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Full text of "Bulletin international. Comptes rendus des séances"

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University  of  Ottawa 


http://www.archive.org/details/bulletininterna1900pols 


BULLETIN    INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES 
DE  CRACOVIE 


ACADÉMIE  DES  SCIENCES  DE  CRACOVIE  A  ÉTÉ  FONDÉE  EN  187*   PI 

S.  M.  L'EMPEREUR  FRANÇOIS  JOSEPH  L 

Protecteur  de  l'Académie  : 

S.  A.  I.  L'ARCHIDUC  FRANÇOIS  FERDINAND  D'AUTRICHE  •  ESTE. 

Vice-Protecteur:  S.  E.  M.  Julien  de  Dunawwsu. 

Pbésident:  M.  lb  comte  Stanislas  Tabsowski. 
Secbétaibe  général:  M.  Stanislas  Smolka. 


EXTRAIT  DES  STATUTS  DE  L'ACADÉMIE: 
/R    2)      L'  Académie  est  placée  sous  l'auguste  patronage  de  Sa    Majesté 

[mpena?e  Royale  Apostolique.    Le  protecteur  et  le  Vice-Protecteu,   sont   uou, 

mes  par  S.  M.  l'Empereur. 

(§.  4).     L'Académie  est  divisée  eu  trois  classes: 

a)  classe  de  philologie, 

b)  classe  d'histoire  et  de  philosophie, 

e)  classe  des  Sciences  mathématiques  et  naturelles. 
(§.   ,2).     La  langue  officielle  de  l'Académie  est  le  polonais;  c  est  dans 
cette  langue  que  paraissent  ses  publications. 

fi.  faitUtin  inteznationaC  pazait  tous  (es  mois,   à    (exception 
des    mois    9e    vacances    (août,    septemhe),    et  se    compose    9e    ceux 
patties,  Boni  (a  pzemiè.e  contient  t 'extzait  9es   procès^  v^anx   .toi 
séances  (en    fiançais),   Ca  décerne   Ces    *»mi.    9es    mémoires    et 
communications  (en  fiançais  or,  en  aUeman9t   au  choix  9es  auteurs) 
Le  prix  de  l'abonnement  est  3  fl.  =  8  fr. 

Séparément  les  livraisons  se  vendent  à  40   kr.  =  90  centm.es. 


Nakladem  Akademii  UmiejçtnoÂci 
pod  reiIakcya  Sekreurza  gencraU.ego  Dr.  Stanistaw.  Smolkî. 

Krako»,  ,9oo    -  Drukam»    Uni*.  Jagiell.    pod  zarzadeu,  J.   Klipow.ki.gO. 


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BULLETIN   INTERNATIONAL 


DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES 


DE  CRACOVfK 


COMPTES  RENDUS 


SEANCES    DE    1/ ANNEE    1900. 


CRACOVJE 

IMPRIMERIE     DE    l'u  N  I  V  E  R  S  I  T  É 

1900. 


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Table  de  matières. 


Classe  de  philologie.  Classe  d'histoire  et  de  philosophie. 

A.  Bruckner.  La  langue  de  W.   Potocki.  Contributions  à  l'histoire 

de  la  langue  polonaise     ........       304 

F.  Bujak.     Calimaque    et    les    notions    qu'on    avait    en  Pologne  sur 

l'Empire  ottoman,  au  commencement  du  XVl-e  siècle     .  .        216 

B.  Dettibinski.  Mission  diplomatique  de  Félix  Oraczewski,  résident 

polonais  à  Paris  pendant  la  révolution.  (1791-  1792)      .  .       380 

T.  Estreicher.  Un  globe  du  commencement   du    XVI.    siècle  à  la 

Bibliothèque  de  l'Université  de  Cracovie  ....  96 

M.   K  awc  zy  ns  ki.  Sur  les  Métamorphoses  d'Apulée  ou  sur  l'Ane  d'or        124 
F.  Kopera.  Comptes  rendus  des  séances  de  la  Commission  de  l'his- 
toire de  l'art,  des   14  décembre  1899,  18  janvier.  22    février 

et  26  avril  1900 163 

S.  Kutrzeba.  L'organisation  des  tribunaux  en  Pologne  au  moyen- 
âge.  I.  Palatinat  de  Cracovie  (1374     1501)     ....       385 
V.  Lutoslawski.  La  genèse  de  l'éleutherisme         ....        170 
T.   Mandybur.  La  mythologie  grecque  dans  les  dialogues  de  Lucien  4 

C.  Morawski.  Rhetorum  Romanorum  ampullae        ....        380 
M.   F.  Papée.   La  Lithuanie  pendant  les  douze  dernières  années  du 

règne  de  Casimir  IV  (1480—1492) 56 

J.  Tretiak.  Le  cavalier  d'airain  de  Pouchkine        ....         52 

Classe  des  sciences  mathématiques  et  naturelles. 

E.   Bandrowski.  La  réaction    des  bromonitrobenzen    sur    paraphé- 

nylene-diamine  .  .  .  .  .  .  .  .  .186 

—  La  réactien  d'acide  azotique  conc.  sur  le  brombenzen  .  193 
L.  Bottcher.  Sur  le  déterminants  de  Grévy  .  .  .  .  .22/ 
T.  Browicz.    La    structure    des    conduits    biliaires    et  leur  rapport 

avec  les  vaisseaux  sanguins  capillaires    .....  23 

—  Structure   des    vaisseaux    sanguins    intralobutaires   et    leur 
rapport  aux  cellules  hépatiques        ......       201 


358 


6 


T.   Browicz.     Les    conduits    biliaires     int6rcellulaires     ont   ils    des 
parvis  propres  ......... 

L.  Bruner.  Contribution  à  la  dynamique  chimique.    Recherches  dy- 
namiques sur  la  broinuration  du  benzène  ....  29 

S.  Ciechanowski.  Etude  sur  la  sécrétion  intracellulaire    dans  les 

adénomes  et  adénocarcinomes  du  foie      .....       258 

N.  Cybulski.  Quelques  remarquas  sur  la  force  électromotorice  dans 

les  nerfs  de  grenouilles    ........        256 

S.  Droba.  Sur  les  cellules  géantes  dans  le  tissu  tuberculeux  .  .        306 

T.  Emilewicz.   Sur  les  phènylimines  des  oxy-acetophènones  .         .       198 
M.   Ernst.   Sur  l'orbise  de  la    planète  d'Altheia  ....  62 

L.  Filimowski.     Des  modifications  de  l'épi thélium    du  tube  dige- 
stif des  embryons  dans  la  région  gastro-duodénale  .  .        156 
E.  Godlewski  (jun.).     Sur  la  multiplication    des    noyaux  dans  les 

muscles  striés  des  vertébrés     .  .  .  .  .  .  .12/ 

-  De  l'influence  de  l'oxygène  sur  le  développement  de  l'em- 
bryon du  Kana  temporaria  et  sur  L'échange  des  gaz  au  com- 
mencement de  ce  développement      ......       232 

1\.  Gutwinski.  Additamenta  ad  floram  algarum  Indiae  Batavorum 
cognoscendam.  Algae  a  cl.  Dre  M.  Kaciborski  in  montibus 
Vuleaniis:  Krakatau  et  Slamat  anno  1897  collectae        .         .       400 

V.  Hein  ri  ch.     De   la  constance    de   perception    des    tons  purs  à  la 

limite  d'audibilité     .........  37 

—  Etude  critique  des  théories  contemporaines  sur  les  impres- 
sions de  couleurs     .........         64 

-  Note  préliminaire  sur  la  fonction  accomodativc  de  la  mem- 
brane tympanique  ........        105 

H.  Hoyer.  Contribution  à   la   morphologie  du  coeur  des  poissons     .       263 
S.  Klem  ensio  w  i  cz.   Lépidoptères  de  Galicie,  nouveaux  ou  pou  con- 
nus.  1-er  supplément        ........       405 

M.    Kowalewski.    Etudes    uelmintologiques  VI.    Sur  quatre  espèces 

du  genre  Trichosoma  Rud.       .......       183 

L.  Marchl  e  w  ski.   Phyllorubin,   un  nouveau  dérivé  de  chlorophylle  63 

L.  Marchlewski  et  C.   A.   Schunck.    L'action    du    broin    sur    la 

phylloporphyrine  et  haematoposphyrine    .  .  .  .  .112 

—  L'obtention  de  la  chlorophylle    à    l'état  pur,    son  spectre, 
ainsi  que  celui  d'un   autre  principe  colorant  vert  présent  dans 

les  feuilles         ..........       155 

L    Marchlewski  et  .).   Buraczewski.    Étude  sur  l'isotine  .       374 

Matériaux  anthropologiques,  archéologiques  et  ethnographiques  vol.  IV        342 
S.  Maziarski.     Sur  la  topographie  de  la  glande  thymus  et  sur  la 
présence  des  follicules    lymphatique    dans  la  glande    salivaire 
sousmaxillairc  de  la  cahoye     .         .         .  .         .         .         .113 


S.  Maziarski.    Sur  la    construction  des  glandes  salivaires      .         .       279 
M.  J.  Mazurek.    L'influance  de  l'acide  azotique  sur  la  phenilaety- 

lamine      ...........       118 

B.  Miklaszewski  et  S.  Niementowski.  Sur  les  trois   isomères 

(,r5)-phénylbenzimidazoles    .         .         .         .         .         .         .         .       179 

R.  Negrusz.  Sur  les  trois  isomères   phényl-taluênes  .  .  .        152 

S.  Niementowski.  Sur  les  homologues  des  alizarine ,  hystazarine 

et  quinizarine  .........       317 

S.  Opolski.  Contributions  à  la  connaissance  des  radicaux  organi- 
ques électronégatifs  ........        151 

J.  Paczoski.  Liste  des  plantes  ^recueillies  en  Poolie,  dans  la  Bes- 
sarabie septentrionale  et  aux  environs  de  Zdolbunow  en  Vol- 
bynie 404 

J.  Piep  es-Por  atynski.     Sur  la  polymérisation   de   p.    tolunitrile       117 

F.  Schille.  La  faune  des  lépidoptères  de  la  vallée  du  Poprad  et  de 

ses  affluents.  3-e  mémoire        .......       403 

J.  Sosnowski.    Sur  les  phénomènes   d'électricité   observés    dan    les 

nerfs  des  mammifères       ........        137 

J.  Trzebinski.    La  flore  des    forêts    de   Garwolin    et   des    contrées 

voisines     ...........       402 

L.  Wewi6rski.     Sur  le   condensation  du  glyoxale  et  de  l'aldechyde 

benzoïque  au  moyens   de  l'ammoniaque    .....       398 

A.  Wroblewski.  Méthode  pour  obtenir  des  cristaux  dans  une  so- 
lution sans  formation  de  croûte  à  la  superficie        .         .         .       319 

—  De  l'influence  des  phosphates  sur  l'action  fermentative  du 
jus  exprimé  de  la  levure;  des  acides  phosphoriques  complexes, 
ainsi  que  quelques  remarques  sur  le  rôle  de  l'acide  phospho- 
rique  dans  la  nature  animée  ......       407 

A.  Wycz6îkowska.  Sur  les  illusions  optiques        ....  7 

C.  Zakrzewski.  Sur  la  force  électromotrice  produite  par  le  mouve- 

ment du  liquide  dans  un  tube  de  verre  argenté      .  .  .        224 

B.  Znatowicz.  Action  de  l'acide  nitrique    sur  les  vapeurs  des  hy- 

drocarbures aromatiques,  à  la  température  ordinaire       .         .         45 

—  Sur  la  réaction  entre  AgN0.2    et  let  dérivés    chloriques  de 

la  série  aromatique  .  .        .  .....       399 

C.  Zorawski.  Sur  une  problème   de  la  représentation  conforme      .       325 

—  Sur  la  conservation  du  mouvement  tourbillonnaire     .         .       335 

—  Sur  certaines  catégories  de  variations  d'éléments  linéaires 
pendant  le  mouvement  d'un  système  continu  de      oints  .         .       367 


-^35>-« 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIli. 


N"  1.  Janvier.  1900. 

Sommaire:      Séances   du    8,     lô    et   22   janvier    1900.   —    Résumés: 

1.  T.  Mandybuk.  La  mythologie  grecque  dans  les  dialogues  de  Lucien.  — 

2.  A.  WYCZôtKowsKA.  Sur  les  illusions  optiques.  —  3.  T.  Bkowicz.  La 
structure  des  conduits  biliaires  intercellulaires  et  leur  rapport  avec  les  vais- 
seaux sauguins  capillaires.  —  4.  L.  Bedner  Contribution  à  la  dyna- 
mique chimique.  Recherches  dynamiques  sur  la  biomuration  du  benzène. — 
5.  VV.  Heinrich.  De  la  constance  de  perception  des  tons  purs  à  la  li- 
mité d'audibilité.  —  B.  Znatowicz.  Action  de  l'acide  nitrique  sur  le< 
vapeurs  des  hydrocai bures  aromatiques,  à  la  température  ordinaire. 


Séa  nées 


('lasse  «le  Philologie 


Séance  du  23  janvier  1900 

Présidence  de  M.  C.  Morawski 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  les  dernières  publi- 
cations de  la  Classe: 

L.  Sternbach.  >De  Georgii  Pisidae  fragmentis  a  Suida  scrvatis*. 
8-o,  p.  91. 

M.  F.  Piekosirïski  présente  le  travail  de  M.  J.  Le<;ikjk- 
wmci:   „Les  monuments  runiques  chez  les  Slaves". 

M.  A.  Karbowiak  donne  lecture  de  son  travail:  ^Les 
troubles  des  écoliers  à  Cracovie,  en  154'.)u. 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de  la 
Commission  de  l'Histoire  de  l'Art  du  14  décembre   1899. 


SÉANCES 

(Masse  «l'Histoire  et  de  Philosophie 


Séance   du  15  janvier  1900 


Présidence  de   M.  F.  Zoll 

Le  Secrétaire  rend  compte  du  travail  de  M.  T.  Estreicher: 
„  Un  globe  du  commencement  du  X  VI*  siècle  à  la  Bibliothèque 
de  V  Université  de  Gracovieu. 

M.  B.  Dembinski  donne  la  lecture  du  son  travail:  v  Mission 
diplomatique  de  Félix  Oraczewski,  résident  polonais  à  Paris, 
pendant  la  révolution  de  1791 — 1792u. 

M.  C.  Potkanski  présente  son  travail:  „Etudes  sur  le 
XIV'  siècle.  Nr.   VI.  Les  dates  des  conventions  de  Koszyce". 

Le  Secrétaire  rend  compte  du  travail  de  M.  V.  Nowo- 
dworski:  „Jean  Zamojski  écolier11. 


Classe  des  Sciences  mathématiques  et  naturelles 

Séance  du  8  janvier  1900 


Présidence  de  M.  F.  Kreutz 

M.  T.  Browjcz  présente  son  travail:  „La  structure  des 
conduits  biliaires  intercellulaires  et  leur  rapport  avec  vaisseaux 
sanguins  capillaires"  x). 

M.  C.  Olszewski  rend  compte  du  travail  de  M.  Br.  Zna- 
towicz:  „  Action  de  l'acide  nitrique  sur  les  vapeurs  des  hydro- 
carbures aromatiques  dans  la  température  ordinaire"  2). 


J)  Voir  ci-dessous  aux  Résumés  p.  28.   —  2)  ibid.  p.  45. 


SEANCES 


M.  E.  Bandrowski  présente  le  travail  de  M.  L.  Bruner: 
^Contribution  à  la  dynamique  chimique.  Recherches  dynamiques 
sur  la  bromuration  du  benzène"  l). 

M.  N.  Cybulski  donne  lecture  du  travail  de  M.  V.  Hein- 
rich:  „De  la  constance  de  perception  des  tons  purs  à  la  limite 
d'audibilitéa  2). 


i)   Voir    ci-deasous   aux    Résumés  p.  29.  —  2)    jbid.  p.  37. 


1* 


Résumés 


1.  -  T.  Mandybl-r.  Mitologia  grecka  w  dyalogach  Lukiana.  „I>ie  </rie- 
chische  Mythologie  in  den  THalogen  Lukiansa.  Vorgelegt 
den  13.  November  1899. 

Im  Gegensatz  zur  Kritik  und  Verspottung  der  griechi- 
schen Gôtter,  wie  sie  bei  Aristophanes  und  anderen  iiblieli 
waren,  bedient  sich  Lukian  der  griechischen  Mythologie  zu 
persônlichen  Zwecken ,  indera  er  die  Gôtter  an  seiner  Pole- 
mik  mit  den  Philosophen  theilnehraen  làsst.  Desshalb  sind 
seine  Dialoge  eine  sonderbare  Vermengang  der  alten  Vorstel- 
lungen  mit  neuen,  unmitelbar  aus  seiner  Zeit  geschôpften  Ideen, 
deren  Tràger  nun  die  alten  Gôtter  sein  sollten.  Die  Folge  da- 
von  war,  dass  die  griechischen  Gotter  bei  ihm  in  vôllig 
neuen  Situationen  auttreten  und  viel  Originelles  an  sich  haben. 
Dièse  Seite  der  Lukianischen  Dialoge  hat  man  bis  jetzt  wenig 
beriicksichtigt,  indem  man  déni  Lukian  bloss  die  Bekânipiung 
des  Anthropomorphismus  zugemuthet  liât.  Zu  dieser  originel- 
len,  zeitgemâssen  Anstrich  an  sich  tragenden,  Darstellung  der 
alten  Gotter  gelangte  Lukian  nicht  gleich  im  Anfang  seiner 
literarisehen  Thâtigkeit,  sondern  allmàlilich ,  im  Laufe  seiner 
geistigen  Entwickelung.  Die  ein/.elnen  Dialoge  lassen  uns  den 
Lauf  dieser  Entwickelung  deutlich  erkennen. 

Im  allgemeinen  ist  bei  Lukian  keine  Rede  von  conse- 
quenter  Verwertung  und  Kritik  der  alten  Mythologie.  Die  Art 
und  Weise,  wie  er  die  Gôtter  in  seinen  Dialogen  auftreten 
lâsBt,  hângt  immer  eng  mit  seiner    persônlichen    Entwickelung 


RÉSUMÉS  5 

und  seinen  Anschauungen  zusammen  ,  die  sich  mehrmals  ân- 
derten.  Verschiedenen ,  literarisehen  Zwecken  des  Satirikers 
gemàss,  ândert  sich  auch  das  Aussehen  seiner  Gôtter.  Die  li- 
terarische  Laufbahn,  die  er  durchgemacht  hat,  findet  ihr  Ab- 
bild  in  der  Darstellungsweise  der  Gotter.  Conséquente  Verspottung 
der  alten  Gotter  lâ^st  sich  bei  ihm  nicht  nachweisen,  denn  er 
verfasste  Dialoge,  in  welchen  er  die  Gotter  ohne  jede  Zuthat 
von  Spott  und  Ironie  zur  Darstellung  bringt. 

Die  einzelnen  Dialoge  stellen  folgendes  Bild  seines  Ver- 
haltnisses  zur  Mythologie: 

Die  Erstlingswerke  „Promctheus"  und  „die  Gôtterdia- 
loge"  haben  rhetorisches  Geprâge.  Die  letzten  sind  vorwiegend 
erotischen  Inlialts  und  stehen  unter  déni  Einflusse  der  „He- 
târengesprâche".  Das  grossstadtische  Leben  und  die  aestheti- 
schen  Studien  in  Athen  liesse n  schon  in  diesen  Werken  deut- 
liche  Spnren  zuriïck,  aber  Lukian  wagt  noch  nicht  den  Bo- 
den  der  traditionellen   Sagen   zu  verlassen. 

In  den  nâchst  stehenden  Dialogen  verspottet  er  die  Got- 
ter und  das  „  Verhangnis  "  noch  nicht;  im  Gegentheil,  er 
macht  sie  zu  ethisehen  Rathgebern  und  Richtern  des  mensehli- 
chen  Geselilechtes.  Hieher  gehoren:  Charon ,  Tyrannus,  Dia- 
logi  raortuorum.  In  diesen  Werken  legte  er  die  Friiclite  sei- 
ner, im  allgemeinen  oberflaohlichen,  philosophisch-ethischen  Stu- 
dien  nieder. 

Nacli  langerer  Unterbreeltung  beginnt  die  eigentliche 
Parodie  in  „deorum  eoncilium"  und  „Icaromenippus"-  Das 
erste  Werk  enstand  nich  ummittclbar  nach  den  Gottergesprâ- 
chen,  sondera  spàter.  Wir  begegnen  hier  zum  erstenmal  sati- 
rischen  Beraerkungen  ûber  die  Philosophen,  wel.che  den  Giittern 
in  den  Mund  gelegt  werden.  Das  eigentliche  Motiv  der  Abfa- 
nung  war  lediglich  aesthetischer  Natur  d.  i.  das  unaesthetische 
Aussehen  der  barbarischen  Gotter  oder  eigentlich  ihrer  Sta- 
tuen.  Im  zweiten  tritt  Zeus  scharf  gegen  die  Philosophen  auf. 
Die  beiden  Theile  des  „Icaromenippus"  liangen  eng  zusam- 
men, was  man  mit  Unrecht  geleugnct  hat.  Die  humoristische 
Anlage  des  Ganzen  erkliirt  zur  Genûge  die    Composition;  der 


6  RÉSUMÉS 

Vorwurf  der  Unmoralitat ,  der  den  Philosophen  von  Zeus  ge- 
macht  wird,  bedeutet  zugleich  die  Verurtheiluog  der  philoso: 
phischen  Speculationen,  von  welchen  im  ersten  Theile  die  Rede 
war  und  bildet  genûgende  Antwort  im  humoristischen  Sinne 
fur  Menippus.  Das  Werk  ist  naeh  dem  J.  lfif)  n.  Chr.  ent- 
standen. 

In  den  rein  polemiscben  Dialogen ,  welche  gegen  die 
Philosopben  gericbtet  sind.  werden  die  Gotter  als  Feinde  der- 
selben  dargestellt.  Sie  treten  hier  in  verschiedenen  Situationen 
auf ,  dienen  aber  bloss  zu  rhetorischer  Scenerie.  Lukian  ent- 
fernt  sich  immer  mebr  von  den  traditionellen  Sagen. 

Im  „Juppiter  tragoedus"  kommen  wieder  aesthetiscbe 
Motive  zum  Vorschein,  indem  Lukian  die  berûhmten  Statuen 
der  Gotter  absichtlich  mit  ihren  Personen  vermiscbt.  Zeus 
wird  als  schlechter  Schauspieler  und  Redner  und  als  furcht- 
sammer  Gott  dargestellt.  Lukian  verfolgt  in  diesem  Dialoge 
den  Zweck,  die  philosophischen  Disputen  in  Anwesenheit  der 
Gotter  zu  verspotten. 

Vor  „Juppiter  confutatus"  musste  Lukian  „Saturnalia" 
gescbrieben  haben  oder  wenigstens  das  Gesprâch  des  Priesters 
mit  Kronos,  der  im  allgemeinen  als  gutmuthiger  Rathgeber 
der  Menschen  geschildert  wird.  Sein  Bild  steht  weit  hinter 
denen  der  in  fruheren  Dialogen  dargestellten  Gotter,  was  dem 
Greisenalter  des  Verfassers  zuzuschreiben  ist. 

Im  „Juppiter  confutatus"  spielt  der  hochste  Gott  die 
Rolle  eines  unbeholfenen  Philosophen  von  der  Art  des  Damis 
im  „ Jupiter  tragoedus",  der  im  Disput  den  kiirzeren  zieht. 
Das  „Verhângnis"  wird  hier  im  Gegensatz  zu  „Charon"  eifrig 
bekiimpft- 

In  allen  Schriften  gebraucht  Lukian  oft  Gleichnisse  und 
Metaphern  aus  der  Mythologie,  sogar  in  einigen  spât  geschrie- 
benen  7cpoXaXiai. 

Die  Scenerie  der  besprochenen  Dialoge  wird  allmahlich 
reicher  und  entwickelter,  fehlt  aber  in  den  zwei  letzten ,  da 
sie  bloss    theoretische  Verhandlungen  zum  Zwecke  haben. 


RESUMES  t 

Zur  Entwickelung  der  Parodie  in  diesen  Schriften  muss- 
ten  ausser  den  literarischen  Studien  des  Verfassers  auck  die 
scenischen  Darstellungen  aus  seiner  Zeit ,  vor  allera  der  Pan- 
tomimus  viel  beigetragen  haben  und  vor  allera  das  schlechte 
Spiel  der  damaligen  Schauspieler.  Grossen  Einfluss  iibte  auf 
dieselbe  der  Aufenthalt  des  Lukian  in  Athen,  wo  er  das  gross- 
stadtische  Leben,  die  beriihmten  Kunstwerke  und  das  Treiben 
der  philosophischen  Schulen  kennen  gelernt  batte. 


2.  —  Dr.  A.  WrczôtKowsKA.   0   iluzyach  optycznych.  (Sur  les  illusions 

optiques).  Cet  article  a  été  écrit  au  mois  de  juin   1899.     Présenté  le 
10  juillet  1899. 

L'inversion  optique  dont  traite  le  travail  résumé  ici 
a  été  observée  d'ordinaire  sur  des  ligures  et  des  dessins  pers- 
pectiviques,  dont  le  caractère  spécial  est  de  provoquer  dans 
la    conscience   deux    ou    plusieurs    interprétations     différentes. 

On  fixe  par  exemple  le  point  de  section  de  deux  lignes 
droites  dans  un  hexaèdre  régulier  et  on  l'aperçoit,  tantôt 
avec  une  de  ses  surfaces  inclinée,  tantôt  relevé  avec  un  chan- 
gement de  position  de  son  axe. 

Ces  phénomènes  illusoires  que  l'on  peut  observer  sur 
bien  des  figures  ont  été  déjà  expliqués  par  trois  genres  de 
théories  et  notamment:  par  des  théories  psychologiques,  phy- 
siologiques et  psycho-physiques.  Aucune  de  ces  théories  —  dis- 
cutées toutes  dans  le  mémoire  —  ne  suffit  cependant  pour  ex- 
pliquer tous  les  phénomènes  qui  caractérisent  l'inversion 
optique. 

D'après  les  théories  psychologiques  l'inversion  est  re- 
gardée, tantôt  comme  le  produit  de  l'imagination  et  de  la 
fantaisie,  tantôt  comme  le  produit  de  la  volonté  ou  d'un  ju- 
gement faux.     L'importance  de  ces  théories  est  minime. 

Les  explications  scientifiques  ne  commencent  qu'avec 
les  théories  physiologiques. 

Necker,  par  exemple,  nous  dit  que  l'inversion  a  pour 
cause  le  changement    de  l'accommodation,  par    laquelle  il  ex- 


8  KKSITMRS 

plique  le  rapport  qui  existe  entre  les  différents  points  de 
l'objet  observé  et  les  parties  centrales  et  périphériques  de 
la  rétine:  le  point  perçu  par  la  tâche  jaune  étant  estimé 
comme  plus  proche  de  l'oeil,  le  point  perçu  par  les  parties 
périphériques,  comme  plus  éloigné.  Mais  aussi  probable  que 
paraisse  cette  théorie,  elle  n'embrasse  pas  un  des  faits  les 
plus  importants  de  l'inversion,  c'est-à-dire  l'absence  de  cette 
illusion  dans  certains  cas  de  la  vision  binoculaire  et  monocu- 
laire. En  second  lieu  la  théorie  de  Necker  a  été  faussement 
considérée  comme  explication  du  phénomène  par  la  fonction 
accommodative,  car  le  rapport  entre  l'objet  et  les  parties  spé- 
ciales de  la  rétine  peut  exister  aussi  en  dehors  de  l'accom- 
modation. 

Une  seconde  théorie  physiologique ,  celle  de  Loeb  ') 
ayant  expliqué  l'inversion  des  figures  planes  par  le  chan- 
gement de  l'accommodation,  reste  en  dehors  de  cette  explica- 
tion, lorsqu'il  s'agit  des  figures  et  des  objets  solides,  ces 
derniers  provoquant  l'inversion,  lors  même  que  l'on  modifie 
successivement  l'état  de  l'accommodation. 

La  plus  nouvelle  d'entre  ces  théories,  celle  de  W.  Wundt 2), 
en  indiquant  les  changements  des  points  et  des  lignes  de 
fixations  comme  cause  de  l'inversion  ne  s'inquiète  point  de  ce 
fait  qu'on  peut  la  provoquer  aussi  bien  en  fixant  le  même 
point  de  la  figure. 

Il  y  aurait  encore  à  citer  les  expériences  de  Màch  •"•;. 
faites  pour  la  plupart  sur  des  objets  solides  et  qui,  par  con- 
séquent, ont  le  plus  contribué  à  la  connaissance  de  l'ensemble 
des  phénomènes  qui  caractérisent  l'inversion,  tels  que  le  chan- 
gement dans  l'intensité  de  la  lumière  et  de  l'ombre  des  objets 
observés,  de  même  que  dans  l'inclinaison    et    les  mouvements 


»)  Loeb.  Pfliiger  Archiv.    1878. 

')  Wundt.   LTeber  Geometr.-optische  Tauschung.   1898. 
'■')   Macli.   Wiener  Sitzungsberichte   1866. 
Math,  (lusse   1868. 
„  „         Beitrâge   zur  Analyse  dor  Empfînd.   1888. 


U KSI  ME»  9 

illusoires  qui  accompagnent  le  phénomène  d'inversion;  mais 
Mach  en  décrivant  ces  phénomènes  a.  premièrement,  méconnu 
encore  bien  des  détails  importants,  et.  secondement,  il  n'a  point 
expliqué  la  cause  qui  les  produit. 

Quant  aux  théories  psycho-phvsiques  qui  se  rattachent 
aux  faits  connus  dans  le  fonctionnement  du  système  nerveux, 
elles  sont  pour  la  plupart  liées  à  des  hypothèses  psychologi- 
ques plus  ou  moins  ingénieuses,  qui  ont  cependant  peu  con- 
tribué à  l'explication  du  phénomène  de  l'inversion  optique. 
Telle  est  par  exemple  la  théorie  de  Nicolas  Lange  dont  le 
mérite  est  d'avoir  le  premier  mesuré  la  vitesse  avec  laquelle 
l'inversion  se  produit  (3"). 

A  défaut  de  cette  solution  définitive  sur  la  cause  de 
l'inversion  optique,  une  série  d'expériences  nouvelle.^  devint 
nécessaire. 

1.  Le  premier  objet  de  ces  expériences  fut  de  mesurer 
la  vitesse  avec  laquelle  on  aperçoit  l'inversion  sur  les  figures 
planes.  L'observation  interne  permit  déjà  de  constater  que 
cette  vitesse  est  plus  grande  que  la  respiration,  mais  qu'elle 
est  moindre  que  celle  du  pouls. 

C'est  pourquoi  la  question  fut  posée  de  manière  à  pou- 
voir observer  le  rapport  entre  la  vitesse  de  l'inversion  et  la 
fréquence  du  pouls. 

Le  résultat  acquis  par  les  expériences  graphiques  faites 
pendant  que  le  sujet  observé  fixait  une  figure  plane,  (l'hexaèdre 
de  Necker.  fig.  2  de  fil  de  enivre)  prouvait  d'une  part,  que  le 
synchronisme  entre  les  deux  n  existe  pas.  vu  que  l'inversion 
reste  tantôt  au-dessus.  Tantôt  au-dessous  de  la  vitesse  du 
pouls,  mais  il  confirme  d'autre  part,  ee  qui  avait  déjà  été  con- 
stat»' par  l'observation  interne,  c'est-à-dire  que  ces  deux  vi- 
tesses sont  très  rapprochées  l'une  de  l'autre. 

On  obtenait  par  exemple  chez  un  sujet  pour  124  inver- 
sions.  174  pulsations:  une  autre  fois  pour 

260  inversions  2i'>.~)  pulsations  ou 

pour  313  ..  362  „ 


10  RÉSUMÉS 

2.  Comme  toutes  les  personnes  soumises  à  ces  expérien- 
ces déclaraient  avec  certitude  avoir  le  sentiment  d'un  mou- 
vement quelconque  dans  l'oeil,  lors  même  qu'elles  tîxaient 
avec  intensité  le  point  indiqué  de  la  figure,  une  question  d'un 
autre  genre  se  posait  d'elle-même,  c'est-à-dire:  de  quelle 
nature  pouvaient  être  ces  mouvements  constatés  par  l'obser- 
vation interne? 

C'est  par  l'intermédiaire  de  l'ophtalmomètre  que  fut  ob- 
servé l'oeil  d'une  personne  myope  à   7  dyoptries1). 

Il  résulta  de  ces  observations  faites  sur  les  images  lu- 
mineuses externes  de  la  lentille  que  toute  inversion  provo- 
quée par  une  figure  plane  (fig.  2.)  est  accompagnée  par  un 
changement  de  la  réfraction  de  la  lentille. 

Et  ce  changement  est  si  visible  qu'il  n'y  avait  point  de 
difficulté  pour  le  marquer  chaque  fois  graphiquement,  pendant 
(pie  la  personne  observée  marquait  de  sa  part  chaque  inversion 
provoquée  par  l'hexaèdre  fait  de  fil  de  cuivre  jaune.  Sur 
543  doubles  réactions  obtenues  de  cette  manière.  343  étaient 
de  notation  simultanée  d'un  changement  dans  les  images  lu- 
mineuses de  la  lentille,  aperçu  par  l'intermédiaire  de  l'oph- 
talmomètre par  l'observateur,  et  l'inversion  marquée  par  la 
personne  qui  observait  l'hexaèdre  plan;  132  étaient  d'un 
svnchronisme  douteux;  dans  08  manquaient  complètement  les 
réactions  de  l'observateur,  causées  tantôt  par  un  ralentisse- 
ment de  l'attention,  tantôt  par  les  mouvements  de  l'oeil  de  la 
personne  observée.  Chaque  série  de  ces  expériences  ne  durait 
qu'une  minute). 

Ce  résultat  prouve  par  conséquent  un  fait  capital,  c'est 
que  l'inversion  des  figures  planes  ne  se  réalise  j  a- 
m  a  i  s  sans  u  n  c  h  a  n  ge  ment  n  o  t  ab  le  de  1  a  r  é  f  r  a  c- 
1  i  m  n. 


1  AV.  Heinrich  dans  son  ouvrage:  „Zar  Kenntniss  der  Myo- 
pie" a  démontré  411c  les  images  de  la  face  extérieure  de  la  lentille  sont 
beaucoup  plus  prononcées  chez  les  myo] 


RÉSUMÉS  1  1 

3.  Mais  comme  les  deux  séries  des  expériences  précé- 
dentes avaient  été  exécutées  sur  des  figures  planes,  il  fallait 
les  compléter  par  une  autre  série  d'expériences  faites  sur  des 
figures  en  trois  dimensions.  On  se  servit  à  cet  usage  de  figures 
faites  de  fils  en  cuivre  jaune,  de  même  que  d'objets  solides. 
Peu  d'exemples  suffirent  pour  prouver  que  l'inversion  sur  les 
objets  solides  apparaît  avec  la  même  facilité  que  sur  les  figu- 
res planes.  Il  n'y  a  presque  pas  d'objets  qui  ne  subisse  l'inver- 
sion: tels  par  exemple  une  chaise,  une  table  ovale  ou  ronde, 
une  cloche  de  lampe,  un  parapluie,  un  peigne,  etc. 

C'est  en  faisant  ces  observations  que  l'on  constate  4  phé- 
nomènes capitaux  qui  caractérisent  l'inversion: 

a)  Le  changement  de  l'intensité  de  la  lumière,  du  ton, 
de  la  couleur  et  de  la  forme  de  l'objet  observé  dans  son 
image  illusoire. 

b)  La  durée  de  l'image  illusoire. 

c)  Le  mouvement  illusoire 

d)  L'inclinaison  de  l'image  illusoire. 

Mais  avant  d'analvser  ces  quatre  phénomènes  distincts 
de  l'inversion,  il  y  a  à  dire  quelques  mots  sur  le  caractère  un 
peu  différent  de  l'inversion  des  figures  planes  et  des  figures 
solides;  en  second  lieu,  sur  la  différence  des  conditions  phy- 
siologiques nécessaires  pour  provoquer  l'une  et  l'autre. 

La  différence  de  l'inversion  des  figures  planes  et  solides, 
consiste  en  ceci  que  la  première  offre  la  sensation  de  deux 
formes  illusoires,  tandis  que  la  seconde  n'en  offre  qu'une  seule. 

Par  exemple:  on  fixe  le  point  de  section  de  deux  li- 
gnes d'un  hexaèdre  de  Necker  et  cette  figure  plane  apparaît 
d'emblée  comme  à  trois  dimensions ,  étant  inclinée  avec 
une  de  ses  surfaces;  c'est  sa  première  forme  illusoire.  En  con- 
tinuant de  fixer  le  même  point  on  aperçoit  que  cette  première 
forme  illusoire  se  transforme  de  manière  à  ce  qu'on  voit  le 
même  hexaèdre  comme  soulevé;  c'est  sa  seconde  forme  illusoire. 

Cette  inversion  consiste  par  conséquent:  1°  dans  le  passage 
de  la  sensation  d'une  figure  plane  à  la  sensation  d'une   figure 


12  RÈSUMKs 

<le  la  première  forme  illusoire;  2°  dans  le  passage  d'une  forme 
illusoire  à  l'autre. 

Mais  si  au  lieu  de  se  servir  d'un  dessin  perspectivique, 
on  se  sert  d'une  figure  faite  en  cuivre  jaune  en  trois  dimen- 
sions, en  fixant  le  même  point  de  la  figure  on  n'obtient  qu'une 
seule  illusion  :  c'est-à-dire  que  si  la  figure  présente  à  l'oeil 
sa  face  inclinée,  on  l'aperçoit  dans  sa  position  relevée.  Pour 
obtenir  la  seconde  illusion ,  il  faudrait  d'abord  tourner  la 
figure  dans  le  sens  contraire.  Toutefois  nous  ne  percevons 
dans  les  deux  cas  qu'une  illusion  unique  qui  est  caractérisée 
chaque  fois  comme  le  passage  d'une  sensation  réelle  à  une 
sensation  illusoire. 

C'est  en  considération  de  ce  caractère  un  peu  différent 
de  ces  deux  inversions  que  nous  distinguerons  dans  la  suite 
l'inversion  à  une  forme  et  l'inversion  à  deux  formes  illusoires, 
en  donnant  le  nom  d'inversion  réelle-illusoire  au  passage 
d'une  sensation  réelle  à  une  sensation  illusoire,  et  le  nom  d'in- 
version p  u  r  e  m  e  n  t-i  11  u  s  o  i  r  e  au  )  iassage  d'une  forme  illu- 
soire à  l'autre. 

Cette  distinction  est  des  plus  importantes,  vu  (pie  les 
conditions  physiologiques  pour  provoquer  l'une  ou  l'autre  ne 
sont  pas  égales  non  plus.  Pour  obtenir  l'inversion  d'un  objet 
quelconque  ou  d'une  figure  en  fil  de  cuivre  à  trois  dimensions, 
il  suffit  de  fixer  ;ivec  intensité  et  binoculairement  un  point 
d  e  I  a  fi  g  u  r  e  e  t  de  c  o  u  v  r  i  r  e  n  s  u  i  t  e  un  oeil  avec  la 
main,  de  manière  à  ce  qu'il  reste  dans  la  plus 
grande  tranquillité  possible.  L'inversion  ne  se  laisse 
pas  attendre  dans  ces  conditions-là.  et  le  degré  même  de 
cette  impassibilité  de  l'oeil  conditionne  la  vitesse  avec  la- 
quelle l'inversion  apparaît.  On  peut  faciliter  cet  effet  en  se 
donnant  le  peine  d'enlever  tout  contrôle  sur  les  dimensions 
réelles  de  l'objet. 

Il  n'en  est  pas  de  même  avec  l'inversion  à  doubles  for- 
mes illusoires,  sur  des  figures  planes.  En  les  fixant  de  la 
même  manière,  on  obtient  certes  l'inversion  qui  est  le  passage 
de  la  sensation   réelle  à   la  sensation    illusoire;    mais  pour  ob- 


RÉSUMKS  15 

tenir  ce  second  passage  d'une  illusion  à  l'autre,  l'oeil  doit 
exécuter  un  mouvement  du  globe  oculaire,  comme  le  veut 
"Wund.  ou  un  changement  de  l'état  d'accommodation,  comme 
l'ont  prouvé  Necker  et  Loeb,  ainsi  que  les  observations  ophtal- 
mométriques et  même   l'auto-observation  de  l'ouvrage  résumé. 

C'est  en  se  conformant  à  ces  conditions  particulières 
que  l'on  peut  provoquer  sans  aucune  difficulté  l'inversion 
réelle-illusoire  et  l'inversion  purement-illusoire. 

Mais  il  y  a  à  revenir  à  la  description  des  quatre 
phénomènes  cités  ci-dessus  qui  caractérisent  l'inversion. 

a)  En  premier  lieu  c'est  le  changement  de  l'intensité 
de  la  lumière,  du  ton,  de  la  couleur  et  de  la  forme  même 
de  l'objet  observé.  Il  est  facile  de  constater  tous  ces  phéno- 
mènes en  se  servant  d'une  carte  de  visite  comme  le  faisait 
E.  Mach.  La  carte  étant  pliée  dans  son  milieu  et  regardée 
fixement  en  un  point  de  sa  face  concave,  on  l'aperçoit,  après 
avoir  fermé  un  oeil,  comme  une  carte  illusoire  convexe.  C'est 
alors  que  la  partie  éclairée  est  beaucoup  plus  lumineuse,  la 
partie  ombragée,  beaucoup  plus  foncée  qu'elle  n'était  avant 
l'inversion,  quoique  on  puisse  observer  le  même  phénomène 
avant  que  l'inversion  s'impose,  rien  que  par  un  clignement 
de  l'oeil. 

La  partie  ombragée  change  en  même  temps  de  couleur, 
en  passant  par  toute  sorte  de  tons  gris,  bruns,  jusqu'à  une 
couleur  jaune-verdâtre  ;  ce  qui  arrive  lorsqu'on  déplace  l'oeil 
sans  déplacer  le  point  de  fixation  *). 

Les  mêmes  conditions  étant  données,  la  forme  de  la  carte 
ne  manque  pas  non  plus  de  se  modifier. 

h)  L'image  de  l'inversion  réelle-illusoire  peut  acquérir 
une  certaine  durée  qui  est  plus  difficile  à  provoquer  lorsqu'il 
s'agit  de  figures  planes,  et  qui  obtient  son  maximum  auprès 
des  figures  faites  à  trois    dimensions    en    fil  de    cuivre  jaune. 

L'inversion  d'un  cône  creux  par  exemple,  ne  disparaît 
pas,  malgré  qu'on  l'observe  d'un  oeil,  en  s'en  éloignant  et  s'en 

*)  page  13. 


1 4  RÉSUMÉS 

rapprochant  à  plusieurs  mètres  de  distance,  malgré  qu'on 
change  le  point  de  fixation  à  plusieurs  reprises,  malgré  qu'on 
ôte  ses  lunettes  et  s'en  empare  de  nouveau,  malgré  même 
qu'on  ferme  l'oeil  pour  5 — 10  secondes;  l'inversion  reparaît 
dès  que  l'oeil  est  découvert. 

à)  Le  mouvement  illusoire  est  le  3me  phénomène  carac- 
téristique de  l'inversion.  Il  peut  être  observé,  autant  sur  les 
figures  planes  que  sur  les  corps  solides. 

Dès  qu'une  image  atteint  une  certaine  durée,  rien  de 
plus  facile  que  de  la  mettre  en  mouvement,  en  déplaçant  suc- 
cessivement l'oeil  d'un  point  à  l'autre,  dans  une  direction 
quelconque.  Il  en  résulte  que  l'image  rétinienne  change 
sous  l'influence  de  ce  déplacement  de  l'oeil,  comme  elle  chan- 
gerait sous  l'influence  du  mouvement  de  l'objet  observé.  Si 
on  observe  par  exemple  un  cône  creux  en  inversion,  l'oeil 
étant  placé  vis-à-vis  et  à  la  hauteur  du  point  central  de  la 
figure,  l'image  illusoire  se  présente  comme  en  a;  mais  dès 
que  l'oeil  sera  déplacé  à  droite  ou  à  gauche,  en  haut  ou  en 
bas,  par  le  mouvement  de  la  tête,  l'image  se  présentera  dans 
une  autre  phase  perspectivique  comme  pax  ex.  en  b,  c,  (flg.  1). 


Fig.  1. 

Supposons  que  ces  mouvements  soient  très  lents  et  progressifs: 
il  s'en  suit  que  les  sensations  du  cône  creux  d'un  point  de  vue 
vont  se  rallier  à  celles  d'un  autre  point  de  vue  et  ainsi  de 
suite;  de  sorte  que  l'objet  sera  perçu  par  une  synthèse  de 
phases  successives,  par  conséquent  dans  un  mouvement  con- 
tinuel. 

Mais    pour    que    ces    nouvements    illusoires    se    propa- 
gent   librement    dans    des   limites   qui   leur   sont  accessibles, 


RÉSUMÉS  15 

il  est  de  toute  nécessité  que  l'on  se  déplace  d'une  manière 
déterminée,  vis-à-vis  de  la  figure  observée.  C'est-à-dire 
il  y  a  à  se  représenter  que  la  ligne  oculaire  qui  relie 
la  tâche  jaune  de  la  rétine  avec  le  point  fixé  de  l'objet, 
forme  un  rayon  de  cercle,  et  que  c'est  avec  ce  rayon  que 
l'on  doit  mettre  en  mouvement  la  tête,  sans  cependant  trans- 
mettre ce  mouvement  à  l'oeil,  autrement  que  d'une  manière 
tout  à  fait  passive,  en  le  déplaçant  d'un  point  du  cercle  à  l'au- 
tre. (Pour  faciliter  ces  mouvements  circulaires,  un  cercle  à  la 
craie  était  tracé  sur  le  parquet,  autour  de  la  table  qui  sou- 
tenait la  figure  observée. 

C'est  alors  que  se  déroulent  librement  toutes  les  phases 
perspectiviques  de  l'image,  depuis  celle  que  nous  apercevons 
étant  en  face  de  l'objet,  jusqu'à  celle  du  coté  droit  ou  gauche, 
dans  le  point  le  plus  éloigné  où  l'image  illusoire  atteint  son 
maximum    d'abréviation,  avant    de    disparaître    complètement. 

Ce  passage  entre  le  maximum  d'abréviation  de  l'image 
perspective  et  sa  disparition  est  très  caractéristique  en  ceci 
qu'une  fois  arrivé  à  ce  maximum  il  y  a  un  moment  où  on 
ne  se  rend  plus  compte  si  l'image  observée  est  encore  une 
illusion  ou  si  elle  est  déjà  un  objet  réel.  Mais  il  n'y  a  qu'à 
faire  encore  un  très  léger  mouvement  dans  la  même  direction 
pour  se  rassurer  à  ce  sujet  ;  et  c'est  alors  qu'on  ressent 
quelque  chose  dans  le  genre  d'un  choc  dans  l'oeil,  causé  par 
la  disparition  de  l'inversion  et  particulièrement  par  la  dispa- 
rition du  mouvement  illusoire  et  l'apparition  de  l'objet  réel 
qui  reste  sur  place. 

Les  mouvements  illusoires  sur  des  figures  planes  ne  sont 
pas  plus  difficiles  à  constater,  une  fois  que  l'on  observe  avec 
exactitude  les  conditions  nécessaires  pour  provoquer  l'inversion. 

Par  exemple,  (fig.  2)  en  se  plaçant  dans  le  point  a  (60° 
à  peu  près  de  la  ligne  b — b)  de  la  ligne  circulaire  qui  entoure 
la  figure  plane  de  Necker,  faite  en  fil  de  cuivre  jaune,  (fig.  2) 
on  doit  fixer  monoculairement  le  point  indiqué  par  une 
'petite  croix  et  couvrir  un  oeil  ensuite  pour  obtenir  l'image  illu- 
soire et  notamment  l'illusion  de  l'hexaèdre  incliné  en  bas.  Dès 


16 


RfcSlJMRS 


Fig.  2. 


qu'on  réussit  à  i'.i i i » ■  durable  cette  illusion,  on  commence  à  se 
mouvoir  très  lentement  dans  la  direction  de  a  jusqu'à  b,  et  l'i- 
mage de  l'inversion  passe  pendant  ce 
temps  par  toute  une  série  de  phases  per- 
spectiviques,  mais,  chose  étrange,  ces 
changements  ne  se  déploient  pas  d'une 
manière    égale   sur    tout    ce  trajet. 

Depuis  a  jusqu'à  ç,  c'est  un  chan- 
gement connu  des  phases  perspectiviques, 
mais  depuis  c  jusqu'à  b,  l'inversion  pers- 
pectivique  disparaît  et  nous  apercevons 
toute  la  figure  se  déplacer  et  se  mettre  en  mouvement  de 
rotation  autour  de  son  axe.  lequel  axe  est  formé  par  un    des 

bâtonslatéraux.  Toute  la  figure 
se  meut  alors  à  l'exemple  d'une 
porte  qui  s'ouvre  et  se  referme, 
et    ce    mouvement    se   propage 
sans  interruption,   si  nous  con- 
tinuons de   mouvoir  la    tête  en 
avant  et  en  arrière,  entre  c  et  b. 
On   observe    alors  que   la 
figure    se    déplace    continuelle- 
ment   et    que    ce     déplacement 
est   déterminé  par   le  point  qu' 
occupe   notre  oeil.     L'oeil    étant   par   exemple    dans    le    point 
c  (30°  de  la  ligne  b  —  o),  la  figure  prend  la  direction  de  d — o, 
et  ainsi  de  suite. 

On  peut  provoquer  la  même  illusion  avec  toute  autre 
figure,  telle  que  la  figure  3,  par  exemple,  fixée  en  un  point 
de  la  ligne  latérale,  a. 

d)  Mais  il  nous  reste  encore  la  description  du  phéno- 
mène le  plus  important  de  l'inversion,  c'est-à-dire  l'inclinaison 
de  l'image  illusoire. 

Cette  inclinaison  est  de  même  en  rapport  direct  avec 
la  position  de  l'oeil  à  l'égard  de  l'objet  observé. 


"/ 


Fig.  3 


KÉSL'Mfcs 


17 


a    v,'    e 


En    fixant    (Fig.    4)    binoculairement    et    avec    intensité 
une  carte  convexe,  par  exemple  dans  le  point  central,  de  ma- 
nière   à    ce    que    la    ligne    qui    relie    le    point    fixé    de    l'objet 
avec  la  tâche  jaune   forme  le  rayon 
horizontal     d'un    cercle,    on    obtient, 
après  avoir  couvert  l'oeil  de  la  main, 
une  image  illusoire  de  face,  presque 
plane    et    sans     aucune     inclinaison. 
Nous  marquons  sur   notre   figure   ce 
point  de  départ  du  mouvement  de  la 
tête  avec  la  lettre  x. 

Dès  que  l'oeii  sera  déplacé  à 
un  degré  plus  haut  ou  plus  bas  de 
cette  ligne  horizontale,  on  obtiendra, 
en  fixant  toujours  le  même  point, 
une  image  illusoire  dont  l'inclinaison 

sera  minimale.  Ces  deux   points    sont    marqués    sur   la    figure 
par  des  lettres  m.  m. 

En  continuant  de  mouvoir  la  tête,  toujours  dans  la 
même  direction  circulaire,  de  bas  en  haut,  on  arrive  successi- 
vement sur  les  points  r  r:  r2  de  la  circonférence,  et  l'on  aper- 
çoit que  la  carte  change  son  inclinaison  en  raison  directe 
du  déplacement  de  l'oeil.  C'est-à-dire,  aux  mouvements  de  la 
tête  a  aj  a2  vont  correspondre  les  inclinaisons  de  la  carte  r  rt  r3. 

Arrivé  au  point  x1:  toute  illusion  disparaît.  Elle  atteint 
son  maximum  d'inclinaison  au  point  m,.  L'oeil  parcourt  90° 
depuis  le  début  de  ce  trajet  jusqu'au  moment  qu'il  est  placé 
dans  le  point  xt;  la  carte  fait  dans  le  même  temps  un  mouve- 
ment de  180°  autour  de  son  axe  horizontal.  C'est-à-dire,  en 
partant  du  point  m  de  son  inclinaison  minimale,  elle  se  baisse 
en  arrière  de  plus  en  plus,  jusqu'à  ce  que  tous  ces  points 
entre  e  b  tombent  sur  une  ligne  horizontale.  L'oeil  parcourt 
pendant  ce  temps  45°,  la  carte  90°.  Elle  se  relève  ensuite 
avec  le  point  c,  jusqu'à  ce  qu'elle  soit  posée  debout  sur  le 
point  h.     Pendant  ce  temps  l'oeil  a  parcouru  de  nouveau  45°, 


1 8  RÉSUMES 

tandis  que  le  mouvement  de  la  carte  a  complété  le  parcours 
de  180'. 

Mais  si.  sans  atteindre  le  point  xl5  on  arrête  l'oeil  sur  le 
point  maximum  de  l'inclinaison  de  la  carte  m15  pour  recom- 
mencer le  même  chemin  au  rebours,  l'image  illusoire  passe 
successivement  par  toutes  les  phases  précédentes  d'inclinaison, 
r2  rt  r.  et  arrive  au  point  x  où  l'imagé  illusoire  est  presque 
plane. 

On  observe  le  même  changement  d'inclinaison  en  dé- 
plaçant l'oeil   à   droite  ou  à  gauche  etc. 

Le  même  fait  serait  encore  à  constater  en  observant 
une  carte  concave  au  lieu  d'une  carte  convexe. 

Ici,  comme  dans  le  cas  précédent,  seraient  à  noter: 
1°  les  points  où  l'inversion  est  presque  plane  et  où  elle  dis- 
paraît complètement  x  x/j.  2°.  Les  points  de  l'inclinaison 
minimum  et  maximum  (m  nij).  3°.  Les  points  de  l'inclinaison 
graduée,  r  i\  r2. 

Ce  rapport  sera  le  même  si,  au  lieu  de  mouvoir  la  tête 
sur  une  ligne  circulaire,  on  met  l'objet  observé  en  rotation 
autour  de  son  axe  horizontal.  Il  n'y  a  que  la  direction  du 
mouvement  qui  changera;  la  carte  mue  de  bas  en  haut,  nous 
paraîtra  en  mouvement  dans  le  sens  contraire. 

Ces  mesures  prouvent  que  le  l'apport  entre  le  mouve- 
ment de  la  tête  qui  déplace  l'oeil  et  le  changement  d'incli- 
naison de  l'image  illusoire  est  strictement  déterminé,  c'est- 
à-dire  que  Fin  cl  i  na  i  son  de  l'image  illusoire  est  une 
fonction  de  l'angle  sous  lequel  l'oeil  observe  un 
obj  et. 

En  résumant  tous  les  résultats  obtenus  de  ces  expérien- 
ces sur  le  phénomène  de  l'inversion,  il  s'en  suit  que:  1°  La  vi- 
tesse de  l'inversion  arrivée  à  son  maximum  est  très  rappro- 
chée de  la  fréquence  du  pouls,  mais  elle  n'est  point  sa  fonction. 
2°  L'inversion  sur  des  figures  planes  ne  se  manifeste  pas 
sans  un  changement  de  la  réfraction,  fait  prouvé  par  l'obser- 
vation ophtalmométrique.  3°  Il  y  a  à  distinguer  l'inversion 
réelle    illusoire    et    l'inversion    purement     illusoire 


RÉSUMÉS  19 

qui  demandent  des  conditions  physiologiques  spéciales  pour 
être  provoquées.  4°  L'inversion  apparaît  aussi  bien  sur  les 
ligures  planes  que  sur  les  figures  solides  et  cette  apparition 
est  accompagnée  de  quatre  phénomènes  distincts:  a)  le  chan- 
gement d'intensité  de  la  lumière,  du  ton,  de  la  couleur  et  de 
la  forme  de  l'objet  observé;  b)  la  durée  de  l'image  illusoire; 
c)  le  mouvement  de  cette  image;  d)  et  son  inclinaison,  cette 
dernière  étant  la  fonction  de  l'angle  sous  lequel  l'oeil  observe 
l'objet. 

Ces  observations,  de  même  que  ces  expériences,  nous 
ont  mis  en  état  de  pouvoir  expliquer  le  phénomène  d'inver- 
sion optique  de  la  manière  suivante. 

Il  est  certain  que  la  cause  de  l'inversion  consiste  clans 
le  rapport  entre  l'objet  observé  et  les  parties  centrales  et  pé- 
riphériques de  la  rétine  sur  lesquelles  se  produit  l'image  de 
cet  objet:  les  points  tombant  vers  le  centre  de  la  rétine  sont 
estimés  comme  plus  distincts  et  par  conséquent  plus  rappro- 
chés de  l'oeil;  ceux  au  contraire  qui  tombent  sur  les  parties 
périphériques  étant  moins  distincts  sont  considérés  comme  plus 
éloignés. 

Ce  rapport  cependant  ne  suffirait  pas  pour  expliquer 
toutes  les  manifestations  de  l'inversion:  (son  absence  par  exem- 
ple dans  quelques  cas  de  la  vision  binoculaire  ou  monocu- 
laire), si  l'on  ne  comptait  pas  avec  une  certaine  irrégularité 
de  la  vision  pendant  que  cette  illusion  se  manifeste. 

La  perception  de  l'objet  extérieur  dans  ses  trois  dimensi- 
ons peut  être  en  général  l'effet  de  la  vision  binoculaire  ou  de  la 
vision  monoculaire.  Dans  la  vision  binoculaire,  comme  on  le 
sait,  l'image  de  la  rétine,  de  l'oeil  gauche  par  exemple,  est 
complétée  et  contrôlée  par  l'image  de  la  rétine  droite.  Ce 
n'est  que  par  la  coopération  de  ces  deux  images,  en  même 
temps  que  par  l'influence  de  l'accommodation  et  de  la  con- 
vergence surtout,  que  se  produit  la  représentation  normale 
de  l'objet  dans  l'espace. 

Il  en  est  de  même  avec  la  vision  monoculaire;  on  ne  se 
rend  pas  compte  de  la  dimension   d'un    objet    par    une   seule 

2* 


20  RÉSUMÉS 

image    rétinienne,    mais    par    deux    images    successives    de   la 
même  rétine  qui  se  complètent  et  se  contrôlent  mutuellement. 

La  représentation  de  l'objet  est  par  conséquent  une  ré- 
sultante de  deux  images  de  la  rétine,  formées  par  des  rayons 
lumineux  provenant  de  deux  directions  opposées. 

Il  n'en  est  pas  ainsi  dans  le  cas  d'illusion  qui  nous 
occupe.  En  fixant  l'objet,  après  avoir  fermé  un  oeil  et  en 
tâchant  de  l'immobiliser  autant  que  possible,  on  enlève  par 
cela  même  le  contrôle  nécessaire  pour  percevoir  les  dimen- 
sions de  l'objet. 

En  fermant  un  oeil,  on  élimine  l'image  simultanée  de 
la  seconde  rétine:  en  immobilisant  l'oeil  pendant  la  vision 
monoculaire,  on  élimine  l'image  successive  de  la  même  rétine. 
C'est  alors  que  les  parties  de  l'objet  qui  tombent  sur  le  cen- 
tre de  la  rétine  ou  sur  ses  parties  périphériques  ne  sont  pas 
complétées  et  compensées  par  telles  parties  des  images  réti- 
niennes simultanées  ou  successives  de  la  seconde  rétine,  con- 
dition principale  de  la  sensation  normale. 

Cet  arrêt  de  la  marche  régulière  de  la  fonction  visu- 
elle, en  supprimant  la  compensation  mutuelle  des  images, 
est  la  cause  principale  de  l'inversion. 

Il  est  clair  maintenant  qu'il  suffit  d'une  seule  position 
de  l'oeil  pour  provoquer  une  seule  forme  illusoire,  étant  don- 
née cette  correspondance  nécessaire  entre  les  parties  de  l'ob- 
jet et  celles  de  la  rétine. 

Mais  pour  qu'on  puisse  passer  d'une  l'orme  illusoire 
à  l'autre,  il  est  nécessaire  que  les  points  de  l'objel  tombant 
en  premier  lieu  sur  les  parties  centrales  de  la  rétine  tombent 
en  second  lieu  sur  les  parties  périphériques,  et  vice  versa. 
Ce  qui  ne  peut  arriver  sans  l'intermédiaire  du  mouvement 
des  globes  oculaires  ou  des  changements  de  l'accommodation 
constatés  à  l'aide  de  l'ophthalmomètre). 

C'est  pourquoi  il  est  suffisant  de  fermer  un  oeil  en  l'im- 
mobilisant pour  percevoir  l'inversion  réelle  illusoire;  tandis 
qu'il  est  nécessaire  de  changer   l'état    d'accommodation    ou    la 


21 


position  de  l'oeil  par  un  mouvement  pour  passer  d'une  forme 
illusoire  à  une  autre. 

Il  est  du  reste  absolument  indifférent  pour  l'oeil  qu'on  se 
serve  de  tel  ou  tel  de  ces  moyens  pour  provoquer  l'inversion 
à  double  forme  illusoire:  sera-ce  un  changement  conscient 
de  l'accommodation,  comme  le  faisait  Necker  et  Loeb,  ou  un 
changement  pareil,  mais  d'une  manière  inconsciente,  comme 
c'était  le  cas  dans  nos  expériences  ophtalmométriques,  sera-ce 
enfin  un  mouvement  du  globe  oculaire,  comme  le  constatait 
"W.  Wundt.  —  Peu  importe;  chaque  procédé  est  également  bon. 
pourvu  qu'il  facilite  le  passage  des  rayons  de  l'objet,  tantôt 
sur  la  partie  centrale,  tantôt  sur  les  parties  périphériques  de 
la  rétine. 

11  est  de  même  indifférent  à  l'oeil  que  ce  changement 
se  produise  d'une  manière  passive,  lorsqu'on  change  le  rapport 
de  l'objet  à  l'oeil,  ou  d'une  manière  active,  lorsqu'on  met  l'oeil 
dans  un  mouvement  nécessaire. 

A  l'appui  de  cette  théorie  parlent  deux  faits  capi- 
taux: 1°  l'inversion  apparaît  lors  même  que  le  muscle  ciliaire 
est  immobilisé  par  l'atropine  (expérience  faite  par  Loeb)  2° 
elle  est  à  observer  binoculairement  toutes  les  fois  que  les 
yeux  se  trouvent  dans  des  conditions  à  pouvoir  observer  deux 
images  à  la  fois.  Cette  expérience  a  été  faite  en  regardant 
un  point  éloigné  d'une  petite  chaise  de  cuivre  jaune.  On 
aperçoit  alors  deux  chaises,  toutes  deux  dans  une  image  in- 
verse. 

Cette  théorie  en  dernier  lieu  nous  explique  tous  les 
phénomènes  caractéristiques  de  l'inversion. 

a)  La  vitesse  de  l'inversion  mesurée  graphiquement  sur 
la  figure  plane  de  Neeker  a  été,  comme  il  est  facile  de  s'en 
convaincre  maintenant,  une  mesure  appliquée  au  passage 
d'une  forme  illusoire  à  l'autre.  Et  comme  ce  passage  ne 
s'exécute  pas  sans  L'intermédiaire,  tantôt  d'un  mouvement 
de  l'oeil,  tantôt  d'un  changement  d'accommodation,  cette  vitesse 
par  conséquent  est  proportionnée  à  la  vitesse  de  f,e  mouve- 
ment ou  de  ces  changements  «le  l'état  d'accommodation. 


22  RÉSUMl  8 

Et  quant  à  l'inversion  des  figures  à  trois  dimensions, 
la  vitesse  n'y  entre  plus  comme  élémenl  caractéristique,  vu 
que  l'image  illusoire  dans  ce  cas  peut  atteindre  une  durée 
quelconque. 

Ii>  La  durée  de  l'image  s'explique  de  même  sans  aucune 
difficulté.  Car  dès  que  la  cause  de  l'illusion  des  figures  ;i  une 
forme  illusoire  consiste  dans  un  genre  d'arrêt  de  la  fonction  nor- 
male de  l'oeil,  il  n'y  a  point  de  raison  pour  que  cette  inver- 
sion ne  persiste  pas  aussi  long-temps  que  cette  irrégularité  dure. 
C'est  pourquoi  lorsque,  en  fermant  un  oeil  pour  provoquer 
l'inversion  sur  une  figure  plane,  on  tâche  d'arrêter  le  mou- 
vement de  l'oeil  nécessaire  pour  provoquer  le  passage  d'une 
forme  illusoire  à  l'autre,  on  obtient  aussi  bien  une  inversion 
durable  sur  des  figures  planes. 

c)  Quant  aux  mouvements  et  inclinaisons  typiques  de 
l'image  illusoire  il  est  non  moins  clair,  d'après  ce  qui  a  été 
dit  précédemment,'  que  chaque  position  de  l'oeil,  acquise  passi- 
vement par  le  mouvement  de  la  tête,  sans  changer  le  carac- 
tère du  rapport  nécessaire  entre  certaines  parties  de  l'ob- 
jet et  les  parties  centrales  et  périphériques  de  la  rétine,  réa- 
lise cependant  un  changement  continuel  dans  la  perspective 
de  l'image  rétinienne. 

Il  se  produit  dans  l'oeil,  sous  l'influence  de  ces  dépla- 
cements successifs  de  l'image  rétinienne,  un  phénomène  pres- 
que identique  à  celui  qui  a  lieu  lorsqu'on  se  sert  d'un  appa- 
reil tel  que  le  stroboscope  ou  le  cinématographe. 

Toute  différence  entre  ces  deux  phénomènes  consiste  en 
ceci  que  le  stroboscope  étant  déjà  en  possession  des  images 
d'un  objet  en  mouvement  qui  a  été  photographié  d'un  point 
central,  mais  dans  différents  rayons  du  cercle,  prépare  les 
moyens  nécessaires  pour  provoquer  la  synthèse  de  ces  ima- 
ges, tandis  que  les  images  qui  se  forment  sur  la  rétine,  pen- 
dant que  l'oeil  est  déplacé  dans  différents  points  de  la  péri- 
phérie du  cercle,  par  le  mouvement  de  la  tête,  sont  pour  ainsi 
dire  photographiées  successivement  sous  différents   angles  par 


RÉSUMÉS  23 

la  rétine,  pour    en    faire  d'emblée    la    synthèse    d'un    objet   en 
mouvement. 

C'est  pourquoi  on  peut  dire  que  l'oeil  présente  dans  ces 
conditions-  là  un  stroboscope  vivant. 


3.  —  T.  Browicz.  Budowa  przewodôw  zôtciowych  miedzykomôrkowycli 
i  ich  stosunek  do  naczyri  krwionoénych  wJoskowatych.  (Bau  der 
intercelluldren    Gallengange   und  ihr    Verhaltnis  zu    den 

Blutcapillavenj.  Mit  1  Tafel.  Vorge'egt  den  8  Januar  1900. 

Wénn  man  das  mikroskopische  Bild  der  Leber  an  einem 
ungefârbten  Pràparate  betrachtet,  so  bieten  an  einigen  Stellen 
und  in  einzelnen  Partieen  des  Prâparates  die  Leberzellenbal- 
ken  gleichsam  ein  syncytiales  Gefiige  dar,  die  Zellgrenzen 
sind  nicht  siehtbar.  An  anderen  Stellen  sieht  man  meistens 
quer  zur  Achse  des  Zellenbalkens  gerichtete  dunkle  Linien, 
welche  die  Zellgrenzen  andeuten,  an  z.  B.  mit  Hamatoxylin  und 
Eosin  gefârbten  Prâparaten  erscheinen  an  manchen  Stellen 
dièse  Linien  tiefer  roth  gefârbt  als  das  Cytoplasma  der  Le- 
berzellen ,  es  kommt  gleichsam  das  sogenannte  Eetoplasma 
zum  Vorschein.  An  anderen  Stellen  sind  dièse  tiefer  roth  ge- 
fârbten  Linien  nicht  zu  sehen. 

Wenn  man  eine  Reihe  von  isolierten  gefârbten  Leberzel- 
len  betrachtet,  so  prâsentiert  sich  die  Fârbung  des  Cytoplasmas 
bis  an  den  âussersten  Rand  der  Zellen  gleichmâssig,  nicht 
an  allen  Zellen  lasst  sich  eine  tiefere  Fârbung  am  âusseren 
Zellsaum,  das  sogenannte  Eetoplasma,  sehen.  Wenn  man  mit- 
telst  van  Giesons  Méthode  also  dreifach  gefarbte  Pràparate 
untersucht,  so  gewahrt  man  besonders  und  hauptsâchlich  an 
pathologischen  Lebern,  wo  dia  Noxe  ja  nicht  nur  allein  auf 
die  Leberzellen  aber  auch  auf  die  gesammten  Grewebstheile 
einwirkt  und  Verânderungen  verschiedenen  Grades  und  ver- 
schiedener  Art  je  nach  den  physiologischen  Eigenschaften  der 
Gewebstheile  hervorruft,  dass,  wie  gewohnlich,  die  Kerne  der  Le- 


24  Kl. SUMES 

berzellen  blau.  das  Cytoplasma  derselben  gelb ,  dagegen  die 
an  ungef&rbten  Prâparaten  dunklen  Linien,  gleichsam  die 
Zellgrenzen  ,  an  mit  Eosin  unterfàrbten  Prâparaten  ticfer 
roth  als  das  Cytoplasma  gefarbten  Linien ,  an  den  dreifaeh 
gefàrbten  Prâparaten  mittelst  van  Giesons  Méthode,  fuchsin- 
roth  gefârbt  erscheinen.  Sie  erscheinen  ebenso  fuchsinfarbig 
wie  die  YVande  der  Bluteapillaren  und  das  Bindsgewebe, 
Fig.  1.  bietet  ein  solebes  Bild  eines  Complexes  von  vier 
Leberzeilen,  \vo  die  Grenzlinien  zwischen  den  Leberzellen  roth 
gefftrbt  sind  und  zwei  Knotenpunkte  innerhalb  dieser  Grenz- 
linien  zu  selien  sind. 

Auf  der  Fig.  2  ist  ein  àhnliches  Bild  dargestellc,  nur 
ist  statt  des  unteren   Knotenpunktes  ein  Lumen  zu  sehen. 

Auf  der  Fig.  8  sieht  man  den  Querdurchschnitt  eines 
intratrabecularen  enveiterten  mit  griiner  Galle  gefiillten  Gal- 
lenganges'),  in  welclien  intereellulâiv. ,  offene  ,  leere  Gallen- 
gânge  miinden.  Sowobl  der  intratrabeculâre  als  auch  die  in- 
tercellulâren  Gange  sind  von  seharfen,  feinen  rotben  S&umeri, 
Linien    begrenzt. 

Fig.  4.  stellt  den  Querdurclischnitt  eines  intratrabeculâ- 
ren gallegefullten  Gallenganges  dar.  der  von  einem  dicken 
rotben  Saum  umgrenzt  ist;  an  welchen  feiue,  rothe,  intereellu- 
laie   Linien   anstossen. 

Auf  der  Fig.  f>,  erscheinen  statt  der  auf  den  vorberge- 
henden  Figuren  sichtbaren  intereellulâren  rotben  Linien  oder 
wie  auf  der  Fig.  3  leeren  Gangen  gallige  Streifen  ,  welehe 
die  einzelnen  Leberzellen  voneinander  trennen.  Unten  links 
reicht  der  gallige  Streifen  nur  bis  zur  Mitte  der  Zellgrenze. 
von  da  an  ersebeint  ein  rotber  Streifen,  weleber  bis  zur  Wand 
der  links  unten  skizzierten  Blutcapillare  reicht. 


')  Die  Bilder  staminen  von  einer,  chronische  intia-  und  intercellulare 
Gallen.stauung  daibietenden,  menseblichen  Leber,  wo  zur  dreifachen,  kiinstli- 
chen  Fârbung  eine  vierte  griine  Farbe  der  intin- und  inteicellulàien  Gallen- 
ablagerungen  binzukommt.    Hgrtung  in   2u/0   Formalin    Gefiierschnitte. 


Bulletin  de  I  le  de  Se  de  Craœtm.  1900  p. 


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Fig.  (i  stellt  das  Bild  einer  naturlieLen  Injection  der  in- 
tercellulàren Gallengânge  in  Folge  Gallenstauung  dar.  Die 
gallegefiillten  intercellulàren  Gallengânge  umgeben  die  cen- 
tral gelegene  Leberzelle ,  das  bekannte  Bild.  bei  ktinstlicher 
Injection  der  Gallengânge  und  bei  der  Silberimprâgnation.  Da 
die  intercellulàren  Gallengânge  nach  Art  eines  Reifens  die  Le- 
berzellen  nur  in  einem  Meridiane  umgeben,  lâsst  sicb  ein  der- 
artiges  Bild  wie  auf  Fig.  6  nur  an  in  bestimmten  Schnittrich- 
tungen  fallenden  mikroskopischen  Bildern  deutlich  zur  An- 
schauung  bringen. 

Wie  8oll  man  dièse  Bilder  deuten?  Was  sind  dièse  fuch- 
singefârbten   Linien  ? 

Der  Umstand ,  dass  an  isolierten  z.  B.  mit  Eosin  ge- 
fârbten  Leberzellen  die  Fârbung  bis  an  den  âussersten  Rand 
des  Cytoplasmas  gleicbartig  erscheint,  nicht  immer  des9en 
Randsaum  tiefer  ala  die  innere  Partie  des  Cytoplasmas  gefârbt 
erscheint,  weiter  dass  bei  Anwendung  einer  dreifachen  Fâr- 
bung die  Zellgrenzlinien  sich  anders,  âhnlich  wie  die  Wànde 
der  Blutcapillaren  und  das  Bindegewebe,  als  das  Cytoplasma 
fârben,  welches  mit  Pikrinsaiire  gelb  gefârbt  erscheint,  wâh- 
rend  dièse  Linien  sich  mit  Fuchsin  fârben,  spricht  gegen  die 
Existenz  einer  âusseren  Zellhautschicht,  das  sogenannte  Ecto- 
plasma  und  die  Zellgrenzlinien  erscheinen  als  von  der  Zelle 
gesenderte  Gebilde.  Wenn  man  weiter  die  Bilder  auf  den  Fig. 
1,  2,  5  nnd  t)  zusammenstellt,  das  Bild  auf  der  Fig.  5,  wo 
nur  ein  Theil  des  intercellulàren  Gallenganges  mit  Galle  ge- 
tiillt  erscheint  und  als  Fortsetzung  derselben  die  an  die  Blut- 
capillare  anstossende  rothe  Linie  in  Augensehein  nimmt,  so 
muss  man,  glaubt  der  Verfasser,  zu  der  Ansichf  gelangen, 
dass  die  intercellulàren  Gallengânge  nicht  wandungslos  und 
nur  rinnenformige  Aushohlungen  der  Randpartie  der  aneinan 
dergrenzenden  Zellen  sind,  sondern  dass  dieselben  eigene  Wan- 
dungen  besitzen  und  ein  selbststândiges  Kanalsystem  bilden. 
Dièse  Anschaung  i»t  durehaus  nieh  neu.  Schon  Weber.  Kru- 
kenberg,  Budge,  Andrejovic,  Mac.  Gillavry,  Eberth  und  An- 
<lere  sprachen  dies  mehr  weniger  bestimmt  aus.   Peszke  z.   B. 


26  RÉSUMÉS 

gelang    es    beim    Frosche     die     intraacinosen    Gallengange    zu 
isolieren. 

Die  Existenz  selbststandiger  Wandungen  annehmend 
raussen  die  rothen  Linien  und  die  Grenzlinien  zwischen  den 
Leberzellen  als  zusammengefallene  intercellulâre  Gallengange 
betrachtet  werden  wie  auf  der  Fig.  1,  2  und  4,  welche  er- 
weitert  als  leere  mit  einer  VVand  in  Fonn  einer  aûsserst  fei- 
nen  Lamelle  auftrettende  auf  der  Fig.  3  zu  sehen  sind.  Wich- 
tig  ist  deshalb  das  Bild  auf  der  Fig.  5  mit  der  galligen 
Fiillung  eines  Theiles  und  der  Leere  und  dem  linienhaften 
Aussehen  des  anderen  Theiles  des  intercellularen  Gallengan- 
ges,  was  auch  auf  der  Fig.  9  sichtbar  ist. 

Die  Bilder  auf  der  Fig.  H  und  4  weisen  auch  eine  eigene 
Wandung  der  intratrabeculâren  Gallengange  auf,  deren  Wand 
verdickt  erscheint.  In  pathologischen  Zustânden  ist  eine  solche 
Verdickung  wie  eine  Art  Quellung  ein  bâufiges  Vorkomnis, 
wodureh  derlei  aûsserst  dûnne  Wandungen  praciser  auftreten, 
erkennbar  werden. 

Auf  Grund  der  angefiihrten  Umstânde  und  mikroskopi- 
schen  Bilder  nimmt  der  Verfasser  an ,  das  die  intraacinosen, 
intercellularen  Gallengânge  selbststandige  aûsserst  feine  Wan- 
dungen besitzen.  Was  die  Structur  dieser  Wandungen  anbe- 
langt,  so  konnte  zwar  der  Verfasser  zu  keinem  endgiltigen 
Schlusse  kommen  und  betrachtet  sie  einstvveilen  als  structur- 
los,  obwohl  es  ihm  nicht  als  unmoglich  erscheint,  dass  eine 
zellige  Structur  existiereu  kann,  was  Legros  schon  langst  be- 
hauptet  hat. 

Auf  der  Fig.  5  sîeht  man ,  dass  die  rothe  Linie  nach 
der  Ansicht  des  Verfassers  ein  zusammengefallener,  leerer  in- 
tercellularer  Gallengang  bis  an  die  Bluttcapillare  reicht,  was 
an   mehreren   Punkten  auf  der  Fig.   7   sichtbar  ist. 

Die  Fig.  8  stellt  einen  Theil  eines  zweireihigen  Leber- 
zellenbalkens  dar,  innerhalb  dessen  ein  erweiterter  gallegefullter 
intratrabecularer  Gallengang  sichtbar  ist,  nahe  an  dessen  un- 
terem  Ende  ist  ein  intereellularer  Gallengang,  ein  Seitenzweig 
des  intratrabeculâren  Gallenganges,    zu  sehen,    der   mit  Galle 


RÉSUMÉS  27 

gefullt  ist  und  hart    an    der    Wand    der    auf   der    Fignr    nicht 
skizzieirten   Blutcapillare  anscheinend  blind  endet. 

Auf  der  Fig.  9,  ist  eine  stark  erweiterte  Bluttcapillare 
zu  sehen,  zu  deren  Wand  theils  zusammengefallene  als  rothe 
Linien  sich  darstellende,  theils  ganz  oder  theilweise  gallegeftillte 
intercellulare  Gallengange  als  Seitengânge  des  intratrabeculâ- 
ren  Gallenganges  hinstreben.  Dièse  Bilder  deuten  auf  einen 
innigen  Contact  zwischen  den  intercellulâren  Gallengângen  und 
den  Blutcapillaren  liin.  Das  zwischen  denselhen  keine  offene 
Verbingung  besteht ,  ist  einleuchtend  und  dies  beweist  der 
Urastand,  dass  ein  standiger  Icterus,  was  doch  nicht  der  Fall 
ist,  Folge  dessen  sein  miisste.  Sie  konnen  auch  nicht  wie  es 
auf  den  ersten  Blick  aussieht,  blind  endigen ,  dagegen  spre- 
chen  schon  Bilder  wie  auf  der  Fig.  6,  wo  die  Leberzelle  vom 
Gallengange  ringsum  unigeben  ist.  Und  dies  ist  an  diesen 
Contactstellen  zwischen  den  intercellulâren  Seitengangen  und 
den  Blutcapillaren  wirklich  der  Fall.  Auf  der  Fig.  9  links 
oben  sieht  man  einen  intercellulâren  Gallengang,  der  an  sei- 
ner  âusseren  Hâlfte  zusammengefallen  als  rothe  Linie,  dessen 
innere  Hâlfte  erweitert  als  Gang  erscheint  und  welcher  auch 
nach  oben  und  unten  eine  Strecke  weit  zwischen  der  Leber- 
zelle und  der  Wand  der  Blutcapillare  hinzieht.  Andeutungen 
dessen  sieht  man  auf  der  Fig.  7  in  Form  von  Spâltchen.  Das 
Bild  auf  der  Fig.  10  bestâttigt  dies.  Man  sieht  auf  derselben 
rechts  den  Querdurchschnitt  eines  stark  erweiterten  gallegefullten 
intratrabeculâren  Gallenganges,  zu  welchem  ebenfalls  gallege- 
fiilltp  intercellulare  Seitengânge  hinstreben.  Links  von  ihm 
ein  kurzer,  stark  erweiterter  und  wie  die  anderen  gallegefiillter 
Gallengang,  der  nach  oben  einen  lângeren ,  nach  unten  kiir- 
zeren  Auslâufer  besitzt,  der  zwischen  den  Leberzellen  und 
der  anliegenden  links  gelegenen  Blutcapillare  gelegen  ist. 
Zwischen  einem  Theile  der  intercellulâren  Gallengange  und 
den  Blutcapillaren  findet  also  ein  inniger  Contact  statt.  so  dass 
an  bestimniten  Stellen  und  in  bestimmten  Richtungen  Seiten- 
theile  des  intraacinosen  Gallengangnetzes  lângs  der  Wand  der 
Blutcapillaren    hinziehen.    Dièses  Verhâltnis    der   intraacinosen 


2  S  RÉSUMES 

Gallengange  zu  den  Blutcapillaren  erklârt  uns  den  leicht  con- 
atatierbaren  Befund  von  Galle  innerhalfa  der  Blutca[)illaren  in 
Lebern  mit  intraacinoser  Gallenstauung  beim  Menschen,  wo 
in  Folge  der  Uberfullung  der  intraacinosen  Gallenvvege  mit 
Galle  die  selir  feinen  Wandnngen  der  intraacinosen  Gallengan- 
ge, welche  an  der  Wand  der  Blutcapillaren  liegen,  sowie  die 
Wand  der  Blutcapillare  einreissen  und  Galle  sicli  ins  Blut 
ergiesst  und  auf  dem  Blutwege  in  den  allgemeinen  Kreislauf 
gelangt. 

Das  dem  so  ist,  das  beweiset  das  Bild  auf  der  Fig.  1  1, 
an  welchem  Spuren  des  llineingelangens  der  Galle  ans  den 
intraacinosen  Gallengàngen  in  die  Blutcapillare  sowie  die  An- 
wesenheit  von  Galle  in  den  im  Lumen  verfindliclien  Zellen 
ganz  deutlich  zu  sehen  ist. 

Derlei  Bilder  fand  der  Verfasser  selir  haiïfig.  Ebensolche 
Bilder  fitiden  sieh  in  den  Lebern  von  Hunden,  bei  denen  Ie- 
terus  mittelst  Tolnilendiamin   hervorgerufen   vvorden   ist. 

Wenn  weiteis  an  bestimmten  Stellen  und  in  bestimmten 
Riehtungen  Seitentheile  des  intercelluliiren  Gallengangnetzes 
lângs  der  Gefâsswand  hinziehen .  deren  sehr  feine  Wandnn- 
gen mil  den  Wànden  der  Blutcapillaren  in  innigem  organi- 
sclien  Verbande  sich  befinden,  s<>  spricht  dieser  Unistand  schon 
allein  gegen  die  Existenz  von  pe  r  i  vascu  1  aren  Lymphr&u- 
nien,  wogegen  auch  ein  anderer  Umstand  spricht,  nâmlieh  der 
innige  Contact  der  Wânde  der  Blutcapillaren  mit  den  Leber- 
zellen  ausserhalb  des  Verlaufës  der  lângs  der  Wand  der  Blut- 
capillaren hinzielienden  Seitentheile  der  intraacinosen  Gallen- 
gange, welehe  nur  in  einer  bestimmten  Ricbtung  den  Blutca- 
pillaren anliegen,  so  dass  der  Rest  der  Oberflache  der  Wand 
der  Blutcapillaren  mit  den  angrenzenden  Leberzellen  in  inni- 
gem Contact  sein  kann  ,  woriiber  der  Verfasser  nàchstens 
nâberes  mittheilen   wird. 

Auf  den  beigefugten  Fig.  12  und  13  gibt  der  Verfasser 
ein  grobschematisches  Bild  des  gegenseitigen  Verhii.lt  nisses 
zwischen  den  Leberzellen.  den  interccllularen  und  intratrabe- 
culilren    Gallengàngen    und    den    Blutcapillaren,    wie  sich  der 


RÉSUMÉS  29 

Il  Verfasser  dasselbe  seinen  Untersuchungen  zu  Folge  vorstellt, 
welches  jedoch  nur  einer  bestimmten  Schnittriehtung  entspricîit. 
Die  Fig.  12  gibt  das  schematîsche  Bild  des  Langsschnit- 
tes  eines  im  optischen  Bilde  zweireihigcn  Leberzellenbalkens, 
an  welcliem  die  intracellulâren ,  der  Ànsicht  der  Verfassers 
nach  (vide:  Uber  Befimde  im  Kerne  der  Leberzellen ,  welche 
fiir  die  secretorische  Function  de*  Kernes  sprechen,  und:  Uber 
den  Bau  der  Leberzelle.  Anzeiger  d.  Akad.  d.  Wissensehaften 
in  Krakau,  April  und  Mai  1897)  ihren  Anfang  im  Kerne  der 
Leberzelle  nehmenden  Gallengânge,  die  intercel hilare n  Gallen- 
gânge  oder  Seitenzweige  derselben  und  der  intratrabeculàre  Gal- 
lengang  griin ,  die  beiden  angrenzenden  Blutcapillaren  roth 
gezeiehnet  sind,  wâhrend  die  Fig.  13  das  Bild  des  in  einer 
bestimmten  Ebene  fallenden  Querdurclisciinittes  eines  Leber- 
zellenbalkens wiedergibt. 


4.  —  L.  JJbunkr.  Przyczynki  do  dynamiki  chemicznej.  Uwagi  nad  bromo- 
waniem  benzolu.  (Beitvage  zur  chemischen  Dynamik.  Dyna- 
mische  Beobachtungen  uber  die  Bromierung  des  Benzols). 

Vorgelegt  den  8.  .Januar  1900. 

In  dynamischer  Hinsiclit  sind  grosstentheils  Reactionen 
untersucht  worden,  denen  eine  nur  geringe  praktische  Wich- 
tigkeit  zukommt.  Die  Bedingungen,  die  fiir  die  genaue  Dureh 
fuhrung  der  Formeln  der  chemiselien  Dynamik  nothwendig 
sind  (grosse  Verdiinnung.  leiclit  regulierbare  Geschwindigkeit) 
treffen  bei  den  meisten  in  Praxi  wichtigen  Reactionen  nicht 
ein.  Es  ist  jedoch  wiinsclienswerth  diesen  Reactionen  naher 
zu  treten,  uni  sich  auch  in  diesen  Fiillen  von  der  Anvvend- 
barkeit  der  dynamischen  Formeln  zu  ûberzeugen.  Auch  kann 
die  Prâparatenkunde,  besonders  im  Gebiete  der  organischen 
Cheinie.  «o  man  bfters  mit  qualitativen,  ungepriiften  Angaben 
zn  thun-hat  —  wesentlich  dadurch  gefôrdert  werden. 

In  vorliegender  Arbeit  gebe  ich  einige  dynamische  Beo- 
bachtungen    iiber    die    Bromierung  des  Benzols  wieder.     Dièse 


30  RÉSUMÉS 

Réaction  ist  aus  folgenden  Griinden  gewâhlt  worden:  1)  Sie 
verliiult  ziemlich  glatt,  indem  gemUss  der  Formel  C6  H6  -f  Br2  =  . 
C6  H5  Br+HBr  grosstenteils  Brorabenzol  gebildet  wird,  mit 
geringen  Mengen  p.  Dibrombenzols;  2)  die  Reaction  lasst  sich 
analytisch  leicht  verfolgen;  3)  es  wird  angegeben,  die  Bromie- 
rung  des  Benzols  bei  Abwesenheit  von  Jod  komme  zum  Still- 
stand,  nachdem  50%  Benzols  bromiert  worden  ist.  Da  die 
Reaction  keine  umkehrbare  ist,  so  wiederspricht  dieser,  wie 
jeder  andere  Gleichgewichtszustand  den  gewohnlichen  Ansichten 
iiber  die  Natur  des  chemisclien  Gleicbgewiclites,  und  seine 
Bestâtigung    resp.    Wiederlegnng    bot    ein    gewisses    Interesse. 

Die  experimentelle  Anordnung  war  die  folgende.  Das 
Brom.  in  zugescbmolzenen  Kiigelclien  von  ca  1 — 2  gr.  Inhalt 
abgewogen,  wurde  in  20  cm.  lange  Probierrohren  gebracbt  und 
mit  der  berecimeten  Menge  Benzols  (oder  einer  Jod-Benzol- 
losung)  versetzt.  Das  Benzol  wurde  mit  einer  calibrierten  in 
Vioo  getheilter  Pipette  von  1  cm3  Inhalt  abgemessen.  Das  Brom- 
Kûgelchen  wurde  dann  zerschmettert  und  die  Probierrobre  rasch 
zugeschmolzen.  Ungeachtet  der  grossen  Spannung  des  HBr 
hielten  gewohnlicbe  Probierrohrcn  sebr  gut  aus,  und  ein  Zer- 
triimniern  der  Robi'e  kam  nur  ausnabmsweise  vor.  Gefiisse 
mit  eingeschliffenen  Hàbnen  baben  sich  als  unbrauchbar  er- 
wiesen,  da  die  Entweicbung  des  Bromdamfes  war  in  diesen 
nicht  zu  vermeiden. 

Nach  Ablauf  der  Reactionszeit,  wurde  die  Analyse  aus- 
gefûhrt,  indem  die  Spitze  der  Relire  in  der  Flamme  geôftnet 
und  die  Probierrobre  in  eine  concentrierte  KJ-Losung  gebracht 
wurde.  Das  ausgescbiedene  Jod  wurde  mit  iiberschussigem 
Na2  S2  03  entfârbt  und  der  Uberschuss  an  Natriumthiosulfai 
mit  '  10  norm.  Jod  zuriicktitriert.  Zu  dieser  Bestimmung  bietet 
die  Gegenwart  von  HBr  kein  Hinderniss.  In  einigen  Controll- 
versuchen  sind  abgewogene  Kugelchen  Broms  in  eine  mit  HBr 
stark  angesauerte  Jodkalium-Losungen  gebracht  und  zerschmet- 
tert worden;  durch  Titration  des  Jods  ergab  sich  dann  die 
Menge  Brom  : 


RÉSUMÉS  31 

1)  0,4032  gr.     statt  0,4049  gr. 

2)  0,7224    „        „      0,7235    „ 

Dies  beweist  die  Anwendbarkeit  der  jodometrischen  Mé- 
thode in  den  unten  stehenden  Fallen.  Die  Titration  des  Jods 
liefert  jedenfails  den  totalen  Verlust  an  Brom;  da  jedoch  — 
wie  erwâhnt  vvurde  —  das  p.  Dibrombenzol  nur  âusserst  ge- 
ringfiigig  bei  niedriger  Temperatur  gebildet  wird  (bei  Verar- 
beitung  von  60  gr.  Br  in  iïberschiissigem  Benzol  mit  2°  0  Jod 
belaiïft  sich  der  feste  Riickstand  auf  0,2-0,3  gr.),  so  ist  es 
zulâssig  den  Bromverlust  als  Mass  fur  das  Fortscbreiten  der 
Reaction 

CG  H6  +  Br2  =  C6  H5  Br  +  HBr  anzusehen. 

Das  Benzol  von  Kahlbaum  bezogen,  wurde  durch  vier- 
inalige  Destination  gereinigt  und  mit  Ca  Cl2  sorgfaltig  entwâssert. 

Das  Brom  wurde  nach  Pierre  mit  Mn02  destilliert  und 
mehrfach  mit  grossen  Mengen  Wasser  ausgesehiïttelt.  Zum 
Trocknen  wurde  Phosphorsaureanhydrid  angewendet.  Nach  wie- 
derholter  Destination  ging  es  constant  bei  58,8° — 59,0°  iiber. 
Es  enthielt  kein  Chlor,  kein  Jod  und  hinterliess  beim  Verdam- 
plen  keinen  Riickstand. 

Da  die  Versuche  meistens  lange  Zeit  in  Anspruch  nehmen 
und  den  ersten  Orientierungszwecken  entsprechen,  so  sind  sie 
vorlâufig  nur  bei  Zimmer-Temperatur  (16"  — 17*5)  angestellt 
worden. 

I. 

Brom  und  Benzol  im  aequivalenten   3Ienge»verhâltniss.  Jod  nicht 

anwesend. 

Uber  die  nach  bestimmten  Zeitintervallen  broniitrten  Ben- 
zolmengen  geben  die  folgenden  Tafeln  Auskunft.  Unter  Q  ist 
uberall  die  Menge  des  gebildeten  Brombenzols  in  Procenten 
gebraeht. 


32  RÉSUMÉS 


TAFEL 

I. 

t  = 

die   Zeit. 

ist  in 

Minuten 

veiv.e 

îclmet 

t 

2 

5 

10 

15 

20 

40 

Q 

12.2 

12.4 

21.3 

23.2 

25.6 

26.4 

t 

60 

75 

140 

160 

300 

330 

Q 

29-7 

36-7 

39-0 

402 

410 

40.4 

TAFEL   II 

t     bedeutet  Stunden. 

t        24        30        48        72        144      288      332 
Q      41-7     480     500     543     58-0     62-6     69-4 

TAFEL  III 

t  bedeutet  Tage 

t        38        45  82        150 

Q      71-8     777  798     94-1 

Die  Zahlen  die  sich  auf  kurze  Zeitintervallen  beziehen, 
haben  nur  einen  approximative!  Werth;  es  ist  unmoglich  die 
Reactionszeit  genau  zu  bestimmen.  da  die  Analyse  selbst  zeit- 
raubend  ist  und  die  Reaction  wird  dabei  nicht  momentan  un- 
terbrochen.  Fiir  gcossere  Zeitintervallen  sind  die  in  verschie- 
denen  Versuchen  erhaltenen  Zahlen  innerhalb  l°/0  constant,  So 
z.  B.  nach  24  Stunden  ist  gefunden  worden:  41,7°  0,  41,3°/0, 
42,0°/0  im  Mittel  41,7%   gobildeten  Brombenzols. 

Wie  aus  den  Tafeln  er.sichtlich  bleibt  die  Bromierung 
keineswegs  bei  50°/0  Brombenzol  stehen:  vielmehr  mit  wacli- 
sender  Verzogerung  nahert  sicb  die  Reaction  asymptotisch  dem 
tbeoretisch  gefolgerten  Ende  zu.  Versucbe.  in  welchen  dem 
Reactionsgemische,  uni  den  HBr-Druck  zu  beseitigen,  kleine 
Quanti tâten  Wasser  zugesetzt  worden  sind,  lieferten  das  nâbm- 
liche  Ergebnis:  bei  t=28  Tage  ist  Q  zu  76,1%.  bei  t  =  82 
Tage  ist  Q  zu  83,6%  bestimmt  werden.  Mit  feuchten  Stoffen 
wilre  also  die  Bromierung   noeh  schneller  zu  erzielen. 

Sollte  die  Bromierung  bei  50%  gebildeten  Brombenzols 
geheinmt  werden,  so  konnte  ein  solches  Verhalten  nur  auf  ei- 


RÉSUMÉS  33 

nen  katalytischen  Einfluss  des  Brombenzols  auf  die  Bromierung 
hindeuten.  Ein  solcher  Einfluss  ist  jedoch  nicbt  vorhanden. 
Setzt  mann  dem  Reactionsgemisch  kleine  Mengen  fertigen  Brom- 
benzol  zu,  so  ist  dieser  Zusatz  fur  die  Bromierung  ganz 
gleichgiltig: 

TAFEL  IV. 

Zugesetztes  Brombenzol  in   °/0.        1.        2.        3.        5.      10 

t  =  4  Tage. 

Gebildetes  Brombenzol  (Q)  549  54'8  55.4  54.6  54.7 

t=\\  Tage 

Q  65.2  65.1  66.4  66.4  65.0 

Werden  molekulare  Mengen  C6  H6  und  C6  H5  Br  mit 
einem  Molekel  Brom  (Br2)  versetzt,  so  wird  die  Bromierung 
durch  Anwesenheit  von  Brombenzol  nicht  gehemmt,  wie  es 
sein  musste,  falls  die  Bromierung  bei  50°/0  Brombenzols  auf- 
hore:  vielmehr  ist  in  den  Rohren  ein  starker  Druck  des  HBr 
vorhanden  und  nach  8  Tagen  betrâgt  der  Brom-Verlust  ca  33%, 
nach   11  Tage  —  ca  56°/0. 

Der  verzôgerte  Gang  in  der  Bromierung,  wie  aus  den 
Tafeln  I,  II,  III  ersichtlich,  ist  also  nur  von  der  sich  vermin- 
denden  Concetrations  des  Broms  abhângig.  Die  Bromconcen- 
tration  ist  fur  die  Geschwindigkeit  der  Bromierung  massge- 
bend 1).  Verdùnnte  Losungen  von  Brom  in  Benzol  halten  sich 
sehr  lange  und  werden  nur  âusserst  langsam  entfârbt,  indem 
HBr  entweicht.  Ûber  den  Einfluss  der  Bromconcentration  auf 
die  Bromierung  ist  aus  folgender  Tafel  zu  schliessen. 

TAFEL    V. 
t  —  ist  in  Tagen  angegeben.   Die  Zahlen  be.deuten  °/0  des 
gebildeten  Brombenzols. 

')  Àhnliche  Erscheinungea  sind  bei  der  Esterficierung  von  Berthelot 
und  Péan  St  -  Gilles,  bei  Acetanilidbildung,  —  von  Menschutkin,  bei  der 
Nitrierung  des  Benzols,  —  von  L.  Meyer  beobachtet  worden.  S.  Van't  Hoff 
et  Cohen.  Studien  zur  chemischen  Dynamik  S.  29. 

Bulletin  I.  3 


34 


t  = 


RÉSUMÉS 

6. 

12. 

63. 

,       58.0 

62.6 

77.5 

,       32.2 

40.7 

60.0 

•        17.0 

26.1 

42.1 

5.8 

14.8 

18.6 

1  Br„  +  1  C6  II6 

1  Br2  +  2  C6  H6 

1  Br2  +  3  C6  H6 

1  Br2  +  5  C6  H6 

Wird  aus  den  Zablen  der  Tafel  1.  II.  III  die  Geschwin- 

1       x 

digkeitskonstante  nach  dem  biinolekularen  Gesetz  k0=—  .  — — 

at  a — x 

berechnet.    so  ist    der    Geschwindigkeits-Coëfficient    k2    keines- 

wegs  constant,    sondern  bundert  und  tausendfacb  abnebmend. 

Dies  hangt  von    der    bedeutenden    Concentrationsverminderung 

des    Broms    und    von  der  Verànderung    des    Médiums  ab.    E8 

sind    deshalb  Versuche    iiber    die    Bromierung    im    Ubersehuss 

von  Benzol  angestellt  worden,  uni    1)  den  Typus  der  Reaction 

festzustellen   und    2)  fur  den  Einfluss  des  Jods,    des  gebraiich- 

licbsten  Katalysators   bei    der    Bromierung   des   Benzols    einen 

zahlennutssigen  Ausdruck  zu  erhalten. 

II. 
Brom  und  Benzol  in  vielfach  aequivalenteni  Mengenverhaltniss. 

Icb  lasse  zuerst  die  Tafeln  folgen:  unter  t  ist  die  Zeit 
in  Tagen  angebracbt;  unter  x  —  die  zur  Zeit  t  gebildete 
Brorabenzol   Menge   in    %;  unter  k1    — der  Gesclnvindigkeits- 

Coëfficient  nach    monomolekularem  Gesetz:  /cx  =  —  log. 


t  a — x 

unter  k2  —  der  Geschwindigkeitscoëfficient  nach  bimolekularem 

1        x 
Gesetz    fiir  aequivalente  Mengen  h0  =  —    ;   unter   k'0  — 

1  8  "        at  (a—x)'  ~ 

der  Geschwindigkeitscoëffieient  ebenfalls  nach  dem   bimoleku- 

rem  Gesetz,  fiir  polyaequivalente  Mengen: 

7  /  *         i       (b — x)a  ... 

«o=  /,  .log —,  wo  a  —  die  Aequivalentenzahl  des 

(b — ajt  (a — xib  1 

Brom,  b  -  -  die  Aequivalentenzahl  des  Benzols   bedeutet. 


RÉSUMÉS 


36 


TAFEL  VI. 


t 

X 

h 

k2 

K  2 

6 

17.0 

0.0135 

0.034 

0.0046 

7 

20.0 

0.0138 

0.033 

0.0048 

9 

21.1 

0.0114 

0.030 

0.0039 

11 

25.5 

0.0116 

0.031 

0.0041 

12 

26.1 

0.0109 

0.030 

0.0038 

13 

27.2 

0.0106 

0.029 

0.0037 

15 

29.8 

0.0102 

0.028 

0.0036 

17 

343 

0.0107 

0.031 

0.0038 

0.031 


TAFEL  VIL 
Br,  +  3  CG  HG  —  1%  des  angewendeten  Benzols. 


t 

X 

h 

«2 

K  2 

2 

38.5 

0.105 

0.31 

0.038 

3 

49.3 

0.098 

0.32 

0.036 

4 

53.1 

0.082 

0.29 

0.030 

6 

66.3 

0.078 

0.33 

0.030 

7 

66.5 

0.068 

0.28 

0.026 

9 

70.8 

0.059 

0.27 

0.023 

11 

76.9 

0.057 

0.30 

0.023 

13 

78.8 

0.052 

0.29 

0.021 

15 

83.0 

0.051 

0.32 

0.021 

17 

86.0 

0.050 

0.36 

0.021 

0.31 


H* 


36 


RÉSUMÉS 


TAFEL   VIII. 


Br2  +  3  CH  H6.  Jod  —  2%  des  angewendeten  Benzols. 


t 

X 

h 

«2 

k  2 

1 

53.4 

0.332 

1.15 

0.123 

2 

71.8 

0.275 

1.27 

0.108 

3 

77.9 

0.218 

1.17 

0.087 

4 

83.9 

0.198 

1.30 

0.08 1 

5 

86.9 

0.196 

1.32 

0.073 

6 

89.2 

0.161 

1.38 

0.068 

1.26 

TAFEL    IX. 
Br2  +  5  C8  H6.  Jod  —  2%  des  angewendeten  Benzols. 


t 

X 

h 

fCa 

«2 

1 

42.6 

0.241 

0.74 

0-051 

2 

57.4 

0.185 

0.67 

0.040 

3 

67.2 

0.161 

0.6S 

0.035 

4 

76.9 

0.159 

0.83 

0.035 

5 

79.6 

0.138 

0.78 

0.031 

6 

83.1 

0.129 

0.82 

0.027 

0.75 


Vergleicht  raan  die  Zahlen,  die  ftir  die  drei  Gesehwin- 
digkeitscoëfficienten  kl}  k2,  k\  erhalten  worden  sind,  so  ist 
zu  bemerken,  dass  die  Zahlen  Icl  und  Jc'2  einen  stetig  abneh- 
menden  „Gang"  zeigen;  dagegen  die  Zahlen  k„  nur  unregel- 
mâssigen,  nicht  bedeutenden  (bis  20°/0)  Sehwankungen  uni  ein 
Mittelwerth  unterliegen.  Die  Reaction  ist  also  als  eine  bimole- 
kulare  aufzufassen,  und  zwar  so,  dass  die  im  Uberschuss  vor- 
handenden  A  équivalente  Benzols  als  reines  Lôsungsmittel 
aultieten  und  an    der    Reaction    nicht    beteilio-tsind. 


RÉSUMÉS  37 

Aus  den  Werthen  fur  k2  in  den  Tafeln  VI,  VII,  VIII 
ist  der  katalytische  Einfluss  des  Jodes  gekennzeichnet:  fiir-1%  J. 
durch  eine  zehnfache,  fur  2%  J.  —  durch  eine  vierzigfache 
Vergrosserung  der  Geschwindigkeitskonstante. 

In  praktischer  Hinsicht  wâre  zu  bemerken,  dass  raan 
auch  im  Ûberschuss  von  Benzol  bei  Gegenwart  von  2%  Jod 
binnen  wenigen  Tagen  eine  Ausbeute  von  ca  90°/0  Brombenzol 
erzielen  kann.  Die  Bildung  von  p.  Dibrombenzol  ist  dann 
âusserst  geringfiigig.  Bei  der  Broraierung  von  60  gr.  Brom 
in  3  Aequivalenten  Benzols  (2%  Jod)  habe  ich  nach  7  Tagen 
51,1  gr.  C6  H5  Br  erhalten,  also  eine  Ausbeute  von  85%.  Die 
von  Gatterman x)  z.  B.  und  Lëvy 2)  beschriebenen  Methoden 
geben  nur  eine  Ausbeute  von  70%  —  wahrscheinlicb  wegen 
Bildung  von  p.  C6  H4  Br2.  Handelt  es  sich  also  ausschliessich 
um  die  Gewinnung  von  Monobrombenzol,  so  ist  es  rathsam 
im  ûberschussigen  Benzol  zu  Broraieren.  Dies  ist  schon  — 
jedoch  ohne  Zahlenbelage  —  von  Miehaelis  und  Graeff3)  em- 
pfohlen  worden.  Auch  das  von  Schramm4)  zur  Erhôhung  der 
Brombenzol  Ausbeute  vorgeschriebene  Verfahren:  das  Brom 
portionsweise  hinzufiigen  —  kommt  ja  im  Grande  einer  Bro- 
mierung  im   Benzoliiberschuss  gleich  an. 


5.  —  W.  Heinrich  0  staJosci  wrazenia  zaledwie  spostrzegalnego  przy  uzyciu 
tonôw  stalych.  (De  ta  constance  de  perception  des  tons  purs 
à  la  limite  d'audibilité).  Présenté  le  8.  janvier  1900, 

L'auteur    communique    des    recherches    sur    la    constance 
d'intensité  des  tons  purs  à  la  limite  d'audibilité. 


')  Gatterman.  Die  Praxis  des  organischen  Chemikers  S.  209. 

i)  S.   Levy.   Anleitung    zur  Darstellung    organischer    Praparate  S.   79. 

3)  B.  der  deutschen  Ch.  Gesellschaft  VIII.  922. 

*)  B.  der  deutschen  Ch.  Gesellschaft  XVIII.  606. 


;î8  résumés 

Il  s'était  occupé  antérieurement  de  cet  objet  en  se  ser- 
vant des  tons  purs  produits,  soit  par  des  tuyaux  d'orgues, 
soit  par  des  tuyaux  en  verre  qu'on  faisait  résonner  au  moyen 
de  flammes  de  gaz,  soit  enfin  par  des  bouteilles  à  vent.  On 
expérimenta  sur  des  tons  de  différente  hauteur,  afin  de  prou- 
ver que  la  proposition  est  aussi  bien  valable  pour  des  tons 
hauts  que  pour  des  tons  bas.  Le  résultat  fut  toujours  le  même: 
l'intensité  des  tons  à  peine  perceptibles  était  constante1). 

Ces  expériences  furent  répétées  dans  le  laboratoire  de  la 
Cornel  University,  à  Ithaque;  les  résultats  obtenus  par  M.  Cook 
sont  communiqués  par  M.  Titchner 2). 

On  s'y  servit  des  tons  d'un  diapason  mis  en  vibration 
par  un  électro-aimant  et  de  ceux  d'une  bouteille  à  vent  et  on 
constata  un  changement  d'intensité. 

Les  expérimentateurs  expliquent  la  différence  entre  leur 
résultat  et  celui  de  l'auteur  en  supposant  que  ce  dernier  n'est 
pas  parvenu  à  vainere  la  difficulté  de  la  déterminer.  Ils  sou- 
lèvent aussi  l'objection  que  l'auteur  ayant  été  l'unique  observa- 
teur dans  ses  expériences  il  y  manquait  le  témoignage  d'un  tiers. 

Ces  suppositions  ne  sont  pas  conformes  à  la  réalité,  ou 
bien  ne  peuvent  pas  expliquer  l'erreur.  La  circonstance  que 
l'auteur  fut  l'observateur  unique  dans  ses  expériences  le  forçait 
à  un  contrôle  d'autant  plus  minutieux  des  résultats.  La  cir- 
conspection était  d'autant  plus  naturelle  que  le  résultat  des 
expériences  était  en  désaccord  avec  l'hypothèse  fondamentale 
qui  l'avait  poussé  à  ces  recherches.  Il  explique  dans  un 
travail  antérieur  3)  qu'il  commença  ses  expériences  en  supposant 
que  les  changements  observés  dans  l'intensité  des  perceptions 
auditives  seraient  liés  avec  les  modifications  de  tension  du  tym- 
pan, produites  par  la  respiration  et  la  pulsation  du  sang. 

Quand  il  n'aperçut  aucune  variation  de  l'intensité  des 
tons  purs  à  peine  perceptibles  dans  ses  premières  expériences, 


*)  Bulletin  de  l'Académie  des  sciences.  Cracovie,  Nov.  1898. 

*)  The    American    Journal    of   Psychology.  Vol.  XI  p.   119. 

3)  Mémoire  précité  p.    147. 


RÉSUMÉS  39 

la  première  pensée  qui  se  présenta  fut  que  le  ton  n'était  pas 
encore  assez  faible.  Rien  de  plus  facile  du  reste  que  de  mo- 
difier l'intensité  d'un  ton  faible,  quand  on  dispose  d'une  série 
de  salles,  comme  cela  avait  lieu  dans  ce  cas.  On  peut  aussi 
diminuer  jusqu'  à  leur  disparition  l'intensité  des  tons  purs, 
même  à  une  petite  distance  de  l'auditeur,  au  moyen  des  ondes 
stationnaires. 

Si,  dans  un  espace  fermé,  un  ton  réellement  pur  et  d'in- 
tensité constante  est  produit,  les  ondes  émanant  de  la  source 
interfèrent  avec  celles  qui  sont  réfléchies  par  les  murs  en  pro- 
duisant des  lieux  de  renforcement  et  d'affaiblissement  du  son. 
C'est  ainsi  qu'en  employant  une  bouteille  à  vent,  avec  un 
souffle  égal  et  sans  bruit,  l'auteur  n'entendit  rien  à  la  distance 
d'un  mètre,  tandis  que  le  son  était  parfaitement  perceptible 
à  2  mètres  de  distance. 

La  disparition  complète  du  son  dans  les  noeuds  n'a  lieu 
que  lorsque  le  ton  est  absolument  pur.  Si  le  son  est  com- 
posé, on  observe,  dans  les  lieux  qui  correspondent  aux  noeuds 
du  ton  principal,  un  changement  notable  du  caractère  du  son: 
le  ton  principal  y  disparaît,  tandis  que  les  tons  accessoires  res- 
sortent  plus  nettement,  leur  longueur  d'onde  étant  différente. 
On  peut  du  reste  observer  dans  ce  cas  aussi  le  phénomène 
dans  sa  pureté  primitive,  c'est  -à-  dire  la  disparition  et  l'ac- 
croissement du  ton,  lorsqu'on  choisit  une  place  assez  distante 
de  la  source  du  son  pour  faire  disparaître  les  tons   accessoires. 

Ce  phénomène  d'un  caractère  tout  à  fait  élémentaire 
n'est  rappelé  que  parce  qu'il  donne  un  moyen  de  déterminer 
avec  facilité  la  hauteur  du  ton  assez  approximativement.  D'au- 
tre part  —  et  c'est  ce  qui  est  essentiel  pour  notre  cas  — 
il  peut  servir  comme  critérium  de  pureté  des  tons  employés 
à  l'expérience.  C'est  ainsi  qu'on  a  pu  constater  que  le  diapa- 
son à  électro  aimant  ne  produit  pas  de  ton,  mais  un  son  très 
compliqué  auquel  se  joint  le  bruit  de  l'étincelle.  On  n'a  pas 
réussi  à  obtenir  des  noeuds  en  s'en  servant. 

Pour  éliminer  toute  raison  de  doute,  1'  auteur  s'est  im- 
posé   comme    règle    dans  ses  premières  expériences,    ainsi  que 


40  RÉSUMÉS 

dans  celles  qu'  il  va  communiquer,  de  choisir  pour  lieu  d'obser- 
vation la  place  la  plus  éloignée  de  la  source  du  son,  où  le  ton 
était  à  peine  perceptible  même  dans  les  ventres. 

Les  sources  dont  se  servait  l'auteur  étaient  donc  diffé- 
rentes de  celles  mises  en  usage  par  M  Cook.  C'étaient  des 
-tons  purs  dans  le  premier  cas;  des  mélanges  de  tons  avec 
des  bruits  dans  le  second.  C'est  incontestable,  par  rapport  au 
diapason  à  électro-aimant,  et  bien  problable,  par  rapport  aux 
bouteilles    qu'on   faisait  résonner  au  moyen  de  l'air  comprimé. 

Nous  avons  vu  que  dans  le  premier  cas  on  ne  peut  pas 
obtenir  d'  ondes  stationnaires.  Quant  aux  bouteilles  à  vent, 
les  tons  produits  par  elles  peuvent  être  purs;  mais  il  est  in- 
dispensable pour  cela  que  l'air  comprimé  forme  un  souffle 
doux.  Pour  y  parvenir  on  conduit  d'abord  l'air  du  réceptacle 
où  il  se  trouve  sous  une  grande  pression,  dans  un  autre  ayant 
plusieurs  litres  de  volume.  L'air  y  entre  à  pression  constante 
et  avec  un  bruit  très  marqué,  pour  en  sortir  avec  un  souffle 
doux.  Ce  réceptacle  doit  être  disposé  à  une  distance  considé- 
rable de  la  bouteille  résonnante  et  recouvert  très  soigneuse- 
ment pour  amortir  complètement  le  bruit  du  souffle. 

M.  Cook  ne  fait  pas  mention  de  ces  précautions  indis- 
pensables. En  revanche  il  introduit  un  facteur  qui  ne  pouvait 
que  diminuer  la  pureté  du  son:  il  disposait  le  diapason  et  la 
bouteille  à  vent  dans  une  boîte  dont  les  parois  étaient  recou- 
vertes de  drap. 

L'auteur  remarque  que  ce  mode  d'amortir  le  son  influe 
d'abord  sur  les  tons  et  beaucoup  moins  sur  les  bruits,  les  tons 
étant  généralement  renforcés  par  la  résonnance  des  corps  so- 
lides élastiques  qui  est  éliminée  dans  les  circonstances  décrites; 
ce  qui  fait  que  dans  ce  cas  les  bruits    prévalent  sur  les  tons. 

Ces  considérations  peuvent  servir  pour  expliquer  la  diffé- 
rence des  résultats  obtenus  en  Amérique.  Pour  en  acquérir 
une  preuve  expérimentale  on  répéta  les  expériences.  M.  Cy- 
bulski,  M.  Goldberg  et  M-me  Wyezofkowska  furent  invités 
comme  observateurs.  L'auteur  témoigne  ses  sentiments  de  re- 
connaissance à  ces    personnes    et    spécialement    à    M.    le    prof. 


RÉSUMÉS  41 

Cybulski    qui     mit     sa  disposition    l'Institut   physiologique  de 
l'Université. 

Le  but  des  expériences  était  double.  1.  Il  s'agissait 
d'abord  de  vérifier  si  on  peut  percevoir  des  différences  d'in- 
tensité des  tons  purs  à  la  limite  de  perceptibilité.  2.  On  vou- 
lait ensuite  apprécier  la  différence  de  résultats,  signalée  par 
M.  Cook. 

En  ce  qui  concerne  le  premier  de  ces  points  on  se  ser- 
vit de  tuyaux  en  verre  qu'on  fit  résonner  au  moyen  de 
flammes  de  gaz,  aussi  bien  que  d'une  bouteille  à  vent  alimen- 
tée par  un  souffle  continu.  Dans  les  deux  cas  on  obtint  des 
tons  absolument  purs  et  d'une  durée  assez  longue,  sans  chan- 
gement d'intensité.  Les  tuyaux  en  verre  se  montrèrent  surtout 
très  commodes.  En  changeant  la  grandeur  de  la  flamme  et 
sa  place  dans  le  tuyau  on  parvint  à  obtenir  un  son  bien  ré- 
gulier et  constant,  composé  de  tons  simples,  harmoniques.  On 
pouvait  constater  la  présence  de  tons  accessoires  par  les  chan- 
gements du  son  dans  les  noeuds. 

On  détermina  approximativement  la  longueur  d'onde  du 
ton  principal  pour  chaque  tuyau  au  moyen  d'ondes  station- 
nâmes. En  voici  les  résultats: 

Tuyau  N-o  1.  Longueur,  980  mm.;  diamètre,  20,5  mm.; 
hauteur  de  la  flamme,  119  mm.;  longueur  d'onde  du  ton  prin- 
cipal, 250  cm. 

Tuyau  N-o  2.  Longueur,  800  mm.,  diamètre,  16  mm.; 
hauteur  de  la  flamme,  82  mm.  ;  longueur  d'onde  du  ton  prin- 
cipal, 200  cm. 

Tuyau  N-o  3.  Longueur,  499  mm.;  diamètre,  15  mm.; 
hauteur  de  la  flamme,  25  mm.;  longueur  d'onde,   160  cm. 

La  bouteille  était  alimentée  par  un  souffle  sous  la  pres- 
sion de  0,1 — 0,02  d'une  atmosphère.  Le  ton  obtenu  était  pur 
et  d'une  intensité  constante,  sans  bruits  additionnels.  La  lon- 
gueur d'onde  était  de  400  cm.  Le  ton  était  tellement  pur 
qu'on  ne  pouvait  pas  le  percevoir  dans  le  noeud  à  une  dis- 
tance de  100  cm.  de  la  bouteille,  tandis  qu'il  était  très  bien 
perceptible  dans  le  ventre,  à  une  distance  de  200  cm. 


RÉSUMÉS 

Dans  une  seconde  série  d'expériences  destinées  à  véri- 
fier les  observations  de  MM.  Titchener  et  Cook,  on  s'est  servi 
d'un  appareil  de  Kronecker  consistant  en  un  ressort  d'acier 
dont  les  vibrations  sont  maintenues  au  moyen  d'un  électro- 
aimant. Cet  instrument  donnait  un  ton  plus  pur  et  moins  in- 
fecté de  bruits  que  le  diapason  dont  on  pouvait  disposer.  Il 
avait  encore  cette  supériorité  qu'on  pouvait,  en  déplaçant  les 
électro-aimants,  régler  l'intensité  relative  des  tons  et  des  bruits. 

L'espace  où  on  expérimentait  se  composait  d'un  couloir 
long  de  2(5  mètres  et  de  deux  pièces  attenantes,  à  ses  deux 
bouts,  qui  augmentaient  la  longueur  de  l'espace  disponible  jusqu' 
à  40  mètres.  L'instrument  produisant  le  son  était  disposé  dans 
une  de  ces  pièces,  à  2 — 5  mètres  de  la  porte  qui  restait  fermée 
pendant  l'expérience.  L'expérimentateur  s'éloignait  jusqu'  à  la 
limite  du  son  perceptible,  c'est-  à-  dire  jusqu'  au  lieu  au-  delà 
duquel  le  son  disparaissait. 

Là  il  devait  déterminer,  en  écoutant  avec  attention,  si  le 
son  était  continu  ou  non,  ou,  du  moins,  si  son  intensité  n'accu- 
sait pas  de  changements. 

Avant  de  commencer  l'expérience,  chacun  des  expéri- 
mentateurs s'était  familiarisé  avec  les  changements  d'inten- 
sité qui  se  font  observer  dans  le  tic-tac  d'une  montre,  continu 
ou  interrompu. 

Tous  apercevaient  très  distinctement  les  variations  des 
bruits  de  la  montre. 

Dans  son  mémoire  antérieur  l'auteur  avait  marqué  la  dif- 
ficulté de  noter  les  changements.  Comme  MM.  Titchener  et 
Cook  appuient  sur  cet  aveu,  il  ajoute  que  ce  ne  fut  pas  la 
perception,  mais  bien  l'enregistrement  du  phénomène  qui  pré- 
senta des  difficultés.  Comme  il  s'agissait  de  constater  le  syn- 
chronisme de  phénomènes  différents,  pour  que  les  résultats 
fussent  comparables,  il  était  indispensable  d'avoir  la  certitude  que 
l'enregistrement  avait  été  fait  exactement  et  en  temps  propre. 
L'acquisition  de  cette  certitude  exigeait  du  temps  et  de  l'exer- 
cice. Les  résultats  des  expériences  répétées  récemment  sont 
les  suivants: 


RÉSUMKS  43 

Tous  les  observateurs  constatèrent  sans  aucun  doute  la 
constance  des  tons  entendus  à  la  limite  extrême  d'audibilité. 
On  les  percevait  constants,  ou  on  ne  les  percevait  pas  du  tout; 
du  moment  où  on  commençait  à  les  percevoir,  ils  étaient  toujours 
constants.  La  limite  à  laquelle  les  tons  cessent  d'être  percep- 
tibles est  différente  pour  différents  observateurs;  elle  dépend 
de  l'acuité  de  l'ouïe.  En  général,  comme  le  remarquent  MM. 
Tetchener  et  Cook,  elle  est  atteinte  à  une  distance  considé- 
rable de  la  source  du  son.  Les  sons  dont  on  se  servait  ne 
dépassaient  pas  l'intensité  d'un  diapason  pincé  avec  une  force 
médiocre,  et  pourtant  M-me  Wyezolkowska  les  percevait  à  une 
distance  de  35  mètres,  à  travers  deux  portes  fermées. 

2.  Tous  les  observateurs  constatèrent  des  variations  dans 
l'intensité  des  sons  produits  par  le  ressort  (à  l'exception  d'un 
cas  qui  est  notifié  plus  bas,  dans  le  procès  verbal).  Pourtant 
tous  remarquèrent  la  difficulté  d'observer  ces  variations  ainsi 
que  la  différence  du  caractère  de  ces  variations  du  caractère 
de  celles  qui  ont  lieu  dans  le  tic-tac  d'une  montre. 

Comme  illustration  nous  insérons  le  procès- verbal  des  ex- 
périences auxquelles  participa  M.  Cybulski: 

Expériences  du  17/XI  99;  temps:  10  heures  du  soir 
jusqu'  à  minuit. 

I. 

Expérience  avec  la  montre. 

II. 

Source  du  son:  l'interrupteur  de  Kronecker,  à  une  di- 
stance de  2,5  m.  de  la  porte.  Les  bobines  disposées  de  manière 
à  produire  un  ton  aussi  pur  que  possible.  La  porte  est  fermée. 
Limite  d'audibilité:  26  m.  de  la  porte  qui  sépare  l'instrument 
du  couloir. 

Le  ton  est  constant. 

III. 

Source  du  son:  le  même  appareil  disposé  de  la  sorte  qu'il 
produise  plus  de  bruit.  Le  reste  comme  précédemment. 


44  KÉSIIMÉS 

Variations  d'intensité.  L'observateur  croit  apercevoir  la 
disparition  périodique  des  bruits,  tandis  que  le  ton  semble  être 
continu.  Le  tout  produit  l'effet  d'une  ondulation. 

IV. 

Source  du  son:  résonnance  du  tuyau  N-o  1.  Hauteur 
de  la  flamme:  119  mm.  Distance  de  la  porte:  5  m.  Porte  fer- 
mée   Limite  d'audibilité:  le  bout  du  couloir  (26  m.). 

L'intensité  du  ton  est  constante. 

V. 

Source  du  son  :  tuyau  N-o  III,  à  5  mètres  de  la  porte. 
Porte  fermée.  Hauteur  de  la  flamme:  25  mm.  Limite  d'audi- 
bilité: longueur  du  couloir  +  3  mètres  de  la  chambre  attenante, 
opposée  à  la  première. 

Le  ton  possède  une  intensité  constante. 

VI 

Source  du  son:  la  bouteille  à  vent  sous  pression  de  0,02 
atmosphères.  Distance  de  la  porte:  3  mètres.  Porte  fermée. 
Limite  d'audibilité:   13  mètres  de  distance  de  la  porte. 

Le  ton  est  d'intensité  constante. 

Les  résultats  ainsi  obtenus  confirment  entièrement  les 
expériences  antérieures  de  l'auteur  qui  démontrèrent  que  les 
variations  d'intensité  ne  se  font  percevoir  que  dans  des  bruits 
à  peine  perceptibles,  tandis  que  les  tons  conservent  une  inten- 
sité constante  pour  l'oreille. 

Les  expériences  précitées  semblent  compléter  celles  qui  pré- 
cédaient en  ce  que  les  sons  à  peine  perceptibles,  composés  des 
tons  et  des  bruits,  manifestent  des  variations  d'intensité  d'au- 
tant plus  accusées  qu'ils  se  rapprochent  davantage  des  bruits. 
Ils  sont  au  contraire  d'autant  plus  constants,  qu'  ils  ont  le  ca- 
ractère des  tons  purs. 


RÉSUMÉS  45 

Quelle  est  la  limite  de  pureté  des  tons  à  laquelle  ceux-ci 
commencent  à  manifester  des  variations  d'intensité?  Comment 
ce  produit  cette  transition  de  la  constance  à  la  variabilité? 
Quel  doit  être  le  caractère  des  bruits  pour  que  les  variations 
d'intensité  arrivent  au  maximum?  —  L'auteur  ne  peut  répon- 
dre à  toutes  ces  questions.  On  pourrait  pourtant  les  résoudre 
en  changeant  le  caractère  des  bruits  et  en  observant  les  mo- 
difications produites  dans  le  phénomène. 

L'auteur  communique  encore  une  observation  faite  par 
M.  Cybulski. 

La  corde  d'un  violon  mise  en  vibration  rend  un  ton  de 
plus  en  plus  faible,  qui  finit  par  s'éteindre.  Si  l'on  rapproche 
alors  le  violon  de  l'oreille,  le  ton  devient  de  nouveau  percep- 
tible, pour  s'éteindre  dans  quelques  instants.  Un  nouveau  rap- 
prochement le  fait  encore  reparaître  etc.  Pourtant  le  ton  est 
toujours  continu.  Le  même  phénomène  peut  être  observé  avec 
un  diapason. 

Dans  son  travail  antérieur  l'auteur  s'était  abstenu  d'expli- 
quer les  variations  des  bruits  à  peine  perceptibles.  Il  remarque 
à  présent  qu'  il  doit  exister  une  différence  fondamentale  entre 
la  conductibilité  des  tons  et  des  bruits  dans  le  tympan  et  les  os 
tym  paniques. 

Il  promet  de  reprendre  ces  expériences,  quand  l'action 
du  tympan  lui  sera  mieux  connue. 


6.  —  Br.  Znatowicz.  Dziafanie  kwasu  azotowego  na  weglowodory  aroma- 
tyczne  w  stanie  pary.  (Action  de  l'acide  nitrique  sur  les  va- 
peurs des  hydrocarbures  aromatiques,  à  la  température 
ordinaire).  Présenté  le  8  janvier  1900. 

Dans  les  traités  d'analyse  chimique  du  gaz  d'éclairage,  on 
trouve  une  méthode  pour  doser  la  quantité  d'ébenzène  à  l'aide 
de  l'absorption  par  l'acide  nitrique  fumant.  Supposant  que  cette 
méthode  ne  saurait  être  précise,  d'une  part  à  cause  de  la  len- 
teur de  réaction  entre  les  hydrocarbures  aromatiques  et  l'acide 


4fi  RÉSUMÉS 

nitrique  à  la  température  ordinaire,  et.  d'autre  part,  par  ce 
que  cet  acide  n'est  pas  sans  action  sur  les  hydrocarbures  ap-  ] 
partenant  à  quelques  autres  séries,  par  exemple  à  la  série 
éthylénique,  j'ai  entrepris  quelques  expériences  sur  l'action  de  | 
l'acide  nitrique  sur  le  benzène  et  ses  homologues,  pris  à  la 
température  ordinaire  et  à  l'état  de  vapeur.  Je  me  suis  servi 
de  l'acide  nitrique  en  divers  degrés  de  concentration,  exempt 
des  oxydes  d'azote  ou   saturé  par  ces  corps. 

Dans  ce  but  j'ai  construit  un  appareil,  ressemblant  en 
principe  au  flacon  laveur  de  Drechsel,  dans  lequel  j'ai  intro- 
duit l'acide  nitrique  qui  y  formait  une  colonne  de  la  hauteur 
d'environ  60  centimètres.  L'hydrocarbure  se  trouvait  dans  un 
kaliappareil  de  Geissler,  communiquant  avec  le  tube  intérieur 
de  mon  flacon  laveur.  A  l'aide  d'une  trompe  à  jet  d'eau,  je  I 
faisais  passer  un  courant  d'air  modéré  qui,  chargé  des  vapeurs 
de  l'hydrocarbure  dans  l'appareil  de  Geissler.  entrait  dans  le 
flacon  avec  l'acide  nitrique,  et  là,  bouillonnant  en  forme  de  pe- 
tites bulles,  donnait  lieu  au  contact  le  plus  parfait  entre  la 
vapeur  et  l'acide.  Le  flacon  était  entouré  d'un  grand  réservoir 
rempli  d'eau  qui  rendait  la  température  stationnaire  pendant 
l'expérience.  L'expérience  se  faisait  avec  une  vitesse  réglée 
de  telle  manière  que  10  grammes  d'hydrocarbure  se  transfor- 
m  aient  en  vapeur,  dans  l'espace  de  21/,  à  3  heures.  Je  versais 
ensuite  le  contenu  du  flacon  dans  une  grande    quantité    d'eau. 

Voilà  les  résultats  que  j'ai  obtenus  à  l'aide  de  la  mé- 
thode exposée: 

I.  Acide  nitrique  ordinaire,  densité  1,33.  Avec 
C6  H,;,  nulle  trace  de  produits  nitrés  ni  d'acides  aromatiques. 
Dans  un  appareil  Geissler,  rempli  d'eau  de  baryte  et  disposé 
après  le  flacon  laveur  —  un  précipité  abondant  de  carbonate 
de  baryum,  les  vapeurs  nitreuses  étant  préalablement  absorbées 
par  l'acide  sulfurique  concentré.  La  moyenne  de  quelques  ex- 
périences, avec  10  g.  de  benzène  chaque  fois,  donne  environ 
12  g.  de  surplus  dans  l'appareil  Geissler  rempli  de  lessive  de 
potasse  caustique.  Dans  un  tube  fortement  refroidi  se  condense 
jusqu'  à  4,  5  g.  de  C,,  H6. 


RÉSUMÉS  47 

II.  Ac.  nitrique  de  la  densité  1,3S,  privé  des 
oxydes  d'azote  par  l'action  de  la  carbamide.  Tout 
se  passe  comme  dans  le  cas  N-o  I. 

III.  Ac.  nitrique  de  la  dent.  1,33,  privé  des 
oxydes  d'azote.    Tout  se  passe  comme    dans  le  cas  N-o  I. 

IV.  Ac.  nitrique  fumant  (rouge),  de  la  den- 
sité 1,52.  Avec  C6  H6  un  produit  cristallin  qui,  après  une 
cristallisation  unique,  prend  l'aspect  d'aiguilles  blanches  avec 
un  point  de  fusion  89,  7°  et  les  réactions  de  métadinitroben- 
zène.  —  Avec  le  toluène  —  un  produit  cristallisant  en  aiguil- 
les fondant  à  la  température  de  69°  environ  (probablement 
C6  H3.  CH3.  N02.  N02  =  1,  2,  4). 

V.  Ac.  nitrique  de  la  dens.  1,52,  privé  des  oxy- 
des d' azote  par  l'action  de  la  carbamide.  Le  produit 
forme  un  liquide  presque  incolore  qui,  chauffé,  se  boursoufle 
en  donnant  des  vapeurs  rutillantes  en  grande  quantité,  après 
quoi  il  distille  à  la  température  d'environ  210°. 

VI.  Un  mélange  de  40%  de  HNO  de  la  dens. 
1 ,52,  avec  60°/0  d' acide  sulfurique  fumant  cri- 
stallin. Avec  C6  H)3  abondante  formation  de  métadiuitroben- 
zène,  rendement  jusqu'  à  90%  de  la  quantité  théorique.  Avec 
l'orthodiméthylbenzène,  le  produit  se  compose  d'une  partie  li- 
quide, mêlée  à  une  autre  cristalline,  difficile  à  séparer.  Cette 
dernière,  à  ce  que  je  crois,  forme  des  tablettes  fondant  vers 
60°  et  non  encore  décrites.  —  Avec  le  méta-diméthylbenzène  — 
un  produit  cristallisé  en  aiguilles  blanches  avec  un  point  de 
fusion  de  176,  5°  (évidemment  C6  H.  CH3.  CH3.  N02.  NO,. 
N02  =  1,  3.  2,  4,  6).  Rendement  jusqu'à  94%  de  la  quantité 
théorique.  Avec  le  para-diméthylbenzène  —  le  produit  solide, 
qui  se  divise  par  les  cristallisations  répétées  en  tables  rhom- 
biques,  tondant  a  92e  (C6  H2.  CH3.  N02.  N02.  CH3  =  1,  2, 
3,  4),  et  en  aiguilles  fondant  à  121°  (C6  H2.  CH3.  N02.  CH3. 
NOa  =  1 ,  2,  4,  6). 


Nakladem  Akademii  Umiejçtnosci 

pod  redakcya  S-'kretarza  generalnego  Stauisfawa  Smolki. 


Krakôw,    1900. — Drukarnia  Uaiwergytetu  Jagiellonskiego,  pod  zarzadem  J.  Fllipowskiego, 


20  Lutego  1900. 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADEMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIE. 


N°  2.  Février.  1900. 

Sommaire:  Séances  du  5,  12  et  19  février  1900.  —  Résumés: 
7.  J.  Tbetiak.  Le  cavalier  d'airain  de  Pouchkine.  —  8.  M.  F.  Papée. 
La  Lithuanie  pendant  les  douze  dernières  années  du  règne  de  Casimir 
IV  (1480—1492).  —  9.  M.  Ebhst.  Sur  l'orbite  de  la  planète  d'Aletheia.  — 

10.  L.  Marchlewski.  Phyllorubin ,  un  nouveau  dérivé  de  chlorophylle.  — 

11.  V.  Heinbich.  Etude  critique  des  théories   contemporaines  sur  les  im- 
pressions de  couleurs. 


Séances 
—^ — 


Classe  de  Philologie 


Séance  du  12  février  1900 


Présidence  de  M.   C.  Morawski 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  les  dernières  publi- 
cations de  la  Classe: 

A.  Brùckneb.  »Apokryfy  sredniowieczne«  (Les  apocryphes  du  moyen 
âge  en  Pologne  1-ere  Partie),  Mémoires,  8-0,  vol.  28.  p.  262 — 381. 

J.  Tketiak.  »Miedziany  Jezdzioc  Puszkina<  (Le  cavalier  d'airain  de 
Pouchkine),  Mémoires,  8-o,  vol.  31,  p.  1 — 80  l). 

M.  L.  Sternbach  donne  lecture  de  son  travail  :  1)  Obser- 
vationes  criticaeu.  2)  nAppendix  metrica". 


i)  Voir  ci-dessous  aux  Résumés  p.  ôii. 


50  SÉAHCES 

Le  Secrétaire  présente  le  compte-rendu   de  la   séance  de 
la  Commission   de  l'Histoire   de  l'Art  du  18  janvier. 


Classe  d'Histoire  et  de  Philosophie 


Séance   du  19  février  1900 


Présidence  de   M.  F.  Zoll 


M.  F.  Piekosinski  présente  son  travail:  ^Les  anciens  Po- 
lonais d'après  Al  Bekriu. 


Classe  des  Sciences  mathématiques  et   naturelles 


Séance  du  5  février  1900 


Présidence  de  M.  F.  Kreutz 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  les  dernières  publi- 
cations de  la  Classe: 

A.  Bochenek.  »0  dojrzewaniu  i  zaplodnieniu  jaja  slimaka  Aplisia 
depilans»  (La  maturation  et  la  fécondation  de  l'oeuf  de  l'Aplysia  depilansj, 
Mémoires,  8-o,  vol.  39,  p.  69 — 91    et  3  planches. 

R.  Meeecki.  sKlimatologia  ziem  polskich.  I.  Nieokresowa  zmien- 
nosr  temperatury  pOWÎetrza«  (Sur  la  variation  de  la  température  en  Pologne), 
Mémoires,  8-o,  vol.  35,  p.  265-376,   1  planche. 

St.  TottoczKo.    »Chlorek   antymonawy   w   zastosowaniu  do   kryo- 

skopii*   (Sur  l'application    du  trichlorure  d'antimoine  en  cryoscopiej,  Mémoires, 
8-o,  vol.  39,  p.  103-108. 


SÉANCES  51 

M.  E.  Godlewski  présente  le  travail  de  M.  L.  Marchlew- 
ski  :   Phyllorubin,  un  nouveau  dérivé  de  chlorophylle11  l). 

M.  M.  F.  Karliriski  rend  compte  du  travail  de  M.  M. 
Erxst:   nSur  l'orbite  de  la  planète  (259)  Ahtheiau  2). 

M.  C.  Olszewski  présente  une  note  préliminaire  de  M. 
V.  Heinrich:  nSur  la  fonction  accommodative  de  la  membrane 
tympaniqueu. 


i)   Voir    ci-dessous    aux    Résumés  p.  G3.  —  -)   ibid.  p.  62. 


!* 


Résumés 


7.  —  J.  Tbetiak.  —  Miedziany  Jezdziec   Puszkina.    (Le  cavalier  <Fai- 
rain  de  Pouchkine).  Présenté  le  13  novembre  1899. 

Au  début  de  son  travail  l'auteur*  expose  les  diverses  in- 
terprétations que  la  critique  a  données  du  „ Cavalier  d'airain" 
de  Pouchkine,  et,  à  ce  sujet,  fait  remarquer  que  la  critique 
russe  a  jusqu'ici  peu  contribué  à  la  vraie  compréhension  du 
plus  grand  poëte  de  la  Russie.  La  critique  polonaise  seule 
a  vivement  agité  la  question  du  „ Cavalier  d'airain".  Il  est 
vrai  que  la  „Zeitschrift  fiir  die  vergleichende  Literaturge- 
schichte  N.  F.  B.  XI  1897",  s'en  est  aussi  occupée1,  mars 
fort  superficiellement  et  en  la  présentant  sous  les  plus  faux 
aspects.  Dans  ses  deux  premiers  chapitres,  l'auteur  ne  touche 
pas  au  noeud  même  de  la  discussion,  c'est-à-dire  aux  rapports 
entre  le  „  Cavalier  d'airain"  et  l'épilogue  de  la  troisième  par- 
tie des  „ Aïeux"  de  Mickiewicz;  il  s'attache  surtout  à  faire 
ressortir  les  deux  sources  d'inspiration  et  de  sentiments  où 
puisa  Pouchkine,  qu'il  avait  déjà  signalées  dans  une  polé- 
mique avec  M.  Spasowicz,  à  savoir:  la  religiosité  et  le  libé- 
ralisme. A  propos  de  la  religiosité,  il  insiste  sur  la  diffé- 
rence de  l'éducation  domestique  que  reçurent  Mickiewicz  et 
Pouchkine.  C'est  à  cette  éducation  que  Pouchkine  fut  rede- 
vable de  son  incrédulité;  cependant  le  besoin  inné  d'une  reli- 


RÉSUMÉS  53 

gion  ne  s'éteignit  pas  complètement  dans  le  coeur  du  poëte 
russe;  parfois  il  se  réveille  en  lui,  à  la  faveur  de  certaines 
circonstances,  et  se  manifeste  franchement.  En  parlant  du  li- 
béralisme de  Pouchkine,  l'auteur  démontre  que,  dans  les  aspi- 
rations et  opinions  politiques  ou  sociales  du  poëte,  il  y  a  en- 
core plus  d'indécision  et  d'incertitude  que  dans  ses  opinions 
religieuses,  et  contredit  l'assertion  de  M.  Spasowicz  qui  prétend 
que,  deux  ans  avant  la  catastrophe  de  décembre  (1825), 
Pouchkine  s'était  complètement  séparé  du  parti  libéral.  Après 
avoir  comparé  la  „Liberté"  de  Pouchkine  avec  ,,1'Ode  à  la 
jeunesse"  de  Mickiewicz  et  montré  les  points  de  contact,  ainsi 
que  les  différences  entre  ces  deux  pièces  fameuses,  l'auteur, 
ayant  caractérisé  l'état  d'esprit  des  deux  poètes  à  ce  moment, 
examine  successivement  toutes  les  poésies  ultérieures  de  Pouch- 
kine où  s'accuse  l'incertitude  du  libéralisme,  et  s'efforce  d'é- 
tablir la  genèse  des  morceaux  suivants:  Le  Semeur,  Elégie 
sur  la  mort  de  Madame  Riznich,  André  Chénier,  le  Prophète, 
Anczar.  Galub.  Il  s'appuie  surtout  sur  les  confidences  mêmes 
du  poëte. 

