune et
une plaque noiritre k ses angles du cAté du scotdlum. 11 est courert
d'écaillés jaones courbes.
Le Bcutdium est jaune dair et porte de nombreuses écailles, jaunes
courbai.
nut jaune pAle.
ibyGOOgIC
— 104 —
Le pleura temble avoir des [Jaques noires et des pkquei jatuwB. 11 porte
quelques lonffea d'écailIes blanches plates.
Les ballires sont complètaneot jaunes et la bonle apicale porte da nom-
breuses petites écailles Uandies plates.
AbAmun. — Les se^ents ont one bande basUaire d'écaHles blanc jao-
nfttre, cette bande devient triangulaire en se rapprodtant de l'extrAnit^ de
l'abdomen; le dernier segment possède une bande baaaie d'ëcaUles Idanches
et une plaque apicale d'ëcailles jaunes. Les segments portent ^alemoit
une plaque latérale apicale d'à»illes jaunes. Le reste des s^tnents est cou-
verts d'écuUes noires dairsem^. Lm lobes génîtanx ont une teinte jaune
noirAtre et portent un claspo* petit et jaune.
ÂiUt. — Les écailles des ailes sont noires. L'apex de la nervure sous-
costale arrive presque à la hauteur de la base de la i" cdiule sons-mar-
ginde. Cette cellule est plus longue que la a* cdiule postérieure, mais la
base de cdle^ est plus près de la base de l'aile que la base de l'atilre. Les
nervures transversale, surnuméraire et médiane se toncheot et HMot ^'
lement rapprocbées de la base de l'ùle.La nervure transversale postérîeare
est éloignée de la médiane de [dus de deux fois sa propre longueur.
La i" cdiule sous-marginale est plus de denx fob plos longue que son
tronc, la a' cdiide postérieure n'est pas tant à fait deux fois plus longue
qne le sien.
La busse veine qui prdonge la 3' longitudinale est très marquée; il en
est de même de celle qui longe la 5* longitudinale.
Les nervures sous^Wide et i" lonfptudînale se confondent et semblent
n'en former qu'une delà base de l'aile à la nomre transversale marginale.
Les franges ont a étages d'éeailles de la base de l'aile à l'apex de la
6* lonf^tnilînde et 3 étages de ce point h l'apex de l'aile.
Patte mnérieure. — La hanche est ooiritre h la partie eileme et jaune
à la partie interne. Elle porte sur ses deux bces des écailles blanches plates
et qndqoes poils jannftlres.
Le fànur est jaune et porte de nombreuses écailles noires. On voit une
plaque d'ëcailles blanches k sa base et \ son apex , ainsi qu'une ligne des
mêmes écailles sur son bord supérieur.
. Le tibia est jaune etesteonvert d'éeailles noirea.
Le métatarse est jaune avec quelques écailles noires et des écailles blan-
ches k l'apex.
Le i" tarse a one bande d'écaillés blanches à la base et k l'apex, le reste
8 dea écsMes noires.
Le 9' tarse a une banded'éeailles blanches à la base, k reste a des écailles
noires.
Les a antres tarses sont eom[dèlanent recouverts d'écaillés noins.
a ongles longs , in^ox et dentés.
ib. Google
— 105 —
Pode H^^icM. — Le fijniar et le lilna aont semUableB A ceux de la patte
antâMore.
Le métalBrae et le i" tarse ont une bande d'écaîilea blanches à la baw et
h Tapez , le reste est couvert d'éeailles noires.
Les a* et 3* tanea ont la baae blanche , le reste noir.
Le à' tarse est toat noir.
9 ongles longs, în^ani et denlÀ.
Patte poilirieim. — Le fémnr a nne teinte jaune sur ranbord snpériear
et blancbe sur le bord infërieur. Il est tacheté d'ëcaities noires.
Le tibis est couvert d'^ilies noires plnB d^ises vers l'apex. L'apei est
blanc jaunitre.
Lemâatarse, les i" et l' tarses ont la base et l'spex blancs, le reste est
nrar.
Les 3* et à' tarses ont la base blancbe, le reste est noir.
9 ongles courts, ëgeui et simples.
La formule des on^es est: t .i-i.i-o.o.
9. Longneor S miHim. 6.
Tilt. — La tAe est semblable k cdle du mUe.
Les anlennesont l'artide basai janne, les antres sont noirs.
Les palpes ont les arlides couverts d'écaillés noires. L'apex des deux
derniers artîdes porte des écailles blancbes.
Iji trompe est à pen près 3 fois phis loogoe que les palpes,
Qle est couverte d'ëcailles noires et possède une large banda d'éeailles
jaunes en son milieu, l'apex a quelques petits poils Uancs.
Tkonuc et Abdomen. — SemblaMea à ceux du mAle.
Ailée. — Les ailes sont plus écailleusca que celles du mAle. La ■"cellule
sons^narginàle a sa base plus près de la base de l'aOe que celle de la
a' cellule postérieure. Iji nervure transversde sumumàwre est un pen
plu» jvès de la base de l'aile que la nervure transTersate médiane. La nervure
Iransvers^ poslÀieure est âoignée de la médiane de près de s fois i/a
sa pn^re longnenr. Les nervures sous-costde et i" longitudinale sont
distinctes dans tonte leur longueur. Les &anges ont trois étages d'écailks.
Patte antérietire. — Le fémur est jaune et couvert d'écaîlles noires . tachetées
d'écaillés blanches. L'apex est un pen janne.
Le tibia est jaune, couvert d'écaillés noires.
Le métatarse et les i" et a' tarses sont converls d'écaiHes noires et ont
lenr base et leur apex avec des écailles jaunes.
Le 3* tarse est noir avec la base jaune.
Le h' tarse est tout noir.
ib. Google
— 10« —
PaUe mUÙM. — Le fêmar wt iemUaUe an préerident
Les tibia , méUtarse , i " et s* tarses sont couverts d'écaillés neirei fit ont
leur base et loor apex jannes.
Le reste est comme la patte antérieure.
Patte poÊtérieure. — Le fémur est aeinblal}Ie au précédent. '
Les autres parties de la patte comme la [jatte médiane.
Le 3* tarse n'a pas la même longueur dans les 3 pattes; il est le plus
court dans la patte antérienre et le plus long dans la patte postërieore.
Formule ; o.o-o.o-o.o.
Ce Cdlex appartient an gronpe des espèces : h ailes non tachées, i pattes
rayées aux eitrâmilés des (arses, à trompe rayée, il thorax oroé.àabdomen
rayé à la base , avec une plaque apicale et latérale.
l) prend place à cdté du CuUx tartaUt Coq '''.
SiMVUBS mnrwLLBS sk l'Amsuovm m Sud,
PIB M. E, RoDBAnD.
Tandk que les connaissanoea relatives aux Simnlies de l'Amérique do
Nord commencent maintenant h se préciser, grâce surtout aux bons tra>
vaux systématiques de CoquiUett'*' et de Jobannsen''^ bien des données
restent encore k acquérir, toucnant les formes de l'Amérique méridionale <*',
avant qu'on puisse prétendre à une vue d'ensemble sur les Simnlies du
Nouveau Monde.
Si l'on excepte, en eflèt, les deux espèces décrites par Macquart'*' pour
le Brésil et la Nouvelle Grenade, les six espèces chiliennes de Pbîlippi<*>, et
les trois exemplaires-types décrits par Blanchard et Bigot pour la Répu-
blique Argentine, et provenant de la mission scientifique du cap Horn''',
on peut dire qu'on est actuellement presque sans renseignements sur les
Simnlies snd- américaines.
Aussi, dans l'étude de la collection du Muséum , avons-nous cm devoir
l>) Tkéobald, 1. 1, page 35o.
''' U. S> Department of Agriculture. Division of EntomcJcf^r. flttU. n* i o. iVni'.
Ser. WirhiD^D, t8g8.
0) N. York Stote Museiun. BuU. n' 68. igoa.
'*) Voir Hunier : Catalagm of S. American Diptera, igoo.
"' MicQDiiT, Diplim ËcDlifun i83S el Suppf. i8&6.
''' Piili?p:, Aù&âhlung Aet ChileoiHhpn Uipti^rpn, in Yerh. Zool. Bot. Cti
Wien XV. i865.
<" BisoT, Hituon scientifique du cap Horn, ZeeU, VI, i8B8.
iby Google
— !07 —
Mcorder nue >ltenlion ap^ale à qndqnes rep-ëfientants de «e groupe ,
provenant de r^ons de l'Antëriqne éqnaloriale (Equateur ri Vénéiuda),
poor tesqnelles, précûëment , les documents concernant les diptères en
question sont encore eomplèlemeat nuls.
L'examen de ces précieux édian^ong , qui ont ^t^ rapporta au Muséum ,
en 1 90s par M. le docteur Rivet, et en 1 899 par M. Geay, nous a conduit
à condnre k l'exigtence de trois espèces inédiles dont nons offrons \à la
description.
B. rjn— nrni nov. sp. E. RoiilMad.
C? Inconnu.
9 Jaune eitroH pdle, mee 3 toehn ifm tuperbt jaiau orangé, doré, sur
h milieu du thorax. Patle» brun foncé, enfmti, à pHotité loyetae juvm d'or.
Longueur : corps, a milHmitTti ; aile» en extension, 5 mittimitra.
Télé. — Face et front Manc d'ai^at. ïeui noir brun. Antennes de
même couleur, premier article {dus dair. Palpes noin, pièces buccales jen-
nltree.
Thorax. — Face dorsale I^èrement mamdonnëe, avec trois larges
taches janne orangé soyeux et vdouté , %urant assez bien un aigle aux
aSes déployées. Epaules et bords du thorax laissés Ubres, jaune citron.
Écusson de même teinte.
Flancs jaune soyeux avec une Ische noire inférieure. Balanciers blancs.
AUeshy^ines, à nervures antérienresjauuAtres, les postérieures indistinctes.
Pattes. — Entièrement brun enfumé , revêtues uniformément d'une pilo-
sité jaune d'or, soyeuse , assez dense. Hanches noires. Tarses antérieurs mé-
diocrement ^rgis. Métatarses postérienrs de la teinte générale, k bord
postérieur cilié de qudques soies allongées, k bord antérienr armé d'une
rangée continne d'épines faibles; une expansion terminale interne, nette,
quoique peu développée.
Premier sr^detanden, assez lar^, légèrement arqué, kéchancmre forte
au liera {«wiinal ; l'expansion terminale du métatarse est loin d'atteindre
Grilles épaisses, diacune avec on double denticnle mousse i la base,
plus marqné aux grifies poslérieuros.
Abdomen. — Epais, rohitste, jaune citron, les quatre ou cinq derniers
ec^ents de la couleur des pattes, et légèrement brillants.
Cette remarquable espèce, dont h, teinte s'éloigne si nettement des eon-
lenrs ordinaires des "bUck Aies*, est représentée dans la collection du
Muséum par deux exemplaires femmes. Origine : Equateur (Napo). D" Ri-
vet, 1900.
ib. Google
— !08 —
a. RtTsU noT. sp. E. Roaband.
d tncomm.
9 Noir franc, i Ugire pndnotité mierie, pmfoit bleuâtre, turtma tulle
aux épaule* ettitr la eâth de l'abdomen, à ta bote. Lu patUê âtt trm»
faire» menJÙrinm ejtfvmé, let lartet moyen» et poitériettrÊ , âetilt, en ma-
jeure partie blanc jaunâtre. Longueur : eorpi , a milUmitret ; ailei en exten-
tioH , i mHUmètret et demi à 5 miWm^ret.
Tile. — FroDt large, noir brillant, métallique. Face gris bleuitre. Ad-
leiuieB noir brun, artides basilaires rongeAtreB. Palpes bran foncé. Pièces
buccdes pini claires.
Jltorax. — Rugueux, noir brillant en dessus, couvert d'une légère
pruinoûté argentée, irr^^lière, plus nette aux épaides et sur les bonb,
où e&e affecte, aaivantrinadmee, une teinte nacrée, gris d'acier, on Meu
verdltre. Éeusson notrAtre. Fluics grisAtres. Balanciers blanc vit. AîIck
byalines, h nervures peu distincles; les antérieures à peine jaunitres.
Pattei. — Entièrement brunes, uniformément eonvertes d'une pilosité
dorée. Les fômurs antérieurs plus daîrs qne le reste. Tarses antérieurs
brun sombre , médiocreinent aplatis. Tarses moyens en entier blanc jauni tre,
enfumés seulement h la pointe de chacun des artides. Métatarses postérieurs
blancbfttres ; l'extrémité distale setde, noir brun. Leur bord postérieur est
^bre ; le bord antérieur armé d'une rangée continue d'épines assez fortes.
Expansion terminale interne bien dëvdoppée , alteignsut l'écliancnire très
nette du premier artide tarsien. Le reste du tarse est entièrement brun.
GriSes allongées, bifides, la pointe supplémentaire longae et grêle.
Abdomen. — Noir vdooté à la base, les deroiera segmeOU d'un ooû' de
jais. Les qnalre premiers s^ments présentent sur ka cAtés à leur bord
libre, une mince ligne gris nacré, gagnant la face ventrde, dont la tante
est brun satiné. Nulle collerette ciliée an premier sèment
Cette espèce parait assez voisine de l'espèce chilienne 5. puldirum Pbil.
=1 tariaie WilL Elle en différerait surtout, d'après la description, par la
teinte jdus foncée des pattes et des antennes, l'absence de pilosité jaune
d'or an thorax, et par U striation basilaire de l'abdomen.
Même origine que la précédente. Huit exemplaires, dos paiement anx
boas soins de M. le docteur Rivet, h qui nous nous bisons un plaisir de
la dédia-.
8. Bzlgnnm nov. sp. Ë. Roubaud.
<S Inconnu,,
9 Gril bleu, pnintuxi eondmiie, gioMttm, à membre» nwrti enliht-
ib. Google
mettt jmiM elmr. Trhi fetite upèee variant de t mUHmitre à i miUmi. ;> ;
rarement a aàllimètrtê. Ailet eourla, blamekdtrei, de la hagnenr du eorpt.
Têie. — Lar^rc, sphériipie. YeuxrouEBitres, à reflets verte. Face et front
gris verditre. Antennet, palpes et pièces boocales bran jaunâtre, tes pre-
mières jaune dair iia base.
rWox. — ' Fortement conveie , lisse, ^obokui , entièrement d'nn (rris
proineui ; qudqaes (rao» de poils courte jaune d'or. Ecaseon gris , jau-
nissant b la pointe. Balanciers blancs. Ailea blandtitres , laiteuses. NoYore
costale et les trois pr«nières longitudinales seules apparentes , légèrement
jaonltres.
PsOlM. — Endèrement jaune dair. nues ; eitrèmité des métatarses et
tarses aatàieurs, des fémurs et tibias postérieurs, plus foncée. Pattes
courtes et biUes. Tarses antérieurs grêles, enfumés, les artides moyens
nullement dargis. Métatarses postérieurs présentant deux au trois longs dis
è leur bord postérieur -, le bord antériear très faiblement armé. L'eipansion
Imninale peu dévdoppée. mab nette cependant. Premier article tarsieo
sublinéaire, fiwtement incisé. Griffes simples.
Ahdomea. — Brun clair, ^bre, eitrémemeat volumineux, tout k fini
dispropiHiionDé chet oertains individus; la portion tout à fait supérieure
des segmoits basilaires , k majeure partie des segments taminaux , l^ère-
ment bronzé brillant.
Cdte petite espèce, tout à fait remarquable par la condensation générale
de «on corps, la brièveté et la débilité de ses pattes, son allure robuste, a
étéenvoyéedu Vénézuds (Il8utSanre)aii899, parH. F. Geay. Un exem-
plaire piqué ; un assez grand nombre dans l'tdcool.
Ces trois aonvdks espèces, dont la connaissance vient jouter quelques
données, à celles, encore bien vagnes, que l'on possède sur tes SimnliidM
de l'Amérique du Sud, ne sont pas sans présenter entre dles de rédies
affinités. Parla brièveté des ailes et des appendices, la largeur de la télé,
leur ensemble lourd et trapu , elles paraissent définir on type ooiainenient
disant , de cdni de nos fonnes européennes. Dans tona les cas , dles
s'doignait nettement, par la seule eonstitnlion de leurs membres posté-
rieurs, des Simulies de l'extrême Sud-Américain. Dans les trois espèces
argentines, provenant de la Mission sdentifiqne du cap Hom, et dont les
types figurent également dans la collection du Muséum, nous avons pu
constater, en effet, que le métatarse postérieur offi« une expansion termi-
nale interne puissamment développée , tandis qne le premier article du tarse
estlinéaire,trèsdlongé,et sans aucune trace d'échancrure. I) y a donc lieu,
nous semble-t-il , de créer, poarces dernières formes , d'après ce caractère,
un troisième groupe , exactement intermédiaire entre ceux que nous avons
ib. Google
précédeomieQt dUtingiiés!", et qui, dam l'Aat BCtud de dos racherdue,
parait exclugiveineiit devoir étraafieeté, k eea Simuliides des régiom antarc-
tiques.
Sa» LES AnnéuD»» PoLTcaèna m la Mi» Bcdgs
{SaapeupMa),
pi> M. Ch. Gravier.
FAHfLLR DES 8BRFULIBITB Burm., Grabe éiar. emeod. (Suite.)
H. TiiiD DU 8EBPIIUDE8.
Gnu Bcvpnla L. b. <t. Pliil.
1. Som-sn*! Beppala b. rt. d« SaisUJasepb.
SeHPDLiI VBBHIBIILIRIB L.
Voir pour la bibliographie ; Uaroa de Saint-Joseph, Les Annélides
Polychèlea dea câlea de Dinard, 3' partie, ilnN. de* Se. natur., Zool.,'j'Bé-
rie, t XVII, 1894, p. 3a8.
J'ai recueilli deux exemplaires de ce Serpolien véritaUement cosmo-
poiile dans aa dragage au récif da tiétéan, par i5 mfstrea de fond en-
viron.
9. SoDt-Atm MjÛMmUk m Cniaa. , de Saintn]o««ph rev.
Skrpdla (HroBoiDis) dhciniti Philippi.
A. Philippi , Einige Bemerkuagen iiberdie Gattnng Serpola, nebit Atif-
xàUnog der von mir im Mitldmeer aûl dem Thier beobachtcten Arten,
ArelùvJitrNalwgtKkii^», t XIX, 18&&, p. igK.
M. H. Contikv a rapporté no einnpiaîre de cette etpÀM, en 1897, de
Djibouti. J'en ai moi-mAme trouvé trois autres dana les matériaux d'nn
dragflge eSBclné dans le récif da Météore, par i5 k 18 mètres de fond,
le 96 mars 190&.
acspola IBfSxoidm») nonoocroB nov. sp.
Un exemplaire de cette espèce, en bon état, mais un peu incomplet à la
partie postéiieure, recueilli but ua Poriles du récif Bonhoure, a les dîmen-
sions snivantes : longueur des branchies, 3 millîmètres; du thorax,
''' Voir E. HoDitDB. Simuliei Aa Nippon moyen. Obsennliong sur ]e groupe
SimmUum, in BhU. et iituàim, janvier igo6.
ib. Google
— 111 —
a miflim. 9;delabdomea, Amilliin. a; largeur (mniiDnin), i miUim. 3.
Le nombre des segnieiils abdomiiiBni wt de So; il en manque un certain
nombre h Vettrémlé postéiienre. Le corpt est d'une teinte nwée unifonne;
les brandûefl et la membrane thoradqne sont d'une nuance plus pftle.
La t^ opercnlaire droite porte k son sommet l'opercnie carsctériitique
du ■ons-genre Hfdroidei; c'est un cAne creux , [ronquâ obliquement; son
bord libre est dtfeonpé eo 16 petites eolonuettes arquées, avec un légo:
reuBement owalaire an sommet de chaenne , correapondant à autant de can-
ndnres peu profondes. Du fond de la coupe pûl une tige asaez forte,
arquée, terminée par une pdnte "■édi'qf et deni courtes pointes latérales
moins >ai Mantes,
Le lobe ventral de la eollerette est fort dévdoppë, rabattu sur te thorax
et I^remeut écbancré sur la ligne médiane. Lés lobes laléraoi se conti-
nuent avec la membrane ihoracique ; en arrière , ceUe-ci recouvre presque
entièrement les deux premiers segments sur la fue ventrale.
Les faisceaux dorsaux du premier segment tboracique, - — - qui est aassi
long que les trois suivants, — contirânent dent sortes de soies : 1° de
grosses soies épaisses, avec àsai fortes denta à pointe mousse k ia base de
la portion twniinaJe loaguemeat étirée; a° des soies plus ou moins cou-
dées, étroites, sans limbe apparent. Aux autres faisceaux thoraciqnes, i
existe des sues plus on moins rectilignea, avec un limbe assez large et
fortement strié. Aux tores thoraeiques, [daques onciales k 8 dents, en gé-
néral. L'interversion des soies se bit en arrièi'e du 7* sétigère. Aux fais-
ceaux ventraux, on compte de 10 a i3 soies peu saillantes, en forme de
cornets comprimés , avec un grand nombre de deols sur le bord libre rec-
liligne. Ani tores abdominaux, les [dâquea onctales août plus petites et
relativement un peu jdos larges que cdies du thorax; dies ont 5 ou
6 dents.
Cette eq)ice est voisine de VEvponuUiu exallatu* von Marenzeller'''. Les
plaques onciales sont assez semblables dans les deux formes, mais il n'en
est pas de même pour les autres soies, surtout pour cellus de l'obdomen.
L'opercnie a un fiieies tout différent dans les deux espèces.
3. Soii*.4siiBS Cntelser* B«nedkt, de Stintnlosepb re*.
SiBPDLA (Crdcueu) WassTiai Bbubdict (vbt. triconûi).
S. E. Benediet, Description of ten apecies and oue new genns of Anne-
lida from thedredgingsofUteU. S. Fisb Commission Steamer irAlbatroaan,
Proeeed. 0^ i^ Umt. Slalet NaHm. MuêtHm, vol. IX, 1866. p. &60,
frf. XXI, fig. s4-s5; p!. XXH. fig. a6-3o.
'" E. Ton HiiEJiiiLLEi, Sùdjapanische Annelidcn, Dtiikiek. éer matk.-ft^.
Cl«tM<^r.,1W.<brlfW«MeA.,i9'Bd,i884,p. 917, pi. IV. % 3-3 c.
iby Google
— iï2 —
Un exemplaire bien intact de cette espèce a été trouvé vivant k une
vingtaine de mètres de fond, an rëôf du MAéore, le a6 février 190A. 11
corre^nd i nne variëtë de l'espèce amëricaine ponr laqn^ Bénedict a
fondé le genre Cmàgera. Lea processus de le tige operculaire sont id au
nombre de 3 , au lieu de h , comme dans l'espèce dn goVe de Mexico ; ils
sont recourbes vers i'op«rcule au lien de l'dtre vers la base de la tige oper-
culaire; les tailUea de ia surface interne de la coupe sont besaconp moins
nombreuses ici que ne l'indique Bénedict (pi. \\1, fig. s& et a5).
Gms FllofnMa Oken.
Soiis-fliMiii "-'—"'" Claparède, de Sainl-Joiepb rev.
Siuudiu Dtstiiu Huxley.
Voir pour la bibliographie : baron de Saint-Josepb. Les Annâides pc^y-
cbètes des oïtes de Dinard, 3* partie, Âim. des Se. nalw., Zooi, 7* série,
tXVII.iSgi.p. 34o.
J'ai recueilli une colonie de cette espèce dans un dragage pratiqué entre
les rédts Bonboure et Ormièrea. Les Inbescalcoires, blancs, [dos on moins
lleitieux , sont accolés les uns aux antres de ftçon k former des masses réti-
culées, h mailles lAehes, de taille irr^nlière. Qudques individus avaioit
des spermatozoïdes et des œufs h divers états de développement; je n'en ai
irawé aucun es voie de boui^eonnement.
Cette espèce a déjà été signalée dans le canal de Bristol (Huxley), la
Mandie ((Ûaparède, Giard, baron de Saint-Josepb) et la Méditènaoée (Sa-
batier).
6l:(is TenlUop^B de SùntJoiiepI].
V«rmllloiwia glAnâigariu nov. sp.
Un assex grand nombre d'exemplaires de cette espèce ont été trouvés
dans les matériaux de dragages pratiqués à une proioudenr do ao mètres
au {dus dans les récifs du Pingouin, du Météore, du Marabout, Pascal, de
la Mission, du Héron, Ronboure et Ormières. Tous ont été recueillis sur
des Polypiers, notamment sur les formes brancbses comme les i^octZ/apon,
les Slylopkora, les Madnpora, etc. Un des plus grands exemplairet prove-
nant dn récif dn Marabout a les dimensions suivantes : longaeur totale , y
compris le panacbe brancbid, i5 millimètres; tborax, a millim. S; bran-
cbies, 3 millim. 5; abdomen, g millimètres; largeur (maximum),
1 millim. 6.
Les branchies sont incolores ; la fara dorsale est pigmentée en brun ,
d'une &;on plus intense dans la ré^on abdominale que dans le tborax. Le
tube est presque rectilîgne; sa paroi épaisse est renforcée par deux côtes
•aillantes de chaque cAté.
La collerette, avec un lobe vratral tiès haut, est k peine séparée par une
ib. Google
— 113 —
légère échancran des lobes dwsanx fort dévdoppës et se «Hitinne smu
dânareatiDn nette avec U membrane tboradque; cdl»«i ne s'étend pas sa-
AA du 5* sétigëre et n'atteint pas la face vpntrale.
Donze branchies de chaque calé |Hirleiit de courtes barbules disposées
par paires et non pigmenta. La tigo operculaire a la forme d'un ruban
aplati; l'insertion de l'opercule se fait par cbté et non dans la partie cen-
trale de la baBe. L'opercnle est très volumineux; il est pirifbrme , avec la
pointe ti>nnina)e mousse , un peu arquée; dans la partie distale, on romar-
qoe 3 anneani cornés de couloir foncée. Chei un autre exemplaire, l'o-
percule a la forme d'us gland typique.
Le premier des 7 sétigères thoraciques ne contient que dessoies limbées
b extrémité diatalc légèrement incurvée. Aux faisceaux doraaui des 6 an-
tres segments du thorax, trois sortes de soies : 1* des soies limbées ana-
logues à aSes du premier segment; 9° des soies dites d'^omaiiu; 3* des
soies excessivement fines, presque reclîlignes, sans stries, ni limbes, ni
cils rigides sur les bords. Les jdaqnes oncules des tores ventraux ont 1 3 ou
t & dmts ; la [dos antérieure , obtuse , est plus longue et plus saillante que
les antres. Le profil denté est l^èrement concave. Les bisceanx ventraux
de l'abdomen sont formées de soies capillaires à partie terminale &argia,
terminée en pointe aiguë et légèrement recourbée, avec des apparences de
cils rigides continués par desstries sur le bord concave. Aux 90 ou aS der-
lùen segments, il existe des soies capillaires très saillantes. Aux tores abdo-
minaux, les plaques onciaies ont sensiblement la mime forme que celles
du tborax. mais sont pins petites.
Cette espèce rentre dans le genre Fermi/toptùcréepar deSaintJosepb'''
pour les espèces du genre Yemùlia Lamarck ayant des soies d'Aponiatus,
outre les soies limbées, aux faisceaux thoraciques. L'espèce de Djibouti se
distingue nettement de toutes celles du mime genre par tes rwactères de
ses soies et aossi par ceux, de mwtdre importance, de son opercule.
Gmnm WÊUimfm Beiteley.
DiTBiiPt tinniu 0. F. Miiller.
Dentdinm arietiniim O.F.}Aw^,ProdromMZool.DiuH., 1776, p. 936.
Un très grand nombre d'exanjdaires de cette espèce ont été dragués dans
la baie de Djiboati, entre les récifs du Pingouin et du Météore, k des pro-
fondeurs variant de i5 k 90 mètres, dans un sable grossier.un peu vaseux,
où ils abondaient.
Cette espèce cosmopolite a été draguée sur les cAtes d'Irlande, dans le
golie de Gascogne, aux Açores, dans la Méditerranée, aux Philippines,
mais, en général, h des profondeurs bien supérieures à 90 mètres.
(>) Banm Di 8iin-Iosi»B, ine.eil., iBgiipk. sfit.
HnsiuM,' III. 8
ib. Google
PomatoceropsU ContlBral nov. sp.
Gh. Gravier, sur deux types nouveaux de Serpuliens. BuB. du Muiéum
tfhist. mtl., 1905, p. Ùâ5.
Pom«taeM«pis Jon— ««Bmel oov. sp.
Un premior «tanfdure deeette espace, avec aaa tube, s été recneiUipar
)c D* JouHeannH en 1B9&, à Përim; nn Rêeond a i\é rapporté en 1897,
par M. U. Coatière. ds Djiboati. La longueur de ce dernier est de 33 mil"
limètres sans les branchies, sa plus grande largeur de 3 millini. a. Le
nombre des segmenU abdominam est de 90 enYiron. Le tabe eet parcouru
dans loule sa iongusnr par trois grandes erëtee panfl^es, h SBriaee ondu-
lée; son extrémité antérieure eat un peu retevde et fait un ang^e tr^ ouvert
avec la partie poftérieuTe.
Les brandûee sont au nombre de ao à a5 ; dlea atteignait presque )e
tiers delaloognear totaledel'aDim^à l'état d'ex teasiou. La premi^ bran-
ehîe du lobe brandiial droit, du cdté dorsal, est remplacée par la lige
operculaire AbxA le diamètre eat égal au mwns au double de ceini d'un axe
branchial; l'oparenle ae compose d'une [date-forme k bord entio', l^g^v-
mentexcavée, avec, dans ■• région centrdia, quatre épaisses tiges nmi-
fiéee grosaièremMit suivant le mode diehotomiqne; les divisious ultimes se
terminent eu pointe.
lia ccdleretla est entière du cAté ventral et pénètre même dans ta région
médiane entre les deux lobes branchiaux. Elle se sonda avec )a membrane
tboraciqne. dont la partie poeUrieure recouvre, sur la Eice TmbiJe , le»
deux prMiiers segments abdominaux.
Le Iborax, avec ses sept sétigk^M, occupe le qnart eoviron de la lon-
gnenr dn ccnpa. Lee faiseoanx dorsaux du premier aétig^ partent dani
sortes de soie* : 1° des uiee en baïonneUe, avec une sirialioa fortenestt
marquée sur la pointe terminale et sur le moignon situé h sa hase ; 9° des
soies plus grties, Umbées. —VihtiJM à eattae dea autres s^pnents thora-
ciqaes. Les {daqnes onciales des tores veutr&ox ont 8 ou 9 dents.
L'interversion des soies se fait au 8' sétigère. Les soies ventrales , très âar-
gies à leur sommet, à hordUndenlë, ont au de leva aagiea étiré ce une
très loogM pointe ncoortiée. Cea adea devieanant tite saUianleB à l'eatré-
mi(é postérieure du corps. Lea pbqœs oaeialaa ont de to 4 la dents, le
plus géoàralaroeot ti;la pka «atériaure, 1* (diu grêle, est un peu plu»
saillante que les antres. Le sillon copragogue est tégèreatcst îudiqaé snr
la fine ventrale, il deyknt in^acemaUe sor la bee dotaaieb
Gtiu Srlrobrsuiekw* Blainville.
SpiWBaANCHDS GioiNTiuR Pallas.
Pallas, Miscelianea ZoolegiGa,.t7<6, p. iSg, pl.X,%. a-io.
ib. Google
— 115 —
Un«wMp«iidiiambnd'eiuiiipl«îr«deMtt« etpèM ont éM npporlà
par M. le D* Jousseanme de Suez ta 189&, d'OboA etde Périm, «n f ftgfii
qndqnM autrei pir M. H. Contiire dâ Djiboali, an 1897. J'«n «t moî-
«tee trouvé un bal oemplure lor un Pontes du réeif du Miribotit; «m
tabe était t«gé duig nn enul ^eni du» la région basilaife d« u ViAy-
pitf.
O géintdeiSerpniidflf, Andiri dopuii FallM, par SctamirdaO M par
Ehltn'*) DB ilé finale jmqti'Iei qm dini la mer Àm Antiika.
GUM PomMMMvu SduMdi.
PoHATonuM niLUTu» Abildgaard.
Abildgaard, Sthrifien der GaelUekaft aaturfonch. Freunde tu Berlm,
Bdg, 1789, p. i43,[af. 3,%.5.A.B.
E. Ehlers, Plorida-Annelidan, Mtm. ofthe Muséum o/coinpar. Zoolofy at
Hareard ColL-ge, vol. XV, 1887, p. 996.
J'ai trouvé, sui' des Porites du récilia Marabout, trois exemplaires de
cette espèce, qui a été recueillie, depuis AbUdgaard, à East-Key (Floride).
Ehlers en a donné une description approfondie,
QntM MaMhiMfatla Qravier.
Bonhoonlla iniiiaiila nov. sp.
Cb. Gravitf, Sur deux types aouveaiu da Serpoiiene, BuU, du Mnéum
d'IùâUnat., i905, p. hiS.
NorB sot IMS CtPMJUBÉS KÊCBMlUJa Pis M. L,-G. SsouT
»E iffOÙ i Igo5, AOl ÎLES ToâMOTV ET MASeAtMVi ,
pixM. A. VaiguiRi,
PRonsMUR il tk Fmidlté bm Scimoh m Mahiiim.
A u Gd de 1901, M. Seurat, au Bwiiteat da mw d^wrt pour
rOcéaaie, voulut bien ma proiaeUre de ataàtmatt des C^frma dans
l'alcooi pour facUitor mes rechercbes anatmuitjues sur c« groupe de Mol-
lusques Gastéropodes. Pendant im long séjour dans l'arcbip^ de Maa^rova
(Gambier) et dans cdui des Tuamohi on Paumota, il a largemaot teiM
sa promeaae; j'ai reçu à maintes reprisea des écltantilloiis, souveat avec
leur ponte. A son retour, il a rapporté de c« lias de nombreiu spâcàBcna
à aec on dans l'alcool de toutes les espèces de Cy/ra» qu'il a pu recaemîr,
") L. K. 9cBaiiM,if«u«tnri«Sm« Uim-t, Il EfâlAe, 1S61, p. 3i,TaCXXXI,
% 180.
«' E. EBwas, FlTHfe-AjuteKdM. Mtm. of Aê Mnnwm of ttu^MiÊHm ZmI^
«J Hmtonl CMtg» , ni. XV, it»7, p. sM, Tal ^7, 1-7.
ib. Google
— 116 —
Ce sont ces types foittunl la famie Cyprteklaine de ces parages océaniens
que je vais faire connallre.
Le nombre des espèces récolta s'élève à 3a pouvant se diviser eu
9& Cyprma et 8 Trioia; ce nombre considérable ne se trouve dépassé à
notre counaissance que pu- celui des espèces signalées pour la Nonveltc-
Calédonie et lies eavironuanles, par divers nataralistes (Crosse, P. Fischer.
Souverbie, Rossiter), et tout demièremeat par M. Pb. Dautienberg dans
sa «Rioitim det Cypraida de la Noueelle-CalidoiMv, puUiée en igoa dans
kJoumatde Conehgliologie , vol. L, p. ggi-SSâ.
Les Iles Tuamotu et Gambier, auxquelles Ton peut joindre les Iles A' la
Société, se Irouveot doue élre une des régions les [dus riches en Cyprwa.
Certaines espèces aillent ici des formes spéciales suivant les points stir
lesquds DU les a récoltées.
Avant de signaler ces variations locales, nons donnons la liste de toutes
les espèces, eu indiquant leur degré de fréquence, et cela sous la fonne
d'un tableau d'ensemble montrant aussi leur répartition dans les différentes
UesqueM. Seurat a visitées pendant les trois années de son séjour dans cette
région.
La présence d'un seule astérisque indiqua, sur le tableau ô-après, que
eette espèce est très i-ui-e dans celle localité; deux astérisques qu'elle est
asseï rare, trois commune et quatre très commune. Ces indications sont
appuyées sur le nombre d'individus de cbaque espèce pris par le D' Seurat
dans chacune de ces Iles, soit dans le lagon, soit le long du récif exté-
rieur, ou encore dans les chenaux reliant le lagon k la mer.
Comme l'on pourra le constater en parcourant le taUeau, certaines
espèces tdlesqne les Cypreitt artnnia, vaUriailut, rtlieulala, «rata, capul-
terpentU et monela, niosi que les Trivia eieereula et Cliildreni, se trouvent
dans la {dupart de ces lies et souvent très abondamment; d'autres, au
contraire, Cypraa tettidtmaria, In^, tigrû, aurantùm, lytuc, uAeteau
et Cunmgn, ainô que rrtna i4(iiiflui>)u sont localisées dans nne ou deux
de ces lies et ne s'y rencontrent que très rar«nen1.
Les espèces communes sont des types i aire géographique considéra iilc.
on les trouve è la lois dans tout l'Océan Pacifique , dans le Nord et l'Ouest
de l'Océan Indien; il en est ainsi pour les Cyprœa monela, ema, eapul-
MfjMnlù. . . ; qudqne»-nne8 communes dans l'Océan Indien et ia partie
Ouest de l'Océan Pacifique paraissent élre sur la limite orientale de leui-
aire géographique comme C. lalpa, ligrit, lynx, vilelkt. . . Mais, d'une
manière générale, l'on peut poser en principe que, en se rapprochant de
l'Amérique, le nombre des Cypraa diminue, et il se réduit aune domaine
d'espèces le long des cAles entre San Franrisco et Panama; ces espèces
sont:C. alhugitmta, arahiada, eemnttta, exanikema, ipadieea e\ Sowerbyî ;
Trieia ealifonica, pacijiea, p*tla, pvttulala, radiaru et Sohitdn.
Enfin, quelques espèces ne semblent appartenir qu'à cette r^ion de
ib. Google
— 117 —
l'Ocâin Pacifique, tùen qu'elles y soient peu commîmes; il en est ainsi
pour les Cypnea Ctmungii et Goodalii; la Cumùigii habite surtout les tks
(le 1.1 Société, ^ la Goodalii les fies du Sud-Ouest des Tuamolu. II faut
Fe(>Gndant faire exception pour les C. annubu, variété ohvdata, très
abondantes dans les lies de la Société; elles caractérisent bien la faune
Cypneidaine de ces fies, bien qu'on les trouve ausù dans d'autres archipds
de rOcéaa Padfique, mais jamais avec la même abondance.
Bien qne la Cypraa awantiitm Marlyn (aurora Solander) n'ait pas été
rccueillieparM. Seurat, je l'ai cependant indiquée dans malifite, parce que
ce naturaliste en a vu à Papeele (Tabîli) des exemplaires pris dans la
région. H. Allais, Directeur principal des frères de Ploermel à Papeele,
ipii habite ces tiee depuis plus de trente ans, m'a aussi donné qudqnes
îiidicatians sur l'habitat de C6lte espèce dans ces parages océaniens; il en
a ublenu ou vu pluueura spécimens capturés sur les récifs corolligènes du
Soil-Oueat de l'tle Tahiti, ainsi que dans ceux de i1le Bora-Bora. Le»
indigènes s'empressent d'«rdinaire de la percer de deux trous pour la
mettre au centre de leur collier de coqnillages ; c'est ce qui eifdique l'aboo-
bance relative des Porcelaines anrores ainsi percées qui se trouvent dans
beauconp de Musées et qni ont été rapportées par tous les grands naviga-
lenrs de la première moitié du m* siècle (Dumont d'UrviUe, Iviplace,
Dupelit-Thonars. . .).
Je terminerai cette note par quelques remarques sur les variations de
forme que présrateat plusieurs de ces espèces, variations assez grandes
pour fiiire considérer certaines d'entre eUes, lorsque l'on possède peu
d'individus, comme des variétés distinctes , tandis que lorsque l'on a è sa
diaposi^mi de nombreux spécimens, l'on passe insensiblement du type de
l'espèce b la variété la plus éloignée.
Parmi les espèces de l'archipel des Tuamotu , celle qui k ce point de vue
osl le plus remarquable, c'est la C. moiula; presque toutes les formes et
trintes sign^éea en i88â par M. de Hochpbrnne, Assistant au Muséum,
dans son travail sur les Monttana {Bullttin de la Soeiélé Malaeologique de
Fiimee) se retrouvent parmi les nombreux spécimens de toutes tailles
récollés par M. Seurat dans certaines lies (Hao, Mamtea du Sud ou Ile de
loi-d Hood, Pagatau, Fakahina et Hikuem).
Il en est de même pour tes Cyptwa eaput-angwi que l'on peut r^arder
comme la forme pas tout il fait adulte des C'. eajnit-ierpentis si vivement
colorées qui habitent ces diverses lies océaniennes.
En^n, c'est grâce aux patientes recherches de M. Seurat qne j'ai non
seulement pu avoir un grand nombre de spécimens dans l'alcool de pln-
ùeurs de ces espèces, mais aussi des pontes de quelques-unes d'entre elles
qu'il m'a recueillies. D me sera ainsi possible d'étudier le disposition du
groupement des œufs de ces C.yprva et penl-étre les premières phases
larvaires de ces HoHusques.
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USS HOUmitE FàMIUS B'AltnOEOâlKMS,
PAR M. IjUUIS RoDLB, PlOrUSBUR \ L'UxiVBBSITi BI TOULOOSE.
Cette bmillo appartient k l'ordre des Oetactîniaires oa Octaathides. EUle
ne contient qu'un genre, &C!pAano^IiVi(»i, recueilli en 1 883 parle TalimaH,
dans rOcëan Atlantique, an large du Maroc, par 980 à a, 000 mëtree de
profondeur. J'ai donne la dia^nose de ce genre dans une notice prélimi-
naire sur leB Pennatulîdes du Travailleur et du TtUùman. (Bidlelin du
Muiium d'hitloin naturtlte, igoS, n* 6.)
J'inclinais, an moment où je rédigeais cette notice, k placer ce nouveau
genre dans la famille des AnlhoptiiùUi de Kôlliker, k laquelle je proposais
d'ajouter le genre Swva de Koren et Danielssen. que Whrigt et Studer
dassent à tort pai-mi tes Sh/latulidéi. Une étude plus complète me porte h
modifier mon premier sentiment. Je contiaue h penser que Seam doit se
rangera cAtéd'Ant&cpriVum, pour composer avec lui la famille des Anlhop-
tilidés; mais SlephaïuipliUm mérite d'être écarté de cette dernière pour
former i lui seul une famille, celle des Stephaiioplilidêt, intermédiaire aux
Anlhoptilidés et aux Funiculidés.
Les Anthoptilidés se caractérisent, en somme, par la privation de calices
k leurs antozoïdes, par le groupement de ceux-ci en séries longilodinales
ou obliques , par leur axe arrondi , par leur sarcosome abondant. Les Fani-
culidés se caractérisent k leur tour par la possession de cdices, par le
groupement de leurs autozoïdes en courtes séries obliques, par leur axe
quadrangulaire, par leur sarcosome mince. Les SltphanoptiHdé» ont l'axe
qnadraogulaire et le groupement en séries obliques des Funicnlîdës, mais
ils possèdent aussi le sarcosome épais des Anthoptilidés, et, comme eux,
portent des autoioîdes privés de calices.
Les Sté[^noptilidéc ne se bornent point, du reste, à servir d'intermé-
diaires aux deux lamilles précitées. UseOectuent une transition des Penna-
lulides Jnacirorraes [Sptealet de Kôlliker) aux Pennatulides Pennïformes
( PeimofuJi» de Kôlliker). Le sarcosome s'épaissit chez eux, an niveau de
l'insertion des groupes sériés d'autozoïdes, et se renfle de manière à pro-
duire des rudiments de pinnules. Leur allure générale les dasse parmi les
Jundformes , mais l'arrangement de leur^ polypes les reporte k la base dea
Penniformes. Une liaison des {dus nettes s'établit, grlceà eux, entreles deux
Iriboe prindpales dea Pennatulides.
iby Google
Sv» QUELQUES MoLLBSQUBS DES ObCABEE EV SuB ,
Pin M. Edouard Lamt.
U. Valette, de Buenos- Aire», a adresse r^mmeat aa Laboratoire de
Malacologie du Miuéum ud petit lot d'animaiu réixdtés par lui aux Orcades
dn Sud, en 190a.
Les Gastropodes prosobrancliGS liaient repr^ntà, dans cet envoi, par
ti formes. S figuraieut dëjîi parmi les Mollusques rapportés presque en
mime temps ik rAalarclîqne par i'cipëdîtion du D'Gharcol : une que j'ai
décrite comme Doovdledans ce BitlUtm (ijoâ, p. iSi), MargaritaatUtat-
(t» Lamy, et h autres ûgnalées an t^ieii rement de la Gëoi^e du Snd en
1886 par Ed. von Martens et G. PreOer. Comudla pudetta Mris, LamUl-
torinti eaUgnuaa Gonld, PelUUllorina pellUa Hrts, Loeuiulla anlardiea iAiia.
I^ 6* est on Margariia extrêmement jeune , dont i! est impossible , comme
on le verra jdus loin, d'établir l'identité spécifique.
D'autre part, il y avait k Lamrilibrancbes : l'an, foWa Woodmirii,
déji connu depuis longtemps des lies Falklond , avait été également recueflli
dans l'Antarctique par l'eipâdition du D' Cbarcnt'''; irâ 3 autres m'ont
paru nouveaux : Yoldia iaoefuîtaiipla, Y. VaUllei, KeUjfùt antraUt an.
spp.
1 . G0IIIIIII.I.A woDisia von Marlens.
t86&. GnHiwUa modula 1. HinniR, Holl. Sûd-Georg^en, Stb. Gt$. Nat. Fr.
Btrlm, p. gi.
1886. C modttU Urit, T. ïiiTiRi «t Prirrsi, UoU. Swi^eot^eD , Jakri,
Bamim-g. Wù§. AumI., p. 7S, |d. I, &g. k »d.
tgoS. C mJ*êU Hris, Ittn, Gwtrop. Eip. Anlard. Cbarcot. Bitll. Mu». hùL
Mrt., L XI, p. A76.
('' Rtetifitatiim. — Dans ma noie sur la Lamellibraiieku rtetuilli* par fexfi-
ditio» A* IT Otarett, parue dana le Dum^ précédent de ee BulUtm. p, 15, j'ai
fait connalln mm foraw, le Maetra lammifim n. ap., que je re^rdaii, en rtisoo
ites psrtidituité* de h cbirnièra , conuoe pouont coiutiluer le type d'an ooaveaa
taus.genre B*ttramaeir*. Or j'ii retrouvé tout rénouneut, dus les coUactions du
Musénm, des spécimons d'une pedle espèce ntiûne, qui, récallëe en 1876 k
nie Slewirt pu- H. Filiiol, a dlé décrite par ¥. Beniaid en 1897 {BiUl. Mm.
kitl. nat., t. III. p. 3i 1, 6g. s) mu* le nom de Cyaniomactra preMrmMiBa, et
dont les deols cardineles offrenl une duponlîoa presque identique, bien qu'in-
terprétée de Eafcm différeota par ce dernier auteur. Il y ■ doue lieu de ranger le
M. InMM/irs i edlé du C. pnsilraMliea, dani un mime groupe, dlmparUnce
générique ott nibgéuériqm , pour lequel, eo tout cas, le non de Cytmiomaelm
» la priorité lor odui de B*l*r«m*elr».
ib. Google
_:i32 —
Orodet do Sud : a individus (recueillis sur roches à marée basse e1
fanbert to mètres). — [G^t^e du Sud, Antarctique (Ue Waudd, Ile
Wiencke).]
L'un de ces spécimens, qui ont tous deux la spire fortement érodée, a
une coquille assez renQée, tandis que l'autre correspond plutôt à la fonne
mJala mentionoée par PMer {loc.eù., 6g. A d).
S. LuTiLiTToamt ULioinoe* Gould.
i859-t856. UUoriiia c^igmota Gobia, U.S. Eipl. Exp. Wiifcas, p. 198, pL li,
% i4o.
1879. OyAvItia caUgùma G\i..R. Suin, ZooL Kerguelen, Malt., PkS. Tr. Roy.
Soc. Loitdan, vd. t68, p. 173, pi. IX, % 8.
188G. Laâvititlonna eaiigi>to$a GU., ¥. MiSTraset Prtrrii.Hall.Snd-Oeor^fn,
JaM. Hamb. Wlt. ^mI., p. 81, pi. I, %. 8.
igo3. L. eaUgmoêa GId., Piuint», Voj. nBelginn, Z60I., Hdl., p. 8.
1905. L. etdigiiuuu Gtd., Liai. Gistr. Eip. Ant. Cliarcot. Bull. Mut. kiit. nai.,
tXl.f. ^78.
Orcades du Sud : 1 ind. (sur une Algue). — [Terre de Peu, Kerguelen,
GéoF^le du Sud. Antarctique (baie des Flandres, He Wandd}.]
3. Prllu.ittobui piLLnA von Msrtois.
iHH^. Litorina ptUila t. H«nEi>i,'Uall. Sûd-Geoi^n, Si'b.GM. JVaf. Fr.Berlia,
p. 91.
1886. PtUilitorina ptUiU Mrt», f. Himis et Pr^rUi Moll. Sùd^îeoTgipD,
JaKrb. ffomi. H'ûi. Aiut., p. 7g, pi. I, 6g. 6 a-t.
igo5. P. psllita HrU, U», Gantr. Eip. Anl.' Chareot. Butl. Mut. hiil. uni.,
t. XI, p. 478.
Orcades du Sud : 3 ind. (marée basse, sur des rocbea et faubert
S-10 mètres). — [Géoi^ da Sud, Antarctique (lie Wandel).]
Ces 3 écliantîlloQfl sont revotas d'un épiderme présentant des poils dis-
posés en séries longitudindes et spirales. Dans deux de ces spédmens, qui
sont chaenn hauts de 1 3 millimètres , ce sont les lignes spirales qui soûl
particuiièrement apparentes. Dans le 3', plus petit (haut de 8 millimètres),
ce sont an contraire les stries longitudinales, qui sont surtout visibles et
qui o^ut l'aspect de eostules filiformes très serrées; néanmoîni, en raison
de la forme de sa coquille, qui est globideuse comme cdle des deui autres,
je erois pouvoir le rapporter aussi au P. peltila, bien que, par cette orne-
mentation, il rappelle plutAt le P. tetota E. Smith, espèce d'ailleurs Irès
vgisine et également des mêmes r^^ions.
à.' LiccNELLA ANTlBCTict von Harteus.
-(886. Lanma mtorcitM 1. Misîtsi, Kbll. Siid-Geo^ien, -Siti. Get. Nat.. Fr.
ib. Google
— 133 —
ig86. LochimUr Mtar««iM Hrto, t. HuTRnetPnnn. HoH. Séd-Gatqpin ,
/«M. Bmi. (fÏM. ^tl.. p. 89, pL n, fig. 1 b.
1905. L. MrfnvitcB Mrti, Lu». Gattr. Eip. AnL CkareoL BuU. JIim. fcùL mI.,
t. U, p. 179.
Grades da Sud : 1 iod. reenaifli wne les wpéàmea» de l'eipëM précé-
dente. — [GéDi^daSnd, Anteretiqua (lie Wandel).]
5. UuoiKiu uTucTici Ed. Lamy.
■ g«S. Margarila aMaretie* Lun, Gtitrap. Kip. AnUrct. Chareot. BnU. Miu.
kûL Ml., t. Xl,p.i8i, %S.
Ortades da Sad : Sind. (bnbert 10 mètres ). — [Anttretîqae (baie des
Pluidrea.tle Wandd].]
Cette eoqnilie orbindaire, obtum-conique, profondrimeat ombiliquëe et
de «doration grô-blenAtre ou veniitre, est um espèce que J'ai décrite
comme noav^ parmi les Gastropodes trouvés par l'eipëditioa du
D* Cbaroat dans rintaretiqae', d'où le D' Tonpi^ l'a rapportée en grande
quantité; die est paiement indiquée par M. Valette comme très commune,
pendant toute l'année, aux Orcades du Sud. Elle représente, daUBles merg
Buatndes, où sont nombreuses les Pkolùutla imperforées, les Margarila
ombiliquëes des mers boréales, du type M. heUeina Fabr., parmi lesquelles
die ressemUe surtout au Af. umbiUealii Brod. et Sow., td que l'a figuré
PM^ pour des exem{daîre8 de la Terre de Baffin {Jahrb. Hamb. Wïm.
Aiut,, t8S6, p. ai, Gg. 1). ^e a'oSre, comme sculpture, que des stries
d'accroissement : l'absence de toute ornementation spîrde la distingne
DolammeuL des M. ehanput et M. bryMiu Walson , forme? trouvées par le
ChaUeitger à Kerguelen et au lail^ de cette lie , et également du M. Kopka-
meli, que M. Hermann Strebd a décrit récemment de la cAte Est de Pats-
gonie(Hoilnakenf.d. Magalhaen-Provins , Zool.JaÂrb., sap[d. VUI, içjoS)
et qui possède une sculpture treillissée, les lignes d'accroissement étant
croisées par dea stries spirales d'ailleurs plus fortes.
6. HiioABiTi sp., forma juvenilis.
Panni les Gastropodes recœillis aux Orcades du Sud, par M. Valette,
se trouve une prtite coquille (fig. 1), orbieulaire et déprimée, dont le
Fig. 1. MargmrtU sp. feimt juvenilîs.
diamètre n'est que de 1 millimètre; die est composée de Irais tours dont
le dernier ^réwnte deni earèuee spirale* aignôi , et sa scolpture , consiste en
cAtes longitudinales levées et asses distates bs Unes des antres; die
ib. Google
_ 124 —
raïqidle, par mile, presque comjdètement le jeune du Margarita ànerea
CtMithouy, des niera septanlrionales -d'Ëai-ope et d'Amâdqne, tei qu'il a
fité figuré par Sars [Moll. Reg. Artie. Norvegia, 1878, p. i35, |d. ai,
Rg. 1). Halbeureuftement, cet exemplaire ayant été réoJté senl, il est im-
jKiBBible lie dire actuellement avec certitude k quel Margarila des mère
australes il doit appartenir comme forme jeune : peut-être est-ee li l'espèce
précédente, M. tmtaretica, qu'il conviendra de le raltacberî
7. Kalljrla BoatralU nov. sp.
Teita minima, otala, iitmqtâiaUralit , utrvupie nltaidata, andee breoior
ne pnulo anguitata, ttriit incraïunli ameetitrieii (iiti/Hm aevlpla. Umboaeê
tait, fn mlvi iextrd, ien» cardinalU Miqwu bi/idiuque et dente» latérale*
lameltoti, poilerior taldi loiigiitinuu, h taltd tiniilri, dent eardinaUt pro-
miiien$, dent taterali» anterior intta aàan pnnmulam formmu, foiltnor
flougaUu, Color JUteeteefit.
Diam. ant.poit. : 1 millim. 5; diam. umb.-ventr. : 1 millimètre', em»*. :
o mîlltni. 5.
Très petite coquille, ovale, inéqnilatérsle , arrondie à ses extrémités;
cAté antérieur plus court et un peu plus étroit; sculpture consistant uni-
quement en stries d'accroissement concentriques. Larges sommets. Dans la
valve droite : une dent cardlniJe oblique et bifide, deux dents latérales
lamdleuses, dont la postérieure est très longue. Dans la valve gauche : une
dent cardinale saillante, une dent latérale antérieure formant une pointe
proéminente, une deot latéTsle postérieure allongée. Couleur jaunAtre.
Orcadea du Sud : 9 ind. (faubert 19 mètres).
It se pourrait que cette forme fàt synonyme du K. bullala Phil. , du détroit
de Magdlan,quiestégalementiDéqnitnt^le<'';mdheurauscment, cette der-
nière espèce n'est connue que par les diagnoses latine et aUemaade données
par Philippî (Arck. J. NatuTg., i8â5, p. 5i), entre lesquelles il y a, de
I" U K. magtttuktt ^. Smilli(M(dl. >Altrti>, Proe. Zool. Soe.lmidon, 1681.
p. 4i, fi. V, fig. 6)est, au CMitiWTe, prewjuc équilsténl.
ib. Google
— 125 —
plus, eontradicUoD; l'une (c'est eeUe qui est probaUemenl eucl«) dit :
nlesta pMtiee longîoren; l'antre indique, su contraire, celle coquille
comme ëtaal '•von weit lunger sis hintenn. Par saile, la descriptiou de
Pbiiippi n'o&c qu'un seul caractère précis, celui tiré de la charnière, dans
hqueile )a dent poslàneore latérale serait courte. Or, comme ce n'est pas
le cas dans les deux Keilifia des Orcades du Sud que j'ai examinés et
ou les dents blendes sont plus ou moins lamelleuses, je croîs donc dcvoii'.
jusqu'à preuve du contraire, les considérer comme appartenant à une
antre espèce, pour laqudle je propose le nom de K. auttral».
8. YoLBii WooDWHDi Hanley.
1860. YoUia Woodwçrài Hmlii, Pnc. Zool. Soe. London, p. 370.
1871. Y. Waodaardi Haol., Riiis, Coneti. loi*., vol. ]UU, jj. YoUiu, pi. 1,
igo3. y. WMdmarJi Hanl., Piuuiir, Voj. «Bdgica», ZoiJ., UeU., p. 10.
1906. Y. Wooiwarâi Hanl., luHi, Lamdlibr. Eip. AultrcL Chiraot, S«0. Mm.,
HM.liM.,1. XII, p. 5s.
Ofcades do Sud : 1 ind. jeune (trouvé dans l'estomac d'nn Pingonin).
— [IlesTidUand, Ten« de Feu, AnUrctique (lies Wandel et Wiencke).J
9. Toldia liuac[nlsoiilpta nov. sp.
TVflB Iranfaerae ooala-obioHga , tnaquilaleralit ; tatui OHlieuin brtviiu~
eulum, rotwtdabim, tenuiler coneenlrice ttriatum; laliu pottieum produclum,
obUqM mncaban, hmid itriatum; margo darwaUt lUriitque deeUois, vtiUralii
areuatiu, Cardo fotmld tigaiiieiui trûmgulari ac Henlibui utriiiqM ad oelo
eranù hnbneatùpte iiutnietut. Golor ilramineiu.
Diam. mit.-poêl, : 6 millimètres; dUm. umh.-ve*tr. : 3 millim. 5; cratx.:
3 millimètres.
+-
Fîg. 3. Yoldia inm^uiâeilpla nor. sp.
Vttira droits; 1, face ialaraii «, bca aitama.
Coquille de forme ovale, transverse, in^nilatérale; cdté antérieur assez
court, arrondi, orné de fines stries concentriques; dite postérieur diongé
et obtiquonent tronqué; bord dorsal décKve en avaut et en arrière ; btinl
ib. Google
— 126 —
venlnl M^ CtHniftn compreunt tme foesette figauwatoii» hiigiiltgn
et, de chaque c6té, ennroa 8 dents forte* et cbevrooDén. Gonleiir jaune.
Orcades dn Sud : i ind. (dam l'estomac d'nn Pingouia).
Par ra ibnne générale et sa scnlptare où les stries, qui ornent le cAt^
antérieur et le milieu de la eoqniUe, ne se prolongent pas sur ie cAt^ po»-
lërieur, cette e^>èce ressemble an ï, lerotàia Hinds (^ Upiia A. Adams).
de Singapour et des Philippines, td que l'ont figuré Hanley (in Sowerliy,
Tht. ÙmtA.. vol. m, NMuUdm, [ri. I, fig. 19-ai) et Reeve (GmcA.
/«m., voL xvni, g. roUû, pL n. sg. &).
10. TolOl* Talattel nov. Bp.
Tetia mmuta, otxtla, ÊtAaquil^eralit , tantitm êtriii meremetui omata;
margo donualii onfiM eomexia, pottiee ieeUmt, oentraliê areaatM; latui
atttieum rotundiOvm, poiliaim paulo angiuiatutn et m medio angulum ohtaswH
formatu. Umbonei retronum proelittt. CarJofouuld tigamenti triangulari aC
denliba* uiritique ad kx erasxU imbricalUqtte mumtut. Color albu» mb epider-
mide JlaoescetUe.
Diam. mt.-pott. : 9 miRim. 5; £am. Mmh.-tientr. ■■ 1 miflim. 65; erau. -.
1 mHlim. 5.
Coquille petite, ovale, presque équilaténde, ornée seulement de stries
d'accroiBsement; bord donal convexe en avant, dédive ea arrière; bord
ventral arqué; cAlé antérieur arrondi; cAld postérieur un peu rétréci et
présentant en son milieu un angle obtus. Sommets isdinés en arrière.
Charnière pourvue d'une fosseUe ligamentaire triangulaire et d'environ
6 (lentH cardinales de chaque cAté, forlei et chevronnées. Couleur blanche
BOUS un épiderme jaunâtre.
Orcfldes du Sud : 1 ind. (dans un estomac de Pingouin).
Celle coquille, par sa forme, rappelle beaucoup l'f. {Yolditlla) mùnuada
Verill «Bush (Proc. U. S. Nat. Mut., vd. XX. 1898, p. 87o,irf.LXXIX.
fig. 3, 7}, de la cAte Atfandqne des ÉtatA-Unii. Le 1'. iubmqvilaieralu
E, Smilh, de l'Ile Kerguelen, en diflère par son extrémité postérieure
presque aeominée.
ib. Google
Sun LES SiPVKBUDKs siPPoRrés PAR t'EipiniTioK CaiRcoT.
Note piiuMimiii.
Pak Mabgbl-A. Hiainu.
M. la professeur L. Joubin a bien tooIu me coolier la coIIectioD des
Si[miiculide8 de l'expëdition Cliarcot Cette colleclioa est peu Iburnie, car
elle ne comprend que trois espèces ; deux de celles-ci sont déjà connues;
la dernière est nouvelle. Comme l'étude assez ^[H^ifondie que j'ai tenu i
fiiii-e de cet individu nonvean n'est pas encore tenninée, j'en ajonmerai
au mois prochain k publication, et je me contenterai de donner aujour-
d'hui les noms des espèces antarctiques avec qudques indications sur
chacune d'^es.
PaàKotosoiu iNTÂRCTicoM Mi^udsen, 1889 (1 individu).
Michftdsen : Die Gephyreen von Sncl-Gorgien nach der Auabende der
Deuischen StatîoDs von i8&a-i683 [Jakrb. Witt. Avtt.; Hambnr^,
6 Jahrg:. 1889).
K é\é trouve à la àlation SyS (& avril), Baie Carthage. Dragage
ho mètres.
Voîd résumes en quriqnea mots «■ pnneipanx caractères : extrémité
caudale pointue, parsemée de papilles en forme de massues, pores néphri-
diens au-dessus de l'anus, pas de crochets, ni d'épines, k rétracteors.etc.
PhasColosomi nscDM Michœlsen, 1889 (9 individus).
Miehidflen. Loe. ât.
A été trouvé à la station lxk\ (i5 avril). Baie Carthage. Di'agage,
ha mètres. L'extrémité caudale est effilée , très pauvre en papilles et striée
transversalement-, pores néphridiens à peine plus hauts que l'anus; pas de
crochets, ai d'épines, h rétracteurs, etc.
. sp., igo6(a individus).
A été trouvé à la station SsS, Baie Carthage. Dragage, ho mètres.
Celte espèce ressemble beaucoup k P. georgiatium Michnlsen {Jahrb.
WtM. Auit., Hamhui^. 6 Jahrg., 188g) : corps cylindrique, peau à peu
près lisse, qudques papilles espacées et petites, l'eitrémïté postérieure ou
caudale arrondie , pas de crochets ni d'épines. Mais die possède on carac-
tère diSërentiel tirés impartant, je veux dire la communication du tube
cérâ>ral avec la bouche. Nous reviendrons sur tous ces points dans une
noie proebaîne.
Sauf P. Chanoti, les deux autres individus n'apparliennont pas en
propre k la Ginne antarctique, puisqu'on les connaît, d^à depuis plusieurs
ib. Google
— 128 —
annëei, au lies de b Gë(Mf[ie du Sud. Qb forment <o qndqne wrte le
patdaat k P. tmptifatme Btird des lies Falkland (coUedion du Muséoiu
d'HisL Nat. de Paria). Quaut k Phateohtoma Ckareoii, il se peut qu'il soit
originaire des r^oas anUrcliques. mais la prouve n'en est pas faite.
Au point de vue anatomique, ces trois espèces présentent de givndc»
affinités : système pspîllifère peu développé, parfois rudimcntaire, pan de
croehels ni d'épines, h rëtracteura. De même qu'elles sont voisines géofpn-
phiqnement de P. eaptifonne, de inËmo dles le sent onalomiquemeuL
Aucune de ces formes ne se rencontre dans les r^ons arctiques. Mais
remarquons que P. eaptifonne est très peu ëloif^é, de par M straettire,
de P. margaritaetum Sars des cAles et des fonds de l'Océan Arctique.
Nous pouvons donc mettre en place, dana la dassification , nos trois
espèces de la façon suivante :
papuKs I j,._j, i PAueoJoMBia
j\ sur I P«»u réticdée ™,— «m™,-
£1 h moitid antérieure L ,.„ \ margm^Êtc»»m.
du corps. ) P*'" ■"*" téUtaW P. mjwi/p.w.
I
1 > ) % 1 Quelques pipiJle» \ Extrémité csndsie Anir. ) „ ,
^;„-. i-n j'.l'oiliéBnWrieuralBitréllliW caud.]. non „ ^
•P»"- I dararp.. ) ariéelrua.mdm.nl.j'^- "•"•"■
\-B Ptpilles nombreuseï sur la moitié uitérîeure 1 „
' llu«»p. jP...m»™,.
ib.Google
BULLETIN
DU
MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE.
ANNÉE 1906. — N° 3.
**Q-
88' RKUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM.
37 MARS igofi.
pnEsrnENCE de m. rdmond PEnniEit,
DIRECTEan DU HDSKIM.
M. LE Pr^sideht dépose sur le bun>au le fascicule du BuUetîn
pour l'aunée 1906, coolenant les commuoicalions failes dans la
réunion du 6 mars 1906.
Far décret du 33 juillet 1905, M. Maqdenue (Léoii-Marie-Ger-
vais). Membre do l'Inulitut, professeur de Physique végétale au
Muséum, a ^lé nommé chevalier de la Légion d'honneur.
Par décret du 5 décembre igo5, M. Borud (Louis-Edouard),
professeur de la chaire de Botanique (Classification et familles na-
turelles des Phanérogames), a été admis k faire valoir ses droits à
une pension de retraite.
Par décret du 7 févricrigoO, M. Boullbt (Eugène), naturaliste
à Corbic, et par décret du ifi fi^vricr 1906, H"* Madeleine Leuairb
maître de dessin appliqué à l'étude des plantes, au Muséum, ont
été nommés chevaliers de TOrdre de la Légion d'honneur.
Par décret du 9 mars 1 gofi, M. Pavie, Ministre plénipotentiaire
de France, correspondant du Muséum, aélé nommé Grand Officier
de la Légion d'honneur; M. J. vk Moigir, délégué géniîral en Perse
ib. Google
— 130 —
dn MiDistëre de rinstruction publique, commandeur de la LégioD
d'honneur, el MM. J. Marc Bel, correspondant du Muséum, L.
DiGun, Cb. Alldidd, G. Bdchit, F, Gbit, Mbhier de M*tBOUiMri.x,
Cil. Babdt, h. de la ViuLx, voyageurs naturalistes, et i. Turqdkt,
de la mission Cliarcot, ont été nommés chevaliers de la Légion
d'honneur.
Par arrêté ministériel du ih juillet igoS, MM. Rihohd, Glst,
GaiviER el THÉTEHifl, assistants, ont élé nommés officiers de l'In-
struction pablique , et MM. Pettit , préparalenr, et Vaiitier , commis
de la Bibliothèque, officiers d'académie.
Par arrêté ministériel du 6 décembre i<)o5, M. Pkllbgbin (Fran-
çois) a été nommé boursier de doctorat (i" année), et M. Ciillbuk
(Pierre- William), boursier de voyage (i" année) près le Muséum
d'histoire naturelle pour l'année scolaire igoS-igofi.
Par arrêté ministériel du 1 3 décembre 1 goS, un congé d'un an
sans traitement a été accordé sur sa demande à M. Libbot (Oscar-
Henri-Joseph), chef des serres an Muséum pour être mis, à dater
du i*^ janvier 1906, à la disposition de M. le Ministre d«s colmtes
en vue de l'accomplissement d'une mission à Manaos (Brésil).
Par arrêté ministériel du 3 0 décembre 1905, M. ViiLLAiiT(Léon),
professeur de zoologie (Herpétologie) au Muséum, a été nommé
assesseur du Direclcur de cet établissement pour l'année 1906.
Par arrêté minislêriel du 3o décembre 1908, M. Bebiard
(Ulysse), jardinier en chef de l'Ecole nationale supérieure d'agri-
culture de Nogent, a été délégué dans les fonctions de chef des
serres du Muséum pendant la durée du congé accordé k M. Labbot,
chargé de mission k Mansos.
Par arc^Ié ministériel du 5 janvier ignfi, M. Gbbbant (Sté-
phane) a ét^ nommé stagiaire du Muséum pour l'année scolaire
190&-1906.
Par arrêté ministériel du i3 mars 1906, M. Gini.R (0.) a été
i reprendre ses fonctions de chef de carré au Muséum, )
ib. Google
— 13J —
daler du i" dudit mois, date h laquelle a pris fia la déUgaUon de
M. Maraud.
Par arrêté miaislériel du i3 mars 1906, M. Jondet (Henri) a
été diaf^é, pour un an, il dater du i" février 1906, des fonctions
de prépanleur de la chaire d'nnatomie comparée, en remplacement
de M. DiinTAU, préparateur titulaire mis à la disposition du gou-
veroeoieat Pvraan, par arr^t^ niinistéridl du 9& novembre 1905.
Dans sa séance du 3o novembre 190&, l'AssembUa dei ProEes-
seurs du Muséum n conféré, à l'unanimité, le titre de correspondant
dodït établissement à S. M. Charles I", roi de Portugal et des
Algantt ^ui n donné au Muséum une tr^ belle collection de
Squales et la ourrage sur les Poissons de la e6te du Porlngal , dont
il est l'auteur.
Dus w aéiiK* du •fUmmba 1 906 , l'Assemblée des prdesaeurs
dn MiuéuB h «tafér^ k rimaniaiil^ le mâma titrai H. leD'GiiiUn,
[K^dent de la Soeiété d'histoire naturelle d'Aatun.
Dans k péanae dn iSjaniiar, la même titre a été e4»férëiruna-
nimitrf à M. iC<Hi.n (fl.), prefesBeur k l'Université de Lyon.
IL LuiLLiOR (GuilleuK), eommia de t" daase au SserAariat
éa Huéun, ett àicéié le s3 fénier 1906.
M. le D' Pbibaui (Cétaire), asaistant de la chaire de Palhologie
compara «u Hrnséum , tst AMàé le 1 6 mars 1 906.
G01U(88P0nDANC8.
Par lettre du 90 janvier 1 906, M. le D^ Gatvor, membre de In
nifiVn da Sud^Camwouii, anaonee l'envoi d'une caisse de cdlec-
tions destinées au Muséum; il signale, parmi lea Insectw anvoyés,
les Tsé-tsé et les Moustiques.
ib. Google
— 132 —
Amm;
Don de trois Maiidrils fait ù In Ménagerie du MuBi'um, par
M. Delanoë.
Don fait & la Mûnafrcrle par M. Girard, caporal télégraphiale
colonial, d'un Oryclérope, d'une Gazelle, d'un Guépard et d'un
Serval.
Don fait k la Bibliothèque par M. le professeur Viali d'an lot
important de brocliures, ouvrais, elc, dont Thaxter, Monographie
dn Lahoulbéniacén.
M. le professeur A. Là(;soix présente une série de projecUoDs
eoDccrnanI la (testruclion de Pompéi.
M. DtfiiKEBpre'senteseptplanchesea couleur (tableaux i«olair«s),
repr^senlant les animaux aquatiques du Japon. Cee planches ont
été exécutées ù Tokyo et communiquées h M. Deniker par M. Har-
mand, correspondant du Muséum, Ministre plénipotentiaire et
envoyé extraordinaire de la République française au Japon.
Ces planches sont Intéressantes non seulement comme spécimen
de l'art japonais moderne inis au service de l'enseignement élé-
mentaire, mais encore comme un exemple de bon marché auquel
revient la gravure et l'impression en couleurs au Japon. H. Har-
mand, dans une leltrcécriloàM. Deniker, insiste particulièrement
sur ce point et pense qu'on pourrait exécuter au Japon la gravure
et l'impression des planches en couleur mémo pour les ouvrages
Bcit'otiliqucs français ii meilleur prix que n'importe où.
M. Deniker ajoute que les noms des animaux sont imprimés sur
les tableaux en caractères japonais avec en regard les noms scien-
tifiques latins. M. Harmand n eu l'obligeance d'envoyer ta transcrip*
lion faite k la machine à (.'crirc des noms japonais en caractères
latins.
De cette façon, on peut identifier les noms vulgaires japonais
avec les noms scientifiques.
ib. Google
— 133 —
M. HtiiT fait observer, à propos du procès-verlMl de la dernière
rénnioD, qu'il a «té induit en erreur pir un biographe mal ren-
seigné sur le lieu de la mort de Valinont de Bomnrc et sur sn situa-
lion à l'époque de son décès. Il était san» doute dans une position
très modeste, mais il n'avait pas dû quîtlcr Parts pour Chantilly>
Il est mort, eu eflet, censeur des éludes au lycée Charlcmagne, et
le billet de faire-part, conservé à In Bibliothèque de riustitut dans
la colleclion Huzard, porte que les obsèques se feront le mardi
35 aoAt 1807, à onze heures du matin , eu l'église Saial-Paul, sa
paroisse. L'erreur ainsi commise a élJ déjà répand sur le tirage à
part de la communication de M. Hamy.
COMMUNICATIONS.
UxK LETTKS DE FrÉdBKIC CvFIISK i RlCHàHD Bâkus , i8a5,
PBBLIÉb JfBC VS COVBT COIIUBUTÀIKS,
PIB M. E.-T. HkJàY.
La lettre que l'on va lire et qui intéressera certainement nos naturalistes
a été retrouvée naguère par M. le vicomte de Grouchy, dans 1b bdic collec-
lion d'à ul (graphes, aujourd'hui dispersée, de feu M. Brenot, et c'est an
nom de cet infatigable chercheur que je vous en présente une copie que
j'ai soigncnsemenl annota. Le signataire est un zoologiste bien connu, le
frère du grand Caviar, qui fut longtemps h la lélc de notre Ménagerie
(iSol) et devint professeur de physiologie, lorsque fut créé au Muséum
l'enseignement de celte spédahlé, en 1837. Le destinataire de la lettre
n'est pas nommé ; l'enveloppe qni portait son nom a disparu , — mais il est
très aisément reconnaissable dès les pi-cmiéres lignes. La Foutu américaine
dont Fr. Cnvier le remercie ne peut être, en elFet. que laFamia ameneaua
de Richard Harian, parue k Philadelphie, chez Finley, en iSaS.
C'est d'ailleurs à la page laC de cet ouvrage que se produit le nouveau
genre Otteopera, voisin du castor, que l'auteur du livre manifeste à son
correspondant parisien ie r^ret d'avoir mis eu jour. Les genres de ron-
geurs dont parie [dus loin Fr. Cuvier rononlent bien, comme il le rap-
peUe, à quelques années en arrière (1807-1819). et les travaux sur
cette même classe de mammifères, dus à Thomas Say et à Georges Orb,
ib. Google
— iu —
duxqitds il Ml &it allunoD doi» la «oite do la lettre, sont de l'année
mteie. Thainai Siy ne a'nt occupé de ces p«lîU niaannîftres qne pendant
le cours de l'expédilion aux Montagnes Roobeiuei qu'il vient d'aceoiu-
plir avec le major Long , et c'est en eiplwant la Floride , avec William Ma-
clura, que Georgea ûrfo a d^ouvert le Miufioriiaiau dont parie Fr^
dâic Cuviei'.
Un ^liaiige d'ouvrages no peut qu'en amener d'aatres entre les deux
centres d'études oîi travaillent Richard Herlan et Frédéric Cuvicr, et c'eet
afin d'asBurer des nipporls plus suivis entre les deOï pays que co dernier
adresse ti son correspondant l'oQvrage snr le» dents qui vient de purattre
(iSaS) et troig exemplaires du mémoire sur les [loques, publié députa
un an dans les Mémoint an MtiUiim (tSih). Hartan g;ard«ra )'tm de cet
exemplaires et remettra les deux autres à Georges Orb et k ChaHes-AIeiandre
Lesueur, ton ami, installé k Fhiladdpbie , où l'a amené 'W. Maclnre en 18 1 5.
Les relations sont demenrées exc«dlentes depuis lors entre les deux
groupes de naturalistes améneaiiu et frauftiit at te Musénm de Paris s'ap
jiréte à donner une nouvelle preuve de ses sympathies aux compagnies
savantes de Philadelphie en s'oHsociant chaleureusement, le mois prochain,
il la commémoration du bi-centenaire de Benjamin Franklin, qui s'orga-
nise dans celte tnétropole acIentiUque.
Voici la lettre de Prédéic Cuvier :
Pirii, H lajiDikr 1818.
Moisiins"),
J'n nfa avec un véritable intérêt U Faunâ aiiiéiietii»*'*> ipie vmu m'avai fût
l'heoBcur de n'adraacer. Dspuu longtemps l'bîitoÎN naturelle rédoniait du Ui
ouvrage; 1*k catilu^M imparfaits qusaoui devions 1 quelquei anuteurt éloienl
loin de raffire, et celni de H. Worden se re«eatait trop d'avoir été fût mûoi
d'aprtt des ofatervatÎMia directei que d'après les livres et les ftbincts de l'Eunipe.
Ce sont aartout des oltKrvalioos locales que demande la science, car ce sont elles
seules qu! lui donocrout cette vie et cette fécoadité qu'elle espérerait en vain dos
olijets conservés dons nos musées, qui gardent A peine leur grossière Tonne eité-
rieoie. Ainsi, Hoiuieur, vous avn r«ndu un réel service en publiant votre ou-
vrage, quels qne soient In perfecttonnemena qu'il puisse reœvolr dn temi et de
l'eipérîenee.
Vous vous étendei beaucoup trop sur la Ugèra
en faisant votr* genre Oil«op«ra '*>. Je l'ai beaacoup raoùis aperfua 6
que comme une preuve des progrès que l'bisloira naturelle n faits dan» vos oon-
■réea, car vous avet du moios senti que le Paca devait fomiT un genre distinct
'') J*ai dijk dit que b lettre a perdu son enveloppe.
!'' R. HiSLtN, Paulin Àtutricana : tM>iog a Dtieription afthr Mnmiaifiraiu Atù-
nuili nthabiiing ftorih Amfrira. Pliilodelphia , Pinley, t8«5, 1 vol. In-))*,
'*) R. HisLiN, op. cit., p. liS,
ib. Google
— 185 —
dci Cmm da Lioiunu, ce qui n'aviît point éU mdIî ebet nout, juMju'k cet
dernien Un»; so «ff«t, it n'y ■ qiM trii p«u d'aané«a que je diviaii le genro
C«via du* Im ){«nrM dvlagniut, Aaama gt Ckloromy:
Je vous prie d'accepter ea échange de votre ouvrage celai que j'ai pnbiîi lur
loa dettta conndéMte* romma carattèrea ludagiqucs ''' et que roua amnnUaet diji.
Ceat un ouvrajp qui s'enrichirait beaucoup daa beauUa que contient le vAtrg,
prioeipdeiiMnt parmi lea rot^un, où le tiwivent la pina de gtnrea nouveaux. Je
voua forai obacner au aa'jtA du gvre ^m'eola que la Flsridomu de H. Ord W ,a»
lui appartimt pai plui par lei couronnée de denta que par lei racùoea, ce qu'an-
noniaient di'Jà lea formea gteéralea de l'animal. Ce rmigenr me parait former un
genre particulier, qui a rapport avec lea loiie, lea rata et lea hamalera, et il j a
erreur en ce que diaent Uesa. Ord el Say^'l, que je n'ai pai jugé nieeRMirs de
conaidërer les racinei dea denti dana mou ouvrage . car je furme eipreHéOKQt
aoui le nom ie nitgturt frugivom , page 1A7, une divinon de rongeurs duot lea
madielièrca aont dëpourtuea de racine» et dana Isqudle se trouvent ooo seule-
ment laa arvicola, mais encore cinq à aix aulrea genres.
J'accepte, Hoaaieur, avec beaucoup de recotmaiMance l'offre que voua me
faites dea espèces do voa contrées que nou* a'sorioiu pu ici, et je recevrai avee
[Saisir celles dont vous pourrea disposer aani nuire i vos r«llectioni. Ce sont sur-
tout les t^lej de voa rongeurs nouveaux que je tiendrais beaucoup k connallrc,
pour avoir une idée exocte da leurs formes et de leurs dents : et. i défaut dea
objets mémee un dessin me suflirail; mais ai j'accepte vos offres, c'est k conditiun,
Mennenr, que voua veudrei bien me daoMnder eu échan^ les objets de noa con-
ti^es qui pourraient vous inléreieer. De cette manière, je craindrai moins d'être
indiscret. Une chose m'a ûtonné dans votre fauuc, c'est d'y trouver autant d'es-
pèces d'Europe. Je voua avoue qu'il ma reste dea doutes sur l'idanlitë spécifique
de vos animaux et des nàtres. Il ne faudrait pas aeuleuienl juger de leur rcasem-
blance par lea eooleurs plus ou moins approchantes des poils; U faudrait joindre
i ees earaclères ceux des formes et des proportions des différentes parties de la
léte, et les mnara, le naturel. J'ai déji possédé vivants beaur«up di^ vos renards
''' Pr> Cnviaa, D*i dnli dea nammifirti oaïuidéréfi eomma curMf^ra* i«aJo>
giquet, Paris, i8a5, 1 vol. in-8*.
•'> R. HtaUN, op. cit., p. i&i.
0' 1»., Aid., p. ihh. ~ Tbomaa Say, (1787-183^) dMceodait d'une fa-
mille de hugupoots émigrés ai Angleterre apria la révocation de l'Édit de
Nantes. Il fut un dea plus laborieux aoidogistes de ton temps. (Cf. Benjamin
H. Coitaa, À biograpkitai iktteh ofthi loli ISonuu Suf, raod ht/on ik* Aco'
d«My o/ffahirel Seinuii 0/ Pkiladilpkia , Dec. 16, i884. Philadelphie, i83b,
br. in-B*.
George* Ord (1781-1866) eat un autre membre do la mime Aceddmiet il
eat mammalogiate et surtout onutbologisle el achève le grand ouvrage de Wilsoo
sur les Oi»Hus tAmiriifa». C'est le grand ami de Lesueur, dont il lira l'ologe
1 l'ylmarican Phikvïfhical Socitlg le 6 avril 1BA9 (A Memair of CK-AUx. l^
ituvr rtad befan iht Ameriem Philoiophiyit Soeifly at llie slated meeting of
Ibe fi'^of April tikg {Awttriean Jimrm. of Se. »iid ArU, *' a. val. VIII, n* i3.
Sept. tSàg).
ib. Google
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et un «Dire aatrec qui reowmUe sin^lièrement k notre renard eomnnin , et.
cependant , ce n'élait point lui. Je ne le trouve m^me pas pirrni lei vâlrea, il ■
le poil ([rit Fauve du renard commun, mais Im jambes sont en titre ment noires, el
l'ayant r^ni à l'espèce que toiu désignci «oui le nom de Juhui , ils ont produit
des pelili qui avaient le pelage roui de celte dernière, laquelle me paraît ivinr
ilé très bien décrite daiu le Vai/agt du eapUaint FraMin à la mer potaîr».
Le nombre des Marmottes américaines est si contidérobie, que j'ai liea de
penser que plusieurs d'entre clloi se rapportent à mon genre SpemaphUt. Et je
suis étonné de n'avoir lïen trouvé parmi vos rongeurs qui «oît r^tîf i mon
Saeeemyê aalophili, caractérisé par des abajoues citernes, et qui a cda do coat-
iiiun avec un autre genre voisin auquel H. RaflinHque, qui l'a Ibnné, donne le
nom de Diploilona.
J'ai l'honneur de vous envoyer dans mon ouvrage sur les dont* trois eiem-
plaires du mémoire que j'ai publié l'année dermère sur Ira phoques <". Je vous
prie d'en accoter un, et de faire remettre les deni autres i leur adresie. un i
mon ami Lesueur i") et Pautre ■ M. Urd, au souvenir duquel je me rappelle.
Agréei.je vont prie, ilimsieur, l'asturance de la haute considération «ver
laqudle j'ai l'honneur d'être votre très liumbte et très obéissant serviteur.
Fr. GuTin.
Le Oubo BORRtLis dàhs Là OKorrs dr u Giiâ^s-Ca.iMms
À RiftEm (PAs-Dt-Ciuia),
PAi. E.-T. Haut.
Le GloatoD, qui De se reneontiT {dus aujourd'hui que dans les réf^ont
les plus froides de l'hémisphère borëai, vivait naguère sous des lalituden
beaucoup pins élevées, et Brelim rapporte des observations empruntées h
Eichwald el it Brincken , h Berksteln et à Zimmermann qui démontrent que
ce carnassier s'avançait, récemment encDre , jusque dans le Bniniwick et
la Saie").
<'' Pr, CvviiR, De ^uel^utt etpieti Jt pkaquei el du groupti géiuri^uM mfrt
Uiqmlt etlt$ te partagral (Métn.du Mut., t.X], p. t-jh, i6sA,in-&*).
") Charies-Alcinndrc Leaueur. né au Havre le i" janvier 1778, mort dans
celte même ville le 11 décembre 18A6. Ami de Frsuçois Pérun avec lequel il
avait collaboréiu coundu voyage aui Terraa australes du Géographt et du iVafu-
iWwl*, il avait quitté la France le iB auiit 181& et s'était éUbli 1 Philadelpliie
comme graveur naturaliste et professeur de dessin. Il él«it un des membres les
plus Bcl ifs de l'Académie des tri en ces naturelles, récemment rncorpurm. (Cf.
E.-T. Hiai, Ln voyage* du nalundiële Ch.-AUx. Lrmeur danë fAntéri^ue du Nord
[181&-1837]. Paris, Sot. des American, igoA. 1 vol. in-4° de tii pages aver
i7pi.«t ififig.
(" A.-E. BaiiiH, La Vie dei animtiur illiutrée, trad. fr. Mammifii-e* , t ),
p. t9-5i, 1866.
ib. Google
— 137 —
Il s'ëtendsil iâeQ plus nu Sud à l'époque qaatemnire, puisqu'on a ren-
eontré ses restes non «eulement dans les cavern» de Franconie ''' et les
tourbières du Schussea, mais aussi dans divers gisements de ]a nti.ee du
RbilDe'"' et jusque sur le littoral de la Mali terra née <'> et dans les Pyré-
La grotte de Fotiveiit(Uau'e-Saône), la brèche de Santenay (GAte-d'Or),
iepuitsdes Balmes, à Rcversure(Aiu); le^ cavernes de L'Henn (Ariège)et
des Baoussë-Roussë.àGrinioldi, sont d'ailleurs les soûls gisemeutt connus,
en France et en Italie, decet animal dmigr^'*'. J'en ajoute un sixième, celui
de le Grande-Chambre de Riaient (Pa^e-Calais), oii le Glouton s'est
trouvé associé aux restes de ['Eltpkat prîmiffeniut, dn Hhinoeerot tiehorhi-
tuu, de VUmu spelmu*., de VUrtut ferox, du Feh» tpttaa, de i'Hyana
tpeUca, de l'Auix)^, d'un grand Bœuf, du Megaeem hibemiau et du
Renne, et i de nombreux el fort beaux instruments de pierre'''.
L'animal est représenté par une seule dent, mais elle est bien caracté-
ristique. C'est une troisième fansae molaire droite, qni est exactement
semblable h la dent similaire d'une tête de Glouton de Sibërie, dont le
diamètre a ntéro-postâdeur (crAuio-facial) atteint i5 centimètres de long.
Or cette dernière pièce est de dimensions exceptionnelles, les autres
exemplaires du Muséum que j'ai eus en mains n'atteignant que iSy à
1^7 millimètres. Cette nouvelle observation confirme donc celle de
Paul Gervais, qui ne voyait que des différences de taille entre le Glouton
des cava-nes et le Guto lûttm* de Linné.
Le fiùt rapporté ià est i rapprocher de ceux que Schmeriing et Van
Beneden ont lait connaître en Bdgique.
"' Cr A. Goi.»TCSS , BtêekrtUmrg imtë JouiUn Vùtfrati^liâdeli nu» d*» Cni-
UnrtHlh kàtr (JVov. Àel. Phjtict. Idtiie. Aead. Nal. Cuno*., t IX, p. 3ia-3ss,
pi. VIII, iSitt, in-â*).
(') P. Gaan», iteiOi fiuiUi d» Ghutoa raciuillù ea Franc* [Bail. Soe.
Gteieg. dt Fnuun, s* wp.,t. XXVI, jj. 777-778, 18G9). — E. Ca.sia»,
VHonuitt quauraairt dont t> baiti» da Rhùu; ; Ktvdt géohgi^ tl anlhrofo-
togitpie. Ljron, <90i, in-8*, p. loa-ioA.
0' E. Riïiî», D» FAulûjiiilS de l'Hammt daaâ In AlpnllIaritiauÈ , pi. XVI.
fig. 6.
''' M. BouLi, Naiê Mur deë retln de tiloulon et de Ltonjottile» de la cateme di
PHerm [Anige) [V Anihrufohgte , t. V, p. 10-lA, 189^].
''' Louia Larlet avait bien publié, il est vrai, dans les MMënava de 187&
(p. 36) un dessin sur os rencootrd dans la colli^clion de son père après sa mort
et qui représente un Glouton; mais rctte précieuse lî([ure, trouvée dans un des
abris MUS rociie du Périgord, n'avait plus inallieureusemenl son certiiicat d'ori-
gine, ^e est déposée aujourd'hui dans les vitrines du Musée de Saint-Germain.
<*> CfE.-T. Utar, BoyiogM dam l'iuaûfaité. Boulogne-sur-Her, iSgg, br.
gr. iii-8°, p. &^.
ib.GoogIc I
— 188 —
Schmeriiog meatiosne, en efièt, quelques dénia, un f&nnr et des por-
lioQi de besains de Glouton rencontra dam diverwA cavemea de la province
de Liège ''', et Van Beneden cite ce carnassier parmi les Utea andeus du
Trou des Nulons, danii la vallée de la Lcs»e'''.
SoK lEs Poissons itEcVBiuis pendhit l'srPKtUTtoa AKTmcTiQnB
eSAUÇilSB COMMAXDÉS PAB LE D" JeAU ChUKOT.
Nota PiiiiiaiMAiRE
piD M. Léon Vaillant.
Les Poissons collectionaés par M. Turqiiet, lors de l'expédition du Fran-
foù aux terres australes, sont relativement nombreux, laS individus en-
viron, et cependant les engins dont on a pu faire emploi n'étaient ni
aussi parfaits, ni aussi variés qu'il eilt ^(é désirable, car, en dehors de
qudques spécimens pris sur la plage ou dans la banquise, c'est ii la ligne
surtout, puis au chalut et au tramail, que les captures ont été faites,
sans qu'on ait pu atteindre plus de io mètres de profondeur.
Par malheur, les <»emplaires, pour la plupart, sont loin d'être dans un
état assez saUsfaiaant de conservation pour qu'il soit possible de les éio-
dinr d'une manière suffisante, ni qu'on puisse les mettre en collection.
C'est 1b. on peut dire, un fait haliituel pour les récoltes ichlhyologiques
dans ces climats, comme en tifmoigiient trop souvent les plaintes des zoo-
logistes qui les ont étudiées.
Pour la collection actuelie, cela s'exfdique, dana un certain nombre de
cas, par des conditions particulières accompagnant la capture. Ainn des
individus ont été retirés de l'estomac de Phoques (un de oes Hammiftres
entre autres, d'après les notes recueillies pur la Mission, n'en avait pas
englouti moins d'une soixantaine); une autre fois c'est dans le nid d'un
Connoran(?) qu'on les trouva; enlin de l'estomac d'un grand Koto&enia
eorneep» deux Poissons furent extraits. Le plus habituellement, ce sont des
représentants de ce genre Notothcaia; là où le nombre des proies était si
considérable, des Climakitthyt Eiax s'y trouvaient joints. On coiuprend
que les proies aient été, dans ces conditions, plus ou moins altérées par
r«clion des snes digestifa.
<'' ScBMETitlsO , Seclierekti lUr lu oiitmiHttfMiïlti déeouvrrU dam In camrae»
de la province d» Liig*. Liège , 1 833 , în-h', t. 1 , p. 1 67 et pi. XXXIV.
<*) Ed. Ddknt, K'hifb $itr l'tthntgraphie de PHomiM dt l'igt du Rênm data Ui
cavtrMi de la tallée de h !>«•«, p. 6t (Gitr. dm Mém. cMtrmtiû par l'Aead.
Roy. d» Belgi^, 1867).
ib. Google
— 159 —
D'onlres fois, cette raison nepeut être invoqua, et cependant dessnjets
recueillie «oit sur In plage, soil il la lifpie de fnod, quoique i première vue
paraissant en très bon él&t, se montrent, loi-squ'on les examine de plus
près, altérés an point que la peau dans toute son ëpaîasenr se détache ou
moindre contact. D'après les détails obligeamment fournis par H. Turquet,
les PoisGonB étaient directement plongés dans un alcool h ho degré» eenté-
simatu environ, puis, an bout de quelqui^s jours, conservés dans une nou-
velle liqueur h 60 degrés. Comme ils étaient souvent, au moment de la
pèche, soumis k une température très bosse, n'ont-ile pas, dans ces cir-
constances, éprouvé une décongélation trop rapide, accentuée peut-être
par les phénomènes thermiques résullont du mâsnge de l'alcool avec reaii
qu'ils pouvaient contenir?
Il ne serait pas sans intérêt de contrôler par l'expérience cette explics-
tioD hypothétique, pour éclairer sur ce point les explorateurs futurs des
régions glaciales.
Le nomhre des espèces recueillies serait de lâ, réparties en 6 geni'es
appartenant tous à la famille des Thichinids , comprises avec l'extension
que lui donne M. Oûnther. Elles sont ênumérées dans le tableau suivant :
GnsE Nolathmln Richsrdson.
. tlWi Richardaon.
- COKI1CIP9 Hichardson.
- cTiHioaiANcaA Richardson,
- ■1SIOHSII9I8 Gùnther.
' aiion Gûnthcr.
- icsti Gânlher.
- oisiuirsoin Lônnlierg.
1 Hutton.
Gmni DfaMMUchM* Soiitt.
D. ELieiNoists SmitL
Gstins ChaBBleblb^a RiflianlMn.
C. auiHocuiTus Ricbanlwn.
-~- Eaijï Gûnthpr.
(jïitBE ■■rpB(lf«r [tithanlmn.
H. ïisnni) Itichsrdfon.
Gms Attedidraeo Lànnlicrfr.
A. SsoTTSsnai L6nnber([.
GtHBK PleNrasnt^i^w Boulonner.
P. iSTiiGTiGKB Bauleng<>r.
Quoique nous n'ayons pas ii signaler de ty|>es nouveaux dans cette
eollection , les objets rapportés par lo D' Charcot n'en sont pas moins d'im
haut întA^t pour le Muséum et même ponr l'Ichthyologie générale.
J'appelle l'nttcntion sur le Pleura^mma anlurcticum , les NoMmna
gMmJnnt, Diisoilithiu eleginoide$, ArtedUraM SkoUêhtrgi, découverts
récemment, le premier pendant l'expédition ao^aise du «Southern Cross»,
les antres dans les expéditions sdentifiqnes snédoises aux régions antare-
tiqoes sous la direction du D' Otto nordenskjôld , espèces qui ne se
voyaient, jusqu'à ces derniers temps, que soit au British Muséum, soit au
Musée de Slockhdm.
L'examen de certains de ces animaux complète les descriptions fidtes
ib. Google
_ 140 —
prdc^emmGnt sur des sujeLt moins bien conservt^; c'est ainsi que no»<
Platroffmmma antaretieutn ne laissent nul iloule sur la prdAenœ, chez ce
Poisson, d'une li|fne latérale, avec éenillcs spécides, contraire iiienl à ce
qu'avait pu voir M. Botilenger.
Des eiemplairM du Ckiemchlkift rkinoeeratat «kAm Champtoeeplialus Esoe,
Gûntbo', permcllenl de reconnaître qite le genre spécial , proposé pour le
second par M. Cope, n'est pas établi sur un caractère d'une valeur suffi-
sante.
Enfin quelques individus donnent une idée de la taille r,;lalivcmcnt cou-
aidëi-able h laquelle peuvent aniver certaines espèces, Ixs plus grands
eiempkii'es jusqu'ici décrits du DiMonliehu* elegiiioideg atteignaient ù peine
35o ù 3oo millimèlres; la colleclion du D' Chsrcot en i-cnrenne un ne
mesurant pan moins de 56o + 96 = 876 millimètres.
D'autres bits mériteraient d'Arc cllà, mais ne peuveni prendre place
dans ce court aperçu.
Sun DEUX rrPEs i.itsi>essàsts db Simvuiùes
BB l'AFnmOB ÉQOàTOnUtB BT DBS NoUVBUBS-HéBIIIÙFS ,
PIR M. E. BOUBAUD.
A. SlmuUum damnosum Theobald.
Parmi les comptes rsndos de la Commissiou anglaise pour l'étude de la
maladie du sommeil , dans le leniloirc de l'Uganda, publiés en 1903''',
figure une analyse, par F. V. Theobald, des Monstiqueset anlrcs diplères
piqupi.rs de la réfr^ion. recueillis par le D' Chrisly. Dans ce travail, le
savant spécialiste des Cnlicidcs donne une description succincte d'un nou-
veau type de Sïmulies, S. danuiosum Theob., connu sous le nom local de
Moucbe de Jînja (JiiijaJ!ij).
C'est, en eUel. dans le voisinage de cette station, b l'Ouest de la province
de Busoga, sur la rive droite du Nil, que pullule plus pan iculière ment ce
féroce petit iusecle. On l'y rencontre par millions d'iudividus, formant une
véritable barrièi'e impénétrable, depuis les sources du loc Victoria Nyania
jusqu'à Lubna's. Il aurait, d'ailleurs, élé constaté dans d'autres points
du protectorat de l'Uganda. Dans cette n'gion de l'Est afiicain anglais,
le Moustique en question coasli lue un véritable fléau; nui n'est i l'abri de
ses piqûi'es, sauf peut-être les buffles, qui, seuls, paissent impunément an
milieu des essaims de la Moucbe de Jinja.
l'I ncporta of Ihe Sli>cpin(; Sii-kncs» romniission ; London, Royal Soriety,
n' lli, i^oS,
ib. Google
— 141 —
Ces renseignemenb , empruaUs à l'auteur préoëdemment cité, doiveul
oujonrd'hni , an moins pour ce qui concerne la diatribution géographique
de cette SimiUîe arricaine, être consi durablement éteaduH. Des envois
rdcents au laboraloii'e d'Entomologie du Muséum nous [lermetteat, en
effet, de bire reculer beaucoup pluB vers l'Ouest l'idre de répartition de
cette espèce, qui devient aind caraclëristiqne de tonte l'Afrique ëquetorialc
et tropicale.
C'est ainsi, par exemple, que des Simnlies rapportées en igoa de la
rivière Ouell<^ (Congo rrançajs), par M. E.Bnimpt, préparateur à la Facdté
de médecine de Paris, et qu'il a fort obligeamment mises à notre disposi-
tion, se sont montrées concorder d'une façon très satisfaisante avec la des-
cription de S. dntnnotwn Tbeob. Ces iosecten sont connus au Congo sous
le nom deFourou; leur piqdre est doidoureusc, et il est vi-aisemblable
qu'elle ne le cède en rien, sous ce rapport, à celle de leurs congénères du
V. Nyanu.
Enfin, tout récemment, dans un envoi de Glossiocs des environs dn
FonU DjaHon, M. A. Chevalier a fait pai-venir au Muséum quelques Simn-
lies de Farana ( Guinée française), qui sont strictement identiques au Fourou
congolais.
Il faut donc eu conclure que S. damiuuum Tbeobald est une espèce à
dislnbntioii beaucoup plus vaste qa'on ne l'avait cru tout d'abord, et qui,
dans l'état aciuet des choses, pai-ait être répandue dans toute la laideur de
l'Afrique, en restant cependant voisine de l'Equateur.
Cette conetalalîon nous aiilojise à préciser, surtout pour l'organisation
des membres, d'après nos exemplaires, la description de Tbeobald relative
au diptère en question.
S. damnotum, Theobald. Entièrement noire. Face et front l%èrement
grisAlrea. Antennes brunes , estacées à la hase. Quelques soies courtes , dorées,
snr le dos du thorax. Flancs ardoisés. Écubsod noir. Ailes incolores , la ner-
vure costale noire, Iranchcment marquée; les trois premik«s longitudinales
brunes, les postérieures indistinctes. Balanciers jaunJilres.
Pattes noires. Les tibias anlérienrs k reflet argenté, les métatarses et
tarses fortement diktés, les deux derniers artides seuls , minces et linéaires.
Le bord externe des articles âargis est revêtu d'nne épaisse brosse d'écaillea
adeuMes allongée), très caraclértsliqnes.
Métatarses postérieurs bfanch&tres, noirs à l'extrémité; allongés, nulle-
ment épaissis; armés au bord antérieur d'une rangée continue de dix épines
très fortes et très saillantes. Expansion terminale interne étroite et allongée,
attôgnant l'échancrure du premier tarsien.
Griffes courtes, peu arquées, k dent basilaire conique dirigée en avant,
parfaitement dt^gée.
Abdomen noir, l^èremeut brillant, vdouté à ta base. Quelques rangées
de poils dorés sur les eAtés.
ib. Google
Longueur, a millim. â à 3 millimètres. Ailes eu enletuion , 5 millimttrefl.
d ioDODBU.
HMba. Afrique ^qustoiiaie et tropicale.
B. SlmnUum Jolyi nov. sp. E. Ronbaud.
Celle espèce a élé rapporta des Nouvelles -Uëbriiles (Port Suid-
wich), par M. le D* Joly, métlecîn de U marine, en compagnie d'an certain
nombre de MoustùiueB. Bien que conservée daiu l'alcool, ce qui en a k!^
rament altëi^ les couleurg , non* nliriûlonâ pas à U définir comme espèce
inédile, en raison de la conformation tonle particulière de let menïneB '
post^eurs.
S. Jolyl nov. ap. 9'''.
Bnmrmrdtre, à piloiité jaune d'or asêez. dente. PatletjawuUra; leM0nei
nuim, nuec l'exlrémilé des tibias. Les métalanet postérieurs blaneidlrt», i
expaiaion puiuanle au bçrd itUene , recouvrant en entier /> p^numaratm;
Ut griffes smtptsi, Loagnew ; earfi , à feme
9 mllmilrti; aiies e* exlentÙM : â mUmiim.
Télé lai^; &ce et front grisâtres. Antennes
brun pâle, palpes noirs.
Tkôrax élargi, aplati en dessus, les épudes
■aillaiites. Teinte générato bnm owâtre, l'écnt-
son plus dair. Des poils dorés courts, coudiët,
sur la tàce dorsale ; plus abondants sur les bords.
, Flancs jaune roussâtre; balanciers blanc sale.
Aiks incolores, à nervures antérieures forte-
ment marquées, les postérieures indistinctes.
Pattes jaane clsîr, épaisses, renOées, i pUo-
>ît^ jaune d'or; l'extrémité des tibias passant au
noir. Des écailles aciculées, abondantes surtout
sur les fémurs. Tarses aalérianrs noirs , eoisi-
Uemenl âargis, â a longs cils aomâatarae et
au deuxième article du tarse proprement lUt
Via.i.— SimiàiiuHiJotfi. Métatarses posléiieun blanchâtres, rextrémilé
Hétatarst- et tarse pos- Seule enlumée; aussi longs ou l^èremenl ^IW
térieura droib. {qq^ que les tibias, qui stmt très renOés; le bord
anlériôir est inerme, sans rangée d'épines; l'ex-
poHsiom terminale exagérime»t développée, ett Jormt de palette, rtetmvTOMl
entièrement eti longueur et en largeur k premier arti^ lareùa qû at fine-
ment éckaaerè, (Fig. i.)
GrilTes couriez, épaisses, simples partout.
''' La description est laile d'après des sujet) coaaervé* dans l'akool.
ib. Google
— 143 —
^MoMnirip«s,iinilbniiémeatbniiiàti«,àl^^ pilodU jaune d'or (dos
aboodante sur iet cAlét et k la face veatrale. Premier sèment à coUerette
cili^, faiblement dtSveloppëe.
Cette remarquable espèce, que nous sommes heureux de dddier à M. le
D* Joly, vient ajouter quelques pn^îcuses données à nos connaissances sur
les Simulîes océaniennes , dont plusieurs sont dëji décrites ponr l'Anslralie,
la Nonvelle-Zâande, et l'ile d'Auctlaod.
En l'absence de tont antre caractère, la confonnation n spéciale des
métatarses posl^rleors suffirait amplement |)our en affirmer l'ideotiM spéci-
liqne; c'est, eu effet, le terme extrême jusqu'alors rencontré de cette sin-
fulière disposition organique, sur laqudle nous avons ii plusieurs reprises
insisté dans des notes antérieures, comme susceptible de fournir une base
morpbologiqae rationnelle h bien des diagnoses incertaines.
Stkgohïu Cartboni, cvuciiiE xovviiv DE HàtàeàacÀK,
PAa M. Vkutsillon.
Btogwnyl* Cartronl 9.
Ce Slegomyta répond aux caractères suivants :
Les tarses ont une bande k leur base , mais la trompe en est déponrvne,
le tborai est complètement brun sombre.
Ce Sligomyia, ne répondant point par ces caractères ti ceux AienX» par
Tbéobald, me psratt être une espèce nouvdle.
9 longueur, h miRimètres.
IHagnose de la femelle :
Tête. — La lAe est noire et est couverte d'ëcsilles Uanc sale, ^atee,
et de quelques écaiUes en fourche, noires, sur la nuque. Le pourtour des
jeox port« des écailles blancbes p^us petites que les précMentes.
Le dypeus est noir et nu.
Les antennes ont les deux articles de b base un peu jaunes, les autres
s<mt noirs et couverts de petits poils blancs. Letirs articulations portent des
poils en vertici&e noirs. Les antennes sont plus courtes que la trompe.
Les palpes sont k quatre articles : deux très courts a la base et deux
assez longs. Ceux de la base portent des t^caîHes noires ; celui de l'extrémité
a Tapex couvert de petites écailles blanches.
A Fapex de ce dernier article et au milieu des écaUles blancbes, se voit
un mamdon nu, comme cbex Mansonia, qu'on pourrait prendre pour un
cinquième artide.
Les palpes portent ^aloment quriqnes pofle noirs.
ib. Google
— U4 —
La trompe esl noire et est coaverle d'ëcaillea, plus noIreH sur la moitié
apieale que sur la moitié ba»ale. et de tout petite poils blancs.
Thorax. — Les lobes du protolborai sont noire et portent des écailles
blancheB et plates.
Le mésothorax est brun sombre et est couvert d'é^illes courbes fanve
pâle.
Le sculellum est noirâtre et porte des écailles blanches, plates, snr ses
lobes. Le lobe central est très développé.
Le métanotum est noir et nu.
Les balanciers sont jaune pile.
Les flancs portent de nombreuses plaques d'écaillés blonches plates et
ont une teinte noirâtre.
Abdomen. — Les serments ont une teinte noire et sont couvais d'écaillés
[dates. Les se^ents ont une bande d'écaillcs jaunâtres à leur base et une
l^aque latérale et basale des mêmes écailles. Les écailles discales sont aoires.
Le ventre est couvert d'écaillés blancbes plates, excepté k i'apei de ses aeg-
ments où existe nne bande d'écaillés noires.
ASa. — Toutes les écailles sont noires. Les ailes sont plus longaes que
l'abdomen .
L'extrémilé de la sous-costale se trouve ii la hauteur de b nervare trans-
versale surnuméraire. La première cellule sous-mai^inale est plus longue
que la deuxième cdiule postérieure, mais la base de celle-ci est un peu
plus près de la base de l'aile que celle de la première cellule. Le tronc de
ces cellules est ^1 à leur langueur. Les nervures transversales surnumé-
raire et médiane se rencontrent h l'extrémité ds la troisième nervure longi-
tudinale', néanmoins la première est un peu plus près de la base de l'aile
que la deuxième. La nervure transversale postérieure est éloignée de la mé-
diane de près de trois foù sa propre loogacur.
Les franges ont trois étages d'écaillés.
Patlet. — Les hanches sont jaune pâle et portent quelques écailles
blanches, plates.
La patte antérieni'e a le fémur qui est jaunâtre et qui porte des écailles
blanches sur sa moitié basale et noires !!ur sa moitié apicalc; le tibia est
tout Doir, le métatarse, ainsi que les premier, deuxième et troisième tarses,
sont couverts d'écaillés noires et ont leur base un peu jannAlre; le qua-
trième tarse a un aspect blanchAtrc.
Les pattes médiane et postérieure sont semblables h la précédente, seu-
lement la base du métatarse et du premier tarse porte une [>etite plaque
(l'écaillés blanches,
La formule unguéale est : o . o-o . o~o . o.
Itabtiai. — Ce moustique m'a été envoyé la [M'eiiiièi'e fois de Moivndsva
ib. Google
— Ii5 —
(tAie oiiesl de Madagascar) par le D* CartroD. J'en ai reçu également des
spécimeas de Maintirano (côte ouest) , Hajunga (cAle ouest) et Mayotte (tie
dn groupe des Comorea). Parmi les 3 à 3oo spécimens qui m'ont dié
envoyés, il ne m'a pas été donné de trouver des mâles.
Temps de capture, toute l'année.
Liste des Colsoptbsbs i
DâXS LE JàPOn CBKTEàl {NiPPOK WOfJt.v) Pà/t H. J. HàBKiHD,
PIH M. LB D' SiCARD.
Epilacbiu ADMiaiBiLis Crotch.
— 98-iucDLATA Motscli.; vRT. HippoKicA Lcw.
CocniHiLiA HoHiNA Lpw. — Nippou moyen , environs de Ti>kto et Alpes de
Nikko.
— 7-PUNCTAT1 , var. BaucKi Muls.
I.Eis iiVBUiiB Pall. foi-me type; var. epeutabilis Fald. ; var. cdnspicua Fald.;
var. 19-eiGMTi Fald.; var. 18-spir.oTA Hope; var. soccinu Hope;
var. FRioiDA Huis.
Calvii decehouttata Ltn.
Thba cincTA Fabr. — Nippon moyen , enviruns de Tokio et Aljiea de Nikko.
Haltiia jAPonict Thunb. et variétés.
[tbohk hexaspilota var. mirabilis Moiscli.
îlrpBiUspiB lAPoHiCA Crotch.
Cdilocobos ncBiDDs Hope. — Nip{>nn moyen, environs de Tokio et Alpes
de Mkko.
GniLocoBiE SIMILIS vjir. lAPONicDS Weise.
Macbokovids lihbatus Mots. — Nippon moyen, environs de Tokio et Alpes
de Nikko.
ScïiinDS UoppHANHi Weise.
Liste dus Coléoptèsbs cocciyBLLioEs
BECVEIUIS ES VêESB PÂB M. J. BB MoEGàS ,
PAR M. LE Q' SlCAHD.
HipPODAHiA i3-piiNCTATA L. — Elboupï, Talyclie.
HippODAMiA 1 3-PDiicrAiA var. sichata Fald. — Chaîne bordière S.-O. de
Suze il Ispahau.
MnsiiiH. —Ml. in
ib. Google
— 146 —
Abonu TANBUTt GocH. — • Pbleau pema oeôdnitid de Hamadan k
Zendjan.
— TARUtGATA. — PIsleBU penan occidental de Zendjaa k Ardébt).
— vtniBGATA. — Mioun:, Talyclie.
— VAiuoATi. — Poucht-é-Kouh, UuBfieinafaad (altitude, 1,610 mètres).
— VAMioATA. — Chatne bordière S.-O. de Suie à Ispahan.
Adilia RgruiBRi Mais. — RalMn penen occidenld de Hamadan à
ZeodjaD.
BuuEA LicHATSciiovi Hiunmd. — ChaliM bordièi'e S.-O. de Suze k \s-
palion.
CoccifliLLA BEDmiTA Weîsc. — Chaîne bordiire S.-O. de Suie i, lapabao.
CocGiniLLA coNSLouTA L., vai. aoaiA Dq. — PouchVè-Kouh, HntieiDahad
(ait-, 1,610 mètres); Poucht-è-Kouh , Arkô-wa*.
CocciNBLLi 7-PUNCTATA LÎD. — Chaldée peraane, K^at^ (ait. 3oo mètres);
Gbddée penaoe , Tîdar { ait , 1 7 0 ntètrea) ; Poochl-è-Kouh, Aïkô-waa
(dt., i,â6Q mètrea); Chaîne bordière S.-0. de Suie i, Uphan;
Chaldée peraane, Kouh-Hadjoudj -, Plateau penac oecidentd de Ha-
mudan k Zendjan; Chaldée persane, entre Tcham-i-Kaw et le Sein
Merreh; Louristan, le Seia Merreh i Korrémahad-, Poucht-é-Kouh,
Sar-Etezia (ait-, i,â 10 mètres); Plateau persan occidental de Tendjan
à Ardébil (ait , i,3oo mètres); Louristan; E3boun, Talyehe; Chaldée
persane, Asmanabad (idt. , i5o mètrea); Chaldée pM-aane, Aiëmabad
(ait., ISO mèlres); Louiistau, Kinnanchab (ait, 1,470 mètres);
Plateau persan occidenlsJ de KhorréntJwd à Ramadan; Azerbeidjan,
massif du Saliend.
CocciMiLLA coNOLOBATA Liu. — Chaloo b«nlîèi« Sk-O. de Suae k Iqwltan.
GecemLLA 1 &-HisTfn.ATA Lin. — Elboon, Talyche.
Halïiu 1 A-puHCTATA Lin. — Plateau persan ocdd. de Hamadan i Zendjen.
Ualïzu 1 Ji-puncTAt a var. conglobata IHig. — Elboui-x, Talyche.
Chilocohus bipobtclatos Linné, var. huhuodalis. — Chaldée pei-ssne,
Aivan-i-Kerk«(alt., lao mètres); Chaldée persane, Aiémabod (ail. ,
130 mètres).
EiocaoHDS FLAVtPES, vai*. NioamNNis Er. — Chaldée persane, Asmanabad
(ait, i5o mètres).
HïmAspts BifKMi» Uh»t. — Cbddée persane, Kouh-Hadjoudj (dt,
ioo mètres).
ib. Google
— 147 —
HrpEnispis bkppmsis Herbst, var. hirgihella F. — Chaidée prsane. Ae-
manabad (ait-, i5o mèli-ps).
ScTMNDg FRONTALiB F. , var. spictiBiLiB Fsld. — Plslean persan occidenlal .
de HamadBn h Zmidjsn.
DuannsKs céiréniQVEs ot Mollvsqubs Gistbkopodss sovvsàux
lUFFÙBTÉS PJ» L'ExpiolTIOU ÂKTiKTIQBE DB I^ CaiKCOT,
PAR M. A. VaiBSIÈHE,
PROFUSIL'B À LA FlCULTÉ DES BCIEIlCEâ DE MaRSBILLB.
Sor mx VlMamfM» gÊÊUrofoim nw on avee coqoiUe intone qoe l'ei-
pédhioD ■ rapporUa de» r^iona anUrctiqaea (fle Wandei et tte d'Anven,
da 6&* au 65* de latitiide Sod ot 66* de longitade Ooeat) et qui m'oot élé
remia grftce il l'oUigeance de M. le pn>reaaeur Joa)«n , qDoIre aonl nouveaui ,
sur lesquels trois doiveat coQstttuer des types génériques.
Je vais indiquer les caractères de ces trots genres : l'on doit faire
partie d« k section des jbrfididës , te G^ FWMn'n ,- na aolre dea Tnloniadëi-
TethymdiUdé», le CioreolM; el le Irviaîèine . qui appmlieni aox Gaatéro-
podet Prosflbranchea, doit être nia dans ia famille dés Mars^iadé», le La-
Gexie Gny-Valvoria.
Faciisd'jfic^iiUa; rfainopiiorea cyliadro-etniqnea el lisaes; leotacdles
UMaux cjdiBdro-camqtua, aa conlîaiiant par un gnml voile bncea). Cnres
dorsaux Dombreux, cylindro-coniques , assez longs, réptriia sor les eMés
de la face dorsale suivant plusieurs rangées mm «dre apparent.
ned de» fosa ptoa large qK le de», tronqné en avant. An» dorsal;
orifices génitaux i la pariie aol^iv-ielAiie drâile. Mtdwîres laneltemes,
cvDcaves. avec bord naMkalew (cort «I deaildé. Radnla vmérite, avec
deata triaii|;dkiTe*, ut pe« erochwei. poorroea d'nue pnote miêime et
dedertieideslalënHa.
VémiaÊrme.
Cottio- fflaopjtagin» coaattlaé peu- quatre gsoglioBa fmoikJefl relies enbv
eux par une courte commissure interpédieuse sous-œsophagieune.
Uoe feule eapèee, le Gtnf-Vmkmia Fnmftàù, aéte d'après i'mtiqae ia-
dividu de 1 1 milliBètiee de long, pris k sa nèlm de pn^odenr, k Ffle
WandeL
ib. Google
Fades de Trilooiadës saos hoappes branchiales.
Face dorsale ïerroqueuse, avec rliinophores cylindriques en avant des-
quels se trouve un tr^ grand voila cûphalo-péribuccal en partie rejeté en
arrière.
Pied moins large que le dos , tronque , arrondi en avant. Anus sur le mi-
lieu du flanc droit; orifices génitaux distincts, le mtie tout h Ml en avant
de ce même cAté au sommet d'une sorte de tube, la vulve un peu en ar-
rière recouverte par nu fort repli membraneus.
Mâchoires lamellenses. concaves, pourvaes à leur sommet d'an long
prolongement conique, et munies chacune d'un bord masticateur court et
denliculë.
Radula trisëriée ayant pour formnle i , i , i ; dent médiane robuste k
cuspide ferle et recourbée, de chaque e6té de laquelle se trouvent deux
denticules ; dents latérales très minces , quadnngnlaires avec bord antérieur
se prolongeant en pointe au milieu avec petits denticules de chaque cAté.
Foie subdivisé en trois amas; un médian longitudinal qui est indépen-
dant-, les deux autres iat^ro-dorsaux sont intimement accolés aux paroisdu
corps.
Pénis inerme.
Collier œsophagien de quatre ganglions ovoïdes accolés entro eux et
reliés en dessous par une forte mais courte commissure inlerpédieuse.
Une aenle espèce, le Ckareotla groKuioia, établie d'après l'uniqne ani-
mal de ik millimètres de long, prisa l'tle Wsndel par ko mètres de pro-
fondenr,
Gerii IiamellBriapalsi
Manteau très vaste, ovtde, entier avec prolongement siphoniforme «i
avant, offrant sur toute sa surface supMeure de forts replis verrvqueax
disposés en réseau.
Pied petit, diongé, tronqué en avant.
MAchoires peu étendues, lamdleuses, formées par une multitode de
petites pièces cbitineuses à surface externe en losange.
Radula large, assez longue, ayant pour formnle 3,1, 1,1,9; dent
médiane soblrigooe, recourbée à son sommet, i cuspide centrale de chaque
c6\é de laqudle se trouvent des denticules; dent intermédiaire forte, un
peu large, crochue avec des denticules h sa face interne et un seuifesaface
externe; dents latérales étroites, crochues avec on sans denlicnle mdimen-
taire.
Coquille interne, fragile, calcaire, épidennée, paucispirée, \ri» auri-
forme, translucide; tours convexes comprimés; ouverluro entière, ovale.
Une espèce, le Lamellariopiii Turqueli, d'an beau roserougeAtrc créée
ib. Google
— 149 —
d'après l'individu de 17 millimètreg de ion^ (coquille de 1 1 millimètres)
dragué par 110 mètres de fond, près de l'Ûe d'Anvers.
En dehors de ces trois genres nouveaux, il a éliS rapparié an Mrmatiop-
sù nouveau, M. antareùea, de très grande taille (animal de go miltimètrés
de long, coquille de 5o millimètres) , pris à l'ile Wandel par 3o mètres de
profondeur.
Note suk le Bhodoplana, «onvEio geseb bx TvusiLiui Ran
BiPPOHTÉ Pin l'EipÉDITION ÀKTiKTIQVB 00 If CbAMCOT,
PAR M. A. VlTSSlÈRB.
L'unique individu contracté par l'alcool que j'ai pn étudier oflrait
l'aspect d'un Limapontiadé et pouvait être pris ponr \d an premier
abord.
Ce petit animal, par l'ensemble de ses caraclàres que je vais donner,
doit être placé dans la famille des Géoplanidës. bien qu'offrant qudque
rapport âoigné avec le genre Modope.
DiagQose : Aspect d'un Géoplana. — T^uments mous, épis, sans
spicnles.
Bouche antéro-ventrsle; pas d'anus.
Bulbe buccal très volumineux , en forme de tronc de cône , è parois très
épaisses, sans mtchoires ni radula, communiquant avec une immense
cavité gastrique à parois granuleuses, qui occupe plus de la moitié de la
cavité du corps.
Système nerveux central formé par deux ganglions ovoïdes , accolés l'un
k l'autre et reposant sur la partie antà^orsale du bulbe -, une paire d'yeax
rudimentaires avec cristallin, très courtemenl pédoncules , sont placés sur
ces gansons.
Organes excréteurs et génitaux inconnus.
Dimensions : 7 millimètres de longueur sur 3 millimètres de laideur
Cet animal, que j'ai dénommé le Rhodoplana Wmdeli, a été pris nos
les g^ts de la plage à l'tk Wandd.
Sb» IMS àffihitÉs as là pjunb ÀHnéuDiEnnB db la mbb Houob,.
pAi M. Ch. Gritibr.
Les Annélides que j'ai décrites dans le Mémoireen cours de publication dans
Ifs Nouvelles ^rcAives (^iiAfiunun (1900-1907), avec 18 piancheset AgS fi-
ib. Google
— 160 —
gnres dans le telle , on tété recueillies par H. le D' Jou§êeaume , BQ eoura de §es
tnnlliplcs voyages dani la mer Rouge et de sei «éjnun k Suez, Vérm,
Obock et Aden; par M. H. Coulière h DjiboiAi.en 1B97, et par moi-m^me
eu 1 goA , h Djibouti , ant Iles Mtuha et à Obm:k. La plupart proviennent du
golfe de Tadjouroh (SanialielrançaiEe)etontétéréc»ltéBsb mer batte. Mit
dans les sablea vaseux stériles situés près de k Bésidence, k Djibonti,
Boit dans les prairies de fiùiaABixee{Cyjnodocc, Halodule, etc.), soit et sur-
tout dans les Polypiers des récifs. Ces derniers oITrent de précieux refuges
\\ un grond nombre d'espèces; en brisant en menus fragments, avec beau-
coup de précautions, les coraux les plus compacts, on se procura un très
grand nombre de formes perforantes qui s'y sont creusé un gtte. En
explorant A mer basse les récifs qui ne sont recouverts que par une couche
d'eau de quelques mètres d'épaisseur, on fait d'intéressantes récoltes avec
le concoun des indigènes, qui sont tous d'exc^nts plongeurs. Ces re-
dierches à mer baue ont été complétées par des dragages h. dei profon-
deurs ne dépassant pas so mètres; le très modeste engin dont nous dii-
poiions ne nous permettait pas d'étendre davantage le champ de nos
recherches.
La liste des espèces étudiées dans le Mémoire précité en compte 1 1 6 ,
dont 70 nouvdles, appartenant h 66 genres, dont ô nouveaux, qui te ré-
partissent en 9t ^milles, s3 ni l'on conùdère, ainsi que le font «ntains
auteurs, les Sabellides et les Serpulideo comme formant deux familles dis-
tinctes. L'examen de cette liste montre que les diverses familles y sont très
inégalement représentées, en ce qui concerne le nombre des eipèces.
Quelqnee-nnei d'dies prédominent laidement à ce point de vue : ce sont les
Euniciens , a veci 8 espèces , les Néréidiens , avec 1 â , et les Sei-pnliens , avec 9 A ,
dont 1 9 pour les Sabellides et 1 9 pour les Serpulidcs. Les Polypiers fournis-
sent assurément d'excellents supporta aux tubes calcaires ou membraneux
des Sn^ulieni et une mine inépuisable à l'activité des espèces perfbrantei;
ils procurent aussi des refuges très sûrs aux Néréidiens et aux Eanicieus;
on sait que ces derniers recherchent fréquemment les fissures des rochers.
Certaines familles, en revanche, comme les Naphthydiens , les Aridens,
les Flabelligériens, les Ampbicléniens , ne comptent qu'une soûle espèce eba-
eune dans la liste en question. Enfin las Pisioniens, les Spbépodoriens , les
Scalibregmiens , les Arénicoliens, les Sabdlariens, le* Ampharétiens et les
Ammochariens y manquent lolaicmcnt. Trois de ces familles sout égale-
ment inconnues jusqu'ici dans la faune aUDélidienne des Antilles''', savoir:
les Sphérodoriens , les Sabellariens et les Ammochariens.
Si l'on ajoute h la liste qui précède une cinquantaine d'espèces recueillies
parSavigny.Ehrcnberget von Frauenfeld au Nord de la mer Rouge et non
(') E. Ehlkm, Plorida-AniK^idcn , jV«ni. of tkt Miutum of compar. Zoohgif al
HanarJ CetUgi in Cambridge, vol. XXV, 1887, 835 p., 60 pi.
ib. Google
rttroov^ jmqn'id <hu le fo\(t Ab Txljourth, m pmt «tinxT k 170
environ la nombra des wpècw d'AnséiîdM polyekMn «ctaieileaMOt (Ucritet ,
provenant do ceUfl r^on. G« nombre ne correspond vranwiUableroent pte
il U mo^ dei espicëi cooititaant la fiione «nnAidkone d« )■ nier Rouge,
■i l'on (^merre qne V. Cnn», en i88fi ''', eeUntiit I &i3 le nombre des
eepieee de la Méditemn^ iIotb eonnoM. Grtie coogtetstiftn n'Aonnen
nullement les coolt^ialea qui te sont oeenp^ de travaux fanDJBtiqnes et
•nrtont e«ui qni ne te sont pas cantonna dans les laboratoirea et ont re-
chen^ eux-mêmes des anÙDans marins. Pour AtUir k pea prta tom{dèl»-
ment une feune locale, il &nt un loi^ espace de temps, ainii qne le hit
remarquer fort justement de Salnl-Joscph , qtd , pendant les mois d'^
de donie ann^, en explorant mëthodiqu«nent les cAtes de U région de
Dinard, en te consacrant presque exdusivement à la rechen^ des Anné-
ttdes polycMtes, s pn en recnriUir 907 espèces.
Or, les Ann^des qui ont fidt l'objet de mes recberdiea ont éM rappor-
tâsa par M. le ly Jonsseanme qni A»t surtout attM par ks Gastéropodes
et les LameHibrandHB , par H. H. Gotttière ({ai s'oeeupait surtout des Alph^és
et par moi-mteiB qui ai dterdié à rassembler les ptindpaui Aëments de
Il Eanne d'Invertël»^ des redis de la cAle française des Somatis. En outre ,
— et c'est U une des conditions des plus dëhvorablas pour dea études bn-
ntsUques , — tea redurebes ont toujours en lien dans la même saison hiver-
nale, la seule qui permette aux Européens de se livrer h de semblables
travans. Du reite , ii part Dftbontl . toutes les antres lo«dités ont Aé Insu A-
ssmnient pareoumes. 11 Eiat remarquer enfin qu'il s'en fout que l'explora-
tion de nos cAles soit anssi btîgante que cdle des rivages de la loue lorrïde ;
le ntoindre effort pbygEqne est pàilble sons le soiail de plomb de cas
Néanmoins, malgré les lacunes considérables qu'die présente, cette pre-
mib« contribution à l'étude des Annélides Polycbètes de la mer Ronge
conduit i quelques obaervationa qui, bien qne n'ayant qu'on carad^
essentiellement temporaire, qu'une valeur nniquem«it acbidls, modifiaUe
avee les reeherdus ultérienras, ne sont pas «qiendant dénuées d'inlMI au
point de vtte de U soogéographfe.
Rappdons tout d'abord qne certaines espèces recueiUIes ponr la praniërc
fols par Savigny ou par Ebrûiberg dans U ma- Rouge et non revues d^uis
ont été retrouvées et décrites k nouvena d'une mani^ pins approfondie
(NertU Nwuia Savigny, Evryiiioa aieyma Savigny, Ewneafaeàda Ëliren-
bet;g Gmbe, rAebpM ihomàtnu Ebrenberg Grube, etc.).
Si l'on fait abstraction des Mp6oes nonvaUss, qns rien n'antorise k con-
sid^w conuna aatoehlonss, la mer Rouge se montra, an point de vue de
la ftuae annâidienne, ce qn'dle est an point de vue géographique, e'asl-
I» V. Clin, Prtdnaau Jkium Meiiiiminm, 1. 1, ifISB, p. iqB-sB*.
ib. Google
— 152 —
i-dire comme une dépendance de l'océan Indien, Elle poaaède on nayan
d'espèces qnî se Velroiivent un pen partout dans la zone torride, tout an-
tour du gf'o^- Celte remarque s'apfdique d'ailleurs aux autres gi-oupes
d'Invtvtëbi-és de la même mer. Ainsi, snr vingt espèces de Géphyriens du
golfe de Tadjourah. HànibelC' en compte neuf, soit pris de )a moitié, qui
existent aui Philippines ou aux Iles de la Soade. En ce qui concenie les
Holothuries, Vaney I'' a constoté que certaines espèces de la mer Ronge,
comme le ChondroeUBa tiriala Sluiter, ïhMilltria leeanora Jâger, l'ffo^
Avria/uaco-puttctaia Ja^er, semblaient localisées jusqu'ici dans les parties
Diientides de l'océan Jndieu. Parmi les Actinies du golfe de Tadjourah,
Krempf' signale le TriaetU jtrodutla Klunz., qui vit également sur les
cAtes de la Nonvelle-CalédoDie. Vignai'*' fait remarquer de même que,
parmi les Céiithidés de la mer Douge, le Ceriikiam Bavayi Vignal n'était
connu jusqu'ici qu'en Nouvelle-Calédonie. On pourrait multiplier les
exemples.
Parmi lea espèces appartenant à d'autres mers qu'à l'océan Indien, il en
rst qudques-unes qui méritent une mention particulière : ce sont cdles
qu'on retrouve sur la cAte occidentale d'Afnque, k peu près k la mflme
latitude que Djibouti et qu'on ne connaît jusqu'ici que sur les cdLes aCri-
eainet; ce sont la Glyetra afncana Arwidsson, la Goniada mullideaUiUi Ar-
widsBon , i'Arieia Chevalieri Fauvel et la Lomia medwa Sevigny.
Les travaux de P. Langerhans ''' relatifs aux Annélides de Madère et
des Canaries, de Fauvel''' et de Saint-Joseph ''> pour celles de l'embou-
I') M. A. HftDiEL, Liste des Sipucculidea et des Ëdiiurides rapportés par
H. Cb. Gravier du golfe de Tadjourab (mer Rouge), Bull, éi Mut. d'hût. «atur.,
igo^, p. 56i-56â.
(*' C. Vmh, Holothuries recueillies par H. Ch. Gravier sur la cdl« fran{ai^
don Somuiia, ibid., igoB, p. 166.
'*) A. KiMPr.Liiite des Heiautbides rapportés de l'oréan liidi(>n (guiredeTad-
junrah). par M. Cb. Gravier, ibùl., ]go5, p. igi-igS.
!*) L. Viasii., Listes des coquilles d« la famille des Céritbidés rorucillies par
M. Cb, Gravier aui environs de Djibouti ot d'Obock, i&kJ., igoA, p. 3r)&<358.
<■) P. LiNCEamus, Die WurmfiUDa von MaJeîra, Zeitieh. Jûr wiiieiacli Zaohgii.
], 3a" Bd., 187g, p. 5i3-59i, 3 pL — H, 33" Bd., 1680, p. 171-316, 4 ^.
— 11!, 3i"Bd., 1887, p. 87-113.3 pi. — IV, So- Bd., 18BS, p. s47-s85,
3 pi.
Ueber einiga uaarische Aoneliden, Nova Acia Ae. Leop, Cai-ot., vol. &a ,
1881, p. g^iaA, 1 pi.
(*' P. FiCTEL, Annélides Polyebètcs de la Caïamuiee, rapportées par H. Aug.
Cbevilier, Bull, de la Soc. lirm. dt Nomaiidit, 5* série, 5* vol., igoi. p. 59-ioS,
:>5 fig. dans le texte.
l*) Baron as SiurrJosspii , Sur quelques Inverlébrés marina des eûtes du Séné-
«l,,1aM.d« 5c. nolur., ^l, 8' série, L XII, igoi, p. si7--iAH,pl. 8 et 9.
ib. Google
— 153 —
ebure de la Casamasce, de vod Mareiueller''' pour celles d'Angra Poquena
(AJrique occidentale allemaDde), de Mac Intosh''' pour celles du cap de
Bonne-Espéraoce, elles éludes qui TodI l'objcl de mon mémoire, ont mon-
tre qu'un certain nombre d'cxpèccs ic rAllunliijuu et de la Méditerranée
ont coploumé le» côte» de l'Afrique et se retrouvent sur le Ulloral oriental
comme sur le littoral occidenlal de ce continent. Il n'est donc nullement
nëcessairc de (aire intervenir ici des mers hypothétiques, disparues k des
époques plus ou moins reculées, pour expliquer la similitude des fiiimes
marines des cAle» d'un mémo continent, situées à la même latitude, mais
séparées les unes des autres par des milliers de kilomètres. Bien qu'il
s'agisse ici d'animaux sédenlaii-es, s'éloigaant peu, en (^nérol, de l'endroit
oii ils se sont dévdoppés, ce &iit ne doit pas surprendre si Ton observe que
les larves des Polycbèles sont pélagiques cl peuvent être portées par les
courants entiers loin de leur point d'origine.
Dans la lone torride, les caiaclérisliques climatériques et, par soite,
les conditions d'existence des anima ui qui y vivent, présentent une stabilité
plus grande que partout ailleurs; on est tenté d'attribuer à cette cause
rhomogënéilé plus grande de ia faune marine dans les régions tropicale»
que dans les autres parties du g^obe. Mais on doit remarquer qu'une pa-
reille similitude s'observe dans (es mers de l'hémisphère Sud. Ehlere''' a
montré récemment que la faune des Polycbèles néo-zâandais ollre des
affinités, d'une part, avec celle de l'Afiique du Sud, d'autre part, avec
celle du détroit de Magellan. Certaines de ces espèces TeurypaciBquesi
sont communes aui trois régions pourtant éloigna les unes des autres de
plusieurs milliers de kilomètres; telles sont : Nertù vallata Gnibe, The-
lepM TvgiMus Ehlei-s.
II semble donc que, fa mesure que nos connaissances s'étendent, les
«provinces Eoologiquesi que l'on s'ingéniait a délimiter aussi rigoureuse-
ment que possible, se fusionnent peu à peu, même pour les groupes les
plus sédentaires. Il ne parait pas en être de mSme pour les faunes abys-
sales, comme le font remarquer Ktebter cl Vauey dans leur beau mérnoii-e
sur les Holotburics de Vlnvetligator ''*, Ainsi deux parties voisines d'un
même océan, l'archipel de la Sonde, d'une part, le golfe du Bengale et la
<'' E. voir MiisHiiLLRH, Polycbàten der Aiigra Pequeoa-Bucht, Zool. Jahrbûelier,
Ailh. far Syêt.Gtogr. vnd Biot. drr Thierei 3" Bd., s& p., i pi.
"> W. C. MàcIsiosh, Marine Anoelids (Polychaeta) of Soudi Afriea. Mariiw
hteftigatioiu m Souik Afriea, vol. 3, igoA,p»1.I, p. ig-Se, pi. l-fV ; Put II,
p. 59-9.,pl. V-IX
<'' E. Eblhs, NetuecUndiBche .Anndiden, AbhuniU. d. Koaigl. Geiellieh. der
WÙMtnKh.tu Gmiagea, ntue Folgr, Bd., 111, tgùli, p. 1-79. 9 pi.
'*' R. KoEbLE* et C. ViNir, Uulothuries recueillies par l'Inetiligalor, dans
l'otésQ Indien, Calcutta, i<)o5. 1. Le* Hololliuriei de mer iirofonde, i33 ji.,
■ 5 pi.
ib. Google
— 154 —
mer d'OnuQ, d'anin part, ponAdent dee faniu» d'Hidothariat tris difl^
reatos. Le méiiH bit a été constaté poar d'autres groopw. Loi lâniiM abys-
sales, sa iieu d'avoir le cosmapolilisme qu'on leur a attribQ^ quelqnefoiB,
se montrent plus ou moins iocaliséos. Si ces résultats se généraliMieat, il
en résulterait que, tandis que les formes littorales seraient plus on moins
vagabondes ot migratrices, celles des grands fonds seraient beaucoup pins
sédentaires. Hais il serait préniBlaré et téméraire de ramener les choses k
une formule aussi simple, tant il nous restée apprendrocn coogéograpbiet
NoTS PBétmiyAtRS svr les Burozonnss
«EcnBlLtlS PAU LES BIPÉDITIO-IS IU7 TilAVAILLEllK {l88t-l88a)
ET t>a Talishan {i883),
PAR M. L. GaLVBT, SOUS-DIHICTBDK DR LA STATIOM tOOLOfllQUI
DR CnTR.
Bbvoioairbs Chbilostohes.
Les BryoEosires du Traeaillewr et du Talisman, dont M. le professeur
Joubin a bien voulu me confier l'étude, forment une collection très impor-
tante qui avait élé soumise déjb h l'eiamen du D' Jullien, dont les détûtni-
QQ^ous ont fait l'objet de plusieurs articles ne concernant cependant qu'une
partie dumatérid récolté par le rrnuaiUiîwr *''.
Dans cette collection, lesCbéilostomes, dontje m'occuperai uniquement
dans cette note, sont représentés par i6â espèces, comprenant ai formes
nouvelles et deux genres nouveaux , indépendamment des espèces et genres
nouveaux déjb décrits par Jullien, et de plusieurs espèces qui, tronvdes
pour la première fois par le Travailleur ou le Talùman, ont reçu , depuis , des
descriptions dans les publications des résultats d'expédidons nitérlenrea.
Ces 16/1 espèces sont énitmérées dans la liste ci-dessous, à laquelle feront
suite les diagnoses rdatives aux espèces et genres nouveaux :
Anii iicTA Hincks.
— URSATA Jullien.
EuciiTiA coiDijiai Audouia.
SCRDMGILLAMA HiSSDPIATA JuhtCn.
— scsuriA Aider.
— scBvposA Linné,
— sstTAH Linné.
ScsoMcsUiAsii rosiLLi Smitl.
~- HACAibSM Busk.
— BsiTSOLiTH Audouia,
Cabsma uoata Jullien.
— Basil Auduuin.
BiciLuiu iracATA JuUîen.
BoBDLA NHiiiRA Linné,
I'' A. Mils s- Edwards, Arehmi du Mùiiont «cûnti^u» et littérûiret, 1
p. 17 et io. — J. Jduirn, Bulbrin d* ta SoeiéH zoologignê dt Franee, 1
p. 58&.
ib. Google
BncDU BitiiMi Bnak.
Buflola sbamaa nov, sp.
FiBCiaiBiiii Au Cl Jullien.
CiLLiRit sàucomiowm Lamourtiui.
i HtplMtuu.
TaiociLLiKU Dnrmoiai* Pallis.
FuSTkl CAIBjlSEi SoUiuIm'.
— FiPiiu Pallas.
— nKirouiu Bu«k.
Bi*ini ■««BLUicici Buak.
— HUTuiiM Hell«r.
Mbmiuiimm DoBuu.t Audooio.
— RtTicoLiia Linné.
'4 iullieo.
— ririLLuii Hotl.
— TiHDiHoaTiis Uinrka.
' — URUti Linné.
— HIN» Bu«k.
— CMficoans Busk.
— riLDM Jullien.
XwnbraDlpora Jooblnl nov. *p,
Ontcbogelu tiTiQiti Bank.
— iiragLOU fteuw.
Carnuiu curinimsis Busk.
* Defrwire,
SiTOSULl flILRMlTl Busk.
— FoLiKi Jullien.
— Bicaini Jullien.
Halladoin* Implloata ddt. ^d. et
«p.
Jiinxi Niiicuifi Jullien.
Catri* utRoins Jullien.
CaiHiURt PBMTATi Gray.
Johnston.
Il Julliei
~ PiuiDiH JuilieiJ.
— NiTiD* JolinaloD.
PoMiti loRUU» Busk,
HiMOMii cotiicit Esper.
MicBoroUTXt ciLiiTi Pdias.
— iHfFiim Jullien.
— larnEts. Audauin.
— conoNiTt Audouin.
Dipoiau ■itTioui Budi.
Cnomiaroii Buii«>i*n Audouin.
Myrlosmin «timngnlatim nov. >p.
KamUlopora BmlUl ttay. ip.
Ghuupoii ibdihu Smitt
Lieinpoii EiwtiMi Jullien.
TnitcBU oPDLiiiti JuIKmi.
Edbiroha iMHirouit JaHtan.
TiomMou viTvm Jullien.
Ascom HNMRi Jullien.
FiDOM Ebwiwm Jidlicn.
Lmiui. rouicu Sllii et Soluder.
— HDcnoNATt Smitt.
— H>LTeoiiii Jullian.
— rERTDiA Esper.
— UBiosA Jullien.
— Poissoiiii Audouin.
LepraUa InDoM nov. Hp.
— branooensU nov. «p.
HippoTBOi RHitLoii Jullien.
— FACKLLna Maniont.
ScHizopOBiUii aupMi* Hicliolin.
— LUBlBig Hawaii.
— NBPTiiKiJallion.
«DBIGDUTi Hlïïall.
— FucaiRi Jullien.
— Bicui»! L. Calvet.
CDCDLLITI Busk.
— CuiMi Audouin.
— MB<=niREi Norman.
~ tiudsti Nopmao.
TDLBIBIS MoU.
Jolinsloa.
Hidielin.
LiPRAUoiDis L. Calvol,
tiiiuB»» L CalveL
TMAiicnuTi L. Calvct
ib. Google
BlBWILUl lUUCDUTl Busk.
P*i.aiciuitii4 iNïiH» Jullîen.
AbioNiLU iTisiDiosi JuUien.
~ StENKi Etiia el Sotander.
- biSTO.! BasL
— FOLmOHELLl RcutlS.
JiCDUwi Blihchami Jullien.
Rhthcuopom ■isrinoai Jolinslon.
BlTEPORA JoLLiini L. Clivât n
EscaiBoiDn aoiRCDMcubis NormaD.
CILLDLOSl SmitL
— ■■DiTUBiNU Smitl.
MisTiaorsou HtNDHiRM Johnslon.
- Cooca> Hnick».
ScBiioTBici risii Busk.
— Ihfiuti Biisk.
— ITLAIiTIC» Busk.
ShITTU CIKICOM» Pillai.
_ P(»iui JuUien.
— siTicDLiM J.-H. GiUnny.
— SpvUOI nov. «p.
- sricniiiN JuUien.
RntPOlILLt DIGIOTOMl HlBcks
— >iKUGU Jullien.
— iHirni Juihen.
— hinota noï. sp.
— TACiTi JulUen.
CkLEPOHI INGllSSlTi LBiDirrk
— CBiiuHiTOHji Manioni.
— PDMICOÙ LiDDé.
— KAMORii Hincks.
— CostAtii Audouin.
— LONOicOLLis JuUien.
— AvicDLtMS Hiatka.
— Pmcbi Johnston.
— iiHAii Hinrkfl.
— i.i(iiTiTt Waten.
— UTOKMHS Busk.
— TÏKMCDUTi SmiU.
SmltUa InoncB nov. sp.
CeUapo» pntoota nov. ap.
— proMlta nov. ep.
^ mutoata nuv. ^,
MucMoncLU itTMicou NoTiutn.
- Sonuni L CalveL
Bngula «buni«M oov. sp.
Travailleur, 1 883 ^dragfoge 11* 38. profondeur 63C mètres.
Zoëcies disposées dpna un même plan, sur deux ou trois rangées longi-
tudinales , alternant entre elles et très Miroitement nnies. Frontale zoéciale ,
sub-rectangniaii-e, oUongée, rëtrécie inférieu rement, h bord supërienr
convexe et h bord inférieur concave, totalement membraneuse, portant un
orifice zoëcia) semi-circulaire , dont les bords snpërieur et latéraui se con-
fondent avec le bord supérieur de la frontale, iêrmë par un opercule de
même forme h cadre chitineux sur les bords supérieur et latéraux.
Pas d'épines, pas d'avicnlaires. Ovicelles inconnues.
Brysrium dressé, grêle, probablement ramifié.
HftiabruiiporB Jonblui nov. sp.
TalUman, i883 = mer des Sargasses.
Zoécies de forme variable, i, frontale sub-rectangulaîre ou pcntagonelc
lu hexagonale, à bord supérieur convexe et à bord inférieur concave.
ib. Google
— 157 —
dont les trois quarts on les quatre cinquièmes supérieurs sont occupés pr
une aréa membraneuse obloufrue , que limite uq cryptocystefinemeDtdenti-
calé, le reste de la frontale étant calcifié et portant deux fortes épines in-
curvées, placées immédiatement au-dessus delà loécie sous-jacente. Orifice
Eoëcial sub-semicircidaire fermé par un opercule de même forme.
Pas d'aviculaires ; pas d'ovicelles.
Bryarinm encroâtant.
Gnni BetoaetllBa gen. dov.
Zoécies s'irradiant |dns on moins r^idièrement antoor de l'ootoïde, sé-
parées entre dles dans les séries radiaires par des vibracnlaires. Frontale
zoécitAet eutièrement membraneuse, de forme ovale, à orifice zoécial semi-
ctrculsire dont le bord conyeie correspond au bord supérieur de l'aréa,
fermé par an opercule à bord convexe cbitineux.
Vibracidaîres arrondis, à aréa membraneuse oblongue, din'^ suivant
l'axe longitudinal de la loécie.
S«tea«Uin« Roulai nov. sp.
Trmmlhur, iSSa =^dngage n' Ao, profondeur i,goo mètres.
Tttlûman, 1 8 83= dragage n* g6, profondeur 9,33o mètres.
Zoédes sub^cunéiformea , aiteruant entre elles, i partie distale élargie et
ù partie proiimale rétrécie. Frontale zoécîale occupée sur les trois cin-
quièmes environ de sa largeur par une aréa membraneuse, ovale, entourée
d'un bourrelet calcaire ea saillie sui' le reste de la froutale qui est calcifié.
Orifice zoécial semi-circulaire, k bord supérieur se confondant avec le boitl
supérieur de l'aréa.
Vibraculaires globideuz existant en avaat de toute* les zoécies, y com-
pris l'oozoîde, i vibraculam sétiforrae, umple, assez allongé, se mouvant
dans une aréa oblongue dont l'axe longitudinal esl dirigé suivant le m^e
axe de ta zoécie.
Pas d'ovicelles.
Bryarinm discoïde , euCToAtant , de bibles dimensions.
GsnzE IdlodoMiM gea. nov.
Zoécies à frontale pourvue d'une aréa membraneuse, disposées suivant
deux séries spiraléea concentriques, dans lesquelles elles allerucnt, sépa-
rées par une sàie spiralée de vibraculaires.
Hallodoma Implioata nov. sp.
Travailleur, i889 = dragage n° Ao, profoodear 1,900 mèlres,
Tnmtitleurr 1889 «dragage n* ^9, profondeur 3,700 mètres.
ib. Google
_ 158 —
ZoricÎM i froDtde losai^ifenne, dont le grand ue est dirige oW^d»-
ment par rapport à la ligna afiniée Buîvaat laqoflie fe» loécÏM loiit diapo-
ttea, «D partie occupée par nne arât manlmmama ovale, ao-deBious de
laqneBe te monln nn cryploeyste Bnenant granofcm qni, large dans la
partie iQfêrieure «tdanales parties fat^dea de l'iréa, ae réliécât braaqwB-
ment vera la partie supMeure où le bord de i'opdne qn'fl liante u «a-
fond avec le bord eupërieur de l'arëa. Opësie obloi^na, dongria, l%tre-
ment rëtrécie daos sa partie moyenne. Orilice zoéctal eemi-cireuiaire, h
bord convexe confondu avec le bord aupérienr de l'ar^, fenaé par nu
(^rcnle k cadre chilineux.
Vibnculairea occupant les intervalles entre lea zo^ies des deux tétita
apiiMoi, à frontale légèrement bombée, de conlonr losangiforme, p(»1anl
une arëa carrée, à ongles arrondis, dans laipi^ ae meut un vîbracalum
aëtiforme, trèsallon^.
Bryarium discoïde , aplati , de laildea dimensiona.
Hyrtozoom atraugulatum nov. sp.
Trûvailleur, i88â = dragage n' 38, profondeur 636 mèUes.
Travailieur, i88a = dragage n° &g, profondeur 3,700 mètrea.
Tidismaa, i883 =dragage n° g6, proTondeor 9,33n mètres.
Zoëcies ■éporées frontalement par des dépressions linueuses, dâimitant
des frontales sub-rectangulaires Tmemeot et régulièrement verruquensee ,
dans lesqufdles l'orifice zoécitd est situ^ à une distance aaseï grande do
bord supérieur. Orifice loécial arrondi, fermé par un cerde aoqnd ac
surajoute inférieurement un cercle beaucoup plus petit, s'oavrant dans le
premin* et formant nn sinus bien marqaë.
Avicidaires au nombre de deux pour chaque fi*DnlaIe zoéciale : fan
situé au-dessus de Torifice, et Tautrc aaKtessoni. L'avicutaû^ Boa»oral,
plus grand que fautre, est de forme ovoîde et k mandibule optique;
l'aviculaire sas-oral est de forme qndque peu aBoagée et k mandibate
triangulaire.
Ovîcelles inconnues.
Zoccies disposées en sérieB transveiaales autour d'un aie imaginaire,
formant un bryarium dresse, à rameaux cylindriques, étranglés de distance
en distance et sans qu'il y ait discontinuité dans les znéctn, qni, m ni-
mo des ëlm^emeala , sont eeaiaatai beaucoup plus petits.
MamUlopom Smittl nov. sp.
TalUman, t883 =dragage n° loà, profondeur ai mètres.
Zoccies rbomboïdales , à frontale hoagonsle oa pentagonale, l^rc-
ment bombée et séparée des voisines par de (VfAndea dépresnoos, dont
le centre «at eecupé par l'orifiu loécial, trè* gnad , plai long qae large ,
ib. Google
— 159 —
à bonk Mptfrwar et iolëritor appartenuit k uim dreonfitranee rfoirt !• ioa-
giieur ie l'orifîee serait le diamètre, et rëanîi entre eui par deai proeemu
latmos ptHDtiu. afseï forla, fusant saillie dam I'chîGm qa'ilii découpent
•iiui an deux partie* communiquant lergefltmt entre éks. Fronts re-
eonvarte de Bues verrocosil^ disposera en aérifla liodaires s'irrsdiant au-
tour de l'oriflee.
Un avicalaire sur le plus grand nombre des zoéciea, à ganebe et m haut
de l'orifim loéâal, da ibnM triangidaira, k baae arroadia, dont le aom-
met tA Anlaé en haut et en dedans de la loëde.
Ovîcelles globuleuses, très grandes, dont les parois verriiqucusai el
ponrvues de tout petits pores circulaires, se continuent sans li^ne do
démarcation avec la Trontale zoéciale, portant Tavicidair* aor teur cdtë
gaucho.
firyarium eu pull forme.
l«ayr»li« inflaU oov. sp.
raJiamm, i883 — dragage n* to, profondenr 717 mètres.
ZoMen très grandea, ovmdea, renflées, s^tarées par de* sifflons «aM
prolbiids, à wiflcv lepr^itude raecouiti, pwtant de S è 7 ^nen margi-
ndes. Fr(«lalfl loédde pourroe de petites dépressîoDS k contour pdjrgmial,
régditrameDi dislribnéee et dont qndqoes-nn», assez rare*, s'ouvrent
dans un pore, limitée par une série marginale de peree arenlairM ou
ovtddea.
Un avlenlaiie oiohl» de ebaqne eAlë de l'orilÎM loéeid , parti par nne
proéDÙneBee de il Ironlde, k maodilMâe lemi-wciilaire dir^ée vers Taie
de la zoiàe et occupant, an repos, un [dan perpendicaWre an plan laëdîo-
sagittal de la zoëcie.
Ovicelles petites, plac^ immédiatMaenl at vfièra du bord si^iMeur
de l'orifice , de forme ii peu près spbériquc , avec ua orifice antëriear sub-
saa>circidaire, ai rt^ard de l'orifice zoéùal. Frootale ovicdlienne pourvue
da d^reaaions sonblables à c^es de la frontale lo^te.
Brjariam enero&tant, k iioécîes quelque pea irrégulièrement dislri-
boéw.
If«p>«Ua Br«aco«nal« m», sp.
TmKmmM, 1883 «Archipe) do Cap Vert, Hot Umbco.
ZeéciiB rhoMbû^les, à orifice lapndNsde, rétiéà dans fo tiers in&nenr
sa les bor^ lalémix fownissaal deui cmhAea to^ savantes , 1 bcad isM-
liciv UgèransBl «acave. ftanlrio ioéci4defiDeBaeBlvemiqiMUBe,poarvae
de peces (imdairea en légènaMBt étir^ , pins oa moins noinbRax , Isa uns
■wiginaii , les Milrea épm sur U fraat^.
Avicidaires ovoïdes, allongés, en nombre variable (1 à 3} sur ehaqae
ib. Google
— 160 —
toéâe, le fim souvent deux, un de chaque eMA de l'oriGcc, dirigés oblî-
rjuenient par rapport à l'axe longitudinal Ae ce dernier, la mondibuli; , spa-
tule, n'ouvrant du côté de l'orifice. I.«>iirs dimensions ne sont posconstantes:
toajoarg assez grandes cependant; çà cl là, entre les zoécies, e.xJHtenl de
grandes cellules aviculariennes portant un 1res grand aviculaJrc à mandi-
bule Bpainlée.
Oviceiks încoanaes.
foyarium encroâtant pouvant présent«r des ramilicalions drrasécs, d.
alors arborescent, formé par la superposition do plusieurs coucbes de
zoécies,
Eaolutfoldea Billa^dl nov. sp.
Travailleur, i88a— dragage n' 35. profondeur i36 mèti-es; drognge
n* 38 , profondeur 636 mètres.
Zoécies à limites indistinctes, disposées sur quatre séries alternes et oppo-
sa deox h deux. Frontale zoëcîiile, lisse, di^pourvue de toute ornemen-
tation, k orilice zoéciai, orbiculaire, déformé sur le bord inférieur par nne
saillie arrondie supportant un petit aviculaire, et formant avec le bord de
l'orifice en regard une encoche ou sinus 1res accusé, largement ouvert.
Aviculaire oral, ovoide, à direction snivant un plan sagittal, presque
perpendicnlaire à l'axe longitudinal de la xoéde ; mandibule semi-elliptique ,
dirigée vers l'eitérieur.
Ovicelle immergée dans la frontale de la zoécic sus-jacente, ([ui forme
autour d'elle un rebord saillant. Frontale ovicrilicnne , semi-circulaire,
perche de 5 à g petits pores circulaires et pourvue d'un bord inférieur k
peu près droit, s^avançant l^èremenL dans l'orilîce zoéciai.
a Taliamaai nov. sp.
Talitman, i883=dragage n' io5. profondeur 1 10-180 mètres.
Zoédes de forme variable , à contour sub-bexagonal ou sub-reclangulaire,
légèrement renflées, limitées par un petit sillon peu marr]ué. Orifice zoédal
saillant, sub-tubulaire dans les zoécies jeunes, sur le même plan que la
frontale dans les zoécies Agées. Orifice zoéciai vrai , de forme semïrcirculaire,
à bord inférieur presque droit, situé profondément et masqué par une
[téristomie formant, au moins sur le twrd inférieur, nn rebord saillant dans
lequel il existe un sinus médian très jirouoncé et deux encoches tat^rides,
séparés entre eux par dps processus spiniformes, et qui se continue latéra-
lement avec le bord su|>éi-ieur de l'orifice zoéciai vrai, lequel est armé
de à ou 5 épines articulées. Frontale zoéciale i^rement ^erruqueuse,
pourvue d'une rangée mai^inale de pores circulaires ou arrondis et légè-
rement allongés dans le sens radiiiire, et d'un nombre variable d'avi-
culaires.
ib. Google
— 161 —
Aviculaires, fronlaui, dliptiqae§, au nombre de 3 ii 7 sur cluque
xoëcîe, dont deux occupent une situation fixe et raat toujours adossét
coDtre la p^rislomie, un p«u au-dessous de l'encocbe, situa obliquement
et à mandibule dirige vers le centre de l'orifice ïoÀ:ial; les oulrefl avini-
Isires sont le plus souvent marginaux, la mandibide étant dirigée vent
l'orifice zw^cîaL
Ovicelles peu sailiantes, à contour circulaire, bordé par la frontale de
b zoédesus-jacente, sur laquelle elles se dislingoeot par leur frontale
lisae et amplement pourvue de très petits pores dreulairee porta par de
peli;es émïnences arrondies. Bord inférieur ou antérieur de la frontale
oricellienne droit, se projetant dans l'orilice loécial.
Bryarium encroûtant.
SmlUU Inerma nov. sp.
Tnieaillevr, 1 88 1 —dragage n' aS, profondeur aSo mètres.
Zoécies sub-bexagooales, renflées dans leur partie moyenne et séparées
par do profondes dépressions. Frontale zoéciale criblée de pores arrondis,
assez grands, distribués n^lièrement et cAle à cale, portant supéiieu-
remeut l'oridce zoéciol qui est surmonté d'une péristomie ou collerette assez
liante, dont l'ouverture termiusle est ovoïde, âargie supérieurement et
rétrécie inférieurement. Orifice Eoécial sub-scmi-circulaire , h bord supé-
lienr convexe , abords latéraux portant une cardelle pointue, très accusée,
e( à bord inférieur pourvu d'une Ijrule assez loi^ge h angles droits.
Ovicdies immergées dans la frontale de la zoécic sus-jncenLe, entourées
par la continuation de la périslomic, qui leur forme une bordure assez
massive et quelque peu saillante, dans laquelle est comprise ia frontale
ovicdlienne, perforée de pores arrondis ou allongéti dans le sens radiaire.
Bryarium encroûtant.
Pas d'aviculaires.
SmltUa proaalta nov. sp.
Tttlitman, i883 = dragage 11* 10, profondeur7i7 mètres.
Zoécies ovoïdes, renflées, très distinctes les unes des autres et séparées
par des dépressions profondes, à frontale unie, lisse, bordée marginale-
ment par un épaississement calcifié de la paroi. Orifice zoécial surmonté par
nue péristomie dont Touverture supérieure est découpée par trois saiUies,
deux latérales et une inférieure, de maoiëro à prendre la forme de la
lettre \ ; les saillies latérales supportant une épine articulée , la saillie infé-
rieure formant un mncroo médian, terminé en pointe mousse, tandis que
le bord supérieur convexe porte quatre épine* arlieidées. Orifice coécial snb-
semi-drculaire k lyrole médiane sur le bord inférieur, et à canlelles n:
sur les borda latéraux.
Pas d'aviculaires.
Motioa. — m.
ib. Google
— 162 —
Dvtedkeg^btiiMueB, presque «phMqnM, tégëretnest lAoag^.b-hon-
Uile dépourvue de tonte oraemenUtiDli , rt Mm distindet dw soMes
voisines, dont ëHes paraissml être einn[)lètMnent EoiMpeodMito.
n-ybnum eneroAtant,
PilmlnrilM-U tmnU nov. sp.
Zoéeies bîséri^, alternant i fa bee frontale A'nn bryariom rainili^ di-
chotomiqnement et à port dressé, l^r^flent alloti^. Ooniaie toédale,
lisse, pourvue seulement de quelqtieB petits porcs «îretda^. iaai|pnaati
et, çàetU, d'un petit avicuiaire elliptique. Orifice loémil Mbiettlnra (?),
ennnoDt^ par une përistomie en Tonne de gouiot, s'élevant au-dessus da
bord inférieur de l'orifice, et dont le bord libre est découpé par trois pro-
eessDB saillants, l'un m^ian et les denx autres laténai.pOTtaDtt^nimaïur
leur face interne on petit avtcnlalK dlipUi|ue è mandibule dir^rfe vers
l'eïtérienr.
Oviceftes inconnues.
Brynrium ramifld, dresse, Ji face dMsale découpa par des vibicM «or-
respondant aux Kniites zoëdales, Ksse, et présentant, avec qudqnes petits
pores circulaires, de petits avicnlaires dliptiqnes, distribnéi çk et û, et
portés le pins souvent par une petite àninence cjliQdrcM»Dique dont ils
occupent le sommet.
Retvporsi rammloan nov. sp.
ThNiman, i68S=dnigage 96, {HvfoMle«r9,33o nt^res.
Zoécies disposées sur trois ranj^ées loD^tudinalea, i frontak fosalgî'
forme, irrégulièrement allonge, limitée par un liséré cdoore, lailmt,
très apparent dans les loécîes jeunes , mais pins ou moins distinct dans les
xoécies âgées. Orifice Eoécial arrondi , h bord inférieur se prolongeant en
une péristomie tn fonne de goulot, dont le bord libre est plus eu moins
déCDt^, et qoi présente k s* bane un pore dmriaire se CMtânuttt ma le
gonlot péristomiid en une gontti^ formA par la madn* des b«vdi libiw
de la fissure abontfvsast au pore. An-desaons de ca pore sob^abial eziale
un antre petit pore drailaire, trtm distinct sur la frontata des jenties coé-
ctes , mafs disparaissant dans les zoéciea [dus igéet.
Rarement nn ancnlairefhmM.JimaniibbnleaHovgée, apalulét, difigdi
Im^TtodtnaiemeBt on quelque peu obliquement wi la baêa as la zoérie ,
placé nn peu en dbsmus dn pore aab4^îd.
Ovicdics mitriformes, portées par qorfquesMinea des loécies i
de la colonie, à frontale dépourvue de pores, mais é
et formant des sa^lies s'irradianl autour du centre.
ib. Google
— 1«3 —
Bryirium nuniBé dkltotomiqDeninit , à port dreu^. SnrfaM dorade dé-
coupée par des vibieet aUent obliqnemaDt d'un (wi&ea loénti de drute
k DU orifice lo^UI degawhe, fonnaot ainsi de* etpaeet fub-triaDgdurei
H cam^nduil pas an zorfeiea, dans ieaqadi est eompria le plus giaé-
rdMaent na MÏMilaire •peinte, ifioDgé.eîtaié aor le bord exierae de l'es-
paee, en dawoi de l'orifiee loécial, et dirigé obliqnemcot de henteo bas
et de dehors en dedene.
Rotopont inordlnata oov. ap.
Talitman, 1 88 it=> dragage io3, profoadeur ayS-iSo mètres.
Zoéciee à oriOee périrtomial eanÎHiireidaiie, nue i btwd tnfïrûnr drait,
fOKm (TnM ing» et pr^ode fiasewa, aoît médiaae, loit qnelqaa peu
rqelée aor le cMi , dent one dea lèvres est renflée en un mamelon très
ss^aat portant sur k bt« regardant la fiasare, un evicalairo dont la aun-
(ttale, triangulaire elaHoogée, aet dirigée *en l'erifias, pMralIèlemeDt à
feu longilndinil de le loécie, et est eomprUe au repos due un ]dan per-
pw^Kedaîre an plan de la fimUale zoéeisle. Oriiice zoérâl profrenenl dit
iiiiiianlaiii , iMongé , avec nn i<é(rériaMnHnt inférieur Cannant liwa.
OneeHw pen seiUantes, jJaoéea tmmédiatement an-dsssiu de l'erifiee
sttéeial, eeee «ne grande eneet^ frontale, laige et allongée.
Fi«n(de soéciais et wiedtianne dépourvue de peritHvttoiu, oiàe et ù»-
plneaBiit pourvue de qnclipM «amicoailés peu marquées.
Bryatium eupiAfiinM, h raseaui réticulés , naîe àaaUles très irr^-
Virm, tantôt greodes, tanlAt petites, litnitéee par dea rameeux delei]genr
et de longueur variables. Foce dersele du bryarinin entrecoupée de ribiees
penenXÛris.wTégriiera.et portant, éparsçk et là , <pMt<pMB ancnUres à
nwndtMe trfnagidwra allongée.
a SpsffteiU nov. sp.
Talisman, t883=: dragage n* lo, profondeur 717 mètres.
Zoédes allongées, tubuleuses, alternant siir la face frontale d'un brya-
rînm bisérié, rmifié dicboiMniqnaient «t à rawanx libres. Onfiee uté-
eiri lépeslieB, sunnoDlé d'âne périetoMie en goulet, fennée par le bord
inWrienr et lea bords latéranz ^ t'orttee, et ouverte frontriaine»! par wte
fiasnre [Hofande, ijndqae peu latérale, dont les l^ras se sondant inr une
très p-ande partie de lenr lei^uenr, (bmant on pore infértenr, le pore ré>
léporien. L'ane des Wnm de la fisaune , exierae par rapport au hryariun ,
porte trois épines articulées à leur base; faulre ne porte qae deux épines
arfieulées , inris possède anesi sur son a^^ aiipérieur un aviculsire è man-
dtbnte triangulaire, à pointe recourbée, dont la diveetianeatè peupiisper-
pendindaire au [daa fronts. Fronts^ leéciele liase, pnéaonlant parfaia
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— 161 -
t<'ace doitale du brysriiim d^upée par des vibicee correspondant atix
limites zoëciale« dans les parties jeunes de la colonie, mais qui, dans les
parties ftg^tse confondent avec des vibices secondaires de direction trans-
verade , délimitant des espaces ne correspondant pins aui limites zoéeiales.
Çà et là, le long des vibices, qaelqups petits pores circulaires , et k l'angie
de la plupart des bifurcations îles rameaux du bryarinm, un p«id aviea-
lairc h mandibule très ollong^, spatulà? et incurviSe.
Ovicelles inconnues.
Itfltoporélla loorustaUi nov. sp.
TaHtma», i883 = dngago n° to, profondeur 717 mètres.
Zoécies grandes, limitées fronlalement par des dépressions sinuenses
plus ou moins accusées, à ouverture périslomiale, formée par deux arcs
de circonFérenci; opposés et se rejoi^^nant latéralement sous nn angle aign,
beaucoup plos large que longue, portant sur son bord inférieur une
fissure ou sinus profond et rétréci , place quelque peu latéralemenL L'une
des lèvres du sinus, la plus grande, se prolonge au-dessus de la péristomie
en un tube cylindrique, plus on moins allongé, portant aa petit avicnlaîre
elliptique k son extrémité snpâieure, tandis que l'antre lèvre forme une
saillie conique, a laquelle correspond une saillie symétrique portée par la
lèvre opposée, de l'autre cAté du tube avienlaril^. Frontale zoécîale très
faiblement vcrruqueuse, pourvue d'un petit nombre de pores drcidaires
marginaux et d'un certain nombre de petits aviculaîres k mandibule
Inangulairc , tjès allongée, portés le plus généralement par deséminences
coniques dont ils occupent une face latérale.
Ovicelles immergées, peu saillantes, i fronttde lisse, entourée latérale-
ment et supéiieurement par un rebord de la frontale de la coécie sus-
jacante.
Bryariom encroûtant.
Ret«poreUa hlrsnt» nov. sp.
Talùmm, 1 883 = dragage n* 1 o, profondeur 7 1 7 mètres.
Zoécies à port celléporoïde, ù base irr^tdièrement polygonale , quelque-
ibis arrondie, séparées par des dépressions assez profondes; à frontale ren-
flée formant supériem-ement une péristomie plus ou moins haute, à la base
de laqu^ correspond l'orifice Eoécial dont te bord supérieur et les bords
latéraux font partie d'une même circonféreoce, et dont le bord inférieur
est pourvu d'un sinus profond très marqué.
Péristomie présentant sur le bord Inférieur de son ouverture; un pro-
eeasns tubulure A peu près médian, très prononcé, fortement caldGé,
portant à son sommet an petit aviculaire arrondi, b mandibule semi-circu-
laire, et à droite 00 à gauche duquel se trouve un pore sub-Iabial, Tonné
ib.Google
— 165 —
pir b KHtdure, sur une grande pu'lie de leur loogoeur, des lèvres limi-
Umt une fissure profoode qui découpe h face inrérienre de la përiitomie
diDB les jeunes xoécies. Fronfaie zodcfale lisse, présentant quelques petits
pores circulaires margiaaui, et çà et là, ëpai-s, de petits aviculaires ellip-
tiques, portas le plus gfënéralemenl ou sommet de processus tufaidaires ,
mais quelquefois scssîles et alors benucoup plus grands et A mandibule
spolulëe.
Ovicelles petites, qusique peu allangi!c.(, fa frontale pei-forëc par quel-
ques pores , se terminant en avant de l'oriHcn 7oéciaI par un boni eoncave.
Bryarium cacroâtant.
CeU^ora proteota nov. sp.
Talisman, 1 883 == dragage n* lo, profondeur 770.
, Zoécies sob-dressées, de forme légèrement ovoïde, rcnllées ù leur hase.
se rétrécissant supérieurement en une périsloinie bien marquée, à la bifc
de laquelle se trouve un orifice zoécial scliizoporelloïde , à large sinus , et
dont les bords de l'ouvertm'o supérieure portent deux processus tubuleux
soîHants, un de chaque cAté du boni inférieur, quelquefois trois, deux d'un
cAti et le troisième de l'autre cAté du bord inférieur, supportant à leur
extrànilé an petit avieulaire elliptique. Frontale zoéciale lisse, dépourvue
de toute ornementation, portant seulement dans qudqnes loéciee, un
petit avicnla ire elliptique, situé le plus fréquemment au voisinage delà
dépression interioéciale.
Ovicelles petites, rejetées en an-ière de la soucie, semi-sphériques, à
frontale pourvue de quelques petits pores eirculures.
Bryarium encroûtant.
CeUepora Intrloata nov. ap.
Talunum, i883 = archipel du Cap Vert, Ilot Branco.
Zoécies fa contours peu distincts, limitées par tme ligne de pe^ts pores
circulaires occupant les bords de la frontale qui présente aussi quelques
autres pores circnlatre* épars. Orifice soëcial sob-circnlaire, lég^-ement
contracté dans le tiers inférieur do manière fa former un sinus largement
ouvert, et surmonté par une péristomie, développée aui dépens du bord
inférieur de l'orifice, qui est constituée par deux processus triang'uloircs
que sépare une fissure asses profonde et assez large, et dont l'un porte sur
son Imh^ interne un aviculairc i mandibule semi-circulaire.
Petits aviculaires dliptiques sur la frontale soéciale, au nombre variable
de 9 fa 5 , le pins souvent périphériques , et çii et Ifa , sur le bryarium , nn
grand avicntaire fa mandibule spatulée, très élargie fa son extrémité.
Ovicelles peu saillantes dans les parties jenoes de la colonie, i peu près
confondues avec la frontale des noécies voisines dans les parties l'igées.
ib. Google
— 166 —
mad-vfbénputt. avae me ar^ frontale pereda d« petili pom et «tkmpée
d'nae bordure esieiire, lîm.
Bryiiium dreiad, nuniGé, a nmeaiu eyliDdriques.d'ua diamètre de
1 miÉm. 6^3 millimètres, eourls, g'aimalomiwanl et s'iotriquant.
LckTthapora UtolnlM* nov. ap.
Talwnaii, i883 — dragage a* ia&, profoDdear So-i'io mètrei.
Zoéâea dressées on sob-dressëes, à fanaes plus ou molm confoodues en
une masse zoariale commune, en grande partie recouverte frontalement
par de grands pores et des avïculaires de dimensions assez variables , mais
toujours d'assez grande taille et à mandibule apatulée. Orifice zoécisi l^è-
rement alloDgé, obloug, avec on rëtràiissement inféneur déterminant nu
large sinus, surmonta par une p^ristomis trAi dévdopp^ , dont le bord
lupéneor porte deux petits avieulairsi nib«lliptiqnea, lat^ux, un de
cbaqne tàbi, k mandibale triangolaire et  sominet arrondi , dirigée obli-
quement de bas en haut at de dedans en dehors, entre lesquels le bord de
la péristomie forme deni saillies en feston , l'un antérieur, l'autre postérieur,
l'ontérieur étant plu* développé que le postérieur. Péristomie lissa, avae
seulement des dépressions latérales correspondant aux tubea avieuliftret.
Orieriles an nid-de-pigeon , opposées au grand feston antérieup, «t par
conséquent deraales , situées k la base de la pà*istomie qu'dlea embrassent
•n partie, et dont la frontale est pourvue d'une rang^ de pores mai^-
naui , allongés radioirement, et de qudques outres petits pores ëpars.
Bpyarinm enero[itant,fDrmantde petites massas ovoïdes entaarde tiges
J'Hydraires.
CoNTUManonB
i LA Faosb MÀueotoetttoB db l'AruQBM iQBtromu,
PIB M. LoDis GnvjtiN,
V
Sd« lu Holldsodis «I0DI1U.1S, ru M. ti ciriTUii Dopitracis,
DIRS u stsios vu Km» (lis Tcais).
Depms 189a, époque k laqndle le eolenel Hovrait'" panrint au Uc
Tchad , les explorations se sont muKipIMee dans cette partie de l'Afrique.
Gairra'*) atteint, eo 1699, l'embouchure du Cbarl; la raissEan PooBBiu-
I" Uomit (P.-L.), D« Saini-Uui» à ïï^' yar b Im TtIuJ, Paris, «ftgt ;
f{r. iii-8', ifiS pigM. l^riM Pt f^*i.
(» Gas^L (V.), Omit dt r&ipn- df Rah^ikt Psrit, 1900,
ib. Google
— 167 ^
Lamy <'>, arrivée h Konka , eontonrne )e Tch»! et rejoint le Ghsri h Fort-
Lamy ; LBn»HT explore , à son tonr, ces mtoea eontr^ , tandû que la nis-
Rioa, eoDiltule par A. Cibtiliii, paitMMirt le &u-Chan et les rives du Ue-
Ealre temps, toute cette partie de l'Afrique ëquatoriele ^it traversée
par de nombreux oflicien : les cepiluiMs Dumms et TumiKT ; l'enseigne
de vaisseau n'HctiT; les lieutenants Licam, Hiublit et Hou. parconr«at
«t reconnaissent les nombreux ardupds du lac, tandis que les capitaines
Bailor, DupiBTHuts, Cl^rin et le lientenant Dboiiik eiplorent k) Kanem et
■UeigtUDt, dans lenrs reeDontisHncet, Kologo, Bol et Kanasearoiq , sur la
rive orientée.
Beaucoup de cta offiriers, en se livrant aux levés topographiqnes dont
Ha Bont fdus sp^eiBleBWnt chargés, ont eq l'aueUente idée d« rwa«iUir de
nombren matériaux comamant ia Faune de cas pays. Il est inulile de
sM^igiMr fimportanee de lais docnmeida proTeunt da régions anmi pan
aonnnas an point de vue loolûgiqns,
Tai déjà fiât «mnnltre les H<^nsqaaa racaeîUia par H. LuruT et par
MM. les lienleninb Licon, Hibmut et Mou. Dana la présenta note,
fétudiend l«s Goquillet adreaséaa au laboratoire de U. la Proliwatir Dr.
Lonis JoGBui, par M. la eapitaioa DcnaTaoïs.
LiNicouBu aacnsTBiutt Smith.
1880. AcHiTiRi {lÂmûiotarit)am'muai7tSaâ\b,Pniend.zoelog.t(>eirtgLBmJo*,
p.3i6,pl. XXXI.Gg. s.
1881. LnrKOLUii asanstMam Ckmm, JshtmI 4* OmthfL. UU. p. i36
et »97.
■ 815. LiaiMuau aunsvaMUi Orandidier, fliiJI. «se. «mIsos^t, Aww , D,
jaillet iS85,p. iSi.
«865. Liaicouui iscnmieui Boargaiipitt, JWstiMffuts Gimd Tvgmilm,
■oat iSSB, p. iB.
t68g. LiaiGOuiu sscnsnistu BMirgni|[aat, Ifstfwfiut Afrifiie ifutloriah,
1897. LiaMoURit aMTisiMSin Hartans, BuekalU Wtialuk. Oêt.-4fiikM,
p. lia.
igoh. Ltaicai.i«» iscnnaiani Pilsbrf, n Trjroo, tUmul »J Condxdogy,
a'sJrie, FSiImauU, XV[, p. 191, pi. XXSIU, 6g. sy-iS-Si.
igo6. IjaiGOUSii iscnsisiaui Germiin. BuUttM Uttéâm Utl. (Mfur. Ilartt,
XI, a* A, p. si9«t*SS.
Un seul échantillon, bien conforme à la figuration donnée par3mlth.
t» FoDistn (F.), lyAlgtr au Congo par U Tchad; Paris, 190A, iD-8* ivee
ligures-, et Povmid (P.), Docmrtenlt lâttaifquu 4t (a Mittian leharUmu
{mittùm f«irM»-La>ny)| Paris, 1906, « vol. in-A*, avtc AaS fig, at So |d., et
atlas ia-i* de 16 carias.
ib. Google
— 168 —
LuncoLiRiA GHtBBONniEHi Boui^uignat.
i8g(|. LiKieoLiiiu Chiiio<qiui fioui^uignit, Mottiuquri Afriipu é^aat«ri«le
(iDtra 1889), p. 101 et loA.pl. n.ûg.^-%.
1897. LmKOUiii Catuoiirl»! UarUns, Btiehattê Wtiehlh. Oêl.-AJrikat,
p. ii>;Tir. V.fig. 1.
igoi. LiHicoLiiii CuiiioiiNiiiii Pilsbry, in Jrjoa, ilanual 0/ Coachelogg;
9' lérie, Pulmonafa, p. tg3, n* G5, pi. XXXl, Hg. i-9-3 (co]»e dei
ligum de Bourgiiignat).
190&. LmiGOUBii Cuiiio.iNiEii Germain I BuBet, Mmium hitl. nal. Pari», XI,
n* t , p. s55.
Cette espèce, de forme ollon^, possède une spire composée de 9 tonrs
convexes, î croissaDce leate et r^piliëre, séparés par îles sntares assA
proToodee. Elle est surtout remarquabk par son ouverture étrtHle, rélro-
cédenle à la base, de Tonne subreclaiigulaire , avec ua bord externe eioueiu-
ondnJé. Ce dernier caractère est particulièremenl indiqué sur la lipiration
donnée par Bourpiignal, qui parait correspondre à un échantillon aniHiiial.
L'exemplaire dessiné par Martens (Betekabe WeiekiA. Ott-AJrik., 1897,
Taf. V, (ig. 9 ) me semble plus conrorme à la réalité.
Un exemplaire mesurant Sa millimètres de hauteur par -iS millimètres
de diamètre; son ouverture a t8 millimètres dehauteor pour 8 millim. 5 de
largeur. Il correspond à la figure précitée de von Martens.
LmiGouaiA Tnaais Pfeiffer.
1860. LiHicouau TniBis Pfeiflcr, PnettA. z«oUg. Mcwly LmdtM, p. «5, pi. II,
6g. 3.
1866. LnicoLiKU TQMIS Pfeiffer, KoviUiU» CaieMog., Il, p. 16s, pi. XLIV,
%. .-8.
1873. AcBinxi tottit Martens, M«takot«ol. Blâtt. , XXI, p. 38.
197&. LiKicoLiau Aoiinsoii Jickeli, Land, uiuf lûna. Mollutk, Nordoilafr. ,
p. tgA; Taf. VI, fig. 3-i [exel lynoiig.].
1897. Liaicounu iuxbim Martena, BneMu Weithtk. Ott.-AJrOi., p. io3.
igoli. LiHicauiii KianoL, rir. tushs Pilsbrv, m Tryon, tUmat af Cm-
eholog., a' Une, Pulmonata, XVI, p. i5«, pi. XXV, fig. 9-10-11
(copie dea figures de Preifler). ,
M. le capitaine DcpaiTacis n'a pas rappelé le tyj>e de l'espèce; il a
feulement recueilli la belle et grande variété suivante que je suis heureux
lie lui dédier.
Vanété Dnpertliaiai Germain, nov. var.
La vanété Duptrlhuiti diffère du type :
Par sa taille plus forte; par sa forme nolablement plus âancée; par sa
spire plus hante, composée de 11 à 19 tours (on n'en compte que 10 dans
ib. Google
— 169 —
le type L. Mrm); par sod dernier tour r^^vement moiiu dévdoppé en
hauteur; par sa columdle plne tordue; par son onvertnre phis petite; eOfin
par son test beaacoup pins solide, très épais, crâac^, d'nn jaune rou-
geàtre, orné de quelques rares (lammuies plus sombres, très forEement
réticalë grkee à la présence de stries lan^tudlnales fortes, un peu sail-
laotes, bien ondoleiues, coupées par des stries spirales Clément très
fortes, mais un peu plus espacées. Le mode de sculpture du lest est donc
bien le m^me qœ chei le L. turrù, luais il est beaucoup plus accentué.
Ltmpieur maximum : ia3 millimètres; diamètre maximum : 5o milli-
mètres; — hauteur de l'ouverture : 55 millimëtres ; diamètre de l'ouver-
ture : 9 3 millimètres.
La variëlé Duperduàti a également été recn^lie par H. A. Catriun au
coora de sa mission dans l'Afrique équatoriale. L'échantillon rapporta est
encore plus grand; il mesure : longueur maximum : 199 millim. 1/9;
diamètre maximum : 55 millimètres; — banteur de l'ouverture : 58 milli-
mètres ; diamètre de l'ouvertiire : a8 millimètres. Ce magniflque exemfdairo
provient du pays de Corb<d, entre le lac Iro et lo Moyea-Chari (Territoire
da Cbari).
LtMicoLiau Toaairouiia Martens.
18g!). LiaicoLiBii naairoaii» Martens, Ifoehrichu. dtnUch. MaltUioaxA. G**êiUtk.,
décembre 1895, p. 181.
1898. LiaicouMi TDaairoaais Marteaa, Beichalu Wtieh^. Ott-Afrik., p. los;
Taf. IV, fiff. II.
190&. LiaicoLiui TOiiirosMis Filibry, m Tryon, Maimal 0/ Candtclogg, a'sérîe,
Piàlmoimta, XVI, p. 996, pi. XXXIII, fig. 3o (oojûe i» la figure do
VM Martens).
190&. LiMicouau tntiiraiHii (jerouin. Mollusques Hinion Lmoid, in Mém,
Soc. zooUg. Frmco, XVUI.
Celte espèce est voisine du L. Aorit PfêilTer, dont elle se distingue :
Par sa forme plus élancée; par son ouverture moins bante; mais sur-
tout par sa sculpture beaucoup moins accusée, présentant néanmoins,
comme ebei le type, des sLries verticales inégales coupées par de^i lignes
spirales moins accentuées.
Le Limieolaria tittri/ormi» est une espèce très polymorphe. Les exem-
plaires, recueillis par M. le capitaine DupsaTaoïs, sont, à ce point de vue,
fort intéressants. L'un d'eux, figuré ici (fig, 5), est une variété obeaa
Germain, caractérisée par le peu de hauteur de la spire et le grand déve-
loppement en largeur du deraier tour. 11 mesure : hauteur maiimom :
89 miUimètres; largeur maximum : lia millimèLres; — hauteur de l'ou-
vertnre : 4t millim. 1/9; diamètre de l'ouverture : -19 miHimètres. Le test
présente une ornementation de mdme nature que cbei le type, mab [dus
ib. Google
— 170 _
TaiMe : Im riiim lon^tndiiulM sont pen MÎUaalM, coopéei pir im ttiim
Rpfrale* glanent faibles.
Cette varirfU, qui a ^[alement ^t^ recufliliie par M. U linitaunt Licom
aui environs de Fort-Lamy (territoire du Chari), parait idlemwt diitùute
du typa figura pur von MiBTm, que l'on wrait tantrf de la eopaidiSrar
Fig. 5. — Limimltiria turrifirmiê Hartffiu *tr. obeta Germua
3/3 de la ^ndetir naturdie.
oomme conitituaot une «apèœ distincte lu» lea ëchaatilloni rapportai par
M. Ddpbbthcib. Os exemplaires, au nombre de 6 , forment aatant de pa»-
lagw eutav U variA^ obêsa et le typs. Leur iMt eit ^paia, Mdide, d'ua
jaune àtron plua on moin* pAle, pu^is ud peu ron^trtiC^ très généra-
lement unicolore '''.
Les variété du L. tuir^ormù déjà connues sont les BoWantes <*) :
Variët^ NiDiiiiini MartfiQB.
iflg5. LiMGOiiMi Toauioaifit tip. Nidmaihi HiTtcni, Natkri^a», UaUhiool,
OeullMh., f. t9t.
") La couleur du teit de ces échantillons e«t anaicifiw * C^ du Ii, fMTM
nprésenU par Prurr», pi. XLIV, % 3 de m JVmiaiM Cnith^gias (t. II,
iS«6).
^^ Un Mid eitempliire présente quelques rares QimniulM fauves sur le dernier
W Lea exemplaires recueillis par M. Duprmtbdis lueaurent : hauteur : •jS-i'j-
96-97 mîtii mètres; — largeur : SA mlllira. i/s, S7 millimilrea, it mBIIro. 1/9,
iS millimHres; — hauteur de l'ouverture : &M6 mllltmètrci; diamètre : 11-
g3 miUim. t/«. Un éehintîllim meaarant 99 millimèlrei da hauteur pour i» mil-
KmèlMt de dnnèlre contlitua im blennÛiiire entré la tjpe et la *anété tku».
ib. Google
— 171 —
iS^t. LmiMuiiu nuifouiM w, Nwhhii MtrtMt. AmMw IfnsJbA, Oti,-
.^..p. lOiiTtf.lV.fiff. iB.
igui. LiNiGOUMÀ TuiiiroiMi» vnr. Nkuhuniii Pilabry, iii TrjDn, Monual 0/ Cim-
okol.. XVI, p, ipO, pi. XXXIII, %. 3i (topie do la figurt da mn
Hirtwu).
CoquilJâ pliu éHtoeée, d'un jauue pile unieolore, la partie iofùieun du
dernier loor |4iu brillani* (Mu1«ds). Ihutaur : 8g millimUm; diamèlre :
3& milliiB. 1/9 ; — bauleor de l'ooverttira : S-j milliroèlree; diamitro de
roDverlnre : 16 mîltimMrM.
Variété Solide Marlene.
itlgS. LiMCOUiii TOMiraMii tar. »au»i Miiiaiu, lue, cit., p. 169.
ittg8, Liaicauiii tiihinhi» tir> mlidi HariaiMi 'm> ttl-, p. ioi| Taf. tV,
««•'S.
igoi. LiMKMUiM tuuitaaNii var. hdum l'ilsbrj, loe. cit., XVI, p. 996,
pi. XXXIII, Rg. gg (copie di> la fiQurc de von UarleD*)<
Coquille bien plus petite, ruxiToriHc; columelle presque verticale-, test
dpaia, diatinctement grannU, blanoliAtra nnicoloM. Hauleur:6i-66 milli-
tnètrea; diamètre ; aS-aj millîm. 1/9; — Iiauteiu' de l'ouverture : 97-
•16 m^m. i;9; diamètre del'ouverturG : i5-i8 millimètre*.
Variété UcoiNi (j«nnaiD.
G<^rn»)n, Hullu. UniAm Kîil. nnlm:
I, n'6.p. tB9.
TOIliroKH» var. LicuiKi Germain, Mémoini Sec, xooInffifHe
Frmui, XVIII (fyiÊrd).
CoquBle iê forme trèt allongea; apira compoide de it loun k eroi*-
Mnce régulière sëparéi par des sutures aaaez profondes; dernier tour
peu ventm, rdativament peu dévdoppë; oavertnre oblique, ovalaire, peu
baute.
Variété obM« Gej-maia, nor. var. (%. 6).
■ tott. UeiooMau ToiairoaHii >ar Onu Onrmain, he. rii., XVIII.
Voyti précédeniintnt, page 167.
Boavot HiLonct Pfeiffar.
86i. Bdlibds MiMTicui Pfeiffer, Procnd. ztmlog. toeieig London, p. ai.
B61. Bdlihui niuitigu* Pfeiffer, Malahntwtl. BUUt., p. lâ.
i864. LiHieouiu nuniot Dohra, Pneitd, atoiog, toe. lmtdoit,f, iiO.
iM6. AauAtmt (Uainoum) aiumai HarUna, tiatakotool. BUUt, XII, p. ig6.
M6. AcnATiNi (LiaicouBii) kilotic* Uartena, Uatahataol, Blàtt., XIII, p< gi>
ib. Google
8GS. BuLiKni RiLOTiGCB PfâlTer, Mimajfr. A«Itc#ar. «MM-, VI, p. 66, a' 73*.
87». LiaiGouBii BiLOTiGi Pfeifler, Naviuitet onehotag., IV, p. 5; Taf. no,
Acaiii:)! (LimiTOLiBiA) nilotica Martens, Malakazoal. Blâll., p. 3o.
.673. AcHiTiM (LiHicoLiBii) HiLOTiCA Miirtens, iWaJat«ME)(. BIdU., p. 38.
88l. LillcoLAllil NiLOTici PfciOGr et Cleuin, Nomencl. halictir., p. aCi.
S89. Bdrtda HiLOTici Bourguignat, MoUutquti AJriqa» équalorialt, p. Sg.
869. LiTiNBicii MiLOTiCA Crosse , Inuraal da CondiyUol., XXXVIl, p. K19.
893. LiiiNnicii MiLOTici Smith, Procitd. mol. mcietg Lomlim, p, 634.
898. LiMicat«>u NTLOTiciMartens, BtichaUi Wtiehlh. Oit-Afrdt, p. gl.
goA. Bdbtoi NiLOTici Pîlshry, in Tryon, Mamud ofOmeliol.; 9' série, fufnioii.,
XVI,p.3oo, pi. XXVII, %. 5.
Unseiil exemplaire de celte b^e coquille qui d'svsU pas encoi-c ét^ si-
gillée k une si graniic ilialance du Haul-Nit. Le test est épa'n, solide, orné
de stries long'itudiualea assez fortes, coupées par des stries spirales plus
faibles. Long, max., 107 mitlimètrcs; lai^. mai., 79 millimètres; baut.
de l'ouverture, 66 romimètres; iarg. de l'ouverture, la millimëti-cs.
Ampdllabu spbciosa Pbilippi.
uosi Germain, Bulhf. Uutéum hitl. nalur. Paris, X)I,
Quatre exemplaires bien typiques et de taille moyenne. Haut., 89-
8à millimètres; diam., 70-73 millimèlrcs; — haut, de Totivorture,
57 millimètres; diam. de l'ouverture, 36 millimètres.
AuPDLLàHu cBABiEflsis Germain.
tgo5. AbpiiLLARIA CHAiiiNsig Germain, B«lUl. Mvtrtun. kùl. nndtr. Rirû, XI,
n* 6,p. «86.
igoG. Ampuluiu cbikikhsis Germain, Stem. nt. îoolo^tfiw i{( FiiiaM, Wlll
(fguré).
Les quatre échantillons rapportés par M, Dupebthuis sont bien sem-
blables à ce ai recueillis dansteBasCiiaripar M. Ligoin ctsurlesqneb j'ai
établi mon espèce. Leur test est mince, un peu fragile, d'uuvei-t olive lavé
derougeâtre, finement strié. Haut., kh miliim. 1/9; diam . 38mil]im.i/9;
— haut, de l'ouverlnre, 3A millimètres; dîam., 18 miilim. i/a-19 milli-
mètres.
<" Comme d«ns DIS note précédente, je renvoie, pour le» espècosdéji «ignal^,
i la fage du BiiUêtâi, oii le lecteur trouvera leK indieatians bibliographiifues indis-
pensables.
ib.Google
173 -
A««phalca.
(Jnio (NoDDLiiu) ESSOBNjis Giaper.
iHH5. Urio iMOMsu Cbiper. BulUt. toc. looiog. Fitmct, X, p. AOt , pi.
%. 8-9.
iljgo. Uhio umkns» Piétel, Coneh. Sam., I[l, p. iSfl.
1900. NoacLiBii ISMIN1I9 Simpwn, Proctti. unit. tlat. nafioH. Vhmwh, X!
Trois ëdiontillons bien t;|Hqaes, maie de taille beanGoup ploa biUe.
Ils cooBlituent UDe variélé mliior. Le lest «it raÏDce, l%er, reconvert par
un épidémie marroa brillaot, orné de rayons élroîts, vn-t émeraude.- sur-
tout nombreux posîérieuremeDl. Les sommets sont parfois garnis de forts
tubercules; nacre bien irisée, orangée. Long., s6-33 millimètres; larg.,
30-a3 millimètres; épais, max. , 11-1 5 millimètres.
M. DoFiRTHtis a aussi rapporté trais valves dépareillées d'un Uaio de la
série des Nodularia que leur mauvais état de conservntion ne permet pas
de déterminer spédfîqnemenE.
Spitba (Leptospithi) Chaizura Rang.
(835. AnoMRTi CHiiiiiiti Rang, Acéph. Sénégal, in Nom. Ann. Ututum, p.ti,
pl. XXVIII el XXIX.
i85i. MiRoAiOR (Andborti) CtiiiiiHi Loi, Sifnopiù oj fimin, p-Ag.
1870. Hiuiion (Ahobouti) CuiitiiSi Les, Synopiit «/Naïdti, p. 79.
1H76. Smtbi Cuiiiiisi Giessin, in Martini et CliemniU, ConthsI. Cabimt; Aitu-
doDt.; p. 187, Taf., LXIII, Tig. d-h.
1886. SpiTii Chiiiu» JouMeaume, Mrm. loe. xcologiqu* Franc», Xi, p. Iigo.
1900. Spitsa CaiiziiHi Simpson, iVmW. unit. ilat. nation, Mutéum,Wlt,
p. 896.
igo5. Sriiai CaiiiiiHi Germiiu, fitiJblin UiMMint hitl. nalur. Airii, XI, n* 5,
p. 33o.
Cinq exemi^aires en parfait état de conservation. Leur épidémie est in-
tact, d'nn beau vert émmude sombre, très brillant; sommets éro8&; stries
d'accroissement (oriea et irrégulières; nacre d'an rose violacé vif. Loag.,
56m3iimèlres; larg., 35 mSlimèlres; épais, mai., 99 millimètres.
Un échantillon, n'ayant que 17 millimètres d'épaisseur maiimum |>our
55 millimèlres de longueur et Sa millimèlres de lai^ur, constitue une
variété aomprw» nov. var.
SplTSi (LePTOSPITHA) Bol'BGUIGKlTI.
188Ô. Snthi BonasniSMiTi Ancey, ùt Bourguignat, £^. hmewIIh, gam-. ntmv.
Oi^stnaré il Tiing»mlui, p. 11 et 1 A.
ib. Google
— 171 —
Spitrelu BomaniGNiTi Ancey, Bullet. loc. malaeabg. Franc», IV, p. 968.
Smtbii,u BoDiGCiSNiTi BouTguignat, MtlUuqn»* AJn^K* éqnatmrMt; mtr*
1889. p. 197, id. ¥111,% i-«.
Spithelu Bloteti Boiirguignat, foc. cit., p. igS, [d. VIII, 6g. 3.
i8Bg. Smtbilu sNTintMims Bmirg(i%nat, bc. «>!., p. 19g, pL VIS, Gg. (.
SfiTHi (SriTHit,LA)BoDRQi]ia»Ti Soùth , ;4nn. mag. imI. hitttrf;6'téne;
X, p. ■»&.
SfiS. Snmi Blotri Uarieu, BmcMu Wm^lk Ort.-^/^, p. alg.
.898. SpiTei WiBLiEiGi var, spiTBuLirauiie HarUns, Uc. cit., p. aASiTaf-Vll,
fig. .8.
gon. SrmA Wiaunei w. BocMniemn ffim[aoD, /WiMt. imA. *(«<«« imtioH.
«««un.XXII.p. 898.
904. L«T(w»TSi ■PiTBDLirDiHM d« Rochebruuc at Gernwin, tf«h>. 3ae. nw-
Jc^fiM il* FnuKa, XVII, p. «5.
I^es types des espèces de Bodioujcnit, déposés an Mua^m d'hittotre
naUirelie de Paris, monlreat l'absolue nécessité de réunir les ^. Bmirgm-
gttad, Sp. Bloj/eti et Sp. ^tuKuiybrmit. On ne saurait voir, entre cea pré-
tendues espèces, d'aalre dilTéreace que la taille plus on m<»na grande, le
Sp. BowgytgtmA étant la forme la plus petite et le S^. tpaûtulifonmt la
forme la pins gnmde.
