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Full text of "Bulletin international de l'Académie des sciences de Cracovie. Comptes rendus des séances de l'année ... = Anzeiger der Akademie der Wissenschaften in Krakau"

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COMPARATIVE ZOÖLOGY, 


AT HARVARD COLLEGE, CAMBRIDGE, MASS, 


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BULLETIN INTERNATIONAL 


DE LACADEMIE DES SCIENCES 
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BULLETIN INTERNATIONAL 
DE LACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE 


COMPTES RENDUS 


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SÉANCES DE L'ANNÉE 1891. 


CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE 
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Table des matières. 


Classe de philologie. Classe d'histoire et de philosophie. 


Comptes rendus de la Commission de linguistique. 4° vol. 

J. Kartowicz. Sur les abbréviations des noms propres polonais 

G. Blatt. Sur les satires de Martin Bielski au point de vue de l’hi- 
stoire de la langue polonaise . À © 2 ; ; 

I. Radlinski. Dictionnaire du dialecte des AOF, habitant l'ile Choum- 
chou, dans l’archipel des Kouriles près du Keurniehalte 


L. Sternbach. Menandrea { 

L. Sternbach. Analecta. Pars prima: Cure Malte 

L. Sternbach. Sur la vie et les oeuvres de Théocrite 

A. Miodonski. Sur la date de Florus : 5 à 

Bibliothèque des écrivains polonais du XVI et XVII: cles Livr. I— 
11; Livr. 12—15 ; ; - 3 : 14% 

Orichoviana. Opera inedita nec non bpibtihe Stanislai Orzechowski, ed. 
J. Korzeniowski à : i 

M. Bobowski. La poésie icon en Bes m ses origines 

jusqu’au seizieme siecle . : c 

Cwiklinski. Sur la vie et les poésies dé Clément Hide à 

Morawski, La vie et les oeuvres de Jacques Görski (1525—1585) 

. Morawski. André Patricius Nidecki. Sa vie et ses oeuvres . 

M. Gérski. Études sur François Karpinski. L'enfance et les années 


0060 


d'école du poète ° : - : ; 5 ; 
. Porebowiez. Catalogue des livres castillans du XVI° siècle, qui 
se trouvent dans la Bibliothèque de l’Université (Jagellonienne) de 
Cracovie . 


tg 


. 246 


6 


M. Zdziechowski. La poésie de Shelley considérée dans ses rap- 
ports avec celle de Byron . ; ; - e à h . D4 


V. Lutostawski. La logique de Platon — Examen des opinions 
émises à ce sujet et recherches pour la solution de cette question . 309 

V. Rubezynski. Sur un traité philosophique du XIII® siècle, récem- 
ment découvert et attribuè à Vitellion . ; 2 - { Pa |; 


L. Finkel. Bibliographie de l’histoire de Pologne. 1-ère partie . . 292 
Codex epistolaris saeculi XV, vol. II. ed. A. Lewicki ‘ ; . 163 
S. Smolka. Rapport sur les recherches faites dans les archives de 


Rome en 1889/90 . : : À : - : . 136 

V. Czermak. Rapport sur les travaux de la mission de Rome en 
1890/91 . 2 ? s e : : : : : . 35% 

A. Lewicki. Rapport sur les recherches dans les archives de Dresde, 
de Danzig et de Koenigsberg . 4 ! . 364 

V. Heck. Sur les archives municipales des anciens duche d’Okwieckn 
et de Zator . - ; 5 à s i : : > . 143 

A. Lewicki. Sur la politique de la Pologne à l’egard des Ruthènes 
pendant le règne de Jagellon . 5 3 ; . 126 

F. Koneezny. La politique du ne de Livonie, Walther de 
. Plettenberg, 1500—1525 À e , ; ; 98 
S. Smolka. L'Europe et la Constitution du 3 mai en Bol . 200 
S. Smolka. Sur la genèse de la Constitution du 3 mai 1791 . . 350 

S. Tomkowiez. Communications faites à la Commission de l'Histoire 
de l’art, du 11 juillet 1889 au 13 mars 1890 - 2 180 

S. Tomkowiez. Communications faites à la Commission de l'Histoire 
de l’art, du 11 juillet au 31 décembre 1890 5 : : . 275 

L. Luszezkiewicz. L'architecture des plus anciennes églises franci- 
scaines en Pologne . i 72 

M. Sokotowski. Un don ng de la reine Hedge, ala ‘Cathédrale 
de Cracovie . : 4 . 268 


L. Lepszy. Note sur un vase ae reveil cracovien fort peu connu 273 
L. Luszezkiewiez. Restes d’une maison du style Renaissance à Kro- 


sno, datant de l’année 1525 . 3 . 248 
E. Bostel. Contributions 4 l'étude de orférrerie des XVIe et XVIIe 

siècles . . 2 5 , s 4 : 2 . 265 
M. Sokotowski. Quelques mots sur Hack Dürer . ; . 266 
B. Ulanowski. Histoire de la fondation et de la dotation An couvent 

des réligieuses de l’ordre de St. Benoît à Staniatki - , VE 


S. Lisiewiez. Sur les investitures aux sièges épiscopaux en Pologne 120 
F, Piekosinski. Sur la législation du roi Casimir le Grand . . 302 


E. Krzymuski. Joseph Szymanowski. Étude pour servir à l’histoire 
de la réforme du droit pénal et de l'instruction criminelle en Polo- 
gne, vers la fin du XVIII: siècle . ; . - 160 
A. Blumenstok. Études sur l’histoire de la or immobiliöre 
chez les peuplades germaniques. I. L'homme et le sol chez les Franes 
saliens, avant l’invasion de l’Empire romain . 5 ; h NAT 


J. Milewski. Sur le rapport entre les valeurs monétaires de l'or et 
de l'argent . ; x : 5 2 ; ! 5 ; a 


Classe des sciences mathematiques et naturelles. 


J. Puzyna. Quelques remarques concernant la théorie générale des 
courbes algébriques . ! : 2 262 
F. Mertens. Sur l’application de la ihdorie "des Foustions symmetriques 
à la deduction d’un systeme complet des expressions invariables des 


formes binaires : R ; 5 : 5 2 . 145 
S. Dickstein. Les notions et les aätodes en mathématiques. Vol. 1% 

Première partie. Théorie des opérations . ; : : E - 193 
C. Zörawski. Sur une déformation des surfaces : ; 3 . 227 
S. J. Stodétkiewicz Sur une forme des systèmes des équations 

aux differentielles totales 5 ; À 5 { : 3 . 283 


J. N. Franke. Principes généraux de la mécanique des systèmes rigi- 
des, fondés sur les coordonnées homogènes du mouvement et de la 


force ; E À . e 2 ï : s à à „101 
M. Koztowski. Théorie de la vibration d’une membrane composée de 
deux bandes rectangulaires hétérogènes . ; : 3 . 103 
I. Zakrzewski. Sur la variation de la chaleur ane des corps 
solides suivant leur température . ; . 146 
A. V. Witkowski Sur la dilatation et en Eompressibilke de l'air 
atmosphérique . : ß 3 : : ; : 5 £ 162 
A. V. Witkowski. Thermomètre électrique pour les basses tempé- 
ratures . i - ß 2 , ; s à : ; . 188 
L. Natanson. Sur la concordance des courbes orthobares relatives 
aux fluides homogènes 5 ; : : 5 . 225 
J. Kowalski. Influence de la pression sur la conductibilité des éle- 
ctrolytes . : ; 3 : & . 255 


C. Olearski. Nouvelle Hate pour mesurer des résistances très faibles 258 


C. Olszewski. Sur le spectre d'absorption et sur la couleur de l’oxy- 
gène liquide . a \ : 3 : : : : . 44 
J. Schramm. Influence de la lumiere sur la substitution chimique . 145 


8 


S. Niementowski. Sur les combinaisons anhydriques . : + 149 
S. Niementowski. Sur les derivés des m-metyl-o-uramidobenzole . 190 
C. Olszewski. Sur la pression critique de l'hydrogène . : 192 


S. Niementowski. Sur l’acide a-methyl-o-phtalique . : B . 314 


M. Raciborski. Flore rhetique dans les monts du sud du Royaume 


de Pologne . : , s à r ; ß > ; . 64 
M. Raciborski. Recherches sur la flore rhétique en Pologne . . 379 
J. Siemiradzki. Faune des étages oxfordien et kiméridien, en Po- 

logne. Seconde partie . : 2 N F . 283 
L. Szajnocha. Sur les sources db eaux minérales en Galicie Ê set 


Kotula, Distributio plantarum vasculosarum in montibus Tatricis. 26 
. Raeiborski. Pythium dietyosporum, un nouveau parasite du Spi- 
rogyra . k : : 2 2 * k : : { . 283 


= & 


N. Cybulski et J. Zanietowski. Nouvelle méthode d’exeitation 
électrique à l’aide de condensateurs remplaçant l'appareil à chariot 
de M. Du-Bois-Reymond x N : E . 151 
L. Szymonowicz. Terminaisons des re da les poils tactiles de 
souris blanches ; : a : . 287 
N. Cybulski et A. Beck. Recherches sur An Cha Dont 
dans la couche corticale du cerveau des singes et des chiens . 369 


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DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE 


COMPTES RENDUS 


DES 


SÉANCES DE L'ANNÉE 1891. 


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CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ 
m 1891 


pr. 
L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDEE EN 1872 PAR 
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. 
ProTECTEUR DE L’ACADkMIE: 
S. A. L D’ARCHIDUC CHARLES LOUIS. | : 


Vice-Prorecreur: S. E. M. JuLien be Dunasewskt. 


PRÉSIDENT: M. Josepx MAJER. ‘4 


SECRÉTAIRE GENERAL: M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI. 


EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: 


($. 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté 
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom- 
mes par S. M. l'Empereur. 

($. 4). L'Académie est divisée en trois classes : 


a 
3 


a) classe de philologie, 
b) classe d’histoire et de philosophie, 
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 
($. 12). La langue offcielle de l’Académie est le polonais; c’est dans 
cette langue que paraissent ses publications. : 


Le Bulletin international parait fous les mois, à l'exception 
des mois de vacances (aoul, seplembre), el se compose de deux 
parties, dont la premiere contient l'extrait des procès verbaux des 
séances (en français), la deuxième les résumés des mémoires ed | 
commnunicalions (en français ou en allemand, au choix des auteurs). 


Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 6 fr. 
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 80 centimes. 


Nakladem Akademii Umiejetnoéci 
pod redakcyja Sekretarza generalnego Stanistawa hr. Tarnowskiego. 


Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell, pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. 


BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES 


DEIERACOVIE: 


No 1. Janvier. 1891. 


Sommaire: Séances du 12, 13, 20 janvier 1891. — Résumés: 1. Bi 
bliothèque des écrivains polonais du XVI siècle, livr. 9—11. — 2. Cwı- 
KLINSKI, Sur la vie et les poésies de Clément Janicius. — 3. RuBCzYNSKkI, 
Sur un traité philosophique du XII siècle, récemment découvert et at- 
tribué à Vitellion. — 4. Mirewskı, Sur le rapport entre les valeurs moné- 
taires de l’or et de l'argent. — 5. Korura, Distributio plantarum vaseu- 
losarum in montibus Tatricis. — 6. Orszewskr, Sur le spectre d'absorption 
et sur la couleur de l'oxygène liquide. — 7. SzAsnocHA, Sur les sourees 
des eaux minérales en Galicie. 


Séances 


PS 
_—-. 


Classe de Philologie 


Séance du 13 janvier 1891 


Présidence de M. C. Morawski 
Le Secrétaire présente les dernières livraisons (9-11) de 
la Bibliothèque des écrivains polonais du XVI siècle.) 
M. L. Cwixratskr donne lecture de son mémoire sur la 
vie et les poésies de Clément Janicius. ?) 


een 


2: = 


Classe d'Histoire et de Philosophie 


Séance du 12 janvier 1891 


Presidence de M. F. Zoll 


M. W. Ruscezysskı donne lecture de son mémoire sur 
un traité philosophique du XIII siècle, récemment découvert el 
attribué à Vitellion.®) 


1) Voir aux Résumés p. 3. 2) ib. p.8. 3) ib. p. 17. 


DO 


SÉANCES 


M. J. Minvewskı donne lecture de son travail sur le rap- 
port entre les valeurs monétaires de l'or et de l’argent.!) 

Le Secrétaire présente le compte-rendu des travaux des 
Commissions. 

La Commission d'Histoire, dans sa séance du 5 janvier, 
a entendu le rapport de M. A. Brumexsror sur ses recherches dans la 
Bibliothèque Impériale de St. Petersbourg; le rapport va paraître dans 
les Archives de la Commission. Dans la même séance, il a été décidé, 
que l'édition des Acta Alexandri Regis Poloniae (1501—1506) serait con- 
fiée à M. F. Bosrez à Léopol, et que les Diaria Comitiorum a. 1556 et 
1566 récemment découverts, seraient publiés dans les Scriptores rerum 
Polonicarum. 


(18 


| 


Classe des Sciences mathématiques et naturelles 


Séance du 20 janvier 1891 


Présidence de M. E. Janczewski 


Le Secrétaire présente l'ouvrage nouvellement paru de M. 
B. Korura intitulé: „Distributio plantarum vasculosarum in 
montibus Tatricis“.2) 

M. Orszewskı fait une communication: Sur le spectre 
d’absorption et sur la couleur de l'oxygène liquide.) 

M. Szagxocxa présente son mémoire: Sur les sources des 
eaux minérales en Galicie.{) 

M. Rosrarısskı rend compte du premier fascicule du tra- 
vail de M. Szyszyzowıcz: Plantae Jelskianae. 


1) Voir aux Résumés p. 21 2). ib, p. 26. 3) ib. p. 44. 4) ib. p. 47. 


Résumés 


1. — Biblioteka pisarzy polskieh. (Bibliothèque des écrivains po- 
lonais du XVI siècle). Livr, 9 — 11. 


9. Jana Seklueyana Occonomia albo Gospodarstwo, 1546, 
wydal Dr. Zygmunt Celichowski. (Jean Seclucianus, Oeconomia, 
1546, édité par M. Sigismond Celichowski. Cracovie. 1890. in 
op VEet: 78). 

On ne peut méconnaître le rôle important que joue dans 
l'histoire de la littérature polonaise la cour du Prince Albert 
de Prusse, cousin germain du roi Sigismond Auguste, le pre- 
mier qui ait exercé un droit de souveraineté sur la prinei- 
pauté créée par la sécularisation de l'Ordre Teutonique. Cette 
cour était en effet suffisamment frequentée, soit par des savants 
polonais, soit par des étrangers qui maintenaient certains rap- 
ports avec la Pologne. Ceux qui venaient ainsi se grouper au- 
tour de lui, étaient tous évidemment des adversaires de la ré- 
ligion catholique, avec leurs différentes nuances; les uns héré- 
tiques déclarés, les autres, simplement novellistes en matière 
de religion. Nous y trouvons, par exemple, André Trzycieski, 
Martin Kwiatkowski, Jean Seclucianus en fait de Polonais; en 
fait d'étrangers ayant des rapports avec la Pologne, il convient 
de nommer ne füt-ce que le célèbre P. P. Vergerius. C'était là 

1* 


4 RÉSUMÉS 


que prenaient leur source les oeuvres polémiques en matière de 
théologie, aussi bien que les ouvrages destinés à la grande 
masse des lecteurs, dont le but était de populariser l Ecriture 
Sainte ou bien les principes de la morale d’après les théories 
hérétiques. C’est également à Koenigsberg et à la cour du 
Prince Albert de Prusse que parut en 1546 un opuseule inti- 
titulé , 
que des Ecrivains Polonais par M. Celichowski, d’après un 


‚Veconomia* qui a été réimprimé dans la Bibliothe- 


exemplaire très rare de la bibliothèque de Körnik appartenant 
au Comte Zamoyski. L'auteur en est précisément ce Jean Se- 
elueianus que nous venons de nommer plus haut. Il était venu 
à Koenigsberg vers l’année 1541 et y est mort en 1578. On 
le voit pendant toute cette période occupé dans tous les sens, 
comme prédicateur, comme auteur, comme éditeur et libraire. 
Son ouvrage est un traité de morale chrétienne composé d’a- 
près les théories luthériennens. L'auteur y parle du royaume 
éternel et du royaume terrestre, il expose les différences qui 
existent entre la doctrine païenne et la doctrine chrétienne, 
examine la théorie du mariage et donne une série de prece- 
ptes relatifs à la vie conjugale bien ordonnée entre époux chré- 
tiens, délibère sur l'éducation des enfants, sur le choix d’un 
état, sur les devoirs des maîtres et des serviteurs, et finalement 
sur la charité et sur l'humilité chrétienne qui doit aider à sup- 
porter tous les maux. Seclucianus a dédié son ouvrage à la 
femme du prince Albert de Prusse, Dorothée de Dannemark, 
renommée par sa vertu et sa piété. 

10. Krzysztofa Pusssmana Historya barzo eudna o stwo- 
rzeniu nieba i ziemi, 1551, wydat Dr. Zygmunt Celichowski. 
(Christophe Pussman. Très merveilleuse histoire de la création 
du ciel et de la terre, 1551, édité par M. Sigismond Celi- 
chowski. Cracovie. in 8° 1890 p. 34.) 

L’opuseule intitulé „Tr&s merveilleuse histoire de 
la création du Ciel et de la Terre“, publié en 1551 
par Christophe Pussman, bourgeois de Cracovie, est un cu- 
rieux échantillon de la littérature populaire en Pologne au 
XVI-me siècle, littérature très féconde et qui s’ingéniait prin- 


RÉSUMÉS 5 


cipalement à paraphraser l’Ecriture Sainte. Ces sortes d’ouvra- 
ges traitaient en majeure partie des sujets religieux; on y trou- 
ve des dissertations morales ou des récits concernant les prin- 
cipaux personnages mentionnés par l’Eeriture Sainte. C’est par 
ce dernier trait surtout que cette littérature se rattache aux 
oeuvres poétiques du moyen âge et s'appuie souvent sur les 
livres apoeryphes de l’Ecriture Sainte. 

Ces ouvrages étaient souvent réimprimés; parfois même 
les voit-on publiés jusqu'à nos jours, non comme un héritage 
des temps passés, mais comme de nouvelles créations de la 
muse populaire s’adaptant sans cesse au goût du moment. Très 
répandues jadis, les éditions imprimées au XVI-me siècle sont 
aujourd’hui excessivement rares. L’£dition actuelle a été faite 
d’après le seul exemplaire connu de l'édition de 1551 et qui 
se trouve appartenir à la bibliothèque de Kérnik. Cet exem- 
plaire est pourtant défectueux et le texte n’en a pu être com- 
plété qu’à l’aide de quelques pages conservées fort heureusement 
à la bibliothèque Jagellonienne et provenant d’une édition po- 
stérieure, quoique datant encore du XVI-me siècle et absolu- 
ment inconnue. Il faut admettre cependant qu'il y a eu avant 
l’année 1551 une ou plusieurs éditions dont les traces ont di- 
sparu. Cet ouvrage a été plus tard, au XVIII-me siècle, 
condamné à être détruit pour cause de désaccord avec la tra- 
dition maintenue dans l’Ecriture Sainte. 

11. Rozmowa Polaka z Litwinem. 1564. (Conversation 
entre un Polonais et un Lithuanien, 1473, édité par M. J. Ko- 
rzeniowski. Cracovie. 1890 in 80 p. VIII et 91) 

Une des questions les plus importantes que soulève l’exa- 
men de l’organisation intérieure de l’état politique en Pologne 
est celle qu’on est convenu d’appeler la question de „l’ex6- 
eution“. Ce terme souvent employé dans les discours et les 
écrits des hommes politiques du XVI-me siècle, ne servait à l’ori- 
gine qu'à désigner une seule réforme, à savoir la mise en vi- 
gueur des statuts promulgués en 1504 Piotrköw par le roi 
Alexandre. Leur but était d’écarter les abus qui résultaient de 
l'accumulation simultanée des grandes charges entre les mains 


6 RÉSUMÉS 


des mêmes dignitaires et de subvenir aux besoins pressants du 
trésor royal, en y faisant rentrer un grand nombre des biens 
de la couronne détenus jusque-là par des particuliers. La né- 
cessité de cette réforme ne tarda pas à en appeler d’autres 
à sa suite, telles que la défense des frontières contre les inva- 
sions des Tartares, la réforme de la juridiction spirituelle en 
matière d’hérésie, ainsi que de la prestation des dîmes, la que- 
stion de la participation du clergé aux charges de l'impôt pu- 
blie, enfin le règlement définitif de l'union de la Pologne avec 
la Lithuanie, union qui ne se bornait pas simplement à la per- 
sonne du souverain, mais qui aboutit à la formation d’un état 
homogène par l’assimilation de deux organismes politiques jus- 
que là absolument différents. ,L’exécution“ devint de la sorte 
un mot d'ordre qui finit par désigner tout un programme de 
réformes très étendues, puisqu'elles devaient aboutir à la ré- 
organisation de l'Etat et s’en prenaient aux bases mêmes de 
l'existence de la Pologne. C’est au nom de l'exécution que 
l’on voit les représentants de la nation, les députés de la diète, 
entrer en campagne contre les représentants du clergé et les 
anciens soutiens du gouvernement, les sénateurs, et la lutte se 
continue aussi bien au sein des diètes que diètines et dans le 
pays tout entier. Chaque concession du roi et du clergé équi- 
vaut A une victoire du parti de l'exécution, et la lutte atteint 
son point culminant à la diète de Varsovie en 1562, lorsque 
le roi se range définitivement du côté des partisans de l’exé- 
cution. 

A partir de ce moment, c’est l’union de la Pologne avec 
la Lithuanie qui occupe dorénavant le premier plan. Les dis- 
cussions qu’elle provoque commencent à la diète de Varsovie 
en 1563. On comprend qu'une affaire de cette importance ait 
du nécéssairement préoccuper les esprits les plus remarquables 
de ce temps la. L'opinion publique trouvait à se manifester, 
en dehors des assemblées, dans les écrits politiques des &eri- 
vains les plus illustres. C’est à l’occassion de cette diète que 
l'écrivain le plus remarquable du parti catholique, Stanislas 
Orzeehowski, publia un opuscule intitulé ,Quincunx“ où l’on 


RÉSUMÉS 7 


trouve le développement complet du système théocratique dont 
il avait précédemment posé les bases dans ses , Dialogues à pro- 
pos de l’exécution de la couronne de Pologne“, brochure pu- 
bliée également à l’occasion de la diète de 1562. 

Dans le ,Quincunx* Orzechowski expose sa théorie de 
la liberté. Celle-ei ne peut exister, d’après lui, que dans les 
royaumes, où le roi est couronné par le chef du clergé, vicaire 
du Pape et représentant du pouvoir spirituel, source unique 
de tous les pouvoirs. Partant de là, son esprit, nourri de syllo- 
gismes absurdes, en arrive à se forger toute une théorie sur 
la servitude des principautés, et comme la Lithuanie est pré- 
cisément une principauté et non un royaume, il en conclut 
qu’elle ne peut pas être libre, que les Lithuaniens sont des 
esclaves abjects ete. Brodant sur ce thème, il en tire des con- 
séquences, les unes plus extravagantes et plus absurdes que 
les autres, et finit par proférer des injures; mais le plus grave, 
c’est qu'il tenait ce langage dans un moment où l'intérêt de 
l’état exigeait précisément que l’union püt se faire spontané- 
ment et de plein gré, à la satisfaction des deux partis. Aussi 
s’attira-t-il une réponse très méritée qui lui fut faite dans une 
brochure intitulée: „Conversation d’un Polonais avec un 
Lithuanien“. M. Korzeniowski qui a publié cet opuscule, admet 
l'hypothèse de M. Brückner qui l’attribue à un jurisconsulte 
très distingué, avocat à Wilno, nommé Augustin Rotundus. 
L'auteur y combat victorieusement les théories erronées d’Orze- 
chowski et réfute ses objections aussi injustes que mal sonnan- 
tes, avec une indignation qui n'exclut pas cependant une cer- 
taine déférence pour la personne même de son adversaire, 
l'illustre champion de la cause catholique. „La Conversation“ 
se divise en deux parties; dans la première, Rotundus réduit 
à néant la thèse soutenue par Orzechowski; dans la seconde, 
il expose en partie sa propre théorie et explique quelles se- 
raient précisément les conditions nécéssaires pour amener une 
union qui fût complète, sincère et parfaitement assurée. La 
seconde Conversation est également consacrée à une démonstra- 
tion qui tend à prouver que la Lithuanie a eu un passé glo- 


8 RÉSUMÉS 


rieux et qu'elle n’a jamais vécu dans l'esclavage. Ce curieux 
échantillon de la littérature politique en Pologne au XVI-me 
siècle, composé, à n’en pas douter, en 1564, a été édité d’a- 
pres un exemplaire unique appartenant à la Bibliothèque Na- 
tionale des Ossolinski, à Léopol. 


2. — L. Cwixraski. 0 Zyciu i poezyjach Klemensa Janickiego. Czesc I. 
(Ueber das Leben und die Gedichte des polnisch-lateini- 
schen Dichters Clemens Janicius, 1516—1543) I. Theil. 


Die Hauptquelle für das Leben des Dichters bildet die 
von ihm selbst kurz vor seinem Tode, noch im J. 1542 veran- 
staltete Ausgabe seiner Elegieen und Epigramme (Tristium 
liber, Variarum Elegiarum liber, Epigrammatum liber — Cra- 
coviae apud viduam Floriani Ungleri), insbesondere die von 
Janicius während einer lebensgefährlichen Krankheit im Jahre 
1541, in Nachahmung der Ovidischen (Trist. IV. 10) verfasste 
Autobiographie. Die übrigen Gedichte — zum Theil erst im J. 
1542 niedergeschrieben — enthalten weniger Material. Einige 
interessante Nachrichten sind in zwei Briefen enthalten, welehe 
der bekannte Collector der Tomiciana, Stanislaus Görski 
im J. 1538 an Janicius, der damals Paduaner Scholaris war, ge- 
richtet hat (Teki Naruszewicza 56). Das von Kukaszewiez 
(Hist. szkôt I, 76, Anmerk.) mitgetheilte Diplom ist nirgends 
mehr aufzufinden. Neues Material verdankt man Dr. Winp4- 
kræwicz, namentlich sieben Documente aus dem Krakauer bi- 
schöflichen und Universitätsacten (1540—1543), sowie 
Auszüge aus Paduaner Universitätsacten (im Archiwum 
dla dziejow liter. À o$w. w Polsce B. VII u. VIII). Auf eine 
aus der Zafuski’schen Sammlung stammende Petersburger 
Handschrift, in welcher sich auch unbekannte Briefe und 
Gedichte des Janicius vorfinden, hat den Verfasser der der 
Akademie vorgelegten Abhandlung Prof. Brückner aus Berlin 
aufmerksam gemacht. Von den Abhandlungen der Literarhi- 
storiker über Janteius verdienen — die Mittheilungen Jan oz- 


RÉSUMÉS 9 


ki’s in seinen verschiedenen Werken abgerechnet — fast nur 
die Arbeiten von Mastowski und Weclewski Beachtung; die 
meisten sind werthlos. Der Verfasser, mit der Vorbereitung 
einer Gesammtausgabe der Gedichte des Janicius beschäftigt, 
legte in der oben bezeichneten Abhandlung die Resultate seiner 
Forschungen über Janicius’ Leben und die Chronologie seiner 
Gedichte nieder. 

Der Dichter nennt und schreibt sich Janicius oder Jant- 
tius, auch in Autographen und in der Originaledition vom J. 
1542. Sein Name lautete im Polnischen zweifelsohne anders 
(vielleicht Janik oder Janicz), da er nicht adeliger Abkunft war, 
sondern aus einem bäuerlichen Hause abstammte, was auch An- 
dere schon anerkannt haben, der Verfasser aber noch durch 
weitere Argumente sicherstellt. Am 17-ten November 1516 in 
Januszkowo (unweit von dem, vier Meilen von Gnesen entfernten 
grosspolnischen Städtchen Znin) geboren, trat Janieius, fünf J. 
alt, in die Schule des Nachbarstädtchens ein. Später schickte ihn 
der Vater in das vor Kurzem gegründete Lubranski’sche Gym- 
nasium in Posen, Nachdem der Verfasser die Einzelheiten die- 
ses Lebensabschnittes, soweit es die Äusserungen des Dichters 
zulassen, festgestellt, beweist er, dass der begabte Jüngling 
nicht im J. 1535, wie allgemein behauptet wird, sondern Ende 
April oder Anfang Mai 1536 vom Gnesener Erzbischof Andreas 
Cricius (Krzycki) in die Reihe seiner Hausgenossen aufgenom- 
men wurde, und zwar bei der Gelegenheit, als der erst im 
October 1535 zum Primas von Polen ernannte Bischof, seinen 
feierlichen Einzug in die Metropolitankirche vollzog und in sei- 
ner Gnesener Residenz während 2—3 Wochen verweilte, oder 
als er gleich nach seiner Abreise aus Gnesen die zum Erzbis- 
thume gehörigen Güter in Zrin und Umgegend besuchte. Den 
ersten Empfang beim Erzbischof schildert die gleich am Emp- 
fangstage abgefasste Elegie der Vermischten Elegieen (= Var. 
El. I). Indem Briefe von und an Cricius und sonstigers Acten- 
material namentlich aus den Tomiciana und aus anderen Hand- 
schriften herangezogen wird, werden die Fast! Oriciani für 
die Zeit vom Anfang Mai 1536 bis zum Todestage des Erzbi- 


10 RÉSUMÉS 


schofs (10 Mai 1537) festgestellt. Im Sommer und Herbst 
hielt sich Cricius auf seinem Schloss in Skierniewiee, bez. in 
Lowiez auf und wurde daselbst im Herbst vom heftigen Fieber 
ergriffen. Dort verfasste also unser Dichter Var. El. III, einige 
Zeit später aber — wahrscheinlich am 1 December — Var. Hl. 
II, entweder noch in Skierniewice, oder bereits in Krakau, 
ziemlich gleichzeitig mit Æpigr. 27, in welchem von der Reise 
des Erzbischofs nach Krakau zum Reichstage (1536/37) primae 
sub tempore brumae die Rede ist. Auch Janicius siedelte mit 
dem Erzbischof nach Krakau über und schrieb dort am 25 Ja- 
nuar 1537 eine Elegie an einen sonst unbekannten Jüngling 
Johannes Lgovius, die von Niemandem bisher erwähnt worden 
ist; der Verfasser hat sie in einem Krakauer Exemplar der 
Boehmius’schen Ausgabe, auf einem beigehefteten Blatte aufge- 
schrieben vorgefunden. Das Blatt ist gewiss ein Autograph des 
Dichters. Auch an Stanislaus Hosius, den späteren Cardinal, 
richtete Janicius noch vor dem Tode Krzycki’s Var. El. V. 
Aus dieser Zeit scheinen einige Epigramme herzurühren. Auf 
Veranlassung des Gönners schrieb der junge Dichter auch die 
Vitae Archiepiscoporum Gnesnensium mit einem Vorworte Ad 
Gnesnam, im Ganzen 43 Bilder von je 2 Distichen, schloss 
dieselben erst nach dem Tode des Erzbischofs, jedoch bald 
nach demselben, nicht erst 1542, wie behauptet wurde, ab. 
Der Dichter benutzte bei der Arbeit nur den Katalog der Erz- 
bischüfe von Diugosz; andere Kataloge kannte er nicht. Die 
Vitae sind erst mehr als 30 Jahre nach dem Tode des Jani- 
cius, erst im J. 1574, mit einigen Ergänzungen von Andreas 
Tricesius (Trzycieski) herausgegeben worden. 

Den Tod seines Mäcen beweinte der Dichter in einer noch 
nicht gedruckten, in der erwähnten Petersburger Handschrift 
vorhandenen Elegie; auch widmete er ihm einige Epigramme 
(namentlich 28 u. 29) und gelegentliche Nachrufe in Gedichten 
aus den nachfolgenden Monaten des J. 1537 und aus späterer 
Zeit (Epigr. 30, Var. El. IV am Anfang; Var. El. VI. am 
Anf.; Var. El. VII in der Mitte). 


RÉSUMÉS HM 


Bald nach des Erzbischofs Tode nahm sich der Krakauer 
Wojewode und Kronmarschall Peter Kmita des Jünglings an. 
Das Verhältniss zwischen dem mächtigen Magnaten und dem jun- 
gen Dichter war kein so herzliches, wie zwischen dem geistlichen 
Würdenträger, der ebenfals dichtete, und dem vielversprechenden 
Jüngling, und wurde durch Intriguen anderer Hofleute, welche 
in grosser Anzahl sich um Kmita scharten und durch andere uns 
unbekannte Umstände von Zeit zu Zeit, und zwar bereits im J. 
1538 getrübt, bis es sich im J. 1541, wie es scheint, gänzlich 
auflöste. Aus dem ersten Zeitabschnitt der Gönnerschaft Kmi- 
ta’s d. h. bis zur Reise nach Padua im Frühjahr 1538 stammt 
eine stattliche Reihe von Gedichten verschiedenen Inhalts und 
Werthes. In einigen (Æpigr. 32, 33, 57) correspondiert Janicius 
mit Andreas Kromer, dem bereits im J. 1538, im frühen Alter 
verstorbenen Bruder des späteren bekannten Ermländer Bischofs 
und Geschichtsschreibers Martin Kromer. In anderen sehen wir 
den Dichter die Aufgabe eines Hofpoeten erfüllen, so nament- 
lich in dem kurzen Epigr. 31; in dem Trauergedicht, Var. 
El. VI, zu Ehren des Bruders des Peter Kmita, des Belzer 
Wojewoden Stanislaus Kmita (verf. Ende Nov. 1537); in dem 
aus Anlass des Todes der Gemahlin von Peter Kmita, Anna 
aus dem Hause der Görka, verfassten Gedichte, Zpigr. 46 und 
der kurzen Aufschrift für das Grabdenkmal derselben, Epigr. 
47; in den an den Schwager seines Herrn, den Kujawischen Bi- 
schof, früheren Wojewoden Lukas Görka gerichteten drei Epi- 
grammen 55, 56, 57. Nach viermonatlichem Aufenthalt am Hofe 
des Grafen von Wisniez, wie Kmita sich gern nannte, unge- 
gefähr also im Herbst des J. 1537, richtete Janieius an ihn Var. 
El. VI und in derselben die Bitte, ihn zu ferneren Studien 
ins Ausland schicken zu wollen: ut fiat, qui fuit anser, olor. 

Bevor der sehnliche Wunsch des jungen Dichters erfüllt 
wurde, begab sich derselbe mit seinem Herrn, Anfang 1538, 
nach Piotrköw, woselbst am 6 Januar der Reichstag zusam- 
mentrat. Die Anwesenheit des Janicius in Piotrköw während der 
Reichstagsverhandlungen ist nicht allein durch den ersten der 
obenerwähnten Briefe des Stan. Görski sichergestellt, sondern 


12 RÉSUMÉS 


kann auch aus dem Gedicht erschlossen werden, welches Anfang 
1538 von unserem Dichter verfasst wurde. Es ist dies das 
einzige politische Gedicht des Janicius, bekannt unter dem Titel 
Querela Reipublicae; es besteht aber aus zwei Theilen, von 
denen der erste die wirkliche Querela Rp. ist und auch so 
genannt wird, der andere, ein Appell an die polnischen Sena- 
toren, die Aufschrift führt Ad Polonos Proceres. Das Gedicht 
ist von Niemandem hinlänglich gewürdigt worden; man hat 
ihm überhaupt zu wenig Aufmerksamkeit geschenkt, haupt- 
sächlich wohl aus dem Grunde, weil der einzige Druck, der 
bis jetzt vorhanden ist (s. /. et a., wahrscheinlich 1543 oder 
bald darauf) zu den Seltenheiten zählt. Um das Gedicht zu 
verstehen, muss man die Bewegung des polnischen Adels im 
J. 1537 und die damalige politische Stellung des Wojewoden 
Kınita in Erwägung ziehen. Ein Vergleich mit den bekannten 
Conciones, deren Redaction ziemlich allgemein dem Stanislaus 
Orzechowski zugeschrieben wird, führt zu dem Ergebniss, 
dass beide Schriften denselben Grundgedanken verfolgen und dass 
selbst in der Form zwischen beiden einige Ähnlichkeit vorhanden 
ist. Janicius hat sein Mahngedicht an den Adel (d. i. die Querela) 
und seine heftige Philippica gegen die Senatoren (d. i. d. Ged. 
Ad Polonos Proceres) nicht aus eigenem Antriebe verfasst, man 
hat ihn dazu veranlasst, und die Anregung ging von der Kmita’ 
schen Umgebung (vielleicht sogar von Kmita selbst?) aus. 

Kmita schickte Janicius nach Padua. Aber es unter- 
stützten ihn auch Andere, wie der Wojewode Stanislaus Spro- 
vius und der Paduaner Professor Lazarus Bonamicus. Die 
Abreise fand ungefähr im März 1538 statt. In Padua hielt 
sich Janicius bis Ende Juli 1540 auf. Diese Studienzeit theilt 
sich in zwei ziemlich gleiche Hälften. Die erste, glücklichere, 
erreicht mit der lebensgefährlichen Krankheit des Dichters im 
Juli 1539 ihr Ende. 

Der Dichter wusste sich die Freundschaft und Gunst des 
Lazarus Bonamicus, des am 24 März 1539 zum Cardinal er- 
nannten Petrus Bembus, des Daniel Barbaro und Aa. zu ge- 
winnen. Ueber das Verhältniss des jungen Polen zu den ita- 


» B 1 2 
RESUMES 2 


lienischen Gelehrten belehren uns mehrere Gedichte des erste- 
ren, namentlich die folgenden: die im Frühjahr 1538, nach einem 
vierwöchentliehen Aufenthalte in Padua dem Bonamicus gewid- 
mete Elegie, Var. El. VIII, die ein Jahr später, d. h. also im 
Frühjahr 1539 an den Cardinal Bembus gerichtete Klegie, Var. 
El. IX, die nach der Rückkehr nach Krakau, gegen Ende 
des J. 1540 an Bonamteus adressierte Blegie, Trast. VI, das 
Epigr. 49 an Daniel Barbaro u. aa Auch an seine polnische 
Gönner, in die Heimat schickte Janierus poetische Episteln, 
sogleich nach der Ankunft in Padua einen Brief an St. Spro- 
vius, Var. El. VII und dann später, wahrscheinlich zum Schluss 
des J. 1538, noch ein Schreiben, Var. El. X; zur selben Zeit 
auch eine längere Epistel an Peter Kmita Trést. IT, in welcher 
der Dichter bereits davon spricht, dass ihn Kmita’s Argwohn 
(suspicio) nicht zur Ruhe kommen lässt; der Feind (hostis), der 
den Unwillen des Herren zu nähren verstand, soll Stan. Orze- 
chowski gewesen sein (vgl. Bemerk. verschied. Hdss. zum Zpigr. 
21). Trotz mancher Sorgen schätzte sich der Dichter in Italien 
glücklich und spendete dem italienischen Lande und Volke und 
dessen Sitten, Gewohnheiten und Einrichtungen reiches Lob. 
Gleichzeitig mit Janieius studierten theils in der Universität der 
Legisten, theils in der der Philosophen und Mediziner mehrere 
Polen und bildeten eine eigene Natio, in welcher Hinsicht die 
schon erwähnten Auszüge des Dr. Windakiewiez aus den Uni- 
versitätsacten lehrreich sind. 

Die gewaltige Krankheit, welche den Dichter im Juli 
1539 ergriff, schien seinem Leben ein jähes Ende zu bereiten. 
Während eines heftigen Fieberanfalls dichtete Janieius eine 
der schönsten, wenn nicht die schönste aller seiner Elegieen, 
Trist. II, ein Gebet an die heilige Jungfrau um Muth und 
Ausdauer. Wie andere Gedichte, so zeigt namentlich dieses, 
dass Janicius dem Glauben seiner Väter treu blieb; von der 
religiösen Bewegung, welche auch in Polen Eingang fand, 
findet sich in seinen Gedichten auch nieht die leiseste Andeutung. 

Die Paduaner Ärzte Montanus und Cassanus, welche den 
polnischen Scholaris auf Bonamicus’ Geheiss mit Eifer pflegten, 


14 RÉSUMÉS 


hofften, dass das heimatliche Klima auf die erschütterte Ge- 
sundheit des Jünglings vortheilhaft einwirken werde und empfah- 
len ihm die Rückkehr nach Polen. Bonamieus wollte ihn nicht 
ohne Titel entlassen. Am 22 Juli 1540 erhielt /anicius die 
päpstliche laurea poetica und zugleich — auf Grund einer mit 
ausgezeichnetem Erfolg bestandenen Prüfung — den Grad und 
die Insignien eines Doctor artium liberalium et philosophiae. 
Die Thatsache, dass der Dichter beide Auszeichnungen erhielt, 
steht fest; die näheren Details können nur mit ungefährer Wahr- 
scheinlichkeit festgestellt werden. 

Ausser den schon erwähnten Gedichten verfasste Janr- 
cius während des Paduaner Bienniums auch noch einige andere, 
nanentlich Var. El. XI und mehrere Epigramme (44, 48, 50, 
vielleicht auch 41). 

Die lange und beschwerliche Heimreise über Steiermark, 
Wien und Mähren beschrieb der Dichter alsbald nach der 
Ankunft in Krakau, etwa im October 1540, in einer scherzhaf- 
ten Epistel an seinen in Padua zurückgebliebenen Comilito 
Peter Myszkowski, Trist. V. Die Gesundheit liess viel zu 
wünschen übrig. Der Dichter konnte sich nicht zu seinem Herrn, 
Kmita begeben, der in den ruthenischen Provinzen Krieg mit 
den Tartaren führte. Er blieb in Krakau und schrieb (gleich- 
zeitig mit jener schon genannten Epistel an Peter Myszkowski 
Trist. V) den ebenfalls schon genannten poetischen Dankbrief 
an Lazarus Bonamieus, Trist. VI. Aus dieser Zeit (Ende 1540 
und Anfang 1541) datieren auch einige Epigramme an Peter 
Kmita, so namentlich 51, 52, 59, 63. Was den Zorn des 
Magnaten verursachte und was der Dichter sich zu Schulden 
kommen liess, darauf weist derselbe im Zpigr. 63 nur mit 
allgemein gehaltenen Worten hin (ofensum te cerno mihi ; deliqui 
fortasse aliquid). In den letzten zwei Jahren seines Lebens 
scheint der Dichter keinen Vers mehr seinem früheren Gönner 
gewidmet zu haben. 