Dans  le  chapitre  III,  il  aborde  le  sujet  de  sa  polémique 
avec  M.  Spasowicz,  c'est-à-dire  la  question  des  rapports  entre 
le  „Cavalier  d'airain"  de  Pouchkine  et  l'épilogue  de  la  troi- 
sième partie  des  „A'ïeux  de  Mickiewicz.  Il  soumet  d'abord 
à  une  exacte  analyse  les  faits  cités  par  M.  Spasowicz  à  l'ap- 
pui de  cette  assertion  que  Mickiewicz,  dans  "Le  monument 
de  Pierre  le  Grand",  prête  faussement  à  Pouchkine  des  pa- 
roles de  blâme  contre  le  fondateur  de  Pétersbourg,  et  prouve 
que  les  arguments  allégués  sont  loin  d'être  péremptoires.  Le 
plus  saillant  de  ces  arguments  est  puisé  dans  le  poëme  „Pul- 
tawa",  où  Pierre  I  est  entouré  d'une  auréole,  et  qui  fut  écrit 
au  moment  où  eut  lieu  la  scène  dont  parle  Mickiewicz  dans 
son  poëme.  Un  autre  argument  est  la  réponse  à  la  „lettre  phi- 
losophique de  Czaadajew".  L'auteur  explique  précisément  l'oppo- 
sition des  paroles  de  Pouchkine,  dans  „Pultawa"  et  dans  „Le 
monument",  par  la  versatilité  du  poëte  russe,  versatilité  dont 
nous    retrouvons    des    preuves    dans    toute    une    série    de    ses 


54  RÉSUMÉS 

poëraes.  Quant  à  la  réponse  à  la  „  Lettre  philosophique", 
l'auteur  nons  expose  les  circonstances  dans  lesquelles  cette 
réponse  fut  écrite,  circonstances  qui  ne  nous  permettent  pas 
de  penser  qu'elle  était  l'expression  sincère  de  l'opinion  du  poëte, 
mais  qu'elle  était  bien  plutôt  un  acte  de  prudence,  destiné 
à  endormir  les  susceptibilités  du  gouvernement. 

Suivant  pas  à  pas  M.  Spasowicz  dans  ses  déductions, 
l'auteur  passe  à  l'examen  des  poésies  officielles,  patriotiques 
de  Pouchkine,  en  1831,  et  à  l'ode  „Aux  amis  Russes",  par 
Mickiewicz,  ouvrages  entre  lesquels  on  avait  cru  jusqu'ici 
qu'il  existait  un  lien  étroit.  Eh  bien,  on  s'était  trompé,  car  la 
pièce  de  Mickiewicz  fut  composée  en  1830,  probablement  sous 
les  mêmes  influences  que  „A  une  mère  polonaise",  ainsi  qu'il 
ressort  de  l'autographe  primitif  qu'on  a  récemment  publié. 
Mais  Pouchkine  ignorait  certainement  la  date  de  la  composi- 
tion de  „Aux  amis  Russes",  et  cet  appel  ne  pouvait  être  pour 
lui  que  l'expression  des  sentiments  de  Mickiewicz.  après  la 
révolution  de  1831.  Quant  au  rôle  joué  par  Pouchkine  en 
1831,  à  l'égard  du  gouvernement,  et  à  ses  poëmes  „Aux  dé- 
tracteurs de  la  Russie",  et  „1' Anniversaire  de  Borodino",  l'auteur 
essaye  de  l'expliquer  en  comparant  la  première  de  ces  deux 
pièces  avec  les  brouillons  de  deux  fragments  d'une  époque 
antérieure.  Cette  comparaison  prouve  clairement  que  Pouch- 
kine, dans  son  poëme  „Aux  détracteurs  de  la  Russie",  a  fait 
entrer  nombre  de  vers,  de  phrases,  de  termes,  de  passages 
entiers  même  tirés  de  compositions  ébauchées  précédemment, 
et  cela  de  telle  sorte  que  l'esprit  en  est  diamétralement  opposé, 
ce  qui,  contrairement  aux  conclusions  de  M.  Spasowicz,  dé- 
montre que  le  vers,  chez  Pouchkine,  n'était  pas  l'image  du 
coeur,  le  cri  de  la  conviction,  mais  bien  un  brillant  écho 
opportuniste.  Puis,  à  propos  de  la  pièce  „au  comte  O",  l'au- 
teur, ayant  levé  le  voile  de  l'anonyme  caché  sous  cette  ini- 
tiale, nous  fait  voir  la  pensée  inspiratrice  du  poëme:  c'était 
le  malheureux  amour  du  comte  Gustave  Olizar,  maréchal  de 
la  noblesse  du  gouvernemment  de  Kiew.  pour  Marie  Ra- 
jewska. 


RÉSUMÉS  55 

L'auteur  s'occupe  ensuite  du  „Cavalier  d'airain",  et,  ré- 
futant les  critiques  de  M.  Spasowicz,  reproche  à  son  contra- 
dicteur de  n'avoir  pas  bien  saisi  ni  rapporté  ce  que  lui, 
M.  Tretiak,  avait  avancé  au  sujet  de  ce  poëme.  S'en  réfé- 
rant à  sa  première  publication,  l'auteur  répète  qu'il  a  vu  dans 
le  „Cavalier"  l'aveu  de  soumission  du  poëte  russe,  l'accepta- 
tion du  despotisme ,  acceptation  imposée  par  le  bon  sens ,  la 
nécessité,  la  fatalité  des  circonstances,  mais  non  la  confession 
désespérée  de  la  lâcheté,  comme  l'avait  compris  M.  Spasowicz. 
Il  n'a  pas  prétendu  non  plus  que  le  „Cavalier  d'airain"  ne  fût 
qu'un  plaidoyer  personnel,  „pro  domo  sua",  de  Pouchkine  — 
non,  quoique  personnel,  c'était  la  défense  de  tout  le  libé- 
ralisme russe.  M.  Spasowicz  affirme  que  Pouchkine  ne  répon- 
dit à  aucun  des  reproches  de  Mickiewicz,  que,  dans  le  „Ca- 
valier",  il  n'y  a  rien  en  réponse  à  Mickiewicz,  et  que  ce 
qu'on  y  pourrait  prendre  pour  tel  ne  s'y  trouve  que  par 
hasard.  On  voit,  bien  que  M.  Spasowicz  est  avocat  et  qu'il 
envisage  la  poésie  sous  un  angle  juridique,  cherchant  dans  un 
poëme  la  logique  et  l'ordonnance  sévère  qui  se  remarquent 
dans  le  code.  Mais  il  ne  s'agit  pas  ici  d'une  critique  de  dé- 
tail, anonymement  adressée  à  des  amis  russes,  mais  de  l'im- 
pression qu'emporta  Pouchine  de  la  lecture  des  deux  pièces 
„Aux  amis  russes"  et  „Le  monument  de  Pierre  le  Grand". 
A  cette  lecture,  Pouchkine  comprit  qu'on  lui  demandait  s'il 
était  encore,  comme  naguère,  l'adversaire  implacable  du  despo- 
tisme:  „Le  Cavalier  d'airain"    tut  la  réponse. 

L'auteur  passe  ensuite  à  l'examen  de  la  pièce  de  Pouch- 
kine „Seigneur ,  détourne  de  moi  la  folie"  qu'il  considère 
comme  ayant  une  parenté  étroite  d'idées  avec  le  „  Cavalier" 
dont  elle  est  le  meilleur  commentaire,  et  combat  à  ce  propos 
M.  Spasowicz  qui  prétend  que  cette  parenté  n'existe  pas,  et 
qui  n'est  pas  loin  de  croire  qu'il  n'y  a  ici  aucune  pensée 
cachée,  qu'il  ne  faut  y  voir  que  l'expression  de  la  terreur  de 
la  folie. 

Le  dernier  point  discuté  est  cette  assertion  de  M.  Spa- 
sowicz que,  dans  le  personnage   d'Eugène,  c'est  par  aristocra- 


56  RÉSUMÉS 

tisme  que  Pouchkine  montre  le  poing  à  Pierre  le  Grand,  pré- 
tendu représentant  du  libéralisme  européen.  Et  la  genèse  du 
poëme  et  le  poëme  lui-même  contredisent  catégoriquement  cette 
assertion.  Au  cas  où  son  héros  eût  été  le  représentant  de 
l'aristocratie,  Pouschkine  n'aurait  eu  aucun  motif  pour  retran- 
cher tout  un  passage ,  plein  de  griefs  aristocratiques ,  pour 
en  faire  un  morceau  isolé,  complet.  D'ailleurs,  dans  le  cours 
du  poëme,  n'a-t-il  pas  insisté  sur  ce  que  son  héros,  quoique 
de  haute  et  antique  naissance,  ne  se  prévalait  pas  de  cette 
origine. 

Enfin  il  s'excuse  de  s'être  arrêté  à  une  si  longue  et  si 
minutieuse  anal}7se  :  il  l'a  fait  en  considération  de  l'autorité 
de  son  honorable  adversaire,  et  surtout  de  l'objet  de  la  polé- 
mique, c'est-à-dire  des  rapports  de  Mickiewicz  avec  Pouchkine, 
ou  pour  mieux  dire,  avec  la  Russie,  tels  qu'ils  ressortent  du 
fameux  épilogue  de  la  troisième  partie  des  „  Aïeux".  D'après 
l'auteur,  l'idée  dominante  du  poëme  de  Mickiewicz  consiste  en 
ceci  que  la  Russie,  le  peuple  russe  est  un  bloc  assoupi,  une 
force  nouvelle,  brutale,  barbare  que  se  disputent  deux  élé- 
ments contraires:  le  bien  et  le  mal,  la  lumière  et  les  ténèbres, 
la  liberté  et  le  despotisme;  et  l'auteur  cite,  à  l'appui  de  cette 
thèse,  toute    une  série  d'extraits    de  ce  poëme   de  Mickiewicz. 


8.  —  M.  Fkédéric  Fai'ék.  Litwa  w  ostatniem  dwunastoleciu  Kazimierza 
Jagielloriczyka.  (La  Lithuanie  pendant  tes  douze  dernières 
années  du  règne  de  C'asunir  IV  (1ÂSO—1JL92).  Présenté  le 
18  décembre  1899. 

Obéissant  aux  recommandations  de  Dlugosz  qui,  à  la  lin 
de  son  oeuvre,  en  prescrit  la  continuation  aux  historiens  de 
l'avenir,  l'auteur  a  voulu  combler  la  lacune  qui  se  trouve 
dans  l'historiographie  polonaise  immédiatement  après  la  mort 
du  grand  historien,  ce  que  personne  jusqu'ici  n'avait  essayé  de 
faire  sérieusement.  De  récentes  et  nombreuses  publications 
d'actes  et  documents  de  la  seconde  moitié  du  XVe  siècle  ont 


RÉSUMÉS  57 

singulièrement  facilité  sa  tâche;  quelques  recherches  dans  les 
-archives  ont  complété  ses  sources. 

M.  Papée  considère  la  période  qui  s'écoula  entre  la  paix 
d'  Olmutz  et  la  mort  d'Alexandre  (1479 — 1506),  comme  for- 
mant un  tout  assez  homogène,  durant  à  peu  près  HO  ans. 
c'est-à-dire  le  temps  d'une  génération,  d'après  M.  Lorenz 
la  plus  petite  unité  chronologique  en  histoire.  Tout  ce  qui  fut 
exécuté  pendant  les  règnes  de  Jean  Albert  et  d'Alexandre 
avait  été  en  effet,  ou  projeté  ou  commencé,  dans  les  douze 
dernières  années  du  règne  de  Casimir  IV.  C'est  de  ces  douze 
années  (1479-1492)  que  l'auteur  s'est  occupé,  et  il  com- 
mence par  l'histoire  de  la  Lithuanie  à  cette  époque,  car, 
jusqu'  en  1484,  elle  joue  dans  la  politique  du  roi  le  premier 
rôle  qui  passe  ensuite  à  la  Pologne. 

Dans  un  des  derniers  chapitres  de  son  grand  ouvrage 
Dlugosz  raconte  que  le  roi  avait  conseillé  aux  Lithuaniens 
d'éviter  toute  occasion  de  conflit  avec  le  grand -duc  de  Mosco- 
vie,  parce  qu'ayant  négligé  dans  les  derniers  temps  l'art  de 
la  guerre,  ils  devaient  avant  tout  s'assurer  de  l'appui  des  Polo- 
nais, soldats  éprouvés.  Ils  ne  devaient  pas  non  plus  compter  sur 
la  population  russe  qui,  appartenant  à  une  autre  confession 
qu'eux,  n'apporterait  aucun  zèle  à  les  soutenir,  et,  en  cas  de 
lutte  avec  la  Moscovie,  contribuerait  plutôt  à  la  défaite 
qu'au  triomphe  des  Lithuaniens. 

Les  Lithuaniens  étaient  alors  non  seulement  peu  exer- 
cés au  métier  des  armes,  mais  encore  peu  civilisés  en  géné- 
ral. Si  l'on  compare  l'état  de  cette  contrée  sous  Witold  et 
sous  Casimir  IV,  on  constate  une  étrange  stagnation  sans 
progrès.  Il  ne  faut  chercher  le  motif  principal  de  ce  ma- 
rasme que  dans  le  séparatisme  lithuanien.  Ce  séparatisme 
commença  à  s'affirmer  par  les  espérances  chimériques  que 
firent  naître  les  rêves  et  les  efforts  de  Witold  pour  ceindre  son 
front  de  la  couronne  de  Lithuanie.  La  dernière  expression 
de  ce  sentiment  se  trouve  dans  le  privilège  territorial  de  1447, 
où  est  solennellement  énoncé  ce  principe:  la  Lithuanie  aux 
Lithuaniens.     Et   cl'  où    pouvait    venir    en  Lithuanie    le  souffle 


■~>v  RÉSUMÉS 

civilisateur  de  l'Occident,  puisque  ce  pays  s'était  alors  systé- 
matiquement fermé  pour  le  prêtre  polonais,  le  chevalier  polo- 
nais, le  négociant  et  l'ouvrier  polonais  ou  allemand?  Il  est 
vrai  que,  grâce  aux  efforts  de  Casimir  IV.  les  rapports  entre 
les  deux  nations  s'améliorèrent  sensiblement:  des  contingents 
Lithuaniens  parurent  sur  les  champs  de  bataille  à  coté  des 
Polonais  (1466,  1474),  et  la  Pologne  était  prête  à  la  récipro- 
cité en  faveur  de  la  Lithuanie.  Mais  les  effets  de  l'aveugle 
opposition  à  l'introduction  des  institutions  civiles  et  militaires 
de  l'Occident  ne  pouvaient  s'effacer  en  un  jour,  et  la  Lithua- 
nie devait  longtemps  encore  souffrir  de  la  longue  interrup- 
tion de  ses  relations  amicales  avec  la  Pologne. 

L'élément  russe  occupait  à  cette  époque  les  trois  quarts 
de  la  Lithuanie  et  s'appuyait  sur  deux  puissants  soutiens: 
l'Eglise  grecque  et  les  principautés  territoriales.  En  face  du 
catholicisme,  religion  d'état,  l'Eglise  grecque  avait  pris  une 
position  haineuse:  et  quant  aux  principautés,  les  derniers 
travaux  des  savants  russes  ont  péremptoirement  démontré 
que  le  fédéralisme  et  non  la  centralisation  était  alors  en 
vigueur  en  Lithuanie.  Le  pouvoir  du  grand-duc  était  déjà 
limité  par  les  diètes  oligarchiquement  constituées;  il  l'était  en- 
core par  l'autonomie  de  divers  territoires,  même  par  les  prin- 
cipautés indépendantes.  Les  liens  les  plus  faibles  unissaient 
à  la  Lithuanie  celles  de  ces  principautés  qui  étaient  situées 
aux  extrêmes  confins  du  pays,  entre  Smolensk,  Toropiec  et 
Worotynsk,  contrées  frontières  du  côté  de  la  Moscovie,  par 
cela  même  les  plus  dangereuses. 

La  question  de  Novgorod  était  en  ce  moment  la  grande 
préoccupation  des  esprits.  Il  fallait,  ou  déclarer  la  guerre  au 
grand-duc  de  Moscou  pour  s'emparer  de  la  république  de  Nov- 
gorod, ou  permettre  aux  Moscovites  de  se  l'annexer.  Novgo- 
rod ne  pouvait  être  plus  longtemps  abandonnée  à  elle-même. 
Mais  une  guerre  à  ce  sujet  avec  la  Moscovie  eût  été  en 
quelque  manière  aussi  une  guerre  des  Russes  contre  les  Russes, 
sapant  les  assises  des  deux  puissances  combattantes.  Les  résul- 
tats de  la  défaite  étaient  incalculables;  et  qu'auraient  été  ceux 


RÉSUMÉS  59 

le  la  victoire?  D'abord  l'accroissement  de  l'élément  russe,  si 
Prépondérant  déjà  en  Lithuanie;  ce  que  Casimir  IV  ne  poli- 
rait point  désirer,  lui  qui  connaissait  si  bien  la  situation  et 
iie  voulait  rien  tant  que  conserver  à  son  royaume  le  carac- 
tère occidental.  D'ailleurs  Ladislas  Jagellon,  en  unissant  la 
Lithuanie  à  la  Pologne,  en  recevant  le  baptême  catholique  et 
qoii  grec,  avait  abandonné  le  mot  d'ordre  d' Olgierd  „quod 
Dmnis  Russia  ad  Litvinos  deberet  simpliciter  pertinere",  et  de 
plus  il  avait  recommandé  que  la  Lithuanie  restât  sur  la  défensive 
à  l'égard  de  la  Moscovie.  Casimir  adopta  la  politique  de  ses 
ancêtres.  Certains  faits  paraissent  aller  à  l'encontre  de  cette 
assertion,  mais  ils  sont  mal  interprêtés,  surtout  cette  soi-disant 
alliance  avec  Novgorod,  par  laquelle  le  roi  se  serait  obligé 
à  porter  secours  à  la  république;  cette  alliance  ne  fut  qu'en 
projet,  de  la  part  de  Novgorod.  Le  roi  ne  prit  aucun  en- 
gagement envers  la  république,  mais  il  causa  des  embarras 
'à  la  Moscovie,  en  suscitant  contre  elle  la  Grande  Horde  d'au 
delà  du  Wolga.  fidèle  en  cela  à  la  tradition  Jagellonienne. 
Ivan  III  trouva  un  contrepoids  à  ces  difficultés  en  s'attachant 
,une  autre  horde  qui  s'était  séparée  de  la  grande:  celle  de 
Mengligirej ,  Khan  des  Tatares  de  Crimée.  Et  depuis  ce  mo- 
ment l'immense  frontière  orientale  de  la  Lithuanie,  de  Toro- 
ipiec  à  l'embouchure  de  la  Worskla,  fut  menacée;  et  c'est  pour 
cela  que  le  roi,  vers  la  tin  de  1479,  vient  s'installer  dans  le 
grand-duché,  afin  de  „fortifieru   la  Lithuanie. 

A  peine  était-il  arrivé  à  Wilna,  que  tout  ce  qui  était  hostile 
aux  Moscovites  se  tourna  vers  lui  :  les  Livoniens  ainsi  que  les 
frères  cadets  d'Ivan  III,  qui  relevèrent  l'étendard  de  la  ré- 
volte pour  l'indépendance  de  leur  pays,  de  même  qu'  Achmet. 
Khan  de  la  Grande-Horde.  Tout  l'entourage  divan  III  s'était 
donné  le  mot  pour  „le  ramener  à  l'état  dans  lequel  se  trou- 
vaient ses  ancêtres".  Néanmoins  l'alliance  avec  la  Livonie 
n'aboutit  pas,  car  le  grand  maître  de  l'Ordre  Teutonique,  qui 
servait  d'intermédiaire  dans  les  négociations,  avait  combiné 
cette  alliance  avec  un  projet  fort  épineux  de  protectorat  royal 
sur  les  deux  branches  de  l'Ordre,  toutefois  avec  l'abandon  de 


60  aÉsuKÉs 

la  Prusse  aux  Chevaliers.  Les  frères  du  grand-duc  de  Mosco- 
vie  s'unirent  au  roi,  envoyèrent  en  Lithuanie  leur  famille,  et 
firent  campagne  eux-mêmes  le  long  de  la  frontière  lithua- 
nienne, vers  Novgorod  ;  mais  en  somme,  on  ne  sait  pourquoi, 
ils  se  réconcilièrent  avec  Ivan  III  au  moment  décisif,  c'est- 
à-dire,  pendant  l'automne  de  1480,  lorsque  Achmet,  excité 
par  Casimir,  se  porta  à  la  tête  de  toute  la  horde  sur  l'Ugra, 
à  la  frontière  de  la  Moscovie.  Les  forces  moscovites,  conso- 
lidées à  temps,  purent  repousser  l'invasion.  —  Mais  pourquoi 
Casimir  ne  prit-il  pas  part  à  l'action?  „Parce  qu'il  y  avait  des 
luttes  domestiques  (ycoônitti)  chez  lui",  assurent  les  sources 
russes.  Mais  le  chroniqueur  de  Dantzig,  Weinreich,  dit  qu'en 
1480,  certains  magnats  russes  voulaient  trahir  la  Lithuanie, 
après  entente  avec  la  Moscovie.  11  est  donc  probable  que  ce 
complot  des  „kniajesM  russes,  qui  éclata  au  printemps  de  1481, 
était  dès  lors  en  formation,  et  que  le  roi  dut  surveiller  les 
agissements  des  conjurés. 

Cette  hypothèse  est  du  reste  confirmée  par  un  examen 
plus  approfondi  de  cette  conjuration.  Elle  fut  une  explosion 
des  tendances  décentralisatrices  territoriales,  et  son  but  allait 
jusqu'à  l'occupation  du  trône  de  Lithuanie.  Tout  cela  pri 
naissance  à  Kiew.  Cette  ville  appartenait  aux  Olelkowicz, 
descendants  d'Olgierd,  lorsqu'en  1471  Casimir  en  fit  un 
palatinat,  transportant  les  Olelkowicz  à  Shick.  En  sep- 
tembre 1480,  le  premier  palatin  de  Kiew,  Martin  GrasztolcU 
étant  passé  au  palatinat  de  Troki,  le  roi,  sans  tenir  compte 
des  prétentions  des  Olelkowicz,  nomma  palatin  de  Kiew  son 
partisan  Ivan  Chodkowiez.  Alors  les  Olelkowicz,  de  concert  aveo 
leurs  proches  parents,  les  Holszanski  et  les  Bielski,  résolurent 
d'assassiner  le  roi  et  ses  fils,  et  de  donner  le  trône  de  Li- 
thuanie à  leur  chef  Michel  Olelkuwiez,  prince  de  Sluck.  Les 
conjurés  avaient  l'assentiment  de  la  Moscovie;  la  défense  de 
l'Eglise  grecque  n'était  qu'un  vain  prétexte.  L'attentat  dirait 
être  exécuté  à  lu  chasse,  quelque  temps  avant  la  fête  de 
Pâques  (1481);  mais  tout  fut  découvert  à  temps  et  l'on  em- 
prisonna  les  conspirateurs  dont  on  put  se  saisir.     Fédor  Biel- 


t 

t 


RÉSUMÉS  61 

ki  s'enfuit  à  Moscou;  Michel  Olelkowicz    et  Ivan  Hulszariski, 
apturés,  furent  suppliciés,  le  30  août  1481  —  non  à  Kiew,  com- 
ne  assurent  certains  historiens,  mais  à  Wilna.  Désormais  les  dy- 
îastes  territoriaux  cessèrent  d'être  un  danger  pour  la  Lithuanie, 
i  l'exception  de  ceux  qui  étaient  sur  les  confins.  Les  descendants 
les  conjurés,  —  on  leur    avait  laissé   leurs  domaines  —  devin- 
ent de  fidèles  défenseurs  de  la  Lithuanie   contre  les  Tatares,. 
îontre  Glirïski,  et  même,    plus    tard,    ils  se  firent  catholiques. 
Les  préparatifs    de   1480    furent    les   premières    menaces 
ie  guerre  de  la  Lithuanie  contre   la    Moscovie.    Ces    menaces 
je   renouvelèrent  après  la  prise  et  l'incendie  de  Kiew  (1  octo- 
ore  1482)  par  Mengligirej,  poussé  par    Ivan  III.     On  fit  alors 
les  levées    en  masse    en  Lithuanie;  et  pendant  qu'une  grande 
Dartie    de  l'armée    ainsi  rassemblée    allait  fortifier  Kiew  et  les 
ihâteaux   de  l' Ukraine,    10000  hommes   se   portèrent    à  Smo- 
ensk,    prêts  à  entrer  en  campagne  contre  la  Moscovie.    Mais 
jette  fois  encore  on  n'en  vint  pas  aux  mains.    Le  roi  qui  sa- 
vait combien    les   Moscovites    étaient  supérieurs  en  nombre  et 
bs  qualités  militaires,  n'ayant  pu  s'assurer  le  concours  des  Po- 
lonais, n'osa  pas  risquer  l'entreprise. 

Dès  lors  on  ne  songea  plus  à  l'offensive  et  l'on  se  borna 
'a,  défendre  les  places  frontières.  On  le  fit  avec  beaucoup  d'é- 
nergie, et  si  les  Moscovites  parvinrent  néanmoins  à  remporter 
d'insignifiants  avantages,  ils  le  durent  à  la  trahison  des  prin- 
ces des  confins.  Enfin,  du  vivant  encore  de  Casimir,  on  pro- 
jeta de  donner  à  la  Lithuanie  un  grand-duc  particulier,  qui 
résiderait  en  permanence  à  Wilna  et  dont  la  mission  serait 
de  régler  le  différend  avec  la  Moscovie,  par  un  traité  et  un 
mariage  (le  testament  de  Casimir  n'est  donc  pas  une  légende). 
On  ne  se  dissimulait  pas  qu'un  traité  conclu  dans  de  sem- 
blables conditions,  entraînerait  sans  aucun  doute  des  rectifica- 
tions de  frontière ,  au  détriment  de  la  Lithuanie ,  et  qu'il 
faudrait  renoncer  à  Wjazma  et  aux  autres  principautés  au- 
delà  de  Smolensk. 

On  peut  appeler  cet  abandon:  résignation,  —  mais  non 
négligence,  résignation    consciente,    calculée,  adroite,  conseillée 


62  RÉSUMÉS 

par  l'expérience  acquise  au  prix  des  plus  longues  leçons.  Mais 
tandis  qu'on  consentait  à  s'amputer  d'un  coté,  on  avait  de 
l'autre  les  plus  larges  projets  d'expansion.  Toute  cette  pé- 
riode finale  du  règne  de  Casimir  IV  prépare  la  guerre  avec 
la  Turquie,  et  on  rêve  de  reconquérir  les  bords  de  la  Mer  Noire. 
Peut-on  taxer  ces  projets  d'aventureux  (Lewicki,  préface  au 
Ille  Vol.  du  Cod.  ep.)?  Pour  consolider  le  royaume  des  Jagel- 
lons  et  lui  assurer  un  développement  économique  dans  l'ave- 
nir, il  est  évident  que  la  mer  et  l'Orient  étaient  de  plus  de 
valeur  que  les  plateaux  déserts  de  Wjazma.  Les  bouches  du 
Dniepr  étaient  aussi  nécessaires  à  la  Lithuanie,  que  celles 
du  Dniestr  à  la  Pologne;  aussi  les  intérêts  des  deux  pays 
étaient-ils  ici  d'accord  ;  et  c'est  sur  les  champs  de  bataille  que  se 
cimenterait  l'union,  quoique  un  frère  régnât  en  Lithuanie  et 
l'autre  en   Pologne. 


: 


9.  —  M.  Eux*!.  Wyznaczenie  clrogi  planetoidy  (259)  Aletheia.  (Bahnbel 
Stimmung  (tes  Planeten  (259)  Aletheia).  Vorgelegt  den  5  Fe- 
bruar  1900. 

Als  Grundhige  der  Rechnung  wurden  die  von  Tietjen 
abgeleiteten  Elemente  benutzt.  Die  Elementenverbesserung 
wurde  auf  das  gesammte  Beobachtungsmaterial  gegriindet.  Die 
Beobachtungen  beziehen  sich  auf  die  Oppositionen  der  Jahre 
1886,  1887,  1888,  1890,  1898.  Sie  wurden  in  7  Normalorte 
vereinigt.  Die  14  Bedingungsgleichungen ,  aufgelôst  nach  der 
Méthode  der  kleinsten  Quadrate,  ergaben  folgende  Correctio- 
nen  der  Tietjenschen  Elemente: 

dM  =  —  35'  51  "64 

di  =         —    8"-68 
dco  =  +  29'  12"64 

d9  =         +     7/,-6l 

do  =      —  m"m 
du.  =  —  o"-35io97 


18900 


RÉSUMÉS  63 

und  somit  cl  as  Elementensystem: 

Ep.  und  Ose.   1888  Nov.  22'0 
M  =  176°  25'     1"34 
<o  =  152°  35'  25"-34 
il  =    88°  a&'  45"-48 
i  =    10°  43'  22"-76 
<p  =      6°  42'  52".40 
p  =  637"-0490l 
Iga  =  0-4972225 
Bei  Anwendung  dieser  Elemente   betragt  die  Suramë  der 
Quadrate  der    iïbrigbleibenden    B  — R  6050".   wâhrend  fur  die 
ûrspriinglichen   Elemente    sie    8698327''    betrug.   Grossere  Ge- 
nauigkeit  liess  sich  nicht  erzielen.  Es  wurden   bei  der  Berech- 
nung   nur    die    Jupiterstôrungen    berucksichtigt.      Die    Saturn- 
storungen  sollen  bei  der  detinitiven  Bahnbestiramung  auf  Grund 
der  Beobachtnngen  in   6  Oppositionen  demnachst  berucksichtigt 
werden. 


10.  —  L.  Mabciilewski.  —  Filorubina  nowa  pochodna  chlorofilu.  {Pàylloru- 
bin,  ein  neues  Dérivât  des  ChlorophyUs).  Vorgelegt  den  5. 
Februar  1900. 

Das  interessanteste  zur  Zeit  entdeckte  Dérivât  des  Chlo- 
rophyUs ist  zweifelsohne  das  Phylloporphyrin,  welches  durch 
Erhitzen  verschiedener  naherer  Abkommlinge  des  ChlorophyUs 
mit  Alkali  auf  hohe  Temperaturen  erhalten  wird.  Die  Farbe 
seiner  neutralen  Losungen  ist  bekanntlich  roth,  wâhrend 
ein  Zusatz  von  Sauren  das  Hervortreten  eines  violetten  Sti- 
ehes  hervorruft.  Das  Spectrum  des  Phylloporphyrins  zeichnet 
sich  von  denen  anderer  Chlorophyllderivate  besonders  da- 
dureh  aus,  dass  es  kein  Band  in  der  rothen  Région  auf- 
weist. 

Im  Laufe  von  Untersuchungen  iiber  Phyllocyanin  gelang 
«s  mir  ein  neues  Dérivât  zu  erhalten,  dessen  Losungen  in 
neutralen  Losungsniitteln  ebenfalls  roth  gefàrbt  sind,   wâhrend 


64  RÉSUMÉS 

die    in    Siiuren,    wie    in    conc.    Salzsâure,     prâchtig    griin    er- 
scheinen. 

Das  Spectrum  dièses  neuen  Korpers,  welchen  ich  Phyllo- 
rubin  nennen  will,  unterscbeidet  sicb  sebr  wesentlich  von 
de  m  des  Phylloporphyrins.  Unter  anderen  entbalt  es  ein  Band 
in  der  rothen  Région  des  Spectrums,  stellt  also  ein  weniger 
weit  abgebautes  Dérivât  des  Chlorophylls  dar. 

Die  spectroskopischen  Verhaltnisse  des  Phyllorubins  sind 
aus  der  Originalmittheilung  zu  ersehen.  Es  genûgt  hier  auf 
seine  Darstellungsweise  hinzudeuten. 

Phyllocyanin  wird  rait  alkoholischem  Kaliumhydrat  auf 
dem  Sandbade  eingedampft,  mit  der  Vorsicht,  dass  die 
Masse  niemals  in's  Scbmelzen  gerâth.  Sobald  eine  Probe  des 
grtinen  Riickstandes  sich  mit  rein  rothbrauner  Farbe  lostr 
■wird  das  Erbitzen  unterbrochen ,  mit  Alkohol  aufgenommen, 
Wasser  zugesetzt,  mit  Essigsâure  angesâuert  und  mit  Aether 
extrabiert.  In  krystallisiertem  Zustande  wurde  Phyllorubin 
noch  nicht  erbalten. 


11.  —  W.  Heineich.  Krytyczny  przeglad  dotychczasowych  badah  nad  wraze- 
niami  barwnemi  (Studyum  z  dziedziny  poznania).  (Kritische  Ueber- 
slcht  der  Methoden  bei  Unter&uchungen  der  Farben- 
Wahrnefutmnf/en).  (Eine  historisch  kritische  Studie).  Vorgelegt  am 
8  Januar  1900. 

I. 

1.  Die  kritischen  Untersuchungen  der  physikalischen 
Methoden  und  Begriffe.  welcbe  in  den  letzten  Jahren  unter- 
nommen  wurden,  haben  die  ganzliche  Aenderung  der  Ansich- 
ten  ûber  die  Bedeutung  der  mèchanischen  Auffasung  der  Na- 
turerscheinungen  zur  Folge  gehabt.  Es  hat  sich  ergeben,  dass 
dièse  Betracbtungsform  weit  davon  entfernt  das  Wesen  der 
Erscheinungen  zu  offenbaren,  nur  eine  der  vielen  denkbaren 
Darstellungsformen   ist. 


RÉSUMÉS  65 

Dièse  Umwandlung  in  der  Beurtheilung  des  Werthes  der 
inechanischen  Naturanschauung  zieht  nach  sich  eine  wesentli- 
che  Umânderung  der  erkenntnisstheoretischen  Fragestellungen. 

Zur  Zeit,  wo  man  an  die  Moglichkeit  der  Erforschung 
des  Wesens  der  Erscheinungen  glaubte,  bestand  die  Aufgabe 
der  Erkenutnisstheorie  darin,  dass  man  nach  den  Merkmalen 
fragte,  welche  das  Wesenhafte  von  dem  Zufâlligen  zu  un- 
terscheiden  gestatten  ,  und  die  Kriterien  zu  ermitteln  suchte, 
welclie  erlauben  wiirden,  dièse  Merkmale  der  Erscheinungen 
zu  erkennen. 

Allen    Antworten    lag    naturgemass    die    Anschauung    zu 

Grunde  dass  wesenhaft  die  quantitativen  niechanischeu  Aende- 
rungen  sind,  accesorisch  dagegen  ihre  subjective  Erscheinungs- 
form. 

In  diesem  Sinne  spricht  z.  B.  Wundt  in  seiner  Logik 
dass  „als  objectiv  gewiss  diejenigen  Thatsachen  zu  gelten  ha- 
ben,  die  auf  dem  Wege  fortschreitender  Berichtigung  der 
Wahrnehmungen,  nicht  mehr  beseitigt  werden  konnen"1). 
Objectiv  gewiss  wird  daher  die  Ansicht  sein,  dass  die  Wellenlange 
das  wesenhafte  Merkmal  eines  Lichtstrahles  bildet,  obwohl  wir 
diesen  Strahl  unter  Umstânden  verschiedenfarbig  sehen  konnen . 
Dieser  Auffasung  gemàss  wurde  dann  die  allgemeine  Aufgabe 
der  Naturforschung  formuliert.  ,,Indem  wir  aile  Naturerschei- 
nungen  zuruckfuhren  auf  ein  Substrat  als  dessen  Wirkung 
wir  sie  auffassen  —  lesen  wir  anderorts  bei  Wundt 2)  —  entsteht 
die  Aufgabe  die  wissenschaftlichen  Voraussetzungen  tiber  diè- 
ses Substrat  so  zugestatten,  dass  sie  dem  causalen  Zusanimen- 
hange  der  Erscheinungen  gentigen". 

2.  Ganz  anders  formulieren  sich  die  Aufgaben  der  er- 
kenntnisstheoretischen Untersuchung,  wenn  wir  zugeben,  dass 
die  mechanische  Katurauffasung  nur  eine  von  den  mehreren 
zulassigen  Betrachtungsformen  ist.  Friiher,  wenn  man  die  Welt 


*)  Logik  Stuttgart  1894  Bd  I.  s.  433. 
'-)  Logik  Bd  I.  s.  618. 


66  RÉSUMÉS 

erkennen  wollte,  musste  man  die  Substanz  zu  bestimmen  su- 
clien  welche  clen  Erscheinungen  zu  Grunde  liegen  sollte,  ferner 
die  im  Wandel  der  Erscheinungen  tibrig  bîeibenden  me- 
chanischen  Merkmale  finden.  Jetzt  dagegen  entsteht  die  Frage, 
welclie  Eigenschaften  miissen  die  Betrachtungsformen  aufwei- 
sen  uni  als  wissenschaftlich  gelten  zukonnen;  kann  es  Ihnen 
gleichzeitig  viele  und  von  gleicher  wissenschaftlichen  Bedeu- 
tung  geben,  die  Frage  endlich  wie  verhalten  sich  die  Be- 
trachtungsformen  zu  dem  Betrachteten,  und  vvas  ist  das  Be- 
tracbtete. 

Aile  dièse  Fmgen  bilden  den  Gegenstand  vielseitiger 
Untersuehungen.  Am  klarsten  hat  sie  bis  jetzt  Macb  beant- 
wortet.  Nach  ihm  bildet  die  Aufgabe  der  Naturwissenscbaft 
eine  moglichst  einfaehe  und  genaue  Abbildung  der  Erschei- 
nungen. „Die  wissensclialtliehe,  methodische  Darstellung 
eines  Gebietes  —  sagt  Maeh1)  —  hat  vor  der  zufâlligen  un- 
geordneten  Auffassung  derselben  den  Vorzug  einer  sparsamen, 
okonomischen  Verwerthung  der  geistigen  Krafte  voraus".  Dièse 
Betrachlung  der  Erscheinungen  giebt  ein  Weltbild,  dessen  wir 
bediirfcn  uni  sich  in  irgend  ein  Verhâltnis  zu  unserer  Uni- 
gebung  zu  setzen.  AVir  treiben  die  Wissensehaft  um  dièses 
Bild  auf  okonomische  Weise  zu  erreichen 2).  Ist  einmal  ein 
Bild  von  der  moglichsten  Stabilitat  erreicht  so  wiid  es  damit 
auch  das  Ziel  der   Wissenschaften  erreicht. 

Dasjenige  was  abgebildet  wird  sind  Elemente-Empfin- 
dungen  welche  die  Gesammtheit  der  Erscheinungen  ausmachen. 
Sie  bilden   das  „Ich"   und  die   „Welt"  3). 

Dièse  Anschâuung  wird  von  niehreren  Naturforschern  und 
Philosophen   ^etheilt. 

3.  In  manchen  seiner  Arbeiten  hat  der  Verfasser  be- 
reits  Gelegenheit  gehabt  Ansichten  zu  cntwickeln,  welche  von 


1     Die  Prinzipien  der    Warmelehre.   Leipzig  1896. 

2)  Ebenda. 

:t)  Mach.   Beitrage  zur  Analyse  (1er  Empfindungen.  Jena  1886. 


RÉSUMÉS  67 

den  oben  skizzierten  abweichen.  Von  dem  Ergebnis  der 
31  a  c  h's  c  h  e  n  Kritik  ausgehend  hat  der  Verfasser  sich  die 
Frage  gestellt,  ob  es  wirklich  moglich  ist  die  Ersebeinungen 
auf  vielfaehe  Weise  abzubilden,  und  ob  man  die  Abbildung 
der  Erscheinungen  in  moglichst  einfacher  Weise  als  Ziel  der 
naturwissenschaftliehen  Forschung  zu  betracbten  hat;  die  Frage 
endlich,  was  ist  der  Gegenstand  der  naturwissensehaftlichen  Be- 
trachtung. 

Gegen  das  Prinzip  der  okonomischen  Abbildung  derErschei- 
nungen,  schien  dem  Verfasser  von  vorneherein  folgendes  Beden- 
ken  zu  sprechen:  Soll  die  Abbildung  der  Erscheinungen  die  ge- 
sammte  Mannigfaltigkeit  derselben  ausdriicken,  so  kann  das  Bild 
unmoglich  einfacher  werden  als  es  die  Erscheinungen  sind,  den 
die  beiden  Mannigfaltigkeiten  miissen  sich  eindeutig  entsprechen. 
Wird  daher  das  Bild  einfacher,  so  kann  die  Abbildung  keine 
vollstândige  sein,  sondern  sie  wird  liïckenhaft. 

Dièses  Bedenken  versuchte  der  Verfasser  durch  die  Ana- 
lyse der  Entwiekelung  mechanischer  BegrifFe  und  Methoden 
zu  begriïnden1).  Er  ist  dabei  zur  Ansicht  gekomraen,  dass  das 
Bestreben  nach  der  Abbildung  der  Erscheinungen  in  einfacher 
Weise.  welches  in  der  Naturwissenschaft  so  oft  vorkomrat,  nur 
Ausdruck  einer  uebermâssigen  Verallgemeinerung  von  Betrach- 
tungsfurmen  ist,  welche  Anfangs  auf  kleinen  Gebieten  mit 
Erfolg  angewandt.  spater  iiber  Gebiihr  auf  weitere  Gebiete 
ausgedehnt  werden.  Die  Folgen  dièses  Verfahrens  belehren 
aber  bald,  dass  solche  Versuche  zu  keinem  befriedigenden  Re- 
sultate  fûhren  konnen.  Eine  Form  der  Betrachtung  welche 
fttr  b  e  s  e  h  r  a  n  k  t  e  Erscheinungsgebiete  passt,  wird  unanwend- 
bar,  wenn  man  aile  Erscheinungen  eines  Wissenszweiges  be- 
handeln  will.  Die  BegrifFe,  welche  bei  der  Betrachtung  ge- 
wisser  Untersuchungsgebiete  abgeleitet  wurden,  konnen  un- 
moglich    mehr    ausdriicken     als    dasjenige,     zur     Bezeichnung 


l)    Stosunek    metod    i    badari    fizycznych    do    tilozotii.    Przeglad   tilozo- 
ficzny  Tom  II. 

2* 


68  RÉSUMÉS 

wessen  sie  aufgestellt  wurden.  Die  Entwickelung  der  Unter- 
suchungen zvvingt  auch  von  selbst  mit  Mothwendigkeit  zur  Be- 
seitigung  unberechtigter  Verallgemeinerungen  und  zur  Ruckkehr 
zu  den  Erscheinungen  wenn  mann  sich  auf  dem  Wege  der 
spécula tiven  Abbildung  zu  weit  von  denselben  entfernt  liât. 
Es  bilden  sich  dann  neue  Methoden  und  neue  BegrifFe.  Unter- 
sucht  man  wie  solche  Umiinderungen  vor  sich  gehen  und  wel- 
che  Merkmale  sie  aufweisen,  so  kommt  man  bald  zu  der  Ein- 
sicht,  dass  dadurch  eine  mehr  unmittelbare  Beschreibung  der 
Erscheinungen  angebahnt  wird. 

Die  naturwissenschaftlichen  Untersuchungen  werden  im- 
mer  mehr  Beschreibungen  des  Gegebenen,  welche  Beschreibung 
durch  die  Vermittelung  von  Methoden  d.  h.  von  Betrachtungs- 
formen  gewonnen  werden. 

Unter  solchen  Umstânden  wird  die  naturphiiosophische 
Frage  was  ist  Gegenstand  der  Beschreibung  von  hervorragen- 
der  Wichtigkeit.  Auf  dièse  Frage  hat  der  Verfasser  als  Ant- 
wort  gcgeben:  den  Gegenstand  der  naturwissenschaftlichen  Un- 
tersuchung  ist  die  unmittelbar  naiv  als  real  aufgefasste  Um- 
gebung  x). 

4.  Dieser  letzten  Anschauung  scbeinen  die  Erscheinungen 
der  Sinneswahrnehmung  zu  wiedersprechen.  Auf  Grund  letz- 
ter  Erscheinungen  ist  man  ja  zu  der  Ansicht  gedràngt  worden 
dass  die  vorgefundene  qualitative  Mannigfaltigkeit  rein  subjec- 
tiver  Natur  sei. 

Es  ist  ohne  weiteres  ersichtlich,  dass  wenn  man  durch  die 
Untersuchungen  der  Sinneswahrnehmungen  zur  Annahme  ge- 
zwungen  werden  sollte,  Ailes  qualitative  sei  nur  eine  Bewusst- 
seinserscheinung,  dass  mit  dieser  Annahme  auch  jede  Denk- 
barkeit  der  naiv  realen   WeltaufFassung  unmoglich  wâre. 

Dies  ist  es  aber  nicht  so. 

Es  wurde  vom  Verfasser  bereits  im  Allgemeinen  gezeigt, 
dass  die  Anschauung,  die    qualitative  Mannigfaltigkeit  sei  nur 


')  Vergleiche  :  W.  Hein  rie  h:  Zur  Principienfrage    der    Psychologie. 
Zurich  1S99. 


RÉSUMÉS  69 

subjectiv,  bereits  ein  Produet  einer  Weltbetracbtung  und  nicbt 
eine  unmittelbar  gewisse  Thatsache  sei x)  Es  lasst  sich  auch 
leicbt  im  Speziellen  zeigen,  dass  die  sinnespbysiologiscben  Un- 
tersuchungen  die  naiv  reale  Unmittelbarkeit  der  Umgebung 
keineswegs  aufbeben. 

5.  Die  von  den  angegebenen  Gesicbtspunkten  geleitete  Un- 
tersuehung  der  Tbeorien  der  Farbenwabrnernung  soll  die  Auf- 
gabe  vorliegender  Abbandlung  bilden.  Es  soll  dabei  zweierlei  ins 
Auge  gefasst  werden.  Erstens  die  Fragen  der  naturwissen- 
scbaftlicben  Methodik,  zweitens  die  Frage  ob  die  Untersu- 
cbungen  ttber  die  Farbenwahrnemungen  die  naiv  reale  Unmit- 
telbarkeit der  qualitativen  Farben-Mannigfaltigkeit  umândern 
oder  aufheben. 

Der  Verfasser  hat  den  Weg  einer  historisch  -  kritischen 
Untersucbung  gewâhlt  weil  er  glaubt,  dass  man  nur  auf  die- 
sem  Wege  zu  den  erkentniss- tbeoretischen  Gesetzen  koramen 
kann.  Aile  solche  Gesetze  wenn  sie  die  Normen  des  menschli- 
cben  Denkens  ausdriicken  sollen,  mtisseii  aus  den  Thatsacben 
des  Denkens  abgeleitet  werden.  Zu  solcben  gebôren  in  erster 
Linie  wissenschaftliche  Tbeorien  in  ibrer  geschicbtlieben  Folge. 
Dièse  bilden  Tbatsacben  welcbe  zu  viel  sicbei-eren  erkentniss- 
theoretischen  Scbliissen  berechtigen,  als  es  diejenigen  sind, 
welche  man  auf  speculativem  Wege  oder  auf  Grund  psycbolo- 
giscber  oder  logiscber  Annabmen  erreicben  kan. 

II. 

6.  Wir  kônnen  auf  die  vorgefundene  Farbenmannig- 
faltigkeit  in  verscbiedener  Art  binweisen.  Erstens  durcb  die 
Benennung.  Die  sicb  abbebenden  Farben  werden  mit  Namen 
beleget;  andere  weniger  oft  vorkommenden  werden  durcb 
Aehnlicbkeit  und  Analogie  zu  den  ôfters  vorkommenden  uni- 
scbrieben.  Die  Unsicherheit  einer  solchen  Bestimmungsweise 
ist  offenkundig. 

l)  Vergl.   „Zur  l'rinzipieufrag-e  etc."   das  Capitel  :  Die  Monismusfrage . 


70  RÉSUMÉS 

7.  Wenn  wir  einen  Strahlenbiischel  durcb  gegebenes 
Prisma  hindurchlassen,  so  bekommen  wir  einen  Farbestreifen. 
In  diesem  Streifen  siud  die  einzelnen  Orte,  bei  gegebener 
Lage  des  Prismas  genau  ermittelbar. 

Durch  die  Periodicitât  einiger  Lichterscheinungen  gelei- 
tet,  bat  die  Pbysik  den  Oit  in  dern  Spektrum  mittelst  einer 
geometrischen  Beziehung,  welche,  als  Wellenlilnge  bezeicbnet 
wird,   zu   bestimmen  gelernt. 

Man  iiberzeugt  sich  leicbt,  dass  durcb  die  Wellenlânge 
nur  der  Ort  im  Spectrum  und  nicht  die  Farbe  des  Ortes  bezei- 
cbnet wird,  wenn  man  z.  B.  die  Quelle  des  Licbtes  (ev.  die  Grosse 
des  Spaltes)  ândert.  Man  rindet  an  demselben  Orte  des  Spectrums 
verscbiedene  Farben  vor,  obwobl  aile  dieselbe  Wellenlânge 
baben.  Zur  Bestimraung  der  Farbe  ist  daber  nicht  nur  die 
Kenntnis  der  Wellenlânge ,  sondern  auch  die  Kenntnis  der 
Licbtquelle  (was  man  allgemein  als  Licbtstarke  bezeicbnet) 
nothwrendig.  Aucb  dièse  beiden  Bedingungen  reicben  nocb 
nicht  aus.  Eine  genaue  Untersuchung  zeigt  dass  die  Farbe 
welebe  bereits  durcb  Licbtstarke  und  Wellenlânge  bestimmt  ist 
eine  andere  wird  wenn  man  mit  anderen  Vorbedingungen 
an  die  Bestimmung  berantritt.  Die  Bestimmung  wird  z.  B. 
anders  ausfallen  je  nachdem  man  vorher  auf  intensives  weisses 
oder  farbiges  Licbt  gescbaut  bat,  oder  aber  in  der  Dunkelheit 
sicb  befand. 

Jede  allën  Anforderungen  der  Genauigkeit  entsprecbende 
Farbenbestimmung  wiirde  daher  von  drei  Factoren  ahbângen. 
1)  von  der  Lichtstârke  2)  von  dem  Orte  ira  Spectrum  3)  von 
den  Bedingungen  welcben  der  Farbenbestimmende  vorher 
ausgesetzt  war.  Die  Feststellung  zweier  der  Factoren  wiirde 
die  Farbenânderung  in  der  Abbângigkeit  von  der  Aenderun- 
gen   des  dritten  Factures  angeben  kônnen. 

8.  Eine  andere  Art  der  Farbenbestimmung  wird  mit 
Hilfe  der  Farbengleichungen  erreicht.  Stellt  man  die  Défini- 
tion der  Farbenquanta  fest  und  bestimmt  die  Grundfarben 
so  ist  die  Miscbt'arbe  bestimmt  unter  voraussetzung  jedoch  dass 
man    die    Bedingungen    welche    der    Bestimmung    vorangingen 


RÉSUMÉS  71 

(wie  im  vorigen  Falle)  angiebt.  Dièse  Bestimmung  ist  jedoch 
nicht  ganz  selbstândig.  Will  man  die  Grundfarben  genau  an- 
geben  so  kann  man  das  nur  mit  Hilfe  des  Spectrums  thun. 
Hat  man  die  Abh&ngigkeit  der  Farbenbestimmung  von  ver- 
schiedenen  Factoren  erkannt,  so  entsteht  die  weitere  Aufgabe 
die  gesammte  Mannigtaltigkeit  in  ihren  Beziehungen  zu  den 
sie  bestimmenden  Factoren  zu  untersuehen;  ferner  die  Auf- 
gabe beide  Formen  der  Bestimmung  mit  einander  zu  verglei- 
chen.  Dièse  Aufgaben  sind  rein  deseriptiv.  Man  kann  sie  erle- 
digen  ohne  zu  irgend  welcher  Théorie  iiber  das  Licht  und 
seine  physiologische    Wirkungen  Zufluclit    nehmen  zu  miissen. 

9.  Erst  durch  die  Modification  obiger  descriptiven  Daten 
duch  verschiedene  Annahmen  kann  man  zu  den  Theorien  der 
Farbenwahrnehmung  von  Young,  Maxwell,  Helmholtz, 
H  e  r  i  n  g  etc.  gelangen. 

Die  erste  Annahme  soll  das  Wesen  der  Lichterschei- 
nungen betreffen.  Man  nimt  an  das  die  wellenartige  Aende- 
rung  eines  unbestimmten  Médiums  das  einzig  reale  Vorkom- 
nis  bei  den  Liekterscheinungen  bildet.  Die  Farben  sind  nur  Re- 
actionen  des  Bewustseins,  die  Wellenlange  und  seine  Amplitude 
sind  in  Folge  dessen  die  „realen  Eigenschaften"  der  Farbe,  durcb 
welcbe  sie  vollkommen  bestimmt  wird.  „Wendet  man  einfaches 
Licht  eines  gut  gereinigten  Spectrum  an,  so  ist  man  wenig- 
stens  sicher,  dasss  das  Licht  derselben  Wellenlange  immer 
dieselbe  Qualitat  habe,  welche  also  durch  Angabe  der  Wellen- 
lange vollstandig  bestimmt  ist"  —  sagt  Helmholtz.  Dièse 
Behauptung  ist  offenbar  ungenau,  wozu  die  Untersuchungen 
Belege  in  ubermâssiger  Zabi  geben.  Sie  ist  jedoch  charakteri- 
stisch  als  Folge  einer  naturphilosophischen  Anschauung  ûber 
die  Lichterscheinungen. 

10.  Sind  die  wellenfdrraigen  Aenderungen  eines  Médiums 
das  einzige  objective  Vorkommiss  bei  den  Lichterscheinungen, 
dann  nehmen  die  Resultate  der  Farbenmischung  eine  beson- 
dere  Bedeutung  an  :  Sie  werden  als  Resultate  der  Synthèse 
einzelner  Bewustseinsakte  betrachtet. 


72  RÉSUMÉS 

Hat  mail  auch  dies  angenommen,  dann  eriibrigte  nur 
die  Briicke  zwischen  den  wellenformigen  Aenderungen  ei- 
nes    Médiums    und    den    Empfindungen  herzustellen. 

In  der  Anschauung  von  Maxwell  waren  die  Empfin- 
dungen ohne  weiteres  Reactionen  des  Bewusstseins  auf  die 
physikalischen,  qualitiitslosen  Lichtreize.  »Es  existiert  sagt  Max- 
well eine  bestimmte  Anzahl  von  Empfindungen,  die  einer 
unendlichen  Mannigfaltigkeit  von  Intensitâtsânderungen  zu- 
gânglich  von  verschiedenen  Lichtwellen  angeregt  werden.  Die 
resultierende  Empfindung  bildet  als  Ergebnis  die  Reizung  einen 
Bewusstseinsinhalt,  einen  einfachen  Sehakt"  2). 

Auf  die  Frage,  wie  die  Synthèse  von  Empfindungen  vor 
sich  geht,  ist  man  iiberhaupt  nicbt  eingegangen.  Helmholtz 
hat  sich  zwar  die  Frage  gestellt,  warum  wir  in  der  resul- 
tierenden  Farbenempfindung  die  einzelnen  Elemente  nieht  aus- 
sondern  konnen,  begniigte  sich  aber  mit  der  Antwort,  es  sei 
kein  Grund  anzunehmen,  „dass  wir  dièse  so  bestimmten  Ele- 
mente der  Empfindung  (die  Urempfindungen)  durch  einen  un- 
mittelbaren  Act  des  Bowusstseins  von  einander  scheiden  konnen 
sollten,   uni   sie  unmittelbar  als  Elemente  zu  erkennen:i  3). 

Maxwell  spricht  nur  von  den  Einwirkungen  der  Licht- 
wellen auf  das  Bewusstsein.  Helmholtz  nimmt  die  Existenz 
dreierlei  Arten  von  Fasern  an,  deren  Thatigkeit  drei  Urempfin- 
dungen entsprechen  soll. 

Ursprunglich  glaubte  man  ans  drei  Farben  des  Spectrums, 
die  ubrigen  Farben  herstellen  zu  konnen.  Indem  sieh  dies  bei 
weitcrer  Untersuchung  als  unmoglich  gezeigt  hat.  hat  man  an- 
genommen die  drei  Urempfindungen  seien  ganz  subjektiv,  indem 
man  annahm,  sie  seien  „^esâttigter",  als  diejenigen  Farben- 
empfindungen,    welchen   ein  physikalischer  Correlat    entsprach. 


l)  Phys.  Optik  II.  Aufl.  S.  338. 

Maxwell:  Gfesammelte   Werke,   Bd.   I. 
Pbys.  Optik.  II.  Aufl.  S.  344. 


RÉSUMÉS  73 

So  entstand  das  bekannte  Schéma  der  Hel  mho  1 1  z'schen 
Théorie.  Die  drei  Urenipfmdungen  in  verschiedenen  Abstu- 
fungen  znsammengesetzt  sollten  die  gesammte  Farbenmannigfal- 
tigkeit  darstellen  konnen.  Den  Urempfindungen  entsprechen  drei 
Nervenarten,  welche  durch  Liehtwellen  in  verschiedener  Stârke 
in  Thâtigkeit  gesetzt  werden  konnten. 

1  1.  Die  Voraussetzungen  und  Méthode  der  skizzierten 
Théorie  bediirfen  keiner  Erlàuterung.  Die  Théorie  ist  eine  un- 
mittelbare  Consequenz  der  mechanischen  Naturanschauung.  Dièse 
Anschauung  hat  seine  Spuren  aui  allen  Ueberlegungen  von  Helm- 
h  ol  tz  hinterlassen.  Es  war  ihm  îeichter  anzunehmen,  dass  wir 
einen  Trugschluss  vollziehen ,  wenn  bei  constanten  physikali- 
schen  Merkmalen  die  qualitativen  Verhaltnisse  sich  andern, 
als  die  unmittelbare  thâtsâchliche  Verschiedenheit  des  Gege- 
benen  zuzugeben.  Er  musste  daher  die  Contrasterscheinungen 
als  falsehe  Urtheile  bezeichnen,  wenn  die  physikalischen  Be- 
stimmungen  der  sich  Sndernden  Farben  unverândert  bleiben, 
denn  nur  die  letzteren  sollten  das  Reale  der  Erscheinung  bilden. 

12.  Im  Gegensatze  zum  Helmholtz  entwickelte  sich 
die  Théorie  von  Hering.  Der  Unterschied  welcher  beide  Theo- 
rien  kennzeichnete,  war  principieller  Natur,  Hering  betrachtet 
zwar  wie  Helmholtz  die  Farben  als  subjective  Bewusst- 
seinserseheinungen .  im  Gegensatze  zu  den  objectiven  quali- 
tâtslosen  Aenderungen.  Wâbrend  jedoch  Hel  mho  lz  zum 
Ausgangspunkte  seiner  Betrachtungen  die  phy.sikalischen  Merk- 
male  der  Lichterscheinungen  gewahlt  hat,  dienten  Hering  als 
Ausgang  die  Bewusstseinserscheinungen,  fur  welehe  er  die  phy- 
siologischen  Correlate  zu  bestimmen  suehte.  In  Folge  dessen 
konnte  es  fiir  Hering  keine  Tauschungen  und  keine  falschen 
Urtheile  im  tSinne  Helmholtz  geben. 

„Im  Gegensatze  zu  dieser  (d.  h.  der  von  Helmholtz) 
spirittialischen  Richtung,  —  sagt  Hering1),  welche    sich  be- 


l)  Zur  Lehre  vom  Lichtsinne  II.   àbdruek  ans  den  Abh.  der  Wiener 
Akad.  Wien,  1878,  S.   1. 


74  RÉSUMES 

gnugt,  die  Gesetze  der  Sinneserscheinungen,  so  weit  sie  nicht 
bereits  physiologisch  erklârt  sind  aus  der  Eigenthiïmlichkeit  des 
mensehlichen  Geistes  abzuleiten,  liabe  ich  inieh  von  Anfang  an 
auf  den  physiolologisclien  Boden  gestellt  und  raich  bemiïht, 
die  Phanoraene  des  Bewusstseins  als  bedingt  und  getragen  von 
organisclien  Proeessen  anzusehen  uud  Verlauf  und  Verknupfung 
der  ersteren  aus  dem  Ablauf  der  letzteren  zu  erlâutern,  soweit 
dies  eben  jetzt  uberhaupt  môglich  ist". 

Dieser  Unterschied  der  Staudpunkte  beider  Tbeorien 
ofFenbabrt  sich  gleich  am  Anfange  in  der  Bestimmung  der  Ver- 
ânderlichen,  von  welchen  die  Farbenempfindungen  abhangen 
sollen. 

Helmholtz  bestimmt  sie  vor  allem  durch  die  physika- 
lischen  Merkmale  der  Etherwelle:  durcb  die  Wellenlange  und 
Wellenamplitude.  Da  man  jedoch  auf  dièse  Weise  nicbt  aile 
Empfindungsinerkniale  definiert  bat,  so  musste  Helmboltz 
und  seine  Schule  l),  uni  die  dritte  Veranderliche  des  Systems 
zu  bekommen  zur  Farbenbestimmung  durch  Miscbung  Zuflucht 
nehmen.  Daraus  entstand  der  Begriff  der  „Sâttigungt:.  Die  Be- 
stiinniungselemente  sind  dann  folgende:  die  Wellenlange,  die 
Intensitât  und  das  Verbâltniss  des  farbigen  Ladites  zu  dem 
Weissen.  Oder:  die  Farbe,  die  Intensitât  und  die  Sattigung. 
Dass  dièse  Bestimmung  sachlich  falsch  ist,  bat  darauf  H e ring 
bereits  ofters  hingewiesen  2).  Man  ùberzeugt  sich  sehr  leicbt,  dass 
mit    der  Intensitât  auch  die  Sattigung  geândert  wird. 

13.  Im  Sinne  seiner  Betracbtungsweise  gebt  Hering 
von  den  Bewusstseinsdaten  aus,  und  versucbt  dièse  zu  ordnen, 
wobei  ibm  die  folgende  Ueberlegung  beliilfiich  ist  3).  Jede  Ge- 
sichtsempfindung  der  Farbe  tritt  zwar  zunacbst  als  etwas  Ein- 
heitliches  in  unserem  Bewusstsein  auf,  lâsst  sich  aber  mebr  oder 


')  Vergl.  v.  /..  B.  Kries  die  Gesichtsempfindungen  und  ihre  Analyse. 
Zeitschrift     von  Dubois-Keymond,   1882.  Snppl.  Bd. 

a)  Ueber  Newton'sgesotz  der  Farbenmischung.  Prag,  1887. 

3)  Zur  Erklarung  der  Farbenblindheit  aus  der  Théorie  der  Gegen- 
t'arben.  Lotos  I,  neue  Folge  188.  S.  76. 


RÉSUMÉS  75 

weniger  deutlich  in  einzelne  Bestandtheile  auflosen,  und  als 
Gemisch  oder  als  Ergebnis  einer  Mischung  mehrerer  einfacher 
Empfindungen  betrachten.  In  Folge  dessen  sind  fur  Hering 
diejenigen  Emphndungen,  welche  unmittelbar  einfach  erschei- 
nen,  auch  wirklich  einfach,  unbekummert  uni  die  Resultate 
der  thatsâchlichen  Ergebnisse  der  Mischung.  So  kommt  He- 
ring zq  seinen  drei  Elementarempfindugspaaren  weiss-schwarz, 
roth-griin,  gelb-blau,  welchen  dann  die  antagonistische  Processe 
in  drei  Substanzen  entsprechen  sollen. 

13.  Uebergehen  wir  die  Emwiïrfe,  welche  sich  gegen  die 
Elementarprocesse  von  Hering  erheben  lassen  ').  Die  endgil- 
tige  Aufgabe,  welche  im  Sinne  der  Hel  m  h  otz'schen,  wie  auch 
der  Hering 'schen  Théorie  zur  Untersuchung  gestellt  wurde, 
war  :  es  sollte  die  Gesammtheit  der  Farben  durch  die  Synthèse 
einiger  Elementaremptindungen  abgebildet  werden.  In  dieser 
Aufgabe  trotz  der  Verschiedenheit  der  Ausgangspunkte  bieten 
raetheologisch  beide  Theorien  dieselben  Betrachtungsfor- 
rnen.  Der  Unterschied  der  ursprunglich  in  der  Bestimmung 
der  Verànderlichen  der  Farbenmannigfaltigkeit  bestand,  sowie 
der  Umstand,  dass  die  Hel  m  h  ol  tz'sche  Théorie  eine  un- 
raittelbare  Verallgemeinerung  der  Mischungsversuche  war, 
wâhrend  Hering  sich  auf  das  in  déni  Bewusstsein  unmittel- 
bar gegebene  stiitzte,  haben  aufgehôrt  wesentlich  zu  sein,  so- 
bald  Helmholtz  zu  den  rein  subjectiven  durch  keine  obje- 
ctiven  Farben  angegeben,  Urempfindungen  Zullucht  nehmen 
musste.  Die  factische  Aufgabe  war  daher  jetzt  gleichlautend. 
Es  sollte  die  gegebene  Farbenmannigfaltigkeit, 
welchedurchdieAenderungderLichtquelle,durch 
dasSpectrumund  durchdieBedingungen,  welche 
de  m  Betrachten  von  Farben  vorangehen,  bestimmt 
ist;  als  Résultat  der    Synthèse    dreier  —  oder  der 


')  Vergl.   hieriiber  Preyer  in  seiner  Abhandlung  liber  Farben  und  Tem- 
peraturen.  Pfluger's  Arch.  Bd.  35. 


76  RÉSUMÉS 

dreiPaare  v  o  n  E  m  p  f  i  n  d  u  n  g  e  n   und  den  ihnen  ent- 
sprechenden  Procès  se  abgebildet  werden. 

14.  Vor  Alleni  aber  war  zu  entscheiden,  ob  man  da- 
bei  der  Psyché  einen  Antheil  zuschreiben  kann  oder  nicht.  Die 
Unmoglichkeit  dieser  Annahrae  war  eine  Voraussetzung  der 
Betrachtungsweise  von  H  e  r  i  n  g  die  Unvermeidliehkeit  folgte 
aus  der  meclianischen  Weltanschauung  von  Helmholtz.  Die 
Ver  sache  iiber  Contrasterscheinungen,  die  von  Hering  ange- 
stellt  wurden  l)  kann  man  hieriiber  als  entscheidend  betraohten 

Dièse  Entscheidung  tangierte  die  Théorie  ven  Helmholtz 
als   Dreifarbentheorie  nicht. 

15.  Uebergehen  wir  die  Sehwierigkeiten,  welche  entste- 
hen,  wenn  man  die  physiologisehe  Function  der  postulierten 
Sehesinnsubstanzen  untersuchen  wollte.  Stellen  wir  uns  auf  dem 
Standpunkte.  welchen  die  Theorien  angenomnien  haben.  indem 
sie  voraussetzten,  da9S  die  Farbenmannigfaltigkeit  ein  Résultat 
der  EmpHndungssynthese  ist.  Es  entsteht  dann  die  Frage,  in- 
wiefern  uns  dièse  Annahme  beim  Verstandnisse  der  Erschei- 
nungen  behilrlich  sein  kann.  Um  auf  dièse  Frage  eine  Antwort 
zu  bekommen,  wollen  wir  fragen,  wie  werden  gegebenenfalls 
sich  im  Sinne  jeder  Théorie  die  elementaren  physiologischen 
Vorgânge  und  die  ihnen  zugeordneten  Emprindungen  ândern 
mûssen,  und  was  ergeben  die  faetischen  Resultate  der  Unter- 
suchung. 

Bei  dieser  Uebersicht  rinden  wir  eine  fundamentale  That- 
sache  vor.  Die  Beobachtungen  lassen  sich  um  so  leichter  mit 
Hilfe  der  einen  oder  der  anderen  Thorie  erklâren,  je  mehr 
die  Angaben  allgeinein  qualitativ  sind.  Die  Sehwierigkeiten 
wachsen  und  werden  endlich  unttberwindlieh,  je  grosser  die 
(  u'iiauigkeit  und    Bestimintheit  der  Beobachtung. 


1)  Herinfr:  Zur  Lehre  vom  Lichtsinne  I— IV  Mittheilung,  terner  der- 
selbe:  Ueber  die  Théorie  des  siraultauen  Contrastes  von  Helmholtz.  Pfliiger's 
Arcliiv  XL,  XLI,  XLIII.  Spiiter  wurden  die  Contrasterscheinuno'en  einer  mehr- 
fachen  Untersuchung  unterzogen,  was  fur  die  vorliegenden  Fragen  von  se- 
cundârer  Bedeutung  ist. 


RÉSUMÉS  77 

Das  ist  leicht  zu  begreiien.  Man  muss  nur  darauf  Riick- 
sicht  nehraen,  dass  die  allgemein  gehaltenen  Angaben  iminer 
scheiuatisch  sind,  und  dass  man  mit  Hilfe  der  quantativen 
Feststellung  der  Einzelheiten  ins  Détail  eingehen  lassen.  Die 
allgemein  gehaltenen  Angaben  lassen  sich  auch  leichter.  ab- 
bilden  und  symbolisch  in  abgekiirzter  Form   darstellen. 

16.  Qaalitativ  bis  zur  letzten  Zeit  waren  die  Untersu- 
chungen  der  Ermiidungsersoheinungen.  Im  Allgemeinen  ist  das 
Auge  ermiidet,  wenn  es  den  Lichteinwirkungen  ftir  langere 
Zeit  ausgesetzt  war.  Dies  soll  physiologisch  die  herabgesetze 
Erregbarkeit  des  entsprechenden  Processes  zur  Folge  haben. 
Die  der  Erregung  entsprechende  Vermindernng  der  Empfindung 
wiirde  aus  dem  Fechner'schen  Gesetze  je  nach  seiner  Interpré- 
tation anzunebmen  sein. 

Im  Sinne  der  Helmholtz  'schen  Théorie  musste  die 
Ermiindung  in  erster  Linie  die  Erregbarkeit  des  am  stârksten 
affizierten  Processes  herabsetzen.  Im  Sinne  He  rings  musste 
nicht  nur  ein  bestimmter  Process  herabgesetzt,  sondern  auch 
der  antagonistische  erhoht  werden. 

Von  den  Ermiidungserscheinungen  ausgehend  glaubte 
Kries1)  die  Entscheidung  iiber  die  Zabi  der  Componenten  her- 
beifuhren  zu  konnen,  indem  er  sich  auf  den  Satz  stiitzte,  dass 
gleich  aussehende,  wenn  auch  nicht  gleich  zasammengesetzte 
Lichter  bei  gleiehmâssiger  Vermehrung  oder  Verminderung  ihrer 
Intensitat  die  Gleichheit  bewahren.  Abgesehen  davon.  dass  die 
Richtigkeit  dièses  Satzes  sich  jetzt  nicht  mehr  behaupten  Iâsst  2), 
8o  konnen  wir  den  Ueberlegungen  von  Kries  keinen  ent- 
scheidenden  Werth  beilegen,  weil  sie  mit  der  Annahme  der 
Abhângigkeit  der  Farben  von  drei  functionellen  Componenten 
bereits    dasjenige  voraussetzen,    was  erschlossen    werden  sollte. 


*)  Von  Kries.  In  Archiv  von  Dubois  Reyinond.   1878. 
2)    Kries    glaubt    noch    auf   die    Anwendbarkeit    desselben    fur    nicht 
adaptirtes  Auge. 


78  RÉSUMÉS 

Ueberblickt  ni  an  die  Gesaromtheit  der  Ermiïdungserschei- 
nungen  *),  so  findet  man  ebenso  Belege  fur  die  eine,  wie  fiir  die 
andere  Théorie,  ohne  dass  eine  von  ihnen  Aile  eindeutig  erklaren 
konnte.  In  der  letzten  Zeit  veroffentlicht  Beck2)  eine  Mitthei- 
lung,  nach  welcber  fiir  ein  mit  weissem  Liebte  ermiidetes 
Auge  die  farbigen  Papierstucke  eine  Farbenânderung  erlitten 
liaben ,  und  zvvar  derart ,  dass  rothe  Streifen  braun ,  oder 
schwarz,  griine  grau  oder  scbwarz  aussahen,  das  Spectrum  war 
an  beiden  Enden  verkiirzt.  Analoge  Erseheinung  trat  auf  die 
Betrachtung  einer  blauen  Flàehe. 

Man  siebt  ohne  weiteres  an,  dass  dièse  Beobachtung 
weder  mit  der  Helm  holtz'schen  nocb  mit  der  Hering- 
schen  Théorie  ubereinstimmt.  Mit  der  He  lm  holt  zschen 
nicht,  weil  man  nach  dieser  eine  Aenderung  aller  Farben  be- 
konimen  sollte.  Mit  der  Hering'schen  nicht,  weil  man  nur 
eine  Sâttigungsânderung,  aber  keine  Farbenânderung  beobachten 
sollte.  Berticksichtigt  man  noch,  dass  Bursch3]  nach  Ermiï- 
dung  eines  Auges  mit  monochromatischem  Lichte  keine  merk- 
liche  Aenderungen  anderer  Farben  wohl  aber  eine  Verminde- 
rung  der  Emptindhchkeit  fiir  das  ermtidende  Licht  beobaehtet 
hat,  so  wird  das  Ergebnis  der  quantitativen  Ermiidungsunter- 
sucbungen   beide  Theorien   verwerfen. 

17.  Nicht  anders  steht  es  mit  den  genaueren  Resulta- 
tcn  von  Hess4)    und    Voeste5). 

Hess  veralgemeinert  seine  Ergebnisse  im  Sinne  der  Thé- 
orie von  Hering.  Doch  man  findet  die  Unzulânglichkeit  der  Ver- 
allgeineinerung,  vvenn  man  die  Ergebnisse  im  Einzelnen  er- 
klârt  haben   will.  Nennen  wir  ein  Beispiel:    1)  Die  Farbe  von 


')  Gcnauere  Angaben   in   der  Originalabhandlung. 
i   lieck.    O    sztncznie    wywcfanej    slepocie  barwnej.     Krakow,   1899. 
Abgedruckt  im  Archiv  von   Ffliiger.. 

3)  Citiert  nach  phys.  Centralblatt,  1899,  Nr.  12,  S:  309. 

4)  Hess:    Ueber  die   Tonanderungen    der    Spectralfarben  etc.    Graefes 
Arcliiv  36. 

•')  Zeitschrift  fiir  Psych.  und   Phys.  der  Sinnesorgane  Bd.  XVIII. 


RÉSUMÉS  79 

575  [X[A,  kann  nach  Hering  entweder  rein  gelbe,  oder  gelbe 
mit  Beimischung  yen  rotker  oder  griinen  Valenz  besitzen.  Der 
Versuch  zeigte,  dass  nach  Ermiidung  des  Auges  mit  dem  rothen 
Lichte  (900  jjuz.)  die  Farbe  von  575  ist  griinlicher  geworden. 
Man  mtisste  daher  annehmen,  dass  die  Farbe  575  bereits  ur- 
spriinglich  schwache  griine  Valenz  besass,  und  dass  sie  mit- 
hin  die  rothe  nicht  haben  konnte.  Trotzdera  findet  Hess 
weiter,  dass  die  Ermiidung  mit  gelbgriinem  oder  griinem  Lichte 
dieselbe  Farbe  von  575  [/.(/.  rothlicher  wurde,  was  nur  dann 
moglich  wâre,  wenn  die  Farbe  eine  rothe  Valenz,  statt  der 
griinen  batte.  Oder  2)  die  Ermiidung  mit  orange,  welches  ge- 
ringere  griine  Valenz  besitzt  als  gelb  ândert  die  gelbgriine  Farbe. 
so.  dass  sie  blâulich  wird.  Das  wâre  nur  moglich,  wenn  die 
Erschopfung  der  Gelbempfindung  so  gross  ware,  dass  eiu 
antaaonistischer  Process  einçetreten  ist.  und  zwar  trotz  der 
weiteren  G  e  1  b  e  r  r  e  g  u  n  g.  Nach  der  Ermiidung  mit  gelbem 
Lichte  dagegen,  welches  ja  grossere  gelbe  Valenz  besitzt,  die 
gelbgriine  Farbe  grun  mit  Stich  ins  Gelbe  wird,  d.  h.  ohne 
einer  Beimischung  von  blau.  Man  kann  solcher  Beispiele  sehr 
viel  citieren.  Die  Resultate  von  Hess  sprechen  nur  dann  fur 
die  Theurie  von  Hering.  wenn  man  sie  so  allgemein  zusam- 
menfasst,  wie  es  Hess  gethan ,  bestattigen  jedoch  keine  der 
Theorien.  wenn  man  von  einer  Théorie  verlangt,  dass  sie  jedes 
einzelne  Ergebniss  erklart. 

Ebenso  unvereinbar  mit  beiden  Theorien  sind  die  Un- 
tersuchungen  von  Voeste.  Sie  wiedersprechen  der  Helm- 
holtz'sehen  Regel,  dass  sich  die  Farbe  in  der  Richtung 
der  complementâren  Farbung  andern  sollte;  stimmen  auch  mit 
der  Heri  n  g'schen  nicht,  da  dièse  nicht  erklaren  kann,  warum 
z.  B,  in  der  Umgebung  von  Gelb  die  Farben  sich  auf  beiden 
Seiten  gegen  Gelb  andern. 

17.  Das  wichtigste  Kampfterrain  bildeten  die  Untersu- 
chungen  der  Farbenblinden.  Bereits  Maxwell,  dann  Helm- 
holtz  glaubten  annehmen  zu  kônnen,  dass  der  Mangel  einer 
der  drei  Componenten  die  Anomalie   erklaren   kann.     Hering 


80  RÉSUMÉS 

musste  zu  demselben  Zweeke  bekanntermassen  den  Mangel 
einer  seiner  Substanzen  annehmen. 

In  Folge  dessen  mûssten  beide  „Blindentypenu  je  nach 
der  Richtigkeit  der  einen  oder  der  anderen  Théorie  die  „Welt 
anders  sehen".  Der  Unterscliied  beider  dieser  Theorien  ist  so 
gross,  dass  man  glauben  sollte,  die  Eutscheidung  wiirde  durch 
einen  einzigen  Versuch  ethalten  werden  kônnen.  Zu  diesem 
Zweeke  wurden  auch  Anfangs  die  Versuche  derart  ange- 
stellt ,  dass  man  durch  Ausfragen  iiber  den  Bewusstseinsin- 
halt  der  Blinden  sich  Rechenschaft  bilden  wollte.  Dies  ist  je- 
docli  nicht  gelungen,  man  musste  daher  zu  genaueren  Be- 
obachtungen  sich  wenden,  und  die  F  rage,  „wie  der  Blinde 
die  Welt  sieht"  bei  Seite  lassend,  die  Farbengleichungen  der 
Blinden  einer  genauen  Analyse  unterziehen.  Man  iiberzeugte 
sich  bald,  dass  die  Folgen,  welche  sich  aus  der  Helmholtz- 
schen  Erklàrung  der  Dyehromasie  ergaben  mit  den  Thatsa- 
chen  nicht  ubereinstimmen.  Vor  Allem  die  Folgen  ûber  die 
Lage  der  neutralen  Linie  im  Spectrum  der  Dychromaten l). 
Dieser  Umstand  bekrâftigt  durch  die  Ergebnisse  der  Unter- 
suchung  von  Hess  2)  Ueber  die  periphere  Farbenblindheit  und 
diejenigen  von  Sachs3)  ûber  Lichtabsorbtion  durch  Pigment 
schienen  die  Wagschale  zu  Gunsten  Herings  zu  senken. 

Dies  dauerte  so  lange,  als  man  nur  qualitative  Vergleiche 
anstellte.  Unterzieht  man  aber  die  Farbengleichungen  einer  ge- 
nauen Analyse,  wie  dies  von  Kries4)  und  seinen  Miarbeitern 
geschah,  so  bekommt  man  Resultate,  die  sich  mit  den  Schluss- 
folgerungen  der  Théorie  von  Hering  nicht  in  Anklang  brin- 
gen  lassen.   Kries  neigt  daher  wiederum  zu  der  Annahme,  dass 


')    Preyer:    Oben  citierte  Abhandlung.  A.    Konig:    Zur   Kenutuiss 
(licliromatisclier  Farbensysteme,  Graefe's  Archiv,   Bel.   XXX.  etc. 

2)  Hess:    Ueber    Farbensinn  bei  indirectem  Sehen.  Graefe's    Archiv. 
l'.d.   XXXV. 

3)  Sachs:    Ueber    specifische   Lichtabsorbtion    des   gelben    Fleckes. 
Pfliiger's  Arcliiv.  Bd.   L. 

*)  Kries:  Abhaudlungen.  Hamburg,  1897. 


RÉSUMÉS  8 1 

die  dychromatischen  Système  Reductionsformen  der  Trychromati- 
schen  sind.  Dazu  wurde  jedoch  der  Beweis  erbracht  werden 
miïssen,  dass  das  Farbensystem  des  Normalen  ein  Trychroma- 
tisches  sei.  Der  Dychromat  bildet  aus  zwei  Farben  des  Spec- 
truras  die  Uebrigen.  Der  Normale  kann  mit  drei  Farben  das 
Spectrum  nicht  abbilden. 

18.  In  der  Thatsache,  dass  ein  sehr  schwaches  Spectrum 
seine  Farbigkeit  verliert ,  und  als  ein  grauer  Streifen  von 
wecbselnder  Intensitât  aussieht,  glaubte  Hering  eine  der  wei- 
teren  wesentlichen  Stittzen  seiner  Théorie  zu  finden.  In  dem 
Grauausseben  des  Speetrums  sollte  die  gesonderte  weisse  Valenz 
der  farbigen  Licbter  zum  Ausdrucke  gelangen.  Man  iiberzeugte 
sich  aber  auch  hier  bald,  dass  die  weiteren  Consequenzen, 
welche  aus  der  Annahme,  es  sei  wirklich  die  weisse  Valenz 
des  Lichtes,  welche  gemesssen  wird,  gezogen  werden  miissen 
mit  den  Thatsachen  der  Beobachtuug  sich  nicht  im  Einklange 
befinden  1).  Auch  dieser  Punkt  der  Hering  schen  Théorie  kann 
mithin  nicht  aufrecht  erhalten  bleiben.  Dass  dièse  Erscheinun- 
gen  auch  die  Helm  hol  tz'sche  Théorie  nicht  erklart,  war 
wohl  von  Niemandem   bezweifelt. 

19.  Die  Gesammtheit  der  Untersuchungen  lâsst  ohne  Wei- 
teres  erkennen,  dass  der  Versuch  die  gesammte  Farbenmannig- 
faltigkeit  mit  Hilfe  von  Aenderungen  einiger  Elemente  abzu- 
bilden,  als  nicht  erreichbar  sich  erwiesen  hat.  Man  konnte  die 
Farbeneindriicke  nur  dann  als  Resultate  der  Synthèse  von  Ele- 
raentarempfindungen  betrachten,  wenn  dièse  Emplindungen 
nicht  naher  angebbar  waren.  Jeder  Versuch  einer  genauen  Be- 
stimmung  dieser  Elemente  fiïhrte  in  weiteren  Folgen  zum  Wie- 
dersprucbe  mit  den  Thatsachen.  Die  immer  mehr  und  mehr 
sich  einengende  Discussion  zwang   aber  znr  Genauigkeit.  Man 

musste  daher,  die  Urempfindungen  bei  Seite  lassend,  bei  den 
beobachtbaren  und  bestimmbaren  Daten  bleiben.   Erst  dann  war 


x)  Veigl.  Ko  ni  g:  Abhandlungen  der  Berliner  Akademie  1896,  80.  Juli. 

Bulletin  II.  3 


RE.SU  M  ES 


es  moglich.  «lie  qualitativen  Schliisse  aus  der  Heringsehen 
Théorie  zu  discutiren. 

Dass  ist  das  erste  Moment  der  Entwickelung. 

Gleichzeitig  vollzielit  sich  eine  zweite  Wandlung.  Man 
verhisst  die  hypothetischen  Substanzen,  11m  die  faktischen  phy- 
siologischen   Verhaltnisse  kennen  zu  lernen. 

Rein  chemisch  untersuehte  Kiihne  die  Substanzen  der 
Retina.  Im  Anschluss  daran  entwickelt  Schultze  die  Théorie 
von  der  Dualitat  der  Function  der  Netzhaut.  ^Die  Anschauun- 
gen  von  Schultze  werden  durch  Parinaud1)  weiter  ent- 
wickelt. Doch  Hnden  sie  bei  den  deutschen  Beobachtern  kei- 
nen  Anklang.  Hier  sind  es  E  bbinghaus  2)  und  Ladd 
Franklin  a),  welche  die  Resultate  der  Farbenanalyse  an  mehr 
concrète  Verhaltnisse,  als  es  die  hypothetischen  Substanzen 
sind,  anzukniipfen  suchen.  Damit  ist  die  duale  Structur  der  Ré- 
sina in  den  Vordergrund  getreten,  uni  Gegeustand  einer  Unter- 
suchung  zu   werden. 

Den  Eûtwickelungsgang  der  sich  hier  darbietenden  Pro- 
blème arigebend,  betont  der  Verfasser  den  methodologisehen  Cha- 
rakter  der  Untersuchungen,  welchen  durch  die  Untersuchung 
gBgèbener  physiologiseher  Funetionen  gekennzeichnet  wird. 
und  glaubt  oline  den  endgiltigen  Unter.suchungsergebnissen  vor- 
zugreifen,  in  der  Annahme  von  Parinaud  ueber  die  Flu- 
rescenz  Purpurs  eine  hinreichende  Erklarung  aller  m  Frage 
kommenden  Erscheinungen  zu  sehen. 

m. 

20.  Zu  den'Anfangs  gestellten  Fragen  zuriickkehrend.  fin- 
det  der  Verfasser,  dass  auch  iu  dem  untersuchten  Falle  die  allge- 


1)  Parinaud.    Zusaniinenfassende  Monographie    betitelt:La    vision. 
Paris,   189K. 

2)  Ebbinfyhaus:    Théorie  des  Farbensehens.    Zeitschrift    fiir  Psych. 
Banc]    Y. 

"')    Ladd    Franklin:     Eme    neue    Théorie    der    Lichtemnfindungen. 
Zeitschrift  fiir   Psych.  und    Phys.   der  Sinnesorgane  Bd.  IV. 


RÉSUMÉS  83 

meinsten  Merkmale  der  Entwickelung  der  Uutersuchungsme- 
thoden,  auf  welche  anderwârts  aufmerksam  gemacht  vvurde, 
sich  aufweisen  lassen.  Man  findet  also,  dass  die  Tendenz  zur 
Abbildung  der  gegebenen  Mannigfaltigkeit  ihren  Ursprung  in 
der  iïbermâssigen  Ausdehnung  gewisser  Betrachtungsformen  auf 
die  Gesammtheit  der  Erscheinungen  bat. 

In»  vorliegenden  Falle  waren  es  die  Untersuchungen  iiber 
Farbenmischung.  welche  durcb  pbilosophische  und  psycholo- 
gische  Annahmen  erganzt,  den  Ausgangspunkt  weiterer  Spe- 
culationen  bildeten.  Aucli  in  dem  betrachteten  Falle  bat  sich 
jedoch  gezeigt,  dass  solche  Uebertragungen  von  keinera  Er- 
folg  gekront  werden  konnen.  Wir  sehen  auch,  wie  die  An- 
fangs  gemachten  speculativen  Annahmen  mit  der  Prâcisierung  dei- 
Aufgaben  immer  mehr  und  mehr  zuriickgeschoben  wurden. 
So  musste  man  die  anfanglicbe  Frage.  wie  „der  Blinde  sieht" 
fallen  lassen,  uni  zur  Analyse  des  gegebenen  Thatbestandes 
iibeizugehen.  Derselbe  Umstand  bewirkte,  dass  man  die  „ele- 
mentaren  pbysiologiseben  Proeesse"  aus  der  Betrachtung  aus- 
geschaltet  bat. 

Man  gebt  langsam  zur  Betrachtung  des  unmittelbar  Ge- 
gebenen iiber.  Die  neue  Problemstellung  ist  jedoch  noch  nicht 
formuliert  und  man  muss  daher  fragen,  wie  sich  die  Aufgaben 
der  physiologischen  Optik  bei  rein  descriptiver  Betrachtung 
gestalten   konnen. 

Uni  auf  dièse  Frage  eine  Antwort  zu  bekommen,  priifen 
wir  die  Annahmen  und  Voraussetzungen  der  optiscben  Unter- 
sutbungen. 

21.  Wir  finden  eine  Farbenmannigfaltigkeit  vor,  und  die 
Physik  sagt,  es  seien  wellenformige  Aenderungen  des  Aethers. 
Worauf  basiert  dièse  Behauptung? 

Indem  wir  die  Farbenmannigfaltigkeit  untersuchen,  kom- 
uien  wir  bald  zu  dem  Begriff  der  s.  g.  einfachen  und  zusam- 
jioengesetzten  Farben.  Eine  einfacbe  und  eine  zusammenge- 
setzte  Farbe  konnen  gleicb  sein,  und  doch  bezeichnet  man  die 
eine  als  „einfach",  die  andere  als  *gemiscbtu.  Worauf  beruht 
.las? 

H* 


84  RÉSUMÉS 

Wir  finden  ein  weisses  Licht  vor.  Stellen  wir  zwischen 
das  Auge  und  das  Lieht  in  geeigneter  Weise  ein  bestimmtes 
Prisma,  so  tritt  an  Stelle  der  weissen  Farbe  ein  farbiger  Strei- 
fen  auf.  Es  gab  eine  Erscheinung  A,  an  seine  Stelle  ist 
unter  den  Bedingungen  oc,  (3,  y...  die  Erseheinung  B  aufge- 
treten.  Man  sagt,  die  weisse  Farbe  sei  „zerlegt"  worden.  in- 
dem  man  stillschweigend  annimmt,  die  weisse  Farbe  sei  „in 
Wirklichkeit"  aus  den  farbigen  gemischt.  In  der  That 
aber  ist  die  weisse  Farbeebensounmittelbar  und 
einfach,  wie  es  die  Spectralfarben  sind,  und  das 
M  i  s  c  h  e  n  von  Farben  ist  nur  einabgekiïrzterAus- 
druck  ftir  eine  genau  bestiramte  Reihenfolge  der 
Erscheinungen,  nie  ht  aber  fur  eine  uns  unbe- 
kannte  Aenderung  mit  den  Erscheinungen. 

22.  Eine  zweite  Erscheinungsreihe  bilden  die  s.  g.  In- 
terferenzerscheinungen.  Sieht  man  durch  eine  planparallele 
Platte  auf  monochromatisches  Licht,  so  sieht  man  helle  und 
dunkle  Streifen.  Analog  in  vielen  anderen  Fâllen.  Man  hat 
hier  mit  einer  Periodicitât  zu  thun,  welche  sich  mit  Hilfe  einer 
geometrischen  Beziehung  leicht  und  eindeutig  ausdriicken  lasst. 
Dièse  Beziehung  ist  eharakteristischfùr  Strahlen 
jedes  Or  tes  des  Spectrums.  Nehmen  wir  z.  B.  die 
Frenelschen  Spiegel,  so  findet  man,  wenn  man  den  Abstand 
zweier  Streifen  mit  ^ ,  den  Abstand  des  Streifens  von  den 
geometrischen  Orten  der  Lichtquelle  mit  SL  und  S2 ,  den 
senkrechten  Abstand  der  Streifen  von  der  Verbindungslinie 
beider  Lichtbilder  mit  D  bezeielmen  und  mit  d  den  Abstand 
beider  Lichtbilder.  so   bekommen  wir  die  bekannte  Beziehung: 

d  S 
St    -  S2  =     2  D. 

Dièse  Beziehung  kann  als  eine  charakteri- 
stische  Constante  ftir  den  Spectrumsort  dienen, 
so  wie  die  spe^. ifischeWârme  zumAusdruck  eini- 
ger  Eigenschaften  derMetalle,  das  specifische  Gre- 
wicht  zurBestimmung  desProcentgehaltes  einer 
Losung  etc.  dienen  kann. 


RÉSUMÉS  80 

Solche  cbarakteristische  Constante  fur  den  Ort  des  Spec- 
trums  bildet  jedoch  nicht  nur  die  oben  angegebene  Beziebung. 
Nehmen  wir  z.  B.  an,  dass  wir  bei  derselben  Anordnung,  mit 
weleher  die  obige  georaetrische  Beziehung  abgeleitet  wurde, 
in  den  georaetrischen  Gang  eines  der  Strahlen  eine  Vorrich- 
tuug  zur  Luftverdtinung  und  Verdichtung  angebracht  haben. 
Wir  finden,  dass  je  nach  dem  Grade  der  vollzogenen  Licht- 
ânderung  die  Streifen  ihre  Lage  ândern.  Wir  konnen  a u f 
dièse  Weise  wiederura  zu  einem  charakteristi- 
schen  Ausdruck  gelangen,  der  uns  angeben  wtirde, 
wie  die  Luftdichte  geândert  werden  muss,  um  beim  Strahlen 
eines  bestimmten  Ortes  eine  Verschiebung  um  einen  Streifen 
zu  erhalten. 

In  Folge  der  sich  historisch  entvvickelten  Betrachtungs- 
weise  haben  wir  uns  gewohnt  die  Interferenzerscheinungen 
als  Resultate  der  wellenformigen  Aenderung  des  Lichtethers  an- 
zusehen,  und  auf  Grund  dieser  Annalune  sind  dann  die  wei- 
teren    Beobachtuugen  gedeutet  worden. 

Es  inag  dahingestellt  werden,  inwiefern  eine  solche  Dar- 
stellung  der  betrachteten  Ersciieinungen  fiir  die  Physik  niitzlich 
ist  oder  nicht.  Es  nmss  aber  constatiert  werden,  dass  dièse  Deu- 
tung  nur  eine  Darstellungsform,  nicht  aber  eine  unmittelbare 
Thatsache  bildet.  Der  Begrifï  der  Wellenlange,  wie  niitzlich  er 
auch  sein  inag,  ist  nur  ein  Hilfsbegriff,  dessen  wir  nothi- 
genfalls  entbehren  kônnten,  ohne  dass  die  factischen  Resultate 
irgend  welche  Einbûsse  erieiden  mussten. 

23.  Wie  die  Bestimniung  der  Wellenlange,  welche  nur 
eine  charakteristische  Constante  des  Ortes  in  Spectrum  giebt,  so 
giebt  auch  die  „Mischung  der  Farben"  keine  Resultate,  wel- 
che man  als  irgendwie  wesenhaft  fiir  die  Farben  bezeichnen 
konnte. 

Aus  der  Untersuchung  der  Mischergebnisse  konnen  wir  die 
Bestimniung  der  Farben  durch  Gleichungen  lernen.  Dadurch 
wird  auch  nur  eine  Nacheinanderfolge  von  Ersciieinungen 
angegeben,  welche  aile  in  gleichem  Grade  unmittelbar  und 
einfach  sind.  Die  „Mischfarbeu   ist  ebenso  unmittelbar  einfach, 


86  KKSUMÉ-S 

wie  „die  Cumponenten".  Die  Annahme,  dass  die  Mischfarbe 
als  Résultat  einer  Synthèse  subjectiver  Elementarernpfindun- 
gen  zu  betrachten  sei,  ist  eben  nur  eine  Annahme,  (1er 
keinefactischen  Daten  en  ts prêche  n.  Ihre  Entstehung 
ist  nur  die  Folge  der  Ânschàùnng  gewésen ,  dass  man  den 
Wellen  des  Aethers  eine  objective  Existenz  zuschreiben  miisse, 
und  dass  daher  die  qualitativen  Mannigfaltigkeiten  nur  sub- 
jective Bewusstseinserscheinungen  waren.  Fallt  dièse  Annah- 
me, —  und  der  Verfasser  hat  wiederholl  auf  die  Unzulanglic-h- 
keit  derselben    hingewiesen  *),  —  so  fallt  'auch  die  Folgerung. 

24.  Als  unbegriindet  muss  man  weiter  die  Schlussfolgerun- 
gen  ansehen,  welche  in  den  Elementarempfindungscurven  etwas 
mehr,  als  einen  Ausdruck  geometrischer  Constructionen  sehen 
wollen. 

Die  Aufgabe,  welche  die  Untersuchung  der  M  schung 
der  Farben  ert'ûllen  kann,  ist  die  Bestimmung  aus  w  evielen 
und  welchen  Farben  die  gegebene  Mannigfaltigkeit  der  Farben 
erhalten  wird.  Die  ersten  Versuche  haben  als  wahrscheinlich 
gemacht,  dass  man  aus  drei  Farben  die  Gesammtheit  der  Ue- 
brigen  bekommt.  woran  dann  aile  weiteren  Sehlussfolgerun- 
gen  geknuplt  wurden.  Man  sollte  meinen,  dass  man  sie  aile 
fallen  lassen  wird .  sobald  die  Mischungsergebnisse  die  ur- 
spriingliehe   Vermuthung  nicht  bestatigen. 

Man  verfâhrt  jedoch  anders.  So  z.  B.  Kunig  und  Diete- 
r ici2).  Die  bezeichneten  Autoren  pracisieren  ihre  Aufgabe  dahin? 
dass  sie  die  Darstellung  der  Farbensjsteme  mogliehst  einfach 
gestalten  wollen.  ..Es  ist  dièses  eine  Aufgabe  der  rein  experi- 
mentellen  Forschung,  derën  Losung  von  jeder  theoretischen  An- 
nahme  freigehalten  werden  muss  und  kann,  und  im  Folgenden 
auch  freigehalten  ist",  lesen  wir  in  der  Arbeit  .  Wiirde  nun 
eine  solche    Untersuchung    wirklich  die    drei  Componenten    als 


*)  Veigl.  die  Schrift.  Zur  Prineipienfrage  der  Psychologie.  Zurich 
1899,  Cap.   IV. 

2)  Die  Giundempfindungen  und  ihre  Analyse  im  normalen  und  anor- 
raalen   Farbensysteme.   Ifamburg,  1892. 


RÉSU.MKs  87 

hinreichend  zeigen,  so  wâre  damit  die  fundementale  Voraus- 
setzung  des  ganzen  Abbildungssystems  festgestellt.  Die  facti- 
schen Resultate  haben  ergeben,  dass  raaii  bei  Mischung  drei 
Formen  von  Gleicbungen  benutzen  muss.  und  dass  zu  diesem 
Zwecke  das  Spectrum  am  vortheilhaftesten  in  sieben  Partien 
getheilt  werden  kann.  Aus  diesen  factischen  Resultaten  leiteten 
nun  Konig  und  D  i  e  ter  ici  ihre  drei  Elementarempfindungs- 
curven  ab.  indem  sie  anuahmen.  dass  die  Elementarempfin- 
dungscurve  Griin  von  der  Gleichung 

L)v  ==  aL,J7„  -f-  bL363.5  —  cL)/ 

beginnen  soll.  Mit  welchem  Rechte  wird  eine  solche  Annahme 
gemacht?  Sie  wiirde  zulâssig  sein,  wenn  man  sich  auf  ander- 
wârtige  Resultate  stûtzen  konnte,  man  soll  aber  nicbt  vergessen, 
dass  grade  die  Untersuchung  der  Farbenmischung  uns  iiber  die 
Componenten  instruieren  sollten.  Haben  daher  Konig  und 
Die  ter  ici  die  Misobungsversuche  von  Neuem  aufgenomraen, 
so  war  ihre  Aufgahe  die  Componenten  zu  finden  und  nicht  an- 
zunehmen. 

Ein  factischer  Werth  solcher  Curven  muss  daher  gleieh 
null  angesehen  werden.  Konig  und  Dieterici  geben  auch 
selber  auf  Grund  derselben  Resultate  „die  Grundempiïndungs- 
curven".  Ebbinghaus  bat  dieselben  Resultate  vvieder  umge- 
rechnet,  und  man  konnte  auf  ganz  derselben  Weise  unzàhlige 
Berechnungen  machen.  Es  wiirde  kaum  Jemand  allen  solchen 
Umrechnungen  einen  factischen   Werth  beimessen. 

25.  Die  unmittelbare  naive  Realitat  der  vorgefundenen 
Mannigfaltigkeit  von  Farben  wird  weder  durch  die  physika- 
lischen  Untersuchungen  noch  durch  die  Ergebnisse  der  Farben- 
mischung irgendwie  aufgehoben.  Aile  unsere  Erkenntnisse  iiber 
dieselbe  sind  nur  Erkenntnisse  iiber  gewisse  Zùsammeuhànge 
der  einzelnen  Glieder  der  vorgefundenen  Mannigfaltihkeit;  aile 
Methoden  nur  Betrachtungsformen  dieser  Mannigfaltigkeit. 

Stellen  wir  uns  auf  den  Standpuukt  ein  -s  Besehreibers 
des  Vorgefundenen.  so  entsteht  als  erste  Aufgabe    dièses  Vor- 


88  RÉSUMÉ8 

gefundene  zu  ordnen;  Mittel  zu  finden.  uni  auf  einzelne  Glie- 
der    des  Vorgefundenen    eindeutig  hinweisen  zu  konnen. 

Man  classiBciert  die  Farbenmanngfaltigkeit,  indeni  mau 
die  Farben  mittelst  Spectrums  eindeutig  zu  bestimmen  sucht. 
Die  Erfahrung  zeigt,  dass  sich  die  Farben  des  Spectrums 
ândern,  wenn  man  die  s.  g.  Intensitât  der  Licbtquelle  ândert, 
dass  sie  sieb  ândern,  wenn  man  nacb  verschiedenen  Vorbe- 
dingungen  dasselbe  Spectrum  betrachtet.  Intensitât  und  Wel- 
lenlânge  sind  nun  zwei  unabbângige  zur  Bezeicbnung  der  vor- 
gefundenen  Farbe.  Dièse  reichen  jedoch  nicbt  hin,  um  sie  zu 
bestimmen.  Man  frâgt  nun,  wie  lâsst  sich  die  dritte  Bedingung 
formulieren.  Ist  sie  eine  neue  Verânderliche  unabhângig  von 
beiden  anderen? 

Man  iiberzeugt  sich  leicht,  dass  es  nicht  der  Fall  ist. 
Wiirde  es  so  sein,  so  konnte  der  Beobaehter,  wenn  er  die  Vor- 
bedingungen  ândert,  welche  der  Farben bestimmung  vorangin- 
gen,  keine  Farbe  sehen,  welche  den  nach  anderen  Vorbedin- 
gungen  gesehenen  Farben  gleich  wâre.  Die  Beobachtung  zeigt 
aber,  dass  ni  an  die  Aenderung  der  Farbe,  welche  durch  Ort 
des  Spectrums  und  Intensitât  gegeben  ist,  wenn  sie  durch 
„Ermiïdung  des  Auges"  verândert  wird ,  mit  Hilfe  desselben 
Spectrums  bestimmen  kann  d.  h.  die  gesammte  Farbenmannig- 
faltigkeit  scheint  durch  zwei  Verânderliche  bestimmbar  zu  sein. 
Aber  die  je  des  m  a  lige  Anordnung  dieser  M  an  ni  g- 
f  a  1 1  i  g  k  e  i  t  wiirde  eine  andere  Function  dieser  Ver- 
au  der  lichen  sein.  Ob  es  so  ist.  muss  der  Untersuehung 
vorbehalten  werden.  Hier  sei  nur  besonders  betont,  dass  eine 
solche  Betrachtungsform  nur  ein  Mittel  des  Hinweises  auf  die 
einzelnen  Glieder  der  Farbenniannigfaltigkeit  bildet.  Dièse 
Mannigfaltigkeit  ist  gegeben,  das  ist  die  erste  und  letzte  That- 
sache. 

26.  Ein  zweites  Mittel  anf  die  einzelnen  Glieder  der  vor- 
gefundenen  Mannigfaltigkeit  lnnzuweisen,  bildet  die  Bestimmung 
der  Farben  mittelst  eines  Farbendreieekes.  Durch  ein  solches 
kann  eine  Mannigfaltigkeit,  geometriseh  veranschaulicht  werden. 


RÉSUMÉS  89 

Dieser  Veranschaulichung  kommt  aber  nur  die  Bedeutung  eines 
geometrischen  Bildes  zu. 

Man  glaubte  lange,  und  dies  war  die  Voraussetzung  der 
H  e  1  m  h  o  1 1  z  schen  Théorie,  dass  sich  die  Aenderungen  in  der 
vorgefundenen  Mannigfaltigkeit  so  vollziehen  miissen,  wie  die 
Aenderungen  bei  der  constructiven  Behandlung  der  Farben- 
tafel.  Die  wiederbolten  kritischen  Untersuchungen  von  He- 
r  i  n  g  haben  die  Unhaltbarkeit  dieser  Annahme  klargelegt. 
Man  schritt  infolge  dessen  statt  die  Unzulâssigkeit  der  Annahme 
einzusehen  zum  Aufsuchen  immer  neuer  und  neuer  Eckfarben, 
ohne  auf  ein  Dreieck  zu  kommen,  der  die  gerugten  Mângel 
aufheben  konnte.  Der  Grund  des  Misserfolges  ist  darin  zu 
suchen,  dass  das  Farbendreieck  nur  eine  geometrische  Ver- 
anschaulichung der  Farbenmannigfahigkeit  ist.  So  wie  man 
in  déni  Dreieck  die  Curve  der  Spectralfarben  empirisch  be- 
stimmt,  so  kann  man  in  derselben  Weise  die  Curven  der  Far- 
benânderungen  bestimmen ,  welche  eine  oder  mehrere  Farben 
infolge  der  Ermiidung  erleiden.  Wie  jedoch  eine  solche  Curve 
verlaufen  muss,  dass  kann  man  a  priori  aus  dem  Farbendreieck 
nicht  ableiten. 

27.  Nachdem  die  Mittel  gefunden  worden  sind,  die  vor- 
gefundene  Mannigfaltigkeit  in  eindeutiger  Weise  zu  ordnen, 
entsteht  die  weitere  Frage,  wie  sich  die  von  verschiedenen  Men- 
schen  vorgefundenen  Mannigfaltigkeiten  zu  einander  verhalten. 

Das  gewohnlichste  Mittel  des  Hinweises  auf  die  Umge- 
bungsânderungen,  die  Sprache  reicht  nicht  hin,  um  die  Unter- 
schiede  merklich  zu  inachen.  Anfangs,  wo  man  die  Subjecti- 
vitat  der  Qualitâten  der  Umgebung  angenommen  hat,  glaubte 
man  in  der  Sprache  Mittel  zu  haben  iiber  die  Bewusstseins- 
erscheinungen  Auskunft  zu  eihalten.  Die  Praxis  belehrte  je- 
doch bald,  dass  man  auf  diesem  Wege  zu  keiner  Erkenntniss 
der  Anomalien  im  Farbensysteme  kommen  wird.  Das  Wort 
ist  eben  nur  ein  Zeichen,  welches  auf  die  vorgefundene  Mannig- 
faltigkeit hinweist,  nicht  aber  ein  Ausdruck  der  „Bewusstseins- 
erscheinungen".  Es  ist  auch  gleichgiltig,  wie  sich  die  Mannig- 
faltigkeit gestalten  wurde,    wenn  wir  uns  in    jemand  Anderen 


90  RÉSUMÉS 

versetzen  konnten;  Hauptsache  ist,  dass  sich  die  Mitmenschen 
beim  Hinweise  auf  bestimmte  Qualitâten ,  derselben  Zeichen 
bedienen .  und  dass  dièse  Zeichen  die  Qualitâten  eindeutig 
bezeichnen. 

Vergleicht  raan  nun  die  Farbenmannigfaltigkeiten,  welche 
verschiedene  Menschen  vorfinden,  so  zeigt  sich,  dass  dièse  sich 
sich  nicht  immer  eindeutig  entsprechen.  In  diesem  Falle  ist 
raan  der  Môglichlceit  der  eindeutigen  Verstandigung  iiber  die 
Farben  beraubt,  und  zwar  auf  so  lang,  als  raan  nicht  weiss, 
wie  sich  die  „normalen"  und  „anormalen"  Farbensysteme  zu 
einander  verhalten  und  in  welcher  Beziehung  sie  zu  einander 
stehen. 

28.  Aile  dicse  Fragen  beziehen  sich  nur  auf  das  Ord- 
nen  der  vorgefundenen  Farbenmannigfaltigkeit .  sagen  aber 
nichts  ûber  die  physiologischen  Vorgange  aus,  welche  in  dem 
Auge  vor  sich  gehen. 

Die  Beziehung  des  „psychischen"  zum  „physischen"  hat 
der  Verfasser  bereits  einer  vielfachen  Besprechung  unterzo- 
gen  1). 

Im  Anschluss  an  die  hier  untersuchten  Problème  wendet 
sich  der  Verfasser  gegen  das  von  Mach2)  eingefuhrte  und 
dann  zur  Grundlage  der  physiologisch-optischen  Untersuchun- 
gen  gemachte  Hilfsprinzip,  nach  welchem  „jedem  Psychischen 
entspricht  ein  Physisches  und  umgekehrt.  Grleichen  psychischen 
Processen  entsprechen  gleiche  physische,  ungleichen  —  un- 
gleiche.  Allen  Détails  des  Psychischen  correspondiren  Détails 
des  Physischen". 

Untersucht  man  niimlich  das  unmittelbar  Gegebene,  so 
findet  raan  verschiedene  qualitative  Aenderungen  vor,  welche 
mit  einander  in  festen  Verhaltnissen  stehen.  Die  Ausdrucks- 
form  derselben  hangt  lediglich  von  den  Einheiten  ab?  in  wel- 
chen  man  die  Aenderungen  jeder  Art  bestimmt. 


')    Die  moderne  physiologische  Psychologie  in    Deutschland    II.    Aus- 

>e.   Ziirich,    1899.   —  Zur  Prinzipienfrage    der  Psychologie.    Ziirieh,  1899. 

2)  Sitzungsbeiichte    der  Akademie  in  Wien.    Band  LU,    Jahrg.  1868. 


RÉSUMÉS  91 

Bei  dieser  Untersuchung  der  Zusammenhânge,  wie  sie  sich 
der  Beobachtung  darbieten,  kommt  raan  auf  die  Frage,  wie 
die  Aenderungen  „in  einander  iibergehen"  oder  „auf  einan- 
der  wirken",  iiberhaupt  nicht.  Die  Aenderungen  sind  da,  tre- 
ten  in  Zusammenhangen  auf.  und  es  ist  die  Aufgabe  der  Wis- 
senschaft  dièse  Zusammenhânge  zu  untersuehen. 

Erst  dann,  wenn  man  die  einzelnen  Erscheinungen  als 
Spezialanderungen  eines  allgemeinen  Etwas  darstellen  will,  muss 
man  dièse  Brtrachtungsform  ândern.  Bei  der  deseriptiven  Be- 
handlung  der  Problème  hat  man  nicht  nôtig  auf  Fragen,  wie 
die  Erscheinungen  auf  einander  wirken,  wie  sie  sich  in  einan- 
der umwandeln.  iiberhaupt  einzugehen.  Dièse  Fragen  werden 
zu  den  wichtigsten  Problemen  der  Naturphilosophie  erst  dann, 
wenn  man  aile  Erscheinungen  auf  ein  Substrat  zuruckfïïhren 
will.  Dann  muss  man  die  Wârme  als  moleculare  Bewegungen 
der  kleinsten  Theile  darstellen,  um  den  Uebergang  der  mecha- 
nischen  Arbeit  in  die  Wârme  anschaulich  machen  zu  konnen 
u.  s.  w. 

Auf  dièse  Weise  wurde  auch  das  mechanische  Bild  der  Er- 
scheinungen construiert.  Bei  solcher  Construction  ist  aber  ailes 
Qualitative  verloren  gegangen,  und  nun  entstand  die  Frage, 
wo  ist  es  zu  setzen?  Die  Aetherwellen,  die  Nerwenerregun- 
gen  u.  s.  w.  bilden  eine  geschlossene  Kette,  in  welcher  fur 
die  Qualitat  kein  Platz  iibrig  geblieben,  und  doch  musste  die- 
selbe  irgendwo  Platz  haben.  Man  versetzte  sie  daher  in  das  Be- 
wusstsein  und  postulierte  dann  physiologische  Aenderungen  die 
den  Bewusstseinserscheinungen  entsprechen  sollten 1).  Jetzt 
mûssen  die  postulierten  physiologischen  Aenderungen  und  die 
Bewusstseinserscheinungen  irgendwie  zusammenhangen.  Um 
diesen  Zusammenhang  zu  retten,  hat  Mach  sein  Prinzip  auf- 
gestellt. 

Es  zeigt  sich  aber,  dass  ein  so  entwickeltes  mechanisches 
Bild    physikalisch  nicht  hinreichend  ist,    und   dass  der  Zusam- 


*)  Vergl.  zur  Prinzipienfrage  S.  G7  u.  f. 


92  RÉSUMÉS 

raenhang  des  Bewusstseins  mit  dem  Mechanischen  philosophisch 
unbegreiflich  wird.  Man  ist  daher  genothigt,  zur  gegebeuen 
Mannigfaltigkeit  der  Erscheinungen  zuruckzukehren,  um  dièse 
zu  analysieren. 

29.  Untersucht  man  sie,  so  findet  man,  dass  die  phy- 
siologischen  Aenderungen  ebenso  unmittelbar  gegeben  sind, 
wie  es  die  Farben  sind. 

Untersucht  man  das  Auge  und  die  Aenderungen,  welche 
in  ihm  vorkommen,  wenn  man  dasselbe  den  Licbtwirkungen 
aussetzt,  so  bat  man  in  den  Lichtânderungen  und  den  phy- 
siologischen  Vorgângen  zwei  Arten  von  Aenderungen,  die  von 
einander  ganz  verschieden  sind,  und  ûber  dessen  Zusammen- 
hang  man  a  priori  gar  nicbts  aussagen  kann.  Die  betrachte- 
ten  pbysiologiscben  Vorgânge  sind  ebenso  qualitativ,  wie  es 
die  Farben  sind,  sie  sind  zwei  Erscheinungen,  die  mit  den  Far- 
benanderungen  im  Znsemmenbange  stehen,  die  aber  nach  den 
ihnen  eigenthiimlichen  Untersuchungsmethoden  erforscht  werden 
miïssem  Kennt  man  einmal  einen  Zusammenhang  von  Erschei- 
nungen, so  kann  man  aus  der  Kenntnis  eines  der  zusammen- 
hângenden  Glieder  iiber  das  Zweite  etwas  aussagen,  das  aber 
nachtrâglich ,  wenn  der  Zusammenhang  erst  bekannt  ist,  Aus 
den  Farbenuntersuchungen  allein  wird  man  daher  ebenso  we- 
nig  zur  Kenntnis  der  physiologischen  Vorgânge  gelangen,  wie 
man  aus  der  Untersuchung  der  mechanischen  Arbeit  zur 
Kenntnis  der  Wârmeerscheinungen  kommen  kann.  Will  man 
ilber  physiologische  Functionen  des  Auges  etwas  wissen,  so 
muss  man  es  physiologisch  untersuchen. 

Kiakau,  physikalisches  Institut  der  Jagellonischen  UniversitSt. 


Nakladem  Akademii  Umiejçtnosci 

pod  redakcya  S^kretarza  generaluego  Stanislavva  Smolki. 


Krakow,    1900    —  Drukarnia  Uuiwersytetu  Jagielloiiskiego,  pod  zarzadem   J.  Filipowskiego 


16  Marca  1900. 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIE. 

N«  3.  Mars.  1900. 

Sommaire:  Séances  du  5,  12  et  19  mars  1900.  —  Résumés:  12. 
T.  Estreicher.  Un  globe  du  commencement  du  XVI  siècle  à  la  Biblio- 
thèque de  l'Université  de  Cracovie.  —  13.  V.  Heinrich.  Note  prélimi- 
naire sur  la  fonction  accomodative  de  la  membrane  tympanique.  —  14. 
L.  Marchlewski  et  C.  A.  Schunck.  L'action  du  brom  sur  la  phyllo- 
porphyrine  et  haematoposphyrine.  —  15.  S.  Maziarski.  Sur  la  topogra- 
phie de  la  glande  thymus  et  sur  la  présence  des  follicules  lymphatique 
dans  la  glande  salivaire  sousmaxillaire  de  la  caboye.  —  16.  Jan  Piepes- 
Poratystski.  Sur  la  polymérisation  de  p.  tolunitiile.  —  17.  P.  J.  Ma- 
zurek.  L'influance  de  l'acide  azotique  sur  la  phenilaetylamine. 


Séances 
— ■>%. 

('lasse  <le  Philologie 


Séance  du  12  mars  1900 


Présidence  de  M.  C.  Morawski 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  les  dernières  publi- 
cations de  la  Classe: 

Rozprawy  Akademii  Umiejetnosci.  Wydziaî  filologiczny.  Serya  II, 
tom  XI11,  ogôlnego  zbioru  tom  dwudziesty  ôsmy.  (Traveaux  de  la  Classe 
de  philologie,  vol.  XXVII),  8-0,  p.  380. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  P.  BibSkowski: 
vSur  les  personifications  des  nations  conquises  dans  l'art  des 
anciens  Romains". 


'.•4  SÉANCES 

Le  Secrétaire  rend  comple  du    travail    de  M.  J.  Gzubek: 
„Vespasien  de  Kochôw  Kwhowskiu. 


Classe  d'Histoire  et  de   Philosophie 


Séance   du  19  mars  1900 


Présidence  de   M.   F.   Zoll 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  la  dernière  publica- 
tion de  la  Classe: 

F.  Piekosinski.  »Wiece.  sejmiki,  sejmy  i  przywileje  ziemskie  w  Pol- 
sce  wiekôw  srednich*.  (Des  assemblées,  états  provinciaux  et  états  généraux 
célébrés  et  des  chartes  accordées  en  Pologne  au  moyen-âge1.  Mémoires.  8-0,  vol. 
39,  p.  171—251. 

M.  0.  Balzer  présente  son  étude:  ^Quelques  remarques 
sur  la  sanction  du  premier  statut  de  Masovie  de  l'an  1532" . 

Le  Secrétaire  rend  compte  du  travail  de  M.  Vladimir 
Lenkiewicz:  „La  Russie  et  la  paix  de  Carlovitz" . 


Classe  des  Sciences  mathématiques  et   naturelles 


Séance  du  5  mars   1900 


Présidence  de  M.  F.  Kreutz 
Le   Secrétaire  présente    les   dernières   publications    de   la 


Classe: 


SÉANCES  95 

M.  P.  Rldzki.  »Teorya  fizycznego  stanu  kuli  ziemskiej*.  (Théorie 
physique  de  l'état  du  globe  terrestre;.  Mémoires,  8-0,  vol.  37,  225—420  p. 

M.  P.  Rudzki.  «Dalsze  badania  nad  odksztalceniem  ziemi  pod  cie- 
zarem  wielkich  lodowcôw<.  (Nouvelles  recherches  sur  les  déformations  de  la 
terre  pendant  l'époque  glaciale).  Mémoires,  8-0,  vol.  39,  109 — 136  p. 

»Sprawozdania  Komisyi  fîzyograficznej*.  (Comptes  rendus  de  la  Com 
mission  de  physiographie],  vol.  XXIV,  p.  XXXI  et4  84.  Avec  une  planche. 

M.  C.  Kostanecki  rend  compte  du  travail  de  M.  E.  Go- 
dlkwski  (jun.):  nSur  la  multiplication  des  noyaux  dans  les  mus- 
cles striés  des  vertébrés". 

Le  Secrétaire  présente  les  travaux  de  M.  J.  Piepes-Po- 
ratynski:  nSur  la  polymérisation  de  p.  tolunitrileu  *)  et  de  M. 
J.  Mazurek:  ^L'influance  de  l'acide  azotique  sur  la  phenilaety- 
lamine"  2). 

M.  E.  Bandrowski  rend  compte  du  travail  de  M.  L.  Mar- 
chlewski  et  C.  A.  Schunck  :  ^U action  du  brom  sur  la  phyllo- 
porphyr'me  et  haematoporphyrineu  3). 

M.  N.  Cybulski  rend  compte  du  travail  de  M.  S.  Maziar- 
ski:  nSur  la  topographie  de  la  glande  thymus  et  sur  la  pré- 
sence des  follicules"  4). 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  Commission 
d'antropologie  de  28  février  1900. 


i)    Voir    ci-dessous    aux    Résumés  p.  117.  —  2)    ibid.  p.  118.  —   3)  ibid.  p.  112.  — 
*)  ibid.  p.  113. 


Résumés 


12.  —  Tad.  Estreichek.  Globus  Bibiioteki  Jagielloriskiej  z  poczatku  w.  XVI. 
(Ein  Evdglobus  ans  dent  Anfange  des  XVI  Jh.  in.  der 
Jagellonischen  Hibliothe/c).  Vorgelegt  den  15.  Januar  1900. 

Unter  den  Sehenswiirdigkeiten ,  welche  sioh  in  der  Ja- 
gellonischen Universitâtsbibliothek  in  Krakau  befinden.  nimmt 
eine  schône  Uhr  aus  den  ersten  Jahren  des  XVI  Jahrhunderts 
eine  hervorragende  Stelle  ein.  Ein  kurze  Nachricht  liber  die- 
selbe,  und  zwar  iiber  ihre  Einrichtung  und  Functionieren,  bat 
der  franzosische  Physiker ,  M.  Ch.  Ed.  Guillaume  vor  acbt 
Jahren  in  der  Zeitschrift  .,La  Nature  «  L)  veroffentlicht;  beson- 
ders  intéressant  ist  aber  ein  Globus,  welcher  sich  ira  Inneren 
der  Uhr  befindet;  iiber  denselben  ist  bis  jetzt  noch  nichts  der 
Offentlichkeit  vorgelegt  worden.  Ohne  in  die  Einzelheiten  der 
Construction  einzugehen,  da  dieselben  in  dem  citierten  Aufsatze 
von  Guillaume  gefunden  werden  konnen ,  will  ich  gleich  zur 
Beschreibung  des  Globus  schreiten  ,  dessen  Projection  in  Pla- 
niglobform   nebenstehend  beigef'iigt  ist. 

Der  Globus  besteht  aus  zwei  halbkugeligen  Calotten 
aus  Kupferblech ,  welche  aussen  stark  vergoldet  sind  ;  der 
Durchmesser  der^selben  betriigt  73y2  mm.  Im  Innern  des  Glo- 
bus befindet  sich  das  Uhrwerk,   welches  die  Achse  des  (in  der 


»)  La  Nature  1892,  Nr.  99G,  S.  75. 


RÉSUMÉS 


97 


98  RÉSUMÉS 

Uhr  unbeweglichen)  Globus  beAvegt;  zum  Aufziehen  des  Wer- 
kes  befinden  sich  in  déni  sudlichen  Theile  der  Kugel  zwei 
Offnungen  (s.  Figur),  von  denen  aber  blos  eine  heutzutage 
als  Schliïsselloch  dient.  Die  Oberflâohe  ist  durch  Meridiane 
und  Parallelkreise  (sowie  Wende-  und  Polarkreise)  in  Abstan- 
den  von  je  10°  getheilt;  die  Meridiane  170°  und  350°  (ostlich 
von  Ferro,  wie  uberhaupt  die  Meridiane  von  Ferro  an.  nume- 
riert  sind),  welche  zusammen  einen  Kreis  bilden,  bilden  zugleich 
die  Beriïhrungsstelle  beider  Globuscalotten  ;  in  zwei  Stellen  ist 
dièse  Beriihrungslinie  beschadigt,  was  in  der  Zeicbnung  mit- 
tels  dicker  schwarzer  Linien  angedeutet  ist.  Das  Meer  und 
die  Binnengewâsser  sind  durch  wellenformige  Linien  bezeich- 
net,  was  in  der  Projection  nur  fur  Binnenseen  beibehalten 
worden  ist. 

Was  die  Entstehungszeit  des  Globus  anbelangt,  so  lehrt 
uns  schon  das  Aussehen  der  Ziffern  4  und  5  auf  den  Meri- 
dianen  und  Parallelkreisen,  sowie  auf  den  Theilungen  der 
Scalen  des  âusseren  Mechanismus,  dass  die  Uhr  um  das  Jahr 
1500  entstanden  sein  muss  ,  da  die  Zitfer  4  iïberall  ihre  mit- 
telillterliche  Schlingenform  beibehâlt,  5  dagegen  bald  in  der 
alten ,  7-ahnlichen  (auf  den  Scalen).  bald  in  der  modernen 
Form  (auf  dem  Globus)  auftritt.  Ein  praciseres  Datum  Uann 
durch  Vergleich  gleichzeitig  erschienener  Karten  aufgestellt 
werden,  da  es  keinem  Zweifel  unterliegt ,  dass  der  Verfertiger 
des  Globus  auf  der  Hohe  der  damaligen  Kenntnisse  stand, 
und  dass  er  unmoglich  Solches  ausser  Acht  gelassen  haben 
konnte,  was  auf  iiberall  bekannten  Karten  eingezeichnet  vrar. 
Auf  solche  Weise  gelangen  wir  zu  etwa  1510  als  Entstehungs- 
zeit des  Globus,   was  im  Folgenden  motiviert  wird. 

Naehdem  Neufundland  zum  ersten  Mal  auf  der  Karte 
von  Juan  de  la  Cosa  als  mit  dem  nbrdlichen  Asien  verbunden, 
dargestellt  worden  ist  (1500),  ist  dasselbe  auch  spater  mehrere 
Jahre  hindurch  als  ein  Theil  Asiens  aufgefasst  worden;  so 
finden  wir  es,  als  Terra  Xova,  auf  der  Karte  von  Johan- 
nes  Ruysch  im  Ptolemaeus  vom  Jahre  1508  (ausgegeben  in 
Rom).  Es  fehlt    aber    das    Festland  von  Xordamerica,  welehes 


RÉSUMÉS  99 

aucli  auf  dem  Globus  der  Jagellonischen  Bibliothek  noch  nicht 
vorhanden  ist.  Im  Jahre  1511  finden  wir  Florida  in  Peter 
Martyr's  Legatio  Babylonica,  unter  dem  Namen  von  Be i- 
meni;  im  nâchsten  Jahre  zeicb.net  der  Professor  der  Krakauer 
Universitat  Johannes  de  Stobnica  (Jan  ze  Stobnicy)  auf  der 
Erdkarte  in  seiner  Ausgabe  des  Ptolemaeus  (Cracoviae,  FI. 
Ungler,  1512)  schon  einen  grossen  Tbeil  des  Landes  in  der 
Nâhe  von  Florida,  sowie  die  mittelamerikanische  Landesenge, 
welche  hier  zum  ersten  Mal  ohne  die  hypothetische  Meeres- 
enge  auftritt.  Einen  âhnlichen  Character  haben  auch  die  bei- 
den  Karten  Waldseemiïller's  im  Strassburger  Ptolemaeus  vom 
Jahre  1513.  Da  auf  dem  Globus  der  Jagellonischen  Univer- 
sitâts-Bibliothek,  den  ich  fortan  der  Kiirze  wegen  den  Jagel- 
lonischen Globus  nennen  werde,  Neufundland  als  eine  (nanien- 
lose)  Insel,  das  Festland  von  Nordameriea  aber  nicht  einge- 
zeichnet  ist,  so  kann  nach  Obigem  unser  Globus  nur  aus  der 
Zeit  zwischen  1509 — 1511  stammen,  also  etwa  aus  dem  Jahre 
1510. 

Eine  tiberaus  ahnliche  kartographische  Darstellung  fin- 
den  wir  auf  dem  sogenannten  Lenox-Globus ,  der  sich  in  der 
„New  York  Public  Library",  uri.d  zwar  in  der  Abtheilung  der 
Lenox-Stiftung,  befindet.  Der  Unterschied  zwischen  beiden 
Globen  besteht  nur  in  der  Grosse  (der  Durchmesser  des  Lenox- 
Globus  betragt  127  mm),  in  der  Abwesenheit  der  Meridiane 
und  Parallelkreise  auf  dem  New-Yorker  Globus,  und  in  eini- 
gen  Inschriften;  sonst  gleicht  die  Gelandedarstellung  beider 
Globen  vollkommen. 

Auf  beiden  finden  wir  das  Continent  von  Sudamerica 
in  dessen  angenâhert  richtiger  Form,  d.  i.  dreieckig,  mit  der 
Spitze  gegen  Siiden  gerichtet;  es  befinden  sich  darauf  drei 
Inschriften:  Mondus  Novus,  zum  ersten  Mal  dem  neuen 
Continente  vom  Domherrn  Sandacourt  in  St.  Dié ,  in  der 
Ûbersetzung  eines  Briefes  von  Vespucci  mit  der  Beschreibung 
Brasiliens;  weites  Terra  Sanctae  Crucis,  ein  Name,  der 
nur  bis  zum  Jahre  1511  (zuletzt  in  der  Bernhardus'  Syl- 
vanus'  Ausgabe  von  Ptolemaeus,  Venedig   1511)  im  Gebrauche 


100  RÉSUMÉS 

steht  ;  und  schliesslich  der  bis  jetzt  noch  nicht  vollkommen 
erklârte  Name:  Terra  de  Brazil.  Was  die  dreieckige  Form 
anbelangt,  so  ist  dieselbe  nicht  direct  erklàrlich,  da  man  bis 
zu  jener  Zeit  noch  keine  Umsegelung  Siïdamerica's  ausgefiihrt 
bat,  und  der  Verfertiger  des  Globus  scheinbar  die  spâteren 
Kenntnisse  anticipiert  hat.  De  Costa,  dem  wir  eine  ausfiilirliche 
Beschreibung  des  Lenox-Globus  verdanken  x),  ist  der  Ansicht, 
dass  man  diesem  Erdtheile  deshalb  eine  solche  (restait  gab. 
weil  man  als  Vorbild  dazu  die  Form  von  Aixica  genommen; 
ahnliches  behauptet  H.  Harrisse  2)  in  Bezug  auf  die  angeblich 
Waldseemullerschen  Globussegmente  im  Holzschnitt,  etwa  aus 
dem  Jahre  1509,  welcher  sagt,  dass  man  zwecks  Analogie  die 
spitz  gegen  Sùden  zulaufenden  Festlande:  Africa,  Ost-Indien 
und  Malacca  herbeizog.  Dagegen  muss  man  einwenden,  dass 
auf  damaligen  Karten  weder  Indien,  noch  Malacca  spitz  zu- 
lâuft,  und  es  also  blos  Africa  zuriïckbleibt ,  welches  in  Wirk- 
lichkeit  und  in  der  damaligen  Auffassung  eine  Spitze  gegen 
Siïden  aufweist.  Es  erscheint  aber  kaum  plausibel  anzunehmen, 
dass  man  eine  einzige  Thatsache  so  verallgemeinern  wollte. 

Es  scheint  mir  aber  dièse  Dreiecksform  kaum  mehr  als 
zufiillig  zu  sein:  man  kannte  die  Nord-  sowie  die  Ostkiiste  von 
Sûdamerica;  es  wurden  beide  auf  der  Karte  aufgezeichnet, 
die  drei  erwâhnen  Namen  aufgetragen .  und  die  Enden  der 
IviUtenzeichnung  mit  einander  verbunden ,  eintach  um  anzu- 
deuten,  dass  das  Land  irgendwo  im  Westen  aufhort.  Dement- 
sprechend  ist  der  Verlauf  der  Kiïste  im  Osten  ein  ganz  an- 
derer,  als  im  Westen;  die  Westliche  ist  skizzenhaft  gefiihrt, 
ohne  Meerbusen  oder  Landzungen  oder  Halbinseln  ;  die  Ostli- 
che  und  Nordliche  dagegen  weist  viele  Halbinseln  und  Buchten 
auf,  sowie  etwa  35  Fliisse,  welche  im  Westen  gànzlich  fehlen. 
Man  sieht  den  Unterschied  in  der  Ausfùhrungr  beider    Kùsten- 


1 1   15.   F.   De  Costa,   Magazine  of  American  History,  Band  III,  S.  529, 
New  York  1879. 

'-)  Discovery  of  North  America,  London   1892,  S.  807. 


RÉSUMÉS  101 

linien  besonders  gut  auf  dem  Original  des  Jagellonischen 
Globus  ;  ebeuso  muss  es  sich  mit  dem  Lenox-Globus  verhalten. 
da  in  der  Projection  seiner  Karte  in  „Encyclopedia  Britannica" 
nach  der  Zeichnung  von  H.  Stevens  (Artikel  „Globe"),  die 
westliche  Kiiste  einfach  auspunctiert  ist.  Nach  Obigem  wiirde 
die  Frage.  woher  der  Verfertiger  der  beiden  Globen  die  Kennt- 
nis  von  der  dreieekigen  Form  von  Siïdamerica  haben  konnte, 
ziemlich  gegenstandslos  sein. 

Ein  spezielles  Interesse  in  den  beiden  Globen  erregt  ein 
grosses  Eiland,  geradezu  ein  Continent,  welches  nur  auf  die- 
sen  beiden  kartograpbischen  Documenten  vorkommt.  Dièse 
Insel  liegt  etwa  zwischen  110°— 160°  ostlicher  Lange  und  25° 
und  60°  siidlicher  Breite,  also  stidlich  von  Indien.  Da  in  Wirk- 
lichkeit.  sowie  auf  anderen  Karten ,  dièse  Insel  nicht  vor- 
kommt, miissen  wir  annehmen,  dass  der  Verfertiger  der  Karte 
fur  den  Jagellonischen  Globus  einem  Missverstândnis  zu  Opfer 
fiel.  De  Costa  (loco  citato)  vermuthet,  dass  das  in  Frage  ste- 
hende  Land  Australien  vorstellen  sali,  welches,  wie  er  ausein- 
andersetzt,  doch  vielleicbt  nicht  gânzlich  zu  jener  Zeit  unbe- 
kannt  war.  Demzufolge  sollten  die  beiden  Insein,  noidlich  von 
dem  auf  dem  Lenox-Globus  namenlosem  Lande,  welche  dort 
Madagascar  und  Cirtena  bezeicbnet  sind,  resp.  Sumatra 
und  Java  sein.  Die  drei  kleineren  Insein  in  derselben  Gruppe 
sollten  Sumbava,  Floris  und  Timor  vorstellen. 

Dièse  Hypothèse,  welche  aber  De  Costa  mit  grosser  Vor- 
sicht  ausspricht,  scheint  nicht  ganz  stichhaltig  zu  sein,  und 
zwar  noch  mehr,  wenn  man  die  Karte  auf  dem  Jagellonischen 
Globus  zum  Vergleich  herbeizieht.  Wir  sehen,  dass  die  nor- 
dliche  und  westliche  Kiiste  des  fraglichen  Continents  ebenfalls 
einen  Character  der  Unsicherheit  tragt,  im  Vergleich  mit  der 
stidostlichen  Kiiste,  analog  wie  die  einander  gegeniiberliegen- 
den  Kiisten  von  Sùdamerica.  Auch  hier  sehen  wir  eine  sicher- 
bekannte  Kiiste  mit  vielen  Buchten,  Vorgebirgen  und  Fliissen, 
sowie  eine  sanft  wellenfdrmige  ,  flusslose.  oftenbar  nur  die  En- 
den  der  bèkannten  verbindende  Kiiste.  Dies  beweist.  dass  das 
Land  von  Seefahrern  entdeckt  und   beschrieben  wurde,  welche 


102  RÉSUMÉS 

von  Osten  herkaraen .  (la  nur  die  Kiiste,  welche  von  Osten 
zugiinglich  ist,  genau  eingetragen  ist.  Aufsolche  Weise  also  ist 
os  unmoglich  anzunehmen,  dass  es  das  Festland  von  Austra- 
lien ist.  welches  doeh  nur  durch  die  U'msegelung  Afrikas  be- 
kannt  geworden  sein  kônnte,  also  vora  Westen.  oder  aber  durch 
Reisen  der  friïlieren  Reisenden  wie  Edresi ,  Marco  Polo  u.  s. 
w..  welche  es  aber  nur  vom  Norden  her  kennen  lernen  konnten; 
aus  déni  Character  der  Umrisse  des  Landes  aber  tblgt,  dass 
es  von  ostlicher  Seite  entdeckt  wurde.  Ein  solches  Land  ist 
nur  Sildainerica  allein ,  und  wir  miïssen  annehmen,  dass  jene 
Insel  Siidamerica  vorstellen  soll,  freilich  an  einer  ganz  falschem 
Stelle.  Dièse  Annahme  wird  zur  Gewissheit ,  als  wir  auf  dem 
Jagellonischen  Globus  tinden,  dass  die  Insel  die  Insehrift  tràgt: 
AMERICA-  NO  VITER- REPERTA.  Es  fragt  sien  nun  ,  w,  li.r 
dièses  Missverstandnis  herkomint,  welches  den  Autor  des  Glo- 
bus zwang,  dasselbe  Festland  zweimal,  unter  doppeltem  Nanien, 
einzuzeiehnen.  Die  Antwort  darauf  ist  kaum  nioglich:  es  scheint 
ein  ganz  gewôhnlicher  Irrthum  eingeschKehen  zu  sein.  Doch 
kann  inan  eine  ziemlich  weitgehende  Analogie  zwischen  bei- 
den  Continenten  rinden  ;  die  Kustenconfiguration  ist  in  beiden 
Fftïlen  ziemlich  àhnlich.  wenn  man  nur  dafiir  Sorge  trâgt,  die 
„America  noviter  reperta"  in  der  Zeichnungflâche  uni 
ca.  90°  zu  drehen ,  entgegeDgesetzt  der  Uhrzeigerbewegungs- 
richtung.  Sogar  die  Lângen  der  beiden  Kontinente  werden  aut 
solche  Weise  ziemlich  nahe  gebracht,  wenn  man  dieselben  nicht 
in  Ljingeneinheiten,  sondera  in  Graden  ausdruekt;  so  ist  die 
Ostkiiste  des  „Mondus  no  vus"  53°,  die  Biidliche  Kûste  der 
„  America  noviter  reperta"  48°  lang,  was  nur  eine  un- 
bedeutende  Differenz  ausmacht.  Dièse  falsche  Namenslegung 
ist  aber  ein  Beweis  mehr ,  dass  der  Globus  sehr  bald  nach 
dem  Jahre  1507,  in  welchein  Waldseemiiller  den  Namen 
„America"  vorgeschlagen  hatte,  entstanden  ist,  da  sonst  ein 
solcher  Irrthum  nicht  moglich  gewesen  wàre. 

Eine  ganz  identische  Aufschrift:  „America  noviter 
reperta"  finden  wir  aut  den  Globussegmenten  ini  Kupfer- 
stich,  welche  von  Louis  Boulena:ier   zwischen    1514  und   1518 


RÉSUMÉS  103 

entworfen  worden  sind  ;  dieselben  sind  unter  dem  Namen  „the 
Tross  gores"  bekannt,  und  es  befindet  sich  ein  Facsimile 
davon  in  Nordenskiold's  Atlas  till  kartografiens  àldsta  historia, 
Stockholm  1889,  Tafel  XXXVII  a.  Dièse  Karte  erlaubt  uns 
auch  die  Vermuthung  von  De  Costa  in  Bezug  auf  die  Insein 
Madagascar  und  Cirtena  zu  widerlegen.  Dièse  beiden 
Insein  treten  namlich  auch  hier  auf,  Cirtena  heisst  aber  hier 
Zamzi  (=Zanzibar):  Java  dagegen  erscheint  auf  dem  Ja- 
gellonischen  Globus  bedeutend  weiter  gegen  Osten.  Es  kann 
also  Madagascar  und  Cirtena  des  Lenox-Globus  nicht 
Java  und  Sumatra  bedeuten,  da  Cirtena  offenbar  Zanzibar 
vorstellt,  Java  aber  anderswo  liegt. 

Die  Boulengier-Globussegmente  zeigen  in  vielen  Punkten 
eine  grosse  Analogie  mit  dem  Jagellonischen  Globus;  es  gibt 
dort  viele  ahnliche  Inschriftim,  Gelândedarstellungen  ;  das  Was- 
ser  ist  auf  beiden  auf  ahnliclie  Weise  angedeutet,  ja  wir 
finden  mehrere  gemeinsanie  orthographische  Febler  u.  s.  w. 
Ob  die  Ahnlichkeit  weit  genug  geht,  um  eine  gemeinsanie 
Herkunft  des  Jagellonischen  Globus  und  der  „Tross  gores", 
so  wie  dieselbe  fiir  unseren  Globus  und  fur  den  Lenox-Globus 
ausser  Zweifel  steht,  annehmen  zu  konnen ,  kann  ich  nicht 
entscheiden;  es  ist  aber  nicht  unwahrscheinlich ,  dass  Boulen- 
gier,  der  ein  tiichtiger  Astronom,  Geometer  und  Geograph 
(der  auch  Globusse  konstruierte)  war,  auch  die  astronomisch- 
geographische  Uhr,  welche  jetzt  eine  der  Zierden  der  Jagello- 
nischen Universitàts-Bibliothek  ist,  verfertigt  haben  kann.  Zu 
derselben  Gruppe  scheint  auch  der  sogenannte  Waldseemiil- 
lersche  Globus  im  Holzschnitt  zu  gehoren,  dessen  Abstammung 
von   Waldseemiiller  aber  nichts  weniger  als  bewiesen  ist. 