Les trois eiouplaires envoyés par M. DnpuTsm sont en exceUent état;
il* pMsèdflBt nn éfùdemied'nnrmu trèasomfan, presque nsn*, piMint wi
ronge de rouille vers les r^ons antérieure et poatérienra-, let sommets
sont excoriés; les vrirnspeentes, qimqiH nédiocment épaùses , toat în^
gaiement ^éss; enfin la nacra est bleoe ob nmaonée. Long, nui., 6t-
6&-69 millimètres; haut, mai., 3a-34-38 mSlimètres; ^pdssenr maû-
mum, 91 millim. 1/9 39-gà millimèlres.
U. Chbvalus a recnôlti, dans le lit du C<dinibiae (Soudan français),
une très bdie variété malw de cette espèce.
SPITHI (LlPTMPlTBi) UCDSTBIS SimpSOD.
i8(j&. Spitii Awan B<iurn»igMl , â> Aowry, MémtîrM tôt, sêtUgiftu traiiet , Vil ,
p. >3i,%.7(%i)rëp.a8<).
1S98. Spit» Amm» Uarteae, &*dwfl* WMA. thu-Afi^. p. ^i^.
1900. SuTai LMDiTiis SinysoD, /VocW. «ail. «lotn mrii. MuMum, ULU,
p. 696.
Espèce extrêmement voisine, si toutefois elle est diflërente, AaSpodutBf»ir-
guiguati Bourg. ËHe n'en constitue, fort probablement, qu'âne variété
major, mais il faudrait des matériaux plus considéraUes pour trancber la
queslbn définitivement.
Les exempUÎFes recueiKis par M. fi«i<ULT«iM o«t penk leur ^dame :
leur test est épais, très foriemenleQnWé, orme dâ 11
ib. Google
_ 175 —
irfgidîèrw. Nmk jmue raugettra, lU peu unmoiiée, très fi^temeot irisée.
Impressions musctilsin» profondes. Sommels bien tiaiilanU. LoDguwr
maùnHUB i Jy-Sfr-SS-Sg miUimètrat ; Urgeur maximum : àZ-h6~h-j-
kg m^u^m; ^Miiseur iBoxiiniuD : s3-b4-s6-b6 milUmëtres.
Hdtb^ tmoniTk Somtby.
I9«A, MuTiu tiwviTATi Germnin, Bulhtin Mtuium hUl. natvr. Parti, XII, n*i,
p. 56.
ti jeaam ne meuiiint que 68 millimilnB de Iob^mut
snr iSmilKmètrMdilu-gearet iS milkmètrai d'^HÙMcor »
(est M neranrt i'aa épiàenut vert éntanode.
Variété ourta Germain, nov. var. (6g. 6).
Fig- 6. — Mmttla oi^tMol* Sow. var. eurta Gannaïn,
1/3 de in grandeur ualureDc.
Coquille de forme beaucoup moins allouée, ne mesuraDt que 99 mïlli-
miitm dt loa^Mar poor ane Jargeur de A t ■îffintoBa «t oie riipHMiur
mcdsim da «6 BÎIlimilics. 1W ncovrert d'ao épideniM wert4nenui<ie,
«Mr«n votaÎK^ du sMBiMts, pltia sombra «t pMHiilMibniBn»[,vH«
h bard iuRriMT. L'intérieur des nlves est ond d'uae aaere tris îrisée,
d>Hi mm Mwwpaw dair, iwnnt au bin ««rs les bords.
DeSCBIPTIOK SAMMAinB fiX LA COLLSCTIO-t AuGHaTt BoCBK
n- NoTKB BiotiAPHtans aoR son doniiK,
PU M. Ed. BoKNn.
Le a5 octobre dernier est décédé à Autun, à l'Age de 78 sas, Aagusle
Roche, eoiTespoodant du Muséum, officier de flnstruetioo publique; Bavait
réuni une importante collection de v^étaux sQicinâi du penno-carbonitÈre
ib. Google
— 176 -
des environs d'Autnu qu'il a, par disposiliou teslnmentaire, léguée au
Magéam.
Celte coileclion, entrée récemment dans les galeries de Botanique, se
compose de près d'un millier d'échantillons de tiges, écorces, racines, radi-
celles, etc., siliciflëes, de dimensioDs variées, sciés et polis sur Tune des
faces et quelquefois sur les deux; ils proviennent, pour la majeure paràe,
des localités dites Champ de la Juêliee et les EepargoUes (permien), aujour-
d'hui à peu près complètement épuisées, et de celles îîEtnol et VaroUu
(ciUm); la série des Ptaronius est remarquahle, tant par le nomhre que
par le choix et la taille de certains échantillons; les AriAropyitu, DipUtlabU,
Dielyoxi/lon , Palaoxyhn, Sigillaria, Cordaïtei, Calamodendron , Myelt^
lerii, etc., sont généralement représentés par de nombreux spéùmens qui
p^metlent de suivre et d'étudier une même espèce à ses diiFérents étals de
dévdoppement.
Les préparations microscopiques, au nombi-e d'environ i,5oo, sont
classées dans ji boites, munies chacune d'un catalogue; celle autre partie
delà collection, non moins intéressanic que la précédente, la com[^te
avantageusement en montrant la structure des i-scines, radicelles, bois,
écorce,houigeons, cicatrices foliaires, pollens, sporanges, spores, etc., des
plantes permoM»rhonifères; on y trouve, en outro, une importante séné de
préparations de houille, anltiracilc, lignites, bogheads, tonrbe, cannds
de diiïérenls pays, bactéries et microorganisme de la houille et des copro-
lîthesd'lgomay; eoGu plusieurs échantillons représentent les types décrits
ou figurés par 6. Renault et par M. C.-E. Bertrand.
Nous compléterons cet aperçu très sommaire de la collection par quel-
ques renseignements''' biographiques sur son auteur :
Auguste Roche était né le 9 avril 1 897, k Braisne-sur-VesIe (Aisne) ; il
fit ses études sous la direction de son père qni , après avoir été professeur
k Saiute-Barbe, était venu diriger à Festieux (Aisne) un externat dejennes
gens; mais, en i84o. Roche père devaiu veuf, s'étant remarié, le jeune
Auguste Roche dut quitter sa famille et se suffire à lui-même; il débuta
dans le commerce à Chauny, puis vint, en i8kfi, terminer son apprentis-
sage commercial à Paris.
&i i85i, il acquérait, il Autun, une maison de nouveautés et, l'année
Huivanle, il se mariait dans cette même ville; quelques années {dus tard
(i855), il abandonnait sa maison de commerce et, sur le conseil de son
beau-frèro, iogéuieiir des mines, essayait de montei' au Galuzot, près de
Honlceaa-les Mines, une uune pour l'exploitation des schistes bitumineux
'') Cos renseignements rant emprunté!, pour ta plupart, i une btugraphle très
romplète publia dans le« Jlfem. 4e la Soe. d'hiit. wU. ir,4iKHn (XIX, 19«6) par
mon excellent confrère et ami , U. le U'' GilIoL
ib. Google
— 177 —
«t la production des huiles de scbistea ; mais la eoncessioa, Irt^ pauvre en
minerai, ne rendit pu aux espérances qu'die avait tout d'abord fait
coDcevoir, «t, après quatre ans d'esuis, Rodie dut abandonner son usine;
c'est aion qu'il rqxit, d'abord comme directeur-gérant, puis à partir de
i8$&, comme direeteur-propiiëtaire, une unne de mtoe nature exploitée i
Igomay (Saâne-elJjoire) par une sociëtë autunoise.
Mentionnons, sans y insister, les perrectionnements introduits par
Bocbe dans l'eiploitation et ia disliUation des schistes permieiiB et la Intle
économiqoe qu'il essaya vainement de soutenir contre le pétrole améri-
cain , mais constatons que ce fut à Igomay qu'il fit ses débuts dans l'élude
de la paléontologie.
Ohservateur intdligent et sagace. Roche avait de très bonne henra re-
marqué les débris d'animaux et les fragments de plantes extraits de sa
concession par le pic du mioeor; il recueillit d'abord, à (ilre de simple
«nriosilé , les plus beaiu spécimens, et pins (srd, nue heareuse drcon-
slaoce l'ayant mis en rapport avec H. le professeur Gaodry, il les fit soi-
gneusement rechmiher pour les envoyer au Muséum.
Les découvertes paiéontologiqnes d'Auguste Soche ont été décrites et
hautemeat appréciées par MU. Gaadry, Vélain, Sauvages, Brocchi, dans
de savants mémoires , connus de tous les paléontologistes et qu'il nous suffit
de rappeler ici.
En i883, Aug. Roche, renonçant déSnitivemenl k l'industrie, vint se
lixer k Autnn pour y jouir paisît^emeut d'une modeste aisance laborieuse-
ment acquise; mais l'oisivelé ne pouvait satisfaire cette inteUigeoce active:
k Autan, Roche retroava Bernard Renault qu'il connaissait depuis long-
temps et qui venait chaque année y passer le temps des vacances; tdle fut
l'origine d'une amicale collaboration qni ne devait cesser qu'avec la mort
de notre regretté prédécesseur; au contact et sous l'influence de Renault,
Roche se prit d'une belle passion pour la paléo-botanique; pendant plus de
vingt ans, il explora en toutes saisons, avec une inlassable persévérance,
les localités penno-carbonilères des environs d'Autun, recueillant soigneu-
sement les fragments de végétaux silicifiés que le soc de la charrue ra-
menait à la surface du sol; bieutAt, ce r61e de ccdlecteur ne lui suffisant
|dns, il voulut étudier lui-même l'organisation de ces végétaux si curieux;
il installa donc un laboratoire dans l'une des pièces de son appartement et ,
k un Age ou tant d'autres anraient borné lenr ambition h vivre dans une
stérile inaction, il se fit lapidaire, micrograpbe, photographe, passant la
{dos grande partie de ses journées à tailler et polir le dur silex , b le ré-
duire eu plaques minces , à constitoer enfin cette belle collection qu'il des-
tinait au Muséum.
D*uae extrême modestie, Aug. Roche ne pensait que rarement k pnblier
luî-méme ses découvertes, mtùs il était heureux de les communiquer à
MH. Bertrand, Zeiller et surtout è son ami Renault; aussi (a mort de ce
ib. Google
— us -
denier (ifi octobre igoâ) filt«li« potar ttli lili dmll iJFUd, et li SndM^
dliiBltiire oàturdie d'Autaiâ l'ayaut [iri^ d'éatitft It luôgrapMe de «M r«>
grelin pr^ident^fimdatear, il eaOewM k oe pi«ui detoir tout sob tempt et
toutes en faeidtà; k pane aviil'il Mbe?^ d« tèAigO' M travEdl qtie U
|diime échapput à u meia iMiHlaat« et qti*il s'etidonnait i M>tl tour dans
l'éternel repoi(95octobi« igaS).
Re^ecbieaN eiécutiice des volonté de ma miri. M"' «euVe Roid» a
remis au Maaéam te> ih^eetioitB doilt d\i amit le dépM; nous le» ftvAn»
di^MM^ dans la galerie pnbliqu» de ImUmqne k cAtid de U b«UQ Ërirte de
préparations exécutées par BÔuttRl Renaalt , ksm^iaAt ainti la mémoto
de deux hommes qui furent lia d'une étroite amitié et qai,rnnetr«ilH,
ont contribué en progrè* de la p^éontAlogfie franQdM.
NoTB SUR Bas gpiDOTK 01 Cauf-Ras (ÀBiisa),
tAi M. LK LlEirtEHANTHIlOLOIlKL ktiài.
L'élude d'une épidote, Mtato|[née an i<^«irtoire da Moséum sou le»
numéros io3-7o3 et provenant des Pyrénées, m'a été confia pur M. A.
Ladtâi.
L'éctumtillon a été recueilli pat éé MVtnt dans le cirqne de Gamp-RM,
sitné anr le venant oêcideatid «t k proiimité de l'origine dn «mtrelbit <^i
s^jMre b valléede l'Oriège, iffliUMt de l'Ariè^. de la vallée 4e U Senoe,
affluent de l'Ande. 0« orque est bordé psr nn deui-cerde de bantt» ciiM»
(pic de Camp-Ras, 3,S5& mètres; rac Hant, ifikZ taètna; pic de Gufti-
sette) forment on immense «xtnBneir aa fond dnqoel est sitôé l'élMf^ de
Cette région éésf^éè est eonverle d'énormee blocs de roehets et déchi-
quetée par de nombreni ravins s'irradiant de l'étang , oà ils se jettent , vers
les hauteurs eAvirounantes (voir l'angle Sud-Ouest de la feoifle de QuiUan
an i9o,ocfo.ii*36A).
La région de Camp-Rai, placée k l^eiArdmité oMidestale dn tnasoif gra-
nitiqtie de Quérigot, est particnUèrement intéressante ^nr le géol<^e,
parce qu'elle permet d'observet le emlMt d'im granité émptit avec (me
poBiante série sédimentaire entiârement 'métamorphèée, et égdement
pour le mioérdogiste, parée qu'dle oflte une l^raiide ritdierae en ibinénmi
fllicat^B, tek que épidote grise, idocmsè 'bnetUaire grise, Igrmêl grosan-
laire brun, wollaslonite , diopùde, zéolites diverses, etc.
L'eDBemble des phéncmë&es d'exomorphitaie, qui nU moffifié si pro-
fondément les calcau^ paléoiol^ei en dotuwBt naissaoee à des minérna
nonveani et des phénomënes d'endomorpbisnie , qui ont traHsfonué stn'
ib. Google
— 179 —
cflrtBÏtu pointe !• roeb« éraptive dl»méme, «ont d^veWppéB en en bnix
mr nne gfraudioN MmUb; ils Hint décrite et «xpliqo^ dâni !• Builtlm de
h tara giolegique de Fraun, n*7i (t XI, tmaée» 1899-1900).
Ii'épidote de Câmp-jtu pri— âe l'a^ged d'une muie aùtaUiae co«i-
po§ëe de groopes de cristeiu paraHUei. C«i oriatatu uiit moaodiiiiqam ,
apl«tu roivut p, qui préwale un Mataairé, et Mxiéê nmiit l'arétepi',
diraedoQ de l'allongNiient.
Lee plaques minces, examinëea avee de forts grossisseiiiente, présentent,
Burtont dans les divages de la lone pK', de Dombreuses induiious allon-
gées avee bidies immobiles. Les vides existent entre les cristaux renferroenl
souvent de petite cristeux de dolomila.
Les ibrmae les plus communes observées sont :
A' (.00), p (001). «■ (io.), a'" (ioi). a* (îoS), o' (îo5). »•' (706).
La valeur des an^^ee est :
p<H 157* 3S'
i68'5i'
i5i'»7'
Les fragmente de cristeux détediés de la masse erietelline sont «paques,
de couleur grise, et donnent une ponssière blanche. Celle eoloratiou com-
parée i cdle des cristeux d'épidote verle du Tjrol, dont la tenoir en fer
est presque identique, parait anormale; % remarquer de jdus le pea de
netteté des cristeux, les multi^des indnsioDs et les nombreuses aigtànes
d'épidote qu'ils renferment, et surtoat les variatioas brusques de coloration
observées dans une même [dage, qui sont dues k des différences de eom-
position.
Les propriétés optiques sont cales qni caractérisent le groupe de
l'épidote :
PbiD des axes optiques perpendicnlaire h l'allongonent ph', et par suite
contenu dansf'; extinction k o degré dans la tone d'silongement, qni est
celle de symétrie; bissectrice aiguë négalire (»^), sensiblement parallMe à
l'arête k'g'.
La valeur des indices déterminée en lumière jaune par H. Gaubert,
assistant de minéralogie, est la suivante :
n, variable de i.7aoo i 1.7400
n. variable de 1,7149 A 1,7 ii3
n, variable de i,7iii3 à 1,7091
n,-n, lariable de <i.oo97 i 0,01 1 1
I V - 86* »9'
ib. Google
— 180 —
La détermination des indices a présenté certaines difficoltés dn fait qae
les [Jages minces donnent ies vaiùlions de bir^fringuice si fréquentes dans
répidote; lenr memre, par le comparateur Michd Lévy. s donné des va-
leurs légèrement supà-îeurei ii ia biréfringence dn qnartz (0,009) et com-
prises dans les limites données plus haut.
Densité : 3,3â&-, dureté compiùe entre 6 et 7.
Les rësoitats de l'analyse sont :
SiO*. 38,95
AIW 98,90
FrH)' 5.75
F«0 i,oB
CbO s«,8o
B!gO 0,35
HK) 1,90
ToTAi 99,75
Lee proportionB moléculaires sont :
SiO' 6,49
Al'O» + FeH)^. 3,16
FaO + C«0 -t- HgO i.»i
HK) i,o5
La particularité intéressante de l'épidote de Camp-Ras est sa bible
biréfringence, qui la rapproche de la dinozoïsite plutAt que de l'épidote
proprement dite.
ib. Google
BULLETIN
DO
MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE.
ANNÉE 1906. — N" U.
89' RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM.
PRÉSIDENCE DE M. EDMOND PERRIER,
DUBCTBDB DD HDSillM.
M. LE Phssideht dépose sur le bureau le fascicule du Suiletm
pour l'aunée 1906, coDleuant les communications faites dans ia
réuaion du 97 mars 1906.
CORRESPONDANCE.
M. Alluàu» nnuonce l'envoi de deux caisses de Colleclions desti-
nées au Muséum et provenant des régions que traverse le Nil Bleu,
COMMUNICATIONS.
DiCqVEMASE JOGÉ PAR CvFIEIl {l8l}5).
PAB M. E.-T. Hahv.
L'abbé Jacques-François Dicquemare, ne an Havre le 7 mars 1733 et
mort dans cette rahne ville le 39 mars 1789, astronome et loologiste, est
surtout connu dans l'histoire des sciences naturelles pour les cnrienses r^
ib. Google
clierches qu'il a si longtranps pooreaivies eurla physiolo^ des mollusques
marias , et des actioées eu particulier. Goalinuant les fammses expériences
de Tremblay sur l'hydre d'ean douce, il mettait Buccessivement en
éridence, notammeiit ea 1773 et 1773, les rflprodncUons oi^niques les
plus ioaltendues chez des animaui k la fois plus compleies et plus volumi-
neai.et les extraite de soa PorlefemUe, publiés dans le Journal de }Ag$iqiu,
excitaient ain^lièreœent l'attentioD de tous les lecteOrs de ce célèbre
recuàl.
La publicadou iat^rde du Porte/nillt , qui conteuait taot de curienaes
choses, était impatiemment attendue des savants et des philosophes. Le roi
lui-mâme s'y était iatéressé et avait ordonné qu'où fit les fonda néccMaires
pour imprimer ie texte et graver les planches de Dicquemare, et lorsque la
Révolution vint arrêter celle louable entreprise , Sellier avait exécuté un cer-
tain nombre de cuivres' d'une grande perfection.
Dicquemare mourut sur ces enlreiaites, à 67 ans, et ses manuscrits,
ses planches gravées, ses dessins passèrent entre les maina d'une nièce,
M"* Le Masson Le Goift, qui était depuis quelque temps déjji son âève et
sa collaboratrice. Pendant quinze ans, la légataire de l'ingénieux et habile
naluraUste attendît patiemment les moyens de faire enRn connaître l'œuvre
magistrale de son savant onde, dont elle avait aoignensement mis en
ordre les diverses parties. Enfin, le 17 frnetidor an xm (10 eepteiri>ra
i8o5), elle se décidait à entrer en rapport avec le HuBënm de Paris et
envoyait au directeur de notre établissement le lameui PortefeuilU conte-
nant les dessins et les mémoires inédits de l'abbé.
Le 9 A suivant (10 sept^nbre), Fourcroy donnait lecture a ses collègues
de la lettre que voici :
Honùaur le Directeur du Muiéum,
Atecla confiance et le respect qo'ÎDqiirent les membres du Muséum, j'use vous
|iréseoler les maauscritt et destins de feu l'abbé Dicquemare, sur les mollusques
et autres parties de l'bistoire oatarelle, pour prier ce docte corps d'en faire le
rapport. La philosophie, la profondeur el l'i^tcndus de ses camtoùuaneea aeroient
bien propres à m'inspirer des craintes, mais je me rassure, (icrsuadée qu'il «audra
bien oublier ceUe qui fait la présentation pour ne s'occuper que du naturaliste
dont las obsenrations ont été faites au bord de la mer, sur U mer, quelquefois
même au fond et souvent dans les roches bouleieraées par l'cflort impdtueui des
tempêtes.
J'û l'honneur d'être, dans les Molimens les plus respectueux, Monaieur le
Directeur du Muséum,
Votre très humble servante ,
Li Masson Li liOLrr.
Après qu'on eut pria raonaisBancâ de la lettre et de t'anvoi qu'elle onnon-
fait, il bit décidé que itradminjatratioa dérograut ponr œUe fois à aa oan-
ib. Google
— 183 —
tome, en conndérMion dn tHe de l'abbé Dicquoiun pour les proférés de
l'histoire natardlen . accepterait la proposition qni lui était faite.
Et iea profesatinre Lamarck et Cuvïer fnrent chargés de «faire un rapport
sur les cenvrea posthumes ^ du zoologiste havrais.
Le 3 vendémiaire an uv (a5 »aptembre), Cuvier donnait lecture à ses
collègues du rapport que je ti-snscrifi sur la minute écrite de sa main et ji
laqudle Lamarck a ajouté sa signature.
RlPPOSt À L'AuNltlil DM noKSSIOU DD HdsIdh D'aiSTaiII niTDIELLI,
3<i (niclidgrui uiifii Mpttnbn iId[ï).
Vous ivcz cl>3rgé M. Delamarck et moi de voiu faire un rapport sur U pvit-
JtuMi dt Vabbi Dieqaemare, touchant la publication duquel M"* Le Mbbwh de
GolTl loua a demandé tolre avis.
L'abbé Diequemare eal célèbre depuis longtemps parmi les Naturalistes par ses
découverte* nombreuiei et impartantei sur lea Animaui marins, fruits de ses obser-
latîons de trente années.
Les extraits qu'il en avait donnes dans le humai dt ^ynqut avaient inspiré le
plus grand intérêt, et l'ancien gouvernement lui -ivail foomi une partie dessacoai's
■KcessairSB pour une publicalîon complète. Il s'y disposait, loisque la mort le sur-
prit en 178g.
Beaucoup de planches étaient gravées, tous les dessina étaient làîla et les ma-
nuscrits à peu près en ordre. Tféanmoios la Révolution s empêche jusqu'i présent
M"' Le Manon, à qui il avait laissé son ouvrage, de le taire paraître.
Les savants désespéraient presque d'en jouir. Ils no pourront donc pas manquer
d'apprendre avet plainr la disposition où cette dame vous annonce âlre aujour-
d'hui de metUV enfin au jour les grands travaux de celui dont elle respecte la
ménuura comme celle d'un maître et d'un père , travaux auxquels elle a eoulribué
elle-mésne pendant plusieurs années en qualité d'élève de ce laborieux nalura-
lisle.
Le portefeuille de l'abbé Dicquemsre consiste dans une suite de mémoires sur
des objets très difTérens, quoique se rapportaus tous k l'histoire naturelle. Il ; a
des réflexions générales et métaphysiques sur la nature de l'homme, les principes
de les connaissances, les illusion* qui affectent ses sens, ainsi que sur la nature
des Animaux. Il y a des descriptions de quelques Animaux vertébrés, comme le
Phoque, le Marsouin et quelques Poissons. Mais la partie la plus étendue et
sans contredit la plus précieuse est celle qui concerne les Animaux marins sans
vertèbres. C'est à ce genre de recherclies que l'abbé Dicquemsre avait pour ainn
dire consacré sa vie. Û n'épargnait aucun soin, ÎI ne reduntaîl aucun danger pour
satisfaire sa curiosité. Plusieurs fui* il s'e*t exposé aux tempêtes et aux écueils,
pour observer ces êtres singuliers dans les lieux mêmes de leur séjour habituel;
ausn B't-il été récompensé par les laits les plus neufs et les plus remarquables.
On connaît en partie ceux que lui ont Iburnis les Actiniei ou Antmoiwi de mer
e( la force de reproduction qu'il leur a découverte, force qui n'est guère moins
grande que celle du Potyp» d'tau douce, mais qui se trouvant 4 ce degré dans un
Animal beaucoup [dus composé et d'une taille beaucoup [dus considérable est sans
ib. Google
— 184 —
coatrediL aiun beaucoup pliu éloDtiaDte. Ce qu'il * remarqua tur lee maure des
Anémones de mer cl sur leurs eq>ète8,le ddlail avec lequel il décrit et caraclériie
CCS demièrM, l'eilrÉme senaibililé qu'elles lui oal fait voir poui les chBogemeuï
future du tams, ne seront pu moioa inUresaanta pour les naluraliatei st le« pbf-
sicieng que leur repruductiou l'a été pour les phyiiologigtee.
11 les représente dans i5 planches In-folio, Bupérieuremeat gravées par Sel-
lier. Gomme noua avons eu occasion de voir en vie pluiieure de ces animaui,
nous pouvons garantir l'eiactilude de leure Gfrures.
Seise autres planches sont consacrées am MiduMi ou Orlûi dt mtr, parmi les-
quelles est compris le Bhiiotlame. L'abbé Dicquemare a décrit pour la première
fois pjusieura espèces très jolies par tes forme* et pur les couleura, qui feront
sûrement grand plai^r aux naturdistes.
L'Buitre fait A elle seule l'objet d'un long mémoire et de six planches. L'abbé
Dicquemare a voulu venger cet anima], ordinairement atléf^aé comme eiem[dede
stupidité, comme l'un des derniers degrés de l'échelle des êtres animés. Et, en
effet, la découverte sur la sensibilité de l'Huttre, sur l'art avec lequd die sait
former sa coquille, en réparer les brèches et se défendre contre les Animani qui
la percent, enfin sur «a faculté de changer de place, des faits extrêmement
ruiieni et bien propres 1 détruire les Tausses idées que tant de rairanneura peu
instruits ne cessent de reprodnire pour soutenir de vains systèmes.
Il considère aussi l'Huître en sa qualité d'objet utile, traite i fond la manière
la plua profitable de la pêcher et de la parquer et propose des réglementa
propres à rendre celte branche d'mdustrie de plus eu plus avantageuse, en pré-
venant les pertes et la destruction, suites de l'ignorance de ceai qui s'en oc-
La même exactitude, la même rirbesse eu faits intéressants et nouveaux se
retrouve dans ce que l'abbé Dicquemare a écrit sur les Limacet ih mer, dont il a
découvert plusieurs belles espèces, aur les di^n-enla F«riqui percent les bois placés
sous les eaux, et qui sont si dangereux pour les digues et pour les vaisseaux, sur
plusieurs autres Vers articulés, curîeiii par Icure formes ou leure coulcure ou
remarquables par leurs habitudes.
En un mot, ce recueil d'observalians nous parait à la fais inlinimcnt précieux
pour les naturalistes cl fait pour intéresser toutes les classes de lecteurs. Noua
pensons qu'on ne peut savoir trop de gré k H'^ Le Masson des soins qu'elle a pris
pour achever do le mettre en ordre et que la quantité de belles planchée dont
elle possède les cuivres en faciJitant cett» publication , ajoute beaucoup au prix de
ou manuscrit.
La seule chose qui nous paraisse à désirer, c'est qu'un naturaliste, au fait de
la nomenclature, ajoute è l'ouvrage les noms systématiques an moyen desquds les
Animaux dont il j est question pourront être reconnus sur le champ par tous les
snvans de l'Europe. Cette addition est , an plus , l'aETaire de quelques instans et il
n os l personne de vous qui no s'en cliar^e volontiere, pour donner k ce bel ou-
vrage toute l'utilité dont il est susceptible.
Dans la confiance «ù nous sommes que l'Assemblée partagera notre manière de
voir, nous l'invitons A témcùgner son sentiment à H"* Le Masson t
celte dame de la communication qu'elle nous a donnée d'un ouvrage a
stmctif fl aussi întérn-sant.
ib. Google
— 185 —
Un exeinpisii>e de la notice de Cnvicr fiit remis h M"' Le Masson le
GoUt avec §e8 manugcrîts , et une note de Jacques Thntiin noua apprend
qae deui autres copies certifiées ont été délivt^ le a& septembre 181 1.
Il s'agissait probablemenl de qudques tentatives auprès d'un Miteiti'.
Quoi qu'il en Hoit.lesfrais que devait entrataer la gravure de Saplancfaeii
demeurées manuscriteB. le tirage des cuivres lermioés, l'impression du
texte, etc., obligèrent k ajourner encore une pnblicatioa onéreuse, qui
n'avait déjà plus qu'un intérêt hislorique et artistique, et l'œuvre écrite de
Dicqnemare, l'ceavre gravée de Sellier étaient encore inédites entre les
mains de M"* Le Masson le Golfl au moment de sa mort.
Ces documents appartiennent aujourd'hui ï la Bibliothèque de Rouen
et portent les n" 978 et gyA du catalogue des manuscrits de ce riche éta-
blissement. Ils comprennent, d'nne part, 88/1 pages et gi3 feuillets de
lente, et de l'antre "86 dessins d'histoire naturelle avec 84 planches gra-
vées sur ces dessins". On y a joint les portraits de Dicqnemare et de
M'" Le Masson Le Goift et six diplômes décernés & Dicqnemare de 1777 k
1789 par des académies et sociétés savantes de l'étrai^er'''.
Sun LIS C11VSTACK8 DBCiPODBS MAIlInS
nBcvsiuis piji M. Grofel eh Màbuitanie,
PAI M. E.-L. BoDTlEH.
Au cours de sa campagne effectuée en i<|o5 et en 1906 sur la cAte de
Mauritanie, dans les parages du banc d'Ai^in, M. Gmvel a recueilli un
o^rlain nombre de CrusUcés décapodes dont il ne sera pas sans intérêt de
<liihuer la liste. Car cette station n'a pas été explorée scienliBquement jus-
qu'ici, et comme elle se trouve située entre deux autres mieux connues,
le Maroc et la Sén^anibie, on peut trouver dans l'étude de sa faune les
moyens de ûier l'extension vers le Nord de certaines espèces tropicales et
celle vers le Sud d'autres espèces des régions tempérées.
MACROtiBEB. — Cette petite collection ne renferme que quatre espèn^ de
Macroures : deux Pénéides et deux Palinurides.
IjPS deux Pénéides sont notre Penaeut eitramota Risso et une esp^e
plus particulièn>ineiit américaine le P. branilieiuix Latr. La première esp^e
a élé recueillie vers le sud jusqu'il Benguela (Osi)rio) et la seconde vei-s le
noni jusqu'il Rufisque (Miers).
C Cf. Calatogue géaéml drt mmiattrtlt in Hihliolhî-ijHft puhliqiin Jr FraurF.
RtmfH, t. I, p. 9^-9^5. Pari», i88(>, iii-8°.
ib. Google
— 186 —
Les deux Paiinnrides »oat la Langouste commune, Paiitmnu vttigaris
Ijitr. , qu'on n'avait paa encore aigiudée aussi l(ûit vers le Sud ; et la Lan-
gouste royale Panulinu re^iu» Brito Capello qui parait commune aux Iles
du Cap Vert (Brito Capeilo, Bouvier) et qu'on retrouve aux Canaries
(Bouvier).
Anohoubeb. — Les Anomoures comprennent quatre espèces de Pagu-
ridé* : deux espèces tropicales , le Pagurus granulimanut Miers et le Peiro-
chirus pastulatia Edw., jusqu'ici inconnus l'un et l'antre au Nord dn
Sénégal; une espèce plutAt propre aux mers tempérées, notre Paguna ar-
rotor Herbst {Pagurm striaius Aucl.), déjà signalé an Sf^n%al et aux Iles
du Cap-Vert, et une petite espèce nonvdie, le Pagvrùtes maurtUmim,
dont la.diagnose est la suivante :
Saillie rostrale. obtuse, une paire de dents très saillsnles sur le front
entre les pédoncules oculaires et les antennes ; écailles ophtalmiques quadri-
dentéea, pédoncules oculaires un peu dilata en avant, présentant relati-
vement aux pédoncules antennaires et antennulaires étendus les rapports
Fîg. 1 . — Paguritu
de longueur indiqués dans la ligure ci-joinle (fig. i). Les écailles anten-
naires atteigneat presqne le milieu du dernier arUcle des pédoncules ; elles
se terminent par une pointe irr^lièrement biâde et préseDleot deux
jolies ilenls aiguës sur chacun de leurs bords. Pattes antérieures assez sem-
blables àcelWduP. Aûpt'i^Edw. et Bouv.,maisahsolument couvertes, sur
la face supérieure des doigts, de tubercules obtus, le reste de ta face pal-
ib. Google
— 187 —
mure correapMcbato n'ayant que des tofacrcules éfMs et mbaigOB. Une
paire de pattes ambulatoires (l'antérieure sans doute) avec one rangée de
5 forts dentkolee sor le bord supërienr dn carpe, et de 9 ou lo sur le
propodite; l'autre inenne: toutes deux eitrémonent vdnes, i doigts
l^rèrement fim courts que dans le P. ki^iduê. Se rapproche surtout de
cette dernière espèce dont elle se distingue par lea csrsctères prëcilës. Un
mile adulte dont le céphidothorax mesure 7 miliimètrea de longueur. Pris
an largv de Novak chott, par i6-9à mètres de fond.
BucHTLiES. — Les Brachyures sout représentés par quatre espèces :
Un Leneosien, la Philyra laevidortalit Miers, connue an Sën^al (Mûrs)
etani lies du Cap- Vert (A. Milne-Edwards et E.-L. Bonvier);
Un Maiadé, le Maja iqumado Latr., qu'on ne connaisgail pag au Sud
de M<^ador, et trois Ocypodidés : VOct/poda hijipeus OL, qui est répandu
depuis la M^iterraaée jusqu'à l'Afrique tropicale; l'O. ajneana deMan,
qui ne semblait pas remonter au Nord du Sénégal, et YVca [Gelaiimus)
Tangeri Eydooi, qui se trouve dans l'AUantique depuis le Sud dn Portugal
jusqu'à Angola. Cette dernière espèce, si remarquable par ses pinces longues
et énormes, pullule dans la baie Cansanda (baie du Lévrier).
On voit que cette petite «élection ne manque pas d'intérêt. M. Gmvel
se propose de l'enrichir uhérieuremeni par des recherches plus appro-
fondies.
SOK LES IsOPOBBS Bl l'sZPÉDITIOII fKUlÇÀtKB À«TÂKTt<}VE,
PAB M"* HaRRIBT H1CHAHD8ON.
Remis i l'auteur de eetle note par M. le professeur Bouvier, les Crustacés
isopodes recueillis dans les régions antarctiques (Iles Wsndcd, Ile Wencke,
baie des Flandres) par M. Jean Charcot, avec le concours de M. Tnrquet,
ont fourni i3 espèces, dont plusieurs sont nouvelles pour la science et ont
nécessité l'établissement de qudques genres nouveaux.
CaiLiriaBS. — Le Paratanaù antarcticat Hodgs. est très commun dans
ces r^ooB. Avec le P. dimorphut Bedd. , l'auteur le place dans le genre
nouveau Nolatanait qui se disûngne essentiellement des Paratanaù par ses
gnathopodes fort différents dans les deux sexes.
FLiBELuriais. — Dans ce groupe, la bmille dea Gnathidés a pour re-
présentant la Gnalkia aniarctiea Studer que l'auteur identifie avec la G.polarû
HodgB. La famdle des j%û{éi offre une espèce nouvelle, V^a etutralh,
qui se rapproche surtout de YM. magniJUa Dana dont elle diS^ par l'ab-
sence de saillie sur le propodile des pattes des trois paires antérieures, par
ib. Google
— 188 —
Ms antennes pins loi^ues , l'endopodite plus lai^ de ses uropodes et l'ar-
i-aagement différent dé ses tadies.
Les Spbéromidés ont pour représenianls le Plakarihrium puitclaliMmum
Preff. et la Cymodoeella egr^ia Cbill.
A la famille des Sérolidés appartiennent la SerolàpoHia PfelT. et une es-
pèce nonvdle , la S. Bouvieri. Cette dernière se distingne de la S. Pagentie-
eheri Pfe?. par la pointe m^aoe, beanconp plus longue, da bord
aniàienr de la t^te. par le tubereule E^inifonne du i" et du 3* artidc
des autennules , du 9' et du 3' article des antennes, par la présence dans
la partie postérieure de la (Ate de deux tubercules qui recouvrent eu
partie 1rs yeux , par les ang^ lat^ro-posl^rieurs , airondis et épais , des
segments ihoraciques, par la fusion dorade médiane des deux derniers
segments thoraciques et du premier abdominal, par le tubercide spini-
forme saillant qui surplombe le bord anl^îeur de iéchsDcmre terminale du
dernier segment de l'abdomen.
ViLnFfcRKS. — La iâmille des Idotéidés a pour représentaut une espèce
Doovdle, le Glt/ptom>lu* aeutui, espèce géante qui se distingue du G. an-
larclieut Eights par le protongement aigu qui termine l'abdomen et l'eio-
podite des nropodes, et par son corps qui est près de deux fois aussi long
que large. Certains exemplaires peuvent atteindre 1 o centimètres de Ion-
gnenr.
AsBLLOTES. — Dans la bmille des Janiridës prennent place le Noituelhis
austnUit Hodgs. et VEdias Turqvtti, petite espèce de 5 miUimàtres, cinq
fois aussi longue que large, qui est le type d'un genre nouveau et d'une
espèce nouvelle. La diagnose du genre Ecliai est la saivante : t^te uns
rostre; à bord aolérieur formant une saillie triangulaire entre la base des
autennules; yeux grands, composés , dorsalement situés près des bords lal^
raux; autennules n'atteignant pas le 5* article des antennes, qui sont
courtes et à fouet multi-articulé. S^ments thoraciques subëgaux; sè-
ment terminal du corps plus long que large, avec un petit lobe sur le boni
postérieur. Uropodes [dus courts que l'abdomen , leur endopodite ovalaîre
et deux fois aussi long que l'exopodite. Pattes de la première paire subché-
liformes, les autres ambulatoires. A son an^ inlemenlistal, le pédoncule
des pléopodes antérieurs du mAle présente une saîUîe fort longue et étroite.
I«s Munnidés nous oBrenl de nombreux spé«imens de l'Halùicrù australi»
Hodgs. , et les types de deux genres nouveaux formant deux espèces non-
vdle, l'Anfiiu Chareoli et l'^Htlrtmuniuiantarcri'en, l'une et l'autre blanches,
petites, ovalaires et mesurant 3 millimètres de langueur.
Par la forme des pléopodes. antérieurs du mâle, le genre Atutrimumui se
rapproche des Paratiuinna et des Ptewmgonium; mais il diffère du premier
par sa t^le antérieurement déponrvne de lobes saîtlsnts et par ses uropodes
ib. Google
— 189 —
«mples, du second par ce dernier caractère et par la présence sur les bords
latéraux de saîUies pédonealifonnes porlaat les yeoi.
Quant an genre Antiat, il est caractérisé par la diagnose snîvanle : corps
couvert d'4pines pilifonnes; tête pr^dongée en avant par deui lobes que
sépare une encoche profonde; angles latéro-aolérieurs prolon^ en lobes
étroits; anteonules (î antennes courtes, les premières s'étendant jusqu'au
bord antérieur du i" segm«it tboracique, les secondes jusqu'à cdui
du 9*. Les quatre premiers «f^ents thoraciques subé^ux, lougs et
larges; les trois derniers mesuraot k peu près la moitié de la longueur
des précédents et diminuant de largeur en allant vers l'abdomen; le bout
postérieur de ce dentier avec un grand lobe médian arrondi. Un^odes h
deux branches, aussi longs que l'abdomeu et assez lorlneni. Pattes aalé-
rieures préhensiles et fortes, cdies des six autres paires courtes et ambula-
toires. Pléopodes aolérieurs du mAle sans expansiou ni saUlie terminale.
Somme toute, cbes les Isopodes comme dans la plupart des autres
groupes, la faune antarctique se distingue par la multiplicité des formes
apéeialea et par les dimeasions titanesques de certaiaes d'entre elles.
Dmsckiptioii d'bnb noarsuM sspbcb de Phonrvusa
néconrsKTB àb FovTi-Daioy Pit M, A. CasvnisH,
PAi M. E. Sinon.
M. le professeur Bouvier a bien voulu me communiquer une très grosse
Mygale d'espèce nouvelle, rapportée tout récemment du Fouta-Djaloii par
M. A. Chevalier; cette Mygale, qui rivalise pour la taille avec les Latio-
dora et Theraphoia de l'Amérique du Sud , est jusqu'ici le géant du groupe
pour la faune africaine.
Les plus grosses espèces africaines connues rentrent dans le genre hy*-
teroerales, cdie-ci appartient an genre Phoneyma (seiuu tirietn), qui ne
renfermait jusqu'ici que des espèces de taille inférieure.
Phoneriua Chevalierl sp. nov.
9 Cephalothorai long., 3» millim.; iiL, 39 millim. AIhI. lang., &7 millim.
Pedes 1' paris long., 83,5; Pedes a' paris long., 71,5. Pcdea 3' paris lung.,
68,5; Pede» U' paris long. 83,i. Ceplialotlioni humilis, fere niger, breviter et
rrebrp cervino-pubesrcns, fovea tlioracica profunda sed tcnui, fcre sulciformi ,
ïalde procurva, tubcre ocutorum non multa latiore. Tuber oeulorum parum
ronveiuin. Oeuli parri, iater ne diaUntus. Abdoroeo magniuu, ruseum, brevilvr
ccnino-pubesceas, mamillse nigrac nigru-velutiDae , Buperiori»! articulis trini^
inlor waubaequis. Clielac,ij[ernum pedcsque nigricantia,p«leii hrcvitûr cincrmi-
cervino pubescontes, parer sat longe sed parce fulvo-hirsuti.
ib.Google
— 190 —
A P. Btlmtdaaa Karacb et AnUltfi E. Sira. diff«rt magnitudiae multo majore,
pedibus einereo- (haud ruliro-) pubescentibus, parte uphaUca huiniliore Tere
plana , fovea tboracica teniiiore 1ère sidciforaii , orulis minorilius inter tu distan-
tîoribuB, et praeeertini sifrillis poslicis sleroî, parvis, longia el obliquis, ■ Kse
quam ad marginern miillo remotioribus.
Note sua debi sspècss âdstràlieshes de Bostetcbideb
ÀPPÀtTEItÀIlT AU GENBE XyLOBOBCA,
PAR M. P. Lbbne.
[« genre Xyloboiea Lan. ''' a été établi ponr nn certain nombre d'<»-
pèces auBlreliennes du groupe des Xylopertha , earactérisées princtpalnnenl
par une confonnation toute particulière dea tibias antérieure. Ghei ces
latecteK, te dimorphisme seiuel esl des p)ni aceentuéB. On cd a décrit
jusqu'ici cinq formes spécifiquee 9<*' et trois formes c7'*', mali la con-
cordance des seies ua pu être donnée que dans un seul cas (X. myt-
tica Blackb.). La présente note a pour objet de faire connaître un type
nouveau de sexe (S dont tes collections du Muséum viennent de s'enricbir
grâce à la générosité de M. lecapitaineFemand de Beaucbéne , et de signa-
ler l'existence d'autres fonnea affines venant se grouper dans son voisi-
nage immédiat.
X^loboMtk dooiaa nov. sp. ( (J).
Longueur: 3 miUim. a. Mlongé, r^ulièrement parallèle, â peine élargi
en arrière. Télé, parUe postérieure du prothorax et poitrine brun foncé;
moitié antérieure du prothorax, él y très et abdomen d'un roux brunâtre
avec la base des élytres plus claire ; antennes , cuisses et tarses roux , tibias
bruns.
Front sillonné iongîtndtnalement au milieu , brillant et presque lisse
sur le disque, fortement et derisément ponctué- rugueux sur les cdtés, sa
pubescence insensible, peu dense et extrêmement courte; suture ironto-
clypéale 1res fïae sur les cAtés où elle est fortement arquée, fortemuit en-
foncée et fovéoliforme ru milieu. Épistome glabi-e, lioement ponctué, fai-
blement échancré au bord antérieur, k l'insertion du labre. Mandibules
toutes deux pointues au sommet. Yeux assez gros , médiocrement déUcbés
''I Cf. P. Leskb, nevision des Coléoptères de la famille des Bostr^chides,
h' mi^moire (in ^nn. Soe. «ni. Fr, [1900], p. 564).
(*' X. elongalula Mac Leay, X. gemma La^oc, X. Ltai Lesni', X. hirlienllii
Blackbum, X mytlica BlacLbum.
"! X. hiMpinoia Mar. l'eay, X. eanina Blarkliurn, .V. mytlica BlaRkburn.
ib.Google
des tempes en uri^. Anleuues de lo articles, les artidei 3^ réonie mm
longs que le i" article de la massue.
Prothorax snbcarré, très l^rement échsacré an bord antérieur, les
angles antérieurs armés chacun d'une dent nncioée. les cAtés U^èrement
srqu&, les an^^es postérieurs arrondis; maiimum de largeur du prolhorax
sitné vers le milieu. Aire postérieure du pronotum rApeusement et peu
densément ponctuée an mdieu , la ponctuation des cdtà étant extrémcmoit
fine fll nuUÔnent rApeuse.
Écusson petit, traosverse, peu brillant.
Ûylrea régnliërement cylindriques, offrant, sur leur r^on dorsale,
une pubescence éptree très fine et uitrémemenl courte, fa peine sensiUei
sculpture de la même r^on ayant une tendance k former des rides truu-
versales et composée de points enfoncés assez denses et asseï forts dout
les intervalles sont occupés par de petits r^eb papillifomies surbaissé: ,
perfor^^ chacun d'un très lin point enfoncé. Ces reliefs s'effacent sur le
iJers dorsal aol^rienr et le long du bord latéral, oà la forte ponctuation
reste seule apparente. Déclivité apicale très nettement tronquée, presque
plane, parfaitement circidaire, dâimitée sur tout son pourtour par une
carène k ar^te mousse uniformémenl saillante, ai ce n'est au cAlé inféro-
laténd où ^e est plus accusée. Dans toute la moitié supérieure de sa cii*-
conférence, celle cAte limitative est très finement et très brièvement ridnlée
dans le sens radial, ce qui lui donne un aspect poreux. La dédivité api-
cale dle-mâme est dens^ment et assez finement ponctuée sur les
deux tiers supérieurs de sa surface; le tiers inté-
rieur est plus fînanent pondue. Pubescence de la
déclivité formée de poils denses, très courts, clavi-
fonnes, dressa et l^^èronent décombente au som-
met Suture assez largement renflée sur plus de la
moitié inférieure de la déclivité. Angle suturai
sinyle, un peu saillant Bord inféro-apical des
élytres simple. Poitrine et flancs du prothorax sans
pubescencedense-ÉpisternesmétathoraciqueslonM *'>^»n'«n A» XyMctea
.j._'. iiïi <ltci$a rf- vu en de»-
etélroite. par^Uèles. «,u,^-p.pi*cppteu.
S^mente i-3 de l'abdomen décroissant gra- raJe do dernierjs^
duellement en longueur, le quatrième visible seule- «nent ippareat
menteur ks cAtés. 6* segment apparent formé d'un
stemite très court, bordé postérieurement, sauf sur un étroit espace
médian, par deux larges pièces pleurales ea forme de bourrelet.
Le type unique provient d'Australie sans indication précise de localité.
D a élé gracieusement offert au Muséum par M. F, de BeaucbAne, de Vitré.
Par sa déclivité postérieure dépourvue d'épiues et de tubercules et par In
présence d'une dent undnéeanx an^M antérieurs du prniluirax, il se dis-
tingue des autres Xylobotea d actudlement connus.
ib. Google
— 192 —
Le Natiirliittlorindies Hmeiim de Hambourg poBsëde on mile également
nnique , tjtà est extrêmement voisio dn prëcëctent -, mab il en difière par des
pardcularités qui paraiBeent avoir une valeur spécifique (grosseur des
yeui, proportions du (iinicaleantennaire, etc.). Ses caractères dtsttnclirs
sont indiqués ci-dessous.
ZylolMaoa gAoniMiioa noT. sp. (c^).
Longueur : 8 millimètres. Stature et cfdoration du précédent; âyta^ un
peu moins allongés; cuisses et funicule antennaire rônbninis. Front sans
trace de sillon médian, assez finement ponctué sur les cAtés. Yeux plus
gros que chez le X. deeita d. Artîdes 3-7 des antennes très courts, nota-
blement moins longs, pris ensemble , que le i" artide de la massue. Pro-
ihorai légèrement âargi en avant. Suture è peine renflée sur la déclivité.
Australie : Peak-Downs (coll. GodelTroy in Nstiirhistoriscbes Muséum m
Hamhnrg). — Type unique.
XyhlHiiea gtomttriea cf va de trois qutrU, eu arrière.
Nous avons eu l'occasion d'examiner un troisième mâle du même gron|>e
qoe les rleux précédents ; il appartient au British Muséum et provient de
Roebuck Bay (Australie occidentale). Ce spécimen est mdheureusement
mutilé et privé de pattes et d'antennes. Il mesure a millim. a ; sa forme est
un peu plus courte et moins parallèle que celle des deux mâles précédents
et sa coloration est plus claire. Les dytres sont relativement courts. Le front
est assez finement ponctué , obsolètement sillonné au milieu. Les yeux sont
plus saillauts et plus fortement détachés en an-ière que chez le deetMa. Le
prothorax est très nettement élargi en avant. Ces particularités paraissent
le rapprocher du X. geometrica.
Les descriptions qui précèdent montrent qu'il existe en Australie un type <S
de Xiflobotea caractérisé par une confonnation particulière de la déclivité
apicale des âytres. Celle-ci est r^ulib%ment circulaire, nettement tron-
quée à au^e vif, presque plane, inerme, et revêtue de poils dressés clavi-
formes extrêmement courts. Ches ces miles, la structure des segments
ventraux apparents de l'abdomen est la même que chez ceux possédant de
longues épines juxtasutuniles (.7. bitptnota, X. cmiiiut).
ib. Google
MlSSIO.t UD BOUHG DB BoZiS B.1 AyBIQVS (lff03),
P» M. J. BOUROEOIB.
1. Lrcis (AuNTUOLVcus) LATISB11IJ8 L. VST. horptiffo i. Thoms. — Congo
belge : a exempUires 9 , l'un du Haul-Itimbiri (forêt des Ababouae] , l'autre
des rives du Congo entre l'Itimbiri et Lëopoldville, ce dernier fonnaDl
passage k la var. Mocqueryti Bourg.
3. LrcuB (ActNTHDLTCDs) coNSTiicTDH FSbr. — Ouganda, pays Cfaoulli,
1 exemplaire Q.
3. Ltcus (LopBoLrcDB) Rirniïi Boui;g. — Harar, d*, ?-
à. lorona (liOpholyona) Bousl nov. sp.
if, Hongato-obcordilus, medîo valde coarcUlui, Hipra ptanitus, l'n iiiti-
diiucalut, ^tber, ochraceo-flanis, Ihoracî» disco, elytronim regîooe iculetlari
trienteque «{ûcali nigrii, subtua nitidus, ruM'o-iU|[er, abdo-
laine lordide teslareo, medio inAucalo; frontc ïater oeidoa
Toveolata, nntni ut tenui, subcyliudrico , lilitudine ba<ali
Iriplo loDgiore; prolborace trapeuloni]!, apicem versua ut
altcnoato, antice otrinque ÔDuato, lateribua laie reflexo-
marginatù, grosse deoseqae rugoM-ponctatù, medio coarc-
litis, angulis anticû rotundatie, potticia eitrorsum paulum
produclia , retuaii , dÎBCO medio loa^tudinaliter canaliculato ;
elytris (ii^Tni ruis) basi tboracû diaco bsud latioribut, iade
>ero Dsqae ad quadrantem ajûralem lubrecte diiaUtis, dein
ad apicem rotuudatis, sngula sutura dentîciilttu, laie
irregnltriter ralicjialis, ioterialliB reticuli rugosa-piinTLatia,
i-ooitalii, tertia costa fere obsolela, quarla ad humemin
vaUe et oblique eris(at« (ciiita ante mediom angnlosa et in
^inulam pralongata); abdominia s^mentia 8-coDspicuia,
peaultimo potlice subrecte Iruijcato, ultimo triangalariter elongalo, biratvalo,
valve ioferiori bisi profunde fnxmilata. Lon[[., i6 millim.; )at. bom., & miUiin.)
lat mai. elytr., lo millim.
$ Hucuaque imiss.
Congo belge: Haut-ltimbiri, foréL desAbabouas, i exemplaire cJ. —
\f as^nm de Paris.
Très intéressante espèce, rappelant par sou faciès un grand L. Haagi
Uourg., mais facile à distinguer de toutes ses congénères du même groupe
<') Pom' la dhiaioD do genre Lycui, cf. I. Bovaoïou, Le» Lucides du Huaëum
d'bislolre naturelle de Paris, l.inXnn. Soe.tnt«m. France, 1901. p. 39 etsuiï.
ib. Google
— 194 —
par l'ange apico-sntural des ^lytres deaticulé el par la forme de la lame
humorale, doDl le bord externe est angideux et armé d'mie pelil« épine
un peu avant Eon milieu. Vus d'en haut, les élytres paraissent beaucoup
plus rétrécis en arrière des ^nlea que chet L. Hnagx et leur plus grande
lai^ur est tout près de l'extrémitë.
Dédié b M. Du Bourg de Bozas.
5. LrcoB (in sp.) foluckob Daim, et var. xanfkomelût Daim,
Abysfflnie : provinces équatoriales, pays de Dimé, 3 c7, a 9. Dana an
des exemplaires 9 , la r^on scutdlaire est assez largement rembrunie.
Malgré leur aspect nu peu différent, je crois devoir rapporter à cette
même espèce 3 oumplaîree (a <i, t 9) de l'Ouganda (pays Choulli) qui
ne s'en éloignent que par qu^ques particularité iusïgnifiantes. Les
•i exemplaires d* dillèrenl de la forme typique par la taille moindre
(long., i3 millim.), les âytres [Jus étroits et plus allongés (lat. mai.,
8 millim.), moins gibbeux en dessus, avec la tacbe apicale remonlaol le
long de la suture jusqu'à l'écasson, et le long du bord marginal jusque
vers le tiers antérieur. Le dessous du corps et les pattes sont aussi plus
fortemoit rembrunis. L'exemplaire 9, avec une taille rdalîvement plus
grande (long., lA millim.; lat., 5 mdlîm.) ofTre le m^me système de co-
loration que les a exemplaires (3.
6. Lrcos (in sp.) sexumplbxus Murray.
Enclave b^edeLado, entre Douille et la rivière Dongou, 3 exemplaires
(a. ç).
Le (? est de petite taille (long., 1 1 millim.), sea élytres sont de forme
suballongée et beaucoup moins arrondis que cbei les exemplaire* typiques
(lat. max., 6 millim.), avec la coloration noire apicde remoutant le long do
la sature jusqu'à l'écasson et le long dn bord mai^al jusqu'en dessous des
épaules. Le dessous du corps et les pattes sont entièrement noirs dans les
deux sexes.
7. Lyciu (in sp.) Inamplmnu nov. sp.
d* ■ Br«tilar ol>aird>tau, vii nilidiusculus, brevisaiine Mriceo-pubeKeiia, supra
aurantiac»-flsvm, ihorace medio fascia langiludÎDali lait apicem baiid attiogeutc ,
eculello, r^one Kotellari dftrorjmque trienle apicali nigris, hac nigrediiiu
antice praeserlim ad costam lecundaoi siauBla, subliu nilidior, rapite, peclorc.
pedibnsque aigri*, abdomine rufb, medio inlcrduiti plus miouiie infusrato;
lrant« eicavata, nMtro elongalu, l«nui, subcylindrico, apicem versu* vii atte-
DuaUt; anlenuis subserratu, articula tertio tribus sequeulibuB simul sumptis
aequali; prothorace Iransversa, traperifonui , basi longitudine (prv. duplo iatiore,
apicem verau< attenuato, Itteribus tata refleio-margiDatis, in medîo paulum co-
arctatis, margine anlico utrinque {«viler ùnuato, anguli* anticia rotundatis, pot-
ticit etlroreum haud productii. apico rcturis; elytris ampliatis, topra in m^dio
inlIato-gUibiMis, a buî naque id médium rutuKUtîm vtMe dilttati«, deia api-
ib. Google
— 195 —
tam nnus nnulitar attemiitû, ad ingnluni Mrtnnlcin ôngulitini rotiinihtù,
reticulato-puDctatis , fi-coatatia, prima coaU nigig devaU, quarU ad bumeruin
inBtU, margiue litenli angiule reBew), brtviitime fimbrùtoi «bdomiais
segniMitis S couapicuiB , poiultitna subrecte truncito , nltimo eloDgato-tiiai^ulart ,
faivdvato, fu9c«Bcente. Long., i3-i5 millim.; lat hum., 3 ■/■•& i/i millim.;
lat. mai., 9-19 1/1 mîUim.
î . Hucusque invisa.
flarar. — Masëam de Paru.
Cette eflpèce est très voisine du L. temiamjJexm Morray et l'on pour-
rait être tenl^, h première vne, de l'y rapporter comme variété; elle s'en
âo^e toutefois par qtidqnes paiticulsrità qui me paraissent justiller god
maintien comme eipèce diitinde. Les élytres sont {dus convexes et pi'é-
eentent dans leur milieu une boursouflure sutnrale qui ne se voit pas
chei umiamflëxagi i\a sont, en outre, plus fortemeot rugueux et leurs
cAtes longitudinales, la première snrtout, sont na pen [dos MÎllaiites. Le
pronotum est toujours lougitudinriement marqué de noir sur son disque,
ia région Bculdlaîi« eat tonjonn rembrunie, le doMona du corpa, à l'excop-
tion de l'abdomni , et les pattes , sont toujours noirs , les élytrea sont noirs
BUT la presque totalité de leur tian poslérienr, alors qœ chei ■emiam-'
pkxus cette coloration se divise en deux branches, l'une courte, juitasutn-
rale et l'antre plus longue , marginale. 0 est vrai que cet excès de coloration
noire s'observe aussi ebei certaines variétés du lemiamplexta , mais alors
c'est an niveau de la 3' cAte que ia taebe notre de rextrtetté des âytres
est écbancrée, tandis que cbez ifumpf&nu, celte éduDcmre correspond
toiqottrs ï la 9' côte. Ce dernier caractère, tout ,l^er qu'il puisse paraître,
n'en a pas moins, vu sa constance et sa corrâation avec ceux d^ sigoa-
lés, une importance dont il y a lien de tenir compte.
8. Iiyoaa (in sp.) cortirasiUis nuv. sp.
tf. Obcordatus, vîx uitidiiueuliis, brarinime pub«Be«ns, supra ochraceua,
dytris triente poïterkiri nigTia. nigredîne antics danticuiata, subtus oitidior,
niger, abdooiiiK rato; fronle medio fonulata, rostro «ai lalo, breiï, latitudine
basali psnun hmgiore , s]Hcem vemu hand vei m «tteBUato , m1 detiM puoctU'
Isto; anleamt nibserratis, articulo tertio duotnia sequentibus simul lumptis
aeqatli; protliorace trapenTarini, transverâô, Iwû loDgiludine. Utiare, apicem
Tenus paulum itleniiato, laleribus late refleio-inargioatis, medio hsud vel vil
casfClatU, sngulia anlids ratundalis, poaticit vii productis, late retuns; elytrît
obcordalo-aiDfdiitis, ■ l>ui iode usque ad trientam poaterioran araiatim dilt-
tatîs, dàn spiosm versos rotundaliai attenualïs, ad angulum autunlem aingula-
tîm rotondalii, relîculalo-puDctatiB, i-coiUti», costb psrum elevatis, quarla ad
humenun ioRaU, aatura in laminam verticdem elevtla, mai^e latar^ an-
fpute refleio, brevîter Cmbritto; abdominis segmentii 8 conspicuia, penoltimo
snbraete tnuxalo, oltimo elongato-trisngnlari, faivalnto. Long., i^i5 mîHim.;
lit. bnm., 3 i/s-â i/s millim.; laU mai., g-i 1 millim.
9 . Hucaaqos intÏM.
ib. Google
— 196 -
Enclave bdge de Lado, Doofilé (ait., 8ho mètres), octobre. — Haséom
de Paris,
Espèce très voisine d't»ini«rti» Hurray, mais facilemoit reconnaissaUe à
son rostre court et lai^. Les cAtea et les rugosités âytrsles sont aussi beau-
coup moins saillantes et la tache noire apicale moins denticuiée à son bord
antérieur que cbei immertut.
9. L. (in sp.) oBTusATus J. Thoms. — Congo belge : a c7, l'un dn Hanl-
Ou^é(rivière Dongou et affluents, ait., i,ioa mètres), l'antre de l'Enclave
de Lado (Doufilé. ait. , 8Ao mètres).
Chez ces deux individus , la coloration noire apicale des élytros n'est pas
aussi profondément échancrée an niveau de la 9' c4te que chei les exem-
plaires typiques.
10. L. (in sp.) AHPLUTDS Fâhr. — Abyseinie: provinces éqoatoriales,
paye de Dimé, â, 9; Harar, 1 cf.
Dans les exemplaires d'Abyssinie, le pronotum est concolore on h pane
rembruni au milieu; dans celui de Hsrar, il est parcouru sur son disque
par une large bande longitudinale noire, un pen dilatée postâienrement,
mai» qui n'atleint pas ie bord antérieur.
11. !.. (CuLAHiDOLYcns) TRiBBiTus Guér.-Méncv. (color. typ. et var.).
— Hai-ar et vallée du Maour, cf, 9.
12. CuDOPBORUS gEHiFLABBLLiTDs MuTTsy (iKc J, Thoms). — Environs
de Harar : Belaona , 1 d*.
13. Gactireb latitbobax Bourg. — Congo belge : Haut-ltimlàri, forêt
des Ababonas , 1 (J.
1&. Platuob (Plahbtbros) ocHKOPTBaiis Gorb. (afrieama Bonrg). —
UkK HOVrMUB KSPKr.B CHIUOISE do OKXnt UsiiOTA,
PAR M. C. RlTSEHA.
Helota LeniBi nov. sp. cS.
Très voisine d'Helota verroeota Bits., de Birmanie, mais facilement re-
conneissable b sa couleur plus sombre, à la coloration uniforme du pro-
thorax (les angles antérieurs et le milieu du sternum sontd'nnbronié foncé
et non jaunAlre), à ses tibias différemment colorés (un anneau de couleur
sombre immédiatement en dessous du milieu, au lieu de la moitié apicale
sombre en entier), etc.
[jongneur, 10 millimètres. D'un ciiivreuï sombre en dessus, mat, en
ib. Google
— 197 —
raÎMD d'nne ponctoatîoD trës deiue, mani de nombreiuet ëlévatioDi oa
labercnlM de dimenrioui et de formes diBFérentes , plus ou nioiiu eerdéeê de
noiritre. Cette tonte noirttra d^termioe sur la milieu de chaque ëlytre udb
bande longitudinale mal définie. Les deux articles basilairea et la manue
des antennes d'nn tcstac^ p&le , les antres artides d'un noir de poix. Chaque
âytre avec deux petites taches jaunes, convexes, l'antérieure diitinctement
plus grande que la poiténeure. La surface inférieure de la tête, lea pro-,
méso- et mëtastemnm, les hanches et les ^ifdeures ëlytavux vert bronzé,
les troehanters d'nn brun de poix, les fémurs d'nn tealacé pflle avec la
p(vtioD apicde d'an noir de poix et offrant un reflet cuivré , les tibias tes-
tacé pàk) avec la base et un anneau juste ao-demous du milieu d'un noir
de poix; les tarses bron de poix avec la hase du dernier artide et celle des
ongles d'un teslacé pflle; l'abdomeo est testacé pUe; la saillie ïntercoxale
du premier sèment avec un léger reflet bronzé.
La tête est 1res densémeot ponctuée, la ponctuation étant plus fine sur
la partie antérieure ; sur )e disque , entre les yeux , existent deux élévations
loD^tudinales tnbpardlMes peu distinctes et, au-devant d'dies, qudqnes
autres aussi peu marquées.
Le prothorax est plus large k sa base qu'il n'est long; il est rétréci sui-
vant une couriK l^ère vers le bord antérîear qui se recourbe lui-même
en arrière en formant des angles latéraux proéminents; la base bisinuée,
le lobe médian largement mais doq profondément émargîné, les angles
latéraux aigus; les bords latéraux très distinctement créiàés, les crénn-
latioQB étant au nombre de 1 1 ou 19 i chacon d'eux. Ia sorfaee supérieure
très deusémcnt ponctuée (la ponctuation ressemblant k eék des âytres)
et pourvue de [dueieurs élévations et tubercules iôrtonent ponctués, qui
sont disposés de la même manière que dans l'espèce voisine. Scutellum
transverse, rectangulaire, largement impressionné au milieu.
Les élylres offrent leur plus grande largeur avant les taches jaunes anté-
rieures et s'alténuent l^èrement vers l'apex , ait ils sont k peu pr^ conjointe-
ment arrondis elmnnisd'unedeDtstiturale distincte: les bords latéraux sont
irrégulièrement dentés en scie depuis la base jusqu'au sommet. Les élytres
sont très densément couverts de pointa de dimensions égàea k ceux du
pronotum; les îoterstries sutoraui ont une rangée irrégnlière de points
enfoncés et sont séparés du disque par une rangée de points profondément
enfoncés et très rapprodiés les uns des autres. Outre les deux taches jaunes
convexes, chaque âylre est pourva de 9 rangées de tubercules allongés
et étroits ; lea inbercoles des 1", 3*. 5*, 7* et 9" rangées sont les plus
pdits; ceux des 3*, â*, 6* et 8* rangées sont plus gros et ]dus fortement
élevés; k la base, k qudque distance du sculdlum, existe un tobercule
brillant, arrondi.
La surbce ioférieurc de la tête (à l'exception de la gorge) est couverte
d'une profonde ponctuation; sur les cAtés cin prostemum, les points sont
Hraioa. — m. >4
ib.Googlc
— 198 —
plus grott mai* Us s'efliieeut vei-g les anglat anlërieurs; la partie inler-
ooxale a des bordi laléraui MillanU , qui août divergenta vers le mén^
Blenium, et uue sculpture irrégulière, p«u disliucle; ]a$ e&t^ du niéta-
abiniuni, principalement en avant,. préteiitenl uue pottctuatiou profuiitle,
et la partie mrfdiaue du vatme segment est brillaute; sur son milieu, à
quelque distance du oanalioule médian, est nue petite touffe ovale, longi-
tudinale, formée de soies d'un rous sombre. L'abdomen eattrè« finement
poiioUié, uu peu plus forlemeut vers les dUéa, Le segment venli'al basilaîre
est un peu plus long que les deux suivants l'énnis ; depmg la baie Jusqu'au
milieu de ce segment et s'éleiidant laUralemeut jusqu'aux hsiiclies, s'ob-
•erve une pouctuatiori irr^ulièi'e, et sur le milieu du bord postërieur de
eette régÎDu pouctuëe enisle un petit tubercule; les a', 3*, A'etS's^-
menta sont ^ui eu luugueui'; le 5' ou sc^neut opîeal est lai^^ement
tronque eu arrière et muni à son exirémitd d'une impression lai^ mais
peu profonde et mal définie. L'apex des fémtii's qui est mëtallique est for-
tement poudné; sur les tibias, les pointa enfoncés sont uu peu allongea;
les tibias antérieurs sont incurvés, partioulîërementsuboi'd interne, et cette
CDurbai'e finit k quelque distance île l'a^iei; la partie qui s'étend au delà
de celle courbure jusqu'A l'aiiex du tibia est droite; les tibias postérieurs
sont comprimés, légèrement fioueiii et un peu plus lai^ après le mi-
lieu qu'à i'tttrémiié.
lUhim. — Chiae: Kouy-Tcbeou (H. P. Cavalerie, 1905). — Un spéoi-
meu mâle unique au Muiéum d'histoire oatur^e de Paris.
Cette jolie espèce est dédiée à H. P. Lcsne, le distingué Assistant du ser-
vioe eutomoiogique de ce Musée.
ClLLU TlHAMBIVISMSIS, CfLICIDB XOIIFSitl DK MàDABÀSCilt,
g' Cavfl* Bit LA SOVU-FâMIUE JiES AnOPHELINA ,
Pli M. Ventiiixoii.
Cette espèce est excessivement commune aux ouvirons de Taoanarive ; je
je l'ai ^akneat trouvée dans nombre de lots de nuastiques provenant
de divanee localilés de Uadagascar. Elle représenle ka &8 p. 1 00 des Ano-
pbèlei de Tananarive. Lee autres Anoph^es sont représentés par le Mg:»-
rijwcAm Mitriliamit (48 p. 100), leCalIia glba(i p. 1 00) et le Myumîa
Neirtli{3 p. 100).
KUe se captUK toote l'année, mais eortmit pendant la saison des pluies.
9 Longueur, 6 millimètres.
T4k, — La télé parait noire, mais le milieu de l'oceipiU est oonverl de
petites écailles tdancbes , plal«a , et de quelques poils noirs. Entre lea ysai
ib. Google
— 199 —
exûte ou pinceaa d'écaillea Slifonnet bkacfaes. Le derrière de foec^tut est
recouvert d'écaillés [dates, Doires, et d'écaillée en fourchettes noires.
Le dypeoa est gris Ter et nu.
Les antennes ont les articles noin , couverts de petits poils noirs et d'un
verticille de poils loo^. L'arlide basai porte (jndques écailles blanches. Il
en têt de mÂme de quelques articles de la base.
Les palpes ont cinq arttdes : cdni de la base est complètement recou-
vert d'ëcailles noires, les quatre autres sont aussi recouverts d'dcailleB
noires et larges, mais leur apei porte une bande d'énilles blanches.
La trompe est un peu plus longue que les palpes et est complètement
couverte d'écaillés noires.
Thorax. — Les lobes du protothorax ont une teinte gris fer. Us portent
qudques écailles blanches , plates h leur base , et une touffe d'écaillés noires
un peu allongées è leur apex.
Le mésothorax est noirâtre, couvert d'écaUles blanches, courbes et avec
une petite touffe d'écaillea blsnehes de chaque cAté du &ont.
Le scutellum est gris fer et porte des écailles blanches sur son bord.
Le métanotum est gris fer et nu.
Les haltères ont le renflement basilaire janne et ta boule apicale noire.
Le [deura porte quatre lignes transversales d'écaillés blanches.
Abdomen. — Les deux premiers segments de la base n'ont que des poils
noirs. Les six saivanis sont couverts <le poils noirs et d'dcailles plates,
moitié noir sale , moitié jaune sale , et ont une touffe latérale dorsale et api-
cale d'écaiUes noires.
Le dernier segment a les bords couverts d'écaillés noires et le milieu
d'écaillés blanches , surtout i l'apex. Il y a de nombreux poUs noirs snr les
Les lobes gâteux sont converts d'écaillés noires [dates.
La hee ventrale est couverte d'écaiDes Idancbes , plates , sans aucnn
.lilei. — Toutes les nervures sont couvertes d'écaiiles noires lancéolées
à extrémité obtuse, excepté par places, ou dles sont blanches et forment des
laclies.
La nervure costale a : i' deiu petites taches blanches du cAlé de la
has«; 9* une taebe embrassant la sous-costale et la i" nervure longitudi-
nale, presque ea Îkb de la base de la i' longitudinde ; 3* une lâche
blanche embrassant l'apex de la sous-cost^e et un peu la i" longibidi-
nde; A* ane tache blanche entre l'extrémité de la costale et la («cbe précé-
dente; 5* une tache blanche embrassant l'apex de la i" longitudinale.
La i" longitudinale a : i* une tache blanche an point d'inlerseetioo de
la nervure transversale marginale; a° une longue tache m\ie la base de
ib.Googlc
— 200 —
l'aile et la ladie prëcÀleate; 3* une petite tadie en hee de la base de ta
1 " cellnle eons-magiatle.
La a* nervure longitudinale a quelques écailles blanches entre la base
et la base de b i " cdUnle soos-msrgiiude. Son apex est Uanc.
La nervure longitudindc n 6m a : i* nne tache Manche à la base de la
t" cellule sotu-marginale ; s* une tache k son apex; 3* et deux petites
taches entre ta base et son apei.
La 3' longitadinale a : i* quelques écailles blanches sous les nervures
transversales; 9° une longue tache vers son apex ; 3* une tache fa son apex.
La &' longitudinale a : t* qndqaes écailles blanches entre sa base et la
nervure transversale postàieure; a* une tache blanche aux points d'inter-
seclioD des nervures transversalea médianes el postérieifhe; 3* nne lâche
blanche à la base de la 9* cdlnle postérieure -, A* une tache k son apex ; S* une
tache entre lee deux précédentes.
La &* Mt a son apei Uanc et une tache entre sa base et son apex.
La 5* longitndiaide a une tache blanche : i* à sa base; a* un peu avant
la baie de la c^ide «nde. l* cdlule anale a son grand cAt6 avee nne tache :
1° au point d'inta-section de la nervure Iransveraale postérieure; a* en son
iniUeD ; 3* à son apex. Le petit cAté a une loi^ue tache et son apex est
blanc.
La 6' longitudinale a une tache : i* vers sa base; 9* en son mHieu;
3* h son apex.
Les franges sont blanc-noir et h trois étages d'éeailles.
L'étage des petites écailles est blanc aux apex de toutes les nervares
longitudiodes et même à l'apex de la fausse veine qui se trouve aprtx la
6' nervure longitadinale. Les franges qui se trouvent aux extrémités des
nervures longitudinales i, a , a bis et S sont blanches.
La i" cdlole sous-marginale est plus longue et plus étroite que la
a* celinle postérieure. L'apex de la nervure scus-costole se trouve au milieu
de la tige de la i" cdlule Ban»-marginde. La tige de la i" cellule sons-
marginale est égale k la moidë de la longueur de cette cdlule, tandis que
la lige de la a* cdlide postérieure est nu peu ]dns longue que la longueur
de cette cdlnle. Les nervures transversales ont la dispc«iUon cî-contre.
La nervure transversale médiane est âoignée de la nervare transversale
surnuméraire d'une quantité égde à sa propre longueur, tandis qu'elle est
éloignée de la nervure transversale postérieure d'une quantité égde k
1 fois t/a sa propre longuoir. La 3* nervure longitudinale pénètre dans
sa cellule basale d'une quantité égtie à 3 fbb la longueur de la nervure
transversale médiane.
Les coias et les trochanters ont un collier d'écaillés blanches.
Palta antérieun. — Le fémur, très renflé à la base, est jaunftire, avec
un collier blanc k la base et nne ligne longitudinale blanche qui part de la
ib. Google
— ÎOl —
b«H et va Ml s'âtrgiMaDt, jiuqn'k raconvrir complèteoieiit )■ mmtàé api-
cale do fémur ; le rate est courert d'ëcaiUea noires daîneu^es.
I^ tibia a nue teinte jaune venUtre et ponède qndqnea écailles blanches
et Doïres. L'apex eit blanc.
Le métalarae est presque toal blanc avec une tscbe noirâtre vers le
iy3 apical.
Le i" article du laiw a la moitië basale noire, le reste est Uanc.
Le s* artieie da tane ■ le quart basai noir, le reste blanc. Les a antres
lanes ont une teinte noire.
Ratt mAësw. — Le fémor, très renfla dons la moitié apicaie, est fanne
et eoavert d'écaillés blanches.
Le tibia est jaune et couvert d'éeailles Uanches.
Le métatarse est semblable au tibia, mais, vers l'apex, il y a une bande
sombre qui (ait paraître l'apex plus blanc.
Les i" et 9' artides du tarse sont de couleur sombre dans les 3/& basi-
laires; k quart apical est biane sale.
Les 3* et h' artides du tarse sont noirs sales.
Patte foitériaire. — Le fémur a une larf^e bande blanche k la base et
une petite touffe à i'apex. Le reste est noir avec quelques écailles Uan-
ches formant h k 5 taches.
Le tibia a l'apex blanc; le reste est couvert d'écaillés noires ules, mêlées
de quelques écailles blanches.
Le mëttiarse, les i", a' et 3* articles du tarse sont noirs avec l'apex
blanc ; le A* tane est noir aide.
Fonm^ : o.o~o.o-o.o.
C?. Longueur, 7 millunètres.
La tète est semblaUe h cdle de la femelle.
Les antennes ont les artides blancs et sont eouverls de longs ptnls
noirs.
Les palpes sont à A artides : edui de la base est très court ; le second
est très long et a une partie janne dénudée eu son milieu; la moitié ba-
sde porte des écailles noires hérissées d'un cAté , aplaties de l'autre ; l'autre
moitié est noire et porte une tache d'écaillés blanches sar un cAté de son
apex. Les s antres articles sont couverts d'écaillés noires, excepté sur un
cÂlé de leur apex où eUes sont blanebes. Ces a articles sont renflés.
La trompe est aussi longues que les palpes , et noire avec le lalwnm un
pea jaune.
Le dypeus nu est noir.
Le thorax est semblable i cdui de la femdle. 11 en est de même de l'ab-
domen, mais les lobes génitaux sont recouverts d'écaillés blanches sur la
face dorsde et noires sur la face ventrale. Les >rdaspers* sont longs.
ib. Google
Lu riih» «ont nembhbln k ceUex de la Jiandie, atec Ifes d[0ëi«bce« sHi-
vantes : les B^rvures transvenales sumumérairefl et médiane forment presqni!
une ligne droite; les frange* loat k 9 éiàge» d'riaiilw de la bue de l'aile
à l'apex de la 5' nervure longitudinale, et Ji 3 étages de M point fe l'apei
de l'aile.
Fëmnr et tibia comme chez la femdle.
PaUe anlènaa-e. — Le métatarse est noir avec l'apei blanc. Il en est de
m^me des 1" et a' tarses.
Le 3* tarse est noir; le ^i* tarse est blanc; a griSés inégales, dont
1 dentée.
Patte ntédioM. — Le méUtarse est blanc, avec une bande noire but la
seconde moitié apicde. L'apex est blanc.
Le t" article du tarse est noir avec le quart apicsl blanc
Le a* article du tarse esl noir; les 3* et h' tarses ont une teinte blanc
sale ; a giîfTes égales , simples et coortes.
Patte poilérùurf. — Comme cdies de la femelle; « griOes, simples et
courtes.
Formoie : 1 . 0-0 . 0-0 . 0.
NOTB SCa IBS CXPBÀLOPODBS CiPTUKRS AU COOKS DBS tXPElUTIOHa
OU ThIVAILLEuR BT 0(7 TtLISHâH,
ptR MM. H. Fischer bt L. Joubik.
F/étnde de la collection de Céphalopodes capturés pendant les expédi-
tions du Travailleur el du Talieman de 1881 à l883 fui priuiîtlveraent
confiée au D' Paul Fischer, qui publia une note préliihlnaire sur lin Cir-
mtouhà nouvean. Après la mort du Tirette naturaliste , le travail fol con-
tinué par son fils, Henri Fischer ; nous avons enfin tenniné cette éthdp
qui paraîtra procbainwnent dans le volume en cours de publication des
résultais de« crtHsières du TrnMîUnr et du T^fiMiurn. (*s longs d^ais ont
été nuinbles aux échantillons, et, de plus, des espèces ont été retrauréee
depuis , qui étaient nouvelles an moment de leur capture.
Les régions explorées an cours de ces croisières comprennent )a Médi-
Irrrannée occidentale , tes c0 les du golte de Qaseogue, du Portugal, de
l'Espagne, du Maroc, du Sénégal, la région des archipels du Gap Vert,
(les Canaries et des Açores. Les fonds alleînis par la sonde vont jusqn'i
5,oo5 mètres. Des Céphalopodes ont été pris fa peu prt^ dans tonM ces
r^ous; oqiendant leur nombre e!it peu considérable et iS espèces con-
stituent l'ensemble du matériel recneiUi. 11 faut, pour se rendre compte de
cette pauvreté rdative, se i-appel»* que les Céphalopodes étant des anî-
ib. Google
mani (ris agilps. ënteat facilament les eDgioa, uaém» pnrtwkionb^ que
l'oa emploie acta^ement, à plus farte raison ceux qui, de 1881 k l883,
étaient en urage. Cda ei{^ique le nombre restreiot des Céphalopodes péla-
giques; les espèces de fond sont plus nombreuses.
Les campagnes du prince Albert de Monaco, dans les mêmes parages,
ont fortement augmenté les listes faunisliques de Cëplialopodes signala
par les anciens auteurs, qui comprennent actudlement ^7 espèces, en y
inscrivant celles dn fravailkur et du Talitman.
Voici la liste des Cëphidopodes recueillis au cours de ces expéditions :
1. CiBaoTEUTUis imeELLiTi P. Fischer.
2. OcTOPLs TDLGisis Lamarck.
3. OcTOPi;s iRGASTicus P. et H. Fischer.
4. OcTOHis 8P0SSAL1S P. et H. Fischer.
5. ScoReRGus TiTRARiRRHDs (d'Orbighy) TibeH.
6. Eledone HoscMATit (Lamarck) Leach.
7. Sbpiola BONDELKTi Leach.
8. Sepiola BctNDicA Steensinip.
9. SiPioLA scANDict var. macrocrphala H. Fischer et L. Joubin.
10. Rossu MAcaosouk (Délie Cbiaje) d'Orbigny.
11. RosBiA Carqli L. Joubin.
12. URTenotBuTiiis dispar (Rûpp^) Gray.
13. Sspii ELBOANB d'Orfiigny.
1(1. Srpia oiimr.«iVAN\ Pemssac et d'Orbigny.
15. PTEnvGioTEDTHis GiARDi H. Blscher.
16. HiBTioTEDTHia RuppiLLi Verany.
17. CHiROTROTBorsrs Talismaiu H. Fischer et L. Joubin.
18. CHinoTRUTHopsiB Ghihaldii L. Joubin.
Nous ferons remarquer qu'une note préliminaire a été publiée en 1 683
Bur Cimteuthis mnbellnta par Paul Fischer, sur Ottojius ergastieiu et 0.
tpoHtatU par P. et H. Fischer en iSga, sur PtetygwlevÛtU 6(arJi par
H.Fischer en iSgS, ce qui assure la priorité de ces espèces aux expédi-
tions du Trai'mllBUr et du Talinaan. Mais Rotxia Cnroli et CKiroltutkopa»
Grimafdii ont él^ trouvés et publiés par Joubin , dans les matériaux prave-
nant des campagnes du prince de Monaco. Dans le reste des Céphalopodes,
du Talinmm, nous avons encore trouvé une variété nouvelle intéreeunlc
A^SepMa uiutdiem que nous avons nommée mmeraeepiu^, et un très cu-
rieux CliiroteuAopiii Taliimani complètement nouvaao.
ib. Google
Voîd qadqaes renseignemeDb rapides sur le« diven Céphalopodes re-
cueillis :
GiBBOTsiJTBis DMBBLUTA p. Fischer. — Trois échantillons, dont un très
jeune. Celte espèce nouvelle est fort intéressante; les ëehantSIons pro-
viennent de i.iSg, i,a5o et a.aSS mkres de profondeur; les deux pre-
miers des parages du hanc d'Arguin, le troisième des Adores, où le prince
de Monaco en a Clément capturé un adulte par &,366 mètres. Cette es-
pèce paraît donc confinée jusqu'ici dans cette ré(rion comprise entre la cAlo
d'Afiiqne et les Açoros.
OcTOPDs BBQtsTiGDs P. et H. Fischef, — Cinq échantillons provenant du
lai^ du banc d'Ar^in, par 83o et 86a mètres de profondeur. Ces ani-
■naoi sont remarquables par la forme spéciide de leur bras hedorotylisé,
qui est très développé.
OcTOPUs sponsius P. et H. Fisdier. — Huit échantilloDs pris dans le
voisinage du banc d'Arguiu, de 83o k gSo mètres ; cette espèce possède
paiement un hectoeotyle de forte taille.
SccBDBGDS TETUciuans (d'Ofhigny) Tiberi. — k individus pris
dans le canal Saint- Vincent-Saint-Antoine, aux Iles du Cap Vert, de ïoo
il 58o mètres de profondeur.
SiPiou RoNDBLBTi Leach. — 1 1 individus pris dans sept localités diflë-
rentes, de 60 à 5i9 mètres de profondeur.
SbpioliI SctiiDici Sleenstnipy. — 9 individus pris par 1 06 et d6o mètres.
Sbpiola ScAHDici VBT. Maeroctphola H. Fischer et L. Joubin. Cette va-
riété, prise par hoo mètres de fond, diBîre notablement du type. Nous
avons recalé devant la création d'une espèce nouvelle par suite du manque
de matâianx de comparaison. L'unique échantillon capturé est remarquable
par sa tAte très grosse et ses yeux très développés.
Rossu Miciosoni (ddle Chiaje) d'Orhigny. — 9 individus pris à 5i g
et 698 mètres, au large des cAtes du Soudan.
Rossu CuoLi L. Joohin. — Cette espèce se rattache au sous-genre
Frankliitia Norman ; elle n'est actueDement connue que par un individu pris
aux Açores par le prince de Monaco , par t ,og8 mètres, h échanliUons ont
été pris par le Talisman au large du Soadan, par 6&0, 83o, 860 et
i,a3o mètres de profondeur. Cette belle espèce est remarquable par
l'énorme développement de sa tâte.
Heterotiiithib dispu (Rnppell) Gray. — 9 échantillons de cette rare
espèce ont été capturés, l'un par le Travaillair, par 1,990 mètres, le se-
cond par le Taliamtm, par i,iS3 mètres, entre l'Ile de Lansarote (Cana-
ries) et la cAte d'Afrique.
ib. Google
— M5 —
PmvMOTBDTau GuiDi H. Fischer. — i hdI eiem[dure de ce Iras inl^
re88uit Céphalopode a é\é pria par t,ioB mètres, mi Ui^ des cAtes du
Maroc II a {ait l'objrt d'une note prâiminaire de H. Fûcber, en i8g5.
Depaia lors, k échantillons de la mAme espèce ont été capturés par Agassiz
■a lar^re de San-Francisco et des Iles Galipaffas. Il est très sii^idîer de
voir que cet animal ait une sire si étendue, alors qu'il n'a jamais été re-
trouvé dans aucune statioa intermédiaire.
HisTioTBDraiB Rdppblu Verany. — ' i lèmdle adulte de ce grand et rare
Céphalopode baUiypâagiqne a été prise aux Açores. Le corps est couvert
sur sa fiice ventrale de nombretu oif;snes lumineux.
ConoTiuTROPsiB TuiBHAin H. Fischer et L. Joabîn. — Ce Céphalopode
bcdtypâagiqne a été pris par 3,175 mètres de profondeur, su Snd des
A^res. D est très remarquable par son énorme nageoire circulaire ; mal-
beureusement, ses bras sont en mauvais état, ce qui ne permet pas d'en
donner une diagnose complète.
GntBOTBDTHOPsis GuMiLDii Joubin. — Deux échantillons ont été pria
par le Tufiimon, au large des cAtes du Maroc, par 968 et i,&a5 mètres
de profondeur.
Ils portent des organes lumineux sur les nageoires, la face veotrde du
corps et U face inférieure de la (Ate. Ce sont des animaux batbypâagiqoes
très dâieats , colorés en rouge vif sur le vivant. Le premier indinda connu
a été capturé aux Açores par le prince de Monaco, par i,&h5 mètres.
On peut, par ce rapide aperçu, se rendre compte que si les Céphalo-
podes du Tmomlteur et du Talismatt ne forment pas une collection très
nomtH«Dse, elle est cependant importante par la rareté, la nouveauté et
l'intérêt de la plupart des espèces qni la composent.
LtSTE DES LÀMSUIBfÀHCBBS MBCOgllLSS Pàt M. L.-G. SsBBAT AUX tlBB
TviMOTB KT GiMaiBR ( IJOS-J^oS),
PiB M. EdOUABD LlMT.
Les Lam^lîbranehee recueillis par H. L.-G. Senrat, pendant sa mission
en OcAinîe, appartienimit à 81 espèces. Ces récoltes malaeologtqoee sont
intéressantei d'abord par ]k mime qu'elles enrichissent les collections du
Muséum de plusieurs formes qui y manquaient encore. Mais, surtout,
chaque espèce étant représentée en gâiéral par un grand nombre d'édisn-
lillons de diS&%nts Ages, il est permis ainsi d'établir, pour la fdupart
d'dks, des séries très complètes; ceci est d'autant plus pNcieux que beau-
ecmp de ces Lamdlibrancbes sont des Mollusques térébrants ou vivant
ib. Google
— 306 ^
dane les enFraduoriléR des i4àb madrépOTiques; par snite. tedrs ee^ttiUes
«ont sujettes i des défarmatloas «arides etj dans ces eolHlltiods, s'm-
cmstent soBvent de corps étrangers qui en modifient profbndéoienl
l'aspect.
Les loealitis, d'où M. Sebrat a rapporte ces coquilles, comprennent!
dans les lies de la Société, RRiatea; k Trihitl, Taravao et Fana; au Ttw-
motu, Hakalea, Katiu, Makemo, RatoiS; HlbierOj Fflgalan, PakapulUf
Faluhina, Tauere, Amanu, Hao, Vahilahi, Taiaro; aux Gambie, Man-
g^va (Rikitea, Tsku, Galavakë, Toaria, Ganheata, Tearai, Tokaerero.
Teone-knra, Tokaai, Kirimiro), Puamu, Vaiatekeuë, Taraonroà, Mara-
kurakn, Aukena, Akamani; enfin, les lies Temoe, Oeno et Pitcairn. Une
tie. entre abtres. doit être spécialement âgnàée : c'est Manilea du Sud
ou Lord Hood's Island, bien connue par lés importantes récoltas concliflio-
lo^ques que H. Cuming y avait lài les en 1897'''.
1. Tbiboo sp. (cf. T. SadUi Wright).
1866. flautitoria Saulii Wrisht, Coolrib. to a Nat. Hist. of tbe ttrtâida», Thuu.
Ltnn. Sùc.LtmâtH, ici. XXV, p. 567, pi. LXV, fig. 9-1 5.
1878. Ttreàs Sauiii W., SowHir, n Reeve, CmcA. lam., lol. Xlt, Tt^tio,
pini.Bg. 10.
1896. C«Màt*i SaiiiU W., HiDLiT, Notes m Aiulnliàn Sbitiwormi, Prod LU'.,
&e. N. S. WaUi, s* ««r., «ol. i3, p. g6.
Les valves de taret rapportées par M. Searat sont malheureusemrait k
l'état de débris et l'absence des palettes en rend la détermination trfa pro-
blématique. Il semble cependant y avoir trois espèces distinctes.
1 9 valves [dus ou moins briaée9 , recueiilies k Marutea du Sud dans des
branches perforées de Mikimiki (Pempkit aeidaia Forater] paraissent, par
la forme de leur oredletle postérieure , pouvoir être rapprochées du 7*. SttuHi
Wri^t, d'Anstralie.
S. TaREiio sp. (cf. T. iPFiHis Deshayes).
l863. Tendo affinU Duhath, Cal. MoO. Rfunùm, p. 6, pi. XXVllI, fig. 8-1*.
1678. T. affiinU De«h.. SoliiHM.in Rceve, Coneh. km., vol. XX, Tirrjti , p\. lU .
fig. .3.
S petites Valves, élément es mauvais état, provenant de MadgaKva
(Rikilea), ressemblent, par la scuplnre de leur oreillette postàieure con-
sislant en forts plis arqués, plutAt au T. rj^nis Desh.* de l'Ile Bourbon.
''I H. L. <j. SfDRiT s bit eonnattre le rétumé de ks oteeWatiorts sur la slrur-
lure, U hune et la Bore de eea différents ardiipeli polynésien» dam une véric
de noli-s pulilMi« A PapeiHe, dé igna i igai.
ib. Google
— 307 —
3. Trudo sp. (cT. T. URPANaurâ ^thayea).
1878. Tmd» camptiiulala Dethaye» dm*., Sowuit, m Rmv«, Comek, faon.,
Yol. U, Ttrtd», pi. n. Kg. 9.
6 valves roukes, recueilliei à Jemoe, semblent se rallâcbet au 7*. cam-
panulata îkah. (d'babilat resté jusqu'ici inconnu), en raisoD de leur oreil-
lette postérieure qui, k sa jonction avec le reste de la coquille, eet très
rétr^ie et en pârtîcntîer benneoup plus qne dans le NBatUorùi aMriia
Hedley, des Uee EUice (1699. Cn. Hbdliv, Moll. FunaAiIi, Mon. Amral^
Mmi., p. 507, fig. 56).
i. GiSTiocBuiu oiatnTU Deshayes.
i83o. Fùlulaita gig^tta DstHiras, fiMjel. itf«'fW., Van, (. H, p. lis.
iS43. GattroehaenagigaMiaDËUàixwt.TrMJiUnt. CmeAyl., 1. 1, a'pirt.,p.3t.
pi. Il, fig. 6,7, 8.
Harutea du Sud, Hangareva (Tearia, Adtouiti, Tak«, Toluerero) ; une
cinquantaine d'individus. — [Mer Ronge, Océan Indo-Pacifique.]
Le G. bmellma Desh. des Philippines, tel qne l'a figuré M. E.-A. Smitb
{Rq>. Ckatlengtr, LaOk^libr., pi. VII, fig. û-nh), ne paraît guère difiërer
que par sa taille pliu fnilde et tes sommets iboins saillants.
5. GiBTiocBiau MOnFEU Dofo.
18A0. (Ï0>trucJkM)w iMii/ïra Dcro, HoU. SécbellM, ^w. Se. Ntt. /<m(.,lX1V,
p. S9I.
Mtingareva (Tearia, Tokaerero) ; 8 individas de wtle «spèee, ainsi
caractérisëe par Dofo : irTest uni et tris Ininee, ayant une apO{diyse à la
partie antérieure de chaque valve et ayant aussi b chaque valve, mais k
l'eitréniité poslérictire , une pièce arrondie et soudëe. — Les Séchelles et
les Amira&les. Très rare.«
6. Telluu (TBLLiNiiLLi) viKsiTi Unué.
1758. TWKm vimta Lrniiii Spt. nul., id. X, t I, p. B^li.
1807. T. titgûuL.; HlNut, ùiSoweitiy, Un. C»>idi.,-n\. I, p.*t8,pl.LXIIi,
fig. Si s.
1866. 7*. virgttia L, SoiniiK » Reeie. Caneh. Jco*., vol. XVII, TtUina,
{d. Xlll,Bg.&gi.
Mângirera (Rikitéa) : 1 ind.— [Mer Ro^CjOcriM Indo-PAciOlJue.]
7. Telli» (TBLUMLLi)ciiDciGBaA Lamarck.
1818. TtUiiui cnifigera LiatacK, .-Inini. i. tert., I. i, p. Sas.
iSAf. T. ènuigtn U;, Héreit, » Sowferlij. Tké*. OnmA., vol. I, p. ss3,
pL LVIII, fig. 7g.
ib. Google
Taamotu (Amanu) : i ind.; Harntn du Sud : 6 tod.; Gambier (Ta-
nouroa): t iud. — [Philippines, Moiaqoes.]
8. Tbllinà (TiLLiNELLi) auGosiBorn.
1780. TMm rugottt Bou, Teit. Vu. Cm. Vind., p. 19, pi. II, Gg. i-i.
liij. T. rHgOM Boni, HjiMLfT, m Soworhjr, Ibi. Cmeh., vol. I, p. 967,
pi. UIV, % a38.
Maogareva (Rikitea, Gatavakë, Tearia), Akamani : asseï noilibrem
fliem|dairaa. — (Mer Rouge et Océan Indo-Pactfique, depuis Soex jus-
qu'aux Sandwich.]
9. TBLLiRi (QeiKUNs) niiiooiLu Haaiey.
|HÏ4. TêlIiKA iiuuqHolU Hihlh, /Vw. Zool. Soe. Lonifon, p. 71.
18A7. T. inetqtudù HiiLii. m Sowerhy, 71m. C«mK, vqL I, p. 178, pi. LVII.
fig.64.
Hamt^ du Sud : 1 ind. et a valves isalée§. — - [Ceylan, Nonvdle-
Calédonie.]
10. TauiNà (Aitoulub) dibpib Conrad.
1837. TMna iifar Comid, loam. Aeaâ. Nat. Se. PkUai»^hia, toL VII,
p. "59-
tih^. T. dûpar Coor., H»ut, in Sowarbf, Tku. Caneh., vol. I, p. 3o6, l. UI,
fig. io8.
Tuaniota (Fagalan, Hao), Maniléa du Snd, Mongareve(Rikitda, Gela-
vaké) : ua très grand nombre d'exemplaires. — (Oeéau Indo-Pacirique,
depuis Itle Manriee jusqu'en Californie.]
11. TELLisi(AiiGULU8)oBU(tu&aiiDesliayes.
i85&. Tetlina Miquana Disbatu, Pnc. ZvA. Soe. Lmdcn, p. 356.
■ 868. T. oUitpùitriata Sowuit, in Ree*«, Gmcli. /«m., vol. XVII, Tttlnui,
pi. XLIV, Gg. i56 b.
1868. T. Miqaana Dadi.. Sowhit, la Reeve, ibid., fi. LIV, fig. Ztta-b.
■ 899. T. i>iiifwin'aDMb.,HnuT,HdL Fuatfuti, PelK]rp.,Jlfm.^iitini(.Mw.,
ToLllI, P.&98.
Toamotn (Pagalan) : 1 valve; Harutà do Sud : a ind. et 1 valve. —
[Polynàie.]
M. Gh. Uediey a fait remarquer qae c'est celte «spèce de Deshayea qui a
été décrite de nouveau par Sowerby sous le nom obli/fuistriala.
12. TiLLiNi (Anoolds) bbomboidis Quoy et Gaimard.
i835. TtUma rhoKboid», Quoi et Giiaiu, Voy. Ailrol., Zool. Mail, vol. IH,
p. 5oa, pL 81, fîg. 4-7.
ib. Google
— M9 —
i8&7- r. dUmMifaïQ. vt G.,Huur, m Sowerby, JUt.Ctndt., toi. I, f. 3aa>
lrf.LVlII,Gg.9i,96, 97.
i85i. T. liUeula Durath, iW. Zsaf. 5<>c. LonJM, p. 363.
1867. T. rAom&oùbfQ.et G.,S(>i«nH,iKHee«e,CMc'k/Mii., vol. XVn,r*UiM,
pl.XX[l, fig. tiA.
1868. T. fifinJa D«b., Sawirn, lo Reeve, UmI., pi. XLVil, Sg. 178.
1S71. 7. rhomboide* Q. et G., Bôhh, in Hirt. n. Cbemn. Conch. Coi., s* éd.,
TMiniioi, fl.WXl.fig. ii-17.
■ 885. T. rhomiaitU» Q. et G., E. Shiie, Rip. OtaUtngn; LimeUbr., p. lo3.
MamUaduSud, Mangareva(GBiiheala), Aakena, Akamani: plasieara
individus et vdves isolëtt. — [Pacitiqne, de l'Australie à la CdoDoble.]
M. E. A. Smith riante avec raigoD T. rhomboidei et T. tUùmla comme
identiques.
13. TiLLiNi ( — ?) ciEBBiMACDLATi Sowerby.
1868. Tttiina crtirrimacHlata Soiriiiï, » Reeve, Coneh. Jcon., vd. XVII, Trf-
lina, fi. Ll. 6g. 3oi.
189g. T. ertbrvHM»laU Sow., Bidlit, MoD. Fniufuti, Pcletr., Mem. AtMral.
Mu., vol. III, p. 5ao.
Manitéa du Sud : de nombreux ^cbantiUons, en général roolés et déco-
lorés, compr^iant une dizaine d'iodividna et nue cinquantaine de valves
ÏMlées. — [lies Fidji et Ellice.]
lA. ÎKLLniA (iBcopiGii) uoBiNiTi Linné.
1758. TtUin» icobinal» luni, SyiL Ml.,
1871. T. KoiiMita L, HâUB, m H«rL u
nidm, p. 73, pi. XX, %. 5-8.
TuBmotu(Fakahina,HBo): 5 ind.; Marutëa du Sud: 1 ind. et 3 valves;
Gambier (Aakena, Akamaiu, Taraouroa) : s ind. et a valves. — [Océan
Indo-Paciliqne, des Seychelles jngqn'en Galifornie.]
15. TiLUHA (AacoFiGii) hobubti HaiJey.
18AA. TtOàta n>in*M Hinlit, Prie. ZatÀ. Soe. LàmJe», p. 63.
1867. T. rolnala Hurui, m Sowerbf, Hnt. Gmçh., ni. I, p. «Gs , fl LVi,
fig. 9-3.
Tuamotn (Pnkapnka), Manitéa do Sud, Mangareva (Rikitea, Teons-
knra ] , Ankena , Akamani : très nombreux individna. — [ Pacifique. ]
16. SnuLi ADSTHUiB Sowerby.
l83i. ÀmpUJrinut swliwla Snwixil, Ave. Ztol. Sac. LonJm, p. loo.
i853. À. auMintU Sow., Rnri, Ctnek. lea*., voL VUI. Ampkiditmm, pi. VI,
fig. âi.
Tuamotn ( Hao , Fakahina ) : 1 ind. et qndqnes valves isolées ; Msrntea
ib. Google
du Sud : 1 iad. et ao valvea; Gasib(ar( Taiwan»): i jod. — [Aqslralie,
Marutea du Sud-]
17. BrndMaijra (Abra) Baomtl nov. sp.
Te»ùt parca, ratandaUi-ooata , teuuit , aUta, xuèpellMeida , nuMw/w opMM
omala, ilrUn coiitenlricit letiui»*mU iculpla, iaaequilnteralU ; lalm anhrum
longita el arqtuililer rolimdalum ; lalut pMticum brn'iiiimam , hciler atlemia-
lum, itÙMure angiilalim /txumutu ; tiuu* pallii fn^fundmimuë , anike laie
rotuudaltt». In nilcd dexitii : dtnlci eai-àînaltt duo inatqnaln; laltrale* pro-
mineiite», ab apicibun renufli. la rali-à tîniiilra : deux canlinalU tanlmn unu*,
dente* latérale» olitoleti. Foita ligamenti intemî anguiUi et eltmgala.
Uiam. aHt.-po»l. : 8 millim. ; diam. utiA.-vetttr. : 7 roillim. ; era**. :
% '.
-S<,mU«
«sa (Airo) SetixaU ov
.•p.
Eiothe
, Are «iw
S. Charni*
i«. — S. Val» piachg
» da h (ilve dniiu.
hm
Petite coquille ovd«-aiTODdie, mince, blanche, presque tranglucide avec
des taches opaquea, orn^ de stries ecmceatriquee trèt finei, inéquitatàvle;
oM antërieiiF plus lonj^ «t réguUèrement arrondi ; cdl^ pMtérieur très
court, uu peu rétréd et présentant un angle k peiue indiqué; sinus palléal
très profond et airondi en avant. Dans la valve droite, )a chamiAre com-
prend deuK dents cardinales inégalea et des dents taténdes saillantes, éeari-
tëes des sommeti. Dana la vdiw g«die, il n'y a q«*aK aolr iaà
canlnrie et ia denli laléwies sont peu distinctes. La fossette du ligament
interne est étroite et allongée.
Marutea du Sud : 1 ind. ; Maogareva (Talu) : 1 iod. ; iuLena, plusieurs
valves isolées.
Cette espèce dillëre, par sou contour arrondi, des À, infans et A. ttg»-
ib. Google
— m —
Aim Ë. A. Sioith {Htp. Chttllaiger, LanuUibr. , p. 8i et 87 , pi. V, lïg. 1
et i); ces detii Àbra, dii Nord de rAustr«Ue, ont, en efkt, le premier
une «Kjaille sobtrigone, le deaiiànie une fonne allongée tPaqBvra^aleoieat;
de mâme la Syndeimya eilipliea Sow. , d'AïuU-alie, est ^alemeat de oonloor
plus traosvene (E. A. Smith, liep. Zool. Coll. «Alertu, i884, p. 99,
pt. VlI.rig.C).
18. AsAFqiB Diiri,ouTà linaé.
1758. KmiM ^orabi Uni, Sytt. nat., 10* éd., t. 1, p. 687.
i856. Copia d'fiorata L., Rieii, Conek. Icoa., vol. K, Ctpt», pi. I. %■ 1.
Tahiti (Faaa],Katiu, Amaau, Hao, Mantleadu Sad, Pnamu, Maraka-
rakn , Akamaru , Temoe : une ânquaDtaine d'individus. — [Océan Indo-
Pacifiqoe. ]
19. Vbxob (Gbion*) UT1CUL1T1 Linné.
1758. FimM relieutala Lm«t, Si/il. tiat., 10* éd., t. I, p. 667.
1783. Y. rMtwIola L, GaMMiTi, Ctaeh. Cab., vol. VI, p. 367, ^. XXXVI,
fig. 38S-383.
i8t8. V. corbU Liiiici, Anim, $. vert,, t, V, p. 5g5.
Manitea du Sud : 1 ind.; Mangareva (Rikitea] : 1 iod.; Tiraouroa :
1 ind. ; Ankena: 2 ind.; Temoe: 3 valves. — [0. Indo-Pacifique.J
20. Vbnds(Cbioiib) cRisPATi Deshayes.
i853. r«UM crûpaUt Duatiu, /Vog. Zool. Sac. Ijtadon, p. a.
i863. V. cnqwla Desh., Ruti, GuuA. km., laX. XIV, Vtim, pi. IX,
fig. 3i.
Hao : 1 ind.; Uarutea du Sud : 1 ind. et 6 valves. — [Zanzibar,
Mergni.]
SI. Mrbktui (Dionk) Philippinabiih Hanley.
i&ki. Cytk»rta flul^ptnanim Huilit, A«c. Zaol. Sot. Lamiê», p. tio.
iS55. C. PUIypoomm HidI., Soiviht, Thti. Coiuh., vol. Il, p. 6x7,
pL CXXXVI, 6g. 176, et fi. CLXIII, f,g. io6-!io7.
t8M. C. mKppinarum {tad.. Rime, CWt. feM., vol. XIV, C^lhtrta, fi. X,
fig. £7 a-b.
iB6g. DtÊKt miipptMrvm Htnl., Bôui, IIoim^. Vtmu, vol. 1, p. i3g,
pL XXXVII, fig. * «-(.
(885. CjlWta {Dioat) Philippinarum HbdL, £.-A. SaiTii, Ay. ChMmgtr,
Lameliibr., p. ibi.
Marutea du Sud: 1 ind. et s valves; Mangaréva (Rikitéa, Gatavaké) :
1 ind. et 7 valves. — (Ptudippines, Marquise*, Tahiti.]
Les spfeiraens rocueîlliB par M. Seorat ont une coquille sahtrigmie
blanche avec des ligues jaunei an ligzag et ornée comme eenlptnre de
(dis cooceatrifucs séparés par des intervailes presque anssi larges qu'eux.
Us montrent mie absence totale soit d'une coloralion gén^lâ violette.
ib. Google
— 212 —
Mit de rayonH de cette teinte : par là ils l'^oignent des fignreB de Sowerby
et de Reeve et se rapprochent jdutAt de cdles de Rômer. Par leur forroe
générale, leur coUoratiDU et leur ornementation, ils nppeDenl le CyAena
lineolata Sow. , mais iU en difl^rait par leur sinns paliéal qni, au lieu
d'être aatez profond, est excessivement court.
S3. MiBBTUi (Pilla) PBOBi Conrad.
1887. Cylhtrea pntra Goirid, Joum. Aead. Nal. Se. Pkiledttpkia, vol. VII,
p. *&3,iil. XIX, %. 18.
iShh. C. MiqaaUi Hiniii', Proc. Zaol. Sac. Loadon, p. log.
i86g. CoryolM Miquata HBnI.,R5>ii, Mmwgr.Yem», vol. I,p. i07,pLXXIS,
%. i.etpl.XXXIlI, fig. i-5.
Fagatau ; 1 ind.; Marntea du Sud : 1 ïnd. et 7 valves ; Mangareva
(ûatavak^) : 1 valve; T^va : 1 ind.; Akamaru: & valves; Temoe :
k valves. — [Pacifique.]
Ces échantillons, par leur contour tnipéioïde, correspondent plus spc-
clalementau C.prora (Rômer, loe. cit., %. 1 d), qu'il but, par raison de
priorité, coosidérer comme la forme typique, tandis que le C. obUqvaUt
doit élre regarda comme une variété.
33. CucE (GiiBTi) PBCTOUTi Linné.
1758. Vtmu ptetinoU LiKii, Syit. nat , 10' éd., U I, p. 689.
1869. CrùU ftetinaU L, Bônii, Menogr. Ytmu, vol. I, p. 17^, pi. XLVII,
% '■
Toamotn (Pnkapuka, Hao): ili ind.; Marutea du Snd: i3 ind.; Man-
gareva (Rikiten) : 7 ind.; Temoe : 5 valves. — [Mer Rouge, Philippines,
NonvdMiïalédome. ]
SA. LoaiPEB (Godoua) KUBPEHiTDs Reeve.
i8r>o. Lvcina txatpirata Bkiti, Concli. Icm., \o\. VI, Lucâta, pi. 1, &g. i.
Gamfaier(VaJstékené, Aultena.Taraouroa) : 3 ind. — [Austrdîe, Poly-
nésie.]
MM. Bncqaay, Dautzenberg et DoIlTus (MoU. mar. Bmuiillon, Péléc.,
p. 691) ont montré que le nom de Loripet PoK, 1791, arentérioril4 sur
celui de Lucma Brngni^, 1797.
35. LoaiPEs(Goi>oiiii)piNCTATgs Linné.
1758. Vcnui punetataLiKsi, SgiUnat., éd. X, t. I, p. GB8.
186g. Lwci'na punctttta h., PpËirru, in Hirt. u. Chenm., Conch. Cab., ■* éd.,
Vriteraeta, p. i6s, fi. XIX, fij. 8-9.
Hao : 1 valve; Marutea du Snd : 1 3 ind. ; Mangareva (Rikilea) : 1 valve.
— [Océan Indien.]
ib. Google
— 213 —
26. LoRipn(Goi»oKti)DiTBBAnsPliiHp{H.
i85o. LtuMia iirtrgmt PaiuMi, AbhiU. Cnwi^fl., vd. 111, p. tas, Loctwi,
fi. Il, % &.
i65d. L-JUtila Rhti. CW^i. /con., T<d. VI, Liwi'iM, p). VU, lig. 33, 3^ et 36.
t88g. L. {LemtiUaria) divergea* Hiil., t. Miirim, /ohm. Lmn. 5ac. Zool.,
vol. XXI, p. S09.
Toamotu (Fagalao, Pukapnka, Tauere, Amann, Hao) : 19 ind.; Ma-
mteadu Sad: 60 iad.; Mangareva: 8 ind.; Taraonroa : 9 ind.; Akamarn:
1 iod. et quelques valves istdées. — [Mer Ronge et OcAni Indo^acifiqne,
da golfe Penique jnaqu'ai Colombie.]
Ed. V. Marteas a fait remarquer qoe le nom donné par Philippi est
antérieur de qadques mois h cdui de Reeve.
27. Chiptodoh glombcm Ftmàa).
1775. Vtniu ffbdtM FouKAL, Dttcr^. ÀMÏm. /(in. Oi-muI., p. las.
l85o. Luema onim Bnri, GncA. foin>.> vol. VI, ÏMcina, pi. V, fig. 91.
1869. l. gï^nt» Forik., PraiRU, m Hart. u. Ciieoin., ûmcA. Cii., a* «d.,
FcMraefa, p. 167, pi. XX, %. ii-is.
1899. Cryflodù» floboMMi Porak., Hiblr, Hdl. FuiuTuti, Pdcc, Mmt. Attirai.
Mut., «dI. 111, p. «98.
Tuamotn (Amann, Hao) : 3 vdvee-, Manileadn Sud : |das d'âne cen-
taine de valves; Gambier (Taraonroa) : a valves; Oeno : 1 vdve. — [Pbi-
lippinea, Australie, Polynésie.]
28. LiBiTni GDiNiicA Cbemnitz.
176A. Ckama guinak» Ceikhite, Omth. Cah., vol. Vil, p. t37, pt. 5o, fig. 5oA-
5o5.
iS&S. CypHcerdia gvinaica Cb., Rmi, Conch, him., vol. I, Cgpriear^ia, pi. Il,
% >3.
Toamotu (Fakahina, Pokapuka, Amanu, Vabitiihi) ; 1 ind. et 3 vtdves;
Marniea da Sud : 9 5 valves; Hangareva (Gatavaké) : 9 valve*; Tanouroa:
9 valves; Oeoo : 3 valves. — [Maralea du Sud.]
29. Ciibiti(Mytiliubdu) nniuciTi Sowerby.
l83i. CarJil* nttrieata Sohiut, Proe. Zool. Sue. Lmdm, p. 195.
1843. C. markata Sow., Rinri, Ceneh. /coh., vol, I, Cardila, pi. IV, fig. iS.
Gambter (Vaiatékené, Pnamu) : a ind. — [Paàfiqne.]
30. KiLLru pkarwi Hedley.
1B99. KiUia pncjltca Ch. Hi»ut, Moll. Funafati, Pdw., JV«m. AutirU. Mtu.,
vol. m, p. bot.
Huilui. -mi. iQ
ib. Google
— SIA —
9 vslves isolées,, l'une de Aukena, l'autre de Mangarava (baie de Gan-
hëaU).— [tlesEflice.]
31. LiuuiiiBu Montagu.
i8o3. Cardivm rubmm HoicTtec, Tfl. fini., pi. I, p. 83.
i8gi. Imom ntira Utg., Hm et J. Bunu, Prœ. Um. Soe. N. S. WaUt,
vol. IX, p. i8o.
Mangar^va (Rîkitéa) : 3 ind. — [Espèce cosmopolite, signalée d'Aïu-
trdie.]
33. ScniTiLU Owsni Dashayes.
l85S. SemlUla Omni Disbàiu. fVoc. Xa^. Sot. Lonim, p. 179.
1866. S. Owmi Deah., Sowhbt, Tht. Conch., vol. III, p. 177, pi. aSA, % 18.
Maogaréva (Rikilia) : 1 individu qui, par M fonne ti4apeu inëquilalé-
raie et ses bords dorsal et ventral parallèles, se rapproche plus du S. Oweni
Desh. , des Philîppinee , qm du S. Smnfii De^. , de Horelon Bay.
33. Scintilla sTiUTEiA Deshayas (?),
t855. SemUtU rtmiim» DtsuiM, PtK. 2mL Sn. toit^tn, p. 176.
1866. 5. ilriatiim Deah. . Sowimt, TIm. Omck., vol. III, p. 179, pL 135,
8g. ào.
Mangaréva (Rikitéa) : 6 très petits individus ra[^rté« avec doute k cette
espèce dee PhiÙppitws.
3â. CaBDIUN MlCDLOSOMWood.
i8i5. Cardium maeulonua Woo» (t»n Sowerby) Gintr. Conclu^., vol. I, p. *t8,
pi. 5s,%. 3.
i833. G. KWbtNHatWn SoWHIT, Pnt. Z»ti. Soc. iMtdai», p. 85.
i8A5. C mecaloiuM Vfood, Buti, Conck. km., vol. Il, ConliW, pi. XVI,
Marutea du Sud : une vingtaine de valves isolées. — [Psâfiqtte.J
35. Cauidu OBBITA Sowerby.
i833. Cardium ar&ita Sonbst, IW. Iml. St. LenJm, f. 68.
iShb. Corbila Sow.,RiitE, CokIi. htm. , \ol. II, CWwn, pi. XVII, % 8&.
Hbo : 1 valve. — [Tuamotu.]
36. GuDtoH (Huigarbuim) fumv Linsé.
175e. Cardivmfrtpmtâmi,S3êt.Mi.,éi.X,Ut,f.9t^
i9àh. Cfragum L., Ruts, Coneh. leon., v(d. II, Cardium. p). IV, Gg. a3.
Toamotu (Fagatan, Pukapnka) : 6 ind.; Mantea du Sud : la ind.:
AMknna : a valvea; Akamaru : 1 ind. el 7 vdvea; T^uoé : a valves. —
[Pacifique.]
ib. Google
37. CuDiuK (HimciiDicv) iBcciTOLDa Sowerby.
1873. CarJi'itin areuaiulum SowiHn, A-ug. Zool. Soc. Loudon, p. 711, pi. IX,
fij. ...
Tuamotu (Makemo) : 6 iod., d^ernànéa, grâce k l'obligeance de
M. Dautzenberg, par cotoparaiBoa avec dea spécîmeiu de m collection, qui
proviennent des mers de Chine.
38, CiRDiTDi (HiwciiuiiuM)DioiiAni Sowerby.
i83ii. Cantium Hmmim Somin, Zttl. Joam., vol. IV, p. 367.
■ 845. C. dù>naunSvw.,Btnt,Omeh. Icon.,yol.U, Carihim, jiLXXl, Gg. t».
Tuamotu (Makemo, Fagatau, Hao) : 1 ind. et 5 valves; Manilea du
Sud : 3 iod.; Gambier (Puamu) ; & valves. — [Tuamotu.]
39. TaiDAcni motiu Lamerck.
181g. Tridaena mufiea Luiici, Ànim. 1, varl., t. VI, 1" part., p. to6.
1861. T. gigai Rain {nm lànaé), GmeJ,. k<m., vol. XIV. TrUaenm, pi. I, 6g. 1 a,
et ji. II, &g. I ^.
tH8i. r. MutitM Lk., Smiin, TIim. Omck., part XLU, p. 18a, pi. «85, fig. 1,
Tuamotu (Fakabina, Hao, Vahitahi) ; fi ind.; Manitea du Sud : 1 ind.
— [Oo«an Indo-Pacifique.]
&0. TuDicHi BLORBAu I^marck.
tStg. Tridaema tIrmgaU LiaixH, Anim. t. nrt., t. VI, 1" part., p. 106.
1861. T. ilongala Là., BiHi, ûmek. Icoa., vol. XIV, TrUaau, pL II, 1^. a.
i86i. T. eomfrt-a Biavi, Oid., fJ. VI, % 5 « et pi. VU, fig. !> b-e.
186&. T. tloRgaUi Lk., Sowutr, TkM. Gmeh., part. XLIl, p. 181, p). A86,
fig. 3-a.
Tnamola (Fakahiua, Fagatau, Vahitabi) ; 7 ind.; Uamtea du Sud :
a ind. ; MangarevK : 1 ind.; Taraouroa : 3 ind. — [0. Indo-Pacifique.]
DEOIIMMt HOTE PKBUMIXAIKB SOU LES BttOlOilKES
RSCOLTis PAR LBS B.IPEDITIO.tS ÙV TrAVULLEUH (lUSl-lSS'j)
ET OU TàLimuM {^i883),
Pia M. LoDIg ClLTIT, SOUS-DIBKCTKDIl DE LA STATIOn ZOOLOOIQUK
DB CbTTK.
Dans une première communication (BmAmm, amate 1906, n* 3), j'ai
dooné une liste des 16 & espaces de Bryosoaires Gbriîlostomei récolta
par le TiymtUlem- et le TaStmiut, en m^roe temps que la diagnose des
ib. Google
— 216 -
9 1 espèces nouvelles que comprenait cette liste. I) me reat« i indiquer les
Cyclostoines et les Clénostomes fomuîa par les matériaux provenant de ces
mêmes eipédilions. Mais avant de le (aire, je dois compléter la liste des
Châloslomes, car le contenu de quelques flacons, qui ne m'ont été remis
que dans ces derniers temps, a donné six espèces cbéilostomes de plus,
dont cinq me paraissent constituer des espèces nouvelles.
I. Cbèlostomes (Suite).
lobUirarl* «vlaiilata nov. sp. | BdUmporaU* ooaftis* nov. <p.
Iispralla oanBlUera Busk. OamaUlpora arboaunla nov. ip.
LapndlB ^KTaUrai nov. ip. | Baawniiia altamata nor. sp.
Les espèces nouvelles peuvent être caractérisées ainsi :
lohthyoTla BvlotilatM nov. sp.
Tali$maH, i883 = Di-agage u° g6, profondeur a,33o mètres.
Zoécies bisériées fortement coalescentes , alternant entre elles, et for-
mant un bryarium dressé (probablement ramifié?), sur la &ce fronts
duquel, et qudque peu latéralement, sont situés les orifices loédaox (de
forme probablement lépralioïdeî) qui sont masqués par une péristomie
lobuleuse, saillante, dont le bord libre est découpé (peut-être acddenldle-
mentî). Frontale zoéciale, ornementa de dépressions polygonales, dispo-
sées r^ulièremenl cAte à cAte, portant un peu au-dessous de la péristomie
un Bviculaire médian, allongé, k mandibule Iriang^ukire, et limitée par
un liséré calcaii'e qui se prolonge à la face dorsale du bryarium , où il dâi-
mite la fiice dorsale des loédes , pourvue des mêmes dépressions polygo-
udes que la face frontale. Dorsale zoéciale pourvue, en ontre, d'une grwide
dépression triangulaire qui longe le liséré calcaii-e, débutant au milieu
environ de la longueur de la loéde et s'âargisssnt gradueUement jusqu'à
la base de cette dernière, qu'dle occupe à peu près en entier. Oncles
LapnOi* Watoni nov. sp.
Talùmatt, i883 = Arcfaipd du Gap Vert, Ilot Branco, profondeur au-
96 mètres.
Zoéùes petites, h port sub-dressé, à orifice lépraloîde, presque semi-
circulaire, dont le bord inférieur, droit, est séparé des bords latéraux par
deux carddles bien marquées, et porte un mueron cylindro-conique, mé-
dian, très prononcé, et dont le bord convexe est armé tie quatre è sit
épines. Frontale loécide finement vermqneuse avec qudques rares pores
circulaires marginaux, portant on petit avicolaire à mandibide triaugo-
laire, situé le plus fréquemment i droite ou i gauche de l'orifice zoérial.
ib. Google
— 217 —
mais qndquflfois au-dessous du bord inlferieur de ce dernier, toujours U-
l^lement et toujours la niBhdibale dirigée obliqaein«it et en dehors.
Ovicdles globuleuses, à 'frontale incomplètement calefiée et formant
une arée membraneuse, cordiforme, dont la base est supâieiu« et la pointe
regarde l'oririce loécial, et au-dessus de laqudle ta frontale ovicellienne,
calcifiée, tonmit un processus cylindro-eonique très saillant
Bryarinm encroAtant.
Sohliaporall» oonfiuai nov. sp.
Talitman , 1 88 3 = Dragage n* 1 0 , profondeur 717 mètres.
Zoécies de grande taille, k contour fronUl sinueui daus les jeunes
Eoécîps, nuis indistinct dans les vieilles zoécies, ou simplement indiqué
parles petits pores circulaires mai^ginsux, lorsque cenx-ci existent encore.
Orifice loécial situé profondément, masqué par une péristomie tubuleuse
partant de trois A six gros et assez longs appendices tubuleux, calcifiés, se
dressant sutoor de l'ouverture pénstomiale. Orifice soéciai h anter corres-
pondant aux trois quarts d'un cerde, pourvu de fins denticnles arrondis
lui domiant un aspect festonné, i poster correspondant h un demi-cercle
beaucoap pins petit que le précédeat et formant nu sinus largement ouvert ,
séparé de l'anter par deux carddiea asses prononcées, Frontale zoédale,
tris finem^it vemiqueuse, portant une rangée de petits pores marginaux
espacés, et généralement deux petits aviculaires latéraux, légèrâneiit
surélevés, au moins par leur pointe, k mandibule triangulaire, 1res allon-
gée, placés au-dessous du boid inférieur de l'orifice zoéosl, mais qndqnc-
fois un seni svicnlaire de mAme forme.
Ovicelles globuleuses, mais peu apparentes dans les jeunes zoécies, et
complëtonent immei^ées dans les parties figées du bryarium.
Brysrium encroûtant.
1 110 V. sp.
TaliâmoH, i8S3^ Archipel du (Jap Vert.tlotBranco. — Dragagen'ioS,
profondeur 1 1 o A 1 80 mètres.
Zoécies riiomboidales, disposées en quinconce autour d'un a^ie imagi'
naire et formant un bryarium dressé et ramifié, A rameaux plus ou moins
cylindriques dans les parties Agées , mais aplatis dans les portions jeunes de
la colonie. Frontale zoéciale, le plus généndenicnt bexagonde, qudquefois
pentagonale, allongée dans le sens longitudinal des rameaux , avec les cAtés
supérieur et inférieur plus courts que les cAtés latéraux, limitée par une
rangée de pores matinaux, circulaires, et portant avec quelques pores
circulaires frontaux, épars, le plus souvent deux aviculaires, moins fré-
quemment on, et plus rarement encore trois aviculaires, tris doDgés, A
mandibule triangulaire, de position et de direction variables, taulM sur le
cAlé de l'orifice zoécial, et alors le pins souvent à mandibule dirigée paral-
ib. Google
— 518 —
IMemnit i l'ue tonfptudiual de la loéci» et T«r« le bord supMeur de eeUe
ileniière, Untdt, et qodqiieibù auin en même temps qw la eaa précédant
situé lur la portion inférieure de ta froatale, toit dirigé longitudiiudemcnl
et alors la mandibule l'onvraDt du cAté de l'orifice uécid ou du cM
oppoaé. Mit dirigé transvandement.
Orifice loédid , franchement gemdliporoïde, tria allongé, environ drax
foÎB plus long que large, fermé par un oporule Irèa cbitineux, de vaime
conlour que l'orifice , mais un peu incurvé en forme de cueilleron.
Haawellla «Itenuta nov. sp.
Talimian, i8S3 = Dragage n* g6, profondeur 9,33o mètre*.
Zoécies obloDguea, «Mei aUongéea, diaposéea nr quatre «ériei iMigitn-
dinalaa anionr d'an aie imaginaire, altenunt entra eUes et formant nn
bryariom grêle, dressé et ramifié dichotomiqnement Orifice loéria). à
antar tormé par lea trois quarto d'un cercle, à poater en forme d'cutiille
anguleuse, i sommet légèremrat arrondi, dont i'enaemUe eat masqué par
unepéritlomietubuleaBe, saillante, ouverte iafériaorenient par une eneocbe
longitudinale i eitiânîté inférieure arrondie, délerminant deux lèvras dont
l'une porte, k son extrémité iiipérieure, un |)^t aTiculaire dliptiqœ k
mandibule R'oavrant du cAté de l'encoobe. Frontale toéciale portant de
nombreuses petites dépressions lui donnant un aspect fineinent verru-
quanx.
Ovicdles ^obnleuses, légèrement aplaties dorso-frontalement, finement
verruqneuses, n'adhérant qu'en partie A la frontale de la loécie suajaceate.
pourvues de deax rangées drculaires et concentriques de petits pores
arroudis, frontaux, au nombre de qnatro pour la rangée interne, de six
pour la rangée externe, et parlés par des soulèvements de la froalale,
que séparent des dépressions s'irradiant et donnant l'aspect d'une demt-
II. CrCLOSTOHBS.
Dans la collection du Travailleur et du Talisman , les Brjozoatrps Cyclos-
tomes se trouvent représentés par Sa espèces, dont ^8 comprenant 9 lôrmes
nouvelles ontétédéji signalée par A. Milne-Edwards"'* et le D" JuHîen <*',
Parmi les aS espèces dont mes recherches personnellea viennent accroître
le nombre de celles déterminées par le D' JuUien, il en est 7 qui doivent
<■' A. MiLiiR-EpirtiM,^reh»>«( rie» Mimoiu Htmiif. ti Kii., 188s, p. 17 et
ho-b,.
O i. iai±imi, BnlUl. Sodélé Zoohg. tU Frtna, 1861, p. Ai)7'6ag.
ib. Google
être woRdMes conune
gtuitdb dM GyelMtoiiMi qna
CuiUU SMHiPii Jnllieii.
Guiii aDBNU Unné.
— BEmcuLiti Milne-EdwirdH.
t Btuk.
Ahsduii TiRiDcoii JuBieii.
STOHtTOroBi ciLTMOiais JuUîen.
— «iiHEUTi Milne-EdwinU.
Il Johnston.
1 SmitL
TvtuuMiA luniicoti Biuk.
:à Couch.
s Fabricius.
Rmioraott uaipoii d'Orbigny.
— sHtiti Pergen*.
— cutm Biuk.
— imoM d'Orbifpi).
BntatoplwT* rsUouteu nov. ip.
1 insoLiu JuUiei
- coiTOiTt Busk.
snpim Linné.
219 —
, et leur diagnon An mile àUlbte
IwOliM UUMIMU Buak.
— MBiMiiiHii HeUer.
IdmoiiMi traglUa duv. sp.
— bonidB nuv. »p,
PiuSMUi soLiet JoUÎrii.
— «iii>nii JuJli«n.
— •iscitT.i Jtdlien.
— iiMsuuiiB.lleiiagUai.
— rovBTtiisi SmitL
Hoiiiu lEooiuu Jullien.
— r*oii»icuLtH Lunouroui.
' — «MPiTMi Busk.
— HuiKki CalveL
FioniKu intccoM Lamonrotu.
Hrticdumi* mhiu« Witera.
OiurofM* iNimncui inJlicB.
— oMui Johiuton.
— HMiiH» Norman.
— LiCTM CalveL
LicBiMOPOii aitnok Pkinïng.
— KtDitTt Audouin.
— naiiiiTA Bnsk.
GrlcU tenella dov. sp.
Tmvmllair, i883 = Dr^>g« a* 96, profondeur â6o mèlrra,
Bryarium toUlemeat dreaaé, non ramifié, lînéure, Irè* gréle, fonné
par une uicc«mïod dVDtre-aœudisrUculà, composés de 3 i 5 loëcîes dis-
potées en deux séries, BllerDant entrp elles, étroitement nnics et ne pr^
sentant généralement qu'une euurte portion libi-e , légèrement incurvée , au
sommet de laquelle se trouve l'orifiu^ loëcîal disposé sur un plan oblique
par rapport h l'axe de cette portioD libre ; seule la dernière wéeie de
l'entre-oœud préseule sue partie libre beaucoup plus développée, attei-
gnant ta moitié et qudquefois les deux tiers de la longueur de la partie
eoalescente. Parob loéciales ornementées de petits pores assez espacés.
Ovicdles inconnues.
£ntalopli(a« roUonlata nov. sp.
TaHiman, 1 883 = Dragage n* tS, profondeur 110 i iSonti^ni*
ib. Google
— 220 —
Zoéàea înéguliirement distriboëes antaiir d'un axe imaginaire , diipo-
sées eur quatre à huit séries loDgitudinales , alternant pins ou moias réga-
lièr^nent, formant un bryarium dont les brandies gr&es et dressées, rec-
tiJignea on iacnrrées, B'ODÙaent entre dles de manière k fenner nn r&eao
à mailles irrégulières, ocmpant les divers plans de l'espace. Zoëeies à
limites peu apparentes dans leur porlÛD coalesceote, tubuleuses dam leur
partie libre qui est pins ou moins saillaute , lëgèrement incurvée, et qui
porte à son extrémité l'oriGce loédal drculûre. Surfooe générale da brja-
num ornementée de ponctuations.
Ovicelles ii
Bafadopliora ■nbTartlsllUUt nov. sp.
Taitman, i883 — Dragage n° io4, profondear ai mètres.
Zoécies distribuées autour d'un axe imaginaire, avec les orifices occupant
une di^NMition subverticiUée, les portions libres des zoécies alternant dans
deux verticilles saccessifs, et formant ainsi de six à dix rangées longitudi-
nales. Lrmiles Eoédalea peu distinctes ou sim[demait indiquées par une
légère dépression intenoéôde. Portion libre dea Eoéeies se redressant sur
le bryarium, i peu près k sngie droit avec l'axe de ce demis, s'ineorvant
légèrement et présentant sur toute sa longueur des anudures [dus ou moins
marquées, en mécne temps que recouverte comme tout le reste du brya-
rium de fines ponctuations.
Bryarium dressé et ramiSé dichotomiqnement , k rameaux grêles mesu-
rant de 1 millimètre à i millim. a de diamètre.
Ovicelles ii
nov. sp.
TmeaUleur, 1881 = I>ragage n* ah , profondeur 77 mètres.
Zoécies de faible diamètre, k parois transparentes, très régulièrement
flislribaées autour d'un axe imaginaire et formant de huit i vingt rangées
longitudinales, dans lesquelles elles alternent. Limites zoéciales très dis-
tinctes, bien marquées par des dépreeuons longitudinales, interzoéciales ,
profaiides. Portion libre des zoécies, très r^ulièrement tubuleuse et très
saillante, se redressant sur le bryarium en s'iucurvant l^rement k la
base , de manière k conserver une direction oblique par rapport à Taxo du
bryarium, avec lequel die (ait un angle de Ao degrà environ.
Bryarium dressé sur une base encroAtant le sobalralum, cylindrique et
conservant k peu près le même diamètre sur toute sa longueur, non ra-
mifié , ornementé de fines ponctuations qui reconvrent uniformément loule
la surface libre du bryarium.
Oviceltes ineonnnes.
ib. Google
fr»glll> nov. sp.
TaSâman, i883 = DngagA a* lo, pi-oTondeur 717 mëtras.
Zoéciea de faible diunètre, disposéeeeu >ërie> lHiudret,allerDes^BS«ez
rap|n«ehén, b loéàe inlone (dans chaque ■ërïe) ayant une portkm libre
très longue, l'ineorvant k la baae et prenent une direction k peu prèa per-
pendiculaire k l'axe de la ccdonie, la zoécâe externe ayant an contnire une
portion libre, indépendante, trie racconrcie. Orifiee loéei^ k peu prèa
Bryarium dreaeé et nmifid dichotomiquemoit snr nn même plan, très
giAe, e'âevant >ur nue baie fonnée par qudquea loécies, ayant une lec-
lÎDu triangulaire i sommet frontal et k baae donaU , l^lgërement convexe.
Limitée loëdales distinctes frontalement et marquées par des dëpresaioDa
longitudinales. Fronide zoéciale et portion libre de la loécie ornementé*'
de petits pores épara. Surface dorsale du bryarium striée lot^itudinfdement
et présentant quelques petits pores épara.
Ovicdie il
ft horrlda nov. sp.
m, i88S= Dragage n* 10, profondenr 717 màtree.
Zoédes de grand diamètre, disposées en séries alternes ou sobaltemes
de 9 ou 3 loéeies diaeune, occupant toute la bce frontale du bryariom ,
ayant une portion libre, très Idngne, qui s'incurve légèrement k la base
de mani^ i prendre une direction oblique è la fois par rapport k l'axe de
la colonie et an plan frontal de œtle dernière. Portions libres des d«ii
Eoécies internes de la sàie, coalescentes k leur base, indépendantes dista-
lement , et k peu près de même longueur ; portion libre de la troisiènie
Eoécie, exlone, qoand elle existe, totalement indépendante de celle des
deux autres de la série, et beaucoup jdus eourte que edies-ri. Ori6cc
soécial circula ira.
Bryarium sub-dressé, s'élevant sur one base formée par queiqnes zoécies
adhérant au substraturo, se ramifiant sur cette base et donnant deux ru-
meaai divergents, qui retombent plus ou moins sur le snbatratum sans lui
adhérer. Bryarium de sectiou triangulaire k sommet, frontal, occupé par
la zoécie la ]dua interne des séries, k base, dorsale, l^èrement convexe oti
splatie. Limites loéciales, distinctes froutsiement, où elles sont marquées
par des dépressions inlerzoéciBlea. Face dorsale du bryarium présentant
des striations curvilignes, à convexité antérieure, dans les parties igém,
et, dans les parties jennes, de petits pores circulaires, portés par de lines
verracodtà, qui ornementent anssi la face Ironlale du bryarium.
Ovîeelle inconnue.
ib.Googlc
■ uov. ep.
Talmuin, i883 = Dngage io3, profondeur 9a5-io5 mètres. — Ar-
chipd da Cap Vert, flot Branco.
Zoécies s'onvrant tontea k la &ee firoDlale d'un bryarinm rtmifié et
dressé, oà les péristonûes, ahemsnt eatre elles et Ug^«oieiit laillinteB.
sont découpées par demi larges eocoehes anguleuses, I'oim iofÉùare oa
rrontde, l'antre supérietire oa dnwle, très nurqoées snrtoiit dans les pé-
rislomîes laté-ries qni toR( beatKonp fdns saiÔantei. Fronfade da Ivya-
rium. dans les parties tgées, découpée en espaces losongiqaes, dkmgte,
par des striaticHU eonoenlnques el finement grtnirieaies, dans ehaenu dee-
qneb est compris une périsïomie, en même tanps qn'un pwe stu-orri de
fiNTme triangidaîre , et qodqnefeb un second pore, sons-oral , qnciqne pen
éloigné de la péristomie et en fonne de bonloanière allongée. Dans les par-
ties jennes, firëotale da bryarium très finement et très r^ulibrantçl ver-
mqnense, sans striations, et pourvue de pores allongés et disposés en
séries longitudinales , entre les rangées de pAigtomies , en même temps qae
d'un pore sus-oral et d'un pore sous-oral.
Sniface dorsale du bryarium découpée par des crêtes et des dépressions
loi^tudinales ou oUiques , reconv^te de fines veimcoàtés très aerfée* et
disposées suivant des lignes transvases par rapport à l'axe des rameaux ,
les dépressions étant occupées le jdns souvent par des pores étroits et al-
longés.
Ovicdia sitnée à la face dorsale du bryarinm , longée solvant l'axe dn
rameau qui la porte, quelque peu réuiibrme, fa soifece réticulée et k mailles
petites et h peu près nnifbrmes, portant sor on cAté (correspondant an
bile) uM protubérance tubidaire, bien marquée dorsslement et s'incur-
vant vers la Gace frontale dn bryarinm, oà cdk s'ouvre par nn orifice, ré-
niionne Ini-méme, an-devant duqud la portion dorsale de la protobé-
rance tnbulaire s'avance sous forme de visière h bord arrondi.
Bryarium très ramifié, fa rameaux primaires, longs, forts, portant laté-
ralement et sur un même pian des rsmeaux secondaires moiiu importants,
qui se ramifient nu-mémM en s'incurvant. de manière fa [«vduire une
colonie plus ou moins infundibulaire.
111. Ct Boston 18.
Les matériaux du TrMaUkttr et du TalùmtM n'ont fourni que cinq es-
pèces de BryoEoairea Glàioslomes, dont deux avaient été déjà sigo^ées
par A. Hilno-Edwards (loe, ei.) sur les indications de Jullien. Cette pau-
vreté ne saurait snrpreodre, les Cténostomes étant, pour la plupart, des
Bryozoaires absolument cAtiers.
ib. Google
Ces cinq eiptces :
AuGanBigM aipponoian Hiocks. 1 Cturrrokioh
Amithu ipT LoiiiRCoroii i
Bowui:in>ii pnsTOLOu Soliuder. I
appartienoeot ■ des fofines coimD«. L'une d'entre d[es, la LobUnct^ora
ijmftw, trouvée dans ta lUditerranëe en 1888 O. dfaile par Pergens en
1889, avait été drainée en i86< par la TVwMuUnr. Qoant k la forme
à'AtnaMm, tronvée dans la colleetioa, die n'est reprëseatëe qne par un
très petit fri^ment de ctdonie, ne pouvant permettre une déterminalion
prëc^
Liste des Scitàminées novveues de MuaivM
PUBLIÉES DE igOl ÀO 11 Mil l$oS,
vkn M. F. GiensPAiN.
Depuis 1 90 1 , noua avoni publié dans le Bulletin de la Soeiité botanique
S» France {B.S.B.F.) 16 notas snr les Scilaminéee nonvdlee du Hnsëam ;
plus de 100 espèce* nonvdles ont été ainri décrites, comprises tontes soit
dans l'herbier on dans lee serres. En outre, nn certain nombre de eommeo-
taires , de discnssiDai snr lee genres on espèces ont été rédigés ponr mieni
faire connaître, dans son ensemUe et ses détails, cette famille inlAvssante
et jusqn'iâ imparfaitement connue. Grtce à notre tnvaU continn pendant
dnq ans, les échantillons de l'herbier, qui ont été augmentés par des
échanges, sont aujourd'hui déterminés. Les espèces nouveties qw nous
avons biles dans les Ziogibéracéee ont été acceptées par ScaDMum et pla-
cées dans SB Monographie de la famille parue dans les Pflantenreiek en
i9oi.
D semUe qne tout travail élaboré au Muséum doive se refléter an moins,
en abrégé , dans la publication scientifique non spécialisée qu'est le BuUebn
du Mtuéie». Nous donnons donc ci-après, par ordre dphabétique, la liste
des genres nouveaux, des espèces que nous avons créées on des plantes
qui nous ont servi de base pour nue discussion, avec les indications bibli»
graphiques qui pmnettront de retroaver facilement les diagnoses prin-
cepa. Non seolement cette liste tiendra les tectenrs da Bullelin an courant
d'un des travaux entrepris dans on des laboratoires , mais encore ce sern
un répertoira utile pour un ensemble de notes disséminées dans une pobli-
eation importante qni en cantient tant d'autres.
Achilu* (critique du genre ). — - B. S. B. F. ( 1 90a ) , p. Soi-Soy.
j4eiopJaMf (critique du genre). — R. S. B. F. (190a), p. 169.
ib. Google
— 224 —
1. Apuhokuk ciKHDDM Gagnep. — i9. S. S. f . (igo6), iteicedD u mai.
— AJnqoeof.
3. Afumohdm BirTBnoBTACHTuii Gagnep. — B.S. B. F. (igo4},p. 'lAA.
— Guinée.
3. ÂLPiifu BouuriHB Vilet, mu. — B. S. B. F. (190&), p. àhS. —
Oornëo. — Alpmia !fûuwaJi»im\dBtoB, in Ieoii.lwgor., tab. 19s,
et Btdi IntU bot. Bvilmter^, \X, p. 86.
i. AlpÙM eatearala var. uiriuaDUTt Gagnep. — B. S. B.F. (igot).
seM. flxtr., Cône, p. L\XX[V. — Tookin. — Var. coipacti Gi-
gœp. — Annain, Hné. — Var. admises par SchamBnn, p. SSg.
5. AiPiNtA cAVDiTi Gagnep. — B. S. B. F, (tgoi), p. &A6. — Java. —
Afyima AomAwytUoiM ValetoD, m Bvlt. Intt. bot Buttentorg, \X,
p. 83, el/eon. bogor., tab. igS.
6. Alpinia DimiFLORA Gagnep. — B. S. B. F. (1901), sesa. extr. Cône,
p. LXXXVIIl. — Alp. Gagnepaihii K, Schumaan, p. 34a. —
TodUd.
7. Aipinu ruBKUTA Gagnep. — B. S. B. F, (190A), p. 4^7. — Java.
— A. SehumatmiaHaW aieioa, var. — BuU, Intt. ioLfiuùentoiy, X\,
p. 84.
8. Alphiia ihtibhbdia Gagnep. — B. S. B. F, (1901), seae. extr. Cône,
p. LXXXIII. — Riou-Kioa, Japon. — K. Si^nmann, p. Siy.
9. Almiu LAOfiiNug Gagnep. — B. S. B. F. (1906), p. i33. — Laos.
10. Alpinii lakiploba Gagnep. — B. S. B. F. (igoi), sess. eitr. Goree,
p. LXXWUI. — Gochiochine. — K. Sdiomann, p. 397.
11. Alpinu tonoBpsnoLiTi Gi^ptep. — B. S. B. F. (1906), p. i34. —
Gninëa.
IS. Alhhu NiCKopoDA Gagnep. — B. S. B. F. (1906), p. i36. — Indo-
chine.
13. Alpinu moluccaha Gagnep. — B. S. B. F. (1901). sess. extr. Corse,
p. XG. — Molaqnes. — K. Schnmann, p. 35&.
^h. A^Mtia HHtm* var. lonomahoba Gagnep. — B. S. B. F. (1901), aeaa.
extr. Cw«e, p. LWXVII. — Cochinchine.
A^tùa ^«eioM K. Schumann var. {ongiramMa Gagnep., m
K.Sduunann, p. âSg.
15. Alpiru BATBiiMiirBU Gagnep. — B, S. B. F. (1909), p. 947. —Ja-
pon. — K. Schnmann, p. 34o.
16. Alpinu TONxiMiiBia Gagnep. — S. â, B.F, (1901), sess. extr. Corse,
p. LXXXV. — Tonkin. — K. Schumann, p. 3ia.
Avtomum (critique du genre). — B. S. B. F. (1 909 ) , p. 969.
17. AHomn alpudh Gagnep. — B. S. B. F. (1903), p. aSS; BulL Soe.
hiët. tuK. AutiM (igoa), p. 34, tiré k part. Aframomum afptnum
K. Schumann, p. U90. — Afrique orîeabde.
18. Ahomuh Bitacouh Gagnep. — B. S. B. F. (1904), p. i64. — Guioét;.
ib. Google
— 225 —
19. AxoiiDM cDSPutATua Gagoep. — B. S. B. F. (1909), p. 963 et BulL
Soe. kUl. nal. Autun (1 909 ) , p. 35 dn tir^ k parL — ûninée frao-
çuae. — AJnimomMin eiupiiatum K. Schnouiiii, p. 909.
20. Ahohdh iciuiiowuiuK.SchumaiiD(Gagnep.). — B.S.B.F.{tgoa),
p. 957. — Tonkin. — K. Schomaim, p. 9A8.
ÛX. Ahoheih BLEPHiNTOBDx GagRep. — B. S. B. F. (1906), p. 137. —
Cambodge.
ÀmomumGramm-PamdinUook. {\àgtoliqaeàcVtepèee).~B.S.B.F.
(1903). p. 356.
23. Ahomuh KuRviNB Gagnep. — B. S. B. F. (1 906) , p. ■ 38. — Cam-
bodge.
33. ÀHoiiaH LoROGLOMUM Gagaep. — B, S. B. F, (1909), p. aSS. —
Indes orientales. — K. Schumaan, p. 196.
AmoïKim Matuiaintni de Wild. et Dur. (sa conturion avec i'A. GraiiMm-
Paradin). — B. S. B. F. (i9o4). p. 368.
âà. Ahomdm qvoidrdii Gagnep. — B. S. B. F. (1 906 ) , p. 1 lio. — Indo-
Chine.
35. AïoHDi Pavieakuu Gagu^. — B. S. B. F. (1906), p. l'ii. — Cam-
bodge.
26. AïoHDH PiERiiANDK Gagnep. — B. S. B. F. (1906), p. iâ3. —
Cambodge.
27. Amomdm raocoRuiiH Gagnep. — B.S. B. F. (1909), p. a5A. — Non-
velle-Guînëe. — K. Sdiumann, p. 936.
38. Amohux BarVBnsE Gagnep. — B. S. B. F. (1906), p. ikli. — Cam-
bodge.
A. ro$eum K. Sdiumann (sa réunion à i'^momum mmaitum Gagnep).
— B. S.B. F. (i9o4),p. 454.
39. AaoHDH STiPULiTtiK Gagnep. — B. S. B. F. (tgoS), p. 960. —
Congo (rançaÏR. — Afrmmmum iitpulaium K. Schomann, p. 990.
30. Ahomdm THrasoiDRUM Gagnep. — B. S. B. F. (1909), p. a56. —
Tonkin. — K. Scbnmann, p. 9^7.
31. Ahokdh ToHRBr Gagnep. — B. S. B. F. (1906), p. ih5. — Caro-
bo<%e.
33. Ahomiih tbongatdii Gagnep. — 0. S. B. F. (igoS), p. 16Û. — Cë-
lèbes.
33. AttOHOM VupiRTiLio Gagnep. — B. S. B. F. (1909), p. 955. —
Tonkin.
34. Aalotaatdr* Gagnep. nov. gen.
A. MADAoïscaaiiHsig Gagaep. — B.S. B. F. (1901), mm. extr. Gone,
p. LXXIX. — Madagascar, — K. Scbumann, p. 97$.
35. Câi.itbra GiGis Gagnep. — fi. S. B. F. (1903). p. 589. — Patrie?
CmyUandm (commentaires aur le genre). — fi. S. B. F, (igoa),
p. 967.
ib. Google
— 226 —
36. CiUTBu NiGMcuis Gtgaop. ~ B. S. B. F. (igoS), p. 688. — Pa-
trie?
37. CuHooni MXiLiB G^n^. — fi. S. B. F. (i9o3),p. 587, et (190a),
p. 160. — Palriaî
38. CLmoorRR cBRramn* Gêgasp. — B. S. B. F. (tgoA), p. t68. —
GiUD^
CUnogyne eomortniU K. ScfaumaiiD (critique de l'espèce). — B. S.
B. F. (i9o4),p. i65.
39. CoBTug 1RANEO811B Gagaep. — B. S. B. F. (igoi), p. 9&. — Coa^o.
— K. Scfaorninn , p. 4 1 3.
40. CosTirs coNQKSTiFLOBDS Richard, Gaguep. — B.S.B.F. (190s), p. 97.
— Guyane, Gafenne. — K. Scliamanii, p. àoi.
ûl. CoDTirs FiïsiLiGULATiJs Gagoep. — B.S. B. F. (iqo%)^ p. 98. — Gabon.
Var. NM«i(U., P.9&).— GaiMD. — K.Schumaiui,p. 386.
h± Gmvm ucnn G^â^ — M. S. B. F. (19^). p. s6i- — Indes
oriealalea anglaises. — K. ScluiroBiui, p. îoo.
43. OosTus LATiFoLios Gagnep. — B. S. B. F. (190B}, p. 101. — BML
— K. SchumuiD.p. 4oi.
&à. CosTUH MicRANTHiis Gagnep. — fi. S. B. F. (igoS), p. 586. — Pa-
Uieî — K. Schumana, p. hio.
45. CosTDSMucuroLiusGagnep. — B.S.B.F. (1909), p. 1 00. — Bréril.
— K. Schamann , p. 419.
46. Cotftu pumUui Peters.
Vtr. PUOSI86U111S Gagnep. — B. S, B. F. (1909), p. 10». —
Brésil. — K. Schumaan, p. 4ao.
47. CosTDH BADiGAns Gaguep. — B.S. B. F. (190?) , p. s69. — Gaboa.
— K. Schninaim , p. 4i5.
48. GwTUH Homiria Gagnep. — B. -S. B. F. (190a). p. 101. — BréuL
— K. Schumann, p. 419.
49. CosTUs gcABBaiLus L-JQ. Rich. Gagnep. — B.S.B. F. (1909), p. 99.
— Guyane? AntiUesî — K. Schununn. p. 4o6.
50. GosTUB TONUREana Gagnep. — B. S. B. F, (190s), p. s48. —
Tonkin. — K. Schumann , p. 4 1 1 .
51. C08TDS DBAHomeiB G^n^. — B. S. B. F. (1909), p. 97. — Haat-
Oubaughi. — K, Schumann, p. 390.
52. Gdbcdiu alumatifolia Gagnep. — B. S. B. F. (1909), p. 969. —
Cambodge. — K. Schumann, p. io4.
53. GoBcuMA GRAciLLiHA Gagnep. — B. S. B. F. (1903), p. 161. — Indo-
Chine. — K. Schumann, p. io3.
54. CuRcau sPABOÀMiroLU Gagnep. — B. S. B, F. (1903), p. 960. —
Cambodge. — K, Schumann, p. io3.
55. CtiacvnA stenociila Gagnep. — B. S. B. F. (igoS), p. 54S. —
Cambodge.
ib. Google
— 227 —
Cyphoatigma (critique du genre). — B. S. B. F. (1909), p. s6i.
DÔnoj: (critique du genre). — B.S. B. F. (190A), p. 169.
SkUttria (critique du genre). — B. S, B. F. (1909)., p. 96t.
tltttarit^ (critique du ginre). — B. S. B, F. (1909), p. 961.
56. GiBTHocHiLDs PHiLLOBTAcBroH Gagnep. — B.S. B. F. (1906), p. 1&6.
— Indo-Chine.
57. GiST>ociu.Ds npaMTicBïDH Gagnep. -^ B.S. B. F. (190^), p, 1&7.
— IndchChine.
58. Gbhtacbtb PiEMiiMA Gagnep. — B. S. B, F. (1906), p. 1&7. —
Indo-Chine.
Globba inauuNB Gagnep. =« G. «noloees Gagnep. — B.S.B.F.(i^oi),
p. 96g. ' — i.. Schumsnn, p. 1&9.
59. Globba BuTHKi Gagnep. — B. S. B. F. (igot), p. 9o9. — Ma-
nille. — K. Schumann. p. iSg.
60. Globu iicoLoi Gagnep. — 0. S. B. F. (1901), p. 910. —
Camhodge. — K. Sdinmann, p. 167.
61. Globu bclboba Gagnep. — B. S. B. F. (1901), p. 909. —
Chine. — K. Schumann, p. tS-j.
63. Globia cAMBODGinsis Gagnep. — B. S. B. ^.(1901), p. ato. —
Cambodge. — K. Schumann, p. t58.
63. Globu cLOBOLiniA Gagnep. — B. S. B. F. (1901), p. 909. —
Poulo-Condor. — K. Sdiumann, p. 166.
6&. Globba GBAHiNiroLu Gagnep. — B. S. B. F. (1901), sess. extraord.
Corse, ^. LXXn. — Cambodge. — Gt^ba iiomefuù Remsiey;
B. S. B. F. (1903), p. 3o&. —Cambodge. — K. Schumann,
p. i&o.
65. Globba HACBOcAapA Gagnep. — B. S. B. F. (1901), p. 9o5. —
Cambodge. — K. Schnmann, p. i44.
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Indea orienL ; Hinuiaya. . — K. Schumann, p. i3&.
67. Gu»BA PABTA Gagnep. — B. S. B. F. (1901), p. 911. — Cam-
bodge. — K. Schomaim, p. 167.
68. GuMu pnAMiDATi Gagnep. — p. S, B. F, (1901), p. soâ. —
Mindanao-, Cambodge. — K. Schnmana, p. 1Î6.
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pboB. — K. Schaaaon, p. 1&8.
71. Glou Tuxoenu Gigup. — B. S. B. F. (1903), p. 160. — Cam-
bodge. — K. Schumann, p. i&o.
73. Globu noucBA Gagnep. -~-B. 5. B. ^.(1901), p. 9oS. -~Cochin-
ehine. — Ghiba adimm* Gagnep. — X. Schumann, p. lâg.
ib. Google
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36. GiLiTBBi NiGMoun Gi^n^. — B. H, B. F. [n^n'A). ;
trie?
37. Clinobihi smiLDi Gtgnep. — B, S. B. F. (i 908 ^ p '
p. 165. — Patrieï
38. CLiHiMiïiiB cHBTStKTRA Ga^sp. — B. S. B. F. nw
Gvàaée.
C&iogyne comortniit K. Schumaan (critique ili' Ipi-
B. F. (i9o4),p. i65.
39. CosTUB AUNKosns Gagaep. — B. S. B. F. ( 1 1|0-^ -
— K. ScbamBim , p. A ■ 3.
âO. CoBTDS GONOBSTiFLOtuB Richard , Gn^iiep. — /t. >
— Guyane, Gayeime. — K. Schumann. )i
'il. CoHTuti FitisaiGDLATiiB Gagaep. — D.H.Il.F.'
Var. MUM (U., p. yà). — Gabon.
&3. Cmnê ucMR Gafpie^ — B. H. B. F
orieuhdes Bo^aiaea. — K. Scliunianii .
à3. CosTtis LATiFOLiDs Gagaep. — B.S. li. I'
— K. Scbumaon, p. lo 1 .
Mt. CoHTus HicaANTUus Gagnep. — ii. ,S
trieî — k. Schumann, p. /i'i<>.
45. CosTOS PiDciFOLius Ga^ep. — li. S.
— K. Schumann , p. A 1 <).
46. Co»tv» ptimihtt Peters.
Var. ptLosusiMus Gagii?|>.
Brdsil. — K. Schumann. |i
47. CosTDs BiiiiGiMii Gagnep. -
— K. SduuoaQD. p. '1 1
48. GosTcs losDLiFBK Gagnoji.
— K, Schumann. p. '1
49. CagTDs scuEiii.is \,A',
— Guyane? Aniill.'
50. C0STD8 TONEINBRSIS I
Tonkin. — K. S.
51. CoBTUa DBAHGICIIKts •
Oubanghi. — K
5â. COBCDIU ALlliH\1li
Cambodge. —
53. Gdrguhi gbacii.i <
Chine. — k
54. CUBCSHA SfAB':'
Cambmlv
55. Ctrnc.i "■
ib. Google
-. - H. .s. 7(. F. (tijoa), |). 3i.—
' U,r^i de Wild et Dur.; K. Soh«-
:.iiii, i;ii,[iiei». — H. S. B. F. {i(|oa).
■'"- P-3";(-
- /(. S. If. F. (lyoa). p. -uj,. —
- /(. .V a. F. (iflo-j), p. il». —
., lu.liiirc.) — B. S. B. F. (igo.l).
,. i,. - II. .S-./l. /■-.(tgoa). ,.. ^5.—
[,,;fo3.
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oi'iiitin, |i. 987.
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H»_ _ 111. — B. S. B. F. (1901), liewiiiii f\lriiinil,
_ MV. — Viiuimn.
^^_ ■^ [wr K. SrIiiimanD, p. lao.
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]A\^'. — Viinnaii. — K. Srliunianii, p. i9c>.
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i^b . / lAWII. — Viiiiiiaii. — K. Sclidiuttiin, p. 191.
gg|^ iiiMs (iagnup. — B, S. H. F. (igst ). Kpxtiiiiii rxLi-uord.
M^ ji. I,X\VI. — Vimiian. — K. ScliuniBiin. p. tai.
^^ t>TennKDiA (iB|riie|i. !t. S. II. F. (1901). imuion nxtrminl.
^ . p. lAVllI. — Imlf boréale.
1^ '■■■■•r. «i!(iiTV<iR^iiep. — VI, S. B. F. (1901), MMiiiftii eulrafinl.
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Viir, ■AcnonHixA (inf^iii'ji. — fl. S. II. F. (1901 ), hpm, oxlrmiivl,
'liii-Mt, |i. LXXIII. — Viiiinan.
Yar. iiKUHti,iiliBfrni>|i, — II. S. II. F. (1901 ), firsdioii cxd'aunl.
lllirMP, p. lAXIIl. — YuDnan.
Ë«]WvR et var. l'n K. .Schiimanii , p. 1 18.
' Sohutn«nni«ntbvw im'iioTuJtuH (in(rncp. — H. S. H. F. (i(|oà),
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77. K«»rBBu yuBi Gagnep. — A. 5. if. F. (1903), p. i63. — Indo-
Chine. — K. Schununn.p. 87.
76. KaMPPiui roRovonaiS Gagnep. — B. S. B. F. (1901). aesa. extr.
Corse.p.LXXVlIl. — Yunnan. — Camplandrafimg^wnnt K.Schu-
mann, p. 6à.
79. ICnu>nau EiLDunissis Gagnep. — fi. S. B. F. (1906), avance du
11 nui. — Afrique or. portugaise.
KmmpfBna K'trkti («a synonymie avec le K. mtea). — B. S. B, F.
(1906), p. 537.
80. Kahpfibu LiTiFOLu Gagnep. — B. S. B. F. (1909), p. 969. —
Cau^tandra lati/olia Ridley, K. Schumann , p. 63.
81. KxKPRRit PDitCTicELiTÀ Gagnep. — B. 5. B. F. (1906), séance du
1 1 mai. — Afrique : Haut^nmbète.
Kmmgftrw rotw (sa synonymie avec le K. Kîrkii). — B. S.B. F.
(1906), p. 537.
82. Kxwruu tiluifolu Gagnep. — B. S. B. F. (1901), fieHiou extr.
Corse , p. LXXCC — lUiasia , Indes orient.
83. Kahpfkiu TcnniMEnsis Gagnep. — fi. S. B. F. (1901), sess. eilr.
Corse.p. LXXVII. — Yunnan. — Cmnptanira ywuuiHeiuit K. Schu-
mann 1 p. 6&.
8A. Kampfbma zAHMiiici Gagnep. — fi. S. B. F. (1906), séance du
il mai. — Afrique or. portugaise.
Maranloekloa eomorentit Brong. et Gris (historique ). — B. S. B. F,
(i9oà),p. i65.
85. Nahoghilub axrovicub Gagnep. — fi. S. B. F. (1901), eess. eilr.
Corse, p. IiXXXI. — Archipel Arrou. — Bieddia evn^ora OU».
(&w. ni. tir^àpart, p. XC).
86. PaartiicrH TOHiinEtrsa Gagnep. — fi. S. B. F. (190a), p. 179. —
Tonidn.
87. Rbkealkii AnuLLinDH Gagnep. (son histoire). — B.S.B.F.{t^o3),
p. 309. — Amérique centrale. — K. Schumann, p. 986.
88. RiNBAunA oonooiHsis Gagnep. — B.S. B. F. (1909), p. 3o. —
Congo français, — K. Schnmann, p. 999.
Batealmia Deaeern (deacriptÎMi complétée). — B. S. B. F. ( igo5),
p. 549.
ib.Googlc
89. IlEitEii.nu Eit\TiiRO\KcnA Gagnep. — B. S. B. F. (1903), p. 3i. —
— Comeroun. — Henealmia Chabrmi de Wild el Dur.; K. Scliii-
mana. p. 399.
1)0. Rbnulkia ooiazgnsis K. Schum. Gagnep. — B.S. B. F. (içioa),
p. aâ. — Brésil. — K. Schumann, p. 3o3.
91. Renulnii JtLAPEHMis ûagnep. — B. S. B. F. (lyod), p. a g. —
Mexique. — K. SrliumiinD, p. 987.
92. RïNumtA PiTâSiTBs Gagnep. — B. S. B. F. (1903). p. aO. —
Brésil. — K. Schumann, p. 3oa.
Heneabnia Toeeinoit liicU. (sou liisloii'C.) — B. S. B. F. (t^oS),
p. i9i.
'J'6. RENEtLMiA sETiciLÀTA Gagiiep. — B. S. U. F. (1909), p. a5. —
Brésil. — K. Srbumanii, p. 3o3.
9/1. Renbilmia sessiufolia Gagnep. — B. à'. B. F. (1909), p. 33. —
Ëqaateuf. — K. Scbumana, p. 987.
9.">. Rbnealhia spicata Gagnep. — B.S. B. F. (igoa), p. 97. — Pérou.
— K. Scliumann, p. 398.
9G. HoKoea eapilata.
Vnr. prBPiRATA. — B. S. B. F. (1901), session exlraord. Coi-se,
p. I-XXIV. — Vunnan.
Var. sciLLipoi.iA. — B. S. B. F. {1901), session avlraorcl.
Coi-se, p. LXXIV. — Vuuiiau.
Var. admises par K. Seliumaun, p. lao.
97. B<ucoEA cAiTLEoiDEs Gaguep. — B. S. B. F. (1901), session exlraord.
Corse, p. lAXV. — Yitnnan. — K. Schumaou. p. lao.
98. RoscoEA Ch A H«LE0K Gagnep. — B.S.B. F. (1901), session exlraoïxl.
Corse, p. LXXVII. — Vunnan. — K. Schumann, p. 191.
99. RoscOBA DEBiLis Goguop. — B. S. B. F. ( 1901 ), session cxli-aord.
Corse, p. LXW!. — Vimnaa. — K. Schumann, p. lai.
100. RosGOKA i.yTEHniEDU Gagnep. B. À'. B. F. (igoi), session eitraord.
Corse, p. LXMIl. — Inde boréale.
Var. MINUTA Gagnep. — B. S. B. F. (iqoi), session extraord.
Corse, p. LXXIII. — Vunnan.
Var. HACHORHizA Gagnep. — B. S. B. F. ( 1901 ), sess, extitionl.
Goi-se, p. LXXIII. — Vunnan.
Var. ANOUALA (iaguep. — B. S. B. F. ( 1 90 1 ) . session exlraord.
Corse, p. LXXIII. — Yunnan.
Espèce el var. rn K. Schumann , p. 1 18.
10t. Sabumanniainthus DrcHOTONus Gagnep. — B. S. B. F. (190&),
p. 169, — Indes.
102. Tbaua dipktau Gagnep. — B. S. B. F. (1904), p. ifir|. —
>^inbèze.
ib. Google
— 230 —
103. Thalu TsioHocALvi Gagnep. — B. S. B, F, (190S), p. 180. —
Guyane.
lOâ. ZiHGiuB itbobdrehs Gagnep. — B- S. B. F. (1909), p. aSa. —
Ghinf. — K. Scfanmann, p. i63.
105. ZiNGiBBR jaHCBm GagfDep. — B,S.B.F.{tgo6},p. 1&9. — Siam.
106. ZiNOUEB HO!ioFnYi.LDM Gagnep. — B. S. B. F. {190a), p. a5o, —
ToDkin. — K. Schomaan, p. 180.
107. Zi!iGiBiK FELLiTUM GagDep. — B. S. B. F. (1906), p. i5o. — Co-
cbîucbîne.
108. ZmGiBBB BuFOPtLosDH Gagnep. — B. S. B. F. (1909), p. 9^9. —
Tonkin. — K. SchnmaDii, p. 167.
ib. Google
BULLETIN
DD
MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE.
ANNÉE 1906. — N° 5.
90' RÉUNION DES NATURALISTES DU MUSÉUM.
99 HAÏ igo6.
PRÉSIDENCE DE H. EDUOND PEBRIER,
DIIKTEDR DU HDS^DH.
M. LE pRiBiDRNT déposc suF le bureau le fascicule du Bt^ietm
pour l'année igo6, cootenant les cominmiicatioDg faites daus la
réunion du i" mai 1906.
Par arrêté ministériel du 38 mai 1906, M. Tissot (Jules), doc-
teur es sciences, préparateur au laboratoire de la chaire de Patho-
li^ie compara au Muséum d'hisloira naturelle , est nommé assistant
de ta même chaire (emploi nouveau), et l'emploi de préparateur
qu'il y occupait est supprimé.
GORKESPONDANCE.
Par lettre du 1" mars 1906, M. Ssube (Paul), vice-consul de
France à Batavia, annonce l'envoi d'animaux vivants pour la Mé-
nagerie.
Par lettre du 3i mars 1906, M. Bernard (F.), conducteur prin-
cipal des Travaux publics k Madagascar, annonce l'envoi d'un In-
secte (Orthoptire-Phasmide) [reçu].
HnafH. — iii.< 17
ib. Google
— 232 —
Par lettre du i" mars 1906, M. Cohbeb, adjoint principal des
affaires indigènes au Dahomey, annonce l'eovoi de Cocons et d'In-
sectes (reçus).
Par lettres du 6 avril et du 8 mal igo6, M. Rookhiakeh , de la
Compagnie saharieune delà Saoura (SadOraaais), se met à la dis-
position du Muséum pour envoyer des Reptiles, des Arachnides et
des Insectes désertiques destinés aux Collections du Muséum.
Par lettre du 30 mars 1906, M. le D^ GaitvoT, médecin major
des troupes coloniales, Mission Sud-Cameroun (Congo français),
annonce TenToi de trois caisses de Collections d'histoire naturelle.
M. CaiRBOiiiiin,de Marseille, a ftitdond'uD Puma k la Ména~
gerie du Musëum.
M. Lioaoïx fait un exposé préliminaire de ses obserrattons sur
la r^enle éruption du Vésuve et pr^ule iioe série de projections
photographiques relatives à la destruction de la ville d'Ottojano
permettant d'établir ranal(^ie de sadestruetion avec celtede Pompéi.
M. ALLLituD (Ch.), de retour de son voyag'e au Soudan oriental,
fait connaître à t'Assemblée Titinéraire qn'il a suivi dans la r^ion
du Nil Bleu entre Khartoum et la frontière d'Aliyssinie. Il se pro-
pose, au commencement de Tbiver prochain, de donner de plus
amples détails sur ses re'coltes, alors triées et étudiées, et d'accom-
pagner son récit de projections photographiques; il se contente,
pour le moment de signaler l'aboadance extraordinaire sur les rives
du Nil Bleu de grands Mammifères et de Fauves : Éléphants,
Hippopotames, Lions, etc.
ib. Google
M. BouLB GommaDique i l'asbemblëe une lettoe de M. Giat da-
lée de TongoMry (Madagaicar) le 9o avril 1906 :
Je YJem de parcourir dans cette proviace plus de 1,000 kilométras dans
divers sens et je suis î^é jusqu'à la r^on des gneiss; c'est vous dire que
je crois avoir rassemblé tout ce qu'il était possible de recueillir en cours de
Dans les premiers jours de moi, je vais reprendre le Glaouua pour par-
courir le pays MahaÂly jusqu'au cap el au faux cap Sainte-Marie en me
rendant à Fort-Douphin. De Fort-Danphin , je penae pouvoir visiter une
partie de la cAle Est.
M. Geay annonce en inftme temps on envoi de fOBsUee réctrités
dans les régions qti'il vient de traverser.
INVGNTAIBE DES ANIMAUX DES MENAGERIES
AV 39 Mil 1906.
MAHHIFiBBS ET OlSEAUl.
CucDpnaÏQiis * Tiirraa lonsi.
1 fe-
Miuo» »*i<ir ca»D», a mites, h fe-
mdlâ, li avril 190&, n*
47.
mdles.
- ».TR, . femelle.
— TogBE, . mUe.
— CU.UT1ICHI, t femelle.
- ■.<>«, , femelle.
— aocBiim, 1 mile.
CiHociraiLS nocuisi, 3 mâles.
— hAm, 1 mile.
— aiRDiiLL, . mile (i5 âvrîl 1897)
— Di Bniui, 1 mUe, 1" mart
.»o6.
D°i6, Sjeimei.
n° 3o.
— HiHtDiiis. 1 m£le, 3 fsmelles.
- P«.» (v^. bUnehe), .
mâle.
Suoc BsiiH. I mile.
(so iuio ,905, n'»5)
9 fe-
— 1 rODRDH ÉPilSSI, 3.
melfe».
— ï «OBM iLUiCBi, 1 ferodla.
Micign. .cLeitat, 10 miles.
s fe-
OoisTtTi ï nsciiDi, a.
mdie*.
Hui >ai>«)i, 7.
HiciQCi TDLOiiRi (var. blanche),
— iriONTBLtNC, 1.
1 (emeUe, t6 octobre
.905.
- son, 1, .7 Mptembre iBo4
ib.Google
CHiMSiLis,6(iduSiM*anbre igso,
CiAtHSuM (métû),9.
n* iSi, 9 du ai oetoiiN igao.
Otuih, a.
«•170.
LilOT, 1.
Maiàs,5.
UcniBRON, 5.
AeoDTis, 9 (1 du aS jmilet 190a,
^ Noii, ifemeUe, sodëeemltKiSgg,
n'.i5).
n' 936.
PoICS-EpIGS, 9.
— ■LiKC, 1 mêle (a8 octobre 1906,
Ghioisu, 3.
ii*i95)et 1 femelle, «6 KTl«»-
RlTB ILlNCa, iB.
bre 1890, n* 116.
PIM, JO.
— icoLuu, 3remel)e«(i8gi, i89'>
Lu>iasMMHi>ai, 9.
eti9oS)el, mâle, .899.
CoBroon i omci nmàan, t.
ÉLipaiini>'AniiQDi(Siîd). 1.
CoiTi KoEï, 1, 6 «vrii 190a, n' 43.
- (Tohï), i.
— 90LITUBK, ). là février 1903,
E^iPBOT DI L'hu (Koatdi). 1.
n'ïo.
-(S.ril),i.
CuBTti, 1, a7 mart 190s, n" ^^.
- (Racbd), ..
liniRHS, 7.
PoNBt DCTONIIN, 1.
PuiMUERB 1 aODSTlCBl» N.ANCHIS, 1,
PoHK DB Shbtlimd (jument), 1.
18 août 1900, d' 139.
Cheiu m Pbjiwusbi, 1.
Po»iaiisSB(iamenl), i.
NlimiHII ï MDI TICHIS, s.
Hi«ioai, S mile», 1 feaieile.
FnuTS, a.
Mita B'HfMioHB BT DI Dtn, t, 6 join
1875. n' ii3.
n* ai6.
ZiBBBDiLiMHi, 1 femelle.
BUIIUDI, 1.
Diw (Zèbre de Burchelj), 1 mile.
Lonrai, 1, 8 mai 1903, n* 64.
— DE CBipMiKN, 1 femelle.
Ghiir MO» do Haut-LwM, i.
HiT»D>DlwnDBZiMI, 9.
Chiinsd'Ahiiim, 9.
HiPPOPOTiBH Dc SÉflieiL, a.
Loup D'Éaipn, i, lo loât 1900,
Siimuiaa, 5.
a' 116.
— ÏBLOmi, l.
1890, n' 193.
CaiCiL 1 CBiBUCDi , 1, t!> octobre
— lULClIBl, 1.
1903, n° 170,
Chiiiiiii, 1, la avril 1896, n* 39.
— TnLOMïi, 7.
Métis oaCa^Bii: btdb DieHiDUBi. t.
Miris Bi Gatcu n di Ceira, 9.
attli DE DlOHlDlIBI n DI Mini M
RiiriiDB, 9.
HlbllSllTiKI.â.
Luu, a.
— Ticente, &.
Gumicoi, 3.
LiOH, à.
ZbDB, 6.
Lioiran, 3.
BoDoeim DIS A1.PB8, 1 femelle.
Puni, 1 mile.
— lis PniNfn , 1 mUe.
J»oo*i, 1, i3 sotll 1699. n* 110.
Bon» n CaiTiK nunu do Sintsu. , 8.
PmtbUu, 5.
GetniDiMiDieucu, 1.
LiM cwitiia, a.
Bonc» n Ciinn o'Hiovggt rr di S<>>
GvtPUD, 1.
B0T0,5.
Chittitiicolobi, 1.
BODC «T CaiTBB DB MlLII, 9.
ChiimSuii,..'
Bosc DB PiLBmni, i.
ib.Google
Mini Di Bouc di Puistini it m
GhIiri Dt HlLtl, 1.
BoDCS (T CHJkTin TOLOIUM, I7.
Thu de l'Hwilii*, 1 mil« (a lodt
igoi, a* tA3); i femdle, ii
mtn 190s, D* sg.
MaorLoii bk Goim, 3.
MonnoM i
Moutons chaiins, ii,
DD DiHoaiT, th.
AntLO» IDULK, 5.
t6.
1 & COIIU, 1.
GiMLLi Dancu, t.
DI PuBTIMI , 1 ,
Gtinu jt litom, i3.
CiraAuïtat n'AinatHit,
Ca*Mois DIS PniNfu, i lameHe, 7 ot-
lobre i8go, a* lai.
Diiag
Cran IT BicHn ni Funci, 1 1.
Hfens DI Cnr m DitiD n di Bien
Di FiincE, 1 btefae.
HfTu DI CnF DI Fbircb r di u
BicBi mttu nicthvra, 1 biche.
CiM DI FOIMMI, I.
— cocaoi (àtt deux teiea), 6.
-....■(if.). ■«■
CuT Himnic Doif, 1.
Min» DI Giir mdrtiic n m Ctn uu-
Cuv DI Tonals, 1 .
TiTOD, t, 36 déctinlire 189g, n* sig.
SiRiaoi, 1 feiDdle.
KiNSDioa i cou iodx, i.
ToTU. : ith Himinifïreg.
Ai«Li nm, 1.
— M FUNIHDOPO, 1.
UTRUDI, ».
GaoDim CRivkii, 1.
PieâMBI, 1.
KiTDM, 1.
Ùnxm M.», 1.
HuLoTia.g.
Errilin, 3.
HiLUi.S.
Al4 HIUTAIII. 9.
Bush tdlsuus, 5.
— lUBlCM, 9.
BomiiH, 9.
— «AMO, 5.
Giueiiu, A.
— sf>ïu. i.
VinTon coMDoi, 10
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1880).
— AHUORI, 3.
VinociMPA.a.
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— Aiu». 3.
PlUDGBI DI PlTAOOHII
— Dn BK.O.LI, ,,
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— DD BlirOiLI, 1.
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— DD SiMbiL, 3.
HUIB, 6,
— Amw», 1.
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Pioi naurom, 1 pMa.
— n«NDii, 1.
— thitoimb, 9.
— OMDDLil, 18.
— Htnin DB MiBieiMii. i
Vm*, i.
HOCCO ILICTOB, b. 1
CiGiTOH l aem iimb, 8.
lie IN BUOn, 1.
Mcm, à.
— riscioii, 1.
KMlLUIt, 17.
TlRlBODS Ron, 3.
NuiQU, »■
CtNipniiEB, 1.
Ciuo cua)H!in.i, 1.
Cofls FT PouLBa DOBBnionn, t
CoiïtlUI CBODCU, à.
Flimik» ioses, 6.
PlESTULMIUS, 9.
Ehiv, s, t mUent t femelle.
Gioa »c n'AHiSlBiE (Thio«), ..
— on SinÉoiL, ni.
UniniiB MB, t.
PiasD», 3.
GoDiLn cmii, i.
HoMliDI, 8.
Iiu liai, 1.
SSIIM, 17.
BOEBB, a.
— riLCiinLUs, a.
ALOmTTI, 1.
Snthles (unobbs, 9.
Gw»i, 1.
— «MBS. 8.
PietOM i«MEaTii)M(aDnii>iM(ii>), 1.
CieO«»»LlllCHB, II.
DB TOKIIII, 11.
— iroiif, 1.
— Hoil, a.
— tMMNWtLB. 1.
— HCLUT-HEDHIIH, ^
TlMTlLR l tItB BURCUB. I.
— ClAMOCS, 9.
HulBODTb'ArBIQIIB, 1.
HtMH BLIRC, 6.
— VB Chibb, 3.
GOUBI CODBONNi, 1.
Tbisopar ciBOT, I femelle.
Cot) BT PoDLI GOaBiniNTItB HlDiaiICltB
9 , 1 coq et 1 poule.
FiiexR iBOBint, 7, h coqa et 3 poulet.
— DB Bel, 6, 3 coqs et 3 poidee.
— p'Ahbbrst, ti, 3 coqs et 1 poule,
— DI Swchbob, 1 coq.
— TÉNJiif, 3, 1 eoq et 1 poule.
— DDBi, 8| A toqi et A poules.
— viBsicoLOBE, 3, a coqi et 1 poule.
— il coLuu, g, à coqa et 6 potées.
— BLtRC, A, I coq et 1 poule.
PioH TiiLaiiiBa n pionkes, 93.
Gbdb GOVEORR^E, 1.
— d'Adstuub, 1.
— CBHDRit, 1.
DB NdHIMI, 9.
— BB Cbieb, a.
Rtue efiRTi, 9.
PoCLQOie ï CHÉTl, i
GoiuRD auTun bi
MailETTISIllEDSIS,
COBHOBIRB, h,
PiuClTI BLIRC, 6.
ClORES ROIH(, il.
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ClMI l MU KOll, 1.
OiM b'Bsnvi, ti.
— Dl BlWI», 9.
DurDROCTsia i aie lossi, ■.
— » auQDi iianc, 1.
— tRO»im, 1.
Guiu ■iniiiUN, 5 (3 miles et
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meUe»).
— DiHiaiuaH,6.9mMeiet6f<-raeUe<.
On ciiionia antii, i.
— pÉwwnc*, 7-
— M BontMt, 5.
— HIliNa?!, t6.
— wusÈt 00 Diimn, i.
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— H BmtMi, 15.
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Hammilgref i Ai5.
OÙMiix : 7fi5.
JCijfiriFius xr Oismjbi inniâ i u Mmiuommib
DKPnia LB i" JAifriBK igo6.
1. 9 MoiriTTEg MBDgN, don de M. MaDden. 6 janvier 1906.
2. 1 CaiT DR SuH (métis), don de M. Voitoux, 7 janvier igaS.
3. 1 Reiuid, don de H. Lavolé, 8 janviv 1906.
i. 1 MiciQoa vcuAM, don de I^Prory, 9 janvier 1906.
5. 1 Odutiti, don de M" du Gan, 10 janvier 1906.
6. 1 MoDTtHi DO DiBoin, né i la Ménagerie, iS janvier 1906.
7. 1 MicAQVB loninT, cbinou, don dn D* Fancfaeron, 16 janvier 1 91
8. 1 MocTon DoDinoHtr, néfa la Ménagerie. 16 janvier 1906.
8. I Brebm dd Daioibt, née k la Ménagerie, 16 janvier 1906.
9. I Mauqui VDL«iwi,dou deM. Pitel, 18 janvier 1906.
10. 1 Mouton TODiaafl. mort-né è la Ménagerie, 19 janvier 1906.
10. 9 BoDca voLOiiBis, né k la Ménagerie, 19 janvier 1906.
11. I HippoPOTAKi, né k la Ménagerie, 19 janvier 1906.
12. 1 GiBcoptTHkQDic hAne, don de M" d'Aieiuiy, ao janvier 1906.
13. 1 SiBCELLR, acquiie k H. Calité, ai janvier 190$.
13. 1 RJLi m Catihnr, ac^DJa A M. Calité. ai janvier 1906.
ib. Google
— 238 —
là. 1 CoiTt 10», MquiB k M. Calitë, ai janvier (906.
15. 1 ORrcriiopi, doD da caporal Girard, 96 janvier 1908.
15. 1 Gaiillrmohb, don da caporal Girard, 96 janvier 1906.
15. 1 Gd^pibd, don du caporal Girard, 96 janvier 191)6.
15. I SiRvu, doD da caporal Girard, 96 janvier 1906.
16. 1 Sbbihe, don de M. Charast, 37 janvier igo6.
17. 1 Miii, don de H. Guibal, 98 janvier 1906.
18. 1 Mau, don deM. Mord, ag janvier 1906.
19. 3 MiKDRiLLB, don de M. Delanoë, 39 janvier 1906.
20. I GliBLLB 1 aizo*BD, née à la Ménagerie, 99 janvier 1906.
31. 1 Mtopot*iie , don de M. le D' Poitevin, 3i janvi^ 1906.
32. S HoDTWiB DD DiBOHEv, mort-n^ à la Ménagerie, a février 1906.
33. 1 RiHABD vDLoiiBE, don de M. Boncher, h février 1906.
SA. 1 MropoTAHE, don de M. le ]y Poitevin, 5 février 1906.
25. 1 GoBAri,donde M.Bonnafour, 11 février 1906.
36. 9 OmsTiTiB, don de M. Bonnafonr, 13 février 1906.
27. 3 TiAGOPtns DB Cabot, échangés k H. Calit^, 19 février 1906.
27. 9 GoEBAB GODBOHn^, acquis b M. Calité, 19 février 1906.
37. I Porc ipic, acquis è M. Calité, 19 février igo6.
38. 9 Macaqdbs tdloairbs, don de M™ Tête, ig février 1906.
S9. 1 Cerf-cochon, né k la Ménagerie, sh février 1906.
30. 1 CBRCoprrafaQnE DE Braiei, don de M. Regny, 1" mars 1906,
31. I Cboditte efïraie, don de M. Michon, 5 mars 1906.
33. 1 Creni noia , acquis à M. L'Hoest, G mars 1906.
33. 1 HoDFFLon k HANCBETTEB, mort-ué k la Ménagerie, 8 mari 1906.
3â. 1 Coq gombattaht de Madaoascab. acquis à M. Fossey, 8 mars 1906.
Zi. I PoDLE coKBATTAVTB DB MiDAoisciB, acquis k M. Fossey, 8 niant
1906.
35. 9 Mouettes, don de M, Ronyon, 8 mars 1906.
36. 9 Gtgnes noirs, nâàlaMàiagerie, 8 mars 1906.
37. 9 FoDBDB BiBSAH, don de M. Billaudd. 10 mars 1906.
38. 1 Mabhotte DBS Alpes, don de M^artinet, 19 mars 1906.
39. 9 MoDEFLOns ï manchettes, nés k la Ménagerie, 1 9 mars 1906.
M. 1 Zém, aék la Ménagerie, i5 mars 1906.
41. 1 Rbnard, don de M. Le[ànay, i5 mars 1906.
â3. 1 Molette À GAPDCBON, don de M. Labour, 17 mars 1906.
tiZ. 1 Macaque teloaibe, don de M. Clei^ean, 17 mars igo6.
46. 1 Peedrix siibr, don de M. DtJavallée, 90 mars 1906.
A5. t Macaqpb vttUAiBE, don de M. Radînsky, 9& mara igofi.
66. 1 Maii, don de M. G. Geoflroy, 9$ mars 1 go6.
67. 9 Cvnoc^PBALES DocuBHAB, dou de M. J. Herpin, 9g mars tgo6.
47. 1 CEECOPiTskoDE HOCBEDR. doD de M. J. Herpin, 9g mars 1906.
47. 1 Gercopitrïqeb PITA8, don de M. J. Uerpin, 99 mars 1906.
ib. Google
— 239 —
&8. 1 BoDC VDLOiuE, Q^ à la MënBgerie, 3o man 1906.
48. Il CainMa tïïujiiih, nées k la Ménagme, 3o mars 1906.
A8. 1 Caim naihb, nde à la Ménagerie, 3o mars 1906.
49. 3 PaiHDCHH ciLOPsiTTBS , acquines à M. Calité, 3o mars 1906.
50. U PE»oQnBT8Bais,doade M. J. Herpin, 3i mm 1906.
51. fi HUIONS UANCS, acquis de M. Charbonnier, l'avril 1906.
53. à HoDFrLoriB ï ■inchitteb, nës il la Mënefroie, 6 avril 1906.
53. 1 Maciqob vDLGiiu, doD de M"^ Levéque, 5 avril 1906.
Si. 1 BoDC KUH, néï la Ménagerie, to avril igo6.
5A. 1 BoDG TULOinu, né h la Ménagerie, 10 avrB 1906.
55. t MicAQDi, dondeM. Patan. 19 avril 1906.
56. 1 pBtBOQDET, don de M. Bailly, i3 avril 1906.
57. 1 MiciQiiB MR. cHiR., doQ de M. Bëbin, i5 avril 1906.
57. 1 MiciQDi voLGiiai, don de M. Rébin, 16 avril 1906.
58. 3 Bbbnicbbs D'Ecrpra, nées k la Ménagerie, 16 avril 1906.
59. 3 HrfcnEtUTin, don de M. Favin, 16 avril 1906.
60. I PiB vnuuBB, don de M. Bemaaochi, aS avril 1906.
61. 3 GoBirBS, nés i la Ménagerie, aS avrâ 1906.
61. 9 Rira aLinca, nés k la Ménagerie, a3 avril 1906.
6S. 1 Nanmiiib k a TACHES, don de M. Henry, aS avril 1906.
63. h HAHADRrAi, don de M. de Rothschild, ah avril 1906.
64. 1 CaHcapiTHÏQnB , don de M. Lognet, a6 avril 1906.
65. t Macaqce vdloaibb, don de M. Segue), 1 mai 1906.
66. 3 Cbbvuudi, Dés à la Ménagerie, 3 mai 1906.
66. 1 MoDTOH fto Dabombï, né à la Ménagerie, 3 mai 1906.
67. 11 BanoALu, dondeM. J. Conti, 3 mai (906.
68. 1 Chati, don de M*^ Marot, h mai 1906.
69. 1 Cathabtb adra, acquis k M. Lhoest, à mai 1906.
69. 1 Kakoohiod iodk, acqois h M. Lboest, U mai 1906.
70. 1 PoMA, don de M. Charbonnier, 5 mai 1906.
71. 1 AiflLB EN DUVET, don de M"' Champagne, 5 mai 1906.
7S. 6 Flamahn roses, acquis de M. L'fioest, 7 mai 1906.
73. 3o Cakarm de Babbabib. nës ii la Ménagerie, 7 mai 1906.
74. 1 MoDVFLOH DE CoisE, Dé i la Ménagerie, 7 mai 1906.
75. 1 Mouton Cuabih, né à la Ménagerie, 9 mai 1906.
76. 1 Jdiib^it busse, acquise k M. Magenbeck, iq mai 1906.
77. 1 M^iB DE CHEVAL PuBWALsii ET DES jusEiiT DB Shbtlahd, né k la
Ménagerie, is nui 1906.
76. 1 MiT» DB Gazelle dobcis et db Gazelle de PAiBSTinB, né )i k Héua-
gerie, i5 mai 1906.
79. 1 Macaqoe tdloairr, doadeM. Qoignon, i5 mai 1906.
80. 1 Fdbbt, don de M. Lacbèvre, i5 mai 1906.
81. 1 OTABiB,acqtiiBeA M. Hagenbeck, i6mai 1906.
ib.Googlc
82. 9 CiooaNis BLtiwiiBs, nées i la MéMgerîe, i6 mai 1906.
83. 1 Resird, don de M. Lefëvre, 16 mai igo6.
84. I Faisan de Bbl, mort-oë k la Ménagerie, 16 mu 1906.
POISSONS ET IEPTILB8.
S. Anidhib naitOLOBtie
i5
8
4
3
... . 5o
12. Cyphinus carpio
5
Total
~^
CiitH : mtiftmm.
Ordre : ëhtdouiibu.
1 . lACAiiiTtNGA TiiooNATDS. — Amérique méri-
diouale.
3. Iacàietinoa LATiBosTHis. — Amériqoe méri-
dionale.
3. Alligator Husissipansis. — Etats-Uala. . . .
A. CaocoDii.rs crocodilus. — Afrique
5. — PALLSTBiB. — Asie
6. — CATAPniucTos. — Congo
7. — î. . . — Madagascar
Total
ib. Google
Ordre : Cbblonia,
TcsTODo P08ILU. — Algérie )5 iodividus.
— CARBOifAHU. — MartiDique 6
TtsTDDO ■iDuri. — Mada^ecar a
— cUGARiTA. — Abymiaie 3
— pARDALis. — Abyssinie a
— iHODLÀTA. — Le Cip 1
— ELEGAM. — Indes a
— sLEPBiNTMi. — Seychdles h
HoHOPDs iRBOLiTus. — Le Cap A
GBOEMïDit nuDGA. — Ceykn i
Malaglemiits Rektesii. — Chiae a
Clbmmtb gdttata. — Etats-UDÙ k
Emïb owwta. — Étato-Unû i
KmosTRHncM pensilvanicum. — Amérique. . . k
— LEDcoBTowDM. — Amàïqae i
— cBCfENTATDM. — Amérique i
SrATaoTTPDs OMKATCB. — Amérique. t
Chel) CM BEiPSKTiNA. — Amérique a
Stebnotbxsdb Debbudds. — Afrique 5
— cASTiHEDS. — Madagascar i
HïDHAspis HuAKii. — Bi^ 3
Ehydou Uacodabu. — Aostrdie i
Chrloduu lahoicollu. — Auftralie. t»
HïDROHEDOSA TEcnFEKA. — Paraguay 3
Total Sa
Ordn : Lacirtilu.
1. UaoHASTii Haidwiceq. — Indouslan 6 individus.
2. — AGANTHiNDROs. — Algérie 9
3. Netopocerob coRNOTDB. — Saini-Damlugne . a
h. Helodrbmï BDSPECTOif. — Mexique i
5. PuTîDACTrLos XAURiTANicus. — Sud Oranaîs. i
6. Varakcb obiseds. — Algérie 7
7. — BBiiGALEiuis. — Karachi 1
8. Lacebta ocrllata. — France a
9. — TiRiBifl. — France 8
A reporter 87
ib. Google
— 242 —
Report 37
10. Lacuta HORiuB. — France 9
11. ZoNtRos oioAifTEUg. — Le Gap 1
12. TBonDDttcg TOBOdAiiPs. — Brésil 3
13. MicioAciNcm CocTii. — Cap Vert. 6
lA. Lreomiu?. . . — Amâique. à
15. EeitKU CnnniiiGBAMi. — Aastndie. 9
16. TiLiqoA sciNcoiDES. — Austndîe 1
17. OpHuiDiDB APVB. — Dalmstie 1
18. Ansdis ruoiLis. — France 1
Total 58
Ordre .* Opbidu.
1. Esn JACULCH. — Algérie
3. Boa constuctoi. — Ccdombie
3. Pklophildb MADAOASCARiiNsis. — Madagascar.
i. EpicaiTRS AiWDLmR. — Cnba
5. Ptibok HOLDaDS. — Indes
6. — BBBA. — Afrique
7. — BBoiuB. — Afrique.
8. — amccLATos. — Indea
9. CoBomLLA AuiTBucA. — FontainebleBO. . . .
10. Rbadina MBR»m. — Bréôl
11. Liopau psciLooTBDB. — BrésU
13. Zambnis coHBTBicToa. — Bréaîl
13. Tbopidohotcb iutbu. — France
1&. Snllaibs PDLLATD8. — États-Unts
15. TaBLOTORBU Kibtlanm. — Afrique
16. CœLopELne MonBnsfliiLAHA. — Tooisie. ■ ■ ■
17. Naja niPDDiAHS. — Indes
18. Naja baji. — Egypte
19. BiTtB ARisTAira. — Le Cap
90. Cbbastis cohndtds. — Algérie
SI. Trjhebrsubds itTBUUTDS. — BrésU
3S. — LUGBOLATDB. — Martinique
TOTAI
ib. Google
— 243 —
Ordrt : Anodu.
1 . Haï» Catubuna. -~ ÉUtB-Unù a indîndm.
3. — AoiuB. — France i
3. — GiuTOPHira OUATA. — États-UiÙB.. ... i
h. Buro BDK>. — France loo
5. — GALAioTA. — France 3
6. — PAnTHBUHDs. — Cône i
7. — BouAa. — Californie s
8. — MAUinia. — Brëni 5
9. DigcoGLoeaus pictos. — Corae. i o
10. BoMiuATOB BOMBDiuB. — ïonne 8
H. XxNOPiii Livu. — Le Cap lo
Ordre i Uboobu.
12. MBOALOBATRicanB MAZ1MD8. — Japon 1
13. Cbtptobbahcrdb ALLaosAHiansis. — Loniaiane. s
1 i. Anphiniu MBAira. — Looinane. i
15. Snm lacebtika. — Géorgie i
16. SlUKAHDBA SALAHANBHA. FVanW 0
17. TaiTOH Blahdb. — France i
18. — caiCTATDB. — France i5
19. — ALLiOTBia. — France a
30. — PALKATDS. — France a5
21. — roLGABU. — France lo
22. — PYBBnooASTER. — Chine 5
23. — TOBOBDS. — Californie 3
2&. AxoLOTLO. — Nëa à la m^n^erie 1 5o
25. Ambltstoma iisBiNnii. — Nés ii la mâiagerie. 3
Total 364
ib. Google
Dispositions aéeLEMENTiiiiBS tBLATirts aux Mbhàgebibs jio MosisM,
APpaOerBBS par L'ÀSSBUBtÉB DES PBOnSSBVaB, BÀM9 U BBAHGB DO
l' FBVRIBB 1^06.
I. Le§ MAiageriee da MosAim d'hisUàre naturelle {dae^ soih la direc-
tion scientifique et fÎDancière de MM. les profeMeora de Mamma-
logie et d'Herpët<^i^e doivent être orgsnieée» en me des intacts
dn public, des intérêts de la aeienee et des edleettons dn Masëam
par le coneoon et l'entente des dtairea intéroawSot.
Ces chaires sont : les qaatre chaires de Zoologie, la chaire d'Anatomie
comparée, la chaire de Pathalt^ comparée, la chaire de Phy-
siot(^e générale et la chaire de PaléonhJogîe.
Les professeurs titulaires de ces chaires constitueront avec le bureau
de l'Assemblée des profeMeors une commission des Ménageries.
II. Ld conunissioa des Hëna^ies te rénnit an moini deux fins chaque
année; die dresse la hâte des animaux dont la présence ani Ména-
geries est désirable pour les travaux en cours ou en projet au
Muséum , et cdie des animaux dont il aurait lieu de le déEiire par
voie d'échange; eUe étudie les tmâioratùms déurables, trace un
I^ de recherches de longue haleine qu'il serait ul^ d'entre-
pmdre à l'aide des animaux entretenus au Muséum.
Un état des animaux vivant aux Ménageries lui est communiqué à la
première séance de chaque anuée.
III. Le mouvement des Ménageries communiqué à chaque assemblée des
professeurs est autographié et distribué à chaque membre de la
commission.
IV. Lorsqu'un animal rare ou intéressant arrive i la Ménagerie, la direc-
tion est immédiatement avertie; elle prévient les membres de la
commission aJiu qu'ils indiquent les observations dont il pourrait
être l'objet et les recherches auxquelles il pourrail ullérieurement
donner lieu.
Tout animal noavdiemeat arrivé est soumis à l'examen du profes-
seur de Patholi^e comparée, ou d'un fonctionnaire de son service
. qui détermine son état de saolé et indique les immunisalions spé-
ddes qu'il serait utile de lui conférer.
Les parasites constatés, soit & la surrace du corps de ces animaux, soit
(kns leurs déjections , sont recueillis toutes les fois que cda est pos-
sible et remb au professeur intéressé qui peut délier un de ses
préparateurs pour en birs les recherches.
ib. Google
V, Quand une femdie est recoDoue ea ^t de gestatioa, le professeiir
d'ADatomie comparée en est averti et iadiqae si les laaexee fcetides
doiveot être recneillîw et en»ojrée« k §on service.
VI. Si un animal vient à tomber malade, le professear de Patholt^e e«t
prëveau le plus tAt possible [wr les soins de la IMrection, afin qu'ii
puisse faire suivre les phases de la maladie, entreprendre laa
recherches qu'il jngera utiles i son occasion et signaler au profes-
seur chargé de la Ménagerie les mesures qu'elle comporte.
Vil. Lorsqu'un animal meurt, la Direction est aussitdt [H'ëvenae par une
fiche indiquant le nom de l'animal, la date de sa mort, ainsi que
les causes, si cda est possible. Elle eoovoqœ d'urgence les profei-
trars intéressés qui prennent les mesores que conqMrte la mett-
leore utilisation de l'animid.