Janicius besass, obschon er nur Ülerieus minorum ordinum 
war, eine Pfarre in Koniusza bei Proszowice; er verdankte 
sie Kmita; seit wann er sie besass, ist unbekannt. Am 7 December 


RÉSUMÉS 15 


1540 tauschte er mit dem Domherrn Gadkowski und übernahm 
die von diesem bisher eingenommene Pfarre in Golaszöw bei 
Olkusz. Die Pfründe trug nicht so viel ein, dass der Dichter 
ohne Sorgen hätte leben können, um so mehr, da ihn die 
Wassersucht quälte und von Zeit zu Zeit immer wieder auf’s 
Krankenbett warf. Trotzdem entwickelte Janicius in den letz- 
ten Jahren seines Lebens eine ausserordentlich rege dichte- 
rische Thätigkeit; fast die Hälfte seines literarischen Nachlasses 
ist in dieser traurigen Zeit entstanden, darunter mehrere aus- 
gezeichnete Gedichte, welche, wie auch schon einige Paduaner 
Elegieen, deutlich bezeugen, einen wie nachhaltigen und gün- 
stigen Einfluss die italienische Reise auf den Dichter ausgeübt 
hat. Während eines Krankheitsanfalles, der Janicius — es 
war im Jahre 1541 — zu ersticken drohte, dietierte derselbe 
die schon erwähnte Autobiographie, Trist. VII. Gegen Schluss 
des J. 1541 widmete er dem trefflichen Krakauer Arzte Joannes 
Antoninus aus Kaschau die lange , Pudae a Turcis occupatae 
querela“, Trist. VIII. Am Anfang des J. 1542 spendete er 
Hieronymus Laski, welcher nach einem äusserst beweglichen 
Leben am 22 December 1541 in Krakau aus dem Leben 
schied, in der Elegie, Trist. IX, reiches Lob und suchte dessen 
Freund Severinus Bonar über den harten Verlust, welchen 
er erlitten hatte, zu trösten. Vor Beginn des Frühjahrs 1542 
sendete er seinem Freunde Raphael Wargawski die besten 
Wünsche zu einer Reise, die derselbe in die heimatliche 
Gegend, wo auch die Wiege des Dichters stand, unternahm, 
Trist. X. Auch zahlreiche Epigramme, mannichfachen Inhalts, 
scherzhafte, satirische und ernste verdanken dieser Zeit ihren 
Ursprung. Es finden sich darunter fünf kleine Gedichte, 
Epigr. 8, 9, 22, 36, 43, in welchen der Dichter von seinem 
Liebesverhältnisse zu einem Mädchen, Ælsula mit Namen, spricht. 
Es scheint nur ein vorübergehendes Tändeln gewesen zu sein. 
Den besten Commentar zu diesen Liebesversicherungen ge- 
währt uns eine Stelle der Autobiographie. Zahlreich sind auch 
die Epitaphien für Krakauer Bürger oder ihre Frauen und 
für andere Personen. 


16 RÉSUMÉS 


Weniger wohl die Aussicht auf einen Gewinn, als die Ab- 
sicht, den literarischen Nachlass zu retten, bewog unseren Dich- 
ter, die am Anfange dieses Berichts bereits genannte Ausgabe 
der Elegieen und Epigramme zu veranstalten. An erster 
Stelle wurde in dieser Sammlung eine Dedicationselegie an 
den damaligen Plock’er (späteren Krakauer) Bischof Samuel 
Maciejowski abgedruckt, 7rist. I; unter des Bischofs Protecto- 
rat sollte das Buch sich die Gunst des polnischen Publicums er- 
werben. Die chronologische Ordnung der Elegieen ist in den 
Tristien mehr, in den Vermischten Elegieen weniger beobachtet. 
In der Zpigrammensammlung ist keine Ordnung zu erkennen. 


Aus Handschriften und aus gedruckten Werken werden 
in die vorbereitete Gesammtausgabe noch einige umfangreichere 
und kleinere Gedichte Aufnahme finden, die der Dichter aus 
diesem oder jenem Grunde in seiner Originalausgabe nicht hat 
abdrucken lassen. Es werden daselbst auch ausser den schon 
erwähnten Vitae Archiepiscoporum Gnesnensium und der eben- 
falls genannten Querela Reipublicae, sowie ausser dem kurzen, 
aber in kultureller Hinsicht interressanten, poetischen Dialog 
In Polonici Vestitus Varietatem, dessen Abfassungszeit nicht 
ermittelt werden konnte (er scheint aus dem Jahre 1542 zu sein), 
noch zwei längere Gedichte Platz finden, die Janicius kurz 
vor seinem Tode, im Laufe des Jahres 1542 vollendete, na- 
mentlich: 1) die Vitae Requm Polonorum, ein schon früher 
vom Dichter verheissenes poetisches Handbuch der polnischen 
Geschichte, welches im J. 1565 zum ersten Male in Druck 
erschienen, viele Auflagen erlebte und auch handschriftlich viel 
verbreitet wurde; 2) das ebenfalls schon in der Autobiographie 
angekündigte Æpithalamion, das aus zwei längeren Elegieen 
besteht: a) Ad Sigismundum Primum Regem Polonorum und 
b) Ad Sigismundum Augustum Regem Polonorum. Der Dichter 
hat das Hochzeitsfest des jungen Königs Sigismund August mit 
der oesterreichischen Prinzessin nicht mehr erlebt; aber die 
Testamentsexecutoren beschleunigten die Ausgabe des Epitha- 
lamion, welches im J. 1543 erschien. 


RÉSUMÉS 47 


Nachdem der Dichter bereits im J. 1541 seinen Vater 
durch den Tod verloren hatte, ereilte ihn in der ersten Hälfte 
des Jahres 1542 die Nachricht, dass sein einziger, jüngerer 
Bruder ermordert worden ist (Zpigr. 72). Die Mutter zog 
also, wie aus einem von Dr. Windakiewiez veröftentlichten Do- 
cument geschlossen werden darf, zu dem Dichter nach Krakau 
und hat wohl den Schmerz erleben müssen, dem einzigen Sohne, 
der noch am Leben geblieben war, nach dem baldigen Tode 
die Augen zu schliessen. 

Janicius starb im Januar oder Anfang Februar — jeden- 
falls vor dem 12 Februar —— 1543, ohne Zweifel in Krakau. 
Sein frühes Hinscheiden wurde von gleichzeitigen Dichtern und 
Gelehrten beweint, sein dichterisches Talent im Späteren auch 
in besonderen Lobgedichten gepriesen — und gewiss mit Recht. 
Janicius ist der princeps der polnischen Elegiker und der 
princeps poëtarum polono-latinorum. 

Mit einer kurzen Charakteristik der Janicius’schen Muse 
schliesst dieser erste Theil der Monographie. Im zweiten wird 
über die Composition der Gedichte, über die Dietion und die 
Verstechnik sowie über das Verhältniss des Dichters zu den 
altklassischen Dichtern und zu den früheren polnisch - lateini- 
schen Dichtern gehandelt werden. 


3. — W. Rusczysskı. Nieznany traktat filozoficzny XIII wieku i jego domnie- 
many autor Vitellio. (Die Schrift von den Stufen des Seins und 
Erkennens und ihr vermuthlicher Verfasser Vitellio). 


Die Anhänger des Neuplatonismus im Mittelalter sind 
längst als phantastische Begriffsspaiter in Verruf gekommen. 
Besonders aber hat ihnen Haureau die grösste Mitschuld an 
der Entstehung des späteren d. h. scotistischen, excessiven 
Realismus zum Vorwurf gemacht. Daran mag viel Wahres 
liegen, nicht destoweniger aber ist es sicher, dass der Ein- 
fluss der Neuplatonismus auf die christliche Philosophie ern- 
stere Seiten darbietet. Er hat nicht nur bei Augustinus und 


Thomas von Aquin dazu beigetragen, den Gottesbegriff von 
Bulletin 1 2 


18 RÉSUMÉS 


Antropomorphismen zu läutern und die Erkenntnisstheorie dem 
kritisch idealistischen Standpunkte näher zu bringen, sondern 
hat auch, wie aus dem unten zu besprechenden Traktate sich 
ersehen lässt, zu naturphilosophischen Erwägungen fruchtbaren 
Antrieb gegeben. 

In der Handschrift der Laurentiana (Pl. XIII dx. Cod. XD) 
aus der zweiten Hälfte des XIII Jahrhunderts befindet sich 
ein Aufsatz, dessen Titel „de intelligentia* den Inhalt nicht 
erschöpft und der sichtlich von einem Dilettanten m der Phi- 
losophie und zwar einem Naturforscher herrührt. Der Termi- 
nologie der Scholastiker wenig kundig, zeigt er sich doch 
schon mit der Metaphysik und den physischen Schriften des 
Aristoteles bekannt. Zur Entwickelung seiner Thesen aber die- 
nen ihm vorzüglich die Elementation des Proclus und einige 
Schriften des Augustinus und zwar vor allem bei dem letzte- 
ren seine Behauptungen vom geistigen Ursprung und Natur 
des Lichtes. Die wesentliche, im Traktat ausgeführte Theorie, 
dass das Licht Grund alles Erkennens, Lebens, und aller 
Wechselwirkung sei, zeigt überraschende Verwandtschaft mit 
aen um drei Jahrhunderte späteren Ansichten des Patrizzi. Die 
Annahme ist nicht ausgeschlossen , dass der letzte diesen Traktat 
gekannt und benutzt habe. Das metaphysische Interesse ist 
zwar hier viel stärker vertreten als bei jenem Epigonen : —— doch 
macht sich schon auch das Bedürfniss empirischer Erklärung 
der Naturerscheinungen in ähnlicher Weise wie bei Roger 
Bacon geltend. Daraus ersieht man, dass der Neuplatonismus 
schon im XIIL Jahrhundert die Geister von frischer und 
origineller Begabung in derselben Richtung anregte wie den 
Nicolaus Cusanus im XV. Es wird der Versuch gemacht, 
sich die Natur als ein von innen durch die Keime des Lichts 
belebtes Ganze vorzustellen. Es ist nicht mehr der scharfe Ge- 
gensatz des Geistigen und Körperlichen, des Bewegenden und 
Bewegten (im Sinne des Aristoteles), es sind vielmehr die ver- 
mittelnden Stufen und die Principien, die allem Wirklichen 
inhäriren sollen, welche hier am stärksten hervorgehoben wer- 
den und zwar nicht in jener logisch abstracten Allgemein- 


RÉSUMÉS 19 


heit, wie die aristotelische Form und Energie. Jedoch fehlt es 
dem Verfasser des Traktats gänzlich an einer strengen Methode; 
in semem naiven Materialismus hat er einen gar zu schwan- 
kenden Begriff des Lichts zu solchem Vermittler des Kör- 
perlichen und Geistigen gewählt. Infolge dessen treten ihm 
bei der Ausführung seiner Gedanken die physischen Merkmale 
des Lichts immer mehr hinter die metaphysischen Vorausse- 
tzungen „vom wahren Licht“ geistiger Natur zurück. Die Kei- 
me einer selbständigen Auffassung des causalen Zusammenhangs 
zwischen Licht, Leben und Bewusstsein bleiben so im Schat- 
ten gestellt gegenüber den hergebrachten platonischen Grund- 
sätzen von der Teilnahme an der ersten Wahrheit und Leben. 
Diese Seite des Traktats bietet ein besonderes Interesse für 
die Geschichte der Aesthetik. In den Augen des mittelalterli- 
chen Idealismus sind die Bedingungen der Schönheit erfüllt, 
insofern ein Wesen an dem inneren Leben Freude findet. 
Dazu aber wird man nur durch den Reichthum und die In- 
tensität dieses Lebens befähigt, welche Eigenschaften ein jedes 
Wesen der Teilnahme an dem höchsten und vollsten Licht 
als Abglanz des Letzteren verdankt. 

Dr. Sranıstaus Wınparımwicz hat das Verdienst, zuerst 
seine Aufmerksamkeit den philosophischen Anschauungen Vitel- 
lio’s, m dessen Vorrede zur Perspectiva, gewidmet zu haben. 
In dieser Vorrede erfahren wir auch von der Absicht des Op- 
tikers, eine philosophische Dissertation „de ordine entium“ zu 
verfassen. In dem oben besprochenen Traetate finden sich nun 
dieselben Anschauungen, wie in jener Vorrede und selbst die 
verwandte Ausdrucksform. Die Vorrede enthüllt uns den Ein- 
fluss der Augustinianischen und neuplatonischen Ideen auf 
den Geist des Vitellio. Da lesen wir auch von der alles Mate- 
rielle durchdringenden Macht des Lichts, das als etwas Gei- 
stiges in seinem Ursprung und Natur vorgestellt wird. Ebenso 
wird alle Wirkung in die Ferne wie im Traktate auf das 
Wesen des Lichts zurückgeführt, dessen Eigenschaften in dem 
Streben bestehen sollen, sich vom emfachen Quell auszubreiten 


und nach aussen mitzuteilen. Vitellio schildert weiter (im III 
DAS 


90 RESUMES 


Buche seines Werks) den Unterschied zwischen dem sinnli- 
chen Erkennen und dem vergleichenden urteilenden Denken 
auf eine Weise, der sich sichtlich die Stelle des Traktats nä- 
hert, wo dessen Verfasser den Unterschied zwischen der Men- 
schen- und Thierseele in ihrem activen und passiven Verhalten 
den „species“ (Anschauungen) gegenüber erblickt. Auf passive 
Association und actives Zusammenfassen der Gedächtnissbilder 
im Urteile lauten auch dem Vitellio die unterscheidenden Merk- 
male des sinnlichen und logischen Erkennens hinaus. Der Ver- 
fasser des Traktats verhehlt absichtlich semen Namen, damit, 
wie er sagt: „die Frucht der Mühen nicht verloren gehe“ (in 
Folge der Geringschätzung für einen Schriftsteller ohne Namen 
und Ruhm unter den Scholastikern): ne statim cognito autore, 
quod labore acquisitum est, vilescat. Wir wissen sonst von 
keinem anderen Naturforscher und philosophischen Dilettanten 
jener Zeit, welcher in so engen Beziehungen zum Neuplatonismus 
sich befände. Diese Beziehungen Vitellio’s stehen fest. Sein Mäcen 
und literarischer Rathgeber Wilhelm von Moerbeke hat einen 
Commentar zum Proclus geschrieben, welcher in der Vaticana 
sich befindet. Auch die geometrische, sichtlich dem Euelid 
nachgebildete Methode in der Aufstellung der Thesen des 
Traktats ist hier nicht mit Stillschweigen zu übergehen, 
da das erste Buch der Perspeetiva vom Euclid genommen 
wurde. Obwol aber so viele Merkmale zusammentreffen, erhebt 
Dr. R. keinen Anspruch darauf, einen zwingenden Beweis der 
Autorschaft Vitellio’s geliefert zu haben. 

Wenn auch Vitellio seine Herkunft mit den vieldeuti- 
gen Worten: ,filius Turingorum et Polonorum“ bezeichnete, 
sah er doch Polen als sein Vaterland an: „in terra nostra sei- 
licet Poloniae“. Ist er für den Verfasser des oben besprochenen 
Traktats zu halten, so können wir darin die älteste Erscheinung 
der lateinisch - polnischen Literatur auf dem theoretisch-schola- 
stischen Gebiete begrüssen, da die moralischen Erörterungen 
des Magister Vincentius in seiner Chronik als Schulmuster der 
Rhethorik ausschliesslich praktische Zwecke verfolgen. 


RÉSUMÉS 21 


4. — J. Mırews&ı. Stosunek warto$ciowy ziota do srebra. (Das Werth- 
verhältniss zwischen Gold und Silber.) 


Seitdeın die allgemeine internationale Goldwährung im 
Gegensatze zu ihrer früheren Anempfehlung für practisch un- 
möglich und utopisch erklärt, und das Streben nach ihrer 
Erweiterung als verderblich erkannt wurde, kann sie nicht 
mehr für eine entsprechende Lösung des Währungsprohlems 
angesehen werden. Ebensowenig kann dies beanspruchen das 
nunmehr von den Monometallisten erhobene Project einer 
Teilung der Welt in „reiche und fortgeschrittene* Nationen 
mit der Goldwährung und „arme und zurückgebliebene“ Völker 
mit der Silberwährung. Abgesehen davon, dass die Grund- 
lage dieser Teilung unbestimmt ist, würden mit der Zeit na- 
tionale Eifersüchteleien, und noch mehr materielle Interessen 
zu einer in obige Teilung der Welt nicht passenden Erweite- 
rung der Goldwährung führen, um den Schwankungen der 
Wechseleurse zu entgehen, für die es feste Grenzen nur da 
giebt, wo die Münzen des einen Landes freizumünzendes 
Währungsmetall des anderen Landes bilden. Da nun die 
wichtigsten Handelsnationen bereits die reine oder hinkende 
Goldwährung haben, so ist diese Erweiterung der Goldwäh- 
rung eine reale Gefahr, und zwar desto mehr, da jeder 
später die GW. annehmende Staat dadurch kleinere Verluste 
zu tragen haben würde, als diejenigen Staaten, die sich bereits 
im Besitze der GW. befinden. — Die Frage einer Teilung 
der Welt in zwei verschiedene Währungsgebiete braucht man 
jetzt nicht mehr blos a priori zu erwägen; seitdem die La- 
teinische Münzunion die freie Silbersprägung aufgehoben hat, 
ist diese Teilung praktisch durchgeführt und die 17-jährigen 
Erfahrungen liefern hinlängliches Beweismaterial. Etwaige Vor- 
züge dieser Lage der Währung sind nicht zu finden, Nach- 
teile sind klar hervorgetreten. Dieselben stammen einerseits 
aus der Verschiebung, anderseits aus den Schwankun- 
gen des Wertverhältnisses zwischen Gold und Silber, was 


22 RESUMES 


beides sich in allen wirtschaftlichen Verhältnissen fühlen liess. 
Diese Schwankungen sind geradezu das charakteristische Merk- 
mal der Epoche des gesonderten Gebrauches von Gold und 
Silber geworden, wogegen die Epoche der Doppelwährung 
sich als eine Epoche der Festigkeit des Wertverhältnisses 
kennzeichnen lässt. Da nun die Beseitigung dieser Schwan- 
kungen durch allgemeine Annahme der Goldwährung weder 
durchführbar ist noch auch empfohlen wird, da es weiter für 
nöthig und erwünscht erachtet wird auch fernerhin Gold und 
Silber als Währungsmetalle zu bewahren und zu gebrauchen, 
so bleibt kein anderes Mittel zur Erreichung beider obiger 
/wecke als internationaler Bimetallismus. — Der Verfasser 
zeigt hierauf, dass sowohl Gold als Silber, stets ebenso in der 
Praxis wie in der Theorie als entsprechendes Geldmaterial 
angesehen wurden und sie wurden gebraucht gemäss einer 
Tarifirung des legalen Goldes. Ein Misstand bei der früheren 
Münzorganisation waren die internationalen und temporären 
Differenzen, in der gesetzlichen Fixirung der Wertrelation, 
Differenzen die nicht selten in der bewussten Absicht herbei- 
geführt wurden das überschätzte Metall ns Land zu ziehen, 
wodurch die Feststellung des actuellen Verhältnisses der früh- 
eren Zeiten sehr erschwert ist. In Folge der erwähnten Dif- 
ferenzen ergaben sich vielfach Missstände des Münzwesens und 
oberflächlicher Weise wurde das Gesetz der Doppelten Währrung 
an sich, nicht die mangelhafte Durchführung dieses Gesetzes 
als Ursache alles Uebels dargestellt. Der Verf. schildert hierauf 
die Theorie des Monometallismus, wobei er zwei Gruppen 
unterscheidet, deren erste in voller Verkennung des Wesens 
des Geldes dasselbe nur für eine „staatlich beglaubigte Waare“ 
hält und im Bezug auf den Wert und das Wertverhältniss 
der Edelmetalle nur das „Kostengesetz* und das Gesetz von 
„Angebot und Nachfrage“ gelten lässt. Die zweite Gruppe 
der Monometallisten, weit entfernt den Einfluss des Währungs- 
gesetzes zu verkennen, erachtet nur dessen Einfluss für nicht 
stark genug, um alle die Elemente zu beherrschen, welche 
verschiedenartig auf den Wert des Goldes oder des Silbers ein- 


RÉSUMÉS 23 


wirken können. Nach einem Ueberblick über die Wertrelation 
des Goldes und des Silbers in früheren Epochen, aus den nur 
eine Thatsache besonders hervorzuheben ist, nämlich, dass 
dieses Verhältniss überhaupt sehr wenig geschwankt hat, und 
eine allgemeine und bedeutende Verschiebung zu Gunsten des 
Goldes sich erst im XVII Jh. nachweisen lässt, welche sich 
jedoch ohne den Einfluss des Gesetzes blos durch andere Fa- 
ctoren nicht hinlänglich erklären liesse, wendet sich der 
Verf. zur eingehenden Erörterung der Epoche vor 1873. Der 
Londoner Silberpreis zeigt minimale Schwankungen und 
zwar stets um den festen Punkt, den der französischen Relation ; 
prineipiell wäre es falsch aus diesen Schwankungen irgend einen 
Beweis gegen die französische Doppelwährung zu ziehen, denn 
Aufgabe des Gesetzes war es, dieselbe Kaufkraft für 1 Gold 
und 151/, Silber nur in seinem Geltungsgebiete d. i. in Frank- 
reich zu erhalten; localer Unterschied in den Beschaffungs- 
kosten der edlen Metalle in anderen Ländern konnte, ja musste 
sich ergeben, dies spricht aber nur gegen die Währung jener 
Gebiete, nicht gegen die Währung Frankreichs. In London 
hatte Silber keine gesicherte Nachfrage zum festen Preise, 
wohl aber in Frankreich, folglich mussten sich in London 
Schwankungen des Silberpreises gemäss den Schwankungen 
des Silberbedarfes ergeben; bei den Wechselkursen sieht man 
dasselbe; dass dort der Spielraum grösser war, erklärt sich 
leicht aus den höheren Kosten, welche ein Austausch der Me- 
talle im Gegensatze zur einseitigen Versendung verursacht. 
Thatsächlich wurde 1805—73 in jedem Jahre in Frankreich 
sowohl Gold als Silber geprägt, also das Agio konnte nie ein 
allgemeines sein; thatsächlich fand man 14. VIII. 1878 nur 
in den Staatskassen — trotz der zahlreichen Aenderungen der 
Staatsform — Gold- und Silbermünzen aus jedem Jahre, also 
ein Verschwinden des einen Metalls fand nicht statt. Der 
Discontosatz bei der Bank von Frankreich wurde 1837— 1881 
nur 100 mal gewechselt, in London aber 292. Schon darin liegt 
etwa ein Beweis, dass die fr. Währung weniger schwankend 
war, wie die Goldwährung Englands; die Statistik der Preise 


24 RESUMÉS 


liefert auch keinen Gegenbeweis. Wenn angesichts dieser That- 
sachen Stimmen sich erheben mit der Behauptung, dass nicht 
die franz. Relation die Stabilität des Wertverhältnisses erzeugt 
hat, sondern dass eben die Gesetzrelation nur in Folge dieser 
„zufälligen“ Stabilität der Marktlage für beide Metalle sich 
erhalten konnte, so ist hervorzuheben, dass nach 1873 keine 
Schwankungsursachen hervorgetreten sind, die nicht auch 
vorher bestanden hätten, dass weiter keine Epoche sich so 
ungünstig für die Stabilität des Wertverhältnisses gestaltete 
wie gerade das XIX Jh. 

Schwankungen des Wertverhältnisses können hervorgerufen 
werden nur durch Gesetze oder durch Marktverhältnisse. Wäh- 
rungsänderungen, locale Demonetisationen des einen oder des 
anderen Metalls, Papierwährung, Veränderungen der gesetzlichen 
Wertrelation, Alles das ist vorgekommen ohne die franz. Wert- 
relation ins Schwanken zu bringen. — In den Angebots- und 
Nachfrageverhältnissen der Edelmetalle, in den Productions- 
kosten des Goldes, ist eine gewaltige Veränderung eingetreten, 
der Goldvorrath verdoppelte sich, Indien absorbirte mehr Silber 
1855—66, wie überhaupt gleichzeitig in der ganzen Welt pro- 
duzirt wurde, und dies gleichzeitige starke Auftreten von Ele- 
menten, die jedes an sich schon erniedrigend auf den Goldwert, 
erhöhend auf den Silberwert hätten wirken sollen, was auch 
erwartet wurde (Chevalier, Soetbeer), hat nur einen schnell 
vorübergehenden und unbedeutenden Einfluss auf das Wert- 
verhältniss ausgeübt. Thatsachen bestätigen also nicht die 
aprioristischen Behauptungen der Monometallisten. — 

Der Verf. wendet sich nun zur Besprechung der theoreti- 
schen Grundlagen monometallischer Theorie und schildert im 
Anschluss an neuere Schriften über Wert und Preis die nur relative 
Geltung des Kostengesetzes und der Angebot- und Nachfragever- 
hältnisse sogar bei den Waaren. Geld ist aber keine Waare; es 
entsteht durch Gesetz und das Gesetz sichert dem Münzmetalle 
unbeschränkte Nachfrage und festen Preis. Unter diesem 
Preise wird Niemand sein Metall abtreten, über diesem Preise 
zu kaufen würde beim Bestande einer grossen bimetallischen 


I 
t 


RÉSUMÉS 


Union keine Veranlassung vorliegen. Der nichtmonetären Nach- 
frage grössere Bedeutung in der Zukunft zuzuerkennen , wie 
sie in der Vergangenheit gehabt hat, ist unbegründet, besonders 
da diese Nachfrage sich teils dem Silber (Abfluss nach dem 
Orient) teils dem Golde (Industrie) zuwenden wird. Die ganze 
Lehre vom Gelde hat ebenso wie andere Teile der VW Lehre 
darunter viel gelitten, dass zu viel und früh generalisiert 
wurde — Arbeit, Geld, Waare in eine Linie gestellt und so 
V. A. — wo nur Spezialisirung, gerade die Berücksichtigung 
des Besonderen, zu positiven Resultaten führen konnte. — 
Wenn Befürchtungen laut wurden, dass das Gold aus dem 
Umlaufe verschwinden könnte, in Folge der gesteigerten Nach- 
frage und der verminderten Production, so sprechen dieselben 
vor Allem gegen die Goldwährung, die sich in diesem Falle 
einen genügenden Münzvorrath nur durch grosse Wertsteige- 
rung des Geldes erhalten könnte. Diese Gefahr besteht nicht 
in einer bimetallischen Union, und wenn eine solche zwischen den 
wichtigen Handelsnationen geschaffen wäre, so würde ihr Gold- 
vorrath so bedeutend, dass die Befürchtung einer Absorption 
des Goldes als unreale Hypothese erscheint. Qualitativ und 
quantitativ ist der monetäre Gebrauch die wichtigste Verwen- 
dung der Edelmetalle, daher kann auch das Gesetz eines 
grossen, an beiden Metallen reichen, industriell entwickelten 
(ebietes das Wertverhältniss zwischen Gold und Silber fest- 
setzen und erhalten, wie es bis 1873 geschah, und zwar desto 
sicherer, je mehr die Relation im Anfange der thatsächlichen 
Verhältnissen der letzten Jahre Rechnung trägt. — Es ist falsch 
die Einführung des internationalen Bimetallismus für einen 
„Sprung ins Dunkle“ zu erklären, wir haben hinlängliche 
Erfahrung, um über die Doppelwährung positiv urteilen zu 
können, gerade die Beibehaltung des status quo, der ja nicht 
immer so bleiben kann, dürfte als ein „Sprung“, oder vielmehr 
als ein „Fallen ins Dunkle“ angesehen werden. — Wenn Be- 
denken laut wurden, dass ein Währungsvertrag die Freiheit 
des Staates binde, so ist zu betreten, dass es für keinen Staat 
eine Unabhängigheit im Geldwesen giebt; ein Währungsvertrag 


26 RÉSUMÉS 


schafft grössere Widerstandskraft, er gewährt mehr Garantien 
dafür, dass die Landeswährung nicht durch Acte anderer 
Staaten geschädigt werde, wie die Vertragslosigkeit. Die Wäh- 
rungsfrage ist ihrer Natur nach keine nationale, sondern eine 
internationale Frage, daher kann sie auch nur auf internatio- 
nalem Wege erwünscht gelöst werden. 


3% B. Koruna. Rozmieszezenie ro$lin naczyniowych w Tatrach. (Ueber 
die Verbreitung der Gefässpflanzen in der Tatra.) 


Auf Grund eigener, in den Jahren 1879—1885 (leider 
jedes Mal nur in den Monaten Juli und August) gemachter 
Beobachtungen, giebt der Verfasser eine Schilderung der ver- 
tikalen und horizontalen Verbreitung der Gefässpflanzen in der 
Tatra. Das gesammelte Material besteht aus ungefähr 42000 
Notizen für etwa 900 Arten. 

A) Physiognomisch zerfällt die Tatra in 7 Regionen: 
Kulturregion 700—1000 M., Unterer Wald bis 1260, Oberer 
Wald bis 1561, Dichtes Krummholz bis 1789, Schütteres 
Krumholz bis 1969, Obere Alpenregion (ohne Krummholz) bis 
2250 und Region der Schneefelder bis 2663 M. Die angege- 
benen Zahlen gelten für freie, d. i. nicht beschattete, Abhänge 
(nicht für Thäler). 

Für die Bestimmung der Grenzen der einzelnen Regionen 
wird eine jede durch Beobachtung gegebene Zahl (weil von 
gewissen streng localen Verhältnissen beeinflusst) als fehlerhaft 
angesehen. Da dieser Einfluss sowohl seinem absoluten Werthe, 
als auch seiner Richtung nach, in den einzelnen Fällen ver- 
schieden sein kann, und die Annahme, dass sich bei einer 
einfachen Berechnung der arithmetichen Mittel die Fehler 
gegenseitig autheben, unberechtigt erscheint, wurden die ge- 
messenen Grenzen zuerst zu einer Berechnung der nöthigen 
Correcturen benützt, dann die Zahlen, welche auch nach vor- 
läufiger Correction als anomal erschienen, ausgeschieden. Das- 
selbe Verfahren wurde mit vorläufig eorrigierten Zahlen zwei- 


LR) 
—] 


RESUMES 


mal wiederholt und die eorrigierten Zahlen endlich als Ma- 
terial zur graphischen Bestimmung der Höhengrenzen für 
die verschiedenen Richtungen der Abhänge verwendet (8. 
18). Dies gilt vorzüglich für die obere Grenze des Waldes 
und des Krummbholzes; für einige andere Grenzen musste das 
Verfahren, wegen nicht hinreichenden Materials, vereinfacht 
werden. Ausser den offenbar nöthigen Correcturen für die Rich- 
tung der Abhänge nach den verschiedenen Weltgegenden, für 
die beschatteten Abhänge, für die immer (?) deprimierende und 
in ihrer Intensität wechselnde Wirkung der Thäler, hält der 
Verfasser noch eine Correctur für die einzelnen Abschnitte des 
Tatragebirges für nötbig, indem der mittlere Theil desselben, 
„die Hohe Tatra“, -- zweifellos infolge der grösseren Massen- 
erhebung — auf die Grenzen elevierend einwirkt. Aus der 
allgemeinen Grenze und den ermittelten Correcturen wurden 
die theoretischen Grenzen der einzelnen Regionen für die Ab- 
hänge, für die breiten und die ganz schmalen Thäler, in den 
drei Abschnitten der Tatra, nämlich: Galizisch-Liptauer-Tatra, 
Hohe Tatra und Beler Kalkalpen berechnet. [S. 6. Kulturre- 
gion in der Hohen Tatra, S. 7 dieselbe in der Galiz. - Lipt.- 
Tatra, wo sie um 8 M. tiefer ist als in den Beler Kalkalpen; 
S..13 Untere Waldregion, S. 26 Obere Waldregion, S. 29 
oben: Dichtes Krummholz (unten die Breite der betreffenden 
Zone), S. 35 Schütteres Krummholz]. 

Die obere Grenze der Kulturregion, richtiger der 
Haferfelder, gehört zu den weniger genau bestimmten Werthen. 
Es ist wahrscheinlich, dass auf der Südseite der Tatra der 
Ackerbau seine klimatische obere Grenze noch nicht erreicht hat. 

Für die Trennung der Waldregion in zwei Theile bieten 
auf der Nordseite die Buche und die Weisstanne hin- 
reichende Anhaltspunkte. Auf der Südseite scheint aber die 
Buche nur auf Kalk vorzukommen; die Weisstanne meistens 
ebenso, doch trifft man dieselbe stellenweise auch auf Gneiss. 
Die beiden Bäume sind daselbst zu selten; ihre Höhengrenzen 
sind nicht gleich, indem die Buche bedeutend höher geht. 
Für annährende Bestimmung der oberen Gränze des Unteren 


28 RÉSUMÉS 


Waldes auf jener Seite der Tatra hat nun der Verfasser die 
Salix purpurea, incana und Alnus incana gewählt; Pflanzen, 
die nur m Thälern, nicht aber auf Bergrücken vorkommen, 
so dass die betreffende Grenze an Deutlichkeit viel zu wün- 
schen übrig lässt, obwohl anderseits auch auf jenen Abhängen 
der Obere Wald durch truppweises Vorkommen des Krumm- 
holzes und der Zirbelkiefer gekennzeichnet wird. — Bei der 
Berechnung der Grenzen der genannten Bäume und Sträucher 
mussten zum Theil Correcturen gebraucht werden, die für die 
Fichte ermittelt wurden. [Obere Grenze: Buche 1260 (Seite 8), 
Weisstanne, direct berechnet 1284, unter Anwendung der er- 
wähnten Correcturen: 1260 (S. 8—10), Salix incona 1231 
(S. 11), Salix purpurea 1301 (S. 11), Alnus incana 1283 
(S. 12)]. 

Die Grenze der Fichte wurde an 78 Stellen gemessen 
(S. 13—15), wovon 14 ein offenbar anomales Resultat geliefert 
haben. Die berechneten Correeturen (S. 18) sind auffallend 
kleiner als die von Sexprxer für die bayrischen Alpen gefun- 
denen (S. 19). Die Grenze der Fichtenwälder erfährt, ebenso 


in der Tatra wie in Bayern, ihre grösste Elevation auf den 
SW.-, ihre grösste Depression auf den NO- Abhängen. Die 
Ursache davon ist wahrscheinlich darin zu suchen, dass die 
NO- Abhänge im Sommer in der Früh zwar mehr Sonnen- 
licht, aber bei niedriger Lufttemperatur, erhalten, als die SW 
Abhänge, diese aber auch am Abend — bei relativ hoher 
Lufttemperatur — beschienen werden. Einzelne hohe Fichten- 
stämme, oder kleine aber zapfentragende Bäumchen kommen 
stellenweise hoch oberhalb der eigentlichen Waldgrenze vor. 
Strauchfürmige Exemplare sind — besonders auf der Südseite 
— selbst in der Region des schütteren Krummholzes zu finden. 

Die in den Thälern auffallende Depression der Wald- 
grenze beruht stellenweise, z. B. im Strazyska- Thale unter 
dem Giewont, wohl auf der Wirkung der, von steilen Fels- 
wänden herabgerutschten, Schneemassen, sonst aber hauptsäch- 
lieh auf den für die Thäler ungünstigen Beleuchtungs- und 
Erwärmungsverhältnissen. Diese Wirkung der Thäler ist auf 


RÉSUMÉS 29 


Nordseite der Tatra ausgiebiger. (S. 19—21). Die stark wel- 
lenförmige Waldgrenze auf den wenig unebenen Südabhängen 
von Skrajna Turvia bis Kondracka Kopa gegen das Tycha- 
Thal, auf den Abhängen des Kamienista-’Thales unter Hlina, 
des Koprowa-Thales unter Wielka Kopa, u. A., findet ihre 
Erklärung in Schneelavinen, die in flachen Rinnen ihren ge- 
wöhnlichen Weg finden und daselbst die etwa vorhandenen 
Bäume vernichten, so, dass die Fichte nur auf den flachen, 
die Rinnen trennenden, Rücken ihrer klimatischen Grenze sich 
nähern kann, während in den Rinnen das Krummholz tief in 
die Waldregion hineingreift. (S. 22). Manchmal, obwohl selten, 
hört der Wald am Fusse senkrechter, nach Süden gewendeter 
Felswände auf (z. B. Kominy der Kraköw-Schlucht gegenüber, 
Drechslerhäuschen), wahrscheinlich, weil die Fichte auf ganz 
felsigem Boden sich nicht halten kann, und an dergleichen 
Stellen selbst mitten in der Waldregion vom Krummholz ver- 
drängt wird (z. B. im Chocholower-Thale unter Stara Robota). 
Die Depression des Waldes auf den Rücken von Sarnia Skala 
bis Kopience dürfte z. ‘Th. dieselbe Ursache haben, z. Th. 
aber eine Folge sein der früheren, durch den in der Nähe 
betriebenen Bergbau hervorgerufenen, Waldverwüstung (S. 23). 


Die oberen Grenzen von Acer pseudoplatanus: 1584 (als 
stattlicher Baum bis 1407), Betula alba: 1602, Pinus Cembra : 
1608, Larix decidua: 1564, unterscheiden sich nur wenig von 
der Waldgrenze. Auffallend schmal ist in der Tatra der von 
der Zirbelkiefer bewohnte Gürtel; seine Breite beträgt kaum 


300 M. (S. 23—26). 


Das Krummholz wächst in seiner typischen Form, selbst 
an Felsen, nahe an den Mündungen der Thäler, als Pinus uli- 
ginosa Neum. auch noch tiefer auf den sog. Bory (650 M.). 
An sehr felsigen oder an torfigen Stellen und in der Umgebung 
von Seen tritt es in der oberen Waldregion manchmal massen- 
haft auf. Die Grenze zwischen dem dichten und dem schütte- 
ren Krummholze ist meist nicht schwer festzustellen ; dieselbe 
wurde an 36 Stellen gemessen (S. 26—28). Der theoretische 


30 RÉSUMÉS 


Gürtel des dichten Krummholzes ist auf den S- und SW- 
Abhängen bedeutend breiter als uuf den gegenüberliegen- 
den (264, resp. 169 M., S. 29). Eine anomale Einengung 
erleidet er z. B. im Thale des Reglany-Baches, wohl infolge 
von Schneeanhäufung unter den kolosalen, sehr stark ge- 
neigten Wänden des Greiners und des Thörichten Gerns. 
Anomal verhält sich das Krummholz auf den Süd - Abhängen 
der Beler Kalkalpen: die Furchen enthalten daselbst (ebenso wie 
z. B. an Nordabhange der Wielka Kopa) bis tief hinab meist 
kein Krummholz, wahrscheinlich weil sie Rutschbabnen für 
Schnee bilden und desshalb einen verspäteten Frühling haben. 
Auf den dazwischen liegenden Rücken erreicht das Krummholz 
sehr verschiedene Höhen ; über dem dichten Krummholze fehlen 
zerstreute Sträucher beinahe gänzlich, wohl wegen zu grosser 
Trockenheit des Bodens, erscheinen aber am Rücken wieder, 
hoch über den höchsten Sträuchern der Nordseite (S. 30—31). 
Eine anomale Breite erreicht dieser Gürtel, wo zwar der Wald, 
nicht aber das Krummholz, eine Depression erleidet, z. B. im 
Swistowa-Thale unter dem Polnischen Kamm, und anderwärts. 
— Salix silesiaca überschreitet die obere Grenze des dichten 
Krummholzes meist nur wenig, Sorbus Aucuparia erreicht 
dieselbe nur selten (S. 31). 


Die aus 58 gemessenen Grenzen des schütteren Krumm- 
holzes (S. 33—34) berechneten Correeturen nähern sich den 
für Bayern von Sexprser gefundenen mehr als bei der Wald- 
grenze. Der Einfluss der, nach verschiedenen Weltgegenden 
gerichteten, Abhänge ist hier grösser als für die Fichte; wohl 
braucht das Krummholz mehr Sonnenwärme als die letztere. 
Auffallend ist es, dass in der Hohen Tatra die Elevation der 
Krummholzgrenze grösser ist als diejenige der Waldgrenze, 
in Galiz.- Liptauer Tatra hingegen, die erstere stärker deprimiert 
als die letztere. 

In sehr schmalen nördlichen Thälern, ohne eigentliche 
Thalsohle und mit stark geneigten Thalseiten, findet manchmal 
in einem gewissen Sinne eine Umkehrung der Reihenfolge der 


RÉSUMÉS 31 


Regionen statt: wenn z. B. in oberer Waldregion dicht am 
Bache Alpenpflanzen vorkommen, an den Böschungen aber 
zunächst verkrüppelte Fichten, Birken und Ahorn-Gesträuch, 
und erst höher gut entwickelter Wald zu finden ist, oder aber, 
wenn in der Krummbolzregion das Krummholz nur in einiger 
Höhe über dem Bache entwickelt ist, während unten Pflanzen 
der höchsten Alpenregion auftreten. Offenbar beruht dies auf 
der Wirkung des kalten Bachwassers (S. 36). Eine auffallende, 
wiewohl leicht zu erklärende Assymmetrie in der Pflanzenbe- 
deckung der beiden Thalseiten wurde z. B. im Mengsdörfer 
Trümmerthale, im Nefzer-Thal und anderen nach Osten oder 
nach Westen gerichteten Thälern, beobachtet (S. 36, 37). 

Von dem treppenartigen Bau zahlreicher Thäler wird die 
Vegetation öfters stark beeinflusst, besonders, wenn die Stufen 
von nahezu senkrechten Felswänden gebildet werden. Solche 
Wände sind meistens von der Vegetation der unteren Stufe 
bedeckt und zwar bis an ihren oberen Rand, wo plötzlich die 
nächst höhere Region beginnt. Die Ursache davon ist wohl 
in den, längs solcher Wände aufsteigenden, warmen Luftströmun- 
sen zu suchen (S. 37—38). 

Juniperus nana, auf Nordabhängen bei Weitem seltener 
als auf der Südseite, hier schon in der oberen Waldregion 
häufig, begleitet das Krummholz bis an seine obere Grenze 
und kommt auch noch über derselben vor (31 M. höher). (S. 38). 