Im  Ganzen  finden  wir  auf  unserem  Globus  mehr  Insel- 
namen,  als  auf  dem  Lenox-Globus,  obwohl  derselbe  fiinf-drit- 
telmal  grôsser  ist  ;  auf  solche  Weise  finden  wir  auf  dem  Lenox- 
Globus  weder  A  n  c  a ,  noch  l'enta,  C  a  n  a ,  Java  mai  (or) 
und  Arbet  wieder,  die  der  Jagellonische  Globus  aufweist, 
Die  Insel,  deren  Name  ich  mit  Arbet  wiedergebe ,  ist  auf 
dem    Lenox-Globus    namenlos  ;     auf   solche    Weise    kann     ich 


104  RÉSUMÉS 

tneine  Lesart  nicht  eontrollieren,  welche  in  diesem  Falle  einer 
Controlle  sehr  bedarf,  da  an  dieser  Stelle  die  Globusoberflâche 
ziemlich  stark  corrodiert  ist,  was  die  Inschrift  sehwer  leserlich 
macht:  es  konnte  auch  Arrii  heissen ,  oder  etwas  zwischen 
Arbet  und  Arrii.  Ane  a,  welches  auch  auf  déni  Boulen- 
gierglobus  vorkommt,  ist  Àngaraa  anderer  Karten  ;  iihnlich 
finden  wir  Peuta  auf  anderen  Karten  wieder.  Cana  konnte 
ich  nirgends  mehr  finden;  die  Ptolemâus-Karte  Ruysch's  vom 
1508  weist  Candur  und  Candyn  auf,  welche  beide  aber 
ziemlich  weit  von  unseremCana  liegen.  Schliesslieh  Zipagri 
(ohne  Abkiïrzungszeichen)  kommt  nur  noch  auf  den  Boulengier- 
Globussegmenten  vor;  der  Leiiox-Globus ,  wie  auch  sonst  fast 
aile  anderen,  hat  hier  Zi  pan  gri.  Dièses,  das  heutige  Japan, 
liegt  in   unmittelbarer  Nachbarschaft  von  Yukatan. 

Viele  Namen,  besonders  diejenigen  in  Asien,  lassen  sich 
auf  den  Einfluss  mittelalterlicher  Reisenden ,  besonders  von 
Marco  Polo,  zuriickfiïhren.  So  z.  B.  finden  wir  in  der  Nàhe 
von  Persien  ein  Land  „Cannaiiia",  was  dem  „Kerman" 
von  Marco  Polo  entspricht.  „Floac  pro(vincia)"  („Loac 
provincia"  des  Lenox-Globus)  ist  Marco  Polo's  Locac.  In  der 
Nâhe  davon  ist  Moabar,  was  wir  bei  diesem  Reisenden  als 
M  a  a  b  a  r  wiedertinden. 

Aus  dem  ganzen  Obigen  kommen  wir  zu  folgenden 
Schlûssen  :  Der  Jagellonische  Globus  ist,  neben  dem  Lenox- 
Globus,  der  alteste  postkolumbische  Globus,  da  er  etwa  um 
fûnf  Jahre  alter  ist,  als  der  naehste,  d.  i.  der  Frankfurter 
Globus  von  J.  Schoner  aus  dem  Jahre  1515.  Deshalb  ist  er 
auch  (1er  alteste  von  allen,  die  irgendwelchen  Theil  der  Neuen 
Welt  aufweisen,  und  auch  der  erste,  der  das  sudamericanische 
Festland',  nicht  verbunden  mit  Asien  darstellt,  wie  es  nach 
Columbus'  Meinung  sein  sollte,  und  wie  es  aucb  ofters  nach 
dem  Jahre  1526  (Hemisphàie  von  Franciscus  Monachus)  ge- 
zeichnet  wurde.  Ausserdem  ist  der  Jagellonische  Globus  der 
iilteàte  von  allen,  welche  irgendwo  den  Namen  America  tra- 
gen;  bis  jetzt  galt  als  solcher  der  oben  erwàhnte  Globus  von 
Schoner  vom   Jahre    1515.     Palis  es  sich,   was  wahrscheinlich, 


RÉSUMÉS  105 

erweisen  sollte,  dass  die  anonymem  Globussegmente,  angeblk-h 
vora  Jahre  1509,  die  von  Einigen  Waldseemuller  zugeschrie- 
ben  werden  ,  jiïnger  sind,  als  der  Jagellonische  Grlobus,  dann 
wiirde  ihm  die  Ehre  zufallen ,  America's  Namen  iiberhaupt 
zum  ersten  Mal  auf  einer  Karte  zu  erwâbnen  ;  von  allen  an- 
deren  Karten  und  Globen  ans  jener  Zeit  unterscbeidet  er  sich 
aber  dadurch ,  dass  bier  der  Name  America  auf  ganz  fal- 
scber  Stelle  gelegt  wurde ,  was  beweist,  dass  sie  dort  noch 
zu  jener  Zeit  gelegt  wurde,  als  die  Kenntnis  von  ibrer  Zu- 
geborigkeit    nocb    nicht  allgemein  verbreitet  war. 


13.  —  W.  Heinrich.  Komunikat  tymczasowy  o  funkcyi  akkomodacyjnej  blony 
bebenkowej  (z  1  fig.  w  tekscie).  (Note  préliminaire  stir  la  fonc- 
tion accomodative  de  la  membrane  tympaniqué)  (avec  1  fi- 
gure). Présenté  le  5  février  1900. 

1. 

Il  y  a  des  dizaines  d'années  qu'on  s'est  efforcé  vaine- 
ment de  déterminer  la  fonction  de  la  membrane  tympaniqué 
dans  l'acte  auditif.  Mach  l)  s'occupa  le  premier  de  cette  question 
pour  prouver  que  la  membrane  tympaniqué  peut  réagir  seule- 
ment sur  certains  tons,  sa  tension  étant  donnée;  les  résultats 
des  expériences  ne  furent  pas  conformes  à  cette  supposition. 
Helmboltz  2)  laissa  de  côté  cette  question  dans  son  travail  sur 
le  mécanisme  des  osselets  et  de  la  membrane  tympaniqué. 
Des  expériences  nombreuses  prouvèrent  bien  que  le  muscle 
tenseur  du  tympan  réagit  par  une  tension  plus  forte  sur  dm 
tons  aigus  que  sur  des  tons  bas;  mais  le  manque  absolu  de 
notions  sur    l'influence    de    cette  tension  et    sur    les  propriétés 


J)  Die  Théorie  des  Gehororganes.  Sitzungsberichte  der  Wiener  Aka- 
demie  1863. 

2)  H.  Helmholtz.  Die  Mechanik  der  G ehorknochelc h  en 
und  des  Trommelfells.  Pfliigers  Archiv  V.   I. 


106  RÉSUMÉS 

acoustique  de  la  membrane  tvmpanique  fut  cause  que  les 
résultats  des  expériences  purent  être  interprétés  de  différentes 
manières.  Dans  ces  interprétations  on  se  refusait  d'accepter  la 
fonction  accomodative  de  la   membrane  îvinpanique. 

Par  des  recherches  sur  les  changements  qui,  dans  les  orga- 
nes sensoriels.se  manifestent  pendant  des  états  d'attention, 
l'auteur  fut  amené  à  rechercher  si  l'organe  auditif  possède  un 
appareil  d'accomodation  qui  lui  permettrait  de  s'adapter  à 
certains  sons  sans  réagir  sur  les  autres.  Les  résultats  obtenus 
par  l'auteur  pour  l'oeil  ont  paru  donner  une  certaine  pro- 
habilité à  cette  supposition;  et  comme  les  expériences  de 
M.  Mach  permettaient  une  modification  qui  promettait  de 
meilleurs  résultats,  l'auteur  entreprit  de  les  refaire  suivant  la 
méthode  du  savant  allemand.  Le  résultat  ne  répondit  pas  à 
l'attente.  La  méthode  qui  devait  permettre  d'ohserver  les  vi- 
brations de  la  membrane  tympanique,  se  trouva  impraticable 
dans  les  conditions  normales 1).  On  a  bien  pu  observer  des 
modifications  dans  le  champ  visuel  du  microscope,  synchro- 
niques  avec  les  tons  produits,  qui  paraissaient  être  le  résultat 
des  changements  de  tension  de  la  membrane  tvmpanique,  mais 
leur  détermination  quantitative  a  été  impossible;  elle  était  du 
reste  superflue.  Le  fait  que  le  muscle  tenseur  produit  une 
tension  plus  ou  moins  considérable  de  la  membrane,  était 
hors  de  doute. 

Il  s'agissait  d'expliquer  ce  fait,  ce  qui  surpassait  la  por- 
tée de  l'expérience.  Il  fallait  trouver  une  méthode  plus  dé- 
licate. Les  essais  faits  d'après  celle  de  M.  Mach,  démontrèrent 
que  si  les  vibrations  n'avaient  pas  été  visibles  môme  au  moyen 
de  grossissements  considérables,  c'est  que  leur  amplitude  était 
trop    petite.    Ce    résultat  fut  confirmé  par  d'autres  expérimen- 


')  Voyoz  W.  Ileinrich,  Zur  Function  des  Trommelfells;  Cen- 
tralblatt  fur  Physiologie  1896,  où  so  trouve  aussi  une  revue  critique  de 
la  littérature  sur  la  matière. 


sawnsaH  107 

tateurs,  entre  autres  par  Lord  Rayleigli x)  et  M.  Wien 2)  qui 
trouvèrent  l'amplitude  des  tons  perceptibles  variant  entre  0,  1 
p.y.  et   1  u. 

L'unique  méthode  qui  paraissait  promettre  des  résultats 
positifs  dans  ces  circonstances,  c'était  de  mesurer  les  vibrations 
par  la  longueur  des  ondes  lumineuses.  Les  réfractomètres  de 
Jamin  et  de  M.  Rontgen  furent  trouvés  peu  avantageux  pour 
cet  usage;  mais  l'interféromètre  de  M.  Micbelson  se  montra 
bien  applicable  dans  ces  expériences  et  c'est  avec  cet  instru- 
ment qu'elles  furent  exécutées  dans  le  laboratoire  de  phy- 
sique de  l'Université  de  Cracovie. 

C'est  M.  le  prof.  Witkowski  qui  a  poussé  l'auteur 
à  faire  usage  de  cet  instrument;  c'est  d'ailleurs  aux  bienveil- 
lants conseils  de  ce  maître  que  l'auteur  a  eu  souvent  recours 
et  il  lui  en  exprime  ici  toute  sa  reconnaissance  et  tous  ses 
remerciements. 

IL 

Le  principe  de  l'interféromètre  de  Micbelson  en  peu  de 
mots  est  le  suivant  :   (Voir  p.  108). 

Si  l'on  intercepte  un  rayon  lumineux  par  une  lame  en 
verre  à  surfaces  parallèles  (A),  formant  un  angle  de  45°  avec 
le  rayon,  ce  dernier  sera  partiellement  réfléchi  dans  une  di- 
rection perpendiculaire  (%),  tandis  que  l'autre  partie  sera  trans- 
mise (2).  Si  dans  la  voie  de  ces  deux  rayons  se  trouvent  deux 
miroirs  (C  et  D)  perpendiculaires  à  leurs  directions,  ils  seront 
refléchis  sur  eux-mêmes  et  il  se  produira  l'interférence,  étant 
admis  que  la  différence  des  chemins  ne  dépasse  pas  un  cer- 
tain multiple  de  la  longueur  d'onde. 

Une  seconde  lame  B,  dont  l'épaisseur  est  exactement 
égale  à  celle  de  la  lame  A,  complète  l'appareil.  Sa  destination 
est  de  compenser  la  différence  des  chemins  que  parcourent  les 


')  Rayleigh.  Theory  of  Sound. 

2)  Wien.    Ueber    die    Messung    der    Tonstàrke.    Wiedemann's 
Annalen.  Vol.  36. 


108 


RÉSUMÉS 


rayons  1  et  2  dans  l'épaisseur  du  verre.  La  lame  A  est  très 
légèrement  argentée  afin  d'égaler  l'intensité  lumineuse  des  deux 
rayons  qu'on  fait  interférer.  Les  miroirs  C  et  D  sont  formés 
par  une  couche  d'argent  déposé  sur  un  verre  plan  et  polie  du 
côté  extérieur.  Le  miroir  D  est  fixe  ;  C  peut  se  mouvoir  dans 
la  direction  du  rayon 1). 

Pour   appliquer   cet   appareil  au  but  proposé  il  était  né- 
cessaire d'éliminer  le  miroir  D  et  de  le  remplacer  par  un  petit 


(%•  1) 

miroir  appliqué  à  la  membrane  tympanique.  La  difficulté  con- 
sistait à  se  procurer  des  miroirs  assez  plans  et  assez  légers 
pour  pouvoir  êtres  placé  sur  la  membrane  tympanique,  sans  que 
les  vibrations  de  cette  dernière  en  soient  modifiées.  Il  n'était 
pas  possible  de  se  procurer  des  miroirs  aussi  minces  dans  le 
commerce,  c'est  pourquoi  l'auteur  fut  obligé  de  les  faire  lui- 
même.    Celui    dont  il  s'est  servi  pour  les  expériences  décrites 


*)  A.  Michelson.    Interférence    phenomena   in    a   new    fori 
of  refractometer.  Philosophical  Magazine  v.  XIII.  p.  2.%. 


RÉSUMÉS  109 

plus  bas.  était  argenté  et  poli  du  côté  extérieur;  son  épais- 
seur était  de  0,07r>  mm.;  son  poids  de  0,000725  gr. 

Déposé  librement  sur  la  membrane  tympanique,  à  la  place 
de  son  amplitude  maximale  *)  le  miroir  adhérait  assez  forte- 
ment sans  aucune  colle. 

Une  seconde  difficulté  consistait  à  donner  au  tympan 
avec  le  miroir  qui  y  adhérait  une  position  exactement  perpen- 
diculaire à  la  direction  du  rayon  lumineux,  ce  qui  fut  enfin 
atteint  à  force  de  nombreux  essais. 

Pour  obtenir  une  lumière  homogène  on  se  servait  d'un 
spectre  obtenu  au  moyen  d'un  prisme  rempli  de  sulfure  de 
carbone  ;  les  rayons  rouges  se  trouvèrent  les  plus  convenables 
pour  observer  le  phénomène  d'interférence  avec  l'oeil. 

La  disposition  était  donc  la  suivante  :  une  lampe  à  incan- 
descence L  jetait  sur  la  fente  un  faisceau  de  rayons  rendus 
parallèles  au  moyen  d'une  lentille  Sl.  Ce  faisceau  était  dé- 
composé par  le  prisme  P .;  les  rayons  rouges  en  étaient  sépa- 
rés au  moyen  d'une  seconde  lentille  M2  qui  le  condensait  sur 
le  miroir  fixé  à  la  membrane  tympanique.  Refléchis  par  le 
miroir  C  et  celui  de  la  membrane  tympanique,  ils  donnaient 
le  phénomène  d'interférence  qu'on  pouvait  observer  au  moyen 
d'une  lunette  M. 

Un  changement  de  position  du  miroir,  correspondant  à 
un  Y4  de  la  longueur  d'onde  de  la  lumière,  se  manifestait  par  un 
déplacement  des  bandes  lumineuses  par  les  obscures,  ce  qui 
permet  de  mesurer  les  déplacements  du  miroir  plus  petit  que 
0.25  de  la  longueur  d'onde.  Quand  la  membrane  tympanique  est 
mise  en  vibrations,  les  déplacements  des  franges  sont  tellement 
rapides  que  les  bandes  cessent  d'être  visibles. 

Les  conditions  de  l'expérience  ne  permettant  pas  l'usage 


(l'une  oreille  vivante  ;  on  se  servit  des  organes  préparés  d'ani- 
maux tués  tout  fraîchement,  afin  de  se  rapprocher  des  conditions 
lormales  dans  les  limites  de  la  possibilité. 


*)  Voyez  Helmholtz  1.  «. 
Bulletin  111. 


110  RÉSUMÉS 

L'animal  (au  chien)  étant  asphyxié^par  le  ehlorophornii  . 
prépara  l'organe  auditif  en  éloignant  les  parties  extérieures 
autant  que  cela  était  indispensable  pour  découvrir  le  tym- 
pan qu'on  avait  eu  soin  de  laisser  intact.  Du  côté  intérieur 
on  ouvrit  un  peu  l' orifice  pour  découvrir  le  tendon  du 
muscle  du  tympan.  Un  petit  crochet  fixé  à  ce  dernier 
permettait  de  produire  une  tension  voulue  de  la  membrane 
tympanique  au  moyen  de  poids  attachés  au  crochet.  Toute 
l'oreille  interne  restait  donc  absolument  intacte.  La  jonction  de 
la  membrane  tympanique  avec  les  osselets,  la  transmission  des 
vibrations  sonores  sur  les  parties  internes  de  l'oreille,  le  charge- 
ment de  la  membrane  par  ces  osselets  étaient  les  mêmes  que 
dans  les  conditions  normales  de  l'audition.  Et  comme  la  durée 
d'une  expérience  ne  dépassait  pas  4—6  heures,  comptées  du  mo- 
ment où  l'animal  avait  été  tué.  il  est  à  supposer  que  l'élasti- 
cité de  la  membrane  ne  différait  pas  beaucoup  de  son  état 
normal,  et  que  les  vibrations  avaient  lieu  dans  des  conditions 
identiques  avec  celles  qui  accompagnent  l'audition. 

Les  résultats  obtenus  jusqu'à  présent  peuvent  être  ré- 
sumés par  les  propositions  suivantes  : 

1.  A  chaque  tension  de  la  membrane  tympa- 
nique correspond  un  seul  ton  sur  lequel  elle  ré- 
agit; tous  les  autres  tons  de  hauteur  différente 
n'y   produisent    aucun    effet. 

Si  l'on  dispose  dans  l'appareil  une  membrane  qu'on  a 
eu  soin  de  tendre  au  moyen  d'un  poids  déterminé,  on  apercevra 
dans  le  champ  visuel  les  franges  d'interférences,  qui  resteront 
invariables  autant  qu'on  produira  des  tons  différents  jusqu'à 
ce  qu'on  ne  trouve  pas  celui  qui  correspond  à  cette  tension. 
Ce  n'est  que  quand  on  le  produira  que  les  franges  cesseront 
d'être  visibles. 

Le  ton  trouvé  pour  une  tension  déterminée  de  la  mem- 
brane change  aussitôt  qu'on  change  cette  tension. 

IL  La  tension  nécessaire  pour  faire  réagir  la  membrane 
sur  un  ton  déterminé  est  différente  pour  des  membranes  diffé- 
rentes.   Il  semble  exister  une  correspondance   entre   la   gran- 


RÉSUMÉS  111 

deur  et  l'épaisseur  de  la  membrane,  d'un  côté,  et  la  grandeur 
et  la  tension  nécessaire  de  l'autre.  C'est  ainsi  que  dans  une 
des  expériences,  la  membrane  chargée  de  17  gr.  réagissait  sur 
un  ton  dont  la  longueur  d'onde  était  115,6  cm.  Une  autre  ré- 
agissait à  un  ton  correspondant  à  une  longueur  d'onde  de  262 
cm.  sans  être  cliargée  d'aucun  poids.  Etant  cliargée  de  5  gr. 
elle  réagissait  sur  l'onde  sonore  de  82,2  cm.  de  longueur.  La 
première  membrane  était  plus  épaisse,  et  d'une  dimension 
moindre;  elle  était  disposée  plus  perpendiculairement  à  l'axe 
du  canal  auditif  que  la  seconde,  qui  était  plus  large,  plus 
mince  et  avait  une  position  plus  oblique. 

III.  On  n'a  pu  obtenir  aucune  réaction  sur  des  bruits 
irréguliers.  Les  expériences  antérieures  de  l'auteur  semblent 
indiquer  qu'il  y  a  une  différence  fondamentale  entre  la  trans- 
mission des  sons  et  celle  des  bruits  ').  Leur  investigation  sera 
l'objet  de  ses  travaux  ultérieurs. 

On  a  donc  constaté  jusqu'à  présent  ce  fait  d'une  portée 
capitale,  que  la  membrane  tympanique  est  un  organe  d'acco- 
modation  ;  qu'  à  chaque  tension  elle  ne  réagit  que  sur  un  ton 
déterminé  sans  être  influencée  par  les  autres.  L'analyse  des 
vibrations  de  la  membrane,  l'étude  de  sa  réaction  différente 
sur  les  tons  simples  et  sur  les  tons  composés  et  d'autres  questi- 
ons qui  se  présentent,  restent  encore  inconnues.  L'auteur  espère 
les  résoudre  en  employant  la  méthode  photographique  qui  lui 
permettra  d'obtenir  objectivement  les  courbes  des  vibrations  et 
de  faire  une  analyse  bien  précise  des  vibrations  de  la  membrane. 

Cracovie,  Laboratoire  de  physique  de  l'Université  Jagellonne. 


a)  W.  Heiuricli.  De  la  constance  de  perception  des  tons  purs  à  la 
limite  d'audibilité.  Bulletin  international  de  l'Académie  de  sciences  de  Cra- 
covie. Janvier  1900,  p.  37. 


2* 


112  RÉSUMÉS 


H.  —  L.  Mahchlewski  und  C.  A  Schdnck.  Wptyw  bromu  na  filoporfiryne 
i  hematoporfiryne.  (Uebei-  die  Einwirkung  von  liront  auf 
Phylloporphyrin  und  Haematoporphyrin).  Vorgelegt  an  5. 
Mârz  1900. 

Die  Verfasser  studierten  die  Aenderungen  welchen  dus 
Phylloporphyrinspectrum  resp.  Haematoporphyrinspectruni  un- 
ter  dem  Einflusse  von  Brom  unterliegt.  Sie  finden,  dass  obwohl 
der  allgemeine  Character  der  beobachteten  Spectren  ein  sehr 
ahnlicher  ist,  doch  auch  gewisse  Differenzen  zum  Vorschein 
ommen.  Der  Hauptunterschied  besteht  darin,  dass  alkolioli- 
sche  Phylloporphyrinlosungen  mit  Brom  behandelt  schliesslich 
Losungen  liefern  welche  ein  Band  im  aiissersten  Rotli  sehr 
deutlich  erscheinen  lasen  wâhrend  Haematoporphyrinlosuiigen 
unter  gleichen  Bedingungen  ein  solches  Band  nicht  zeigen. 
Der  bemerkte  Farbenumschlag  ist  in  beiden  Fallen  ein  sehr 
ahnlicher.  Die  urspriinglichen  rothen  Losungen  werden  zu- 
nâchst  violett  und  auf  weiteren  Zusatz  von  Brom  olivgrûn, 
obwohl  nicht  von  ganz  derselben  Nuance.  Die  Phylloporphynn- 
losung  lasst  namlich  gleichzeitig  einen  violetten  Stich  erkennen. 

Die  der  Abhandlung  beigelegte  Zeichnung  erlaubt,  mit 
Hilfe  einer  Sf-ala,  die  Lage  der  Absorptionsbander  der  Brom- 
einwirkungsprodncte  in  Wellenlângen  zu  charakterisieren.  Aus- 
serdem  enthalt  dieselbe  eine  ausfiirliche  Beschreibung  der  im 
Phylloporphyrin-  resp.  Hâmatoporphyrinspeetrum  unter  dem 
Einflusse  von  allmâhlig  ansteigenden  Brommengen  eintreten- 
den  Verânderungen. 

Nach  Ansicht  der  Verfasser  ist  das  analoge  Verhalten  des 
Phylloporphyrins  und  Hâmatoporphyrins  zum  Brom  als  ein  neuer 
Beweis  derchemischen  Verwandsehaft  dieser  Stoffezu  betrachten. 


RÉSUMÉS  H3 


15.  —  S.  Maziakski.  Polozenie  grasicy  i  wystepowanie  grudek  limfatycznych 
w  gruczole  podszczekowym  u  éwinki  morskiej.  (Ueber  die  Laye 
der  Thymusdruse  und  iiber  das  \'orkomme>i  von  Lymph- 
follikeln  in  fier  Sabniaxillardruse  beim  Meerschiveinchen). 

Vorgelegt  am  5.   Màrz  1900. 

Die  Thymusdruse  der  Sâugethiere  stellt  uns  ein  paariges, 
gewohnlich  zu  einem  Ganzen  vereinigtes  Organ  dar",  das  hin- 
ter  dem  Brustbeine  am  oberen  Eingange  zur  Brusthôhle  ge- 
legen  ist.  Es  hat  ein  lappiges  Aussehen  und  erscheint  makro- 
skopisch  ais  eine  weissliche  Masse  von  zâher  Consistenz.  Die 
Thymusdruse  kann  aber  auch  eine  andere  Lage  einnehmen. 
Schon  Afanassiew  hat  in  seiner  Arbeit  (Arch.  f.  mikroskop. 
Anat.  Bd,  14.)  nachgewiesen,  dass  man  bei  den  Saugethieren 
in  der  Thymusdruse  zwei  Abschnitte  unterscheiden  kann: 
einen  Hais-  und  einen  Brusttheil,  deren  jeder  einen,  seinem 
Namen  entsprechenden  Platz  im  Korper  einnimmt.  Manche 
Tliiere  lesitzen  beide  Theile,  andere  nur  den  Brust-  oder  Hals- 
theil.  Zu  den  letzteren  gehort  unter  anderen  das  Meerschwein- 
chen ,  bei  welchem  der  Brusttheil  vollkommen  fehlt.  Eine 
nahere  Auskunft  iiber  die  Lage  der  Driise  giebt  Afanassiew 
nicht. 

Zu  nâheren  Untersuchungen  iiber  diesen  Gegenstand  hat 
mich  reiner  Zufall  veranlasst,  in  welchem  ich  unter  dem  Mi- 
kroskope  beim  Durchmustern  der  Praparate  von  Submaxillar- 
driise  eines  jungen  Meerschvveinchens  neben  der  Driise  eine 
ziemlich  grosse,  von  einigen  Follikeln  zusammengesetzte  Thy- 
musdriise  fand.  Sie  war  vermittelst  Bindegewebes  mit  Speichel- 
driise  innig  verbunden. 

Ich  stellte  mir  zuerst  die  Frage ,  ob  wir  es  hier  mit 
einem  zufâlligen  oder  einem  regelmassigen  Befunde  zu  thun 
haben.  Ich  nahm  darum  nahere  Untersuchungen  an  einigen 
Meerschweinchen  vor,  die  aus  verschiedenen  Nestern  stammten 
und  von  ein  bis  10  Tage  und  sogar  einige  Monate  ait  waren, 
uni  die  Lage  der  Thymusdruse  nàher    bestimmen    zu  konnen. 


114  RÉSUMÉS 

Die  La^e  der  Thymusdriise  stellt  sich  folgendermassen  dar. 
Wenn  wir  bei  einem  mehrtagi^en  Thiere  die  Haut  ara  Halse 
vom  Unterkiefer  bis  zura  Brustbeine  durchschnitten  und  sie 
etwas  zur  Seite  abprâparirt  haben ,  fâll't  uns  der  dreieckige 
Raura  ins  Auge,  welchen  der  gebogene  Rand  des  Unterkie- 
fers  bildet.  Dieser  Rauni  ist  mit  weisslichen,  gelappten  Massen 
vollkomrneu  ausgeflillt.  Es  ist  dies  die  Thymusdriise,  welohe 
aus    zwei    gesonderten    Abschnitten    zusammengesetzt   ist.    Sie 


r   : 


ir 


u   Unterkiefer,  th  Thymusdriise,  v  Aeussere  Ingularvene. 

liège n  direct  unter  der  Haut,  besitzen  eine  rundlichovale, 
bohnenformige  Grestalt,  mit  einer  mebr  abgerundeten  Ober- 
flache  beruhren  sie  sich  in  der  Mittellinie  des  Korpers,  der 
der  Berttb.ru ngsflâche  gegenuberliegende,  schmâlere  Theil  biegt 
sich  unter  den  Kieferast,  indem  er  in  eine  etwas  rothliche 
glatte  Masse  ttbergeht.  Beim  Emporheben  der  Thymusdriise 
bekommt  mail  einen  Ueberbliek  in  die  Tiefe;  jetzt  sehen  wir 
ganz  genau,  dass  die  Driise  in  inniger  Verbindun<>-  mit  der 
Submaxillardriise    ist,    welche    etwas    unten    und    hinten    liegt. 


RÉSUMÉS  115 

Die  âussci'G  Jugularveiae  liiuit  zwisohen  der  Thymus-  und  Sub- 
maxillardriïse.  in  der  Biegung,  welche  die  erste  mit  der  zwei- 
fen  bildet  und  nimmt  kleinere  Venen  von  beiden  Driisen  auf. 
(Siehe  Fig.). 

Eine  etwas  abweicbende  Lage  besitzt  die  Thymusdriise 
satnmt  den  Speicheldrlisen  an  zwei  ersten  T;igen  nach  der 
Geburt.  Die  Thymusdriise  ist  bedeutend  grosser  und  liegt 
etwas  tiefer,  so  dass  sie  fast  die  Mitte  des  Halses  zwiscben 
dem  Unterkiefer  und  dem  Brustbeine  einnimmt;  die  mit  ihr 
verbundene  Submaxillardriise  liegt  binten  und  etwas  oben.  In 
folgenden  Tagen  bebt  sicb  xAJIes  empor  und  nimmt  das  Drei- 
eck  unter  dem  Kieferrande  ein,  die  Thymusdrùsen  werden 
immer  kleiner,  im  spateren  Alter  erhalten  sieh  nur  kleine 
Thymusreste,  welche  auf  der  vorderen  Flâche  der  Submaxil- 
lardriise liegen,  den  grosseren  Tbeil  der  Driise  fiillt  das  Fett- 
gevvebe  aus. 

Neben  diesen  Hauptdriisen,  wenn  icb  sie  so  nenne,  exis- 
tieren  noch  andere  kleinere,  welche  gewôhnlieh  die  Form  einer 
kleinen  Lymphdrûse  annehmen ,  deren  Vorkommen  nicht  be- 
stàndig  ist.  Einige  Maie  habe  ich  sie  gefunden  und  zwar  ober- 
halb  der  Thyreoideadriise  auf  den  langen  Halsrauskeln  als 
rundlich  ovale,  plattgedriickte  Korperchen,  je  ein  auf  jeder 
Seite.  Ebenso  fand  ich  dieselben  hinten  am  unteren  Ende  der 
Parotisdruse. 

Der  mikroskopische  Bau  dieser  Thymusdriisen  entsprieht 
dem  Bau  dieser  Driise  bei  anderen  Sâugethieren.  Die  Binde- 
gewebsscheide,  welc-he  die  Driise  bedeckt,  ist  gewôhnlieh  diinn. 
nur  in  den  kleineren  lympbdiiisenâhnlichen  Gebilden  stârker 
entwickelt;  sie  sendet  zwischen  eiuzelne  Follikel  Seheidewande, 
welche  Fettgewebe  und  Blutgefasse  fiihren.  Die  Follikel  zijigen 
den  Bau  eines  reticularen  Gewebes,  dessen  Maschen  mit  dicht 
gedrangten  Lymphkorperchen  gefiillt  sind.  Die  Zahl  derselben 
ist  viel  grosser  an  der  Peripherie  als  im  Innern  der  Follikel, 
so  das  inan  sehr  leicht  eine  Rinden-  und  Marksubstanz  unter- 
scheiden  kann.  In  der  letzten  tretten  etwas  reichlicher  Blut- 
gefasse  auf   und    die    fiir    die  Thymusdruse  charakteristischen 


116  RÉSUMÉS 

Grebilde,  die  eoncentrischen  Korpercben  von  Hassal,  we) 
eine  ansehnliche  Gi'ësse  erreiclien  konnen.  Sie  bestehen  aus 
coneentriscb  geschichteten  Scheiben  oder  spindelfôrmigen,  meist 
degenerierten  Zellen,  in  und  zwiscben  welchen  zablreicbe,  klei- 
nere  und  grossere  Kôrner  liegen,  die  sicb  mit  Eosin  sebr  dis- 
tinct roth  tingieren.  Was  die  Natur  dieser  Korner  anbelangt, 
ist  die  Sache  nicht  ganz  klar;  manche  Autoren  nebmen  sie 
fur  Zertriimmertmgsproducte  der  rothen  Blutkbrpercben,  welebe 
hier  eingedrungen  sind.  Zwischen  den  Leukocyten  im  reticu- 
laren  Gewebe  finden  sicb  reichlich  die  eosinophilen  Lyroph- 
kôrperchen,  welebe  sebr  leicht  mit  ibren  rotli  gefârbten  Gra- 
nulis  von  der  Maebbarsehaft  abstecben. 

Trotz  sorgfâltigem  Sucben  nach  dem  Brusttbeile  konnte 
ieli  dcnselben  nicht  finden ,  an  seiner  Stelle  liegt  reichlicbes 
Fettgewebe,  sebr  oft  mit  Lymphkorperehen  infiltriert.  Die  Thy- 
musdriise  des  Meerschweinchens  liegt  also  ausscbiiesslicb  auf 
dem  Halse  und  es  ist  intéressant,  dass  sie  eine  so  bobe  Lage 
einnimmt  und  in  inniger  Verbindung  mit  den  Speicbeldriisen 
stebt. 

Vue  uns  die  Entwickelungsgescbichte  lehrt .  enstebt  die 
Thymusdriise  bei  den  Sâugetbieren  als  paariges  Organ  aus 
der  dritten  Schlundspalte ,  sowohl  aus  einer  epidermoidalen 
wie  epithelialen  Anlage,  welebes  sicb  spâter  immer  mebr  be- 
rabsenkt,  so  dass  die  Driise  in  den  Brustkasten  gelangt. 

In  diesetn  Falle  konnen  zwei  Fragen  gestellt  werden, 
erstens,  entwickelt  sicb  die  Tbymusdrtise  beim  Meerschwein- 
chen  aus  derselben  Anlage  wie  bei  anderen  S&ugethieren,  und 
zweitens,  wenn  die  Anlage  dieselbe  ist.  welebe  sind  die  Hin- 
dernisse,  die  dièses  Herabsteigen  der  Driise  unmoglich  maeben. 
Die  Antwort  in  dieser  Hinsicht  konnen  uns  nur  entwickelungs- 
geschicbtliche  Untersuobungen  geben,  die  icb  hotre  spâter  niit- 
tbeilen  zu   konnen. 

Beim  Durcbmustern  der  Prâparate  von  der  Submaxillar- 
driise  desselben  Thieres  fand  icb  in  der  Driisensubstanz  ganz 
entwickelte  Lympbfollikel,  so  wie  es  Ravitz  bei  einem  Affen 
beschrieben  hat  (Anatom.  Anzeig.  Jg.   14.). 


RÉSUMÉS  117 

Neben  den  kleinen  Lymphdrûsen ,  welche  der  Sabma- 
xillaris  anliegen  und  mit  ihr  verinittelst  Bindegewebes  verbun- 
den  sind,  kommen  Lymphfollikel  im  Innern  vor,  welche  ganz 
in  die  Driisensubstanz  eingekeilt  sitzen  und  nar  eine  spârliche 
Bindegewebsscheide  besitzen,  welche  eine  scharfe  Greuze  zwi- 
schen  Driïsenschlàuchen  und  adenoidem  Gewebe  bildet.  Drii- 
senschlâuche  weder  Ausfiïhrungsgange  konnte  ich  im  Innern 
der  Follikel  nachweisen. 


16.  —  Jan  Piepes-Pouatynski.  0  poWmeryzacyi  p.  tolunitrylu.  fUebev  die 
Polymérisation  des  p.  Toliinitrils).  Vorgelegt  am  5.  Mârz  1900. 

Der  Verfasser  erhielt  durch  Einwirkung  von  17  gr.  Alu- 
miniurachlorid  auf  ein  Gemenge  von  30  gr.  p.  Tolunitril,  16 
gr.  p.  Toluylchlorid  und  18  gr.  trockenem  Chlorammonium 
und  durch  langeres  Erhitzen  der  Mischung  im  Olbade  auf 
150°,  eine  dunkle  Masse,  welche  durch  einige  Stunden  in 
kaltem  destil.  Wasser  gehalten  und  hierauf  entsprechend  ge- 
reinigt  und  in  heissem  Benzol  gelost  wurde.  Die  Losung 
scheidet  beim  langeren  Stehen  schone ,  weisse ,  starkglanzende 
nadelformige  Krystalle  ab,  welche  bei  der  Analyse  als  poly- 
mères p.  Tolunitril  —  p.  Kya  n  toi  in  (CH3.  C6H4.CN)3  erkannt 
wurden.  Sie  schmelzen  bei  276 — 277°  C,  sind  im  Wasser  un- 
loslich,  losen  sich  schwer  im  Alkohol,  leicht  jedoch  in  heissem 
Benzol.  In  siedendem  Eisessig  gelost  und  durch  einige  Stun- 
den mit  Zinkstaub  erhitzt,  geht  p.  Kyantolin  in  p.  T  o  1  u  o  1  i  n 
C24H22N2  ûber,  eine  mit  dem  Lophin  analoge  Base,  die  in 
kleinen,  weissen  Nadeln  krystallisiert  und  bei  234— 235°  C. 
schmilzt.  Mit  alkoholischer  Kalilauge  versetzt  oxydiert  die  Base 
an  der  Luft  und  zeigt  eine  starke  Phosphorescenz.  Dièse 
Reaction,  welche  auch  dem  Lophin  eigen  ist  und  welche  be- 
reits  vom  Prof.  Radziszewski  (An.  203,  305.  Ber.  15,  1493. 
Ber.  16,  597)  genau  erklârt  wurde  ,  geht  schon  bei  gewohn- 
licher  Temperatur  vor  sich,  wird  jedoch  durch  Erwarmen  oder 
Schutteln  der  Lôsung1   bedeutend  erleichtert. 


I  1  s  RÉSUMÉS 

Das  p.  Toluolin,  welches  aut  Grritnd  deï  Analogie  mit 
dem  Lophin  als  Tritolylglyoxalin  anzusehen  ist,  ist  im 
Wasser  unlôslieh,  lo*t  sich  jedoch  im  Alkohol  schon  bei  ge- 
wobnlieher  TemperatUr  Nâliere  Untersuchungen  haben  envie  - 
sen,  dass  100  Tbeile  von  absol.  Alkohol  bei  16°  C.  —  2'82 
Tbeile  von  p.  Toluolin,  100  Th.  v.  abs.  Alk.  bei  18°  C  —  2-90 
Th.  und  100  Th.  v.  siedendem  Alkohol  —  9851  Theile  der 
Base  zu  losen  vermogen. 

Von  den  Salzen  des  p.  Toluolins  wurde  das  salzsaure 
Salz  und  das  Platindoppelsalz  nâher  untersueht  und  der  Ana- 
lyse unterzogen. 

Der  Vergleich  des  p.  K  y  a  n  t  o  1  i  n  s  mit  dem  K  y  a  n- 
phenin  einerseits  und  anderseits  mit  dem  Kyanbenzy- 
1  i  il  (Wache,  J.  pr.  39.  256)  und  den  Polymerisationsproducten 
der  aliphatischen  Niirile,  iiihrt  den  Verfasser  zum  Schlusse. 
dass  die  aromatischen  Nitrile,  die  die  Cyangruppe  in  der  Sei- 
tenkette  besitzen  bei  der  Bildung  ihrer  trimolecularen  Verbin- 
dungen  den  Nitrilen  der  Fettsâuren  analoge  Producte  liefern, 
also— wie  E,  Meyer  (J.  pr.  22.  261,  26.  837,  39.  262,)  er- 
mittelte  —  als  Abkommlinge  des  Py  r  imid  i  ns  aulzufassen  sind, 
wahrend  Nitrile ,  die  die  Cyangruppe  im  aromatischen  Kerne 
enthalten  Polymerisationsproducte  geben ,  die  mit  dem  tri- 
molecularen Benzonitril  in  Verbindung  stehen. 


17.  —  Paul  Johann  Mazubek.  DziaJanie  kwasu  azôtowego  na  feniio-etylamin. 
(Uéber  <li<>  Einwirkung  der  salpetrigen  Sàureauf  Phriu/l- 
aethylatnin).  Vorgelegt  am  5.  Mârz  1900. 

Der  Verfasser  erwalint  der  Arbeiten  von  Linnemann  (1872), 
Linnemann  und  Zotta  (1872),  W.  Meyer  u.  F.  Forster  (1876), 
W.  Meyer,  F.  Forster  u.  Barbieri  (1877),  I.  Frentzel  (1883), 
M.  Freund  u.  P.  Hermann  fl890),  die  sammtlich  sich  auf  das 
Verhalten  verschiedener    aliphatischen    Aminé    gegeniiber    der- 


RÉSUMÉS  Ht) 

salpetrigen  Silure  beziehen,  and  nimrat  das  Studium  der  genann- 
ten  Reaction  fiir  Phenylâthylamin  vor. 

Zur  Herstellung  von  Phenylâthylamin  bediente  sich  der 
Verfasser  des  Mendius  -  Ladenburgschen  Verfahrens  der  Hy- 
drogenisicrung.  Salzsaurer  Phenylâthylamin  wurde  der  Einwir- 
kung  von  Kaliumnitrit  in  wâsseriger  Liisung  ausgesetzt.  Die 
Reaction  verlâuft  ruhig  unter  fortwâhrèndèm  Ausscheiden  von 
Stickstoffblasen,  welches  aufhort  sobald  die  Reaction  sich  ihrem 
Ende  naht. 

Die  Reactionsproducte  wurden  anfangs  mit  Wasserdâm- 
pfen  u.  schliesslich  bis  zum  Trocknen  ,  inwiefern  es  Kalium- 
chloridsedimente  erlaubten,  destilliert,  liber  gebranntem  K2  C03 
getrocknet  und  dann  fractioniert. 

Es  wurden  als  Hauptprodiicte  der  Reaction   gefunden: 

a.  Styrol  Sp.   134°  C;  <j.d  =   15393  gegen   154344 

b.  prim.  Phenylaethylalkohol  Sp.  212°  C. 

c.  sec.  Phenylaethylalkohol  Sp.  204°  C  Sowohl  prim.  als 
aueh.  sec.  Phenylaethylalkohol  wurde  in  Essigsâure-  ester  behnfs 
bçsserer  Rectificierung  umgerandclt  und  als  solche  analysiert. 
Die  Siedetemperaturen  der  gen.  Essigsâureester  227  -  228°  C 
resp.  215-217°  C  wie  auch  die  Analysen  ergaben  fiir  die  bei- 
den  Alkohole  ganz  stimmende  Resultate. 

Ausserdem  wurde  als  ganz  accesorischer  Product  Di  -  phe- 
nylaethylamin  gefunden.  Seine  Entstehung  lâsst  sich  dadurch 
erklâren,  dass  ein  Theil  von  Phenylaetyhlamin  der  Reaction 
mit  Kaliumnitrit  entgieng  und  spater  beirn  Destillieren  bis  zum 
Trocknen  einer  Condensation  zum  Di-phenylaethylamin  erle- 
gen  ist. 

Ans  dem  Versuche  geht  hervor,  dass  Phenylaetylamin 
bei  Einwirkung  von  Salpeterigsâure  sich  folgendermassen  ver- 
hâlt: 

1.  Es  scheidet  sich  Stickstoff  und  Wasser  (1  mol)  und 
es  entsteht  : 

oc.   prim.   Phenylaethylalkohol 

'".   sec.  Phenylaethylalkohol 
jenachdem.  ob  der  N  H2  -  gruppe  naher  oder  weiter   stehender 


|  2<  >  RÉSUMÉS 

Kohlenstoffatom  in  Reaction  mit  N.  N02    tritt;   derartiges  Ver- 
halten  illutstriert  folgendes  Reactionsschema: 

CCH5  — CHH  — CH,  ad  0 
HOHNNO     H. 

Ce  H5  —  CH„  —  CHH2  ad  a 
H      N      H 

HO     N     () 


oder  aber 

2).  Es  spalten  sich  Stickstoff  und  2  Mol.   Wasser  and  es  ent- 

steht 

y)  Styrol,  C6N5  —  CN  =  CN2 

welcher  theilweise  als  solcher  sich  in  den  Reactionsproducten 
vorfindet,  theilweise  sich  wieder  mit  Wasser  zum  sec.  Phe- 
nylaethylalkohol  bindet. 

Daraus    folgt   ferner  dass    Phenylaethylamin    sich   gegen 
Salpetrigsaure  ganz  analog  den    aliphatischen  Aminen  verhâlt. 


->^Çfr-<- 


Nakladem  Akademii  Umiejetnosci 

pod  redakcya  Sakretarza  generaluego  Stanislawa  Smolki. 


Krakow,    1900.  — Drukarnia  Uniwergytetu  Jaçiellonskiego,  pod  zarzadem  J.  Filipowsklego 
17  Kvvietnia  1900. 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIE. 


No  4.  Avril.  1900. 

Sommaire:  Séances  du  2,  9  et  30  avril  1900.  —  Résumés:  18. 
M.  Kawczynski.  Sur  les  Métamorphoses  d'Apulée  ou  sur  l'Ane  d'or.  — 
19.  E.  Godlewski.  Sur  la  multiplication  des  noyaux  dans  les  muscles 
striés  des  vertébrés.  —  20.  J.  Sosnowski.  Sur  les  phénomènes  d'électri- 
cité observés  dans  les  nerfs  des  mammifères.  —  21.  S.  Opolski.  Contri- 
butions à  la  connaissance  des  radicaux  organiques  électronégatifs.  — 
22.  R.  Negrusz.  Sur  les  trois  isomères  phényl-toluênes.  —  23.  L.  Mar- 
chlewski  et  C.  A.  Schunck.  L'obtention  de  la  chlorophylle  à  l'état  pur, 
son  spectre,  ainsi  que  celui  d'un  autre  principe  colorant  vert  présent 
dans  les  feuilles.  —  24.  L.  Filimowski.  Des  modifications  de  Tépithé- 
lium  du  tube  digestif  des  embryons  dans  la  région  gastro-duodénale. 


Séances 

# 

Classe  de  Philologie 


Séance  du  9  avril  1900 


Présidence  de  M.  L.    £,uszczkiewicz 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  les  dernières  publi- 
cations de  la  Classe: 

J.  Rgstafinski.  >Materyaly  do  historyi  jezyka  i  dyalektologii  pol- 
skiej*  (Matériaux  pour  servir  a  l'histoire  de  la  langue  et  de  la  dialectologie 
polonaise),  vol.   I. 

J.  Rostafinski.  »Stownik  polskich  imion  rodzajôw  oraz  wyiszych 
skupien  roslin*  (Dictionnaire  des  genres  des  plantes),  8-0,  p.  IX  et  836. 

M.  Kawczynski.  »Apulejusza  Metamorfozy  czyli  powiesd  o  Zlotym 
0sle«  (Les  ouvrages  philosophiques  et  oratoires  d'Apulée  de  Madaura)1),  Mémoi- 
res 8-o,  vol.  21,  p.  164—274. 

])  Voir  ci-dessous  aux  Résumés  p.   124. 


122  SÉANCES 

L.  Sternbach  >Observationes  in  Georgii  Pisidae  Carmina  historica. 
Appendix  metrica»,  Mémoires,  8-0.  vol.  30,  p.  199—296. 

Le  Secrétaire  rend  compte  du  travail  de  M.  A.  Bruckner: 
vLa  langue  des  ouvrages  de   Venceslas  Potocki". 


(Masse  d'Histoire  et  de  Philosophie 


Séance   du  30   avril  1900 


Présidence  de   M.  F.  Zoll 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  les  dernières  publi- 
cations de  la  Classe: 

V.  Nowodworski.  >Lata  szkolne  Jana  Zamojskiego*  (Jean  Zamojskt 
écolier).  Mémoires,  8-0,  vol.  40,  p.  143—173. 

C.  Potkanski.  »Studya  nad  XIV  wiekiem.  Daty  zjazdôvv  koszyckich» 
(Études  sur  le  XIV  siècle.  Nr.  VI.  Les  dates  des  conventions  de  Kos~yce  ,  Mé- 
moires, 8-0.  vol.  40,  p.  252—282. 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  Potkanski:  „Les 
limites  du  diocèse  de  Cracovieu. 

Le  Secrétaire  rend  compte  du  travail  de  M.  V.  Luto- 
slawski:   vLa  genèse  de  Veuthérismeu . 


(Masse  des  Sciences  mathématiques  et  naturelles 


Séance  du  5  avril  1900 


Classe 


Présidence  de  M.  F.  Kreutz 
Le  Secrétaire   présente    les   dernières   publications   de   la 


SÉANCES  123 

»Rozprawy  Akademii  Umiejetnosci.  Wydzial  matematyczno-przy- 
rodniczy.  Serya  II,  tom  XV,  ogôlnego  zbioru  tom  35«,  (Travaux  de  la 
Classe,  vol.  jjj,  8-o,  p.  400,  6  planches  et  16  gravures. 

»Rozprawy  Akademii  Umiejetnosci.  Wydziat  matematyczno-przyro- 
dniczy.  Serya  II,  tom  XVII,  ogôlnego  zbioru  tom  37«,  /Travaux  de  la 
Classe,  vol.  37),  8-0,  p.  175,  7  planches  et  13  gravures. 

>MateryaIy  antropologiczno-archeologiczne  i  etnograficzne,  tom  1V<, 
f Matériaux  anthropologiques,  archéologiques  et  ethnographiques1,  vol.  IV,  8-0, 
p.  XI,  125  et  285,  4  planches  et  28  gravures. 

M.  N.  Cybulski  rend  compte  du  travail  de  M.  J.  Sosno- 
wski  :  „  Sur  les  phénomènes  d'électricité  observés  dans  les  nerfs 
des  mammifères"  1). 

M.  B.  Radziszewski  présente  les  travaux  a)  de  M.  S.  Opol- 
ski:  ^Contributions  à  la  connaissance  des  radicaux  organiques 
électronégatifs"2);  b)  de  M.  R.  Negrusz:  „Sur  les  trois  isomères 
phényl-toluènes"  3). 

M.  E.  Godlewski  rend  compte  du  travail  de  M.  M.  L. 
Marchlewski  et  A.  Schunck:  vL 'obtention  de  la  chlorophylle 
à  l'état  pur,  son  spectre,  ainsi  que  celui  d'un  autre  principe 
■colorant  vert  présent  dans  les  feuilles"  4). 

M.  K.  Kostanecki  présente  l'étude  de  M.  L.  Filimowski: 
nDes  modifications  de  Vépithélium  du  tube  digestif  des  embry- 
ons dans  la  région  gastro-duodénaleu  5). 


i)    Voir    ci-dessous    aux    Résumés  p.  137.  —  •)    ibid.  p.  151.  —   *)  ibid.  p.  152.  — 
-*)  ibid.  p.  155.  -=-  j)  ibid.   150. 


Résumés 


18.— Max.  Kawczynski  :  Apulejusza  Metamorfozy,  czyli  powiesc  o  ZJotym  Osle. 
(Apuleius'  Metamorphosen  oder  die  Geschichte  vont  Gol- 

i/enen  Esel).  Vorgdegt  den  11.  Dezember  1899. 

Der  Verfasser  betrachtet  die  Metamorphosen  Apuleius'  fur 
eines  der  wichtigsten  Erzeugnisse  der  allgemeinen  erzahlenden 
Literatur  und  zwar  nicht  blos  wegen  des  kitnstlerischen  Wer- 
thes,  den  er  hoch  anschlâgt,  sondern  auch  als  Sittenbild  der 
romisch-griechischen  VVelt  gegen  das  Ende  des  zweiten  Jahr- 
hunderts  n.  Chr.  und  auch  wegen  des  spatern  Einflusses.  Um 
dièse  Ansichten  besser  begriinden  zu  konnen,  giebt  er  zuerst 
genau  den  Inhalt  des  Werkes  an ,  worauf  er  zur  Bespre- 
chung  desselben  iibergeht.  Was  die  Form  anbetrifFt,  so  ist 
Apuleius'  Werk  das  erste  in  der  abendlândischen  Literatur  er- 
haltene  Beispiel  eines  auto-biographischen  und  zugleich  eines 
Schubladenronians.  Es  wird  hier  unter  anderem  darauf  hinge- 
wiesen,  das  der  Schelmen roman,  von  seiner  ersten  Erscheinung 
mit  Lazarillo  de  Tormes  an,  bis  zu  seinem  Hohepunkte 
mit  Gil  Blas,  ebenfalls  die  autobiographische  und  zumeist  auch  die 
Sehubladenform  festhalt.  Dem  Inhalte  nach  schildert  das  lateinische 
Werk  den  sittlichen  Zustand  fast  aller  Gesellschaftsklassen  der 
griechi.sch-rotnischen  Welt,  vom  Prâses  einer  Provinz  an,  bis  zu 
den  in  einer  Miihlen-  und  Beckereianstalt  beschâftigten  Strat- 
lingen.  Dieser  Zustand  ist  ein  trauriger,  trostloser.  Die  Mân- 
ner  sind  schlecht  und  dumm,  die  Weiber  znmeist  noch  schlim- 


RÉSUMÉS  125 

mer,  boshafter,  vor  keiner  Siïnde  und  keinem  Verbrechen  zuruck- 
scheuend.  Unter  solchen  Misstânden  leiden  die  Guten  ammeisten. 
Die  blinde  Fortuna,  der  Zufall,  das  Geschick,  das  Fatum,  fiïh- 
ren  eben  gegen  sie  die  hartesten  Schlâge  und  es  bleibt  ihnen 
keine  andere,  oder  keine  bessere  Rettung,  als  sich  unter  den 
Schutz  der  sehenden  Fortuna,  der  Providenz,  hier  in  der  Isis  ver- 
kurpert,  zu  begeben.  Dies  ist  eben  der  oberste  und  wei- 
teste  Gedanke,  der  die  bunte  Mannigfaltigkeit  der  in  dem 
Werke  erzahlten  Begebenheiten  zu  einer  Einheit  verbindet.  Aus- 
ser  diesem  Hauptgedanken  enthâlt  das  Werk  nocb  andere  Ge- 
sichtspunkte,  welche  den  verschiedenen  Inhalt  der  hier  ge- 
botenen  Erzahlungen  inotivieren  und  welche  der  Verfasser 
hervorhebt;  aile  jedoch  unterordnen  sich,  so  gut  es  geht,  jenein 
obersten  Gedanken,  der  zugleich  den  Abschluss  des  Werkes 
bildet. 

Es  handelt  sich  jetzt  darum,  zu  ermitteln,  was  von  dem 
Werke  dem  Apuleius  als  Eigenthum  zufâllt.  Er  selbst  hat  ja 
schonaufeine  griechische  Quelle  hingewiesen  und  der  Lucian- 
sche  Onos  bestâtigt  dièse  Angabe.  Es  tritt.  die  von  Photius 
gegebene  Nachricht  von  Lucius  von  Patrae  hinzu,  dessen  Lô- 
goi  diaphorôi  aber  untergegangen  sind.  Der  zunâchst  einzu- 
schlagende  Weg  fiïhrt  also  zu  einer  Vergleichung  der  beiden 
vorhandenen  Werke.  des  Lucianschen  Esels  mit  dem  des 
Apuleius.  Dièse  Vergleichung  wurde  von  Goldbacher  mit  âus- 
serster  Sorgfalt  und  grossem  Scharfsinn  ausgefiihrt.  Weii  er 
aber  sehr  willklirlich  verfahren  ist,  so  sind  seine  Resultate  K. 
Biirger  unsicher  erschienen,  was  ihn  veranlasst  hat.  eine  neue 
Vergleichung  zu  unternehmen.  Der  Verfasser  giebt  zu,  dass 
Biirger  der  Wahrheit  viel  nàher  gekommen  ist,  schliesslich 
aber  dieselbe  dennoch  verfehlt  hat,  weil  er  eines  sicheren  Kri- 
teriums  ermangelte.  Die  eigene  Ansicht  des  Verfassers  geht 
nahmlich  dahin,  dass  die  von  Photius  gegebene  Nachricht  in 
allen  Stiicken  sicher  und  genau  ist.  Demnach  hat  Lucius  von 
Patrae  seine  Verschiedene  Erzahlungen  von  Verwandlungen  in 
mehreren  Biichern  verfasst.  Die  zwei  ersten  Biicher  entliielten 
die  Verwandlung  in  einen   Esel.    Dièse  grade  erschien  Luciân 


126  RÉSUMÉS 

am  kuriosesten,  er  erzàhlte  sie  deslialb  in  seinen  Vortriigen 
fast  mit  denselben  Worten  nach,  verspottete  aber  zugleieh  die 
Deisidaimonia  des  Verfassers.  Das  Werk  war  eben  damais  eine 
Novitat  und  Lucian  maehte  es  deshalb,  so  zu  sagen,  zum  Ge- 
genstand  einer  Conferenz,  die  er  wahrscheinlich  an  verschie- 
denen  Orten  wiederholte.  Sein  Spott  wendet  sich  gewiss  auch 
gegen  den  Verfasser,  aber  nur  indirecterweise  und  durchaus 
nicht  so,  dass  er  ihn  eben  sich  in  einen  Esel  verwandeln  liess, 
denn  dièse  Rolle  bat  Lucius  von  Patrae  schon  selbst  auf  sich 
genommen,  was  dadurch  bestâtigt  wird,  dass  Apuleius  sich 
dieselbe  theilweise  auch  zugelegt  hat.  Lucian  hat  die  deisi- 
daimonische  Thèse  des  Lucius  von  Patrae  verspottet.  Welche 
war  nun  dièse  Thèse?  Sie  lag  darin,  dass  der  Mensch  trotz  aller 
Verwandlung  immer  deu  menschlichen  Sinn,  die  menschliche 
Seele  bewahre.  Das  heisst  mît  anderen  Worten,  dass  der  Mensch 
eine  Seele  besitzt.  Dieser  Gedanke  wird  bei  allen  Eselsge- 
schichten  selbst  bei  Lucian  noch  festgehalten  und  er  beherr- 
schte  entsprechend  modificiert.  wahrscheinlicher  Weise  aile  Ver- 
handlungsgeschichten  bei  Lucius  von  Patrae.  Worin  der  Luci- 
anische  Spott  besteht,  das  hat  der  Verfasser  ebenfalls  nach- 
zuweisen  gesucht. 

Apuleius  nun  nahm  dieselbe  Thèse  auf,  beschrilnkte  sich 
ebenfalls  blos  auf  die  Eselsgeschichte,  welcher  Umstand  sein 
Werk  mit  der  Lucianschen  Schrift  eng  verbindet,  erweiterte 
aber  dièse  Geschichte,  die  bei  Lucius  von  Patrae  blos  zwei 
Bûcher  umfasste,  bis  auf  eilf  Bûcher.  Wenn  wir  nun  iiberlegen, 
dass  Lucian  aus  den  zwei  Biïchern  durch  Kûreungen  eines 
gemacht,  dass  dièses  aber  verhaltnissmassig  sehr  umfangreich 
ist,  so  kommen  wir  zu  dem  Schlusse,  dass  die  Eselsgeschichte 
bei  Lucius  keine  anderen  Begebenheiten  enthalten  konnte.  als 
die,  welche  Lucian  erziihlt.  Photius  sagt  das  auch  ausdriicklich. 
Aile  dièse  Begebenheiten  beziehen  sich  auf  den  Gegensatz 
zwischen  dem  Leben  und  Leiden  als  Esel  und  dem  Denken 
und  Fiihlen  als  Mensch.  Sie  bilden  eine  strenge,  wohlverbundene 
Einheit.  Ailes  andere  nun  ist  Apuleius  eigener  Zusatz  und  die- 
ser besteht    in  allem,    was    seine    Metamorphosen    ausser    dem 


RÉSUMÉS  127 

bei  Lucian  Erzahlten  enthalten.  Goldbacher  meint  zwar,  dass 
die  Reisenden  bei  Lucian,  denen  sich  Lucius  auf  dem  Weere 
nach  Hypate  anschliesst,  nicht  hinreichend  motiviert  siud.  Sie 
zeigen  aber  dem  Helden  Hipparch's,  des  Gastfreundes,  Haus, 
und  das  geniigt  ja,  zumal  es  die  Einleitung  etvvas  belebt. 
Goldbacher  ist  derselben  Meinung  in  Bezug  auf  Abroia:  sie 
warnt  aber  Lucius  vor  Hipparchs  Gattin,  als  einer  liisternen 
Zauberin.  Eine  andere  hâtte  ihm  dièse  gefâhrlicbe  Warnung 
nicbt  zukommen  lassen.  Das  macbt  erst  den  Lucius  neugierig 
auf  die  Zauberkunst,  an  die  er  vorber  nicht  gedacht  hat.  Und 
so  in  allen  anderen  Fâllen. 

Der  Verfasser  sucht  ausserdera  das  Datum  aller  drei 
Werke  zu  bestimraen.  Er  ist  geneigt  aile  drei  als  bald  nach- 
einander  entstanden  anzusehen.  Fur  die  Zeit  des  Lucius  von 
Patrae,  resp.  von  Korinth,  findet  er  einen  wichtigen  und  festen 
Anhaltspunkt  bei  Apuleius  selbst,  welcher  von  seinem  Helden, 
der  ja  derselbe  bei  ihm,  wie  bei  Lucian  und  Lucius  ist,  aus- 
driicklich  und  sogar  zwei  Mal  sagt,  dass  er  miitterlicherseits 
von  Plutarch  und  von  Sextus  abstamme.  Plutarch  starb  ffe°en 
125  n.  Chr.  Sextus  war  sein  Enkel  und  als  Enkel  Plutarchs 
sovvohl.  wie  aueh  als  Lehrer  Mark  Aurel's  ist  er  historisch 
bestiitigt.  Er  gab  dem  Letztern  philosophischen  Unterricht  und 
zwar  erst  nach  161,  als  sein  Schiller  schon  Kaiser  war.  Lu- 
cius, des  Schriftstellers  Mutter,  stammte  nun  von  diesem  Sex- 
tus ab,  im  besten  Falle  also  war  sie  seine  Tochter  und  Lucius 
sein  Enkel.  Er  gehôrt  demnach  der  vierten  Génération  nach 
Plutarch  an.  Auf  eine  Génération  rechnet  man  mindestens  30 
Jahre,  zusammen  also  120,  die  man  zum  Todesdatum  Plutarchs 
zuzuzâhlen  hat.  Man  gelangt  auf  dièse  Weise  zu  245,  als  dem 
Sterbedatum  fur  Lucius.  Davon  haben  wir  aber  ungefâhr  die 
gleiche  Lebensdauer  abzuziehen,  wie  fiir  Plutarch,  circa  80 
Jahre,  wass  165,  als  muthmassliches  Geburtsjahr  fiir  den  er- 
sten  Verfasser  unserer  Geschichte  ergiebt.  In  dieser  Généalo- 
gie kann  man  aber  zwei  Frauengenerationen  annehmen,  was 
bekantlich  die  Angelegenheit  besehleunigt.  Lucius  ist  zwar 
noch     ein    junger     Mann,    aber    schon    gelehrt    und     Schrift- 


1  28  RÉSUMÉS 

steller,  unmôglich  wird  er  das  vor  180  gewesen  sein  kon- 
neu.  Der  Verfasser  llndet  aber  eine  motivierte  Veranlas- 
sung  sein  Werk  gegen  185  anzusetzen.  Bald  darauf  pa- 
rodierte  er  Lucian,  Apuleius  dagegen,  der  sicb  auf  beide 
Vorganger  beziebt,  brauehte  etwas  mehr  Zeit  uni  seinen  uni 
das  Fiinffache  vergrosserten  Roman  zu  Stande  zu  bringen. 
Dies  kann  gegen  190  gescbeben  sein  und  gegen  193  ist  die 
Existenz  des  Werkes  und  das  durch  dasselbe  erweckte  Inte- 
resse schon  bestatigt.  Es  ware  moglich,  dass  die  von  Apuleius 
seinem  Lucius  gegebene  Généalogie  wenigstens  theilweise  er- 
dichtet  sei,  hochst  walirscheinlicb  sollte  sie  dem  darnals  noch 
lebenden  Verfasser  scbmeieheln,  keinesfalls  aber  konnte  sie 
gegen  allgemein  bekannte  Tluitsachen  und  Verbâltnisse  ver- 
stossen  und  so  bebalt  sie  immerhin  ihre  chronologiscbe  Be- 
weiskraft.  In  einem  besonderen  Kapitel  bespricbt  der  Verfasser 
den  Einfluss,  den  die  Gescbicbte  vora  Esel  auf  den  Volks- 
glauben  im  Mittelalter  ausgettbt  hat,  und  in  einem  anderen, 
inwiefern  die  ganze  Gescbicbte,  als  aucb  einige  der  einge- 
legten  Erzâblungen ,  die  Literatur  im  Mittelalter  und  in  der 
neueren  Zeit  beeinflusst  haben. 

Die  umfangreicbe  Abbandlung  bietet  nach  vielen  Ricktun- 
gen  neue  und,  wie  der  Verfasser  meint,  gut  gesicherte  Resultate, 
welche  sebr  gut  mit  denjenigen  zusammenstimmen,  die  er  bei  der 
Untersucbung  der  pbilosopbischen  Sebriften  des  Apuleius  ge- 
wonnen  bat.  So  sttitzen  und  bekràftigen  sicb  gegenseitig  die 
einen  und   die  anderen. 


19.  —  E.  Godlewski  (jun.)  0  rozmnazaniu  jader  w  miesniach  prazkowanych 
zwierzat  kregowych.  ( Ueber  die  Keivivermehrung  in  denquer- 
gestreiften  Muskelfasern  der  Wirbelthiere).  (Vorl.  Mitthei- 
lung).   V'orgelegt  am  5.  Miirz   1900. 

In  der  Absicbt  die  Kernvermebrung  in  den  quergertrei- 
ften  Muskelfasern  der  Wirbelthiere  wiibrend  der  ontogeneti- 
schen,  sowie  postembryonalen  Entwickelung  kennen  zu  lernen, 


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Fig.  10. 


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RÉSUMÉS  1 29 

hat  cler  Verfasser  bisher  die  quergestreiften  Muskelfasern  von 
âlteren  Embryonen  und  neugeborenen  Meerschweinchen  und 
Maiisen,  sowie  die  Muskelfasern  der  Salamanderîarven  als  Un- 
tersuchungsobject  gewâhlt.  Der  Verfasser  hat  dabei  folgende 
Untersuchungsmethode  angewandt.  Von  den  der  Gebârmutter 
entnommenen  Embryonen  oder  narkotisierten  neugeborenen  In- 
dividuen  wurden  die  Extrâmitaten  in  toto  in  Fixierungsfltissigkeit 
(Perennyisches  Gemisch.  oder  concentrierte  Sublimatlôsung  mit 
Zusatz  von2°0  Eisessig)gebracht.  Wiihrend  die  Stûcke  durch  Al- 
kohole  von  allmahlich  ansteigender  Concentration  durchgefiihrt 
wurden,  wurden  erst  kleine  Stiicke  von  Muskeln  von  den  Kno- 
chen  abgetrennt;  auf  dièse  Weise  vermeidet  man  einen  stârkeren 
Grad  von  Contraction  der  Muskelfasern.  Die  in  Paraffin  ein- 
gebetteten  Praparate  wurden  in  lânglicher  querer  und  schra- 
ger  Richtung  gescbnitten  (5  u.  Schnittdicke).  Zur  Fârbung 
diente  dem  Verfasser  theilweise  Thionin,  hauptsâchtlich  jedoch 
das  M.  Heidenhainsche  Eisenbâmatoxylin- Verfahren  mit  Nach- 
fârbung  mittelst  Bordeaux  R  oder  Eosin  ,  welches  die  schon- 
sten  Bilder  lieferte. 

Die  ruhenden  Kerne  der  Muskelzellen  der  Embryonen, 
Larven  und  neugeborenen  Thiere  konnen  ibrer  Lage  nacb,  in 
innen  und  randstândige  Kerne  getheilt  werden.  Sie  liegen  ver- 
einzelt  oder  in  Reihen.  Das  Chromatin  der  Kerne  ist  in  einer 
dtinnen  Schicbte  an  der  Kernperipherie  ausgebreitet  und  im 
Inneren  desselben  sind  kleine  Chromatinbrocken  zerstreut.  Auf 
gtinstigen  Durcbschnitten  ist  auch  ein  Kernkorpercben  wahr- 
nebmbar,  welches  in  den  vorliegenden  Pràparaten  exquisit  roth 
tingiert  erscheint,  so  dass  ein  schoner  Kontrast  zwischen  bril- 
lant rothen  Nucleolen  und  den  blau  gefarbten  Chromatinbro- 
cken zu  sehen  ist.  In  den  Kernkorpercben  sind  oft  kleine 
runde  Vacuolen  zu  bemerken  (Fig.  1.).  Sie  liegen  randstandig 
im  Kernkorperchen,  aber  manchmal  sind  sie  auch  im  Centrum 
des  Nucleolus  zu  treffen. 

Die  Kerne  zeichnen  sich  durch  grosse  Elasticitât  aus, 
was  in  Anbetracht  der  Katur  des  Muskelgewebes  von  vornehin 
zu  erwarten  war;  der  beste   Beweis    hierfiir.    wird  durch  Prâ- 


130  RESUMES 

parate  geliefert,  welche  von  Muskeln  angetertigt  wurden,  die  ] 
vom  Knocben  vor  der  Fixierung  abgetrennt  wurden  und  des-  \ 
halb  sich  in  hohem  Grade  contrahiert  haben.  Zufolge  der  Con-  I 
traction  nebnien  die  langlich  ovalen  Kerne  eine  runde  oder 
platte.  d.  h.  in  querer  Richtung  ovale  Fornien  an.  Auch  sieht  man  i 
ôfters  gegenseitige  Eindriicke  von  nebeneinander  liegenden 
Kernen,  wie  dies  z.  B.  in  der.   Fig.    11.  ersicbtlicb  ist. 

Die  Kernvermehrung  in  den  quergestreiften  Muskelfasern 
erfolgt  nach  Verfassers  Untersuchungen  durch  karyokinetische 
und  amitotische  resp.  fragmentative  Processe.  Wâhrend  der 
Verfasser  sich  die  ausfiïhrliche  Besprechung  der  Literatur  tiir 
die  spatere  ausfiïhrliche  Arbeit  vorbehâlt,  môchte  er  hervorhe- 
ben,  dass  ùber  die  Mitose  und  ihren  Verlaut  in  den  querge- 
streiften  Muskelfasern   wenig  bekannt  ist. 

Nicolaides1)  behauptet:  „ira  ganz  jugendlichen  Alter 
wachst  die  Muskellaser  der  Breite  nach  viel  mehr  als  spâter. 
Sehr  intéressant  ist  nur,  dass  ich  gerade  in  dieser  Zeit  die  mei- 
sten  karvokinetischen  Figuren  finde".  von  Kolliker2)  bat 
in  seinem  Lebrbuch  der  Gewebelehre  einige  mitotische  Figu- 
ren in  quergestreiften  Muskelfasern  von  Siredonlarven  abge- 
bildet.  M  or  pur  go3)  ist  der  Meinung:  .,die  Xeubildung  der- 
selben  (der  Fasern  der  Skeletmuskel)  ist  von  einem  mitotischen 
Kerntheilungsprocesse  an  noch  wenig  differenzierten  Elemen- 
ten  eingeleitet".  Fast  derselben  Meinung  sind  Galeotti  und 
Levi4),  welche  die  Regenerationsprocesse  des  quergestreiften' 
Grewebes  untersuchten.  Sie  aiissern  sich  folgendermassen  : 
„Wenn  dann  die   jungen  Muskelfasern   die   Querstreifung   an-' 

^Nicolaides  R.  Ueber  die  karvokinetischen  Erscheinungen  der  Mu- 
skelkorper  wâhrend  des  Wachsthums  der  quergestreiften  Muskeln.  Arch.  f. 
Anat.  und   Physiol.    1883. 

2)    A.    von    Kolliker;    Handbuch    der     Gewebelehre    des     Menschen , 
Leipzig.  1889. 

s)  Morpurgo:  Ueber  die  postembryonale  Entwickelung  der  quergestrei- 
ften Muskeln  von   weissen  Ratten.  Anat.   Anz.   Bd.    L5. 

4)  Galeotti  G.  und  Levi  <;  :  Beitrag  zur  Kenntniss  de-  Regene 
ration  der  quergestreiften  Muskelfasern.  Beitr.   zur  pathol.  Anat.  B.   14. 


RÉSUMÉS  131 

genommen  baben,  haben  wir  keine  Erscbeinur.gen  von  Mitose 
mehr  wahrnehmen  konnen^. 

Die  embryonalen  Muskelfasern,  welche  der  Untersucbung 
des  Verfassers  zu  Grunde  lagen,  waren  schon  ausgesprochen 
difFerenziert  und  die  Querstreifung  auf  s  Deutlichste  sichtbar.  In 
diesen  Muskelfasern  sind  die  einzelnen  Phasen  des  karyokineti- 
schen  Precesses  sehr  oft  zu  sehen.  Der  Verfasser  hat  aile  Stadien  der 
Mitose  sowohl  in  den  innenstiindigen.  wie  auch  in  den  bereits  rand- 
standigen  Kernen  beobachtet.  Wenn  sich  der  rubende  Kern  der  Mu- 
skelzelle  zur  Theilung  anscbickt,  kann  man  zuerst  die  Zunabme 
an  Grosse .  sodann  die  Verdeutlichung  des  cbromatiscben  Geriï- 
stes  (Fig.  2)  und  das  Verscbwinden  der  Xucleolen  feststellen. 
In  der  nachsten  Umgebung  des  Kernes  treten  auch  im  Pro- 
toplasraa  Struckturverânderungen  ein.  Die  dera  Kern  nàcbst 
gelegenen  Fibrillen  der  Muskelfaser  geben  ein  wenig  auseinan- 
der.  unmitu-lbar  uni  den  Kern  berum  sammelt  sicb  ein.  durch 
sein  helleres  Ausseben  sicb  auszeicbnendes,  fliissiges  Plasma 
an,  so  dass  der  Kern  gewissermassen  in  eine  hellere  Vacuole 
zu  liegen  kommt.  Wenn  an  den  randstândigen  Kernen  der 
mitotiscbe  Process  beginnt,  heben  sicb  dieselben  sammt  déni 
sie  umgebenden  protoplasmatiscben  Saume  von  der  Oberfiacbe 
der  Muskelfaser  ab  (Fig.  4.).  Der  Verfasser  bat  sein  besonde- 
res  Augenmerk  auf  die  Centrosomen  gericbtet,  da  er  in  bisbe- 
riger  Literatur  keine  Erwabnung  der  Centrosomen  im  ditïe- 
renzierten  quergestreiften  Muskelgewebe  gefunden   bat. 

Im  Knaiielstadium  (Fig  2.)  bat  der  Verfasser  an  der  Seite 
des  Kernes  in  etwas  scbiefer  Stellung  den  Centralkorper  sehen 
konnen.  Ganz  typische  Merkmale  weist  die  mitotiscbe  Figur 
im  Muttersternstadium  auf  (Fig.  3  und  4).  Zu  beiden  Seiten  der 
zur  Aequatorialplatte  angeordneten  Chromosomen,  siebt  man 
zwei  deutliche  Kegel  acbromatiscber  Faden.  An  beiden  Polen 
der  mitotischen  Figur  kommen  bei  Heidenbainscber  Fàrbung 
deutlicbe.  runde,  scbwarze  Centralkorper  zura  Vorscbein  und 
von  ibnen  geht  sogar  eine  typiscbe  Polstrahlung  nacb  allen 
Seiten  aus. 


132  RÉSUMÉS 

Aufs  Deutlichste  sind  die  Centrosomen  auch  im  Diaster- 
stadium  zu  sehen.  Die  Chromatinmassen  und  die  Centralspindel 
sammt  ihren  Centrosomen  liegen  wâhrend  des  Diasterstadium's 
anfangs  in  einer  Achse;  es  treten  aber  bald  Verânderungen 
ein,  welche  M.  H  e  i  d  e  n  h  a  i  n  als  Telopbasen  bezeichnet  bat. 
Der  aequatoriale  Tbeil  der  Centralspindel  zeigt  zunachst  die 
ebarakteristiscben  Differenzierungen.  Die  Centralspindelfasern 
werden  mit  ihren  aequatorialen  Anschwellungen  dîcht  zusam- 
mengedrangt,  so  dass  im  Inneren  der  Muskelfaser  ein  typiscber, 
sich  intensiv  farbender  Zwischenkorper  zu  Stande  kommt.  Den 
Bildungsprocess  des  Zwischenkorpers  stellt  die  Figur  7  u.  8 
vor.  Die  Lage  der  chromatischen  Massen  im  Verhaltnis  zur 
Centralspindel  bat  .sicb  verândert.  So  sehen  wir  in  der  Abbil- 
dung  8.  die  mitotiscbe  Figur  im  spaten  Diasterstadium,  \vo  die 
Centralspindel  eine  winklige  Kniekung  erfahren  hat.  Einen 
abnlicben  Fall  von  Zwischenkorperbildung  ohne  gleicbzeitige 
Tbeilung  des  Zellleibes  bat  der  Verfasser  *)  bereits  bei  ande- 
rer  Gelegenheit,  nâbmlicb  in  den  vielkernigen  Spermatocyten  bei 
Hélix  pomatia  beschneben  und  abgebildet.  Diesbeweist  von  neu- 
era,  dass  die  Zusammenraffung  der  Centralspindel  und  die  Ausbil- 
dung  des  Zwischenkorpers  von  der  Einstiilpung  der  peripheriscben 
Grenzschichte  vollig  unabhângig  ist2j.  Im  Diasterstadium  ist  in 
der  Einsenkung  der  dichten  chromatischen  Figur  uoch  ein 
Ueberrest  des  achromatiscben  Kegels  und  das  Centrosoma  zu 
finden. 

Endlicb  bildet  sicb  um  die  ganze  cbromatische  Masse  be- 
rum  eine  Kernmembran  und  so  entstehen  zwei  Tochterkerne. 
In  dem  Stadium  nocb,  als  sicb  uni  die  cbromatische  Sub- 
stanz  herum   sehon  eine  Kernmembran  aus^ebildet  bat.  ist  zwi- 


J)  Godlewski  E.  jun.  Wielokrotna  karyokineza  \v  gruczole  oboj- 
naczym  slimaka  Hélix  pomatia.  Rozpr.  Ak.  Im.  w  Krakowie.  T.  XXXIII.  Dassel- 
be  deutsch  :  Ùber  mehrfache  bipolare  Mitose  bei  der  Spermatogenese  von 
Hélix  pomatia.  Auz.   der  Akad.   d.    Wissenscb.  iu  Krakau    1897. 

Vergl.   von    Kostanecki:   Ueber  die   Bedeutung  der  Polstrahlung 
und  ihr  Verliiiltniss  zur  Theilung  des  Zellleibes.  Arcb.  f.   mikr.  Anat.  B.  49. 


RÉSUMÉS  133 

schen  den  beiden  Kernen  ein  Ueberrest  des  beschriebenen 
Zwischenkorpers  sammt  Spuren  der  Centralspindelreste  (Fig.  9.) 
sichtbar. 

Wâhrend  des  Verlaufes  des  karyokinetischen  Processes 
gewinnt  das  die  mitotische  Figur  umgebende  Protoplasma  ein 
kurniges  Aussehen.  Die  Kornchen,  die  sich  sehr  intensiv  mittelst 
Eisenhâmatoxylin-Verfahren  lârben  treten  im  Protoplasma  schon 
im  Monasterstadium  hervor,  im  Diasterstadium  und  den  nach- 
folgenden  Anaphasenstadien  nimmt  die  Zahl  dieser  Kornchen 
an  Menge  zu,  so  dass  die  mitotische  Figur  von  grobkorniger 
Protoplasmamasse  umgeben   ist. 

Der  Verfasser  môchte  noch  hervorheben.  dass  Hoyer1)  in 
letzter  Zeit  die  karyokinetische  Zelltheilung  und  das  Vorhan- 
densein  von  Centrosomen  im  Myokard  von  Kâlbern  festge- 
stellt  hat.  Seine  Resultate  stehen  mit  denen  des  Verfassers  im 
Einklang. 

Neben  der  karyokinetischen  Kerntheilung  kommt  wâhrend 
der  histogenetischen  Entwickelung  des  quergestreiften  Muskel- 
gewebes,  auch  amitotische  resp.  fragmentative  Kernwucherungs- 
form  vor.  In  den  fruheren  Entwickelungsstadien  sind  ûber- 
wiegend  die  karyokinetischen,  in  den  spâteren  die  fragmenta- 
tiven  Formen  zu  treffen.  Zwischen  diesen  beiden  Zeitperioden 
lâsst  sich  aber  keine  scharfe  Grenze  ziehen.  Der  Verfasser 
hat  bei  der  Untersuchung  der  Skeletmuskel  altérer  Embryo- 
nen  in  einem  und  demselben  Muskel  in  der  Zeit  der  regen, 
energischen  Kernwucherung  beide  Formen  gleichzeitig  ge- 
trofïen.  Wann  die  mitotische  Kernwucherung  auihort  und  die 
amitotische  allein  obwaltet,  kann  der  Verfasser  vorlaûfig  noch 
nicht  entscheiden. 

Die  Amitose  wurde  bei  der  Kernwucherung  wâhrend  der 
Régénérât  ions  processe  in  den  quergestreiften  Muskelfa- 


J)  Hoyer:  Ueber  die  Structur  und  Kerntheilung  der  Herzmuskel- 
zellen.  Bulletin  Internationale  de  l'Académie  des  Sciences  de  Cracovie  1899. 
November. 


1  34  RÉSUMÉS 

sern  von  Galeotti  und  Levi^u.  a.  beobachtet  uud  abgebil- 
det.  Dass  sie]  auch  bei  Embryonen  und  Neugeborenen  vorkommen 
muss. —  wurde  in  letzter  Zeit  von  Morpurgo2)  vermutbet.  Er 
gibt  aber  hinzu:  ..Leider  habe  ich  trotz  eifrigen  Suchens  bis  jetzt 
keine  sicheren  mikroskopischen  Biider  von  Phasen  der  Amitose  an 
den  Muskelkernen  entdeckenkbnnen". Dièse  bisjetzt  bypotbetische 
Behauptung  Morpurgo's,  dass  die  Kernwucherung  „sicher  durch 
Amitose  erfolgen  muss"  —  glaubt  der  Verfasser  auf  Grund 
seiner  Prâparate  beweisen  zu  konnen.  Er  glaubt  in  seinen 
Praparaten  aile  Pbasen  und  Formen  der  Amitose  bei  der  Kern- 
wucberung  im  ausgesprochen  differenziertem,  quergestreiften  Mu- 
skelgewebe  gefunden  zu  baben.  Die  Kernvermehrung  erfolgt 
in  der  Regel  in  der  Richtung  der  Làngsachse  der  Zelle.  so  dass 
bei  eintretender  Amitose  die  iïberwiêgende  Zabi  der  Kerne  sich 
senkreebt  zur  Làngsachse  tbeilt. 

Die  ersten  Kennzeicben,  dass  sich  der  Kern  zur  amito- 
tisehen  Kerntbeilung  anschickt,  lassen  sich  an  den  Kernkor- 
perchen  wahrnehmen  3).  Im  ruhenden  Kerne  siebt  man  ein  oder 
zwei  Kernkorperchen  ;  vor  dem  Beginn  der  Fragmentation 
vergrôssert  sich  die  Zabi  der  Nucleolen.  Dies  kommt  auf  fol- 
gende  Weise  zu  Stande:  Der  gewôhnlich  runde  Nucleolus  ver- 
grossert  sich  betrachtlicb  und  wàchst  in  die  Lange ,  so  dass 
er  eine  ovale  langsgestreckte  Form  annimmt,  sodann  verdunnt 
er  sich  in  der  Mitte,  wird  gewissermassen  hanteliormig  (Fig. 
tO),  bis  eine  vollige  Durchschnurung  seine  Theilung  in  zwei 
Nucleolen  herbeifiihrt.  Die  neuentstandenen  Tocbternucleolen 
riicken  jetzt  auseinander,  bisweilen  konnen  sie  einige  Zeitlang 
durch  eine  schmale  Verbindungsbrucke  im  Zusammenhang  blei- 
ben.  Die  Theilung  der  Kernkorperchen  kann  sich  einige  Maie 
nacheinander  wiederholen. 

x)  Galeotti  und  Levi  1.  c. 

2)  Morpurgo:  Ueber  die  Verhaltnisse  der  Kernwucherung  zum  Lan-  i 
genwachstum  der  quergestreiften  Muskelfasern  der  weissen  Ratten.  An.  Anz 
Bd.  16. 

3)  Verg.  Siedlecki:  Etude  cytologique  et  cycle  évolutif  de  la  CoC' 
«idie  de  la  Seiche-  Annal,  de  l'Institut  Pasteur: 


RÉSUMÉS  135 

Gleichzeitig  mit  der  Nucleolenvermehrung  treten  auch 
Verânderungen  in  der  Vertheilung  der  chromatischen  Substanz 
ein.  Dieselbe  sammelt  sich  jetzt  in  grobere  Chromatinklumpen 
und  Brocken  von  unregelmâssiger  Gestalt.  welche  sich  gleich- 
mâssig im  Kern  vertheilen.  Die  eigentliche  Theilung  des  Kernes 
kann  auf  zweifache  Weise  zustande  kommen  : 

1.  Zwischen  den  einzelnen  Kernpartien  langsgestreckter 
Kerne.  in  denen  die  neuentstandenen  Kernkorperchen  in  ge- 
wissen  Abstânden  vertheilt  und  von  dem  Chromatinnetze  um- 
geben  liegen,  bilden  sich  diinne  platte  Seheidewânde,  welche 
senkrecht  oder  manchmal  schrâg  zur  Lângsachse  der  Muskel- 
faser  sich  stellen.  Die  chromatische  Substanz  vertheilt  sich 
mehr  weniger  gleichmâssig  auf  die  zukiinftigen  Kerne.  Durch 
die  Zahl  der  ausgebildeten  Seheidewânde  wird  die  Zahl  der 
Tochterkerne  bestimmt,  in  welche  der  Mutterkern  zerfallt.  Man 
siekt  den  lângsgestreckten  Kern  oft  nur  durch  eine  Scheide- 
wand  in  zwei,  bisweilen  aber  durch  mehrere  Seheidewânde 
in  sechs  oder  noch  mehr  Tochterkerne  zerfallen. 

2.  In  dem  betrâchtlich  verlângerten  Muskelkern  vermeh- 
ren  sich  die  Kernkorperchen,  die  chromatische  Substanz  ver- 
theilt sich  in  Klumpchen  angeordnet  fast  gleichmâssig  auf  die 
einzelnen  Nucleolenfelder.  Sodann  werden  in  gewissen  oft  nicht 
ganz  regelmassigen  Zwischenraiimen  Einsttilpungen  von  der 
Kernperipherie  her  wahrnehmbar  (Fig.  il).  Sie  vertiefen  sich 
mehr  und  mehr  und  fiihren  erst  die  Theilung  des  Mutterkerns 
in  zwei  oder  mehrere  Tochterkerne  herbei.  In  jedem  befindet 
sich  ein,  seltener  zwei  Nucleolen.  Die  Tochterkerne  weichen 
darnach  auseinander,  bleiben  aber  bisweilen  durch  eine  Sub- 
stanzbriicke  in  Verbindung,  welche  sich  beim  weiteren  Aus- 
einanderweichen  der  Tochterkerne  in  die  Lange  auszieht  (Fig. 
12).  Wenn  bisweilen  mehrere  hintereinander  gelegene  Kerne 
vermittelst  solcher  Briicken  zusammenhangen,  gewinnen  die 
Kerne  ein  rosenkranzartiges  Aussehen.  Dièse  zwei  Formen  der 
Fragmentation  konnen  nebeneinander,  ja  sogar  in  einem  und 
demselben  Kern  vorkommen.  In  der  beschriebenen  Quer-  und 
Sehrâgspaltung  der  Kerne  findet  die  reihen-  resp.  kettenfdrmi- 


136  RÉSUMÉS 

ge  Anordnung  der  Kerne  in  den  quergestreiften  Muskellasern, 
auf  welche  schon  Weissraan  hingewiesen  hat,  ihre  Erklâ- 
rung.  Xeben  dieser  Kernschniirung  durch  quer  verlaufende 
Scheidewànde,  kommt  manchmal  auch  eine  Lângsspaltung,  d. 
h.  die  Ausbildung  einer  Scheidewand,  welche  zu  der  Achse  der 
Muskelfaser  parallel  verlaiift,  zu  Stande,  so  z.  B.  in  einera 
der  Kerne  in  der  Figur  11.  Wir  sehen  hier  an  der  hinteren 
Seite  des  Kernes  sich  einen  schmalen  Einschnitt  ausbilden,  der 
in  der  Lângsachse  des  Kërnes  fortschreitet. 

Erkliirung  (1er  Abbildungen. 

Sâmmtliche  Abbildungen  wurden  vom  Herrn  Dr.  Johann  Bar  a  es 
vermittelst  des  Abbeschen  Zeichenapparates  mit  Zeiss  Comp.  Ocul .  Nr.  i 
und  Apochr.   Immers.  2  mm,  Apeit.    l-30  entworfen. 

Fig.  1.  Muskel  der  Salamanderlarve  ;  Perennyisch.  Fliïssig.  Eisenhii- 
mat.-'Verf.  mit  Bordeaux.  Schrâger   Durchschnitt. 

Fig.  2.  Meerschweinchenembryo.  Dieselbe  Méthode.  Muskelkern  im 
Knaiielatadium,  nach  oben  von  ihm  ein  Centrosoma. 

Fig.  3.  Dasselbe  Material  und  Méthode.  Muttersternstadium  im  in- 
nenstândigen  Kern. 

Fig.  4.  Dasselbe  Stadium  im  randstandigen  Kern.  Die  Polstrahlung 
sehr  deutlich. 

Fig.  5.  Diasterstadium  im  randstandigen  Kern. 

Fig.  6'  Spates  Diasterstadium  mit  gebogen  verlaufender  Central- 
spindel. 

Fig.  7  und  S.  Zwei  „Telophasenu  deutlicher  Zwischenkorper  mit 
Kesten  der  umgebogenen  Centralspindel. 

Fig.  9.  Neuausgebildete  Tochterkerne  mit  einem  Ueberrest  des  Zwi 
schenkerpers. 

Fig.  10.  Muskel  der  Salamanderlarve;  im  Kern  ist  der  sich  durch- 
schnurende  Nucleolus  sichtbar 

Fig.   11.  Dasselbe  Material.     Die    amitotisehe   Theilung    des    Mutter- 
kernes  in  sieben  Tochterkerne-  An  einem  der  Kerne  ist  der  Liingsspaltungs 
process  sichtbar. 

Fig.  14.  Muskel  der  Salamanderlarve.  Die  Tochterkerne  mit  einan 
der  mittelst  einer  Kernbriicke  im  Zusammenhang. 


RÉSUMÉS  137 


20.  —  Jan  Sosnowski.    0    zjawiskaéh    eiektrycznych  w  nerwach  zwierzat 
ssacych.   (Ueber   die   elektrischen    Erscheinungen    in   den 

Saugetiemewen).  Vorgelegt  den  2  April  1900. 

Es  ist  eine  der  wichtigsten  Aufgaben  der  Elektrophysio- 
logie  dièse  elektrischen  Erscheinungen  —  falls  solche  wirklich 
existieren,  —  die  mit  der  Entstehung  und  Leitung  der  Erre- 
gung  im  Nerven  im  innigen  Zusamnienhange  stehen,  von  de- 
nen  exact  zu  unterscheiden,  die  von  anderen  Eigenschaften 
der  Nerven,  theils  physiologischer  theils  physikalischer  Natur  ab- 
hângig  sind.  Dazu  muss  man  einerseits  bei  der  N'M-venfor- 
scliung  moglichst  exacte  Methoden  anwenden  und  zweitens  die 
ganze  Mannigfaltigkeit  der  elektrischen  Erscheinungen  ken- 
nen  lernen,  die  bei  den  Vertretern  verschiedener  Thierabtheilun- 
gen  uns  entgegentritt.  Wâre  es  zum  Beispiel  richtig  was  Wal- 
ler  in  seiner  „Thierischen  Elektricitat"  l)  behauptet,  dass  namlich 
den  Sâugethiernerven  die  negatiwe  Schwankung  fehlt,  so  miisste 
man  auch  unsere  Anschauungen  liber  den  Zusammenhang 
zwischen  dem  Erregungsprocess  und  der  negativen  Schwan- 
kung grundlich  verândern. 

In  der  vorliegeuden  Arbeit  berichtet  der  Verfasser  iiber 
die  Resultate  seiner  Untersuchungen  an  den  Sâugethiernerven 
und  zwar  hauptsachlich  am  Kaninchenischiadicus. 

In  der  Literatur  findet  man  iiber  diesen  Gegenstand 
bloss  einige  kurze  Bemerkungen  :  So  macht  Hermann 2)  darauf 
aufmerksam,  dass  in  den  Kaninchennerven  die  elektrotonischen 
Strome  viel  stârker  sind  als  ira  Froschischiadicus.  Derselbe 
Autor  3)  behauptet,  dass  er  „die  galvanischen  Erregungserschei- 
nungen"  langere  Zeit  beobachtete  nachdem  der  Nerv  und  der 
Muskel  seine  Erregbarkeit  eingebûsst  hatten. 


')   Waller.   Thieiische  Elektrizitiit.   Leipzig  1899. 
2)  Pfliiger's  Arch.  Bd.   18.  Seite  574. 
!)  Hermann's  Handbuch  der  Physiologie  Bd.  II.  Theil  1. 
Bulletin  IV. 


138  rési 

Erst  im  Jahre  1880  erscheinf  eine  grossere  Abhandlung 
von  Frédéricq  x)  ûber  die  elektrischen  Eigenschaften  der  Saû- 
gethiernerven. Den  Werth  der  elektromotorischen  Kraft  hat  er 
auf  ca  0.02  D.  bestimmt.  Die  négative  Schwankung  bei  der 
Reizung  mit  der  Inductionsspirale  betrug  ca  10 — 12  Theilstri- 
che  der  Scala  vvâhrend  der  Ruhestrom  eine  Ablenkung  im 
Gralvanometer  von  ca  200  Tlieilstrichen  hervorrief.  Die  néga- 
tive Schwankung  hat  er  noch  nach  ô  — 10  und  auch  24  Stun- 
den  gesehen.  Allerdings  hat  er  die  négative  Schwankung  bloss 
bei  der  elektrischen  Reizung  beobachtet,  und  aile  Versuche  uni 
dièse  Erscheinung  auch  bei  der  chemischen,  mechanischen 
u.  s.   w.  Reizung  zu  bekommen    blieben   vollstiindig    erfolglos. 

Dann  behauptet  Waller2)  wie  ich  schon  frtiher  erwâhnte, 
dass  deun  Saûgethiernerven  (der  Katze)  die  négative  Schwan- 
kung fehlt.  Er  theilt  auch  mit,  dass  der  anelektrotonische  und 
der  katelektrotonische  Strom  bei  den  Saûgethiernerven  vollstân- 
dig  gleich  sind,  wâhrend  beim  Frosch.  wie  bekannt.  der  ane- 
lektrotonische Strom  immer  iiberwiegt.  Doch  schon  im  nachsten 
Jahre  hat  Boruttau  3)  berichtet,  das  er  bei  den  Kaninchenner- 
ven  die  négative  Schwankung  sowie  das  Ueberwiegen  des 
Anelektrotonus  gesehen  hat. 

Eigenc   Untersachungen   des  Verfassers.  Elektromotorisdie  Kraft. 

Die  elektromotorische  Kraft  wurde  nach  dem  Poggen- 
dorf-Du  Bois  Reymondschen  Verfahren  gemessen.  Der  Strom 
von  einem  Daniellschen  Elemente  wurde  durch  einen  kleinen 
Widerstandskasten .  Siemens- Halskeschen  Galvanometcr  und 
Rheochord  geleitçt.  Die  Stromintensitat  in  diesem  Kreise  wurde 
constant  gehalten  und  betrug  in  allen  Versuchen  0,025  A. 
Der  Widerstand  des  Rheochorddrahtes  war  gleich  0,00845  Ci  fur 
1   ctm.   Die  Lange  des  Rheochorddrahtes  war   gleich   114  ctm. 


l).   Arcb.  fur  Physiol.  1880.  Seite  65. 

Waller  a.  a.  O. 
3)  Centralblatt  f.  Physiol.  Bd.  XII.  S.  317. 


RÉSUMÉS 


139 


Voni  Rheochord  wurde  mittelst  eines  verschiebbaren  Contactes 
ein  Theil  des  Stromes  abgezweigt  und  zur  Compensation  des  Ner- 
venstromes  beniitzt.  Aus  den  obigen  Daten  und  der  Entfer- 
nung  zwischen  den  Punkten  des  Rheochords,  von  denen  bei 
der  vollstândigen  Compensation  der  Strom  abgezweigt  wurde, 
konnte  man  die  elektromotorische  Kraft  des  Nervenstromes 
berechnen.  Bei  dieser  Versuchsanordnung  konnte  man  die  elek- 
tromotorische Kraft  von  0,U001  Volt  genau  bestimmen.  Die 
Werthe,  die  der  Verfasser  fiir  die  elektromotorische  Kraft 
bekommen  hat.  sind  viel  kleiner  als  die  Frédéricqschen,  Sie 
stirnmen  aber  gut  mit  denen  iïberein  die  Engelmann1)  mit 
Hilfe  des  Quadrant- elektrometers  gefanden  hat  was  die  fol- 
ofende  Tafel  erlâutern  kann. 


Enfernung  zwi- 
schen den  ablei- 
tenden  Elektro- 
den 

Elektromot. 
Kraft  in  Volt. 

Elektrom.   Kraft 
in  Volt. 

Elektromot. 
Kraft  in  Volt. 

1  Versuch 

2  Versuch 

3  Versuch 

8  mm. 

0.009 

0,010 

0.009 

16  mm. 

0,011 

0,016 

U.012 

26  mm. 

0,013 

0.015 

0.014 

32  mm. 

0,011 

0,012 

0.012 

4'  t  mm. 

0.003 

0,008 

0,006 

Maximum  der   elektromotorischen  Kraft   ans    zahlreichen    Ver- 
suchen  0,014  Volt. 

Wie  schon  Du  Bois  Reymond  2)  beraerkt  hat  und  Prof. 
Cybulski,  fiir  die  Froschnerven  nàher  untersuchte  findet  man 
■die  elektromotorische  Kraft  desto  hoher,  je  mehr  man  sich 
mit  dem  kunstlichen  Querschnitt  dem  centralen  Ende  des  Ker- 


')  Pfluger's  Arch.  Bd.  I. 

2)  Citiert  nach  Frédéricq  a.  a.  O. 


140  RÉSUMES 

ven  nâhert.  Der  Verfasser  hat  seine  Messungen  an  den  in  (1er 
Nahe  vom  Becken  durchgeschnittenen  Nerven  bei  Zimmer- 
temperatur  ca   18°  ausgeftihrt. 

Die  Elektrotonischen  Strome. 

Die  elektrotonischen  Strome  der  Saugethiernerven  sind 
noch  nieht  naher  untersucht  worden,  Man  tfndet  bloss  einige 
Bemerkungen  dariiber  in  den  erwahnten  Abhandlungen  von 
Hermann.   Boruttan,   Frédéricq   und   Waller. 

Der  Verfasser  hat  seine  Versuche  folgendermassen  an- 
gestellt:  der  frisch  ausgeschnitene  Kaninehen-Ischiadicus,  der 
deutlich  die  négative  Schwankung  (siehe  unten)  gab  und  die 
Muskeizuckungen  ausloste,  wurde  auf  vier  umpolarisierbare 
(Zink-Zinksulfat-Papiermasse)  Elektroden  gelegt,  so  dass  er 
aile  vier  mit  seinen  Langsschnitten  beriihrte.  Uni  die  elektro- 
tonischen Erscheinungen  hervorzurufen  liât  der  Verfasser  den 
Strom  von  zwei  Daniellschen  Elementen  durch  einen  Stopsel- 
rheostat  geleitet,  dessen  Wiederstand  gleich  4110  il.  war;  ein 
Theil  des  Stromes  wurde  abgezweigt  und  durch  eine  Wippe, 
Schlussel  und  zwei  Elektroden  dem  Nerven  zugefiihrt.  Durch 
Einsehaltung  versehiedener  Wiederstande  parallel  mit  dem  Nerven 
konnte  man  die  Stârke  des  abgezweigten  Stromes  leicht  vari- 
iren.  Das  zweite  Elektrodenpaar  wurde  mit  dem  Galvanome- 
ter  in  Verbindung  gebracht,  dessen  Empfindlichkeit  gemessen 
wurde;  eine  Ablenkung  von  1  Theilstrich  der  Scala  entspracb 
3.10"1  A. 

In  den  eigenen  Versuchen  hat  der  Verfasser,  bei  An- 
wendung  der  constanten  polarisierenden  Strome,  immer  den 
anelektrotonischen  Strom  stiirker  gefunden,  als  den  katelektro- 
tonischen.  Die  elektrotonischen  Strome  sind  beim  Kaninchen 
viel  stârker  als  beim  Frosch,  wie  es  bereits  schon  Hermann1) 
geselien  hat,  Inwiefern  aber  dièse  Eigenschaft  mit  dem  bessern 
Leitungsvermôgen  der  dicken  Kaninchennerven  oder  mit  ihrer 

*)  Hermann  a.  a.  0. 


RESUMES 


141 


chemisch-physikalischer  oder  auch  physiologischer  Natur  zu- 
sammenhângt,  lâsst  der  Verfasser  unentsckieden. 

Die  beiliegende  Tafel  mag  das  Gesagte  erlaiitern. 

T  af  elerklâr  un  g:  a  und  b  kezeichnet  die  Elektroden 
die  mit  dem  Galvanorneter  verbunden  werden,  c  und  d  die 
Stromzufùhrenden  Elektroden.  Die  Entfernung  zwischen  a  und 
h  war  immer  gleick  8  mm. 

Versùcta. 

Dicker  Kaninclieniscbiadicus.  der  nocb  die  négative 
Schwankung  zeigt  und  Muskelzuckungen  auslost.  Versuchsan- 
ordnung  wie  oben  besckrieben.  Langs-langsschnittableitung. 


Entfernung 
zwischen 
b  und  c 

Entfernung 

zwischen 

c-d 

Parallel    mit  dem 

Nerven  einge- 

s^halteter 

Widerstand 

Anelektroto-      Katelektioto- 
nischer    Strom  nischer    stroni 

16  mm. 

8  mm. 

200  9. 

4-       9 

—     8 

r> 

„ 

500  il 

-    Î9 

—  14 

n 

r 

1000  Q 

+    40 

—  35 

n 

r 

2U00  il      ■ 

+  86 

—  80 

n 

r 

3000  il 

+  135 

—  115 

8  mm. 

8  mm. 

200  il 

+   13 

—  11 

n 

V 

500  il 

+    35 

-  28 

r> 

n 

1000  L» 

+   81 

—  69 

•n 

n 

2000  il 

-146 

—  130 

n 

n 

3000  «> 

-195 

-180 

Versuoh. 

Versuchsanordnung  wie  oben  mit  dem  einzigen  Unter- 
soliied.  dass  die  elektromotoriscbe  Kraft  der  elektrotonischen 
Si  ruine  nacb  dem  Compensationsverlahren   gemessen   wurde 


142 


RESUMES 


Entfernung       Entfernung 

zwischen            zwischen 

b  und  c            c  und  d 

Parallel    mit  Ner- 

ven    eingeschal- 

teter  Wider- 

stand 

Die   elekt. 
Kraft  des  ane- 
lek.    Stromes 

Die  elekt. 
Kraft  des  kat- 
elek.    Stromes 

16   mm. 

n 

10  mm. 

n 

2000  il 

0,0029  V. 

0,0028 

0,0025  V. 
0, 0025 

genau  wie  oben. 


Versuch. 


Entfernung 
zwischen 
b  und  c 

Entfernung 
zwischen 
c  und  d 

Parallel  mit  Ner- 

ven  eingeschal- 

teter  Wider- 

stand 

Die  elektr. 
Kraft  des  ane- 
lek.  Stromes 

Die  elektr. 
Kraft  des  kat- 
elek.  Stromes 

16  mm. 

9  mm. 

2000  t> 

0,0029  V 

0,0024  V 

n 

n 

n 

0,0028 

0,  0024 

n 

!' 

3000  il 

0, 0042 

0, 0038 

» 

n 

n 

0,0041 

1 1.0037 

Jetzt  muss  man  zur  Erorterung  cler  Frage  iibergeben, 
unter  vvelchen  Bedingungen  die  elektrotoniscben  Pbiinomene 
in  den  Nerven  verschwinden.  Man  findet  gewohnlicb  die  An 
gabe.  dass  die  elektrotoniscben  Strome  den  todten  Nerven 
fehlen,  als  Beispiél  werde  ich  bloss  den  Passus  citieren  auf  der 
Seite  388  der  neuesten  Aufgabe  des  bekannten  Hermnnnscben 
Lehrbucbes,  wo  es  ganz  entscbieden  gesagt  wird:  „sie  feblen 
an  abgestorbenen  Nerven". 

Eine  solebe  Fragestellung  scheint  jedoeh  dem  Verfasser 
reclit  gewagt  zu  sein,  wenigstens  sieht  er  dièse  Annahme  als 
unbeweisbar  an.  Man  weiss  bis  jetzt  doch  nicht,  wann  der 
Nerv  eigentlicb  stirbt,  das  beist,  wann  aile  physiologiscben  Pro- 
eesse,  in  ihm  erloseben.  Wir  konnen  uns  von  dem  Leben  des 
Nerven  nur  durcb  seine  Fahigkeit  iiberzeugen  Muskelzuekungen 


RESUMES 


143 


auszulosen;  dass  entgegengesetzte  kann  jedoch  nicht  behaup- 
fet  werden  d.  h.  nicht  jeder  Nerv  ist  todt,  der  auf  den  Mus- 
kel  nicht  mehr  wirkt.  In  der  Aethernarkose  ist  der  Nerv 
unerregbar,  er  lebt  aber  noch  und  kann  seine  Erregbarkeit 
wieder  gewinnen.  An  solchen  narkotisireten  Nerven  sind  die 
elektrotonischen  Erscheinungen  noch  sichtbar,  wie  der  folgende 
Beispiel  zeigen  kann. 

Versuch. 

Der  frische  lebendige  Kaninchenischiadicus. 
Versuchsanordnung  wie  oben. 


Entfernung 
zwischen 
b  und  c 

Entfernung 
zwischen 
c  und  d 

Parallel    einge- 

schalteter   Wider- 

stand 

Der  anelek- 

trotonische 

Strom 

Der  katelek- 

trotonische 

Strom 

16  mm. 

8  mm. 

2000  a 

^-89 

-83 

n 

» 

„ 

4-88 

—84 

n 

n 

n 

+  89 

-84 

Nach  dar  Aethereinwirkung  gab  derselbe  Nerv  unter 
denselben  Bedingungen  fiir  den  anelektrotonischen  Strom  eine 
Ablenkung  von 


Anelekt.Strom 

Katelek.  Strom 

4-    75 
+   76 
+   76 

—  73 

—  73 

—  72 

Hier  sehen  wir  also  die  elektrotonischen,  allerdings  et- 
was  abgeschwachten  Strome  an  einem  narkotisierten,  unerreg 
barenaber  noch    lebcnden  Nerven.    (Dieser    Nerv    hatte    nach 


144 


RESUMES 


einiger  Zeit  seine  Erregbarkeit  d.    h.  Fâhigkeit   Muskelzuckun- 
gen  auszulosen  wieder  gewonnen  . 

Niraint  nian  jetzt  einen  mit  Chloroform  narkotisierten 
Nerven,  so  kann  man  aueh  an  ihra  die  elektrotonischen  Strôme 
beobachten,  obgleich  sie  viel  schw&cher  sind,  wie  aus  dem  fol- 
genden   Versuche  ersichtlich  ist. 


Entfernung 
zwischen 
b  und  c 

Entfernung 
zwischen 
c  und  d 

Eingeschal  té- 
ter Wider- 
stand 

Der  anelektr:  Der  katelektr. 
Strom                 Strom 

16 

r 

8 

•• 

2000  Q 
3000  Q 

-90 

88 

-  89 

-86 
—87 
-85 

Die    elektrom.  Die    elektrom. 
Kraft  des  ane    Kraft  des  kat- 
lektr.  Stromes  elek.    Stromes 

0..0048   V. 

0,0044  V. 

Nach  der  Chloroformwirkung  bekommt  man   unter  genau 
denselben   Bedintrunuen. 


Die    elektr.   Kraft     Die    elektr    Kraft 
des  anel  Stromes    des  katel.  Stromes 

Der  anelektr. 
Strom 

Der  katelektr. 
Strom 

0,0010                     0,0006  V. 

+    14- 
+    13 

—  10 

-  10 

Bei  der  Chloroformnarkose  kann  man  doch  nicht  sagen 
ob  wir  mit  einem  todten  oder  noch  lebendigen  Nerven  zu 
thun   babcn  :    er    ï^t    nicht  mehr    erregbar    und    gewinnt    - 


RÉSUMÉS  145 

Erregbarkeit  nie  wieder.  Es  ist  also  viel  wahrscheinlicher.  dass 
er  todt  ist  —  besonders  bei  der  lângeren  Chloroformwirkung — 
und  trotzdem  zeigt  er  die  elektrotonischen  Strôme.  Ebenso  hat 
der  Verfasser  die  elektrotonischen  Strome  an  den  seit  2  —  o 
Tagen  ausgeschnittenen  und  in  der  feuehten  Kamraer  aufbe- 
wahrten  Kaninchenischiadici  beobachtet.  Wenn  aber  viele 
Forscber  behaupten.  das  sie  an  den  abgestorbenen  Nerven  keine 
elektrotonischen  Strome  wahrgenommen  haben.  so  kann  man 
aile  dièse  Erscheinungen  entweder  durch  die  Annabme  erkla- 
ren.  dass  die  elektrotonischen  Strome  blossvon  den  pkysikali- 
schen  Eigenschaften  des  Nerven  abhangig  sind  und  so  lange 
bestehen  bleiben,  bis  dièse  Eigenschaften  durch  secundâre 
postmortale  Veranderungen  vernichtet  werden,  oder  durch  die 
Annahme,  dass  wenigstens  gewisse  physiologischen  Processe  im 
Nerven  langer  erhalten  werden  als  seine  Erregbarkeit,  und 
dièse  physiologischen  Processe  fur  dass  Zustandekommen  der 
elektrotonischen  Strome  verantwortlich  sind.  Mann  konnte 
vielleicht  auch,  wie  es  Biedermann  und  Hering  annehmen.  den 
physikalischen  und  den  physiologischen  Elektrotonus  unter- 
scheiden. 

Zur  Erorterung  dieser  interessanten  Fragen  hofFt  der 
Verfasser  noch  spâter  zurtickkommen  zu  kônnen;  zur  Zeit  will 
er  bloss  betonen,  dass  die  elektrotonischen  Strome  auch  in 
unerregbaren  Nerven  entstehen  konnen. 

Man  kann  die  elektrotonischen  Strome  nicht  nur  mit 
dem  constanten  sondern  auch  mit  dem  unterbrocbenen  Ket- 
tenstrom  hervorrufen.  Dièse  Versuche  wurden  genau  so  wie 
die  oben  beschriebenen  angestellt,  mit  demeinzigen  Unterschiede. 
dass  der  abgezweigte-  Strom  durch  einen  speciell  von  Prof. 
Cybulski  zu  solchen  Zwecken  moditicierten  Kroneckerschen 
Stromunterbrecher  (Unterbrechungszahl  120  in  dèr  Secunde) 
geleitet  wurde.  Der  Charakter  der  elektrotonischen  Strome  war 
genau  derselbe  beim  unterbrochenen  Kettenstrom  wie  bei  dem 
constanten;  bloss  im  ersteren  Falle  waren  sie  etwas  schwà- 
cher.  Wenn  man  aber  statt  der  unterbrochenen  Kettenstrome 
die  inducierten   anwendct.  so  l>ekommt  man  bei  nicht  zu  star- 


146 


RESUMES 


ken  Strômen  (im  primàren  Kreise  2  Daniellschen  Elemente, 
Entfèrnung  der  secundaren  Rolle  von  der  primàren  mehr  al» 
20  ctm.)  im  Gralvanometer  immer  eine  Ablenkung  in  der 
Richtung  des  katelectrotonischen  Stromes.  bei  erregba- 
ren  und  unerregbaren  Nerven,  bei  Làngs-lângscknittab- 
leitung  und  bei  Lângsquerschnittableitung,  wie  es  schon  von 
Prof.  Cybulski  und  dem  Verfasser  beschrieben  worden  ist  1). 
Wenn  man  aber  die  beiden  Inductionsspiralen  an  einander  nii- 
hert.  so  findet  man,  von  gewisser  Entfèrnung  an  im  Galvano- 
meter  bald  eine  Ablenkung  in  der  Richtung  des  katelektroto- 
nischen  bald  des  anelektrotoniscben  Stromes,  und  zwar  immer 
im  Sinne  desjenigen  Stromes  der  bei  Scbliessung  des  primà- 
ren Kreises  entsteht. 


der 


Versuch 

Kaninchenischiadicus.      Versuchsanordnung      wie      oben; 
zugefiihrte    Strom    durch    den    Kroneckerschen    Unterbre 


cher  geleitet.   Lângs-làngscknittableitung. 


Entfèrnung 
zwischen 
b  und  c 

Entfernuug 
zwischen 
c  und  d 

Parallel  ein- 
geschalteter 
Widerstand 

I  Kommuta- 
tatorstellung 

II  Kommuta- 
torstellung 

8  mm. 

H 

8  mm. 

500  il 

» 

4-    22 
+   22 

4    23 

—  19 

—  19 

—  19 

Derselbi-  Nerv;    die    elektrotonischen    Strome    durch  die 


inducierten   Strome  hervorgerufen. 


M  Centrlbl.   f.  Physiol.   Bd.  XIII  51n  und. 

Anzeiger  der   Akad.  d.   Wiss.   Krakau.   December   1899. 


RESUMES 


147 


Entfernung 
zwischen 
b  und  c 

Entfernung 
zwischen 
c  und  d 

Rollenabstand 

I  Kommuta- 
torstellung 

II  Kommuta- 
torstellung 

8  mm. 

8  mm. 

300  mm. 

—   15 

—   16 

!) 

?> 

-. 

-   16 

—   16 

n 

.•> 

200 

—      i 

+   20 

n 

» 

ji 

—     5 

-   23 

n 

n 

100 

+  32 

—  37 

n 

r> 

» 

4-   30 

—  36 

n 

7» 

eingeschoben 

-   97 

-  88 

n 

-r    95 

—  83 

Wirkung  der  einzelnen  Stromschlàge: 

A.  Schliessungsstrome. 


Entfernung 
zwischen 
b  nnd  c 

Entfernung                                       T  T-           .        Tr   T.            . 
.     .      °        „  ,,       ,    .      ,        I  Kommuta-    II  kommuta- 
zwischen          Kollenabstand                .  ,,                       .  ,, 

..    ,                                             torstellune:         torstellung' 

c  und  d                                                             e>                          o 

8  mm. 

n 

8  mm.                            0 

•n                                          n 

t-   8 

+   7 
-   8 

—  8 

—  8 

—  7 

B.    0 

ef  f  nungsstr 

oine. 

Entfernung 
zwischen 
b  und  c 

Entfernung                                      L  Kommuta. 

zwischen          Kollenabstand          .       .  ,, 

,    ,                                             torstellung 
c  und  d 

II  Kommuta 
torstellung 

8  mm. 

8  mm. 

» 

0 

n 

—  5 

—  5 

—  ô 

_   4 
+   4 
+   4 

148 


Aus  den  zwei  letzten  Tafeln  erklârt  sich  das  Verhalten 
der  Kanincbennerven  bei  starken  Induetionsstromen.  Beira 
Frosch  konnte  der  Verfasser  solcben  Unterschied  zwisehen  der 
Wirkung  sehwacher  und  starker  Inductionsstrome  nicht  conl 
statiren;  hier  hat  er  immer  bloss  das  Auftreten  des  katelek- 
trotonischen  Ablenkung  im  Galvanometer  beobachtet,  was  schod 
friiher  von  Prof.  Cybulski  und  ihra  besehrieben  und  erkiârj 
worden  ist.  Radzikowski  *)  ist  jedock  geneigt  eben  dièses  Auf- 
treten bald  der  anelektrotonischen  bald  der  katelektrotonischen 
Phase  such  fur  die  Froschnerven  als  normal  aufzufassen.  Lei- 
der  ist  dem  Verfasser  diesbezuglicheArbeit  von  Radzikowski  uni 
zugànglich,  und  er  kann  nicht  die  Ursaehe  dièses  Unterschieds 
finden. 

Négative  Schwankung 

Aut  Grand  der  erwàhnten  Versuche  und  Auseinanderl 
setzungen  ist  es  klar,  dass  bei  jeder  elektrischen  Reizung.  sei 
es  mit  dem  unterbroehenen  Kettenstrom.  sei  es  mit  der  In- 
ductionsspirale,  des  erregbaren  und  auch  unerregbaren  Nerven, 
die  elektrotonischen  Stromc  immer  entstehen  mtissen.  Wenn 
also  die  Entstehung  und  Leitûtig  des  activen  Zustandes  îles 
Nerven  mit  den  elektrischen  Phânomenen  sui  ^eneiis  d.  h.  mit 
der  negativen  Schwankung  gebunden  ist,  so  bat  mail  immer 
bei  der  L&ngsquerschnittableitung  der  friscben  Nerven  mit  der 
Summe  dieser  zwei  Erscheinungen  zu  thun,  wenn  die  Strom- 
zufiïhrenden  Elektroden  von  den  ableitenden  niebt  so  weit  entfernl 
sind,  dass  sie  von  den  elektrotonischen  Stromen  nicht  mehr 
erreicht  werden.  Besonders  in  den  Kaninchenischiadici  ist  es 
unmoglich  auf  dièse  Weise  die  négative  Schwankung  von  den 
elektrotonischsn  Stromen  zu  trennen.  da  die  letztern  sehr  stark 
und  in  grosser  Entfernung  sichtbar  sind. 

Wie  kann  man  sich  trotzdem  von  der  Existenz  der  ne- 
gativen Schwankung  iïberzeugen  *?  Selbstverstàndlicb  zur  Enj 
scheidung  dieser    Frage    darf  man    nicht    die  Inductionsspirale 


')  Acad.   Royale  de  Belgique  1899. 


RESUMES 


149 


anwenden.  da  dabei  i  m  nier  eine  katelektrotonische  Plias»1 
—  falls  raan  nicht  sebr  starke  Strome  nimmt  —  auf  beiden 
Seiten  der  stromzufiïhrenden  Elektroden  entsteht,  die  den  Ru- 
hestrora  abschwàchen  und  so  die  négative  Schwankung  vor- 
tâuschen  kann.  Nimmt  man  nacb  der  oben  besehriebenen  Mé- 
thode den  unterbrochenen  Kettenstrom,  so  entsteht  zwischen  den 
Electroden  b  und  c  bald  eine  anelektrotonische  bald  katelek- 
trotonische Phase,  je  nach  der  Kommutatorstellung.  Die  letztere 
kann  sich  mit  der  eventuell  vorhandenen  negativen  Schwankung 
summieren,  die  erstere  verkleinert  die  négative  Schwankung.  Bei 
gewisser  also  Entfernung  der  Elektroden  b  und  c  bei  gewisser 
Stromstarke  u.  s.  w.  miïsste  man  im  Galvanometer  bei  jeder 
Kommutatorstellung  den  negativen  Aussehlag  beobachten,  da 
hier  die  etwa  vorhandene  négative  Schwankung  ûberwiegen 
muss.  Mit  der  Anniiherung  der  Elektroden  b  und  c  muss  der 
négative  Aussehlag  bei  der  aufsteigenden  Richtung  des  zuge- 
fuhrten  Stromes  (c  positiv)  immer  kleiner,  dann  gleich  Xull. 
und  schliesslieh  positiv  werden,  wenn  der  Anelektrotonus  sehon 
stârker  als  die  négative  Schwankung  sein  wird.  Bei  der  ab- 
steigenden  Stromrichtung  miissen  die  negativen  Ausschlâge  be- 
Btândig  wachsen.  Das  beiligende  Versuchsprotocoll  soll  be- 
weisen  dass  der  Nerv  sich  wirklich  genau  so  verhalt. 

Versuch 

Kaninchenischiedicus.  Langsquerschnittableitung. 


Entfernung 
awischen 
h  und  c 

Entfernung 
zwischen 
c  und  d 

Parallel  einge- 

sclialteter  Wider 

stand. 

I  Kommuta- 
torstellung 

II  Kommuta- 
torstellung 

25  mm. 

9  mm. 

500  Q 

-  24 

—  26 

" 

n 

n 

-  24 

—  25 

17  mm. 

■• 

î) 

0 

—  45 

» 

* 

«1 

-      1 

—  45 

10  mm. 

- 

- 

-    75 

-122 

Wenn  raan  einen  solchen  Nerv  mit  Aether,  Alkohol  usw. 

rt,  oder  einfach  in  der  feuchten  Kamraer  liegen  làsst, 

sich  aUl  elektrischen  Eigenscliaften    Jetzt 

m   an   ihra  bloss    die  abgeschwâchten    elektrotonischen 

wahrnehmen.    die    négative    Schwankung    fehlt.     Màn 

-      m  Galvanometer,  bei  Anwendug  unterbroche- 

ner   Kettenstrëme  entweder  keinen  Ausschlag  (bei  grosser  Ent- 

zwischen  b  und  c)  oder  zwei  entgegengesetzte,  je  nach 

mutatorstellung,  beobachten.  Die  Inductionsspirale  gibt 

tzt  bei  jeder  Kommutatorstellung,  wenigstens  unterhalb 

Stromstârke,  eine    négative   Ablenkung   ira    Galvano- 

:r  die  eine    négative    Schwankung    vortauschen  kann.    Die 

itive     Schwankung  verschwindet    nach  den  Versuchen  des 

Verfassers    in    ausgeschnittenen    und  in  der  feuchten    Ranimer 

bei  Zimmertemperatur  +  180  gehaltenen    Kaninchennerven    ge- 

wShnlich  nach  4 — 5  Stunden,    nachdem  der  Nerv  ausgeschnitten 

wurde.   Der  Verfasser  hait  sich  daher    fur  berechtigt  zu  glau- 

ben,  dass  Frédéricq  bloss    mit  der    katelektrotonischen    Phase 

zu  thun  batte,  uud    keine    négative    Schwankung  an    de  m    24 

Stunden  aufbewahrten  Nerven   wahrnehmen  konnte. 

Der  Verfasser  hat  auch  am  Kaninchennerven  eine  kleine 
3  bwankung  bei  Anwendung    des  Tetanomotor  gese- 
hen.  Die  Ablenkung  war:     I  Versuch  II  Versuch 

—  10  —  8 

—  9  —  8 

—  Il  —9 

Als  die  wichtigsten  Resultate  seiner  Arbeit  betrachtet  der 
Verfasser  1)  Eine  Feststellung  der  Thatsache,  dass  der  Sauge- 
thiernerv  genau  dieselben  elektrischen  Eigenschaften  besitzt 
wie  der  Froschnerv  und  2)  dass  die  friscben  lebendigen  Nerven 
verhalten  sich  elektromotorisch  anders,  als  die  „abgestorbenen". 
Erstere  besitzen  eine  négative  Schwankung.  die  als  elektrischer 
Auadruck  des  Erregungszustandes  betrachtet  werden  muss  und 
mit  den  elektrotonischen  Stromen  nichts  zu  thun  hat. 


RÉSUMÉS  1Ô1 

Ich  mochte  noch  dera  Herrn  Prof.  Cybulski  meinen  în- 
nigsten  Dank  aussprechen  fur  sein  lebhaftes  Interesse  und 
fur  die  Unterstiïtzung  mit  Rath  und  That,  die  ich  iraraer  bei 
Ihm  fand. 


21.  —  St.  Opolski.  Przyczynek  do  znajomosci  elektroujemnej  natury  rodni- 
kôw  otganicznych.  (Zur  Kenntniss  der  negativen  Natur  ov- 
ganischer  Radicale).  Vorgelegt  den  2  April  1900. 

Durch  Einwirkung  des  Natriumalkoholats  und  Methyl- 
oder  Aethyljodids  auf  Dibenzylketon  wird  in  diesem  Keton 
ein  Wasserstoffatom  durch  die  betreffenden  Alkylradicale  sub- 
stituirt. 

Das  auf  dièse  Weise   erhaltene    Methy ldibenzylketon 

(C6H5— CH— CO-CH2— C6H5)    ist  eine  olige,  bei  215°  unter 

CH3 

44  mm.  Druck  siedende,  angenehm  riechende  Fltissigkeit,  deren 
specifisches  Gewicht  bei  18°  betrâgt  l-0357  (dcon- =  1*  0341) 
und  die  mit  Hilfe  des  Brechungsexponenten  ?v=l\5548  (bei 
18°)  bereehnete  Molecularrefraction  69.38  stimmt  mit  der  theo- 
retischen  69.24  befriedigend  iiberein. 

Dièses  Keton  geht  durch  achtstiindiges  Erhitzen  auf  dem 
Wasserbade  mit  salzsaurem  Hydroksylamin  (2  Mol.)  und  Na- 
tronlange  (6  Mol)  in  sein  Oksim  tiber.  Ausgeschieden  aus 
dem  Reaetionsgemische  durch  Ansâurn  mit  Salzsâure  und  aus 
Alkohol  umkrystallisiert  bildet  das  Oksim  des  Methyldi- 
benzylketons  kleine  wasserhelle  Krystalle,  welche  bei  136.5°C 
sehmelzen,  im  heissen  Wasser  schwer,  im  Alkohol  und  Aether 
leicht  lôslich  sind. 

Aethyldibenzylketon(C6H5— CH— CO-CH2— C,H3) 

C2H5 

siedet  bei  232°  unter  66  mm.  Druck.  Nach  zweimaligem 
Fractionieren  erhitlt  man  eine  angenehm  riechende,  olige,  farblose 


fisches  Gewicbt    bei    18°    betrâgt    1-0115 

.   ihr  Brechungsexponent  »18j,=  1*5448  undihre 

•retische    73-84.) 

Liingere    Zeit  in   der  Kâlte  aufbewahrt  erstarrte  die  Fliïs- 

durch    Umkrystallisieren    aus    Alkohol    feine, 

glanzende    Nadeln    erhalten    wurden,    die    bei    48°C 

melzen. 

Dis    Oksim    des    Aet  h  y  1  d  i  b  e  nz  y  1  ke  tons     bildet 

serhelle  Krystalle.  Es  sehmilzt  bei    102-5°,    ist    im    heissen 

chwer,  im  Alkohol  and  Aether  leieht  losslich. 

Die  Fiihigkeit  des  Dibenzylketons  dièse  Substitutionspro- 

geben  steht  im   Einklang  mit  den  zahlreichen  Unter- 

such  Meyer's  und  seiner  Schiiller  (Ber.  21.22 

und  24),   welche  bewiesen  haben,  dass    in    aromutischen  Keto- 

nen  ein   Wasserstoffatom   der  Methylengruppe,    die  in  unmitel- 

liarer  Verbindung  mit  einer   Phenyl-und  einer  Carbonylgruppe 

steht  in    Folge    des  sauren    Charakters  dieser   Gruppen    durch 

Alkylradicale    substituierbar  ist.      Da   das  Dibenzylketon    zwei 

3olche     Methylengruppen     besitzt,     konnte    man    hofFen,    dass 

aueh  ein  Wasserstofiatom    der    zweiten  Methylengruppe    durch 

Alkylradicale  zu  substituiereri  wâre. 

Die  Untersuchungen   haben   es  jedoch   vorlautig  nicht  be- 

.  t.  denn  sowohl  das   Einwirken   einer  doppelten   Menge  Na- 

triumalkoholats  und  Alkyljodids  auf  Dibenzylketon,   wie    auch 

Einwirken  des  Methyl-  oder   Aethyljodids  aut  Methyl-oder 

Aethyldibenzylketon  blieben  erfolglos.  Im  ersten  Falle  bekommt 

man     Substitutionsprodukte     nur    eines    Wasserstoffatoms,     im 

pgriffene  Ketone. 


0  trzech  izomerycznych  benzylotoluolach.  (Ûber 
drei  isomère  Benzyltoluole).  Vorgelegt  den  2  April  19U0. 

Die  drei   isomeren   Benzyltoluole  waren  Gegenstand  zahl- 

•  srsuchangen,  wurden  jedoch    bis  jetzt    als    einheit- 

Kôrper  nicht  erhalten;    die    in    der    Literatur    unter    die 


RÉSUMÉS  _  153 

sem  Namen  beschriebenen  Verbindungen,  sind,  wie  es  ein 
Vergleich  mit  meinen  Resultaten  ergibt,  Mischungen  der  iso- 
meren  Modificationen,  und  der  Grund  hievon  liegt  theils  in 
der  Unreinheit  der  Muttersubstanzen,  theils  in  der  Méthode,  die 
zura  Erhalten  der  in  Rede  stehenden  Kohlenvvasserstoffe  ge- 
wahlt  wurde. 

m-Benzyltoluol. 

Die  Senff's  Méthode  (Ann.  220-225)  ergab  mit  m.- 
Xylylbromid  ungiinstige  Resultate;  ich  erhielt  immer  einerseits 
nnr  sein*  kleine  Mengen  des  Benzyltoluols,  anderer.seits  bildete 
sich  in  erheblicher,  manchmal  sogar  theoretischer  Quantitât  Di- 
phenylmethan,  trotzdem  die  Reactionsbedingungen,  der  Tempe- 
ratur,  der  Concentration,  der  Menge  des  angewandten  Alumi- 
niumchlorids  in  sehr  umfangreichen  Grenzen  moditiciert  wurden. 
Erst  mit  Zinkstaub  erhielt  ich  bessere  Resultate;  obvvohl  auch 
hier  die  Ausbeute  sehr  viel  zu  Wûnsehen  iibrig  Hess;  jedoch 
das  Reactionsproduct  war  sehr  leicht  zum  Reinigen  da  sich 
kein   Diphenylmethan   bildete. 

Das  m.Benzyltoluol  bildet  eine  farblose,  stark  lichtbrechende 
Fliissigkeit,  vora  schwachen  acomatisohen  Geruch;  siedet  bei 
272-273°  C.  und  743mm.  Druck;  spezifischeg  Gewicht  0.9945 
bei  17°C,  nfl=1.5715.  Die  durch  Oxydation  erhaltene  m.  Ben- 
zylbenzoesâure  ist  ein  fester,  krystallinischer  Korper.  der  bei 
162-3°  C.  schmilzt;  fast  unloslieh  im  kalten,  schwer  loslich  im 
siedenden  Wasser,  leichter  im  Alkohol,  Aether,  und  verdumi- 
ter  Essigsaure.  Das  Baryumsalz  (C14H903)a  Ba+2H20.  lost 
sich  schwer  im  kalten,  leichter  im  siedenden  Wasser,  ganz 
analog  das  Calciumsalz  (CuH,,03)2  Ca.  Silbersalz  ist  schwer 
loslich  im  siedenden  Wasser,  krystallisiert  in  feinen  Nadeln. 
Natrium-  amalgamât  reduciert  die  Saure  in  m.  Benzhydrylben- 
zoësiture  C6H5.CH(OH).CuH4.COOH  kleine  bei  1  22-3°C  schmel- 
zende  Nadeln. 

p-Benzyltoluol 
wurde  erhalten  durch    Einwirkung    des    wasserfreien    Zinkbro- 
mids  auf  eine  Losung  des  p.  Xylylbromids  in  zehnfacher  Menge 

3 


154  RÉSUMÉS 

Benzol.  Als  giïnstige  Reactionstemperatur  wurde  der  Siede- 
punkt  des  Benzols  ermittelt.  15  gr.  p.  Xylylbromid  gaben 
durchschnittlich  10  gr.  p.  Benzyltoluol.  Das  schnelle  Fortreissen 
des  sich  bei  der  Réaction  bildenden  Bromwasserstoffs  crwies 
sich  sehr  vortheilhaf't.  p.- Benzyltoluol  im  Aiisseren  dem  m. 
âhnlich,  siedet  bei  274°C  und  750  mm.  Druck.  Eine  Kalte- 
mischung  ans  krystallisiertem  Calciumcblorid  und  Scbnee  bringt 
es  nicbt  zum  Erstarren,  macht  es  nur  etwas  dickfliissiger;  SG. 
0*9937  (18°C),  ni  =1*571.  Die  p.  Benzylbenzoësàure  ist  ein 
weisser,  krystalliniscber  Korper  und  schmilzt  bei  193  —  4°C. 
1m  kalten  Wasser  fast  unlôslich,  schwer  in  siedendem,  leich- 
ter  in  Alkobol,  Aether  und  Essigsâure.  Das  Baryumsalz  krystalli- 
siert  mit  2H20  und  ist  im  kalten  Wasser  schwer,  im  siedenden 
leichter  loslich;  analog  das  Calciumsalz;  Silbersalz  ist  im  sieden- 
den Wasser  sehr  schwer  loslich.  Die  aus  der  p.  Saure  mit  Natrium- 
amalgam  erhaltene  p.  Benzhydrylbenzoësaure,  lost  sich  leicbt 
in  Alkohol  und  Aether;  krystallisiert  in  weissen,  glânzenden, 
wasserfreien  Nadeln,  die  bei   164-  5°  C  schinelzen. 

o-Benzyltoluol 

wnrde  ganz  analog  dem  p. -Benzyltoluol  erhalten:  200  gr.  o- 
Xylylbromid  gaben  14  gr.  o  Benzyltoluol.  Farblose  Fllissig- 
keit,  vom  schwachen  aromatischen  Geruch.  Siedet  bei  271  2°0 
(742mm.),  besitzt  spezifisches  Gewicht  0-9979(170C)  und  nu-= 
1*5711.  In  erhôhter  Temperatur  verliert  o-  Benzyltoluol  drei 
Atome  Wasserstoff  und  iibergeht  quantitativ  in  Anthracen.  Die 
o-Benzylbenzoësaure,  ist  im  Wasser  leicht  lOslich;  krystal- 
lisiert mit  einem  Moleciil  Krystallwasser  in  langen,  dicken,  leb- 
haft  glânzenden  Nadeln,  schmilzt  bei  98 — 4°C,  wasserfrei  bei 
127 — 8°  C.  Das  Calcium  und  Baryumsalz  scheiden  sich  aus 
wâsserigen  Losungen  beim  langsamen  Abdampfen  pulverig, 
beim  raschen  Abdampfen  als  eine  glasige  Masse.  Das  Silber- 
salz krystallisiert  in  feinen.  glânzenden,  im  Wasser  sehr  schwer 
loslichen  Nadeln.  Durch  Wasserentziehung  iibergeht  die  Sâure 
in  ein  Lacton,  das  aus  Essigsâure  in  feinen,  glânzenden  Blât- 
chen  krystallisiert  und  bei   114 — 115°C  schmilzt. 


RÉSUMÉS  155 


23.  —  L.  Mabchlewski  i  C.  A.  Schunck.  Otrzymanie  chlorofilu  w  stanie 
czystym,  widmo  chlorofilu  i  barwika  zielonego,  towarzyszacego  mu 
w  lisciach.  (Die  Jieindarstellung  des  Chlorophylls,  sein 
Spectrum  und  dasjenige  eines  anderen,  inBUltterextracten 
vorhandenen,  griinen  Farbstoffs).  Vorgelegt  den  2.  A  prit  1900. 

Die  Verfasser  untersuchten  das  sog.  blaue  chlorophyll 
Hartleys  und  kamen  zur  Ueberzeugung ,  dass  dasselbe  ent- 
gegen  der  Behauptung  Hartleys  nicht  das  unveranderte  Chlo- 
rophyll vorstellt,  sondern  ein  dem  Alkachloropbyll  verwandtes 
Dérivât.  Dièse  Bebauptung  wird  auf  dem  spectroskopischen 
Vergleich  von  Losungen,  welcbe  Hartley's  blaues  Chlorophyll 
enthalten,  mit  Losungen  von  durcb  Cbemikalien  nicht  verau- 
dertem  Chlorophyll,  gegrundet.  Als  normales  Chlorophyllspee- 
trum  wird  dasjenige  rolier  Pflanzenextracte  hingestellt,  so  weit 
es  sich  um  die  drei  ersten  Bander  in  der  weniger  gebrochenen 
Spectrumregion  und  um  die  drei  hinter  der  F-Linie  gelegenen 
bandelt. 

Als  chemiscbes  Kriterium  von  unverandertem  Chloro- 
phyll wird  die  Fahigkeit  Phylloxanthin  und  Pbyllocyanin  unter 
dem  Einfluss  von  Salzsâure  zu  geben,  hingestellt.  Hartleys 
„blaues  Chlorophyll"  gibt  ein  von  dem  normalen  Chlorophyll- 
spectrum  ganz  abweichendes  Absorptionsspectrum  und  liefert 
unter  dem  Einfluss  von  Salzsauere  Phyllotaonin  und  nicht 
Phylloxantbin  oder  Phyllocyanin. 

Im  zweiten  Theil  der  Arbeit  beschreiben  die  Verfasser 
Versuche,  die  die  Anwésenheit  eines  grûnen  Begleiters  des 
Chlorophylls  darthun.  Die  Anwésenheit  eines  Farbstoffs,  der 
ahnlich  wie  Chlorophyll,  Absorption  der  rothen  Strahlen  ver- 
ursacht  wurde  schon  von  Sorby  und  Hartley  vermuthet.  Die 
Verfasser  beweisen,  dass  das  „gelbe  Chlorophyll"  Hartley's  ein 
Gemisch  von  FarbstofFen  der  Xanthophyllgruppe  mit  einem 
neuen  griinen  Farbstoff  ist.  Ein  Vergleich  der  spectroskopi- 
schen Eigensehaften  von  Losungen,  welche  unter  anderen  die- 
sen  neuen  Farbstoff  enthalten  und  aus  welchen  das  gewohnli- 
che  Chlorophyll  durcb.  Bariumhydrat  entfernt  wurde,  mit    Lo- 


156  RÉSUMÉS 

sungen  des  Chlorophylls  in  denen  die  Menge  des  neuen 
Farbstofls  kiinstlich  angehâuft  warde,  belehrte,  dass  dieser  neue 
griine  Begleiter  des  Chlorophylls  in  Kohextracten  pra<'existiert 
und  nicht  als  Folge  von  Umwandlungvn  des  gewohnlichen 
Chlorophylls  unter  dem  Einfluss  von  Bariumhydrat  anzusehen  ist. 
Im  dritten  Theil  ihrer  Mittheilung  beschreiben  die  Ver- 
fasser  eine  Méthode,  die  dieTrennnng  des  Chlorophylls  von  sei- 
nem  gfttnem  Begleiter  und  den  Xanthoph ylltarbstuffen  ermoghcht. 
Das  erhaltene  Product  zeigt  in  Alkohol  gelost  das  normale  Chlo- 
rophyllspectrum  obwohl  in  der  Regel  auch  eine  Andeutung  des 
vierten,  bei  E  gelegenen  Bandes  zu  beobachten  ist.  Ob  dasselbe 
frei  von  farblosen  Beimischungen  ist,  unternehnen  die  Verfasser 
vorderhand  nicht  zu  entscheiden  und  enthalten  sich  demnach 
einer  Beurtheilung  der  bekannten  Conception,  nach  welcher 
Chlorophyll  zu  den  Lecithinen  zu  zahlen  ware. 


24.  —  Ludwik  Filimowski.  0  przemianach  warstwy  nabtonkowej  przewodu 
pokarmowego  zarodkôw  na  pograniczu  miedzy  zoladkiem  a  dwunast- 
nica.  (Uéber  die  Veranderungen  innerhalb  dev  lhtrimpi- 
thelschicht  von  Embryonen  an  der  Grenzé  awischen 
Magen  und  Duodénum).  Vorgelegt  den  2  April  1900. 

Der  Verfasser  untersuchte  an  Kaninchen-  und  Hunde 
Embryonen,  welche  in  Perennyischer  Fliissigkeit  fixiert  und  in 
Haematoxylinalaun  in  toto  gefarbt  wurden,  die  Entwickelung 
des  Epithels  des   Darmcanals. 

Er  bemerkte  hierbei,  dass  an  der  Uebergangsstelle  zwi- 
schen  dem  Magen  und  dem  Duodénum,  das  Epithel  im  Laute 
der  Entwickelung  eigenthumliche  Bilder  darbot. 

Wie  bekannt,  stammt  das  Epithel  des  ganzen  Darmca- 
nals vom  Entoblast  und  ist  in  den  ersten  Stadien  der  Entwic- 
kelung des  Daim  es  ein  Pf'lasterepithel.  Mit  der  Zeit  wird  es 
zu  einem  einschichtigen  Cylinderepiihel,  und,  wie  uns  Kollmann 
berichtet,  bilden  sich  im  Darmcanal  an  manchen  Stellen  Ver- 
ilickungen,die  zu  einer  geschichteten  Lage  fïihren.   Die   Driisen 


RÉSUMÉS  _        157 

in  der  Wand  des  Darmcanals  entwickeln  sich  erst  spiiter,  da- 
gegen  ist  die  Muskulatur  friih  als  deutliche  Ring  -  und  Langs- 
schicht  zu  unterscheidm.  An  Embryonen  von  Hunden  von 
ungefahr  19  mm.  Lange  tindet  der  Verfasser  an  der  Ueber- 
gangsstelle  vom  Magen  in  das  Duodénum  grosse  Wuclierungen 
des  Epithels,  welche  in  das  Lient  des  Darmcanals  hineinragen 
und  dasselbe  verengern. 