VIU. Les autopsies ont lieu au laboratoire et sous la direction dn prolea-
seur d'Aïu^mie comparée-, dles sont de rigueur pour les grands
animaux qui ne sont pas morts d'accident EUes sont conduites de
manière k ménager la peau et les o^;anee jugés nécessaires pour
les collections.
IX. Les crénes ou parties de sqoetetles ne peuvent être laissés dans les
peatu desUiiiëes k le naturalisation qu'avec l'assentiment dn pro-
fesseur d'Anatomie comparée. 11 est suppléé par un moulage fait
d'ui;gence k la nécessité d'extraire de la peau les pardes atiles pour
conserver exactement k l'animal empaillé son aspect extérieur.
\. Les règles relatives aux animaux k la Ménagerie sont observées pour
la distribntïon des anïmanx conservés dans l'alcool, ou tout autre-
ment , qui proviennent d'envois ou de dons faits au Muséum ; toute-
fois les pièces recndUies fc la demande d'nn sravice lai sont immé-
diatement remises, et les spédmens non encore représentés dans les
collectioDS took^ques du Muséum vont à ces colleclioas de droit.
ib. Google
COMMUNICATIONS.
SoB BUS nOUFELlB ESPicM DB CbCHICHTHTB
PBOrMUÀTtT DM l'bIPBDITIOU i}ITiKCTIQOB FBÀITÇâlSB
8008 » COMMAUBSMBIIT DO b' JbaH CbâBCOT,
PIB M, \Aati Vailunt.
DsDs une Qote précédeate sur les Poissons recneillû par M. Tnrqnet''',
j'ai signale le Ckmmehtkyt rhmmxrattit, Ricbardion. Un examen plas appro-
fondi m'engage k regarder rexem[daire en question comme esp^ nouvdie.
L'individn nniqaea éU capturé an tramail k 1*00 Wandd, par 3o mètres
de profondeur, le 5 avril igol. D est en asses mauvais état n'ayant, avec
la lAte, die bien conserva, que le corps, auqad manquent et la paroi
abdominale et la terminaison du pédoncule caudal y compris la nageoire
correspondante, tootes les autres nageoires impaires et paires sont altérées
au p(Hnt qu'une étude sérieuse en est impossible.
Un point que l'on peut cependant établir, c'est que la ligne latérale est
constituée par des Inbessdérêui, engagés dans un tissu conjonctir dense,
formant de cbaque cAté du corps une bande étroite en saillie, limitée par
deux bordsparailMes.sa largeur étant d'environ s millimétrés^ amillim. 5.
Ceci permet d'affirmer que le Poisson se rapproche du Clumicktkgt rhiao-
eeratut plutôt que du Ckaniekthyt Etox, Gûnther, et n'appartiendrait pas
au genre Champtoet^uilui , que M.Gill a cru devoir établir pour ce damier.
D'après la description et les figures du Voy^ i^Ërebus and Terrori>,
des diff^nces sensibles se constatent dans les proportions de la léte. Les
mensuraliona ayant été données avec grand soin par Ricbardson , on peut ,
en convertissant les mesures anglaises en mesures métriques, étaUir pour
le CJmmdtAyt r/moeeratut le tableau suivant :
LoDgaeur de U l£te 169 >
Longueur du museau 76 h"]
Diamètre de l'irài s5 1 5
Espace intcrorbitaire 3o 18
La longueur de cet individu, sans la caudale, était de Aâa millimètres.
Notre Collection a reçu du British Muséum, provenant de l'expédition
du itChallengerK, un petit exemplaire dont la longueur n'est que de 7g mil-
limètres ; les proportions , que je ne crois pas ici nécessaire de reproduire ,
sont très sensiblement les mêmes que celles de l'exemplaire type.
1" Voir phu haut, page i38. — Séante du 37 mars.
ib. Google
— 247 —
Pour le ChtmiehAyi de l'expédition du «Françaign, voici le tableau com-
paratif:
milUlriUa. i/iso".
Longueur de U tMe i36 i
Longueur du museau 56 &t
DUmètre de rtrâl a8 ao
Espace interorbitaire il 08
Ed ce qui concerne la longueur du museau et le diamËtre de l'cni, les
diffârenceB sont peu sensibles; pour la première, les rapports d'environ
&/g cbez t'un, a/5 chez l'autre, ne donnent qu'une diffërence de 9/&5 en
faveur du Chamehlhyt rhinoeeratus ; pour le second 1/7 et i/5, soit une
différeuce de sySS en faveur du Chxnicklhgs ici étadië-, c'est inapprëciabla.
Mais l'espace inlerorbi taire fournit on caractère frappant. 9/1 1 d'une part,
i/ta de l'autre, soit one différence de i/io, très sensible lorsqu'on com-
pare la tète rapportée par M. Cbarcot avec soit la figure donnée par Ri-
cbardson, soit les parties homologues sur le petit exemplaire du irChal-
L'espèce nonvelle, en attendant des renseignements complémentaires,
serait donc caractérisée de ta manière suivante :
CluBitlchthya CharcoU.
Chcnichthys BBiNOt.ERATDs «pf«>i umttmi/iter perajûiù; ipatium inter-
oeulare vitibiliter angusliiu , sjti (o,o8)pro 1/19 (a,ifi) eapitit loitffiludinit.
Habitai : île Wandel.
H. Lônnberg (igo5) a fait connaître un ChniehAyi rhinaeeratiu,
sabsp. kamalut , que distinguent surtout deui épines à l'angle <in préo-
percnle. Notre Chankkihyi Charcoti ne [wésente rien de semblable et l'angle
arrondi de son préopercule est inerme.
Dksckiptions de quelques Heptiles
rp b'P.V BâTKÂCIMH b'SSPBCtS SOVVBUKS,
PIB M. F. MoCQUAHff.
Bepaiiw Cr«iml nov. sp.
Museausubtriangulaire, à extrémité obtuse, dépassant très légèrement en
avant la lèvre inférieure; narine ouverte directement an-dessus de la suture
entre la rostraleet la première supéro-labiale; inlemasales en contact en
arrière de la rostrale;poBtnaBale en contact avec la deuxième supéro-labiale;
œil assez petit, à diamètre faoriiontal beaucoup plus court que sa distance
i la narine; paupière inférieure écailleuse; orifice auditif très petit, arrondi:
ironto-nasale subtriangulaire, presque denx fois aussi large que longue;
frontale deux fois aussi longne que la fronto-nasale, d'nne longueur é^t
ib. Google
— 248 —
à H (dui gnnde largeor, échancrée de chaque cAté par la première a ua-
oculaire; 5 sasoealaires . les trois anlërieures, les plos grandes, en cwitact
avec la frontale; 6 anreiliaires, la cinquième la plus grande; interpariëlale
étroite, triangulaire I i base antérieure convexe, d'une longaeur égale h la
distance qui sépare la frontde de la rostrale; pariétalei formant tme suture
en arrière de l'interpariétale et bordées du côté externe par une longue
temporale; quatrième supérolabiale bordeat Iteil. ËcaiBes lisses, en
fi6 aéries au milien da tronc.
HembreH très courts, l'antérieur dîdadyle un peu plus court que la
moitié de sa distance k l'orifice audiLif; le postérieur tridactyte, d'une lon-
gueur sensiblement égale aux deux tiers de cette distance, le doigt externe
étant le plus long. La ijueue est mutilée ; mais ce qu'il en reste est plus long
que le reste du corps et pennet de supposer qu'elle égde, intacte, au
moins une fois |et demie la longueur de la tite et du Ironc.
Une bande dorsale, âai^e sur la léte et d'un brun ardoisé très foncé sur
nn fond blanc crème, a'étend depuis l'eitrémilé du mnseau, sauf un petit
espace blanc saie sur la préfrontale , sur toute la longueur du corps avec
une largeur de h écailles au milieu du tronc. La même teinte se voit sur la
face supérieure des membres. Tout le reste présente la teinte fbndamentde ,
lavée d'un peu d'orangé mr la queue.
Cette beOf- espèce est représentée par un seul spécimen mesurant
sAi milUmàtres de longueur tobde, dont nB pour la Ûte et le tronc, le
reste pour la queue, qui est tronquée.
E31e est originaire de la province de Fanovana, k Madagascar, d'où die
a été envoyée au laboratoire d'Herpéldogie par M. le D' Creno, en mdnw
temps qu'on exemplaire de Clmmmlwm natulm D. B. et un spécimen de
Seelott* attrolahi D. B. de grande taille.
• nov. gen. (SetMHdirwi].
Museau assex déprimé, emboîté dans une grande rostrale dans laqndle
s'ouvre la narine nn pen en avant du sommet d'une échencmre htérale de
ce bouclier, fa laquelle die eat réunie par un court sillon et qui reçoit l'ex-
trémité antérieure de la première supéro-labiale; pas d'intanasales; une
préfrontale et une frontale très grandes; une interpariétale entre deux
grandes pariétales; la langue libre sur une grande longoeor, ptraifsant
entière; deala coniques; voûte palatine avec une lai^ échanerure médiane
séparant les palatins; œil caché sous une petite oculaire; pas d'orifice
anditif; corps vermiforme dépourvu de membres.
A des affinités avec le genre Afotuïai.
Gryptopoaolnoua mlolmua nov. sp.
Tête allongée, museau tsseï saillant, subtriangulaire, à extrémité obloae.
Préfroalaie trts large, légèrement convexe en arrière, aussi longue que la
ib. Google
— 249 —
rostrale. Frontale an pea pliu large que longue, pitu onirte tjue sa dis-
tance de l'srtrénité da musetn. hexagonale, lea cAtéa latAv-poitMeurB
^laot les plna eoarlB. InterpariAale r^tirement petite, triangulaire, en
arrière de laquelle les pariâales, an moins aussi longues qne leur distance
de la rastrale, forment une longue suture. Une longue susoeulaire bordant
lea cAlëa lalëro-antérieura de la frontale et s'étendan t jniqu'i laprébvntale. Œil
indistinet, caehé sous une petite oculaire qui, en dessus, est en contact
avec la partie postérieure de la susoeulaire , en bas avec nne petite suusocu-
laire. en avant avec une préoculaire subtriangnlaire (qndqnefois divisée),
et en arrière avec une grande postocnlaire. Une fràide allonge; S supëro-
labiales, la première, la plus longue, k 5 pans, la troisième la pins haute;
une seule temporale quadrangnlaire, oblique en arrière et en haut, com-
prise entre la cinquième supéro-labiale et la poatocnlairei 4 infëro-labiales.
Une très grande mentonnière suivie d'une post-mentonnière très large, en
arrière de laquée , et de chaque cAtè , est une série de trois grandes aons-
mandibnlaires allongées transversalement.
ÉoaiUm du tronc lisses , creusées de canaux longitudinaux et disposées en
1 8 séries ; h écailles préanales . les a moyennes l^rement agrandies. Tronc
cylindrique; qnene tenninée en pointe.
Teinte fondamentale d'un brun plus ou moins scHubre, diaqne écaille
marquée, sur sa partie antérieure, d'une tache noirâtre dont l'ensemble
forme des sAîes longitudinales.
Celte espèce est représentée par deux spécimens de taille très rédtiite,
dont l'on, entiv, mesure 8g millimètres de longneur totale, dans laquelle
le tronc aitre pour Sa tnillimètres. Chez le second, qui est un peu [dus
grand, mais qui a ia queue mutilée, la longueur da tronc égde y% milli-
mètres.
Bspporiennent de Madagascar et font partie, de même que l'espèee soi-
vante, de la coUection de Reptiles offerte au Muséum par M. Maurice de
Rothschild.
Lampropbls stbyasiiiioaa nov. sp.
Tête assea allongée, un peu [dns large qtw leçon; museau éfarnt , obtos
à son extrémité. Tronc visîblemait comprimé, à lace ventrale arrondie.
Queoe ta^ courte,
Bostraie beaucoup pins lai^ que haute, visible d'en haut; internasses
subtriangid aires , à extrémité antérieure tronquée, plus courtes que lea
préfrontales, qui sont aussi longues que laides; frontale nne fois et deux
tiers anssi longue que lai^; sensiblement plus longue qne sa distance de
l'extrémité dn musean, k peine plus courte que les pariétalee, terminée ai
arrière par un an^e atgu, pins large que les susocnlalres; nasale divisée,
asses aUongée, un pan plus haute k son extrémité antérienre; frênaie pins
longue que bante ; nne préocidaire n'atteignant pas la faee sup6ùnre de la
ib. Google
— 250 —
t^le et très Isrgemeat séparée de la frontale; deux postocidaires égales;
diamètre de l'oeil contenu denx fois dans la longnenr du mnseau ; pupille
un peu allongée verticalement; temporales i + a. l'antérienre, la plot
grande, en contact par son eitrëmité antérieure avec la postocidaire infô-
rienre seulement; 8 Bupéro-labiales, la 3', la W et la 5° bordant l'œil, la
7* la plus longue; mentonnière triangulaire, beaucoup plus lai^ que
longue; h labiales infàîeures en contact avec les sous-mandibulaires de la
première paire, ijin sont plus longues que cdlea de la seconde, edies-cien
contact sur la ligne médiane.
Écailles du tronc en ai séries longitudinales, lisses et sans fossettes api-
cales : ijh gastrost^es; anale entière; 36 urost^ges divisées.
La coloration est un brun noirâtre unifonne eu dessus, avec une raie un
peu plus claire et peu accusée qui part de l'extrémité du museau , suit le
cantbuB rostraiis, le bord supérieur de la région temporde et se termine
an niveau de la nuque ; la lèvre supérieure est noire. La face ventrale est d'an
blanc grisâtre dans sa r^on moyenne; mais la teinte sombre dorstde en-
valiit les extrémités des gasirostéges et envoie, dans le liera externe de leurs
intervalles , des prolongements anguleux qui se transforment en taches noires
dans la moitié postérieure du tronc; ces taches s'allongent peu â peu et
finissent par se réunir bout à bout pour donner naissance à deux raies
noires paraMes qui se continuent jusqu'au doaqae. La face ioférimre delà
queue est d'un brun sombre uniforme, sauf qndques petites taches gri-
sâtres qu'elle présente à sa base.
Un spécimen femdle d'une longueur totale de àSS millimètres, dont 66
pour la queue.
11 provient de Akaki, en Abyssinie, par M. Maurice de Rothschild.
Cette espèce se distingue des autres Lm^rophis, actudlemeul connus,
principairanent par ses a i séries d'écaillés, au lieu de i g ou a3 , et par sa
coloration.
Prosymiw Vaaaet oov. sp.
Rostnde très grande, à bord antérieur horizontal et Iranchant; une sim-
ple interaasaie et une simple préfrontale, cdle-ci en contact avec
l'œil par son an^ externe; frontale très grande, subtriangidaire,
aussi longue que large, plus longue que sa distance de l'extrémité
du museau, un peu plus longue que les pariétales, bordant l'ceîl par ses
angles antéro-latéraux tronqués, en avant de le snsoculaire, qui est très
petite et triangulaire; narine petite, arrondie, s'ouvranl dans la partie an-
térieure d'une nasale semî~^visëe par un sillon horizontal dirigé en ar-
rière jusqu'à la frênaie; celle-ci grande, penlagonale, plus longue que
haute : préoculaire 1res petite , eu contact par son extrémilé supérieure avec
la préfrontale; temporale» 1+34-3; six supéro-lsbiales, les a', 3' et 4*
bordant l'œil; une seule paire de sons-mandibnlaires particdièrement
ib. Google
— 251 —
laissa, en contact avec 3 iafêro4abiale« , dont les 3', â'et 5* sont ion^nes,
étroites et très obliquement dirigées en arrière.
Les écailles du tronc §ont lisses , disposées m 1 5 sàies longitudinales; il
y a i5i gastrostéges , une anale simple et 17 paires d'orostéges.
La coloration est on bnm sombre uniforme, excepté sous le m^ton où
^le est d'un blanc sale.
Un seul spécimen femeiled'uneioQ^eur totale de aSi millimètres, dont
9 a pour la queue.
Il provient du Mozambique, où il a été capturé par M. Vasse.
AmplorhlnuB Odntberl nov. sp.
Corps gr^, arrondi; tête allongée, un peu plus large que le cou: queue
modérément longue.
Rostrale beaucoup plus large que haute, à contour supérieur arrondi;
intemasnies aussi lougnes que larges, notablement plus courtes que les
préfroataies. frontale assez étroite, à bords externes concaves , presque deux
fois aussi lougue que large , à peine pins longue que sa distance de l'extré-
mité du muËeau, plus courte que les pariétales; nasale allongée, semi-
divisée suivant une ligne portant de la narine et dirigée en bas et en ar-
rière; pas de frénde, une préoculaire presque aussi longue que haute,
laidement séparée de la (rontde, et 9 postoculaires-, <n] avec une pupille
ronde et un diamëlre horizontal ^al fa la moitié de sa distance i l'extrémité
du museau; temporales 1 -I-9 (ou 3); 8 labiales supérieures, la i' et la 5*
bordant l'œil; 9 labiées inférieures, les A premijâ«s en contact avec les
souHnandibulaires antérieures , qui sont plus longues que les postérieures.
Ecailles du troDC en 17 séries, lisses, sans fossettes apicales tlislinctesi'';
171 gastrostéges; anale divisée; 76 umstéges doubles.
En dessus, la teinte fondamentale est un gris de sabie tinement ponctué
de noir; une raie d'un bnm très pUe s'étend, sur la ligne vertébrale, de-
puin le cou presque jusqu'à l'eitrànité de la queue: en avant, dles'âargil
graduellement sur la nuque ea devenant très foncée, se continue sur la
r^ou frontale où ^e recouvre les deux tiers internes des pariétales et
décroît peu à peu en intensité jusqu'à l'extrémité du museau. De chaque
cAlé de cette raie vertébrale est mie série d'étroites barres transversales
limitées à la partie supérieure des flancs et dislautes l'une de l'autre de 5 è
7 millimètres dans chaque série ; celles d'une série alternent le plus souvent
avec celles de l'autre; dles correspondent sealement dans ia partie aoté-
rîeare du tronc, où elles se rejoignent en devenant noirâtres et s'^ai^s-
sant fortement sur le cou. Sur les flancs , à la hauteur de la troisième série
' C Le» ëfailtes dp laistent pas voir de rossetlea «piralea distînrtes,' pir suite,
peut-4tre, d« U rrâente formation d'un nouvel épjdenne; en revanrhe, elle
sont très finentfat strias en long.
ib. Google
— 252 —
d'éaiUes, se Ironve une petite série de taches brnnes dternant «smi r^-
lièrement avec les raies transversales dorsales et se eonlinaeiit aur tes trois
quarts aDtérieura de la qneue. Une bande lalà-ide bran nurrïm , partant de
l'extrànité du miueau , soit la r^on frâiale , pnis la temporale aprèa avwr
traveroé l'œil , et disparaît sur les cAtée dn eon en se s^rmentant. De petites
taches de même leinte se voient sur les labiales supëriaires et infÉisures.
D'un gris blanchétre en avant, la (tes ventrale est d'an bmn buve très
pèle, avec des bigarmres plus claires, dans sa partie postërietire.
Un spécimen mAle memrant Safi miilimitres de longaenr totale, dont
84 pour la queue, représente cette espèce.
U provient des environs du lac Ugamî , dans l'Afrique aostrale.
Rtuu Theilarl nov. sp.
Dents vomérienues en s groupes asiet élendns , partant de l'anfile anté-
rienr cles narines internes et se dirigeant presque transversalement en
dedans, en ne laisMnt entre «iles qu'un intervalle très Aroit sur la ligne
médiane; langue large, k peine ^hancr^e m arrière.
TAle snbtriangrdaire; museau assez saillant, busqué, plus d'une Ibis et
demie aossi long que le diamètre horiioatal de l'œU. Narines ouvertes ea
dessus, [dus près de l'extrànité du museau que de l'œil. Ce dernier très
saillant; espace intMvrbitaire beaucoup [Jus étroit que la [Mupière supé-
rieure; une bordure jaune d'or sm- la marge postérieure du globe oculaire.
Canthus rostrslis obtus, région frênaie ccmcave. Tympan très dûtinet, on
peu moins grand que Vœ'A, Doigts à extrémité obtuse, le premior probable-
ment (it est mutilé) plus grand que le second. Orteils aux trois quarts
[lalmés, i extrémité olitnse comme cdle des doigts, le quatrième très long.
Tubercules sous-artieidaires bien dévdoppés, ovalaires et asseï saiUants;
tobercolemétatarsien interne ligoniforme, à bord libre saillant, é[>aiset non
tranchant; [ms de tubercule externe; un l^er repli métatarsien interne.
Le membre [Hutérieur étant dirigé en avant , l'articnlation dbio-tarùenne
dé[>asee notablement l'extrénûté du museau.
Région dorsale avec 5 courts roptis de chaque cAlé.
Sur un fond brun très sombre se détachent, en deams, nue raie verté-
brale vert pAle et quelques taches noires arrondies , symétriques , dont 6 en
une rangée transversale en arrière de ré[>anle, et 9 paires sur la région
[Kistérienre dn tronc. Sur les flancs, un réseau de lignes sombres encadre
des es[)ace8 blancs pins ou moins grisâtres. Face sn[térieare des cuisses
avec de grands Ilots noirs entonrés d'nne bordure claire d'un vert très
pAle; la Taoe [>ostérienre parsemée de petites taches de cetta même teinte
claire «ur fond noir. Face ventrale blanc d'argent, légèrement marbrée de
brun très'[>&le sur le thorax et sous U gorge. Lèvre supérieure noirfttre,
laebelée de jaune venUtre; au-dessous de l'oeil, une raie claire se dirigeant
obliquement en arrière vers la commissure des lèvres ; une étroite raie vert
ib. Google
— S58 —
doré, bord^ de noir en dewui et en deiMniB, «e voit nr la livre infô-
Un setd spécimen, d'une loD^etir totale de 194 millîmMret et [VQve-
nant de Ndsprait (Transvaal), où il a élé capturé par M. Theiler, vAM-
uaire i PrAoria, qui l'a expédié vivant, ainsi que 9 autres Mpteas,
Aima mgoUnsU, Bocage et R. mqutpHeala Weruer, i M. le D* LavMwi,
; de riastitnt, leqnd les a ofierlea à la Ménagerie des Reptîlea da
Svt i'Halipouus andbootiius,
PàniiDE novrun paorxv4ifr Ms cjNMcns db TtusNAH,
PAR M. E.--L. BouriEB.
Ed d^it de sa eoriease particularilé «enielie, cette eepioe eal très i<A-
nne de l'H. debiU*, dont elle se dïMiogue par les caraetàres suivants :
La carapace est plus minoe et moins ferme, bien plus fortement carénés
sur le bord des principaux sillons, sans suture poit-oenricile, maissvec UM
carène post-gastriqueplns nette, sans compter une carino et nn sillon infira-
branchial qui font suite k ia carène et au sillon hépatique. Le rostre est brisé
dans les deux types del'eapèce, mais il parait se relever nn pen, et, dons -
tons les oas, le* dents gastriques qui lui font suite sont disposa de la
même manière que dans \'H. debtlû. On observe une épine brancbioatégiale
aceessoire sur te bord antérieur de h carapace.
Les yeux sont peu dilatés, lenr diamètre égalant à peu pria la longueur
du reste dea pédoncides oculaires; ces deniers ne présent«tt qu'une très
l^re saillie sur leur bord interne.
Le premier artide dea pédoncnlea antennnlaires est deux fois eusai long
que les pédoncules oculaires; son écaiUe externe ressemble beaucoup è cdie
de l'ff. â^lù, mais son éoaille interne est un peu plus dévdoppée. Le
second article est plus long que dans cette dernière espèce, mesurant an
moins les trois quarts du premier; le troisième artide est fort réduit Autant
que j'ai pu le voir sur leurs tronçons persistants, les fbnels antennulaires
ne semblent pas pourvus delà l^re dilatation basilaire qu'on observe dans
VH. ittiH», et le fouot inférieur, dn beaucoup le plus gros, ne présente
pas d'aussi longs poils. Les pédoncules anlennairee ressemblent à ceux de
''' La descriptian qui précéda a été prise sur le vivant; nitis l'amaid n'ayant
pas éld mil eu ilcool intmédiitement après u raorl i Ib Uénagerio, il a éprouvé
quelques iltcrations qui en onL modiG<! l'aspect. Ainsi la saillie des yeux, le«
replis dorsaux, nnt disparu; lu tuberritle méUrtasien semble beaucoup moins
sailhnt, par suite d'une plus jrrtnde lixilé de la pMU. La teinte fondamentale
est devenae moins «ombre, la raie vertébrale beaucoup moim distùiele, et il crt i
pône besoin d'ajouter qu'il ne reste lurune trace de coloration vive, jaune ou varie.
ib. Google
— 25a —
l'B. debilii, mais leur écaille oe dépasse pas l'extrémité des pédonodes
ADtenanlaires.
Les appendices buccaux soot fort semblables i ceux de \'H. debilù; ils
eu dill^%ut toutefois : i° par les (rraodes soies plus nombreuses (6
ou 7), qui occupent le bord antéro-inteme du palpe des mâchoires anté~
rieures; 9° par le moins grand nombre et la disposition dlfféreule des
grandes soies spiniformes qui occupent le lobe tenninal du palpe des mâ-
choires suivantes; 3° par les dimensions relatives fort diffëreutes des quatre
arlides de l'eudopodite des patles-mâchoires ent^ieures, le fi' étant beau-
coup [dus court que le 3', et le 3' que le 1"; k' parles soies spiniformes
plus nombreuses et pins courtes qui se trouvent sur le bord interne du
doigt de l'endopodite des patles-mâcboires de la 3' paire.
Les pattes sont identiques dans les deux espèces; pourtant le méropodite
de cdles de la 3* paire n'^ale pas plus des trois quarts de la loi^eur du
carpe. Au sui-^dus, les deux exemplaires sont loin de présenter tons leurs
appendices, mais il en reste quelques-uns, et ces darniers m'ont servi pour
établir la ressemblance des deux espèces. Toutefois je n'ai trouvé complète
aucune patte de la 5* paire.
Les trois sc^rments abdominaux postérieurs sont munis d'une carène mé-
diane dorsale qui , sur le 6' serment, se termine toujours en pointe aiguë.
Une pointe semblable existe sur le à' sèment dans l'un des spécimens, et
sur le 5* dans l'autre. Le telson est plus long que le 6' segment abdominal
et d'ailleurs semblable à cdni de 1'^. debUi»; contrairement à ce que l'on
observe dans cette dernière espèce, il est un peu plus court qne l'endopo-
dite des uropodes.
Les pléopodes et les saillies ventrales de Tabdomen rappellent à tons
^ards l'H. debitU.
Les deux types de l'espèce sont des femdles adultes dont le tbdycam et
les orifices sexuels paraissent tout i &it normaux; mais les deux exem-
plaires présentent également toutes les pièces copulalrices du mftle. et
seraient, morphologiquement tout au moins, des androgynes parfaits , si
ces pièces n'étaient pas notablement réduites et hî les orifices masculins
avaient acquis leur développement. Cette particularité n'est probablement
pas une anomalie individuelle , car les deux spécimens furent capturés sépa-
rément et à des profondeurs différentes; elle serait donc de nature spéci-
fique , et c'est pourquoi j'ai attribué le nom d'H. androffyntu au Péuâde qui
nous occupe. Peut-être faut-il considérer ce rappel du caractère masculin'''
comme un essai pouvant aboutir h la réunion des sexes, et je regrette que
l'état des spécimens ne m'ait pas permis d'en faire une étude anatomique;
'■' Le savant direeteor du Muséum, M. Perrier, me l'ait justement remarquer
qu'on observe quelque choie d'analogrue chet les Mammifères, les mdles de ce
groupe pn'spntant, à l'ôtat rudimentairc, les m
ib.Google
— 255 -^
en tout CB8, le phénomène est fort curieux ii cause de sa nature spécifique
el je ne crois pas qu'on en connaisse d'autres exemples dans le gronpe des
Crustacés supërïeun.
Le thelycom appartient très évidemment au même type que cdui de l'ff.
debilit, mais avec les diflà^nces suivantes qui sont très caractéristiques:
1° la sùllie médiane comprise entre les pattes de la dernière paire est une
sorte de pyramide triangulaire, un peu nigneuse et pileuse, dont les faces
sont sensiblement convexes, les arêtes arrondies et le sommet snbaign
dirigé vers le bas; 9° le bourrdet qui réunit les bases des pattes de la
k' paire , se compose d'an« paire de murailles latérdes entre lesqudles vient
s'intercaler ane lame médiane un peu indinée en arrière et échancrée k
angk an sommet; 3* les deux lames saiBantes qui font suite aux pattes de
la paire précédente sont remplacées par de puissantes saillies coniques
dirigées en arrière.
Le pélasma des pléopodes antérieurs appartient également au même
type que celui de VH. dtlibû; un peu pins court que l'artide basilaire des
pléopodes, il est trilobé au sommet, le lobe externe et le lobe interne étant
moins Congés que celui du milieu. Les deux lames du pétasma sont indé-
pendantes et dépourvues de rétinades comme de deuticules. Les denlicules
font Clément défaut, d'après Smith, dans VH. mieropt qui est une espèce
des plus voisines. A la base de l'endopodile des pléopodes de la a* paire se
trouvent, comme de coutume , deux appendices : l'un externe, assez grand
et rétréci dans sa moitié terminide, l'autre plus réduit et k bords parallèles.
Habitat. — Talitman, n°ioi, i8 juillet, 3,9oo mètres, lat. N. i6°38',
long. 0. 90° &&', entre Dakar et la Praya. Vase grise. Une femelle adulte
mesurant à peu près 6o millimètre de longueur.
N°i09, 19 juillet, 3,655 mètres, latN. i5° 58',long. 0. aa° 43', entre
Dakar et la Praya. Vase grise. Une femdle de même taille que la précédmte.
Affinité*. — Très voisine de 1'^. debilit, notre espèce se rapproche da-
vantage encore de \H. mierops S. 1. Smith trouvé par l'Albatros à l'est des
États-Unis, et par Vlnvettigator dans le golfe du Bengale. Toutefois, si j'en
ji^ d'après les figures et les descriptions de S, I. Smith , la carène post-
cervicale est indistincle dans VH. micropi, la dent branchiostégiale acces-
soire n'existe pas, les yeux sont moins dilatés, l'artide terminal de
Fendopodite des patles-mâcboires antérieures est égal au précédent, les
pattes de la 5* paire n'ont pas d'eiopoditesî et les tiegmenta abdomi-
naux & et 5 sont dépourvus de denlicules à l'extrémité postérieure de
leur carène dorsale. L^ caractères sexuels de la femelle n'ont pas été dé-
crits par Smith qui a simplement étudié et reproduit le pétasma du mflle;
cet organe est trilobé en avant comme dans les autres espèces du genre,
mais ses trois lobes sont à peu près paiement saillants, et celui du milieu
s on dév^ppemeut beaucoup moindre que les deux autres.
ib. Google
266 —
Aa Burphia, \'H. mieropi est une espèce fraochemait abyssale eomme
VH. aiidn^yHu»; il fut capturé dans l'Adantiqoe, an lai^ge de la cite orien-
tale des Ëlats-Unis, entre {|o6 et a.Sjà brasses de profondeur, et on )e
retroave dans le golfe du Bengale entre 48o et 1,070 brasses.
Diàghosës pKBLiai.iiAi»ss
DE CaUSTJcis, DÊCiPODSS ET ISOPODSS KOVrEAUX
aBOvgmia pak M. it If G. Sbohat aui îles TonmoTou,
PIB M. us D' G. NoBiLi.
M. le professeur E.-L. Bouvier a eu l'obligeance de me confier TAnde
des coQections carcinologiques très intéressantes qne M. le D' G. Seurat a
réunies pendant un long sëjour aux Iles Gambier et au cours de ses eiplora-
tions dans les autres lies de l'archipd des Touamotou. Un mémoire accom-
pagné de planches, traitant des Décapodes, Slomalopodes, Anisopodes et
Isopodea, est maintenant sous presse et paraîtra dans les tMemorien de
l'Académie des sciences de Turin. A ce mémoire fera suite une deuxième
partie traitant des Amphipodes, Entomostncés et Pantopodes.
Je donne ici des courtes diagnoses préliminaires pour les espèces nou-
velles, qui sont au nombre de 3^.
DEGAPODA.
Synalphens bnaittyotroa nov. sp.
9. Pointe rostrale gréle, atteignant un peu au delà de la moitié du
1" article du pédoncule des antennnles; pointes oculaires simples prolon-
gements des vodtes orbitaires, subobtusee. Pédoncule anlennulaire court,
1' ardde à peine plus long que le 9*; 3* article environ 1^ plus long que
le 9'. Stylocérite atteignant an d^ delamoitiédn a* article. Épine externe
dubasicériteatteignantrextrémitédu i"artide du pédoncule des antennulee,
épine snpérienretrèscourte;earpoeérite dépassant le pédoncule des antennes
de tonte ia longueur du 3* artide de ce même pédoncule; scaphocérite avec
la partie laminaire très large , atteignant la moitié du carpocérite. Mérus do
gros châipède sans épine interne, aigu il'eitrémilé de son bord postérieur;
paume du gros châipède très renflée, nn peu plos large que la moitié de
sa longueur, sans dent ou lobe ii Feitrémité; doigt mobile k pointe ar-
rondie, long plus que i/3 de la longueur de k paume; doigt fixe non
prolongé en avant. Paume du pe^l chélipède snb^le anx doigts , inernK ,
un peu plus que moitié aussi haute que loi^oe. Pattes de )a 9' paire sans
ib. Google
— 267 —
» mr le aéras et la etrpe; deux oagmoàet ioat rînfifrîear eri plus
«tort el apparanmeiit un peu plus lu^ que l'onguiculé terminal.
Longueur, i3 miflim. 5. — Makatea.
AiFUcB ICDUIPU var. thiphdpui nov. var.
9. Oifiire de À. acuUipn H. GouL par le i" artide dn carpe de la
9* paire beaucoup plus long, par riachiiiaB des pattes de la 3* paire laDs
ëpinet, par le mena Mulement 3 fois aussi long qne laige et n'ayant po*
les spinales de aeuieipei, par le carpe dépourvu de l'épine médiane, le
propodite pourvu de 4-5 épines seulement, le doigt simple, le bord distai
du tijson plus armé. — Marokau.
Alphena •nohlroldes nov. sp.
Rostre aigu, n'atteignant pas l'extrémité du i" article du pédoncule
anleonnUire. bien séparé des voûtes oculaires. Bord orbllaire antérieur se
rattachant au rostre par un bord en S, formant de chaque ojté du rostre
deux petits lobes suliants et Bubairondis. a' artide du pédoncule antennn-
laire sob^al ou nn peu plus long que le 3*. un peu plus court que le i",
Carpocérile dépassant le pédoncule des antennuies de presque toute la lon-
gneur du 3' artide; basicérite sans épine. Ghélipàdes très inégaux, méms
avec épine snbapicde interne, paume on peu moins hante que i/a de sa
longueur, avec échancmre arrondie snr le bord sapérieur et le bord infé-
rieur (groupe Edwardti); pelite main à bords convexes, sans échancruras,
doigts poilus du cAte interne, mais sans crêtes piligères. i" artide du
carpe de la a' paire i a/S fois le a* qui est snb^al au 5*. Méms des pattes
ambulatoire avec forte épine dislale in^eore, doîgt sîmf4e. — Marutea.
Alphens bopUtaa nov. sp.
Voisin de A. euehirui. Bord Crantai à trois pointes, rostrate et ocu-
laires, snb^das. a* artide dn péd<Hict]le des antenoules i i/a fois aussi
long que le premier, slylocérite atteignant l'extrémité du i" artide. Car-
pocérile dépassant le p^oocnle antennulaire , mais de peu; ^pine du sca-
pbocérite aussi longue que le carpocérite. Petite pince sans épine mérale,
main grêle et allongée, doigts mesurant les ^/S de la loi^ueur de la
paume, paume avec une petite ëchancrurc sur le bord supéneur, doigts
poilus mais non en bec de Bahmieepi. i" artide du esrpe des pattes II
égal au s*. Iscbinm des pattes ambulatoire! avec une ^tne; méms un peu
moins qne S fois aussi long que large, avec épine spicale. Dactylopodite
avec deux onguicnles, l'inférieur plus court.
rantoBlldmc.
Pericliiiknes PaTiTTHODiHsi var. DEnriGoLATi nov. var.
Pinces de la i " paire Gnement dentelées sur les doigts , pourvues de gros
pràls bsàenlés; m^nis des pattes II avec h ^ioes inférieurement, carpe
ib. Google
avec 3 épines dislales; doigt fixe de la pince de ta s* paire poarva de
aS deaticl«s, doigt mobile pourvu de lo dentides; propodite des pattes
ambulatoiree avec lâ spinules. — Gatavake.
Voisin de comtfùuim. Rostre aplati korizoMakmenl sans dents triaaga-
laires, formant une voâle plane au-dessus des yeux et des antennules.
Pattes de la a' paire très assyinmëtriqaes; doigts des pattes ambidAtaires
avec une double saillie.
Stegopontonlst commeiualls nov. sp.
Rostre dépassant l'extrémité du pédoncule des antennules; concaves ai
dessus, très longs et étroits. Carapace pourvue seulement de Tépine an-
teunale très petite. Pattes de la i" paire très grêles et courtes, carpe un
peu plus court que la maiu; doigts excavés et concaves en dedans, h fois
plus longs que la paume très courte. Pattes de la a' paire très inégales
l'unede forme PontoDÎide k carpe obconique très court et h main allongée,
et renflée k doigts très courts, l'autre de forme normale palémouide, k carpe
grêle, allongé, à main grêle et k doigts plus longs que la paume. Dacty-
lopodite des pattes ambulatoires très court, avec un oof^e terminal et une
double saillie ventrale; eitrémit^ du pi-opodite très poilue.
Longueur, so millimètres. — Lagon de Hao, commensal de EehinoArir
Pftlfteinoiild»e.
FalAsmon (Farapalaemoa) Kemnliu nov. sp.
d. Carapace lisse. Rostre plulAt haut, un peu courbé, k pointe très lé-
gèrement retroussée, aussi long qne le pédoncule des antennules, pourvu
de -^ dents, dont à placées sur la carapace. Maxillipèdes externes attei-
gnant l'extrémité du pédoncule des antennes supérieures; i" paire de
pattes hérissées de tubercules dépassant avec i/3 du carpe le scaphocérile ,
doigts sub^ux à la paume. Pattes de la a' paire inhales, plus longues
que le corps ; caipe i 1/3 fois aussi long que le mérus, main 1 1/9 fois
sur la petite pince (et plus sur la grosse) aum longue que le carpe, doigts
les a/3 de la longueur de la paume sur la grosse pince, la i/a sur la
petite. Tous les articles hérissés de petits tubercules aigns; main déprimée
(rapport entre la longueur et l'épaisseur de la paume 1 : 9 snr la grosse
pinc« et 1 : 7 sur la petite). Doigts armés de quelques grosses dents suivies
après jusqu'à la pointe par i5-i6 paires de petits tubercnles aoirAtres
émoussés. Doigts de la petite pince très baillants. Pattes ambulatoires
courtes, grosses et hérissées de granules aigus.
9. Rosti« avec -_- dents, cinq sur la carapace, pattes moins hérissées.
ib. Google
— 259 —
cdles de la 3* paire jdus courtes que le corps avec les doi^ plus courts et
noD baillants. Doi^ armés dans la moitié distale d'une ligne saillante
continue, non de tubercides.
Longueur, c^ 6A miUlimètres , Q 58 millimètres. — Galavake, i
i8o mètres d'altitude.
AmpbtpalAemon Bsorati nov. sp.
d. Rostre armé de 1 1 dents en dessus, commençant v«^ la moitié des
pÀioncules oculaires (la base du rostre n'est pas denti^e) et de 8 dents en
dessous; aussi long que le scaphocérite. Pattes de la i" paire n'atteignant
pas l'extrémité dn scaphocérite , à doigta un peu plus longs que la paume.
Pattes de la a' paire renflées , carpe très court et obcooique , main renflée
il doigts d'un tiers plos courts que la paume , dépassant de peu le scapho-
cérite. Pattes ambulatoires n'ayant que qudques spiuules sur le propodite.
ODa<hopfa7llM»e.
GtMtbophylliim tridena nov. sp.
Q. Rostre atteignant seulement la moitjé du i" arlide du pédoncule
antennidaire, armé de 3 dents en dessus, d'oucune en dessous. Pattes de
la 1" paire dépassant le scaphocérite avec presque toute la longueur du
carpe; pattes de la a' paire fortes; paume deux fois aussi longue que les
doigtK. Telson arec trois paires d'épines mobiles mai^ualee et quatre épines
distales. Couleur rayée de brun. — Rikitea.
P»giii1dae.
EnpagnniB maoms nov. sp.
9. Carapace convexe, presque lisse; pointe médiane atteignant presque
la moitié des écadies ophthalmiques, dents latérales presque nulles. Yeni
distinctement plus courts que le pédoncule antennal, aussi longs que le
pédoncnle antennolaire. Ecailles ophtfaaf nuques sublriangnlaires, non
dentées, distantes. Gbâipèdes in^ax; mérus du cbéUpède de droite sans
sadUe inférieure, a bords inférieurs finement denticulés; carpe du même
chélipède pourvu d'une crête dentelée avec quelques dents spiniformes sur
le bord interne, d'une autre crête sur le bord externe et d'une d'été mé-
diane. La surface entre les crêtes, granuleuse; inférieurement avec h ran-
gées de granulations menues. Main allougée, étroite, non élargie; bord
interne avec deux crêtes denticulées, nue crête sur le bord externe, une
au milieu de la surface; surface entre les crêtes grannlée. Les deux crêtes
de la main continuées sur le doigt fixe, une crête forte sur le doigt mobile.
Petite patte ornée de même, mais moins fortement, à poils longs et épara.
Pattes ambulatoû%s avec des longs poils rares et épars; propodite avec
ib.Googlc
une petite ^ne h i'extrémitë da bord inférieur, daetylopodite avec 6-7 ^pi-
nnlei.
Longueur de la carapace, 6 millimètres. — Rikitoa.
Anapagunu poIynealenHiB nov. sp.
d. Carapace presque lisse, régions branchiales bien convexes. Saillies
frontales de la carapace ëgtdes. Yenx plus longs cjae le pëdonenle anten-
naire et qne le p^oncule ant«nniilaire; écailles optbalmiques avec 6 spi-
nnles. Iscbinm des 3' maxiUipèdei avec 10 dénis aiguës du cAté interne,
m^na et carpe te terminant en pointe aiguë du cAt^ externe. M^nu du
chélipMe de droite spinuleux sur les trois bords , carpe avec nne rangée de
spînules recourbée sur chaque bord ; les deux borda de la main ponrvns
aussi de 8-10 dents spinifonnee; surface avec deux lignes d'aspAités,
doigta denticnlés, avec des longe cile. Petite patte paiement eonfonnée
mais avec la surface entre les crêtes plus foi-tement armée. Pattes ambula-
toires grêles. Mértis et propoditA aubdenticolés, avec des soies brièvement
pinnëes, carpe avec 3 épines sur le bord supérieur, propodite avec une
épine apicole inférienre, doigts avec 3 spinales. — Bikitea.
Oal
Oalathaa mogeloolilra nov. sp.
cf. Rostre large, pourvu de 3 dents seulement de chaque cAté,k paire
hasale manque. Pas de spinules sur la carapace en avaût de la région gas-
trique. Ischium des maxiUipèdc» UI j^ long que le méms, avec m ôgfe
spinifonnei rextrémitëdn bord interne, et environ i5 dwtssur la crête
ioteme; méms sans épine, mais i extrânîlé dentifonne. Ghâipèdea in-
égaux; mérus du gros chélipide renflé k l'extrémité, son bord interne avec
3 spinules et i épine apiôde; carpe très élargi à l'extrémité, qui est
presque tronquée avec une dfmt forte et une petite et une dent apicale
tronquée. Main forte, large, b bords presque inermea, k doigts [dus courts
que la paume, baillants. Petite patte avec main [dus distinctement den-
telée et les doigts joignant.
Longueur de la carapace, 3 millimètres. — Ohura.
HvtareniMtlai vornutn nov, sp.
d. Carapace plus large qneltmgne, subglobnlause.fa front bien avancé
et ooaverl« partout de grannlea très menna. Régions médiocrement dis-
tinctes; front trh saillant, divisé par une fissure bien nette en deux lobes
k bord oldiqne m dedans et ponrvus d'une dent du edté interne. Bords
ib. Google
— 261 —
du front deaticdës, qudqueg ttiberculeii à «a base. Ao^es orbiUires ei-
ternes deutiformes , régions pt^ry^ortomiquefl armées de k-5 tubercules
coniques spiaiformes ; bords de la carapace convexes aimés ausai de US tu-
bercules coniques assez ^s et d'antres plus petits en arrière. Surface de
la carapace bérissée d'autres tubercules saiUaats et granideux devenant
plus petits vers le miiiea. Bord postérieur de la carapace tubercule, non
saillant. Bord antérieur du cadre buccal saillant; deux fortes saiBies co-
niques grannlëes de chaque c4té du cadre buccal; mén^;na(be long de 3/&
de l'iscMognatbe, Abdomen de 6 articles, le dernier très long et dépoorm
de tuberctde. Châipèdeit égaux, granulés ainsi que les pattes, ménis avec
on tubercule conique sur le burd antérieur et sur le bord postérieur, h
ettrémilé lobulée; carpe court, lobtdé; main renflée, paume plus courte
que ks doigts; doigts finement dentés, le doigt fixe plus gros que le doigt
mobile. Pattes ambulatoires finement granulées, mà-ns avec deux saïUiee
dentiformes; doigts plus longs que les propodites.
Longueur, 3 millim. 95;largeur, o miltim. 6b. — Obnnu
NorslA lalmvtioa nov. ap.
9. Carapace pourvue de trois cAtes , l'nne du front à la région gastrique
et continuée, mais beaucoup plus faiblement en arrière jusqu'à on groa
tubercule cardio- inlestioal et les deux autres épibrsncbiales. GAtes granu-
lées et ponctuées ainsi que le tubercule postérieur; surface entre les cAtes
concave et lisse. Front l^;èrement bîlobé. Ré^on sous-hépatique et r^on
ptérygostomiale en partie, formant une facette presque invisible d'en haut.
Châipèdes finement granuleux, main à bord supérieur concave, h bord
inf&ieor convexe; doigts plus longs que la paume.
Longueur, a milUm. 8; largeur, 3 millim. 8. — Bikitea. -~ Mimétique
de BaJmedt opuntia.
Mnolai roa«a nov. sp.
(3. Carapace plus large que longue, bien lobolée. p«a convexe. FVont
saillent, bilobé, lobes triangulaires. Bord postâienr distinct et saillant,
bHobë. Surface couverte de granules très déprimés, discoîdaux. Régions
branchi^ pourvues de K petites proéminences arrondies et séparées par
des sillons convergeant en avant des r^ont médianes. Aire cardio-intestinale
bien loUlante et nettement circonscrite, eordiforme. Saillie ptérigostomique
forte, eonico-triangulaire; bords branchiaux pourvus de A saillies conico-
triangulaires. Châipèdes un peu plus longs que la largeur de la carapace,
grandes; doigts plus courU que la paume, sillonnés. Mérus des pattes
ambulatoires cachée , en grande partie , sous la carapace dans les trois pre-
mières paires. Abdomen du mAle à 5 artides , le dernier dépourvu de tuber-
cule. Couleur rose. Longueur, 9 millim. 5; larganr, 11 millim. S. —
Maagirev»-Taku, ao mèlrea.
ib. Google
ThalamlU Bouvier! nov. sp.
9. ArUcle basilaire de l'antenne eiteme plus conrt qae la loagaeur de
l'orbite. Front propre divisé ea 1 lobes, les méiians droits, lar^res on pea
moins que quatre fois les externes qui sont arrondis; lobes orbitaireBiateniet
obliques , non arrondis. Article basilatre de l'antenne externe pourvu d'une
crête lisse, courte et basse, non visible d'en haut. Carapace (^abre, et ayant
seolement les parties latérales de ia ligne saillante entre les dernières dents;
les antres manquent. Bords Int^raux avec i dents, le premier est le plus
long , convergent en arrière , n' et 'i* dent petites , 3* rudimenlaire on nulle.
Mérus avec 3 ëpines, lisse sur le bord postérieur, spinules du cai^ réduites
i des tubercules; main lisse avec 3 crêtes et 3 ^ines seidemenL —
Rikitea, lo mètres.
Thalamtta Sonratl nov. sp.
9. Carapace et appendices très poilues; carapace avec lignes transver-
sales bien marquées : cordiale, interdentale , gastrique, protogastrique et
ëpigastrique. Front divisé en i lobes, les externes très petits, les internes
très lar|[es et émarginés. Article basilaire des anleanes plus court que la
largeur orbitaire, avec une grosse créle pourvue de granules aigus. Elords
latéraux de la carapace divergents en dehors, avec 5 dents spinifonnes asset
longues; la à' rudimenlaire, la 5* un peu plus longue que les autres.
Méras des cb^pèdes avec 3 épines sur te bord antérieur; bord postérieur
rugueux et granulé. Carpe pourvu de 3 spinules en dehors, granideux;
main granuleuse, avec 5 épines et 5 crêtes. Prapodile de la 5' paire avec
8 spinales. Longueur, 6 millimètres; laideur, lo millim. 5. — Mamtea,
Thalamlta minnsoulA nov. sp.
Surface de ia carapace presque glabre et presque sans lignes : une cor-
diale très faible, une interdentale interrompue, une gastrique interrompue.
Lobes épigastriques distincts. Région fronto-orbilaire très lai^ge, front
bilobé, lobes arrondis, faiblement granuleux; lobes susorbitaires internes
obliques, petits. Bords latéraux obliques et conver^nts en arrière, pour-
vus de ^ dents; la 3' rudlmentaire, la dernière spiniforme mais pins gr&e
que la a*. ArUcle basilaire de l'antenne plus court que la laideur de l'orbite
avec une crête très saillante et microscopiquement denldée. Mérus des.
chélipèdes avec 3 épines, carpe avec spinule'^ en dehors, main peu gra-
nuleuse avec h épines et 5 crêtes. Propodlte de la 5' paire non ^ineox.
Largeur, fi millim. &6; longneur, 3 millim. 5. — Vahitahi et Kauknrs.
Th*l\hita piluhnowes var. utiivAEENSis nov. var.
Lobes orbitaux internée plus droits et plus longs, article basilaire de
ib. Google
l'aotenae pourvu de 5-6 denlides oblus; li deots latérales dont la 3' est
seulement un pen plas peUte que lea autres. Propodile de la 5' paire avec
à-5 Bpionles. — Gatavak^, a 5 mètres.
PUumnas parvulus nov. sp.
Voisin de P. aiutralit Whitdcgge. Carapace GnemenI poilue en avant,
moins en arrière; pas de poils daviformes, mais quelques longs poils té-
tacés. Snrface lisse, b peine irré^ulière près des dénis, r^ons peo sépa-
rées, excepté celle gastrique. lÂbes médians dn front bien séparés, à
peine dentîculés, lobes lat^ux dentiformes. Bord orbitaire supérieur avec
9 Gasures, bord inférieur deoliculé à lobe interne brièvement spiniforme.
Dents laléndes au nombre de 4 , y compris l'orbitaire , aigûea , spiniformes ,
avec quelque graoule aigu à leur base. 11 y a nnc petite dent soushépn-
tique. Cbélipèdes inégaux: Iwrd antérieur du ménis denticulé nvec s spi-
nides, bord supérieur avec k denlides; carpe garni de granules coniques,
avec une petite spinule aa-dessus de l'angle interne-, grosse main couverte
par moitié de sa surface de granules coniques ou subaigns et de poils , lisse
dans l'antre moitié ; petites mains avec granules aigus et poils sur toute sa
surface-, doigts de la grosse main non sillonnés, doigts de ta petite sil-
lonnés. Pattes ambulatoire i fois i/a aussi longues que la largeur du corps,
poilues; méms avec quelques spinules sur le bord supérieur, dont l'nne
apicale; carpe avec une épine aptcale. Largeur, 6 millim. 5 ; longueur,
k millim. 5. — Gatavaké, aS mètres-, Rikltea, Maugareva, Tokaerero.
Pilamaas m«rodoiit*tiu nov. sp.
Carapace plus étroite que dans pamutus, granulée, à régions mieiu mar-
quées. Front granulé, largement bilobé, lobes médians plus étroits et plus
«aillants. Bord supérieur de l'orbite créndé. Il y a une dent sonsbépatiqne.
Trois dents latérales en plus de la dent orbitaire, aiguës, spiniformes, les
a premières avec un deuticle accessoire. Cbâipèdes comme ceux de par-
vuius, mais à tubercules plus déprimés. Pattes ambulatoires 9 fois aussi
longues que la largeur du corps ; méms pourvu de 3-à épines et une api-
cale en dessus , et de quelques dents sur le bord inférieur; carpe sans épine
apicale. Corps et pattes poilus. Longueur, 8 millim. 5 ; laideur, 1 1 milli-
mètres. — Bikttea.
Carapace tai^ en avant, très rétrécie en arrière, à bords latéraux droits
etcoovei^nls, nonlobulée. Front inflécbi, formant «i bas une lame lai^
séparée des orbites par des fossettes profondes. Orbites circulaires parfaite-
ment fermées. Antennules transverses; antennes nulles. Maiiitipèdcs avec
rischium prolongé en avant du mérus, dont le bord interne est oblique,
en dedans fouet inaéré dn cAté interne. Crêtes endostomiales fortes.
ib. Google
DMrjropUnmniw «ramlta nav. tf.
cj. Carapace ayant la plus grande lai^nr entre les orbilm; ses bm-ds
latératii entiers convergent fortement, bord pottàiear mesurant k peine
1^5 de la largeur de )a carapace. Surface Gnement granuleuse; une ligne
granuleuse sur chaque eAtâ. Orbites circulaires, parfaitement entières. Bord
frontal supérieur divisé en quatre lobes lisses et pins saiUanIs; îuEînenre-
ment, le frant forme use plaqne convexe non granule, séparée des mbites
par des dépreaeions profondes. Anlennss diuparaes; on arlîde entre lea
antennnles rt te bord sonsfroatal , et nne sntnre dans la d^presakm «ntn
te &ont et les orliites paraissent être le résidu des antennes, mais le feoet
maoqne entièrement. Châipèdes relaUvement gros, caqie et mains graan-
leaaes, doigts conris et bmns. Pattes ambulatoires courtes, avee les articles
Bnement (kuticulés. Dadylopodite nmple. Longueur, & mitttnMna; lar-
geur, 6 miUim 1/9. — Rikilea, Makatëa, Hao et Amann, dans les Inwa
des Madrépores morts snr place.
HatTUlna perpnainiu nnv. sp.
cf. Vtusia de P. ImevU Borr. mais distinct par ses bords latéraux tri-
dentés, à dents dealicolées, par ses châîpèdes armés de deux épines sur
M bardantér^r du méms, par le caipe armé (fune épine interne aiguë,
par les mains ornées de tubereoles aigos, par les méropodîtes des patl«s
ambulatoires denticulés, et par les dactjflapodites bioi^uicalés. Longueur
1 millim. &5 ; largeur, 1 millim. 76. — Hao.
Carapace qoadiw^laire. pourvue de 3 deots latérales , front très lai;ge ,
infiéebi, qnadrilobé. Cadre Ituccal rétréci en arrière; ischkigBatlie plos
iKge que le raéi-ua, loénts on peu élargi du cAlë externe, palpe gros;
tréle endoalomiales fortes. Antennes libres dans le hiatus orbîlaire.
^■nvImircqphiyaoldeB roseiu nov. sp.
(J. Cmfam wéiiaenaami convne, à lionls droits on pea oonvergents
m arrière. Fromt faiUanent quadiilobé. iUgMMH peu diatiDdas, sarfcce
finement poilue. Bords latéraux de ia carapace pourvus de 3 dents et d'un
tubercule entre la 1" et la 9' dent, et après la 3'; a' dent plus longue que
les autres et pourvue d'un denlide. Régions près des dents impercepttble-
Bent gnnsiées. lU'us dcB tUlipèdei me «ae épùe, boni supérieur den-
liodé; em^ avec «te éipine et ia sarîne eonverin de petits tabercalee
■igw. Biia caanorte da graaalea aigus aiia«(,i1i «e séries. Do^fts a^us,
kmltrei. Hénndea pattes anlNdatoireaawBquelqBesspinules «a dessus;
OMpa avec den UUÛ «êtes et aae ^Honle Ismiaale. Couleur rose. Lon-
gueur, 1 HÏKaL 3; lasyr, 1 nîHiaL 7,
ib. Google
Haorophthalmas consobiinuB nov. sp,
d. \oma de M. enaesus. Carapace deux foi* iiusi lar;ge une ioogae.
Béfpûmgtatnqm et cordiale liiw§, répons h^tiquei A cordiale» (inemeat
grannieuaee , les (annules loniuiDt lui axtu» longiludiiul mit cJuque régiiwi
bnoehûle. Dent wiHUira exterue Irai uguê , diri^ ea avant et eu delii>rs ;
Mnewule deatiprès, aiguë, dirigée ea deliorsi aueune Inee da 3* deai.
PéàoaaHes oculairet aUeignant i'eUrémiié de l'orbite. Châifèdes égaux,
bord» do nénu ânemeat granuiâ pournu de long poije daira. Boni ia-
teras du carpe mai^é par une iigoe graouletue , qiùjquei graaulû! aigiw
k l'aaf;^ mterae. La moitié supérieure dn la face externe de la mfîji gra-
Bitlée, riofëriMire iisae; bord «upirieur occupé par deux petites cràes
granub^. bord luférieur avec une forte eréte lisie «'étendant jiuqu'à
l'eslréniité dn dwgtfiie. Doigt mobile avec use faible crête dent^ée.Baos
dent mcdanforme au bord préhensile ; doigt iîxe avec uoe grosse dent
BwiarîHornie, Face interne de la main fiBUtrée,aiiu ^ines, Héruidea 3 pre-
wùirn poires de pattes ambulatoires avec uoe épine apicale, bonis du
Ménif , du carpe et du propodite finement dentelé*, les deuticutes disposés
•a 3-3 séries sur le menu. Longueur. i6 aullim. 5; itrf^ot, 34 tnilU-
mètres. — Bilûlea,
AlOBOPODA.
Apaeadld**.
Apaamiiw rlkitmaxoM nov, sp.
P. Bord frontal convexe es araut, aUeignant eavirwi la iB<»lté du
premier ariJde du pédoacole des antaaiws enpéneuees. Lobas oculaires
bien «iévrioppés , nibobtuB. yenx petits. Segments du peraoo fiampUtevant
dépourvu d'épines, bords des legments tronqués. Bords des segments
iJxloniinanx sabsigus, recooHbés en bas; pas d'épine* ventrales su pleon;
dernier artide arrondi , et presque anaâ long qœ les 3 qui la préeMenl.
^«inier arilde du pédoneale des antennes supérisnKS un peu plus que
dei» fois aam long que hrf^; t' ti 3' articles courte; fouet principal
avec7 articles, pourvus de soies; fouet acceaaoire pounrn de i artidaa.
Ecaille du s' ortide du pédoncule des aolenoas ÎDCériaure* Irtseonries,
ciliée; 3' article très court, i'deux fois aussi long que le 3*, 5" plus court,
fouet de 6 artides. Pas d'épi«e ^jMlflniienne. Premiers gnalbopodes à
partie basde massive, renllée, l'article suivant aussi renBé, l'article carpd
triangulaire et long d'environ trois fois sa largeur au bout; main un peu
plus longue que large, convexe, sub^le anx doigts: doigt mobile courbé,
non denté, plusgrAeqiiele doigt fixe; doigt fixe à bord prânnsile dentelé
et cilié. Deuxième goadiopodet forts avec i épines sur le carpe et b-6 aar
ib. Google
le propodite, doigt arqué. P^^opodes avec des loDg« cils. Longueur,
a millim. 3. — Rilutea, a mètres.
ft.p«eu<laB Seurati nov. sp.
Tête fonnant en avant une saillie tnangulaire à bords couveses et à
pointe aiguë, n'atteignant pas la moitié du premier article du pédoncule
des antennes supérieures. Lobes oculaires arrondis, yeux gros. Segments
péréonaui sans épines, ^pimères petits ; segments pléonaux h bords enbar-
rondis; dernier st^ment aussi long que les 5 qui le prâ:èdenL Une longue
épine épistomienne. Pas d'épines ventrales. Premier article du pédoncule
des antennes supérieures plus que trois fois aussi long que large, avec, des
longs poils insérés dans des petites entailles; s' ardcle un peu moins long
qne la moitié du premier (3* et fouets manquent à l'eiemplaire). Écaille
do 9* article des antennes inférieures étroite; 3' article court, k' et 5* pins
courts et subëganx (le fouet manque). Premier gnatbopode très grêle et
long, partie basale moins renflée que dans l'espèce précëdente. pourvue,
au-dessous, de spinales ou grosses soies, article suivant grêle et cili^,
convexe en dehors, carpe plus que quatre fois aussi long que large. Main gr^e
et très longue, paume [^os que deux fois aussi longue que lai^i doigts
grêles Bubégaux k la paume non dentés (a* gnatbopode et uropodes man-
quent). Péréopodes plus grêles, ëisncës et moins poilus qne dans A. rûtt-
lamtu. Longueur, 3 millim. 5. — Tokaerero. Sur l'bultre periière.
Tuais Seuratt nov. sp.
9. Longueur, a millimètres. Lobes oculaires subaigus; antennes presque
égales, les unes tri-articulées avec le premier article deux fois aussi long
que le a' et trois fois aossi long que le 3*, les autres avec 5 artides dont
le a* est beaucoup plus court que le premier et cdui-ci nn peu plus court
qne le 3'; dernier article dans les deux paires avec un faisceau de poils.
Doigt fixe du i" gnatbopode plus large que le doigt mobile, deoticulé.
Abdomen non dilaté, trois premiers s^ments avec des poils mai^inaux,
deux derniers segments plus courts. Uropodes divisés en 6 articles. Péréo-
podes avec le dernier article en forme de crochet, t^argi k la base et mi-
croBCopiquement denticulé.
Dans les (Hves dn Banc Gaveau.
SteDctrlIdaic.
1 nov. sp.
d 9. Tête environ trois quarts aussi longue que large, ses an^ea an-
térieui-s prolongés en cornes non dentées ; entre les antennes internes et
ib.Googlc
— 267 —
TaDgle latéral , uoe antre saiUie plus conrle. Lame (ronUle droite. Pas de
saillie sur le premio' article du pédoncule des aotennes externea; 5' et 6'
articles très longs , fouet un peu plus lonjr que le péJoneule ; fouet des an-
tennes internes composé de sept articles, [dus court que le pëdoncide.
Yeux réniformes. Premiers gnathopodes du mSle très longs, U' article non
saillant en arrière, mais formant un lobe arrondi k l'extrémité du bord
interne; 5' arlicle prolongé en un gros lobe apical concave qui cache le
bord interne du 6' artide et qui est denté ii l'extrémité; 6* article amyg-
daloïde, deux fois aussi long c|uelai|^, avec une dent sur le bord palmaire;
7* article se rabattant contre la saillie du 5*. Gnathopodes I de la femdle
gdus courte; k' article prolongé postérieurement en lobe saillant poilu;
5' article seulement un peu prolongé en avant; 6' élargi A l'extrëmilé plus
que i la base armé d'une longue épine et de quelques denticles. Abdomen
un peu plus long que large, avec une dent de chaque c6té. Exopodes
oropodes plus conrls que l'endopode. Endopode du a' pléopode du
mâle avec le a' artide terminé en pointe presque triangulaire. Longueur
i millim. 5. — Fakabina. Sous les Tridames mortes.
Stenetrinm enchlnun nov. sp.
d* '?. Tête à peu près comme dans S^ Hantent, mais la dent de l'angle
externe offre une petite dent, et la dent du bord antérieur est aussi longue
que la dent externe. Premier gnathopode court; dans lemUe, le 3* artide
court a une saillie a^ê du cAté externe; k' artide avecies deux extrémités
subaiguës; 5' très court, prolongé k l'extrémilé interne en un long pro-
cessus triangulaire aigu; 6* artide formant avec le 7* une espèce de pince,
parce qu'il est élai^ à l'extrémité , i bord droit et prolongé en longue saiUie ;
le 7* artide se rabâi contre ce bord; U est plus large dans U moitié distale
que dans sa moitié proximale. Dans la femdle, le 6' arlicle est plus
large; son processus termind plus court, et le 7* article n'est pas âargi
dans la moitié dislate. Abdomen comme dans S. Hantmi. 9* article de
l'endopotle du a' pléopode da mAle prolongé en pointe conique longue.
— Tearia et Galavaké.
PairaBcUlilae.
Antennes externes avec fouet long ( 6 artides el exopodes au 3' article).
Antennes internes h fouet pluriarliculé. Premier gnathnpode avec 5' article
1res court , 6' article très allongé , avec dents , 7' long et se rabattant contre
le 6* pour Tonner une pinc». Pattes iboradques biongninilés; pléopode de
la {"paire <]u mâle avec une sut<ire h l'extn'milé.
ib. Google
taat.tp.
<f. Tête I fois 1/9 aussi Urge que longue, it angle smmrfl, bord
froaUl plutôt coucave , yeux arrâDdis. Exopode de 1 antenue eilerne tin^lre;
fouet de« antenne* internes avec 8-9 articles. Premiers gQa(hopode« riioii^,
i ar^cles cODipriin& , le 9' très court, lê S'et te A'aflongés.leS'trés Canrl;
é* article plus que deux fols aussi toog que large et pourvu dflbs M ffloftt^
distale dedpuxTortea dents triangulaires, ttolgt falciforihe S« repliant i^nlre
le bord externe du 6' article. Plëolelson non dentltol^. LôôgUetir i mlH-
imètres. -•- Mangareva.
SagMlu pldfjKUetjrtiu twt. sp.
(f. Yeux r^oiforthes, comme dans Slaietrwm. Premier goathopode avec
le à' artide ^rgi ; â* aVw hue longue sailU» apicale externe; 6' flflongê,
xméfAe avec a deutadistales; 7* plus lobgquelefi*, ël»:^ il'exMmitê. —
ttikilea.
Synidotoa paciflca nov. sp.
Sur&ce dorsale un peu inhale, mais non tuberculëe. Epimères eulière-
tamt taaàd aUr les tsgownts thoraciquès t-fi , iiublement indiqués par des
iHkitn sor 6'7, T0te entiran deux M» aussi iarga que lougni ■ Dngiaa
■HtMcUrsIubfelftntlis, Il front praiqofl droit; hd peu renflée latértlement.
Ymu petits, RHbdorMUi, animiliefleiterueB courtes, fbnet de garUdes.Aa-
lenfiei lateroes eoorlM , b foMt rudimeotaii^ , d'un seul artide. PleoldsoD
atm taae Miule lifpe pariielie de siitarei k extrémité arrondie. Longueur,
3 miUiiiMm. -^ LvMlité «an prdeiiM.
-. JWl.
Pl^podCl A et 5 avec àH pits abr 1h deux ramuui pléapodee i-a'8,
avec des forts poils plumeux sur les deux rameaux; endopsde du pldopodei
(étroit, appendix maaeulina du a' pléopode bien développée; exopode dn
pléopode m avec articulation terminale. Pas de différence dans le corps
entre le mile et les femelles; dfin« les tlmit sexes l'endopode des uropodee
est plus dévdoppé que l'exopode. Mâles à maxillipèdes lob^, femdie
chargée d'embryons avec réduction des pai'ties buccales. Abdomen convexe
avM A ci-^tes sur te dernier srlidle , extrémité ftiiblemenl AnirglitA.
Fm ■im—UI aaf te adi^^ nov. sp.
Tne. vue d'cti haut, mseï tmY\e, élit^Je; yeut pDst^rolit^rsux , MU»
saillies antérieures. Premier segiuenl pét^unal plhs loi^ que iM kulret;
ib. Google
— S60 —
segDMDt s' pluB petit que le premier maie plos larf^e que les suivante,
segmeats m, iv, v subéganx, teftoMê n M tu plus courts; les s^ioents
ii-v ont les ^pimères aigus ou subaigus saillauls . d^imil^s par une suture,
accompagnée par un tubercule oblonj; le {Rvnier M^meal aign M avant
et en arrière, pourvu également d'un tubercule oblong. Antennes et auten-
nnlei coaties, leur pédoncule sans saillies. Surface des s^ments péréionani
on peu jJ» sculptée, parce que leur partie posiérieure est pins saillante
et un peu granulée. Premier segment abdominal large et au peu ré-
pandu latéralement, avec d«ax lignes de suture. Dernier segment tria
bomb^ dans la partie basale avec !i croies arrondies, partie tarmioale
eonvexe en pointe mouwe et l^remeut ëtJiancrée à l'eitrémité en dessous.
Uropodea un peu plus courte que le dernier segment, tt endopode lai^,
et beaucoop plus long et plot large que l'exopode. Longueur, a mUtîmi 7.
— Rikitea.
CodU nov, sp.
à ?. Convexe, preaqueliase sur les segment» pér^ioiMux, excepté le 9*.
Epimères dea segmente 1-6 presque arrondis, non saillante, dus ou moîu
marginés. Premier segment un peu plus long, les autres suMgaui, le 7'
bieu dévdoppé, bilobélégirement au milieu, avee les parties latérales bien
saillantes et arrondies. 1" article da l'abdomen court, avec deai autures;
denier article renflé , granulé et pourvu de coarte poils: pointe r^trécîe et
écbancrée; édiaocrure plulAt courte et k fond arrondi , mais tûen saîUanle
et k lèvres renflées. Abdomeu avec des granidalioni et quelques poils, CrO-
podaa, à peine pins long que le dernier segment, médiocres; endopode
un peu plus court que l'exopode; ce dernier à peine dentieulé et pourvB
de poU» très oourte, Longneur, environ i millimètres. — Makapù. Dans
les Codium.
Dynameuella platnrsi nov. sp.
Corps 1 à/h fois aussi long que large-, les segmente presque de même
longueur, excepté le premier qut est plus Ion<[ et le dernier qui est plus
court (en examinant l'aulinri d'en haut). Gtaaquc segment bordé d'une
ligne de granulations en arrière. Kpimères subaigus. TeUon bien granulé
daM le mile , peu on poial daw la femelle. Éehanemre terminria triangu-
laire avec un petit lobe impair dans le mJde et se prolongeant après afvec
une Asswe jusqn'è la pointe; nropodea élargis, un peu plus longs que le
tclson, granulés, les deux rames de même longueur deotin^dea; dans la
fenirile, le t^son est pim» coart, et l'èchancrare termina act Ha{de et
eeule ; les nropodes sont sub^ni au leltoD , et leur U4^ede {due emirt
que l'endopode. Longueur du mâle a millim. G. — Localité Son préuaée.
ib. Google
(Ugantion» Olanli oov. sp.
?. Longueur, 3o milliinètrea; lai^ur, 19 mGliinètres. Corps uym-
mëtrique, lames pleurales plus forlemeot développées h gauche qu'à droite.
Corps ëlargi, pérâoD beaucoup plus développe que le pléon. Tête élargie,
bord frontal charnu, droit, deux saillies charnues sur les parties anté-
rieures des bords latéraux. Antennules Inarticulées, antennes avec 6 ar-
ticles. S^meuts ihoraciques tous pourvus de lamelles pleurales charnues
et un peu bosselées, plus fortes k gauche qu'à droite; segments 11, iii.ir
avec des renflements gibbeux près des lames pleurales, marqués seulement
à gauche. Lames pleurales des segments de l'abdomen conformées comme
e^es du thorax; sixième segooent pourvu aussi de deux lamelles, et de
petits uropodes charnus. Cinq gros oostégites dout les bords extrêmes se
dépassent largement. Crête interne du premier oostégite, qai cache les
maxiUipèdes.lobuléeii la base. Maxillipèdes sans palpe: pattes thonunqnea
avec le dernier artide distinct et en crochet. IHéopodes comme dans
G. Habit. Uropodes k article basilaire charnu et deux petites branches cy-
lindriques, lisses.
d. Longueur. 7 millimètres; largeur, 3 millim. 36. Tous les segments
Inen séparés, rans crêtes ou tubercules steiuani; le qualnème scient
plus large; les angles des deux premiers artides arrondis, les autres diri-
gés eu arrière. Yeux dbtincts. Antennes visibles d'en haut dans lear partie
terminale. Une paire de maxdlipèdes non segmentes. Segments de Tabdo-
meo distincts et mobiles avec pléopodes simples, laminaires; uropodes
laminaires artictdés avec le tdson.
Sur Kamko (Eudora) tetraodmi Heller. Cavité branchiale de droite. Ue
Hao.
CiBItBIPàpBS DU D18COVBRT,
PAR M. A. GlUVBL,
I4 collection des Cirrhipèdes du Ditcovery comprend seulement quatr**
espèces:
Balanu» pttîlaeiu Molina; Elminiim mgotus Hutton. et deux espèces nou-
velles ; Scalpellum Diteoveiyi et SeaJpellum Bouvieri.
L'Elminita est intéressant, cnr l'espèce contenue dans la collection est
relativement récente et elle nous a permis de fixer, par le dessin, les carac-
tères des pièces 0|)ercHlaii'es,
ib.Googlc
Quant au espèces nouvelks , roiu donnons ci-dpssons leurs diapioBes .
qui BODt les suivaDles :
SciLPiLLiv Ducontiin, A. Gmvd.
Diagnote. — Capitulum avec th f^ques, toutes imparfaitemcint calci-
fiées et très serrées les unes contre les autres. Carène rëgidièremeut courbe,
parfois redressa asset foriement, avec l'umbo k l'apei et le bord dorsal ré-
guUèrement arrondi. Tergs légèrement recourbé en arrière, avec le bord
occlaseor courbe. Rostre bien développé, Lnangalaire, avec les bords laté-
ranx ï. peine recouverts par les bords ocduseurs des rostro-lsténdes. Infra-
latérales avec l'apex situé vers le milieu de la plaque, l^rement rétrécie
en ce point. Pas de sous-rostre. Pas de sous-carène.
Pédoncule tr^ développé, allant en se rétrécissant, r^ulièremeut, de
la région capitulaire iila base; recouvert d'écaillés allongées transversde-
ment, disposée» en séries parallèles et obliques d'avant en arrière et de
haut en bas. Ces écailles sont, du reste, r^fulièrement disposées et non
imbriquées.
limite entre te capitulum et le pédoucde, très nette.
Pas de pénis ; pas d'appendices terminaux ou filamenteux.
Dmeniioiu. — Longueur du capitulum, 9 millimètres; lai^ur, 5 mil-
limètres; pédoncnte. longueur, i4 millimètres; largeur moyenne, a mil-
lim. 5.
Habilat. — Tood Trap ; expédition dn Diteovtrg.
Type au tfnfùA Muuitm natural hintori/.
Affinité*. — Par ta présence de i& plaques imptrOûtement calcifiées, et
d'nn rostre triangulaire, cette espèce vient se placer nettement à cAtéde
Seaiptlhtnt inUrmeàitun, Anriv.
ObteroatioM. — Dans les deux échantillons appartenant à cette espèce
que contient la ctdleclion du Diseouerry, la calcification des plaques est
asseï variable. Les deux figures que nous en donnerons snffiraient , h elles
seules, k montrer lesdifiérences, parfois assez cousidérablex , surtout dans
les scnla et les terga.
En efiet, tandis que, dans le premier type (le plus calcifié), le bord basai
des terga est droit , dans le second , il forme une concavité très accentuée.
Il en est un peu de même pour le bord latéral des scnla. Dans le deuxième
exemplaire, les plaques caréno-lalérales sont beaucoup plus allongées et
plus irrégulières de forme que dans le premier.
Du reste, dans l'ensemble, le premier individu présente nn capitulum
moins long et plus lai^ que le second.
Le pédoncule présente les mêmes caractères dans les deux cas, mais i)
est plus court dans le second échantillon, et comme le capitulum est plus
long, il en résulte que la longueur totale est, très sensiblement, la même.
ib. Google
■oalptftam B«avUarl A. tirovd.
DioffnoM. — Capilulitm avec là plaques eatièrement eddflto «t, le
plue souvent, serrées les unes contre les aulres.
Umbo de la carèoe très net et siLué k une petite distance de l'apex. Bord
doraai de la carène aploti, sans arêtes latérales.
Apex des ter^ l^remeat recourbé en arrière , comme lenr bord Mdo-
Kur. Umbo des carëDo-Iat«(rales sitiii vers le tiers de la hantenr, ii partir
de la base, et très légèrement saillant en arrière. Umbo des infralal^rslet
sîtnë vert le milieu de la haalear de la plaque qnî est très I^rement re-
trëcie en ce point. Bord oGcInsem' de« roatro-latérales, d'une longnenr
^le, environ, lu tiers de cdie dn bord latéral, avec Tmiibo \égknmetti
saillant en avant
Rostre (rap^ïde, avec ooe carène médiane nette et les bords lat^ux
parfois en grande partie reconverts par les roslro-latéraln.
Toutes les plaques capitulures sont recouva-Us par nne cntienle tmu-
parente et gmie , partout très mince , sauf snr le bord ocdiuenr des «cata
et sur tout le bord dorsal des terga et de la carène.
Pédoncule de longueur k pen près i^gale k celle dn capHnInm, orné
d'écaillés allongées transversalement, en séries parallèles et i peu pr^ ré-
yofières, mpprodtées Tan le capilulotii et s'^otgturat de plm en plus du
eUti de b) base, mais jamais imbriqoâes.
Pas de pénis. Appendices filamenteux uniariiculés, à peine pliu ioogt
que le protopodîte de la liuèma pure de arrhes et ornés de qu^OM rares
HtAiw. — PhfoDt Point par i o k «5 br— ta de fond.
Bxpédilkm dn Diieoeertf.
AJiniiit. — Par son aspect extérieur d'ensemble e1 si on ne la considé-
rait qu'un peu superficiellement, ccltp espèce poumît élre assez ftntnneflt
confondne avec le ScalptUum aitguttum de 0. Ssrs. Mais, asmioée avac
soin, on voit qu'edie t'en distingue par ptumetm caractères, dont \m dem
principaux sont : la préseuce à la carène d'an ombo très net qni manque
chez .Se. ang%atiim oii la carène est régulièrement coarbe et enfin par )a
présence d'une cuticule glabre qui, très mince dans cette dernière espèce,
est beaucoup pins épnisse chei: la ndlre. spécialement snr les terga et la
carène.
Par la présence de Tumbo, situé près de l'apex de la carène et par l'en-
semble <le sescaractères, cette espèce vient très nettement se placer k cAté
de Se. adunrvm, Anriv.
ObttrimtiiMu, — I^e ScalftUmi Bouvieri doit être très commun dans une
paKie des régioM e»[>lnrées par le fDiscoverji, car elle n été rc trouvée
dw» an grand mmbre de dragagaa, en qsaolilét très vanabW, iId reste.
ib. Google
— 37Ï —
Ton» 1m n^ridui qm Bam argo» ni h eiooiiMr mat i pea prfei iàatAqam
k Ifl forfM mojBDne que nooi iyoim prite wamie type.
Pl^sqne ton* «Ont Bth but âfm Hfdroldes de inena eip&eea et piriina
en Êuet gnad ncmbn inr «ne aime lau0ê.
CoLSOFTiHES HOVVEÀVX DS MÀBÀOÀSCiR FAISAIT PilITIS DBS COLLECTIOSS
DD MdÊiOM,
PIB M< Lion Faihhuh.
Oeon voilin des Clitobm, aysot de même le eonelet conpépresqne droit
au milieu du bord poslérieur, mais largement et légëremeal ffinué de chaque
cAté; l'écusson est très court obtua, mais distinct; la t£te est assez petite,
le cbaperoD fortemeat é^hsnci^ en avant avec les sortes MJ&aQta , le labre
iogi daa* rëobancrure; le dirnier article daa palpes inauUaire* e>t Mtei
largv, oUiqDenuiot tronquât Iw jaoi «mit peu convaiei, pnnqm reeott-
verta en partie ptr le eor«^. presque entamés par le eanlhui de» jones;
les ititennM', iMez «ntrtn, «ont tennin^ par une ntSinie Hcbe de â ar-
tlelei; le« ^lytres sont trët brièvement ovalairee, & «tries ponctuée*: le bord
margind est légèrement carëné; les patio sonl assez courEes, les tibias un
peu comprimés, coupés obliquement k l'extrémlti!, nullement denléi en
dehors, les tartea aisez ^pais.
SbLpins PDHCTosTBiATiis. — Lon^ueuT, 5 A 6 millitnètrei.
Pluto bnmIcF oralns convenu, fUHii<nig«r, vii nitididiM) capita tat Atna»
pvncUhii dfpW brtîtcr eniT^ila, labra |»odiicta olMcun ruTo, flfàf cnMi,
oljKure rufi», aalennj» validiiuculis, piceo rufia, articulu ù ultiaiia HMinribiu,
fera clavalU, a uIllmiB nifescenlitius ; prolhurau brevi, longitudine puulo plue
duplo Uliare. eljtris vii angusiiore, ontice ■rcuatim angubUto, dor<io indis-
lincle punctulalo, Islerîbus marginalis et leTÎter refleiû, psulo rufesrentvbu»,
margine postico Itledïo rectti «ut obsolète tinuatrï, tnte ongiilns ut forlilt^r sinutlo,
fais aculiuBcuiis i scutello brevi, obtu.so, parum dislincto; elytris breviter ovalis,
letiter punctato-striatiB, intervaliis fere planis. 3' interdum piulo convpio,
pi^ihu uwdlocrilws, tlMlt atttieis m forilMt aMMuti^ ipiiv nbt}i\w tninuliii,
ptttH hnid denlalii) tarais ferm^nel*.
ItégioD de rAndroy, Ambovomb^ (D' 1. Decorse).
CiMiRU DoiotoBA. — LougueuF, 91 millimétrés.
OUonga, sal cnnreu, nigro-rusca , nilîda; capito vii puncluialo, anttcc trun-
ratu, labm talu, ptMScente, fere trunMto, lubliliter Ktaloao, antanhis ul
ib. Google
— 274 —
bnvîbni, trticalû 6 allimis dilatitit, compresûi; protkorace tniuvano, djrtris
■ngiuliore, antice paulo angnsUto, lateribiu leviter rotundatii, («nuiler mat;^-
natis, dono JKvi, margine pastiro fere recto, aoguli» Kubobtiuû; acutello triui'
gnlari, iaevi; elytris oblongû, ad humeroii obliquatû et paulo crassatis, dorao
Mt forUter punctulato striatiii, inlervallis conveÙDKults, eituB paulo ma^s eoD-
veiU; Mibtus dense sublililer punclulaU, prosterao planîurp, Tortiler bUulcato,
mesostiMiio leute eicavilo, fateribug «ngulito-productis.
Tulear, Ambotisatra (Grandidier).
Ressemble ua pen à C. Goilœ Fainn. , de la côte sad-orienUle, mais bien
pins petite, plus étroite, aven le coroeletbien moins large, pins convexe, à
ai^es antërieurs presque eflacés, les poslëriears presque obtns, et k colo-
ration ansBÎ brillante que celte des ëly très ; celles-ci ont des stries netlnnent
ponctuées et mot moins amples; le prosteroum est Fortemeat bisillouoé
entre les hanches.
CaALCosTïLus BTRioLATOs. — Lon^our, 1 9 millimètres.
Anguslus, clon^tuB, parallelus, conveiue, inbœneKeati-Tmciis, modïee nïti-
dua ; capite subtîliter sat dense coriaceo-punctulatu , dypeo antiM arcuatim enar-
giaaUi, labro mfetcente, nnteoiiU piceis, baai p«ulo mTescentîbiu, ak artîcdo
5* gradatim latioribus, U peni^timis paulo traaaverais; protboraee djitris parum
angusLiorc, parallelo, lateribua ante an^oa anticoa vii arcualia, roarginatis, in-
lus aulcatia, dorao indiitïncte punctulatu, «ngulis anticis fere DuUia, posticia
tcntinsculiB; eljlria elooptiB, paralielis, ant fortiter atrîatis, strib lœfibus, inter-
vallia leviter conveiis, autura elevata; aubtiu panim punctatua, proatemo aub^-
Itterasperato, pedibus JEevibaa, larsîe eubtus dense tutoaD-piloaalia.
Boeai moyen , Ambato (D' J. Deeorae).
Hua petit , plus étroit et plus parallèle que C. Perrieri Fairm. ''', d'nne
conlenr plus sombre , avec les âytres assez fortement striés et les inter-
valles convexes; les antennes sont plus épaisses et davifbnnes presque dès
la base.
L'un des deux individus a le labre roui et une tache pèle sur l'épistome :
chez l'entre , cette tache est presque indistincte et le labre est brun.
t.gea.
Genre voisin des Sturesia) , mais d'une forme un peu difiéronte ; le corps
est ovalaire, pea convexe, à dédïvilé postérieure bien pins faible; lescAtés
du corselet sont assez largement msi^inés, surtout à la base, et assez tran-
chants; le bord postérieur est ohtusément angulé au milieu et recouvre k
peu près complètement i'écnsson; lesélylres, au lieu de grandes fosnetles,
ont des séries de points obiongs. écartés, avec des intervalles presque
l'i A»». Sw. F.«t. Mg., 1898, 409.
ib. Google
— 275 —
plans; les épi[detires sont larf^es; le prosternum est lai^ et plan, obtns
à l'eitTëmilé qui est reçue dans une large ëchaocrui-e da mësosterDum; le
bord aotënear est largemeat échaocrë en arc; la saillie intercoxale est
large, peu arrondie k l'eitrëmil^; le dernier s^menl ventrd est creusé de
deux fossettes comme chez les Maumma; les pattes sont assez fortes et
asset courtes, les taraea sont asseï longs et grâles, surtout le dernier arlide
dont les crochète sont très grêles et k peine arqués.
Clbteub uisisiGOLLiB. — LongueuT, de 5 à 6 millim. i/a.
Ovatus, modiee convexus, fnsciu, elytris piceii, indumentn fiilîginoeo dense
veetitû, vil uitiduluB, prothorace uudu; opîte brevi, antice truncato, mguHilo-
pimctalo. DOilia aub prathoracîs angulis paido occultis, pdpîij maxillaribus rufii.
brevibus, crassù, articulo ullimo crassiure, subtninoto, anteanis craMiUKulia,
davs taxe triarticdata terminalis; prothorace trangireTMi, elytria haud angustiore,
antice anguilato, lateribua a basi anttce leviler arcualïs, Mt latc marginatis et
intua auliatia, dorao deaae sat subtiliter punctato, margiile postice medio abtui>e
angulato, «nie anguios sinuat«4 ecutello vii peropicuo; elytri» ovatis, medio baud
itensim ampliatia, apice obliue acuminatis, dor*o punctia ovatis valde impresais
Keriatis, >al diatantibaa, intervallia titernatim paoio coQveiîuaculi», a eiternii
paulo ma^a elevalia et apice unituberasia, parte refleia linca forliler ac dense
punctala impressa; subtua modice aat dense punclatus, aegmentis ventralibun
linea fortiler el groaeius puoctala impreiuia, pedibus sublililer pubeacentibus,
tarais phu minueve rnleareatilMt.
R^on de l'Androy (D' J. Deeorse).
AsiDutiDs coNTiiicoLLis. — LoBgueuT, de 6 millim. i/a i 6 millimètres.
Ovatua, Bat conveius fuscus, aitidus, ted iadumenlo fuliipnoto dense vevtitus;
capite antice laie ac ieviler codcbvu, utrinque împreaso, margine antico fére recto,
oeulis aat forliter granulada, intua leviter sinualia, antennia validiuscuUa , articula
1° Mt craBso, 9* brevi, 3° précédente fere duplo lon^ore, clava apicali avala,
bdîslincte triartîculata , fuliginow-pubescenU , labru brevi, nigro, nilido, palpia
maiillaribua articulo ultimo craieo, truncalo; prothorace transverso, elj tria haud
angiuliore, antice paulo anguslato, laleiibua tenter arcualia, marginatis, angu-
Inantids paulo produdis, don» leqiuliter convenu, baud impreMo, rarius et
leviter ru^loHO, baai recla, ad angaloa leviler impreisa; seulello obluso; eljim
breviter ovatis, ad humeroa angulabs, mediu levinime ampliatis, dorso tubercidis
solweriatim ioalraetis, interialUa vtge slriatulia; pedibus medioeribua, taraorum
articolo ullimo prscedenlibiia ninjimctja Bqudi.
Baie d'Antonjpl (Mocquerys).
Difi&re de l'A. Coquenli Fairm. par le corps moins court, te corselet
sans impressions , et les âytres nettement tobwcdéa.
La petite dent signalée sur le bord antërieor du chaperon de l'A. Co-
quereU ne se retrouve pas chei la nonvdie espèce et parait spéciale an iS.
ib. Google
— 276 —
SrajMMUVLi» BCiiMl. — laapieur, û oiSUmètms.
Oralns, rdde coDveiui, ftucns, aabapacua; upîle lue nigito, ntun djpeilî
parum iiBpre«M, »ealn ptulo trtimetmn uiUiuût emrionbos, diva &-artku-
(•tt; pwlbanM InMvcm, bteribiu vtide roUmdttD, nedio antice njde «m-
vewi •■gnlia aatiâ» ptnnn produetii, fariîler dedivibua, dune invgidariter lase
^^«iiiiUta, lat«riliu* aubereuatot eJjrtm branaaime Mitii, poititx feriîter dadi'
vibiu, tuberculit coaids imgnUriUr, UlerilHii atpoalice puila au^ Kutwiii-
Btruclû, întervalliB vage coriaceis, sutura pottîce bsud depreau, parle mar^uali
defleia deoae ut tubtiljter graouiata; pedibus cortcoloiibua , tibiû eiliis subtiliter
Bsperulia.
R^on de l'Androy (D' J. Decorae}.
Plos grand et bien moinE court que le graniger, avec le corselet plus
étroit, à aog^ antérieure peu marqués, à tubercules plus gros, nisîi plus
écartés, lesélytres ovalairet pUu rétrécis A U base, tum bruiqBeoHOt v-
rondis à l'extrémité et k tabereolM moins gros, plus pointas, et k suture
Doa d^rimée k la base. Differe de S. Ptrrieri par la taille phw ftible, le
eorsetet moins rétréci en avnt, k granuiitions plus forles, bien moins
serrées, et par te« élytres plus courts, k tnbercuiea moins nombreui,
maïs plus saillants.
Les insectes de ce genre paraissent rai«s; je u'si vu qu'un iudiTldu de
chacune des trois espèces connues.
Stbonovliuii FDBco-fNEscBNE. — IxHigueuT, de i5 à 9s BiilJîinèlreo.
Eloi^tum, suttparalldum , tonvexum, fiiaco-snesceiis, pamin nilidumi ely-
tris pauU oitidtDrilHJSi capile dense puoctato. anleoBÎi basi gwcdibaa «t Hssco-
œneis, artkulia 7 ullimis latioribiia, fuscii, opacia, teauiter fuliginosia; pratho-
ittm etfliia aogMliare. traoaaene, Mibtilitcr puoelolahi; aeateHa haii, parum
MUai «Iftri* doofatis, ad buBseras Maflù «igalalia, (brtilar atriatH, atoSs
û, tm niaUlia, Iwiba*', aNbt«« cnm pedîbttimtidHai,
, pedore lalenbHa ponclato, padibae cœrttMs, torliler ac dtnw
Région de rAudroy (D' J. Decorse).
Besseiuble au cupr^)eime Mâid. pour U bnue; ea diilère, outre la cou-
leur, par les antennes, dont les sept demie ns ai tides sont élai^is. le cor-
sdet plus anvodi sui' les c6lés, plus tioewent ponctué, les éiflree à stries
lisses, à iotervaHes plus nslevés.
IdatluB nov. gea.
Ce nouveau genre me parait très voisin des JVes«|fa>A, bien qneson faciès
soit asses dilEirent. Le corps est plus étroit, plus psniliHe, It lAe asseï
iai^, courte, Tortement rétréeieen avant; les yeux sont gros, giobulnn,
eontigns ui borti salérieur da corsrlet, entiers, rvpprodiés, le chaperon
-presa^ueeoaisadk avec le labre; les palpes sont robustes , le dernier article
ib. Google
— 277 —
des iBasitUm pM ^m large que la pi>éeMeBt, piwqiie ovaiun, «lis
tronqué très obliquement; les antennes sont paiement assez lunguw,
gr^es, mais liliformes, les articles sub^ux à partir du troisième ; le cor-
selet est presqDG en carré tranavenal , t pane atténué en avant; les cAtés
aoat presque (iroits-, les dytrea sont «diioBguea, parallèJea, aaaez forlemeiit
striées; les paltes sont médioeres, le premier artide des Unes postériears
estausd long qne les saivants rénnîs, le pénoltifeme est un peu lobé en
dessmis, le dernier assez grand, les crochets sini{^es.
biTiDB OPHTILMICDS. — LougueuT, 7 millimètres.
OUm^, «nhyMclw. ni mmv^^w, omles-aMtaUioH, nilidot, el^ris
ruGs, cljpeo, ore, antrunù padittwqae ■!«■<;>«• rafis; eapila sal Uavi, salige
■ngustato, int«r anteonos profunde impmso, dypeo rufesceate cuiu labra fera
cooTuso, oculis m^nÏB, globoni, «t i^ pronnittû , praUnTid o
UMnTetr>n«*a«s,tl;lm an{>iH(îari, svbqvadralo, antÎM parun aUcBurfo, immt
•b( dense punctulato, lateiibus tîx arcuatjs; soatdia scutifNnM, wi* wiidi,
punclolalo, elytris punctulato -itriatullt, intervaUIs vîi conveiiiisculiB, patum
dense punetulatis; aubtui «iblililer punctuUtus. nitidus.
Plateau de l'Ankara , Ankarihitra (IV 1. Decoree).
Ressemble un peu k ud petit individu de Praogma ntbnjmunU Mâkl. ,
mais, ontrela taffle [dus &3ile, la laideur dn corsdet, la groesenr des jeux
et les antesnes finTonoes le font aisément distinguer.
nEBOom CTlMmiNU. — Lmgnenr, fj mimnièlres.
OUouga, subparallela , OMdke convcu, eiipreol»«unisa, ut oitîda, dyirii ae-
mleis, rdde nitidia, toargine angurte cjaneo; capile anroad-HMacenle , vertiee
cuprajceole, dense sat subtililer punclalo, anleimÎB Tmcls, ban meWIkM; protba-
rsce brevi, elytris parum angiutiare, latpribus Mt fortiter reQetis, aaliee faililu
ratuDdatis, nridi-Kneis , dorso subliliter deose punclulalo, margine postico viridi-
Eneo, ÏDtas sulco sal profundo, ntnnqae punrto Ihnîtato, fertHer pnoeMo im-
pnM», aBgalis mimlm radii', eljrtrw sobpanlldi*, pMt haiiMMa Irvitar liaiiatiii ,
, foriira Icnviboi, iaUnalb baai «t
>, pastice et inte pianiarifaat; aiikte abMjais puactalata. pe-
HadaipKar; provenaat de la eoUecbos Adi, De>roUe et donaé au
Htuémm par H. Grandàdier.
ReseenUe k M. ndUU Fainn., nuM «etle demi^ est piuc graidff .
pins allongée; le corselet est d'nn laiton doré plus briUant, les élyli-es sont
notablement plus longues, d'un bleu plus foncé, mmns bnHant, «we une
lesnle povtfiK à k kiMe, «ir les borda bléniu et la suture; les cAtâ du
contjet aont biea mmm anuadis ai avait, noioa farteoMOt nhardé» et le
ib. Google
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aiUon de la base n'est pas nettement arrêté de chaque c&té par ud gros
point.
NisooENi oHBCDBOviHBHs. — Longueur, de 1 1 niiiliin. 5 à 1 3 m^imètres.
Oblonga, Mt eonveiii obscure csniiewens, rage viridHniciuu, ut nitïda, ore,
■ntennis pedibnsque piceo-rufia , ptlpii maxiUaribusarlicuIo ullimo pîceo; capite
vix punctnlalo, sntice truievenim îoiprewo, oculia approiimalù; antennû vili-
diiuculis, irticulD 3° quarto ptulo breviore; prathorace vii transveno, elytris an-
gustiore, antïce angusUlo, laterlbus arcuatij, dorso indistincte punctolato, b*Bi
marginato sulco interuo atrlnque faveola («rminalo; elytris oblongiB, ad bumeros
valde rotundalia, punctu)ato-«[rîatis, întervalliB convcxiosculis, liaad distincte
punclulalJs, eitcrais pauio viresceutibus, marque laterali auguste violaeeo; Mibtn*
Bubtililer pimctuiala, abdomine eubLililer strigosulo.
Région de l'Andi-oy, Ambuvombé(D'J. Decorse).
Ressemble un peu à l'hypocganea Fainn. , mais plus petite, plus Aroile,
plus atténuée aux extrémité» et avec les yeux très rapprochés, les aiUons
juxia-oculaires bien marqués.
■rMebycnla nov. gen.
Ce nouveau genre se distingue des Atteaila par son corps large et ro-
buste, ses palpes maxillaires plus grties, h dernier article plus étroit, cul-
Iriforroe; ses antennes asses épabses k 3' artide à peine plus long que
le h', son corselet à an^es anlérieurg bien marqués , Técusson plus grand ,
ogival, les élytres plus laides, moins efiacées aux épaules, plus arrondies
à l'exlrémit^; les saillies slernsJes sont paiement étroites, la saillie intei--
coxsle est courte, moins large, les fémurs sont bien moins épais, les tibias
ne sont nnllement arqués , les articles intermédiaires des tarses aniérieni-s
sont courts , brièvement lamdlés en dessous , les crochets sont très fluemeat
pectines.
BnicBiccLt (iUiDKiviTTiTA. — Lougucur, 1 1 millimètres.
Ubionga, sal roniexa, rufo-teslacea , parum nitida, prothoracis pltga magna
disroidnii obscure r^ndea, vii nitidda, clytri* utrinque vitta lata discoidaii et
vitta submai^nali cœruleis, nilidis, sublus CEenileo-melallica , valde nitida;
capite aubliliter puuetato, summo cœrulescenle, oculin valde diaUntibus; prolbu-
raee latiore, anlice auguslato, margine poaticu r«cto, dorso densiasime subtiliter
ponctulato, anguli* poatieia fera reclia; scutello sat late triangulari; eljlris fortiler
striatis, striii aubtilisnme puoclulatia ban diatinctius, iatervailis cooveiia, snbti-
liter laie asperulis, eitua deusius; subtus dense lubtiliter asperuU, segmentis
ventralibuB apice auguste nifoinarginatis, pedibua rufis, genubu* iofuscalia.
CuTRLi Q[in«]DKLiNEATi. — LougueuF, 6 millimètres.
Ressemble h ]a fmeoilrigaUi Pairm. pour la coloration et le dessin, mais
[^us gi'ande , d'un roux pins foncé , avec une droite bande sur le disque et
ib. Google
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ies tA\éa du corselet el uoe étroite bande sutnnde , une autre dbcoïdale et
une mai^uale sur les âylres d'un bleu fonc^ noirâtre; le corps est plus
long, plOB étroit; la tête est au coalraire plus large, moins rtïtrécie eu
avant, les yeux sont plus gros, les antennes bien plus épaisses avec les ar-
ticles 3-5 angulÀ k l'extrëmil^; ces outeanes épaisses rapprochent la nou-
velle espèce de C. geminala; le corselet est moins rétréci en avant, plus
conique, le bord postérieur très faiblement bîsinué; les élytres sont bien
plus longues, plus parallèles, dcnsément et très fuiement ponctuées; lo
dessous et les pattes sont eoacolorcs, les (renom bruDS.
Androy septeutriontd , Imanombo (D' J. Decorse).
GisTELt iNTEBBDPTâ. — LougucuT, de 4 mUlim. 5 à 5 millim. 5.
Oblonja, niro-t«8laceB , opaca, aubtilitcr sat dcnie riiropiluMilt, prulhurarc
tittis 3, clytris vitta tuturali, vittulis a JUcoidalilius plerumque TonTusis, pusl
mcdium plu» tninuive intcrruplb et linea mar^ali mcdio latiore nigria, rapitc
sid>liliter dmaiMlmc punclalo, antico aul verikc infuHBlo, antennis uL croMis,
ruiis, articulis ultimii rrassiuribiu et InfuscaliB; prothoracc traïuvcreo, anlïre an-
f^uRlalo, Ulcriliiia arrjiatis, subtilisai me alulaceu, Iw^ii; ferc recla, angulis tcrv
riTtis; Kcutcllo ohtuso, ni^; elylris apirp ntlcnuatis, sulitilissime alulliccJs,
disco obMJcte bislrialulin; Buliliis cuin pcdibus rnncolur, [renuliu), intcrdum in-
R^ion de l' Androy, Ambovombé ( D' J. Decorse).
Ressemble assez ù C. fmcotlrigatu Fairra., mais plus étroite, à bandes
difTérenles, avec les antennes plus courtes, plus robustes et épaissies vers
l'eiitrémilé.
Les 3 bandes discoïdales des élytres sont presque loujours confondues,
ne laissant entre elles qu'une ligne rousse élroilc, plus ou moins raccourcie
et l'écbauenire avant l'extrémité.
CiBTELi siiviTTtTi. •— Longueur. 8 ntiilim. 5.
Ressemble à la quinquelineaia par la taille , la forme et la coloration , mais
un peu plus large el d'un roui moins clair, moins brillant, la Ute d'un
brun plus ou moins bleuâtre avec le chaperon et la bouclie rousses, le cor-
selet d'un roux bnin&tre avec les trois bandes fondues, les élytres ayant de
cbaque cAté (rois bandes longitudinales d'un bleu foncé, la deuxième effacée
a la base, la suture sans bande; la pubescense est {dns distincte, la ponc-
Inalion notablement plus forte et plus serrée, le corselet plus Isi^, plus
arrondi sur les c4tés, les élytres plus larges, à stnes médiocrement pro-
fondes, mais bien distinctes; le dessous est bleu, brillant, finement et den-
sément ponctué, les pâlies sont d'un roussùlre peu foncé, les fémurs bien
plus clairs.
Région de l'Androy, Ambovombé (Decorse).
HnafcM. — m. do
ib. Google
— aso —
GuTKu ivmTTAn. — Loi^war, de 6 h S millini. 6.
Remmible beaucoup ii Yintem^ia, d'une coloratioa aoslogne nuis d'nm
forme plus large et la Gne viUosit^ est plus dense; la léle est bien plus
large, k peine rétrécie et moins prolongée en avant, las anteones soot plot
longues , plos grties . le* derniers artides sont i peine rembronis et k peine
^pausis; le corselet n'a pas de bandes noires, parfois un commencement
de bande snr les cAtés qui sont pins arrondis en avant; il eet Inen plus
large, pins court et peu T&réâ en avant; les âytres sont plus eoortes, i
stries fines mais bien distinctes, avec une bande suturais, une discoïdale et
nne ligne marginale d'un noiritre vaguement bronza; ees bandes sont
moins distinctes a cause de la villosit^ serrée ; le dessous et les pattes soot
concolores. — Région de l'Androy, Ambovombé (Decorse).
Très voisine encore de C. »ejzniua*, par la coloratioa an peu sombre,
les antennes grêles, le corselet arrondi sur les c6tés, mais les âytres ont
une seule bande discoïdale o^rec une bande suturale, la forme est plus
petite, plus courle.
DiJI^ de C. eomcicollû Fairm. [>ar son corsdet plus large, plus
arrondi sor les tAiéa , sans bandes longitudinales , et psr la bande discoïdale
des âytres très intarrompoe.
ViRUTBDS ALTERNANS. — LoQgueur, de 7 il 11 mUlîmètres.
Reeaemble extrémonent au V. afr^ipnwû Faiim. , même forme , même
coloration générale , maù la tête et le labre sont atténués en avant , les yeni
moins conveies, les élytres ont les Inlerstries alternativement relevéB et
d'ans adoration pins claire, l'extrémité est bien plus obtuse.
Région de l'Androy, Ambovombé (Decorse).
Phsooii* sebucohuis. — I^ogneor, 6 miliim. 5.
ObloD^, postice levUer ampliata, nigre^isu, nitidula, capîte proUior«i:«quc
opaculii, aatennii tumsque ftiltU; cspite subtiliter deme rugulDap-puncUto,
tlypeo paulo lieiiore, cum Ubro obwMiro ruf^scpate, ocuUb ut magnù, (ntenniH
serratia, iTticuto 3* céleris loogiore; prot)iorHce tninivereo, elytris panini sl^[u-
stiorc, Hittce *ii wnsiin quim bisî inguatiore, laUribus levîter irciutia, dono
duMMÏme Mibtifiter punctulalo-Mperalo, utrinque id lalcra (éviter împreaM,
liHi msrgÎMto; dytm pirum abtongÏH, pcotiee kvitnme tTupliitis, «d faunMiw
■npdatis, ieme anbUliter puuefaiUlo-itpsnilin . modiee «triatii. întemllii coa-
vois; pedibus cancolonbu*.
Baie d'Antongil (Mooquerys).
Cette espèce diffère du type gënériqne par ses antennes netlaiiiait en
sàe, ne s'élargissent pas vers l'extrémité, et par ses élytres stiiëes, rugu-
lensement ponctuées.
ib. Google
— 281 —
Piaouu nvnnmm, — LiHigwnr, S mtHimAlmf.
ObloDg*, parura wnTeiB fusro-nigra, paido nitïduU, elytrls fulvis, rablJtîWr
puberulû, are lutennisque nifii; capile subtiliter punctultto, antennis brevibus
protboracU bario baud attlngentlbiiB , articidii 0 ultimU paulo Utloiibu» et leviter
MguUlîst pTDtliwtM tran*rerM. eljrtrii mmib tognttiore , utÎM «t pMlitti fere
«qailalA, lit«rî|>ut Imiter irvutii, iano wibtiliiiiMi ewUeeo, audia obloaft
înqiitMD; Kuldlo iDiDiilo, oigra; eljtna gl)loii|ù «d Iiumero* v«Ue «nguhti»,
potticc biud amitliatisi dorao «ubtilucime coriueo, si|mli, Krii] nidiû; pedibu»
gracîlibiu, fulvit, feinoribuu fuBris.
Biie d'AïUongU (Moeqnaryi).
lUmirqivUa pir u patil« lailli , m «tlondon ot im ilytFta oaiM.
Nkimstiu iligub. — Lon^eur, de 8 à 1 1 milUmitres.
Elongala, rula, oitida, pilosula, capite paule obarurjore , elylrî» nil!de (icruli»,
apife HFpius p)iu minuave nircsrcntibus. rarissime Fiiscalis, vii i^ErLtlescenllbuBi
captle punctalu, nntîee anguitato, oculUvalde approilmatis , fjltixmt, antenniii
paulo cruniuculù, obtura rufia , articula id° brovitar obconico, uUîow i {hktc-
dcntibn* conjunctw baud braviorat pratliorara braviUr ovatulo, elftiia Çtee dir
midis aj^uftiore, antica ■ modio anffuataWi doFM> iqdiatinclA punctuUto, I>*h
kvitw nuqpMio, ai^utis ptulu euerti*i acutello nifb) riftrit eiou^lit fore
panllelis, ad biuneros oUiqu* rotundatii, dono poiiclalito-atriolatU, iatonailia
paruin at tnf[iute eonrexii, apîcem nrau* fera Mwtulatia, laia punctia ifti|wit
apanuliit «ubtua cum pedibua coBcolor.
Mad^ucar, Androy BepteoUional , Inunombo (D' 1, Decone).
Se rapprodie de iV. atrifnmt Fainn. pour U forme géoénie, mut {dm
parallèle, d'une cobralion tonte dilTémite, avae laa anleanM fim lépaiâaM.
J« n'ote tiputr va individu rrindU dana U mena r^ira qui dtffira par
les âytres d'uD bnin fbacé, k peine bleufttres, le dewous brun et les pattes
bnmei aauf les rémurs.
M0BVU.L1 KETiCELiTA. — Lon^eur, 7 millîm. 5.
Elongata, elytrii a Ims gradalim an^iUtis, opnui, pilia adprcssU dense ve«-
tita nlgra et pijia albido-giùcit variegali, eapilc laie nigricaJite, prolbance
griseo,iiiaeulis 3 trausirerBim positis el macula anlicanif^rii, elytris albido-griaùs
«t maeulia nigna iiuiiwrosit pldia, ulrinque a Iwaaiîbua, maeula bomanli,
iMKuU aaluralî poat anilattim el altara DJoula interna, maeda ante médium
daalata «ntarun baod attiaf^ta, maeula put nudium fediiM deiilaU,Mit«nMa
•ttiogeate, dmtcidaapicaK nagnat pïgUia B>^,bMΫtUter(hM albid»-griaeo,
aabtus eau pidihai deiue dUdo-griaea, tarai* poattsÏBcrafaiwmfia, artiorii* «
pnmia apiea stditBa pauia angrialb at hwrfaJwi «piaowdii.
Baie d'Antongil (Mocqnerys).
Cette espèce est asseï remarquable par m forme ollonf^ et aa eidwalion
d'unaoirpreniucmat.réltctiléedegnfblaiicliàlnaur irnUylnt. ta qui
ib. Google
rappelle assez bien le ddBsin du DItcodtret nignmrtiu Fainn"\ Boprestide
de la méoie r^on.
MoRDBLu rKTBÂCUHiu. — LoQguGur, 5 millîmèlres.
Ressemble beaucoup i la Jlf. nignguunta Fairm.''', même forme eourtei
corps couvert d'uue pubesceocc CBadr^e-roussAtre, serr^, un peu pluH
ronssAtre dans la partie apic^, avec des taches noires dénudées; cdies du
condet sont semblables, mais moins nettes; les élytres sont un peu plus
longues et plus attéuuées; elles n'ont pas de tache basilaire, la grande
lâche médiane esl placée plus en avant, l'anléapicale est semblable, l'exlré-
milé est presque tronquée obliquement; le pygidium n'est pas [dus saiUant,
noir k l'extrémité, couvert h la base de poib cendrés; le dessous et les
])ittes sont d'un gris cendré.
Baie d'AntongÛ (Mocquerys). -
MoRPELLÂ «BLiEioiosTi. — LongueUT, 10 mîUimèlrea.
Eloagatt, postîce longe attenutti, nigra, pnba rineret dense vestitt, maculii
denudttU varit^at», eapile macula verticin tnjuvernli, protiiorac^ mcdio ma-
culû 3 truiBvereim positii, posticc vag;e conjuaclis et macula média nntict, etytrb
viUa média lata commuai, macula teraunali «at lata, et antice utrinqne maeulîi
9 minoribiis , i' subbaiali, ■* ante médium, transveru, aubtui cum py^dio
pedibuMjue griaea pubescens, pecloris lateribus gai laie abdomini* «d latera dé-
nudai!»; capîte Mt lato,8nteiioU bretiboa, graàlibus, fuieis; proUiorace parum
IraDsrerao, eljLris (ère latiore, antice foKiter artualim BOgusLato-margine, postico
medio late truncato, lobato, utrinque fortitcr sinutlo, et angulia posticis elytro-
rombaaio ampleclaate; bis elongalis a bat! atlenuatis, apice teparatim rotun-
datis, sutura lefisûma depressa; p^gidio conico, modice producto, tîbîia posticig
apice Bpina Mt longa armatia, tanis articuHs a primli sublus acute produclis.
Baie d'Anlongil (Mocquerys).
Ressemble assez h l'ornata Fairm. ''', mais plus grande, moins réli'écie
enirrièrj , les élytres ayant une lai^ bande transversale unique, et le
corselet étant iuoîdb développé avec les taches presque sendilables.
HoBDiLLA DEHDDATA. — Lougueur, 5 nûllimètret.
OUong(H>Tala, coniexa, postice parum atlenuala, piceo-fusca, nitidolt, lola
pube fulvido-ciuerea dense vealita, protborads diMotrauaversimetelytrDrumdisco
lan^tudinditer denudatii; capite Mt lato, medio deaudato; prolborace trans-
veriw, aolice fortiter arcuttim angustato, marpne pcitico medio breviler trun-
calo-lob«lo, utrinque m ginuato, elytronim baiin paulo amplectante sed angulii
poslid* lit productif; scuietio tcmicircnlarl, pubescenle; clytria aal Util, a baai
<■! Aim.Soe. Ent.,Fr., 1899, 116.
I" BiàtL Son. S»l. Btlg., 1895, &5i.
ib.Googlc
— 283 —
lerileraUenutlù, iptce nibioditi», dono codvpiîh, Imm Istiim d^nodilia, «ntura
levîlerd^rewa; py^iUo Mt prolongtto, Tere rctio a«d levùslmc di-lleiD, apin
obtuBO, fubtut çuni pedibua nugii fulrido-pilinulB, tanù postieù «longatii, arti-
culo t* cet«ru coojunctïs cquaH, irticalis aimplieibu*.
Baie d'Antoofpl (Moequorys).
ReconiuisHble k m forme courte, épaisse, peu atténuée en arrière, et
par la bande dénudée des âytres , large k la base , fortement rétrMe ven
l'extrémité , paraissant plus convexe qne te reste des élytres.
Suf LES AnitsuDBs PùircaèiMs
UCVSILUKS PAU l'sXPBblTiaH iUTÂHCTIQVE PBiïfiJSI (STUIDIt!(s),
Pil M. Ch. GliTIEK.
I. FAMtLLB pss STUiXDIENB Grnbe.
Gnas A«t*lf)MB Grobe.
AlTOLYTDS GIBBEB EhleTI.
Ë. Elhers, Polyefuitltn der llamhvrgtr MagtilhatHtùcken Sammtlrrixe ,
)897;Hamburg, L. Friederichsen et C. p. SS.Taf. III, Gg. 71-79.
Je rapporte avec qndque doulc i cette espèce, décrite par Ehlers, un
exemplaire entier dont l'état de consirvation est tissez médiocre ; les an-
tennes et une grande partie des cirres dorsaux sont absents. Cet Autolytu*,
recoeSli h une profondeur de 90 mètres dans la baie de Cartbage, mesure
6 milUmètrea de longueur, o miilim. 65 dans «a [dus grande lai^ur et
compte âa i^ments séligëres. L'ensemble des caractères de l'espèce ma-
g^nique, Dolanuiient les bandes pigmcntaires transversales de la hcs
dorsale des M^ents, les lignes de ponctuations des cirres se retrouvent
exactement chex la forme antarctique, mais je ne distingue pas netlement
le prolongement anlérieur du premier sétigère qui , ainsi que le mentionne
Ehlers, rappdle celni qu'on observe chez les OdonloiyllU.
VAutolytiu gibber a élé recndlli précédemment au sud de |a Terre de
Feu (Bea^e Channel, Lapal^ia Nueva, Uschuaia) et à la Géorgie du Snd.
AutoiTtaa CbarcoU nov. sp.
Deux exemplaires de cette espèce ont élé dragués dans Is baie de Car-
tbage, è une profondeur de an mètres. Le seul qui soit entier a les dimen-
■ionB suivantes : longueur, 6 niillim. hb ; largeur (maximum dans la ré-
gion moyenne dn corps), o miilim. 65 pour le corps seul, o miilim. 85,
y compris les parapodes; le nombre des segments sétigères est de 55. La
ib. Google
— 384 —
Eue don^ mt onie de btndes pigmenléet) mnnersdei, surtont marqua
dans la aeeaikle moitië da corps.
Le prnstomiani est {dus large que ton^ , an pen rtftréd en uriAre, k
bords antàiear et postérieur convexes. LeiiS aateanes, pretqneeylindritpies
ft'eOilaDt un peu dans leur partie terminale, sont fort longnea; la médiane,
ploa loi^aed'uit tien environ qneleslalâ'dei,>'iiiB^ an-centre dn pros-
tomîmii; les deux antres se fixent sur le bord antérieur de ee dernier. Lm
palpes, très rëdnits, sont invisibles doradement.
Des quatre yeux, dont la lentille est à peine discernable, les antMcurs
sont nn peu plus grands et un peu plus ^oi^ës du plan de symétrie que
lea postérieurs.
Les denx ailerons occipitaux s'écartent graduellement l'un d« l'autre
d'avant en arrière et s'étendent jusqu'au troisième sétigère.
Les cirres tentaculaires sont insérés plus bas que les cîrres dorsaux des
serments suivants; lesdorsaai, beaucoup plus longs que les ventraux,
sont im peu (dus courts que les antenne* latérales.
Les cirres dorsaux du second segment ou premier sétigère ont une lon-
guenr comparable à oelk de l'antenne médiane ; ceux des autres sétigères
sont beaucoup |dnG courts; ils diminuent un peu et graduellement d'avant
en arrière.
Les mamelons sétigères forment de cbaque c4té des saillies épaisses k
profflarrondi; chacun d'eux est sontenu par doux acicnles contigus. Le
cirre ventral manque comme chez les Autolytés en général.
Les soies sont de deux sortes : i° à la partie supérieure du âiioeau est
une soie simple, droite, I^rement incurvée au sommet, exeessivanoit
fine; 9° les antres soies, au nombre d'une diiaine par mamdon, sont com-
posées; la bampe, asaea épaisse, plus ou moins reconriiée, est r^Aée i sa
partie supéfieure couverte de fortes stries qui correspondent à autant de
denticules au sommet; l'article tominal est une serpe terminée par une
pointe fine et recourbée; une dent médiane beaucoup pins large s'iocurve
vers la hampe.
Les cirres anaux sont cylindriques, relativement longs; leurs dimensions
sont supérieures à c^es des cirres dorsaux des segments postériaors da
corps.
La trompe n'est pas visible par transparence ; pour l'étudier, il eAt Ulu
sacrifier l'an des deux seuls exemplaires de cette espèce.
Cette forme antarctique {Autolylus Chareoli uov. sp.) se rapproche k
certains égards de VAutoli/hu timpUx Eblers'''; elle en diffère surlontpar
la louguear beaucoup [dus grande des antennes , des cirres tentacnlaires
<') K. EauBi, Die PidychKtea der intigidlaniteben und chUcDiicliea Slruidn.
Ein hunitcber Venuch, Beriin, WeidmanOKbc BuehhandluDg, 1901, p. 97,
Ttf. X, fig. 5-8.
ib. Google
— 286 —
«t dm tare» domnx du premier sâigère. Cette disproportion entre les
appeadioee du prostoinium , des deux premiers tegmaita et tes cirres dor-
MDi des antres sf^ments se retrouve ehei d'autres espèces d'Autolylni,
noUmmenl eliexrAKr(MlyliisoniaiKfl(irioDetBobretiky'''denMc4teB fran-
çaises de la Manche et de la Méditerranée. Ëhlers ne parie pas des ëpsn-
lettes ciliées ni des soies acicalaires ânes ntnéee i ta partie tnpérieiire du
faisceau à cluqae mamdon.
GlH» BxofOBfl CErrted.
Exoffon* Tnrqaatl nov. sp.
Une trentaine d'exemplaires entiers ou incomplets de cette espèce ontété
dragués k diverses épogues dans la baie de Garthage, à des profondeurs
comprises entre ao et ko mètres. L'un des exemplaires intacts, chai^ de
chaque cAtéd'un chapelet d'œufs, a g miiUmètres de longueur; la largeur,
presque uniforme, quoique diminuant un peu dans la région posténeore,
est de 0 millim. a pour le corps seul, de o miilim. 3, les parapodes y
compris.
Le prostomium , deux fois au moins aussi lai^e que long , a un bord anté-
rieur caoveie et un bord postâieur dchancré en son milieu. H pràente
3 antennes et a paires d'yeux. Les antennes sont très courtes et épaisses;
celle du milieu, un peu plus grande que les latérales est insérée un peu en
arrière de celles-d. Les yeux antérieurs, les jdus grands, en forme de
cupide, ont nn cristallin tourné en avant et en dehors; las yeux postérieurs
un peu en dedans des précédents, de fonne plus allongée, ont un eristidlin
orienté vers l'extérieur et la région terminale du corps. Les pdpes très
lai^ , débordant un peu de chaque cAlé du prostomium , sont soudés k la
base, mais séparés en avant par une échancrure asseï profonde; sur la face
ventrale, ib sont creusés d'une dépression spacieuse où se loge en partie la
trompe, lorsqu'elle se dévagine.
Le prostomium n'est pas séparé nettement du premier segment ; en re-
vancbe, cdni-ci l'est très nettement du second qui est le premier sétigère.
Le premier sèment porte de chaque cAté un seul cirre tentaculaira très
réduit, plus petit que les cirres dorsaux des s^ments suivants. Un peu en
avant de cet appendice est une fossette allongée transversalement, couverte
de longs cils vibratilea ; c'est la fossette vibratile ou organe nucal.
A partir du deuiièœe sétigère, tous les segments sont pourvus de para-
podes normaux; cdui du deuxième sétigère, toutefois, est dépourvu de
(') A^P. HuHU, et N. BonsTui, Élude de» Annélides du ^fe d« Haraeîlle,
Amn. d« Se. nab^.. ZooL, ff lirU. I. Il, 1876, p. hh, p). V, 6g. i&,
ib. Google
— 286 —
cIiTc dorsal. Vignier''' a rail la même remarque cbez VExogoae gnmntfem
PageQslechcr cL aussi chez les SpkaerotyllU hgtirix et piri/era Glapar^e,
de même que chez Si/Uidet pulUger et Gruhea Umbata Claparède.
Lea cirres sont épais et courte: le ventral est no peu loD^r et an peu
moins largue que le dorsal.
Le mamelon sétigère est soutenu par on acicnle droit qui se (ermiae dans
la pelile ian^rnetle formant la pointe eilrême du mamdoD. Les soies au
nombre de 6 & 8 sont presque toutes composa, avec une hampe arquée
fortement renflée au sommel , bétéro(>t>mplie , et une serpe courte. Dans les
s^menls anléiieurs, on trouve presque à diaque sèment une soie plus
rectiligne, rmfl^au sommet, avec une pointe terminale obUque par rap-
port k la base et soudée k celle-ci; on observe aussi des soies de même
type, avec un article terminal plus nettement séparé de la partie basi-
laire k loquelle il est soudé. Dans les segments de la r^ion poslérieiire,
il existe des crochets terminés par une pointe l^rement arquée au sommet
Le pygidium se lermlne par deux cirres anaux assez courts et un peu
eOilës dans leur partie terminale.
T^ trompe dévogînëe a son bord garni d'une couronne de lo festons i
contour arrondi. Au niveau de celle-ci, aflleuro la dent qui, vue à un fort
(grossissement, se montre un peu incurvée au sommet et à trois pans.
Lorsque l'organe n'est pas extrovcrsé, le proventiîcule s'étend sur les qua-
trième et cinquième s«'tigères.
L'individu femelle décrit ci-dessns porte de cliaque cAtë, sur la ftce
ventrale, une rangi^ d'œiifs tr^ vobimineui. non encore évolués, A raison
d'un ceuf par parapode dan» la seconde moitié du corps. Les parapodes
correspondants ne présentent pas trace de grandes soies locomolrtces
caractéristiques de la phase épiloque.
VExoffone Turqveli nov. ap. oflre certaines simiJitndes avec VExegont
(Ptedophylax) verugtr Clapai'ède''' et avec XExogont gemmifera Po-
genstecher '*'.
Grkri MpbaeraMjlll* riapnrèiip.
SphearoByllis antarctic» nov. sp.
Deux exemplaires de celle espèce proviennent d'un dragage pratiqué A
Cl y.. VinniBi, sur rExof[onc gommifeia (Pagcnïleclicr) et qiielijues autm
SyllidieiiH a ^station. — Ktudns sur les animaui inréricurs de la liaic d'Alfrcr,
Atvh. di Zool. txférimtni. tl gin., a' série, t. Il; i88S , p. 79.
<*' Ed. CLiPAHiai, Les Aiinélides Chéliipodrs du ^\îc Ae Kapli>s. Supplément.
Hém. Jt la Socitlé de fAyt.H fhiMt. mil. df Graèn,l.\l\, 18G8. p. 5»3 , pi. XII,
fi/t.3.
<'l A. PtoKNiTEciiiin, Unlereuf 11 injfft libcr die nledere Seetliiero aux Cette.
1 Al>lh. I Eîu|pnc ([emmirera iind eini([e ïenyandl" SylliHeen, Zrilnh. fâr
wi»r«Kk. Ziml., iHlia. Bd. \H, p. «77, Taf. XXV el XXVI.
ib. Google
— 287 ~
io mètre* de prorondeur dans la baie de Garthage,)e 8 avril 190a. L'un
d'eux, entier, a les dimensions suivantes : lon^enr, 5 millim. 6; lai^ur
(mBiimum)saDB lesparspodes, o millim. â, avec les parapodea, omillim.fi.
Le nombre des s^tigèresest de 33. L'autre exemplaire, qui ^t jt peu pr^
de même taille que le prëcélent, ne compte que ^k s^gires. Aucun d'eux
ne présente de b^ce de pigmentation.
Le prostomium, dont le bord antâ-ieur est convoie, n'est pas séparé
nettement du segmeni Icntaculaire. Les deux paires d'yeux qu'il porte sont
disposés presque sur une ligne droite transversale. Lea deux latéraux sont
cependant situés un peu en avant des autres et sont un peu plus grands
que ceux-ci. La lentille de ces organes est à peine disceniabU. L'antenne
médiane, asseï courte, renflée à la base, étirée à rexlrémllédislale, estseide
restée en place. Les deux palpes sont , en arriËre , presque aussi larges qne
lepostomium; ils sont séparés eu avant par une échancrure bien marquée
et suivie d'un sillon médian qui s'atténue peu h peu. Quelques papilles en
pointe mousse s'observent sur les parties latérales du corps.
De chaque cbié et en arrière des yeux , s'insèrent les cirres tentaculairea ;
ces appendices, dont il n'existe qu'uno paire, sont de m^e forme et sen-
stUement de mânes dimeunions que l'antenne médiane.
Le second segment, séparé nettement du segment précédent, est muni
d'un pai-apode complet; c'est le premier sétigère. Le troisième s^;menl qui
est le second sétigère, est dépourvu de cirre dorsal.
Le cirre dorsal , plus développé dans la région postérieure du corps que
dans la ré^on antérieure, eat renflé h sa base et prend la forme d'une
massue; sur la partie distale effilée, il existe qudqnes pelites papilles ou
de simples aspérités; le sommet est souvent élargi en une sorte de bouton
termina).
Le mauieloQ sétigère, asses saillant, a son bord libre découpé en lobes
digités; il est soutenu par un acicule droit axial. Les soies, asses peu nom-
breuses, sont toutes composées dans la première moîlié du corps. La
hampe liue, un peu arquée, graduellement renflée à son extrémité distalc,
est fortement hétérogompbe. L'arête, presque rectiligue, recourbée en
pointe fine an sommet, a l'un de ses bords garnis d'une ciliation fine et
serrée; la longueur de cet article terminal diminue r^ulièremenl et assez
fortement des soies les plus dorsales aux plus ventrales. Dans la seconde
moitié du corps, il existe à la partie doi-saîe du faisceau, une soie simple,
arquée au sommet et terminée par une pointe fine légèrement incurvée.
Les cirres anaux étaient délachés. I^a trompe est courte. Le pi-oventri-
cule commence un peu en avant du sillon séparant le second et le troisième
séligère et Huit presque à la limite postérieure du cinquième.
Cette sonvelle espèce de SpAteroiyUw (5. anlarciica nov. sp.) se distingue
très nettement des trois espèces du même genre trouvées dans la région
magellanique, savoir : S^mrwyUù Mae Inlotlii Ëhlers, S. relndem
ib. Google
EUers''>etS.An'ntaEhIer8; elle a'âoigaeé^kausatàmSpkmm^ùltj/itn*
et pirifen Gli^taride ''' j Vignier'*' a décrit à nouveau et très euctonenl
figuré cette dernière espèce.
Ghm firabe* de Quitrafages.
QmbMi rhopolophom Ëhlera.
E. ^erg, Polychœtea der Hamburger Magalhaeutiichai SanuiKlreiie,
1897, Hamburg, L. Friedmiduen aod C% p. SS.Taf. UI, % 6670.
Trois exemplaires de cette espèce ont &/é recueillis dans la baie de Car-
thage à une profondeur de &o milrea, le U avril 190&. La Gmbau
rkopalophom ËUers qui reraemble i la Gntb«a elmùi» Claparéde, ainsi
qu'Eblera le fait remarquer, 0 é\ié trouvée en premier lieu A Uacliaaia , dans la
Tem de feu méridionale.
GmB noBOBjUlB Malngren (LsDf^erhtiu emend.).
nonosyllia oomoaa nov. sp.
Un individu en bon éUt, presque complet, a été dragué dans la baie
Cartbage, i aS mètres de profondeur, le ih mars igoA. 11 mesure
ili mUlim. 3 de longueur, 1 miUim. 3 dans sa [dus grande largeur, poor
le corps senl, 1 millim. 8 y compris les mamdoQs sétigères; le nombre des
eétîgèrôs est de 55.
la forme du corps est plutAt trapue; la face dorsale est très fortement
bombée, la faoe ventrale est presque plane, avec une légère gouttière mé-
.diane. Les mamelons sétigàres sont insérés très bas, de sorte que les àrree
ventraux sont presque au niveau de la face ventrale. Il n'y a aucune trace de
pigmentation.
Le prostomium très saiUant, plus large que long, k bord aotàienr
convexe, est rétréci en arrière, avec une profonde échancrure qui pénètre
presque jusqu'au centre. Lee quatre yeux sont disposés eu trapèze; les an-
lâieâis soat les plus grands et les plus éloignés du plan de symétrie; la
lentille est à peine discernable dans chacun de ces quatre organes visuds.
Des trois antennes, la médiane, dont la longueur dépasse largement le
double de celle des latérales, s'insère dans la partie centrale du prosto-
mium, immédiatement eo avant du sommet de l'échancrure postérieure.
Les deux autres sont fixées de cbaque cAté, presque sur le bord antérieur
'') E. EBLEH,Poljch(eteD der Hamburger MagsthaensiiicheDmimielrmite, 1897,
Hamburg, L. FriederichKn und C*, p, A6.
(*) En. CLipiiifit, Beobacbtungen ûber Anstomie und Entwicklangsgmchidile
wîrb^oser Thiare an dar Kùatë von Normandie angratellt, Leiprig, i863,
p. 45.
<>) G. V»inia,ba.nc., p.g6,pl. V, % 39-i9.
ib. Google
— 289 —
Au proctominm. Ancnn de on appeadioes n'offre te moindre indice de le^-
mentation ni r^idière, ni irrëgnlière; ces antmoet B'effilent très lëgère-
DMDl duu leur région distale. II en est de même ponr tous lea oirei
leotacidaires et dorsaux.
Les deax palpes ne sont rëunîs que dans leur partie basilaire. Le premier
segment porte une paire de cirres tentacuiaires de chaque cAté. Le dorsal
est beaaeoup plus lon^ que le ventral. Au second sèment qui est le
preaiier lëtîgère, le cîrre dorsal est pins de deux foia aussi long qne le
eîrre tantacuLaire dorsal; c'est de beaoeoup le plus long de loua les appen-
dices. Au 3* segment, le cirre dorsal est eonrt relativement aux précédents;
il Mt pins long an k' et au &'; au 6*, il a à pen pria le même développe-
ment qu'an 3*. De semUaUes iaégtàitét s'observent dans les autres parties
dn corps. Le cirre dorsal s'insère i une certaine distance au-dessus du ma-
mdoQ situé rdativement très baa , comme il a été dit plus haut.
Le mam^on sétig^, termine en pointe mousse, est soutenu par trois
acicdes droits accolés situés à la partie supérirare et profonde dn fiuseaau
de soies. Les deux ou trois soies bsërées le [dns haut ont une hampe légère-
ment arquée, fortement héttfn^mphe, à rostre saillant s'effilant en une
poinleoiguê. L'arête, assez longue, droite, s'incurve un pen à son sommet,
au-dessous duquel eat une dent trîanguloire ssseï Ibrle. Le bord corres-
pondant k ces deux dents est convexe et porte des dis rigides assez serrés
et eoarts. Toutes les autres soiee ont une hampe beaucoup |das robosto,
r«iflée au sommet très hélérogomphe également; la serpe terminale eat
beaucoup pl::B courte et plus large qne dans les précédentes-, des cils rigides
plus longs et plus espacés que dans les soies de la partie supérieure du
faisceau garnissent le bord qui porte les deux dents de la partie distaJe de
la serpe.
Le cirre ventral, en forme de languette courte et lai^, a nn dévelop-
pement comparable k celui du msmelon sétigère.
Le trompe est droite. La trompe pharyngienne présente en avant une
couronne de papilles et, immédiatement au-dessous, ane fiHte dent diîti-
neuse, de leiole on peu ambrée et qu'on ne voit pas par transparence. Le
proventricnle, long et étroit s'étend du 8* an 17' segment: ces dimensions
sont inusitées chez les EusyUidés; cependant Ehlen a signalé la même
particnlanté cbei le Syllidet arbcu/onu Ehlers '''. Les eœcums vratriculaires
sont également fort dévdoppés.
Gmi Hj'UIb Savigny.
Stlus BBUHrcoLi Ehlers.
E. Ehlers, Polychtelen der Hamburger Magalhacnùschen Sammdreise,
1897, Hsmbnrg, L. Priederichsen et C, p. 38, Taf. Il, lig. i6 et h^.
n E. Eblhs, loc. cit., tBg7, p. 63, Taf. II, 6g. iS-ba.
ib. Google
Un exemplaire unique de cette espèce provient de l'tle Wandd; les indi-
vidus étudiés par Eblera proveDaîent du détroit de Magettan (Puota-
Aranas) et de la Géoi-gie du Sud.
FqBIU épIOlHB DB SlXLID^.
Cinq fragments d'un Syllidé à k phase ép^ame ont éxé pris sa filel, k
la surface de ia mer, au voisinage de l'ile Wandd. lis sont tous en assez
mauvais état; ils ont été probablement gdés après avoir été recueUlis, ou
ils sont restés desséchéa dans un tube pendant un certain temps.
Le prostomium, très large, k bords antérieur et postérieur 1res l^ère-
ment échancrés, porte deux paires d'yeux très développés. Les anlërienrs,
placés latéralement, ont une lentille très visible; les postérieurs sont nette-
ment dorsaux. On n'aperçoit pas les palpes sur la face dorude. Les 3 an-
tennes monilifbrmes sont extrêmement longues, la médiane plus encore qne
les deux autres. Le prostomiam, assez saillant, est nettement délimil^ en
arrière. Les cirres tentaculaires sont aussi fort développés , le dorsal surtout;
il en est de même du cirre dorsal du premier sétigère.
Vus par la face ventrale, les deux palpes, séparés jusqu'à la base, sont
lai^ et courts; deax gros bourrelets situés en arrik« de cenx-ei dâimi-
tent latéralement l'orifice buccal. A une dblance du prostomium, variable
avec les exemplaires, commencent les parapodes transformés caractéris-
tiques de ia phase épttoque. Au-dessons du cirre dorsal relativement très
développé, est un puissant faisceau de soies natatoires fines, très longues,
à extrémité un peu effilée; ce faisceau cet soutenu par un acicule à pointe
recourbée vers le haut et se terminant dans une saillie du tégument.
Le faisceau normal est |Kirté par un mamdon beaucoup plus saillant
traversé par un double acicule qui aboutit au sommet d'une encoche à
l'extrémité distale du mamelon. Les soies sont toutes du même type avec
des variantes dans la longueur de la serpe. La hampe , plus ou minns in-
curvée, un peu dilatée à son sommet, a un rostre saillant étiré en une
longue pointe fine et fortement striée sur son bord externe; la serpe, au
dessous de sa pointe recourbée, présente une deut très saillante; de grands
cils rigides garnissent le bord correspondant. La louguenr de la serpe di-
minue assez régulièrement de la partie supérieure du faisceau h la partie
ioKrieure.
L'étal de conservation de ces fragments de SyllidieDS à l'état de maturité
sexuelle n'a pas permis de pousser plus loin les recherches; les données
qui précèdent montrent, du reste, qu'il s'agit ici d'une forme épigame de
Syllidé.
ib. Google
Son vif TYPE HOVVBàV DE VntGULÂIKE,
Pal M. Ch. Ghavihb.
Dans les saUes vaseux qui s'^teodent à l'oaett de la Résidence, k Dji-
bouti et qui paroissenl absOlutnent slâi]es au premier abord, vit toute une
faune vari^, on y trouve en particidierd'assex nombreux Mollusques, comme
le D^hJonla Siaiignyi Vaillant, le Meretrix umbonelta Lamorck, le Solen
coriuiu Lamarck, le AfiirAr (CAieomu) aitguliferiu Lamarck, etc.; des Au-
nâides appartenant à diverses familles (Euniciens. Néréidiens, Nephthy-
diens, Phyllodociens, Anciens, Térëbelliens , Sabelliens) ; des PJémertes :
An^iporu* roseut 0. F. Millier, A. marmoratui Hubrecht, etc. Dans )o
même habitat, on peut recueillir le type nouveau de Vir^rulsire qui &ît
l'objet de la présente note. A mer basse , cet Meyonoire se tient enfoncé
verlicdemeat dans le sol-, l'eitrémitë supérieure est située k une distance
de 10 à i5 centimètres de la surface.
Le corps de cette Vii^aire, dont les plus grands exemplaires n'attei-
gnent guère qu'une dizaine de centimètres de longueur, est constitué par
une tigdle rectiligne, grêle, -non ramifiée on rachis, se terminant à sa
partie inférieure par un renflement ou pédoncule, et portant latéralement
les polypes. Geui-ci sont groupés au nombre de cinq au plus en lames dé-
pourvues absolument de spicules, rélrécJettùlabase, insérées uu peu obli-
quement sur le rachis et disposées eu deux séries latérales qui ne se cor-
respondent pas eiactement; la discordance, qui n'est pas très marquée,
s'accentue générdement vers le sommet du rachis. Ce n'est guère que dans
le tiers sopérieur du corps qu'elles présentent leur complet dévdoppe-
meot, avec cinq polypes juxtaposés; au voisinage de la pointe terminide,
le uomlH% de leurs polypes constituants et. par suite, leur largeur dimi-
nuent profrressivement. Elles ne se recouvrent pas mutuellement, comme
cela a lieu chez la plupart des Virgulaires, et elles sont même, dans celte
r^on, asseï largement séparées les unes des autres. Les saillies qu'elles
forment sur le rachis décroissent régulièrement, k partir dra plus înfé-
Henres â cinq polypes, k mesure qu'on se rapproche du pédoncule; elles
disparaissent com^^ètanent à la limite du quart inférieur de fanimal.
Entre les dernières indications des lames polypifères et le pédoncule, le ra-
chis est cylindrique et présente de fines stries longitudinales à la surface.
Sur la face dite dorûJe, on voit, entre deux lames consécutives, un seul
siphouoioïde bien développé et un antre plus réduit, extérieurement au
précédent. Dans leur ensemble, ces siphonozoïdes forment de chaque cAlé
deux rangées longitudinales pareilles k l'axe et composées chacune d'an-
tout de siphonoEoides qu'il y a de lames polypitèrcs. Dans la partie infé-
rieure du rachis, les siphonoioïdea deviennent indiscernables.
ib. Google
— 292 —
Sur la (àce ventrale, ou nbserve. de chaque c4té, disposa pardlëe-
ment les unes aux autres, très seri-ées, de petites taches blanches transver-
sales, qui correspondent à autant de tubes mettaut en communication la
cavité interne de l'animal avec l'axtëneaF; ces tubes ne s'étendent pas, vers
le pédoncule, aussi loin que les premières ébauches des polypes. En
revinehe, vert le sommet, ils dépasHut la niveau dn Iuum pidypi-
fines.
La nchia est soutenu dans toute sa longueur par un aie rigide imiH^
gné, de calcaire qui se termine dans la partie nipërieure du pédoncule. Sur
cet Mce, s'appuient les doiaona qui divisent la cavité du rachis en quatre
canaux, un dorsal, nu ventral et deux latéraux.
Dans la partie comprise entre l'extrémité du pédnncule et les légira
saifiÏM correspondant aux pcdypes les plus jeunea , il n'y a plus qu'une cloi-
son perpeudiciiiaire au plaa de symétrie âe l'animaL
Les Polypes sont de taiUe décroissant, dans chaque lame, dn plus >«otrBl
au plus donal; avec leurs huit tentacules pinnà, épais et «nei CDOiis,
ils offi-eut les caractères généraux de ceux des Virgnlaiîdés. Chacun d'eux
est porté au sommet d'un calice indépendant qui s'ouvre directement dons
le canal latéral eorreapondant et dans lequd il peat se rétraeter. Les lames
p(dy[àfères résultent de l'aceidement et de la soudure de ces calice* faasi-
laites. C'est dans les ébandiei des lames polypiGres de la r^on intérieure
du rachis que se forment les produite sexuda dont certains iadivîdns wmt
bourrés.
Les siphonoandea lee {dm dévdoppéa déhoueheot dans les eeniox dor-
saux, ka aotrea, plus éloignés du [dea de symétrie, dans las canaux laté-
raux. Quant aux tnbee ventraux, ils s'ouvrent an ddiors, de chaque eAté,
extérieurement k la diHsou de réparation dea eananx latéral et ventral et
viennent dâ>oneher dans le cand ventrd, tdUt près de l'inaerlion, aor la
parm dn coq», de cette dmson. Leur paroi est (armée d'une eondie de
hanlM cdlules épithéiialea ciliéee. Ds sont trèa nombreux; on ea compte
joaqu'à une disaine entre daa lames polypi(%ret consécutives.
Les quatre grands eananx qui s'âeudent dans toute la longueur du ra-
chis se trouvent ainsi en relation directe avec l'eitériear : le doreal, par iee
nphonoioïdrs dorsaux ; iee latéraux , par les p<4ypee et par les MphomuA-
dea latéraai ; le ventral , par les tubes ciliés trsnvemux.
L'aie est une tigdie presque reetiligna, k aeetion senaibleoteut eîr-
enlaire, dont le diamètre diminue trèa gradnrilenient von les deux extré-
mités. Vers le sommet, il s'efiBe en restant recouvert par les tiasos vivants
dans tonte ta longunr; canx-ci peuvent, par l'action de la mnseuiittire
longitudinale, ae rétracter le long de cet axe. L'extrémité infirioire se pré-
sente tout antremant. Dans la région qui surmonta le pMoneale, eatte
tige quille la position axiale et ptsae dans la moitié donale; aile a'élaid
jusque dans la partie st^iérieure du péduiede, pois se recuoriiB une pee-
ib. Google
— 293 —
mière fois vers le haut, puis une seconde fois vers le bas, en s'atlénnsnt
gradudlement et en perdant de sa rigidité-
Cette partie terminale reste d'aillenre attachée & la doisou médiane par
les restes des doisons qui disparaissent à partir du point où la tige sqndet-
liqoe abandonne sa poailion axiale. La rarftce de cette pièce solide est
lisse; sa couleur est d'un bean jaune d'ambre. Euminée par transparence,
^ laiase voir des sortes de craqadures orientées dans toutes les directions;
en coupe transvawle , elle montre une stnictore en apparence rayonnée.
Par l'ensanUe de ses caractères, cet animd se range dans la binille des
Virgniarinm Kolliker''' et particulièrement auprès du genre Softalàim Her-
Idots '*', dout les Polypes sont iog^ aossi dans des calices distincts et dont
te pédonenle n'est pas nettement délimité vis-k-vis du racbis; il se rap-
proebe anin i plnsienra égards du genre Virgvlarvi Lamarelc '''.
II se R^re nettement dn premier genre par les lames polypiAres de
moins en moins développées vers la partie infibieure et qui éuUiiseat une
tranntion insensiUe entre le rachis et le ptidoncule , par la section drcu-
laire de l'axe, par l'absence complète de spicules, par le plus grand ëcar-
tement des lames polypiftres insérées moins oMiquement, etc. D a'en
diatingoe en outre , comme de tous ceui de la m^me femille , par ces {nbea
ciliéa trtiwv«TMUX qui font communiquer le canal ventral directement
avae l'extérieur et dont le aombre considérable coolnsle avec la réduction
exceptionodle dn nombre dea siphonoioldea. C'est même U le trait mor-
phologique le plus saillant de ce genre nouveau de Virgulaire que je
propose d'appder SaynUioytit , en raison de sa resaemUanoe avec le genre
décrit par HerUots. L'eapèee-lype du genre dont l'étude morphf^t^iqoe,
Matenàqae et bitdogique sera prodiainameut publiée, sera déaignée aons
le MPin de âsytattopm n. g. Jjiboitlitiuù n. sp.
'" A> kâiuin, AnitomiKb-sTstematisclw BcKhreibimg der Alcjcnstien ; DU
PtHtiatmlidtm, Abhandl. Senekinb. Nalurfarich. Gttttlieh., vol, 7, i86j)-i870,
W HiBiLOTS, Notice pour itrtir k Filadt de» Palypa nageart ou PnwalittiA» ,
p. iA,T«bl.VII,fig.6,6a,6b.
S. RicaiiiBi, MottognGi dclli famiglii AA Pemiatnlam , Art}t. p«t- (■ cmj.
fMat. «lajMDf., stiKl^firi. I, i8S9,p. 66,Tiv. X, % 7g, 80, 81.
A. Kduma, l«e. cil-, p. ^76.
A.IUu.usa, Tht vofgt <^ H. M. S. Ck^dUmgtr. PtuMmiiéM, 1S80, vol. 3t,
p. 10.
^> J. B. P. ai Liai*», Animaux taiu VtrMrii , 1" éd., vol. II, p. &3i)
i*àL,voLlI,p. 6â8.
ib. Google
Sun l'OvrBiiiA FUsiFoiiMis Dbllb Ch/jjb">
ST SA DISTIHBBTIOX GéoGBÀPH IÇUS ,
PH M. Gb. Gritiei.
L'eicellent voyageur nalaraliste M. I'\ Geay a i-ecunilli rérammeal, dans
la baie de SaiDt-Aaguslia . aa sud de Tuléar ( Madagoscar) , im gniad
nombre d'eiemplaires d'uDe espèce d'Owenia qu'il me parait impoMible de
séparer de VOmmiaJvii/orm* Ddie Chiaje.
Lea tubes des individus de plus g^nde laiile ont 3 millim. 5 h à mil-
limètres de lon^eur. Le corps de l'animai, qui conserve sensiblement le
taème calibre daaB toute son étendne, atteint 70 millimètres de lon^eur
chez les plus grands eiemplaires, le mqiimum de laideur ne dépassant pas
a millimètres. Les branchies, fortement pigmentées, généralement au
nombre de 5 de chaque cAté, ont jusqu'à a millim. 3 de hauteur; leurs
bords latéraui se recourbent vers l'intérieur de la cooronne terminale
qu'elles constituent dans leur ensemble. Chacune d'elles se divise en plu-
sieurs rameaux abondamment vascularisés et tenninés par les digitations
groupées par a et par 3. Sur la face dorsale, elles sont séparées par un
petit bouton médian peu saillant; sur la face ventrale, la fente qui sépare
les deux boui-rdels ea contact vient s'ouvrir entre les deax lèvres épaisses
qui limitent de ce cAté l'orifice buccal.
La r^on tbonicique comprend trois segments séligères indiqués uni-
quement de chaque côté par trois bisreanx de soies simples colorées en
ocre foncé à la base de leur r^on externe et se rapprochant gradudiement
de la face dorsale de la première A la troisième ; celle-ci est pins réduite
que les deux qui la précèdent. Les soies portent, dans leur portion lenni-
nale , de fmes écaiUes latérales peu saillantes ; an-dessus de leur point d'émer-
gence, elles présentent des granulations très denses qui leur donnait nue
teinte ocre rouge foncé.
La région abdominale compte une vingtaine de segments séligères com-
plets, pourvus chacun d'une paire de faisceaux de soies dorsales du même
type que celles du thorax et d'une paire do tores uncinigères. Les proniers
s^ments sétigères sont de beaucoup les plus longs. Chez un exemplaire de
69 millimètres de longueur, les six premiers s^ments abdominans ont les
longueurs suivantes : le premier, 7 millim. 5; le second, 9 millim. 7; le
troisième, 9 millim.6; le quatrième, 9 miltîm.6; lecinquième,8millim. 3;
''' Dklls Cuitii, Dcscriiiona o noiumia dcgii animali invprkbrali délia Sirïlia
citcriurc, iSAi, Tav. i^5, lig. i-(>,_/îikClaparèdc, Les Aanélides Otiélopudcadu
golfe de Naplofl, a* parUe, Mtm. de ia Soc. de pAyi. el d'hiil. iiaïui'. de Genève,
LXX, i8G9,p. 18e.
ib. Google
— 295 —
et le gixième, A mUlim. 5; ces dimennons décroissait gradueUement jus-
qu'à l'eilréinilë postérieure du corps. Les faisceaux dorsaux, très voisins
Tun de l'autre dans tes premiers segments abdominaux, s'âoigneut ^ra-
daïUemeot de la ligne médiane dors^, de façou à devenir venlraui dans
la partie postérieure dti corps; toutes ces soies ^ont fortemeot colorées à la
base, oinune cdies du thorax. Les premiers tores ventraux s'étendent de
chaque cAté du faisceau dorsal presque jusqu'à la ligne médiane ventrale.
Ils se raccoarcissent d'avant en arrière, suivant le dé[dacement des fais-
ceaux dorsaux vers la bce ventrale. Les croelietB sont disposés en rangées
paraUMes au [dan de symétrie et dont le nombre dépasse aoo dons les pre-
miers s^menls abdominaux; on compte, par rangée, une quarantaine de
ces crochets qui s'élargissent au-dessous de leur point d'émergence et so
terminent par deux pointes ^les un peu recourbées h leur extrémité et
«tuées cAte k cAle.
A ta partie postérieure du corps, en arrière des s^menti normaux
pourvus chacun d'une paire de faisceaui de soies cspillaires et d'une paire
de tores , on observe , chei la plupart des individus , des s^ments très courts
pourvus seulement de deux tores très réduits, ou de deux tores et d'un fais-
ceau desoies, soit d'uncAté, soit de l'antre.
Le corps se termine par une extrémité arrondie Incrément échancrée sur
son bord postérieur.
An point de vue morphol(^que , ces Owenia de Madagascar présentent
les traits essentiels de Y Owenia Jiuijormit D. Chiaje, tels que Ciaparèdeet
de Saint-Joseph ''' nous les ont fait connaître. Ils n'en dilTèrent guère que
par le nombre et les dimensions relatives des branchies et par les lon-
gueurs relatives des premiers st^ments abdominaux. En ce qui concerne
l'anatomie, on retrouve id les caractères généraux de l'espèce uepoli-
taine, relativement aux glandes filières et aux valves septales étudiées
)Hir Gilson i*', au tube digestif et k l'appareil circulatoire; de sorte qu'il est
impossible da séparer spécifiquement ces Owenia de Madagascar de l'espèce
décrite en premier lieu par Délia Chiaje. Celie^ a été signalée, en d^rs de
la Méditerranée, dans les mers du Nord de l'Europe'*' jusqu'au Groenland
!'' Baron Bi SiiHT-JosiTH , Les Aiiaélidea Pol]«hètcs des tHe» de France
{UinàieeiOtéaa),Attn.dtiSc.nal.Zooi.,6' série, U V, 1B98, p. 397. pi. XXII,
lig. so3-ao8.
'*) G. GiLSOR, Les glandes filibres de TOwenii fusifbnniB, L» Crllitla, t. X,
189Ï, p. 199-330, 1 [d. — Organes septaui de TOwenia, Complet mdui du
Initiinu Cengtit international de Leyde, 1896, in-8°, p. 5oï-5o5. — Les valves
sepUtes de l'Uweaia, U CtanU. t XH. 1897, p. 377-A16, pi. 1-lIL
<'' A. KÔLuiiB, Kâner Bericht ûber einigeim Herbst i86i andcr Westkùstc
ton Schottiand angestellte vergieicbende Analomie Uotersuchuagen, Wurxi. Na-
lurniti. Zêittek., i. V. it)6&, p. s&i.
W.-G. MisImosB, On the structure ofthebritich Neiiierteans and aome new
UBïfoa. — III. 41
ib. Google
— 296 —
et jiuqn'k la limîle de h hhh ghàxie uvtîqDe, poiaqa'aHe a éH ingaée
dans )e détroit de D«v», à nue profondeur d« plna de 3,sqo nètres , par h
Vahroiu; eUe exista égdement dana fAdsotioiie oii de Sainl-Joa^di l'a
reemlUie an Croi^ et à Concanieaa , probableiBeat tMsri dans lea men
âa JapoD, d'après Dra§^te'^'. EUov'^ meatioBBe n prëa^ne k la cite
sud du ChSi ; et d'après Nu , VOvuië orientaliê Grahe^'K tpàntna m-
lippinea.c'Mt-À-diremjdMHeiOBe twiide, terut i idealifiâr avec l'Qwwa
ju^vrmit Ddie Chisje. \a troavailie de M. F. Geay aceunnt TexicteBoe de
h même espèce an voinaage ds trofHqae da Gaprioome ëlend eacere B»-
gnlifcrem^t l'aire de répartition de ces kaoSààm esaentidIiMent tobioafes,
dont l^peot ro^t^e ai fbrleaKBt ecêni des MaMnnimi et qni se rap-
proehent, parcn-tainB tAiét, des Seip^ens et anM, qiioîqu'^ as «oiadre
de^, de» Térébeilieng.
Ca^TalBBTI<UIS i la FaOSK J(4UC0fc0G/QITX Dt L^AfIUQVE iQBÀTOMilB,
PAa M. L«ii» GiMUiM.
Sji« IISIL0UI9 UeLLMOBU. M uc VicNau-NtiKiA.
Grèce aux nombreux travaux des naturalistes allemands, aurais et fran-
çais, la faune malacoiogîque du lac Victoria-Nyanza est maintenant asseï
bien connue. EUe est snrlont caractérisée , en dehors de la taSffe toiT[our»
1res petite des espèces'*', par Tabondance des Unios. des Vivipares et des
Mâanîes. Les Unios , dont les ^us grands exemphirea ne dépassait pas
Bàtisbi Anndids, IVwm- B^. Sec Bdmi., wl SXV, 1868, p. i%%, pi. XV,
%■**•
J.-T. GomiiNeBAa and G.-A. Rikici , PoIjcfaseU aedenUrîn oflhe Pirtfa of Forth,
Ttww. Edmb. Soc, in-â°, 1888, t. XXXIII, p. 656.
W. HieaiKLSiN, Die Poijrrhaeteiifaana èer deutaehen Meere, Witmmtth.
MltrenaOemich, herauigtg. mr dtr Kamnt. i«r I/ittonwt'L dir JautiektH NMre
m KielMiidderbiohg.AMtiibau/Helgokiid, Neue fulge. Il Btad. Hefti, 1897,
p. ho, pi. I. fig. i8.
'0 R. Diucu, Breitng tar fàmna Anatonia der Poty^haelm. AMt<wùe vos
0. mtoraù» D. O., Wien, i865. ia-T, i> f., 1 pL
''' E. Eblirs, Die Polyckaeten dea nug^kmacliM und ehyeiuiickea StrMdiM.
Ein hunisticher Versuch, Berlin, Weidnuiuudie Bucfahandhiiig, 1901, p- <93.
<'' EdGiiGii, AnnntHli SemperiaTH, Mém. df tAcad. imfiv. Aet Sàrmen il
SaiiU-Pfleribourg, t. XXV, n* 8, 1878, p. sot.
'*' Seulei) le» Ampulhiras alteigiwMil, dama m hc, uae taille nMjeaiie.
ib. Google
— 297 —
3o mffltmètres de lotiguear maximum, se distinguent par leur vinemraita-
tioD scatptoT^ trèi partkidière. Les M^lanieg, bien que toutes de fort pe-
tite laHle, sont remarquables psrWrfaàès rappelant, h an degré moindre,
l'aspect tbalassoîde des Gastropodes dn lac Tangsnika. Ce fait a'a , en fni-
méme , rien de bien surprenant , puisqu'on a déjà conatalé la présence de
Méduses dans la faune des deux Iacs<'\ Je reTiendrai d'ailleurs en détail,
dans UD procbain mémoire, sor les caractères généraux de la faune mak-
«dogique fluviatile de l'Afrique équatoriale.
Les matériaux qui festiobjet de cette note ont été adressés an Mnséam,
ptr l'entitaiise de M*" Lion Ùtinhic, snpérîenr de la Société des Missioa-
naires d'Afrique (Pires Mancs). Ils furent recneilKs , par le Père Fdbi. , mit
environs d'Gnfébé, dans le nord du lac Victoria-Nyanza. Le nombre conn-
dérable des échantillons m'a pra-mis de fixer la valeur de plusieurs des es-
pèces, apparieBaat au génie Umo, décrites par J.-R. BouKHimT. J'espire
qoe de nonv^es récolte» ajttuleront k ia connaissance de la faune, si int^
reesante, decekc
LmcoLARu MuTEnsi Smith.
1 8So. AcBiTiHA (LiMicoLisii) HiHTEnauni Smith , Procttd. tootog, «mm^
Londoa, p. 3â5, pi. XSXI, %. i-l 0.
1881. LlHlcouui Hartiksiàni Crosse • /0urnii{ de Conehyl., p. a^"].
iSSS. LnicoLiiii HAVTEnaitNi Grandidier, Baïïfl. Société nalacohg. France,
II, p. 169.
1886. Liaicounu MtiTEKSiiHik Pelaenecr, Ballet. Mut. roi/. Bttgîqiu, IV, p. lott.
188g. Liatcouiii HiHTHsiiN* Boargoigaai, MotUiMqaei Afrique ^uator., p. 10&,
1893. LiaiGOuau Hutinsiaki Smith, Proettd. uni. toe. London, p. 63&.
189A. Iji:couu* MuTE;«suNi Sturaii]', i*n Baumimi, Durch Maiiaiiand zur NU'
qtulh, p. th.
i8g6> LwicoLMti MABicsBiiNA Mirtens, Btichalte Weiclith, Otl-AJrik., p. 108,
T,f.i, a,,. ,0.
igoi. LiBicouMi* MiBiïmciSi Pifsbrj, l'ti TryoQ, Mûnuoi 0/ CoikW., a' série,
Aifmaïuita, XVI, p. 98g, pi. XXXIV, Sg. 33-âo.
igo&. LiHicoLUu Muiiasi GenmuB, fiaU. MuÈtwn hÎM. naC. Pari», XI, n° A,
p. 355.
Via exemplaire en excellent état et deux autres échantillons en partie
brôé*.
Mstânu TDBiaGSUTi Mnlier.
igo6. MsuNii TUHncitLiTi Gcrmùn, Bulkl. JHuiAim Kitl. nalur.. Paru, XII,
Cette espèce cosmopolite est fort abeodante dans le lac Victoria-Nyanza.
'■> 6iiii*iBi> (Cn.), Sur la M^diiui du VIi-loria-Njania cl ta feure d*5 [[rands
Ib(!> africaiiib; Jn BuUet. Muiéum hUl. nalar. l'arit; igo3, n* 7, p. 317.
ib.Googlc
— 298 —
Presque Iods les échanUllons recueillis sont dépourvus de leur ^denne.
Lorsque celui-ci existe, il est d'uo brun marron, parfois l^ëremeat ver-
dAlre, assez rarement orne de taches rougeèlres ou couleur de rouille. La
sculpture du test est lonjonrs très accentuée. île eiempUïres.
AlPULLARU GBADATA Smilh.
1881. Aipnuiii BMPiTA Smith, Prtxetd. xoolog. tocitiy Loodo», p. 38g,
pi. XXXII, %.ii-9a<>.
■ 885. Ampolurii DKADiTA BlUotte, Balitl. Soeiiti malacolog. France, II, p. 10g.
1689. A>FDLLiiii> amniM Bourguignat, MoUuiqaei Afriqtu éqtuMriaU, p. 167.
1898. Ampuliiiiâ eUDiTi Marteos, Betdttdu Weichth. OïL-Afnk., p. 1&8.
1905. A>PiiLi,iRi* i»ADiTA Germain, B»lUt. Miutum hiMt. Mlur. ParU. XI, n* A,
Les ëchantiUonB adultes possèdent un test épais, solide, qn^quefois
marron, le plus souvent olivâtre, orné d'un nombre variable de Eoanles
fauves, étroites et ^upëes; l'intérieur de l'onverture est violacé; les
premiers tours de spire sont généralement érosés. Hauteur: &a-&9-5onû1-
limèlres; diam^re maximum : 33-39-âo millimètres; hauteur de t'ouver-
Inre : 3a-37-âa millimètres; diamètre de l'ouverture : ai-gi-aS miHî-
mètres.
Les jeunes ont une coquille petite, dont la spire, très peu âevée, presque
plane en dessus, présoite des tours légèrement étages et d'autant [ans
Fig. 7.
■ Ampallana gradaîa Smilh. Eiem^dùres jeunes.
Grandeur naturdle.
étages que les individus considérés sont plus jeunes (Fig. 7, a, h, e). Le
demiertonr est, comparativement aux exemplaires adultes, plus turgescent
en haut et (Jus atténué en bas; le (est, d^k épais et solide, est d'an vert
[^ns dair.
1 7 échantillons.
VmpiBi cosTDLATi MaTteus.
1891. ViTiMRA COTTULITI HsKeiu, SU*, btr. d. g*$. nat. /reuiule in Btrlin (fé-
vrier 18g»), p. 18.
ib.Google
_ 299 —
i89*> ViTiPUSs JDCDNMS Smith, Ann. and taagai. iMfxr. hâUry, 6* série, X,
ii*56(ao4l i«9*),p. ii&.pl. XII, %. 6.
iS9«. ViTWâRDS TiCToaiM SmiÛi, J«e. cil., p. ni, gd.XIl, Gg. 8 (initeMtnty),
1891. ViTiMiiK ca»irUTgs Smith, inr. b, ioc. cit., p. 38i.
1898. ViiiHU CosTnuTA Mirteni, Beêchalu WiichA. Ott-Afrik., p. 181, Tif.
VI, fig. ■>.
1905. ViTirui iDCDRDi Gennûa , Biiittt. Mut^m Aûf. Miiiir. Ani, XI, 11° h,
p. fSe.
Espèce ranarqiuble par m petite taille , ia scniptiire Irèa accentuée du
teit qui priaeata i la fma des stries obliques profoudémeut et élégamraeot
bnriuëes et des stries spirales beaucoup moins nombreuses. Ces dernières,
comme dans toutes les Vivipares afncaiues, sont en nombre Tariable : il y
en a géaértltni&ii trois lor le dernier tour de spire , la plus ini^eure for-
mant carène saillante. Le test est d'un brnn jaunAtre ou olivâtre, parfois
roogeltre. Longoenr : iâ-16 millimétrée; lar^^ur maximum : 9-19 miUi-
mèties; hauteur de l'ouYertnre : 7-9 millimètres; diamètre de l'ouvertiire :
5-6 millimëtres.
5o exan[daires.
Le polymorphisme rdativement étendu de cette espèce permet de dis-
tinguer les variétés suivantes :
Variété glol»M« Germain, nov. var.
Spire bem«Hip plus brève; dernier tour plus ventra; même lest.
Spire {dus hante , plus étroitement conique -, mAne test.
Ces deux variété), qui ont été recueillies avec le type, y sont reliées par
de nombreux intermédiaires.
Variété TUinuTA Marlens.
1898. YlTIMU CMTDLiTi VST. THIUIITI HirteDB, Joc. Cil., p. i83, Taf. VI,
% s3-ii.
Dernier tour avec trois carènes plus ou moins accentuées, la plus infé-
rieure toujours {dus saillante. Hauteur: th millimètres; diamètre maxi-
mum : 1 1 millimètres; hauteur de l'ouverture : 8 millimètres; diamètre
de l'ouverture : 7 mUlimètres. Habite le Vieloria-Nyania, près de Ndukali
(D* von MiaTERs).
Vmpiu MiTi Martens.
1898. ViTiHu aiti Hsrteiu, Bttelialtê W*ichth. 0»t.-Afiili,, p. 179, Tsf. VI,
ib. Google
— 800 —
Coquille gratule i spire conoïde on peu banl«, «Huptwée de 6 tours sé-
parés par des sutures profondes, les [««miers bieu oonveiea, le deroier
frrand, présentant deiu radîmeats decarèoes tr^ atrophiées, la snpërienre
à peine sensible, l'infërieurc léfrèrement plus sailUnte, s'atténuant forte-
ment aox environs de l'onverlure; ombilic relativement iai^ge; ouverture
subcirculaire , bien anguleuse en haut, largement convexe extérieurement,
un peu anguleuse en bas; péristome continu. Test Bolide, subtransparent,
él^mment strié (stries un peu fortes, obliques, onduleuses, asseï r^u-
lîèrâmeat espaoéee), d'un beaa vert div«. Hauteur :3i millimètres; iaigeur
mmimiim ; ig milUm. \jk: largeur minimum: 18 millim. ijk; hautenr
de roaverture ; tU millim. 1/9; diamètre : 1 1 miUtm, ijn.
Cette bdle e^>ëce atteint une taille plus grande que l'exempUire unique
reeueilli par le» Pèreâ Blanc*. Ceux rapportés du Victoria-Nyaosa par le
D' Stibliunh (octobre 1^90) et décrits par le D' von MâaïaHs mesuraient
jusqu'à àa miliimèlres de hauteur pour 99 millimètres de diamètre
ViviPABA PAOODELLA Martens.
1698 V:t:MSi coNSTaiCTit Martens var. pAaaiiEU.i Martens, Batchalti Weidtth.
0,l.-Afrik, p. 18a, Taf. V[, fig. 18.
Coquille de forme lrèsélevée;spire absolument conique (sommet obtus),
composée de fi tours très étages présentant une très forte carène inférieure
extrêmement saillante; dernier tour beaucoup [dus convexe dessous que
dessus, présentant, outre la carène inférieure très accentuée, une carènn
médiane beaucoup moins forte; ouverture très oblique, arrondie, h pé-
ristome snbcontinu. Test solide, aanez épais, médiocrement strié. Hauteur:
18 mUlimètres; largeur : n millimètres; laideur maximum : 10 milli-
mètrea; hauteur de l'ouverture : 7 millim. 3/4; diamètre de i'ouvertnre :
5 millim. 1/3.
1 échantillon.
Cette remarquable coquille appartient è un groupe tout à fait spécid au
lac Victoria-Nyanza el dont le type est le Vivipara cmstricla von Martens '''
décrit il nouveau par Ed. S«na sons le nom de Vieipanu Fic/orwe'''. Celle
espèce, à spire conique composée de 6 tours convexes, est extrêmement
variable tant par sa ^rme générale que par le plus on moins de saUlie de
la carène du dernier tour qui donne k la coquille un aspect tout à bit psr-
"i MiMMS (E. von), Conek. MitlL, III, 1886. p. 16, ïaf. XLJ. Br. 7.
!'> Suite (E.-A.), On tht ikeih of iht Krflona-flfjnmn ni' (afce Oukermi; in
Amuilt and magai. natur. hiiU, &' aûrip, X, a" 56, août 1899, p. i9&,pt. XII,
fig. if-io [exclure jig. 8! qui se rapporte au ¥. ottulata Marten*).
ib. Google
(ioulier. Aaiii tonvimU, avec le S' tod MAamw, de raltodier, i titre de
nriélé, an type F. eontlrieta :
1* Le Fînpar«pAlilme<rafMMarteiu''>, ohlacarèneestrditiveiiiMitpeii
9* Le F. tntUeatia ibutmu '*> k euèam bealu»up ^lu HÙUflafa», C'est
laF. PMriKwvar. ndeSmilhi'ietleiWMliM ^^Mtori* de Sturanyt*);
8' Ëofin le V.fÊfad^k, où les carénés ettaigneat leor mexîmnm de
(lëvelop(MiiiMit
En ddiors des espèns qoe je fteni de ûgnder, le )>c Vietorà-Nyanca
noorrit encore an asati gnnd nombre de Vivipam. Ce lac parait , jnsqii'iei «
celui de l'AMqae où le g«ire Ftn^eni est représenté k la fois par le grand
nombre d'espèces et par les espèces les' plus polymorphes qui y vivent,
d'aillears, en très grande abondaoM. Ce wnl :
1° Le Viv^ara tmieolor Olivier'*' (les Vivipara poKta Prauenfdd<*' et
y. etfUtam FraoenMdC' étant synonymes) et ses variété elâtmr Martens<'>
reeudflii par le D* SrDBLUini, en 1890, et Jt^nyti Fntuenfeld <*' signalée
dans le lae twr tons les anteurs;
«* Le Vh^iafn abgimiea Mirt«tu (">, espèce très voisine de la préeé-
M iiunm (E. toi), Eluige Deue Arten von Land und aûsawasser Molluiken
sus U^ndi und dem Victorîi-Nyiiui ; în Sibungibericklt ier GitiiU. nafur-
fitte\. Ftwttdt tn A«Wni, février iRga, p. 17. Flguric ians le« Beickalu
WfkUk. Ott.-J^k., 1898, p. iBo, Ttf. VI, % iS-ig.
V' UtM(Hs(E.TON), Ak. cil,, février iSgi, p. 18; el 1898, p. 181, Taf. VI,
%> ig-si.
<» Smth (Ei>. a.), loe- cit.. tout 1893, p. is4, pi. XII, %. 10.
''' SrDiiin in Badiirh, Dardt Meiuailand tmr NilqueB», 189&, p. 7, Ttf.
XXIV, fig. 5.
'•' ÛLniH, Vogagt Bmpirt otUnua, [II, i8oâ, p. 68; lUu, II, pi. XXXI,
fig. 9-
(') Fmt-BmtLD, Veri. Namen Ptlud., in Vtritandl. d. zmI. batan. Geutttdt.
Witn., 186a. p. ii«3.
m FumRHLD, rtrkandt. d. umL bot. Gaielheh. Wim, XV, i855, p. 539,
TiT. XXn,% ii-is.
w Miitm (E ira), StfdWt* Wtiohth. (M.-Afi^. t8gB, p. 17&. Taf. IV,
Bf. •&. Cette •ariété habite égaieoMiit la lac Tchad [Giuuii (Lodii), Cminhii.
fawtt m^acoiog. Afrique t^wilor. ; IL i» Bullet. Mtuiiim kiil. nulur. Paru ; XII ,
i$o6, n* I, p. &■ et p. 58] où elle ■ été ncueiitie par H. le cdond LnViirr et
par M. le bentenaot Holl.
«1 Fairnrua, bc ciL, XV, 1S6&, p. 63a, Tat XXII, 6g. H-â. Lm Finpora
5>M4Mui Bourguipiat [JVoUiuifwi Afrique éftaloriali, totn 1889, p. Ita] et
¥. SmiAi Bonrgnignat [bn tiu, p. ho] Mnt syaonjnies.
(■•) Mutais (E. lot), ia Mmbkouri. BUtUr. 1866, p. 97, TaC in, Gg. 7.
iby Google
— 302 —
JeDte et que Hariens considàwt, en 1896, comme se rapportant 1 n va-
riété elalior du V. unîeolor Olivier;
3* Le Viv^ra Hoberltoni Fnufiatdd''*, etpice rappelant, parla fonoe
de «on dénier tour, le V. meta Martens signale prÀ^emmeal -,
h' Le Finponi rubiainda Hartena''', figuré par Ed. Smith'"', dont les
tours sont dépourvus de carène, et sa variété mitwn'la Hartens''', de
forme beaucoup plus haute, k tours plus convexes séparés par des sutures
plus profondes (EmnPtcni, 1877; D' Stdblmaiiii, octobre 1890);
5' Enfin le Vivipara eepoiilu Smith''', grande espèce recueillie par le
cap, Speib, caractérisée par son test mince, vert olive, étroitement ombi-
liqué; SB spire composée de six tours très convexes séparés par de pro-
fondes sutures , et surtout par sou ouverture très grande . ovalaire-arrondie ,
particulièrement dévdoppée dans le seos de la iai;gear.
Les auteurs ont décrit, surtout dans le geare Unw, un très grand
nombre d'Acéphales du lac Vicloria-Nyanxa. Entre tous ces LaméUibrancbes,
les Unios, à l'exception de ceux du groupe de VUtiio Monetd, se caractéri-
sent par leur omementalion sculpturale. Le test est sillonné de uombreuses
rides fortes, très saillantes, asseï espacées, affectant la forme de chevrons
et s'élendant soit sur une plus ou mmns grande partie de la surface du
test , soit même sur toute la surface des valves.
Les très nombreux exemplaires adressés au Huséum par les Pères blancs
permettent de constater qu'il ne doit exister, en ré^té, qu'un très petit
nombre d'espèces, mais leur polymorphisme est tellement éteadu, que
beaucoup de variétés ont été élevées au rang spécifique.
Unio uvpsipaniniJB Marlens.
1898. Usio HTPSiPiTHRirs Mirtens, BtKtutlU Wawktk. Ou.-Afrik., p. a3o, Tif.
Vil. 6g...
igoo. Pi**ir»ii NtMiMiMliGS Simpson, Pncted. «ni'l. ttata nation. Mtutum,
XXI[,p.8â9(').
w PsADiNKLD, lot. <•*!., XV, i865, p. 533, Taf. XXII, Bg. i3-ià.
"1 HtRTiNs (E. tob), Sdunyeènr.J. GftUich. Mlar.jrrHnitt in Htrlin, \9>'}^.
>'' Smitb (Ed. A.),;4nn.iiuigiu.iuilur. kt'tlory, 6* série, X, aoibt i8gi,p. I93,
pi. XU, Gg. 3.
<" HiariNS (E. tdm), lot. cit., 1698, p. 179, Tif. VI. Gg. s6.
"' Sans (Ed. A.), foc. n<., loill 189s, p. i!i5, pi. Xll, fig. h.
C SiMMOi (lot. êiipr. cit., p. 84g) fait rentrer cette espèce et cdtes dont
noua aurom t parier plus loin dans le genre i^rityna établi par Cohud (/VocMii.
ib. Google
Bien lypiqne , cette espèce eal des mieux earactërùéefl par u forme trapé-
>oidale peu dlon^, «es rommete presque Bufaiuridûns , sea bords ant^rienr
flt poslërimr brgemeat tronqués; etc. . .
Fig. 8 , g et 10. — Umo hgjuiprymmu toq H uieiH.
Eiemplairea tjpiquei. Grandeur natureUc.
. Il, ifl, t3, ti, i5, 16. ^ Unh hypMipryuniu von HarlPiUi
formes puunt bui tÊfbee» tllo^ê^ do groupe
de VUni« HaMttcŒuri BoiirgiiîgiMt. Grandeur Daturdle.
Hais, en réalité, si le type tel qn'il a été fig^nré par von MàiTias et tel
que je lefigfureiei(%. 8-9), se reacoatre assez communémeQt , on trouve
ansai toute une série déformes {&g. io-t6) qoi passent insensiblement
aui espèces allonge ou même très allongées, comme i'Uitio Hauttrvmtri
BoorgnignaL
La sculpture du test est, elle-même, fort variable. La coquille fi^r^
par von HAaTENs n'est pas chevronnée; dans l'envoi reçu au Muséum, on
trouve, h cAté d'exemplaires à sculpture ordinaire, de nombreux échantil-
Àeai. »Êtion.te. Pkiladtlfliia , i853,p. aâ?] pour l'^iu'ooorTVfiKa HûUer(l'<rM.
Itrr. AfiiÈB. hàUr., 177&, CI, p. aiA). Celte Mupe générique, insnffiiammeat
caractérisée, doit rentrer daot le grand genre ^nû.
ib. Google
kna dwvMuMb. La «Milaur dn twt eat géoénirnÊBi d'u bran très
fombm, prefqm noir, pnifoii vert éraeraiide ou roi^ettra; «afin qnekpw
spéùmens wnt omë», sur un fond hnm jauniM, de bti"**" —™»»— •—
3o exemplaires.
Unio Hadtticcbdii Bonrgvignat
t883. Uhio HinrrnmiBi BourplifpMt, AfoUiu^* /■». Nyataa (Meniwi, p. 5,
ag. i-3.
1891. Umid HmiTtciBaRi Smitb, Akk. magaz. naCitr. hûConf, 6* série, X,
p. IS7.
1898. UniD HAVTTECCBnRi Harteiis, Bfehall» Wacktk. Oit.-AjTik., p. aSa , Tif.l,
%i3;Taf. VII. fig. 3.
igoo. PiRREiau HitTTECODH SimpMn, Proatd. umt. il. nolwii. Murum, XXII,
p. 8ï6.
Coquille ovcûde-alloogëe; r^oQ aotàieure peu ddvdoppâe, plus ou
moins ronde; région postérieure égde k eaviron deux foù l'antérieure,
s'atténuant en un rostre oblut> et subarrondi ; bord supérieur subrectiligne
dans une direction ascendante; bord inférieur bien convexd-, sommets an-
térieurs gros, proéminents, ventrus; charnière robuste; cardinale com-
primée, triangulaire, un peu âevée; latérdes robustes, tris saîllaotee k
i'extr&nilé. Test vert émeraude, orné de nombreuses rides chevronnées
très saillantes couvrant, le plus généralement, toute la surface.
A celle espèce , il laut rapporter ea synonymes :
1° VUnio Edaardxiamu Bouj^gnat ''', qui c'en diffère que par sa
taille un peu plus faible et sa région roslraie peut-^tre un peu plus effilée ;
9* Les Utm GrimdidUri Boargaîgnal **' ; Unie Dnfottti Bourguignaf '
[non DE ttoGBBBauNE**'] et l[/iuo GrantioMM Boui^guignst '*'. De ces trois
coquilles, il est inpossibie de dialiiiguer las deux pnoiîë<e9 rone de
l'antre'''; ellaa oonstitneat une forme nrta, du typa HmMeemtri, carscté-
(■) BotuanaMAT (J.-R.), Molltuqutt fiuviatUtt du NganM-OuUréwé , tuitù
tum Mb tw-JM gatrti Camanmia tt BttrtaiM du Taiiga»au, PaFl«,ainlt 1883,
^»^.%. 7-9-
I» BonaamaaiT <J.-It.), be. ni., août i883, p. 7, % 4-fi.
OJ Bo(iUiiiiiHlt(J.-R.), ^. ni.. Mât t883, p. 8, &g. ■■. Cul i'Umo fot-
lumiu de Rochebrune (fiutftt. Mutnu» hiit. natvr. Parti, 190&, n* 5, p. ab6\.
<•) VUnio Z)<ip<>nlt de Rochebrune [fiulfel. loeiéU fiilonat. Pari; VI, iSSa,
p. 3A] est une eapica du Sënégd, trèi différente de celle de Bourguîgnat.
SiiMOK {Proetid, um'l. il. nation. Mutéum, XXII, igoo, p. 8A6] ett fait, i tort,
un lyneoyme de VUnio ffauiiMsun Bourg.
<» BanacuiaKiT (J.-R.), bc. «il., aoflt i883, p. ik.
'*' L'édiantilltHi type, étiqueté Daponti pir BonMciamT, a aeitleiiwnt des
fdvas UKèreinent plut comprimées que edin île l'exemplaire étiqueta Gnutdi-
ib. Google
— 305 —
ritëe par l'apparenea plus on moiiu ovalure ou mAnw subarrondie des
vdv». QuMt à l'Unit Givntimuu, il c'a pas ét^ figure, <'...« eause, dit
BaoBuioNiT <'', de l'^lat de d^ectuMÏt^ de la teait valve que j'ai eue entre
les maina. ■ Or le b/pe de Fauteur est au Mua^um : o'eet uae demi-valve en-
viroa d'ane petite foime poesëdant la même sculpture que les précédentes
eqtècei.maia un peu fia» allongée, conalituaat un interuédiaire entre
Ï'Ù. HaMlteaairi et l'U. Dapoati (^ Gramdidien) d.
Je n'hésite pas , malgré l'avis du docteur von MiRTBNS *'\ à réunir toutes
ces coqniltes en une seide espèce. L'envoi du P. Piel comprend, en effet,
[dasieurs centaines de valves, parmi lesqudles, après un laborieux triage,
il est poesible de trouver qudqaes exam{dair6s des formes que je viens
d'examiner, mais il devient, dèa lors, matériellement impoiùble de classer
Ids antres échantillons qui forment ^ peu près autant d'intermédiaires qu'il
y a de spécimens. H en résulte que, m l'on voalait séparer toutes les co-
qnilles présentant quelques petites diflerenees, on serait conduit à décrire
autant d'espèces qu'il y a d'individus, ce qui est inadmissible.
En dehors de ce polymorphisme de galbe qui pormet de distinguer des
mutations ex forma i elongafai, intermedlsi, cnrta, globosa, aulkoam-
presaa, compressa, ete. . ., on observe de nombreuses variations dans In
sculpture du test : certains échantitloos ne possèdent de rides chevronnées
qu'au voisinage des sommets, oà elles sont reialivemeot peu saîllaales;
d'autres ont, au contraire, toute la surface <les valves ornée de cette ma-
nière.
La coloration du test permet de distinguer les var, ex colore : lates-
cens, oaaUmea, fusoa, nlgra, viridla, omata, cette dernière présen-
tant des rayons divergents d'un vert sombre. Enfin la nacre, toujours très
irisée, est elle-m&ne très diversement colorée : elle est généralement bleue
dans led individus à épiderme vert ou jaune, et d'un rose saumoné on d'un
magnîTiqoe rouge violacé chez les échantillons à épiderme brun ou marron.
Unio RuELLàM Boui-guignat.
i883. Unio Ruilum Bourguignat, MaUtuqati flav. Ngaaia, p. lo, %. ili-i8.
189s. Unio Rdillihi Smith., ilnn. magot, rutiur. hitt., 6* série, X, p. 117.
1898. Uhio Rdeluki M«rtens, Buehatu Wtiekik. Oii.-Afrik., p. »35.
1900. pAmnu Rdiu.»! Simpaon, Procttd. umt. tUit. nation. Mtunm, XXIl,
p. 816.
1" BonaaniMiT (J.-».). bto. eil., août i883, p. i&.
'*' En dehors de U forme générate, Bouiadioniit Mnaldérùt comme caraclères
Bpérilîques : U «culpturc du Icat <A U couleur de la nacre. I) eut à peine besoin
de faire remarquer que de tels caractère» n'ont, chei tes Uniot en fierai et prin-
cipalement chuceui du Viclorii-?Jyanu , sacune valeor «pécirique, la roulear du
test et de la nicrc et romementalioa du test variant evec chaque individu.
^) MitTHt (E. toi), Buthalit Wtiduk. Oit-AJnk., 1898, p. b3b et a35.
ib. Google
— 306 —
Cette espèce, de tome oyakure-arrcuulie, [dus on moins Teolnie, k ré-
gioD antMeore tris airondie avec une r^on pastérienre presque deux fois
aussi longue et à bord iuténear largement eonvexe, semble bien diilinete
des pn^c^entes. Elle ne présente pas trace de chevrons. Son tesl, d'un
marron fonce, est seolement orné de stries d'accroissement serrées . fines
et assez régulières. Longueur, 3& millimètres; hauteur max.: s& miUi-
mètres ; épaîsseor mai. : 1 6 mUlimètres.
Une seule valve.
Unio Honciti BouiguignaL
1(183. Uni» Honcri Bourguignst, MiAltuqmt flitviat. Nyaimi, p. i6, Gg. i3-iS.
i8gi. Uxio MoxciTi Smith, Ami.wagmc. natur. hitU, 6* Bëric, X, p. 197.
■ 898. Uhio IfoNGETi Harteni, SmcWU Wtieinh. Oii-Afrik.,f. 918.
igoo. Pjkunut HoMCR) SimpMo, Pneud. taûl. *t. nation. Mititiàm, XXII,
Cette e^tèce, bien distincte, a été très exactement représentée par Bona-
oDisNiT. E^e est peu variable et parait abondante dans le lac.
90 exemplaires.
Variété mbm Gemuin , nov. var.
Même forme; test d'un magnifique ronge brillant; naere rose saumon
vif, très fortement irisée.
Deux eiemidaires.
Unio LoDuiu Bourguignat.
1887. Umio Lodidiu Bourguignat, Bull. ne. inaUuol. Franet, IV, p. fji.
■ 8g*. Umo Lodidili Smitii, Ami. magm. nalur, Jiùlory, 6* siria, X, p. ii8,
^.Xn,%t3->5.
i8g8. Urio Lodrmli Martena, Biteiiatté Wiichth. Ott-AJrik.^ p. ia8.
igoo. NoDDLiiu LoDODiLu SîiDpwn, Pneetd. unit, ilaL natio». Muuum, XXil,
SiHPSOK dasse cette espèce parmi les Nadutaria; on doit, an conlraire,
la considérer comme nn Umo type. Elle se distingue par sa forme allongée,
sa région postéi-ieure terminée par nn roatre tout k (ait iniërieur et un
peu aigu , enfin par son bord inférieur |dns on moins «nuenz. Le docteur
Ed. A. Smitb a figuré''' une bdle variété de cette espèce, surtont caracté-
risée par son bord postérieur obliquement convexe et son bord inférieur
très nettement sinneui. Je donne à celte coquille le nom de variété *■"'**'<
nov. var.
Une douzaine d'exemplaires.
I» SaiTB (E.-A.), AmuÀ. magaz. mInt. iwl.. S* série, X, pi. XII, fig. i5.
ib. Google
Spatbi (Leptoapithi) NrASSAKNBU Lea.
86a. SHTii HiuMMHa Lei, Pnend. Ac. Mtw. Se. miadttiA., VIII, p. log.
867> SriratuTAMumis Lea, Oiin-vai. gm, Viùo, XI, p. 4o, pi. XllI, lîg. 33.
870. PuTiwi (SrATHi) NTisiAimis Les . SfMfi. tt/NauJei, p. 8g.
SriTiiLU RTiHiNi Bourguignat , Molliuq. AJrique équalor., p. 197.
i8g3. MiTTiLA (Sfithi) nruiAtMi» Smith, I^veied. Zael. toc. Lemdm, p. 6A1.
89^. SrATBiLLA iTisMDiiu Ancey, MiM. Moe. Eoolof. FroHCf, Tin, p. 118.
SrATiA KTiuAimii Mvteni, BweAdlt* ITneM. OiM>ifc., p. ti6.
1900. Spath htawaimu Simpson, hvertd. unit. êl. nation, Mtutum, XSII,
p. 896.
Coquille de petite taiUe, optique, an peu allongée; rtjgfion uilérieure
arrondie; r^on postérieure une fois et demie aussi longue que l'anté-
Heore; ligament tris court; test asses^pais, solide; nacre violacé, bien
insde. Longnenr nuiimam : âg-55 mSlimètrea-, hantenr maximum : aS-St
millimètres; épaisseur max. : i6-s9 millimètres.
Deux échanlillouï.
SraxaiDi Nrinu Smith.
189*. SraAiioa iitam« Smith, Anmal. magot, noter. hiH., 6' série, X, p. 383.
1898. SnniEa htiru Harteni, BuehalU Wtiehtk. OtUAfrik. p. >6o, Tal. VII,
Coquille ovalaire arrondie, médiocrement ^obuleuse; Bommets mÀlians,
peu proàninents ; dents cardinales médiocre* , latàvles fortes ; test relative-
ment solide, jaunfitre, très finement strié. Longnenr : 6 millim. 5 ; hau-
teur : 6 millim. 75-, épaisseur : i millimètres.
Un exemjdaire bien typique '''.
CoaiicDLA aifiiAH Parreyi.
18&6. CiusA UDiATA ParrejB in Pfaïlippi, Atb. und Buckr. neutr Canck., Il,
p. 78, Taf. I, fig. 8.
1866. CoRiiGitLA UBUTi H. Adtmi, Prxted. molog. toe. Lonjan, p. 37$.
1876. CoaiiCDU MDIATA Jidcdi, Land vtd tuMw. Moll»êli. N.0.AJnk,,f.»9^,
Tat H, %. 10.
1877. CoiiiCDLA lABiATA Smith, ProcMd. toalog.iùt. Lnndan, p. 95.
1879. CoBiicci.A aABiATA llirlefia, Siti. btr, d. gtitlU. natmf. fieunde, p. loS.
1889. CoMiCDLA NTiMANA Bourgoigoat, Bttlltt. Kw. m^Melog, di franc*, p. 37
(tint datrift,).
1890. CoiaiCDLA lADiiTA Smith, Ann. mag. pMiur. hiilen/, 6' aërie, VI, p. lAg,
«IX (.89a). p. ia6.
(1) En dehors des HoUmques dont il vient d'être que«tion, le Père Peu, a re-
codSi une valie d'un trèt jeone £tbërie fort intëreManle par les caractères de
M ebamière. U. le D. R, AnaosT, qui a étudié tout spécialement ce» animaoi,
pnUiert trèi procbainement tint noie rar cette coquUle.
ib. Google
— 308 —
t8gâ. CoRiiCDL* MDUTi SluraDj, Il BtuniBDn, Durch UaiitdlaHd zur NUquelU,
p. 10.
itlgS. CoBiicDU UMiTi UuleM, Betchaltt Wtkkth. Ott-AJnk„ p. iS».
Espèee très abondante dans lo lac et fort variable. Le Corhicula nyatiaaa
Boui^jiiignat n'est qu'une forme de cette coquille qui ne nàite pas
d'être distinguée. La c(daatt«D est tris différeale suivant les individus. Cbes
les uns, le test est nnimlore, jaDnAtra, vic^acé ou v«t divAtre; cliei ks
autres, 3 est orné de rayons Mens on violets.
do écbanlîHons.
Liste dks Lâmbllibbàuches becvbjllis pàh M. L.-G. Seumàt
AUX Îles Tuàmotv et Gàmbier (i^os-j^oJ),
pia M. ÉnouÂi» Liai (Fin).
AI . Gkuu rAGinci fcoderip.
t835. Vfmma pacifiea Bbodiup, Trwni. Zoal. Soe. Lnnim, «ol. I, p. SoS,
pl-Sg.fig. i.
i8A6. C. padJiM Brud., Ruti, Omck. Icon., iiA. IV, Cumui. pi. 111, fig. iS.
Tnamotn (Hao, Amann, Fakahîna), Mangsreva (Team, Taka, Tolaaî,
Tt&aerero) : nombreux individus. - — [Pacifique, Manitea du Sud.]
Parmi ces spécimens , les nns , de Forme oblon^e et de coloration pourpre
vidaeëe, teintée d'orange, corresponde ût à la Figure eitée de Reere; tes
autres, de contour orbiculaire et de couleur rooge-ferruginense, se rap-
portent {dnlôt à la variété etmvtMt Clesstn (m Hart u. Ghemn. , Gonek. Cab. ,
a* éd.. Chôma, p. 3a, pi. XID. fig. i-a).
42. Chaxi UBRiCiTi Broderip.
i&3â. Ouuna imbrùalm BiMiaiP, Ihau. Zool. Soc. Landon, vuL 1, p> iok,
pi. 39,% 9.
■ 846. C. imbricala Brod., Ru», Cimw^ /cm., voL IV, Ckana, ^. [, %. 3, «t
pi. VI, fig. 3 i.
Hao, Maratea du Snrf, Mangarera (Tearia) : nombreux exemi^sûres. —
[Pacifique, Hamtea du Sud.]
^3. CuiHA spixosA Broderip.
ifl3&. f^iama ipim>m Broiieijp. Traïu. Zaïti. Sac. Lcndim, p. 3o6, p). SS, ttg. 8-9.
Maralea duSwl, GuBbier(PMnu), Tenue : iidividns asseï
— [Pocilique, Mamtea àa Sad. j
ib. Google
— 809 —
Broderip sigmdtt qoe, dans cette forme, le Mminet de la valve inférieure
est sonvent d^vdoppé comme dans le C. nmeontù Brug. Or, étant donne
que, mas ce dernier nom. Bniguiiffe «wipraotit fdoaiean eapàeêe ^é~
rentM, 3 est powiUe qne l'noe d'fAw aoît prim&aemt le C. yiwBia. En
effet, leeplns grands ëchaati Hong recueillis par H. Searat, qui sont orvës
d'épines tubuleiues, parfois très érod^, ont te crochet de k valve infé-
rieure enroulé en spirale très saillante; ib sont d'ailleurs teintés de violet
à llnlâieur, surtout sur les bords, et ceci correspond â la description
donnée par dessin (in Mart. u. Chemn., Càneh. Cai., a' éd., Gmma,
p. 1 5) pour le C. NmMrM>,aapèce k bqmile M. Cfa. Hedlay {Mm. Auêtral.
Mtu., 1899, p. 5o6] a rapporté on ^éonen de Fanafiiti.
hà. Snkdilm rumcca Havre.
|856. ^wn^bu pacjltMu Rskie. Conck. leon., val. IX, Spondglat, pi. l, fig. 1.
Haruléadu Snd : ih ind.; Mangareva (Tearia) : 7 înd. — [Marutéa
4mSmL]
45. SpoKDiLDaruuNsSowerby.
18. .T Sfumdgtu* variaM* Sowsmt, A^nd. Calai. Poigiut. SktUt coll. bf Slulck-
tU3. S. DiUiêerti Chind, lUailr. Condt., pi. XII.
i856. 5. nmoMKow., RitTi, Qmch. Im-., lak, IX, ^ndyiM.pLL, % 3.
Tnamotu (Hao) : & ind. — [Padfiqne.J
46. SpaKDïLos aDiiciiHiMU. Reeve.
i856. Spaadi/ftu mJictinJiM ftiiti, Omch. ibon., vd. IX, Sfendglut, ||l. XTH,
flg. 60.
Toomotu (Hw) ; 9 ind.; Marutéa du Sud : 6 ind.; Hnigareva. (Gala-
vaké, Takn, Atitooili, Tearia) : 6 ind. — [Philippines.]
Les Spondylea, que je rapporte k celte espèce, soat de couleur rouge,
avec des c41es épineuses de teinte orangée.
M, RiUWU (CwitlDU) niHUlB r.lywnnil»
1784. l'teienfngilii Caiiaiiin, Omek. (M., vul. VII, p. 3Ag, |iL 68, %. 65o.
tS&7. Lm»Jrmtau Ch...Sa«t>»„ XIU. QmiL, .ol. I, p. 86,pi. XXli,% aA-37.
Tnamotu (Hao) : i ind.; Marutéa du Sud : 6 ind.-, Mangareva (Gan-
bMl») : t ipd. et 4 tû^m^ MnialHtMi : 9 ind. — [ Phili|ipiBee, Tahiti. ]
ib. Google
^8. PccTEH (Cblahvb) PALLinii Linné'''.
1758. OitreapaUium Liicirf. .^«1. not., éd. X, t. 1, p. 697.
t8&3. PHUn paltiaot h., Rini, Omch.lcon., vo). Vill, PteUn.pl XVIi. 6g. 63.
Tuamotu(FagaUn,Hao, AmaDu): 6 ind.; MamlàduSnd : la valves;
Mangareva (Taku, Tearia) : 9 ind.; Akamaru : 1 ind. — [Pacifique.]
49. PRCTM(CiiU)rrs) DuHGi Reeve.
i853. AcCm Drùtgi Rini, CmcA. /eon., nd. VllI, Ptetm, pi. XXXIll, âg. i5).
Tuamohi (Taku) : 1 ind. — [Australie.]
50. Pecten(Ciiuiivs) cuKEOiDsReeve
■ 853. Peeie» euneolui RiEti, Coneh. /con., vol. VllI. PmUH, pi. XXIX, 6g. i3i.
1888. A (HlpAureiM Dunker mss., Komlt, in Mart. u. Chemn. , Conck. Cai.,
»' éd., Peclm, p. 176, pi. 71, lig. 5-6.
Tuamoln (Makemo, Vahitahi) : nombreuBct valves Isol^. — [Iles Fidji.]
51. OsTHi SDBTRiGDNt SowerLy.
1S71. Ourta ivbtrigoHa Soite»i, in Reeve, Conch. /ton., vul. XVIH, Ottna,
pi. XVIU.%.38.
RaiRlea : h ind. — Australie.]
52. Obtui BiNKHBis Gmelin.
1785. Ottrtafiiio êic di'cla diUvùuia Z-imuMi Cbemniti, Omdi. Cab., vul. VIII,
p. 96,pL79, fig. 668.
1790. 0.si»iii$ù(inuii,Sya.<uU.,ed. XIJI, t. I, p. 3335.
1870. 0. itMiuù Gm., SowEMY, inReeve, Omeh. leon., vol. XVIII, Otbta,
pi. m, 6g. 5.;
Tuamoln (Hao, Amanu) : 10 ind.; Mangareva (Tearia) : ■ ind. —
[Mende Chine.]
53. Osnai aoMCEi Sowerby.
1786. Oitrta panMifica *niilniriii« vergtiu CaiMiin, Conek. Cab., vdI. IX,
p. i49,pl. 116, % 997.
1871. 0. naacai Sowbir, tu Reevc, Qmck. Icon., vol. XVIII, Oïlreu, pl. XX,
Bg. 46.
Tuamota (Hao) : 8 ind.; Marat^ dn Snd : li ind.; Mangareva (Riki-
(ea, Tearia, Tokaai, Takn, Kirimiro) : iù ind. — [Marulda dn Sud.]
C Les espèces de Ptetm ont ét^ aMigeammenl détcnniném p«r H. A. Ravay.
ib. Google
5â. OsTUi (Alkcthvonu) fouuu Unué.
1758. OilreafoliiimLniiit,Sgit. put., éd. X, I. I, p. 699.
1871. 0. /olium t., Sowii»», in Reeie, Conch. /«m., vot. XVIII, O»(rfo,
pi. XVIII, %.fio.
Mangareva (Rikilea. Taku, Kirimiro) : ao ïad. — [Moluques, Am^
riqae centrale.]