Die Region der Schneefelder verdient jedenfalls von 
der oberen Alpenregion getrennt zu werden, indem die Vege- 
tation derselben recht gut mit der Flora aperer Felsen in der 
Schneeregion der Alpen übereinstimmt (S. 40). 


B) Den zweiten Theil der Arbeit (S. 41—100) bildet 
ein Verzeichnis der oberen Grenzen der Tatra - Pflanzen. 
Dieselben wurden durch die für die Fichte berechneten Werthe 
eorrigiert; was zwar bei den meisten Arten zu einer ungefähren 
Ausgleichung der direet gefundenen Grenzen geführt hat, offen- 
bar aber für viele andere nicht richtig sein kann. In dem 


32 RÉSUMÉS 


Verzeichnisse sind mit À) diejenigen Arten bezeichnet, für 
welche jene Correctionen zu hoch erscheinen, oder die sogar 
ihre absoluten Maxima auf der Nordseite erreichen. Es sind 
dies wohl theilweise feuchte Stellen bevorzugende Arten. Für 
die mit 2) bezeichneten Arten, meist Pflanzen trockener, 
sonniger Abhänge, sind die angewendeten Correctionen zu klein. 

Von den gemessenen Werthen werden, ausser den höch- 
sten, noch einige der meistgenäherten angeführt, um zu zeigen, 
dass im Allgemeinen zweierlei Grenzen zu unterscheiden wä- 
ren, nämlich: für das häufige Vorkommen der Pflanzen, und 
absolute Maxima für zerstreute Exemplare (S. 42). 

Es kann behauptet werden, dass die Grenzen meistens 
auf denjenigen Abhängen ihre grösste Elevation erreichen, auf 
denen die Pflanze am häufigsten vorkommt. Die obere Grenze 
der meisten Arten wird wohl von einer für die Pflanze nöthi- 
gen mittleren Temperatur während der kürzesten möglichen 
Vegetationsdauer bestimmt. Für Pflanzen, die auf Südabhän- 
sen um 200 und mehr Meter höher hinaufgehen, als auf den 
Nordabhängen, kann angenommen werden, dass dieselben ein 
gewisses mittleres Maximum der Temperatur nöthig haben, 
welches auf den ersteren Abhängen immer bedeutend höher 
sein wird als auf den letzteren. Der Grund, warum manche 
Pflanzen ihr Maximum auf der Nordseite erreichen, könnte in 
einem gewissen für sie nöthigen Feuchtigkeitsgrade der Luft 
gesucht werden (S. 98— 100). 


C) Die Seiten 100—117 enthalten ein Verzeichniss der 
unteren Grenzen für etwa 270 Arten. 

Im Allgemeinen erreichen die Pflanzen auch ihre Minima 
auf den Abhängen, wo sie am häufigsten sind; die Breite des 
von ihnen bewohnten Gürtels ist also auf jenem Abhängen 
am grössten. Pflanzen, die auf der Nordseite tiefer als auf 
der Südseite hinabgehen, sind wahrscheinlich an eine bestimmmte 
Luftfeuchtigkeit gebunden. Für Pflanzen, die sich entgegen- 
gesetzt verhalten, dürfte ein gewisses Quantum von directer 
Sonnenwärme nöthig sein. — Ein Unterscheiden von secundä- 


RÉSUMÉS 33 


ren und primären Standorten hält der Verfasser für undurch- 


führbar. (S. 116—117). 


.. D) ($S. 118—134). Die mittlere Breite der von einzel- 
nen Pflanzen bewohnten Gürtel berechnet der Verfasser auf 
962 M. Nimmt man diese Zahl als Breite der von einzeluen 
Floren bewohnten Zonen an, so wären in Galizien folgende 
Regionen zu unterscheiden: Tiefland bis 400 M., montane Re- 
sion bis 1360, alpine Region bis 2320 und Schneeregion. Für 
diese Eintheilung spricht der Umstand, dass in der oberen 
Waldregion schon unten 59°/,, an ihrer oberen Grenze sogar 
830/, alpiner Arten vorkommen, so, dass die höheren Regionen 
nur noch 46 neue Arten (17°/,) liefern. Passender ist aber, 
die obere Waldregion von der unteren nicht zu trennen. Dann 
wären folgende Hauptregionen anzunehmen: I. Tiefebene (ge- 
mischte Laubwälder), bis 400 M: IL montane Region (vor- 
zugsweise reine Nadelwälder) bis 1560 M. mit den Unterab- 
theilungen: 1) Kulturregion bis 1000, darin: Stufe der Hain- 
buche bis 650 und Stufe der Hafercultur, 2) untere Waldre- 
gion, 3) obere Waldregion; III. alpine Region bis 2520, (Un- 
terabtheilungen: 1) Dichtes Krummholz, 2) Schütteres Krumm- 
holz, 3) Obere Alpenregion, 4) Region der Schneefelder). Höher 
finden sich nur nackte Felsen kaum mit Spuren von phane- 
rogamer Vegetation. Die Wichtigkeit der oberen Waldgrenze 
erhellt daraus, dass 1) die Zone zwischen 1500 und 1600 M. 
alpine und nicht alpine Arten in gleicher Zaht enthält; 2) in 
der oberen Waldregion die Masse der nichtalpinen Flora un- 
gefähr 11/, Mal grösser, in der unteren Krummholzregion aber 
1!/, Mal kleiner, als diejenige der alpinen Flora ist; 3) in der 
erwähnten Zone auch die Veränderung der Flora (durch die 
Summe der betreffenden oberen und unteren Grenzen ausge- 
drückt) grösser ist, als in den benachbarten Zonen. ($. 118-124). 


Die Zahl der in den verschiedenen Regionen vorkom- 
menden Arten der einzelnen Familien giebt die Tabelle S. 124 


u. ff. an. Mit der Höhe nimmt die mittlere Zahl der Arten ei- 
Bulletin I 3 


34 RÉSUMÉS 


ner Familie schneller ab als die Zahl der Familien selbst (S. 127). 
In Bezug auf die, für die Floren der verschiedenen Regionen 
gelieferten, Procente verhalten sich die einzelnen Familien sehr 
verschieden (S. 127). 

Die ganze Flora der Tatra nähert sich, in ihrer Procent- 
zusammensetzung, der Flora verhältnissmässig reicher Polarge- 
genden, namentlich des östlichen und des westlichen Amerika; 
während Grönland und das arktische Europa weniger, das ark- 
tische Asien hingegen viel mehr, Dicotyledonen besitzt. Die 
Tatra schliesst sich den Alpen ziemlich eng an, während die 
Sudeten bedeutend anders sich verhalten, indem denselben 
der ausgesprochene arctisch-alpine Character fehlt (S. 128). 


Die für die Regionen physiognomisch wichtige Häufig- 


keit der einzelnen Familien — nach der Zahl der Standorte 
abgeschätzt (Tabelle S. 129) — wächst im Allgemeinen mit 


der Arten-Zahl derselben, obwohl Ausnahmen nicht selten sind. 

In einer Tabelle (S. 131) wurde für die aufeinander 
folgenden Zonen, von je 100 M. Höhe, die Zahl der vorkom- 
menden Arten zusammengestellt, und auch die Zahl der je 
zwei Zonen gemeinsamen Arten eingetragen. Die Zahl der 
Arten nimmt mit der Höhe, u. zw. zwischen 2000 und 2300 M. 
schneller als sonst ab. Alle Arten der höchsten Zone erreichen 
noch die Höhenlinie von etwa 1700 M. Die Veränderung der 
Flora geht in höheren Regionen schneller vor sich, als in den 
tieferen (S. 132). 

Verbreitungsbezirke von nahe verwandten Formen decken 
einander meistens theilweise; selten ist der entgegengesetzte 


Fall (S. 133). 


E). Die Südseite der Tatra (oder, was nahezu gleich- 
bedeutend ist, die Südabhänge derselben) ist reicher an Arten 
als die Nordseite, doch vorzugsweise nur in den tieferen Re- 
gionen; in der Alpenregion ist der Unterschied unbedeutend. 
(Arten, die auf beiden Seiten nahezu gleich häufig sind: 8, 
136—139; auf der Nordseite häufigere Arten: 5. 139 —142; 


RÉSUMÉS 3) 


die auf der Südseite vorwiegenden: S. 142 147; numerische 
Zusammenstellung: S. 147). 

Auf der Nordseite sind Laubbäume, der Masse nach — 
Sumpf- und Torfplanzen, überhaupt Feuchtigkeit liebende 
Arten, endlich Cryptogamen, vorzugsweise Filices — stärker 
entwickelt. Die Südabhänge sind reicher an manchen Coniferen 
(Juniperus, Pinus Cembra, Larix), an Laubbäumen tieferer Re- 
gionen — der Artenzahl nach —, an Sträuchern, an solchen 
alpinen Arten, die auch auf kalkfreiem Boden gedeihen, an 
Wiesen- und Waldpflanzen, vorzugeweise aber an Pflanzen 
trockener Abhänge. Gleich entwickelt sind auf beiden Seiten 
die meisten Coniferen der Masse nach, Pflanzen von wech- 
selnden Standorten, Unkräuter und Kalkpflanzen (S. 148—151). 

Von den 245 häufigeren Arten, die in Bezug auf ihre 
mit der Höhe wechselnde Häufigkeit untersucht werden konn- 
ten, werden die meisten erst in der Nähe ihrer Grenzen deut- 
lieh seltener. Bei geringer Breite der bewohnten Zone ist 
keine auffallende Veränderung der Häufigkeit zu bemerken. 
Für Pflanzen, die an der einen ihrer Grenzen häufiger erschei- 
nen, lässt sich immer nachweisen, dass an dieser Grenze die 
Pflanze durch streng locale Verhältnisse an einer gehörigen 
Ausbreitung ihres Wohngebietes verhindert wird. Die übrigen 
Arten führen zu dem Resultate, dass das Maximum der Häu- 
figkeit vorwiegend der oberen Grenze näher liegt Dieses 
Maximum beschränkt sich meistens auf eine einzige Region, 
seltener erstreckt es sich auf zwei, oder sogar drei, derselben. 
Die ausnahmweise vorkommende Ausdehnung der grössten 
Häufigkeit auf sehr breite Zonen (z. B. Homogyne alpina: 
1300 M.) ist meist mit einer Fähigkeit, die Standorte zu 
wechseln, verbunden. Alpenpflanzen suchen in den tieferen Re- 
gionen zumeist möglichst schattige Standorte auf (S. 151—15#). 


Nach einer gedrängten Schilderung der drei Abschnitte. 
des Tatragebirges (1) Hohe Tatra, vom Lilijowe-Pass bis zum 
Kopa-Pass, Granitgebirge, auf der Nordseite bis etwa 1700 M. 
von Kalk bedeekt; mittlere Kammhöhe etwa 2400 M., 2) Beler 

3* 


36 RÉSUMÉS 


Kalkalpen, Kalkfelsen mit untergeordneten Quarziten und ro- 
then Schiefern; mittlere Kamhöhe etwa 2200 M., 3) Galizisch 
Liptauer-Tatra, von sehr wechselndem Charakter sowohl in 
Bezug auf Elevation (Kamhöhe im Osten etwa 2000 M., wei- 
ter westlich bedeutend geringer) als auch in der petrographi- 
schen Zusammensetzung] werden für jeden von diesen Ab- 
schnitten aufgezählt: A) die eigenthümlichen Arten, 2) die 
hauptsächlich in dem betreffenden Abschnitte vorkommenden, 
und ©) die darin fehlenden Arten (S. 156—164). 


Die Hohe Tatra ist weniger reich an Arten als die bei- 
den anderen Theile. Die daselbst fehlenden oder nur selten 
vorkommenden alpinen Arten sind meistens Kalkpflanzen (man- 
che Granite der Tatra enthalten so viel Kalk, dass darauf 
Kalkliebende Arten ganz gut gedeihen). Unter den fehlenden 
Arten der tieferen Regionen finden sich dagegen nur wenige 
Kalkpflanzen. Für Arten, die als kalkscheu gelten können, 
finden sich Standorte genug in den beiden Seitenflügeln der 
Tatra. Ranunculus glacialis ist in der Tatra die exquisiteste 
Granitpflanze. Von anderen Quarzpflanzen kommt die Mehrzahl 
auch auf Kalkunterlage vor, obwohl niemals auf nackten Kalk- 
felsen. Was die Hohe Tatra vor den beiden Flügeln besitzt, 
verdankt sie, zum Theil, offenbar ihrer grösseren Kammhöhe 
(S. 164—166). 


Grewisse Unterschiede, insbesondere die Vertheilung man- 
cher alpinen Kalkpflanzen auf die beiden Flügel der Tatra, 
können aber durch die petrographischen und hypsometrischen 
Eigenthümlichkeiten der drei Abtheilungen dieses Gebirges 
nicht erklärt werden. Wahrschemlich stand der westliche 
Flügel einst in ziemlich enger Verbindung mit den österrei- 
chischen und steirischen Alpen, während der östliche einiger- 
massen von den siebenbürgischen Karpathen — und durch 
Vermittelung derselben und des Balkangebirges vielleicht von 
den südlichen Alpen — beeinflusst wurde. (8. 166—168) 
(Zu derselben Annahme haben den Verfasser auch seine 
Untersuchungen der Schneckenfauna der Karpaten geführt.) 


RÉSUMÉS 37 


Für die alpine Flora der Hohen Tatra, die offenbar 
einem kälteren Klima entspricht, als diejenige der Kalke, ist 
die Annahme begründet, dass die arktisch-alpinen Bestandtheile 
derselben nur auf Umwegen — über die Sudeten — in die 
Tatra gelangt sind; für dieses Gebirge selbst aber auch während 
der Eisperiode, keine unmittelbare Berührung mit der arktischen 
Flora bestand (S. 168—-169). 

An nichtalpinen Arten ist die Galizisch - Liptauer - Tatra 
am reichsten. Dies hängt vielleicht mit dem Umstande zu- 
sammen, dass die Arva durch das Waagthal mit einer reichen 
Flora an der Donau verbunden sind, während Zips durch das 
lange Popperthal nach Norden in das pflanzenarme Galizien 
sich öffnet. Im Osten wird die Zips von dem Hernader 
Flusssgebiete zwar nur durch eine niedrige Wasserscheide ge- 


trennt; auch dieses Gebiet — mit den Steppengegenden an 
der Theiss zusammenhängend — dürfte aber nicht sonderlich 


reich sein. Im Norden sind die Verhältnisse für das Dunajec- 
Thal noch ungünstiger als für die Zips. Die Armuth der tie- 
feren Regionen der Hohen Tatra dürfte durch diese Verhält- 
nisse zu erklären sein, sowie auch durch den Umstand, dass 
daselbst Kalk nur auf der Nordseite sich findet, und endlich, 
dass die alpine Granitflora nicht so weit nach unten sich er- 
streckt wie die betreffende Kalkflora (S. 169—171). 

F) Die Tabelle auf S. 172—202 enthält eine Ver- 
gleichung der oberen und der unteren Grenzen der Tatra- 
Pflanzen mit den betreffenden (corrigierten) Grenzen in den 
bayrischen Alpen und auf der Babia Göra. 

Für zahlreiche Arten beträgt der Unterschied zwischen 
der oberen, oder der unteren, Grenze in der Tatra und in 
Bayern mehr als 400 M. Schliesst man die Arten aus, die 
möglicherweise hier oder dort übersehen, oder vom Verfasser 
anders als von Senprxer aufgefasst wurden, dann Arten, die 
den Ackerbau begleiten, endlich Arten, für welche m der 
Tatra passende Standorte (Hochmoore, Sennhütten, Kalkfelsen) 
in den betreffenden Höhen fehlen, — so bewohnen die Arten 
der ersteren Gruppe meist trockene Abhänge, weniger trok- 


38 RÉSUMÉS 


kene Wälder, nur 3 oder 4 feuchte Standorte (nicht aber Torf- 
sümpfe), endlich kommen nur 2 Arten auf Felsen vor. Die 
zweite Gruppe enthält wenige Felsen- etwas mehr Waldbewoh- 
ner, meistens aber Pflanzen trockener Abhänge (S. 203—205). 

Nach Ausschliessung sämmtlicher Arten, für welche theils 
Beobachtungsfehler, theils Mangel an passenden Standorten 
angenommen werden können, findet man, dass die oberen 
Grenzen in Bayern im Mittel um 192 M. höher sind als in der 
Tatra. Der betreffende Unterschied beträgt aber für Bäume 
136 M., und zwar: für Nadelbäume 251 M., für Laubbäume 
37 M. Von einem Parallelismns der Grenzen kann also keine 
Rede sein. Da eine Berechnung dieser Differenz für hohe 
Kräuter allein — die doch nicht leicht übersehen werden kön- 
nen — in der Zone 1700—2100 M. auch nur 19 M. ergiebt, 
so unterliegt es wohl keinem Zweifel, dass die Baumgrenze 
in der Tatra, den bayrischen Alpen gegenüber, eine bedeutend 
grössere Depression erleidet als die oberen Grenzen der Kräu- 
ter. Wahrscheinlich ist die Vegetationsperiode — von welcher 
die Bäume vorzugsweise abhängen — in Bayern bedeutend 
länger als in der Tatra, während in der mittleren Temperatur 
des Sommermonate, kein grosser Unterschied besteht (wovon 
die Ursache vielleicht in geringerer Regenmenge und grösserer 
Anzahl heiterer Tage in der Tatra zu suchen ist). (S. 205--208). 

Die Unterschiede in den unteren Grenzen sind noch 
grösser. Hier sind aber noch weitere Forschungen nöthig, 
theils wegen der ,secundären“ Standorte Sendtners, theils weil 
der Verfasser die am tiefsten gelegenen Umgebungen der Ta- 
tra nieht untersuchen konnte. Der mittlere Unterschied dieser 
Grenzen beträgt 180 M. (S. 209—211). 

Eine Vergleichung der oberen Grenzen in der Tatra 
und auf der Babia Göra bietet weitere Beweise, dass eine 
Concordanz derselben in verschiedenen Gebirgen nicht besteht. 
So gehen z. B. in der Tatra Pflanzen, die auf der Babia Göra 
ihre obere Grenze zwischen 600 und 1100 M. haben, durch- 
schnittlich noch 293 M. höher; Arten aber, für welche in der 
Tatra die oberen Grenzen zwischen 600 und 1100 M. liegen, 


RÉSUMÉS 39 


erleiden auf der Babia Göra eine Depression von 57 M. Für 
Pflanzen, die auf der Babia Göra zwischen 1400 und 1454 M. 
aufhören, liegt die obere Grenze in der Tatra im Mittel nur um 
81 M. höher; die Arten, welche in der Tatra in die entspre- 
hende Höhenzone hineinreichen, trifft man auf der Babia 
Göra im Mittel erst um 363 M. tiefer. Bewohner der trocke- 
nen Abhänge und Haine finden am Fusse der Babia Göra 
ihre Grenze 600—800 M. tiefer als in der Tatra; während 
viele Wald-, Wiesen- und Sumpfpflanzen in beiden Gebirgs- 
zügen nahezu die gleiche Höhe erreichen, oder auf der Babia 


Göra kaum um 100—200 M. zurückbleiben. (S. 211—214). 


Der mittlere Unterschied zwischen den unteren Grenzen 
auf der Babia Göra und in der Tatra beträgt 174 M.; allein 
unter den verglichenen 79 Arten giebt es nur 26, die dort 
tiefer hinabgehen als hier. (S. 214). 

Die Fichtengrenze liegt auf der Babia Göra um 180 M. 
tiefer als in der Tatra, hier um 213 tiefer als in den bayri- 
schen Alpen. Die betreffenden Zahlen für die Buche sind: 38 
und 85, für alle Gefässpflanzen durchschnittlich 223 und 19 M. 


Eine Auseinandersetzung, auf welche Weise die klima- 
tischen Verhältnisse in den drei Gebirgszügen von der geo- 
graphischen Lage derselben, der verschiedenen Massenerhebung 
nnd der verschiedenen Regenmengen beeinflusst werden, führt 
zu dem Resultate, dass: 1) für die Babia Göra die mittlere 
Sommertemperatur tiefer sein muss als in der Tatra, und 
zwar um so mehr, je höher gelegene Zonen man vergleicht, 
während die Vegetationsperiode wohl keine grossen Unter- 
schiede zeigt, 2) gleiche Höhen in der Tatra und in den bayri- 
schen Alpen haben wohl wenig ungleiche Sommertemperaturen, 
die Vegetationsperiode dürfte aber in den Alpen bedeutend 
länger sein als in der Tatra (doch gilt dies wohl nur für die 
schneefreie Zeit, während der Zeitabschnitt, in welchem die 
mittlere Temperatur über 100 ©. sich erhält, wahrscheinlich 
nur geringen Unterschied aufweisen wird). In diesen Unter- 
ständen würden die angegebenen Unterschiede in den Um- 


40 RÉSUMÉS 


der Fichte, der Buche und der Gefässpflanzen überhaupt, ihre 
hinreichende Erklärung finden. (S. 214— 218). 

Für eine Erklärung, warum die unteren Grenzen in der 
Tatra tiefer liegen als auf der Babia Göra, fehlt es leider — 
wie überhaupt — an klimatologischen Beobachtungen. Diese 
Grenzen liegen meistens am Fusse des Gebirges. Vielleicht 
handelt es sich um einen Kampf um’s Dasein, der für die 
Pflanzen höherer Regionen desto ungünstiger sein wird, je we- 
niger umfangreich das Gebirge ist und je geringer die Zahl 
der betreffenden, von demselben erzeugten Pflanzen (die über- 
dies — bei mangelhafter Kreuzung — nur eine schwächliche 
Nachkommenschaft liefern können ?). Vielleicht tragen auch 
stärkere Regengüsse, die in der Umgebung eines grösseren 
Gebirges stattfinden, zu einer Depression der unteren Grenze 
des von der alpinen Flora bewohnten Gürtels bei. Durch 
grössere Anhaüfung von Schnee an einem höheren Gebirge 
wird wohl auch die Vegetationsperiode am Fusse sowohl im 
Frühling als im Herbste verkürzt, obwohl dasselbe Gebirge 
im Sommer wärmer sein wird als ein weniger umfangreiches. 
Möglicherweise werden die Wanderungen alpiner Pflanzen 
auch durch die zahlreichen tiefen Thäler an der Nordseite der 
Tatra mehr begünstigt als durch den seicht ausgehöhlten Nord- 


abhang der Babia Göra (S. 218—219). 


G) Unter Zuziehung der von WauLexserG für die Zips 
und die Liptau angegebenen (S. 219-222), vom Verfasser aber 
nicht beobachteten Pflanzen, wird die Tatraör Flora mit der- 
jenigen des hohen Nordens, der Alpen, Sudeten und der Ost- 
Karpathen verglichen. 


Von den 258 Arten der höheren Regionen der Tatra 
kommen nur 101 auch im hohen Norden vor; 43 von den- 
selben bewohnen die Alpen, die Ost-Karpathen und die Su- 
deten, 45 andere die Alpen und die Ost-Karpathen, 4 die Al- 
pen und die Sudeten, 2 die Sudeten und die Ost-Karpathen ; 
4 kehren nur noch in den Alpen, 2 nur in den Ost-Karpa- 
then, 1 nur in den Sudeten wieder. Von den übrigen 157 


RÉSUMÉS 41 


Arten sind 47 der Tatra mit den Alpen, Sudeten und Ost- 
Karpathen gemeinsam ; 83 andere kehren noch in den Alpen 
und Ost-Karpathen, 3 in den Sudeten und Ost-Karpathen, 3 in 
den Alpen und Sudeten wieder; 7 finden sich nur noch in 
den Alpen, 8 nur in den Ost-Karpathen, 4 nur in den Su- 
deten; 2 sind der Tatra eigenthümlich. (S. 223--227). 

Von diesen Arten kommen also in den Alpen 236 vor, 
22 fehlen daselbst (Verhältniss 10: 1); die betreffenden Zahlen 
für die Ost-Karpathen sind 233 und 25 (Verh. 9: 1), für die 
Sudeten 107 und 151 (Verh. 2: 3), für den Norden 101 und 
157 (Verh. 2: 3). 

In der Annahme, dass einst infolge einer Hebung von 
Westeuropa und Island ein direeter Zusammenhang von Grön- 
land mit England und Skandinavien zustande gekommen ist, 
und eine gleichzeitige Senkung von Finnland die Ostsee mit 
dem Weissen Meere in Verbindung gebracht hat, dürfte eine 
hinreichende Erklärung vorliegen sowohl für die Eiszeit in 
Europa als auch für die gegenwärtige Vertheilung der ark- 
tisch-alpinen Pflanzenarten. So z. B. in Skandinavien für das 
Vorkommen mancher nordamerikanischen, in den Alpen wie- 
derkehrenden, im Samojedenlande aber und in Asien fehlen- 


den Arten, — für den engen Zusammenhang der skandi- 
navischen Flora mit derjenigen der Alpen, — in den Kar- 


pathen für das Vorkommen einiger nordrussischer Arten, die 
in Skandinavien fehlen. Die grosse Aehnlichkeit der euro- 
päisch-asiatischen und der nordamerikanischen Flora in der 
gemässigten Zone, vorzüglich aber in den arktischen Gegen- 
den, spricht für die Annahme Hookers, dass diese Flora ark- 
tischen Ursprunges ist, während Nordasien als pflanzengeogra- 
phisches Centrum von mehr untergeordneter Bedeutung sein 
dürfte (S. 228—230). 

Die oben angeführten Zahlen, sowie das Verhältniss der 
arktischen Flora zu jener der Alpen und der Sudeten, führen 
den Verfasser zu folgenden Ansichten (8.2 30— 231): 

1) Die alpine Flora der Tatra stand in einer engen Ver- 
bindung mit der Flora der Ostalpen, und zwar nicht nur mit 


42 RÉSUMÉS 


jener der Nord-, sondern auch der steirischen Central-Alpen ; 
die erstere Verbindung hat aber bedeutend länger gedauert. 

2) Es bestand auch ein inniger Zusammenhang zwischen 
jener Flora und den Ost-Karpathen: derselbe war aber weni- 
ger eng für die Kalkflora als für die übrigen Pflanzen, 

3) Der floristische Reichthum der siebenbürgischen Kar- 
pathen beruht hauptsächlich auf ihrem einstigen Zusammen- 
hange mit den süd-östlichen Alpen durch Vermittelung der 
Balkangebirge, in einem geringeren Bruchtheile aber darauf, 
dass einige Alpenarten auf den nördlichen Karpathenzügen 
schon ausgestorben sind. 

4) Die arktische Flora hat die Karpathen niemals un- 
mittelbar berührt, sie gelangte in dieselben durch Vermit- 
telung der Sudeten oder vielleicht noch mehr der Alpen. 

5) Die Tatra hat wenige neue Arten erzeugt; gegen- 
wärtig kann wenigstens die entgegengesetzte Ansicht nicht 
bewiesen werden. 

6) Die Tatra besitzt in der ganzen Umgebung die reich- 
ste Flora; ihr fehlen nur sehr wenige Arten der Liptauer Al- 
pen, der Fatra, der Beskiden und Pieninen; jeder von diesen 
Gebirgszügen ist bedeutend ärmer an alpinen Arten, was aber 
hauptsächlich darauf beruht, dass auf diesen verhältnissmässig 
ziemlich niedrigen Gebirgen viele alpine und arktisch-alpine 
Arten ausgestorben sind. 

7) Die Sudeten erhielten ihre nordischen Arten zumeist 
durch direeten Contact mit der arktischen Flora, ihre alpinen 
Arten aber auf ähnlichen Wegen, wie die Tatra; die Mehrzahl 
dieser Arten ist daselbst wieder ausgestorben; dafür hat die- 
ses Gebirge als Vegetationscentrum einige Bedeutung erlangt 
(zahlreiche Hieracium-Formen). 

Von den nichtalpinen Pflanzen der Tatra werden 647 
Arten, welche die Hühenlinie von 700 M. überschreiten, in 
ezug auf ihre Verbreitung in den nördlicher gelegenen Län- 
dern verglichen. Das Resultat davon ist: Arten, die in Skan- 
dinavien nicht mehr vorkommen, sind meistens Waldbewohner ; 
Arten die in jenem Lande nicht soweit nach Norden vorrücken 


RÉSUMÉS 43 


wie dies ihren Grenzen in der Tatra entsprechen würde, be- 
wohnen meistens trockene Abhänge und gelichtete Haine; 
Arten endlich, die in der Tatra ihre Grenze verhältnissmässig 
zu tief finden, sind vorwiegend Sumpf- und Torfpflanzen 
(S. 231— 235). 

Eine Untersuchung, wie sich die Glieder dieser drei 
Reihen auf den beiden Seiten der Tatra verhalten in Bezug 
auf die Höhe der Grenzen und die Häufigkeit, zeigt — wenn 
man die Mangelhaftigkeit der dem Verfasser zu (Gebote stehen- 
den Angaben berücksichtigt — mit hinreichender Deutlichkeit, 
dass 1) Arten, deren Nordgrenzen in verhältnissmässig zu 
hoher geogr. Breite liegen, auf der Nordseite der Tatra zu 
grösseren Höhen hinaufreichen un hier auch häufiger vorkom- 
men als auf Südseite, 2) Arten, deren Grenzen in der Tatra 
relativ zu hoch erscheinen, sind gewöhnlich an den Südab- 
hängen häufiger und haben hier ihre höchsten Standorte. Die 
ersten benöthigen offenbar einer längeren Vegetationsperiode, 
ohne hohe Sommertemperatur zu beanspruchen; die letzteren 
sind im Stande ihre gewöhnliche Vegetationsdauer zu verkürzen 
wenn sie durch höhere Sommertemperatur oder durch bessere 
Insolation entschädigt werden. Vermuthlich suchen die Pflanzen 
bei ihrer Einwanderung in ein Gebirge solche Lagen auf, die 
den Verhältnissen in ihrer ursprünglichen Heimath am besten 
entsprechen. Arten aus dem „gemässigten“ Asien finden an 
Südabhängen kräftigere Insolation nebst kurzer Vegetations- 
periode (die Zirbelkiefer und die Lärche bewohnen vorzugsweise 
diese Abhänge und gehen hier höher hinauf); arktische Arten, 
die an kalten Boden, mässige Insolation, aber verhältnissmässig 
warme Luft gewohnt sind, wählen zu ihren Standorten die 


Nordabhänge (S. 231—237). 


H) Den Sehluss des Werkes bildet ein Verzeichniss 
sämmtlicher vom Verfasser beobachteter Pflanzen, nämlıch 
kultivierter (S. 238— 239) und wildwachsender Arten (S. 241 — 
#77); bei den letzteren werden alle Standorte und auch die 
Häufigkeit auf den beiden Seiten der Tatra in Percenten an- 


44 RÉSUMÉS 


gegeben. Als neue Formen werden beschrieben oder angeführt: 
Thalictrum minus var. carpathicum, Arabis intermedia (Retziana 
x bellidifolia ?), Cerastium viscosum var. pygmaeum, ©. trigy- 
num var. glandulosum, Astragalus australis var. glaberrımus 
und incanus, Saxifraga adscendens var. pumila, Galium aniso- 
phyllum forma flavescens, Asperula cynanchica var. hispidula, 
Gnaphalium supinum var. glabrum, Hieracium flexile (vıllo- 
sum X Tatrae), Leontodon Taraxaci var. Tatricus, Euphrasia 
nemorosa f. glandulosa, Salix phylicifolia x silesiaca, Agrostis 
rupestris var. planifolia, Festuca varia var. scopariaeformis. 

Die Artrechte der Arabis neglecta Schult. werden in Zweifel 
gezogen; das Vorkommen in der Tatra von Carex ferruginea 
Scop. und C. frigida All. wird bestritten. 

In einem Anhange (S. 478—495) werden alle angeführ- 
ten Standorte aufgezählt und kurz charakterisiert. 


6. — K. Orszewskı. 0 widmie absorbeyjnem i o barwie cieklego tlenu. 
(Ueber das Absorptionsspectrum und über die Farbe des 
flüssigen Sauerstoffes.) 


In seiner früheren Arbeit!) fand der Verfasser vier Absorp- 
tionsbanden im Spectrum des flüssigen Sauerstoffes entsprechend 
den Wellenlängen 628, 577, 535 und 480. Liveing und Dewar ? 
welche später das Absorptionsspectrum des gasförmigen Sauer- 
stoffes, in einer langen Stahlröhre, unter starkem Drucke beob- 
achtet haben, fanden dieselben 4 Absorptionen in dem sicht- 
baren Theile des Speetrums, ausserdem aber in äusserstem Roth 
zwei, den Fraunhoferschen Linien A und B entsprechende 
Banden, welche auch von Egoroff und Janssen beobachtet 
worden sind. Ein, zur Verflüssigung grösserer Quantitäten 
des Sauerstoffes, neulich?) vom Verfasser konstruierter Apparat 
erlaubte demselben seine früheren Experimente zu wiederholen 


1) Sitzungsber. d. Akad. in Wien I. Abth. 15. p. 253. 1887. 
? Phil. Mag. (5) 26, p. 286—298. 1888. 
3) Bull. de l’Acad. d. Scienses de Cracovie 1890. p. 176. 


RÉSUMÉS 45 


und das Absorptionsspectrum einer dickeren Schichte flüssigen 
Sauerstoffes im äussersten Roth genauer zu untersuchen. 

Der flüssige Sauerstoff wurde in eine dünnwandige, unten 
zugeschmolzene, und zum Schutze, gegen die äussere Erwär- 
mung, in ein Satz von 3 Bächergläser dicht eingepasste Glas- 
röhre, aus dem Verflüssigungsapparate eingegossen. Die Dicke 
der Sauerstoffsäule betrug 30 mm., die Höhe etwa 50 mm. 
Der flüssige Sauerstoff erhielt sich in der genannten Glasröhre. 
unter dem Atmosphärendruck und bei seiner Siedetemperatur 
(— 181:40) in einer zur Ausführung des Versuches genügenden 
Menge, über eine halbe Stunde, wiewohl demselben eine be- 
deutende Wärmemenge zugeführt wurde, namentlich durch das 
mittelst einer Sammellinse koncentrierte Drummond’sche Kalk- 
licht, welches der Verfasser zur Darstellung des Absorptions- 
spectrums benutzte. Zur Untersuchung des Absorptionsspectrums 
wurde ein Universalspectroscop von Krüss, mit einem Ruther- 
furd’schen Prisma, angewendet. Die Versuche ergaben ausser 
den vier bereits früher beobachteten Absorptionen noch ein fünf- 
tes, der Fraunhoferschen Linie A entsprechendes, verwaschenes 
Band, welches namentlich dann, ziemlich deutlich, hervortrat, 
wenn zwischen die Lichtquelle und den Spalt des Spectrosco- 
pes ein rothes Glas eingeschaltet wurde. Dieses Band erschien 
schwächer als die drei den Wellenlängen 628, 577 und 480 
entsprechenden Absorptionen, stärker jedoch, als die Absorption 
bei 535. Bei dieser verhältnissmässig kleinen Dispersion konnte 
das Band A selbstverständlich nieht in Linien aufgelöst werden. 
Eine, der Fraunhoferschen Linie B entsprechende, Absorption 
konnte auch diessmal nicht beobachtet werden. 

Der flüssige Sauerstoff ist auf Grund der im Jahre 1883 
ausgeführten Versuche, bei welchen nur kleine Quantitäten 
desselben gewonnen werden konnten, als eine farblose Flüssig- 
keit beschrieben worden. Seit jener Zeit beobachtete der Ver- 
fasser zu wiederholten Malen, so oft er den Sauerstoff in etwas 
weiteren Glasröhren verflüssigte, dass derselbe in durchfallen- 
dem Lichte, in etwa 15 mm. dicken Schichten, eine bläuliche 
Farbe zeigte. Bei den oben beschriebenen Versuchen, bei 


46 RÉSUMÉS 


welchen zum ersten Male eine verhältnissmässig grosse Quan- 
tität flüssigen Sauerstoffes in einem Glasgefässe aufgefangen 
wurde, trat die hell-blaue Farbe desselben entschieden zum 
Vorschein. Um sich zu vergewissern, dass der zu Versuchen 
verwendete, aus chlorsaurem Kali und Braunstein dargestellte 
Sauerstoff, nicht etwa Spuren von Ozon enthält, von wel- 
chem die blaue Farbe herrühren könnte, wurde er, in dieser 
Beziehung, sorgfältig geprüft. Jodkalium - Stärkekleisterpapier 
firbte sich beim Aufbewahren in dem geprüften Sauerstoffe gar 
nicht; auch bei stundenlangem Durchleiten des Gases durch 
cine Lösung von Jodkalium und Stärkekleister trat keine Bläu- 
ung auf. Der zum Versuche verwendete Sauerstoff verblieb 
übrigens in der eisernen Flasche, in welche er eingepumpt 
wurde, wochenlang in Berührung mit festem Kalihydrat, wobei 
derselbe von CO,, von Chlor und Wasserdämpfen vollkommen 
befreit wurde. Nach diesen Versuchen unterliegt es wohl kei- 
nem Zweifel, dass der Sauerstoff in flüssigem Zustande und 
in etwa 30 mm. dieken Schichten eine entschieden hell- blaue 
Farbe besitzt. Diese Farbe des Sauerstoffes stimmt übrigens 
sehr gut mit seinem Absorptionspectrum überein. Es war 
wohl recht auffällig, dass eine farblose Flüssigkeit, — denn als 
eine solche galt bisher der Sauerstoff, — ein so ausgeprägtes 
Absorptionsspeetrum giebt, in welchem die Absorptionen in 
Orange, in Gelb und in Roth überwiegen. Nachdem aber, 
durch die eben angegebenen Versuche des Verfassers, die blaue 
Farbe des flüssigen Sauerstoffes constatiert wurde, ist dieser 
scheinbare Wiederspruch beseitigt worden. 

Zum Schlusse noch ein Wort über die Farbe des Him- 
mels. Es existieren bekanntlich so viele Hypothesen, welche 
dieselbe zu erklären suchen, dass der Verfasser kaum wagt 
noch eine neue hinzufügen. Jedenfalls aber dürfte, seiner 
Meinung nach, diese Erscheinung am einfachsten dadurch er- 
klärt werden, dass man die blaue Farbe des Himmels diesem 
Hauptbestandtheile der Atmosphäre zuschreibt, welcher — we- 
nigstens im flüssigen Zustande — die blaue Farbe besitzt. 


RÉSUMÉS 47 


7. — L. Szasnocma. Zrodla mineralne Galicyi. (Die Mineralquellen 
Galiziens.) Eine vergleichende Darstellung des Auftretens derselben, 
der chemischen Zusammensetzung und der Entstehungsweise. 


Der Verfasser giebt in 5 Capiteln eine ausführliche Dar- 
stellung dersämmtlichen in Galizien vorkommenden Mineralquellen 
und zwar: der Soolequellen,, der Säuerlinge, der Schwefelquellen, 
der kalk- und eisenhältigen Wässer, wie auch der einzigen 
Aërotherme in Jaszezuröwka, wobei er, auf Grundlage eines 
umfangreichen zusammengebrachten Materiales der chemischen 
Analysen, welche auf ein Gewichtsmass und 10,000 Theile 
reduciert und auf einheitliche chemische Formeln überrechnet, 
in drei beigegebenen Tabellen zusammengestellt wurden, die 
Art des geologisch - geographischen Aufretens, die wichtigsten 
Merkmale der chemischen Zusammensetzung und die geolo- 
gischen Verhältnisse ihrer Entstehung eingehend erörtert. 

Die galizischen Soolequellen wurden vom Ver- 
fasser in zwei grundverschiedene Kathegorien getrennt. Die der 
ersten: der innen-karpathischen werden als aus dem Complexe 
der karpathischen Menilitschieferschichten herstammend  betra- 
chtet, während die Soolequellen der zweiten Kathegorie, der 
subkarpathischen, bekannterweise in den Schichten der miocänen 
Salzformation ihren Ursprung haben. 

Für die innenkarpathischen Soolequellen wurden Mittel- 
wertbe der wichtigsten chemischen Verbindungen berechnet 
und auf Grundlage des Vergleiches dieser Mittelwerthe mit 
dem Salzgehalte verschiedener Meerwässer folgert der Verf., 
dass die Menilitschiefer der galizischen Karpathen als Absatz 
eines ruhigen und nicht tiefen Aestuariums, wie es etwa das 
Azowsche Meer ist, gedeutet werden können, welche Folgerung 
in der palaeontologischen Untersuchung der Fischfauna aus 
der Menilitschieferetage ihre volle Bestätigung erhält. 

Bei der Beschreibung der subkarpathischen Soolequellen 
erörtert der Verfasser speciell einige interessantere Quellen, 
wie die von Podgörze, Krakau, Latoszyn bei Debica und 
Morszyn bei Stryj, welche letzteren schon aus dem Grunde 


48 RÉSUMÉS 


eine besondere Beachtung verdienen, weil ihre chemische 
Zusammensetzung auf das Vorhandensein in der Tiefe ähn- 
liche Kalisalzlagerstätten wie in Kalusz mit ziemlicher Sicher- 
heit schliessen lässt. 

Endlich wird die von Ami Bou& und Prof. Kreutz zuerst 
aufgestellte Hypothese des Ursprunges der miocänen Stein- 
salzlager am Nordfusse der Karpathen aus den kochsalzhältigen 
Quellen des Sandsteingebietes nochmals erörtert, wobei der 
Verfasser, den Grundgedanken dieser Theorie vollkommen 
acceptierend den, aus den Menilitschiefern in der Miocänepoche 
submarin entspringenden Salzquellen einen sehr bedeutenden 
Einfluss auf die Bildung der Salzlagerstätten zuschreibt. 

Die galizischen Säuerlinge werden in zwei Gruppen 
getrennt: 1) die kochsalz- und 2) die kalkhältigen, von denen 
die ersteren gleichfalls aus den Menilitschiefern abgeleitet 
werden, während die zweiten (Krynica , Zegiestöw, Burkut ete.) 
durch die fast vollständige Abwesenheit des Chlornatriums 
und daher eine theilweise andere Entstehungsweise ausge- 
zeichnet sind. Die vom Verfasser berechneten Mittelwerthe der 
wichtigsten chemischen Verbindungen für beide Kathegorien der 
galizischen Säuerlinge bringen diesen genetischen Unterschied 
deutlich zum Ausdruck. Eine ausführliche Besprechung er- 
fährt das in allen Säuerlingen meist in dominierender Quanti- 
tät vorkommende doppeltkohlensaure Natron, welches vom 
Verfasser als ein aus dem Chlornatrium durch Einwirkung 
der freien Kohlensäure und des Magnesiumcarbonates, etwa 
in der Weise wie das die Weldon’sche Methode der Sodafabri- 
cation constatirte, entstehendes Product betrachtet wird. 