Wenn  raan  die  Bilder  genauer  beobachtet,  so  sieht  man 
die  Epitbelzellen  zunachst  in  mehreren  Lagen  angeordnet,  so 
dass  das  Lumen  an  dieser  Stelle  viel  enger  ist.  als  in  dem 
weiteren  Theile  des  Diinndarms. 

Die  anfangs  compacte  Epithelschicht  verliert  jedoch  bald 
ibr  dichtes  Gefiige,  indem  die  Zellen  infolge  des  Waclisthums 
des  ganzen  Darmrobrs  theils  auseinander  riicken.  theils  vielleicht 
sich  verfliissigen  und  zugrunde  gehen.  so  dass  freie  Râume 
zwiseben  ihnen  auftreten,  und  vonder  vvandstândigen  Zellschicht 
ausgebend  Zellstrange  zu  beobachten  sind,  die  dem  Lumen  diè- 
ses Darmstuekes  ein  gai.z  eigenartiges  Aussehen  verleihen. 
Dasselbe  er?cbeint  nahmlich  niebt  einheitlicb,  sondern  ist  dureb 
die  netzartig  veriaufenden   Strànge  in  raebrere  Tlieile  zertheilt. 

Allmâhlich  werden  die  Strange  immer  dunner  und  ge- 
ringer  an  Zabi,  so  dass  sie  scbliesslich  ganz  verscbwinden.  und 
nur  d''e  wandstândige  Epithelschicht  ubrig  bleibt. 

Die  Zellstrange  werden  ausscbliesslicb  von  Epitbelzellen 
gebildet,  nirgends  ist  auch  nur  eine  ISpur  von  Bindegewebe  in 
ihnen  wahrzunehmen ,  die  Grenze  zwischen  Epithel  und  der 
Bindegewebschicbt  des   Darmstûcks  bebt    sich  ganz  scharf  ab. 

Die  nahere  Erorterung  der  Bedeutung  dieser  Modificatio- 
nen  des  Epithels  an  dieser  Stelle  und  die  Besprechung,  ob  dièse 
Verengerung  des  Darmlumens  durch  die  Zellenwucherungen 
unter  Umstanden  niebt  etwa  auch  zur  Atresie  zwiseben  Ma- 
gen und  Duodénum  fuhren  kann,  bebâlt  sich  der  Verfasser  fur 
seine  weiteren  Untersuchungen  vor. 


NakJadem  Akademii  Umiejetnosci 

pud   rodakcya   Srfkrelarza  gt;ueraluego  Stanislawa  Smolki. 


Krakow,    1900.  — Drukaruia  UuiwerBytetu  Jagiclloiiskiego,  pod  zarzadem  J.  Filipowekiego. 


17  Maja  1900. 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIE. 

No  5.  Mai.  1900. 

Sommaire:  A-semblée  générale  de  l'Académie  du  18  mai  1900.  — 
Séances  du  7,  14  et  17  mai  1900.  —  Résumés:  25.  Comptes  ren- 
dus des  séances  de  la  Commission  de  l'histoire  de  l'art  des  14  décem- 
bre 1899,  18  janvier.  22  février  et  26  avril  1900.  —  26.  V.  Lutosêa- 
wski.  La  genèse  de  l'éleuthépisme.  —  27.  B.  Miklaszewski  et  S.  Niemen- 
towski.  Sur  les  trois  isomères  ff;jphénylbenzimidazoles.  —  28.  M.  Ko- 
walewski.  Etudes  helminthologiques  VI.  Sur  quatre  espèces  du  genre 
Trichosoma  Rud.  —  29.  E  Bandkowski.  La  réaction  des  bromonitroben- 
zen  sur  la  paraphnylène  -  diamine.  —  H0.  E.  Baxdrowskt.  La  réaction 
de  acide  azotique  conc.  sur  le  brombenzen.  —  31.  T.  Emilewicz.  Sur  les 
phénylimines  des  oxy-acetophénones.  —  32.  T.  Browicz.  Structure  de" 
vaisseaux  sanguins  intralobutaires  et  leur  rapport  aux  cellules  hépatiques. 


Séances 

<&■ 

Assemblée  générale  de  l'Académie  des  Sciences. 


L'assemblée  générale  annuelle  de  l'Académie  a  eu  lieu 
le  18  mai  1900. 

Au  nom  de  Son  Altesse  Impériale  et  Royale,  Protecteur 
de  l'Académie,  le  Vice-Protecteur,  son  Excellence  Julien  Du- 
najewski  ouvre  la  séance. 

Son  Exe.  M.  le  comte  Stanislas  Tarndwski,  pré- 
sident de  l'Académie,  prend  la  parole. 

Le  Secrétaire  général,  M.  Stanislas  Smolka,  rend 
compte  des  travaux  de  l'Académie  pendant  l'année  écoulée,  et 
fait  savoir  qu'à  la  séance  plénière  tenue  la  veille,  ont  été  élus, 


160  SÉANCES 

dans  la  Classe  de  Philologie:  M.  Joseph  Tretiak,  membre 
titulaire,  et  M.  Alexandre  Wiesioio  wskij .  membre 
titulaire  étranger;  membres  correspondants:  M.  M.  l'abbé  Jo- 
seph Bilczewski,  Martin  Drinow,  Vincent  Luto- 
stawski,  Jérôme  Lopaeihski,  Sigismond  Win  ter; 
dans  la  classe  d'Histoire  et  de  Philosophie:  M.  Osvald  Bal- 
zer,  membre  titulaire,  membres  correspondants:  M.  M.  Bro- 
nislasDembiiiski,  LouisFinkel,  IvanAndrejewicz 
Linniczenko.  Dans  la  classe  des  Sciences  mathématiques  et 
naturelles:  M.  Ladislas  Natanson,  membre  titulaire.  M. 
M.  J.  W.  Bruni  et  P.  Dehérain,  membres  titulaires  étran- 
gers; membres  correspondants:  .M.  M.  Mary  an  Raciborski, 
le  prince  Joseph  Puzyna,  Casimir  Zorawski.  L'élec- 
tion de  Al.  M.  Wiesioio  wskij,  Drinow,  Lut  osla  wski, 
Lopaciiiski,  Linniczenko,  Briihl,  Dehérain  et  Ra- 
ciborski  sera    soumise   à  la    sanction  de   S.  M.   l'Empereur. 

M.  M.  Ladislas  Rothert  et  Léon  Marchlewski, 
élus  Tannée  dernière  à  titre  étranger,  ont  reçu  confirmation  de 
leur  nomination  de  S    M.  l'Empereur. 

M .  C  a  s  i  m  i  r  Mo  r  a  w  s  k  i  fait  une  conférence  sur  :  L'his- 
toire e  l'Université  <h  Cracovieu. 

Le  Secrétaire  général  proclame  les  noms  des  lauréats  de 
cette  année. 

Prix  Barczewski,  décerné  au  meilleur  ouvrage  histo- 
rique :  M.  François  Piekosinski,  pour  son  ouvrage  : 
nL' Héraldique  polonaise  <<n  moyen-âge" :;  au  meilleur  tableau: 
M.  Stanislas   Witkiewicz,  pour  le  paysage  „Nuagesu. 

Le  17  mai.  fut  tenue  la  Séance  du  comité  administratif 
de  l'Académie. 


SÉANCES  1QI 

(lasse  de  Philologie 


Séance  du    14  mai   1900 


Présidence  de  M.  L.    £,uszczkiewicz 

M.  J.  Baudouin  de  Courtenay  présente  le  travail  de  M. 
S.  Dobrzycki:  yjSur  le  dzetasisme  dans  la   langue  polonaise". 

Le  Secrétaire  rend  compte  de  la  séance  de  la  Commis- 
sion de  l'Histoire  de  l'Art  du  26  avril  1900  *). 


Classe  d'Histoire  et  «le   Philosophie 


Séance    du  17  mai  1900 


Présidence  de   M.  F.  Zoll 

M.  F.  Pjekosinski  présente  son  étude:  ^Noblesse  polonaise 
du  moyen  âge  en  Pologne". 

M.  Ulanowski  rend  compte  du  travail  de  M.  S.  Krzyza- 
nowski:  ^Légation  polonaise  envoyée  de  la  yart  de  Casimir  le 
Grand  à  Avignon  au  sujet  de  la  fondation  de  l'Université  de 
Cracovieu. 


Classe  des  Sciences  mathématiques  et   naturelles 


Séance  du  7   mai  1900 


Présidence  de  M.  F.  Kreutz 

M.  S.   Niementowski  présente  son  étude  faite  avec  M.  D. 
Miklaszewski :  „  Sur  les  trois  isomères  (^)-p/i<'it>jlbe>izi)nidazolesU2). 


1)  Voir  ci-dessous  aux  Résumés  p.   163.  —  2)  ibid.  p.    17'.'. 

V 


162  SÉANCES 

M.  A.  Wierzejski  rend  compte  du  travail  de  M.  S.  Ko- 
•walewski:  nÉtudes  helminthologiques  VI.  Sur  quatre  espèces  du 

Trichosoma  Eud.u  J). 

M.  E.  Bandkowski  présente  son  étude:  „La  réaction  des 
bromonitrobenzen  sur  la  paraphénylène-diamineu  2)  et  „L«  réac- 
tion de  acide  azotique  conc.  sur  le  brombenzen"  3). 

M.  E.  Bandrowski  rend  compte  du  travail  de  M.  T.  Emi- 
lewicz  :  vSur  les  phénylimines  des  oxy-acétophènonesu  4). 

.M.  T.  Browicz  présente  son  étude:  „ Structure  des  vais- 
seaux sanguins  intralobutaires  et  leur  rapport  aux  cellules  hé- 
patique sil  5). 


i)    Voir    ci-dessous    aux    Résumés  p.  1S3.  —  2)    ibid.  p.  180.  —   3)  ibid.  p.  193.  — 
ibid.  p.  1!»8.  -  5)  ibid.  20  . 


Résumés 


25.  —  G.  Mycielski.  Posiedzenia  Komisyi  historyi  sztuki  z  dnia  14  grudnia 
1899,  18  stycznia,  22  lutego  i  26  kwietnia  1900.  (Comptes  rendus 
des  séances  de  la  Commission  de  l'histoire  de  l'art,  du 
14  décembre  1899,  18  janvier,  22  février  et  26  avril  1900). 

Séance  du  14  décembre  1899. 

M.  le  comte  Georges  Mycielski  présente  une  note  sur 
un  tableau  de  Hans  Suess  von  Kulmbach,  actuellement  au 
musée  de  Hanovre.  Ce  tableau  dont  il  communique  la  photo- 
graphie, fut  exécuté  en  1518.  Peut-être  a-t-il  quelque  rapport 
avec  la  Pologne.  Peint  sur  bois,  il  représente  Saint  Sébastien 
et  Saint  Roch  dans  une  prairie.  A  gauche,  au  premier  plan, 
se  tient  à  genoux  le  donateur,  jeune  homme  dont  l'écusson  à 
champ  de  gueules  figure  à  droite  de  la  composition.  Cet  écusson 
porte  le  blason  polonais  „Lis",  avec  cette  seule  modification  qu'au 
lieu  de  la  figure  „Lis«,  il  y  a  une  aile  éployée  surmontée  de 
la  croix  double  flèchetée.  Il  n'est  pas  impossible  que  ce  soit 
une  variante  du  blason  „Lisa-  le  donateur  par  conséquent 
aurait  été  Polonais,  et  le  tableau,  destiné  sans  doute  à  quelque 
église  de  Cracovie,  serait  passé  à  l'étranger  par  suite  d'une 
vente.  C'est  d'ailleurs  une  oeuvre  de  valeur  qui,  par  beaucoup 
de  détails,  rappelle  les  compositions  cracoviennes  de  Kulmbach. 

Dans  la  discussion  qui  s'élève  a  propos  de  cet  ouvrage, 
M.  François  Piekosiiiski    fait  remarquer    que   si    c'est    ici  une 


1H4  RÉSUMÉS 

variante  du  blason  „Lis",  elle  est  des  plus  fantaisistes  et  n'a 
pu  être  imaginée  que  par  un  étranger.  M.  Maryan  Sokoïowski 
ne  croit  pas  non  plus  que  ce  blason  soit  polonais;  quoique 
semblable  au  „Lis",  il  a  pu  appartenir  à  quelque  famille  noble 
allemande.  En  tout  cas,  si  ce  tableau  fut  peint  par  Kulmbach 
en  1518,  ce  ne  fut  pas  à  Oacovie.  L'artiste  séjourna  dans 
cette  ville  de  1 514  à  1516,  peut-être  1517:  avant  de  s'y  éta- 
blir, il  avait  travaillé  à  la  cour  de  Frédéric  de  Brandebourg, 
margrave  d'Anspach,  veuf  d'Hedvige  Jagellon.  En  1514  prend 
fin  sa  première  manière,  dite  de  Bamberg.  La  seconde,  la 
meilleure,  est  celle  de  Oacovie,  jusqu'en  1517.  A  cette  époque, 
il  adopte  sa  troisième  manière  dans  laquelle  il  remplace  son 
coloris  à  tons  dorés  par  des  tons  argentés.  En  1518,  il  travaille 
avec  Durer  aux  célèbres  planches  de  Maximilien  I.  Il  est  donc 
certain  que  si  le  tableau  en  question  fut  commandé  par  un 
Polonais,  c'est  à  Nurenberg  que  le  maître  le  composa.  Cette 
ville  était  du  reste  en  fréquents  rapports  avec  Oacovie,  à  cette 
époque. 

M.  le  comte  Georges  Mycielski  communique  la  photo- 
graphie d'une  gravure  d'André  Kilian,  graveur  à  Augsbourg 
au  commencement  du  XVIII-e  siècle,  et  démontre  que  cette 
pièce  a  trait  à  la  Pologne.  Philippe  André,  fils  de  Georges, 
né  en  1714  et  mort  en  1759.  fut  le  dernier  représentant  de 
cette  longue  dynastie  des  Kilian  d' Augsbourg.  Il  s'attacha 
surtout  à  reproduire  par  la  gravure  les  compositions  religieuses 
des  maîtres  italiens  des  XVIl-e  et  XVIII-e  siècles,  ainsi  que 
quelques  portraits  de  célébrités  contemporaines.  Très  aimé 
d'Auguste  III,  sur  quelques  unes  de  ses  gravures  il  fait  suivre 
sa  signature  de  la  mention  ..graveur  du  roi  de  Pologne".  Il 
collabora  à  la  série  de  gravures  reproduisant  les  dessins  du 
peintre  Paul  Decker  tils,  série  connue  sous  le  nom  de  „Laco- 
nicum  Europae  spéculum".  Il  en  existe  un  magnifique  exem- 
plaire au  musée  des  princes  Czartoryski,  à  Cracovie.  Chaque 
pièce  est  une  sorte  d'allégorie  sur  un  des  états  de  l'Europe, 
allégorie  satirique  du  gouvernement,  des  souverains,  de  la  po- 
litique, des  moeurs,  du  costume,  etc.  L'Allemagne.  l'Angleterre, 


RÉSUMÉS  _  165 

la  France.  l'Espagne,  l'Italie,  la  Turquie,  enfin  le  „Polonus", 
daté  de  1737,  figurent  dans  cette  galerie.  La  composition  du 
„Polonus"  est  excellente.  Au  centre,  on  voit  Auguste  III  sur 
son  trône,  entouré  d'allégories  féminines,  et.  sur  les  côtés,  des 
seigneurs  polonais  en  costume  national,  tiennent  en  main  la 
couronne  élective;  d'autres  se  battent,  étudient,  travaillent 
aux  champs,   etc. 

La  scène  est  entourée  d'un  encadrement  avec  panoplies 
et  cartouches  sur  lesquels  on  lit  de  mordantes  légendes  latines 
sur  la  République:  ces  épigraphes  sont  cruelles  mais  souvent 
fort  justes.  Cette  gravure,  très  curieuse  au  point  de  vue  ar- 
tistique, ne  l'est  pas  moins  au  point  de  vue  historique.  Elle 
témoigne  du  rôle  que  jouait  alurs  la  Pologne  en  Europe  et  de 
l'opinion  qu'on  s'en  faisait  dans  les  nations  occidentales. 

M.  Luszczkiewicz  parle  d'un  tableau  de  Jacques  Callot, 
qui  se  trouve  aujourd'hui  à  Byehawa.  dans  le  Royaume  de 
Pologne. 

M.  François  Piekosinski  présente  le  sceau  (1462)  du 
peintre  et  miniaturiste  Stanislas  Dorinth  ou  Durnih,  attaché  à 
la  cour  du  roi  Casimir  Jagiellonczyk.  Cet  artiste  peignit  aussi 
des  bannières,  en   1481. 

M.  Félix  Kopera  communique  une  collection  de  photo- 
graphies des  magnifiques  objets  d'art  provenant  de  Pologne, 
conservés  au  palais  ..Orvujenaïa"  h  Moscou.  Ces  objets,  pla- 
teaux d'argent,  bassins,  coupes,  hanaps.  sont  d'un  fini,  d'une 
délicatesse,  d'un  bon  goût  rares. 

M.  Maryan  Sokolowski  est  ensuite  réélu  président  de  la 
Commission.  M.  Félix  Kopera  est  choisi  comme  secrétaire  et 
rédacteur  des  comptes-rendus.  Le  président  adresse  de  cha- 
leureux remerciments  à  MM.  Greorges  Mycielski  et  Adam 
Chiniel  que  de  lourdes  occupations  empêchent  de  remplir  plus 
longtemps  les  fonctions  qu  ils  ont  exercées  avec  tant  de  zèle, 
et  dont  le  dévouement  a  si  largement  contribué  h  animer  les 
travaux  de  la   * 'ommission. 


166  RÉSUMÉS 


Séance  du  18  janvier  1900. 

Le  président  expose  le  programme  des  travaux  de  la 
Commission,  en    1900. 

Il  communique  une  gravure  tirée  des  collections  du  Mu- 
sée Czartoryski,  due  à  Jean  Dill,  Polonais,  artiste  complète- 
ment oublié.  Il  montre  aussi  un  des  dessins  de  Charles  Decker 
pour  la  série  gravée  par  Kilian  dont  M.  Mycielski  a  parlé  à 
la  dernière  séance. 

M.  Jules  Pagaczewski  décrit  une  image  byzantine  de  la 
Vierge,  conservée  au  couvent  de  S.  André,  à  Cracovie.  Cette 
image  dont  personne  ne  s'est  occupé,  est  pourtant  fort  inté- 
ressante. C'est  un  tableau  portatif,  en  mosaïque,  du  Xll-e  ou 
du  commencement  du  XlII-e  siècle,  d'un  travail  exquis  et 
achevé.  Il  est  probable  qu'il  se  rattache  aussi  à  la  vénération 
pour  la  bienheureuse  Salomée,  fondatrice  du  premier  monastère 
de  religieuses  franciscaines,  autrement  dit  Clarisses,  en  Pologne. 
Les  rapports  avec  l'Orient  étaient  alors  continuels;  il  est  même 
fort  possible  que  le  séjour  de  Salomée  à  Zawichost,  près  de 
Sandomir,  ait  occasionné  l'acquisition  de  ce  tableau  par  le  cou- 
vent. Le  cadre  qui  entoure  l'image  est  dû  à  un  orfèvre  cra- 
covien  du  XVI-e  siècle;  il  est  néanmoins  probable  que  c'est 
une  copie  de  l'encadrement  primitif  du   XlII-e  siècle. 

M.  Maryan  Sokolowski  appelle  l'attention  de  la  Commis- 
sion sur  l'exposé  de  M.  Pagaczewski.  Il  fait  remarquer  que 
les  mosaïques  portatives  sont  de  toute  rareté:  il  n'en  existe  en 
Europe  qu'un  fort  petit  nombre.  M.  Pagaczewski  décrit  une 
statuette  de  Saint  Sébastien,  à  laquelle  il  assigne  comme  date 
1520  à  1525,  et  qui  se  trouve  aussi  au  couvent  de  S.  André. 
Le  président  donne  lecture  d'une  communication  de  M.  Wo- 
robjew  de  Lomza  sur  les  ruines  du  château  épiscopal  et  de 
l'église  paroissiale  de  Brok,  dans  le  district  d'Ostrow,  gouver- 
nement de  Lomza.  Brok  était,  au  XVI-e  siècle,  la  résidence 
favorite  des  évêques  de  Plock.  Ainsi  qu'en  font  foi  les  photo- 
graphies jointes  à  la  notice  de  M.  Worobjew,  des  murs  à  re- 
vêtements renaissance,    le   clocher  et  la    chapelle  sont  dans  un 


RÉSUMÉS  -        167 

état  de  conservation  assez  satisfaisant,  de  même  que  l'église 
paroissiale  de  Brok,  en  style  gothique,  avec  ornementations 
renaissance  de   154*2  à  1546. 

M.  Jérôme  Lopacinski  a  fait  parvenir  à  la  Commission 
la  copie  et  la  description  d'un  tableau  politique  allégorique  du 
temps  du  roi  Etienne  Bathory,  tableau  appartenant  à  M.  Joseph 
Lipinski  de  Strzaîkôw,  district  de  Stopnica.  Ce  tableau  a  trait 
à  la  littérature  de  cette  époque,  dont  il  est  une  excellente 
illustration.  Le  sujet  en  est  pris  de  l'ouvrage  de  Dymitr  Soli- 
kowski:  „Facies  perturbatae  et  afflictae  Reipublicae",  ouvrage 
faussement  attribué  à  Stanislas  Orzechowski,  sous  le  titre  de 
„Apocalypsisu. 

M.  Félix  Kopera  communique  la  photographie  du  tom- 
beau du  prince  Constantin  Ostrogski,  à  la  Peczarskaïa  Lavra 
de  Kiew.  C'est  un  immense  monument  adossé  au  mur  de  l'église. 
Il  a  été  élevé  en  partie  en  1534,  et  terminé  au  commencement 
du  XVHI-e  siècle.  M.  Kopera  soumet  encore  à  la  commission 
la  photographie  due  à  M.  Wityg  de  Varsovie,  d'une  grande 
médaille  du  prince  Wasili  Ostrogski,  exemplaire  unique  con- 
servé à  l'Ermitage  et  provenant  du  trésor  découvert  à  la  Lawra 
de  Kiew.  Ce  tombeau  et  cette  médaille  sont  de  magnifiques 
produits  de  l'art  occidental. 


Séance  du  22  février  1900. 

M.  Luszczkiewicz  présente  un  relevé  des  dépenses  faites 
pour  des  travaux  artistiques,  dans  l'église  St.  Catherine,  en 
1712  et   1713.  Communication  de  M    l'abbé  Sutor. 

M.  Pagaczewski  donne  lecture  de  son  mémoire  sur  les 
figurines  d'une  crèche  qui  se  trouvent  à  l'église  de  S.  André, 
à  Cracovie,  et  en  présente  en  même  temps  de  nombreuses  pho- 
tographies. Les  plus  anciennes  de  ces  statuettes  représentent 
la  Sainte- Vierge  et  S.  Joseph,  uniques  débris  dune  vaste  com- 
position de  la  fin  du  XlV-e  siècle.  Elles  sont  en  bois,  soigneuse- 
ment sculptées  et  peintes  en  polychromie:  des    ornementations 


en  cuir  -autre  et  en  plomb  doré  relèvent  encore  les  tons  plats 
de  la  polychromie.  Certaines  particularités  dès  ornementations, 
entr'autres  un  E,  surmonté  d'une  couronne  royale,  permettent 
de  supposer  que  cette  crèche  fut  donnée  au  couvent  par  la  reine 
Elisabeth,  tille  de  Lokietek  et  épouse  de  Charles  Robert  d'An- 
jou. Cette  provenance  princière  explique  la  haute  valeur  arti- 
stique de  ces  images.  La  crèche,  d'une  ornementation  analogue 
à  celles  dont  noirs  venons  de  parler,  date  du  XV-e  siècle. 
Les  autres  figures  sont  de  la  renaissance  mi  du  style  barocco: 
parmi  les  premières  citons:  les  trois  rois  mages,  d'une  réelle 
beauté  dans  leur  majesté  grave;  parmi  les  secondes,  toute  une 
série  de  types  réalistes,  surtout  un  vieillard  bossu  qui  rappelle 
les  héros  des  crèches  napolitaines  du  temps,  si  répandues  alors, 
et  des  bergers  cracoviens  chantant  des  noëls.  Cette  crèche  est 
placée  dans  l'oratoire  du  premier  étage,  dont  l'accès  est  dé- 
fendu  au  public. 

A  ce  propos,  M.  Maryan  Sokoîowski  compare  la  crèche 
de  S,  André  avec  quelques  autres  et  fait  ressortir  que  les 
ligures  du  XlV-e  siècle  sont  des  plus  anciennes  que  l'on  con- 
naisse en  ce  genre  de  composition,  par  conséquent,  elles  n'en 
présentent  que  plus  d'intérêt. 


Séance   du   26   avril    1900. 

Le  président  analyse  le  travail  de  M.  Ladislas  Lozinski 
sur  la  période  arménienne  de  l'orfèvrerie,  à  Léopol.  Cette  ville 
était  certainement  la  plus  renommée,  à  la  tin  du  XVII  siècle, 
pour  ses  ouvrages  de  joaillerie,  pour  ses  poignées  de  sabres, 
boucliers  finement  sculptés,  ses  carquois,  ses  gibernes  d'or 
et  d'argent;  d'autant  plus  que  les  victoires  de  Sobieski  n'avaient 
pas  peu  contribué  à  propager  la  mode  des  costumes  et  des 
armures  nationales.  La  plupart  des  orfèvres  étaient  arméniens. 
Les  renseignements  pris  sur  le  vif  que  nous  trouvons  dans  les 
archives,   et  les  trop  rares  spécimens  de  cet  art  qui  sont  par- 


RÉSUMÉS  169 

venus  jusqu'à  nous,  sont  d'éloquents  témoignages  de  la  haute 
valeur  de  cette  industrie  arménienne. 

Le  président  présente  les  photographies  prises  par  M. 
Worobjew  et  donne  lecture  de  la  description  de  l'église  go- 
thique du  XV-e  siècle,  sise  à  Rozsochal  Koscielny,  dans  le 
gouvernement  de  Lomza,  ainsi  que  l'église  bâtie  par  Krzycki, 
à  Andrzejôw.  Les  fondements  en  furent  jetés  en  1526.  Il  en 
subsiste  encore  le  choeur,  vaste  et  imposant,  dans  le  style 
gothique,  quelques  autels  renaissance,  et  le  monument  funèbre. 
aussi  renaissance,  de  Simon  Jabtonowski,  porte-enseigne  de 
Lomza.  M.  Worobjew  communique  encore  une  note  sur  des 
objets  d'art  du  XVIII-e  siècle,  conservés  à  Myszenice. 

M.  Stanislas  Tomkowicz  lit  son  mémoire  sur  la  dalle  de 
pierre  découverte  récemment,  au  cours  de  la  restauration  de 
la  Cathédrale,  au  Wawel.  Elle  était  destinée  au  tombeau  de 
Casimir  le  Grand,  et  c'est  une  des  plus  anciennes  plaques  de 
ce  genre  qui  se  soit  conservée.  M.  Piekosinski  démontre  que 
les  inscriptions  qui  la  recouvrent  ont  trait  à  François,  du 
blason  „Sulima",  custode  de  l'église  de  Saint-Michel,  au  com- 
mencement du  XlV-e  siècle.  Cette  église  était  dans  le  voisinage 
du  Wawel.  Ces  inscriptions  accompagnent  un  dessin  gravé 
représentant  un  ecclésiastique  étendu. 

M.  Félix  Kopera  parle  des  portraits  du  roi  Bathcry,  à  la 
galerie  Pitti,  et  du  cardinal  Georges  RadziwiM,  à  la  galerie 
Corsini,  à  Florence.  Ces  ouvrages  sont  dus  à  des  artistes  ano- 
nymes, mais  d'un  talent  supérieur.  M.  Kopera  présente  les 
photographies  des  portraits  de  Sigismond  III  et  de  la  reine 
Constance  d'Autriche,  conservées  au  château  de  Schleissheim, 
offertes  au  cabinet  d'histoire  de  Y  art  de  1'  université,  par  M. 
le  comte  Charles  Lanckoronski.  M.  Alexandre  Borawski  a  fait 
parvenir  à  la  Commission  la  photographie  d'un  buste  de  marbre 
de  la  reine  Marysienka,  buste  assez  détérioré,  découvert  dans 
le  dépôt  du  jardin  d'été,  à  Péter sbourg,  parmi  les  objets  au  rebut. 

M.  Joseph  Èelinski  transmet  les  dessins,  photographies  et 
copies  des  incriptions  du  baptistère,  à  l'église  S.  Jean  de  Thorn. 
Par  l'intermédiaire  du  journal   ,,\Viek",    la    commission    a   ob- 


170  RÉSUMÉS 

tenu  de  M.  l'abbé  Paul  Wronka  la  copie  de  l'inscription  qu'on 
lit  sur  une  cloche  de  l'église  de  Potok  Wielki,  diocèse  de 
Lublin.  M.  Tomkowicz  démontre  que  la  cloche  fut  fondue  en 
1505,  par  un  certain  Valentin  que  nous  ne  connaissons  pas 
autrement.  Les  caractères  scholastiques  de  cette  inscription  sont 
une  rareté  à  cette  époque  relativement  récente. 

M.  Putkanski  apprécie  les  matériaux    que  les  inventaires 
des  XVII-e  et  XVIII-e  siècles  peuvent  fournir  à  l'histoire  de  l'art. 


26.   —    \Vin<  iNTY    LoTOStAwsKt.    Geneza    Eleuteryzmu.    (La   genèse   de 
Véleuthéi'isme).  Présenté  le  30  avril  1900. 

Dans  ce  travail,  l'auteur  explique  l'origine  de  la  doctrine 
nommée  éleuthérisme  par  les  critiques  de  son  oeuvre  „Seelen- 
macht,  Abriss  einer  zeitgemassen  Weltanschauung"  (Leipzig, 
Verlag  von  Wilhelm  Engelmann,  1899).  d'après  le  nom  d'Eleu- 
theria  que  l'auteur  avait  donné  dans  cet  ouvrage  à  son  idéal 
de  l'organisation  sociale. 

L'hypothèse  fondamentale  de  la  métaphysique  de  l'éleu- 
thérisme  est  la  reconnaissance  d'une  pluralité  de  substances 
autonomes,  douées  du  pouvoir  d'agir  les  unes  sur  les  autres,  avec 
liberté  inconditionnée  de  chacune  d'exclure  toute  action  venant 
du  dehors.  Ainsi  chaque  monade  est  un  être  libre,  un  facteur 
indépendant  dans  la  marche  progressive  de  l'univers,  auquel 
elle  est  associée,  vers  les  buts  des  monades  coagissantes. 

La  dépendance  apparente  de  mon  corps  est  la  conséquence 
d'une  décision  libre,  par  laquelle  je  me  suis  lié  pour  un  temps 
déterminé  avec  un  organisme  de  monades  inférieures  dont  je 
suis  l'élément  organisateur.  Je  suis  libre  de  rompre  à  chaque 
moment  ce  lien,  en  détruisant  l'union  temporaire  organique  qui 
a  été  volontairement  créée  par  moi,  lors  de  mon  incarnation- 
Un  tel  acte  de  liberté,  nommé  par  erreur  suicide,  a  été  jus- 
qu'ici recommandé  uniquement  par  les  stoïciens  comme  moven 
extrême  d'échapper  aux  souffrances:  il  est  considéré  par  l'auteur 
comme  la   preuve    suprême    de    la    liberté    absolue    de    chaque 


171 


âme  humaine  et  de  chaque  monade  pareille  en  son  essence  à 
une  âme  humaine. 

L'action  mutuelle  des  monades  est  un  fait  primordial  qui 
ne  comporte  aucune  explication,  mais  offre  la  base  de  l'expli- 
cation métaphysique  de  toute  existence:  a.  peut  agir  sur  $ 
seulement  avec  le  consentement  de  i.  et  chaque  action  est 
mutuelle  et  libre. 

Toute  monade  existe  sans  commencement  ni  fin,  ne  dé- 
pend absolument  d'aucune  loi,  ne  peut  avoir  été  créée,  ni  pré- 
destinée, ni  dirigée  par  l'Etre  suprême  d'une  manière  incon- 
ditionnée. Elle  entre  volontairement  en  relations  stables  et 
durables,  comme  par  exemple  l'âme  humaine  est  associée  à  un 
corps  qu'elle  a  organisé,  comme  l'individu  humain  devient 
volontairement  citoyen  d'un  Etat,  qui  est  un  plus  vaste  système 
de  monades  que  le  corps  humain,  etc. 

Notre  oubli  de  notre  existence  antérieure  ne  prouve  rien 
contre  la  thèse  principale  de  l' éleuthérisme,  car  la  mémoire 
n'est  pas  une  condition  de  l'existence,  et  même  au  cours  de 
la  vie  présente,  nous  oublions  la  grande  majorité  de  nos  états 
de  conscience  successifs.  Nous  nous  rappelons  fort  peu  de 
faits  de  notre  enfance;  et  même  s'il  s'agit  de  la  semaine  der- 
nière, nous  ne  sommes  pas  en  état  d'indiquer  exactement  la 
dixième  partie  de  nos  actions  et  impressions.  Il  est  donc  fort 
naturel  qu'en  prenant  la  résolution  de  passer  par  l'expérience 
d'une  incarnation  sur  terre,  nous  ayons  éliminé  volontairement 
de  notre  conscience  toute  mémoire  d'existences  antérieures,  qui 
nous  aurait  peut-être  entravé  dans  la  mission  que  nous  avons 
choisie  librement  au  début  de  notre  vie  terrestre.  Il  est  probable 
qu'au  moment  de  la  libération  de  notre  corps,  la  mémoire  de 
toutes  nos  existences  passées  nous  reviendra  soudainement; 
comme  au  réveil  du  sommeil  nous  retrouvons  dans  notre  mé- 
moire la  vie  du  jour  antérieur.  Alors  cette  vie  terrestre  nous 
paraîtra  une  courte  expérience  de  peu  d'importance  en  com- 
paraison avec  notre  éternelle  destinée  qui  est  formée  par  notre 
libro  volonté. 


172  mes 

Les  monades  ont  un  pouvoir  inégal  d'action  et  forment 
une  hiérarchie  naturelle,  depuis  l'Etre  suprême  jusqu'aux  mo- 
ii.kI. >s  inférieures  qui  produisent  l'apparence  de  la  matière 
inerte.  L'Etre  suprême  de  cel  univers  n'est  pas  tout-puissant,  ni 

teur  des  autres  monades:  il  est  seulement  leur  guide,  et 
même  uniquement  le  guide  d'une  partie  des  monades  constituant 
notre  univers  de  celles  qui  par  amour  tendent  vers  le  bien,  c'est 
à  dire  vers  l'union  avec  lui.  11  esl  l'âme  la  plus  puissante,  la  plus 
aimante,  la  plus  sage  de  notre  univers. 

A  côté  du  nôtre,  il  y  a  une  infinité  d'univers  qui  n'entrent 
en  aucune  relation  avec  lui.  et  qui  par  conséquent  n'existent  pas 
pour  nous,  quoique  certaines  monades  de  ces  univers  étrangers 
puissent,  à  un  certain  moment  de  leur  évolution,  entrer  en 
relation  avec  quelque  monade  de  notre  univers,  ce  que  faisant 
elles  font  un  acte  spontané  d 'autocréation  dans  notre  univers. 
Ainsi  notre  univers  petit  s'accroître,  sans  jamais  pouvoir  perdre 
entièrement  aucune  des  monades  qui  sont  entrées  une  fois  en 
action  mutuelle  avec  une  monade  quelconque  agissant  sur  nous. 
Une  monade  peut  exister  dans  plus  d'un  univers,  comme  un 
homme  peut  fréquenter  plus  d'une  société. 

Les  monades  humaines  de  notre  univers  appartiennent 
à  deux  genres  différents.  Celles  qui  aiment  Dieu,  coopèrent  à 
l'unité  croissante  de  notre  univers  et  s'aiment  entre  elles,  se 
donnant  mutuellement  un  bonheur  toujours  croissant,  par  la 
communication  mutuelle  de  leur  richesse  intérieure  —  formée 
de  sentiments,  d'idées,  et  d'idéaux  d'action.  Celles  qui  n'aiment 
que  leur  propre  plaisir,  agissent  contre  l'unité  et  produisent  la 
souffrance,  enviant  aux  autres  leurs  satisfactions  et  ambition- 
nant le  pouvoir  et  la  volupté  sans  aucune  considération  pour 
le  prochain.  Ces  deux  groupes  peuvent  être  nommés  chrétiens 
et  païens.  Les  chrétiens  opèrent  l'unité  croissante  de  notre 
univers,  y  introduisent  un  bonheur  toujours  plus  intense  et 
plus  certain,  en  se  servant  souvent  des  païens  qu'ils  obligent 
■i    la    soumission    en    agissant    sur   leur    ambition   et  sur  leur 

nie.  Les  païens  cherchent  leur  propre  volupté  et  leur 
plaisir  Bans  se  préoccuper  de  Dieu  ni  de  l'univers.  Une  grande 


RÉSUMÉS  _       173 

partie  des  représentants  officiels  des  différentes  Églises  sont 
païens;  parfois  des  hommes  considérés  comme  athées  sont 
chrétiens. 

En  logique  l'éleuthérisme  abolit  la  certitude  absolue  des 
axiomes  et  la  validité  absolue  des  lois.  Les  axiomes  sont  des 
jugements  individuels  communs  à  ceux  qui  ont  passé  par  la 
même  évolution  mentale.  Ils  n'ont  pas  une  validité  qui  dépasse 
notre  expérience  psychologique,  et  sans  être  faux,  peuvent  être 
supplantés  par  de  nouveaux  axiomes,  si  le  progrès  intellectuel 
mène  à  la  formation  de  nouveaux  concepts.  Toutes  nos  no- 
tions aprioriques  peuvent  être  rendues  superflues  par  de  nou- 
velles notions  qui  correspondent  à  un  degré  supérieur  de 
puissance  intellectuelle,  comme  les  règles  du  calcul  élé- 
mentaire sont  remplacées  par  les  règles  plus  générales  de 
l'analyse  algébrique.  Quant  aux  lois  de  la  nature,  elles  ne 
sont  que  des  formules  approximatives  pour  exprimer  l'im- 
pression produite  par  des  monades  d'un  certain  ordre  (le  monde 
physique)  sur  des  monades  d'un  ordre  supérieur  (les  âmes 
des  savants).  Ces  formules  n'ont  aucune  force  obligatoire  ni 
aucune  nécessité  inhérente:  elles  peuvent  toujours  être  rem- 
placées par  des  formules  plus  exactes  quand  notre  faculté 
d'observation  et  d'analyse  avance  —  comme  par  exemple  la 
loi  de  Bovle  a  été  trouvée  inexacte  avec  le  progrès  des 
investigations  physiques.  Ainsi  chaque  vérité  est  relative  —  et 
n'exprime  que  la  relation  d' une  monade  d' un  certain  ordre 
avec  un  ensemble  de  monades  dont  elle  subit  l'influence.  L'in- 
tensité de  la  conviction  subjective  et  l'accord  entre  les  mo- 
nades du  même  ordre  sont  les  véritables  critères  de  la  cer- 
titude. Il  n'y  a  pas  d'abîme  infranchissable  entre  la  foi  et  la 
science,  et  le  dogme  du  platonisme  qui  séparait  absolument 
Yï-in-A'):^  de  la  So;a  est  renié  par  l'Eleuthérisme. 

En  morale  la  loi  suprême  de  l'Eleuthérisme  est:  „Sois 
d'accord  avec  toi-même",  ce  qui  revient  à  l'obligation  de  tenir 
toujours  une  parole  donnée,  afin  d'éviter  les  contradictions  qui 
empêchent  l'unité.  Il  faut  qu'on  puisse  compter  sur  moi  et  que 
je  puisse  également  compter  sur  les  autres.   Mais  je  ne  veux 


174  rési 

ter  d'obligation  qu'envers    ceux    sur    lesquels   je    puis 
pter   moi-même  —  c'est  à  dire  surtout   envers  mes  véri- 
tables amis. 

L'amitié  ou  la  sympathie  acquiert  ici  une  importance 
nde  que  celle  qu'elle  avait  clans  l'école  de  Pythagore: 
elle  unit  les  âmes  qui  ont  la  puissance  maximale  d'agir  mu- 
tuellement les  unes  sur  les  autres,  ce  qui  arrive  surtout  quand 
il  v  a  une  véritable  affinité  ou  similitude  dans  leurs  sentiments, 
leurs  idées  et  leurs  tendances.  La  sympathie  intensive  est  un 
avertissement  qui  indique  une  affinité  souvent  cachée.  Si  au  lieu 
de  combattre  ces  svmpathies  soudaines  nous  nous  exerçons  à 
les  développer,  à  les  traiter  aussi  franchement  et  naturellement 
que  nos  besoins  physiques,  nous  élargissons  considérablement 
nos  sentiments  et  nous  contribuons  puissamment  au  progrès  de 
l'unité  et  de  l'harmonie  dans  le  cercle  de  notre  activité.  En 
ouvrant  inconditionnellement  notre  âme  à  nos  amis,  en  péné- 
trant jusqu'au  fond  de  leur  âme.  nous  établissons  une  vie 
commune  (wspôlnota  dusz)  qui  nous  ouvre  un  éternel  paradis 
de  félicité  divine;  car  l'union  exclut  la  faiblesse  qui  est  la 
source  de  la  majorité  des  souffrances  humaines.  Les  mo- 
nades libres  créent  constamment  de  nouvelles  réalités  idéales 
qui  servent  de  liens  entre  les  âmes  animées  d'amour  mutuel. 
Tout  le  domaine  de  la  science  et  de  l'art  y  sert:  chaque  ar- 
tiste crée  un  nouvel  idéal  qu'il  communique  aux  autres  par 
amour  et  pour  leur  félicité. 

Une  conséquence  psychologique  de  l'éleuthérisme  est  la 
distinction  claire  et  complète  entre  la  notion  du  moi  et  celle 
de  la  personnalité.  La  personnalité  est  une  apparence  complexe, 
produite  par  le  concours  de  l'activité  simultanée  de  beaucoup 
de  monades  simples  (jaéni).  Une  personnalité  historique  n'est 
jamais  le  résultat  de  l'activité  d'une  seule  monade:  les  grands 
homt  rarement  conscience  de  tout  ce  qui  leur  est  attri- 

bué et  de  tout  ce  qui  est  l'effet  ou  la  cause  de  leur  activité. 
Ed   psychologie,   l'éleuthérisme  établit  la  télépathie  et  la 
gestion     mentale    comme    les    formes    primordiales    de    la 
mutuelle  des  substances,  toute  autre  causalité  n'étant 


RÉSUMÉS  175 

qu'une  conséquence  de  l' action  directe  d' une  monade  sur 
une  autre. 

En  politique,  l'éleuthérisnie  propage  la  spontanéité  et  la 
liberté  inconditionnée  de  toute  organisation  sociale  et  limite 
l'action  de  l' Etat  au  minimum  possible,  dû  à  l' imperfection 
des  citoyens.  L'Etat  est  l'union  obligatoire  de  tous  les  habi- 
tants d'un  pays  pour  les  buts  communs  et  pour  la  protection 
mutuelle  de  leur  libre  évolution.  Dans  une  société  parfaite, 
où  personne  ne  voudrait  jamais  enfreindre  la  liberté  des  autres, 
l'organisation  de  l'Etat  serait  entièrement  superflue.  Selon  l'im- 
perfection d'une  société  et  la  tendance  des  individus  à  en- 
freindre la  liberté  des  autres  en  abusant  de  leur  propre  liberté, 
la  force  de  l'Etat  augmente  jusqu'aux  limites  déplorables  qu'elle 
atteint  dans  les  autocraties  modernes  comme  la  Russie,  la  Prusse, 
la  Chine,  etc.  L'idéal  politique  de  l'éleuthérisnie  est  l'orga- 
nisation libre  des  nationalités,  une  nation  étant  l'association 
spontanée  des  individus  possédant  la  plus  grande  affinité  mu- 
tuelle, sans  considération  des  limites  des  États  ni  des  diffé- 
rences territoriales.  Quand  les  nations  seront  ainsi  organisées, 
la  force  des  Etats  devra  nécessairement  diminuer,  et  les  li- 
mites  des  Etats  devront  être  réglées  de  manière  à  réunir  la 
plus  grande  partie  des  individus  de  la  même  nationalité  sous 
le  même  gouvernement.  Le  caractère  nationaliste  de  l'éleu- 
thérisme l'oppose  aux  tendances  socialistes  qui  sont  la 
conséquence  politique  de  la  métaphysique  idéaliste  ou  panthéiste. 

La  grande  majorité  des  philosophes  a  toujours  reconnu 
l' unité  de  l' univers  comme  un  fait  réel  procédant  de  son 
origine  commune.  L'auteur  considère  cette  unité  comme  un 
idéal  dont  nous  approchons  indéfiniment  sans  jamais  l'at- 
teindre. En  ceci  il  se  trouve  singulièrement  d'accord  avec  les 
écrits  récents  de  l'éminent  penseur  américain  William  James, 
qui  est  arrivé  à  son  pluralisme  par  une  voie  tout  à  fait  diffé- 
rente. Cette  conception  de  l'univers,  comme  formant  une  plu- 
ralité de  substances  ou  monades  libres  agissant  les  unes  sur 
les  autres  sans  intermédiaire,  est  un  pluralisme  encore  plus 
radical  que    celui    de    M.  Renouvier,   qui    admet    presque    en- 

Bulletin  V.  2 


176  RÉSUMÉS 

tièremcnt  l'harmonie  préétablie  dans  sa  „Nouvelle  Monado- 
logi( 

Avant  esquissé  ainsi  les  points  essentiels  de  l' éleuthérisme, 
l'auteur  indique  la  relation  de  ses  travaux  antérieurs  avec 
son   -  métaphysique  et  avec  ce    qu'il    considère    comme 

le  but  de  ses  efforts  ultérieurs. 

Déjà  en  1885.  avant  l'ait  des  recherches  sur  l'accélération 
des  réactions  chimiques  (Das  Gesetz  der  Beschleunigung  der 
Esterbildung.  Halle  1885),  l'auteur  avait  trouvé  dans  les  réactions 
chimiques  un  élément  de  liberté  individuelle  qui  déterminait 
L'affinité  entre  chaque  paire  de  corps  entrant  en  action  mu- 
tuelle. D'après  les  expériences  qui  lui  ont  servi  de  matériaux 
pour  ses  inductions,  aucune  réaction  n'était  complète  et  néces- 
saire dans  le  sens  des  formules  généralement  employées  en 
chimie. 

Bientôt  après,  en  1886,  l'auteur  eut  l'occasion  d'étudier 
un  aspect  curieux  des  affinités  psychiques,  en  comparant  toutes 
les  versions  du  mythe  de  Tristan  et  d'Iseut  sous  la  direction 
de  Gaston  Paris.  (Le  résultat  de  ces  recherches  fut  publié 
dans  le  XV-me  vol.  de  la  Romania  sous  le  titre:  „Les  Folies  de 
Tristan").  Cette  étude  de  certaines  affinités  des  âmes  qui  dans 
leur  tendance  vers  l'union  surmontent  tous  les  obstacles  ma- 
tériels,  quoique  cette  tendance  naisse  seulement  de  l'influence 
mutuelle,  sans  être  donnée  dès  le  commencement,  ne  manqua 
pas  d'impressioner  profondément  l'auteur,  qui  en  philosophie 
avait  été  jusque  là  le  disciple  de  Grustav  Teichmiiller,  philo- 
sophe  profond,  et  auteur  entre  autres  d'un  volume  remarquable 
sur  l'amour. 

En    1887,    P  auteur    essaya    de  représenter  critiquement 

les   bases    de   la  philosophie    de    son  maître    (El   Personalismo, 

uevo  sistema  de  filosofia,  Madrid    1887)    et   commença  déjà 

en   séparer,  en  suivant  les  traditions  de  la  pensée  nationale 

qu'il  étudiait  alors  principalement  dans  Mickiewicz, 

Krasinski  el   Slowacki. 

Depuis  ce  temps  une  série  d'investigations  sur  Platon 
démontra  à  L'auteur  qi  ,    ad  créateur  de  l'idéalisme  n'avait 


RÉSUMÉS  177 

pas  été  fidèle  à  sa  théorie  des  idées  jusqu'au  bout,  et  que  dans 
le  Parménide  il  avait  certainement  entrevu  la  possibilité  d'un 
pluralisme  qu'il  ne  développa  que  très  incomplètement,  lui 
substituant  le  spiritualisme  modéré  du   Timée  et  des  Lois. 

En  1889,  l'auteur  écrivit  une  dissertation  critique  sur  la 
métaphysique  de  Lotze,  dans  laquelle  il  analysait  le  concept 
de  F  unité  de  l'univers  de  ce  philosophe  en  cherchant  à  en 
démontrer  l'inconsistance.  Cette  dissertation,  présentée  d'abord 
comme  thèse  de  doctorat  à  l'université  de  Dorpat,  y  fut 
refusée,  et  elle  fut  refusée  ensuite  par  plusieurs  journaux  phi- 
losophiques, malgré  l'appui  de  C.  Sigwart.  Elle  ne  fut  publiée 
que  dix  années  plus  tard,  dans  le  t.  CXIV  de  la  Zeitschrift 
fur  Philosophie  und  philosophische  Kritik,  et  encore  le  prof. 
Falckenberg,  rédacteur  de  ce  journal,  exigea  l'ommission  des 
passages  où  la  télépathie  était  affirmée  comme  un  fait  scienti- 
fiquement prouvé,  jugeant  qu'une  telle  affirmation  causerait 
du  tort  au  journal.  Dans  cette  dissertation  l'auteur  distingue 
quatre  types  d'action  mutuelle,  connus  dans  notre  expérience, 
qu'il  désigne  comme  A  :  B,  A  :  (3,  a  :  B,  a  :  [3,  en  employant  les 
symboles  A,  B,  C . . .  pour  les  phénomènes  et  a,  (3,  y . . .  pour 
les  substances  qui  en  sont  les  causes.  Il  reconnaît  le  type  y.  :  % 
ou  l'action  directe,  immédiate  (sans  intermédiaire),  d'une  âme 
sur  une  autre  comme  la  forme  la  plus  élémentaire  et  la  mieux 
connue  de  toute  causalité. 

Cette  déduction  apriorique  de  la  télépathie  a  formé  dès 
lors  une  des  bases  de  la  doctrine  de  l'auteur,  qui  développa 
ses  vues  métaphysiques  dans  les  cours  de  psychologie  et  de 
logique  qu'il  professa  à  l'université  de  Kazan  (1890  — 1893). 

En  1893  il  eut  l'occasion  de  comparer  ses  convictions 
avec  celles  des  représentants  de  différentes  religions  au  Par- 
liament  of  religions  de  Chicago,  et  cela  le  décida  à  écrire 
quelques  articles  en  anglais  (vol.  XXII  du  Journal  of  sp<  ula- 
tive  philosophy  en  1893,  et  vol.  V  de  l'International  Journal  of 
Ethics  en  1895),  dans  lesquels  il  donna  une  conception  de  l'im- 
mortalité et  de  la  préexistence  différente  de  celle  qu'il  avait  trouvée 
généralement  répandue.  Le  premier  essai  d'exposer  brièvement 

2* 


RÉSUMÉS 

l'ensemble  de  la  doetrine  de  Péleuthérisme  fut  un  article  dans 
le  Monist  de  Chicago  vol.  VI.  \\.  351:  7/-  >•'/■"/,  0/  fn<e  Beings). 
où  l'auteur  proclamait  le  caractère  essentiellement  national 
(polonais)  de  cette  variété  de  l'individualisme  radical  qu'il  en- 
seignait dans  ses  cours  et  écrits.  Cet  aspect  de  l'éleutbérisme 
comme  philosophie  nationale  polonaise  fut  aussi  soutenu  dans 
un  article  publié  dans  la  Bibliothèque  universelle  de  Lausanne 
(Un  [a  tnih-  invidualiste,  Dec.   1895). 

En  1897.  l'auteur  écrivit  en  anglais  un  aperçu  dogma- 
tique de  sa  doctrine,  qui  n'a  pas  trouvé  d'éditeur,  mais  dont 
une  traduction  allemande  abrégée  fut  publiée  à  Leipzig  en 
1899  sous  le  titre  de  „Seelenmachtu.  En  même  temps  l'auteur 
exposait  critiquement  les  principes  fondamentaux  de  sa  philo- 
sophie dans  une  thèse  défendue  publiquement  à  Helsingfors 
en  1898  (Uéber  die  Grundvoraussetzungen  und  Consequenzen  der 
individualistischen    Weltanschauung). 

Depuis  ce  temps  l'auteur  étant  retourné  à  l'enseignement 
de  la  philosophie  (qu'il  avait  interrompu  de  1893  à  1899)  a 
eu  mainte  occasion  d'affirmer  sa  conviction  que  l'éleuthérisme 
est  l'expression  philosophique  de  l'esprit  national  polonais.  Il 
reste  à  démontrer  les  germes  de  cette  conception  dans  l'histoire 
et  l,i  littérature  polonaise:  cette  nation,  en  subissant  l'oppres- 
sion la  plus  inouïe  de  la  part  des  gouvernements  ennemis,  a 
développé  son  patriotisme  et  son  amour  de  la  liberté  absolue 
«à  un  degré  inconnu  jusqu'ici  dans  l'histoire  des  sentiments 
humains. 

L'auteur  voit  là  'avec  Mickiewiez.  Krasinski  et  Towiarïski) 
une  force  régénératrice  qui  ne  peut  manquer  d'exercer  son 
influence  dans  le  domaine  de  la  réforme  des  relations  sociales 
internationales  et  privées,  en  introduisant  dans  la  vie  quoti- 
dienne  la  véritable  fraternité  et  la  véritable  liberté,  qui  ne 
vont  jamais  d'accord  avec  cette  absurde  égalité  dont  le  désir  im- 
modéré ruine  la  France.  Ce  qui  distingue  surtout  les  Polonais, 
c'est  leur  audace  à  tenter  toujours  de  réaliser  l'idéal,  comme 
l'a  fait  remarquer  profondément  Stanislas  Szczepanowski  dans 
travail   sur    ..l'idée  nationale  polonaise",   qui  coïncide  sin- 


RESUMES  ""  179 

gulièrement  avec  les  conclusion  de  l'éleuthérisme,  quoique  Szcze- 
panowski  ne  connût  pas  l'auteur  et  partit  des  prémisses  fon- 
cièrement différentes. 

Comme  conséquence  pratique  de  l'éleuthérisme  Fauteur 
indique  la  nécessité  d'organiser  l'éducation  nationale  de  la 
jeunesse  polonaise  indépendamment  des  Etats  qui  se  sont 
partagé  la  Pologne  et  1'  oppriment  actuellement.  Il  a  traité  ce 
sujet  dans  une  série  d'articles  (0  ivychowaniu  varodowem), 
publiés  dans  le  Czas  de  Cracovie.  Il  recommande  l'organisation 
des  élèves  en  groupes  d'autodidactes  pour  les  émanciper  de 
l'influence  nivelante  des  écoles  publiques,  et  pour  maintenir 
en  eux  l'esprit  national,  qui  est  miné  par  l'influence  prussienne 
et  moscovite  pénétrant  de  plus  en  plus  partout. 

L'auteur  termine  le  compte  rendu  oral  de  son  travail 
sur  la  genèse  de  l'éleuthérisme  en  offrant  à  l'Académie  des 
sciences  de  Cracovie  une  collection  à  peu  près  complète  de 
ses  écrits  en  cinq  volumes,  y  compris  les  publications  en 
langues  étrangères,  depuis  1885  jusqu'en  1900. 


27.  —  B.  MiKLâszEwsKi  i  S.  Niementowski.  Studyum  porôwnawcze  trzech 
izomernych  ,;  -aminofenylbenzimidazoli.  Vergleichendes  Studiwm 
der   drei    isomeren    n  -  Aminophenylbenzimidazole).    Vor- 

gelegt  am  7  Mai  1900. 

Den    Gegenstand    dieser    Untersuchung    bilden    Derivate 
der  drei  isomeren  (^i-Aminophenylbenzimiclazole: 

/\/  n  /\y  n 

>C\/\  C    /\/NH2 

\/\NH/  \/\NH 

NH2/\/  -\/ 

N 

C\/\ 
\NH/ 

\/\NH2 


RÉSUMÉS 

aUo  ein  Thema,  welches  vor  Jahresfrist  von  eineui  der  Ver- 
ser fur  das  o-Derivat  schon  eingehend  behandelt  worden 
ist1).  Das  Hauptergebniss  jener  Arbeit  ging  dahin,  dass  zwisehen 
dem  (P)-o-Aminophenylbezimidazol  und  o-Pbenylendiamin,  weit- 
gehende  Analogie  besteht;  es  war  also  intéressant  zu  priifen, 
ob  die  Aminophenylbenzimidazole  der  meta-  und  para-Reihe 
ihrerseits  mit  m  ,  beziehungsweise  p-Pbenylendiamin  cbemisch 
Cibereinstimmen;  mari  h«.fFte  aucb  gelegentlicb  die  technisch 
intéressante  Frage  des  Direktfârbens  der  Baumwolle  durch  die 
von  drei  Aminophenylbenzimidazolen  derivirende  Azofarbstoffe 
zu  erledigen. 

Zur    genauen     chemischen    Charakteristik    der    isomeren 
3  -Aminopbenylbenzimidazole    wurden  folgende    Derivate    dar- 
ellt  : 

Chlorhydrate  und   Nitrate, 
Aeetyl-  und  Benzoylderivate, 
Thioharnstoffe, 
(3-Naphtol-azofarbstoffe, 

Hydrazine,  sammt  den  entsprechenden  Hydrazonen, 
Chinolinbenzimidazole,  ihre  Salze  und  zum  Theil  auch  ibre 
Reduktionsprodukte. 

Fur  die  Base  der  orto-Reihe  lag  das  Material  grSssten- 
teils  sehon  bearbeitet  in  der  erwâhnten  Untersuchung  von 
Niementowski.  Fiir  beide  anderen  Basen  musste  es  im  ganzen 
Umfange  erst  inilhsam  herbeigeschafft  werden. 

In  folgendem  soll  eine  kurze  Zusammenstellung  der  vvicb- 
tigsten  Eigenschaften  der  untersucbten  Korper  mitgetbeilt 
werden. 

Zur  Darstellung  des  Ausgangsmaterials  dienten  die  Ni- 
trobenz-o-Nitranilide,  von  welcben  das  meta-] )erivat  als 
neu  beschrieben  wird:  hellgelbe,  wollige  Nadeln,  Scbm.  138°; 
sic  geben  durch  Reduktion   mit  Zinnchlorûr    und  Salzsaure  in 


')  St.  Niementowski:  Rozprawy  Wydz.  mat.-przyrod.  38,  70. 


RÉSUMÉS  181 

entsprecbende  (3)-A  m  i  n  o  p  h  e  n  y  1  b  e  n  z  i  m  i  d  a  z  o  le.  Hier  war 
wiederum  die  m-Base  unbekannt:  kellgelbe  Stâbchen.  Schm. 
251  -252°;  Base,  bildet  Salze  wie  C18  Hu  N3  .  2  HC1,  C13  IIU 
N3 .  HN03. 

Die  Ace  tyl  v  erb  i  n  d  un  ge  n  der  (V-va-  und  p-Ami- 
nopbenylbenzimidazole  sind  zum  Unterschied  vom  Verhalten  der 
in  der  o-Stellung  amidirten  Base,  wo  auch  Dianhydroverbin- 
dungen  entstehen,  alleinige  Produkte  der  Einwirkung  der  Sâure- 
anhydride  auf  Aminoverbindungen.  Es  kann  hier  wegen  der 
entfernten  m-  resp.  p-Stellùng  des  Acylaminrestes  zur  NH- 
Gruppe  des  Benzimidazolringes  keine  neue  Ringsckliessung 
erfolgen.  Sowohl  die  acetylirten  als  auch  die  benzoylirten  De- 
rivate  sind  chemisch  indifférente,  in  Wasser  praktisch  unlosliche, 
in  organisehen  Solventien  vorwiegend  sehr  schwer  losliche  Ver- 
bindungen.   Die  Schmelz[)unkte  der  Derivate  der 

m-Reihe:  Aeetyl     .      .     288°  Benzoyl 139° 

p-Reihe:  „        .     .     299°  „       oberhalb    .     .     333° 

Die  Thioharnstoffe    sind    gelbe,    in    Alkali    losliche 
Korper;  sie  entstehen  leicht  durch  mehrstiindiges  Erhitzen  der 
Basen  in  al  kohol  ischer  Losung  mit  Scliwefelkohlenstoff. 
m-Reihe:  amorph.  gelbdurchscheinend,  Schm.  263°  m.  Zersetzg. 
p-Reibe  :  gelbe  kriïmelige  Stâbchen,  Schm.  236 — 237°  „ 

Unter  gewohnlichen  Bedingungen  lassen  sich  die  isomeren 
((i)-Aminophenyibenzimidazole  diazotiren  und  die  Diazo- 
niumsalze  mit  alkalischer  S-Xaphtollosung  zu  rotlien  Azo- 
farbstoffen  kuppeln.  Die  Farbstoffe  sind  in  Alkalien  lôslich. 
Der  Farbstoff  der  o-Reihe  schmilzt  bei  272°,  der  m-Reihe  bei 
15B  —  1570  und  der  p-Reihe  bei  297°. 

Reduktion  der  Diazoniumsalze  mit  Zinnchloriir  und  Salz- 
siiure  ergab  drei  isomère  Hydrazine: 
/N\  /\/  N 


<C\/\ 


\/\NH/  \/\NH, 

NH2  .  NH/\/ 


MI  .  MI, 


RESUMES 


N 


\/x  NH 


•c\/\ 


S/\NH.NH2 


Dièse  sind  krystallinisch  und  gelb  gefàrbt.  Zweisàurige 
:i.  jedoeh  auch  in  Alkalien  loslich.  was  nur  durch  An- 
wesenheit  der  Ituidogruppe  ini  Benzimidazolringe  zu  erklàren 
ist;  aus  dieser  Losung  werden  sie  durch  Kohlensâure  aus- 
illt.  Sie  reduzieren  die  ammoniakalische  ►Silbersalzlôsung, 
dagegen  auffallender  Weise  sind  bestândig  gegen  Fehling'sehe 
Losung.  Ihre  Chlorhydrate  und  Xitrate  krystallisiren  scbon 
und  entsprechen  s&mmtlich  den   empirischen   Formeln 

H12  N4  .  2  HC1   und  C13  H12N4  .  2  HXO,. 

Mit  Aldehyden,  Ketonen  und  Ketoearbonsàuren  bilden  die 
Hydrazine  cntspreehende  Hydrazone;  dièse  sind  eigelb, 
krystallinisch,  in  Wasser  unloslich,  in  Alkohol  loslich,  in  an- 
deren  organiscben  Solventieu  sehr  schwer  loslich.  Ihre  Schmelz- 
punkte  sind  sehr  unscharf,  meistens  mit  Gasentwickelung  und 
Schwarzun»'  verbunden. 


182' 

305° 

267- 

135" 

250° 

191° 

180°  Zers. 

195" 

220° 

Hydiazin  schmilzt 
Benzaldehyd    . 
Acetophenou    . 
Brenztraubensâuie 


Von  den  vier  theoretisch  môglichen  Chinolinbenzi- 
midazolen  sind  zwei  neue  dargestèllt  worden,  namlich  durch 
Anwendung  der  Skraup'sehen  Reaktion  auf  das  (^)-tu  und  p- 
Aminophenylbenzimidazol.   Bei  der   m-Base  sollten  zwei  isomère 

ben  : 


RÉSUMÉS  _       183 


\/\NHX  \/\NH/ 


\/N  N\/ 


es   ist  jedocb  nur  ein  isolirt  worden,  Schm.   135 — 136°. 
Das  (P)-p  Clnnolinbenzimidazol  : 

N 

C\/\ 


\/\NH 


\/\N 


schmilzt  bei  215°.  Die  neuen  Chinolinderivate  sind  zweisâurige, 
in  organise-lien  Solventien  leicht  loslicbe  Basen.  Sie  entbalten, 
gleicb  der  orto-Base  ein  Molekel  Krystallwasser,  welebes  bei 
105°  entweicht. 


28.  —  M.  Kowalewski.  Studya  helminiologiczne  VI.  0  czterech  gatunkach 
rodzaju  Trichosoma  Rud.  (Études  helmintholot/ iques  VI.  Sur 
quatre  espèces  du  genre  Trichosoma  Iïurt.j  Avec  1  planche. 
Présenté  le  7  mai  190U. 

Au  début  de  cet  article,  l'auteur  se  déclare  uour  l'opinion 
de  Looss  (15,  p.  523  etc.)  concernant  la  nomenclature  behnin- 
thologique  et  accepte  en  même  temps  la  proposition  de  ce  savant, 
pour  qui  la  loi  de  priorité  de  la  dénomination  des  vers  parasites 
est  obligatoire  depuis  l'édition  de  Rudolpbi:  „Entozoorum  sy- 
nopsis, Berolini,    1819". 

Puis,  l'auteur  appelle  l'attention  des  belmintbologistes  sur 
la  nécessité  de  décrire  d'une  façon  beaucoup  plus  détaillée  les 


lr-4  résumés 

caractère?  spécifiques  les  plus  frappants  des  représentants  du 
re  Trichosoma  Rud.,  et  demande  que  les  descriptions  soient 
accompagnées  de  dessins  nombreux  et  exacts,  surtout  de  la 
bourse  caudale  du  mâle  dans  la  position  latérale  et  neutrale, 
de  l'extrémité  postérieure  du  corps  de  la  femelle,   des  oeufs  etc. 

L'auteur  donne  ensuite  une  description,  illustrée  par 
des  dessins,  des  espèees  suivantes:  Trichosoma  brevicolle  Rud. 
1819,  T.  eaudinflatum  Molin.  1858,  T.  retusum  Railliet,  1893 
et  T.  longispiculum  Sonsino,  1889.  Ces  espèces  étant  déjà 
décrites  par  l'auteur  et  d'autres  helminthologistës,  il  se  contente 
d'ajouter  seulement  aux  anciennes  descriptions  des  supplé- 
ments,  indispensables  pour  la  définition  exacte  de  ces  espèces. 

Dans  ce  court  résumé  on  ne  peut  citer  que  quelques 
détails,  parce  que  pour  bien  comprendre  1'  ensemble  il  fau- 
drait étudier  en  même  temps  les  dessins  joints  au  texte, 
par  exemple,  lorsqu'il  s'agit  la  structure  de  la  bourse  caudale 
du  mâle,  à  laquelle  sont  consacrés  par  l'auteur  à  peu  près  la 
moitié  du  texte  et  plusieurs  figures  (fig.  5,  6,  10,  11,  12,  13, 
17,  18).  Remarquons,  entre  parenthèses,  que,  dans  la  bourse, 
l'auteur  distingue  à  côté  de  la  lamelle  dorsale  et  des  ailes  la- 
térales encore  une  lamelle  posteloacale  (1.  pc.  fig.  5  et  6,  etc.), 
formée  par  le  bord  euticulaire  de  la  paroi  ventrale  du  corps, 
saillant  en  arrière  de  l'orifice  cloacal.  Dans  la  coque  des  oeufs 
il  trouve  toujours  trois  couches,  dont  l'intermédiaire  est  foncée 
et  dépourvue  s  uivent  de  tubercules  ou  bâtonnets  à  sa  surface 
externe   (fig.    2   et    16). 

1.  Trichosoma  brevicolle  Rud.  1819  (fig.  1 — 7),  trouvé 
par  l'auteur  dans  l'intestin  grêle  de  l'oie  domestique.  Aux 
descriptions  de  ce  parasite,  données  par  Eberth  (7,  p.  59,  PI. 
VI.  fig.  12,  17  et  Railliet  (12,  p.  486)  il  faut  ajouter:  tête 
séparée  du  reste  du  corps  par  une  ligne,  tégument  strié  en 
travers;  bandes  latérales  d'une  largeur  égale  au  tiers  du  dia- 
mètre du  corps  (d'accord  avec  Railliet) ;  vulve  distante  de  l'ori- 
gine de  l'intestin  environ  de   120  p.;  surface  des  oeufs  souvent 

nient  irrégulière;  spicule  long  de    1,7s  mm.   etc. 


RÉSUMÉS  *■  185 

2.  Trickosoma  caudinflatum  Molin  1858  (fig.  8 — 1  1  . 
trouvé  par  l'auteur  dans  l'intestin  grêle  de  la  poule. 

Syn.  dem.  (14,  p.  12):  T.  longicolle  du  faisan  commun 
(Phasianus  colchicus  L.)  et  du  coq  de  bruyère  (Tetrao  uro- 
gallus  L.)  du  Musée  de  Vienne,    étudié  par  l'auteur). 

Syn.  dem.  (14,  p.  12):  T.  gallinum  M.  Kow.  1895  (111), 
p.  362,"  PI.  VIII,  fig.   18—22). 

L'auteur  démontre  les  inexactitudes  et  les  erreurs  com- 
mises par  Molin  dans  la  description  de  ce  parasite,  et  dans  les 
dessins  qui  y  sont  annexés  (6,  p.  330,  PI.  XV,  fig.  17 — 18). 
Selon  l'auteur,  le  nom  spécifique  „  longicolle  Rud."  doit  être 
rejeté,  comme  appuyé  sur  une  diagnose  tout-à-fait  insuffisante 
(3,  p.  221).  A  sa  description  ancienne  de  cet  animal  (11,  p.  362 
etc.)  l'auteur  ajoute  une  description  du  regouflement  cuticu- 
laire  caudal  de  la  paroi  ventrale  du  corps  du  mâle,  si  carac- 
téristique pour  cette  espèce,  et  de  la  bourse. 

3.  Trickosoma  retusum  Railliet  1895  (fig.  12  — 15),  ren- 
contré par  l'auteur  dans  des  coecums  de  poule. 

Syn.  dem.:  T.  longicolle  Du  jardin  1845  (4,  p.  19),  Eberth 
1863  (7,  p.  57,  PI.  VI,  fig.  Il)  et  Parona  1887  (9,  p.  357, 
PL  VII,  fig.  48,  49). 

Syn.  dem.:  T.  dubium  M.  Kow.  1895  (11  2),  p.  361,  tab. 
VIII,  tig.  14—17). 

L'auteur  constate  chez  son  T.  dubium  l'existence  de  la 
bande  neutrale,  pareille  à  celle  du  T.   retusum  Rail.,   et  chez  le 


1)  Mentionnons  de  ce  travail  les  détails  suivants  sur  le  parasite  en 
question:  longeur  de  la  femelle  34  mm,  dont  l/i  pour  le  cou,  —  du  mâle 
16,5  mm.,  dont  pour  le  cou  5  u  de  la  longueur  totale  du  corps;  tête  séparée 
par  une  ligne;  cuticule  striée  en  travers;  bandes  bacillaires  latérales  d'une 
largeur  égale  au  tiers  du  diamètre  du  corps:  lignes  dorsale  et  ventrale  très 
étroites;  vulve  distante  de  l'origine  de  l'intestin  de  87  a.;  oeufs  longs  de 
48  à  58  u..;  larges  de  22  à  23  u.  ;  spieule  long  de  0,8  à  1,8  mm.;  gaîne 
du  spieule  lisse,  plissée  en  travers. 

2)  On  peut  citer  ici  de  cet  ouvrage  les  détails  suivants:  tête  séparée 
par  une  ligne;  cuticule  striée  en  travers;  spieule  long  de  1.21  à  1,62  mm. 


RÉSUMÉS 

T.  retusum  Rail,  (sur  des  préparations,  à  lui  envoyées  par  Mr. 
Railliet)  l'existence  de  petites  épines  sur  la  surface  de  la  gaîne 
du  spicule  de  cet  animal  comme  chez  le  T.  dubium  —  détails  lui 
peimettant  d'identifier  ces  deux  espèces.  Il  donne  ensuite 
quelques  suppléments  à  son  ancienne  description  de  cet  animal 
IL  p.  361  etc.)  et  à  celle  de  Railliet  (12,  p.  486):  il  men- 
tionne que  les  lignes  latérales  du  mâle  durant  la  vie  ont  le 
même  aspect  que  chez  les  femelles  (décrit  jadis  par  l'au- 
teur), c'est-à-dire,  les  bandelettes  très  étroites,  claires  et  bril- 
lantes, renfermant  une  rangée  de  champs  opaques;  il  trouve  que 
la  distance  de  la  vulve  à  l'origine  de  l'intestin  peut  varier  de 
82  à  125  [7..,  que  la  surface  des  oeufs  est  toujours  plus  ou 
moins  tuberculée,  que  le  spicule  est  triquètre  etc. 

4.  Trichosoma  longispiculum  Sonnno  1889  (fig  16 — 18), 
provenant  de  l'intestin  d'un  Pyton  molurus  Gr.,  décédé  dans 
une  ménagerie  à  Stanislawôw.  Aux  descriptions  de  ce  ver, 
données  par  îSensino  (10.  p.  18)  et  par  Parona  (18,  p.  1,  PI. 
X.  lig.  1 — 8)  l'auteur  ajoute:  bandes  latérales  d'une  largeur 
égale  au  demi-diamètre  du  corps;  vulve  distante  de  l'origine 
de  l'intestin  environ  de  140  [/..  ;  oeufs  longs  de  60  à  68  y-, 
larges  de  30  à  82  y..:  surface  externe  de  la  couche  intermé- 
diaire de  la  coque  de  l'oeuf  dépourvue  de  bâtonnets;  spicule 
long  de  2  à  8.H2  mm. 

Pour  plusieurs  autres  détails  concernant  les  espèces  décrites 
voir  l'ouvrage   lui-même. 


29. —  E.  Banurowski.  0  dziaJaniu  bromonitrobenzolôw  na  parafenylendiamin. 
Ueber  (fie  Eintvirh'ung  von  Bromnitrobenzolen  auf  l'a- 
raphenylendiantin).  Vorgelegt  am  7  Mai  1900. 

Von   den  drei  Xitrobenzolen    reagiren    auf  Paraphenylen- 
diamin  nur  <las  p.  und  ortobn  mnitrobenzol.  Die  Metaverbindung 
me  dus  nach  bisherigen  Befunden  auch  zu  erwarten  war  — 
verhàlt  sich   dem    Diamin   gegeniiber  vollkommen  inactiv. 


RÉSUMÉS  _      187 

Die  beiden  Bromnitrobenzole  reagiren  auf  Paraphenylen- 
diamin  naeh  der  Gleichung: 


H^NH    +  Bl-  C<  H^  •  N0^>  =  HBr-  + 


+  C6  H4 


/NH.C6H4.N02 

\NH2 


d.  h.  es  werden  die  entsprechenden  Xitroamidodiphenylamine 
gebildet.  Die  weitere  Reaction: 

kunnte  nicht  verwirklicht  werden.  so  dass  die  Dinitrodiphenyl- 
paraphenylendiamine.  die  Diamidodiphenylparaphenylendiamine, 
als  auch  die  Diamidodiphenylparazophenylene  d.  b.  Korper,  wel- 
che  im  geneotiscben  Zusammenhange: 

/NH  .  C6  H4 .  N02  /NH  .  C6  H4 .  NH2 

^6  ^*\NH  .  C6  H4  .  N02  -  L6  ui\NH  .  C6  H4 .  NH, 

yN  .  C6  H4  .  NH2 
-C9H4<  i 

\N  .  C6  H4 .  NH2 

sttinden,  auf  diesem  Wege  nicht  zu  erhalten  waren.  Aber  auch 
die  nacb  der  ersten  Gleichung  verlaufende  Reaction  vollzieht 
sich  ziemlich  trage,  nie  quantitativ,  immer  neben  anderen  Re- 
actionen,  welche  zur  Bildung  verschiedener  Producte  Anlass 
gaben. 

Einwirkung  von  Parabromnitrobenzol  auf  Paraphenylendiamin. 

Parapbenylendiamin,  Parabromnitrobenzol  und  Xatrium 
od.  Kaliumacetat  im  mol-  Verhâltnisse  2:1:1  werden  im  Por- 
zellanmorser  verrieben  und  in  Portionen  von  je  20  Gr.  und 
10—15  Cm3  Weingeist  in  zugeschmolzenen  Rohren  auf  160°  — 
170°    wâhrend    8—10    Stunden    erhitzt.     Naeh    déni    Erkalten 


RÉSUMÉS 

wurde  der  Rôhreninhalt  in  einer  Porzelianschale  auf  dem  Wasser- 
bade  zurn  Trocknen  abgedampft  und  der  Riickstand  im  Sox- 
let'schen  Apparat  mittels  Eters  Solange  extrahirt.  bis  derselbe 
ganz  farblos  abfloss.  Aus  der  eterischen,  inimer  dunkelrothen 
Lôsung  wird  reichlich  ein  krystallinischer  graurother  Nieder- 
schlag  abgesetzt;  in  der  Extractionshiilse  verbleibt  viel  von 
einer  grauen  Masse  zuriiek,  welche  —  wie  spàter  erwâhnt 
werden  wird  —  wesentlich  aus  einem  FarbstofF  besteht. 

Der  aus  der  eterischen  Losung  abgesetzte  kry*tallisirte 
Niederschlag  wurde  vorerst  auf  dem  Filter  mit  heissem  Wasser 
einige  Maie  ausgewaschen,  wodurch  das  im  Ueberschusse  an- 
gewandte  l'araphenylendiamin  vollstândig  entfernt  wurde,  der 
Riickstand  wurde  jetzt  mit  viel  stark  verdiinnter  Salzsâure 
gekocht,  die  Losung  filtrirt.  Auf  dem  Filter  verbleibt  das  pa- 
rabromnitrobenzol  sammt  einer  geringern  Menge  von  d i para- 
fa rom  a zo  benzol,  in  der  abfiltrirten  Losung  wurden  beim 
Erkalten  zwirnartig  gewundene  gelbe  Krystalle  des  chlor- 
w  a  s  s  e  r  s  t  o  f  f  s  a  u  r  e  n  p.  n  i  t  r  o  -  p.  a  m  i  d  o  d  i  p  h  e  n  y  1- 
a  m  i  n  s  abgesetzt. 

Es  zeigte  sich  somit,  dass  der  aus  der  eterischen  Losung 
abgesetzte  Niederschlag  ein  Gèmenge  von  4  Kôrpern  war  und 
zwar  ein  Gemenge  von  parabromnitrobenzol,  paraphenylen- 
diamin,  paranitro-amid(  diphei  ylamin    und    parabromazobenzol. 

Das  in  der  salzsauren  Losung  abgeschiedene  Chlorid  ist 
noch  immer  durch  kleine  Mengen  von  Parabromnitrobenzol  ver- 
unreinigt,  welche  leicht  durch  mehrmaliges  Auswaschen  mit 
Eter  entfernt  werden  konnen;  nochmals  aus  verdiinnter  Salz- 
sâure umkrystallisirt,  bildete  dasselbe  flache,  lange,  blassgelbe 
Krystalle,  welche  schon  an  der  Luft,  schneller  beim  Kochen 
mit  Wasser  unter  Verlust  von  ChlorwasserstofiF  zur  freien  Base 
uragesetzt  werden,  und  dabei  eine  rothe  Farbe  annehmen; 
woraus  zu  schliessen  wâre,  dass  das  p.  nitroamidodiphenylamin 
eine  schwache  Base  ist. 

Gefunden  :  Formel  :  verlangt. 

Cl  Cl  = 


RÉSUMÉS  ^39 

Ans  der  salzsauren  Losung  des  Chlorids  wurde  die  freie 
iBase  mittels  Ammoniak  als  rother  gut  krystallisirter  Nieder- 
i  schlag  ausgefallt  und  aus  Weingeist  urakrystallisirt. 

Pa  r  a  nitro  para-amidodi  phenylarnin 

NH/C6  H4  .  N02 

^^XCe  H4  .  N02 
istellt  gutausgebildete  bis  0*5  cm.  lange,  pfirsiclibliithenrothe  rae- 
tallisch  glânzende  oberflâchlich  irisirende  Krystalle  vor,  welche 
|bei  211° — 212°  schmelzen  und  sehr    wenig  loslich  in  gewohn- 
[  lichen  Solventien  sind.  Saure  Losungen  sind  hellgelb. 
Erhalten  :  Théorie: 

C  =  62-87  C  =  6298 

H=     4-81  H=     518 

N  =   18  25  N==  18-34 

Es  wurden  weiter  folgende  Derivate  des  paranitro  para- 
amidodiphenylamins  erhalten: 

Acetylde  rivât    NH<^°  H*  ^MO^  ^  ^    bildet    sich 

beim  Erwarmen  der  freien  Base  mit  Essigsâureanhydrid  wahrend 
;kurzer  Zeit  im  Wasserbade.  Das  Acetvlderivat  bildete  naeh 
|dem  Umkrystallisiren  aus  Weingeist,  gelbe  bei  22;°  schmelzende 

Krystalle. 

Erhalten  :  Formel  Cl4  H13  N3  03 

N  =  15  28  N  =  15.48 

Paranitro- p.  e  t  h  y  1  a  m  ido-diphenylamin 

NH\' qG  o4  xtq     2         wurde  durch  Erwarmen  der  freien  Base 

mit  Jodaethyl  (1  Mol.)  und  Kaliumhvdrat  (1  Mol.)  in  wein- 
geistiger  Losung  auf  dem  Wasserbade  bis  zur  neutralen  Re- 
action der  Losung  erhalten;  sodann  wurde  der  Weingeist  ab- 
destillirt  und  der  Rtickstand  mit  stark  verdùnnter  Salzsaoïre 
aufgenommen.  In  der  filtrirten  Losung  schieden  sich  hellgelbe 
Krystalle  des  Chlorids  ab,  aus  welcher  die  Base  mittels  Am- 
moniak abgeschieden  und  aus  Weingeist  umkrvstallisirt  wurde. 
Dunkelrothe  Krystalle  vom   Schmelzpunkte   146°— 149°. 


RÉSUMÉS 
Erhalten:  Théorie: 

N  =  16-50  N  =  1634 

. .  ,       .  Vlr/Ce  H4 .  N  =  CH  .  C6  H5 

Benzylidendenvat    JN.hU   q    g     ^q^ 

Das  Einwirkungsproduct  des  Benzaldehyds  auf  die  freie  Base 
bildet  nach  dem  Umkrystallisiren  aus  Weingest  schone  nadel- 
formige,  goldgelbe  Krystalle  vom  Schmelzpunkte  219°.  Sie  losen 
sich  schwierig  in  Weingeist  etc. 

Erhalten  :  Théorie  : 

13-40  1325 

TA-  1-  -lit  1  •  XTTt/Cq  H.  .NH2 

D  i  p  a  r  a  d  i  a  m  i  d  o  d  i  p  h  e  n  y  1  a  m  i  n      JN  hK    p  tt    -kttt 

wird  beim  Behandeln  des  paranitro  -  paramidodiphenylamins 
in  salzsaurer  Losung  mit  Zinn  gebildet.  Die  zuletzt  farblose 
Lôsung  hinterlâsst  nach  dem  Entzinnen  und  Verdampfen  das 
Chlorid  des  Diparadiamidodiphenylamins,  aus 
welchem  die  bei  154°  schmelzende  Base1)  wie  auch  des  Ben- 
zylidenprodukt  vom  Schmp.    170    dargestellt  wurde. 


Von  den  Nebenprodukten  der  Einwirkung  von  Para- 
bromnitrobenzol  auf  Paraphenylendiamin  wâren  folgende  zu 
nennen: 

D  i  p  a  r  a  d  i  b  r  o  m  a  z  o  b  e  n  z  o  1  Br .  Cc  H4  .  N.  N.  C6  H4  Br 
bleibt  mit  Parabromnitrobenzol  als  der  in  Salzsaure  unlosliche 
Ruckstand.  Die  beiden  Korper  konnen  leieht  durcb  Kochen 
mit  50%-igem  Weingeist  getrennt  werden,  in  welchem  der 
Azotkorper  so  gut  wie  unlbslich  ist.  Aus  starkem  Weingeist 
umkrystallisirt,  wurde  er  in  bliittrigen  Krystallen  vom  Schmpt. 
iJi  >5°  erhalten  und  mit  dem  aus  Parabromnitrobenzol  durch 
Kochen  einer  weingeistigen  Losung  mit  Zinkstaub  dargestellten 
Diparadibromazobenzol  identificirt. 


l)  Ann.  der  Chemie  803,  366. 


RÉSUMÉS  191 

Erhalten  :  Théorie  : 

C  =  42-35  C  =  42-35 

H  =  2-58  H  =  2-26 

Br  =  48-66  Br  =  47  06 

N  =  8-24  N  =  8-28 

Das  Diparadibromazobenzol  betindet  sich  auch  noch  in 
der  eterischen  Losung  neben  parabromnitrobenzol  und  einem 
basischen  krystallinischen  Korper,  der  jedoch  wegen  sehr  ge- 
ringer  Menge  nicht  untersucht  werden  konnte.  Er  bild^te  kleine 
metallisch  glanzende,  griin  gefârbte  Krystalle,  die  sich  in  Eter 
und  anderen  Solventien   mit  rother  Farbe  losen. 

Wie  oben  schon  erwàhnt  worden,  betindet  sich  in  der 
Extractionshulse  in  reichlicher  Menge  eine  graue  Masse  vor, 
die  ausser  Natrmmbromid  und  Acetat  noch  eine  in  Sâuren  mit 
rothvioletter  Farbe  losliche  und  aus  diesen  Losungen  durch 
Ammoniak  als  graurothlieher  Xiederschlag  fàllbare  Substanz,  die 
jedoch  im  krystallinischen  Zustande  nicht  erhalten  werden 
konnte  und  deshalb  nicht  weiter  untersucht  wurde. 

Einwirkung  von  Ortobroninitrobenzol  auf  Paraphenylendiarain. 

Die  Einwirkung  von  Ortobromnitrobenzol  vollzieht  sich 
etwas  energischer ,  als  der  Parabromkorpers.  Das  Reactions- 
produkt  wurde  wie  friiher  behandelt.  Aus  der  eterischen  Losung 
setzte  sich  im  Soxlet'schen  Apparate  ein  Gemenge  von  Para- 
phenylendiamin  und  ortonitroparamidodiphenylamin  ab,  in  der 
Losung  verblieb  ein  Theil  des  letztern  Korpers  neben  orto- 
bromnitrobenzol und  der  grûnen  metallisch  glânzenden  basischen 
Substanz     Das    Diortodibromazobenzol  wurde  nicht    gefunden. 

In  der  Extractionshulse  befand  sich  wiederum  und  zwar 
in  reichlicher  Menge  ein  rothlich  graues  Gemenge  von  Natrium- 
bromid,  Natriumacetat  und  einem  amorphtm  basischen  Korper, 
der  aus  saurer  Losung  mittels  Ammoniak  gefallt  im  getrôck- 
neten  Zustande  eine  kupfergianzende  Masse  bildete.  Dieser 
Farbstofï  wurde  nicht  untersucht. 

Ortoni  tropara  midod  i  ph  en ylamin  NrK    C°h!(NO>) 

Bulletin  V.  3 


RÉSUMÉS 

bildet  schône,  sp  schwarzgefârbte,    metallisch    glân- 

zend  >!le    vom   Schmelzpunkte    105° — 106°,   welclie  vora 

warmen    Weingeist    ziemlich   leicht  gelost  werden. 


Gefuii'k'ii 

1  heorie  verlang 

C  =  6313. 

631 6 

G  =  62-87 

H  =     n-22. 

5-12 

H=     4  81 

N  =   18-01, 

X  =    18-34 

I  >er  Kôrper  bildet  mit  Sâuren  gutkrystallisirte  Salze  von 
orangegelber  Farbe.  l>as  Chlorid  krystallisirt  in  zu  Drusen 
vereinigten   Nadeln. 

Acetyldenvat    NH^Nq    '  durch    Er- 

wârmen  der  freien  Base  mit  Essigsâureanhydrid  etc.  erhalten 
und  aus  Weingeist  umkrystallisirt.  Dunkelrothe  Krystallblâltchen 
vom  Schmpkt   135°— 136°. 

Erhalten:  Théorie: 

N  =   15-44  N  =   15-48 

T-.  i-i        i  -vttt/ Ce  H,  .  N  =  CH  .  CL  H-. 

Benzylidenderivat     NFKçg4     ^q  ' 

auf  freier  Base    und   Benzaldehyd.    Dunkelrothe  Krystalle  vom 

mpkt  98°- 9D". 

Erhalten:  Théorie: 

N  :  :  1301  N  =   13-25. 

/P  H    NTT 
Or t  o-pa ra-d  i  a  m  i  il  o  d  i  p  h  e  n  y  1  a  ni  i  n  NHa   qtt4,  XR2 

konnte  aus  der  durch  Kochen  mit  Zinn  entfârbten  Salzsâure- 
Lôsung  der  Hase  nickt  in  reinem  Zustande  abgeschieden  werden. 
Aus  der  concentrirten,  mittels  Ammoniak  neutralisirten  Losung 
wurde  jedoch  durch  Erwârmen  mit  gelbem  Quecksilberoxyd 
bekannte    bei    274°    schmelzende    Amidophenazin x) 


Berichte.   22,  i)b". 


RÉSUMÉS  _       193 

dargestellt,  so  dass  die  Bildung  des  orto-para-diamidodiphe- 
nvlamins  bei  der  Réduction  der  paranitro-ortoaniidodiphenyla- 
rnins  ausser  Zweifel  gestellt  wurde. 


Es  soll  zuletzt  erwàhnt  werden,  dass  ich  zu  den  I)ia- 
midodiphenylparazophenylen  auf  dera  Wege  der  von  O.  Fischer 
entdeckten  Nitrosaminenunnvandlung  zu  gelangen  gedenke. 
Es  wâre  nâmlich  auf  diesem  Wege  folgender  Reactionsgang 
moglich: 

r   „  /NH  .  C6  H5  /N(NO) .  C6  H-, 

^^Xffl.CsHj  ~*  u«u*\N(NO  .C6H5  "* 

/NH  .  C6  ïï4 .  no  /NH  .  C6 II 4 

-*  c«  H±\NH  .  C6  H4 .  NO  "*  ^  M^\KH  .  C6  H5 


NH, 
NH, 


,N  .  C6  H4  .  NH, 

c6h4<; 

H4 .  NH,. 


30.  —  E.  Banduowski.  0  dzialaniu  stezonego  kwasu  azotowego  na  bromo- 
benzol  (Ueber  die  Einwirkung  von  conc.  Salpeter sauve  auf 
Bvotnbenzol).  Vorgelegt  arn  7.  Mai  1900. 

Bei  der  Einwirkung  von  Salpetersaure  sp.  G.  1*5  auf 
Brombenzol  werden  nacb  bisherigen  Angaben  von  Hiïbner  und 
Alsberg  !),  Zincke  und  Walcker*)  u.  A.  para-  und  ortobrbmni- 
trobenzol  gebildet.  I.  H.  Coste  und  E.  J.  Parry  fanden3), 
dass  dièse  Einwirkung  unter  gewissen  Bedingungen  fast  quan- 
titativ  verlauft  und  dass  die  beiden  Bromnitrobenzole  in  einem 
gewissen  quantitativen  Verhâltnisse  entstehen.  Beide  Korper 
konnen   nach  Angabe  dieser  Forschermittels  50%-  gem.   Wein- 


*)  Ann.   Lieb.  156,  136. 

2)  Berichte  5,  114. 

3)  Berichte  29.  788. 


194  RÉSUMÉS 

gut  getrennt  werden,  indera  das  Paraproduct  aus  diesem 

mgsmittel  beim    Erkalten    fast    vollstàndig    auskrystallisirt, 

wogegen  die  Orto-Verbindung  aus  der  Mutterlauge  langsam  in 

Krystallen     oder    beim    Einengen    der    Losung    als    eine   olige, 

langsam  erstarrende  Flûssigkeit  abgeschieden  wird. 

Verfasser  benôthigte  grôssere  Mengen  an  Nitrobromben- 
zolen.  war  also  in  der  Lage  dieselben  oftmals  nach  der  iibrigens 
vortrefflichen  Méthode  .T.  H.  Costes'  nnd  E.  J.  Parrys'  dar- 
zustellen  and  fand,  dass  sowohl  die  letztern,  als  auch  friihere 
Forscher  ein  Reactionsmoment  ausser  Acht  gelassen  batten  und 
zwar  die  s  t  e  1 1  i  g  e  B  i  1  d  u  n  g  von  bromdinitrobenzol 
n  e  b  e  n  para  und  ortobromnitrobenzol.  Folgende  Ver- 
suche  mogen  dies  beweisen  : 

Zu  den  ersten  in  voriger  Abhandlung  beschriebenen  Ver- 
suchen  wurde  vom  Verfasser  das  robe  Ortonitrubenzol  an- 
gewendet,  d.  h.  die  olige,  langsam  erstarrende  Fliissigkeit, 
welche  aus  der  nach  Entfernung  des  Parabromnitrobenzols  ein- 
geengten  Mutterlauge  abgeschieden  wird.  Dièses  Product  tritt 
mit  dem  Paraphenylendiamin  âusserst  leicht  in  weingeistiger 
Losung  und  im  Wasserbade  in  Reaction  ein,  wobei  ein  kry- 
stallinischer,  rother,  ganz  einheitlich  ausshauender  Niederschlag 
abgesetzt  wurde. 

Bei  der  Analyse  ergab  derselbe  Zahlen: 


C  =  49-79  H  =  411  N  =  19-65 


aus  welchen  jedoch  keine  Formel  herzuleiten  ist.  Jedenfalls 
zeigten  jedoch  dièse  Zahlen,  dass  der  analysirte  Korper  nicht 
vom  Ortobromnitrobenzol  derivirt,  da  von  den  zweien  moglichen 
Einwiikungsproducten  des  Ortobromnitrobenzols  auf  Paraphe- 
nylendiamin    eines.   d.    i.  das    O  r  to  n  i  t  ropa  r  a  m  idodiphe- 

C  =  62-9  H  =  5-13  N  =  18-34, 

das  zweite  dagegen,    das    bis    nun    unbekannte    Diortodini- 


RÉSUMÉS  -  195 

trodiphenylparaphenylendiamin  C6  H4  (NH   C6  H4)N02)2 

C  =  61-71  H  =  40  N  =  16 

verlangen.  Daraus  war  schon  zu  schliessen,  dass  in  dera  rohen 
Ortonitro  brombenzol  —  neben  dieser  Verbindung  noch  ein 
anderer  Korper  vorhanden  ist.  der  eben  auf  Paraphenylen- 
diamin  in  alkoholischer  Losung  auf  dem  Wasserbade  einwirkt. 
Dieser  Schluss  wurde  zur  Gewissheit,  als  sich  der  Verfasser 
durch  einen  eigens  angestellten  Versuch  iiberzeugt  batte,  dass 
cbemisch  reines  Ortobronmitrobenzol  mit  Paraphenylendianiin 
in  weingeistiger  Losung  bei  Wasserbadtempei*atur  selbst  nach 
lângerer  Zeit  in  Reaction  nicht  eintritt. 

Nun  die  F  rage  —  was  ist  dieser  bis  nun  unbeachtete 
Gemengteil  des  rohen  Ortobronmitrobenzol?  Nichts  an- 
deres  als  Bromdinitrobenzol  (1 — 2—4),  das  analog  dem  Chlor- 
dinitrobenzol  (1 — 2— 4) 1),  in  weingeistiger  Losung  auf  Para- 
phenylendiamin  bei  der  Temp.  des  Wasserbades  einwirken 
konnte.  Dieser  Korper  entsteht  wie  bekannt2),  beim  Bebandeln 
von  Brombenzol  mit  Salpetersehwefelsaure  als  Hauptproduct, 
konnte  desbalb  bei  der  Einwirkung  von  conc.  Salpetersâure 
als  Nebenproduct  gebildet   werden. 

Nun  deriviren  aus  Paraphenylendiamin  und  Bromdini- 
trobenzol (1 — 2 — 4)  zwei  Producte  mit  folgenden  Percentsàtzen: 

Dinitrophenyldiphenylamin  und  Tetranitrodiphenylparaphenylendiamin 

n        /NH  .  C6  H3  (N02)2  /NH  .  CG  H3  (N02)2 

°6  H^\NH2  (-  "  H/NH  .  C6  H3  (N02 12 

C  =  52-55  C  =  4904 

H  =     3  65  H  ==     272 

N  =  20-44  N  =  19-09 

Wie  leicbt  zu  erseben,  stehen  die  Zablen,  welche  bei 
der  Analyse  des  Einwirkungsproductes  von  Paraphenylendiamin 

')  Nietzki  und  Ernst  Berichte  23,   1852. 
2)  Korrier  J.  1875. 


196  RÉSUMÉS 

das  rohe  Oitobromnitrobenzol  erhalten  worden  sind,  zwischen 
denen  der  obenerwâhnten  rnôglichen  Derivate  des  Bromdini- 
trobenzols  uni  war  es  demnaoh  hochst  wahrscheinlieh,  das  s 
dièses   P  r  o  d  u  c  t  thatsâchlich    e i n  G e m e n g e    b e i d e r 

imdinitrobenzolderivate  des  Para  phen  y  len- 
di  a  m  i  n  s   b  i  1  d  e  t. 

Dieser  Schluss  wurde  vollauf  durch  das  Experiment  be- 
stâtigt  und  zwar  auf  folgende  Weise:  Das  rothe  Einwirkungs- 
product  des  rohen  ortobromnitrobenzols  wurde  einige  Maie  mit 
verdiinnter  Salzsâure  ausgekocht,  wobei  beinahe  die  Halfte  un- 
gelost  zurûekheblieben  war. 

Aus  der  abtiltrirten  gelben  Losung  vvuide  mittels  Am- 
moniak  ein  rother  Niederschlag  ausgefâllt;  nach  dem  Umkry- 
stallisiren  aus  Weingeist  zeigte  derselbe  aile  Eigenscbaften  des 
von    Nietzki    und    Ernst l)     bescbriebenen     Dinitrophenyldiphe- 


.      .      n    „  /NH .  C6  H3  (N02)2  ,,177  0 

nylannns  (6  Ha  -^  vora  behmpkt   1/7°. 

Der  in  Salzsâure  unlosliche  Ruckstand  wurde  abgetroeknet, 
aus  Nitrobenzol  umkrystallisirt  und  mit  Eteralkobol  abge- 
wascben. 

Es  waren  gut  ausgebildete,  dunkelrotbe  hoch  sehmelzendë 
Krystalle,  welche  in  gewôhnlichen  Solventien  und  in  Saur  en 
unluslich.  in»  Nitrobenzol  schwer  loslich  waren.  Die  Analyse 
ergab  N  =  L8'8,  wogegen  die  Formel  eines  Tetranitro- 
dipheny  lpa  ra  plie  n  y  1  en  d  ia  m  i  n  s  C0H4  (NH.CGH3(N02)2 
N   =    1907    verlan -t. 

Dieselben  Kôrper  wurden  aucb  beim  Behandeln  des  Pa- 
raphenylendiamins  in  weingeistiger  Losung  mit  reineni  Bromdi- 
nitrobenzol  (1 — 2 — 4)  erhalten,  so  dass  die  Existenz  des  Brom- 
dinitrobenzols  (1 — 2 — 4)  im  rohen  Ortonitrobrombenzol  ausser 
Zweifel   gestellt   wurde. 

eh  diesem  Befunde  war  es  leicht  aus  dem  rolien  Orto- 
nitrobrombenzol  reine  Kôrper  abzusondern  und  sogar  die  quan- 


Berichte  23, 


RÉSUMÉS  -         197 

titative  Zusammensetzung  des  rohen  Préparâtes  zu  errnitteln. 
Das  rohe  Prâparat  kann  teilweise  durch  Destination  im  Dampf- 
strome  in  seine  Componenten  getrennt  werden;  in  den  ersten 
iiberdestillirenden  Partien  geht  chem.  reines,  schon  in  der 
Destillationsrohre  erstarrendes  Ortonitrobrom  benzol  iiber;  erst 
gegen  Ende  der  Destination  hat  das  Destillat  andere  Ei- 
genschaften  und  zwar:  es  erstarrt  viel  schwieriger,  so  dass 
es  sogar  in  der  Vorlage  olig  sich  ansamraelt;  es  reagirt  schon 
in  weingeistiger  Losung  auf  Paraphenylendiamin. 

Es  ist  soniit  hochst  wahrseheinlieh,  dass  Orto- 
bromnitrobenzol  mit  Bromnitrobenzol  in  e  i  n  e  m 
g  e  w  i  s  s  e  n  V  e  r  h  à  1 1  n  i  s  s  e  zii  e  i  n  e  r  e  h  e  m  i  s  c  h  e  n  Ver- 
b  i  n  d  u  n  g  z  u  s  a  m  m  e  n  t  r  e  t  e  n ,  welche  schon  bei  gewohn- 
licher  Temperatur  flûssig  ist. 

Eine  andere  Méthode  zur  Darstellung  des  reinen  Orto- 
bromnitrobenzols  aus  dem  rohen  Praeparate  basirt  darauf,  dass 
vom  letztern  das  Bromdinitrobenzol  durch  Einwirkung  irgend 
welchen  Korpers  z.  B  Paraphenylendiamins  in  alkoholisclier 
Losung  auf  dem  Wasserbade  als  unlôslicher  Niederschlag  ab- 
getrennt  wird  und  der  Ruekstand  der  abfiltrirten  und  nachher 
eingeengten  Mutterlauge  im   Dampfstroine  destillirt  wird. 

Aut  diesem  Wege  lâsst  sich  das  Ortonitrobenzol  quan- 
titativ  bestimmen.  Zu  diesem  Zwecke  wird  ein  abgewogenes 
Quantum  des  rohen  Prâparates  mit  eineni  Ueberschuss  an 
Benzidin  in  weingeistiger  Losung  auf  dem  Wasserbade  lângere 
Zeit  erhitzt.  sodann  naeh  dem  Erkalten  der  Niederschlag  auf 
ein  gewogenes  Filter  gebracht,  gut  mil  kaltem  Weingeist  ab- 
gewaschen,  getrocknet  und  gewogen.  Das  Product  stellt,  wie 
Wiilgerodt 1)  gezeigt,  Dintropbenylbenzin  NH2.C6H4. 
NH.C6H3(N02J2  dar;  aus  seinem  Gewicht  lâsst  sich  sonach  sehr 
gut  das  Quantum  des  zu  seiner  Bildung  nothigen  Bromdini- 
trobenzols  berechnen.  Auf  dièse  Weise  fand  der  Vertasser, 
dass  im  rohen  Ortobromnitrobenzol  die  Menge  des  Bromdini- 
trobenzols  bis  zu  20°/o    betrâg 

l)  Berichte  IX,  981. 


KÉSUMÊS 

Zuletzt  moge  noeh  eine  Angabe  von  Schopf1),  wonach 
reines  <  >rtobromnitrobenzol  auf  Benzidin  in  weingeistiger  Losung 
d  bei  Wasserbadtemperatur  unter  Bildung  des  Dinitro- 
diphenylbenzidins  C6H4  .  NH2 .  C6H3  .  (N<  >2  ,  einwirkt,  berichtigt 
werden.  Die  bei  d  en  Kôrper  reagiren  unter  diesen 
Um  s  tan  d  e  n  g  a  r  n  i  ch  t  a  uf  ei  n  an  d  e  r,  woraus  der  Schluss 
zu  ziehen  ist.  dass  Schbpi  zu  seinen  Versuchen  ein  Bromdini- 
trobenzolhaltiges  Praeparat  angewendet  batte  und  dass  das  von 
Schopf  erhaltene  Einwirkungsproduct  trotz  der  analytischen 
fur  Dinitrodiphenylbenzidin  sprechenden  Daten  niclits  auderes 
als  das  von  Willgerodt  besrhriel.ene  bei  24:")°  sehmelzende 
Dinitrophenylbenzidin  NH2  .  C6  H4  .  C6H4  .  NH  .  C6  H3  (NO,)2 
orewesen   war. 


31.  --  T.  Emilewicz.  0  fenyliminach  oksyacetofenonôw.  débet'  l'henij- 
limine  van   Oayyacetophenonen).  Vorgelegt  am  7.  Mai  1900. 

Wàhrend  die  Condensation  der  aromatischen  Aldéhyde 
mit  primâren  aromatischen  Arainen  stets  fast  ausserordentlich 
leieht  im  Sinne  der  Grleichung 

R.   CHO  +  ILX  Kx  =  H20  -  RCH  :  N  -  Rj 

verlàuft.  so  gelingt  eine  Condensation  der  aromatischen  Ketone 
mit  Anilinbasen  unter  den  gleichen  Bedingungen  nicht.  AYie 
es  Graebe  und  seine  Schiller2)  vor  ca.  einem  Jahre  gezeigt  ha- 
ben  lassen  sich  die  Derivaten  des  Benzophenons  direct  mit  Ani- 
lin   d  'n.  aber  nur  dann   leieht,   wenn  sich  in  denselben 

ein  <  >H  :  OCH3  ;  CH3;C1;  et  cet.  in  ortho-Stellung  zur  Car- 
bonylgruppe  (CO)   betindet. 

Ein  ganz  analoges  Verhalten  zeigen  nun  die  Osy-aceto- 
plunone.  Die  unten  angegebenen  Condensationsproducte  wurden 


Berichte  XXII.  904. 

Ber.  der  Deut.  Chem.  Gesell.  B.  32.    (1899.)    S.    1675— 1GS8.    Ju- 
niheft. 


199 


durch  Erhitzen  von  einen  o-  Oxyacetophenonen  mit  iiberschûs- 
sigem  Amin  auf  eine  Temperatur  von  180° — 200°  durch  etwa 
10 — 20  Minuten  dargestellt.  Sie  bilden  aile  schôn  aus  Alkohol 
oder  Benzol  krystallisirende  Veroindungen,  die  durch  verdiinnte 
Sâuren  oder  Alkalien  besonders  beim  Kochen  leicht  zersetzt 
werden. 

Es  wurden  Condensation sproducte  ans  déni  Resacetophe- 
non.  Chinacetophenon,  Gallacetophenon,  und  dem  a-  Aceto-na- 
phtol  dargestellt,  wârend  aus  dem  p-  Oxyacetophenon  und  aus 
Acetobrenzkatechin  keine  Phenylimine  erhalten  werden  konnten. 

Resacetophenon-phenylimin 

C6H3(OH,2~C  =  N-CcH5 

CH3 
Kurze  gelbe  abgestumpfte  Saulen  aus  Benzol,  oder  Nadeln  aus 
Alkohol  vom  Sm.  P.  205—206°.  Ziemlich  leicht  loslich  im  Alko- 
hol,  schwieriger  im  Benzol.   Wird  durch  verdiinnte  Sauren  oder 
Alkalien  in  Resacetophenon  und  Anilin  gespalten. 
Resaeetophenon-o-tolylimin. 

C6H3(OH)2-C  =  NC6H4 

CH3       CH3 

Gelbe  Krystâllichen  wie  beim  Vorigen  aus  Alkohol  oder  Benzol 
vom  Sm.    P.    169-170°  C. 

Besacetophenon-p-tolylimin ,  Gelbe  Nadeln  (aus  Alkohol) 
vom  Sm.   P.    182     183°  C. 

Resacetophenon-fi-nophtylamin, 

C6H3(OH)2-C  =  N-C10H7 
l 
CH3 

Gelbe  Blattchen  aus  Alkohol  Sm.    P.   206—207°  C. 

(  '/'/  inacetophenon-phenylimin 

C6H3(OH)2-C  =  N-C,;H5 

CH3 

Orange-gelbe  Blattchen  aus  Benzol  vom  Sm.  P.  198°,  sintert 
gegen  181°. 


RÉSUMÉS 

Ghinacetophenon-p.-tolylim  i  a 

M    OH)2-C  =  NC6H4-CH3  (P). 

CH3 
Orange-gelbe  Blâttchen  aus   Benzol  vom  Sm.   P.  165°. 

Gallacetophenon-phenylimin, 

ïï2(OH)3-C  =  N-C6H5 

CH3 

Lange  orange-g<dbe  Nadeln   aus  Alkohol   Sm.  P.    171 — 172°. 

GaUacetophfjn<>i)-[>-folyh'inin 

B2(OH),-C  =  N-C6H4-CH3(p). 
CH3 
Oliven-gelbe  Nadeln  oder  Prismeri  aus  Alkohol.  8m.  P.  172 — 1730. 

'j-Acetonaphtol-phcinjU  mi  a 

XC  =  NC6H5 
CH3 

Lange,  diinne  Nadeln   oder  Blâttchen  aus  Alkohol  vom  Sm.  P. 
118—119°  C. 

y-  Acetonaphtol-p-tolylim  in 
X)l\ 

XC  =  N-Cr>H4-CH3  (p) 

<  Il 
Citronen-gelbe   Nadeln  aus  Alkohol  vom  Sm.  P.    125°  C, 

y.-  Acetonaphtol-o-tolijl i m  in 

OH 


C10HG< 


C  =  NC6H4CH3  (o). 


CH3 


i-gelbe   Nadeln   aus  Alkohol  vom   118—  1 19°  C.   Sm.  P. 
x-Acetonaphtol-$-naphtylimin 


RÉSUMÉS  *■  201 

.OH 

CioH6s 

\C  =  N-C10H7  (S). 

OHg 

Intensiv-gelbe  Nadeln  aus   AI  kohol   vom  Sm.   P.    1n2 — 153°. 

Sie  lôsen  sich  f'ast  aile  in  concertrirter  Salzsâure  beim 
Erwàrmen;  beim  Erkalten  krystallisiren  nach  einiger  Zeit  Pro- 
ducte,  die  wahrscheinlich  Chloride  (1er  Phenylimine  vorstellen, 
und  die  beim  Trocknen  an  der  Luft  sehr  leicht  Salzsâure  ver- 
lieren. 


32.  — T.  Browicz.  0  budowie  naczyii  wJoskowatych  i  ich  stosunku  do  komô- 
rek  watrobnych.  (Ban  der  intraacinôsen  Blutcapillaren  und 
ihr  Verhaltniss  zu  den  JLéberzellen).  Mit  1  Tafel.  Vorgelegt 
ara  7.  Mai  1900. 

Als  weitere  Folge  seiner  Untersuchungen  liber  die  Histo- 
logie der  Leber,  berichtet  der  Verfasser  beztigiicb  des  Baues 
der  intraacinôsen  Blutcapillaren  und  ihres  Verhâltnisses  zu  den 
Leberzellen  nacbstehendes  1). 

Das  Netz  der  intraacinôsen  Blutcapillaren  ist  âusserst 
zahlreich.  Blutcapillaren,  hauptsâchlich  quere  Verbindungsâste, 
Queranastomosen  sind  zahlreicher  als  man  es  gewohnlich  an- 
nimmt.  Sowohl  die  nie^hanischen  als  auch  physiologiscben  In- 
jectionen  lassen  stets  bei  anscheineud  nocb  so  gutem  (ielingen 
die  Moglichkeit  zu.  dass  Theile  der  Cnpillaren  ungefiillt  geblieben 
sind.  Deshalb  entgehen  zahlreiche  Queranastomosen  der  Auf- 
merksamkeit,  welche  —  wie  sich  der  Verfasser  an  Bildern  aus 
pathologischen  Lebern,  in  welchen  die  intraacinôsen  Blutcapil- 
laren erweitert  und  blutleer  waren,  iiberzeugt  bat  —  wirklich 
existiren,  was  schon  auf  der  Fig.  1  zu  sehen.ist,  welcbe  nur 
einen  Theil  des  Leberacinus  bei  starkerer  Vergrosserung  dar- 
stellt  *). 

M  Hârtung  in  lJ"  0  Fcrmalin.   Gefrierschnitte. 

!)  Wir  wissen,  dass  unseren  Untersuehungsmeth>>den  iiberhaupt  Fehler 
anhaften,  die  darin  bestehen,  dass  sie  manchmal  uuseiem  Auge  Gegeu^tiiml  e 


202  rési 

Dièse  Queranastomosen  erseheinen  unter  mikroskopischen 
ihiedenartigen  Aussehens. 
2  stellt  einen  Lângs-  und  Querschnitt  erweiterter 
blutleerer  Blutcapillaren  dar.  Am  Làngsschnitte  sieht  mari 
rechts  eine  sinuose  Einbuchtung,  welche  zwischen  die  Leber- 
zellen  eindringt,  am  âusseren  Ende  anscheinend  blind  endigt. 
Zwischen  dem  blinden  Ende  dieser  capillaren  Einbuchtung  und 
dem  linken  Tbei]  des  Umfanges  des  Querschnittes  liegt  zwischen 
den  Leberzellen  ein  querliegender  Zellkern,  weleher  dem  nicht 
sichtbaren  nicht  in  die  Schnittebene  fallenden  Iheil  der  Blut- 
capillarenwand  angehort.  Der  rothlich  gefârbte  Theil  am  Làngs- 
sclinitte  der  linken  Capillare  entspriclit  dem  Cytoplasma  der 
Wandzel 


entziehen.  die  doch  vwhanden  sind.  Die  gangbaren  Injections-,  lmpràgnations- 
und  Tinctionsniethoden    decken    mis    nicht  aile   Einzelheiten    des   Baues    der 

be  und  Zellen  auf.  Manche  Einzelheiten  lassen  sich  mit  dieseri  Me- 
thoden  an  physiologischen  Objecten  nicht  aufdecken,    (lies    kann   jeder    aus 

i  r  Erfahnmg  bestâtigen.  Der  Verfasser  rerweist  au!  die  Kittsubstanz 
der  Muskelzellbalken  des  Herzens.  Mittelst  der  Imprâgnationsmethode  ge- 
langte  man  nur  zur  Kenntniss  der  Existenz  einer  Kittsubstanz  zwischen 
den  Muskelzellen.  Man  kann  die  Muskelzellen  der  Herzbalken  kiinstlich 
trennen     An   pathologischen  Objecten   gewahrt  man  dagegen,    dass   die  Kitt- 

inz  einen,    wie    ihn   der  Verfasser  genannt    bat,    stâbchenformigen  Bau 

besitzt,  was  mittelst  der  gangbaren  Untersuchungsmethoden  und  an  physio- 

logischen  objecten  nicht  eruirbar  isr  (Ueber  das  Verbalten  der  Kittsubstanz 

der  Muskelzellbalken    des    Herzens    in    pathologischen  Zustànden.    Frzeglad 

lekarski    und   Wiener   K lin.   Wochenschrift   1889,     Ueber    die   Bedeutung   der 

Verânderungen    der    Kittsubstanz    der    Muskelzellbalken    des   Herzens,    Prze- 

glad   lekarski  und  Virchows  Archiv   1893      Prz<  wôski   bat  spater  das   Thema 

weiter   behandelt    und    diesen    Bau    nâher    pràcisirt   (Gazeta  lekarska   1893). 

l.)ie  Kesultate,  zu  denen  der  Verfasser  bei  seinen  Untersuchungen  der  Leber 

i    und   welche    fast  ausschliesslich   auf  der   L'ntersuchung   patholo- 

basirl  sind,  bekràftigen  den   Verfasser  in  der  Ansicht,    dass 

Qgbaren    histologischen     Untersuchungsraethoden    noch    auch 

pathologiscbe   Bilder   der  Gewebe    und  Zellen    benicksichtigt  werden   sollten, 

wodurch    manches    beziiglich    des  Baues    und    der  Function    der  Zellen    und 

be  aufgeklàrl  werden  wird,  was,  obwohl  vorhanden,  uns  unbekannt 
bleibt.  Selbstverstàndlich  konnen  dabei  nur  eutsprechend  ausgewâhlte  Ub- 
uid   Bilder  in    Rechnung  gezogen   werden. 


RÉSUMÉS  203 

Fig.  3  stellt  wieder  einen  Lângs-  und  Querschnitt  zweier 
Blutcapillaren  dar.  welclie  anseheinend  durch  eine  zwischen 
die  Leberzellen  eingeschobene  Zelle  getrennt  sind.  Dièse  Zelle 
entspricht  wieder  einer  Capillarwandzelle,  deren  Kerne  Iiber- 
haupt  sich  mit  Hàmatoxylin  st&rker  farben  als  die  Kerne  dër 
Leberzellen.  so  dass  scbon  dièses  tinctorielle  Verhalten  die- 
selben  von  den  Leberzellen  unterscheidet. 

Fig.  4  stellt  abermals  einen  Lângs-  und  Querschnitt  zu 
Blutcapillaren,    welche    durch    eine    zwischen    die    Leberzellen 
gelagerte  dreieckige  Zelle  verbui  den  sind.    Eine  weitere  Bild- 
forni   der  Wandzellen  der  Blutcapillaren  ist  von  der  Schnittrich- 
tung  abhângig. 

Die  von  Kupffer  erwàhnten  Fortsâtze  der  Wandzellt-n 
gehoren  eben  den  Queranastomosen  an,  stellen  Theile  von  Blut- 
capillaren dar.  von  welchen  je  nach  der  Schnittrichtung  nur 
kleine  Theile  zum   Vorschein  gelangen. 

Fig.  5  stellt  eine  in  Form  einer  rothen  (fuchsingefârbten) 
Linie  bestehende  Verbindung  zweier  Blutcapillaren  dar,  in 
deren  Verlauf  ein  lânglicher  Kern  sichtbar  ist.  Vom  Cyto- 
plasma  der  Zelle,  zu  der  der  sichtbare  Kern  gehort.  sieht  man 
keine  Spur.  Auch  dieser  Kern  gehort  einer  Wandzelle  der 
Blutcapillaren  an,  welche  Blutcapillare  ganz  leer  und  zusammen- 
gefallen  ist  und  deren  Wande  ganz  dicht  aneinandcrliegen. 

Dièse  verschiedenen  Bilder  riihren  davon  her,  dass  er- 
weiterte.  offene  oder  leere  und  zusanmiengefallene  Blutcapillaren 
in  verschiedenen  Ebenen  in  die  Schnittrichtung  gelangen,  wo- 
durch  sogar  ein  solches  Bild  zum  Vorschein  kommt,  wie  es 
die  Fig.  6  darstellt,  wo  weder  vom  Lumen  noch  vom  Kern 
der  Wandzelle  nichts  zu  sehen  ist,  wo  die  zusammengefallene 
Blutcapillare,  welche  die  beiden  auf  beiden  Seiten  des  Zell- 
balkens  gelegenen  Blutcapillaren  quer  verbindet.  als  eine  rothe 
Linie   erscheint. 

Die  an  ungefârbten  mikroskopischen  Leberprâparaten 
sichtbaren  Linien,  die  sogenannten  Zellgrenzen,  und  zwar  die- 
jenigen,  welche  zwischen  zwei  Blutcapillaren  ausgespannt  sind 
und    quer    zur  Achse    des    einreihigen  Leberzellenbalkens  ver- 


204  MÉS 

laufen,   konnen  also  auch  das   Bild  zusammengefallener  Blut- 
llaren    darstellen.     Nieht    aile    an    ungefârbten    Pfàparaten 
dunk-el,   ;in  mittelst  van  Giesons  Méthode   roth   gefàrbten  Linien 
chen   den   Leberzellen.    sind   der  Ausdruck    von    intercellur 
j.n      vgl.   Qeber    den  Bau    der    intercellulàren 
Gallengânge    und    ihr  Verhâltniss    zu    den    intraacinosen   Blut- 
capillaren.  Anzeiger  der  Akad.  d.  W.  in  Krakau,  Jânner  1900); 
ein    Theil    cntsprk-ht    auch    leeren,    zusammengefallenen    Blut- 
capillaren. 

Auf  der  Fig.   1    ist    das  Bild    eines  Theiles  eines  Leber- 

istellt,   von  einer  Leber.  in    welcher  das  intralobu- 

lâre  Blutcapillarennetz  erweitert  und  blutleer  angetroffen  worden 

woran    •  offene     Queranastomosen     zu     sehen    sind. 

.Mau   sieht   weiter  anscheinend   blind  endigende  Capillaren.  An- 

scheinend   blind   endigende,     demi   in   Wirklichkeit  existirt  dies 

nicht  und   nach   der  Ansieht  des  Verfassers  in  keinem   Gefâss- 

ni.   welcher  Art    auch   immer,    sei    es  Blut-  Lymph-  oder 

Gallencapillarensystem.    An  vielen   Stellen.    an    welchen   solehe 

anscheinend      blind     endigende     Blutcapillaren     vorzukommcn 

scheinen,  erseheint   bei   Aenderung  der  Einstellung  des  Mikro- 

skope>.    dass    «lie    Capillare    deutlich    weiterlàuft.     Auf    dieser 

Figur    1    sieht    nian    weiter.     dass    die  Capillarwand    von    déni 

ilen   Rand   der  Leberzellenreihen  abgelôst  ist,   was  in  patho- 

schen   <  >bjecten    ofters    beobachtet    wird    und    wodurch    die 

Capillarwand    distinct   zum    Vorschein    komrat.     Derlei    Bilder 

bezeugen,   dass  die  Blutcapillarwand    ans  einer  einfachen  Lage 

'lit.    D.  r  Verfasser  muss  seinen  frûheren  (Ueber  intravascu- 

1  are    Zellen    in    den    Blutcapillaren    der  Leberacini.     Anzeiger 

d.  Akad.   d.   W.    in   Krakau.    April   1898  und    Arehiv  f.   mikr. 

Anatomie,    1900.    Bd.   ôô     Ausspruch    von   der  Existent  einer 

illarwandlamelle  zuriickiiehnien,  obwohl  er  daselbst 

ausdriicklich  âussert,  dass  auch   zweifellos  Bilder  existiren, 

welche  fur  eine  Einzellage  sprechen.   Kupffer  i  Ueber  die  soge- 

-     rnzellen  der  Sâugethierleber.   Arehiv  f.   mikr.  Ana- 

'     behaupl  seine  Sternzellen,  des  Verfassers 

culâre   Zellen,    dit     eigentliche   Wand  der  intraacinosen 


RÉSUMÉS  -      205 

Blutcapillaren  bilden  und  der  Verfasser  muss  Kupffer  auf  Grund 
seiner  weiteren  Untersuchungen  in  diesem  Punkte  beipflichten. 
In  der  genannten  Arbeit  erwàhnt  jedoch  Kupffer  selbst,  dass 
bei  âlteren  Thieren  nicht  selten  die  Capillarwand  verdickt  er- 
scheint  und  man  an  solchen  Objecten  eine  Doppeliage  der 
Wand  deutlieh  nachweisen  kann.  Es  komnien  Bilder  vor,  wie 
z.  B.  auf  der  Fig.  7,  wo  man  an  der  Capillarwand,  an  ihrer 
ausseren  FJâche  an  mittelst  van  Giesons  Méthode  gefftrbten  Pra- 
paraten  einen  rothen  fuehsingefârbten  Saum,  der  in  Gestalt  einer 
feinen  Linie  bis  zu  einem  breiten  deutlieh  faserige  Structur 
aufweisenden  Bande  erscheint  und  weiter  nach  aussen  den  Rand 
der  Leberzellenreihe  sieht.  Auf  déni  Bilde  liegen  aile  drei  Ob- 
jecte getrennt,  so  dass  dieselben  sehr  distinct  auftreten.  Dièse 
anscheinend  âussere  Capillarwandlamelle  verlàuft  jedoch  nach 
rechts  zwischen  die  Leberzellen.  Das  sind  Theilstiicke  von 
Gitterfasern.  welche  vom  interlobulàren  Bindegewebe  in  die 
Leberacini  eindringen  und  welche  man  in  derselben  Schnitt- 
ebene  mit  den  Durchschnitten  der  Blutcapillare  manchmal  wie 
auf  der  Fig.  7  zu  sehen  bekommt.  Bilder  auf  der  Fig.  1 
weisen  also  nach;  dass  die  Blutcapillarwand  aus  einer  Einzel- 
lage  von  Zellen  besteht,  fur  welche  der  Verfasser  als  die  ent- 
sprechendste  die  Benennung  „Wandzelle"  erachtet.  welche  jedoch 
nicht  an  allen  Abschnitten  der  Capillarwand  ein  gleiches  Aus- 
sehen   darbieten. 

An  den  einen  Abschnitten  erscheinen  dieselben  als  platte 
mit  platten  Kernen  versehene  Zellen,  an  anderen  Abschnitten 
erscheinen  die  Zellen  dieker,  wie  gequollen,  ragen  stark  in 
das  Lumen  der  Blutcapillare  hinein,  wobei  an  ihrer  intrava- 
salen  Flâche  nicht  selten  feine  Fortsatze  vorkommen.  welche 
in  das  Lumen  der  Capillare  hineinragen.  Dass  an  vieleu  Ab- 
schnitten der  Blutcapillaren  auf  lângeren  Strecken  keine  Kerne 
zu  sehen  sind  und  die  Capillarwand  als  einfacher,  diinner  Saum 
erscheint,  hangt  natiirlich  nur  von  der  Schnittrichtung  her  (vgl. 
Fig.  1).  In  diesen  in  das  Capillarlumen  hineinragenden  Wand- 
zellen  kommen  —  und  nur  in  diesen.  worauf  Kupffer  und  der 
Verfasser  gleichzeitig  aufmerksam  wurden  —  Erythrocyten  vor. 


RÉSUMÉS 

In  der  Leber  von  Hunden,  denen  subcutan  Toluilen- 
diarain  eingefuhrt  worden  ist,  iindet  ruan,  da  durch  die  Ein- 
wirkung  des  Toluilendiamins  im  kreisenden  Blute  Erythrocyten 
aufgelôst  werden  uud  Hamoglobin  in  Losung  kommt,  in  den 
Wandzellen  ausser  den  Erythrocyten  auch  braunes  amorphes 
oder  krystalliniscb.es  Pigment,  also  mikroskopisehe  Spuren  des 
von  den  Wandzellen  eingesogenen  diissigen  Hâmoglobins.  Dies 
Bild  entspricht  dem  Bilde,  welch.es  man  sowohl  in  Hundelebern 
nach  Einfiihrung  von  Hiimoglobinlosung  in  die  Blutbahn,  als 
auch  in  Muscatnusslebern  des  Menschen  zu  sehen  bekommt, 
ffn  in  den  Leberzellen  mikroskopisehe  Spuren  von  in  die 
Zellen  gelangten  Hâmoglobins  im  Cytoplasma  als  auch  ira 
Kerne  der  Leberzellen  nach  Formalinhârtung  vorkommen, 
Spuren  in  Gestalt  von  braunem  amorphen  oder  in  Form  braunen 
nadell'ormig  krystallinischen  Pigmentes,  welches  modificirtes 
(Methàmoglobin  oder  Hâmatin  ?)  Hamoglobin  ist.  (Vgl.  Intra- 
cellulaire Gallengànge  in  den  Leberzellen  etc.,  Ueber  Befunde 
im  Kerne  der  Leberzellen  etc.,  Krystallisationsphànomene  in 
der  Leberzelle,  das  mikroskopisehe  Bild  der  Leberzelle  nach 
intravenoser  H&moglobininjection,  Intususception  der  Erythro- 
cyten durch  die  Leberzellen  etc.,  Anzeiger  d.  Akad.  d.  Wissen- 
schaften  in  Krakau,  Màrz,  April  1897,  April,  November  1898, 
Juli  1899). 

Nebenbei  sei  erwâhnt,  dass,  was  ja  im  voraus  zu  er- 
warten  war,  in  Folge  des  durch  die  Einvvirkung  des  To- 
luilendiamins in  Losung  befindlichen  Hâmoglobins  nnd  der 
leichten  Krystallisirbarkeit  des  Hnndehamoglobins.  in  den  Blut- 
capillaren  der  Acini  neben  Erythocyten  auch  Hâmoglobinkry- 
stalle  anzutreffen  vvaren,  ebensolche  Krystalle  wie 
in  den  Kern  en  der  Leberzellen  des  Hundes.  (Vgl. 
Wie  und  in  welcher  Form  wird  den  Leberzellen  Hamoglobin 
zugeftthrt.  Anzeiger  d.  Akad.  d.  Wissenschaften  in  Krakau, 
Juni    L897). 

Dieser  Umstand  beweiset  nun,  dass  dièse  Zellen  aus  dem 
Blute  morphotische  Bestandtheile,  wobei  moglicherweise  analog 
der   Rolle  der  Fortsâtze  an  den  Leucocvten    die    an  der  intra- 


RÉSUMÉS  207 

vasalen  Flâche  derselben  vorkommenden  Fortsatze  einen  thà- 
tigen  Antheil  niitspielen,  als  auch  in  Losung  befindliche  Sub- 
stanzen  aufnehmen.  Auf  Grrund  der  leicht  nur  in  diesen  Zellen 
eruirbaren  Anwesenheit  von  Erythrocyten  und  Hâmoglobin- 
spuren  erachtet  der  Verfasser  die^elben  als  das  Bild  von  in 
dera  Zeitmomente,  wann  das  Gevvebe  zur  Untersuchung  ent- 
nomraen  worden  ist,  thâtigen  Zelien,  wàhrend  die  platten  Zellen 
als  zu  derselben  Zeit  ruhende  anzusehen  wâren,  demi  nicht 
aile  Zellen  innerhalb  eines  Gewebes  sind  stetig  und  gleieh- 
zeitig  thâtig,  es  existirt  eine  Arbeitstheilung,  was  die  Zeit 
anbelrifft. 

Der  active  Antheil  der  Wandzellen  an  der  physiologischen 
Transudation  aus  dem  Blute  in  das  Gewebe,  respective  in  die 
Leberzelle  wird  nicht  auf  einem  Durchsickern  der  Blutbestand- 
theile  durch  die  Wandzelle  hindurch  beruhen.  Die  Wandzellen 
konnen  die  physiologische  Transudation  reguliren,  was  die 
Menge  und  Art  der  Blutbestandtheile  anbetrifft. 

Auffallend  erscheinen  derlei  Bilder,  wie  auf  der  Fig.  s. 
wo  anscheinend  innerhalb  des  Leberzellenbalkens  eine  grosse, 
rundliche  mit  tiefer  blau  als  die  Kerne  der  Leberzellen 
gefârbtem  Kerne,  welche  Zellen  Gallenablagerungen  enthalten 
und  von  der  Blutcapillare  durch  einen  Saum  des  Cytoplasmas 
getrennt  erscheinen.  Bei  geânderter  Einstellung  des  Mikroskopes 
verschwindet  dieser  Saum  des  Cytoplasmas  und  es  erscheint 
ein  Fortsatz  des  Cytoplasmas,  Fig.  9,  gegen  die  Blutcapillare 
zu  gerichtet,  welcher  Fortsatz  innerhalb  eines  Kanales  liegt. 
Auf  Grund  âhnlicher  Uebergangsbilder,  welche  nicht  selten 
angetroffen  werden,  erachtet  der  Verfasser  auch  dièse  Bilder 
als  Durchschnitte  von  Wandzellen.  als  integrirenden  Theil  der 
auf  dieser  Schnittebene  nicht  sichibaren  Blutcapillaren,  welche 
hoher  oder  tiefer  als  die  Schnittebene  verlaufen.  Das  dem  so 
ist,  darauf  deutet  auch  das  Bild  auf  der  Fig.  10,  wo  das  Cyto- 
plasma  der  Wandzelle  links  eine  Hervorwolbung  zeigt,  welche 
in  einer  Einbuchtung  der  Leberzellen  liegt  und  Grallenabl 
rungen  enthalt.  Derlei  Bilder,  wie  auf  der  Fig.  8,  9  und  10 
zeigen    eine  ziemliche  Mannigfaltigkeit.    was    von    der  Schnitt- 

4 


208  RÉSUMÉS 

richtung  und  der  Lage  der  Objecte  in  verschiedenen  Ebenen 
herriïhren  kaun.   Die  Capillarwand  Liegt  der  Capillarflâche  der 

Leberzellen  dicht  (wie  z.  B.  auf  Fig.  Il)  an  und  schon  in 
seiner  Arbeit  unter  dem  Titel:  Wie  und  in  welcher  Form  wird 
den  Leberzellen  Hàmoglobin  zugefiihrt  (Anzeiger  d.  Akad.  d. 
Wissenschaften  in  Krakau,  Juni  1897),  nahm  der  Verfasser 
einen  innigen  Zusammenhang  zwischen  den  Blutcapillaren  und 
den  Leberzellen  an,  weil  ja  anderenfalls  das  Hineingelanyen 
der  Erythrocyten  in  die  Leberzelle  nicht  erklart  werden  konnte, 
vvorauf  ja  auch  die  Injectionsergebnisse  von  Fraser  und 
Nauwerok  hinweisen. 

lu  Fàllen  von  acutem  Icterus,  welchen  man  beim  Hunde 
z.  B.  mittelst  Toluilendiamin  hervorrufen  kann,  als  auch  in 
Fàllen  chronischen  Icterus  beim  Menschen,  gevvabrt  man,  dass 
in  den  Wandzellen  der  Blutcapillaren  Gallenablagerungen  vor- 
kommen,  und  zwar  sowohl  in  den  der  vasalen  Flâcbe  der 
Leberzelleureihe  dicht  anliegenden  Wandzellen,  als  auch  in 
den  abgetrennten  und  im  Lumen  der  Blutcapillaren  liegenden 
Wandzellen.  In  der  oben  genannten  Publication  iiber  die  intra- 
vascularen  Zellen  in  den  Blutcapillaren  der  Leberacini  erwâhnt 
der  Verfasser,  dass  sich  die  Wandzellen  leicht  abtrennen  und 
frei  im  Lumen  der  Capillare  liegen.  Derlei  gallebeladene  Wand- 
zellen stellen  die  Fig.    11,   12,    13  und    14  dar. 

Woher  und  wie  gelangt  Galle  in  die  Wandzellen?  Dies 
konnte  auf  zweierlei  Weise  zu  Stande  kommen.  In  der  im 
Anzeiger  d.  Akad.  d.  Wissenschaften  in  Krakau  im  Janner 
1900  erschienenen  Publication  iiber  den  Bau  der  intercellularen 
Gallengànge  und  ihr  Verhaltniss  zu  den  Blutcapillaren,  gab 
der  Verfasser  an,  dass  im  Falle  einer  Polycholia  pigmentaris, 
einer  Ueberfullung  der  intercellularen  Gallengànge,  die  sehr 
feinen  Wandungen  der  intraacinosen  Gallengànge,  welche  an 
der  Wand  der  Blutcapillaren  liegen,  sowie  die  Wànde  der 
Blutcapillaren  in  Folge  des  in  den  intercellularen  Gallengângen 
stattfindenden  Druckes  leicht  einreissen,  Galle  sich  in  das  Blut 
ergiesst  und  auf  dem  Blutwege  in  den  allgemeinen  Kreislauf 
gelangt.    Das  Blut  enthalt    in    dem  Falle  wenijrstens  zeitweise 


RÉSUMÉS  _      209 

iïi  der  Blutflussigkeit  gelostes  Gallenpigment,  welches  von  den 
Wandzellen  eiugesogen  und  wahrend  seines  Aufenthaltes  in 
der  Wandzelle  in  Folge  seiner  Farbe  zu  sehen  ware.  Oder  es 
kônnte  von  aussen  von  der  Leberzellenreihe  her  Galle  in  die 
Wandzelle  hineingepresst  werden,  welcher  Modus  dem  Ver- 
fasser  aus  nachstehenden  Grtinden  wahrscheinlieher  erscheint: 
Dass  von  den  mit  Galle  ûberfiillten  intercellularen  Gallengàngen 
her  Galle  in  das  Blut  gelangen  kann,  das  ist  an  entsprechenden 
patbologiscben  Objeeten  leicht  zu  constatiren  und  dies  illustrirt 
die  Fig.  15,  auf  welcher  an  zwei  Stellen  das  sich  Eingiessen 
der  Galle  aus  den  intercellularen  Gallengàngen  ganz  deutlich 
erscheint.  Dass  Galle  in  Fâllen  chronischen  Ieterus  in  die  Blut- 
capillaren  gelangt,  dass  Endothelzellen  also  Wandzellen  der 
Blutcapillaren  Gallenablagerangen  enthalten  konnen,  ist  ja  schon 
bekannt  und  Ziegler  reproducirt  in  seiner  pathologisehen  Ana- 
tomie  ein  solches  Bild.  Auf  der  linken  Seite  derselben  Fig.  15 
sieht  man  eine  hart  dem  erweiterten  leeren  intercellularen 
Gallengange  anliegende  Wandzelle,  in  welche  aus  déni  iïber- 
fiïllten  Gallengange  Galle  hineingepresst  werden  kônnte.  Das 
Bild  auf  der  Fig.  16  wiirde  dafiir  sprechen.  Man  sieht  eiuen 
directen  Zusammenhang  zwischen  der  Gallenablagerung  im 
intrabeculâren  und  intercellularen  Gallengange  und  der  galle- 
beladenen,  abgelosten.  formveranderten.  innerhalb  der  Aus- 
buchtung  der  Blutcapillare  gelegenen  Wandzelle. 

In  seiner  Publication  tiber  die  Ernâhrungswege  in  der 
Leberzelle  bat  der  Verfasser  die  Ansicbt  ausgesprochen,  dass 
in  der  Leberzelle  neben  den  intracellulâren  Gallenwegen  als 
Ausfuhrswegen  noch  intracellulâre  Ernâhrungswege,  Einfahrs- 
wege.  existiren  miissen,  mittelst  welcher  Ernahrungs-  und  Func- 
tionsmaterial  aus  dem  Blnte  in  die  Leberzelle  gelangt  und 
dass  ein  inniger  Zusammenhang  zwischen  den  Leberzellen  und 
Blutcapillaren  anzunehnien  ist,  Auf  der  Fig.  17,  18  und  19 
sieht  man  zwischen  den  von  der  vasalen  Flâche  der  Leber- 
zellenreihe abgelosten  und  gallebeladenen  Wandzellen  und  den 
Leberzellen  eine  directe  Verbindung  mittelst  eines  galligen 
Cylinders,     dessen    ein    Ende    innerhalb    der    Wandzelle,     das 


210  RÉSUMÉS 

andere  innerhalb  der  Leberzelle  liegt  unrl  der  Verbindungstheil 
dieser  galligen  intracellulàren  Einlagerungen  liegt  frei  in  dem 
die  beiden  einander  zugekehrten  Zellenflâchen  trennenden  Spalt- 
raum,  der  erst  durch  die  AblSsung  der  Wandzelle  entstanden 
ist,  im  normalen  Zustande  niclit  existirt,  da  ja,  wie  oben  aus- 
drucklich  hervorgehoben  ist,  die  Wandzellen  der  Blutcapillaren 
der  vasalen   Flâche  der  Leberzellen  dicbt  anliegen. 

Es  kommen  aucb  im  Lumen  der  Blutcapillaren  frei  lie- 
gende  Wandzellen  vor,  von  deren  Oberflâche,  wie  z.  B.  auf 
der  Fig.  14  ein  galliger  Fortsatz,  gleichsam  ein  Ausgusscylinder 
eines  Canâlchens  hervorragt,  welchen  galligen  Ausguss  die 
sich  ablôsende  Wandzelle  ans  dem  intercellulâren  Gallengange 
oder  ans  der  Leberzelle  gleichsam   liera usgezogen  hat. 

I  )er  unmittelbare  Zusammenhang  zwischen  den  galligen 
Einlagerungen  in  den  Leberzellen  und  in  den  Wandzellen 
wiirde  also  fiir  eine  Absonderung  von  Galle  aus  den  Leber- 
zellen gegen  die  Blutcapillaren  hin  sprechen,  was  ja  normaler- 
weise  nicht  stattliat.  Derlei  Zusammenhang  lâsst  sich  nicht  oft 
beobachten,  in  der  Regel  sieht  nian  an  pathologischen  Objecten 
mit  Galle  iiberfûllte  intercellulare  Gallengange  und  gallebeladene 
Wandzellen,  wâhrend  die  Leberzellen  ganz  oder  fast  ganz 
frei  sind  von  Galleablagernngen  oder  man  sieht  die  Galle- 
ablagerungen  nur  <>der  fast  nur  in  den  Leberzellen. 

Dièse  anormale  Absonderungsrichtung  hângt,  nach  der 
Ansicht  des  Verfassers,  mit  der  von  ihm  angenommenen  Exi- 
stenz  von  Ernàhrungswegen  zusammen  und  in  der  Abhandlung 
iiber  die  Ernâhrungswege  in  der  Leberzelle  (Anzeiger  d.  Akad. 
•  1.  Wissenschaften  in  Krakau,  .Juli  1899)  befindet  sich  folgender 
Passus:  „Auch  fiir  die  Pathologie  der  Leber,  eventuell  der 
Leberzelle  ware  die  Annahme  besonderer  mit  den  Blutcapillaren 
in  enger  Beziehung  stehender  Ernahrungseanâlchen  wichtig. 
Die  sehr  nahe  Lage  der  intracellulàren  Gallen-  und  Ernah- 
rungseanâlchen liesse  bei  Gallenstauungen  in  der  Leberzelle 
linen  intracellulàren  Durchbruch  von  den  Gallencanâlclien 
m  die  Ernahrungseanâlchen  denken,  was  beim  Mangel  irgend 
weleli.r  mechanischer  Momente    innerhalb  oder  ausserhalb  der 


RÉSUMfcS  ^       211 

Leber  das  Auftreten  von  Icterus  in  gewissen  Fallen  leicht  er- 
klàren  wiirde". 