55. Akoku uiHAS Gray.
iSAg. ^noDHii adama* IJiiT, /W. Zùol. Soc. London, p. 117.
18^9. A. adamat Gr., Besie, Conch. kon., vo). XI, ^iiania, pi. III, lij]:. i5.
Mangareva (Taku) : t ind. — [Manitéa du Sud, Galapagos.]
56. PuCDNiHovu lONB Gray.
iHdg. Plaeananiania iant Gbit, Proc. Zool. Soc. Lonim, p. ii3.
tK&g. /*. loiw Gr., Rebti, Coneh. Ican., vol. XI, Piacuaawimia, pl. Il, lig. 6.
MaDgareva (ltikîtea,Galavaké, Tearia) : ih ind. — [Australie.]
57. Septifer bilocdlams lÀaaé.
i~,W- Mytilui biloeularit Linhé, Syit. nal., éd. X, l. I, p. 70IJ.
1785. JH. m'cobarinu CHEa:iin , Conck. Cob., vol. VIII, p. i55, pl. 83, lig. 736.
1857. M. nicoiancw Cil., RiEtE, Omek. Jean., vo). X, Mytilut, pl. IX, %. Ai.
Tuamotu (Makalea) : i valve; Marutéa ; 1 îod. — [Océaa [ndiea.]
58. MoDioLi AORicuLiTi Kraïus.
18&8. JlfiM^ola auriatlala Kntusa, SùéafriL MoU., p. ao, pl. a, fig. A.
16H9. Jlf. auricuittUt Kr., Clusi!*, in Hart. u. Chemn., Coneh. dtft., i* éd.,
ilytiliia», p. g6, pl. sg, %. 1-9.
Marutà du Sud : 3 ind.; Hangareva (Ritilea) : a ind.; AuLena :
19 ind. — [Natal, Mer Rouge.]
59. HoDioLi VAQUA Lamarck.
18 1 g. Modiola m^ina LiMAich, Xni'ni. 1. nerL, t. VI, 1" part., p. 111.
i858. M. vagina LL-, Rime, Coneh, Ican., vol. X, Modiola, pl. 1, %. 3.
Tnainotu(Makal«a) : 1 valve: Marutéa du Sud : 1 ind. et 1 valve. —
[Philippines, Australie. I
60. MoDfOLA TDLiPA Lamarck.
1S19. Modiola Ittlîpa Liaiacï, ^ni'ni. >. tert., t. I, t" part., p. 1 11.
1S&7. M. tulipa U., Bmi, CmcA. Icon., vol. X, Modiola, pl. IV, Gg. lû.
MmfoH. —^ III. as
ib. Google
i&^5, M. ttilipa Lk,, HuTiLL et Stindih, Shella from lifu, Joum. tij Omàml.,
vol. VIU, p. 117.
Tahiti (Taravao):TiD tria jeaneiii<iîvidti. -~ [Antres, Auslnlie, Lifon-j
61. MoMou uTDBiTÂ Meiike.
i83o. Modiolo litsrala Hiicii, Sya. mflh. iVcII., 9* éd., p. \h^.
168g. U. ioanta Hke, Guas», in Hait. □. Chemii., ÛHufc. CnA., i* éd., Hy-
liJtiJM,p. 103, [d, 971 fig- 9-10.
Mgn^^va (Rikitea, Tearia) : une cinquantaine de valves iso}^. —
[Pacifique.]
62. LiTaoDoiiDs tbkes Phïlippi.
t8Ii6. JfoJ>a/aMr«>PuiuFPi,Aiii((J. CbncA.,yol. ll,p. iâ8,Ma>Jial<i,pI. I,lig.3.
Tuamotu (Fakahina, Hao) : 5 iod.; Manitéa du Sud : 9& ind,; ftbuga-
reva(Bikitea, Taku, Atîhraîti, Tearia): la iod, — [Pacifique.]
63. LiTaoDOHOs lievigati Quoy et Gaimard.
i835. ÎÀ^aiamu* I«iiijr«l*u Qoor et Uaiii*)d, Va^. ktVn^akt, Zoot,, t III, p. &6â,
pL 78, fig. 17-18.
1899. Lilhophaga Inigvla Q. et G. , EliOLir, Holl. Punaruti , Pdec , Kmi. Aulrvf.
Mut., p. Agi.
Maiwareva (Rikitea) : i5 ind. — [Pacifique.]
M. Ch. Hediey regarde le L. mataecaaa Reeve (Coneh. leon., vol. X,
lÀthodomut, pi. [V. 6g. ao) comme pouvant Être syuonpie de c^le espèce.
6&. LnBOMHoe (Botoli) oanisomu Ghemnitz,
1785. Jlfyalw einnanominu* Ghimiti, G>wJ>. Coi., V9I. VIII, f. ii, fl 8s,
fig. 731.
i7«a. iLjiutm GauiH, %rt. Ht., éd. Xlli, 1. 1, p. SSSg.
1883. Lil^)haga><ca Gm., Dpikm, in Mut. u. Gheu,, Cbwik. Cai., ■' 4d.,
LUhophaga, p. s5, pL 6, %, 8-9.
Tuamotu (Hikuern) : 9 ind.; Marnlëa du Sud : 3o ind.; Mangareva
( Taku , Tearia , Tskaerero ) : 1 7 iod. — ( Phiiîi^iies , Nouvatk^-CaUdooia. ]
65. Pnai uUflOtTATA Conrad,
1837. A'puut Mntieeitaie Courid, Journ. Àead. tuU, te. PttHaitlphia , vol. VU,
p. sUb, pi. 90 , %. II.
iRSS. P. umicotlata Conr,, &■■'!, Ctfeh, JeM., foL XI, Piana, pi. XVI,
%. 3o.
ruimolu (Hao, Vahil^) 1 is iod. — [ PbilippineL ]
ib. Google
60. PaiR* aiGUTt Linné.
17&8. Puma taeeata Linf, Sgtl. tiat., éd. X, 1. 1, p. 707.
18&8. P. MCMla L., RiiTi, Conek. leott-, vid. XI, Pinaa, pi. IV, fif[. 6,
Maratéa du Sud : 1 ind. — [Philippines, Am Sandwich.]
67. PinnA mou Chemniti.
flih. ifwMMr* CaHim, CoMk. ÙA.. •^. VUl. p, hm , ^ 8S, % 774.
■ 819. P. wgrtM UMiBGK. Atmn- ; Mr(., L VI, i''|Mi'iie,p, i3â.
18^8. P.MymCh., Rmi, C«wA. /ma., vol, XI , f>;>Ma,pl.lX, Bg. 4a.
tles de U SocitfU (HaiaUa] : 1 ind. — [Philippiaps.]
68. Melin* sDLctTA Lomarck.
1819. P*TnanlcaM Limttct, Anirn. 1. vtrt., i. VI, impartie, p. i&i.
■ 639. P.nicaU Lk., Duaiiia, Enei/clUM., Ven, 1. III, p. 7S7.
1837. P. MÊtiUaia CoMlD, Aura. ^raJ. Wiir. Se. MiVnb^i'a, *al. VU, p. a&fi.
i853. P. «rmu'U Godu>, {/. £. Explor. Brp. Wilkm, val. XII, p. AI6, et Atlas,
pi. io, &g. 557 a, i, c.
18&8. P. cnUlkUi Coitt.,Run, Conck.I<m>.,yl>\.\l,Ptrna, pi. IV, Gg. >«.
18SB. P. ItmottJtt RiiTi, iiiJ., pi. IV, fig. 17.
Hanit^ du Sud : 1 ind.; Mangareva (Taku, Teâria) 1 S ind.; Taraeu-
poa ! 1 ind.', Piteaim : 5 ind,; OAio ; 1 ind.
Cette espèce, indiquée par L^marck d'AusIndie, se distin^e, dm lea
spëdmens en bon état, par ses cAtes rayonnantes écailleuses , séparées par
des eillons de couleur bnuu; sa tni^ca inlspne, nacrée au centre , est en-
tourée d'un large bord gn«Mre, sur lequel on dÎBUo^, cbei biiBdîvidns
res[é< Buffis^viinent nûiues, dei ii^Ofu briues cwresposdtnt aax sUiona
externes. C'est la même co^ille qiiQ le P. coileliata Conrad , des Sandwich ,
et que le P. Umoides Reeve, des Moluques. Cette Pcrne est d'ailleurs très
variable déforme, suivant les anfractuosités des coraui oii elle vit, et son
aspect extérieur se modifie de mAme beaueoup ulen que sa sculpture est
[dus ou moixu érodét. Dèe Ion, thte probablrâiwDt.'c'QRt susii Mtte néme
espèce que ûould a signalée des Tuamotu sous le nom de P. eremùf et
dont il figure, i c6té d'un individu jeune pourvu de c4tes rayonnantes
écailleusea, un échantiUoa sabclrculaire. pu etten sont fiât elTpcées, et un
spécimen très allongé. Toutes ces variations dans l'ornementation et le
contour s'obsen'ent également dans les coquilles rapport^ par M, Seurat,
et notamment les exemplaires aOongés me paraisaent devoir £tre rattachés
au P. âuieata eomme canttitaiot une viriâé h U^ndle oo pourra^ rëtervar
le non i'tramita.
ib. Google
69. Melina LINTIGIN09A Recve.
iSâ8. Pema Imligimta Ruts, Cench. Icon., vol. \1, Ptnia, pi. VI, Gg. «7.
Manitéa du Sud : nombreux individus; Mangareva (Rikîtea, Taku,
Fearia) : 19 ind. — [ Phitippines. ]
Avec les spécimens de P. tuleata, M. Seurat a recueilli de« Peroes, dont
le large bord interne, au lieu d'Atre blanc oc gris, est d'un jaune brunâtre,
avec taches plus foncées allant jusqu'au brun rougeâtre ; parmi cm der-
nières coquilles, la plupart, ayant un contour allongé, correspondent assez
bien au P. lentiginota des Philippines', mais quelques-unes, présentant une
expansion oblique en arrière, rappellent plutôt le P. autlralica Reeve
(pi. III, fig. 19), d'Australie. Ici encore, la forme allongée lentigimsa n'est
peutrétre qu'une variété d'une espèce, dont raïutra&'ea serait aloralaforme
typique.
70. Meliki nocleds Lamarck.
1819. Ptna nucbiu laaiici, i4nMi., (. vtrt., t. VI, 1" perUe, p. i&i.
t858. i>.ni«;l«uLk.,Run, CWA. /«on., vol. XI, /Vna, pi. I, % A.
i))58. P.ftetiaalaRmt,Hnd.,Tpi.l,ùg.».
Mangareva : 3 ind. ; Akamani : s ind.
Le P.peelinata, dont Reeve ne fait pas connaître t'babitat, ne mesemMe
pas différer spécifiquement du P. imeleut indiqué par Lamarck de l'tle
Saint-Pierre-Saint-François (Australie), et dont le Muséum possède les
types; l'intérieur des échantillons rapportés par M. Seui-at est recouvert
de nacre d'un violet foncé.
71. Vdlsella BUGOBi LamaTck.
tBig. FhImUq ragota hànutx, Anim.i. twrl., t. VI, 1" partie, p. ais.
i858. V. rugma Lk., Riitt. Coack. Icon., vol. XI, YuUtlla, [d. 11, fig. 7-8.
Tuamotu (Makatea) : 1 vdve. — [Mer Rouge.]
72. Malledb kacilosds Reeve.
18&8. Hiiffnii maniJuiiu fiiMS, ConcA. /con., vol. XI, JValbiu, p. III, 6g. 9.
Marutéo du Sud et Mangareva (Itikitea, Taku, Tearia, Tokaai, Riri-
miro) :pluûenrs individus de cette espèce, qui n'est peut-être qu'une va-
riété de petite taille du M. régula Forskal. — [Marutéa du Sud].
73. Ptbma (Maroaritifera) iiauauti»iu Linné var. CuaiNot Reeve.
17&8. MgtilvÊ Burgaritiftrut Lumà, Sgtt. naU, éd. X, t. I, p. 70&.
t8&7. Arieuitt Cwningt Diiii, Condi. Icmt., vd. X, àvicuia, pi. IV, %. 6;
ib. Google
— S15 —
1901. Hargarilifera margarilifera h. vir. Citmingi Rfe, Jamuoh, Molher of
Peirl Ojitera, Proe. Zool. Sm. Landon, vtd. I, p. 876.
igo3. M. nargantifera L. vir. Cumingi R*e, L. G. Sidkt, Obttrv. nu* la itrue-
lurê, la faune et la flore de Htaralèa du Sud, p. 1 i.
Tiiainota(Hao), Marulëa dn Sud, Uangsreva (Atitouiti, Tearai), Ta-
raouToa, AakeDa ; plusieurs exemplaires. — [Tahiti, MarutÀ du Sud,
Gambier.]
7&. Priait (HiBaïKiTtraBi) panabbsai Jameson.
igSu. Àvimlapiea Godld (non Reete), U. S. Exfl. Exp. Wilkiê, vol. XII,
p. 1&3, et Atlu.pl. 3g, fig. 54g.
igoi. Ifar^an'Ii/^rapafuiMMt JiHiMii, Molber ofPeari Oyttera, Proc. ZmJ. Sot.
Londm, voL 1, p. 3go.
igo3. M. panateim iiua,,h. G. Sidiat, Obum. lur la $traclure, tîc., de Ua~
niiéa du Stid, p. i5.
Raiatea, Toamolu (Raroia, Hikueru. Fakahina, Pukapuka, Amanii
Hao). Manitéa du Sud, Mangareva (Rikitea, Taku, Alitouiti, TokaaJ,
Taiaro), Vaiatekeuë, Temoe, Oeno : très nombreux individus. — [Aus-
tralie, Nouvelle.Guin^. Fidji.]
75. Ane* iMMictTA Bmgiiière.
1799. Artaimbricata Btvamhit, Eoegel. MA., Yen, 1. 1, p. 98.
i6tg. À. (tmionalii Liaiici; , Anim.». i«rl.,l. VI, 1" p«rlie, p. 37.
181g. A.attUtnahkmMeiiibid.,^. 3tt.
i633. fiyHOdrra maeulata SowEiaY, Pràc. Zool. Soe, London, p. 17.
i833. B. mulabilit SoiriRH, Md., p. 17.
i8ââ. A.maekdM» Sow., Rhti, Canek. /cm., vol. Il, Area, pi. XI, Hg. 71.
iS/tft. A.mulabilU So»., Biitc, itùf., p. XIII. %. 85.
Tsbiti : 1 ind.; Tuamolu (Maketno, Hao) : 6 ind.; Haruléa du Sud :
3o ind.; Maogareva (Rikitea, Tearia, Kirimiro) : 18 iud. — [Antilles
Ocëan Indo-Pacifique.]
L'^. macufobt Sow. , de ManitéaduSud, a^t^ décrite par Reevecomm
une coquille blanche avec lâches bnines eu arrière : on doit, comme je
l'ai fait remarquer ailleurs (/ourn. de CoHch., tgoA, p. lâ?) l'identifier à
\'À. atdlana Lmk, de la cAte Sud d'Australie. D'autre part, l'il. muiiihiliê
Sow, de la cAle Pacifique d'Amérique, se distinguerait surtout parla colo-
ration noire de la partie postérieure : or cette coloration existe di\k plus
ou moins nettement chez r.*!. maeulala, dont certains eiemplaires sont
teintés de noir à ia charnière et poste rien rc ment; par suite, il n'y s pas
lieu de séparer ces deux formes. Du reste, on trouve, tant pour la colorn-
tion et la sculpture de la coquille que pour la disposition du ligament,
toutes les formes de passage entre ces A. macitlata, avellana, mutabUU, et
ib. Google
— 31« —
i'A.imbrmiuBta^.,tltc'mtm partienlia- le cm ponr les euni(duTes re-
cueillis par M. Seurat : on peut donc lei rapporter tous k cette dernière
espèce, d'aillenre très polymorphe, etqai a re^-a encore les noms d'umbo-
mia Lk, retiuaUt, arabiea Pliit., Krautii Phi)., etc.
76. Ano* riitTBicoBi Lamardû
i6ig. Area rentriiMia Lmtn», i4iii>r. i. eert., vol. VI, i" part., p. 38.
1633. Byuoarca truneaUt SowsRir, Pne. Zool. Soc. Laadou, p. 19.
18AA. Arca lebra Rkktb (non Swaiuïin}''!, Conth. kon., vol. [I, Arca, pi. XI,
Bg. 69.
itkfi. A. trmKobi Sow., Rieti, ibid., {J, XI, %. ji.
18&5. J. vnuncoia Lk.,pHiLim, AibOd. CeneA., vd. ]I, ^roa, pl.lll, %. &-5.
1891. A. IruneaU Sow-, Kohelt, in HiK. u. Ciiemn., Coiieh. Coi-, l'éd., j4rca,
p.i33, pl.3A,6g. 7-8.
Hso : 1 ind.; Marutëa du Sud : 1 înd.; Mangarcvo (Rïkitea, Taku,
TearÎB, Tokaai, Gatevakë, Kirimiro) : 60 iad.; Taraouroa ; 1 ind. — [0.
Indo-Pacifique. ]
Tandis que, chei VA. imbrieala, le llg'ameDt couvre entièrement i'aréa
cardinale, il n'occupe même pas la moitié de cette aréachez l'A. veitiricota,
qui ae caractiirise en plus par la coloration blanche de sa ré^on antérieure.
L'A. trimcata Sow. qui, d'après le IV Kobelt, est très étroitement allié k
VA. txntricota, qu'il représentera it aux Galapagos, n'est efîectivemeni
qu'une variété allongée de cette dernière espèce, comme le montrent les
exemjdaires rapportéi par M. Seurat des Tnamotu et des Gambier.
77. Aaci (Babbitia) kivea Chemniti var. velata Sowerby.
1784. Arta lutta Gaimtita, Coneh. Cab., vol. VU, p. 191, pi. bà,&g. &38.
178&. A. eaadida HtlbUngi CmaNiti, ibid., p. igB, {d. 66, lig. SA*.
1790. A. otraU Gkelir, Sgit. nul-, éd. XIII, t I, p. 3307.
1790. A.auiiida GaïuH.S^it. nol., éd. XIII, t. I, p. S811.
179a. A. HMblingi Baneoitai, Encjiel. Mith., Vers, t. 1, p. 99,
i833. Bgimarca relata Sowerbi, Prvc. Zool. Soc. Londan, p. i8.
1870. Barbalia pttata Sow., Dupku, No». Ctaeh., p. igA, p). XLI.
1891. A. vttata Sow., Kohlt, in MarL u. CKemn., Coitah. Cab,, t' éd., Atxa,
p. «07, pi. 49, fig. »-3.
Marutëa du Sud : 9 ind. et 9 valves isolées; Mangareva (Tearia) :
Sind.
L'A. w&ila, indiqué par Sowerby de Marutéa du Sud, est, comme
Dunker, qui l'a signalé du golfe de Slam, en avait émis l'hypothèse, une
tu U véritablo A. ubra de Swùown {ZaoL /Uiurr., Sli«lli, s* sér., pi. 118)
est ana foime de la Jamaïque très voisine de \'A. Net et regardée avct raison,
par M. Dali, umme syoonyma d* r:4. oceidtaidU Phil.
ib. Google
— M —
variëW glmUé de 1'.!. «îhm (-= HMlmgi), opinion férUfie d'kffienn ptr
le D' W. Kobelt.
78. Aau (BAKUTu)Bacniuu Sow«ri>f.
i833. fiywMrfa ({mmumIo SoituiT, Ave. Zoot. St. London, p. 18.
18&A. Xrea iJ*ewMat<i Sow. Riiri, Cfnuh. leoit., roi. II, in», pi. XII, % Si.
Tthiti: sind.; Hao: 1 ind.; Marutda du Sod : 7 ind.; Mugarera (lU-
kitea, Tearia, Gatavak^) : 10 End. — [0. Indo-PaeiAqne.]
L'A. dtemata est une forme extrêmement voisine de \'Â, nwea .- j) a un
contour nn peu pins ovale et une Bcidplure pins régulière, oii les stries
d'accroissement deviennent aussi fortes qne les cAtes. Un certaîa DomlH«
des spëdmens rapportés par M. Seurat ont les cdtes m^ianes étroites et
fioemeat frrannleuses , tandis que les intérieures et les postérieures, dis-
tantes les anM des salres , pitanent un ^nd déydoppement et sont eré-
nidém de nodosités trfa accentuées ; ils se rattachent donc plus particu-
lifewoent à l'jl. lima Rve {Contk. leon., sp. 101), qnl se distingue comme
variéW par ces car«olèm.
79. Aitci (Biuiiu] piavi Soweriiy.
tS33. fijiMoarea pm-va Smrmj, Proc. ZoaU Soe. LûnAm, p. ig.
i8i3. Are, font Sow., Ravi, Ùmk. /w»., vol. 11. Àrca, pi. XVll, fîg. 119,
Tnamoto (Makemo, Pagatati) : 5 ïnd.; Maruléa du Sud : 8 ind.
Les petites coquilles que je rapporte à VA. fana Sow. sont oméead'uoe
sculpture très dâicate et présentent la coloration générale irrttWo-auto-
MBn indiquée par Heeve et dont le rouge est paitiouUèrement vif aur les
crocheta, h», partie postérieure eat de teinte plus foncée et les valvaa sont
fltriéas è rintéBieur; c« deux derniers caractères ooneordenl assez bien avec
la description donnée par Lamarck pour son A.fMtachia, et ceci semble
donner raison an D* Kobelt qui croit i l'identité possiUe de tes deux
Indiquée de 111e Ducie ( PaeiGque ) par Re«ve , cette espèce a été observée
dans k goUe de Suez par Mac Andrew et à Djibooli par M. Gravier ( BuU.
Mm. kitu tua., 1901, p. 979)'; le Muséum en possédait déjà un exem-
[daira de Tahiti (amiral Serres, 1878).
80. Aici (Acia) plicita Cttemnita.
17g!). Area flicaU CasaKiri, CmcA. Cab., vol. XI, pt. soA, fig. 9006.
181g. A. tpuunota LiHiici:, ^ni'm. 1. vert., t. VI, t" part., p. 15.
i833. Bguixnrea diMrieala Sdwzibi, Proc. Zeol. Soe. ÏMkànn, p. iS.
ib. Google
iBg)- A. {Aear) plieala C^., Kotti.T, in Hnrl. u. Gliemn., Ùmch. Cab., a' éd.,
Arca, p. 195, pi. £7, Hg. 5'').
Tnamotii (Hikueni) : 1 ind.; ManiUa du Sud : Ko iod.; Mangareri
(Rikitea, Taku, Tearia, Atitauitj. GaUvakë) : la ind.
Celte espèce cosmopolile, doat ie domaine d'exleosion embrasse toutes
les mers chaudes, a reçu différentes appellatîoDS : domtBgentù Lk., tqua-
tuota Lk. , trudina Lk. , dathrata Defr. (non Reeve) , gradata Brod. et Sow-,
Jrmn'eabi Sow. , donuàfomit Bve, piut7/aSow. , etc.; tous ces noms doivent
faire place à celui plus ancien dM. pUeala Chemu. "\
61. Arc* (FossuLtBci) piBDLni Lamarck.
tSjg. AreapitoUna Likiick, Anm. t. vert., t. VI, 1" part, p. &i.
lUk. A.icutplUiêRKnt, ùmch. leon., vol. Il, Jrea, pi. XVII.fig. it8.
1904. A. pinditia Lk., Limt, Journ. de Canch., vol. Lit, p. 1Ï7, pl.V, %. 6-7.
Maagareva (Tearia) : a ind. et 1 valve; Toraouron : 1 ind.
L'A. «rx^iVùi, des Philippines, est une petite coquille oblongne.blancbe
sous un dpiderme brunâtre et qui se distingue de VA. laclea L. , d'Earo|)e,
par la petitesse de son ligament. Par tous ses cal^ctères, cette forme ma
paru pouvoir s'identiOer à IM. pisobùa |jk., d'Australie, dont le Maséum
possède les types.
<'' Parmi les figures ie» plinclies d« aa nMDOgraphie du g. Are*, U. Kobdt
indiijuo h tort comme se rapportant i c«t A. pUcaU (= dontiTigeiuit) la Gg. 9 de
la [d. I : elle reproduit, en eCTet, la fig. 53ift de II pl. 53 de GtiemniU, d'âpre
lequel l'Arche représcnlée ipptrtieol au groupe de VA. Non; clic o>rre«poad
ciBCtemont i la coquille de la %. G de la p). Sog de fEncycl. Mélhod., i laquelle
BrugniiTC a donné le nom d'À. Iriundulaia : c'est, avcr raifnn, pour Pbilippi,
un A. umbùTuila {— imbriana).
''> M. Dali B idcntiGé de plus VA. ptiVala, avec tous eea synonymes, i VA. ri'
lietilala de Ctiemnili et de limelin. Mais tandis que 1'^. plicala présenta diw
sculpture grillagée, consittant en iKidoiitéj pointues séparées par, des ialerslices
carrés ou oUongs, la figure duimée par Chemnitz {Conch. Cab., pl. 54, Gg. EiAo)
pour son A. reticulata montre que cbei celui-ci , qui est de forme subquadraogn-
laire et de colorntioD jaunâtre, les rates sont formées de tubercules arrondis et
sont soparées |iar de profonds sillons, qui ne sont pas traversés par des «tries con-
centriques saijianlcii. En raison de ces différences. J'ai déj& dit ailleurs (Bull.
Mut, hiil, nat., 1904, p. 375, et Itmra. de Caneh., igoA, p. ili6) que je ne
croyais pas pouvoir accepter l'opinion de M. Dali et que l'autonomie de VA. reù-
culata me semblait donc devoir être maintenue; j'y ai notamment rapporté des
coquille* de la Nouvdle^olédonie et du golfe de Tadjourali, oCfrant les caractères
de lôrme, de couleur et de sculpture mentionnés ci-dessus. Je dois ajouter ceci ;
ie fait que parmi les colos qui ornent ces exemplaires néo^alédonjens et afncaina
s'en intercalent çà et là d'autres plus petites, me conduit actuellement à admettre
(jue cet A. iftkalala, tel que je viens de le décrire, n'est qu'une toime jeune do
r^. iJirhalama Deslinyes.
ib.Google
TltOISlknE LISTE BB MoLLVSQVSS d'AbYSSIUIE
(coLLscTtoif Màdhice de RoTBscaiLDy^\
PAR MM. H. Nbutille et R. Antbont.
1. FiVILLR DES
LmrtMi irnictu Rûpp.
Denx exemplaires de Soulloukë.
LUNU «THIOPICA BgL
Trois exemplaires provenant de mon^ts voisins du lac Hanunaya.
Cette espèce est très voisiae de la précédente. BocHociaiUT constitue,
avec ces deux espèces et [es Limnma Baffrayi figt et BangveUenm Mor., un
groupe sp^iai, celui des Baffrayana, dont l'exislence ne nous paraît pas
très Intime. Nous reviendrous sur ce sujet dans le travail définitif.
Pl150RIIB IDOWEHSIS Bgt.î
Un exemplaire jeune d'Addis-Abeba.
PuKOBBId IBTSSIKICi;» Jick.
Trois exemplaires de Goro-Gomolou.
Un exemplaire de Gadjia.
PuisopBis kpRtcui Kra.
Un exemplaire de Chola, près Addis-Abeba.
A proposdecette espèce, se reporter A notre seconde liste de Mollusques
d'Abyssinie. (Collection Muniice de Rothschild). ButUtin lU MuMéam , 1895,
a* 9.
2. Fahillb des BTENOOTRIDJB.
LiNiROLiRU HeiioLiNi Marteos.
Un grand nombre d'exemplaires de la r^on de Diré-Daoua (septembre
1905).
LiiKOLkiiA Cbefkrcxi Bgt var. FLAHHn'ERt Neuv. et Anlh.
Un grand nombre d'exemplaires de la région de Diré-Daoua (septembre
1905).
Le$ exemplaires, très nombreux, de ces deux espèces ont élé trouvés
dnns la même région, «nijbrmément mHnngin. Les stations de l'une sont
''' Voir les remarques sccompagnaot t« première et la seconde liste {BulU'in
iu Mmnm ^kitUiin naiurelU , iijo5, n" ■ et 3).
ib. Google
— SÎO —
cdlea de l'antre , el récîproqaempnt. S est indnbitelile que ces anïmsiix
vivaient easembie. D'autre part, entre les Heuglm les mieux caractëriséB
et les C^JruuM\t» ^ai typique*, nom avons tous les intennëdiaires.
Parmi ces individus, il en est que nous aarioDS pu attnbner aux espèces
form^ par Boiibgligiiit ''' aux d^ipens de VHen^lmi {(^oana etpymnu-
dalit) et du CIteJnetai ( gltmdinopeis) ; il en est d'autres aussi que nous au-
rions pa atbibuer au L. Joubini Rochbr. et Germ. Nous avons pr^fêré, pour
le moment, nous en teoir aux deux seules espèces précitées , qui nous sem-
bleol, de toutes cdies qoe noua Tenons de menlionner, les plus nettement
caractérisées.
Dons le travail définilir que nous projetons, nous avons l'inUintiOD de
faire une étude comparative pins approfondie de ces diflMreales femies de
Limieotaria abyssines, et nous pouvons d'ores et déji émettre l'hypotliàse.
Intimée par le grand nombre de formes que nous avons entre les mains ,
qu'il y a lieu de réduire singulièrement le nombre d'espèces des Litmcokria
africaines.
SuitiLiNi (lOEcau) HnniiNoaRi Jick.
Un grand non^)re d'exemplaires h différents âges provenant de la TiffM
de Diré-Daona (septembre 1 908 ).
SdBDLIIU MABaLUHl Bgt.
Un exemplaire de la v^ée de Kounhi.
Un exemplaire (douleui) de Tchafîanani.
Un exemplaire de Moullou.
Les différences entre cette espèce et la précédente sont assez faibles. Nous
avons cependant retrouvé, sur la MaUBiami, les caractères signalés par
[louHfluioniT '*'.
3. Famillb ms HBUCIDiB.
Hbuz paiFERi Martens.
Plusieurs exemplaires provenant de Karssa, Bonrka, Kounhi et Laga-
Harba.
Les espèces que BocaociGritT a créées (Comhetiana, Femiiana, Herbiiti
et Galinieriana) et dont il constitue, avec le type, le groupe des f^fira,
sont très voisines de ceinî-ci, ï tel point que nous préférons nous en tenir
à la dénomination de pillera pour nos exemplaires, qni diffèrent cepen-
dant na peu les uns des antres.
Bcunns Simonib Bgt.
Denx exemplaires de Uarrar.
(') Hoilusques lerrestres et fluviatilM racueillii par H. Paul Solbillit dans
«on voyage au Choa. Paris, l885.
(*> Riiloire maUmlogique da l'Abjennia , Anntin dn Se. nat. (Zaol.), U XV,
i8S3.
iby Google
&. Fimi-u DU UMUCms.
HlLIUBION Rapfuvi Bgt.
Plosieura eiemplairee de Harrar.
Plaaienre eiempkires provenant de marigots voisios dn lac Haramaya.
Un exemplaire sec de Konnbi (près de la caverne).
Les exemplaires de Hairar et de Haramaya ont pu être conserva avec
lenrs parties molles à ]'Aat d'extension; c'est ce qui nons a permis de les
différencier des Vùrina aniqndies les l'.elixarion sont très semblables
quant k k coquille, mais dont ils s'âoignent par la forme de la r^on
poslérienre du pied, tronquée chez les seuls Helixarion.
Par analogie, nous avons pu identifier l'exemplaire sec de Koanhi.
HiciocTSTii (Thipsii) iirssiiiici Jick.
Un exemplaire de Tchafianani.
Viranu aiiNs Rupp.
Un exemplaire d'^ddi»-Abeba.
Cet exem[daire étant conservé avec ses parties molles étendues, e'ert
avec certitude que nous pouvons le rapporter aux Vitrina et non aux HeH-
xano».
5. F1MU.LE DES CTAENIDA.
SpBXUDK IBTSBiniCDX Poil.
Trois eiemjdaires provenant du lac du mont Zyqua).
Celte localité est tout particulièrement intéressante : le mont Zyqnd est
un ancien volcan dont le cratère constitue maintenant un lac. Montagne et
lac sont considérés comme sacrés , et ce dernier surtout est assez peu acces-
sible; il est notamment diOlcile de pécher dans ce lac sacré, oii nous avons
pu &ir8 de fructoeuses recherches.
Les MBTBODBS STâTISTIQVSS iPPLKjUBSS
1 l'étodb bss rmuTiû/is des coquilles tvrbisébs (^erccins),
PAR M. A. Ë. MâLABS, CHEF DES TRITIUX fiCIENTIPiqtIBB
DU UBORITOIIB HAIITIHE DU MuSKUM , À TatIHOL' (MaNCHb)
Avant de rechercher l'action que les divers facteurs physico-chimi-
ques du milieu penvent avoir eue sur l'évolution des espèces elles-mêmes,
il imparte de se rendre compte bien exactement de l'influence que chacun
de ces facteurs en particulier peut avoir sur les iadividus d'une même
espèce, et c'est sous ce rapport que les méthodes statistiques sont d'une
grande importance pour le biologiste.
ib. Google
— 322 —
Nous avons prÀ^emment ëtudié de cette maDiëre les variations que
subissent les coquilles des Petelles soit dans son épaisseur, soit dans sa
forme, suivant son habitat, et nous sommes arrives aux conclusions sai-
vantee :
1° La plus ou moins grande sidure de Teau de mer, sa densité plus ou
moins grande a comme résultat d'augmenter plus ou moins l'épaisseur de
k Goqmlle;
3° L'intensité des courants en son lieu d'origine modifie paiement plus
ou moins la forme de la Coquille eu la rendant plus plete, moins haute et
souvent pins allongée , ce qui est d'accord avec l'observation anatomique
et physiologique de l'animal. Les recherches de R. J. Harvey Gibson '''
nous ont montré, en eOet, comment les musdes du pied de la Patelle font
ventouse et la relienuent ainsi attachée aux rochers au milieu du choc des
vagues et des courants les plus violents; il résulte de cette oi^ganisalion
même, que l'adhérence de l'animal sera d'autant plus grande que. d'une
part, la surface de son pied sera elle-même plus grande'*) et que, d'autre
part, la hauteur de son corps présentera un obstacle moindre au conrant;
de b, tendance au cAne formé par l'animal et, par suite, sa Coquille, k
prendre nue base plus large en devenant moins heute ou en s'aplatissant
(Indice de hauteur'''), puis, ensuite, diOérenciatiou de plus en plus grande
des diamètres de l'ellipse de base formée par la Sole pédieuse , celui antëro-
postérieur, dirigé dans le sens du courant , tendant il devenir de plus en
plus grand par rapport au diamètre transversal (Indice d'ellipticité) ; de la
comparaison de ces indices , il est facile de déduire la plus ou moins grande
résistance offerte par l'animal, sa plus ou moins grande stabilité, etpar li,
conune nous l'avons vu, la plus ou moins grande intensité des courants
dans son lieu d'origine.
Pour étendre ces recherches aux Coquilles turbinées, il a fallu, comme
pour les Patelles , trouver des indices permetlant d'établir des catégories de
formes, d'étudier leurs modes, variables avec les milieux, et par la com-
paraison des moyennes ainsi obtenues, voir s'il éiiàt possible de leur appli-
quer les mémei:! lois.
Nous pouvons considérer toute Coquille turbinée comme provenant de
l'enroulement en hélice d'un tube conique k l'entour d'un axe qui peut lui-
même être une simple ligne, un cylindre ou un autre cAne si la Coquille
est ombiliquée <*'. Dans le cas le plus simple , td qu'il est à peu près réalisé,
[" R. J. UisiEi GiasoH, Analomy and Pliysiologie of Patella Vulgalt. Tr. Rayai
Soc, Edimbourg, XXXll, p.ôoi.
1» Voir è ce sujet W. D. Alenitiin, Mollusques de la mer d'Aral. Z. Wititat.
Zool., XXVIII. p. l^oG■ko^. — Httn, Nature, XXXIT, p. ai3.
('> Bullelia dtt Mutèutn d'Hîit. nal. i^oS, n' 6, p. 970.
(» W. F. R. WiLM»<, F. B. S. Natitral Sekcttott in Clamilia tamiaeU {Mnnlagti)
/tûmrln'lra, V. I, 1, p. log.
ib. Google
— 323 —
psr exemple dons la Tiuritelle od la Scalaire , ie déplacemeal en tran^lioa
le long de l'axe subiiMnl le m^me sccroîssenient que le diamètre da cerde
générateur, le tube conique enroulé demeure toujours b Bedioa presque
circulaire en gHasaDt le loag de son axe île révolution et en restant toujours
tangent à ini-m£me dans ce double mouvement.
Dans d'autres cas moins simples , le tube conique se dëTonne plas on
moins par la compression de ses tours les uns contre les autres , les surfaces
génératrices ne pouvant se superposer les unes oui aulres dans les tours
de spire successifs; runiformïté de la chambre spirale !>erait détraite si,
pour cbaque cas particnlîer, par suite de ta plus ou moins grande rapidité
du mouvement de Irandation, le périmètre générateur ne s'adaptait b une
forme déGnie composée de lignes droites on courbes''' el n'était soamJs k
celte loi, que chaque accroissement linéaire, correspondant h un accroisse-
ment angulaire donné, varie en raison des dimensions existantes de la %ne
dontîl-représenle l'accroissement.
On peut donc considérer la Coquille de ces Gastéropodes comme une
sorte de tore de révolution engendré par un périmètre quelconque, soumis
à la loi ci-Jessus énoncée et dont le centre de gravité se déplace sur nne
bélice autour d'un axe fixe; cda étant posé, il devient facile de déterminer
la spirale'*' décrite soit par le centre de gravité, soit par un point qud-
conque du périmètre générateur, si nous connaissons :
i. L'angle constant de descente de ce point sur la surftce da c4ne dans
laquelle il se meut;
^. L'angle d'élévation de la génératrice de ce cône, c'est-à-dire l'angle
formé par cdle^i avec le plan horiiontal.
Si nous faisons abstraction du rayon du cylindre autour duquel se fait
l'enroulement (que nous considérerons comme un paramètre), nous savons
par les considérations précédentes et par les travaux de Reinecke''', de
Buch, Elle de Beaumont'*', Mosdey ''' de Cambridge, Naumann '*', Gra-
(>) Dans tous les cas, il est toujours làcUe d« mesurer, au raoyendu planimètre
d'Oder, par exemple l'aire de cette suriàce génératrice et de la ramener au
cercle équivalent que nous désignons par son rayon.
(*l Pour nous confonoer i l'usage, nous nommons celte courbe apirale, Inen
qn'eUe soit, no réalité, une hélice.
<» Mari* PnXogmi Nmitilt, 18)8, p. 17.
W Eue Di BiivMoiT, Sur l'enraulement des Ammonites, Bull. Soe. pAtlom.,
17 avril 1861, p. &5.
C Rev. H. MosaLH, On the Geometrical bans of turbinaled Sfaells. Phill.
TroMM., 1838, XVl[,p. 35i.
t") C. F. Nioaias i* Frtittrg, Uebcr die Cunehylîométrie. AnnaUn itr Pkgiie.
Von Poggendorff, L, p. aa3.
G. F. NluBisii, Uber dïe Cjclocentrische ronchospirale. Abhmid. itr Math.
PAyi. Clatte d. Kong. Saçhiicken GetuUch. Jtr Witi. tu Ltipiig. I, i3. i8Ag,
ib. Google
ban ''', flt«. , qu« la ipiraje Aieiîte pour ohaean ils cm pointa est qna apirrie
logarithimijtie.
L'équation poteire d'une t^Ie apiralo Aant
noua poovoai auui l'écrira laiu ostto funaa ;
3 >Cetw
e =?.
9 reprétentant la quotient d'onroulement propre peur cfaaqufl CoquiUc
turiùnée.
Comme te quotient d'enroulement peut l'eiprimar, cooime l'a montré
Naumann, m fonction de» deux angles S et ^, Alcide d'Orbigny''' a
cberchë an moyen d'un instrument »p^d, trJM iiiii[Je, auquel il avait
donné la nom d'bâicomèirs. à meturer wi deux angles, ou du moîna,
deui angflâ» an étroite relation iveo ceui-ei : l'angle ati sommet du e^
d'enroulemoit qu'il nomme l'angle spiral, d'une part, et, d'autre pirt.
l'angle fbnné par la luture dans le plan du cAae d'enroulement : l'Angle
autural.
Évidemment, il aenil powble de tirer la valwr de 9 de ce» meauraa,
puisque noua avons
Lj=a Tr(f JCob|S,
dans laquelle L représente le logarithme oatnrd du qnotiant d'eDraula-
ment q.
Haia ja n'ai pa> besoin d'inaisler pour montrer ia pea de ppédsimi de
Idles mesures, qui ne peuvent jamais être priées que d'une bçoo trie Bf^nud-
inative et, d'autre part, neaupportent guère le conlràle; aussi avonMuw
complètement abandonné ce moyen à cause de son peu de précision.
Di la formule mâmc de la spirale résulte cette propriété remarquable
déjà BÎgodéepar Elle de Beaumonten iS3s, que lea disUmoes des lignes
de suture mesurées sur la «urfaca d'uue Coquille «t dam le méœa i4an
passant par l'axe (dimennons linésîres des tours snowseib sitoÀ sur le
même rayon vecteur) sont eu progreasiun géométrique.
p. 171, et Bmektt «itr die ¥*rk«nditmg«B i L V, iSi?, p. i6i, I, 18&8, p. 16
et i86&,p. it.
(■I A. D. H. Gb»ac. Ueber <lie Nsumannsche ecinelinBpb«le nod ikre bedm-
tung fur die Coaclivliométrie inaugurBi diiiterUtion. Laipiig, 1871, gt. In-S',
77 p.. I pi. . et S. B. Gtes. Lcipiig, Vlll, p. 31 I 83. Rêpoiwe lui objectîotu de
J. F. Blake, Phill. Uag. and J. ofScùace, VI, 1878.
T. A. CooK , SjJrali In Nalura uiil arl. LondoD , 1 go3.
<>l PtltoKloUgit /raiiçaiM. Terrmt er4taeit, t. I, p. 887, o(c.
ib. Google
(^, nom Mvoai que dan* une trile pngnmon , m noua raprësenh»! le
rapport fi de la somme d'un nemt»% entiw quelconque m de ces termes h
la somme de la moidé de ce nombre , le rapport q een représenta par
de] à uo moyen très simple , et en même temps très pr&is , de chercher q avec
une approximation suffisante; 11 suffit, en àTet, de mesurer dans le même
l^n de profil passant par l'aie et à partir d'un point quelconque de la sa-
ture, h quelque distance du sommet, la distance de 6 tours, et celle de
3 tours successifs; ou si I'od veut comme moyen de vérification, c^Ie
de A tours et de a tours successifs mesura dans les mêmes conditions. Ces
mesures peuvent être prises sur la Coquille elle-même , ou mienx sur sa
projection obtenue en vraie grandeur, grâce k un dispositir fort simple au
moyen de rayons liimiueav parallèles et perpendiculaires au plau contenant
l'axe delà Coquille, ou même, s! ou veut, sur des photographies ainsi faites.
Une propriété également remarquable de la xpirale logarithmique
consiste en œ que l'angle que fiiit la tangente en uu point qudconque avec
le rayon vecteur p est constant', il est représenta par l'équation
Cot« = î^.
Cet Bngk « est l'ange eotutant de la spirale et de son ^alité réiiilt«nl
le parallâiamQ des tu^eatet oppoi^, li nouf nusuroua au moyen de la
rè^ pvdlèit la diitanea S mtre les deux tangentes opposéee aux deux
extrémité» d'un même diuntov. naos aurom i
on comme
U=H + lt'=r-t-r(i+f),
nous avou :
r. '-,B;
r' VLb.
• + \/«
Cette inétlKxle, doit que noua oilculionB l oDgle *> peur ebaqae ou, aeit
que DOtu noue eontealionf de eemparer entra «tu lea quollenla d'eareule-
nent obteaM, permet, neiu le vofonf, de aembreasee vrfrificetiene;
bien pies, elle permet d'^iter ce grave ineonvdnient eignelri par tant
ib.Google
— 326 —
d'anlenra'') et provenantdel'asure du sommeille sommet maliiëmatiqucde
la spirale (ou de la coquille) ii'<!tant autre chose que la limite des termes
de la progression fr^ométrique dàiroissante.
n est bien entendu que, dans une espèce oii les sexes sont s^par^
comme dans le Buccin, il importe de commencer par faire une sélection
des eeies, ta conformation organique de l'animal devant nécessairement
influencer la forme de la coquille.
Si donc nous voulons établir une moyenne pour plusieurs localités dif-
férentes, nous ehoisisBons pour chaque endroit 5o individus 9 et 5o indi-
vidus cï, en écartant de même les spëcimeus ou Irop jeunes ou trop âgés,
et choisissant de préférence ceux qui possèdent 6 tours complets de la
bouche au point choisi.
Ceci étant posé, appliquons cette méthode à l'élude d'une coquille très
commune sur nos cAtes : le Bucànum undatum Q; d'abord voyons, en
prenant un exemplaire bien typique et bien entier, k quel point de prëd-
sion la méthode nous conduit , puis , quand nous serons suffisamment édi-
fia sur sa précision, voyons dans quelle limite varie l'indice d'enroule-
ment ([.
Pour une coquille, en parfait état et h première vue représentant la
forme moyenne de la Baie de la Hougue. nous trouvons, par mesure directe,
des tours k par^ de la bouche et k l'endroit oii la spire n'est pas encore
déformée par le voisinage de celle-ci , sur un mâme rayon vecteur, et comme
il a été expliqué plus haut, à partir d'un point initial repéré H.
Pour & tours successifs, 36 milUmètres; pour a tours, 97 millimètres,
ce qui nous donne par différence 9 millimètres pour les deux autres.
Pour 6 tours, SymilUm. 6; pour 3 tours, 33 millim. a, ce qui nous
donne par différence 6 millim. k pour les 3 autres.
En oppliquant à ces chiffires la formule
nous trouvons pour valeur de ; un nombre très approché de ^'B ou 1,73a,
et pour valeur des tours successifs , i-j.lio; 10.0'i; S.So; 3.35; i.gS; 1.11;
ce qui concorde en tous points avec l'observation directe.
Si maintenant nous cherchons la limite de le progression géométrique
décroissante réciproque, nous avons pour ^ = 0.677 la position mathé-
matique du sommet de la coqnille situé sur le même rayon vecteur à
lit millim. 16 du point M.
O BieiLow (H. P.) and Rhuburi (E. P.). Ou the Shell of liltorina lîlorea as
material Tur tlie Study ofVariation. . . ^nun'eanJValuraiûf., X\XViI,p. fjt-tSIl.
Discussion des réaultata de Bumpua et de« phénomène» de l'érosion apirale. An-
GiiL CiiP. DiHon. Studf of Naua obsoleta tad Nassa Trivittata from Cold Spring '
Harbor. LoDg laland, Biometrica, V, 11, p. 1-37, igoa.
ib. Google
CalculoiuinainleDaiit pourf^i,<73a la valeur de l'angle w.Nons avons,
on le Mit :
angle i
= 85-.
De CCS foi'mules, et des données numériques que nous possédons, il
nous Mt possible mainlenaat de lirer, par un simple calcul, les valeurs de
loas les âémenls qae nous voulons connatire: l'angle au sommet, que
d'ailleurs nous pouvons mesurer d'après le système de d'Orbigny. sera
4i*59' dont ia moitié est, d'une façon très approchée ai*, ce qui donne
[lour la valeur de l'angle ^ 59°; quant à l'angle i, nous tirons sa valeur
do la formule L^ ^ stt tg S cos ^ , et nous trouvons pour sa valeur d'une
façon très approchée, i3*5i'.
EnGn, en appliquant les formules que nous avons ponr retr', nous trou-
vons pour leurs valeurs respectives 9 millim. 07 et 11 millim. 93, ce qui
peut ^tre également vérifié par l'observation directe.
Caleal des varialwiu du quotient d'enrouhmeat q el de l'angle u pour de»
aniinmix prit en même nombre dans une même loealitê et dans deit iocalilii £f-
/érant par l'iiUenâlé des coai-nnls.
Appliquons d'abord celle méthode à un groupe de 100 buccins (5o t^
5o 9) prie su hasard dans un fond tranquille et sans grand courant, par
des fonds de 3o mètres environ, et situé en dehors de l'action des vagues,
en bce de la plage de Quinéville et au large.
ou.«.
j
j
■-^
1
î
7
_i
« = 86'i,= ..9
»=84*3o'iç==i.8....
« = 85-;, = ..7
. = 85-30';, = ..6....
» = 86*i,-i.5
« = 86*3o'î5=i,i....
-3
9
-0
-ai
d
Ù
18
&8
9
8
loi
-5i
-96
9
16
■69
19a
g
3i
iiG
ï =
-38
-1Ù6
Nous commençons par observer, après avoir pris nos mensuralious, que
la valeur de q est comprise entre 1.90 et i,43A , c'est-à-dire que l'angle de
llDsisa. — III. a'i
ib. Google
— 328 —
la spirale varie entra Si' et 81)' 3o ; ^UbliBsoDs nos daMcs de fréqueoce
aiDsi que nous l'avons faU préc«^cmmenl pour la Palelle, en prenant q
comme indice, ainsi que ie montre le tableau p. 897 (ians lequel nous
réunissons en même temps les données nécessaires pour étudier la courbe
de fréquence,
Cbercbons les moments de la coarbe autour de V^.
Nous avons :
La moyenne M=ft,=
fi,=e,-3it,o,+ aw; = -o,38aii4.
p, = y, — A 0,0, + 6 1^, — 3 «î = 3, 1 7980 1 ga ;
= 0,30837,
^, = i^ = 3,fl637.
La fonction cntique de la cooriie est donc ^le à ;
F = 6 + 3^j-2^, = -i,3i73,
et comme
Feat<o;|9,>o-, ^,>3,
la courbe r«itre dans le type IV de Pearson , qui est certainement une des
plus comimunes des courW biolo^ques.
La courbe est asymétrique et n'est donc pas la courbe normale; elle
aura comme formule :
y — yocos ff'" «-'" ou iff S — — :
c'est cependant la courbe la plus voisine de la normale et c'est cetle-li que
nous rencontrons presque toujours quand nous trouvons une espèce tant
soit peu variable dans m forme; il n'y aurait donc pas lieu k grande re-
marque si la comparaison de plusieurs de ces mêmes courbes ne nous mon-
trait un déplacement du maximum de la courbe ou de la moyenne en rela-
tion, avec les conditîons du milieu comme nous l'avions présume.
De l'observation de la courbe résulte de prime abord une conside'ration
que vient d'ailleurs confirmer l'élude des courbes fournies par des Bnedns
ib. Google
— 339 —
d'sulres r^onfl, c'eet le peu d'importance rdatîvemeDt à U growenir dé-
meiurëe de la verge que comporta la ditTérenw seiuelle, qui ne parait pas
inllueacei' d'une manière appréciable l'indice de la courbe; eu elTet, si la
courbe comprend deux maiima, ils sont assez rapprochés pour donoer
seulement k la courbe une forme asymétrique sans cependant nous oGFrïr
une divergence appréciable.
Parcontre, et quels que soient l'ennui et la longueur de t^es reclierches,
c'est ce qui vous en dédommage amplement. On retrouve ici encore la
même influence mécanique du milieu sur la forme de la coquille.
Si, eu effet, nous nous adressons h des Buccins de localités difiérenles.
nous trouvons que le maximum de la courbe se déplace et n'est plus le
même, et celle variation du maximum est corrélative à l'intensité da cou-
rant.
Le maximum, en eOet, se déplace en relation constante avec l'intensité
de celui-ci (si nous faisons abstraction des formes littorales qui, elles, sont
toujours plus DU moins exposées au choc des vagues).
L'angle t» = &h° {q = 1,9) qui t»t exceptionnel à la Hougue devient le
maiimum normal dans les formes littorales soumises au choc' des vagues
et dans les localités à courants violents comme la déroute. Les formes avec
l'indice ta — 86° (q— i,&) devenant au contraire les plus nombreuses dans
les régions vaseuses calmes el profondes , comme celles habitées par de nom-
breuses variétés du Nord.
Ce qui est déjà très appréciable pour les coquilles du gem'e buccin de-
vient, nous le verrons, encore plus évident quand nous nous adressons
à des espèces plus sédentaires comme les purpura et les littorina, par
exemple.
Ainsi donc, chez les Coquilles turbinées comme chez les Patelles . l'action
des courants tend à rendre la spire moins élevée it donner, comme disent
les malacologistes, un galbe plus élancé a l'animal, comme la moini grande
densité de l'eao de mer semble diminuer l'épaisseur de leur coquille.
Note sur lks Hydroïdes un Tr*vaillkub et du Talisman,
P*hM. a. BlLLiBD.
Le travail complet, actuellement k l'impression . concernant les Hydroïdes
récoltés pendant les expéditions françaises du Travaillatr et du Tatinman
(1881-83-83), ne pouvant paraître que dans cinq on six moiB,jedonnerai
simplement dans cette note une liste des espèces et des variétés recueillies,
eu indiquant leur lieu de récolte et en signalant pour certaines quelques
particularités iutéress sûtes.
ib. Google
— 330 —
i RmosA ( Van Beoeden). — S. da Golfe de Cadix.
El DiNDHit « RAiiEui (Pallas). — Cap BUdc (Maroc).
CoRïTiE sp. — Mer des Sargasses (sur Sat-gaiaea).
(ÎLiitocoRTNB siHPtEX Ëdm. Perrier. — Mer des Sargasses ( sur Sargasses).
Halbciih FiLictLA Allmaii. — V. Bull. }fiu., Paris, vol. \l. — Golfe
de (.iaseogDe.
Halbcilh oracile Baie. — Cap Blanc (Maroc).
HueciuM NuiiH Aider. — Mer des Sargasses ( sur Sargasses).
Halbcium sessilc Noi-mao. — Golfe de Gascogne^ Sud de Madère.
HtLECiiH TENELLiM Hiocks. — Cap Spar;el; Cap Blanc (Maroc).
Clïtii AnBOHEiit:E:<s Pidct. — Sud de Modi-i'e.
Ci-rTii JoBNSTONC (Aider).— Golfe de Cadii; Mer des Sargosso (sur Sar-
gasses).
Cuti* to^oicvnTMA (AllmaD). — Csp Sparlel; golfe de <^ix.
Obelia BiFincA Hincks. — Golfe de Gascogne; cap Sparlel: gulfe de
Cadix.
Ubklia dichotoma (Linnë). — Golfe de Cndh.
Obelia hyalika Clarke. — Golfe de Cadix: cap Blanc (Maroc); Açoi-es.
ËucopELLA CRENATAÏ HarUaub. — Mer dea Saluasses (sur Sargasses).
Campakilaria arhata Pîctet-BedoL — Golfe de Gascogne.
Campa^illaria Gravieri Billard, — Sud de Madère.
CAHPA^bLARU HiNCKsii Aider. — Tous les ^antUlons présentent des
deols échancNes ; les slries longitudinales sont absentes ou peo apparentes.
— Cap Spartel; cap Blanc (Maroc).
Cahpamlaria Him:ksii grandis nov. var. — U s'agit d'échantillons de
taille plus grande, à dents peu ou pas échancrées. — Sud de Madère-, golfe
de Cadix.
CAMPANtLARtA RARiDEVTATA Aider. — Golfe (le Gascogae; golfe de Cadix;
cap Blanc (Maroc); Cana) de la Horta à Pico.
Calycrlla FA8TIGI1TA (Aider). — Certains échantillons possèdent un hy-
dranthopbore allongé à côté d'individus à bydraothopbore courL — Golfe rie
Gascogne; cap Blanc (Maroc).
Lapcba ctLciRATA A. .Agassiz. — Cap Blanc (Maroc).
LAfiKA DtMOSA (Fleraiug). — Gollède Gascogne.
ib.Googlc
— 331 —
Li?«Ei QBACiLLnii Aider. — S. W. de ToqIod.
Lurcu BïMHETiuca Bonnevie. — Cap Sparld.
Lipcci sp. — Fayal (Açores).
LAroEA (Giyptolihia) confbhta (Allman). — Go][edeGaMogne;capSpar-
tehMaugbaD-, cap Garaet.
Lafoea (CarPTOUBM) gracilis (Allman). — Maïa^bon.
Lafoka «errata Clarke. — i'ai trouva, oulre des individus typiques,
une variété caractérisa par sa lailte plus grande. — Golfe de Gascogne;
golfe de Gadii; cap Sparlel; sud de Madère; cap Blanc (Maroc); Açores.
Lapcba (FiLBUcii) aiPAKSA (Levinsen). — Sud du golfe de Cadix.
ZrooPHVLAi BiAUATA Billard. — V. BuU. Miu., Paris, \ol. XI, igoS. —
Golfe de Gascogne; cap Spartel.
Sertilahella rapHOHiFiR) Allmau. — N. W. Cap GameL
Seitilaulla cyli-«iiritheca (Allman). — Cap Spartel; cap Blanc (Ma-
roc); cap Bojador.
SiETiLAHELLA Gaïi (Laniouroux). — Portugal ; golfe de Cadix; cap Spar-
tel; sud de Madère: cap Blanc (Maroc); cap Bojador;cap Blanc (Soudan);
Açores.
Sertularella Gaii iobista Allman. — Cap Spartel; cap Bojador.
Sertulahilla Gaïi elonaata nov. var. — Je désigne sous ce nom nne
variété i entre-nœudB plus longs que ceux de la variété nbuêta, à hydro-
ihèques plus allongées , en général annelées jusqu'à la face dorsale. — Snd
de Madère.
Sertularella polvioxias (Linné). — Cap Spartel; sud de Madère; sud
du golfe de Cadix.
Sbrtulahia exigi a Allman. — Cette espèce pourrait bien être identique
au Serlutaria dîntieho. — Bosc Sud de Madère; mer des Sargasses (sur Sar-
gasses).
Sebtllahm d[eta>s (LaiDOuroux). — d'ace à l'obligeance de M. le profes-
seur Lignier. do Cnen , qui m'a communiqué le type du bytiamma diilans
Lamouroui, conservi^ dans l'Herbier de cette Facullé. j'ai pu attrJbuei' les
formes du ir Travailleur n A cette espèce. Je montre que l'on doit faire entrer
en synonymie ie Serlularia gracUu Hassall, le Sertutarîa distant Allman,
ainsi qu'un certain nombre d'autres dout les cainclëree ne les distinguent
en rien du S. dùian» Lnmouroux. — Sud de Madère.
SiBTULARiA MAHiiiNATA AlImBU. — Faval.
ib. Google
— 532 —
DiPBtEu ALITA Hincks. -~- V. Bull. Mu». , Parts , vol. XI , p. 96. — (kAk
de Gascogne; Fayal.
DiPHASiA ATTGNDATA Hincks. — Les hydrothèques peuvent présenter dra
stries d'accroissement. Cerlaines ont été rompues , puis la rupture a ëlé
suivie de régénération. — Cap Blanc (Maroc); cap Bojador.
DiPHAsiA piNASTER Hlis et Solander. — Cap Sparld; sud du golfe de
Cadii ; lies du Cap Vert.
Pldvulaiiia attbnuataiibdia nov. var. — Celle variété présente des carac-
tères intermédiaires entre le P. atUnuata AUnian et le P. JUieula Allman. En
elTet, surtout dans leur région inférieure, le plus ordinairement les hydro-
dades montrent une succession régulière d'articles hydrothécaui comme chei
le P. atteimata type, mais dans la région supérieure ou voit souvent, in-
terposés entre les articles bydrothéc8u\ , des articles intermédieires nés aux
dépens de leur partie supérieure et possédant alors deux dactylothèques ,
comme chei le P.Jiticuk. De plus , les hydroclades montrent une tendance
vers la disposition verlicillée. — .Mazaghan.
pLDHDLAniA BoNNEvie, nouveau nom. — Il s'agit du P. rubra Boonevie.
dont j'ai changé le nom parce qu'il a été appliqué antérieurement par
von Lendenfeld à une espèce différente. — Colfe de Gascogne.
Plixllahia ci>n<<ti-copix Hincks. — Les articles intermédiaires de l'hy-
drocaule et le grand arlide basai des hj drodades portent fréquemment une
seide dactylolhèque au lieu de deuï. On peut aussi obwrver la disparition
complète des dactylothèques sur certains artides intermédiaires de l'hydro-
elade. Quelquefois , la partie supérieure de l'article hydrolhécal s'isole en un
petit article intermédiaire. Parlois, sur l'hydroeaule, immédiatement au-des-
sus de rbydj-othè<}ue , ou remarque une dactylothèque correspondant 11 ce
petit article intermédiaire. On compte jusqu'à quatre gonothèques au-des-
sous de l'bydrothèque : deui de chaque cÂlé de la dactylolhèque médiane
inférieure. — Sud de Madère.
Plihulabia secdndahia (Linné). — Golfe de Gascogne; sud du golfe de
Cadix: cap Spartel; cap 6lanc(Maroc); cap Bojador; lies du Cap Vert;
Açores.
Plihllabia siliqcosa Hincks. — S. VV. de Toulon.
PLutin.AHii SETACKA (Ellis). — Certains échantillons liiéssurr^floopAnita
tubttli/pra constituent une variété qui diUère de l'espèce de nos cAtes par sa
Uille plus faible, par sa gracilité et par la longueur plus grande de ses
articles intermédiaires. — Golfe de Cadix: cap Spartel; sud de Madère.
AiTEKNtLARiA AMENMNA LONGA BïMord. — V. Aiin. Sc. nat. tool. [6],
vol. X\, ttjoh, p. 916. — Cap Spartei.
ib. Google
AimmifLARU Permibi Billard. — V. Anit. Se.nal. iW. (8], vol. X\,
1904, p. 317. — Golfe de Cadix; Canaries.
AnTENMLABiA Pehhiehi tNTENNoiDE» Billard. — V. .4nn. Sc.nat. Z.00I. [8],
vd). \\, 190&, p. 317. L'Ail le nnulaire décrile pr MnrktoDner"' comme
Anlmnu'MTia Janini I^mouroux n'est autre que cette variété.
Quant il VAntenaularia Janini Lomonroux type , qui m'a é\é oblifreamment
communiqué par M. le profeBseiii'Liguier,deCaea,il est identique à VA. ra-
nrnia Lamarck, mais certains hydroclades pi-^aleut des articles intermé-
diairex, ce qui n'est pas rare dans cette espèce. — (^p Blanc (Maroc);
Canaries.
AniBM:<LXAaiA ntMosi Lamarck. — Sud de Madère; Un du Cap Voi.
A<iTENNiL\BU RtHosi PLUMDLABioiDEs nov. var. — Je désigne sous ce nom
une variété dont le port rappelle les Pluraulaires; les hydroclades montrent
peu d'articles inlermédiaires; les articles sont plus longs et, en général,
plus grêles que dans l'espèce de nos c^te*. — Golfe de Cadix.
A^TEiNiLARiA ^oBWEGtcA (Sars). — Cette espèce pourrait élre considérée,
je crois, comme une variété A'ÀtUeimularia ramosa, dont elle diffère très
peu. — S. W. de Toulon.
PoLTPLCiiiABiA FLABELLATA Sacs. — Voir Bull. Mui., Paris, vol. Vil,
1 90 1 . Mes obeervalions sur cette espèce concordent avec celles de Bedot '''.
et je n'ai fait que préciser certains points de détails. — Golfe de Gasct^e ;
Açores.
Cladocabpds siGHA FoLini. — J'ai donné ce nom i la variété européenne
du Cladocarptif »igma Allman, décrite par Marion comme espèce nouvelle,
sous le nom ^'Aglaopkenia Folini, dans un mémoire qui paraîtra pro-
chainement sur {es Hydroides du Travailletàr. J'ai consigné les principaux
résultats de mon étude dans une note précédente {Bull. M»a., Paris,
vol. XI, 1905, p. 99). — Golfe deCascc^e, cAleN. W. d'Espagne; cAtes
du Portugal.
Tbecocabpds (Aglaopbenia) hïriophïlluii (Linné). — La collection dn
Tranmlleur et du Tatitman comprend, avec un échantillon de l'espèce type,
on grand nombre de colonies d'une variété rameuse bien étudiée par Be-
dot'*' et quej'ai appelée pour celte raison Thecocar^us myriophyllum Bedod.
En outre, la collection comprend une citlonie de ïAgkophenia radieellala
Sars, espèce considérée à juste litre par Bonuevie ■'■ et Bedut''' comme une
I" Ann.k.k. //•>>•» Wien.y M., iKgo, p. iS^, Taf. VI, flg. 9. 911.
<■'' Hé*, ramp. irienl. Prince 4t JHanncn, fasr. XVIII, 1900.
f" Dm Nortlie JVordWi Kxprd., Christiania, 1899.
ib.Googlc
— 334 —
variété du Tkecoearpiu myriaph^itum et qu'on peut nommer T. myriopk^VtM
raiiceUatm. — Cfites N. W. d'Espace (var. radieelUaut); Cap Sparld
(esp. lype); sud de Madère, Mazaghan; cap Bojador; lies du Cap Vert:
Açores (var. Bedoti).
AcLitopBENU ictciii AUman. — Gap (îarnet (Soudan).
AoLioPHiNu HiNiiTi Fewke». — On doit faire entrer l'Agluophenia late-
earmata Allman en synonymie avec cette espèce, comme l'a établi Nutting '''.
— Mer des Saluasses (sur Sargaases).
AoLAOPHRNu TDiDLiFEaA Hiucks. — J'ai montré que les échantilloas du
Travailleur et du TaUtman , qui concordent avec ceuï étudiés par Bedot '*',
sons ie nom d'Aglai^emafilicuia Allman , se rapportent bien ii l'espèce de
Hincks et que le nom d' Allman doit, par conséqueal, tomber en synonymie.
J'ai observé une grande variation dans la longueur de la dactylotbèque mé-
diane. Une colonie entre autres possède des bydrotbèques dont la dacty-
lothèque médiane est démesurément allongée: sa partie libre, en effet,
atteint une longueur de 3oo à A3o fi, alors que, pour la plupart des colo-
nies, celle longueur ne dépasse pas 180 fx. J'ai précisé de plus certains
pointe de détail indiqués déjà par Bedot. ^ — CAles du Portugal ; cap Spar-
lel; cap fflanc (Maroc); cap Bojador, Canaries-, lies dn Cap-Vert; Açores.
Note sus des fossiles bb MàDÀGisas, eecueillis pàf le D' Decoess,
PAR M. Arhind Thetenin.
Le docteur Decorse a envoyé au laboratoire de Paléontologie d'impor-
tantes séries de fossiles recollées par lui h Madagascar, avant tgoOidansdes
circonstances souvent très dilGciles. Ils seront décrits et tîgurés dans les
Annalei de PatéontoU^e , avec les envois plus récents d'autres voyageurs,
provenant de la même région ; mais , eu attendant celte publication détaillée ,
il peut être utile de faire cannaltre d'une façon sommaire le résultat de
l'élnde dont ils ont été l'objet.
La plupart de ces fossiles proviennent de la province de Majunga '■'K A
Majonga même , les récolles de M. Decorse confirment la présence du Séno-
''' The Plumularidae in : Smittunn Intl. U S. Nai. Uiu. tpec. Bull. 19D0,
p. 96-
1» tôt. cit.
''' Depuis le voyage de H. Decorse, d'aulres envuis de la oi^itie région ont
èlé hils au Laboratoire de Palëonlolo|^S', le plus important est celui du rapiUme
CalcBDip, qui a été l'objet d'une noie iri même (BuU. Hu Mutèum, dàccmbrp
1905 aver 1 rarto).
ib. Google
aien ngnalSe depuis une quinzaioe d'années par MM, Baron et Newton,
StanislaB Meunier . Boule , elc. A l'iie de Mabakamby, il a recueilli de» fossiles
probablement éocènes [Magiliu grandis, Tornquist, etc.) dans un calcaire
blanc qui afflewerait aussi, suivant lai, à Majunga, au bord de la mer
{Eekinolampat ap.) et même sur la rive gauche de la Belsiboka, k son
embouchure.
D'autres fossiles viennent d'Antsuimalanda et d'Amboliitromby dans la
vallée du Kamoro. sur la rive droite de cette rivière , à environ Ao kilo-
mètres de son confluent avec la Betsiboka. Dana le premier de ces gîsemenls ,
M. Decorse, a recueilli surtout de petites ammonites pyriteuaes du Juras-
sique supérieur : Haptoeerag Stiuîiieii Zeuchsner; Oppelia tubiidau Font;
PkgUoeera» ptg^iemt Zill.; PeritphineU* cf. fVoiitm Favre, et en outre ;
Beleamileijimuamuû V/aagen; B. redivimu Mayer; RAyncAone/fs cf. ineon-
(buu Dav. Dans le second gisement, des .ammonites pyriteuaes du même
âge : Haplocera* modetli/orme Oppel; Peltoeenu sp. et des seplaria i PerU-
phiitetet Begrieki Futterer''^; de nombreuses Beiemnites claviger Waagcn;
Terebralula Dhotaensi* Kitchin, etc.
Ces ar^les à Ammonites pyriteuses ont été trouvées , depuis le voyage de
M. Decorse, en d'autres points, dlkns le bassin de la Betsiboka ou au pied
du Bemabra , mais nulle part leur faune ne parait être aussi riche qu'à
Antanimalanda.
A Bemarivo , près de Maevatanana , M. Decorse a recueilli en abondance
BhynchoHella cf. inconstaiu que M. Colcanap a trouvé eu d'autres points de
la même région avec des Maeroeephaliles (M. Inauiens, M. polylhemus , etc.)
caractéristiques du Jurassique supérieur dans l'Inde.
A Ankirihitra , au pied du plateau d'Ankara dans ta vallée de l'Iabohazo,
M. Decorse : a trouvé Aleetryonia cf. gregaria Sow. ; Aleelryoma cf. Martki
Sow.; Hhynehonella cî.oolilhica Sow. . qui paraissent venir d'un niveau infé-
rieur Il cdui où M. Colcanap a recueilli de nombreux fossiles près du même
village (Autf. i/ujUuséuin, i9o5,p.5i8).
Nous pouvons connaître maiolenaut la succesdon complète des faunes du
Jurassique moyen et supérieur, grâce aux divers eiploraleursde cette région
où M. Decorse a l'un des premiers recueilli des fossiles.
Dans les notes manuscrites et les caries qu'il a jointes à son euvoi, il a
en outre indiqué des gisements d'Ammoaites et de Itélemnites que nous ne
pouvons que signaler aux voyageurs nouveaux : Marovoay et Ankaladina
■UT la Belsiboka *'K
('I Le9 P. Btyrieki siipaliis par Munier-Clialma» el par M. Boule viennent an
la méniF région.
'" M. Decorse «if^alait également à l'attention des nalurtfistes une vaste
grotte située i Ankakdpé, sur la rive gauche de la Betaiboka, eu face de Majunga.
Du fouilles entreprises depuis lors ne paraissent pas avoir ét<^ fructneuaa.
ib. Google
— 336 —
En6n M. Dmotm a exploré deux gisements de DinoMurieiur Le preoùei
siMàuDe quaraQtaiae de kilométras au auddeMajuoga.noD loin de Mte-
voniDO, était déjà eonau et a fourni tout d'abord des matériaiu d'étude i
M. Depéret'''. M, Decorse le désigne sous le nom de Betaaimmabamay(lG«
grandes collines éblouissantes); il y a recueilli de très nombreux restes de
Titanointnu Madagascaneiai» Depéret et quelques ossements de Megaio-
Munu, de grands Crocodiles, de Tortues, etc. Les assises ossli^res sont
d'Age crétacé et sunnoatées par des couches séoonienaes k AUctrgoait
UMffuia'a.
Le second gisement de Dinosaurieas est un petit moulicule situe sur le
plateau de Maroakato (entre la Betsiboka et le kamoro), entre les villages
d'Amballatanakomby et d'Ampanihinampango. Les quelques ossements
trouvés par M. Deeorse sont peu caract^istiques. Une vertèbre caudale
parait appartenir k un très grand Megalosauridé. D'âpre la gangue, ils
paraissent être égolement d'Age crétacé.
M. Deeorse a , d'antre part, explonj l'exli-émilé méridionde de Madagascar
et spécialement la r^on littorale située &rE.N. Edu cap de Sainte-Marie,
entre le Manambovo et le Mandrary. Il a constaté , au milieu de la région des
dunes, à 3 ou 3 kilomètres de la mer.t pen près parallèlement au rivage,
l'eiistence d'une falaise calcaire présentant une stratiGcation boriiontale.
Ces calcaires contiennent dans les assises supérieures des mollnsquee ter-
restres Bulimui, HelLc, ete. Leurs afileuremaata atteignent le bord de la
mer k l'embouchure du Manambovo et se prolongent jusqu'au Cap Sainte-
Marie.
yVor» SPB DES FOSSILES KtC.VEtlLlS i MiDiGÀSCiK
PÀB M. Gbiluume GsiyoïinEK,
PAR M. ARHjtND ThEVRNIN.
Ces fossiles proviennent tous de la région méridionale de Madagascar.
Nous indiquerons brièvement ici les récoltes faites dans les difTérents gise-
ments dont on trouvera la position snr une carte publiée en 1909 par
M.G.Grandidier'''.
ViLLÈE DD SaKONDRY.
Il y a, aux chutes de Sakondry. un gisement de fossiles cénomaniens d'une
exceptionnelle richesse. M. (iantier y avait recueilli déjà des fossiles, qu'a
>'' M. BoDLi, Bull, dit Muiéam, igoc, p. 101. M. Bntard • envoyé ansii, do
ini>m<- luxeraient, citiplipieti nonmenls que M. Boule ■ étudiés.
'''* G. GaisniBin, La ilé-graphi», 1901.
ib. Google
— m —
ëtadiés M.BoDledèsi895'''.M.GraDdidierea a rapporté un grand nombre
de beaux spëcimena d'Acoathoctrûs NexoboUli KossmaL , présentant les mâmei
variëUs que dans l'Inde (Ootaloor-Group), el en outre Detmoterat {Puzoàa)
lalidorsatmn Mich. Iiioeeramuit coneentricun Sow. Ces auÎBes de calcaire jau-
nitraafDeurent dans lelildn fleuve; mais les dëpAucénomaniens paraissent
avoir une ^nde puissance, car M. Graadidier a recueilli sur le plateau
Aleelryotiia cf. earinala.
Sur le versant oriental du mont AnalamabavaloDa , près de t'ilovo, la
découverte de Gtyphœa cf. vttieularU Lam et d'Alecin/ottia MlUonenii'» permet
de reconnaître ia préwnce da Sënonien qui n'avait pas encore été signalée dans
cette région.
En remontant le cours du Sakondry, on pourra probablement observer la
coupe complète des terrains secondaires , car M. Grandidier a recueilli , non
loin de Beraketa, des fossiles du Séquanien-Kimmeridgien : Maeroc^balites
Mayii, Waag. Rki/nclionella cf. inconslans Dav. , qui comblent en partie la
lacune qui existait entre le Galiovien et l'Infi'a-C rélacé de Beraketa et de
Besarotra connus depuis les voyages de MM. Gautier et Bastard'*'.
ViLL^ES DD FiHEBBnuu ET DE l'Onihkï.
Sur le Fiherenana, à 3o kilomètres environ de son embouchure, près de
Mabiro, se trouveungisement du Sénoniendontla faune est très semblable
i celle qui a été trouvée par divers voyageurs sur la cAte orientale de l'Ile'''.
Elle comprend : Lylocanu {PteuJojAgUite*} Indra Forbes. Holcodtêcut sp. ,
NituliliK cf. ehgatu, Turritella cf. diffUilû d'Orb., Trigonia leabra Ijun.,
Janira qumqmcoêMa Sow. , etc.
Enfin, pins près du littoral, M. Grandidier a retrouvé les gisements de
forailes éoeènes signalés dès 1871 par le D' Fischer, à la suile du voyage
de M. Alfred Grandidier : à la Table de Tulléar, Oitrea peleeydiai» , Fisch. ,
et 0. Grandidieri, Fiseh. ; au confluent du Sakondry et de l'Onilaby h Anko-
tofotsy, un calcaire blanc à Alveolina cf. oblmga d'Orb. (;4. Uinga, d'après
Fischer) avec moules de Ciardimn, Cardila, etc,
ChT StniTE-MiRiB.
Od sait qu'i l'extrémité sud de i'ile alBenrent des calcaires grossiers
rougeAtres ou blancs, contenant des mollusques leii-estrcj et d'eau douce.
M. Grandidier en a recueilli des spécimens au cap Sainte-Marie même, au
pied de la falaise battue par la mer. Mais il a trouvé dans les parties plus
élevées de la falaise un calcaire blanc à fossiles marins qui parait d'âge
C' M. BonLE. Butt. d« Mtu^wn, 1R95, n° 5.
<» BatUlia du Mtitéum, 1899, p. )3l-lSl.
OJ Annalf d» Pal^onli^ogie, t. I , p. ftS , pi. 1-lf.
ib. Google
— 338 —
éocène, car on y remarque la présence de Magihu gnuidu Toraquùt, qui
est connu dans le Tertiaire inférienr des environs de Majun^.
La mer À)cëne a donc, comme la mer sénonienne, coctoarnë, sinon
submei^4, l'axe cristallin de Madagascar.
En résumé, les fossiles rapportés par M. G. Grandidieronlnonseiiiement
enrichi les colleclions du Muséum de qudques beaui spécimens en confir-
mant des ^ts connus, mais ils nous montrent en outre que la série des
terrains secondaires est probablement aussi complète dans la vall^ du Sa-
kondry qae dans le N. 0. de Hic avec des Êiciès un peu difléreots.
DE TEUTHIKK BBCENT À DiÉGoSdàEEZ,
d'jPKÈS les EIfFOIS DE M. GeâY ,
PAS M. Pai'l Lbmoine.
( LiBORATOint M H. BODLE.)
Les couches tertiaires les plus récentes que nous connaissions a Mada-
gascar jusqu'à présent, étaient les sédiments de la base du Miocène (Aqui-
tanien) que j'ai découverts dans le Bohaomby''', au nord de Diégo-Suarez,
associés h. des tufs basaltiques.
Mais des basdles d'âge moins ancien couvrent une grande partie du
territoire de Di^o-Snarez, eonsthuant l'énorme massif d'Ambre. Les cra-
tères , bien conservés , ont un grand aspect de fraîcheur; au resLc , l'existence
Jeccs basaltes est connue depuis longtemps , et M. Geay, en a encore rapporté
récemment des échantillons remarquables par les néolites et la calcile qu'ils
contiennent'*).
Ces basaltes reposent, à Anlsirane même, chef-lieu du territoire de
Diégo-Suarei , sur des argiles cénnmaniennes , bien caractét'isés par leurs
fossiles'"'. La surface de contact n'est pas horiiontide', il y a eu dénudalion
partielle avant l'épanchement des basaltes , ainsi que je le montrej'al dans
un prochain travail ''\ d'après mes propres observations.
Depuis mou voyage, l'avancement des travaux du bassin l'e radoub
de Diégn-Suarez a permis de mettre an jour d'une faron plus nctle cette
''' Paoi. LsHoiiE, Sur la présence d<? l'Oligocène à MadagasTdr, C. R. AfaA,
dtttc, CXXXVIH, 1904. p. 3i.-3i3.
<'' J. CoctiT, Note *ar les roches rapportées de Midigascar par M. Geay, Bull.
Mutéum, 1906, n* 1, p. ijt.
<'' PiuL Lehoini , Sur la géologie de la Montagne des Frtnçsia, i Madagaitar,
C. R. Acad. du te, tgo3. p. 570-671.
'*' PiDL LiNoiNi. Etaiei giolegiquii d<uu le norddf Madagaicar, Piris, 1906.
ib. Google
— 339 —
surface de contact, et M. Geay y a recueUU un certain nombre d'Oslracëes
qui sont parvenues au Laboratoire de paléontoio^e du Muséum-, M. le
professeur Marcellîn Boule a bien voulu m'en confier l'élude.
J'ai examiné ces formes avec M. A. Boistcl . et nous avons constaté qu'dles
étaient prcsjjuc identiques h cerEaines figures données par Fontanues de
Oilrea cumUata llorn 1780 et de 0$trea gingetuU &àiloih.
M. G. F. Dollfus '' a eu également l'obligeance de voir ces échanlillons;
il les rapporte à la même espèce; il pense seulement que, pour des raisons
de priorité, elle doit porter le nom de Ourea cornucopia DaviJa 1767 et
qu'il s'y trouve plusieurs variétés et sons-variétés nouvelles.
Ces échantillons seroul d'ailleurs décrits et figurés dans le mémoire
paléonlolojjiqiie qnc je compte consacrer auï faunes tertiaires de Mada-
gascar.
Je licDS simplement è fait e ressortir dès à présent l'intérêt que présente
la découverte faite par M. Geay de Ottrta eomuropia i l'état fossile dans la
région de l'Océan Indien , sous des basaltes que, malgré leur état de fral-
cbenr, je considère comme relativement anciens dans le Pleistocène et no-
tamment antérieurs au mouvement positif (transgressif) qui a déterminé
l'envahissement des vallées basses du nord de Madagascar.
C'est qu'en effet cette espèce se trouve & l'état fossile dans le Pliocène
( Astien) d'Burope -. mais aucune forme analogue ne vit actudlement dans
les mers d'Europe. Au contraire, on la conuait vivante de la iMer Rouge à
l'Océan Indien; la citation daos l'Océan Pncilîque est douteuse, comme
cdle d'Australie''; elle est commune à Aden, sur tout le littoral de
l'Afrique orientale, eux Seychelles. à Madagascar, à La Rëunion, k l'Ile
Maurice.
On devra rapprocher ce fait de la présence dans les grands fonds de
l'Océan Inilien de faunes vivantes, aualogues à celle des Marnes i I^euros-
tomes du Miocène d'Europe'^', fait intéressant mis en évidence paries ré-
centes explorations de la Valdivia.
Ce sont U des ai^unienls nouveaux en faveur des hypothèses qui ad-
mettent h migration des faunes tertiaires d'Europe vers les régions in-
diennes et pacifiques ''.
C' Je dois également adrrssi^r tuus mes rpnicrcienienlB è M. le prufpssvur Juubin
et à M. I.anij i|ui ont bien voulu iin> faciliter la oimparaison de ces espères foMiles
avec les espères vivantes conservées dans les rolleelions du Muséum.
<■> Renseignement de M. G.-F. Dnllfus.
(^' W. Makis», Die lieschaltelen Gaatropuden der dcutwlieii Tlefsee Eip<Mli-
lîon, iSgtf-iSgç). ttiittascha/iliclit Ergebiii$ie der deiilichen Tieftee Expfdilim
au/dmi Ùaiapfcri' Vatdician , 1898-1899, léne. 1908, p. i35.
"' FaiTt NoiTUSB, Fauno of Ihc Mioreiie of llurma. Patfonluhgka Indien,
New Séries, tul. I, 1901.
ib. Google
_ 340 —
Mais la pr^RenM à'Onna cornueojKa k l'Aat (bniie k LKégo-Saara
moalra qn'il ne s'ofrit pas seulement d'une migration de fsane des men
d'Kurope dans celle de la r^oa indienne, maia de sa penistaoce dans
rOc^n Indien jusqu'à l'ëpoque aclndle.
Db l'obigixs dm l'Akj
PAR M. Marcel Dubahd.
L'origine de l'Aracbide (AriKkts hypogma L.) a été longtemps contro-
versée : Linné signalait la présence de cette plante au Brésil et au Pérou,
sans précisersi on la rencontrait à l'état spontané; R. Brown, en 1816.
considérait comme possible son indigénal !i la fois en Afrique et en Amé-
rique, a une époque où le genre Arachix ne comptait que cette seule espèce.
Depuis lors, il a'est accru de la description de sept autres espèces, appar-
lenont toutes au Brésil ou aux régions Umitroplies ; c'est U un argument
presque péremploire en faveur d'une origine américaine et particulière-
ment brésilienne; d'ailleurs, nulle part, actuellement, l'arachide n'a été
signalée d'une fa^on certaine k l'état spontané, et il devient fort probable
qu'die est simplement «ne forme culturale très ancienne d'une des espèces
du Brésil, très vraisemblablement VA. proUrala Bentb. , comme le suppose
Engler.
De Candolle''', après avoir examiné les diverses raisons qui peuvent
faire admettre une origine africaine ou américaine, se prononce pour celte
dernière et se pose la question de savoir par qudle voie l'espèce (ou
forme cultivée) s'est propagée du continent américain dans l'ancien
monde.
irJe ne suis pas éloigné de croire, écrit-il, h un transport du Brésil en
Guinée par les premiers négriers et à d'autres transports du Brésil aiii ile>
du Midi de l'Asie par les Portugais, depuis la fin du xf siède.»
Cette assertion, présentée d'une façon un peu hypothétique, parait bien
fondée, eo ce qui concerne une dissémination presque simultanée par l'A-
Uantique et le Pacilique et prend une valeur plus considérable, si l'on
examine les arachides diverses l'écoltées soït en Extrême-Orient et à
Madagascar, soit sur la c^te occidentale d'Afrique et en Espagne.
D'abord, en admettant une origine première brésilienne, d n'est pas
douteux que l'inti-oduction sur la côte occidentjile d'Afrique se soit faite
par l'intermédiaire des négriers portugais , dès le \\i' siècle. 1^ culture de
l'Arachide sur le continent noir prit rapidement une grande extension , car,
au dire de Sloane, les négriers cboi^^iicttt leurs navires de cette graine
" Ongine ileë pioiilpt i-tihirëpi, p. iClo.
ib. Google
— 341 —
ponr nourrir les etclaves pendant la traversée'''; d'ailleurs, la dénomina-
tion de Mnntiga et par abr<!vialion tiga , sous laquelle les Mandîn^ues dé-
signent encore aujourd'hui ce produit jusqu'aux aboMs de Kong, indique
clairement par sa forme même {^Manteiga, en portugais, signiGe "beurre» )
que les premiers propagateurs furent le» Portugais et, par suite, que les
premières semences vinrent du Brésil.
L'arachide était caltivée au Pàvm, A une date qn'on ne saurait fixer
exactement, mais qui précéda de beaucoup la conquête espagnole; en effet,
des fruits A'ArachU kypagma ont été trouvés dans les sépultures péru-
viennes d'Ancon.à 35 kilomètres au Nord de Lima, et ces tombeaux sont
certainement antérieurs à rétablissement de la domination espagnole.
C'est en i536quefhl fondé l'archevêché de Liraa.etil est tout à fait iu-
vraisembUUe que les moines espagnols aient toléré dès lors, chez les
Indiens, le maintien de leurs anciens rites funéraires, au voisinage immé-
diat d'un centre oii régnait l'Inquisition. M. de Rochebmne signalait, dès
■ 880, la présence de l'Aracbide dans les sépultures d'Ancon, et de Can-
dolle'*' tiie de ce fait un argument en faveur de l'origine américaine de la
plante.
En examinant attentivement les fruits déposés au Musée d'Ethnographie
du Trocadéro , j'ai été frappé de certaines particularités et j'ai pensé qu'il
serait possible d'en tirer parti, pour suivre la dispersion de l'Arachide li
travers le monde. Ces fruits renferment presque toujours trois graines; ils
présentent une symétrie bilatérale très nette , qui semble correspondre à une
orientation sur place parallèle à k surface du sol; sous l'influence d'une
pression modérée, ils se divisent facilement en deux parties symétriques;
si l'on considère l'une des valves ainsi obtenues, on constate qu'elle pré-
sente une certaine courbure et qu'elle offre, du cAlé de sa convexité, deux
bosses saillantes correspondant aux régions occupées par deux des graines;
le péricarpe s'aplatit il l'endroit de ces bosses et forme même une faible
crête marginale dans le plan de symétrie; du cAlé de la concavité, chaque
vaKe montre un renQemrat peu saillant correspondant à la place de la troi-
sième graine; l'insertion du pédoncule est fortement rejetée vers la face
convexe et, i l'autre extrémité dufiniit, se voit une sorte de bec très saillaut
placé du cAté de la face concave ; enfin la surface du péricarpe est parcou-
rue par dese<ïtes longitudinales très marquées.
Les Arachides d'Ancon, parle fait même qu'ellesrenferoicnt presque cons-
tamment trois graines, constituent une amélioration des formes sauvages,
nirveoDe à la suite d'une sélection plus ou moins consciente ; elles doivent
donc s'éloigner des ai'acbides du Brésil plus proches de l'étaL sauvage et qui
''> C'est ainii d'ailleurs i|ue l'Arachide snrnit été iatroduite à la Jamaïque,
après atoir passé par te continent africnn.
ib. Google
devaient ^tre ù deux graines, comme ia plupart de cdies de taCftte occideaule
d'Afrique, qui en dfirivent.
DifTérenlii types de fruils.
t. Sr|>ull«n>9<l'Aiican.— 3. Jbva. — 3. TnnkiD. — A«tS. MadagaHïr.
6 Pl 9. EsiJagre. — 7. Dahomey. — 8. S*né«»l.
C'est bien cerUinement du Pérou que les Arachides ont éti^ transportées
au Meiiqne par )a roule commerciale de l'isthme de Panama: alors qnc les
Pt^raviens les nommaient Ynehi, que les Espagnols les appdaient primiti-
vement Mani ou Mondubi, elles empruntèrent h leur nouvelle étape le nom
de Caeahuatl qui servait aux Ailèques pour désigner le Cacao; la confu-
sion des deux graines vint-elle d'une simple analogie ou de ce que l'Ara-
cliide se terre nalurellemeat , comme on procède artificiellement pour pré-
parer la graine du Cacaoyer, ou enfin de ce que l'Arachide richeen matière
grasse fut considérée comme un succédané du Cacao? [I est diflîdle de le
dire, mais, ce qui est certain, c'est que l'appellalion espagnole de OicaAiMM,
qui );ert aujourd'hui n désigner l'Arachide, n'est qu'une corruption d'im
vocable mexicain'''.
■' l.'Araciiido porte ausii d'ailtcurB en Espagne, dans le populaire, lu nom
ib. Google
— M —
C'est da Mexique que, ven le d^but da xvui siècle, l'Arachide fat Intro-
duite d'abord en France, ou eiie Tut cultivée au Jardin botanique de Mont-
pdlier, puis plus tard, vers la fin du même siède, en Espagne par Don (Jlloa.
archevêque de Valence, qui Et venir directement des graines d'Am^ique.
D'autre part, h la auile de l'eipédition de MagtdUn qui ouvrit aux Espa-
gnols la route de l'Extrême-Orient parle Paciriqiie(i5ig-i5ai)et les ren-
dit maîtres des Moluqnea et des Philippines, la forme péruvienne dut être
introduite dans ces lies, à une date plus ou moins rapprochée de ce pre-
mier voyage. C'est de Ui qu'elle se répandit au Japon, dans les lies de la
Sonde, il Ûalacca, en Indo-Chîne, dans tout le Sud de l'Asie et jusqu'à
Si cette hypothèse est justifiée, noua devons retrouver dans tout le bas-
sin du Pacifique des types d'Arachides voisins de cdni des tombeaux pé-
ruviens-, c'est ce que j'ai pu vérifier, en comparant des fruite pris au hasard
provenant de Java, de l'Indo-Chine et de Madagascar.
Ces fruits roiferment presque toujours trob graines; ils oQrent une
symétrie bilatérale assez nette, avec une courbure plus on moins accen-
tuée; du cAté convexe, s'observent deux bosses, du cÂtéctmcave une seule,
correspondant à l'emplacement des graines ; l'insertion du pédoncole est
toujours déjetée vers la partie convexe; l'eilrëmité opposée forme un bec,
toujours assez accentué, dirigé vers le cête concave; la surface du péri-
carpe est réticnlée, avec des cAtes longitudinales saillaulea; même, dans
Ua rares fruits à deux graines, la plupart de ces caractères subsistent; les
liguresià 5 permettent dejugerde leur accentuation mieux qoede longues
descriptions.
Les fruits des Arachides cultivées sur la CAte occidentale d'Afrique
o&ent un'aspect passablement dilTérenl (fig. 7 et 8); ils renferment pres-
que toajonrs deux graines; la symétrie bilatérale est peu apparente, carils
sont presque arrondis et se brisent sous la pression des doigta, au lieu de
se subdiviser en deux valves; les graines sont séparées l'une de l'autre par
un étrangiement qui se traduit sur toute la périphérie du fruît; on ne peut
plus distinguer decêté concave et de celé convexe; l'insertion du pédon-
cule se trouve presque sur l'aie de i'akèue; le bec situé au pôle opposé est
également moins saillant et moins déjeté que chez les races du Pacifique ;
la snr&ce du péricarpe est moins nettement réticulée et les cêtes longitudi-
nales peu saillantes. Ces Arachides, descendant vraisemblablement des pre-
mières importations brésiËenDes, sont plus près de l'élat sauvage que le
type péruvien.
Ajoutons ï ces différeocee , que , dans le type brésilien , le tégument de la
graine, à l'eut sec, est d'un rouge pAle, tendis qu'il est rouge foncé dans les
arachides que je rapporte au type pàiivien; l'étet pulvérulent des graines
contenues dans les fruits déposée au Trocadéro ne m'a pas permis d'y ob-
server la couleur du tégument.
Hgsin>. — xii. ak
ib. Google
— sa —
Enfin, si Ton examine les aracfaidea cdliTëes aiqoord'bui sB B^tagne
{fig. 6 et 9), on peut y conelaler la présence des deux types que je viens de
caractëriaer. Les unes sontà trois graines, arec tignment foncé, et présen-
tent les pnncipauK signes dn type péi-nviea, avec une certaine atténuation;
dies proviennent probablement des premières introductions meiicaines;
les autres sont k dens graines avec t^rument rouge pâle et se rapportent
au type brésilien; elles sont pn^ablement d'introduction très récente et
iroviendrsîent de la CAte ocddenlale d'Afrique.
Donc, en résumé :
1* VArathù hgpogœa parait être oiigmaire du Brésil; la [dante a été
transportée et cultivée au Pérou, probablement avant le xvi' siède;
9* Il l'est créé un type péruvien , assez fortement caractérisé ;
3° Le type brésSien s'est propagé sur la cAte occidentale d'Afrique , in-
troduit par les premiera négriers portugais ;
h' Le type péruvien a été transporté par les Espagnols dans le bassin du
Pacifiqueet il s'y est diffusé peui peu; il a {ténétré d'antre part an Mexique
et , de là , a été introduit en Espagne.
Il se peut que la facilité des relations coloniales actuelles aient dé)é opéré
des manges de races et que certaines observations isolées paraissent eo
contradiction avec les données précédentes. Les condusions qu'on vient de
lire n'en sont pas moins acceptables, s'appuyant à la fois sur dea faits
bistoriques et sur des comparaisons botaniques.
tOUTRIBBTION A L ETUDE DE LA TOBBKCOIOSB DES OBàUDS ^LISS,
PAR MM. Gebviis, issiSTiitr iu Husiun,
n AcUiLNE, DIRECTEUR DD LiBOBATOIRB COLONUL BBS HaUTBS-ÉtcDBB.
La ménagerie du Muséum a perdu depuis quelques mois denx grands
f^ins : une Lionne rapportée d'Abyssioîe par M. Chefneux et un Tigre
mêle acquis ptr le Muséum. Le premier de eea animaux a vécu eu capti-
vité sept ans et dix mois; le second avait été acquis en 1906 et a été gvdé
au Muséum dix mois environ ; mais ou ne sait pas exactement la date de
sa capture.
L'aulopsie de ces deux animaux a montré qu'ils étaient Ions les deux
atteints de tuberculose pulmonaire. La rareté des observationa de Inberca-
lose cbes les grands félins , ainsi que la différence dea lésions observées
dans les deux cas , nous engagent i publier ces deux înlàwsaDtes observa-
tion s.
Pour bien préciser le siège des lésions, nous dirons tout d'abord que le
poumon des Félidés sont h peu de cbose près lobules de la même (a[on
ib. Google
— Ub —
qufl ceux de h plupart des camivores. Le poumoa droit est form^ de (roie
lobes principaux : un lobe anUkieur ou Eternal. ua lobe moyen ou car-
diaque, aa lobe postàieur ou diaphra^mstique. Une ramification bron-
chique, ee détachant de la bronche principale droite, se rend k une qua-
trième division du poumon droit, bien dblinele et nommée lobule aiygoe.
Ce lobule, pins on moins divisa en deux par uq rillon, est plac^ dans le
voisinage de la pointe du cceur; il repose sur le diaphragme )>ar sa base,
est maintenu à droite et à fjaucbe par b face interne des lobes postérieurs
des poumons et est séparé du poumon droit par un bUIou profond dans
lequel cheminent la veine cave postérieure et le nerf diaphragmatique
droit.
Le poumon gauche est forme seulement de trois lobes, correspiuidant
aux lobes sterne , cardiaque et diaphragmalique du poumon droit.
AvropsiB DR tA Lionne pbatiqd^b li 6 d^crhbre igoS.
Camii thoraeique. — Poumons libres d'adhérences; aucun ttibercnle dans
la plèvre; la surface du poumon présente seulement quelques petites sail-
lies emphysématenses.
Les deux poumons sont parsemés de nodosités dures, de la grosseur
d'une noii, disséminées dans toute l'étendue de l'organe, mais devenant
conflnentes dans le lobe postéi-ietir dn ponmon gauche qui est converti en
une masse compacte.
A la coupe, les nodulrs sont formés de (issu dense, grisâtre, d'apparence
fibreuse. Ia section des bronches laisse échapper un liquide sifropurulent.
Le lobe postérieur gauche présente h la coupe un aspect hépatisé, rouge
ou grisâtre par place. Dans le tissu très dense et de consistance très ferme
qui le constitue, est creusée une caverne du volume d'une grosse noii et
remj^ie de liquide purulent et de grumeaux rappdant les grains riti-
formes. Cette caverne à paroi lisse est traversée par on ou deux tractus
fibreux, formant des colonnes de Laennec très uetles.
En aucun point du ponmon on ne voit de matière cas^se. L'aspect
général est plutAt celui d'une pneumonie chronique que celui d'une aiïcc-
don tubereuleuse.
Le péricarde et le cœur sont sains.
Cavité obdominaU. — Le foie, la raie, les reins sont sains. On ne note
aucune lésion an niveau de l'inleslin et du ptfritoine.
Les OTganes génitaux sont le siège de lésions tuberculeuses très accen-
tuées, dont la description et l'cxanicn histologiqiie feront l'objet d'ime note
prochaine.
Examen htMiologique. — Les lésions constata au microscope, tant an
niveau des nodules pulmonaires qu'au voisinage de la caverne, présentent
les caractères bien nets de la pneumonie fibreuse. L* cavilé des dvé<^
ib. Google
— 346 —
pDlmonairea très diminua est remplie de ctdlnles ^itliétiales desquama
et de ceflales lymphatirpex mono et polynucléaires en suspension dans un
exsudât alburaïnenx. Les parois très épaissies sont formées par du tÏMi)
fibreux adulte, paraenié de leucocytes principalement polynudéaires, mais
ne formant en aucnn point de nodule dont la struclnre rappelle le tuber-
cule élémentaire. Les lésions scléreuses sont plus marquées an voisina^
des bronches et des gros vaisseaux.
La surface de la caverne est tapissa pr une couche de cellules lympha-
tiques polynucléaires reposant directement sur le tissu fibreux. En aucun
point, on ne voit de néoformation épithélîale analogue à celle qne nous
décrirons chei le Tigre.
Sur des préparations colorées par le Ziehl, on voit en abondance des
bacilles tuberculeux dans l'épaisseur des tissus scléreux , principalement au
voisinage de la caverne, quelques-uns dans le muco-pus des brondiess
aucDn dans l'intérieur des alvéoles pulmonaires.
Cette observation est intéressante à rapprocher d'une obs^^ation de
StrauB (Sur un cas de tuberculose pulmonaire ches une Lionne, Àrehivet
de méd. expèrim. et i'anat. palhol., i8g4, p. 6â5), dans laquelle cet au-
teur constata des liaisons de phtisie fibreuse analogues h ceUes que nous
venons de décrire. Dans le cas de Straus, toutefois, les lésions tubercu-
leuses étaient histologiquement plus nettes que dans le n6tfe, et bien qu'il
n'ait trouvé nulle part trace de caséifîeation , il put observer des nodules
taberculenx qui faisaient complètement défaut dans le cas qne nous venons
de rdater.
Tontes différentes sont les lésions macroscopiques et histolt^ques con-
statées fa l*autopsie du Tigre.
Autopsie d'i'n Tiqhe roval faite le ao janvier 1906.
Cavili thoracique. — Le péricarde contient un peu de liquide dtrin; la
surface est normale et l'on ne trouve aucune fausse membrane, même dans
les culs-de-sac. Les cavité du cœur sont normales.
Les plèvres sont libres de toute adhérence et ne présentent aucune fausse
membrane. Le poumon gauche est congestionné avec quelques points em-
physémateux. (L'animal ayant été sacrilîé par le chloroforme, il se peut
qu'il s'agisse l&de lésions agoniques.)
A la pdpatîon, on sent des noyaux indurés parsemés dans le paren-
chyme. Sur la coupe, ces pai-^es indurées représentent des noyaux de
broncho-pneumonie lobulaire avec quelques points suppures formant de
petites cavemules de la grosseur d'un pois. Les lésions sont disséminées
dan* les trois lobes, avec prédominance au lobe postérieur.
Le lobe antérieur présente des lésions analogues h celle du poumon
gauche. Dans le lobe moyen , la confluence des noyaux lobulaires donne k
ta lésion Taspect d'une pneumonie pseado-lobaire.
ib. Google
-^ 347 —
Sur la coupe, on fait sourdre de (a coupe des broDcties luoyennes un
lîqnide purulent, d'appareuce un peu rougedtre (brique pïlée). Aucune
apparence de cas^cation.
Le lobe postérieur est entièrement converti en une vaste caverne; toute
la substance du poumon est détruite, bien que la plèvre ne soit, k ce ni-
veau , ni épaissie ni adhérente. 1^ caverne est rem[Jie en partie d'an liquide
pomlent rougeAtre, légèrement granuleux, uns odeur. La paroi est anor-
malement briilanle et lisse; des colonnes de Laennec assez volumineuses
font relief sur la paroi ou traversent la cavité.
Cmili abdommab. — Péritoine, intestin, cœcum, or^nes ^i^taux
aains. Reins et foie un peu gras. Rate normale. Capsules surrénales saines.
Bxamm haetiriologique. — Pus de la caverne. Bacilles ttiberculeui ex-
trêmement aïiondants sans association. Les cultures sur gélose ne donnent
que qudques rares colonies d'un coccus blanc sans virulence.
Inoculé au Cobaye, le pus provoque cbex eux une tuberculose avec lé-
sions locales très volumineuses et mort eu a mois i/â à h mois. Les pro-
duits caséeux provenant de ces lésions produisent cbez le Cobaye une
tuberculose normale, mortelle en un mois.
Examen kûtologique. — Poumon gauekt. — Dans les parties où la lé-
sion semble peu développée, les alvéoles pulmonaires sont remplies d'un
exsudât séroGbrineux contenant des cellules épithâiales alvéolaires gonflées
et desquamées. Eatre ces alvéoles, apparaissent de petits nodules composés
de leucocytes et de cdlules vésienleuBes, orientées circulairement autour de
la coape d'une bronche terminale.
Dans les points où la lésion semble plus avancée, la cavité bronchique
âai^ est remplie d'un exsudai contenant en sboudance des cellules lym-
phatiques; la paroi présente, sur certaines parties de la circonférence, un
aspect semblable à relui décrit plus haut; sur d'autres, au contraire, elle
est revêtue d'un épitbétium pavimenteui, composé de six h sept couclies
volumineuses h noyau vésiculeui, entre lesquelles on voit de nombreuses
cellaies migratrices polynudésires. Sur certains points de la circonférence ,
cet épitbélium prolifère abondamment et s'enfonce dans le tissu voisin sous
forme de bourgeons papilliformes pleins, pouvant faire saillie jusque dans
les alvéoles.
Les bronches de moyen calibre sont remplies de liquide purulent ; main
leur épithélium, tout en étant le siège d'une diapédèseéno^que, conserve
son apparence cylindrique.
Le tissu interstitiel ne présente aucnne réaction; les parois alvéolaires
sont plus épaissies. On ne peut colorer de bacilles que sur la coupe des
bronches.
Au nivenu du lobe moyen du poimm i/roit où la lésion revêt la forme
pseudo-lobsire, les mêmes altérations se retrouvent ping marquées. Les
ib. Google
— 348 —
botu^geoni ^pilliâiaiu pleios ont aivahi la plus grande partie du pann-
ehyme, mais sont toujours orienta autour d'une bronchiole; dans certain*
peints, la coupe présente à s'y méprendre l'aspect d'une tomcnr ëpitbdiale
pavimeotease.
La cavité des brondiee moyennes est très dilata . remplis de pas et ta-
pissée par un épilhâium slratifié CMuposé de cellules plates ou vésiculeuses,
mais ne présentant point les prolongements épineux que nous décrirons
l^na loin.
Aucune réaction conjonctive alvéolaire on péribrouchique; pas de gra-
nulations tuberculeuses.
Coups de la paroi de la caverne. — Du cAté de la cavité pleurale, on ne
note qu'une l^re réaction embryonnaire dans iea concbes profondes de la
séreuse. I^ parai dle-même est composée de faisceaux Gbreui inSIlrés de
quelques cellules embryonnaires, mais sans formation de nodules. La sur-
face est revdtue d'un épithélium pavimentenx typique , composé de quatre
à cinq couches de cellules k noyau vésicuteni nucléole , présentant une iine
dentelure en épine s'anasiomosant entre elles par ces filaments d'anioQ et
en tout semblables aux cdiules épithéliales du corps muqueux de Mal-
pighi.
Cette Iransformation atteint le maximum d'individualisation k la surbce
des colonnes de Loennec , où l'on peut observer nettement une formation
analogue b de véritables papilles.
Le revêtement adulte comprend alors une couche de cellules basilaires.
allongées, proligères, trois ou quatre couches de cdlules dentelées plus
volumineuses i noyau vésiculeux contenant na ou deux nucléoles, et k
la surface, une ou deux couches de cellules aplaties, écailleuses, k noyan
homogène. Quelques rares cellules migratrices polynuclées traversent le
réseau formé par les pitpiants des cellules de la couche moyenne.
Le pus que l'on peut observer dons les anfracluosités contient de
nombreux bacilles-, mais on n'en trouve aucun dans l'épaisseur même des
tissus épithéliaui ou llbreui.
L'étude attentive de ces deux observations est intéiessanle par suite de
la dissemblance absolue des lésions histologiques constatées chei la Lionne
et chei le Tigre, malgré une certaine aiwlogie macroscopique. Chez la
Lionne, la réaction de défense a été surtout conjonctive; chei le Tigre,
surtout épithéliale. Le premier processus est le [dus fréquemment observé ,
principalement chez l'espèce humaine où il peut, dans certains cas , devenir
un processus de guénson. La réaction épithiliale, observée chei le T^re,
et qui a suffi à proléger l'appareil lympbatiqne du poumon, est au con-
traire absolument exceptionnelle, et cette obsenation est, croyons-nous,
la première d'une caverne tuberculeuse tapissée par un épith^um pavi-
menleui. Elle présente un intérêt tout spécial au sujet de la ganèsB de
ib. Google
_ 349 —
cerlaSns caoeers pnlmoiutres i cellules pavuneatenses avec lesqu^ cer-
tains points de nos préparations offi^nt une analogie frappante.
La raison de ces dissemblances entre la tuberculose du Tigre et cdlc de
la Lionne nous ëcbappe. Le nombre des observations connues est trop
failde pour qae l'on puisse dire ei la diO^nce des lésions tient à la difiTë-
rence des espèces el si la lubei-culose pulmonaire du Tigre présente tou-
jours des caractères aussi exceptionn^.
Il K peut que la porte d'entrée du bacille jone nn rAIe dans la localisa-
tion histologiqoe des lésions. Chez le Tigre, il s'agit probablement d'une
tuberculose d'inhalation, comme tendrait â le faire croire l'eitéHorisalion
du bacille qui ne semble pas avoir pénétré bien avant dans les tisaus. Chex
U Lionne, l'existence d'une endométnie tuberculeuse peut faire supposer
que la porte d'entrée a été génitale et que la localisation pulmonaire a été
secondaire, la propagation ayant en lieu par les lymphatiques, ce qui
expliquerait les réactions principal€ment interstitielles observées.
Nous avons recherché le degré de virulence du bacille contenu dans la
caverne du Tigre par inoculation à des Cobayes.
Les animaux ÎQOCuîés sont morts dans le délai de deux mois et demi k
quatre mois avec des lésions locales énormes. Nous nou» demandons si
ce retard et cette localisation relative an point d'inoculation ne sont pas
dnes plutôt à l'existence de substances spéciales dans le pus inoculé en
même temps que les bacilles , qu'Ji une dimiuulion dans la virulence de ces
doniers. En effet, l'inoculation des produits tubercideux des animaux in-
fectés déterminait chez d'autres Cobayes une tuberculose normale évoluant
en trob a^naines à un mois avec une très faible lésion locale.
ib. Google
ib.GoogIc""
BULLETIN
DD
MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE.
ANNÉE 1906. - N' 6.
-*♦•-
t)1' RÉUNION DES NATUR4USTËS DU MUSÉUM.
96 juin 1906.
PRÉSIDENCE DE H. EDMOND PERRIER,
DIBBCTEDB DD DIRKCTBIIB DU IDB^DN.
M. LB PiisiDENT annoDce la luise en distribution du BuBeiin,
faBciculc n' 5, cootenant les commiiDicB lions faites dans la réunion
du 37 mars 1906.
M. Vailludt (Louis) (irésente le premier fascicule du tome VIII
de la A° série des NouveïUt ArclÙBa du Muséum ithûloire naturelle. Il
contient :
irAlexaudredcHumboldlelle Muséum d'histoire naturelle'", étude
historique publiée a l'occasion du centenaire du retour en Europe
de Humboldt et Bonpiand, par M. le D' E.-T. Hamy, avec la re-
production d'un portrait de Humboldt par (îérard;
«Les Crabes d'eau doucK {Polamonidœ)yi, par Miss Mary J. Rath-
bun (mile et fin);
«Contribution à l'étude des Aunélides polychùles de la Mer
Rougen, par M. Charies Gravier (3° partie), pi. I à IV.
Par décret du 3o mai 1906, M. Lecohte (Henri), docteur ùs
sciences, professeur de Sciences naturelles au lycée H<:nri IV, est
nommé professeur de Botanique en remplacement de M. BuRBàu,
admis à faire valoir ses droits à la retraite.
ib. Google
— 352 ^
Pbt décret du 3o mai 1906, M. Tboubbsibt (Ed.-Louis), doc-
leur en médecine, est nommé professeur de Zoolc^e (Mammifères
et Oisesux), en remplacement de M. Odstalbt, décédé.
Par décret du 7 juin 1906, M. le D' Vkekeau (R.), aBsistant do
la chaire d'Anthropologie, est nommé chevalier de la Légion dTion-
Par arrêta niinistûriel du 19 juillet 1906, ont été nommés :
Officier de Fûutruetioti publique. — MM. Uaubert, assistant au
Muséum; Dedotiht, préparateur; Hariot, préparateur.
Officier ^académie. — MM. GmcivARD, préparateur; Pbilippb,
préparateur; ViLtENB^vE, adjudant des gardes militarica; Vall&e
(Jules), hrigadier des garçons de galeries.
Par décret du 3o juillet 1906, M. Poisson (Jules), assistant de
la chaire de BotaDÏque (Phanérogamie), est nommé chevalierde la
Légion d'honneur.
Par lettre du ^3 juin 1906, M. le Ministre de l'Instruction pu-
blique autorise le Muséum â ouvrir une sou8cripti<Hi pour élever
un monument k Lamabck.
Par délibération de l'Assemblée des proresseurs (lA juin 1906).
M. le D'' Lauat est nommé correspondant du Muséum.
CORRESPONDANCE.
M. LE Directeur annonce que M"* la Duchesse de Bedfobt a
fait don BU Muséum d'une jument de l'Eqma PrgwaîikU.
M. le D' Pavot (mission du capitaine Cottes au Sud du Came-
roun) annonce l'envoi de trois caisses contenant des collections.
M. Bauoert (Conrad) annonce l'envoi d'une collection ornitholo-
gique provenant du Groenland et de l'Islande (18 juin 1906).
ib. Google
Une dépêche de Taschkent (Turkestan russe), arrivée hier, an-
aoDce l'arrivée dans celle ville de la mission PEU.ioT-VAiLL*nT.
M. Alluaud est rentré de son nou\eau voyage au Nil Bleu et en
a rapporté plusieurs MauimîEeres intéressants, notamment uo bel
exemplaire mâle de l'Écureuil |fossoyeur {Xentt pyrrlu^nu), des
petits Rats épineux voisins d'Acomyt nuiatut et des Chiroptères
non encore déterminés. Ces spécimens viennent s'ajouter à ceux,
déjà nombreux, que ce naturaliste-voyageur a rapportés de ses
précédents voyages dans l'Afrique orientale , et dont nous donnerons
procliainement une liste complète comprenant les Mammifères et
les Oiseaux.
Animaux entrés à la .Ue'nagerie depuis le 16 mai 1906 :
^6 Mammifères, parmi lesquels il convient de si^aler : 1 jeune Chim-
panzé, 1 Cercopithèque Uanc-nez, 1 Cercopithèque pétauriste, 9 Ouis-
titis, 1 Galago de Itanidoff, a Rats géants de Gambie (Crieelomyi gatii-
bûttaa), etc.
63 Oiseaux, dont û Cygnes blancs, 5 Oies d'Egypte, 3 Rossignols
(saisis par k pohce des marchés), 6 Colombes blanches, etc.
COMMUNICATIONS.
Lb sbco:id voiagb st la mout àv Mexique db Louis Caonis,
PEinTHs KT ifiTVKàLinTs, coRKSspoyDA\T iiv MosÉuM [i8n-j-i8a8),
PAB M. LB D' Ë.-T. Hahy, hehbhi db l'Ihstitut.
L'an des premiers livres de géographie qui me soient tombés sons la
main , après les voyages de Gook , fut le curieux volume in-folio qui a pour
titre Voyage piaoresqM aulour du monde et pour auteur Louis-Joseph-Yorîk
Ghoris. un jeune artiste russe, née Elatérinodaw en 179S.
J'étais tout au début de mes études ethnographiques, et c'est avec un
profond intérêt que je lisais ces brèves notices d'un style simple et dair et
que je contemplais ces planches, dessinées avec une remarquable adresse,
et qui représentaient tant de choses particulièrement attrayantes à mes
yeux. C'étaient les descriptions et c'étaient les images de tout ce qu'avait
9&.
ib. Google
— 35d —
vn ce voyageur de a 3 ans au cours du denxième voyage de circumnavigs-
tion ponrsuivi par les Russes, de i8i5 k 1818. à bord du brii^ RvrUt,
conuosudé par Otto de Kotiebuë, et doot Adalbert de Chamiaso, Eschscholts
et Wonnskiôld composaient l'état-inajor sdenlifique.
Ce volume, doDt je vous présenle un exerafdaire bieu conservé, est dédié
à l'empereur Alexandre I" et son frontispice est omé du portrait du comte
Nicolas de Romaatzoff, cbancelier de l'Empùre, nprotectenr illustre des
sdences, des arts et ducommercen, qui fut l'initiateur de l'mtreprise.
Hua de cent plancbes, dessinées et litbographiées par Cboris, nous
montrent "des portraits de sauvages d'Amérique. d'Asie. d'AAîque ^ des
Iles du Grand Océan, des paysages, des vues maritimes et plusieurs objels
d'histoire natnrdle^ , dont GnviÀ, VideDciennes , Cbamisao et Gall ont ré-
digé le commentaire.
On sait que l'œuvre elbnographique de Choris , adoptée par de savants
ethnologues comme Prichard on par des vulgarisateurs de talent comme
Zimmermanu, est devenue presque classique, n est t^es de ses figures
qui, passant de livre en livre, ont conservé jusqu'à nos jours une popula-
rité de bon aloi.
C'est à Paris que l'artiste russe a édile cetteœnvre en une sàie de livrai-
sons qui se succédèreat de 1830 à 1893. Didot en imprimait le teite mis
en français par Eyriès; Langlumé eu tirait les planches, tandis qu'Ambroise
Tardieu gravait la carte que le prédécesseur de Kotzebuë dans le Pacifique,
l'amiral de Krusenstem, n'avait pas dédaigné de dresser lui-même pour
làire plaisir à RomantEoff.
Cboris surveillait attentivement loule celle publicalion, et, encouragé
par Hnmboldt qui l'avait pris en amitié, il y joiguait succesnvement six
livraisons aupplémeataires réunies plus tard sous le titre de V«et tlpagtaget
ia r^ioiu équînoxinUs , dont l'illustre savant prussien acceptait la dédicace.
Cependant Cboris s'exerçait à manier notre langue qu'U n'a jamais biea
possédée du reste, comme le montrent les lettres qu'il écrivait encore à la
veiUe de sa mort.
Fixé à Paris depuis le retour du Rurik, le jeune étranger fréquentait
les laboratoires et les ateliers, travaillait avec les naturalistes du Muséum
et, aidé des conseils du célèbre baron Gérard, se préparait lenlraoent,
en artiste autant qu'en savant, k un nouvean voyage lointain.
Au commencement de l'année 1897, il se déùdait enfin à tenter les dé-
marches nécessaires pour obtenir, quoique étrango*, une mission du roi
de France pour les deux Amériques-
Le 16 avril. U adressait an miDislre de l'Intérieur une lettre dans la-
quelle il faisait connaître le désir invmeible qu'il avait de se remettre en
route et la longue préparation qu'il s'élait imposée. D fixait approximative-
ment la date de son départ et {'itinéraire généra] qu'il comptait suivre an
ib. Google
— 355 —
coure d'oa voyage de trois b cinq ana , an Mexique , an Gualémala , an Pérou ,
an Chili, jasqa'li l'archipel de ChiJoë et jusqu'aux Terres magdla niques.
irDans ce voyage qu'il entreprend, diiait-il, avec ses bibles moyens, il
dessillera et dÀrira tous les objets intà^ssants et, ponr subvenir k une
partie des dépenses immenses de son entreprise, il fers des coliectionB
dans toutes les branches de l'bistoire natnrdle.»
11 st^iâte (irhonneur d'être chargé d'envoyer au Jardin du Roi de toutes
les parties de l'Amàîqne on des autres contrées qu'il pourra visiter . . .
tons les objets qu'il pourra recoeilltr et dignes d'enrichir le cabinet do
SaMajerié.-
Et Humboldt apos^e en ces termes la demande de son protégé :
C'ett xn d«Mir bim doux à remplir pour moi, qite dt rendre à M. Chorix
le lémoignage du lalmt, de l'immetue aelmlé, d'une gratidt aplittide à/airt
de» eoUeetioiu d'hittoire naturelle el du plus noble earaetèn.
La pièce est transmise le 97 avril de l'Intérieur an Muséum. Le mi-
nistre Corbiire s'est plu à encourager, autant que les fonds dont il dis-
posait pouvaient le lui permettre, une entreprise intéressante et prie les
professeurs de l'administration de faire pour le pétitionnaire tout ce que
permettra Télat des crédits consacrés aux naturalistes voyageurs.
Les ressources disponibles se réduisent k fort peu de chose et l'Assem-
blée renvoie i l'exercice suivant le crédit à ouvrir en faveur du voyageur.
Elle mesurera d'ailienrs l'allocation qu'«jle consent fa accorder à l'impor-
tance des envois faits au Hueéum, et le ministre qui approuva fort cette
délerminatian demande seulement qu'avant le d^H de M. Chorit, on arrite
avec lui «ha bases d'un arrangement qni lui donnera tonte sécurité pour
le résultat de ses travaux*.
L'administration du Muséum écrit donc k M. Choris pour accepter ses
offires, l'autorisera prendre le titre de son correspondant et mettre k sA
di^Msition une somme de 600 francs qui lui tera oertie à metvrt de le*
eiumt elpourra être augmenlée en ration de leur importance'''.
Chmis a reçu en même temps l'deux exemplaires d'une instruction ré-
digée pour les voyageurs» , dans laqndle il trouve l'indication des objets
qoi devront fixer particulièrement son attention.
On le recommande particulîèremeut au comte de Damas, ministre des
afiàires étrangères, qui accrédite le voyageur auprès de ses agents en
Amérique et après avoir pris congé de Cnvier et de Gordier qui s'intéres-
<'l C'est une prëcRution que nous croyons toujours devoir prendre, icrit-on au
ministre (1" mai 1697}, avec les persomieB qui n'ont point été fonnéi^
d'avance dans l« Huséuiu ; ainsi avant de vous deinander pour MM. Diard et Du-
tauce) , nous avons attendu qu'ils eussent fourni par de richei envoii dn preuves
de leur lèle
ib. Google
— 356 —
seDt plue particuliërfflDent à son entreprise, il quitte la capitale le
, 36 septembre, et gagne Brest où il s'embarque dane le§ premiers jours
d'octobre, sur la frëgate Jeanne d'Arc, commandée par M. du Pottet, qui
met à la voile le 6 avec ia diviiion des Antilles sous les ordres du vice-
aniird Berg«r«t.
La frégate, bonne voilière, arrivait au Fort-Rojal de la Martinique
après trente-six jours de route , puis visitait ia Guadeloupe , Saint-Barthé-
lémy, Soin [-Thomas, Sainte-Croix. Quoique toutes ces promenades admi-
nistratives fussent un peu trop rapides au gré du nsturaliele , condamné k
ne point s'écarter du mouillage, il réussissait cependant à réunir les élé-
ments d'un premier envoi dont II faisait passer la liste, adressée dans une
lettre de la Martinique à Cuvier (38 décembre).
Aux ol^ts élaient joints les desùns exécutés par l'arlisle, qui s'appli-
quait surtout, dissit-il, à nrendre leur couleur plus susceptible de s'altérer
dans les liquides conservateurs*.
A la fin de janvier, Ghoris était à la Havane où il séjournait qudques
jours, après s'être arrêté, en passant, à Santiago de Cuba. 11 quittait la
Havane pour la Nonvellc-Odéans au commencement de février, et l'on était
sans nouvdles depuis plus de trois mois de son expédition, lorsque
MM. Ëyriès frères, du Havre, qui s'étaient chargés de ses intérêts en
Fi-ance, adressèrent, le i3 juin, à l'Assemblée, le récit du drame qui ve-
nait de mettre fin & ses jours.
itM. Cfaoris. écrivait le correspondant mexicain de la maison Eyriès
frères, M. Cboris, que vous nous aviei reconmiandé, est arrivé à Vera-Cruz,
le 1 g mars dernier^ sur le navire l'fiWipfe, de la Nouvelle-Orléans, deux
jours après son arrivée, il partit pour Jalapa. Le lendemain de son départ,
nous avons appris avec beaucoup de peine que H. Clioris avait été assa-
sioé par quatre voleurs avec un Anglais, son compagnon de voyage.
"Le premier est mort d'one balle i[u'il a reçne et d'un coup de sabre.
Le deuxième reçut une balle dans ia cuisse et a encore dans la poilrine la
charge d'un autre co^p de fusil.
nCet événement, continue le narrateur, est arrivé entre Puenle National
et Man de Rio. M. Anderson (le blessé) a continué sa route jusqu'il
Jalapa, mais, k l'Ian de Rio, il cbai^ea le maire de faire la recherche de
M. Choris; il ignorait s'il était encore en vie ou mort. Ce n'est que le len-
demain que le maire l'a trouvé dans le bois ; on l'avait couvert et caché de
feuilles. Le maire fit prendre le cadavre pour le transporter à Plsu del Rio
où on lui fit faire un enterrement. Nous avons payé les fraie . . .
"Nous vous prions, ajoutaient les frères Eyriès, de nons faire connaître
si nous avons quelque démarche à faire, et si vous avez besoin de l'acte de
décès de M. Chons que nous ferons demander k Plan del Rio.i
Le 37 août, l'Assemblée des professeui-s prenait possession des collec-
tions recueillies par l'infortuné Louis Choris au cours de ce voyage si bru-
ib. Google
— 357 —
takinent intorrompu. Deux caisses venaes de la Havane conleuaieDt deo
animaax ooaservét dans l'esphlrde-vin, poissons el serpents, mutacés de
Santû^ de Cuba et de la Havane , qudqaes papiUons de Saint-Barthëlflaiy,
des coquilles, des plantes sèches et des graines, où figuraient notamment
le gombi, antidote réputé aux Antilles contre la morsure de la Courtise
et le GvMo sur les propriété dnqud le doclenr Haldonado avait spéciale-
ment attiré l'attention du voyageur '''.
Une troisième caisae, arrivée de la Nouvdle-Oriëans , renfermait des
létea humamtt (matmnsMs; il y avait en outre un rouleau de dewins portant
l'adrease du baron Cuvier.
On remboursa les avances de la maison Ëyriès , pois on inventoria et on
classa les qndques pièces qui eu valaient la peine, et le triste dossier
Cboris s'en alla grosùr, dans les archives du Muséum, la collection trop
volumineuse, hâasl de notre martyrologe teienlijiqut.
C'est dans un des cartons où reposent les souvenirs de nos anciennes
missions que j'ai trouvé les éléments de la courte notice que je viens de
lire, komjnage de lointaine reconnaissance pour l'auteur du Voyage pitto-
reique, qui m'a si fort iotéretsé su début de mes études ethnographiques.
Lb doctsbx Joseph Booer, aonHEsponBAUT du Mnsivn {i8f5-igo5).
Notice h^boiogiqdb pu lb pbopessiub Haxï.
Le Muséum a fîùt une perte fort sensible dans la personne de M. le doc-
teur Joseph Boger, l'un de ses correspondants, mort au retour de fa mis-
sion de H. Maurice de Rothschild, qn'Û avait suivie comme médecin. Je n'ai
pas vouln laisser dieparaitre ce collaborateur intelligent et dévoué sans
rappder dans notre Bulletin les services notoires qu'il a rendus dans sa
courte carri^ ani sci^ices natordles ai général et i notre maison en par-
ticulier.
Jacqnes-Bartbâemy-Marifl-Joseph Roger était né è Selles^ur-Cher (Loir-
et^her), te si juin 1875. Après de bonnes études au ci^^ de Bloîs, il
s'était Eut recevoir docteur en médecine à la faculté de Paris ( 1 1 juillet
1900) et était tout aussitôt antre dans le service sanitaire de la Marine,
où il devait trouver le moyen de satisfaire l'invincible passion pour les
voyages qni a dominé toute sa vie. Un certain nombre de traversées le con-
duisirent aux Antilles et en Amérique centrale; il visita k bord des paque-
bots Fraîssinet la cAte occidentale d'Afrique et la colonie de la CAte-d'Ivoiro
<'l Dans M lettre ie U Hivano du 3i janvier 1S38, il avait donné la copie
d'une note manuMTÎtc en espagnol, IHanla del Cuaeo, eignée de E. Maldonado.
ib. Google
en particulier, où il mérita, par sa condoile, nne récompense honorifique
du Ministère des colonies. Puis, h deux reprises, il alla en Eitrâme-Orienl ,
attaché an service des rapatriéB et des convalescents de notre coiooie
d'Indo-Cfaine. Mais l'Afrique l'attirait par-dessus tout, et il obtenait, à son
retour de Chine, le poste de médecin de la mbsion envoyée pour préparer
le tracé du chemin de fer du Harrar. C'est alors que j'ai eu l'avaDtag» de
faire sa connaissance; nous étudi&mes ensemble les moyens de rendre le
séjonr prolon^ qu'il allait ainsi Kure en Ethiopie aussi utile que pnsaiUe
ani sciences naturelles.
Roger chargé, sur mon initiative, d'une mission ^tuite du Ministère
de l'instruclion publique, esl demeuré no an eolier au service de la Com-
pagnie des chemina de fer éthiopiens, envoyant à la presse coloniale des
articles fort appréciés, préparant les plans d'un hApital aujourd'hui en
pleine activité à Diré-Daoua et rassemblant pour le Muséum des objets de
toute espèce. II rentrait ik Paris avec de prédenses séries de l'oches et de mi-
néraux, de plantes sècl:es, d'insectes, etc., deux sqndetles d'indigènes et
surtout une admirable collection d'animaux vivants où se remarqnaient un
Guépard , des Gazelles et un couple de ces beaux Singes à camail qu'on ad-
mire sons le nom de Guéréza. Il avait eu la persévérance de les ramener ii
la cdle du domaine de M. Ilg, à travers tout le désert des Danakil, comme
il redescendait d'Addis-Abbas avec quelques indigènes.
C'est fa la suite de ces envois fort remarqués que nous l'avons nommé
coirespondant, pendant que les Ministères des colonies et de l'instruclion
publique Ini conféraient l'étoile du Bénin et les palmes académiques.
Ces marques d'estime ne lui furent connues que bien loin, au cœur de
cette Suisse africaine dont il était si profondément épris et qu'il parcou-
rait de nouveau, cette fois comme médecin de la mission de M. Maurice
de Rothschild. Roger a suivi son jeune compagnon jusque dans l'Ouganda et
sur le lac Rodolphe, accomplissant consciencieusement les devoirs médicaux
dont il s'était chargé et recueillant de nouvelles coUections avec lesquelles il
rentrait Iieureusement à Paris. Quoiqu'il fiit extrêmement fatigué, rien ne
pouvait faire supposer qu'un mal soudain allait enlever en quelques joui-s,
à l'âge de trente ans, ce jeune homme énergique et robuste dont l'avenir
était tout rempli de promesses.
M. de Rothschild a bien voulu me conlier l'examen des papiei-s laissés par
le regretté défunt. J'y ai trouvé un certain nombre d'observations suDî-
samment complètes pour être utilisées dans la publication que prépare le
chef de l'expédition. Je mettrai certainement tous mes soins ù faire valoir
ces recherches d'un voyageur zélé et consciencieux, ravi brutalement
i l'aSection des siens et à l'estime de ses maîtres et de ses camarades du
Muséum.
ib.Googlc
Non SDK LS CaSVit SiOVÀGS (EqiIUS PREJWALflEll),
ÀCTBEU8MH(T VITAST i Là MbKÀGSKIK,
Ht M. E.-L. Tboub8sirt.
La Mëoafrem du Musémn de Paris possède, depuis 1909''', anspëcimcn
mile de cette race sauvage qui représeate le type primitif du Ghevil do-
mestique. A cette époque, ce n'était qu'un Poulain assex chAif d'apparence,
atteignant à peine la taUle de la Ponette des Sltedand qu'on lui avait
donnée pour compagne. Gomme il était alors Agé de treize mois, il a ac-
tuellonent dnq ans révolus; il est, par eosséqoent, complètement adulte.
11 a beaDCoup grandi et s'est étoffé de t^ soi-te qu'il présente maintenant
les formes arrondies et la brie encolure d'an dtmbk Potuy d'Ii^sde.
En ce moment (juin 1906), l'animal revêtu de sa livrée d'été, â poil
ras, est dans tonte sa beauté.
En même temps, il présente nettement les caractères du sous-genre
Eqtm$ proprement dit, notamment la queue ganùe de poiU di* ta base, ce
qui ne s'observe chei aucune antre espèce dee sous-geores Hippoi^n» et
Aàmu. La mniére, par contre, est courte et dressée; mais on sait que cette
brièv^ de la cnnière se retrouve cbez les chevaux marrons ou restés ji
demi sauva^, notamment cbei le Poney de Sardaigne.
Ce jeune Étalon a couvert deux fois la Ponette des Slietland qui lui te-
nait compagnie dans son endos. Malheureusement, le premier produit n'a
pas vëen. La Poselte est de nouveau pleine et, par précaution, on l'a sé-
parée du mUe.
M. Sauvinet, assistant de la Ménagerie, supposant avec raison que l'in-
succès du premier croisement était dA ii la disproportion de taUle entre les
deux animaux, a remplacé cette petite Jument par une belle Ponette msse
ayant exaclemeni la taille de notre Cbeval sauvage, et dont la robe, d'un
bai trèa dair, de nuance isabelle, rappelle \es teinles de XEqmu PnjwaiM.
Enfin, tout récemment, sur la demande dn Buresa de la Société natio-
nale d'Acclimatation, dont M. le directeur du Muséum est le président,
H"' la duchesse de Bedford , dont les naturalistes connaissent le magniRque
parc zoologiquR de Wobiun Abbey. où cette grande dame, amie de la
science, a réuni, h grands frab, plus <Ic 1,900 grands Herbivuips (Cerfs,
Antilopes, Zèbres, Cbevaiii), a bien voulu distraire de la petite bande
(" Voir E. OusTiLit, Le Clicvsl de PrejwiUki au Muséum {BuU. du Mut.,
igo9, p, ahi). Conlrairement i ropinion svaurée dans cet artide, notre étalon
montre bien les fonniHi i^toSecs de la première ligure donni'e par PoliakotT, et
qui caractérinent le mflle adulte.
ib.Google
— 360 —
qa'efie possède une fem^e i'Eqmu Pr^walskii, pour en Sure don i Is M6
na^roie du Muséum.
Notre jeune Étalon va donc se trouver pourvu d'un petit haras de Juments
poulinières qui nous permettra â la fois d'accrottre notre famille de Che-
vaui sauvages et de faire des croisements entre cette race primitive et nos
races de Chevaux domestiques.
Svtt LES SOUS-SSPÈCES BB l'ÉcVBBOIL d'EuKOPB
(SciUHUB VULGAHES),
PAR M. E.-L. Tboubesadt.
Dans une très courte note, publiée sang titre distinct, dans les Proeet-
dingt of the ZooU^ieal Society of London, 1899, p. 3 à 6, H. Barret-Ha-
milton a distingua quatre sous-espèces parmi les Écureuils de l'Europe
septentrioDfde et centrale. Ces quatre formes, d^ji caractérisées par Kerr,
dès l'aune )8ga, dans sou Animal Kingiom, sont les suivantes:
a. SciDBDB voLOAMs TTPiciJS L. , de la Scandinavie méridionale ;
b. Sqiduds VDLaAais vakids Kot, de la Scandinavie septentrionale et de
toute l'Europe continentale arctique: Laponie, FinJande, Russie septen-
trionale, s'étend ant jusqu'en Sibérie;
e. Scinaus vulgabis lbucdhcs Kerr, propre aux Qes Britanniques;
d. SciDRL's VDLGARIB BoruB Kerr, qui est l'Ecnreail commun de France
et de toute l'Enrope centrale, s'étendant jusqu'en Autriche et en Hongrie,
d'une part, de l'autre jusque dans le centre de l'Espagne, mais qui/ni't
défavt en Anàidaune muti bien ^'en Potiugûl.
Commeonvoit.M. Barrel-Hamilton a laissé complètement décote (penl-
élre (aute de matériani suffisants) les ÉcureuiU du Sud de l'Europe, no-
tamment les deux formes distinguées déjà anciennement sons les noms de
Seiimt a^iniu Fr. Cuvier (i89i)etSriunM iiaUeus Bonaparte (1 838).
Ayant eu récemment l'occasion d'examiner de nombreux spécimens de
ces deux formes, qui sont propres aux r^ous monlagneases dn Sud de
l'Europe , j'ai pu m'assnrer qn'dies ne représentent pas des cas hidividnels
de mélanisme, mais ont autant de droit que les précédentes à être distin-
guées à titre de sous-espèces ayant nue répartition géographique parfai-
tement définie.
En même temps, j'ai pu fixer les limites méridionales de l'Écureuil
d'Europe. Comme on pouvait s'y attendre, d'après ce que l'on sait des
mœurs de l'espèce, sa distribution géographique coïncide avec cdie des
grandes foréto. Au Nord, il s'étend, comme cdies-ci. jusqu'au Cap Nord et
dans les régions situées sons la même latitude. Au Sud, il manque en Por-
ib. Google
_ 361 —
tagal, dans l'Andalonne (probsblement auMi dsDS lea provinces de Mnrcie
et lie Valence ) él dans tontes le» Iles de la Méditerranée , notamment en Corsu ,
«1 Sardaigne , en Sicik , daiu les Cyciadea et en Crète , enfia AaoB le Sud
delà ItuBÛe(r^ion des steppes) et en Grimée. En on mot, cette espèce ne
fait pas réellemeDt partie de b faune mëditemnéeDne, et sa limite méri-
dionale est dans les régions montagnenses qui Forment la limite seplen-
trionde de cette sous-région loologique, oii la flore prend un faciès afri-
cain [Chtmtaenpt humilk. Orangers, etc.).
On pouvfùt déjà s'attendre i ce bit, sachant que b soua-région médi-
lerranéenne possède en propre deux espèces d'Ecureuils bien distinctes de
Smmt vu^m-ië. Ce sont le Xenu gttulut ûesMer, du Maroc, et le Seitma
anomalut Guldenslaedt , du Caucase. Noos venons de montrer qu'entre
l'espèce septentrionale et ces deux espèces méridionales, il exista nue brge
loue ail le genre Seita-ut fait défaut.
J'indiquerai brièvement ici les caractères des six sous-espèces de Sciuru*
milgarU conaues en Europe, en insistant sur celles qui sont propres aux
régions méridiondes de ce continent, et je donnraai, à b suite, les
caractères d'une soos-espèce nouvelle, propre aux régions arctiques de la
Sibérie.
Je dirai tout d'abord, pour n'avoir plus à y revenir, que l'eiamen du
cr4ne et de b dentition ne montre aucune différence d'une sous-espèce A
l'autre. Je n'ai pas constaté, non plus, de différences de taille sppré-
cbbles.
Par contre, le pebge d'été varie beaucoup suivant les sous-espèces,
tandis que le pelage dîûver passe toujours au gris plus ou moins clair,
les sona-cspècës du Nord présentant ce changement d'une manière beau-
coup pins marquée, b teinte allant jusqu'au gris argenté cbes le Petit-
Gris (Sct'itnu tmlgari» oariui), et au blanc chez Sexurut vu^aris arelieiis,
n. subsp.
A. Scionos vuLoiMS veloiris, L.
Linné, Sgtiema nalurae, I, 1776, p. 86.
Été ; Corps et queue d'un rouge bai avec b ventre blanc. — Hiver :
Corps et qneue d'un gris foncé bleuâtre ( Njllson ).
Habitat. — Scandinavie méridionale.
B. SciDHDS vDLGABis vtRius Kcrr.
Kerr. Animai Kingdom, 179a, p. 356.
Été : Corps et queue d'un rouge bai avec k ventre bbnc. — Hiver :
Corps et qoeue d'un gn^ dair, argenté (tiqueté de gris clair et de blanc).
Habitat. — Scandinavie septentrionale, Laponie, RuBsie septentrionab
et de là jus({ue dans la Siliérie occidentale.
ib. Google
— 362 —
Remarque. — Cette mus-espèce ne difière en réalité de k précédente
que par son pelage d'bivei-, d'an gns beanconp plus dair que chei l'Ém-
reoil du Snd de la Suède. — La fauirore de cette variété est c^le qui est
si recherchée soua le nom de Petit-GrU^'K C'est le vair du moyen Age,
seule fooTTure, avec l'hermine, qui soit passée dans les figures du blason.
«Le vair, dit un spécialiste, représente nne fourrure qui n'était portée
autrefois que par les rois et les plus grands seigneurs. H est composé (en
figures de blason) de rangées de cloches d'azur posées sur ud food d'ar-
gent qui apparaît entre eUes sous ferme de dochea renversées.» Cette
dtemance cherche à imiter le contraste que forme, dans la iborrure natu-
relle, le blanc dn ventre avec le gris bleuâtre du dos. lorsque plusieurs
peaux sont cousues ensemble pour former la doublure d'un vêtement. Le
pelajfe de transition à l'automne, caractérisé par une bande baie longitu-
dinale, correspondant à la coignne vertébrale et qui tranche sur le griii
pAle.Jn reste du pelage, fournit une fourrure d'un aspect plus chaud et
moins uniforme qoe le petilgris ordinaire.
C. SctuRDS TirLGiiiis LEccoBCia Kerr.
Kerr, Animal Kingdom, 179a, p. aSB.
El^ : Corps roux, avec le ventre blanc, queue d'uu blanc de crème. —
Hiver : Corps d'un roni teinté plus ou moins de gris sur les flancs;
queue de la couleur du dos. c'est4-dire d'un roux pins ou moins foncé.
Habitai. — Les Iles Britanniques et (d'après Ërxleben, 1777) aussi la
Bothnie ocddent^e (en Suède).
Remarque. — Cette sous-espèce est très semblable k la suivante, c'est-
à-dire k l'Écureuil roux de France, mais s'en distingue par cette particu-
larité, que la couleur de la queue w /nue, en été, au point de devenir d'un
blanc-crème plus ou moins accusé. Au commencement de l'hiver, la queue
reprend sa teinte d'un roux foncé comme le dos. Les naturalistes ang^is
ont expliqué ce changement eu admettant qu'il y aorait deux mvei an-
ttueUe», l'une an printemps, l'autre à l'automne, la queue n'en ayant
qu'une, ce qui serait assez exceptionnel chez les Mammifères, qui n'ont
r^ulièrement qu'une seule mue, celle du printemps. D'après ce qu<-
nous savons du mécanisme de la décoioralion des poils <*', il semble plus
naturd d'admettre que la mue de h queue retarde tur la mue du reMt dit
ftlage, d'autant plus que nous savons que rette mue de prinlenips n'est
complète, en Angleteire, qu'au mois de juillet (Blyth).
(>> Ce n'i^t pas le Petit-I!ris de BuiToQ, qui est une espèce américiioe.
''' TsouEssttT, Sur la décoloration hivernale du pe\ige des Manunilïre*
{OmtpUi rendtit de la Socidlé dt bvAagit, 1906, p. a?!).
D,g,tza:Jb.GOOg[e
D. SctDRUg VDLOARia BDFta Kerr.
Kerr, Animal Kinffdom, 1799, p. 355.
Été : Corps et queue d'un roai vif avec le ventre blanc; pelage plus
court que chex le type du Nord. — Hiver : Corps d'nn roui tente, plos ou
moins teinté de gris sur les flancs.
Habitat. — L'Europe moyenne, de la France à la Pologne et proba-
blement la Russie moyenne. En Suisse et dans le Nord de l'Italie, ne se
trouve que dan* le$ pltUnei et kx valléet. Se trouve aussi dans l'Espagne sep-
tentrionale et centrale (mais ni en Andalonsie ''> ni en Portugal).
E. SciDKDS voLDiaiB ALpiNDB Fr. Cuvîer.
Fr. Guvier, Manunifire* de In ménagent du Muiévm, 1891, pi. aSy
(L'Ectmuil de* Pyrinée*).
Eté : Corps et queue d'un brun cbatain plus ou moins varié de roux sui-
tes flancs et les pattes, avec le ventre blanc — Hiver : D'un brun légè-
rement tiqueté de blanc par suite de la présence d'un cerlain nombre de
poils d'uu gris blanc; nue ligne d'un gris dair sur les flancs (Forme de
montagnes).
HMm. — Les Pyrénées et les Basses-Alpes , oti probablement elle passe
insensiblement à la variété suivante. — Iv^rtée en Portugal, dans la pro-
vince d'Estramadure, où elle s'est acclimatée et forme actuellement une
petite colonie.
Remarque. — Voici la description que Fr. Cuvier donne du type de
cette forme, qu'il considérait comme une bonne espèce en i8ai, d'après
un couple ayant vécu plusieurs années à la Ménagerie du Muséum de
Paris:
itD'unbmn trèsfoncé, tiqueté de blanc jaunâtre en dessus; d'un blanc
tris pur à toutes les parties ini^rieures : face interne des membres grise ; le
bord des lèvres blanc; les quatre pieds d'un fauve assez pur; une bande de
celle même couleur sépare le blanc et le gris des parties inférieuresdu brun
des parties supérieures ; la queue, vue de profil, est toute noire; vue en
dessus, €Jle est brunâtre, parce que, sur leur longueur, les poils sont
annelés de noirs et de fauve clair, et de noir pur seulement il la pointe ;
les oreilles ont des pinceaux et les niouslaches sont noires, r
Le mile e( la femelle ont longtemps vécu à la Ménagciie; ilî^ ont mué
"1 Cependant MiCHibo \ Nr«i , dans son Calahgo de Loi Sfamifnvt de Anda-
lacia (186g), si^ale la variété ; Ailier aibo rarif/^altii dans les Pinani d'Alanis
(province de Sérille). Il est probaUe qu'il s'agit d'iine petite colonie introduite
arlificidlemenl, i une époque réeenlf , comme pour l'Écureuil de Portugal (voir
ci-aprii).
ib. Google
— 364 — .
plusieura fois el leur pelage d'o pas change. Cepeadaut , en été, les par-
lies brunes avaient pins de noir que pendant l'hiver, saison pendant
laquelle la queue grisonnait.
F. Guvier en a vu de tout semblables venant des Alpes.
Les types du Seiunu alpintu (des Pynfnëes) de F. Guvier n'existent plus
dans la collection du Muséum de Paris, mais M. Galien Mingaud, conser-
vateur du Musée de Nîmes, a bieu voulu me communiquer un spécimeu
appartenant à ce Musée et provenant de l'ancienne collection Crespon , ëti-
quet(4 : nSâuna alpmut F. Guv.n. Ce spÀnmen, en pelage d'hiver el
provenant du département des Basses-Alpes, correspond bien à la descrip-
tion de F. Guvier.
De son cAté,M. Seabra. dn Musée de Lisbonne, m'inforoie qu'une petite
colonie de cette sous-espèce existe en Portugal, daos l'Estramadnre, près
de la petite ville de Bellas, dans une région montagneuse avec forêt de
pins. M. Seahra avait supposé d'abord que cette forme était règlement in-
digène en Portugal. Plus récemment il a appris que des spécimens de l'E-
cureuil des Pyrénées avaient été importés, il y a vingt-cinq eus, dans celle
localité par M. Pinto Baslos, propriétaire de la ferme de Fonte Eireira , et
s'y étaient parfaitement acclimalés. M. Seabra a bien youlu m'adresser un
spécimen de cette intéressante colonie; ce spécimen prendra place dans les
collections du Muséum de Paris.
F. SatiRDs vDr.GAiis [TALiCDS Bonaparte.
Gh. Bonaparte, Fauna Italien, Issc. 93, avec pi. color. (i838).
Eté : D'un noir plus ou moins fuligmeux sur le corps et la queue, avec
le ventre blanc. — Hiver : D'un gris-brun fuliginenx tiqueté de blanc sur
les parties qui sont noires en été. — Le blanc du ventre est d'ordinaire
séparé du noir des flancs par une bande gris clair ou rousse qui s'étend
plus ou moins sur les mendtres et les cAtés de la tôle. — La queue d'un
beau noir en dessus est, comme chez la soua-espèce précédente, anndée
en dessous , chaque poil étant gris à sa base , fauve dans son mîUen et noir
à son extrémilé. Cependant, sur les spécimens de Suisse, en été, le queue
est souvent entièrement noire dessus et dessous ( Forme de montagne*).
Habitai. — Les hautes montagnes du Centre et du Sud-Est de l'Europe
(Alpes, Apennins, Karpalhcs, Balkans et Pinde), par conséquent la Suisse,
la Savoie, l'Ilalie, l'Autriche, la Hongrie, la Turquie et la Grèce, tt»aù
exclutivemenl dont les refont monlagaeuse*. En Asie, elle se retrouve dans
l'Altaï et jusque dans les environs de Pékin (Chine septentrionde).
Celle sous-espèce, récemment encore méconnue par beaucoup de natu-
ralistes, est très caractéristique des moulines de l'Europe centrale et mé-
Lidiouale-orieulale , et mérite d'autant plus d'élre distinguée que, dans une
partie de sa l'éparUtiou géographique, notamment en Suisse, dans le Nord
ib. Google
— 366 —
de l'Italie, en HoDgrie , elle voisine avec le Sâvnu misant nifiu, sans se
confondre avec lui. Dans leSad de l'Italie, notamment dans les Abriuzeg,
BUT la Somma du Vësuve, et dans tonte la Grèce, elle existe seule, fait
d'autant plus remarquable qu'en Espa^ae, Bons la même latitude, —
comme nous l'avons dit, -^ le Seiunu vu^aris rufvs existe seul (Gradie).
Lee naturalistes (dlemanda''', frappés dece fait que les deux sous-eapèces
(roufie et notre) coexistent dans une même r^on, ont voulu considérer
cette dernière comme une simple variéli aeeidenteU» on texueUe (par mék-
MÊme) du &t«nu vu^arU rujvt.
Us ont surtout base cett« opinion sur ce fait que l'on rencontre assez
souvent, dans le même nid, des jeunes roux et des jeunes noirs, et Lœwis
affirme que ces derniers sont toujours des mâles.
Cependant Fatio, qui a étudié avec tant de soin la Faune des Alpes'*',
établit très nettement que la variété wùre w trome exeltmuematt mir let
haute* moiUagiut, et la variété rouite daiu lei tuUws de la Suttie. On doit
donc admettre que les petits roux et noirs, trouvés dans le même nid,
mut de» métii entre les deux races de mSme espèce qui viventcAte h cAte
mais à det aililtideg d^hentet, dans le même pays. Ces métii doivent
être assez rares , car il serait abgurde d'admettre qu'au torlir du nid le» Èeu-
reuSs noin gagneraieni d'iiutinet le» hautes montagnes, buidis que les Èeu-
rtuili roux descendraient dans les vallées.
Eo définitive, le Sriunu vulgaris italiens Bp. mérite à tous égards d'être
distingué comme une bonne sous-espèce, propre aux régions montagneuses
du Sud-Est de l'Europe.
En Asie, les naturalistes anglais ont distingué deux sous-espèces de
rÉcureuil d'Europe : Seiuru$ eulgarit ealotut Gray'^K du Nord delà Chine
du 'Thibet et delà Sibérie méridionale, et Sciurwini^morinKM Thomas''',
de Corée et du Japon septentrional (lie Hokkaido), tandis que la grande He
centrale (Hondo) possède une espèce bien distincte (^nurarfû Temmtnck).
L'Écureuil de la Sibérie boréale sons le cerde arctique, h la limite des
f(H^ , forme une troisième sons-espèce que je nommerai :
G. SciUROS VDLGAUS UCTICDS Bubsp. UOV.
Pdage d'ét^ roux comme chei Sciurus varias Kerr. — Pdage d'automne
<') Voir 0. vos LowiB, Zoolog, Garl., iS^ç), p. hg; Ta. Liui, toe.cit., iV'jg,
p. i55; 0. TON Lcanis, loc, cil., tS-jg.p. ii-]; Th. Liibe, toe. cit., itlSo, p. 97.
"> Fttio, Faunt dtM Vfrtébréi de la SuUa, I, 1667, p. i64.
'') Gur, Anitalt and Magariie af fiatural luilary, 1867, XX , p. 979.
'*) OuriiLD TnoKis, Pnxeedingi o/lhe Zaogieal SociVfy, 1905, II, p. 345. —
Je remarque ijue les spécimens du Sciarui valgarii cariui prutenani des envi-
rons de Saiat-Pétersbourg que pussède la Colleclion du .Musiium de Paris, ont,
en pelage de Irannlion (automne), une raie dorsale baie ou rousse comme le
Sciunu vuigarii oritalii.
ib.Google
— 366 —
d'uD gris dair, tiqueté comme celui de Sekrut variut. — Pdage d'hiver
entièrement Manc. Irïa châtain.
Habitat. — Sibérie borëalfi; bords de la Lena.
La GoilectioD du Muséum de Paris possède trais spécimens rapporta par
M. Paul Labbé de son voyage en Sibérie. Ce voyageur a soi^eusement
noté la couleur des yeux qui est <rchAtatn« et non ifrouge» comme chez le
Sevtnu albtu ûbericua de Brisson''', ce qui ne permet pas d'apfJiquer h
cette fi>rme U nom de Sciunu vulgarU albus , car ce n'est certainement pas
un albinos, mais on animal subissant comme Lupui oeeidenlalii a{bu$ Sa-
bine, Dicnatont/x kudvmw» Pallas, l'Isatis et l'Hermine, la décoloraUon
biverDale du pdage qui caraclérîse les Mammifères arctiques, et dont la
teinte app^ée pelit-gris a'eit qu'un stade intermédiaire ou incomplet, ainsi
que je l'ai montré par l'étude microscopique des poils. (Voir ci-dessus,
pa^ 3 , note a.)
Ces trois spécimens ont ét^ tués au mois d'octobre dans la vallée de la
Lena , et l'on snit qu'à cette époque ce fleuve est dëjk complètement ge\é.
Le pronier (type) est mdèrement blanc, sauf la queue qui est d'un
jaune crème rappelant la teinte de celle partie àiei Setunu vulgarU teueuna
Kerr. Les oreilles portent de larges pinceaux presqu'aussi fournis que ceui
de &. V. ealûbu. — Le second spécimen qui représente le pdage de tran-
sition {k l'automne) est également blanc, sauf le dessus de la tête, le milieu
du dos et une partie de la queue d'nn gris argenté, comme chez Se. e.
variai. — Le troisième est semblable au second, sauf que les parties
grises sont encore fortement teintées de roux. C'est ce qui pennet de «ap-
poser que, dans celte sous-espèce (babitant les plaines et non les monta-
gnes), le pelage d'été est roux et non gris fuucé œmme chez Se. v. e^otus.
Il est probable que, dans ces r^ons Racées, la décoloration des poils se
fait très rapidement, ce qui explique pourquoi ces trois spÀiimens, tués à
la même époque de l'année, prés«itent trois phases asses distinctes de
pelage.
CBiiiâciNiBés nonrBÀDi dv Coiiao,
piH M. LE D' Jacqubs Pellegbih.
Ayant entrepris la révision des Poissons de la famille des Characinidés
des collections du Muséum d'hbtohre natm«lle, je puis donner aujourd'hui
la description de deux espèces nouvelles de la r^on du Congo.
La première appartient au genre Alestet, représenté jusqu'ici dans les
eaux douces africaines par vingt-sii espèces. Elle provient des belles col-
, RtgituiB A nimate , 1 7 56 , p. 1 & I ,
ib.Google
— S67 —
lections rawembMes au Congo, il y a no certain nombre d'années, par
M. TÉiMIoa et qui parmi plnsienn formes nonvdles et intéressantes que j'sî
fiit connaître ont fourni déjà une espèce du ratoe genre l'Atatet Thol-
hni P^egrin, dont j'ai donné la descnptioD en 1901 '''.
La seconde est un Petemm, genre très voisin des AletUs, dont il est
probablement dériva et dont on a signalé jusqu'à ce jour vingt-sept espèces
dans les rivières de l'A&ique. Et)e a été recueillie, en igo3, dans la r^on
del'Oudlé.pai' la mission dirigée parle vicomte du Boui^de Bofai.dont
j'ai déjb iodiqiié ici'*' les principdes récidtes ichtyologiqnes.
AlBaHm Faptaw nov. sp.
La baalenr do corps est contenue 3 fois dans la longueur (sans la
candide), la lougneor de la tJle 3 fois 3/â. Cdie-ci est plut longue que
baute; le mnseau, qui ne dépasse pas la mâchoire inférieure, est un pen
pins long que le diamètre de l'œil compris 3 fois 1/9 dans la longueur de
la ijte. La paupière adipeuse est tout k fait mdimenlaire. La largeur ialer-
orbitaire failles 3/5 de la longueur de Is tête; la largeur de la bouche,
1 fois i^ le diamètre de l'œil. La distance comprise entre le bout du mu-
seau et l'occiput ^le mviron la largeur de la tête. Le maxillaire est loin
d'atteindre le bord anlérieur de l'œil. On compte 16 dénis [^j k la mfi-
cboire supérieure, 7 (^ i la mandibule, sans compter les deux petites
dents coniques médianes. Les pointes des dents sont brunes. La largeur du
Ex>rd inférieur du second sous-orbitaire ^le le diamètre de l'œil. Les
branchiospines assez courtes sont au nombre de i5 è la base du premier
arc branchial. La nageoire dorsale a 10 rayons dont 8 Ixwidins; éie com-
mence au-dessus de l'insertion des derniers rayons mous de la ventrale,
notaUemeiil plus près de l'occiput que de l'origine de la caudale; la lon-
gueur de sa base est un peu plus de la moitié de sa plus grande banteur.
n n'eiisle pas de dorsale adipeuse. L'anale a i3 rayons dont 10 brancbus.
La pectorde est plus longue que la ventrale dont elle n'atteint pas la base
et un peu plus courte que la Ute. La ventrale n'arrive pas à l'anus. Le
pédicule caudal est à peu près aussi long que haut On compte 93 écailles
le long de la ligne latérale, |-|t| en série transversale, 1 ■- entre la ligne
latérale et la racine de la ventrale.
La coloration est brunAlre au-dessus, jaune doré sur les cAtés et les par-
ties inférieures , chaque écaille avec une bordure violacée. Les nageoires
sont grisàtrw.
D. 10; A. i3; P. i5; V. 9; Sq. 99^; &. i5.
(*) D' Jacquw Piuiaiu , Poissons nouveaux ou rares du Congo irinçaîs. BuU.
Mm. Hitt. Ml., V|[, igoi, p. 3ig.
<'> D' Jicquea PiLUeiin , Poissons récoltés dans l'Oucdé par la mission du
Bourg de Boih. Sk/I. Mu». Hùt. nat., IX, igoS, p. S16.
Hnsiov. — m. 16
ib. Google
Fi' 90-19. GoU. Mus. — Congo : ThoUon.
Longueur : 160 + 3o (caudale mndiée) =» 190 millimètres.
Cette espèce que je dédie bien viJontiere à M"* Canna M.-L. Popta, cou-
servalrice du Mos^ de Leyde et ichtyologiste distinguée, se rapproche,
dans le groupe , des A Icsiei i grandes écailles dont l'A . mœrvlfpdotut Cuvier
et Valencieoues est le type, surtout A'AletUi brevit Bouienger du Lagos el
de la CAte d'Or'''. Elle s'en distingue cependant par sa dorsale moins re-
jetée en arrière, par le moindre nombre des rayons i l'anale (i3 au lieu de
i6-t8). Elle présente aussi des affinité marquées avec Wite*^ ffrandi-
aquamis Bouienger''' du Congo, dont la dorsale est plus reculée et les
écailles un peu [dus nombreuses en ligne longitudinale (ah-a"] au lieu
de aa).
Il est difficile de savoir si l'absence totale <le dorsale adipeuse <lans
l'unique spécimen représentant l' il le«te> Poplae est un fait accidentel, pure-
ment individuel, ou si ^e a la valeur d'un caractère spécifique. En ce der-
nier cas, ce Poisson serait facilement reconnaissable de toutes les autres
espèces du genre Alestes''^
P«terslna Bromptl dov. sp.
La hauteur du corps qui surpasse è peine cdle de la l^te est contenue
3 fois dans la longueur (sans la caudale). La t^Ie est légèrement plus
longue que haute, b mâchoire inférieure proéminente. Le maxillaire
s'étend jusque sous le bord antéilcur de l'œil. Les dents prémaxillaires ex-
ternes sont sur le spécimen typique au nombre de 5 , très rapprochées des
inlrmes, au nombre de 8. Les 8 dents mandibulaires, dont les plus
volumineuses sonlquinqnécuspides, forment une seule rangée. Le diamètre
de l'œil excède la longueur du museau et la largeur interorbitaire et est
contenu a fois S/A dans la longueur de la t^le. Les hrauchiospines sont
an nombre de 1 â à la base du premier arc branchial. La nageoire dorsale
a 10 rayons, dont 8 branchus; elle commence au-dessus de l'origine ries
ventrales, à peine plus près de l'origine de la caudale que du museau ; sa
]Jus grande hauteur ^ale environ ta longueur de la t/Ie. La dorsale adi-
<|) BoDurnsH, Ann. Mag. Nat. Hitt., XII (7), igaS, p. igli.
m BouLEMOiR, Ann. Muê. Omgo, Zoo!., I ( 18^9), p. 85, pi. XXXV, (ig. 3.
**) I) y n lieu de remarquer à ce sujet []Uc bien que, àata la descrip^Dn de
ïAleilei granditquamiM , M. Bouienger ^'exprime ainsi : nLa dorule ad^MUse,
petite, est deux fois plus âoignée d« la dorade rayoonée ipie de la caudale*,
lur la planche qui accompagne ta dïagnose, — faite d'ailleurs d'aprèi ptiuieuis
individus, — il n'y a aucune trace de cette nageoire. Cette conitatatiiui n'est pas
uns importance, car la planche est fort belle et parait exécutée très soigneuse-
ment. Ceci sonblerait indiquer que l'absense d'adipeuse se rencontre parfois diei
les AUtUïï à ({nudes écailles.
ib. Google
— 369 —
peuae est petite, beaucoup plus près de l'origine de la caudde que de In
donde rayonna. L'male a 99 rayons, dont 19 branchus, les antérieurs
pins longs, k contour arrondi. Les ventrales arrivent i l'anus. Le pédicuif
caudal est très peu plus long que haut. On compte 38 ailles en ligne
longitodinale, f^. en série transversale, 9 entre la ligne latà^e et la
n^[eoire ventrde.
La cfdoralion est olivâtre avec une ligne longitudinale notre étendue
depnis le haut de la fente bnmclùale jusqu'à l'extrëinité des rayous médians
de la caudale.
D. 10; A. 99; Sq. sSf^; Br. i5.
N° 03-â9â. Coll. Mus. — Rivière Afabs C' : Mission de Boui^ de Boias.
Longueur : ^7 + 8 (caudale mutilée) « 55 nullùuètree.
Ce Poisson, qne je me fais un plaisir de dédier à M. le D* E. Brampt,
qui, après la mort de l'infortuné vicomte du Bourg de Boias. prit la direc-
tion de la mission, avait d'aboni été rapporté par moi'*' tta Peiertita leopol-
dtamu Bouknger''', du lac Léopold II, an Congo, dont il est très voisin et
dont il rappdle fort exactement la coloration. Q s'en sépare toutefois par
le nombre moindre des brajicluospioes à la base dn premier arc branchial
(i5 au lieu de 95 à 3d), par son corps un peu pins élevé. U offre aussi
de profondes affinités avec PeUrsiuê eaudalà Boulenger '*', de Borna (Bas-
Congo), de formes plus ramassées et de coloration dilTérente.
Ed résumé , Petersius Brumpti est uu type intermédiaire qui relie étroite-
ment P. leopoldûimu Boulenger et P. eatidali* BonlengM'.
CàTALOGUB des POTAMOHIDis
DES COLLSCTIOUS DV MoSBUM D'aiSTOlBE HÀTBEBLLS DE pÀltlS ,
d'épris les HBflSIONS ET DÉrKHIIIVATIONS DB M"' MlHT BaTHBUN.
1. Genre P«t»iii»ii Sav. Sous-genre Fotamon Sav.
PoTAMM (PoTitHwi) KDDLi3Latr.'= P.fiuviotilislMT. — Italiu (1900); Grèce :
Lacs d'Étolie.au nord de Missolonghi (Letoumeux, 1880): Algérie
('' La rivière Abbt, d'une largeur d'environ 10 mètres est un affluent de la
Dongou, une des l)ranches de l'OueUé. Cf. E. Biuapr. MÎMiun du Bourg de
Bous, llr partie. Da Nil i l'Atlantique. Bull. Soc. Gé"ffraphi». Juin igoù,
p. &3A.
"' Loc. cit., 1903, p. 337.
..Aim. Mu». Omfo, ZooL I (i899)< P- 9<*> pl- XXXVU, % k.
cil.,p. 89,^XX\Vn,%. 3.
ib. Google
— 370 —
(P. Lesne, 5 mars të()3 , lit de h Chifià); envir. d'Aiger, janvier
1893, Fraù Vdioa); Algéiie (Ch. AJlaand, 1896); Bou^e et eDvir.
(Diiruy, 1903); Bi3kni(de Poosai^es, igoo); Biskra (Duveyrier,
1897); Biskra (Rey, 188a); envir. d'Alger (Mares, 1891 et
1896); prov. de Gonstaatine ; sources na la relies des Ziban (1900);
Maroc:Fet (3aoât iSgS.SchltiDabei^r); Tunisie : H odjeb-ei-Aîoun
(Ern. Olivier et B. du Buysson, 1896); E. Œivier, 1903); Kabylie:
Col des Beni-Aicha (Letonmeui, 1868); Algérie : Bougie (Caïau-
bon), Italie (Savi).
PoTiHoH poTAMios Œiv. — Ile de Chypre : (A. Gaudry, t85â); Palestine:
Wadi Mojeb (Larlet. i883); ^eiandrie : (Letourneni, t88o):
Jourdaia : près de la mer Morte (Bourgnigoat, i865);
— SBTioEK Bathbun. — Syrie : Alep-Oronte, lac d'Antiocbe (E, Chantre,
1881. Type»!);
— uiBicDS Bieb. — Caucase : Aktala, près Choolevery (Chaper, 1889):
— DKNTicui.tTGs M. Edw. — Chine : Se-Tcbuen ocdd. , Tcbenlou (A,
David; raisseaux de la plaine et des coUineB; couleur générale d'un
bran rougeAtrepointillé);ShenBimérid.,lnkiaphDu (A. David, 1873);
Tche-Kiang (A. David, dans les ruisseaux, 187!)); Po-Kien occ.,
Koaten (A. David, oct. 1878, i.aoo mèlrea altit); Kiang-Si
oriental (.\. David, 1873, A. David, 187^); Environs de Chaog-
haï-, torrents élevée du Mont Lychan (A. David, 166g); Han-Keoa
(DabrydeThiersan, 1868);
— SHiitstEKSis Ratbbun. — Chine : Sbensi mértd. et Iakiaphon ( A. David ,
1873. Typtil):
— Dahdi Baibbun. — Chine : Han-tchong-fou (A. David, 800 mètres
aitit., «873. Types!);
— Madigisgabikhsis A. M. Edw. — Mad^a»car : près de Bombetok
(A. Grandidier, 1896. Type /); Diego-Suareu; Mont d'Ambre (Cb.
AUuaud, 1896); Tananarivc (C Dorr, 1897); Madagascar : Foréis
(Humblol, 1880); rivière de Sakateone (G. Graodidier, 1871);
— Madagascabiensib a. m. Edw. variété. — Madagascar : Fond de la
vallée d'Isako, torrenUde la Montagne (Ch. AlIaud);Col deSakava-
lana (Ch. Alluaud, 1901)1 (Geay, 190Ô).
— siNUATirnoNs Milne Edwards. — Voyage de la Zilk; (Le Guilloa,
18/ii. Type!);
— MiKDiNORNSis Rathhim. — Philippines : centre de Mindaaao (Montano,
1881. Type!);
— KiNABALUBNBis Rathbun, — Nord de Bornéo : Rina Bain (coll. Wliilu-
head, 1889. Cotgpet!);
— KooLOOBNSiB Rathbun. — N. India : Kooloo Wdley (M. M. Ctrlelon,
U. S.N. Mus., 1903. Cotypetiy,
ib. Google
— 371 —
PoTiMOn piLODMOS Rethbon. — Sùm: MonlagneeduI^M; prairies et rais-
seanx marécageux (HarmaDd)e(f., 1877; Harmand, 1878. Typai);
— Brodbmicbei Ralhbon. — Codiiochiae : moalagnes du Cau-thi-Vay,
â8o mètres d'oltît. (Brouamicbe, 188g. Types!); Saigon (Har-
mand, 1875);
— piLDSTRis Ralhbnn. — Siam : montagnes du Laos; prairies et rnisseaoi
marÀ»geni. (Harmand, 1877; Harmand, 1881. Type!);
— Lashaudii a. m. Edw. — Bangkok (Lamandie, 186&. Typet!); Noixl
delà fiochincbîne : Mois Chero (Hancand, 1877);
— MiNii RalbbuD. — Siam : Bangkok (Harmand, 188a, Typet);
— BUTUARGinATtis de Mao. — Sumatra : Moeara Laboe (Mus^ de Leyde.
189g}; cAte orient, de Sumatra : Palembang, forêt du Nirou; dans
la forêt à A-5 kilom. de toate rivière (Bouchard, igoa);
— Tankanti Ratbbun. — Tonkin: montagnes da Yannam vifi Lao-Kaï;
douanes cbinoises (Tannant, 1897. Type!);
— LoiNOPKABAHGiHBis Rathbun. — Luang-pTabaug : torrents, ruisseaux
(A. Pavie, 1887. Type!);
— Obleahsi Bathbnn. — Tonkin : rivière Noire (Prince Henri d'Oriéans,
1895. Type/);
— CocHincHraiRBis de Man. — Gochincbine (Julien, 1875); Codiinchine
(Harmand, 1876);
— LoitGiPBs A. M. Edw. — lie de Poulo-Gondor bord de la mer; (R.
Germain, 1868, Typel, i865; Harmand, 1877, 1876): Gocbin-
cbine (Harmand, juâl. 1876); entre le Donnai et le Song-bë (Har-
mand, 1877);
— LiosinBis RaUibun. — Siam: montagnes du Laos (Harmand, 1878.
— LicifliFER Rathbnn. — Siam : montagnes du Laos (Harmand, 1877);
Prairies et ruisseaux marécageux (Harmand, 1878, Type!);
— HTanoDHOHDB Herbsl (= P. Lesehenaullt. M. Edw. part). — Côte de
Malabar (1900); Coromandel : Genji (Maurice Msindron, gSaoàt-
19 sept igoi); Ceylan (Chaper, 1883); Ceyian (Descbampi,
i8go): Trinquemaie: expédition de Ul Chevrette (Reynsud, 18S9);
Cflte de Malabar (DusBumier, i835); Pondichéry : Voyage de la
Corvette (Eydoux, tSSt); Pondicb^ ; donnés par Aubry-Lecomte
( Mnsëe des Colonies ] ;
— SKiiax Pabricius. — Coromandel : Arkot-Snd, Etangs de Velantangael
(Maurice Maindron, 1881)-, Coromandel : Genji (Maurice Main-
dron, 35 aoât-13 sept. 1901)-, Rombay (Dussumier, i835)',
Iodes (Lescbenault) (= Tlulpkma fndia Latr. Typesl et ThelphuM
Leiehenaubi Milne Edw. Type»!);
— WAGHAiAROWiiEnsis Ratkbuu. — Environs de Bdiary : Wagra Karow
(Chaper, i883. Type!); Wagra Karow (Chaper, i88a et i883);
ib. Google
— S72 —
PoTAMOK BoDTUHi RathbuD. — CoroDiaiidet:Arkot-Bad,ëUiig«(l«VelaDUn-
gnd (Maurice Hûndroii. déc. tSSo; Maorice Maindron, i88t.
35j»«/); Arkot-rad; Eaui douftes de Is rivière de Genji (Maurice
Maiodron, 1881 ); Ceylan : (ûeschamps, 1890); lie Maurice : (U^
aard, i855):
— Ballati a. m. Edw. — CoDgo : Ngancin (de Bratta, 1889. Typt!);
GaboD(ThaUon, t8go);
— niGRENue RathbuD. — Cours du Ni^, entre Tomirauclou et Say (Mis-
sion Hourst, 1898. Type!);
— BDQoSDs Kingdey. — Ceylan (Descbamps, 1891]-,
— Hdhbloti Ratbbnn. — Madagascar, foréls (Huinblot, 1880. Type!);
Madagascar (A. Grandidier, 1871; Geay i()o5);
— GiiAHDmtERi RaUibun. — Madagascar, prèsdeBombetok(C.GraDdidier,
1896. Type!);
— BoMBETOUNSis Rathbun. — Madagascar, près de Bombclok (G. Grandi-
dier, 1896. Typtl);
— MABtmtuiDs HeodersoD. — lude: rivière DjamDa(Hendersoii, 189a);
— eiiAPSotDKB M. Edw. — îles Philippines : province de Pompagna
(Musfe britannique); Philippines : Luçou (Marche, oct. 1880);
— AnTipoLneitais Itathbnn. — Aolipolo (Eug. Simon, 1897. Type!);
Philippines : Luçon (Marcbe, 1880);
— msTis Ralbbun. — Philippines : centre de Hindanao (Monlano, 188t.
Type .'); Philippines, 900 & 3oo mètres d'altitude (Marche, 1880);
— GouDOTi M. Edw. — Madagascar: (Goudot, iSSg: Type!); Mada-
gascar, eaux donces et sal^ (Catat, 1889); Tananarive : (Doit,
1897, A. Dollfiis, 1903);
— SiAMansts A. Milne Edwards. — Siam : Bangkok (Lamaudie, i86fl.
— SiAHMsiB A. M. Edw. var. — Indo-Gbine : sur la ligne de partage des
eaux du Mi^ong et du Meoam, ii hauteur de Puelay (Pavie,
.887);
— ARGDSTiFBONS A. Milne Edw. — Gap York ( Type !) ;
— KoATEKEinifi Ralbbun. — Chine ; Fo-Kien occid., Koaten, t,9O0 mè-
tres d'aiatude (A. David, 187Ù. Typel);
— MoKTANOANDS Rathbun. — Philippines : Mindanao (Montano, 1881.
Typee!);
— PEALiAHuaW. M. — Laoe(Neiss, 188&);
— Aesom Bathbun. — Péninsule malaise : Irong (D' W, L. Abbott,
IJ, S. Nat. Mus., ii)o3. Cotypel);
— DianNATtis Rathbun. — Cocbinchine?(Harmand, 1878. Typel); Siam:
environs de Lakhon (Harmand, 1878);
ib. Google
1 . Genre Pctaaioii Sav. gous-genre Potamoiututea Mac Leay.
PoTiMON (PoTiMowiDTsa) pïBLATDi M. Edw. — Transvul : Vaal River
(Holub. 189&)-, Pays det Basouto : Cafrerie (Chriitol, 1896);
lado-Chioeî (1900); Port-Natal : (Vemeux, 1837)1 Cap de Boane-
Eapénnce; Patria igoota (-> Tk»lphiua avtaia M. Edw. Type !).
— Snmin Rathbun. — Madras, JavaT
— Reghiihi Rathbun. — > Afrique occidentale r bassin de la Sangba
(B.Re(rnier. 1899. Tjipe/).
— aAROâRiTiirBKis A. M ilne Edward). — AfriquQ occidentale ; Ile S. Thomé
(Barbozadu Bocage, 1866. Type!).
~~ DiMU[ Rathban. — Cboa ; pays Gouragoi et pays Sidan»; altitude,
i,Aoo à a,ooomAtre8(L. Didier «909, Misnondn Bourg de Bozaa);
Congo, dans le Kibali (embouchure), i,oi5 mètrw d'altitude (Mis-
•ioD du Bourg de Boiaa, L. Didier, 1903. Typtà!); Afrique orien-
tale : Nairobi et Riv. Kerwaka (Alluand, 190A),
— AKBi«Diis Rathbun. — Kilimandjaro : riv. Louini, de 1,000 à i,Coo
mètres (D'Fernique, 1900).
— MioGOioRMis Hilg. f — Zangnebar : Urnguru ( Père Leroy, 1 887 ).
— mnkiM M. Edw. — Port-NaUl (Vemaux, tSS;. Typa!).
— Fretcuieti Ratbbnn. — Baie des Chiens-Marias (Freycinet. Type!).
— DrBowsEQ Rathbun. — Congo; Ranguî (Dybowiki, 189'j. Type!).
— BAroniAHirB Capello. — Angola (Barboza du Bocage, i865).
— oiBSDsA.M. Edw. — ZBiizibar(A.Grandidieri86â. 7'yp</);Zanzibaret
Voi dans l'Afrique orientale (AUuaud, iQofi); Afrique orientale :
Kondoa (ffloyet, 1897); Zanzibar (RafFray, 1891); MontSchimba
(Raffi^y, 1900); Région du Nyassa et du Tanganyika (Ed. Foa,
.897).
— CDNICDLARI8 Weitwood. — S. India : Nilgin Hills (Henderson, 1891);
Pondichéry (Maurice Maindron, 1901).
— jAcqnnioini Ratbfaun. — Inde : environs de Pouna {Jacquemont,
i833. rjpsf/); Inde (1900).
— Gdeuhi m. Edw. — Indes (probaUement Type» !).
— PLANitTDS A. Milne Edw. — Bombay (Type/).
— AMBieiiDs M. Rathbun. — Afrique orientale ; Boura Kiboseho. Kibwezi
(Alluaud, 190A).
— AFiHCANus A, M. Edw. — Gabon (Duparquet, i863. Typ*t); Congo :
lac de Pranceville (de Braiza, 1886): Congo : San Benito (Guiral,
i886);OgAouë:Samkitta(Atf. Marche, 1877); Congo (deRraina,
1886}; Ogfloué (Marche, 1877).
— LATiDACTTLDs de Msn. — As3im'e(Ghaper. 188a): Libéria : Hill-Town,
Grebreah Riv. (Frank , 1 8^5 ) ; région de KourouMo en Guinée fran-
çaise (Pobéguia, igoA).
ib.Googlc
— 874 —
PoTuion AuBRTiM.Edw. — (îAbon(Aubry-Lecom(e, i8Sfi.TypeI)iCatifo
français: Bcita(Pob^iim, 189a); Congo: Landana, cAte de Loango
(Petit, 1898); Maynmba(Vecgnee, 1899); Luidaaa(Ck)U. A. Milne
Edwards, 1903); Beao (Miss Ghaii-Tcbad, 190&).
— LniKAiWEMSis Rathbun. — Congo fraaçais : Lirranga, au confluent du
Congo et (le i'Onbanghi (J. Dybowski, 1901. Type!).
— Flowebi de MsD. — Rivière Vei, affluent du Nil, altît., i,i3o mètres,
nov. 1909 (Mission du Bonrg de Bosas, L. Didier, igoS); Hant-
Oubaughi, (Cloïd, 1895); Rivière Doi^n, afQuent de l'Onefl^,
BU poste de Faradj, aUit., 1,060 mètres (Hiseion ilu Bourg de
Boiaa , L. Didier, 1903).
— PouoDuii Rathbnn. — Congo : Gabon, Bala (Pobégnin, sept 1890.
Tt/pt.'); San Benito (L. Cuirai, t886); Gabon.
— DECiZBi A. M. Edw. — Congo : Franceville; Alima (de Braua,
1886. Typeil); Francevilie (de Braiu, 1886); Gabon (Aabry-
Lecomte, iSSU).
Genre Pstomsii Suv. sous-genre a«otlMlptiaa« Stimps.
PoMMOii ( Geotbblfbusa) Bbubdi Andouin. — Nubie Inrériean (Letonr-
neux, i88t); Nubie (Lelonmeux, 1896); Mer Rouge (aot-Bey,
i85o); Egypte (Pays de Gofa, 3,600 mètres d'ailit; du Bourg
de Bons, 1903).
■— Dehauii White. — Japon (A. Miïne Edwards, Dehaan, 1903. Type
de H. Mike Edwards et de A. Milne Edwards) ; Chine (Dabry de
Thiersans, 1868); Japon (Stenacker, t883}; Nippon moyen, en-
virons de Tokio (Harmand, 1901); Japon (Elofie, i868)-,Japon
(Musée de Leyde, i836); Indes (Ch. Robin, 1863).
— OBTDsiFis Stimpson. — Onsima (Stimpson, i858).
—~ Enn Hiigendorf. — Abyssinie : Sdti, pays Gooragui; 9,700 mètres
d'altit., et GometteabysB., mars 1909 (Mission duBourgdeBozas,
1909); Abyssinie, Dunbi, Makannissa (M. de Rolhscliild, 1905).
— Hrndrbbonuhds de Man. — Bornéo : Mont Damoes , 1,100-1800 mè-
tres (musée de Leyde, 1899. Co^yp^!)-
— TBinsTEBSus T. MarleDS. — Australie centrale : (Hom scient, expédi-
tion Baid. Spencer, 1897); Cap York (Salmin, 1868 = Th^uaa
ctmmA.M. Edw. Type*!).
— Suininsu Rathbun. — Siikim (Uannand, 1886. Typil).
— PuaiiHi Rathbun. — Afrique occid. : Congo (1900. Type!).
— CiSsiopB de Man. — Celèbes, Miaahassa (de Man., 1909. Cotype»!).
Genre PatstniBiB Suv, sous^nre PerithelptauBa de Man.
PoTiHON (pEBiTHKLPHusi) BoHNBENSiB von Marlens. — Bornéo (Gbaper,
ib. Google
PotiKOfl BiLTicou de Mu. — Bornéo, Nanga Bases (Hneëe de Lsyde,
1900. Ci>()!p«/). Bornéo (Chaper, i8gi].
G«ire P«t»m«B Suv. aoue-^nre Farathalphiua Ëdw.
PoTiaOR (piutbrlpbdbâ) spiiiifiin W. M. — India : (Sady Biver près
Loodliiaiuh)(HM.Gariehw,U. S.NaLMus.. igoS).
— GuTinBSD A. H. Edw. — Congo : Lac de FraaceviUe (de Braiia,
1886. Typel). CoDgo, dans l'Oued, jSo mètres altit. (HUaioadu
Boni^ de Boiaa, L Di^er, igo3); OgAoné (Marche, 1897);
Bangni (Dybowski, 1 89s).
— TinDUTDS M. Edw. — Voyage de Le Giiillou,i8âi. (Type/); Bornéo
(Chaper, 1890).
— Minvion Balbbiin. — Beogkalis (Hanrice Maindron , i885. Type!).
— TUDiMiÂTDB yar. jmlekerrima de Han. — Bornéo (de Man. Cotgpet,
1909).
— coHTsma de Haan. — Java : (Buitenioi^ ; D* Spire, 1901 ; D' de
Man, 1909).
— JiTuicuH BaUibun. — Java (Mii§ëe de Leyde).
— oxTsoHOs Nobilî. — Bornéo : (Sinkluiwang;Pe(en, 1873).
— SniRiaiB M. Edw. — Chine : (GaUery, 18AG); Tonkin (D* Girard.
189^]; r^on de Kao-Bang; Chine (Jonan, 1866. Ti^I);
Jardin colonial (1900); Sumatra (Beauvais leg., A. Milne Edwards,
igoS) ; Hanoï (Miss, permanente, 190a).
~- Ddojati Bathbon. — Siam : Laos, Lakbone (Dagast, 1891. Type!);
CodiinchiDe (Harmand, 1876); Laos occidental, totroits des
monte So-Tep k l'Ouest de la vHle de Xidog Haï (Pavie. 1887);
Laos (NôBB, 1881Ï); Siam, monl^nei du Laos (Harmand, 1877,
1878); Siam : Lnan^Prabang (Counillon, 1896); Cochinchino
(Germain, 1867).
— piouTDs Ralhhon. — Nord de la Cochinchioe, Mois Gbero (Har-
mand, 1877. Types!).
— Gbbmuki Bathbao. — Cochinchine (Harmand, 1876. Type!); Japon
(Slftoiacker, i883); Cochinchine: (Saigon; Harmand, 1875):
Tookin (montagnes de Méoam k hauteur de Phutenay (Pavie,
1887); Cochini^iae (Beauvais, 188&); Cochinchine (Germain,
1867); Siam. Bangkok (Bocourt, 186s); Poulo-Pinang (Marché,
1880); Sumatra [Beauvais] (A. Hilne-Edwards , 1908); Siam,
Bangkok (Larnaudie, t86â).
— Naisi Bathbun. — Cochinchine (Harmuid, 1876. Typtt!}; Siam,
Lao8(Neïs, t88à).
— TaTRiaoNDH Rathbun. — Localité inconnue (1896. Typea!); Cochin-
chine (Harmand, 1876).
ib. Google
— S76 —
PoTtiHHt Pivin de Min. — Laos ocodental, toiTMits dai monte Su-Tcp i
l'Ouest de la ville de Xid<^Mai (Pna, 1887. Typt unique!);
Siam, Bangkok (Harmand, 1883).
— BuDvuBi Halhbuo. — Cochincbioe, Saigon (Harmand, 167S, Types f).
— Hamiindi Rathbun. — Gocfainchiae (Harmand, 1876. Typei!).
— GiK-i Rsthbun. — Congo [J. M. Camp] (U. S. Nat. Mus., igo3.
Cotypel).
— PiiciLKiA.M. Ëdw. — Congo :AUma-Lateke (de firaua, iS6i.Ti/pe$!}.
— hUnTBNfli W. M. — Himalaya [MH. Carleton] (U. S. Nat. Hni.,1903).
— GBlPt» A. Milne Edwarda. — kisam (Chnper, 188a. Typtl),
— NuoTiciB M; Edw. — Nubie inf^eure (Letoarn«ux, 1881)-, Nubie
(Letoumeux. 1898, 1881 ); Mer Rouge (Clot-Bey, 1860); Egypte
(Etoffe, 18&7); Egypte (Ruppell, i83o).
— MAncHiiRatbbnn. — RiveOgAoué: SamkitU(MarGfae, 1877. Typet).
— AitTOROtLiirau Hathban. — Madagascar : (baia d'Antongil; Mooqnerys
et Ed. Chevraox, 1900. Type!).
{A nàert,)
Snn ont novrauB atrics s'Aiphiopbis, A. Hauoi, ptomitàiii d'bh làc
o'tàv Doiiaa BU BàSsiK DB l'OoouB ( VorâGK AK «. Habg, igo6),
PAR M. H. GonniRE.
Panni les matériaui provânanl du récent voyage an Gabon de M. Hang
se troDve un Mpbeid^ d'un grand intérêt. Cette forme constitue en eSfet
uoe eapèc« nouvelle, U quatrième, du genre li^aiMpaii H. Goutière. Malgré
leur très vaste distribution , les trois espèces jusqu'alors décrites de ce genre
paraissent Atre fort rares , ai l'on en juge par !e nombre des spécimens connus.
Hais surfont la nouvelle espèce a été trouvée an lieu dit NgAmA, dans
un petit lac d'eau douce des bords de l'Ogoué, se dévo-sant dans le fleuve i
l^ns de 900 kilomèlm de U mer.
C'est le premier exemple certain d'un td fait ebei les Alpkêiàa. En
1 87A , cf^Modant, Ingeradl signait feiietence du Sgnatpktiu aunar Say,
dans un étang d'eau douce du S. W. Colorado, mais sans pouvoir sans
doute certifier cette prov«iance, carSmitb, qui détennina l'eapèee, con-
clut k un mâange aceidentd probable de specimou.
Dans le cas actud, M. Haug atfirme d'une façon formeUe la provenance
des Alphâdmm question, qu'il a recueillis lui-même eu 1906 et qui lui
ont paru être aaaez abondants dans le lac. M. Haug n'a d'ailleurs rapporté
aucun Cruslacé de provenance marine.
Cette observation est évidemment de nature k authenlifier celle d'Inger-
MiH restée jusqu'alors isolée, et A faire admettre pour \e»' Alpheidtt la poH-
sibilité d'une adaptation à la vie dans l'eau douce, analogue k celle des
ib. Google
— 377 —
PalamonidK. Dana cette deniière fimille. I« fait est poussé aeseï loin pour
qne des genres entiers tds que Paienum a'aieat plus de représentants ma-
rins et que leora Bopyriens parasites se soient eui-mdmes adaptas;
mais les jeunes de plusieurs espèces, et probablement les larves d'un biea
jduB grand nombre, s'acconunodent des eaux sanmitres et marines, des
genres Ids que Lamder, PaUmoneteê ae montrent très iDdiflerents an de-
gré de salure, et d'autres enfin tels que PaUmoneUa se montrent OKclusive-
ment marins, romme si la tmdaiwe k rechercher les eaux douces ëtait un
fait en voie actudie d'accomplissement. Cbetle8^^)A«i^ il serait, par com-
panison, k peine ébauché, alors que les Eucypbotes ofirent d'autres
exemples encore, celui des Àtyida, par exemple, où celte adaptation est
entièrement faite.
Le genre A^hecpsis, malgré sa faible importance, se compose de
deux groupes d'espèces. Le premier, comprenant l'A^theopsU equalis
H. Coulière et sa variélé truncala H. Contière, occupe la mer Rouge, l'Océan
indien et le Pacifique jusqu'aux lies Marquises. U n'était pas jusqu'à présent
représenté dans l'Atlantique ou VA^AeojKu Hatiffi en est le premier repré-
sentant. Dans ces espèces, les pinces de la première paire sont entières et
lisses, rappdant celles de ÏAlhimas mteteetu.
Le second groupe d'espèces comprend: l'fAtpheoptUtritpmomuStimpson,
connu jusqu'à présent k Port-Jackson (Stimpson), sur la cAte ouest-afri-
caine (H. Coutière), sur la cAle américaine du Pacifique (Lockington,
Àlpbetei vquidaetylutf); 9° l'A^het^it cAibnnt H. Coutière représenté par
un unique spécimen provenant du Cbili. Ces deux espèces sont extrême-
ment remarquables par la présence sur les pinces de la première paire des
sillons et des lobes italpheopsidiensn dont on pourra retrouver b trace
dans toute l'étendue du genre A^heus.
On peut indiquer comme il suit les caractéristiques de ces espèces :
IniUl , 1
,. «pi»<u
r«: Aa ^pinf
ne; USU
' Pffta-
ib. Google
— Î78 —
AfyheoptU Haugi nov. sp. — Le bord frontal présente trois pointes
très écartées, encadrant entre dles les cornées , qnisoiitainn i doni décou-
vertes en dessus, alors qocchezlU.eftta/ù, ^es ne sont accessibles qu'en
avant (fig. i, a). Par leur forme et leur position, les pointes latà-des
montrent immédiatement qu'il s'agfit des épines eitra-cornéennes, com[dé-
tées chez les Atkanai par des épines snpra et inira-coméennes , mais smles
préseates cheE les autres Àlpheida i, front tridenté. La pointe rostrale
dépasse nn peu en avant le bord coméen; les pointes latérales atteignent
environ le mdien de la précédente, comme longnenr. Comme chez les
AAaiuu, les yeux sont très probablement nn peu rétractiles k la volonté de
l'animal (fig. i,a').
Le dernier artide du pédoncule antennulaire est 1res court; le scaphocé-
rite, large, pourvu d'une forte épine latér^e, atteint k peine l'extrémité de
l'article antennidaire médian. De mime que la forme dn bord fi-ontal, ce
caractère rapprodie la nouvelle espèce de 1'^. iritptnotiM Stimpson.
ib. Google
— 379 —
La pinces de la i" paire, au luoim efaez ke 9, seulea reprdeea-
lées, soDt allongées, entières et lissée, La portion palmaire da propodîte
est trois fois et demie aossï longue que les doigts et quatre fois aussi longue
quelai^ (fig. 3, b).
Carpe de la i* [laire.
Les deux pinces sont symétriques , et les doigts presque inermes , sauf
un l^er tubmule médian sur le doigt mobile (lig. a , b'). Ces membres
rappellent d'asseï près ceux de VÀthamu nÛMcent. Il y a probablement une
différence notable dans la taUle, la dissymétrie , l'armature des doigts de ces
membres ehez les d, mais non dans la forme générale des pinces, qui
restent sans doute aussi entières et lisses.
Snria a' paire, le i" segment du carpe est seulement un peu plus
grand que le 5'. les s^ments a et & sont ^ox, 3 un peu plus grand que
les précédents (fig. a , c).
Les méropodites des membres suivants (fig. i,d) portent deux épines,
sauf cdui de la 5* paire qui en possède une senle. La propodile de la
5* paire porte à l'extrémité une brosse de cinq k six rangées de soies de
longuenr croissante.
Le lelson se termine par un bord r^uUèrement convexe et porte le
nombre d'épines habituel. La rame externe des uropodes est articulée A son
ti^^ dietal, et le bord de l'artictdation marqué d'une série de dix dénis
triangulaires, sans compter l'épine qui marque toujours le commencement
de cette suture.
ib. Google
— 380 —
Gomme chei les autres AipheopaU, comme aussi chez les AAaiuu, les
BtUaa et quelques H^ipolytida ( Niuaieans ) . les plniroos du BÛième jAéo-
sonite sont articula.
Les œuh que porleut les trois spécimens recueillis par M. Haug sont
très petits (i/-) millimètre de grand aie) et nombreui. Les larves qui eu
naissent sont certainement des Zoés, et la vie dans l'eau douce ne parait
avoir exercé de ce bit aucune influence sur le mode de dévdoppemeiit.
C'est un détail k noter, étant donné le nondire des cas de dévdoppement
abr^ connus chez les A^eidœ.
Le plus grand des trois spécimens Q mesure 1 7 miilim. 5 du rostre au
telsoo.
Outre l'iul^rét que présente la découverte d'une nouvdle espèce
d'Àlpheopsù dans une localité aussi inattendue, A. Haugi apporte dans ce
genre i'Alpkeidœ le trait d'union qui manquait jusqu'alors entre lee deux
groupes d'espèces dont il se compose. Il est seulement è déûrer que le c^
de cette curieuse forme soit rocueilli prochainement
CoLLBCTIOltS BE M. MâHUCB DE RoTBSCaiLB BEC0EILLIE8 EX AeT:
ET DOIS t'ÀFRIItBE OEIEHTALE ÀUGLÂlSE
ET DOUHSES ÀO MbsÉDM d'hISTÛIRE HATOULLE DE PàEIS.
Boatryohldsa.
1 . BosTBYCHOPLiTEs coRKUTiis Oi. — Sud du 1«! Hodolphe.
Espèce répandue dans toute l'Afrique, sauf dans sa portion paléarctique.
2. XiLOMMu picsA 01. ~-~ Abywinie, Dire Daona, ec septembre;
Edtiopie méridionale, Hant-Aouache , Endessa, en septembre-, Éthiopte
méridionale, entre Vaba et Ei)desBa; Ainque orientale anglaise, Rendâé
(Mont Karoli), en mai.
Espèce se rencontrant dans tonte l'Afiriqufl et aussi, par importation,
dans ane partie de l'Amériqiie du Sud.
3. XruoN ASDBTDS FShr. — Afrique orientale an^^aise. Mont Nyro.
Afrique orientale et auslr^.
h. ÂPATR TunauiB Pdlas. — Ethiopie méridionale, Hant-Aouache,
entre ïaba et Endessa, en aodt-septembre.
Toute l'Afrique tropicale.
ib. Google
— 581 —
5. Aun uannnrcTÀ Marr. — Ethiopie mëridÙHule, Koimhi k Tdiia-
fanani et k I^ga-Hardine, en avril. — Une 9.
Cette espèce se reneoatre principalement dans l'A&iqae snstrale; mais
elle remonte vers le Nord, le long delà cAte orientale, jusqu'en Abyssinie.
6. PnoniPATB raoNTALis Pifar. — Afrique orientale anglaise. Sud du lac
Boddphe et Haldndu, en juillet, a 9.
A&^que australe et orientale.
aorida.
1 . SriOTocaii psctohaiis Hintx.
C'est avec qodque doute que noua considérons comme appartenant à
cette espèce un eiempiaire d" provenant de Makindu (Afrique orientée
anglaige). Cet individu mesure i3 millimètres de longueur. Il a le pro-
thorax entièrement noir, à part le goulot baaiUire qni est d'un rouge
obscur; la poitrine est noire. Le milieu du front est brillant, lisse, presque
imponctué. La portion du pronotum qui s'étend en avant de la dépression
transverse antAienre est brillante et lisse, i part une ponctuation fine et
eapaeé. La ponctuation de la partie des élytres situ^ en arrière de la ha-
de blanche est également espacée.
Les artides k-io des antennes sont bipecttnés au eAt^ interne, le lobe
antérieur de chaque article étant pins dévdoppé qne le postérieur. Le der-
nier serment apparent de l'abdomen est semieircniaire , régulièrement ar-
rondi eu arrière, largement costiforme dans le sens de la longueur, sur la
ligne médiane.
3. Pdlsocofds'tugolob Guér. — Afrique orientale «niaise. Mont
Nyi». Une 9.
Chet cet exemplaire, la hase des élytres, au lieu d'être rouge, est d'un
bnm ftmcé.
3. fBLsocoPDS vncCTDB Gerst. — Afrique orientale anglaise, ReodSé
(Mont Karoli), en mai. Un d.
h. TiiGHODU LinoDi Walk. — Afriqne orientale tngbite, Ijesamite,
Itenditë, en mara. Un d*.
5. Stiomatich osokianium Fairm. — A&ique orientale anglaise, RendSé
(Mont Karoli), en mai, Un individu.
6. CoHnsTEB ANtLis Klug. — Ethiopie, Addis-Abbeba.
Les deux individus rapportés par M. Maurice de Rothschild difl%reai de
la forme type par le ponctuation des élytres diffuse et non disposée en
stries régulières. Ce caractère parait ^tre en effet variable chez le Cor. analia.
7. NicBOBU nmpuD^. — AbyssinieDiréDaouai entre DiréUaoïu et
Uarar. Ethiopie niéridionide, Uaut-Aooacbe, Eodessa; pays SomaU, ré-
ib. Google
gÎMi de Oftoneidë. A&iqne orientale ao^iee, aud da lac Rodolphe et monta
Mattbews. Ouganda, Moat Lorog^bi.
Espèce GOBinopolite.
8. Opetiopalpcis sp.
Forme très voinne de i'Op. mgrieept Schenkl. et que l'on sera peut-^tre
amène dana la soite à distinguer spécifiquement. — Ethiopie mërïdioaale,
Kounbî. Un individu.
CoLLtcTiofs KEcuEiuiss PAU M. Labbb àv covks Di sà Mission
Sn SlBBRIB, ÎLBS SiKBÂLIKE BT BSGIOH DV LAC Biï$M, BU 1^09,
ET BONIIBES AV MoSBVM d'hISTOIXE NÀTVRSLLE DE pABIS.
GoUoptin* du goire Cabudb
PAB M. G. OB LlPOtlGE.