Unter den galizischen Schwefelquellen unter- 
scheidet der Verfasser drei Gruppen: 1) die podolischen, 2) die 
subkarpathischen und 3) die innenkarpathischen. Die ersteren 
(Lubien, Szklo, Konopköwka ete.) entstehen wahrscheinlich 
durch die Zersetzung der in den obercretacischen Bildungen 
Podoliens reichlich vorhandenen Eisenkiese, wobei nach der 
Ansicht des Verfassers dieser, in der miocänen Epoche noch weit 
stärkere chemische Zersetzungsprocess wahrscheinlich die Bil- 


RÉSUMÉS 49 


dung der podolischen miocänen Gypsablagerungen zur Folge 
hatte, welche durch ihren vollständigen Mangel an Fossilresten 
das Ueberwiegen der für das organische Leben am Meeres- 
grunde ungünstigen Bedingungen, wie sie durch schwefel- 
wasserstoffhältige Quellen verursacht werden, deutlich beweisen. 

Die subkarpathischen Schwefelquellen (Swoszowice, Krze- 
szowice, Truskawiec) dürften durch Zersetzung der Gypslager 
der Salzformation entstehen; während die Entstehung der noch 
sehr wenig bekannten und meistentheils recht schwachen 
innenkarpathischen schwfeelwasserstoffhältigen Quellen auf die 
Zersetzung der in den Karpathensandsteinen vielfach auftre- 
tenden Eisenkiese zurückgeführt werden muss. 

Die eisen- und kalkhöltigen, zu den Säuerlingen 
nicht gehörenden Wässer werden als wenig wichtig, allge- 
mein verbreitet und unter den verschiedenen Bedingungen in 
den Schichten aller Formationen enstehend, nur in Bezug 
auf die wichtigsten Erscheinungen und Merkmale besprochen, 
wobei nur einige interessantere Wässer, wie die bei Jaworzno 
und Krakau eine specielle Erörterung erfahren. 

Die einzige bisher in Galizien bekannte Aërotherme 
in Jaszezuröwka bei Zakopane wird vom Verfasser in Bezug 
auf den sehr bedeutenden Stickstoffgehalt, die höchst geringe 
Quantität der festen Bestandtheile so wie die approximative 
Tiefe ihres Ursprunges eingehend besprochen. 

Das Capitel VI enthält die Erklärungen zu den 
Uebersichtstabellen, in welchen specielle Daten über die 
Höhenlage der Quellen, über Höhe über dem Meeresniveau, die 
mittlere Jahrestemperatur des Ortes und die Quellentemperatur, 
wie auch über die älteren Analysen der Quellen enthalten sind. 


ge 


Naktadem Akademii Umiejetnosei 
pod redakcyja Sekretarza generalnego hr. Stanistawa Tarnowskiego, 


Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem A. M. Kosterkiewieza. 


3 Lutego 1891. 


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” 


PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE 
18783 — 1890 


Cracovie b Er Briredliein,.Libraire 
Varsovie, Gebethner et Wolff 


Philologie. — Sciences morales et politiques. 


»Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof « (Gasse de philologie, Classe 
d'histoire et de philosophie. Mémoires), in 4-to, 8 volumes. (38 planches). — 38 Al. 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.« /Classe de 
ghilologte. Séances et travaux), in 8-vo, 13 volumes (5 planches). — 26 fi. 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /Classe 
d'histoire et de philosophie. Seances et travaux), in 8-vo, 24 vol. (37 pl.) — 48 fl 

»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comg 
tes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu 
mes (97 planches, 64 gravures dans le texte). — 31 fl. 

»Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis 
sion de linguistique), in 8-vo, 3 volumes. — 8 

»Archiwum do dziejöw literatury i oswiaty w Polsce.« (Documents 
pour servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 17 fl. 50 kr. 


Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us- 
que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes. 
Vol. I, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie- 
wicz. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii, carmina ed. C. Morawski. 3 fl. 
»Biblioteka pisarzöw polskich.« /Bibhothegue des auteurs polonais du 
XVI siècle), in 16-0, 10 livr. — 7 fl. 50 kr. 
Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus- 


trantia, in 8-vo imp., II volumes. — 80 fl. 

Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 18 fl. — Vol. 
II, Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski. zo fl. — Vol. III, IX, X, 
Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 25 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civi- 
tatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 10 fl. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis 
Cracov. ed. Piekosinski. 20 fl. —: Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska, 18 fl. 

Vol. XI, Index actorum saec. XV-ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 7 fl. 

Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 14 volumes. — 42 fl. 
Vol. I, Diaxia Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol, 
IT, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. III. Stephani 
Medeksza commentarii 1654—1668 ed. Seredynski: 4 fl. — Vol. IV, V, IX, XI, XII, 
Collectanea ex archivo Coll. hist. 21 fl.— Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae 
S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 9 fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 

“ed. A. Sokolowski. 3 fl 

Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp. 


12 volumes, — 130 fl. | 

Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wiskocki 
1543—1553. 8 fl. — Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu- 
czycki. 16 fl. — Vol. HI, Ÿ, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum 
exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 36 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai 
Hosii epistolae 1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 24 fl. — Vol. VI, Acta Regis 
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 12 fl. — 
Vol. VIII (pars r. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 


3507—1795 ed. Piekosinski. 34 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae 
Dobrinensis ed. Kluczycki. 3 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Pol- 
kowski. 3 fl. — 


Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. II—V. — 4r fl. 
»Starodawne prawa polskiego pomniki.« Anciens monuments du droit 
polona:s) in 4-t0, vol. I—X. — 60 fi. 

Vol. H, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 10 fl. — Vol. Il, 
Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyñski. 5 fl.— 
Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 5 fl. — Vol. V, Monu- 
menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 6 fl. — Vol. VI, Decreta 
in iudiciis regalibus a. 1507—ı53r ed. Bobrzynski. 6 fl. — Vol. VII, Acta expedition. 
bellic. ed. Bobrzynski, Inscriptiones clenodiales ed, Ulanowski. 10 fl. — Vol, VIII, An- 
tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374—1400 ed. Ulanowski. 19 fl. — Vol. IX, 
Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu- 
szynensis 1647— 1765. 9 fl. — Vol. X, p. r. Libri formularum saec. XV ed. Ula 
nowski. 2'50 fl. 


Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 7 fi. 


Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.« /7yazte de l'ancien 
droit civil en Pologne), in 8-vo, 1874. — 1 fl. 80 kr. Walewski A., »Dzieje 
bezkrélewia po skonie Jana IIL.« /L'interrègne après la morts de Sean IM 
Sobieski), in 8-vo, 1874. — 3 fi. Straszewski M M., »Jan Sniadecki.« [FES 
étude littéraire), in 8-vo, 1874 — 3 fl. Wislocki W., Catalogus codicum 
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Crasovienais, in 8-vo 
Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., »Wykaz zabytköw przed- 
historyeznych.« /Monuments préhistoriques), in 4-to, 1877 (6 planches) — x fi. 
Zakrzewski V., »Po ucieczce Henryka.« /L'énterrègne après le départ de Hen 
ri de Valois), in 8-vo, 1878. — 3 fl. 75 kr, Zarariski S., »Geogralcmes x 
imiona slowianskie.« /Dictionnaire géographique des pays slaves), im 8-vo, 
1878. — 2 fl. Stronczynski K., »Legenda o $w. Jadwidze.« (Za légende 
de S. Hedvige), in 4-to, 1880 (65 planches). — 6 fl. Zebrawski T., »Teofila 
o sztukach ks. troje.« /7%eophili Diversarum artium schedula; trad en po- L # 
lonais), in 8-vo, 1880. — 1 fl. 20 kr. Morawski K., »Andrzej Patrycy Ni- 
decki.« /A. P. N., étude littéraire), 1-e partie. 1522—1572, in 8-vo, 1884" 
3 f. Krasinski S. A., »Slownik synonimöw polskich.« ae, de lalan- 
gue polonaise), in 8-vo, 1885, 2 volumes. — 10 fl. Ossowski G., »Zabytki 
przedhistoryezne etc. Monuments préhistoriques de l'ancienne Pologne.« Texte 
polonais et français, in 4-to, 1879 — 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre). — 
20 fl. Malinowski L., »Modlitwy Waclawa.« /Zz jure d'heures de Venceslas, mo- 
nument de l'ancienne langue polonaise), in 8-vo, 1887. — 1 fl Semkowicz. 
A., »Krytyczny rozbiör dziejöw Dlugosza.« (Analyse critique de l Historia Po- 
lonica de Dlugosz), in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija 
polska, « 8-vo, 1872 — 1888, 10 volumes. — 100 fl. Kolberg O., »Lud, jego 
zwyczaje« etc. /Kecherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873—1888, 
16 volumes (VI—XXI). — 53 fl. 30 kr. Ossowski G., »Wielki kurhan ryla- 
nowski.« /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra- 
vures). — 6 fl. Piekosifiski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze- 
niu.« (Sur l'origine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, ei. 2 
Czerny F., »Ogölna geografija handlu.« /Geographie commerciale), in 8-vo, . 
1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofi en « (EEE de la Phi. 
losophie grecque), t. 1, in 8-vo, 1890. — 3 fl. 


Sciences mathématiques et naturelles. 


»Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 17 volumes (151 planches). — 105 A 
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen.«/Seances et travaux), in So, 


20 volumes (152- planches). — 74 fl. 
»Sprawozdania komisyi fizyjograficznej.« /Comptes rendus de la De Re 
sion de physiographie), in 8-vo, 24 volumes (40 planches). — 80 fl. LA 
» Atlas geologiczny Galicyi.« /Atlas géologique de la Galicie), in fol, A 
2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fi. FEB 
»Zbi6r wiadomosci do antropologii krajowej.e /Comptes rendus de la IR 
Commission d'anthropologie), in 8-vo, 14 volumes (89 planches). — 57 fi. "si 
Taczanowski, PE krajowe. « (Ornithologie des pays polonais), in 8-vo, Ke 


1882. — 10 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazöw technicznych tyezacych 12% 
sie budownictwa.« /Terminologie de Parchitecture), in 8-vo, 1883. — 4 fl. ae 
Franke J. N., »Jan Broiek.« /#. Broscius, mathématicien polonais au XVII 


siècle), in 8-vo, 1884. — 4 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania 
obiegu cial niebieskich, « (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes), « 
in 8-vo, 1889. — 6 fl. Mars A., »Przekröj zamroZonego ciala osoby zmarlej > 


podezas porodu skutkiem pekniecia macicy«. /Coupe du cadavre gelé d'une per- # 
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan- 
ches in folio avec texte, 1690 — 00 8, Ey 
»Rocznik Akademii.« /Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1873188, ar 

7 vol. — 13 fl. 50 kr. 
»Pamietnik 15-letniej dzialalnoéci Akademii.« /Memoire sur les travaux 
de l'Académie 1873—1888), 8-vo, 1889. — 3 fl. 


UT 


D 220 BULLETIN INTERNATIONAL 


DE LACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE 


COMPTES RENDUS 


DES 


SÉANCES DE L'ANNÉE 1891. 


FÉVRIER 


CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE 
1891 


L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1872 PAR 
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS J OSEPH I. 


PROTECTEUR DE L’ÄCADEMIRE: 
S: A: L'L'ARCHEDU OC CHARLES: EDLER 


Vrce-Prorecreur: S. E. M. Juzrex DE DuNAJEwWSKI. 


PRÉSIDENT: M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI, 


SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOIKA. 


EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: 


($& 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté 
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteut sont nom- 
mes par S. M. l'Empereur. 

($. 4). L'Académie est divisée en trois classes: 

a) classe de philologie, 
‘#) classe d'histoire et de philosophie, 
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 

($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c'est dans 
cette langue que paraissent ses publications. 


Se Bulletin international parait tous les mois, à l'exception 
des mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux 
parties, dont la premiere contient l’exleail des procès verbaux des 
séances (en français), la deuxième les résumés es mémoires et 
communications (en feançais ou en allemand, au choix des auteurs}. 


Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 6 fr. 
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 80 centimes. 


a  — 
CE A | 


TE LU 


Nakladem Akademii Umiejgtnosci 
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. 


Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. 


TEEN 


BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE. 


No 2. Février. 1891. 


Sommaire: Séances du 3, 11, 20 fevrier 1891. — Résumés: 8. M. 
ZDZIECHOWSKI. La poésie de Shelley considérée dans ses rapports avec 
celle de Byron. — 9. B. Uranowskr. Sur la fondation et la dotation du 
couvent des religieuses de l’ordre de St. Benoît à Staniatki. — 10. J. Pu- 
ZYNA. Quelques remarques concernant la théorie des courbes algébriques.— 
11. M. Racrmorsxr. Flore rhétique dans les monts du sud du Royaume 
de Pologne. 


Ha Majesté l'Empereur a confirmé, par le 
décret du 25 janvier, les élections du Président de 
l'Académie M. LE Comte STanısLas TaArNowskr, du Vi 


ceprésident M. Frépéric ZoLL et du Secrétaire géné- 


ral M. STANISLAS SMOLKA. 


Par le même décret, Sa Majesté l'Empereur 
a confirmé également les élections des membres titulai- 
res de l'Académie, MM. L. Pasreur à Paris, ]. Scura: 
PARELLI à Milan, W. Tiomson à Glasgow et R. VircHow 


à Berlin. 


eu ser. de. 


52 SÉANCES 


Séances 


—- = 


Classe de Philologie 


Séance du 3 février 1891 


Présidence de M. C. Morawski 
M. M. Zozecuowskr donne lecture de son travail, intitulé : 
»La poésie de Shelley considérée dans ses rapports avec celle 
de Byron«.!) 


Classe d'Histoire et de Philosophie 


Séance du 11 février 1891 


Presidence de M. F. Zoll 


M. B. Uranowskı présente son mémoire: »Sur la fondation 
et la dotation du couvent des religieuses de l’ordre de St. Be- 
noît à Staniatki«. ?) 

M. A. Brumessror donne lecture de son mémoire intitulé : 
»Etudes sur l'histoire de la propriété foncière des peuples ger- 
maniques, 1° partie: Le rapport de l’homme et de la terre 
chez les Francs saliens, avant l’envahissement du territoire ro- 
main «. ÿ) 


——e 4 
ET à 


Classe des Sciences mathématiques et naturelles 


Séance du 20 février 1891 


Présidence de S. E. M. J. Majer 


Le Secrétaire présente le compte -rendu de la séance de 
la Commission d’ Anthropologie qui a eu lieu le 22 janvier 1891. 


1) Voir aux Résumés p. 54. 2) 1b, p.61. 3) Dès que ce mémoire sera publié dans les 
Travaux de la Classe, le résumé en sera donné dans le Bulletin, 


SÉANCES 53 


Dans cette séance, M. G. Ossowskı a exposé les résultats de ses 
recherches archéologiques, faites l’année dernière dans l’est de la Galicie, 
et M. I. Korerickr a rendu compte de ses travaux sur l’ethnographie de 
la population ruthenienne du sud des Carpathes et de ses études arché- 
ologiques, faites également l’année dernière, dans l’est de la Galicie. 


S. E. M. J. Mayer est élu Président et M. I. Kopernickr Secrétaire de la 
Commission. 


Le Secrétaire donne lecture du rapport de M. Zasaczkow- 
skı sur le mémoire de M. J. Puzyxa intitulé: »Quelques remar- 
ques concernant la théorie générale des courbes algebriques«.!) 

M. F. Kræurz rend compte du mémoire de M. RacrBorsrt : 
» Flore rhétique dans les monts du sud du Royaume de Pologne«.?) 

La Classe se forme ensuite en comité secret, vote l’impres- 
sion des mémoires de MM. Puzyna et Racızorskı et sanctionne 
l'élection de MM. M. Sraxriewicz et R. Zawınisskr comme mem- 
bres de la Commission d'anthropologie. 


1) Voir aux Résumés p. 62. 2) ib. 64. 


L* 


FéStires 


8. — M. Zozıecnowskı. Shelley jako wspôtzawodnik Byrona. (La poésie 
de Shelley considérée dans ses rapports avec celle de 
Byron.) 


L'auteur commence son étude par un aperçu sur l’époque 
qui suivit immédiatement la révolution française. D’après lui 
l’abîme, qui sépare l'idéal de la réalité, a été rarement éclauré 
d'une manière aussi terrible et poignante, que par la révolution 
française. Sous l'empire de cette grande déception, le senti- 
ment de l’impuissance et de l’inutilité de toute tentative humaine 
s’imposait aux esprits avec une force invincible et imprimait 
à la poésie de cette époque une tendance très accentuée vers les 
recherches métaphysiques et morales, sur le sens et le but de 
l'existence. De tous les représentants de cette poésie, Byron 
occupe la place la plus marquante, grâce à l'énorme influence 
qu'il a exercé sur l'esprit de ses contemporains. Mais ce grand 
poëte, incapable de concilier l'existence de Dieu, auquel il 
aspirait de toute son âme, avec l’existence du mal qu'il voyait 
réprendre dans le monde entier, ne réussit jamais à dépasser 
les bornes d’une négation et d’un scepticime stérile, et ne sa- 
chant se former une conception generale de l'univers, il se 
borna à dévoiler avec une énergie acharnée la bêtise, la lâchete 
et l'hypocrisie humaine. 


RÉSUMÉS 55 


C’est précisement ce manque de clarté et de précision 
dans les idées du poëte sur l'univers, joint à un élan vigou- 
reux vers le sublime et à une horreur profonde du mal, qui 
explique le prestige, qu'il exerça sur son siècle. Un poete 
ayant des opinions arrêtées, n'eut jamais réussi à remuer la 
masse des esprits dans une époque de désarroi intellectuel et 
moral. — Mais tandis que Byron se laissait envahir par son 
scepticisme désespérant, d’autres po6tes s’efforçaient de trouver 
des réponses positives au grand problème concernant le sens 
et le but de l'existence que Byron posait dans toutes ses 
oeuvres sans parvenir jamais à le résoudre. Leurs réponses 
correspondaient plus ou moins exactement à trois courants 
philosophiques — au sensualisme, au spiritualisme et au pessi- 
misme. En effet ce grand problème métaphysique et moral 
qui dérive des aspirations éternelles de humanité au bonheur 
et qui nous sert à mesurer la hauteur de inspiration poétique, 
ne peut avoir que ces trois solutions: où on est amené à cher- 
cher le bonheur ici bas, si l’on envisage, que la vie terrestre 
est le commencement et la fin de l'existence; — ou on 
entrevoit ce bonheur dans la vie future, si, en admettant l’im- 
mortalité de l'âme, on considére la vie terrestre, comme un pélé- 
rinage vers l'éternité; — enfin, en envisageant la douleur, 
comme l'essence de toute existence, on cesse de rêver au bon- 
heur et l’anéantissement de soi même devient le but suprême 
des efforts humains. Le premier de ces points de vue cor- 
respond assez exactement au sensualisme en philosophie, le 
second au spiritualisme; le troisième est pessimiste et se 
rapproche par cela même du scepticisme et du mystieisme — 
ces deux formes extrèmes, auxquelles aboutissent fréquemment 
au cours de leur évolution les deux courants principaux de 
la philosophie: le sensualisme et le spiritualisme. 1) 


1) L'auteur se sert de la classification des systèmes philosophiques, 
employée jadis par Victor Cousin, en remplaçant la dénomination idéa- 
alisme par celle de spiritualisme. 


56 RESUMES 


C’est précisément sur ce fond philosophique, que l’auteur 
développe son étude sur Shelley, où il tache de démontrer, que 
l'oeuvre du poete est empreinte d’une philosophie sensualiste ; 
sar d'accord avec les représentants de ce courant de la pensée 
humaine, Shelley considère en effet la sensation, comme la 
source unique de toute connaissance. Nous ce rapport, il peut 
être appelé émule de Byron. Mais, grâce à la fougue de son 
inspiration, il s’élance bien au delà du domaine habituel des 
sensualistes: une fantaisie débordante, qui le rapproche de 
Slowacki,?) associée à une puissance de sentir, par laquelle 
il égale même à Mickiewiez, engendrent, développent en lui 
un sentiment vigoureux de la toute puissance de sa ‘personne 
et de sa volonté. Ce tour d’esprit conduit à sa suite deux 
conséquences bien dignes d'attention. Premièrement le poete 
est amené à reconnaître l’immortalité de l’âme. En ce qui 
concerne sa façon d'envisager l’Etre Suprême, Shelley: passe, 
il est vrai, successivement de l’atheisme au panthéisme, il pa- 
rait se rapprocher quelquefois du théisme sans savoir pourtant 
se dégager d’une serie de contradictions; mais, en revanche, 
il sent trop fortement, pour pouvoir admettre, que son existence 
individuelle puisse s’&teindre avec son dernier soupir. En second 
lieu cette conscience exaltée des forces de son âme, associée 
à un amour de l'humanité, débordent, comme ‘chez Mickie- 
wiez, en transports extatiques, enflamme en lui une foi 
ardente en la puissance indomptable de la bonne volonté 
humaine, et cette foi constitue le dogme fondamental de la 
philosophie de Shelley. Sous son empire, le poëte ne se con- 
tente plus comme Byron, de condamner, au nom d’un idéal 
vague et confus, l’organisation religieuse, politique et sociale 
de son temps, mais il croit découvrir la source de tous les 
maux dans l’existence même de ces institutions; la religion, 
l'état et la famille entravent, selon lui, toutes les plus nobles 


2) Selon l’auteur, Mowacki offre un exemple unique et parfait d’une 
imagination effrende; livré à ses rêves, il finit par se plonger dans un my- 
sticisme obscur et par se considérer, comme un envoyé de Dieu. 


. RÉSUMÉS 57 


aspirations et c’est en brisant ces triples liens, qu'il est possible 
d’assurer le triomphe de la lumière sur les ténèbres et de créer 
un paradis sur la terre. Car sa croyance en la vie future 
ne l'empêche guère de désirer pour l'humanité un paradis en 
ce bas monde. 

Ces rêveries et idées nihilistes suggérées par les senti- 
ments les plus nobles du poëte, éclatent avec le plus d'énergie 
dans trois ouvrages: la reine Mab (1814), Laon et Cythna 
(1817), et Prométhée délivré (1819), qui pour cette raison 
manifestent d'une manière très palpable les différences entre 
l'oeuvre poétique de Shelley et celle de Byron. La reine 
Mab est l'expression la plus passionnée, mais en même temps 
la plus juvenile et la moins réfléchie des idées du poëte. Ce 
poëme respire un amour ardent pour les hommes, une foi 
naïve en ce que leur nature est bonne et une espérance au 
triomphe prochain de la vérité, puisque, grâce aux efforts 
constants des hommes de bonne volonté, les triples liens (religion, 
état, famille) qui sont la source de tous les maux, vont étre 
bientôt brisés. (Cette même foi empreint également Laon et 
Cythna, mais ces ailes n’ont plus le même essor: le triomphe 
de la vérité ne parait plus au poëte ni aussi proche ni aussi 
tôt facile, qu'il le paraissait autrefois. Les commentateurs de 
Shelley affirment unanimement, que ces deux poëmes, com- 
parés à La reine Mab, donnent la preuve d’un progrès consi- 
dérable sous tous les rapports. Cette assertion est juste, tant 
qu'il n’est question que de la forme; quant à l’ensemble des 
idées, elles sont toujours les mêmes, seulement l’optimisme 
juvenil du poëte a perdu sa fraîcheur et sa fougue d'autrefois. 
Il faut en chercher la raison dans différents désappointements 
que Shelley éprouve à cette époque et dans les pénibles dé- 
tails de sa vie. Sous le poids de ses douleurs, le poëte se 
détourne du domaine de la réalité pour se perdre en rêveries 
d'amour. Cette disposition d’esprit perce déjà dans Alastor 
(1815), elle s’accentue davantage dans Rosalende et Hé- 
lene (1818). Dans Julien et Maddalo (1818), Shelley se 
demande si le rêve d’un bonheur terrestre n’est pas à lui seul 


58 RESUMES 


une preuve d'un détraquement intellectuel. Plus le poöte fléchit 
sous le poids de ses souffrances, plus il rêve à un amour 
infini, capable de l’absorber et de l’arracher à la terre. La 
Sensitive (1820) nous oftre le plus beau produit de l’état 
de l’âme de Shelley et est un écho non des opinions, mais des 
rêveries philosophiques du poète, alimentées par l'étude de Platon 
et de Berkeley. Mais la pensée principale un peu obscure dans 
la sensitive éclate avec une énergie passionnée dans l’Epi- 
psyehidion (1821). Ce poëme est une apothéose de l'amour 
libre, mais platonique et dégagé de toute sensualité: le bon- 
heur est selon Shelley; le but final des aspirations humaines, 
l'amour est le plus grand bonheur, mais aucune femme n'étant 
capable de nous combler d’un amour sans fin, ne laissant 
dernière lui aucune longueur après un bonheur plus complet, 
il ne reste, selon le poëte, qu'à se nourrir des bribes de la- 
mour partout où l’on peut le trouver, il faut chercher dans 
les êtres terrestres, non une plénitude de beauté et de bonheur, 
mais seulement les reflets de la lumière qui nous a lui dans 
une existence antérieure, dans un monde meilleur, que cette 
terre. En un mot Epipsychidion est, d’après l’auteur, un 
Don Juan ennobli, idéalisé, délivré de sensualité et révant 
à un amour sérafique. 

Cette profonde mélancolie de Shelley se manifeste dans 
Laon et Cythna et dans Prométhée principalement en 
ce sens, que le mal ne paraît plus aux yeux du poëte un 
phénomène fortuit et peu durable, mais une puissance essen- 
tielle et difficile à surmonter. Pour expliquer cette puissance 
du Mal, Shelley a recours au dualisme. Il se représente l’univers, 
comme le théatre d’une lutte éternelle entre les principes du Bien 
et du Mal, qu'il met en scène dans Laon et Cythna sous 
la forme mythique de laigle et du serpent, dans Prométhée 
sous celle du Titan déchu et de Jupiter. Au-dessus de ces 
deux puissances plane un Etre suprême que Shelley, tout 
imbu de röveries panthéistes, définit à la façon des néoplatoni- 
ciens, c’est à dire, d’une manière tout à fait négative: cet Etre 
Suprême qui est la source de la vie et de la pensée, ne peut, 


RÉSUMÉS 59 


selon le poète, ni penser ni vivre, car il est supérieur à la 
pensée et à la vie. Quant à la réalisation de son idéal, Shelley 
la remet à une époque infiniment éloignée: Laon et Cythna 
ne triomphent qu’une fois dans leur vie et pour fort peu de 
temps, après quoi le mal reprend le dessus et le couple hé- 
roïque meurt sur le bûcher. Dans Prométhée, pour dépeindre 
le triomphe de la lumière, le poöte a recours à la mythologie, 
comme s'il voulait faire entendre par là, que le futur paradis 
terrestre est encore tellement éloigné de nous et ressemblera 
si peu au monde où nous vivons, que l’image n’en peut être 
esquissée, que sur un fond mystique. 

Le jugement de l’auteur au sujet de Prométhée peut 
se résumer de la manière suivante: Promethée est sans 
contredit le chef-d'oeuvre de Shelley, sous le rapport de lima- 
sination et de la puissance lyrique, ainsi que de l’harmonie du 
vers; néanmoins la manière de traiter son sujet offre beaucoup 
d’obscurités. Chaque personnage y est censé représenter quelque 
puissance de la nature ou quelque idée abstraite, et par cela: 
même devient un énigme pour le lecteur, que le poëte se 
garde bien d'éclairer sur ce sujet, comme s'il voulait aban- 
donner ces idées au conjectures de la critique. Parmi les 
personnages du drame, Démogorgon nous embarasse le plus: 
cet être qui est plus puissant que Prométhée et que Jupiter, 
n’est cependant pas l’Etre Suprême, ou si nous parlons le 
langage de Shelley, cet Esprit de la Nature, dont l’univers 
est une émanation. En un mot, Démogorgon est un inter- 
médiaire incompréhensible et superflu entre Dieu et le monde. 
Quant à l’idée principale que Shelley a voulu exprimer dans 
son chef-d'oeuvre, l’auteur croit la trouver dans l’antithèse du 
Christ et de Prométhée. La critique y a porté jusqu'à présent 
fort peu d'attention, tandis que cette antithèse fait ressortir de 
la manière la plus frappante le tour de lesprit de Shelley, 
absolument païen et „sensualiste“. La douleur du Titan arrive 
à son comble, quand il aperçoit Jésus crucifié; cependant ıl 
ressent moins les souffrances du Christ, que leur inutilité, car 
il lui semble, que la doctrine qui a indiquée aux hommes un 


60 RÉSUMÉS 


royaume qui nest pas de ce monde, comme but suprême de 
leurs efforts, est devenue elle-même un instrument docile entre 
les mains des „tyrans et prêtres“ qui sont parvenus à justifier 
toutes leurs violences par la prétendue faiblesse humaine. 
L’humanite, n'étant nullement corrompue par le pêché original, 
comme le prétend la doctrine chrétienne, est capable de tout 
le bien possible, pourvu quelle s’affranchisse du triple joug, 
de la religion, de l’état et de la famille; elle saura alors réa- 
liser toutes ses aspirations sur cette terre, sans avoir besoin 
de se soucier de l’au-dela. La doctrine du Christ a, au con- 
traire, rendu légitimes les triples liens, et les sublimes inten- 
tions du Sauveur sont ainsi devenues, selon Shelley, la source 
de beaucoup de maux. 

L'auteur démontre de cette manière, que Shelley, tout 
en croyant à l’immortalité de l'âme, ne songe, dans ses trois 
poëmes — Reine Mab, Laon et Cythna et Prométhée 
— qu'à un bonheur terrestre de l'humanité. La raison en est, 
que le poëte embrasse d’un même amour non seulement le 
genre humain, mais aussi la terre avec toutes les joies qu’elle 
peut procurer; il est convaincu, en outre, que la foi en l’immor- 
talité est plutôt une aspiration de l'âme, qu'une notion scien- 
tifique. C’est pourquoi on peut donner le nom de sensualisme 
au courant poétique que Shelley représente dans la littérature 
moderne: en considérant, de concert avec la philosophie sen- 
sualiste, la sensation comme la source unique de toute con- 
naissance, cette poésie renonce par là même à toute rêverie 
à une félicité d’outre tombe et enferme dans les limites de la 
terre ses idées sur le but de lexistence et ses aspirations au 
bonheur du genre humain. 


RÉSUMÉS 61 


9. — B. Uranowskı. Historyia zalozenia i uposazenia klasztoru Staniatec- 
kiego. (Histoire de la fondation et de la dotation du cou- 
vent des religieuses de l’ordre de St. Benoît à Staniatki.) 


C’est dans les chartes conservées dans les archives des 
monastères, qu’on trouve les informations les plus exactes et 
les plus riches sur l’histoire du droit polonais au 12”° et 13" 
siècle. Mais un nombre très considérable de chartes de ce 
temps-là a été fabriqué par des moines qui avaient interêt 
à assurer à leurs monastères des titres de propriété suffisamment 
établis. La plupart des éditeurs ne s’est pas suffisamment appli- 
quée à démontrer l'authenticité des piéces, qu'ils livraient à la pu- 
blicité; d’autre part cenx-là même qui en tiraient parti, ne 
se trouvaient pas toujours en état de recourir aux origmaux 
dans les cas douteux. Il importe donc beaucoup d’éliminer les 
pièces non: authentiques du trésor des chartes polonaises du 
13”° siècle, afin de pouvoir ensuite trier sans embarras tous 
les faits que nous rapportent ces matériaux importants sur 
une foule d'institutions de droit privé et publie. C’est ce qu'a 
fait M. Uranowskı dans un ouvrage antérieur, relatif à la fon- 
dation du couvent des religieuses de S' Claire à Cracovie. 
Poursuivant le même but, l’auteur examine les chartes con- 
servées à Staniatki, et prouve, sur les originaux, que beaucoup 
d’entre elles proviennent non du 13”° mais du siècle suivant. 
Plusieurs tables de fac-similes sont jointes à l’appui des dé- 
veloppements présentés par M. Uraxowskr qui ne se borne 
pas au travail de critique diplomatique, mais tâche encore de 
retracer le premier chapitre de l’histoire du couvent en que- 
stion. 

La fondation du monastère de l’ordre de St. Benoît à Sta- 
niatki remonte à lan 1228. Les fondateurs appartenaient à une 
famille importante de la Petite Pologne, qui dût émigrer en 
1225 dans la principauté voisine de Silesie. La mort du duc 
Leszek le Blanc permit à Clément et à.ses frères de repren- 
dre le rang qu’ils occupaient antérieurement dans le duché de 


62 RÉSUMÉS 


Cracovie. La fondation du monastère de Staniatki paraît avoir 
été l’accomplissement d’un voeu fait pendant l'exil. Clément 
n'avait pas de descendence mâle, ses frères et sa fille étant entré 
en religion; il en résulta que presque la totalité des biens de la 
famille échut en partage aux religieuses de Staniatki qui bientôt 
se trouvèrent à la tête d’une grande quantité de biens disséminés 
dans la Petite Pologne et dans le duché de Opol. Les supérieurs 
du couvent prirent à tâche d’agglomerer les terrains dans les 
endroits les plus proches de Staniatki au prix de terres acqui- 
ses dans les villages plus éloignés. Depuis 1238 jusqu’en 1270, 
tous les efforts des personnes chargées de l’administration du 
monastère tendirent à améliorer l’état des biens, acquis, grâce 
à la libéralité des fondateurs et des ducs, et les chartes de 1254 
et 1270 sont là pour prouver les résultats dont furent couron- 
nés les efforts poursuivis dans ce sens par un des frères de 
Clément, aussi bien que par sa veuve Ractawa, 

M. Uraxowski passe en revue toutes les localités men- 
tionnées dans les chartes du monastère de Staniatki et parvient 
de cette façon à tracer un tableau à peu près complet de la 
dotation des religieuses de l’ordre de St. Benoît. En dernier 
lieu, M. Uraxowskr fait quelques observations sur la part, que 
prirent certaines personnes à la fondation et la dotation du 
cloître. 


10 — I. Puzyxa. Kilka uwag z ogölnej teoryi krzywych algebraicznych. 
(Quelques remarques concernant la théorie générale des 
courbes algebriques.) 


Dans ce mémoire, l’auteur se propose d'étudier les formules, 
dues à M. Paul Servet, par lesquelles, dans sa , Géometrie 
de direction“, ce géomètre a réprésenté tous les produits 
2% y", p+v= 0, 1, 2,..., n, qu'on trouve dans une équation 


algébrique complète G (x y) = o d'ordre #, en posant: 


ar y 


lei (2 y) 


N 94 Ale Ya” + Lo To Yo” SERRES a, me Yi" « 


, (so Yo), ..., (æ, y,) sont des points fixes et 


distincts, en nombre k = %(n + 3), par lesquels la courbe 


RÉSUMÉS 63 


n 
déterminée: a, (s=1,2,..., k) sont des parametres variables, 
qui changent avec le point (@y). A legard de ces para- 
mêtres on trouve: 


Jlane ©, réprésentée par l’equation G (xy) = 0 est parfaitement 
j F |! | 


1. Qu'ils sont des invariants absolus. 

2. Qu'on peut les définir de manières infiniment différentes. 

3. Qu'une de ces manières se distingue par son extra- 
ordinaire simplicité et peut être intérprétée géométriquement, 
en traçant une courbe algébrique y, (ty) =0 d'ordre n par 
les points (2, Yı), 7 (© 1), Ge), (@, +1), (Ya+2), a) (@, Yx) et 
deux transversales parallèles entre elles par les points (æ y), 


(æ, y.); ensuite après avoir formé deux produits (/, lo ... lue, y 
(lo... In )ay, de n segments situés sur ces transversales et 


intercéptés entre (æ y), resp. (@,y,) et leurs points d’inter- 
section avec la courbe y, (æ y) = 0, le rapport de ces produits 
= 4: 

4. Chaque x, prend une valeur quelquonque »#? fois, 
quand le point (x y) parcourt la courbe (,. 

La considération de z, conduit l’auteur à quelques pro- 
priétés générales des courbes algébriques C,, qui résultent du 
théorème suivant : 

Ayant une courbe C,, et après avoir partagé arbitrai- 
rement ses % points donnés (x, %), (& Yo), ...., (@: Yı), en deux 
groupes: (a) de p points et (b) de r points, on peut former 
une infinité des fonctions rationnelles dépendantes des coordon- 
nés (X 1), (Go Yo), ..., (&, Yı), qui ne changent pas de valeur 
en substituant au groupe (b) un autre quelquonque des r 
points situés sur C,. 

Dans le cas singulier: p = 2n et, par conséquent, 


n(n — 1) 
2 
ou peut énoncer ce théorème : 
Ayant inscrit dans une courbe ©, un polygone invariable 
de 2n cotés et ayant tracé: 1-0 toutes les diagonales entre les 
sommets séparés par un sommet, 2-0 les perpendiculaires des 


64 RÉSUMÉS 


nine D % à ë « 
— 5 points de C, sur les cotés et les diagonales du poly- 


u 


gone; on peut former une fonetion rationnelle, qui contient les 
longeurs de toutes ces perpendieulaires et, qui ne change pas 


n(n — 1) 


en substituant à LEE points un: autre groupe quelconque 


n (n — 1) f NES, 
de 57 points situés sur Gr 


00. — M. Racızorskt, © florze retyckiej pötnocnego stoku gor Swietokrzy- 
skich. (Ueber die rhätische Flora am Nordabhange des pol- 
nischen Mittelgebirges.) Mit 5 Tafeln. 


Eine fossile mesozoische Flora in den Thonen und Si- 
deriden der Umgebung von Ostrowiec in Polen war schon dem 
G. @. Puscn (Geognostische Beschreibung von Polen) bekannt. 
Weitere Beiträge zu ihrer Kenntniss hat vor einigen Jahren 
Dr. J. Smemmapzeı geliefert. In der vorliegenden Abhandlung 
sind die Pflanzenreste beschrieben und abgebildet, welche Herr 
Ingenieur S. Srosreckr in Gromadzice, Milköw, Mnichöw und 
Chmielöw gesammelt hat. 

Diese Pflanzenreste sind als Abdrücke in den feuerfesten 
Thonen (Chmielöw), in einem sandigen Thone (Gromadzice) 
oder in Sideriden (Mnichöw) erhalten. Der Erhaltungszustand 
ist nicht immer der beste, doch sind noch z. B. die Abdrücke 
der Zellen der Sporangienringe der Gutbiera angustiloba (—Lac- 
copteris ang.) deutlich zu sehen. 

In der Sammlung sind folgende Pflanzenspecies vertreten: 

1) ÆEquisetum Münsteri (Sternb.) Schimper. Häufig in 
Gromadzice. Die Stengel bis 20 mm. breit, die Blattscheiden 
12 mm. lang, die Carinalfurchen deutlich, die Mittelnerven der 
Blattzähne nicht zu sehen. Die Pflanze ist von dem Æ. Cha- 
dubiñskii aus der rhätischen Formation in der Tatra ganz gewiss 
verschieden. 

2) Equisetum sp. Es sind nur Bruchstücke der Sporan- 
gienähren vorhanden; die sechseckigen , isodiametrischen Schei- 


| 
| 
| 


RÉSUMÉS 65 


ben sind nur Î{ mm. breit, während solche bei E. Münsteri bis 
25 mm., bei Æ. Chatubinskii bis 1’5 mm. breit sind. Ebenso 
kleine Fruchtähren besitzt das E. Renaulti Rac. aus den Kra- 
kauer feuerfesten Thonen. 

3) Schizoneura hoerensis (His.) Schimp. In den Sideri- 
den von Mnichöw, in Thonen von Chmielöw. Ein 8 mm. breites 
Internodium ist 6 cm. lang. 

4) Schizoneura (?) sp. In Gromadzice sind bis 110 mm. 
lange, 204mm. dicke Internodien nicht selten, welche ohne 
deutlich erkennbare Riefen, aber sehr dicht und fein längs 
gestreift sind. Die Rinde war immer sehr dünn, die Blätter 
sind nicht vorhanden. Es scheint die Möglichkeit nicht aus- 
geschlossen zu sein, dass sie die Rhizomen einer Equisetacee 
darstellen. Sehr ähnliche Gebilde aus den Krakauer feuerfesten 
Thonen habe ich als Phyllotheca (2) leptoderma bezeichnet. 

5) Marattia Münsteri (Goeppert) Schimper. Eine der 
häufigsten Pflanzenarten in Gromadzice, sehr häufig fertil. Die 
Synangien sind nicht zerdrückt (wie an den Exemplaren von 
Theta bei Beyruth gewöhnlich der Fall ist) und stellen die Ma- 
rattianatur unserer Pflanze über allen Zweifel. Besonders an 
den Gutaperchaabdrücken sind von einander getrennte, bis 
0'S mm. hohe, mitten mit einer Längsrinne und zahlreichen 
Öffnungen versehene Synangien deutlich zu erkennen. Auch 
die Gestalt der Sporen stimmt mit jener der lebenden Marat- 
tiaspecies überein. 

6) Todea princeps Presl sp. Nur sterile Blattfragmente 
in Gromadzice. 

7) Thaumatopteris Schenkii Nathorst. Die Blättchen der 
polnischen Exemplare sind etwas kleiner, als die der schwe- 
dischen von Stabbarp, welche mir Prof. A. G. Nathorst gü- 
tigst übersandte. 

8) Thaumatopteris Brauniana Popp. Seltene Fragmente 
der langen, linear lanzettlichen Blättchen, mit umgebogenem 
Rande und dieker Blattlamina. 

9) Tab. III fig. 13. Stellt einen Farrnblattfragment dar, 
an welchem die Nervation schlecht erhalten ist. Unsere Pflanze 


66 RÉSUMÉS 


erinnert an Pecopteris coriacea Schenk und Polypodites Fuchsü 
Zeiller. 

10) Dietyophyllum exile (Brauns) Nathorst. Selten in 
feuerfesten Thonen in Chmielöw. 