Liebermeisters  Auffassung  des  akathektischen 
Icterus,  P  i  c  k  s  Paracholie,  Minkowskis  Parapedesis 
der  Galle  wûrden  in  dera  Baue  der  Leberzelle,  der  Existenz 
besonderer  intracellularer  Einfuhr-  und  Ausfuhrwege  in  den 
oben  angefiïhrten  mikroskopischen  Bildeni  der  Leber-  und 
YVandzelle  eine  Begriindung  durch  das  Mikroskop  finden,  wozu 
noch  das  Verhâltniss  der  intercellulâren  Gallengange  zu  den 
intraacinosen  Blutcapillaren  hinzukommt,  wodurch  das  Gelangen 
von  Galle  in  die  Blutcapillaren  moglich  wird 

Auf  der  Fig.  12,  13  und  14  siebt  man,  dass  die  inner- 
halb  der  Wandzellen  vorlindlichen  Gallenablagerungen  niclit 
diffus  auftreten,  dass  die  Zelle  nicht  von  Galle  durchtrânkt 
ist,  wie  das  an  todten,  dem  Einfluss  der  Galle  ausgesetzten 
Zellen  der  Fall  ist.  Ira  Gegentheil  erscheinen  die  galligen  Ein- 
lagerungen  scharf  abgegrenzt  in  Form  von  Kugeln,  ovalen, 
lanr,lich-ovalen,  ja  selbst  sich  verzweigenden  und  sehr  oft  bis 
ar  den  Rand  der  Wandzelle  reichenden  Einlagerungen.  Es 
f.cheint  die  Lage  und  Form  der  galligen  Einlagerungen  von 
Spalten,  Rauraen,  Gângen  oder  Canâlchen  innerhalb  der  Wand- 
zelle abzuhângen.  Lage  und  Form  der  galligen  EinJagerungen 
innerhalb  der  Wandzellen  entsprechen  den  Bildern,  welcue  man 
sclion  in  den  Leberzellen  kennt.  Es  wiirden  darnach  in  den 
Wandzellen  der  Blutcapillaren,  also  in  Zellen  anderer  Gattung 
als  die  Leberzellen  âhnliche  Gange  oder  Canâlchen  existiren 
wie  in  den  Leberzellen  (Vgl.  Zur  Frage  der  Herkunft  des 
Melanins  in  Melanosarcoraen,    Anzeiger,  Mai   1898). 

Wenn  nun  zwischen  den  Leberzellen  und  den  Wandzellen, 
welche  die  alleinigen  histologischen  Bestandtheile  der  Wand 
der  intraacinosen  Blutcapillaren  bilden,  ein  inniger  Zusammen- 
hang  existirt,  so  kônnen  Lymphgefàsse  in  der  Form  und  An- 
ordnung,  wie  sie  allgemein  beschrieben  und  angenommen 
werden,  nicht  existiren  und  wenn  auch  der  Verfasser  nicht  so 
weit  geht  wie  Teichmann  (Seine  nach  dessen  Tode  gedruckte 
Abhandlung    tiber    die  Lymphgefàsse    der    serosen  Haute,    der 


2V2  RÉSUMES 

Lunge  und  der  Leber.  Abliandlungen  der  Akad.  d.  Wissen- 
sehaften  in  Krakau,  1899,  Bd.  Hi),  welcher  behauptet.  dass 
innerhalb  der  Leberacini  iiberhaupt  keine  Lymphgefâsse  sich 
vorfinden,  so  erachtet  er,  dass  die  Frage  der  Lymphgefâsse  in 
den  Leberacini  von  neuem  griindlich  behandelt  werden  muss; 
perivascul&re  Lymphrâume,  worauf  der  Verfasser  schon  hin- 
gewiesen  liât  (Anzeiger,  Jânner  1900)  existiren  ganz  sieher 
nicbt. 


iNakiadein  Akademii  Umiejetnosci 

pod  rcdakeyn   Sekretarza  generalaego  Stauisiawa  Smolki. 


Krakow,    1900.  —  Drukarnia   Uniwersytetu  Jagielloiiskiego,  pod  zarzadero  J.  Filipowskieg. 

15  Czerwca  1900. 


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BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIE. 

X"  6.  Juin  1900. 

Sommaire:  Séances  du  18  et  24  juin  1900.  —  Résumés:  33.  F.  Bn- 
jak.  Calimaqne  et  les  notions  qu'on  avait  en  Pologne  sur  l'Empire  ot- 
toman, au  commencement  du  XVl-e  siècle.  —  34.  C.  Zakezew.-,ki.  Sur 
la  force  électromotrice  produite  par  le  mouvement  du  liquide  dans  un 
tube  de  verre  argenté.  —  35.  L.  Bôttchek.  Sur  le    déterminants  de  G 


Séances 

^ — 

('lasse  «le  Philologie 


Galice  du   18  juin  1900 


Présidence  de   M.   C.    Morawski 

Le  Secrétaire  présente  les  dernières  publications  de  la 
Classe: 

»Biblioteka  pisarzôw  polskich.  Stanistawa  ze  Szczodrkowic  Rozmowa 
o  niektcrych  ceremoniach  koscielnych*  {Bibliothèque  polonaise.  Dialogue  sur 
les  cérémonies  ecclésiastiques)  (de   154c),   8-0,  p.   78. 

T.  Estreichee  >Globus  Biblioteki  Jagiellonskiej  z  poczatku  XVI  \v.« 
(Un  globe  du  commencement  du  XVI  siècle  a  la  Bibliothèque  de  l' Université  de 
CracovieJ  avec  3  planches,  8-0,  p.  18. 

Jean  Fjjaï,kk.  »Mistrz  Jakôb  z  Paradyza  i  Uniwersytet  krakowski 
w  okresie  soboru  bazylejskiego*  (Jacques  de  Paradis  et  l'université  de  Cra- 
covie  a  l'époque  du  concil  de  BâleJ,  8-0;   I.    vol.   p.  448,   II.    vol.   p.   423. 

J.  Kaklowicz.  >Stownik  gwar  polskich<  (Dictionnaire  des  dialectes 
polonais),   vol.   1.    A — E,   8-0,   p.  454. 

M.  Kawczynski.  »Apulejusza  Metamorfozy  czyli  powiesc  o  zlotym 
Osle«     Les   Métamorphoses  ou  l'Ane  d'or  d'Apulée),  8-0,  p.    11" 


214  SÉANCES 

B.    Kruczkikwicz.    >  Pétri    Royzii    Maurei    Alcagnicensis    Carmina«. 
11,  pars  II.  p.  310. 
w-^ki  i  J.  Baudouin  de  Courtenay.    >Melodye  ludowe  litew- 
skie*    (Mélodies  populaires    lithuaniennes,     I.    Partie.    4o    p.    XLIV    et    24S. 
Texte  et  musique. 

L.  Stkknbach.   >Analecla  avarica<  8-o,  p.  69. 
M.  C.  Morawski  présente  un  travail  de  M.  S.  Schneider: 
Études   philologiques    sur    le    développement    de    la    civilisation 
grecque  au    V.  siècle  avant  J.   C". 


Classe  d'Histoire  et  de  Philosophie 


Séance   du  24  juin  1900 


Présidence  de   M.  F.  Zoll 
Le  Secrétaire  présente  la  dernière  publication  de  la  Classe: 

L.  Fjnkel.  >Bibliografia  historyi  polskiej*  (Bibliographie  de  l'histoire 
de  Pologne;,  II.  partie,  III  livraison,  8-o.  p.  849—1008. 

Le  Secrétaire  rend  compte  du  travail  de  M.  F.  IVjak: 
nCàlimaque  et  les  notions  qu'on  avait  en  Pologne  sur  l'Empire 
ottoman,  an  commencement  du  XVI-e  siècle"1). 


(Masse  d«»s  Sciences  mathématiques  ei   naturelles 

Séance  du  18  juin  1900 

Présidence  de  M.  F.  Kreutz 

Le  Secrétaire   présente   les    dernières    publications    de   la 
Classe: 

1     Voir  ci-dessous  aux  Résumés  j>     216. 


SÉANCES  215 

L.  Birkenmajer.  »Mikoîaj  Kopernik*  (Nicolas  Copernic),  I.  partie  4-0, 
p    711. 

A.  Wyczôekowska.  »0  iluzyach  optycznych«  Sur  les  illusions  opti- 
ques), 8-o,  p.  31. 

M.  C  Zorawski  rend  compte  du  travail  de  M.  L.  Bottchkk: 
^Sur  les  déterminants  de   Grévyu  l). 

AI.  A.  \V.  Witkowski  présente  un  travail  de  M.  C.  Za- 
krzewski:  „Sur  la  force  êlectromotrice  produite  par  le  mouve- 
ment du  liquide  dans  un  tube  de  verre  arge>déu  2). 

')    Voir    ri-dessous    aux    Késutués  p.   L'iT.   —  -)    ibid.   ]>.   l'l'4. 


Résumés 


33.  Fb.  Bdjak.  Kalimach  i  znajomosc  paristwa  tureckiego  w  Polsce  okolo 
poczatku  XVI  wieku.  (Calimaque  et  les  notions  qu'on  avait  en 
Pologne  sur  /'Empire  ottoman,  an  commencement  du 
X  Fl-e  siècle).  Présenté  le  24  juin  1900. 

L'auteur  s'est  proposé  dans  le  mémoire  en  question,  de 
montrer  combien  on  s'intéressait  en  Pologne  à  la  Turquie 
vers  la  fin  du  XV-e  et  au  commencement  du  XVI-e  siècle, 
c'est-à-dire  au  moment  où  la  puissance  de  la  Porte  devint 
menaçante  pour  la  République.  A  plusieurs  reprises,  dans  les 
rares  productions  littéraires  de  l'époque,  se  manifeste  la  crainte 
du  péril  turc,  et  cet  écho  répété  des  préoccupations  nationales 
en  atteste  la  vivacité  et  l'actualité. 

I.  Calimaque  est  le  principal  représentant  de  cette  litté- 
rature. Mais  comme  cet  écrivain  se  consacra  accidentellement 
à  l'ethnographie  et  à  la  géographie,  ainsi  que  beaucoup  d'autres 
humanistes,  l'auteur  a  passé  en  revue  tous  les  ouvrages  de  ce 
maître  ayant  quelque  rapport  avec  la  géographie.  La  plus  re- 
marquable de  ces  productions  est:  „Vita  et  mores  Gregorii 
Suioccii;"  biographie  ou  plutôt  panégyrique  du  premier  hu- 
maniste polonais  du  temps,  Grégoire  de  Sanok,  archevêqne  de 
Léopol,  encore  vivant  au  moment  où  Calimaque,  son  familier, 
célébrait  ainsi  ses  mérites.  Dans  le  chapitre  18  de  cet  ouvrage, 
après  avoir  critiqué  fort  justement  les  informations  fantaisistes 


RÉSUMÉS  217 

données  par  les  chroniqueurs  polonais  sur  les  origines  de  leur 
nation,  Calimaque  expose  l'opinion  fort  sensé  de  Grégoire  de 
Sanok  qui  tait  descendre  les  Polonais  des  Vénètes  dont  il 
compare  les  moeurs  et  les  institutions  avec  celles  de  ses  com- 
patriotes contemporains.  Quoique  nous  ne  sachions  au  juste  qui 
étaient  ces  Vénètes,  remarquons  la  méthode  de  notre  historien  qui, 
mettant  de  côté,  les  étymologies  et  généalogies  banales,  s'attache 
aux  données  ethnographiques  et  procède  par  comparaison,  à 
l'exemple  de,  Strabon.  Tout  ce  travail  n'en  est  pas  moins 
un  simple  pastiche  humaniste,  car  l'auteur  a  tiré  tout  le  passage, 
dont  nous  parlons,  de  la  „Germanie"  de  Tacite,  chapitre  7, 
Il  — 18,  21- — 23,  appliquant  aux  Polonais  et  aux  Vénètes  que 
Tacite  d'ailleurs  ne  tient  pas  pour  Germains,  ce  que  cet  écrivain 
dit  des  Germains  en  général  et  de  quelques-unes  de  leurs  tribus 
en  particulier.  La  transcription  est  presque  mot  à  mot,  avec 
quelques  modifications  seulement  dans  la  forme. 

Dans  la  biographie  du  cardinal  Zbigniew  Olesnicki,  Ca- 
limaque consacre  les  premiers  chapitres  à  l'ethnographie  de  la 
Pologne.  Il  s'y  étend  en  théories  fort  spécieuses  que  lui-même 
sans  doute  ne  pouvait  prendre  au  sérieux.  Avec  la  même  ima- 
gination abondante  et  fantaisiste  il  recherche  l'origine  des  Li- 
thuaniens (cap.  14  et  15)  et  celle  des  Olesnicki.  Dans  ces 
débauches  d'érudition  se  fait  surtout  sentir  l'influence  d'Héro- 
dote, cité  une  fois,  et  de  Strabon.  Malgré  tout,  ces  dissertations 
ne  sont  pas  sans  valeur  pour  l'historiographie  polonaise,  car  il 
est  aisé  d'y  discerner  la  part  chimérique,  d'en  retirer  nombre 
de  renseignements  fournis  par  la  tradition  ou  puisés  à  des 
sources  inconnues,  et  par  lesquels  l'auteur  complète  Dfugosz, 
surtout  en  ce  qui  concerne  le  tableau  de  la  barbarie  payenne 
de  la  Lithuanie  et  de  la  Samogitie  (âge  de  pierre). 

Les  humanistes  firent  la  découverte  de  ,,1'homme",  pré- 
tend-on généralement;  il  faut  ajouter  que,  les  premiers,  ils 
comprirent  que  l'étude  de  la  nature  ne  doit  pas  avoir  pour 
but  ses  phénomènes  et  ses  particularités,  mais  bien  la  con- 
naissance et  la  compréhension  de  ses  phénomènes.  La  curiosité 
de    l'ignorant   doit    faire    place    aux    investigations    du    savant 


RÉSUMÉS 

Cette  nouvelle  méthode  fut  appliquée  à  l'histoire  et  à  la  géo- 
graphie longtemps  après  le  XV-e  siècle.  Mais  chez  les  huma- 
nistes on  remarque  déjà  un  sensible  progrès  dans  ce»  sciences. 
Pour  eux  les  événements  et  les  hommes,  jouets  de  la  Provi- 
dence, ne  sont  pas  seulement  dignes  d'intérêt,  mais  encore  le 
sol,  les  moeurs,  les  institutions  sociales.  Calimaque  tient,  à  côté 
d'Enéas  Silvius.  un  rang  honorable  parmi  ces  humanistes. 
Dans  son  oeuvre  capitale:  „Historia  rerum  gestarum  in  Hun- 
garia  et  contra  Turcos  per  Wladislaum  Poloniae  et  Hungariae 
r^gein"  1487),  il  fait  preuve  d'une  large  intelligence,  en  écrivant 
dans  son  introduction  qu'il  considère  comme  un  devoir  de 
décrire  les  pays  où  vont  se  dérouler  les  événements  de  son 
récit,  afin  que  les  lecteurs  puissent  mieux  en  saisir  le  déve- 
loppement. Dans  cette  description,  remplie  d'erreurs  du  reste, 
il  s'appuie  sur  le  système  cartographique  de  Ptolémée.  Après 
avoir  fait  un  exposé  de  la  géographie  ancienne  de  la  contrée, 
il  y  adapte  l'état  actuel  des  populations  et  des  territoires,  (il 
ne  fait  pas  mention  de  la  Grande  Pologne,  ni  de  la  Mazovie; 
il  divise  les  Carpathes  en  „Carpatus"  et  „m.  Sarmatici";  en 
revanche  il  décrit  fort  bien  les  pays  slaves  méridionaux  et  fait 
ressortir  la  différence  entre  la  Moldavie  et  la  Multanie).  En 
outre,  et  comme  pour  mettre  de  la  variété  dans  sa  narration, 
il  sème  çà  et  là  des  aperçus  géographiques,  comme  par  exemple 
le  tableau  de  la  Bulgarie  (ch.  37),  la  description  des  deux 
routes  qui  mènent  d'Orsowa  à  Galipoli  (ch.  54),  et  surtout  la 
description  du  champ  de  bataille  de  Warna  (ch.  58).  Tous  ces 
morceaux  sont  d' une  allure  fort  pittoresque,  et  donnent  la 
meilleure  idée  du  talent  de  Calimaque  comme  géographe. 

De  tout  ce  qui  précède  il  est  aisé  de  conclure  que  Ca- 
limaque est  un  historien  qui  s'intéresse  à  la  géographie  et  fait 
volontiers  des  incursions  dans  le  domaine  de  cette  science. 
Nous  savons  d'autre  part  qu'il  publia  „De  tatarorum  moribus 
liber  unus",  aujourd'hui  considéré  comme  perdu  (Oiampi),  de 
même  que  l'„IIistoria  peregrinationum  suarum"  en  deux  livres 
.m  moins  (introduction  à  l'édition  d'Augsbourg  (1519)  des 
ïtoriae  rerum  gestarum")  laquelle  contenait  sans  doute  non 


RÉSUMÉS  219 

seulement  le  récit  de  la  fuite  de  Rome,  mais  encore  celui  de 
quelques  autres  voyages  diplomatiques  de  Calimaque.  Cette 
histoire  ne  saurait  être  identique  avec  la  lettre  connue  „de 
exilio  suo",  écrite,  en  1471,  à  Dersfaw  de  Rytwiany;  cette 
lettre  est  trop  courte  et  ne  contient  qu'une  sorte  d'apologie 
personnelle  en  réponse  aux  persécutions  de  la  curie,  sans  détails 
marquants  sur  le  voyage  et  l'itinéraire  suivi. 

Pendant  son  premier  séjour  forcé  en  Orient.  Calimaque 
ne  se  résigna  pas  à  son  sort  de  proscrit,  mais  chercha  à  tirer 
le  meilleur  parti  possible  de  sa  situation.  Les  muses  donnèrent 
la  main  à  la  politique  pour  occuper  ses  loisirs  :  il  étudia  à  fond 
la  question  turque.  En  Russie  Rouge,  auprès  de  Grégoire  de 
Sanok,  il  ne  rit  que  compléter  les  informations  déjà  acquises. 
Sur  les  bords  du  Dniestr,  en  effet,  le  terrain  était  des  plus  favo- 
rables pour  examiner  le  sujet  sur  une  de  ses  faces  les  plus  impor- 
tantes: le  conflit  perpétuel  entre  les  Turcs  et  la  République 
du  Pologne  dont  les  provinces  ruthènes  étaient  l'incessant  théâtre 
des  invasions  et  des  rapines  tartares.  De  plus,  l'ami  qui  lui 
donnait  l'hospitalité,  Grégoire,  vieil  observateur  attentif  des 
rapports  entre  la  Turquie  et  l'Europe  orientale,  dut  probable- 
ment lui  communiquer  sur  ce  point  ses  remarques  les  plus 
précieuses.  Arrivé  à  la  cour  de  Cracovie,  Calimaque  s'y  pose 
comme   diplomate  spécial  dans  les  questions  tartares  et  turques. 

C'est  dans  ce  champ  d'action  qu'il  travailla  toute  sa  vie, 
et  par  la  plume,  et  par  la  parole.  La  campagne  de  Jean 
Olbracht  en  Valachie  (1496)  fut  entreprise  sous  son  influence. 
M.  J.  Caro  (Gesch.  Polens  V,  2—647)  a  déjà  exposé  les  ten- 
dances étroites  de  cette  politique  de  Calimaque.  Néanmoins 
cet  historien  se  trompe  lorsqu'il  prétend  que  Calimaque  se 
rendit  à  Constantinople  pour  étudier  de  près  les  ennemis  du 
Christianisme  et  mettre  plus  tard  au  service  de  sa  foi  les  con- 
naissances ainsi  acquises.  La  vérité  est  que  Calimaque  alla 
chercher  un  asile  et  du  pain  auprès  du  sultan,  comme  beau- 
coup de  ses  compatriotes  d'alors  (Bellini,  Carpaccio,  etc.)  Toute 
fois  il  ne  parvint  pas  à  gagner  la  confiance  du  Grand- Seigneur: 
un  conseiller  politique  est  en  effet  fort  différent  d'un   comédien. 


RÉSUMÉS 

si  lui   fut-il    facile  de    repousser    le    juste    reproche    d'avoir 
voulu  entrer  au   service  des  Turcs. 

Bientôt  Calimaque  qui  s'occupait  de  l'éducation  des  en- 
tants du  roi,  eut  la  réputation  d'être  fort  compétent  dans  les 
questions  tartares.  Le  gouvernement  vénitien  s'adresse  à  lui  pour 
savoir  s'il  serait  possible  de  pousser  les  Tartares  à  une  guerre 
contre  les  Turcs.  C'est  en  réponse  à  cette  demande  que  Cali- 
maque envoie  à  Venise,  entre  la  fin  de  1474,  au  plus  tôt.  et  le 
commencement  de  1476.  au  plus  tard,  un  mémoire  détaillé  qui. 
refait  ensuite  littérairement,  portait  le  titre  de:  De  Tatarorum 
moribus,  liber  I.  Calimaque  affirme  cet  envoi  et  donne  un 
résumé  du  mémoire  dans  son  ouvrage:  „De  hiis  quae  a  Ve- 
nitis  contra  Turcos  tentata  sunt".  Pour  que  les  Vénitiens 
eussent  une  idée  exacte  des  Tartares  et  pour  que  leur  politique 
ne  s'égarât  pas  en  d'inutiles  démarches,  Calimaque  leur  fait 
un  tableau  détaillé  du  monde  tartare.  Ce  peuple  sauvage  erre 
dans  les  immenses  espaces  du  nord  de  l'Europe  et  de  l'Asie 
et  se  divise  en  quelques  hordes  distinctes.  Cependant  les  Tar- 
tares d'Asie  ne  viennent  pas  en  Europe,  de  même  que  ceux 
d'Europe  ne  passent  pas  en  Asie,  à  l'exception  toutefois  des 
hordes  frontières  qui,  en  hiver,  jettent  leurs  campements  vers 
la  mer  Caspienne,  et,  en  été,  s'établissent  sur  le  Don  et 
poussent  jusqu'au  Dniepr.  Les  Tartares  d'Asie,  les  plus  nom- 
breux et  les  plus  barbares,  sont  de  vrais  brigands  qui  ne  con- 
naissent pas  l'art  de  la  guerre  des  Européens:  tandis  que  les 
Tartares  d'Europe  ont  des  procèdes  tactiques  empruntés  à  des 
peuples  européens.  Dans  leurs  luttes  incessantes  avec  la  Pologne 
et  la  Moscovie  ils  font  usage  contre  leurs  ennemis  non  seule- 
ment de  leurs  armes,  mais  ils  incendient  et  pillent  les  villes 
prises.  Quant  au  projet  de  lancer  les  Tartares  contre  les  Turcs 
il  est  presque  irréalisable.  Les  Tartares  de  Crimée  supportent 
impatiemment,  il  est  vrai,  le  joug  turc,  mais  ils  sont  trop  faibles 
pour  le  secouer;  quant  à  ceux  du  Volga,  ils  pourraient  sans 
doute  se  mesurer  avec  un  si  puissant  adversaire,  mais  il  fau- 
drait  pour  cela   leur  permettre  le  passage    sur   le  territoire  po- 


RÉSUMÉS  221 

louais,  ce  qui  présenterait  les  plus  grands  dangers,  non  seulement 
pour  la  Pologne,  mais  pour  la  chrétienté  tout  entière. 

On  a  encore  un  second  ouvrage  de  Calimaque  sur  la 
même  question:  „Ad  Innocentium  VIII  pontificem  maximum 
de  bello  Turcis  inferrendo  oratio".  Ce  discours  prononcé  à  Rome, 
au  Congrès  des  représentants  des  Etats  Chrétiens,  convoqué 
par  le  pape,  le  25  mars  1490,  fut  ensuite  développé  et  im- 
primé au  cours  des  deux  années  suivantes,  car  le  25  mars 
1492  il  en  envoya  un  exemplaire  à  Jean  IV,  Rotli.  évêque 
de  Breslau 

M.  Caro  voit  dans  ce  discours  l'unique  résultat  do  tout 
ces  débats  académico-diplomatiques;  peu  importait  en  somme 
à  la  curie  romaine  une  croisade  contre  les  Turcs;  elle  ne  tenait 
qu'à  soulever  une  agitation  qui  ferait  affluer  les  offrandes  dans 
les  caisses  du  Saint  Siège.  Dans  son  discours,  Calimaque  sou- 
tient que  ce  n'est  qu'avec  la  Pologne  et  par  la  Pologne  qu'on 
peut  compter  sur  le  succès  final  d'une  campagne  contre  les 
Ottomans.  Il  est  fort  probable  qu'en  Pologne  aussi  on  n'avait 
guère  le  dessein  de  prendre  les  armes;  il  s'agissait  avant  tout 
du  chapeau  de  cardinal  pour  le  plus  jeune  fils  du  roi,  Frédéric, 
chapeau  en  faveur  duquel  Calimaque  se  prononce  avec  chaleur, 
énumérant  tous  les  services  rendus  à  l'Eglise  par  les  Jagellons 
et  célébrant  cette  illustre  famille. 

Au  début  de  son  plaidoyer,  Calimaque  soumet  à  une 
critique  sévère  les  errements  funestes  et  impuissants  des  papes 
pour  rejeter  les  Turcs  hors  de  l'Europe:  il  montre  qu'il  est 
impossible  d'entraîner  tous  les  peuples  chrétiens  a  une  action 
commune  contre  ces  infidèles,  action  qui  présenterait  d'ailleurs 
des  difficultés  d'exécution  presque  insurmontables,  et  il  soutient 
que  ceux-là,  seuls,  qui  pourront  être  aisément  gagnés  à  cette 
cause  et  seront  disposés  à  la  faire  triompher  par  de  longs  et 
persévérants  sacrifices,  doivent  être  chargés  de  la  croisade. 
Calimaque  expose  ensuite  la  situation  actuelle  de  la  Turquie. 
Les  territoires  de  cet  empire  énorme,  s'étendent,  presque  dé- 
serts, du  Danube  à  l'Euphrate,  sans  qu'on  puisse  y  trouver 
trace  de  l'ancienne  civilisation   des  peuples  qui   les   possédaient 


KKSUMKS 


jadis;  tandis  que  les  nations  slaves  de  l'Europe  n'attendent 
qu'une  occasion  propice  pour  rejeter  la  domination  odieuse  des 
musulmans. 

I  '.s  détaites,  la  piraterie,  des  épidémies  ont,  dans  ces 
derniers  temps,  fort  affaibli  les  Turcs.  Les  forces  militaires 
turques  sont  insuffisantes;  et.  si  elles  ont  eu  jusqu'ici  des  succès 
constants,  elles  les  doivent,  non  au  nombre,  mais  à  la  ruse  et 
aux  circonstances  heureuses.  Quant  aux  fameux  trésors  en  or 
et  en  argent  qu'ils  possédaient,  ils  ont  été  épuisés  par  les  dé- 
penses qu'ont  nécessités  les  guerres  continuelles. 

<  >n  s'est  donc  exagéré  la  puissance  turque,  conclut  Cali- 
maque:  elle  est  loin  d'être  telle  qu'il  faille  une  ligue  de  toute 
l'Europe  pour  la  combattre;  un  seul  état  en  viendrait  à  bout, 
et  la  Pologne  semble  tout  indiquée  pour  ce  rôle,  car,  par  leurs 
rencontres  multipliées  avec  les  Tartares.  les  troupes  polonaises 
se  sont  habituées  à  lutter  contre  ces  dangereux  ennemis  et 
sont  mieux  préparées  que  n'importe  quelle  autre  armée  à  se 
mesurer  avec  eux  qu'ils  ont  souvent  vaincus.  Mainte  fois,  les 
Kans  tartares  ont  été  fais  prisonniers  par  les  Polonais  et  ont 
dû  se  reconnaître  leurs  tributaires.  Et,  à  ce  propos.  Calimaque 
fait  remarquer  que  la  Pologne  a  été  depuis  longtemps  le  rem- 
part de  l'Occident  contre  la  barbarie  asiatique  et  que  les 
Pi 'louais  s'acquittent  avec  gloire  de  cette  périlleuse  mission  et, 
presque  dès  le  berceau,  ont  les  armes  à  la  main  pour  la  dé- 
fense de  la  foi. 

Quoique  par  la  seule  expédition  de  Ladislas  Warnenczyk, 
roi  de  Pologne  et  de  Hongrie,  on  puisse  se  rendre  compte  de 
la  puissance  de  la  Pologne  et  voir  ce  dont  elle  est  capable 
pour  la  cause  du  christianisme,  Calimaque  par  d'autres  exemples 
encore  montre  la  force  de  la  monarchie  des  Jagellons.  Il  fait 
un  tableau  de  son  commerce  avec  l'étranger,  de  ses  richesses; 
il  dénombre  sa  population;  il  mesure  sa  vaste  étendue.  De  plus, 
la  Pologne,  par  sa  position  limitrophe,  a  les  plus  grandes  fa- 
cilités pour  approvisionner  ses  troupes  qui  peuvent  immédiate- 
ment faire  invasion     chez    les    musulmans.    Calimaque    termine 


RÉSUMÉS  223 

son  discours  par  une  brûlante  invitation  à  adopter  le  plan  qu'il 
propose,  et  qui  a  les  meilleures  conditions  de  succès. 

Au  moment  où  Calimaque  prononça  ce  chaleureux  appel 
à  la  Pologne,  il  avait  déjà  fait  un  second  voyage  à  Constan- 
tiuople,  comme  ambassadeur  du  roi  auprès  de  la  Porte,  en 
14^7,  et  son  discours  s'appuyait  sur  des  informations  précises 
qu'il  avait  recueillies  pendant  de  longues  années,  pendant  sa 
vie  entière  à  peu  près.  C'était  donc  une  autorité  des  plus  com- 
pétentes en  la  matière,  dans  ce  Congrès  de  1490,  et  son  opi- 
nion devait  être  d'un  grand  poids.  Le  coup  d'oeil  qu'il  jette 
sur  la  situation  politique  et  géographique  de  l'Orient  embrasse 
en  effet  tout  ce  qui,  en  ce  moment,  avait  une  importance 
quelconque  en  cette  question.  Ses  ouvrages  ne  sont  pas  sans 
exagérations,  sans  inexactitudes,  sans  lacunes,  et  il  pose  souvent 
des  conclusions  fort  hasardées;  il  n'en  est  pas  moins,  pour  son 
époque,   un  des  mieux  et  des  plus  amplement  informés. 

II.  Les  ^Mémoires  du  janissaire  Michel  Konstantinowicz 
d'Ostrowica"  sont  fort  différents,  et  par  la  forme,  et  par  le  ton, 
des  travaux  de  Calimaque  dont  nous  venons  de  parler:  ils  ont 
pourtant  trait  au  même  sujet.  M.  Bujak  déplore  que  le  manus- 
crit de  ce  curieux  monument  historique  soit  dans  un  si  piteux 
état;  puis  il  fixe  la  date  et  l'origine  du  texte  polonais.  A  son 
avis  le  titre  de  „ Mémoires"  n'est  nullement  justifié:  il  ne  s'agit 
pas  ici  en  effet  d'un  récit  de  souvenirs  personnels  de  l'ex- 
janissaire  Michel  qui  d'ailleurs  ne  joua  jamais  de  rôle  marquant 
et  n'eut  aucunement  l'ambition  de  se  placer  au  rang  des  chro- 
niqueurs. C'est  plutôt  un  traité  de  géographie  politique,  ou, 
comme  nous  dirions  aujourd'hui,  un  mémorial  sur  la  question 
d'Orient,  poussant  à  une  croisade  contre  les  Turcs  à  la  tête 
de  laquelle  serait  placée  la  Pologne.  A  ce  propos,  le  vieux 
soldat  s'efforce  de  donner  aux  Polonais  des  informations  pré- 
cises et  complètes  sur  l'Empire  ottoman,  ses  moyens  d'action, 
sa  puissance  militaire,  ses  ressources,  son  administration,  les 
dispositions  de  ses  sujets  et  tributaires.  Au  surplus,  il  fait  pré- 
céder cette  étude  d'un  large  exposé  sur  l'histoire  de  cet  empire 
depuis  ses  origines.  Les  descriptions  topographiques  auxquelles 


224  RKS' 

nombreuses  expéditions  des  janissaires  auraient  pu  fournir 
matériaux    exacts    sont    entachées    d'erreurs    grossières,    et 
encom  pendes  populaires. 

III.  „Descriptio  potentiae  Turciae".  Ce  mémoire  rédigé 
par  la  chancellerie  royale  d'après  les  données  fournies  par  le 
ce  diplomatique  en  Turquie,  fut  présenté  à  la  Curie  romaine 
par  Miedzieleski,  en  1514.  Il  prouve  que  les  envoyés  polonais, 
ci  mime  ceux  de  Venise  et  de  Rome,  apportaient  le  plus  grand 
si  un  à  recueillir  les  renseignements  les  plus  minutieux  sur  le 
qu'ils  visitaient. 

!St  une  copieuse  source  d'informations  géographiques 
et  politiques,  sans  exagération  ni  fantaisie,  ayant  le  caractère 
strict  d'un  travail  appuyé  sur  la  plus  rigoureuse  observation. 
Comme  les  ouvrages  dont  nous  avons  parlé,  il  s'occupe  surtout 
des  questions  militaires;  mais  le  coté  ethnographique  est  loin 
d'être  négligé.  Nous  y  trouvons  une  excellente  description  des 
Tartares,  des  hospodaries  de  Moldavie  et  de  Multanie,  un 
tableau  de  l'administration  et  des  finances  de  ces   pays. 


i  anhn  Zakbzewskj.  0  sile  elektromotorycznej.  powstajacej  wskutek 
ruchu  cieczy  w  wysrebrzonej  rurce  szklanej.  (Sur  (a  force  électro- 
motrice  produite  par  le  mouvement  du  liquide  dans  un 
tube  de  verre  argenté).   Présenté  le   J8  juin  1900. 

L'appareil   qui  servait  à  l'expérience    consistait    en  deux 
en   verre  à  parois  épaisses  (A  et  B),   communiquant    au 
moyen    d'un  tube  capillaire,  en    verre,  argenté    au  dedans,    in- 
dans deux  bouchons  en  caoutchouc   La  longueur  du  tube 
était   de    15  cm.   à  peu  près;  son  diamètre,  de  02   mm. 

Deux  lils  de  platine  terminés  par  des  électrodes  du  même 
luverts    de    noir    de    platine    traversaient  les  bou- 
chons (a,  b).   Les  vases    étaient    remplis    d'eau  jusqu'à    moitié 
bouchons  traversés  par  des  tubes  de  laiton  (a,  (3). 
Lan  tôt    l'un,    tantôt    l'autre    était    mis    en    communication    (au 
■m  d'un  caoutchouc      vec  un  régulateur  à  gaz  qui   laissait 


RÉSUMÉS 


225 


passer  dans  le  vase  l'air  comprimé  dans  une  bouteille  de  fer, 
en  le  réduisant  à  la  tension  de  deux  atmosphères  à  peu  près. 


a 


$ 


//■ 


/ 


C était  "la  pression  qui  faisait  passer  l'eau  de  l'un  des  vases 
dans  l'autre  par  le  tube  capillaire. 

Les  électrodes  étaient  en  communication  avec  un  gal- 
vanomètre astatique  de  Thomson  à  résistance  intérieure  de 
12.000  mètres  à  peu  près. 

Résultats: 

Un  cours  d'eau  est  toujours  accompagné  d'un  courant 
électrique  dont  la  direction  dépend  de  celle  de  l'eau. 

1.  La  force  électromotrice  de  ce  courant  est  proportion- 
nelle à  la  différence  des  pressions  aux  deux  bouts  du  tube 
capillaire.  Dans  une  des  séries  des  mensurations  on  a  obtenu 
les  nombres  qui  suivent: 

Pression  en  atmo-       Force  électromo- 
trice en  voltes  (E) 

0.026 
0.031 
0.043 

2.  Elle  dépend  de  la  distance  des  électrodes  aux  bouts 
du  tube  capillaire;  l'éloignement  de  celui  qui  se  trouve  dans  le 
vase  à  pression  moindre  diminue  la  force  êlectromotrice: 


sphères  (P) 

0.5 
0.6 
0.8 


Relation 

E/P 

0,0052 
0,0051 
0.0054 


226  RÉSUMÉS 

Grandeur  à'E  en  unités  Distance  de  l'électrode  b  au 

arbitraires  bout  du  tube: 

33 la  moindre  possible 

25 3  mm. 

20 10  mm. 

Ce  résultat  peut  être  considéré  comme  une  confirmation 
de  l'hypothèse  de  Quincke-Helmhotz  l),  qui  explique  l'origine 
de  la  force  électromotrice  par  le  déchirement  de  la  couche 
électrique  double  localisée  à  la  limite  de  l'argent  et  de  l'eau. 
L'éloignement  de  l'électrode  dans  le  vase  à  pression  moindre 
a  pour  effet  que  la  quantité  des  particules  d'eau  électrisée  qui 
atteignent  cette  électrode  et  lui  communiquent  leur  charge  est 
amoindrie. 

Une  seconde  charge  doit  être  admise  dans  la  couche 
d'argent.  En  effet,  si  l'on  élimine  une  des  électrodes  en  pla- 
tine et  si  on  met  le  galvanomètre  en  contact  direct  avec  la 
couche  d'argent,  on  observe  un  courant  électrique  marqué  quand 
le  cours  d'eau  est  dirigé  vers  l' électrode.  Sa  force  électro- 
mol  rice  diminue  à  mesure  que  l'on  éloigne  l'électrode.  Si  le 
cours  d'eau  a  une  direction  inverse,  le  courant  électrique  est 
beaucoup  plus  faible.  En  ce  cas,  presque  toutes  les  particules 
électrisées  sont  dispersées  dans  le  vase  et  ce  n'  est  qu'  une 
quantité  minime  d'entre  elles  qui  passent  par  le  tube  et  rendent 
leur  charge  à  la  couche  d'argent. 

11  arrive  parfois  (surtout  dans  des  tubes  nouvellement 
argentés)  que  la  force  électromotrice  du  courant  accuse  des 
changements  subits,  en  s'élevant  de  quelques  millièmes  d'un 
volte  à  quelques  dizièmes,  ou  vice  versa.  C'est  un  effet  du 
changement  de  la  résistance  du  tube  avec  son  contenu  liquide. 
<  >n  peut  la  réduire  presque  toujours  à  sa  grandeur  primitive 
en  faisant  jaillir  des  étincelles  électriques  dans  le  voisinage  du 
tube.    Le    tube  avec  son  contenu  liquide  se  comporte  dans  ce 


)   lli'lmholtz.    Studien   iiber   elektrische    Qrenzachichten  dans  le   I  vol. 
de  ses    Wiaaemchaftliche  Abhandlungen. 


RÉSUMÉS  227 

cas  comme  celles  de  Branley  (coherer)  envers  les  ondes 
électriques. 

La  force  électromotrice  dépend  aussi  de  l'épaisseur  de 
la  couche  d'argent:  elle  est  d'autant  moindre  que  la  couche 
est  plus  épaisse. 

L'hypothèse  de  Quincke  et  Helmholtz  permet  aussi  de 
déduire  le  signe  de  l'électricité  à  la  limite  de  l'argent  en  par- 
tant de  la  direction  du  courant.  Dans  les  expériences  avec  de 
l'eau,  l'électrode  qui  se  trouve  dans  le  vase  à  pression  moindre 
est  toujours  positive,  ce  qui  prouve  que  l' eau  au  contact  de 
l'argent  a  l'électricité  positive.  Si  l'on  prend  une  solution  d'azo- 
tate d'argent  à  Yioo  du  contenu  normal,  la  direction  de  la  force 
électromotrice  est  opposée  à  celle  observée  dans  l'eau  pure:  l'élec- 
trode positive  est  celle  du  vase  à  pression  plus  haute.  En 
diluant  la  solution  avec  de  l'eau,  on  obtient  une  diminution 
de  l'inclinaison  du  galvanomètre  et.  lorsque  la  concentration 
est  à  peu  près  de  "^3000  de  la  normale,  la  direction  du  courant  est 
intervertie.  La  solution  de  l'azotate  d'argent  dont  la  concen- 
tration dépasse  Vsooo  de  la  normale  reçoit  donc  une  charge 
négative  au  contact  avec  l'argent  ;  si  sa  concentration  est 
inférieure  à  Y30oo  la  solution  du  nitrate  d'argent  reçoit  une 
charge  négative.  A  la  concentration  limite,  nous  devons  ad- 
mettre que  la  charge  est  nulle. 

Les  solutions  concentrées  du  sulfate  (?)  et  de  l'acé- 
tate d'argent  se  comportent  comme  l'eau  pure:  elles  reçoivent 
une  charge  positive. 

Ce  travail  suggéré  par  Mr.  Witkowski,  professeur  de 
physique,  est  à  continuer  au  point  de  vue  qualitatif  et  quan- 
titatif. 


35.—  L.  Bôttcher.    Zasadnicze  wlasnosci  Grewianôw.    (Eimiae  Haupt- 
sdtze  aus  der   Théorie   der    Grévy'schen  Determinanten). 

Vorgelegt  am  18  Juni  1900. 

Wir  nennen  Grévy'sche    Déterminante  des    Systems   der 
w-Funktionen  die  folgende  Déterminante: 


KÉSUMÉS 


*; f»  (*)]  = 

B\  (*),     Ft  (*\     K  (z) ,  Fu  (z) 

/•;  (%),  k  z,  ,  /•;.  h\ ,  Fm  (Zi 

/•;   (z2).    K    z,  .    F3  (z2), Fn  (z2) 


Fx{zn  ,  .Kizn  ,).  Fs  (*„_,), ,  /''.,  (*„_, 

=  f  (2A  %  =/  («i)>  %  =/  («ai)  •   -  •  •  etc. 
Es    giebt    eine    Reihe    von  Analogien  zwischen  der  Gré- 
vy'schen   Déterminante  eines    Systems    der  n-Funktionen ,    und 
der   Wroiiski'schen   Déterminante  desselben. 

Wir  ûberzeugen  uns,  dass  jedem  Theorem  aus  der  Théorie 
der  Wroiiski'sclien  Determinanten  ein  Theorem  aus  der  Théorie 
der  Grévy'schen   Determinanten  entspricht. 

Wir  transformieren  zuerst  die  Grévy'sche  Déterminante 
cincs  Funktionensystems,  daiin  erhalten  wir  eine  Regel  zur 
Bildung  der  endlichen  Differenz  der  Grévy'schen  Déterminante, 
welche  Hegel  der  Differentiation  der  Wronski'schen  Déter- 
minante entspricht.  ferner  beweisen  wir  eine  Reihe  von  Sàtzen, 
die  den  wohlbekannten  Sâtzen  aus  der  Théorie  der  Wron- 
ski'schen  Determinanten,  also  unter  anderen  den  Sâtzen: 

IV  \F  (z)   F3   (z) F  (z)  Fn  (z)\  = 

V*(z)    W  [/<,   (z) b\,(z)\; 

"'  [*;  r«;  ■  .   .  k,  r«;,  ^,+.  00,  *•«+,  ^, ....  Fn(z)\  = 

":"';/v  .  ..  /•;,.  /<;„  ,;....  w{Flt  .  ..  /<;.,.  K)\ 

[W{F,      :.  .    .       i       (z)}} 

entsprechen. 


NakJadem  Akadetnii  Umiejçtnosci 

S       <iai/.a  geoeralnego  Stanisfawa  Smolki 


IJrukarnia   Uniweriiytetu  Jagiellonakiego,  poil  zarzadem  J.  Filipowskiego. 


16  Lipea   1900. 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIE. 

N<>  7.  Juillet  1900. 

Sommaire:  Séances  du  9  et  14  juillet  1900.  —  Résumés:  36.  E.  Go- 
dlewski  (jun.).  De  l'influence  de  l'oxygène  sur  le  développement  de 
l'embryon  du  Rana  temporaria  et  sur  l'échange  des  gaz  au  comniencem- 
ment  de  ce  développement.  —  37.  N.  Cybulski.  Quelques  remarques  sur 
la  force  électromotrice  dans  les  nerts  de  grenouilles.  — ■  38-  S.  Ciecha- 
nowskt.  Etude  sur  la  sécrétion  intracellulaire  dans  les  adénomes  et 
adénocarcinomes  du  foie.  — ■  39.  H.  Hoyer.  Contribution  à  la  morpho- 
logie du  coeur  des  poissons.  —  40.  S.  Maziarski.  Sur  la  construction  des 
glandes  salivaires. 


Séances 
Classe  de  Philologie 


Séance  du  8  juillet   1900 


Présidence  de  M.   C.    Morawski 

M.  J.  Trrtiak  présente  une  note:  „Sur  les  chants  cosa- 
ques, évolution  de  leur  caractère11. 

Le  Secrétaire  rend  compte  de  la  séance  de  la  Commis- 
sion de  l'Histoire  de  l'art  du  28  juin  1900  et  de  la  Commis- 
sion linguistique  du  23  juin  1900. 


SÉANCES 

Classe  d'Histoire  et  de  Philosophie 


Séance   du   14  juillet   1900 


Présidence   de    M.   F.   Zoll 

Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  V.  Czerkawski: 
vSur  la  population  de  la  Volhynie,  à  la  fin  du  XVI  siècle" 
et  l'étude  de  M.  C.  Potkanski:  „Collégiate  d'Opatôw".  Il  rend 
compte  aussi  du  travail  de  M.  A.  Krzyzanowski:  nSur  la  théo- 
rie de  Maltusu. 


Classe  des  Sciences  mathématiques  et  naturelles 


Séance  du  9  juillet  1900 


Présidence  de  M.  F.  Kreutz 

M.  C.  Kostanecki  présente  le  travail  de  M.  E.  Godlewski: 
nDe  l'influence  de  V oxygène  sur  le  développement  de  Vembryon 
du  Rana  temporaria  et  sur  /'échange  des  gaz  au  commencement 
de  ce  développement"  A). 

M.  N.  Cybulski  rend  compte  du  travail  de  M.  S.  Ma- 
ziarski:  nSur  la  construction  des  glandes  salivaires"  -). 

M.  A.  Wierzejski  p'rés"ente  le  travail  de  M.  H.  Hoyer: 
Contribution  à  la  morpJiologie  du  coeur  des  poissons"  3). 

M.  T.  Browicz  rend  compte  du  travail  de  M.  S.  Circha- 

i,i  :    nEtude  sur  la  sécrétion  intracellulaire  dans    les    adéno- 

t  adénocarcinomes  du  foie"  4). 


l;    Voir    ci-dessous    aux    Résumés  i>.  232.  —  A    ibid.   p.  ÏV*.  —  3)  ibid.  p.  203.  — 


SÉANCES  -  231 

M.  N.  Gybulski  donne  lecture  de  son  travail:  ^Quelques 
remarques  sur  la  force  électromotrice  dans  les  nerfs  de  gre- 
nouilles" l). 

Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de 
la  Commission  d'anthropologie  du  26  juin. 


i)  Voir  ci-dessous  aux  Résumés  p.   256. 


Résumés 


:!6.  —  E.  Godlewski  (jun.).  0  wplywie  tlenu  na  rozwôj  zarodka  u  Rana 
temporaria  i  o  wymianie  gazôw  w  pierwszych  stadyach  tego  ro- 
zwoju.  (TJéber  die  Einwirkung  des  Sauerstoffs  auf  Ent- 
wicJcelung  und  iXber  den  Gaswechsel  in  den  ersten  Ent- 
wiclcelungsstadien  von  llana  temporaria),  Vorgelegt  am 
9.  Jnli   1900  (Vorlâafige  Mittheilung). 

Bezugliek  der  Rolle,  welcbe  der  Sauerstoff  in  cler  embryo- 
nalen  Entwickelung  der  Organismen  spielt,  stimmen  die  bis- 
licrigen  Literaturan^aben  darin  tiberein,  dass  beim  dauern- 
den  Sauerstotî'ubsehluss  die  Entwickelung-  fortschreiten  kann; 
wenngleich  (1er  G  nul  der  Empfindlichkeit  der  sieb  entwickelnden 
Organismen  gegen  SauerstofFmangel  bei  verscbiedenen  Orga- 
nismen und  in  verscbiedenen  Entwickelungsstadien  ein  anderer 
ist.  Die  bisherigen  Arbeiten  sucbten  eben  dièse  principielle 
Frage  zu  ermitteln,  ob  Sauerstoll'anwesenbeit  fur  die  Entwicke- 
lung  unbedingt  aothwendig  ist  und  sodann  die  relative  Em- 
pfindlicbkeil  (\v>  Embryo  gegen  Sauerstoffmangel  zu  bestimmen, 
dagegen  fehll  es  an  systematischen  Specialuntersucbungen 
c  die  quantitativen  Verbâltnisse  des  Gaswechsels,  namentlicb 
liber  <li<;  Menge  des  aufgenommenen  Sauerstoffs  und  der  aus- 
ihiedeneu  Koblensâure  wâhrend  der  ersten  Furcbungsstadien 
und    wahrend    der    embryonalen   Entwickelung,    obwohl   eine 


RÉSUMÉS  "         233 

genaue  Kenntniss  dièses  Processes  fur  Ermittelung  der  Energie- 
zufuhr  und  des  Energieverbrauches  wakrend  der  Entwickelun»- 
von  hoher  Bedeutung  ist. 

Was  die  qualitativen  Verhaltnisse  anbetrifft,  hat  schon 
Roux  auf  die  Nothwendigkeit  der  Luftzufuhr  fur  das  Fort- 
schreiten  der  Entwickelung  des  Frosckeies  kingewiesen. 

L  o  e  b  l)  giebt  auf  Grund  seiner  Untersuchungen  an, 
dass  die  relative  Empfindlichkeit  des  Embryo  gegen  Sauer- 
stoffmangel  mit  fortschreitender  Entwickelung  zunimmt.  Er 
bat  bemerkt,  dass  „die  Eier  von  Fundulus,  weleke  unmittelbar 
nach  der  Befrucbtung  in's  Sauerstoffvacuum  gebracht  worden 
waren,  sich  noch  weiter  entwickeln  konnen.  nacbdem  sie  vier 
Tage  in  der  Temperatur  von  22°  in  einem  solcben  Vacuum 
gewesen  waren.  Befanden  sie  sicb  aber  langer  darin,  so  biissten 
sie  ihre  Entwickelungsfabigkeit  definitiv  ein".  Loeb  liisst  aber 
nocb  die  Frage  offen,  „ob  die  Furchung  auch  obne  Sauerstoff 
ablaufen  kann"  oder  nicbt. 

Samassa2)  bat  fast  gleicbzeitig  mit  Loeb  tiber  den 
Einfluss  des  Sauerstoffs  auf  die  Entwickelung  von  Rana  tem- 
poraria  Untersucbungen  angestellt.  Er  bracbte  die  befruchteten 
Froscbeier  in  das  Katodenlicbtvacuum  und  Hess  sie  dort  durch 
24  Stunden  liegen,  die  anderen  Eier  brachte  er  in  reine 
Wasser-  oder  StickstofFatmospbare,  „tbeils  wieder  unter  eine 
Glasglocke,  in  der  der  Sauerstoff  durch  pyrogallussaures  Kali 
absorbiert  wurde.  Nacb  vier  Tagen  wurden  die  Eier  sowohl 
aus  dem  Wasserstoff  als  auch  aus  dem  Stickstoff  genommen 
.und  in  frisches  Wasser  gesetzt.  Die  Eier  beider  Portionen 
befanden  sich  auf  dem  Blastulastadium,  wie  es  bei  den  Con- 
trolleiern  am  Ende  des  ersten  Entwickelungstages  auftrat". 
Aus  diesem  Expérimente  zieht   Samassa  den  Schluss,  „dass 


J)  Loeb  J.  Ueber  die  relative  Empfindlichkeit  von  Fischembryonen 
gegen  Sauerstotlmangel  und  Wasserentziehung  in  verschiedenen  Entwicke- 
lungsstadien.  Pfliiger's  Arch.  B.  55.  1894:. 

2)  H.  Samassa:  Ueber  die  àusseren  Entwickelungsbedingungen  von 
Kana  temporaria.  Verh.  d.  dentsch.  zool.  Gesellsch.  1896. 


RÉSUMÉS 

Ei  von  Rana  temporaria    in    clen    ersten    20  Stunden  der 
Entwickelung  von  Sauerstotfumgebung  unabhangig  ist". 

Im  n&chsten  Jahre  liât  Loeb1)  eine  andere  Arbeit  iiber 
physiologische  Wirkungen  des  Sanerstoffinangels  veroffentlicht, 
in  welcher  er  zu  dem  Schlusse  kommt:  „dass  im  Ctenolabrusei, 
wenn  aller  auspumpbare  Sauerstoff  verdrangt  ist.  keine  voll- 
standige  Zelltheilung  mebr  zu  Stande  kommt".  Er  bat  aucb 
bewiesen,  „dass  bei  den  Seeigeleiern  obne  Sauerstoff.  weder 
eine  Furchung  der  Zelle  nocb  des  Kerns  môglicb  ist".  Als 
Grund  des  Ausbleibens  der  Furcbung  betracbtet  Loeb:  „tief- 
gehende  niolekulare  Aenderungen,  die  u.  a.  anscbeinend  ver- 
hindern,  dass  eine  Membran  oder  specifiscbe  Oberflàchenschicht 
sich  bildet". 

In  letzter  Zeit  bat  0.  Scbultze2)  dasselbe  Forschungs- 
gebiet  betreten.  Scbultze  nntersucbte  den  Einfluss  der  unzu- 
lânglicben  Luftzufubr  in  den  ersten  Entwickelungsstadien. 
Aus  seinen  Experinienten  scbliesst  er:  „dass  eine  wabrend 
der  Furchung  bestehende  hochgradig  bescbrankte  Ventilation 
der  Eier  von  nur  24-stiindiger  Dauer  auf  die  Entwickelung 
bemmend  einwirkt  und  im  ungiinstigen  Falle  zum  langsamen 
Tode  fiibrt".  Aile  in  dieser  Arbeit  angegebenen  Untersuchungen 
von  Scbultze  bilden  aber  keinen  ausreicbenden  Beweis  fur 
die  Behaiiptung,  dass  ,,in  die  herabgesetzte  SauerstofFzufubr 
die  Hauptursacbe  der  Entwickelungsturungen  verlegt  werden 
muss".  Die  Froscbeier.  welcbe  sich  in  Glasrobrcben  befanden, 
hatten  sowohl  unter  Sauerstoffmangel  zu  leiden,  als  aucb  waren 
sie  der  schadlicben  Wirkung  der  Kohlensâure  und  anderer 
texischen  Stoffwechselproducte  ausgesetzt.  Deswegen  muss  ieb 
.T.  L  o  e  b  3)  vullig  zustimmen,  dass  nacbdem  Schultze  in  keinem 


.1.    Loeb:    Untersuchungen    ûber    die    physiologischen  Wirkungen 
des  Sauorstoffmangels.  Pfliiger's  Arch.   B.  62.   1895. 

îchultze:  Ueber  den  Einfluss  des  Luftmangels  auf  die  ersto 
Entwickelung  des  Eies.  Verh.  der  phys.-med.  Gesellsch.  in  Wurzburg  1899. 
';  .1.  Lu  eh:  Warum  ist  die  Régénération  kernloser  Protoplasmastiicke 
iich  oder  erschwerf?  Arch.   f.  Entwickelungsmech.  B.   VIII.   1899. 


RÉSUMÉS  ""  235 

seiner  Expérimente  die  Kohlensaure  beseitigte,  er  noch  nicht 
zu  dem  Schlusse  berechtigt  war:  „dass  die  Hauptursache  der 
Storungen  in  der  Entwickelung  auf  Sauerstoffmangel  verlegt 
werden  soll". 


Es  ist  schon  ans  der  vorhergehenden  Uebersicbt  der 
Literatur  ersichtlich,  class  in  Bezug  auf  die  qualitative  Ein- 
wirkung  des  Sauerstoffes  die  Ansicbten  der  Autoren  in  mancber 
Hinsicbt  nocb  von  einander  abweichen.  Ausserdem  ist  aber 
das  ganze  Gebiet  der  quantitativen  Bestimmungen  des  Gas- 
wechsels  bei  dem  Entwickelungsprocess  bis  jetzt  wie  weit  es 
mir  bekannt  ist,  ganz  unerforscbt. 

Ich  babe  mir  zuerst  in  der  vorliegenden  Arbeit  die  Fra^e 
aufgeworfen,  ob  die  Furcbung  der  befrucbteten  Froscbeier 
chne  Sauerstoff  ablaufen  kann.  Um  bieriiber  Aufsckluss  zu 
gewinnen,  babe  ich  die  Expérimente  an  befruchteten  Eiern 
von  Rana  temporaria  angestellt.  Ich  fiihre  in  dieser  vorlilufigen 
Mittbeilung  nur  einige  der  wichtigsten  Expérimente  vor,  die 
anderen  werden  demnâchst  in  der  ausfuhrlichen  Abnandhmg 
angegeben.  Die  Versuchsnummern  entsprechen  jenen,  mit 
welchen  die  Expérimente  in  der  ausfuhrlichen  Publication 
werden  bezeichnet  werden. 

Versuch  3.  Bei  diesem  Expérimente  habe  ich  mich  des 
„Athmungsapparat's  bedient.  welcher  von  meinem  Vater  l)  fiir 
die  Bestimmungen  des  Gaswechsels  der  Pflanzen  angegeben 
wurde.  Die  Construction  dièses  Apparates  ist  folgende:  Eirit 
conische  (Erlenmayer'sche  Gestalt)  Kolbe  13  cm  hoch.  14  cm 
Bodendurchmesser  ungefahr  1  Liter  Inhalt.  ans  starkem  Glas 
ist    mit    einer    aufgeschlifFenen  Glaskappe  verschliessbar.    Der 


*)  Emil  Godlewski  sen.  :  „0  nitryfikacyi  amoniaka  i  zrôdlach 
wegla  podczas  zywienia  sie  fermentôw  nitryiikacyjnych".  Kozpr.  Akadem. 
Umiej.  w  Krakowie.  VVydz.  mat.  przyrodn.  T.  30.  Dasselbe  deutsch:  Zur 
Kenntniss  der  Vitrification.  Bulletin  international  du  l'Académie  des  Sciences 
de  Cracovie.   Juni  1895. 


RÉSUMÉS 

Schliff  zwischen  dem   Halse    and    der  Kappe   der  Kolbe  wird 
mit    Quecksilber    luftdicht    geschlossen.    Zur    Aulhahme    des 

cksilbers  dient  ein  besonderer  Aufsatz.  aucb  ans  Glas. 
Derselbe  umgiebl  den  Hais  der  Kolbe  und  wird  mittelt  eines 
Kautschukringes  unterhalb  des  Halses  der  Kolbe  an  dieselbe 

stigt.  In  die  Kappe  sind  zwei  Glasrôhren  eingescbmolzen. 
Die  eine  ist  anter  reehtem  Winkel  gebogen  und  ain  Ende 
etwas  ausgezogen.  Dièses  Rohrchen  war  wahrend  des  Expé- 
rimentes   an    die  Quecksilberpumpe  angescblossen  und  diente 

Ausflussweg  beim  Auspumpen  der  Luft.  Das  andere  Rohr 
ist  unerefahr  einen  Meter  lan»-.  zweimal  unter  recbtem  Winkel 

>gen   und  taucht  mit  seiner  Mtindung  im  Quecksilber.  Der 

igende  Arm  dièses  Rohres  ist  mit  einer  Milimetertheilung 
versehen   und   dem  Volumen  nach  genau  kalibriert. 

In  die  Kolbe  des  oben  bescbriebenen  Apparates  wurden 
a  m  18.  April  d.  J.  uni  4  Uhr  15  Minuten  nacbmittags  circa 
120  Froscheier  gebracbt  und  im  Brunnenwasser  mit  frisch 
vorbereitetem  Sperma  befruebtet.  Nach  einer  halben  Stunde 
habe  ich  das  Brunnen-  mit  dem  destillierten  Wasser  x)  ersetztj 
ans  welchem  ich  durcb  zweisttindiges  Kocben  die  Luft  so 
genau  als  môglich  zu  entfernen  suchte.  Uni  4  Uhr  50  Minuten 
nachmittags  wurde  der  Apparat  mit  der  Glaskappe  und  mit 
dem  Quecksilber  geschlossen.  Der  Apparat  stand  auf  einem 
I  ischj  die  Mtindung  des  langeren  Rohres  war  in  ein  Glas 
eingetauchtj  welches  mit  Quecksilber  gefullt  auf  den  Boden 
des  Zimmers  gestellt  wurde.  Jetzt  wurde  der  Apparat  mittelst 
eines  Bleirohres  an  eine  Quecksilberpumpe  angeschlossen. 
Dureh  ungefâhr  zwei  Stunden  dauerndes  Auspumpen  der  Luft 
wurde  der  Apparat  mit  der  Quecksilberpumpe  bis  an  2  mm. 
Druck  i unter  Abzug  von  Wasserdampfdruck)  evacuiert.  Um 
6   I  lir  4.'i  .Minuten   abends  wurde  das  Rohrchen.    welches    die 


l)   Ich    habe    mich    schon    friiher  iiberzeugt,    dass    die  Furchung  und 
Intwickelang  im  destillierten  Wasser  vorzuglich  ablàuft   (ja  sogar 
in  etwas  schnell  apo),   svenn  nur  die  Befruchtung  im  Brunnenwasser 

irde. 


résumés  237 

Communication  mit  derQueeksilberpumpe  bildete,  abgeschm<  ilzen 
und  (1er  so  geschlossene  Apparat  stehen  gelassen. 

Aus  demselben  Eierstock  desselben  Frosches  war  eine 
andere  Eierportion  herausgenommen  mit  demselben  Sperma 
gleichzeitig  im  Brunnenwasser  befruchtet  und  als  das  Brunnen- 
mit  dem  gewohnlichen  destillierten  Wasser  ersetzt  wurde. 
wurden  die  Eier  dem  normalen  Luftzutritt  in  einer  offenen 
Glasscbale  iiberlassen.  Dièse  Eierportion  wircl  als  Controlleier 
bezeichnet. 

Am  22.  April  d.  J.  1  Uhr  nachmittags  (also  7(J  Stunden 
nach  der  Befruchtung  der  Eier)  stellten  sich  die  Controlleier 
als  Larven  mit  etwas  ausgebogenen  Korpern  dar.  Die  Eier 
aus  dem  jetzt  geoffneten  Apparat  befanden  sich  auf  dem  Bla- 
stulastadium,  welches  die  Controlleier  schon  20  Stunden  nach 
der  Befruchtung  erreicht  haben.  Die  Furchung  ist  nur  bei 
wenigen  Eiern  normal  abgelaufen,  bei  der  Mehrzahl  aber  liessen 
sich  zahlreiche  Unregelmassigkeiten  in  der  Furchung  erken- 
nen.  Die  Oberflache  der  Mehrzahl 
der  Eier  war  mit  ungleichmassig 
grossen  Zellen  bedeckt  (Fig.  1). 
Zwischen  den  kleinen  runden 
Zellen  traten  haufenweise  grôssere 
auf.  dabei  war J| aber  wieder  ein 
Nest  von  ganz  kleinen  vieleckigen 
Zellen  wahrnehmbar.  Manchmal 
erhebt  sich  eine  grôssere  Zelle 
iiber  die  Oberflache,  so  dass  man 
den  Eindruck  gewinnt,  als  ob  sie 

von  den  benachbarten  Zellen  hervorgetrieben  wâre.  Viele 
Eier  (Fig.  2)  tragen  deutliche  Zeichen  des  Todes,  weleher 
schon  langere  Zeit  vorher  eingetreten  sein  muss,  Man  siehl 
an  einigen  Stellen  Streifen  von  weissen  trlib  verfarbten  Zellen. 
deren  Grenzen  nur  hie  und  da  durchschimmern  und  welche 
zwischen  den  durch  unregelmassige  Furchung  entstandenen 
ungleich  grossen  Zellen  liegen. 

Die  Resultate  der  Untersuchungen    an   Sclmîttserienpra- 


RESUMES 


ten  werde  ich  in  der  ausfuhrlichen  Abhandlung  mit- 
theilen.  Von  den  sichtbar  verstorbenen  Eiern  abstrahierend, 
haben  al]  r  scheinbar  normal  gefurchte  Eier   ilire  Ent- 

wiekelungsfâhigkeit  in  der  Zeit  ihres  Verweilens  im  Vacuum 
eingebtisst:  wenn  sie  aueh  gleicb  nacb  der  Oeffnung  des  Appa- 
rates  in  ein  .indexes  Gefass  in  frisches  Wasser  iibertragen 
und  dem  normalen  Luftzutritt  ausgesetzt  wurden,  so  ist  trotz- 
dem  die  Entwickelung  bei  keinem  einzigen  Ei  weiter  fort- 
srescbritten.  Ans  diesem,  wie  aueh  nus  zwei  anderen  hier  nicbt 

nâher  angegebenen  Versuchen. 
welcbe  in  Bezug  auf  das  Schluss- 
resultat  mit  dem  oben  beschrie- 
benen  im  Emklang  stehen  —  ist 
es  ersichtlich.  dass  die  Froscheier 
in  der  Furchungsperiode 
den  Sauer stof'f zutritt  von 
a  u  s  s  e  n  entbehren  kônnen,  ob- 
schon  der  Verlauf  der  Furchung 
anter  diesen  Bedingungen  nicht 
ganz  normal  vor  sich  geht.  Bei 
lângerem  SauerstoflPmangel  biissen  sie  jedoch  ihre  Entwicke- 
lungsfahigkeit  ein.    Ich  betone    das  Wort  .,Sauerstoffzu tritt 

dass 


% 


Fig.  2. 


von    aussen 


",    da    es    mir  unwahrseheinlich  erscheint. 


die  Eier  den  Sauerstoff  ganz  entbehren  kônnen. 

Bekanntlich  sind  die  Froscheier  durch  so  viel  Gallerte 
amgeben,  dass  das  genauo  Auspumpen  der  Luft  ans  derselben 
mir  fast  unmoglieh  scbeint.  Es  wird  sich  ans  den  nachste- 
henden  Experimenten  ergeben,  dass  die  Froscheier  eine  hoch- 
gradige  Fâhigkeil  des  Ausntitzens  des  Sauerstoffes  besitzen: 
die  kleinen  Mengen  von  Sauerstoff,  die  sich  im  Wasser,  in  der 
Gallerte  und  im  Gewebe  selbst  befinden  und  nicht  entfernen 
lassen,  werden  vrahrseheinlich  bis  zu  den  letzten  Spuren  ver- 
braucbt  und  ermôglicben  den  Ablauf  der  Furchungsperiode1). 


Vergl.  Meves:  ZelltheUung.  Ergebnisse  der  Anat.  1899. 


RÉSUMÉS  "      239 

Es  mag  von  Interesse  sein  die  Frage  aufzuwerfen,  ob 
bei  diesen  Experimenten  der  négative  Druck  einen  hemmenden 
Einfluss  anf  die  Entwickelung  nicht  ausgeiibt  liât.  Um  hier- 
tiber  Aufscbluss  zu  gewinnen.  bescbloss  ich  die  Luft  durch 
irgend  ein  anderes  Gas  zu  ersetzen,  damit  der  Druck  normal 
und  der  Sauerstoff  so  genau  als  moglich  durch  dièses  neutral 
wirkende  Gas  verdràngt  ware. 

Versuch  5.  Als  Versucksgefass  diente  mir  ein  plattes 
rundlicbes  Gefass  von  Kitasato  (Fig.  3).  welches  an  zwei  oberen 
entgegengesetzten  Seiten  mit  einem  breiteren  und  engeren 
Rohrchen  verseben  ist.  Der  Apparat  bat  circa  150  Cubikcm. 
Volumen.  Einerseits  lief  das  Gefass.  wie  scbon  oben  erwâhnt, 
in  ein  breites  kurzeres  Rohr  a  ans.  welehes  mit  einem  Gummi- 


6- 


Fig.  3. 

stopfen  luftdicbt  verscblossen  wurde.  Mit  Hilfe  eines  Êinfluss- 
robrchens  a,  welehes  in  das  Bohrloch  des  Gummistopfens  ein- 
gesetzt  wurde,  war  der  Apparat  an  einen  an  a  angebrachten 
Gasometer  vermittelst  eines  Kautschukschlauches  angesehlossen. 
Die  Communication  mit  dem  Gasometer  konnte  vermittelsl 
eines  Schraubenquetscbhahnes  beschrànkt  oder  nach  Belieben 
unterbrochen  werden.  Anderseits  lauft  der  Apparat  in  ein 
enges  Ausflussrohrchen  b  ans,  an  welehes  aueh  ein  engerer 
Gummischlauch  angesetzt  wurde,  um  dann  den  Apparat  ver- 
mittelst eines  Schraubenquetschbahnes  schliessen.  zu  konaen. 
Um  noch  die  Transfusion  der  Gase  von  aussen  unmoglich  zu 
machen.  wurde  der  ganze  Apparat  in  eine  grosse,  mit  \\  asser 
ausgefùîlte  Porcellanschale  eingetaucht. 

In    den    so    vorbereit»  ten   Apparat  wurden  am    19.   April 
9  Uhr  30  Minuten    abends    die    Eier    moglichst    gleichm 


240  RÉSUMÉS 

am  Boden  des  Gefasses  in  einer  Schichte  ausgebreitet,  dar- 
nach  wurden  sic  mit  Wasser,  welches  Spernia  enthielt.  aile 
m  iibergosscn  und  (1er  Apparat  eine  halbe  Stunde  lang 
ruhig    s  elassen.     Jetzt    wurde    Brunnenwasser    durcit 

illiertes  Wasser,  welches  mit  Wasserstoff  gesattigt  war, 
ersetzt  und  der  Apparat  an  den  mit  Wasserstoff  gefiillten 
Gasometer  angebracht.  Der  Wasserstoff,  welcher  aus  dem  Gaso- 
meter  constant  durchstrômen  sollte,  wurde  vor  dem  Eintritt 
in  den  Apparat  dureh  eine  Elasche  mit  Kalilauge  und  eine 
andere  mit  iibermangansaurem  Kali,  bekufs  Reinigung  geleitet. 
Die  Miindung  des  Ausflussrohrchens  b  wurde  in's  Wasser  ein- 
sgt,  damit  auch  dureh  dieselbe  die  Luft  keinen  Eintritt 
in  den  Apparat  finde.  Am  19  April  um  10  Uhr  abends,  eine 
halbe  Stunde  naeh  der  Befruchtung,  hat  man  angefangen  den 
Wasserstoff  dureh  den  Apparat  durchstrômen  zu  lassen. 

Die  Controlleier  wurden  wie  gewoknlick  aus  dem  Brunnen- 
in  das  normale  destillierte  Wasser  gebracht  und  dem  normalen 
Luftzutritt  ausgesetzt  Die  platte,  niedrige  Gestalt  des  Appa- 
rates  gestattete  denselben  von  Zeit  zu  Zeit  auf  einen  Mikro- 
skoptisch  zu  stellen  und  unter  schwacher  Vergrosserung  den 
Fortschritt  des  Entwickelungsprocesses  zu  beobachten. 

Am  20.  April  12  Uhr  30  Minuten  mittags  (15  Stunden 
nach  der  Befruchtung)  habe  ich  zum  ersten  Maie  die  Eier 
der  mikroskopischen  Controlle  unterzogen.  In  beiden  Portionen 
haben  sich  sowohl  die  Controll-,  wie  auch  die  Versuchseier 
fast  aile  zu  entwickeln  angefansren.  Der  Unterschied  aber  in 
Bezug  a  ni'  das  Entwickelungsstadium  war  schon  auffallig:  Die 
Zellen  der  Eier,  die  sich  in  der  Wasserstoftatmosphàre  ent- 
wickelten,  wuren  bedeutend  e;r<">sser  als  die  der  Controlleier. 
Bis  21.  April  1  Uhr  naehmittags  (39  Stunden  30  Minuten 
nach  der  Befruchtung)  haben  die  in  Wasserstoff  sich  ent- 
wickcludcu  Eier  keinen  hedeutenden  Fortschritt  in  der  Ent- 
wickelung  gemacht.  An  dem  vegetativen  Pôle  dieser  Eier 
war  eine  grosse  weisse  Scheibe  wahrnehmbar,  als  Beweis.  dass 
hier  eine  Storung  in  A^v  Qmwachsunff  der  vegetativen  Zellen 
dureh   die  aniinalen  eingetreten  sein  musste.  An  den  Controll- 


RESUMES 


241 


-eiern  waren  nur  noch  ganz"  kleine.  weiss  veri'àrbte  Punkte 
vonThinten  sichtbar.  Bei  starkerer  Vergrûsserung  war  hier 
sclion  die  Anlage   des  Blastoporus^wahrnehmbar. 


Fig.  4. 


Fie.  5. 


Fig.  6. 

Die  befruchteten  Froscheier,  circa  40  Stunden  nach  der  BefruchtuDg.    Fig.  4 

Cultur  in  Wasserstoffatmosphare.  Fig.  5  Cultur  bei  dem  normalen  Luftzutritt. 

Fig.  6.  Cultur  in  Sauerstoffatmosphare. 

Am  22.  April  3  Uhr  nachmittags  (65  Stunden  nach  der 
Befruchtung)  wurde  der  Versuch  zu  Ende  gefiihr't.  Die  Con- 
trolleier  zeigten  eine  lange  offen  stehende  Medularrinne  un- 
mittelbar  vor  dem  Stadium.  wo  sich  die  Larve  in  die  Lange 
streckt.  Die  aus  dem  Wasserstoff  entnommenen  Eier  waren 
theils    todt,    theils    zeigten    sie    dieselben    pathologischen    Ver- 


RÉSUMÉS 

anderungen  die  icli  schon  bei  der  Beschreibung  der  dem  Va- 
cuum  entnommenen  Eier  angegeben  habe.  Obschon  aile  dièse 
Eier  in  frisches  Wasser  iibertragen  und  dem  normalen  Luffc- 
zutritl  iiberlassen  wurden,  liât  sich  doch  kein  einziges  Ei 
entwickelt. 

Den  Versuchen,  bei  welchen  sich  die  Eier  in  evacuierten, 
luftdichl  geschlossenen  Gefâsseu  entwickeln  sollten.  konnte  man 
den  Einwurf  machen,  dass  hier  die  stagnierenden  Stoffwecksel- 
produete  insbesondere  die  Kohlensaure  hemrrienden  Einfluss 
auf  die  Entwickelung  ausgcubt  haben.  Hier  waren  die  schad- 
lichen  Stoffwechselproducte,  welche  in  umgebende  Atmosphare 
iibereesranffen  sind,  sofort  durch  den  durchstromenden  Wasser- 
stoff  beseitigt  —  dadurch  ist  die  experimentelle  Gewissheit 
gewonnen,  dass  Sauerstoffmangel  die  oben  beschriebenen  Ver- 
anderungen  in  der  Entwickelung  und  nachfolgendes  Absterben 
der  Eier   vrerursachte. 

Bezttglich  der  Thatsache,  dass  in  den  ersten  20  Stunden 
die  Furehung  der  befruchteten  Froscheier  ohne  Sauerstoflf- 
zutritt  von  aussen  mehr  oder  minder  normal  ablaufen  kann  — 
stimine  icb  mit  Sa  m  as  s  a  tiberein;  meiner  Ansicht  nack  be- 
rechti,-t  aber  dièse  Thatsache  nicht  zu  dem  Schlusse:  »dass 
das  Ei  von  Rana  temporaria  in  den  ersten  20  Stunden  der 
Entwickelung  vom  0  der  Umgebung  unabkàngig  ist".  Um 
den  Einfluss  des  Sauerstoffes  auf  den  Entwickeluncrsirang  zu 
erforschen  habe  ich  z^vei  Versuche  angestellt.  Vorlaufig  fiihre 
ich  das  Protocoll  eines  derselben  an.  Die  Resultatte  standen 
in  beideu  Experimenten  im  Einklang.  In  diesen  Versuchen 
wollte  ich  rnich  zugleich  uberzeugen,  ob  eine  specifische  toxische 
Wirkung  von  Kohlensaure  auf  die  Entwickelung  besteht,  ob 
die  Furehung  bei  Anwesenheit  von  Kohlensaure  und  gleich- 
zeitiger  Anwesenheit  von  Sauerstoff  normal  ablaufen   kann. 

Versuch  8.   Am    23   April  wurden  aus  einem  Frosch- 

eierstock    vier  Eierportionen    entnommen    und    mit    demselben 

L*ma    in   drei    Culturglàsern   und   einer   orfenen    Glasschale 

mu  1  Uhr    15    Minuten    nachmittags    befruchtet.    Nach    einer 

halboi  Stunde  wurde  das  Brunnenwasser  aus  den  Culturglàsern 


RÉSUMÉS  _      243 

und  der  Glasschale  ausgegossen.  Im  Culturglas  A  habe  ich 
das  Brunnenwasser  clurcli  destilliertes  Wasser  ersetzt,  welches 
mit  Wasserstoff  gesattigt  war;  im  Apparat  B  durch  destilliertes 
Wasser  mit  Sauerstoff  gesattigt,  im  Apparat  C  durci,  destil- 
liertes Wasser  gesattigt  mit  einer  Mischung  von  Sauerstoff 
und  Kohlensaure.  Die  offene  Glasschale,  welche  in  dem 
destillierten  gewôhnlichen  Wasser  die  Controlleier  enthielt 
wurde  dem  normalen  Luftzutritt  iiberlassen.  Jetzt  wurden  die 
Culturgliiser  mittelst  Kautschukschlauche  mit  den  betreffenden 
Gasometern  verbunden:  dureb  den  Apparat  A  wurde  der 
Sauerstoff,  durch  das  Culturglas  B  der  Wasserstoff1),  durcb 
Apparat  C  die  Mischung  von  Sauerstoff  (50°/o)  und  Kohlensaure 
(50%)  durchgeleitet. 

Die  nachstehende  Tabelle  II  veranschaulicht  den  weiteren 
Verlauf  des  Expérimentes. 

Zur  Beurtheilunff  des  Entwickelun^sfortschrittes  wird 
an  der  Tafel  das  Stadium  von  zehn  bei  einander  stehenden 
Eiern,  die  sich  auf  dem  Gesichtsfelde  befanden  angegeben. 
Da  es  sich  uni  kleine  Differenzen  im  zeitlichen  Verlaufe  der 
Furchuno-  handelt.  ist  es  nicht  moo-lich  in  so  kurzer  Zeit  mehr 
Eier  durchzusehen  und  zu  controllieren. 
(Siehe  Seite  2U  u.  245). 

Wenn  wir  jetzt  das  Protocoll  des  Entwickelungsganges 
der  Eier  im  Culturglas  A  in's  Auge  fassen,  so  fallt  es  gleich 
auf,  dass  in  der  Sauerstoffatmosphare  die  Entwickelung  am 
schnellsten  vor  sich  geht.  Es  ware  aber  auch  denkbar,  dass 
bei  dieser  Beschleunigung  des  Entwickeluugsganges,  ausser 
dem  verstiirkten  Sauerstoffzutritt  auch  das  Fortschaffen  der 
Stoffwechselproducte  des  Sauerstoffs  bei  den  Versuchseiern 
(des  Apparates  A)  mitwirkte. 

Obschon  das  Fortschaffen  dieser  vielleicht  hemmend 
wirkenden  Substanzen  auch  im  Culturglas  B  bestand,  ist  hier 


*)  Culturglas  B,  durch  welches  Wassorstoff  durclislnhneii  sollte,  wurde 
im  Uanzen  iu  eine  grosse  Porzellanschale  eingetaucht  uni  die  Diffusion  der 
Gase  unmoglich  zu  machen. 


244 


RÉSUMÉS 


TA  BE  L  1.  E    II. 


<  '  u  1 1  u  r  g 

laser     von    K 

i  t  a  s  a  t  o 

Oôenstehende 
Glasschale 

A 

Entwickelung 

B 

Entwickelung 

C 

Entwickelung 

Ë 

Entwickelung 
beim  normalen 

«j 

in  0 

in  fl 

in   C02  +  0 

Luftzutritt 

^1 

Befruchtung 

2:;. 

!  Uhr 
nach 

Ersetzen  des 

B 

Ersetzen  des 

Ersetzen   des 

Brunnenwass. 

Ersetzen  des 

as 

Brunnenwass. 

Brunnenwass. 

mit  destilliert. 

Brunnenwass. 

mit  destilliert. 

mit  destilliert. 

Wasser,  wel- 

mit  gewohnl. 

-  «■";  tï 

Wasser  mit 

Wasser   mit 

ches  m.  C02  + 

destillierten 

1s! 

ce   .     o 
(M   S    03 

P    = 

Sauerstoff   ge- 

sàttigt. 

Beginn  der 

Durcb- 

Wasserstofï 

gesâttigt. 

Beginn  der 

Durch- 

0  gesâttigt 

wurde. 
Beginn  dei 
Durchstrom. 

Wasser.     Die 
Eier  wurden 
dem  normalen 

Luftzutritt 

strômungv.  0. 

stromung  v.  11. 

der    Mischung 
von  CO,  -j-  0. 

ausgesetzt. 

8  Eier  in 

3-c- 

2    lîlastomere 

Aile  Eier 

Aile  Eier 

"M  '       si 

getheilt; 
2  ungetheilt 

ungetheilt 

'ce 

a 

ungetheilt 

April 
10  Min. 
mittags 

9  in  2  Blasto- 
more, 

6  in  2  Blasto- 
mere, 

8  in  2  Blasto- 
mere, 

23 

5  l  hi 
nacl 

1    ungetheilt 

4  ungetheilt 

u 

2  ungetheilt 

—  —   -c 

:"'  —  "3 

9  in  4  Bla 
nicre, 
1    ungetheilt 

6  in  2  Blasto- 

mere, 
4  ungetheilt 

o 

a 

10  in  2  Blasto- 
mere 

—  •-   =o 

2-1 

*  B 

LO  in  4  lîlasto- 
mere 

6  in  4  Blasto- 

mere 
4  in  2  Blasto- 

2  Eier  in 
4  Blastomere 

8  Eier    in 

mere 

2  Blastomere 

RESUMES 


245 


.  ce  a 

(M     g 
0 


'S  «  3 
o-o  ** 
■<5  ..:  '- 

•-   E 
in  ~  ~ 

<N    Ci 


^  a 


Culturglâser    von    Kitasato 


A  B 

Entwickelung-      Entwickelun<. 
in    O  in.  H 


C 
Entwickelung 
in  C09  +  O 


i  rlasschale 
Entwickelung 

Luftzutritt 


Die  Fnr- 

chungszellen 
ganz  normal, 
aber  bedeu- 
tend  kleiner 
als  die  der 
Controlleîer 


Die  Fnr- 

chungszellen 
von    ungleicb- 

massiger 

Grosse.  Bedeu- 

tend   kleiner 

als  die  der 

Controlleier 


Die  Fnr- 

chungszellen 

ganz  klein, 

von    normaler 

Gestalt 


Die  Furchung 
ist   seit  7.30 
nicht  fort- 
geschrrtten 


DieEier  gànz- 

lich     mit    den 

animalen 

Zellen  um- 
gewacbsen 


Derselbe  Be- 
fund  wie  am 
24  April  7.30 


Embryo  von 

eiformiger 

Gestalt  mit 

der  Medular- 

rinne  fângt  an 

sich  aus- 

zustrecken 


Derselbe  Be- 
fund  wie  am 
24.  April  7.30 


Die  Zellen  von 
normaler  Ge- 
stalt u.  Grosse 


Die  Zellen  von 
normaler  Ge- 
stalt u.  Grosse 


Grosse    weisse 

S  tell  en   von 
unten  sichtbar 


Die  Eiorgànz- 

licb   um- 

gewac 

von  hinten 

kleine     weisse 

Punk  te 


schon  die  erste  Fnrche  ca.  15  Minuten  sp&ter  zum  Vorschein 
gekommen:  ein  Beweis,  class  die  Abhangigkeit  der  Enl 
wiefcelitng  von  dem  Sauerstoffe  wirklich  besteht.  und  die  Zeit, 
in  welcher  sich  der  SauerstofFmangel  geltend  macht,  in  die 
ersten  Stunden  der  Furchung  fâllt.  Vus  der  Tabelle  ist  es 
ersichtlioh,  dass  schon  im  ersten  Tage  naeh  der  Befruchtung 
ein  Stillstand  der  Entwickelung  durci!  die  Sauerstoffentziehung 
herbeigefuhrt  wurde.  Es  warf  sich  jetzt  die  Frage  auf,  ob  die 


Bulletin  VIT. 


3  illstaud  der  Ent- 
•lit  wurdcn.  ihre  Entwiekelungsfahigkeit  voll- 
b  hier  die  Ruckkehr  der  normalen 
inungen   unbedingt    unmoglicb    ist.     Dm    dar 
innen,     wurdi  Abscbluss 

Culturglases  i?  durcb 

t    ersetzl   und  durch 

durcbgeleitet. 

April    7    Uhr    Abends    konnte    man    bei    einem 

r  Eier  den   Fortschritt  der  Entwickelung  constatieren, 

aucb  in  nàebsten  Tagen  normal  weiter  vor  sicb  gieng. 

Bei  einem  anderen  Tbeil  dur  Eier  war  die  Entwickelung  nient 

normal,    mai  ben     auch     im     Sauerstoff    die     Weiter- 

>    nicbt  aufgenommen,    sic    baben    also    ihre    Ent- 

wickelui  Zeit    des    Sanerstoffmangels    ein- 

E  à  zeigt  sicb  daraus,  d  a  s  s  d  i  e  E  m  pf  in dli cbk  e  i  t 

b  u  n  g  v  i  e  1  von  der  I  n  d  i  v  i- 

L  i  t  à  t    des    b  e  t  r  e  f  i'  e  n  d  <  •  n  0  r  g  a  n  i  s  m  u  s    a  b  h  a  n  £  r. 

[m  Culturg]  den  sicb  die  Eier  unter  Wirkung 

niscbung  von  C02  und  O.  Kein  einziges  Ei  bat  sich 

:■  durcb  die  erste  Furcbe  getbeilt,  obscbon  die  Sauer- 

titat    do]  3S  war.    wie    sie  in  der  normalen 

den    Organismen    zur   Verfugung    stebt.    Die 

sutung  d  jcbeint  mir  in  déni  Ergebnis 

zu  lie    Koblensaure    eine   toxiscbe   Wirkung 

bt.    durcb    v  Lie    Eier    ihre    Entwickelunsrsfâbisrkeit 

sperimentelle    G-ewissbeit    zu 
i.    babe    icb   die  Eier.  welcbe    bis  jetzt  in  O  -+-  C02- 
.  silten  dem  eonstanten  Strom  des  reinen  Sauer- 
.  das   Wasser    durcb  frisches,    mit    Sauerstoff 
iser   ersetzt;    dessen    n  et    bat    sicb  kein 

Ei  gefur 
Im  Lden  glaube  icb  nacbgewiesen  zu  baben, 

1      der    Verlauf    und     das     Tempo     der     Ent- 
er   mit    der     Sauerstoff  an  wesenheit     im 
n  Zusammenbang  stebt,    o  lis  eh  on    die    Fur- 


RÉSUMÉS  _        247 

•  h  ii  n  g  m  e  h  r  o  d  e  r  m  i  n  cl  e  r  no  r  m.  al  ohr  »  f  f- 

z  u  t  r  i  1 1  v  o  n  a  u  s  s  e  n  a  b  1  a  u  f  e  n  k  a  n  n  ; 

2)  die    Sauerst  offwirkung    sich    gleich 
Anfang  der  Entwickelung    (Auftreten  der  ersten 
Furche)  gel  tend  m  a  dit: 

3)  die  Empfindlichkeit  ge  rstoff- 
e  n  t  z  i  e  h  u  n  g  v  i  e  1  von  der  Individualitàt  des  b  e- 
treffenden  Organismus  abh&ngt; 

4)  d  i  e  K  o  hl  en  s  au  r  e  e  in  e  specifische  toxische 
W  i  r  k  ii  n  g  a  u  f  d  i  e  Entwi  c  k  e  1  u  n  g  a  u  s  ii  1)  t. 

IL 

Probe  der  quantitative!!  Bestimmung  des  Gaswechsels. 

Die  im  ersten  Theil  dieser  Arbeit  mitgetheilten  Benier- 
kungen  betrafen  nnr  die  qualitativen  Ergebnisse,  ich  habe 
jedoch  aucb  versucht  eine  quantitative  Bestimmung  des  Gas- 
wechsels, cl.  li.  der  Aufnabme  des  Sauerstoffes  und  der  Aus- 
scheidung  der  Kohlensaure  wâbrend  der  ersten  Entwickelungs- 
stadien  der  Froscheier  vorzunehmen.  Dièses  Gebiet  der 
quantitativen  Untersuchungen  des  Athmungsprocesses  wahrencl 
der  Entwickelung-  ist  bis  jetzt,  meines  Wissens  noch  nicht  in 
Angriff  genommen  worclen  —  deswegen  stand  mir  auch  zu 
diesem  Zwecke  keine  in  der  Entwickelungsmechanik  an- 
gewandte  Metbode  zur  Verfttgung.  Ich  babe  meine  Expéri- 
mente im  agricultur-ebemiscben  Laboratorium  meines  Vaters 
unternommen  und  ich  babe  micli  vorzugsweise  der  Metlioden 
bedient,  welcbe  bei  den  Untersuchungen  in  der  Pfianzen- 
pbysiologie  angewandt  werclen.  Ich  will  im  Voraus  bemerken, 
dass  dièse  Expérimente  niclit  so  pracis  ausgefûbrt  werden 
konnen,  wie  es  bei  pflanzenpbysiologiscben  Studien  der  Fall 
ist.  Dies  hangt  von  zablreichen  Bedingungen  und  Umstanden 
ab:  Die  Gasmengen,  welcbe  beim  Athmungsproeesse  il>\-  sich 
entwickelnden  Eier  in  Betracht  kommen,  sind  so  gering, 
man  ffezwungen  ist.  eine  grôssere  Zahl  von  Eiera  zu  einem 
Expérimente  zu  verwenden,  was  auf  den  nonnalen   Entwicke- 


RÉSUMÉS 

lungsgang  cinen  hemmenden  Einfluss  hat.  Beim  Manipulieren 
mit  einer  grosseren  Zahl  von  Eier  ist  es  fast  unmôglieh  eine 
genaue  Controlle  iiber  Absterben  einzelner  Eier  dnrchzufuhren. 
uni  das  betreffende  Endividuum  von  dem  Augenblick  des 
Todes  an  bei  den  beziiglichen  Berechnungen  auszuschliessen. 
Die  quantitativen  Bestimmungen  die  ich  zuerst  unternommen 
habe,  waren  mit  dem  oben  beschriebenen  (vergl.  S.  4)  Athmungs- 
apparat  ausgefiihrt.  Ein  Unterschied  in  der  Zusammenstellung 
des  Apparates  besteht  nur  darin,  dass  der  absteigende  Ami 
«1rs  Rohrchens  dessen  Miindung  im  Quecksilber  eingetaucht 
ist,  beziiglich  seiner  Lange  der  Hohe  des  Apparates  entspricbt. 
Im  [nneren  der  Kolbe  wird  noch  ein  kleines  Glâschen  mit 
Kalilauge  (3 — 4  c.  cm.)  aufgekangt. 

Dièse  Kalilauge  soll  die  von  den  Eiern  ausgeschiedeiH' 
K<  ihlensâure  absorbieren. 

Die  Quantitat  de>  absorbierten  Sauerstoffes  wird  nach 
der  Abnahme  des  Grasvolumens  in  dem  Apparate  geschatzt. 
Dièse  Abnaknie  veranschaulieht  das  Steigen  des  C^uecksilbers 
im  absteigenden  Arm  des  Rohrchens  des  Apparates.  Um  aber 
ein  vergleichbares  Bild  der  Volnmenabnabme  zu  gewinnen 
muss  das  gefundene  Volumen  jedesmal  auf  760  mm.  Druck 
und  O0-Temperatur  berecbnet  werden. 

In  der  nachstehenden  Tabelle,  welche  den  Verlauf  des 
Expérimentes  veranschaulieht  sind  aile  jedesmal  notierten 
Angaben  das  beiïmdene  Gasvolumen  im  Apparat,  Temperatur, 
Barometerstand,  die  Hohe  der  Quecksilbersaule  im  Steig- 
rohrchen  und  ausserdem  auf  760  mm.  und  0°-Temperatur 
reduciertes  Volumen)  verzeichnet.  In  der  letzten  Tabellerubrik 
wird  die  absorbierte  Sauerstoffquantitât  (in  Cub.  Cm.  aus- 
jeben.  Da  die  ausgeschiedene  Kohlensaure 
durch  Kalilauge  absorbiert  wird.  kann  die  Volumen abnahme 
nur  der  Absorption  des  Sauerstoffes  entsprecl 

H-  Versuch.  Befruchtung  am  8.  April  1  Uhr  30  Min. 
im  Brunnenwasser.  In  einer  halben  Stunde  ist  das 
Brunnen-  mit  dem  destiliierten  Wasser  ersetzt.  Km  2  Ubr 
Minuten   Versuch  angeaetzt  (Apparat  zugeschlossen) 


RESUMES 


249 


-JJ0l}SJ9tl'Bg 

9^iotqjosqy 


Q   -qjosqiî 
g^rqosqy 


(•mm  Q9i 
pun  Oo  }w) 

S9p9I0np9JJ 


9[ntîs 
-■qjisîpanÇ) 
jgpgqou  9i(j 


(M 


pOT^S 


.xn;«j9clLU9X 


souopnnjgg 


■3       S 


250  RÉSUMÉS 

Ans  diesem  Versuchsprotocoll3  wie  aucb  aus  mehreren 
anderen  hier  nicht  angegebenen  Experimenten  —  ist  es  er- 
sichtlich,  dass  die  Sauerstoffabsorption  gleich  vom  Anfang, 
vom  ersten  Entwickelungstage  an  sich  feststellen  lâsst.  Dièse 
Sauerstoffabsorption  wurde  darnach  in  allen  nachfolgenden 
Tagen  constatiert.  Die  Sauerstoffquantitât  ist  aber  sehr  gering 
und  ans  diesem  Grande  lâsst  sich  der  Apparat  /ai  vollkommen 
genauen  Bestimmungen  nicht  verwenden.  da  beim  Ablesen 
der  Quecksilbersâule  kleine  Fehler  nicht .  ausgeschlossen  werden 
konnen,  bei  der  Berechnung  vergrossert  sich  der  dadurch  her- 
vorgerufene  [Jnterschied. 

Die  Bestimmung  der  Sauerstoffabsorption  in  verschiedenen 
Entwickelungsperioden  lâsst  sich  mit  diesem  Apparat  vor 
allem  nicht  so  genau  durchfiihren,  dass  die  zûsammengestellten 
Ziffern  mit  einander  ein  ganz  iibereinstimmendes  Résultat  geben- 
Dièse  Ergebnisse  sind  aueh  deswe^en  unvergleichbar.  da  wie 
oben  erwâhnt  wurde.  die  Controlle  liber  abgestorbene  Indi- 
viduen  bei  grosserer  Eierzahl  fast  unmoglich  erscheint. 

Was  die  Kohlensâureausscheidung  anbetrifft  lâsst  sich 
die  durch  Kalilauge  absorbierte  Kohlensâurequantitât  analytisch 
bestimmen. 

Dièse  Quantitât  ist  aber  so  gering,  dass  die  Resultate 
uiclil  .ils  ganz  genau  betrachtet  werden  konnen.  Aus  diesem 
Grande  habe  ich  mich  anderer  Methoden  zur  Bestimmung-  der 
ausgeschiedenen  Kohlensâure  bedient. 

Uni  jetzt  die  Frage  zu  ermitteln,  wie  sich  die  Sauer- 
stoffabsorption und  Kohlensâure-Ausscheidung  in  verschiedenen 
Entwickelungsperioden  verhâlt,  habe  ich  die  Eier  in  das  oben 
beschriebene  Culturglas  von  Kitasato  gebracht  undim  Brunnen- 
wasser  befruchtet.  In'einer  halben  Stunde  wurde  das  Brunnen- 
mit  destilliertemWasser  ersetzt,  das  Gefass  luftdicht  verschlossen 
und  steheu  gelassen.  Nach  einiger  Zeit,  als  ich  die  Bestimmung 
(1rs  absorbierten  O  und  der  ausgeschiedenen  C(X  bestimmen 
wollte,  habe  ich  eine  gewisse,  kleine  (circa  3  cm.3)  Gasprobe 
aus  dem  Culturglas  in  eine  mit  Quecksilber  geflillte  Eprou- 
vette    libergefiihrt.    Jetzt   wurde    das    Culturglas    durch    einen 


RÉSUMÉS 

constant  durchgeleiteten  (ungefàhi  unde  lan  trom 

ventilirt,  darnach  knapp  eingeschlossen    und  bis  zur  Zeit  der 
nàchsten  Entnahme  der  Gasprobe    stehen  gelassen.   Die    « 
proben   wurden    mittelst    des    Apparates    von    B  o  n  11  i  e  r    und 
M  a  n  g-  i  n  J)  analysiert. 

Dièse  Méthode    liât    den    besonderen    Vorzug  hier 

g-anz  kleine  Gasmengen  zur  Analyse  ausreiehev.  dass  also  deui 
entsprechend  auch    zum    Expérimente    eine    kleine  zahl 

genorumen  werden  kann. 

Vermittelst  dieser  Méthode  habe  ich  mehrere  Expérimente 
angestellt.  In  den  nachstehenden  Tabellen  gebe  ich  vorlàufig 
die  Kesultate  von  zwei  Experimenten  an.  In  die  Tafelcolonne 
werden  folgende  Angaben  eingestellt:  Datum  der  Gaspr 
laufende  Zahl  der  entnommenen  Gasprobe'-.  die  Dauer  des 
Versuches  vom  Anfang  an,  resp.  von  der  Zeit  der  letzten 
Entnahme  der  analytischen  Gasprobe  (in  Stunden  ausgedrii 
die  Quantitat  des  Wassers  und  der  Luft.  die  den  sicli  ent- 
wickelnden  Eiern  in  dem  Culturglas  zur  Verfiigung  stand,  die 
Quantitat  des  Sauerstoffes  und  der  Kohlensaure  in  Proc 
gehalt  ausgedrlickt,  nach  dem  Befund  bei  der  Gasanalyse,  die 
Zahl  der  Eier.  absolute  Quantitat  des  absorbierten  Sauerstoffes 
und  die  sowohl  ins  Wasser  wie  auch  in  die  Atmosphàre  des 
Gefàsses  ausgesehiedene  absolute  Kohlensàure-Quantitàt  in 
C.  Cm.  ausgedrlickt.  Uni  den  Vergleich  der  entsprechendeD 
Ziffern  zu  ermoglichen.  habe  ich  die  fiir  die  verschiedene 
Zahl  der  Eier  und  fiir  die  verschieden  lang  dauernden  Expé- 
rimente gewunnenen  Resultate  auf  100  Eier  und  24  Stunden 
berechnet  und  in  der  A^orletzten  Tafelcolonne   ang<  geben.   Es 

J)  Die    ausfûhrliche    Beschreibung    und    Gebrauchsanweisung    di 
Apparates  ist  in  der    Arbeit   von   Aubert:    „Nouvel    appareil   de   M.U.  G. 
Bonnier    et    Mangin    pour    l'analyse  de  gaz".    Revue  Génér.  de   1 
nique,    T.   XIII,    p.    97.    Paris    1891    zu    tinden.     Princip    des    Apparates   und 
Méthode   der  Analyse  wird  auch  in  rneiner  ausfuhrlichen  Abhandlung  dem- 
nàchst  angegeben  werden. 

-i  In  jedem  Expérimente  wurden  mehrere  Gasproben  i 
Entwickelung-sstadien  genommen. 


252 


muss  noch  an  dieser  Stelle  bemerkt  werden,  dass  als  normaler 
Procentgehalt  des  Sauerstoffes  in  der  Luft  vod  mir  203°  0 
nicht  20*99%  angenommen  werden  musste.  Dièse  Differenz 
von  0'69°/0  musste  ich  bei  allon  Berechnungen  aus  diesem 
Grunde  bertieksichtigen,  weil  wegen  einer  mir  naher  un- 
bekannten  Ursaclie  die  Luftanalysen  mittelst  des  Apparates 
vod  Bonnier  und  M  an  gin  immer  constant  diesen  Aus- 
fall  hatten.  te  22  und  28). 

Wenn  wirjetztdie  unter  sich  stehenden  Ziffern.  besonders 
die  den  auf  .100  Eier  und  24  Stunden  reducierten  Quantitâten 
von  ausgeschiedenem  C02  und  eingenommenem  Sauerstoff  mit 
einander  vergleichen,  so  fâllt  es  gleich  auf.  dess  in  jedem 
aachfolgenden  Entwickelungstage  die  Energie  des  Gaswechsels 
zunimmt.  Dièse  Thatsache,  dass  die  Quantitat  des  absorbierten 
O  und  ausgeschiedenen  C02  mit  dem  Fortschritte  der  Ent- 
wickelung  steigt,  i,:isst  sich  in  allen  Experimenten  iiberein- 
stimmend  eonstatieren.  Ich  muss  noch  hervorheben,  dass  die 
in  den  Tabellen  angegebene  Quantitat  der  ausgeschiedenen 
Kohlensâure  in  der  That  etwas  kleiner  ist.  Der  Grund  des 
Fehlers  liegt  darin,  dass  wenn  nach  der  Entnahme  der  Gas- 
probe  die  bisherige  Atmosphare  mit  frischer  Luft  ersetzt 
wurde,  ich  leider  versâumt  habe  das  Gefasswasser  durch 
frisches  dettilliertes  zu  ersetzen.  Man  kann  vermuthen,  dass 
brotzdem  die  Luft  eine  halbe  Stunde  lang  iiber  dem  Wasser 
durchstromte,  ein  Theil  von  der  beim  vorigen  Experiment 
producierteu  Kohlensâure  noch  im  "Wasser  zuriickgeblieben 
ist  und  bei  der  nâehsten  Kohlensâurebestimmung l)  ihre  Quan- 
( it.ii  vergrosserte 2).  In  Anbetracht  des  Umstandes,  dass  die  im 
Wasser  enthaltene  Quantitat  und  folglich  auch  die  allgemeine 
Quantitat  der   ausgeschiedenen    C02    nicht   ganz   einwandsfrei 


')  Zur  Berechnung  des  Kohleusauregehaltes  dieuten  folgende  Angaben: 
Die  Quantitat  des  Wassers,  Barometerstand,  Temperatur,  Partialdruck  der 
CO.,  (dariiber  lielehrt  die  Gasanalyse),   Ai'surpticmscoefncient  der  CO.,. 

!)  Der  Fehler  bezieht  sich  natiirlich  nicht  auf  die  zum  ersten  Mal 
aus  dem    Expérimente  entnommencn  Gasproben. 


Bulletin  ih  tJc.dcSc.de  Cracovie.   iQoo  p. 


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RÉSUMÉS 

ist.  kann  ich  die  Bilanz    des  Gaswechsels  d.  h.  das  quanl 
tive    Yerhaitniss    zwischen    dem    eingeathmeten    0    and 
geschiedenen  C02  vorlâufig  nicht  feststellen.  Tcli  glaube  jed 
dass  meine  Untersuckungen    auf  die  Méthode   hir  mit 

welcher  auch  dièses  Résultat  zu  gewinnen  sein  wird.  Auf 
Grund  meiner  quantitativen  Bestimniungen  wurde  noch  eine 
Thatsache  festgestellt.  Es  ist  bekannt,  dass  die  Organismen 
nur  innerhalb  gewisser  Grenzen  von  Procentgehalt  des  Sauer- 
stoffes  in  der  umgebenden  Atmosphère  leben  konnen.  Dièse 
Grenzen  sind  aber  fur  verschiedene  Organismen  nicht  die- 
selben.  In  einigen  Gasproben  der  Expérimente,  deren  Protocolle 
in  der  ausfiihrlichen  Arbeit  angegeben  werden,  wo  die  Eier 
in  etwas  spâteren  Entwickelungstagen  einige  Tage  lang  in 
derselben  Atmosphère  verweilten,  wurde  3-66°  ,,.  j 
1*06 %  des  Sauerstoffes  gefunden  und  die  Eier  haben  sich 
trotzdem  ganz  normal  entwickelt  —  ein  Beweis,  dass  die  Eier  von 
Eana  temporaria  Sauerstoff  bis  zu  den  letzten  Spuren  ausniitzen 

Hier  kann  die  Thatsache  ihre  Erklàrung  findcn.  welche 
ich  (vgl.  I.  Theil)  im  Einklang  mit  Loeb  und  Sam:, 
festgestellt  habe,  dass  die  Eier  sich  durch  einige  Zeit  ohne 
Sauerstoffzutritt  entwickelh  konnen.  Wahrscheinlich  geht  die 
Entwickelung  auf  Kosten  der  nicht  entfernbaren  Sauerstoff- 
spuren  vor  sich. 

Die  quantitativen  Untersuchungen  iiber  den  Gaswechsel 
beim  Athmungsprocesse  will  ich  absolut  nicht  fur  abgeschlos 
halten.  Ich  habe  nur  die  ersten  Proben  der  quantitativen 
Bestimmungen  des  Gaswechsels  vorgebracht  und  glaube  auf 
Grund  dieser  Proben  naehgewiesen  zu  haben,  dass  die 
Athmung-senerg-ie  mit  dem  Fortschritt  der  Eut- 
w i  c  k  el u  n g  z  u  n  i  m  m  t  und  dass  die  sich  e n  t  w i c k el  n- 
den  Organismen  in  den  ersten  Entwickelun 
s  t  a  d  i  e  n  durch  w  e  i  t  g  e  h  e  n  d  e  U  n  a  b  h  a  n  g  i  gkei  1  v  o  m 
Partialdrucke  des  Sauerstoffes  (bei  ihrer  Ath- 
miing  wie  bei  ihrer  Entwickelung)  sich  aus- 
zei  chnen. 


256  RRsUMfcS 


N.  Cvb(  i.sk!.  0  wlasnosciach  pradu  spocznnkowego  w  nerwach  zaby. 
(Einige  JSemerkungen  liber  d<ts  Verhalten  der  elektro- 
motorischen  Kraft  in  den  Froschnerven).  Vorgelegt  am 
9  Juli  1900. 

Da  der  Verfasser  die  Erklàrung  der  Herkunft  des  Ruke- 
stromes  in  den  durchgeschnittenen  Nerven  als  durcbaus  noth- 
wendisr  zur  Verstàndnis  der  elektrischen  Vorgan°;e  in  den 
Nerven  betrachtet.  wiederholte  er  diejenigen  Versuche  anderer 
Forscber.  welcbe  die  Eigenscbaften  des  Rubestromes  in  den 
Nerven  eine  Aufklarung-  geben  kunnen.  Abgeseben  von  den 
anderen  naberen    bekannten   Tbatsacben  macbt  der  Verfasser 

nders  auf  folgende  aufmerksain. 
Die  elektromotoriscbe  Kraft  bei  der  Langsquerscbnitt- 
ableitung  vermindert  sicb  nicbt  nur  bei  den  ausgescbnittenen 
und  frei  ausserbalb  des  Organismus  auf  den  Elektroden  lie- 
genden  Nerven,  sondern  aucli  bei  denen.  die  nur  durcbsebnitten 
worden  sind,  obre  aus  dem  lebenden  Organismus  entfernt  zu 
werden.  x4.ni  dritten  oder  vierten  Tage  —  besonders  bei  den 
in  Eistemperatur  aufbewahrten  Fruscben  —  kommt  es  manch- 
nfal  vor,  dass  der  Querrscbnitt  sicb  dem  Làngsscbnitte  gegen- 
itber  positiv  verhàlt.  Dièse  Erscbeinung  kann  man  jedocb  nur 
dann  beobacbten.  wenn  der  Nerv  gânzlich  unverletzt  und  obne 
jegliclie  Zerrung  aus  der  Wunde  berauspraparirt  wurde.  Scbnei- 
det  man  jetzt  mit  einem  scbarfen  Rasirmesser  eine  minimale 
Schicbte  des  Querscbnittes  ab,  so  tritt  die  Negativitàt  des 
Querschnittes  sogleieh  zum  Vorscbein.  Die  elektromotorische 
Krai'i.  die  anfangs  sehr  klein  ist,  wiicbst  stark  mit  jedem 
neuen  angelegteo  Querschnitte  und  erreicbt  ibr  Maximum. 
nacbdem  2 — 3  mm  langes  Stiickcben  des  Nerven  entfernt 
wurde.  Weitere  Querschnitte  zeigen  wieder  eine  geringere 
Spannung.  Zu  einer  spiiteren  Période  am  vierten  bis  sieben- 
ten  Tage  nacb  dem  Durchneiden  bat  der  Verfasser  dièse  Po- 
sitivitât  des  Querschnittes  nicbt  mebr  beobacbten  kônnen:  der 

rscbnitt  war  in  dem   l-'alle  immer  schwach  negativ. 


késumbs  _        257 

In  dieser  Versuchsreihe  war  es  jedoch  sehr  schwer  ja 
unmogliçh,  den  Nerven  aus  der  Wunde  auszupràparieren,  ohne 
zu  verletzen  oder  zu  zerren,  was  sieh  leicht  durci)  die  mm 
ziemlich  starke  Reaction  und  Prolifération  d<  bes  rine-s 

mu  die  Durchschneidungsstelle  des  Nerven  erklârt.  Reizt  man 
in  den  ersten  Tagen  nach  der  Durchschneidung  den  periphe- 
ren  Theil  des  Nerven  in  der  Nàhe  des  Durchsehnittes.  sei 
dièse  Reizung  elektriseh  oder  mechanisch,  so  bekommt  man 
eine  Muskelcontraetion.  Manchmal  konnte  der  Verfasser  nn- 
mittelbar  an  dem  Querschnitte  sogar  die  erhohte  Erregbarkeit 
beobachten.  Daber  meint  der  Verfasser,  dass  vom  Absterben 
des  Nerven  an  dieser  Stelle  nicbt  die  Rede  sein  kann,  wenig- 
stens  wabrend  des  ersten  Tages.  und  dass  die  Verminderung 
der  Negativitat  des  Nervenqnerschnittes  sicb  dadurch  nicbt 
erklaren  liisst.  wie  Hermann  meint.  Dièse  Erseheinunfir  be- 
statigt  vielmebr  die  Hypotbese  dess  Verfassers,  dass  namlicb 
auf  der  Oberflacbe  des  Acbsencylinders  immer  die  Wanderung 
der  positiven  Jonen  in  der  Ricbtung  nach  aussen  stattfindet, 
und  die  der  negativen  in  der  Ricbtung  von  aussen  nach  innen. 
so  dass  ein  frischer  Querscbnitt  des  Axencylinders  sicb  negativ 
elektriscb  gegen  die  Oberiiiiebe  verbalten  muss.  Nach  einiger 
Zeit  entstebt  dieselbe  Jonenbewegung  aucb  auf  der  Oberflaehe 
des  kitnstlicben  Querscbnittes  und  seine  Negativitat  wird  im- 
mer kleiner  und  kleiner.  Da  dièse  Jonenwanderung  zum  Tbeil 
wenigstens  von  den  Lebenserscheinungen  dus  Axencvlinders 
abhangïg  ist  und  der  Heilungsprocess  die  Vitalitat  des  Ner- 
venquerscbnittes  warscbeiniicb  verstiirkt.  so  kann  manchmal 
der  Querscbnitt  sich  als  positiv  gegen  die  ganze  iibrige  Ob 
flacbe  erweisen.  Aucb  ist  es  leicbt  verstandlicb.  dass  die  elektro- 
motoriscbe  Kraft  ibr  Maximum  erreicht.  wenn  der  aeue  Quer- 
scbnitt  in  einer  gewissen  Entfernung  von  dem  alten 
wird.  Fiir  die  Ansichten  des  Verfassers  spricht  ' auch  die 
scbeinung,  dass  die  elektromotoriscbe  Kraft  in  dem  perip 
rischen  Tbeile  des  Nervenstammes  kleiner  ist.  als  in  dem 
centralen.  Nimmt  man  als  Ursache  des  Ne 
nekrobiotischen  Erscheinungen  an.  so  muss  man  auch  anneh- 


RÉSUMÉS 

-s  dièse  Vorç  sich  in  verschiedenen  Theilen  «les 

Nerven  verschieden  gestalten.  Dièse  Thatsacbe  lasst  sich  jedoch 
leichter  durch  die  Annahme  erklâren,  dass  die  elektrische  Kraft 
dos  Nerven  in  eineni  gewissen  Verhaltnis  zur  Stârke  des  Stoff- 
amsatzes  in  Nerven  steht.  Die  grôssere  elektromotorisclie  Kraft 
in  dem  eentralen  Theile  des  Nerven  soll  daher  bloss  bedeuten, 
dass  die  [ntensitàt  der  Lebensprocesse  dort  grôsser  ist.  als  in 
peripherem  Theile.  Die  Ansichten  des  Verfassers  bestatigt 
auch  die  Thatsacbe.  dass  die  niedrige  Temperatur.  wie  auch 
einige  Gase,  wie  z.  B.  C02,  CHC13.  Co.H^OH  n.  s.  w.  die 
elektromotorische  Kraft  der  Nerven  stark  herabsetzen.  Bei 
solchen  Versuchen  rnuss  man  jedoch  immer  darauf  Rticksicht 
nelimen.  dass  viele  von  diesen  Stoffen  die  Polarisation  der 
sonst  unpolarisirbaren  Elektroden  hervorrufen  nnd  auf  dièse 
YVeise  zu  falschen  Schlussfolo-erun2:en  fiihren  kGnnen. 


38.  —  S  Ciechaxowskï.  Sprawy  vvydzielnicze  w  komôrkach  pierwotnych  gru- 
ezolakôw  i  rakôw  gruczoiakowych  vatroby.  (Ueber  intracellulare 
Secretionsvorgange  in  Léberadenomen  und~  Adenocard- 
nomen).  Mit  1  Tafel.  Vorgelegt  am  9  Juli  1900. 

Xacbdem  bereits  sehon  Hering  vennittelst  der  kûnstlichen 
Injection  von  den  GalleEgângen  aus  innerhalb  des  Cytopla.sma 
der  L^berzelle  intracellulare  Kanàlchen  beobachtet  bat,  die- 
selben  aber  tbeiiweise  als  Artefact  auffasste.  ist  in  den  spàteren 
Arbeiten  zablreieher  Autoren  die  Lehre  von  der  feineren  Struc- 
tur  der  Leberzelle  in  der  von  Hering  zuerst  einuesclila^enen 
Richtung  mit  einzelnen  Beobacbtungen  ergànzt  worden  ;  erst 
aber  neulich  i>t  es  Browiez  gelungen  durch  Naehweis  von  na- 
tiirlicber  Injection  der  intracellulàren  Kanâlchen  mit  Galle  die 
Existenz  der  intraprotoplasmatischen  und  intranuelearen  Gallen- 
kanalchen  zweifellos  nachzuweisen  und  ein  genaues  Bild  der 
Structur  der  Leberzolle  zu  construire!).    Browiez    hat  bekannt- 


RÉSUMÉS  ..       259 

lich  nachgewiesen  *),  dass  die  intracellulâren  Gallenkanalchen 
mit  den  intercellularen  Gallengângen  in  Verbindung  stehea 
und  ia  dem  Zellkern  ihren  Ursprung  nehmen  ;  dass  die  Kerne 
der  Leberzellen  an  den  Secretionsvorgângen  einen  aetiven  An- 
theil  nehmen,  dass  sie  nâmlich  an  der  Umarbeitung  des  Hâ- 
moglobins  der  ins  Innere  der  Zellen  befôrderten  rothen  Blut- 
korperchen  in  die  Grallenpigmente  betheiliiit  sind. 

Es  war  von  Intéresse  zu  entseheiden,  ob  die  mit  der 
intracellulâren  Galhmsrcretion  und  mit  der  Verarbeitung  des 
Hârnoglobins  in  Gallenpigmente  innig  zusanmmnhangenden 
morphologischen  Erscheinungen.  die  von  Browicz  in  der  Leber- 
zelle  beobachtet  worden  sind,  in  analoger  Weise  zu  Tage  treten 
in  den  von  der  Leberzelle  abstammenden  Zellen  der  Leber- 
neubildungen,  icsbesondere  der  primâren  L^beradenome  und- 
Adenoearcinome,  deren  Zellen  unter  Umstanden  die  Fâhigkeit 
der  Gallensecretion.  selbst  in  den  Métastaser),  beizuhehalten 
im  Stande  sind.  Falls  es  dem  so  ware,  daim  wiirde  noch  die 
Frage  zu  beantworten  sein,  wie  und  wann  die  Fâhigkeit  der 
Gallensecretion  in  den  Zellen  der  benannten  Neubildungen 
mit  fortschreitender  morphologischer,  bezw.  funktioneller  Ana- 
plasie  der  Zellen,  bei  den  Entartungsprocessen  des  Cytopla- 
sma  und  der  Zellkerne  als  aueh  verloren  geht.  Die  Beantwor- 
tung  dieser  Fragen  schien  nâmlich  fur  das  Verstandnis 
der  Innigkeit  des  Zusammenhanges  der  Secretionsvorgànge 
mit  den  von  Browicz  geschilderten  intracellulâren  Erschei- 
nungen nicht  ohne   Bedeutung  zu  sein. 

In  dieser  Richtung  wurden  die  in  den  letzten  fûnf  Jahren 
im  Institute  fur  pathologische  Anatomie  zu  Krakau  beobaeh- 
teten  Fâlle  von  primâren  Leberadenomen.  bezw.  Adenocarci- 
nomen  uutersucht. 


*)  Zahireiche    Publicationen    in    den    „Verhandlungen    der    Akademie 
der  Wissenschaften  in  Krakau.  Math-naturwiss.   Klasse''   Band  ;5  &  u.  M7  und 
vorliiufige     Mittheilungen     in    dem     „Anzeigeru     der    genannten     Akademie 
1897—1900.    Mehrere    Abhandlungen    in    „Przeglnd    lekarski -. 
karska",   «Deutsche  med.   Wochenschrift"  u.  s.  w.  1898—190 


j?60  KÉSUMÉS 

Es  wurde  dabei  festgestellt.  dasa  iu  den  neoplasmatisehen 
Zellen,  welche  mit  den  Leberzellen  die  meisten  morpbologischen 
Analogien  besassen,  d.  i.  die  kleinste  morphologi'sche  Anaplasie 
bekundeten,  und  keine  Enartungserscheinungen  darboten,  die 
fur  die  intracellulâre  Gallenseeretion  eharakteristisehen  Bilder 
leicht  nachzuvveisen   sind. 

In  solchen  Zellen  beobachtete  man  stellenweise  innerhalb 
des  Cytoplasma,  meist  in  einer  Vacuole,  am  Rande  der  Zelle 
liegende  rothe  Blutkorperchen  (fig.  1.).  In  anderen  Zellen  liegen 
die  rothen  Blutkorperchen  bereits  nahe  an  dem  Zellkerne  (fig. 
2.),  bald  einzeln,  bald  gruppenweise  in  Vaeuolen  angehâuft  (fig. 
S.),  wobei  liie  und  «la  die  Blutkorperchen  mit  einander  zu  ver- 
schmelzen  begiuneu  (fig.  4.),  uni  weiters  die  den  von  Browicz 
in  nonnalen  Leberzellen  gesehilderten  analogen  Veranderungen 
einzugehen.  unter  Beibebaltung  ihres  fur  ihre  Abkominensckaft 
charakteristischen   Verhaltens  gegeniiber  den   Farbstoffen. 

Seltener  begegnet  man  den  rothen  Blutkorperchen.  welche 
bald  unverândert,  bald  immer  mehr  verândert  werden,  im  Inneru 
der  Zellkerne  (fig.  2.),  wobei  hie  und  da  die  Blutkorperchen 
gruppenweise  in  intranucleàren  Vaeuolen  angehâuft  sind  und 
mit  einander  theilweise  verschmelzen  (fig.   5.)- 

Manchmal  endlich  wurden  im  Cytoplasma  der  neoplas- 
matischen Zellen  Vaeuolen  beobachtet,  in  denen  nadelfôrmige, 
tiefbraune  Krystalle  irgend  eines  Hamoglobinderivates  ange- 
sarnmelt  wareu.    (tig.   8.) 

Einen  haufigen  Betund  bildeten  die  intraprotoplasmatisehen 
Gallenkanàlcken,  welche  mit  der  in  naturlicher  Farbe  conser- 
vierten  (Formalin  2%,  Sublimât)  Galle  gefilllt  waren  und  den 
in  den  normalen  Leberzellen  von  Browicz  gesehilderten  intra- 
cellulâren  Gallenkanalchen  vollkommen  glichen  (fig.  9.).  Dièse 
intracellulâren  Gallenkanalchen  standen  mit  den  intercellularen 
Gallengângen  in  Verbindung  und  traten  zu  den  Zellkernen 
in  analoges  Verhâltnis,  wie  es  von  Browicz  in  den  normalen 
Leberzellen  bereits  geschildert  wurde  (fig.  6  u.  7.).  Fin  Bild, 
wo  sàmmtliche  Einzelheiten  der  Beziehunffen   der    intracellulâ- 


RÉSUMÉS  -         261 

ren   Gallenkanalchen   zu   den   Zellkernen    gleichzeitip-    zu    sehen 
waren,  ist  in  Fig.   6   dargestellt. 

Beziiglich  des  Erhaltenbleibens  der  morphologischen  Àqui- 
valente  der  intracellulâren  Gallensecretion  in  den  neoplasma- 
tischen.  von  der  Leberzelle  herstammenden  Zellen  bei  fort- 
sehreitender  Anaplasie  wurde  festgestellt ,  dass  in  den  hoch- 
gradig  anaplasischen  Zellen,  —  welche  morphologisch  bereits  le- 
diglicb  als  epithelialer  Herkunft  sieh  documentirten ,  irgend 
welche  hohere  Differenzierung  dagegen  nicht  mehr  besassen,  - 
die  benannten  morphologischen  Erscheinungen  der  Gallensecre- 
tion vollstandig  in  Verlust  gegangen  sind.  In  den  Zellen  da- 
gegen, die  eine,  wenn  auch  entfernte  morpbologische  Analogie 
mit  den  Leberzellen  besassen,  traten  noch,  wenn  auch  seltener 
und  unvollkoramener,  die  benannten  Erscheinungen  zu  Tage. 
Dabei  schien  die  Sécrétion  der  Gallen pigmente  ara  ehesten  zu 
Grande  zu  gehen. 

Die  intracellulaire  Gallensecretion  wurde  weiter  vermisst 
in  den  hochgradig  fettig  degenerierten  und  absterbenden  Zellen, 
dagegen  war  sie  noch  mauchmal  nachzuweisen  in  den  Zellen, 
welche  im  Cytoplasma  nur  spârliche  Fettropfen  beherbergten. 
wie  auch  in  den  Zellen  mit  verschiedenartig  pathologisch  ver- 
ânderten  (nicht  aber  nekrotisierenden)  Kernen  (fig.  10),  endlich 
in  den  vielkernigen  Riesenzellen  (fiig.  11). 

Auf  Grand  vorstehend  in  aller  Kiirze  angefiihrten  Be- 
lunde  und  Sichtung  der  bezuglichen  Litteratur,  gelangt  Ver- 
fasser  zu  folgenden   Schliissen  : 

1)  Im  Cytoplasma  und  den  Kernen  der  Zellen  der  Leber- 
adennme  und  -Adenocarcinome  sind  unschwer  morpholo- 
gische  Erscheinungen  nachzuweisen,  welche  den  von  Im  - 
wicz  in  den  Leberzellen  nachgewiesenen  Erscheinungen 
der  intracellulâren  Gallensecretion,  an  welcher  die  Zell 
kerne  durch  Verarbeitung  des  Hamoglobins  der  ins  In- 
nere  der  Zellkerne  beforderten  rothen  Blutkorperchen  in 
Gallenpigmente  activen  Antheil  nimmt,  vollkommen  ana- 
log  sind. 

Bulletin  VIL  H 


^()2 


2)  Dièse  morphologischen  Erscheinungen  sind, —  zumindest 
theilweise  — ,  lange  Zeit  hindurch  zu  beobacliten,  obwohl 
die  neoplasmatische  Zelle  sich  bereits  von  dera  Typus 
ihrer  normalen  Mutterzelle  weit  entfemt  liai. 

3)  Dièse  Erscheinungen  konnen   einige  Zeit  sogar  dann  be- 

ben,  wenn  die  Adenom-  bezw.  Adenocarcinomzelle  se- 
cundâre  pathologische  Veranderungen,  insbesondere  die 
Kerntheilungsabnormitâten  und  die  Degeneration  des 
Cytoplasmas  zu  erleiden   beginnt. 

4)  Die  morphologischen  intraeellulâren,  von  Browicz  in  der 
Leberzelle  nachgewiesenen  Erseheinungen,  sind  demnach 
als  mit  der  Gallensecretion,  bezw.  der  Verarbeitung  des 
Hâmoglobins  in  Gallenpigmente  innigst  zusammenlian- 
gend  aufzufassen;  dièse  Erseheinungen  scheinen  eine 
nothwendige  Bedingung  der  Gallensecretion  zu  sein. 

5)  Allem  Anschein  nach  geht  in  den  der  Anaplasie  ver- 
fallenden  neoplasmatischen  Zellen  die  Fâhigkeit  der  intra- 
eellulâren Gallensecretion  nicht  auf  einmal  verloren;  bei 
einem  stufenweisen  Verlust  dieser  Eigenschaft  scheinen 
die  Zellen  zuerst  die  Fâhigkeit  der  Sécrétion  der  Gallen- 
pigmente zu  verlieren. 

6)  Es  scheint,  als  ob  bei  den  secundâren  pathologischen 
Veranderungen  der  Zellen  der  Leberadenome  und-  Ade- 
nocarcinome,  insbesondere  bei  der  Degeneration  des  Cy- 
toplasmas, der  Verlust  der  Fâhigkeit  der  Gallensecretion 
ebenfalls  mit  dem  Verluste  der  Sécrétion  der  Gallenpi- 
gmente  seinen   Anfang  nehnae. 

7)  Ein  Theil  der  achromatischen  protoplasmatisehen  Inclu- 
sionen,  welche  in  Cytoplasma  der  Zellen  der  verschiede- 
nen  Neubildungen,  besonders  aber  der  epithelialen,  hâufig 
vorkommen,  —  und  vielleieht  auch  ein  Theil  der  intra- 
nucleâren  protoplasmatisehen  Inclusionen  wâre  im  Gegen- 
satz  mit  den  herrsehenden  Anschauungen  aus  der  Klasse 
der  degenerativen  Veranderungen  auszurangiren;  jeden- 
fals  aber  wâre  es  kaum  angângig,  sâmmtliche  dièse  In- 
clusionen   als    desrenerative    Veranderungen    ritcksichtslos 


RÉSUMÉS 

aufzufaaseq.  Es  ist  nâmlich  nk-lit  von  der  Hand  zu 
weisen,  dass  gewisse  Inclusioneti  in  den  ins  Innere  der 
Zellen  beforderten  un  1  verânderten  rothen  Blutkorperchen 
ihren  Uraprung  haben  ;  gewisse  Inclusions  dag 
diirften  mit  grosser  Wahrscheinlichkeit  nieht  als  degene- 
rative  Verânderung  des  Cytoplasraas  aufzufassen 
soudern  als  moglicherweise  schwindende  Ersebeinuno'  der 
mit  den  physiologischeD  Aufgaben  der  Zelle  zusammen- 
hàngenden,  jedoch  durch  secundâre  pathologische  Ein- 
fliïsse  modificierteu  Secretionsvorgange. 


39.  —  H.  Hoyer.   Przyczynek   do    morfologii  serca  ryb.   (Zur  Morpho- 
logie des  Fischherzens).    Vorgelegt  am  9  Juli  1900. 

Gegenbau  r  war  in  seiner  ersten  Arbeit  iiber  die 
vergleichende  Anatomie  des  ïïerzens  auf  Grund  von  verglei- 
cbend-anatomischen  Studien  zu  dem  Ergebnis  gelangt.  dass 
bei  Teleostier»  wie  bei  Selacbiern  und  Ganoiden  die  Kammer 
sicb  in  ein  muskuloses  Rohr  verlângert,  welches  bei  den  ersteren 
in  der  Regel  nur  kurz,  bei  allen  den  letztgenannten  Ordnun- 
gen  langer  gestreckt  sicb  darstellt,  bei  beiden  jedoch  durch 
Tascbenklappen  gegen  das  daraus  hervorgehende  Arterienrohr 
sicb  abgrenzt.  Gegenbaur  zeigte  ferner.  dass  bei  Selacbiern. 
Cbimaren  und  Ganoiden  die  Klappen  der  vorclersten  Querreihe 
des  muskulosen  Rohres  in  Form  und  Verrichtung  von  denen 
der  folgenden  Querreihen  verschieden  sind .  und  verglich 
scbliesslicb  die  Klappen  der  vordersten  Querreihe  der  au 
fùhrten  Fiscbe  mit  der  einzigen  Klappenreihe  am  Ostium 
arteriosum  der  Herzkammer  der  Teleostier.  Damit  war  die 
Trennung  zwischen  dem  muskulosen  Robre  der  Selaehier  und 
Ganoiden  und  dem  erweiterten  Arterienstiel  der  Teleostier  voll- 
endet.    Jenes  wurde  Conus.  dieser  Bulbus  genannt. 

Boas  schliesst  sich  hinsicbtlich  der  Auf 
zelnen  Herztbeile  der  Selaehier,  Ganoiden  und   auch    der    Di- 


264  RÉSUMÉS 

pnoer  dén  Ausfiihrungen  Gegenbaur' s  vollkommen  an,  hin- 
sichtlich  des  Teleostierberzens  gelangt  er  jedoch  zu  etwas- 
anderen  Resultaten  als  Gegenbaur.  Bei  Teleostiern  ist  naeh 
Boas  der  Conus  in  der  Regel  „ vollkommen  rudimentar.  obne 
Muskelschicht,  tragt  nur  eine  Querreibe  von  Klappen.  der  vor- 
dersten  Reibe  der  Ganoiden  homolog".  Nur  bei  einigen  Clu- 
peiden  ist  der  rudimentare  Conus  noch  mit  quergestreifter 
Muskulatur  verseben.  Boas  fasst  somitdeneingeengten.bin- 
degewebigen  Tbeil  zwiscben  Ventrikel  und  Bulbus  als  Conus 
auf,  lâsst  von  diesem  die  Klappen  entspringen  und  betrachtet 
den  vordersten  Tbeil  des  Ventrikels,  der  dem  muskulosen 
Robre  Gegenbaur's  entspricbt,  als  „einen  Tbeil  des  eigentlicben 
Ventrikels". 

In  seiner  zweiten  Abbandlung  iiber  den  cliesbeziiglicben 
Gegenstand  gelangt  Gegenbaur  auf  Grund  von  weiteren 
Untersucbungen,  die  er  am  Conus  von  2  Lepidostei  und  einem 
Embrvo  von  Acantbias  angestellt,  zu  Resultaten.  die  beziiglicb 
des  morpbologiscben  Wertes  des  Conus  von  seinen  urspriing- 
licben  Ansicbten  nicbt  unwesentlicb  abweieben.  Im  Conus  von 
Lepidosteus  sind  namlieb  die  Klappen  genau  in  Langsreihen 
angeordnet.  In  den  letzteren  sind  die  Klappen  mittelst  Faden 
oder  breiterer  Ziige  unter  einander  verbunden.  Hieraus  ge- 
winnt  man  die  Vorstellung,  dass  die  in  einer  Langsreibe  lie- 
genden  Klappen  ursprimglicb  inniger  zusammengebangen  haben. 
Gegenbaur  wird  in  dieser  Ansicbt  nocb  mebr  bestarkt 
durch  das  Ergebnis  der  Untersucbung  des  Acantbiasembryo. 
in  dessen  Conus  sicb  4  Langsfalten  befinden,  obne  dass  eine 
Differenzierung  derselben  in  einzelne  Klappen  zu  bemerken 
war.  Gegenbaur  scbliesst  daraus:  „Die  Anordnung  der 
Klappen  in  Langsreihen  ist  also  von  der  Entstebung  von 
Langswulsten  abzuleiten,  und  dièse  reprlisentiéren  den  primi- 
tiven  Zustand  des  gesammten  Apparates".  Von  diesem  pri- 
mitiven  Zustand  leitet  Gegenbaur  die  im  Conus  von  Se- 
lachiern,  Chimaren,  Ganoiden  und  Dipnoern  existierendt'n 
Klappen  ab.  nicbt  aber  die  Klappen  der  TeleostiVr.  die  in  der 
nannten  Arbeit  liberbaupt  keine  Erwàhnung  finden. 


RÉSUMÉS  -        265 

Wie  weiter  unten  ausgefiihrt  werden  soll,  lassen  sich  die 
einander  theilweise  widersprechenden  Ansichten  der  Autoren 
recht  g-ut  in  Einkiang  bringen.  Ein  den  Selaehierembryonen 
entsprechender  Conus  lasst  sich  auch  bei  Embryonen  von 
Teleostiern  nachweisen  und  erhalt  sich  auch  bei  erwachsenen 
Exemplaren  allerclings  in  veranderter  Form  fort. 

Als  Untersuchungsmaterial  dienten  dem  Verf.  etwa  2  cm. 
lange  Embryonen  von  Pristiurus  melanostomus  und  Salmo  salar. 
Ebenso  wie  bei  dem  Embryo  von 
Acanthias  sind  bei  Pristiurus  in  dem 
vom  Ventrikel  entspringenden  Ge- 
fassrohre  3  Lângsfalten  vorhanden, 
welche  vom  Ostium  arteriosum  bis 
zum  Abgange  der  hintersten  Bran- 
chialgefasse  reichen.  Dieselben  be- 
stehen  aus  embryonalem  Bindegewebe.  Fig.  1 . 

Sie  werden  an  ihrer  Oberflache,  im  Innern  des  Gefassés,  von 
Endothel  bekleidet;  nach  aussen  zu.  grenzen  sie  mit  ihren 
Basalflachen  an  eine  diinne  Schicht  von  quergestreiften  Mus- 
kelfasern,  denen  noch  eine  Schicht  von  flachen  Serosazellen 
aufliegt.  (Fig.  1.)  Soweit  Verf.  aus  den  Serienschnitten  beur- 
theilen  konnte.  làsst  sich  in  diesem  Entwickelungsstadium, 
ebenso  wie  bei  jenem  Acanthiasembryo  Gegenbaur's.  noch  kei- 
nerlei  Difïerenzierung.  welche  auf  eine  Klappenanlage  hinwei- 
sen  wiirde,  wahrnehmen.  Den  Process  der  Klappenentwicke- 
lung  hat  Verf.  nicht  direct  beobachtet,  doch  glaubt  er,  dass 
derselbe  sich  in  der  von  Gegenbaur  geschilderten  Weise  voll- 
zieht.  Als  wirksamer  Factor  wirckt  der  Druck.  (1er  nach  der 
Ventrikel-  und  Conussystole  von  dem  sich  riickstauenden 
Blute  ausgeht.  Durch  dasselbe  erhiilt  die  weiche  Masse  der 
Falten  Eindriicke,  welche  sich  bei  steter  Wiederholung  des 
Vorgangs  successive  vertiefen,  bis  sie  schliesslieh' Taschenform 
annehmen.  Wie  aile  Autoren  ubereinstimmend  angeben,  sind 
die  Klappen  der  ersten  Querreihe  stets  ;un  besten  ausgebildet, 
wahrend  diejenigen  der  iibrigen  Querreihen  ihrer  Form  nach 
oft   recht    unvollkommcn    erscheinen.     Nach    Stôhr    befinden 


266  rési  mes 

sicli  dieselben  in  Riickbildung.  Dieser  Auffassung  tritt  bereits 
jcn.  Die  Klappen  haben  sicb  ans  einem 
vollkommcneren  Zustande  nicbt  rûckgebildet,  sondera  sind  in 
ihrer  Entwickelung  durch  die  stetig  fortscbreitende  Ansbildung 
dér  Klappen  der  ersten  Querreibe  aufgebalten  worden.  Da 
letztere  wohl  nicht  von  Anfang  an  einen  gânzlîcben  Abscbluss 
bewirken  konnte,  so  war  daniit  den  weiteren  Abscbnitten  der 
Longitudinalfalten  die  Moglicbkeit  gegeben,  sieh  zu  dem  Klap- 
penapparate  allmabbcb  umzubilden.  Sobald  als  der  Verscblnss 
der  ersten  Reibe  von  Klappen  vollkommen  wird.  und  damit 
die  Wirkung  des  die  Klappen  modellierenden  Blutdruckes  ver- 
miudert  wird,  bleiben  die  Klappen  auf  ilirer  jeweiligen  Ent- 
wickelungsstufe  steben  und  erfàbren  dann  wohl  kaum  mebr 
wesentlicbe  Verânderungen.  Wie  innige  Beziebungen  zwischen 
der  Einwirkung  des  Druckes  der  Blutsaule  und  der  Ansbil- 
dung der  Klappen  besteben,  ersiebt  man  an  einem  wobl  con- 
servierten,  in  der  Sammlung  des  Institutes  aufbewabrten  Pra- 
parate  vom  Herzen  von  Acipenser  sturio,  der  eine  Lange  von 
mebr  als  2  m  besessen  natte.  Die  Lange  des  Conus  betrâgt 
37  mm.  In  demselben  ist  die  erste,  ovale.  Querreibe  vod 
Klappen  sebr  gut  ausgebildet.  Alsdann  folgt  ein  grosser  klap- 
pen i'reier  Raum,  welcber  naeb  einer  Seite  bin  ziemlich  be- 
deutend  ausgebuebtet  ist.  Die  Innenwand  des  Raumes  zeigt 
mannigfacbe  Unebenbeiten.  Gegen  den  Ventrikel  zu,  tritt  eine 
zweite  Querreibe  von  unscbeinbaren  Klappen  auf  und  hinter 
derselben  eine  dritte,  die  in  der  Entwickelung  der  einzelnen 
Klappen  der  ersten  sehr  nabe  stebt.  Hier  bat  demnach  der 
im  Conus  selbst  sieb  geltend  maehende  Blutdruck  zur  Ver- 
vollkommnùng  der  letzten  Klappenreibe  beigesragen.  Wenn 
man  aucli  iiber  die  Klappenbildung  im  allgemeinen  einiger- 
•  ii  befriedigende  Erklârungen  abzugeben  vermag,  so  blei- 
ben dennoeb  verschiedene  Punkte  iibrig,  die  noch  weiterer 
Aufklarung  bedtirfen.  So  macbt  z.  B.  sehon  Gegenbaur  darauf 
aufmerksam,  dass  bei  dem  von  ibm  untersucbten  Acantbias- 
embryo  die  vordersten  (ovalen)  Enden  der  Langsfalten  im 
Conus  durcbaus  nicbt  auf*  einen  Quersehnitt  fallen.    Dasselbe 


RÉSUMÉS 

konnte    auch  Verf.  au  seinem  Pristiurusembj 
Von    den   3  Lângsfalten    liegeu  2  Falten   im    obersten  Tl 
des  Conus  dicht  bei  einander  auf  der  ventralen  Seite  de 
ben.  Weiterhin  in  der  Richtung  zum  Herzen  weic 
einander  und  nehmen  (due  mehr  latérale  Lage  ein.  Di 
Lângsfalte  liegt  auf  der  dorsalen  Seite  des  Rohres.  Wab 
nun  die  beiden  lateralen  resp.  ventralen  Lângsfalten  auf  den 
Querschnittsserien    bereiis    vor    der   Abzweigung    der   letz 
Kiemenarterien  sich  bemerkbar  machen.  tritt  der  dorsale  Wulst 
erst   hinter    dem  Abgange    der  Gefasse  in  Erscheinung.     Dii 
Enden  der  Lângswtilste  wiirden  somit  auf  eine  Ebene  fallen, 
welcbe  in  der  Richtung  von  vorn  und  unten  nach  hinten  und 
oben  das  Gefàss  schneiden  wiirde.    Trotzdem  bilden  sich  dii 
Klappen    der   ersten  Reihe  in  einem  Niveau  ans.     Es  miis 
also  offenbar  beim  weiteren  Wachstum  des  Thieres  V 
bungen  der  einzelnen  Theile  stattfinden  und  ferner  muss  auch 
der  Blutdruck  regulatorisch    auf  die  Entfaltung  der  Klappen 
einwirken. 