G. GBMoLATti» TBzoïNBis Bales. — Sept ezemplairea, quelqnes^ns lea-
dant un peu vers la forme Dmincut. Un huitième, remarquable par rabou-
grissemeot régulier qui pourrait le feire prendre pour une vsri^ noavdle
s'il était eiaminé isolément, ne peut cependant Atre sépare des aulreB.
Angiee du pronotum bien plus courts , plus arrondis , les âytres plata ,
très courta, pina courts que le corps, arrondis; sculpture très réduite;
secondaires presque obsolètes, sauf sur le disque. Sakhaliue.
G. oaiNDLATiis DÀUucDs Motsch. — Un d" normal, un autre de l'aberra-
tion k cuisses rouges (Solskyanut Géh.), tous deux remarquables par
l'allongement et la petitesse de la télé. R^on du Baïkal, Jdan, jnin.
G. ABviasis coNcoiATon Fiscb. — Trois eiemplairea; forme, couieor et
sculplore habitudles. L'un a cependant un eorsdet tendant un peu vers la
forme de celui i'arvauit. Jelan , juin-juîlleL
G. AavBNBis DABVBicDS (?) Motscfa. — Forme générale, et particulière-
ment dn corselet, de rommiti d'Epînid. Taille encore plus grande (long.
3^ millim., larg. 9 miilim.). Tête et corsdet très rugueux, hlytres à inter-
valles sub^ux , striés fortement en travers , les secondaires non suibaussés ,
les primaires moniiiformes, k grains moins longs sur le disque. Coloration
chaude. Un d deesos brun chaud, une 9 dessus vert ëmerande, lousdeni
à mai^ d'or ronge, très larges, au corsdet et aux élytres. La 9 a les
dpistemes et les cAtés de l'abdomen très ponctués, et une soie supplémen-
taire à l'un des palpes; le d normal. Jdan, juin. — Très différent du pré-
cédent, mdgré l'identité d'époque et de locale; se rattache par le fodès
et le «Joris au groupe FaUemuimù et non au groupe eone&iatar; répond
exactement à la deseriptîoD dn DakmiatM Molach. , fiec Gebler.
ib. Google
C. ARVKHgis var. — Encore du groupe Faldermaimi, série de «il exem-
plaires, tous dissemblables, mais avec uq faciès local commnn difficile à
déGnir. Plus long qne Coneilùilor et surtout que Fatdermanni. Corselet plus
plan, plus rétréci en ai-rière, rappelant quelquefois pluUt nos Anxiuis
d'Europe, mais très rugueux et l'impression peu distincte; angles posté-
rieurs plus courts. Élytres assez ëlai^is au second tiers de leur longueur,
^anJes noires marquées. Secondaires non surhaussés, subégaux aux ter-
tiaires , strialion transversale marquée. Primaires parfois peu saillants. Par-
fois épisternes et cAléa de l'abdomen très ponctués (carsclère très variable
cbei quantité de Carabes de la Sibérie orientale). Cbei un exemplaire, trois
soies à un palpe, anomalie déjà signalée chez la forme précédente , et d'une
extrême rareté chez Arvenm de toutes autres races. Coloration chaude;
métdliqae, 1res variable, rappelant celle A'exeelUat. Un exemplaire or
sombre, à miroirs feu entre les chaînons des primaires, comme exeeliau ■
ivbieunda* I^pouge; autres plus rembrunis, le dos des élytres brun chaud
un lilas pourpré; un vert h reflets pourprés; tous avec de très larges mar-
ges d'or vert au corsdet et aux âytres. Saldialine. — Cette race imite un
peu Afac Leayi far la couleur, la sculpture, la forme du corselet, mais
non pai' la tête. Je l'appellersi provisoirement SaekiUîneiuU , mais il serait
difficile de donner une diagnose commune à ces insectes variables.
C. CAHU.1CULÂTUS Ad. — Un cf tout noir, à corselet un peu rétréci en
avant. Irkoutsk, mai.
C. AESDGiiiiosiJS var, — Un c? tout noir, lai^; secondaires et tertiaires
entiers. Le corselet est étroitement ourié. Cette race de la r^on du Baikal,
très distincte par )e corselet nmplement ourié , de celles de la Sibà-ie occi-
dentale, est en continuité avec celle, plus maigre et souvent rufine, de la
Transbaîkslie. Toutes deux n'ont point de nom , et il y aura lieu de faire
une révision des formes de cette espèce, établies pour la plupart sur
des détails de sculpture communs chez les diverses races. Le gri^hut de
Molschulsky a été établi d'après un exemplaire très étroit, ii sculpture moins
entière et moins lisse, de la race du Baïkal. On trouve dans les collections,
sous le nom A'aereu*, la forme de Transbaïkalie , mais le vrai Aereuê ne se
trouve qne très à l'Ouest du Baïkal et a le corsdet pourvu de gouttières
plus ou moins développées. Environs d'Irkoutsk, daus le Toïka, 1 5 juin.
C. iBGALiB DDBius Moisch. — Série de 17 exemplaires. Plus petit, plus
étroit , plus convexe que le regalù , même que les exemplaires de la Selenga
rapportés par M. ChaSanjon, ressemblant assez à Sahibergi, mats facile à
distinguer par ses antennes simples et sou apex large. Intervalles serrés,
peu s^mentés; stries guère plus larges que les intervalles, sans aspérit*^.
Primaires simplement segmentés. Pronotum moins large, à gouttière plus
profonde, angles tout aussi saillants. Tibias d très faiblement, 9 nulle-
ib. Google
— 38d —
ment arqodt. DcMOS brun bronzé, marges dn corselet et de> dytres coa-
colores, brouiées, dorées, d'ua vert doré ou d'nn violet métdlique.
Envirous d'Irkoulsk, JeUn, juin. — Race très différente de cdle de la
Selenga,etqiiiineparaItiti-ele(2ufrtiu,d'Batant que, d'après Motscbulsky,
le regaii» n'existe pas è IrkontBk, mais seulement son dubiut. Cependant la
description qu'il donne, notamment quant anx angles postérieurs nuls,
n'est pas exactement applicable atii exemplaires de M. I^bé. Des exem-
plaires ont même, par les bords rabattus, l'aspect de colaines races
maigres d'excellent. Ce sont peul^tre de semUables exemplaires qui ont
fait citer Vtxcelknt comme étant d'irkoatsk. Tai appeJd cette forme Jrûo-
éator.
G. HiHNUici SjkBLBiBoi Dej. — Série de neuf exemplaires. Plus sombres,
plus étroits, un peu moins grands que ceux de ia Sfdenga; un à marges
d'un bleu verdâtre. Pattes et anteones toujours noires. Jdan , juin.
G. Hennd)gi ooirnirars Lapouge. — Un d' ne différant des précédents
que par les intervalles secondaires et («rtùûres plus tisses, continus sur le
disque, très peu coupés bore du disque. Jdan. — le corselet est i peu
près celui que Motschulsky altribueàson i^vh'tM.etj'ai loi^temps regardé
cette forme comme se rapportant au é^iut, mais la remarque de l'auteur
rapportée plus haut m'a fait changer d'avis.
G. TDBBaccLosDs Dej. — liue 9 de petite taille, sculpture faible. R^oa
du Baïkal, sans localité, juin ou juillet.
G. KaoBEai v. Bunesi Geb). — Un d et une 9. Gros, ventrus, la 9
mate; primaires à grosses fossettes serrées, interrompant les qualmiaires,
chaînons relevés 9, plats d'; secondaires et tertiaires assez saillants, râ-
peux; stries larges, laissant voir des quaternaires granuleux, rudimen-
taires. Apex très gros, conformé comme edui de BoitplatuU, mais plus
redressé à la pointe; je n'ai pas trouvé, après comparaison avec les apex,
collés sur cartes, de plus de cinquante espèces, un terme de comparaison
plus approprié. Environs d'Irkoutsk, Markova, juin.
ib. Google
CoiLtCTtO.IS PE M.J.OE MoBGA^f (iffO&'IQoS), RECVgItUSS B!» PeUSK
IT DO.VAÛS AU MnSBBM d'oISTOIES .IATVRKLLE DE PàEIS.
ImmnMtm ■ C*14op«é>t« 8U|ihMM
PitH M. G. PoRtKtIN.
Au cunrsde mn r^nt voyage d'explorulion eu Perse, M.J. de Morgan
a recodlli ud certain nombre de Silpbideg, dont se sont eorîcliies les col-
leclions du Muséum. En void la liste :
Nrckophoiieb hcmator Fab. — - Chaîne bordière S. 0. de Suse à IipiJuui
(ahitnde : 68 à â,5oo mètres).
N. UTBNNATits Reïtt. — Même localité : Plateau persan occidental de
Hamadan à Zendjan (i,95o k i,53o mètres); Aierbeidjan : maisif du
Sabend.
L'un des exemplaires appartient k la variété k bande noire médiane di-
visée en tacbes.
Necbodes LiTTOHiLis L. — Elbourx : Talycbe (altitude : o è a.ooo më-
Ires).
AaLtTTAUi IRENARIA Kt. — Cbaldéc persane : Aivan-I-Kerkba (alti-
tude : 190 mètres).
TsAHATOPHitos inGosDS L. — Chaîne bordière S. 0. de Suse à kpahan
(6o è A,5oo mètres) ; Elbourz ; Talycbe.
T. BinuiTus Fab. — Mêmes localités.
Aavpu DNDATA, var. vtrrueota Men. — Poucht-Kouk : Arkowaz (al-
titude : i,â6o mètres).
A. ncsATA, var. anatolka Kr, — Elbouri : Talycbe.
A. aoATHicoTA Reitt. — Plateau persan ocddeotal de Kbonrahabad è
HamBdan(i,a5o à 1,950 mètres). 1 exemplaire.
Sn.nu cAMUATi 111. — Elboan : Talycbe.
S. OBSCDHA L., Typiu. — Plateau persan ocddenlal de Zendjan àAr-
débil (altitude moyenne : i,aoo mètres); Elbourz : forêt de Tunekaboun,
Khanian, i,9Ûo mètres.
Les exemplaires recueillis dans les localités suivantes sont un peu plus
brillants et plus fortement ponctués : chaîne bordière S. 0. de Suse h
Ispaban (60 à &,5oo mètres); plateau persan occidental de Khorrebabad
a Hamadan (i.aSo à i.gSo mètres); de Hamadan à Zendjan (i.gSoè
t,53o mètres) el de Hamadan àCasvin(i,9So à 1,990 mètres); Elbourz:
Haute vallée de Cbabroud (1.800 à a,8ou mètres).
•7.
ib. Google
— 386 —
S. oBscou var. dtstiaaa var. Dov. — De Zcndjan k AriéhH, ud
exemplaire <J.
Celle renurquable variété se recoDodt à ea forme large, â «a pouctuatioD
|>eu serrée, formée de poiots peu eufoDcés, dont les bords sont mal d^-
miles, à sescAtes lisses, eatières. bien marquées, quoique peu saiHaates,
à ia présence d'uu très faible calus contre la troisième strie vers le tiers
postérieur des dytres. EUe se distingne de S. tristii par les points âytraui
dépourvus en avant de la petite émineuce brillante caractéristique et ses
tarses intermédiaires fortement dilatés.
SiLPBA TMSTts 111. — Tgpiu. — Graudraz (altitude : 800 mètres).
S. TnisTiB , var. coitata Mén. — Cbatae bordière S. 0. de Suse à Ispaban.
Sur les Annblides PoLïcaèTF.s
REeVKILllKS PAR l'ExpéDlTton iHTAKTIQVB FK*ltÇàlSS
(IlésioxiK.ys, PayuoBOciBUS, NéstéiDiK-is, Ev.iiciehs),
piB M. Gh. Gb*tirb.
II. FiiiiLLB BES HË8IONIENS Grube.
Crics E Oraela Eli 1ers.
Oraeis Mathal nov. sp. <'>.
Trois exemplaires de cette espèce ont été dragués à 4o mètres de pro-
fondeur dans la baie Cartbage, le li avril 1904; deux d'ealre eux sont
entiers, le troisième ne possède que le^ douze premiera séligères. L'état de
conservadon de ces animaux laisse un peu à désirer.
L'un des deux individus intacts a les dimensions suivantes : longueur,
3 mîllim. 6; laideur (maximum dans la région moyenne du corps),
o millim. 5 sans les parapodes, o millim. 96 avec ses appendices; le
nombre des s^pnents sétigèi-es est de 18.
Le corps est déprimé; d'avant en arrière, les parapodes se séparent de
plus en plus largement les uns des autres; tn saillie qu'ils forment de
chaque côté du corps s'accentue dans le même sens. Les sillons ioter-
segmentaires sont légèrement indiqués. On ne discerne aucune trace de
pigmentation sur la face dorsale; de petites taches sombres ponctuent
seulement la ligne médiane ventrale.
'" Espète dédiée à H. le lieutenant ;le ïai*se«u Math», membre de Ve\fi-
ditioD tntarctiqiic française.
ib.Google
— 387 —
Le prostomium , ploa iwge que hng, rëtrëa en arrière a un bord anU-
riear convexe et an bord postiriear sensiblement rectUigne. Dea qnaL-c
yeux, les anténenrs sont plus grands et un peu plus Soigna du plan de
symArie que les deux autres; tous sont munis d'uae leatille orienta laté-
ralonent et en avant pour les yeux antérieurs, latéralement et en arrière
pour les yens postérieurs.
Les antennes lout sensiblement cylindriques et plalAt grfles ; les denx
latérales s'insèrent sur le bord antëriear du prostomium ; la base de la
médiane est située au centre de figure de ce dernier. Les palpes, assez
épais, peu saillants, k contour arrondi, se voient de cbaqae c4(é des an-
tennes latérales.
Le premier scient , plus court que les suivants , est pourvu , de chaque
c6té, de deux cirres tentaculaires, dont le {dus grand est le dorsal', ces a|v
pendices, fixés chacun sur un article basilaire, sont assex r^iièremeiil
cylindriques et non segmentés. Le second sèment est le premier sétigèrc ;
il porte, en effet, de chaque cAté, au-dessous du cirre dorsal qui est plus
long que le cirre lentacnlaire correspondant, on mamelon tëtigère et un
cirre ventral réduits par rapport à ceux des segments suivants.
Aux antres serments, jusqu'à l'extrémité postérieure du corps, le cin-e
dorsd, porté sur un arlide basilaire, conserve sensiblement te même ca-
libre dans toute son étendue. Le mamelon sétigère , soutenu par un assez
fort adcule axial, se termine en pointe mousse. Le cirre ventral a la forme
d'une Isngnelte cylindrique assez grêle.
Les soies, disposées en éventail et au nombre d'une vingtaine à chaque
mamelon, sont tontes du même type. La hampe, arquée, fortement hété-
rogompbe, présente un rostre triangulaire très saillant, couvert de stries
longitudinales convergeant à son sommet et de stries transversales assez
serrées, normales auï précédentes. L'arête droite ou légèrement incurvée
a une largeur uniforme, sauf dans sa partie basilaire qui est rétrécie; son
sommet est recourbé en une pointe fine, sous laqudle on observe une dent
très ténue. La longueur de cette arête varie du simple au double, au moinsi
dans un même mamdoo.
Je n'ai pu observer les rirres anaux qui étaient détachés. La trompe
{^laryngienne, k paroi très épaisse, s'étend du premier au septième se-
tigère.
Le genre Omis a été créé par Ehlers pour une forme jeane d'un type
nouveau d'Hésionien recueilli k Quamero (Adriatique). La longueur dn
seul exemplaire vu par Ehlers était de i mîllim. 9 ; la laideur, y compris
les appendices latéraux, de o millim. 6; le nomhi'e des sétigères, de 1 1.
L'espèce antarctique diSëre de cdle de l'Adriatique par le point d'in-
s^tion de l'antenne impaire, par la forme et les dimensions relatives des
palpes, par les caractères des cirres qni sont cylindriques, tandib qu'ils
sont plus fusiformes dans le type d'Eblers. Les différences concemsnt la
ib. Google
— S88 —
Uille et le nombre des segments tiennent vraisemblablnnent k ce qu'il
s'agfit ici d'an eiem{riaire adalte.
11 est intéressant de trouver nn représentant de ce genre rarissime dans
les régions anbu^tiqaes, d'autant que les Hésioniens paraissent être rares
dans l'Amérique du Sud et qu'ils semblent même manquer compiètemeni
h la cAle Onest de ce continent, ainsi que le iâit remarquer Ehlers <''.
III. Faxiue DBS PHTLUtDOCaENS Grube , cbar. emend.
Gsini BmlMll* (£reted.
EnuLu (PTEBociaaiis) MiouABirais Kinbeig.
J.-G.-H. Kinberg, Annidata noïa, 0>«r«. af K. VeL-Âkad. Fôrkiatdl.,
i86&,p. 9âi.
E. Ehlers, Polychaeten der Hamboi^er Magalbaensiscben Sammdreîse,
1897, p. 38.
E. Ehlers, Die Ptdycbaetoi der magdlanischen und chilenischen
Strandes. Ëin lannisticher Versuch , 1901, p. 78, Taf. vin, fig. 1-8.
Un drags^ è 1 < 0 mètres de profondeur pratique dans la baie Biscoe
(tle AnTors) a ramené un seul exemplaire de cette espèce.
La longueur de cet exemplaire uniqoe est de 80 millimètres , la largeur
(maximum), de 5 millimètres ponr le corps seul, de7militmèlres, lespa-
rapodes y compris. Le nombre des sëtigères est de io!i. La coloration de
t'anima) consœvé est brun jaunâtre, pins foncé en arrière qu'en avant, La
pigmentation, particulièrement intense sur les cirres dorsaux et ventraux,
est surtout marquée k la pointe de ces appendices.
L'espèce nommée par Kinberg a été décrite h nouveau d'une manière
plus approfondie et figurée par Ëhlera. Mes observations , sauf sur quelques
points sans importance, concordent complètement avec celles du savant
zoologiste de Gottingen.
VEulalia Magalaetuia a été, antéiîeurement k l'expédition autarcique,
l'ecueillie anx points suivants : Smytb Chanuel, Long Mand; Punta
Arenas, Détroit de Magdian; tle Picton, Banner Cove; Velparaiso.
EvULiA SDBDLiFBni Ehlers.
E. Ehlers, Polychaeten der Hamburger Magalhaensischen Samm^ise,
.897,p. ag, Taf. n.fig. 33-39.
Deux eiemplaires, dont un seul entier, de VEulalia subulifera Etilers
proviennent d'un dragage près de l'Ile Waudel, par '10 mètres de fond.
L'exemplaire intact mesure 7 millimètres de longueur, o niillim. 9 dans
<" E. EnuM, Die PoVfchaelen der msgellaniBehen imd c.liilenisclinD Strandi».
Ein fàuniitichar Vermch. Berlin, WeiJmaniudu IhuihhùHdlungt tiint, p. 83.
ib. Google
— 389 —
sa pins grande largeur et possède h'] segments aétigères. Les antennes
sont iâ plus grêles , les cirres ventraux [dus arrondis et surtout la pigmen-
tation est beauconp plna généralité que ne l'iodiqne Ehlers, dont les
matériaux d'étude ont été récoltés A Ponta Areoss (Détroit i)e Magellan),
il LIschuaia et à IDe Picton (Terre de Fen) et à Is Géorgie dn Sud.
Gmi EieoBc Sa>%ny, OEnted rev.
EtM>n« Reyi ''' nov. sp.
Des dragages pratiqués dans la baie Carthage à des profondeurs com-
prises entre ao et âo mètres ont fourni quatre spécimens de cette espèce.
L'un des exemplaires les mieux conservés a 17 millimètres de longueur,
I millimètre de largeur (maximum daas la région moyenne du corps) pour
le corps seul, i millim. 7 avec les parapodes , et compté 66 s(^enLsséti-
gères. La couleur est d'un rouge violacé uniforme; le prostomïum a uni;
teinte plus pâle que le reste du corps, surtoot en avant. Les parapodes
ont ^ralement une coloration moins intense , un peu jaunâtre. La séparation
des g^fmenls est très marquée; les parapodes s'insèrent asset bas, de
cbaque cAt^ de la face dorsale qui est fortement bombée; la face ventrale
est plus flùblement convexe. Dans les régions moyenne et postérieure, sauf
à l'extrémité, cbaque scient présente dorsaiement une sorte de tore mé-
dian âargi de chaque cAté et séparé de ceux des segments ontigus par une
petite plage déprimée. C'est nn trait de morphologie que l'on retrouve chez
beauconp de Phyllodociens.
Le prostomium, un peu pins large qne long, peut être recouvert en
partie BUT son bord postérieur par le premier s^pment. 11 porte en avant
deux paires d'antennes courtes et épaisses, sensiblement égales entre elles.
A la partie postérieure du prostomium, on distingue deux taches oculaires
qui peuvent être presque entièrement recouvertes par le premier segment.
Celui-ci, plus long que les suivants, un peu ëcbancré en avant sur la
face dorsale, est pourvu, dechaqnecAté, de cirres tentaculaires courts ^aux
entre eux et aussi saillants que les parapodes. Sur la face ventrale s'ouvre
la bouche, en avant de ce premier segment, dont le bord antérieur est
plissé pour le passage de la trompe.
Le second segment, un peu plus coorlque les suivants, porte, de cbaque
cAté, un parapode incomplet, dépourvu de cirre dorsd; la même particu-
larité se retrouve chez plusieurs espèces d'Ëfeone, notamment : Ettone ar-
nwbiCIaparède, Eleont /acteo Claparède, ftfcmeinctsn de Saint-Joseph, etc.
Les autres serments sont munis de parapodes complets.
Le cirre dorsal , épais , de forme arrondie , eet porté sur un large article
''' Espècn dédiée è M. le lieutenant de vajwr^ati Dey, momlire de l'nipiMtitinD
■nlarcUque fraotaïse.
ib. Google
_ 390 —
baeilaire fort di^veloppë. Le mamdoD sédf[k«, traversé suivant sod aie par
aa acicule droit , préseate deux appendice* Mihcés aiparés par une \^in
écfaancrure au niveau de la pointe de l'acicule. Il possède un éventail de
soies composées au nombre d'une vingtaine dans )a région moyenne dn
coi^B. La hampe, légèrement incurvée, un peu âargie au sommet, se t«-
mine par deux dents inégalement saillantes; l'échancrore se continue en
arrière dans une dépression qui s'atténue peu à peu. L'arête, assez
étroite, recourbée, s'étire en une longue pointe grêle. Le cirre venlral e^
assez lai^: sa pointe distale ne dépasse pas cdie du mamdon. Les deai
cirres anaux ont la forme de lames épaisses, de taille bien plua considé-
rabb que celle des cirres dorsaux des derniers segments du corps el pins
grande même que celle des cirree dorsaux plus grands de la partie
moyenne dn corps.
La trompe dévaginée se montre lisse dans toute son étendue.
Cette espèce antarctique oflre une ressemblance étroite avec VEieone
LiUjthwgi M^ngren ''', dont elle ne diffère guère que par des détails sans
importance concernant la forme du prostomium , cdie des soies ainsi que
celle des sillons intersegmentaires.
IV. PiHiLLB DBS NÉRÉtDIENS de Quatrelages.
(LTCORIDIENS Grube.)
GniE PIMjverela Kinberg chir. emew).
pLATrHEHEis MAGALBunsis Kinbei^.
J. G. H. Kinberg, Annulata nova; Ùp). af Kingl. Velentk. — Akad.
Fôrhandi, i865, p. 177. Freg. Eugénie, Resa; tab. XX, fig. 6.
Une vingtaine d'exemplaires de cette espèce ont été rapportés par l'ex-
pédition antarctique française de Puerto-Madryn. Trois d'entre eux élaient
renfermés dans un tube membraneux assez consistant, avec de petits grains
de sable agglutinés.
Eblers '*' a donné la synonymie de celte espèce qui a élé décrite sous les
noms de Ptatynerei» autarelica Kinberg, Platyncrtw patagomea Kinberg,
Nereit antantka Verrill , NereU Eatoni Mac Intosh. Son aire de distribution
dans l'Amérique du Sud est extrêmement vaste , sur la cdte orientale comme
sur la côte occidentale. EUe a été recueillie è Puerto-Madryn, antérieure-
ment au passage de la mission antarctique française dans ce port.
"> A.-i. MAUÉâini, Annulata Polychaela Spetsbergiae, Aranlandiae, bluidia«
et Scandinaviae bactenus co^ila, Ojmrt. afKmgl. Vitemk. — Akaii. h'ôrhandl.,
1667, p. t48. Ub. IV, 6g. 99.
'*' E. Eauas, lot, cit., 1901, p. loâ.
ib.Google
Gnr» Nvrela Cuvier Char, emend.
Nehiis KRitGDBLBnsta Mac Intosli.
W. C. Mac Intosh, Challenger'g Reports, Polychtela, i885, p. 99B,
pL XXXV, Bg. 10-12, pLXVlA. Ùg. 17-18.
Les dragages effectués an voisiaBge des lies Anvers , Wandel et Biscoe
ont fourni une trentaine d'exemplaires de cette espèce Ironvëe tout d'abord
aax Kergnelen, et qui existe aussi dans l'Amërique méridionale, aux ties
FalUand et aussi à la Géoi^ie du Sud ''\ Les exemplaires de la r^on an-
tarctiqne sont colorés en ronge orangé sur la face dorsale de la partie anl^-
neure du coq». L'un des plus grands exemplaires mesure ^8 millimètn»
de longueur et possède 63 s^ments sétigëres.
V. FAMaLE DEB EDNICIENS Grube.
Ghik Lambrlconerels Blainville. Grube rer.
LDHBMGoniREis Maqalbirnsis Kinberg.
J. G. H. Kinberg, Annulata nova, Ofi>en. <^ Kmgl. Vehtuk,-Àkad.
FÔrlumil., i86A,p. 568.
Ed. Grube, Anndidenausbeute vonS. M. S. Gazelle, Mimaiiber. Akad, d.
Wi$taiKk. Berlin, 1877, P- ^3>-
E. Ehlers, Polycbaeten der Hamburger Magalhaensiscben Samm^reise,
1897, p. 7 A.
E. Eklra^, Die Ann^den der Sammlung Plate, Zoolog. Jakrb., Si^l.
Fatma OtUtnsi*, II, 1901. p. 963.
E. Ekless , Die Polycbaeten des magdlanisehen nnd chilenischen Strsndes.
Ein bunisticher Versucb, 1901, p. i36.
5 exemplaires incomplets de celte espèce ont été recueillis à l'Ile Wandd.
Le plus grand d'entre eux, auquel manque une partie de la région posté-
rieure du corps. mesura 35 millimètresdelonguenret compte73sétigè]
Le Lvmbneonerm magalKaentix avait déjà été trouvé dans )e détroit de Ma-
gellan, à la Terre de Feu, aux (les Fatkland et Ji la Géorgie du Sud.
Sv» Là BIOLOaiB DES VlUGOLÀlllKS ,
Ht M. Cb. Gbitieb.
On ne connaît presque rien concernant la. bidogie des Virgulaires. La
plupart de ce» animaux vivent à une certaine profondeur, de sorte que leur
ib. Google
— 392 —
habitat normal demeure, en génial, inaccessiUe à l'observation directe.
Les inBtrumentfi de dragage qui servent à les capturer les ramènent h )a
sarTace presque toujours plus on moins gnivemant mutilés. Les rares ren-
aeignemeuts que l'on possède sur ces Aicyonaîres ont été foomis par Da-
ly^. Dans sou ouvrage sur ia faune d'Ecosse''', si riche eu observations
judicieuses, le naturaliste anglais se demande si la station habituelle de la
Viigulaire est verticale ou horizontale. II indine li penser que l'animal doit
se tenir verticalement, l'enracine" par rextrëmité inférieure; cependant il
n'exprime cette opinion que sous tontes réserves et il admet paiement que
le même animal peut reposer à plat sur le sol et qu'il y a même des raisons
pour qu'il en soit ainsi. H est d'ailleurs asseï porté à croire que la première
manière de voir pourrait bien tenir a ce fait que la Vii^aire ressemble à
un roseau. « The true position , whetber vertical or horizontal , in itii native
abode, is mudi controverted , wbich cannot be surprising when tbe form
of the Virgniaria is bebeld ont of it. Judging by mntiiated spécimens,
1 long conduded wîth many olbers, that, rooted by the lower exiremity,
it stood erect. Probably, however, it lies flat ou tbe ground , and tbere are
some reasonswby it sboidd be so. There is litHe doubt that reaemblance
bai a great inflnence on opinion, when Ihey who see a slender looking
stem bdow, with the portion above it diminish to a terminating point,
wili compare it to a un rush, or some slender vegetahie prodnct springing
fromlbeeartb.»
Il revient nn peu pins loin sur cette question et semble plutAt diqxné h
penser que la Virgulaire est couchée horizontalement à quelque profondeur
sur le fond de la mer. L'eitrëmil^ lui parait être trop dâicate, trop peu
consistante pour joner le rAle de racine. L'aie ne doit paa être snOisamment
solide ponr résister à tons les accidents qui se produiraient inévitablement
si l'animal croissait verticalement Néanmoins Dalydl ajoute prudemment
qu'il n'y a là qu'une simple conjecture et que le fait demande à être véridé.
irFrom ail concurring cîrcumstances it may be reasonably inferred, Ibat ihe
Virgularia lies horizontally at some depth on the bottom of the sea. The
Bofl extremity bdow bas no extemal cburacter corresponding wilb tbe
presence of the office of a root. Beside^, the bone seems entirdy deGcient
of ail the qnalities of a stem , and too Utile adapted for resisting Ûie greater
and more fréquent injury to which the product wouid be liabic if growing
erect. Neverlheless , in saying this, it is only mère conjecture. It would be
very desimble to ascertain wfaet is truly ihe Tact, which migbt not be eaaily
done.n
En ce qui concerne la locomotion , Dalyell déclare que si l'animal est ca-
pable de se déplacer de lui-même, par ses propres moyens, il ne voit pas
"1 J. G. DiLiiLL, Rire nnd remarkabli- Animil-i nf SrolUnd, vol. a, iftïR,
p. t8i-igo, pi. XUll.
ib. Google
— 393 —
par qoel mëesDisme les moavemenlfi p«nvent s'accomplir. Les ditTdrentes
régions dn corps sont très pea mobiles chez les Vir^laires observées en
captivité. Cependant les parties molles peuvent lonmer autour de l'axe et
s'étendre ensuite k nouveau. Des spécimens posés horizontalement sur le
fond d'un vase sont incapables de se retourner, quelle que soit b face sur
laquelle ils sont posés. "] question wbelher the Virgtdaria lias any proper
locomotive faculty wbatever, whelher it can really shift ils place by its own
cxertions. If ao , it may be from some inducement , and by some means ,
which are not obvions. The parts move very litde in confinement; yet the
body can twist itself . if it may be so described , in such s mannn- to form a
spiral around the bone. A section , six or etgth inches long standing inclined
in a naiTow jar, will be fonnd to hâve arranged iU^ in a sin^e volute
throughout, or into two, three, or four, belween night and morning. The
whole can relax again into a straight line by tbeir oblitération. But wfaen
laid horizontally in a wide vessel, I hâve not observed any spécimen turn
itself orer, whether the position of the edge of the lobes bearing the hydrae
be upwards or down wards; Ihal is, whether the Virgnlaria lies on what be
catled theback. or on the front.*
La Virgniaîre, dont j'ai indiqué récemment les caractères essentiels''',
vit, à Djibonti, dans une zone découverte h toutes les marées; j'en ai re-
cueilli de nombreux exemplaires en place et j'en ai pu observer plusieurs
que j'ai conservés vivants pendant plusieurs jours dans dea cristallisoirs.
Ces Alcyonaires se trouvent, à mer basse, enfoncées verticalement dans le
sable, le pédoncule en bas, l'extrémité étant è une distance de la snrface
qui varie le plus sonvent entre to et i5 centimètres. A la marée montante ,
on voit pointer l'extrémité supérieure de cerlains individus et l'émersion se
poursuit sans doute graduellement jusqu'à ce que toute la r^on polypil^re
soit h nu dans l'eau de mer. Toutes les Vii^ilaires que Ion retire ainsi du
sable ont leurs polypes rétractés-, la période d'enfouissement correspond
vraisemblablement pour ces animaux à une période de vie un peu ralentie
ou tout ea moins de repos, l^es polypes ne s'épanouissent que dans l'eau
de mer où l'activité vitale reprend toute son intensité.
A plusieurs r^rises, j'ai rapporté au laboratoire improvisé que j'avais
installé i la Ré^dence,*^ Djibouti, des exemplaires de ces Virgulaires avec
)e sable vaseux où elles vivent et j'ai pu faire, dans ces conditions, qudques
expériences intéressantes an point de vue de la biologie de ces animaux. Je
remfdissais k moitié un cristâllisoir avec ce sable , de façon h en avoir une
couche d'une douzaine de centimètres d'épaisseur que je recouvrais de
qnelques centimètres d'eau de mer, après avoir posé à la surface quelques
spécimens bien intacts et bien vigoureux de ces Virgulaires. Au bout d'un
quart d'heure environ, on voyait l'extrémité en pointe mousse du pédoncule
"I Bulletin du AhuAu» d'hùlnirt natartllt, 190G. n° 5, p. 991.
ib. Google
— 394 —
se recourber ven le bas verticalement, pour pénétrer dans le fond sdide.
L'apparence est la même que celle d'une jeune racine dont la zone en vtne
de croissance serait placée sur le sol horizontalement. La torsion de la por-
tion terminée du pédoncide se fait chez tons les spédmens, quelle que
soit la face en contact avec le sol, an bout d'un temps variable, suivant les
individus. Pour s'enfoncer dans ce sable assez compact, le pédoncule, dont
la paroi est molle et fiexible, doit prendre une certaine rigidité. On voit, îi
travers la paroi semi-traospareute de ce dernier, le liquide de la cavité gé-
nérole y afHuer et produire une turgescence suffisante pour permettre à la
pointe de creuser une petite dépression dans le sol. Cet afflux de liquida
dans la cavité du pédoncule résulle de l'activité des fibres musculaires lon-
giludindes qui s'étendent d'une extrémité du corps h l'autre, l* turgescence
peut être maintenue au gré de l'animal, grAce à la contraction des libres
musculaires que possède la région située immédiatement an dessus du pé-
doncule et qui peuvent réduire i rien la cavité qu'elles circonscrivent. La
turgescence n'est pas de longue durée; lorsque son eSêt utile s'est produit,
te liquide accumulé dans le sac pédonculaire reflue vers l'extrémifé opposée.
Je n'ai d'aUleurs observé aucun rythme dans la production de ces ondes,
qui se propagent lentement La pénétration dans ie fond sableux exige
d'ailleurs un temps assez loug. Lorsque, par l'action répétée de cette sorte
de bélier constitué par le pédoncule, il s'est creusé un trou suffisant pour
loger œ dernier, la partie polypiftre se relève peu k peu et tout d'une
pièce, à cause de l'aie rigide qui la soutient, au fur et k mesure que l'ex-
trémité inférieure s'enfonce dans le sol.
Dans l'une de ces expériences , faite te 1 9 février 1 goi , des Vi^ulaires
posées sur le sable dans les conditions indiquées plus haut k h heures de
l'après-midi avaient leur pédoncule entièrement enterré à 7 heures du soïr;
le lendemain matin, à 6 heures, une très petite partie de l'extrémité supé-
rieure du rachis restait seule visible. U est nécessaire que le niveau de l'eau
dans le cristatlisoir soit assez élevé pour que la région polypifère reste
constamment baignée. Si l'on se contente de placer ces Virgnlaires sur le
sable maintenu humide, te pédoncule peut commencer la perforation, mais
l'opération ne se poursuit pas pour te racliis, qui garde sa position origi-
nelle, et qui, auLremenl, se trouverait en partie à sec dès qu'il commence-
rait à se redresser. Si, avant que l'enfouissement soit complet, on abaisse
graduellement le niveau de l'eau dans ie cristallisoir, de façon k mettre k nu
le sommet du rachis, on voit la partie vivante se rétracta' sous l'influence
de la musculature longitudinale en glissant sur l'axe solide qui demeure 11
sec. Si la rétraction ne peut suivre l'abaissement du niveau de l'eau dans le
récipient, la partie émergée ne tarde pas k être mortifiée.
La partie la plus laborieuse de la fixation de la Virgulaire correspond an
creusement du trou destiné au pédoncule et h la région qui le surmonte.
C'est le pédoncule qni joue le rA)e essentiel dans cette opération ; si on le
ib.Googlc
— 395 —
sectionne k un niveau qnelconqne on ei on prati([ue une entailk dans ss
paroi , l'animal mutilé reste inerte à l'endroit où il a été posé.
J'ai essayé, à diverses reprises, de rëaliser dans nne certaine mesure,
pour quelques-Does de ces Virpilaires couBervées vivantes pendant plu-
sieurs Jours , les conditions résultant du jeu normal des marées. Dans aucun
cas je n'ai pu observer de coïncidence , d'une part , entre le mouvement d'as-
cension de ces animaux avec l'élévation du niveau de l'eau dans le récipient
correspondant k la mer montante et, d'antre part, entre l'enfouissement et
l'abaissement graduel de l'eau correspondant k la mer descendante. Si,
dans les conditions naturelles, l'enfoncement dans le sable exige autant de
temps que dans les circonstances où je l'ai observé plusieurs fois , les oscilla-
tioDS du niveau des eaux de la mer n'auraient pas une répercussion immé-
diate sur les mouvements d'émersion ou d'enfouissement des Virgulaires.
Cette conclusion ne peut d'ailleurs être formulée que sous les réserves les
plus expresses. Les coaditions de l'existence sont, dans la nature, tout
antres que dans les laboratoires. Un facteur de la plus haute importance
dans cet ordre de choses, c'est la température. Malgré toutes les précau-
tions piises, il est très difficile d'éviter, sans installation spéciale et surtout
dans les dimats torrides comme celui de Djibouti, l'élévation de tempéra-
ture dans l'eau des récipients en expérience, et on sait qu'une variation
assez rapide de quelques d^rés suffit à afiaîbbr singulièrement, sinon k
tuer, un grand nombre d'organismes marins.
Quoi qu'il en soit, il est hors de doute que la mobilité chez ces animaux
est beaucoup plus grande que ne le soupçonnait Dalyell, qui, en dehui-s
des mouvements propres des polypes, ne leur reconnaissait guère que la
faculté de se rétracter en se tonJaut autour de leur lige axiale.
Dalycjl dit que les Vii^laires, de même que la plupart des animaux de
jimTondeur, sont des animaux nocturnes. En tous cas, j'en ai vu maintes
ibis avec leurs polypes complètement épanouis dans les cuvettes on je les
examinais au microscope et où dies étaient exposées , par conséquent , k une
lumière assez vive.
NOTB PniuMIUAIItK SOK LES TllIClàBES MlRICOCBS
MS MESS iHTÂRCTIQVES BT DU CAP HoKH ,
RSCUBILUS PÂB l'expédition CuàECOT,
PAR PltlL HaLLBZ, PI0FBS3EUR À l'UmVERSITÉ nE LlLLE.
ftwcarodea «ruid«U nov. sp.
L'expédition Ghareot a rapporté lay individus d'un Tridade msncolc
appartenant i une espèce non décrite de Procerodet, que je désigne sous lo
nom de Pr. wandeli. Us étaient contenus dans 1 1 tubes.
Toas cet exenqdures ont été recueillis parmi les galets da rivage, k
ib. Google
— 396 —
mar^ bsBse, sauf un (n* 179) qui est indiqua comme provenant d'un
dragage fait le i5 mars 1904, i la baie Garthage, k une profondeur de
ao mètreB, Bien que cet individu soit en mauvais ^lat, il est facile de re-
connaître qn'Q appartient à la mdme espèce qne lès autres.
Les 1 wj individus recnàBis se répsrUasent de la façon suivante :
Ile Wandel: 5i individus. (Tubes 809, 493, 5o4, &10, 56i et 6o5.)
Ile Moureau : 4o individus. (Tubes h8 et 5i.)
Baie dee Flandres : 16 esemjdaires. (Tubes 55 et 83.)
Baie Gartb^ : ao individus, dont i<) recueillis à marée basse et 1 dra-
gué par ao mètres. (Tube 179.)
Ce Tridade marieoie peut donc âtre considéré comme common sur les
rivages antarctiques. Toutes les espèces de Procerodes sont d'ailleurs en gé-
néral abondantes là où on les rencontre.
Proeerodes mandeli mesure 6 millimètres en longueur et 3 à ^ milli'
mètres en largeur vers la partie post^eure du corps.
Le corps, large et arrondi en amère, s'atténue progressivement vers le
milieu jusqu'i l'extrémité ant^eure qui ne porte pas de tentacules.
La Éice dorstde est d'une couleur qui varie da noir au brun jaunâtre et
présente , sur la ligna médiane , 1 à 3 taches daires lougitudiuales , parfbb
arrondies, en générai de peu d'étendue. L'une de ces taches se trouve un
peu en arrière dn nit^u des yeux, la seconde est au milieu du corps, la
troisième à l'eitrémité postérieure. De nombreux individus sont marqués
de ces trois taches , d'autres n'ont que la tache antérieure et la pmtérieure,
d'autres enfin n'ont qu'une seule tache, l'oiitérietire, ou très rarement la
postâieure. De ces trois taches, l'antérieure est la plus constante.
Le pigment foncé de la face dorsale, qui manque aux points correspon-
dants à ces taches , bit égidement défiiut à l'e^rémité céphalique où il se
termine par trois courts prolongements : deux latéraux et uo médian.
C'est au fond des deux encoches non pigmentées que se trouvent les yeux
noirs et petits.
Les variations dans la couleur de la face dorsale et dans le nombre des
tacites ne sont pas en relation avec des localités différenles ; dles peuvent
se rencontrer sur les divers individus d'un même tube. Des variations in-
dividuelles analogues s'observent d'ailleurs chei la plupart des espèces de
Tridades mancoles et paludicoles.
La face ventrale est uniformément d'un blanc jaunAtre.
La bouche est à peu près exactement au deuxième tiers postérieur de la
longueur totale du corps , et l'oriâce génital est moins âoigné de la bouche
que de l'extrémité postérieure.
Le canal utérin s'ouvre, d'une part, dans l'atrium au niveau de l'orifice
génital et, d'autre part, à l'extrémité postérieure de l'utérus. Il porte sur
touleson étendue d'abondantes ^ndes radiairement disposées, de swrte
qu'il n'y a pas lieu de considérer un conduit g^dulaire spécial.
ib. Google
— 397 —
Les orgaaea copulalears présenlenl des caractères qui sont propres à
cette espèce.
L'oviducte impair, résultant de k réunion des deux oviductes latéraux,
débouche encore dans le canal utérin comme dans les espèces connues,
mais ODtabiement plus haut, près de l'oriGce du canal nlétin dans l'ulërns,
de sorte qu'il y a en ce point une sorte de carrefour oii aboutissent l'uté-
ms, le casai utérin et l'oviducte impair.
L'uléroB est ovoïde; l'extrémité amincie, dirigée en arrière , se continue
avec le caaal utérin.
Le pénis pirifomm , entièreoient t^amu , reçoit & ss base les deui canaux
déférents et les canalicules de glandes uniceUukires. Il est surtout remar-
quable par l'épaissear des muscles circulaires de sa base (bulbe). Lecanal
qui traverse le pénis présente une l^re dilatation en arrière du bulbe,
dilalalîoD qui joue probablonent le rôle de vésicule séminale.
Un seul eocoa accompagne las nombreux exemplaires; il est roiiipa et
possède un très court pédicdle; son diamètre est de i millimètre.
ProoorodeB morglnata nov. sp.
Le tube 6o5 ({dage de Wandei, dans les galets) contenait, mélangé h
5 exan]daires de Pr. mmdtli, un individu d'une espèce bien différente et
un cocon qui, par sa taille {dus grande et par l'absence de pëdicdle, ne
peut pas être rapporté auiV. TBondeli. Ce cocon, qui a i millim. 5 de dia-
mètre, provient vraisemblablement de cette dernière espèce que je désigne
sous le nom de Proeendu mai^inaïa.
La longueur du corps est de 1 1 nûillmètres, presque double de cdie de
Pr. wandtli. Sa lai^ur est uniformément de k millimètres sur toute sa
longueur, sauf vers l'extrémité antérieure qui est attéaoée. L'extrémité
postérieure est arrondie.
La face dorsale est d'un beau noir et présente une bande marginale
blanche qui fait tout le tour du corps. Sur la ligne médiane dorsale se
trouve une ligne blanche, âargie vers le milieu, amincie vere les deux
extrémités, et qui ne rejoint pas la bande marginale, quoique s'en rappro-
chant beaucoup. La limite entre le pigment noir sotts-épitbélial et les
bandes non ctdoréee est très nette, de sorte que ctlie»ci se détachent en
vigoenr. La [dace des deux yeux est indiquée par deux disques Mancs.
La face ventrale est uniformément blanche. La bouche est à 5 milli-
mètres de l'extrémité postérieure, c'est-è-dire moins en arrière que dans la
plupart des espèces do genre. Le pore génital est très rapproché de la
bon^e. La partie caudale située en arrière des organes copolateure est
donc remarquablement longue.
Le pharynx est rdativemeat eourt; il n'a pas plus de -j millimètres
de long.
Les ovaires loot petits, eo arrière du cerveau.
ib. Google
Les oignes copulateiirs préseateat une disposition qui sursit pu servir
de base à l'ëlablissement d'un genre nouveaa, si je n'étais convaincu qu'il
n'y a sncun intérêt à multiplier les coupes génériques.
Vers i'eïtrémîté postérieure de la gaine pharyngienne commence, dor-
salement par rapport à celle-ci, une grande vésicule séminale presque
sphérique qui reçoit les deui canaux déférents vers son milieu, puis
s'étrangle pom' se continuer avec le pénis.
Gelui-d, court et à peu près cylindrique, présente vers son extrémité
libre une collerette préputiale , de laqudle sort l'eilrémilé amincie du j)énis
qui ne porte aucune partie dure.
L'utérus, situé en arrière du pénis, est grand, i surface plissée, surtonl
sur la &ce inférieure ou ventrale ou les replis prennent l'aspect de diverli-
cules.
Le canal utérin qui s'en détache inférieurement , k peu près en son mi-
lieu, descend d'abord yerticslement sur une fsible longueur, puis se dirige
obliquement en avant, pour dier s'ouvrir an fond d'un cul~de-sac posté-
rieur de l'atrium, cul-de-sac qui aboutit dans le voisinage de l'orifice gé-
nital. Le canal olérin est garni de glandes sur toute sa loogueui'.
Les oviductes ne se rénnissent pas en un canal commun. Ils débouchent
séparément et symétriqn«neDt dans le caaid utérin au point oîi celui-ci
change sa direction verticale en une direction oblique en avant.
Pbocsrddes Oblini Bergendal.
11 est à noter que les Procerodes antarctiques sont nettement dilTérenls
(le l'espèce du cap Hora.
J'ai eu occssion, grâce à l'abligeance de M. L. Joubis, d'examiner un
grand nombre d'individus de cette provenance (bocal 1147, tubes ai, 39,
a3 et ai) et d'étudier leur oi^nisation. Tous appartiennent au fVocfr-
rodei{Gimda) OUrni Bergendal.
Pr. Ohlim est connu dans le détroit de Magdlan (Punts-Areuas), k la
Terre-de-Peu (Uschuia) et à l'fle Navarin (Puerto-Toro), mais n'avait pas
encore été signalé au cap Uom.
Les organes copolateors des individus du cap Horn sont conformes h la
description et au dessin donnés réc^nment por L. Bôbhiq {Zeitsch./. witt.
iool. Bd. LXXXl; 1896, pi. XVI. fig. 5).
Des variétés de couleur analogues à celles s^nalées chez les individus
de l'extrême Sud de l'Amérique se rencontrent ches ceux du cap Horn. Le
dos est lan(6t noir, tsntAt brun foncé, avec souvent deux lignes longitudi-
nales plus claires et une transversale en arrière de la télé. Dans certains
exemplaires, on observe en outre des dessins blancbitres qui rappdient
les marbrures de certaines Hù:udinées. Quelques individus de couleur foncée
noirAlre n'ont qn'un eoUier dair post-céphaliqne et nue tache daire ar-
ib. Google
— 399 —
rondie au milieu du dos. Tous indistinctement portent, de chaque cAlé de
la tAte, une partie claire, bombée, correspondant aux yeux.
Le corps mesure 5^7 millimètres de loag et a Jt â millimètres de large
chez ces individus conservés en alcool.
Les cocons, pourvus d'un pëdicelle très court, ont i millimètre de dia-
mètre. '
Nott SOR us MoiivsQBEs Tectibràiicbss
BBOBEILLIS DANS II OOLFE b' AdBH , A DjIBOBTI ,
PAR M. Ca. GtiAriER, b.* /50//,
Fin M. Vatssièrr,
PROFUSBUn i LA FaCITLTË DES SCIENCES DE MaRSEILI.I.
Le séjour de qudqaes mois â Djibouti que M. Gravier a fait au com-
mencement de igoàaétë très profitable è la science, car ce naturalisie,
pendant ce court espace de temps, a recueilli une mulLtude d'animaux ap-
partenant à tous les groupes.
J'ai déjà, dans une précédante note (en igoS), ùgnalé les nombreux
types de Cypraa qu'il a pu se procurer le long de la cûte, d'Obock b Dji-
bouti; aujourd'hui, je vais dire connaître les espèces d'Opislbobranchcs
Tectibranches qu'il a rapportées de ce point et qui, jointes à celles que
M. le D' Jousseamne avait recueillies à mon intention pendant plusieurs
séjours dans cette colonie de 189^ à 1898, portent à une domaine
A'etpiets le nombre des Tectibranches habitant cette région.
La grande famille des Bullidés est représentée par sept espèces , qui sont :
Balla ampalla L.; Bidla striata Brugu.; Haminea pempktx Philip.; Alys
MHMwn L. ; Àlicula cylindrica Ch.; Hydatiita phgiU L. et Hydatina ctlnm
Gmel. Chaque espèce n'était représentée que par un à quatre individus,
t»attHamiiuapemp/iix dont une douzaine de spécimens avaient été pris.
Les Aplysîadés sont au nombre de quatre, trois espères et une va-
riété : DolaMta Bumphii Lamk.; Aphysiella Graoieri nov. sp, (le type spé-
Gtlîque et une variété) et Noiartkus itidiciu Schneider.
Les Plenrobrancbidés ne nous ont donné que deux espèces : Berihelta
cilriaa Leuck. et Pleunbranehtu Forskali E. Rupuel.
L'excellente conservation dans l'alcool de toutes ces Mollusques nous a
permis non seulement de les déterminer avec soin, mais encore d'étudier
plus ou moins leur organisation interne. Le résultat complet de ces re-
cherches zoologiques et anatamiques fait l'objet d'un Mémoire d'une cin-
quantaine de pages, accompagné de quatre planches ia-li', qui va paraître
dans te prochain fascicide des .Innakt de la Faculté des science» de Mor-
seille.
ib. Google
DbVI KOnrMLLES HoLOTBtiaiSS 00 GBURB TsTONE
PROVENÀXT DBS OHCÀDBS DO SVB,
PiE M. G. Vabkï.
M. le Professeur Joubia a biea voulu me confier IVtade de qrielques
Holothories recueillies par M. Valette, de Buenos-Airea , au cours d'uu
voyage dans les Oreades du Sud. Elles se rapportent tontes à deux espèces
nouvelles de Tkyme : la Thyonê Scotim et la ThyoHe harieata.
Ttafone Scotiae nov. sp. — Plage de la baie ScQtîa ; Oreades du
Sud, M. Valette, igo5, 3 exemplaires.
Parmi les trois exemplaires de cette nouvelle espèce, deui sont rétracta
et le troisième seul a sa couronne teataculaire bien épanouie. Ce deniier a
un corps plus ou moins cylindrique et I^rement incorvë, ayant 65 milli-
mètres de long et i4 millimètres de diamètre; son extrémité postérieure
est faiblement atténuée.
Les deux individus rétractés sont plus ou moins ovoïdes, à extrémité
(lostérieure amincie; ils atteignent respectivement 5o et hh millimètres de
long et ont Soet i8 millimètres pour leur pins grand diamètre.
Les pédicelles sont répartis d'une façon uniforme sur toute la surface du
corps; ils sont souvent difficiles à observer par suite des nombreux ref^s
des téguments. Les tentacules sont au nombre de dix , les deux veatitnx
de plus petite taille que les autres.
Plaqne* calcaires des t^ments de T\y(me Scoliit. Gr, ■■ a
Les t^uments sont mous et assez épais; dans ces individus conservai,
ils sont blanc grisâtre, mais, d'après la noie de coloration prise sur le vivant,
lis étaient orangés. Us renferment une seule sorte de corpuscules cal-
caires (fig. i); ce sont des plaques à contours irréguli ers percées d'un grand
nombre d'ouvertures sur les mailles desquelles on trouve, de distance en
ib. Google
— 401 —
(lisUince, des maindons ou des travées qui, eo s'anastomosaDt , conslituenl
UQ deoiième réseau superposé k la base et surtout bien visible dans la
réfrioD coitraie de quelques plaqaes.
Les pëdic^es renferment des plaques terminales et des bâtonnets k
extrémités bilorquées. (Fij, a.)
n^
- Bâtomiets des pédiceltes de Thyoae Seotim. Gr. =
Les organes internes sont jannAtres ou rasés.
Les mnsdes rëtracteurs s'insèrent vers le milieu dn corps. Chez un des
individus rétractés , U existe une vésicule de Poli de 30 mUlimètres de long.
L'anneau cdcaire est composé de dix pièces ; les interraditdes ont un
prolongement ant^enr sim[^e et médian , les radiales ont un prolongement
antériear médian bifide, [rfns eoarl que cdui des inlemdialea.
Les organes génitanx sont constiluéf de Avon bûceaiu de nombreiu
tubes simples.
La forme des eorposcoleft calcaires des pédiceBes rappefie cdk de la
Tkyone tpeetabiUg Ludwig, mais ees bitonnets dicbotomiaës ne se retronvent
pas dans la paroi du corps oh les corpuscules sont noiqoement des plaques
à Dombrenses perforations. La JTtyçM murieaia Stador, qoi jH'àente Hle
aussi des plaques , se distingue nettement de notre espèce par la présence
de cupnles calcaires.
Thyone turrlcata nov. sp. — Plage de la baie Scolia ; Orcades du Sud;
H. Valette, 1906; 1 exemplaire.
Cet unique exemplaire a sa couronne tenlacnlaire bien épanouie; son
corps, plus OQ moins cylindrique, arrondi à son extrémité potlérieui-e , a
une longuoir de 10-1 3 millimètres et 3 millimètres de diamètre.
Les téguments sont blancbhres , épais et fortement pliseés. Les pédicelles
sont répartis sans ordre sur toole la sur&ee du corps; iis paraissent [Jus
nombreux sur la face ventrale qne sur la tan dorsde. Les empnsenles cal-
caires de la paroi dn corps sont bien eamctéristiques, ce sont des tonreltes
massives (Fig. 3) reposant sur wte base irr^ulièrement eirenlaire, i
contours plas on moins arreodia; la toor^ est composée de nombrrases
ib. Google
— â02 —
irivéet anasiomosées et liërigiiëes de distaoce en disUuce de piquanU asscs
aombreiu.
Les tentaculea sodI au nombre de dix, dont les deux vealraui sont plus
petits.
Fig. 3. — Corpuscule calcaire des t%umeot» de ï^joim
L'anneau cdcaire est composé de dix pièces presque tontes sanUabies
présentant chacune un prolongement antérieur médian et biliirqué. Les
mnsclea réiracteurs s'insèrent an tiers antérieur du corps.
La présence de dix tentacules et la répartition des pédicelles snr tout le
corps font ranfrer cet échandllon parmi les Thyone. La forme si parlicalièrc
de ses corpuscules calcaires l'éloigné des Thymte muricata Studer. Tkyone
Leekleri Lampeii et Thyone tipeetobUi» Ludwig décrites dans Us r^ons
antarctiques.
iVoi-B PltÉLIMINÀIBE SVB LES HoLOTaOKIES
nECVeiLUKS PIB l'expédition ÀHTÀKTtQVE FBiyçilSE BO If CuÀllaor,
PAR M. Clbhent Vaniï,
MtÎTHIi DR COHPÉBENCBS \ LL FiCULTR DR8 SCIBNCRS DR LïON.
M. le Professeur Joubin a bien voulu me charger d'étudier les Holo-
thuries rapportées |iar l'expédition du docteur Cbarcot; je tiens à Ini ex-
primer tous mes rcmerdementa pour l'honneur qu'il m'a fait en me coo-
liant cette lâche et pour l'obligeance avec laquelle il m'a communiqué
certains échantillons du Muséum de Paris.
I^s Holothuries rapportées de l'Antarctique par le Frnnçat» oe corn-
ib. Google
prennent que des Synallactidéi et âea GncumaTiidà. ËUes se rapportent h
une Kule espèce àéjh connue, le Pio/tu imtaretieiu Philippi, et ani neuf
espèces nonvdles suivantes :
S7m«ll«e«M«« SlKALLilGTKE GARTaïGKI.
CaeamMHIdéB Cucdhasu intarctica.
ATTENIJATA.
aRlNDIS.
IRBEGDLllIS.
UTERAUS.
- Tdrqditi.
PsoLus Gharcoti.
A ces formes, S font ajonter une espèce de Synallaeta (?) non détenni'
nable et une espèce de Cueumana probablement nouvdle. La disparition
des caq)uscuies calcaires sous l'influmce des liquides conservateurs a rendu
la délermination très laborieuse et souvent incertaine.
LiB description plus complète et U diecassion des affiailés de ces nou-
velles espèces feront l'objet d'un prochain mémoire avec figures,
SnuLLiCTiB Gartbuu. — Baie de Cartbage, ho mètres, i exem-
plaire.
Le corps est ovale, l^remeat aplati dorao-ventralement; sa longnenr
est de lâ miUimèlree et sa pins (grande largeur 8 millimètres. La bouche
est terminale et entourée par dix tentacules semblables rappelant ceux des
Dendrocbiroles; l'anus est ventral.
Les téguments sont brun noirâtre, minces et couverts de nombreuses
villoàtés courtes recouvrant les pointes de corpuscules calcaires. Les pëdî-
celles sont en petit nombre, génëralanent disposes en une seule rangée
sur chaque radius ; chaque radins du bivium n'en renferme que deux ou
trois; les radius latëro-ventranx en possèdent sept on huit-, sur )e mdius
médian ventral sont disséminés dix pédicdies disposés en deux rangées
pins ou moins alternes.
Les corpuscules calcaires des t^uments ont des dimensions assez va-
riaUes, ils se composent d'une base k trois ou quatre bras, au centre de
htqu^ s'âève une tige dont l'extrémité s'épancmit en deux ou trois
pointes divergentes. Cette tige offre quelquefois, suivant sa longueur,
deux ou trois perforations. Les corpuscules des pédicelles sont identiques
à ceux de la paroi du corps. Souvent l'eitrémité libre des bras du trépied
s'élargit en spatule et présente un plus on moins grand nombre de perfo-
rations.
Les bandes musculaires loi^ttidinaies sont simples.
ib. Google
_ 404 ~
Les àeax organes arboreMeols ont une longueur de 3 millimètres et
présentent deux r^ons sssec distinctes.
Les organes génitaux sont formes de deux faisceaux de long[B tubes
ûmples.
D n'existe ni anneau calcaire , ni vésicnlM tentaculaires.
GvccMiBu iNTÂHcnCA. — Ile Wandd, plage sous galets. 5 exem-
[daires; baie Biscoë, dragage iio mètres, i exemplaire; baie Cartbage,
dragage ào mètres, i exemplaire.
Cette noavdle espèce est de grande taiUe, car des individus rétractés
peuvent encore atteindre iio-ii5 millimètres de longueur et 35 miili
mètres de diamètre. Les t^nmenta aont bnmAtrea et les pédicdlea, k
extrémité blanchâtre, sont localisés sur les radius où ils sont disposés en
deux rangées très rapprochées l'une de l'autre et dtemant entre dles; ces
appendices sont au nombre d'une centaine poiu* diaijue radius du trivinm
et de quatre-vingt pour chaque radius dorsid.
Les tentacules sunt au nombre de dix; ils sont courts, massifs, bru-
uAtres et se terminent par de courtes ramifications mamdonnées et de
teinte daire.
Les parois du corps ne renferment que des plaques plus ou moins
allongées, h contour denté et à nombreuses perforations-, entre cdles-ci
sont disposés de petits tubercules k pointe mousse.
On ne trouve aucun anneau c^caire. Les tubes madréporiqnes , au
nombre de ifi â iH, sont courts et disposés en deux Eaisceaux. Il existe
trois vésicules de Poli; la plus grande, ventrale, a sa mdltmètres de
long.
Les organes génitaux sont formés de deux Êusceaui de tubes simples,
blanchâtres, de 8o millimètres de long.
GacnuBu iTTanuATA. — Baie Carthage, dragage ko mètres, i exem-
plaire; baieCarthage, dragage au rnèbres, 3 exemplaires.
Corps pdus ou moins cylindrique, de 1 1 millimètres de loi^neur et de
h millimètres de diamètre. Chaque radius présente une rangée de pédi-
celles disposés en xigug; en certains points, il semble exister une double
rangée de ces appendices. On remarque que ces pédicdles sont de deux
taiUes el en général les petits alternent avec lea gros. Les radins du tri-
vium ont dix k donjce pédicdles, ceux du biviom une buitaine.
Les téguments sont Idanc jannAtre, minces el renferment d'asseï nom-
breuses plaques calcaires, dreulaires, de o millim. i à o mttiim. s de dis-
mètre, percées de nombreuses perforations et présentant h leur surface de
petits tubercules arrondis. Ces plaques se retrouvent dans lea pédicelles.
La couronne tentaculaire de notre type est anormale , car elle ne renferme
([ue sept tentacules dont deux ventraux réduits à un mamelon.
L'anneau calcaire est formé de dix pièces pourvues cbacane d'nne pointe
ib. Google
— 405 —
antàieare, plus (Uveloppâe dans les nidideR que dans les ioterradidee.
Lee mnsdes r^tracteors s'ios^nt ven le miliw da corps. On observe un
csnal Budrdporiqne et une vdncuk de Poli. Cea exem^dairea a'oat pas
attant leur matoritë sexuelle.
CcctiUBU eunDiB. — Ile Wandd, plage, i exem^aira.
Cette aonvdle espèce de Gncnmena est de très grande taffle, car,
quoique contractée, eQe atteint encore 3oo mUlimètrea de lon^pienr et
i&o millimètres de largeur. Sou corpe est presque cylindnqne avec une
réfrion postérieure arrondie. Les t^punents sont très minces, d'un marron
bmnAtre et tachetés par des traînées on des pointillés bnm noirAtie.
Les pédicelies sont localisés sur les radios , où ils sont disposés es deux
ran^rées alternant fune avec l'autre; ils paraissent plus nombreux sur le
radins médian ventral que sur chaque radius dorsal, où l'on en eompte
une centaine environ.
A l'eitrémité antérieure s'étale une couronne de dix tentacules réduits k
un moignon et dont les deux ventraux sont de plus petite taille. L'on ne
trouve [dus trace ni de corpuKuIea calcaires, ni d'anneau calcaire. On
observe une vésicnle de Poli de lao mmimètrea de longueur et deux fais-
ceaux de tubea génitaux trëa dévdoppéa.
GncusAMi HBMciAïu. — Baifl Garthage, dragage io mètres, i exem-
plaire.
Celte espèce de petite taille a 8 millimètrea de longueur. Son corpa aat
obovale et recouvert de villosités comme cdui d'une Ecbinocucumis. Les
pédicules sont localisés sur les radius ; le radius médicv-ventral en renferme
nue disposés sur deux rangées alternes; les antres radius contiennent de
quatre 4 s^l pédicules, répartis en une seule série.
Les tentacules sont au nombre de dix, les deux ventraux |dus petits.
Chaque lentaeole a un pédoncule très dévdoppé portant quelques digita-
tions grêles, biens séparées tes unes des autres.
Les téguments sont blanehAires , minces , et ne renferment aucun corpus-
cule calcaire.
Les muscles rétrecteors s'insèrent tout à bit à hi r^ion autérieure. Il
existe une vénculede Poli, un petit canal madréporiqne et deux faisceanx
de bt>is è quatre tubes génitanx simples.
Cdcdmabu UTiBALis. — Pointe Csrlhage; île Wandd, diagage ao mè-
tres, 1 «umptaire; Baie Biscoê, dragage i lo mètres, i exemplaire.
Corps ovoïde pouvant atteindre 5o millimètres de longueur et 38 milli-
mètres pour le plus grand diamètre. Les t^umenta sont minces et blanc
grisAtre.
Les pédicdles sont loctdiaés eur les radius du trivium suivant deux
rangées longitudinalea auxqudlea s'ajoutent dans la région moyenne du
corps une ou deux rangées aupplémenlaires. Sur les radios dorsaux, l'on
ib. Google
distingue deux rang^ principales de pckliceiles flanquées de part et d'antre
de deui à trois rangées laléraies qui s'étalent pins ou moins sur les inter-
rsdias. Les tentacules sont an nombre de dii, les deux >entnax plus
p^ts.
Les corpuBColes calcaires sont disséminés dans les t^ummts ; ce sont
simplement des plaques taberculées dont les unes, pourvues de cinq à six
ouvertures, rappdleatcellesde la CMumam^wnyianaLsmpert, tandis que
d'antres , quatre fois plus grandes, présentent une trentaine de perforations.
Dans las pédicelles. on trouve des plaques allongées, pourvues d'un petit
nombre de perforations et de tubercules. Lee muscles rétracteurs s'insèrent
vers le milieu du coi-ps.
L'anneau calcaire est formé de dix pièces fortes, monies d'un prolon-
gement médian et antérienr. On observe une seule vésicule de Poli, un
unique can^ madrépriqae et deox faisceaux de nombreux tubes génitaux
simples.
On trouve, en outre, deux pocbes incubatrices remplies d'œufs non seg-
mentés et situées, en avant, de part et d'autre du musde longitudinal du
radius dorsal droit. Cbacune de ces pocbes s'ouvre h l'extérieur par un
pore.
CccDiiiBià TonouiTi. — Baie Biscoê. dragage Ao mètres, i exemplaire.
Le corps est ovoïde et mesure 85 millimètres de longueur et ho milli-
mètres pour son plus grand diamètre; la foce dorsale est marron foncé; la
face ventrale est de teinte plus claire.
Les pédicelles sont UancbAtres, localisés sur les radius et disposés sui-
vant deux rangées prépondérantes de gros appendices, bien séparées l'une
de l'autre, auxquelles s'ajoutent des pédicelles de plus petite taille, inter-
calés entre les gros et en général plus rapprochés de l'axe radial.
Les radius ventraux ronfennent une centaine de pédicelles, tandis que
chaque radius dorsal n'en possède qu'une soixantaine.
Les (juments sont minces et sont complètement dépourvus de cor-
puscules.
Aucun anneau calcaire. Les musdes rétracteurs s'insèrent au tiers an-
térienr du corps. On trouve une vésicule de Poli, un canal madréporique,
un estomac bien diflërencié et deux faisceaux de tubes génitaux simples
et blanchâtres.
PsoLDB Chircuti. — Baie Biscoë , dragage 1 1 o mètres , i exemplaire.
Ce nouveau Psolus est subcylindrique , à extrémités tronconiquos ; sa
région postérieure esi relevée dorsalement. tandis que la région buccale est
terminale. Sa longueur est de &7 millimètres et son plus grand diamètre
atteint de lA è i5 millimètres.
Les téguments sont grisâtres, minces, et n'offrent, su regard, qu'un
simple quadrillage irrégulier.
ib. Google
— 407 —
La sole veatnile o'eet pas entonrée d'un rebord lat^l et ne b'étead que
sur une partie du triviom. Les pédiedles sont disposés sur une seule rangée
dans chaque radius de la sole; les radius latéraux en possèdent de qua-
torze k seize , le radius médian neuf seaiement.
La sole et les parois du corps ne renfennmt que des plaques réticulées.
L'anneau calcaire est formé de dix piJtces manies chacune d'un prolon-
vement antérieur. On observe un canal madréporique , use vésicule de Poli
et deux faisceaux d'une vingtaine de tubes génitaux.
PsoLDSouiiiiiosDS. — IleWandd, plage; 17 exemplaires.
Ces échantillons sont de difl&entes (ailles : leurs loi^oeurs osàllent
entre 7 et 16 millimètres, leurs largeurs varient de & à 8 millimètres et
leurs hauteurs sont comprises entre 9 et 5 millimètres. Quoique leurs aspects
extérieurs soient assex variés, ils |urésenlent tous une région dorsale forte-
ment bombée, à sarfàce extérieure grenue et une sole ventrale plane con-
stituée par one membrane mince et lisse. Le pourtour de cette sole pré-
sente un rebord très net Les pédicelles sont localisés sur les bords latéraux
de cette sole, oii ils sont disposés en deux rangées; la rangée interne, sur-
lont visible, est formée de plus gros pédicelles que la rangée externe. Ces
rangées s'infléchissent en avant et en arrière, circonscrivant ainsi toute la
sole. Aux deux extrémité du radius médian ventral sont localisées a è
3 paires de pédiceUes. Les tentacules sont au nombre de dix, les deux ven-
traux sont petits et ne présentent que deux courts rameaux. La parai dorsale
du corps renferme des plaques perforées, irrégulièrement arrondies, for-
mées d'un double et même d'un triple réseau de travées, et des coupes
treillisées externes. La paroi de la sole contient des plaques perforées,
ovales, un peu incurvées et offrant quelques petits tubercules. L'anneau
calcaire est constitué de dix arceaux identiques. L'on trouve deux vésicules
do Poli et deux faisceaux de deux i trois tubes génitaux simples. Cette
espèce est incubatriee: les œufs sont enchâssés, plus ou moins complète-
ment, dans des espèces de vermcosités cutanées de la sole vratrale.
Liste phélimiuàiiie de Mollosqves des lacs Bodolphe,
STÉPiiAyiE ET Masgvehite
(CoLLECTioy Maurice de /fornsco/fi)),
PAR MM. NSDVILLE ET R. AnTHONr.
II nous a paru préférable de ne pas faire rentrer dans nos listes relatives
k l'Abyssinie cenx des Mollusques de la collection Maurice de Rothschild,
qui proviennent de la r^on des lacs Rodolphe, Stéphanie et Marguerite.
ib. Google
En raison de l'intérêt très particidier qu'o&e la fanne Aet grands lacs afri-
cains, nous croyoua devoir en donner une liste spéciale.
I. HOIXUSQITBS BES LACS,
1. Faulu des AMPUUUAKnDJE.
Akpdllamu BuDouxiBgt.
DeuK etemplairea en bon ëtat, et cinq exemplaires plus ou moins dct^
riorés , du lac Stéphanie. Tous ont perdu leur opercnle.
2. FiULLB ocs FALUDINIDf.
GlB0?ATR1 BDLnOÎDBS CHiv.
Treize exemplaires dépourvus d'opercule, provenant de la vase da lac
Stéphanie.
3. PiULLi DBS HTVROBIIDf .
BiTHuu novàimi Hartens.
Un grand nombre d'exemplaires pronmant du lac Rodolphe, tous dé-
pourvus d'opercule.
4. FUULLE DES HEIiANIIDJE.
MeliniiI TCBinctiUTA Mail.
Un grand nombre d'exemplaires provenant des lacs Rodolphe , Stéphanie
et Marguerite.
Sur un certain nombre de ces exemplaires , les tuherctdes sont très nets ;
sur d'autres, au contraire, ils sont complètement absents, et, entre ces
deux formes, on observe tous les termes de passage.
5. FlMlLLB DBS PHYBIDf.
Phvsi tchasursis G«rm.
Un eionplaire du lac Marguerite.
6. FiMlLLi DBS UMNAEIDf.
Planohbes ÂBYSsrsicuB Jick?
Cinq exemplaires jeunes, en assez mauvali état, provenant du lac Ro-
dolphe.
ib. Google
Pluoiibis sp?
Cinq exem[durflB jeaaee , indéterminablea , provenant dn lac Rodolphe.
7. FtaiLU DIS UNIOHIDJE.
0nio {Orandidlaiia) RothsohUdi nov. sp.
Concht BubrotundaU, levi terlon^or quam alla, aotice rotundaU, postice
leviter cariasta et vïx rostrata; ad mai^iaeiD concentrice atnala ; superne, ad
umbooea, in média parte atipie in area dorsali valde pUrata; deates cardinales
plerumque miDutae ; lamella anierior crasM et plicata ; lomella poaterior oblon-
gaU.
Mesures prises sur un exemplaire : longiL, 97; altit., 90.
Quatorze valves iscdées provenaDl du tac Rodolphe.
Cette espèce, très vobine des Grandiâieria dn Tang»aylM, ni i rappro-
cher de VOiûo {GrondHieria) gramda Bgt, on encore de XVnio tangany-
ieeiuU E. A. Sm.
Unlo (arandidiaria) CbefUanxl nov. sp.
CoDcba eloDgala, valde longior quam alla, anlice roluodala, puttice vii roa-
trata.tevitercarinals adan^um ; ad marfpDem.iu medio parle ac etïamio area
dorsal! concentricp striata ; Hupeme et ad uintiones, leviler plicata ; dpntps rardî-
nalea miautae ; lamella anterior aubcraaw ; lamella poaterior elongata.
Heaures prises sur un exemplaire : long. , sS 1 altit, 1 8.
Unit valves isolées , provenant du lac Rodolphe.
A la demande de M. Maurice de Rothschild, nou§ nous faisons un plai-
sir de dédier k M. Chbfnklx, d'Addis-Abeba, cette aouvdie espèce d'un
genre fort inléressant. Elle est surtout remarquable par son allongement
a ntéro-postérieur.
Un fragment de valve d'Unionidé, roulé, indéterminable.
PSEDDOSPITBA BlOTBTI Bgt.
Deux exemplaires et une valve isolée du lac Marguerite.
£thebu Caillaudi Fér.
Cinq valves isolées provenant dn lac Rodolphe.
Ces exemplaires sont plus compacts et moins allongés que les /Eiheria
Caillaudi Fér. typiques; il n'y a pas lieu, néanmoins, de les en séparer.
ib. Google
— 410 —
Une valve indéei ranlée, iiidëtenniDaUe , provenant du tac Slépbaaie.
^THEIIIA sp.?
Deux valves isol^, indéterminables, provenant du lac Miu^erite.
9. Famiclb des CniENID^.
COBBICDU rLUMINlLIS Mûll.
Deux vdveg isolées, provenant du lac Rodolphe, et un assez grand
nombre de vdves isolées provenant du lac Mar^erite.
CoRBICDLt PDSILLA Phîl.
Huit valves iscJées provenant du lac Rodolphe.
)[. nOLLUSIlUI» TEKMESTMES BE9 MËelONH
EIWIMONMANTGS.
1. FiHU.i,B DES BTEKOOrTBmSi.
AcHirnu pintheha Fër. ?
Un exemplaire de la région Sud du lac Rodolphe.
Cet exemplaire étant décoloré et légèrement brisé au sommet, nous ne
ic rapportons k VA. panAtra qu'avec qudques réserves. La columelte se
termine d'ailleurs d'une manière quelque peu dilTérente de celle de VAeha-
liiia panlkera typique.
3. FàHILLE DES PUFIOf.
Bdliiiiiidb ADiHBKsis Pfr. var. Major nov. var.
Deux exemplaires trouvés dans la vase du lac Stéphanie.
Malgré les diSérences d'habitat, nous croyons devoir rapporter ces spé-
cimens ao B. AdenentU Pfr.
Celte variété noavdle diffère du type par sa (aille pim forte , son péris-
tome plus épus, ses tours plus convexes, sa spire plus obtuse au sommet,
ainsi que par sa suture plus proronde et non matinée.
ib. Google
QuiTKlÈMS LISTE DSS MûLLVSQUES D'ÂBÏSSUtlE
(CoLLSCTIOS MàBBICE DE HOTaSCBILB),
PAK MH. H. Nrutillr n B. Anthony.
i. FiULLB DU PHTSIDA
Phtsi (Indou) PoHKiu Ehr.
Ud exempkire très jcame de la rivière Modjo.
pBfU CODLBOIU Bgtï
Un exemplaire jeime et douteux d'Addis-Abeba.
2. FjtHlLLE DKB UMNAEIIUE.
pLiNoBBia connu Ehrî
Deux exemplaires de la rivière Chongkora ; jeunes.
PlIHOIBIS IBÏSSLNICDB Jîck.
Un ex«ni[daire d'Addis-Abeba.
Six exemfJaires du Uc du mont Zyqual , dont deux de ^nde laille.
Plahouis Rdkbui Dkr. -
Un esem|daiTe de Goro-(>oniotoa.
Un exemplaire de la rivière Dobi.
Six exemplaires recuùUia entre Tchafôdonia et la rivière Akaki.
Deux exemplaires de la mare de Goro.
Quatre exemplaires de la rivière Cfaongkora.
Ces exemplaires sont beaucoup plus petits que ceux figurés par Jimeli:
deux d'entre eux font passage , ainsi que le> exemplaires de la mare de
Goro, m Plmorbà Bridouxi Bgl.
Plinorbis Bhidodxi Bf|;t
Quatre exemplaires de Soullouké.
Un exemplaire de Goro.
Un exemplaire recoeiili entre Tchafédonia et la rivière Akaki.
Un exemplaire jenne et douteux de Laga-Hardine.
Le Planorbit Briàmixi BgL nous semble tdiement voisin du Plamtrbi»
RuppelU Dkr., et nous possédons un si grand nombre d'intermédiaires
entre ces deux formes, que c'est d'une manière simplement provisoire et
ib. Google
parce que d'autres auteurs l'ont maintenue depuis Bourguignat, ({ne nous
conaervoDS l'appdlatioQ de Bridoaxi. Dans notre travail dëGnilif. nous re-
viendrons snr les rapports de ces deux espèces.
pLiHOKBlS sp. ?
Un exemfdaire provenant des sources chaudes de Filoa.
3. PjmtB DBS SDOCDfSIDA£.
Sccanu stbuti Krs., var. Itmtcoia Mor.
Un eiemplaire jeune et douteux de la rivière Chon^ora.
Siccmu BDGULOM Mor.
Trois exemplaires de la r^on de Dire Daoua (septembre 1906 ).
SucdNBi BiuHANni Stnr.
Un exemplaire de Goro-Gomotou.
II. Fakills des BTENOaTRIDiB.
Stenoctu sp. 7
Ud exemplaire jeune , indétenninable , de Hielis.
STBHOOnu sp. 1
Un exemplaire jeune, indéterminable, de 'Koanhi (pré* de b caverne).
LiMicoLiBU HKcSLun Martens.
Un grand nombre d'exemplaires provenant de la région de Dire Daoua
(septembre 1906).
Bien que ces exemplaires soient très éloignés du type de Mortens, nous
croyons devoir les mettre sous l'étiquette de la Ltmicolaria Uevglini Mar-
tens. lia font très nettement suite à la série des Limicolana Haiglim MarU
et Chejiuuxi Bgt. var. fiammifera Neuv. et Anth. de notre troiaiàine liste.
Dans notre travail déllnitif, nous reviendrons longuement sur l'inté-
ressante question de ce polymorphisme , qui semUe s'tAwwer d'ailleurs
dans beaucoup d'espèces de ce genre. Nous en avons trouvé on exemple
très probant dans les Galeries du Muséum pour une Limict^ariaJUutmiHala
Fér. var. taâeolor,
&. Fakillb dis PUFmS,
ClaTKAlia RoUischlliU nov. sp.
Terta limita, fuùfonni», raUuHiio, eomei. ciwfcrtimme «Miqiw cMlnbto-
ib. Google
_ 41S —
■triait; slriia undiiUtii interdum junctis, spira graeili, apiea pblaao, sutura
Bubmarginata ; anfractua 10, conveiiuacuU ; ultimu» basi fortitsr obtuse biciia-
latus ; ap«rtura oblonga , irregolariter obliqua , piriformis ; lamdiœ pariclalis et
coliundlaris ralidv convergentea, inferior non sinuata, recta; lamella Mib-
coltuneliBris mar^em non attingens; peristoma eontimuim mpenie apresBum.
LongiL, la millim. 5; diam. maj., a millim. 5; apert. ]oDgit.,
a milliiD. aK; apert lat, i milHin. 76.
Un exemplaire de Kounhi , près de la caverne.
Ne possédant qu'un seul exemplaire de celte nouTdIe espèce, nous
n'avoua pas voulu en détruire la coquille pour noua rendre compte de ia
disposition exacte des lamdles. Celte espèce est à rapprocher de la Clau-
lilia dytAeriOa Jici. ; die vient s'ajonter k la liste très courte, maïs fort
intéressante, des QausiUea africaines.
ClAI]SU.U sp. 7
Un exemplaire de Laga Harba.
BuuHiflDS (ComiLincB) Niiusus E.-A. Sm.
Un exemplaire da Harrar.
Ce spécimen difiëre on peu de cduï qui est figuré par Smith ; le bord
réfléchi de la columdk est moins large, mais il offiv, quant h !a coqnille
embryonnaire, le caractère rqn'ésenté , jwnt-étre avec exagération, snr la
figure du type.
CuRTiLLA sp. î
Un eiem|daire jeune et indétenniaable provenant d'une petite biaise
sur la rive de la Boui^a.
& Faiullb dis HEUCSID2Ï,
Bdldiub BKimiLDS Mor.
Cinq exemplaires de ta r^îon de Dire Daoua (septembre igoS).
Bm.ni us Iloi Sol.
Un exemplaire de DîréDaoua (septembre 1908 ).
Cet échantillon présente une l^ère différence avec le type de Stdeillcl,
déposé an Mnséom. Dans ce dernier, l'ombilic est plus largement ouvert,
mais des difià^nces du même ordre s'observent assez fréquemment chez
les Bidimes, et nous n'y voyons pas une raison sufGsante pour séparer
notre échantmon du Bul. llgi Sol.
Bdlqius sp.?
Quatre exemplaires, trop jeunes pour être détermiuables, de la région
ib. Google
de Dire Daona (septembre igoS). Ce sont Irie probablement des formes
jeanes de l'espèce frécéàenle.
Beldici sp. ?
Un exemplaire jenne, iodëlamiDable, d'Addi»>Abeba.
BcLnnisp.î
Un exemfdaire jeuae , iDdëtenninable, de SouUouk^.
BuuHtiB gp. î
Un eum{daire jeune, indAennioable, de Gbola, près Addis-Abebi.
7. FiHiLLB DU LnUdDiB.
VlTBUi BUH8 Riipp.
Un exemplaire jeane de Kounhi , près de la caverne.
Cet exem|daire rappdierait peut-^tre, par sa Forme, le Vilrina DunKti-
eola Dorhn, de l'Ile dn Prince, maia elle est ploe petite.
MiCROCÏBTU (ThIPSU ; NiNIKA} AlISStNICA Jid[.
Hneienn exemplaires de la r^on de Dire Daona (septembre igoS).
Nanlna Bothscliilâl Dov. sp.
Testa perTorata, Mibconoidea, subacuta, mediorriter carinila, oitida, supra
regulariter striala, înfra vii «triata; anTractus 6-ti i/a, couïeniuieuli, regularitor
crcKenlea ; apertura obliqua, perjsloma simptpi, anituu), margîne, columellari
aupeme breriasime reflciuni.
i" exemplaire adulte : ait., 1 1 millimËtres; diam., 19 millimètres; ait.
apert., 8 millimètres-, diam. apert., 9 millimètres.
9' exemplaire adulte : sll., 11 millimètres; diam., 19 millimètres; ait.
apert., SmiUimèlres; diam. apert., 9 millim. 5.
Quatre exemplaires provpoant de la région de Dire Daona (septembre
1906).
De ces quatre exemplaires, deux sont [due jeunes et présentent une ca-
rène plus dérdoppée que celle des exemplaires adultes. Nos spécimens ont
perdu leur couleur ; on peut toutefois Be rendre compte qu'i l'état frais ils
présentaient une étroite bande colorée suivant les tours de spire au-dessous
de la carène.
Cette espèce est à rapprocher de la Nanina [Martensia) Mozambietnth Pf.
Elle s'en distingue surtout par son élévation moins considérable, sa carène
moins aceentuée et la présence de stnes encore assez nettes h sa face infé-
rieure.
iby Google
8. Famille dis TESTACELLIDf.
En NBA scMALUNsia E.-A. Sm.
Ciaq eiemplaires de la r^on de Dire Daoua (septembre i(toS).
Ennea tp. ?
Un eiempUîre très jeune, appartenant très probablemeat à l'espèce
lonu/ioMii, et troQvë avec les pr^cÀlents.
9. Famille des UNIONID^.
Unio Driiies Rossm.
Trois eiemplaires d'Endesaa (fleuve Aouacbe).
Deux exemplaires et douze valves isolée», de Héra (fleuve Aouacbe).
Une valve isolée, de Boattah (rivière Modjo).
Unio sp.ï
Une valve isoMe, eu mauvais état, indéterminable, proveuant de Héra
(Aouacbe).
10. Famu-lb DIS CrRENIDJE.
Sphxudh ciPBiisE Krs. (suscàPEMSE de Bonrguignat).
Plusieurs exemplaires d'Addis-Abeba.
SpUAMltM ABVSB1NICUII Potl.
Un exemplaire du lac du mont Zyqual .
PlStDlDM sp.î
Un exemplaire de Tchalianani.
SoTE SVK QVKLQVES ÀSCLéplABBES DE MADiGiSCIF, NOUVELLES
OU l^tSVFFISJMMSrtT CO.VVUBS, jupportéss pjk W, Gbii" (ï()ai-l(f0S),
pAi MM. Costanti?! et Galliud.
Dans l'éDuméradon laile par Baker <'' en t68â-86, des plantes de Ma-
dagascar r^lt^ par Baron , les Asdépiadées sont en peUt nombre. Depuis
cette époque, Drake del CsstiUo, K. Schumsnn, Sehledifer, etc., en ont
<') Journal af ike Lianeaa Soeïtlg, i88^i-ift85-iM6.
ib. Google
— il6 —
fait connaître de nouvf^es, et ce nombre va e'accroigsant (oiu les jours.
M. Geay, le très actif voysgear au Mnséam, nous a envoyé, en igoâ et
igo6, des échantillons de 8 Asclépiadëes récoltées par lui au cours de ses
. voyages, et parmi elles nous avoas découvert deux genres nonToaax, deux
espèces noavriles et deux variétés nouvdiea. Ce seul apw^ anffit pour
donner une idée de la richesse de notre colonie en Asd^iadées et montre
que nous Bonunes loin de les bien connaître.
An reste, l'herhûr dn Muséum contient de nombreux réprimants
d'Asdépiadées malgaches, dont nu eertain nombre ne paraissent pas avoir
été décrites; nous nous proposons de les faire connaître prochainement.
Aujourd'hui . nous décrirons seulement les espèces rapportées par H. Geay,
auxquelles nous joindrons deux espèces que nous avons trouvées dans la
collection de M. Drake et qui n'ont pas été décrites , ce qui porte à i o le
nombre des espèces étudiées dans cette note : li Périplocéoa, 3 Cynanchi-
nées, 1 Sécamoaée, a Marsdéninées.
P^SIPLOCÉEB.
PantopetiM nadrouBiiilfolU Dcne (Prod. VIII, 5oo, iSâ^i} var. cot^
M/otia var. nov.
Cette plante diflëre du type de Decaisne par ses fenîlles plus épaisses ,
de consistance parcheminée , en cœur à la base au lien d'être en coin.
Fruit (inconnu de Decaisoe) ionai de ■ fallieuUs bMw, gUhnt, l^ènmeiit
■rqoés en deduu, se louchiot i la l>Bge, mesurant 8-g centimètres de longueur,
5 milUroètres de largenr. Grmnei de 6 millimètres de longueur, a millimèbes de
plui grande largeur, ayant une aile longitudinale peu saillante sur une face;
aigrette seaûle, bien fournie, 3 centim. 5 de longueur.
Tnléar, montagne de Fihéréaa, avrU 1906 (Geay : 3 échantillons de
tiges, feuilles, fleurs et fruits conservés dans le formol, n** ^990, 699^,
4ç|93). — Mahovaliviaky (Douillot i8gi). Nomindigiœ: Ttoatfia.
PAntopotiopalft oralifolla nov. geu., nov. sp.
Liane sarmenteuse , ne s'ennnilant qu'à la partie sopëneure. FtmUtt opposées,
graïqrfea sur de courts rameaux latéraux, floriiîres à reitrémité; limbe ovale
alloiigé, iB millimètrei de longueur »ur 8 millimètres de largeur, en coin è la
base; pétiole mince, a-& millimètrea de longueur; face supérieure brune (aar
échantilloDS secs), mniûe de trèe petits po3s raidea; &M inférieure blauchitre,
reconierte d'un léger tomentum; nervures bien lisbles sur la (ace inférieure.
iajfcrtwHww Utérus on terminales en ombelka sestUea de s-& fleorsportéet
Bor pUiedlea mincea, tdua, i5 nûllimètrea de longueur. FUun de ■ centimèlras
de largeur. Caiic* Wt, velu, à 5 deuta profondément découpées, aiguës, ajrant
k leur base interne deux petites glandes. Cnntlle & deuts développées de 9 milli-
mètres de longueur, fi-3 millimètres de largeur, à tube trte coort, garni de poih
ib. Google
— 417 —
i i'inUrieur; bouton Soral obtus non allonge en bec Pta de eoromil* filiforme
dans les ëcbanrniTes de la corolle, mais une petite lamdle sailluile opposée aux
d«nt« de la corolle, dans le tube. Étammeê ï anthèrea reeoUTranl le stignute et
fusant nettement H3lie bore du tube de )• corolle, terminjei k It partie supé-
rieure ptr un appendice membnneui et étroit; filets Giés i la corolle duu lei
échancruras. Trantlatmn sans rélînscle, élargis i la partie sapérieure en pdte
ormde, i pollen «n lAndes. PittU allongé en forme de quille; tête stignuliqne
utniqne portant nettement l'empreinte des translateurs élargia. Fruiit et ^nuiws in-
connus.
Toléar, plaines de Fihéréoa, déc. 1906 (Geay, Plante »ëcbe, n° &795).
OlmrealWM. — Cette plante préMnte de§ affinitéfl ëvidentea avee le genre
Pentapelia et en particniiër atec le P. CoUmearier. La pinpart àw particn-
larités delà feoille, saofles dimensions, sont reprodoites id; pour la fleur,
c'est le mteie aspect ^iaérA et la mime cooslilution; toutefois FalMenee de
coronale i dente filiformes inséra dans les échancrurea de la corolle, que
tous les descripteurs du genre Peniopetia regardent comme caractéristique,
nous oblige à en Ëiire un g&aé voisin du pr^càlenL
Kompttela elasUoa Cosl. et GaO. nov. gen. (C. R. Aead. Se. , juin
1906).
Tuléar, plaines du Fihëréoa, Aéc. 190^ et avril 1906 (Geay, ÉchanL
d'herbier et conservés dans le formol, n" ^788, ^788 Us, à^hh, AgAS,
&9A6). Non indigène : Kompitié (plante à caoutchouc).
CryptOBtegla grandlllora (Roib.) R. Br. (Bot. Rtg., t. ^35, 1819).
Plames du Fihëréna, déc. 190&, avril igu6 (Geay, échantillons secs et
dans le formol, n" 4790, 4790 bis, 4791,^793, Û793, igSa, ûgSS,
A956). Non indigène : Lombùri.
Obttrvalitnu. — Le C grandijlora , bien reconnaîssaUe aux dénis de sa
coronule divisés en deux fdaments, n'avait pas encore été signalé à Mada-
gascar il l'état spontané. On n'y connaisrait que le C. moi^iucarteRsis
(eiplwlé pour son eaontchoae) et confondu avec le précédent sous le nom
de Lombiri ou Lombiro.
Toutefois les indigènes distinguent dans le Lominn une variété appelée
Lomhtri-voluinto , qui eet un C. grandijlora qui se distingue du type par la
taille de ses Iruitd qui sont d'un tiers moins grands et par ses feuilles jdas
allongées et moins larges (Geay). Nous proposons pour cette dernière va-
riété le nom de C. grandifiora var. Ttiieareiuii.
CïiunGHUiéu.
aucostenuna vinUiuIe R. Br. {In Mtm. Wtrn. Soc., I, 5i].
Tulëar, plaines du Fibéréna, avril 1906 (Geay, n° tigSS, échantillons
dans Is formol , tiges et Qeurs). Nom indigène : Trié.
»9-
iby Google
SarooBtammK I>soon«i aov. sp.
Tige sphylle, clitmue, glauque, & millimètre» de diamètre, s'uninciiMat ver*
le haut (de sorte que aoui l'ioflorascence le diamètre est de > millimètres], nmi-
liutions en fourclie; nœuds épaissis i centimètre; derniers rameinx tordus iné-
gulièrameot en spirale a millimètres. In/lorfietnce en ombelle se«le; pédicelles
Qoraui de 6 millimètres de loogueur, o millïm. 5 de largeur. Calic» 1 5 divisions
nsseï profondes de o millim. 5 de hauteur, ajaDt une glande i h bue alternant
atec les sépales, quelquefois deui superposées k un sépale. ConAli de a milli-
mètres de hauteur, 5 millimètres de largeur une fois épanouie, è 6 dirisions allant
presque jusqu'à la base. Ceroimle douMe ; partie eiterae formée d'un sîin[^ bour-
relet cîrctdsire préaenlant des parties mamelounées trè« lë|{èreiiient rardeiées,
en alternance avec les étaraines; partie interne, charnue, formée de 5 lobes ren-
néa en sacs arqué* au do* des anthères , ne recouvrant pas complètement l'éla-
mJDC, s'amincissant «en le bas. EtamiM* i filets membraneni, élar^, rapprochés
les un* des autres, surmontées par un petit appendice membraneui triangulaire
qui ne recouvre pas tout le stigmate. Pùtit i ovaire snrmonlé par une colonne
étroile, terminée par une lAte stigmatique conique, peu élevée, à 5 saillies.
Ambaraoïbe. Fort-Daaphin. Envoi de M. Decorse (éJuntSlon dioa
l'alcool de la coUectioB Drake del Castitlo). Nom indice : TrikymaJiûlca.
( MalheareuBemtiDt , daas le même flacon , il y «vait en outre une Euphorbe ,
de sorte qu'il iiubsiele un doute sur l'attribntioii de ce nom vulgaîre.)
OlMermiion*. — L'espèce préc^ente nous parait nouvdie , surtout b eaune
Ap sa coronuie externe très réduite qui difiëre nettement de celle de toutes
les espèces africaines. Ces espèces sont : Sarcottanma vimâtak R. Br.
(— S. apkyllum Hochsl. = Aidepiat n«dum Schomach. et Thom,); 5. andon-
ffcnie Hiern. {Gat. Wdw. Af. Pt. III, 689) et S. Welmittchii Hiera. (Id.).
Les deux premières espèces ont la coronuie externe tubuleuse, la troisième
a une coronide hémisphérique.
Deosin«inapsiB «phylla nov. gcn. , nov. sp.
Liane è latei blanc, sans feuilles ou à feuilles très réduites (aspect du Sareo
slenuMo viminaU). Fleurs groupées, s à 8, sur l'eitrémité renflée des rameaux ou
latéralement aui poînis de ramification. Pédicelles d'ordinaire de a-3 millimètres
de long, quelquefois relativement gros, t milUm., 5. Calice i 5 dents aigués,
glabres. Con>Ue en cloche à dénia égalant la longueur du tube, charnues en de-
dan* et poilues , à prëfloraison valvaire. Conmvlt double; partie externe en forme
lie coupe è 5 dents larges, alterne* avec les dents de la corolle, non tmnin«s par
Je* poniss, mais coupées carrément et charnues sur leur bord fibre, nettement
en saillie à la gorge de la corolle , alternant avec de* dent* secondaires beaucoup
iDoin» larges et plus courte*, échancrées i leur extrémité; partie interne formée
de 5 lames bîfurquées et peu saillantes, filées au do* des étamjnei et reliées aux
dents correspondantes de la coronuie externe. Ëlomùiei formant tube, eavelop-
pant le pistil, terminées i leur partie supérieure par une lame membraneuse,
mince, triangulaire, raballue sur le plateau stigmatiqu". Tront/iileur i pollinies
ib. Google
peiidaDlm. Pitlil i ityle mince «lloagd a««r tête «ligmiliqua à chip«au à boni
5-)}ciité, ondulé.
Cap Sainte-Marie, i8 juUlet 1901 (CollecL Drake, é;banl)lloD dan«
l'alcool, a* 37}.
ObimalioHM. — L'ensemble des caraclëres de celte plante permet de la
ranger parmi lea Cynanchinées (de Schumann) an Yoisjaage des genres
Dtcanaema Dcne et Glazmlelnut Fonm. Elle a l'aspect et la structure florale
du Deeanaevia Boferimuam; toulerois la strocture de la coroaule est diff'é-
mite et ne présente pas les dents allongées en alêne du Dteanaenui. Le
GlatùMelma ovalifoliMm Foum. est one plaate du Brésil et le seul représen-
tonl de ce genre. Nous n'avons pu la voir, mais les descriptions en fontune
plante voisine, quoique nettement différente, de cdle que nous venons
d'étudier.
S^BON^Eg.
SMMmonA 00*71 nov. sp,
Arluute (Lianet) k lige roogeitre ou muge brunâtre, k érorce Ipnticellëe de
1-1 millimètr«i< d'^>ùiaeur, verle dans le» parties jeune*, i nœuds renflas (6 mil-
lioiélres). FfuUltt i pétiole très court (o millim. 5) un peu engainant k la tusi^,
Huirent nul; limbe ëlroît [7-9 centimèUva de lonjtueur, 3-3 millimèlras de lar-
geur) tert sur lesdeui faces, à nervure médiane saillante en-d<-s«oua, nervures
Wfvndairc* rares et peu riùMes-, face supérieure pubërulpulp. à poils très courts;
hee inférieure con)megraniileuse;pntre-D<eudi allongés mesurant 7-g renlimi'tres,
niKuds portant de «lurta rameaux de 1 centim. 5, ajant s-3 p-iires de fcuilN up-
pMiies 1res serrées. Jnfityretetne* en cjme bipire, pauciflore, n'-duilc souvent i
a fleura égales à l'extrémité de pédoncules de & millimètres; pédîcelles des
fleura de s millimètres, bract^ courtes, étroites, de 9 millim. 5 de longueur,
opposées k la base des pédicelles; bracléoles attachées sur le pédirello, ne dé-
passant pas le calice. Calice i h sépales ovalaires (a miliimèlreK) à bords rc-
ployéi en dclion, légèrement soudés vers )a base où le trouvent 9-3 pelil»
appendices ^andulaircs. CdtoKc campsnulée ou urcéolée. courte (6 millimètre*}
à b dents un peu étalées, charnues, égalant à peu près la longueur du tube, de
couleur légèrement jtundtre (dans te formol); partie tubulaîn' portant des poils
très courts insérés surtout eu bce des lobes. Coronuh formée de 5 lamps cliarouei
altachi^ à la base des étamlnes et recouvrant la partie supérieure de l'anlbère.
Htamina plus courtes que la coronule, pourvues d'un très petit appendice termi-
nal ûmbné, notablement au-dessous du renflement stigroatique. Masses polli-
niques groupées par ù , surmontées d'une partie conique et allacliée^ directement
sur un rétinacle court. Piâlil formé d'une colonne présentant un bourrelet cir-
culaire à mi-hauteur et terminé par une tète «tigmatique en maiisue arrondie
faisant nettement saillie au-dessus des étamines.
Tuléar, plaine du Fib^réna, avril 1906. t'n l'Tli.inlilInn de tij^cs, feuillrs
el Heurs dans le formol (Geay. n* I^SC).
ib. Google
OhttrvatioM. — Aaeuiie eafèca a&icaiae<'' on mal^raclie ''> ne ressemUe
à l'espèce précÀlente. Le Seeamone taUgna qai a lea feuilles presque anssi
étroites et de même forme s'en distingue par ses pétioles nettement diffé-
rencies , par ses entra-noeuds plus courts et par la disposition r^^èra des
feuilles sur la tige où elles ne sont jamais groupées en bouquets. Le Seea-
mrnie ugnalé par Jnmdle qui ne Inî attribue ancnn oom (le Gaoulclioae et
la Gutta-Percba , n" de juin et juillet igo^] est peut-être voisin du
S. Geayi, mais sa description rëJnite à celles des feuilles (qui sontpétioléea)
ne pennet pas de bire «ne identification précise.
MAisDinuéBs.
Haradeuln madagascariansiB nov, sp.
Tig» grimpuite, oiidulée, à rsmeaut supérieurs de o millim. 5 i i millimètre
de diamètre, de codeur rougeltre; entre-nœuds de ù i 6 centimèlres, nœuds
renflés; écorce des vieilles liges, qui atteignent !i cenlimètres de diamètre, tris
rugueuse et fendillée. FeuilUi i pétioles atteignant i centimètre de long; tirabe
long etétrait (5-g centimètres sur 3-5 millimètres] s'effilent en pointe aiguè k
l'eitrémité supérieure, s'arrandinsant i la base, légèrement replojésur les bords,
de eotuistince mdle, de couleur vert-clair sur les deux faces qui sont glabres;
nervure médiane rousritre, nervures secondaires parlant plus ou moins oblique-
meol et se ramifiant en réseau brunâtre. Ii^ortiemtf ea cjme 3-& fois divisée
de 1 cenlim. 5 de btut. Pltiiri de a millimètres environ. Calkt vert i dente ob-
tuses. CorolU campanulée jaune soufre â 5 dents très légèrement lavées de vert ,
un peu cbaniues; touffes de poîls renversés vers le fond du tube, placés à la
gorge de la corolle et opposés aui dents. Corom^ formée de 5 dente triangulaires
larges, assaz courtes, fixées au dos des étamines. cdiintnn élargies k la base,
lerminées par un appendice membraneui, triangulaire, cilié au bord. Tronjto-
Imr k pollinies relativement petites, dressées. Pùtil formé d'un ovaire arrondi,
renflé, surmonté d'une collerette puisd'uu plateau pentagonal, au centre duquel
se dresse une colonne stigmatique divisée en deux i la partie supérieure et faisant
saillie hors des étamines. FnUt k t follicules réunis par leurs bases renflées, mais
dontl'un avorte fréquemaoent; follicules un peu arqués, ovoïdes pointus de à i
5 centimètres de long, ii-i4 millimètres de diamètre vers ta base; eiocarpe
épais, cliamu; endocarpe mince, un peu ligneux. Grw'iui rassemblées a la base
du follicde, aplaties (3 sur 7 millimètres); aigrette sessîle de 3 eentimèlres.
") On doit ajouter aux espèces du Fiera ùf (np. Àfr. de Tïjs. Dyer le
5«eamoiM D«iDmw de Wildeman, le S. tItnophyUa K. Sch., le 5. aeuti/aUa (Gap
de Bonne-Espérance, Herb. général du Huséum).
'*) Lea StcamoM malgaches déjà décrits «ont au nombre de i& ; S. auguêli-
fiilUt Dcne, 5. kieolor Dcne, S. biutifilia Dcne, 5. diteolor K. Sch., 5. Mycko-
FMkyt K. Sch., S. EtliaUi K. Sch., S. glaUrrima K. Sch., S. tiguttnfilia Dcne,
5. o6aMta Dene, S. OimfiUa Dcne (Vohimpapango), S. SMi^no Dcne (Hasca-
reignes), 5. Uimfiiia DÔie, S. Thaiianii Dcne, S. imyiara Dcne.
ib. Google
— 421 —
Tnite. Plnnea da FihMns. Déoembre 190& et avril 1906 (G«iy,
D" 4789, ^789 frù, &9&9, AgSo, Ï961. ÉchaatilloDs de liges, feuillei,
fleun et fraiti en herbier et dans ie formol. Échantilloiu de eaoïilclioac ).
La marne plante, rapporta par M. Grève en 1890, exislait déjii dans
l'Herbier da Muséum soas deux exerafdaires sens aucune dénomination.
Nom indigène : Dangolora.
Obtenationt. — Comme le Martdenia oermcoM, dont il eat trè» diff^
rent, le Dan^lora produit un latex renfermant du caoutchouc. Les indi-
gènes ie mâangent à celui dn Kompitté, paiement caontchontifère, et en
obtienneit le eaoutehoue ie Manombi/, qui, aoumÎB h l'appréciation de
M. Micfa^n a 4t reconnu irutilisable et de bonne qudité moyenne*.
Maiwleiii» vemicou Dcne. Prodrome VIII, 6i5.
Tnléar, plaines da Fibà^na. ^om indigène ; BocM. Dde 190& et Avr.
tgo6(Geay, n" A786, 6786 bù, ^937. Echantillons de tiges, feniUes,
fleurs et fruits en herbier et dans le formol).
MlCHOPMCOIDEg BQUAIIOSUS, TTPB ItOOPSAV Dl crpéncégS
DK Là GaiNEM FKÀflÇÀtSt,
pjkH M. Hbnhi Htii,
Nous avons en plusieurs fois l'occasion de signaler à la réunion des na-
turahsles du Mnséum l'intérêt qui s'attache à l'étude de la v^tation des
plateaux de la Guinée française''' et les contributions importantes appor-
tées depuis de longues années b cette étude par les récoltes de lélés corres-
pondants du Muséum , tels que HM. Pobégnin et le D* Madaud.
C'est encore sur une plante 1res spéciale venant de ces régions et dont
la connaissance est due à ces deux fidèles amis de la maison que nous atti-
rons l'attention aujourd'hui : on type absolument nonveau qoe nous appu-
ierons Mierodraeoide» squamosui.
mer*daeoMea Hos dot. g«n.
Spieuts aniseiDiles dioics, puaim anilro^ns in fiKiculia capituliformibus
uniMiitalibni sessilea; glums &~5 îmbricatc quaram inferior dorariî» a-ncrris,
superiorM Untum fertiles: <? s-florte, floiibni triandris, aatbem lineBribus
(» Cf. récemment :
Sur trois Acanlbacées de ta Hante-Guinée. — BuU. du Ituéum, 1905.
État aetud de nos eonnoifuncea sor la flore de la Ruinée française, — AùJ.,
ibyGOOgIC
— i22 —
IwaifixM, fiUmoit)» penûlenlibus; £ i-flors, dj^o cam oTBrio eonliiiuo. runii
slignutous 3. Nui obbnga, tares, tenu», stylo diu persùtente; embryo ad iMsim
■Iburainii turbiiiatiu. — C«ulù erectiu, btaibui Miorum delipswum penûtea-
tibiu «quamosas. Folia aiimerosa, rigida, acuta, ragiiUB imbrîcatû. Panîeula
foliif longior; capitalt turi)iiuta pedunculata vel aubsesdlia. Vagins secus pani-
cuIk rachidem dauwe, Dec ligulatc, ipice lubuUtte. Bractée lubulatK ^oïlit
brevîoNs.
H. MpismcMiu nov. sp.
Caulù nmplex vel ramoiui, in ï fere pedalù, robustiu, in if gracilior. Folia
rigida, acuta, striata minutiBaime dentata, caducs; vagiue apertœ caulem am-
plectente» penisteotei. Pauicda ioler folia peduoculala : femioea ampla, longior,
fatia seiiès aut decies superuu, ramis gracilïbus in aiillif vagînarum faseiculâtii;
ma«ciila brevior, compacta , foliis dujdo vet tripto longior; vagiaK minutiMinio
pubeacentea, limbo subulato acutisnmo minutÎNime denlato, are integro cilio-
lato.
Maiculn spicuiœ io quoqoe faideiilo 19-10, braxteii fera duplo loogiorei ;
^uma donalis binerns, alise imbricala, lancaolals, acnlc, i eileriorea aterilea,
a iotariores fertile»; filamenta enerta.
PanûiieB q>icube ia quoque faidcido 5- 1 5 , juniores bractels panlo , fnictîferte
tri|^ ytà quadruido longiorea, graciliores; glunia inferior dorulia membranacea
i-Denig, 9-dentata, baud accreecen*; inperiores iaaeeolat», acut<e, iueqaale*,
quamm ÏDteriorea longîores, accreseenteg. Slylus ad apicem S-ramoaDi, diu
peraisteiH. Squame bypogyiiB 9-3, laùniatc, ovarium paido suparantM.
Habitai. — Gainée française : llunbia (Madand 970) fl. 9 jeune, jnin
1898; rivière LauTofomé (Pobégnia 1059), &ucti6é, man t9o&; Kindia
(Pob^puin tSfik 9, isAS d) fienrs avancées et jeanes finiits (seplonbra
1905).
DtMENnoiis. — Tige femelle, hauteur jusqu'i 3o centimètres, diamètre
avec les écailles 1 à i,5; mâle, hauteur 10 centimètres, diamètre 6 k
8 millimètres. Feuilles partie libre caduque : femdle 3o k ho millimètres',
mile 13 h s5 ; lai^^ur au point de détachement : 3 millimètres et 9™5.
Panieule femelle de t3 è 3o centimètres de haut sur 5 à 6 de large; mlie
5 à 8 centimètres sur 1 de large. Bractée, & i 5 millimètres. EpiUel h-
melle A à 5 millimètres au moment de la tloraiBon;fructiGé. 1 centimètre;
mâle, 7 il 8 millimètres. Nwuie, kkït millimètres sur o,â.
Le Mieroiroeoide» Mquamoiiu appartient par ses épilleta femdies 1 -flores
au sous-ordre des Carieem, tel que le définit Clarke dans Flora qf tropical
Africa, VIII, p. 367. En cherchant à préciser les affinités, on les trouve
surtout avec certaine genres brésiliens de la (riba des Gryplangiées , no-
tamment C^haiocarpiu et Lagmaearpu». Cette (ribu n'est pas notée dans
le Gênera Plantarum de Bentham et Hooker comme caractérisée par la
dfœcic; maie cette particularité est signalée par Nées ab Ësenbeck dans le
Flom BratilitHxi» , 11, a, p. 16a, pour le genre Cephaloearpu» , celui dont
ib. Google
— 423 —
les caractëreg généraux se rapprochent in ^ub de ceux de notre plante.
Aîniî ]e port draeanoide trèi exceplioaDel ; le f^roupemeot des épiUets en
petits fascicdes capitnliibnnes portés par des pédoncules grAes pins on
moins longs; la disposition imbriquée des glomes dans chaque épillet, le
nombre de ces Cornes , etc.
Seulement, il y a de notables différences dont voici les principales. Les
pédoneides porteurs des groupes d'épillets, qui, dans les CejAaloearpia,
sont groupés on isolés k l'aisselle des feuilles végétatives dles-mémes , sont
répartis dans les Microdracoïdes le long d'un axe spécialement différencié,
de manière à former une panicule bien distinct de l'appare^ foiiifëre.
Les caractèros fioraux sont également différents dans une large mesniv.
Le Mieroâraeoiiti n'a que denx fleurs k trois étamines au sommet de
chaque épillet mile -, son fmil est allongé , grêle et sans appendice . alors que ,
ehei le Cepkaioearfti* , les fleurs mâles ù une ou deux étamines se trouvent
à l'aisselle de la plupart des glomes de l'épiUet, sauf les deux iniérienres,
le fruit est sul^lobnleux avec un appendice en forme de tél« irrondie.
Nous arrêterons \k cette comparaison entre les deux genres pour insister
sur la constitutbn de la tige du Mierodramide$.
Cette tige se termine par l'axe de la panicnle, mais elle se eonlinae syra-
podîquemenl ou se ramifie en fansse dichotomie par le développement d'an
ou de denx bourgeons axillaires des feuilles précédant immédiatement le
premier entrencead allongé de l'inflorescence. Cdie-ci est rejeta sur le
due et l'on trouve d'ordinaire l'inflorescence de la période végétative précé-
dente persistant à l'état see parmi la tooffe de feuilles un peu en dessons
de rioflorescence actudie. Des vestiges des inflorescences autérieures se
trouvent aussi le long du stipe éeaUlenx.
L'épaisseur de ce stipe qui, dans les exemplaires femelles les {dus vi-
goureui, peut atteindre i centim. 5 est plus considérable que celai de la
tige même qni ne dépasse guère 3 à 3 millimètres. I^ principal de cette
épaisseoT est dû i la superposition des écailles, très serrées les unes sur
les autres, et aussi comme diez les fougères arborescentes, au dévdoppe-
ment de racines adventives qui cheminent entre la véritable tige et les
écailles pour gagner le sol. Souvent même, la base du stipe apparent est
uniquement composée d'nn foisceau de ces racines , la tige étant complète-
ment résorbée vers sa base. Les écailles, dont les bases sont retenues par
leurs Eusceaoi fibreni enchevêtrés dans ces racines continuent à leur sef vir
de vêtement protecteur.
Ces végétaux sont ainsi véritablement soulevés au-dessus de terre par
leurs rames adventives, à la façon des Paiidamu. Seulement, v^étant
dans le milieu, très sec k certaines époques, du plateau guinéen, au lien de
poueser dans l'atmosphère constamment humide des bords de Oeuves, ces
racines-soutien sont mises à l'abri sons les débris des bases de feuilles qui
leur forment un épais revêtement.
ib. Google
_ 42â —
M. Pobéguin avait rapporté les premierB échaotiUons de Miendrae-
eoûU» en 190^, le ugnalant dès Ion à notre corioailë. Ges ëchantiUDnB
étai«it fructifies avec de rares nooulee dévdoppëes au milieu d'^illels sté-
riles. Gea limita nous peradrent de voir qu'il s'egùaait d'une Cypëracée
anonnele.
Il nous ^tait poorlant interdit d'en donner la description, &nle de cer-
lùna &émeiàa essentidg, notamment des ëtaminefl dont le nombre dans
chaque Seur, dont l'existence dam les mêmes fleura qœ les oi^pnes fe-
meHes on dana des fleurs difi&«nte8 so-vent de baae k IMtaUtasentent des
genres dans cette famille.
Un échantillon dâ an D* Hadaud avait nn aspect [dus jeane. Maù là
aussi nous ne pûmes trouver que des fleurs femelles. D y avait donc tontes
chances pour qae la plante fût dioîqne.
11 fallut attendre jusqu'à cette année pour être en possesaion des élé-
maits complets nëcessaires ponr établir une description correcte, capable
d'éclairer sur les afBnités rédles de cette jdante. M. Pob^in a rapporté
des environs de Kîndia des matériaux permettant cette étude. D avait
même cm être en possesnon de deux espèces : l'une plus robuste, à
feuilles plus iongues, à panicules pins amibes, plus lameosea, edle que
nous cannaistions déjà ; l'antre , à feoilles plus courtes , à paaicoles réduites ,
dont les âéments sont serrés contre l'axe principal. L'analyse a montré
qu'il n'y a pas là différence spécifique, mais sexuelle, le premier type
étant cdui des pieds fémdles, le second cdni des pieds mAles.
Nous avons pa ainsi établir l'histoire complète de ce Miendraeoidea iqua-
ntoiiu, si bizarre d'aspect, qui est un type nouveau pour la &mille des
Cypéracées et dont les affinités sont avec des plantes brésiliennes plus
qu'avec des plantes africaines. Les particularités de sa végétation méritaient
aussi l'attealion: dles sont adaptées aux conditions spéciales des localités
oii on les trouve, le sol constitué de grès pur étant intmdé pendant plu-
sieurs mois et complètement desséché le reste de l'année.
Note sds l'bzistk!>cs bt u ûcoitk db l'Euniiii Gabdamomuii
AU ToKEIlf,
PAR M. Ph. Eberhardt, DocTEun is scieugrs,
MBMBnE DB LA IMtSSIOn SGIENTlPIQtlE PERMANEIfTE DE t'iNDO-ClIINE.
Dans un récent voyage, j'ai en l'occasion, à mon passage à Dong-Dai^
(Hant-Tonldn), de voir un jour un certain nombre de Nùns''' arriver,
"> Peupkde du nord du Tonkin provenant du mdUn^ de U rata Tfao avec
les Chinois du Quang-Si.
ib. Google
— 425 —
chargfés de mcs, dont ils m'ofTrirent le coateau. Mod atteDtîon fut attirée
par le produit exhibé, qui me semblut être des graines de Cardamome.
Gamme, anxioterrogations que je leur fis bot la proveuanee de ces graines ,
ces indigènes me répondirent qu'ils les avaient recueillies dans irles forêts
du Nord*, je résolus d'explorer les forêts du seclenr de Cao-bang, qui
m'avaient l'air d'être ccties qu'ils voulaient indiquer, et d'aller me r^idre
compte si la Cardamone y venait spontanément et si die y était l'objet
d'une coltore qudconque.
Cette question, en effet, ofirait on vif intérêt, car, jusqu'i présent, ta
Cardamone n'avait été signalée en Indo-Chine , comme étant cultivée on
comme étant exploitée, qu'au Cambodge ''1 et dans certaines parties do Ijos.
Une autre question se présentait paiement : à qneUe espèce botanique
avoit-oo k fidre, était-ce à VElOfaria, Aait-ee an contraire ï un Amomum f
J'ai, dans le cercle de Ceo-bang, que je parconrns alors en tous sens,
raieontré en ^et dea Cardamomes , parsemées au milieu des massifa mon-
tagneux, qui constituent on eicdlent milieu ponr le développement de cette
espèce, mais i une certaine altitude.
Je les ai (onjours rencontrées de préférence sur les bords des arroyos qui
traversent les IbrêlB, les parties sèches ou essenlidlement rocheuses en étaient
totalement dépourvues.
Il n'y a pas, dans cette région, de culture de cette plante; les indigènes
récoltent simplement les fruits, qu'ils préparent d'ailleurs très mal, en un
produit à peu près invendable.
On pourrait cependant en tirer un excdient parti , en indiquant aux peu-
plades de ces contrées la façtm de les récolter d'abord et ensuite edle de
les préparer.
Malheureusement, on rencontre souvent trop d'indifférraice chei ceux qui
devraient s'intéresser le plus au dévdoppement agricole de la colonie, n A
quoi bon, me disait-on dernièrement, à quoi bon donneraux indigènes des
conseUsI Us ne les suivront pas, nous n'avons sur etu aucune octionln En
l'admettant, et cda n'est pas^^, notre devoir est de signaler toutes choses
qui peuvent intéresser et séduire tel ou tel colon dont la concession ren-
ferme qndque produit digne d'intérêt
Je ne conseHlCTai jamais k un Europém d'entreprendre la culture de
i'EItttaria CarAmomum, qoi serait d'un rapport évidemment insuffisant
pour le faire vivre; mais pourquoi ne mahi|dierail-il pas c^te espèce dans
ta r^ton oii elle existe, pourquoi ne récolterait-il pas le produit ou ne
le ferait-il pas récolter et traiter de façon intdligenle et raisonnée pour
"' JuaiLU, Cullum colonialei.
'*' J'ii eu souvent l'occasion de constater que l'indigène est tout disposé au
contraire à suivre les conseils que nous loi donnons, et avide de eonntdtra tes
procédés d'amélîontîon que nons pouvons lui proposer.
ib. Google
— 420 —
eu Lirer eusuile parti, tout comme le font nos voieiiis daiu les Iodes?
Pourquoi ii'indiquerait-ii pas, dans Bon voisinage, aux indigènes desaleiw
tours, la manière de s'y prendre pour fonrair un produit convenaUe qn^
leur achèterait ensuite lui-même et revendrait dans de t>onnes condilions?
Je EÙgnalais précédemment que le produit de ces r^ona était pour ainsi
dire invendable. La cueillette , en effet , étant faile à !a main , et . la plupart
du temps tnp tard, j'enleodK par lii k une époque on la maturité com-
mence déjà, il en résulte inévitablement l'ouverture d'on grand nombre de
fruits.
Ensuite, une fois la cueillette achevée, les fruits sont exposés au grand
soleil, et tàa pendant plusieurs jours de suite, ce qui dessèche hmsque-
ment les capsules, en fait édater une certaine quantité et donne à toutes
une couleur brun foncé déplorable, commercialement pariant : elles ne
peuvent évidemment pas entrer ainsi sur le marché, en concurrence avec
les Cardamomes de Geylan, d'une belle couleur janne-paiUe. Cette teinte
s'obtiendrait cependant d'une façon très simple, en âisant sécher les fmils
très lentement, è une faible lumière, et ea ne les exposant à l'ardeur du
soleil qu'une foie secs, et pendant deux jours. Quant à l'ouverture des
capsules , on y remédierait aisément en disant la cueillette un peu plue tAt
et en détachant chaque capsule avec des ciseaux, ce qui, soit dit en pas-
sant, permettrait en outre d'aller plus vite; de la sorte, la capsule non
pressée entre les doigts resterait intacte et sa déhiscence ne serait pas sol-
licitée.
Ce produit tonkinois Ironverait certainement sa place sur nos marchés
d'Asie et d'Em-ope, car il est beau-, les capsules mesurent en moyenne deux
centimètres de longueur et atteignent fréquemment a cent. 5. ce qui les
fait rentrer dans la première ùitigone des produits similaires vendus snr Ion
marchés des Indes anglaises.
Sens même faire de culture de cette espèce, en se bornant à édaireir les
pieds qui se trouvent dans les forêts, on arriverait rapidement à multiplier
l'espèce et, peu à peu, èlni faire occuper une place sérieuse dans bien des
endroits de la Haute-Région, è condition toutefois qu'il y ait de l'eau, et
c'est presque le cas général.
Pour ce qui est de l'espèce au point de vue botanique , on a affaire ici k
des écbantillonB nettement caractérisés d'EUuaria Cardamomum k tige rou-
geAIre, se rapprochant assez de l'espèce indigène de Ceylan.
La plupart du temps, disposée par touffes, la plante se présente avec
tiges feuiliées et tiges florales.
Les tiges feuiliées ont de trois à quatre mètres de hauteur; elles sont
munies de feuilles lancéolées à pétiole relativement très court et sont sou-
vent, sur leurs nervures, légèrement veinées de rouge.
L'inflorescence est une grappe composée de cymes rocémiform'^s Accom-
pagnées de bractées en forme de spathes.
ib. Google
— 427 —
Les fleurs sont hermaphrodites, douMemeat tabulaires et possèdent na
labelle blanc lavé de pourpre.
L'élamine unique est insérée à In base de la cok^.
L'ovaire infère est triloculaire.
Ce fruit, couronné par les débris dnpérianthe, est une capsnkobioDfrue
s*onvrant en trots volves loculieides.
Les graines atteignent de 6 i 7 millimètres de diamètre-, e&ts sont ren-
daes polyédriques par leur compression h l'intérieur du fruit et munies
d'un arilk. On y trouve un albumen farineux.
Plus récemment encore, j'ai retrouvé la mime espèce aiii environs de
I.ao-Kay, accompagnée d'une espèce voisine, h nervures non teintées de
rouge et à fruits plus petits. La première est très répandue dans les alen-
tours immédiats de Phong-Tbo (Laokay), où elle fait même l'objet d'nn
marché local.
Coutiiibvtiou à l'étvbk on SpAsriAciE.t b'Akcdbil (Ssihe),
PAR M. LucisN Hahblin.
(Lawutoiii bi m. lr pinriMEDi Stinisus Mivaiu.)
Mnnier-ChalmaB, lors d'une excursion que fit la Société géologique île
France pendant la Réunion extraordinaire de 1889, signala l'absence des
Sables d'Auteuîl dans les carrières d'Arcueil.
M. Marcel Bertrand''', dans le compte rendu de cette course, s'exprime
de la façon suivante : nL'Argile plastique supporte directement le Calcaire
grossier inférieur -, les Fausses glaises font défaut ; elles disparaissent
d'une manière générale au sud du bombement de Meudon«.
L'affirmation de ces autears, en ce qui concerne l'absence des fausses
(^ses, peut s'interpréter de la façon suivante : les parties basses du pla-
teau de Villejuif ayant été rabotées lors du creusement de la vtdlée de la
Bièvre, les exploitations anciennes ne pénétrant pas profondément à l'inté-
rieur du coteau ne présentaient pas les Lignite» supérieurs: depuis, les
fronts de tadle ont avancé et Cftte assise a été rencontrée, en place, sous le
calcaire grossier; elle a 1 m. 90 environ d'épaisseur k Arcneil.
En janvier 1906, M. P.-H. Fritel'*' a signalé fa présence des fausses
{;Iaîses réduites aux Sables d'Auteuil et aux lignites.
ï^i été directement associé au Iravad de M. Frild ; je lui ai s^alé fa
pi-ésenc« i Arcueîl des Sables d'Auteuil et lui sï communiqué des bob ad-
«1 Marcel BeiTRinn. Compte rendu de l'eicursion du 18 toAt 1889 k Bicélro
-t Villejuif. — B.S. G. F. [3],l. XVIl.p. 8i5.
'') P.-H. Fhitil, Sur ti présence de» Fausses ({((iKS dans la banlieue Sud-Est
de Piris. Bail. Mu: Hitl. Nul., 1906,0* 1, p. tig. — Volrausù Lt Naturalûlt.
ib. Google
— 428 —
miraUement conservés, perforéa par une Teredina coofinaat fc Tendiaa
Omeiù Desb. , ainsi que plusieurs moules pyrit)së«i de ces animaux. On
pourra voir ces échauliliaos A la galerie de Géc^i^e du Muséum (série
stradgraphiqne).
Mus depuis, quelques faits nouveaux vinrent s'ajouter aux remarques
qu'avait faites M. Fritd.
Tout d'abord, ou doit restituer à Gaston Planté la découverte des
Saldea d'Auleuil. En eSet, voici ce que cet autenr a écrit'') : «Dans une
carrière située sur la route de GentUly à Arcueil, on n'en aperçoit que de
bibles Iraees (lignîtes sapéneurs) et on n'en trouve aucune dans une car-
rière jdacée plus loin, sur la roule d'Arcueii ii Villejuif, après avoir tra-
versé la Bièvre. Les parties Bupérieures de l'argile , de conlenr gris-bleu
ardoisé, lont uulaitml un peu tablonnauêi . . . i
Ensuite, les explications que donne M. Fritel dans ses Notes ne correspon-
dant pas avec celles que j'avais conçues , m'eugagk'enl k étudier de près cette
coucbe et à tenter de reconstituer les circonstances qui tmt présidé k son dépAt.
M. Fritd émet l'idée que ces sables se sont déposés soit duuune lagune
qui était en communication intermittente avec la mer, soit sur un littoral
où des courants venant de l'Est apportaient des bois flottés, perforés. Il
attribue l'Sge de ces produits de fiottage k l'époque des couches h Teredw»
penottata Lamk. de la Cbampagne.
Cette seconde manière de vdr ne saurait, semble-l-il, être admise, les
Sables k Teredina permnala appartenant manifestement an Cvisien supérieur,
et étant dassés définitivement comme tels, depuis la découverte que fit
M. Depéret'*', consistant en un fragment de mandibule de Chatmoikt-
rium [C. StehHnt [Lopbiodontidés]), découverte qui s'ajoutait, du reste, à
cdle qu'avait fait le D' LemoineC* qui avait d^k signalé aux environs
d'Épemay, Ay, Gbavot, etc., la présence, dans les Sables k Térédines, de
Lopkiodtm (3 espèces) ainsi que Hyi-atotheriitm, qui se retrouve également
dans TArgile de Londres et au Nouveau Mexique.
Ces Sables sont fossilifères à Vanves, où M. Cayeux''' a retrouvé tout
une faune , de même qu'à Passy, oà H. Paul Combes fils trouva des tubes de
DibifM et un Bryoïoaire appartenant au genre Membranipora Blainv '"'.
<'I GieroM PLiirrf , Sur les Lignîtes inférieurs de l'Argile plutjqae du Barain
pBrisien. — B. S. G. F. [a], t. XXVII, p.siS.
i*) DipiiR, C. B. lomm. du tianeu de la 5. G. F., séance àa 7 novembre
igoi.p. i56i t58.
I'' Û'inonis, Apirç» ghJrmt iw Ftmu tt M> «Ntwwu. — Terrains tei^
tiaires. — A. F. A. S., Reims, 1880, p. 37.
I*) Ciiiui, C. R. Acad. St., L CXL, n° 36, p. 1738.
(>) Paul CoBBia riLB, Sur les couches moyennes et supérieures d'Auleuil et
de Pastf. BuU. Mut. UisU NaL, 1906, 1, p. 76. — Voir aussi P. Coasis fils,
C.B. S.»iane*MS. G. F., li décembre 1906, p. ig3.
ib. Google
— 429 —
Je sentB porté à penser qu'on se trouve en préieitee d'm dépôt ddtoïie,
le saUe, de même que les bois, me paraissant avoir été chatriés par un
fleuve à courant très rapide , qui déposait ii son estuaire, sous forme de
barra, les sables quarlzeui, provenant sans doute de la dànolition d'un
massif cristallin; les bois ont Ait être perforés sur place par les Teredtna.
Ces sables se présentent, à Arcueîl, sous la forme d'une lentille qui
mesure aetueBement km. 30 de largeur snr lio centimètrea d'épaisseur
maxims. Os diSËrent des saUes que l'on voit k Vanvea par la grosseur de
leur grain (qui est beaucoup jdus forte) ainsi que par leur coaleur noi-
râtre, due à la matière o ionique qui les imprègne. A la partie inférieure,
de même qu'i la partie supérieure , ces sables sont cimentés par de la
marcasite; ie milieu est occupé par du sable k l'état libre.
Celte lentille se trouve cootinuée, à l'Est, par dra sables empètéi dans
l'argUe plastique, pois, plus à l'Est encore, parus filet sableux, épais de
18 9 centimètres, et qui est yisiUe sur une partie seulement de la car-
rière.
Les bois perforés les mieni conservés se trouvent eu grand nombre
dans les eatdes meubles; on rencontre aussi, en cassant les blocs de mar-
casite, des empreintes de Térédines, des empreintes v^tsJes ainsi que de
ives galets avdlanairea.
Teb sont les faits que j'ai cm intéressant de signaler et que j'ai rdevés,
denovembre igoSèmai 1906, danslacanièredu cimetière d' Arcueîl, qui,
malhenreusement, dans un avenir très proche, ne permettra plus d'étu-
dier le Spamacien supérieur : l'eau, qui a envahi la carrière , ainsi que les
âwulements rendent l'accès de la nlentille des SaUes d'Auteuil» excessive-
ment difficile.
ib. Google
ib.Google
BULLETIN
DU
MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE.
ANNÉE 1906. - N° 7.
92' RKUMON DES NATURALISTES DU MUSÉUM.
f)7 HOTBMBRB 1 go6.
PRÉSIDENCE DE H. EDMOND PËRRIEIt,
DUEGTBDR DO IICSÉOM.
LAMARCK.
Le Directeur aaaoDce que le Muséum d'histoire oaturelle est
nulorisé & ouvrir une souscription interaationale pour élever à La-
rnarck un monument dans l'étAblissement où il publia ses œuvres
capitales et oii il professa jusqu'à la fin de ses jours.
ffLe Muséum, dit-il, peut ajouter aux leçons que donne ane ex-
position permanente des produits de la Nature, une leçon plus îm-
|)osante encore peut-éire, celle de l'histoire m4me de la Science.
Dans l'étroite enceinte de ses murailles, il s'est accompli les plus
importantes révolutions scientifiques. Il est bon que les statues des
grands hommes qui les ont réalisées les racontent au publie. En re-
gardant la belle statue de Chevreul due au sculpteur Fagel , le public
n'apprend pas seulement que l'illustre chimiste vécut cent trois ans;
il se prend à admirer que, même dans une aussi loogue vie, il ait pu
faire tant de choses et n'oublie plus que c'est à ses recherches que des
industries françaises importantes, telles que la fabrication des bou
gies, des savons ou celle de la glycérine, ont dit leur suprématie.
Si les statues des grands hommes qui ont illustn- le Muséum étaient
dressées dans le Jardin, c'est une bonne part de l'hisloiredes idées
cl souvent tout une suite d'idées qui demeureraient fixées dans l'cs-
Mu«éii>. — III. 3i>
ib. Google
— ^32 —
prit de ses 3o,omo viait<;urs des beaux dimauclies, et le rôle édu-
cateur de l'illustre maison s'eu trouverait certainement accru.
«Trois statues seront inaugurées, nous j'espérons, à brève échéance :
celle de Buflbn, celle de Bernardin de Saint-Pierre, celle de La-
marck. Tout le monde croit cunnaltre BulTon; peu d'hommes sont,
en réalité, aussi méconnus. On connaît le styliste, l'éloquent descrip-
teur des Mammifères et des Oiseaux, le peintre admirable de leurs
mœurj ; on ne coDualt pas le penseur qui déjà se révèle dans nombre
de pages de VBùloire naturelle, qui s'épanouit tout entier dans
VHûtoire de la Terre, dans les Epoques de la Nature et qui étouDe
par la puissance de sa pénétration , par la justesse et la profondeur
de ses vues. BulTon, dans ses livres, témoigne d'une indépendance
d'esprit, d'une vigueur et d'une hardiesse dans ses inductions
qui autorisent à le placer parmi les plus grands g<'-nies des temps
modernes, à le considérer comme l'un de ceux qui ont le plus
fait pour donner une explication rationnelle du monde et de ses
productions.
irTout autre fut Bernardin de Saint-Pierre. Bien qu'il ait été, tout
comme BufTon, Intendant du Jardin des Plantes, c'i'tait bien plus,
comme on disait de son temps, un ami de la Nature qu'un natura-
liste. Ses Haratonm dt la Nature sont d'un doux poète plutôt que
d'un savant ou d'un philosophe. Un de ses admirateurs, Potiron,
a légué au Muséum âo,oou francs pour perpétrer le souvenir de
celui qui est demeuré surtout l'auteur de Paul et Virginie, R ne sera
pas mauvais que les douces émotions de cette idylle viennent mêler
leur reposante fraîcheur aux austères enseignements de la science.
«Avec Lamarck nous revenons à U haute Science, S'il fut un des
familiers de Buflbn et le dernier maître de son fils, il fut aussi un
des administrés de Bernardin de Saint-Pierre. Il était alors botaniste
et avait pour collègues Desfontaines et Laurent de Jussieu. nComme
il est encore plus difficile d'accorder les botanistes que leurs sys-
tèmes, écrivait à ce sujet Bernardin de Saint-Pierre à la Conven-
tion, je propose de charger M. Desfontaines d'herboriser à Paris,
M. de Jussieu d'herboriser k la campagne et d'envoyer M. de La-
marckherboriser en province. Comme cela, toutle monde sera occupé
et content.^ M. de Lamarck n'alla pas herboriser en province. L'année
suivante, la Convention transformait le Jardin du Roi en Muséum
national d'histoire natureUe. L'intendant Bernardin de Saint-Pierre,
nommé par faveur royale à la succession de la Billarderie, l'étrange
ib. Google
— 433 —
successeur de BuffoD, éUit remercié, et le botaniste Lamarck, im-
provisé zoologiste, était chargé d'easeigoer Thistoire des Animaux
sans vertèbres. It n'acceptait ce poste que pour ie conserver à Bru-
([uière, fauteur de Thistoire des Vers dans l'Encyclopédie métho-
dique, un ami pour lequel il professait tant d'estime, qu'il avait
appris à connaître Ip^ Coquilles afin de pouvoir vivre en plus in-
time communauté d'esprit avec lui. Sruguière était alors k l'étran-
ger; il n'en revint pas, et Lamarck tint le place avec un tel mérite,
que Geoffroy Saiut-Hilaire , sur sa tombe, proclamait que la Science
venait de perdre le lÀnni Jrançau. Comme Linné, Lamarck était,
en effet, botaniste et toologîst«; comme Linné, il avait été un clas-
sificateur hors pair; il avait mb l'ordre et ta méthode dans une
branche de la science particulièrement difficile et confuse, celle
qui comprend tous les animaux auxquels il donna te nom d'Inver-
tébrés, c'est-à-dire plus des trois quarts du Rigne animal. L'éloge
de Geoffroy de Saint-tlilaire était cependant au-dessous de la vé-
rité. Lamiirck dépassait Linné de toute la hauteur des vues philo-
sophiques que fillustre défenseur de l'unité du plan de composi-
tion dans ie R^e animal semblait devoir apprécier plus que
personne, mais qui avaient une trop grande avance sur son temps
pour élre comprise.
<tDe même que fiuffon avait montré que la Terre n'avait pas été
créée tout d'une pièce, mais s'était détachée du Soleil à l'état de
masse en fusion, et avait ensuite évolué, Lamarck s'efforça de
montrer que le monde vivant s'était lentement modifié, que aur la
Terre, à peine refroidie, la matière s'était animée sous l'action de
la chaleur et de l'électricité, et avait spontanément formé des âtrea
vivants d'abord très simples qui s'étaient ensuite graduellement
compliqués. Cette ginéralim fmaanie prtmtliM, quels qu'en aient pu
t^tre les causes et les processus, ne saurait être repousaée; le mot
Création ne signifie pas autre chose; mais la Création pour Lamarck
a été réalisée par l'action sur la matière des forces qui agissent en-
core autour de nous, et par là la Création échappe au domaine du
Merveilleux pour rentrer dans le domaine de la Science. Ce n'est
pas contre cette génération spontanée que s'élèvent les expériences
de Pasteur; ces dernières établissent simplement qu'aucun des élres
vivants teU qu'ils lont aujourd'hui ne peut naître sans parents. Une
fois entré dans cttte voie de l'explication de la Nature par les came*
actueOa qni a été ouverte par BulTon et que les géologues modernes
ib. Google
— &U —
ont reprise avec tani d'^lat, dès qu'ils orU jm se dégager des
conceptions de Cuvier, Lamsrck n'en sort plus. C'est sur le terrain
physiolo^que qu'il pose le problème de la reproduction des formes
animales , et les effets des causes qu'il invoque sont de ceux que l'expé-
rience n'est pas impuissante à contrôler. Les premiers organismes,
dès leur coDStitution, ont éprouvé l'action du milieu extérieur qui,
agissant inégalement sur leurs diverses parties, les a difTéreDciés les
uns des autres et a ainsi provoquél'apparition des premiers organes.
Sans doute, à nne époque où on nesavaltrten du mode de constitu-
tion des organismes , où n'existaient ni la conception rondamenlate de
la cellule, ni l'embryogénie, l'explication du mode déformation des
premiers organes ne pouvait être que très vague; mais l'obstarle
un? fois franchi tout se précise. Stimulé par les besoins que créent
chez lui les excitations variées du milieu extérieur, l'animal use de
ses organes suivant les circonstances, et en use différemment quand
les circonstances se modifient. Les organes qu'il met en jeu grnn-
dissent et se perfectionnont, ceux qu'il laisse au repos s'atrophient,
dégénèrent, disparaissent; les conditions d'existence différentes
créent donc nécessairement des caractères organiques nouveaux,
grâce à ce double jeu de perfectionnement et de déchéance. Les
caractères acquis persistent tant que les conditions d'existence ne
changent pas, se transmettent par hérédité et arrivent ainsi à per-
sister plus ou moins longtemps même après que les circonstances
qui les ont produits ont disparu. Ainsi se créent et se conservent
par l'intermédiaire de l'organisme lui-même, en vertu de sa propix;
activité, des formes toujours étroitement adaptées au milieu dans
lequel elles vivent. C'est, on ne saurait trop le remarquer, le fonr-
tionnenient même de l'organisme qui crée ces formes ; ce fonction-
nement et ses conséquences sont contrôlables par l'expérimentation
physiologique, et il est possible de pénétrer jusque dans le détail
du mécanisme des transformations.
B Tout autre est le problème que se pose Darwin; toute différente
aussi sa méthode. Les formes organiques en évolution devraient,
semWe-t-il, former une chaîne continue ou, si l'on veut, un arbre
aux ramifications ininterrompues. La chaîne est brisée , les brauches
de l'arbre disjointes, les formes vivantes réparties en espèces sépa-
rées les unes des autres et incapables de se mêler. A quoi lient ce
paradoxe? C'est pour l'expliquer qu'après avoir admis des variations
spontanées ou non dont il ne cherche pas Texplication , Darwin fait
ib. Google
— 435 —
intervenir la laite pour la vie et les hécatombes qui en résultent. Il
explique par ces Iiécatombes les hiatus qui se sont produits entre
les espèces.
Les deux doctrines ne sont pas contradictoires; au point de vue
de la notion de l'espèce, Darwin romplète Lamarck; le premier
nous jette au milieu d'un champ du bataille, nous fait assister auK
péripéties de la lulle et nous en montre les résultais; le seconl
nous livi'e les secrets de la lente éducation du soldat, de la formit-
tion des corps de troupe, et tout ce qui est, en somme, la prépa-
ration de la bataille, le secret de la victoire, l'explication de ses
résultais. Par là Lamarck ouvre aux naturalistes un vaste champ
d'investigations ; par lui , l'union la plus étroite s'établit entre l'ana-
tnmin comparée, la physiologie et l'embryologie; le milieu met i^ii
action les rouages de l'oi^nisme; la physiologie scrute leurs mnu-
vemcats, constate les modilications qu'ils éprouvent au cours do
leur travail et, par les lois de l'hérédité, un pnnlsctronve jeté entre
le présent de l'organisme, son pa&sé et son avenir. Tout ce que
laisse dans l'ombre la doctrine de Darwin est justement tout re
i]uc Lamarck avait cherché à mettre en pleine lumière. Les Formes
de la vie demeurées le miracle par excellence se laissent expliquer
par des causes simples; chaque jour, la doctrine de l'évolution reçoit
de ce travail incessant une assise toujours plus large, et le mystère
qui se dissipe laisse apparaître une philosophie plus haute, plus
claire, en même temps plus sereine que celle qui pouvait résulter
de l'âpre bataille pour la vie.
rr Tandis que Darwin repose à Westminster, soa grand précurseur
Lamarck est demeuré presque oublié dans sa patrie, et c'est en Amé-
rique qu'on lui il refait une nouvelle gloire. Un admirateur a lionné
à Bernardin du Saint-Pierre un monument; l'Elat fait couler eu
bronze la sinlue de ItulTon et, grâce à l'initiative de M. de La-
nessan, elle sera imiugur^u au Muséum aux environs du 7 sep-
tembre prochain, anniversaire du deuxième centenaire de sa nais-
sance. Les professeurs du Muséum organisent une souscriptiou
inlernalionalc pour rendre à Lamarck l'hommage qui lui est dû.
Ils adressent aux admirateurs de Lamarck l'appel qu'on va lire.
Nous sommes assurés de voir largement couverte une souscHplioii
destinée ;i honorer l'initiateur de noire conception moderne du
monde viiaiil.n
Rdmond PoniEn.
ib. Google
MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE.
L'homme qui a été le véritable créateur de la doclriru Iraiitformitle , ijui,
le pretmer, a poté iw le temnn phytiologique le problème de V origine de»
formes organi^uei , c'eit tiUustre witur<diite et philoaophe LAMARCK.
membre de V Académie de» Science» et profeiieur au Mtuéum iEùtmre
natarelU.
Tandis que Darwin cherchait à expliquer pourquoi la chaîne des èbr*
était discontinue et brisée en espèces, Lamarck montrait comment il était
possible d'expliquer les procédés par lesquels les formes organiques s'étaient
constituées et continuaient à se transformer.
Darwin ripose à Westminster. Lamarck n'a pas encore de statue.
Les Professeurs du Muséum , estimant que le moment est venu de réparer
cet injuste oubli, se proposent d'élever dans le Jardin des Plantes, où toute
sa vie scientifique s'est passée et où il a élaboré ses immartels travaux, un
monument à la gloire de l'auteur de la Philosophie zoologique, i^
Sysl&me des animaux sans vertèbres, de la Flore françalso, des Fos-
siles des environs de P.iris, du Syslème des connaissances positives,
de fHydréoIoijie et de tant Sautres ouvrages. Avec Vapprobation de M. le
Ministre de l'Instruction publique, ils prennent rinitiative tTune souscrip-
tion universelle et inennent vous prier de Irur donner votre concours pour
honorer celui ifue, dans tout les pays. Ton eoiuidère comme le phe de la
lonceptiim moderne de dévolution du monde.
Le» /Vo/«M«uri du Mutéum aalional d'Hûioire naturrllr :
Ed. PiMiKH, directeur; L. VtiLLiKT, atneuem; A. Mincie, uerilairt:
Kuskaa; II. Bicqviul; Boule; BnittEi; Bduiv, firvfrtieuT hono-
rairt; Caiitiiiu; OoMTtNTin; Giupit, pnjtutvr hoaorain; G»t-
BAWt, H*aT, JoDiiR, LicBOK, LiGoaTt, Hionnn», S. Hmrim;
Vm TiioaiH, Tiodusah.
Nota. Adresser les souscriptions i M. Jo«iiik, [irufeascur au Musi-um, «ecrëlaîn'
du Comité, 55, me do Ruiïon, n Paris.
iby Google
— â37 —
M. LR PnËsiDKHT anQoiice la mise eo distribution du BuUeiin,
fascicule a' &, contenaot les eomtnnaicalions faites dans la réunion
du 36 juin 1906.
M. LE PRBBiKBriT annoHce qu'un Grand Prix a été décerné au
Muséum pour sa participation k TExposition de Saint-Louis.
M. le professeur Viillukt (Léon) annonce que le second fasci-
cule du tome VIII de la li° série des Nomellet Archives du Muséum
d'hùtoire naturelle a été présenté à la dernière Assemblée des pra-
fesseurs. Il consent :
sAnDélides polychètes de la Mer Rougen, par M. Charles Gra-
vier (3* partie).
<r Lieheneê morphohgiee et anatomteedùpontit^, pnr M. H. Hua.
irListe des Ouvrages et Méraoïresn publiés par feu E. Ou-
stalet.
"Notice nécrologique sur J.-B. Louis-Pierre (iSSa-iyoS)^, par
M. F. Gagnepain.
Par lettre du 7 juillet 1906, M. )e Ministre de l'Instruction pu-
blique a autorisé M. le Directeur du Muséum ù se faire suppléer
dans la direction du Laboratoire marilime de Tatihou par
M. Ahirort, pre'parateur de la chaire d'Anatomie comparée.
Par lettre du aojuillet 1906, M. ie Ministre de l'Instruction pu-
blique a autorisé le Muséum à acquérir la collection d'Insectes
(^léopléres de feu Faibnairb (L^n), Président honoraire de la
Société entomologique de France.
Par arrêté ministériel du 3o juillet 1906, M** Phisaui (Marie),
Docteur en médecine, a été nommée Chef adjoint des travaux de
Pathologie au Laboratoire colonial de l'Ëcote des Hautes-Études.
Par décret du 11 octobre 1906, M. Joubin, Professeur de
Malacologie au Muséum , a élé nommé Chevalier de la Légion d'hon-
neur.
Par arrêté minislériet du i5 novembre 1906, M. Cmii-k, Chef
ib. Google
— A38 —
de Carré au Muséum (Culture), est mis, à daler du i" décembre
1906, à la dispositioQ de M. le Ministre des Colonies, en vue de
collaborer à une mission scientifique dans t'Arri(|ue occidentale
française. (Mission A. Chevalier.)
Par arrêté ministériel de même date, M. Magnaud, Premier ou-
vrier jardinier, est délégué pour une année, à partir du 1" dé-
cembre igo6, dans les fonctions de Chef do Carré (Culture), en
remplacement de M. Caillk, en mission.
Par arrêté ministériel du 16 novembre 1906, M. le D' Boa.\bt
(Jean^acques-Edmond), Préparateur de la Chaire de Botanique
(Phanén^ames), est nommé Assistant de ladite Chaire, en rem-
placement de M. Rbiiault, décédé.
Par délibération de TAssemblée des Professeurs (8 novembre
tc(o6), MM. Robin, Lahillb, Docteur es sciences, Directeur du ser-
vice de zoologie appliquée au Ministère de TAgncullure (Buenos-
Aires) et VALiai-MATET, Professeur de Zoologie à l'Kcole d'agricul-
ture de Montpellier, ont été nommés Gorrespondnnt.i du Muséum.
CORRESPONDANCE.
M. le Professeur L. Vaillant annonce que les collections du
Muséum viennent de s'enrichir de deux types intéressants pour ta
faune française h erpéto logique et ichtyologique.
Le premier est le Lacerta muraUs var. Lilfor^, uniformément
d'un bleu foncé presque noir, dont M. le D' Lucas, de Concarneau,
a trouvé deux exemplaires sur une des lies Glénan. C'est actuelle-
meut le point le plus septentrional oik la variété ait été jusqu'ici
signalée.
Le second est un Triraodon lagoeepkalus Linné, Poisson des côtes
occidentales de l'Afrique tropicnif, qui, erratiquement, se trouve
jusqu'en Angleterre. L'espèce est rarissime sur notre littoral; Emile
Moreau en cite deux exemplaires, l'un d'Arcachon, l'autre de Noir-
moulîers. Un fort bel individu péché dans l'anse des Seilléres, à
l'Ouest de Saint-Denis-los-Bains (Ile d'Oléron), vient de nous être
ib.GoogIc
— 489 —
obligeamment envoyé par M. A. Guitet. 11 est long de A90 -^ 1 9 3
= 6i3 millimètres. Ce don comble heureusement une lacune dnns
notre faune ichtyologique française, si bien représentée au
Muséum par la collection d'Emile Moreau.
Il est fait hommage, par les auteurs, pour la Bibliothèque Au
Muséum, des ouvrages suivants ;
M. Vbrneao. Les Grottes de Grimaldi. fasc. I. Anthropologie (pnblri!
par les soins de S. A. le Prince de Monaco).
Maurice Nigloui , Contrihutions à l'étude de la saponification des corps
graa.
M. Paul LiHoiNB, Etudes géolo^quee dans le Nord de Madnffascar. —
Contributions h l'histoire géologique de l'Océan indiprt.
COMMUNICATIONS.
LliUTilJD ET GàODICBAVD.
\0Tfl PODR SSBF/B À LHISTOIRE DE3 COUEr.TlOSS DR f.l DaH^ÏBE
PAR M. E.'T. Haht.
M. Rivière, directeur du Jardin d'essai d'Alger, a récemment oHerl an
Muséum''' un document manuscrit qui m'a paru offrir assez d'iutérél pour
être commenté brièvement dans notre Bulletin. C'est une lettre de cini{
pages petit in-i°, d'une -cfsef. mauvaise écriture, datfe du ai mars
i8Hg, et qui porte la signature d'un bolanisie ci^lèbre, Cb. Gaudicband-
Beaupré.
Rentré récemment de son Iroisième grand voyt^ d'exploration , à bortl
de la JïoniIe(i 5 novembre iR.ty)'*', Gaudichaud est fort occupé à mettre en
ordre lee nombreuses collections qu'il <i rassemblées et dont le classement
t'' Ce document a ('!(■ ilépo<<<- dans la mllpctiun d'auta)[raphm du Labnraltiri'
de botanique.
''I Cf. A. CocTinci, La vie et I#> travaiix de CharUe Gaudichaud, membre de
rltatilut et ^uirinacîen en chej de la Marin* {Archivet de médecine navale , t. XIII.
p. 3i-r>A, 1870). — CSaudichaiiil ost alors Agé de 5o ans et vient dVin'
nommé, pendant son al)!»^^, membre de rAfadémio des Srience« (16 janvier
t837).
ib. Google
— 440 —
abêorbe tous ut momeuls eoimitc toute* xe» fueultii , etsoD ffrand amour pour
ce qu'U appdle les scUaees phylologiqueg a pu eeul ie décider à donaer
qudqaes minâtes d'un temps précieux k ud jeiine cooErère qui vient lui
demander des conseils et des exemples,
Angustin-Pierr&Josepb-Louis Lutulaud, chirurgien de a' dasse de ia
Marine Royale ''', est chargé des fonctions de major k bord de la Danaide ,
qui arme pour faire k son tour un long voyage de circumnavigation.
Liautaud a 97 ans; il aime l'histoire naturelle, mais il est lôrt novice
en matière de collections et il a recours à Teipérience coiuomm^ de son
ancien. Gaudichaad jette à la volée, sur un méchant papier, en style la-
conique, ses detidemla, qn'il énnmère dans l'ordre présumé des escales
que fera la corvetle. Il signale, dans traque station, les recherches parli-
cidières que devra tenter le jeune chirurgien, et loi donne la liste des
l>ersonnes près desqudles il a pris Ini'-même les meilleurs renseignemoits
<lans les trois grands voyi^es qu'il a exécutas depuis 1817. "Veuillez, je
vous prie, les saluer de ma part, écrit-il k son correspondant, et leur
donner l'assurance que, dis que j'aurai termine la mise ea ordre de mes
collections. . . , je m'empresserai de leur adresser de nonveani remerde-
meuts pour toutes les bontés dont ils m'ont comblé! k. Ce sont des méde-
cins, des pharmadeos, des directeurs de jardins botaniques ou de grandes
entreprises agricoles.
Les recherches que Gaudichaud recommande se ressentent natnrdle-
ment de l'état d'esprit de l'anteur de la théorie des Pkyimu, qui met la
dernière main à son grand ouvrage sur VOrganographie des végétaux '*'. Il
lui faut, avant tout, des troncs et des t^es oii suivre plus loin encore les
applications du système organogénique qu'il a emprunté k Auberl
Dupetil-Thouars, et si largement développé dans le volume qu'il achève :
Tronca de Cactus et de Chamoerops k prendre à Carihagioe ; tronc de Dnt-
emnaeodra, liges de Lianes, à couper ù TénérifTe et à Rio Janeiro; tronçons
de Fougères et de Synanlhérées arborescentes , à ramasser à Joau Femandex :
bois de tous les arbres à rassemblei' à Cuquimbo et ailleurs. B lui faut de
C) Né à Toulon le 5 octobre iSis.fiU de Jean-Jaujoes Liantaud, ei-dlirur-
Ijien de a* dame et docteur de Montpellier. Reçu élève chirur^en le 1" janvier
i8ïla, puis nommé chirurgien de 3* clsue il est embarqué i bord de VArtàniu
(t833); SI sert ensuite snr l'IphigMe et la Comita (iB35— 1837), puis paue sur
te Votagt avec ie gride supérieur (10 juillet (837), et depuis septembre t838
H est en service i terre k Toulon , où vient le trouver Tordre de départ pour le
grand voyage qui a sauvé son nom de l'oubli.
1*) Cet ouvrage , couronné à l'état do manuscrit par l'Académie des sciences en
i635, a paru en t SA t en un beau volume in-&', illustré de 3âo figures, imprimé
par l'Imprimerie royale. — Giddicbidd (Gh,), B*ektrehet giniraU* tttr Forgai»-
graphie, la pkyiùUgit ft VerganogMe tUi v^iUMX. Paria, 18&1, \n-b° (arec
18 planches in-folio).
ib. Google
— 441 —
chaque eepAce dps morceaux «de t8 pouces ù a pieilsln; du Callao,
rien; des (iallapagos, four,- des SandfvicbB , irrieu de la base, tout des
hauteurs i>.
De ci de U, au milieu de ces annotatioas brèves et comme saccadées, on
Urouverappd^ qufiquea souvenirs persounds: nEUidier surtout, écritr-ili
propos des Sandwich , deux espèces de Palmiers qui croissent au sommet
des montagnes de l'Ile Wahu (Oahon) et un Draetma ariiorescent, qui ne
trouve à l'exti'ëmil^ de la vallée d'Ororuru (Honolulu); je n'ai que des
feuilles et du boiit de cet arbre «.
Et à propos de Malacca : cLes Fùquetia, dit-il, dont j'ai trouvé trois '
espèces ; rechercher les Heurs mMes de ce genre nouveau^ . Ou encore : iRe-
chercber un grand arbre de la faniille des Myrlhes ayant des feuilles sem-
blables è celles de la Csnelle , mais plus grandes et sans odeur. Celte plante
forme un beau genre nouveau dont je n'ai que des fruits. Je l'ai trouvé A
Poulo Pinang, sur la montagne du Gouverneur^.
tjaudichaud ajoute en achevant son questionnaire :> Votre jeune et brave
commandant doit Un ami des sciences et jaloux de les servir. Engagez-le k
faire une relâche au milieu de fOcëan, entre les lies Sandwich et les Ma-
riannes, snr un des nombreux points mal connus ou nouv^temeot signalés
par les baleiniers. ]it il y aurait tout à fairo».
Joseph du Campe de Rosamel ''>, le jeune capitaine de corvette auquel
ia protection de son père, vice^miralelministre delamanuo, a iait confier
le commandement de la nouvelle expédition, a suivi les conseils de Gau-
dichaud , transmis sans aucun doute par le chirurgien du bord , et sa station
prolongée dans l'Ile de Puynipet, l'une des Carolines, a i^lé particidiëm-
inent fructueuse.
Nos voyageurs ont vu là les premiers et longuement étudié les mines
éti'anges de ^anmat»l, ri si (es événements ont empérhé de publier à leur
retour la monographie détaillée qu'iU avaient consacrée â cette antique cité
micronésienne , ils n'en ont pas moins le mérite d'une priorité que leur.ns-
ïurent leurs manuscrits conservés au DépAt de la rue de l'Université '''. Des
restes humains, contemporains de ces curieuses constructions de basalte, ont
été recueillis par Liautaud et par Jaurès, un des lieuLcnanlji du bord, et
ces pièces ont fourni la dimoiuinUion auahmique de l'existence dans cette
iie.iiune époque relativement ivcnli'e. décos Noirs mélanésiens, dont Lijtlce
eu Fraoçois-JoKph-Amédé-Pasesl du Campe de RoMmel, aé i Toulon le
h aot'it 1807, Agé de M ans. Il «st mort capituDS de vaisseau, le ao mai i6&3,
à Paris.
I" Ces ruines ont et/- visitées depuiii lors par Michclina v Rm«s, le révéreud
(ïarke,Che]'[)c, Gulick, etc.,et décritea surtout sisct lon{[uement par Kubarj. J'ai
reproduit, dnns (a Naturt de 1876 (a'sem.), une partie du texte de ce dernier
voyage emprunté «11 Miuéim Godifroy (p. »i5 et ar>8).
ib. Google
— 442 —
avait le premier sigoal^ la survivaDce en qadques points de ia Micro-
nésie.
Sur les eûtes du Pérou comme dans la mer Vermeille, ani Philippines
aussi bien qn'ani Garolines, la Danaide a recueilli d'autres matériaux an-
thropologiques, qui se sont trouvés tout i point pour entrer quarante ans
plus tard dans les Crania Ethmea '''.
Mais il s'en faut de beaucoup que les autres branclies de la zoologie
aient été aussi favorisées au coors de ce voyage et, malgré les conseils do
Gaudichaud , les coileclions de. botanique ont été fort misérables.
Deux caisseii parvenues au Muséum à la fin de juin i8â3 contenaient
173 échaotilions d'herbier ou de drogues, 35i coquilles terrestres on ma-
rines, àS reptiles, quelques peaux, etc.
J'ai dit que )e voyage était demeuré inédiL 11 n'a paru, en effet, quo
qudques courts i-apports du commandant Josepli du Campe de Rosamcl
dans les Annales maritimet et eotoniaUs , et Liautaud n'a publié que les
quatre notes suivantes dont il avait recueilli tes éléments au cours de l'ev-
pédltion :
Notice sur l'opium et sur la cidture du pavot somniftre (Ann. rnaril. ri
colon., i843,t.LXXXll,p.894).
Eaux minérales de Manille (Ann. de ihérap. méd. chir. et de Ua-ieolr^if,
deRognetta, avril iShli, p. 5).
Mémoire sur l'histoire natunjle et les propriétés médicales du clinnvi'e
iaàiea (Collée rendu Aead. M. , iSSi, t. XVIll, p. lig).
Du hascbiu^ ou chanvre indien (Htdl. soe. se. bcU.-lell. et art» du Vay,
i8i8,n''3,p. lia).
Embarqué dans la suite sur l'Oréno^ et XHercule (iSIA), la Psyché
(i8fi6), le Magellan (18^7), le Miuouri (i8â8), te Darien, le Sanê
(18/19), enûnla Zéno6i>(i85o-i85a). Liautimd est devenu chirurgien de
1" classe en 1846 et conquérait, le i/i juin i85â. le grade de chirurgien
principal. On l'avait nommédepuis longtemps Chevalier de la Légion d'hon-
neur.
Mis en non activité pour infirmités temporaires en i858. il prenait sa
retraite le 17 novembre 1860, après 38 ans de présence, dont 33 ansel
demi de services actifs h boni ou dans les hùpitanx. Il est mort obscnn'-
ment quelques années plus lard.
l'i P. ï.|3, ■l'ii,, 'i5o, lîfi, pi. XXni, 1,111, I.VII.
ib. Google
Desckiptio.\ de MAkHirÈBES xovvEAEx d'Afbii/ve ht ds Madasàschi,
PAU M. K.-L. Tboubssart.
De son voyage au Cougo et dans le bassin de l'Oubangiii, en 1891 '",
M. Dybowski a rapporta les peaax et les crAncs de di^ux espèces de Singe»
du genre Cdobe, qui sont toutes deux oonvelies. L'nnc appartient au
groupe des Colobea bruns, l'autre à cdni des Colobes roux. En voici la
description :
1. Golobus Onstaloti nov. sp.
Formes robustes. Pelage en enlit^r d'un brun [dus ou moins fouc^, plus
clair eu dessous. Sourcils d'un brun châtain, très fournis, lufrisséB, s'avau-
<;aDt en pointe entre les yeux et se continuant, sans démarcation, avec les
poils du sommet de la t^te qui sont de la m^me teinte et rabattus en ar-
rière; la région frontale n'existe donc pas. Poils des joues formant une
mèche rabattue vers le bas et d'un brun clair. Gorge, épaules en avant,
poitrine et abdomen de la même couleur. Les poils de la poitrine, des
épaules et du dos sont très allongés et forment un camail dont la couleur,
sur le milieu du dos, passe eu brun châtain foncé. Les poils de la région
dorsale, bruns à la base, sont roux terne à leor extr^e pointe, ce qni
leur donne cette teinte cliâlain. Quene d'un brun foncé . plus clair k la base.
La face externe des membres estbrune, les mains et les pieds noirs. Pou«
réduit à un très petit tubercule sans ongle.
Crftne d» mile très robuste, fortement prognathe, l'angle bdal étant
beaucoup moins ouvert que celui de Coloban t>tnu. lies orbites sont sub-
triangnlaires (la base du triangle en haut) avec des créles sourcillent très
saillantes; la région nasale est très courte.
F^a femelle a les orbites ovales dans le sens veiiical. La dernière mulaîi'e
inférieure ne porie que cinq tubercnles. Chez le mâle, type de l'esptve,
pai'une singtdière anomalie, on voit, accolé ù la face postérienre de la der-
niiTC molaire supérieure droite, un denticule inséré dans une alvéole dis-
tincte et ressemblant h une très petite prémolaire.
Cette espèce se distingue nettement du C. venu par sa taille et ses formes
pins robustes, son museau beaucoup plus saillant, l'absence de créle tiié-
iliane sur le sommet de la tête et le nombre momdre des tubercules de la
dernière molaire inférieure (cinq an lieu de six).
Dimauiotu : Tête et corps, 68 centimètre»; queue, 70 centimètres. —
Crâne (du mâle), longueur de la base, 19 centimètres; de l'entreKleux des
crêtes sourcilières à l'arcade dentaire supérieure, ^8 millimètres.
Cl L* caine qui tonteniit cet envoi «'étant égarée, c'est B«iijemenl en igo5
^u'dlca été remise au labcmtoirc de Hammalogii!.
ib. Google
— àâA —
Quali'e spécimens : deux mAles, une femdle et un jenne.
liabilai. — Terre de Youmba, bassin de l'Oubangui (la sept. 1891).
L'espèce est dédiée au professeur Emile Ouslalet qui avait reconnu que
cette espèce était nouvdle. La mort l'a empêché de la décrire. Je remplis
un pieux devoir d'amitié en donnant à cette Tonne intéressante le nom de
mon prëdécesKur.
C'est dn Colobug Oustaleti qu'il s'a^l dans le récit du voya^ de M. Dy-
bowski''', lorsqu'il rapporte qu'il rencontra une bande considérable de
nSinges gris très grosn. D blessa l'un d'eux qui, se jetant sur lui, saisit son
fusil et dëcbira son pantalon. Le voyageur l'acheva d'un second coup k bout
portant, pendant que toute la bande, loin de s'enfuir, le poursuivait deses
aboiements furieux. Le Singe dont il est question ici est le mâle, type de
l'espèce.
Bemarque. — En i8g5, E. de Pouaai^ues a créé'*' pour le Galobim
venu un genre (li^lùict, Lophoeolobus Pons., ou mieux, suivant la loi de
priorité, Proeolobus Rochebrune, 1887, dont ie principal caractère est
d'avoir six tubercules (au lieu de cinq comme chez les autres Colobes), à
la demi^ molaire inférieure. En outre, le crâne, dans cette espëct^,
même chez le mftie adulte, est remarquaMe par sa forme arrondie, enfau-
tine, avec le museau peu saillant, ce qui contraste avec le prognathisme
accusé de la [dupart des autres espèces du genre. Si ce geure doit Être con-
servé, on devra y faire entrer, avec C. vent, une autre espèce , qui pré-
sente UD mode de coloration assez différent, mais qui a sensiblement le
même habitat : c'est Colobut fuiiginotut. Sur le crâse d'une femdle de C.
futigmoêut rt^miger, je constate que la dernièn mtdaire inférieure porte
aussi ûx tubercules. Toutefois il est à noter que chez plusieurs autres es-
pèces de Ccdobes, à crAne fortement prognathe, le cinquième tubercule
de la dernière molaire inférieure montre une tendance manifeste à se dé-
doubler, c« qui ôte b ce caractère beaurx)up de sa valeur.
% Colobiu ulgrlmaniu nov. sp.
Formes robustes comme cdles de l'espèce précédente. Le pdage en
entier est d'un roux marron, plus clair dessous, avec les mains noires.
Les sourcils, peu fournis et noirs, forment deux petites pointes au-dessus
des orbites. Les poils dn sommet de la tête, noirs en avant, passent an
bmn marron et sont rabattus en arrière; ceux de la nuque sont hérissés
latéralement et divergents, de manière i former de chaque cAté da cod
une sorte d'auréole quand on voit l'anima) de face. Les poils des tempes
sont gris foncé, passant an gris-roux sur les favoris, qui sont rabattus en
arrière, et sur la gorge et tes câtés du cou. I^a face porte des poUs noirs
<» J. DnowB». LarMUf àv. Tih»i : d» I^ugo au OUrt (i8g3).
(-! B,iUttm da Mluélim, 189&, {i.g8,et%. 1 et», p. iqo.
ib. Google
— 445 —
aeseï cUirsemëB. nuis fomuDt ane %ire moiutacbe tor b lèvre mp^
Heure. La poitrine est d'ua roux terne, pissaat au roux pAle Aur t'abdo-
men et )a partie interne de« caines. Les poils de la poitrine, des ^pmies
et da dos sont allongée de manière à formv un camail qui rteseend en
avant jusqu'au coude et dont la coidenr passe insensiblement sur le mi-
lien du dos, an ronx marron fonc4, La région lombaire et la face externe
de* membres sont d'un roux vif qui s'arrête bmsqnement au <tarpe et au
tarse et tranche neltement sur le noir profond des mains et des pieds. De
diaque cAt^ de la queue, la couleur ronsse passe au gris jaunÀtre k la
pointe des poils, mais il n'y a pas de miches distinctes. La qnene, d'un
roux marron en dessus, roux clair deesons, porte une louSê terminale
plus foaroie et d'un noir ponqirë. L'iris est jaune bran. Le ponce est
réduit h un taibercnie sans oogle.
Dmauùnu. — Tète et corps : 78 centimètres ; queup : 6 5 centimètres
ot 60 centimètres avec la touÎTe terminale ; les plus longs poils du dos ont
1 1 centimètres. — Crine : longueur de la base : 1 1 centim. 5. Ce cr&ne
est aaeei semblaMe i celui de l'espèce précédmte . mais la r^on feciale
est plus longue au moins de 5 milLimètrm. De l'entre^leux des crêtes orbi-
taires à l'aroMle dentaire supërienre, on mesure 53 millimètres (an lieu de
&8). 11 en résulte que l'animal présente une r^on frontde qui manque
totalement sur l'autre espèce.
Un seul spécimen mtle.
HMm. — Lirranga , bords du Congo (c'est l'espèce dont M. Dybowski ,
dans le récit de son voyage , parle sous le nom de C. Thollonî).
Cette espèce diffère des CoMnu Tto/fonï et C. Foai par l'absence tolrie
do blanc è la télé; die diSère en outra de tous les Colobes roux par ses
mains noires, tranchant nettement sur la couleur rousse des avant-bras, .
qui, dans les antres espèces, sont plos on moins brans sur leur face
externe.
3. Caphalophtu natalBunia Taaaei nov. snbsp.
Semblable h C, nataittuii typiau, mais le chanfrein noir depuis le nés
jusqu'à la huppe frontale dont les puis, noirs i la base, sont terminés de
raui ; la lànte brune du chanfrein se fond peu k peu avec la teinte rousse
des cAtés de la face. OreiUes grises «1 dehors. Nuque et derrière du cou
d'un gris foncé qui s'atténua aur le garrot pour passer è la teinte rousse
du dos et des flancs. Les genoux en avant, et les jarrets en arrière sont
d'un gris noiiAtre; la queueestnoire dessus, rousse desmus, aveclalouSe
terminale noire terminée de Uanc. Tout le reste du pdage est d'un beaa
roux piua dair sons le ventre (mais sans trace de blanc). Les cornes sont
semblaMea k cdleadu C. notobim, mais plus ragueuses k leur base. Les
sabots sont passablement allongés.
Longueur totale : 8a centimètres; tarse : ili centimètre». — Crine :
ib. Google
— 446 —
(ml^e) : longueur basale : 16 cenlim. 5 : largeur en arrière des orbites :
8 centimètres; distance des orbites au museau : 8 centim. 5 ; longueur
des cornes : 71 millimètres. — Un seul spëcimen mile.
Ces dimenaions indiquent un aaimel un peu plus fort que C. nataletuù
et C. harceifi. Par aon mode de coloration , cette forme semble fonn^ la
transilioD «itre ces deux espèces , qu'eUe relie ^(«dément par sa position
géographique. On ne peut )a confondre avec C. robertii récemment décrit'''
par l'honorable M. Walter Rothschild, et hahilant la même région, at-
tendu que cette dernière espèce est décrite comme ayant l'ocdput seal
gns , les parties inférieures blanches et la huppe rousse.
Habitai. — L'Afrique orientale portugaise (Guenguère), par M. Vasse.
— Lorsque celte forme liera mieux connue, il y aura peut^tre lieu d'en
faire une espèce distincte.
4. TiiaeaoïM fnrcula nov, sp.
Cette espèce diO^fe de toutes les autres espèces du genre par sa feuille
nasale plus étroite, moins compliquée, avec les trois lobes enfer de tance
qui la surmontent subégaux, les latéraux nétent pas écbanerés en ddiors
à leur base. Le fer i cheval est simple (non formé de deux feuillets super-
posés); la partie centrale (sefle) est en forme de languette rabattue ai
avant et fendue ou bilobée sur la ligne médiane, avec les parties latérales
relevées en arrière et figurant deux oreilles en cornet A la base du tri-
dent, on voit une fossette médiane largement ouverte, l'apophyse de sa
base étant dirigée en avant ( et non relevée de manière à cacher la fossette
comme chez T. Uumbloti). Les deux paires de fossettes latérales sont pe-
tites, eu partie cachées par les poils, placées k la base du irideut, et non
sur \ps cAtés, de telle sorte qu'elles n'échancrent pas la base des pointes
latérales.
Oreilles grandes, plus longues que larges, ayant la forme de celles des
Uliinolopliu/i plntAt que celle des autres Triœnopê; h pointe aiguë, légère-
ment échancrées sur leur bord externe, entières sur les bords supérieur ut
interne, s'inséranten avant au-dessous de l'œil, le bord antérieur formant
un antitragus bien développé.
Pelage d'un brun asseï foncé ne s'étendant pas sur la membrane alsire
cl très peu sur Tinter fémorale. Dessons gris clair, teinté de roussitre chez
quelques individus.
L'interfémorale N'attache au tibia au-dessus du talon, et la queue ne
dépasse la membrane que de son extrême pointe.
Les caractères crflnicns sont ceux du G. Triœnt^s. Crâne allongé , avec la
région faciale fortement renllée. Incisives supérieures faibles , spatulées el
l'i l'i'K. Xool. Soc. l.-m,l., 191.6, p. f.i)i.
ib. Google
— 447 —
bitobëes. IneiBiveg iaférietires tricuspides. Les caniQn supérieures out un
fiHt lalon. I<a première prémolaire, petite, s sa pointe abrasée, souvent k
pùne visible ; la deuxième est grande et forte. La dernière molaire est plus
courte que celles qui précèdent.
Dmauumt (en millimètres), — T#le et corps, kb; queue, ao; tte,
18: oreille, 17 ; avant-bras, lib; pouce, 5; a* doigt, Ao; 3' doigt, 66;
(savoir : 1" pbalange, 3o; 9' phalange, 10; 3* phalange, i6);tibia, 17;
pied , 8 millimètres.
Habitat. — Grotte de Saroodrana (baie Sain(-Angustin), c4te Ouest de
Madagascar (par M. Guillaume Grandidier, igmai 1898).
Liste des MjMMiFèaEs nippoitTés par M. H. G.wkav »« Kbrviue
PB KhKOUMIBIB ( Tv.MSIB occioestub),
PAR M. E.-L. Thouessart.
Le voyage de M. Gadeau de Kervilie dans la région montagneuse de la
Tunisie avait surtout pour objet des i-echerches entomologiqtiei. Cepen-
dant, chemin faisant, ii a récollé tous les Mammifères qu'il a pu se pro-
curer, et il vient de faire don an Muséum de cette intéressante eolleclion.
Je crois utUe d'en donner ici la liste nûsonnée :
1. Rbinolopbhb nRRUM-iQuniDii Scbreber.
2. ~ iDiTiLB Blasins.
3. Mtotis mvotis (vel mvtmu) Bechstein.
h. EuHâcios ALatRus Dttvemoy.
5. GROciDtinA RDBSDLDS LiDCOMK Hcrmaun.
6. HiuMTBs icomoHon Linné.
7. GiHBTTi trtA BiBBAHA WagucT (3 peaux).
8. — ATiA BoNiPARTH Loche (7 peatix).
9. PiLU ocREiTA LiBTCA Meyer.
10. Mes iDscDLDB Linné.
11. — BiLVATicDS AïoiBVH Pomel.
là. — RATTOB Linné.
Deux espèces sont pardcttlièrement intéressantes : la Genette et le libat
sauvage (FeUs oemUa).
La bdie suite de dix peaux de Genettes que M. de Kervilie a pu se pro<
curer dans la région, montre que la sons^spèce Bonapartei (7 peaoi) est
plus commune en Kroumirie que la Bons-espèce afra{d peaux). Les deux
races semblent bien distinctes , car, en plaçant les dix spécimens pr^ les
UcHoa. — III. 3i
ib. Google
una des aiitrei , une persoime même élraugèra aux sciences oaturdles les
dUlinguerait h première vue.
Le Felû ocreata de ûmelin, longtemps méconnu en raison dei préleu-
dos irpiaceaiun qu'on atU'ibuatt aut oreilles da Caraeal à oraltei Uanekt»
de BuiTun. a élé l'objet d'un récent travail de M. A.-G. Lalorre ''', qui
diiliogue, dans le Nord de l'Afrique, Irois soua-espèces : F. o. libyea Meyer
(Tunisie), F. o. maurùmta Latorre (Algérie et Maroc) et F. o. Margue-
ritiei Locbtt (Sahara). Étant donné l'incertilude qui r^T» encore sur la
diatination de ces trois formes, je crois utile de donner la descriptioD de
la peau rapportée par M. de Kerville :
Felu ocKEATi LiBvci {Mtjfer). — Dessus onde de gris et de roux dair,
les poils roux h la base ayant vers le tiers supérieur un anneau noir et
{'extrémité d'un gris presque blanc. Raie dorsale plus foncée; nuque mon-
trant 6 à 8 raies longitudinales très peu distinctes. Face de la couleor de
la raie dorsale; oreilles rousses en dehors, blanches en dedans, et sans trace
de véritable pinceau. Pattes d'nn roux clair en avant, plus foncé en
arrière, surtoutïTaisselle, an cai^ et au tarse. C/iieasu/e harre noire en
avant des avant-bras, avec une lacbe blanche au-dessous. Ventre roux
clair. Queue de la couleur de la raie dorsale dans sa moitié antérieure,
portant dans sa moitié postérieure trois anneaux noirs et trois anneaux
gris-clair oj blancs, avec le bout noir. — Longueur: télé et corps, om. 6&:
queue, o m. 33 (sans la toulTe terminde). — Le F.o. mauritana Latorre
aurait sur les pattes des raies plus nombreuses : quatre en avant et six en
arrière.
LtSTs BBS MàMMiràBEs nâpponrés pik M. Allvàvb, ds Kbàktobm
ET DB SbABLUIA HiLLS,
pia M. E.-L. Thoobsuht.
La mission de M. Alluaud ne lui permettait pas de chasser les grands
Mammifères, maia les espèces de petite taille qu'il a rapportéesdans l'alcool
sont toutes intéressantes et plusieurs sont des acquisitions nouvelles pour
nos collections. En voici la liste :
1. TtPHozons ifiDHiTiiifDB E. Geofiroy. — Khartonm.
2. Xehus sbvthropds ledcombbibds Rnppd. — Khartoum.
'A. Gbbiillus pyaiioDB F. Guvier. — Khartoum.
5. (DiPODiLLus) Watbbsi De Winlon. — ShaUnka Hills.
6. Mus ■DSCULDS aiiniLis Brandt. — Khartoum.
(■) A.^. UmaiB, Mamminrca de Hagidor (Bal. ftwl 5k. Ei/Mfttla i* Ifwta-
PiaMlNrd, I906,p. 3g7-368;R*.mMnUMa,a. Mt^, p. 36a).
ib. Google
Fig. 1. — Couaj^a {Eijuui fNnj,'gn), d'eprts la photographie du spëtlmen
roiiservé dam les galeries du Muséum de Paris. (Espèce éleinls.)
ib.Google
ib.Google
6 et 7. Mus B9. sp. (denx jeuaeB indétenniiubleB).
8. Acoiirs ciHiBiNcs E. GeoSToy. — Kharloum.
9. — WiTHHBTi De Winton. — Khartoiun.
Cm rapëces (dont les nuinéroB & et g sont Donvelles ponr la coUectioa
duMoséum) viennent s'ajoutera celles que M. Alluaud avait déjk rappor-
tées de son premier voyage au lac Tanganyka.
Le CoVAGGi BT LB ZàttlE DE BoKBBLL BK LA COLLECTION BU MvSBVM,
PU M. E.-L. TaouBsaiBT.
Le Muséum d'histoire naturelle possède, dans ses galeries de zoologie,
deux spi^imenB d'une grande rareté et que lui envient beaucoup de mu-
sées d'Europe et d'Amérique. Il s'agit en effet de deux espèces éteintes :
le Couagga {Equitt qaagga Gmelin) et le Zèbre de Burchell {Equus bur-
duUi Gray). Un naturaliste étranger m'syant demendé récemmeni des
photographies de ces deux spécimens, j'ai pensé qu'il y aurait iotéi'ét k
publier ici une reproduction de ces deux iigures.
Le Couagga (pi. 1, Gg. i) est res(>èce la plus anciennement éteinte. A
l'époque oii les Hollandais Tundèrent, dans l'Ali-ique ausLi-ale, la euionie du
Cap, en i563, cette espèce, la plus méridionale de tous les Zèbres, était
tr^ commune dans les plaines à l'Est de la ville du Gap, s'élendantau Nord-
Ouest jtiaqu'au fleuve Orange, au Nord-Est jusqu'à la rivière Vaal. J^es
Conaggas vivaient par bandes nombreuses qui furent rapidement détruites
ou refoulées par les progrès de la civilisation. A la fin du xnii* siècle, ils
étaient encore asses répandus pour qu'on en arnenAt de vivants en Europe.
On en voyait d'attelés li des voituresduus la ville du Gap et même à Loadi-es.
Vers tSoo, un certain M. Sheriiï Parkins se promensit le matin dans
Hyde Park , conduisant du pbaéloa attelé de deux Couaggss. Le voyageur
Bryden, en 1889, dans Kho/and Karoo, a donné des détails asseï précis
sur l'extinction de l'espèce. Les derniers survivants auraient été exterminés
près de Tygerberg, dans le district d'Aberdeen (province du centre de la
coloniedu Cap), m i658. On prétend que l'espèce survécut, jusqu'en
1878, dans l'état libre d'Orange, mais Bryden avoue qu'il n'a aucone
certitade i cet égard, les chasseurs donnant, encore actuellement, le niMD
de squi^ga», non seulement au Zèbre de Burchell, mais au Zèbre de
Chapman, le seul qui soit commun â l'époque actuelle.
Ce qui est certain, c'est qne, dès le mdieu du dernier siècle, les spéci-
mens du véritable Couagga étalent très rares dans les jardins loologîques.
Le dernier que l'o i ait vu vivant, au Zoological Garde» de Londres, arrivé
en i858, mourut en 186&. Il est actuellement monté dans les galerieidn
ib. Google
_ 450 —
BritUfa MuMQm. Les antres muséps qui en possèdent des dépouilles sont
ceox d'Edimbourg, de Tring, de Paris, i\e Bflle. de Berne, de FnocforL,
de Mainz, de Berlin et de Vienne. Le amaée de Capetown Ini-ménie ne
possède qu'an jeune Poulain, dalant d'une époque indétermioëe. mais an-
térieure k i86a. Ces onie peaux bourrées et qndques crânes sont tout ce
qui reste de cette intéressante espèce.
Pour en revenir au spécimen que possède le Muséum de Paris, nous
avons, grâce aux publications bites par les premiers professeurs de cet
établissement, tous ks documenta nécessaires pour reconstituer son bis-
loire.
Ce Cout^ga est un des premiers animaux qui aient véca à la ménagerie
du Jardin des Plantes. Lacépède et Cuvier nous apprennent <'' que cet ani-
mal nfut apporté d'Afrique, il y a seize ans fc'esl4-dire en 178a), par uD
capitaine de vaisseau qui revenait des Indes, d'oii il avait aussi amené le
Rhinocéros unicorne; il lit présent de ces deux animaux h la ménagerie de
Versailles. Le Couagga , le Bubale et le Zèbre furent les seules espèces qui
s'y trouverait lorsqu'on déûda de la transporter i Paris: le premier y
vécut encore quatre années et mourut, k ce qu'il parait, de vieillesse, du
moins son squelette présenta-t-il tons les signes d'un Sge avancé.
"Lorsqu'on l'amena, il n'avait pas, dit-oa, la moitié de celte taille; il
était donc fort jeane, et on peut en conclure qu'il avait au plus 1 9 ou
1 3 ans lorsqu'il est mort '*'. «
C'était un mflle : il couvrit plusieurs fois une Ânesse, mais sans
résultat
Ce Couagga a été décrit plusieurs fois, notamment par E. Geoffroy et
Fr. Cuvier (^Mamm^im de la Ménagerie, Zo' livraison), par Desmouline
{Diet. elatt. d'hitt. nat., III, iSaS, p. 563) et par Desmareat {MantMii-
lûgte, p. Al A). Desmoulîns dît que l'animal est mort ira 18 ou aoans",
ce qui s'accorde mieux avec ■'l'fige avancén que lui attribuent Lacépède et
Cavier.
La bibliothèque du Muséum en possède uu magnifique vdin, peint par
Maréchal et d'après lequd a été exécutée la lithographie qui accompagne
la description, dans l'ouvrage que nous venons de citer.
Il parait que les spécimens conservés dans les divers musées d'Europe
ne sont pas tous de robe identique. Dans son livre récent {The origtn mut
m/ttunee of Ae ihoroi^hbrtd Home). M. U. Ridgeway en distingue trots
sons-espèce:^ ou variétés : E. quagga Grcr/i, E. q. Lorenzi et E. q. Danielli,
d'après les noms qui leur ont élé imposés par M. Lydekic^'. Notre individu
'') L;ksfpiDi «t CuTim, La Ménagerie du Ma$éiun Shittoin mabtrtUe de Parit,
on j(i8oi),D* Il de U table, avec planche in-folio.
<" H seniUe y avuir îd contradiction : un Chenal de la ou i3 ans n'est |ias un
anima) d'un lâge «ïbdcpi.
ib. Google
ri,[. -.. — ZHir" '!.■ It.^nli.'ll I r:^»». '•»r,'hrll,\.
l'sjTr'h |>liulnj[rii[iliii- ilii njxVii <-iiii-..'nr: rliuis \i; |;alr'i'ii-» du Miisr'um <1i' l'ui
ib. Google
ib.Google
— 451 —
se rapproche anrloat de la première, mus en dilTire par la îwme de sa
queae.
Le sp^mea du Musée de Paris se disliogue surtout par ce fait, que les
bandes fonc^ du cou sont doubles par le bas, mats conQuentes à leur
partie Bupërieure, de t^e sorte que la bande intracalaire blanche est très
étroite; c'est pourquoi Oesmoulins, dans sa description, dit que l'animal
porte <rdîi bandes bien détachées d'an gris blanc sur le conn. En effet, ce
Conagga a l'apparonce d'un Cheval alezan, rayé de blane, ei n<Mi d'un
Cheval blane rayé de noir, comme les autres Zèbres. La queue est une
•rquene de Vache" (Desmonlins), mais à touSê bien fournie et non une
queue de Cheval ou de Mulet comme cdie que l'on a figurée à d'aati-<»
variétés du Gouag^. Ce spéàimu est de petite taille.
Lacépède et Guvier donnent les dimeosioiu suivantes ''> : hauteur an
garrot, im. 1 5; longueur, du poitrail k laeronpe, i m. 07; cou, du garrot
k l'occiput, o m. â6; tête, 0 m. 36; oreille, om. i5; queue, om. 68.
{ Cendant sur l'aninul monté que none figurons, la longueur, du poitrail
à la croupe, est plus grande que la hantenr au garrot.)
La seconde espèce éteinte (pi. H. lig. û), )c Zèbre de Bnrch^ (Eqnu»
Burckelli Gray), n'est pas distinguée spéciliquement, par beaucoup de natu-
ralistes, du Zèbre de Chapnian(£. Ckapmani I^yard), espèce la pins com-
mune actueliemenl dans les jardins zoologiques '''. Cependant les caractères
qui séparent le» deui espèces sont très ncls. Le Zèbre de Chapman est tou-
jours rayé, sur toute la croupe et sur les membres, jusqu'au jarret, souvent
jusqu'au paturon (suivant les sons-espèces). Le Zèbre de Bnrchell, au con-
traire, n'est jamais rayé sur les membres; la dernière bande bien nette qu'i
présente est b AdRife oblv/ue altoHl de ta racine de la fueueii/'aîne/au-dessoD
de celte bande, on ne trouve plus, suivant les individus, que drax bandes
pAles, étroites on interrompues, ou des restes de bandes k peine distincts.
Cette espèce se rapproche donc , par son mode de coloration . du Conagga
plus que des autres Zèbres, avec cette différence, que le fond desofi pel.ige
est blanc ou d'un gris clair, sans mélange de roux ou de jaune. Ces caraf-
lères ont, à mon avis, une valenr spécifique.
Celte espèce, loi^^temps confondue avec le véritable Zèbre (Ëfuus
:e6ra) , habitait l'état libre d'Orange et leGriqua occidental, entre Griqun-
town et le confluent de la rivière Vaal avec la Modder; le voyageur Bnr-
chdl l'a rapportée te premier de cette région, qui était à cette époque In
pays des Bécbuanss.
Après l'extinction presque complète du Cona^a, on vit asseï souvent
'" En pledii et en pouces, dani le texte original.
'*' It résulterait de celle opinion que T^uui Bvrehelii, plu*
connu (iSaS), «erait le type de l'eB)ièce, et le /.èbre de Cbapmnr
Euii)g-(>«pèri> . sinii )i> nom à'Eqmu RuirhfUi Cltapinani,
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— 452 —
le Zèbre de Burehdl dans le» jardîm molopsjae» d'Europe. De 1895 h
1869, il «embie avoir élé sonvent importé pu- les marcbands-netiiraliitei.
qni probablemeal l'oblensient par la voie du Cap; inaii, depuis l'ouverture
du caDsl de Suez , il a été remplacé par le Zèbre de Ghapmaon , importé de
Zaniibar et de* autrea porta de la cAte orientale d'Afrique. L'époque de son
extiuctioD reste donttmse ; en tout cas, die est beaucoup [dus récente que
celle du Couagga. M. Matschie a figuré <'' nu apédmeu qui vivait eoeore,
vera i8gâ , au jardiu xoologique de Beriin. On n'eu a plus vu depuii cette
époque, et je ne tache pas que le Muséum de Pari» en ait possédé desspé-
mena po«térieurement à 1870.
Cdui qui fi^re dans noa galeries est probablement le mAle do couple
qni vivait, vers iSaS, à la ménagerie du Jardin des Plantes. Voici ce
qn'E. Geoflroy et Fr. Cuvier en disent dans les Mammijire» de la Métut-
gma'-*\ oii la femelie est flgorde sous le nom de "Dsw Tenidle* ;
irLa Ménagerie du Boi doit è M. Crosa. . . d'avoir possédé momentané-
ment un mile et une femdie de Daw. Ces deux animaux oe se reffiemblaienl
pas entièrement-, ta femelle était un peu plus grande que le mile et avait
des lâches moins élendues sur les parties postérieures du corps. C'est la
femelle que j'ai fait peindre et dont je donne la figure.
tiLe mile diffère un peu de la femelle; il a deux mbans de [dua
sur la cuisse; mais il n'a pas les bandes brunes, int^médiaires aui rubans
noirs, aussi marqués.*
Notre ppéeimen a été monté d'une façon peu artistique par les taxider-
mistes que le Mosénm possédait i cette époque. Faute d'avoir tenu compte
de la rétraction de la peau des membres, on nous montre un animal beau-
coup trop près de terre, défaut qui n'existait probablement pas chez
l'animal vivant, et qui lui donne un tispeet très lourd. La femelle, que
figurent Geoffroy et Fr. Cuvier, présente au contraire des membre allongés
et un corps axsex court comme celui d'une Pouliche de l'année; en outre sa
crinière est âégamment dressée, formant cimier en avant, entre les deux
oreilles, et l'ensemble de ses formes indique un animal beaucoup plus
léger.
Nous possédons encore une peau plate qui se rapporte A cette mi^me
fspèce et que j'ai l'intention de faire monter à la première o<
t'> K MtncRTi, Zeohgiu)»e Garltn, XX \V, 189A , p. 9 (du lirige à pari).
''' E. Cjtorrtoj et Fr. Cgiiii . Hntoire natunlh du jfomnu/Jm dt ta àUttagêrie
d» iUiifnm, I. III. pt. LV (•f-jitcinlire iHaH).
ib. Google
Kj(f. 3. — Cheval sauïsf^ (Kifuiii Pijtamliliii) do DioiinRiriP; étalon i'ij;!-'
(le 5 na», actuelkment vivant au Musëum de Parts (Pel«j;i> d'éiv). ^
D'après une aquarelle de M. Terrier, clii-r des Iravaui de tailtli'rmic
ib.Gooij^l
Ç'
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Fig, "i. — Cll«val «aiiï.ige {EqHOi Prjewii
d'après l'ëUlun ai'tui'lleinont vit
II); "tatuetle eiéfuléf! par M. Ekrlliipr
t à la Mcruirerie du Muséum.
Fig. Ti. — Cheval (|nalcrnBire (E^uui caballui), d'après un dessin
giavé sur bois de Itenne. — lirulle de la Madeleine (d'après E. Pielte].
ib. Google
ib.Google
Sbm L'iBsnTiri spiciFigoB bb ï'Eqvdb caballus qbâtmmhàiu
ET M l'Eqvos Prjiwauku bucokm ririirr.
Pli M. E.-L. TionKSBÂH.
Dans le précédent numëro du BuUelin du ¥iMi!Mn<'), j'ai déjà dit qad-
([ues mots k ce sujet. Si j'y reviens anjoard'hni , c'eat que je erois atOe de
doaner une Bgure exacte du bel étalon que nous possédons depuis quatre
ans et qui a atteint la plénitude de ses formes, toutes les figures de cette
espèce publiées jusqu'ici, et faites d'après des animaux plus jeunes, n'en
doooaat qu'une idée très imparrsite (pi. !II , fi(f. 3).
Eu ra^ne temps j'appellerai l'allention des naturalistes sur un curieux
rapprochement que je crois pouvoir établir entre la sUtuetle toutemodeme
(fd.IV.fig. A), exécutée d'après ce même étalon par M. Berthier, arlisle dp
talent qui vient chercher des modèles vivants dans la Ménagerie du Mu-
séum, et le dessin grossier, mais certainement très exact, gravé sur bois
de Renne par un artiste de l'époque pléistocène (fig. 5). Ce dessin provient
des fouilles de Lartet et Ghristy dans la grotte de la Maddeiuc et a été
reproduit par Piette t*'.
Outre l'identité de la pose qui est ici saisissante , les caractères de l'es-
pèce, je dirai même de la race, ont été nettement accusés par les deux
artistes. La lourdeur de la léte , la saillie de la ganache , la forme de la cri-
nière et de la queue ont été très exactement reproduits aussi bien par
l'Humme primitif de l'époque de la pierre taillée que par l'habila artiste
de notre époque civiUsée. Ou ne dira pas qu'il y a le un simple hasard :
pour que deux animaux iiéparés, dans le temps, par des milliers d'années,
aient pris cette même pose, pour que deux artistes aussi dîDérents l'aient
repn>duite aveclant de précision, il faut que les deux animaux aient appar-
tenu k une senle et même espèce.
Dans la figure de la Grotte de la Madeleine, il est un détail qui a beau-
coup intrigné les uaturalistes et dont nu n'avait pas trouvé jusqu'ici l'ex-
plication. La queue du Cheval ainsi figuré est divisée en deux parties. Or,
l'examen du Cheval de Pijewalski donne l'explication de ce détail et
montre i quel point l'artiste primitif a cherché à rendre exactement les
f<Hines de l'animal qu'il avait sous les yeux.
La queue du Cheval sauvage est formée, en effet, de deux parties, qui
sont distinctes même par leur coloration. La partie basale ou proximaie
est distique, comme une queue d'bcureuil, et de couleur claîi-e; la touffe
<" BM. Jm Miu., 1906, p. 359.
'*' PitTtE , Équidés dp la période quaternaira (Malrfriau* pour FlûêUiat firimi-
im et natmrtlUdf eHommr, 1887, p. 363,% Ag).
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— iU —
UrmiDak, au contraire, est noire et en pinceau, comme le montre notre
figure 3. Sur le Chevd domestique, maigre l'alloi^enient des poils de la
partie basale, il est facile de s'assurer que la queue est resl^ distitiue.
Dans son livre (The Origtn and injlunce of the Aonvghbnd Uorte,
I905), M. Ridgeway a publié plusieurs Cgores''' de Chevaux du Nord
( Islande et Scandinavie) qui se rapprochent beaucoup par leurs formes du
Cheval de Prjewalski, — à part l'allongement des poils de la crinière el
<le la queue, qui est on résultat de la domesticité. La figure ii (page 17)
notamment nous montre un pouey de vieille race cdlique do Nord de
l'Islande , qui présente de la façon la plus manifeste les deux r^ons cau-
dales que nous venons d'indiquer, et qui sont, comme chez le Cheval sau-
vage, dUtinete* même par la conteur. Cette disposition rappelle très nette-
ment la forme de la queue sur les figures de Chevaux de la GroUe de la
Maddeine, reproduites par Piette dans le travail précédemment cité. Peut-
être ces chevaux quaternaires étaient-ils déji h demi domestiques, comme
les poneys d'iriande b l'époque actuelle.
CaTâIOGVB DBS MjMItlFàMBS
sirorÉs 8v igoS dv Toskih ht de l'A^ham râ/i W. Boctaih,
PAR M. A. Mbkegai I.
L'activité des meml»^ de la Mission scientifique pei-maiieole no so. i-n-
lentit pas. Le Laboratoire a reçu celte année divers spécimens de Mammi-
fères et d'Oiseaux dont je viens d'achever l'élude et qui sont inléressanta
autant pour les proUèmes de géographie looh^que et de dassificaliou
qu'ils soulèvent que pour les compléments qu'ils apportent aux colleelions
lin Muséum.
Maintenant que l'élan est donné, la mission est certaine de trouver d'ex-
cellents collaborateurs qui deviendront toujours de plus en pins nombretix,
dans les médecins et les adminbtrateurs coloniaux, toujours désireux et
heureux de contribuer ii l'élude et k l'inventaire méthodiques des ressources
et des richesses de notre colonie d'Extrême-Orient. Il est juste d'ajouter
que les Annamites sont pour ces recherches de précieux auxiliaires.
I . Hlpposidenifl bioolor fulva (îray.
HaiNOLorBus bicoloh Temminck , Monngr. tfamm. (1 835-i 8i 1 ). Il , p. 1 8.
Phïllorsini bicolor Petprs, M. H. Akad. Bfrl. (1871), p. Sa3.
'< Voyra nntaaiiiii<nt p, 17. -m pt ito.
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— A55 —
HippomtnoB fllvuk Gra], Mag. Zool. a. Bot, (i838). II, p. ^99.
Un apécimen récolté à Tril^ (TodIûd ) dans une grotte calcaire.
Celte soii»-«8pèce est la forme coatiaentale à gnaàe» omiles de P. bkohr.