11) D. Nilssonit (Brongn.) Schenk. Die häufigste Pflanze 
dieser Flora, nicht selten fertil. 

12) Laccopteris elegans Presl. Einige sterile Blattfrag- 
mente in Gromadzice und sterile in Chmielöw. 

13) Laccopteris angustiloba Presl sp. (= Gutbiera angu- 
stiloba Presl = Andriania baruthana Braun). Eine der häufig- 
sten Pflanzen in Gromadzice, leider nur in Bruchstücken vor- 
handen. Die mit einem schiefen Ringe versehenen sitzenden 
Sporangien, sitzen auf einem niedrigen Receptaculum stets zu 
sechs in einem nactem Sorus. Ich konnte kein Merkmal fin- 
den, welches die Pflanze von Laccopteris Presl generisch un- 
terscheiden konnte. 

14) Lepidopteris Ottonis (Goeppert) Schimper. Nur ein 
kleiner Bruchstück eines Blattes. 

15) Sagenopteris rhoifolia Presl var. pusilla Schenk. 
Granz kleine bis 13 mm. lange, bis 6 mm. breite Blättchen mit 
erhaltener Sagenopterisnervation. 

Neben den genannten Farrnen sind auch einige Formen 
der Farrnrhizomen (Rhizomopteris) und der spiraligen Farrn- 
vernationen (Spiropteris) vorhanden. 

16) Podozamites lanceolatus (Lindley) Schimper. Eine 
der häufigten Pflanzen dieser Flora. Es kommen sehr verschie- 
denene Blattformen vor, doch sind kleine, schmale Blättchen 
die gewöhnlichsten. 

17) Podozamites Stobieckii n. sp. Schmale und sehr lange 
jlättehen (1-5 bis 2 mm. breit, bis 190 mm. lang) mit 4 bis 
6 parallelen Längsnerven. Nächst verwandt sind Podozamites 
gramineus Heer und Pod. cfr. gramineus Nath. 

18)  Ctenophyllum simplee Nathorst. Wenige Fragmente 
aus Chmielöw, die mit Pterophyllum? simplex Nath., Ptero- 
phyllum propinguum Goeppert und Pter. Tietzei Schenk ver- 
wandt sind. 


RÉSUMÉS 67 


Blättehen einer nicht 


19) Cycadites (?) gramineus He fi 
näher bekannten 


20) Cycadites (?) planicosta Heer 
j Pflanzengattung. 


21) Cycadocarpidium Erdmanni Nath.? kleine Schuppen, 
welche den Zeichnungen Nathors ’s sehr ähnlich sind. 

22) Ginkgo aff. whitbyensis Nathorst. In Gromadzice 
kommt eine Ginkgospecies vor, welche mit manchen aus 
dem braunen Jura Sibiriens von Heer beschriebenen Arten 
(@. flabellata, G. lepida) verwandt ist. Nach einer brieflichen 
Mitheilung des Herrn A. G. Nathorst ist die polnische Form 
der noch unbeschriebenen Ginkgo whitbyensis Nath. aus dem 
braunen Jura Englands sehr ähnlich. 

23) Czekanowskia rigida Heer. Winzige Fragmente in 
den feuerfesten Thonen von Chmielöw. 

24) Tazxites Siemiradzkii n. sp. Eine noch nicht beschrie- 
bene Species, mit I mm. breiten, bis 8 mm. langen rechtwinke- 
lig abstehenden, an den Enden nach oben gekehrten Blättern. 

25) Palissya sp. Undeutliche Blatt- und Astfragmente. 

26) Nicht selten kommen in Gromadzice dieht mit spi- 
ralig gestellten Narben gezierte, über 1 cm. dicke Äste vor. 
Die Narben sind abwechselnd lang aber schmal, und breit 
aber kurz. Die Verwandschaft dieser Äste ist wegen Mangels 
an Fruktificationen oder Blättern unbekannt; ähnliche Gebilde 
hat Herr O. Feistmantel (Flora of Kach. p. 61. Tab. X. Fig. 
2) als „portions of a stem of a coniferous plant“ beschrieben. 

Die pflanzenführenden Schichten liegen in der Nähe von 
Ostrowiee über den Müschelkalk- (und Keuper?) schichten, 
und sind gegen Norden von braunjurassischen Gebilden be- 
deckt. Neben den Pflanzen sind in diesen rhätischen Schich- 
ten auch Unioschalen nicht selten. Von den beschriebenen 
Pflanzen sind 13 Arten aus den rhätischen Schiehten Frankens, 
14 aus Schonen, 2 aus Schlesien, 2 aus der Ta ra, 3 aus Tonkin 
bekannt; ferner sind 5 in den unterliassischen Schichten in 
Steyerdorf, 4 in Deutschland (Coburg, Halberstadt, Quedling- 
burg) gefunden, 2 in den feuerfesten Thonen der Krakauer 
Umgebung, 5 (oder 6) in dem Braunjura Englands, 4 (oder 5) 


68 RESUMES 


in dem braunen Jura Sibiriens und Japans. Am meisten stimmt 
die jetzt beschriebene Flora mit jener der Zone mit Thauma- 
topteris Schenkii in Schonen. 

Die rhätische Flora Polens, welche in so naher Beziehung 
mit anderen rhätischen Floren Europas steht, hat fast keine 
Analogien mit irgend welcher Flora der Gondawana Schichten 
in Vorderindien, Australien und Tasmanien, unter denen 
doch höchst wahrscheinlich auch Floren des rhätischen Zeitalters 
vorhanden sind. Es scheint, dass die Vegetation der Erde, schon 
in der rhätischen Formation, in verschiedenen Gegenden ver- 
schieden gestaltet war, was für die Fauna des Jurameeres 
schon längst von Neymayr und Anderen bewiesen ist. Die 
rhätische Flora der europaeischen Provinz war, in ihrer Haupt- 
masse, von anderen Arten geformt als die der indischen 


Provinz. 


——— "0 —— 


Nakladem Akademii Umiejetnosei 
pod redakcyj4 Sekretarza gencralnego Dr. Stanislawa Smolki. 


Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem A. M. Kosterkiewieza. 


7 Marca 1891. 


LS SS ITS SL SSL SLTSL SES ES ey Ve SLT SNS I NS ae ee 0e ee 0 


Nabytki Biblioteki. 


a 


Styezen 1891. 


# oznacza ksiaZki darowane, 7 zakupione, inne pochodza z wymiany 
wydawnictw. 


Abhandlungen der philologisch-historischen Classe der Kgl. Sächs. Gesell- 
schaft der Wissenschaften. XII. 1. Leipzig 1890. 

Annalen des k. k. Naturhistorischen Hofmuseums V. 4 Wien 1890. 

Annuaire de l’Université catholique de Louvain 1891. 

Atti della Reale Accademia dei Lincei. Rendiconti VI. 10, 11. Roma 1890. 


* v. Benko J., Das Datum auf den Philippinen. Wien 1890. 

Bollettino delle opere moderne straniere. V. 4. Aprile 1890. Roma. 

Bollettino delle publicazioni italiane. 120, Dicembre 1890, 121, Gennaio 
1891. Firenze. 

Bulletin de la Société Belge de Microscopie XVII. 3. Décembre 1890. 
Bruxelles. 

Bulletin mensuel de la Société des sciences. agriculture et arts de la 
Basse-Alsace, XXIV. 10. Décembre 1890. Strasbourg. 


Cellule (la), recueil de cytologie et d’histologie générale. I—VI. Louvain 
1884—1890. 

Circulars, Johns Hopkins University, X. 84. December 1890 Baltimore. 

* Compte-rendu des séances et travaux de l’Académie des sciences mora- 
les et politiques. Janvier 1891. Paris. 

Comptes-rendus des séances de l’Académie des inscriptions et belles- 

3 lettres. Bulletin de Septembre — Octobre 1890. Paris. 

Casopis Matice Moravské. XV. 1. V Brn& 1891. 


Értekezések a nyelv-és széttudomänyok köreböl. XV. 7. Budapest 1890. 
Ertekezések a termeszettudomänyok köreböl. XX. 4. Budapest 1890. 


Förhandlingar, Geologiska Föreningens i Stockholm, XH. 7. December 
891. 

* v, Gutzeit W., Untersuchungen über Gegenstände der ältesten Geschichte 
Russlands. Riga 1890. 


Hsgteria, Bapmasckia yHugepenrerekia. 1890. M. 5-9. 
Hspberia yHaBepenterckia. XXX. II. Kiest. 1891. 


Jahrbücher des Nassauischen Vereines für Naturkunde. Jahrgang 43. Wies- 
baden 189%. 


Nabytki Biblioteki, 1 


RER NL 


Journal de la Société Nationale d’horticulture de France. Novembre 1890. 
Paris. 

Közlemönyek, Mathematikai és térmeszettudomänyi. XXIV. 4. Budapest 1890. 

Krok. Casopis venovany veskerym potfebam st'edniho Skolstva. V. 1. 
V Praze 1890. 


Luzica. Zhromadny éasopis hornjo-a delnjoluziskich Serbow. IX. 12. 
December 1890. Budykin. 


Memorie della Societa degli spettroscopisti italiani. XIX. 11. Novembre 
1590. Roma. 

Mittheilungen der antropologischen Gesellschaft in Wien. XX. 5. 4 Wien 
1890. 

Mittheilungen des historischen Vereines für Steiermark. Hft. 38 Graz 1890. 

+ Mosso A., Strach. Studyum popularno-naukowe. Przeklad M. Flamma 
Warszawa 1891. 

Munkäcsi B., Vojtäk Szötar I. Budapest 1891. 


Pamietnik Towarzystwa literackiego imienia A. Mickiewicza. R. IV. We 
Lwowie 1890. 
Petriceicu-Hasdeu B., Etymologieum Magnum Romaniae. Dictionarul lim- 
bei istorice si poporane a Romanilor. II. 2. Bucuresci 1890, 


Records of the Australian Museum I. 4. 5. Sydney 1890. 
Revue générale des sciences pures et appliquées I. 24. IL. 1. Paris 1890. 1891. 
Revue, Ungarische, XI. 1. Jänner 1891 Budapest. 


C6opHuRB oTxb1eHiA PYCCKATO A3bIKa H CAOBeCHOCTH umu. AKayemin Ha- 
YKkB. 45, 51. Cankr-Ilerep6ypres 1889 — 90. 

* Schematismus cleri dioecesis Nitriensis pro anno 1891. 

* Schematismus universi ven. cleri saec. et reg. dioec. rit. lat. Primi- 
sliensis pro anno Dom. 1891. Primisliae 1890. 

Crapuma, “Kusaa. IL C. Herepöypr& 1890. 

Studi e documenti di storia e diritto XI. 4. Otlobre-Dicembre 1890. Roma. 

Szilägvi S., Erdély es az északkéleti häborü levelek &s okiratok I. Buda- 


pest 1890. 
Viestnik hrvatskoga arkeologickoga druztva. XII. I. U Zagrebu 1. sieënja 
1891. 


Sannckn umn. Akazemin Hayep. LXIU. L'Cankr-Ilerep6ypre 1890. : 

SAIHCKH HOBOPOCCIHCKATO OÖMECTBA ecTecTBouensITareret XV. L I. 
Oxecca 1890, 

* Zuber R. Estudio geolôgico del cerro de Cacheuta y sus contornos. Bu- 
enos Aires 1890. 

* —  Informe sobre el petröleo de la laguna de la Brea. Buenos Aires 1890. 


Dar p. H. Bukowskiego ze Stockholmu. 


Alnander S. J., Anvisning til et utvaldt theologiskt Bibliothek T. I—IX. 
Stockholm 1781. 

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Becker A. W.. Kunst und Künstler des 16, 17 und 18 Jahrh. T. I—Il. 
Leipzig 1863—5. 

Bibliophile Julien (le), Album de reliures. T. I—II. Paris 1873. 

Bibliotheca L. Benzelstierna sub hasta vendenda. Upsaliae 1801. 

Bibliotheca quam reliquit O. Celsius publica auctione vendenda. Lundae 
1795. 

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Cellini B.. Abhandlungen über die Goldschmiedekunst und die Sculptur, 
übersetzt v. J. Brinckmann. Leipzig 1873. 

Cochin et Bellicard, Observations sur les antiquités d’Herculanum. Paris 
1755. 

Demmin A., Guide des amateurs d'armes. Paris 1869. 

Denis M., Einleitung in die Bücherkunde, Th. 1—2. Wien 1877, 1878. 

Djurklan G., Unnarsboarnes seder och lif efter lasses i Lassaberg autecknin- 
gar. Stockholm 1874. 


Essai historique sur la Bibliothèque du Roi. Paris 1782. 


Förtekning öfver handskrifts-samlingen uti L. v. Engeströms Bibliothek. 
Stockholm 1824. 


Görling A., Geschichte der Malerei Th. 1, 2. Leipzig 1866—7. 
Iandicquer de Blancourt, L’art de la verrerie. 1-re, 2-e partie. Paris. 
Havn H., Bibliotheca Germanorum erotica. Leipzig 1885. 

Hennings A., Essai historique sur les arts et sur leur progres en Danne- 


marc. Copenhague 1778. 
Hildebrand H. H.. Denkyrkliga konsten under sveriges medetti. Stockholm 


1875. 

Jewett Ch.. On the construction of catalogues of libraries. Washington 
1853. 

Katalog öfver porträtt-samlingen a Gripsholm. Stockholm 1870. Idem 
1876. 


Katalog öfver generalstaben handskrifter och böcker. Stockholm 1879. 

Köster C.. Ueber Restauration alter Oelgemälde. Hft. 1, 2. Heidelberg 
1827, 1828. 

Kugler Fr., Geschichte der Baukunst Bd. I—V. Stuttgart 1856—73. 

Künstler- Lexicon, Hamburgischer, bearbeitet von einem Ausschusse des 
Vereines für Hamburgische Geschichte Bd. 1. Hamburg 1854. 


Le Roux J., L'industrie moderne an Champ de Mars. Paris (1567). 

Liliegren J. G., Förteckning öfver en samling af permbref. Stockholm 1889. 

Lübke W., Geschichte der Plastik. Leipzig 1863. 

— Grundriss der Kunstgeschichte. Stuttgart 1860. 

v. Lützow C.. Kunst und Kunstgewerbe auf der Wiener Weltausstellung 
1873. Leipzig 1875. 

M*** de l’Academie Royale des sciences de Montpellier, Abregé de la 
vie des plus fameux peintres. T. I—IlI. Paris 1745—52. 

Michel Marius, La reliure francais. Paris 1880. 


Er D 


Pecht F.. Kunst und Kunstindustrie auf der Wiener Weltausstellung 1873. 
Zweite Auflage Stuttgart 1873. 

Parthau H. G., Historia Bibliothecae R. Academiae Abonensis. Aboae 1787. 

Prediger Ch. E., Buchbinder und Futteralmachers Th. 1—IL. (Anspach 1744). 

Pris- Kurant, öfver rörstrandsfabriks tillverkningar. 1877 Stockholm. 


v. Quast F., Über Form Einrichtung und Ausschmückung der ältesten 
christlichen Kirchen. Berlin 1853. 


Thon C. F. G och Kirsch A., Den skicklige bokbindaren. Stockholm 1856. 


Weilbach Ph., Dansk Konstnerlexikon. Kjöbenhavn 1877—8. 
Worsaae J. J. À. Nordiske Oldsager i det kongelige Museum i Kjöben- 
havn 1859. 


Dar Dr. Kretkowskiego z Krakowa. 
Boole G., A treatise on the Calculus of finite differences. Cambrigde 1860. 
Burnsnide W. and Panthon Ch., The theory of equations. Dublin 1881. 
Kelland P. and Tait P. G., ton to quaternions. London 1873. 


Mansion P.. Eléments de la théorie des déterminants. Troisième édition. 
Mons 1880. 
— Résumé du cours d'analyse infinitésimale de l'Université de 
Gand. Gand. b. r. 


Salmon G., A treatise on conic sections. Fourth edition. London 1863. 

Siennicki St. J., Les elzevir de la Bibliothèque de l’Université imp. de 
Varsovie. 1874. 

Sniadecki J., Discours sur Nicolas Kopernik. Paris 1820. 


Vater J. S., Grammaire abrégée de la langue polonoise Halle 1807. 


Wisniewski A., Histoire de la banque de Saint Georges de Gênes. Paris 
1865. 


Nakladem Akademii Umiejetnosei. 


Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloïskiego, pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. 


PUR ee 


PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE 
1873 — 1890 


Cracovie, HE Erriedlein, Libraire 
Varsovie, Gebethner et Wolff 
Philologie. — Sciences morales et politiques. 


»Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.« /Classe de philologie, Classe 
d'histoire et de philosophie. Mémoires), in 4-to, 8 volumes. (38 planches). — 38 Al. 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.« /Classe de 
dhilologie. Séances et travaux), in 8-vo, 13 volumes (5 planches). — 26 fi. 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /Classe 
d'histoire et de philosophie. Séances et travaux), in 8-vo, 24 vol. (37 pl.) — 48 fl 

»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comd 
tes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu 
mes (97 planches, 64 gravures dans le texte). — 31 fl. 

»Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis 
sion de linguistique), in 8-vo, 3 volumes. — 8 fi. 

»Archiwum do dziejöw literatury i oswiaty w Polsce.« /Documents 
pour servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 17 fl. 50 kr. 


Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us- 


que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes. 
Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie- 
wicz. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl. 


»Biblioteka pisarzöw polskich.« /Bibliotheque des auteurs polonais du 
XVI siècle), in ı6-0, 10 livr. — 7 fl. 50 kr. 
Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus- 


trantia, in 8-vo imp., II volumes. — 80 fl. 
Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 18 fl. — Vol. 
II, Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski. ro fl. — Vol. III, IX, X, 
Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 25 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civi- 
tatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. ro fl. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis 
Cracov. ed. Piekosinski. 20 fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 18 fl. 
Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 7 fi. 
Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 14 volumes. — 42 fl. 
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol, 
II, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. III. Stephani 
Medeksza commentarii 1654—1668 ed. Seredynski: 4 fl. — Vol. IV, V, IX, XI, XII, 
Collectanea ex archivo Coll. hist. 21 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae 
S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 9 fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 
ed. A. Sokotowski. 3 fl. 
Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 


12 volumes, — 130 fl. 

Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wistocki 
1543—1553. 8 fl. — Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu- 
czycki. 16 fl. — Vol. III, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum 
exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 36 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai 
Hosii epistolae 1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 24 fl. — Vol. VI, Acta Regis 
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 12 fl. — 
Vol. VII (pars x. et 2.), XII (pars r), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 


1507—1795 ed. Piekosinski. 34 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae 
Dobrinensis ed. Kluczycki. 3 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Pol- 
kowski. 3 fl. — 


Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. HI—V. — 41fl. 
»Starodawne prawa polskiego pomniki.« /Aneiens monuments du droit 
polonais) in 4-to, vol. II—X. — 60 fi. 

Vol. I, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 10 fl. — Vol. III, 
Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyñski. 5 fl.— 
Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 5 fl. — Vol. V, Monu- 
menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzynski. 6 fl. — Vol. VI, Decreta 
in iudiciis regalibus a. 1507—ı53r ed. Bobrzynski. 6 fl. — Vol. VII, Acta expedition. 
bellic. ed. Bobrzyñski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. ro fl. — Vol. VIII, An- 
tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374—1400 ed. Ulanowski. 19 fl. — Vol. IX. 
Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu- 
szynensis 1647— 1765. 9 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec, XV ed. Ula- 
nowski. 250 fl. 


Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 7 fi. 


Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.« /7Yaité de l'ancien 
droit civil en Pologne), in 8-vo, 1874. — 1 fl. 80 kr. Walewski A., »Dzieje 
bezkrélewia po skonie Jana IM. « ne: après la mort de Jean TIT A 
Sobieski), in 8-vo, 1874. — 3 fl. Straszewski M., JR Sniadecki.« I} S 
étude littéraire), in 8-vo, 1874 — 3 fl. Wislocki W., Catalogus codicum 
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Cracoviensis, in 8-vo, 
Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., »Wykaz zabytköw przed- 
historyeznych.« /Monuments prehistoriques), in 4-to, 1877 (0 planches) — ı fi. 
Zakrzewski V., »Po ucieczce Henryka.« /Z’interregne après le départ de Hen- 
ri de Valois), in 8-vo, 1878. — 3 fl. 75 kr. Zarareki S., »Geograficzne 
imiona slowianskie.« (Dictionnaire géographique des pays slaves), in 8-vo, 
1878. — 2 fl. Stronczyäski K., »Legenda o $w. Jadwidze.« (La légende 
de S. Hedvige), in 4-to, 1880 (65 planches). — 6 fl. Zebrawski T., »Teofila 
o sztukach ks. troje.« /7heophili Diversarum artium schedula; traduit en po- 
lonais), in 8-vo, 1880. — ı fl. 20 kr. Morawski K., »Andrzej Patrycy Ni- 
decki.« /A. ?. N., étude littéraire), 1-e partie. 1522—1572, in 8-vo, 1884.— 
3 f. Kıasifski S. A., »Slownik synonimöw polskich.« Core de la lan- 
gue polonaise), in 8-vo, 1885, 2 volumes. — 10 fl. Ossowski G., »Zabytki 
przedhistoryezne etc. Monuments préhistoriques de l'ancienne Pologne.« Texte 
polonais et français, in 4-t0, 1879 — 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre). — 
20 fl Malinowski L., »Modlitwy Waclawa.« /Zivre d'heures de Venceslas, mo- 
nument de l'ancienne langue polonaise), in 8-vo, 1887. — 1 fl. Semkowicz 
A., »Krytyczny rozbiör dziejéw Dlugosza.e Analyse critique de l'Historia Po- 
lonica de Dlugosz), in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija 
polska,« 8-vo, 1872—1888, 10 volumes. — 100 fl. Kolberg O., »Lud, jego 
zwyczaje« etc. /Recherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873—1888, 
16 volumes (VI— XXI). — 53 fl. 30 kr. Ossowski G., » Wielki kurhan ry2a- 
nowski.« /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra- 
vures). — 6 fl. Piekosiriski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze- 
niu.« (Sur l'origine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, 1889.— 4fl. 
Czerny F., »Ogélna geografija handlu.« /Geographie commerciale), in 8-vo, 
1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofi greckiej.« /Zistoire de la phi- 
losophie grecque), t. I, in 8-vo, 1890. — 3 fl. 

Sciences mathématiques et naturelles. 

»Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 17 volumes (151 planches). — 105 fl.. 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñ.«/Séances et travaux), in 8-vo, 
20 volumes (152 planches). — 74 fl. 

‘»Sprawozdania komisyi fizyjograficznej.« /Comptes rendus de la Commis- 
sion de physiographie), in 8-vo, 24 volumes (40 planches). — 80 fl. 

»Atlas geologiczny Galicyi.« /Atlas géologique de la Galicie), in fol, 
2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fl. 

»Zbiér wiadomosci do antropologii krajowej.« (Comptes rendus de la 
Commission d'anthropologie), in 8-vo, 14 volumes (89 planches). — 57 fl. 


Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais), in 8-vo, 
1882. — 10 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazöw technicznych tyczacych 
sie budownictwa.« / Terminologie de l'architecture), in 8-vo, 1883. — 4 fl. 
Franke J. N., »Jan Broiek.« /$. Broscius, mathématicien polonais au XVII 
siècle, in 8-vo, 1884. — 4 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania 
obiegu cial niebieskich. « (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes), 


in 8-vo, 1889. — 6 fl. Mars A., »Przekröj zamroZonego ciala osoby zmarlej . 


podezas porodu skutkiem pekniecia macicy«. /Coupe du cadavre gelé d'une per- 
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan- 
ches in folio avec texte, 1890. — 6 fl. 


»Rocznik Akademii.« Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1873—1889, 
17 vol. — 13 fl. 50 kr. 

»Pamietnik 15-letniej dzialalnoéci Akademii.« /Memoire sur les travaux 
de l'Académie 1873— 1888), 8-vo, 1889. — 3 fl. 


a ——— — — — 


222 
> BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES 


a ol 
DE CRACOVIE _ TO hou 


COMPTES RENDUS 


DES 


SÉANCES DE L'ANNÉE 1891. 


1 
| 
À 


MARS 


CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE 
2 891 


L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDEE EN 1872 PAR | 
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. 


PROTECTEUR DE L’ÄCADEMIE: 
S. A: L'L'ARCHIDUC:CHARLES L'OURS 


Vice-Prorecreur: 8. E. M. Juzrex DE Dunasewskt. 


PRÉSIDENT: M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI. 


SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STrANISLAS SMOIKA. 


EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: 


($. 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté 
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom- 
més par 5. M. l'Empereur. 

($. 4). L'Académie est divisée en trois classes: 

a) classe de philologie, 
1) classe d'histoire et de philosophie, 
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 
($: 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c'est dans 


ceite langue que paraissent ses publications. 


Le Bulletin international parait tous les mois, à £ exception 
des mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux 
parties, dont la première contient l'extrait des procès verbaux des 
séances (en français), la deuxième les résumés des mémoires et 
communications (en français ou en allemand, au choix des auteurs). 


Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 6 fr. 
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 80 centimes. 


LE" 


BTE TES 


Nakladem Akademii Umiejetnosci 
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanislawa Smolki. 


Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. 


BULLETIN INTERNATIONAL - 
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE. 


No 3. Mars. 1891. 


Sommaire: Séances du 9, 10, 20 mars 1891. — Résumés: 12. W. 
Euszczkiewicz. L'architecture des plus anciennes églises franciscaines en 
Pologne. — 13. W. Euszczxrewicz. Restes d’une maison du style de la 
Renaissance à Krosno de l’année 1525. — 14. S. Tomkowıcz. Communi- 
cations faites à la Commission de l'Histoire de l’art depuis le 11 juillet 
1889 jusqu’au 13 mars 1890. — 15. C. M. Görskı. Etudes sur François 


Karpmski. L'enfance et les années d'école du poëte. — 16. M. Bosow- 
ski. La poésie réligieuse en Pologne depuis ses origines jusqu'au 
seizième siècle. — 17. F. Koneczxy. La politique du Landmeister de Li- 


vonie, Walther de Plettenberg, 1500—1525. — 18. J. N. Franke. Prin- 
cipes généraux de la mécanique des systèmes rigides, fondés sur les coor- 
données homogènes du mouvement et de la force. — 19. M. Kozrowskı. 
Théorie de la vibration d’une membrane composée de deux bandes rec- 
tangulaires hétérogènes. 


Séances 
ET RES 
Classe de Philologie 


.e: 


Séance du 9 mars 1891 


Présidence de M. C. Morawski 


Hommage est rendu à la mémoire de F. Mixrosicn, mem- 
bre titulaire de l’Académie, décédé le 7 mars 1891. 

Le Secrétaire présente les dernières publications de la 
Classe : 

W. Luszezxrewicz. »Przyezynek do historyi architektury domu szla- 
checkiego w Polsce XVI wiekue /Æ#ude sur l'architecture de la demeure du 
gentilhomme campagnard en Pologne au XVI siècle). Mémoires in 4-0, 8-e vol. 
p. 193—214, avec 28 gravures dans le texte.!) 

S. Winpaxiewicz. »Liryka Sarbiewskiego«. /Poésie lyrique de Sarbierw- 
ski). Travaux de la Classe de Philologie in 8-0, 15-e vol., p. 213—251.?) 


1) Bulletin 1589, Résumés N. LXXII 2) Bulletin 1890 p. 72. 


70 SÉANCES 


E. Poresowıcz. »Zbiör nieznanych hiszpañskich ulotnych druköw«e. 
(Notices relatives à la bibliographie espagnole) Travaux de la Classe de Philo- 
logie in 8-0, 15-e vol., p. 252—319. 1) 

L. Cwikridskr, »>Opis zarazy atenskie) w dziele Tukidydesa II, 47, 
2—54«. /La peste d'Athènes d'après le texte de Thucidide II, 47, 2—54). Tra- 
vaux de la Classe de Philologie in 8-0, 16-e vol., p. 1—52.?) 

»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce«. (Comp: 
tes-rendus de la Commission de l'Histoire de l'art) in 4-0, 4-e vol., 4-e livrai- 
son, avec 7 planches et 20 gravures dans le texte.?) 

M. Marrax Sokozowser présente au nom du Comte Crar- 
LES LANCKORONSKI le premier volume de son ouvrage intitulé : 
„Miasta Pamfilii i Pizydyi“ (Cracovie, 1890, Gebethner 
et Comp., in 4°, 195 p., 35 pl., 114 grav.), dont l’edition fran- 
çaise et allemande vient de paraître en même temps. M. Soko- 
lowski soulève et explique l'importance scientifique de deux 
expéditions archéologiques en Asie Mineure que le C Lancko- 
roñski a entreprises dans les années 1884 et 1885, et dont 
l'ouvrage présenté contient les résultats. 

M. C. M. Görskt donne lecture de son mémoire sur Francois 
Karpinski (Première partie: Les années de l’enfance et de l’école 
du poëte).t) 

Le Secrétaire présente le travail de M. Nrcoras Boowskr 
sur la poésie réligieuse en Pologne depuis ses origines jusqu’à 
la fin du XVI siècle.ÿ) 

Le Secrétaire donne lecture du compte-rendu des Com- 


missions. 
La Commission de l'Histoire littéraire décida dans sa 
séance du 22 décembre 1890 de publier dans le prochain volume de ses 


Archives: 1° Le rapport de M. S. Winpariewicz sur les actes de l’Univer- . 


sité de Bologne 1377—1660, 2° Documents pour servir à l’histoire des 
étudiants polonais à Padoue 1500—-1600, recueillis par M. Winparie- 
wicz, 3° Contributions à la critique du texte des poésies d'André Crieius 
par M. Sas, 4° Documents pour servir à l’histoire des imprimeries et des 
librairies en Pologne, recueillis par M. A. Bexis. Le Secrétaire de la Com- 
mission présenta dans la même séance son rapport sur les travaux pré- 
paratoires à l'édition du »Liber diligentiarum Univ. Cracov.« II, 1564— 
1600, des »Acta Rectoralia Univ. Cracov.«, des poésies de Janicius, Roy- 
sius et Hussovianus. Enfin la Commision procéda au renouvellement de 


1) Bulletin 1890 p. 129, 2) ib. p. 40, 3) Voir ci- dessous p. 72—86. 4) p. 86. 5) p. 89, 


SÉANCES 1 


son bureau: M. le Comte Tarnowskr est réélu Président, M. Winpakrewicz 
est élu Secrétaire de la Commission. 

A la Commission de l'Histoire de l'Art ont été prèsentées, 
dans les séances du 17 janvier et 12 février, plusieurs communications 
de MM. M. Sokozowskı et Lerszy qui vont paraître dans le prochain volu- 
me des Comptes-rendus de la Commission. 


Dt, 


Classe d’Histoire et de Philosophie 


... 


Séance du 10 mars 1891 


Présidence de M. F. Zoll 


Hommage est rendu à la mémoire de X. Lise, membre 
titulaire de l'Académie, décédé le 27 février 1891. 

M. F. Koneezuv présente son travail sur la politique du 
Landmeister de Livonie, Walter von Plettenberg, 1500—1525.1) 


Classe des Sciences mathématiques et naturelles 


Séance du 20 mars 1891 


Présidence de M. E. Janczewski 


M. J. N. Franke donne lecture de son mémoire: , Principes 
généraux de la mécanique des systèmes rigides, fondés sur les 
coordonnées homogènes du mouvement et de la force“.?) 

M. Franke fait aussi son rapport sur le travail de M. Ko- 
zLOoWsKı: Théorie de la vibration d’une membrane composée 
de deux bandes rectangulaires hétérogènes.) 

La Classe se forme ensuite en comité secret et vote l’im- 
pression des mémoires de MM. Franke et Kozlowski. 


1) Voir ci-dessous p. 96. 2) p. 101. 3) p. 103. 


Resumes 


13. -- W, Evszezkırwıcz. Architektura najdawniejszych kosciolöw francisz- 
kanskich w Polsce. Przyezynek do historyi gotyeyzmu. (L’architecture 
des plus anciennes églises franciscaines en Pologne. Contri- 
bution à l’histoire du style ogival). Comptes-rendus de la Commission 
de l'Histoire de l’art, IV-e vol. in 4-0, p. 139—181, avec 4 planches 
et 6 gravures dans le texte. 


Dans son nouveau travail relatif à l’architecture du moyen- 
âge, l’auteur cherche à rapprocher entre elles deux époques ar- 
chitectoniques assez éloignées, en étudiant les monuments élevés 
pendant les phases de cette époque intermédiaire. L'étude des 
monuments de l'architecture romane, dans son développement 
le plus ancien, a suffisamment appris, comment ce style se 
répandait en Pologne pendant la première moitié du XII 
siècle. De même, on a fait connaitre le caractère de l’art gothi- 
que polonais dans la seconde moitié du XIV* siècle, cet art, 
auquel des observateurs étrangers (Essenwein) reconnaissent un 
cachet particulier cracovien et, ajouterons-nous, polonais. Mais 
pour rattacher ces époques connues, il fallait s'occuper des 
monuments appartenant à la seconde moitié du XIII siècle et 
à la première du XIV° qui n’ont pas encore été exactement 
étudiés; l’auteur se charge de ce travail, vu la nécessité 


RÉSUMÉS 73 


d'indiquer rigoureusement les dates et les localités où naqui- 
rent en Pologne les éléments du style ogival développé, le 
principe de liaison de deux matériaux de construction, le 
caractère de la construction des contreforts et enfin, les motifs 
décoratifs dans la construction en brique et en pierre. 
L'influence française des couvents de la congrégation de Ci- 
teaux en Pologne, introduisit au commencement du XIII sièele 
une nuance du romanisme tardif dans la construction des églises 
et des couvents voütes et en pierre-de-taille. Le travail de 
ces moines perfectionne le système des voûtes par l’emploi de l’o- 
give. L'influence lombarde importée en Pologne par les Domini- 
cains, introduit, au commencement du XIII siècle, l'emploi 
de la brique modelée et vernie, mais rejette la construction 
des voûtes pour les plafonds. L'auteur, prenant pour point de 
départ les études faites sur toute une série de monuments Te- 
ligieux, attribue à un autre ordre mendiant, aux Franciscains, 
le mérite d’avoir réglé l'emploi simultané de la brique et de 
la pierre, et introduit la construction des contreforts et les 
détails d’ornamentation particulière au style gothique. Tous 
les monuments franciscains appartiennent, par la date de leur 
construction, à l’époque en question et ont été construits aux 
frais des princes de la maison de Piast: Boleslas-le-Chaste, 
Boleslas-le-Pieux, Przemyslas IT, Eokietek et sa femme Hedvige. 
L'auteur passe en revue quelques-unes des églises franciscaines, 
qui nous ont été conservées, et dont la fondation remonte à la 
deuxième moitié du XIII’ siècle. Il voudrait fixer exactement 
la date de leur fondation, éliminer les additions postérieures et 
examine tout ce qui peut préciser l’époque à laquelle elles ap- 
partiennent. Il fait précéder son travail d’un large exposé sur 
l'origine des moines polonais de Prague, sur la routine qu'ils 
suivaient dans le choix de l'emplacement des couvents et dans 
la disposition des habitations et des églises en Pologne. Etant 
donné qu'on ne peut prendre la date de l’introduetion des 
Franciscains dans tel ou tel établissement monastique, comme 
date de la fondation des monuments conservés jusqu’à nos jours, 
il soumet à un examen détaillé chacune des sept églises fran- 
eiscaines étudiées. Il commence alors par l’église franciscaine, 


=] 
LS 


RÉSUMÉS 


de Zawichost près de Sandomir, la plus ancienne, selon lui. L’au- 
teur estime que la commune de Zawichost est de la plus haute anti- 
quite. Elle possédait, au XIT° siècle, un château princier qui avait 
une position défensive et gardait le passage de la Vistule sur l’an- 
cienne route de Ruthénie en Pologne. C’est par là que passaient 
les Tartares et les Ruthenes envahissant la Pologne au XITT sièele. 
Les privilèges de Boleslas-le-Chaste, conservés jusqu'à nos jours, 
indiquent la fondation, dans cette commune, d’un couvent de Da- 
mianites. C’est, à en croire ce document, une fondation du prince 
en l'honneur de Salomée, veuve du prince de Haliez, qui était 
déjà entrée dans les ordres en 1245. Un hôpital, dont les protec- 
trices doivent être les religieuses de S'" Claire, avec S'* Salomée 
comme Supérieure, servit de prétexte pour doter richement cet 
ordre mendiant. Le privilège de 1255 confirme la donation des 
biens. Le prince donateur construisit probablement le couvent, 
l'hôpital, ainsi que l’église dans l’enceinte du château de Zawichost, 
sur une colline dominant la Vistule. Mais à peine les religieuses 
de S' Claire avaient-elles pris possession des nouveaux bâtiments, 
qu'elles les quittèrent pour s’installer encore avant l’année 1259 au 
château de Skala (Monastère de Lapide.) Les bâtiments delaissés 
furent occupés par les Franciscains qui les ont gardé jusqu’en 1864. 
Depuis ce temps une grande partie des constructions du couvent 
fut détruite; on laissa l’église sous la protection d’un prêtre 
séculier. Cette construction en briques présente à l’intérieur les 
caractères du style roman de sa dernière époque; mais il est que- 
stion de savoir si cette église est bien celle qui fut construite 
pres du couvent par Boleslas-le-Chaste et pour S“ Salomée. 
L'auteur, à l’aide de la topographie locale et d’un ancien plan de 
la ville, tache de démontrer qu'il ne pouvait y avoir en cet 
endroit aucune autre église pour le couvent masculin et que l’é- 
glise actuelle est celle du couvent féminin de S' Salomée. Il 
passe à sa description et fait voir ce qui s’est conservé de sa 
construction primitive. Il cherche aussi à résoudre l'énigme 
de la position de l’ancien hôpital des Damianites, indiquant 
sa place auprès du mur septentrional de l’église. Les dessins 
architectoniques du monument, exécutés sur place et ajoutés 
à la fin du traité, complètent ces renseignements sur l’église 


PT 


RÉSUMÉS 79 


des Damianites, construite en 1257. L'auteur passe ensuite 
à l’église des Franciseains de Cracovie. C’est dans cette ville 
que, d’après l'opinion de Diugosz et des historiens monasti- 
ques, devait se trouver l’ancienne colonie des Franciseains, 
fondée en Pologne en 1237. Il est probable que Boleslas-le- 
Chaste, prince de Cracovie, les fit venir de Prague. Cette 
date parait bien précoce, mais l’auteur, s’en rapportant à l’an- 
cienne enceinte fortifiée et à la direction de la rue des Frè- 
res, démontre que les constructions franciscaines actuelles se 
trouvaient à cette place avant l'établissement de la ville en 
1257. D'après lui, la construction de l’église actuelle ne fut 
pas achevée avant l’année 1260, date de la mort de S'° Sa- 
lomée. L'auteur suppose que l'exécution du plan de l’église, 
sauf le presbytère de la nef centrale, se rapporte à cette épo- 
que, et, arrivant à la description de l'édifice, il décrit les prin- 
cipes de sa construction, le caractère de sa voûte, les nervures 
en brique, ainsi que les rosaces des fenêtres qu'il estime être, 
en Pologne, le plus ancien échantillon de ce genre de décora- 
tion en pierre. Mentionnant ensuite les constructions du cou- 
vent de Nowe-Miasto Korczyn, également fondé par 
Boleslas-le-Chaste, il revient à l’église des Franciscains de 
Kalisz. 

L'église actuelle de cette ville, dans sa partie presbyte- 
riale, est une construction en briques, érigée en vertu d’une 
fondation de Boleslas-le-Pieux et de sa femme lolante. Cette 
partie était déjà construite avant 1283, puisque le sacre de l’ar- 
cheweque Jacques Swinka y fut célébré. Une partie de la nef 
peut avoir été construite, par le roi Casimir-le-Grand, d’après 
le système des églises de Thorn, mais la fondation des murs 
magistraux remonte aux premiers temps des constructions go- 
thiques. L'auteur analyse les particularités du style des parties 
primitives de l’église; il en relève la valeur dans le sens du 
nouveau style, c’est-à-dire, du style gothique; il étudie plus 
spécialement les rosaces des fenêtres, le caractère des piles sup- 
portant les nervures des vôutes ete., et en donne de nombreux 
dessins dans le texte et les planches. M. Euszczkınwıcz dé- 
montre que le couvent des Franciscains à Gniezno, contrai- 


76 RÉSUMÉS 


rement à l'opinion de quelques historiens, a été fondé pour 
Iolante et les religieuses de S' Claire par Przemyslas II, entre 
1284 et 1295. Il croit même reconnaître les restes de con- 
structions de l’ancienne église dans les oratoires des religieuses 
avoisinant l’église actuelle, et sur la foi des traces d’archi- 
tecture, retrouvées dans cette partie du monument, il ren- 
constitue le type primitif de la petite église de Przemyslas. 
Les études de l’auteur ne concernaient jusqu'ici que les con- 
structions franciscaines en brique seule, ou bien en brique 
et pierre de taille; il passe maintenant aux monuments dans 
lesquels la pierre-de-taille a été seule employée comme ma- 
tériel de construction. Ces monuments, appartenant déjà au 
commencement du XIV: siècle, se trouvent à Stary-Sacz et 
à Nowy-Sacz en Galicie. 

L'auteur a decouvert à Nowy-Sacz une partie de l’ancien- 
ne église, c’est à dire les parties gothiques de son presbytère, le 
reste, ainsi que le couvent, ayant été détruit bien antérieure- 
ment. Ce couvent, dont il existe un plan très étendu, exécuté 
en 1786 par l'ingénieur Moscherosch, fut construit pour les 
Franeiscains par le roi Venceslas, en 1297, à l’époque même, par 
conséquent, de la fondation de la ville de Nowy-Sacz sur les 
terrains de la ville de Kamienica. L'église, dont toutes les 
parties sont conservées, fut construite en 1318, date de la 
tenue du chäpitre des Franeiscains. Les nombreuses observations 
de l’auteur le portent à croire que l’église fut construite dans 
les principes du style ogival secondaire, et que son abside 
polygonale fut probablement le modèle employé pour la:pre- 
mière fois dans la construction des églises polonaises. Les 
fenêtres et le portail présentent pour la première fois aussi 
des profils plus forts et plus fins dans le dessin des rosaces. 
L'auteur voit dans la paroi méridionale du presbytère une 
partie subsistante de l’église primitive et considère une partie 
du mur de la nef centrale, vue de l’intérieur de l’église, comme 
la base du grand arc. 