Zu  erôrtern  ist  weiter'die  Frage,  warum  sich  bei  Knorpel- 
fischen  eine  Mehrzahl  von  Klappen  anlegt,  wo  doch  die  i 
Klappenreihe.  gut  entwickelt,  offenbar  genttgen  dtirfte.     >• 
der  Ansicht  des  Verf.  steht  die  Entwickelung  einer  en 
Anzahl  von  Klappen  in  unmittelbarer  Beziehung  zu  der  den 
nus  umgebenden  Schicht  von  quergestreiften  Muskeln.  I  >< 
Conus    wirkt    als    propulsatorischer   Herzabschnitt    selbstandig 
auf  die    aus   dem  Ventrikel  eingetriebene  Blutmenge  eiu   und 
bedarf  daher  eines  ausgiebigeren  Klappenapparates.   Lëtzfc 
tritt,  wie  bei  Selachiern  und  Lepidosteus,  in  Form  von  Lai 
reihen  von  mehr  oder  weniger  functionierenden  Klappen   aui. 
oder  auch.  wie  wir  es  bei  Aeipenser  gesehen  haben,  in   Form 
von  zvei  gut  entwickelten  Querreihen  am  Eingange  and  Aus- 
gange   des    Conus.    zwischen    denen    sich.  durch  einen   \v> 
Zwischenraum  getrennt.  kleinere.  weniger  entwickelte  Kla] 
befinden  kônnen. 

Schliesslich  ware    noch    die   Frage  zu  erledigen,   ofc  der 
Anzahl  der  in  einer  Quer-  oder  Langsreike  befindlichen  Klap- 


268  RÉSUMÉS 

pen  ein  besonderer  Wert  beigemessen  werden  darf.  Wie  es 
scheint,  besteht  eine  gewisse  Constanz  in  der  Aiizahl  der  Klap- 
pen  fur  eiuzelne  Species;  andererseits  kommen.  wie  bereits  die 
Zusammenstellung  der  Befunde  verscbiedener  Autoreu  durch 
S  t  ri  li  r  lehrt.  zablreicge  Variationen  vor.  Bevor  also  an  einem 
srrôssereB  Materiale  raittelst  der  statistiscben  Metbode  das  Vor- 
kommen  von  standigen  Bildungen  und  Abweicbungen  nicbt 
festgestellt  ist,  lâsst  sicb  die  Anzabl  der  vorbandenen  Klap- 
pen  im  Conus  in  systematiscber  Beziebung  nur  wenig  ver- 
werten. 

Bei  der  Untersucbung  des  Conus  von  Lacbsembryonen 
ergeben  sicb  im  grossen  und  ganzen  die  gleicben  Verbaltnisse 
wie  am  Pristiurusembrvo.  Wâhrend  aber  bei  letzterem  das 
ganze  Gefàssrobr  zwiscben  Ventrikel  und  der  Abzweigung  der 
Branebialgefâsse  den  embryonalen  Conus  darstellt,  ist  derselbe 
beim  Lacbsembryo  auf  die  kleinere,  dem  Herzen  zugewandte 
Hàlfte  des  gasammten  Gefassrobres  bescbrânkt;  der  iibrige 
distale  Abscbnitt  gehôrt  bereits  dem  Bulbus  und  Truncus  ar- 
teriosus  an.  Wie  bei  Pristiurus  erbebt  sicb  liber  dem  Ven- 
trikel der  Conus  als  ein  Robr  von  gleicbmâssigem  Kaliber. 
Die  Wandungen  desselben  werden  von  einer  Scbicbt  querge- 
streifter  Muskulatur  gebildet,  und  nacb  innen  zu  erbeben  sicb 
von  den  Wânden  zwei  Falten,  welcbe  aus  embryonalem  Binde- 
gewebe  und  der  Bedeckung  von  Endothelzellen  bestehen.  Die 
Falten  erstrecken  sicb  vom  Ostium  arteriosum  so  weit,  als 
die  quergestreiften  .Muskeln  reicben.  Wir  baben  es  somit  mit 
einem,  dem  embryonalen  Selacbierconus  vollkommen  bomo- 
logen.  Gebilde  zu  thun.  mit  dem  Unterscbiede.  dass  bier  der 
Conus  bedeuteiul  verkùrzt  ist  und  nur  Lângsfalten  entbalt. 
Da  dem  Verf.  aucb  von  Teleostierembryonen  keine  weiteren 
Entwickelungsstadien  zur  Verfiigung  standen,  konnte  das  wei- 
tere  Schicksal  des  Conus  und  die  Umbildung  der  Lângsfalten 
in  Klappen  nicbt  verfolgt  werden;  docb  lasst  sicb  aucb  hier 
aus  den  entsprechenden  Herzabscbnitten  erwachsener  Fiscbe 
der  Verlauf  des  Umbildungsprocesses  zum  Theil  erschliessen- 


RESUMES 

Betrachtet  man  Langsschnitte  durch  das  Herz  • 
ciscus  rutilus,  Oyprinus  rarpio,  Tinca  vulgaris,  so  sieht  man. 
Fig.  2  vom  Herzen  von  Leur! sens  darthut,  in  dein  halsarti"- 
eingeengten  Abscknitte  zwischen  Bulbus  und  Ventrikel  zwei 
Bindegewebsstrànge  verlaufen,  die  sich  weiterhin  gegen  den 
Ventrikel  in  die  Klappen  fortsetzen.  Nach  aussen  sind  diesel- 
ben  von  Fett  und  lockerem  Bindegewebe  umgeben.  Nach 
Boas  stellt  dieser  kurze,  halsfôrmige,  klappentragende  und 
muskelfreie  Verbindungstheil  zwisclien  Ventrikel  und  Bulbus 
den  Conus  der  Teleostier  dar.  Nach  der  Ansicht  des  Verf. 
ist  eine  derartige  Auffassung 
des  Conus  zuriickzuweisen, 
weil  in  derselben  der  querge- 
streiften  Muskulatur.  welche 
neben  den  Klappen  das  Haupt- 
charakteristicum  bildet,  keine 
Rechnun^o-etra^en  wird.  Bo- 
as    befindet    sich    iibrigens  s' 

hin  sichtlich  seiner  Anschauungen  in  einem  gewissen  Wi- 
derspruche.  da  er  den  meisten  Teleostiern  eine  Muskulatur  im 
Conus  abspriehc  und  dieselbe  nur  einigen  Clupeïden  (darun- 
ter  Osteoglossum  bicirrhosum ,  welcher  nur  eine  Querreihe 
von  Klappen.  und  Butirinus  (Albula),  welcher  deren  zwei  ent- 
halt)  zugesteht. 

Gegen  Boas  schliesst  sich  Verf..  allerdings, 
mit  e i n e r  gewissen  Beschrânkun  g,  d  e r  u  r s p  r  ii ng- 
lich en  Ansicht  Gogenbaur's  an.  wonach  der  Co- 
nus bei  Teleostiern  existiert,  aber  bei  au  s 
w  a  c  h  s  e  n  e  n  E  x  e  m  p  1  a  r  e  n  z  u  m  T  h  e  i  1  in  d  e  n  V  e  n- 
t  r  i  k  e  1  mit  hineinbezogen  ist. 

Wie  Fig.  2  zeigt,  sowie  auch  die  Abbildungen  von  an- 
deren  Autoren,  darunter  auch  die  von  Boas,  befinden  sich  die 
Klappenansatze  stets  im  Bereiche  der  Ventrikèlmuskulatur. 
Betrachtet  man  nun  dieselbe  genauer,  su  erkennl  man,  • 
von  der  Klappenbasis  ans  die  Làngszùge  sich  nach  dem  Ven- 
trikellumen  zu  fortsetzen  und  in  die  Dicke  der  Ventrikelwand 


RÉSUMÉS 

ausstrahlen.  Ebenso  schliessen  sich  die  an  der  Klappénbasis 
([lier  getroffénen  Btindel  an  die  in  glëicher  Weise  verlaufende 
Muskulatur  der  Véntrikelwand  an.  Die  Aussënschiclit  der 
Ventrikelmuskulatur  zeigt  in  dem  eingezogenen  Theile  zwi- 
q  Ventrikel  und  Bulbus  eine  Unterbreehung  durch  eine 
diinnë  Bindeg:ewebsschicht ,  welche  sich  ans  ienem  verengten 
Theile  in  die  Wand  des  Ventrikels  hineinërstreckt  und  nach 
kurzem  Verlaufë  zwischen  clen  Muskëllamellen  verliert.  Der 
dem  Ventrikellumeu  zugekëhrte  und  die  Klappénbasis  um- 
fassende  Theil  der  Muskulatur  sammt  Bmdegèwebe  erscheint 
dadurch  in  den  Ventrikel  hineingezogen,  und  die  durch 
den  Bindegewebsstrans  getrennte  A.ussenschieht  von  Mus- 
keln  als  eine  secundàre  Auflagerung.  Doch  ïst  letztere  als 
solche  thatsachlich  nicht  aufzufassen,  sondern  erweekt  nur  den 
Schcin  einer  solchen.  Man  muss  vielmehr  aonehmen.  dass 
dièse  Aussënschiclit  ursprtinglich,  als  sich  der  primitive  Co- 
nus  als  Gefâssrohr  liber  den  Ventrikel  orhob.  bis  an  dasselbe 
lieranreichte.  und  dass  sie  erst  nachtrâglich  durch  die  Ein- 
verleibung  des  Conus  in  den  Ventrikel  von  dem  muskulosen 
Klappentheil  abgedrângt  wurde.  Vert",  hait  demnaeh  die 
der  Klappénbasis  unmittelbar  anliegende  M u  s- 
k  u  1  a  t  u  r ,  die  sich  o  h  n  e  U  n  t ;  < ■  r  1  »  r  e  c h  u  n g  in  die  I n- 
n  e  n  t  li  e  i  1  e  d  e  s  M  y  o  c  a  r  d  s  f  o  r  t  s  et  z  t,  f  ii  r  den  m  u  s  k  u- 
1  u  s  e  n  Bestandtheil  d  e  s  p  r  i  m  i  t  i  v  e  n  C  o  n  u  s.  Der 
bindegewebige  Anteil  im  Vefbindungsstiick ,  den  Boas  als 
Conus  bezeichnet.  ist  erst  nachtrâglich  entstanden  und  hat 
mit  dem  primitiven  Conus  nichts  zu  schaffen.  Es  deutet  auch 
schon  das  Verhalten  der  elastisehëu  Fasern  darauf  hin.  welche 
sich  in  dieken  Ztigen  von  der  Intima  des  Bulbus  abspalten 
und  in  dem  Verbindungsstiick  bis  an  dm  Klappenansatz  ver- 
laufen,  um  sich  dort  aufzureisern  und  zu  verschwinden. 

Beztiglich  der  histologisehen  Détails  ware  noch  folgendes 
zu  erwâhnen:  Tn  der  Klappe  selbst  sind  in  der  dem  Bulbus  zuge- 
kehrten  Flachensehieht  keine  elastischen  l'asern  naehzuweisen, 
wohl  aber  auf  der  entgegengesetzten  Seite,  wo  sich,  wie  Seipp 
fiir  die   Semilunarklappen  des  mensehliehen  Ilerzens  nachge- 


RÉSUMÉS  -  271 

wîesen  bat.    der  starkeren  Spannung  entsp'rei 
anselinliche  Schicht  von  elastischen  Fasem  i 
tere  tritt  sowobl  mit  den  aufgelockerten  elastischen  Elementen 
an  der  Klappenbasis,  als    auch    mit    denen  der  Endoi 
Verbindung.  Wâhrend  auf  der  Kammersëite  der  Klapp 
den    elastischen  Elementen    noch    deutliche    Bind 
besonders  nach  Farbung   mittelst    van  Giesôn'schen    oder 
ondi'sehen  Gemisches    zu    erkennen    sind,    ist    sich    der  \ 
liber  das  Gewebe  der  Klappe  auf  der  Aortenseite    nicht  klar 
geworden.  Es  besteht  offenbar  ans  Bindegewebe,  w<  loch 

eine  eigenthiimliche  Métamorphose  erfahren  hat.  Bei  allen 
untersuchten  Species  liess  sich  nâmlich  nach  Farbung  mit  ver- 
schiedenen  Kernfarbstoffen,  besonders  mit  Thionin,  eine  deut- 
liche Metachromasie  wahrnehmen,  welche  auf  die  Existenz 
von  reichlichen  Mengen  von  Mucin  in  diffuser  Vertheilung 
schliessen  lassen.  Ja  auf  den  ersten  Blick  erhalt  man  den 
Eindruck  eines  verquollenen  mehrschichtigen  Epithels,  doch 
lehren  die  mittelst  van  Gi.es on  gefarbten  Praparate.  i 
auch  vereinzelte  rotb  tingirte  Bindegewebszlige  darin  verlau- 
fen.  Ganz  andere  Bilder  der  histologischen  Structur  der  Klap- 
pen  liefern  entsprechende  Praparate  vom  Herzen  einer  erw 
senenen  Torpédo  ocellata.  Bei  diesem  bestehen  die  Klappen  aus 
derbem  Bindegewebe.  welch.es  in  den  Klappen  der  ersten 
Querreihe  besonders  stark  entwickelt  ist;  im  Gegensatz  zu 
den  Teleostiern  besitzen  beide  Oberflâchen  der  Klappen  eine 
ziemlich  anselinliche  Schicht  von  elastischen  Fasem.  welche 
mittelst  feiner,  transversal  durch  die  Dicke  (\er  Klappen 
laufender  Fasem  mit  einander  verbunden  werden.  Nach  der 
Anordnung  und  der  Dicke  der  Klappen  zu  urtheilen,  sind 
dieselben  auch  wohl  nicht  im  Stande,  sich  nach  der  Ventrikel- 
seite  hin  auszubuchten. 

Betrachten  wir  nach  diesem  histologischen  Excurs  nun- 
mehr  noch  den  muthmasslichen  Verlauf  der  Klappenbildung 
bei  Teleostiern.  Es  werden  wohl  auch  hier,  wie  bei  Selachiern, 
durch  den  Blutdruck  in  den  beiden  Langsfalten  successive 
tiefere  Eindriicke  erfolgen,  bis  die  Form  von  Taschenklappen 


212  RÉSUMÉS 

erreicht  ist.  Eine  Mehrheit  von  auf  einander  folgenden  Klap- 
pen  kann  sich  mit  wenigen  Ausnahmen  aus  dem  Grunde  wohl 
nicht  entwickeln,  weil  der  Conus  mit  seinen  Langsfalten  zu 
kurz  ist,  ferner  weil  derselbe  wohl  schon  ziemlich  friïhzeitig 
in  den  Ventrikel  hineinbezogen  wird,  und  schliesslich,  weil  der 
sich  entwickelnde  Bulbus  theilweise  wenigstens  die  Functionen 
des  Conus  iibernimmt. 

Auf  Grund  der  embryologischen  und  histologischen  Be- 
funde  fasst  der  Verf.  die  Ergebnisse  seiner  Untersuchungen 
in  folgender  Weise  zusammen:  Der  Conus  des  Herzens 
legt  sich  bei  s  a  m  m  1 1  i  c  h  e  n  Fischen  in  der  g  1  e  i- 
chen  Weise  an,  und  1  a  s  s  t  sich  auch  bei  erwach- 
senen  Exemplaren  stets  nachweisen.  Seine  we- 
sentlichstenBestandtheile  sind  dieKlappen  und 
die  quergestreifteMuskulatur.  DieKlappen  ent- 
wickeln sich  aus  Langsfalten  in  dem  primitiven 
Conus.  Die  Falten  stellen  den  phyologenetisch 
altesten  V  e  r  s  c  h  1  u  s  s  a  p  p  a  r  a  t  in  dem  Truneus  a  r- 
teriosus  d  a  r.  Die  Anzahl  der  daraus  entstehen- 
den  Klappen  wechselt  je  nach  den  Ordnungen 
und  A  r  t  e  n  der  Fische,  und  ist  am  geringsten  bei 
Teleostiern,  weil  bei  diesen  die  Falten,  wie  iiber- 
haupt  der  Conus  bereits  in  seiner  A  ni  âge,  bede  u- 
tend  reduciert  sind. 

Was  den  Bulbus  arteriosus  anbetrifft,  so  scheint  sich 
derselbe  erst  in  spàteren  Stadien  zu  entfalten,  seine  Anlage 
macht  sich  jedoch  bereits  bei  dem  oben  erwahnten  Lachs- 
embryo  durch  Verengerung  des  Lumens  und  Verdickung  der 
Wandung  des  Gefassrohres  liber  dem  Conus  bemerkbar.  Wâh- 
rend  nâmlich  die  Lichtung  desselben  in  der  Hohe  des  Conus 
und  ini  Anfangsstuck  des  Bulbus  104  a  betriigt,  verschmàlert 
sie  sich  ini  Bulbustheile  auf  84  [/..  Die  Wandung  verdickt 
sich  in  den  gleichen  Hijhen  von  19  auf  o2  [/.,  also  fast  um 
das  Doppelte.  Die  Grenze  zwischen  Conus  und  Bulbus  mar- 
kiert  sich  dureh  das  Aufhoren  der  quergestreifren  Muskulatur. 
Ob  aber  in  diesem  Stadium  bereits  in  der  Bulbuswand  glatte 


RÉSUMÉS 


273 


Muskelfasern  vorhanden  sind,  ist  schwer  zu  entscheiderr.  man 
konnte  hochstens  aus  der  regelmàssigen  Anordnung  der  Kerne 
daselbst  einen  Schluss  auf  die  Existenz  von  glatten  Muskeln 
zieben.  Fiir  die  weitere  Entwickelung  des  Bulbus  stand  Verf. 
kein  entsprechendes  Material  zu  Gebote.  docb  liefern  die  Be- 
fnnde  an  bereits  ausgebildeten  Herzen  verschiedener  Fische, 
wie  Anguilla  vulgaris,  Cyprinus  carpio,  Leuciscus  rutilus  einen 
Hinweis  auf  den  Gang  der  Entwickelung. 

Die  anfangs  nui'  angedentete  kegelformige  Gestalt  des 
Bulbus  kommt  erst  dann  stârker  zum  Ausdruck.  wenn  der 
Conus  in  den  Ventrikel  bineinbezogen  ist.  indem  sicb  der  ba- 
sale  Tbeil  des  Bulbus  stârker  ausdehnt.  Gleicbzeiti^  scbeinen 

■ 

von  der  inneren  "Wand  des  Bulbus  Falten  in  centripetaler 
Richtung  in  das  Lumen  bineinzuwacbsen.  Ich  schliesse  dies 
aus  den  Untersucbungen  des  ausgebildeten  Bulbus  vom  Aal, 
dessen  Herz,  soweit  mir  bekannt  ist.  bisber  nicbt  nliber  unter- 


Fig.  3. 


suebt  worden  ist:  Wie  Fig.  3  auf  dem  Querschnitte  zeigt. 
bilden  die  Falten  ein  System  von  Vorsprungen,  welchê  in  dem 
allerdings  stark  contrabierten  Bulbus  in  radialer  Anordnung 
weit    in    das  Lumen    des    Bulbus    hineinragen.     Andeutun 


2  (4 

!S  Faltensysteins  finden  sich  aiieli  nodh  im  Bulbus  eines 
4  cm  langen  jungeu  Karpfen,  obwohl  das  Bild  durch  die,  wie 
Verf.  vermuthet,  erst  nachtraglich  sich  abspielenden  Entwicke- 
lungsprocesse  verwischt  erscheint.  Wàhrend  nâmlich  beim  Aal 
die  Falten  in  anverânderter  Form  bestehen  bleiben,  bilden 
sich  bei  anderen  Species  noch  Hohlungen  in  denselben 
welche  mit  dem  Lumen  commuiiicieren.  Da  dièse  Hohlungen 
mit  ibren  <  tânungen  anfangs  wohl  ziemlicb  symmetrisch  ira 
Bulbus  verteilt  sind ,  so  vergleicht  Brûcke  letztere  nicbt 
unpassend  mit  der  Anordnung  von  Fenstern  an  einer  Laterne. 
Tn  spâteren  Entwickelungsstadien  bilden  sich  dann  noch  wei- 
•  auch  umfangreicbere  Verbindungen  der  Hohlriiume 
mit  dem  Eïauptlumen  des  Bulbus  einerseits,  und  unter  einander 
andrerseits  aus.  Das  Bild.  welches  man  dann  vom  Bulbus 
erhàlt,  erinnert  an  cavernuses  oder  scbwammiges  Grewebe.  Der 
Bulbus  wiirde  demnach  bei  Cypriniden  einen  Entwickelungs- 
gang  durchmachen.  welcber  durch  folgende  Verânderungen 
cbarakterisiert  wird:  Verdickung  der  Wandung  und  Einengung 
des  Lumens,  Abscbnlirung  vom  Conus,  Wachstum  des  Bulbus 
mit  Faltenbildung  in  seinem  Innern.  Excavation,  Umbildung 
in   cavernuses  Gewebe. 

In  histologischer  Beziehung  ergeben  die  Untersuchungen 
des  Bulbus  sehr  intéressante  Befunde.  Die  Angaben  der  Au- 
toren  iiber  die  Art  der  histologischen  Elemente,  aus  welchen 
sich  der  Bulbus  aufbaut,  sind  insofern  iibereinstimmend.  als 
aile  behaupten,  dass  in  demselben  sich  glatte  Muskeln  und 
elastiscbe  Fasern  befinden;  iiber  ihr  gegenseitiges  Verhaltnis 
fehlen  aber  fast  jeglicbe  Angaben.  Nur  Boas  erwâhnt  von 
Butirinus:  dass  derselbe  eine  dicke  Sckicht  von  glatten  Mus- 
kelzellen    besitzt,    die    aussen   von    einer    starkcn    elastischen 

-•lit:   iiberdeckt  wird. 
Praparate,  die  in  gewôhnlicher  Weise  mit  Kernfarbstoffen 
oder  in  doppelter  Weise  auch  noch  mit  Protoplasmafarbstoffen 

rl)t  werden,  gewahren  noch  keinen  geniigenden  Aufschluss 
iiber  die  Vertheilung  der  muskulosen  und  elastischen  Ele- 
mente   und    iiber    deren  gegenseitiges  Verhaltnis  zu  einander. 


Erst  wenn  man  nach   der  Tânzer'schen  Méthode   mittelst  Or- 
cein  farbt,  erhâlt  man  eine  klare  Vorstellung  davon. 
Fig.  3  hervorgeht,  liegt  eine  ziemlich  bedeutende  Schicht 
circulâren  Fasern  an  der  Peripherie  des  Bulbus.    Von  dieser 
spalten  sich  an    der  Basis    der  Falten   Blinde]    ab,    \\ 
die  Falten  einbiegen    und    in    denselben    einen  longitudinalen 
Verlauf  annehmen.     Wahrend    in    den    mittleren  Theilen  der 
Faite    die  Verlaufsrichtung    der   Fasern    noch    nieht    deutlich 
ausgeprâgt    ist,    ist    dies  der  Fall  an  den  Spitzen   der  Falten. 
woselbst  auf  Querschnitten  durch  den  Bulbus  auch  sâmmtliche 
Fasern  quergesclmitten  sind.  Bei  denjenigen  Fischen.  bei  denen 
der  Bulbus  einen  schwammigen  Charakter   besitzt  (cf.  Fig.  4 
von    Cyprinus).   ist  der  Faserverlauf  nattirlicher  Weise   noch 
complicierter;  doch  lassen  sich    aucli   hier   an    der  Periph 
circulare  und  in    den    centralen  Theilen    longitudinale   Fasern 
wahrnehmen. 

Es  wurde  im  vorhergehenden  nur  im  allgemeinen  vom 
Faserverlauf  gesproehen.  ohne  die  Bestandtheile  der  Fasern 
oder  Bitndel  genauer  zu  berticksichtigen.  Betrachtet  man  jedoch 


die  Prâparate  mit  starken  Vergrusserungen,  so  erhalt  man 
erst  einen  Einblick  in  das  Verhaltnis  von  Muskelzellen  zu 
elastischen  Fasern.  Fiir.  5  stellt  einen  Theil  einer  Faltenspitze 


276 


RESUMES 


des  Bulbus    vom  Aale    im   '^uerschnitt    dar.     Innerhalb    eines 
sehr  feinfaseriffen  Substrates,  welcbes  in  der  Fi^ur  nicht  dar- 


l'h 


gestellt  worden  ist.  liegen  die  (^uerschnitte  von  Muskelzellen. 
Eine  jede  ist  von  einem  Rino-o  von  elastischen  Fasern  welcbe 
mit  Orcein  tief  dunkel  gefarbt  sind.  umgeben.  Von  dem  Ringe 
geben  nacb  aussen  in  transversale!'  Ricbtung  zablreicbe  feine 


Fié 


be  !   Isercben  ab,  die  sicb  mit  ebensoleben  der  benacb- 
barten  Zellen  vereinigen.    Auf  Langsschnitten     Fig.  7)  kommt 


RÉSU.MKS 

dasselbe  Verhàltnis  zum  Ausdruck.  nur  dâss  die  glatten  Mti- 
skelzellen  hier  nicht  von  einem  Ringe  von  elastischen 
umschlossen  werden,  sondern  in  eine  von  denselben  gebild 
Hohlspindel  eingebettet  liegen,  von  deren  Wandungen  die 
chen  elastischen  Fàserchen  zu  den  benacbbarten  Spindeln  ver- 
laufen.    Dass  es  sich  uni    glatte  Muskelzellen,  und    nicht    om 
Bindegewebsfasern  handelt,  beweisen  die  mittelst  Heidenhain- 
scher  Méthode  und    mittelst   anderer  Kernfarbstofle  tingierten 
Praparate,   woselbst,    wie    Fig.  6  und  8  ')    darthun.    die  F 


«"«.■XaSb^Sfe», 


'■-.-;..  '■"■-. 


jâHari 


;■,  -u..„ 


Fig-.  8. 

der  Zellen  und  der  Kerne  keinen  Zweifel  daran  lassen.  Aucli 
sprechen  dafiïr  die  mittelst  der  Mischung  von  van  Gieson 
gefârbten  Praparate.  In  denselben  erscheinen  nâmlich  die 
Huskelfasern  gelb  inmitten  eines  schwach  rosa  gefârbten  Fel< 
An '  frisch  untersuchten  Prâparaten  sind  die  Zellen  in  il. 
Umrissen  zwar  kenntlich.  treten  aber  nicht  so  deutlich  hervor. 
dass  man  sie  ohne  weiteres  als  glatte  Muskelzellen  ansprechen 

l)  In  Fig.  5  und  7  sind  Quer-  und  Langsschnitte  von  glatten  Mas 
fasern.    welche   zur  Darstellung    der  elastischen    Fasern  mil 
delt  sind,  abgebildet;  in  Fig.  6  und  8  entsprechende  Schnitte  auc   Dai 
long  der  glatten  Muskelzellen,  nacli   Eeidenhain  behandelt.  Samratliche 
Figuren  stamrnen  von   Prâparaten    aus    dem   Bulbus   vo 

Bulletin  VII. 


1}78  RÉSUMÉS 

konnte.  Wie  aucb  L  e  y  d  i  g  bei  Leuciscus  und  anderen  Fiscben 
besckreibt,  erscbeinen  sie  kôrnig,  wobl  infolge  der  sie  umge- 
benden  elastiscben  Hiille.  Essigsliurezusatz  lâsst  das  Substrat 
'■tuas  aufquellen  und  einzelne  elastiscbe  Fasern  deutlicber  ber- 
vortreten,  tragt  aber  im  ûbrigen  nicbt  mebr  zur  Aufkliirung 
bei.  Die  Behandlung  der  Fasern  mit  331  /.,  %  Natronlauge  fiibrt 
ebenfalls  nicbt  zuin  Ziele.  weil  eine  kùrzer  dauernde  Einwir- 
kung  der  Lange  die  Fasern  nicbt  isoliert,  eine  liingere  sie  wobl 
von  einander  trennt,  sie  aber  aucb  zugleicb  derartig  verun- 
staltet.  dass  sie  sich  kaum  mebr  erkennen  lassen.  Es  bleibt 
also  nur  die  Untersucbung  von  fixiertem  Materiale  iibrig,  und 
dièse  fiibrt  zu  dem  oben  bereits  ausgesprocbenen  Resultate, 
dass  wir  es  mit  glatten  Muskelzellen  zu  tbun  baben,  die  von 
elastiscben  Elementen  in  Form  von  Robren  umscblossen  und 
durcb  ebensolche  Elemente  mit  einander  verbunden  werden. 
G-anz  analoge  Verbâltnisse  hat  letztbin  J.  Scbaffer  von  glat- 
ten Muskelzellen  im  allgemeinen  bescbrieben  und  abgebildet, 
und  damit  die  Beziebunoen  der  o-latten  Muskelzellen  zu  ein- 
ander  in  das  recbte  Licbt  gestellt.  In  seiner  sorgfaltioren  und 
iiberaus  kritiscben  Untersucbung  kommt  er  zu  dem  Scblusse, 
dass  sicb  die  glatten  Muskelzellen  unter  einander  nicbt  ver- 
mittelst  der  von  den  Autoren  bescbriebenen  Intercellularbriicken 
verbinden.  sondern  mittelst  eines  zwiscben  denselben  befind- 
licben  geformten  Bindemittels.  welcbes  aus  Bindegewebe 
und  elastischen  Fasern  bestebt.  Meine  Untersucbungen  bestli- 
tigen  die  Bebauptung  Scbaffer' s  in  vollstem  Masse.  Das 
Avesentlicbste  Bindemittel  zwiscben  den  Muskelzellen  bilden 
im  Fiscbbulbus  die  elastiscben  Fasern,  welcbe  infolge  der  giinz- 
licben  Einscbeidung  des  Muskels  dessen  Tbiitigkeit  bei  der 
Contraction  wirksam  unterstiitzen 1).  Als  Ausdruck  der  weit- 
gebenden  Zusammenziebuno:  der  elastiscben  Scbeiden  uni  den 


Wie  sich  Yerf.  bei  einer  Untersuchung  des  Corpus  cavernosum 
pénis  vom  Hunde  iil)erzeugt  hat,  liegcn  lu'or  die  Verhaltuisse  àhnlich,  in- 
dem  die  einzelnen  Muskelfasern  von  oineni  Flechtwerk  von  olastischen  Fa- 
sern nmfjebeu   werden. 


RÉSUMÉS  _       279 

Muskel  sieht  Verf.  die  hier  und  dort  auf  Langsschnitten  (Fia-.  8) 
sich  bemerkbar  machende  spiralige  Dreliung  der  Muskelzellen 
an,  die  etwa  in  folgender  Weise  sich  erklaren  liesse:  Der 
elastische  Muskelschlauck  yerkiïrzt  sich  bei  der  Contraction 
des  Bnlbus  starker,  als  die  in  demselben  befindliche  Muskel- 
zelle,  letztere  legt  sich  daher  passiv  schraubenformig  zusam- 
men,  da  sie  sich  vorher  bereits  ad  maximum  verkurzt  hatte. 
Bei  Lebzeiten  des  Thieres  tritt  ein  derartiger  Fall  niemals 
ein,  weil  sich  der  Bulbus  niemals  ad  maximum  contrahiert. 
wohl  aber  dann,  wenn  das  Herz  herausgeschnitten  wird.  Mit 
diesen  Erscheinungen  steht  auch  die  Beobachtung  Briickes 
in  gutem  Einklang,  wonach  sich  ein  ganzlich  entleerter  oder 
vom  Ventrikel  abgetrennter  Bulbus  sogleich  bis  zum  ausser- 
sten  contrahiert  und  selbst  auf  starke  elektrische  Reize  nicht 
niehr  reagiert. 

Es  eriibrigt  noch  mit  einigen  Worten  auf  das  Substrat 
zuruckzukehren,  in  welches  Muskelzelzellen  und  elastische 
Fasern  eingebettet  liegen.  Nach  der  Ansicht  des  Verf.s  stellt 
es  ein  gelatinoses  Gewebe  dar,  welches  aus  embryonalem  Binde- 
gewebe  hervorgegangen  ist.  Hier  und  dort  lassen  sich  noch 
Tereinzelte  sternfurmige  Zellen  mit  deutlichen  Kernen  wahr- 
nehmen,  meistens  jedoch  nur  die  Kerne  selbst.  Stellen weise 
ist  noch  eine  weitere  Differenzierung  in  Bindegewebsfasern 
eingetreten,  welche  sich  mittelst  der  van  Gieson'schen  Méthode 
sichtbar  machen  lassen. 


40.  —  S.   Maziabski.   0  budowie   gruczolôw  slinowych.  (Ueber  den  lion 
der  Speichekliiisen).  Mit  1  Tafel.  Vorgelegt  am  9.  Juli  1900. 

Das  mikroskopische  Bild,  wenn  es  uns  auch  die  gering- 
sten  Einzelheiten  im  Bane  eines  Organes  zu  zeigen  vertnag, 
lasst  uns  doch  nur  selten  die  Form  der  ilin  bildenden  Elemente 
vermuthen. 

Der  Schnitt,  besonders  wenn  er  fein  ist,  zeigt  uns  nur 
das  Bild  dieser  Flâche,  in  welcher  er  gefahrt  wurde;   er  ver- 

i* 


280  RÉSUMÉS 

nwârtigt  uns  —  wozu  schon  grôbere  Scbnitte  nothig  sind  — 
einïge  Zelllagen,  den  Zusammenhang  derselhen,  die  Verhâlt- 
nisse,  welche  hier  obwalten;  "von  einem  Scbnitte,  ja  wobl  von 
einer  Scbnittreihe  konnen  wir  uns  nur  mit  Miihe  ein  Urtheil 
iiber  die  Gesammtgestalt  eines  aus  einzelnen  Zellen  zusammen- 
gesetzten  Organes  z.  B.  einer  Driise  bilden.  Mit  Hilfe  beson- 
derer  Fixirungs-  und  Farbungsmethoden,  bei  geeigneter  Schnitt- 
dicke  konnen  wir  die  geringsten  Détails,  die  functionellen 
Zustànde  der  Driisenzellen  erkennen  ;  jedoch  reicben  dièse 
Methoden  nieht  aus.  um  uns  die  genaue  Form  einer  solcben 
Driise  vorstellen  zu  konnen.  Dass  es  in  der  Tbat  so  ist,  bewei- 
sen  uns  die  verscbiedenen  Ansichten  iiber  den  Bau  der  Driisen, 
die   wir  bei  verschiedenen   Verfassern   tinden. 

In  giinstigen  Fâllen,  wenn  wir  mit  einfaehen  Driisen  zu 
tbun  haben,  konnen  uns  selbst  die  Durcbschnitte  derselben 
eine  Vermuthung  iiber  ihre  Gestalt  geben,  so  z.  B.  die  tubu- 
losen,  in  der  Magniischleimbaut  liegenden  Driisen,  die  die  Schnitt- 
fûhrung  in  verschiedenen  Ricbtungen  erlauben.  Auf  solchen 
Schnitten,  welche  in  verschiedenen  Axen  zur  Sohleimhautober- 
fliiche  ausgefiihrt  wurden,  konnen  wir  dièse  Driisen  lângs  — , 
scbrâg  — ,  éventuel  quergetroffen  sehen.  Aus  diesen  drei  ver- 
scbiedenen  Bildern  konnen  wir  uns  leicbt  ein  Ganzes  im  Ge- 
danken  reconstruiren  und  auf  dièse  Weise  den  tubulosen  Typus 
dieser  Drûsen  erkennen.  Und  doch  nahm  Zimmermann  x)  ein 
miihevolles  und  zeitraubendes  Mittel,  —  die  plastische  Recon- 
stiuctionsmethode  nach  Born  zur  Hilfe  vor,  ura  den  Bau  der 
Magenschleimhautdriisen  genauer  zu  erkennen,  mit  welcber  es 
ihni  nachzuweisen  gelang,  dass  dieselben  nicht  einzeln,  sondern 
mit  einander  in   reichlicher  Verbindung  stehen. 

Die  von  Born  erfundene  Plattenmodellirmethode  erlaubt 
uns  eine  korperliche  Form  eines  Organes  oder  seiner  Einzel- 
theile  zu  erhalten,  und  auf  dièse  Weise  naher  in  seinen  Bau 
einzudringen,  besonders  dann,  wenn  es  unmoglich  ist  die  Schnitt- 


')  K.   W.   Zimmermann.    Beitrage    zur    Kenntnis    eitiiger    Driisen    und 
Epithelien.   Arch.  f.  mikr.   Anat.  Bd.   52.  1898. 


RÉSUMÉS  *"  281 

flihrung  in  verschiedenen  Richtungen  durohzufiïhren,  wie  z.  B. 
bei  dèn  Speicheldrusen,  deren,  in  welcher  immer  Richtung  ge- 
fiïhrten  Sehnitte  immer  dasselbe  mikroskopische  Bild  geben. 

Seit  làngerer  Zeit  mit  dem  Studium  der  Speieheldriisen 
beschaftigt,  erhielt  ich  beim  Untersuchen  von  mehreren  Schnitt- 
serien  oft  den  Eindruck,  der  mich  betreffs  des  fast  von  allen 
neueren  Forsckern  angegebenen  tubulosen  Baues  dieser  Driïsen 
in  Zvveifel  satzte.  Die  Sehnitte.  in  welchen  ein  Theil  des 
Speichelrohres,  das  ganze  Schaltstiick  und  die  secernierenden 
Endstiïcke  getroffen  waren,  fiihrten  mieb  zur  Ueberzeugung, 
da^s  die  Hauptstiicke  keine  Tubuli,  sondern  Acini  resp.  Alveoli 
sind.  Da  jedoch  der  feine  Schnitt  keinen  Schluss  iiber  den 
weiteren  Verlauf  des  secernirenden  Hauptstûekes  geben  kann, 
da  dieser  ganz  wohl  weiter  ziehen  und  abbiegen  kann,  und 
auf  dem  mikroskopischen  Prâparate  ebenfalls  dieser  abbiegende 
Tubulus  abgeschnitten  werden  konnte,  so  nahm  ich  die  plas- 
tische  Reconstnictionsmethode  nach  Born  zur  Hilfe,  ara  endlich 
die  Frage  des  Baues  der  Speioheldriisen  in  dieser  oder  jener 
Hinsicht  erklaren  zu  konnen. 

Auf  dieser  Stelle  will  ich  aile  Einwânde,  die  mir  von 
verschiedenenen  Seiten  zugesetzt  werden  konnen,  zuriickschlagen, 
dass  ich  die  Arbeit  nur  zu  diesem  Zwecke  unternakm.  uin  den 
Anschaungen  anderer  Forscher  tiber  den  Bau  der  Speichel- 
driisen  meine  Ansichten  gegeniiher  zu  stellen  ;  es  war  mir  ganz 
gleiebgiltig,  ob  die  Reconstructionsbilder  mir  eine  tubulose  oder 
acinose  Form  dieser  Drûsen  ergeben  werden.  In  meiner  Arbeit 
hatte  ich  die  Absicht  die  Gestalt  der  Speicheldriisen  in  plas- 
tischer  Form  zu  erhalten,  denn  nur  auf  diesem  Wege  konnte 
die  Frage  und  der  Streit  liber  ihren   Bau  aufgelost  werden. 

Die  Wachsmodelle  wurden  naturgetreu  nach  den  Prapa- 
raten  verfertigt.  jede  ausgeschnittene  Platte  mit.  dem  mikros- 
kopischen Bilde  verglichen,  bevor  sie  zum  Aufbau  des  ganzen 
Mudells  beniitzt  wurde. 


RÉSUMÉS 

Modelle  im  Wachs  wurden  nach  der  bekannten 
Plattenmodellirmethode  nach  Born  l)  verfertigt,  indem  ich  den 
Vorschriften  des  Autors  ganz  genau  folgte.  Eine  liiokenlose  Série 
von  Scliitten,  einer  in  Sublimât  fixierten,  in  Stiick  gefârbten 
und  in  Paraffin  eingebetteten  Drûse  von  5,8p.  Dicke,  wurde 
mittelst  eines  Zeiehenapparates  bei  einer  518  VergrSsserung 
auf  diinnemCopirnapier  gezeichnet,  darauf  auf  dieselben  YYachs- 
platten  von  3  mm.  Dicke  auf  glatten  Lithograpbiestein  ausge- 
gossen  ;  die  Zeichnungen  bielten  auf  der  eitien  Seite  der  Platte 
fest.  Die  Contouren  der  Drûsentheile  wurden  mit  einem  scbarfen. 
spitzigen  Messer  ausgeschnitten,  darauf  das  Papier,  da  mit  die 
Platten  leichter  verklebt  werden  konnten,  abgerissen  und  die 
fertigen  Platten  der  Reihe  nach  zusammengeklebt,  die  Ver- 
bindungsbrûcken  wurden  weggesebnitten,  die  Rânder  etwas 
abgerundet  und  geglitttet,  uni  eine  mehr  regelmâssige  Ober- 
flàche  zu  erbalten.  Die  grosste  Miihe  und  Schwierigkeit  machten 
niir  die  Definierlinien,  mit  deren  Hilfe  das  riehtige  Zusammen- 
kleben  der  Platten  erfolgen  sollte. 

Das  Modelliren  ohne  Richtlinien  und  Richtebenen  schien 
niir  etwas  zu  kiihn,  da  die  Durchschnitte  der  Driise,  selbst 
der  kleinsten  Liippcben  so  sehr  âhnlich  sind.  dass  infolge  der 
Verscbiebung  leicht  ein  Fehler  in  dem  richtigen  Aufeinander- 
folgen  der  Platten  entstehen  konnte.  Die  von  Born  und  Peter  - 
neu  angegebene  Méthode  der  Einbettung  der  Stûcke  in  Pa- 
raffin anf  einer  Platte,  die  eingeritzte  Linien  besitzt,  welche 
auf  dem  Blocke  nach  dem  Erkalten  als  Âbgûsse  der  Ritze 
bleiben,  schien  mir  zu  dem  Zwecke  zu  fiihren.  Jedoeh  nach 
der  ersten  Probe  erwies  sich  dièse  Méthode,  speciell  fur  meine 
Zwecke  nieht  genug  hinreichend  ;  die  auf  dem  Para f tin  blocke 


*)  G.  Born.  Die  Plattenmodellirmethode.  Areh.  f.  mikr.  Anat.  Bd. 
XXII.   1883. 

Derselbe.  Noch  einmal  die  Plattenmodellirmethode.  Zeitsch.  f.  wiss. 
Mikroskop.  Bd.  V.   18 

J)  G.  Born  u.  K.  Peter.  Zur  llerstellung  von  Richtebenen  und  Kieht- 
Iinien.  Zeitschrift  f.  wiss.  Mikrosk.  Bd.  XV.   1898. 


RÉSUMÉS  283 

bleibenden  Zacken  waren  zu  weit  von  einander  entfernt,  - — 
der  Abstand  betrug  1/2  bis  Y3  mm,  so  dass  sehon  bei  einer 
Vergrosserung  von  200  Mal  kaum  eine  ganze  Zacke  im  Gesicht<- 
felde  sichtbar  war. 

Mit  grossem  Zeitaufwand  urid  groser  Miihe  machte  ich 
mir  selbst  eine  âhnliche  Glasplatte  mit  etwas  feinerer  Theilung, 
dass  mir  wenigstens  2  bis  3  Zacken  bei  einer  200  Vergrosserung 
in  das  Gesichtsfeld  rielen.  Die  Rinnen  waren  zwar  nicht  so 
nett  und  genau  parallel,  nicht  so  tief  wie  bei  der  von  Zeiss 
verfertigten  Platte,  aber  sie  waren  hinreichend,  um  die  nothige 
Orientirung  zu  geben  ;  spâter  iiberzeugte  icb  mich,  dass  es 
selir  leicht  ist,  die  entsprechenden  Orientierungspunkte  selbst  im 
Prâparate  zu  finden,  um  den  Febler  der  ungenauen  Richtlinien 
eorrigieren  zu  konnen. 

Der  Paraffinblock  wurde  auf  der  Zackenseite  mit  einer 
kleinen  Menge  Russ  bedeckt,  dieselbe  mittelst  diinner  Sehel- 
lacklosung  in  Alcobol  begossen  ;  und  als  dieselbe  verdunstete, 
hielt  die  Russschichte  an  dem  Blocke  fest  an.  Der  Block  wurde 
spâter  senkrecbt  auf  die  Rinnenachse  geschnitten,  die  Schnitte 
mittelst  Wassèr  auf  den  Objecttrâgern  geklebt  und  als  sie  sich 
ausgeglâttet  haben,  im  Offen  bei  30°  C.  getrocknet.  Nach  Aut- 
lôsung  der  Paraffin  mittelst  Xylol  wurden  die  Prâparate  in 
Canadabalsam  eingescblossen. 

Bei  der  518  Vergrosserung  war  leider  aber  auch  die 
auf  dièse  Weise  erhaltene  Richtebene  nicbt  sichtbar,  und  da- 
rum  blieb  mir  nichts  anderes  ubrig,  als ,  da  die  Bearbeitung 
eines  zu  kleinen  Modells  sebr  schwierig  war,  dièses  erst  bei 
der  200  Vergrosserung  zu  machen ,  um  micb  gut  im  Ganzen 
orientiren  zu  konnen  und  dann  erst  ohne  die  Richtlinien  mehr 
zu  brauchen,  die  Zeiehnungen  bei  Vergrosserung  von  518  auf- 
zunehmen,  die  Platten  von  entsprechender  Dicke  auszuwalzen 
und  das  Modell  in  allen  Einzelheiten  sorgfâltig  zu   bearbeiten. 

Auf  dièse  Weise  erbielt  icb  aile  meine  Modelle  und  die 
kleinen  Febler,  welcbe  infolge  der  Verscbiebung  des  diinnen 
Papieres  beim  Zeichnen  entstehen  konnten.  konnen  in  Rech- 
nung  nicht  mitgenommen   werden. 


RÉSUMÉS 

Die  Wachsmodelle  wurden  von  Prof.  Hoyer  photogra- 
phiert,  damit  sic  leichter  zu  Zeichnungen  beniitzt  werden  konnten. 
-■-i  mir  hier  gestattet  dem  Herrn  Prof.  Hoyer  fur  seine 
illigkeit  meinen  verbindliehsteu    Dank  ausznspr>'chen. 

Die  Zeichnungen  (1er  Modelle  wurden  nach  der  Natuf 
getreu  verfertigt,  die  Photographien  dienten  nur  zur  genaueren 
Contouraufnahme  und   leichteren  Grossenberechnung. 

Bevor  ich  zur  Erlàuterung  meiner  Ergebnisse  konime, 
will  ich  kurz  einen  bistorischen  Uberblick  der  betreffeinb  n 
Litteratur  angeben  und  die  Ansichten  verschiedener  Forseher 
liber  den  Bau  der  Speicheldrusen  zusammenfassen.  Grossten- 
theils  werde  ich  auf  die  Lehrbûcher  der  Histologie  verziebten, 
fast  unmoglieb  wàre  die  ganze  Litteratur  tiber  diesen 
■nst.uid  anzugeben;  und  in  den  Lelirbiicbern  rindet  nian 
knapp  und  kurz  die  neuesten  Ansichten  itber  den  Bau  der 
Drusen  zusammengefasst. 

Koelliker1)  theilt  die  Drusen  des  menschliehen  Korpers 
in  4  Abtheilungen  rin:  die  dritte  derselben  bilden  die  „trau- 
benfôrmigen  Drusen,  bei  denen  an  den  letzten  Enden  der  Aus- 
fûhrungsgânge  Hâufchen  rundlicher  und  ianglicher  Drii<enbla- 
schen  sitzen".  Zu  diesen  und  zwar  zusammengesetzten ,  mit 
vielen  Drusenlâppehen  gehbren  die  Speichel  drusen.  Ùber  die 
Driisenblâschen  gibt  uns  der  Autor  folgende  Erklârung:  „Was 
man  Drtisenbl&scben  (Acini)  genannt  bat,  sind  nichts  anderes 
als  die  Ausbucbtungen  und  Enden  der  letzten  Aeste  der  Aus- 
fûhrungsgânge.  Dieselben  ersebeinen  oberflàchlich  und  bei  klei- 
i    Vergrôsserungen   betrachtet,    aile    gleichmàssig    rundlicb 

biniformig;  eine  genaue  Analyse  eines  ganzen  Lappchens 
und  noch  besser  einer  injicierten  Drille  ergibt  jedoch,  dass 
die  Enfin  derselben  eine  sehr  wecbselnde,  rundliehe,  birnfor- 
mige  oder  lânglidbe  ist.  Es  ist  nicht  moglich  aile  vorkommen- 
den  Gestalten  ausfiihrlich  zu  beschreiben  ;  ich  will  daber  nur 
i    bemerken,   dass    die    Enden    der    Drusenlâppehen    hâutig 

M  A.   Koelliker.    Ilandlmcli  der  (nwebelehre    des    Menschen.   II.  Auf- 
!    und  380. 


RÉSUMÉS  285 

ira  K'ieinen  das  Bild  der  Samenblaschen  und  auch  den  Bau 
dersel'ben  wiederholen". 

In  der  spâteren  Ausgabe  seiner  Gewebelehre  niimnt. 
Koellikër1)  eine  etwas  andere  Eintheiluug  der  Driisen  an. 
Er  theilt  sie  in  blasenformige  oder  acinose  (in  diesen  einige 
Unterabtheilungenj  und  tubulôse.  Zu  der  Unterabtheilung  „tu- 
bulo-acinoseu  zàhlt  er  die  Sehleim-  und  Speicheldriisen.  Die 
Annabme  einer  solcben  Unterabtbeilung  motiviert  er  auf  fol- 
gende  Weise:  „So  habe  icb  scbon  vor  Jahren  in  meiner  mi- 
krosk.  Ar.at.  darauf  aufmerksam  gemacht,  dass  unter  den  trau- 
benfôrmigen  Driisen  viele  vorkornmen,  bei  denen,  wie  bei  den 
Schleini-  und  Speicheldriisen  ,  neben  blasigen  Enden  auch 
rokrenfôrmige  vorkominen,  ein  Verhalten  ,  das  viele  Neueren 
dazu  gefubrt  liât,  dièse  Driisen  zu  den  rôhrenfbrmigen  zu  stel- 
len,  was  icb  nicht  fur  gereclitfertigt  balte,  da  bei  keiner  die- 
ser  Driisen  lângere  cylindrisehe  Sehlauche  vorkomruen  ,  bei 
keiner  ferner  rundlicbe  Ausbuebtungen   feblen". 

In  der  nt-uesten  Beaibeitung  Koellikei's  Gewebelehre 
von  Ebne-r2)  ninimt  der  Verfasser  dieselbe  Anscbaungen  iiber 
den  Bau  der  Driisen  an  und  fugt  nocb  hinzu,  „dass  es  keine 
rundlicben  Endblâschen  (Acini)  gibt,  welcbe  wie  die  Beeren 
an  den  Stielen  einer  Traube  sitzen,  sondern  nur  verzweigte 
Sehlauche  mit  vielen  seitlieben  abgerundeten  Ausbuchtungen". 
Dièse  verzweigten  Sehlauche  mit  seitlieben  Ausbuchtungen 
geben  den   Speicheldriisen  einen  tubulo-afcinôsen  Charakter. 

Frey3)  fasst  sich  sehr  kurz  und  nennt  die  Speichel- 
driisen —  traubige  oder  zusammengesetzte  Blâscbendrûsen;  die 
Gestalt  der  Blâschen  ist  gevvonlich   rundlicb. 


')  A.  Koellikër.  Handbuch  der  Gewebelehre  des  Menschen.  VI  Aud. 
Leipzig  1889.  S.  92—94. 

2)  A.  Koelliker's  Handbuch  der  Gewebelehre  des  Menschen.  VI.  um- 
gearb.  Aufl.  von  V.  v.  Ebner.  III.  Bd.  Leipzig  1899.  S.    157. 

3J  H.  Frey.  Histologie  und  Histochemie  des  Menschen.  Leipzig  1859. 
Seite  457. 


RÉSUMÉS 

Pfliiger1)  z&hlt  aile  Speicheldriisen  zu  der  acinosen 
Formation,  jedoch  spricht  er  ihnen  den  traubenformigen  Bau 
ab.  Er  schreibt:  „Man  muss  sich  aber  die  oft  von  obnebin 
mit  secundâren  und  tertiàren  Ausstiilpungen  versehenen  Al- 
veolen  nicht  unter  die  Gestalt  einer  Beere  denken.  da  sie  nicbt 
selten  ganz  cylindriseb ,  zuweilen  nur  scbwach  verjiingt  aus 
den  Hauptzweigen  hervorgehen".  Pfliiger  ninimt  also  liir  die 
Speicheldriisen  einen  mehr  tubulo-aeinosen  Bau  an. 

Nach  Toldt2j  sind  sammtliche  Speicheldriisen  nach  dem 
acinosen  Typus  gebaut;  in  dem  Bau  eiuzelner  Driisen  gibt  es 
Unterschiede,  welche  sich  nur  auf  die  Ramificationsweise  der 
Drûsengânge  und  auf  den  feineren  Bau  (BescbafFenheit  der 
Driisenzellen)  der  Aeini  bezielien.  Der  Verfasser  nimmt  aucb 
eine  nielirmalige  Theilung  der  Sehaltstûcke,  deren  Zweige 
zwischeu  den  Acini  hindurcbzieben  und  endlich  in  Endzweige 
noch  einmal  zerfallen,  uni   mit  Acinis  in  Verbindung  zu  tretten. 

Hei  den  bain3)  in  kurzer  Zusammenfassung  von  dem 
Bau  der  Speicheldriisen  als  Einleitung  zu  seiner  „  Physiologie 
der  Absonderung  und  Aufsaugung"  nennt  sie  zusammenge- 
setzte  acinose  Driisen. 

Der  engliscbe  Autor  Klein4)  betrachtet  die  secerniren- 
den  Theile  der  Speicheldriisen  als  Alveolen  oder  Acini  oder 
Driisenblâschen  „Sie  sind"  —  schreibt  er  —  ,,rlaschen- oder  keu- 
lenfôrmige,  kiirzere  oder  langere,  cylindrische  Rohren ,  die 
mehr  weniger  zu  einem  Knàuel  gewunden  erscheinen.  Viele 
derselben  sind  verastelt.  Der  Durchmesser  der  Alveolen  ist 
bedeutend  grôsser  als  der  der  Sehaltstûcke,  er  entspricbt  etvva 
dem  Durchmesser  der  Speichelrbhre.   In  dieser  Hinsicht  gibt  es 


')  E.  F.   W.  Pfliiger  im  Handbuch  der  Lehre  von    den  Geweben  des 
Menscben  und  Thiere  herausg.  v.  Stricker.  Leipzig-  1871.  S.  306. 

roldt.   Lehrbuch  der  Gewebelebre.    Stuttgart   1877.  S.  389  u.  395. 
I   Haidenhain,  im  Handbuch  der  Physiologie,  herausgeg.  von  L   Her- 
mann  V.   Bd.   1880. 

4)  E.    Klein.  Grundziige  der  Histologie.    Vom    engl.    iïbersetzt    von  A. 
Kollmann    I 


RESUMES 


287 


einen  Unterschied  in  der  Grosse  zwisehen  den  Alveolen  einer 
serosen  und  einer  mukosen  Speicheldriïse.  in  ersterer  sind  die 
Alveolen   kleiner  als  in  letzterer". 

Dieser  Verfasser  nimrat  zwar  einen  alveolàren  event.  aci- 
nosen  Bau  der  Speicheldriïsen  an:  die  Beschreibung  jedoch 
der  Gestalt  dieser  Alveolen  entspricht  nicht  vollkonnnen  ihrem 
Namen. 

Ranvier1)  fasst  sich  sehr  kurz  zusammen ,  nennt  die 
Speicheldriïsen   „Les  glandes  acineuses". 

Mit  grosser  Genauigkeit  stellt  uns  den  Bau  der  Speichel- 
driïsen Renaut2)  vor.  Er  nennt  sie  „glandes  en  grappe  com- 
posée". Zu  solchen  Drilsen  gehoren  die  Snbmaxillar-  und  Pa- 
rotisdriise,  von  denen  er  spricht:  ..dont  les  acini ,  simples  ou 
formés  de  grains  agminés,  sont  insérés  par  un  pédicule  distinct 
sur  un  système  de  canaux  arboiïsés.  L'analogie  avec  la  grappe 
composée  de  la  vigne  est  ici  complète:  Pacinus  représente  le 
grain  de  raisin,  le  passage  de  Boll  son  pédoncule;  les  canaux 
intralobulaires  et  interlobulaires  les  pédoncules  secondaires  ra- 
mifiés; le  canal  excréteur,  l'axe  de  la  grappe  entière".  Was  die 
Gestalt  dieser  Acini  anbelangt,  ist  sie  kugelig  oder  leicht  oval, 
sie  soll  „la  forme  de  grains"  besitzen ,  welche  mittelst  einer 
Oethung  mit  dem  Schaltstiicke  in  Verbindung  stehen.  Dièse 
Acini  gruppiren  sich  auch  in  verschiedener  Zahl  rings  um  das 
Schaltstiiek,  indem  sie  einen    nlobule  primitif"   bilden. 

Fur  die  Schleimdrilsen  nimmt  Renaut  einen  ganz  ver- 
schiedenen  Bau  an,  obwohl  „leur  disposition  générale  en  grappe 
soit  sensiblement  la  même".  Den  Hauptunterschied  sieht  Autor 
in  der  Lagerung  der  Secretionsalveolen  ;  sie  sind  langer,  als 
bei  serosen  Drilsen. 

Von  den  neueren  Autoten  zâhlen  noch  Bohm  und  Da- 
vidoff3)  sàmmtliehe  Drilsen  der  Mundhohle,    sowohl  Scjileim- 


*)  L.  Ranvier.  Traité  technique  d'histologie,  Paris  1889. 
2    I.  Renaut,  Traité  d'histologie  pratique.  Paris   1897. 
3)  A.   Bohm  und  M.   v.   Davidoff,  — Lehrbuch  der  Histologie  des  Men- 
schen.    Wiesbaden  1895. 


RÉSUMÉS 

wie  ud  gemischte   Driisen   zu    den    zusammengesetzten 

alveolâren  Driisen. 

F  1  e  ra  m  i  n  g  *)  war  der  erste ,  welcher  den  Speicheldriisen 
den  tubulosen   Bau  zugeschrieben  liât. 

Seine  Anschaungen  lelint  er  auf  lange  mit  verschiedenen 
Methoden,  auch  mit  Injeetionen  der  Drùsengânge  ausgefiïhrten 
Untersuchungen.  Nach  diesem  Verfasser  bilden  die  secerniren- 
den  Râunie  cylindrische  Epithelgange  oder  Tubuli,  die  sich 
mehrfach  verâsteln,  und  in  einen  Ausfiihrungsgang  tibergehen. 
Gruppirungen  von  solchen  tubulosen  Gangsysternen  sind  die 
zusammengesetzten  Driisen  —  die  Speieheldrûsen.  Zwar  gibt  er 
zu.  das.s  die  veiàstelten  Tubuli  dieser  Driisen  nicbt  ûberall 
den  gleichen  Durchmesser  haben,  spricbt  ibnen  aber  ab,  dass 
die  blinden  Enden  der  Gangàste  Erweiterungen  zeigen,  wonaeh 
man  Grund  batte,  sie  als  besondere  Endalveolen  zu  unter- 
scbeiden.  Der  Name  Alveoli  oder  Acini  moge  etwa  den  blinden 
Seiten-  und  Endzweigen  des  Gangwerkes  bewabrt  werden, 
trotzdem  sie  keineswegs  ausgebaucht  sind.  „Die  Haupr  sa- 
che'", schreibt  der  Autor,  „bleibt  dock,  dass  durch  das 
g  a  n  7.  e  G  a  n  g  systeni  hindurch  der  s  e  c  e  r  n  i  r  e  n  d  e  Ca- 
nal dure  h  a  u  s  gleichen  Bau,  d  u  r  c  h  a  u  s  gleichen 
Epithel  hat". 

Der  Flemming'scben  Eintheilung  der  Driisen,  sowie  seinen 
Ansichten  iiber  den  tubulosen  Bau  der  Speicheldriisen,  folgte 
Stohr  -')  vollkommen  nach.  Die  falsche,  bisherige  Meinung 
(alveolâren  resp.  acinësen  Bau)  anderer  Verfasser  erklârt  er  aut 
folgende  Weise  (S.  56):  „Die  Querschnitte  der  vielfach  gewun- 
denen  und  eng  zusammeugedrlin^ten,  veriistelten  Tubuli  dieser 
Driisen  d.  i.  der  Milchdrûse,  grôsserer  Schleimdrusen,  Spei- 
cheldriisen und  Thranendriisen)  wurden  lano;e  Zeit  fur  blâsehen- 


W.    Flemming.    LFeber    Bau    und   Eintheilung  der  Driisen.    Àrch.   f. 
u.   Physiol.   Anat.  Theil.    1888 

;)   Pli.   Sti'ihr    Lehrbuch  der  Histologie  und  der  mikroskopisehen  Ana- 
VIII.   Auflage  Jena   1898. 


résumes  -        zoy 

iormige  Ausbuchtungen  der  Endstûcke  gehalten  und  End- 
blaschen  (Beeren.  Acini)  genannt.  Derartige  Ausbuchtungen 
kommen  iiun  in  der  That  (ausgenommen  an  einzelnen  Stellen 
der  gl.  sublingualis)  hier  nicht  vor,  der  Durchmesser  des  Lu- 
mens ist  hier  nieht  grosser,  als  an  anderen  Stellen  der  Tubuli. 
Dagegen  ist  die  Verdickung  der  W  and  un  g  des  Endstiiokes 
(durch  hohere  Driisenzellen)  bei  manchen  tubulôsen  Driisen 
nicht  selten  z.  B.  bei  der  Parotis  und  bei  der  Baucbspeichel- 
drùse.  Solche  Verdickungen  dùrfen  aber  nicht  Acini  genannt 
werden,  da  wir  mit  dem  Begrifïe  Acinus  —  eine  Ausbuch- 
tung  =  Er\veiterung  des  Lumens  verbinden.  Zur  Vermeidung  von 
Missverstândnissen  ist  (las  Wort  „Acinus"  gestrichen  und  fur 
Driisen  von  der  Form  ausgebauchter  Sâckchen  das  Wort  ..Al- 
veolus"  (Alveus  =  bauchiger  Schlauch)  gewâhlt  worden.  Auch  die 
vielfach  iibliche  Benennung  „acinôV:e"  oder  traubige  Driise  (al- 
véolaire Driise)  ist  nicht  mehr  benutzt  worden,  weil  auch  Durch- 
schnittsbilder  tubuloser  Driisen  ein  traubiges  Aussehen  zeigen". 
Wie  sollen  jedoch  die  Durcbschnittsbilder  der  Alveolen  aus- 
seben? Die  Bilder,  welche  uns  Stohr  in  seinem  Lehrbuche 
gibt,  fig.  172  (Schnitt  durch  die  Parotis)  und  noch  mehr  rig. 
194-  (Schnitt  durch  den  Pancréas)  zeigen  sehr  gut  den  alveo- 
lâren  Bau  dieser  zwei  Driisen  ;  das  Schaltstiick  geht  direct  in 
erstem  Falle  in  drei  zusammenbângende,  in  zweitem  in  5  ganz 
von  einandei  abgetrennte  Alveolen.  Warum  nimmt  der  Autor 
an.  dass  dièse  Endstticke  („halbirte")  keinen  Durchschnitt  der 
Alveolen,  sondern  einen  Durchschnitt  des  Tubulus,  der  nach 
anderer  Richtung  abgebogen  worden  ist,  vorstellen,  ist  mir 
volkommen  unklar.  Eine  Untersuchung  derselben  Stelle  auf 
einer  Série  der  Prâparate  wûrde  dern  Autor  die  Sache  etwas 
erlautern.  Natiirlich  sind  aile  Schemata,  welche  den  Speiehel- 
drûsen  entsprechen  sollen,  ganz  auf  falschen  Problemen  gestiitzt. 
Krause1)  nimmt  in  seiner  Arbeit  liber  die  Bedeutung 
der  Gianuzzischen    Halbmonde    den    tubulôsen    Bau    der    Sub- 


1)   K.   Krause.    Beitrâge    zur    Histologie    der    Speicheldriisen.    Aicb.   t', 
mikr.   Anat.   Bd.  49.    1897. 


RÉSU1 

maxillardriise  des  Menschen  an  und  zeichnet  ein  Schéma,  das 
den  thats&cblichen  VerhàltnisseD  wohl  ziemlich  entsprechen 
dtirfte".  Wie  weit  es  jedoch  von  dem  wahren  Baue  dieser 
Driise  steht,   werden  wir  bald  sehen. 

S  /.  y  m  o  n  o  w  i  c  z  1)  geht  der  Minderzahl  der  Autoren  nach 
und  hait  die  Speicheldrusen  fur  tubulose  zusammengesetzte 
Drûsen  ;  er  wiedergibt  auch  in  seinem  Lehrbuche  das  Krau- 
:he  Schéma  der  Submaxillardriise  des  Menschen. 

A  us  dieser  Uebersicht  der  Litteratur  iiber  diesen  Gegen- 
stand  ersehen  wir  sehr  leicht,  dass  in  den  Ansebaungen  der 
Verfasser  iiber  den  Ban  der  Speicheldrusen  keine  Einigkeit 
herrscht,  wie  mannigfach  die  Gestalt  der  Acini  resp.  Alveolen 
beschrieben  wird,  se.lbst  bei  diesen  Autoren.  die  den  acinosen 
Bau  der  Drûsen  annehmen.  In  den  neuesten  Lehrbtichern  sogar 
wird  der  Charakter  dieser  Driisen  als  alveolâr-acinos.  in  anderen 
als  tubulos  erklait. 

Die  Sache  volkommen  zu  erklaren,  die  erste  oder  die 
zweite  Anschauung  als  eine  richtige  zu  bebaupten,  blieb  nur 
ein  einziger  Weg  iibrig,  —  die  Reconstruction  einer  Driisen- 
partie  in  Waebs.  Diesen  Weg  nahm  ich  vor,  „das  muhevolle 
und  zeitraubende  Mittel"  —  wie  ibn  Born  selbst  nennt  —  in 
der  Hoffnung.  dass  es  mir  gelingen  wird,  die  Sache  in  dieser 
oder  jener   Hinsicbt  endlich  erlâutern  zu  konnen. 

Die  Modelle  wurden  nach  Pr&paraten  der  menschlichen 
Submaxillar-  und  Parotisdrûse  nachgebildet;  von  der  Subma- 
xillardriise. die  beim  Menschen  gemischt  ist,  wurden  zwei  Mo- 
delle gemacht,  das  erste  des  serosen,  das  zweite  des  Sehleim- 
theiles.  Die  Submaxillardriise  stammte  von  einem  wegen  des 
Wangencarcinoms  Operirten,  dem  die  etwas  vergrosserten 
Lymplidriiscn  sammt  der  Speicheldriise  entfernt  wurden,  die 
Parotis  von  einem  Verstorbenen,  2  Stunden  nach    dem    Tode. 


j  mouowicz.  Lehrbuch  der  Histologie  und  der  mikroskopisehen 
niie  mit  besonderer  Berueksichtigung  des  menschlichen  Kôrpers.   Wurz- 
burg-   I 


RÉSUMÉS  -  291 

Auf  dièse  Modelle  mich  stiitzend,  muss  ich  die  Speichel- 
drûsen  und  zwar  die  serosen  Drtisen  als  zusamniengesetzte 
alveolâre,  die  schleimigen  als  zusammengesetzte  tubulo-alveo- 
llire  Drusen  erklâren,  Von  dem  tubulosen  Bau  kann  bei  se- 
rosen Drtisen  keine  Rede  sein;  entsprecbende  Durchschnitte 
eines  Driïsenlappchens  lassen  uns  ohne  Plattenmodellirmethode 
ganz  gut  erkennen,  dass  wir  mit  einein  alveolâren  Typus  zu 
tbun  haben. 

Betrachten  wir  zunâcbst  den  serosen  Theil  der  Subma- 
xillardruse,  deren  Modell  fig.  1  der  Tafel  wiedergibt.  Das 
Speichelrobr,  das  immer  an  der  Uebergangstelle  in  das  Schalt- 
stiick  eine  spindelformige  Erweiterung  aufweist,  geht  in  das- 
selbe,  wobei  eine  plôtzliche  Abnabme  des  Durchschnittes  erfolgt. 
Der  Durehmesser  des  Speichelrohrs  an  breitester  Stelle  be- 
trâgt  —  0,05  mm.  Nacb  kurzem  Verlaufe  tbeilt  sien  das  Schalt- 
stiick  weiter,  gibt  Seitenzweige,  welche  in  einiger  Entfernung 
von  einander,  oder  in  grosserer  Zahl  von  einer  Stelle  abgeben, 
wobei  immer  dièse  Stelle  etwas  am  Umfang  zunimmt,  seltener 
abnimmt  ;  endlich  tbeilt  es  sieh  sowie  seine  Aeste  in  Endzweige, 
welche  sich  mit  den  Alveolen  verbinden.  Die  Ramificationen 
des  Schaltsttickes  sowie  dessen  Aeste  sind  sehr  zablreich  ;  ihr 
Verlauf  kann  nur  auf  einem  Modell  gut  gesehen  werden  ;  er 
ist  keineswegs  geradlinig,  eher  sehr  unregelmâssig  :  sie  ver- 
laufen  nach  einer  Richtung.  biegen  dann  um,  geben  Zweige 
auf  dièse  oder  jene  Seite,  um  endlich  mit  den  Alveolen  in 
Zusammenhang  zu  treffen. 

Der  Durchschnitt  der  Schaltstiicke  und  ihrer  Verzwei- 
gungen  ist  sehr  verschieden  ;  in  engeren  Stellen  betràgt  ihr 
Durehmesser  von  0.02  bis  0,03  mm,  in  den  verdickten,  wo- 
von  eine  grossere  Summe  von  Zweigen  abgeht,  0,024  bis  0,042 
mm.,  die  Endâste,  welche  iu  die  Alveolen  ubergehen,  von  0.0 1 H 
bis  0,019  mm.  1)  Die  Lange  der  Schaltstucke  ist  sehr  variabel, 

l)  Die  Classe,  niebt  nur  auf  dieser  Stelle,  sondern  auch  bei  Besclirei- 
bung  anderer  Driïsenarten  angegeben,  beziehen  sich  nicht  nur  auf  das  Modell, 
sondern  auch  auf  verschiedene  Stellen  des  Prâparates. 


RÉSUMÉS 

Endâste  sind  gewôhnlich  kurz,  nur  der  Theil,  der  mit 
dem  Speichelrohr  in  gerader  Verbindung  steht,  ist  etwas  langer. 
Den  Winkel.  unter  weicben  die  Theilung  des  Schaltstiïckes 
erfolgt.  anzugeben.  wâre  sehr  schwierig  :  sehr  oft.  wie  auf  dem 
•  ■lie  die  Sache  .-ich  verhâlt,  gelifm  die  Seitenzweigen  unter 
h  stumpfen  Winkel  ab.  indem  sie  m  entgegensetzter  Rich- 
tungj  als  das  Selialtstiick  zieht.  abbiegen. 

Die  Alveolen  baben  gewôhnlich  eine  kugelige  oder  schwa<-h 
ovale  Gestalt.  nianchnial  sind  sie  unregelm;t.-si-\  ibre  Oberfla- 
che  uneben  infolge  des  gegenseitigen  Druckes,  den  die  einen 
Alveolen   auf  ibre  Xacbbarn   ausiiben. 

Infolge  des  alhnahlichen  Ueberganges  des  Schalf:tuckes 
in  die  Alveolen.  bezitzen  sie  oft  eine  birnformige  Form  ,  bei 
den  meisten  ist  der  Uebergang  ganz  plôtzlich.  Die  Grosse  der 
einzelnen  Alveolen  ist  sehr  versehieden.  die  kleinen.  kugeligen 
baben  im  Durchschnitte  etwa  0,023  bis  0.042  mm.  ,  die  ova- 
len  Formen  in  langerer  Achse  von  0.038  bis  0,050  mm.  in 
kiirzerer  von   0,021    bis  0,038   mm. 

Jede    Alvéole    steht    in    directer    Verbindung    mit    einera 

Endzweige  des  Schaltstiiekes.  dies  kann  jedoch  nur  dann  voll- 

kommen  deutlich  gestdien   werden,  wenn   nur  eine  Alvéole  auf 

dem   Schaltstiieke  sitzt:  gewôhnlich  aber  iibergebt  das    Schalt- 

stiicdc  in    eine    Gruppe    von    einigen  Alveolen;    die    Enclstiicke 

sind  sehr  klein.   so  dass  die  Alveolon  wie  die  Beeren  auf  einem 

gedràngt  sitzen.    Das    gibt    den    Endasten    und  Alveolen 

i    Ahnlichkeit  mit  einer  Weintraube.     Die   ganze  Summe 

von  Alveolen.    die  mit  ihnen  verbundenen    Schaltstiieke,   deren 

Hauptast  ins  Speichelrohr  iibergebt.  bilden  ein  Driisenlappelien. 

Gesamiûtgestalt    (b'sselben    ist    bei    der    Submaxillardriise 

olinlicb   ein    nicht    ganz    regel  ru  âssiger   Wiirfel;    eine    nicht 

reicbliehe    La  interstitiellem    Bindegewebe    theilt    dièses 

Lâp]  n    anderen ,    deren    Alveolen    dicht    den    Alveolen 

xsteren   beiliegen. 

Von  dem  tubulosen  Bau  dieser  Driise  kann  nicht  einm.-il 

il.     Darum    kann    mein  Modell    dem    Schéma    den 

sder  naeh   Stobr  (1.    c.)  nocl)    naeb    Kranse 


RÉSUMÉS  -  293 

(1.  c.)  entsprechen,  da  die  Secretionsrâume  keine  Tubuli,  son- 
dera Alveolen  sind,  welche  auf  den  Schaltstiicken  wie  die 
Beeren  auf  eiriem  Stiele  sitzen. 

Der  mukose  Theil  der  Submaxillardriïse  weist  etwas  an- 
dere  Beschaffenheit  auf.  Eine  wortlicbe  Beschreibung  ist  etwas 
schwierig;  mehr  Licht  wird  die  Ansehauung  des  Modells  (fig. 
4  auf  der  Tafel)  auf  die  Sache  werfen. 

Das  Speichelrohr,  welches  auch  eine  spindelformige  Er- 
weiterung  vor  dem  Uebergange  in  das  Schaltstuek  zeigt ,  ist 
verbaltnissraassig  stârker  entwickelt,  als  im  serosen  Theile 
derselben  Driise.  Das  Schaltstuek.  welches  sich  durch  seine 
énorme  Kiirze  auszeichnet,  zeigt  gewohnlich  auch  eine  in  der 
Mitte  unbedeutende  Erweiterung;  sein  Ende,  welches  mit  dem 
secernierenden  Hauptstûcke  in  Verbindung  steht,  wie  auch  die 
Uebergangsstelle  ins  Speichelrohr,  sind  etwas  verengt.  Das 
Speichelrohr.  sovvie  das  kurze  Schaltstiick  sind  Ausfiihrungs- 
wege  von  dem  ganzeri  Complexe  der  Schleim  secernierenden 
Kaume.  Wie  sich  ihre  Form  vorstellt,  ist  nicht  schwer  aus 
dem  Modelle  zu  ersehen.  Sie  steilen  zuerst  eine  Gruppirung 
vieler  mit  einander  verbundenen  Gangsysteme  vor,  deren  Ge- 
stalt  sehr  mannigfach  ist.  Es  sind  ktirzere  oder  langere  Schlâu- 
che,  die  reich  mit  stark  erweiterten  wand-  oder  endstandig 
sitzenden  Alveolen  versehen  sind. 

Den  Ban  der  Schleimdrtise  konnte  man  mit  diesen  Wor- 
ten  charakterisieren:  Das  Schaltstiick  iibergeht  in  einen  sieh 
vielfach  theilenden,  mit  vielen  Aesten  versehenen,  nnregelmas- 
sig  verlanfenden  Tubulus  (Schlauch),  der  mannigfaltige  Bie- 
gungen  und  Knickungen  aufweist.  Die  Wande  dièses  reich 
verzweigten  Schlauches  und  hauptsachlich  die  Endstticke  des- 
selben.  sind  mit  zahlreichen,  blinden,  stark  erweiterten  alveo- 
laren  Blaschen,  deren  Grosse  sehr  verschieden  ist,  bef-etzt. 
Die  Schleimdriise  ist  also  nach  dem  tnbulo-alveolilrem  Typus 
gebaut. 

Der  Unterschied  zwischen  der  serosen  und  Schleimdriise 
ist  deutlich  ausgedruckt;  dort  sahen  wir  eine  traubenformige 
Form:  zu  jedem   oder  zu  einigen  Alveoli  gieng  ein  Schaltstuek, 


RÉSUMÉS 

verzweigt  sich  selbst  der  Secretionsraum ,    um    die    secer- 

nierende  Fhlche  am  meisten  zn  vergrossern;  die  Ausftihrungs- 

o-ânfire  sind  auf  ein  Minimum  reduciert.  Das  Modell  dieser  Driise 

entspricht  in  gewissem  Grade  dem  von  Koelliker  (1.  c.)  ange- 

enen   Schéma  der  tubulo-acinosen  Driise. 

Der  tubulose  Bau  ist  jedoch  hier  nicht  so  prâgnant,  wie 
in  den  typischen  tubulosen  Drûsen,  ausgedriickt .  die  Tubuli 
sind  so  sehr  von  den  alveolâren  Erweiterungen  verdeckt,  dass 
das  ganze  Bild  mehr  an  einen  alveolâren  Bau  erinnert.  Wir 
konnen  also  die  Schleimdrûsen  als  eine  Uebergangsform  zwi- 
sclien  den  alveolâren  und  tubulosen  Driisen  betrachten.  Die 
Ursache  einer  solchen  Form  erkennen  wir  leicht ,  —  in  der 
serSsen  Driise  hatten  wir  eine  ganze  Summe  von  Schaltstiicken, 
lie  das  Secret  von  einzelnen  Alveolen  abfiihrten ,  hier,  in 
Schleimdrûsen,  infolge  des  Wegfalles  derselben,  miissen  die 
einzelnen  Alveolen  vermittelst  tubuloser  Gange  verbunden  sein, 
um  dem  Secrète  Abflnss  in  ein  einziges  Schaltstuck  zu  ermog- 
lichen.  Der  Durôhmesser  aller  unregelmâssigen  Tubuli,  sowie 
der  Alveolen  ist  viel  grSsser  als  in  den  serosen  Driisen;  sehon 
aus  der  naturgetreuen  Zeichnung  des  Modells,  das  in  dersel- 
ben Vergrosserung,  wie  das  vorige  ausgefûhrt  wurde,  geht 
es  hervor.  Eine  genaue  Messung  des  Durchmessers  einzelner 
Alveoli  und  Tubuli  ergiebt  folgende  Zahlen:  der  Durchmesser 
des  erweiterten  Speichelrohres  betrâgt  0,061  mm.,  der  des 
Schaltstiickes  0,023  bis  0,027  mm.  Die  Alveolen  und  die  mehr 
cylindrischen  Schlàuche  messen  von  0,026  bis  sogar  0,088 
mm.  im  Durchmesser.  die  Zabi  0,088  mm.  entspricht  der  lân- 
Achse  der  ovalen  grossten  Alveolen. 

Auf*  dieser  Stelle  will   ich  kurz  iiber  die  Lage    der  Gia- 

nuzzi'schen  Halbmonde  in   den  Scbleimtubuli  der  Submaxillar- 

driise  berichten.      [m  41)   Bande  des  Archives  fur  mikroskopi- 

Anatomie  sprieht  Krause  (S.  751),  dass  eine  genaue  Orien- 

tirung  liber  die  Lage  der  Halbmonde  sich  nur  n auf  dem  Wege 

Reconstruction    erlangen    lâsst".      Bei    der   Reconstruction 

des  Schleimtheiles  der  Submaxillardruse  habe  ich    auch  daran 

icht,  die   Lage  der  Randzellencomplexe  naher   anzeigen  zu 


RÉSUMÉS  _  295 

konnen.  Ich  macbte  dies  auf  dièse  Weise,  dass  icb  in  den 
Zeicbnungen  die  Halbmonde  mit  farbigem  Stifte  bezeichnete, 
dieselben  dann  auch  auf  der  Wacbsplatte  nacb  Abnebmen  des 
Papierblattes  mit  Farbe  bernait  babe,  so  dass  nacb  dem  Zu- 
sammenkleben  der  Platten  die  bemalten  Rander  mir  die  Ober- 
flâcbe  der  Halbmonde  zeigten.  Jedoch  dièse  Scbleimdruse  ist 
zu  viel  zusammengesetzt,  dass  das  Bild  derselben  nett  ausfal- 
len  konnte;  es  wiirde  viel  besser  sein,  sicb  einer  anderen 
Scbleimdruse,  die  einen  einfacberen  Bau  zeigt ,  vielleicbt  der 
Scbleimbautdriïsen  der  Epiglottis,  zur  Reconstruction  zu  be- 
dienen. 

So  viel,  was  icb  genau  angeben  kann,  theile  icb  mit: 
Die  Gianuzzi'scben  Halbmonde  liegen  gewobnlicb  als  flacber 
Ueberzug  auf  den  Endstiicken  der  alveolâr  erweiterten  Scblaiï- 
che,  indem  sie  wie  eine  Kappe  dieselben  bedecken;  manch- 
mal  nebmen  sie  einen  viel  grôsseren  Raum  ein ,  so  dass  sie 
dann  etwa  einein  Fingerbute  âbnlicb  sind.  Neben  dieser  (re- 
stait der  Halbmonde  treffen  wir  sie  aucb  in  geringer  Zabi  in 
Form  wandstândiger  kleiner  Alveolen  ,  oder  als  selbststândige 
serose  Alveolen  in  Verlangerung  der  Schleimtubuli  oder  Al- 
veolen gelegen.  Dieser  letzte  Lagerungsmodus  der  Gianuzzi'- 
scben Halbmonde  entspricht  ziemlicb  genau  der  Lage  dersel- 
ben in  Scbema  der  Submaxillardriïse  nacb  Krause  (1.  c.) ,  wo 
der  Autor  dem  Schleimtubulus  einen  serosen  folgen  lâsst,  mit 
dem  Unterscbiede ,  dass  es  keine  serosen  Tubuli  sondern  Al- 
veolen gibt.  Der  Durcbmesser  dieser  serosen  Anhange  der 
Schleimtubuli  oder  Alveolen  ist  bedeutend  kleiner  als  dièse, 
auf  denen  sie  sitzen;  sie  sind  gewohnlieh  so  gross  wie  die 
entsprecbenden  Alveolen  der  serosen  Driise.  Ibr  Durcbmesser 
schwankt  zwiscben  0,026  bis  0,034  mm. 

Das  Modell  der  Schleimdruse  stellt  diesen  ganzen  Com- 
plex  der  Tubuli  und  Alveolen  vor,  welche  in  éin  ganzes  ver- 
bunden  in  das  eine  Schaltstiïck  ibr  Secret  ausliefern.  Es  liegt 
binter  dieser  ganzen  Masse  verdeckt,  nacb  ibrer  Abtragung 
ist  es  sicbtbar  isicb  Fig.   5). 

Dièse  Zeicbnung  stellt  die  letzten  Endstûcke  vor,  welcbe 


RÉSUMÉS 

iene  sehr  entfernte  Ahnlichkeii  mit  den  Tubuli  ganz  deutlich 
vorzeigen.  Die  plan  abgesehnittene  Flâclie  ist  die  raitten  durch- 
schnittene  Verbindung  mit  anderen  Schlâuchen   und  Alveolen. 

W'as  die  Parotisdriise  anbelangt,  die  beim  Menscben  eine 
rein  serose  Driise  ist,  zeigt  sie  einen  alveolâren  Bau  in  wei- 
testem  Sinne  dièses  Wortes.  Mittelst  eines  oder  mebrerer  Prâ- 
parate  kann  mai:  sicb  leicbt  ein  Scbema  reconstruieren,  das 
ganz  genau  einer  alveolâren  oder  wenn  wir  ein  Driisenlap- 
pchen  als  Ganzes  betrachten,  einer  acinosen  Driise  entspriebt. 
Nocb  besser  st.  lit  uns  dièse  Verhaltnisse  im  Baue  derselben 
Wachsmodell  vor  (sieb  Fig.  3.),  dein  die  oben  citierten 
Worte  Renaut's  volikommen  gleichen.  Das  etwas  vereinfaehte 
Modell,  d.  h.  dass  die  zahlreichen  Seitenzweige  und  die  mit 
ihnen  verbundene  Alveolen  abgetragen  wurden,  damit  man  in 
die  Einzelheiten  genauer  eindringen  konnte,  gibt  uns  das  Bild 
eines  Weintraubenastes :  das  Scbaltstûek ,  welcbes  bei  dieser 
Driise  sehr  lang  ist .  gibt  auf  beiden  Seiten  Zweige  ab,  wel- 
ehe  an  ihrem  Ende  sicb  in  mehrere  etwas  versehmâlerte  Zweig- 
eben  theilen,  deren  jedes  mit  einer  Alvéole  in  Zusammenbang 
tritt.  Der  Hauptast  des  Scbaltstiickes  ziebt  sicb  etwas  ver- 
sChmàlernd  weiter,  uni  endlicb  demselben  Scbicksal  zu  erlie- 
gen   und   in  die  Alveolen  zu  iibergehen. 

Die,  (J  estait  des  ganzen  Làppchens  erscbeint  etwas  an- 
ders,  als  bei  der  Submaxillardruse  geformt;  dort  war  es  etwa 
wurfelformig,  bier  besitzt  es  die  Form  eines  vierseitigen  Kor- 
pers,  wenn  wir  aile  Alveolen,  die  mit  Sehaltstiicken  in  Ver- 
bindung stehen,  auch  die  abgetragenen  in  Rechnung  nehmen. 
Der  Vergleicb  eines  Làppchens  mit  einem  Weintraubenaste 
ist  bei  der  Parotisdriise  so  prâgnant,  dass  niemand  zweifeln 
werde,  ob  dieser  Driise  der  Cbarakter  einer  tubulosen  Driise 
zugesprocben  werden  konnte.  Das  Schaltstûck  mit  allen  seinen 
Verzweigungen  stellt  uns  die  Stiele  dar.  auf  welcben  wie  die 
Weinbeeren  die  Alveolen  sitzen. 

Der  Durcbmesser  des  Scbaltstiickes  ist  genug  stark,  er 
vermindert  sieb  allmàhlich,  indem  er  sicb  seinem  Ende  nàhert, 
die  Seitenzweige  sind  etwas  scbmaler,  am  kleinsten  im  Durcb- 


RÉSUMÉS  _  297 

schnitte  sind  die  Stiele  der  Alveolen.  Aile  dièse  Theile  wurden 
nach  dem  Modell  und  anderen  Stellen  der  Prâparate  berechnet. 
Das  Schaltstiick  von  0,023  bis  0,013  mm.  am  Ende,  Seiten- 
zweige  von  0,015  bis  0,019,  die  Endzweige,  auf  denen  die 
Alveolen  si:zen,  0.007  bis  0,009  mm.  Das  Schaltstiick  ver- 
bindet  sick  wie  gewôhnlich  mit  dem  Speichelrohr,  welcbes  aucb 
eine  spindelformige  Auftreibung  zeigt. 

Die  Alveolen  besitzen  gewôhnlich  eine  kugelige  oder 
ovale  Gestalt,  seltener  sind  sie  unregelmâssig.  Sie  sitzen  ge- 
wôhnlich schaarenweise  am  Ende  der  Scbaltstiicke,  die  einen 
von  den  anderen  nur  durch  einen  sebr  kleinen  Raum  getrennt. 
Die  Grosse  der  Alveolen  ist  sebr  variabel,  durchschnittlich 
betrâgt  der  Durchmesser  der  kugeligen  Alveolen  von  0,015 
bis  0,028  mm.;  der  ovalen  in  lângerer  Achse  0,019  bis  0,038 
mm.  in   kùrzerer  0,017   bis  0,032  mm. 

Es  geniigt,  wenn  wir  die  Wachsmodelle  der  Submaxillar-, 
sowie  der  Parotisdriïse  vergleicben,  um  zu  seben,  dass  die  letzte 
im  Durchmesser  sehr  weit  binter  der  ersten  stebt,  dass  sovvohl 
die  Schaltstucke,  als  auch  die  Alveolen  viel  kleiner  sind.  Der 
acinose  Bau  dieser  Driise  tritt  noch  mebr  hervor,  als  in  der 
Submaxillardrtise;  die  Kleinheit  der  Alveolen,  die  Lange  und 
seitliche  Abzweigungen  der  Schaltstucke  vergrossern  die  Ahn- 
lichkeit  mit  einem   Weintraubenaste. 

Obwohl  es  mir  nicht  gelang  eine  Reconstruction  der  reinen 
Scbleimdriise,  Glandula  sublingualis  des  Menschen  zu  Stande 
zu  bringen,  da  ich  kein  entsprechendes  Material  besass,  so  bin 
ich  auf  Grund  einzelner  Schnitte  zu  der  Einsicht  gekommen, 
dass  sie  denselben  Bau,  wie  der  schleimige  Theil  der  Subma- 
xillardrtise, zeigt,  dass  dièse  beiden  Modelle  sich  vollkommen 
entsprecben  wurden.  Ich  werde  aber  spâter  trachten,  aucb  diè- 
ses Modell  verfertigen  zu  konnen,  um  aile  Arten  der  Speichei- 
driisen  des  Menschen  reconstruiert  zu   besitzen. 


Kurz  die  Résultat e  ineiner  Arbeit  zusamraenstellend,  kann 
ich  mich  ûber  den  Bau  der  Speicheldrusen  des  Menschen  auf 


RÉSUMÉS 

nde    Weise    erklâren:    Di  ■■  n    Drusen,    wie    Parotis, 

•r  Theil  der  Submaxillaris  gekoren  zu  den  alveolaren 
zusammengesetzten  Drusen,  die  Alveolen  sind  hier  die  secernie- 
renden  Râume.  Die  Schleiradriisen  entsprechen  dem  Typas  der 
t  u  b  u  1  o-a  1  v  e  o  1  à  r  e  n  Drusen,  es  iiberwiegen  hier  die  Alveo- 
len. welche  sehr  stark  ausgedehnt  auf  den  Wânden  und  End- 
stiicken  der  Sehlâuche  sitzen.  die  unregellmâssig  in  alleu 
Richtungen  gekrummt  ein  Ganzes  bilden.  Auf  dièse  Weise 
wird  die  seeernierende  Flache  vergrossert.  Die  Schleimdriisen 
bilden  eine  Uebergangsform  zwischen  den  tubulosen  und  alveo- 
laren  Drusen. 

Naeli  dem  oben  Erwàhnten  rniissen  wir  den  Rahmen  der 
alveolaren  Drusen  etwas  erweitern,  uni  in  denselben  aucli  die 
serosen   Speicheldriisen  einstellen  zu   konnen. 

Wie  sich  andere  Driisen  des  Menschen  verhalten.  zu 
welehem  Typus  die  Driisen  der  Thiere  gehôren,  kann  ich  keine 
sieheren  Anhaltspunkte  geben  ;  die  Prâparate,  selbst  die  ge- 
nauesten  mikroskopischen  Bilder  konnen  uns  sehr  wenig  Licht 
auf  diesen  Gregenstand  werfen  ;  es  bleibt  uns  die  miihevolle 
Plattenmodellirmethode  ûbrig,  welche  uns  die  gânze  Form  ab- 
bilden  kann.  Die  controversen  Ansichten  verschiedèner  Forscher 
geben  uns  ein  Beispiel.  dass  nur  dièse  Untersuchungsmethode 
in   manchen   Fâllen    Grewissheit    und    Wahrheit    bringen    kann. 

Die  anatornische  Eintheilung  der  Driisen  kann  sich  nur 
auf  genaues  Erkennen  ihrer  Form  stûtzen. 

Die  zu  den  Speicheldriisen  gezâblte  Baucbspeicheldrtise, 
fur  welche  Flemming  (1.  c.)  und  andere  Verfasser  tubulosen 
Bau  annehmen,  scheint  mir  ihrer  Form  nach  sehr  nahe  der 
Parotisdrtise  zu  steben  ;  die  Reconstruction ,  die  ich  in  kurzer 
Zeit  beabsichtige ,  wird  mich  von  der  Richtigkeit  dieser  Ver- 
muthung  ûberzeugen,   oder  sie  als  falsch  erklâren. 

In  kurzen  Worten  will  ich  noch  iiber  die  von  mir  ge- 
brauchte  Benennung  der  secernierenden  Endblâschen  „AlveoIen" 
und  iiber  die  Ursachen,  die  mich  zum  Verwerfen  des  Namens 
„Acinus"  gebracht  haben,  berichten.  Der  Naine  ..Alveolus" 
batte  bei  den   Romern   eine    etwas    andere    Bedeutung:    er  be- 


RÉSUMÉS  299 

zeichnete  „ein  verengtes  Flussbett",  „ein  kleiner  Futtertrog", 
„eine  Mulde",  ..eine  Schiissel";  Vésal  bezeichnete  mit  dem 
selben  Namen  die  Zahnhôhlen  in  der  Kinnlade;  Rosignol 
brauchte  den  Namen  „alvéoles"  ftir  die  Lungenblâschen.  Im 
Laufe  der  Zeit  wurde  mit  „Alveolus"  jede  Art  kleiner  Blâs- 
chen  benannt.  Der  Name  Alveolus ,  obwobl  er  in  seiner  Be- 
deutung  eine  Erweiterung  des  Lumens  birgt,  entspricht  am 
meisten  den  secernierenden,  kugeligen  Endblâschen  der  serosen 
Speicheldriisen.  wenn  wir  ihre  âussere  Grestalt  im  Auge  baben. 
Das  Lumen  der  Endblâschen  ist  keineswegs  grôsser,  eber  ist 
es  verschmâlert  infolge  der  Grosse  der  secernierenden  Eleraente, 
die  die  Alveolen  ausfiillen,  im  Vergleich  mit  dem  niedrigen 
Epitbel  der  Schaltstûcke. 

Der  Name  ,,Aemus"  scheint  mir  fur  die  Bezeicbnung 
der  Endblâschen  weniger  zu  passen.  Das  Wort  kommt  nicht 
vom  griechisehen  nàîtivoç",  wie  es  Flemming  (1.  c.  S.  297)  ha- 
ben  will,  und  naeh  demselben  .,Rohreu,  „Schlauch"  heissen 
sollte.  Das  griechische  Wort  àx.tvo; ,  wie  ich  von  einem  tiich- 
tigen  Philologen  belehrt  worden  bin,  wurde  von  Plinius  zur 
Bezeichnung  einer  Pflanze  mit  wohlriechender  Bluthe  gebraucht; 
es  steht  also  in  keinem  Zusammenliange  mit  der  von  Flem- 
ming gegebenen  Ubersetzung.  Das  Wort  „Acinus"  stammt  von 
dem  lateinisehen  „acinus"-i  (acinum,  acina),  das  eine  Frucht- 
beere  von  Wein.  Ephen,  Flieder  und  anderen  Pflanzen  ,  be- 
sonders  die  Weinbeere  bezeicbnet. 

Der  Name  acinus  ware  also  ganz  passend  fiir  die  Be- 
nennung  der  Lâppchen  I.  Ordnung  (lobule  primitif-Renaut). 
Avelche  wirklich  einen  aeinosen  Bau  besitzen  und  eine  sehr 
grosse  Aehnlicbkeit  mit  der  Weinbeere  zeigen.  Die  Bezeichnung 
mit  diesem  Namen  der  einzelnen  Endblâschen  entspricht  der 
wahren  Bedeutung  nicht;  eine  grôssere  Summe  der  Alveolen. 
die  auf  den  Schaltstûeken  sitzen  und  ein  Ganzes  bilden,  ent- 
spricht den  wirklichen   Verhâltnissen. 

Am  Ende  sei  mir  noch  erlaubt,  meinem  verehrten  Cbef, 
Prof.  Cybulski,  in  dessen    Institute   ich    dièse  Arbeit    gemacbt 


RÉSUMÉS 

habe    meinen  verbindlichen  Dank  auszudrucken  fur  seine   gû- 
tige   Bereitwilligkeit ,   mit    welclier    er  mir    stets    entgegenkam. 

Erklârung  (1er  Abbildungen. 

Aile  Figuren  wurden  nacli  den  naturgetreuen  Mcdellen  von  Dr  J. 
Baracz  gezeichnet;    die    Photographien    dienten   nur  zur    leichteren  Contour- 

aufnahme. 

Fig.  1.  Wachsmodell  der  Submaxillardriise  (seroser  Theilï.  Modell- 
vergrosserung  518.  Figurenvergross.  HOJ.  Vorderausicht.  Das  spindelformig  er- 
weiterte  Speichelrohr  geht  unter  einem  Winkel  aus  einem  querdurchschnit- 
tenen  Aste,  und  geht  weiter  in  das  Schaltstiick  liber,  das  seitliche  Zweige 
aufweist,  auf  deren  Enden  Alveolen  sitzen.  Die  mit  zwei  querdurchsehnittenen 
Schaltstiicken  in  Verbindung  stehenden  Alveolen  wurden  abgetragen,  um 
leichter  ins  Innere  des  Modells  einsehen  zu  konnen. 

Fig.  2.  Dasselbe  Wachsmodell  von  hinten  gesehen,  ein  grosserer  Theil 
der  Alveolen  abgetragen,  um  die  Ramificationen  der  Schaltstiicke  leichter 
vorzuzeigen.  Die  Alveolen  sitzen  schaarenweise  auf  den  Endstiickenjder  Schalt- 
stiicke. 

Fig.  3.  Wachsmodell  der  Parotisdriise.  Modellvergross.  518.  Figuren- 
vergr.  320.  Vorderansicht.  Das  Schaltstiick  verschmâlert  sich  almâhlich,  gibt 
Seitenzweige  ab,  die  noch  engere  Endzweige  abgeben,  welche  mit  den  Al- 
veolen in  Verbindung  steben.  Die  Aehnlichkeit  mit  eiuer  Weintraube  fâllt 
sehr  leicbt  ins  Auge. 

Fig.  4.  Wachsmodell  der  Submaxillardriise  ischleimiger  Theil).  Modell- 
vergross. 518.  Figurenvergross.  300.  Vorderansicht  des  ganzen  Modells.  Das 
Speichelrohr  etwas  angeschnitten,  mit  spindelformiger  Enveiterung  in  der 
Mitte,  ist  theilweise  von  dern  Complexe  der  gewundenen,  zusammenverbun- 
denen  Schlâuche  verdeckt,  die  reicblich  mit  Alveolen  versehen  sind.  Die 
Gianuzzi'schen  Halbmonde  event.  ganze  serose  mit  Schleimséhlauchen  ver- 
bundene  Alveolen  sind  mit  rother  Farbe  bezeichnet. 

Fig.  5.  Dasselbe  Modell  nach  Abtragung  des  ganzen  Complexes,  um 
die  secernierenden  Endbljischen  ganz  klar  sehen  zu  konnen.  Das  Speichel- 
rohr geht  in  kurzes  Schaltstiick  uber,  welehes  in  die  vier  stark  erweiterten 
Alveolen  einmiindet.  Die  plane  Flache  entspricht  der  Verbindun°sflache  mit 
der  ganzen  Masse  der  Schlâuche  und  Alveolen.  Roth  bezeichnet  sind  Gia- 
nuzzi'sche  Halbmonde. 


Nakladem  Akademii  Umiejçtnosci 

pod  redakcya   Sekrptarza  geueraluego  Stauistawa  Smolki. 
Krakow,    1900. — Drukarnia  Uniwersytetu  Jagiellonskiego,  pod  zarzadem  J.  Filipowskiego. 


12  Sierpnia   1900. 


Bulletin  de  l'AcaJ.  de  Se.   de  Cracovie  rçoo. 


Fie     1. 


Fier.   3. 


1<; 


4 


Fig.  2. 


Fis.  5. 


Dr.   S.   Maziarski. 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIE. 

X"  8.  Octobre  1900. 

Sommaire:  Séances  du  8,  15  et  22  octobre  1900.  —  Résumés:  41. 
A.  Brûcknek.  La  langue  de  W.  Potocki.  Contributions  à  l'histoire  de  la 
langue  polonaise.  —  42,  S.  Dkoba.  Sur  les  cellules  géantes  dans  le  tissu 
tuberculeux.  —  4.4.  St.  Niemextowski.  Sur  les  homologues  des  alizarine, 
hystazarine  et  quinizarine.  —  44.  A.  Weôblewski.  Méthode  pour  obtenir 
des  cristaux  dans  une  solution,  sans  formation  de  croûte  à  la  superficie.  — 
45.  K.  Zorawski.  Sur  une  problème  de  la  représentation  conforme.  —  46. 
K.  Zoeawskt.  Sur  la  conservation  du  mouvement  tourbillonnaire.  —  47. 
Matériaux  anthropologiques,  archéologiques  et  ethnographiques. 


Séances 
— ^ 

Classe  de  Philologie 


Séance  du  22  octobre  1900 


Présidence  de  M.   C.   Morawski 

Le  Secrétaire  dépose  sur  les  bureau  les  dernières  publi- 
cations de  la  Classe: 

^ozprawy  Akademii  Umiejetnosci.  Wydzial  filologiczny.  Serya  II, 
tom  XV  ogôlnego  zbioru  tom  trzydziesty«.  (Travaux  de  la  Classe  de  phi- 
lologie, vol.  XXX, ,  8-o.  p.  265. 

J.  Czubek.  »Wespazyan  z  Kochowa  Kochowski«.  fVespasûn  de  Ko- 
chow  Kochoivski),  8-0.  p.  189. 

M.  M.  Kayvczynski  présente  son  étude:  nSnr  l'Amour  et 
Psychée  d' Apulée". 


302  séai 

('lasse  d'Histoire  el  de   Philosophie 


Séance    du   15  octobre   1900 


Présidence  de   M.   F.  Zoll 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  les  dernières  publi- 
cations de  la  Classe: 

St.  Badeni.  >Stanislaw  Ciolek  biskup  poznanski*.  {Stanislas  Ciolek 
éveque  de  PosenJ,  8-0,  p.   104. 

0.  Balzek.  >W  spravvie  sankcyi  statutu  mazowieckiego  pierwszego 
Z  r.  1532*.  (Quelques  remarques  sur  la  sanction  du  premier  statut  de  Masovie 
de  Pan  IJS2J,  8-0,  p.   94- 

F.  Bujak.  »Kalimach  i  znajomosc  parïstwa  tureckiego  w  Polsce 
okolo  poczatku  XVI  W.«.  (Calimaque  et  les  notions  qu'on  avait  en  Pologne 
sur  V Empire  ottoman,  au  commencement  du  XVl-e  siècle,  8-0.  p.   23. 

F.  Piekosinski.  »A1  Bekri  o  Polakach*.  (Les  anciens  Polonais  d'après 
Al  Bekri),  8-0,  p.  13. 

Le  Secrétaire  présente  l'étude  de  M.  K.  Krotoski  :  „  Quel- 
ques remarques  sur  l'évêque  de  Cracovie  St.  Stanislas". 


Classe  des  Sciences  mathématiques  et  naturelles 


Séance  du  8  octobre  1900 


Présidence  de  M.  E.  Godlewski 

Le  Secrétaire  présente  les  dernières  publications  de  la 
Classe  : 

V.  Teisseykk.  »Atlas  geologicnny  Galicyi.  Zeszyt  ôsmy«.  (Alias  géo- 
logique de   Galicie.    VI11  livraison),  8-0.   p.   VII,  329  et  XII. 

A.  Bocuenek.  >0  unerwieniu  splotôw  naczyniowych  mozgu  zaby«. 
terminaisons  de  fibres  nerveuses  dans  le  plexus  chorioideus  de  la  grenouille  . 
8-o,  p.  5. 


SÉANCES  303 

A.  Bochenek.  »Drogi  nerwowe  przedmôzdza  salamandry  plamistej*. 
(Marche  des  fibres  nerveuses  dans  le  cerveau  antérieur  de  la  Salamandra  macu- 
losa),   8-0,  p.   20. 

L.  Brdnner  et  S.  Toi.£oczko.  »0  szybkosci  tworzenia  sie  estrôw 
z  chlorku  benzoilowego  i  alkoholôw  tïuszczowych«.  (Sur  la  vitesse  de  réac- 
tion entre  le  chlorure  de  benzoyle  et  les    alcools    de    la  série  grasse),   8-0  ,    p.   19. 

S.  Niemczycki.  >0  trzech  normalnych  butylotoluolacb*.  (Sur  les 
trois  isomères  bulylotoluenes),   8-0,  p.   6. 

M.  P.  Ruuzki.  »0  ksztaïcie  fali  sprezystej  w  pokîadach  ziemskich. 
IV.  Studyum  z  teoryi  trzesien  ziemi«.  (Sur  la  forme  de  ronde  élasticité  dans 
les  couches  terrestres),  8-0,   p.   15. 

Br.  Znatowicz.  »DziaJanie  kwasu  azotowego  na  weglowodory  aro- 
matyczne  w  stanie  pary«.  (Action  de  l'acide  nitrique  sur  les  vapeurs  des  hy- 
drocarbures aromatiques  à  température  ordinaire),  8-0,   p.   4. 

M.  E.  Godlewski  présente  l'étude  M.  A.  Wrôblewski  : 
^Méthode  d'obtenir  des  cristaux  dans  une  solution  sans  forma- 
tion de  croûte  à  la  sîtperficieu  1). 


!)  Voir  ci-dessous  aux  Résumés  p.  319. 


1^ 


Résumés 


il.—  A.  Brûcknek,  Jezyk  Waclawa  Potockiego.  Przyczynek  do  historyi  jezyka 
polskiego.  (Die  Sprache  des  )V.  Potocki.  Ein  Beitrag  zur 
Geschichte  der  polniscJien  Sprache).  Vorgelegt  am  22.  Oct»- 
ber  1900. 

Die  Arbeit  besehrâukt  sich  durchaus  nicht,  wie  cler  Titel 
anzudeuten  scheiut,  auf  die  Sprache  eines  kleinpolnischen  Dich- 
ters  des  XVII  Jahrhunderts,  dessen  handschriftlicben  Nachlass 
(1er  Verfasser  in  zwei  vorausgegangenen  Beitragen  (Abban- 
dlungen  XXVII  und  XXIX)  besprochen  bat.  Die  Arbeit  bringt 
eine  Bereicherung  des  Wort-  und  Phrasenschatzes  des  XVII 
Jahrbundertes  auf  Grund  der  Werke  des  Potocki  zunâchst, 
daim  auch  mauclier  Zeitgenossen  des  Dicbters.  Sie  bietet  eine 
Ergânzung  des  grossen  Linde'scben  Wôrterbuches  der  polni- 
scben  Sprache. 

Der  Verfasser  bespricht  in  einer  ausfiibrlichen  Einleitung 
die  Geschichte  der  polnischen  Lexicographie  seit  den  mittelal- 
terlichen  Granarû  bis  auf  Linde,  das  eigentliche  historische 
Wôrterbueh  der  Polen ,  welches  zur  Zeit  seines  Erscheinens 
einen  wesentlichen  Fortscbritt  auf  dem  Gebiete  europaiseher 
Lexicographie  iiberhaupt  darstellte.  Trotz  der  bewunderungs- 
wûrdigen  Fiille  und  Verlâsslichkeit  von  Stoff  und  Erklârung 
sstén  sich  auch  in  dièses  Werk  Unvollkoramenheiten  ein- 
ieichen,   weil    bei  der  ausserordentlichen    Fulle    der   àlteren 


RÉSUMÉS  ^  305 

polnischen  Litteratur  es  Linde  unmoglich  war,  den  historischen 
Stoff  zu  erschôpfen;  Handsehriftliches  beriïcksichtigte  er  gar 
nicbt;  manche  wichtige  Druckwerke  entgiengen  seiner  Auf- 
merksamkeit;  er  irrte  hie  und  da  in  der  Erklarung.  Verfasser 
zeigt  nun  an  einer  Reihe  von  Beîspielen  solclie  Liieken  und 
Mângel;  auch  der  darauf  folgende  lexicalische  Theil  ist  haupt- 
sâchlich  solchen  Ergânzungen    und    Beriehtigungen    gewidmet. 

Es  werden  jedoch  nicbt  nur  bisher  unbekannte  Worte 
oder  Bedeutungen  aufgefuhrt  und  moglichst  vollstândig  belegt; 
die  Arbeit  verfolgt  nocb  andere  Ziele.  Einmal  bandelt  es  sich 
uni  eine  Reihe  von  Bereicherungen  und  Beriehtigungen  zur 
polnischen  Paraemiograpbie.  Potoeki  war  unermûdlich  in  dem 
Heranziehen  und  Verwerthen  von  Sprichwortern  und  sprich- 
wortlichen  Redensarten;  wir  konnen  aus  ihm  die  Bedeutung 
oder  den  Ursprung  so  manchen  vergessenen  oder  missverstan- 
denen  Spricbwortes  feststellen;  es  erstreckt  sich  dies  sogar  auf 
kleinrussiscbe  Sprichworter,  die  er  ebenfalls  emflocht.  Bei  den 
Sprichwortern  ist  die  grosse  Sammlung  S.  Adalbergs  stets  ver- 
glichen  worden;  es  ergaben  sich  wesentliche  Nachtràge  and 
Beriehtigungen  ;  auch  hier  beschrankte  sieh.  die  Sammlnng 
nicht  auf  Potoeki,    obwohl    sie    wesentlich    von    ihm    ausgieng. 

Andererseits,  da  die  Werke  des  Potoeki  ihres  Umfanges 
wegen  nicht  leicht  gedruckt  werden  dtirften  und  die  wenigen 
Handschriften  nicht  jedem  zugânglich  sind  (die  meisten  und 
wichtigsten  birgt  ja  Petersburg)  und  dièse  Werke  eine  Fûlle 
von  Material  fiir  Sitten  und  Brâuche,  Glauben  und  Aberglau- 
ben  der  Zeit  enthalten,  ist  vieles  derartige,  kûrzere,  mitgeteilt 
worden:  Auslassungen  liber  Moden  und  Kleider,  Speisen  und 
Getrânke,  Spiele  und  Tanze,  iiber  das  Leben  und  Treiben  im 
Lager.  im  Adelshof,  in  der  Kirche,  auf  dem  Marktplatz,  in 
der  Wahlagitation.  vor  der  Dorischenke,  in  Kloster  und  Schule, 
in  Wald  und  Feld.  So  verfolgt  die  Arbeit  nèben  lexicalischen 
und  etymologischen  sowie  paraemiographischen  auch  kultur- 
und  sittengeschiehtliehe  Aufgaben;  manche  Artikel  wachsen  in 
folge  dieser  Anhaufung  von  Stoff  zu  kleineren  Abhandlungen  aus. 


RÉSUMÉS 

Déni  lexicalischen  Theil  geht  eine  kurze  Characteristik 
der  Sprache  des  Dichters  und  seines  Zusaramentreffens  mit 
volksthiimlichen  Motiven  voraus. 


S.  Dboba:  0  tworach  olbrzymich  w  tkance  gruzliczej.  (Uebef 
Itii senyebilde  in  ttiberJvulôsen  Geweben).  Vorgelegt  am 
9.  Juli  1900. 

Auf  Grund  eingehender  am  entsprecbenden  Menschen- 
und  Thiermaterial  angestellter  Untersuchungen  kam  Verfasser 
beziïglich  der  Histogenèse  der  fur  tuberkulôse  Processe  cha- 
rakteristischen  Riesengebilde  (Langhans'  Riesenzellen)  zu  Schliis- 
sen,  die  von  den  bisher  sonst  allgemein  getbeilten  Ansicbten 
wesentlicb  abweicben.  Als  Belege  fur  die  weiter  anzufiihrenden 
Tbatsachen  sollen  zuerst  kurz  die  Befunde,  welcbe  sicb  an  den 
beigelegten  bistologiscben  Bildern  ablesen  lassen,  zusammen- 
gefasst  werden  so  in  Fig.  I  :  Scbnitte  aus  dem  Lungengewebe 
eines  an  Lungentuberkulose  gefallenen  Meerscbweinebens.  Ba- 
cillenfarbung.  Im  (iesicbtsfelde  ein  im  Querschnitt  getroffenes 
Blutgefiiss.  Zwiscben  zahlreicben  rothen  Blutkôrpercben  einige 
Leukocyten,  nebst  Tuberkelbacillen,  die  in  Gruppen  gelagert 
erscheinen.  Zwei  Gruppen  liegen  im  Leukoeytenplasma,  die 
anderen  ausserbalb  derselben.  —  In  der  Gefasswand  sind  zahl- 
reiche  Zellenelemente  nachweisbar  und  dazwiscben  treten  con- 
centrisch  gelagerte,  das  Gefâsslumen  in  einigen  Scbiehten  um- 
gebemle  Kerne  glatter   Muskelfaserzellen  anf.  —  Weiter  nacb 

il  finden  sich  blasenfôrmige  Kerne,  die  zu  Zellen  mit  un- 
deutlicb  eontourirtem  Plasma  geboren.  Zwischen  den  gescbil- 
derten  Elementen  finden  sich  Leukocytenkerne  und  deren  Zer- 
fallsproducte.  In  der  Intimaschicht  erscheinen  spârlicbe  Endo- 
thelzellen,  die  Umrisse  dieser  Zellen  sind  verschwommen.  Dièse 
Zellen  liegen  in  einer  structurlosen  Masse,  welcbe  mit  einem 
schmalen  Saum  das  Gefâsslumen  einscbliesst.  In  dieser  Scbichte 
sielit  man   zahlreiche  Tuberkelbacillen,  welche  theils  vereinzelt, 


aaueun  de  l'Ac.  de  Se.  de  Cracovie.  Octobre  igoo. 


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307 


theils  in  Gruppen  gelagert  erscheinen.  Die  grosste  Gruppe  (auf 
der  -linken  Seite  des  Bildes)  liegt  theils  im  Lumen,  also  zwischen 
rothen  Blutkorperchen,  theils  in  der  Gefâsswand,  also  ausser- 
bâlb  oder  zwischen  den  Endothelzellkernen.  Die  Grenze  der 
Gefâsswand  ist  hier  wie  auch  etwas  weiter  unten  weniger  scharf 
gezeichnet.  Die  sonderbare  Vertheilung  der  Tuberkelbacillen 
war  ein  Grund,  der  den  Verfasser  zu  einer  eingehenderen  Schil- 
derung  obigen  Bildes  bewog.  Der  Umstand,  dass  die  Tuberkel- 
bacillen vorwiegend  in  der  Intima,  sehr  oft  in  den  Leukocyten 
und  fixen  Bindegewebszellen,  in  Prâparaten  aus  dem  Lungen- 
gewebe  im  Alveoleninneren  nachgewiesen  werden,  soll  mit  Nach- 
druck  hervorgehoben  werden. 

Die  Prâparate,  auf  welche  sich  Verfasser  in  seinen  wei- 
teren  Auseinandersetzungen  stiitzt,  sind  mit  Hamatoxylin  gefârbt 
mit  Eosin,  oder  nach  van  Gieson  nachgefârbt. 

Es  wurde  dièse  Tinctionsmethode  statt  der  gebrâuch lichen 
Bacillenfarbungsmethoden  angewandt,  da  detn  Verfasser  die- 
selbe  zweckentsprechender  zu  sein  schien. 

Fig.  II.  Gefâssquerdurchschnitt.  Im  Gefasslumen  finden 
sich  in  einem  blassroth  gel&rbten  Netz  zerstreute  rothe  Blut- 
korperchen. Das  Netz  steht  mit  der  Endothelschicht  in  Ver- 
bindung.  Die  Kerne  der  Endothelzellen  sind  unregelmassig 
gelagert.  Es  lâsst  sich  jedoch  links  oben  und  unten  eine  doppelte, 
auf  rechter  Seite  eine  einfache  Schicht  unterscheiden.  Die  Kerne 
bei  a  scheinen  im  Endstadium  der  Theilung  zu  sein.  Die  Zell- 
grenze  ist  stellenweise  schwach  angedeutet ,  stellenweise  ganz 
verstrichen.  Die  ilussere  Grenze  der  Endothelschicht  (b)  ist 
mit  Ausnahme  des  unteren  Abschnittes  von  der  Muskelschicht 
scharf  abgegrenzt.  Die  Structureinzelnheiten  der  Muskelfaser- 
schicht  sind  deutlich  wahrnehmbar.  Ausserhalb  dieser  Schicht 
hnden  sich  in  einigen  Reihen  concentrisch  gegliederte  epithe- 
lioide  Zellen  mit  blasenformigen  Kernen  und  dazwischen  Leu- 
kocytenkerne  (ô). 

Fig.  III.  Gefâssquerdurchschnitt.  In  das  leere  Gefass- 
lumen dringen  Auslaufer  einer  homogenen  Masse,  in  weleher 
kranzformig  liegende  Endothelkerne  sichtbar  sind.  Ein  schmaler 


308  RÉSUMÉS 

Streifen  (a)  dieser  Masse  ist  naeh  aussen  von  einem  viol 
breiteren  Streifen  (b).  welcher  eine  undeutliche  Struetur  auf- 
weist,  abgegrenzt.  In  diesera  Streifen  sieht  mai)  einige  Kerne 
liegen,  die  Endothelzellen  anzugehoren  seheinen  und  neben 
ihnen  ziemlieh  doutlich  auftretendes  Zellplasma.  Daneben 
liegen  einige  Leukocytenkerne  (d).  Der  zweite  Streifen  geht 
ohne  seharfe  Grenze  in  den  dritten  Streifen  liber,  in  woleliem 
concentrisch  gelagerte  Kerne  glatter  Muskelfaserzellen  und  da- 
zwischen  zahlreiche  Leukocyten  nachweisbar  sind  (e). 

Fig.  IV.  GefassquerdurcWhnitt.  D;js  Lumen  mit  Endo- 
thelzellen dicht  ausgefûllt.  Ihre  querdurehschnittenen  Kerne 
treten  deutlieh,  ihre  Plasmagrenze  dagegen  undeutlich  hervor. 
Der  Endothelschieht  liegen  concentrisch  gegliederte  glatte  Muskel- 
fasern  an.  —  Weiter  nach  aussen  trifft  man  lockeres  Biude- 
gewebe  und  dazwischen  einige  Bindegewebszellen  (a)  und 
sparliche  Leukocytenkerne. 

Fig.  V.  Querdurehschnitt  zweier  Gelasse.  Im  Lumen  des 
Gefasses  a  sieht  man  rotin;  Blutkorperchen  und  vier  Leuko- 
cytenkerne eingebettet  in  einer  homogenen  structurlosen  sehwaeh 
roth  gefârbten  Masse,  deren  Auslâufer  mit  der  Gefâsswand 
in  Verbindung  stehen.  Die  Gefasswand  erscheint  als  ein  homo- 
gener,  structurloser  Streifen,  an  dessen  innerem  Rand  quer- 
durchschnittene  Endothelialkerne  walirgenommen  werden.  Die 
Plasmagrenzen  sind  nicht  nachweisbar,  da  das  Plasma  einen 
integrirenden  Theil  der  Mas.se  bildet.  Rings  uni  den  Streifen 
liegen  epithelioide  Zellen  mit  blasenfôrmigen  Kernen.  Dièse 
Zellen  stehen  im  unteren  Theil  des  Bildes  (b)  in  drei  Reihen, 
sonst  in  einer  Reihe  (d).  Auf  der  linken  Seite  des  Bildes  (c) 
sind  die  Zellengrenzen  verstrichen.  Es  treten  in  der  structur- 
losen Masse  drei  concentrisch  ffelafferte  Kerne  auf,  als  Beweis, 
dass  das  Zellplasma  demselben  Processe  anheimtiel,  wie  die  Ge- 
fasswand. Nach  aussen  vom  mittleren  Kern  findet  sich  eine 
deutlieh  abgegrenzte  Spindelzelle,  deren  Auslâufer  sich  in  den 
aufgequollenen  Bindegewebsziigen  verlieren.  Dièse  Zelle  liegt 
der  structurlosen  Masse  unmittelbar  an.  Von  dieser  Seite  weiter 
nach  unten  zu  sieht  man,  dass  die  Umrisse  dieser  Zellen  nach 


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Bulletin  de  V Ac.  de  Se.  de  Cracovie.  Octobre  igoo. 


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309 


der  Seite  der  structurlosen  Masse  zu  verwiscbt  sind,  dagegen  der 
ûbrige  Theil  des  Umrisse^  wie  auch  die  Zellumrisse  in  wei- 
teren  Schiehten  deutlich  naehweisbar  sind.  Die  Zellen  li 
einander  unrnittelbar  an;  zwisehen  ihnen  liegen  Leukocyten- 
kerne  (f).  Die  Zellen  oben  redits  (d)  stehen  theils  un- 
niittelbar, theils  mittelst  Auslâufern  in  Verbindung.  Die  am 
oberen  Pôle  liegende  Zelle,  in  welcher  sieh  zwei  Kerne  vor- 
fmden,  entsendet  zwei  Ansl&ufer  in  die  structurlose  M. 
Naeh  aussen  von  den  beschriebenen  Zellen  verlaufen  ringsam 
aufgequollene  Bindegewebszûge,  die  im  Ziisamraenhang  mit 
den  Auslâufern  der  oben  erwâbnteu  Zellen  zu  stehen  oder 
sogar  dièse  Zellen  zu  umringen  und  eine  Begrenzung  ihres 
Plasmas  zu  bilden  scheinen.  Unter  diesen  Ziigen  finden  sich 
Bindegewebszellkerne. 

Im  kleineren  Bild  (e)  liegt  ein  querdurchschnittenes  Ca- 
pillargefâss.  Sein  Lumen  liillt  eine  structurlose,  homogène  Masse 
aus,  in  welcher  vier  Gewebselemente  liegen,  die  an  Endothel- 
zellkerne  erinnern.  Der  fttnfte  Kern  umgibt  die  Masse  halb- 
mondformig  von  unten  her.  derselbe  scheint  einer  glatten 
Muskelzelle  zu  gehoren,  deren  Plasma  âhnlicber  Verân- 
derung.  wie  das  der  Endothelien  anheimtiel.  Unten  sieht  man 
die  Umrisse  dreier  epithelioider  Zellen.  Das  Gefâss  ist  von 
eircularen  Bindegewebszttgen  mit  deutlich  wahrnehmbaren 
Kernen  umgeben.  Das  Bild  kann  mit  vollem  Redite  als  ein 
fûnfkerniges  Riesengebilde   gelten. 

Fig.  VI.  Querdurehschnitt  eines  Gefâsses,  welehes  auf 
einer  Seite  vveiter,  auf  der  anderen  enger  ersebeint.  Dafûr,  dass 
das  Bild  von  der  entsprechenden  Gestaltung  und  nidit  von  dem 
ijueren  Durchschnitt  abbàngt,  sprecheu  die  querdurcbschnittenen 
Kerne  der  Endothelzellen.  Das  Lumen  des  Gefâsses  ist  durch 
eine  structurlose,  feinkornige  Masse  ausgefiillt.  In  derselben  lie- 
gen  Haufen  von  rothen  Blutkorpercben  und  Leukocytenkerne. 
In  der  recbten  Ecke  des  Gefiisses  sieht  man  in  der  kornigen 
Masse  kleine  Maschen,  die  mit  der  Gefasswand  in  Verbindung 
steben.  Die  Gefâssintima  ersebeint  als  ein  homogener  structurloser 
dunkler  gefârbter  Streifen,  welcher  das  Gefasslumen  dicht  uni- 


.",1(1  RÉSUMÉS 

ringt.  An  ihrem  inneren  Rande  liegen  Endothelzellkerne  in  einer 
Reihe  gegliedert,  am  âusseren  Rande  sind  dunkler  geiarbte 
Auslàufer  sichtbar,  welcbe  als  dunkle  Ziige  in  das  weitere 
Gewebe  eindringen,  wie  es  bei  a  deutlicher  vortritt.  In  dieser 
Gegend  sieht  man  Zellen,  welche  in  zwei  niclit  gànz  concen- 
triscli  gebildeten  Reihen  liegen.  Dièse  Zellen  sind  vom  epi- 
thelioiden  Charakter,  haben  blasenformige  Kerne  und  stehen 
mittelst  Auslàufern  mit  einander  innigst  in  Contact.  Zwisehen 
einige  von  denselben  dringen  Auslàufer  der  strueturlosen  Masse 
(h)  und  manche  der  Zellen  gehoren  mit  einem  Theile  ihres 
Plasmas  der  Masse  an  (c).  Die  weitere  Umgebung  jst  nicht 
deutlieh   wahrnehmbar. 

Fig.  VII.  Das  Bild  verdient  besondere  Aufmèrksamkeit. 
Seinen  oberen  Theil  bildet  eine  homogène,  structurlose  Masse, 
deren  âusserer  Rand  einen  einreihigen  Kernestreifen,  dessen 
unterer  Theil  ein  Netz  ans  ebensolcher  Masse  mit  drei  rothen 
Blutkorperchen  in  den  Maschen  aufweist.  Das  Netz  verbindet 
sich  mit  der  erwâhnten  Masse  im  oberen  Theil  des  Bildes  und 
mit  dem  undeutlichen  Streifen  der  strueturlosen  Masse,  in 
welcher  Kerne  eingebettet  sind.  die  den  oben  beschriebenen 
Kreis  einschliessen .  Dièse  structurlose  Masse  uberschreitet  die 
Grenze  der  Kerne  und  verbindet  sich  mit  dem  Plasma  der 
nahe  gelegenen  Epithelioidzellen  (a,  h)  unmittelbar  und  mit- 
telst Auslàufern  mit  weiter  gelegenen  Zellen  (d).  Bei  c  ist  die 
Richtung  der  Kerne  geàndert  und  die  structurlose  Masse  iïber- 
geht  in  ein  Feld,  in  welchem  jedwede  Zellelemente  vermisst 
werden.  Bei  e  finden  sich  lângliche  Zellkerne,  deren  Plasma 
dem  strueturlosen  Streifen  angehort.  Am  unteren  Pol  sieht 
man  eng  miteinander  und  dem  strueturlosen  Streifen  verbùn- 
dene  Epithelioidzellen,  sonst  ein  Netzwerk,  gebildet  aus  Epi- 
thelioidzellen und  deren  Auslàufern.  Zwisehen  den  Zellen  finden 
sich  Leukoeytenkerne  (f,  g).  Bei  nâherer  Betrachtung  des 
Bildes  gelangt  man  zu  der  Ueberzeugung,  dass  dasselbe  dem 
Querschnitt  eines  entsprechend  veranderten  Gefasses  entspricht. 
Die  Annahme  bestàtigt  1)  der  Kreis  der  Kerne,  welcher  von 
dem    in   vorherigen  Bildern  nicht  abweicht.    2)  Rothe  BlutUôr- 


Tab.  IX. 


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Reicheri  homoe.  Imm. 


RÉSUMÉS  w  311 

perehen  in  den  Maschen  des  Netzvverkes  im  unteren  Tbeile 
des  Bildes.  Die  Verânderungen  sind  bei  gleichzeitigem  Ver- 
gleich  mit  den  in  vorherigen  Bildern  angetroffenen  Verânde- 
rungen leicht  erklàrlich.  —  Die  Verânderungen,  welehe  sich 
dort  auf  die  Intimasehicht  bezogen.  betreffen  bier  den  Gefâss- 
inhalt,  also  das  geronnene  Blut.  wofiir  das  im  Lumen  ange- 
troffene  Netz  spricht  und  iibergeben  weiter  nach  aussen. 
indem  sie  theils  die  der  Endothelschicht  anliegenden  Epithe- 
lioidzellen,  theils  deren  Auslâufer  betrafen.  Die  untereinander 
mittelst  Auslâufer  verbundenen  Zellen  sind  Abkômmlinge  von 
Bindegewebszellen.  deren  lockere  Ziige  eirculâr  das  Gefâss 
umgaben.  wie  es  in  Fig.  V  sicbtbar  ist.  Der  obère  Theil  des 
Bildes.  fur  sich  genommen,  stellt  ein  Riesengebilde  mit  Aus- 
lâufern  dar,  wie  es  als  solcbes  Gegenstand  der  Aufmerksamkeit 
altérer  Autoren  war.  Das  ganze  entspricbt  dem  Bilde  eines 
reticulâren  Tuberkels  altérer  Autoren. 

Fig.  VIII.  Das  Bild  eines  Riesengebildes.  Wenn  man  die 
vorberigen  Bilder  vergleicht,  sodann  den  Kreis  der  Kerne. 
welcher  die  structurlose  Masse  umgibt.  in  Betracht  zieht,  kann 
die  Ueberzeugung  gewonnen  werden.  dass  das  Bild  dem  Quer- 
sehnitt  eines  auf  eingangs  gescbilderte  Weise  verânderten  Ca- 
pillargefâsses  entspricbt.  Rings  uni  dasselbe  siebt  man  àhnlicb. 
wie  in  den  vorherigen  Bildern  mehr  oder  minder  ausgespro- 
cbene  Epithelioidzellen  mit  grossem,  blasigem  Kerne.  welehe 
aus  Zellen  des  Bindegewebes,  die  das  Gefass  ahnlieh.  wie  auf 
Fig.  V  umgaben.  entsîanden  waren.  Die  Zellen  liegen  diebt 
aneinander,  ahnlieh  wie  in  Fig.  Via  und  nicht  wie  in 
Fig.   VII. 

Fig.  IX.  Das  Bild  eines  Langhans'schen  Riesengebildes 
mit  rundem  Zellleib  und  randstandigen  Kernen.  Bei  niiberer 
Betracbtung  siebt  man.  dass  der  Zellleib  aus  einer  structurlosen, 
feinkôrnigen  Mas<e  bestebt.  ahnlieh  der  in  Fig".  VI  das  Gefass- 
lumen  ausfullenden  Substanz.  In  dieser  Masse  siebt  man  bei  a 
eine  durch  den  Ausfall  eines  Kerns  entstandene  Liicke.  An 
der  Peripherie  stehen  die  Kerne  in  einer  Reibe.  Die  Kerne 
sind  rund  oder  etwas  oval  und   nur    stellenweise  lauglieh.    Bei 


KESI 

sind  die  Kerne  lânglich  und  laufen  in  zwei  paraleller/ 
Reihen  peripherwârts.  Die  structui-lose  Masse  ûberschreitet 
den  Kernekreis  und  grenzt  mittelst  Streifen  von  versehiedener 
Breite  an  coneentrisch  in  mehreren  Schichten  gelagerte  Epi- 
îhelioidzellen.  Die  Kerne  bei  d  «vhOren  Zellen  an,  deren  Plasma 
eine  Umwandlung  in  eine  structurlose  Masse  erlitt.  Dies  Bild 
kann  ebenfalls  als  Querschnitt  eines  verànderten  Gefâsses  gel- 
ten,  umsomehr,  als  hier  die  Kerne  der  Reihe  bei  b.  c  als  Kerne 
(1er  Endothelzellen,  welche  Verâstelungen  des  Gefâsses  ange- 
horen,  angesehen  werden  konnen.  Die  Kerne  des  Kreises  ent- 
sprechen  den  Durcbscbnitten  der  Endothelkerne  des  Haupt- 
gefâsses.  Die  Grosse  und  Forin  der  Kerne  am  Querdurch- 
schnitt  entspricht  vollkommen  derselben  ara  Lângsdurch- 
scbnitt  (b.  c). 

Fig.  X.  Gefâss  im  schiefen  Durchscbnitt.  Ira  Gefâsslumen 
rothe  Blutkorpercben  und  da/.wischen  Leukocytenkerne.  In 
einem  Tbeil  des  Bildes  eine  gefensterte  strukturlose  Classe  und 
in  derselben  undeutliehe  Umrisse  rother  Blutkorperehen.  Dièse 
Masse  steht  mittelst  Balken  mit  der  Gefâsswand  in  Verbindun^. 
Die  Intima  erscheint  als  structurlose  Masse.  Am  inneren  Rand 
derselben  kreisfôrmig  gelagerte  Endothelzell kerne,  deren  Zell- 
leib  nicht  siebtbar  ist.  Die  structurlose  Masse  ist  ringsum  durch 
spindelfôrraige  Zellen  mit  grossem  blasigen  Kern  umgeben. 
Das  Plasma  mancher  derselben  gehort  ganz  (d)  oder  nur  theil- 
weise  (e)  der  structurlosen  Masse  an.  Die  Zellen  steben  mittelst 
Auslâufern  mit  peripherwârts  gelagerten  Zellen  in  Verbind  ng. 
Dazwischen  sieht  man  Leukocytenkerne,  Im  unteren  Theile  (a) 
und  oben  bei  b,  c  ist  der  Kernekreis  unterbroehen.  An  dieser 
Stelle  ist  die  Richtung  der  Kerne  veràndert.  was  der  Verâstelung 
des  Gefâsses  entspricht,  âhnlich   wie  auf  Fig.  IX. 

Fig.  XI.  Typisches  Bild  einer  ovalen  Langhans'schen  Zelle, 

welche    mit    gleichem  Reeht    dem    schiefen   Durchschnitt    eines 

fisch    verànderten  Gefâsses    entspricht.     Sein    Lumen    fûllt 

structurlose  Masse  aus.    Die    randstândigen   Kerne   entspreehen 

den   Endothelkernen.    —    Die    structurlose  Masse   ûberschreitet 

iiwie  auf  Fig.  X    den  Kernekreis  und  steht  mit  den  benach- 


Bulletin  de  V Ac.  de  Se.  de  Cracovie.  Octobre  igoo. 


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313 


barten  Epithelioidzellen  in  Zusammenhang.  Im  unteren  Theil 
bestelit  der  Kreis  aus  einer,  im  obereri  ans  zweien,  am  Pôle 
selbst  aus  drei  Schichten.  Es  findet  dièses  Bild  seine  Erklâ- 
rung  in  der  Annalime,  dass  die  Endothelschicht  des  Gefâsses 
vom  Schnitt  auf  einer  grosseren  Strecke  getroffen  wurde,  es 
kann  auch  der  Ausdruck  einer  Zellvermehrang  sein,  die  weit- 
gehenden  Veranderungen  der  Gefâsswaud  vorausgieng. 

Einè  Zusàmmenstellung  der  vorher  geschilderten  Ver- 
anderungen lâsst  zu  der  Ueberzeugung  gelangen,  dass  dieselben 
nicht  nur  die  Gefâsswânde,  sondern  auch  die  ira  Gefâsslumen 
sich  beiïndenden  Blutelemente  betrefFen.  Die  Veranderungen 
in  den  Gefâsswânden  sind  anfangs  in  allen  Schichten  derselben 
qualitativ  gleichwerthig  und  beruhen  auf  einer  Vermehrung 
der  Zellelemente.  Statt  in  einer  treten  die  Endothelzellen  in 
zwei  Schichten  auf.  sie  fiïllen  manehmal  das  ganze  Gefâss- 
lumen  aus:  Die  Zellen  erscheinen  wie  aufgequollen  Fig.  II, 
III,  IV.  In  weiteren  Schichten,  in  der  Media  und  Adven- 
titia  finden  sich  zahlreiche  fixe  Bindegewebszellen  und  dazwi- 
schen  Leukocytenkerne  und  deren  Zerfallsproduete.  Letztere 
gelangten  mit  dem  Blutplasma,  allem  Anscheine  naeh  nach 
der  Altération  der  Gefâsswânde,  insbe.sondere  der  Endothel- 
schicht.  —  Spâter  ândern  sich  die  Verhaltnisse.  —  Die  Intima 
wird  ihrer  Structur  verlustig.  Die  Grenzen  der  Endothelzellen 
verstreichen,  infolge  dessen  an  Stelle  der  Zellenschicht  ein 
Streifen  homogener  structurloser  Masse  mit  dazwischen  erhal- 
tenen  Kernen  dieser  Zellen  auftritt,  Fig.  V,  VI,  VII,  VIII. 
Die  Veranderungen,  welche  sich  anfangs  auf  die  Endothel- 
schicht  allein  beschrânken  —  schreiten  nachher  central  und  peri- 
pherwarts  vor,  betrefïen  alsdann  einerseits  das  vorher  geronnene 
Blut  Fig.  VI,  VII,  anderseits  das  Plasma  oder  nur  die  Aus- 
lâufer  Fig.  V  c,  VI  c,  VII  a,  b,  X  d,  e  der  die  Endothelsehicht 
unmittelbar  umgebenden  Zellen,  wobei  die  Endothelkerne,  die 
Leukocytenkerne  Fig.  VI,  VII,  XIV  und  die  Epithelioidzell- 
kerne  Fig.  IX  d,  X  d,  als  widerstandsfâhigere  Elemente  ihre 
Gestalt  nicht  einbiissen. 


314  RÉSUMÉS 

Unterdessen  schreiten  die  beschriebenen  Veranderungen  in 
den  auderen  Gefâsswandsehiehten  weiter  vor.  An  Stelle  der  glat- 
ten  Muskelfasern  und  Bindegewebsziige  erscheinen  coneentrisch 
gelagerte  Reihen  von  epithelioiden  Zellen  mit  grossen,  blasenfor- 
raigen  Kernen  Fig.  V  b,   VI  a,  VII,  VIII,  IX,   X,  XI,  XIV. 

Dièse  Zellen  liegen  entweder  aneinander,  oder  dem  struc- 
turlosen  Streifen  unmittelbar  an,  oder  steben  mit  demselben 
und  miteinander  mittelst  Auslâufern  in  Verbindung  Fig.  VII, 
was  davon  abhângt,  ob  die  genannten  Zellen  an  die  Stelle 
lockeren  das  Capillargefâss  einschliessenden  Bindegewebes  ge- 
treten  sind  Fig.  V,  VII,  oder  auch  dem  dicbteren  Gewebe 
der  Media,  oder  Adventitia  eines  grosseren  Gefâsses  entstammen 
Fig.  II,  VI,  IX,  XI,  XIV. 

Den  Anlass  zum  Entstehen  genannter  Ver- 
ânderungen  geben  die  in  g  rosser  er  Menge  sicb 
in  der  Intima  und  dem  Gefâsslumen  vorfindenden 
Tuberkelbacillen. 

Die  Anfangsstadien  dièses  Processes,  wie  sie  in  Fig,  II, 
III,  IV  abgebildet  sind,  sind  ein  Ausdruck  der  bacillâren 
Reizung.  Die  spateren  Stadien,  welche  die  Gefassintima  be- 
trefFen,  konnen  (Fig.  V,  VI,  VII)  gewissermassen  als  régres- 
sive, durch  specifische  Wirkung  des  Bacillus  und  seiner  Pro- 
ducte  bedingte,  zur  Bildung  von  kasigen  Massen  fiïbrende, 
von  VVeigert  Coagulationsnekrose  genannte  Processe  aufge- 
fasst  werden. 

Die  Ursache  der  Veriinderungen  in  anderen  Gefass- 
wandscbichten  ist  zu  suchen:  einerseits  in  dem  reactiven  Verhal- 
ten  des  Gewebes  gegeniiber  dem  nekrotisehen  Herde,  anderseits 
in  den  vom  Tuberkelbacillus  infolge  dessen  Anwesenheit 
(hier  nicht  besonders  zahlreich)  ausgeiibten  Reiz  und  zuletzt 
in  der  Anwesenheit  zerfallender  Leukocyten. 

Als  Producte  dieser  regressiven  Processe  findet  sicb  in 
des  Verfassers  Prâparaten  eine  structurlose,  homogène  Fig.  V, 
VII,  VIII,  X,  XI  oder  leichtkornige  Fig.  VI,  IX  Masse. 

Diesen  Verânderungen  fallt  anheim  zuerst  die  Gefass- 
intima, wo  dieselben  stets  peripherwârts  fortschreiten,  wie  aucb 


Bulletin  de  V Ac.  de  Se.  de  Cracovie.  Octobre  igoo. 


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RÉSUMÉS  315 

der  Gefâssinhalt,  also  das  vorher  geronnene  Blut.  Fiir  letzteren 
Umstand  sprechen  die  in  Fig.  V,  VII,  X  im  Gefasslumen  sich 
vorfindenden  Netzwerke.  Der  regressiven  Métamorphose  unter- 
liegt  vor  Aliéna  das  Zellplasma  —  den  Kernen  bleibt  ihre 
Form  langer  erhalten;  daher  finden  sich  auch  in  der  structur- 
losen  Masse  Kerne  von  Endothelien,  Leukocyten,  von  der  En- 
dothelschicht  anliegenden  Epithelioidzellen. 

Das  Product  des  in  weiteren  Gefâsswandschichten  sich 
abspielenden  Processes  ist  ein  Granulationsgewebe  mit  poly- 
morphen  Zellen.  —  Dièse  Zellen  besitzen  ausgesprochene  Merk- 
male  epithelioider  Elemente  —  grosse  blasenformige  Kerne. 
Sie  liegen  in  concentrischen  Kreisen  dicht  aneinander  Fig.  XIV, 
oder  stehen  wie  in  Fig.  VII  mittelst  Auslâufern  untereinander 
in  enger  Verbindung.  Das  Protoplasma  der  Zellen,  welche  un- 
mittelbar  der  Endothelschicht  angehoren,  unterliegt  theilweise, 
oder  ganz  dem  regressiven  Processe  Fig.  IX  J,  X  d,  VII  a,b  V  c. 