Elle est aigaidée dans l'Inde, )i Ceylan, dans la Birmanie et en Chine. Elle
exÎBle donc anwi sûrement nu Tonkin.
3. Hlppooidems lu-vatiis Huraf.
Khinolophfhurvitds Hnrefield, Reieareh.Jaiia(iSûli}.
PHrLLORfli<>\ LARTAT\ Horsf. , Dobson Cal. Chir. (1878), p- lâS.
llipposwiRi K LARVïTis Uoref-, Blanford Mamm. Iiuiia (1888-1891),
p. 388.
Neufs spédmens mAles et femelles.
Cette chanve-souris se rencontre dans le Bcn^ oriental , dans l'Annam.
la Birmanie, le T^nasserim, ainsi qu'à Java et anx Philippines. Il est dnnr
intf'ressant de la rencontrer aussi an Tonkin.
3. KorlvouU plota Pall.
Vespkrtili'i picta Pallas, Spiril-tw^., fasc. lit, p. 7.
KiRiTocLi PicTA Dobson, Cat. Chiropt., p. 339 (1878).
Un spécimen rëcolté à Nha-Trang (c4tes de l'Annam), dans une pagode,
en mars igoS, par le ]y Vassal.
J'ai d^è s^nalë sa capture à Laokay, au Tonkin, dans une préoMente
nole(fiH//. Viu. n* 9, igoS). On peut donc affirmer qu'elle existe dins
toute la pa'ninsule indn-chi noise.
't. Myotto chlnMMtw Tomes.
Vehpkrtilio chinriisik Tomes, P. Z.S. (1857), p. Sa; DnbstHi , Ca(. Chir.
(■878), p. 3,,. •
Un échantillon , sans lieu précis d'origine.
Otle espèce, qni n'a été signalée qu'en Chine, se trouve donc aussi au
Tonkin et probablement dans tonte la presqu'île indo-chinoise.
5. Tnpata fomiginAa B«l«SB«ri Wagner.
T. piRHCGiNRA Kaffles, Linn. Traïu., XIII, p. 956 (1899).
Claoobatee RiLtnneRi Wagner, Sehreb. Sâiigtlk. Su^. , II, p. ^9 (tS'ii).
Un mâle, de grande taille, avec la queue très fournie.
Le Toupsïe de Bélanger a été trouvé dans le Népaul, dans le Yunnaii.
la Birmanie , le Siam et la Cochinchine. Son aire d'habitat s'étend donc plus
h l'Est , puisqu'il comprend l'Annam et le Tonkin.
1. Google
6. Fimanilniliia berdmorai BlyUi.
Scimius BEBDMoiiEi Blylh, /. A. S. B. (i8âg), t. XVITI, p. 6o3.
Pdnasidldb berdiorei (Blylh), Thomas, P. Z. S. (1900), p. 56i Bon
haie, P. Z. S. (1900). p. 19a-, Hower, P. Z. S. (1900), p. 359,
(Siam).
Quatre mâies daas l'alcool.
Signalé aux lies Mergui, an T^aasserim, au Yannan, au Cambodge et
au Siam , cet écureuil se reocootre donc ptns h l'Est et par consàjuant dans
toule la presqutle indo-chiDoiBe.
7. Solurtu Mbo CtoUandi Rodolpbit A. M.-Ëdw.
S. Mac Clbuirdit Horafield, i>. Z. S. (iSSg). p. t&o.
S. BoDOLFau A. Milne-Edwards, Rev. zool. (1867), p. 997; Bnohnlp,
Ann, itfi^. (1900), V, p. 5o.
Deux spécimens dans l'alcool, du Toukiu, dont une femelle.
Cette forme, qui diffère de MaeeUllanii typique, n'a é\Â signalée qu'en
Cochinchine. Les deux échanlllIoDS dv Tontntt ont non seulement les raies
Eulidorsales teinti'es de ronge saumon, mais tout le corps, même la face
inféneure cl (es membres, excepté la queue. Par la disposition des bandes,
celte forme se rattache à la forme S. m. barbei Blyth du Ténassenm et de
la Birmanie supérieure.
Je rapporte à celle forme deux jeunes mSles dont les dimensions étaient :
télé, 33 millimètres; corps. 53; queue, 55; pieds postérieurs, a5. Talons
poilus.
Ces deux jeunes, d'un roux assez caiaclerjsé. portent au milieu du dos
unr ligne noire étroite nelle , ((ui part des épaules et s'arrête avant la racinp
de la queue; elle est limitée par deux handps très rousses bordées de noir
qui occupent (ouïe la largeur du dos; de cbaque cAlé, on trouve ensuite
une ligne étroite d'un blanc jaunâtre, une ligne tioire, puis une bande
b1anc*he moins distincte à bordore inférieure noirâtre. 11 y a donc de chaque
cAlé, six bandes alternativement claires et foncées.
Toutes les parties inlérieures sont blanches; seids les côtés du menton
et de la gorge sont tantes de jaune.
Les pavdions sont roux en dedans: le front et le bas des yeux soiil
blancs. Les pieds antérieurs sont giis, les postérieun roux. La queue est
rousse et k poils courts, noirs ii la base, avec un pinceau terminal qui se
dessine déjà , et la plupart des poil» y ont la pointe et la hase noires.
Les poils de la télé, du front, du ventre, de l'occiput et de la nuque
portent vers le milieu un large anneau jaunAlre, tandis que la pointe et la
base sont noires.
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— 457 —
Poisqne ce» deni jeunes gptkimenfl rentrent dans le groupe des Écureiiils
à bande m^io-dorsale noire, il est naturel de les regarder comme des
jeuDes de S. MacekUandi Rodotpkii, d'anlant pluB que, chez celte forme,
les deux bandes subdorsales sont aaset Tréquemment teintées de rosf'.
e. Bdoma erythrseaa erythrogmxtar Blytb.
SauBDs iRVTflRxuB Pallas G/irM(i778), p. 877; Gray, Li$t.Mamm.R.M.
(i8&3}, p. lâa; Anderaon, I'iMfun(i878). p. 936.
ScicauB BRTTBiKWASTEn Blylh, J. A*. Soc. Beng. (iSAa), XI, p. 970, et
(1856), XXIV.p. S73; Bonhote, ^n». M.^. (1901), p. 16a.
1 mdie, tuë à Dnnghaî (cAles d'Annam), en août 1905.
Cet Écureuil, répandu dans l'Inde, le Thibet et la presqu'île indo-
cbinoise, a été décrit plusieurs fois sous des noms différents, étant données
les varialioDB de pdage qn'il présente pendant Télé et l'hiver.
Le spécimen reçu au laboratoire se distingue par sa couleur d'un gris
de fer brillant sur le dos, finement tiquetée et lavée de jaunitre; par ses
oreittea jaune roussAtre avec une petite tache blanche en arrière du pavillon ;
par ses pattes très noires, portant seulement qu^questiqueLures jaunâtres,
mais qui se retrouvent jusque sur les phalanges; par sa queue d'abord
tiquetée, puis aunelée de jaunAlre, qui se termine par une touffe noire par
suite de la disparition des dernière anneaux jaunâtres.
Le ventre et la face interne de ses membres sont d'une couleur marron
tirant sur te ronx, el cette couleur se prolonge depuis la base de la queue
jusqu'i l'origine du menton, oii elle lonne une bande très rAràne. Malgré
ce caractère, on ne peut pas le confondre avec 5. ca$laneoi>eiUrit Gray,
dont les poUi de la queue ont une pointe fauve plus visible sur les bords.
En le comparant aui échantillons étiquetés >Sc. eryMrc^oiter des galeries
du Muséum , on voit quelques différences de détail.
L'un, provenant de la Chine, lui est identique, il ceci près que le gris est
moins brillant, que les pattes sont moins noires et que la couleur de l'ab-
domen s'arrête entre les deui membres antérieurs et ne se prolonge qne
par une l^re teinte brunâtre jusque sous le menton.
Trois antres provenant des frontières du Thibet et de la Chine, dont
le pelage est plus duveteux, présentent même la disparition complète
de la couleur rousse sous le menton et la gorge et l'absence de touffe
noire an bout de la queue. Sont-ce des espèces diffërentes on des formes
locales?
En l'absence de séries complètes, il parait donc difficile de fixer dès
maintenant les limites de variation des diverses espèces de ee groupe d'Écu-
reuils suivant la saison et l'habitat. [V. Bonbote, ^nn. Mag., Nat. Hui.
(i9o,),VII,p.,6«.]
ib. Google
9. H«UoUi mo*oh«u Gray.
H. MoscBiTi Gray, P.Z.S. (i83i). p. ^4 {Chine); irf. (i865). p. i53
{Chine et Pëgoti); Andersen, Zool. Yunnan (1880), p. tgS (Teng-
hye-chow, Yunnan).
Une peau avec crine. Don <le M. Jacquet , directeur du Jardin botanique
d'Hanoï. L'animal a élé Torcé par les Cbieos sur une peloDse du Jardin.
Celte espèce, qu'on reconnaît surtout ht son odeur i>t à sa dentition, est
assez rare; elle est répandue dans la Chine méridionale, le Yunnan, la
Birmanie supérieure, ainsi que dans l'Ile Haïnan. Il fout donc y ajouter le
Tonkin d'une façon certaine.
10. VlveiTleala malaocaiuLB pnUida Gray.
VivBBU »LiCGiNSis Gmdin, Sytf. Nat., I, p. 91 {1788).
VifBRuciiu iiiDicï et V. ussB, Hodgson, A. M. N.ll. {i838), I, p. i53.
ViTBB* mm.* Gray et HaiJwick, III. W. Zool.. l\, pi. VI (i833-3&);
Swinhoe. RZ..S. (i86a),p. 353;Gray. P.Z.S. (i86i), p. 5iù.
9 jeunes mâles dana l'alcool, ayant tes dimensions suivantes : longueur
totale : 98 et 3o centimètres; queue : 13 centim. 5 et i3 ceotim. 5.
La petite Civette de l'Inde se recontre dans l'Inde, à l'Est du Sindh bl du
Peojab, à Ceytan, dans l'Anaam, la Birmanie, le Yunnan, le sud de la
Chine et la péninsule malaise, h Java et dnns quelques autres Iles de i'Itt-
snlinde.
Dans une récente étude, Bonhole[Bonhote, Spetieto/ihe Geniu Viverri-
eula, Atm.Mag.îiat.HitL {1900), p. 131] admet 3 espèces de riunTi'cu/» :
t. V. ttialtieem*ù Gni.,qui habite l'Inde, du Rajpoulana à la péninsule
malaise (il nomme V. m. ïeirrli la forme vivant dans le» parlios déser-
tiques du Rajpoulana);
3. 1'. ratte Horsf., découverte h Java, Ceylan, Socotra, Madagascar et
iiMX ties Comores (qu'elle y ait été récemment introduite ou non):
3. V. pallida Gray, de la Chine et de Formosc.
H ajoute que les échantillons du Brit. Mus. provenant de l'Inde n'oflrent
que ttis peu de différences les uns avec les autres, sauf ceux de la sous-
espèce qu'il a nommée V. malaceensi* deterti. Ceiiï de V. mwe paraissent
assez différenfs entre eux siiivaut leur provenance: quant k ceia apparte-
nant a la troisième, V. pallida Gr., ils se distinguent de V. nute par leur
taille plus grande, par les taches du pelage peu distinctes et par leur cou-
leur générale teinter de fauve. Il ajoute qu'ils se séparent ossex facile-
ment des deux espèces précédentes par l'ahscnce de haude transverse sur le
devant du mu.
ib. Google
— 459 —
En niuminaDt les spécimeiis des Galeries et qui proviennent des diverees
régions signalées, j'ai constaté que la séparation de ces diverses formes
paraissait fondée, mais peut-être est-il excessif d'attribuer à ces groupe-
ments U valeur d'espèces : ils paraissent être des formes géograpbiqnes
ou locales d'un même type.àcause des formes de passage. Paipu voir.en
eSêt , qœ les échantillons du Muséum étiquetés 1'. imfiVn Desm. et rapportes
de l'Inde par Sonnerot {f^ de l'etpkct) et par Eydoux en i83g , de Ma-
labar par DuBsnmier en i83o, et cem de V. malaeeemà rapportés de
Malacca par Natham en 1 866 , de Java par Philibert en décembre i Sao , et
par Itiard en iSai, de Sumatra par Diard en i6si, présentent tous sous
la gorge la bande noire transversale caractéristique, ainsi que cenx de
V. Sehkfftli Pollen. L'un de ces derniers, tué en juillet i866 à Hayolte par
Pollen, possède une gorge blanchâtre avec une bande foncée antérienre,
nette, et une poslàieure asseï indisliacte. Celui de Daullé (1657), prove-
nant de Madagascar, a encore la gorge rayée; le mile rapporté par Hnm-
Uot de Madagascar, en 1881. a la gorge d'un blanc jaunâtre avec une
bande transverse antérieure indistincte et une bande poslàieure qui se ré-
sont eu taches noirâtres. J'ajouterai que, dans cet échantillon , les pieds an-
téiieurs sont d'un blanc pur. L'échantillon venant des grandes Comores,
rapporté par le même voyageur en i685, a, an contraire, la gorge fauve,
neUemeat rayée, comme le spécimen de Revoil, envoyé de Zantihar. Quant
au jeune animal de cette espèce, provenant de Madagascar (1888) et
donné par Â. Grandidier, qui n'a que 3& centimètres de long pour la tète
et le corps, il présente, avec un pdage ausai très duveteux, déji une gorge
nettement rayée et une queue b sept anneaux dont la pointe est identique à
cdie des animaux du Tonkin que j'ai étudiés. Il faut donc condure que les
raies de la gorge apparaissent très tôt.
Au contraire, les échantillons de V. malœeauii rapportés de Canton par
Fontanier, en t86t, du Kîangsi oriental par A. David, en 187a, ont tous
la gwge fauve, non marquée de bandes transversales foncées. Os doivent
donc ébre rangés dans l'espèce F. palUda Swiuh. , rétabhe par Bonhotei.
Pourtant, Gny {P. Z. S., 186A, p. 5ià) avait déjà vu que les bandes
et lee taches de V. pxllida sont très indistinctes, à peine distinguaUes
de b couleur géniale du pdage, et, après l'examen de nombreux échan-
tillons provenant de diverses localités, il n'avait attribué ï. ces difl&vnces
aucune importance, puisqu'il avait conclu i une seule espèce de F. nu-
laeeoMt Gm. répandue dans toute la r^on orientale.
Les deux spécimens envoyés par M. Bontan ont le museau allongé e(
noir josqu'aui yeux; il devient ensuite finement tiqueté de jaunAtra; les
moustaches et les lèvres sont blanches, ainsi que le menton; ta goi^ est
d'un fauve plus clair que les joues, les deux traits noira nets qui des-
cendent sur les cAtés du cou ne traversent pas ; les deux lignes noires des
cAtéi de la nuque sont très distinctes, ainsi que les bandes noii-es sur les
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— 460 —
flancs. L*iiDdegsp^mens(i)) aune couleur ^nérale d'oo feave pfau vif;
ledeniième (£} est plue ^sAtre, méoie à lagorgfeelaa ventre. En outre,
l'un «les apëcimens (a) n'est pu Kymélriqoe au point de vue des dessing
du pelage. Le cAté i^nuche, plus fauve, porte latéralement beaucoup moins
de taches noires et, de plus, les bandes noires du dos se résolvent en
files de taches.
Lrs bandes dorsales s'arrêtent juste k la racine de la queue où elles sont
coupées par un aaneau fauve. Le nombre des anneaux noirs k la queue est
de sept-, les deux premiers sont interrompus k la face inférieure, et le der-
nier se continue ea deraus jusqu'à la pointe, tandis qu'en dessous elle est
d'un fauve tirant sur le blanc. A ta poiute, les poils foncés prédominenl.
Cette disposition est exactement la mémo dans les deux échantillons, à ceci
près que, sur le deuxième, il y a, vers la pointe, indication d'un huitième
arceau noir.
Ce caractère de l'absence de bande transverse sous la gorge parait
donc être précoce et constant; il semble donc l<^que de séparer cette
forme de celle de l'Inde et den Iles pour la rattacher à celle du Tonkin et
de ta Chine, mais sans attribuer à ce caractère une valeur spécifique,
et par conséquent je r^aiderai les formes sans bande gutturale noii-e
comme une sous -espèce de V. malaeeemù, sous le nom de V. m. pattida
Gray. Et cette opinion se trouve corroborée par ce fait que dani nos Ga-
leries se trouve un spécimen récolté au Siam par Bocourt, en 1866, qui,
lùen qu'ayant la gOF^ fauve pile, montre en même temps une bande
transversale foncée peu distincte et une indication d'une deuxième anté-
rieure, plus confie, en sorte que ce spécimen formerait ainsi le passage
pom' l'habitat ^ pour le pelage entre les faunes de t'inde et cdtes de la
Chine.
Etant donné l'Age dea échantillons que j'ai eus k examiner , je rq^tte
qn'it soit impowible de rechercher si l'examen de la taille et du crftne
permettrait d'arriver aux mêmes conclusious que cdles auxquelles m'a
conduit l'étude des caractères morphologiques.
DsSCItlPTIOlt o'fflT BltÂDTPODIBÉ HOOrKiO {CbOLOÊPVB HoFFHAnUI
PBRDTiANns sulisp. uov.) peovbhàkt su Pinou,
PAi M. A. Mbheqidi.
Dans un lot d'animaux provenant de l'Exposition de 1900 et donné au
Muséum, j'ai trouvé une peau plate qui me paru intéressante et dont j'ai
relardé la description, espérant recevoir des matériaux nouveaux complé-
mentaires. Je me décide à publier l'étude que j'en ai faite , et A la signaler k
ib. Google
~ 461 —
l'attention dn naloralialM qnî, j'eepère, saoroat l»«Dtôt ajouta ce qui
manque k œlle descriptioa.
Gomme eette peau ne porte pan sea ^fTes et qu'on n'en possède paa le
criiie, on comprendra que les alBuIlÀ Eoologiques aienl ëté dîiScitea k ^la-
Uir et à préciser. Elle est étalée, dure, non mé^ssée, et a été rognée un
peu en avant des yeui ; il lui manque donc quelques cenlimëtres.
Lefront porte des poils courts, rejetés à droite et à gauche; sur levertex.
les poils sont longs et de même divisés en deux msiises, à droite et k
gaoche; cmi de l'avaut «ont les [dus courts (6 centimètres); ils vont s'al-
longeant vers l'anière (8 centimètres) et ceux qui atteignent leur maximum
de longueur (i3 centimètres) sont tout è l'arrière el retombent en «'étalant
sor l'oeeipnt et la nuque. En outre, ils couvrent en partie les jeux et tes
joues.
Latéralement, le pavillon est caché sous le pelage; il n'a qu'un demi-
centimètre de hauteur, bndis que la conque a i centimètre de diamètre.
La couleur du iront est blanc jaunâtre, les joues sont roux vif comme les
cAt^ du ventre, levertex est blanc jaunitre; mais, vers l'occipul,l3 couleur
bnm noirâtre se dessine déjà et la coulunr se fonce de plus en plus. Chaque
poil est blanc sur le premier quart bs&ilaire, puis il porte un large an-
nean noir, et le tiers ultime, donc la pointe, est blauc jeuoâLre. Cette cou-
leur lire sur le roux pour les poils arqués qui, an niveau de l'oreille, se
recourbent de chaque cdlé.
Entre lesdeuxépaules.les poils sont repliés latéralement et ont la pointe
rousse, ceux du milieu sont blancs, mais en dessous la couleur foncée appa-
raît de plus en plus pour cesser en arrière des omoplates.
Le duvet abondant el long ( h cenLimèli«s) est d'un blanc plus on moins
jannftlre comme la base des jarres.
Le menton est roux, ainsi que la gorge et les joues jusqu'aux yeux, oîi
les poils sont asseï courts.
Le eurpa est d'un roux foncé terne, tirnnt sur le cbAtain ronssJtre,
avec une ligne médiane bfandie qui s'élargit sur la croupe et se rdie aux
faces poitérienres et externes des membres. La largeur de cette ligne dor-
sale est en avant de 8 centimètres , en arrière de 1 6 centimètres.
Les poils de la bande dorsale forment une créle longitudinale; de plus, ils
s'allongent en allant de l'avant vers l'arrière. Pi'ès des épaules, ils ont
ta centimètres, tandis que sur la croupe ils atleigcenliô centimètres et au
voisinage de la queue ils sont encore plus longs et deviennent plus fournis.
Ils cachent ainsi les poils roux de la région anale.
Les poils des flancs sont ascendants, dirigés vers le milieu du dos, puis,
arrivés au bord de la bande blauclie, ils s'arquent et se recourbent vers
l'arrière en se mélangeant à ceux de la créle dorsale, et la pointe redescend
vers le ventre. Lear longueur est lo è 1 1 centimètres.
Ces poils sont roux îbncé terne sur tonte leur longueur, excepté à la
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— 462 —
base où la couleur est un pen plus claire. Le duvet a la même «onleurroiix
doir. La coalenr rouase des (laocs remonte plus hant en arrière de l'épaule
et au niveau des lombes; elle se continue vers )a lace aotérieore et interne
des membres antërieura et poalâ-ienrs.
Cette disposition me fait croire que tontes les parties infêneures, et par
coneëqnent le ventre, ont la mâme couleur; mais pourtant cette a£Snnalion
est un peu dubitative, puisque la partie médiane parait avoir été enlevée.
En outre, j'ajouterai que la face postérieure des membres anténears a
la même couleur que l'espace entre les deni épaules , c'est-Â^dire que les poils
y ont un lar^ anneau noirAtre et sont long^. Ceux des membres poslâieon,
qui continuent la crête, sont clairs; h la base, ils présentent oDaniwan
brunAtre peu net et ils ont la pointe blanche. Ils sont très km^ à cet
endroit (iS à 16 centimètres) et sont horizontaux avec la pointe retombante.
La queue est peu indiquée. Tout l'espace avoieinsnt sa hase et s'éten-
dant sur le haut des deux cuisses a la couleur des flancs avec lesquels
il se relie par la face interne des membres. Les poils y sont aussi longs
que sur ks flancs; ils sont dirigés d'abord en avant, puis, se recourbant
vers le haut, ils reviennent en arrière comme s'ils étaient refonlés par ceux
de la croupe.
En somme, la direclioD des poils me paraît fixe et bien déflnie. Je l'ai
indiquée en supposant f animal placé sur ses quatre membres, et non pas
dans sa position habituelle , suspendu à la cime des arbres. Les poils de la
tête et de la ligne médiane du dos sont dirigés vers l'arrière et rejetés laté-
ralement; ceux des flancs sont remontant, puis sont recourbés vers l'ar-
rière, et ceux de la r^on anale dirigés vers l'avant reviennmt ensuite
vers l'arrière.
Sur les membres, les poils sont un peu ascendants, puis se recourbent
ws l'arrière.
La disposition des couleurs est aussi nette que celle des poils : les épaules
sont plutêt foncées; la tête, (aligne médio-dorsale et le croupion sont blanc
jaunfttre; les flancs et la face interne des membres sont d'un roux cannelle.
Cette distribution des couleurs dislingue ce type de tous les autres Bre-
dypodidés.
iNiMMÙmi. — La taiUe de cet animal est h peu près c^e du Bradypiu
didaetyltiê L. ou Unau.
Lon^eur totale, de la léte à U queue (il manque qudques
centimètres en avant) n" 79
Largeur bu coq o *5
u avant u o3
en arrière. .
Distance entre les deux y«ui
( en arrière des épaules.
Longueur delà peau ) au milieu du don....
( àla croujie
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— 463 —
Si la partie mMiam dn ventre n'a pas é\Â enlevée, le corps doit être ptua
élroil que celui de lir. didnclglut. Les membres sont incomplets, puisqa'il
manque les doi^s. La largeur de ta peau recouvrant le membre antérieur
est en haut de o m. 07, en bas de o m. o65-, pour le membre postérieur,
elle est en haut de o m. 08, eu bas de 0 m. 07.
Cet animal appartient-il au genre Bradt/put ou au genre C^/oeptu, jene
puis le fixer avec certitude, puisque les griffes manquent. Mais si on consi-
dère que la taille cet plus forte que cdles de tous les Bradypiu, qu'elle dé-
passe même un peu celle de l'Unau, que les pattes antérieures et post^
rieures ont aussi à peu près la même longueur, ou peut entrevoir un rap-
prochement eptre ce spécimen et le genre CAobeptu. D'ailleurs, la forme
dee poils vient à l'appui de cette opinion. Ainsi dans les Bradypodidés , ils
sont toujours durs, secs et cassants, mais chex les Bradyj>iu ils sont
élargis avant la pointe, qui dle-niéme est mince, tandis que chez les Cho-
loeptti connus ils ont à peu près le même diamiMre sur toute leur longueur,
excepta è l'extrême pointe.
J'ai examine tons les spécimens que renferment les collections du Muséum.
Dana B. torquatuM lllig. , les jarres sont renflés sur une grande longueur;
dans B. aàeuUiger Wagf. , les jarres blancs et noirs sont renflés ; dans
B. infiueatiu Wagler, les jarres, plus courte et petits, sont moins renflés;
cn6n dans B. trUaeiylu» L. le diamètre devient double vers la pointe. Le
duvet n'est jamùs renflé.
Dans le spécimen que j'étudie, comme dans Ch. didactylu» L., il n'y a
aucun renflement sur le poil. On peut donc conclure de ce fait qu'il doit
être rattaché an genre Ckoloepui, et en particulier à l'espèce C. Hoffmamii
Peters, à cause de sa coloration.
LeD'Peters, in M. B. Akad. Berl. (i858)p. ia8 et (iSôù) p. 678,
dit que C. Hojfmanm ndlffert a C. didaetyliu vdlere longissimo, nnguibus
brevioribu8albidis,cranio convexiore, ro9trobreviore«. 11 indique quelques
dimensions des membres et ajoute que le squelette n'a que six vertères
cervicales. Le D* Fraatxlus, compagnon du D' Cari Hoffmann, m Archiv.
Naturg. (1869), I, p. 3i9, a remarqué chet les jeunes oii le pelage est
plus épais, plus court et [dus laineux, que la coloration est brun foncé;
mais plus l'animal devient Agé, plus le pelage s'allonge et devient clair,
jusqu'à être gris jaune. Q ajoute qu'il ne sait pas si , entre les deux sexes,
il y a une différence de coloration aussi accentuée que chez C £dactylm,
comme Kranss l'a montré.
Dans la figure publiée par Sclater (d'après un spécimen ayant vécu à
Londres) rn P. Z. S. ( 1871), pL LXXII, fig. 1, tout le coqts est brun ,
mais le ventre apparaît blanc. Gray indique une longue crinière nuquale ,
la face blanche, montrant une bande partant du nei et s'élendant en un
cercle autour des yeux ; il ajoute que les membres sont bruns.
D'ailleurs, cette espèce signalée par Peters et Frantzius au Costa Rica
Mnsiva. — ui. 33
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— 46â —
a été recueillie eusiiile [dus an Sud, daus le Panama (Chiriquî, Varagna)
et 0. Thomas en i88a tn P. Z. S., p. 186, a élendu son aire d'habilal
jusqu'à l'Equateur. Il ae serait donc pas étonnant de la renrontrer au
P^n, représentée par une forme locale.
Je proposerai donc de regarder cet animal comme nue sous-eapèce de
C. Hoffmann* et de l'appder C. Hoffmaïuù penurtoniM subsp. n., jusqu'à ce
qn'oa découvre tons ses caractères zoologiques et par conséquent qu'on
puisse fixer avec cerdtnde ses affinités, d'autaot {dus que tons les auteurs
signalent dee changements de couleur étonnants suivant l'Age, le sexe et
ObUb peau porte dent indications manuscrites anda^muy dttpaew
(marche très tenlemeat) el le nom de peUjo iigero. Ce nom ae peut nous
fournir aucun reoseigaernent, car il paraît s'appliquer en Amérique s tous
les paresseux de ce groupe, puisque Ciexa [Traveh tkrou^h tke nûghtg
Kingd.ofPeru (1709), p. ao] le signale déjà. Ulloa, l'n Htlacion AùUn'ea
del viage de (a America méridional, nous apprend que c'est le nom qu'on
donne dans l'Amérique centrale à ces animaux, tandis que Gremilla, » Èï
Orinoeo ttrado (17&5), V. I,p. ag8, l'applique à une espèce voisine.
Ce nom se trouve déjà mentionné dans Oviedo. et Franlxius affirme
que les habilanto du Costa Rica s'en servent pour désigner les Paresseux
de leur région, ce que confirme Atsion in Biol. Cent. Amené. (188a),
p. i33. Il est probable que ce nom e^t une corruption de periUo Iigero,
qui signifie Poule l^ère, surnom que, par ironie, lui dunnèrent les pre-
miers conquérants espagnols et qui lui est resté.
DBSCiaPTlOK DE QUBLQDES ESPECES nOOTBlLES DE RePTILSS,
FIB M. F. MoCQOtBD.
Chamealaon nnloornis, nov. sp.
Ce n'est pas sans hésitation que je propose cette espèce nouvdie, qui a
les pins grandes afiînilés avec Ch. Oweni, Gray.
EUe ne paraît, en edet, en diiTérer que par l'absence de cornes préorbî-
taires, la corne roslrale élant seule pi'ésenle, et par la forme des lobes
occipitaux, qui sont plus courts, anguleux, faisant saillie latéralement et
non rapprochés de la ligne médiane, de manière que le bord postérieur du
casque se continue sur les c4tes avec celui de ces lobes, suivant une ligne
transversale l^èrement concave.
Je ne relève aucune difiérence dans les autres caractères, et il est à re-
marquer que si les cornes préorbitaires manquent, il existe sur la crête
snrùliaire , au poiot où elles prennent naissance cbei Ch. Otceni, nn tubci-
ib. Google
— 465 -
cule conique un peu plus Haillaut que les auLn». Est-ce là Tiadice d'une
r^gën^lîoD de ces cornes à ts suite d'un accident qui les auitiit fait dispa-
■ ralti-eî La chose est possible. Mais il reste les lobes occipilaui, dout la
forme ne peut ^tre assimUée à celle qu'on observe chei Ch. Oweni. L'avenir
dira si l'absence des cornes pr^orbilaires cbei le apé:imen dont il est ici
question est un fait normal ou le rësullaL d'un accident.
Notre seul spécimen, un cf, provient de Ngomo, dans le bas Ogoiué,
au Gabon, par M. Haug;.
Mabnl» bafllaana nov. sp.
Museau assez allongé, terminé en une pointe obtuse. Forme trapue;
membres robustes.
Paupière inférieure munie d'un disqne transparent. Narine s'ouvrant
immédiatement en arrière de la sutuie entre la rostrale et la première'
supéro-labisle; une petite post-nasale reposant sur les deux premières
labiales; frênaie antériem'e en contact avec la deoiième et la troisième su-
përo-tabiale; ioternasales contiguës derrière (a rostrale; fronto-nasale deux
fois aussi large que longue, séparée de la frontale par ane longue suture
des préfrontales; frontale plus étroite que la r^on sns-ocnlaire , un peu
plus courte que la longueur des fronto-pariétales et de l'interpariétale prises
ensemble, en contact avec la deuxième et à peine avec la troisième sus-
oculaire; quatre susocnlaires, la seconde de beaucoup la plus grande; six
BUrcilîaires, la première et la dernière les plus longues; fronto-pariétales
distinctes, plus grandes que rinterpariélale , qui sépare complètement les
pariétales; une nnchale entière d'un cdté, divisée de l'autre; sousociilaire
longne et rectangulaire, précédée de quatre labiales. Orifice auditif ovalaïre,
jdus petit que celui de l'oûl, à bord antérieur garni de trois ou quatre
petites dents pointues.
Ecailles disposées en trente-quatre séries au miiien du tronc , les dor-
sales en douze séries fortement iricarénées, les latérales et les ventrales
Membres bien développés, cenx d'un même cAlé couchés te long du
tronc n'arrivBDt pas tout a bit au contact; lamelles sous-digitaies lisses;
griffes fortes et recourbées. Queue uinlilée.
Teinte bmn olive sondore et uniforme en dessus, grisâtre et également
uniforme inférieu rement.
Un seul spécimeot d mesurant lyymillimèlres del'eitrémit^du mn»«an
à l'orifice cloaeal et provenant de Bétafo, dans la province de BetsUéo
(Madagascar).
Cette espèce ne semble difi'érer de M. PemUti, D. B., qni habite
l'Afrique occidrntale, que par une fronto-nasale plus large relativement fi
sa longueur, une plus longue suture des préfrontales, par les fronto-
pariélaîes plus grandes que l'interpariétale et par des membres plus courts.
ib. Google
Ghalslde* pulolialltiB nov. sji.
Celte espèce a de graades atliaitës avec C/i. oeellntut, Forskal.
Gomme chei cette deraière , le mu«eau est obtus et fait k peine saillie
Rur la lèvre inférieure à son extrémité; l'orifice audilif est suijquadrangu-
laire, beaucoup pliu ^and que la narine, qui a'ouvre an-desdua de la
suture entre la rostrale et ia première labiale; les inlernasales sont dis-
tinctes, en cnnlact sur la ligne médiane; la frontale est beaucoup pins
longue que large; la cinquième aupëro-labiale , qui n'est pas plus grande
que ses Yoisinea, borde l'teil inféneurement; les sua-oculaires sont an
nombre de quatrs; le tronc est asaei déprimé, les cAl^ de l'abdamen sont
arrondis et les écailles sont lisses. Membres bien déreloppés et pentadac-
tyles.
Mais notre espèce difière de Ck. oeeUatut par vingt-quatre séries d'écaillés
seulement; par ce fait que celles des deux séries médio-dorsalea sont nota-
blement pins larges que les autres, et que la longueur de la tête et da
Imnc est contenue une fois et un quart dans celle de la queue. En outre,
la teinte fondamentale des parties supérieures est un roux asseï claîr,
rdevé de nombreuses petites taches noires, sans ocelles blancs, qui bor-
dent en arrière les écailles et ont la Tonne de petits traits dirigés transver-
salement; sur les flancs, ils prennent plutAt une forme carrée et deviennent
plus serrés, tandis que sur la queue ils s'allongent et, dans les trois quarts
postérieurs de cet oi^ne, s'unissent bout b bout de manière à former des
raies transversales étroites, parallèles et assex r^lières. Face ventrale
blancbdlre, avec de petilen taches noires nous la queue.
Un seul spécimen, mesurant i58 milHmètres de longuear totale, dont
87 millimètres pour la queue, représente celte jolie espèce. Il provient du
Soudan français, région du Lobi, d'où il a été envoyé au Muséum par le
lieutenant Greigert.
Frosymna GT«lg«rU oov. sp.
Rostrale peu développée, sa partie visiUe d'en haut étant un peu plus
petite que la moitié de sa dislance à la frontale. Une paire d'inlemasales
et une paire de préfrontales , celles-ci, les plus grandes, en contact les unes
et les autres snr ia ligne médiane. Fronlide grande, pentagonale, à bord
antérieur l^èrement convexe, aussi longue que large, plus longue qne
sa distance de l'eitrémilé du museau et qne les pariétales, terminée en
arrière pai' un ao^^e aigu. Narine ouverte dans la partie antérieure d'une
nasale semî-divisée par un siUon longitudinal et qui est aussi longue que
la frênaie; cette dernière à six pans, grande, une fois et un tiers aussi
longue que haute. Une préondaire courte et très étroite, et une poatocu-
laire plus lai^; temporales i-fs; labiales supérieures au nombre de dnq,
la deuxième et la tnnsième bordant iœll. Deux paires de sous-mandiba-
ib. Google
— 467 —
laires, les aDtà-teures, les plus larges et les plus longues, bordées par
(rois inC^ro-labides ; les poilérieures B^parées par une écaille sur la ligne
médiane. Les inféro-labiales sont au nombre de 9 et les 3', 'i', 5', ti* et
7* sont élroiles, allongées et dirigées très obliquement en arrière.
Les écailles du tronc sont lisses, pourvues d'une paire de fossettes api-
cales et disposées en i5 séries longitudinales; on compte 166 gaslros-
t^es et 1 8 paires d'orostéges , l'anale est simple.
Teinte brun marron en dessus, plus sombre sur le cou où die se pro-
longe en bas jusque sur le tien externe des gastrosléges; cboque écaille
est marquée à son centre, excepté sur le cou et la face sus-céphalique .
d'an point blanc qoi s'agrandit sur les cAtés de la nuque el sur la région
temporales. Face ventrale blancliâtre; lèvres et gorge un peu plus
sombres.
Un seal spédmen d'une longueur totale de fj3 millimètres, dont
1 3 millim. 5 pour la queue. Il provient du Soudan français , r^on du Lobi .
par le lieutenant GreigerL
Comme Pr. SundevalU Smilli, res|>èce précédente a une paire d'inler-
nasales; mais la préfrontde est aussi double et non simple; la temporale
antérieure est unique et il n'y a que cinq supéro-iabiales au lûii de sept,
ce qui permet de dielingiier fààlemenl entre elles les deux espèces.
BaCTinCàTIOH.
L'espèce Proiyiami Vattti Mocq., décrite ci-dessus, paj^e !i5o, commit
nouvelle, est identique i Proiymna Bocngii Boulgr. [Atm. Mag. Nai.
Ititt., fi- série, XIX. 1897, p. 376).
C0L1.ECT101S BECBB11.LIBS PAU M. E. Havg, i>a\s l'OcAolk.
Poissons.
PAR M. LE D' Jacques pELLEGBl^.
M. le pasteur Ernest Haug, lors de son dernier séjour au Gabon, a ras-
semblé une importante collection de Poissons. Ceux-ci ont été récoltés dauK
rOgtoué, k Ngomo, localité siinée à 5o kilomètres en aval de Lambaréné,
et à pins de 300 kilomètres de la mer, en un point où les eaux sont tou-
jours complètement douces.
Parmi les quarante-buit espèces rencontrées, trois sont nouvelles pour lu
science : un Clinraciuidé du genre Namoekarax, un Siioridé du genre
SyiiodontU, un Gicblidé du genre Pelmatochromt».
En outre, parmi les formes déjà connues, plusieurs sont particulièrement
inlëressanles. Sans <tntrer dans de longs détails, dans cette note prélimi-
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naire, il y a lien de mentionner ici ndanmoina trois spécimenB de Tonique
rcprëftentant africain de la famille des Nandidës, le Polyemtnjmt abbrevkta
BouieDger''', genre nouveau qui n'ëtait connu que par les exemplaires
typiques provenaot du delta du Niger. M. Haug a élé aussi assez heureux
pour retrouver VHemUtieho^ VaiUatili, genre nouveau de CharMinidës ,
ainsi que plusieurs espèces de l'OgAouë que j'avais fait cooDattre il y a
quelques ann^. principalement d'après les matériaux provenant de la
mis»OD de l'Ouest africain en 1886'''.
Ëo ce qui couoerne les CichlidA, M. Haug, sur mes indications, a re-
cherché l'incubation des oenis dans la bouche par les parents , et ses envois
permettent de signaler encore cette pratique curieuse dans deui espèces du
genre TUapia, le T. fimomargmata Bonlenger et le T. meianafieitra A. Du-
On trouvera ci-destoua la liste complète des espèces rencontrées et la
description des formes nouvelles :
ElapldB Elops LACEHTi (juvier et Valenciennes.
n«rBi7rid«e Mobhtbops zinclirosthis Gûnther.
— NioBiCÀKS Bonlenger.
PsTBOCEPULDE Balliyi Sauvage.
— BiHUB Sauvage.
Mahcdsbnids MincBsi Sauvage.
— BHACBymBiiDB Gill.
Gnatiioîiehcs Moohii Gnuther.
notapirrid» Xs^oHVBTDS NiGBi Gûnther.
Clnpeldfe Pellondi.a vnnit Giinther.
CbMrMcInldK Sibcodaces oooê Bloch.
AusTBs HACBOPHTHALMDB Gûnther.
— LONQipiNNiB Giinther.
— tïNiuRus Giinlher.
— VMULtim Gûnther.
Pbtbbsiub HiLGs-jiMHFi Bonlenger.
Hbkistichoddb Vacllanti Pdiegrin.
Nannstuiops aHiT.sNiATos Guntlier.
Hannacliarax pamu nov. sp.
Xs^ocflAux spiLoaus GiiDtber.
t'rprlaidw Labeo MAcaosTosu Bonlenger.
Babbes Bkazzai Pellegrin.
Babilids kiKGSLEïA Bonlenger.
"' ft-. Znol Soc, 1901, p. 8, pi. III, lîg. a,a a.
"' Cf. D' J. PïLLioBiM. PoiuoDij Quuvcaui OU TïTOs du Coogo français. Bull.
Mm., iooo,p. SAS; iuoi.|>. 3a8.
ib. Google
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siiurMae Glàhus ugolbubu Steindachner.
ËCTROPIDB GUNFELLI BonleO^.
PnVEAILU OCCIDBNTILIS Pell^riD.
Chrtsichthts KraoBiRVA GÛDther.
Synodo&tlB Hangl nov. sp.
CTrrlBodoBddae. . . HiPLOCHILCS SPIUDCBBN A. Dum^I.
N7«CDnthld«e SïNflNlTHUS KlDPI BleeW.
Polj^Bcmidn PoLmBMDS QUASBiFiLis CuvicT et ValencieiiDfS.
AMahaatIdae AiiABAa nkibopiniiokds Rejchenow.
— KiNGSLBTA Gûntfaer.
NmadM» PoLïCBRTRonis uBBRTUTA Boulenger.
fiMMBld» GoRTUu inoBiTA Cuviei- et Vdoidcnaes.
Be«>vUUUe Psirrus Sebu Cuvier et Valenciennes.
rteUidn Hebichroub riscuTDs Peters.
BIIUCDLITDB Gill.
Pslmatoohroiiiia Regaol oov. sp.
pRLUTOCHEoaiB HiGROFiBCUTDB Pelleglin.
TiupiA rLivoHABOiNïTA BouleDfrer.
— HSLA50PLEDU A. Dum^rit.
CarsBcMae Trachïnotub GdtRBXEis Cnvîer et Valenciennes.
PleorABeeddae .... CynOGLOSSDS BENEGALBNBIS Knup.
CioMUae Elbotbib sbrboalbnbib Stemiiacliner.
— LATEitiaTBUA A. Dum^ril.
Mabtacbhbrlds Maecbbi Sauvage.
— GORO Boulenger.
X pâma dov. sp.
Hantenr da corps contenue 3 fois 3/4 k U fois t/h dans la longueur san^
la caudtde, lonjruear de la tâle 3 fois a/3 à & fois. Tète plus hanle que
Inrge; museau un peu plus court que l'œil, dont le diamètre est contenu
S fois environ dans la longueur de la télé. Dents peu nombreuses, bicus-
pides. Ligne latérale complète, à tubes droits, suivant le mSira du corps.
â écailles entre la lign^ lati^rsle et la base de la ventrale. Dorsale k i3 ou
ih rayons, dont lo ou ii brancbus, commençant an-dessus delà base de
ta ventrale, plus rapprochée de l'origine de la caudale que du bont du
museau. Adipeuse très petite. Anale à 1 1 ou la rayons,dont8 oug branchas,
beaucoup plus rapprocbée de l'origine de la caudale que de la base de 'la
ventrale. Pectorale poinliie faisant les a/3 de la tête. Pédicule caudal «pi ppu
plus long que bauL Caudale fourchue.
Coloration brun olivâtre au-dessus , blauc jaunâtre au-dessous; une bande
noire longitudinnle étendue depuis le bout du museau jusqu'aux rayons
mÀlians de ta caudale. Nageoires grisAtres.
D. .3-i4; A.i.-ia; Sq. 38-So f^.
ib. Google
N* 06-t9d. Coll. Mua. — Ngomo (OgAoïié) : Hiug.
5 eiemplairen. Longueur 36-J-6 = 6a millimètrcfl, 3A-{-6 = ko millimèlro* ,
3fi-|-5 » 37 millimètres, 3a+5 == 3^ millimètres !'>.
Celle petite espèce, qiiî vient s'ajouter snx sept dëjï connue^' ilti
genre, se rapproche de N. brtvU Boulenger''' de l'Oubanghi, dont elle
diSire prindpalemeDt par la pectorale plus coui-le et par la colorolion <jui
présente une grande analogie avec celle da P/aimatkiopi unitmnialtK
Gûnther.
D'après M. Haug, cette espèce porte le nom local d'ommgmi en diaiecle
galwa. ir Ces Poissons se rencontrent aux eaux moyennes et hautes, en bancs
sorés, vers le soir, le long des rives.-
SynodontU Hengl nov. sp.
Hauteur du corps contenue 3 fois 3/& dans la longueur sans la cau-
dale, longueur de la léte 3 fois 1/3. Museau oblus, régulièrement arrondi,
faisant la moitié de la longueur de la télé. C£il supère. son diamètre com-
pris 5 fois 1/9 dans la longueur de la tète, un |>eu plus de a fois dans l'es-
pace interorbîtaire. Bouche h lèvres Bsacr. développées. Barbillons maxillaires
aimfdes, non membraneux, s'étendant très peu au ddii de l'origine de la
pectorale; barbillouH mandibulaires externes porUnt 7 à 8 filaments uni-
séri^ et arrivant au niveau de l'origine de la pectorale; barbillous man-
dibulaires internes portant 5 ou 6 paires de 61amenls rameui et atteignant
le niveau du centie de l'orbite. Dents mandibulaires principales très petites
et crocbuee, mesurant moins de la moitié du diamètre de l'œil, au nombre
de 5o. Fente opercnlaire ne s'étendant pas au-dessous de la base de la pec-
tonde. Prolongement humerai triangulaire, se terminant légèrement au
àdk de la pointe latérale du pmiongrment nncbal. Peau villeuse sur les
6ancs. Epine de la dorsale un peu moins longue que la tête, granuleu!«
antérieurement, avec en arrière une trentaine de petites denticulalions.
Dorsale adipeuse, séparée de la première dorsale par un espace ^al à la
base de celle-ci. Épine de la pectorale galant environ l'épine de la dorsale,
mais plus robuste. Ventrales n'atteignant pas l'anale. Caudale médio-
crement fourchue , k angle supérieur légèrement prolongé.
Coloration uniformément chocolat.
D. I7; A. 1118; P. I9; V. IG.
N* Oft-309. Coll. Mus. — Ngomo (Oe^oiiè) : Haug.
Longueur: 910 -|-6o:= 97a millimètre!^.
<" Un xpédmon de s&-fi — ag millimètres appvtenant paiement à cette
espèce «ïsîl été déjà rapporté eu 189a de Banghi (Outanghi), par M. I. Dy-
bowski, et était ptesé inaperçu au milieu de Nannalhiopt aniUeniatag Grmther.
<» Atm. Miu.Cor^o. Zool. , Mr. 1, I. Il (s), i()oi, p. «7, pi. Vlll, lig. 3.
ib. Google
— &1\ —
Cette espèce, que je me Fais nu plaisir de dédier ï M. Etug, est eitré-
memeiil voisiue de S. pt^tfodon Vaillant''', des mêmes régions, ^e s'en
sépare toutefois par le moindre nombre des dents mandibulaires (5o au
lieu d'au moins 76 ). Ole présente Clément quelques affinités avec S. me-
tanopteru$ Bouienger'*' du ddta du Ni^rer. D'après M. Haug, elle porte le
nom d'ikogo en dialectes galwa el nkomî.
P«lm«toahramlB R«g«ni nov. sp.
Hauteur du corps é^le environ à la longueur de la tête et contenue
9 fois 9/3 dans la longueur sans la caudale. Profil du museau descen-
dant en ligne droite, sa longueur faisant un peu plus de a fois le diamètre
de l'œil, qui est contenu i fois i/a dans la longueur de la télé, 1 fois i/S
dans l'espace interorbitaire. Maiillaire étendu l^rement au Aaïh de la
verticale abaisaée de la narine. DenU en 6 ou 7 séries aui deai màchoirea.
A rangées d'écaillés sur la joue ; grandes écailles operculaires. 1 à brancbio-
spines i U base du premier arc branchial. Écailles non denticidées. Ligne
latérale inférieure limitée k la portion caudale. Épines dorsales sobres,
la deuxième faisant le tiers de la longueur de la léte. Pectorale bisant les
3/3 do la tfle. Ventnde pointue dépassant l'anus. Pédicule caudid à peine
plus haut que long. Caudale arrondie. ,,
Coloradon brun olivâtre eu-deasns, avec des traces de 5 à 6 fasciatures
sombres, violacée et jaunâtre au-dessous. Taclie noire oj>ercnlaire. Nageoires
impaires grisâtres, des séries de petites tache» claires sur la dorsale molle
et la caudale.
D.XlVii; A.lll?; P. i5; Sq.aS^; L.lat.fJ-
N* 06-329. Coll. Mus. — Ngomo (OgAoD«) : Htug.
LoDfjueur : i3o -{- 35 — i6'> millîmètrei.
Cette espèce, que je dédie bien volontiers k M. Tste R^an, du Brilish
Muséum, qui a publié récemment une revision des Cicfalidés américains, se
rapproche surtout de PelmatoehromU Gnenlheri sauvage de la CAte de l'Or
et de P. Pell^ini Boulenger''' du ddta du N^er. Elle s'en distingue
principalement par ses séries de dents plus nombreuses ani deux mâchoires
(6-7 au lieu de 3-3) et par une rangée d'écaillés de plus entre la ligne
latàvle supérieure et l'ori^e de la dorsale.
D'après M. Haug, ce Poisson porte te nom de nJcondo mionwfia en dia-
lectes galwe et nkomi et de engwah en dialecte pahouin ; il est rdaUve-
mentrare et sa présence n'est constatée seulement qu'en septembre-octobre.
<» BulL Hoe. Pkil., Paria, i8g^, p. AS.
'*) Pr. Zool. S(K. Lond.. igoa, p. 3)7, pi. XXIX, Gg. i.
CI <)p. cit., 1903, p. 338, pi. XX1\, fig. 3.
ib. Google
Poissons JIOUVEADI BV SoBDA.t,
PAU M. LE D' JicQCBS Pbllbgrin.
Cette note sera consacrée à la diagnose pr^iminaire de deux espèces
nouvdles de Poissons de le collection du Muséum d'histoire natordle : nn
Gharacinidé du genre Dittiehodu», recueilli ii y a quelques ann^ dans le
Niger, dans la partie comprise entre Gaya, Boussa et Badjtbo, par le com-
mandant Toutée, et un Situridé du genre Synodontû, provenuit du Chari
et dâ A la mission Cbari-Lac Tchad, dirigée par M. Auguste Chevalier'''.
Dlstlohodiu Tontosl nov. sp.
Hauteur du corps contenue a fois 9^ i 3 fois dans la longnenr totale,
longueur de la léte 3 fois s/S k & fois a/S. Museau assez busqué, égalant
l'espace interorbitaire nettement convexe, et contenu a fois 9/3 à 3 fois
dans la longueur de la téle. OËil compris 3 k à fois dans la longueur de la
l4te. Dents bicuspides en a séries k chaque raichoire, au oombre d'une
vingtaine à la st'rie externe. Ecailles fortement ciliées. 1 1 écailles entre la
ligne latérale et l'insertion de la ventrde. Dorsale commençant phu près
du museau que de l'origine de la caudale, séparée par un espace égalant
tin peu plus de la moi^é de sa base , de l'adipeuse. Anale non recouverte
d'écaillés. Pectoi'ale galant la ventrale et faisant les i/h ou les h/S de la
longueur de la t^te. Ventrale débutant sous le 7* rayon de la première
dorsale et n'atteignant pas l'anus. Pédicule caudal aussi long qne haut.
Caudale fourchue et jdus on moins complètement recouverte de petites
écailles.
Coloration jaune doré, olivâtre au-dessus. Dos et c^tés marqués de taches
noires an nombre d'une cinquanlaine, l'une plus volumineuse au-dessous
de la 6* A la 13* écaille de la ligne latérale, l'antre à la Gn du pédicide
candd. Dorsale marquée de nombreuses petites taches foncéesi.
D. a3-a5; A. i4; P. 19; V. 10; Sq. 74-78|i|^.
H' 00-108 i 105. CoU. Mu». — Niger : Toutée.
3 eieiDpiaires. Longueur ; iBo-f-Sa = i3s Daillîmètree, 95 + *^ = ne milK-
mètrea, 754- 17 = 91 millimètres.
Ce Poisson, que je me fais un plaisir de dédier au distingué explorateur,
aujourd'hui colond, qui l'a rapporté an Muséum, se rapproche surtout
in Diëtichodiu rtutratu* Gûnther (Sq. 8&-98^)du Nil, du Sén^alet du
Niger, toutefois ses écailles sont nu peu moins nombreuses en série Irans-
<') J'anis déjl signdé cette espèce comme nouvelle xns en donner la descrip-
lioD. Cf. D' 1. pELLiasiK, PoiMons du Chari et du Itc Tchad récoltés par la mis-
sion (^hevalier-Decorae. Bull. Miu. Hûl, naL, igoA, p. 3to.
ib. Google
— 473 —
vénale (il ëcaill» eatre la ligne latirale et la veotrde au lieu de i3 â i5).
Ed outre , la coloration est très (USëreote et se rapproche beaucoup de celle
du DUûehodtu brevipinnU ûiiather, des mêmes r^(ioiis, dont les écslUes
sont aussi plus nombreuses en série transversale (Sq. S^'âo^j^j^, 19 on ao
entre la ligne latérale et la ventrale), el de celle do Ditiiehodut maeulattu
Boulenger''' du CoQfp>, dont par contre les écailles sont en plus petit nom-
bre en rangée transversale (Sq. 70-76 ^, 7 ou 8 écailles entre la ligne
lalérde et la ventrale).
L'espèce décrite ici est donc une forme intermédiaire qui j^ie le Dâli-
chodm maailatut Boulenger aux D. brenpmnù Gunther et D. rmtraluM
Gûntber.
Synodpntla Conrtotl nov, sp.
Hauteur du corps contenue à fois i/U dans la longueur, c^ de ia t4te
3 fois. Museau allongé, snbacuminé, dilaté k la région buccde, faisant le
double de la région postoculaire de la tête. Œil supèce, son diamètre contenu
5 fois 1/3 dans la tongneor de la tête, i fois 1/3 dans fespace interorbi-
laire. Bouche enlourée de lèvres développées, papilleuses. Barbillons maxil-
laires simples, non membraneux, s'étendant jusqu'à l'origine de la pecto-
rale; barbillons mandibulaires externes avec 3 filaments simples arrivant
environ jusqu'au même point ; barbillons mandibulaires internes avec 5 on
ti filaments non ramifia finissant b peu près sous le bord antérieur de
l'œil. Dents mandibulaires courtes, crochues, au nombre de i5. Fente
operctfiaire ne s'i^tendant pas au delà de la base de la pectorale. Plaques
cépbaliques presque complètement recouvertes par la peau. Prolongement
humerai peu élevé, non armé d'épines, se terminant eu arrière en pointe
aiguë, pas tout à fait aussi loin que le prolongement nuchal. Epine dor-
sale sans serratures antérieures, faisant la moitié de la tête. Base de l'adi-
peuse ^[alant le double de celle de la dorsale rayonnée. Distance séparant
ces deux nageoires un peu inférieure à ia base de la première. Épine de la
pectorale plus forie et plus longue que celle «le la dorsale, avec une don-
laine de dents récUnées au bord postérieur, le double au bord antérieur.
Ventrale n'arrivant pas tout à fait i l'anode. Caudale médiocrement fourchue.
GoloraUon grisâtre avec de très petits points noirs sur la télé, de plus
grandes taches noires sur les nageoires et sur le ventre , s'agrandissant en-
core sur le corps oii elles atténuent les dimensions de l'ceU et forment h on
5 rangées longitudinales plus ou moins r^fuliëres.
D. I7; A. m 9; P. I9; V.I6.
\> 0A-S3. Cdl. Hus. — Fort-Archamb>a)l (Ghirî) ; Cht-valier-DMorM.
Longueur : 85 -|- so = 106 miUiniètres.
"> .^nn. Mut. Congo, ZooL I, 1898, p. 97, pi. XIII.
ib.Googlc
— 474 —
Cette espèce, représentée teolemeDl par nn petit spécimeii et que je
dédie bien volontiers à M. Courlet, membre de la mission Cbari-I>c Tchad ,
est remarquable par ta longueur de son museau qui la rapprocite gnrtout
de S. VailtanU Boulai(rer ''' de Banghi sur le Haut-Oubangbi ; die préseote
élément des aOtnitës avec le S. loMgiroitTi* Boulen^'er'*' de la rivièrr
Yembe à Beniyviile (Ouban^), r^ous asses voidnes du bassin du Cbari.
Catâioovb BBS CaiMicistnàs Amians dbs couBCTioys dv Mrséin
d'hISTOIKE •liTUlIKUE BB PàKIS,
Pli M, LE D' JicQuu Pellecbin.
Les Cbaracinidés constituent une des plus importantes brailles de Pois-
sons malacoptérygiens des eaux douces tropicales africaines et américaines.
On en compte fi l'heure actuelle environ Roo espèces. En ce qui concernr'
l'Afrique, M. Boutenger, dans un tout récent travail''', mentionne parmi
les Characinidës ao genres comprenant 93 espèces.
Ayant entrepris depuis quelque temps la revision des Poissons de cette
famille, je donnerai ici la liste, avec la provenance et le nom du donateur
de tous les exemplaires africains possédés par le Muséum '*'. On verra ainsi
que 18 genres et 56 espèces sont représentés dans ses collectons, ce qui
montre leur richesse.
Parmi les spécimens les plus intéressants il y a lieu de citer tout parti-
culièrement un certain nombre de types d'Etienne GeoOroy-Setnt-Hikire ,
Joannîs, Cuvin- et Valenciennes, H. Sauvage. Enfin, dans ces dernières
années, j'ai pu faire connaître une assez grande qusnlité de formes nou-
vfdlea africaines de cette intéressante famille, parmi lesqudles deux se rap-
portaient i des genres nouveaux Metohonu et Hentittiekodtu''\
W An>,.»ag.Nat.HÙI.{S), XX, 1B97, p. ish.
(» Aaa. Mm. Ùiago, Zoo). (I), t. 11, igoa, p. i'i, pi. XII, %. a. Dans li
première de ces deux espècee, les d<-ats mandibulaires antérieures sont au nombre
de S-9, dans la seconde de aA.
(') G.-A. Bodleubis, a List of the fi^hwalvr Pishes of Africa, Ann-Mag. Nal.
ffisi. (7),XVI, 1905, p. 36.
"1 Dans ta liste donnée ici, les premiers chiffres ou groupe» de chiffres indi-
quent les Duméros d'enlrée de la collection du Muséum, les chiffres entre cro-
chets [ ] le nombre des ^tédmens possédés, ensuite vient l'indication de la
loralité, puis celte du donateur.
''> Cf. D' J. PsLuoniN. Ruit. Mut. Hiit. roi., 1900, p. 100, 178, 35i ; tgoi,
p. 39g; 1903, ]>. 398; 190a, p. 9t8 ; 1906, p. 3Gli, fiG'i, h^"].
ib.Google
Gûntber 186L
SiBCODicBS ODoi Bloch 179&. — Coll. Mas. A. 6617 [t aec] Sèaégd:
A(lanBOD(Typedel!jipAi>rAyncftwMiE)«CavieretValencieD[ies); oA,
5t [1] CaMmance; D' Madaud; oA, g3 [t] Fort-Archambault
(Gturi): A. Chevalier et Decorse; A. â'ii7[i]Assiiiie:Gluper; 8A,
3oS-3o9[9]FniDcevUIe(OgAoné):Schwébi«:hetThoIIoD; 06, 181
Ngoini)(0g4oiié):Haug: A.69g3[i}GoDgo:D'Bal]ay; 90-!i3[i]
Congo : ThoUoD.
Hydrooyon Gnvier 1817.
HYDiuKïon PoHBUU Gnvier 1817. — 1691 [1] Nil : Geoffivy-SaiatrHilaire
•799 Cw*''' CBiiwr a Valeneieimu); A. 9706 [s] NU ; Joannis
18U (Type de C. V.}; A. 9706 ^il : (Hivier 1800; ^998 [1]
Lac Tiffigab (Egypte) : Commisrioo de l'Iithme de Suez; 06, ahj
[1] Sennàr (Nil Ueu] : Alloaud; o&, gi [1] Koasri (Gliari) :
A. Chevalier et Decorse; A. 9707 [1] SéôdgiJ: Heuddot ( fj^e de
C. V.); A. 9708 [Tête] S«d^ : Jnbelin (trf.); A. 9709 [1]
Sén^ai : hapnear (id.); 9^. &o& [1] CAle d'Ivoire : Pobé-
gnin; 00, 109 [1] Niger : Toatée; 86, 3Sa [t] Nganchon
(Congo) : HianoD de i'Ooest a&icain (J. de Braua); 99-99 [>]
Banghi (OobangM): Dybomki.
— BMTU Giinlher 186&. — A. 9710 [1] Nil : Joanois i63i (Type d'B.
Fortkttli Cnvicr et Valend^uiea) ; A. 65&8, A. 8S07 [gmontÀ]
Nil Uanc : Daniaad i6â3 (Type* d'H. Fort/adi C. V.); 06, 9&6-
9&9 [9] RoBorès (Na blea) : AUnaad; A. 3786 [ij Rotette : Le-
tonmeox; A. 9711 [1] Sén^ : Jubdia 1838 (Type d'H. Fon-
kaU C. V.); 1699 [9] Séo^ : Leprienr (id.); 6173 [a]
Dagona (Sénégal) : Huée de Vienne.
BryooiuBthlopa Giintho' 1873.
HiiYcoiisTiiiopB HicaosToxi Gûnlher 1878. — o3, 4i7 [1] RiviËre kril»
(Camerona) : Roaenberg; 85, âsS [1] San Béoito : Gwiil(Type
dt Braekyaietm noc^HordianuM Thominot); 86, 357-358 [a]
Adonma (OgAoné) : Hission de l'Ouest B&icain.
— var. BoHlengeri Pellegrin igoo. — 86, 356 [1] Adonma : Mission de
l'Ouest africain ( rji}» de Bryeoamtiùopt Bouiengeri PeUegrin).
AlsstM Mûller et Troschei 18&6.
Alist» HACMPHTiuLKm Guuther 1867. — 86,35& [1] Adouma : Misuon
de rOuest africain; 06, 8u Ngomo ((^^kmé) :Haug; 86, 36o
ib.Googlc
— 476 —
[t] Braïiaville (Congo): Mission de l'Ouest africain: 86, 36i
Ngaachoa (Congo) : Mission de l'Onest africain.
AtESTES LuBMCHTSi Boolenger 1898. — 86, 359 [<J Alima moyen :
MiraioD de l'Ouest africain.
— BAUMOBE Joannis i835. — A. 971 a [3] Nil : Joannis i83i (? Types);
A. 97i3 [5] NU : Geoffroy Saini-Hilaire 1799 {Type* d'A. Hatsel-
fnùliC. V.); A. 97i4 [1] M : Ehrenherg (W.); 06, aSa [1]
BoseirèB (Nil bleu) : Aliuand; 06, aSS à 987 [3] Karthouin (Nil
bleu) : AUuBud; 06, 98 [i] Kousri (CWi) : Chevalier et
Decorse; 6178 [3] Dagona : Musée de Vienne; 00, 94 [1]
Niger : Tout^.
— DiHTEi Linné 1766. — A, 97i5[i]Nil: Geofiroy Saint-Uiiaire 1799
{Type ^A. Ilauelquitli C. V.); 63ot [1} Nîi : Geoffroy SudI-
HilaiK (}); A. 8618 [1} Nil : Ponkal; A. 38io~A. 38i t [S]
Rosette : Letoumeux; 06, 358-aS9 [•>] Sennar (NU bleu):
AUoand; o5,977[i] Lac Rodolphe : M. de Rothschild; A. 97i'>
[5] Sén^a) : Jnbelin iS^ii{Typed-AlegtaMelhenleQ.\.y. A. âaâg
[1] Sénégal : Musée des Colonies.
— TaoLLon Pdiegrin 1901. — 90, ai-aa [sjCongo : Thollon (Types).
— Rcnsa Rappel i83a. — A. 9767 [1] Nil : Joannis t83A (Type de
CA«/«Mffw/«C.K.);A.97i7[i]NilrJoanmsi83A(rjpeAC. F.):
A. 9716 [1] Nil : Geoffroy Saint-Hilaire?; 06. 960 [1] KarUiouoi
(Nil bleu) : Alluaud; 06, aôa h 36fi [3] Roseirès (Nil bleu) : Af-
luâod; o^, nkk è a'i9 [6) Lac Victoria : Alluaud; 06, 35-36
[a] Uc Victoria : Degen; 96, aift [i] Yéiimane (Soudan fran-
fais) : Chevalier; A. 9768 [3] Richardalhal (5éa%al) : Jubelia
(Typeê de Chaleeuâ guile C. V.)\ o4, 5a-53 [a] Gasamence : Ma-
daud.
— siMEaiLnuia Sleindachner 1870. — 6175 [laj D^na : Musée de
Vienne.
— LOKoipiNKiB Gtinther i864. — 86, Uh [i] Adouma (OgAoné) : Mis-
sions de l'Ouest africain; 06, i83 à 186 [h] Ngorao : Haug.
— Chapehi Sauvage 188a. — A. i4i8, A. i5a3 [7] Assinie; Chapcr
(Typa); A. ^^19, A. iSao [8] Assinie : Chaper.
— tFniHS Gûnlher iSg'i. — 8S, 10S9 k io55 [9]Soinalis:RévoiI; 03.
aS7-ai8 [a] Onébi Chébéii (Somaiis) r Mission dn Bourg de Bosas.
— T.E!»iDEUB Gûother 1867. — 06, 196 à 198 [3]Ngoino : Haug; A.
6^98 [1] Congo : Ballay.
— Fdcbsi Boolenger 1899. — 86, 35o à 35a [3Î Ngancbou (Congo):
Mission de i'Ouest africain; 86, 3âa fi] Mokaka (Sanga) : Mis- '
sion de l'Ouest africain; 99, io3-ioâ [ a] Banghi (Oubanghi):
J.Dyhowski; o3, a9o[i]Ouellé:MissiondnBoargdeBoia8; 90,
i9[i]Chii<é:Ëd. Foa.
ib.Googlc
— 477 —
Aitsisu var. tmmala Pdiegriu i^oS. — o3, 191 [1] Ouellé : Misùoa <ln
Bourg de Bous (7j^); o3, 399-993 [9] Abba (OadIé):MiB8ion
dn Bour^ de Boias.
— Knosuïs Gûather 1896. — 86, US [t] Adoum* (OgAoaé): Mis-
sioDdel'OoestafrictiiQ; 06, 187(1] Ngomo ((^oaé) : Haug.
— opisiaoTANU Boulenger 1908. — o3, Û18 [1] Gameroun : ftoseoberg.
— PoPTs Pell^ria 1906. — 90, ig [ijGoago : Thollaii(ry^).
— HiCBOLEPiDOTDB CuvicT et ValeDcieiiDes i8Sg. — 06, 266 [i] Roseir^s
(Mlbleu):Al)iuud; o6,966A 97o[5]KarUiaiim:AUuBud; 6335
[ij S^a^gal : Leprieur 189a (^iVP* ''' Btyeimu maetvlvpidotus
G. V.)', A. 97S0 [ij Sén^al : Masâe des Colonies; 00, 93 [t]
Niger : Toutée; o4, 96 [1] Fort-Arehambaiiit (Ghari) ; Chevalier
et Oecorse; 86, 353 [1] Nganchou : Mission de l'Onest a&icain.
— aninDisQDixis Boulenger <87ij. — 86, 355 [t] Adouma (OgAou-^) :
Mission de l'Ouest africain.
HionieatAs Boulenger 1899.
iccTntKFCB Pet«rs i85a. — 61 57-61 58 |&] Zambèie : Musée
(le Beciin.
sHilgendorfi89à.
Prebsids Brdhpti Peil^rin 1906. — o3, agi [1] Biv. Abba (Ouellé) :
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DUUohodna MOIleret Troscbd i8&5.
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Chevidier et Decorse; 86. 875 [1] Diélë (Aiima) : Mission de
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(Og&oué) : Mission de l'Ouest africain ( Type»).
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— FI8C10LATD8 Bonlenger 1898. — 86, 873 [1] Adouma: Mission de
ib. Google
— i79 —
l'Ouest africaio; 86, 363-366 {a] Hganchon : Mission de l'Onesl
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— BRETiPinNu (iûnther 186A. —A 9799 [1] Sénégal :Jubdin 1898.
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{Type*}.
— ROBTUTDs Giinther i86â. — A. 9690 [1} Sénégal : Jabelin 18118;
A. ^1399 [3] Sénégal : Musée des Colonies; A. 5i5g [1 monté]
Séniîgal : Rochehnine; 6189 [t] Dagooa {Sén^I}; Musée de
Vienne; 96, 607-608 [1] Ùte d'Ivoire : Pobéguin.
— sii.oTicDS Linné 1766. — A. 86o3 [1 sec] Nil : Geoffroy- Saiot-Uilaire
1799 (Type de Ckaraeimu «efatehUeoBrny); A. 9587-A. 9588[5]
Nil: GeoDroy-Saint-Uilaire 1799 {Typa de D. nefimh G. V.);
A. 7939 [t] m : Olivier 1796 {id.}; io3-A. 9689 [9] NU :
Joannis i836: A. 8609 [1 monté] Nil blanc : Darnaud ( Type de
D.«efaschC.\.).
— LDsos8oShiilhaiBi89i. — 86, 373-376 [9] Mobak* (Sanga): Mis-
sion de l'Ouest africain; o3, 998 [t] Quelle ; Mission du Boui^
de Bozas.
Mannocbarax Gftntlier 1867.
NïMHOr.Hinii PARfts P^egrin 1906. — 06, igii [5] Ngomo (OgAoué) :
Haug{7'^t);A. 976a [1] Banghi (Oubanghi) : J. Dykowski.
— mTERMEDics BouleQgeT 1903. — o5. 93a [1] Riv. Ja (Cameroun) :
Rosenberg.
— DiHiDUTDS Pellegrin 1906. — oEi, 55 [ij Casamance : D' Maclaud
(Type).
t Giinlher 1867.
Xknocbibax sFiLDitoB Gûnther 1867. — 84, 3i3-3i6 [a] Haut-(^oué:
Scliwébisch et Tholton; 86, 38i [1] Adouma : Mission de l'Ouest
ufriraia; 06, 195 [1] Ngomo : Haug; 85, 608 [1] Gap Lopez :
Itoisguillaume; A. 63o9 [i] Congo : Bdlay.
— CHASsos Pellegrin 1900. — 86, 386 [1] Lékéti (Alima moyen) : Mis-
sion de l'Ouest africain ( Type).
Cltbariinis Cuvier 1817.
CiTHiHiiitis ctTHiniKDB Gcodroy 1809. — A, 86o5-A. 8606 [ 9 montés] Nil:
Geoffiroy-Saînt-Hilaire (Types de Serrasalmo eilharinu* Geoffroy);
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GeoffhyiC. \.y, A. 9796 [9]Nil : Joanois 1836; 06, 971 [■]
Karthoum : AUuaud: 1376 [t] Soudan : D' Pény et Kœnig-bey;
06, 99 [1] Fort-Arcliambault (Chari) : Chevalier et Decorse; 06,
MaifDH. — Ml. 33
ib. Google
-. ^80 —
loo-ioi [sj Lac Tchad: Cbevatier et Decunw; A. ^i^aà [k] Hé-
uégal: Jitbelin 1838 {Ti/pti dt C. GtofftvgiG. V.); A. 9796 [a]
SëDëgal:Heudeiot i83&-, ^h, &oo-àoi [ 3 ] CAle d'ivoira : Pobé-
piin.
CiTHÂUNOs cowicDs Bouleoger 1897. — 9a, 100 [1] Baiigliî(Oab«ilgtiî) :
J. Dybowski.
— UTDB Mûller et Troccbel i8â&. — 00, 91 [ij Niger ; Tootée.
— «oaMos Bouleager 1899. — 86,Zlio^lii [t]Nganchoa: MûnoD de
l'Ouest africaia; 9a, 10 1 [1] Banglii : Dybowski; 95,56 [1] Haat-
Oubanghi : Viancin.
SvH ont mursLLK cousctiod as Ckostàcss oàctfooMS
SÀPPOHTÉS OV JàPOH PAt M. HitiliiHB ,
PAR M. E.-L. BoovtBH.
M. te D' Homund , Mïniatre de FrsDce à Tokio , vient d'abandonner pour
loujoara la carrière diplomatique, où il rendit à notre pays tant de ligndës
service».
Investi des fonctions les plus d^calrs, et sorchargc de travail par suite
de la guerre russo-japonaise, il n'a puuilant pas oublié les intérêts scien-
tifique de sa patrie, et notre Muséum lui doit des matérisui singulière-
menl ricbes et nomb eux empruntés k la faune nippone. En témoignant
ma vive gratitude à cet infaligable correspondant, je tiens à dire quelques
mots sur son dernier envoi de Crusiacés décapodes.
Cette collection comprend kh espèces, dont plusieurs sont dea rareté
qui n'eitistaienl pas au Muséum, et quelques autres des formes nouvelles.
Dans le premier groupe, il convient de citer deu Calathéidés : la Cervinut-
lûda prmeept BenedicI et ÏUropli/chui oeeùUnuUit Faxon; un Dromidé, la
Dieraimdonùa Dôderleitû Orttiiann : un Dorippidé , la Ihn^e sexdtntata St. ;
un Crabe oiystome, la Goinrza iatincta de Haau et deux Pinaothéridés .
la Pteudofnimixa carinata Ortmann et le Pinnolherti pisoîdes Ortmaan.
La Cervimunida pnnceps est l'unique espèce d'un genre nouveau , récem-
ment éUiMI pai' M. Benedict. C'est un Cjlatliéide subabyssal qui ressemble
aux Munides par son aspect gémirai et son armature épineuse, mais qui s'en
distingue, BU premier abord , par la simcture de son rostre, où l'on voit des
épines annexes et une incurvation basilaire qui donne toute liberté aux
mouvements des yeux. M. Benedict a très exactement décrit les careclères
externes de cette grande et curieuse espèce; j'ajouterai sealemeat que la
(!en>wuaada prineepâ rentre i tous égards dans le groupe des Gallathéens
Qagellés . que les pattes y sont dépourvues d'exopodites et que les anten-
aules présentent une rangée de soies accessoires comme cdies des Munida.
Les yeux sont énormément développés.
ib. Google
— 481 —
L'O. oeeidentaiù Faxoa eat repràwaté par ud exemplaire dépoiirva de
«es pattes , mais, à mon sens, oéanmoinB très recoanaieealde. Cette eapèce
abyssale n'était pas connue, jusqu'ici, en dehors du Pacifique tropicd amé-
ricain, où elle fut capturée par i'Albatntt. C'est la weonde espèce do genre
sigoalée dens tes mers du Japon ; la première est VU. j^çontciu Ortm. ,
trouvée è Sagamibai par 900 brasses.
La pièce la plus intéressante de la eollection me parait être sans conteste
UQ exemplaire de Dieraaodromia Dôderlmi Ortm. Les Dicranodromîas sont
des Dromiidéa très primitib , qui établissent le passage dea Homariena aux
Grab«8'''; ^es constituent un des gem'es de transition les plus remar-
quables du règne animal et, à ce titre, présentent d'eapèceb espèce des
variations tout h fait suggestives.
Le genre Dieranodnmia comprend actndlement quatre espèces, qui
sont toutes abyssales : la D. oeata A. M.-Edwards 1880 pour laqudle liit
établi le genre et qui habite la mer des Antilles , oti eUe a été trouvée par
le Blake — la D. Makyeuxi A. M.-Edwaidi i883. trouvée par U TaUtmtm
dans l'Atlantique oriental:— la D. Dôderki» Ortmano 1893, rapportée
des mei's du Japon par M. Dôderiein; enfin la D. Buffmi Alcoek et Ander-
son 1699. trouvée dans la mer des Indes par Pliwettiffalor. Pour cette
dernière espèce fut établi le genre AraeloÊodromia Aie. et And-, qui est un
simple synonyme de Dfcnuio^miB ainsi que nous l'avons établi, A. Uilne-
Edwards et moi, dans un précédent mémoire '*'.
On connaissait la formule branchiale de tontes ces espèces, sauf cdie de
la D. Dôderkiiù; aussi n'est-ce pas sans un vif intérêt que j'ai porté mon
attention sur l'eiemplaire de M. Harmand pour combler cette lacune. Le ré-
sultat de mon étnde, c'est que la D. Dôderkini présente la même formule
branchiale réduite qne la D. Mahgmei et qu'elle se trouve, dès lors, k un
stade évolutif redativemeot avancé.
Au surplus si, fa la formule branchiale du Homard (Homana wigarii
Edw.)
MTTM TBOUCHJIIIS. IinlS hIcBOIEIS.
' V IV iif û r ~ "iiï Ti T
Ptenmbraarhies.. itito 000
irthrabraiirhie*. .os a > > 3 do
Efàp. et Pudob.. o Ep.+ i Ep.-|-i Ep.+ i Ep.-|-i Ep.-|-i Ep.+ i Ep.
on compare celle des diverses Dicranodromies , on trouve :
t* Que la D. ooata présente identiquement la mime formule branchiale
(■> Voir i ce sujet ; E.-L. Boiiiier, Sur l'origine homari^nne dm Crabes, Buit.
loc. PhitmM. ifeftim (8), VIII, p. .I7-77; 1897; A. Awocï, -- M.tTÎsl» for a
careioalagical fanna of India. N' 5. Tlie Brarhjura primigeiiia or Dromiacea.
/ouni. <uûl. Soe. 0/. Biagai, vol. LXVIII, Pnrl. U. n* 3; iSyg.
<') A. HiLntEn ilH et E.-L. Booiisa, Les Dromiacés et OiptonMs do
Blalie. Mém. Mu*, comp. Zool., vol. XXVII, n* 1, 1903.
33.
ib. Google
— a82 —
que le Homard avec, ea plus, une petite arthrobranctiie k la base ia
pattes- mâcboireB de la Jeiitième paire;
s° Que lai). Baffiniesl uae forme extrêmement voisine, oii pourtant
une évolution plus avance se manifeste par la disparition de l'épipodile
et de la pudobranchie des pattes IV (Alcock);
3* Que la D, Mahyeuxt et la D. Dôderleim sont i un stade plus avance
encore, étant dëpurvues, comme les Homards, de l'arthrobraDchie des
pattes-mAchoires de la seconde paire.
On sait d'ailleurs que la D. Mahgeuxi porte de nombreuses saillies
spiniformes et de très courts poils, ce qui la distingue de lu V. Dôdtrleiiii
oii les poils sont longs et les spinales rares.
La Dorippe texdmtata St. est reprësentëe par ud beau mile qui répond
tout k fait à la courte diagnose donn^ par Stimpson dans le Prodrmma.
Cette espèce peu connue mérite d'être plus complètement décrite; bien
caractère par ses six dents antérienree Ci frontales, 9 eilra-orbitaires)
qui eoot presque également saillantes, elle se distingue en outre par l'ab-
sence de toute dent snr le bord interne de l'orbite, par sa carapace laté-
ralement incurvée, à peu près lisse et prirsque dépourvue de poils, par ties
pattes Dues (du moins dans notre spécimen) et par les faibles dimensions
de ses pattes poatérienres qui atteignent k peine l'extrémité du méropo-
dite des pattes ambulatoires postérieures. Les cUélipèdes de notre spéci-
men sont lisses, nus et très in^ux, le droit étent beaucoup plus fort que
le gauche avec une grosse pince dont ta r^ion palmaire se dilate de la
base au sommet; les deux doigts de cette pince sont très courts, mais sem-
blent avoir subi une forte lésion; ceux de la pince gauche sont un pea
plus courts que la portion palmaire. Stimpson dit que l'abdomen du mâle
n'est ni ttibercnleux , ni noduleux , et qae l'espèce est de petite taille. Pour-
tant, notre exemplaire mesure aS millimètres de longaenr maximum
contre 93 de largeur-, son 3* scient abdomind présente deni saillies arron-
dies symétriques et chacun des deux suivants une saillie médiane semblable.
Le type de Stimpson (iit trouvé dans le golfe de Kagosima par
9o brasses de profoodeur.
L'espèce appartient au groupe de la D. donipe» L. et de la D. oiliUa
Fubi-.; ^e se rapproche également de la iJ. eallida Fabr. figurée par
\V'hite, mais présente des dents frontales plus égales et des pédoncules
oculaires beaucoup [dus courts.
La Gomettt {Oiidia) dùiineta de Haau compte parmi les rares espèce»
japonaises et n'existeit pas encore dans les collections du Muséum. Cette
espèce est plus grande que la G. bitoriùt {G. ao ipînosa de Haan) : comme
les Corysles, elle présente des fouets antennaires modiliés pour la respi-
ration dans le sable sons-marin, et une sorte d'antichambre prébuccale
destinée au même but Ses yeux sont aplatis et de grande taille, complète-
ment rétractiles dans leurs profondes orbites.
ib. Google
— 483 —
Voici encore quelques espèces intéressantes que M. de Maa a bien voaln
déterminer, et sur iesqueiles i] m'a donn^ d'utiles renseignemenlti : le Pfa-
tifgraptta depreitut de H. représenta par ao exemplaires qu'il a comparés
avec le lype du Mnsée de Leyde; l'Helfrograpêus pemeiUatat de H. (un
•exemplaire jeune), espèce très voisine de 1'^. tangaiiunt de H. également
rapporté par M. Harmand'''; enfin ¥ Aemaeofkura parva^ Si. , ioat k mAlts
et 3 femelles se trouvent dans la collection. D'après M. de Man , cette espèce
n'a pas «leore élé fi^rurée et la femelle n'en était pas connue. Elle se dis-
tingue esseotidlement du mâle par les poils courts et raides qui recouvrent
tentes ses pattes et la plus grande partie de la carapace, par ses pinces plus
inégales et beaucoup moins fortes, par les doigts contigus des mêmes
appendices, enlîn. comme c'est la cotilume chei les Crabes, par la grande
lai^geiir de l'abdomen. On sait que les pinces dn mflle sont nues partout,
sanfan voisinage du hialns, oii le doigt immobile présente un fort bouquet
de soies; dans la femelle, elles sont recouvertes de la pubescence raide indi-
<|uée pins haut, et le bouquet de soies parait fort réduit.
Je signalerai enfin deux Pinnothéridc's qui n'existaient pas davantage dauB
les collections du Muséum : le Ptendopinnùni earvtala et le Pinnolhere»
]>hoides, l'un et l'autre décrits par M. Ortmaim d'après les matériaux re-
cueillis au Japon par M. Dôderiein. 1^ première de ces espèces oITre un
intérêt spécial parce qu'elle s^^t de Ivpe au genre Pteudopptiùxa qui
compte parmi les formes les moins ndaptées de la femelle des Pinnothé-
rtdés. M. Ortmann a parfaitement rois en évidence les caraclèi-es primitifs
qui rapprochent le genre Pteudopinnixa des Crabes catométopes normaux.
Voici maintenant la diagnose des espèces nonvelles rapportées par
M. Hanuand.
Cnridlna Bamwiidi nov. sp.
Cette espèce appartient au groupe de la Cajjdina IntnU Hetler h cause de
Ron rostre droit, luirTois légèrement inlléchi, qui d'ailleurs dépasse l'px-
Irémilé des pédoncules anteanaires, voire le plus souvent cdle de lenr
écaille. Formule rostrale ^ "^' , la plus fréquente étant -^; les dents su|>i>
rieures sont très attéimées, à demi effacées et commencent vers le niveau
rie le surface coniéenne |iour se terminer à l'eilrémité rostrale; les deux
ou ti-ois dents inférieures sont localisées vers le milieu du rostre. La pointe
spiniforme de i'écaille basilaire des antennules dépasse un peu le premier
article de ces appendices; l'écaillé antennaire est bien dévdoppée, atteignant
presque l'exlrémité des pinces des pattes antérieures. Dans ces dernières, le
rarpn est sensiblement deux fois aussi long que large et les doigts un peu
'" M. m Mil a rompan- li-s deiK o«|>iVi"i (lnn> Ic-i iVoIft /mm ('^ tirifilrn Mu-
ib. Google
— i84 —
pln> courts <]iie la portioD palmaire. Le» pattes de la deuxilmo paire allei-
gDeot i peu près le miliea des écailles aatennaires; leurs pinces soDt d'an
quart au moins plus courtes que le carpe et se terminent par des doi^
légèrement plus longs que la portion palmaire. Le doigt dee pattes poslé-
rieures a plus d'au tiers de la longueur du propodite.
Cette espèce n'est pas sans analogie avec la C. Mmratifroiu de Man, qui
irailieurs s'en distingue au premier abord par ses deals rostrales bien pîuti
Dombreuses, ima plus forlee du cUtë dorsal, où ^es se contmuenteu série
très loin derrière les orbites. Longueur moyenne. 3o millimètres: ^^ eiem-
plaires adultes, tous dépourvus d'ceurs.
Aouitliophryv yTflyywBti/H
Carapace arrondie en arrière, rétréde en avant, où elle se termine par
deux cornes rostrales r^olièremenl inllécbiMS en debors et acuminéee.
plus courtes que la moitié de la distance qui sépare leur base du bord
|iOBtérieur. La série des épines médianes dorsales du test comprend deux
fortes épines gastriques successives, uoe paire d'épines cardiaques syméti-î-
quement placées au sommet d'une saillie subconique, une épine intestinale
et une épine snbmarginale postérieure, ces deux dernières notablement
plus réduites. Une paire de petites saillies aiguës et symétriques entre la
jiaire cardiaque el l'épine gastrique postérieure, Sur chaque aire branchiale
une seule épine, pour le moins aussi forte que les épines gastriques. Ré-
gions bépatico-ptérygcistosoiennes munies de qudques saillies spinirormes
on snbcylindriqnes , dont deux ou trois sont visibles latéralement quand on
examine la carapace du cAté dorsal.
La paroi supérieure des orbites comprend : en avant un lobe bifurqué,
dont la pointe antérieure se divise en deux : en arrière ihi lobe simple, |>08-
lérienrement tronqué dans sa moitié terminale; enfin, dans la profonde
écbancnu^ intermédiaire, un lobe plus réduit qui s'applique |wrtielle-
ment contre le dernier. L'article basiiaire des antennes se lArmine en avant
|)ar deux ^ines, l'une interne, dirigée vers le bas, l'autre externe, dirigée
i:n dehors; deux autres épines, dirigées vers le baa, se trouvent vers le
milieu du burd interne de i'artide.
Màvpodite des pattes micbolres postérieures foliacé, irr^uliëremeot
concave en dessous, è bord antérieur légèrement excavé pour l'insertion
du carpe, ausn large au moins que la largeur de l'ischiopodite et de l'exo-
podite juxtaposés.
Chélipède du mâle beaucoup plus fort que les autres appendices; ischio-
podile un peu renflé du cAté ventral où il se termine en avant par nue courte
crête dentiforme; méropodite fa'igone et muni de trois crêtes longitudinales,
deux ventrales constituées chacune par trois dents aplaties, la troisième
dorsale constituée par six dents; deux crêtes dorsales sur le caipe, l'inteme
réduite H tridentée, l'externe ou snpéripure, plus saillfinle et onduleuse.
ib. Google
— 485 —
Une erâte nir le bord sapërieur àe \r portino palmaire et sur la moitié
badlaira du bord inférieur; d'ailleurf, la portioD palmaire est unie, tr^
comprimée latéralement, et rétràne i la base des doigts. Ces derniers me-
surant k peu près les det» cinquièmes de la longuedr de la pince; ils «ont
largement écarléa el munis chacun d'une forte dent arrondie dans leurs
deni tiers basilaires; ils se louchent et sont vaguement denticuiés dans Icni-
lîen tennioal.
L«i pattes ambulatoires diminuent ffraduellemenl de ioagueur, les pre-
mièras atteignent h peu près l'extrémité dex pinces et la dernière ^lant ii
peine la distance qui s^ûre l'épine gastrique antérieure du bord postérieur
<Ie la carapace. Une forte épine dirigée en avant sur l'angle anléro-inlerne
lin mëropodite.
Téguments uuis, avec des poils raides et recourbés an sommet; ces poils
sont groupés en toufies sur la car^ace, plus répandus et tris eommnns
sur les patlee ambulatoires. Partout le corps est recouvert d'Epongée , de
Polypes ou de Balanes.
E (otde du spédmen tjppe (no grand mite) 66 mm.
I en tnière dn rostre 36
i dn chélipède droit Aenda au mamnimi AS
Longueur < de la pince go
( des doi^ de la pince 8,5
Deux exemplaires iemdlee se trouvent, en outre, dans la collectiou; diee
présentent tous les caractères du mâle, mais leurs chètipèdes sont notable-
ment plus faibles et leurs pinces se terminent par des doigts plus longs.
Il peine écartés à la base et denticuiés sur toute leur longueur. Qndques
variations individudies sont égidement h signaler dans le développement
et la denticulation des crêtes. Le lobe intermédiaire des orinles n'est plus
cout^ avec le lobe postérieur. Langueur totale de la grande femelle
36 millimètres, de la petite 99 millimètres; cette dernière n'est pas encore
adulte.
OasBxràTiom svr le qshkb AcinTHOPHnis A. M.-Eaw,
HT CiTALOGVS DtS AciNTHOPHRYS DC MvsitJM ,
PAR M. E.-L. BOUVIEB.
Le genre AcanAo^tryt comprend un petit nombre de Crabes, tous lo-
ralisés dans la r^on indo-parifique, 011 ils semblent pInlAt rares. Il fut
établi et caractérisé par A. MUne-Edwards , en i365, d'après une eupi-ce
type è laquelle fut allHbué le nom ^ Avanikophryi aealeaUu. Malgré la
description el la bonne figure données par h. Milne-Ëdwards, le nom
A' Aeanlkopkryt fiit méconnu el remplacé en 1870 par celui de CUormeHa ,
ib. Google
— 486 —
qae le Eoolofrîsie Haswell proposa pour une forme eaBlralieDoe nouvelle,
le C. intumufrâ. Depuis Ion, la dénomioatiou de Cklorinoide» est restée
en raveor, mais plasieura carcloolo^tes , entre autres Miers et M. Aicock,
ont justement observe qu'elle devra élre considérée comme un synonyme
d'AmnlAop^* si l'on élablil que VAcanthophryi aeuleatiu A. M.-Edw. pré-
sente tous les carnctëres des Chhrinoidei. Or, il en est bien ainsi, comme
j'ai pu m'en convaincre en étudiant le type même de A. Mil ne-Edwards,
et dès lors il convient d'employer exdnsivement le terme g^érique pro-
posé par cet auteur.
Les caractères essentiels des Aeantlurphrys sont les suivants : carapace
asses rétrécie en avant, munie d'un certain nombre d'épines et d'un rostre
A cornes divei^ates. Toit orbitaire divisé en trois lobes lamelleux ou épi-
neux, séparés par deux fissures; les yeoi rétractiles sous ce toit. Artide
bssitaire des antennes rectangulaire et armé sur chacun de ses deux an^es
antérieurs d'une dent lamellense ou spinïforme, cet article soudé au front,
le fouet étant eidu de la cavité orbitaire. Méropodite des pattes- mâchoires
externes étalé, lamelleux, un peu échancré sur son bord antéro-interne
Chélipèdes présentant des lames earénales simfdes ou dentées sur la mé-
ropodite, le carpe et souvent aussi les deux bords des pinces. Une on deux
épines à l'extrémité distale des méropodites des pattes ambulatoires. Abdo-
men de 7 articles distincts. Ces Crabes doivent é^ lents; ils sont presque
toujours recouverts d'Épongés, d'Algues et de débris de toutes sortes.
M. Alcock, à l'exemple de Miers, tient le genre Aeattihophrtft pour
un sous-geare des ParamiArax Edw. dont ils se distinguent par le lobe
préocnlaire des orbites, les dents antàieures de l'artide basilaire des
antennes , les épines des méropodites des pattes ambulatoires.
Je n'ai pas l'intention de donner une étude complète du genre; je \-eax
seulement présenter au lecteur les observations que j'ai pu faire inddera-
ment sur cette forme su cours du précédent travaS.
D'abord , je crois utile de donner le tableau suivant qui r^ume assez
bien les principaux caractères des diverses espèces du genre et de leurs
variétés :
1. Unt lùnpit ipine cardiaque.
riirv d* L'épinr drdiflqur ,
ib.Google
, Une pairf ^éfiitt» eardiuftu» lyitènuttiqittmml plaeiet par rapport i ta ligm midiai
m rpâwê librei ou plut oit manu eonereietnUi à leur bote qui devient parfait une i
HMiiiln traiavlrtaU.
fi iin)il*i deoi Ion-
,.« 1^... ... I.
I ■rrièi« dn épiara cirdù(|ij's , qui Hin
lifarnie liloie lur le bord poiUrioar
ErviutPTHlp très Itr^ cpiî o
Voici quelques observatioDS relatives A cerUilDes de ces espèces :
A. GiBHiiNi 8p. nov.
Ce nom fat attribué par Alphonse Milne-Ëdwards k un bel exemplaire
mAle rapporté de la Cocbincbine par M. Gennain; il n'a jamais é\é publié
el se trouve Bimplemeut inscrit sur le carton qui porte le spécimea.
H y a lieu de conserver cette dénomination, au moins jusqu'au jour où
il sera possible de comparer le Crabe de M. Germain avec iè type de
ï {.{Paramilhrnx) halmoide» Hiers.
Les deux espèces sont très voisines et peut-être identiques, étant l'une
et l'autre caractérisées par deux traits rares et (rappanls : la présence
d'une seule épine sur l'aire cardiaque et sur ebacune des aires bran-
cbiales.
Toutefois, étant donnée la description de Miers, on peut dire quel'il. fîn"-
mmm se distingue de t'X . halimoidei ; i * par le large écartemeni des cornes ros-
ib. Google
— 488 —
Inles; a* par U nature de l'aine margioale poetërieura, qui devient une
loi^tie lame aplalie denn le textt dorao-venbv! et tronquée eD coio su som-
met; 3° par la oature des deux aaillies qui occupent les anglet antérietirs
de l'article basilaire des antennes, ces saillies étant largnnent ianieUense»
(surtout la saillie anléro-eitcnie) et non spinifonnes. Dans 1'^. haUmmdr*,
d'après Miers, l'épine prëoculaire eat proémineate et aiffuë, l'ëpine post-
oculaire étant frrande et lameHense; dans notre exemplaire, la stnictnre
des épines arbitaires est assez difléreale : la sailiie préoenlaire est conatituée
par nn larf>« proceasus qui se divise diatalement en denx lobes nieras, l'un
grand et recourbé vers le baut, l'antre ptos court et presque droit; la
saillie poat-oculaire n'est largement dilal^ eo lame que dans sa partie
terminale; enfin, la saillie intermédiaire remplit presque eomplètement
l'espace compris entre les deux précédentes.
D'après Miers, ^paiement, la carapace de l'A. KaUmadei serait i peine
rétrécie en avant; il n'en est pas de même dans notre espèce, comme le
montrent les dimensioas snivantes rdevées sur un type mile :
Loogueur de la base du rostre jiuqu'i la tuiie d« !■ saillie
marginale pcMtérîeuM 37 miBiœ.
Largeur 1
i h bae« du rostre. .
A. UDLiiTDS Edw.
Celle espèce fiit décrite par Milne-Edwards sous le nom de CWmim
dcuJMitM"' en i83â; comme on le volt par le taUeau précédent, die n'n
rien de commun avec l'espèce qni servit de type aa genre AcaiAt^hri/g ,
VA. tpalulifer. qu'Alphonse Milne-Edwnrds, en i865 , fit connaître sons le
nom d'A. aevleatai.
A. LmGiHi>iM'B de Haan.
Ce Crabe indo-japonais a pour earactéristique ses longues épines et ses
cornes tenuinées en bontou. Il eat désigna par de Haan sous le nom de
Chormu aculeatut Edw. dans les Planches de la Faimajapomea, et par la
dénomination nouvelle de Chorinm bmgvpinus dans le texte. En &it. ce
Cruatacé est bien différent de l'espèce décrite par M. Mil ne-Edwards.
Je considère comme appartenant à une variété nonveUe de cette espèce
un joli exemplaire mÂle capturé au Mozambique, entre ao et aS mètres
de prorondear, par le regretté lieutenant Heurld. Ce spécimen présente,
bien dévdoppés, les boutons terminaux qui caraciériseot rj4. longitj^iu,
'') Les vrais Ouiritaa, (tant le type est le C. htroi Herbst, sont bien différents
des Aeanlhopkryt : il« «oal rangés par Miers dans U famille des Isarludéa, tanditt
que los Aranlknphry* sont des Maiad^.
ib.Google
— 489 —
mail §M épines lont HÎDguUèreinetit plus longues et plu» grêles que dans
\«a exemphiires japonais, — le rostre n'est pas. comme dans ces deruîei's,
infléchi vers le bas, — l'épine préoculaire mÀliuie des orbites, presque
aussi longue qne les deux tiers du rostre , reste absolument droite, — l'épine
préocuiaire aolérieure est atrophiée , — enfin on observe deux très longues
épines sur le bord antérieur dn méropodite des pattes ambulatoires. Il
convient d'attribuer à cette variété oouvdle ia dénomination de sfHno-
La var. Itibereulatut tiiers , fondée sur des spécimens de l'I. Darros et de
ri. de la Providence, aurait pour caractère essentid la présence d'un fort
tubercule sur le bord intérieur des deui doigts du mâle. Mais ce caractère
parait très variable dans l'espèce , certains m&les japonais ayant ces deux
tubercules (coU. Boucart), d'autres n'en présentant qu'un seul qui est
situé sur le doigt mobUe (ei. de de Haan). [.es exemplaires étudiés par
Miers ne présentent donc nuilement les caractères d'une variété locale.
Je crois en outre qu'il faut considérer comme une simple variété de VA.
loHgi^iuu la forme australe désignée par Haswell sous le nom spécifique
d'A. Cap^tgeri. J'ai sous les yeux deux exemplaires néo-calédoniens qui
répondent parfaitement è la di^nose d'Haswell et qui , pourtant, ne se diffé-
rencient des A, hngitpimu japonais que par des caractères peu importants :
contes roslrales non înâécbies (comme dans la var. tp'mtaiuima), épines
préobitaires droites, lobe hépatique bifide k la place du lobe à deux épines,
boutons terminaux des piquants peu développés. Mon r^retté matlre,
A. Milne-Edwards , considérait ces exemplaires néo-calédoniens comme de
simples représentants de VA. hngUpinus, car d les munit d'une étiquette
portant la mention suivante : tCest ie Choniau acuteatus Edw. fif^uré par
de Haan.» Et je rappelle que le CWùitu atiUeatut, ligure par de Haan.
n'est rien autre que le Chorinu» (Acantht^Aryt) louffvipimu décrit par le
mAme anlenr.
C'est h tort que Miers a décrit et figuré sous le nom d'^. Cof^ngeri les
Aeanlhophiyt capturés par le Challenger dans le Pacifique ; ces derniers
sont, è coup sûr, très diOérents de r.4. Oippingeri tel qu'on le trouve
décrit dans Haswell, et identiques k l'^.spani/i/ërllasw. tel qu'A. Milne-
Edwai-ds l'a représenté sous le nom A' A . acuirittiii. Il suffit , pour s'en con-
vaincre, de comparer les figures données par Mio^ et par A. Milne-
Edwards.
A. sPATULiFER Haswell.
Comme je l'ai dit plus haut, le type du genre Acaniko^ryt nesaurait
conserver le nom d'^. aculeatia, car il ne ressemble nullement h VAean-
ikophryt décrit en iK3& par H. MUne-Edwards sous le nom de Chorimit
actiiealta. J'ai sous les yeux le type et trois exemplaires australiens de
l'espèce décrite par A. Milne-Eilwards, et je n'hésite aucunement â les
ib.Googlc
— 490 —
rapporter à VA. ^mtidifer Haswdl. D est vrsi qu'Hsswdl sigoale âam
VA. tpatuUfer uoe "épine bifide et comprimëe sur le boid Ul^rd des ré-
pons brenchiflien et que cette ^piae n'existe pSi) daas la forme d'A. Miloe
Edwards; mais sûrement Haswell a commis un it^uu» et écrit nrégfJonR
braDcbialetin pour irions hépatiquesn, car l'on trouve bien, en ^et,
dans les sp^mens du Muséum , on lobe bépatîqae comprimé et bifide.
J'ai dit que l'espèce d'Haswell est identique à l'A. Coppingeri de Miers.
A. FiLHOLi A. Milne-Edwards.
Cette espèce est représenta dans les collections du Muséum par de
nombreux et beaux sp^imens qui proviennent des récoltes du r^^tté
Henri Fiihoi à l'ile Stewart. Elle présente bien tous les caractères des
AeanAt^hrys, mais se dislingne nettement de tons les autres représentants
du genre par sa saillie marginale postérieure qui est très lai^, comprimée
de haut en bas, et arrondie en arrière, La saillie cardiaque biépineuse de
celte espèce est plulAt snbconique.
V AcottikopKryi pavâtpina Mters, 167g, ne semble pas devoir appar-
tenir à ce genre, car il n'est pas mentionné dans la liste des AetmAi^kn/ê
dressée par Miers en 1886, dans le Report lur lea Braehyurt» du Cka!-
imger. Quanti VA. erigtimaniu A. M. Edw., qui n'existe plus dans les col-
lections du Muséum, il i^doit se placera, d'après une note manuscrite
d'Alpboose Milne-Edwards, ndans le genre Lakaiua de Dana i>.
ClTjtLOGUI DES ÀanTaOPBflïS DU MuâÉUM.
AcAHTHapBBTs UsBuni (A. M. Edw. Mss.) E.-L. Bouvier, — Cochin-
cbine : un mAle type! (Germain); une femelle type! de Pbon-Hoe (Har-
mand).
AcANTBOPHRïH AcuLKATcs Edw. (=CAoniMM Muleatut Edw. ; Paramilkmx
(Chlorinotdet) nrukaïus Aicock). — Les Igpet de Milne-Edwards pro-
viennent des meiv d'Asie; ils devraient se trouver dans les collections du
Muséum, où je les ai cherchés en vain.
AcANTnoPHRrs Hamundi E.-L, Bouvier. — Japon; environs de Tokio.
typet! (Harmand).
AcAKTaOPuare LonmspiKrs de Haan (Mata (CAotmiu) Itmgitpmm de
Hoan; ParanùAraxyCUonmidn} lonffùpitnit Aicock). — Japon (de Haan.
Boucard , Harmsnd).
Var. «pinonMinwi E.-L. Bouvier. — Mozambique, an-aS brasses.
d type ! {Hmrld).
Var. Coppingeri Haawdl. — Nouvelle-Calédonie, deux exem[Jairps très
normaux de la variéti^ (Réveill^re).
ib. Google
— 491 —
AcAHtuoFHHVS spATuLiriJR Haswell {Parainithf(ur ipatulifer Hasw.; Aeatt-
r&opAryi aatlealkt A. M. Edw. : Ckhrinoidn Coppmgeri Miere). — Oc^n
InilieD , d type ! d'A. Milne-Ëdwards ; Helbounoe (baroo von Mueller).
AciNTHOPBBrs FiLHOLi A. M. Edw. — Ile Stnwart, tgpei! (H. Filbol).
Void quelques ouvrages relatifs aux Aeajtlhophiyâ :
i8<(5. A. Auioci. — .Materials for ■ CarânoIogicBl Pnuna o{ India, n° t. Tbc
Brachyura. Journal Àiiat. Soc. Bêt^al, vnt. XLIV, |Mrt. Il, n* a,
1B95.
1H3A. H. MiLHE-EswiiM. — Hittoirt naturêUt det Cruitocâ, t. I, i83i.
1 865. A. MiLiri-EBWiH>R. — Deatription de qudque» Crustacés Douveaui ap-
partenant i ta famille des Maieeos. Aitn, Soc. tat. dt Franet , scr. h ,
ïol. V, i865.
ttJ83. H. FiLHOL. — M.iuioHdtnU QmfMi. Zùohgie, iU85.
i85o. W. Di BààV. — FttUHa Japoisea, CriuUtrta, i85o.
1880. W. A. HiiiriLL. ~ On the Braehynri Otyrhynrlia. Pi-oc. timi. .W.
N. S. W., vol. IV, 1880.
t88i'. W. A. HitwiLL. — On Mme new Aiistratian Brachrurt. — IM.,
vol. Vil, i88>.
1 88s^ W. A. H«lwiLi. — Catalogue 0/ the Àttilralian SlaU:, and SeiiHr egtd
CnuUma, 188a.
1879*. E. J. Hiaai. — On the GUMiGcation of the Maiold Crualai-eo iir
Oiyrhjncba. Journ. lim. Soc., rnj. XIV, 187g.
1879'. E. J. Mil». — Description of new or iitfle-known apeciea of Uaioid
CTiisla<:ea (Oi]Thyn<:hi ) in the Collection of the British Muséum.
Àtm. tmd Mag. Nat. Hùi. (5), «<d. tV, 1879.
18S6. E. J. Miiai. — Brachyura. BeptH OelUHgrr, Zool. , tdI. XVII, 1866.
18A8. A. Adim et A. WaiTi. — n»ZoohgyofAe Vogagt af H. M. S. Sama-
rang. CnuUu!»», i8i8.
Sun U.VB PKTITE COLLECTION DE CrOSTACÈS {DÊvàPOOSS ET StOMÂTO-
I-ODKS) KECUEILLIS PI» M. CuAHLES CfUr/BA À l'ÎLE SàH TaOHS
(ArnitiVE ovciobutàle),
PU M. E.-L. Bouvier.
Nos coniuisMncet aur ia faune careinoli^que de l'AfriqDe oeàdentsle
«ont fragroentaires, et isdées dans un petit nombre de courts mànoiret
dufi h ia plume de Miers, Alphonse Milne-Edwards , Brito Capdlo, Osorio,
deMan, Nobili, etc.; M"* Mary Rathban a fait nue œuvre singuiièremmt
utUe en dressant un catalt^e systématique de ces docoments épara; mais
ii s'en faat qoe l'on ait étudié comme ii convient cette région des plus riches
ib. Google
— 492 —
et, en utleadaQt que l'heure de ces recherches d'ensemUe ait sonné, on ne
peut que suivre la voie indiquée jusqu'ici par ]es xoologistei.
Aiosi donc, c'est un fragment que j'ajoute à ceux déjà réunis sur la
faune carcinologtque de l'Afrique occidentale. J'ai fait mon possible pour
le rendre ua peu utile en faisant mieux connallre quelques espèces critiques cl
en me servant, k cet effet, des riches collections du Muséum. Si la note
que je présente o&re quelque inlérât, le mérite en revient k M. Charies
Gravier, qui, durant son séjour de quelques mois dans i'Ile portu-
gaise, a su réunir et rapporter eu très bon état quantité de matériaui
intéressants.
Dans les deux groupes des Stomatopodes et des Décapodes, eesmalârîani
sont représentés par sS espèces, dont 7 (sij'enjuged'ajH^ le catalogue de
M"° Rathbnn ''') n'avaient pas encore été reconnues b San Thome. Ces sept
espèces sont la Protosquilla Folim, le Gebiopsis nitidus, te Pachyehelti oi--
natug, VEupanopeut africanu» (qui est peut-âlre, d'après W" Ralhbuii,
r£. Rerhtd signalé à San Thome par M. Osorio), le Pitumiu» kirtelbu var.
nfrieanas, i'Aeiaa rufofuneiata et le Cyelograpsiu oceidenlatit. Le Packij-
ehele* omabis est une Porcellane nouvdie dont on trouvera plus loin la
description.
Dans celle faunule, les espèces d'eau douce sont au nombre de 6 et les
espèces marines au nombre de 17. Parmi ces dernières, ik étaient déjà
connues au Sén^al ou aui lies du Cap-Vert, si bien qn'on peut dire, avec
une rigueur i peu près absolue, que U faune carcinologique marine de-
vient franchement tropicale anssitût atteintes ces dernières régions. Quelques
rares espèces remontent un peu plus au .Nord et parfois même jusque dans
la Méditerranée {Ocypoda ippeat); mais beouconp, siaoa toutes , s'étendent
fort loin vers le Sud oà plusieurs ont été signalées, eu dehors de l'Ile por-
tugaise, par MM. de Man, Nohili, Aurivillius. GreeD, etc.
1. PBOTOsqtiU.i.A Founi A. Milne-Edwaj'ds.
Quatre exemplaires : deux [irovenant de Praia das Conclias. un de la
plage de Fernâo Dias et un autre de la plage Bella Visla. Coloralton assez
variable sur le vivant : les deux derniei-s eiemplairej avaient une teinte
brun chocolat snr le céphriothorax et la partie suivante de couleur grise; les
deux autres spécimens présentaient une teinte jaune d'ambre avec une
bande horizontale claire sur )e céphalothorax. Cette bande est probaUement
eonsistaole, car on l'observe encore sur tous les exemplaires, mtnte dans
l'alcool.
''' M. RiTBiun. The Decapod Crustnresus ot West Afric«, ftv«. V. S. Nat.
NaMum, vol. XXU, p. 971-316, 1900.
ib. Google
— \n —
Id pièce lùnaéè par la MMidure des deux derniers aegtaïaiU abdominaux
«8t tonte coaverte d'ane pabeacenee presque iaineuw qui n'ert pas signalée
dai» le lype, d'ailleurs dessëcU, qui urvit ii Milae-Edwards.
L'espèce fiit trouvée d'abord aux Iles du Cap-Vert; on ia rencontrerait
égdemenl à l'Ile Meurice, d'apiè» Miere.
9. Atva tktsuibdu Bouvier.
Trois ^nds exemplaires et plusieurs petits. Les plus menus de ces
derniers ont la taille des Garidines et un rostre presque triangulaire.
3. Ain suaai Leach.
lin petit exemplaire capturé en m^me temps que les précédents et dana
le même ruisseau. Il y a donc, dans Itie , au moins deux espèces d'Alya.
A. PiiBMON (M^cBoucmoii) ÛLHisi Wiegmann (P. sptnmanu Ëdw.).
Un bd exemplaire capturé dans ie Rio Oura. Cette espèce est américaine
mais GredT l'avait signalée déjà dans l'Ile San Thome. Dans notre spécimen ,
la pointe du rostre parait obtusëment triangulaire et le doigt de la grande
fÎDce égale an moins en largeur la portion palmaire.
5. GsBiopiiu HiTiuuB A. Milne-Ëdwards.
Ce Thalossinidé fut d'abord trouvé aux lies du Gap- Vert. Les six exem-
plaires de la collection ont été recueillis sur la plage de Bella Visla. D'après
les notes de M. Gravier, ils étaient jaune brun et se tenaient entre les fis-
surée des roelies vtdeaniques.
m. — DAeapode* ■NvoMara^
6. Cahobità bubescbns GreeS.
Quatorae femelles et cinq mâles recueillis k marée basse sur les fkge.»
de Femâe Dias et de Sa» Jnio dos Angolares.
J'ai comparé très soigneusement ces exemplaires à divers spécimens nor-
manx de C. rugosa et j'ai pu conalater qu'ils s'en distinguent par les carac-
tères suivants :
1° Chez laCru^ia, la face interne de la grande pince présente, dans sa
moitié snpérieure , une coocavili! ti-ùs nette , que limite vers le bas une saillie .
ressemblant quelque peu à une d'été; — dans la C rubeteau, la face in-
terne est presque normalement convexe, à peine déprimée dans sa moitié
supérieure, et sans créle continue.
a' Dans la C. rvgota, les protubérances de l'organe stridulant sont
linéaires et fort difiérentes des tabercuies voisins de la pince ; dans li
ib. Google
— an —
C. rubeseent, elles ressembleot toujours beaucou|j aux tubercules sitaés
immédiaLemeoÉ ao-dessons d'dlea, mit que les protubérances dc présealcnl
qu'une bible différeaciatinn (comme dans lea {grands spécimens placés sous
mes yeux), eoit que les tubercules voisins s'aUongent eni-mémes en pro-
lubérances (petits exemplaires).
3* Dans la C. nigom, le propodile de la paUe gauche de la troisième
paire est peu coavexe eu dehors, et le doigt du même appendice, mesuré
endtmu depuis sa base articulaire jusqu'à celle de l'oagle. égale en Iod-
gueur la distance qui sépan le milieu du front du point où l'aire cardiaque
atteint son maximum de largeur; — dans )a C. ruheteau, le propodite de
celte patte semble davantage renflé en arrière sur sa lace eileruc, bien
plus . le doigt de la même palle ^le en longueur la distance qui sépare le
miUeu du front da point où l'aire cardiaque se réduit à une très faible
largeur.
W Dans la C. ngota, le doigt de la patte droite de la 3' paire pré-
sente manifestement des facettes légèrement convexes séparées par des
arêtes obtuses; dans la Crubticeru, ces facettes longitadindes son! a peine
sensibles , le doigt ayant plutAt la forme d'un eùoe recourbé.
5° Dans le mâle de C. rugoia, l'une des hanches de la 5* poire bit
saillie bien plus fortement que l'autre et constitue en qudque sorte un
tube seinel subconiqne; — dans le mâle de C. nibsteau, les handies ne
présentent aucune saillie sexuelle.
En somme, les deux espèces sont fort distinctes et je ne saurais penser,
avec M. Nohili (Ment. Soe. Espan. hitt. nat., L l, p. 3o&, 1906), que
l'espèce de Greeff puisse être identifiée avec la C. rugûta. 11 est vrai que
M. Osorio signale aussi cette dernière espèce à S. Thome, mais je pense
phitAt, comme H"* Rathbun, qu'il n'y a dans l'Ile qu'une espèce, la C. m-
inteeitt.
Cette Cénobite parait se rapprocher bien moins de la C. rugOM que
d'une autre espèce indo-pacifîque , la C. eavipet St, dont elle se distingue
d'ailleurs : i" par son appareil stridulant (d'ailleurs déjà réduit), a* par
l'ahaeDCe de toute saillie sexuée sur les hanches des pattes de la 5* paire
cbex les mAles. Dans la C. cavipe$, ces saillies existent, mais «ont
courbes et égales; peut-être se développent-elles un peu avec l'Age dans la
C. nAeieau; m tout cas je l'ignore, le mâle rapporté par M. Gravio- étant
plas petit que la femelle et, quoique adulte, ne mesurant guère que au
à 3o millimètres de longueur.
7. PaobychBlsa omattu, nov. sp.
Une femdle ovigère, trouvée à SioJoâodos Angolares, par marée basse,
dans une vieille coquille d'huître.
Carapace glabre dans toute son étendue dorsale , jusqu'à une crête trans-
verse et iuterrompne au milieu , qui sépare l'aire gastrique de la région
ib.Googlc
_ Ay5 —
fi-oiilaii;; celle-ci, asioz fiirleiiiL'iit inclina, glabiv eu arrière i-L gHi-nie i!e
très courts poils on avDut, où elle se lermiue par un boid assez nclLcment
et r^lièremetit convexe. Des stries transversales sur loule )a carapace en
arrière de la créle. ces stries presque toujours courtes, et particulièrement
apparentes au voisinage des bords lal<!raax. Sillon cervical assez net, relie
aux bords Iat*!raui par deux sillons symétriques et rigoureusement trans-
\crsjs, qui séparent les aires branchiales des lobes hépatiqucii; aire car-
diaque limitée latéralement par deux sillons parallèles, presque ouverte eu
avant et en arrière. Yeux petits; angle orbitaire externe aigu; pas de dent
épi branchiale.
Pattes-mAchoires postérieure» à peu piiès unies sur leur face externe,
poiulaat avec quelques stries obliquement dirigées d'avant et orrière sur la
faceexteme de l'ischiopodite; ce dernier avec un bord interne assez régu-
lièrement demi -circulaire. La face externe du méropodite avec un lube
interne en demi-cerde.
Chélipèdes médiocres, très in%aux, le gauche plus grand que tn droit.
lin ])etit lobe bidentë k l'angle ontéro-interne du méropodite. Carjte un |)cu
plus large que long, et armé de dents simples sur son boni intemc-, ces
dents bien développées en arrière, très réduites en avant, au nombre de
4 ou S pour le chélipède gauche , de 3 ou & pour le chélipède droit. Face
supérieure du carpe li^èreinent convexe, et armée de très l^res saillies
portant pour la plupart des soies noires, courtes, raides et aiguës; sur la
moitié externe de celle face, deux rangées longitudituikt de liiberculex hltiiics
porreltmit, li demi tranthâde» et un peu allongés obUquement; quelques
tubercules analogues, mais plus petits et irrégulièrement placés en dchont
des deux séries précédentes. Face externe des pinces couverte de tubeirnles
larges et aplatis, très rapprochés les uns des autres; ces tubercules partout
garnis de poils semblables à ceux du carpe, sauf au voi^nage du boi-d
supérieur, dn moins dans la gi-andc pince. Des soies analogues sur les
pattes ambulatoires, particulièi'ement sur le carpe et le propodile.
Longueur de la carapace E> mil. 5
.Largeur — ti
Loi^ieur du carpe Av lo j^indc pinre 3,7
Largeur — — 3,8
Longueur dp la mair 7
Lar^ur — 4,8
Longueur du doi|]t niubili' A,9
(■«tle espèce lui; parait ii'sscnibler suilout à la /'. ikarius .Nobili de l'Jle
Sainte-Hélène: elle s'en distingue par son front garni de jioils, les stries
plus nombreuses de la carapai^e, l'absence de carènes et de croies sur les
chélipèdes, enfin et surtout par les séries de tubercules porcelaoés qui
onient la fncu externe du carpe.
ib. Google
— 496 —
IV. Décapodea himekjnrcs.
8. EuPiNOPEDs imcinus A. M.-Rdw.
Une jenne femelle capture sur la fiage de Bella-VisU.
9. PiLOllHDS BIBTELLIIS Var. AFHICtNCS A. M.-Ëdw.
Un exemplaire pris aur la plage précédenle.
10. RPIUAIITDLE UELLKHI A. M.-Edw.
Cette espèce parait commuoe à S. Thoro<i; dans la colleclion, die est
replanta par lo exemplaires, les una de Belle Viitla, les autres de Femâo
Dias.
11. Leptodius coNviitis A. M.-Edw.
Cette espèce vulgaire est repr^atèe par 1 1 iodivilus proveDanI de
divers points de la cAte.
12. AcTtEl BllFOPi;i«CTATlKdw.
Cette espèce n'^lait pas encore connue au Sud des Iles du Cap-Vert;
elle a pour représentant, dans la eollectioD, une jolie femelle oii les carac-
tères sont très normaux, bien que ses ornements en relief présentent uœ
apparence p^forme, comme daus l'.'l. margaritma qui, d'adleura, habile
la m&ne régiou.
13. PoTÀNON (PoTAHOMAUTKii) HARâiRiTiHiiH A. M.-Edw.
Uo joli mâle pris è 700 mètres d'altitude , dans la Rio do Onro.
\k. CiLtpPi oiLLUs Herbst.
Un petit exemidaire capturé sur la plage de Bella Vista.
15. Hebbsti* (Miciopisa) violacka A. M.-Edw.
Un petit exemplaire capturé au m#me lieu.
16. GhAPSCS OEAPSIS L.
Un grand mile et trois jeunes vivant parmi les rochers de la cale, h
Bella Vista. Dans les jeunes, le Front esl beaucoup moins incliné ijue dans
les adultes.
17. Geogbipsus Liviats A. M.-Edw.
Trois exemplaires pris à Diego Vni ; le plus grand , un mSIe adulte île
90 millimèli'es, était brun foncé avec des taches Menés; un autre avait une
leinle brun foncé uniforme, elle plus petit était grisétre. On acni longtemps
ib. Google
— 497 —
que cette eepëce était localisée dans les AntiUee et les câtes dn Pacifique ;
les KK^Ogidea da Taliiman la captarèrott aux tlee du Cap -Vert et
M. Gravier vient de la prendre k Sso Thomé. C|est donc aurai une espèce
de l'AfriqDe Dcddeutale '*>.
18. PichïoijIpsus TBiNSTEBsi'B Gibbes.
Celte espèce tropicale cosmopolite est r^tr^sentée par trois petits indi-
vidus (Feraéo Dian).
Id. CtCLOGRjtPSlti OCGIDENTILIB A. M.-Edw.
Deux exemidaires de eelte petite et rare espèee, qu'on ne connaiMait
pas en dehors des lies du Cap-Vert (Femâo Diai).
20. OcTPODi ippEus CHivier.
Deux exemplaii-es, l'un de Fernâo Diaz, l'autre de Belle Vista. Oa sait
que cette espèce est caraetërisëe par le bouquet de poils de ses yeux et par
la position de son appareil striduianl qui occupe presque la base des
doigts, eimpienient sépara de eellfrci par une sorte de ci4te. L'O. ipptiit
habite aussi la Méditerranée.
21. OcTPODi AF1UCAN4 de Mau.
Six exemplaires de Bdla Viala et de S. Joâo dw Angohires. Avec la
pi'écédenle, cette «spèce nivéseiite le genre Oeypoda dans l'Afrique ued-
deutale.
22. ClBDlSOIl IRIUTlrll Uei^i.
Deux exemplaires de moyenne taille : nn mile et une femeOe adultis
mesurant environ 7 centimètres de laifpear sur 6 de longneur.
Cette espèce a presque toujours été coufoodue avec le C giumÀmû, son
congénère américain, et moi-même j'ai désigné sour ce nom ua gigfsn-
tesque exemplaire de S. Thomë, qui se trouvait k l'eiposilion universelle
dernière et qui fut donné au Muséum par le (lonvemement portugais.
' Or il existe un caractère abstdument constant , qui permet de diitingner
avec facilité au moins les mAles des deux espèces. Ce caractère vient d'être
haluiement mis en évidence par M. Nobili {Mém. Soe. Eipam. Hiti. Nat. ,
1. 1, p. 319-390; 1906); it consiste en des diHiirencee très SMeatuées de
la vei^, c^e-ci ayant un long aiguiliou termina) fortement arqué dans
le C. armatmi sti lieu du simple éperon court, droit et largement obtus,
■'' Dans ie (i. liriiliu im ubsiru' pnwrp un fouot oiopodial, priS(|UH rudimiji-
laîre il ni irai, sur \i-is maiillijièdes posti'rieurs. Cette dispasifion rappelle \vs
Grtfnu [dutAt que tes Giegrapnu, ret demien, en général, n'ayant pas de
fboet sur l'eiopodite.
H-
ib. Google
(Iii'iin observe dans le C frHaulumi. Ces diiïéreuces ne font jamais rf^anl; je
les ai coiislatëes dans les adultes de toutes tailles et jasqne dans les géants
de la collectioD du Muséum : un grand màlc de S. Thomé qni mesure
presque 19 cenlimètrcs de largeur (C. armaltim) et un mile de Cuba de
taille à peu près semblable (C. guankumi).
Voici quelques autres carsctères, moins stables toutefois , qui pennettent
do distinguer a isëmeat les miles des deui espèces : t° le hiatus de la grande
piuce qui eslpretgm toujours beaucoup plus large dans )e C. guanhant i]ue
dans le 6'. armatum; a° le développement de la grosse dent qui se trouve
vers le milieu du bord interne des doigts de la même pince: ces dents sont
toujours bien pins grandes dans le C. armaUtm; ^es y sont bien plus per-
sistantes et (hi les y rencontre toujours , sauf parfois dans les très grands
spëdmens oîi cdle du doigt mobile devient parfois mdimentaire. Ces deoi
dénis sont bien plus petites et s'effacent [dns rapidement avec l'Age cbet le
C. gvankumi.
Il lie me semble pas que les pinces devieunenl plus rapidement iii-
^les dans le C. artnatum que dans le C. gnatikvmi; j'ai sons les jeux un
jeune C. gtuuOatml de la Guadeloupe on les pinces sont déjà ënoi-mément
différentes encore que la carapace atteigne i peine 56 millimètres de lar-
geur.
Les pattes ambulatoires paraissent plus longuement et plus fortement
pileuses dans le C. armatam, et les dents des petites pinces de cette espèce
sont ra général plus in^sJes et plus fortes que cdies du C. guatAum. Ces
différences permettent , dans une l'ertaine mesure, de distinguer les mAles
des (emdies.
33. GaaiBcmus ligobtomâ Edw.
Trois eiemplnirea de ce Crabe torestre : un mile jeune de 3& milli-
mètres de longueur, une femdle b peine pins petite et nue antre de 'iymilli-
inMre*.
J'ai comparé ces exemplaires aux types de Milne-Edwards; quoique
beaucoup plus grands , cei derniers présentent absolument les mimes carac-
tères que les spécimens ci-dessus , avec celte différence , toutefois, que 1a
6*sure du bec-de-lièvre y est plus longue et plus évidente. Cette fissure est
déjà très nette dans la femelle qui, malgré «a taille moyenne, semble par-
faitement adulte; elle esta ]ieine indiquée dans les deux jeunes.
On sait que les types de Milne-Edwards sont indiqués comme de pro-
vcuaDreaustralteiiDc: mais il y a lien de considérer, avec M. Ortmaiin (Zwil.
Jnhrb. B. \, 1138. 1S97), celte désignation comme ine\acte et l'espèce
comme propre h l'Ouest africain.
Dans le cours de sou développement, le C. lagotloma, comme les antras
(iérarcina sans doute, traverse uu stade oii l'angle orbitaire interne ne
n'avance )>as encore jusqu'au froni, IsisMiit les orbites intérieurement ou-
ib. Google
— 499 -
verts. C'est, en quelque sorte, uu stade CardUoma. Le jeune mAle ci-
dessus en donne nu bon exemple.
Au sujet de cette espèce et des autres Gecatvimu, on |>ouiTa utUement
cotisuUer un court travail que j'ai publié en 1898, dans le BulUlin du
Miaéum, p. 37a.
OaSBErATIONS biologiqbks
SVK LES Cu»ES rsKHESTngS DE l'ÎIE SàH TbOMB,
PAS M. Gh. Ghavibu.
IjCS crabes teireatres de la âunille des Gteareinida (CanUtoma amatim,
Gecareimu lagotUma), qui présentent au cours de leur évolution un ca-
riem polymorphisme , sont fort nombreux k San Ttiomë comme dans toutes
les r^ons chaudes des deux hémispbères. Sur les terrains appartenant k
la Direction des Travaux publics, dans la capitale de l'tle, ils s'avancent
à [dasieurs centaines de mètres de la cAte , jusque dans les jardins de l'Ad-
ministration, oii l'on essaie d'acclimater différoites essences, notamment
les EucaiyptuB ; ils y causent des d^ts comparaMes ii ceux de la Taupe
dans UM eontréee. On les voit se multiplier au iiir et k mesure qu'on se
ropprocbe de la mer; au voisinage immédiat de celle-ci, la snrhce du sol
est absolument criblëe de leurs gderies.
C'est un spectacle bien particulier de voir le malin , par le chaud soleil
decettelleëquatoride.ii proximité de leur demeui-e souterraine, ces Crus-
tacés qui déambulent à une allure assez rapide et tonte spéàale, avec leur
corps porté comme par des échasses constituées par leurs pattes étendues
ne reposant sur le sol que par l'extrémité de leur article lermioal. De loin ,
on dirait nue bande de petits Oiseaux sautillant h terre; leurs teintes si
vives, oik dmninent le bleu, le jaune et le rouge, mtr rappelaient même les
chaudes ctdoralions de certains Oiseaux que j'ai vus en Afrique orientale,
dans les hauts {^leaui du Harrar. lU se tiennent, non loin de leur trou,
toujours aux aguets, et y rentrent immédiatement dès qu'un bruit însolile
se produit, dès, par exemple, qu'on s'approche d'eux, même avec les
plus grandes précautions. Quand ils se sont réfugiés dsns leur cachette,
k la suite d'une alerte, ib n'en sortent h nouvç.in qu'avec une extrême cir-
conspection cl demeurent un certain temps au niveau de l'oriGce, comme
pour explorer l'horiion et s'assurer que tout danger a disparu. J'ai essayé
bien des fois , mais en vain , de les surprendre avant qu'ils n'aient pu réin-
tégrer leur gtle; les jeunes indigènes, beaucoup plus agiles que moi, n'y
réussissaient pas davantage.
C'est au vMsinage de la dâicieuse baie de Rihclra Peixe, sur la cAte est
de l'ite, que j'ai recueilli les exemplaires étudiés par M. E.-L, Bouvier.
ib. Google
_ 500 —
Sons les Cocotiers qui enfadreot celte snse ri pittoresque, lei GéaobiiXB
( Caenobila rubeicent) vivent en Bbondsnce dans la compafpiie (tes G^rans.
C«ai-oi pénétrant même dans les [dantalions âe Gaooyera qui recouvrent
les pentes voisines dont le rdief s'accentue brusquement tout près de la
cAte. Us y percent des gderies dont le diamètre atteint et dépasse parfois
10 centimètres et qui s'enfoncent s i mètre et même plus de profondeur;
ces conduits sans orientation déterminée , mais toujours obliques par rap-
port à la snrface, dont l'orifice a'est jamais obstrué, sont quelquefois
Isolés mais souvent aussi fusionnés avec les voisins. On peut, en creusant
assez profondément, saisir qudques~uns de ces Crustacés au fond de leur
retraite; mais l'opération est toujours pénible, et souvent décevante.
Quand on a atteint un niveau procbe de celui de la mer, le terrain se dé-
trempe par suite d'inflltratione sans doute; la galerie s'a^ndit et s'ef-
fondra; il devient impossible de s'emparer de l'aninud dans le milieu semi-
fluide oti 11 se dissimule aisément. Mats , si , le jour, i) est inutile de songer
à prendra oes animaux hors des cachettes où ils se mettent si vivement k
l'abri, leur capture devient aisée le soir, à la Inmlbv. En posant une
lantoite sur la sol, on les voit s'en approcha avec curiosité et on peot
alors les saisir avant qu'ils aient eu le temps de se reconnaître et de se
dérober.
Dans ses réeits de voyages, un protestant chassé de France au moment
de la révocation de l'édit de Nantes, P. Léguât''', raconte d'une bçon {ntto-
resque et quelque peu naïve les mœurs des Gardisomes qa'il eut l'occasion
de voir k ftle Rodrignea; les faits mentionnés ci-desans confirment dans
leurs traits estentids les observations non dénuées d'intérêt scientifique de
ce gentilhomme exilé.
ClTAtOOVH DES PoTàKOKIDis
Dta OOIIÊCTIOXS BU MoBivK D'BiaTOIBE NATORBLLB DR pÀKIS,
d'aPHÈB les révisions et DKTEnMINÀTIONS DE M"* MlRI RlTHBUN.
StcoNDi n piimlBi PAHia'''.
i. Genre Hrilr»>lielplisi*is A. Milne Edwards.
HtBBOTHiLPHUsi AoiLiB A. M. Edw. — Madagascar : Iliviëre Sakaleone
(A. Grandidier, 1871. Typt»!); Beferona (Bastard, 1S97); route
deBombetok àTananarive, le long de la rivière Sakaleona et de
Tanatariè Mahala(Û. Grandidier. 1896).
W Fogagei et atenturet de Fmnfaii Léguai et de iet eompagnoni en deux (Iti
diierUt du fadei orienttJet, Amsterdam, 1788.
"' Voir !■ première partie dans le Butkltn ^kitUiin ntUurelU, 1906, n* 6,
p. Sflg.
ib. Google
— 501 —
t
3. Geare Platrtkelpbus» A. Milae Edwards.
pLATiTHEi.PKi'BA iRniATA A. M. Edw, — Lac TangaDjika (Cap" Joubert
h. Genre Erlaietopns M. Hatbbun.
ERiMETOPts BiuzzAE A. M. Edw. — Congo : Ngancin [de Brazza, 1886, ,
Type!]: Stanley Pool (J. H. Camp, SmîthsoDian Inslit., 1897);
, Gabon [Tbollon, 1890 J.
5. Genre PseinlotliephuAn H. de Saussure (^ Boscia Edw. ).
PgEDiM)THEi.PBiisi ■ACiopi A. M. Edw. (= Boieia matropa A. H. Rdw.). —
Bolivie (WeddeU. i848. Typo!); Colombie : SaaU-P« de Bogota
(Lindig, 1869] André, 1877).
— L1KP101ANA RalhbuD. — Colombie : Santa-Fé de Bc^ta (Lindig. ,
1869. r»>««.');
— EciMDoRKNSis M. Ratlibun. — Equateur : Environs de Quito (H, Dey-
rolle, i88a. TypeêJ);
— pROPiNQDA M. Batbbua. — Guatemala : Coban, Haute Vera Paz (Bo-
court, 1866, Type!);
— aiuciLiPEs A. M. Edwards. — Guatemala : Haute Vera Paï (Bocourt,
■ 866. Type!);
— pnouMA M. Ratlibun. — Guatiîmala ; environs de Coban (Bocourt,
i863. TspeW);
— Venezielessis m. Ratbbiin. — Venezuela ; Colonie Tovar (E, Simon,
1896. rype./);
— Jocïi M. Batbbun. Mexique : Zapotlaoejo River (D' A. Dugk; Smitb-
sonian Inst., 1897); Lac Cbnpia (P.-L. Jouy, Smithionian Inatit.,
1897); Lac de Chapala et rivières et ruisseaux affluents (L. IKguet,
1900); environs de Guadniajara, dans nu petit affluent du Lac Cha-
pala (L. Dignet, 1897]; Bio Santiago, aux chutes du Yunacatiau
[l. Diguel, 1897);
— AuKRicANA de Saussure (= P. Dugtii M, Batbbun). — Mexique (Bo'
court, 1866); Oaxaca (Salle); État de Puebla, Chigusliuapan
(Smiths. Instit. , 1897);
— TEBRESTRis M. Rathbun. — Mexique : Cerro Sao Juan, versant occi-
dental (L. Diguel, 1898); Barranea Ibarra (P.-L. Jouy, Smilb-
sonian Inst., 1897);
— DiGLETi M. Rathbun. — Mexique : Étal de Jalisco, Lac de Chapala et
rivières et ruisseaux affluents (L. Diguel, 1900. T^m/); Mexique:
Etat de Morelos, Mine de San- Francisco, prèade Huanda (Pougnet,
t9o3);
ib. Google
— 502 —
PsBUDOTHELPHCSA VEBTicALis M. RaiLbuD. — Mexique : Tehuantepec
(D'Spear, U.S. Nal.Mus.. igoZ. Cotypes!);
— MONTANA M. Rathban. — Côte allanlit^ue de Cosla-Rica, Caclii, vaVéc
de ReveoUzoD (P. BioUey, 1909, U. S. Nat. Mue., 1908);
— THiSTAni M. Rathbun. — CoBla-Rica (Lufou, t88&)i
— TDMiHAKUS M. ItalhbuQ. — Costa Rica : La Palma [J. Fid Tristan,
U.S. Nat. Mu8., 1908];
■ — ciiiLEtisig Edw. et Lucas. — Pérou ; Lima [Dubois, 18Û8. Typ«!\;
— nouviEii H. Rathbun. — Colombie : Santa-Fë-de-)logola (Liudig,
186a. Tffpel); •
— FOWOH M. Raibbua. — Veneiuela : La Guayra ( Lyou et Robinson , U. S.
Nat. IMus., 1903. Co-lype!);
— SiioNi M. RalhbuQ. — Venezuela : colcHiie Tovar (K. Simon, 189C.
Types!); Caracas (E. Simon, 1897);
— BisDtDKALis M. RaUibun. — Guatemala : versant PactGque, Altillan
(RocoML't, iS66.Typeil);
~ Xantdsi m. Rathbun. — Costa Rira : Boi-uca (H. I^tUer. U. S. Nat.
Mus., igoît):
— uiLATATA M. Rathbun. — Mexique : Huplamo (Mexico Gommiiaion.
Wordle Golumbian Ex|>ositinu , U. S. Nat. Mus. , 1 903);
— BocouRTi A. M. Edwards. — Guatemala : environs de Coban. Haute
Vera Paï (Boconrt, 1866. Typel);
— sniLts Rathbun. — Guatemala : rivière de Panaos Polochie. Haute
Vera Paz (Expédition du Mexique, fiocourt, décembre 1 865. Type!);
— coBANEKSiB M. Rialhbun. — Guatemala : environs de Coban, Haute
Vera Paz (Boconrt, 1866. Type!);
— GRAiLATOH M. italhbuu. '— Guatemala : mùntagnc des Altos, environs
de Totonécapam (Bocourt, i865. Type*!);
— Garïani m. RathbuD. — Venezuela ; San Esteban (E. Simon, 181)7):
— MACK» Rathbun. — Guatemala : rivière de Ponsos Polochie, Haute Vera
Paz(Bwourt);
— Ti'BERCi.LATA M. Rathbun. — Guatemala : versant Pacifique, Attitlan
(Bocourt, 1866. Type!);
— DENTATA Latreille(=P. iMurpesPocock). — Mexique(Bocourt, 1866);
Martinique (Bellanger, iSâA}; Guadeloupe (Beau|)erthui8, 1839);
— PiTTiEKi M. RalbbuQ. — Costa Rica : Agua Bnena (H. Pittier, U. S.
Nat. Mus., 1908);
— Geaïi Nobili. — Guvatie française : entre Matoury et Kow (Geay.
— coMPLAHATA M. Rathbun. — Guatemala: Coban, Hanli- Vei-a Paz(Ro-
court, 1865. Type!):
— lltMBP.urao^B M. Rathbun. — Mexique (Bocourt, 1866): *
ib. Google
— 503 —
Psn'DOTnELPacRA denticulatjI Edw. {=P. cartewnnentU M. Rslbbuii.).
tinul-Carsevesne ; (F. Geay, 1898. Type du P. mrmenneiuù);
— ANOUGTA M. Rallibua. — Guyane frauçaise : Carseveane, placer» (F.
Geay, 1899. Type.'); Guyane française lOuauary (F. Geay, 1900);
— BDKNAvanTDMNStB H. Ralhban. — Colnmlne ; pi'ès dp Bucnavenlurn
(1900. Typel).
6. Genre P*tain«r»rvJn«s Edw. (= king»leyn Orim.).
PoTAMOCAiciHDa iMiiTus Edw. — Nicsni^ia ? ( Q ) [Tgpe!\;
— NiciiieDENBiB H. Ratbbun. — Nicaragua : Greylnwn (Smiths. InsUt. ,
1897. Typique!).
— CuAVFÀNioNii M. Rathbua. — Or^noqne : (Chaflaojoa. Typtil);
— LATiFBONs Randal). — Cayenne : (Mâinoo, 1876); Guyane française:
(P. Geay, 1900);
— Gdatemalmsib m. Rathbun. — Guatemala (Bocourt, i883. Typel).
7. Genre Eplb»l»eer« Stimpson.
Epildboceia CcBimBiB Slimpson. — Cuba : El Guama, Mont Slream (Pat-
mer et Riley) [U.S. Nat. Mus., 1903]:
— AMATASmith. — Cuba{Cbaper, i883; Petere. 1873);
— «tUDAnnoica A. M. Edw. (= Boieia sinuatifroiu A. M. Edw.). — Patrla
ignota(7i(pe/).
8. Genre Tri AoditetjlaH Latr. . SoOB-genre Triobodactrlns Wbite.
TuGOODACTtLiis (TaicnoBACTYiDs) FLDvuTiLis LatT. (= T. quadratu» Edw.
et T. pmciaiva Eyd. et Soûl.) : Br^l (Gaudichaud, iSSa):
Guyane (Leprieur. 1839); Brësit mérid. : Tberezopolis {Ë. SîmoD,
1897): Iles Sandwich (probablement du Brésil) [Eydoux et Sou-
leyet, i838. Thelphma punclatM Eydoux et Souleyet]; Brésil :
Desterro (3 juv. probablement ^^Bpiattfit) [F, Mùller, i86û]; Rio-
de^aneiro (Gtauesen, i8&3); Brésil [Eydoux et Gaudichaud, 1 839,
Tjpwde T. quadralu* Edw.]:
— ËDWAHDSi M. Ratlibun (= 7. denlalu* Edw.). — Rio-deJaneiro (Cloien,
1900); Brésil (de Castclnau, i85i; type dcT. denlatut Eiw.);
— ciussoB A. H. Edw. — Brésil : Bahia [Williams, lè&à. Typet): Ipa-
nema [[ Coll. Iberin|]^] [ Musée de Turin , 1 899 ; = T. ienlatus Edw.
var. f.'unnù^AofNt (Bâte).
Genre TrlcliMl»cl7'las'Lalr. . Sout^nre VsJdivlsi While
(= Sylviocarrintu Edw.}.
TnicHODACTTLUB (Valdivu) Veiieidelensis m. Ratbbun. — Veoexuda :
plaine jusqu'au pie<l des Andes, dans un affluent de l'Apure (F.
ib. Google
— 504 —
Guy. 169A}; Uanoi dn Venezuda (F. Geay, 1896); Orénoqne
(Chafianjon, 1887. Typt/);
Tbichouctïldi UTtDng A. M. ËdwanJe. — HautAmaione (Baraqnîn.
.867. Type 0»
— PiBDTuiins A. H. Edwards. — P^roti : Guyallaga (Baraquin, 1867.
— DaviUKi Edw. — Hau^AmflzoQe : Salinas (de Caslflnau et Deville,
1843. Type.')!
— piNOPLDs Marlau. — Cayenae (H. Lucas, 1867); Bueuoa-Ayre* (Bé-
guÏD, i658)t
— BoBELLUNUS Nohili. — Paraguay ; ColoDia Rîs»o [D' Boreilij (Musée
deTuiin. 1899. Colfpe!); République Argentine : Las (lai^ai, a
ah kilomètres d'Ocampu, dans le Chaco de Saula-Fë (H. Wagner,
igoft);
— CiNERADi Nobili. — Paraguay : (înlonia Rissii | D' RoraUi] (Huafe de
Turin, 1899. Typi^ut!).
Gean TrIeliMiactxlu», Sous-geara DUocaroinns Edw.
[Orthoilmna Rand.).
TaiCBODiCTrLDE (DiLOCiRCiNUfi) OBBictiLAnis Meoscben. — Brésil : Rio Arari
(Jobert,i879);
— GàeTBLNini Edw. — Haut-AmaKone : Salioas (de Casieliian et Deville,
1843. Type,!);
— ncTca Edw. — HauUAmaioae : Loretto (de Casteinau et Deville,
i843. Types!); Brésil : Mauaos (d'AnlhoDay, 189^); Haut-Caree-
veone (F. Geay, 1898); Guyane française (F. Geay, 1900); Ca-
mopi (F. Geay, 1900); Haut-Amazoue (Joberl, 1879);
— KMAHCiNATce Edw. — Ilaut-AmazoDe : Lorello (de Casidnau et Deville,
i8S3. Type!);
— DENTiTDR Raudatl. — LIanos du Venezuela (F. Geay, 1896); Brésil
(de Çaslelaau , i85i):
— apiruFER Edw. — Cayenne [Saint- Arnaud, i85o. Type!]; Voyage dans
riut(^rleur de l'Amérique du Sud (de CaslHnau et Deville, i843);
Haut-Amazone : Salinas [Caslelnau et Deville, i843];
— KOLTiDBHTATDg Marteiis. — Vene/neta : plaine dans un affluent de
r.*pure(F. Geay, 1896);
' — ARGENTIN UN us M. Rathbun. — Réiiublique Argentine : Las Gargas, à
aS kilomètres d'Ocampo, dans le Ghaco de Saula-Fé (R. Wagner,
190S).
9. Gapre decarclnupiiB Edw.
GECAioiitDcrs Jacqdrhonti Edw. — Inde ( Typcn /).
ib. Google
10. Genre BeekABl» Hilgendorl.
DucDu MiTis Hilg. — Afrique orientale : Tanga (Gieira, iS^S): Mom-
bua (AUnaud, 190a);
— Alldibdi a. m. Edw. et E.~L. Bouv. (=D. mitnla H. RathbaD). —
Seychelles : tie PraBlin[Ch. Alluaud, 1899. Typnl);
— niTiTRix Hilg. — Afrique orientale : Sanibourou (AUuaud, 190A).
Mitston J. DvcBBsas-FoviifiBT su ÂBrssintE.
CoiiopriiiKs.
DlÀGflOSKS DE QBÂTBS SSPBCSS yOVFBU.KH
(HOTI HlUjHITIlIll),
PAR M. P. Le8NB.
Les espàees décrites ci-après ''' font partie des collections rapportées de la
r^OD du lac Tsana, eu Abysiinie, par la mission scientifique que diri-
geait le regrette Jean Duchesne-Foiimet. Il est k not«r qae ces espèces sont
toutes apparentées à des formes localisées dans la région éthiopienne,
en sorte que leur cnanaissance tend A accentuer encore le caractère en-
démique de ia faune abyssine.
Dftmeoogus Duob«snel nov. sp. (Fam. Cemmbyeidm, trib. Lamimi).
(f . Long, iwrpcirii aS miUim., elytrorum ao millim. i lat humartli» 1 1 millîm. ;
long, anlennamm 66 milliin. Niger. D. larvato Ttiomion ^ et D. DoiutUMm
Jordan à" proiimu* «irniHimusqu* aed elytrorum dono m ' "
(hb angutle, illo laie) pube cerrina densissïma ic brevÎMima indulii. Hecpulw»
neo barim dytrorum nec angulum apicis attinjjt. Bytra (angula apiralt tolum
excepto) pili* erectù longil. tenuimmiB, leviter criapitii parce ol»ita, sutura
retromun linea albo-flavesc«oti ingtist* antiee madinm siiperanle marfpnat*.
Tibîn anlic« lat«, lamellifonnet, evidenter curval» , buIcoIo apïeîi intemo pubn
mb induio; (ibin iDl«nnediE poiticsque ipira eilua ruln fimbriatn.
9 ignota.
Cette belle espèce, remarquable par son système de coloration tout par-
ticulier, est dédiée au regretté explorateur Jean Duchesae-Fouruet.
HaUooopria Giiii«Uar nov. sp. (Fam. SearatnBidie , trib. Ct^HVtt).
d*. Long. coTporis 35 millim.; lat. humera)i« sa millim. — Corpus brevii-
'') Les types de ces espèces figurent dans les collectioiu du Hutéum d'histoire
naturelle. Elles seront décrites plus au long ni rejn^sentëes dans uu Iraiail ulténeur.
ib. Google
— 506 —
nmiiin , lotum Di^nim , proslemo pecloreque dente rufo vill[)9!!<. Caput
corDU IroDtali conico siibletragono, aptce obtDSO h«ud eniarginato armtttim;
dypeo aotiee late rotundato, Ideribus leviter angulalis, cariiiulis transvema
tlexuotiis conferdm obtecto; geuis rotundati» longe ante oculoa angoslatiB. ProDo-
tum sDgulÎB aaticis laleribusque Istibus se nitidU, hia CBrin* limplid acuU de-
lemuDatû; impresaouiliuB lateraiïbua magnù profuDdiaaimis, foveirarmibus, Uevi-
biis ac nitidisidedivitate anticB medio fortiter rugoso-coriaeei , punctia dcDMinimig
siibconfluibuscribrata; hujuE decli>!Utia faatîgio medio valide Iridentato, dentibua
sat brevibua iongitudine suba^ualibus; d\'atf. medin doprcbso, fubhoriioaUli,
leviler defleia, apke latioaculn ac subbifido, deolibus lateralibus erassioribua,
tuDeifonnibiu, latere superiari horiiontali, acie prooiinente, obliqua; arn po«-
tiea faoriionlali teviter convexa carinulis Iranavenia Qeiuoais anliee mullifoocina
nolata. Eljlra nitidiaaîma , aîngula inter suturam humerumque S-striata, striÎE
tenuibua impuoetatis, squabiiiler impresais, duobus eitemia Bpic« conjunctiB,
ceteris liberia, intervallis Isvibua, tenuisûme et parcissïme punctatia; maigiiie
baaaii leviler rellexo, îa intertEilis 9-5 luberculalo ; sutura anlice impresst, sul-
ciformî , imprea.<ione rarinia duabua loDgitudiualîbus in intcrralli primo ntis deli-
nùtala; carina posthumerali recta, nullomodo arcuata, apatium laterak aufaver-
tiealî, desuper inviBum, post humerum haud iniprenum, aupra detenninante.
Tibiie «nlicffi lobo apicali elongato, margine internn recto apice spinoao initructE.
Htl. Eryce F«b. ^ proiimc oUinii; ab boc diflert camu fronUli apice baud
emar^nalo, coruibua prolborads laleralîbiis validiuimis cuaeironnibi», «te
OnlUa «BthloiM ddv. Bp. (Fam. SeaTaheeida ; trib. Coprini).
(î . Long. corponaaSmillini. ilaLbumeralia iSmiUim. — Girpiuelon^aluluili,
aiibparallelum , dyLria pralbarace angua^oribua ; supra nigrum, glabruin, niti-
dura, leviBsime aubtiridescens ; aubtua brunneum, metastemo puatiee abdomî-
oeque obseurioribua ; pedea nigri, subvirideacentea. Ciput fronte leniiiler aubob-
solete punttoto, tnberculo medio obtueisKimo cariaaque posteriori oculoa verïuK
bene evolula, medio nidla inatriicto; carina antica froatali biangulaLa, segmcnto
média recto, squabililer elevato, laleralibua miDUs allia; clypeD dena<'
tenuiter aubradulalim punclato, carina tranaversa breti marginem poatînim
venus sita instrnrtu, margine anlico refleio. medio sulwniarginalo. Prcmotum
longitadine laliua, laleribiia arcuatia, poslicp siauatia, angulia poslictilate rotun-
dalis, margine pcnlico Isvi haud marginato medio anguiato, diaco denac lenaiter
punclalo, forcis bnsilibua approiimatia , clongaLis, firoFundc împreaais. Prosler-
niim limplei. Ëlylra singuia doruliter (idesl inter bumi;rumsuturanique)6-atnata,
striia lievibus iequsbiliter leviter Impressis, inteivallis depUnatis, tenuiaûme
punclulatia, strin 7* obsoleta. Pygidium triangiiiore , tequi: longum ne latiim, ud-
dique carina Lim marginatum, disco lenuisaime rngulatum, aubina^uali. enfra
gibbowlo. Pede< antici femoribus infra ad médium unidenlatia, dente obliquo,
■picem versiia veqjente; tibiis longts, gracilibiin. inciirvalls, inlus ad basin brevî-
ter Iridentatia; tarsia nullii. Pedes inUrmedii fenioribiis aubtus dente laminaUm
compreaso prEppiceli spinaque apicali arma la . libil< intiis ad minliiun unideo-
tatin, dente lato, laminntim rnmpresso. Kemnra pnstira aubtui oarinata biiid <tc-
ib. Google
jiokTUroiu uov. !tp. (Fam, Sean^midv; trib. Dytiaxtini).
if. Long, corporit ao, 5 milliin.; laU mtuma prollioracis cirdtcr lo mîllim. ;
lit. pMtici eljtronim ii millim. — Corpus leviter dongatum, suparallclum ,
bnmneuin, mlidum, supra glabrum, elylrû femoribusque rubcscoalibu*. (^aput
froDle Itle eicavato, medio tenuiter longiliidin aliter sutcato, caatlio octdarî vaille
promînente, dentiformï , apice rotundata; dypeo aogiuto, pardlelo, cornu uylio-
drieo anticfl et postiee lubdepreMo ad apicem instruclo, djpet marginc apicali
angnalùaimo t baiem comii antice circurndante. Prouotum lonfjitudinc laliu»,
laleribui anteriusrvtundalumsubdilatatuni.poateriussiiiuatum.MimmBni laliludi-
nem ant« médium attingcns, dein Bpicem venus foriiter, basïn mïmis an^iula-
tom, angulia omnibus rotundatis, margine pstico medio laïc lobalo.dinfo anlico
dcelivi impressoque , imprcssîonnibiui basalibus profundc impresaîs; mi^dio ti>-
nuitcr sal dcnae (area minuta centrali citepta). poilire in angulis paitcrioriliun
nKnon ad impresaîoneii basalea fortiori punrtatum. Eljrlra suliparallela, pmticc
levîter «midiata, dûfo rat Tortiler punclato, atriis gcniinalie perspicuh), stria
suturdi œi]uabilil«r (ortiterque impresua, aulura posliee eostilbrmi, angulo suta-
rali densG punclato. Pjgidium conveium, tenuisiime ne denaisaime punelatiim.
seUi ererlifl nilis obsituin. Tomi aotïci ungue anlirn maiimo incraaealo, apiri'
COLLBCTIOXS KECUEILLISS PAU M. Mi'.BICB DE RoTHSCBILD
DiKS L'AfniQBE OniE^TALE AVeUISE :
Imacntrmi Lanapyrid*»,
PAR M. Er^kst Olitibii.
LiMPvitis KiLniuit Kolbe.
3 (J, Afrique orientale anglaise : Siid du lac Rodolplie entre ]« chemin
(le fer et le lac.
D^h capture dans la r^on du Kilimandscliaro par les D" Volkeiis el
Kretscbmer.
LocioLit GovtLiB Em. Olivier.
lî 9, Afrique orientale anglaise: Madyi molo.
Cette espèce a un habitat étendu sur la cAte oiii-ulitle africaiiiG, je la
possède de la région du Nil blanc, d'Abyssinic et (rOusambara. La bor-
dure jaune orange des élylres se i-ejoint souvent autour de l'angle apical ,
tandis qu'elle eet parfois interrompue avant d'airivcr à cet angle qui roitc
alors complètement obseur.
liUcioL* Ivianifi Bourgeois.
1 Q, Madagascar : r^on de Sakarami.
ib. Google
Cette espèce resRembte b L. madagaieariaui* Gu^n. mats m forme est
moins éUrg^ie et sa taille est beaucoup moiadre.
IiociolR nigrlta dov. sp.
Oblonga, rabparalleta , foica, «ntennii, ore et pedibns pieeù, protbonn el
eljlria leniÛBtiine fulio marginatiii prolbtince brevi, mibqitadrato , antice rotun-
dsto, baù leviler sinuato, ongidii obtiuis, haud prominulii, cr«b«rriine nigOM-
puDctato Bt io medio longiludinaliter «ulcslo; tcutella triangnUri puaeUtoi elytris
pratiiorac« haud lalioribus, elongatis, parallelia. ruffoôs, obxilele coftulalia;
pygidio et duobufl nftirais ventris segmontii ibumeie, ultiioo pMtic« rotandilu.
1 seul d, Afrique orientale an^ise : Nairobi.
Celte petite espèce est remarquable par sa eoulear eDlièremeot bnine,
sauf : le prothorox et les âytres 1res finement bordés de faave, le pygi-
dinm blanc, les antennes, les parties de la bouche et les jambes d'un janne
de poil. Le prothorax , très lëf^ment sinué h sa base, est droit laUrde-
ment et s'arrondit en avant; très grossièrement ponctué, il est creus4 dans
son milien d'un profond sillon longitudind. Les âytres sont longs,
étroits, rugueux, parsemés d'une viliosi té grisâtre. Les derniers segfments
du ventre sont d'un blanc brillant comme ils le sont généralement daas le
genre; le dentier est arrondi poEt^rieuremenL
CoLLECTIOltS DK M. MaBKICK Dt BoTHSGHILD ,
KBCVEILLIBS DjyS l.'ÂrBItiDË OHlàyTALE JVG/.JIS
PAR M. René Martin.
VI. le baron Mauiice de Rothschild a recneillî dans l'Esl africain et
donné au Muséum une intéressante collection d'Odooate» qui comprend
les espèces nouvelles suivantes, toutes de la tiibu des AgriotiiiuB.
IiutOB Hothaohildi nov. sp.
1 cJ, Narohi, Afrique orientale angiaise. Pris en aoât. CoUeclion du
.Muséum.
Longueurs : corps, â6 millimètres; abdomen, 38 miilim. 5; aile infé-
rieure, at millimètres.
Ailes uniformément nn peu jaunâtres, avec 19-1 3 postnodales aux ailes
supériem'es et 1 1 posluodales aux iiiférieureii; le quadrilatère modérément
pointu en bas; le stigma épais, assez long, couvranl deux à deux cellules
et demie, jaune brun entouré d'une large nuance notrùtre.
ib. Google
— 509 —
Toal« la ftce d'un violet nûiràlre, le deeeai de U l^e verl, le derrière
de la Ule d'un jauoe bniu. Prothorax jaune avec une Ui^ tache verte de
chaque cité.
Thorax avec une très fine ligne dorsale jaune sur fdnd msrroD, le mar-
ron bordé de jaune, snrtout en bas et s'élargissant en haut; puis, de
chaque c&té de ces couleora, une large bande vert bronn^, suivie snr las
épaules d'une bande marron. Au-dessous de la bande marron, une bande
noiritre;le> cAlà jaune serin avec trois bandée marron sur le jaune, pins
ou moins incomplètes. La poitrine jaune avec un fer k cheval noir. Pieds
noirs, lignés de jaune.
Abdomen vert bronzé en dessus , avec le i " s^^ment jannltre (aehé de
deux plaques vertes, le dos des segments 9-7 avec tue assez fine ligne
ponrprée, encadrée dans la coulenr verte, les cAtés lai^ment jannea; le
8' Siéent noirâtre avec apparence de la ligne dorsale pourprée; le 9' avec
U couleur jaune sur le dessus, laissant le dos largement noir; le 10* en-
core plaa laidement noir sur le dos et jaune sur les cAlA.
Le dessons de l'abdomen jaunâtre avec les segments marqués en noir sur
les cAl^s.
Appeadicee supérieurs noirs, Jt peine plus longs qne le 10* segment,
droits d'abord, puis recourbés en pinces l'un vers l'autre, avec nn long
mamdoii inférieur avant la moitié ; droits et absolument cylindriques si on
les regarde de câté; les infërieui's jaunâtres, hilubus, >t peine du tiers des
supérieurs-, en edao penché en bas si on les regaivle de cAté.
29. Dlaparonanra Slmba nov. sp.
ù cf , 4 9, d'âges divers. - — Simba, Afrique orientale a n^ise.
[^ngueoi» ; corps c?. 36 millimètres-. 9, 89 millimètres; abdomen cf,
9o millimëlres ; 9, 33 millimètres; aile inférieui-c, 90 à 91 miHimètres.
Ailes étroites. Le rudiment de secteur infi^rieur du triante presque pa-
rallèle au bord postérienr et se terminant au milieu ou au bas de ta veine
qui termine l'espace sous le quadrilatère qu'il divise, plus ou moins longt-
ludinalement.
i3<iApostnodalesanx ailes tinpérienrps; le secteur supérieur du triangle
lînissanl ù la troisième veine ai«-ès celle qui descend du nodns. Stigma noi-
râtre, en losange coui'L, surmontant une cellule.
Stature grt'te.
cf adnlle : lAte couverte de pnlvémlcnee blene en dessns, le derrière
noir avec deux traits postocnlaires jaunes minces et allongés.
Prothorax noir au milieu, entonré de pulvérulence bleue. Thorai Uen
pulvérulent en dessus et sur les cAlés, sauf une assez large raie noire humé-
mle et une autre sur les côté:^. Pieds noiiùtres.
Abdomen noir, très mince; le i" segment en partie recouvert do pulvé-
l'ulenre bleue , le a* avec une très fine raie jaune dorsale et les cAtés bien
ib. Google
-- 510 -
pnlvërulent, le 3' avec uae petite tache bleue bamle de chaque cAté de
l'arête et uue ligne jaune dorsale extrêmement fme, les 'i-6 de même, le
reste tout noir.
Des exemplaires trèa adultes ont le i o' segment bleu pnlYémlent.
Appendices anaux noira, les cupérienrB plus long que le lo' sèment,
Iriangulaires , larges h la base, trës pointus; les inférieurs épais, nn peu
pluB courts.
9 adulte : fcce jaunâU-o , avec une raie noire an bas du front et une autre
sur le dessus de la tête, laissant derrière elle la teinte jaune en forme de
ligne pontoculaii'e , assez ëpaiase, allongée.
Prolhorax jaune, marqueté de noir. Thorax iioii' avec deax raies anlé-
liuraérales jaunes plus ou moins larges, puis une très fine ligue jaune
hiimërale ne loiicbant ni le haut ni le bas; le bas des cAlés et U dessous
jaune blanchâtre.
Abdomen noirâtre à partir du 3' segment ; le i" janoe avec un petit
triangle noir de chaque cité de Varéte dorsale, le a' jaune avec trois petita
triangles su perpos(^ de chaque cAlé <le l'ai'élc doi-^tc; les ;S-6" noirs en
dessus, avec deux points jaunes k la base et les cAlés jaunes, le 7' noir
dessus avec les côtés jaunes , les 8-9" avec nue lai'ge tache noire dorsrie sur
foud jaune, le 10' jaunâtre.
Appendices jaunâtres, petits, pointus, droits, avec protubérance entre
eux.
La femelle, très adulte, devient devient presque enlièi'ement noirâtre
ovec le stigma brun.
<J et Q très jeunes ; stigma janue très clair, plus foncé au milieu; la
face brune, le thorax blanchâtre avec une raie noire de chaque cAlé de
l'aréle dorsale qui reste jaune, une raie noire bumërale et une raie noire
latérale de chaque cMé; l'abdomen blanchâtre avec les sutures el deux
points noir.s au-dessus de ces sutures, sur les cinq premiers s^ments, le
6' fuligineux, le 7* noirâtre teinté en haut et en bas de jaunâtre, les trois
derniers jaunâli-es un peu nnancéa d'obscur.
Appendices jaunâtres. Pieds jaunâtres , les tibias noirâtres.
Cette espèce est commune en Abys«nie. Elle est notablemeat pins frâe
cl plus petite que la D. glauca Burm.
30. Paeudagrion prcatextatiun Selys. = P. Dtckeni Gerst.
En nombre. On l'a prise en mains endroits de i'Afnque rhaude. fc3le
est commune en Abjssinle et a été capturée i'i Madagascar. Ijes mâles vieux
ont le corps i-ecouvert d'une pulvérulence bleuâtre.
31. Psandagrlon Bpec. ?
Plusieurs femelles d'une espèce voisine du prsetexlatum. Il faudrait avoir
le mâle|H)ar être certain de la déterminaUon de l'espèce.
ib. Google
33. PseudagiioD furolg«nun Rambiir,
t cf. Trouvé à Madagascar et an Cap.
33. PsendagrloD btocarnlana dov. tf.
cf et ?. Longueur! : corps, âo millimètres: abdomen, 3^ millimèlres:
nile inférieure, â6 millimètres.
Ailes hyalines à réltculalion noire, asser. étroites, cessant d'être pétiolées
il la nervure poslroslale aux ailes inférieures, 1res peu auparavant aux su-
l>érieures. Stigma brun , en losange (également oblique en dedans et en
dehors, court, rouvrant presque une cellule. i3-iâ postnodales.
(3. Tête forte; face noire, mais le labrum, le rhinarium et un point aux
joncs orangés. Tout le dessus de la tête noir de suie, ainsi que les an-
tennes, deux points poslocnlaires jaunes, asset gros, avec une raie jaune
entre eni.
Prothorai noir mat, très peu avance au milieu, bordé de jaune eilérieu-
rement, avec un point jaune au milieu de chaque cAté. lïiorai noir eu
dessus, avec deux larges bandes aniéhuméralesjaunes, les ct^tés jaunes avec
une bande noire à la deuxième suture, partant de la base de l'aile et s'ar-
rêlanl à mi-<^cmin dn bout du thorax.
Abdomen un peu plus épais au bout.laclié comme suit : le i" soient
bleu avec une tache hasale courte noire, le 3* bleu dans sa première moi-
tié, noir dans la deuxième, le noir remontant sur les cdtés; les 8-7" noirs,
le 8' bleu avec un très petit point central de chaque cAlé de la ligne dor-
sale, la suture en bas noire; le 9' bleu dans son tiers basai, noire ensoite;
le 10* noir, non émargïnë ni évasé.
Appendices supérieurs noirs, jaunAtres en dessons, très longs, très fnur-
l'hus, la branche supérieure mince, droite. Tinférieure très large, beau-
coup plus longue, un peu redressée et recourbée intérieurement, appendii-es
inférieurs courts, jaunes, coniques, recourbés en haut.
Pieds médiocres, noirs, jaunAtres en dessons.
9. Face verdàlre ou brune, sans couleur orangée; le dessus de la tile
noir avec les lâches posloruiaires grandes, bmnes. réunies par une ligne
bmne.
Les taches du pnithorax très grosses; les bandes dn thorax vcrdlltre!) et
se4 d^tés jaune serin on blenùln's ; le 1 " sèment de l'abdomen blet) , les
9-8" noirs avec les sulures jaunes . le 9' noir avec une tache bleue de chaque
v&lé au bout .le 10' bleu.
Les fémurs noirs en dessus, jaunes en dessous, les libias jaunâtres.
Appendices noirs, très courts, droits, assez épais.
Diflèrent de Fureigerum , dont il atteint presque la taille , [ur la face qui
est tout orangée chez Funigemm , |«r les raies dn thorax , les tache:' bleues
de l'abdomen, les appendices.
Unsiua. — m. '.\j
ib. Google
3A. laobnum senegalenaU Rambnr.
Très jolie espèce, assez voisine de \'hcimura dtgani d'Europe, qui ha-
bite toute l'Afrique avec Madagascar et fes Séchelles, au^i bien que l'Asie
Mioenre, la Mongolie, Kaschgar, lei [ndet. la Halsisiâ, FomoM, Cdèbes
et môme rAustralic. Elle varie beaucoup de (aille suivaut les locolità. De
même, ta lacbe du a' segment abdominal du mâle est tanlAt uœ iargé
lacbe noir brillant en forme d'urne, lantAt un long cylindre dorsal (fan
bleu très métallique brillant. Eufiu le nombre des femelles de la variété
AwoHtiaea paraît être 4gal k celui des femelles typques.
35. bobnura «byasinica nov. sp.
Longueurs ; corps , ■ 7 millimètres ; abdoraen , 9 1 miUimètrM ; aile infé-
rieure, iS millimètres.
Tête grosse-, face jaune, sauf le rhioaritim vert doré métallique, te tout
panemédepoilt janoM; front et desaus de la tële noirs, derrière delaUle
avec deux groaaes taches rougeâires, réunief par un trait de mime conleur.
Prolhorax un peu relevé au centre postérieur, noir, bordé en arrière d'un
liseré jaune.
Thorax jaune brun avec une large bande dorsale noire, et nna laige
humérale noire da chaque cAl^. Abdomen asset robuste, surtout elwi la
femdla. coloré comme suit chei le mile : le 1" sagment jaona bmn avec
large tacho basale noire, le a' avec une très large bande doiwle TÎoIet noir
métallique rflm[dimnt tout le dot dn segment et même les cAléa an boni,
les cAtës jaunes ila base; les 3'-D' noirs en dessus avae la suture basale et
les cdlésjannes; le 7* entièrement violet métallique; las 8'>{|* de couleur
t«rne, ayant été certainement bleus durant la vie et semblant porter une
tache dorsale noire; le lo'jauuilre. noir en dessus.
Pieds jaunes, lignés de noir.
Appendices supérieurs courts, coniques, noirs en dessus, jaunee eu
dessous, les inférieurs jaunes, asseï épais, en demi^oercla.
La femdie ressemble au màie, mais elle a l'abdomen jaune, avec tache
bssale noire sur le 1" segment, vert bronxë métallique sur le dos et jaune
snr les cAtés des a'-6* segments, avec les sutures jaunes; vert violet phts
métallique sur le 7* ; les 8*- 1 0' noirétres eu dessus , semblant bleuâtres tur
les cAtés. L'épina sous l'abdomen mince, aiguë. Les ailée sont limpides
avec 10 poetnodales. Le stigma du mile en losange allongé, gros, noir
brun dans sa moitié intérieure, blanchâtre dans sa moitié extérieure, aux
ailes supérieures; jaunlitre, beaucoup plus petit, ans inlérienree. Celui de la
femelle jaunitre aux quati-e ailes, un peu plus gn>s aux ules supérieures.
Celte espèce ressemble à /. tenegalen&u, par la tache du 1* segment du <S,
mais (die est plus petite, [Jus massive, et la coloration du thorax et dn
bout de l'abdomat est diSérenle.
ib. Google
EUe a été trouvée par H. de Rothschild , en Aby winie , entre Dirfr-Daona
et Harrar.
36. iBohnoTB elongata nov. sp.
Q LongneDr Gorpa , 3o-33 millimètrea; abdomen, a&-97 millimitres ;
aile infâHeure, 19-dO millimètres.
Tête petite; face jauae pins ou moine foncée suivant l'Age, ainai que
le derriàre de la t^, fermant de lai^ taehea poftecalairei , le front
et le deasuB de la t^ jannes , arec nne large bande noire lur le «ommet
de la tête allant d'un œit k l'autre,
Prothorai jaune avec deui baudet noire* allant de la tète au thorax,
droites, laiseanl une raie jaune entre ellea. Thorax jaune , avec deux raies
anléhumëralea ooires laisaant l'aréle doraale jauue entre dles; de ekaque
cAté une raie faumérale noire , plus mince. Pieds jaunes.
AbdoDien mince, allongé, jaune taché de noir comme soit : au 1* aag-
ment une tache bawle ensensnt un point jaune; au a* une tache largo,
en forme de vase à fleurs , d'un bout k l'autre ; eut 3'-6' une banda Boire
métallique dorsale se terminant en pointe en haut, de sorte qne le jaune
empiète eu'deasous de la suture; le 7* tout noir an dos; le 8' avec une
large taclie basale donide descendant {H-esque an bout du segmmt; la 9*
avec deux niée asseï larges allant de la base aux trois quarts du segmant ;
le 10* jaune.
Appendices jaunes , excessivement courts.
Chei les femelleaplas igées, le jaune défient brunâtre, et l'abdoinea,
au lieu de rester jaune, devient bleu.
Ailes hyalines avec le stigma jaune cUir, en loaange, [dus grand aux
eupérienres où il couvre moins d'une cellule. lo-i 1 pectuodaloa aux supé-
rieures.
Mlle inconnu.
Cette espèce a le faciès des certains Pseudagrions africains à abdomen
toi^et mince, mais l'épine du deesoos de l'ahdomen empAebe toute confu-
sion.
Recueillie en septembre par M. de Rothschild dans l'Afrique orientde
ao^ise, notamment ii Lumhwa.
37. iMthuura nmilara nov. sp.
Longueur : corps, ifi miltiro. 5; abdomen, ai mdlimètres; aile inlé-
l'ieuiv, i 5 millimètres.
Ailes courtes, hyalines, astea étroites; stigma en losange. ueii-&tre, en-
touré d'un liséré jaunâtre, de même couleur aux quatre ailes; très petit
anx supérieures où il couvre nu peu moins d'une cdlule, extrêmement
petit aux inférieures où i) couvre moins d'une cdlula. 1 1 poalaodalea aux
supérieures et 9-10 aux ioférieuras.
35.
ib.Googlc
— 5U —
(J face bleue, Uch^ àe noir au centre; front et (ont le dessus de la
tête noiro avec des taches postocutaires bleues , poinlues vers le cdté intérieur.
Prothorax noir, bleu sur les cAtés, un peu relevé et festouné an boni, oii
il est cerclé par un mince liseré bleu.
Thorai bleu dair, avec l'aréte dorsale 1res largement noire, laissant voir
en son milieu une très fine ligne bleue, une raie hum^ale noire de chaque
cAté; tout le resie bien.
Abdomen noir et bteu : le i" segment bleu avec , à la base, une lâche
noire ceotnde en forme de feuille de trèfle ou carrée, parfob avec une fine
queue rejoignant la suture au-dessous; le a* bleu avec uDe tache noire
dorsale de la base au bout, ayant la forme d'une amphore; le 3* bieu avec
une tache dorsale noire de la base au bout, triangulaire au boni, puis
resserrée en remontant et se terminant presque en pointe à la base du
sèment; les A*-6' bleue, avec teut le dos noir, sauf deux petites taches
bleues basâtes; le 7', ou tout noir, on noir avec une tache centrale dorsale
blanc assez grande; les 8'-io' bleus mais le 10' avec une large ligne dw-
sale noire.
Appendices BU périeuni noirs à la base. jaunAtrcK hii bout, gros, t-o-
iiiqups, écartés à l'extrémité, les in rérieurs jaunâtres de même longueur.
l'ieds noirs en ,dessus, jaunâtres en dessous, courts; les tarses jaunes.
7 Tête, prothorax et thorax à peu près comme chez le m&le, mais le
bleu remplacé par du jaune verdâtre; abdomen jaunâtre avec, sur le
1" segment, une grosse tache centrale basale noire; sur le 9* une tache
dorsale noire de la base au bout, ayant la forme de la tache dn 3' sèment
ilu mMe; snr les 3'-6* le dos noir bronzé, étroitement sur le 3', de plus
un pins largement ensuite, avec les cAtés jaunâtres ; sur les y'-g*. le dos en-
tièrement Doir bronzé, les cAtés seulement jaunâtres; le 10' jaunâtre.
Toutes les sutures noires.
Appendices courts, jaunâtres chez les 9 jeunes, noirAtres chei les
adultes.
Pieds jannes liserés de noir. StigmDJaune,entouréd'unliseré noir, petit,
plus petit encore aux aile« inférieures. L'épine abdominale très fine et très
aiguë.
Trouvt'e par M. de Rolliscliild «tans l'Afrique orientele anglaise, notem-
ment n Naivasha.
CoLLiscTlo\> hecvhillies pjh M. J. os MoHOi^t Eï Peii^k :
■■■eele ( Béml|t(érrii da genre Maslha.
PA» M. LbD' r.. HCHTATH.
Mon ami le professeur O.-M. Reuter a publié en 1 890 | Reoae H'Ent. ,
l\,p. 969) nue petite révision du genre MmiMa Am. Serv. dont il a dis-
ib. Google
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Uii(^é quatre espèces : in«aiu> Stàl , jpmonJa Lef. , bmgufmit Reut. et mi--
rala Fabr.
Lora de mon deraier passage à Paris, j'ai trouve encure deux espèces
inédites dans les colfections rapportées de Perse en igoâ par M. j. de
Morgan et données au Muséom d'hbtoire naturelle.
Void leurs descriptions :
Hoatha Korganl nov. sp.
Nigra , Bupeme dense subtiliterquo puDctata , glabn ; spinis mai^nalibus capi-
tis, pronoti et abdominû gracilibus, acutis, baii ariculU minutie Mtiformibu<i
munitit; capite pronoto breriorc et latitudine sua cun orulî» paidlo longiore,
antroreum distincte anguslato, marginiliiis IsleralibuK rertis, api'ois marfrinalibus
illis proDoti paullu breviorlbiu , jugia spire haud rontigais, seA luwjue ad apicem
tjl) latiuscule hiscentibuB, vertice baai alrioU albido-tealarpa signatu; antcnnis
fuBcis, artifuio secundo artieuio tertio longiore; rostro fuwo-piceo.liasin coiaram
poaticarum attiai^nnle; pronoto duplo latiore quam longiore, spiiiis mirginalibus
diametro transvenaii oculi fere aequitonfjis , marginibus lateralibua anlirù medio
levîssime sinuatù et apicem versus levissime rotunditis, marginibiu ittenlîbus
posticia subrectis, angulis lateraiibus minua promineatibus; Mutdio capite et
pronoto simul aumtis dislinrU- breviare, apiee latiuiicule rolundato et angustp
flavu-testaceo ; clvlria fuseo-Digria, parce et obsoletiBsiiiie pallido-conspereia, mar-
glne cosUli corii spiniB nonnidlis (5-6) acutia, illis capitis paullo brevioribua
înstructis; mcmbrana nigra; spiuis ma^nalibus abdominia parvis et quam illis
rapîtis distincte brevioribaa; corpore sublus toto uigro; pedibua fasra-pirriK.
rf. 9 . Lougaeiir ; ao-9S,5. lat. inter ang. lai. pronoti lO-i i , ad basin srtitelli
■1,5-1 o,>5 mUhm.
Perse occideatale.
Cette espèce, qne j'ai l'honneur de dédin- k M. J. de Morgan, est assez
voisine de M. inema StSI , mais en diffère par le dessus du corps glabre , les
épines matinales de la tête et du pronotnm plus longues et par l'écusson
plus court et moins acuminé au sommet.
'. sp.
Nigra, opaca, supra dense distinctequc puoctata, pilis griseo-flavescentihua
brevibus parce veatita; ipinis marginalibuB rapitis, pronoti et abdamÎDis valîdîs,
aciitîe, simpiiubus; lobo postico pronoti. lateribus scuCelli eiytrîsque flavescenti-
iGslaceis, uigro-punctatis, maculis parviuKulis laetigatis hic iUic praeditia; ca-
pite pronoto bj'eviore, aed latitudine sua cum octiiis longiorc, anlrorsum dis-
tincte angustato, marginibus lateraiibus apicem versus levissimerotundatis, spînis
marginalitius oblique sursum vergentibus et cum illis abdotninis fere aequilongis,
jugis apice cootiguis, vertice tiueola basali albido-testacea notato; antennis fusds,
■rlieulis duobus apicalibus nigria, articule lecunda articiilo tertio distincte bre-
viore; rostro pone coiai posticas extenso, llavo-testaceo, articuio nltimo nlgro;
pronoto duplo latiore quam loogiore, lobo postico (lateribus et vitta médians
eiceptis) ptUescente, spinis marginslibus diametro tran«vera«li ocuii aequilon^s,
ib. Google
marginibot Uterdibui «ntieM m nauitis, mirgiiiiiiu litardibus poftieU letiUr
rotuodatis; Kuleilo eapite et pronoto aimul sumtis distincte breviore, nigiicante,
UUribiu etipîw tMtaceo, Digro-punettlo; nurgme cottali dytrariDu btain verras
«pinia nonaullii (3-A) acutis •muto; membrana {[riseo-hyalitu , fiuco-veiiDn ;
ipioU marginal ibiu abdonuDia illis pronoti paullo brevioribua; corpora subtus
mgro, liinbo poetico stegmanlorum pecloris et acelabulii Bav<?scenti-tMUc«if,
nigro-puDclatiii, orîlicue odoriferi» fltvo-teslaceis; sulco mediuio ventria ferra-
^eo; pedibus nigris, femoribue pofterioribus ohwdete pdlidcKnarmorati*, tibil*
omnibus, ipice eicepto, flavo-tealaceia $ . Long. 3a, Ut- inter ang. laL pronoli
tS. ad biwi KDtellî i9 mifliai.
PerM : Moati BaktyaHs (dt. ■ ,5oo à &,5oo mètres).
La tailla grande fait aisément distin^flr cette espèce de toutesleseutres:
c'est le plus grand P^tatomide de la r^on paléarctiqne. Elle difière de
Jlf. tpinâaja Lef. aussi par la coloration pAle et la ponctuation plus forte
du deisai, tes épioet mai^nales pins longes, plus grêles et plus aiguës
et par les joues contignës dans leur partie apicale. La partie postérieure du
pronotum (sauf les bords lat^ui) ainsi que l'écusson et les cories sont
jaunitres, ponctuées de noir-, les points noirs sont plus rapproehés dans la
ligne mMiaue du pronotum et de l'écnsion pour y former une bande lon-
gitudinale noire qnî n'atteint pas cependant le sommet de l'ëcusson.
A propos de ces deux insectes , je crois utile de donner ici un tableau des
espiœs du genre Mmtha.
1 ( 1 0 ). Tête distinctement rëtrécie vers l'eitrémité.
3 (5). Corps noir en deasos, aeidament le sommet de l'écuMOD avec une bor-
dore tMiacée et parfais las coriea avec quelques mouchetures plits; épines mar-
ginale* de ia Ute, du pronotum et ds l'abdomen ^mios à la bue de petite» epi-
nula* iétUiinnsai bords laMraui de la t#te droit*; deutiima article dea antenaes
{dut long que le troiiième; roatre n'atteignant que la milieu des hanches posté-
rieures.
3 (k). Corpa couvert d'une courte, mais Irès dense pnbeMeoca griaei épines
margioaiee courtes, celles du pronotum beaucoup plus courtes que le diamètre
traniveraal d'un œil; éeuHon acuminé au sommet Pt presque ausn long que la
léle et le pronotum réunis; épistome ordinairement endos par les joues. Long,
ig-si millim. — Pente.
M. INClIfA SUI.
A (3). DeMUS du corps glabre; opines marginales de la tète el du pronatum
aiseï longues, celles du pronotum presque aussi longusii que le diamètre trtuw-
veraal d'un <eili écuMon arrondi au sommet et dûtiuctemenl plus court que la
léte et le pronotum réunis; épistome llbi'O. Long, so-aa.ri millim. — Perse.
H. Horgaml nor. sp.
ib. Google
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5 ( • ). ÛMSui du Corp* ou du moins lu coiïm ptrMoi^aa de pctilM Uehw oi)-
leuws d'un jaune tesUcd; ëpiaei margiatlea de la léle, du pronotura et de l'ab-
domen touti fait simples, aani ipinulGabauli-a; bords lalérauidela t£te arrondit
vera le sommpl; deuiième arlitle des antennes plus court (|iie le troiuème; rostre
dépassant les hanches poslérieures.
6(7), Épistomp endos par les joues; partie posMrieure du. {ffonotum , écusson
et cories jaunitres, une lunde médiane du pronotun el de l'^cuasan noire; taille
grande. — Long. 3a millim. — Perse.
H. giguit«a nov. ap.
7 (6). Épistomfl libre, jeoei écartées l'une de l'antre 4nm l«ur partie apiealp;
pronotum et éciuson ooir* , couiertsde qiuJquea poinU cdlaax jauoltrea, MM&nHt
de l'ëcuMon le»lacé; coriee d'un noir bruniire, parées de pâlîtes Uche* jtuBdtres
i>c«llé«*4 taille moyenne.
8 (9). Télé aussi longue que le pronotum, M>s<<pines marginalea aHet j^réles
et dislinclement plus longues que celles de l'.-ibdamon ; épines marginalea du pro-
notum an moins aussi longes que le diamètre transversal d'un «rll. Long, sa mil-
limètres. — Asie Mioeure.
M. LOKflispmu Reut.
9 (8). Tête distinctement plus courte que lepronolum, ses épines marginale*
1 peu pris aussi longues que celles de l'abdomen ; épines marginilea du pronotum
DotaUeroent plus courtes que le diarnèlre d'un teil. Lonj^ueur ao-ad millim. —
Honléoégro, Grèce, Turquie, Asie mineure, Caucase, Per^e, Mésopotamie , Sfrie ,
Egypte.
M. SHHMDLt Lef.
10 (t). Téle à ttlét snbptratièles. — Espèce Mgmatique dont U patrie serait
Amérique (d'après Fabridus) ou Syrie (d'après Puton).
M. BEBUTl Pihr.
hsscns DiPTBBES. Siuniita ifoorsuBs on pbb coynnta,
PAH M. E. ïtoVBAVD.
Les iiilére§wnteH espèces qui foot l'objet de k présente note apputien-
Dent toutes au genre Eu-SmHiittm, que noua avons a Dtërieu rement db-
tinguë'''. et qui se caracl^rise, chei les adultes, par l'existence, dans le«
dam aeies , d'une échaocnire basilaire au deuxième article dei tarses posté-
rieurs, tin certain nombi'e d'entre elles proviennent de la colleetion du
''' C. R. Acad, <lfi tei/mcii, 8 oclobre 1906.
ib.Google
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British Miueum, au de la collectiDn peraonndle du savant Dîptérisle de
li^DÏU, M. Th. Becker. Les antres appartieaaent au Muséum de Paris.
Noua eu doonone la description par origine géographique, sans prétendm
h aucun groupement systématique réel.
I. Mn
B. parOaTum uov. sp., E. Ronbaud. cf 9.
9. D'un beau jaune d'or. Face et front argentés, anleones (estacé clair.
Epaules et bords du thorax légèremmt argentés.
Balandere jaune pile. Ailes hyalines k nervures peu distinctes.
Pattes entiÈrement testacépàle, sauf l'extrémité des tibias postérieurs qui
est légèrement enfumée. Les tarses noirs, sauf les métatarses poslérieui-s
qui sont pAies à eitrànilé noire. Expansion faible au mélntarse. n'alteignani
pas l'incision tarsienne.
Griffes uuiJutilées.
Abdomen lestacé, plus clair o la base, k incisions noirâtres sur les cùlés
des segments moyens. Les deux premiers segments avec la collerette jaune
citron. Longueur, s millimètres.
c^. Identique à la femelle par sa teinte générale. Le tborax est d'un
jaune d'or plus vif; les yeux volumineux sont brun rougedtre, l'abdomen
bruD velouté soyeux; les deux s^pnents hasilaires plus dairs, .linsi que
l'extrémité.
Deux taches argentées sur les cAlés des s^nients 3 et /i. Mâme laille.
Assez voisine de S. oeraeeum Walker, du Mexique, celte curieuse es-
pèce se dislingue, d'après la description , par la teinte jaune d'or uniforme
du ihorax, saus stries blanches; l'absence de taches noires aux fémurs et
tibiaa, l'abdomen testacé et non noirâtre.
Elle ne saurait non plus être confondue avec S. igntseeiu Itoub., d'après
la teinte uniforme de son thorax, (a couleur claire de scn antennes et de
ses pattes , et la cdoration générale de l'abdomen.
Origine : Brésil. État de Santo Paulo. D* Luti. ^Collection du British
Muséum.)
S. metaOUonta B^ardi, Q.
Noos rapportons à cette espèce , dont la femelle était jusqu'alors incon-
nue, un exemplaire femdie figurant dans la coUeclion dn Muséum de
Paria depuis i856, et qui. par sa teinte générale, paraît devoir s'allier
étroitem«it avec le mUe décrit par Bellardi.
Noire, i reflet d'un beon bleu métallique. Face et front noir brillant.
Antennes noires, testacées i la base.
Tborax noir, à reflet gris bleu , séparant trois bandes noires parallèles,
l'ip.iules ol bordure bleu mélalliqaei
ib. Google
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FUncs gris bleuâtre; balanckn jaune cbir.
Fëmnre aniirieun lestacë roiusÂtre; le* tibias bnins, à reflet ai^enlë.
antérieurement; les tarses noirs, dilates.
Fànnre et tibias moyens et postérieurs branâtree. Les tarees blancs à
extrànité noire. Mélatarses postérieurs h expansion forte atteignant l'inci-
sion du tarse. Griffes à une dent.
Abdomen noir vdoulé k la base, noir brillant il reflet bleuâtre, à l'ex-
Irémîté. Des taches Ueu métallique latérales an premier segment. Longueur
9 miUimétres.
GoilÈclion du Mngéom de Paris. Un seul individu recueilli par Salie au
Mexique en i856.
S. qastdrivltatain Lœw.
Cette belle espèce de Cuba a été récemment envoyée de CotU-Riea au
Muséum par M. BîoUey. Capturée à une altitude variant entre i,&oo et
i,5oo mètres, elle est intéressante à signaler, en raison des sériées qu'elle
exerce dans cet État de IWmérique centrale. Nous ne saunons mieux faire
que de citer, à cet égard, le texte même de la lettre du natm^iste qui a
envoyé cette Simulie au Muséum :
nCes petites Moucbes sont un véritable fléau dans la r^on tempérée
supérieure, à partir de i,&oo mètres. A la Palma, un de mes amis n
compté 60 piqîires sur une seule main en une matinée. Le sang coagulé
qui reste sous la p^u forme, en eRet, un point rouge très risible et ifoi
ne disparaît qu'au bout de deux semaines environ. Elles piquent de pré-
férence les mains, les oreilles et les paupières. Partout, dans les pAlurages,
sous bois, k l'ombre et au soleil; toute l'année Clément, mais plus abon-
dantes k partir du mois d'avril, pendant la saison des {duiee, jusqu'à dé-
cembre. A San José (1,169 mètres) elles n'apparaissent comme fléau que
pendant cette saison. C'est ponr la montagne, la même peste que les Mous-
tiques et les Taons pour irâ forêts des terres chaudes '''.n
tl. SlBMllra d-AM^H «1 *t, Ia r«Kl«n nMiterraaéeBnr.
a. Wallmaiml nov. sp., E. Roubaud. 9.
Petite espèce noir sombre, k pabescence gris dair.
Face et front gris argenté. AnteDues noires a pubescence grise.
Tborax noir, terne, à reflets gris clair latéraux, limitant la teinte noire»
une bande médiane suivant l'incidence. Quelques rares poils dorés. Bdan-
ciers blanc jaunâtre. Ailes arrondies k nervures pen distinctes.
Pattes enlièrement sombres, k reflet gris clair. I^s tarses antérieurs
"> Fragment d'une lellro eniugrie du Costa BJca pur M. Bioilcy è M. le Prore«-
ib. Google
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nmp]e«, non AUatés. Les mélaUrRCi poatAienn trèi grties, h apuKÎOD
terminale faible, préMntaat une rangée d'épines 1res Tortei aa bord ant^
rieur. Griffes courtes et Bimplea.
Uxlomen noir bruD, alignes argenUei latëraJement. Ventre gris ar-
genté.
Loagneur, i millim. 5 à 9 m ilti mètres.
Collectiou do Britiah Mmenm. Quatre exemplaires Tem^eR pnvenent de
l'Angola etreooeilliBparledoctnirWdliiumien avril içoS dans la grande
plaine dite nBouhu Boulouf.
La piqAre de cMle petite Simnlie est donlourense et tris redoiittie des
indigkies.
S. Bockeri nov. sp., E. Boubaad. <S 9.
Tris petite eepAce de Biskro, voisine de S. putillum Friei d'après la
stnielure de aes ongles, mais eu ditTërant nettement par l'ensemble de ses
caractères de culoratioa.
d*. Noir vdouté, avec de rares poils dorés. Ud reflet gris sur tout le
poortoUr du thorax, variant suivant l'incidence. Antennes jaune dair.
Hanches et pattes antérieures et moyennes blanc janne.
Les tarses antérieurs grêles, linéaires, entièremrot noirs; les tarses
moyens noirs, àparlir de l'extrémité du métalaree. Au pattes postérieures,
l'extrémité des fémurs, le bese et l'extrémité des tibias et dee métatarses,
noirltret; le reste jaunAtre. Balanciers blancs. Ailes hyalines. Une longue
cSiatioa Uanebàtre au premi» segment abdominal. Abdomen noir ve-
louté.
Longueur, i millini. 6.
Q. Plua ptle que le taiie; l'abdomen rev4tu d'une pilosité griiAtre-, le
thorax noirâtre i pilosité janne pAle. Antennes daires. Métattnes posté-
rieurs grêles, k épines peu développées.
Expansion terminale courte, n'atteignant pas l'échancrure dn tarse.
Griffes à court talon basilaire.
Colledioa Becker. Bi8kra( Algérie). Trois exemplaires, dont une fem^,
recueUlis par M. Th. Becker, h qui nous nous faisons un plaisir de dédier
l'espèce.
S. Intermedlnm nov. sp., E. Boubaud, 9.
Ressemble k S. puntban Fries et par la teinte générale, et par la taille
(a millimètres; ailes, 3 millimètres).
Mais elle en diO^re nettement par la structure des métataraes post-
antérieurs et des grifTes, qui est absolument typique.
Le métatarse postérieur ofire k son bord antérieur 9 épines fortes, iso-
lées, bien distinctes. Les trois épines de la région moyenne sontéquidiB-
tanten et séparef.s des autres par un intervalle plus grand que le leur propre.
iby Google
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L'eipBDsion terminale interne est forte et atlaiot Urgement l'ëobtncrure
da tarse. Les griSeï présentent une dent btiilaire eaniqne à pointe
monsie, repréienlant le taton très réduit de S. ptmlbtm Frîea. La base des
grifles fait de plus »aillir sod an^e interne, de manière A figurer nne
fausse deat supplémentaire; de face, chaque giiSe parait donc bidealéé.
Ainsi, les griffes de cette intéressante espèoe constituent un tanne de
passage entre les griffes simples et les griffes k laloa basilaire.
Collection Bedter. Iles Ganaries. Un eiem|daire femdle.
8. Vlotorlae nov. sp. E. Roubaud. 9.
Entièrement noir terne, k pubesoence d'un gris poussiéreux. Sur le Ibo-
raz une pilosité jaune pile, dairsemée. Balanciers blanchâtres. Ailes à ner-
vnres noirAlrea, toutes bien marquées.
Pattes en entier braa&lres, plus daires que le thorax, fortement vil-
leoses. Tibias et tarses antérieurs noirs, ces derniers grêles, non dilatés.
Métatarses postérieurs aplatis, à bord antérieur légèrement arqué, inenue,
sans épines saiUantes; le bord posténeur est fortement ciliéi l'expansion
terminale forte atteignant l'échanoure du premier tarsien qui est nette-
ment allongé et sensiblement linéaire. Griffes eourtea et simples. Abdomen
uniformément brun noirâtre, plus clair au ventre, revêtu de poils griaitret
ou foncés.
Cette espèce, en raison de la longueur du premier artide de ses tarses
postérieurs, de ses nervures bien marquées aux ailes, de toute son appa-
rence extérieure, parait appartenir au premier abord au sous-genre Pro-
Simulium là que nous l'avons défini.
VoÏBÏQe de S. vexanê Mik, elle s'en distingue par sa teinte beaucoup
plus sombre,, ses métatarses postérieurs inermes et ses griffes simples.
Collecliou du British Muséum. De nombreux exemplaires femelles. Pro-
vince de Victoria (Aasb-aiie).
B. BolaMni nov. sp. E. Boubaud. 9.
Cette espèce constitue le iVono des fies IhUrquises , redouté des voyageurs.
La description est faite d'après des exemplaires ayant séjoamé daut U
glycérine , mais la conformation extérieure de leurs membres est très suffi-
samment carscléristique pour permettre de les différencier dea Simulies
voisines, du groupe de S. putillum Pries.
Noir terne k pubescence grise. Pattes brun foncé pouiaiéreui, les tsrseï
postérieurs en partie bleuâtres . les antérieurs noirs et linésirea. Métatarses
postérieurs presque en entier blanc sale, ren^^ tn molUt à leur partie
moyenne, amincis postérieurement, armés de quelques épines peu nom-
breuses (quatre environ) au bord antérieur.
ib. Google
— 522 —
Expansioa (emûnale biai développëe.
GiiSes potirvaea d'un court talna baBilaire. Abdomen revêtu de touffes
de poils d'un gris jaunfltre: les incisions UanchAlres: le ventre fim clair.
Ailes hydines.
Longueur i millim. 5.
Nombreux exemplaires femelles.
C.ollerlian du Muséum. Transmis par M. le D' Laveraa.
Ces petites Slmulies, envoyées eu 1909 à M. \e. Mëdedn Inspecteur Kcr-
morganL. par M. le D' Buisson des troupes coloniales, abondent à Nuka-
bivB (Iles Marquises) oii on les connaît sous le nom de Nmiot.
Le D' Buisson les a recueillies aa milieu des lépreux.
Il est fort possible, suivant une bypothèse émiee par luî, qu'elles con-
tribuent à propager la lèpre dans la colonie.
Kn terminant, il nous est agréable d'exprimer à nos savants correspon-
dants, M. £. Austen.rémînent entomologiste du BritisbMuseum.etM. Th.
Recker, le disptérisie bien connu de Silétie, nos remerciements les plus
vifs, pour l'empressement avec lequel ils ont bien voulu nous communi-
quer tous les types de Simniies qu'ils avaient a leur disposition.
Nous réserverons dans notre gratitude une part toute spéciale pour son
(lévoup concours et ses précieux conseils, à M. le Professeur Bouvier, qui
nous a pénéreuspment ofiert toutes les ressources de la collection du Mu-
séum.
Noi'VKAiii DiPTèRES afuicai.is do obk
' PiR M. Jacques Subcouf,
CHIP DB TRAVAUX PRATIQUES AU LABORATOIRE
Rlcardse nov. sp.
Type : femelle provenant du bas Rio Nunez en Guinée franraise et com-
muniquée par M. le docteur Laveran, en 190'i. — Une autre femelle de
même prov«iance.
Je dédie cette espèce Ji miss G. Ricardo , ma distinguée collaboratrice.
Longueur i3 à lâ millimètres.
Aspect général d'un Tabanm lotnioia Pal. Rauv., mais de taille un peu
moindre , d'apparence pins l^ère.
Ailes teintées de bmn vers le bord txnUA.
Tête plus lai^quele thorax, yeux bruns à cornéules égales, glabres.
Bande frontale plus large su vcrtex qu'A la base, jaune soufre , portant
une callosité brune, déforme trapésoidolc . légèrement sillonnée au mi*
ib. Google
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lieu, sormoatée d'un pndonfremeat peu Millaot, étroit, s'éleiidant jusque
vers le vertex.
Antennes lestaeées, prranier article portant de courtes soies noires.
3' article k dent obtuse , noir dans toute le partie anudée.
j^dpes minces , loogs, bhnchltres , avec nue pube»cence noire.
Jones et épistome d'un jaune très pAle, barbe blanche, partie posté-
rieure de la tÂe à pubesrance très courte.
Thorax brunâtre, orné de quatre ti^es longitudindes de pollinosili
jaunâtre et d'une cinquième ligne médiane abrégée. — Scul^um brun ,
recouvert d'une pollinositéjaanétre.
Flancs et pectusd'on ceadré jaunâtre ^ pubescence blanche.
Abdomen châtain, orné d'une bande médiane étroite et de deux bandes
latérales pins larges se lemiintat au cinquième sèment inclus. Pubes-
croce de l'abdomen jaune mélangée de poils noirs , sur les cAlés et les par-
lies les plus sombres.
Ventre rougeâtre i pubescence jaune, quelques poils noirs à priir ilu
cinquième segment. — Segment anal bordé de soies noires.