A Stary Sacz, humble commune située au pied des mon- 
tagnes, il se trouve un ancien couvent franciscain fondé par S' 
Cunégonde, veuve de Boleslas-le-Chaste et dame souveraine de 


=] 


=] 


RESUMES 


la terre de Saez. L'acte de fondation fut promulgue en 1280. 
Les constructions du couvent sont situées sur une élévation dans 
l'enceinte des murs et des bastions. L'église seule est du moyen- 
âge, le reste ayant été reconstruit à l’époque du barocco. L’au- 
teur, s'appuyant sur les archives, prouve que l’église actuelle 
est la troisième par ordre d'ancienneté et fut terminée vers 1332, 
date que le privilège de Jean Grott donne comme celle de la 
consécration du couvent. Les études faites sur place par l’au- 
teur constatent le type d'une église gothique en pierre-de-taille, 
avec un presbytère polygonal et un oratoire de religieuses 
à l’ouest. L’ornamentation des tympanons des fenêtres et des 
claircoyes de cette église a un -grand interêt pour l'histoire 
du style ogival en Pologne. 

L'auteur se trouve là pour la première fois en face des prin- 
cipes bien compris de la construction d’une fenêtre (dans le 
mur séparant l’oratoire de la nef centrale) divisée par trois me- 
neaux. Son travail, ainsi rédigé et disposé chronologiquement, 
l’auteur l’enrichit d’une mention sur l’église des Bénédictines de 
Staniatki et celle de l’ordre des Citeaux à Mogita (Clara Tumba), 
se rapportant à la seconde moitié du XIII° siècle et précedément 
étudiées par lui. Il en tire des conséquences nombreuses et im- 
portantes pouvant se résumer ainsi: dans la Petite et la Grande- 
Pologne, entre 1257, date de la construction de l’église des 
Franciscains à Zawichost, et 1330, date de la consécration de 
leur église à Stary-Saez, il se fait une réaction sérieuse dans le dé- 
veloppement de l'architecture envisagée au point de vue de l’art 
pur. Le commencement de cette époque présente un organisme 
architectural dans l’esprit du style roman, tandis qu'on rencontre 
vers son déclin un organisme bien défini du style ogival. Dans 
la première phase, la brique est l'unique matériel de construction; 
on se sert, pour les voûtes, des arcs doubleaux. Peu à peu l’ar- 
chitecture commence à se servir de la pierre de taille dans les 
parties constructives et décoratives; les sangles font place aux 
côtes transversales; l'appareil des piles romanes se perd peu 
à peu pour être remplacé par des nervures gothiques et, enfin, 
les rosaces décrites aves les profils de meneaux, commencent 
à se montrer timidement aux tympans des fenêtres (masswerk), 


78 RÉSUMÉS 


se perfectionnant et s’enrichissant avec chaque nouvelle con- 
struction. L'église des Franeiscains à Cracovie présente le mo- 
dèle d'un plan d'église développée. Cette construction en bri- 
que et en pierre-de-taille, ainsi que plus tard les constructions 
en pierre de Saez ont eu beaucoup d'influence sur le déve- 
loppement du style gothique en Pologne. Ce sont ces édifices 
qui ont tranché l'emploi de la pierre-de-taille avec la bri- 
que, qui ont donné à l'architecture la faculté de revenir 
à la brique, mais d’après les principes du gothique en pierre, 
et qui ont établi une base, sur laquelle est venue se greffer la 
branche du style gothique cracovien de la seconde moitié du 


XIV‘ siècle. 


13. — W. Euszezkiewicz. Reszty renesansowej kamienicy w Kro$nie z r. 1525. 
(Bestes d'une maison du style Renaissance à Krosno, datant 
de l’année 1525). Comptes-rendus de la Commission de 1’ Histoire 
de l’art, IV-e vol., in 4°, p. 181—189, avec 2 planches. 


Il est d’une grande importance pour l’histoire du déve- 
loppement de la Renaissance en Pologne, de déterminer les épo- 
ques auxquelles ce nouveau style fait son apparition dans cer- 
taines contrées situées en dehors du rayon de Cracovie, et d’y 
suivre l'influence des maîtres italiens du commencement du XVI° 
siècle. Pour cette raison, chaque monument trouvé en pro- 
vince, fut-il le plus petit, est une acquisition importante, t&moi- 
gnant en outre du dégré de la culture du pays. L'auteur porte 
son attention sur les monuments des petites villes situées au 
pied des montagnes, sur les routes commerciales de la Hongrie 
et de la Ruthénie, villes qui, comme Sacz, Gryböw, Biecz, Kro- 
sno, Dukla etc., sont aujourd’hui presque désertes. Prenant pour 
modèle une des petites maisons de la Place du marché de Kro- 
sno qui se distingue par les décorations de son portail et de sa 
galerie, il essaie de déterminer la date de sa construction et de 
rendre compte de sa destination première. Il commence son tra- 


RÉSUMÉS 79 


vail par la description topographique de la petite ville et de ses 
anciennes défenses; il trace le tableau de la place, dont les mai- 
sons bâties en pierre ont de magnifiques galeries en arcades, 
servant de communication autour de la place et d’étalage pour 
les marchandises aux jours de foire. Les incendies et les dé- 
sastres qui ont frappé la ville, réduisirent ces galeries, remar- 
quables par leur style primitif, à l’état d’abandon où elles se 
trouvent aujourd’hui. Cependant, dans une des maisons, les 
restes d’une galerie en style primitif de la renaissance, avec 
ses colonnes ioniques, et ses arcades profilées, munies de clefs 
en forme de console, se sont conservés jusqu'à nos jours. 
L'auteur parvient à apprendre que cette maison fut construite 
par le conseil municipal de la ville, au moment où son der- 
nier maire héréditaire, Jean Boner, vendait la mairie à la ville 
par ordre du roi Sigismond I. D'autre part, il est prouvé que 
le conseiller de Krosno, Jean Shelnar, a donné dans ce but à la 
ville la somme de 2400 fl., se réservant les interêts qu'il desti- 
nait à la fondation d’un hôpital. Jean Shelnar mourut en 1531; 
il est done probable que la construction de la mairie date de 
1525. Le blason royal, l'aigle avec la lettre S, le blason 
des Boner ,Leliwa“, ainsi que la marque bourgeoise (gmerek) 
de Jean Shelnar, sculptés à l'entrée de la maison confirment 
son litre de „Mairie“, (Urzad Wôjtowski) de Krosno. Le plan 
de cette petite maison ne se distingue pas d’ailleurs de celui des 
autres maisons de la place. Son entrée et celle de deux ma- 
gasins donnent sur la galerie. A l’intérieur, dans le fond du 
vestibule, on voit une communication voñtée avec la cour celô- 
turée par l’ancien mur de la ville. Le premier étage contient 
des chambres donnant sur la rue au-dessus de la galerie, des 
pièces à moitié sombres et, à l’arrière, d’autres pièces donnant 
sur la cour. On rencontre, ça et la, dans ces maisons, des tra- 
ces d'entrées des caves avec sonpiraux de l’époque ogivale. 
Passant à la description détaillée de la galerie, l’auteur examine 
le caractère des colonnes ioniennes qui la décorent, décrit les 
principes des voûtes primitives dont des restes se sont conser- 
vés ça et là, et en déduit l’état primitif de l’architecture des 
arcades. Il regarde le portail comme une oeuvre accomplie, non 


80 RÉSUMÉS 


sans talent, mais péchant par le défaut d'intelligence de lorga- 
nisme architectonique en général et en détail; l'architecte y co- 
piait les modèles de la Renaissance italienne, sans avoir com- 
pris les beautés particulières à ce style. Les niches placées au 
bas des pilliers du portail paraissent être une conséquence de 
l'habitude prise par les clients du tribunal, de déposer à l'entrée 
les cannes et les armes de tout genre. Car l’auteur suppose 
que la salle donnant sur la rue au premier étage, pareille, par 
la disposition et la ‘décoration, à celle qu'il a trouvée, il ya 
quelques années, dans une des maisons de Biecz, a dû être, elle 
aussi, une salle de tribunal. Il fait remarquer enfin que l’achè- 
vement de la façade devait avoir un fronton élevé, cachant 
le comble à pignons. Comme résultat de ces études appuyées 
de dessins, détaillés l’auteur arrive à supposer que l'architecte 
était un de ces constructeurs de talent, né peut-être à Krosno et 
élevé à Cracovie sous l’oeil des Italiens employés à la con- 
struction du château de Cracovie, mais, avec son peu d’in- 
struction s'il pouvait saisir quelques détails du nouveau style, 
il n’est pas arrivé à en approfondir l'esprit. Quoiqu'il en soit, 
ce monument assigne à la bourgeoisie de Krosno un certain 
dégré de culture et sert de témoignage que les provinces, éloi- 
onées de la capitale, n'étaient point étrangères au sentiment 
du beau, dans ces temps-là, en Pologne. 


14. — 8. Tomkowıez. Sprawozdania z posiedzen komisyi historyi sztuki za 
ezas od 11 Lipca 1889 do 13 Marca 1890 (Communications faites 
à la Commission de l'Histoire de l'art depuis le 11 juillet 
1889 jusqu'au 13 mars 1890. Comptes-rendus de la Commission, IV-e 
vol., in 4° p. LXXVII—XCVII, avec 15 gravures dans le texte.!) 


A la séance du 14 octobre 1889, le professeur Kuszozkık- 


wicz rendait compte de l’excursion qu'il avait faite, aux frais 
P 1 B 


') V. Bulletin international de l’Académie des Sciences de Cracovie, 
1889, N. I, LX, 18%, p. 1, 35, 108, 


u Dee tal ln. ee 


RÉSUMÉS 81 


du Ministère de l’Instruction publique, avec quelques élèves 
de l'Ecole des Beaux-Arts de Cracovie, dans les environs 
de Saez et de Biecz en Galicie. Cette excursion, artistique 
et scientifique, en dehors des études de types et de lieux 
pittoresques, apporta une riche moisson en plans et dessins 
de monuments de l’art des siècles passés. Car ce pays, au- 
trefois riche et commercial, a gardé jusqu'à nos jours, et en 
plus grand nombre que partout ailleurs en Pologne, des mo- 
numents d'architecture, de peinture, des produits artistiques 
en métal ete., témoignant d’un haut degré de culture depuis 
le XIII° siècle jusqu'aux guerres suédoises. Les descriptions de 
Nowy Saez et de Stary-Sacz forment pour ainsi dire le com- 
plément du travail de M. ÆEuszezxrewicz: „Sur l’architecture 
des plus anciennes églises franciscaines en Pologne“ où il est 
question de ces deux villest) La description de Nowy- Saez 
contient une revue de tout ce que cette ville possède d’important au 
point de vue artistique et surtout architectural; elle donne une 
image de la physionomie générale de la ville, et un aperçu 
sur les principaux types de ses monuments architectoniques. 
La ville est placée sur l’ancienne route de Hongrie et était jadis 
un point commercial important. Nous y trouvons une descrip- 
tion détaillée de l’église paroissiale, illustrée de dessins représen- 
tant les frises gothiques sculptées (avec les blasons de Pologne 
et des donateurs particuliers), qui ornent la façade de la tour 
de gauche?) ; plus loin, les basreliefs et les blasons en gothique 
tardif de la tour de droite, munis de la date de 1507). La 
description de l’église protestante renfermant les restes de l’église 
franciscaine, est illustrée de dessins représentant la statue couchée 
d’un chevalier et le’blason qui proviennent du cénotaphe très cara- 
ctéristique de Jean Dobek Eowezowski, mort en 16284). Ce 
monument, sculpté en marbre rouge, a éte brisé et jeté dans 
la cour. On trouve ensuite la description de l’église des Jé- 


1) Voir ci-dessus p. 72. 

2) V. Comptes-rendus fig. 32 (p. LXX VIII). 
3) Voir L ce. fig. 33 et 34. 

#): Voir 1. e. fig. 35 et 36. 


) , , 
82 RESUMES 


suites, monument gothique du XV° siècle; celle du château 
dans la construction duquel on retrouve des traces de gothici- 
sme, de renaissance et du barocco; celle de la synagogue 
recouverte d’une coupole de construction interessante, enfin celle 
de quelques maisons bourgeoises dont on a donné dans les 
gravures deux échantillons de bas-reliefs ornant les façades 1). 
L'un d'eux est daté de 1505, et renferme des gmerk ou armes 
bourgeoises. 

Le village de Wielogtowy, pres de Sacz, possède un 
grand portail de pierre, style gothique, richement orné, eon- 
duisant de l’église à la chapelle. On parle plus loin des monu- 
ments du village de Bieganice. La description du village 
de Chelmiee est illustrée de deux gravures, dont l’une‘ 
représente des ornements caractéristiques de deux petits autels 
renaissance de la chapelle de S-te Hélène, (une sorte d’&vantaux 
découpés dans des planches et sculptés de replis végétaux) 
et dont l’autre reproduit le volet peint d’un tryptique moyen- 
âge, représentant deux saintes #). 

Suit la description de Stary-Sacz, dont l’église construite 
probablement en pierre-de-taille renferme beaucoup d’oeuvres 
d'art et d'industrie artistique tels que: les volets d’un tryptique, 
quelques tableaux et sculptures du XVI: siècle, de riches stal- 
les et des fonts baptismaux en renaissance tardive etc. Sont 
plus importants: l’église et le couvent des Franeiseaines ou 
plutôt des religieuses de S-te Claire, fondé par S-te Cunégonde 
en 1280, batiments qui sont aussi interessants au point de vue 
historique qu'au point de vue artistique. Le monument actuel 
fut consacré par l’évèque de Cracovie Jean Grot avant 1332. 
Toute cette construction présente l’aspect d’une forteresse, en- 
tourée de murs avec un bastion et quelques tours. On entre 
dans la cour par un couloir formé de la partie basse de la 
tour et joliment décoré de motifs renaissance. La loggia renais- 
sance, formant l'entrée du couvent, est fort intéressante. Les 


1) Voir l. e. fig. 37 et 38. 
2) Wir Ne. A, 99. 
») Voir 1. e. fig. 40. 


RÉSUMÉS 83 


incendies qui détruisirent plusieurs fois le couvent, épargnè- 
rent le batiment de l’église. Elle est en pierre-de-taille, style 
gothique primitif, reconstruite exterieurement à l’époque du 
barocco. Les fenêtres et l’architeeture intérieure ont conservé 
le type moyen-âge. La description architecturale se trouve dans 
le travail déja cité de M. Zuszezkiewiez: „Sur l’architecture 
des plus anciennes églises franeiscaines en Pologne“. La dispo- 
sition intérieure présente beaucoup de détails intéressants tels 
que: autels, chaire, sculptures, mobilier; mais ils proviennent 
presque tous de l’epoque du barocco. La chapelle de S-te Cu- 
négonde renferme des tableaux, des sculptures et un reli- 
quaire du XVI° siècle, ainsi qu'un St. Jean-Baptiste du XV° 
siècle en bas relief. Quelques peintures et sculptures curieuses 
se voient dans les corridors du couvent. L’oratoire des reli- 
gieuses, au premier étage, conserve de précieux souvenirs de 
la fondatrice tels que: les jolies montures en argent de ses étuis 
et une coupe en cristal de roche du XIII° siècle. 

La description détaillée de Biecz touche au passé glo- 
rieux et à la richesse de cette ville que témoignent les restes 
des murs de défense et quelques constructions encore debout. 
En premier lieu, l’église paroissiale, imposant édifice gothique 
construit en briques et en pierres, probablement au commencement 
du XVI siècle. L'intérieur est rempli d’oeuvres artistiques : 
dans le choeur, le maitre-autel et les stalles en fort beau style 
barocco, de 1600 environ, ornés d’armes bourgeoises (gmerk); 
sur l’autel, un très beau tableau de la Descente de la Croix, 
école italienne. Dans le choeur: des stalles gothiques, des bancs 
caractéristiques, deux pupitres sculptés, l’un gothique et 
l’autre barocco; dans l’arc de triomphe de l’église, une poutre 
avec le Christ crucifié et des armes bourgeoises; des cénota- 
phes peints sur bois, suspendus aux murailles et aux colonnes, 
style du XVII siècle; à l’une des parois de la sacristie: une 
armoire gothique du XV°® siècle. Dans la nef: quelques 
tableaux sur bois, moyen-äge; des deux côtés de l’arc: deux 
grands cénotaphes très-curieux, en pierre, du XVI° siècle; 
quelques plaques tumulaires en bronze, des fonts baptismaux 
en airain de 1469 etc. Deux gravures ajoutées à cette descri- 


, 


S4 RESUMES 


ption représentent, l’une, un magnifique lustre à six bras riche- 
ment orné, en bronze ciselé’), l’autre, un détail caractéristique 
du tombeau en albâtre de Nicolas Ligenza, construit de son 
vivant en 1578. Ce sont deux jeunes garçons, tenant des 
écussons, vetus (de même que les musiciens du pupitre 
sculpté du XVII siècle) du costume polonais (kontusik)*). La 
description suivante concerne la tour de l’église, clocher ja- 
dis d’une tour fortifiée, orné dans le haut de sgraffito. 
Suit la description de quelques maisons privées, munies de 
restes d’ornementation et de sculpture: la maison ayant ap- 
partenu jadis au grand historiographe Kromer, est décorée 
à l’intérieur d’une architecture de pierre provenant du XVI° 
siècle; l'hôpital aux détails gothiques et portant au-dessus de 
la porte la date de 1471; enfin la tour de l’hôtel-de-ville, 
d’une hauteur considérable, et d’une belle conception, construite 
en pierres-de-taille et en briques, ornée de blasons sculptés, 
d'inscriptions, ainsi que d’ornements en sgraffitto. 

La description de l’église en bois du village de Libusza 
est accompagnée d’un dessin représentant les motifs de la célè- 
bre polychromie du plafond) provenant de l’année 1523. L’é- 
glise possède, en outre, un vieux tryptique fort beau, des fonts 
baptismaux en pierre (style gothique tardif) ete. 

Suit la description de l’église du village de Binarowa 
possédant une polychromie intérieure, datée de 1660 et illu- 
strant les scènes du martyre de Jésus-Christ et le Credo. 

La petite ville de Bobowa, aux maisons de bois à ga- 
leries caractéristiques , possède deux églises gothiques en 
pierre, ornées de plus d’un détail important; un incendie sur- 
venu depuis, a malheuresement détruit la plus grande partie 
de la ville. 

La description est terminée par quelques mots sur les 
monuments de Wilezyska, Ropa, Sekowa, Kruzlowa, 
Korzenna, Lipnica, Ptaszkowa où partout lon a 


1) Voir. L c. fig. 41. 
2) Voir. 1. e. fig. 42. 
5) Voir:1.’c. 08:88. 


RÉSUMÉS 85 


trouvé des tryptiques ou leurs restes, des fonts baptismaux 
gothiques en pierre, ete. La description des châteaux du XVI 
siècle à Jezow et Szymbark fait partie du travail de M. 
Euszezkiewiez sur les habitations seigneuriales en Pologne. (Pa- 
mietnik, Classe I. et IL, tome VII... On insérera, comme 
supplément, au prochain cahier des comptes-rendus „Sprawo- 
zdania* les gravures ayant rapport à cette description qui n'ont 
pas pu être terminées à temps. 

M. Arrren Römer, à la séance du 3 décembre 1889, 
a présenté une vue et une coupe horizontale de l’église des 
moines Basiliens de Wilno (XVI: siècle), transformée aujour- 
d’hui en église grecque de la S-te Trinité, dont le choeur 
se présente à l'extérieur en trois absydes qui ont la particu- 
larité de se fondre, par le haut, en une seule d’un plan elli- 
ptique. Leurs angles sont remplis, à mie-hauteur, par des 
consoles qui soutiennent les parties de mur qui dépassent le 
plan inférieur des 3 absides, ainsi que le représente la vue in- 
sérée à la table XXXI1). M. Römer a aussi présenté la photo- 
graphie d’un aquamanile de bronze, déterré dernièrement 
dans la terre du comte Adam Plater, Bortkuszki à 5 
milles de Wilno. Ce vase sacré, pièce bien conservée de lépo- 
que romane, est représenté par des gravures ajoutées au texte ?). 

M. M. Soxorowskr a présenté et expliqué, à la séance 
du 13 Mars 1890, la photographie d’une curieuse cuiller d’or 
se trouvant au Grünes-Gewölbe à Dresde et offerte en 1724 
au roi de Pologne, Auguste II le Fort (Electeur de Saxe), par 
Madame Mniszech, grande Maréchale de la Couronne à Varso- 
vie“). Cet objet délicat du XVI° siècle, d’un magnifique travail 
renaissance, fut changé par des parties additionelles d’une épo- 
que postérieure, et c’est alors qu'on lui a ajouté en particulier 
une figurine d’arlequin et une fausse date. 

M. Sororowskı a présenté à la même séance, comme 
communication de M. Ferpınann Bosrez de Léopol, la description 


1) Voir: Comptes rendus, tome IV-e. 


?) Voir l. e. fig. 44 et 45. 
Bulletin III 2 


86 RÉSUMÉS 


contemporaine des peintures murales au château de Dobromil. 
Ce château appartenait à Félix Herburt, un des chefs du 
soulévement et de la guerre civile de 1606. Il fit sa sou- 
mission au roi, mais il ordonna d’orner les murailles de sa de- 
meure seigneuriale de l’apothéose du soulèvement en tableaux 
et en inscriptions, composés et rédigés à coup sûr par lui 
même, et dont la description exacte est conservée parmi les 
collections de l’Institut Ossolinski à Léopol. 


15. — C. M. Görskı. Franeiszek Karpinski. Dziecinne i szkolne lata 
poety. (Études sur François Karpinski. L’enfance et les an- 
nées d'école du poète). 


On ne peut préciser la date de la naissance de Karpin- 
ski. A défaut d’acte de naissance, on est forcé de s’en rappor- 
ter aux paroles de l’auteur même, qui, une fois, cite l’année 1741, 
et, dans une autre occasion, donne à entendre que c’est en 1743 
qu'il est né. Il est toutefois probable que la première de ces 
dates est exacte; on vient de trouver l’acte de naissance de 
son frère Thomas, portant la date de 1748. Dans tous les cas, 
Karpmski est venu au monde à l’époque où Konarski, le grand 
réformateur scolaire du XVIII siècle, fondait son collège à Var- 
sovie. La jeunesse du poète coïncide donc avec le nouveau 
mouvement littéraire qui tendait à remplacer la forme empoulée 
et pédante, en honneur à cette époque, par un style plus 
châtié, se rapprochant davantage du goût français. La littéra- 
ture était tombée à ce moment-là dans une complète déca- 
dence. Deux sources alimentaient, depuis le déclin de la Re- 
naissance, les belles-lettres en Pologne. (C’était d’une part 
le gentilhomme campagnard, élément guerrier, militaire et po- 
litique du pays, qui présentait dans ses écrits le tableau de ses 
occupations journalières, de ses campagnes contre les Musul- 
mans, de ses diètes tapageuses ete.; c'était de l’autre, le bache- 
lier confiné dans les collèges et les couvents, cultivant presque 
exclusivement la poésie latine et chantant en mauvais vers 
les Mécènes du temps. A l’époque de la naissance de Karpinski, 


RÉSUMÉS 87 


le premier et le meilleur de ces deux éléments avait à peu 
près disparu, il ne restait plus que l’autre, représenté par des 
maitres d'écoles, panégyristes, esclaves d’une rhétorique étroite, 
voués aux latin. C’est à peine si de temps en temps un des 
grands seigneurs prend la plume pour écrire des vers en po- 
lonais, alors que la source de l’inspiration poétique était tarie 
chez les gentilhommes campagnards. 

Mais en dehors des influences de son pays, Karpinski — il 
ne faudrait pas l’oublier — a subi le contrecoup du mouve- 
ment littéraire de l'étranger, notamment celui qui venait de 
France. Ce n’est pas le rationalisme de Voltaire et des ency- 
elopedistes qui servira de boussole à sa pensée, c’est plutôt la 
tendence sentimentale et plus démocratique de J. J. Rousseau 
qui réagira sur la nature de notre poete. 

Karpinski a vu le jour en plein pays ruthène. Et pour- 
tant ni cette belle terre de la Russie-Rouge, poétique et légen- 
daire, ni ses plaines mélancoliques, ni le souvenir de ce person- 
nage fantastique, chef de brigands, qui, avee ses compagnons, 
envahissait la maison de son père au moment de la naissance 
du poète, rien de tout cela n’a laissé de trace dans les oeuvres 
de Karpinski. En revanche, l'entourage direct a exercé sur lui 
une profonde influence. Son père, administrateur d’une petite 
terre appartenant à la famille Potocki, homme intègre et très 
respectable, lui inculqua de bonne heure ses prineipes d’hon- 
nêteté et ses croyances religieuses. Le niveau intellectuel de la 
famille ne parait pas avoir été bien élevé, puisqu'il est constaté 
que la mère de François a signé au moyen d’une croix un acte 
dréssé en commémoration de sa guérison miraculeuse devant 
la Vierge d’Otynia, à leur église paroissiale. Non seulement sa 
plus proche famille, mais encore tous les habitants de la con- 
trée étaient enclins à une piété très-fervente. Cet entourage expli- 
que les manifestations d’exaltation religieuse qu'on remarque 
dans l'enfance du poète. Sa nature flexible et sentimentale 
devait être facilement impressionnée par le milieu dans lequel 
il était élevé. Cette impressionabilité finit par lui faire tenir 
compte des divers changements qui s’operent dans son âme. 


e 
1 


Il s’étudie, et cette étude sur lui-même, dont nous trouvons 
oJ 


88 RÉSUMÉS 


témoignage dans ses Mémoires, le rapproche de ses contemporains 
‘bien plus célèbres que lui, le jeune Goethe, J. J. Rousseau, 
et surtout du moraliste et de lesthéticien allemand Charles 
Philippe Moritz, décrivant l'histoire de sa vie et de son âme 
dans un roman psychologique: „Antoine Reiser“ (Berlin 1785 — 
1790). La faculté de se dédoubler et de s’observer soi-même 
fait partie de la psychologie de la fin du XVII siècle, et les 
Mémoires de Karpinski, écrits au commencement de notre sieele, 
en sont sans doute une des premières manifestations en Pologne. 
A n’en pas douter, les Confessions de J. J. Rousseau auront 
eu une grande influence sur le ton et le caractère de ces Mé- 
moires, une influence assez grande pour atténuer parfois leur 
valeur biographique. Les Souvenirs de Karpinski pullulent 
d’erreurs chronologiques: elles ne suffisent pourtant pas à nous 
faire douter de leur authenticité, et le manuscrit de l’auteur, 
conservé à la Bibliothèque Krasinski à Varsovie, en fait foi. 

Les années d’&cole de Karpinski, probablement entre 1748 
et 1758, se sont écoulées au college des Jésuites à Stanisla- 
wow. Notre poète en a emporté de bons souvenirs, il ne se 
plaint pas de leur façon d’enseignement à l'exemple de Wy- 
bicki et d’Adam Moszezenski, également élèves des Jésuites et 
auteurs d’intéressents mémoires sur le XVIII® siècle. Il ne tourne 
pas en ridicule le système scolaire de l’époque, comme le fait 
l'abbé Krajewski dans un de ses curieux romans. Quoiqu'il en 
soit, il est avéré que Karpinski a bien appris le latin; en 1801 
il trouve sous sa plume des phrases latines exquises pour ré- 
pondre à l’Académie de Vilno qui lui offre une charge de se- 
crétaire. Bien plus, la prose polonaise de notre auteur se ressent 
de ses études latines. Il est certain que ses idées esthétiques 
n’ont pu s’elargir au contact des rares hommes de lettres de 
Stanistawöw; tout le cérémonial funéraire et les panégyriques 
auxquels donna lieu en 1751 l'enterrement du comte Joseph Po- 
tocki, grand hetman de la couronne, et auxquels assistait Kar- 
pinski, prouvent à quel point le gout et les arts étaient en décadence 
à cette époque et dans cette ville de province éloignée. Ce fut 
l'amour qu'il porta à Marie Brosel, qui le rendit poète. Il Ja 
chanta sous le nom de Justine, mais étant pauvre, il n’eut ja- 


RÉSUMÉS 89 


mais le courage de l’épouser. Un petit poème dédié à Doris, 
dans lequel il déclare ne pas redouter le travail pour sa bien- 
aimée, contraste étrangement avec les sentiments réels du poète. 
Dans le cours de sa vie Karpinski aimera souvent, mais ce 
sentiment ne sera jamais chez lui bien élevé, et plutôt sensuel 


que profond. 


16. — M. Bosowskı. Polska poezya religijna od najdawniejszych czasöw 
az do konca XVI. wieku. (Die polnische religiöse Dichtung von 
ihren Anfängen bis zum Ende des XVI Jahrhunderts). 


Auf dem Gebiete der kirchlichen Einriehtungen und Ge- 
braüche schloss sich Polen, namentlich in den ersten Jahrhun- 
hunderten seines Christenthumes, immer eng dem Beispiele des 
Westens an, welcher seine Bekehrung zuwege gebracht hatte. 
Ein gleiches Abhängigkeitsverhältnis dürfte wohl also auch 
rücksichtlich des Kirchengesanges obgewaltet haben, da dem- 
selben in den westlichen Ländern anfangs die Bedeutung einer 
rituellen Handlung beigemessen wurde. Nun hat aber bei den 
romanischen Völkern der lateinische Kirchengesang mit weni- 
gen Ausnahmen in allen Zeiten seine von altersher überlieferte 
Ausschliesslichkeit behauptet. In Deutschand lassen sich zwar 
Spuren religiöser Dichtung in dem Nationalidiom schon im XI 
Jahrhundert wahrnehmen, jedoch der Kirchengesang zog von 
ihr nicht sobald einen Nutzen. Denn erst aus dem XII Jahr- 
hundert erhalten wir Nachrichten vom Absingen deutscher 
Lieder in der Kirche am Osterfeste. Und wenn es auch anzu- 
nehmen ist, das der volksthümliche Kirchengesang allmählich 
auch an anderen hohen Festen in Gebrauch kam, so hat er 
sich dennoch bis zum Ende des XIV Jahrhunderts keine 
Gleichberechtigung mit dem lateinischen errungen. 

In Böhmen, dem andern Nachbarlande, das für Polen 
lange Zeit hindurch in so mancher kirchlichen Angelegenheit 
massgebend war, scheint ein nationaler Kirchengesang nicht 
eher als im XIII Jahrhundert aufgekommen zu zein, denn von 
dem ältesten religiösen Liede in ëechischer Sprache: »Hospo- 


90 RÉSUMÉS 


dine pomiluj ny,e wird erst unter dem Jahre 1260 in der Fort- 
setzung der Chronik des Kosmas berichtet, dass „es vom Volke 
an Sonn- und Feiertagen bei Processionen gesungen werde.“ 
Ob der Volksgesang in den Kirchen Böhmens vor dem XV. 
Jahrhundert eine weitere Ausdehnung erfahren und ob bei 
ihm auch andere @echische Lieder zur Anwendung kamen, 
darüber geben uns die historischen Quellen keinen Aufschluss. 
Aus folgender Thatsache aber zu schliessen, ist man über das 
Absingen des Hospodine pomiluj ny bei Processionen nicht weit 
hinausgegangen. Als nämlich das Volk, wahrscheinlich unter 
dem Einflusse hussitischer Bestrebungen, welche die vollstän- 
dige Beseitigung der lateinischen Sprache aus dem Gottesdien- 
ste bezweckten, einen grösseren Antheil am Kirchengesange 
für sich in Anspruch nahm, verbot das Prager Coneil vom 
Jahre 1406 den Gebrauch aller éechischen Kirchenlieder mit 
Ausnahme von vier alterthümlichen. 

Über Polen können wir in dieser Frage nur Vermuthun- 
gen aufstellen, weil die einheimischen Chronisten vor dem XV. 
Jahrhundert weder eines nationalen Kirchengesanges, noch 
eines polnischen Kirchenliedes Erwähnung thun. Aber dass hier 
sowohl der eine, als das andere seine Entstehung später ge- 
feiert haben muss, als in Deutschland und Böhmen, das lehrt 
uns die ganze mittelalterliche Geschichte Polens, welche das 
stete Zurückbleiben desselben hinter jenen beiden Ländern 
auf allen eulturellen und geistigen Gebieten aufweist. Freilich 
hat man früher auf Grund einer im Anfang des XVI Jahr- 
hundert aufgetauchten Tradition die Abfassung des ältesten 
polnischen Kirchenliedes, der sogenannten »Bogarodzica,« dem 
h. Adalbert zuschreiben und somit den Anfang der polnischen 
religiösen Diehtung in das X. Jahrhundert versetzen wollen, 
aber die Ausführungen des Prof. NeurixG haben die völlige 
Unzulänglichkeit dieser Behauptung auf das einleuchtendste 
nachgewiesen. Das besagte Lied, das zuerst von den Chronisten 
des XV. Jahrhunderts erwähnt wird und dessen älteste Texte 
aus derselben Zeit stammen, ist frühestens in der zweiten 
Hälfte des XIII. Jahrhunderts entstanden. Daraus erklärt sich, 
warum die polnischen Ritter auf dem Feldzuge gegen Jaro- 


RÉSUMÉS 91 


slaw im Jahre 1249 nicht das Bogarodzica - Lied, welches 
ja später allgemein als Kampflied diente, sondern das einfache 
»Kyrie eleison« gesungen haben. 

Die Existenz anderer religiösen Lieder in der Volks- 
sprache vor dem XV. Jahrhundert ist ebenfalls nicht besser 
geschichtlich verbürgt. So meldet zwar Juszyñski aus hand- 
schriftlichen Actenstücken des Klosters in Stary Sandeez, dass 
daselbst die h. Kinga den Gesang von »vaterländischen« Lie- 
dern zu Ehren der Mutter Gottes eingeführt habe, aber diese 
Nachricht erweckt grosses Misstrauen, weil Juszyñski seine 
Quellen ohne jegliche Kritik benutzte. Die von ihm eitierte 
Handschrift, die annoch unbekannt ist, wird sich sicher als 
verhältnissmässig jung herausstellen. 

Der Verfasser will aber das Vorkommen von polnischen 
Liedern religiösen Inhalts vor dem XV. Jahrhundert nicht in 
Abrede stellen. Abgesehen von dem Gesange der polnischen 
Flagellanten, welche im Jahre 1261 auftraten, nimmt er an, 
dass bei den religiösen Spielen, deren Aufführung in Polen 
schon im XIII. Jahrhundert bezeugt ist, nationale Lieder vor- 
getragen wurden. Denn dies war sowohl der Fall in den an- 
deren westlichen Ländern, aus denen die polnischen Spiele 
ihren Ursprung herleiteten, als auch sehen wir diese Sitte in 
Polen selbst in späterer Zeit bestehen. Allerdings ist die »can- 
tilena,« welche bei einer solchen Gelegenheit um das J. 1230 
von Scholaren in Tyniee vorgebracht wurde, lateinisch und 
überdies obseön gewesen, als aber mit der Zeit die Spiele all- 
gemeiner geworden und ihre Leitung Leute aus dem Volke 
übernommen hatten, stellte sich der Gebrauch von religiösen 
Liedern in der Volkssprache ein. Für solche Spiele war ohne 
Zweifel eine Sammlung von fünf Weihnachtsliedern bestimmt, 
die wir im lateinischen Original und in polnischer Übersetzung 
aus dem XV. Jahrhundert besitzen. In beiden kommt nämlich 
folgende Aufforderung vor: vos bialinenses parvuli, omnes et 
singuli, date laudes Christo nato — eine Aufforderung, die nur 
für den Bühnenvortrag passte. In einem Osterdialoge wieder, 
dessen überlieferte Abschrift im Anfang des XVI Jahrhunderts 
zustande kam, wird den Schauspielern eingeschärft, den Ge- 


92 tÉSUMÉS 


sang von Kirchenliedern in das Spiel einzuflechten, weil das 
Landvolk an ihnen Gefallen finde. Auch gibt es Texte von 
Dialogen, welche religiöse Lieder enthalten. Diese Spiele sind 
es, wie es scheint, die den polnischen Liedern den Weg zur 
Kirche gebahnt haben. Denn erstens treten die letzteren an- 
fangs nur bei Processionen auf, welche mit den Spielen eine 
gewisse Ähnlichkeit haben; zweitens sind sie auf die Hochfeste 
des Jahres, Weihnachten, Ostern und Pfingsten beschränkt, 
an denen auch die Spiele abgehaltenwurden und endlich waren 
einige der ältesten Kirchenlieder in der That bei den Spielen 
gebraüchlich. Die Frage aber, wann die ersten polnischen Lie- 
der in die Kirche aufgenommen worden, muss wegen Man- 
gels an positiven historischen Zeugnissen unentschieden ge- 
lassen werden. Vielleicht geschah dies im XV. Jahrhundert, 
vielleicht schon früher. Der ersten, übrigens sehr kurzen Notiz 
über polnische Kirchenlieder begegnet man in der polnischen 
Übersetzung des Werkes Bonawentura’s: zywot Pana Jezusow, 
welche im Jahre 1522 bei Haller in Krakau erschienen ist. 
Drei von den darin enthaltenen Liedern, namentlich eins für 
Ostern, ein zweites für Pfingsten und ein drittes für das Him- 
melfahrtsfest, sind mit der Anmerkung versehen, dass sie bei 
Processionen gesungen werden sollen. Etwas ausführlicher un- 
terrichtet uns Hosius über den Thatbestand des polnischen 
Kirchengesanges zu seiner Zeit in dem Werke: Confessio fidei 
catholica (Viennae 1560 S. 100), in dem er sagt, dass einer 
alten Sitte gemäss der Gesang von polnischen Liedern in der 
Kirche zu Weihnachten, Ostern und Pfingsten stattfinde. Wie- 
wohl wir aber von dem Vorhandensein eines polnischen Kir- 
chengesanges erst aus dem XVI. Jahrhundert Kunde erhalten, 
so sind wir doch berechtigt seinen Anfang in das XV. Jahr- 
hundert zu verlegen, da schon in dieser Zeit mehrere Ab- 
schriften von Liedern gemacht worden sind, die uns kurz dar- 
auf als Kirchenlieder entgegentreten. Dafür kann eine weitere 
Entwickelung des polnischen Kirchengesanges im XVI. Jahr- 
hundert nicht festgestellt werden. An der angeführten Stelle 
verwahrt sich Hosius gegen die Einführung neuer polnischer 
Lieder in die Kirche, da dies einer Änderung der rituellen 


RÉSUMÉS 03 


Gebräuche gleichkomme, und die von ihm im Jahre 1565 ab- 
gehaltene Synode von Ermeland überweist dem Kirchengesange 
nur alte Lieder. Obige Verordnung wird auf einer zweiten 
ermländischen Synode vom J. 1582 im folgenden Erlasse näher 
erklärt: Kein Pfarrer, noch sonst ein Geistlicher dürfe ohne 
Befehl seines Bischofs in der Kirche polnische Lieder neuerer, 
auch katholischer Autoren zulassen, sondern nur alte und durch 
langen Gebrauch bewährte, vor und nach der Predigt oder, 
wann es ihm gut dünke, gestatten In demselben Sinne spricht 
sich die Culmer Synode vom J. 1604 aus, indem sie bestimmt, 
dass polnische Lieder mit Ausnahme der seit alter Zeit ge- 
bräuchlichen während der Messe am Weihnachts- und Oster- 
feste nicht gesungen werden dürfen. 

Nur ausserhalb des Gottesdienstes erfährt der polnische 
Kirehengesang im X VI. Jahrhundert eine Förderung, und zwar 
keine geringe, durch den Franciscanerorden. In den Klöstern 
dieses Ordens nämlich war es Sitte, die auf den h. Franciseus 
selbst zurückgeht, zu Weihnachten Krippen mit dem Christus- 
kinde zu errichten, bei denen zwei Personen oder zwei Chöre 
ganze Nächte hindurch einen religiösen Gesang aufführten. Die 
dazu erforderlichen Lieder wurden von den Mönchen selbst 
verfasst. Es sind auf uns aus dem Jahre 1551 zwei Samm- 
lungen solcher Lieder in polnischer Sprache gekommen. Ihre 
bedeutende Anzahl zeugt von einer gewissen Blüthe des Krip- 
pengesanges in jener Zeit, aber auf die Entwickelung des ei- 
gentlichen Kirchengesanges hat er kaum einen erhebliehen Ein- 
fluss ausgeübt. 