Die  Durchschnitte  so  verânderter  Gefâsse 
sind  identisch  mit  den  Bildern  der  als  Riesen- 
zellengeltendenGebilde. 

Das  angebliche  Protoplasma  —  das  ist  ein  Product  des 
nekrotischen  Endothelplasmas  und  geronnenen  Blutes:  der 
Kernekreis,  das  sind  erhaltene  Endothelkerne. 

Fiir  die  Richtigkeit  obiger  Folgerungen  sprechen  unzwei- 
deutig  folgende  drei  Moniente:  1.  die  Gestalt  der  Riesengebilde; 
2.  die  Vertheilung  und  Form  der  Kerne;  3.  die  Anwesenheit 
und  Lagerung  der  Tuberkelbacillen  in  den  Gebilden.  Die 
ersten  zwei  Momente  sind  bedingt  durch  a)  die  Grosse  des 
Gefâssdurchmessers;  b)  durch  das  Klaffen  oder  Nicbtklaffen 
der  Gefâsse; 

c)  durch  die  Lagerung  des  Gefâsses  und  seiner  Aeste;  d)  durch 
die  Schnittrichtung.  Die  beigelegten  Bilder  entsprechen  in  allen 
ihren  Einzelnheiten  genau  ail'  den  angefiihrten  Folgerungen. 
So*  entsprechen  Fig.  V  b  und  Fig.  VIII  Durchschnitten  von 
kleinkalibrigen  Gefassen,  es  sind  also  kleine  runde  Gebildc, 
umgeben  von  einem  Kranz  von  quergetroffenen  Kernen.  In 
Fig.  IX    entspricht    das   Bild    dem  queren  Durchschnitt    einea 


316  i  mes 

(Refasses  von  grosserem  Durchmesser  und  einem  Lângsschnitte 
durch  seine  Verâstèlungen  (h.  c).  Grosse  und  Fbrm  der  quer- 
nen  Kerne  entspricht  vollkommen  der  Grosse  und  Form 
in  den  Seitenâsten  des  Grefasses  im  Lângsdurchmesser  ge- 
troffenen  Kerne  Das  Bild  in  Fig.  XI  entspricht  einem  grôs- 
seren  Gefâss  im  diagonalen  Durchsehnitt  (e.  f.  Fig.  XI).  VVei- 
tere  Bilder  wie  Fig  XII.  XIII,  XIV.  fiihrt  der  Verfasser  an, 
uni  die  durch  Combination  angefûhrter  Momente  zu  Stande 
komniende  Mannigfaltigkeit  der  Formen  zu  illustriren  und  so 
traf  z.  B.  in  Fig.  XII  der  Schnitt  die  endotheliale  Schicht 
cmes  làngs  liegenden  Gefâsses.  In  Fig.  XIII  wurde  das 
Gefass  an  der  Stelle  einer  gabelformigen  Theilung  getroffen. 
In  Fig.  XIV  findet  sieh  dei  Querschnitt  eines  Gérasses 
und  Lângsschnitte  seiner  Aeste.  Die  Gestalt  der  Grebilde  hiingt 
weiter  ab  vom  Verhalten  seiner  Urngebung,  insbesondere  von 
der  Ausbreitung  der  regressiven  Veianderungen.  In  Fâllen.  \vo 
dieselben  die  Grenze  der  Endothelschieht  nicht  iiberschreiten, 
besitzen  die  Gebilde  scharfe  Umrisse  Fig.  XIV.  In  Fâllen 
dagegen,  wo  die  Verânderungen  sicb  auf  die  anliegend(;n  Zellen 
odèr  deren  Auslâufer  erstrecken,  weisen  die  Gebilde  wie  in 
Fig.  VI I  Auslâufer  auf.  Die  Epithelioidzellen  des  Granulations- 
gewebes,  welches  ans  der  Media  und  Adventitia  grôsserer  Ge- 
fâsse,  oder  auch  aus  den  ein  Capillargefâss  umgebenden  lockeren 
Bindegewebsziigen  hervorging,  behalten  dem  vorherigen  Ver- 
lauf  der  Fasern  entsprechend,  eine  eoncentrische  Lagerung  und 
geben  das  Bild  des  ersten  Stadiums  des  Tuberkels  (Baum- 
garten)  Die  Zellen  sind  dicht  aneinander  gelagert  Fig.  XIV, 
oder  sind  mittelst  Auslâufern  locker  miteinander  verbunden 
und  geben  im  zweiten  Fall  das  Bild  eines  reticulâren  Tuberkels 
altérer  Autoren,  Fig.  VIL 

Die  Figur  XV  veranschaulicht  die  Verânderungen  in  der 
ganzen  Breite  der  Gefâsswand.  Die  Mitte  bildet  ein  Gebilde 
mit  mehrreihigem  Kranz  von  Zellkernen.  Die  Kerne  der  cen- 
tralen  Reihen  liegen  tiefer  und  treten  daher  bei  entsprechender 
Tubuseinstellung  deutlicher  hervor.  Dies  Gebilde  ist  von  einer 
concentrischen  Reihe  von  Zellen  umgeben.  Die  Lagerung  und 


Tab.  XL 


: 

. 

Fie.  XIV. 

^**  » 


Fig.  XV. 

Rn'clicit  homog.  Imni. 
Imprimerie  II".  L.  Anczyc  &  Co  Cracovie. 


RÉSUMES  w  3X7 

Form  ihrer  Zellkerne  erlaubt  deutlich  den  circulâren  und 
langlichen  VerJauf   der    Gefâsswandelemente  zu  unterscheiden. 

Fiir  die  Richtigkeit  der  Annahme  spricht,  wie  schon 
erwâhnt,  die  Anwesenheit  und  Vertheilung  der  Tuberkelbacillen, 
welche  dem  Bilde  in  Fig.  I  entsprechend,  hauptsachlich  an 
der  Peripherie  der  Gebilde  mitten,  aussen  und  innen  von  der 
Kernreihe  liegen.  —  Weigerts  einschlâgige  Untersuchungen. 
welche  ergaben,  dass  die  Tuberkelbacillen  an  der  Peripherie 
in  der  Kernereihe  und  nicht  wie  von  anderen  augenommen 
wird,  im  Centrum  der  Gebilde  vertheilt  sind,  scheinen 
des  Verfassers  Annahme  vollstârtdig  zu  bestâtigen.  Desgleichen 
beweisen  dasselbe  die  Untersuchungen  neuerer  Autoren,  welche 
sich  mit  dem  Studium  des  Tuberkels  befassten.  Abgesehen  von 
anderen  Arbeiten  will  der  Verfasser  nur  die  Untersuchungen 
Schmaus'  und  Albrechts  erwâhnen;  welche  auf  das  Auftreten 
einer  fibrinoiden  Masse  in  der  Form  canalisirten  Fibrins  auf- 
merksam  machten.  Dièse  Massen  und  hauptsachlich  die  ange- 
fiibrten  Canale  entsprechen  den  specifisch  verànderten  Gefâssen 
und  deren  Veràstelungen.  Auch  der  Umstand  scheint  die  An- 
sicht  des  Verfassers  zu  bekrâftigen,  dass  nur  auf  dièse  Weise  die 
charakteristische  Lagerung  der  Zellkerne  erklârt  werden  kann, 
was  sonst  bei  Annahme  der  von  franzosischen  Autoren  und  der 
Baumgarten'schen  Schule  vertretenen  Ansicht  nicht  moglich  ist. 

Zum  Schluss  hebt  der  Verfasser  ausdriicklich  hervor,  dass 
dièse  Erklârung  nur  fiir  die  tuberkulosen  von  Langhans 
genau  beschriebenen  Riesengebilde  zutrifft  und  sich  nicht  auf 
zwei-  bis  dreikernige  Zellen  von  epithelioidem  Charakter, 
bezieht.  welche  in  diesem,  wie  auch  in  jedem  Granulationsge- 
webe  getroffen  werden. 


43.  —  St.  Niementowski.  0  homologach  alizaryny,  hystazaryny  i  chinizaryny. 
(Ueber  neue  Homologe  des  Alizarins,  Hystazarins  und 
Chinizarins).  Vorgelegt  am  7  Mai  1900. 

Durch  Condensation  des  Anhydrids  der  a-Methyl-o-phtal- 
sâure    mit    Brenzcatechin    oder    Hydrochinon    erhielt    der  Ver- 

Bulletin  VIII.  2 


318 


RESUMES 


fasser  neue  Methylanthrachinondiole.   In  erstem  Falle,  der  Con- 
densation   mit    Brenzcatechin.    sind    theoretisi-h    drei    Isomère 


moglich,  nâhmlich 


zwei  Methylalizarine  und  ein  Methylhystazarin,  in  zweitem. 
als  Dérivât  des  Hydrochinons,  kann  nur  ein  einziges  Methyl- 
chinizarin 

IV. 
OH 


CO 


co 


CHo 


OH 


entstehen.  Beide  Condensationen  vvurden  durch  eoncentrierte 
Schwefelsâure  bei  165  bis  185°,  beziehungsweise  bei  140  bis 
160°  (Methylchinizarin)  bewirkt. 

Das  Produkt  der  ersten  Condensation  (mit  Brenzcatechin) 
konnte  nur  in  zwei  Isomère  aufgelost  werden:  ein  in  Benzol 
leicht  Iôsliches  Methylalizarin,  voin  Schm.  216°  und  ein  darin 
ausserst  schwer  aber  in  Alkohol  leicht  losliches,  Methylhysta- 
zarin (III)  vom  Schm.  von  320  bis  340°  mit  Zersetzung. 
Dièse  beiden  Methylanthrachinondiole  sind  in  sammtlichen  phy- 
sikalischen  und  chemischen  Eigenschaften  ihren  Prototypen  der 
Antbracenreiche  ausserst  ahnlich ,  unter  anderen  auch  im 
Verhalten  als  Farbstoffe  und  in  spectral  analytischer  Hinsieht. 


RÉSUMÉS  319 

Durch  Acetyliren  mit  Essigsâureanhydrid  und  gesehmolze- 
neni  essi^saurem  Natroi  wurden  sie  in  Diacetate  iibergetïihrt, 
das  des  Methylalizarins  schraolz  bei  176°,  jenes  des  IVIethyl- 
hystazarins  bei  208°. 

Das  aus  Hydrochinon  und  Anhydrid  der  Methylphtal- 
sâure  dargestelltes  Methylchinizarin  (IV)  bildet  aus  Alkohol- 
Benzol  goldgelbe  Blâttchen,  Sclim.  175°  —  Diacetat  204°.  Das 
Absorbtionsspectrum  seiner  Losung  in  concentrierter  Schwefel- 
saure  stimmt  annâhernd  mit  dem  gegenwârtig  dem  Chinizarin 
zugeschriebenen  Spektrum.  Der  Verfasser  behauptet  aber.  dass 
das  Absorbtionsspectrum  des  Chinizarins  unrichtig  beobaehtet 
war,  es  soll  nâmlicli  in  der  dunkelsten  Région  bei  D,  aus 
zwei  scharf  abgegreDzten  Streifen  bestehen. 

Die  Abstammung  der  beschriebenen  Methylanthrachinon- 
diole  voni  2-Metliylanthracen.  wurde  abgeseben  von  den  aus 
der  Synthèse  sich  ergebenden  Consequenzen.  durch  Abbau  des 
Methylhystazanns  in  der  Zinkstaubdestihation  zum  2-Methyl- 
anthracen.  Schm.   202,   bewiesen. 


44.  —  A.  WRÔBLEWriKi.  Metoda  krystalizacyi  ciaf  z  ich  rozczynôw  zapobiega- 
jace  tworzeniu  sie  skorupy  na  powierzchni  cieczy.  (Méthode  pour 
obtenir  des  cristaux  dans  une  solution  sans  formation 
de  croûte  à  la  superficie).  Présenté  le  8  octobre  1900. 

Depuis  plusieurs  années  l'auteur  ayant  exécuté  des  re- 
cherches sur  les  corps  albumineux,  s'est  appliqué  à  imaginer 
un  moyen  de  prévenir  la  formation  d'une  croûte  cristallique 
à  la  surface  de  la  solution  albumineuse  pendant  la  cristalli- 
sation. La  méthode  de  M.  Hoffm  ei  ster  l),  ingénieuse  qu'elle 
soit.  —  on  suit  que  ces  travaux  forment  une  époque  dans  la 
recherche  des  substances  albumineuses  —  présenti1  un  grave  in- 
convénient: elle  entraîne  la  formation  abondante  de  ermite  qui 
contient  de  nombreuses  impuretés  provenant  delà  solution  d 

l)  Zeitschrift  fur  pbysiol.  Chemie  14.  16  et  24. 


320  RÈSl  MRS 

Ces    croûtes  sont  le  fléau  des  chimistes  qui  appliquent  la  cris 
tallisation  comme    moyen  d'épurer  une  substance.    Une  légère 
secousse,  faite  par  mégarde.    occasionne   l'enfoncement   de   la 
croûte;  une  nouvelle  croûte  se  forme  à  sa  place  et  la  quantité 
d'impuretés  augmente. 

Une  des  conditions  de  cristallisation  des  corps  albu  rui- 
neux, c'est  la  condensation  graduelle  de  la  solution.  Dans  la 
méthode  de  M.  Hoffmeister  cette  condensation  est  produite  par  la 
vaporisation  superficielle.  Pour  obvier  à  la  formation  des  croûtes, 
il  est  indispensable  de  prévenir  la  vaporisation  superficielle, 
en  fermant  le  vase  par  en  haut  et  en  facilitant  la  vaporisation 
par  le  fond. 

Cette  idée  suggéra  à  l'auteur  la  construction  d'un  appa- 
reil qu'il  s'avisa  d'appliquer  à  la  cristallisation  des  corps 
albumineux  contenus  dans  les  préparations  de  la  diastase.  Il 
ne  réussit  pas  à  épurer  la  diastase  par  ce  procédé,  mais  la 
méthode  lui  paraissant  applicable  à  d'autres  buts,  et  les  ré- 
sultats de  ses  expériences  présentant  un  certain  intérêt  théo- 
rique, il  se  décida  d'en  donner   une  communication  préalable. 

Principe  du  procédé.  On  sait  que  l'eau  séparée  de  l'air 
par  une  membrane  de  parchemin  peut  s'évaporer.  On  a  men- 
tionné le  rôle  des  phénomènes  de  ce  genre  dans  la  vie  des  plantes. 
Le  procédé  appliqué  par  l'auteur  repose  sur  cette  observation. 

Si  l'on  suspend  dans  l'air  un  tuyau  de  parchemin  rem- 
pli d'eau,  celle-ci  ne  mouille  pas  sa  surface  extérieure;  mais 
si  T  air  est  sec,  on  constate  que  l' eau  diminue  en  quantité. 
Puisque  la  fermeture  des  bouts  du  tuyau  exclut  l'évaporation 
superficielle,  elle  se  fait  sans  aucun  doute  par  l'intermédiaire  de 
la  membrane  1).  La  pression  produite  par  le  poids  propre  de  l'eau 
engendre  une  tendance  de  transpiration  qui  est  réprimée  par 
les  forces  de  capillarité  et  d'attraction.  L'eau  infiltre  la  mem- 
brane et  s'évapore  à  la  surface  entourée  d'air  sec.  Tout  le 
contenu  du  tuyau  peut  être  ainsi  évaporé  sans  qu'on  remarque 


')  Un  phénomène    analogue    mais   non    identique  a  lieu    quand    l'eau 
est  conservée  dans  il<-s   vases  poreux  en  grès  on  en  porcelaine. 


321 


la  moindre  humidité  à  la  surface  extérieure  du  parchemin.  Si 
à  la  place  de  l'eau  pure  nous  introduisons  dans  le  tuyau  la 
solution  d'un  corps  solide,  elle  se  condensera  de  plus  en  plus 
jusqu'à  ce  que  le  corps  dissous  se  dépose  en  forme  de  cristaux, 
ou  amorphe. 


Fis.  1. 


Construction  de  l'appareil.  L'appareil  est  com- 
posé d'un  vase  A;  d'un  large  tube  B  fermant  hermétiquement 
l'ouverture  C  et  fermé  lui-même  par  le  bouchon  D,  qui  est 
percé  par  le  tube  E.    Le    tube  B  est  fermé  d'en  bas  par  une 


'.\2'2  RÉSUMÉS 

membrane  de  parchemin  végétal  attachée  très  soigneusement 
par  une  ligature  triple.  Pour  l'emploi  de  l'appareil,  on  intro- 
duit du  chlorure  de  calcium  poreux  dans  le  vase  A  et  un  peu 
d'eau  dans  le  tube  E,  tandis  que  la  solution  est  introduite 
dans  Le  tube  B.  Si  l'on  y  indruit  de  l'eau,  elle  est  évaporée 
bientôt;  si  c'est  une  solution,  elle  est  condensée. 

Essais  avec  des  substances  minérales.  En  in- 
troduisant dans  le  tube  B  une  solution  de  sulfate  d'ammo- 
niaque, on  observe  d'abord  une  condensation  du  liquide,  puis 
une  cristallisation  du  sel  dans  le  tube;  en  même  temps  on 
remarque  la  formation  de  cristaux  sur  la  surface  extérieure 
du  parchemin.  Quelquefois  ce  dernier  phénomène  devance  la 
cristallisation  au  dedans  du  tube  B;  jamais  il  n'eut  lieu  im- 
médiatement après  que  ce  tube  fut  rempli  de  la  solution  con- 
centrée du  sel. 

Aucune  croûte  ne  se  forme  au  dedans  du  tube  pen- 
dant la  cristallisation.  Au  dehors  les  cristaux  sont  longs  et 
filiformes  ressemblant  à  des  brins  d'herbe  très  fins  ou  à  des 
fils  de  toile  d'araignée;  quelquefois  ils  sont  terminés  par  des 
boursouflements  piriformes  et  recourbés.  Ils  poussent  dans  la 
direction  du  chlorure  de  calcium.  L'auteur  explique  ce  phé- 
nomène par  l'alimentation  des  cristaux  formés  d'abord  à  la 
surface  extérieure  de  la  membrane  par  le  liquide  qui  l'infiltré. 

Le  chlorure  d'ammonium  forme  des  cristaux  filiformes 
plus  courts.  Le  chlorure  de  sodium  et  l'acétate  de  potasse 
ne  forment  qu'un  duvet  subtil;  la  cristallisation  extérieure  a 
lieu  dans  ce  cas  beaucoup  moins  facilement  que  dans  le  cas 
du  sulfate  d'ammoniaque.  Le  sulfate  de  magnésie  ne  forme 
qu'une  effleurescence  minime;  le  sulfate  de  cuivre]  n'en  donne 
presque  aucune.  Il  est  à  noter,  que  ces  sels  disposés  en  une 
série  selon  la  grandeur  de  leurs  coefficient  de  diffusion  respec- 
tifs présentent  à  peu  près  le  même  ordre  que  celui  qui  cor- 
respond à  la  facilité  de  cristallisation  à  l'extérieur. 

Il  est  à  remarquer  que  des  phénomènes  analogues  sont 
observés  dans  la  nature.  On  aperçoit  souvent  que  l'épidémie 
des  parties  végétales  des  plantes   qui  poussent  dans  un  soi  sa- 


KÉSUMÈS  323 

tui'é  de  chlorure  de  sodium  est  recouvert  d'une  effleurescence 
blanche  de  ce  sel.  Ce  phénomène  a  lieu  surtout  pendant  des 
jours  chauds.  Il  est  possible  que  nous  ayons  affaire  à  un  phé- 
nomène osmotique:  le  sel  contenu  dans  la  cellule  pénètre  par 
l'intermédiaire  de  la  membrane  et  se  cristallise  à  sa  surface. 
Essai  de  cristallisation  de  la  diastase.  L'au- 
teur a  élaboré  la  méthode  de  purifier  la  diastase  *),  en  préci- 
pitant l' arabane  qui  l' accompagne  par  le  sulfate  d' ammo- 
niaque. La  substance  albumineuse  est  précipitée  d'abord,  puis 
l' arabane.  En  supposant  que  la  diastase  contenue  dans  le  pre- 
mier précipité  est  infecté,  par  des  matières  colorantes,  d'autres 
enzymes  ou  des  substances  albumineuses,  l'auteur  essaya  de 
la  purifier  au  moyen  de  la  cristallisation  en  supposant  qu'elle 
pourra  être  obtenu  en  cristaux  ou,  sinon,  du  moins  les  sub- 
stances qui  l'infectent.  En  effectuant  une  précipitation  frac- 
tionnée de  la  solution  impure  de  la  diastase,  il  trouve  dans  le 
troisième  précipité  un  hydrate  de  carbone  ne  contenant  guère 
de  substances  albumineuses  comme  impuretés  et  dépourvu  de 
pouvoir  diastatique.  La  première  fraction  était  composé  prin- 
cipalement de  substances  albumineuses  et  possédait  une  forte 
activité  diastatique;  elle  contenait  aussi  de  l' arabane.  Broyé 
avec  une  petite  quantité  d'eau,  elle  ne  se  dissolvait  pas  en- 
tièrement. En  ajoutant  à  la  partie  soluble  3/é  de  son  volume 
de  solution  de  sulfate  d'ammoniaque  concentrée  on  obtenait  un 
précipité  qui,  rincé,  ne  contenait  plus  que  des  traces  d'une 
substance  réduisant  la  liqueur  de  Fehling  après  ébulition  avec 
de  l'acide  chlorhydrique.  La  partie  insoluble  de  la  première 
fraction  ne  contenait  pas  d'arabane  et  possédait  un  pouvoir 
diastatique.  C'était  probablement  la  diastase  qui,  sous  l'influ- 
ence d'une  macération  prolongée,  avait  perdu  sa  solubilité  en 
retenant  son  pouvoir  diastatique.  L'auteur  avait  observé  déjà 
que  la  diastase,  devenu  insoluble  sous  l'influence  de  l'alcool, 
pouvait  conserver  néanmoins  son  pouvoir  diastatique  2). 

*)  Voyez  ce  bulletin,  avril,  1898. 

2)  Uber  die  chemische  Beschaf f enheit  der  Diastaseetc 
„Zeitschrift  fur  physiolog.  Chênaie"   24,  p.  207. 


324  RÉSUMÉS 

Une  partie  de  la  première  fraction  dissoute  dans  une 
petite  quantité  d'eau  fut  partagée  en  plusieurs  portions  dont 
chacune  fut  mêlée  à  une  solution  de  sulfate  d'ammoniaque 
en  proportion  différente.  Ces  mélanges  furent  soumis  à  la  cri- 
stallisation dans  les  appareils  construits  comme  celui  dont  nous 
avons  donné  la  description. 

Après  qu'un  certain  temps  se  fut  écoulé  il  se  forma  un 
précipité  dans  l'un  des  vases  B;  un  peu  plus  tard  les  cristaux 
de  sulfate  d'ammoniaque  se  formèrent  à  l'extérieur  de  la 
membrane.  Il  n'y  avait  pas  de  croûte  cristallique  au  dedans. 
Les  précipités  qui  se  formaient  dans  les  tubes  B  étaient  pour 
la  plupart  floconneux  ou  granulés.  Dans  un  des  vases  il  se 
forma  un  précipité  verruqué;  la  structure  radiante  des  verrues 
indiquait  que  c'étaient  des  germes  de  cristaux  comme  ceux  qui 
sont  formés  communément  par  les  substances  albumineuses. 
Le  but  fut  donc  atteint;  mais  ni  les  cristaux  ni  la  solution 
mère  n'avaient  plus  de  pouvoir  tliastatique.  Il  était  perdu  pro- 
bablement à  cause  de  la  macération  durant  un  couple  de  mois. 
Il  était  donc  impossible  de  constater  si  les  cristaux  étaient 
ceux  de  la  diastase  ou  d'un  corps  qui    en  formait  l'impureté. 

Le  même  procédé  appliqué  à  l'albumine  d'oeuf  donna 
pour  résultat  un  dépôt  de  cristaux  très  purs  sans  formation 
de  croûte  superficielle.  L'apparition  des  globules  qui  d'après 
la  méthode  de  M.  HofFmeister  n'a  lieu  que  dans  deux  ou 
trois  semaines,  suivit  déjà  le  lendemain  dans  les  expériences 
précités. 

Quand  on  soumet  des  corps  albumineux  à  la  dialyse  en 
plongeant  le  dialysateur  dans  de  l'eau,  on  remarque  à  la  sur- 
face extérieure  du  parchemin  une  couche  lubrique  très  délicate. 
Il  paraît  que  les  substances  albumineuses  traversent  le  par- 
chemin en  petite  quantité,  ce  qui  ne  serait  pas  étrange,  vu 
qu'elles  ne  sont  pas  entièrement  dépourvues  d'aptitude  dia- 
lytique.  Le  même  phénomène  fut  observé  par  l'auteur  dans 
ses  expériences  sur  la  cristallisation:  des  quantités  minimes 
de  substances  albumineuses  transpiraient  à  la  surface  exté- 
rieure du  parchemin  vers  le  temps  où  les  cristaux  de  sulfate 


RÉSUMÉS  325 

d'ammoniaque  s'y  formaient  et  s'y  déposaient    en   couche  très 
délicate. 

Conclusions.  La  méthode  proposée  par  l'auteur  peut 
servir  à  obtenir  des  cristaux  de  substances  albumineuses  plus 
purs  que  ceux  qui  résultent  de  l'application  du  procédé  Hoff- 
meister.  Les  phénomènes  observes  donnent  lieu  à  des  reflexions 
théoriques  qui  suggèrent  des  études  particulières  sur  les  phé- 
nomènes osmotiques.  Un  des  faits  de  ce  genre  est  cité  par 
l'auteur.  Si  l'on  verse  un  peu  d'eau  dans  le  flacon  A  et  que 
l'on  dépose  quelques  morceaux  de  chlorure  de  calcium  dans 
le  tube  B,  en  ayant  soin  de  remplir  le  tube  E  avec  la  même 
substance  en  poudre,  on  remarque  que  le  chlorure  de  calcium 
dans  le  tube  B  devient  humide.  L'eau  passe  donc  à  l'état  de 
vapeur  par  le  parchemin  et  le  phénomène  a  lieu  dans'  une 
direction  inverse. 


45.  —  K.  Zokawski.  0  pewnem  zaqadnieniu  z  teoryi  podobnego  odwzoro- 
wania  powierzchni.  (Ueber  ein  froblem  der  Théorie  der  con- 
formen  Abbildunf/  von  Flachen).  Vorg-elegt  am  8  October  1900. 

Wir  behandeln  hier  das  folgende   Problem. 

Es  sei  eine  Schaar  von  ce1  Flachen  vorgelegt.  Wir  suchen 
solche  infinitésimale  Transformationen  des  Raumes  zu  bestim- 
men,  welche  dièse  Schaar  invariant  lassen  und  die  Linienele- 
mente  derselben  in  solche  Linienelemente  transformieren,  welche 
den  urspriinglichen  in  der  Weise  proportional  sind,  dass  der 
Proportionalitâtsfactor  eine  Function  des  Punktes  dièses  Rau- 
mes ist. 

Der  einfachste  Fall  unserer  Aufgabe  besteht  in  der  Be- 
stimmung  solcher  infinitesimaler  Transformationen,  welche  die 
Verbiegung  in  einander  der  Flachen  unserer  Schaar  leisten. 
Daraus  folgt  ohne  Weiteres,  dass  in  den  Rechnungen,  welche 
zur  Losung  dieser  Aufgabe  fiiliren,  die  Biegungsinvarianten 
eine  hervorragende  Rolle  spielen  miissen    und    dass    sogar    die 


826 


Anordnung  der  Rechnungen  eine  âhnliche  sein  muss,  wie  in 
der  Behandlung  der  Bedingungcn.  welche  bestehen  miissen,  damit 
zwei  vorgelegte  Flaclien  in  einander  verbogen  werden  konnen. 
Wir  wollen  die  liechnungen  durch  die  Wahl  der  Ooor- 
dinaten  erleicbtern.  Wir  legen  nâmlich  die  krummlinigen  Coor- 
dinaten  u.  v,  co  zu  Grande,  wo  u,  v  die  krummlinigen  Coor- 
dinaten  auf  den  Flâchen  bezeichnen  und  co  derjenige  Para- 
meter  ist,  welcber  die  Flaclien  der  Schaar  von  einander  unter- 
scheidet.  Bei  dieser  Wahl  ist 

co  ==  const. 

die  Gleichung  der  Fliichenschaar  und  die  fragliche  Transfor- 
mation besitzt  die  Forra: 

df  gf  gf 

Wf=z*{u,v,ià)-*-  -f-7j(w,  v,  <a)Aû((s)f, 

du  dv  diù 

welche  der  Bedingung: 

W(ds)  —  p  (u,  v,  to)  ds 

genugen   soll,  vvo  in 

ds"  =  Edw  +  2Fdudv  -j-  Gdv2 , 

E,  F.   G  gegebene  Functionen  von  u.  v,  co  sind. 

1.  Wir  wollen  im  Allgemeinem  die  Minimalcurven  auf 
den  Flaclien  als  Coordinatenlinien  benutzen  und  bei  dieser 
Wahl   muss  das  System: 

WF+F(£,0  +  ylot)  =  2F9 
integriert  werden,  wo  die  kûrzere  Bezeiehnungsweise: 

3f+*<p  __ 
2u'dvk         "' 

eingefiihrt  worden  ist.  welche  wir  auch  in  der  Folge  oft  be- 
nutzen werden.  Beachtet  man,  dass  in  unserem  Système  £  von 
v  und  75  von  u  unabh&ngig  sind,  so  kann  dièses  System  durch 
die  Bezeichnungen  : 


RBSDMÊS  _  327 

-to   -     "     '/91  '/    ■    x     c 

in  der  Fonn   einer  einzigen   Gleichun°r: 

i> + ,'=^ + A.5 + ^ + 4^  û        (1) 

dargestellt  werden. 

Die  Intégration  dieser  Gleiehung  kann  durch  Differen- 
tiationen  uncl  Elirainationen  gettlhrt  werden.  Indem  wir  in 
Bezug  auf  die  wirkliche  Ausfûhrang  derselben  auf  den  polni- 
schen  Text  verweisen,  begniigen  wir  uns  hier  mit  der  Angabe 
der  Resultate. 

Bezeiclinet  man  das  Gauss'sche  Krûmmungsmaass  durch 
K,   d.   h.   setzt   man   in   unserem   Coordinatensysteme: 

und  nimmt  man  an,    dass  die   Flàchen  der  Schaar  keine  Flâ- 

chen   vom    constanten    Kriïmmangsmaasse    sind    und    dass    die 

Curvenschaar: 

K=  const.  2 

keine  Schaar  von  parallelen    Curven  ist.    so    wird    bekanntlich 
die  Biegungsinvariante   AivT  eiuen  solchen    Werth  : 

besitzen,  dass  die  Functionaldeterminante  : 

D  =  K,0\'0\-lK,Xl 
von  Null  verschieden   ist.   Bei  diesen  Yonmssetzungen    konnen 
ans  der  Gleiehung  (1)  die  Gleiehungen: 


:  Cd 


(3) 


hergeleitet  werden,  wo: 

A    =2(2KtoKot?+KotKlo+KtoK0, 

ist.    Dièse  Gleiehungen   liefern  ein  einziges  System  von  ;  und  •/; 
und   damit  di  stem   wirklich  eine  Losung  der  Gleiehung 

(1)  bildet.  miis8en  gewisse  Bedingungen  bestehen. 


528 


RESUMES 


Dièse  Bedingungen  werden  mit  Hilfe  weiterer  Biegungs- 
invarianten: 

A">  A(o  7 

A10  A01  ^ 

bestimmt.  Man  beweist  nâmlich,  dass  das  System  von  c,  und 
ry,  welcbes  den  Gleichungen  (3)  geniigt,  dann  und  nur  dann  die 
Gleicbung  (1)   befriedigt,  wenn  dasselbe  aucb  den  Gleicbungen: 


i       ao,yl  +  —Çl-\-â=0: 


(4) 


3.-i 


£„;  +  M  +  —il  +  6  =  0, 


C,o;  +  Cel  7]  +  ■=-  iï  +  c  =  0 

Geniige  leistet,  wo 

K\0  a  =  K10  Â^  -  K,0  A£,  Kl  T  =  K0,  Â<?  -  K0,  A« , 
c  =  (2 D?  +  iT,„  ï«  -  K.Ï2  +  fc.  A<?  -  Koi  A")  e* 

sind.  Aus  den  Gleichungen  (3)  und  (4)  folgen  nun  die  Relationen: 
{a—b)V*  +  (â  —  b  )  A<'J  ==  2C, 


=  0, 


5  a* 
K      R 

■"■10  5  -**■<>  i  j  /■» 

K10 

^ 

,    K 

A/0    A(0       " 

a  + 

A« 

Air, 

Âw 

^,0  5  ao.  •       0 

CO) 

ca 

a,0,  a0„- 

««,, 

«o«5 

â 

A,0  ,  A0I  ,  7T- 

c'a) 

A*io, 

/c, 

,    * 

cW0 

A(0   A(,) 

Q  + 

A,?, 

A/° 

-*oi  > 

Âf,J 

»., 

&o,, 

6 

welche    nothwendige    und    binreichende    Bedingungen    fiir    die 
Existenz  der  intinitesimalen  Transformation    Wf  sind. 


RESUMES 


329 


Fur  p  =  o  verscliwinden  in  unsern  Formeln  aile  Grôssen, 
welche  mit  einem  horizontalen  Striche  versehen  sind.  Daraus 
folgt,  dass  fiir  die  Môglichkeit  der  Verbiegung  der  Flâchen 
in  einander  a  und  b  nur  von  K  und  Au)  abhângig  sein  kon- 
nen  und  dass  die  Verbiegung  der  Flâchen  in  sich  selbst,  wie 
bekannt,   unmoglich  ist. 

2.  Im  Falle,  wenn  das  Kriimmungsmaass  K  nicbt  nur 
von  o)  abhângig  ist,  a'oer  wenn  die  Curvenschar  (2)  eine  Schaar 
von  parallelen  Curven  bildet,  ist  identisch  D  =  0  und  kann 
die  fruhere  Lôsung  nicht  in  Anwendung  gebracht  werden. 
Sind  dabei  die  Flâchen  der  Schaar  nicht  auf  Rotationsflâchen 
abwickelbar.  so  hat  die  Biegungsinvariante  ±2K  einen  solchen 
Werth  : 

dass  die  Déterminante 

D'=KA(2<-K  A 

von  Null  verschieden  ist. 

In  diesem  Falle  konnen  \  und  rt  aus    den    Gleichungen: 

9K 

(j(Ù 

berechnet  werden.  wo 

-K™  =  2(2Klt?  +  K.,)eB 

ist.    Die  Bedingungen.  damit    dièse    Losung    wirklich    die    ver- 
langte  Abbildung  leiste.  konnen  âhnlich  wie  friiher  in  der  Form: 

(a'—b')  «  +  (ô'  —  F)  A™  =  27, 


K,o, 

K      dK 

K,o, 

Kot 

s: 

A(2) 

2zV2) 

COI 

Q  + 

A£\ 

A(2) . 

Âw 

«'«>, 

^     t 

f 

a  ou    ~Z 

o'to 

a'.o, 

«'.< 

.  «' 

=  0, 


330 


KKSUMÉS 


K 


"-10  j       "-ot  1     >-\ 

C  Cl) 


2AC:° 

CCO 


Û  + 


K10 ,    A"0f ,   jg; 


AM   A(ï)   Â(2) 


y-,  *'..,  V 


0, 


geschrieben  werden,  wo  mit  a',  eV,  c'  die  Biegungsinvarianten  : 
und  mit  â',    b',  ~c'  die  zugehorigen  durch  die  Fonneln: 

bestimmte  Grossen  benannt  sind. 

Die  Transformationen  Wf,  welche  die  Verbiegung  der 
Flâchen  hervorbringen,  konnen  ans  diesen  Formeln  in  dersel- 
ben  Weise  wie  friïher  abgeleitet  werden. 

3.  Im  Falle  wenn  D  und  D'  identisch  gleich  Null  sind, 
konnen  dièse  Formeln  nicht  gebraucht  werden.  Man  hat  dann 
bekanntlich  eine  Schaar  von  Flâchen,  welche  auf  Rotations- 
flâchen  abwickelbar  sind  und  man  kann  solche  geodâtische 
Linien  und  deren  orthogonale  Trajectorien  als  Coordinatenlinien 
benutzen ,  dass  das  Linienelement  die  Form: 

ds2  =  du2  +  Gdv2 

crhalt,   wo   G  von   v  unabhângig  ist.    Auf  Grund  dieser  Form 
der  Linienelemente  wollen  wir  unsere  Rechnungen  in  demjeni- 
gen  Falle  ausfiihren ,    in  welchem    die    Flâchen    nicht    zu    den 
Flâchen  vom  constanten  Kriimmungsmaasse  angehoren. 
Es  soll  hier  das  System: 

ÈU  =  Pj  lo,  +  &tl,o=0, 

(5)  3\fQr      S\G<^ 


331 


integriert  vverden  und  sobald  man  in  Erinnerung  bringt,   dass 
in  unserem  Falle: 


K= 


1    9\G 
\G  9u* 

ist,  so  bekommt  man  durch  Differentiationen  und  Eliminatio- 
nen  die  Beziehung: 

©CO  7 

wo  durch  k  der  Ausdruck: 

bezeichnet  wird;  aus  dieser  Grleichung  kann  ;  bestimmt  wer- 
den  nnd  damit  dieser  Werth  die  erste  der  Gleichungen  (5)  be- 
friedigt,  muss  die  Relation: 

(K^  -  &o  ^)  O  +  K]B?  -  K20k  +  Ki0kl0  =  0 
Y         ©co  ©co  / 

identisch  bestehen.  Dai-auf  bestimmt  man  r{  durch  eine  Qua- 
dratur  aus  den  Gleichungen  : 


>]*,= 


GK, 


Ho. 


(9log\G       ^og\G^—\         9log\K  h 


V     9 


9u     ~\      l       9u     Kw 


aber  nur  in  der  Voraussetzung  dass   noch    die    Integrabilitâts- 
bedingung: 


9  (9log\  G  _  9log\!G 
9u\    9(x> 


9K 


K,r 


9(9log\K  k\       1  K_ 


befriedigt  wird. 

Wenn  die  Transformation  eine  Verbiegung  der  Flâchen 
in  einander  hervorrufen  soll ,  d.  h.  wenn  p  =  0  und  Q  von 
Null  verschieden  genommen  wird,  so  erhàlt  man  fur  \  G  die 
Form  : 


332  RÉSUMÉS 

\  G  =  e'^tp  \u  —  <p(co)], 

wo  <p,  'l.  tI)  irgend  welche  Funetionen  sind,  und  fur  die  Trans- 
formation   Wf  ergiebt  sich  die  Formel: 

wf=iKw)  [?»|  +(n«)v +«w)  K+  g] , 

wo  Q.  und  <7  willkûrliche  Funetionen  bezeichnen.  Fiir  die  Ver- 
biegung  der  Flachen  in  sich  selbst,  d.  h,  wenn  p  =  o  und 
£l  =  o  ist,  braucht  die  Schaar  keinen  Bedingungen  zu  gentigen 
und  die  Transformation  vvird  bekanntlich  eine  Translation: 

wo  t  wiederum  eine  willkiirliche  Function  bezeicb.net. 

4.  Dièse  Ausfiihrungen  gelten  fur  die  Flachen  vom  con- 
stanten  Kriimniungsmaasse  nicht  und  bei  einer  Schaar  von 
solchen  Flachen  wollen  wir  wieder  die  Minimalcurven  als  Coor- 
dinatenlinien  benutzen,  wobei  man  im  Falle,  wo  die  Flachen 
nicht  auf  die  Ebene  abwiekelbar  sind,  das  Linienelement  be- 
kanntlich in  der  Form: 

ds2  =  -= —  dudv 

K(u  —  vf 

nehmen  kann,  wo  das  Krûmmungsmaas,  K  eine  von  Null  ver- 
schiedene  Function  von  iù  ist, 

In  diesem  Falle  soll  die  Gleichung: 

(6)  2(?i  —  Ç)+-(u  —  v){ï;+7l,)  =  (u—v)<! 

integriert  werden,  wo  £  von  v  und  /]  von  u  unabhàngig  sind 
und  mit  cr  der  Andruck  : 

q=2       9JosKa 

bezeichnet  worden  ist.  Dureh  Differentiationen  und  Elimina- 
tionen  ergiebt  sich  fiir  n  die  Differentialgleichung: 


RESUMES  -  333 

(u — v)"att  +  2g  =  0,  7 

welche  eine  nothwendige  und  hinreichende  Bedingung  fïir  die 
Integrabilitât  von  (6)  darstellt,  weil  die  allgemeine  Losung  von 
(7)  in  der  Formel: 

di —  © 

a  =  2±—ï  +?'+$'  ;8) 

enthalten  ist ,  wo  ©  eine  willkurliche  Function  von  u  und  w, 
<!/  eine  willkurliche  Function  von  v  und  co  siud.  Fiir  die  Be- 
stiramung  von  \  und  vj  bekommt  man  die  Differentialglei- 
chungen : 

l'"=  ffM  —  2ètt  —  (u-vX, ,  r{"  =  a0—2a„+(u—v)a12      (9) 

und  auf  Grand  der  Bedingung  (7)  kann  einerseits  bewiesen 
werden,  dass  die  rechten  Seiten  dieser  Gleichungen  bezieh- 
ungsweise  von  v  und  u  unabhângig  sind  und  anderseits  veri- 
ficiert  werden,  dass  dièse  Gleichungen  die  Losungen: 

1  1 

i=—2^u-~hy  a°>  (m'  è)'  v — — 2  (v  ~~ a^  °»  (a> v^ 

besitzen,  wo  a  und  b  irgend  welche  Constanten  bezeichnen, 
welche  wir  endlich  und  von  einander  verschieden  voraussetzen 
wollen.  Also  sind: 

;  =  —  -  {u  —  bf  aot  (u,  b)  +  x0  -f  x,  u  +  x2  u2 , 

~  (10) 

■r\=  —  -%{v  -«)**,„(«,*)  + &>  +  &*>  +  &«% 

wo  x  und  [3  willkurliche  Functionen  von  w  bezeichnen,  die 
allgemeinsten  Losungen  der  Differentialgleichungen  (9).  Es 
fragt  sich  nun,  ob  aile  dièse  Losungen  auch  die  Differential- 
gleichnng  (H)  befriedigen,  oder  ob  dafiïr  die  Functionen  x 
und  p  gewissen  Relationen  genùgen  miissen.  Mit  Hilfe  der 
Formel  (8)  ergeben  sich  die  Relationen: 

Bulletin  VIU.  ;-} 


334 


RÉSUMES 


a  —  b 
y-  —  %=  g  1%,  («,  b)  —  n10  («;  b)  I  —  — -^  a  (a,  b) 


(H) 


und  auf  dièse  Weise  liefern  die  Formeln  (10)  mit  den  Bedin- 
gungen  (11)  aile  gesuchten  infiinitesimale  Transformationen. 

Dièse  Formeln  stellen  eine  Verallgemeinerung  derjenigen 
Formeln,  welche  die  Gruppe  der  Bewegungen  auf  den  Flâchen 
vom  constanten  Kriïmmungsmaasse  definieren.  Nimmt  man 
nâhmlich  p  =  0  und  0  =  0,  so   bekomrot  man: 

';  ==  oc0  +  y.,u-\-  x2u%  7]  =  y.0  +  x,v  -f  y.2vJ 

d.  h.  es  ist  u  allen  linearen  Substitutionen  unterworfen  und  jeder 
Substitution  von  u  entspricht  dieselbe  Substitution  von  v.  Aber 
dièse  letzten  Ausdriïcke  liefern  auch  die  gesuchte  Transforma- 
tion im  Falle,  wenn  Cl  von  Null  verscbieden  ist,  d.  h.  im  Falle, 
wenn  die  Transformation  die  Flâchen  in  einander  verbiegen 
soll.  Es  wird  dabei 


dlogK 


Li 


und  also  muss   nach    (7).    wie  iibrigens    unmittellbar    klar   ist, 
die   ganze    Flâchenschaar  dasselbe  Kriimmungsmaass  besitzen. 
Wenn  endlich  die    Flâchen    der    Schaar    auf    die    Ebene 
abwickelbar  sind,  so  kann  das  Linienelement  in  der  Form: 

ds~  =  2dudv 

geschrieben   werden.   In  diesem   Falle  muss  p  der    Diffeiential- 

içleichung: 

geniigen  und  man  hat: 


RÉSUMÉS  335 

wo   a    und    (à    Functionen    von    co    bezeichnen,   welche  nur   der 
Bedingung: 

«.+P.+*p(«,*)=0 
geniigen  miissen. 


00.—  K.  Zobawski.   0  zachowaniu  ruchu  wirowego.  (Ueber  die  Evitai- 
tung  der   Wirbelbeivegung).  Vorgelegt  am  8.  October  1900. 

Bei  bekannten  Voraussetzungen  physikalischer  Natur 
sind  vom  H.  v.  Helmholtz  in  der  Théorie  der  Wirbelbewegrune 
unter  Anderen  zwei  geometrische  Sâtze  aufgestellt  worden, 
nàhmlich  1)  dass  wahrend  der  Bewegung  die  Wirbellinien  in 
Wirbellinien  iibergehen,  2)  dass  die  Intensitat  eines  jeden  Wir- 
bels  wàhrend  der  Bewegung  unverandert  bleibt.  Sobald  man 
aile  physikalischen  Voraussetzungen  bei  Seite  làsst,  so  kann 
man  fragen,  welche  Bedingungen  die  Greschwindigkeitscompo- 
nenten  der  Bewegung  erfiïllen  sollen,  damit  entweder  das  eine 
oder  das  andere  dieser  Théorème  zur  Geltung  komme.  Meines 
Wissens  ist  in  hydrodynamiseher  Literatur  dièse,  im  Uebrigen, 
âusserst  einfache  Untersuchung  nicht  vorgenommen  worden, 
obwohl  in  derselben  solche  Stellen  zu  finden  sind,  aus  welchen 
sich  schliessen  lâsst ,  dass  die  Geltungsbereiche  dieser  Sâtze 
keineswegs  miteinander  identisch  sind.  Herr  Poincaré  in  sei- 
nen  Vorlesungen  liber  Wirbelbewegung  stellt  im  Falle  tropf- 
barer  Fliissigkeiten  unter  Berûeksichtigung  der  inneren  Rei- 
bung  fur  die  Geltung  der  Sâtze  1)  und  2)  Bedingungen  auf, 
welche  von  einander  verschieden  sind  1).  Herr  Appel  in  einer 
seiner  letzten  Arbeiten  2)  betrachtet  zwei  zweifach  unendliche 
Curvenschaaren  im  Raume ,  welche  durch    eine  Punkttransfor- 


1)  Théorie  des  tourbillons.  Paris  1893  p.  192—196. 

2)  Journal  de  mathématiques,  V  série,  tome  5,  1899,    p.  137  —  153. 

3* 


336  résumés 

mation  dièses  Raumes  ineinnander  iibergehen  und  leitet  daraus 
deii  invarianten  Charakter  gewisser  Intégrale  ab,  fiïhrt  aber 
nicht  aus,  dass  sehr  nahe  zu  denselben  liegende  Intégrale  nicht 
ohne  Bedeutung  fiir  die  Théorie  der  Wirbelbewegung  sind, 
ohne  ein  genau  invariantes  Verhalten  aufzuweisen.  Wir  beab- 
sichtigen  in  dieser  kurzen  Note  die  Sâtze  1)  und  2)  einer 
allgemeinen  Betrachtrmg  zu  unterziehen  und  dabei  auf  die 
Eigenschaften  gewisser  mit  diesen  Sâtzen  in  enger  Beziehung 
stehenden  Intégrale  einzugehen.  Wir  setzen  dabei  voraus,  dass 
aile  hier  vorkommenden  Functionen  in  den  betrachteten  Punk- 
ten  régulai*  sind. 

1.  Wenn  wir  die  Gesehwindigkeitscomponenten  eines  ma- 
teriellen  Punktes  mit  u ,  v,  w  bezeichnen ,  welche  Functionen 
der  Coordinaten  dièses  Punktes  x ,  y  ,  z  und  der  Zeit  t  sind, 
so  kann  die  Bewegung  der  Fltissigkeit  oder  allgemeiner  eines 
continuierlichen  Systems  materieller  Punkte  als  die  infinitési- 
male Transformation: 

et         9x        9y  Sz 

dargestellt  werden.  Wenn  wir  \ ,  f\.  'C  die  Componenten  der 
Wirbelgeschwindigkeit,  d.  h. 


\h  r,  =  2\9z~9x)'  ^~2\Jx~~9v) 


1  rdw     9v 

2\9y~~9zP't~2\3z       9xP^~2\9x       9y) 


nenneti  und  voraussetzen ,  dass  dieselben  nicht  aile  identisch 
Null  sind,   so  bestimmt  das  System  von  Difïerentialgleichungen: 

,_.  dx       dv       dz 

(2)  T=f=T 

die   Wirbellinien.  Es  empiiehlt  sich   noch  das  Symbol: 

Tf--9x+   fïJy  +  —z 

zu  benutzen ,  welches  diejenige  unendlich  kleine  Translation 
lângs  der  Wirbellinien  dàrâtëllt,  die  déni  Vector  des  Wir- 
bels  proportional   ist. 


RÉSUMÉS  _  337 

Das  System  (2)  gestattet  dann  und  nur  dann  die  infini- 
tésimale Transformation  (1),  wenn  eine  solcbe  Function  t  von 
x,  y,  0,  t  existiert,  dass  die  Identitat: 

(D,T)  =  xTf 
besteht.  Hier  ist  bequemer  statt  t  die  Function: 

einzufubren,  wo  durch  0  die  Summe: 

„       9u      9v      9w 
9x       dy      9z 

bezeicbnet  wird.  Dann  erbalt  unsere  Bedingung  die  Form: 

welcbe  dureb  die  Bereclinung  des  Poisson'scben  Symbols  zu 
folgenden  Bedingungen  fûhrt: 

D{ï)-T(u) +  %  =  <*?» 

D(r))-T(v)  +  B-rl  =  o>rl,  (3) 

Dièse  Bedingungen  sind  notbwendig  und  hinreichend ,  damit 
wâbrend  der  Bewegung  (1)  die  Wirbellinien  in  Wirbellinien 
tibergehen. 

Es  kann  leicbt  verificiert  werden ,  dass  wenn  man  die 
linken  Seiten  dieser  Gleicbungen  beziebungsweise  nach  x,  y 
und  z  differentiert  und  dann  die  erbaltenen  Ausdrûcke  addiert, 
so  ergiebt  sicb,  dass  dièse  Summe  gleich  Null  ist.  Beacbtet 
man  nocb.  dass: 


^  +  ^  =  0 
9x^  9y^  9z         ' 


so  iolgt  die  Beziebung: 


9(ù  9tù  „  9tù 


welcbe  wir  in  der  Folge  in  Anwendung  bringen  werden. 


338  RÉSUMÉS 

2.  Die  Intensitat  eines   Wirbels    kann    durch  das 
Intégral  : 

J=  JJ  {tdydz  +  '^dzdx  -\-  "Qdxdy) 

dargestellt  werden,  welches  auf  eine  Flâche  ausgebreitet  ist. 
Wenn  man  die  krummlinigen  Coordinaten  auf  dieser  Flâcbe 
mit  p,  q  bezeicbnet,  so  kann  dièses  Intégral  in  der  Form  : 

Jjy-d{p,q)  T    '  d(p,q)  T  ^  d(p,  q)J    l    * 

geschrieben  werden.  Scbreibt  man  die  infinitésimale  Transfor- 
mation Df  in  der  Form: 

x'  =  x  -\-  uiït ,  y'  =  y  -\-  vtt,z'  =  z-\-  wiïtj 
so  folgt: 

d{y\z') d(y,z)       r„  d(y.z)        9u  d(y.z)       9v  d(z.x) 

d(P>9)       d(p,q)       L     d(p,q)        9x  d(p,q)       9xd{p,q) 
__  9w  d{x,y)~l^ 
ex  d\p.q)\    ' 

d{z\x') d(z,x)         J"     d(z,or)        9u  d{y,z)         9v  d(z.x) 


+  [ 


(-) 


d{p,q)~     d{p.q)         L     d(p.q)        9y  d{p,q)        9y  d{p,q) 

__  2w  d(x-y)  1^ 

9y  d(p,q)  J    ' 

d{x',y')  _  d{x.y)       rQ  d(x.y)  _  9u  d(y,z)  _  9v_  d(z,x)  _ 
d(P,9)        d{Ptf)        L     d(p.q)       9z  d(p.q)        9z  d(p,q) 

9z  d(p,q)* 
and  auf  Grund  dieser  Formeln  kann  leicht  das  Résultat  : 

JKJ)  =  II [WD  -  T(u)  +  6Q dydz  + 

(5)  +  (D(tj)  —  T(v)  +  Qri)dzdx  + 

+  (Z)(0  -  a»  +  eOeforfy] 

erhalten  werden.  Dièses  Integra!  D(J)  wollen  wir  Geschwin- 
digkeit  der  Intensitat  eines  Wirbels  nennen. 


RÉSUMÉS  -  339 

Indem  man  dièse  letzte  Formel  mit  den  Bedingungs- 
gleichungen  (3)  vergleicht,  so  kommt  mau  auf  den  folgenden 
Reciprocitâtssatz: 

Wenn  wâhrend  einer  Bewegung  die  Wirbel- 
linien in  Wirbel  linien  iibergehen,  sovvird  dieGe- 
schwindigkeit  der  Intensitât  eines  jeden  W i r- 
bels  durch  die  Formel: 

D(J)  =  JJ  tûfedydz  +  tflzdx  +  *dxdy)  (6) 

b  e  s  t  i  m  m  t  u  n  d  umgekehrt,  wenn  die  Gesehwin- 
digkeit  der  Intensitât  eines  jeden  Wirbels  durch 
dièse  Formel  bestimmt  ist,  so  gehenwahrend  der 
Bewegung  die  Wirbellinien  inWirbellinienuber. 
Wenn  in  dem  Intégrale  J  die  Intégration  auf  ein  un- 
endlich  kleines  Flâchenelement  erstreckt  wird.  so  bekommt  man 
die  Intensitât  eines  elementaren  Wirbels.  Bezeichnet  man  die- 
selbe  mit  t,  so  folgt  aus  (6)  die  einfache  Beziehung: 

D(J)  =  m. 

Wenn  co=:o,  aber  auch  nur  in  diesem  Falle,  hat  man 
eine  Bewegung.  wàhrend  welcher  sowohl  die  Wirbellinien  in 
Wirbellinien  iibergehen.  wie  auch  die  Intensitât  eines  jeden 
Wirbels  unverândert  bleibt.  Zu  dieser  Kathegorie  der  Bewe- 
gungen  gehoren  diejenigen,  fur  welche  H.  v.  Helmholtz  seine 
Sâtze  1)  und  2)  aufgestellt  hat. 

Wir  wollen  nun  allgemeiner  fragen,  welchen  Bedingun- 
gen  eine  Bewegung  (1)  genûgen  muss,  damit  die  Geschwin- 
digkeit  der  Verânderung  des  Intégrais  : 

"fl  =  JJ  uJ^dydz  +  rflzdx  -\-  Yjdxdy  |, 

wo  y.  eine  Function  von  x.  y.  z,  t  bezeichnet ,  bei  beliebiger 
Wahl  der  Flâche.  auf  welche  das  Intégral  auszubreiten  ist. 
durch  die  Formel  : 

Z>(0)  =  ïïfàdydz  +  rtdzdx  -f  ^dxdy) 

gegeben  wâre,  wo  p  wiederum  eine  Function  von  x,  y,  z:  t 
bezeiehnet. 


340 


Eine  geeignete    Anwendung    der    Formel  (5)  zeigt,  dass 
dafiir  die  Bedindungen: 

D(i)  —  T(u)  +  9ç _ B^)-  T(v)  +  Qt)=  D(Q-T(w)  +  0? _ 
l  1  l 


bestehen  mtissen,  woraus  ohne  Weiteres  folgt,  dass  das  Inté- 
gral 12  nur  daim  mit  einer  solchen  Geschwindigkeit  D(CÏ) 
sich  verândern  kann,  wenn  die  Bewegung  der  Kathegorie  (3) 
angehort ,  d.  h.  wenn  die  Wirbellinien  in  Wirbellinien  iiber- 
gehen.   Dabei  wird  p  durch  die  Formel: 

(7)  p  =  {/.<o+i)  ({/.), 

bestimmt,  also  verhâlt  sich  das  Intégral  12  dann  und  nur  dann 
invariant,  wenn  die  Function  y.  der  partiellen  Differentialglei- 
chung : 

D(\).)+(ùp  =  0 

Genûge  leistet. 

3.  II.  v.  Helmholtz  zeigte,  dass  die  Intensitat  eines  jeden 
Wirbels  bei  allen  Translationen  lângs  der  Wirbellinien  un- 
vcriindert  bleibt  und  es  lâsst  sich  leicht  einsehen,  dass  fur  die 
Geltung  dièses  Satzes  die  Geschwindigkeitscomponenten  u,  v,  w 
der  Wirbelbewegung  keinen  Relationen  zu  geniïgen  brauchen. 
In  Veibindung  damit  wollen  wir  nun  aile  diejenigen  Flâchen- 
integrale  aufstellen,  welche  die  Eigenschaft  besitzen,  dass  wenn 
man  sie  auf  eine  beliebig  gewâhlte  Flâche  ausbreitet,  aie  bei 
allen  Translationen  lângs  der  Wirbellinien  sich  invariant  ver- 
halten. 

Eine  beliebige  Translation  làngs  der  Wirbellinien  kann 
durch  die  infinitésimale  Transformation: 


*v-*(«-£h£-k£) 


3x       ' 9y        9z  ) 

dargestellt  werden,  wo  iïTeine  willkiirliche  Function  von  x,  y,  2,  t 
bezeichnet.  Soll  dabei  das  Intégral: 


li KSI  MES  __  341 

1 2  =  jj  (xdydz  +  'pdzdx  -\-  ydxdy) 

anveràndert  bleiben,  so   kann   inan   in  derselben   Weise  wie  am 
Anfang  der  vorigen   Nummer  die  Bedingungen  : 

L  J  c  z  ox 

aufstellen,  welche  fur  jede  Function  K  erfiillt  werden   mtissen. 
Es  folgt  also  zuerst,  dass  x,  'i.  y  die  Werthe: 


\yl,y  =  \r 


haben  miïssen,  wo  a  eine  Function  von  x,  y,  z,  t  ist.  Indem 
aber  dabei  die  Coëffiizienten  von  K  in  unseren  Bedingungen 
die   Werthe: 

besitzen,  so  inuss  nothwendig 

2\X)  =  0  (8) 

sein,  weil  die  Bewegung  nach  der  Voraussetzung  eine  Wirbel- 
bevvegung  ist.  Also  verhalten  sich  bei  diesen  Translationen 
solche  dnd  nui*  solche  Intégrale  il  invariant,   welche  die  Forai: 

il  =  J  j  1  (idydz  -f-  Tjlzdx  -\-  (dzdy) 

besitzen  und   in  welchen  1  die   Bedingung  (8)  erfiillt. 

Auf  Grund  dieser  Entwickelung.  kann  nun  unter  Beriick- 
sichtigung  der  friiberen  Ausfiihrungen  und  insbesondere  der 
Beziehung  (4)  der  folgende  Satz  ausgesprochen   werden: 

Die  Intensitât  einesjeden  Wirbels  bleibt  in 
j  e  d  e  r  W  i  r  b  e  1  b  e  w  e  g  u  n  g  b  e  î  a  1 1  e  n  Translationen 
1  a  n  g  s  der  \Virbellinicn  invariant,  d  a  g  e  g  e  n  die 
Grescjawindjgkeit  der  Intensitât  e  i  n  e  s  j  e  d  e  n  W  i  r- 
b  e  1  s  bleibt  bei  s  o  1  c  h  e  n  Translationen  n  u  r  i  m  F  a  1 1  e 


342 


derjenigen  Bewegungen  i  n  v  a  r  i  a  n  t,  w  ;i  h  r  e  n  cl  w  e  1- 
cher  die  Wirbellinien  in  W  i  r  b  e  1 1  i  n  i  e  n  ii  b  e  r  g  e  h  e  n. 
Die  Analogie  der  Intégrale  Ll  und  D  (O)  der  vorigen 
Nummer  zu  der  Intensitât  eines  Wirbels  und  deren  Geschwin- 
digkeit  wird  noch  vollkommener  in  dem  Falle,  wo  dièse  Inté- 
grale bei  allen  Translationen  lângs  der  Wirbellinien  invariant 
sind.   Ans  der  Formel  (7)   kann   ieicht  die  Formel  : 

T(9)  =  D(T(*))  +  QT([l 

abgeleitet  werden,  aus  welcher  folgt,  dass  sobald  das  Intégral 
iï  ein  solches  invariantes  Verhalten  aufweist,  so  besitzt  D(Q.) 
dieselbe  Eiffensehaft. 


Im  polniscben  Texte  de'r  Arbeit  sind  dièse  Ausfiïbrungen 
auch  unter  Zugrundelegung  endlicher  Gleiehungen  der  ein- 
gliedrigen  Grappe,  welche  die  Bewegung  darstellt,  discutiert 
worden. 


47.— Maieryalyantropologiczno-archeologiczne  i  etnograficzne.  (Matériaux 
anthropologiques,     archéologiques    et    ethnographiques/. 

Tome  IV,    avec  quatre  tableaux  et  28  figures  dans  le  texte.   Cracovie, 
1900,  in  8".  p.  XI,   125  et  285. 

Anthropologie.   —  Archéologie. 

Talko  Hrymcewicz.   Przyc^ynek  do  poznania  swiata  Kurhanowego  Ukrainy. 
(Contribution  à  l'étude  fies  kourhans  de  l'Ukraine). 

L'auteur,  après  avoir  pris  les  mesures  de  150  squelettes 
trouvés  dans  les  kourhans  de  l'Ukraine,  surtout  des  couver- 
nements  actuels  de  Kiew  et  de  Wolhynie,  étudie  les  particu- 
larités anthropologiques  des  peuples  préhistoriques,  établis  jadis 
dans  ces  contrées. 

Les  kourhans]  qui  ont  fourni  les  matériaux  de  cet  examen 
sont  de  quatre  espèces1:  1)  les  kourhans  antiques,  les  plus 
anciens,  2)  les  kourhans  scythes,  3)  les  kourhans  polaniens 
(habitants  de  la  plaine,  4)    les  kourhans  drevlanes    (habitants 


543 


des  forêts).  L'auteur  étudie  les  ossements  de  chaque  groupe  en 
particulier  et  compare  les  indications  qu'ils  lui  fournissent  avec 
celles  qu'a  formulées  M.  Topinard  sur  les  squelettes  préhisto- 
riques découverts  dans  d'autres  parties  de  l'Europe,  ainsi  qu'avec 
les  mesures  anthropologiques  prises  sur  les  indigènes  actuels 
de  l'Ukraine. 

De  nombreux  tableaux  complètent  et  classifient  ces  obser- 
vations qu'on  peut  résumer  de  la  manière  suivante: 

1)  La  taille  des  habitants  préhistoriques  de  l'Ukraine, 
c'est-à-dire  de  ceux  dont  les  restes  étaient  contenus  dans  les 
kourhans  des  groupes  antique  et  scythe  est  élevée,  bien  su- 
périeure à  celle  des  Drevlanes  qui  en  général  étaient  de  taille 
moyenne.  Les  squelettes  préhistoriques  ukrainiens  se  distinguent 
par  des  jambes  plus  longues  (cuisses  et  os  antérieurs)  que 
celles  des  squelettes  de  la  même  époque  de  l'Europe  occiden- 
tale et  plus  courtes  que  celles  des  contemporains,  avec  toutefois 
un  tronc  plus  long.  Les  ossements  de  ces  squelettes  ont  tous 
les  caractères  de  ceux  de  la  race  antique  primitive. 

2)  Les  crânes  préhistoriques  sont  beaucoup  plus  déve- 
loppés que  ceux  des  anciens  slaves  (Pulaniens  et  Drevlanes). 
Ils  sont  presques  tous  allongés;  mais  dans  quelques  groupes 
craniologiques  slaves,  spécialement  chez  les  Drevlanes,  le  type 
dolichocéphale  est  plus  fréquent  que  dans  les  squelettes  pré- 
historiques. Tous  ces  crânes  sont  fort  proéminents. 

3)  Parmi  les  autres  détails  de  construction  il  faut  signaler 
l'uniformité  de  la  largeur  du  front  à  sa  partie  supérieure,  avec 
toutefois  cette  restriction  que  la  largeur  de  la  partie  inférieure 
du  front  et  de  l'occiput  dans  les  crânes  préhistoriques  (antiques 
et  scythes)  est  plus  considérable  que  chez  les  Slaves  (Pola- 
niens  et  Drevlanes). 

Talko  Hryncewjcz.  Materyaly  do  paleoetnologii  mogiJ  Azyi  wschodniej. 
(Matériaux  paléoethnographiques  sur  les  t  muni  us  de 
l'Asie  orientale). 

En  continuation  des  comptes  rendus  de  ses  recherches 
archéologiques  dans  la  Sibérie  orientale,  publiés    dans  le  pré- 


344 


ct''dent  volume,  l'auteur  communique  aujourd'hui  une  note  sur 
un  cimetière  près  de  la  ferme  de  Diurben,  dans  le  cercle  de 
Cahan,  district  de  Troickosawsk. 

Cette  petite  réunion  de  sépultures  autrefois  plus  étendue, 
mais  aujourd'hui  fort  réduite  par  suite  de  l'empiétement  des 
cultures,  ne  compte  plus  que  quatres  tombes:  l'auteur  en  a 
étudié  deux.  A  leur  surface  apparaissait  un  creux  entouré  de 
pierres  debout,  fixées  dans  la  terre. 

Dans  l'une  d'elles,  l'auteur  a  découvert,  sous  une  couche 
de  charbon  mêlé  de  bois,  une  plaque  en  pierre  recouvrant  les 
ossements  d'une  femme  et  d'un  enfant  de  3  à  4  ans.  A  côté 
du  squelette  se  trouvaient  des  débris  d'un  tissu  rougeâtre  et 
des  fragments  d'un  ustensile  en  argile  sans  col.  de  la  forme 
de  nos  vases  à  fleurs  actuels.  Dans  la  seconde,  sous  une  couche 
de  charbon,  se  sont  montrés  des  ossements  humains  enfermés 
dans  une  sorte  de  coffre  en  mélèze.  L'auteur  joint  à  sa  de- 
scription le  plan  du  cimetière  de  Diurben  et  fait  remarquer 
que  ces  sépultures  ont  beaucoup  d'analogie  avec  celles  qu'il 
a   précédemment    étudiées    sur   les    bords  de  la  rivière  Sudra. 

Mabyan  Udziela.  Trwanie  zycia  w  Janowie.  na  zasatlzie  wykazu  zmarlych 
w  ciagu  lat  110  (1785—1894).  (La  datée  de  la  vie  à  Janôw, 
d'après  les  registres  mortuaires  de  178S  à  1X94). 

L'auteur  a  pris  pour  base  de  ses  évaluations  les  registres 
paroissiaux  de  la  petite  ville  de  Janow.  près  de  Léopol,  qui 
compte  aujourd'hui  2013  habitants,  tant  du  rite  grec-  uni  que 
catholiques  romains.  Les  tables  qui  sont  annexées  à  ce  travail 
et  dans  lesquelles  figurent  à  part  les  Ruthènes  et  les  Polonais 
rendent  un  compte  exact  de  la  mortalité  pendant  les  années 
étudiées,  d'abord  au  point  de  vue  de  l'âge  des  décédés,  puis 
par  rapport  aux  survivants. 

L'auteur  arrive  à  la  conclusion  que  la  durée  de  la  vie 
e§t,  eu  moyenne,  plus  considérable  chez  les  Polonais  que  chez 
les  Ruthènes;  ce  qu'il  attribue  au  degré  supérieur  de  culture 
et  de   bien-être  qu'ont  ceux-là   sur  les  autres.  La  vie  moyenne 


KÉSUMÉS  ..  345 

des  Polonais  à  Janôw  est  de  26  ans  6.   tandis    que  celle    des 
Ruthènes  n'est  que  de  23  ans  —  4. 

Dans  l'année  qui  suit  la  naissance  la  mortalité  est  énorme: 
27.64%  chez  les  Polonais,  29.36%  chez  les  Ruthènes.  Dans 
les  années  suivantes  la  mortalité  est  moindre  chez  les  Ruthènes 
que  chez  les  Polonais.  A  partir  de  60  ans.  les  Polonais  re- 
prennent l'avantage,  et  ils  atteignent  à  un  âge  fort  avancé 
plus  souvent  que  les  Ruthènes. 

Lk.in  MtAGiERowsKi.  Wzrost  ludnosci  w  powiecie  Sanockim.  (La  faille 
de  la  population  dans  le  district  de  Sanokj. 

D'après  les  mensurations  prises  sur  902  conscrits  de  21 
ans,  de  l'année  1894,  dans  la  circonscription  de  Sanok.  l'auteur 
présente  quelques  observations  sur  la  taille  de  la  population 
dans  ce  district.  Dans  une  série  de  tableaux,  il  classe  ces 
jeunes  gens  d'après  leur  nationalité,  c'est-à-dire  en  Polonais. 
Ruthènes  et  Juifs,  et  il  pose  les  conclusions  suivantes: 

La  taille  moyenne  des  jeunes  hommes  de  21  ans  est  de 
16r.6,n:  Polonais  ^164c.5m,  Ruthènes,  159c5m,  Juifs,  162c.7m. 
Les  Polonais  sont  en  général  de  taille  moyenne,  tandis  que 
les  Juifs  et  les  Ruthènes  sont  plutôt  petits. 

Vladjmik  Demetrvkiewkz.  Korony  bronzowe  przedhistoryczne  znalezione 
na  obszarze  ziem  dawnej  Polski.  (Couronnes  de  bronze  trouvées 
sur  le  territoire  de  l'ancienne  Pologne. 

Comme  addition  au  travail  de  M.  Sophus  Mimer,  direc- 
teur du  musée  national  à  Copenhague,  sur  les  cercles  de  fer 
à  cassure,  c'est-a-dire  pouvant  être  ouverts  et  ayant  la  forme 
d'une  couronne:  „Xogle  Halsringe  frà  slutninger  of  bronzeal- 
deren  og-  fra  den  aeldste  iernalder.  Nordiske  Fortitsminder  I". 
l'auteur  donne  la  description  de  quatre  spécimens  d'objets  de 
ce  genre,  trouvés  en  Pologne,  1°  à  Zalesie,  dans  le  district  de 
Borszczuw,  Galicie  orientale,  2"  à  Staw,  dans  le  distrier  de 
Wrz'esin,  grand  duché  de  Posen.  3"  à  Cmacnôw,  dans  le  district 
de  Szainotulv.  grand  duché  de  Posen,  4'  près  de  Swidnica, 
au   Silésie. 


346 


Ces  objets  présentenl  deux  variétés.  L'une,  à  laquelle 
appartiennent  les  couronnes  de  Cmachôw  et  de  Swidnica  est 
très  rapprochée  des  types  découverts  en  Danemarck,  ou  dans 
les  contrées  voisines;  l'autre,  c'est-à-dire  celle  des  couronnes 
de  Zalesie  et  de  Staw,  avec  leur  bandeau  mince  et  élevé,  de 
proportions  délicates,  leurs  pointes  aiguës  à  côtes,  comme  la 
nervure  saillante  d'une  feuille,  est  fort  différente  de  la  première. 

Après  avoir  examiné  toutes  les  hypothèses  émises  par  les 
archéologues  danois,  suédois,  allemands  et  polonais  sur  l'usage 
qu'on  faisait  de  ces  cerceaux  dentés,  l'auteur  n'en  retient  que 
deux:  celle  de  M.  Sophus  Millier  qui  pense  que  ces  cercles  de 
métal  étaient  des  colliers,  et  celle  de  la  Société  des  archéo- 
logues danois  qui  prétend  que  ces  anneaux  servaient  à  orner 
la  chevelure  et  étaient  portés  au  sommet  de  la  tête. 

Il  s'arrête  ensuite  longuement  à  la  critique  et  à  la  ré- 
futation de  l'opinion  de  M.  Sadowski  qui  croyait  que  le  cercle 
de  Zalesie  était  une  corona  vallaris  romaine. 

Cependant  l'auteur  démontre  que  malgré  son  ingéniosité 
l'hypothèse  de  M.  Millier  est  assez  hasardée.  Elle  n'est  basée 
d'abord  que  sur  des  trouvailles  faites  en  Danemarck,  ce  qui 
ne  permet  pas  de  l'appliquer  à  des  objets  découverts  ailleurs. 
L'anneau  trouvé  à  Sôhren,  dans  le  Schleswig-Holstein,  ne  saurait 
être  rangé  dans  la  catégorie  décrite  par  M.  Miiller,  pas  plus 
que  ceux  de  Zalesie  et  de  Staw  dont  les  formes  sont  beau- 
coup plus  artistiques,  beaucoup  plus  finies  que  celles  des  an- 
neaux danois,  et  qui  en  outre  n'auraient  pu  être  portés  comme 
colliers  à  cause  de  leur  poids,  de  leur  largeur,  de  l'acuité  des 
pointes,  avec  un  diamètre  de  13  centimètres. 

Aussi  M.  Demetrykiewicz  croit-il  que  l'hypothèse  de  la 
Société  d'archéologie  danoise,  d'après  laquelle  ces  couronnes 
étaient  un  ornement  de  la  toilette  des  femmes,  est  seule  ad- 
missible, parce  qu'elle  peut  s'appliquer  sans  exception  à  tous 
les  objets  archéologiques  de  cette  espèce.  Sans  doute  —  et 
l'auteur  le  reconnaît  -  il  n'est  pas  impossible  que  quelques- 
uns  de  ces  cercles  de  bronze  à  fermetures,  n'aient  été  em- 
ployés en  guise  de  colliers  ou  de  bracelets,  comme  par  exemple 


RÉSUMÉS  347 

ceux  que  M.  Millier  a  cités  au  début  de  sa  série  et  qui  au 
lieu  de  pointes  n'ont  que  de  petites  entailles  arrondies.  Il  est 
certain  qu'à  l'époque  de  La  Tène,  appelée  aussi  dans  le  Nord 
préromaine,  à  laquelle  l'auteur,  d'accord  avec  tous  les  archéo- 
logues, attribue  les  couronnes  dentées  trouvées  en  Pologne,  on 
portait  ces  bracelets  à  charnières  et  à  fermeture.  L'analyse 
du  bronze  de  la  couronne  de  Zalesie  qui  contient  13.6%  de 
plomb  et  seulement  7%  d'étain,  prouve  que  cet  ornement  ap- 
partient à  une  époque  préhistorique  ultérieure. 

Une  exacte  reproduction  des  couronnes  de  Zalesie  (fig. 
1  et  2)  et  de  Cmachow  (fig.  3)  est  jointe  à  ce  travail. 

Vladimik  Demetrykiewicz.  Poszukiwanie  archeologiczne  w  powiecie  Trem- 
bowelskim  w  Galicyi  wschodniej.  (Recherches  archéologiques 
dans  le  district  de  Trembowla,  Galicie  orientale). 

Dans  ce  compte  rendu  l'auteur  parle  des  fouilles  exé- 
cutées en  onze  localités  de  ce  district.  Les  recherches  archéo- 
logiques ont  été  systématiquement  conduites  à  Zieleiicze-Pod- 
gorze,  Semenow,  Hleszczawa  et  Budzanôw.  Dans  les  autres 
endroits,  il  s'est  borné  à  des  travaux  préparatoires,  ou  il  s'est 
contenté  de  prendre  des  informations  sur  les  trouvailles  qu'on 
y  avait  faites  autrefois,  soit  accidentellement,  soit  de  toute 
autre  manière.  C'est  ainsi  qu'il  a  visité  Trembowla,  Podhaj- 
czyki  justinowe,  Mogilnica,  Loszniow,    Strusôw,    Kobylowloki. 

A  Zielencze,  sur  la  rive  gauche  du  Séret,  l'auteur  a  dé- 
couvert les  traces  d'un  campement  de  l'époque  néolithique.  Il 
y  a  là  des  quadrilatères  qui  sans  aucun  doute  furent  l'em- 
placement de  huttes  ou  de  cabanes  en  branchages  tressés, 
crépies  d'argile,  avec  des  piliers  en  bois  aux  angles;  cette  sup- 
position est  légitimée  par  les  empreintes  qui  sont  reproduites 
sur  l'argile  brûlée  (fig.  8).  Ces  huttes  furent  sans  doute  incen- 
diées et  s'écroulèrent  ensevelissant  sous  leurs  décombres  tout 
ce  qu'elles  contenaient,  ainsi  qu'en  font  foi  de  nombreux  débris 
d'ustensiles  en  terre  glaise,  ustensiles  grossiers,  fabriqués  à  la 
main,  sans  tour,  et  peints  (f.  9,  10,  11),  des  fragments  de  figu- 


348  RÉSUMÉS 

rines  nues  (f.  14),  des  outils  de  pierre  (f.  12).  des  boules  et  des 
poids  d'argile  (f.  9). 

Près  de  Budzahow,  l'auteur  a  rencontré  les  mêmes  traces. 
Les  restes  d'ossements  qu'il  a  trouvés  parmi  des  tessons  d'usten- 
siles, provenaient  d'un  boeuf,  d'un  sanglier  et  d'une  brebis. 
En  comparant  ses  fouilles  à  celles  que  l'archéologue  Ossowski 
fit  autrefois  à  Bilcze  et  à  Wasilkowcé,  il  arrive  à  là  convic- 
tion que  la  théorie  d'Ossowski  sur  „les  tombeaux  en  brique", 
sur  l'inhumation  symbolique  d'un  fragment  d'ossement  d'un 
corps  incinéré,  est  fausse  en  principe;  car  ces  sépultures  de 
brique  découvertes  mais  trop  superficiellement  étudiées  par 
Ossowski,  n'étaient  que  des  restes  d'anciennes  demeures  in- 
cendiées. 

M.  Demetrykiewicz  fait  remarquer  que  les  objets  peints 
de  la  céramique  néolithique,  particuliers  à  la  région  sud-est 
de  la  Galicie  orientale  et  des  contrées  voisines  au  sud  et  à 
l'est,  n'ont  aucune  analogie,  aucune  parenté  avec  les  instru- 
ments peints  trouvés  dans  l'Europe  centrale.  Les  poteries  ga- 
liciennes, ainsi  que  celles  qu'on  a  exhumées  en  Bukovine.  en 
Roumanie,  en  Transylvanie,  présentent  d'étranges  ressemblances 
avec  la  céramique  peinte  découverte  par  Schlieman  dans  les 
plus  antiques  tombeaux  de  Mycènes.  On  peut  aussi  constater 
une  grande  ressemblance  avec  les  plus  anciennes  poteries  des 
îles  grecques  de  l'archipel. 

Les  statuettes  d'argile  que  l'on  voit  souvent  à  côté  des 
poteries  peintes  de  l'époque  néolithique,  dans  la  Galicie  orien- 
tale (fig.  15)  et  qui  représentent  un  corps  humain,  le  plus 
souvent  un  corps  de  femme  dont  le  sexe  est  accus»',  ont  beau- 
coup d'analogie,  ainsi  que  l'a  fait  remarquer  M  Mucli.  avec 
les  figurines  découvertes  à  Chypre. 

Dans  cette  même  localité  de  Zielence,  près  de  Trem- 
bowla,  M.  Demetrykiewicz  a  fouillé  une  petite  nécropole  a 
sépultures  par  incinération,  avec  des  urnes  dont  la  forme  dé- 
cèle  une  époque  soumise  à  l'influence  romaine.  On  a  découvert 
autrefois  au  même  endroit  une  belle  amphore,  semblable  à  celles 
que  l'on  trouve  en   Wolhyme  et  en  Bukovine  (fig.  7).  On  y  a 


Kh..sUMÉS  H49 

trouvé  encore,  dans  un  vase  d'argile  (fig.  5),  nombre  de  petites 
boules  de  différentes  couleurs,  en  verre  filé  (fig.  6i.  que  l'auteur 
assigne  à  la  plus  récente  période  préhistorique,  c'est-à-dire  à 
l'âge  slave. 

Sur  la  rive  opposée  du  Séret.  toujours  à  Zielencze. 
l'auteur  a  étudié  les  ruines  d'une  petite  forteresse,  entourée 
de  remparts  en  terre,  qui.  ainsi  que  l'ont  démontré  les  objets 
qu'on  en  a  retirés  a  été  occupée  depuis  l'âge  de  pierre  jusqu'aux 
temps  préhistoriques  les  moins  anciens. 

Non  loin  de  cette  forteresse,  on  a  découvert  un  tom- 
beau en  pierres  plates,  de  la  forme  d'une  caisse,  dans  lequel 
il  y  avait  une  hache  en  silex,  ainsi  que  des  boules  de  kaolin. 
de  chalcédoine  et  de  verre. 

À  Séménow,  l'auteur  a  fouillé  un  des  deux  grands  kour- 
hans  qu'on  y  voit.  Il  y  a  trouvé  des  sépultures  à  squelettes, 
avec  des  ustensiles  d'argile  (fig.  23),  fermées  avec  d'énormes 
madriers  de  chêne.  Elles  doivent  appartenir   à  l'âge  slave. 

Le  Kourhan  de  Hleszczawa,  fouillé  par  M.  Demetrvkie- 
wicz  contenait  un  tombeau  à  caisson  de  pierre,  à  côté  duquel 
gisaient  des  objets  en  verre  de  type  romain  (fig.  24.  25).  Cer- 
taines marques  permettent  de  conjecturer  que  ce  tombeau  a 
jadis  été  violé. 

A  Podhajczyki  justynowe,  on  a  découvert  par  hasard,  il 
v  a  quelques  années,  des  sépultures  préhistoriques,  avec  des 
ustensiles  faits  au  tour,  en  argile  grise  et  noire  (fig.  21). 
Quelques  objets  en  métal  s'y  trouvaient  aussi:  ils  ont  disparu. 

A  Trembowla,  lors  de  la  construction  du  chemin  de  fer. 
on  a  saccagé  un  cimetière  de  tombes  à  squelettes,  dans  les- 
quelles il  v  avait  des  instruments  en  verre,  et  des  sépultures 
par  incinération  de  l'époque  dominée  par  l'influence  romaine 
(fig.  1,  2,  3  a).  Près  de  ces  tombes,  se  trouvaient  des  cavernes 
souterraines  remplies  de  millet. 

■     A  Mogilnica,  dans  des  tumulus,  on  a  trouvé,  il  y  a  long- 
temps, des  objets  en  bronze  et  en  pierre. 

A  Lasznôw,  des  fragments  d'ustensiles  préhistoriques  non 

Bulletin  VIII.  4 


350  RÉSUMES 

brûlés,  un  petit  seau  en  bronze,  des  flèches  de  bronze  et  d'os 
ont  été  exhumés. 

A  Strusow,  c'est  un  couteau  de  pierre  qu'on  a  trouvé; 
à  Zazdrosc.  des  flèches  triangulaires  en  bronze. 

Les  cultivateurs  de  Kobylowîoki  déterrent  souvent  en 
labourant  leurs  champs  des  instruments  préhistoriques.  Au  même 
village,  on  a  découvert  une  urne  noire  et  une  statuette  qui 
ont  été  déposées  au  musée  Dzieduszycki,  à  Léopol. 


Ethnographie. 

Lucien    Malinowski.    Powiesci   ludu   polskiego    na    Slasku.    (Contes    du 
peuple  polonais  en  SilésieJ. 

Dans  l'été  de  1869,  feu  M.  Malinowski  se  rendit  en  Si- 
lésie  dans  le  but  d'y  étudier  les  dialectes  populaires.  Plu- 
sieurs ouvrages  furent  le  fruit  de  ce  voyage;  mais  l'auteur, 
absorbé  par  d'autres  travaux,  n'eut  pas  le  temps  de  classer  ni 
de  publier  les  matériaux  ethnographiques  qu'il  avait  rassem- 
blés. La  Commission  ayant  pensé  qu'il  serait  regrettable  de 
laisser  inédits  des  manuscrits  qui,  par  la  scrupuleuse  notation 
phonétique,  présentent  une  grande  valeur,  a  résolu  de  les  édi- 
ter —  en  partie  du  moins,  et  autant  que  les  ressources  le 
permettront  —  et  en  a  confié  le  soin  à  M.  Bystron,  Silésien 
et  élève  de  M.  Malinowski.  Dans  ce  premier  volume,  on  n'a 
réuni  que  les  contes  recueillis  dans  le  duché  de  Cieszyn  (Te- 
schen),  à  Ustronie,  à  Wisla,  à  Nydek,  Istebne,  Jablonkôw, 
Grôdek,  Nawsie,  Ligotka  gnojnicka,  Ligotka,  Smilowice,  Sucha 
postrzedna.  Ce  ne  sont  pas  des  contes  dans  toute  la  significa- 
tion de  ce  mot;  on  y  lit  en  effet  des  légendes,  des  anecdotes, 
des  racontars,  et  même  des  chansons  (p.  25,  de  Wisla,  p.  35 
à  40  Wisla,  „sur  la  place  de  la  ville",  des  chants  dans  cer- 
taines cérémonies,  p.  46,  47.  de  Nydek  p.  50,  51,  de  Jablonkôw, 
p.  59,  60,  de  Grôdek);  mais  cela  n'infirme  en  rien  le  caractère 
général  du  recueil  dont  le  but  est  de  faire  surtout  ressortir 
les  particularités  dialectiques.  Ces  contes  ont  déjà  trouvé  place 


RÉSUMÉS  _  351 

en  majeure  partie  dans  l'ouvrage  „Ueber  die  Oppelnsche  Mund- 
art  in  Oberschlesien";  ils  n'en  sont  pas  moins  une  source 
précieuse,  et.  sous  le  rapport  de  la  notation  minutieuse,  un 
modèle  pour  le  dialectologue  et  le  folkoriste. 

S.  Ckkcha.  Przebieczany.  wies  w  powiecie  wielickim.  Opisaî  pod  wzgledem 
etnograficznym.  (Przebieczany,  village  du  district  de  Wieli- 
CZJca).  Etude  ethnographique. 

Przebieczany  est  situé  à  4  kilomètres  au  sud-est  de 
Wieliczka.  L'auteur  en  donne  une  exacte  topographie,  avec 
les  dénominations  des  champs,  prairies,  marécages,  sources  et 
forêts;  il  expose  les  rapports  entre  voisins,  la  situation  éco- 
nomique de  la  population;  il  décrit  les  habitations,  les  meubles 
et  ustensiles,  les  costumes,  les  particularités  anthropologiques 
des  villageois;  il  cite  les  noms  et  surnoms,  les  prénoms  les 
plus  répandus;  il  fait  le  tableau  de  la  vie  agricole  et  de  ses 
usages,  des  superstitions  ayant  trait  à  la  nature;  enfin  il 
rapporte  les  prédictions,  les  présages,  les  recettes  de  la  méde- 
cine populaire.  Il  a  pris  pour  nous  retracer  les  coutumes 
annuelles  l'ordre  généralement  adopté,  c'est-à-dire  qu'il  com- 
mence par  la  Noël  et  la  veille  de  cette  fête.  Dans  les  céré- 
monies de  la  vie  civile  ou  religieuse,  il  s'arrête  spécialement 
au  mariage;  à  ce  sujet  il  cite  nombre  de  chants  avec  leur 
musique.  Puis  il  nous  donne  encore  une  foule  de  chansons, 
de  bons  mots,  de  farses,  de  récits,  de  devinettes  et  de  pro- 
verbes. 

Les  matériaux  qui  composent  ce  recueil  ont  beaucoup 
plus  de  valeur  au  point  de  vue  de  l'ethnologie  qu'à  celui  de 
la  dialectologie;  la  partie  phonétique  laisse  beaucoup  à  désirer. 

W.  Pbacki.  Zagadki  ludowe  z  wsi  Turowa,  pow.  radzyhskiego,  gub.  sie- 
dleckiej.  (Devinettes  recueillies  à  Turéiv,  village  du  district 
de  Kadzin,  gouvernement  de  Siedlce). 

Cet  opuscule  n'est  qu'un  léger  apport  à  la  collection  des 
devinettes  populaires,  mais  il  n'en  est  pas  moins  fort  intéres- 
sant, car  il  a  été  composé  dans  une  région  encore  peu  étudiée. 


352 


Quelques-unes    de  ces  énigmes    sont    des    variantes    d'énigmes 
déjà  connues. 

M.  Kucz.  Przystowla  ludowe  z  okolic  Witebska,  Mohylewa,  Smoleriska  i  Orta, 
dotyczace  niektôrych  miejscowosci  w  cesarstwie  rosyjskiem.  (Pro- 
verbes  populaires  des  environs  de  Witebsh,  Smoleiisk, 
Mohylew   et   Orel,    sur  quelques   localités   de  V  empire  de 

liussie  . 

Dans  un  séjour  de  quelques  années  dans  ces  contrées, 
l'auteur  put  s'initier  à  la  vie  rustique  et  il  nous  rapporte 
dans  son  travail  une  des  manifestations  de  l'imagination  po- 
pulaire, c'est-à-dire  la  création  de  proverbes  sur  certaines 
localités.  Si  l' on  considère  que  les  frontières  de  l' ancienne 
Pologne  s'étendaient  jusqu'à  ces  régions  où  l'on  trouve  encore 
beaucoup  de  gentilshommes  polonais,  ces  proverbes  présentent 
un  grand  intérêt  au  point  de  vue  linguistique:  ils  offrent  un 
curieux  mélange  de  polonais  et  de  russe. 

■S.  Govet.  Opowiadania  ludowe  z  okolic  Andrychowa.  (Récits  populaires 
des  environs  d* Andrychéw). 

Ces  récits  proviennent  des  villages  de  Rzyki.  Targanice. 
Zagôrnik,  Sulkowice,  Roczvnv.  Inwald,  situés  près  de  la  petite 
ville  d'Andrychôw.  L'auteur  ayant  passé  13  années  au  milieu 
de  ces  populations  rurales  et  en  ayant  étudié  le  dialecte,  a 
fidèlement  rapporté  leurs  récits  dans  leur  saveur  originale. 
Sur  les  43  récits  qu'il  publie,  nous  lisons  12  contes,  15  lé- 
gendes, 5  traditions,  4  fables.  4  récits  humoristiques  émaillées 
de  questions  plaisantes.  La  plus  haute  expression  de  cet  esprit 
villageois  se  trouve  dans  les  „oraisonsli  versifiées,  sans  rythme, 
■du  forgeron  Lyson  (n.  43). 

L'idiome  de  cette  contrée  est  fort  intéressant  pour  le 
dialectologue,  à  cause  de  la  disparition  des  nasales  q,  §  (en 
polonais  on,  in)  =  o,  et  même  de  em,  oui. 

L.  Magikkowski.  Kalendarz  puszczania  krwi.  (Calendrier  de  la  saignée). 

La  saignée  est  encore  un  moyen  thérapeutique  fort  usité 
dans  le  peuple.    Ainsi  que  nous  l'apprennent    les   vieux  alrna- 


RÉSUMÉS  353 

nachs  polonais,  cette  pratique  était  autrefois  générale;  aujour- 
d'hui elle  n'est  plus  qu'une  réminiscence  de  l'ancienne  faveur. 
L'auteur  a  vu,  dans  un  calendrier  de  1803,  une  note  manu- 
scrite, sur  laquelle,  d'un  côté  de  la  feuille,  un  dessin  grossier 
représentant  une  espèce  de  guitare  indiquait  les  jours  où  il 
fallait  rigoureusement  s'abstenir  de  saignée.  Cette  note  égarée 
dans  un  calendrier  mérite  d'être  conservée,  comme  document 
historique,  comme  un  curieux  monument  de  cette  médecine 
populaire  où  les  superstitions  jouent  un  si  grand  rôle. 


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Nakiadem  Akademii  Umiejçtnosci 

pod  redakcya  Sekretarza  generalnego  StanUlawa  Smolki. 


Krakow,    1900. — Drukarnia   Uniwergytetu  Jagiellonskiego,  pod  zarzadem  J.  Filipowskiego. 


8  Listopada  1900. 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADÉMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIE. 

N«  9.  Novembre  1900. 

Sommaire:  Séances  du  12,  19  et  27  novembre  1900.  —  Résumés: 
48.  T.  Beowicz.  Les  conduits  biliaires  intercellulaires  ont-ils  des  parois 
propres?  —  49.  K.  Zorawski.  Sur  certaines  catégories  de  variations 
d'éléments  linéaires  pendant  le  mouvement  d'un  système  continu  de 
points.  Première  partie.  —  50.  L.  Mabchlewski  et  J.  Buraczewski.  Etude 
sur  l'isotine. 


Séances 

^ 


('lasse  de  Philologie 


Séance  du  12  novembre  1900 


Présidence  de  M.   C.   Morawski 

Le  Secrétaire  dépose  sur  le  bureau  les  dernières  publi- 
cations de  la  Classe: 

>Rozprawy  Akademii  Umiejetnosci.  Wydzial  filologiczny.  Serya  II, 
tom  XVI,  ogôlnego  zbioru  tom  trzydziesty  pierwszy>.  (Travaux  de  la  Classe 
de  philologie,  vol.  XXI).  8-0,  421   p. 

»Biblioteka  Pisarzôw  polskich,  tom  XXXVIII.  Bartosza  Paprockiego 
dwie  broszury  polityczne  z  lat  1587  i  1588  wydal  J.  Czubekc  Bibliothè- 
que des  écrivains  polonais.  Deux  brochures  politiques  de  ijS?  et  1588  par  Bar- 
tosz   Paprocki,  publiées  par  J.    Czubek),  8-0,   125   p. 

A.  Brucknkr.  »Jezyk  Waclawa  Potockiego.  Przyczynek  do  historyi 
jezyka  polskiegO*.  (La  langue  de  Venceslas  Potocki.  Contribution  a  l'histoire  de 
la  langue  -polonaise),  8-0,  p.   157. 


356  SÉANCES 

M.  M.  Kawcztnski  présente  son  travail:   nAmor  et  Psyché 
dans  les  contes.  Première  partie". 


Séance  du  27  novembre  1900 


Présidence  de  M.   C.    Morawski 

Le  Secrétaire  présente  l'étude  de  M.  G.  Potkanski:  ^Re- 
cherches historiques  et  ethnologiques  sur  les  demeures  primitives 
des  tribus  polonaises". 

M.  Kawczynski  rend  compte  de  son  travail:  ^Amor  et 
Psyché  dans  les  contes". 


("lasse  d'Histoire  et  de  Philosophie 


Séance    du   19  novembre  1900 


Présidence   de    M.   F.   Zoll 

Le  Secrétaire  présente  les  dernières  publications  de  la 
Classe  : 

»Editio  Collegii  iuridici  Aoademiae  litterarum  Cracoviensis.  Collec- 
tanea  ex  archive)  Collegii  iuridici  Tomus  VII.  Statutum  lituanicum  alte- 
rius  editionis  (1566 >«,  8-o.  p.  LXX  et  568. 

»Rozprawy  Akademii  Umiejetnosci.  Wydzial  historyczno  filozoficzny. 
Serya  H,  tom  XIV,  ogôlnego  zbioru  tom  trzydziesty  dziewiaty*.  (Travaux 
de  la   Classe  d'histoire  et  de  philosophie  vol.  jçj,  8-0,  399  p. 

Le  Secrétaire  présente  l'étude  de  M.  S.  Kutkzeba:  ^L'or- 
ganisation des  tribunaux  en  Pologne  au  moyen-âge.  I.  Palatinat 
de  Cracovie  (1374—1501)". 


357 


Le  Secrétaire  rend  compte  du  travail  de  M.  S.  Zakrzew- 
ski:  nLa  plus  ancienne  histoire  de  l'abbaye  de  Szczyrzyc 
(1238—1382)". 


Classe  des  Sciences  mathématiques  et  naturelles 


Séance  du  12  novembre  1900 


Présidence  de  M.  E.  Godlewski 

Le  Secrétaire  présente  les  dernières  publications  de  la 
Classe: 

T.  Beowicz.  »PochIanianie  krwinek  czerwonych  przez  komérke  wa- 
trobna  i  mogace  stad  powstac  obrazy  w  tej  komôrce<.  ( LHntussusception 
des  érythrocytes  par  la  cellule  du  foie  et  l'état  microscopique  possible  de  la  cellule) , 
8-0,  5  p.  et  1  pi. 

L.  Bkunek.  »Uwagi  dynamiczne  nad  bromowaniem  benzolu*.  (Con- 
tribution a  la  dynamique  sur  la  bromuration  du  benzène),  8-0,   p.  9. 

W.  Heinkich.  »0  staîosci  wrazenia  zaledwie  dostrzegalnego  przy 
uzyciu  tonôw  Stalych*.  (De  la  constance  de  perception  des  tons  purs  a  la  lu 
mite  d'audibllité),  8-0,   p.  40. 

M.  L.  Marchlkwski  présente  le  travail  fait  avec  M.  J. 
Buraczewski :  nEtude  sur  l'isotine"  1). 

M.  T.  Browicz  rend  compte  de  son  travail:  nLes  con- 
duits biliaires  intercellulaires  ont-ils  des  parois  propres"  2). 

M.  C.  £orawski  présente  son  travail:  ^Sur  certaines  ca- 
tégories de  variations  d'éléments  linéaires  pendant  le  mouvement 
d'un  système  continu  de  points"  3). 

Le  Secrétaire  rend  compte  de  la  séance  de  la  Commis- 
sion d'anthropologie  du  30  octobre  1900. 

i)    Voir    ci-dessous    aux    Résumés  p.  374.  —  *)    ibid.  p.  358.  —  3)  ibid.  p.  367. 


Résumés 


è8.  —  T.  Browicz.  Czy  kanaliki  zôlciowe  miedzykomôrkowe  maja  wlasne 
scianki.  (Haben  die  intercellularen  Gallengange  eigene 
Wandungen).  Mit  1.  Tafel.  Vorgelegt  am  12.  November  1900. 

In  seiner  Publication  iiber  die  intracellulâren  Gallengange 
etc.  (Anzeiger  d.  Acad.  d.  W.  in  Krakau,  Màrz  1897)  lenkte 
der  Verfasser  die  Aufmerksamkeit  darauf,  dass  an  mittelst 
Hâmatoxylin  und  Eosin  gefarbten  Praparaten  an  manchen 
Stellen  die  Intercellularlinien  als  breite  mit  Eosin  distinct  sich 
rothfârbende,  hie  und  da  wellige,  ja  sogar  faserig  aussehende 
Streifen  zu  sehen  sind,  so  dass  der  Verfasser  den  Eindruck 
gewann,  als  wenn  die  intercellularen  Gallengange  eigene  Wan- 
dungen besâssen.  In  seiner  zweiten  Publication  iiber  den  Ban 
der  intercellularen  Gallengange  und  ibr  Verhaltnis  zu  den 
Blutcapillaren  (Anzeiger  der  Acad  d.  W.  Janner  1900)  spricht 
der  Verfasser  ganz  bestimmt  aus,  das  die  im  Leberacinus 
vorfindlicben  intercellularen  Gallengange  eigene  Wandungen 
besitzen.  Der  Verfasser  grundete  diesen  Aussprucb  darauf, 
dass  isolierte  Leberzellen,  was  man  in  verschiedenen  patholo- 
giscben  Zustânden  der  Leber  oft  beobachtet,  an  gefarbten 
Praparaten  bis  an  den  âussersten  Rand  der  Zelle  gleicbmâssig 
gefarbt  erscbeinen  und  nicht  an  allen  Zellen  sich  eine  tiefere 
Fârbung  am  âusseren  Zellsaum,  das  sogenannte  Ectoplasma. 
seben  lâsst,  dass  weiter  an  mittelst  van  Giesons  Méthode  also 
dreifacb    gefarbten    Praparaten    von    pathologisch    veriinderten 


RÉSUMÉS  359 

Lebern  das  Cytoplasma  der  Leberzellen  gelb,  die  Intercellu- 
larlinien  fuchsinroth  gefârbt  erscheinen.  Sie  erscheinen  ebenso 
fuchsinfarbig  wie  die  Wânde  der  Blutcapillaren  und  das  Bin- 
degewebe.  In  Lebern,  in  welchen  zu  Lebzeiten  die  Leberzellen 
iiberniàssige  Galle  producierten,  erscheinen  die  intercellulâren 
Gallengange  offen,  erweitert,  theils  leer,  theils  mit  Galle  ge- 
fûllt,  so  dass  das  mikroskopische  Bild  noch  prâgnanter  zum 
Vorschein  gelangt.  Auf  Grund  dessen  bezeichnete  der  Ver- 
fasser damais  die  Intercellularlinien  als  von  der  Leberzelle 
gesonderte  Gebilde  und  die  intercellulâren  Gallengange  als 
ein  selbststàndiges  Kanalsystem,  was  ja  ubrigens,  was  der  Ver- 
fasser  damais  angegeben  hat,  altère  Autoren  und  auch  der  pol- 
nisL-he  Autor  Peszke  (1874)  behaupteten. 

Auf  Grund  vveiterer  Untersuchungen  bâlt  der  Verfasser 
die  damais  ausgesprocbene  Ansicht  aufrecht  sowie  die  damais 
hervorgehobene  Beobachtung,  dass  die  intercellulâren  Gallen- 
gange in  gewissen  Richtungen  die  Blutcapillaren  dicht  berûh- 
ren.  ja  selbst  lângs  derselben  verlaufen  also  ein  gescblossenes 
Kanalsystem  bilden,  das  in  die  interlobularen  Gallengange 
einmtindet. 

Zu  den  damais  angefiihrten  Griinden  der  Annahme  eines 
selbststândigen  intercellulâren  oder  intralobularen  Gallengang- 
systems  liigt  der  Verfasser  heute  einen  neuen,  unzneideutigen 
Beweis  bei. 

Die  Wahrnehmbarkeit  materieller  Punkte  und  Linien 
ist,  wie  bekannt,  begrenzt.  Die  Grenze  betrâgt  00002  mm. 
was  die  Dicke  der  materiellen  Punkte  und  Linien  betrifft, 
aucli  die  Entfernung  derselben  von  einander  hat  hiebei  die- 
selbe  Bedeutung,  aus  diesem  Grande  erscheinen  uns  manche 
Einzelheiten  im  Bau  der  Zellen  und  Gewebe  verdeckt. 

Im  Jahre  1889  (Ûber  das  Verhalten  der  Kittsubstanz 
der  Muskelzellbalken  des  Herzens  in  pathologischen  Zustanden. 
Przegiq,d  lekarski  und  Wiener  Klinische  Wochenschrift  1889. 
Ûber  die  Bedeutung  der  Veranderungen  der  Kittsubstanz  der 
Muskelzellbalken  des  Herzens.  Przeglad  lekarski  und  Virchows 
Arcliiv   1893)  berichtete  der  Verfasser,  dass  die  als  homogène 


360  RÉSUMÉS 

Substanz  angesehene  Kittsubstanz  einen  stàbchenformigen  Bau 
besitzt.  Bei  der  Untersuchung  des  der  Leicbe  direct  entnom- 
menen  Herzmuskels  in  Y2°/o  Kochsalzlosung  sei  es  an  mit  der 
Hohlscheere  ausgefiïhrten  sei  es  an  Gefriermikrotomscbnitten, 
welebe  aus  denjenigen  Theilen  oder  Scbiehten  der  Herzwand 
stammen,  wo  die  Muskelzellenbalken  parallel  zu  einander  ver- 
laufen,  was  schon  mit  freiem  Auge  aus  der  Richtung  der  Mu- 
skelbiindel  beurtheilt  werden  kann,  kann  man  ohne  Anwen- 
dung  irgend  welcher  Hàrtungsmittel  oder  ehemiseher  Agentien 
diesen  Bau  ganz  deutlicb  seben.  Im  normalen  Herzmuskel  lie— 
gen  dièse  protoplasmatisehen  Fortsâtze  so  nabe  aneinander, 
sind  so  fein,  dass  sie  nicht  wahrnehmbar  sind  und  die  Grenzen 
der  die  Muskelbalken  bildenden  Zellen  nicht  sichtbar  sind. 
Sobald  aber  dièse  protoplasmatisehen  Fortsâtze  aufquellen  und 
sicb  zwiseben  ihnen  Flussigkeit  ansammelt,  treten  sie  in  den 
Bereich  der  Wahrmhmbarkeit  ein.  Dasselbe  trifft  auch  in 
anderen  Geweben  zu.  In  der  Leber  bielen  in  Leberprâparaten 
in  einzelnen  Partieen  die  Leberzellenbalken  ein  gleichsam 
syncytiales  Gefiige  dar,  die  Zellgrenzen  sind  nicht  sichtbar. 
An  anderen  Stellen  sieht  man  meistens  quer  zur  Achse  des 
Zellenbalkens  gerichtete  dunkle  Linien,  welebe  die  Zellgrenzen 
andeuten,  an  z.  B.,  mit  Hâmatoxylin  und  Eosin  gefârbten  Pra- 
paraten  erscheinen  an  maneben  Stellen  dièse  Linien  tief'er  roth 
getarbt  als  das  Cytoplasma  der  Leberzellen,  es  kommt  gleieb- 
sam  das  sogenannte  Ectoplasma  zum  Vorsehein,  welches  in 
der  That,  was  der  Verfasser  oben  hervorgehoben  bat,  nicht 
existiert  und  die  Grenzlinien,  Intercellularlinien  als  gesonderte 
zusammengefallene,  leere  Gallenkanâlchen  betraebtet  werden 
miissen,  was  an  mittelst  van  Giesons  Méthode  gefârbten  Prâ- 
paraten  pathologischer  Objecte  praciser  auf'tritt.  Die  intraaei- 
nôsen  Blutcapillaren  sind  im  normalen  Zustande  des  Leberge- 
webes  mit  den  Leberzellen  in  innigem  Contact,  worauf  der 
Verfasser  schon  im  Jahre  1897  (Wie  und  in  welcher  F» uni 
wiid  den  Leberzellen  Hâmoglobin  zugefiihrt.  Anzeiger  d.  Akad. 
d.  W.  Juni  1897)  hingewiesen  bat,  da  man  sonst  das  passive 
Hineingelangen  von    Erythrocyten  in  die    r.eberzelle  nicht  er- 


RÉSUMÉS  361 

klâren  konnte.  Dasselbe  behauptet  der  Verfasser  in  seiner 
weiteren  Publication  ûber  den  Bau  der  intraacinôsen  Blutca- 
pillaren  und  ihr  Verhâltnis  zu  den  Leberzellen  (Anzeiger  d. 
Acad.  d.  W.  Mai  1900)  Ira  2.  Bande  seines  Traité  d'histolo- 
gie pratique  (1899)  erwâhnt  aueh  Renant  (p.  1445):  „ chaque 
travée  est  limitée  en  dehors  par  la  ligne  des  noyaux  endo- 
theliaux  appartenant  aux  capillaires  et  la  paroi  de  ceux-ci  se 
moule  exactement  sur  la  surface  des  travées  en  y  faisant 
corps  sans  aucun  intervalle  dévelopable".  Pag.  1447:  Isolées 
les  cellules  glandulaires  emportent  chacune  un  lambeau  de  la 
paroi  protopl-ismique  du  vaisseau  sanguin".  Dasselbe,  der  innige 
organische  Verband,  findet  statt  zwischen  den  interceliulâren 
Gallengângen  und  den  Leberzellen,  vvorauf  ja  schon  der  un- 
mittelbare  Zusamrnenhang  zwischen  den  intracellulâren  Gallen- 
wegen  und  den  interceliulâren  Gallengângen  hinweist.  (Anzei- 
ger d.  Akad.  d.  W.  Marz  1997).  Dieser  innige  Verband  zwi- 
schen den  Leberzellen  und  den  Blutcapillaren  und  interceliu- 
lâren Gallengângen  ist  aueh  der  Grund  davon,  dass  an  nian- 
chen  Leberzellen  an  der  dem  Auge  des  Beobachters  zugewen- 
deten  Flâche  der  Leberzelle  ein  gleidhsam  sogenanntes  Ecto- 
plasma  zum  Vorschein  kommt,  welches  eigentlieh  Theile  der 
der  Leberzelle  dicht  adhârenten  Wânde  der  interceliulâren 
Gallengânge  und  Blutcapillaren  sind.  Ein  eben  solcher  orga- 
nischer  Verband  existieit  zwischen  den  interceliulâren  Gallen- 
gângen und  Blutcapillaren  an  aolchen  Stellen,  wo  sich  diesel- 
ben  dicht  beriihren  oder  nebenaneinder  in  gewissen  Richtun- 
gen  verlaufen.  In  seiner  Publication  liber  die  Dissociation  der 
Leberlâppchen  (Nowiny  lekarskie  und  Virchows  Aroliiv  1897) 
bat  der  Verfasser  besonders  hervorgehoben,  dass  die  physio- 
logisbe  normale  Function  der  Gewebe  abhângt  voni  Zustande 
der  Zellen,  der  Blut  und  Lymphcirculation,  des  Bindegewebs- 
geriistes.  der  Innervation  und  vom  w  ech  s  e.lsei  tigen  Ver- 
bal t  n  i  s  s  e.  organischen  Verbande  der  G  e  w  e  b  s  e  1  e- 
mente  u  nt  erei  n  an  d  er.  Innerhalb  jeder  der  genannten 
Einzelheiten  konnen  unter  dem  Einflusse  verschiedenartiger 
Schâdlichkeiten,    Noxen,     welche  von  aussen  auf  den  Organi- 


362  RÉSUMÉS 

smus  einwirken  oder  innerhalb  desselben  entstehen,  Verânde- 
rungen  und  Abvveichungen  vom  normalen  Zustande  auftreten, 
deren  mittelbares  oder  unmittelbares  Résultat  eine  verschieden- 
gradige  Functionsstorung  ist.  In  der  Reihe  der  pathologischen 
Gewebsveriinderungen  spielen  die  Anderu  n  gen  im  wechsel- 
seitigen  Verh&ltnisse  und  orjganischen  Verbande 
der  Gewebselemente  eine  nicht  unwichtige  Rolle,  welche 
neben  den  verschiedenartigen  und  verschiedengradigen  Verân- 
derungen  des  Cytoplasrnas  und  des  Kernes  der  Zellen,  der 
Blut  und  Lymphgefâsse  und  des  Bindegewebes  zu  Tage  tre- 
ten.  Als  hochster  Ausdruck  der  Anderung  des  organischen 
Verbandes  der  Gewebselemente  erscbeinen  die  pathologischen 
Zustande.  welche  Folge  mechanischer  Einwirkung  sind,  wie 
Zerreissung,  Zermalmung  der  Gewebe.  In  diesen  Fàllen  er- 
scheint  der  organische  Ver  ban  d  der  Gewebselemente  derart 
verândert,  dass  dies  mit  freiem  Auge  diagnosticiert  werden 
kann.  In  der  Pathologie  kennen  wir  jedoch  Zustande,  in  wel- 
ehen  die  Anderungen  des  organischen  Verbandes  der  Gewebs- 
elemente makroskopisch  nicht  erkannt  werden  konnen  und  in 
welehen  erst  das  Mikroskop  die  Lockerung  und  das  Ausein- 
andergehen  des  organischen  Verbandes  aufdeckt,  (Fragmenta- 
tion des  Herzmuskels.  Dissociation  der  Leberlâppchen  u.  dgl.). 
Eine  solche  Lockerung  des  organischen  Verbandes  zwi- 
schen  den  Leberzellen  und  Blutcapilaren  sowie  intercellulâren 
Gallengàngen  tindet  eben  in  pathologischen  Zustànden  der 
Leber  statt,  wodurch  die  Einzelheiten  des  Baues,  welche  un- 
terhalb  der  Grenze  der  Wahrnehmbarkeit  liegen.  distinct  zu 
Tage  treten,  wobei  Quellungszustânde  behilflich  sind.  Dies 
tritt  besonders  deutlich  auf  bei  Infectionszustnaden.  wo  inner- 
halb der  Leber  z  B.  innerhalb  der  interlobulâren  Gallengânge 
Microbencolonien  vorfindlich  sind,  deren  Wirkung  und  Ein- 
fluss  auf  das  Gewebe  mit  dera  Tode  des  Organismus  nicht 
aufhort  und  dieselb(;n  auch  postmortal  vveiter  wirkeu  konnen. 
In  solchen  Lebern  losen  sich  die  Leberzellen  von  den  Blut- 
capillaren  und  den  intraacinosen  Gallengàngen  ab,  ebenso  in- 
traacinose    Blûtcapillaren  von  den  intraacinosen    Gallengàngen 


Buffet  in  ilt:  l 'Au  de  Se.  de  Cracovie.  Novembre  jooo. 


y 


T  Browicz. 


blh  liriiitikt'irski à  Cl 


RÉSUMÉS  363 

und  aile  Theile  treten  gesondert  auf.  Einzelne  Leberzellen 
und  Leberzellengruppen  zerfallen,  so  dass  nur  kornige  Reste 
davon  ûbrig  bleiben  und  die  intraacinosen  Gallengânge,  Ab- 
schnitte  des  Netzes,  theils  einzelner  intraacinoser  Gallengânge 
sichtbar  werden. 

Heidenhain  (Handbuch  der  Physiologie  von  Herman.  Bd. 
V.  S.  219)  behandelt  die  strittige  Frage,  ob  die  Gallencapil- 
laren  wandungslose  Intercellular  gânge  seien  oder  eine  selbst- 
stândige  Wandung  besitzen,  erklârt  ganz  reeht,  dass  er  fur 
das  letztere  mit  Entschiedenheit  eintreten  muss  und  erwâhnt 
die  Arbeit  des  polnischen  Autors  Peszke  (Beitrâge  zur  Kennt- 
niss  des  feineren  Baues  der  Wirbelthierleber.  Dorpat.  1874) 
welcbem  es  gelungen  ist  aus  der  Leber  von  Froschen,  deren 
Gallenwege  durch  natiirliche  Injection  mit  indigschwefelsaurem 
Natron  erfiillt  waren,  Fragmente  der  Gallenwege  als  selbst- 
stândige  Kanâle  zu  isolieren.  Die  Mittheilung  wurde  mit  Miss- 
trauen  aufgenommen  und  die  heutigen  Histologen  theilen  die 
allgemein  herrschende  Ansiclit,  dass  die  intercellularen  Gallen- 
gânge keine  selbststândigen  Kanâle  bilden.  Renaut  sowie  Ran- 
vier  gliickte  es  nicht  nach  der  Méthode  Peszkes  Gallenkanâle 
zu  isolieren.  Renaut  schliesst  in  seinem  Traité  d'histologie  pra- 
tique den  Abschnitt  tiber  die  (îallencapillaren  mit  den  Worten: 
„I1  faut,  en  somme,  elore  cette  discussion  comme  l'a  fait  Ran- 
vier,  qui  dit,  le  canalicule  biliaire  n'  étant  purement  et  sim- 
plement qu'une  lumière  glandulaire  il  n'y  a  pas  lieu  à  consi- 
dérer une  enveloppe  quelconque  de  ce  canalicule,  pas  plus 
qu'il  n'y'a  a  chercher  une  enveloppe  à  la  lumière  des  acinis 
pancrécatiques  ou  des  glandes  de   Brunner. 

Ebner  (Kôlliker  Ebner  Handbuch  der  Gewebelehre  Bd. 
III)  bestâtigt  zwar  die  Beobachtung  Peszkes,  spricht  sich  je- 
doch  ablehuend  aus,  gegeniiber  der  Frage  von  der  Selbst- 
stândigkeit  der  intraacinosen  Gallengânge.     . 

Unter  oben  angefiihrten  Umstânden,  in  Lebern,  in  wel- 
chen  die  Leberzellen  iibermâssig  Galle  producierten  und  die 
intercellularen  Gallenwege  erweitert,  leer  oder  mit  Galle  ge- 
fiillt  waren  und  wo  eine  Lockerung  des  organischen  Verbandes 


364  résumés 

und  theilweiser  Zerfall  der  Leberzellen  stattgefunden  hat,  fand 
der  Verfasser  in  der  menschlichen  Leber  ohne  jedes  Zu- 
thun  irgend  eines  kunstlichen  Eingriffes,  in  Prâparaten ,  wel- 
che  auf  die  moglicbst  einfacbe  Weise  hergerichtet  waren  (Con- 
servierung  der  Leberstiickcben  in  2°/0  Formalin,  Gefrierschnitte, 
Fârbung  mit  Hâmatoxylin  und  Eosin)  an  vielen  Stellen  offene 
leere  intercellulàre  Gallengânge.  welcbe  die  Blutcapillaren  dicht 
beriihrten  oder  lângs  derselben  zwiseben  den  Blutcapillaren 
and  der  Leberzelle  hinliefen,  deren  feine  Wâude  eosinrotb, 
starker  als  das  Cytoplasma  der  Leberzellen  gefârbt  waren.  an 
mancken  Stellen  isolierte  Abscbnitte  des  Netzes  der  intraaci- 
nosen  Gallengânge,  oder  Abscbnitte  einzelner  Gallengânge, 
wie  dies  die  beiliegenden   Bilder  widergeben. 

Fig.  1.  Redits  unten  die  Kuppel  einer  Blutcapillare, 
hart  an  welcher  nacb  oben  zu  ein  zusanimengefallener  inter- 
eellularer  Gallengang.  dessen  obères  Ende  an  einen  intercel- 
lularen  erweiterten  mit  Galle  gefiïllten  Gallengang  grenzt. 
Von  diesera  letzteren  verlaiift  nacb  links  ein  offener  leerer 
Gallengang  mit  stârker  roth  als  das  Cytoplasma  der  Leber- 
zellen gefârbten  Wânden,  derselbe  sebmiegt  sieb  an  den  freien 
Rand  der  mittleren  Leberzelle  an.  Nacb  oben  zu  ein  f'reier 
Raum.  so  dass  eh  e  Wand  fiir  sich  selbst  besteben  bbeb.  Der 
Gallengang  stellt  schon  nacb  diesem  Bilde  ein  selbststàndiges 
Gebilde  dar. 

Fig.  2.  Eine  Gruppe  von  Leberzellen.  Nur  in  zwei  links 
gelegenen  Leberzellen  die  Kerne  sicbtbar.  Zwischen  den  Le- 
berzellen gelegene  continuierlich  verlaufende  offene.  leere  Gal- 
lengânge. von  denen  der  obère  Ast  sicb  an  dem  freien  mit 
keinen  Leberzellen  in  Verbindung  stehendem  Rande  nacb  bei- 
den  Seiten  verzweîgt  und  dessen  obère  Wand  frei  liegt,  wel- 
clier  Tbeil  des  Gallenganges  wieder  als  ein  selbststàndiges  Ge- 
bilde sich  darstellt- 

Fig.  3.  Zwei  rechts  und  links  gelagerte  Gruppen  von 
Leberzellen,  zwischen  welchen  in  Folge  theilweisen  Zerfalls 
der  inneren  Partieen  der  Leberzellen  der  rechtsseitigen  Leber- 
zellengruppe  eine  Spalte  entstanden  ist.   durch   welcbe  hindurcb 


RÉSUMÉS  365 

ein  frei  liegender  einen  selbststândigen  Verbindungskanal  dar- 
stellender  Theil  der  innerhalb  beider  Leberzellengruppen  ge- 
legenen  offenen,  leeren   Gallengànge  verlauft. 

Fig.  4.  Links  zwei  Leberzellen.  zwischen  welchen  ein 
ofîener,  leerer  Gallengang.  Rechts  nur  kOrnige  Reste  von  zer- 
fallenen  Leberzellen,  innerhalb  weleher  ein  Absclinitt  des 
Gallengangnetzes  in  Gestalt  des  Buchstaben  H.  Der  redite 
untere  Arm  der  Figur  H  beriihrt  dicht  die  Kuppel  einer 
Blutcapillare. 

Fig.  5.  Oben  eine  Leberzellenreihe.  Abgelost  von  dem 
Leberzellenrande  ein  Stiick  eines  offenen  leeren  Gallenganges, 
weiter  naeli  unten  die  abgelôste  Blutcapillare,  so  dass  aile 
Theile  abgetrennt  aufireten. 

Fi^-.  6.  Ein  isolierter  Absehnitt  eines  Gallenganges,  der 
im  oberen  Theile  offen,  im  unteren  grôsseren  Theile  zusam- 
mengefallen  ist.  Der  untere  Theil  stellt  sieh  in  Gestalt  einer 
Faser  dar. 

Fig.  7.  Oben  eine  vom  Leberzellenrande  abgelôste  Blut- 
capillare. Zwischen  dem  unteren  Rande  der  Blutcapillare  und 
dem  Leberzellenrande  ein  recbts  vom  Leberzellenrande  abge- 
loster  zusammengefallener ,  faserartigaussehender  Gallengang, 
der  sich  nach  rechts  und  unten  an  den  Leberzellenrand  an- 
schmiegt. 

Fig.  8.  Mitten  innerhalb  einer  hufeisenformig  gestalteten 
Leberzellenreihe  liegt  die  vom  Leberzellenrande  abgelôste  Blut- 
capillare mit  drei  deutlichen  Wandzellen.  Nach  unten  ein  Theil 
faserartig  aussehenden  und  von  den  Leberzellen  abgelosten 
Gallenganges. 

Die  làngs  der  Blutcapillaren  in  manchen  Richtungen 
verlaufenden  Gallengànge  kônnen  sich.  wenn  sie  leer  und  zu- 
sammengefallen  sind,  als  Fasern  darstellen,  was  zu  einer  An- 
nahme  einer  Doppellage  der  Wand  der  Blutcapillaren  fuhren 
konnte  (Uber  intravasculiire  Zellen  in  den  Blutcapillaren  der 
Leberacini.  Anzeiger  d.  Akad.  d.  W.  April  1898  und  Arehiv. 
f.  mikr.  Anatomie  Bd.  55)  wàhrend  dieselbe  nur  aus  einer 
einfachen  Zelllage  besteht.  die    den    Leberzellen    dicht   anliegt. 


366  RÉSUMÉS 

(Bau    der  intraacinosen  Blutcapillaren    etc.    Anzeiger  d.  Akad. 
d.   W.  Mai   1900). 

Es  drângt  sich  von  selbst  die  Frage  auf,  welehen  Bau 
besitzen  die  in  den  pei'ipherischen  Partieen  der  Leberacini  be- 
findlichen,  gleichsam  Ûbergangskanâle,  mit  Epitbel  bekleideten 
sowie  die  interlobulâren  Gallengânge,  in  welchem  Verhâltnisse 
stehen  die  Wandungen  der  intralobulâren  Gallengânge  zu  den 
interlobulâren,  was.  da  der  Verfasser  noeh  nicht  zu  einem  si- 
cberen  Resultate  gelangt  ist,  Gegenstand  einer  spàteren  Publi- 
cation bilden  wird. 

Die  Wandungen  der  intralobulâren  Gallengânge  betra- 
chtet  der  Verfasser  laut  seinen  bisherigen  Beobachtungen  als 
homogen,  structurlos.  deren  Entwickelung  und  Entstehen  an 
embryologisehen  Objecten  erforscht  werden  muss. 

Dièse  Bilder,  welche  die  Natur  selbst  dargeboten  bat. 
bieten  einen  unzweideutigen  Beweis  der  Existenz  selbststân- 
diger  Gallenkanâlchen  dar,  wie  sie  ausnahmsweise  Peszke  und 
Ebner  hergestellt  haben.  Dièse  unzweideutigen  Bilder  bevvei- 
sen  ferner.  dass  der  Schluss,  den  der  Verfasser  im  Jânner  1. 
J.  auf  Grund  verschiedenart'gei'  Fârbung  der  Intercellularlinien 
und  des  Cytoplaamas  der  Leberzellen  gefolgert  hat.  richtig 
war.  Sie  losen  den  langjâhrigen  Streit  iiber  die  Existenz  eines 
selbststândigen   intraacinosen   Gallengangsvstems. 

Die  Natur  hat  uns  dièse  Bilder  mit  feinerer  Hand  nud 
Méthode  dargestellt  als  wir  es  mit  unseren  gebraiichlichen 
und  gelatirigen   Methoden  erreichen   konnen. 

Die  an  pathologischen  Objecten  gewonnenen 
Bilder  der  Structur  der  Kittsubstanz  der  Muskelzellbalken 
im  Herzen.  die  Reihe  von  Einzelheiten  beziiglich  des  feineren 
Baues  der  Leberzellen.  der  gallebereitenden  Function  des  Le- 
berzellenkerns,  des  Baues  der  intraacinosen  Blutcapillaren  und 
Gallengânge  sowie  ihres  Verhaltnisses  zu  den  Leberzellen,  des 
Verhâltnisses  der  intraacinosen  Gallengânge  zu  den  intraaci- 
nosen Blutcapillaren,  beziiglich  der  Uninoglichkeit  der  Exis- 
tenz perivasculârer  Lymphrâume  ja  sogar  der  Xichtexistenz 
von    Lynijihgefâssen    innerhalb    des    Leberaeinus .    welehe    der 


RÉSUMÉS  367 

Verfasser  in  einer  Reihe  von  Publicationen  dargelegt  bat,  be- 
rechtigen  den  Verfasser  zu  dera  Schlusse,  dass  neben  den  ge- 
bratiehlichen,  gelaiifigen  Metboden,  welcbe  die  Histologie  bebufs 
Aufdeckung  der  Structur  der  Zelle  und  Grewebe  anwendet, 
noch  die  Untersucbung  geeigneter  patbologiseber  Objecte  be- 
achtet  werden  soll ,  wodurch  manches  beziiglich  des  Baues 
und  der  Function  der  Zellen  und  Grewebe  aufgeklârt  werden 
wird,  was  obwohl  vorhanden,  uns  in  Folge  der  Beschrânktheit 
und  Mangelhaftigkeit  unserer  gleiehsam  groben  Methoden  bis- 
her  unbekannt  ist. 


49.  —  K.  Zorawski.  0  pewnych  zmianach  duigosci  liniowych  elementôw  pod- 
czas  ruchu  ciaglego  uktadu  materyalnych  punktôw.  Czesc  pierwsza. 
(  Uéber  gewisse  AenderungsgeschtvindigJceiten  von  Linien- 
elementen  bel  der  Bewegung  eines  continuierlichen  tna- 
teriellen  Systems.  Erste  Mittheilung).  Vorgelegt  am  12.  No- 
vember   1900. 

Wir  wollen  hier  fur  den  dreifachen  Raum  ein  derjenigen 
Problème  in  Betracht  zu  ziehen,  welche  wir  in  einer  frûheren 
Arbeit x)  fur  die  Ebene  behandelt  liaben. 

Die  Bewegung  eines  continuierlichen  Systems  materieller 
Punkte  kann  als  eine  eingliedrige  Gruppe  mit  der  infinitesi- 
malen  Transformation  : 

dargestellt  werden .  wo  u,  v ,  w  Functionen  der  Cartesi'schen 
Coordinaten  x,  y,  z  des  materiellen  Punktes  und  der  Zeit 
t  bezeichnen.  Dabei  wird   die  Lange: 


ds  =  \dx2  +  dy*  -+-  dz2    . 
solchen   Verânderungen  unterworfen,  welche  durch  die  Formel 

*)  Leipziger  Berichte.  Juni  1900.  Math.  phys.  Classe  p.  77—89. 


368  RÉSUMÉS 

1  H(ds)  _  Idx2  +  pdy2  +vdz2  +  2xdydz+2°>dzdx+2ydxdy 
ds    ùt  dx^+dy^  +  dz* 

festgelegt  simi.   wo   wir  durch  X,  [/.,  v.  x,  (â,  y  die  Grosseur 

9u  cr  9w 

oc=  — 


2V% 
bezeichnen.  Schreibt  man: 


=  a>ds, 


wo  (o  eine  Function  von  x,  y,  z,  t  bezeichuet,  so  kann  es  vor- 
kommen ,  dass  dièse  Beziehung  fur  aile  Linieneleinente  des 
Rauines  identisch  bestelit,  dass  also  die  Transformation  in  je- 
dein  Momente  conforni  ist.  Im  Allgemeinen  stellt  dièse  Be- 
ziehung  eine  Monge'sche  Differentialgleichung  vor  und  man 
kann  sagen,  dass  dièse  Differentialgleichung  in  jedem  Punkte 
und  jedem  Momente  einen  solchen  Elementarkegel  von  Lini- 
enelementen  detiniert.  deren  Lângen  ds  mit  der  Geschwin- 
digkeit  uds  sicb  verândern.  Wir  beabsichtigen  hier  solehe 
F&lle  in  Betracht  zu  ziehen ,  in  welchen  die  Gesammtheit 
aller  dieser  oo4  Elementarkegeln  eine  invariante  Schaar  der 
infinitesimalen  Transformation  bildet,  d.  h.  in  welchen  die 
Monge'sche  Differentialgleichung  die  infinitésimale  Transforma- 
tion gestattet.  Dièses  Verhalten  von  ds  wollen  wir  der  Kiirze 
halber  als  vollkommen  gleichmâssig  bezeichnen.  Wir 
setzen  dabei  voraus,  dass  aile  hier  vorkommenden  Functionen 
in  den  betrachteten  Punkten  und  Momenten  keine  functionen- 
theoretische  Singularitàten  aufweisen. 

Die  ausfûhrliche  Behandlung  dièses  Gegenstandes  wird 
in  polnischer  Sprache  verôffentlicht  ;  hier  begniigen  wir  uns 
mit  der  Angabe  der  Hauptpunkte  unserer   Entwickelung. 

1.   Die  Gleichungen: 


RESUMES 


369 


(X  —  tùk)ak  +  vbk  +  $ck  =  0, 

Ta*  +  (F- —  w*)&*  +  xek  =  0, 
rpak  +  -xb  k  +  (v  —  û>Jt)cfc  =  0 

definiei-en    dann    und    nur    dann    solche    Système  von  Grôssen 
ak>  ^*,  ck,  welche  die  Bedingung: 

ak2  +  K*  +  ck*  =  l 

erfiïllen,   wenn  wt  die  charakteristische  Gleichung: 

y  ,  y.  —  w4 , 


p ,  a ,  v  —  g)  . 


=  0 


(1) 


befriedigt.  Die  Grossen  a/;,  3^,  c*  sind  Cosinus  einer  Richtun^ 
mit  den  Coordinatenaxen,  welche  Hauptriehtung  genannt  wird. 
Wir  trefien  die  Voraussetzung.  das3  sobald  tot  eine  zweifache 
Wurzel  der  charakteristischen  Gleichung  ist,  so  verschwinden 
auch  aile  zweireihigen  Determinanten  der  Déterminante  (1) 
und  dass  sobald  tok  eine  dreifaehe  Wurzel  dieser  Gleichung  ist. 
so  verschwinden  aile  Elemente  unserer  Déterminante.  Dièse 
Voraussetzung  beschrànkt  nur  die  imaginâren  Bewegungen 
unseres  Systems,  nicht  aber  die  reellen.  Dann,  aber  auch  nur 
dann,  wenn  dièse  Voraussetzung  stattfindet,  existieren  in  allen 
Fàllen  drei  gegeneinander  senkrechte  Hauptrichtungen.  Unter- 
scheidet  man  dieselben  von  einander  durch  die  Werthe  1,  2,  3 
des  Index  Je.  so  hat  man  die  Formeln  : 

3  3  3 

3  3  3 

y.  =  \*  bkcko),,  rp  =  \  a-  ck  ah  iùk ,  y  =  ^*  ak  bk  <o4 . 

Damit  eine  Hauptriehtung  wâbrend  der  Bewegung  steis 
in  die  Hauptriehtung  von  demselben  Index  tibergehe,  d.  h. 
damit  das   System: 

dx       dy       dz 

ak        bk        ck  {"' 


370  RÉSUMÉS 

die  infinitésimale  Transformation  gestatte,  miissen  die  Bedin 
gungen : 

ak  =  D  (a,)  —  (tpk  —  Xjbk)  =  0 , 

(3)  àk  =  D  @0  -  (*(«*  —  lck)  =  0, 

ck  =  D  (c,;)  —  (tyk  —  i)afc)=  0, 

bestehen,  wo  mit  ;,  tj,  X,  die  Componenten  der  Wirbelgeschwin- 
digkeit,   d.   h.   die  Grossen: 

1  /Sw       9v\  1 /3u       2w  \  1  s  dv       9u\ 

Z==~2V9y~9z)>  yl  =  2\!fz~ ~9x)>  ^  =  '2\9lc~3ry) 

bezeichnet  sind.  Dièse  Bedingungen  konnen  aucb  anders  for- 
mu  liert  werden.  Fûhrt  man  nâhmlich  die  Grossen  pk  durch  die 
Relationen  : 

ak  =a,pm  —  amp,.  bk  =  b,pm  —  bmpt,  ck  =  ctpm  —  cmpt 

ein,  so  lâsst  sich  leicht  einsehen;  dass  unsere  Bedingungen  (3) 
einfach  in  der  Form: 

pl  =  0,  pm  =  0 

geschrieben  werden  konnen. 

Die  Bedingungen.  damit  drei  gegeneinander  senkrecbte 
Hauptrichtungen  in  Hauptricbtungen  iibergeben,  d.  h.  damit 
die  Système  (2)  fur  k^=l.  2,  3  die  infinitésimale  Transfor- 
mation gestatten,  kann  man  demnacb  entweder  in  der  Form: 

ak  =  o,  bk  =  o,  ck  =  o  {Ic  =  l,  2.  3) 

oder  in  der  Form: 

pk  =  0  (k  =  l,2,3) 
angeben. 

2.  Die  Linienelemente.  deren  Làngen  mit  der  Gesebwin- 
digkeit  (àds  variiren,  werden  durch  die  Mouge'sche  DifFeren- 
tialgleichung: 

A  =  (X—w)  dx*  +  (p. -  w)  dy*  +  (v  —  œ)  dz2  +  2a.dydz  -f  2$dzdx  + 

+  2fdxdy  =  0 
definiert.   Dièse  Differentialgleichung  ist    eine  invariante  Difie- 


RÉSUMÉS  ^  371 

rentialgleichung    der   infinitesimalen  Transformation    Df,  wenn 
die  Identitât: 

besteht,  wo  p  eine    Function    der  Verânderlichen   x,  y,  2,  t  be- 
zeichnet.  Dièse  Bedingung  kann  in  der  Form: 

Ldx2  +  Mdy*  -f  Ndz2  +  2Adydz  +  2Bdzdx  +  2Cdxdy  =  0 

geschrieben  werden  und  fiihrt  man  die  Bezeichnungen  : 

P=2co  +  p,   Q  =  D(tù)  —  po>, 

Z/=  Z)(X)  +  S(X2  +  p  +  Y2  +  yr  _  ^ 

if  =  D{u.)  +  %■  +  y*  +  K*  +  a;  -  YQ, 

JV  =  D(v)  +  2(v2  +  a*  +  p»  +  (^  -  a?), 

-4'=  Z*«)  +  %  +  v)a  +  %  +  (v  -  jt)5  +  TPÎ  —  ^ i 

5'=  D($)  +  2(v  +  X)(3  +  2Tx  +  (k—  v)7]  +  <-  y£ , 

C'=  £(y)  +  2(1  +  «x)y  +  2a£  +  (f*  —  X)Ç  +  £  —  oeq 

ein,  so  haben  die  Coëffizienten   dieser  Bedingung  die  Werthe: 

L  =  L'  —  1P—Q,  M=M'~-V.P-Q,  N=N'  —  ^P—Q, 

A  =  A'  —  y.P,  B  =  B'  —  Ç>P,   C=C'—yP 

und  fur  die  Invariabilité  unserer  Differentialgleichung  mûssen 
dièse  Ausdriicke  identisch  gleich  Null  sein. 

Wenn  man  die  fruberen  Formeln  fur  die  Hauptrichtun- 
gen  in  Anwendung  bringt  und  dabei  die  ktirzeren  Bezei- 
chnungen : 

O^DKJ  +  W  (*=1,  2,  3) 
und 

(<o2  —  <ù3) pt  =qu  (œs  —<ùj)p2  =  q2,  (ut  —  w2)p3  =  q5 

einfuhrt,  so  konnen  durch  einfache  Umformungen  die   letztge- 
nannten  Bedingungen  auf  die  Gestalt: 

Bulletin  IX.  2 


372  KÈSUMÈS 

3 

Y  a,;-(ilk-  Puk—Q)  +2Ya<«mqk  =  0, 

3 

Y*  h2  (Q»  -  A»*  -  Q)  +  2  Y*i  K  qk  =  0, 

3 

£*  ct»(û,-P(*t-Q)  + 2  ^'0,0.^  =  0, 

i 

}_*  bkck (Qt  —  Pw,  —  Q)  +  £' & c„,  +  bmCl)qk=  0, 
£*  c,«,  (Ot  —  Pwt  —  Q)  +  Y  (c< a-  +  c-  a')  î*  =  0> 

3 

Y  «A (Q*  —  i*»* -Ç)+^'(«IJn  +  fl-iI)î*  =  o 

gebracht  werden.  Die  mit  einem  Striehe  versehenen  Summen 
sollen  hier  in  der  Weise  gebildet  werden,  dass  man  fiir  &,  Z, 
m  die  Werthe  1,2,  3  und  die  cyklischen  Vertauschungen 
dieser  Werthe  nimmt.  Unsere  Bedingungen  konnen  als  lineare 
homogène  Gleichungen  fiir  die  Grossen: 

Qk-Po>k-Q,  qk(Jc  =  l,  2,  3) 

betrachtet  werden.  Beachtet  man,  dass  die  Derminante  dièses 
Systems  eine  Determinate  Hunyady's  ist,  so  kommt  man  leicht 
auf  den  Schluss,  dass  der  Werth  dieser  Déterminante  gleich 
1  ist  und  dass  die  Bedingungen  des  vollkoinmen  gleichmâssigen 
Verhaltens  von  ds  einfach  in  der  Form: 

(4)  ak  —  F<àk—Q  =  Oi  qk  =  0  (k=l,2,3) 

geschrieben  werden  konnen. 

3.  Wir  setzen  zuerst  voraus,  dass  die  Wurzeln  der  cha- 
rakteristischen  Gleichung  tùl  ,  o>2,  o)3  aile  von  einander  ver- 
schieden  sind.  Dann  liefert  die  zweite  Grappe  der  Bedingun- 
gen (4)  die  Relationen: 

pk  =  0  (k=l,  2,  3), 


RÉSUMÉS 


373 


welche  besagen,  dass  ira  F  aile,  wenn  die  charakteris- 
tische  Gleich  ung  lautereinfaclie  Wurzeln  besitzt, 
die  Hauptrichtungen  wâhrend  der  Bewegung  in 
Hauptrichtungen  liber gehen  m  tisse n.  Die  erste  Gruppe 
unserer  Bedingungen  giebt  die  Beziebung: 


02 ,  a>2 ,  1 


Jl  5 


il. 


,1 


=  0, 


(5) 


welche  leicht  als  eine  Eigenschaft  des  Ellipsoids  der  Défor- 
mation interpretiert  werden  kann.  Bezeichnet  man  nàhmlich 
mit  s  den  unendlich  kleinen  Radius  einer  Kugel,  so  geht  die- 
selbe  nach  der  Zeit  §t  in  ein  Ellipsoid  mit  den  Halbaxen  r1? 
r2 .  r3  iiber,  und  unsere  Beziebung  liefert  fiir  dieselben  die 
Relation  : 

3 

~M\  k  Fk  +  (r2—  r3)  {r3  -  rj  (rt  —  r2)  =  0, 


wo  die  Grossen:y 


'-M 


,2>i 


./> 


W] 


als  gewisse  Flâchengeschwindigkeiten  gedeutet  werden  konnen. 
Sobald  aile  dièse  Bedingungen  erfullt  sind ,  wird  man  die  be- 
ziigliehen  Geschwindigkeiten  o>ds  durcb  die  Intégration  der 
partiellen   Differentialgleichung: 

(ti); Ci)m)  D(lù) CO  D(lx)  tt)m) [o)?Z)((j)m) (i)m  D  (w,)]  + 

+  2(iù,  —  <om)  ((«>  —  o)()  (w  —  o>m)  =  0 

bestimmen    konnen.    Aile    Gleichungen,    welche    aus    derselben 
durch  cyklische  Vertauscbungen  hervorgeben,  sind  auf  Grund 
der  Bedingung  (5)  mit  dieser  Gleichung  identiscb. 
Setzt  man  ferner  voraus.  dass 


ist  und  dass    to,.    eine    einfache    Wurzel    ist,    so    wird    sovvohl 
die  Bedingung  (5)  als  auch  die    Bedingung  qk  =  0  obne  Wei- 


374  RÉSUMÉS 

teres  erfiïllt  sein.  Also  findet  mai)  fur  das  vollkommen  gleich- 
mâssige  Verhalten  nur  die  Bedingungen: 

Pi=°,  pm=o, 

welche  besagen,  dass  im  Falle,  wenn  die  charakteris- 
tisclie  Gleichung  eine  einzige  ein  fâche  Wurzel 
besitzt,  braucht  nur  dieser  Wurzel  entsprechende 
Hauptr ichtung  in  ebensolche  Hauptrichtung  iiber- 
gehen.  Die  beztiglichen  Geschwindigkeiten  <x>ds  werden  dabei 
durch  eine  Differentialgleichung  von  derselben  Form  wie  ira 
allgemeinen  Falle  detiniert. 