Pattes unicolores d'un jaune rougeâtre ; tibias antérieurs clairs dans
leur moitié basilaire, tarses un peu plus sombres ; pnbescence générale-
ment blanche avec quelques puiU noins sur les tibias au bord eilernc.
Ailes grandes, hyalines, iHTinâtres vers le bord costal et la cellnje slig-
matique. Cumerons bninAlres.
Balanciers jaune clair à tige coucolore.
Cette espèce est voisine de Tabanut lœnolia P. Beau, et s'en dislingue
pai' sa taille moindre , la bande horizontale jaune et les ailes teintées.
Talaajm» oboouratumatas nov. sp.
Type : femelle prise sur les bords du San-Benito (Congo), par Cuirai,
en i885.
Deux autres femelles de la même provenance, longueur 1 5 millimètres;
longueur de l'aUe, lU millimètres.
Tête et thorax brunâtres en dessus, brun roussâtre en dessous; bande
frontale étroite, abdomen brun luisant, bord postérieur des eegmenls mar-
giiié de blanc , ailes enfumées à nervures brunes.
Tête : Yeux transvei-ses , sumbi'es, coméulcs petites ut égales, glulti'vs.
Bande frontale étroite, mate, brune.
Callosité allongée, de la largeur de la bande fiDutaie tout entière à la
liase, d'un brun brillant, se prolongeant par une ligne étroite, saillante,
de même coloration jusqu'au vertei oii elle s'élargit.
Antennes sombres à dent saillante sur le 3' article.
Palpes assez longs , minces, bruns, avec une courte pnbescence cendrée.
Dessous de la télé portant quelques longs poils roussfitres.
Thorax : Hancs et écusson bruns k poils incolores.
ib. Google
— 52A —
Abdomen d'un brun (bne^ bi'illanl à pobeecanoe noire.
Bord postérieur de chacua des s^puenls iiiai^né de jaunâtre et raoou-
vert d'nne pabeKence ^sitre. Cette biH^iuv ae dilate en triangtes bninfi
très claira k pnbescence blanche sur lea cAtéa des premiers s^fmeats abdo-
minaui. Ventre de la conieur du dessus , chaque sèment paatérienranml
et élroitement margin^ de blancbitre.
Jambes : hanches brun rougedtre k pubescence blanche, longue et hé-
rissée.
Cuisses bran foncé h pubesc«nca noire.
Tibias antérieurs courbes d'un blanc jaunltre sur leur à/h basîlaires à
pubescence blanche , le 6* dîslal brnu noir i pubescence noire.
Les tibias intermédiaires et postérieurs ainsi que loua les tarses brun
rougeètre foncé i pubescence noire. Franj^ des tibias postérieurs courtes.
Ailes ; longes, brunes, avec lee nervures brunes. Cdlnle discoïdale et
cdlule basilaire inférieure édaircies sur presqae toute leur surfine. Goil-
louns sombres.
Balanciers bran rougeAtre h tige coneolore.
Cette espèce est provisoirement placée près de Tpinto (Walker), dont
die a la forme générde et le mode de coloration des ailes.
TrImuius Telatinoa nov. sp.
Type : i femelle du pays Ankeli (Abyssinie), réot^lée par M. L. Didier.
en 1905.
3 astres femdles de la m6me origine, longueur 11-1 a millim. 5.
Bmn nnffi avec les derniers s^inents de l'abdomen noirétre et une
tache blanclie sur le troisième et le quatrième segment, ailes cendrées.
T^te : yeux Iransverses , sombres & cornéules égales et petites glabres.
Bande frontale normale bmne. callosité bninStre, brillante, sailhmte
vue de profil, arrondie vue de face et très peu visible, surmontée d'une
ligue brunâtre étroite et courte.
Antennes, i"artide brun rougeâtre, k pubescence jaunAtre, boni ex-
trême de la saBhe apicale noirAtre, 3* article, branAtre à dent pou sail-
lante.
Palpes renflés, clfùrs, pubescence dense, janne dair.
Bord po6té4ear de la télé glabre.
Thorax et écusson ( déflorés ), brunAtres, bordés de Uane, cMés dn tho-
rax et pectns à jongue pubescence jaune.
Abdomen brun rouge sur les trois premiers s^meuls, s'assombria-
sant prt^ressivement depuis le troisième segment jusqu'à l'apex. Second
segment avec le bord postérieur plus dair portant deux Isnbea blandiAtres;
arrondies, mal ddimitées tangentes au bord supérieur, troisiènie et qua-
trième segments portant une tache triangulaire blanche plus on moins
arrondie sur le bord postérieur de chacun d'eux. Cette tache se continue
ib. Google
— 526 —
en bordure étroite qui s'élargit sur lea cAtés. Cinqniime legment k titche
semUable pins petite, indistincte, parfois nulle.
Derniers segments abdomiaaax bruiu en entier. Pnbesoence usA
paraissant daire.
Ventre rougeâlre recouvert d'ane pniinosilé cendrée, pobemence com-
posée da poils clairs.
Pattes discolores, cuisses brunes i pubeseenceblanebe, tibias pinadiirs,
■nombris èi l'apex, tarses noiritres à pnbescenoe sombre.
Ailes cendrées trandocides, presque transparentes i nervatioa nor-
mde.
Balanciers i disques marron, brillants, tige plus claire.
Le Tabaïuié pruinosM se rattacbc au groupe de Tabawu variabiiiii, Ta-
s et Tabamu iati^ù.
DlPTSIteS SOVVBàBZ du GEIIBB TiBINUS BAPPOBTBS BO FoOTÀ-DjiLOlf
Piji M. CBMrÀUBK,
PAR M. Jàcqubs SoHCOOr.
Tabauas atlctlcolia nov. sp.
Type femelle récolta par M. Chevalier dans le Fouta^alon en «906;
3 antres femelles de la même provenance.
BmnAlre clair, abdomen portant une ligne médiane de triangles dairs
et deux lignes latérales de taches imprécises. Ailes cendrées, brunAtres,
vers le bord costal. Longueur : 1 l-i h millimètres.
Télé plus large que le tbora\. yeux bruns, sans bandes, glabres. Bande
frontale étroite à bords sensiblement parallèles, couverte d'une courte
pubf scence jaune , portant une callosité brun rougeAtre de la lar^enr de la
4iande à la base, de forme semi-ovoïde et surmontée d'une ligne brune sail-
lante, qui s'étend un peu au delA du milieu du vertei.
Antennes d'un teslac^brnnâtre, premier artide à soies jaunâtres, deni du
troisième article anvudie. Palpes clairs avec qu^qncs rares poils noirs,
courts, k la pai-tic externe.
Ëpistome jaune, bord poslérienr de la téte'blanchâtre. Tborai et scu-
tdlum bruns, recouverts d'ime pminosité cendrée A [mbeseence rare et
oonrte composée de poils noirs, flancs ciliés de noir, poitrine blancbAtre
avec qndques soies moHes blanchâtres.
Abdomen brun marron portant sur chaque s^pment an triangle médian
blanchâtre ayant sa base sor le bord postérieur do segment. En outre,
deux bandes latérales blancliiUrcs , mal délimitées, s'étendent sur chaque
cAté de l'abdomen, formant une tache qui se relie sur chaque at^ent h
la base du triangle.
iby Google
— 52(i —
l'ubesccuce ciaii'e ou noire seloQ la teiote des zones colorées.
Flancs : Pubescence jaunétre. Ventre uniformément roug«Atre, courte
ptibescenee blanche, noire è l'apex.
Pattes unicolores brun jaunâtre dair, à pubescence jaunâtre.
Tibias pontérieurB frangés: tarses rembrunie.
Ailes cendrées plus brunes vers le bord costal , non appendicnlées.
Balanciers jaune pile à lige rougeâtre.
Cette espèce est alliée au groupe du Tabanus bovùuu. Malgré eee dimen-
sions plus reslreinle», elle semble établir an passage entre le Tabantu
bocinu» de l'Europe ainsi que du Nord africaiQ,7'n6antulnn;ierâlui[(Widkr)
du Cap et Tabanut MadagaicarieiusU nov. sp. Surcouf de Madagascar.
T«banu« Ghevallerl femelle nov. sp.
Type : 1 femdie recueillie dans le Fouta-Djalon par M. Chevalier
en 1906.
(lue aatre femelle de mAme provenance.
Je dédie cette espèce A M. l'eiploraleur Chevalier, à qui nous sommes
i-cdevables de la découverte de plusieurs es[»èces intéressantes.
I^mgueur : 9-10 millimètres.
Cris A teintes neutres.
Tète plus large que le tborax. Yeux Cabres brun verdàtre, sans bande
ni traits.
Bande frontale large, recouverte d'une courte pubescence cendrée. Callo-
sité basilaire large, brune, convexe au boni postérieur, bisinuée au bord
antérieur et prohibée par une tache ovale rejoignant le vertex, qui est
dénudé.
Antennes : premier nrticle renllé recouvert d'une pubescence cendrée trèe
courte et de quelques poils noirs assez longs.
3* artide très court, 3' article noir dans la partie anndée.
Palpes assez longs, cendrés, avec quelques poils jaune gris an cAlé
eiteme.
Epistome, partie inférieure et postérieure de la lélede couleur cendrée ,
jjlabn'.
Thorax brunâtre à pubescence jaune sur le disque.
Pecius rougeâtiv. Sculitllum brtinâlri' à pubescence iioii-e.
Abdomen court, élargi , grisâtre, portant une large bande médiane diffuse
plus foncée, édairde au milieu du bord postérieur de chaque segment et
une tache claire triangulaire sur chaque i^té. Partie médiane munie d'une
longue pubescence noire. Parties latérales à pubescence jaunâtre.
Abdomen grisâtre k pubescence jaune.
Pattes rougeâtres à cuisses concolores recouvertes d'une pubescence jau-
nâtre peu dense. Tbi-si-b obscnrds.
ib. Google
— 527 —
Ailes trat)s|iai-eate8, grises, aoa appeadieulé». Nervureg jaune brun,
Hli^n brun ti-ès clair, étroit. CdillerooB brunAtret.
BalaDciGre i-ougeAtres.
Le Tahanm Ckcualieri esl voisio dti groupe qui coatient TabaHui gralwi ,
TaboHwi sugeiu et Tabmut Irilœniams nov. gp, Bic et Snrcoof.
InSKCTKs DiPTkBEs yoursjvi du ûbkrk Tabaniis
KKCVEiuis BAIS l'Est trnicAiy pta M. Mavbice de HoriisciinD.
PAR H. Jacqdbs Surgoof.
3 RoUwohildl remdle aov. sp.
Type : i femelle provenant de Voi (Afrique orientale anglaise), prise
par M. Maurice de Kothschild eu 1906. fi outres femdles de même prove-
nsDce.
fJtroit et long bnin clair avec denx tacheii rondes, blanches sur chaqur
segment abdominal. Ailes byalines.
fjiDguear dit coq>s, to millimètres: de l'aile, 9 millimètres: de l'alt-
domen, 6 miHimètres.
Télé lai^ et d'appar«ice triangulaire vue de &ce, yeux bruns, à cor-
neilles égales et glabres. Bande frontale très large, d'un gris jaunâtre,
creusât au ver(e\, portant à la base une caliosité transverse, rénifonne,
d'un bmn marron brillant , au-dessus de laquelle se trouve une aulre caUo-
sitë peu distincte, bifide.
Antennes abaissées, lestacées b dent très peu saillanle. Palpes allonges,
jaunâtres, h piibescence rare, assez longue et blanchâtre; quelques ]ioils
noirs épars.
Epistomc en dessous et partie postérieure de la tête d'un gris cendré dair.
Thorai brun rougeAlre avec trois lignes longitudinales Uancbes, la nté-
diaiie abr^ée; (tancs grisâtres avec quelques longs poils clairs épars.
Abdomen brun clair, allongé, glabrescent.
Gbaqne serment, étroitement bordé de blanc, porte deux {wints blaucH
arrondis; le premier et le deuxièmir segment ont une fascie médiane blan-
cbilre.
En outre, le premier segment porte sur le cdle une taebe blanche,
l'Onde, située 11 égale distance des bords des segments 9 , 3 , â , 5 . ti , qui
{lorlent sur Ir-nr flanc une tache sejui-lunaire, blanche, tangente au bord
antérieur.
Ventre noir à premier sèment recouvert d'une ti-ès courte pubefceiicc
cendrée, les nutres segments sont marqués de blanc cl |K>rtent chacun deui
taches latéraliv blanchdti<es.
Mug^iiii. \ii. :tti
ib. Google
— 528 —
Pubescence venlrale composée de quelques poils blanca rëpandos sur
toute ta surface.
Pâlies testac^ à pubescence Mauclie, i-cmbrunies ini tarses.
Ailes grandes, hyalines h nervures brun clair, stigma étroit, jaune clair,
Iroisième nervure longitudinale courtement appendiculiie. Cnillerons faja-
lins.
Balanciers rougeâtres.
Cette espèce nouvelle est très voisine du Tabanut mur/aam Rieardo.
Efle eu didire :
t* Par ses palpes allongées non reuO&s, peu volucs;
3° Pni' la iarme de la callosité dont le bord supérieur est convexe cbei
T. Rotbschild et concave chez T. Morsilans:
3° Par la callosité médiane, qui est bîBde au lieu d'élre ronde et non
canaliciilée.
■ nov. sp.
Type : i exemplaire femelle recueilli à Simba (Afrique orientale an-
glaise), par M. Maurice de Rothschild en janvier igofi (ct^ectioa du
Muséum).
Iiongueur du corps, lA millimÈlres; de l'aile, i3 mitlimèlrcf.
T^te et thorax brun rougeàtre en dessus, cendrés en desmus.
Bande frontale large, chitain.
Abdomen brun rougeAtre clair avec des fsscies daires.
Ailes hyalines à stigma brun et étroit.
Télé : yeux bruns k cornéules ^ales, petites, glabres. Bande (ronlalc
plus large au vertex, recouverte d'une pubescence jaune bniuAlre portant
deux callosités. La première située entre tes angles des yeux, grande, chA-
Uin clair, brillante et ovoïde; elle occupe toute la largeur de la bande fron-
tale et lui est tangente. La callosité supérieure située' vers le milieu de la
bande frontale est de même coloration , ovoïde et pen saillante. Chet les
exemplaires 1res frais, elle doit être presque recouverte par la pubescence
de la bande frontale.
Antennes. Premier arlicle teslacé h pubescence blanche avec une tache
triangulaire noire sur l'extrémité dislale supérieure.
Deuxième article très court, bordé de soies noires raîdn,
Troisième article à denl et base rougeilres, noir sur le rosle.
Palpes reuQés, courts, blanchAtres, k pubescence blandie mélaugëe de
qndquea poils noirâtres au cdié externe. Épistome et dessous de la tAe
reconverts d'nne nbondanle villosilé blancbAtre.
Bord postérieur de la léle presque glabre.
Thorax brun rougedlre à pubescence roussâlre, écnsson semblable, des-
•0U8 cl Qancs à longue pubescence blanchAtre et hérissée.
Abdomen brun rougedlre clair, plus sombre vm^ l'apex et portant sur la
ib. Google
— 529 —
partie médîine de chaque segment un Irianf^e btanehâlre mal délÎDi et sur
chaque e;fné une tache arrondie rougeAtre.
TjS pubesceoce de l'abdomen est notre e( rare; bord postérieur de chaque
segment abdomind marginé de blanehAtre.
Dessous leslacé k pubescence blanche avec , sur le disque de chaque seg-
ment, quelqces poils noirs à partir du 4' sèment, qui denennenl plus
nombreux vers l'apex.
Jambes, hanches, cuisses, tibias d'un bran rou^tre dair i pubescence
blanche, cuisses anli^Heuresà courte pnbescence ntnre en dedans.
Tibias postérieurs avec une courte frange noire, tarses brun roi^eAtre
à pnbescence sombre.
Ailes transparentes, grandes et claires; stigma étroit, bord costal clair.
Balanciers. Tête blanc jaunâtre, tige roogeAtre.
Note sck vy BitAcaiopooE -lOi rstn ns l'Ocsa v Isdieh, Kinoen* Alcocii ,
PAR M. L. JoiTBIN , PBOPKBSBI'R tV MrsiuN d'HISTOIIIII ■fkTl'IlinJ.E.
J'ai reçu de M. le Major Alcock, superintendant de l'Indian Mnsram de
Calcutta, uii loi comprenant au moins 5do (échantillons appartenant A une
m^me «■spèce de Brachiopode qui ent nouvelle et fort intéressante. Il y avait
iva individus de tontes les tailles, depuis 3 millimètres jusqu'à près de
3 centimètres de diamètre. Les plus jeunes avaient dû se fixer très peu
de temps auparavant, car ils montraient une série de caractères embryon-
naires; les plas grands avaient défiasse la forme adulte et arrivaient h In
période de sénescence. J'ai pu étudier sur ces échantillons toute la série
des phases de constitution et de transformation de l'appareil brachial.
(iea Brachiopodes ont été dragués »\i cours d'une cmisière de la Marine
Surceg, k la station a58 par 8* 93' de latitude Nord et 76" 98' de lon-
gitude Est, A 187 mèlres de profondeur. 11 n'en a pas été trouvé dans
d'autres locatilés. H. b ma connaissance, celte espèce n'a été signalée
nulle part ailleurs.
0 fait est surprenant, car en raison de son abondance extraordinaire
dans ce point , elle ne doit pas élre r art, et elle est si spéciale qu'elle aurait
été remarquée et signalée depuis longtemps si sa dispersion géi^nphique
était plus grande. H faut donc en conclure qu'elle est conHnée dans nue
aire tr^s restreinte où elle abonde.
Un autre fait tnléressani osl le suivant. K<'aucoup de ces i^antillmis
étaient fixés sur des débris de lul>es d'Annélides formés de grains de sable
ag(r|utinés, comme ceai que fiibriquent les Hei-melles. Quelques coquilles
de Brachiopodes vides étaient enrobées parmi ces tubes ; d'autres portaient
ib. Google
— 530 —
ces tubes sur kurs valves; ils éiaieat encore vivants, mais les Uibcs Ira cm-
péchoteat île s'ouvrîi'. J'ai trouvé ud de ces Bracbiopodes eu décomposilion,
inart ëvîdemmenl depuis peu dp temps, emprisonné dans sa coquille im-
mobittsëe par l'Aiinéiide. CMp association entre te Brachiopode et l'Aunë-
lide est fort intéressante et je ne pense pas que rien de semblable ait été
signalé jusqu'ici. M. Gravier s bien voulu se charge d'étudier celle Anné-
lîde ; on trouvera plus loin la description qu'il en a donnée.
L'étude lies ëchanlillous de divers liges de ce Brachiopode m'a penuis
■rùluciiler ses relations génëriques. J'ai constaté que ct>t animal n'est pas
très Soigné des Terebratella ni des Muhlfildlia, dont il est séparé par des
caiiictères secoudaiies; il ne ]kuI cependant être placé dans aucun de cm
deux genres. Mes constAtatious m'ont décidé à te ^re entrer dans un genre
que l'on considérait jusqu'à présent comme complëlemenl disparu; il s'agit
du genre KingeHa Davidson, qui existait dans tes mers jurassiques supé-
rieures et crétacées, et dont on retrouve de nombreux représentants foseitea
en An^eterre et en Normandie, appartenant principalement k Kingettn Um»
Defraucc.
J'ai été d'abord fort surpris de celte ressemblance , et je n'osais me dé-
cider k cette assimilation, n'ajiant pas d'autres documents que des échan-
tiUons sans appareil bracbial et les figures assez peu explicites de Davidson.
J'ai obtenu de M. Bather, du Brillsfa Muséum, ta communication de deux
écbantiUons ouverts et portant lenr appareil brachial, mallienrcnsement en
mauvais état; ils ne m'ont pas donné de renseignements bien précis. J'u
trouvé à Paris, dans la collection de l'Kcole des Mines, plusieurs échan-
lillons parfaitement préparés, que M. te professeur Douvillé a bien voulu
me permettre d'examiner. Enfin j'ai envoyé k M. le professeur Blochmaa.
de Tiibingeo, dont l'opinion fait autorité, |dasteur8 exemplaires de mon
Brachiopode; après examen, il pense que cette espèce appartient bien au
genre Kiagnm. 11 appuie son opinion sur un fait géographique inléressaot.
Lb localité de l'Océan Indien oii a été recueilli ce Brachiopode est située au
milieu du détroit qui, à l'époque jurassique, faisait communiquer cetocéan
avec la mer qui, passant sur le Bengale, la Fers4' et l'Asie Mineure, cou-
vrait l'Europe (moios la Scandinavie), la Méditerranée, le Nord de TAIgâic
et dn Maroc. On peut consnltei' à ce sujet la carte de Neumayr. A cette
époque , l'Angleterre et la Normandie . où l'on trouve Kingena lima , étaient
sous les eaux de cette même mer, qui communiquait avec le Nord de
l'Océan Indien par le Bengale , où l'on trouve aussi Kingena lima. Dans nos
r^ons, le genre Kiageim a disjiarti; In découverte de ce nouveau Brachio-
pode montre que ce genre a pei-sislé dans la région orientale. Ce fait est
d'autant plus intéressant que M. le professeni- filochmanh me dit qu'il a
observé des faits analogues dans d'autres groupes d'animaux.
Cefle espèce nouvelle diOère par quelques détails de Kingena Hma et
aussi des autres espèces fossiles du même genre: aussi je crois devoir lui
ib. Google
— 531 —
donner un nom nouveau en Itt dëdianl à M. Alcock; ce tiers donc Kmgimt
Àleoeti.
Je ne pais dans cette note décrire toules les transformations que subit ce
Brochiopode de son très jeune Age h sa sénescence ; cela Jèra l'objet d'un
mëmoire plus détaille. Je me contente de donner une courte description de
l'animal adulte.
l^ coquille est lisse, la valve ventrale plus bombée que la dorsale; le
coolour de juxtaposition des valves forme environ Irois quarts de cerde
sans sinnosîlés et dans un plan bien borizontal , ce qui le diiïérencie du
MMfelMa. Il n'y a pas non plus de rainure sur le milieu des valves, for-
mant un sillon plus ou moins profond, comme on en voit chez Muhlfeldlia
lauffuinea dont l'appareil pn%ente une certaine ressemblance avec celui de
notre espèce. Il n'y a pas de tubercules sur )a face interne des valves, qui
sont lisses, où l'on toit seulement de très légères indications de la trace des
gflandes génitales. Celles^i paraissent divei^ régulièrement, au nombre
d'une dizaine, de la charnière vers les bords libres; mais ces traces sont
si l^res qu'il est difficile de les compter avec précision. On voit une
disposition semblable chez Kingena lima.
- Intérieur Ae la valve dorsale, montrant l'ippireil vu normaliMiieDl
Grossi trois fois.
L'orifice du pédoncule est petit et cet organe lui-mime est gr&e et court
Le delliiljum esl mdimetitaire, ses deux moitiés ne se rejoignent pas sui
la ligne médiane.
L'appareil bracbial de K. Hma est à peu près identique à cdui de K,
ib. Google
_ 532 —
Àkoeii dani m phue pmqiui adulte ; l'appareil de celle demi^ espèce se
modirie ensuite dans la période complètemeot adulte ; comme je n'ai pta pu
me {woeurer d'échantiUon eomplMâneat «dulle avec appareil de K. Hwk ,
je ne sat> donc paa ai cet apparâîl suit uue ëvoluLion eemUaUe à cdle que
j'ai niivie dauB tona ses détails ehei K. Alen^.
- L'sppareil brachial vu de cAt#, mantnnt Im coiirbure* des bandelettes
et leun rapports avec les entras et te septiim.
L'eusenible de l'appareil atleiut les deux tiers de la lon^eur de la valve
dorsale. I) comprend deux branches deiceadantes, deux braucbes montantes,
un seplum mMan très d^doppë; deiii bandelettes jugales rdient les
branches descendantes au septum; elles sont coarbes et s'attachent su point
le plus âevé du septum. Deux bandelettes verticales descendent de la com-
missure transversale vers le* bandelettes jugales et s'y soudent près du
point où ellea rejoignent les branches descendanles, sous tes cruras. Il ré-
sulte de celte disposition une sorte de cadre penlagonal dont )e bord su-
périeur est formé par la bandelette transversale, les deux bords latéi'sux
par les bandelettes de jonction (Iransverso-jugabs), le bord inférieur par
les deux branches en forme de V, soudées au seplura, des bandelettes
jugales. La partie supérieure de ce cadre est formée de rubans calcaires
laides et épai» ; la partie inférieure , de rubans minces et fragiles. Les parties
des branches uscendantes et descendantes lea pins voisines de la charnière
sont beaucoup plus solides et épaisses que leurs moitiés opposées ijui sont
fort gréies.
L'intérieur delà coquille est légèrement nacré; elle est nunce, non trans-
parente, de couleur jaunâtre, et ne présente pas de sillons ni de taches
«dorées.
ib. Google
Note Sun nu aiSËMBHT de Pollicipes rt vn autbb db Spirokbis
ami LES CÔTES DE LÀ pbbsqb'îlb db Qniasnos,
nu M. L. Joutin,
PB0FU8IDII IV tAosivM »'HieTOIIIB HITOIBLM.
Au cours d'uD voya^ bup lu cAtea du Morbihan, poiu rAabliuemeat
de la carte ostréicole de cette région, j'ai trouvé deux particularité iniA-
reiaanles qui mn paraissent dignes d'être notées.
I. On «ail que le PoiUeipeë ComMcopia ml un Cirrhipède rare dont on
se trouve ordinairement sur la cAle seplenlrionale de la Bretagne qua if»
individus isolés sur des Dota battus par la mer. C'est ainsi qita dans les
environs de Roscolf, aux rochers du Loup et de Ree'h-hier-doun, on en
rencontre des gisements; mais les individus que l'on peut y recueillir sont
en très petit nombre. Sur la eAte màidionale on en trouve qudquas gise^
ments plus importants. C'est ainsi que j'en ai rencontré un sur la oAla onait
de ia presqu'île de Quiberou qui présente des conditions biologiques très
caractérîstiquas.
La presqu'île de Quibovu forme une sorte d'oppendioa k la cAte du
Morbihan, die est longue de 17 kilomètres el lai^ au maximum de
3 kUoniètrea environ. La c&le oecidentaie, exposée aux vagues du lai^,
est extrêmement battue par la mer qui n'y est presque jamais calme. Ansaî
les espèces d'animaux fixés sur ees HM^iêra h pie, qui atteignent souvent
plus de 3o mètres de haut, sont-elles fort peu abondantes.
Cette falaise abmple est coupée par des fentes étroites, n'ayant pouvent
pas [dus de a ou 3 mètres de large, fonnaat des coulrars profonde, k
parois presque verticales, où la lumière pénètre peu. en raison de la hau*
leur des falaises. Les eouloirs qui sont tous parallèles ont qudqnefois uns
centaine de mètres de profondeur et se terminent souvent par des grottes.
QueJqnes-una sont i sec au moment des grandes marées; dans d'autres, i
reste toujours une grande hauteur d'eau. C'est dans us derniers que j'ai
trouvé un gisement de PolUi^t; ils occupent h peu près la lone des Fnmis.
Mais Ik, en raison de la violence de la mer, les Fuous manquent el tout
ieur niveau, sur celle cdte battue, est occupé par un immense banc de
Moules. Ce banc est interrompu çà et U par les PoUieipes qui y sont
excessivement nombreux. Us vivent en paquets de 3o h ho individui, sa
touchant tons par le bas de leur pied, el si solidement attachés tant à la
roche que les uns aux autres qu'il est presque impossible de les amobar
sans un fort eoutean. La paroi du couloir en est presque entièrement
tapissée.
Je fais passer sous les yeui de l'assemblée quelques photographies prises
dans ce. gisement.
ib. Google
— 534 —
Je me permets de faire remorquer qu'il esL fort dilGcile de prendre ces
phot4^rapLte8; il est malaise île detscôidre le long des parois glissantes
presque verlicales du couloir, surtout avec un appareil photc^raphiqae ,
et encore plus difficile de l'inslaller sur son support pour Taire des vnes
posées, ce qui est rendu nécessaire par la demi-obscuiild de rcndivil.
Même quand le temps est beau , la mer y est toujours egitée et il est im-
possible d'en approcher en bateau; les vagues déferlenl sur les Po'iicipes
et sur te photographe et si l'on évite de prendre un bain complet on est
lonjonn certain de recevoir plusieui-s douches. Le* Pollici[ies vivent là dans
l'écume des vagues, iis sont lavés h grande eau ii chaque v^ue plusieurs
fois par minute, aussi hieu pendant la mer busse que pendant la mer
J'ai trouvé an antre git^nent de Pollidpes, non loin du premier, daos
nne grotte presque com|dètemeal obscure; ils sont fixés nniqueniott dans
les fentes de la roche et semblent ainsi encadrer des espaces vides où la
roche polie ne leur permet pas de se fixer. La mer défei-fe dans cette grotte
daas les grandes marées avec nn bniit formidable.
11. Tandis que la cAte occidentale de Quiberon est exposée h la grande
houle de l'Océan, au contraire sa face orientale est abritée par la presqalle
même; les falaises sont basses, ia mer calme, et l'on trouve ib des plages
vaseuses, des herbiers, et des dépAts liltoraun de mer tranquille. I*o xone
des Fucus se trouve là sur des surfaces presque horizontales très étendues
et forme les tapis hruns jaunâtres que tout le monde connaît.
En examinant l'une de ses sur^ces couvâtes de Pneus, mon atten-
tion a été attirée par Irob grandes taches plus nu moins arrondies
ayant une trentaine de mètres de diamètre, et aussi blanches que si
on les avait saupoudrées de farine. En y r^ardant de plus près, j'»i
remarqué que le bord de la tache, moins blanc, était recouvert d'innom-
brables Spirorbis, tandis que les parties moyenne et centrale de la tache,
beaucoup plus blanches, présentaient nn revêtement, formé d'une Al^c
calcaire plate et mamelonnée qui avait recouvert tontes les pierres, les
Balança , les objets divers exposés à sec à la lumière. D'autre part sur ces
taches les Fucus avaient disparu et il n'en restait que ç et là des débris
de leur souche on l'on voyait les traces d'un instrument 1 l'âne!. snt. D'après
les reose^ements que j'ai obtenus, on n'avait pas coupé le goémon
depuis la fin de mars ; c'était donc entre mars et aoAt que s'étaient produites
les taches en question. 11 me parait probable que c'est après la coupe de
mars que les Spii-orhis se sont iustalléi en foule en ces points; ils ont
empêché le Fucus de repousser et, un peu plus tard, l'Algue calcaire est
venue les recouvrir; elle n'a pu h faire qu'autant que les Spirorbis lui ont
préparé un terrain dépourvu de Fucus. Mais j'ignore pourquoi ce phéno-
mène ne s'est produit que sur ces trois points de la grève et non partout,
lif résultat est que ces taches produisent tout k fait ï'asiiect de taches de
ib. Google
— 535 —
pelwle sur )s lone des Fucus. Il faudrait suivre dans le courant de l'hiver
l'évolutioQ de c«8 AlgiiM et dee Spirorbis et coD«la(er si au printemps de
nouveaux Fucus seront venus se dévdopper sur les taches dont i\s ont Hé
expulses au printemps.
D'après M. Gravier, qui a bien voulu les dëlerminer, les Spirorbis
appartiennent It deux espèces : Spirorbû Pagawteekeri de Qualrefages el
Sfirttrhia eontu arielix Phiiippi. I/AIgne est d'âpre M. Hariot tiu Litho-
tiomoHin , mais il n'a pas été possible de lui donner un nom spécilirjue. car
elle n'était pas k malurîl^.
Sbk lbs^hnblides polycbbtbs
nKUimUIIIS l'AR l'bIPBÙITIOU HITÂMrTKfllK rHAHÇAISB
{Apukoditib.is, Ampbihomiehs, Flabslligkkibis, Malhàxibus,
AuPBAKBTtBUS),
PAR M. Cil. GniviER.
VI. Famille des AFHRODtTUlHS Savigny sensu stricto.
Titn» P«l7Boc s. si. OEntpd, KinL. Malmf;. Lev.
PoLYHOE (Enipo) a<itab<:tica Kinbei;^.
J.-1!.-H. Kinberg, Fr^atten Rugénies Resa, Zool. Animlain, p. 9.^,
Taf. X, 58.
E. Ehlers, Die Polychœten der hamburger magalhaensischen Sammel-
reise. 1897, p. 19.
E. Eblers, pie AnndidenderSammIuDg Plate, ^t. Jahrb., Sffpl.Faiina
Chileiuii, 11, 1901, p. a56.
E. Ehlers, Die Polycfaeelefl des magdlaniscben und chilenischen Straiides.
l^n faiinistiecber Versnch, 1901, p. '17, Taf. IV, fig. 6-i3.
Deux exemplaires incomplets de celte espèce oat été recueillis à l'Ile
Itooth-Wandel ; trois autres, de plus petite taille, incomplets aussi, ont été
dragues dans la baie Biscoé, i 110 mètres de profondear. Ce Polyuoînieii
a été signale en divers points de la Terre de Feu et snr la cAte «In Chili
(Cdbucco).
Gnsi HMr^alhsc Kinberfr. Malmgrea s. cil.
Hakikithoe bissuta Johnson.
H.-P. Johnson, A preliminary Account of the marine Annelïds of the
Pacific Coast, Proccerf. oflhr Calif. Aead. of Seieuee* , xr. 111, Zool-, vol. I,
n' 5, San-!''i'ancisco. i8fl7, p. iSa-
ib. Google
— 5S6 —
E. Ehlers, Aandiden der Samndaag IMat«, Zool. Jakrb,, Suff. Favim
CJiUauù, If, igoi, p. 903.
E. Ëhlen, Die Polychtetea des magellaniKheD uod chileaischen Strsndea.
Ein fennislischer Vereuch, 1901, |i. ha.
Je rapporte avec doute â cette eapèoe oalironiienae , trouvée égaieinent
surlei cAles du Chili (TumbeB)par Plaie, une Harmotbop en mauvais é(at
récoltée à l'Ue Bootb-Wandel , par '10 mèti'es de fond.
HiaMOTBOi spi.-iO.si Kinberg.
J.-G.-H. Kinberg, Annulataaova^^yv.a/'Aoïv/. Vtleiuk.-Akait Fôrkmàl.,
iSÔIi, p. 386. Frf^ltcn Eugénie» Resa. /ool. Anoulala, Taf. VI, 3i.
E. Eblers, Polychœten Her hamburger magalhaensigcheo Sammdreise,
1897, p. IQ.
K. Eblers, Magel]ani»cbeAnne)iden. Sarhr. d. K. Cetell. Her Wittnueh.,
Gôttingen. Math.-Pbys. Klasse. 1900. p. ao8.
E. Eblers, Anneli len der Sammiiin^ Plate, Zool. Jakrb., Supp. Fauna
ChUentii, II, 1901, p. a53.
E. Ehlers , Die Polyclw^len des mugcllaniacben und cliilenischen Straades.
Eiu faunisliscber Versucb , 1 9a 1 , p. 1 1 .
Une vin^ine d'eiemplaii-cs de celle espère oot été recueillis , soit èi
marée basse, fous les pierres, soil en dragage, juscju'à âa mëtrM de pro-
fondeur, à rt)e Buolh-VVandel , an Port Charcot , Ji l'Ile WieDcke , ii la baie
des Flandres eti l'île Moureau.
Vil. Fahille des AMPHINOMIENa Savigny.
GisiB EuphroBj'Bc Savi^y.
EnnnosTin notults Ehlers.
E. Eblers, Magellanische Anneliden, A'ocAr. der K. fletelUek. der Wh-
tensek., Gfiltingcn, math.-phys. KJasse, 1900, p. 307.
E. Eblers, Die Polychtclen Âe^ magell niisrlien und cbilenischen Strandes.
Ein fauuisliscber Versucb., 1901, p. 38, Taf. I, fij;. 19-1 5.
Un exemplaire en bon état de cette espèce a éifi. recueilli dans la baie
Bisco^. Les deux exemplaires étudiés par Ehlei-s provenaient du cap Va-
lentyn où ils ont été trouvés è i5o brasses de profondeur (un peu plus de
ayo mètres).
VIII. FtHiLLE DBS FLABELUGËRIENS de Saint-Joseph.
(PiiMDSE* Grube, Chlohéhibnb de Quatrefages, Sipiioio*toh«ce« Johnston.)
GsnnE Flal>clll(«ra Ssrs.
(SiraosTOiuM Ollo. Siphdrostoki Ralhke, Cblddshi Dujardin,)
F1»b«Uljf«i« Goordonl nov. sp.
Un exemplaire ontiei' et en bon t^tat de celte espi-ce nouvelle n été dra-
ib. Google
— 537 —
goé dans lePortCharcotJi Ao mèlrea de profondeur; il mesure il nùllU
mètres de longueur, 3 raitUin. 5 dana sa [dus grande largeur et compte
19 s^gères.
La partie antérieure du corps, peu distbcte à première vue de l'extré-
mité opposée, est entourée par une sorte de cage â paroi «ani-trani^Mrente
soutenue par de longues soies courbes cloisonoëes, couvertes de papilles i
base envaoée. Palpes épais, très développés, avec nn sillon médian ven-
trd, beaucoup plus longs «jue les brancbies. Faisceau dorsal composé de
5 on 6 soies simples, un peu arqnées au voisinage de leur sommet étiré
en pointe grSe, avec un petit nombre d'anneaux dans la partie terminale;
en s'éloignant de cdie-ci, les anneaux s'espacent beaucoup [dus. Soies de
la charpente de la cage antérieure avec anneaux beaucoup plus nombreux
répartis sur une plus grande longueur.
A la rame ventrale, nne seule soie généralement; quelques-uass en ont
deux. Soies ankyiosëes avec une pseudo-seqie fortement recourbée, striée
obliquement, de même que la hampe. Assez nombreux anneaux incomplels
au voisinage de l'articulalioii. Papilles longuement pëdiculées, un peu
renflées dans leur région moyenne, avec leur extrémité libre apbérique et
couverte eonme par une toison de cils épais. Se rapproclie du Flabeliigmti
induta Ehlers de l'Amérique du Sud et de la Géorgie du Sud '''. S'en joigne
par les palpes rdalivement plus développés, par la forme des soies anky-
ïosées, par celle des papilles et par le nombre moindre de segments
sétigëres.
Cette seconde espèce a été recueillie au même endroit que la précé-
dente, au Port Cbai'cot, à lo mètres de profondeur. Le plus grnnd des
deux exemplaires récoltés a 6a millimètres de longueur, li millimètres
de largeur et compte 96 sétigère.-^. Le corps n'est revéln ni de sable, ni de
vase, de sorte que l'animal se laisse parfaitement voir par transparence à
travers l'épaisse couche de mucus qui l'enveloppe.
Palpes épais avec un sillou médian, terminés eu pointe mousse; bran-
chies fort nombreuses, creusées d'un sillon pigmenté en brun violet. Cavité
circooscrite par les palpes et les branchies remplie, chez le plus petit
etemi^re, d'œufs jaunâtres, sphériqnes, adhérents les uns aux autres.
Faisceaux dorsaux de soies longs et grêles, donnant à l'animal nne phy-
sionomie spéciale, ayant jusqu'à 18 millimètres à partir de la surface du
mucus, qui a plus de a millimètres d'épnisseur. Dans chacun d'eux, de
ù A 6 soies , dont les extrémités seules sont visibles , striées longitudina-
<'> E.EiLina, Polychatender hamburger mB^IhaeoMMhenStFnmelreine, 1897,
|.. io5, T«r. VJI,% 1O8-173.
ib. Google
— 558 —
lanent, avec un certain nombre d'anneaux assez régulièrement espaces,
sanf an voisinage ie ta pointe terminale où ils sont plus rapprocha.
Faisceaux ventraux aus^ grèle8,maiBmoinslangsqiie les dorsaux, com-
posés en général de k soies ankylosées à pseuHo-serpe assez fortement
recourbée du sommet et couverte de stries courbes: hampe quadrangO'
laire, slriép obliquement, avec deii anneaux uniformément espacés, t on
3 soies senlemeot aux faisceaux de la r^ion postérieure du corps.
Présente certaines analogies avec le Flabeiligera [Siphonotlomuin) iliplo-
eha'toâ Otto''', mais en difftre complètement par les caractères des soies
aakylosées, par le nombre moindre des segments et par son faciee.
IX. Famille des MALDANIENa Savigny.
Gmu Rkodlnc Hilingren, Ehlere rliar, emend.
Rhodiits autarcUca nov. sp.
Un seul exemplaire entier en assez bon état a été dragué au Port Charcot,
à an mètres de profondeur. Ses dimensions sont: longueur, 17 millimètres;
tai^ur (maximum), o millim. 9. Le tube iait défaut. Da V au 9* séti-
gère, uD anneau blanc en avant des plaques onciales.
Prostomium soudé au premier sétigère et ne présentant pas trace de carène
frontale. Bourrdets buccaux non couverts de papilles. Aux & premiers séti-
gères, des soies dorades senlement. Au 3' et au S', une cdlerette entou-
rant la base des segments précédents.
S^meuts courts jusqu'au 1 1' sétigère s'sllongeant progressivement
jusqu'au 1 8'. An bord postérieur de ce dernier, ime collerette semUabk
i celle des bords antérieurs des 9* et 3* séligères. Les h 8^;menls suivants,
très courts, mais complets; le sq' soudé an py^dium et à ta cloche qui
envdoppe ce dernier.
Soies dorsales fines étroitement limbées sur l'un des bords; à qudques-
unes, un \uabc très i-éduit sur cbacnn des bords.
Crochets ventraux à partir du 5' sétigère et disposés jusqu'au 13', sur
deux rangées alternantes, l'anlérienre progressive, la postérieure i-élro-
gresMve; du i3* au aa' sétigère, une seule rangée rélrogressive. Vues de
pralil, ces soies montrent, au-dessus de la dent pi'încipale, 3 autres denti
superposées, dont la dernière est h peine riislincle; manubrium court. De
face, on voit, au-dessus de la dent priucipale inférieure, une rangée trans-
versale de trois dents plus petites, puis une seconde raugée de quatre dents
et, au-dessus, de nombreux denticules plus réduits.
') Otto, De Sternaapide llialassemuides et Siphostomole diplochaito; Anima-
1 mariliniorjin iioiidum cdiloruii) gcncra duo deKripNt Otto, Nova acta cal.
, i. X, |>. 69S,pl. U.
ib. Google
— 5S9 —
Pygidiam entouré par une soilcilttcluclie tronqua obtiquemeDtot s'<^vii-
sant sur la foc« vealrale.
Ressemble h la Rhodine Louent Malingren <'' des cAlee danoises el su^
doises , liiais s'en sépare aetlement par les caractères dti pioslomium , les
dimensions relatives des divers segments, par l'unique collerette pnsti;-
rieore an 5* avant-dernier B^:ment et enfin par la forme des crochets
ventraux.
GiRRR LHochODT GraiN'.
. LelooboiM slngnluia nov. sp.
Un seul exemplaire, en deux fragments, a été récolté à l'Ile Boutii-
Wandel, h mar^ basse. Dimensions : longueur, ta millimètres: largeur
(maximum ) , o millim. fi, Nomhre de sëligèrrs : 1 9.
Corps très grêle. Longueur des segments croissant 1res lentement du
1" au 6' sétigère; 7' et 8' fusionnés; s^menls les plus longs, du 9' au
17'; les [rois derniers assez développés.
Prostominm soudé nu 1" segment achète , prt'^entant de chaque cï té une
dépression longitudinale; des taches pigmentaires , petil-élre oculaires.
1 " séligère séparé du précédent' p.ir im sillon bien marqué ; faisceau dorsal
avec deu.t sortes de soies : les unes, sans limbe, élai^iea en spalnle dans
leur partie terminale; les autres, coudées et prolongera par nue lame
mince, voiubie, dont l'un des bords eut garni de longs cils très serrés. A
chacun des a premiers sétigères, une seule soie aciculaii'e de chaque cAté;
an 3* segment, a. \nx autres segments, crochets de forme spéciale. I^
grosse dent basilaire esl surmontée de 3 autres, de taille dt-croissant vers
le vertex; barbule sons-roslrale étroite; eu-dessous du poiol dVniergence,
un gros renflement; partie profonde, courte, étroite , très fortement
recourbée. Derniers s^ments du corps bien développés et pourvus de soies.
Pygidiujn entouré par une collerette courte, h bord non festonné; pas de
saillie conique correspondant à l'orince anal.
Par la forme de ses soies doi-sale» et de ses ci-ochels ventram , ce Maida-
iiien se classe tout h fait k part dans le genre Leiorhonc , dont il jtourrait
mi^nii; i^tre séiwi-é.
GriM P«taloproctBH de Oualrefafji's.
PetsJoprootn* sp.
3 fragments antérieurs de ce Maldanieu ont été recueillis h l'Ile Wincke. Le
plus grand el le moins mal conservé mesure 95 millimètres de longueur,
3 millim. a dans sa plus grande lai^uret est réduilaux 5premi««séltgères.
'■'' K.-J. tâiLiMGUn. knaaitlaPaMiKU, Ofo. af KoHgl, Yrt.- U-O't. Fôrhandl.,
18^7, p. 90y, Ub. Xl.lij;. Cl.
ib. Google
— 5^0 —
Proslomium pourvu d'une carène larg^ et peu saillante, soudé au pre-
mier sèment acbète. I-otigueurdu segmeot croissant du i" au 3'; le S* un
peu plus court que le pri^n^dent.
Soies dorsales de a sortes : les unes, colorées en jaune, un peu cou-
dre , élroilement limbëes d'un cAlé seulement ; les autres , iucolores , plus
Goes, presque droites, avec de petites écailles disposées presque paraU^e-
ment au bord de la soie, de cliaque c^lé, dans la partie terminale. Ani
6 premiers séligëres, de i à 3 soies eciculaire:» robustes presque droiles,
terminées en pointe mousse. Au h' séligère, de chaque cité ii crochets
avec trois deuU surmontant la pointe principale; H barbules soa»-rosi
traies; partie profonde légèrement arquée, renflée au-dessous dn point
d'émergence.
Par l'ensemble de ses caractères et surtout par se» soies dorsales , ce Mal-
dsnieu parait se ranger dans le genre Pelahproetut , très facilement recon-
oaissable dans sa partie postérieure qui fait mallieureusemeut défaut id.
\. FiuaLK DRs AMPHARËTIUNS Malm^reo.
Gmi A^ipharaM Malmgren.
ANPHtKETE PATACONioA Kinbci^.
J.-G.-H. Kinberg, AnnulaU nova, 0/b. a/. Kongl. Vei.-Akad. Fôrhandt.,
i866,p. 3i3.
E. liihlerti, Polychxlen dcr liambm;ger magalbseusischeii Sammelroise,
1897, p. 129.
E. Kklers, Magellaoische Anoelideu, \<ickr. derk.GetelUcli. der If iiMuck.
Gôltingen, Malb.-Phys. Klasse, 1900, p. 390.
E. Eblers.DiePoiychœlendes magellanischen uud cbileniscben Sliandes.
Ein faunisti^er Versuch. Berlin, igoi , p. aoC.
Je rapporte avec quelque doute à l'espèce décrite par Kinberg un Am-
pharete dragué k 110 mètres de profondeur dans la baie Biscoé, auquel
manquent les branchies , si caduques chez la plupart des Polychèten de oetlr
famille. La détermination spéciGque est embarrassaDte k cause de l'insulli-
sance de la diagnose très sommaire et sans figure de Kinbei^g.
Celte espèce a déjîi él<' signalée i-n divers points de reitrémilé méridio-
nale de l'Amérique du Sud.
U.1 SÀBbLuaiSH npi.vr suit un UnACHiorODii
(KinoENA Au'.ocïf J0VB11),
PAU M. Cb. (iRATlEH.
IJn draga^ pratiqué pr le Marine Surney de l'Inde, dans l'oc&tn In
dien, par 76" 118' de longitude est (Gummicb) et 8°a3' de latitude noiil.
ib. Google
— u\ —
h une profondeur (le 186 mètres emiroofioa lathDms],a ramené à )a sar-
face un grand nombre de Brarhiopodes appi-t^nant à ud genre considéré
comme foMÏle, Kiiigena Davidson, du Jurassique supérieur et du Cn*tacé,
dont ils constituent une espèce nouvelle, Kingena Aleoeki Joubin. Un cer-
tain nombre de ces Brachiopodes servaient do support au Saljcllarien qui
fait l'objet de cette noie. Ce Polychète vit dans un tube rugueux , formé
de grains de sable de dimensions variées, de Foraminifi^res , de petits frag-
ments de coquille solidement a^utinés et tapissé intérieurement par un
enduit mince, un peu l'iastique, semi- translucide, sécrété par l'animal.
Cd«i-ci parait fixei' son tube de pri?férfnce sur le pédoncule du Brachio-
pode; les divers individus «[ui s'établissent sur un mâme hâte superposent
leurs tubes, fréquemment contournés, sans régularité apparente, sur la
valve dorsale. Bien que les mouvements des valves soient étroitement limités
par la disposition de la cbamière chez les Brachiopodes, il n'en est {ms
moins vrai qu'ils doivent être fortement entravés par la présence des Anné-
lides tubicoles en question. 1! semble bien , en effet, que le commensal est
aussi funeste i son hôte que certains de ses congénères, le Sabellaria spi-
nitloia l>euckart, par exemple, le sont aux Huîtres des gisements naturels
de la Mancbe. Certaines coquilles sont, h la fois, recouvertes et remplies
par les tubes du Polychèl''.
T<e plus grand des exemplaires étudiés a 1 1 millim. 5 de longueur totde;
la lai^ur ne dépasse pas 3 millimètres. Des taches pigmenLiii-es d"un
rouge brun foncé s'observent h la partie antérieure du thorax et siu- les
branchies-, dans la région ahdominsJe, entre l'eYtrémilé de la pinnule et
la brancbie, il existe également une ponctuation bien marquée de chaque
cAlt^, à tous les segments, {.e nombre des segments séligères est de -^5, en
moyenne.
lia partie antérieure du corps ou thorax présente en avant un liiplc
ceiTle de grosses soies ou paiera constituant, dans leur ensemble, nne sorte
d'opercnle. Le cerde externe est composé par une vingtaine de palika de
chaque cftte. Chacune de celles-ci olTre à considérer : i° nne longue tige
basilairet a' une portion moyenne fort élargie, en battoir, avec des stiies
transversales assez espacées et des stries longitudinales plus seiTées: 3' une
grande épine médiane, de longueur égale sensiblement h celle du battoir,
avec des expansions latérales disposées suivant le mode penné, de largeur
di<cmissant de ia base au sommet étiré en une poinle ti-ès océrée; h la base
de ce prolongemeut médian, trois grosses épines recouritées vers les câtés
et de taille décroissant de dedans en dehors forment le bord sui>érieur
du battoir. Le cerde moyen se compose d'une dizaine de soies plus sail-
lantes que les précédentes: au renflement médian, fait suite une longue
épine creuse presque rectilîgne, ni-quée vers l'intérieur dans sa partie ter-
minale, avec <le fortes stries transversales dessinant des crans lacement
marqués sni' les bonis. I,e cercle interne est constitué, de chaque côté, par
ib. Google
— 5^i2 —
une (lixaioe de soien coucliées vers le cenU«, cunuuc pour parfaire l'oper-
cule, fortemeut gëaicnlées, semblables aui prétt'denles. mais plus courtes.
Au-dessous de cette couronne operculaire, on voil, de chaque cAt«, de
petites t.ingueltes digitiformes , creusées ea gouttière sur la face interne
Ix^s palécs sont âxëes profondément dans doux supports muscnlaires puis-
sauts, demi-cylindriques, acculés suivant le plan deaymétrie, i-éutùs sur la
face dorsale par une membrane un jieu écliaucrée en avant, largement sé-
|)arés sur la face ventrale : dans la cavité qu'ils circouscrivent sur celle der-
nière, se logent en partie les tentacules fixés par rintermédiaire do lobes
basilaires sur le bord extérieur de chacun des supports paléigères.
L'intérieur de cette cavité, situéj en avant de la bouche, est pigmente- for^
temeut. La lèvre supérieiu-e ou dorsale très renflée, tendue entre les sup-
ports paléigères, se continue de chaque tAlé par un rcplï qui longe \vs
pièces basilaires des tentacules. La lèvre iurérieui-e a la forme d'un gros
bourrelet creusé d'un sillon mi'dian qui conduit k la bouche.
Sur la face ventrale, ce bourrelet est encadré de chaque cAté par un lobe
à contour arrondi et par une languette terminée eu pointe eOîlée. L'n sillon
si'pare du premier sétigère cette membrane sous-buccaie.
Le premier sél^re est pourvu paiement d'une languette assez effiler
située un peu plus dorsalement que la précédente. Il porte la première
branchie en forme de languette épaisse et le premier faisceau ventral de
soies: les soies dorsales font ddiaul. Os soies sont peunées: leurs barbelurcs .
Ih's longues et très seri'écs , se poursuivent jusqu'au voisinage dn sommet
tri's elI!M. Aux trois segments suivants du thorax , il existe de chaque cAtë
un faisceau dorsal et un faisceau ventral. An faisceau dorsal, porté par une
languette dont la saillie s'accentue du premier au dernier des trois seg-
ments et qui est courbi<c sur la pai-oi du corps vers la partie postérieure,
il existe une dizaine de soies simples, lai'geî, étalées dans leur partie termi-
nales et fortement déchiquetées sur leurs bords: de profil, la soie s'amincit
de la base au sommet, qui est incurvé. Au-dessus de chaque faisceau dor-
sal, existe une languette bi-ancbiale de mêmes caractères que celle du pre-
mier sétigère. A la rame venlralc. qui ne possède {«s de mamelon saillant,
les suies ont la même physionomie que les dorsales-, mais elles sont beau-
C'iup plus piiiles, rdativemenl plus élargies en palette dans la partie lei-
minale et beaucoup plus profondément déchiquetées sur leur bord. Os
deux sortes de soies doivent jouer un n\le très actif dans la circulation do
l'eau à l'intérieur du tube lorsque l'animal y est relii-é.
Lo seconde i-égion du corps, dite abdomiimtc, comprend tous les ser-
ments en arrière du quatrième, au nombre d'une vingtaine, tous du même
type , sauf que le^ dimensions des parapodes cl des branchies vont en dimi-
nuant d'avant en arrière. La rame ventrale est formée [xir un âisceau de
soies très brillantes, très grêles, portant de chaque cêté des «'cailles '» bord
libre un peu déchiqueté. Je ne vois aucun indice de cirre ventral. La rame
ib. Google
— bA3 —
dorsate a la forme de pinoides, garnies chacune d'une nDgée transversale
de plaques onriales très nombreuses, rétrogressîves, avec uabord dente
convexe où l'on dislingue six dents; ia posLërieure, k peine visible de pro-
ni, est unique, toutes les antres sont doubles; deux soies s'allachent k la
partie antérieure de chacune de ces plaques, une antre à la partie posté-
rieure.
La région caudale, dépourvue de parapodeset de soies, n'est pas divisée
en t^meuts; chez un individu en bon étal de couserration , oii edie parait
£tre bien intacte, elle est exceptionnellement courte. La plupart des exem-
plaires ont perdu en totalité ou en partie cet appendice caudal.
Parlafoimede ses palées externes, cette espèce nouvelle, que je propose
d'appeler Sabelleria Âlcoeki, se rapproche de la Sahelleria tpinuloia Leuc-
kart''' des côtes des mers du Nord de l'Europe et de la Manche. Elle en
diflère par les caractères des autres palées et par ceux des soies tlioraciques.
Par celles-ci, elle présente des aimilitndes avec la Sabelleria Virgim Kin-
lierg ''', dont la séparent nettement ses pelées. Les soies thoraciques de la
Sabelleria [Paltatia) Johnsbnii Mac Intosh''' ne sont pas non plus sans
analogie avec celles de l'espèce décrite ci-dessus.
cosALLianriBs de l'Îls Sax Tuons
(golfs de GniNiE),
PAK M. Ch. GiATin.
I
t.es Polypes coralliaires ne construisent de récifs que dans les mers uii
la température, pendant ie mois le plus froid de l'année, ne s'abaisse pas
au-dessous de ao degrés centigrades. D'après la carte dressée par Dana ''',
la ligne isotherme correspondante (isocryme) s'éloigne peu, en moyenne.
du 98' degré de latitude, au milieu des grands océans; mais, an voisinage
des continents, il n'en est pas ainsi. D'une manière générale on peut dire
que les deux îaocrymes (nord et sud) s'écartent l'uu de l'autre sur la cAte
orientale de l'Afrique, comme sur celle de l'Amérique, tandis qu'dles se
rapprochent l'une de l'autre sur les eûtes occidentales des deux mêmes
(■1 I^nciAaT, Zur Kenntiùiis d>^r t'auna von Islanil, Arehiv Jur Naturgtieli. ,
tSAg, 1. 1, p. 176,60 note.
(') J.-G.-H. KiKiBi.a,hanohiiD>n,<>/r. a/Kmgl. Vtumk. — Akad. For\.,
■ 860, LXXllI.p. 3&9.
'"I W.-C. Mac Iktosu, Tlie Vuyage uf H. M. S. ChaUeogcr, Report on tbe
A>inetida Polgchœla, 18S7, p. /iià,pl. XLVII, %.r>, 6; pi. XXV>, lîf;. i6"j3.
(" J.-D. Dist, Coral and Caral hlmd; Limdon, 1S79.
.Mdsél». — III. 37
ib.Googlc
— 544 —
parties du monde; autrement dit, la Eone éqnalQriale oii m loealÏMDt lea
récifs coralliens s'élargît de l'Ouest ver» l'Est, tant dont h Padliiiue que
dans l'Adanlique.
Mait ifl température n'est pas le seul facteur râlant la distribution des
rëcîre. Tia nature des cAtes, la profondeur des eaui, i'actioa dm cDuronIs,
les phénomènes volcaniques, etc., inlerviennent ici d'une façon très active
pour làvoriser ou randre impossible l'édificution des l'écifs.
L'oc^fl Atlantique est beaucoup moins ricbc en formations corallienn»
que !p Pbclliqnek Pour Darwin ''', il n'y aurait, tlans le pi'emier, qtie tes
récifs des Iodes occidentales {Antilles et Bermudes). L'illustre naturaliste
anglaii attribuait l'absence de semblubtes conslruclions organiques sur la
côte [Kaidenlale d'A&ique et aulour des lies du golfe de Guinée — qu'il
n'a jimais explorées — aux sédimenU appointés k la mer par les nombreux
cours d'eaa qui y débouchent et aux dépAls boueux qui bonlent UHe
grande partie du littoral de cette région.
Dana ''' pensait que les courants polaires froide le long de la cAle y
empédiaient le développement des récib.
Il
L'Ile San Tbomé située A l'équeteur, se trouve comprise, de m^me
qu'Anno Bom, Principe et Femando-Po dans la zone subtorride de Dana.
Dans toute l'étendue de l'Adantiquc, l'équateur thermique se maintient au
nord de l'équateur géographique, L'iKotlieime du 7.')' degré Fahrenheit
(33'33 C.) qui, dans la carte de Dana, sépare tes zones torride et snbl'T-
ride, coupe l'équateur géographique seosiblenienl au même (wint que le
méridien de Paris et rejoint le continent africain au cap Forinosc, dans la
Guinée sni^aise. Quant à la ligne isocryme sud, die ratleinl h la hauteur
du 5' degré environ de latitude, près de la limite sud du Cotigo français.
On trouve presqac partout à San Thomé, parmi les objets rej^tés k la
cite psr les lames, des Polypiers moris aîseï variés. L'étal de conservation
d6 dwnbre d'exemplaires porte k croire qu'ils proviennent d'une r^ion
toute voisine de Ttlc. En outre, parmi Iri^ débris accumulés en quelques
poirtts, on reconnaît des Mollusquis à lest épais comme les Spondyles, les
Chames, les Atches, etc. Cns iudices m'avaient amené à peU'^r qu'd existe
Cl Ch. Jiitvin (Th* Structjire and Dùlribalion 0/ Corel Rfff,, Lqndoo,i8S»,
p. 6«) r«[»|Klle que le capitaine Owvii (/o'U-nat if ihe gmgtMpItieal Socrtiii, (ni. Il,
p. 8<)) a mentionaé IVûstencc du ré 'ifs au ap Sainte-Anne et aui îles SliCrbora
(tWe de Sitrrs Leone), mnis que t'auteur di^rlarfl qu'ils ne sool p«» "pureiï
l'urallinen, et qu'en outre, le livulenanl tJolland lui h affirmé que cesi écifs ne
sont (Hih iitreliiens ou , du moins, <[u'ilt ne reasemblent pas du out i reui de*
lades urcidenlale«.
"> J,-D, Dm», (m. dl.,f. 3i5.
ib. Google
— 545 —
dm réàk eonllieiM k pnoiaiilé de San Tbontri. Celle prAomption ie fuv
titia ùnguUèrameiil dana mon «prit lorsque j'expbrai la Pniia IntMme, i
Porto Ale^, au end de l'tle, le i5 août deranr. Aa fond de eavilà creu-
sée* par la mer dans te baialte «t remplies d'eau k morje basse , je d^n-
vris plasiflurs espioee de Poritidés et d'Astréid^ parfaitement viftiAlM; ces
deux famiilei «rat, oomim on te sait, caractririeliques dn rjcifs conl-
liMis. Qaelqnes jours [diu tard, ils fdage de Belli Vist«,au nord de Itle,
je retrouvai dans les mêmes conditions et en abondance des exempteim
des mteiei type*. Gniîn, le lendemain , 99 soôt, k l'ile d«s Ghènv» (Qlu
das Cabras) , dans plusieurs cavilà situées k divers niveaoi , je eonstit*! In
présence des mâmes Polypivs vivuts Ûiét iei sur let tradiytes qui eunti-
tiient entièreineDt celle (le '''. Du sommet de i'He marqué par le pttare , en
r^[ardaD( vers San Thomri, distant de moins de 3 kilonètres, on lU»-
lin^e, dans ia merealma (dont la profondeur n'eie^ en aucun point
3 brasses en cet endroit), des tacfaaa daires ail milieu des Max d'un beau
vert émennde parfont ailleurs: les régions moins eolorées eorr«spoadeDt,
sans doute, k des (bnuations eorallie&aes. J'ai observa, U y a émx ans,
eiactmwnt la méoM apparence dans les réoifs sitnés autour des Des Musha ,
dans le gvUe de Tadjourah.
On peut remarquer que les couditions requises pour i'ëdUcation des
redis se tnmvent ici admirablement i^lisées. La tempi^tare tte descend
jamais an-dessous de ao de^frés G.; i'ean est pure et constamment agitée.
Les courants éqvatorianx f transportent sans doute des éléments nutritifs
en aboodeiiM et , toot an moins sur la oAte est , il existe autour de Itle une
/ooe asEei lat^ dans taqueUe k profondeur est inférienre & 80 mètres, Ce
que l'on considère asseï g^néndement aujourd'hui comme étant la limite
infjrteare de la cnissance dn réeib.
Dans la carte dressée par le commandant Boteler en iSag , complétée et
cmrigée k divarsai reprises''', au nmd de l'He, k Tendroit désigné poor te
('' L'tle des Chèvres, habitée setdamentptrie gardien do phare <pii en occupe
le sommet, donne abri i un grand nombre d'Oiseaui et surtout i des Ltptitnu
eMiidHt Br. M. A. Lïrrvii (Sur la transTormstîon de rocbee ralcamqueit en
phM]ilii<i> d'ilumine bous l'inflvence de prodmts d'nrif^ne physïologiquo, C. R..
.4c. im fk., t CXLtlI, 1906, p. 6fii) a sigoslé i^cemment la décomposition
que fait subir aux trachytes de cet Ilot l'action chimique de la fiente de ces «oi-
mm\. H taquelle de> microbes prennent vraîsemblalilement une part notable. I.!*
phosphate d'alumine auquel l'Ile donne lieu forme en sraode paKIe la couche
brmétn: qui recouvtc la surface de ta roefae altéra.
'•' Prmttt, San 7%»me bhJ Ami» Bout hh»dt on lk« Ow»! of AJrica by Com-
mmtitr T. Blém; ittsj. (Cette carte anglaise cl deux antres cartes portu-
gaises [dua recuites (i«S3 et 1689) de la baie Aniia de Chares ont été fort oMi-
geurae>l miiea k tna diipoaition par M, le Conseiller Diaa Costa que je tiens
k rMBerder id bien vivemeaL)
3,.
ib.Google
— 546 —
mouillage des vaisseaux de guei-i'e auglaie (Mio of War Roadeteail). au
voisinage de l'Ilot des Chèvres, autour du banc Aima de Cbaves, eu divers
jHiints de la cAte est, entre la )Kiinte sud de Sau Thoraë et l'Ilot des Tourte-
relles (Uheu das RoIbb), beaucoup de sondages indiquent camme fond :
r— rock; il est fort h présumer qu'en nombre de ces points oîi la profon-
denr est inférieure à 'io brasses, il s'est dévdoppé des récifs madrépori-
quee. fl y a mâme an large de rembonchure de ï'Âgua Lemos on point de
sondage plus profond il est vrai, avec la mention : r. s. $k. erl (rock.
sand , shdls , coral). L'examen de la même carte semble indiquer les mêmes
particularités pour Anno Bom et pour Principe.
D'ailleurs, l'expédition anglaise du CAn/fn^er (1873-1876) recueillit a
Saint-Vincent''', aux Iles du Cap-Vert, 3 espèces de Polypiers communes
dans les récifs des Inde« occidentales : AtlrœaJrofMi Esper, Porilet super-
fteialU Duchassaing et Micbeloti, Poritet giMlalupeniit Ducbassaing et
Micbeleti, qui croisseut dans les flaques d'eau formées à marée basse, dans
les menus conditions qu'à San Thomé. L'Afrique occidentale ne parait pas
aussi dépourvue de formations coralliennes que ne le pensait Darwin. De
même, dans le Pacifique oriental , si les Gallapagos où stationna le fin^fe et
qui viennent d'être explorées à nouveau par A. Agassii'*' ne possèdent véri-
tablement pas de récifs, il semble bien, quoi qu'en ait pensé Darwin, que
l'Ilot Clipperton, situé i la latitude 10* 17' nord, est un véritable atoll'''.
Je n'ai malbeureusement pu, faute du moyens d'action suffisants, ex-
plorer les récifs de San Tbomé qui, à en juger par les nombreux débris
amoncelés k la cAle, donneraient une riche moisson. 11 faudrait avoir on
bateau bien outillé avec un assortiment d'engins de pêcbe; il y aurait pro-
bablement des difficultés spéciales tenant à ce fait que les Polypiers doi-
vent être, en bien des points, fixés dii^ctement sur des roebes volcaniques
très consistantes.
Aucune grande expédition scienlifique u'a, à ma connaissance, dirigé
ses investigations dans le golfe de Guinée oii l'on trouverait à coup sâr des
matériaux d'étude d'un haut intérêt. La France vit sur son passé; elle n'a
rien entrepris depuis les croisières du TiwaiUeur et du Talistiian. EMe se
laisse, comme sur tant d'autres points, devancer par les nations voisines.
Sans parler ici des nombreuses expéditions polaires tant arctiques qu'antarc-
tiques qui ont été organisées par les didérents peuples, on doit remarquer
<» J.-J. QtiKca.RtpoH on th« Rnf-CoraU, Tke Yoyagi of R. M. S. OMBêngtr,
PartXLVI,i8H6,p. >3.
C' Reports on tlie srientiSc rcsuiU of tlie Eipedition to the Eistem tropical
Pacific. V. Giatrai Htport oj ihe E:qieiliiian by AUxander Agatêii, p. 5i, pi. L-
LVl. Celle belle publication , qui contient le rërit somintire ia lova^, C9t acora-
ps/^éi- de 96 planches (cartes et photof;r*phie$) , et de 8 figureu dans le tcile.
'' W. J. WaiRTON, Note on Clipperton Sloll (Northern PaciRc-), 71* Qjar-
lerly hmn. of Iht Gtotag. Soc. of Londm, vol. hh, 189H, p. sa», pi. XX-XXU.
ib. Google
— 547 —
ipe l'AUenugne feoJe , dans cm qoiDie dernièrM maies , peut revendiquer
k Mm actif la P/nuboii Expédition et la Titfiet Expédition, dont le* imi-
tais sont, aa miuns pour la première, à peu près entièrement publiés.
Les formations corafliennes de San Thoroé n'affleurent en ancnn point
A mer basse et se maintiennent m^me à one certaine profondeur. Il en eat
ainsi dans bien des r^ons oà les Polypes coraUiaires difploieut toute leur
activité et où la mer s'approfondit brusquement au voisinage des cAtes.
D'après Uarwin , dans les Philippines , le fond de la mer, autour des lies est
recouvert par des masses irrégulières de coraux qui n'atteignent jamais la
surface, malgré la grande taille que prennent certaines formes. U eo est
de nidme dans nombre de bancs de coraux de la Mer Rouge, ainsi que
le faisait remarquer Ehrenberg dès i834'''. J'ai moi-même constaté dans le
golfe de Tadjourah que certflins récifs étaient recouverts , au niveau le plus
bas de la mer, par une couche de plusieurs mètres d'épaisseur. Les con-
structions de Polypiei-s de San Thomé, ne s'asséchant en aucun point, ne
forment pas de l'écifs au sens habituel du mot; elles n'oOrent aucun obstacle
è la navigation, mais dles ne sont pas moins intéressantes, aux yeux des
naturalistes, que les récifs-barrières et les récifs frangeants les mieux carac-
térisés.
MoLLVSttUÊS TKOBrés BJNS LSS tisiBOS BB BKÂGÀGB DV TbITIILLUJB ,
PAR M. BlTAT, PHABMAGIBH EN CHEF DE LA HABINB BN BBTUITE.
M. le professeur Joubin ayant bien voulu me confier re:(amen de qud-
quea résidns de dragage du Trmailleur conservés au Muséum, j'ai en la
bonne fortune d'y découvrir deux espèces de coquilles qui avaient échappé
à l'attention de l'éminent et regretté naturahete l.ocard, qui fut chargé
jadis de l'étude de ces matériaux.
L'une de ces espèces est bien connue et signalée sur pinsieurs points de
la cAte orientale des États-Unis d'Amérique, mais elle était absolument
inconnue de ce cAlé-ci de l'Atlantique; c'est une Solartdée.
Omalaiis NOBiLis Verni, dont un exemplaire a été p^hé parle Tratwi/evr
snr ladite orientale du Maroc, S, 61, Dragage n" XXXIV, 119 mètres.
''> C.'G. Eskuriisa, U*i*r dit Natur und BiUvng dtr CnwUmmiWn mut
Oirallenbànke im Botluri Mttit, Berlin, iS3'i, p. 99. «Ini rulhen Heere, haben
sâmmUifhe Caralleobankc darin etwae gani Uebereinatimnipndes , dasa sje eiac
Flarhc. mit deni Mepresspjef{«l parallèle Eliene als OberDâehe leigen, nie aber
urLige Feken ùlier dem Meeres-Nîveau bildea, dass sie mît ihrer ganieu Flàcfae
nieist - - I Faden tief untcr der MeerMflerfa« liegen und lur Ebbeieit eincn odcr
mphrere kleine darùber hprausraiçende, bei jcd*m rrisch^n Winde ïon den
Welien iiberllnlhele Punkte tti^a.n
ib. Google
La wcoode est une espèce noavdie qui appartient à la fâniUe des Phi-
rolomidiei et à un genre considère jusqu'A prêtent conane ëtaint, le g«nre
AphtmiUma de Bellardi '■'\ qui wt représenté par plusieurs espèces foHules
dan» les (emiDs tertiaires du Piémont et de la Ligune. L'espèoe aeluelle a
été recaeillie dans la mdme localité que la précédente.
j^Iumltoma Iicxsardl nov. sp.
TmI« mediocrii, fntifonnis, spiri conica, aofridui 7, primas oblitpiui, lom»,
bidJalus, wquentea spiraliter et tenuiter lirati, tranvene custatî, costia in ulli-
mum partim eiranidis, uitimus anfractus fcre dimidiam parlem teste formans,
in medio dilatahu, ad basim attenuatus.
Apertura ad irnum angulata ad Ijiitiim eSuM; margine dextro t«nui, Intiu
Nileato, colainellariqne supra médium biplîeato plicis erasdusculis perpendicula-
rilnuque.
Color ^adiceua,
Dim ; tesUe. Alt ; 1 o millimèlres, lat ; 3 millîmitres.
Dim ) apertura ait ■ 5 niillunètres.
Coquille de [aille médiocre fiisiforme, à apire conique, sept tours, le
premier tour embrjoDoaire oblique , lisse et bullironne , les suivants ornée
de fins Hilious en spirale et costulés en travers, ces côtes disparaissant en
partie sur le dernier tour.
Ouverture angalenie au sommet, un peu versante h la baae, bord droit
mince, sillonné en dedans, bord coinmellaire biplissé au-dessus de son
milieu, |dis assez épais et perpendiculaires à l'aie de la coquille.
Cette coquille présente h ta fois l'asiiect d'une Pleurotoraidée et d'une
Mitridée; l'entaille qui cai-actérise la premiËre Famille est à peine indiquée
<■) G. BUiUiDi. I molliiHhi dei terrani taniarii del Piamonte e dalla Uguria,
Part 11 Gastéropodes, Beurolomidae. Torino, 1877.
ib. Google
— 549 —
au hout de In boudio (le boni droit nest pas lonl à fait intact); le« plis
qui canné ri sera ient les Milriil^ps, au aombre de deux seulement dans
l'eapJ'ra qui noui' occupe. d'odI pas d'ailleurB l'allure qu'ils ont dans cette
dernière famille.
Station n'61. Draga^ n' XX\IV. — ttamèlres.
Le gi>nre Aphnnilotmi Bellardi auquel nous rapportons celte espèce pa-
raissait éteint, mais siiivanl l'avis de H, de Monlerosalo, Malacolt^ste fort
compétent en la matière, )'allril)iition de cetle coquille vivante A ce jenre
vobin des Botmim ne peut faire aucun doute.
JVorï suH LES Cbitous db L'EiPSDiTioy AsTiKCTiQVE BV 1/ Crakcot,
Pii M. LE D' Job. Tbible, »b Bbilin.
M. le professeur Joubia a bien voaln me communiquer, pour lee ddler-
miner. les CEiilon* recueillis pendant l'Kxpédition Antarctiqne du D' Charcot ;
anr sa demande, je donne ici quelques renseignements sur c£s Mollusques.
Ils appartiennent l\ trois espèces, déjn reticontn^s dans la Géorgie du
Sud et décriti's, il y a vingt ans, par G. Pfeiïer (Die Motlusken von Sfid-
Géorgien. Jakrb. îîamburg. WUs. Anst., III Jahrç., p. loS-iog). Pfeffer
indique, de laGéorjfiedu Sud, les quatre esjvèces suivantes : Trachydermon
Suinenii, Chiton Zacbauî, LepUichiton Pagenxteekeri , Hemiartkrum telulowm.
La première forme qiiî, A mon avis, doit être rangée dans le sons-genre
leoplax du genre CaHoehitcm, n'a pas été trouvée par le D* Charcot.
Le CkitoK Znehaui a été placé par PiUbry, avec quelque doute, dans le
genre Tonieia; il est représenté, dans la coUection qui fait l'objet de
celle note, par plusieurs eiemplaires recueillis dans l'tle fiooth Wandel, au
Porl-Charcol. I^iir eiamen nie permet d'alfirmer que cetle espèce ne pos-
sède pas d'yeux sur la coquille et ne montre d'ailleurs aucune affinité avec
les Ttmicia. Toutefois elle ressemble à ce génie par le fait que le bord est
lisse, et. comme elle ne peut être classée dans aucun genre connu, je dois
pour elle en créer un nouveau : Tonlcina.
Klanl donné que les denticules aux bords antérieur ^ postérieur ne pré-
sentent pas d'incisures peclinécs, ce nouveau genre pourra à peine être
rangé dans la famille des Chitonida, bien que dans la radula la lamelle
 crochets (Hakcnpiatte) ait un tranchant arrondi, comme c'est presque
exdusivemeut le cas dans celte famille.
La coquille est de couleur rouge, assez longue et fortement arquée,
montrant nellomput un ang^e au milieu. La pièce antérieuie de cette coquille
ib. Google
— 550 —
a ta îndsnreE, la postérieure ii, dans les pièces mëdiaoes, derrière
l'inciBure principide, on en distingoe encore une autre plu faible. Les
apophyses antérieures sont assez petites, arrondies et sëparëes par un lai^
înterv^e k bord lisse. L'intàieur de la coquille est colord en rou^ fouo^.
les apopbyses sont brunâtres. Des ranfrëes de pores partent des incisures et
se dirigent vers le milieu. La pièce postérieure a l'apex situé ua peu en
avant du milieu et est convexe en arrière. Toute la coquille est lisse, les
aires latérales étant un peu en relief.
Le bord n'a absolument pas d'^r^lUes calcaires, du moins ctiei les plue
grands animaux, mais on aperçoit .'i la loupe, k quelque dislance du bord
de ia coquille, une ligne sombre qui, à un plus fort grossisseaient, se
montra composée de nombreux petits points noirs. Si on traite par la po-
tasse un fragment du bord, et ùi'oa examine le lambeau ainsi détaché sous
le microscope, on reconnaît, dans ces points sombres, des formations
pigmentaires qui entourent extérieurement un corps fortement réfringent
Comme le boni se replie fortement en dessous , ces corps réfringents sont
tournés vers le haut. Pour cette raison, je croirais assez pouvoir supposer
que ces formations sont des organes sensibles è la lumière, dont chacun
provient d'une cdiule; toutefois cda peut rester douteux, d'autant plus
que chez un jeune anima) j'ai aperçu , à la place de ces formations, des
petites écailles calcaires, tandis que chez les plus grands on n'observe pas
trace de substance calcaire.
En outre, j'ai observé, à la face supérieure, des soies isolées qui, dans
tous les cas , ont contenu à l'extrémité un petit piquant calcaire, tandis que
la bce inférieure est revêtue de ))etites écailles calcaîrea pointues.
La lamelle médiane de la radula est élargie en arrière, asseï étroite en
avant avec un tranchant bien développé ; les lamelles intermédiaires pré-
sentent une sinuosité externe et sont munies d'un tranchant ocuroiné. La
lamelle à crochets a un prolongement interne ssseï grand et un tranchant
arrondi, la lamdle latérale est assez petite.
Ce genre sera bien placé dans tes lidmoekitoiùdae, quoi qu'on ne con-
naisse aucune forme voisine.
Le Lrploehiton Pagentleekeri est identique an Lepidopleurut kergvelennk
ttaùdon {\oirWùteiucbafl.Ergebn.derDeuUehenTiefiet-Expedition,yol. 9,
p. 33o)', le D' Charcot a recueilli cette espèce à l'Ue Booth Wandel et du
Sud, en outre M. Vallette l'a récoltée aux Orcades du Sud.
L'Hemiarthrum leluloamn Dali est représenté par deux exeniplaires trouvés
à l'Ile Booth Wandel, dont l'un au Port-CharcoL
Je compte décrire ces espèces un peu plus en détail dans un antre mémoire.
(Traduit de l'allemand pu- M. Lamy.)
ib. Google
SbcOKDS sots SUB les TviflCISHS RBCVEILLIS DANS I.'AifTÀIKTIÇUE
PâE l'Eipmditiou bu 1/ CaiMcor,
PAU M. Sluitrr, prdpssssuii à l'Un[tbbsit6 d'Amstridiv.
Dans nne note précÀlente ''' sur les Ascidiens Holosomatcfl rapport
par l'Expédition du D' J. Charcot j'ai comparé la dutribution quantitative
de ces animaux daus iAntarctique à edie que j'ai pn dëdnire pour les Indes
Orientales de i'^tude des Ascidiras du Siboga.
T/examen des roalériaui de l'Anlarctique, qui comprennent 360 échan-
tillons appartenant i 39 espèces différentes, m'a amené i modifier l^^ère-
ment qudques détails de mes premières eonduBions. J'ovais dît que pour
nne moyenne de 90 écbautilloils par espèce de l'Antarctique il n'y en
avait que 5 par espèce de l'archipel des Indes. Après l'étude des Ascidiens
méi-otomates cette proposiUon doit être un peu modlGée. car la moyenoe
de ^ = I a environ. Quoique ce nombre i s ne soit pas aussi frappant que
cdoi de 90 que j'ai donné tant d'abord, il n'en reste pas moins vrai qne la
règle bien connue pour l'Arctique : qu'il y a relativement peu de diversité
d'espèces, mais qu'en général elles sont représentées par nn grand nombre
d'individus, se vérifie aussi nettement dans i'Antarptique.
Une deuxième remarque se rapporte A la taille des Tuniciers recnëttis
dans ces régions antarctiques. Hosieurs atteignent une taille eibaordinaîre.
De même que j'ai déjà attiré l'attention dans ma note prâiminaire snr la
CoreUtt antareliea qui attont une longueur de 19 centimèlres, VAtridia
CkartoU de i5 centimètres, la MtJguta maxma de 18 centimètres et la
Sijpla flexibilU de tA centimètres, je peux ajouter è présent quelques
formes mérosomatea. IjS Jnlima ignola Qnoy et Gaymard aUeint une longueni'
de 49 mètres, le Pt^geUmun adartamim Herdman de 8 i t& centimètres,
le LittamarmKiHm magnum nov. g. et nov. sp. de 19 è 18 centimètres. Ce
sont des mesures exceptionneUes pour ces genres-U. J'ai cru poQvmr attri-
buer celle croissance extraordinaire à l'abondance de la nourriture que les
Ascidies trouvent dans ces eaux enlarctiques , au moins pendant l'été.
C'est eu effet une chose bien connue que dans l'été les Diatomées abon-
dent dans les eaux antarctiques et aossi que ces petites Algues constituent
la nourriture Eivorite des Asddiens. J'ai trouvé que noo seulement )'in-
teslin en est presque toujours rempli, mais aussi que chei les Ascidies
Hoiosomates la tuniqne externe est souvent presque couverte de diatomées
et que chez les Ascidies Mérosomstes la tunique externe commune ren-
ferme souvent une foule de squelrttes de ces Algues. Ceci s'observe non
seulement dans le genre PtammapHdimit, mais aussi cbes plusieurs autres
'*> BiiiUtàt in Miuéum à'kùtitin natm^tOe, 1905, n* 6, p. A70.
ib. Google
— 552 —
fonnes. C'est donc bien à celle circoastance excpplioDDellemenl ^vorablc
qu'il faut attribuer cette croiss ince extraordinaire.
Quaut à la dislribulion batbymdlrique, il est très remarquable que
presque tous les aoimaux ont été recueillis i une profoudeur de aS i
ko mètres. Quelques localilës seulemeot sont un peu plus profondes, de 6J)
à 1 1 0 mètres. Il n'y a que le Pkaryngodiclyan reduetitm nov. sp. , quelques
écluDlilli^DB de Polyetinum adareanwn Herdman et du Ptammaplidium itt-
diatrnn nov. sp. qui aient été recueillis sur la plage. Probablement ils avaient
été rejelés sur la rivage pendant une tempête après avoir élé détachés de
leur base. De mâme les colonies de la Juiina ignota Uerdman qui ont i\é
trouvées Oollanbn ont sans doute été rompues à la partie basalc , car les échan-
tillons qui sont encore lixës par leur base sur des pierres proviennent tous
d'une profondeur de a5 à Ao mètres. 11 semble donc que tons ces animaux
fixés cherchent une profondeur d'au moins aS mètres ou plulAt que toutes
les coloniea qui commencent peut-être à se développer à une profondeur
moindre pendant \'é\È meurent pendant l'hiver, de manière que celles seu-
lement qui se trouvent assez loin de la banquise de l'hiver peuvent avt-
vivre. Il serait intéressaiit de savoir ai on peut trouver pendant l'ét^ des
colonies toutes jeunes dans les répons moins profondes, condamnées à
mourir inexorablement l'hiver suivant, ou ai les larves ne se fixent qu'è
cette profondeur de aS mètres et pins. Il en est de même pour les Asci-
diens que le SoKlAem Cross a recueillis; ils proviennent tous de la même
profondeur.
Déjà Stuiberg a observé pendant l'expédition de la Vtga qu'il n'y a pas
d'animaux vivants dans la région littorale de la mer Arctique au Nord de
la Sibâne. Mais dans cette mer Arctique la région littorale ne s'étend que
sur trois brasses en moyenne. Au-dessous de cette région sans vie animale
Stuxberg distingue les i-égions tvhlutoratei et éltUoralu dont la premi^ va
jusqu'à 3o ou ko brasses, mais n'est pas séparée nettement de la r^ion
âiltoralfl.
Je ne connais pas les relations et les mesures correspondantes dans les
mers antarctiques, mais d'après les données qui sont actuellement à ma
disposition je crois qu'il est assez probsbie que dans l'Antarctique la r^ou
■ubilttorale no commence qu'à une profondeur sensiblement plus grande
que dans l'Arctique. Parmi les diO'érentes zones (Fortna/i'onm) que Sluxbei^
«Ûstiague il y eu a encoro une qu'il appelle la lone des Ascidiens, qui
s'étend de 9 à i8 mètres sans s'étendre plus profondément. De même dans
l'Antarctique il est peut-être possible de distinguer une zone des Ascidiens,
mais alors elle s'étend de sS à 60 mètres ou un peu plus; par conséquent
elle est beaucoup plus profonde que dans l'Atcliquc. J'ignori- quelle est la
cause de cette différence entre ces deux mers, mais , pour l'Antarctique, je
crois qu'on peut trouver une explication satisfaisante de la pi'épondéranre
des Ascidiens. spécialement entre ko et 60 mètres, dans la dislributinn des
ib. Google
— 558 —
Katomëes. Je n'ai qu'i cîtaT à cet ^rd le résDltat auquel e«t arrivé Kanteu
d'après les observalioas el lea collections que ScMmper a faites pendant
l'eip^^on de la Valdioia ; nDie obère Schicht vou aoo m. euthâlt fast
allÙD die Hauptmasse der Lebenden PflaDzaa; und zwar nimmt bis zu
4o m. Tiefe die Masse daoernd zu, aie Ueibt von âo-8o m. Tiefe auf der
maxîmalen Hôhe stehen und fâllt dann raacb ab.n
Le maximum du nombre des Diatom^ correspond donc k ia zone des
Ascidiena. Ces animaux trouvent dans l'Antarctique de meilleures conditions
de nourriture. Peut-^tre la dtitribulJoo des Diatomées dans les mers Arc-
tiques est-elle différente et par suite aussi celle des Ascidiens , mais autant
que je puie le savoir, tet relations ne sont pas encora connnea.
Jusqu'à présent très peu de formes d'Ascidiens des régions vraiment
antarctiques ont été signalées. Voici la liste des formes que j'ai pn étudier
y compris les six espèces que Herdmau a décrites provenant de l'expéditjon
du Southern Crou.
A- ASCIDZA£E^ BOGXAIiU.
-Nihil.
. CMIa pedtmcuiala Quoy et Gaimard, 9 échantillon
. Diatonui glsowwM nov. sp., a échantillons.
. JuUana ignola Herdman.
h. Tyhbraiiehim antarctieum Herdman, 6 échantillons.
5. Pharyngoâlctyoïirednctnmnov. sp., 1 échantillon.
6. Po/yc/inuR «iaraaninn Herdman, 1 écliantillon.
7. Amaronoiont inTldlanum nov. sp., 1 fchantîllon.
8. — caarolaïun nov. sp., 9 échantillons.
9. IliaManarouoium niRgniun nov. ^.-aov. sp., 17 échantil-
lons.
*io. Atùpogaster elongata Herdman, 1 échantillon.
*ii. Piamnmplidium nignm Herdman, a échanlillonE.
*ia. — aalaretieum Herdman, 3 échaulillona.
i3. FBuanMplidliun ordlnatam nov. ip., a échantillona,
ii. — triplex nov. sp., a échantdlons.
i5. — r«diatum nov. sp., a6 échantillons.
iti. — annuliitiiiii nov. sp., 1 échantillon.
ib. Google
— 551 —
c. uutBnajtB.
17. LeptocHimin biglaaa nov. sp-, a ëchantiUoDR.
d. I^PLOsoiiDA. — Nibil.
e. GoELocoBMiss. — Nibil.
C. ASdDIAGEA. HOLOSOHATA.
a. ConBLLiDX.
1 8. Corella anuiretiea Slnîter. iH mhiiotillniis.
b. HïMirTuiDc. — Nihit.
e. AsciDiDX.
19. ÀteiMa Chareoti Sluiter, jk échaatiDons.
d. (lioNin«. — Nihi).
a. BoTBixuDC. — Nifail.
£. Styilidc
*ao. Styeta lacUa Eerdman, 6 (tchanlillonB.
91. — fiexihUu Sluiler, 96 échantilions.
99. — graham Sluiter, i3 échantillons.
e. PoLïioin*. — Nihil.
d. Halocvnthid.e.
93. Haloegttlhia telotn Sluiter, 9 échantillons.
e. BoLTENU>«.
gâ. Bollema Turqueti Sluiifir, 1 échanliilonB.
i4. — »aUbroia ^niler, 9 l^^hantill^ns.
/. MOLGULIDJI.
96. Modula maxwui SiuHer, 17 échantillons.
Les quatre espèces marqaées * ne sont pas représentées dans la collec-
tion du D'Charcot, mais ont été recueillies par le SoutAn-n Croi*. U résulte
de cette liste que les famîllps des Claveliiûdœ, Diplo»omid» , Cœloeormidtf ,
Hypobyshidm , Cionida, Botryllida et Polgtoida manquent dans les mers
antarctiques proprement dites. Pourtant quand on prend le mot de mrr
aniarebquf dans le sens le plus lai^e, romme on le fait ordinairement de
ib. Google
_ 555 —
maDièi-e que le détroit de Magellan, la Terre de Feu, le» lies Palkland y
Koieut compris , alors les Polgioida y sont reprëseatées avec nue ebondaDcc
Hpéciale; mais les autres familles manquent toujours. La riclie collection du
D* Gharcot n'a rien chan^^ à ce ^t.
Note sek les Brichiopooks
âB COBXS DE i'eIPÉDITIOX ÀSTâKCTIQVB FEÀKÇilSK
COUMASDÉB PAR LE 1/ J. CbaKOT,
PAB M. D.-P. OËBbBRT, CoHHBSPONDlKT DE l'InbTITUT DE FuNCE.
Eïexpëditîou da D' Charcol n'a fecueilli qu'une seule espèce de Bra-
chiopode. Si celle-ci ne nous parait pas constituer une forme nouvdie et
ne vient pas grossir le nombre des espèces vivantes, elle a le mérite noo
moins grand d'apporter des documeats plus précis sur nue espèce rare :
Liolluyna um Broderip , rdativement peu connue , et dont on n'a jusqu'à
présent décrit que la forme eiteme et interne des valves.
Le nombre des individus rapportés par l'expédition du D' Gharcot est
de 31, dont 13 forment une véritable grappe par suite de la fixation de
leur long pédoncule sur l'un des individus plus grand et plus Agé que les
antres.
Terebralula (^LeoAyrina) uea a été publia d'abord par Broderip, d'après
i!D spécimen unique qui se trouvait fiié sur une valve séparée de Melea-
grina marganAfera , dans le golfe de Tehuantepec (Mexique).
Au cours de l'expédition du Challenger, un nouvel exemplaire fiit re-
cueilli sur la cAte Est de l'Australie (baie de Twofold) ; un autre, dragué
au large de Buenos-Ayres , et enfin qudques fragments furent récoltés près
de l'Ile de Ueard à l'Est du détroit de Magellan.
A ces difi'érentes localités on doit encore ajouter celle des lies Falkland .
près desqudles on aurait également rencontré quelques individus de celle
espèce.
I*s deux nouvelles stations fournies par l'expédition Charcol semblent
indiquer que L. vm appartient plus particulièrement h la faune antarctique.
Les spécimens, — par leur forme allongée, leur contour pirifonne du à
une légère compression latéro-caidinale , par la convexité des valves, spé-
rialemenl de la ventrale, enfin, par la faible sinuosité latérale de la com-
missure palléale, — tout en étant de beaucoup plus grande taille qu'aucun
des individus figurés jusqu'ici , sont très rapproches de certaines ligures de
L. ma. Évidemment ils oe repi-oduisenl i)3S fidèlement les caractères par-
ticuliers du type créé par Broderip d'après un spécimen unique , mais il y
a tout lieu de croire que ce dernier était le résultat d'une déformation aeci-
ib. Google
— 5B6 —
eleotdle. La cooi^iure du crochet, l'onvertnra du trou pédoneulsire, la dia-
poRitioa dn dcltidînm, ainsi que lout l'cnHmble de b coquille, nous font
croire qu'il s'agit bisn de l'etpèce de Rroderip, opinioD que r«ad encwe
plus vraisemblable rexisleoce, ai eiMplionaalIe ehek In LûAgriimt de
aillons rayonnants obsolètes . visibles seulement k la loupe en se rappro-
chant du bord frontal et dont M. Dali avait dëjà sigualé la présence dans
L. uva lorsque le lest est resté intact.
Kjg. I. — tiotAyriiit
I. Celé dorMl. — h. CAlé vei
0 Broderip, duf^nde Uillo.
. — e. Prulil. — Grandeur iial
Nous ligurous deux spécimens : l'un de grande taille, ayant fi5 milli-
mètres de longueur, sur 3o de largeur et a5 d'épaisseur ; l'autre de taille
moyenne, figuré eu valves séparées pour montrer la partie interne des
valves, et particulièrement l'aspect de l'appareil brachial.
Rg. a. — Li'olhyrina uto Broderip, de taille mojreunc.
II. lDl^riflurd« Il valvB ventrale. — b. Intérieur de la ralre dor^iala.
GraedeoT itahiralle.
La grande teille de l'échantlUon complet r^r^nté dans la l^ufe i
peut surprendre au premier abord, surtout si en compare cdui-ci à li
ib. Google
— 557 —
figurp du type ; mais il y a lieu de rappeler que ce développement exceSRti
paraît être un fait général , aussi bien \nw {es Brachiopodes que pour les
Mollusques, daus cette provinrc mngellanique ob la nourriture abonde.
Dans cet individu le te»t est opaque, tandis qu'il y esl hyalin dans l'écbAn-
[illon dont les valves sont séparas.
Cet ^t, qoi indique que le premier a atteint l'âge géntntiquè, M
letrouve assez frëquemment dans le gi'oupe des Liotkyrina.
Nous renvoyons à une note plus complète, acluçllement en prëparatlon,
poui- l'étude des caractères fournis par l'examen microscopique du test, la
forme des spirales, ainsi que la disposition des organes génitaux et des
ainiis Tasculaires.
Epougss kkivbiluss Piit M. Ca. Gbàvikk bahsla Mbk Bovbk,
PAR M. E. T0P8EHT,
CUiBtiB DK COURS A LA FaCDLTÉ DES SCIENCES DE CaEN.
La publication fondamentale de Conrad Keller <'' a laissé beaucoup à
dire sur la faune des Spongiaires de la Mer Rouge. J'en ai acquis la certi-
tude devant la riche collection que M." le D' Jousseaunie a peu i peu
réunie dans cette mer, collection qu'il a bien voulu me confier, mais dont
je n'ai eu jusqu'à prient loisir de tirer autre cbose qu'un court mémoire,
datant déjà de 189a***.
Itipu de surprenant, dans ces conditions, à ce que, sans la moindre
iinpoi-Iance numérique, un lot de Spongiaires recueillis par M. Ch. Gra-
vier, au cours d'une brève mission, vienne contribuer d'une façon appré-
ciable à l'accroissement de nos connaissances.
En tout, j'ai compté vingft esjK'^es. Elles sont, pour la plupart, mas-
sives, colorées, plus apparentes, en un mol, et plus faciles k recueillir en
passant que les formes encroâlantes dont les bases des Polypiers, si abon-
dants dans ces eaux, ne manqurnt certainement pas d'être revêtues. Je
considère sept d'entre elles comme nouvelles, piTiporlïon ^evée, auns
doute, notablf'ment inférieun' quand m^me h cdie rdevée par Keller.
Pourtant, des espèces déjà connues, il est remarquable que cinq smle-
menl soient de cet auteur.
Voici le détail de cette petite collection :
Leucetta BATUvaiA Haeckel.
Rencontrée déjà dans tontes les parties de la Her Rou^, cette tJalei-
"I C. KcLLEn. Die Spoagitnfavna dei rolkm Mtera, Z. W. Z., 1889 et 1891.
CI K. T*nairT, Eponges de la Mer Rouge, MAft. Sec. X«it. 4» fratitr, vol. V.
ib. Google
— 558 —
spoD^, la seuKi obtenue, est représenUe par deux spécimeoB apparteuot
& la variété arabica Haedcd, que carsctérîgent ses létractines h, aclines
g^néralemeot droites et quatre on cinq fois plus grosses qae les Iriactiaes
et les petites t^tractines interposées.
L'espèce est, d'après Haeckel, gris brunâtre dans l'aicool. Keller s vn
avec cette coloraliou un individu vivant de la variété pertnuno. Je trouve
ceui de la collection Gravier d'un blanc pur, dans l'alcool.
Notes de provenance : liesMusha, là mars 190a. Dragi^, grand récif.
Phïllospoiioia foluscehs (Palias) Lendenfeld.
Un très beau spécimen, conservé à l'état sec. Q s'agit de la CarUrio-
tpongia oloiifîca (Esper) Hyalt, que Ijcndenfeld a dénoncée ''' comme na
synonyme de la Spoi^ia/oÂanvru de Palias, point litigieux que je ne suis
pas présentement en mesure de discuter.
Keller a noté l'existence de cette même Forme à Maffiaouah.
.Vote* tUprmienanee : Baie de Djibouti, lA janvier 190&. Éponge se
trouvant au milieu des Polypiers vivants, à 1 ou a mètres de profondMir,
et sur eux.
Petllospongiâ cobddolu Kdler.
Un spécimen, sur une pierre. .
!iote* de pnvenaïue : Djibouti, la janvier 190/j. A marée basse, dans
lesréciis.
EospoNou OPFIGINILIB (LiBné) var. abibic* Keller.
Un spécimen dans l'sdcool. Je ne le i-apporte pas sans bésitation à celte
variété, caria grosseur de ses fibres prindpaies, atteignant à peine o mil-
Irm. S, s'accorde mieux avec la mesure indiquée par LeodenTeld des
Tibres correspondantes de Eiupotigia ojicinalii var. irr^ulariê. I^e diamètre
de ses fiùres connectives varie entre o millim. oaS et o millim. o35.
Noiei de proDetuinee : Baie de Djibouti, 19 janvier igoi. Svr coquille
de Spondyle. Couche corticale noire.
HETEItONBVl EHKCTA Kslter.
Deux spécimens dessécbés et un fragment dans l'alcool.
Notes de provenance : Djibouti, 13 mars igofi. Récif des Messageries.
Fachyohsilliia alvAolopora nov. sp.
Deux spédmens, sans support, dans l'alcool. Ce seraient des Daetylo-
ehaiina an sens de Lendenfdd si, dans la pratique, ce genre ne se con-
fondait souvent avec le genre Packychalina. Les deux spécimens sont digi-
''' n. voM LiNHnB.D. A Mamofgrafk ef Ihe horny Spoitgii, Londoii, i8Sg.
ib. Google
— 559 —
liformes, gi-aade , Irès soaples et compressibles , assez ràistints néanmoins
il la IractioD. Le plas grand, qui demeure simple, alleintaâ cenlimètres
de longueur sur a5 millimètres d'épaisseur eu bas et t5 millimètres
vers le haut, mais il aOecle une allure tortueuse et, sur la majeure
jtartie de sa longueur an-dessus de son point d'attache , se montre com-
|)rinié latéralement. En raison de sa consistance, il est probable qu'en po-
sition normale il ne se dressait pas sur l'objet oîi il avait poussé , mais
qu'il rompait pluliït sur le substratum avoisinant, s'y appuyant en plu-
sieurs points , avec son dernier quart redressé sons un angle presque droit.
L'antre individu se compose d'une base allongée mais étroite, présentant
en creux le moule du support auquel il fut arrachd , et donnant naissance
à trois digitations dressées, presque équidistanles mais fort dissemblables,
la médiane, longue de 9 centimètres, épaisse, comprimée et brusque-
ment coudée en son milieu ; une autre, droite, conique, effilée en pointe
et haute de 3 centimètres; la troisième, basse (a centimètres), obtuse,
avec un oscule en son sommet. Leur teinte à tous deux est assex uniformé-
ment brun clair. Ils portent des oscules nombreux, 1»^ (s-fi milli-
mètres de diamètre), non saillants, disposés en lignes plus on moins nettes
do manière k occuper les arêtes des digitations.
Ce qui, en eux, m'a paru spécial et caractéristique d'une espèce, c'est
la conformation de leur ectosome. l.eur sur&ce, en effet, se soulève, non
point en des conules comme il s'en produit chei tant de Chaiinines. mais
en un système de crûtes hautes (o millîm. 5 à 1 millim. 1) et minces qui.
se coupant, dessinent un réseau polygonal très saillant-, les mailles en
sont inégales, d'habitude inférieures it û millimètres de diamètre, sauvent
irr^ulières et, dans certaines r^ons, nettement allongées suivant une
direction déterminée. Au fond de chacune d'^es s'étend une petite aire
porifôre, plane ou raboteuse, percée d'un nombre variable de stomions
visibles ti l'œil uu. Aux noeuds du réseau, la trame ne s'épaissit ni ne se
dresse comme on pourrait s'y ntletidrc; c'est, au contraire, là, presque
toujours, que les crûtes s'élèvent le moins. De cette disposition résulte un
aspect tout particulier de ces Épouges sur presque toute leur étendue, les
crêtes qui délimitent les aires slomiales ne s'atténuant que dans leurs ré-
gions inférieures et sans s'eSacer nulle part complètement.-
La charpente squeicttique se compose de fibres principales ascendantes ,
(le o millim. oii à o millim. 06 de diamètre, renforcées par nn faiscean de
â à 7 spicules et croisées par des fibres secondaires plus fines ( o millim. oa
à o millim. 01 et moins encore), qui ne contiennent pour la plupart
qu'un seul rang de spicules. Chez toutes, la spongine, pèle et élastique,
est largement débordante. Les spicules sont des oxes un peu fiisiformes,
légèrement courbés, à pointes acéiées souvent un peu difTormes. et me-
surant o millim. i35 sur o millim. oùk en leur état de complet déve-
loppement.
ib. Google
Notu de ptwBnauee : Djibouti, la mars içoA. — Récif des Mema-
genee.
Ranier* deoidua aov. sp.
Un spécimen, dans l'alcool. Sa brillante raloration, qui a été aol6e mr
le vir mais qui s romplètenient disparu , et sa conuslanee exceptionnelle le
diatingaent, en tant qu'espècu, df »e« înnombrai)Ies cong^ères. Il est
maasifetfaitdedeux lobes iiTëirulii;rs, ^ros^i^ment mntiielQan<(t,iné^ui,
séparés par un ëlrangleineut. En tout, il mesure â rentimëlres de hauleur,
16 à 96 millimètres de lar^nr uiivaiit les poînlB et environ 16 millimètres
de hauteur. Il se Toit i-emarquer de prime abord par une molleese excessive
et tdle qu'il s'affaisse sur lui-même et qu'on hésite instinctivement I y
toucher par crainle de l'endommager. En réalité, sa structure )e rend pins
eompresôble et défonnable que fragile. Aussi a-t-il été obtenu presque
enticp, avec seulement une petite déchirure au point ou il adhérait h son
support; l'adhérence s'efTectuant latéralement, loule sa face inféncure se
montre intacte et lisse. Toute la surface du côté supérieur offre un aspect
grenu résultant de ce que les stomions sont nnmbrenx et séparés les uns
des autres seulement par des cloisons d'épnisseiir à peu près égale à leur
diamètre; k la ioupe, on lui trouve une hispidation coui-te et peu serrée.
Chaque lobe porte deux oscules non surélevés, dont l'un dépasse 5 milli-
mètres de diamètre.
Je n'ai pas réussi « découvrir dans la chair des coules sphéruleums
distinclea.
Le squdette se compose uniquement de lignes unispiculées dessinant nu
réseau r^ulier; elles sont consolidées par un fort lien de spongi ne incolore
qui cimente les oxes k diacun de leurs entrecroisements et ne laisM k dé-
couvert que la portion m.-diane de ces spicnlea. Les oxes, d'allui'e banale,
c'est-à-dire un peu fusifonnes, un peu courbés, à bouts acérés, mesurent
0 millim. og3 h o milUm. 1 sur o millim. 0098.
NtUs dt pnwHance : Baie de Djibouti, 10 janvier 190A. Vitdet très vif.
Sur SlylepKora.
L«ptaal« lanolfara nov. sp.
Un spécimen encroâtant un Polypier, dans l'alcool.
Celle Poeciloscléride se présente aous forme d'une plaque assea étendue ,
longue de 9 centimètres, lai^ de 9 à 5, mais mince, à la façon ordinaire
des LepUuia. Privée par l'alcool du sa coloration naturelle, elle a reçu eu
revanclte une teinte d'emprunt, bleuMre, d'un Kl bleu qui l'entoure et lui
attache une étiquette et qui a déteint. Le spécimen ayant été Kié en pleine
vie, ses aires aquiiërcs sont parfaitement conservées. GrAce n leur rebord
circulaire net, un peu saillant, elles se distinguent sans peine; elleseiistent
en nombre considérable, inégales entre 0 millim. 5 et 1 millim. 6 de dia-
ib. Google
— 561 —
mètre, et très rapprocha les unes des aalres; la plupui se divisent en
plnfîeurs compsrtimenti aa fond de chacun desquels s'ouvre ua orifice;
queiques-anes , cependant, parmi les plus petites, n'ont qu'an orifice
visible, cMiliai. Entre les aires aquifères, le reste, asseï reetreinl.de la sur-
face est glabre et imperfore.
Les m^sclères de l'eclosome, extrêmement abondants, ont une fwiue
eoDBtanle. qui caractérise l'espèce : ce sont des («ntMlet droite, liages, ceu-
trotytol«8, à bouts pointus, uq peu mucronés; leur renflement médian,
allongé, m Tait jamais défaut, même sur les plus grêles d'entre eux; ils
merarral en moyenne o millim. 9& sur o nnUlim. ooa6. Le» m^fasdères
du choanosome, dressés bot le support, solitaires, écartés les uns des
antres, srat des aeaitthoëtifln, k base bien mtrqnée et k tige pointue mais
k épines faibles, disparaissant vert le bout dislal des plus longs d'entre «ix;
ils mesurent o millim. 07 à o millim. 1 -j de longueur et o millim. oo&a
d'épaisseoT au-dessus de la base.
Les micrasdères, d'nne seule sorte, clairsemés mais non pas rares dans
f'eetosome, sont des itochèltt tridentés, it lige fortement arquée, longs de
o miUim. 018 k o millim. oa.
Netei de prmetumet : ^éaî da Pingonin.aa mars 190a. Dragage, 90 mè-
tres. Gordeor : ronge biim foncé.
Bnhtnftdictrum flibellwtmn nov. sp.
Un spécimen dessécb^. C'est, dressée sur on Polypier, une Épongu sti-
pitée , flabeliiforme , enroulée sur dle-méme de manière à figura- comme un
verre à pied qui porterait, longitudinale, une échancmre asseï large, sauf
en haut, on ses bords sirivent i se toodwr. B est probable qu'i l'élat de
vie, l'enroulement a été beaucoup moins prononcé.
Lepédicelle, bien marqué, est épais de 1 5 millimètres . haut de 30 mil-
limètres. La lame, qui en est la contînoation directe, a d'ab<nrd la mime
largeur que lui, mais elle s'eo distingue par une goattière sur sa face in-
terne, puis, très vite, elle s'âargit et, vers le bant, atteint près de 3o cen-
timètres d'envei^ore. Elle ne présente qu'un [di longitudinal, vers le
mttien de sa largeur, encore ce ^ s'est-il peut-être dessiné au cours de la
desNccalion. Le bord supérieur de la lame est entier, uu peu ouduleux seu-
lement.
Lepédicelle, tout autour, et la lame, sur ses deux (aces, se bértsaentde
proinngemente perpendiculaires à eux verti le bas , puis de plus en plus
obliques vers le haut. Ce sont des sorles de conules de 3 à 5 millimèlres
de longueur, irrégulîers, composés, souvent comprimés, maiherrensemcnl
déformés dans l'état on se trouve le spécimen. Il sont asses serrés , de sorte
(ju'on ne peut guère assigner une épaisseur propre à la lame dle-méme :
cette épaisseur se confond plus ou moins avec la hauteur des aspérités de
la surface et varie d'un point à un autre , entre â et 9 millimètres.
ib. Google
— 562 —
Deu trous, ronds ou allongés, spacieux, in^nx, qui, en très ^od
DODibre, perforent la lame de part eu part, ont sans doute été exagérés par
la dessiccatioD.
L'Eponge est noire superficiellement, blanc jaunâtre dans la profondeur.
Elle est dure, solide, mais avec un certain degi'é d'élasticité qui permet de
la déployer auei facilement en éventail.
Lu squelette se compose de libres épaisses, très spicnleases, pen riches
en spongine, constituant un réseau iirégulier k mailles larges. Les spicules
prés«its se réduisent Jl dpiix sortes : des oxes et des acanthostyles. Les
oxet s'entassent perallèl»inent dans les libres et aussi s'entrecroisent lâche-
ment en dehors d'elles , dans le choanosome comme dans l'eclosome, D'ime
façon générale, ils sont grêles dans cette Éponge et remarquablement
in^aux entre eux. Ceux qui demeurent hbres restent faibles pour la plu-
part; ils mesurent, par exemple, omiUim. ii sur omillîm. onoâ-ou o mil-
lim. a5 sur o millim. 0018. Quant è ceux des fibres, il s'en rencontre de
toutes tailles jusqu'à environ o millim. h de longueur, avec one épaisseur
souvent réduite à o millim. 001 9 et qui jamais ne dépasse o millim. ooô5.
Tous sont plus ou moins courbés, et graduellement effilés aux deux extré-
mités. Q ne s'y mêle pas de slyles et ceux de l'ectosome demeurent tan-
gentids et sans ordre. Les aeantkattylet , d^ont sur les fibres profondes,
qu'ils hérissent, sont très clairsemés; entièrement mais finement épineux,
ils ont une base peu renllée et une poinle tronquée obtuse à épines légè-
rement récurvées ; longs seulement de o millim. io5 à o miliun. 1 1 , ils
n'att^nent que 0 millim. ooaS è o millim. oo3 d'épaisseur.
J'ai décrit antrefoiâ''' un premier Eehmodielyum de la Mer Rouge.
E. JotiueauTnei. M. le D' Jousseaome m'en a remis depuis un autre spé-
cimen; il offre les mêmes caractères que le type; c'est nu buisson rabougri,
haut de 1 5 millimètres au plus, large de 10 millimètres en bas et de 3o mil-
limètres vers le haut, et composé de sept ou huit branches ramifiées à ra-
meaux condensés, partant d'un même point. Sous aucun rapporl, Echina-
dietyum Jlabellattan ne se confond avec E. Jouttmumei.
Parmi une quinzaine de cougénères, l'espèce nouvelle se fait d'ailleurs
remarquer par son port et par sa spicuialion. par le défaut de apicoles
propres k l'ectosome, par l'inégalilt^ nt la gracllilé de ses oies, enfin par la
faiblesse de ses acaothostyles . <le pi'ès de moitié moins épais que eeux
d'aucune autre espèce connue.
JVote de proMmiff» : Djibouti.
Trois spécimens dans l'alcool. Celle espèce, qui parait être t
dans la Mer Ronge, ressemble beaucoup à Aeanlhella aeula Sehmidt, de la
l'i Lue. cit., p. si, pi. I. Gg, 3.
ib.Googlc
— 563 —
M^iterraoée. Elle devient, en général , plus foliaoée ; nuis sortont, die ne
possède gntm que de» styles, alors que A. aeula prodait en grande ma-
jorité des longs strongyles fleiueuif.
\ole» de proeenanee : Baie de Djibouti, la janvier igoA. Eponge fixée
sur des Polypiers morts; jaune orangé vif uniforme. — Iles Mosha.
a3 janvier. Eponge des récifs, trouvée sur un Madrépore mort. Couleur
rouge orangé vtf. — Ùes Uusba, 3& janvier. Sur les récifs. Brun, cbair
jaune.
AxlnyMW OniTleri nov. sp.
Un spécimen , complet, dans l'alcool. Il a la forme d'une colonne simjde.
grossièrement cylindrique, dressée, comme en témoignent les corps attachés
à sa base, sur un fond de débris divers. Sa hauteur eut de ih centimètres,
son épaisseur de Sy millimètres vers le bas et de 98 millimètres vers le
baut, «ans régularité de décroissance, car il est capricieusement noueux. Il
rst incolore, ferme, compact. Sa surface, sur des aires très étendues, se
soulève en des eonoles fias, courts et serrés; par endroits, an contraire,
elle demeure parfaitement unie. De nombreux parwitea se sont abrités
dans cette colonne charnue et l'ont considérablement déformée, nolammenl
lies Cirrhipèdes dont beaucoup se trouvent encore en place; plusieurs dé-
pressions à peu près de m^mes dimensions que les logetles qui protj^ent
ces Crustacés sont vides, u parois unies, ce qui semble indiquer une crois-
sance assez lente de l'Éponge. Les orifices d'inhalation sont diflîcileab voir,
perdus parmi les conules, mais il existe des oscnles apparents, disséminés
sur le corps, non saillants; il y en s m4me deux situés en son sommet,
dont l'un , large de 5 millimètres, livre accès dans une cavité oii une pointe
rigide pénétra sans obstacle sur une longueur de hh millimètres.
L'Éponge est une Asindlide. Je Is rapporte en genre Axiniitta Len-
deofdd . de création usex récente ''', è cause de sa forme massive et h cause
de la nature et de l'agencement de ses spicules. Les conules de sa surface
ne sauraient évidemment être homologués aui papilles de Àxmyua Top-
senti, l'espèce d'après laqudle tiendeufeld a établi unediagnose générique,
ni Acdles, creuses, de l'Axinellide de Natal appelée par Kirkpatrick Axi-
ngiêa ltlhgoidei^'\ mais, è mon avis, le genre Axingua mérite d'être pris
dans une acception élargie. Les spicules sont exclusivement des oxes, peu
courbés, à pointes fréquemment déformées par un réli-écissemeut soudain,
longs de omillim.6, épais de o millim.ooâ k o millim.013. Beaucoup
d'entre eux se disposent par petits paquets de manière k constituer d«
''' R. Ton LEmi](riiLD,Spongien von Ssnùbar, Abhaadl. Smck. rMmf. GttilU
Bd. XX1,Helll.p. 116, Fraiikfurta. M., 1897.
C R. KiupxTRicE, Dascripliaoïi of Soulh Arricaii Sponges, part 111, p. s&&.
Marine ImvMligalien* tn Soulh AJrica, vot. Il, Cipe Town, igo3.
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sortes ào GbrM grMef, piuvree eo spoof^ne, qui m dirigmt vanlaturfaa
et voat former l'axe àet eonoles; In autfei se croiwnt lAchemeRt ea toui
sene, <iu seiu d'uoe chair abondante où de faibles lien» de epongioe coiuo-
lident leur posiUoD.
No^ d« proeenanee t Djîbonti, to mars igod. Récifs du Pingouin et
du Htfléore. Dragage : ao mètres.
Clioiu TâSTiFiGi Hancock.
Keller n'a pas cite d'autre Gionide que sa Saplme imatm. Pourtant, des
Éponges perForantes variées doivent, suivant l'usage, miner in Polypiers
de la Her Rouge. M. Gravier ■ recueilli un spëcimen de la cocmopolite
Clùma tOÈiifiea. Lestylostylei.deomillim. 3sur omilliiu. oo3,0Dtuaelétt!
globoleiue allongée^ tes acanlboxes, de o millim. 089 sur o milliiB. 0033
ï o millim. 0038, sont finement épineux; les spimelers , de o millim. ai 1 à
û millim. oti de longueur, sont oodulowii aveo boi^ Untdt trontpoà
et tantAt arrondis.
Notai de proveiiMiet ; Des Musha. a6 janvier tQoi. Éponge perforante
sur Stijiophora gdodralament.
CuoN* vi&mis Scbmidt,
De cette autre Clioce il ne m'a é\Â remis que des papilles, coDHmées
dans l'alcooi, au nombre d'une trentaine. Par une erreur fort eiplicabie,
M. Gravier les a prises pour autant de petites Eponges iodépeadautes et les
a ooap^ une à une. Sensiblement cylindriques, arenses, k plateau
hoHiontal eonb-acté et en apparence imperforé, à parois fermes et lisses,
^es luwnrent de a ï 7 millimMres de diamètre. IHusieurs il'eulre elle« pré-
sentant à leur base des diaphragmes charnus, j'y ai pu voir les spirasters qui,
ebes cette espèce, se localisent dans la profondeur da corps; mais leur së-
jour prolongé dans l'alcool ne m'a pas permis de recounallre les trois sortes
de coules sphànleuses, si précieuses pour la délerminalion des individus
vivants ou dassécbés. La coloration indiquée sur la vif nt d'ailleurs bien
celle que revotent d'habitude les papilles da Cliona viridii, surtout en état
de contraction.
C/ÛMA inrit^û n'avait pas encore été, si je ne me trompe, rencontrée dans
l'Océan Indieu ni dans ses dépendances. Ûue brave description des spicules
dn spécimen qui permet de Ty signaler pour la première fois n'est donc
pas înntlle. Les tylostyles des papilles, fusifornies, généralement droits,
longs de umillim. 6i,h télé variable , quelquefois ovoïde mais le plus sou-
vent (^obuleuse sans mucroa, à canal axial terminé sans dilatation, ne
dîUëreut de ceux des spécimens massifs de la Méditerranée ou de l'AUsii'
tique que par leur épaisseur plu^i grande, o millim. os pour la tige,
o millim. os& pour la tdte. Ceux de la chair sont plus normaui : longueur
omillira.58, épaisseur de tête 0 millim. ota, épaisseur de tige oniil-
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Ijœ. oa6-omi]lim.oo7: ■)* ont, pour la pinpart, une fête elliplique pro-
longée en un mtirron rylimltiiiiie. Lm spraslera sont l'pei.tMi, fleiueuses,
long'ueti de omil!i'ii.D3 à onalDiui. o3S et arm^ de Toi'teB «opines,
Itolei de fTOMnance : Djit>ouli, â.t février 1906. Au Sud du plateau du
Seipeat. k mer basse. Époug^ee rooge brun.
Lathuhcflia coBTiCATà Carter.
Uq Rpécimeo, dans l'airool. C'est, d'accord avec la descriplioo de Carter,
nue Éponge dressée, & pédicelia lirof, (Voix s'élÈvent trois tiges lecondaires
elles-mêmes découpées en lobes plats dont plusieurs s'Aitaetomoseot avec les
vaisÏDB. L'easemble forme, si l'on peut s'exprimer ainsi, un buisson palmé
à ramili cations concrearentes en baul. Ije apédmen mesure g eentimètres
de hauteur, autant de largeur, ses lobes ayant 3 k h millîmètrea d'épaisseur.
Le corps eat dillicile à décbirer, mais compremible et souple. Ayant perdu
dans l'alcool la brillante coloration que M. Gravier a notée sur le vif, l'É-
ponge est maintenant blanche , avec seulement une légère teiale rosée. Carter
a trouvé Latrtmculia eorlicata blanc jaunâtre i l'élat sec. Les itomions, fort
petits, sont visibles m^me k l'œil nu, grftce h ce qu'ils se disposent peu*
groupes serrés. Tout rectosome est finement réticulé et crihrenx; c'est une
membrane lisse, coriace, 6breuse, soutenue par une rangée vertic^ de
disfaslers.
En certains endroits, les mégasdères , par bouquets, traversent l'eoto-
Bome dans les intervalles entre les slomions; mais rbispidation excessive-
ment Taible, qui en résulte et que Carter a remarquée est loin d'exister
partout-, peutnËtre que la dessiccation la déterminerait sur une plus grande
étendue de la surface du corps, car les mégasclèrea du cboanosome vien-
nent tout au moins buter par leur pointe dîitale contre la face interne de
l'ectosome quand ils ne le percent pas. Les oscules s'ouvrent presque toos
au sommet des rameaux, sur la tranche que forme leur bord libre; ce sont
des orifices membraneux, non sur^evés, béants, d'un diamètre génAsl»-
ment inrérieur â 1 millimètre.
La charpente se compose d'un réseau solide, en éventail, b mailles irré-
gnlières, de fibres de spongine incolore cout^nant des mégasdèrea. Ces
fibres mesurent omUlim. la à omillim. i35 de diamètre; dles renfer-
ment, surtout les ascendantes, davantage de apicules qne les 6bres corres-
pondantes de Latninculia magnifiea Relier. Les fibres principales se simpli-
lient d'ailleurs en gagnant l'ectosonie oii il finit par n'y avoir plus qne dee
mégasclèrea libres, Uchemeot lasciculés.
Les mégasclères ont bien dans mon spécimen les dimensions indiquées
par Carter (o millfm. àaS sur 0 millim. 006), puisqu'ils mesurent de
o millim. 33 il o millim. A et plus sur o millim. 000 b o millim. 006 , nuls
ils sont presque toujours droits et non pas courbés, à bouts un peu obtus
et non pas acérés : ce sont des tomotes non fusifonnes, ï pointes un peu
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émouaaéei naturelle ment. La diff^oce entre ces spiculeo et cenx dn type
m'a emburassé, maie, tout bien considéra , je la crois de peu d'importance.
Les microsclëres sont des discasters longues de o millim. 037 k
omilim.039; teur tige, épaisse de omillim.0019, porte un verticîlle
d'épines raides et lisses h chacune de ses extrémités et deux autres verti-
cilles sur sa longueur: ces derniers se moatrent frëquemmeiit imparfaits et
souvent l'un d'eax se confond plus ou moins avec le verticille de l'extrémité
distde.
Noie» de provenaïue ; Djibouti, au mars igoS. Dragage, i5 mètres.
Ëpouge d'un rouge orangé vif.
Un travail récent de Vosmaer et Vernliout sur le genre Plaeotpongia^'^ a
filé les caractères diatincti^ de P. melobeiioidei Gray et de P. earinala
Bowerbank et . du même coup , établi que l'Éponge de la Mer Rouge décrite
par Kdler se rapporte k l'espèce P. melobeiioide* ttrielo genm. Profitant de
cette mise an point d'une question trop longtemps embrouillée , j'ai réexa-
miné des Plaeogpmgia du golfe de Tadjoura , que j'avais appelées P. meUt-
beàoidtt''*'' en acceptant le sens large où Carter et Keller étaient d'avis de
prendre l'espèce de ce nom , et j'ai reconnu qu'dies appartiennent en réalité
à l'espèce P. earinoto. Cette constatation peut avantageusement être cod-
signée ici, car la provimité du golfe de Tadjoura permet de supposer que
les espèces prédtées da genre Placonpongia vivent toutes deux dans la Mer
Rouge.
DonATU JAPONicA Sellas.
Un petit spécimen, dans l'dcool. Il est tout blanc, snbsphérique, muni
de deux courtes rhiiines. et, comme il a été fixé en pleine vie, il ouvre
à sa partie supérieure , qui devient par ce fait un peu cupuliforme, on large
oscole composé. H ne possède pas d'antres microsclères que des sphé-
rasters et des lylasters, ce qui me le fait rapporter à l'espèce Donatiaja-
poniea.
Les tylasters, d'un diamètre de o millim. 008 h o millim. oia, un peu
|dns grandes dans le choanosome que dans l'ectosome, ont, sans centruni
du tout, des actines grêles, le pins souvent au nombre de huit. Les sphé-
roslers corticales ne dépassent pas 0 millim. oa8 ile diamètre [otal. mais
il s'agit évidemment d'un individu jeune etVon sait que, cheï les Donniin,
la taillle de ces spicules est soumise à des variations individuelles nom-
breuses.
PloUs de provenance : Iles Musha, i3 mars 190a. Dragage : ao mètres.
>'' G. C. J. VosaiiB et J. H. Vsbpbout, The genus Plaeofonpa, Sîbogt-Eipe-
ditie, Monagiapbi» VI 1, Leyde, igoa.
'■' E. Tonnr, Note sur quelques Éponges du golfe ite Tadjoura rc-cueilltcs par
M. le D' L. Faunit. BuK. Soc. Zooi. de Franc», vol. XVIII, p. 177, i8n3.
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DmriTU Itouli Bowerbank.
Un gros sp^imen, dans l'alcool. Les sph^rastn-s corticales OQt un cea-
trum épais et des actines fortes, coniques, lisses; elles mesurent o mil-
lini. o55 k o milliin. 06 de diamètre. Les lyiastera, sans centrum, ont des
actines grties, habituelle méat au nombre de six ou de quatre, un peu ra-
boteuses, assez fréquemment divisées vers le bout; leur diamètre, compris
entre o mîUim. ooS et o mUlim. oi3, varie d'habitude en raison inverse
du nombre des actines. Quant aux oxyasters, dont les actines, ordinaire-
ment au nombre de sii, sont plus on moins tordues, fréquemment rami-
fiées et cela parfois à deux degrés, elles ont couramment o millim. o5de
diamètre.
Keller a inscrit parmi ses tponges de la Mer Rouge Teihya segeheltauû.
Pour moi, je l'ai déjà déclaré'*', Donalta teyehellentit (P. Wrigbt), dont
j'ai signdé Teiislence aussi dans le gnifede Tadjoura''', ne diflïre pas spë-
dOquement de Donalia IngalH ( Bowerbank ). C'est une manière de voir que
partage Lindgren'''. Je pense que la TeA^ lyncurium var. c, du golfe
de Manaar, décrite tout récemment par Dendy ''-, est aussi une forme de
DonaUa lagalli.
\otex de provenance : Djibouti, 5 février 1906. Ri^if îles MessagericK.
Couleur : blanc.
Donatla antblca nov. sp.
Cinq spécimeoB, dans l'alcool. Forme banale, coloration et état delà
surface sans lîxité, comme chez les congénères, papilles plus on moins
marquées, plaies ou rondes, sdon le d^ré d'expansion on de contraction
du corps. A l'occasion, un large oscule composé, bcorce épaisse, souvent
mais non toujours lacuneuse.
La spiculation seule offre quelque chose de pailiculier. E\\e ne com-
prend, en fait de microsclères , que des spbéraslei-s corticales et des
tylasters. Cdles-ci, dans l'eclosome et un peu aussi dans le choauosorae,
onl, avec un diamètre de o millim, ot environ, six k dix actines cylin-
driques, courtes, légèrement raboteuses, avec un renflement apic^ net,
plus épais que leur base, et pas de centrum; mais, pour la plupart,
elles subissent dans le choanosome une modilication en asters sans
centrum non plus, k actines raboteuses, longues et grties et d'un dia-
<') E. TopsiiiT, Spongiaires de U baie d'Anboine, R«i>u« nuH« dt Zaohigû,
t. IV, p. &39, Genève, 1897.
1* Loe. cit., p. 177.
''^' N. G. LisnoiEN, Bcitrag lur Kenotnii^s der SpoDg)<>nrauna àer Malayisehen
^rrhipelfl und der chinesisrlipn Meere, Xool. JaM,, XI Bd-, p. 36o,leDt, 1S9S.
''' A. Deidt, Report on tlie Sponges, Ctylan PlKtrl Oyiter Piiheriei, Sitpple-
«'RMry RuporU. n" XVIII. igo&.
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mètre de o millim. oa à o millim. oaA; assu aotivmt, les axiréaùtiii de
leurs actiues ne pr^septeitt plus alors de renflemeat dUlincL; eo outre,
ime tendance, qui s'observe parfois des tjlagters soiiiI(pes de celte Éponge
k diviser en deux uae de leurs actioea ou piusieure, e'acceatue de in part
de ses tylasters cboauosomiques; enfin, les actines de ces niémesaslers peu-
vent encore étra flexueuses, en demeuraDl simples ou en subissant une
sorte de ramification irrégulière. On se trouve ainsi eu présence d'une série
variée mais ininterrompue de lylasters, dont le terme le plus simple est la
tylaster ectosomique h actines courtes et neliement tylotes, excep^onndle-
ment bifbrquées, et dont le terme In pjus complexe est une aster cladeuse
àactines peu nombreuses, flexueuses, divisées en des poinis variables de
leur longueur, avec des exlrémilés non renflées mais rejetéea de cité, en
nn mol une aster ressemblant absolument par sa forme k une oxyastei*
choanosomique de Ihnatia ingalli. Cependant, ces oxyaslers demeurent
ici l'exception parmi tous les autrea aspects des tjlaslers et leur taille resie
bien inférieure i. celle des oxyasters de D. Ingalli.; la plus belle que j'aie
mesnrpe n'atteignait (jue o millim. d3 de diamètre. Il est intéressant de
suivre chex D. arabica la complication progressive de la tyiaalerct son pas-
sage k l'oxyaster cladeuse et de découvrir en elle le précurseur probable de
D. Ingalli. Sa connaissance rend impossible la répartition, proposée par
Lindgran''', des DoimIm en trois groupes d'après la nature de leurs asters
choanosomiques .
Quant aux spbérasters corticales , elles ont un gros cenlrum couvert
d'actines épaisses, coniques, simples; elles mesurent couramment o mil-
lim, 075 de diamètre, mai^i il en existe de bien plus petites et le choano-
Bome en renferme beaucoup qui n'atti'îgneni pas o millim. oi5 dédia-
Noten de provenance : Baie de Djibouli, lo janvier igoï. Sur Polypiers
morts. Couleur variable, rosée, blanche, verte plus ou moins foncée. Trois
spécimens.
Baie de Djibouti, 1 a janvier igoA. Sur Polypiers morts. Dem spécimens,
l'un orangé vif, l'autre orangé avec tacbes violettes.
Ghoudhosu HEHiFOitMis Nardo.
Seize spécimens , dans l'alcool.
U était bien à supposer que Chùndrosia rem/ormit se rencontrerait dans
la Mer Rouge , car j'avais eu l'occasion de signaler son existence dans le
golfe de Tadjoura.
Notes de provenance : Djibouti. aS janvier igoS; lies Musha. Éponges
fixées sur les Polypiers.
Djibouti, 3 février t^ah. Récif des Messageries. Brun foncé.
'') Lac. cit., p. 359.
ib.Google
Obodc, k nurg igo&. Dragige dins le port, lok ao mètrM.
ÉpODgw ùtétt sur les rocbers et lur le« coquillei.
CiNACBÏBl SCBDLZEI KellcT.
Deux spécimeoi , daia i'alool , I'ud Uanc , faut» bnm noirillre.
JVolM (^ poMtiimce .- Djibouti, s4 mars 190a. lUcif du Mëtéore;tlrH-
gage, i5 mètres.
Isops Jonsseanmat qdv, sp,
Deux sp^iwens. dans i'alcool. Ce sont dmx EpoDges nusnvaa, libres
et par coQi^ueDt eotières , la plus grosse en forma de Spalangue , pure de
tout corpi étranger, au moins à sa surface , l'autre plus (^buleuie , incoi-
parant à demi un dëbris de Polypier et un petit tube calcaire de Polychëte.
L'une et l'autre sont blanc jaunâtre. Leur surface se couvre, par endroits,
d'une his[Mdâtiou baute el serrée. Les orifices se voient mal sur le petit
spédmen, msit, par bonheur, ils sont très apparenta sur l'individu le pius
développe , ce qui me permet de déterminer avec précision le genre auçind
appartient l'espèce, et, en même temps, de réparer one erreur que'j>i
commise en 1899'''.
En efiet, quoique Keller n'ait pas en la chance de la trouver, c'est la se-
conde fois que cette Eponge, le premier représeulant de la famille des Geo-
lUidae connu dans ia Mer Rouge, tombe entre mes mains. J'ai figuré, eu
l'appelant Cydmium ambicam (Carter), un spécimen que m'en a renis
autrefois M, le D' Jousieaume. Il était de belles dimensions, libra de toutes
parts , un peu eu forme de Spataùgue lui aussi '*>, ce qui semble iodiquer
une tendance de l'Éponge à prendre cette configuration. Seulement, je
l'avais reçn à l'état de dessiccation et je ne pus réussir h voir ses orifices
d'eibalation. Cela excuse en partie ma méprise et explique la désaccord qui
régnait entre la description des microsclères d'après Carier et ce que
j'avais sous les yeux.
Le pins gros des spécimens recueillis par M. Gravier, plat en dessous,
bombé en dessus, est long de 55 millimètres, lai^ de ho . épais de sS. H
a tous ses orifices inhalants rejetés b l'un des bouts de son grand axe, à la
place de l'anus d'un Spatangue, en un groupe d'une cinquantaine envi-
ron; ils sont du type uniporai, ronds, in^aux, larges de o miilim. 5 au
plus. Les oriûces inhalants, paiement du .type uoîporal et plus petits,
assez égaun entre eux, d'aspect étoile, se disséminent en quantité considé-
rable sur tout le reste de la face supérieure et des c6tés de l'hponge.
Pourvue de leU orifices , notie Géodilde est une espèce du genre /sopi.
"> E. Tonm, Eponges de la Mer Rouge, Mém. Soc. Zovl d» Prune», vol. V,
|i, ib , pi. I, lij;. i) el 5a.
"' Le hord supérieur droit est incomplet sur la figure 5 , on morceau en ayant
été détaché pour nbteair la figure 5 a.
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Lendenfeld. qui vient de publier une révision des Tétractinellidefl ''\ a
dresse des espèces connues du genre Itopi un tableau dicbotoinique qui,
rapidement, permet de constater que la nàtn est nouvelle. £n eBét, die
possède, nombreux, des aaatriaeneg et des protrinenes. et, avec cda, non
pas des dichotriaenes mais des orlholriames. Elle a, de plus, des oies
cboanosomrques et des oies corticaux. Enfin, avec des sterrasters, elle ne
produit, eu fait de microsclëres , que iIcs slroagylaslej-s.
Spiadet. — I. M^sclères : i . Oav* choaansomiques; a. Ojru corticaux
fusiformes , pointus , longs de o millim. i S à o miilim. a i , épais de o mil-
lim. oo4 sur o millim. oo5'''; 3. Orlhotriaenes purs, à rhabdome épais de
o millim. ohS, ï dadome bien ouvert, r^^ier, composé de dades forts
et pointus, ion^ de o millim. aS à o millim. 38, épais de o millim. oA k
la base; i. Anatriaenes nombreux, à cladome régulier, les uns grâes, ayant
un dadome de o millim. o6 d'envergure, les autres robustes en mesurant
plusdeo millim. i; 5. Prolnaenes, nombreux aussi et réguliers, grêles ou
robustes , les premiers ayant des clades longs de o millim. 1 9 & , les seconds
des clades de o millim. o8.
U. Microsclères : 6. Siarasttrt subspbériques ou un peu ovales, d'un
diamètre ordioaii'c de o millim. o6, portant des épines polygènales ser-
i-ées , large» de o miilim. oo3 ; 7. Stroii^ylasters. 11 n'y a qu'une cat^rie
de CCS euaalers, mais dles difRront un peu dans le choaaosome de ce
qu'elles sont dans l'ectochrnte. Celles de l'écorce ont un petit nombre
(6-'8) d'actines droites, cylindriques, courtes mais rdativement épaisses;
lenr diamèlre est de o miilim. 007; celles du choanosome, assex clairse-
mées, présentent environ 8 actines plus langues et rdativement pins
gi-iles, bacilliformes; leur diamètre a'ëlève à 0 millim. 01a.
Noie* de provenanee : Baie de Djibouti, ta janvier 190&. Parmi des
Pnfypiers morts. Couleur blanc.
Les Ll.àTVUDBS POtPBBlIfKS,
PAR M. E. TOFSENT,
CHARGÉ DE OODIS À LA FaGDLTÉ DB» SCIKNCBg DE CaEN.
Plusieui-s Clavulides se distinguent par la tonalilé et l'intensité excep-
tionnelles de leur coloration, qui est d'un magnifique muge pourpre,
tirant, sdon les cas, plus ou moins sur le violet. Ce sont, par ordre d'an-
cienneté, Âlcyonium parpureum Lamarck, Cliona Schmidli (Ridley), prise
il tort par 0. Schmidl pour une simple variété de sa Vioa Jokntlojiii, Subt-
I" H. los LmDSHriLD, TtlToranta, Aae Thierreith, Berlin, 1903.
'■ Je lp» ai trouvé» un peu (jIus fort» dans le spé-imen di- M. Jcmss™iimo.
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nW WUtoni Carter, Cliona JuUieni Topsent et une S^milrtUa nouvelle que
je Donune S. Bonneti et dont je vais doDuer la description.
Je laisse de côté Latrmeidia purpuna Carter, parce qne , dferile avec la
mention ncolour dark brown pur{de<- , elle me semble porter une épitbète
impropre. Quant il \s[ CUoitapurpurea de Haocock, elle n'eatre certainement
pas en ligne de compte : c'est une Pcecilosclàide , d'un rougfe sombre à
l'eut sec.
C'est un iàit remarquable que, h rexceptien de Suherittt WiUoni, tontes
les Glavulides purpuiînes appartienaent aux familles ëLroitement apparen-
tées des Spirattreilùiae et des CHomdae. L'exception n'est, d'ailleurs, à mon
avis rien moins que certaine : Carter a appelé, eu effet, l'alteiilion sur
l'aspect raphyroïde de son Éponge, et l'absence de microsdères en elle ne
constitue pas un caractère suffisant pour l'écarter des espèces du genre
Cliona telles que C. eelala.
L'étonnante pigmentation de ces Clavulides ne peut se comparer à celle
des autres Spongiaires observés vivaats ou déposés dans les coUectîoDs. Des
Aplysinitles et des Dendrocératides, à l'état sec ou dans l'alconl, se ren-
contrent bien avec des teintes plus on moins violacées, mais leurs uuancts
restent intîniment moins belles et moins vives , souvent avec des difTérenceti
d'ÎLilensite d'un point à im antre, suivant la hauteur ou suivant l'épaisseur
du corps , et surtout ces teintes ne sont pas primitives : elles résultent d'une
altération, d'un virage des substances colorantes naturelles de ces êtres au
cours de leur dessiccstiou ou apris leur immersion dans lesliquides conser-
vateurs.
Chez les Clavulides purpurines, la teinte se montre, au contraire, uni-
forme dans toutes les parties d'un mâme individu , sur toute sa hauteur,
comme aussi depuis sa sur&ce jusque dans son extrême profondeur, h Ici
point qu'on le dirait impi-égni' à la perfection d'une teinture artificielle. Il
s'agit bien, cependant, d'une coloration naturelle, puisqu'elle a été notée
sur le vif, à plusieurs reprises, sur Cliona Sehmidtt et sur Suberile» (plus
eiactement peut-être CUona) Wiltoni. EUe est tnéme absolument tenace.
persistant indéOnlDient sur les spécimens desséchés ou dans l'alcool. Répartie
par tout le corps, la substance colorante joue, à n'eu pas douter, un rôle
physiologique important; elle révèle une aptitude spéciale, commune à des
Éponges dont les autres caractères établissent la pareille.
J'avais constaté sur des spécimens vivants de Cliona Sehmidli que, au
contraire du pigment écaHate de (.'. eiridig (Schmidt) ver, CarUri (Ridiey).
cette substance s'emmagasine dans les cçUules spbéruleuses et diffuse par
tous les tissus. Or, comme les cellules de cette catégorie se conservent géné-
ralement très bien dans les Eponges desséchées, j'ai pu, sur des coupes de
VAleyonium jnirpureum et de Spiraitrella Bonntti, reconnaître Teiistence
de cellules spbéruleuses de o millim. oi de diamètre, pareilles à celles de
Cliona Sehmidli, et, comme elles, chargées de la subetence colorante, qui.
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en outre , se répand k i'ëtat diffus dans les autres tisnis. La nature chimique
de cette substance ne m'est pas connue; je remarque seulement qne tonteii
cdles des espècra purpurines qui me sont passées par les mains virent du
pourpre au bleu sous l'action de l'acide azotique.
Ainsi qu'il a été dit plus haut, la nuance n'est pas rigonrruRement la
même daos toutes lee espèces. Carier signale son Suberita Wilsaû comme
«brigt carmine-redn, indication que Dendy confirme en parlant de sa
nbrilliant carminé or pnrpte colourt. L'occasion s'est offerte à moi d'en
comparer plusieurs entre elles et j'ai trouvé Gliona Sehmidti et Alcymmn
jtutjmraiM d'un pourpre où le bleu se mêle an rouge carmin en propor-
tions moindres que dans Spirastrella Bonneti et dans Clùma JvUieni.
Spiusthkl[.a PDHrDHEA (Lamarck).
Des publications récentes ont fourni des documents qui suflÎBent i la
connaissance des CHona précitées. On sait moins ce qu'est l'Alcyon ponrpre
de Lamarck. A la description originale, qui s'en tient, nstnrellement , k
la forme, ti la couleur et k la consistance, Carter a ajouté celle, succincte,
de la spiculation, composée de tvlostyles et de spiraslers. On pouvait. Il
ces indications, supposer que l'espèce appartient au genre Spira4trel[a, et
je suis en mesure d'alBrmer qu'if en est bien ainsi après examen de ITio-
lotype de Lamarck , que M. le professeur Joubia a eu l'amabilité de me
confier.
Le iMnsénm possède de Splraslretla jmrpurea (Laniawk) deux j)laque)i
très inégales. L'étiquette <{ui les accompagne est ainsi rédigép :
Hardwickia purpurea Val.
Alcyoninm purpureum Lamk.
de la Nouvelle-Hollande.
MM. Pérou et Lesueur. Eip"" du cap" Itaudin i8oit.
Ce n'est donc pas une étiquette originale. Mlle substitue an nom géné-
rique .4Jejfoni«»i, dont Lamarck a fait usage, celui de Hardrcickin , dont elle
itttribue la paternité à Valenciennes.
Ce nom de Hardwît^ se retronve, dans les collections anciennes du
Muséum, sur les étiquettes de quelques Éponges rééludiées par Valen-
ciennes ; il y remplace alors le nom de Àleyonimn, pris autrefois dons nnc
acception beaucoup trop lac^. Ainsi, on lit :
Hardwickia vesparia Val. pour Alcyonium lospanum Lamk.
Hardwickia eimfera Val. pour Alci/ontam tTisiferum Lamk.
Or ces Alcyonium BODl , toutcuiitme A.purpunum, des espèces du genre
Spiratlreiia. Evidemment. Videncicnnes a senti la nécessité d'une coupure
générique pour ces Uadi-omérines à spiraslers, mais le nom A^Hardmie-
Icia, qui aurait dd avoir la priorité, n'a jamais été publii!.
ib. Google
— 57S —
Le pluB M ^hantiUon de SjHnutrella pKrpurra ne repréKDta lai-mème
qu'une portioa d'Épongé, qudqoe chose comme une tranche du bord
progressivement aminci d'une Éponge lai^ment éiaaée. II doit m forme
BMei r^liëremenl reelangulaire k ce qn'i) a été tranché nettement mr
trois de ses cAlés, te qnalrième correspondant an bord libre nalnrri de
i'animai; il a 71 k S3 millimètres de longuetir et 60 à 77 millimètre* de
largenr, inius son épaisseur, qui varie de i3 à sA millimètres snr la sec-
tioD de son bord interne, d^rott jusqu'à ne mesurer guère que 9 milli-
mètres an niveau de son bord libre.
L'autre morceau est beaucoup plus petit et mcuni bien taillé, maii il
montra, lui bush, nn peu du rebord naturel de la Spinutnlta; son épais-
seur est la même que cdle du phis grand échantillon dans sa portion
marginale''). Ainsi s'eipliqoe cette partie de la description de Lamarck :
nt'e^ièce. . . Ibrme de larges plaques épaisses de 10 à is millimètres n.
Des deuK faces, dissemblables, l'inférieure ou l'eiteme, ediedo moins
que l'on peut considérer comme tdle parce qu'elle est un tant soil peu
bombée, tandis que l'autre est très légèrement concave, l'inférieure, diaje,
est imperforée et marquée de tubërosilés radiales qui diminuent d'impor-
tance dn cAté marginal et s'y rédaisent à de faibles bosselures. L'interne
ou supérieure, au contraire, a une surface égale et se perce d'orilices aqui-
1ères punctiformes visibles à l'inl nn et très nombreux, les iolervallefl qui
les séparent étant de i millimètre seniemont en moyenne. Cependant , sur
le petit échantillon, cette bce, tout comme la face bosselée, ne présente
pas de perforation du tout. 11 est, par suite, probable que les deux mor-
ceaux n'ont point été découpés cAte k cdte.
Une écorce d'environ o millim. 65 d'épaitoeur limite le corps. Elle se
compose en majeure partie d'un feutrage compact de tylostyles qui s'en-
chevêtrent dans tous les sens, mais, du cAté eiteme, elle se termine par
une croate de spirasters épaisse de o millim. 11 i o millim. i&. Des
tylostyles, tons dressés verlieriemeat, traversent cette croilte; leurs pointes
dépassent d'ailleurs è peine la surface générale qui, par cgnaéqnant,
daneure lisse.
L'inlérienr de l'Eponge est ferme, spongieux , non caverneux.
La substance colorante imprègne tous les tissus, mais une coupe
montée au baume mot en évidence, nombreuses dans l'écorce, descelluleK
pins inlraisément colorées que tout ce qui les entoure. Ce sont des cdlules
sphémieuses sphériques , de o millim. o 1 de diamètre , sonblables à c^es
de Clwna Sehmidli.
Carter n'a pas décrit les tylostyles. Celui qu'il a figuré donne une idée
(" Carlpr dédsrp Bvuir vu au British Mnseum un nrarreta d'Aleyonitim par-
purtum long de 76 mîltîmilre*, Urgp de ab millimètres. Il en eû^ esrlainsment
d'autres <l*a« itt coOection* diverses.
ib. Google
— 57^ —
fâosse de ces mégasdères. Ils ont, en realilé, le cou plusépais, aussi épais
que la tige, qui n'«st doac pas fueiforme en s(hi milieu, et la pointe plus
eonrle ; leor léle se prolonge souvent en un mucroa aussi gros que le cou ;
les lylostyles grêles surtout out ce mucroa très accuse. La langueur des
apicoles bien conformés varie entre o miliim. 33 et o millim. 35; leur
^isseur est de o millim. oi au niveau du mucron, du cou et du milieu
de la tige et de o uitilim. o i a ii la base de la tète.
D'autre pari, si Cariera correctement declaiv variables la forme et la taîUe
des spirasters. il faut bien dire que son choix d'un uiicrosclère h ligurer n'a
|>a8 été heureux. D'une façon générale, les spirasters de Spirattrella purjmrea
portent des épines plus fortes et présentent des courbures plus brusques.
Beaucoup restent droites et disposent presque toutes leurs épines au niveau
de leurs eiti'émités; d'autres deviennent arquées et placent un troisième
groupe important d'épines vers le milieu de leui- bord convexe ; d'autres ,
enfin, s'enroulent manifestement en spirale mais sans présenter, d'babi-
tude, plus de deux coudes, anguleux et armés d'épines. Ces variatinns se
produisent aussi bien sur des spirasters dont ré|)aisseur de lige dépasse
o millim. oq5 que sur celles dont la tige n'a pas o millim. ooa d'épaisseur.
Les plus grosses spirasters alternent 0 millim. 099 de longueur; j'en aï
vu une, exceptionnelle, qui allait jusqu'A o millim. o3, mais sa tige, par
compensation , n'avait que o millim. oo3 de diamètre. La forme des épines
est en relation avec la taille des spirasters : les plus forts de ces micro-
sdères s'ornent d'épines coniques, pointues, qui peuvent avoir o millim. ooA
k o millim. oo6 de hauteur ; les plus faibles ont soit beaucoup d'épines
courtes , grêles et ncérées , soit un petit nombre d'épines cylindriques ter-
minées par un bouquet d'épines secondaires minuscules.
Splnwtrella Boim«U nov. sp.
Le spédraeQ type de celle autre Spirailrelta, offert au Muséum par
M. Bonnet, est une bponge massive, étonnante aussi par sa coloration :
elle est intensément et uniformément purpurine dans toutes ses parties.
Son pourpre contient une propoi'tion de bleu plus forte que cduï de Spî-
raUnOafvrpurta et se rapproche, par conséquent, davantage du yolet.
Elle est entière et ne parait pas avoir élé attachée. Sur l'une de ses faces,
que tout porte k considérer comme l'inférieure, elle montre, séparées par
un lai^ et profond sillon, deux longues bandes longitudinales parall^,
unies, comme écrasées, contrastant par cela méme^avec tout le l'esté de sa
surface. Ces empreintes prouvent qu'elle a dd reposer à plat sur un fond
dur.
Aplatie, très papilleuse en dessus, beaucoup moins en dessous, large et
épaisse k l'un des bouts, puis progressivement amincie et terminée en
pointe obtuse k l'autre bout, elle affecte vraiment très bien la forme d'une
grande langue. Longue de aS centimètres, large de i3 et épaisse de 6 i
ib. Google
— 575 —
(juelque distance de ce qu'on peut appeler m base, elle n'a plus, k sa
pointe, que i5 niiUimèlres de lai^ur el 6 millimètres d'dpaîsseur. Elle
atteint son maiimnm d'épaisseur à 5 centimètres environ en avant de sou
extr^niil^ basilaire ; puis , de ce cAté, s'amincit si vile qu'elle y est comme
tronquée oUiqnemenL
Sa consistance est dure, sa structure caverneuse. Sa surface, très in-
égde, ressemble, snr la face supérieure, à celle de beaucoup d'Hircinia.
Elle se soulève, en effet, en de nombreux conules, bautsde Si lo milli-
mètres, ^pais, obtus, composés, rattachés les uns aux autres par des brides
membraneuses minces. Pas d'orilîces inhalants visibles, mais, entre les
brides membraneuses , des excavations irrég;ulières dont certaines paraissent
pénétrer profondément dans le corps. Sur la face inférieure, les conules
sont moins élevés, plus espacés, et ils s'effacent complètement le long des
deux bandes qui servaient de point d'appui à l'animal.
Une écorce, épaisse de o millim. ajh b o miJIim. 33 suivant les points,
limite des cavités périphériques assez spacieuses et se continue en des cloi-
sons irré(ralières qui se distribuent dans la masse à la façon de celles des
Clùma raphyroïdes. La sliuclure de cette écorce difl^re sensiblement de ce
qa'on trouve d'ordinaire chez les Spiratirella. Les mégasclères , entrecroisés
sans ordre dans la plus grande partie de son épaisseur, prennent au voisi-
nage de la périphérie une position tangentielle, de sorte que la surface de-
meure lisse sur toute son étendue. Quant aux microsdères. au lieu de
s'accumuler comme d'babitude en une croule superficielle, ils font défaut
dans la couche externe de l'écorce et se montrent seulement clairsemés dans
le reste de son épaisseur. On rencontre dans l'écorce el sons elle des cel-
lules sphérulenses arrondies, de o millim. oi de diamètre environ, remar-
quables par leur colons intense, telles, en un mot, que j'en ai noté chez
Clioaa Sehmidti el SpiraitnOa jmrpurea.
Par la pauvreté de son écorce en spirasters , SpiriutrtHa Bometi fait parmi
les SpirattreUa une excep^on comparable h celle que, parmi les CUona,
constitue C. viridis, espèce à spirasters confinées, comme on sait, dans le
cboanosome. Ce rapprorhement, toutefois, ne peut £lre poussé plus loin :
l'iSponge de M. Bonnet n'est point une Éponge perforante devenue mas-
sive; ses conules ne ressemblent en rien k des papilles aqniftres.
Les mégasdères sont ici des styles courbes, non fusiformes. Leur pointe
est souvent difforme, abrégée. Quelques-uns se réduisent même en stron-
gyles. Ils rappellent un peu les styles de Spinumlta intignU Tbiele, mais
ils mesurent seulement o millim. 3 à o millim. 33 de longueur sur
o millim. oo6 à o millim. 007 d'épaisseur, et ne simulent des tylostyles
par une base irr^ulièrement renflée que dons de rares cas lératotogiques.
Les microsclères, peu abondants, sont des spirasters à tige le pins sou-
vent droite ou arquée, plus rarement spinJée; les épines coniques dont
eUe a'ome se disposent soit en spirale sur toute sa longueur, soit surtout
ib. Google
— 576 —
le loDg de iOQ bord coavexe , ou bien , aiseï fréquemment , ^e§ se groupent
praïqne toutes en ses deux extrëmitës, un peu à la façon de cdles des dis-
caatera, 11 existe aussi une certaine similitude entre ces spicules et lee nii-
crosdëres correspondants de Spirmtrella xiuignit, mais des spirssten de
S. BmuKti l'épaisseur ne dépasse pas a millim. ooAs, ni la longueur
o millim. oa3.
D'ailleurs, la ressemblance entre les deux Eponges ne s'étend pag du
tout à leurs autres caractères.
Provetuuue. — Le spécimen type de ^iraslrtlla Botmeti a été pécbé i
G«eioag, province de Victoria, Sud australien.
Vue STATtoit o'OptuivDiuii tersitilb dois là Mi»nt,
PAR M. E. TOPSBNT,
GBlROi DB COURS \ Vl, FkCVUi DES SCIENCES DE ClEN.
Dans une note récente sur l'organisation d'OpArjifium wrM(i/e,M. Fauré-
Frémiet'*', indiquant la provenance des matériaux qui ont servi à son
étude, remarque incidemment que cette intéressante Vorticdlide ne semble
pas exister en France. 11 peut être utile de dire que, au cours de sept an-
nées passées à Reims, en qualité de professeur â l'École de médecine et de
phaimacie, de 1889 à 1896, j'ai trouvé, à peu de distance de cette ville,
une localité où Ophr^dium vtnaiilt était commun vers les mois de maijuin.
C'était à Mnizon , première station au départ de Reims sur la ligne de Sois-
eons. Sur la droite du ciiemin conHui^nl de la gare de MuIeou vers CI1&-
lons-sur-Vesle , un peu avant le moulin qui, sur la carte de l'Êtat-major,
porte le nom do Moulin Compensé, un ]ieli( cours d'eau rdelivement ra-
pide, bras ou afiluent de le lente Yesle, coulcuait alors d'abondantes colo-
nies d'OpÀrydium, dont la taille volumineuse et la belle coloration verte
attirèrent du premier conp mon attention. C'étaient des masses gélatineuses,
globuleuses ou irrégulières, sessiles, attachées assez solidement aux plantes.
submergées que pliait le courant. J'en ai recueilli à plusieurs reprises pour
en déposer dans diverses collections; le musée de Caen en possède ainsi
une dizaine de spécimens dont les plus gros atteignent environ le volume
d'une noix.
0 E. Fiosi-Pajiin', Sur l'Optirydiijm yen»i\h{Comptttrendtit hibd«m»iaim
du timem it la Société à* Biehgir, n* ■& , 1 3 juillet 1 906).
ib. Google
CoyTSiBOTtons à la FtVNs haucoloqiqve de CAfmços i()VAroKiâLt,
PAR M. LoUIE GBRMiln.
I« genre Speiôa a &é crié par BoDHCiiiGNtT !'' poor uoe espèce do lac
Tangaoïka d^rile, par Woodwibd'^, boub le Qom de Lithoglyphui «onofw.
Ses priDcipaui caractères sont les suîveDtg :
Coquille opercule (opercule inconQu), globuleuse, très éxiurlie ; spire
brève; dernier tour muni, en dessous, d'une large excavation ombBîcale
peu profonde nettement circonscrite par une ai^te anguleuse qui , h la
partie inférieure, vient se confondre avec le bord përittomil; ombilic r^
duit à une fente chez les jeunes, le plus souvent recouvert chei les adallcs:
ouverture bien oblique, semi -circulaire; test pesant, ^pais, très solide,
d'un marron assez foncé, présentant des stries fortes, irr^lières, ondu-
leuses, très obliquement dirigées d'avant en arrière et coupées pr de^
stries épidermiques très fuies, obliques, dirigées d'arrière en avant, de
manière à dessiner sur l'éplderme des séries de losunges plus ou moins
r^liers.
Ainsi caraetfHsées, tes Spekies se distinguent des Lilhoglyphies du bas-
sin du Danube non senlement par le double mode de striation du lest,
mais encore par la forme particulière de leur excavation ombilicale et par
l'aréle anguleuse qui la circonscrit. Elles sont, au contraire, beaucoup
plus voisines de certains Mollusques, très répandus dans les eaui douces
■lu Cambodge, et pour lesquels Desbites''^ a créé le genre Laeunopns.
Aussi Cbosse''' d'abord, PaisENBEn'*' ensuite, ont-ils inscrit l'espèce dit
''> BoDiouift^AT (J.-lt.), Dttcnftitm iiv. ttpicei Urr.Jlm, diflrmtë geitm de
JMJutftwi Egyfle, Àbyiiinie, Zanùbar, Sinigal, cnUrt dt l'Afrique, 1879,
p. 37.
>" Wuouwihd, On isume new Iresliwater elieUs from Central Africa; in : /Vik
citd. zoolog. locùty Londo»; juin iS^g, p. ikg, pi. XLVll, &g, 3.
'') OitnirKri, McmoirG Holluiques nouv. Camtkvdge ; in : Nouv. Anhivu du
MutAim, iK75,p.i/i7.
''' tliossi (U.), Faune m«liculaf[ique lac Tanganjika; Jaitraal 1I4 Conchi/lùtlo-
ffi», XXIX, iH8l,p. iso-iat.
''' Pei^enreh (P.), Notiu Mullusques recueilUs par cap. Stornu r^on du
"ïtafUÛk»; Bullttit Miuti rog^ hûL noter. Bitgi^ut, IV, 1686, p. 10&; — à
39.
ib. Google
— 578 —
lac TaDganika sons le nom de Laeunoptù Moata. Une telle opinion peal
évidemment se soutenir. Cependant, le mode de ecutpture losuifpque du
test n'a encore été observa ijae chez les Spekies et Moohe''' a montre,
qu'au point de vue anatomique , ces Mollusques tiennent à la fois des Lilto-
riaa par leur appareil reproducleor et de» iMmeltaria par leur système
nerveux. U semble donc raisounable de conserver le genre Sp«kia et de le
classer, avec Moo», dans la famille des Natioldes.
S 2.
Dans son H'uloirt malaeologiqm du lae Tangarùka^\ J.-R. BouRCDicniT
décrit et fig^ure sii nouvelles Spekiei qu'il classe en deux séries : dans la
première se [dacent les espèces à spire «ktourlée qui, en dehors du Spekia
xonata de Woodward , sont les Spekia Duveyrieriana , Sp. Graadidienana el
Sp. Camerom; dans la seconde prennent nng les Spekia Giraudi, Sp.
Hamyaua et Sp. Beymondi dont la spire est plus ou moins allongée. Cha-
cune de ces séries se subdivise à son tour en espèces à sommet arrondi ,
non proâninenl, et en espèces à sommet proéminent et aigu. Je ferai de
suite remarquer que ce dernier caractère n'a, en la circonstance, aucune
valeur spécifique puisque toutes les Spekies présentent à la fois des fonnes
à sommet ^moussé el des formes à sommet aigu'''. Ceci dit, je vais exa-
miner rapidement la valeur des espèces de Bouhrcignit, en m'aidant sur-
tout des types de l'auteur, conservés dans les galeries du Muséum d'histoire
naturelle de Paris'*'.
[je Spekia DuDegrieri^*^ est représenlé par deux exemplaires provenaat
<■> H<>oiEtJ.-E.-S.).TIjeM>illuscsaflJ>i>Breal african lakes; 111, Ttngtnyîkia
RifofiloM «nd Uiu g«niis Spekia; QuarUrli/ Jnum. mienne, êcimue; 3* aérie, ia.
1899. P- '70-
'') BoDieuisNiT (J.-R.), HisUiire mala«>logiqu<! du lac Tanganlka; in : Àiul^n
Kiencn natur. Paru, 7* série. I. X, l8go. A part, 1 vol. in-6°. 367 pp. avec
17 planches.
f'i Cesl ainsi que Bouievjfl»! lui-même figure (loc. cit., 1890, pi. IV,
lig. ab) un Spikia zotiala à sommet tr^s proéminent et aigu.
'') En dehon des e«p^es dont je vais parier, BavismuniT a distingue trui«
tariétts du Spekia atiuita : 1° une lar. B unitalcala [lor. cil., i8go, p. 6A] ra-
rartëri»ée par la présence d'une petite cAte saillante occupant U partie Hipérieiirc
du dernier tour; s* une rar. C elongata [Joe. cil., 1890, p. 65], i spire un peu
plus haute el sot laquelle je reiiendraî plus loin; enfin 3* une tar. D langani-
kana [lac. cit., i8<|0, p. 65] de petite nlaîlle, à spire plus courte, au dernier
tour plus rapidement développé et à ouverlure un tant 9oil peu oblique n. J'avoue
n'avoir pu saisir sur quoi BonaotioNAT a pu se fonder pour distinguer celle co-
quille de cdic qu'il décrit sous le nom de SptL-ia Davtyritriatia.
C) Bodugoioiiat (J.-R.), Hitl. ouUacaleg. lae Taaganika, 1890, p. 65, pi. V,
iig. ù-6 I5p. /
ib. Google
— 579 —
de M'pala sur )■ c4le ouest dn lac Tan^anika. Leur eiamen montre qu'il
s'agît tout simplement d'exemplaires jeunes du Spekia zonala. 1) u'est doue
pas étonuact que Bourgcignat leur donue, dans m lon^e description,
une (aille rdalivement médiocre et geulement trois tours de spire.
Un seul spécimen^', en fort mauvais état de conservation, représrate le
Spekia Grandidieri'^K C'est une coquille dont le sommet n'est pas csuT'
monté d'un tour embryonnaire pro^mioent et aigrni''' mais, au contraire,
de tous points semblable à cdui de n'importe qud ^làa zonaia.
Il n'est pas davantage possible de maintenir le SptJeia Canerom'*'.
L'unique échantillon de la coUec^on, qui a encore été recueilli k H'pala,
ne difl^ ni par la taille , ni par la forme générale des types précédents.
Quant aux caractères secondaires donnés par l'auteur, tels qoe le plus on
moins de profondeur et d'étroitesse de la cavité ombilicale, le d^^ de tA-
nuité de l'arête anguleuse qui circonscrit cette cavité, la grosseur variable
des stries, etc., il est bien inutile de les discuter â propos de chaque es-
pèce. Je crois qu'il suffit de dire , une fois pour toutes, qu'il ne s'agit là
que de différences iudividudles n'ayant absolument aucune valeur apéd6que.
Toatea les Sp^ies que je viens de signaler ont une spire très courte et
un dernier tour (^oboleux. Avec le ^^ia Gt'ravdi^^ ce dernier tour prend.
en hautenr. un dévdoppement plus considérable et imprime k la coquille
une apparence plus allongée. L'eiemjdaire que possède le Muséum pré-
sente bien ce caractère'*' qui, seul, permet de le distinguer de l'espèce de
Woodward. Aussi pourrait-on, à la rigueur, considérer le Spekia GiruutU
comme une variété «Joia du Spefita zonaia, en remarquant toutefois que ces
deux coquilles sont réunies par de nombreux inlennédiaires. L'un de ces
termes de passage est justement le Spekia Beyiuondi^^i, forme absolomott
identique k cdle nommée par BoencDiGhtT Sp«ti'a zonata var, etongata.
'" Il provient égsiement de M'pala.
t<} BoaaeniONAT (J.-R.), HitKin malaeol«g. lac Tengaailca, i8go, p. 66,
pi. V, fifr. 7-I1 [Sp. Grandidieriana]. Je tiens k faire remarquer que l'eapèce est
peu fid^lemenl repn<8entée. La fî^^ure 8, notamment, ne correspond i aucune
Spekie.
(-') BoiriiiDiiiniT(J.-)t),I<ic. cil., 1890, p. 69.
(•) BouaGDiGicAT (J.^.), he.cit., i8go, p. 67, pi. V. % i3-i5.
''' BonasDisNiT (J.-R.), lot. «il.. 1890, p. Gg, pi. IV, fig. S&-S7.
"' Cet exemplaire prooient eocore de M'pala. 11 est cependant moins diongé
que ne l'indique la figuration de BouaGoicxir, mais il est possible de rencontrer
des échantillans conformes à la figure de i'Hitloin malacolagiqui du lae Tangtoùka.
(') BoDicDisNiT (J.-R.), lot. cil., p. 71, pi. V, fig. lo-ia. Le Muséum possède
7 eiempluires de cette coquille. Trois d'entre eux, provenant de Kibinga, ont
perdu leur ëpiderme; un leul possède un lomnict saillant; les autres ne diOïn'nt
pas sensiblement des ^. uiaata ordinaires. Les deux antres échantillons ont été
recueiUisà M'pala; ils ont conservé leurépidenne mais ne constituent m^epas
une variété qid puisse être distinguée.
ib. Google
— 580 —
EdAu 1q Spelàa fîomyi*') n'eet qu'un «péeimcn moostniem ie Sp. umata;
il n'y ■ donc pas k en teoir compte spécifiquement.
On voit, par ce qui prêche, «ir qu^g earectèrot rMIement insignifiants
BoDKanieNtT n établi ses espèoes. J'aurai très procliainement l'occasion de
montrer qu'il en est ainsi dans beanoonp d'autres genres'*', k la vérité plus
pidymorphes que les SpêkU, où presque tous les échantillons observés par
l'auteur ont été âevés an rang spécifique et, par suite, dotés d'un nouveau
nom. 11 est à peine besoin de bire remarquer qu'un id procédé n'a [dus
rien de acientifiqne.
S 3.
Je résume ci-deasons la synonymie d^à eom|^quée de cette inUressanta
enlace.
SpRUi loUTi Woodward.
859. Lithoglypliui zonalut Wdobwud, On some new freshw. sh^ G«ttral
Africs; Preemd. xteiog. Soeùly LonAm; p, Sig, pi. XLVII, 6g. 3-3 c.
.87g. Spikia amata BonBeniasiT, Dneripl. MMuquM Sgypu, Aiyuime, 2mh-
xibar, etc., p. a6.
Uthogly^Hu amatut Sbitb, Prtcttd. toolog. Soeittg LmiJm, p. 3&o.
Lithogtgphiu wnoliu Skitb, Proctei. violag. Socùtjf Landim, p. 187.
LaeiiTiopMn ÇSpekia) amata Grossi, Journal da OmehyUal,, ÎXlX.p. las,
pi. IV, % iiBtp. «87.
^jba Gtraudi Bouigvisrit, JVd1ù< prvdromtfiM ifolliuftwi Urr. fim.
Giremd Tangamka, p. 36.
Sp«ibû amata BocieiiieiAT, lue. ei'i-, p. 87.
Sptkia Dmeyritritna iooMOitvn, be. cù., p. Sj.
Sptkia Hanu/ana BonnsTiiaiiiT, loe. cit., p. 88.
Sptkia R«gma»di Bodrbuiomt, Im. ciU, p. 3g [™ fipslna tatMta nr> «W-
gata (!) BoDEaDicKiT, Hiit. malacolog. lac Tangamka, 1890, p. 65].
Sptkia Grandidieriana Boubgdjcnit, loe. eil. , p. ho.
Laevi^ptù %onata Psuhiem, BttlUt. Mtu. hîii. natyr.Bilgiqti»,VI, p. 106.
Spikia loiMM BoiiianiasiT. fconagr. malaeol. loo TangûMka, pi. IV, fîg.
SD-ii; — et i8go, Bittoirt matataiog. lac TangmAa, p. 69, pi. IV,
fig. so-sâ; et ArmaUt icieitcei naltir., 7' s^rie, X; même pBgïostioD.
Spekia Dmei/rienana Bi>ussniaitT, loe. cit., pi. V, Bg. A-61 et 1890, lac.
cil., p. 65, pi. V, fig. Ii-e.
Sp»kta GrandiditTiaaa BoDiguicnii, loe. cil., pi. V, fig. 7-91 — et 1890,
loe. cit. , p. 66 , pi. V, Bg. 7-9.
Sptkia CanurMU Bodiodiosit, Im. ait., pi. V, fig. i3-iS; — .et
1890, lot. al., p. 67, p). V, fig. i3-iË.
(>) BaDiaiiic:ciT(J.-R.), loc. «il., 1890. p. 70, p). V, fig. 1-9. Lessul spédmen
du Huséiun ■ eacora élé récoltÉ i M'piU I
(*) Td eat, nolammenl, le genre Ptsiairtsii, dsog lecguf^l Bocssdibsit d** pas
décrit moins de S6 iipèoti, la plupart bsséei sur des carsctèrss purement indi-
viduels.
iby Google
— 581 ~
.888. Spekim Gtréudi Boorsoigiit, foc. cil., pi. IV, Gg. •t>-a7; — «t ]6g«, loc.
«■(., p. S9, pi. IV, 6g. >5-*7.
888. ^Im HamgttHa Bouisdien», loc, eiU. pi. V, % i-3i — at 1890, loc.
«'(. , p. 70, pi. V, %. 1-3.
888. Sptkùi Rtymondi DamGniwiT, Iik. cil., fi. V, ûg. lo-ii; — et 189a.
loc. cit., p. 71, pi. V, fig. tO-13.
889. Sptkia zonala, Sp. thneyritriana , Sp. GraïuUditriaiia , ^. Cemwoni, Sp.
Giretidi, Sp. Hamyana et Sp. Rtymondt Boducdigxit, BulUt. Soe. mala-
eelog. di FraiMt, VI. p. tili et p. AS, n" SA à Ao.
8g8. Sp«kitta>naf Uarient, Betchallt Weichlh. OtI. Afrik., p. ao&, Taf. Vl,
%. il.
899. Lithcgiyplmi (Sptkia) timahu Maont, Quortir/ir /aum. d/ mÛTOKop.
ScitnM; 3* lërie, vol. Al, p. 3i7i et p. ^07 {wni le nom de Spekia
amala); — Pt p. Su, pi. XXIII, ûg. i [souilenoœ de Sptyanmala],
S99. Sptiàa toaaia Hcwii.'Oifirf. joarn. microicop. leiinc*, 3* série, V(J. â9,
p. i55. p. 167 et «qq., pi. XVIII, fig. 1-8.
t|o3. Sptkia lonala Moorb, Thi Timganyika prablem, p. i56-964, fig. S^-iS,
et figure i la pige 35 1 .
goU. ffufciiizonala Shitb, Pnaed. malacol. Soeieli/ Londoa, VI, p. 9a.
g(j5. ^Mita zonota GiBaim, fiufj«l. Mut^um hit(. nofur, fîir», XI, n* &,
VIII.
CoHICDLIS m L'ArBiaSI fODlTOMilI.
Dans son ouvra^ sur les Molhtquet de l'Afrique équatoriale, BoDBGCieKAT
cite les trois Corbicules suivantes :
Corbieula «gypltaca Bocbodignat, i885 ;
Corbicula Dtgmuei Bodbodiohat, i885;
Coriiada MiblrmeaUi Baonooianir, 1886.
D ajoute ensuite : trJe crois inutile de [les] décrire ici, puisque les
descriptions et les lij^res en sont données dans mon Histoire mslacologique
de l'Ëgjple, en cours d'impression n '''. Malheureusement, cette histoire n'a
jamais été pabliée. Il en résalte ipie personne ne connaît les coquilles nom-
mées par BooncDioNAT. Q en est de même des Corbicula Cameroni Bourgui-
gnat, Corb. havigmana Bourgniguat et Corb. Jovherti Bourguignat, qui
sont restées entièrement manascrites. Les types de toutes ce» espèces étant
an Muséum d'histoire naturelle de Paris, je crois, utile de les figurer et de
donner qudques détails sur chacun d'eux, afin qu'il n'y ait plus, )t l'avenb,
de confbsioD i lear ^ard.
<" BovRaDteHiT (J.-R.), MoUmquai dt l'Afrique iqnaloriaU, di Mogvideuehou
à Bagmnoyo <l dt SaganMya au lac Tanganika, ro»r9 1889, p. 191).
ibyGoogle
— 582 —
CoincELit cmounck (ûg. 18 a). Il m'etl imposaiUe de voir sur qud
BoDiGciaïuT s'est haaé pour disliofroer cette coquille. La fonue génà-alt,
la charnière, la scolptare et la coloration du teat sont identiques cfaei son
espèce et chez le Corbieuia contobritui Cailliaud''' (fig. 171). Looguenr:
f)3 millimètres; hauteur maximum : 19 millim. i/s; épaisseur maximum :
i3 millimètres. Ciuq eiemplaires provenant du fleuve Kyngani, % Ba^-
moyo.
Fig. .7.
■. CsrMcNb roRMÏPBW CaJUiaDil. - — A. Cot^intb agi/ftata ElooiXiiiglUlt . type ife
■'tuteur. — t. CerbUuia nilnauala BourgnignU. ijf» d« l'talaDi. — 4. Car-
bkuia Digtimi Bourguignat, ijpe de l'nileur. — TouM cm figuras sont un
pru plus gnindes que netur*.
OoiBicuLA stiBTaiiNC4Ti (%. fj c). Même forme, on nu peu pins ar-
rondie; même charnière, test, sculpture, coloration de l'épiderme et de la
nacre identiques. Longueur: 99 millimètres; hanteur maximora : 90 milli-
mètres; épaisseur maximum : 1 3 millimètres. Deux exemplaires du fleuve
Kyngani, fi Bagamoyo.
CoRBicuLA AciPTMCA (fiff. i?^). Même forme; bord inférieur très lar-
gement convexe; sommet un peu plus antérieur. Même test. Longueur
") CiiLLiiDD (F.), Yot/age i Méroi, au fieuvt BIru, tic, IV, 1897, p. s6^ ;
«I Atlot. iSaâ. PI. I.\l, Gg. 10-11 [Cgrena eontobrina].
ib.Google
— 583 —
maximnin : aA miUim. i/A; hauteur maiinium : aS millimèlree; épais-
seur maximum : 16 millimètres. Trois échantillons du fleuve Kyo^rani, è
Bflgamoyo.
ConucDLA Droousei (% lia). Forme générale moins arrondie et un
peu plus haute; sommeU plus aatérienrs; région antérieure bien arrondie.
Même tesL M^me charnière? l3)Dgneur : 3i millim. 3/i; hauteur maii-
mum: at millîmètret; épaisseur maximum : i3 miltimëtres. Un exemplaire
en mauvais état (charnière en grande partie hrieée) provenant Uinjours de
Bagamoyo.
Fij. 18.
.. CorbicuU Kf/ngaiûc* BonrguigDtl . tjpe de l'inlenr. — i, CartiaJa LairigtriaMa
Baai^nigDSI, typ« du l'auteiir. — r, CarbieiJa JmAerix Bourguijiisl , type de
l'auleur. — d, Corbieula CimMniiu Bourgnignal , Ijpe de l'inUnr. — Toute*
CM G^nreu nhiI un pea plu> grindes que Diture.
CoiBiCDLA CtHRioni. Sur les trois échantillons pecueillis k Bagamoyo
dans le fleuve Kyngaai, deux sont incontestablement des jeunes Corbieula
eoniobrim. Le troisième, que je figmv ici (Gg. t8i/), est de même forme
que le CfDtgouiei, mais de taille plus petite. Longueur : 18 millimètres;
hatileur maximum : 17 millimètres; ^aisseur maximum : 19 mfllimètres.
CoRBicuLA LiviGRRiANA (fig. tS b). Fonue assez diflïrenle des coquilles
précédentes; région postérieure plus développée, comme roslrée; sommeU
médians beaucoup plus proéminents. Même charnière. Test pins lourd ,
plus solide, orné de Rtries bien plus effacées (œ qui doit tenir surtout au
mauvais état des échantillons); coloration d'un fauve roogeAlre asseï bril-
ib. Google
lant. Longueur : 99 millimètraa ; haalanr mnximam : ao miUimitref;
ripaîumr maximum ; 1 6 millimètres. Deux valves dépareillées, très roulées,
provenant de l'Ugoi.
CouicDLi JoDBikTi (fig. 1 8 e). Forme un paatuige entre CoiHoÊia Lam-
giriana et C. eontobrina dont il possède le galbe. Test du C. Lavigeriana,
Longueur : 18 millimëlresi hauteur maximum : 16 oûllimètres ; épaisseur
maiimum i3 millim. i/a, Quatre valves dépareillées et en très mauvais état
recueillies dans le lac Tanganika, i Kibanga.
On voit donc, par cet exposé et l'examen des figures, que les espèces de
BoimsinoNiT doivent tomber en synonymie du Corbieula eonsobrtna Cail-
liaud, si ri^paudu dans tout le bassin du Nil. Le fait n'est pas douteux pour
les cinq premiers, dont tous les échantillons ont été recueillis dans la mâme
localité, où ils faisaient, probablement, partie de la même colonie. Quant
BU Corbieula Laviffertûna, il paraît, au premier abord, fort distinct par sa
forme générale et la nature de son test. En réali(é, la coquille nommée
Corbieula Jouberti établit déjà un passage au Corbieula eontobrina Cailliaud
et il n'est pas douteux que des matériaux suffisante permettent de re-
trouver tous les intermédiaires. Je crois bon cependant, afin d'éviter toute
confusion, de conserver cette forme particulière k titre de variété, sous
k nom de Corbionls oonsobrlita Caillaud , variété Lavlgarlal Bour-
gnignat
S 2.
Sons les noms de Cor&icu/s (Tt'ratuJt et de Corbieuia oKarAnetfa, BoDaeiii-
giut''' a désigné deux Mollusques qui, depuis, n'ont jamais été ni décrits,
ni figurés. Les types de l'auteur, déposés au Muséum d'histoire naturdie
de Paris , permettent de rapporter les espèces de BouBouiuniT au Corbieula
astarJtna Martens'*'.
Tous les exemplaires ont été recueillis à Karonga, dans le lac Nyassa;
ils sont d'ailleurs en fort mauvais état de conservation.
Le Corbieula Giraudi est une coquille petite, longue de 8 millimètres et
haute de 6 millimètres, d'une forme elliptico-ovalaire , comprimée, k som-
mets proéminents. Les dents latérales antérieures et postérieuras sont
allongées et non lerrulie*, exactement comme dans le type Corb. tttlartina^''\
'" BoviDDiGniT (J.-B.), MelsiLÎiilées du Isr Nvbbsb et aperçu comparatif entre
Is faune de re tac et c^IIp du grand lac Tanganika; in. Bail, loeiéti moiacalogiqur
df Franet, VI [juin 1889]; p. 38, n" 67 et 58 [tant dtteriptùm).
('> MiiTim (E. Ton), Verceicbniss der von Prof. Peters in Mossambique gc-
sammelten Land und iiiisswaiiser-Malliisken; in Malakozool. BliUlir; VI, janvier
t86o, p. ai9, n* 36, Taf. 111, %. 6-7 [U planche porte la date de t85g]
(Cymui tutarlina).
''' Maitcns dit (loc. cit.; 1S60, p. 110) : «... iaUralei anli'oi «I poitiei
ibyGoogle
— 585 —
Enfin Ifl test assez solide, uopeuëpaie, reconvert d'un épidenne jianacé.
eet orné de ftries saillenteB diiparaiEgaot presque enlièrement k h r^on
postérieure. Deux valve» ddp3reillé«B.
Quant au Corbieula attartiTulla, il pràente absolument le* mêmes
oaractères. Le test, qui a perdu bdu épiderme. est orne de cAtes moins
Millanlet que ches le Corhicula attartina, ce qui liant évidemment
au mauvais état des échantillons. Quatre valves dépareiUëes , fortement
roulées.
En rëiumé, les Corlneiila Giraudi et Corbitula atlartinella doivent passer
en synonymie du Corbieula atlarûna Martens, dont ita ne constitoent
qu'une variété mtW''.
Une autre espace du lac de Tanganika ac rapprochant beaucoup des pré-
cédmles. surlout par son mode de sculpture, est le Corbieula Foai Ma-
bme<*'. Mais cette dernière Corbicule se distiu^e nettement par sa char-
nière, dont les dents latérales sont serrulées.
Note San QUBiQOES points hobybâbz db L'ÀmTOMitbO Cocotisb de Msii
LoooïoEi Sbvcbbllirum,
Pli M. A.-A. FiuTBL.
Ayant eu l'occasion, au cours de trois voyages aui lies Seychelles, d'y
étudier sur place le Lodotcea Se^chellamm, célèbre sous le nom plus connu
de Cocotier de Mer, nous noiis sommes trouvé amené h écrire une mouo-
grapbie et à étudier tout spécialement le fruit frais cueilli, ayant reçu,
cet été. quatre échautdlons en parfait état.
Ayant consulté tout ce qu'il nous a été possible de tixiuver quant à l'his-
toire et h la description de cette superbe espèce de Palmier, pour lequd
Labillardière a créé un genre nouveau , nous avons pu nous convaincre que
le mode de germination du fmit n'avait été ni décrit ni figuré d'une façon
complète jusqu'ici. Cette impression ayant été confirmée par les infonna-
tions que nous avons eu le soin de prendre auprès de plusieurs savants
botanistes du Muséum, entre autres MM. l.«comte et Bureau, il nous a
semblé intéressant de communiquer k la réunion des Naturalistes ce que
nous avons pu constater.
''' Le type de IIirtsis mesure 1 0 milliinètres de longueur pour 1 1 millimètres
de liauteur et 6 raillim. i/a d'épaiiiseur.
'*' Màbills (J.), HuU. lociéU philomat. Pari*, II, 1901, p. 57. Cette espèce
sera figurée dans mon Étiub tur Ifi Molliuqati rtcueiUit par M. E. Foa dont la
région du lac TanganCka, actuellement sous presse.
ib. Google
— 586 —
Nous avions cru, tout d'abord, que les inonlaffee en cire de RobUIard
d'Aj^enl^e, coneenés à la gaierie de botanique du Mneéini, donnaient
une id^ parfaite de l'anatomie inlenie de la noix du Cocotier de Mer.
Après les avoir soigneosemenl comparés avec les quatre fi-uits frais reçus
cet été, nous croyons pouvoir afErnier qu'ils ont été faite plutât par un
amateur que par un naturaliste expert en analomie botanique. Q semble
même qu'il ait exagéré a dessein certains détails, pensant, sans doute, par
li. rendre son travail plus inléressant h la fouie des curieux de la nature.
C'est ce que font encore aujourd'hui les créoles des Seycbdles, afiade
vendre plus bcilemeni ces fruits, déjà fort exiraordinaires par eux-mêmes,
aux marins de toutes nations , qui ont de tout lemps montre un goût spécial
pour ce qui dans les mots brave l'honnêtelé. On me comprendra sans peine
quand on saura que, comme l'écrivait Clulius (de l'Édose) décrivant la
Noi\ en 1 63A : Faeiet Nwit Medica extrtma pudendum muHebre et poUeet»
refert non impare magnîtvdine'-'K
Aussi le roi de Banlam, qui en offi-it une à l'amiral hollandais Wolfart
Hannansen en i6o9 , eut-il le soin d'en enlever le tiers supéiienr ponr ne
pas offenser la pudeur de l'illustre marin.
En étudiant nos cocos des Seychdles, nous avons pu constater que l'ou-
verture , située entre les deux lobes supérieures de la noix , n'est pas exacte-
ment 6gnrée sur les moulages de Robillard d'Ai^ntelle, qui a dâ travailler
sur un coco truqué par les Seychdlois et apporté par quelque marin k l'ile
Maurice, oii il résidait et lit ses moulages. Nous n'avons pas, en effet,
li-ouvé k l'intérieur cette masse de fibres divergentes dont il a orné l'ouvei'-
[lire par trop agrandie; comme il a également exagéré considérablement h
quantité de cdies qu'd fait figurer à l'extérieur. Ceci dit, voici ce que noua
avons constaté.
Entre les lobes, situés à la partie sessile et supérieure du fruit, la nature
a ménagé dans la coquille de la noix, pour la facile sortie du germe, une
ouverture trapézoïdale k bords courbés dans deux plana. Les deux bases de
ce trapèze, k surface gauche , soatarrondieeversiecentredela figure, tandis
que les deux autres cÂtés le sont en dehors, comme les quatre angles ter-
minaux. Cette ouverture, qui mesure 3 centim. 5 de hauteur sur 5 centi-
mètres de largeur moyenne, sur nos échanlitlons, est fermée par une sorte
de nasse formée de fibres assez dures et ondulées, se dirigeant vers l'exté-
rieur de la noix, au sortir de latjuelle elles sont croisées par des fibres plus
dures, prenant naissance sur la face externe de la noix et passant entre les
deux lobes. Les premières fibres , formant ù l'intérieur de la noix une sorte
de coussin feutré, épais de près de i centimètre, s'allongent jusque vers
l'extrémité des lobes, le tout diminuant progressivement d'épaisseur et se
(') AosHu C1.IJTII H. D., Opuiculum Dr Nuct Meâiea. Amsk'ladarni, ifAh,
Petit in-fl* «vec figures.
ib. Google
LKGEIIDE.
. SecUan d'une iioii [le Lmioicta Du-de><us dss lohv» niiiiilraiiL la feruieturc
GbrenM. — 3. Lt m^nie , l'appareil fibraui snlavé. — 3. Vn* de rat appa-
rsil. — A. Coups en traiers de l'appareil. — 5. SeelioD da la noii rnlr*
le» dam lobe». — 6. Las tobsa nu de face, l'appareil eoleiré. ^- T. l.'flni-
bryoQ daDH Talbam^n, à l'eptrée de l'appareil, grandeur aaturelle. —
S. PortioD de la noii (grandeur nalurelle. manlraiit lei Iraeea de» flbrsa da
l'eumloppe. — 9. Fragment de l'écorce de wUa aovdoppe avec coclienillBa,
grandeur naturelle.
ib. Google
terminant par une sorte de lame, formée d'une gomme bninAtre, fixant les
fibres et arrondie il la pointe. L'ouverture de cette sorte d'enteonoir aplati
entre les lobes est réduite, avant la germination, k une simple ligue, à la
hauteur do point de réunion des lobes.
Le germe, de la groeseur d'une noisette, est plac^ dans l'albmiien corné
de la noix, la pointe juste contre cette ouverture, dont il est séparé par
l'enveloppe spongieuse, doublée d'une enveloppe plua dure, qui sépare
l'albumen de la coque. Au moment de la germination, l'aie cotylédonaire.
grossissant aoi dépens de l'albumen , qn'il ramollit par un ferment spécial
(eniirae), pénètre dans rentounoir fibreux, dissout Is gomme qui ferme
l'extrémité, dont U écarte les deux bords amincis et, «'incurvant, sort entre
les deux lobes par la partie supérieure (la plus bombée) de la noix.
Il s'allonge alors jusqu'à la rencontre du sol , sur lequel il rampe jusqu'à ce
qu'il ait trouvé un endroit favorable. Il atteint ainsi quelquefois pluMenrs
pieds de longueur, même i o à i a dit-on. Il se produit alors on renflement
assec considérable i son extrémité, d'où l'on voit sortir les raànea et la
plantule.
Cet appareil est évidemment destiné h permellre la sortie du germe tout
en prot^reant efleclivement l'inlérienr de la noix contre l'introduetiou de
tout animal ou insecte rongeurs. Il ne semble pas empêcher, cependant,
l'introduetiou de cerlainti Champijrnons.
On peut ronarquer, dans les dessins de V. Jossignj , faits d'après nature
et qui se trouvent dans les papiers de Cûmmerson à la biUiothèque du
Muséum, unenoix doLm/ufca, grandeur naturelle, avec un superbe Agaric
sortant cntr,' le» lobes. Parmi les échantillons que noua avons reçus cet été
Sf trouvait un coco extraordinaire. 11 présentait une forme cylindrique
légèrement incarvée, ressemblant A un éuOTme cnncombre de o m. 5o de
longueur sur o m. ao d'épaisseur. M. R. Dupont, le directeur du Jardin
Rotaniqne de Port-Victoria, qui nous l'envoyait, nons Taisait remarquei'
dans sa lettre que l'on trouve fréquemment des fruits ainsi développés bien
que lion fécondés. Nous le laissfimes un mois dans une cave et nom filmes
très étonnés, un beau jour, en l'examinant, de le trouver orné de denx
beaux Champignon» blancs ressemblant à s'y méprendre à c«lui figuré
vers 1770 par Jossigny et reproduit par Marlins, k plus petite échdie,
dans son Hisloria naturaiù palmanm, M. Mangin, à qm nous en avons
remis un, l'a reconnu pour le Pleurotus fiabellalus.
En ouvrant le fruit en question, nous y trouv&mes une noix avortée,
dont les denx liers de la coquille el lont l'albumen étaient remi^acés par
une matière brune ressemblant h de t'amadnu, évidemment un mycélium
de Champignon. Nous avons égaleuioiil remis celle noix el son contenu i
M. le professeur Mangin. qui compte l'éludier et voir s'il ne faut pas
attribuer i ce Champignon le nou-développement du fruit, aînai que tout
le bit supposer.
ib. Google
— 589 —
En ternÙDaDt cette note, ajontoiui qoe nons avons pn, griee k Son
Ëicellenra Sir W.-E. Davidson , gouverneur de> Seych«Jles, et aa directeur
du Jardin Botanique de Port^Victoria dea Seycbelles, oBHr à la Galerie de
botanique un bel écbantîUon da célèbre bowl, cette formation curieuae en
forme d'une monstrueuse pomme d'arrosoir, termioée i l'eitàieur par une
mnltitude de tubes prolongeant les troue dont elle est peroée à l'inUrienr.
Gda fait ressembler cet appareil extraordinaire h quelque gigantesque
Oursin fostile A grosses baguettes. L'échantillon que nons avoua reçu est
éië mesure o m. 76 de diamètre snr o m. &6 de pro&indeur et de o m. 1 o i
0 m. 90 d'épaisseor. Il est formé d'un bois noir extrteiement dur et cassant
et pèse de So À 60 kilogrammes. Le Cocotier de Mer pousse dans cette
sorte de nunmle, les racines passant k travers les tubes. On ne sait au juste
à qud besoin il répond et son mode de formation n'eet pas encore âucidé.
On a admis, bien gratuitement, qu'il obligeait l'arbre à pousser droit et
qu'il l'empéebait de se rompre sous le poids de sa tête fortement cbaiv^
par ses {ruîts, aussi pesants que volominenx (on en trouve qnelqnefoù
jusqu'à trente sur certaine arbres), et par sa couronne de quinie à vingt
palmes imment«s, lorsqu'elle est balancée par les vents. Alors, dit^in. les
racines, glissant dons les tubes, permettraient à la base du Cocotier de
rouler l^rement dans celte sorte de condyle. Biais nous avons pu con-
stater, connue on le voit sur l'échantillon eu question, qu'il est intimement
lié, en certains points, avec le tronc, ca qui empécberait complètement le
mouvement supposé. Ce qui est plus probable, c'est que cet appareil pro-
vient au début de l'envdoppe ou coiffe protectrice de l'aie cotylAionnien ,
indurée et angmc-ntée pendant la vie de l'arbre par un processus encore
inexpliqué. M. R. Dupont, qui s'est procuré celui-ci à Praslin, écrit le
9d mai i((o5 au gouverneur W.-E. Davidson, qui a bien voulu uons
transmettre sa Icttn; : «Dans lAndUy'i Tnatttre 0/ Bolanti on parle du
bojsl, mais cette noie est erronée et si It; bowl (qui n'est simploment que
la cavité laissée par la base du tronc h son {toint de jonction avec les
raciucs) est un fait iuléjvsBaot. d n'esl pas spécial au Cocotier de Mer.
Je l'ai vu dans l'Aloès commun Foarcroya giganUa et 'A est probablement
commun à d'antres plantes possédant des troncs mous et une masse de
racines convergentes. "
La première personne qui signala celle étrange formation hit M. Swin-
bume VVard, commissaire civil des Seycbelles de 186a i t668. Dans une
lettre adressée à Sir W.-J, Hooker et communiquée par celui-ci è la Société
Linnéenne de Londi-es le 3 mars 1861, au sujet du Lodoïcea, Q décrit cet
appareil, mais fait erreur en d'tsant qu'il est perforé de centaines de petits
trous ovales de la grossem d'un dé; comme on peut le vérifier sur notre
échantillon, ces trous sont d'une section circulaire et ne paraissent ovale»
qu'à l'intérieur du bowl, quand les tubes qui les continuent à l'intérieur oe
sont pas implantés normalement à la cooHiure du fond du bai. ilemar-
ib. Google
— 590 —
quant que les raciues ne sont pas adhérentes k tes tabès, il ea conclul
qu'il y a un jeu imperceptible, cona^aence de leur élasticité, qui permet
au Cocotier de lutter contre ia force des tempêtes. Il ajoute que ce corienx
arrangement rend impossible à l'arbre une croissance inclinée, car on n'en
counah aucun poussant ainsi, qu'il se trouve sur le sommet ou sur W
flancs tr^ abrupts des montagnes où il croit partout en abondance'''.
C'est lit, pensons-nous, une double tbëorie qui est loin d'être scientifique.
Le Garjiun Chronide reproduisait, peu de temps après, la partie du rap-
port de Swinbum Ward concernant le botcl, en l'accompagnant de la
première gravure que noasen connaissions; die est accompagnée du dessin
d'un Coco de Mer germé montrant la plantule et les racines k l'état nais-
sant'*'. La Flore dti Serrtt et Jardin* de rEurope, de Van Houtle, repro-
duisit l'artide et la gravure ia même année '''.
Les dem figures du bowl, et du Coco germant furent reproduites une
troisième fois an cours d'un article de W. Watson sur les Garde» palmi
en t886<*'. Depuis il n'en a plus été question, au moins à notre connais-
sance.
Un échantillon du bowl, sans donte celui d'après iequd le dessin a été
Elit, eiisle depois longtemps déjà sn Muséum de Kew. Le catalogue que le
D* Prain a bien voulu dous envoyer ne mentionne ni la date d'entrée ni
le nom du donateur.
Pour terminer, ajoutons en passant que sons l'écorce d'un de nos cocos
liais nous avons trouvé près de vingt-einq cocons soyeiu recouverts, dans
le sens de la longueur, d'unecoucfae de fibres coupées, dont sept à huit ren-
fermaient encore des chrysalides vivantes d'une espèce de Tinéide dont
nous avons obtaiu l'édosion de cinq. Nous avons remis le tout, ainsi
qu'une chenille vivante de cette Tinéide, k M. l'abbé de Joaunis, qui y a
reconnu une belle espèce exotique prohaMemeat nouvdie. Elle est actuelle-
ment k l'étude.
Il en est de même d'un certain nombre de Cocheuillee desséchées que
''' Journal o/the pmceidâigi ofllu Linnean Soeilty-Bolang , vol. VII, 7-6; 186&-
t865,p.i55 : «On the double Cocoa-nut of the Seycheiles (/.nbicia SccheUnriMi)
Se» Coïoa-nut; double Cocoa-nut, Coto de Mer, bj Swinbum Ward Esq. civil
Commisaioimcr. Sejchelle», 16 April i863. Comniunicated by Sir W.-J. Hoolccr
F. R. S.-L. S., ele. Read, Mardi i86fi; io-S'. London, i865.'
") Gardnen ChronieU, t86â. Lodaicea Sechellanim. Tlic bowl wilh 3 figures,
n" 139, by Swinbum Ward.
»l Flondt$ Strre$ et Jardi« lie fEiirope.\anUoulU:, G»ùd. r. XV, 1863-65,
p. i68-i&a7. Le Cocotier deo Seyriielles, avec s figures.
'*) Gnrdntri Chremcli, in-&°, London, vol. XKV. New séries, January to iiine
1886, May 1", p. 5S7, col. t-i.Gar^iPalmi. Lodakia Ommenon, byW. Wat-
son, with one figure, n* 199. Germinating aced of double Cocoa-nut and ciip
ba«e of stem perforated by roots, botii much reduced.
ib. Google
- 591 —
nous avons fron* ^ mcore adhérentes & l'ëcorce du même coco , sur lequel
elles devaient étra en nombre fort considérable su moment où il fut cnnlli ,
car presque toute la surface supérieure est aMore marquée de leurs em-
preintes. Nous avons remis tout ce que nous en avons pu recueillir b M. le
professeur Bouvier pour les identtCer.
Une question concernant le Lodoieea, et qui mérite d'être âncidée, est
cttie posée par M. J. Stanley Gardîner, cbai^ de la mission d'exidoraticm
scientilique du Sea!ark l'année dernière et qa'U pose comme il suit dans sa
lettre au Nature du 1 5 janvier 1 906. Parlant des Cocotitfs de Mer de l'Ile
PradioO:
itCes Palmiers sont les uns mâles, les autres femelles et notre examen de
plus de trois cents de leurs noix a montré qu'elles sont de deux formes
distinctes au point de vue de la construction , et cda en proportions k peu
près égales, les deux espèces poussant sur le même arbre fonelle. Ce cas
est, autant que je puis le savoir, unique en son genre'''.')
Dans la lettre déjà mentionnée de H. R. Dupant au gouverneur
Davidson, aa mai 1896, nous lisons ë ce sujet :
E Je ne sais pas grand'chose au sujet des publications touchant le coco de
mer, mais un fait ti^ étrange en histoire naturelle est le cas de dimorphisme
que l'on trouve dans ses fruits. Si l'on en examine une collection on trouve
qu'un certain nombre d'entre eux sont d'une forme diSérenle des autres.