Diesem beschränkten Umfange des polnischen Kirchen- 
gesanges entspricht nicht ein gleicher Zustand der religiösen 
Nationalpoesie, weil diese auch zu anderen Zwecken gepflegt 
wurde, so z. B. für den Privatgesang und die Lectüre. So sind 
denn auch ihre Leistungen ziemlich zahlreich, aber bis tief in 
das XVI. Jahrhundert hinein entbehren sie alle, wenige Aus- 
nahmen abgerechnet, jedweden poetischen Anfluges. Der An- 
fang wurde ebenso, wie in anderen Ländern, mit den Laisen 
gemacht d. i. kurzen Gebeten, welche den frühen allgemein 
beim Volke üblichen Ausruf: Kyrie eleison ersetzten. Zwei von 


94 RÉSUMÉS 


diesen Laisen haben den ersten Keim für das Bogarodzica- 
Lied geliefert, das dann durch andere Zusätze, vornehmlich 
durch Fragmente eines Oster- und eines Passions-Liedes be- 
deutend erweitert wurde. Zu den Laisen kann auch seiner bün- 
digen Form wegen das alte Osterlied: Przez Twoje swiete 
zmartwychwstanie gerechnet werden; nur muss man seinen 
zweiten Theil als eine spätere Erweiterung ansehen. Dasselbe 
Lied wurde auch dem Ptingst- und Himmelfahrtsfeste ange- 
passt, was vielleicht damit zusammenhängt, dass es aus einer 
Zeit herrührt, wo man um polnische Lieder in Verlegenheit 
war. Ein Lais für Weihnachten ist nicht bekannt. Als das Be- 
dürfniss an Liedern immer grösser wurde, Dichtertalente 
aber nicht erschienen, die ihm abzuhelfen wüssten, nahm man 
seine Zuflucht zu Uebersetzungen. Es wurde aus dem Lateini- 
nischen und Cechischen übertragen, sehr oft ohne Auswahl und 
ungeschickt, da die kunstvolle Form der Originale noch un- 
überwindliche Schwierigkeiten bereitete. Erst die zweite Hälfte 
des XV. Jahrhunderts scheint einen ansehnlicheren Poeten 
hervorgebracht zu haben, von dem uns in einer Kahlenberger 
Handschrift mehrere Marienlieder mit einer ziemlich kunstmäs- 
sigen Form und theilweise auch mit poetischem Inhalt erhalten 
worden sind. Noch Geistvolleres hat der anonyme Autor eines 
Hymnus an den h. Geist: Pom6z mi swiety dusze geleistet, 
worin schon wahre dichterische Inspiration wahrzunehmen ist. 
Der einzige religiöse Dichter des XV. Jahrhunderts, den wir 
dem Namen nach kennen, ist der h. Wladislaw von Gelniow, 
Verfasser eines Passionsliedes. In der ersten Hälfte des XV]. 
Jahrhunderts werden schon mehrere religöse Reimkünstler nahm- 
haft gemacht, so z. B. Johann Sandecki, der Krakauer Drucker 
Wietor Balthasar, von Koszyezki, Bernhard Wapowski u. a., aber 
keiner von ihnen hat etwas Hervorragenderes zustande gebracht. 
Die religiöse Dichtung überhaupt geht noch immer ihre alten We- 
ze. Das numeräre Gleichgewicht zwischen Originalen und Ueber- 
setzungen bleibt ungestört und die ersteren sind nichts weiter, 
als gereimte Prosa. Nur der Strophenbau vervollkommnet sich, 
und die Ausdrucksweise wird gediegener, fliessender und mehr 
gesucht, 


RÉSUMÉS 95 


Eine neue Aera' der religiösen Poesie ebensowohl wie 
der weltlichen eröffnet Johann Kochanowski mit seinem Hym- 
nus: Czego chcesz od nas Panie, den er um das J. 1556 aus 
Paris nach Polen gesandt hatte. Aus jedem Verse dieser seiner 
jugendlichen Schöpfung weht uns wirkliche dichterische Be- 
geisterung entgegen, abgesehen von ihrer vollendeten Form. 
Das bedeutendste Erzeugniss der religiösen Dichtung Kocha- 
nowskis ist seine Travestie des Psalters, welche von seinen 
Nachfolgern wohl oft nachgeahmt, aber niemals übertroffen 
wurde. Ausserdem feierte Kochanowski in Liedern das allmäch- 
tige Walten Gottes in der Natur, immer erfüllt von kindlicher 
Liebe zu Ihm und tief durchdrungen von Dankbarkeit für 
seine Güte. 

Auf dem von Kochanowski vorgezeichneten Wege wan- 
delte sein Zeitgenosse Nicolaus Sep Szarzyñski, ohne jedoch 
ihn an Erhabenheit zu erreichen. Er travestiert Psalmen und 
dichtet Lieder an Gott und die h. Jungfrau, voll christlicher 
Demuth. Von ihm ist die Form des Sonetts auch für die reli- 
siöse Poesie verwertet worden. 

In den Werken dieser beiden Dichter hat die polnische 
religiöse Poesie ihren Höhepunkt erreicht, von dem sie rasch 
noch gegen das Ende des XVI. Jahrhunderts herabsinkt. Ihr 
nächster Pfleger, Stanislaus Grochowski, reimt zwar geschickt, 
aber er dichtet nicht. Seine Muse klammert sich fest an die kirch- 
lichen Dogmen, welche für den Mangel an Gefühl keinen Er- 
satz bieten. 

An diese geschichtliche Darstellung schliessen sich Ori- 
ginaltexte der religiösen Gedichte des XV. und XVI. Jahrhun- 
derts an mit genauer Angabe der Quelle, aus der sie genom- 
men sind. Die Werke Kochanowskis und Szarzynskis sind in 
diese Sammlung nicht einbegriffen. Ueberall da, wo eine Re- 
stitution der Texte, welche wir meist in verdorbenem Zustande 
überkommen haben, angezeigt war, wird dieselbe versucht, 
wobei dem Verfasser die einschlägigen Arbeiten von Nehring, 
Pilat, Malinowski und Hanusz sehr zustatten kamen. Daran 
werden litterarische Notizen, betreffend das Datum des Liedes, 
seinen Verfasser, sein Verhältniss zu anderen und dgl. geknüpt. 


96 RÉSUMÉS 


Die Erläuterung der archaistischen Wortforinmen ist in dem le- 
xicalen Theile zu finden, in dem die wichtigsten Wörter aus 
den Liedern gesammelt sind. 


17. — F. Koxeezuy: „Walter von Plettenberg, Landmistrz Inflancki, wobec 
Zakonu niemieckiego, Litwy i Moskwy 1500—1525.' (Walthers von 
Plettenberg, Landmeisters von Livland, Verhältniss zum 
Deutschen Orden, zu Littauen und Moskau 1500—1525). 


Zwei Factoren beeinflussten nach des Verfassers Meinung 
hauptsächlich die Politik Livlands: das Lehensverhältniss zum 
Deutschen Orden und die Nachbarschaft mit Moskau, daher : 
die doppelte Gesinnung der Jagellonischen Monarchie gegen- 
über: eine feindliche, als der Feindin des Ordens gegenüber 
und andererseits eine freundliche mit Rücksicht auf den eventu- 
ellen Schutz gegen Moskau. Zu Beginn seiner Regierung strebte 
Plettenberg schon im Jahre 1494 nach einem Bündniss mit 
Litthauen, allein erst im Jahre 1500, während des Krieges 
mit Moskau, gieng der Grossfürst Alexander von Littauen 
darauf ein. Es kam also ein zehnjähriges Schutz- und Trutz- 
bündniss zustande, welches unbedingt bis 1511 dauern sollte, 
selbst wenn während dieser Zeit Alexander oder Plettenberg 
mit dem Tode abgienge, wie es ausdrücklich vorbehalten war. 
Der Landmeister wollte mit Littauens Hilfe Psköw, welches 
der Orden seit Jahrhunderten in seinen Besitz zu nehmen 
wünschte, erobern. Alexander begünstigte diese Absicht nicht, 
da ihm aber das Bündniss nöthig war, so versprach er Hilfe. 
Eben während der Verabredungen in Betreff des Feldzuges 
gegen Psköw starb Johann Albert. Alexander, mit semer Candi- 
datur auf den polnischen Thron beschäftigt, nahm sogleich 
eine zurückhaltende Stellung ein und verminderte die dem 
Plettenberg versprochene Anzahl der Hilfstruppen , die er später 
gar nicht geschickt hat. Infolge dessen blieb Plettenbergs 
Feldzug vom J. 1501 erfolglos. Als er im Jänner 1502 einen 
Feldzug gegen Psköw zu unternehmen beabsichtigte, befragte 
er hierüber vorerst Alexander; er erhielt jedoch keine Ant- 


RÉSUMÉS 97 


wort und verschob den Zug bis zum Juni, dann bis August 
1502. Damals zog Plettenberg allein, ohne litthauische Hilfs- 
truppen gegen Psköw, allein dieser Feldzug misslang vollständig. 

Der Grossfürst Iwan III von Moskau suchte indessen 
bald Littauen bald Livland zu einem Separatfrieden zu be- 
wegen; diese, auf offenen Verrath des Bundesgenossen abzielen- 
den Vorschläge fanden aber kein geneigtes Gehör. Littauen 
wünschte wohl einen Frieden, es wollte ihn jedoch mit Liv- 
land zugleich schliessen; Plettenberg. wollte unbedingt keinen 
Frieden schliessen. Als Ladislans, König von Böhmen und 
Ungarn eine Vermittelung zwischen Polen und Moskau ver- 
suchte!), verpflichtete sich Alexander, ohne Mitwissen Pletten- 
bergs, den Friedensunterhandlungen beizutreten; da aber der 
Landmeister sogar eine Verständigung mit Alexander in dieser 
Sache ablehnte, so konnte der König mit Rücksicht auf das 
Bündniss keine Unterhandlungen anfangen. Thatsächlich be- 
gann aber der ungarische Gesandte Santa} in Betreff des Frie- 
dens zu unterhandeln und erreichte wenigstens so viel, dass 
Iwan Geleitbriefe für die Gesandten der beiden Bundesgenossen 
auszufolgen versprach, während er bis nun nur zu einem Separat- 
frieden geneigt war. Endlich trat auch der Landmeister den 
Unterhandlangen bei. Als aber die Gesandtschaften nach Moskau 
kamen, wollte Iwan mit der livländischen nicht unterhandeln 
und gieng erst, dem Drängen Alexanders nachgebend, auch 
auf einen Waffenstillstand mit Livland ein. Doch musste das- 
selbe die diesbezüglichen Verhandlungen abgesondert mit Iwans 
Statthaltern in Nowogrod führen, während Littauen den Waffen- 
stillstand unmittelbar mit dem Grossfürsten in Moskau schloss. 
In dieser Formalität, welche eine politische Tragweite hatte, 
wurden die Livländer von den Litthauern verlassen ; der Waffen- 
stillstand kam zustande, aber mit beiden Parteien abgesondert. 
König Alexander verschob die Ratification seines Waffenstill- 
standes bis zum Abschlusse eines solchen mit Livland. Pletten- 


\ 


!) Die Paeification Osteuropas war nöthig mit Rücksicht auf die Liga 
gegen die Türken, welche Ladislaus schon seit 1498 zustande zu bringen 
wünschte. 


98 RÉSUMÉS 


berg wollte sich auch an den weiteren Verhandlungen wegen 
eines dauernden Friedens betheiligen, allein die Stände waren 
dagegen. Diese von Littauen geführten Verhandlungen blieben 
ohne Erfolg; es kam nur ein Waffenstillstand bis 1509 zu- 
stande, und da die littauisch-livländische Allianz bis 1511 dauern 
sollte. mithin musste man im Falle ingendwelcher Conflicte vor 
1511 und spätestens schon 1509 wieder gemeinschaftlich handeln, 
sei es durch Führung eines Krieges sei es durch Prolongation 
des Waffenstillstandes. 

Der Grossmeister des Deutschen Ordens war gegen ein 
Bündniss mit Litthauen und überhaupt gegen einen Krieg mit 
Moskau; er wollte Livland zur Schwächung des Jagellonischen 
Reiches benutzen und sich dasselbe im Falle eines Krieges mit 
Polen wegen der vom Grossmeister der Krone Polen versagten 
Huldigung möglichst eng anknüpfen. Plettenberg gab schon 
im Jahre 1505 den Plan eines Krieges mit Moskau auf. Als 
in diesem Jahre Iwan III starb und Alexander seinem Nach- 
folger den Krieg erklären wollte, versagte der Landmeister 
gerade heraus seine Theilnahme an demselben. Im nächsten 
Jahre starb Alexander und sein Nachfolger im Grossfürsten- 
thum Littauen, Siegmund, wandte sich gleich zu Anfang 
seiner Regierung, noch bevor er den polnischen Thron gewann, 
gegen Moskau, so dass dem polnischen Reiche dieser Krieg von 
ihm aufgedrungen wurde. An diesem Kriege nahm Livland keinen 
Antheil, denn inzwischen war im März 1507 zwischen dem Gross- 
meister und dem Landmeister bei der Zusammenkunft in Memel 
ein Vertrag geschlossen worden, des Inhaltes, dass Livland weder 
mit Polen noch mit Littauen einen Vertrag gegen Moskau 
eingehen werde; dafür versprach der Grossmeister für Livland 
den Schutz des Kaisers gegan eine Gefahr von Seiten Moskaus 
zu erwirken. Plettenberg suchte den König Siegmund auf 
verschiedene Art zu hintergehen, bis er endlich ein kaiser- 
liches Mandat vorschützte, welches ihm einen Krieg mit Mos- 
kau untersagte. 

Plettenberg war unbedingt zur Hilfeleistung verpflichtet, 
denn das Bündniss war bis 1511 giltig, und der Waffenstillstand 
mit Russland hatte mit dem Tode des Grossfürsten seine Rechts- 


RÉSUMÉS 99 


kraft verloren. Das wollte der Landmeister nicht einsehen, 
dagegen verlangte er vom König, dass derselbe ohne ihn keinen 
Frieden schliesse, obgleich er seine Theilnahme am Kriege 
versagt hatte. Durch Nichtsendung der Hilfstrappen löste 
jedoch Plettenberg das Bündniss und entband eben dadurch 
die andere Partei der ferneren Verpflichtungen. König Sigis- 
mund schloss im Jahre 1508 einen dauernden Frieden mit 
Moskau, während Livland nur noch einen Waffenstillstand auf 
ein Jahr hatte. Doch gelang es Livland im J. 1509 einen 14. 
jährigen Waffenstillstand zu schliessen, welcher dann im J. 
1521 auf weitere 20 Jahre verlängert, während der Friede mit 
Litthauen und Polen von Wasil schon 1512 gebrochen wurde. 

Diesen neuen Krieg mit Moskau wollte der ein Jalır vor- 
her zum Grossmeister erhobene Albrecht von Brandenburg be- 
nützen, um auch gegen Polen und Littauen aufzutreten; Pletten- 
berg aber gieng darauf nicht ein. Er begann sich wieder anf 
Littauens Seite zu neigen, so dass Albrecht ihn eines neuen 
Bündnisses mit Littauen verdächtigte, Bald trat aber Plettenberg 
wieder auf die Seite des Grossmeisters und schloss sich der 
von Kaiser Maximilian gegen Sigismund gestifteten Coalition 
an und verblieb im Bunde mit dem Orden sogar nach der Aus- 
söhnung Maximilians mit den Jageilonen auf dem Wiener Con- 
gress. Nach diesem Congresse schloss Albrecht allem ein Bünd- 
niss mit Moskau gegen Polen und Littauen. Plettenberg trat 
officiell diesem Bündniss nicht bei, handelte aber in allem so, 
als wollte er sich am Kriege gegen Polen betheiligen und gieng 
auf deu bei der zweiten Zusammenkunft in Memel im J. 1516 
verabredeten Kriegsplan ein. Noch in diesem Jahre sollte man 
nach Samogitien ausrücken. Plettenberg gieng auch darauf ein 
und bereitete alles zum Kriege vor, schliesslich blieb er aber 
unthätig, während Albrecht an die Grenzen von Samogitien 
vorrückte. Doch gab er das Bündniss mit Albrecht keineswegs 
auf; König Sigismund hoffte vergebens ihn neuerdings für 
Littauen zu gewinnen. 

Als endlich der König von Polen gegen Ende des J. 
1519 dem Grossmeister den Krieg erklärte, unterstütze Pletten- 
berg seinen Lehensherrn nur halbwegs, mit sehr geringen Hilfs- 


100 RÉSUMÉS 


truppen. Schon im April 1520 rieth er zum Friedensschlusse, 
im Juli versagte er die weitere Hilfe und dann versprach er 
sie nur unter der Bedingung wieder, wenn der livländische 
Orden sammt dem unter seiner Verwaltung stehenden Esthland 
von der Oberhoheit der Grossmeister befreit werde. Albrecht 
hatte wohl nicht die Absicht dies zu bewilligen, da er aber Hilfs- 
truppen und Geld brauchte, so täuschte er den Plettenberg 
lange, indem er sich auf diese Art stets neue Hilfstruppen von 
Livland erzwang; Plettenberg liess sich täuschen und ausbeuten. 
Erst als die Säcularisierung Preussens beschlossen war, entsagte 
Albrecht schon 1525 der Oberhoheit über den livländischen 
Orden und das ihm unterworfene Esthland. 

Das Jahr 1525 ist ein Wendepunkt in der Politik Liv- 
lands. Das säcularisierte Preussen wird der grösste Gregner 
des Ordens und daraus entsprang eine immer grössere Feind- 
schaft gegen Polen, als den Lehensherrn Preussens. Die fort- 
währende Angst vor den Angriffen Albrechts auf Livland führte 
andererseits zur Gleichgiltigkeit gegen Moskau, mit welchem 
ınan nunmehr keinen Krieg zu führen wünschte, denn die ganze 
Aufmerksamkeit wurde auf Preussen gerichtet. 

Die livländische Geschichtschreibung hält Plettenberg für 
einen Helden und einen grossen Staatsmann’ und schreibt ihm 
die Besiegung Moskaus und die Sicherung der Unabhängigkeit 
Livlands auf lange Jahre zu. Nach Dr. Koneezny’s Ansicht 
ist das eine Erdichtung der livländischen historiographischen 
Legende, welche in der zweiten Hälfte des XVI Jhdts entstand 
und welche bis heutzutage in Livland von niemanden einer 
kritischen Analyse unterzogen wurde. Plettenberg hat keinen 
grossen Sieg über Moskau erfochten; in der Politik stets schwan- 
kend, besass er kein bestimmtes Programm und liess sich von 
dem letzten Grossmeister täuschen. 


RÉSUMÉS 101 


18. — J. N. Franke. Zasady ogôlne mechaniki ciai sztywnych na podsta- 
wie spôtrzednych jednorodnych ruchu i sity. (Allgemeine Grund- 
sätze der Mechanik starrer Systeme auf Grund homogener 
Coordinaten der Bewegung und der Kraft). 


In mehreren Abhandlungen, die in den Denkschriften 
der mathematisch - naturwissenschaftlichen Classe erschienen 
sind, hat sich der Verfasser mit Problemen beschäftigt, in 
welchen die momentane Bewegung starrer Systeme, sowie die 
an solehen Systemen wirkenden Kräfte mittelst Liniencoordina- 
ten behandelt wurden. Der Zweck der vorliegenden Abhandlung 
ist die Entwickelung der Grundsätze der Mechanik starrer Sy- 
steme mittelst einer einheitlichen analytischen Methode, welche 
sich auf jene allgemeinsten Coordinaten der Bewegung und der 
Kraft stützt, die von dem Royal Astronomer ot Ireland, Sir 
R. St. Ball 1), in die Wissenschaft eingeführt wurden. Der Ver- 
fasser legt den ersten Theil seiner Abhandlug vor, welcher 
von den Grudsätzen der Kinematik und der Statik handelt. 

Aus dem Begriffe der Windung (Schraubenbewegung) 
als des allgemeinsten Typus der momentanen Bewegung, sowie 
aus jenem des Winders als des Typus des Kräftesystems folgt 
zunächst der Begriff der Elementarschraube, die durch ihre 
Axe und ihren Parameter bestimmt ist und als Grundlage der 
Windung oder des Winders dient, je nachdem eine adjungierte 
Grösse die Bedeutung einer Winkelgeschwindigkeit oder einer 
Kraft besitzt. Werden sechs unabhängige, d.h. solche Schrau- 
ben angenommen, um welche weder sechs Windungen, noch 
sechs Winder im Gleichgewichte angegeben werden können, 
so kann jede Windung und jeder Winder in sechs Elemente 
um diese-Schrauben zerlegt werden, und diese Elemente stellen 
die homogenen Coordinaten der Windung oder des Win- 
ders vor. Wird die Winkelgeschwindigkeit der zerlegten Win- 
dung oder die Kraft des zerlegten Winders gleich der Einheit 
angenommen, so erhält man die homogenen Coordinaten der 


1) R. Sr. Bazz. Theory of screws, Dublin 1876. H. Graverius, The- 
oretische Mechanik, Berlin 1889. 
Bulletin III 3 


102 RÉSUMÉS 


entsprechenden Schraube. Die Betrachtung zweier Schrauben 
führt auf kinematischem Wege zu einer, in Beziehung auf die 
Elemente dieser Schrauben symmetrischen Funetion, die im 
Falle der Identität beider Schrauben ihrem Parameter gleich 
wird. Diese Function wird der virtuelle Coefficient zweier Schrau- 
ben genannt. Ball behandelt diese Function bloss im dynami- 
schen Sinne, als jene Grösse, welche die Arbeit eines Winders 
von der Kraft Eins in Bezug auf eine Windung von der Ge- 
schwindigkeit Eins angiebt; hier wird diese Function zunächst 
kinematisch betrachtet und in die Reihe der Grundbegriffe 
der Bewegungslehre eingeführt. Wird dieser Coefficient gleich 
Null, dann sind beide Schrauben reciprok. Sechs coreciproke 
Schrauben bilden ein besonderes Schraubencoordinatensystem, 
welches sich zur Zerlegung von Windungen und Windern vor- 
züglich eignet. Auf analytischem Wege wird der virtuelle Coef- 
ficient zweier Schrauben, der Parameter einer Schraube, sowie 
die Zusammensetzung von Windungen und Windern für ein 
coreciprokes System entwickelt, dessen Schrauben nur die eim- 
zige Bedingung zu erfüllen haben, dass das Product ihrer Pa- 
rameter von Null verschieden sei. 

Durch Zusammensetzung von Windungen um # Schrau- 
ben, wobei n = 6, gelangt man zum Begriffe eines Schrau- 
bencomplexes n-ter Ordnung, welcher den Inbegriff aller Schrau- 
ben darstellt, die durch Zusammensetzung von Windungen um 
n Schrauben erzeugt werden können. Zunächst wird der allge- 
meine Beweis geführt, dass sämmtliche Schrauben, die zu 
n (n =. 5) gegebenen unabhängigen Schrauben reciprok sind, 
einen Complex (6 — n)-ter Ordnung bilden, und hierauf wird 
die zweite Art der Erzeugung von Schraubencomplexen mittelst 
reciproker Schrauben in Betracht gezogen. Aus,n gegebenen 
Schrauben können zwei Complexe derart gebildet werden, dass 
jede Sehraube des einen reciprok ist zu jeder Schraube des 
andern, woraus sodann der Begriff zweier coreciproker Com- 
plexe folgt. Ein Schraubencomplex n-ter Ordnung kann stets 
durch n coreciproke Schrauben definiert werden, und diese 
Definition ist aus dem Grunde wichtig, weil der virtuelle Co- 
efficient zweier Schrauben und der Parameter jeder Schraube 


RÉSUMÉS 103 


auf die einfachste Art ausgedrückt werden können, die von 
der Ordnung des Complexes unabhängig ist und alle einschlä- 
gigen Probleme nach einheitlicher Methode zu lösen gestattet. 
Die Freiheit der Bewegungen eines starren Systems wird durch 
einen Schraubencomplex definiert, und die Betrachtung core- 
ciproker Complexe führt zu dem Hauptsatze der Statik star- 
rer Systeme, dass nämlich das Gleichgewicht der Kräfte dann 
gesichert erscheint, wenn die Schraube des aequivalenten Win- 
ders ein Element jenes Complexes bildet, welcher in Bezug auf 
den, die Freiheit definierenden Complex, reciprok ist. 

Der Verfasser beabsichtigt seinerzeit der Akademie den 
zweiten Theil dieser Abhandlung vorzulegen, in welchem die 
Grundsätze der Kinetik starrer Systeme auf Grund der obigen 
analytischen Methode entwickelt werden sollen. 


19. — M. Kozzowskı. Teoryja drgania blony zlozonej z dwöch pasköw 
ksztaltu prostokatnego, röznego gatunku. (Theorie der Schwin- 
gungen einer aus zwei rechteckigen heterogenen Streifen 
zusammengesetzten Membrane). 


Im Jahre 1859 wandte Prof. Dr. Petzval die Libri’sche 
Function 


1 où 


auf die Theorie der Schwingungen fester aus heterogenen 
Theilen bestehender Körper an, und gab auf dieser Grundlage 
seine Theorie der Schwingungen einer aus zwei verschieden- 
artigen Theilen bestehenden Saite. 

In der vorliegenden Abhandlung untersucht der Verfasser, 
in Anbetracht des. in den „Fortschritten der Physik“ dem 
Professor Petzval gemachten Einwurfes, dass diese Funetion 
ganz unbestimmt sei, zuerst die Frage der Anwendbarkeit 
dieser Function und zeigt, dass, obwohl dieselbe in einem 
gewissen Gebiete nicht bekannt sein muss, sie doch stettig, ein- 
werthig und keineswegs unbestimmt ist. Dann untersucht er 
in wie fern die Petzval’sche Methode auf die Erforschung des 


104 RÉSUMÉS 


Zustandes der Grenzschichte, welche sich zwischen zwei beson- 
deren Theilen einer Saite oder einer schwingenden Membrane 
befindet, angewendet werden kann, wenn diese aus heterogenen 
Stücken zusammengesetzt sind. Er weiset nach, dass das von 
Petzval gefundene allgemeine Integral der Gleichung 

2 

- + a Im ty? (M-m)\y=o 
wo 5, m, M und x constante Grössen sind, 4 die Libri’sche 
Function im Gebiete der Grenzschichte bedeutet, dieser Glei- 
chung nicht genüge leistet. Der Grund davon liegt in dem 
Umstande, dass das allgemeine Integral, mittelst der Me- 
thode der Variation der willkührlichen Constanten, aus einem 
besonderen Integral, welches im Gebiete der Grenz- 
schichte der obigen Gleichung nur in der ersten Approxi- 
mation genügt, abgeleitet wurde. Die mathematische Auffasung 
des Problems muss daher abgeändert werden: der physische 
Zustand der Grenzschichte bleibt unbekannt. 

Der Verfasser modificiert somit die Petzval’sche Methode, 
wendet sie dann auf die Schwingungen einer aus zwei heto- 
rogenen, rechteckigen Streifen bestehenden Membrane an, und 
erhält die entsprechenden Formeln, mit gleichzeitiger Berück- 
sichtigung der Randbedingungen und der Art der ursprüng- 
lichen Erregung der Bewegung. 


en PT 


Naktadem Akademii Umiejetnosei 
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. 


Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskivgo, pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. 


10 Kwietnia 1891. 


PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE 
1873 — 1890 


Librairie de la Société anonyme polonaise 
(Spöika wydawnieza polska) 
a Cracovie. 


Philologie. — Sciences morales et politiques. 


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d'histoire et de philosophie. Mémoires), in 4-to, 8 volumes. (38 planches). — 38 fi. 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.« /Classe de 
ghilologie. Séances et travaux), in 8-vo, 13 volumes (5 planches) — 26 fl. 

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d'histoire et de philosophie. Séances 4 travaux), in 8-vo, 24 vol. (37 pl.) — 48 fl. 

»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp- 
tes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu- 
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»Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis 
sion de linguistique), in 8-vo, 3 volumes. — 8 fl. 

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pour servir à l'histoire de la hitterature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 17 fl. 50 kr. 


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que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes. 
Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie- 
wiez. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl. 
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trantia, in 8-vo imp., II volumes, — 80 fl. 
Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 18 fl. — Vol, 
II, Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski. 10 fl. — Vol. III, IX, X, 
Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosifski. 25 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civi- 
tatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. ro fl. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis 
Cracov. ed. Piekosinski. 20 fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 18 fl. 
Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 7 fi. 
Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 14 volumes. — 42 fl 
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol. 
H, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. III. Stephani 
Medeksza commentarii 1654—ı668 ed. Seredynski: 4 fl. — Vol. IV, V, IX, XII, XII, 
Collectanea ex archivo Coll. hist. 21 fl.— Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae 
S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. g fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 
ed. A. Sokolowski. 3 fl. 
Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 


12 volumes. — 130 fl. 

Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wistocki 
1543—1553. 8 fl. — Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu- 
ezycki. 16 fl: — Vol. III, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum 
exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 36 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai 
Hosii epistolae 1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 24 fl. — Vol. VI, Acta Regis 
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 12 fl. — 
Vol. VIII (pars x. et 2.), XII (pars r), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 
1507—1795 ed. Piekosinski. 34 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae 
Dobrinensis ed. Kluczycki. 3 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Pol- 
kowski. 3 fl. — 

Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. III—V. — 41fl. 
»Starodawne prawa polskiego pomniki.« /Anciens monuments du droit 
polonais) in 4-to, vol. U—X. — 60 fl. 

Vol. I, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 10 fl. — Vol. III, 
Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzynski. 5 fl.—. 
Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 5 fl. — Vol. V, Monu- 
menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzyhski. 6 fl. — Vol. VI, Decreta 
in iudiciis regalibus a. 1507—ı531r ed. Bobrzynski. 6 fl. — Vol. VII, Acta expedition. 
bellic. ed. Bobrzyhski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 10 fl. — Vol. VIII, An- 
tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374—1400 ed. Ulanowski. 19 fl. — Vol. IX. 
Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu- 
szynensis 1647— 1765. 9 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec, XV ed. Ula- 
nowski. 2°50 fl. 


Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 7 fl. 


Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.« /7Yaité de l'ancien 
droit civil en Pologne), in 8-vo, 1874. — 1 fl. 80 kr. Walewski A., »Dzieje 


bezkrélewia po skonie JR EE UI.« /L'interrègne après la mort de Sean IL 


Sobieski), in 8-vo, 1874. — 3 fl. Straszewski M., »Jan Sniadecki.« (F. S, 
étude littéraire), = 8-vo, 1874 — 3 fl. Wislocki W., Catalogus codieum 
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae ren in 8-vo, _ 
Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., » Wykaz zabytköw przed- 

historyeznych.« /Monuments préhistoriques), in 4-to, 1877 (6 planches) — 1 fl 
Zakrzewski V., »Po ucieczce Henryka.« /L'énterrègne après le départ de Hen- 
ri de Valois, in 8-vo, 1878. — 3 fl. 75 kr. Zaranski S., »Geograficzne 
imiona slowiañskie.« /Dictionnaire géographique des pays slaves), in 8-vo, 
1878. — 2 fl. Stronczyrski K., »Legenda o $w. Jadwidze.« (Za légende 
de S. Hedvige), in 4-to, 1880 (65 planches). — 6 fl. Zebrawski T., »Teofila 
o sztukach ks. troje.« /7heophili Diversarum artium schedula; traduit en po: 
lonais), in 8-vo, 1880. — ı fl. 20 kr. Morawski K., » Andrzej Patrycy Ni- 
decki.« /A. P. N., étude littéraire), I-e partie. 1522—1572, in 8-vo, 1884.— 
3fl. Krasifski S. A., »Slownik synonimöw polskich.« /Synonymes de la lan- 


gue polonaise), in 8-vo, 1885, 2 volumes. — 10 f. Ossowski G., »Zabytki … 


przedhistoryezne etc. Monuments préhistoriques de l'ancienne FPologne.« Texte 
polonais et français, in 4-t0, 1879 — 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre). — 
20 fl. Malinowski L., »Modlitwy Waclawa.« /ZLivre d'heures de Venceslas, mo 
nument de l'ancienne langue polonaise), in 8-vo, 1887. — 1 fl. Semkowicz 
A., »Krytyczny rozbiör dziejöw Diugosza.« /Analyse critique de l' Historia Po: 
lonica de Diugosz), in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija 
polska,« S-vo, 1872—1888, ro volumes. — 100 fl. Kolberg O., »Lud, jego 
zwyczaje« etc. /Recherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873— 1888, 
16 volumes (VI— XXI). — 53 fl. 30 kr. Ossowski G., » Wielki kurhan ryZa- 


nowski.e /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra Un 


vures). — 6 fl. Piekosinski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze- 
niu.« (Sur l’origine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, 1889. — 4fl. 
Czerny F., »Ogölna geografija handlu.« /Geographie commerciale), in 8-vo, 
1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofi greckiej.« /Zistoire de la phi- | 
losophie grecque), t. I, in 8-vo, 1890. — 3 fl. 
Sciences mathématiques et naturelles. 

»Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 17 volumes (151 planches). — 105 fl. 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñ.«/Séances et travaux}, in 8-vo, 
20 volumes (152 planches). — 74 fl. 

»Sprawozdania komisyi fizyjograficznej.« /Comptes rendus de la Commis- _ 
sion de physiographie), in 8-vo, 24 volumes (40 planches). — 80 fl. 

»Atlas geologiczny Galicyi.e /Allas géologique de la Galicie), in fol., 
2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fi. 

»Zbiér wiadomosci do antropologii krajowej.« /Comptes rendus de la 
Commission d'anthropologie), in 8-vo, 14 volumes (89 planches). — 57 fl. 


Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais), in 8-vo, 
1882. — 10 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazöw technicznych tyczacych 
sie budownictwa.« /Terminologie de Varchitecture), in 8-vo, 1883. — 4 fl. 
Franke J. N., »Jan Brozek.« /Ÿ. Broscius, mathématicien polonais au XVII 


siècle), in 8-vo, 1884. — 4 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania 
obiegu cial niebieskich.e (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes), 
in 8-vo, 1889. — 6 fl. Mars A., »Przekröj zamro/onego ciala osoby zmarlej 


podezas porodu skutkiem pekniecia macicy«. /Coupe du cadavre gelé d'une per- 
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan- 
ches in folio avec texte, 1890. — 6 fi. 


»Rocznik Akademii.« Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1873—1889, 
17 vol. — 13 fl. 50 kr. 

»Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.« /A/émoire sur les travaux 
de l'Académie 1877—1888), 8-vo, 1889. — 3 fl. 


u — ——  — 


__ ‘BULLETIN INTERNATIONAL 3 
DE LACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE 


COMPTES RENDUS 


DES 


SEANCES DE L'ANNÉE 1891. 


en 


AVRIL 


FU CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE 
on ey | 


L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1872 PAR 


S. M L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. 


de: st nd sand HE 


PROTECTEUR DE L’ÄCADEMIE: 
S. AL L'ARCHIDUC:CHARLES TLTOUrS 


Vice-Prorecreur: S. E. M. Jurrex DE DunaJEwsKı. 


PrE&ESIDENT: M. LE COMTE SranısLas TARNOWSKI. 


SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA. 


EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: 


($. 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté 
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom- , 
mes par S. M. l'Empereur. 

($. 4). L'Académie est divisée en trois classes : 

a) classe de philologie, 
b) classe d'histoire et de philosophie, 
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 

($. 12). La langue officielle de l'Académie est le polonais; c'est dans 
cette langue que paraissent ses publications. 


Le Bulletin international parait tous les mois, à l'exception 
des mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux 
parties, dont la première contient l'extrait des procès verbaux des 
séances (en français), la deuxième Les résumés des mémoires et 


communications (en français ou en allemand, au choix des auteurs). 


Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 6 fr. 


Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 80 centimes. 
K EC 00 
oe N 


Nakladem Akademii Umiejetnoéci 
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. 


Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. 


BULLETIN INTERNATIONAL 
DE WACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOWIE. 


No 4. Avril. 1891. 


Sommaire: Séances du 10, 18, 20 avril 1891. — Résumés: 20. Bi- 
bliothèque des écrivains polonais, livr. 12—15. — 21. L. Sterngach. 
Menandrea. — 22. G. Brarr. Sur les satires de Martin Bielski au point 
de vue de l’histoire de la langue polonaise. — 23. 8. Lisırwicz. Sur 
l'investiture des évêchés en Pologne. — 24. A. Lewickr. Sur la politique 


de la Pologne à l'égard des Ruthènes pendant le règne de Jagellon. — 
29. S. Smorka. Rapport sur les recherches de la mission de Rome. — 
25. V. Heck. Sur les archives municipales des anciens duchés d’Oswie- 
eim et de Zator. — 27. F. Merrexs. Sur l'application de la théorie des 
fonctions symmétriques à la deduction d’un système complet des expres- 
sions invariables des formes binaires. — 28. J. Scaramm. Influence de 
la lumière sur la substitution chimique — 29. I Zakrzewsri. Sur la 
variation de la chaleur spécifique des corps solides suivant leur tempé- 
rature. — 30. S. Nıementowskt Sur les combinaisons anhydriques. 
31. N. Cysurskı et Zanierowskr. Nouvelle méthode d’exeitation dieetrique 
à l’aide de condensateurs remplaçant l’appareil de M. Du Bois Reymond. 


Seances 


DA 
EF == 


Classe de Philologie 


Séance du 18 avril 1891 


Présidence de M. C. Morawski 


Le Secrétaire communique à la Classe les dernières livrai- 
sons (12—15) de la Bibliothèque des écrivains polo- 
nais du 16° et 17° siècle), présente le mémoire de M. L. 
SrerNBAGI intitulé „Menandrea“ ?) et rend compte du travail de 
M. G. Brarr sur les satires de Martin Bielski, au point de vue 
de l’histoire de la langue polonaise °). 


1) Voir aux Résumés p. 108. 2) ib. p. 114. 3) ib p. 115. 


106 SÉANCES 


Lecture est donnée du rapport sur les travaux de la Com- 
mission de l'Histoire de l'art. Dans les séances du 11 
mars et 9 avril 1891, ont été présentés à la dite Commission 
les communications de MM, A. Römer, W. Euszezriewiez et L. 
Lerszy qui vont paraître dans les prochaines livraisons des 
Comptes-rendus de la Commission. 


CETTE 27 > 


Classe d'Histoire et de Philosophie 


Séance du 10 avril 1891 


Presidence de M. V. Zakrzewski 


Le Secrétaire communique le mémoire de M. 5. Lisımwicz 
sur les investitures aux sièges épiscopaux en Pologne t). 

M. A. Lewickr donne lecture de son travail sur la politi- 
que de la Pologne à l'égard des Ruthènes, pendant le règne de 
Jagellon, travail qui fait parti d’un ouvrage du même auteur 
sur le soulèvement de Swidrygielto 2). 

Le Secrétaire présente le compte-rendu des travaux des 
Commissions. 

La Commission d'Histoire a entendu, dans sa séance du 
20 mars 1891, le rapport de M. S. Smorka sur les recherches de la mission 
de Rome pendant l’année passée*), ainsi qu'une communication de M. 
V. Heck sur les archives municipales des anciens duchés d’Oswiecim et de 
Zator #). Dans la même séance, M. A. Lewickr a été chargé des investi- 
gations dans les archives de Koenigsberg, de Danzig et de Dresde, con- 
cernant les matériaux pour servir à l’histoire de la seconde moitié du 
15-e siècle; ils vont paraître dans le prochain volume du Codex epislo- 
laris saec. XV. 


1) Voir aux Résumés p. 120, 2) ib. p. 126. 3) ib. p. 136. 4) ib. p. 143. 


SÉANCES 107 


Classe des Sciences mathématiques et naturelles 


Séance du 20 avril 1891 


Présidence de S. E. M. J. Majer 


Le Secrétaire présente le 1” volume de la IT série des 
Travaux de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles 
et annonce que MM.: L. Pasteur, I. V. Schiaparelli et W. Thom- 
son ont remercié l’Académie de les avoir élus membres titulaires. 

Le Secrétaire présente le mémoire de M. F. Mæerrexs: Sur 


"application de la théorie des fonctions symmétriques à la dedu- 
ction d'un système complet des expressions invariables des formes 
binaires?) et donne lecture du rapport de M. Radziszewski sur 
le mémoire de M. J. Scuramm: Influence de la lumière sur la 
substitution chimique ?). 

M. Witkowski, rapporteur, rend compte du mémoire de 
M. I. Zarrzewskı: Sur la variation de la chaleur spécifique des 
corps solides suivant leur température *). 

M. Olszewski, rapporteur, rend compte du mémoire de 
M. S. Nremexrowsxi: Sur les combinaisons anhydriques *). 

M. N. Cyeursxr présente son travail exécuté avec M. Za- 
nırtowskı: Nouvelle méthode d’excitation électrique à l'aide de 
condensateurs remplaçant l'appareil à chariot de M. Du-Bois- 
Reymond). 

La Classe se forme ensuite en comité secret et vote lim- 
pression des mémoires de MM. Mertens, Schramm, Zakrzewski, 
Niementowski et Cybulski; elle sanctionne aussi les élections des 
membres de la Commission physiographique. 


1) Voir aux Résumés p. 145. 2) ib. 3) ib. p. 146. 4) ib. p. 149. 5) ib. p. 151. 


Résumés 


20. — Biblioteka pisarzy polskich. (Bibliothèque des écrivains polo- 
nais). Live 12—15. 


Jana Mrowinskiego Ploczywiosa Stadio matzenskie. 1561. (Jean Mrowin- 
ski Ptocezywtos: „De l'Etat matrimonial‘, 1561), Rééditée 
par M. S. Cericnowskı, in 8° p. VI. 36. 


L'auteur de ce petit livre est complètement inconnu dans 
l'histoire de la littérature polonaise. Les seuls détails certains 
que nous possédions sur lui sont fournis: d’abord par la dedi- 
cace de son traité, puis par le beau tombeau conservé dans 
les galeries du cloître de Sainte Catherine, à Cracovie. La re- 
production de ce tombeau a été ajoutée à notre édition de 
„Etat matrimonial“, seul essai littéraire (cela est probable du 
moins) de cet écrivain. L'esprit de l'ouvrage est suffisamment 
indiqué par le sous-titre: »Recueil de semences et de fruits 
de la Parole divine, brièvement tiré d’auteurs estimables“. 

„L’ Etat matrimonial“ est une compilation dans laquelle 
Mrowinski expose les causes pour lesquelles le mariage a été 
établi et ordonné. Il y en a trois: 1° pour la sécurité mutu- 
elle, c’est-à-dire pour l’ordre social“, 2° pour „la propagation 
de l'espèce, à la gloire de Dieu et à la grande utilité de la 


République“, 3° pour „sauver l’äme, car incontestablement par 


RÉSUMÉS 109 


lui nous pouvons éviter le péché d’impureté*. Notre moraliste 
consacre encore un chapitre à ceux qui sont soustraits aux 
droits et devoirs conjugaux, Soit pour causes physiques, soit 
par obéissance à des voeux. 

Enfin, il ajoute à sa dissertation une pièce de vers com- 
posée à l’occasion des noces de Jean Kostka, sous-trésorier de 
la terre de Prusse, fils du palatin de Chelmno. 

La réimpression de cet opuscule a été exécutée d’après 
l'unique exemplaire connu, appartenant à la Bibliothèque 


de Kornik. 


Historya prawdziwa, ktöra sie stata w Landzie, miescie niemieckiem 1568. 
(Histoire authentique, arrivée a Landa ville allemande. 
1568). Rééditée par M. S Cericnowskı in 8 p. XIIL 50. 


Il existe dans presque toutes les littératures nationales 
des histoires de filles ingrates auxquelles leur père, de son vi- 
vant encore, avait légué tout son bien. Par la suite, le mal- 
heureux, maltraité par elles, avait recours à un stratagème : 
il donnait à entendre qu'il lui restait un trésor quelconque, et, 
de la sorte, achevait ses jours entouré de soins intéressés mais 
tendres. Enfin l’héritière trouvait dans le coffre convoité qu’- 
elle ouvrait avidement à la mort du père, des cailloux, ou 
toute autre chose sans valeur, avec une sentence morale sous 
forme de testament. 