Endlich  ira  Falle  einer  drei fâche n  Wurzel  der 
charakteristischen  Gleichung  brauchen  fiir  das 
vollkoramen  gle  ichmàssige  Verhalten  von  ds  keine 
Bedingungen  bestehen.  Die  Function  to  kann  dabei  be- 
liebig  aber  von  dieser  Wurzel  verschieden  genommen  werden. 
Der  Geschwindigkeit  oids,  wo  co  gleich  dieser  Wurzel  ist,  ent- 
spricht  die  conforme  Abbildung  des  dreifachen  Raumes. 


50.  —  L.  MARCHLEWrftci  und  J.  Boraczewski.    Studyum   nad   izatyna.    (Stu- 
dien  Uber  Isatin).  Vorgelegt  am  12  November  1900. 

Die  Verfasser  untersuchten  die  Constitution  der  chemischen 
Verbindung,  die  boim  Verseifen  des  Kondensationsproductes  von 
Acetyl-ps-Isatin  mit  o-Phenylendiamin  entsteht  und  kamen 
zu  dem  Résultat,  dass  der  Korper  nicht,  wie  friiher  angenom- 
men,  o-Arainophenimesatin  ist  sondern  o-Aminofenylhydroxychi- 
noxalin.  Dies  ergiebt  sich  aus  Folgendem:  1)  Acetylisatin- 
aâure  giebt  mit  o-Phenylendiamin  chien  farbloseo  Korper, 
welcher  beim  Verseifen  ein  mit  sog.  o-Aminophenimesatin 
identisches  Product  liefert.  2)  o-Nitrophenylhydroxychinoxalin, 
erhalten  durch  Condensation  von  o-Phenylendiamin  mit  o-Ni- 
trobenzoylameisensâure ,  liefert  bei  der  Réduction  einen  mit 
sogenanntem    o-Arainophenimesatin    identischen  Korper.     Man 


RÉSUMÉS  375 

kann  demnach  aus  ps-Isatinderivaten  ausgehend  zu  Derivaten 
des  Chinoxalins  gelangen. 

Dièses  Résultat  auf  das  Verhalten  wâsseriger  Losungen 
von  Isatin  zum  o-Phenylendiamin ,  wobei  Indophenazin  und 
o-Amino-Phenyl-hydroxychinoxalin  entsteht,  angewandt,  fiibrt 
zu  den  Annahmen,  dass  entweder  Isatin  in  soleben  Losungen 
theilweise  Isatinsàure  bildet.  oder  dass  dasselbe  unter  soleben 
Bedingungen  in  zwei  Formen  vorliegt  in  einer  Diketon-  und 
Hydroxyketonform.  Die  Letztere  konnte  nacb  einseitiger  Con- 
densation mit  o-Pbenylendiamin  und  Anlagerung  1  Mol.  Was- 
sers  die  Chinoxalinabkommlinge  liefern. 

Ausser  den  erwâbnten  Cbinoxalinabkommlingen  beschrei- 
ben  die  Verfasser:  o-Acetaminophenyl-hydroxy  -  cbinoxalin, 
welebes  aus  verd.  Alkobol  mit  l  Mol.  H20  krystallisirt,  o-Ni- 
trophenyl  -hydroxy-ethoxy-chinoxalin  ,  o-Acetamino-phenyl-hy- 
droxy-metbyl-cbinoxalin.  Weiterhin  wird  die  Constitution  des 
Indophenazins  besproeben  und  auf  die  Uebereinstimung  der 
von  Scbunck  und  Marcblewski  fur  dièse  Substanz  vorgescbla- 
genen  Formel ,  mit  ihrer  Bildungsweise  aus  o-Amino-phenyl- 
bydroxy-cbinoxalin  bingewiesen.  Als  weitere  Stiitze  der  In- 
dopbenazinformel  wird  angefiihrt,  dass  die  Alkylierungspro- 
ducte  des  Indophenazins  identisch  sind  mit  den  Condensations- 
producten  von  alkylierten  Pseudoisatinen ,  mit  o-Phenylen-dia- 
min.  Die  Indopbenazinreihe  wurde  durch  Darstellung  der  ent- 
sprecbenden  Carbonsàure  und  zweier  izomeren  Aetboxyindo- 
pbenazine  vervollstândigt. 

Sodann  beschreiben  die  Verfasser  die  beim  Condensieren 
von  alkylierten  o-Diaminen  mit.  Isatin  erbaltenen  Resultate. 
Es  entstehen  bierbei  keine  Azoniumbasen  sondern  Korper  die 
isonier  mit  Alkyl-indophenazinen  sind.  Daraus  ergiebt  sich 
der  Schluss,  dass  in  diesem  Falle  die  Condensation  des  Isatins 
grundsatzlicb  versebieden  veiiauft  als  im  Falle  mit  o-Diaminen. 
Es  ist  moglicb,  dass  zunaebst  nur  die  primare  Amingruppe 
reagiert,  deren  Folge  eine  Verschiebung  des  Wasserstoffs  ist, 
und  dass  dann  die  gebildete  Hydroxylgruppe  mit  dem  Was- 
serstoff  der  secundaren  Amingruppe  des  alkylierten  o-Diamins 


376  RÉSUMÉS 

in  Reaction  tritt.  Die  entstehenden  Korper  nennen  die  Ver- 
fasser  Alkyl  (Alphyl)  ps-Indophenazine.  Dieselben  liefern  beim 
Erhitzen  mit  conc.  Sâuren  Indopbenazin. 

Endlicb  besehreiben  die  Verfasser  die  Reaction  zwischen 
Semikarbazyd  und  Methyl-ps-Isatin.  Es  bilden  sicb  hierbei 
2  Isomère  von  den  Formel  C10   H10  N4  0.2. 


»-3&~<- 


Nakiadem   Akademii   Umiejetnosci 

pod  reriakcya   Sekretarz:.   (feneralnego  Stanisiawa  Smolki. 


Krakow,    1900.  — Drukarnia    Ij'niweraytetu  Jaeielloriskiego,  poii   zarzadem  J.  Filipowskiego. 


10  Grudnia   1900. 


BULLETIN  INTERNATIONAL 

DE  L'ACADEMIE  DES  SCIENCES 

DE  CRACOVIE. 


N°  10.  Décembre  1900. 

Sommaire:  Séances  du  10  décembre  1900.  —  Résumés:  51.  C.  Mo- 
rawski.  Rhetorum  Romanorum  ampullae.  —  52.  B.  Dembigski.  Mission 
diplomatique  de  Félix  Oraezewski,  résident  polonais  à  Paris  pendant  la 
la  révolution.  (1791 — 1792  —  53.  S.  Kutrzeba.  L'organisation  des  tri- 
bunaux en  Pologne  au  moyen-âge.  I.  Palatinat  de  Cracovie  (1374—1501. — 
54.  L.  Wewiôbski.  Sur  la  condensation  du  glyoxale  et  de  l'aldéchyde 
benzoïque  au  moyen  de  l'ammoniaque.  —  55.  P>.  Znatowicz.  Sur  la 
réaction  entre  AqNO,  et  les  dérivés  cbloriques  de  la  série  aromatique. — 
56.  R.  Guïwin.ski.  Additamenta  ad  floram  algarum  Indiae  Batavorum  co- 
gnoscendam.  Algae  a  cl.  Ure  M.  Kaeiborski  in  montibus  Vulcaniis:  Kra- 
katau  et  Slamat  anno  1897  collectae.  —  07.  J.  Trzebinski  La  flore  des 
forêts  de  Garwolin  et  des  contrées  voisines.  —  58.  F.  Schille  La  faune 
des  lépidoptères  de  la  vallée  du  Poprad  et  de  ses  affluents.  3  e  mé- 
moire. —  59.  J.  Paczoski.  Liste  des  plantes  recueillies  en  Podolie,  dans 
la  Bessarabie  septentrionale  et  aux  environs  de  Zdoîbunéw  en  Volhy- 
nie.  —  60.  S.  Klemensiewjcz  Lépidoptères  de  Galicie.  nouveaux  ou 
peu  connus.  1-er  supplément.  —  61.  A.  Wkôblewski.  De  l'influence  des 
phosphates  sur  l'action  fermentative  du  jus  exprimé  de  la  levure;  des 
acides  phosphoriques  complexes,  ainsi  que  quelques  remarques  sur  le 
rôle  de  l'acide  phosphorique  dans  la  nature  animée. 


Séances 


Classe  de   Philologie 


Séance  du  10  décembre   1900 

Présidence  de  M.   C.    Morawski 

Prof,  C.  Mokaw.SK!    donne   lecture    de  son  travail:   „Rhe- 
torum  Romanorum  ampullae11  1). 

Voir  ci-dessous  aux  Résumés  p.   380. 


:;;s 


Le  Secrétaire  présente  le  compte  rendu  de  la  séance  de 
la  Commission  de  l'Histoire  de  l'Art  du  22  novembre  1900  et 
de  la  séance  de  la  Commission  littéraire  du  17  novembre  1900. 


Classe  «l'Histoire  et  <le  Philosophie 


Séance   du   10  décembre   1 900 


Présidence   de    M.   F.   Zoll 

Le  Secrétaire  rend  compte  du  travail  de  M.  Adam  Sze- 
i.AiiDwsKi:  ^Monnaies  et  prix  en  Pologne  au  XVI-e  et  XVII-e 
siècle. 


('lasse  des  Sciences  mathématiques  et    naturelles 


Séance  du  10  décembre   190U 


Présidence  de  M.  E.  Godlewski 

M.  B.  Radziszewski  présente  le  travail  de  M.  L.  Wë- 
wiôkski  :  nSur  la  condensation  du  ylyoxale  et  de  l'aldéchyde 
benzotque  au  moyen  de  V ammoniaque"  l). 

M.  E.  Bandrovvski  rend  compte  du  travail  de  M.  B.  Zna- 
towicz:  ..Sur  la  réaction  entre  AqN0.2  et  les  dérivés  ckloriques 
de  la  série  aromatique"1  2). 


i)   Voir  ci-dessous  aux   Késumos  p.  398.  —  *)  ib.  S.  399. 


379 


Le  Secrétaire  présente  le  travail  de  M.  R.  Gutwinski: 
nAdditamenta  ad  fioram  algarum  lndiae  Batavorum  cognoscendam. 
Algae  a  cl.  Dre  M.  Raciborski  in  motdibus  Vulcaniis:  Kraka- 
tau  et  Slamat.  anno  1897  collectaeu  1). 


i)  Voir  ci-dessous  aux  Résumés  p.  400. 


Résumés 


51.  —  K.  Morawski.  Rhetorum  Romanorum  ampuliae.  Vorgelegt  am  10.  De- 
cember  1900. 

Der  Verfasser  verfolgt  in  dieser  Abhandlung  seine  Stu- 
dien  iiber  das  Fortleben  gewisser  Phrasen  ,  welche  der  rheto- 
rischen  Schule  ihren  Ursprung  verdanken  ,  bei  den  rômischen 
Schriftstellern.  Hauptsâchlich  werden  hiebei  die  beiden  Seneca, 
die  beiden  Plinii,  Lucanus  Manilius  und  mehrere  andere  be 
riicksichtigt. 


52.  —  Bbonisi.as  Dembinski.  Misya  Feliksa  Oraczewskiego  posla  polskiego 
w  Paryzu  podczas  wielkiej  rewolucyi  w  r.  1791  i  1792.  (Mission  di- 
plomatique de  Félix  Oraczewski,  résident  polonais  à  Pa- 
ris pendant  la  révolution,  (1791 — 1792).  Présenté  le  15  jan- 
vier 1900. 

Félix  Oraczewski  „visitator",  puis  recteur  de  l'Académie 
de  Cracovie,  en  1787,  connu  d'ailleurs  par  son  énergique  et 
courageuse  attitude  dans  la  diète  extraordinaire  de  Varsovie, 
où  fut  agitée  la  question  du  premier  partage  de  la  Pologne, 
tout  particulièrement  apprécié  et  aimé  du  roi  Stanislas-Augu- 
ste (1773 — 1776),  arriva  à  Paris,  en  qualité  de  ministre  pléni- 
potentiaire, dans   le    courant  de  mars  1791,    avec   la    mission 


38  L 


de  nouer  des  relations  entre  la  République  et  la  France.  Il 
ne  quitta  son  poste  que  le  19  août  1792.  c'est-à-dire  après 
l'arrestation  du  roi.  Sans  compter  les  rapports  (inédits  jusqu'ici) 
adressés  au  ministre  des  affaires  étrangères  Chreptowicz.  à  par- 
tir de  juillet  1791,  il  fit  parvenir  régulièrement  au  roi  Stanislas- 
Auguste  lui-même  de  longues  lettres  où  non  seulement  il  l'en- 
tretenait des  affaires  publiques,  mais  lui  donnait  une  foule 
de  „  nouvelles  politiques".  Les  originaux  de  ces  lettres  font 
partie  des  collections  de  M.  Paul  Popiel.  La  tache  d'Oraczew- 
ski  n'était  ni  facile,  ni  agréable,  au  début  surtout  où  il  ne 
pouvait  en  aucune  manière  s'accorder  avec  le  mentor  que  lui 
avait  imposé  le  roi  qui,  par  sa  correspondance  peu  circonspecte, 
exposait  aux  soupçons  sa  personne  et  son  pays  tout  entier.  Ce 
mentor,  un  certain  Massai .  tout  imbu  des  idées  révolutionnaires 
se  permettait  de  prodiguer  des  conseils  au  roi.  et  comprenait 
qu'il  ..devait  diriger  le  ministre  de  Pologne".  Oraczewski  lui 
impute  avec  raison  de  ., donner  de  fausses  idées  sur  la  Po- 
logne" ;  il  l'accuse  de  montrer  les  lettres  du  roi  à  l'envoyé 
russe  avec  lequel  „il  complote".  Inquiet  et  personnellement 
offensé,  le  ministre  multiplie  ses  plaintes  contre  le  dangereux 
conseiller  et  recommande  au  roi  ..la  prudence,  si  nécessaire 
dans  les  circonstances  présentes  •'.  Oraczewski  tenait  surtout 
à  redresser  l'opinion  erronée  qu'on  se  faisait  de  la  Pologne  et 
qui  ^indisposait  contre  ce  pays  nombre  de  gens".  La  Pologne 
doit  être  considérée  „non  comme  une  proie  pour  ses  puissants 
voisins,  mais  comme  une  grande  nation  ayant  un  rGle  en  Eu- 
rope". La  promulgation  de  la  constitution  du  3  mai  ne  con- 
tribua pas  peu  à  un  revirement  de  l'opinion  publique.  L'assem- 
blée constituante  y  rendit  un  élogieux  hommage.  En  réponse 
à  la  mission  d'Oraezewski.  la  cour  de  France,  dès  le  mois 
d'avril,  avait  décidé  d'envoyer  en  Pologne  un  ministre  plénipoten- 
tiaire. Le  marquis  Descorches  Sainte  Croix,  désigné  pour 
cette  mission,  arriva  à  Varsovie  en  juillet,  absolument  con- 
vaincu que  l'intérêt  de  la  France  exigeait  l'indépendance  et  la 
liberté  d'action  de  la  Pologne,  ainsi  qu'en  font  foi  quantité  de 
missives  et  de  relations  conservées  aux  archives  du  ministère 


382  RÉSUMÉS 

des  affaires  étrangères  à  Paris.  Oraczewski,  lui  aussi,  songeait 
à  rapprocher  la  Pologne  de  la  France  et  pensait  que  d'étroits 
rapports  politiques  et  commerciaux  ne  pourraient  que  tourner 
au  profit  des  deux  royaumes.  Il  faudrait  favoriser  le  négoce 
de  l'Ukraine  avec  la  France  „ parce  qu'ici  (à  Paris)  la  tem- 
pête s'apaisera  enfin,  et  cette  France  si  peuplée,  si  riche  en 
ressources,  aura  sans  doute  besoin  de  nous  comme  nous 
aurons  besoin  d'elle".  Le  projet  d'une  alliance  entre  la 
Pologne  et  la  France  occupait  les  esprits  révolutionnaires  et 
contre-révolutionnaires  qui  v  voyaient  une  garantie  de  mu- 
tuelle existence".  On  pensa  même  un  moment  marier  le  fils 
du  comte  d'Artois  avec  la  fille  du  roi  de  Pologne.  Cependant 
cette  alliance  française  ne  répondait,  en  1791  et  au  commen- 
cement de  1792,  ni  aux  intérêts,  ni  aux  vues  de  la  Pologne 
tout  occupée  à  chercher  alors,  dans  la  Prusse  et  dans  1'  Au- 
triche, un  point  d'appui,  un  secours  contre  la  Russie.  S'atta- 
cher à  la  France  lorsque  la  Prusse  et  l'Autriche  s'apprêtaient 
à  entrer  en  guerre  contre  la  révolution,  c'eût  été  se  faire  des 
ennemis  de  ces  deux  puissances.  Aussi  Oraczewski  se  borna- 
t-il  à  maintenir  d'amicales  mais  tout  idéales  relations  avec  la 
cour  et  les  ministres  se  succédant  rapidement,  ainsi  qu'avec 
les  représentants  des  puissances  étrangères  qui,  l'un  après 
l'autre,  ne  tardèrent  pas  à  s'enfuir  de  Paris.  A  mesure  que 
la  situation  de  la  Pologne  devenait  plus  critique,  la  mission 
de  son  envoyé  acquérait  plus  d'importance.  L'invasion  russe 
d'un  côté,  et,  de  l'autre,  la  guerre  entre  l'Autriche  et  la  ré- 
volution agrandirent  le  champ  d'action  de  l'émissaire  polonais 
à  Paris  et  alimentèrent  son  activité.  La  cause  polonaise  inté- 
ressait alors  tout  particulièrement  la  France.  On  y  lisait  avec 
^enthousiasme"  la  réponse  à  la  déclaration  russe  du  18  mai 
1792.  On  trouvait  dans  tous  les  journaux  des  nouvelles  sur 
la  politique  prussienne  à  l'égard  de  la  Pologne,  et  sur  la 
rupture  de  l'alliance.  Le  nouveau  ministre  des  affaires  étran- 
gères, Chambonas,  recevait  Oraczewski  et  s'entretenait  longue- 
ment avec  lui  „de  la  question  polonaise".  Le  projet  d'alliance 
avec  la  Pologne,   présenté    à  Varsovie    par   Descorcb.es,    était 


38o 


„très  en  faveur  parmi  les  patriotes  français",  mais  Oraczewski 
lui-même  comprenait  „que  le  moment  n'était  pas  propice  pour 
parler  de  cette  affaire  qui  d'ailleurs  sera  bientôt  éclaircie".  Le 
ministre  polonais  porta  ailleurs  toute  son  attention  :  il  voulut 
mettre  à  profit  l'amitié  que  le  liait  à  Mr.  Gower,  ambassa- 
deur d'Angleterre,  pour  entraîner  cette  puissance  à  prendre 
parti  pour  la  Pologne.  Autant  qu'il  avait  pu  .,en  conjecturer 
de  ce  que  lui  avait  dit  ce  ministre  peu  expansif,  mais  bon 
et  fort  honnête  homme,  le  cabinet  britannique  était  bien  disposé 
envers  la  Pologne;  néanmoins  il  devait  tenir  ses  armées  prêtes 
à  tout  événement  imprévu".  Oraczewski  écrivit  à  Stanislas- 
Auguste  „qu'il  serait  sage  de  faire  des  démarches  officielles 
en  Angleterre  et  de  profiter  du  bon  vouloir  de  cette  puis- 
sance". Simultanément,  l'envoyé  négociait  un  emprunt  à  Ge- 
nève ou  à  Gênes.  Mais  voilà  que  le  roi  adhère  à  la  con- 
vention de  Targowica  et  rappelle  Oraczewski.  Ce  revirement 
subit  des  affaires  en  Pologne  rend  vains  tous  les  efforts  tentés 
jusque,  là  et  produit  la  plus  funeste  impression.  Oraczewski, 
malgré  son  passeport  „au  nom  de  la  nation"  est,  en  route, 
l'objet  de  manifestations  peu   sympathiques. 

En  dehors  des  questions  de  son  ressort,  l'envoyé  polonais 
ne  manqua  pas  de  s'intéresser  aux  progrès  de  la  révolution 
et  d'en  observer  les  phases  et  les  incidents.  Les  informations 
qu'il  transmet  au  roi  à  ce  sujet  remplissent  la  plus  grande 
partie  de  ses  lettres  et  leur  donnent  aujourd'hui  la  valeur  d'un 
document  historique  de  haute  portée.  Oraczewski  fréquentait 
à  la  cour  et  chez  les  ministres;  il  connaissait  tous  les 
étrangers  et  tous  les  Français  de  marque  ;  il  les  voyait  souvent. 
Aussi  l'avait-on  admis  „unanimitate"  au  club  „Le  Salon", 
composé  des  ambassadeurs,  des  ministres,  de  toutes  les  per- 
sonnalités en  vue.  Il  fut  le  témoin  oculaire  de  toutes  les  scènes 
de  la  tragédie  révolutionnaire,  des  violences  et  des  combats 
du  Champ-de-Mars,  en  1791.  de  la  proclamation  de  la  consti- 
tution, de  la  convocation  de  l'Assemblée  législative  où  il  assista 
à  plusieurs  séances  tumultueuses,  des  désordres  de  la  rue;  il  vit 
le  roi  et  la  reine  prisonniers    se  rendre  au  Temple.  Le  juge- 


384 


ment  que  porte  Oraczewski  sur  la  révolution  est  calme  et 
mesuré;  il  trouve  ^qu'elle  a  du  bon".  ..Ce  n'est  pas  la  révolu- 
tion qui  perd  ce  pays,  dit-il;  elle  pourrait  au  contraire  être 
fort  utile  :  c'est  le  manque  d'expérience.  On  a  commis 
une  grande  faute  en  proclamant  les  Droits  naturels  de  l'hom- 
me, sans  l'avoir  habitué  aux  devoirs  de  la  société;  et  ee  qui. 
bien  compris,  aurait  pu  assurer  le  bonheur  du  peuple,  par 
une  fausse  interprétation  est  devenu  une  cause  de  dissolution". 
La  métaphysique  politique  qui  pour  se  rapprocher  de  l'homme 
individu  éloigne  de  l'homme  social,  ne  peut  amener  que  des 
effets  désastreux.  L'état  de  la  France  troublée  par  la  révolu- 
tion était,  d'après  l'envoyé  polonais,  semblable  à  celui  de  la 
Pologne  de  Sisrismond-Auguste  à  Stanislas-Auguste  :  ..seule- 
ment  un  pays  peuplé  et  industriel  sera  toujours  entraîné  aux 
révolutions,  et  ces  révolutions  sont  très  dangereuses  lorsqu'elles 
agitent  25  millions  d'âmes".  Le  fond  du  caractère  français, 
c'est-à-dire  la  légèreté,  l'ardeur,  la  cruauté  froide,  s'est  révélé 
dans  ces  mouvements  populaires.  L'amour-propre  leur  fait 
aimer  l'esprit,  le  fait  naître,  ce  qui,  excellent  en  littérature, 
est  funeste  dans  les  affaires  publiques  où  le  bon  sens  est  plus 
nécessaire  que  les  bons  mots.  La  demi-philosophie  n'est  que 
la  caricature  de  la  raison.  Oraczewski  pensa  un  moment  que 
la  promulgation  de  la  constitution  pacifierait  les  passions  et 
épargnerait  à  la  France  une  attaque  de  l'étranger;  il  croyait 
avec  son  roi  ..qu'aucune  puissance  ne  se  mêlerait  des  affaires 
de  ce  pays".  Bientôt  il  put  se  convaincre  que  l'indiscipline 
des  législateurs  menace  de  ruine  toute  leur  oeuvre;  de  plus 
il  observe  qu'à  la  cour  ..la  noblesse  se  plaint  du  peu  de  sei- 
gneurs et  de  dames  à  l'audience".  11  parle  en  termes  sévères 
et  énergiques  de  ces  gentilshommes  qui  émigraient  :  ..à  quoi 
leur  servira,  dit-il.  d'abandonner  leur  propre  foyer  pour  se 
traîner  chez  autrui-  :  ..ces  petits-maîtres  n'ont  que  de  l'égoïsme 
et  sont  fâchés  de  ce  que  tout  ne  va  pas  ainsi  que  sous  Lou- 
is XIV:  comme  si  l'étiquette  pouvait  leur  faire  restituer  ce 
qu'ils  ont  perdu  par  leur  maladresse".  L'envoyé  polonais 
avait  pour  la   France  une  profonde  sympathie  et  fort  souvent 


385 


il  exprima  la  conviction  que  ce  pays,  par  son  heureuse  situ- 
ation, avait  mille  ressources  pour  sortir  sain  et  sauf  de  la 
crise  qu'il  traversait.  „La  révolution  passera,  elle  doit  passer, 
et  ce  peuple  restera  un  grand  peuple";  la  France  sera  tou- 
jours un  „grand  atelier  d'affaires".  Aussi  quitta-t-il  Paris  avec 
regret,  rappelé  par  les  ordres  imprévus  de  son  souverain. 

Les  lettres  d'Oraczewski  ne  le  cèdent  en  rien,  comme 
intérêt  et  comme  critique,  à  celles  des  envoyés  étrangers  con- 
temporains: Morris  (Amérique),  Gower  (Angleterre),  Capello 
(Venise)  et  quelques  autres.  C'est  à  relever  d'autant  plus  que 
ces  ambassadeurs  étaient  depuis  longtemps  en  France,  tandis 
qu'  Oraczewski  n'arriva  à  Paris  qu'au  moment  où  la  révolu- 
tion battait  déjà  son  plein.  Il  trace  des  portraits  fort  remar- 
quables des  personnages  en  scène  :  Condorcet ,  Brissot ,  Lafa- 
yette,  Narbonne,  Necker,  madame  de  Staël,  etc.  Il  estime  La- 
fayette  et  prend  toujours  sa  défense;  il  pleure  Condorcet  vic- 
time de  cet  -infâme  Brissot".  La  politique  n'occupait  pas  ex- 
clusivement Oraczewski:  il  s'intéressait  aussi  aux  artistes  qui 
avaient  reçu  des  commandes  de  son  roi.  Il  tente  d'amener 
en  Pologne  des  savants;  il  est  l'ami  intime  de  Lavoisier.  Il 
assiste  aux  spectacles,  va  aux  salons  de  peinture  et  rend  compte 
au  roi  de  ses  impressions.  L'ancien  recteur  de  l'Académie  de 
Cracovie  est  toujours  l'ami  des  sciences  et  des  arts.  Cette  cor- 
respondance peut  être  considérée  comme  une  modeste  contri- 
bution à  l'histoire  de  la  civilisation  à  cette  époque,  et  la  mis- 
sion politique  d'Oraczewski  ne  fut  pas  non  plus  sans  quelque 
importance. 


53.  —  8.  Kutkzvj'.a.  Sady  ziemskie  i  grodzkie  w  wiekach  érednich.  I.  Woje- 
wôdztwo  krakowskie  (1374—1501).  (Die  polnischen  JLand-  mai 
Chrodgerichte  un  Mittelaltet:  I.  Die  Kralcauer  H ojuod- 
schaft.     1374:— 1501).    Vorgelegt  ara   19  Nov^niber  1900. 

In    der    vorlie^enden    Arbeit    beabsichtigt    der    Verfasser 
die    Einrichtung    der    polnischen    Laml-    uml   (îrodgerichte    ini 


386  RÉSUMÉS 

Mittelalter  darzustellen.  Der  erste  Tbeil  ist  speciell  der  Wojwod- 
schaft  Krakau  gewidmet.  und  vvird  mit  der  Durchforschung 
aller  gedruckten  wie  aueh  nicht  edierten  Gerichtsbûcher  ans 
dieser  Zeit  begrûndet  (von   1374  bis   1501). 

I.  L  a  n  d  g  e  r  i  c  b  t  e. 

A)  Bezirksgericbte  (iudicia  terrestria).  Die  Grundlage  der 
Gerichtsorganisation  bildet  in  Polen  die  Eintbeilung  des  Staates 
in  Wojwodschaften.  Die  Krakauer  Wojwodschait  war  zum 
Zwecke  der  Rechtspflege  in  sechs  Bezirke  getheilt:  Krakau, 
Proszowice,  Ksiai,  Lelow,  Czchôw  und  Biecz.  Der  Bezirk  von 
Lelow  erscheint  etwas  spater;  vielleicht  wurde  er  erst  in  den 
Jaliren  1390 — 1394  ausgeschieden.  In  den  letzten  Jaliren  des 
XIV.  und  den  ersten  des  XV.  Jabrhunderts  gibt  es  in  den 
Bezirken  Ksiaz  und  Lelow  zwei  Orte,  in  denen  die  Gerichtstage 
stattfinden  ;  in  dem  Bezirke  von  Ksia.z  :  Ksiai  und  Wlodzi- 
slaw.  oder  Ksi^z  und  Zarnowiec,  in  dem  Bezirke  von  Lelow  : 
Lelow  und  Zarnowiec  (letzteres  Stâdchen  mit  Umgebung  ist 
zwischen  1390 —  1394  dem  Lelow'scben  Bezirke  einverieibt 
worden).  Die  Gerichte  wurden  an  diesen  Orten  nicht  periodiscb, 
sondern  durch  eine  lângere  Zeit  (einige  Monate)  an  dem  einen. 
dann  wieder  an  einem  anderen  Orte  abgehalten.  Dièse  Ein- 
richtung  wird  vor  1410  abgeschafft,  so,  dass  von  dieser  Zeit 
in  jedem  Bezirke  das  Gericht  sich  nur  in  dem  Stâdtchen  ver- 
sammelt,  von  welchem  der  Bezirk  seinen  Namen  ableitet. 

Eine  Umgestaltung  fiihrt  erst  das  Jahr  1465  ein.  Durch 
den  Beschluss  der  Provinzialversammlung  von  Korczyn  aus 
diesem  Jahre  wurden  aile  sechs  Bezirke  in  einen  Bezirk  ver- 
einigt,  dessen  Hauptsitz  Krakau  bilden  sollte.  Diesem  Beschluss 
entsprechend  wurde  wirklich,  aber  nur  einmal,  das  Gericht 
fur  die  ganze  Wojwodschaft  in  Krakau  abgehalten.  Das  Kra- 
kauer Colloquium  vom  Mai  1466  fiihrt  wieder  eine  neue  Ein- 
richtung  ein,  indem  die  sechs  alten  Bezirke  in  drei  umgestal- 
tet  wurden;  so  entstanden  :  der  Bezirk  Krakau  aus  Krakau 
und  Proszowice.  der  Bezirk  Zarnowiec,  der  die  alten  Bezirke 
Ksiaz  und  Lelow  ersetzte,  endlich  der  Bezirk  Wojnicz,  in 
welt-liem  die  Bezirke    von    Czchow    und    Biecz  vereinigt    sincL 


387 


Dièse  Reform  war  von  keiner  langen  Dauer.  Der  Krakauer 
Bezirk  zerfallt  nâmlich  wieder  in  die  friiheren  schon  im  Jahre 
1469;  ebenso  kehren  die  friiheren  Verbâltnisse  laut  einer  kô- 
nigliehen  Verordnung  im  J.  1477  in  den  Bezirken  Wojniez 
und  Zarnowiee  zuriïck.  In  diesem  letzteren  Bezirke  hat  man 
schon  in  J.  1469  die  Colloquiumsreform  recht  stark  modificiert. 
Bis  zu  Ende  dieser  Période  wird  an  dieser  Einrichtung  nicht 
mehr  geriittelt. 

Die  Bezirksgerichte  wurden  in  jedem  Bezirke  je  zwei 
Wochen  gehalten.  und  der  Regel  nach  an  denselben  Wochen- 
tagen.  In  den  vier  westlicben  Bezirken  herrsclit  die  Gewohn- 
beit.  dass  die  Gerichtstage  der  Bezirke  nie  zusammenfallen 
und  in  gewi.sser  Ordnung  nacheinander  folgen.  In  den  ostlichen 
Bezirken  (Czchow  und  Biecz)  bestimmt  man  die  Gerichtstage 
ganz  unabhangig  fur  sich.  Das  Statut  von  Warta  vom  Jahre 
1423  ordnet  das  Abhalten  der  Gerichte  je  einmal  im  Monate 
an.  Dièse  Reform  ist  jedoch  erst  in  dem  J.  1426  in  Wirksam- 
keit  getreten  ,  was  sonst  auf  das  Verhâltnis  der  Gerichtstage 
der  Bezirke  von  Biecz  und  Czchow  zu  den  anderen  keinen 
Einfluss  batte.  Eine  weitere  Modification  beabsicbtigt  das  Statut 
von  Nieszawa,  nach  dem  die  Bezirksgerichte  sich  nur  viermal 
im  Jahre  an  den  Fasttagen  versammeln  sollten.  Doch  wird  dièse 
Vorschrift  nicht  vollzogen,  obgleich  deswegen  das  Krakauer 
Gericht  von  den  Rittern  zweimal  gesprengt  wurde.  Auch  das 
Piotrkower  Statut  vom  J.  1459  liait  die  Vollziehung  dieser 
Regel  zurûck,  bis  sie  wieder  durch  die  Provinzialversammlung 
vom  J.  1465  wiederholt,  und  sofort  durch  die  Gerichte  ins  Leben 
gerufen  wurde.  Die  Gerichtstage  werden  von  dieser  Zeit  an.  sehr 
bestimmt  festgesetzt,  so,  dass  sie  in  je  zwei  Bezirken  auf  die- 
selbe  Woche  fallen,  und  somit  die  Gerichte  in  allen  Bezirken 
im  Zeitraume  von  drei.  spâter  vier  Wochen  abgehalten  werden 
kônnen. 

Die  Bezirksgerichte  kommen  nicht  imraer  regelmàssig 
zusammen.  Ofters  werden  sie  auf  Beiehl  des  Konigs  oder  des 
Wojwoden  aufgeschoben.  Im  Juli  und  August  unterbleiben  sie 
der  Feldarbeiten  wegen.   Das  ausserordentliche  Aufschieben  der 


388 


RESUMES 


Gerichte,  die  bisweilen  sogar  ein  Jalir  hindurch  nicht  tfehalten 
werden.  verursachen  :  Krieg,  Pest,  einmal  sogar  schlechte  Mùn- 
ze.  Die  einzelnen  Sitzungen  werden  aufgelassen.  wenn  das 
Gericht  entweder  gesprengt  wird,  oder  die  betheiligten  Richter 
ausbleiben,  oder  die  sogenannte  „motio  iudicis"  eintritt.  Das 
letzte  Hindernis.  das  erst  in  der  zweiten  Hàlfte  des  XV  Jh. 
vorkoramt  uud  als  legaler  Missbrauch  sich  darstellt,  wurde  im 
J.    14(55  abgescbafFt. 

Die  Schriftsteller,  die  sicb  mit  der  Organisation  der  Be- 
zirksgerichte  befassen.  sind  gewohnlich  der  Ansicbt,  dass  das 
Bezirksgericbt  ans  dem  Richter  (iudex),  Unterrichter  (subiudex). 
und  den  Assessoren  besteht.  Dièse  Meinung  mussen  vvir  als 
eine  ganz  falsche  bezeichnen.  Neben  dem  Richter  und  dem 
Unterrichter  sitzen  in  den  Bezirksgerichten  die  Kâmmerer 
(camerarii),  denen.  besonders  in  den  ostlichen  Bezirken,  i'ast 
ausschliesslich  die  Rechtssprechung  oblag.  obgleich  die  Urtheile 
ohne  Ausnahme  im  Namen  des  Richters  und  des  Unterrich- 
ters  ergehen.  Das  richterliche  Amt  ûben  so  gut  der  Richter 
und  der  Unterrichter,  als  auch  die  Kâmmerer  a  us.  Dieser  letz- 
teren  gibt  es  sechs  in  der  ganzen  Wojwodsehaft,  und  zwar 
zwei  Krakauer  Kâmmerer  fitr  die  Bezirke:  Krakau.  Proszo- 
wice  und  Ksi,\z.  zwei  liir  den  Bezirk  Lelow.  zwei  fur  Czchow 
und  Biecz.  Von  diesen  Kâmmerer n  gehort  der  eine  zum  Richter. 
der  andere  zum  Unterrichter.  Die  Zusammensetzung  der  Ge- 
richte ist  sehr  verschieden;  pro  tribunali  sitzen  entweder  der 
Richter  und  Unterrichter,  oder  die  Kâmmerer,  oder  die  einen 
neben  den  anderen.  Die  Kâmmerer,  die  zusammen  mit  den 
Richtern  sitzen,  haben  eine  ganz  bedeutungslose  Stellung,  na- 
mentlich  der  Kâmmerer  des  Richters,  wenn  er  neben  dem  Rich- 
ter, der  Kâmmerer  des  Unterrichters.  wenn  er  neben  dem  Un- 
terrichter sitzt.  In  einem  ordnungsmâssig  besetzten  Gerichte 
mussen  ebenso  der  Richter  wie  der  Unterrichter  repràsen- 
tiert  sein  und  zwar  so,  dass  sie  uersonlich  erscheinen. 
oder  durch  die  Kâmmerer  ersetzt  werden.  Die  Zusammense- 
tzung des  Gerichtes  ist  also  dann  rechtmâssig.  wenn  an  ihm 
entweder    1)  der    Richter    und    der    Unterrichter.    oder    2)    der 


RÉSUMÉS  ^  389 

Richter  und  der  Kâmmerer  des  Unterriehters,  oder  3)  der  Un- 
terrichter  und  der  Kâmmerer  des  Richters  theilnehmen.  Uebri- 
gens  konnen  an  dem  Gerichte  auch  noch  mehr  Personen  An- 
theil  nehmen.  also  neben  dem  Richter  und  Unterrichter  oder 
neben  einem  derselben  die  beiden  Kâmmerer  sich  befînden. 
Das  Gericht  wâre  jedoch  nicht  ordentlich  besetzt.  wenn  es  nur 
aus  dem  Richter  und  seinem  Kâmmerer,  oder  aus  dem  Unter- 
richter und  dessen   Kâmmerer  bestehen  wûrde. 

Der  Richter  und  der  Unterrichter  gehoren  zu  den  Land- 
beamten  und  werden  schon  im  XIV  Jh.  auf  Lebenszeit  er- 
nannt.  Doch  ist  es  ihnen  erlaubt,  ihr  Amt  niederzulegen.  Das 
Amt  wird  von  dem  Konige  ertheilt,  doch  nehmen  scbon  im 
Anfange  des  XV  Jh.  die  Ritter  an  der  Désignation  der  Per- 
sonen theil.  Der  Gewâblte  muss  ein  Ritter  sein  und  in  der 
Wojwodschaft  Landgiiter  besitzpn.  Das  Amt  des  Richters  ist 
mit  der  Starostei  derselben  Wojwodschaft  nicht  vereinbar. 
Obgleich  sie  in  der  Reihe  der  Landbeamten  der  Wojwod- 
schaft einen  recht  hohen  Rang  einnehmen,  gehoren  sie  jedoch 
nicht  zu  den  einflussreichen  Personen.  Merkwtirdig  ist  es,  dass 
sie  nicht  im  Range  vorrucken.  Bei  der  Erledigung  dieser 
Wûrde  kommt  es  zweimal  vor,  dass  der  Castellan  von  Kra- 
kau  dièses  Amt  iïbernommen   hat. 

Die  Kâmmerer  sind  die  Stellvertreter  der  Richter.  Sie 
besitzen  aile  die  Befugnisse,  die  ihren  Machtgebern  zustehen. 
Erst  am  Ende  des  XV  Jh.  wird  dagegen  die  Opposition  rege, 
die  auch  in  der  Gesetzgebung  ihren  Ausdruck  findet.  Im  Ver- 
hâltnis  zu  ihren  Machtgebern  sind  die  Kâmmerer  von  ihnen 
ganz  abhângig  und  mussen  sich  ihren  Verordnungen  und  Be- 
fehlen  fiigen.  Sie  sind  eher  Privât-  als  Landbeamte,  von  selir 
geringer  Bedeutung ,  zu  deu  Landâmtern  werden  sie  nie  zu- 
gelassen.  Am  grellsten  tritt  ihre  Stellung  im  Falle  der  Motion 
vor.  Die  Motion  (die  Klage  gegen  den  Kâmmerer  wegen  rechts- 
widriger  Handlungen)  wird  vor  dem  Richter  oder  Unterrichter 
erhoben,  dessen  Bevollmâchtigter  der  Kâmmerer  ist.  Nur  vor 
seinem  Machtgeber  muss  er  sich  rechtfertigen  ,  und  wird  frei- 
gesprochen,   wen  er  beweisen   kann.   dass  seine  Handlung  sich 


390  RÉSUMÈ& 

anf  eine  Anordnuag  seines  Macbtgebers  stiïtzt.  Es  unterliegt 
keinem  Zweifel,  dass  ibre  Ernennung  dem  Ricbter  (event.  dem 
Uuterriohter)  zusteht.  (1er  in  der  Wahl  gar  nicht  gebunden 
ist.   Docb  muss  aucb  der  Kâmmerer  ein   Ritter  sein. 

Nebst  den  Ricbtern  und  Kàmmerern  nehmen  an  der 
Recbtspflege  die  Assessoren  tbeil,  deren  Zabi  f'ast  ausnabmslos 
secbs  betrâgt.  Dieselben  Namen  kominen  sebr  oft  vor.  Als  As- 
sessoren fungieren  die  Ritter,  seltener  bôbere  Wtirdentrâger. 
Ibre  Bedeutung  ira  Gericbte  bângt  von  ihrer  Macbt  und  Wurde 
ab.  Auf  die  Processleitung  haben  sie  keinen  Einfluss.  Nur  bei 
der  Entscbeidung  der  Streitpunkte  werden  sie  gefragt.  Eine 
formliche  Stiimnenabgabe,  eine  Stimmenzâhlung  unter  Beobacb- 
tung  der  Stimmenmebrheit  existiert  nicbt.  Eines  von  den  Mit- 
gliedern  des  Geriebtes  gibt  den  Vorsehlag,  dem  die  anderen 
zustimmen,  oder  es  wird  eines  von  ibnen  mit  dem  Finden  des 
Urtheils  betraut.  Ira  Falle  einer  Meinungsverschiedenbeit  legte 
m  an  die  Streitsaebe  zur  Beurtheilung  den  Ricbtern  vor,  und 
wenn  sie,  nicbt  die  Kâmmerer,  bei  Gericht  sassen ,  wandte 
man  sicb  um  Ratb  an  das  Colloquium  oder  den  Kônig.  Der 
Beantwortung  gemass  wurde  die  Streitfrage  erledigt.  Dies  Ver- 
fahren  nannte  man  interrogatio. 

Als  Kanzlei  fungieren  bei  den  Gerichten  mebrere  Scbrei- 
ber  und  zwar  :  1)  der  Generalsebreiber ,  vom  Konig  er- 
nannt,  2)  der  Unterschreiber,  vom  Vorigen  gewiiblt,  3)  der 
Sebreiber  des  Ricbters,  vom  Ricbter  abhangig.  Die  zwei  letzt- 
genannten  treten  erst  im  XV.  Jb.  auf.  Wir  finden  noch  spe- 
eielle  Sebreiber  fur  den  Bezirk  Lelow,  wie  aueh  fur  die  Be- 
zirke  (Jzcbow  und  Biecz.  Der  Generalsebreiber  ist  wabrscbein- 
licb  nur  mit  der  Oberleitung  betraut.  Die  Gericbtsbueher 
werden  vom  Schreiber  des  Ricbters  gefiibrt.  Dem  Untersebrei- 
ber  steht  die  Ausfertigung  der  Gericbtsurkunden  zu.  Die  Ge- 
richtsbiieher  fur  die  Krakauer  Wojwodsebaft  sind  vom  J.  1374 
erhalten.  In  den  Statuten  von  Warta  und  Nieszawa  war  ilire 
sorgfaltige  Bewabrung  angeordnet.  Am  Ende  des  XIV.  Jb. 
wecbseln  zwei  Système  der  Biicberfiibrung  ab,  und  zwar:  das 
cbronologische ,   das  fur  die  ersten  drei  Bezirke    nur  die  Chro- 


RÉSUMÉS  391 

nologie  beriïcksichtigt ,  und  das  System  (1er  abgesonderten 
Biicher  f iir  jeden  Bezirk.  Das  letztere  ûberwiegt  im  XV.  Jh. 
Vom  J.  1425  ab  werden  die  Colloquienbiicher,  von  1436  die 
Biicher  der  Konigsgerichte  abgesondert  gefïïhrt.  Nach  dem  Jahre 
1470  theilt  man  sie  noch  in  die  Biicher  der  streitigen  und  nieht- 
streitigen  Gerichtsbarkeit  ein.  Aussenlem  fertigen  die  Notare 
die  Gerichtsacten  aus,  schreiben  ab  und  verarbeiten  die  Texte 
der  Statuten,  insbesondere  jener  von  Kasimir  dem  Grossen,  und 
stellen  die  Formelsammlungen  zusammen.  auch  zu  Gerichts- 
zwecken. 

B  Der  Unterkàmmerer.  In  der  zweiten  Hàlfte  des  XV. 
Jh.  tritt  der  Unterkàmmerer  als  Richter  fur  die  Grenzstrei- 
tigkeiten  vor  Als  eharakteristisch  wurde  bei  ihm  hervorge- 
hoben .  dass  er  keine  regelmâssigen  Sitzungen  abhàit,  und 
nur  in  campo  amtshandelt.  Der  Unterkàmmerer  erneuert  die 
Grenzen  und  die  Grenzzeichen  (die  Huffel;.  Doch  besitzt  er 
gar  keine  Befugnis,  in  Streitsachen  ein  Urtheil  abzugeben.  Ge- 
wohnlich  wird  er  von  dem.  gewiss  durch  ihn  ernannten  Kàm- 
merer,   vertreten.  Auch  hier  finden  wir  sechs  Assessoren. 

C)  Das  Colloquium.  Den  Colloquien  begegnen  wir  in 
der  Krakauer  Wojwodschaft  erst  angefangen  vom  J.  1362. 
Sie  werden  nur  in  Krakau  gehalten ,  zuerst  dreimal  jâhrlich 
an  bestimmten  Tagen  (3.  Febr. ,  9.  Mai. ,  30.  Sept.).  Doch 
kommen  sie  ofters  gar  nicht  zustande.  Von  1425  — 1454  ken- 
nen  wir  nur  24  Colloquien.  und  es  ist  sehr  zweifelhaft,  ob  es 
ihrer  noch  mehrere  gegeben  bat.  Vergeblich  beabsichtigte  das 
Piotrkower  Statut  v.  J.  1447  dieser  Sachlage  entgegenzutre- 
ten.  Das  Statut  von  Xieszawa  reduciert  die  Zabi  der  Colloquien. 
Sie  sol  1  en  nur  einmal  im  Jahre  und  zwar  im  Februar  abge- 
halten  werden.  Seit  dieser  Zeit  gibt  es  jâhrlich  nicht  mehr 
als  ein  Colloquium.  doch  wird  dièses  nicht  im  Februar  son- 
dern  im  Mai  abgehalten.  Auch  dièse  Massregel  hat  mchts  ge- 
holfen.  Wir  besitzen  ganz  sichere  Ziffern.  wonach  in  dem  Zeit- 
raume  vom  J.  1454  — 1501  nur  sieben  Colloquien  gehalten 
wurden.  zum  letzten  Maie  im  J.  1485.  Dièse  Institution  ist 
somit  in   Verfall  grerathen.   Erst  die    Constitution  vom  J.    1511 


392  RÉ80MÈS 

hat     sie     wieder .     doch     nur     auf     kurze     Zeit  .     ins     Leben 
gerufen. 

Das  Colloquium  besteht  aus  zwei  Factoren  :  aus  dem 
Tribu Dale  (d.  i.  dem  Richter  und  Unterrichter)  und  den  As- 
sessoren.  die  eine  iiberwiegende  Stellung  einnebmen  und  den 
Colloquien  ihren  specifischen  Charakter  verleihen.  Die  Zusam- 
mensetzung  der  Colloquien  ist  sehr  intéressant.  Der  Regel  nacb 
gibt  es  aucb  bier  secbs  Assessoren.  Es  gibt  iïbrigens  in  den 
ersten  Zeiten  der  Colloquien  recbt  verscbiedene  Personen,  die 
sieh  an  den  Colloquiengerichten  betheiligen  und  zwar  :  hohere 
Geistliche  (Bischofe  und  Domherrn),  Staatsbearate,  auch  Rit- 
ter.  Die  Geistlichen  und  die  Staatsbeamten  treten  bald  (von 
dem  J.  1430)  zuruck,  und  baben  sieh  an  den  Colloquien  auch 
sonst  wenig  betbeiligt.  Docb  war  es  fur  sie  kein  Hindernis. 
wenn  sie  aus  einer  anderen  Provinz  stammten.  Von  den  Grod- 
beamten  sitzt  in  den  Colloquien  der  Krakauer  Starost.  Cha- 
rakteristisch  ist.  dass  er  sieh  nur  dann  unter  den  Assessoren 
findet',  wenn  er  aucb  ein  Landamt  bekleidet.  Deswegen  ist 
es  zweifelhatt.  ob  er  als  Starost  dazu  berecbtigt  war.  Den 
Haupttheil  der  Assessoren  bilden  die  Landbeamten ,  bis  zum 
J.  1398  in  grcsser  Zabi  aucb  die  niederen  Beamten,  spâter 
fast  ausschliesslich  die  Wojwoden  und  Castellane.  Sie  stano- 
men  aus  Kleinpolen ,  d.  i.  so  gut  aus  der  Krakauer,  als  auch 
aus  der  Sandomirer  Wojwodschaft.  Seltener  kommen  die  Land- 
beamten von  den  Wojwodschaften  Leczyca  und  Sieradz  vor. 
Doch  gab  es  unter  ihnen  niemabs  einen  Landbeamten  aus  Gross- 
polen.  In  der  Hàifte  des  XV.  Jh.  verschwindet  die  Theilnabme 
der  auswartigen  Wurdentrager;  es  verbleiben  nur  die  Krakauer. 
Gleicbzeitig  wird  noch  eine  weitere  Veranderung  wahrge- 
nommen.  Aus  der  Reihe  der  Landbeamten  der  Krakauer  Woj- 
wodschaft treten  gewisse  Wurdentrager  hervor,  deren  Anwe- 
senheit  in  den  Colloquien  zur  Regel  wird.  Sie  sind  unentbehr- 
lich.  im  Falle  ihrer  Abwesenheit  wird  das  Colloquium  nicbt 
gehalten.  Doch  ist  das  nicht  gesetzlich  angeordnet,  sondern 
durch  Gewohnheit  eingeftihrt.  In  der  Hàifte  des  Jh.  ist  die 
Entwickelung    vollendet.     Zu    diesen   Wurdentrâgern    gehoren: 


RÉSUMES  393 

der  Krakauer  Wojwode  (von  1407),  die  Castellane  :  von 
Krakau  (von  1424),  Wojnicz  (von  1436),  Sandez  (von  1441) 
und  Biecz  (vom  1446).  Die  Colloquien  werden  jetzt  nur  von 
diesen  fiinf  Personen  gehalten.  Die  Anwesenheit  anderer  ist 
zwar  nicht  ausgeschlossen.  aber  entbehrlich. 

Wie  aus  dem  Gesagten  zu  ersehen  ist,  gieng  die  Entwi- 
ckelung  in  der  Riehtung  vor,  dass  aus  der  recht  grossen  An- 
zahl  der  Personen,  die  zur  Theilnahme  an  den  Culloquien  be- 
rechtigt  waren,  mit  der  Zeit  die  Mehrheit  derselben  eliminiert 
wurde,  dass  indessen  jene,  die  zuriickgeblieben  sind,  nicht 
nur  das  Recht  hatten ,  den  Colloquien  beizuwohnen ,  sondern 
dazu  auch  verpfiichtet  waren.  Den  Theilnehmern  an  den  Col- 
loquien steht  es  frei ,  an  ibre  Stelle  einen  Stellvertreter  zu 
bestiminen;  dièses  offenbar  von  dem  Zeitpunkte  an,  als  einige 
derselben  zur  besagten  Theilnahme  verpfiichtet  waren.  Dièse 
Angelegenheit  wird  durch  die  Statuten  vom  J.  1447  und  1465 
genauer  geregelt,  welche  auf  dièse  Weise  das  Zusammenkom- 
men  der  Colloquien  sichern  wollten.  Die  Stellvertreter  kom- 
men  in  Krakau  schon  friiher  vor.  Indessen  hat  sich  dièse  In- 
stitution sehr  schwach  entwickelt  und  konnte  dem  Verfalle 
der  Colloquien  nicht  vorbeugen.  Die  Vertreter  werden  fast  nur 
in  dem  Falle  bestellt,  wenn  die  Wiirdentrâger  sich  von  den 
Colloquien .  wâhrend  sie  abgehalten  werden ,  entfernen  und 
ihre  Stellen  mit  denselben  besetzen.  Bei  der  Erôffnung  des 
Colloquiums  sind  sie  in  der  Regel   personlich  anwesend. 

Das  Verhâltnis  der  Assessoren  zum  Richter  und  Unter- 
richter  gestaltet  sich  derartig,  dass  die  letzteren  das  Verfahren 
leiten,  dagegen  die  Streitfragen  zur  Beurtheilung  den  Asses- 
soren vorgelegt  werden.  Je  hoher  die  Wurde,  desto  grosser 
die  Bedeutung.  Die  „interrogatiou  wird  dem  Konige  vorgelegt. 
Laut  den  Colloquienbeschlûssen  vom  J.  1448  und  1449  trifft 
die  Motio  nicht  nur  den  Richter,  welcher  das  Urtheil  gelun- 
den  hat,  sondern  das  ganze  Richtercollegium.  Die  Colloquien 
besitzen  nicht  nur  die  richterliche,  sondern  auch  die  legislato- 
rische  Gewalt,  die  naturlich  nur  in  den  Grenzen  der  Wojwod- 
schatt  eine  Bedeutung  hat.  Als  der  erste    von   den  Assessoren 

Bulletin  X.  2 


894 


tritt  vor  (1er  Wojwode,  dem  «lie  Oberleitung  der  Reehtspflege 
in  der   Wojwodschaft  zusteht. 

II.   Die  Gr  odgeri  c  h  t  e. 

Drei  Grodgeriehte  gibt  es  in  der  Krakauer  Wojwod- 
schaft und  zwar  das  eine  in  Krakau,  das  andere  in  Bieez  und 
das  dritte  in  Sandez.  Nur  die  Krakauer  Grodbiicher  sind 
«vom  J.  1418)  in  grcisserer  Zabi  erhalten.  Die  Grodgerichte 
bieten  den  Gegensatz  zu  den  Landgerichten,  mit  denen  sie 
sich  ergânzen.  Das  ebarakteristische  Merkraal  der  Grodgerichte 
besteht  darin,  dass  sie  ohne  Unterbrechung,  fast  alltâglich 
fongieren.  Dieser  Umstand  schliesst  abgesonderte  Gerichtsca- 
denzen.  denen  wir  bis  zum  J.  1480  ofters  begegnen.  nicht  aus. 
An  gewissen  Tagen  (gewohnlich  ani  dritten  Tage  nach  der  Si- 
tzung  des  Bezirksgerichtes),  werden  mehrere  Streitigkeiten  durch- 
gefuhrt.  In  der  Zwischenzeit  wird  indessen  die  Gerichtsbar- 
keit  der  Grodgerichte  nicht  unterbroehen.  Dièse  Gewohnheit 
kehrt  um  das  J.  1450  zurïïck.  Von  einer  Cadenz  auf  die 
andere  werden  die  Verhandlungen  verschoben,  die  schon  friiher 
begonnen  haben.  und  die  man  als  cause  antique  bezeichnet. 
Inzwischen  werden  die  Streitigkeiten  verhandelt.  die  als  cause 
nove  (violencie  nove)  charakterisiert  erscheinen,  spâter  auch  die 
Provisorialangelegenheiten,  schliesslich  auch  andere.  doch  nur 
auf  Grand  einer  speciellen  Anordnung  zugewiesene  Angelegen- 
heiten,  wie  z.  B.  cause  «le  ktnetonibus  u.  s.  w.  Die  Sitzungen 
werden  abgeschafft  wahrend  des  Krieges  oder  der  Pest.  doch 
nur  fur  die  cause  antique. 

Vorstand  des  Grodgerichtes  ist  der  Starost.  Nebst  ihm 
fungieren  :  der  Unterstarost  (vieecapitaneus),  der  Grodrichter 
und  der  Grodschfeiber.  Die  letztgenannten  sind  ganz  vom  Sta- 
rost abhângig  und  werden  durch  ihn  ernannt.  Ihre  Bedeutung 
ist  deswegen  eine  sehr  geringe.  Im  Falle  der  Abwesenheit  ersetzt 
der  Starost  seine  Stelle  fur  dièse,  gewôhnlich  kurze.  Zeit  durch 
einen  Vertretet  locUmtenens,  vicesgerens).  Auch  hier  sitzen 
l>ei  Gericht  sechs  Assessoren.  Wenn  der  Starost  anwesend  ist; 
riehtet  er  fast  ganz  ohne  Riïcksieht  auf  die  Beisitzer.  In  seiner 
Abwesenheit  richten     der   Qnterstarost  und   der  Richter.    Dièse 


RÉSUMÉS  ..  395 

ganze  Einricbtung  ist  durch  die  Organisation  der  Landgerichte 
beeintlusst.  Es  mûssen  zwei  Personen  das  Tribunal  bilden.  Einer 
Abweicbung  davon  begegnen  wir  in  den  Jahren  1495 — 1496. 
Durch  einige  Monate  bekleiden  das  Aint  des  Starosten  zwei 
Personen,  die  gewôhnlicb  zu^ammen  das  Recbt  sprechen,  ob- 
gleicb  aucb  jeder  von  ihnen  allein  dazu  befugt  ist. 

Zu  den  Grodbeamten  zâhlen  noch  die  iusticionarii.  Sie 
smd  bis  zu  einer  gewissen  Grenze  mit  der  Polizeibandbabung 
und  der  Untersuchung  betraut.  Vom  Starost  ernannt,  besitzen 
sie  gar  kein  persônliehes  Anseben.  Obgleich  durch  die  Landes- 
privilegien  gànzlich  (1386,  1388,  1430,  1433)  abgeschafft,  er- 
balten  sie  sicb  bis  zu  Ende  des  Mittelalters. 

III.    Die    gemeinschaftlichen    B  eh  or  den. 

A)  Die  Provinzialversammlungen  von  Kleinpolen  (gewôhn- 
licb in  Korczin)  besitzen  auch  die  richterliche  Gewalt.  Fiir  die 
Rechtspflege  der  Krakauer  Wojwodschaft  ist  ihre  Bedeutung 
sehr  gering. 

B)  Die  Gerichte  in  curia.  Der  Konig  ist  die  Hauptquelle 
des  Kechts.  Seine  Gewalt  erstreckt  sich  auch  auf  die  Rechts- 
sprechung.  Er  hait  die  Gerichte.  die  als  Gerichte  in  curia  (régis) 
beseichnet  werden.  Fiir  die  Wojwodschaft  Krakau  ist  er  nicht 
verpfllicbtet,  in  ihren  Grenzen  das  Gericbt  zu  halten.  doch 
kann  er  nur  innerhalb  der  Grenzen  Kleinpolens  sein  Amt 
ausiiben.  Bis  zum  Jahre  1434  gibt  es  mehrere  Orte  in  der 
Wojwodsehaft,  in  welchen  wir  den  iudicia  in  curia  begegnen, 
von  diesem  Jahre  angèfangen  fast  ausschliesslich  nur  in 
Krakau.  Am  Ende  des  XIV.  und  in  der  ersten  Hâlfte  des 
XV.  Jahrhunderts  sind  die  Kônigsgerichte  recht  selten  und 
dauern  jâhrlich  hochstens  einige  Tage.  Von  dieser  Zeit  an 
werden  sie  humer  hâufiger.  So  dauern  sie  im  Jahre  1471 
durch  73,  im  J.  1472  duch  65  Tage.  Dies  geschab  infolge 
der  Erweiterung  der  Competenz  des  Kônigsgerichtes  und  ver- 
ursachte  den  gânzlichen  Verfall  der  Colloquien.  Am  Kônigs- 
gerichte nehmen  der  Kônig,  die  Assessoren  und  das  Tribunal 
des  Landgerichtes,  d.  i.  der  Richter  und  der  Unterrichter.  theil. 
Vom    XV.     Jh.    angèfangen    werden    die    Acten    des    Konigs- 


396  RÉSUMÉS 

périclites  im  Namen  der  beiden  letztgenannten  herausgegebeir 
In  der  Regel  miissen  sie  anweseni  sein,  oder  sie  werden  je- 
desmal  durch  andere  Personen  ersetzt.  Sie  leiten  das  Vertahren. 
Die  Zusammensetzung  der  Assessoren  hângt  vom  Willen  des 
Konigs  ab  nnd  ist  sehr  verschieden.  Gewohnlich  sind  es  mehrere 
Staats-  und  Landbeamten.  doch  nicht  selten  auch  nur  gewohn- 
liche  Ritter.  Endlich  nimmt  am  Gericht  auch  der  Konig  theil. 
Er  ist  zwar  anwesend,  doch  fiïhrt  er  nicht  den  Vorsitz.  Es  vvâre 
unrichtig  zu  glauben,  dass  er  imraer  dem  Gerichte  beiwohnt. 
Das  geschieht  nur  ausnahmsweise.  Gewohnlich  sind  es  die  Asses- 
soren. die  dem  Gericht  vorsitzen.  Ihnen  steht  zu  die  Erledigung 
der  Streitangelegenheiten.  Wenn  wir  die  Falle  der  Anwesenheit 
des  Konigs  beiseite  lassen.  dann  stellen  sich  die  iudicia  in 
curia  als  Commissargeric-hte  dar.  die  dadurch  charakterisiert 
werden.  dass  sie  am  Hofe  und  mit  Zuziehung  des  Richters 
und  Unterrichters  urtheilen.  Nur  einmal  kommt  es  vor.  dass 
das  Gericht  in  curia  nicht  am  Hofe  des  Konigs.  doch  auf 
seinen  speciellen  Befehl  gehalten  wird.  Eben  darin  liegt  die 
Bedeutung  dieser  Gerichte,  dass  sie  am  Hofe  des  Konigs  tagen 
und  in  jeder  wichtigeren  Sache  sich  an  ihn  um  Rath  (inter- 
rogatio)  wenden  konnen. 

C)  In  aussergewôhnlichen  Zeiten  treten  auch  ausserordent- 
liche  Gerichte  auf.  deren  Existenz  in  den  beztiglichen  Ver- 
hâltnissen  begriindet  erscheint.  Zu  diesen  Gerichten  gehoren: 
1)  das  Gericht  der  tutores,  die  fur  die  Wojwodschaft  Krakau 
auf  die  Dauer  der  Unmundigkeit  Vladislav  des  J II.  ernannt 
wurden.  Von  diesem  Gerichte  wissen  wir  sehr  wenig.  2)  Das 
Gericht  des  Stellvertreters  des  Konigs ,  als  der  obengenannte 
Konig  nach  Ungarn  zog.  Er  besitzt  dieselbe  Gewalt,  die  der 
Konig  hat.  doch  nur  fiir  Kleinpolen.  Er  hait  auch  die  Ge- 
richte in  curia.  Zur  Ausiibung  der  Rechtspflege  zieht  er  den 
Richter  und  den  Unterrichter  zu. 

D)  Commissârgerichte.  Sie  kommen  recht  oft  vor.  Cha- 
rakteristisch  fiir  sie  ist  es,  dass  sie  ganz  dem  Willen  des  Ko- 
nigs gemàss  ins  Leben  gerufen  und  besetzt  werden ,  in  der 
Regel  nur  fiir  eine  speciell   bestimmte  Rechtssache.    Wir  ken- 


RÉSUMftS  397 

nen  nur  drei  Ausnalmien  und  zwar:  1)  Laut  den  Niesza- 
wer-Statuten  muss  der  Konig  fiir  jede,  zwischeu  den  kôni- 
glichen  und  den  Rittergutern  vorkominende  Streitangelegen- 
heit,  specielle  Commissâre  ernennen.  2)  Nach  dem  Moldauer 
Feldzug  vom  J.  1497  ernennt  der  Konig  Commissâre  fur 
die  Proeesse  wegen  der  confiscierten  und  den  Anzeigern  ge- 
schenkten  Gtiter,  abgesondert  fur  jeden  Beschenkten.  3)  Nacli 
flem  Statut  vom  J.  1447  sollten  den  Commissargerichten  die 
Streitsachen,  betreffend  die  rechtswidrigen  Zollerpressungen.  zu- 
gewiesen  werden.  Doch  wissen  wir  nicht.  ob  dièse  Verordnung 
durchgefuhrt  wurde. 

E)  Die  Gerichtsdiener.  Sie  sind  gemeinschaftlicb  fur  die 
Land-  und  Grodgerichte  bestellt.  Ibre  Ernennung  stebt  dem 
Wojwoden  zu,  der  sie  fur  die  Gericbte  aller  Bezirke  auswàblt. 
Der  Gerichtsdiener  muss  durch  den  Wojwoden  beeidet  und 
durcb  ibn  geschoren  (tonsus)  werden.  Die  Tonsur  ist  ibr  Merk- 
mal.  Zur  Aushilfe  suchen  sie  sicb  Leute  aus ,  die  jedocb 
niebt  geschoren  werden  Erst  spâter  (doch  vor  dem  J.  1445) 
wird  eine  andere  Organisation  der  Gerichtsdiener  durchgefuhrt. 
An  ihre  Spitze  tritt  der  Obergerichtsdiener  (senior) ,  dem 
die  anderen  untergeordnet  sind,  sowohl  die  geschorenen  als 
die  ungeschorenen.  Die  wicbtigste  Befugnis  des  Seniors  ist  die, 
dass  nur  der  Wojwode  oder  er  dare  potestatem  citandi  berechtigt 
sei.  Obgleich  sie  zu  den  familiares  des  Wojwoden  zâhlen,  be- 
sitzen  sie  in    der    Gerichtspraxis   eine  recht  grosse  Bedeutung. 

Schluss.  So  stellt  sicb  die  Gericlitsorganisation  der  Kra- 
kauer  Wqjwodscbaft  dar.  Die  charakteristischen  Merkmale  sind 
folgende:  1)  die  Trennung  der  Gerichte  in  Land-  und  Grod- 
gerichte. 2)  die  Theilnahme  an  den  Gerichten  der  Assessoren, 
die  neben  dem  Tribunal  sitzen.  3)  Das  Recht  der  Ernennung 
der  Stellvertreter,  das  den  an  der  Recbtspflege  theilnehmenden 
Personen  zusteht,  so  dass  auf  die  4  vom  Konig  ernannten  Per- 
sonen  (der  Richter,  der  Unterrichter,  der  Schreiber,  der  Starost) 
14  Personen  kommen,  die  durch  dièse  vier  bestellt  werden. 
Durch  dièse  ganze  Zeit  unterliegt  die  Gerichtsorganisation 
keinen  gewaltsamen  Veranderungen.  Die  wichtigste  besteht  in 


398  RÉSUMKft 

dem   Verfall  der  Colloquien  und  in  der  Starkung  der  Konigs- 

gerichte. 


54.  —  L.  Wkuiôkski.  0  kondensacyi  glyoksalu  z  aldehydem  benzoesowym 
za  pomoca  amoniaku.  (Veber  die  Condensation  eon  Qlyoxal 
und   Benzaldehyd  mit    Atnoniah).    Vorgelegt  am   10.   December 

1900. 

Darch  Einwirkung  vom  Amoniak  auf  Glyoxal  und  Benz- 
aldehyd  in  wàsseriger  Losung  (auf  einen  gnn.  Benzaldehyd 
300  gnn.  Wasser)  wurde  vom  genannten  Autor  [/.-feniloglyo- 
xalin  dargestellt  und  zwar  in  H0°/„  der  theoretischen  Ausbeute. 
Bei  der  Darstellung  der  Base  wurde  die  Beobachtung  gemacht, 
dass  bei  Einwirkung  vom  gasformigen  Amoniak  auf  alkoho- 
lische  Losung  von  Glyoxal  und  Benzaldehyd  sich  kauptsachlioh 
Hydrobenzamid,  Glyoxalin.  Glykozin  (C6HgN4)  und  grossere 
Mengen  von  liarzartigen  Producten  bilden,  y. -feniloglyoxalin 
dagegen  wurde  nur  spurenweise  aufgefunden.  Die  Reaction 
verlauft  nach  folgendem   Schéma: 

R.CO  RiC  —  N 

+  R,  COH  +  2NH3  =  /C— R2  +3H20. 

RiCO  RjC  — NH 

Die  Base,  umkrystallisiert  aus  sehr  verdiinntem  Alkohol, 
bildet  weisse  glânzende  Schuppen  oder  Nadeln,  die  im  Alkohol 
ungemein  leicht,  in  Aetlier  oder  Benzol  etwas  schwerer  loslich 
sind,   und  deren  Schmelzpunkt  constant  bei    148°  liegt. 

Mit  Sâuren  bildet  die  Base  leicht  Salze  von  denen  Salz- 
sâuressalz  und  SchwefeUàure.ssalz  naher  untersucht  wurden. 
Salzsauressalz  aus  Wasser  umkrystallisiert  bildet  lange  weisse 
Nadeln  ohne  Krystallwasser  vom  Schmp.  t)7.5° — 68°.  Sehwefel- 
sauressalz  besitzt  den  Schmp.  bei  186° — 187°;  beide  sind  in 
Wasser  und   Alkohol  loslich. 

Platinchloriddoppelsalz  krystallisiert  aus  heissem  Wasser 
in  schonen   orang-gelben   Nadeln. 


RÉSUMES  399 

Die  Oxalinbasen  wurden  nach  der  allgemeincn  Méthode 
erhalten  und  zwar,  die  [/..-feniloglyoxalin  wurde  einige  Stunden 
mit  Jod-  oder  Bromalkyl  bis  100°  erwârmt,  das  Additionspro- 
duct  mit  Kalihydrat  behandelt,  mit  Alkohol-aether  ausgezogen 
und   franktioniert. 

(jx)-fenilo(n)  metyloglyoxalin  ist  eine  olige  narkotisch  rie- 
chende  Flûssigkeit,  unloslich  in  Wasser,  leicht  lôslich  in  Alkoliol. 

a-fenilo(n)  aetyloglyoxalin  aucli  eine  olige  unangenehm 
karbylaminartig  riechende  Flûssigkeit  in  Wasser  unloslich,  in 
Alkohol  lôslich.  Siedet  bei  300  —  305°.  Ihr  specitisches  Gewicht 
bei  18°=  1-0522  Molekuiarrefraction  54'49  (theoretische  54  75). 

Beide  dièse  Oxalinbasen  geben  leicht  Platinehloriddoppel- 
salze,  die  im  kalten  Wasser  unloslich,  im  heissen  ziemlich 
lôslich  sind. 

Ans  heisseiu  Wasser  umkrystallisiert  konen  in  schonen 
orang-gelben   Nadeln  erhalten  werden. 

Durch  Synthèse  der  ;x-feniloglyoxalin  wurde  die  Glyoxa- 
linbildung  nach  der  bekannten  Reaktion  (die  Radziszewski 
autklarte  1882)  auf  gemisehte  Glyoxaline  erstreckt.  Es  wurde 
gezeigt,  dass  der  einfachste  alifatische  ac-diketon,  mit  aroma- 
tischem  Aldehyd  und  Amoniak  sich  zu  condensieren  imstan- 
de  ist. 


55.  B.  Znatowicz.  0  dzialaniu  azotynu  srebrowego  na  pochotlne  ehlorow- 
cowe  cial  aromatycznych.  (Ueber  die  Eimvirkung  von  Silbemi- 
trit  auf  die  aromatischen  Halogensubstitutionsproducte). 

Voigelegt  am   10.  December  1900. 

Der  Verfasser  weist  auf  Grund  zahlreicher  Expérimente 
nach,  dass  1)  die  Vertretung  eines  Halogens  durch  die  Nitro- 
gruppe  bei  der  Einwirkung  von  AgN02  auf  die  im  aromati- 
schen Kern  halogenisirten  Korper  im  Allgeineinen  zu  Stande 
kommt:  2)  unter  den  Halogenen  wird  Jod  am  leichtesten,  Chlor 
dagegen  am  schwierigsten  substituirt  ;  3)  Benzolderivate,  welche 
sowohl  Halogène    als    auch   andere  Gruppen  als    Substituenten 


400 


enthalten  z.  B.  Chlorphenoie,  zeigen  Silbernitrit  gegeniiber  eine 
grossere  Reactionst'iihigkeit  :  4)  Silbernitrit  reagirt  in  manchen 
Fâllen  oxvdirend.  namentlich  in  Temperaturen.  bei  welchen  er 
in   Silber  und  Stichstofloxyde  zerlegt   wird. 


56. — R.  Gdtwinski.  Additamenta  ad  floram  algarum  Indiae  Batavorum  cogno- 
scendam.  Algae  a  cl.  Dre  M.  Raciborski  in  montibus  Vulcaniis:  Kra- 
katau  et  Slamat  anno  1897  collectae.  (Una  cum  tabula)  Vorgelegt  ara 
10.  December  19UU. 

Obwohl  an  der  Erforscliung  der  Algenflora  von  Nieder- 
lândisch-Indien  nicht  wenige  Algologen  betheiligt  waren.  sind 
die  Algen  der  beissen  Quellen  „Goetji"  ara  nordlichen  Ab- 
hange  des  Vnlkanberges  Slamat  ca.  1100  m  il.  d.  M.  bis  jetzt 
gânzlieli  nnbekannt  geblieben  nnd  die  der  Insel  Krakatau 
nur  hochst  niangelhaft  erforscht  worden. 

Im  J.  1 897  d.  17.  Mârz  machte  Dr.  M.  Raciborski  einen 
Ausflug  nach  Krakatau  Die  Algenproben.  welche  er  dort  ge- 
samraelt  und  dem  Verfasser  zur  Bearbeitung  im  troekenen  Zu- 
stande  iibersandt  liatte.  ergaben  —  nach  einer  muhevollen 
Priifung  —  nur  11  Speeies.  so  dass  sie  mit  den  von  Treub 
friilier  angegebenen  die  Zabi  14  ausmachen.  Die  so  geringe 
Anzabl  der  Algenspecies,  bestebt  fast  vorwiegend  aus  den 
kosmopolitischen  Arten.  was  leicbt  begreiflicb  erscheint,  wenn 
man  bedenkt.  dass  vor  14  Jahren  die  ganze  Végétation  der 
Insel  durch  den  Ausbrucb  vernichtet  wurde  und  jetzt  von 
neuem  einwandert.  Dièse  Einwanderung  tindet  aus  Java  und 
Sumatra  statt.  desbalb  raiissen  die  ersten  Pioniere  der  Végé- 
tation zuin  Ertragen  der  scbwierigsten  Verbaltnisse  ganz  gut 
angepasst  sein  und  das  sind  eben  die  als  bestimmt  Cosmopo- 
liten  bekannte  Arten.  Vergleicbt  man  aber  die  Zahl  der  bis 
heuer  eingewanderten  hoberen  Pflanzen  (efr.  M.  Raciborski. 
Krakatau,  in  „Wszecbéwiata  Warscbau  1898,  mit  der  der 
Algen  30  «-rscheint   die  zuletztgenannte  ausserst  gering. 


401 


Dièse  Thatsaehe  sucht  der  Verfasser  durch  dièse  Ver- 
muthung  zu  rechtfertigen.  dass  die  Sumpf-  und  Wasser-Vogel 
aus  Java  und  Sumatra  sellen  Krakatau  besuchen,  die  Algen 
also  theils  mit  Hilfe  des  Win  des,  theils  auf  den  Fruchten  der 
hôheren  Pflanzen  und  auf  de?i  Baumstâmmen  die  Fluten  des  — 
dièse  Insein   trennenden   Meeres  passieren. 

Was  die  Algenflora  von  Goetji  anbelangt,  so  sei  hier 
hervorgehoben.  dass  sie  gânzlieh  unbekannt  war.  Die  Proben 
wurden  von  Raciborski  theils  an  den  Felswânden,  die  mit 
heissem  Dampf  fortwâhrend  bespritzt  werden,  theils  aber  im 
warmen  Wasser  neben  der  heissen  Quelle  gesammelt,  weil  er 
in  das  Innere  der  Grotte  des  heissen  Dampfes  wegen  nicht 
hineindringen  konnte. 

Die  Durchpriifung  der  genannten  Proben  ergab  91  Arten. 
Unter  ihnen  gibt  es:  Gladophora  Raciborskii,  Scenedesmus  co- 
status  p  De  Wtldemanii,  Schizostauron  Treubii,  Scytonema  Go- 
montii  und  Glaucocystis  nostochinearum  var.  Mobiï,  die  zum 
ersten  Mal  vom  Verfasser  entdeckt  sind  und  deshalb  lateinisch 
besehrieben  und  auf  einer  Tafel  abgebildet  wurden. 

Als  besonders  intéressant  erscheint  dem  Verfasser  das 
Vorkommen  folgender  Species.  die  als  Einwohner  der  kalten 
Gewasser  oder  der  nodliehen  Regionen  bekannt.  —  in  der 
Flora  Goetji's  und  zwar  in  Gesellschaft  der  ausgeprâgt  tropi- 
schen  Arten,  wie  der:  Hydrosera  triquetra  und  Melosira  un- 
dulata  auftreten.  Es  sind:  Hildenbrandtia  ricu/arù.  Rhizoclonium 
pachydermum  f.  norvegicwm.  Scenedesmus  costatus.  Coelastrum 
Bohlinîi,  Tetmemorus  granulatus  und  Diatomella  Balfouriana. 
Dièse  Species  kommen  in  Goetji  in  Formen  vor.  welche  gânz- 
lieh mit  den  bei  uns  oder  im  weiten  Norden  gesammelten 
Formen  identisch  sind.  Dièse  Thatsaehe  seheint  dem  Verfasser 
fiir  den  Cosmopolitismus  der  Algen  zu  sprechen. 

Der  systematischen  Aufzàhlung  I  der  Algen  von  Kra- 
k«tau,  Il  von  Goetji  tolgt  eine  kurze  Zusammenfassung  der 
Resultate.  Es  zeigt  sieh  daraus,  dass  durch  die  Arbeit  des  Ver- 
fassers  die    Gesammtanzahl    der    in    Niederlândisch- Indien    be- 


402  RESUMES 

kannten  Algenarten  zu   167  i    und  die  der  javanischen  zu  810 
herangewaehsen  ist. 

Die  iiir  die  Algenflora  von  ganz  N. -Indien  neuen  Species 
werden  in  der  Abhandlung  mit  einem  -f-  Zeichen  und  die 
neuen  fiir  Java's  Flora   mil   ^  Zeichen   ersichtlich  gemacht. 


ô7.  —  J.  Tbzebinski.  Flora  lasôw  garwoliriskich  i  sasiednich  okolic.  (Flora 
der  Walder  von  Garwolin  und  ihrer  Umgebung).  (Berichte 
der  physiographischen  Coramision,   Bd.  o4). 

Verf.  sebildert  die  Flora  des  zwisehen  Garwolin  und 
der  Eisenbahnstation  Pilavva  gelegenen  Theiles  des  Bezirkes 
von  Garwolin  (Gouv.  Siedlce  im  KOnigr.  Polen).  Die  Zabi  der 
vom  Verf.  gesammelten  Arten  betragt  599:  11  Gef&sskrypto- 
gamen,  4  Gymnospermen,  109  Mono-  und  415  Dieotyledoneen. 
Die  am  stârksten  vertretenen  Familien  sind:  unter  den  Mono- 
eotyledoneen  die  Gramineen  (8°/0)  und  Cyperaceen  (4%),  unter 
den  Dieotyledoneen  die  Gompositen  (10%),  Papilionaceen  (6°/0 
und  Labiaten  (5%).  Einjâhrige  Arten  -  der  Mebrzahl  nacb 
dem  bebauten  Lande  und  sandigen  Standorten  eigen  —  bilden 
9%  der  Monocotyledoneen  (ausschliesslich  Grauiineen)  und 
25%  der   Dieotyledoneen. 

Verf.  untersebeidet  in  dem  bebandelten  Gebiete  folgende 
Pflanzenvereine:  l)  Xerophytische  Flora,  besonders  stark  ent- 
wickelt  in  der  Umgegend  der  Dorter:  Trzeianka.  Wilga.  Cy- 
ganôwka  und  Celejôw.  Calluna  vulgarîs  Salisb.,  Arctostapltylos 
Uva  ursi  Spr.  und  Thymus  Serpyllum  L.  bedecken  hautig 
grosse  Streeken.  Auf  fast  reinem  Sande  wacbsen  ktimmerlich 
Corynephorns  canescens  Beauv.  und  Panicum  glabrum  Gaud. 
2)  Flora  der  bebauten  Felder  und  Gàrten.  Von  den  50  cha- 
rakteristiscben  Arten  sind  40  einjâhrige  Pflanzen.  3)  Arten  — 
vorwiegend  Stauden  — .  welche  besonders  gern  an  Rainen, 
Wegen,  bei  Hecken  und  Gebâuden  auftreten.  4)  Wiesenflora 
mit   52  charakter.    Arten.    darunter    20    Monocotyledoneen.    5) 


403 


Flora  der  Moorwiesen  und  Siimpfe,  vorwiegend  darch  Carex- 
und  Juncus-Arten  gekennzeiehnet.  mit  52  charakter.  Arten. 
6)  Hydrophyten-Flora  (Flora  des  Wilga-Flusses  und  der  Grâ- 
ben)  mit  20  charakter.  Arten.  7)  Waldflora.  mit  theils  xero- 
phytischem  (Kieferwâlder  auf  Sandboden),  theils  mesophytischem 
(Hainbuchenwàlder).  theils  helophytischem  Charakter  Wald- 
siimpfe  mit  Sphagnum,   Erlenbrûehe  an  den   Wilga-Ufern). 

Als  seltene  Arten  in  dem  Gebiete  wàren  hervorzuheben  : 
Brachy  podium  silvaticum  R.  et  Seh.,  Carex  brizoides  L..  G. 
praecox  Jacq.,  IÀlium  Martagon  L..  Cepholanthera  ensifolia 
Rchnb..  Vaccaria  parviflom  Mnch.,  Thalictrum  fiavum  L.,  Th. 
aquilegifolium  L  .  TroUius  europaeus  L.,  Ranunculus  cassùbicus 
L..  Carydalù  solida  Lm..  Potentilla  norvégien  L..  Orobus  lae- 
vigatus  DC,  Peplis  Portula  L.,  Lysimachia  thyrsifiora  L..  Ga- 
lium  vemum  Scop..  Phyteuma  spicatum  L..  Valeriana  sambu- 
cifolin  Mik.,    Artemisia  austriaca  Jacq.    eingeschleppt). 


58.  —  F.  Schili.k.  Fauna  lepidopterologiczna  doliny  Popradu  i  jego  dopJywôw. 
Czesc  III.  (Lepidopterenfauna  in  den  ThiUern  eont  Poprad 
und  dessert  Zuflussen.  III  TJieil).  (Berichte  der  physiographi- 
schen  Commission,    Band  34). 

Seine  miorolepidopterologischen  Forschungen  im  Auftrage 
der  physiographischen  Commission  lortsetzend.  tand  Vert",  fol- 
gende  49  fiir  das  Popradthal  und  die  Umgebung  neue  Arten: 

Pyralidina:  Botys  rubiginalis  Hb.,  Eurycreon  sticticalis 
L.,  Pempelia  obductella  F.  R..  P.  ornâtella  Schiff..  Hypochalcia 
ahenella  Zk.. 

Tortricina:  Rhacodia  eaudana  F.  S.,  Teras  aspersana 
Hb  -,  Tortrix  viburniana  F.,  T.  bifasciana  Hb.  Cochylis  curvi- 
strigana  Wlk.,  C.  ambiguella  Hb.  .  C.  notulella  Z. .  Lobesia 
permixtana  Hb..  (rrapholitha  solandiiana  L.,  Steganoptycha 
neglectana  Dup., 

Tineina:  Choreutis  Bjerkandrella  Thnb.,  Tinea  arcella  F. 
Cm.,  T.    argentimaculella    Stt.,    Lampronia    praelatella    Schiff., 


4<>4 


Ochsenheimeria  vaculella  F.  R.,  Argyresthia  semitestacella  Curt.. 
A.  nitidella  F.,  A.  pygmaeella  Hb..  A.  aurulentella  Stt.,  De- 
pressaria  Alstroemeriana  CL,  D.  arenella  Schiff,  Gelechia  sco- 
tinella  H.  S.,  Lita  psilella  H.  S.,  Teleia  tri  par  el  la  Z.,  Taehy- 
ptylia  populella  Cl..  Coleophora  fuseedinella  Z..  C.  limosipen- 
nella  Dup.,  C.  eurrucipennella  Z.,  C.  ornatipennella  Hb.. 
Gracilaria  rutipennella  Hb..  Ornix  fagivora  Stt..  O.  anglicella 
Stt..  Laverna  propinquella  Stt..  Elachista  subnigrella  DgL  E. 
festucicolella  Z .,  E.  rufocinerea  Hw..  Lithocolletis  Amyotella 
Dup..  L.  sylvella  Hw..  L.  coryli  Nicelli,  Lyonetia  Clerkella 
L.   and   var.   aereella  Fr..   Bucculatrix  nigricomella  Z., 

Pterophorina  :  Oxyptilus  parvidactylus  Hw..  Leioptilus  bra- 
chvdactylus  Fr. 


59. — J.  Paczoski.  Spis  roslin  zebranych  na  Podolu,  w  poJnocnej  Bessarabii 
i  kolo  Zdolbunowa  na  Wolyniu.  (Verzeichnis  der  in  Podolien,  im 
nordlichen  JBessarabien  und  bei  Zdotbunéw  in  \olhy- 
nien  gesammelten  Pflanzen).  (Berichte  der  physiographischen 
Commission.  Band  84). 

Verf.  fiihrt  753  Arten  von  Phanerogamen  auf.  welehe 
von  ihm  in  den  in  der  Aufschrift  genannten  Gegenden  ge- 
sammelt  wurden.  Unter  denselben  verdienen  die  folgenden 
hervorgehoben  zu  werden. 

Diauthus  Borbasii  Wandas  diutinus  Auct.  fl.  ross.  nec 
Kit  (die  Kitaibel'sche  Art  ist  mit  D.  polymorphits  MB.  iden- 
tischl);  Silène  Thyraica  n.  sp.,  der  <S  nemoralis  \V.  K.  âhnlich, 
aber  mit  viertheiligen  Blumenblattern,  Ataki  in  Bessarabien. 
ein  Exemplar  im  Gebiisch  an  dem  hohen  Dniestr-Ufer;  La- 
thyrus  hirsutus  L.,  Felder  bei  Nowosieliea  in  Bessarabien  ; 
Saxifraga  Hirculus  L..  Szarki  in  Podolien;  Bu pleurum  affine 
Sadl..  Nowosieliea;  Foeniculum  offiicinale  Ail.,  in  ungeheuerer 
Anzahl  als  Unkraut  auf  Feldern  zwischen  Nowosieliea  und 
Chotim  (Bessarabien);  Galium  vernum  Scop..  Okuica,  in  einem 
Eichenwalde  (neu  tiir  Bessarabien);   Bellis  perennis  L..  spontan 


RÉSUMÉS  405 

ara  Pruth  und  Dniestr  bei  Nowosielica  und  Chotim  neu  fiir 
Bessarabien);  Garlina  simplex  W  K.,  Szarki.  Kryniczne  in 
Podolien;  Veronica  orchidea  Crantz ,  gemein  in  Podolien  und 
im  nordlichen  Bessarabien,  fruher  von  V.  spicata  L.  nicht  un- 
terschieden;  Mentha  Pulegium  L...  Dniestrufer  bei  Zwaniec  in 
Podolien;  Marrubium  prnecox  Janka .  Mohilew  in  Podolien; 
Lamium  album  L. ,  im  Gebiisch  bei  Ataki  und  Chotim  am 
Dniestr  (neu  fiir  Bessarabien);  Ajuga  Ghia  Schreb.,  Kamieniec, 
Mohilew:  es  ist  die  wahre  Ghia,  und  nicht  A.  Chamaepitys 
Schreb.,  wie  von  Einigen  angenommen  wird  :  Euphorbio  an- 
gulata  Jacq.,  im  Gebiisch  am  Dniestr  bei  Chotim.  Eichenwald 
bei  Oknica  (neu  fur  Bessarabien);  E.  Gerardiana  Jacq. ,  ZdoJ- 
bunôw;  Betula  pubescens  Ehrh.,  Szarki  in  Podolien;  Ornitho- 
g aluni  umbellatum  L.  typicum!,  Bendery  in  Bessarabien.  In  Siid- 
russland  wâchst  das  sehr  nahe  0.  tenuifolium  Guss. ,  welches 
fruher  irrthumlich  als  0.  umbellatum  aufgefiihrt  vvurde;  das 
wahre  umbellatum  wird  hiermit  zum  ersten  Maie  fiir  Siidruss- 
land  festgestellt.  Tulipa  silvestris  L.  typica ,  bei  Delakeu  im 
Gebiisch  am  Dniestr;   Garex  kumilis  Leysser,  Zdoibunôw. 


60.  —  S.  Klemensiewicz.  0  nowych  i  malo  znanych  gatunkach  motyli  fauny  gali- 
cyjskiej.  Przyczynek  pierwszy.  fUeber  neue  und  wenig  bekannte 
Liepidopterenarten  der  galizischen  Fauna.  Eè'ster  Beitrag). 

Beiichte  der  physiographischen  Commission,  Band  34-). 

Verfasser  berichtet  in  diesem  Aufsatze.  der  als  erste  Fort- 
setzung  seiner  gleich  betitelten  .  im  B.  XXXIII  der  Berichte 
der  phys.  Coin,  ersehienenen  Arbeit  zu  betrachten  ist,  ûber 
weitere,  faunistisch  wichtigere  Lepidopterenfunde  ans  Galizien, 
wobei  viele,  biologisch  intéressante  Détails  besprochen  werden. 
Die  Zahl  der  bisher  im  Gebiete  aufgefundenen  Schmetterlings- 
formen   betrâgt  2439,  wovon  305  Varietâten   und  Aberrationen. 

Neu  fiir  Galizien  sind  folgende  Arten: 

Dasychira  Fascelina  L.  ab.  Laricis  Schille,  eine  albini- 
stische  Form,  gezogen   1898.  in   Rytro  aus  Raupen,  die  ab  ovo 


t06  RÉSUMÉS 

mit  Larixblâttern  gefuttert  wurden  ;  Rhyparia  Melanaria  L. 
aus  Brody;  Boarmia  Repandata  L.  ab.  Déstrigaria  Hw.  ex  l. 
in  Lemberg;  Minoa  Murinota  Se.  ah.  Monochroaria  H.  S.;  67- 
daria  Anseraria  H.  S.;  Eupithecia  spec. ,  eine  der  Pumilata 
Hb.  nahe  stehende,  in  vielen  Exemplaren.  M  il  te  April  bei 
Brody  aufgefundene  Form,  mit  der  Diagnose:  nAlae  cinereo- 
albidae,  tribus  striais  geminatis^  lineaque  submarginali  acute 
dentata  dilutioribus,  spatiis  inter  strigam  exteriorem  et  lineam 
submarginalem.  anteriores  etiam  inter  strigam  inferiorem  et  me- 
diam  fulvescentibus  \  costis  infra  strigam  exteriorem  nigris.  SStriga 
exteriore  alar.  anter.  in  cellula  3  fracta  et  a  Umbo  recedenti. 
in  costa  6  pauUulum  recurvata  :  linea  limbali  alarum  interrupta, 
ciliis  variegatis.  Long.  al.  ant.  !> — 10  mm.\  Botys  Gespitalis 
Schiff.  S.  V.  v.  Inter mediatis  Dup.;  Alispa  Angustella  Bb.  bei 
Brody;  Teras  Proteana  H.  S.  bei  Lemberg;  Tortri  r  (Jhondril- 
lana  H.  S.  entdeckt  Mitte  August  1896  auf  dem  Brodyer 
Friedhofe,  neu  fur  Oesterreicb-Ungarn;  T.  Strigana  Hb.  ab. 
Stramineana  H.  S.  ;  Coc/rglis  Udana  Gn.  und  G.  Moguntiana 
Roessl.,  beide  aus  Brody;  Phtheoehroa  Amandana  H.  S.  ver- 
.scheucht  aus  einem  Berberisstraucb  bei  Lemberg;  Grapholitha 
Foenella  L.  nov.  ab.  Unicolorana.  ^macula  alba  marginis  in- 
terioris  infuscatau,  angeflogen  zur  Lampe  in  Brody,  Mitte  Au- 
gust 1898;  Phoxopteryx  Complana  Froel.;  Bickrorampha  Dis- 
tinctana  Hein.;  Incurvario  Fascatella  Tgstr..  neu  fur  die  oster. 
ungar.  Monarchie,  aufgefunden  bei  Lemberg  Ende  Mai  1 896  ; 
Acrolepia  Assectella  Z.  bei  Brody  und  Lemberg;  Depressaria 
Petasitis  Stdfs.  aus  den  Gebirgen  Rytros;  Lita  Maculiferella 
l)gl.  bei  Lemberg;  Goriscium  Brongniardellum  F.  nov.  ab. 
Disconigrellum,  ^Alis  anter.  disco  a  basi  ad  striolam  antiapi- 
calem  nigris.  margine  interiore  unicolore  dilute  ochraceo-fusco" . 
entdeckt  bei  Lemberg  ain  2.  October  1897:  Ornix  Scutulatella 
Stt.  ;  Coleophora  Ochripennella  Z.  bei  Lemberg  als  Raupe  jedes 
Jahr  bautig;  ('.  Olivacella  Stt.  ex.  I..  Ledi  Stt  und  Otitae  Z. 
bei  Lemberg;  G.  Bianthi  H.  S.  aus  Brody;  Laverna  Laspey- 
rella  Hb.  in  Laubwâldern  bei  Lemberg;  Aechmia  Dêntella  Z. 
uni    Lemberg;    Heliozela    Stanneella    F.    R.    bei    Lemberg    und 


RÉSUMÉS  407 

Brody;  Elachista  Stabilella  Frey.  aus  Neu-Sandez;  Lithocolletis 
Geniculella  Ragonot,  in  Lemberger  Gftrten  im  Friihjahr  recht 
hâufig;  L.  Insignitella  Z.  in  Brody;  L.  Oxyacanthae  Frey.  und 
Ooryli  Nicell.  bei  Lemberg;  Bucculatrix  Fatigatella  nov.  var. 
Obscurella.  mit  der  Diagnose  ^Alae  anteriores  nigro-fuscae, 
macidis  quatuor  oppositis  albis^  quorum  duae  costales  oblitéra- 
tae.  duae  dorsales  arcum  supra  interrupturn  efficientes,  macu- 
lamque  nigram  includentes,  anqulo  posteriore  albido  :  cilhs  ci- 
nereis^  ante  lineam  dividentem  nigram  albis.  Long,  alae  anter. 
4  mm.",  eine  mit  Fatigatella  verwandte.  doch  moglicherweise 
neue  Art,  ersclieint  in  zwei  Gênera tionen,  in  den  Gebirgsebe- 
nen  West  Galiziens;  B.  Artemisiae  H.  S.  sammt  ab.  Ratisbo- 
nensis  Stt.  bei  Lemberg  und  Brody;  Nepticula  Marginicolella 
Stt.  aus  Lemberg;  N.  Sericopeza  Z.  ex  l.  in  Lemberg;  Oxyp- 
tilus  Teucrii  Jordan,  weit  verbreitet  im  Gebiete  (Neu-Sandez, 
Lemberg).  doch  selten  ;  Mimaesoptilus  Aridus  Z..  gefangen  bei 
Lemberg.  am  3.   October   1896. 


61.  —  A.  Wiîoblewskj.  0  wplywie  fosforanôw  na  dziatanie  fermentacyjne 
soku  wycisnietego  z  drozdzy  i  o  kwasach  fosforowych  sprzezonych, 
oraz  kilka  uwag  o  znaczeniu  jakie  posiada  kwas  fcsforowy  w  przy- 
rodzie  ozywionej.  (De  l'influence  des  phosphates  sur  l'action 
fe  rmentative  du  jus  exprimé  de  la  levure;  des  acides 
phosphoriques  complexes,  ainsi  que  quelques  remarques 
sur  le  rôle  de  l'acide  phosphoriqae  dans  la  nature  ani- 
mée). Présenté  le  10  décembre  1900. 


1.    L'influence    des    phosphates    sur    l'action    fermeiitative   du  jus 

de  levure. 

Pendant  ses  recherches  sur  le  jus  exprimé  des  levures  de 
bière  l'auteur  observa  que  la  présence  des  phosphates  favori- 
sait .  la  fermentation.  11  entreprit  les  expériences  qui  suivent 
pour  éclaircir  le  mode  d'action  de  ces  sels. 


4<  18  RÉSUMES 

Les  levures  qui  servirent  à  cette  série  de  recherches^ 
ainsi  qu'à  la  série  précédente r),  étaient  de  culture  pure.  Les 
épreuves  de  comparaison  furent  faites  comme  précédemment 
dans  des  éprouvettes  à  fermentation,  à  volumes  égaux  et  à  hau- 
teurs égales.  L'acide  carbonique  qui  se  dégageait  pendant  la 
fermentation  s'accumulait  dans  la  partie  recourbée  de  léprou- 
vette.  ce  qui  permettait  de  comparer  les  volumes  de  gaz  dans 
les  épreuves  parallèles.  Ces  expériences  n'étaient  pas  assez 
strictes  pour  donner  lieu  à  des  estimations  quantitatives,  car 
une  partie  du  gaz  échappait  par  la  branche  courte  de  l'éprou- 
vette.  Néanmoins  elles  étaient  suffisantes  pour  décider  si  l'action 
fermentative  était  plus  ou  moins  intense.  En  réalité  le  volume 
observé  était  toujours  moindre  que  le  volume  dégagé;  mais 
comme  la  perte  était  d'autant  plus  considérable  que  la  fermen- 
tation gagnait  en  intensité,  l'erreur  ne  contribuait  qu'à  amoin- 
drir les  différences  qui  sans  cela  auraient  donné  plus  de  netteté 
aux  résultats. 

On  commence  par  comparer  l'influence  des  phosphates 
avec  celles  d'autres  sels.  L'auteur  avait  déjà  constaté  que  l'ad- 
dition de  l°/0  de  chlorure  de  sodium  ou  de  nitrate  de  potasse 
affaiblit  la  fermentation  et  que  la  présence  de  1 V2 %  ^e  ces 
sels  suffit  presque  pour  l1  arrête!-.  Le  sulfate  d'ammoniaque 
agissait  avec  plus  d'intensité  encore  2).  Il  recommença  ces  expé- 
riences avec  une  exactitude  plus  grande  en  les  étendant  sur 
d'autres  sels.  Les  tables  ci-jointes  offrent  les  résultats  obtenus 
avec  le  chlorure  de  sodium,  le  sulfate  de  magnésie,  le  nitrate 
de  potasse  et  le  sulfate  de  soude  (Table  I)  en  comparaison 
avec  les  phosphates  (Tables  TT  et  IIJ). 


*)  A.  Wrôblewski.   Ueber  den   Buchner1  sehen    H  efep  resssaf  t 
„Centralblatt  fiir  Physiologie",   1S99,   Heft  12. 
'-')  1.  c. 


409 


Table  I. 


^ v 



Œ>     i-i    ' — ' 

®       o 

«  _     a 

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0 

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Jus 

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O  o 
3  O 

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Chlorure 
de 

rboniqu 
en  cm.1 
itiveme 

s  la  sér 
Ion  1  en 
întative 

Remarques 
quant  à 

Z 

JS 

w 

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K 
T3 

cm.3 

cm.3 

Solution 
â  canne 
cm 

sodium 

/o 

Acide  ca 

dégagé 

approxim: 

Place  dan 

isposée  se 
gie  ferm< 

l'aspect  de 
la  liqueur 

—■ 

T3 

1 

a,5 

3,5 

0,00 

8            3 

normal 

2 

» 

* 

0,62 

8.5 

2 

B 

a 

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_ 

77 

1,25 

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4 

77 

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4 

7) 

a 

T) 

2,50 

0,1 

6 

précipité    peu 
considérable 

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5 

71 

■* 

n 

5,00 

0,0 

7 

77 

a 

9 

6 

X 

^ 

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10,00 

0,0 

7 

77 

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en 

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'3 

Sulfate 

«w 

o 

de  magné- 

3D 

S 

sie  »/0 

- 

7 

77 

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77 

0,62 

9 

1 

normal 

8 

n 

cr 

<D 

n 

1,25 

6 

5 

„ 

9 

n 

n 

2,50 

0 

7 

précipité 

0) 
-M 

Azotate  de 

.■s 

potasse  % 

10 

n 

ci 

•S 

» 

0,00 

7 

2 

11 

« 

M) 

n 

0,31 

8,5 

1 

12 

» 

a 

o 

n 

0,63 

7,2 

2 

13 

n 

'é? 

n 

1,25 

2,1 

4 

o 

a 

a 

su 

Sulfate 

'S 

T3 

de  soude 

s 

SI 

"S 

/o 

T3 

♦3 

.2 

U 

* 

S 

7) 

0,31 

3 

3 

M) 

oc 

15 

n 

3 

71 

0,63 

1 

5 

16 

» 

03 

71 

1,25 

0,1 

6 

17 

71 

77 

2,50 

0 

7 

18 

n 

77 

5,00 

0 

7 

19 

71 

" 

10,00 

o 

,     7 

l)  Les  nombres  renfermés  dans  cette  colonne  représentent  les  nu- 
méros des  places  qu'occupe  chaque  éprouvette  quand  elles  sont  disposées 
dans  une  série  selon  la  quantité  de  l'acide  carbonique  qu'elles  contiennent; 
la  première  est  celle  qui  en  contient  le  plus. 

Bulletin  X.  3 


410  RÉSUMÉS 

Table  II. 


~ 

-*»    »       - 

S      c 

K  _        S        -      r      - 

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Remarques 

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Jus 

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t,    as    -      ao         _£ 

S?          S      5    a  ~ 

sur  l'aspect  du 

o 

cm-3 

cm.3 

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S  *3 

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— 

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^      5"  S  ^^ 

liquide 

1 

3,5 

3.5 

0,00 

2           4 

c 

2 

„ 

J) 

0,17 

4,2          3 

w   S. 

3 

r 

- 

0,34 

4           3 

-      s! 

4 

n 

W 

0,67 

6           2 

.5   "s 

5 

„ 

„ 

1,25 

7,5           1 

*3 

S   °" 

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6 

n 

"- 

« 

2,50 

0,0           5 

II 

g 

3 

Phospha- 

5. 

•H 

tes  mono- 

?  o 

3 

basiques 

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n 

03      ~ 

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S 

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0.17 

1,8           4 

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8 

n 

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0,35 

2            4 

®  3 
a    S 

9 

n 

0 

n 

0,67 

4            3 

1U 

n 

s 

n 

1.25 

4            3 

3    • 

11 

„ 

s 

- 

2.50 

2            4 

o" 

Phospha- 

s 

tes    dibasi- 

s 

ques   n0 

12 

„ 

.t: 

„ 

0,00 

4           4 

normal 

13 

„ 

^5 

„ 

0,16 

4.2           4 

„ 

14 

n 

"2 

„ 

0.31 

5 

„ 

15 

« 

3 

„ 

0,63 

5,5           2 

n 

16 

„ 

„ 

1,25 

6            1 

.. 

17 

? 

2,50 

0.5           5 

„ 

S 

18 

_ 

-c 

„ 

5,00 

0            6 

précipité 
insignifiant 

-CJ 

»fl) 

g 

•*?* 

Phospha- 

s 

5 

tes  mono- 

« 

§- 

basiques 

!'r 

oS 

a 

X 

19 

„ 

~- ■ 

n 

0,16 

;         4 

normal 

20 

n 

n 

0,31 

5,3           3 

n 

21 

n 

n 

0,63 

5            3 

» 

22 

2  H 

n 

n 

1,25 

2.50 

3,8           4 
0,5          5 

précipité 
insignifiant 

24 

V 

- 

5,00 

0           6 

précipité 
abondant 

HEM!  MES 


411 


Table  III. 


se    J§ 


Jus 
cm.3 


Eau 
cm.3 


<o  _    a 

■g  ■»  g 

S  -.    co 

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O     bD 

Acid 

dég 

apprc 

Place 

disp 

'éner 

" 

Remarques 

sur  l'aspect  du 

liquide 


3,5 


3,5 


0,00 
0,16 
0.32 
0,67 
1.25 

2.50 


5,00 
Phospha- 


1-8 

2 

4,8 

6.5 

8 

1,8 


normal 


Précipité  insi- 
gnifiant, flo- 
conneux 

Précipité  flo- 
conneux abon- 
dant 


a 

8 

M) 

'h 

9         * 

S) 

2 

ta 

10         „ 

3 

o 

d 

11 

oS 

« 
o 

9 

T3 

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12         , 

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15         , 

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l 

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tes  mixtes 

/o 

0,00 

3.5 

4 

0,50 

5 

3 

1,05 

7,2 

2 

2,10 

beau- 
coup 

1 

0,00 

7 

3 

0.50 

8 

2 

2,10 

10,5 

1 

4,20 

0 

4 

La  première  de  ces  tables  représente  deux  séries  d'expé- 
riences parallèles;  la  deuxième  de  même;  la  troisième  —  trois 
séries.  Une  portion  à  part  du  jus  était  prise  pour  chaque  série. 
Les  observations  furent  faites  6  heures  après  le  commencement 
de  T  expérience  qui  se  produisait  dans  un  thermostate  à 
28—80°  C1). 

')  La  même  remarque  s'applique  aux  tables  suivantes. 


3* 


412  RÉSUMÉS 

En  considérant  la  table  I  on  aperçoit  que  l'addition  de 
t°/0  ou  à  peu  près  des  sels  en umérés  affaiblit  la  fermentation; 
que  ^/g0/,,  ou  à  peu  près  des  mêmes  sels  suffisent  pour  l'ar- 
rêter, tandis  que  des  quantités  inférieures  des  mêmes  sels  (ex- 
cepté le  sulfate  de  soude)  —  de  0,3  à  0,6%  —  faisaient 
quelque  peu  ce  procès.  Le  sulfate  de  soude  agit  défavora- 
blement, même  quand  sa  proportion  ne  dépasse  pas  0,3%. 

Les  phosphates  se  comportent  autrement.  L'optimum  pour 
les  phosphates  dibasiques  (Na2HP04)  correspond  à  peu  près  à 
1,25%;  pour  les  monobasiques  (NaH2P04)  à  1%  du  sel.  La 
fermentation  était  encore  assez  intense  dans  la  plupart  des  cas, 
quand  le  contenu  des  phosphates  montait  à  2,5%.  On  remarqua 
que  les  phosphates  dibasiques  favorisaient  la  fermentation  à  un 
degré  supérieur  que  les  monobasiques.  Tandis  que  l'addition 
d'autres  sels  n'augmente  pas  la  quantité  absolue  de  l'acide  car- 
bonique dégagé  d'une  manière  considérable  en  comparaison 
avec  l'expérience  de  contrôle,  dans  les  cas  où  ce  sont  des  phos- 
phates, elle  devient  triple  ou  quadruple;  leur  action  peut  donc 
être  considérée  comme  spécifique.  Quand  on  prenait  les  parties 
égales  de  phosphates  monobasiques  et  dibasiques  et  que  l'on 
calculait  le  contenu  pour  la  quantité  totale  des  phosphates, 
l'optimum  correspondait  à  un  contenu  supérieur  à  2%.  Quand 
le  contenu  des  phosphates  montait  à  4%  un  précipité  se  for- 
mait et  la  fermentation  n'avait  plus  lieu. 

Puisque  les  phosphates  ajoutés  au  liquide  manifestaient 
une  influence  sur  la  fermentation,  il  est  évident  que  ceux  qui 
étaient  contenus  dans  le  jus  naturel  devaient  agir  de  même. 
Cette  influence  se  fait  observer  quand  on  compare  l'action  des 
phosphates  avec  celle  des  acides  et  des  alcalis. 

Les  expériences  antérieures  démontrèrent  que  l'addition 
de  l'hydrate  de  soude  en  quantité  supérieure  à  0,25%  empê- 
chait la  fermentation  de  se  produire.  L'auteur  remarqua  que 
les  quantités  inférieures  de  cet  alcali  ne  sont  pas  défavorables 
à  la  fermentation,  ne  produisent  pas  de  précipité  et  ne  changent 
pas  la  réaction  double  du  jus.  Mais  si  la  quantité  de  l'alcali 
augmente,   la  réaction  devient  alcalique   et  un  précipité  gélati- 


RESUMES 


413 


neux  est  formé.  Les  expériences  concernant  ce  sujet  renou- 
velées avec  plus  d'exactitude  sont  résumées  dans  la  table  IV, 
où  elles  forment  trois  séries  parallèles. 

Table  IV. 


ç 

®      c 

1° 

Hydrate 

£  •'    n 

Bemarques 

0 
55 

"S 

Jus 
cm.3 

Eau 
cm.3 

®  *«*  = 

S  §  « 

de 
soude 

sur  l'aspect  du 

VU 

c  o 

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liquide 

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414  KKSUMRS 

Elles  démontrent  que  des  quantités  très  petites  d'hy- 
drate de  soude,  le  mieux  0,02—0,03%  augmentent  l'énergie  fer- 
mentative  du  jus;  cette  augmentation  devient  de  plus  en  plus 
faible  à  mesure  que  la  proportion  de  l'alcali  augmente,  mais  elle 
est  encore  perceptible  à  0,1  °/0  de  NaOH.  Depuis  ce  moment 
l'addition  de  l'alcali  est  défavorable  à  la  fermentation  qui  est 
complètement  réprimée  à  0,2%.  L'apparition  du  précipité  géla- 
tineux correspond    au    moment  où  la  fermentation    est  arrêtée. 

Pour  étudier  l'influence  de  petites  quantités  d'acides,  l'au- 
teur fit  trois  séries  d'expériences  qui  se  trouvent  résumées 
dans  la  table  V. 

(Voir  p.  415) 

On  y  remarque  que  les  acides  chlorhydriques  et  acétiques, 
ajoutés  au  jus  en  quantités  minimes  et  lors  même  qu'ils  ne 
produisent  pas  de  précipité,  diminuent  pourtant  son  activité:  ce 
qui  prouve  que  les  acides  sont  plus  défavorables  à  la  fermen- 
tation que  les  alcalis. 

Les  expériences  résumées  dans  les  tables  IV  et  V  sem- 
blent prouver  que  l'addition  de  l'alcali  ou  de  l'acide  n'arrête 
la  fermentation  qu'à  la  concentration  qui  occasionne  la  préci- 
pitation. Ce  précipité  est  composé  de  phosphates  dans  les  cas 
d'alcalis;  de  substances  albumineuses  dans  celui  d'acides.  La 
supposition  se  présenta  donc  que  les  phosphates  mono-  et  diba- 
siques  du  jus  pourraient  avoir  une  fonction  préservative  :  en 
neutralisant  les  acides  ou  les  alcalis  ils  empêcheraient  la  for- 
mation des  précipités  et  l'arrêt  de  la  fermentation.  Pour  éluci- 
der cette  question,  l' auteur  entreprit  des  expériences  où  il 
ajoutait  des  phosphates  au  suc  en  même  temps  que  de  l'hy- 
drate de  soude  ou  de  l'acide  chlorbydrique. 
(Voir  p.  416  et  417) 

11  en  résulta  que  l'action  antifermeutative  de  l'hydrate 
de  soude  était  visiblement  atténuée  par  l'addition  des  phosphates 
(voyez  table  VI);  l'addition  de  0,5%  de  l'alcali  en  présence 
des  phosphates  ne  faisait  qu'intensifier  la  fermentation;  il  en 
fallait  1%  pour  l'arrêter.  Le  même  fait  fut  observé  dans  le 
cas  d'acide  chlorhydrique  (voyez  table  VII);  l'addition  de  0,3% 


RKSUMKS 


415 


Table  V. 


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416 


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Table  VI. 


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précipité 
abondant 
normal 


précipité 


')  Dans  la  première  série  d'expériences  (No  1—10)  de  la  table  VI 
la  disposition  d'après  l'énergie  de  fermentation  était  autre  après  une  '/., 
heure  qu  après  6  h  La  première  disposition  correspondait  à  l'ordre  suivant 
(les  nombres  étant  ceux  de  la  8  colonne  de  la  table  VI):  9.  8,  1,  3,  2  — 
9  représentant  la  plus  grande  énergie  de  fermentation.  Les  éprouvettes 
omises  n'étaient  pas  prises  en  considération.  On  y  voit  que  certains 
échantillons    qui    commençaient    par    un^    fermentation    très    énergique    finis- 


RESUMES 


417 


Table  VII. 


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<le  cet  acide,  quantité  qui  dans  le  jus  naturel  arrêtait  com- 
plètement la  fermentation  et  occasionnait  la  fermentation  d'un 
précipité  abondant  ne  faisait  que  l'intensifier  en  présence  des  phos- 
phates. 

Comme  le  jus  exprimé  de  la  levure  contient  une  quan- 
tité considérable  de  phosphates  naturels,  il  faut  admettre  que 
l'augmentation  de  cette  quantité  intensifie  l'action  de  la  zymaze 
•et  que  sa  diminution  l'entrave.  L'auteur  avait  antérieurement 
établi l)  que  le  délayement  du  suc  par  l'eau  fait  diminuer  son 
activité  beaucoup  plus  rapidement  que  ne  le  ferait  supposer 
la  proportion  du  liquide  additionné  en  raison  des  phosphates, 
et  que  l'action  est  complètement  arrêtée  quand  le  volume  d'eau 


saient  par  être  moins  actifs  que  les  autres  et  vice  versa.  Comme  on  est 
autorisé  d'admettre  que  dans  chaque  éprouvette  la  fermentation  croît  d'abord 
jusqu'à  un  certain  maximum  pour  décroître  ensuite  jusqu'à  zéro  il  s'en 
suit  que  suivant  les  conditions .  ce  maximum  est  atteint,  tantôt  au  com- 
mencement, tantôt  vers  la  fin  de  la  réaction.  Ce  phénomène  doit  être  pris 
en  considération  lorsqu'on  porte  jugement  suc  les  expériences  de  ce  genre. 
M  Centvalblatt  fur  Physiologie  1.  c. 


418 


est  le  multiple  de  celui   du  jus.   Les  expériences  plus  détaillées 
sur  ce  sujet   sont  résumés  dans  la  table  VIII. 


Table  VIII. 


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0,17 

0,012 

On  pourrait  donc  admettre  d'après  ce  qui   précède  que  la 
diminution  de  l'activité    est  due  à  celle    de    la    proportion    des 


')  Dans  cette  colonne  sont  donnés  les  volumes  de  l'acide  carbonique 
observés  après  2  h.  L'expérience  fut  continuée  depuis.  On  remarque  que 
les  échantillons  No  5,  6,  8,  9  ne  fermentaient  pas  même  après  12  h. 

a)  Les  nombres  de  cette  colonne  ont  été  obtenus  en  prenant  pour 
nnité  le  contenu  de  10,5  cm3  de  jus  dans   14  cm3  du  liquide. 

8)  Les  nombres  de  cette  colonne  sont  calculés  par  rapport  au  volume 
de  l'acide  carbonique  dégagé  dans  l'échantillon  No  1  considéré  comme  unité. 


KRSUMKS 


419 


phosphates  plutôt  qu'à  celle  de  la  zymaze.  Pour  élucider  cette 
question  Fauteur  fit  des  expériences  dans  lesquelles  il  addition- 
nait le  jus,  non  avec  de  l'eau  pure  mais  avec  une  solution  de 
phosphates,  en  sorte  que  la  proportion  de  ces  derniers  restait 
toujours  la  même.  Malgré  cette  précaution,  l'activité  du  jus 
diminuait  rapidement,  à  mesure  qu'il  devenait  de  plus  en  plus 
délayé,  et  bientôt  elle  disparaissait  totalement.  Néanmoins  l'in- 
fluence favorable  des  phosphates  se  fit  remarquer  aussi  dans 
cette  dernière  série  d'expériences. 

La  conséquence  des  expériences  citées  est  donc  que  la  pré- 
sence des  phosphates  augmente  l'activité  de  la  zymaze;  cette 
influence  n'est  pas  due  à  l'alcalinité  des  phosphates  dibasiques, 
puisque  les  phosphates  monobasiques,  à  réaction  acidique, 
agissent  de  même;  l'action  du  mélange  de  ces  deux  genres  de 
sels  est  encore  plus  intense.  La  même  influence  est  produite 
par  les  phosphates  contenus  dans  le  suc  naturel,  comme  il  s'en 
suit  de  ce  que  l'addition  de  l'hydrate  de  soude  au  suc  n'en- 
trave pas  la  fermentation  jusqu'à  ce  que  les  phosphates  ne 
soient  précipités.  Une  fois  cette  limite  dépassée,  l'alcali  arrête 
la  fermentation. 


Le  rôle  préservatif  de  l'acide  phosphorique. 

La  série  d'expériences  que  nous  venons  d'exposer  mène 
à  la  conclusion  que  les  phosphates  à  réaction  double  con- 
tenus dans  le  jus  de  la  levure  mêlés  à  de  petites  quantités 
d'alcali  ou  d'acide  qui  pourraient  être  ajoutées  n'entravent 
pas  la  fermentation.  Ces  phosphates  qui  se  trouvent  aussi  dans 
les  cellules  vivantes  de  la  levure  servent  donc  à  garantir  cette 
importante  fonction  vitale  —  la  respiration  intramoléculaire  — 
de  l'influence  des  bases  ou  des  acides  qui  pourraient  se  former 
dans  la  cellule  ou  l'attaquer  du  dehors.  Les  phosphates  se  com- 
binant plus  aisément  avec  des  bases  ou  des  acides  qui  peuvent 
se  former  dans  la  cellule,  que  les  substances  albumineuses,  les 
ferments  ou  autres  parties  constitutives  du  protoplasma,  doivent 


420  KKSUmks 

en  général  préserver  les  parties  vivantes  de  la  cellule  contre 
l'influence  nuisible  de  l'alcalinité  ou  de  l'acidité  du  suc  cellulaire, 
L'auteur  constata  la  présence  des  phosphates  mono-  et 
dibasiques  dans  beaucoup  de  jus  à  réaction  double,  tant  végé- 
taux qu'animaux;  l'addition  de  petites  quantités  d'acide  acétique 
ou  chlorhydrique.  ainsi  que  d'hydrate  de  soude  n'y  produisait 
aucun  changement  jusqu'à  ce  que  la  réaction  restât  double, 
c'est-à-dire  jusqu'à  ce  que  les  phosphates  monobasiques  et  di- 
basiques s'y  trouvassent.  Mais  dès  que  la  réaction  devenait  alca- 
line les  phosphates  étaient  précipités.  Au  contraire,  si  la  réaction 
était  acidique,  c'étaient  les  corps  albumineux  qui  étaient  pré- 
cipités. Si  l'on  prend  en  considération  que  les  phosphates  accom- 
pagnent toujours  la  matière  vivante,  que  chaque  pelotte  de  pro- 
toplasma en  contient  une  certaine  quantité,  et  que  dans  la 
majorité  des  cas  ce  sont  des  phosphates  à  réaction  double, 
nous  devons  convenir  que  le  rôle  de  préservateurs  est  une  des 
fonctions  de  ces  sels  dans  la  nature  vivante.  Comme  l'équilibre 
chimique  de  la  cellule  est  instable,  les  procès  divers  v  ont  lieu 
l'un  à  côté  de  l'autre  et  dans  des  directions  différentes;  la  ré- 
action ne  pourrait  y  être  constante:  elle  deviendrait  tantôt  al- 
calique  tantôt  acidique.  La  formation  des  précipités,  l'arrêt  des 
fonctions  importantes  s'en  suivraient  et  toute  l'économie  de  la 
cellule  serait  troublée.  Les  phosphates  servent  de  régulateur 
contre  ces  inconvénients;  ils  subissent  eux-mêmes  les  influences 
acidiques  ou  alcalines  pour  en  préserver  la  cellule  et  pour  y 
soutenir  le  courant  normal  de  la  vie. 

2.    Acides  phosphoriques  complexes  ;  ). 

Outre  le  rôle  préservateur  que  joue  l'acide  phosphorique 
sous  forme  des   phosphates    dans    la    cellule  vivante   il    v   en  a 

'_)  L'auteur  ne  se  dissimule  pas  que  les  observations  communiquées  dans 
ce  chapitre  ne  reposent  pas  sur  des  investigations  consommées:  il  a  la  con- 
science que  les  recherches  des  corps  qu'il  décrit  ne  sont  qu'entamées.  II  est 
pourtant  pressé  de  faire  cette  communication  à  cause  de  la  publication  récente 
de  Posternak  (Revue  générale  de  botanique  XII,  p.  5)  qui  traite  un  sujet 
très  rapproché  du  sien  ;  travail  dont  l'auteur  vient  de  prendre  connaissance. 


RÉSUMÉS  421 

un  autre  qui  lui  appartient  dans  la  chimie  de  la  cellule  à  cause 
de  la  facilité  qu'il  possède  de  former  des  sels  doubles  et  de  se 
combiner  avec  des  substances  organiques,  en  produisant  des 
composés  qui  se  décomposent  aussi  aisément  qu'ils  se  forment. 
C'est  de  ce  genre  de»  combinaisons  qu'il  sera  question  dans 
ce  chapitre. 

On  sait  que  l'acide  phosphorique  est  tribasique  et  que 
parmi  les  trois  groupes  hydroxyliques  il  y  en  a  deux  qui 
possèdent  les  propriétés  acidiques,  tandis  que  le  troisième  a  le 
caractère  plutôt  phénilique.  Il  peut  former,  outre  des  sels  in- 
organiques, des  combinaisons  avec  des  bases  organiques  et  avec 
des  radicaux  alcooliques,  ainsi  que  des  combinaisons  avec  di- 
verses substances  organiques.  L'auteur  expose  quelques  obser- 
vations qui  témoignent  jusqu'à  quel  point  ces  acides  phospho- 
riques  complexes  sont  répandus  dans  la  nature  organique. 

a)  Substance  obtenue  du  jus  de  la  levure.  Dans 
un  article  sur  le  suc  exprimé  de  la  levure  (Voyez  le  Bul- 
letin, Nov.  1898)  l'auteur  mentionna  y  avoir  découvert  une 
substance  organique  contenant  de  la  chaux  et  des  quantités 
considérables  d'acide  phosphorique.  En  renouvelant  ces  expé- 
riences, il  obtint,  au  moyen  de  l'appareil  qu'il  a  décrit  dans  le 
dernier  Bulletin,  la  même  substance  sous  forme  de  petits 
cristaux  lamineux  (Fig.    1). 


Fig.  1. 

Cette  fois-ci  l'analyse  n'y  découvrit  pas  le  soufre  qui 
dans  les  recherches  antérieures  provenait  évidemment  d'impu- 
retés. La  substance  donna  25,8%  de  cendre,  contenant  beau- 
coup de  magnésie  et  d'acide  phosphorique,  moins  de  chaux  et 
de  potasse.  La  quantité  de  substance  obtenue  était  insuffisante 


422  RÉSUMÉS 

pour  faire  une  analyse  élémentaire  et  pour  déterminer  le  carac- 
tère de  la  substance  qui  entrait  en  combinaison  avec  l'acide 
phosphorique  pour  former  des  sels  acidiques.  Il  a  été  néan- 
moins constaté  qu'elle  ne  réagit  pas  comme  les  peptones,  ni 
ne  réduit  la  liqueur  de  Fehling  après  l'ébullition  avec  l'acide 
chlorhydrique.  L'auteur  n'a  pas  pu  constater  non  plus  si  ce 
corps  était  un  dérivé  ou  non  de  l'acide  oxy-métylo-phosphorique 
décrit  par  Prosternak  (1.  c).  Ce  corps  cristallin  est  très 
peu  soluble  dans  l'eau  et  dans  l'alcool  délayé;  il  est  au  con- 
traire très  soluble  dans  des  acides  déiayés;  il  est  précipité  par 
1'  ammoniaque.  La  solution  acqueuse  se  troublait  si  l'on  la 
chauffait;  elle  ne  redevenait  que  partiellement  claire  étant  re- 
froidie. Si  l'on  ajoutait  à  une  solution  de  ce  corps  dans  l'acide 
acétique  de  l'alcali  jusqu'il  réaction  double,  et  que  l'on  filtrât 
pour  séparer  le  liquide  d'un  précipité  qui  se  formait  pendant 
cette  opération,  ce  liquide,  étant  chauffé,  donnait  un  précipité 
qui  disparaissait  presque  totalement  après  refroidissement.  C'est 
tout  ce  que  l'auteur  peut  communiquer  sur  ce  corps. 

b)  L'  acide  phosphorique  complexe  trouvé 
dans  le  kéfir  et  dans  le  lait.  Une  substance  analogue 
fut  observée  par  l'auteur  pendant  l'analyse  du  kéfir.  il  y  a  deux 
ans1).  Le  filtrat  séparé  de  la  caséine  ne  contient  plus  de  corps 
albumineux.  mais  seulement  des  quantités  considérables  d'une 
protéose  dont  l'auteur  remet  la  description  à  une  occasion  pro- 
chaine, ainsi  que  des  quantités  considérables  de  phosphates  qui 
étaient  sans  nul  doute  séparés  de  la  caséine  par  le  procès  de 
fermentation.  Ce  liquide  se  comporte  d'une  manière  analogue  à  la 
solution  du  corps  précédemment  décrit.  Chauffé  jusqu'à  l'ébul- 
lition (si  la  réaction  est  trop  acidique,  il  faut  la  réduire  préala- 
blement, en  ajoutant  de  l'alcali  jusqu'à  coloration  double  du 
papier  réactif)  il  forme  un  précipité  granuleux,  abondant  qui 
est  dissous  après  refroidissement,  en    ne  laissant  qu'un  trouble 


1  L'auteur  fut  assisté  dans  ces  recherches  par  M.  Stepkowski:  Il  en 
communiqua  les  résultats  oralement  à  M.  Bondzyiiski  et  à  quelques-uns  de 
ses  amis.  Elles  ont  eu  lieu  il  y  a  un  an  et  demi. 


RÉSUMÉS  __  423 

peu  considérable.  Si  l'on  filtre  le  liquide  pour  l'en  séparer  et 
qu'on  le  chauffe  de  nouveau,  le  précipité  formé  est  dissous, 
cette  fois  complètement.  Il  y  a  donc  présence  d'un  corps  plus 
soluble  à  froid  qu'à  chaud.  C'est  une  qualité  commune  à  plu- 
sieurs acides  phosphefriques  complexes,  les  sels  de  l'aeide-gly- 
céro-phosphorique  et  oxy-métylo-phosphorique  la  partagent  avec 
le  citrate  et  le  butirate  de  chaux. 

Le  précipité  qui  se  forme  quand  on  chauffe  le  liquide 
obtenu  du  kéfir  contient,  outre  les  phosphates  de  chaux  et  de 
magnésie,  une  substance  organique  qui  est  très  faible  combinée 
avec  des  phosphates  et  se  laisse  presque  tout  à  fait  diviser 
par  précipitation  répétée  ou  par  une  ébullition  longue.  La  com- 
binaison mentionnée  est  précipitée  par  l'ammoniaque;  l'acide 
acétique  la  dissout  en  formant  un  liquide  à  réaction  double. 
Nous  pouvons  en  conclure  que  le  kéfir  contient  un  acide  phos- 
phorique  complexe    préformé. 

Cette  substance  contenait  dans  un  cas  77,59%  de  cendre; 
après  15  minutes  d'ébullition  avec  de  l'eau,  le  contenu  de  cen- 
dre monta  jusqu'à  79,60%.  Une  autre  préparation  de  la  même 
substance  contenait  75,6%  de  cendre,  chiffre  qui,  après  une 
longue  ébullition  avec  de  l'eau,  monta  jusqu'à  80,75°/0.  Après 
décomposition  complète  dans  un  autoclave  le  résidu  inorganique 
contenait  53,33%  CaO;  0.88%  MgO  et  44,29%  Ps05.  La 
substance  même  ne  contenait  pas  d'ammoniaque. 

Le  filtrat  du  lait  caillé  manifeste  les  mêmes  phénomènes 
que  celui  du  kéfir,  quoique  beaucoup  moins  marqués  et  exi- 
geant un  traitement  plus  soigné.  On  peut  les  observer  aussi 
dans  les  produits  de  digestion  de  la  caséine.  Si  l'on  précipite 
cette  dernière  en  ajoutant  du  dorure  de  sodium  au  lait  frais 
et  qu'on  la  soumette  à  la  digestion  peptique  et  triptique,  on 
trouve  dans  la  liqueur  obtenue  un  acide  phosphorique  com- 
plexe. Le  filtrat  du  lait  frais,  obtenu  au  moyen  du  filtre  Cliam- 
berland.  en  contient  aussi  quoique  en  quantité  inférieure  à  celle 
que  l'on  trouve  dans  le  filtrat  du  kéfir.  Le  filtrat  du  lait  ob- 
tenu par  ce  moyen  est  un  liquide  parfaitement  clair,  de  couleur 
jaune-clair;  il  ne  contient  pas  de  caséine;  quant  à  l'opalescine, 


424  RÉSUMÉS 

à  l'albumine,  leur  présence  dépend  de  la  grandeur  des  pores 
du  filtre.  Si  ce  dernier  a  été  plusieurs  fois  employé  dans  ce 
but.  les  pores  en  sont  tellement  obstrués  que  le  filtrat  ne  con- 
tient plus  de  substances  albumineuses  l).  Etant  mis  en  ébulli- 
tion  il  forme  un  précipité  assez  abondant  qui  se  dissout  après 
refroidissement  en  ne  laissant  qu'une  légère  opalescence;  une 
ébullition  réitérée  le  fait  reparaître.  L'alcool  le  précipite  à  froid 
et  l'analyse  prouve  l'identité  des  substances  obtenues  par  ces 
deux  moyens  de  précipitation.  On  en  conclut  que  le  lait  frais 
contient  un  acide  phosphorique  complexe  préformé. 


La  présence  de  corps  analogues  a  été  prouvée  dans  beau- 
coup de  liquides  organiques  animaux  et  végétaux:  dans  l'urine 2)y 
dans  le  suc  exprimé  du  foie,  des  muscles,  du  cerveau;  dans 
le  jus  de  la  carotte,  du   chou   etc. 8). 

Le  phénomène  caractéristique  que  nous  venons  de  décrire, 
c'est  à-dire  la  précipitation  à  chaud  et  la  dissolution  du  préci- 
pité à  mesure  du  refroidissement,  ne  peut  être  considéré  comme 
prouvant  la  présence  d'un  acide  phosphorique  complexe  que 
lorsque  l'analyse  démontre  que  le  précipité  contient  aussi  des  sub- 
stances organiques  outre  l'acide  phosphorique.  En  effet,  le  même 
phénomène  peut  être  produit  par  des  phosphates  inorganiques. 
Si  l'on  dissout  le  phosphate  double  de  magnésie  et  d'ammo- 
niaque dans  de  l'acide  acétique  délayé,  le  liquide  étant  mis 
en  ébullition  donne  un  précipité  qui  se  dissout  après  refroidis- 
sement. On  peut  répéter  l' opération  plusieurs  fois  :  mais  si 
Tébullition  dure  longtemps,   le  précipité  amorphe  est  transformé 


')  Si  le  lait  frais  contenait  du  penton.  il  devrait  se  trouver  dans  ce 
filtrat.  Comme  il  n'y  en  a  pas,  cette  question,  jusqu'à  présent  indécise,  doit 
être  considérée  résolue    dans    un    sens   négatif. 

s)  L'urine  normale  en  contient  des  quantités  minimes;  dans  les  cas 
pathologiques  parfois  des  quantités  considérables. 

3)  L'auteur  les  trouva  aussi  dans  les  grains,  de  froment  indépendam- 
ment de  Posternak. 


RÉSUMÉS  425 

en  phosphate  double  crislallique  d'ammoniaque  et  de  magnésie 
qui  n'est  plus  dissous  à  froid. 

Si  F  on  ajoute  une  solution  de  phosphate  ammoniaco- 
magnésique  à  celle  du  pepton  obtenue  par  la  méthode  de 
Kiihne,  et  que  l'on  cLj,aufFe  ce  mélange,  il  se  forme  un  préci- 
pité floconneux  abondant  qui  se  redissout  après  refroidissement. 
Une  ébullition  contenue  le  transforme  en  phosphate  cristallique. 
Comme  le  précipité  amorphe  contient  du  pepton,  on  en  conclut 
que  la  formation  d'un  acide  complexe  peptono-phosphorique 
y  a  lieu  et  que  cet  acide  est  très  facilement  hydralisé  1). 

Afin  d'étudier  la  capacité  de  l'acide  phosphorique  de  for- 
mer des  combinaisons  avec  des  corps  organiques,  l'auteur  a 
fait  pour  obtenir  ces  combinaisons  par  voie  synthétique  une 
série  d'essais  qu'il  se  propose  de  décrire  un  jour.  Il  a  reçu  entre 
autres  des  sels  d'acide  phosphorique  avec  des  composés  xan- 
thiniques  et  des  combinaisons  complexes  des  corps  xanthiniques 
avec  le  phosphate  de  magnésie  di basique.  Il  a  reçu  aussi  des 
combinaisons  de  l'acide  glycéro-phosphorique  avec  des  corps 
xanthiniques. 

Parmi  les  combinaisons  de  ce  genre,  il  faut  noter  aussi 
l'acide  oxymétylophosphorique  observé  par  MM.  Pfeffer,  Palla- 
din,  Schultze.  Winterstein,  identifié  et  décrit  minutieusement 
par  Posternak  qui  fit  sur  ce  sujet  des  recherches  très  exactes 
et  très  importantes  daus  le  laboratoire  de  M.  Schultze  2).  Ce  corps 
ainsi  qu'une  série  de  corps  connus  depuis  longtemps  et  con- 
tenant du  phosphore  comme  par  exemple:  l'acide  phosphoro- 
tarcique,  les  substances  obtenus  par  Moraczewski  comme  pro- 
duits de  la  caséine  et  de  la  vitelline,  la  lécitalbumine,  Fovo- 
vitelline.  les  lécitines,  les  protagones,  la  jecorine,  sont  des  acides 
phosphoriques  complexes. 

l)  Cette  observation  fut  faite  indépendamment  de  Posternak  qui 
obtint  avec  du  pepton  du  commerce  de  Witte  des  réactions  qui  indiquent 
l'existence  des  combinaisons  de  l'acide  oxymétylphosphorique  avec  les  sub- 
stances contenues  dans  ce  pepton. 

-',  1.  c. 

4 


426  résumés 

Les  phosphates  et  les  enzymes:   Les  acides  phos- 
phoiïques  complexes  jouent  un   rôle  important  dans  L'action  de 

certaines  enzymes.   La  présure  ne  fait  coaguler  la  caséine  qu'en 
présence  du   phosphate  de   chaux   qui    forme    une    combina 
avec  cette  dernière.   Le   phosphate  de  chaux  est  aussi  indispen- 
sable pour  la  coagulation  du  sang.    Il    ne    manque    pa 
de  points  d'appui   pour  la  supposition  que  les  enzymes  peuvent 
entrer  en  combinaison  avec  les  phosphate 

Le  fait  est  souvent  cité  que  lors  de  la  formation  des 
précipités  gélatineux  dans  des  solution-,  contenant  les  enzymes, 
ces  dernières  sont  entraînées.  C'est  là  certainement  une  des  pro- 
priétés des  enzymes,  quoiqu'elle  ne  soit  ni  aussi  générale,  ni 
absolue  qu'on  le  suppose.  En  travaillant  avec  la  diastaze,  l'auteur 
trouva  qu'elle  n'est  jamais  complètement  précipitée  par  ce  pro- 
cédé, mais  qu'une  partie  plus  ou  moins  grande  reste  <-n  solu- 
tion. La  même  observation  fut  faite  pour  la  pepsine.  En  appli- 
quant le  procédé  de  Briicke  pour  purifier  la  pepsine,  l'auteur 
trouva  que  le  précipité  obtenu  après  précipitation  multiple  par 
les  phosphates  et  la  cholestérine    ne    i  ;    que    des  traces 

de  cette  substance,    et    qi  olution    avait    une    action   peu 

intense.  La  cholestérine  n'entraîne  qu'une  quantité  insigni- 
fiante de  pepsine  et  l'on  pourrait  expliquer  le  mécanisme  de 
ce  phénomène  en  supposant  que  sous  l'influence  de  l'alcool  et 
de  l'éther  qui  sont  ajoutés  a  sa  solution  la  pepsine  passe  à 
l'état  de  pseudo-solution,  c'est-à  dire  d'imbibition  très  forte,  ce 
qui  cause  sa  précipitation  avec  la  cholestérine.  La  précipitation 
avec  le  phosphate  de  calcium  est  beaucoup  plus  avantageuse. 
On  sait  que  si  l'on  ajoute  d'un  coup  à  une  solution  de  pepsine 
dans  de  l'acide  phosphorique  toute  la  quantité  d'eau  calcaire 
qui  est  indispensable  pour  la  neutralisation  de  l'acide,  toute 
la  pepsine  reste  en  solution.  Si  au  contraire  on  n'ajoute  qu'au- 
tant d'eau  calcaire  qu'il  est  nécessaire  pour  former  le  sel  à 
réaction  acidique,  le  précipité  contient  une  quantité  considé- 
rable de  pepsine.  Dans  le  premier  cas,  le  précipité  est  cri- 
stallique;  dans  le  second,  il  est  amorphe  et  contient  outre  la 
pepsine  quelques  autres  substances.    Le   contenu  de  la  pepsine 


RÉSUMÉS  __  427 

dans  le  précipité  ne  peut  être  que  difficilement  expliqué  par 
l'absorbtion  mécanique,  puisque  des  broyages  multiples  avec 
de  l'eau  dans  un  mortier  ne  lui  font  pas  céder  ce  corps.  La 
supposition  se  présente  donc  naturellement  que  le  phosphate  se 
combine  avec  la  pepsirte,  -en  formant  un  acide  phosphorique 
complexe,  quoique  cette  combinaison  doive  être  considérée  comme 
très  instable.  Des  combinaisons  analogues  sont  produites  par 
d'autres  enzymes;  elles  sont  généralement  insolubles.  On  peut 
admettre  cependant  l'existence  des  combinaisons  solubles  du 
même  genre,  ce  qui  expliquerait  le  rôle  des  phosphates  dans 
le  procès  de  l'action  des  enzymes. 

Aperçu  général  sur  le  rôle  de  l'acide  phosphorique. 

L'acide  phosphorique  forme  une  des  parties  intégrantes  de 
la  matière  vivante;  il  se  trouve  dans  chaque  pelote  du  proto- 
plasma, soit  sous  forme  de  sels,  soit  en  combinaison  avec 
des  corps  organiques.  Ses  sels  inorganiques  se  combinent  avec 
des  substances  organiques  en  leur  donnant  des  qualités  qu'elles 
ne  possédaient  pas,  mais  qui  sont  celles  des  corps  inorganiques. 
Ils  changent  la  solubilité  de  ces  substances  ainsi  que  leur  ca- 
pacité osmotique,  ce  qui  contribue  à  leur  transport  à  des  di- 
stances plus  considérables  dans  les  tissus  organiques.  Les  phos- 
phates contribuent  aussi  à  la  cristallisation  des  corps  albumineux. 
L'albumine  d'oeuf  ne  cristallise  pas  si  elle  est  dépourvue  com- 
plètement de  sels;  au  contraire,  elle  cristallise  à  l'état  naturel, 
dans  lequel  elle  contient  des  substances  inorganiques.  Les  cris- 
taux de  cette  substance,  obtenue  par  la  méthode  Hoffmeister, 
analysés  par  Badzynski  et  Zoja  1)  contenaient  0,55°/0  de  phos- 
phate de  chaux,  d'où  l'on  peut  conclure  qu'ils  contiennent  un 
acide  phosphorique  complexe  avec  une  substance  albumineuse. 

L'acide  phosphorique  peut  former  des  combinaisons  avec 
plusieurs  substances  organiques  à  la  fois.  Les  corps  obtenus 
ont  des  qualités  différentes  de  celles  des  substances  qui  en 
font  partie.  C'est  ainsi  que,  par  exemple,  l'albumine  dans  la  lecyt- 

*)  Zeitschrift  fur  physiolog.   ('hernie  XIX  1,   1. 


AS 
262 
K7 
1900 


Folska  Akademia  Umiejftnéci, 
Krakow 

Bulletin  international 


s*f 


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