Ceux qui ont les deux lobes pourvus d'un sinus profond au milieu, de
façon k leur donner une apparence si dégontaaie (nasly) , sont appelés par
les Seychellois fruits femelles, tandis que ceux qui ont les deux lobes
parallMes et formant presque deux lignes parallèles de hant en bas sont
appdés fruits mâles. On suppose que les fruits femdles produisent des
plantes femelles et qu'il en est pareillement des fruits mâles qui draine-
raient des arbres mâles. J'ai été frappé, en visitant dernièrement l'fle
curieuse de Pradin de trouver un bien pins grand nombre d'eH[>res mâles
que de femdies, tandis que la proportion de fruits mâles dans nn («s
donné est en général très petite. Cependant, è l'Anse aux Courbes, U y a
deux rangées des deux Cocotiers de Mer plantées par M. Despilly, dont
l'une est composée enUèrcment d'arbpes mâles et l'autre seulement d'arbres
femelles, portant ainsi è croire qn'iï y a une certaine sonune de probabi-
lité dans le choix des noix fait d'après b formet '''. U. Dupont ajoute aussi
que le Bowl esi mentionné dans LinMey Treaturg of Bobmy, p. 69a.
'" Nttivn, n* 1891, vol. 73, Januarj t&, 1906. The Percy Sladen EipeditioD
in H. M. S. Sealtrk to tlie indîsn Orcan. The SejcbeUes Archjpdago ■ letler b;
J. Slanley Gardîner, Zoologîcal laboratory Cambridge, Januarj 16, 1906.
<'> R. Dupont, Curalor of the Botanical Gardeu, Porl-Victoria Halië dei Sov-
ehelles. Lettre du si mai 1906 i Son Bicellence W.-R. Davidson, Governor of
tlie Seycheilca, transmise par ce dernier 1 H. Fauiel le s6 juin 1906.
HraicH. — III. io
ib. Google
— 592 —
En reeherdunt dam les andeas autenrs qui ont publia des gravnrw
r^rëeenUnt la noix déeortiqnëe, nons avons pu noos convaincre qa'nn
iwlain nombre de eea deasint ont été Mis ]es nna anr des noix mAies, les
antres d'après des noix femdiee. Ces dernières , ainsi que nona avons en
l'heurense chance de le constater sur la collection qne nous avons reçne od
rapportée des Seycheltes, ont une fonne beanconp jdas arrondie et éies
■ontaossi plus épaisses et, par suite, |^us (ourdes. Il est asseï cnrioix de
remarquer qne l'arbre mflle eet plus ^r^ nt plus élevé qne l'arbre femelle ,
ce qui répond psr&iUment aux nécessilës physiologiques de l'un et de
l'autre").
IsTÂtiiT GBOLOGIQVS DES TRAFiOZ DO MÉTMPOUTAIS BS PiKIS,
PAR M. Stanislas MsuniEa.
M. Stanislas Meunier appdle dans les termes suivants l'attenlion de la
réunion des naturalistes sur l'intérêt qu'a présenté, au point de vue géolo-
gique , le magnifique ensemble de travaux qui ont été nécessités par l'éta-
blissement, dans le sol de Paris , du réseau des voies souterraines du Chemin
de fer Métropolitain :
irL'énorme masse de matériaux dont nous disposons nous a été procurée
avant tout par le zède éclairé et l'activité jamais lassée de M. Auguste Dollot,
correspondant du Muséum. Il a recueilli, pour nos coliections, d'innom-
brables édiantillons de toutes les assises traversées; il a pris des centaines
de photographies représenlaat toutes les coupes géologiquement intà-es-
8antes;enfini] a coordonné ses principaux résultats dans de grands tableaux
qui sont singuliëremeut instructifs.
irComme dernière manifestation de son ardeur scientifique, il vient de
publier, en collaboratiou avec M. Vallet, sous-ingénieur des mines, une
Etude du ml parisien avec planches de fossiles et coupes de teiTains, qui
constitue le meilleur de tous les guides pratiques. Je dépose sur le burean
un exemplaire de cet important ouvrage pour la Bibliothèque du Muséum,
à laqudle M. Dollot m'a chai^ de l'oBrir de sa part.
sËt puisque l'occasion m'en est aussi ofièrte. je dépose en même temps
la livraison du i5 oclobi-e dernier de la Revue des Deux Mondes, dans
laquée j'ai résumé la somme de découveiles actudlement procurées à
l'Histoire de Paris par les travaux du Métropolitain '''. 11 peut être intéres-
(■) Nous attendont, d'ailleurs, sur ce sujet întéresunl, des délaib tomfiéinm-
liiret de M. Dupont, auquel noDi venons d'en demander do plus prëds.
<" Les triTtoi dn Métrapolrtain et l'Histoire géojopque de Paris. Rivuâ iei
Deux Mondes; livraison du 16 octobre 1906 , p. 863 à 897.
ib. Google
— *593 -
sant, poar les naturalUtes de savoir qae le gnad public , lectenr ordinaire
de U plus câèbre de nos Bévues , dît no exceUent accueil i des détails
scieDtîfiqueB du frenre de ceui qui Boot aceumnlÀ dam ce Imail. *
SOB LBS COaCHSS COlSIMgNSa, LUTÉTIEKXES ET VÀtOfSfSIIHES
DE PàSST,
PIB M. Pi [IL COMIU riLB.
(LlHUTOIII DllI. Ll PMTtfSIua Stuiilii HlIIllU.)
L'argile pbBtiqne, que nous avons anl^nearement étudiée en détail''',
est sunnoutée, i Passy, par des sables fins aquifêres sans fossiles que l'on
peut ranger sans incertitude dans l'étage Cuisîen (Yprésien, 'lu); nous
avons observé ces saUes : rue des Vignes , me Bois-le- Vent et dans les culées
du nouveau viaduc métallique.
Le calcaire grossier débute par un gravier ferrugineux et glauconiftre à
NmmtdiUi (JVwHmniniA) ImngaOu Lmk., qae sormontent les assises du
Lulétieu inférieur et de û base du Lntétien moyeu jusqu'à la cote 5o en-
viron, altitude du sol d'une première terrasse.
Les travaux de la ligne irCoarctllee-Gbamp de Marsn, notamment les
sondées et les lecrassements de U gare de BoulainvUliers ayant fourni de
très bonnes coupes dans cette série ''^ nous n'y reviendrons pas.
Le LntélieB moyen et supérieur est représenté, BU Trocadéro , depuis le
cbanc k mSioles" jusqu'aux xcaiilassesK ; nous en avons Aéjk puUié ane
coupe très détaillée i'\
Le (tbanc vertu a fourni, dans celte localité, une Hore assez rîcbe, dont
peu d'espèces sont encore décrites et figurées; nous en poursuivons actud-
lem^it l'étude k l'aide des matériaux conservés au Muséum et i la Sor-
bonne.
Voici une liste des principales espèces identifiées jusqu'ici :
Gâtai LiHiNi Ad. Brong.
MoHOCHoau MDLTiNEBViB Ad. Broug sp.
NiFiDiTBs UuaaTi Wat<''.
"> BuU. Ai Mut. iffiûi. Ml., igoi, n° B,p. 583, et igo6, n* i, p. 76
B.S.G.F.(i), t. V, p. 648, 1905. C. fl. Ac. &.. CXLII,p. 1574.1906.
(■) G. BiHORB et Aug. Dou,crT, Etudes gtel. dans Paris et «a biidîeiie. —
II. Chemin de fer de Courcellea au CKamp de Mars. A. F. A. S. 1901.
(>) Paul CoHitt fil«. Observation» nourdleii sur le cakaire gnMder aupérieur
du Trocadëro. BuU. Sm. hit. et areh. ^Àulaiil (( it ftui), t V, p. «96, 1906.
(*) Paui Coasu BU. Recherches sur lea variationa du fruit ehei JV^m^Am B*-
ib. Google
— 594 —
PinDiNoa LutBtiinos Ed. Bar.
Yccci RoiBiTi Ed. Bar.
Pnus DiruNCEi Ad. Brang.
Mtbici soBBAiiNGUHi de Sap.
ECPHORBIOPHTLLDII VETDS de Sap.
Neridv piRiBisnat de Sap.
Abilii (MtcROPiHAi) BocBnici Ed. Bur.
ZizvpBus psbudo-Ungbbi de Sap.
La faune du banc vert m'a fourni :
Pbacoidbb {Ldciroia) stiORim Lmk.
HoDioLt (BBicnrDoNTis) ACDMiMTi Desfa.
LnNBi ELATA DefA.
IjanKA Behth.lbi Deah.
Planobbis pacucehsis Desb.
Plahobbib concAvos Desb.
Le Lut^tien es! surmonU, depuis le Trocadé^o jusqu'i rÉloile, par la
série des sables, marnes et calcaires valoînens'''. Une coupe, rcjevëefdaee
de l'Étoile (HiStropolitaia, ligne n* a)'*', donne le dëUil de ces awises sur
Il m. og, Â partir du sol. Ces couches, ordinairement aïoîqnes, ont ce-
pendant fourni, dans leurs parties uMeuees, des débris de Poissons^'.
Pour terminer l'étude stratigraphique de cette partie du sol pansien .
nous signalerons la présence du diluvium rue Hichd-Aoge et, en géntfral,
sur la bordure ouest d'Auteuil. M. le D^ Eug. Ddage a dt'convert récem-
ment dans cette couche une hacbe chdléeane amygdaloïde provenant du
fossé des fbrliGcations au Point-du-Jour.
SVR VSB âMOBTBOSITB i COBlflDON {plVMASITb) etOrBUAKT
DB L4 NovrBLLB-CiLiDOyiE,
Pau m. a. de Romeu.
M. Rey a rapporté de la Nouvdle-Calédonie une rocbe éruptive i corin-
don dont M. A. Lacroix a bien voulu me confier l'étude.
berli WbI. du calcaire grossier parisien S. 5. 6. F. (â), t. VI, p. i86, igo6.
3%., 1 pi.
''I Voir au sujet de («Itc nouvelle tppellatîoa : C A. tonm. dn t^MCM Jt I*
S. CF., 7 mai 1906. p. 65, et >i mai, p. &A-55.
"' Valut et A. Dollot. Elude du sol parisien, Paris, 190(1, p. i-j.
(') DopoiTAL. Sur une plaque de Poiaton de la f*mille d«a Mjliobatidea, Irouiic
a>ns les sables mojeus de Passy. B. S, G. F. (t), t. XX, p. Son, i863.
ib. Google
__ 595 -^
Quoique h lodJit^ de Bouraîl, doon^ «me autre iodicatioD comme ori-
gine de cette roche, soit certainement erroné, puisqu'dle se trouve dans
la partie s<^dimentaire de l'fle, la connaissance de cet ëchaatillon est mtë-
rcHsante pour une donUe raison'". Elle nous indique, dans notre colonie,
la présence en gros individus d'nn minéral , le corindon , qui , jusqu'ici , n'y
avait jamais été trouve qu'en très petits grains ronlés dans les rivières;
eUe nous montre, en outre, ce corindon constituant un des éMmonts
eeaentidg d'une roche connue seulement en queli|ues rares gisements.
Le fragm«it, de la grosseur du poing, recueilli par M. Rey, est formé
par des crislaui de corindon (dimensions maiima : longueur, 7 centi-
mètres; largeur, 3 centimètres) allongés suivant l'aie ternaire et englolx's
dans une niasse fddspatiiique blanchâtre en général, nuis rubéfiée en cer-
tains pointe. De ci de là s'aperçoivent quelques erapilements de paillettes
de bigtile et de beaucoup moins nombreuses lamelles de muscovile, celte
dernière étant évidemment un produit d'altération du corindon.
Le eorinJtm en Aiseiux hexagonaux présente les [^ns de séparation
d' (1 1 1) très nets, sur lesquels se dessinent les stries triangulaires des cli-
vages suivantp(ioo); la coideur générde du minéral est brun verdftlre,
bronzée suivant les clivages et les plans de séparation.
Une i^que mince de la masse fddspsthiqne nous montre un jiagiodnte
très frais en grandes plages i cassures très nettes suivant deux directions;
en certaines parties , on aperçoit la made de l'albite ou les lamdles conju-
guées possèdent de très petites dimensions; les uues et les autres s'élei-
guent sous des auf^es très faibles. Ces plages contiennent de nombreuses
indusions de mcroeUne; dles sont bordées par on ^frégat de petits cris-
taui de plagioelase où les extinctions se font pour la [dupart aussi sous
de petits angles. Nous sommes donc très vraisemblaUemenI en présence de
YMigockêt, qui s'éteint en long; le grand ang^e des axes optiques et l'ex-
tinction de 3 d^^ d'une section perpendiculaire en n. p. viennent conlii*-
mer cette détemiinalion.
Dans ce (ddapath on rencontre t^ indusions microscopiques un peu de
biotile. Nous n'avons observé ni magnétite, ni spiudle.
Cette roche, composée essentiellemeni de plagiodase acide et de corin-
don, est, par suite, une anorthosite i corindon; elle doit être rapprochée
de la "plumasitex de M. A. Lawson, du coml^ de Plumas (Californie), et
de la roche i corindon de Mosso Santa Maria (Piémont) dont M. A. La-
croix''' a montré les analogies avec la précédente.
Elle s'en distingue cependant par la présence de microdine qui la rend
à laquelle sont adotui le*
'') A. LtcMii. A profNu d* U flumoêil* rotkt à corindon; BaUetin de ta SociM
ftan^atu <U nùnéraliigi0 , t. XXVI, f. 1A7 et suivantes, Paris, juin tgoS.
ib. Google
— 596 ~
plus wûde. A ee point de vue, cHe constitae un nonvd anneau de la
chaîne continue qui rdie les aaorthositee basiques k corindon (Kyschty-
mite) aux syâiiles franches k corindon; les iwtaee de passage entre ces
deni extrêmes sont formée par les anorthoules acides à corindon (fdoma-
ùte) etlea moQsanitesà corindon (Ontario) ''>.E31e se place entre ces deux
dernières très près des plomasites.
La décourerte d'une roche i corindon en Nouveile-GalMoaie prësoile
donc en eUfrméme un intérêt soentifiquei an ptunt de vue indnslfiej, die
peut ne pas être indiffëraite.
'1 A. DK BOBin. L'mdmirû d*t abrxm/i tt le Mn'Mi»»,- BtMU ginér«iê dm
fdmini, f, 610. Juin igo5, Paris.
ib. Google
TABLE DES MATIERES
CONTENUES DANS GB TOLUHE.
TABLE ALPHABETIQUE
DES AUTEURS ET DES PERSONNES CITÉS.
AcHiLHi (D) [«n cdlaboratioa avec le D' Heuri Giitiu]. Conlribution k
l'étude de la tuberculose chei les grands Félin*. 3ââ
Alcock, SuperintendtDt de llndian Huséum de Gakultt. Enfoî de &oo
eiemplaires d'un Brachîopode nouveiu, le Singuna Altocki. (De-
scriplion par L. Jonbiu) &sg
Alliiidd(CIi.), Voyageur naturaliste. Nomination de Chevalier de laLë-
ffoa d'Iiooneur 1 3o
— Annonce de l'envoi de deux ctitse» des cuUections de la région du Nil
bl«i 181
— Itinéraire suivi, au cours de Km vojage an Soudan oriental, dans la
régtoa du Nil bleu, entre Kbartoumet la frontièra d'Abyuioie.. . . 33a
— Manûoifèret intéretuntt rapportés de son voyage *u NÎI bisu (Écu-
reuil fossoyeur. Rats épineux, Chiroptères) 363
AnrHOiri (R.) |ea collaboration avec H. NanTiui]. Troisième liste de Hol-
tuiques d'Abyssinie (Collection Maurice de Rothschild) Sig
— (En collaboration avec H. Nkdtilu.) liste préliminaire des Mollusques
des lac* Rodolphe, Stéphanie et Marguerite (Collection Maurice de
Rothschild). ào7
— ( En collaboration avec H. Nkcvilli). Quatrième liste des Mollusques
d'Abyssinie (Collection Maurice de Rothschild) An
— Autorisi- è suppléer le Directeur du Muséum dans la direction du La-
boratoire maritime de Tatihou (7 juillet igo6) liZ-j
AsniDD (Robert) , Administrateur du Bureau politique de l'AErique occiden-
tale Tranfaise. Renseignements relatifs è l'exploration du Tagaot et
de l'Adrar (ijoS) 81
Autorisation donnée au Muséum par H. le Miuistre de riustruclion pu-
Uique d'ouvrir une souBcriptioa pour élever un monument i La-
marck (a3 juin 1906) 35a
Autorisation donnée au Directeur du Muséum de se Taire suppléer dans U
Direction du Laboratoire marilîme de Tatihou par M. R. Anthony,
Préparateur de la Chaire d'Anatoraie comparée (7 juillet igo6). . . 137
ib.Googlc
■Or aKX r*^uim L laL^U' » far.aà>a: Im
«eu t>L.tmu M«t ijtm» par k> ««irànKte» «cié
ib. Google
rir b collerlîon d'Iosecle' ColéopUre*, de feu Fiûnuaire (Léun),
Préaident hoDortire de U Soàélë enbHDotogiqua de Francp (7 juil-
let 1906) 437
Aiém (Lieutenaat- colonel). Notn lur une Epidole de Ctinp-Ras (Ariègt). 178
BiuûHT (Conrad) aDnoDce l'envoi d'une collection omitliDlDgiqiie prove-
nant du Groenland et de l'Islande (18 juin 190C) 35*
Bifit, pbarmaden en chef de la Marine. Mollusques trou«é» dam les ré-
ùdtu de dragage du Talàman (Fig.) .'1^7
BiiDcalai (C" Fernand sa). Dun d'un exemplaire unique de Goléoptère,
d'une espèce nouvelle Boslrychide d'AusIratie {XyhbMca dteUa)
[ Description par M. P. Leane] 19(1
BiproBT (Duehene »e). Don 1 la Ménagerie du Muaéum d'une jument
d'Eonca PauwtLMii 35t
BiL (J. Mare), Correapondant du Muséum. Nomination de Chevalier de
la LëgioD d'Iionneur (décret du gmart 1906) t3o
BasNÀip (F.), Conducteur principal dfs IravBui publics 1 Madagascar. En-
voi d'un Insecte Orlboptère (Phasmide) 93)
BisHtiD (Dlyue), Jardinier en clief de l'École nationale d'9|;ricuhure de
Nogent, délégué dans les fonctions de Chefdei serres (3o décembre
1906) i3o
BiLLiiD. Noie sur les Hydroides du Travaittrur et du Taliiman *. . 3a9
Bisaor (Feu Haau R.). Don Tait par ses eiécuteura leAlameotaires et par
rinlerotédiaire de M. Kuntt, correspondant du Muséum, k la tàblîo-
Ihèque de «on rare et splendide ouvrage intitulé : Tht Bithop Col-
lection. Inotitigalimu and itudiei ùf Jade, New-York, 1906 8a
BomcT (D'' Ed.). Sur la présence de noyaux d'olive» fossiles dans l'oligo-
cène du Tarn. 6s
— Description sommaire de la collection Auguste Roche et notice biogra-
phique snr son auteur 175
— Nomination comme Assistant de la Chaire de botanique ( Phanéro-
gamie) [ tG novembre 1906] &3S
— Don d'une Eponge appartenant i une eapèce nouvelle (Sfirattrtlla
fiomuli). [Uescriplion par M. E. Topsenl.] 57IV
BoDLi. Communication d*one lettre de M. Geaj, datée de Tongobéry (Ma-
dagascar), 10 avril 1906, indiquant l'itinéraire suivi et annonfant
l'envoi de Fossiles i33
BoDUR (Eugène). Donateur d'une collection d'Insectes Lépidoptères.
Nomination de Chevalier de la Légion d'honneur (16 fémer
1906) )S9
BouasEois (J.). Mission du Bourg-de-Bous, en Afrique ( >go3), [Liste et
Description de Coléoptères Lvcides] 193
BoDTia, Chef de la (fission scienlîGque permanente de l'Endo-Chine. Mam-
milïrM euTo^r^ ^n 1 906 du Tonkin et de l'Annam [ Catalogue dressé
par M. Henegaui] t!>A
BoDViiB (E.-L.). Communication d'une lettre de M. Guillaume Vasae :
Lrs dangers de la cbasae aui Buffles ( Moiambique) 9A
ib. Google
— 599 —
BoDTin (E.-L.). Sur letCniiUcëi Décapodei nuriu recueilli» jMr M.Gto-
rel, on lliuriU]ii«(Pig.) ig5
— Sur l'Huin»» iHHMtms, PénJide nouveau provenint det Cim-
pagiiei dn TtJùm»* i53
— Sur une nouvelle collaetion de Cru«Uf^ DJctpodee rapportëe da Ja-
pon pir H. J. Harmind. [Liste et deKription d't!fpèc«« nouvdlc*,
par H. E.-L. Bouvier.] A8o
— OlnerratiuDS sur le genre AcmillM^nyï , A. U. Ed«r. et catalogue iet
AeaiUkoplinii da Husënm A85
— Sot une pelile colleclion de Gruitaeéa (Décipodea et Storaapodee),
recaeillie par H. Gb. Grtvîer, à l'fle San "niome (Afrique ocdd«s-
lale) Agi
Big>n (D' E.). Insetle* Dïplire* {SùmvIûi), recueillii au Omga (ni.
Quelle) en igoi. (Étude par H. E. Roubaud) tho
BniMiii. BeDMi{;;neiiieuU sur ta Conunimon de dâiniitation franovalle-
mande du Cameroun. Bécoila de Ccdledion» i
Bucan (G. ), Voyageur uaturalislc. Nomination de Cheralier de la L^on
d'honneur (9 mars ii)d6) l3o
BdiMoit (D'), dea Iroupei colonialet. Inwelca Diptères {Stmttlitu) reeuetUb
aui Iles Marquises (Nukibive) [ Description d'umeapèee nouvelle par
M. E. Roubaad] 5ie
BnauD (Louis-Edouard), Professeur de Botanique (Phanérogamic). Admi»-
sion i taire valoir ses dnûts à une pension de retraite. 139
Cailli, Chef de l'Ecole de Botanique. Nomination d'Offider d'Académie
(oS janvier igo6) 1
— Chargé de mission, autorisé 1 reprendre se* fraction* (i3 mars
1906) i3o
— Mil i la dispontion do Ministre des Colonies en vue de collaborer à
une mission scientifique dans l'Afrique occidentale française (Mis-
sion A. Chevalier). [1 5 novembre 1906.] hi-j
CiiLLiBi (Kerre-WîUIam). Nomination de Bonrtier de vojage ( 1" année)
[6 décembre igo5] i3o
CiLTH. Note pr^minaire sur te* Bryozoaires recueUlis par tes eipédilîona
durnn'aiibttr{i8Bi-i8B*)etdu TalitmM liS%3) i5i
— Deuiîfane note prétiminaire sur les Bryoïoairoa récolté* par lea eipé-
dilionsdu rnicwJIntr (1881-18S1) et du TaUÊman (i8B3) «iS
CtviLiBi* (B.-P.). Don d'un eiemplairo unique d'une nouvelle espiee de
Coléoptères du genre Rttota, provensnt de Chine. (Description par
M. flilacma.) 196
CniaaoRiiH (de Marseille). Don d'un Puma à la Ménagerie dn Hn-
•éum i3s
Cn^acot (D' Jean). Insectes Coléoptères recueillis en Patagonie [Description
par M. P. Lesne] xh
— Insetles Hyménoptères recueSlil en Patagonie [Détermination par
M. R. du Buysson] si
— Crustacés Gopépodes recoôllis dans lea Mer* anierctiques [uode par
M. A. QuidOT] 97 '
ib. Google
CiitcoT {D' Jeu). HoUuiqiMi liDidlibnDcfaei reeu«a)ii pu l'Eqiécbtioii
antarctique fraD^aise [Etude par M. Ed. Idm]'] A&
— ' SipUDCuJidea rapportés par l'Eipéditian anlarctiqne foul^iw [Note par
M. A. Hérud] t>7
— PoÎMona recueUlii pendant l'Expédition antudûpie [Note par M. L. Vail-
lantj 1 38
— HoUusquee gastéropudet oouveaux raf^rtéa par l'EipéditioD ODlarc-
tique [DiagnoMB par H. A. Vijanère] 167
— Turbdlarié RhaMocKie rapporté par l'Eipédition mlarctiqoe françaûe
[Noie par H. A. Vayiûère] iSg
— Cruflacéa laopodee de l'Expédition anlarctîqae frtoftise [Etude par
M"* H. Richardson] 1 B7
— Nouvelle eq>4ca de Poiaoa (Chauictbjr* Gharcoli, L. Vaillant) ak6
— Aiuéiides polychèl«« recueilUea par l'Expédition antarctique franfaÎM
(ScyUidiens). [ Descriptioiu par Ch. Gravier.] i83
— Annëlidei poljchètes recueiliiea par l'Eipéditien antarctique firantaiae
(Héaiouieiu, Pbjrllododenf, NAréidiens, Euoîùeni). [Deacription
par Oi. Gravier] 386
— Lee Tricladet (Vsn) maricoles dei Mera antarctiques. (Kola prélimi'
naireparPad Hallej.) 3g5
— Holothuries recueillies par l'Expédition antarctique traniaige. (Noie pt^
liminaire par H. Clément Vaney) Aos
— Annélides polycbètea recueillie» par l'Expédition anlaretique fraa(aise .
(Liste et description par Gb. Gravier) 535
— ChiloDS Mcdlusques da l'Eipédidon antarctique &aii{aise. (Lifte et des-
cription par le D' Joh, Thiele) 5^9
— Tuniciers recueilli* dans l'Antarctique par l'Eipédition da D' CbarcoL
(Liste par le proresseur Stuiler, a' noie) 5&i
— Brachiopodea recueillis au cours de l'EipéditioD antarctique française.
(Note par D. OEhlwt) G55
Cntaïas I" (S. M.), roi de Portugal et des Algane*. Nomination de Cor-
respondant du Muiéum (3o novembre 190S) i3i
Geaviu» (A.). Découverte au Fouta-Djalon d'uue nouvelle espèce d'Ara-
chnide (ÈtfffaU, PhxMyiua CWaltm). (DeecriplioD par E. Si-
mon] 1 89
Cnaviuii (Mission A.)- Poisson nouveau du Gbari (f^twdenti'i Couritîi).
[Description par J. Pellegrin,] 473
— Diptères nouveaux du genre Tabamu rappariés du Fouta-Djalou.
(Detcrîplion par M. J. Surcouf) 5s5
Caaais (Louis). Le second voyage et U mort au Mexique de Louis Cboiit,
peintre at natunUate, CorrespondaDt du Muséum (18*7-1898),
par le D' E.-T. Hamj 353
Ghdduit. Ei{doration du Sohara 1
Coatis, Adjoint piincipal des Affaires indigènes au Dahomey. Envoi de
cocons d'Imectea Lépidoptère* et d'Inseetea. i3a
CoHais Ris (Paul). Sur les couches sparnaciennes moyennes et (npérieures
d'Auteuil et de PaMy(Fig.) 76
— Sur les couches cuiraennes, lutétiennes et vatoidennes de Passy â^Z
ib. Google
— 601 —
GotTAnH at GiLum. Nota nir qudqnes iMUfntdéM de HadagMcu, itou>
telles ou ÏDsiiffisimineat eoauueB , rapportées ptr M. Geay ( i9oi>
igo6) Ai5
CouiTiT, Oïlicierd'adnùnùtrationd'irtiUBrie calaniale. NoroioatioD d'Ofli-
àet d'Ketdémia (■rrété du *8 janvier igo6) i
GoDTiiua (H.)- Sur une nouvelle eapîce d'A^Mpnt A, Haugi, pnivMunt
d'un lac d'eau douce du bûniu de l'Ogoué (Fig.). (Vofi^ de
M. Haug. igo6) 376
CoutiT {!.). Note aur 1m rocbea rapportée* do Uadagaacar par 11. Geajr. . 71
— Sur quelqnei minëratii rare» de* miae* aurirère* du Uanicaland, . . 7!
Cem (D*). Envoi 4e RepUloi proveniut da Madagascar (province de Ft-
naiani). [Liite et deccriplioa d'une espèce nouvelle par M. F, HoO'
qnard] 147
Cnvisa (G.). Dicqueoure juge par Cuvier (i8o5}. Note pour servir i
rbùtoire des reelierchea locdogiquM dans U Hanche, puUîée par
leD'E.-T. Hamj 181
Ccviit (Frédéric), Lettre i Riciiud Htrian (iS*&). publiée avec un
court eommenlaîre par le D'' £.-T. Hamy 1 33
Dunu, Préparateur au Uuséun. Nominttiim d'Officier d'Académie
(98 janvier 1906). ■
Docoau (D* J.). Correqtondant du Uuséum. Envoi d'Oiaeaux (Kaye*,
a5 nov«&bre igoB) a
— Coléoptères rëcoltéa a Madagascar. (Description par Léon Faiimaire)» 173
— PonileB recueillis i Hadagascu-. (Étude Gule par 11. Armand Théve-
oin.) 33&
DiDoitT, Préparateur. Nomination d'Officier de l'Instruction poUiqne
(la juUIat igo6) 3Sa
DiUNoL Don i U Ménagerie de Iroia Mandrils i3b
Dau ViDi (H.), Voyageur naturaliste. Nomination de Chevalier de la
Légion d'honneur (g mar* igo6) i3o
DiHiiiB (J.), BiUiothéeaire. Présentation de l'ouvrage très rare intitulé :
Ha Bùkop CoUtelioti. hivnligmlioiu and ibuiiii qf Jadi, New-York,
1906, oBeri au Hnsénni par les eiéruteors leatamentaires de feu
Heber B. Bishop 8a
— PréseutatioD de sept planches en couleur (tableaux scolairee), représen-
taut les animaui aquatiques du Japon , communiquées par le D' J.
Harmand, Ministre plénipotentiaire, Envoyé ertraordinaire de la
République frantaise au Japon 1 Sa
DisFLieius (Lieutensnl). Retour avec collectiou* da roches, d'objets pré-
historiques et ethnographiques 3
DicguiHui jugé par Cuvier (illo5). Note pour servir i l'Iùatoire de* re-
cherches loologique* dans la Manche, publiée par le D' E.-T. Hamy. 181
Di«iiiT (L.), Voyageur naturaliste. Nomination de Chevalier de ta L^on
d'honneur (g mar« igoG) iSo
Dispositioas r^[lemenlaires relatiie* aux Ménagerie* du Muséum , approu-
vée par l'ÂMemblée des Prafessenn, dans la sétoce du 1" février
1906 tAA
ib. Google
— 603 —
Dgiu>(M.}. NepenthMéM de HadagtMu «t d« U NouM^e-Cdédinie.
(F*) 6a
— De l'arigiae de l'Arachide. (Pig.) 3(6
Dd BooRe M Boui. Coléoplèras [Lycidea] recueiltii lU coun d« m mu-
ûoa ea Afrique (igoS). [DeccripUoii par J, Bour([eoii. (Fig.)] ig3
— Pmmoiu du C<ni^ (DeacriplioD d'une eqyèee pir J. Pellegna) 366
Da BmwiK (H.). Noie lur les Éatëride» réfultë» en Perae pir H. J. de
Ho(f«D en i8g4 17
Du Buisson (Boberl). Bésdtals sdeiitiGquea de U roisûon l. Chareot Hy-
■uénoptère* *i
Dfiussi (D*), AtUché ï la CDimiiiwîan Innca-aUemande de d^imitalion du
Congo. Récolte de Collectioiu destinées m Uaséum «
DocaïaiR (Gtpitaiae). Betour de missian en Gambie. Apport de documeals
anthropologique! nouveaui 3
Dec BUm- Fournit (J.). Mission en Abyssinie. (Diagnoses de Coléoplèrea
nouvMui, par M. Pierre Lesne) 5o5
DDPUticiB[C>pilaine). MoUusquea reeueiUis dans la région du Kanem
(lac Tchad). [Liste des espèces par H. Louis Germain] t66
DiBowsii. Mammifères (Sinoib du genre CvJaiiw), repportéf du Congo.
(Description d'e^ȏces nouveUes par M. le D' Trouessart). &A3
EaUBiRDT (Pli.)i Membre de la Hismon scientiGijue permaneale de l'Indo'
CliiiiB.NDte sur l'existence et la récolle de i'EhiUuia earJamemitm,
lu Tonkin iflA
Eipoeibon de Saint-Louis, Grand prix décerné au Musénm ^87
PiiRMiiRi (Léon). Goiéoptires nouveaux de Madagascar fuisuit partie des
Colleclîoas du Muséum «78
— Acquisition de la coltecliou Léon Fairmaîre (autorisation miniaté-
rielle du 7 juillet 1906) '. &37
Fasiiif ( A.-A.). Note sur quelques points nouveaux d« PAnalomie du Cuc»-
tier de Mer, Lodoicta SegekeltaruTn. (Fig.) âB5
FiscBsB (H.) [en collaboration avec L. Joua»]. Note sur les Céphalopodes
capturés au cours des eipéditions du TravaSUur et du TaUmuiit,,. aos
FiiTiL (P.-H.). Sur la présence des sfausse» gkises* dans la banlieue sud-
est de Paris 69
GtbUD 01 Kiaviui. Collection de Hammif&res rapportée de Khroumirie
(Tuniôe occidentale) et donnée au Muséum. (Liste des espèces par
M. leD' L. TroucMart) ii^
GioHiPiUa (F.). liste des Scitamioées nonwlles du Muséum, publiées de
1901 au II mai igo5 >a3
GiLLig» (en coUabaration arec Coshhtir). Note sar quelques Asclépîadées
nouvelles ou iasufiisammeat connues, rapporlén par H. Geay
(1904-1906) I1&
GiRCii (D' Paolo). Un Longieome destructeur des naisons en ddooilHe
(Eburia pilota Erichson) 96
GigaiiT (P.), Assistant au Uttséum. Sur la dureté des mioérani 67
ib. Google
— 603 —
GiDiin (P.), AnsUnt in Muséam. Nomination d'Officier de lliutniction
publique (t* juillet 1906) 35s
GAmcBiDD (LinmBD et). Note pour Mnir à l'hisloire <ie« eolleelioiu de
UDouanJ* (183^1813) parle D' E.-T. Hunï A3g
GuT (F.). Envoi de colleftiom provenant de lUdagascar (Toléar, *6 d^
cembre igoS) •
— Rodics rtppoiUes de Hadaguear 71
— Naminition de Chevalier de li L^on d'honneur 1 3o
— Insoctee Diptères (Simditi), recueiliiiau Veneiada. (Deuriptioii d'une
espèce nouvelle par M. E. Rouband to6
— Envoi d'une lettre datée de Tongobérr (Wadagtfear), 10 avril igo6,
Tetrafint l'ilinéraire aiùvi et •nnonçant l'envoi de fotrïea i33
— Foanlea décoaverls à Madagascar indiquant la ptttace de tertiain
récent. (Élude de M. Paul Lemoine} 338
— Aadépiadée* rapporiéei de Hadagascar (igoi-igo6). [Note par MH.
Coslantin et GalUud. ] ii5
Giaaiia (Lonia). ContributÏN) 1 la Faune nudaedogiqae de TAfrique éqoa-
toride. — II. Hi^oiquea recuetliis par H. Lenfant, dam le be
Tchad. — III. Sur quelque» Lamellibranchea du lac Tdiad rap-
portés par M. le lieutenant Hardelat (Fig.)- — IV. Sur les Hol-
iuaqnes recueillis par H. le Heutcnant MoU, dana la région du lac
Tchad (Fig.) Qa
— Contribution à la Panne malacobgîqiie de l'Afiiqne éqnaloride. —
V. Mollusques rMueîtIia par le capitaine Dupertbnis, dam la région
deKanem (lae Tchad). (Fig.) 16G
-^ Coatrîbcttiont i )a Faune malacologiqoa de l'Afrique ^uatorisle. —
VI. Sur qndques MoUnaqnes du lac Vidoria-Nfaiwa. (Fig.). 196
^- Contribntiont i la FauiK de l'ifriqae éqoaloriale. — VIL Sur le genre
Sfikia. — VIIL Snr quehpiea Gorlncnles de PAIrique équatoriale.
(rig.) 577
Gaaviia (Henri) et Acaïuit. Contribution i Tëtude de la toberadose cbei
let graada Fâina S&A
GiuOT (D'). Nomination de Correspondant du Muséum i3i
GiaiBD , Caporal télégraphiste colonial. Don à la Ménagerie d'un Oryctérope,
d'une Gaidle, d'un Guépard et d'un Servd i3*
GLai (D'), Asaistant Nomination d'Offider de l'Instruction publique. . . . i3o
GaiMoniia (Alfred). C<déoptères(Ciintarta Jolerota. N*tog«mi eyanifimà),
de Uadagaacar. (Deëcnplions par Léon Fairmaire.) a73
GaiiDipisi (Guillaume). Fossiles remallis k Madagascar. (Elude faile par
M. Armand Thévunio.) 336
^ Mammifères Chiroptères recueillis A Madagaacar. (Deecription d'une
eapèce nouvelle par M. le D' L. Trouesaart) iA6
Gaiviai (Ch.). Sur les Annâidei polychètes de la Mer Rouge (Sabellidea). 33
— Espèce nouvelle de Poissons (Salarùu Graniri) , recaeîUia dans la baie
de Tadjourab. (DescriptioD par M. le D' J. Pellegrin.) gS
— Sur les Annélidei polychèles de la Mer Bouge (Serpulidcs) ito
— Nomination d'Oflîcier de l'Instructian publique (lA juillet igo5)>... i3o
— Sur les Affinités de la Faune annélidienne 1^ la Mer Rouge 1A9
ib. Google
— 604 —
GuTiu (âi.). Sur les Atuëlidei pt^jcliètea rMnàHiet par t'ExpédilioD
■Dtarctique IniijaiEe (Scyilidieiu) i83
— Sur un type nouveiu de Virguiaire. igi
— Sur VOatnia Jutiformi*, DeSe Chiaje, et bi distribution géogra-
phique igA
— Sur les Aauëlidee polychètes recueillies par l'Eip^dition ■atardicpie
CrançaiBe (Hësionieiis, Phyllodociens, Neréidieaa, Euniâens) 386
— Sur la biologie des Virgulaires 3gi
— HcffliMquea tectibranchea recueillii duu le golfe d'Aden, i Djibonli, en
igoÂ. (Noie par M. Vayssière) 3gg
— ObtervetiDiiB biologiques sur les Crabes terrestres de l'fle Sw-Tbome. . Hgf)
— Sur les Annélidea pidjt^ètea recudllie* par l'Eipéditioa «ntaretique
iraii;«iae (Apbrodinsna, Amphinomiens, Flabdiigërieiu, Haldanieiis,
Ampbarétieiu) 535
— [Jq SabeHarien vivant tur un Brachiopode [Kingtmim Àleoeki Jon-
bin) 5&0
— Sur les Formatioiu earaliaimes de l'fle San-Tbinne (gdfe de Gui-
née) 5i3
— Eponges recueillies dans U Her Ronge. (Uile et description par E.
T<q»senL) 557
GiiroT (D"), Membre de la MissioD dn Sud-Cameroun. Envoi de coUec-
liona. (Insectes Diptères : Tsë-lsd, Moustiques, etc.) i3)
^ Envoi de troia caisses de colleclians d'histoire naturdle »d*
Gaiioan (Lieutenant). Reptiles envoyés du Soudan français, région du
Lobi. (DescriptioD par F. Mocquard.) &66
Gn^BiRT. Présentation de préparations de rAnkyioetanie dnodénal dans la
peau de t'homme, envoyées par le D' Hennan 3
Gatnun (Stéphane). Nomination de Stagiaire du Muséum ponr l'anoée
scolaire I90&-i9o6(5 janvier 1906) i3o
GamiL. Crustacés déeqwdes marins recueillis en Mauritanie. (Liste et
description par V. E.-L. Etouvier.) i85
— Cirrbipèdei du Ditcovtnf 970
GmeNisB, Préparateur. Nomination d'Officier d'Académie (la juillet
1 906) S5>
Gnirn. Don d'un Poisson erratique, le Ttttaadnit lag<ie*]^taUiê, péché près
des cAles de l'Ile d'Oléron 48S
Hum (Paul). Note préliminaire sur les Tridades (Vers) marieoles des
roers aotardiques el dn cap Hom, recueïBis par l'expédition Gbar-
coL 395
HiMiuM (Lucien). Contribution à Tétude du Spamaden d'Arcueil (Sdne). Ita-j
Hinr (E.-T., D'). Lecture de pswages des corraspondances de M. Bms-
seaui, attaché i la Missioiide délimitation rnoco-allemande du Ca-
meroaa (16 octobre 190a), de M. de Zeltner, attaché aui Bureaux
de l'Administration coloniale (Ksyes); de M. Chudeau, chargé d'une
eiplorstioQ dans le Sahara (lettres de Thtmtnghasset et d'Ké-
rouane), de M. le lieutenant De^lsgnes et de H. le ca[àlaîne Du-
ib. Google
— 605 —
Hiw((K.-T., D'). Une Milofaiagnphie de Vtliuoiil de Bomare A
— Communkatioii de rcoseignemeflla rdalifa 1 l'eiploration du Tagmt et
del'Adnr (igo5) envojda p>r M. Robert An»iid 81
— BeUkd et Becougni, e<quuM enlbropologique 8&
— Sur la variélé n^ra du Jtfiw tbmnMntd, obterfiée au Hiuénm de
P«ri» H7
— Observation ï propos du procès-verbal de la réunion du 6 mars igo6.
Rectifieatiun sur le lien de tt mort de Vabnont de Bontare et aa mtua-
tion k l'époque de md décèa i33
— Une lettre de Frédéric Cuvier 1 Ricbard Harlan, 1835, publiée avec
un court eommeotaire i33
— Le Guto berealit, daui lagroUe de la Grande-Cbambre à Rinient(Pa«-
de-Calais) i36
— Dicquemare jugé par Cuvier (180B). Note pour servir i l'hirtoire de»
recherche* tooli^qoeB dani U Hatiche 181
— Le second voyage et la mort au Meiique de Louis Gborïs, peintre et
naluraliate, correspondtnl da Hntéum [1817-1898) 353
— Le Docteur Josepb Roger, Correspoodimt du Muséum. Notice nécrolo'
gîqne 35?
— LiauUud et Gaudichand. Note pour «errir i l'hiUmre dee coUectians
delà DoMida (iBS^-iSIS) à3g
HiiBU-iT (LieuteDant). Mollusques lameltibranchet recaâKu dans le lac
Tchad. (Ljste dee etipècee et deerription d'espèce* nouvelles, par
M. L. Germain.) 56
HiBitn. Nomination d'Officier de l'Instruction publique ( 1 9 juidel
1906) 35i
Harua. Lettre «dressée par Frédéric Cuvier, publiée avec un court com-
montaire par le D' Ë.-T. Ham; t33
Hmmihp (D'J.). Ministre plénipotentiaire, Envoyé eitraordinaire de la
République franfaise au Japon. Communication par Tintermédiaire
de H. Deniker, de sept plancbes en conteor (Tableaui actdaires)
représentant lee animaiii aquatiques du Japon i3i
— Coléoptères Cocônrilide* recueillis dans le Japon ceninl (Nippon
moyen). [Liste dreasëe parte D' Siciao.] i45
— Collection de Crustacés rapportés du Japon. (Ebide el description des
espèces nouvelleit par M. E. L. Bouvier.) &80
iltae. Matériaux d'un voyage au Congo (igo6). — (Description d'une
espèce nouvelle d'Àl^itoptis [Crustacé], par H. Coutière) 3^0
— CAonuafaon mueiimii, nov. tp., rapporté do la région del'OgMué. (Des-
criptioD par F. Moequard) &6â
— Collection de Poissons recueillie dans l'Ogooué. (Liate et description
det espèces nouvelles, par U. Pellegrin) (67
HiaoaaL (Marccl-A.). Sur les Sipuncuiides rapportés par l'Eipédition
Gharcot 1*7
Haaniii(D'), Directeur de l'Institut provinrial de Bactériologie du Ilai-
nauL Envoi de préparations d'Ankylostotne duodcnal dans la peau
de l'homme. ( Préeentalion par le Proresseur Gréhent) 3
Hmviti (D' G.). Note sur le genre Mu$tU (Insectes Hémiptères). 5iA
ib. Google
— 606 —
Hoi (Hanri), MkndrmeaUti tjmamoMi, type notiran de Cjftnri» ie la
Gnîn^ fraifatM iii
liTKiTtiai des Aniiniui do UiaMffenm m ■> mai 1906 «33
^ de» Aninuui entrai à U Uintgerie ( Mamnùl^re* et Oitetui ) du 1 6 mii
■a 16 juin 1906 353
Jonn (Henri), dtai^pour un an des rondionsdc Préparateur iU chaire
d'Anatranie comparée i3i
JoLT (D'}, Médecin de la Marine. Inwcle* Diptères (Simulieit), reeitàllis
aut NouveUes-Hébrides (Port Sandwich). Deacription d'une eapice
niHMdle, par H. E. Roubtud i&o
JoDMi (L.) et Fucaia (H.). Note aur les Cépfaaiopodei captures au cours
des Eipéditions du TnMtUnrei du Talisman to*
— Nomination de Chevalier de la L^on d'honneur ( Décret du 1 1 octobre
1906); 437
— Note »ar un Brachiopode nouTeau de l'Ocëtn Indien, KimgmU Aleodn.
(ri»)- o.g
— Note sur un gisement de PaUtcf et un antre de Spirortii, sur les
cMes de U presqu'île de Quiberon 533
KoiBua (R.), Proreaseur i l'UuiTeniU de Lyon. Nomination de Correspon-
dantdu Muséum (3o narembre 190&) i3i
KoHTt, Correspondant du Muséum. Envoi de l'ouvrage de (eu Uebcr R.
Biffaop, intitulé : Tkt Bùhof CelUcliaa InvMligtioM «nd Stidit» 0/
/«b. New-York , 1 906., . . , 89
LiiiT (D'). Nomination de Correqwndant du Moséam (lA juin
.906) 35.
Limai (Pad). Poissons rappotlës dn bc Baikal. (Élude des espèces des
genres CoUocomephoriu et Cethu, par M. le D' Jacques Pdie-
grin) 89
— Hammilères recueillis en Sibérie (Note sur les Ecureuils, par H. le D'
L. Trouessart). 366
— Collections recueillies au cours de m mission en Sibérie, ilea Sakha-
line et région du lac Baîkal, en 1901, et données au Muséum.
(Description de Colëoptèrea du genre Corafau, par M. G. de La-
pouge) 38.
LiaMf (Uscar-Henri-Joiteph), Ohefdes serres, mis 1 ta disposition de M. le
Ministre des Colonin pour l'accomplissement d'une mission i Hsnaos
(Brésil) i3o
LAcmi)((A.). Présentation de projections pholograpbiques relatives à l'érup-
tion du Strombrii 3
— Présentation de projections photographiques concernant la destruction
de Pompéi. i3a
— Eiposé prélindnaîre de ses observations sur la récente éruption du
Vésuve et présentation d'une série de projections photographiques
relatives è la destruction de la ville d'Ottojano a3i
ib. Google
— 607 —
UtuiLLE. Docteur es edeoces, Directeur du Servi» de Zoologie aj^iquée
aaHinUlère de rA([riculture (Buenos- Aires). Naminatian de Corm-
pondint du Uus^um (8 norembre 1906) iSS
LiMAKK. Lettre rdative lut premîera rapporta deLstrnlIe BiecteMuiéum.
F«c-«imllë publié par H. L. de Nun«c 7
— VÏKCogrB proDoncé par M. Edmond Perrier, Membre de l'Inttitat,
Directeur du Huaéum, è propos Ae la Souscription ouTCrts pour lui
élever un moDument A3i
— Appel des Professeurs du Muséum nntioDal d'Histoire nsturelle aui
naturalistes et i tes admirateurs 436
LiMT (Edouard). Mollusques lamellibranches recueillies par TExpéditioD
antarctique française du D' Charcot (Fi{[.) AA
— Sur quelques Mollusques des Orcades du Sud recueillis par U. Valette
de BueDoe-Airas. (Fig.) lai
— Liste des Lamellibrancbes recueUlia par H. L.-G. Seurat aui Usa Tua-
motu et Gambier (içtoa-igoS). (Fig.) a<i5
— List« des Lamdlibrandie* recueillis par H. L.-G. Saunt aui tle» Tu*-
rootu et Gunbier(igoi-t9o5). {Fiti.) 3o8
LiFonei (0. Dt). Collections recueillies par M. Labbé su cours de m mission
en Sibérie, fies Sakbaliae et région du lac Baïkal,^n igoa, et
données au Muséum d'histoire naturelle de Paris, (Elude des Coléop-
tères du genre Carabut.) 389
LifiUH (D'). Don de Batraciens riranta, provenant du Transvad, k la
Ménagerie des Reptiles a53
LicoHn (Henri), Docteur es sciences, Professeur des Sciences naturelles
an Lycée Henri IV. Nomination de PA)reMeur de Botanique (Pha-
oérogamie). [Décret du 3o mai 1906.] 35i
LiMÂiai (Madeleine), Maître de dessin au Muséum. Nonùnalion de Cbe-
«dier de la Légion d'honneur 1*9
LiaoïRR (Paul). Sur la présence du tertiaire récente Diégo-Suara,d'^rie
les envois de H. Gea; 338
Leufut. Mollusques recueillis dans le lac Tcbsd. (liste des espèces et de»-
ciiption d'espèces nouvelles, par M. h. Germain.) ûa
Lasiuma (Guillaume), Commis de 1" classe au Secrétariat do Muséum,
décédé («3 février 1906) i3i
LisHi (PiiHi). Note sur une espèce nouvelle de Coléoptère Bostriehide,
recueillie par M. E. R. Wagner dans le Chaco argentin. (Fig.).- .. . H
— Coléoptères recuâllis en Patagonie par la MiRÛon antarctique du D'J.
ChaitoL (Fig.) li
— Note «ur deui e^>ècM australiennes de Bostrichidea appartenant au
genre Xyfoiotos. ( Fig.)> 1 go
— Collections de M. le B~ Maurice de Rothschild, reeoeillîea en Abjs-
sinie et dans l'Afrique orientale an^aise, et données au Muséum
d'hiitoire naturdle de Paris. — Insectes : Boatrîcbides vt Clé-
rides 38o
— Mission J. Duehenne-Fournet en Abyssinie. — Coléoptères. — Diagnoses
de quatre espèces nouvelles. (Note préliminaire.) 6o5
MnsfaiH. — III. &i
ib. Google
— 608 —
LiiuTiDD «1 GiBDKiiiiiD. NoIe fout «errir à l'hisloira dM «dlectioiu de la
DaMÛds (i839-i8â3),parleD'K.-T. Uamy AS»
LiTiKBic (H*' Uod), Supérieur de la Sodélé des HiMioDotiru d'AInque
[Pères Blanc»). Eaitâ de Mollusque» recueUli» par le Pire Puel
BU nord du Uc Victoria -Nyania. (Description par H. L G«r-
Lncis (D'). Dondedeui exemplaires d'un Léiard , le Laetrtaimir^ië, nr.
VU^ordi, capturés lur use des flee Glenaïu. A38
HiuiDD (D'). Description d'ua type nouTeau de Cjrpéracée de la Guinée
française, Microdraeoîd*» (fiMiaiMW, par H. Henri Hua An
UioHic*, Prunier ouvrier jardinier, délégué pour renqdîr le» fonction» di
Chef de carré {Culture), en rentplMement de M. GaUle, chargé de
tnieaîon •..,...é..p.- -■ &3fi
HiLian ( A.-E. ). Lee méthodes staliaUiiueg appliquée» à l'étude des lariation»
de< Coquille». turbmëe» (Buccin») Set
MiqDuni (Léon-Uarie-Gervaia), Membre de riu»titut, ProfeMeur de
Physique végétAle. Nomination de Chevalier de la Légion d'btu-
lUiHTiH (René). Collectiona recueillies par 11. Maurice de BothschiU
dans l'Afrique orientale. — Odonate» nouveaux (Paeudo-Nevmp-
tères). 5o8
MiTHuisiauLi (Méhier m), Voya^ur naluraliste. Nomination de Chevalier
de la Légion d'honneur t3o
MiatDiDi. Préientalion et don a la Bibliothèque du Muséum de la deuxième
partie de son travail (en collaboration avec M.' Hetniayr), inlitolé :
Ëipècn c\-iliqvti *t let lyptt du Groupe dt* AuMraaux IrodUo-
pAoïui dt fAmérique tropUak appartmant aux coIJccImoi du Mv'
Mum 4
— Catalogue de» MaunDifère» envoyés, en 1906, par M. Boutan, du
Tonkin et de l'Anvam. , kih
—7 Description d'im Bradypode nouveau ( Cliokepu Uojfwuuoù, pirtmttuu
suhep. Dov.) provenant du Pérou &60
HpcqniBD (F.). DescripUone de quelques fieptila» et d'un Batracien d'es-
pèce* noavdte» »i^
— Description dequdque» espèces nouvelle« deReptilea A5&
Moconins. Coléoptères récoltés à Madagascar. (Descriptions par M. Lfan
Fnirmaira.) 178
Hou. (L'). Mollusque» recueillis dan» la région du lac Tciiad. (Liste et
description d'espèce» nouvelles, par H. L. Germain.) 5g
HoNico (S. A. S. Prince de). Campagnes sâeotifiquea Ohservalions »ur
l'Eucéjihtle des Cétacés, par M. leD'A.Petlit 3
MoBBiN (J. Di), Délégué géuéral en Perse du Ministère de t'inatnictioitpu-
publique. Insecte» Coléoptères (Elatérides), recollés en Pêne. (Lbte
et description d'espèces nouvelle» , par II. du Byuason. ). 17
— Nomination de Commandeur de la L^od d'honneur ,.,,.,. 1*9
— Insectes ColéoptèrGg[Coccinellirle9),rccoltésoBPerse.(Ldatede»e^>èces,
par le D' Sicafd.) t &5
ib. Google
— 609 —
NivTiLu (H.) «t Ariomt (R.). Troisièaifl lûte de lIcdliMqaw d'AfcyHinie
(Collection Haunea de RoUucliiki) 3i9
— Uale préliminaire de Mollusques dei lacs Rodolphe, Stéphanie el Mar-
guerite (Gcdiection Maurice de RoUMchild) A07
— QuBUième liate des Hollutquea d'AbjMÎiiie (CdlectioD Maurice de
Rothschild). 4ii
tiottii {D' G.). DiagiiMes prétimiuairea de Cruatac^ Décapodc* et Isopode«
nouveaux , recueillis par M. G. Seunt tui lies Tuanwtu 356
NuMic (Louis Di). Les premiers rapports de Latreille avec le Muséum,
d'après une lettre de Lamarck. — Pac-«îimlé d'un* tettr* d* La-
OEauiT (D.), Correspondant de Plnslilut de France. Note sur les Bra-
chiopode* reeneSlis m cours de rSipédition antarctique rnoçaîse ,
dirige par le D' Cbarcot 555
Uliviir (Emeil). CoUectionl recueilliee par H. le B" Maurice de Rothsclûid
dans l'Afrique orientale. — Lampyrides. Coléoptères 507
Pivu, Uinisire plénipotentiaire, Correspondant du Muséum. Nomination
de Grand-Officier de la Légion d'honneur 1 19
PiixasBUi (François), ^ominalion de Boursier de Doctorat (1" année). . . i3o
Pbumuk (D' Jacques). Sur le genre CoUoeeMiflionu (PoiMon*) et ses
affinité* 89
— Sur un Solsrùu (Pùsaon) noaveau de la baîe de Tadjounh n|^MKié
par M. Gravier. 98
— Cbaracinidés (Poissons) nouveaux dn Congo 366
— Sur une cottection de Poisaons de l'Ogoné, racueUlispar H. Htug.. . . ^67
— Catalogue des Cbaracinidés africains des Cdiections du Muséum d'his-
toire naturelle de Paris &^k
PuxioT-ViiLLtirr. Aunoace de l'arrivée de la nûteion dont font partie ces
eiplorateun ■ Tatchkent (Turkeslan russe) 353
PmiT (D' Auguste). Présentation d'Encéphales de CéUcéa provenant des
Campagnes srientifiques de S. A. S. le Prince de Monaco. — Résultats
de ses observations 3
— Nomination d'Officier d'Académie 1 3o
PaiLim, Préparateur. Nomination d'Officier d'Acadimie 359
PirisALit (D'Césaire), Assistant, décédé le 16 mars 190& i3i
Pbisiui (M" Marie), Docteur en médeciBe. Nomination de Chef adjoint
des Iravaui de Palbcdogie au L^ratoire colonial dea Haute*
Éludes 437
Pic. Detcriplions de Coléoptères récolléa dam l'Afrique orienta par
M. le B** M. de RoUisrJtiU et donnés par lui au Muséum. ai
Ponéouix. Cypéracéedeta Guinée française. (Deacriptitmd'un type nouveau,
Mirminuoidet iquameiaë, par H. Hemi Hua.) iai
Poisson (Julea), Assistant de la Chaire de Botaniqua (Plianéngamie).
Nomination de Chevalier de la Légion d'honneur (3a juiUei
1906) , . , 35a
ib. Google
— 610 —
PoiTtTiH (G.). C<^ections de M. J. de Morgan (igoU-igoS), recueillie»
en Perse et donDéea *u Hiuéum d'histoire nalureUe de Paria. (Liste
des lowctes : Ooléoptëm Silphidea.) 385
Pdil (Père). Récoltes de Mollusques dins le nord du lac Victoria-N jania ,
•ui environs d'EnUhé. (Descriptions p«r M. L. GermaiD.) 996
Qdiboi (A.). Sur lesCopJpodes recueillis par la Mission Jean Gharcot dans
les Mers aatarctîques 17
RiiOT (Ch.), Voyageur naturaliste. NominaUon de Chevalier de la L^on
d'honneur (g nun igo6) i3a
RiMoHD, AsûstaDt. Nomination d'OSicier de rinslruction poUique (iS juil-
let igo5) 3io
RiTsauN (Mary). Catalogue des Potamonidib (Crustaeiis) des Collcelions
du Musénin d'iiisloire luturelle de Paris (prenùàre partie) 36g
— Catalogue des Potamonidéa (Crustacés) des Collections du Mu.iéum
d'histoire naturdle de Paris (seconde et demiire partie) 5oo
RicaiRDSOii (U"*HBrriet). Surles(CruBtacés) Isopodesde TEipédition fran-
çaise antarctique 187
RiTBEm (C.). Une nouveUe eapècc chinoise du genre Htlou (Coléop-
tères) tgS
RiTiT (D'). Insectes Diptères (SimuIiM), recueillis dans la République de
l'Equateur. ( Description d'espèces nouvelles par M. E. Roubaud.).. . loC
RoBiM (Auguste). Nonûnation de Correspondant du Muséum (8 novembre
1906) 438
Rocajs (Auguste)i Correspondant du Muséum. Description sommaire de
sa Collection de Vëgétaui silid6és du permo-carbonifère des en-
virons d'Autun, léguée au Hnséum, et Notice biographique par
H. Ed. Bonnet. 175
Roaaa (D' Joseph), (Correspondant du Muséum. Notice nécrologique par
le D' E.-T. Hamj 35;
RoiEO (A. Ds). Sur uneAnortbosite à Corindon (Plumasite), provenant de
la NouYelle-Calédonie 5gâ
RooKMitsB , de la Compagnie saharienne de l'Oued-Saoura (Sud-Oranais) ,
se met à la disposition du Muséum pour envoyer des Reptiles, des
Arachnides et des Insectes désertiques au Muséum i3i
RoTHSCaiLb (6°° Maurice Ds). Cdéoptères réccilés dans l'Afrique orientale
et donnés au Muséum. (Descriptions d'espèces nouvelles provenant
de l'Afrique orientale an^aiae, Sud dulacRoddpbe, par H. Pic). . 91
— CdlectioQ de Heptiles offerte au Hnséum. (Description d'espèces nou-
velles de Madagascar et d'Abyssinie, par M. Mocquard.) 3Ï8
~ Mollusques d'Abyssinie (Troisième liste, par MM. H. Neuville et H. An-
thony.) 3ig
— Colleetions recueiUies en Abyssinie et dans l'Arriquc orientale anglaise
et données au Muséum. (Description de Coléoptères [Bostrichides
et dérides], par H. P. Leane.) 38o
— Hdiusquetdes lacs Rodolphe) Stéphanie et Hargucrili:. (Liste prélimi-
naire-} ^"1
ib. Google
— 611 —
Ri>nKUii.i> (B*° Maurice m). MoHiuques d'AbjrMinû (quatrième liste, par
MM. H. NeuTille et R. Anthony) in
— ColleetiaDB recueilHes dans ('Afrique orientale angiaise. (Detcriptioa de
GolteptèreB Lsmpjrrides, par E. Olivier.) 507
— CuUectiaiu recusilliea dans l'Afrique orientale an^aise. (Description
d'Odonate* nouveani, par H. Bené Martin) 5o8
— Collections recueillies dans l'Afrique orientale tngUiee. (Description de
Tabanui nouveaux, par H. Surcouf.) itvj
BonuDD (E.). Simolies (Diptàres) du Nippon moyen. — Quelques obaer-
vationa sur le groupe Sinu^ium. (Fig.) aà
— Simulies nouvelles de l'Amérique du Sud. 106
— Sur d«ui types intéressants de Simuliidet de l'Afrique ëquatoriale et
dea Nouvelles-Hébrides. (I^g.) tïo
— Simuliesnouvdlesou peu connues : 1. S. Américaines, II. S. d'Afrique
et de la région méditerranéenne 4 III. S. Océaniennes 5t7
ftaiiLi (Louis). Une noardle famille d'Anthoiosires 1 ao
Saaai (Pau)), Consul de France à Batavia, Correspondaat du Muséum.
Elnvoi de eollections et de renaei^ements (Batavia) t
— Letlro aononfant de Batavia l'envoi d'Animaui vivants pour la Méni-
«e™ '3.
SiDBiT. Eiposë des résultats de sa mission en 0eéanie(i9O9-i9O&) 3
— Cyprœidea (Mollusques) recueillis, de igo* 1 igoâ, aui Iles Tnamotu
et Mangarevi (Océanie) ii5
— Laroelliliranclies (Mollusques) racueillis, d« igoi à igo5, aui llei
Tuamotu et Gambier. (DescriptioD par H. L. Germain.) so5
— Cruslicéa Décapodes et Isopodes nouveaux, recueilUs aux Iles Tua-
motu a56
— Landiibranches (Mollusques) recueillis, de 190a A 1905, lui Iles
Tuamotu et Gambier. (Descriptions par H. L. Germaini 3o8
Suiia* (D'). Liste des Coléoptères Coeeiudlides recueillis dans le Japon
(Nippon moyen), par M. 1. Harmand ifi5
— Liste des Coléoptères Coccînetlides recueillis en Perse par M. I. de
MoiB" lis
Simon (E.). Description d'une nouvelle espèce de Mygale PIvmtgiaa (Arach-
nide), découverte au Fouta-Djalon , par M. A. Chevalier 189
SLDiTsa, Professeur à l'Université d'Amsterdam. Seconde note sur le« Tu-
niciera recueillis dans l'Antarctique par l'Eipédition du D' Charcol.. &5i
Soacovr (G.). Nouveaux Tabanides africains de la Collection du Musévm
d'bistoire naturelle de Paris 53i
— Nouveaux Tabanua rapportés du Fouta-Djakm, par M. A. Cbe-
— Collections recueillies par M. Maurice de Rothschild dans l'Afrique
ori»itale anf^aise. Tabaous nouveaux $17
TniiLie, Vétérinaire è Pretoria. Envoi de Batraciens vivants A M. le D''
Laveran, qui les offre à la Ménagerie du Muséum. ( Description d'une
espèce nouvelle par M. F. Hocquard.) 3&9
iby Google
— 613 —
THivHU (Annand), Awirtuit. Nomtiutioii d'Ofllcier de rinitrucliDi) pu-
blique (lU juillet 190&). i3o
— Note sur les fosûles de Midagucir, recueillis par le D' Derarse 33â
— Note sur les fciMiles recueillis i Madagucar par M. GuiDaumB Gran-
didier 336
Thiili {D' Jah.) de Berlin. Note nir lea Gbitons (HoUoeqaes) de l'Eipé-
dilion aalaretique du D' Charcot hiQ
Tbollon. PoissoQi du Congo. (Deecription d'une espèce nouvdie, par H. I.
Pdlegrin.) 366
TiS90T (JuIm), Docteur es sciences. Nominatitm d'Aiiistant (emploi nou-
reau) k 1* Chaire de Pathologie comparée (a6 mai 1906). 93 1
TopsiHi (E. ) , Chargé de coar» i la Faculté des sciencea de Caen. ^>OBge«
recueillies, par M. Gh. Gravier, dans la Her Rouge 667
— Lea davulides purpurine» 570
— Une «tatioo d'OpItrydium vtnalik dana la Hame. 676
ToatËK(C*'). Poisson nouveau du Higts (DUlicluidut TouUti). (Description
par J. Pellegrin.) ^71
TaODEUin (Ed.'Louii), Docteur en médecine. Namiaation da Professeur
de Zodo^e (MammiAres et Oiseaui). [Décret du 3o mai igo6.].. 353
— Note iur le Cheval sauvage (Ëfuiu Prtjwaltkii) actneUement vivant à
la Ménagerie SEig
— Sur les soiiR-espèeea de l'Ecureuil d'Europe (Sciuruê valgarii) 36d
— Desciiptiou de Htmuûfovs nouveaui d'Afrique et de Madagascar.. . . lihS
— Lifte des Mammifères rapportés par M. Gadeaa de Kerville, de Khrou-
mirie (Tuiùsia occidentale) 4^7
— Liste des Mammif^^s rapportés par H. AUuaud, de Khartoum et de
ShabhikB-HiH» 4S8
— Le Coaagga et le Zèbre de Burch^ , de la Colleclion du Muséum (pi. I
et II).. âAg
— Sur rîdeotilé spécifique de l'Ejutu coisJJtu quaternaire et de VEqiau
/VtfDalshiencore vivant([d.lllet IV) &53
Tnagon (i.), de la mission Charcot. Nomination de Chevalier de li Légion
d'honneur (9 mars 1906) v- . i3o
ViiLUm (Léon), Proléssenr au Muséum. NominalîoD d'Assesseur du Di-
recteur pour l'année igo6 (3o décembre igo6) i3o
— Sur les Poissons recunlUa pendant l'Expédition antarctique fran^se
commandée par le D' Jean Charcot i36
— Sur mie nouvdie eepèce de Ckmmchtjit (Poisson), provenant de l'Ei-
pédilioa antarctique française, sons le commandement du D' Jean
Charcot , 9*6
— PrësentalioD du premier fascicule du tome VIII de la quatrième série
des Noumltti areliivei du AfuiAm ^biitair» nalartll» 3&i
— Présentation du deuiième fascicule du lome VIII de la quatrième série
des Nouvtllf$ archivti du Mutétua ifhiitiyire aaturelle â37
— Note i propos du don fait parle D' Lucas pour les collections de deux
exemplaires d'un type intéressant de Létard de la Faune française
(Lactria murajii var. LUfmxU), capturés sur une des iles Glt-
ib. Google
— 61J —
Vaiixim (Léon), ProfcMcur in MnràuD. Note i propoi du don bit par
H. Goilet (Tna Poision rarÎMlme nir notre littoral ( Tttraoàoa lago-
c»pkaiui), péclié pris Ae l'Ile d'OI«ron 438
ViuiT-MiiiT, ProTirMcur do Zoologie A TEcole d'Agriculture de Mont-
pellier, Nomination de Correspondant du Muéiun (8 novembre
1906) S38
ViiUi tJulea), Brigadier d»i Garde* de'Galerie. Nomination d'Offider
d'Académie 35»
ViLBtTE (de Buenos- Ayree). Holothuries recueiHiM aui Orcades du Sud.
(DeMription de deux nouTetles saptcM du genre Thyoïu, par H. G.
Vaney. [Fig.]) 4oo
— Mollusques recueillii aux Orc<de« du Sud. (Li«te dea espèces et des-
criptions d'espécea nouvelles, par M. Edouard Lam]'. {Fig.j). 1*1
VtLMoaT M BoHiBt. Aulobîogrtpliie par le D' E.-T. Uaniy à
— RpctiGcitioD sur le lieu de sa mort et sa ùtuatian i33
Vimi (Clément). Deux nouvelles Holalburies du genre Tkyoju, provenant
des Orcades du Sud recueillies par U. Valette, de Buenoe-Aires.
(Fig.) Aoo
— Note préliminaire sur les Holothuries recuàllis par l'Expédition an-
tarctique française du D' Charcot hoa
ViHi (Guillaume). Lettre contenant des reweignemenli fur un tremble-
blement de terre survenu, le as septembre tgo5, dans le Honm-
— Envoi de minénui rares des mines aurifères du Manicalasd. (Etude.
par M. J. Conjat 7a
— Les danger« de la chasse au Buffle. (Elirait d'une lettre i H. le Pro-
fesseur Bouvier.) 9&
— Espèce nouvelle de Reptile du Moiambique (Description par H. Moc~
qaard) aSo
— Hammilïres (Antilope du genre Cfpluiiopku$) recueilli dans l'Afrique
orientale portugaise. (DesaiptiDn d'une espèce nouvdie par M. le
D' L Troueasart.) 445
Vaiitikr, Attaché 1 la Bibliothèque du Muséum, Nominatioa d'Officier
d'Académie (1 & juillet igo5) 3o
VaissiUi (A.). Note sur les Cyprerides (Mollusques) recueillis par H. L. G.
Seurat, de 1909 i tgoS, aux UesTuamotu et Haogareva (Océanîc). 1 ib
— Diagnoses génériques de Mollusques Gastéropodes nouveaux rapporté*
par l'Bipédition antarctique du D' Charcot 1 A7
— Note dur les Mollusque tectibranchea recueillis dans le g<^e d'Aden, i
Djibouti, par M. Cb. Gravier, en tgoA 39g
— Note sur le genre Rhodoplaaa, nouveau genre de Turbeliarié Rbabdo-
aàe rapporté par l'Expédition antarctique du D' Cbarcot ilig
VanraiLLon. Cvltx nouveaux de Madagascar. 1 00
— - Culiciile nouveau de Madagascar, Sligomifia Cartrani lA3
— Culicide nouveau de Madagascar, CtUia, neuvième genre de la soua-
famille des Anoplulma, Ctllia Tananarhentii tgg
Vhmiiu (D'fi.), Assistant de la Chaire d'Anthropologie. Nommé Chevalier
de la Légion d'honneur. (Décret du 7 juin igo6) 35a
ib. Google
— 6U —
Vmmud (D' h.). Présenlition du faNàcute I dn tome H de l'ouvrage édilj
par let soînt du Prince de Honaro et destiné A l« Bildiothèque du
Muséum, ouvrage ayant pour tib« : />• GrotUi dt Grimaiài :
Aothropolo^e à3g
Vuu. DoD à la BibKotlièijue d'un lot de brocliures, ouvrages rdatib i la
Botanique (Ti\*xUr, Monographie dea L«boulbéniacées,ete.) i3s
VlLLMUvi, Adjudant des Gardes nufltaîres. Nomination d'Officier d'Aca-
démie (19 juillet igo6) 3Sa
Wionii (£.-B.). Coléoptère Bostrichide recuùUi dans le Ghaeo argentin.
(DeBcription par M. P. Leœe.) 19
ZiLTNM (Dr). Attadié aux bureaux de l'Administra tion coloniale. Lettre
aonontaDt qu'il a commencé de* recherches aui environs de Kaifes. a
ib. Google
TABLE PAR ORDRE MÉTHODIQUE.
ACTES ET HISTOIRE DU MUSÉUM.
AdmiwioD ■ la retraite de M. Bureau (Louû-Édoaard), Profeneur de Bob-
Unique (Phtnërof^ainie). (Décret du 5 dtombre igo5.} i«g
AppoK par M. Duchemin (le Capitaine), retour de miuion eu Gambie, de
documenta anthropcdogiquet nouraïux 3
Aulorïsatioii doiuiée à H. Caille, Chef de l'École de botanique, chargé de
iiiia«ion,de reprendre us Toactioiia (i3 man 1906) i3o
— doDDée par le Hinîitre de l'iD^tniction publique d'acquérir la Colleclîon
d'inieclea Coléoptères de feu Fainnaire (Léon), Préndent honoraire
de la Société enloraologique de France (7 juillet 1906) ^87
— donnée au Directeur du Huaéum de se faire suppléer dans la
direction du Laboratoire maritime de Talihou par H. R. Antbonj,
Préparateur de la Chaire d'Anatomie comparée (7 juillet igo6).. . hi"]
— donnée au Huféom par M. le Hinittrc de Tlnstnietion publique d'où-
irîr une wuecription pour éleicr un monument i Lamatxk (i3 juin
1 906) 35i
Décès de M. Lesilleur, Gommii de 1" eliNe an wcrélariat du Muséum
(■3 février igo6) i3t
— de M. Phiulii (D' Géuire), Assistant (16 man igo6) i3i
Dtspoaitiong réf^ementairea rdative» aux Héuagerics du Hnséuni aj^roa-
véea par l'AssemUée des Prufeaseure, dana la réance du 1" lévrier
igo6 ahh
Don par M. Alcoek, Superintendant de rindiao Muséum de Calcutta, de
5oo exemplaires d'un Brachiopode nouveau {Kingtiùa Alcacki
L Joubin) 5*9
— par H. de Beauchéne (C Feraand), d'un exemjdaîre unique d'une
espèce nouvelle de Goléoptère bostrychide igo
— par H" la duchesse de Bedford , k la Hënagerie , d'une Jument d'£;ii«i
Pr^wahkii 35a
— par M. Bisbop (Beber II.) 1 la Bibliorhèqne du Muséum de son ou-
vrage intitulé : T'A* Bàhop CalUeliim. lapttligationt and ttiiiJMi of
Jadi, New-York, 1906.. 81
— par H. le K. P. Cavderie d'un exemplaire unique d'une nonvdle eqtèee
de Coléoptères du genre Halala igft
— par M. Charbonnier, de Haneille, 1 la Ménagerie, d'un Puma sSi
— par H. Delanoë, à la Ménagerie, de trois Mandrill. i39
— par H. Djrbovreki de Mammifères (Singes du genre CaMnu) rapportés
ib.Googlc
— 616 —
du Congo et de )'Oub«D^i {Hiwion de 1891) et remis an Muséum
en 1905 (Descriplion d'eapèces nouvelles par M. Ed. Trouenut).. . ih3
Don par M. Gadeau de Kerville d'une coDection de Mammifirea rapportéj
de Khroumirie (Tuniaie ouidentale) hliS
— par H. Girard, caporal télégraphiste colonial, i la Ménagerie, d'un
Oryctërope, d'une Gaielle, d'un Guépard et d'un Serval i3i
^ par H. Guitet, d'ua Poisson erratique le Tttraodo» lagoeepluiliu , péché
pris des cdtes de l'tle d'OléroD â36
— par H. HBnnand(D'' J.), MinUtrc pléaipolentiaire , Eovoyé eilraordi-
naire de la République française au Japon, d'une eolteetion de
Crustac^ décapodes raf^ortés du Japon. (Lista et desmptioa des
e^>èca» par H. Bouvier.) ASo
— par M. Hanoand (D' I.), d'une colleelion d'IrMcle* Coléoplères re-
cueillis au Jqwn. (Liste des GoceineUidet donnée par H. le D' Si-
— par M. Laveran (D'), de Batraciens vivante, provenant du Tnnataal,
i la Ménagerie d« Reptiles 353
— par M. Lucas (D'), de deux eiemplairea du Létard, le Lac«rta auratû,
var. LUordi, capturé nir une dea Iles Gleaans â3S
— par H. Menegaui i la BiUiothiqne du. Muséum de la ■"' partie de son
tniûï (en collaboration avec M. Hdmajr) intitulé : Etpieti eriiiqutt
et It* ^« iJu gTBUfe da Pantreaux UveMofhmiti de PAmiriqiu tro-
pKoU apparUnant aux ColitelionM du MutAim 4
— par feu Augnste Roche, Correspondant du Huéum, Officier de Tin- ,
stniction puitliqae , au Muséum , de m CoUection de Végétaux siliûfiés
du permo-carbonlfère des environs d'Autun (Description Bommaire
et notice biographique par M. le D' Ed. Bonnet) 17^
— ' par H. Rolhscbibl (le B"* Maurice de), de colleclionB. Études iaitee de
ces collections ai, ahi. 3ig, 38o, &07, &ii,&07,5o8, 617
— par H. Viala, i la Bibliothèque du Muséum, d'un lot de brochures et
d'ouvrages relatif i la Botanique i3fi
Rnvoi par H. Armand, Admiobtraleur du Bureau politique .de l'Afrique
occidentale rrançaiac, de renseignemeals rdaàfs A l'exploration du
Tagant et de l'Adrar (igo5) 81
— par H- Baugert (Conrad), d'une collection ornithologiqiie provenant
du Groenland et de l'Islande (18 Juin igo6) 35a
— par M. Bernard (F.), Conducteur principal dea travaui publics a Ma-
dagascar, d'insetlea Orlhoplèrea (Phaimide) aSi
— par M. Bonlao, Chef de la mission scleotiSqiie permanente de l'indo-
Chine, de Mammil%res du Tonkin et de l'Annom (Catalogue dressé
par M. Menegaui) Iihb
— par H. Combes, Adjoint prinùpal des Afiaires indigènes au Dahomey,
de cocons d'insectes Lépidoptères et d'antres Insectes. a3>
— par M. Crenn (le D'), de Reptiles provenant dfl Madagascar (province
de Fanovana) 9&8
-- par M. Decorse (D'J.), Correspondant do Muséum, d'Oiseaux expédiés
de Kayea a
ib. Google
— 617 —
Envoi par U. GraTot(D'), Mambre de ta mieson du Sad-Cameroun, Aa
tslleelioiu (InsectM Diptèrw, T*é-I«ë, Moustiques, etc.) i3i
— par U. Grarol (D'), de trois ciiaaea de collections d'histoire naln-
reHe s3i
— par H. Greigert (le D'), de fleptile» provenant du Soudan français,
r^ian du Lobi 466
— par M. Haug, de collectiona recMillîes au Congo (réf^oo d'Ogooé).
Études faites par HH. Coutières, P. Mocquard, Pellegrin . 376 , tiGh , 667
— par W livinhae (Léon), Supéieur de la SoàéU des minionnaires
de l' Afrique (Pères blancs), de Mollusques recueillis par le Père Pud
BU Nord du lac Victoria-Nyanu (Deficription par H. L. Germain)., . igS
— par M. Eermami {le D'), de préparations d'Aokylastome doodénd dam
U peau de l'Homme (Présentation par le Professeur Gréhant) 3
— par H. Serre (Paul), Goned de France à BaUvia, Correspondant du
Muséum, de collections et de renseignements i
— par M. Theiler, VÉtèrinaire â Pretoria (Transvaal), de Batraciens vi'
vanU(dondeM. leD'Laveran) g53
-— par M. Vasse, de Minéraux rare* des mines aurifères du Hanicalaod. . 7A
Eipédition antarctique française organisée et dirigée par le D' J. Cfaarcvt
(RésultaUdel') lA, 11, 97, 44, 197, i38, ll^^, lAg, 187, 9A6,
i83, 386, 3g5, ioh, 535, 54g, 55i, 555.
Eiposé par H. Seurat des résultats de sa mission en Océanie (190*-
i9o5) 3
EipoMtion de Saint-Louia, Grand prix décerné au Muséum 437
Inventaire dea Animaux des Ménageries au 91 mai i go6 a33
— des Mammifères et Oiseaui entrés a la Ménagerie depuis le 1" jan-
vier 1906 937
— des Animaux entré» è U Ménagerie (Mammifères et Oiseaui) du 16 mai
an 96 juin 1 906 353
Letlre de M. Bruasaui donnant des renseignements sur la Commission de
délimitation franco-allemande du Cameroun et aunonjant la récolte
de ctdlectioni 1
— de M. Chudeau donnant des renseignements relatifs k son Kiploration
du Sabara a
— de M. Ducasse (le D'), Attaché â la Commission franco- allemande du
Congo, annonçant sa récolte de collections destinées au Muséum.. . . a
— de H. Geay (F.) annonçant l'envoi de collections provenant de Mada-
gascar (Tuléar, 96 décembre igo5) a
— de M. Geajr (F.) donnant des renseignements aur son itinéraire à Mada-
gascar et annonçant l'envoi de fossiles {Tongoberj, ao avril igo6). . s33
— de Lamarck relative ani premiers rapports de Latreille avec le Muséum.
Fac-gioiilé par M. L. de \u9sac 7
— de M. Gravot (le D'), de la mission au Sud du Cameroun, annonçant
l'envoi de trois caisses de collections 359
— de M. Vaillant (fils) annonçant l'arrivée de la Mission PeUiot-VaiUant i
Tascbkcnt (Turkestan russe) 353
ib. Google
— 618 —
Lettre Ae M. Serre (Paut), Conml de Fnnee à Batarii, Corre^KindiDt do
Hiiséum, annonçaiit l'envoi d'aaimtai rivants pour ia H6ttgerie. ■ .
— de H. VasK (Guiliaunie) contenant des renaeigoements sur un trem-
blement de terre survenu le 99 «eplembre igoS dans le lloiam-
— de M. Zellner (De), Attaché aux bureaai de l'Adminiitratian coloniale,
annoDçant qu'il a commencé des recherches aui environs de Kajcs.
Hiw A la dùpontion da Hînûtre des Colonies de H. Caille, Chef de TEcoIe
de botanique, en vue de collaborer k une Mission scientifique dans
TAfrique occidentale française (Misdon A. Chevalier) [i5 novembre
1906] 437
— i la dispontioD du Ministre des Cdontes de H. Labroy (Oscar-Henri-
Joseph), Chef des serres, pour l'accomplissement d'one Mission h
Manios (Bréal) i3o
Nomination de H. Alluaud (Ch.), Vojigeur naturaliste, comme Chevalier
de la Lé^on d'hoimeur (Décret du 9 mars igo6) i3o
— de M. Bel (J. Marc), Correspondant du Muséum, comme Chevalier de
la Lé^on d'honneur (Décret du g mars igo6) i3o
— de H. Bernard (Uljsse), Jardinier en chef de TÉcole nationale d'agri-
ture de Nogent, comme délégué dans les fonctions de Cbef de* serres
(3o décembre igo5) t3o
— de H. Bonnet (D' Ed-), comme Asnslanl de la diaire de Botanique
(Phanérogamie) [16 novembre 1906] hZi
— de M. Boullet (Eugèue), Donateur de Collections, comme Cbevaber
de la Légion d'honneur (16 février 1906) tag
— de H. Buchet (G.), Vojsgeur naturaliste, comme Chevalier de b Lé-
gion d'honneur (g mars 1906) i3o
— de H. Caille, Cbef de l'Ecole de Botanique, comme Ofliôer d'Aca-
démie (aS Janvier 1906)
— de M. Cailleni ( Pierre- WiBiam), comme Boursier de voyage (i" an-
née) [Arrêté ministériel du 6 décembre i9<i&] i3o
— de S. M. Charles 1", roi de Portogal, comme Correspondant du Mu-
sénm (3o novembre igo5) i3i
— de M. Gourtet, Officier d'adminiatralion d'artillerie coloniale, comme
Officier d'Académie (Arrêté du 98 janvier 190G) i
— de M. Dtntan, Préparateur comme OIEder d'Académie 1
— de M. Dédoyat, Préparateur, comme Officier de l'Instruction publique
(la juillet 1906) 35a
— de H. De la Vani (S.)< Voyageur naturaliste, comme Chevtlitf de la
Légion d'hcnoeur (g mars 1 906 ) 1 3o
— de M. Dîguet (L), Voyageur naturaliste, comme Chevalier de U Lé-
gion d'honneur (g mars 1906). i3o
— par M. Geay (F.), Voyageur naturaliste, comme Chevalier de laLé^on
d'honneur (g mars igo6) i3o
— de M. Gaubert (P.), Assistant au Muséum, comme Oflïcier de flnstrue-
lion pubHque (1 s juillet igo6) 35i
ib. Google
— 61<» —
Nomination du D' Gillot, comme CorrMponduit du Hu«ëuin (7 décembre
i9o5) i3i
— de U. Clef (D')i AMÎslant, comme Oflkier de l'Instruction publique
(iSjuiJlet igoS) t3o
-~ de H. Gravier (Cb.), AnisUnt, comme 0£Bcier d'Instruction publique
(li jniUat 1906) i3o
— de H. Grihant (Stéphane), comme Stapaire du Huiéua) ponr l'année
•colaire igo5-igo6 {5 janvier 1906) i3o
— de H. Gnignard, Préparateur, comme Otikier d'Académie (la juillet
1906) 35s
— de 11. Haiiot, Pr^aratenr, comme Officier de rinalruction pubUque
(m juillet 1906) 35a
— de M. Jondet (Henri), comme Préparateur à fa chaire d'Analomie com-
parée (fonetioD temporaire d'un an) i3i
— de M. Joubin , Profcaeeur de Halacolo^e , coqime Chevalier de la L^on
d'honneur (Décret du 11 octobre 1906) 687
— de M. KoeUer (R.), Profeaaeur i rUoiverulé de Lyon, comme Corres-
pondant du Muséum (3o novembre 1905). i3t
— de H. Labat (D'), comme CorreupondaDt du Muséum (lï juin
1906) 35a
— de M. Lahille, Directeur du service de Zoologie appliquée an Minislère
de l'Agrienlture (Buenos-AircB), comme Correspondant du MU'
aéum (8 novembre 1906) â3tj
— de M. Leeomte (Henri), Docteur es sciences, Proleiseur au lycée
Henri IV, comme Professeur de Botanique (Phanérogamie) [Décret
du 3o mai 1906] 3!)i
— de H"' Lemaire (Madeleine), Maître de dessin au Muséum, comme
Chevdier de la Légion d'honneur 119
— de M. Hagnaud, Premier ouvrier jardinier comme délégué rempli»'
«•ni les fonctions de Chef de Carré (Culture), en rem^acement de
H. Caille, chargé de Hisùon A3S
— de H. Haqaenne (Léon-Marie-Genais), Membre de l'Institut, Profes-
seur de Physique végétale, c«mme Chevalier de la Légion d'hon-
'^'" ■ "9
— de H. Hathuisieuli (Mehierde), Voyageur naturaliste, comme Cheva-
lier de la Légion d'honneur i3o
— de H. Morgan (J, de), D^égué général en Perse du Ministère de l'In-
struclion publique, comme Commandeur de la Légion d'honneur.. . 199
— de H. Pavie, Ministre plénipotentiaire, Currespondant du Muséum,
comme Grand-Oflicier de U Légion d'honneur 119
— de M. PeU^riu( Francis), comme Bounier de doctorat(i" sjuiéc).. i3o
— de H. PeUit(D' Auguste), comme Officier d'Acadénûe i3o
— de M. Phibppe, Préparateur, comme Officier d'Académie 353
— de M"* Phisalix (Marie), Docteur en médecine, comme Chef adjoint des
travaui de Pathologie au Laboratoire colonial de l'École des Hautes-
Études (3o juillet 1906) 437
~ de M. Poisson, Assistant de la Chaire de Botanique (Plianérogamie),
comme Chevalier de la L^on d'honneur (3o juillet 1906) 35a
ib.Googlc
— 620 —
NomÎMlioa de M. lUbot (Ch.), Vojragmr utanlkte, omune Ghevilier
dek Ugioa d'honneur (9 mm 1906) i3o
— de H. lUmond, Amstmt, comme Offider de l'iiulruclion pvibliqup
(i5 juillet 1905) i3o
— de H. Robin (Augiute), comme CorrcqiODdtiit do Muaénm (8 n»-
vembre 1906). âSH
— > de M. Thévenin (Amumd), AniUnt, comme Offider de l'iiistnictiim
publique (li juiUet igoS) i3o
— de M. TiKot (JuIm), Docteur es adences, comme AHiBtint (em[doi
nouveau) à la Chsire de Patholo^ comparée (a8 mii 1906) 93i
— de M. Troueaurt (Ed.-LouiB), Docteur ea médedue, comme Profes-
seur de Zoologie (Haramifires el Oiseaux] [décret du 3o mai
1906] 35»
— de M. Turquet (J.),de la Hisaion Charcot, comme Chevdiw de la Lé-
gion d'hiumeur (g aura 1906) i3o
— ; de M' Valeq-Mayet, Professeur de Zoologie à I'moIo d'Agriculture de
Montpellier, comme Correspondant du Muséum {8 narembre
1906) i38
— de H. Vaillant (Léoa), Professeur au Hnséuro, CMiune Assesseur du
Direcleur pour l'année igo6 (3o décembre 1906) i3o
~ de M. Vallée (Jules), Br^adier des Garda de gïderie, comme Ufficùr
d'Académie 35a
— de H. Vautier, AtUcbë à U Bibliothèque du Muséum , comme Offider
d'Académie (i& juillet 1905) i3o
— de M. Vemeao (D' R.)i Assistant de la Cbùre d'Anthr^tdogie , comme
Cfaeialier de la Légion d'homieur (7 juin 1906) 35s
— de H. Villeneuve, Adjudant des gardes militaires, cranm* Offider
4'Académie (is juillet 19116) 353
Notice sur Cboris (Louis), intitulée : Le second voyage et la mort au
Mexique de Louis Cboris, pebtre et naturaliste, CorrciipondBnt do
Muséum (1897-1838), parle D'E.-T.Hamr 353
— nécrologiqne anr H. Roger (D' Joseph), Correspondant du Muséum,
par le D' E.-T. Bamy. ;....;. ; ; 867
Offre de services faîtes par M.Rookmaak», deta Conp^nie saharienne de
rOued-Saoura (Sud-Oranais) l5l
Présentation par M. Deniker (I.), Bibliothécaire, de l'ouvrage très rare
intitulé : Tht Biihtp Cotlectiaiu. Itnntigatiott* «hJ itudUt of Jadt,
NewrYork, igo6, offert par les eiéculeurs testameulairee de feu
HeberR, Bishop tta
— par M.Hannand (D' J.) de sept planches en couleur (tableaux scalaires)
représentant les animaux aquatiques du Japon, par l'intenaédiaira
deM. J. DeniLer i33
— par M. Vaillant (Léon) des 1" cl 9* fascicules du tome Vlll de la
i' série des Nouvtllu Àrehivu iIh ifusAtm d'Juabnra nabNvUe. 35i, A37
ib. Google
ANTHROPOLOGIE, ZOOLOGIE £T ANATOMIE.
ANTHROPOLOGIE.
Baleké el Bacougni, Esquiue tDthropdogîqne , ptr le D' B.-T. Hainj H5
ZOOLOGIE.
VERléBR^S.
HlMHIpèRBH.
Les dangers de \» chasse lu Buflle (Bat cafer) [eilrsit d'une lettre de
M. Guillaume Vasse à M. le Professeur E. L. Bouvier] ^i
Description d'un Bradypode nouveau (Cliolaput Hoffmataiii fwrum'iuuit,
Rulwp. noT.) provenant du Pérou, par M. Menegaui 46o
Hëïultats des observations faites sur les cnœphales de CéUcét provenant
des Campagnes scienliâques de S. A. S. le Prince de Monaco, par
M. le D' A. Pettil 3
Le Giuagga et le Zèbre de Burcbeil d« la Collection du Husëum, par
M. E.-L. Troucssart. (PI. 1 «t II.) A&g
Note tiur le Clieval sauva^ (Ëguut Prtjaalilài} actuellement k Is Héna-
([erie , par M. E.-L. Trouessert 35g
Sur l'identiU spécifique de VEquiu CabaUui quaternaire et de VEquvi
PnjaiaUl-ii encore vivant (PI. III et IV, % â et 5), par H. E.-L.
Trouessart 453
Invenlaire des Animiui des Hénagerica au ai mai 1906 (Mammifères,
Oiseaui, Pousons, Reptiles) a33
Uammif^res entrés i la Ménagerie depuis le 1" janvier 1906 187
Mammifères entrés & la Ménagerie du 16 mai au 16 juin tgo6 3Ô3
Descriptions de Mammifères nouveaui d'Afrique et de Madagascar, par
M. E.-L. Troue9.sart .; '.'. !|6^
Liatc de Mammifères rapportés par M. Gadeau de Kerville de Khroumine
(Tunisie occidentale), par M. E.-L- Trouessart A'17
Liste des Mammilères rapportés par H. Allnaud de Khartoiim et de
Sbabhika-Hills, par M. E.-L. Trooeasart. âA8
Catdogue des Mammifères envoyés, en igo6, par M. Boutan, du Tonkin
et de l'Annam, par M. Menegaui A5A
Sur la variété nègre du Mm Jacumociu observée au Muséum de Pans, par
M. E.-T. Hamj. 87
Sur les sous-espèces deTËcnreuil d'Europe {Sâurat «tUgarii), par M. E.-L.
OISRIDK.
Inventaire des Animaui des Ménageries au s* mai 1906 (Oiseatu) 335
Oiseani entréa i la Ménagerie depuis le 1" janvier 1906 «37
Oiseaux entrés à la Ménagerie depuis le 16 mai 1906 353
ib. Google
Espèces erilii}ues et lus types du groupe des Passereiui trachc(iphoiu!!i de
l'Amérique tropicale appartenant aui Collections du Muséum, par
MH. Menegaui et Hellmtyr, ouvrage offert ii la Bibliotlit'que du Mu-
séum &
■ EPTILES ET BlTHlC[ENa.
Nota k propos du don fait par M. le D' Lucas de deux exemplaires d'im
type intéressant de Léwrd de la Faune françaiae (Laetria muraiù,
.ar. La/ordi), par M. L. Vaillant 438
DeMrîplîon de quelques Reptiles et d'un Batracien d'espèces noiivetlM, par
H. F. Mocquard 9^7
Description de quelques nouvelles espèces de Reptiles par H. P. Hocqnard. &61
Inventaire des animaux des Ménageries au «3 mai igo6 (ReptUes) sAo
POISBODB.
Sur une nouvelle espèce de Chmmchtyt provenant de l'Eipédition antarc-
tique françaite sous le commandement du D' Jean Cbarcot, par
M. Léon VailUnt »(i6
Characloidéa nouveaux du Congo par H. I. Pellegrin 36G
Catalogue des Characinidcs des Collections du Muséum d'bistoire naturelle
de Paris 47S
Sur le genre CoUoeonuphena et ses afGnilés, par H. J. Pellegrin 8g
inventaire des Animaux des Ménageries au aa mai tgo6 (Poissons) 3&0
Sur les Poissonï recueillis pendant l'Eipédition antarctique française com-
mandée par le D' Jeau Cbarcot, par M. Léon Vaillant i38
Sur une collection de Paissons de l'Ogooué recueillie par H. Haug, par
M. Jacques Pellegrin 667
Poissons nouveaux du Soudan, par M. J. Pell^rin 1171
Sur un Salarias nouveau de la baie de Tadjourah, par M. Jacques Pelle-
G"" 93
Note à propos du don fait par H. Guilet d'un Tilraodon lagocephahu, par
M. L. Vaillant 138
IHVERT^Bnis.
CR08TACÉ3.
Sur une nouvelle espèce iïMflitopiii (jj. Htmgi) provenant d'un lac d'eau
douce du bassin de rOgooué (voyage de M. Haug, igo6), par M. H,
Coutières. (Fig.) 876
Obecrvations sur le genre Aanuhaphryi A.-M. Edw. et Catalogue des Acan-
tlioplirys du Muséum, par H. E.-L Bouvier A85
Grrliipèdes du Dîtcovtry, par M. A. Gruvel 970
Note sur un gisement de PoUtripes (Cirrhipèdes) et un autre de Spirorbù
(Vers) sur les cAtes de la presqu'île de Quiberon, par H. h. Joulnn. 533
Sur les Copépodes recueillis par la Mission Jean Cbarcot dans les Mers an-
tarctiques, par A. Quidor 97
ib. Google
— 623 —
ObiemtÎDiii bJoiogiqniM nir.lM Crabes terrestres de l'Ik Su-Thmiic (GoUc
de GiÙD^), pu- M. Gh. Gravier Agg
Sur les Décapodef marin* recueillie par H. Gruiel en Mauritanie, par
M. E.-L. BoQïier. (Kg.) f 85
DiignoMS prâimintirea de Crustacés, Décapodes et Iwpodes nouveani re-
cueillis par M. le D' G. Seurat aui Iles Tuamotu, le D' G. Nobili. . i&6
Sur une Douvdic Collection de Crustacés Décapodes rapports du Japon
par H. Hannand , par U. E.-L. Bourier àSo
Sur nne petite eolleeUon de Crustact-s (Décapodes et Stomapodes) re-
cueillie por M. Qi. Gravier i l'Ile San-Thrane (Afrique occideatale),
par H. E.-1- Bouvier A91
Sur VH«lip«nu tMdrogyna*, Péneide nouveau provenant des camp^aes du
TaiimiuiH, par H. E.-L. Bomiir i53
Sur les Isopodes de l'Expédîtion française antarcliquc. par M"* Barriel Ili-
chardsou 187
Catalogue des Polamonidéa des Collections du Muséum d'histoire natnretle
de Paris, par M"* Hary BatliUin. Première partie 396
Idtm. Swonde et dernière partie 5oo
UescriptioD d'une nouvelle e^>èce de Mygale, PhontyuM, dér-ouvertc au
Foula-Djalon par H. A. 01ie> «lier, par M. E. Simon 1 8g
Coiéopl^vi.
Sur une nouvelle espèce de Coléoplère Bostijchide recueillie par H. E.-R.
Wagner dans le Chaco aigcntin, par M. Pierre Lesne. (Fig.). 13
Note sur deux espèces auslralicnne» de Bostrychide» appartenant au genre
Xgloboiea. (Fig.) igo
CoUeeUon de M. le B" Maurice de Bolhsdiîld recueillie en Abystinie el
dans l'Afrique orieotsJe anglaise et donnée au Muséum d'histoire oa-
tnrelie de Paris. Insectes : Bostricbidcs et Clérides, par M. Lesne. . 38o
Gdlections recueillies par M. Labbë au cours de sa mission en Sibérie, Be
Sikbaline et régions du lac Baikal.en igoi.el données an Muséum
d'hiiloire naturelle de Paris ; Cotéoplèrcs du genre Carabnê, par
M. G. de Lapouge 38a
Liste des Coléoptèrea Coccinellides recueillis dans le Japon central ( NÎi^kmi
moyen) par M. J. Hannand, dressée par M. le D' Sicard lAû
Usle de Coléi^tèrcs Coccinellides recueillis en Perse par M. J. do Morgan,
dressée par M. le D' Sicard 1 AS
Coléoptères recueillis en Patagonie par ta Mission aotarclique du D' Char^
cot (Fig.), par M. Pierre Lesne ih
Description de Coléoptères récoltés dans l'Afrique orientale par M. le B°*
M. de Bothscbild et donnés par lui au Muséum, par H. Pic 11
Coléoptères nonvean de Madagascar, par H. Léon Fainnaire *73
ib. Google
— «24 —
MUtion J. Duebenne-Fonmet an ALyirinie. CiiléopUrw. DiafaMM de
quatre espèfea nouvelles. Note préliminaire par M. P. Leme. 5uû
Nota Rir iea ÉÛUrides récoltés en Pcne par M. J. de Her^an en 1S9A ,
par H. H. du Buyuon 17
Une nouvelle eep^ chineiBe du genre /fabla, par H. G. RitMpaa 96
CoUeclions recueillies par H. Maurice de RolhMihild ilans l'Arriquc orien-
tale i Lampffidee, par H. Bmest Olivier. 597
Un Loni^come (Eburia PUota. Ericheon) destructeur de« maîjMu en Co-
lombie, par H. le D' Pablo Garcia 96
Hi»iun du Bourg de Boias en Afrique (igo3) : Lycidet. par H. J. Bour-
([cob ( Fig.) 1 93
Collections do H. J. de Horgan (igoi-igoS) recuùfliee en Perte et don-
née* (u Muséum d'histoire oaturelle de Paris. Insertee : ColéepUrea
Silphides, par H. G. Portenn 38S
OrAoptàra. {Orik. pieudo-NétropAret.)
Collerlions recuciflies par H. Maurice de Rothschild dau TAbi^M onen-
tale. Nuureaui Odonates, par H. René Ibrtin ^oH
Jlyninoplèrei.
Réniltats scientiliques de U mission J. Ohareol Hyménoptérts ei
Hém^lèret.
NoIOMir le genre MutlAi. par le D' G. Horwalb Jit
Dlp^rei.
CwJmt nouveaux de Medagticar, par M. VenlriUoa too
Coliclde nouveau de Madagascar, OtUia TaiuMonviMni, 9* genre de U
Mu»famille des AmplitHUti, par M. Ventrilloa 198
Culicide nonveau de HadagaMar, Slsyswtyta Cartram', par H. VenlriUoii. . thZ
Simutie du Nippon moyen. Quelques observattons nir le groupe 5wi>ln«>,
par H. E. Rouband (F^.) si
SiiDulies ooutellee de l'Amérique du Sud, par H. E. Rouband 106
Snr deux tjpes ietéressaote de SimulîidM de l'Afrique éqnatariale et des
Nouvelles-Hébrides (Fig.), par M. E. Roubaud i4o
Simulies nouvdlee ou pen connues : I. S. -Américaines; II. S. d'.Urique et
de la région méditerranéenne; lU. S.-Océaniomei, par H. E. Rob-
iMud. Û17
Nouveaux Diplèrca africains du genre TattuiMi, par H. J. SoRovC fiia
Diptères nouveaux du genre Tabauai, rapportés du Foala-Djakm par
M. A. Cbcvalier, par M. J. SurcouT 5«S
(iiiltectiomj recueillies dans l'Afrique orienlide an](laîsa, par 11. le B" Mau-
rice de Rolhscbild. Insectes Diptère* nonveau du genre Titaam , par
M. J. Surtouf 5a7
ib.Googlc
— 625 —
VEIB.
AimélidM.
Sur les Annélidet PolydièUs de la Mer I)i>uge (SibdlidM), par Cb. Gn-
Yier .' 33
Sur kl Ann^lides p<^rcbèl«« de la Her Ronge (Serpnlidn), par U. Gh. Grt-
Sar le* Annâide* pi^ychète* racaeilKes par rEip^tion anUrctiqM fran-
çaiae (Syilidieiu), par H. Ch. Grarier 983
Sur lea Annétidei polyebèlea racunlIiM par l'Expédition anUrdique bwa-
çaiie (Héiioiueiu, PhfUodocieits, N^râdiena, Euoirieiu), par
M. Ch. Gravier 386
Snr les Annéiides polychètea recueillief par rEipMitioD anlarctiqae fran-
faiie (Aphrodiûena, AmpbiiiotaieiM, Flabellig^riena, Haldanieus,
Ampharëtie<u),par H. Ch. Gracier 535
Sur leaafiiniUi delà Panne arni^dienne de la MerHoii|te, par M. Ch. Gra-
'»' «s
Surl'Oatmafitnfinut Sdle Chiaje et sa dittribnlim |[éagraplu<|(ie, par
M. CL Gravier agi
Ud SabellarieD (SoMlmia Aleedà Grav. bot. ^.) vivant mv un Brachiopode
(Kmgtmt Aleacki, Joubin), par M. Gb. Gravier ,
Hôte mr nn gisauent de Pollidpet (CirrbipUee) at un aatn de S^Torln*
flm) snr laa cAtei de ta presqu'île de Qaiberon, par M. L Joubin. 533
Turbellariit.
Nota prââoûaaîn lor les Tridada* maneoles des tnen antaretiquas et do
cap Horn racaeiUis par l'aipédîtion Charcot SyR
Note inr le genre fl^nrfnfilrais. nouveau genre de Turbdlarié Rbabdocœle
Kj^rté par l'Eipéditîon antarctique du D' Charcot, par M. A. Vay»-
dère 1^9
Gépkyrims.
Sur les Sipuneulides rapportai par l'Eipédilloo CharcoL Note préliminaire
par M. Marcel Hérubel 197
NémaAelminthe*.
Pénétration des larves de l'Ankyfawlome duodénal dans la peau de rboouue.
PréparatioM dn D' Hennan présentée* par H. N. Gréhaut 3
PlalkebnifiAet.
Origine des Perie* da rUnltre pniière {Marganl^ir* margwil^trm). -^
Cakillcalion des Kystes déterminés par la présence de larves de Ce*-
todes, par M. Seurat. 3
ib. Google
IIOU.nSQUK8.
En général.
Les mélbodCB sUtisliques appliquée» i l'étude dei vaiialion* d«« Coquilles
turbinëe* (fiuco'ni), par M. A.E. Milard 3si
CantributîoDS à la Faone nulicologique de l'AfriqDe équatohale, par
M. Louû Germun :
II. UoUusques reeoeilliii dam le lac Tchad, par M. le Capitaine
Lenfànt 3^
III. Sur quel(|ues Lamellibrancbes du lac Tchad, ra|^rtvc8 par
M. le Lieutenant Hardelel (Fig.) 56
IV. Sur quelques Mollusques recneiUia dans la région du lac
Tchad, par H. le Lieutenant Moll (Fig.) ôij
V. Sur les Hotluiquea recueilli* dam la région du kancni (lac
Tchad), par H. te Capitaine Duperlhuis (Fig.) iC6
VI. Sur quelques Mollusques du lac Victorie-Nyania recueil!» par
le P. Puel(Fig.) 196
VII. Sur le {{"ure Spaiû 877
VIII. Sur quelques Corhicules de l'Afrique cquatoriale (Fig.). . . Slji
Sur quelques MoiluMjuea des Orcades du Sud récoltés par M. Valette (de
Buenos- A ires) [Fig.], par M. Edouard Lam]' 111
Troisième liste de Mollusques d'Abyssinic [collection Maurice de Rothschild),
parHM. H. NeuiillcetH. Anthon; 319
Quatrième liste deMollusquesd'Abyssinic(collecLionManricedcRotlischild),
par MM. H. Neuville et B. Anthony kn
Liste pr^minaire de Mollusques des lacs llodolphe, Stéphanie et Margue-
rite (collection Maurice de Rothschild), par MM. H. Neurille et
B. Anthony hu'}
(Céphalopode».
Note sur les CdpLalopodes capturés au cours des eipéditîaiw du Trov*UUiir
et du ToJûman, par HM. H. Fischer et Joobin aos
Gaxtérùpodei.
Note sur les Cbîtons de l'Expédition antarctique du D' Ghareot, par M. le
D' Joli. Tbiele But)
Note sur les Cypneides recueillis par AI. L.-G. Seurat, de 1909 a lyoj,
aui lies Tuamotu et Hangarera, par M. A. Vayssière >iâ
Diagnoses génériques des Mollusqaes Gaatéropodes nouveaui rapportés par
l'Expédition antarctique du D' Charcot, par M. A. Vayssière 1^7
Note sur les MoUwques tectibranches recueillis dans le golfe d'Aden, i Dji-
bouti, par M. Ch. Graiier en 1903, par M. A. Vaisùère 399
Mollusques trouvés dans les réaidua de dragage du TaJwiHm, par M. Ba-
"ï (Fiff-)- 5''7
Sur le genre Sptkia, par M. Louis Germain 577
ib. Google
Lameliibfunehei.
Lundlibranches rcnidliis par l'Eipédition intarctiqae franfaiM du D' Jean
Cbarcot, par H. Edoutrd Lâmj (Fig.) ii
Liste des LunelÛbraDcfae» recaaiUû par U. L.-G. Seurat aux tlea Tuamatu
et Gambier (i 909-1 (|i>5), par M. Edouard Lamy(Pîg.). 9o5
Id»m (aiiite et fin) 3o8
BRICHIOPOKBS.
Noie sur un Brachiopode nouveau de l'Océan indien (Kingina Alceeki),
par M. L. Jonbin (Fig.) Big
Note sur lea Brachiopodes recueillis au coun de l'EipéiiitiaD aularcliquo
françaiK dirigée par H. le D' J. Gharcol, par U. D.-P. (Khlert
(Fîfi) S55
TURICIEIIS.
Seconda noie sur l«a Tuniciera recueillis dana l'Antarctique par l'Eipédilion
du D' Gharcol, par M. Sluiter.
HohAurides.
DeuT aouveites Holothuries du genre Thyont provenant des Orcadea du Sud ,
recueilliet par M. Valette [de Buenos- Aires), par M. C. Vaney
<Fig-) W
Note prâiminïii-e sur les Holothuries recuàUiee par rEipédîtion antarr-
tiqiie française du D' Gharcot, par M. G. Vaney ha:
Note préUminaïre sur les Bryozoaires recueillis par les Eipéditions du
n-dvmffmr (iSBi-iBSs) H du Tatitnum (iS83). par M. Louis
Cafïet
Dfuiiéine note préliminaire sur les Bryoïoaires récoltés par les ExpéditioDs
du Travaittear (i88t-i8Ba) et du Taliiman (iBg»), par M. Louis
Calvet
COLBHTERES.
Antkoioairfs.
Une Douvdte famille d'Antiiozoaires, par M. Louis Roule
Sur les formations coraliennes de l'Ile de San-Thomé (golfe de Guinée),
par H. GU. Gravier
ib.Google
— 628 ~
Les Oavulïdei pnijtuiinea , par H. E. Topaent Kyn
Sur im type nouveau de Virgulaire, par H. Gb. Gnncr agi
Sur 11 tàologie des Virgulaires, par H. Ch. Gravier Sgt
SpoHgimre».
Épi»g«a reeaeillie» par U. Cfa. Gravier duu la Mer Ben^, par M. E. Top-
•ent 557
Hydrwdet.
Noie BUT les Hydroîdes du TravaUlntr et du Tîilùmiin, par M. A. lU-
PIQTOSOIIUS.
Une alalion ffOfkryiiuin vtrtatitt dan» la Htme, par H. E. Top-
dent 576
BOTANIQUE.
De l'origine de l'Arachide , par M. Marcel Dnbani ( Fig. ). .
Note snr qoelquea Asdëpisdëefe de Mid^[ucar nouv^es ou
connuM, rapportées par H. Geaj (igoi-igoô), par MM. t
et Oallaud
Sur qudqoes points nouveaux de l'anatomie du Cocotier de mer (^«tfatMa
S«yehilianm), par M. A.-A. Fauvel (Pig.) 585
MicrodratMidiê êqvamaiu*, type aoDveau de CjpérMées de la Goinje fran-
faise, par M. Henri Hua Aai
Népanthacées de Madagascar et de la Nouvelle-Galëdonie, par M. Martel
Dab»rd(Fig.) 63
Liste des Scilaniinées nouvelles du Musjum publiées de 1901 au li mai
igo6, par M. F. Gagnapahi. nS
Note sur l'enstcnee et la récelte de l'Ektitaria Cariamomam (Sdtaininées)
>a Tonkin, par M. Pb. Eberhardt Aa&
PATHOGÉNIE.
Gontribation» h l'étude de U tuberculose des grands Fâina par HH. H.
Gerrais, Assistant au Muséum et Aebalme, Direclear do Laboraloire
Prdsi-nl«tiaa de préparations du 0' Herman, Directeur de l'inslitut provin-
cial de Bactériologie du Hainaut, à Mous (Belgique), concernant la
pénétration de* Larves de VAnksluloma Jmdmalî* duu la peau da
i'iMmme, par M. N. Grébant
ib. Google
PALÉONTOLOOIE, GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE.
MlioilTOLOAR.
Niria Mir le* VomUtt de ll*dag*Mar, r«eiMitU( par le D' Decone, par
H. Armand lli^eiiin 33&
Note nr dm Fowlea r«caeiHïi ■ Hadj^itcw par H. GmllauiM Grandidier,
pu- M. Amuod Thétenb 336
Le GuU WmJh (UiMlilidcf) d«iu la groUe de la GraDde-Chambre à
HiniHit (PaMl»<Maii), par H. E^T. Hany i36
Sur la prriienee de oojaai d'CHiiH faaUai daaa l'Oligortne da Tara, par
M. le D' Ed.Boimel 6«
D<>Kriptiaa MMiaiaire de la ceUeMiuB Au^ttt RocIm { Vig«l*u( nlirifië*
du pen)M»-<trbenil%re dea ennrooi f Anlun) cl Notice biograpliîqne
■Dr «00 auteur, par M. D' Ed. Bonnet 176
oéOLOUi.
Sor let condie* cninenBea, lutétieBiiet et raloineniiea de Paasy, par M. Paul
Cotahes 6b r)93
Sur le* coiichea ipaniaMicaiie* nojrennes et nipérieurM H'Auteuil et de
Paiir> ?*■" "■ ^^ Gombei fila 76
Sur la présente de* rfausM* Gkitetn daot la banlieae «od-eri de Paris, par
If. P^n. FritH 69
bMrti géologîijne dei Invaui du Uélnpc^taiii de Paria, par H. Stiniilaa
Meunier ^>^a
Note* «ur te* Roche* rapporta ds Hidagaïur par M. Guay, par h\. J.
Coajat 71
Cootribntian A l'étude du Spaniacieii d'Arcueil (Seiae), par SI, Luùen
Etmelin It»^
5dt la préieace du Tertiaire riceat i l>id(|0-Suarei d'aprè* let envoi* de
H. Geay, par M. Paid Lemobe 338
MlNKIÂLOfllk.
Sur une AoorthMle A corindun (Plumaiit«) , provenant de la Nouvelle-
Calédonie, par H. A. de Romeu ^xj't
Note mir uno Epidole de Champ-Rai (An^)i par II. le Ueutanant-Colooel
Atinu i;8
Sur la durelédujMinéraui.parM. P. Udubert 117
Sur quelqnet Minéraui rare* dan* le* nûnaa auriKre* du Haoicaland, par
M. J. Couyat 7'i
ib. Google
TABLE PAR ORDRE fiEOGRAPHIQUE.
EUROPE.
'■«"
Arglktiui. Zoologù : Ddd par M" la Duchetse de Bedfàrl d'une JuiDent
de VE^iu PnjmJëki deitinée i la Héiugaie 35>
Ediopi. Étude de» eout^spèce* de rÉcuremI d'Eon^, par H. le D' EMa
TruaeaMrt 36o
FUNCI.
Bnionifu .- Noyaiu d'Olives fowrlei dam l'Oligocène do Tirn, par H. le IK
Ed. Bonnel 6a
— Collection de V^tiui silidGés do permo-carboiûftrc d'Anton. (Deacrip-
tîon par le D' Ed. Bonnet) 176
Géalagit : Sur lei couches cuiaiennes, latdtieniiM «I vdoiaienDM de Paaiy,
par M. Paul Combes Sts 693
— Intérêt giolo^que des travaux du Hétropc^tain de Paris, par M. Sla>
nidas Meunier S^a
— Les fauMes Glaises de la banlieue tud-eit de Parie, par M. P.-H.
Fritel 69
— Spamacien d'Arcueil (Seine), [Étude par M. Lucien HameJin.] &17
— Couches «parnassien aea moyennes et aupérieures d'Auteuil et de Passy,
par M. Paul Ctmibes fîU 7G
Mmirt^git : Epidote de Camp-Ras (Ariège), par H. le LieuteDant-G^onel
Aiëma 178
PaUimt«\ogi» : Le Gulo bweaiit, dans la grotte de la Grande-Chamhre à
Riient (Pas-de-Calais), par H. Hamy i36
Zoologie : Laeirta muralù, va. Lil/ordi, capturé par M. le D' Lucas, daua
l'une dea Ues Glenan et donné au Muséum. (Note par H. Vaillant.). A36
^ Variété nègre du Mvt dteumamu observée an Muséum do Pari*, par
M. E.-T. Hamy 87
— Tetrattdon lagoctphahu pfché dans les parages de l'ile d'Oléron et
donné au Muséum par M. Guitet (Note par M. VaillanL) â38
— ' Cruatacé Cirrbipède (Pollteifti). Note sur un gisement trouvé sur les
tôles de la presqu'île de Quiberon par M. L. JoubLa 533
— Vers Serpulides (5ptrarii'i). Noie sur un gisement trouvé sur les câtes
de la presqu'Qe de Quiberon , par H. L. Joubin 533
— Infusoires : Station d'0pAi3f<{iHm rgnalilt dans la Marne, par M. E.
Topaent 676
ib.Googlc
x.^
— 631 —
Gioliuir» et buni.
Zoolegi* ; Kaftà pir M. Conrad Bmgert d'une coHectiMi omîtlKdo-
gique 3b»
QMtgit ! Éruptioii du Stromboli. Cammiiiiîeation aecomptpiée de prcijee-
ûimu par H. A. Lacroîi S
— Eruption da Vésuve. La destmctien de Pmapd. CommniùcatMHi aetom-
pap:^ de prajecliouB, par H. A. Lacrni i3i
— Éruption du Vésuve. La destruction de )• ville d'OUojaoo. Analogie de
M destruction avec celle de Pompeï, par H. A. I^aeroix aSa
ASIE.
Zaohgie ! Sons-espéces de l'Écureuil d'Europe reneonlr^ dans direne*
contrées d'Aue, par H. le D' E.-L. TrouCMart 365
Zoolagii i Insectes. Cidét^tère (Belou) reenôUi par k B. P. Cavalerie.
(Description par H. C. milenta) 196
Inbis irfuusDugis. Lettre de M. Paul S«rre9, Consul Ae France 1 Batavia,
Correspudant du Muséum, dalée du 3 novembre igoS 1
Zatlagit : Insectes. Diptères Simolies envoyés du Nippon mojeo par le
D' J. Hannand (Études par H. E.Roubaud). ai
— Don, i la Biblalhèque du Unséum, de sept planches en couleur (ta-
Ueani seoUirea) représentant les animaui aquatiques do Japon, par
H. leD' J. Hannand. (Présentation par H. Deniker.) iSa
~ Insectes. t}oléoptères CoeciDdlides recueillis dans le Japon oriental par
M. loD'l. Hannand. (Liste dressée par H. le D' Sicard.) tA5
— Crustacés. Nouvelle coUection rs|iportée par le D' J. Hannand. ( Élude
par M. E.-L. Bouvier.) 480
Ptase.
Zo«l)^ : Insectes. Coléoptères Elatérîdes récdtés par M. i. de Hor^, en
1B9&. (Liste et description d'espèces par H. H. Du Bujsson.) 1^
— Insectes. ColéoptèresCactinellidearecaeillisparH.J. de Morgan. (liste
dressée par M. le D' Sicard.) 1 45
— Insectes. Coléoptères Sîlphides recudllis par M. J. de Morgan (1906-
tgoâ). [ÉtudeparH. G. Portevm.] 385
— Insectes. Hén)iptères(AftwlAa) rapportés par M.i.deHo]^Q.(Deserip-
tion d'espèces nouvelles par le D' G. Horwath.) hih
ib. Google
-- 682 -
Siiiui.
ZeiAigi» ! Poiiwii» Ju genre Caitaeemtjfkaru de h régna du Itc BiSitl.
(Ifistion ChaSanjon; Mission Peui Labbé.) Hg
— Himmilèret. Sou«-««pèce noavclle de rÉeureuil d'Europe rappwlée p«r
M. Paul LaLbé de la Sibérie boré^ (Vallée de la Una) 365
— InaectefL CoIéopUrcs du genre Carûhut rerueilKs par H. Paul Labbé au
conra de h DiiMÎan en Sibérie, flea Sckhafine et ré^oB dn bc
Btifctl, en ijoa. (Élude de M. G. de Lapooge.) 38*
TOHUN.
BoUtiiqiu : Existence et récoUe de TEletUtria CWamomim (SeUaminéM).
(Note par H. Pb. EbnbardL] i>&
Zodogit : Catalogue dei Hammifèrea envoyé* en 1906 par U. Bontan,
drené par H. A. Hénëgau
Tnainui rdui. Dépêche du (5 juin 190G aiuionçaiil l'arrifée i Taeeh-
keotdeUnrîMÎaiPelKol-VaiHanl 853
AMERIQUE.
AaiiiQDi TioriuLi,
Zoologie : Oiwaiix (Paxereaui Irachéopbonea) de l'Amérique trafâcak de»
coUectioiis du Mméam. Mémoire publié par UH. Hén^ai et Hell-
inejr et oITert il U Bibliolbèque du Huiéum. k
BaitiL.
Bittaniqut : Oiîgîne brénlîenne probable de l'Arachide, par M. Uarcel Du-
hard 3Ao
Zoologie ! Inaecles. Diptère (Simulie) nouveau. (Doiaiption par M. Ë.
Roubaud.) G18
CoLo>aii.
ZooUgi» : IniMtea. Un Coléoptére Lanpcorae fiiwria dentrufleur deg mai-
son! en Colombie, par M. le D' PiUo Garda g6
CDtA.
Zoologie ! Iniectea, Diptère (SimuKe) envoyé par M. ffioltey. (Description
par H. E. Roubaud.) 5ig
EqUlTIDl.
Zoahgi* t loieelM. Diptères (SimnKM)noureaiix reeunllis par H. le D'
Ritet et décrits par M. E. Ronband 106
ÉrtTs-U.iis. Don, k la Bibtiotlièque du Moséomiderontragede féa Uaber
B. Bislu^ : Tht Bi^ ColUdMit. Imml^iOmê end undm ^ Jmde.
New-York, 1906 Ri
ib. Google
— 6SS —
PlTlSOHIE.
ZooUtgit : loMctci. HyménopLère reeueiifi par W mitïion du D' J. Cbvcol à
Port Utdrya. (Elude par H. Robert da BujMn.] ai
PiWM.
Zotiop* : MammiRres. BridjpodB ( Ckotaptu Hofmmni ptrutiamu Sabtp.
iMV.}. [Description pu- H. A. Hjrt^iu.] /i6o
RiraiLiQDt AieurriKi. Cdëoplères recueiUb dîna le Chacn «rgentin, par
U. K^R. Wafper. {Dtwriptian d'une e^>èce noutdU de BoftricUde
par H. P. Lenie.) la
PttAMni. Coléoptères recneiliû pir la Mission atiUrcUqm du D' J,
Gbarcol. (Detcriptioui d'eqtiee* nouv^et par H. Piecre Leme.). . . i &
Zoahgiê : Insectes. DipUre (Simulie) noDvean recueilli par M. 6eay et
décrit pu- H. E. Houband toB
AFRIQUE.
Aussi ail.
Zoohgit : Reptiles de In cjUeclion M. de fiotlisdiild offisrle ai
(Description des espèces nouvelles par M. F. Uocqnard.) 9A9
— Insectes. Cotéoptèrea Lycides recueiUb par la misùon Du Bourg do
BoMS. (Description des espèces par H. J. Bourgeois.) igS
— Inaectes. Bostrichides et Clérides de la coUectÏDn U. de Sothscbild.
(Deieriptian par H. P. Lcane.) 88«
— ' Inscclea. Coléoptères recueillis par la misHoo Duchmiie-FounieL (Dia-
gnoaes d'espèces nouvelles par M. P. Lesne.) 5o5
— - Insectes. Diptère africain du genre Tabtmut recueilli par M. L. Didier
(1905). [DeMription d'une etpkee nouvelle par M. J. Surcauf.]. .. . &9&
— Mi^huques de U coUeetion H. de Rothschild (3' liste). [Étude par
HH. H. Neuville et R. AnUiony.] 3ig
— MoUnsques de U c«dleetian H. de RoUischild {h' SsU]. [Élude par
MM. H. <le NenriHe et R. Aothonr.] Ai 1
AraïQDi iaDAToauLi.
ZooUgiê : Faone mdaeologique, par M. Louis Germain :
— II. Hoiliisques reeueiltis dans le lac Tebad par le Commandant Len-
fant 5a
— III. Holiusques Lomollibraocliea du lac Tcliad rapportés par le lieute-
nant Hanldet 56
— IV. HoUusquea de 1« régioa du lac Tcitad recueillis par le Lieutanant
Hdl 59
ib. Google
— 6Sâ —
AriiqDt fouiTOMiu (tuili) :
— V. HoUueqaes recnaiJlU dans la r^oa de Konem (lie Tehid) ptr le
CipiUiDe Dupertbau 166
— VL llollasques du lac Victoria- If yuua recunilis pu- le P. Pnel et
aiIrcsBëa par M** Léon Livinhac 196
— ¥11. Sur le genre Spikia 677
— Vin. Sur quelques Corbicules de l'Airique équatoride 58i
Aruqoi omivtili iveLii».
Zoohgie : Insedet. Cidéoptères reeuNlIù par H. le B** Hanrice de Rothschild
et donnes «u Muséum. ( Descriptions d'enpèces nouvelles p*T M. Pic). 3 1
— Insecte*. Coléoptères Boslrichides et dérides de la calleetion H. îe
Rothachiki (Desmptians par M. P. Lesoe.) 3»o
— Luectes. Coléoptères Lampjrides de la collecliDn M. de Rotlnebild.
(Etude et desrription d'espèces nouvelles par M. E. Olivier.) 607
— Insectes. Orthoptères psendo-nerroptères. Odonates de I* coUectioii
H. de Rothschild. (Description des espèces nouvelles par H. René
Martin.) 5o8
— Mollusques des lacs Rodolphe, Stéphanie et Hai^erite de la collection
H. de Rothschild. (Liste préfimiiiaire p«r HH. H. Neuville et R. An-
thony.) &07
Zoologie ! Insectes. Diptères (Simulie). IDeecription par H. E. Rouband.]. 5so
AmMLi.
Zoelogii : Insectes. Diptère (Simulie). [Descriplion par M. E. Rouband.]. 5ii)
Cbisi~L(c TcaiD.
Zoaiogit : Poissons recueillis par la roission A. Chevalier. (Description d'une
espèce nouvelle par M. J. Pdl^rin.) h-ji
— Mollusques recueillis par divers naturalistes. (Voir Afrique éqnato-
Zoelogit : huectti : Coléoptères Ljùdes retiuillis par la Misnon Du Bourg
de Rotas (Description des espèces par M. J. Rourgeois) ig3
Coneo inei (Endive de Lado).
JntteUi : Coléoptères Ljâdes recuàlKs par la mission Du Bonrg de Rotas.
(Description de* espèces par H. J. Bourgeois.) iijA
COXOO FUMÇjtlS.
AMtkropotagit : Rateké et Bacougni, esquisse anthropologique par
M. E.-T. Hamy B5
ib. Google
— 635 —
Congo tniifiit' {mile) :
— Lellre de M. BroMsut, AlUcbi i la Oommiaiàou de ddùnitalion
franco-tllemande da Caraeniuii, datée de Bntuville, e5 octobre
i9^^ »
Zoologie : Entoi par H. le D' Grtvot, mcmliM de la mîmoD du Sud-Came-
roim, de Collection*, nolamment d'Iiuectea-Dipt^re* (Teë-t*£, Moiw-
tîqueit,ete.)"' iSt. sSi, s5e
— Poissmu (Characinidés nouteaiu) recueillû par U. TboUon et par la
niisnon Da Bourg de Bous { DeHcriplioa, par H. le D' Jadiuee Pélic-
an) 366
CoNiiO raiNfii» (UubaDfguî).
Zoofe/pe : Mammifères ; Singes {Cd«bu*) recneillia par H. Djbowslci. (De*-
cription des espèces oouvdles par M. le D' E.-L. Tronessarl) 4A3
CoNco riANfiii (rivière Uuellé).
Zoologie : Luectea-Diptères (Simulîes) rapportés par H. le D' B. Brumpt.
(Étude par H. E. Roubaud.) iho
UÀUoaKT.
Zoologie : Insectea. Lëpidoplires (Cocons) et Insectes tUrers eovojà par
H. Combes e3a
GiBon (bassin de l'Ogouê).
Zoologie : Crmtacé (Alpheopeit Haugi) recueilli par U. Hang (1906) [De»-
cription par M. H. Coutièrc.]. 37(1
— Reptile (Chiniiml*on umcoroû) recueilli par H. Haug. (Description par
M. F. Mocquard.) i6A
— Paissons : Collection recueillie p»r M. Rsug. (Étude par Bl. le D' Jac-
ques Pdlegrin.) 467
— Insectes. Diplères Tabaiiidcs recueillis par feu Cuirai sur les bords
du San Benito. (Description d'une espèce nouvelle par M. J. Sor-
couf.) 5a3
.Inihropologio : Documents anthropoiogiques rapportés par M. le C** l)u-
cheroin et remis an Mneénoi
Zoolugit : Poissons recueillis par le C Tontëe, dans le Niger entre Gaya,
B0USS8 et Badjibo. (Descriptiou d'une espèce nouvelle par
M. J. Pell grin.) h-j,
'" Eaaiu. Indiiiné pir erreur, p. }&i. «uns le non) du D' Paro(.
ib. Google
— 6S6 —
GuiRJE niMfi»! et FoDTi'J);iixoi(.
ZatiogU ! Iiued«s. Diptèrat (SimnliM) enivjées par U. A. Chevalier.
(Étudepar M. E.ItodMiid.) i&o
— Aiicfanide. Espiee nouvelle de Hygde (noiuyuta) découverte par
H. A. CheiriUer. (De«cnptioD par M. E. Simon.) t8g
Botamiqut : Cypéracëea {Mierodriuoidiê *fKMM*w). [D«aaiplim d'un
genre uouveaa et d'une espèce nouvelle par M. Henri Hua.) &>■
Zoologie ! Insecte». Diptères Tibanides da U taflée du Rio Nunei ranîs
par le D' Laverao. (Description d'une eapèce QoavcUe par H. J. Sur-
couf.). b*t
— Insectes. Diptères Tabanides rapportes par H. A. Cbevalier du Poula-
Djallon. (Descripliim de* espèces Donvdlea par H. J. Surtonf.). . . . 5i5
lu Di Hk» Tbohi (golfe de Guinée).
ZoiAtgU ! Cnutacés. Décapodes et Stomapodes. GoUection recueillie par
H. Ch. Gravier. (Élude par H. E.-L. Bouvier.) igi
— Cnutacà. Observations biologiquee aor Us Cralwe lerrettrea par
H. Ch. Grarier igg
— Faametiaos coraii^mea par H. Ch. Gravier. &Â3
Z«ohgie : Antlioioaires dragués au large dn Maroc par le Tali*mam, (Rtnde
par M. Louis Rode.)
Zoohgie : Crustacés. Décapodes marins recueîHïs par M. Gnivel. (Rode par
M. E.-L. Bonrier.)
ZaçlogU : AnnéUdcs poljchètes : Sab^des par H. Cb. Gravier. 33
— Id. . . : Serpulides par M. Ch. Gravier lio
— Faune annélidienne de U Mer Rouge, par M. Cb. Gravier. t&g
— Sur un Poisson (Salariat) nouveau de la baie de Tadjourth, recueillî
par M. Ch. Gravier. (Description par M. Jacques Pdl^in.) $3
— Tjpe nouveau de Virgulaire (Anthoioaires), par M. Ch. Gravier 191
— Biologie des Virgalaîroa,par M. Ch. Grarier. Sfti
— HoUuiques : Tectibranches recueillis dans le goUè d'Aden, par
M. Ch. Gravier. (ÉtudeparM. A. Vaysaièfe.) 899
— bponges recueillies par U. Ch. Gravier. (Elude par M. E. TopeenL). . !>&7
MoUHlIQBa.
(liologie 1 Tremblement de terre du *i septembre 1906. Observations de
H. Guillaume Vasse. (Lettre datée de Guengère.) 1
Miiièralagit ; M'méraux rares des mines aurifères du Haniceland rapportés
par M. G. Vaste. (Élude par H. G. CouyaL) 7!
ib. Google
— 687 —
ZooUgié : DiDgen d« la chisse lu Buffle ( Boi ctifir). Elirait d'um Mtra
de SI. 6. V«Me. g6
— Beplilei raptur^ rt envoya par M. 6. Vame. (Dacription pir
H. F. Moeqwrd.) aSo
— Reclifieaticn «jnonjnnique 4fl7
— MimmiOrw t AatilopM (Ct^uU^iluu luMUtniit Vumi) rapporté par
y. VaMe. (DeMvîptioD par M. E.-L TrouMiart) AÏS
Siaïu. Lettre» de H. Cbndeaa, d«t^ de TamiBfthaMel et d'IKnmane. . a
SiirfoiL. Lettre de M. Hébert Amind, Adminiitrataur au Bureau poli-
tique de l'Afrique oeddenlale Irançaise t Dakar. Benengneiiwntt i>iir
l'eiptiiratian do Tagint et de l'Adrar (190S) 81
SovpiR éermn, CoBectÏMU envejëee dee r^ons que trarene le Nïl Bleu.
par M. iUlutud 181
— Communication prâiminaire mu- son voyage dans U région du Nil
Bleu, pntre Khartoum et la frontière d'Abyuinie i3i
ZoolBgi» : Mammiftrea inléWMaab rapportée par H. AUniud de mo voyais
dans la rÎTièro du Nil Ueo. (Note de U. le D' E.-L. Troneenrt.).. . 353
— Liite des HamuiitËres rappurléa par M. AUuaud de KWloum et de
Slubluka Hilb, donnée par M. le D' E.-L. Trouessirt &i8
SoDDia raiRfiis. Lettre de H. le D' Décorée, coTTespandanl du Hnséum,
datée de Eayes, iS novembre 1906 1
— Gidiection de roches, d'objets prëbisloriques cl ethnographique* rap-
portée par H. le L' Désignes 3
— Lettre de M. de Zdbier, AtUché an Bureau de rAdmioistntioa colo-
niale envoyëe de Kijes s
Zoalogit ! Mammilères. Dmi lait par H. Girard, Caporal tâ^rapbÎBle
eotmial, d'an Oryetér«pe, d'ona Gaielle, d'un Ouépard et d'un
Ser.ii i3a
— Reptilas iMneiUii par M. le L' Greigert dans le bamn du Lobi. (Des-
criptiai d'espèces noureltes par M. P. Mocqoard.) A66
TuilStÀlL.
Zotkgit ! Batrtôen (A«im) capturé et en>oté pnr M. Tlieiler. (Desrription
par M. F. Mocquard.) aia
Tuxiaii (Khroumirie).
Zoohgiê I Manuiiifèrte rapportés par M. H. Gadeau de Kerritte. (Étude
par M. le D' E.-L. Trvnessart) iij
UiBi«*icia. Lettres de H. Geay, Correspondant du Muséum, datte de
Tulésr, 36 décembre tgoS et de Tongobéry (lo avnligofi).. *, «33
fiolMi'fHc : NêpMtbaeées par M. H. Dubard I>i
ib. Google
— 638 —
UittieiKii (êuilt) :
GMagit : Hodiet rapportées pir H. Geaj. (Elude de M. J. CouyaL) 71
Zoahgi* : Rcplika envoyés par M. le D' GTenn. (Oeacriptioi) def espèces
nnuïdlet par M. F. Mocquard.) gi^
— ItFplilcs de la CoHection M. de Rothschild oOerte au Uuséum. {tiet-
rription des espèces aouTelles par F. Hocqoard.) 1&9
— Reiitilo(tf>iiiu'a&«laiWui]. {Description par M. F. Moequard.] 465
— Insectes. Diptères (Culuc) nouveaux par M. Ventrillon iw
— Insecte. Diptère (Culiclde) nouveau par M. Ventrillon t43
— Insecte. Diptère (Cuiicide) nouveau par U. VentriHon 198
— Insecte. Orthoplère (Pbaenude) envoyée par H. F. Bernard i3i
— Insectes. Coléoptères reeueiliîs par MM. Grandidîw, Hocquerys, De-
corse. (Description des espèces nouvelles par H. Léon Fainnaire.). . 173
— Anoélide P(4yd)èle (Ootnia/iuiformU) recueillie par H. Geay. (Kludo
par M. Ch, Grawer.) sgi
PaUimiotegî* : Fossiles recueillis par M. le D' Dccorso. (Elude par M. Ar-
mand Thévenin.]. 33i
— Fosnles recueillis par M. Guillaume Grandidier. (Étude par H. Ar-
mand Thévenin.) 336
(loélegU ! Sur U présence du tertiaire récent à Dîégo-Suarei, d'après l«s
envoi* de M. Geay, par M. Paul Lcmoine 338
fiotONigiM : Asdéjûadées nouvelles raj^rlées par H. Geay (igo&-igo5).
[Étude cl description des espèces par MM. Coslantin et Gafland.]. . 1 15
OGÉANIE.
AiCHPaL DES GAMaitas n AacaipgL tt TomoTOu.
Zoologie ! Eiposé des résultats de la mission de M. L.-G. Senrat (19a*'
1906). [Origine des Huîtres periièrcs.] 3
— Mollusques. Ly[Mwidei recueillis, de 1901 à 1905, aux lies Tuunolou
et Kangareva, par M.-L.-G. Seurit (Élude par M. A. Vayssière.). . . tib
— Mollusques. Lamellibranches rccueilUis aui lies Tuamalou et Gambier
(1900-1905). par H. L.-G. Seurat. aa&
— Crustacés Décapodes et Isapodes recueillis par H. L.-G. SeuraL (Des-
cription des espèce» nouvelles par H. le D' G. Nobili.) lEtfi
— Mollusques Lamellibranches recaeillis par M. L.-G. Seurat. (Élude
par M. Edouard Lamy.) 3o8
AusTatUi. Insectes. Coléoptères, Bostrjdiides (Xt/loioïc*). [Description
d'espèces nouvelles par H. P. Lesne.] igo
Ilis MiaQcisis.
Zoohgit : Insectes. Diplèras (Sùnufta) recueiflis k Nukabiva par le D' Buis-
son. (Description d'nne espèce nouvelle par M. E. Ronbaud.) 59i
ib. Google
— 639 ~
NODV ILLI-Ci LiMHl t.
Botanique : NépcnthicÛGs par M. M. Dubtrd ùa
— Anorthosite i Cariiidon (Phimtsjle), ptr H. A. de Routeu 5g&
NODI ËLLIS-HilRIDtS .
Zoohgii : InBcctca. Diptères (Simulics) rapporta par M. le D' Jc^y. (Eludv
par H. E. Roubaud.) , . . . : i&o
OcfiM AtiiHTiani et HtonEBKiicii.
Eq)6ditioiu i\i TnvaUUur (1881-1883} et du Tatitman (i883) :
Zoologû ; Bryoïotire» par M. L. Galvet, i" note i5i
«•note ai5
— HoUti»ques Céphalopodes. (Étude par MM. H. FÏMher et L. Joubb.). 903
Zotiogit : Cnutacë. Pénéide. (Description par H. E.-L. Bouvier.) i53
— Hfdroidea. (Liite des espèces par M. A. Billard.) 399
Ociiv Atlautiqui et HiBiTHiimiB.
Expédition Au Taiitmm :
Zookgi* ! Mollusques trouvés dans les residus de dragages. (Description
d'une espèce nourclle par M- Bavay.) 5^7
QcfiH (rbiim.
Zoalùgie : Brachiopode nouveau (KÎHgtita Akoclci). [Description par
H. L. JoubÎD.] 590
— Vers : Sabellarien nouveau (SabeHeria Akocki). ^Description par
M. Ch. Gravier. ] 54o
TERBES POLURES jVUSTRALES.
Mus ll<T*ICTiaOBS.
Eipëdition du D' Jean Gharcot :
ZootogU : Poissons recueillis par M. Turquet. (Ktude jwr M. Leun Vaillant.). i38
— Poissons : Nouvelle espèce de Chanidilkyi. (Description par M. L. Vail-
lant) 9S6
— Crustacés. Isopodes. (Etude par M"' Harriet Ricbardson.) 187
— Crustacés. Copépodes. (Étude par M. A. Quidor.) 97
— Annâides polychètes (Sjrilidiena). [Description des e^>èces par
M. Ch. Gravier.] 983
— Annélides polyrhètes (Héstonicns, Pliyllododeiis, Néréidiens, Euni-
eiens). [Description des espèces par M. Ch. Graiier.j 3^.6
— Annélides poljrhètcs. Aphrodisiens, Ampliinomiens, FlabeUij^-riens,
Maldanlens, Ampharélieas. (Description des espèces pr M.CIi. Grti'
vier.) 535
Hi-sina. — 111. A3
ibyGoogle
— IM —
HkBS IHTtlGTIQUU (iHllï) :
— Annëlîdes. SipimculidM. (Elude ptr M. Marcit-A. Hénibel.) 1*7
--- Tera : Tridadee mariniles. (Ueectiptloa ptr M. Pud Hdei.). 3gb
— Vers : Turbellaric Rhabdocèie. (Étude par M. A. Vayasière.) thg
— Mollugifuea. Gastéropodes. (Elude par M. A. Vayuière.). 1(7
— Mollusques : Chitons. (Étude par H. le D' Joh. Thiele.) 5&9
— Mollusques. Lamdti branche». (Etude par M. Edouard Luny.) hà
— BracliiopodFs. (Étude par M. D. OËhlert.) 55n
— Tunieiera. (Étnde par M. Sluiter; s' nob-.) &5l
— Holothuries. (Note préliminaire par H. Clémml Vane].) htta
Orcabis »u Sdd. •
Zoologie : Mollusques recueillis par M. Valette de fiuenos-Aires. (Étude par
M. Edouard Laniy.) lïi
— Uotatliuries du (jcnrc TAyoM rvcueiltios par M. Vriotle, d« BooiDS-
Ain». (Descriptions par M. i:. Vanef.) Aoo
ib. Google
TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES
ET DES PltmCIPAUX GENRES.
VERTÉBRÉS.
HAMHIFKREN.
Aeoaxji cahirinns E. U«affn>r. . .
Acomjs Witherbji De Wialon
Boa Mfcr
C^ilopbiu natrienùs Waiaei
TrODM. nov. naimp
Cholo^HU HoffiDiiiiii ;
Colobut
ingnt
uTroatM-n
Cobbui OuiUleti Ttodm. dov. ip.
Croddnra numliu leauidDii Her-
DMim 4S7
(DipodiUiu) WRtani De Wintoo. Ai8
Eqans Barrbelli Grcf iSt
Eqnns cabdlni qiuteniure.. . . . &53
EqaiiB PMJwabkii.. 3&i, SSg, 653
Eqniii Qiugg* GmriÏD et m» var. iÙg
SrinucDs algirus Duveni fli^
Fdis ocreaU libyc* Mejer ili'j
Fd» ocreati Hirgoeriltei Loche. &A8
FdîiiocreBUiDtiirituuLatoiTe. . hhS
FuDtmbiiliu Berdmorn Bfjtfa.. . A56
Genetla «fra barimm Wagner.. . ^67
Genetta afra Bonapartei Loche., ili"}
G«rtiîUus pfgaryiu F. Cavier... . AAS
Heliclii nwschata Gny 658
UerpetUs ichneumon Lin bh'j
Hipporidcrus bioalor fulv* Gray. 456
Uipporidenu lanaU Honfielil. . 655
Kerivoul* pieU Piltu. 655
Mus decumaauit lar. oiger
Mus mmeulus Un
Mus miuculiu gentilM Brandi. .
Mus ratlus Linné
Mus Bylvnticus algiius Pomol. . ,
Myatis cbinensis Tonies
Uyotia H jati* ( mI niuriDUs )
Bechsteio
Rfainolophns ferrnm equinnm
Schreber
Rhindapbus euirale Ua>
Sôurns erj^hmis erytbragaater
Bijth
Sciunis Mac CMUndi Rodtdphii
A.-H. Edw
SciuriN mlgarb Lin et ses *•-
Sciunu Tulpris dfànua Fr. Cnv.
Suums vidgaris arctieua Troues.
.«b,. .0.......
Sdunu nilgaris ilalicus Bonsp. .
Seiurus vulgaril kucurua Kerr. .
Sciuriu vulg«ri4 rufas Kerr. . . .
SciuruH vulgaris varius Kerr. . ,
Seirii» valgariii rulgarls Lin. . . .
Tiphoioos mauritianuB E. Geof. .
IVieiMps furcula Trouei, nov. ip.
Tupaïa iérruginet Bclaogcri
Biyth
Vivcrricula nialarcensis pallida
0">
XeruB crylbropus lenoombritiua
ib. Google
OISEAUX.
Anfbales unirufu»
Dendomû palliata
DcndrorineU atriroilm
Gcotfilta ptylo;
Giïoïitta niBntiina
LojiUstlicnura seUria
Pliîlydor columbianus Riveli.. . .
Siptornis gulLuni(us
Sfnallaiù Azarx
Upucerlbia ortbioïdes
REPTILES.
AiiiplorhinLie Gunlheri tiocq. noi.
•*i"
Clialeides pulcbellus Mucq. nor.
«P
Gliamnjeaii uaîcomis Hocq. nov.
•P-
Cryptoposcineus Mocq. nor. gea .
Cryptoposcineus miaimiu Hoctj.
LampropUi» «byssmiciu Hocq.
"""■'P
Habilla betsîleana Mocq. oot. ap.
Prosjmna GreigerU Hocq. no», g p.
['rovynma Varaei Hocq. nov. ^..
a5o
PrusyiruiB Bocage! Buulgr
Scpsina CrcDoi Hocq. non. sp. .
DltTflAGIE^S.
Itana Theilerl Hocq. nov. sp. . . ,
Aletles Kingslejic Gùnth
AtMlea loDgipinnia Gùntli
Aleates macrophUlmui Giinib..
Alcflles Popiœ Pdig. iwi. tp.. . . ^77
Aleslei temuTU» Gunlb &68
Anabaa Kjnslejs Gunth 46g
Anabae nigropaonosua Reiehen. . i6g
Artedidraco ShoUberp Lônaberg. 1 3g
Barbus Brami Pellgr. S68
Bariliui KiDgtdoyœ Boulgr t68
BrycoiKuelliîop!< Gûalb iyS
GLiEoichtyi esoi Gûntb i3g
ChKiiiditj'B rbînoeeratus Rieb ... 1 39
CharKÙiidés arrîcaiiu (Catalogui'
des espèces bisaot partie des
CoUectioiu du Muséum) i7S
Chrynditys KiosleyK Gùotb. . . . 1)69
Cilhariaus Cuv 479
Clarias angoleiuÛB Sleiadnchner. ^69
Gomepbonu baikalentiiB Pallaa. . 9a
Conina oigrila Cuv. et Val .... ^69
CottocoiD^horui comepbann^
Bcrg 9'. 9'
CottoeoBepbonu megalopa PfI-
Ipgr..
Goltus Grewiugkii Dybowiki.. . .
CdUiu Kesderi Dybowski
Cyoogtoasus lenegideims Kaup . .
DisMstiehu* elefpnoîdM Smilt. .
Diitichadus Touteei PeU. hot. ip
Eleolrîs caUrùlriga A. Dam.. . .
Eleotrii Sen^aleiuis Sleindacb-
A6g
.39
A7>
Afi9
«69
Etops lacerU Cuv. el Val A68
EugnathicbUiya. &77
Eutropus Greofellî Boolgr A69
Guthonemus Hoorei Gûntber. . &68
Haplodiilui epilancber A. Dain.>
Harpagifer bikinis Ricfa
Hemichroniia bimacidatus GUI . .
Henùchromia raieiatui Peten. . .
Hemîsticbodiu VulUnti Pellgr.
HydrocMO Cut
khtyoborus Gûntb
Labeo macroatoniB Boulgr
Haftacembelua gara Boulgr
&6g
i39
A69
Afig
A68
A7S
678
i«8
A69
ib. Google
HuUeeaibdiu Harchei S«av. . .
ÏUrciueniiu Brachyhittus Gill. .
HaKUWDÎiu Hirch«i Siut. . . .
Hesobon» Pd)^
Hierdettes Bonlgr
Monnyropt nijrictiu Boulgr
Honnjrrapa undirostrù Gûnlh. .
Naïuucharai pamis P^^. nor.
is Gnnth.
Kaobonii Boulgr
Neolebiu Stemb«cli
Notothenia acola GûDlh
Nototfaftnia coriiceps Richards. .
Nototheuia cyaneobrandiB Ri-
Nolothan» ^bbenfroiu Loonb . .
Nolotheni* nurioMani GÔBtb. ,
Notothenia lUKralepdoti Hut-
Notothsiùa miiojw Gûntb
Nolotbenia lima Richard*
PeHoDola vorai Gûnth
Pehnttodiroiiiii nïgrafuâatiis
P*T
Pdnutofbromis n«f>ani P^([r.
Pelereiiu Brumpt PeUefîT. nov.
sp 36B
Petemiu Hilgnidi>r6 Boulgr. . . hOH
PetKtcephahia Ballaj'i Sauv..-. . . A68
Pelrocepbilo* Simus Siuv A68
Pbago Gûnth.
Pbyfiilia occîdentalîs Pe%r. . . .
Pleuragramma anUrctifum
Boulgr
Poljcentnipais aUmïiaU Boulf^.
Polynemua «juidrifflit Cuv. et
Val
SaUria» Gnneri Pellgr. nuv. 9p.
Salarias phantaaticua Boulgr. . . .
PsettuB sabaî Cuv. et Val
Sartodacaa odoë Btodi
Syngoallius Kaupi RIecker
Sjnodoiitii Courteti Ppllegr. nov.
f
Synodontis Hiugi Pellegr. nov.
«P
Tilapta fliiomargiiiala Boulgr. . .
Tilapi* melanopleura A. Dum. .
Tracbjuotua goreensis Cuv. el
Val
Xeoochwai spilurus Gimtli ....
Xeaomjibis Nigri Giintli
9*
469
ft7D
A 69
INVERTÉBRÉS.
CRUSTAC^.
Acantliophrya du Mnaéum (Cata-
logue dm) AB5
Acauthophry* (Obwrvitions sur
In) 1185
Acantbopbrira Germai ni Bouv.
nor.sp &86, A87
AeantbojiliryR Harmandi Rouv.
noY. «p Mh, h»^
Aeantbophiys s[nna»i«ime Bonr.
noï, ïtr. ^87
Alpheopsia H. CouL (Unie dc«
Alplicopsii Haugi H. CoiiU nof. i>p.
Alpheui aculeipps var. triphopus
Alpheiis eucbiroïdi>s TJob. nor. sp.
Alpheu* hoplitp» Nob. nov. sp. ,
Amphipalranon Snirati Noli. nov.
Atya iotermedia Bout
Atf a Bcabra Lracb
Ctridina Harmandi Bouv. nov. »p
Cervimunîda princpps Benedirt. .
.5,
IrgS
I93
ib.Google
Galathe* meguloebîra Nob. no*, ap.
Gd>iDpma nilidu* A.-U. Edw. . .
Gnttbophylluin trident N«b, nov,
•P
Haliponu indrogyaui Bouv. nor.
dui Sdb. nov. sp. .
Pd«moD Olfeni Wiu]
P*UDunu regtus Brit. Cip
Palinumi Yulf[*TM Lttr
Pensui branlienù Latr.
Peiueus carcîmoU Rûso
SUgopontonia Nob, nov. gea. . . ,
StigopontoQÛ coauDânsalù Nob.
'■ •?•■
SjmalpbeuB bracliycen» Nob. nov.
«P
Uroptfcbut occidonlalis Faion.
hSo,
Déeapodet Anomouret.
Anapsguru* polfoeâeiuù Nob.
CtcDobila rubescciu Gréer. igZ , 5oo
EupBgums maonu Nob. nov. tp. i5y
Paehycbeles oroatus Bouv. dov.
9p Aga. 'ig'i
Pagurislev maurilanictu Bonv.
Pagurns ammr Herhst 186
Pagurus ^nulimuina Miers. . • 186
Pclrochirus punctulabis Edw. . . 186
Déctqiodes Braehtfures.
Acnueopleura parrula St MZ
Aclsa ruTopimctaU Edw. &g6
Calappa galliu Herbst /196
Curdisoma arnuluin HerkI. ^97 , Agg
Cardisoma ^Bohuini ''97i ''9^
Cydofp'speiu DceidenUli» A.-M.
Edw A97
Dacrjtfiliimnug Nob. nov. gen.. a63
DacryofnlimlDUs wemita Nob.
Dcfkenia Hclgendorf
Dicraiiodr<aniB Baffiuî Akook at
AnderMO &8t, <
DiCTanodromia Dùdsrleiiii Ori-
mann..., 48a, 48i,
Dicranodromia Hayeui A. -H.
Edw
Dicranodroniia ovaU A.-H. Edw.
Dorippe astitla Fib
Donppe cdUda Fab.
Dorippe dorsipes L
Dorippe seideatiU St . . . âft«,
Epibolocera StimpiM).
Epixantbiu Helleri A.-M. Edw. .
Erime^pu* H. fiatiibiui
EopaDopeat africanua A.-H. Edw>
Geearcînucnt Edw
Gecarànus lagoitama Edw. £98,
Geograpaus lividji» A.-M. Klw. .
Grapsue Grapaiu L.
Gomeu bicornia (G. reapinosa de
Haan)
Gomeia disUncta de Utan
Serbstia (Micn^ÙBa) vitdacei
A.-M. Edw
HclGrograpsus penicillalua dp
Heterognpaiu aan^Dena do
Baan
HeUronucia veniuta Nob. nov.
sp
HydrothelpboM A.-M. Edw
Leptodius a>nveius A.-H. Edw..
MacropbUlmiu ransobrinua Nob.
Maïa «quinadu Lalr
Nurcia mimetica Nob. duv. cp. .
Nurùi rosea Nob. nov. sp
Ocypoda afrirana de Man. . 187,
Ocypoda bippeiu Uliv. ... 187,
PaehygrapauH Iranaveraus Gibbe.
ib. Google
PurtfdMirophryoDidw Ni^ wiv.
B«"
ParaplMiKipliryeMdMnMUi Nob.
""■•P-
pMtlidpbuN Edw
Pbilyrt btvidorMli* Ukn.
Pihmiiiui hirtellu* vir. lErimiiu
A.-M.Edw
Pilumniu merodenUlm Nob. oof .
»P
Piiulimiw parruliu Nob. aai. ^.
PiuaotbeTM piMûdM (MmvM. .
n*t]igra[Miu JmfMtwa» de Hmii.
Plitf tbdpbuM A.-H. Kdw
Potunocarcinus Edw
PolamiM Sav
PoUmon nargariUriu» A.-M.
Edw
Potamaïuutu Mm-L»]p
PoUmoaidé* (Caltkgue dta). . .
Pteudopuniu uriuU OrtRwui.
PMudotbelphow H. de Saïu. ■ .
TbalaRiiti Buurieri Nob. novi ip>
TiMiamiU miuiucula Noh, aov.
•P
TWuuita Seurali Nob. nor, tf,
Trichodactjlui UL et Wfaile. . .
Vddiria White
Slomtfuhi.
ProtosquillB PoUdï
Edw.
Itopodet.
lEp itutrali* H. Ricb. net. ip. .
Anti» H. Ricb. nov. gM
Anlias Cbtrcotï H. Ricb. uAt. «p.
Apseudw rikiliuiuii Nob. sp. dot.
Apseudes Seuratï Nob ip. nor, .
Auttrimuniu ■attrctica H. Ridi.
Bagalus Nob. nuT.fpB
B^tiu [datydtcljrliu Nob. m*, «p.
Bagaluï ■tj'lodactjiliii Nob. bov. *p.
Cjmodacdla egrogù Child
DjaunaoeH* Nob. bov. gea. , . ,
Drniiiwnella Codit Nob. nov. ip.
DynamcneUB [ditura Nob. nm.
V
EXia* H. Ricli. mv, gm
Eetiaa Tunjueti H, fUcb. nov. «p.
(^gantioDe Giardi Nob. ip. nov .
Glyphmotui Bcutiu H. Ridi. ip.
Gaathia anUrclica Stiidar~i G. p»
lariiHodfp
Haliicrii iiutralù Hodg.
NttlalaDaii H. Ridi. dot. g«n, , .
Nolatanaii (Piratanab) antar»-
ticiu Hodgf
NoUtaaaù dimorpfaui Radd. . . .
ParacMsidlnopiii Nob. nor. gao. .
ParaeasaidiaopNJ Mnlpb Nol).ap.
PtakarlhriuOI puneUtiasiimini
prair.
Serolii RoDtiari H. Rieh tp. m*.
Serolis pdUa Pfaff.
Stenelriam «uabiroBi Nob. if.
Stenelriam Haosani Nob. m».
»P
Sjfnidotea pocifica Nob. doVi «p.
TaDBw Swirati Nob. nov. ap.. . .
Grrkipidtt.
Ralanus piiitUcii* MdIûm
EbnîniiH rugotus Hulton
PoRicipei cornneopM
ScalpeUuin Boiivisri A. Gruvcl. . i'
Sea^lum Di»co«rïi A. Oniiel. *■
1NSBG1KS.
CA>léoptèiti.
533
ib. Google
Adfpea cicatricota Reit 385
Adype» undata var. wulotica Kr. 385
Aelypea iiadata var. vemicau
Men 385
Adtiia Berelieri Muh i&e
Addocert unicalor Caad 17
AdoDÏa yariegala Goeie 1&6
Agrïoles linealus Lin 17
Agriotes Olivieri DesLr. nr. bip-
poneDÙs Schw 17
A^otei squaliduB Schw 17
AgrypnuB arabieus Cand 17
hfÇTjpauB persicui Cand 17
Apate ÎQiUsUncta Huit. 38>
Apate terebrans P^as 38o
AûdidiDS conveûcollis Fainn.
nov. »p 175
Alhoiu Hartiui Bujce 10
Atiioni nigritulus Reitt «i
Bostricboplites comolua OU, . . . 36o
Brachjeida Fainu. nor. gen. . . . «78
Bracbjcda qiudnrillaU Fainn,
DDV. sp 178
Bidtea LichatachoriUummel. ... 1&6
Calria decemguUatt Un ià5
Gamaria dolorasa Fairm. nov. sp. 973
Ctrabua srugiaiMut Fiach. ver. . 383
Garabiu arreoda Fab. var. »83
Carabiu arveoûa concilia tor FUcb. 383
Garabiia arvenus dahuricoi (t)
Motsch 389
Garabtu caoaliculatus Ad 383
Carabna grantdatua daaricua
Motscb 38i
Garabua graDulabu yeuanau
Balea 38a
Carabus Heaniiigi coDtinntia La-
- pouge- 384
Carabiu Henningi Sahlbergi Dej. 38fi
Carabns Kruberi var. Buogei Gebl. 38 A
Garabiu regalls ditbius Motscb. 383
Carabus tuberfubsu» Dej 384
Cardiopbonu dilutiu Er. 16
Cardinj^nu latescapidatni BnjH.
f. ap..
Cardiophoma minialieolUs Cand. 19
Caidif^bonianigratisùmiuBaT»- 18
Cardii^oras nigneormis Bandi. 19
Cardiopbonu pennodicns Fabl. 18
Cardiophortis ruficnis Brollé. . , 19
Cardiopbonu trimaculatoe Schw. ig
Gautirea latithorsi Bodig ig6
Chdeostjrlua stricdaltu Fairm.
nov. If «7^
Cbi^oconi* 'Upuahdaluf Linné. . itfi
Qiyloconu rulàdm Bope ihh
CbjIocoTus ônùlis var. japoniciu
Welae i45
Cistela intarrupli Fairm. nov. a]i. 979
Giitela quinqnelineata Fairm.
no*'- »P- «78
Cjatda aeivitUta Fainn. nov. sp. 179
Gislele subvittaU Fainn. nov. ip. iSo
GladopboruateuiiaabellBbullurr. 196
Cleteus Fairm. nov. gen 17!
Qeteua mai^inicoUia Fainn. nov.
■p 97G
CoceiDella conf^obata Lin ii6
Goccinella 7 panclata Lin. 1A6
GoccÏD^ 1 & pnncUta Lin 1&6
CoccineUa rediraita Weise 1A6
Cocdnefla ronina Lewis iA5
Coryneles analis Klug 38i
Gor^fna Rotbschildi Pie. nov. sp.. 93
Demagogus Duchunei Letne.
nov, ap 5o5
Drasteriiu bimaculalua Rosai 18
DrasUrinalumaculalas var. angu-
loaepicku Bupt 18
Drasteriiu bimacnlatus var. anlJ-
eiu fieiti 18
Draet«rioa Ggiiratua Grnu iB
Eburia pilota Erich 96
Elater coccinatui Rye 18
Qiler pomanE St«ph 18
Bâter aangninolenlns Sdirank. . 18
ib. Google
Eucrtnium dentifrons Guerin.. .
Eiodiomua fltvipn t»r, mgn-
penniiEr
Formicomas curtipeDnis Pic.
fidjÙB japonica Thunb
Htl]rn4 li-puDcUta Lin
HdotB Lcané RitMin« dot. tp. .
Heliocoprii cundTer L«uie oov. sp.
Heterodere* Ronii Germ
Hj'peraqûs japonici Crotch
Hjpenqû» reppaïuis Herbat
Milîiu Fùm. noT. gm
Idatiiu o|^Ukiica« Furm. nov.
•P-
Ithoote beui(Mli>U vit. miraliitu
HoUtb
Lùm lalîpemiù IHc. dot. tp. . . .
LainpjrU KHïnMna K<dbe.
Leis ufridis Pdl. et nr
Lndola eonlis Em. OHv
Laekda Ineriiue Bom^
Luciola nigriu Ero. Oiir. nov. «p.
Lynu amptiatui Fahp.
Ljciu Boiui BoDTg. aay. §a, . , .
Lycu* constriàus Fibr
Lyuu curtîrtntri» Bourg, nor. qi.
LycuB iDlùcetu Dtlman
Lfcui inunpleius Bourg, dov, tp.
hyeaa UtiMÎmus L. var. hirptgo
J. Thoms
Lyciu litithoru Bourg.
Ltcv* obtuutus J. Thoma
Lyciu oehroplarus Gorh
l^cus RiDrayi Bourg
Ljctu temiOibelUtua Hurray... .
Ljcns trabeiUu Guer. Mën
Hacronoriiu linibatuB Noti
Heianotus anDuhu Ericb
lleluMtiu wolmattt Mia
Hkrapata Wagneri La«ie nov. sp.
11 ordella denndiU Faim. nor. ut.
. 6 Hordella mdanoMWU Faim. aov.
tf ordella retienlala Fairm. nov.ip.
Morddia Utragrunma Faîrai.
Neerobit rufipej Def. .
Necrodea Ulloralis L, .
N«cropboru« ai
Reitt..
Neerophonu bomilor Fab. . .
Nemoelita elegans Faim. nov.
NesogenaeyanipenaieFunn. n
^
NMogeua obacura virais Faii
f. 9p..
NotoTUB Bolhscbildi Pic. bov. «p.
Nyctelia eircumundata Leioe dov.
'P-
Onîlis lEtbiop» Lesne noir. »p. . .
Opetiopaipua vp
Phccf^ala fulripaouiH Fairm. unv.
Pbieogdi
PhleoropiM trîcdor Guér
PbUoocopui vinctua Gerst
Pbouapale frontalis Fohr
PitloDotus Tbes«iu Gwm
PlalefM ocbroplerac
PycnoKbemtMYifroiuLeracD^v,
•P
Saprinua d(djtu« Uarseul
Scymaus fronldiB Fab. var. spec-
isFald..
Scjmnus Hofinaniii Weise
Siieaîs craisui Buyi. nov. sp. . . .
Silpba carinila 1)1
Sîlphi obscura L. cl var. dis-
lincU PorUv. var. dov
Sîlplia triatii 111. c( var. cosUla
Harr.
SpbœrocauliuecbidnaFainn.nov.
f
Stigmatiiun obokianiun Fairm. .
ib. Google
s I roDgylinni tattemttttmt Ftirai.
""•■•P-
Straloccra peetoralii H«llti. . . .
Sulpim Fiirm. no*, gea
Snlpiuspuncloslritlui Fùtia.afi.
Thm cîaeU Fab
nanalopbihu rn^Miu L
ThtuBtopbilw ùnatloi Ftb. . . .
THcliodM lepidiu Walk
Varittliuf ■llcrnaiM Ftînu. nov.
•78
■p..
Xflion wluitiu Fab... S60
XyloboKi dedsB Lemcaov. sp. . igo
XvtoboKa gwMnetrica Lena no(.
sp. '91
Xytopulha p'.cea Utiv SSo
Orthoptèret p»eudthnivroplirtt.
DîsptroDenra Simba R. Hart nov.
Whuiira ■bwainîca R. Uart. t
Isclinnra elongala R. lltrl. i
Iidmura scnegalenni nambur. . ,
Ischnara umiTera R. Uirt. nov. sp.
Lctlea Rothschild! R. Mart. Dov.
»P
Pseudajjrian spec.t
Pseud^frion biecenilans R Mari.
Pneudaff rion furrij^orum Rimbur.
l'scjdagrion prtelexUlum S^lys..
Hyminoptim.
l'i^psi» limbaU Guâr.-Men.. .
HuiUia ^guil«B How. nov.
Muillx incana SUf &16
Hiutfaa kMigiipmù R«al &t7
Hiutba Uorgaoi How. nov. ip.
Si&, 5i6
Uiutba wrraU Fab &17
HualIiR ipinoMila L«l St7
Dipikrti.
Cellia laaaaariTiMHÙ V«al. m».
Colci gigaolM Vcal. no*.
Culai Neireli Vaat. nov. i|
Ex-Simuliam E. Raufaaud..
Bûnulium Bockeri Roub. ni
Simuliom Buiaoni Roub. no*, ip.
Simulîum damnotan Tbwbald. .
SimuUum nïgnuu Hovb. nov, tp.
SÛDulium ignetceu Roobi noir.
*9
Sîmulium intermedium ItMib.
"»*• ''^
Simoliiua Jolyi Roub. nov. ap., .
fiimi^ium meUliicum BdbrdL . .
Kraulium porflavnm Ronb. 00*.
"P
Biroolinn quodrÎTilUtani Loew..
SiiDuliam Rivoli Ronb. nov. ^ .
SimuliuBirufipMHag
Siniulium Vtetoriai Roub. nov. ip.
Stmulitun Wdlntaniû Roub.i . . ■
Stegomjia Cartrsoi Vwt. IM».
•P-
Tabtnus Cbevaliori Surr. dov.
•P ■
Tabsniu obacarofamati* Sure
'•7
TabanuB pallidiftcîea Sdk. nov.
Ttbcnui Ricardoi Sure. aov. «p..
Tabaniis RolbKhUdi 8uK. nov.
«P-
Tabaniu stiolicdlia Sure aov. tf,.
Tibaaut vtlutinu SnM> nov. mi..
ib. Google
VERR.
Aimilideg.
Autolitiu Charcoti GnTiernov sp,
Aulolitus gibber Elilen
BonhonreUi Gravier dov. gen. . .
BoDbonraDi imigni» Gnviw nov,
'?■■ ■.'"":"
BrancbiomniBChiparedei Uravier
no"-^
Bnnchîomnii musliienti* Gri-
""*"-«P
Daijduuie coiupent Ehler». . . .
Duychoiiâ luctuoM Ehreutiei^
Grube
Ditrupa arielina O.-F. MùUer*. ■
Ettone Reji Gravier nov. tp., , ,
Eultlia Higalabeiuii Kiobei^g. . .
Golalia «ubulifera Eblera.
Euralo Sancti ioMphi Grari«rnov.
"P
Eiogoae Turqueli Gravier nov.
•P
Filagnoa (SaluMciaa) Djiteri
Gnibea rhopaJopIion Ebler*. . . .
HypsicomuB Maraoïellen Gravier
n»'- *P
HypdcMUitt pbroUenïa Schmar-
d>
Hyprâconius pigmeulitua Gravier
nov. sp
Lionome degaos Gravier nov. sp.
LnmbrieoDercia Magalbaenûs
Ki"l.<.ï
Nereia Kerguelenaît Mae-IaUish.
Oneis Milhaî Gravier mv. sp.. .
Owtinia fiiûfonnlt Ddle Cliiaje..
FiooiMylIia comoM Gravier nov.
»P
Platjnereii» M^alliBeosii Kin-
berg
Pattnioceropnf JauMeaumei Gra-
PolfimMlegiu »[ellatiu Aliild-
g»»"^
Potamilla Eblani Gravier nov. sp.
Sabella fuKa Grube
Sabella Larayi Gravier nov. ap.. .
Sabellaria Alcockî Gravier nov.
"P
Serpula (Mjdroides)
Se rpuia (Hydroides) uncinala Phi-
lipP'
Serpula vermicolaria Lin
Serpula ( Crucigera ) Webttori Be-
nedict var. Iiîcornis.
Spherosyltis anlarclka Gravier
. sp..
Spirobranehu* gigantoua Pallu.
Sfùrorbia cornu arietîs Pbilippi. ,
Spiroitii» Pagaiilecheri de Qui-
Wagea
Sf Uii brtchycola Ehlen.
Vermilioptis glandiferua Gravier
TurMlariét.
mar^oata P. HaHei
Procerodea Olilini itergi>DdBl. .
ProcerodesWaiideli P. Hallez no
Rhodoplana Vayssièrc nnv. gea.,
Bhodoplana Wandelî Vnyssi^n
39B
395
'h
GéphyritM.
aolarcticum Mi-
Pbasrulosoma
cheelsen
PhascoloBoma capriforma Baifd..
Phascoloitima Charcoli H. ll^u-
ib.Googlc
PhaMokMODM roscuin Hicbi^MD.
Pbaecoloacmu mirmrilataïun
Némalhetmnthes.
AokjlostomR duodeadis
MOLLUSQUES.
déphahpodtê.
CirroleuthisuinbellaUP.Piicher.
E3edone miNcbata (Lamirck)
OctojHU ergaïUau P. et H. Fit-
cbtr
Octopiu ipoiualis P. et H. Pii-
Octopus vnlgiris Ltmirck
Sooeurgui totraeûrhu» (d'Orbi-
Pï)Tiberi
DfclPOBU.
ChîraUutliopgîs Grinuldi L. Jou-
ChiroteutbapusTalûmoui H. Fis-
cher et L. lonbîn
Heterolenlhia dUpv (Ruppell)
Hittioleulliû Buppelli Veranj. . .
Pterjfpoteutbis Giardi H. FÙKher.
hotàa CiroU L. Joubin
RomIb maerosonu (Délie Chiajc)
d'Orbignj
Repia cl^gaiu d'Ortûgny.
Se|H B orbignjrana Fernisac el d'O r-
Wgnï
S^oli Ronddeti Leach
Sepùdi «candie* SlaeDftrap. . . .
Sepûda acandica var. maeroce-
pfaala H. Fischer et L Goubin.
GiuléropoJe$.
Alicult eylmdrica Ch 39(1
AiDpuUaria charienns Genn. dov,
"P '7s
AmpulUria gradala Smith 198
Ampullaiia apedoM PtiSipfd. 59. 179
Aphenitoma Locardi fiivij nov.
sp SUS
Aphyùella Gravieri Vajiss. nov.
H» 399
Aty» Qiueum Lin 3gQ
Bartfa«fla ùlrint Lenck, 399
Bulimiauï oyaMnua E. A. Sm. . Ai3
Bdimus eminnliu Uor (i3
BuUa ampidlaria Lin 399
Bulla striata Bnigu 399
Burtoi nilotica Pfeifer 171
Cbareotia VayMiire nov. gea.. . )A8
Ghareotia grandoM Vaya». nov.
sp t48
Oausilia Rothfcliildi Neuv.et An-
th. nov. sp Ai9
Cloopatra cycloniaetoides Kùeter. 51
Cypnea (iiate dea) des Uea Tua-
mota et Hangarevt (Gambier). 1 1 B
Dolabdli Rumphii LanuA 399
Eonea Hmi^eDtia E. A. Sm.. . . Ai5
Guy-Vatvofia Vayasière dov. gen.. 1 ^7
Gay-Valvorit Françaiai Vayn. 1 ^7
noT. ip 1 &7
Haminea panphii Pbilîp 399
Hdîx p^fera Marten» 3ao
Helinrion Raflirayi Bgt 3^) 1
Hemiarlbrum setulomm Ddl. &A9, gSo
Hjdatina phyiii Un 899
Hydttina velnm 399
L«TÎIittorina caliginosa Gonld.
Lamellariopaia Vaynière dov. gen. 1 ifi
Lamdlirii^wif Turqnelî VayiM.
nov. tp. i&B
ib. Google
Lepidopleunit Kerpidenn* Had-
don = LeplKlûtoB PtgeatlA-
timi P. PreSer 5^9, 55o
LîmicoUri* Cbalbeuû figt tu*.
flammïtera Neav. et Anth. nov.
tp 3t9
Limicoluit Glurboniiiari Bgt.. . 168
l.iraïcularii connedeut Hvteos. 69
LiQÛcolaria Heagfini Uarleni,. . 3i6
Limicolaria Mirlensi Smith 197
Lînûcotaria rectialrigita Smith.. 167
LiraicoUria tubertulata Huiler. . «97
ijimc4ilarii turriibmûi Harlens
Lin
Eolaria turrifànnia var. obew
Gtfnn. nov. lar
LiminUria tarris Preifler var. Du-
perthuûi Germ. nov. var. . . .
Limnca «thio[Mca Bgt
LimiuH •friouu Bûpp
HaneniopùfaotarctiuVayu.iiav.
«P
Helania tuberculata Mûller. 55,
Microcjrdia abyHÎoîca Jîek. Sai,
Notarchiu indicus Schneigger. ,
OmaUiiB nobilù Verrit
PellilItloriDi pdIiU HrU. lai,
PhnoAii BridoDii Rgi.
Planorbi* abyMinieiu Jick. 319,
Planorbi» (doweniis Bgl.
PlaDwl»! coniu Ehrt
Planoriiis Buppdii Dkr.
Phj«o|Mi» afrïciiu Kn
Plearobraochu* Fonkali S. Itu-
pael
Spbicrinin «b]>9siiiie)im Pi^ ....
Spekia («ur le genre) ,.,.....
Spekia lonita Woodward (*yii»-
nfniie}
Subulini Mabilliana BgL
Sobulina Uiaiinf^eri Jick
Succinet Baumanni Stur
Succinea rugulou Uor
SiMÔnea itcîata Kn. rar. (iminda
Mor
TonicIiM Thide nov. gen.
Tonirina Zwbani G. PfeETer
Trivia (lide dea) dct Iks Tu«r
motu et Hangareva (Gani-
Wer)
VitriuB hiaiu Rôpp
Vivipara abjfMÎniea Mariens. . . .
Vivipara eepoïdei Snrith
Vtripara «wtulata Marient
Vivipaia CMlulila var. alla Genn.
Vivipara nutulata var. gicibou
Germ. nov. var
Vivipara cmtulata var. Irilirala
Vivipara meta Harten*
Vinpara pagode Harleiu. ....
Vivipara Robeitaoni Pranenfidd.
Vivipara robicunda Hartens. . . .
Vivipara iinieolor 01 îv. Sa, 59,
Vivipara imic«k)r var elatior
Martena 53,
Vivipara unieoW var. JeOrejù
Franeafdd
Vivipara uiùcoIot var LenbnU
Germi nov. «ar
Adanarca nitena Pdaeaew
Anatina elliptiea King et Brade-
np
AniHiiîa adama* Gray
Arca deeuMata Sowerb;
Arca imbricata Brugnière
Ai«a niv«a Chemniti var. velata
SoKei4>j
Arca parvB Sowerbj
Arca piGalioa Lamarek
Arca plicala Chemnîti
Arca ventricosa Lamarek
ib. Google
A»pl>i« d«a««la Lin
"•
niti
3l9
Cudila muriuta So««rby.
Gaimard
3ts
Cordium dioneum Sowerlij
Gardium frtgam Lin
^9
3l9
Ctrdium oriitia Sowerb;.
Loripe. di.ergeii» Pbilipf»
>i3
3eH
119
Chima paùfiM Braderip.
3o8
111
Clumi spinosa Brodenp.
ilotj
Copbicul.(CorlMcafc» de l'Afrique
fera Ed. Umy nov. «ubgen.
éq"»t"™U)
Corbicula «syplÎMa Bgt = C coo-
ae<
Maliens maeulouiB Reeve
3ti
«Arin. CiiUaud
58a
Corbicuia CtmenHii Bgt:^C.coD-
Mr. Cuminin^ Reeve
Mil
Melina nucieu» Lamaitk
CorbieuU Degousei Bgt <= C.con-
3i4
■obriua CaUI«Dd
583
Helina tukata Umarek
'(tl
Meretrii Pbilippinarain Haita-
KbiwCùllaud
584
i^ï
ÏI1
Corbicuia Kyoganict Bgl = C.con-
Merelrii prora Conrad
919
58-
Corfiiciib Lavigeriaiia Bgl =<
Modiola UturaU Manke
3ii
C. conaobruKi G«iflaud
683
Hodiola tul^M Lamartk
3n
Corbicuia asUrtlnella Bgt =C.aii-
Modiol» yagiaa Lamarck
3ii
tarLina Harteui
58Ï
GorbicnU Giraudi 3^1=0. a«-
58&
Matela .agoÉttU Swrtri»;. &6, 6o,
.,5
CorbÎMiia Poai Habille
bH4
MDtelima rostriU Rang.
fin
Corbicuia Lawiiiii Germ
55
h
3o7
Ottrea felium Lin
3ii
>i3
Otlrea rosacea Soweii)}
3io
Osirea (ineniis Ginelin
0»trea lubtrigona Sowerby
Perten cuDe<d<n R^ye
3io
3to
Gaulrvcbffna gigantea Deaba<rw..
Kcll}ia atutreliï Lamj nev. i^..
907
Peclen pallium Lin
3io
Kdljia padfica Hediey
ai3
h
Lasa.'* rubra UunUgu
aià
LibiUna guioaica ChemniU
Umopùa birlella Habile et de
57
Rochebnme
5i
fio
ib.Google
Philobrya subheris Pdaeneer.. . .
PbilobrjB windeleiiHi Ed. Lamy
Placunanomii îo&e Griy
Pteria (HarguttiJiBni) nMrgarill-
fenLiiinr. Gunûngi Rena. 3,
Pleria (Hai^uitîlcra) puiKne
Radult fngilb Ohomoilt
Rodula pyfpnn Pbilippi.
Scintilla Owenii DmIujpm
Scmde aostrdi» Suwerlif
Septifer biloenlari* Lin., ......
Spalba Boarguignati Aneey
Sptlha Chiiiiaiia Rang.
Spalha licnstns Simpson
Spatfaa Kjaiaienus Lea
Spbarioiii Vjuas Smith
Synderanja Seaiati Ed. LaVjl DDv.
»P
TeSïqa crebrîmaculata Sowerby.
TdiDa crncigera Lamardc
TdUna di^par Caorad
Tdlina iuMpiali) Uanley
TeBiiia obliquana Desfaayes. . . .
TelliDa rlMMuboidea Quoy et Gai-
mard
Tdlina rohiuta Hanley
TeUiu nigoaa Boro
TeHina acabjoata Linné
Tatfina rirgata Linné
TerMlo^.(i, *et3) 906,
Tbracia meridionalii Smitb ....
Tridaena dongata Lamarck
Tridacna mutica Lamarck
Unio Dembec Roism
Unio etaoeuai» Ch^wr.
Uaio Duponti Bgt = II. Hante-
Unio EdwaraianMBittoU.Uau-
(Jnia Graodidieri Bgt = U. Hanle-
Unio (iranliaaua Bgl =3 U. Iiaiit«-
Ufeio Hautecœuii Bgt
Unio bypaipfymnui Hariena. . . .
Udw LoonUli Bgt
Unio Moflceli Bgt *«r. rubra Ger-
main nov. var
Uni
liBgl..
Vcani (CliioDe) antîqua Klag.. . kli
Venua(Cbi(Mu)crispBlaDesiiByes. an
Venus (ChioDD) Gayi Hupé. . . . hà
Venna (Chitme) reikulala Liiaé. ^n
Yotdia inieqiiiscnlpta Lamy no«.
■p ib6
YoMia VaUettei Lamy dov. ip. . . t s5
YiMia Woodwardi Uanlej. . Sa, lai
UilflHlOPOnEB.
KingenaAteockiL.Jugbiiiip.nov. 539
Terebralula (liothyiina) nva Br»-
dnp 55&
TuniCiBtS.
Amarouciiim cœruleum Slaiter
noï.ap 553
Aniaraucinm meridianum Slailer
nov. ip. &53
Afâdit Cbarwti Sluiler 5&â
Atopogaaier etongata Herdman. . 553
Bultamt wlduwa Sluiter 55A
B<dtenia Turqurti Sluiter Ui
Collella peduneabta Qiwy et Gai-
mard 553
Gorella antarctica Siuîtcr 5ôi
Disloma glareosa Sluiter Dor. sp. 553
HalocynUua sefaMa Sluiter 553
JoUana ignota Herdman. 556
Leptoclinum bigUns Sluilar m>t.
Liaianiaroucittm magnum Soiler
DOV. tp. 553
ib. Google
Mulgula mHimt Stmtw
PiuryngodictyoD redoctum Slui-
tor nov. <p
P«)jchinum adirMDom Uerd-
Psunniaplidiiuii umulttum Sluî-
ter nov. ^
Ptumiuplidiuin ardiMlun Slni-
t«r noY. ip...-
Ptunouplidium radialum Sluiler
"'>•'■ >?
PfuniMplidîuiii triplei Sluiler
'"'"■ f
Stjlei fleùbilis Sluiter.
Stjlei Grahuni Sluiter.
Sljlea Uctea Herdnua
BCHIHODaHU.
Hololkuridei.
CDComiria uiUrtlïu Cl. Vincy
no". sp
Cucnmuû lUenuaU Ul. Vaoty
(■ucumarU grandi» Cl. Vaiwj nov.
•P
Cucumaria irregiiUrû Cl. VaDey
Ciiuuuana laterdii Q. Van«j nor.
'P
Cucumaria Turqueti Cl. Vaney
p8olu> anUrcticui l'Iiilij^i
Psdus Ckarcoti C. Vasef nov.
»P
Psolus granulomi* Cl. Viney nov.
»P-
SyniUiclet Ctrihtrgei (^1. Vinsy
nov. ip.
Tbyone Scolitt C). Vanej oov.
»P
Thyune lurricala (.1. Vaney nov.
BRïniOAinKS.
CheilotUimtt.
Lùta d» eapèeet rccudilics par
lee «ipéditioiit da TraMtlhmr
(1881-1881) et du TatiMUM
(1883) drewée p«' H. Cahot,
i5&, i55, i56, iig,
Bugula eburnea L. OaWl nov. f.
Cellepora intrirala L. Catiel nov.
'f-
Cellepora )acini<na L.Calvet nov.
•P
Cdiepon protecU L Ca)v«t nov.
«P
Escbaroîdes Billardi L. tiahct nov.
•^
GemoUipara arituacDla L. Caliet
Hatwellia ■ll«raaU L. Calvet nov.
"P
HdiodoDU L. Ctlvet nov. gen.. .
Heliodoma isoplicaU L. Calvet
khtbyirîa aviculata L. Ctlvet
i»'-^
Lekythopora UunioM L. Cdvet
"<"■ "P
L^ralia Brancoenais L. Calvet
Lepralia inflala L. Calvel nov.
»P
Lepralia Wateni L. Cahel nov.
¥
Hamillopora SmiltîL Cahel aov.
»P
Hembranipora Joubiro L. Calvet
Myriotum alranguliUiin L Calvet
Palmicdliria LcnuisLCaliclnov.
ib. Google
Spiniïtrelj* purpurea Lamarck. . 579
Siephanoptilidéfl Bouk nov. hm. 1 an
— 655 —
Retepon mordinaU L. Calvet Spirtstrella Bonnet! Topsent nov.
nov. «p i6;t
Retepora ramuloM L Cilvel nov.
■p '«■
Betepon Sparteli L. Calvet nov.
Betepordia hirmtt L. Ctlvet nov.
«p. i64
B^porelli incrustdta L. Csivet
Dov. sp 164
Sehùoporella coofuM L. Calvet
nov. ap 117
SchiiothecB Talismaai L. Calvel
Setosellina L. Calvet nov, gen.. . 167
Setosellia* Boulet L. Calvet uav.
•P '57
Smittia inerma L. Calvet nov.
SmîUia pnealta L. Calvet nov. sp. 161
CriaU lenella L. Calvel nov. ip..
Eoldophora reticulali L. Calvet
EotabphDra aubverdcillaU L. Cal-
Entalophora tranalucida L. Calvel
"<»''• «P
Homera branscoensif L. Cnlvet
no*- V
Idmooea fragiiû L. Calvet nov.
•P
a borrida L. Calvet nov.
Scylalii^» Gravier noi. gen....
Scjlaliopeis djibouteiuû nor.sp..
SpoHgiairt».
Acanlhella «urantiaca Keller.. . . 56s
AiiDyMt GravieriTopseat oov.ip. 563
ChondroM renifonuit Nerdu. . . . 568
CÎDtehyn Sebulicn Kdier 56$
ClioDa vMtifica Hancock 561
Clioaa viridis Scbmidt 56A
Donatla arabica Topaent nov. sp. 667
DoDatia [ngalli Bowerbank 567
Doaalia japonica fioUas. 56G
Echinodirtyum BabeUatum Tojv^
sent nov. sp 56 1
Euspongia ofikinalia (Lin.) var.
arabica Keller. 558
HeleroDema ereeta Kdier. 568
Ltops Jnusseaumei Topsent dov.
Latruncula corticata Carlo-.. . . . 56!)
Leplosia lancifera Topicnt nov.
Leucetla balbybia Haxkel 557
Pacbychalina alveolopora Topsent
nov. sp 55H
PbïUospoD^a cordifolia Keller. . 558
Phyllospongia (bliaacens (Pillas)
Lendenfeld 558
Reniera decidua Topsenl nov. sp. 56n
Hgdroidex.
Limite des espèces recaeillie^ par
les expéditions du Travailleur
(18S1-1889] et du Talùtnan
(i883) dressée par M. A. Bil-
lard. 33o, 33i, 33s, 333, 33^
Anteonulana Botenmna lon{>a
Billard nov. sp 33s
ib. Google
Anleiuduii Penieri Billard nov.
»P
AoteoaaUrU Perrieri autea-
noïdea BiUird
Antennularia nmou plumnlt-
lioïdM Billard nor. var.
Cantpaoulaiia Gravieri Billard
Plamularit attenuata média Bit-
lard oov. ïar
Plamularia Bonnevie Billard nov.
Zygophjlax biarmata Billard nov.
T
PIOTOIOllSBB.
/n/û«Qtref.
Opbrydium vermtile Efabg
PiLionoLOO».
Vertébrét et Invertébré».
Acantboceras Newboldtî Kassmel.
Atectryonia urioata
Alectryonia gre([aria Sow
Alectryonia Manibi Sow
Aleclryonia aanlaoeiuis.
Aleetryonia tmgulata
AUcalina oUonga d'Orb. (A. lon-
gs Fischer)
Bclemnites daiigsr Waagen.. ..
Beieuuiltes jumarenû» Waagen .
Betenmiles redivivui Mayer. , . .
Demiacera! latidorsatum Hifli..
EcbiaDlampu Bp
Galo borealiï
Ha|dDcera8 i&odeatïii>rme Oppel. .
Haploceras SUuucii Zeuefainer..
Holcodiscus ip
InoMramui concenlriciu Sow. . .
Janira quinqu'-CMUIa Sow
btinnea B«rvitlei Desb
Limnea data Dwb. .......... &9A
Lytocera» Indra Forbe« 337
Haeroeepbalîlw Maya Waag. . . . 337
HacrocephaliteB polythemus . . . . 335
Hacrocepbalil» tranneiu 335
Hagiliu grandis Toraquist. 335, 338
M^alagauTua 336
Uodiola ( Bracbjdonles) artuni-
nata Deah £gA
Nautiliu elegans 337
Oppelia subùdena Font 335
Ostrea Grandidieri Fisch 337
Ostrea pelecydîon Fisch 337
Pdtocenu sp 335
PeriaphinclM B«ryrichi FutUrer. 33E>
PeriopbÎDctes PrdRri Favre 335
Phacoîdes (Lucinoma) saiomm
Lmk 59A
PhjFllaceraa ptycoicum Zett 335
Planorbia coacarue Desh h^h
I4anorbi« padenns Deah Bgï
BhyncoadlaincoiulaDsDav. 335, 337
Tcrebratula Dbosaenais Sitehoi. 335
Tilanogaurus madagascoriensie
Dep^ret 336
Trigooia scrabra Lamartk 337
TurriWIa difBwBs d'Orh 387
Plmlet.
Aralia (Hacropauai) 1
59!
593
Chara Lanani AiL Bro:
Eupborbîopbyllum vêtus de Sap.
Honochofia iiiu]liner»g Ad.
Broug ap 593
Myrica stdibaringiaDB de Sap. . 6g4
Neriom pariaienu de Sap, 5gA
Nipadites Heberlî Wat SgS
PanduiiB lutetianus Ed. Bnr.. , 59'!
Pinus Defrancei Ad. Brong 59A
Zityphus paeudo-Ungcri de Sap. ôgft
Yucca BoherU Ed. Bur Sgù
ib. Google
BOTANIQUE.
Arachù bjpogœi L
Cryptostegia gnndiflort (Roic-
burg) B. Br
Decftnemopsîi Cost. et Gall. nov.
een
Deua«mopn« BphjUa Cost. et
GtU. noY.»p
EletUrii cardamomum
Kompiina elaslica CobL el Gall..
Lodoicea Seychdlanim
Hsndenia madagascarieims Coat.
et GbIL dd«. tp
Mandenia TeimcuN Dcne
Ui<Todr«CDÎde« Haa no», gen. . .
UicroHlncoidei aqiiamosui Hua
Nepenthu madagacariengis var,
cjlindiîca Dubard 63
Nepenthe* Hootroniieri Dnbard
Tlepentbes Viellirdi Hooker. ... 64
Penlopetia androsmùfolie Dcnc. Aiti
Penliopetiopsii CoïL et Gall. noi.
Peatiopetiopsia OTalUbUa CosU et
S.i8CMlema Decoracî Cosl. et Gall.
noï. ap AiB
Sarcortnna TÎminale R. Br. j 1 7
Sdtamin^ noaTeltes du Mu-
séum (liste dressée par M. F.
Gagnepain) 9*3
SecamoDe Geayi Cost. el Gall.
ib. Google
TABLE DES FIGURES ET DES CARTES
CONTENUES DANS CE VOLUME.
ZOOLUGIB.
Mammijirei.
CoiM^i : Egitni quagga Gmplm, pi. 1, fig. i, d'après la p)i[>toj,Tipliie (lu
spMinen conservé dans les GelcrîeB du Husdum de Paris (Espèce éteinte), àtig
Zèbre de BurcbcU ; ffuiu BurcMti Cray, pi. II, %. H, d'après Ifi photo-
graphie du spéûmen conrarvé dans les galeries du Muaéum de Paris
(Espèce éteinte) A5)
GliCTil MUvBge : Equui PrijaiaUlM de Dioungarie , pi. III, fig. 3; étalon
égé de 5 ans, aclucilcmcQt viiant au Mméum de Paris (pelage d'été).
D'après M. Terrier, chef dee trataux de Taiidermie au Muséum 153
Clieral aauvege : Equtu Prijaralikii, pi. IV, (ig. h. Statuette eiécutée par
H. Berthier, d'après l'étalon actuellenjenl vivant â la Ménagerie du Mo-
séum &53
Cheval quaternaire : EqKvi caballui, pi. IV, fig. h. D'après un dessin
gravé sur bob de Renne, grotte de la Msddcine (d'après M. Piette).. . Iibi
Cnislacég.
Aipheopiii Haugi H. Coutière, nov. ep. :
Fig. I a. Région antérieure et appendices. — a. Un arcond apé-
cimen dont les yeux sont beaucoup plus sailtants 3^8
Fig. 3 A. Pince de ta i" paire, ^ 4'. Détails des doigts. — c. Carpe
de la 9* paire d. Patte de ta 3* paire 37g
Pagvriitei nuun'ltmi'cuJ Bour 186
ln$eetei.
COLioPTlMS.
Lyciu BtKuai J. Bourg, nov. sp. Ëlytre droit 1 g3
Mierafate Wagneri Lesne nov. sp. , (f , vu de proGI 1 3
NycUlii circumdata Lesne , (^ , vu en dessus 1 G
Xylobotca decita Lesne nov. sp. Abdomen du d* *u en dessous. — p, pièce
pleurale du dernier segment apparent t^i
Xylobotc» gKmuiriea Lc<>ne, nov. sp., ^r , vu de Iroît quarts, en arrière. . 191
Simutiam .- Caractères présenl^ par les patlra postérieures. sS
Simitiitm Mgi, ùg. 1. Mélataree et patte postérieure droits 16»
ib. Google
— 659 —
MoUutqw*.
Aphaailoma Locardi Baviy nov. sp 548
Corbiaila :
Fig. 17 a. Corkie^ila eomobrùia CsUlBud. — b, Corincula mgyptiaca
BourguigDit lypc. — e. Corbienta lublruacala Bourguîgnit type. —
d. Carbieala Dtgomeî Boui^igaal type. — Toutes ee« Egnre* eoat on
peu plui grtiKlm qua oiture 589
Fig. 18 a. Corbieula Kyngaaiea Bourguignat type. — b. Corbicala
Langtriana Bourguîgiiat type. — e. Carbicula JoabtHt Bourguignit
type. — d. CorbmJa Cammmi Bourguignit lype. — Toutes c«a Sgurea
«ont UQ peu plus gniodes que nature 583
Ihteromoetra lamiiàftm Ed. Lainy nov. np. ;
KifF. I. I. Valve droite, face externe. — 1. Charnière de la valve
droite. — 3. Charnière de la valve gauche &5
Ktlli/ia mulralii Ed. Lamy nav. fp. :
Fig. a. I. Vaive gauche, face eiterne. — *. Valve gauche, faca in-
terne. — 3. Valve droite, face interne i<t
Limieolaria (um/omui Hartena var. obtta Germaio. Pig. 5. Deui tien de
la grandeur naturelle 170
Uargarita sp. forma juvetàtU. —~ Fig. 1 laS
Montttguia Cltarcoti Ed. Lamy nov. ap. — Pîg. 1. 1. Valve droite. —
s. Valve gauche A6
Mentaguitt Turqiuti Ed. Lamy nov. sp, — Fig. 3. t. Valve droite. —
a. Valve gauche &7
l'hîlobrga tublftvù fiiaeneer. — Fig. 5. t. Valve gauche, Tace eiterne. —
a. Valve dnnte, faM intome 5i
Pkilobrga tKindeleiuii Ed. Lamy. — Fig. A. Valve droite ; 1. Face ex-
tente. — 1. Face interne 5o
PU'odm (Camtrama) Htrdeltli L. Gcnnsin nov. sp. — Fig. a. Deux tiers
de la grandeur naturelle 67
IHiodim {Cameronia) Herdehti L. Germain nov. sp. var. M<AU nov. var. —
Fig. 3. Deux tîer» de la grandeur naturelle 58
Pîtodan {Camrrmia) IchadioMii L. Germain nov. ap. — Fig. b. Deux tien
de la grandenr naturelle 4 1
Syndeimya (Abra] Snu'ad'Ed. Lamy nov. ep. — Fig. i. 1. Valve gauche,
face externe. — a. Valve gauche, face interne. — 3. Charnière de la
valve droite a 1 o
Yoldia iiutquùeulpta Ed. Lamy nov. «p. -> Fig. 3. Valve drulLe ; 1. Face
inleme. — ». Face eiteme laS
Voldia Vahitti Ed. Lamy nov. 'ap. — Fig. h. t. Valve droite, face eiU'rne.
— a. Valve gauche, face interne, 196
Brachiopodei.
Kingtna Atcocki L. Joubin nov. sp. :
Fig. I. Intérieur de la valve dormle montrant Tippareil brachial vu
nonnalemenl , grossi 3 foii 53 1
ib. Google
— 660 —
Fig. 3. L'tppirei) brachid vu de côté, moatrattl les courbures des
bandeleUea et leurs rapports avec les eraru et le (eptiun 53s '
lÀothyrina ura Brodenp, de grande taille. — Fig. i. a. CAté dorMl. —
b. OAi venlral. — - e. ProCI. Grandeur uiturelle 550
Liothgrina uns Broderip, de moyenne tiille. — Fig, i. a. Inlérieur de la
»»lïe yentrale. — i. Intérieur de !■ viWe doraale. Grandeur nalu-
ÉchùiodeTWUi.
■ ObOTHUlIS.
Thyone Sculim C. Vaney nov. sp. :
Fig. I. Plaques calcaires de« (^unit^aU. Gr. = loo Aoo
Fig. 1. BilonneU des pédieelles. Gr. = aoo Aoi
Fig. 3. Corpuscule calcaire dos t^gumeals. Gr. = «oo &09
BOTAKIQUE.
Aracliide : Aradtii lii/pagma Un 3 io
Cocotier de mer : Lodoicea SeyeheUaram. — i. Section d'une noii au-
dessus des lobe*, montrant la fermeture fibreuse. — i. La m£me, l'ap-
pareil fibreux enlevé. — 3. Vue de cet apparàl. — i. Coupe en tra-
vers de l'appareil. — 5. Section de la noix entre les deux lobes. -~
6. Les lobe: vua d« face, l'appareil euleré. — 7. L'embryon dans
l'albumen, i l'entrée de l'appareil, grand, nat. — 8. Portion de lanoii
de grandeur oatarelle, montrant les traeea de fibres de l'envdoppe. ~
9. Pragmcnl de l'éeorce de cette cnvdoppe avec CocbeniUea, de grand.
nat 587
Ntpentk»! :
Fig. 1. f/epialhtt madagoêcariiatù ; I. Asùdie normale. — II. As-
cidie de la base. — 111. Asûdie de la variété egUndriea DubwtL Un
tiers gr. nat 6&
Fig. a. Nepmlhtt Fitillar^ var. D*fianehêi Dubard 1 Asddic. Un
lier» gr. nat 65
Fig. 3. I. Inflorescence fructifiée du !i. Vinttardi. — II. Infloresceoce
fructifiée du N. MoHiroutitri Dubard. Deux cinquièmes gr. nat 66
GÉOLOGIE.
Constitution géologique de la partie S.O. de la coUino de Paasy (Paul
Combes fils) 7«
ib. Google