L'éditeur de ce petit volume n’a pas réussi à découvrir 
le roman étranger qui a servi à l’adaptation polonaise. Il exa- 
mine quelques nouvelles allemandes qui s’en rapprochent assez 
sensiblement, et, entre autres, le livre de Jean Sachs, léeri- 
vain populaire bien connu. Il établit en outre des comparaisons 
avec quelques écrits latins du XV° siècle. 

Quel est l’auteur de la version polonaise? C’est très pro- 
bablement Nicolas Rey, un des meilleurs poötes de notre lit- 
térature du XVI° siècle. M. Celichowski fait du moins cette 
hypothèse et la motive sérieusement. Pour lappuyer, outre un 
passage de la biographie de Rey, due à Trzycieski, passage 
qui ne fournirait pas un argument péremptoire, il fuit des re- 


110 RÉSUMÉS 


marques qui paraissent établir de fortes présomptions en faveur 
de Rey; par exemple: Ja structure des phrases courtes et dé- 
tachées si particulière au style de Rey, la langue de l’époque, 
l’allure tout entière du roman dans la manière de cet écrivain. 
L'ouvrage compte 1473 vers de treize syllabes. 

La réimpression que nous signalons a été exécutée d’après 
lexemplaire de la Bibliothèque de Körnik. 


Henryka Korneliusa Agryppy 0 Slachetnosci a zacnosci plei niewiesciej‘ 
przeklad Wirzbiety 1575. (Henri Cornelius Agrippa: „De la 
noblesse et de la précellence de la femme.‘ Traduction de 
Wirzbieta 1575). Rééditée par M. Sraniszas Tomkowıcz in 8-0, 56 p. 


Ce petit traité sur les mérites et l’importance de la fem- 
me dans le monde appartient aux premiers essais de la litte- 
rature polémique qui, au XVI° siècle et au commencement du 
XVII‘, fut si riche en plaidoyers de ce genre. La querelle 
prit naissance à l’époque de la Réforme, et donna lieu, en 
Allemagne, à une multitude de controverses, soit en vers’, soit 
en prose, tantôt en allemand, tantôt en latin. Les uns allèrent 
jusqu'à refuser à la femme l'humanité, l'âme; d’autres, au con- 
traire, dans la chaleur de la défense, ne se contentèrent plus 
de prouver qu’elle est véritablement un être. Ils s’efforeerent, 
s'appuyant sur des arguments tirés de lEcriture sainte, des 
auteurs classiques et arabes, ainsi que sur les notions si incom- 
plètes qu’on possédait alors sur la nature, notions présentées 
avec l’habileté du sophisme et le plus souvent faussement inter- 
prétées, de lui conquérir une place supérieure, exceptionnelle, 
privilégiée. C’est parmi ces apologistes qu'il faut ranger Agrippa. 
Cet écrivain, humaniste remarquable, théologien, professeur, 
médecin, historien et philosophe eut l’existence la plus tour- 
mentée: cette existence ne fut en effet qu’une suite d’aventu- 
res fantastiques. Sa thèse parut d’abord à Anvers, en 1529, 
sous un titre légèrement différent de celui qu’elle porta plus 
tard: „De nobilitate et praecellentia foeminei se- 
xus et ejusdem super virilem eminentia libellus*. 
Elle eut de nombreuses éditions qui témoignent de sa popula- 


RÉSUMÉS ia LU 


rité. La traduction polonaise vit le jour en 1575: elle fut pu- 
bliée par Matthieu Wirzbieta, imprimeur cracovien. Nos biblio- 
graphes la mentionnent, mais n’en connaissent que le titre. 
Matthieu Wirzbieta, un des meilleurs typographes de Cracovie, 
était surtout connu par ses publications hérétiques. C’est chez 
lui que furent imprimées les , Prières inscrites à l'index des 
livres défendus par l'Eglise. Les bibliographes et les historiens 
de la littérature assurent que les ouvrages sortis de ses presses 
ont été détruits par ordre des autorités; ils sont effectivement 
fort rares aujourd'hui. L’exemplaire qui nous permet de livrer 
au public cette r&impression est très probablement unique. Il nous 
a semblé de notre devoir de faire entrer cet opuscule dans la 
Bibliothèque des écrivains polonais“, afin de le sauver d’une 
perte certaine. Il prouve limfluence que les systèmes et les 
idées philosophiques, remuant les esprits du monde occidental 
au XVI° siècle, eurent sur l’imagination et l’art littéraire en 
Pologne. 


Tuéobore Zawacki. Memoriale oeconomicum (1616). Réédité par M. 
J. RosrarwNsxr, in 8° XVI, 182 p. 


La littérature agronomique du XVI siècle est assez riche 
en ouvrages concernant des branches particulières de lécono- 
mie rurale, elle possède en outre la première théorie qui ait 
paru en Europe sur l'administration des terres, théorie due à la 
plume d’Anselme Gostomski palatin de Rawa, mais elle ne 
nous à pas laissé de calendrier agricole. C’est cette lacune que 
vint précisément combler l'oeuvre de Zawacki. L'auteur, gen- 
tilhomme, fils de Stanislas Zawacki, célèbre professeur de 
médecine à l’université de Cracovie, est universellement connu 
dans la littérature juridique qu'il a dotée de toute une série de 
travaux dont plusieurs ont une valeur réelle. Il a aussi éerit 
quelques dissertations historiques ou littéraires. C’est en 1610 
qu'il commença son grand ouvrage sur l’agriculture; il ne le 
termina qu'en 1620. L’opuseule qu'il en détacha, et qu'il publia 
sous le titre susmentionné, n’est qu'un très court fragment de 
son vaste traîté. La première édition est divisée en deux livres: 


112 RÉSUMÉS 


le premier de ces livres contient un calendrier agricole, le second 
des préceptes d'hygiène que le cultivateur doit observer pour 
la conservation de sa santé. 

Zawacki avait voyagé en Italie, en France et en Alle- 
magne; il connaissait les chefs-d’oeuvre classiques ayant trait 
à la vie des champs, et, comme tout gentilhomme polonais, il 
était un connaisseur éclairé en économie domestique. La pre- 
mière partie de son petit volume est principalement composée 
sur les données fournies par Gostomski, dans l'ouvrage dont 
nous avons parlé et auquel Zawacki emprunte à pleines mains, 
et sur l'expérience quotidienne de l'écrivain. Elle nous présente 
un tableau de l’état de l’agriculture en Pologne, au commence- 
ment du XVII: siècle. 

L'auteur pose en principe la sage pratique suivante: Cha- 
que propriétaire doit en automne dresser un compte exact de 
ses recettes et de ses dépenses afin d'être renseigné sur sa 
situation. Il ne peut parvenir à établir ce compte qu’en faisant 
un inventaire minutieux de son bien. Effectivement, on enre- 
gistrait alors avec soin les produits des moissons, de l'élevage des 
bestiaux, on prenait même note des provisions en céréales, fruits 
et denrées d'alimentation. 

Le revenu d’un propriétaire se composait des redevances 
et dimes acquittées par les paysans, ses tenanciers, des ressources 
que procurait la vente des blés, des fruits séchés, des légu- 
mes, des huiles, de la toile, de la laine, des animaux et surtout 
des boeufs engraissés pour la boucherie. 

Les dépenses étaient insignifiantes; la terre fournissait 
presque tout, le fer et le sel seuls devaient être achetés. 

Les rapports entre les Serfs et le seigneur étaient excellents. 
Celui-ci s’efforçait d'assurer le bien être à sa population rurale 
et cela dans son propre intérêt, car, plus le villageois se trou- 
vait à son aise, plus il cultivait avec zèle, et son maître en 
voyait augmenter ses rentes. 

Le calendrier donne des renseignements pratiques sur les 
époques où les divers travaux doivent être exécutés, et l’on 
peut constater combien on savait profiter de toutes les ressources. 


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RÉSUMÉS tis 


A trois reprises il insiste avec force sur la nécessité de 
conserver la cendre que l’on expediait alors de Dantzig en 
Angleterre. L'auteur spécifie aussi dans le dit calendrier les 
genres de culture appropriés aux champs et ceux qui étaient 
réservés aux jardins potagers. La pomme de terre encore incon- 
nue était remplacée par le raifort et la rave; on ne plantait 
pas non plus de trèfle, mais seulement du lubin et de la vesce. 

Il ne fixe pas le moment du commencement des divers tra- 
vaux à tel ou tel jour d’un mois quelconque, mais bien à cer- 
taines fêtes de l’église, par exemple: à la Saint Philippe, à la 
Saint Martin, à la Saint Barthélémy et ainsi de suite. La ré- 
forme du calendrier grégorien introduite naguère (1582) avait 
avancé ces fê es de dix jours pleins, mais malgré ce change- 
ment, on s’en tint aux anciennes habitudes, et les dates des 
solennités religieuses furent toujours celles de la mise à exéeu- 
tion des travaux champêtres, de sorte que, ces travaux furent 
ainsi avancés de dix jours. 

La recommandation la plus expresse que fasse Zawacki, 
est celle de rassembler à la résidence seigneuriale tout ce qui est 
nécessaire à l'exploitation du domaine, d’où l’on peut conclure 
qu'aux environs de l’an 1620, les terres, en Pologne, étaient 
très rarement morcelées en fermes, et qu'en général c'était le 
système des redevances servies par les tenanciers qui était usité. 

Notre écrivain abonde en détails sur l'élevage des anı- 
maux domestiques. Il a contribué énormément à vulgariser les 
canards peu répandus encore. Il conseille de faire des provi- 
sions non seulement de viandes fumées, mais encore de pois- 
sons séchés en été et mis en réserve pour l'hiver. 

"A chaque pas se fait sentir dans le „Memoriale* l'influence 
de l'astrologie. En maint endroit l’auteur engage à faire con- 
corder les cultures avec certaines phases lunaires. 

Dans la seconde partie, Zawacki parle des aliments, de 
leur valeur nutritive, de leur consommation rationnelle, de l’aéra- 
tion, de l’embonpoint, du repos, du sommeil, des sensations, 
et des sens. (C’est une compilation du manuel connu dans le 
moyen-äge sous le titre de: „Aegimen scholae Salernitanue“, des 


114 RÉSUMÉS 


prescriptions de Galien, d’Hypocrate et de plusieurs médecins 
polonais du XVI siècle. Il donne un aperçu des notions mé- 
dicales qu'on possédait à lorigme du XVII: siècle, et ne vise 
à aucune amélioration, si ce n'est cependant à l'abandon des 
saigndes fréquentes, contre lesquelles notre auteur s'élève avec 
energie: „Qui minuit sanguinem, minuit vitam!* dit-il. 

Cette deuxième partie ne fut probablement pas accueillie 
avec faveur par le publie, car, le petit livre qui devait encore 
avoir quatre éditions, ne la contient plus dans ces dernières: 
on y trouve le calendrier seulement. 

M. Rostafinski, éditeur de cette réimpression, nous donne 
un texte basé sur les deux premières éditions qu'il a eu le 
bonheur de découvrir: elles étaient inconnues jusqu'à ce jour. 
II y a ajouté un index permettant de s'orienter facilement dans 
tous les sujets traités. 


21. — L. Srernsacu. Menandrea. 


Den Gegenstand der vorliegenden Abhandlung bildet die 
im Jahre 1495 von Aldus Manutius publicierte Spruchsammlung : 
OU Wowborıyo Ex uLDO OV FONTÔY ARTE KEDENAUL GUVTETAYWEVAL, 
aus welcher A. Meineke in seiner Ausgabe der menandreischen 
Monosticha („Fragmenta Comicorum Graecorum“ ed. mai. vol. 
IV p. 340-362; ed. min. vol. II p. 1041—1066) ein Sup- 
plement von 121 Versen (V. 638—758) geschöpft hat. Der 
Verfasser weist für die genannte Sammlung zwei handschrift- 
liche Quellen (d. i. den Codex Vaticanus Gr. 63 und den 
Codex Marcianus Gr. 481) nach und erörtert die ursprüngliche 
Reïhenfolge der einzelnen Capitel und Spruchverse. Der Mar- 
cianus erscheint um 3 Verse reicher als der Vaticanus und 
übertrifft den letzteren auch in Bezug auf den Wert der ein- 
zelnen Lesarten, bietet jedoch insofern einige Schwierigkeit, 
dass die Sammlung erst mit dem dritten Vers des 8°" Capitels 
beginnt, somit eme Lücke von 40 Versen zum Vorschein 
kommt: 1) eis &yxFöv Zvösx (Mon. 28. 112. 141. 192. 219); 


RÉSUMÉS 115 


2) zis &xn3axv (Mon. 228); 3) eis Auxpriav (Mon. 23. 121. 148. 
430); 4) eis avayanv (Mon. 733. 524); 5) eis aoernv (Mon. 644. 
D 21572. 102. 144. 3032 298.- 331.' 350" 433. 4857 505: 
551); 6) eis ayapıorizv (Mon. 10. 34. 645. 170. 295. 347. 746. 
747. 148. 749); 7) eis Proukéz (Mon. 44. 79); 8) eis Biov (Mon. 
646. 65). Doch liefert der Verfasser den Nachweis, dass im 
Mareianus zwischen Fol. 76° und Fol. 77° dreizehn Blätter 
ausgefallen sind, in welchen die Bruchstücke des Theognis und 
die erwähnten 40 Spruchverse enthalten waren. Im weiteren 
Verlauf der Untersuchung wird auf Maximus Planudes als den 
muthmasslichen Sammler und Ordner unserer Monosticha hin- 
gewiesen und eine Sichtung der Spruchverse, wie sie in den 
Handschriften erscheinen, vorgenommen, wobei der Beweis 
erbracht wird, 1) dass die in unserer Sammlung gebotenen 
Varianten grösstentheils den wahren und ursprünglichen Text 
bieten, 2) dass in Meineke’s Ausgabe 18 Verse fehlen, hin- 
gegen 10 Sprüche (Mon. 662. 664. 665. 679. 684. 687. 688. 
692. 694. 750) auf willkürlicher Interpolation beruhen. Die 
vom Verfasser vorgetragenen Ansichten werden ausführlich be- 
sründet, wobei gelegentlich mehrere Stellen der griechischen 
Komiker und Tragiker erläutert und verbessert werden. Als 
Anhang erscheint ein unediertes Gedicht des Psellus nebst 
einem metrischen Excurs über Gregorius Nazianzenus. 


22. — G. BLarr. 0 jezyku satyr Marcina Bielskiego, (Über die Spra- 
che der Satiren des Martin Bielski). Eine grammatische Abhan- 
dlung. 

Die oben genannte Arbeit enthält eine ausführliche Dar- 
stellung der Laut-, Flexionslehre und Syntax der Satiren Biel- 
ski’s, eines hervorragenden polnischen Schriftstellers des 16. 
Jahrhunderts. Beigefügt ist ein Index jetzt veralteter Wörter 
und Ausdrucksweisen. 

In der Lautlehre heben wir folgende wichtigere Eigen- 
tümlichkeiten hervor. 1. Ursprünglich slavisches e bleibt un- 


116 RÉSUMÉS 


verändert vor folgenden Palatalen: w trzesie, w ubierze, zenie, 
siestrzyce. 2. Altslovenischem & entspricht der e Laut vor 
folgenden Palatalen: w biesiedzie, o czesie, przy seienie. 
3. Was die Nasalvocale betrifft, so entspricht altslovenischem x: 
a) offenes e in den Participien praes. act. eisneey, pijeey; 
b) geschlossenes a im Worte wypadzcie; c) ä (nasales a) in 
Wurzel- und Flexionssilben: im Worte samsiad und dessen 
Derivaten; im accus. gen. f. der Substantiva und Adiectiva: 
swa radam (bestätigt durch den Versreim: nakfadam), prawde 
szezeram (Versreim: umiéram). Altslovenischem A entspricht: 
a) offenes ’e in folgenden Wörtern: plesy, urzedzié, ogledaé, 
in den Partieipien praes. act. möwieey, siedzecy, ef. 3a.; b) ge- 
schlossenes ’a in: zaprzagaé, z jastrzabem. Kein secundärer 
Nasalvocal in den Wörtern: miedzy, ezestowaé, tesknica. 4. Auf 
der Tiefstufe der Wurzelsilbe entspricht ursprünglichem r sonans 
die Lautgruppe ar in: smard — altsl. cnpsas, karwy. 5. Der 
Laut 5, 8 schwidet in tonlosen Silben: pospie von Vssp-, rzkomo 
von \rek-, und in der Praeposition ks in sehr zahlreichen 
Beispielen. 6. Als Reflex des altsl. & erscheint e im Worte: 
koeielki. 7. Anlautendes i schwindet in praepositionellen Zu- 
sammensetzungen des Wortes i$é: pödzze, pödziz (imperat.); 
erhalten hat es sich in: imienie. 

Im Bereiche des Consonantismus sind folgende Erschei- 
nungen bemerkenswert. 1. Assimilation. Die Lautgruppe sr 
+ Vocalis palat. — a) sız. posrzöd, posrzodek ; 5) jsrz: w poj- 
srzodku; €) sr: érebro, Die Lautgruppe zr + Vocalis palat. 
= a) zrz: pozrzy; b) jzrz: wejzrzeé. Die Lautgruppe cz + 
& — &&: uéciwy, poéciwosé von Yöst — 2. Dissimilation, Aus 
der Lautgruppe e + sz enstehet t + sz: wietszy. 3. Contrac- 
tion. Die Lautgruppe sz + s wird contrahiert in s: rzeski. 

Flexionslehre. 

Declination. Nom. sg. mit anderer Stammbildung als 
im Neupolnischen. O- Stämme gen. m: strus, jastrzab (instr. 
z jastrzabem); ä- Stämme gen. f. upora, spora; jä- Stämme 
gen. f. wonia (accus. wonia); i- Stämme gen. f. tarez. Aceu- 
sativus. Die ursprüngliche Accusativform in formelhaften Wen- 


RÉSUMÉS 117 


dungen: mam romak, mieé kon, jada na zajac, ten zwierz 
okröca. Stämme auf jä- gen. f. mit der Endung -a: wonia, 
piecza maja, prowadzac swa kupia, porwie wodza etc. 

Dativus der o- Stämme gen. m. mit der alten Endung 
-u: ezlowieku, poganu, narodu, zawodu, stanu, wiatru, szturmu. 
Stämme auf jä- gen. f. mit der analogischen Endung -ej: pa- 
nie], unie]. 

Genetivus der o- Stämme gen. m. mit. der alten Endung 
-a: Rzyma, luda, mosta, obiada, samostrzala, lasa, woza, do- 
bytka, plata. Stämme auf -jo gen. m.: pokoja. Die jä- Stäm- 
me gen. f. endigen: 1. auf urspr.-e: ziemie, tesknice, Zywice, 
lawice, swiecznice, nedze, wieze, krotofile, suknie; 2. auf 
analog. -ej: wolej, niewolej, rolej, pracej etc. 3. auf analog. 
-1: wiezy, wieczerzy (im Versreim). Stämme auf ü- gen. f.: 
krwie. 

Locativus der o- Stämme gen. m. mit der analog. En- 
dung -u: na stosu (Versreim). Stämme auf jä- gen. f. mit 
der analog. Endung -ej: pracej- 

Dualis. Nominativus der jo- Stämme gen. m.: dwa Hok- 
cia; ä- St. gen. f.: dwie glowie. Instrumentalis der ä- St. 
gen. f. mit analog. Endung: dwiema rekoma. Genetivus der 
o- St. gen. m. dwu baranu. Locativuss. W moich uszu, dwu 
SrOSZu. 

Pluralis. Der Accusativus behält in den o- St. gen. m. 
die alte Endung -y, in den jo- St. gen. m. die Endung -e; 
Beispiele sind zahlreich. Der Instrumentalis der o- St. gen. 
m. und n. hat im sehr zahlreichen Beispielen die alte Endung 
-y behalten, daneben haben wir drei Beispiele mit der analog. 
Endung -ami, ein Beispiel der jo- St. gen. m. mit der anal. 
Endung -mi. Als charakteristisch heben wir hervor die En- 
dung -y in einigen werblichen Stämmen auf ä-: sprawy, przadki, 
szabelki, szaty, szafarki (die beiden letzteren im Reime). Da- 
tivus der weibl. Stämme auf ä-, jä-, i- hat immer die Endung 
-am, Z. B. potrzebam, paniam, rzeczam. Genetivus der o- St. 
gen. m. mit der ursprünglichen Endung: do Tatar, Turek, 
Woloch, ebenso in den St. auf jo-: zwierz nie malo. Locati- 


118 RESUMES 


vus der o- St. gen. m. endigt; a) auf êch: z. B. na zamcech; 
b) auf -och: smardoch; c) auf -ach viermal bei den auf eine 
Gutturalis auslautenden Substantiven. Stämme auf jo- m. en- 
digen a) auf -ech (zweimal); 4) auf -och: talerzoch; e) auf 
-ach (viermal). Weibliche Stämme auf -ä haben in vier Bei- 
spielen die analogische Endung -ech (zweimal im Reime); 
vergl. oben den Instr. pl. derselben Stämme. 

Die Declination der nicht zusammengesetzten (unbestimm- 
ten) Adiectiva, Participia und Pronomina ist nur in wenigen 
>elspielen erhalten, nämlich im Nom. sing. (pilen, polozen, 
niewdziecezno); im Nom. pl. der Adiectiva und Participia perf. 
act. Il; im Locat. sing. adverb. Ausdrücke (w cale), und in den 
adverb. gebrauchten Particip. praes. act. (brzeczecy, möwiecy etc.). 

Declination der Pronomina. Pronomina pers. Er- 
halten haben sich folgende ursprüngliche Formen: die abgekürzte 
Form des Dativus sing. der 2. Pers.: -€ in sehr zahlreichen 
Fäller (der sog. Dativus ethicus); vom Dualis der Loc. der 
1, Pers. naju; der Accus. sing. gen. m. der 3. Pers. 5”, und 
in Verbindung mit einer Praep. 0%; gen. f. nie. Genug zahlreich 
sind auch die Formen der früheren Deelination bei den Pron. 
poss. demonstr., wie auch beim Pron. Bses in den Casus obli- 
qui. Von den wichtigeren Formen der Numeralia erwähnen 
wir: den Nom. ezterzy, den Gen. szesci, den Loc. (oder auch 
Dat.) siedmi, den Gen. tysiac (szesé. tysiac). 

In der Conjugation sind nur Reste der alten Formatio- 
nener halten. Von den Bildungen des Praesenstammes der Impe- 
rativus mit der früheren Endung -i: strzezy, posli, przytrzy, 
zawrzy, poczyni, neben vielen secundären Formen. Im Praesens 
haben folgende Verba die alte Abwandlung erhalten: zywiesz, 
zywie, Zywa; rzeczesz, rzecze, rzeczecie, rzeka, Imperat. rzecz; 
roscie, rosta; zowie, zowiecie, Zowa; zZenie, Imperat. Zeñmy; 
wspomiona. Ausserdem giebt es noch viele Beispiele des Du- 
alis, und zwar ausschliesslich in der 1 Person. Ältere Forma- 
tionen vom II Stamme: der Aoristus des Verbum byé im 
Sing. in Verbindung mit dem Part. praet. II als Conditionalis : 


1. Pers. bych, 2. Pers. by, 3. Pers. by. Part. praet. I mit 


E 
i 
- 


ia 


RÉSUMÉS 119 


der Endung -wzsy bei consonantiseh aus lautenden Verben: 
zszedwszy, zalegwszy; endlich die ursprüngliche Form des In- 
finitivus: id (wynié), skusé. 

Syntax. 

A. Syntaxis congruentiae. Collectiva gen. f. auf -ijä-: 
bracia mila zaplaca (constructio ad sensum); gen. n. auf -ije- 
kamienie wola, wegle, knucie, pali go korzenie. Im Dualis 
stehen Nomina nach dwa Verba nur in der 1 Pers., und 
zwar, wenn das Subjeet nicht ausgedrückt ist, im entgegen- 
gesetzten Fall nur Plur. (ja i ty umieram). Die Copula wird 
ausgelassen in der 3 Pers. (meistens im Sing.) praes. in vielen 
Beispielen. 


B. Casuslehre. 


Nominativus. Namen lebloser Dinge haben immer die 
alte Form im Nom. pl. (die sog. persönliche Form); das prae- 
dicative Substantiv steht im Nom.: aby byli od swych ojeöw 
wyrodkowie. Accusativus. Der Accus. sing. lebender Wesen 
hat die alte Form nur in formelhaften Wendungen erhalten; 
cf. die Flexion. Der Accus. persönlicher Substantiva hat über- 
all die ursprüngliche Form bewahrt. Accus. nach Verba: 
rozmyslaé, darowad ‘mit Instr. der Sache), pozyé. Doppelter 
Accus. dem lateinischen nachgeahmt: uezynié Niemca glosnego. 
Dativus pron. pers. in enklitischer Form: -é kommt sehr häu- 
fig vor, einmal sogar in Verbindung mit einem zweiten Dati- 
vus. Dat. nach emem Verbum im Infin.: dobry kozuch z po- 
ziotka zimie chodzié paniej. Genetivus. Die zahlreichen Ge- 
brauchsweisen dieser Casus wurden gruppiert nach zwei Kate- 
sorien: 1. der ursprüngliche Genetivus, 2. der ablativische 
Genetivus. In der ersten Kategorie kommen vor am häufig- 
sten der Gen. partitivus und Gen. qualitatis, in der zweiten 
der Gen. nach einer Negation, oder nach Verba mit negativer 
Bedeutung. Vom Locativus ohne Praeposition gibt es einige 
Beispiele: stöj koñcu mosta; mit temporaler Bedeutung: poseie, | 
zimie, lecie. 


120 RÉSUMÉS 


C. Syntaxdes Verbum. 

Hauptsächlich wurden hier berücksichtigt die noch zahl- 
reich vorkommenden Formen der sog. Actionsart, und zwar: 
die Actio durativa, iterativa I und II Grades sowohl perfeetiv, 
wie auch imperfectiv, ausserdem die von Miklosich sogenann- 
ten deminutiv-perfectiven Verba (posiedzieé, postaé ete.). Auch 
wurde hervorgehoben, dass die perfectiv-iterativen Verba eine 
vom Neupolnischen verschiedene Bildungsweise zeigen: sposta- 
wiaé — neupoln. poustawiaé, zodmieniaé — poodmieniaé ete. 
In den übrigen Kapiteln wird behandelt: die Bedeutung des 
Futurum, der Infinitivus, die wichtigsten Arten der Neben- 
sätze, besonders der indirecte Fragesatz, die Oratio obliqua, 
und der Einfluss der lateinischen Sprache auf die Syntax 
Bielskrs. 


23. — 2. Lastewicz. 0 obsadzaniu biskupstw w Polsce. I. Epoka Piastow- 
ska. (Über die Besetzung der Bisthümer in Polen. I. Das 
Zeitalter der Piasten). 

Wie in anderen Ländern Europas, so entwickelte sich 
auch im Laufe der Jahre in Polen die oberwähnte Frage, 
bis sie endlich ihre spätere, den eanonischen Vorschriften ent- 
sprechende Form angenommen hat. Der Verfasser bearbeitete 
nur die Zeit der Piasten, die er in drei Epochen eintheilt. Die 
erste umfasst die Zeit von der Einführung des Christenthums 
in Polen bis zum Ende des XII J., die zweite endigt mit dem 
letzten Viertel des XIII J., die dritte mit der Berufung des 
Ladislaus Jagiello auf den polnischen Thron. In der ersten 
Periode übt die weltliche Macht die Obergewalt über die geist- 
liche auch in der Zeit aus, in welcher sich schon wo anders 
diese von jener gänzlich befreit hatte. Die Landesfürsten sind 
natürliche Vormünder und Beschützer der noch jungen Kirche 
und ihr mit den Vornehmeren des Volkes herzlich zugethan. 
Sie wollen, dass dieselbe sich entwickle, ausbreite und ver- 
mehre und dass ihre Diener, die Geistlichen, nicht nur keine 
Noth leiden, sondern vielmehr im Wohlstande leben. Sie unter- 


| 
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RÉSUMÉS 121 


stützten sie, wo es nur in ihrer Macht stand. Ihrerseits können 
die Geistlichen gegen die Regierung nicht den geringsten Vor- 
wurf erheben, dass diese sie vernachlässige, oder nicht reichlich 
genug versorge. Dieses Übergewicht der weltlichen Macht über 
die geistliche findet ihren stärksten Ausdruck bei der Besetzung 
der kirchlichen Ämter und in der Ausübung des ius spolii, 
welches in dieser Zeit noch in seiner vollen Kraft besteht. Die 
bischöflichen Stühle besetzt der Landesfürst selbst durch Über- 
gabe des Ringes und des Bischofsstabes (Investitur), nur dür- 
fen nach vollendeter Besetzung das versammelte Volk und die 
Geistlichen den Namen des Ernannten ausrufen (das Recht der 
Nachwahl) und ihn auf diese Weise beehren und hiedurch 
feierlich anerkennen. Dies schränkt jedoch in keiner Hinsicht 
das fürstliche Recht der freien Besetzung ein, denn weder 
das Volk, noch die Geistlichen können dem einmal Ge- 
wählten ihre Zustimmung versagen. Ein solcher Widerstand 
wäre nicht nur erfolglos gewesen, sondern hätte auch den Zorn 
des Fürsten hervorgerufen. In der zweiten Periode nimmt die 
Sache eine ganz andere Wendung. In der Mitte des XII J. 
zerfällt die bisher mächtige, weil einheitliche Monarchie Bole- 
slaus’ I. in vier von einander unabhängige Herzogthümer, wel- 
che weder nach innen, noch nach aussen eine Macht entwickeln 
können, und deren Herrscher beim Volke eine weit geringere 
Achtung, als ihre Vorfahren geniessen. Was diese Fürsten an 
Macht und Achtung verloren, das gewannen eben die, welche 
bis jetzt im Hintergrunde standen, der Adel und die Geistli- 
chen. Die letzterwähnten jedoch überflügeln rasch sowohl den 
Adel als auch die Fürsten. Die im westlichen Europa stets 
wachsende Frömmigkeit drang auch in Polen ein und hatte 
hier weiter gehende Folgen als anderswo. Unter ihrem Ein- 
flusse überschüttet man förmlich die Kirche in Polen mit fabel- 
haft grossen Schenkungen, es wächst die Anzahl der Klöster 
und Kirchen und mit ihr auch die der Güter, welche die Geist- 
lichen in ihrer Hand vereinigt haben. Mit dem Reichthume wuchs 
auch mit jedem Tage das Ansehen seiner Besitzer und deren 
Einfluss auf die weltlichen Angelegenheiten. Diejenigen jedoch, 
Bulletin IV 2 


122 RÉSUMÉS 


welche eine Macht besitzen, verzichten nicht so leicht auf die- 
selbe, und die polnischen Fürsten, obwohl sie sehr fromm und 
den Geistlichen gewogen waren, wollten keineswegs freiwillig 
auf die bis jetzt besessene Autorität verzichten, sie wurden je- 
doch dazu genöthigt. Nur das Herzogthum Krakau hat die 
Suprematie der Geistlichkeit stillschweigend anerkannt, die an- 
deren Herzogthümer widersetzten sich derselben. An der Spitze 
der Widerstrebenden stand der Herzog von Posen, Ladislaus 
der Dünnbeinige, welcher schon bei der Besteigung des her- 
zoglichen Thrones die Verhältnisse in seinem Herzogthume nicht 
im besten Zustande gefunden hat. Unbekannt mit der Lage 
des Landes, ohne die schon geänderten Verhältnisse zu verstehen, 
wollte er so unumschränkt regieren, wie seine Vorfahren. Gleich 
von Anfang fand er einen vom Posener Erzbischofe Heinrich 
von Kietliez trefflich organisierten Widerstand der Geistlichen. 
Er wollte ihn brechen und zwang den Erzbischof das Land 
zu verlassen. Heinrich wandte sich an den Papst Innocenz III 
um Hilfe und dieser nahm ihn sehr freundlich auf. Von der 
Lage der Geistlichen in Polen und von der Schwäche des Her- 
zogs Ladislaus unterrichtet, versprach der Papst eine energische 
und wirksame Unterstützung. Er erliess sofort eine Reihe von 
Schriften an den Herzog Ladislaus, an die anderen polnischen 
Fürsten, an das polnische Volk und die polnischen Geistlichen, in 
welchen Schriften er das Verhältniss der geistlichen Gewalt zur 
weltlichen erörterte, und die Geistlichkeit zur strengen Solidarität 
mit dem Erzbischofe aufforderte. Der Erzbischof kehrte als Trium- 
phator in seine Diöcese zurück. Der Widerstand des Herzogs 
wurde, als sich noch dazu die politischen Verhältnisse seines 
Landes verwickelten, immer schwächer und verschwand nach 
und nach gänzlich. Nach ihm fand sich niemand, der den Kampf 
mit der Kirche hätte aufnehmen wollen, und von nun an wird 
ihre Macht fast mit jedem Tage grösser. Es versteht sich, dass, 
sobald die Kirche über den Staat die Oberhand gewann, dieser 
in mancher Hinsicht auf seine früheren Rechte gegen die Geist- 
lichen verzichten musste. Das „ius spolii* wurde völlig auf- 
gehoben und die Geistlichen gewannen ihrerseits noch solche 


RÉSUMÉS 123 


Privilegien, von denen sie früher nieht einmal geträumt hatten. 
Diese gipfelten hauptsächlich in der vollen Freiheit der kirchli- 
chen Güter von allen Lasten zu Gunsten des Staates und in 
der Autonomie der geistlichen Gerichtsbarkeit über die Geist- 
lichen und über ihre Unterthanen. Unter solchen Verhältnissen 
konnte von der Besetzung der kirchlichen Aemter seitens des 
Herzogs keine Rede sein. Eines der ersten Resultate dieses 
Übergewichtes der Geistlichkeit über die fürstliche Gewalt war 
eben die freie Besetzung der bischöflichen Stühle von den Geist- 
lichen selbst und die Beseitigung der bis nun herrschenden Praxis. 
Das Herzogthum Krakau unterwarf sich zuerst dem Kinflusse 
der Geistlichkelt, es bietet uns auch das erste Beispiel einer ca- 
nonischen Besetzung des bischöflichen Stuhles im J. 1207, das 
zweite war das Herzogtbum Posen. Von nun an haben wir in 
der Geschichte des XIII J. bis zum heutigen Tage kein Beispiel 
einer Besetzung des bischöflichen Stuhles durch die weltliche 
Macht. Die Besetzung erfolgte durch eine freie Wahl, an der 
alle Domherrn des betreffenden Domeapitels theilnahmen. In 
der Wahl selbst findet der Verfasser keine Abweichung von 
der anderswo übliehen Praxis, sie wurde in derselben Weise, 
wie in den Domeapiteln anderer europäischen Staaten vorge- 
nommen. Man kennt auch hier die Wahl per scrutinium, per 
compromissum, per inspirationem oder übrigens per postulatio- 
nem und manchmal appellierte man auch hier an den Papst, 
gegen die nicht rechtmässige Wahl. Seit der ersten Wahl ent- 
standen bei dieser Gelegenheit fast immer in den Domeapiteln 
Parteiungen und Streitigkeiten, die erst das päpstliche Urtheil 
beilegen musste. Diese freien und selbständigen Wahlen fin- 
den jedoch von zwei verschiedenen Seiten ihre natürliche Be- 
schränkung. Obwohl der Fürst auf sie nicht unmittelbaren Ein- 
fluss übte, versuchte er ihn doch mittelbar, durch andere von 
ihm abhängige Personen geltend zu machen. Auf seinem Hofe 
und in seiner Nähe lebt eine ganze Reihe von Domherren und 
Geistlichen, welche die wichtigsten Hofämter bekleiden. Die- 
selben nehmen auch an der Wahl des Bischofs theil. Der Ver- 


fasser weist auf Grund statistischer Daten nach, dass die Wahl 
rn: 


124 RÉSUMÉS 


am öftesten auf solche Personen fiel, welehe den Fürsten näher 
standen. Es ist klar, dass man dieses Resultat der Wahl nur 
jener näheren, intimen Verbindung des Fürsten mit dem neuen 
Bischofe zuschreiben muss. Wenn sie auch das Capitel gar 
nicht berücksichtigt hätte, so musste es doch bei der Wahl 
des Bischofs noch eines in Erwägung ziehen. Wie schon oben 
bemerkt, stützte sich damals die Macht der Geistlichkeit auf 
die Frömmigkeit des Volkes und des Fürsten und die daraus 
entspringende Freigebigkeit. Der Fürst beschenkte immer reich- 
lich die Kirche, doch gab er nach seinem Ermessen der einen 
kirchlichen Institution mehr, der anderen weniger. Dies musste 
ein jedes Capitel bei der Wahl ins Auge fassen. Wählte es 
einen Bischof, welcher dem Fürsten nicht lieb war, oder gar 
mit ihm in Feindschaft lebte, so verlor dadurch sowohl der 
Gewählte als auch das Capitel; zwar erwies ihm der Fürst die 
schuldige Ehre, er gab ihm aber nichts. Einen Bischof aber, 
welcher ihm genehm war, verehrte der Fürst und beschenkte 
ihn auch bei jeder passenden Gelegenheit. Andererseits durfte 
auch der Erzbischof ein Wort bei der Wahl des künftigen 
Bischofs dreinreden. Ihm steht während dieser ganzen Periode 
das Recht zu, den Gewählten in seiner Würde zu bestätigen. 
Er konnte ihm seine Bestätigung versagen, wenn er ihn 
nicht auf dem bischöflichen Stühle sehen wollte, und dies that 
er auch wirklich. 

Der bisherige Zustand wurde in der letzten Periode ganz 
und entschieden geändert. Zuerst wurden einige der polnischen 
Herzogthümer in eine ziemlich starke Herrschaft unter einer 
mächtigen Königshand vereinigt. Die Päpste verloren ihren 
grossen Einfluss auf die polnischen Geistlichen durch die Ver- 
legung ihrer Residenz nach Avignon. Das vormals so kräftige 
Band zwischen Polen und Papst wurde sehr locker, und die 
Bischöfe von Krakau, die sich vorher durch grossen Patriotis- 
mus so sehr ausgezeichnet hatten, standen gegen Ende des 
XIII und am Anfange des XIV J. im Rufe der Vaterlands- 
verräther. Dies wirkte entscheidend auf die Meinung der neuen 
Regierung, welche weder eine unnatürliche Macht eines Standes 


RÉSUMÉS 125 


(was so gefährliche Folgen mit sich brachte), noch fremden 
Einfluss auf die Angelegenheiten des Staates dulden wollte. 
Auf diese Art verloren die polnischen Geistlichen auf einmal 
zwei mächtige Stützen, den Papst, welcher jetzt für sich selbst 
Hilfe suchte, und die Regierung. Infolge dessen sehen wir, 
dass die polnische Kirche in dieser Periode nur sehr wenige 
und dazu unbedeutende Schenkungen von den Königen be- 
kommt. Die Geistlichen fühlen dies und sehen, dass jetzt von 
neuen Erwerbungen nicht die Rede sein könne; ihr Bestreben 
ist jetzt auf die Erhaltung des bisherigen Besitzes gerichtet. 
Der grösste Theil der Privilegien, die in dieser Zeit zu Gunsten 
der Geistlichkeit erschienen, beweiset eben dieses ihr Streben. 
Diese Privilegien bestätigen ihre bisherigen Besitzthümer und Frei- 
heiten. Man darf jedoch keineswegs meinen, dass die polnischen 
Herrscher nicht mehr fromm waren, im Gegentheil, sie unter- 
liessen es nur ihre Frömmigkeit durch Vergrösserung des 
Kirchengutes zu offenbaren. Es entstehen auch in dieser Periode 
manche Stiftungen, aber sie kosten ihre Stifter nichts oder sehr 
wenig. Je mehr die Freigebigkeit des Königs gegen die Geist- 
lichen abnahm, und seine Macht wuchs, desto mehr mussten dies 
die Geistlichen fühlen und die alten, guten Zeiten zurück- 
wünschen. Die Wahlen bestanden noch fort, aber die Päpste 
selbst versuchten es ihre Ausübung unmöglich zu machen, in- 
dem sie durch Verbote und Vorbehalte das Recht der Besetzung 
aller Kirchenämter ohne Mitwirkung jener Corporationen, die 
dieses Recht bis jetzt besassen, für sich zu erlangen strebten. 
Der erste Papst, welcher dieser neuen Richtung der päpstlichen 
Politik Ausdruck gegeben hat, war Clemens IV; seinem Bei- 
spiele folgten Gregor X und Bonifacius VIII. Es ist selbst- 
verständlich, dass das Recht der Besetzung der vacanten bi- 
schöflichen Stühle für sie von der grössten Wichtigkeit war, 
und dass sie dasselbe allen Capiteln entziehen wollten. Darin 
fanden sie jedoch den heftigsten Widerstand sowohl bei den 
Domherren, als auch bei den Königen, so oft die Besetzung 
ihren Absichten nicht entsprach. 


126 RÉSUMÉS 


Um die päpstliche Ingerenz unmöglich zu machen, ver- 
einigen sich die Mitglieder der Capitel, lassen während der 
Wahl jeden Zwist ruhen und trachten einen Candidaten zu 
wählen, welcher allen gesetzlichen Anforderungen entspräche. 
Wie aber der Wahlact zum Papste gelangt, denn die Bedeutung 
der Confirmation des Erzbischofs von Gnesen wird geringer, 
erklärt ihn dieser unbedingt für null und nichtig, weil er das 
Besetzungsrecht für sich vorbehalten hat und er verleihet das 
auf diese Art erledigte Bisthum aus eigener Macht fast in der 
Regel dem, welchen eben auch das Capitel gewählt hatte. Auf 
diese Art bestehen in der Praxis sowohl die frühere Capitel- 
wahl als auch das vorbehaltene Besetzungsrecht des Papstes 
nebeneinander. Es gereicht dies der königlichen Gewalt nur 
zum Vortheil, denn der König kann, falls es ihm unmöglich 
ist, seinen Candidaten im Capitel durchzusetzen, denselben beim 
Papste durchsetzen. Andrerseits zog das Capitel im Bewusstsein 
dieser Sachlage es manchmal vor, dem königlichen Antrage, 
falls dieser nur annehmbar war, nachzugeben als eine Beein- 
trächtigung seines Ansehens durch Annulierung der bewerk- 
stelligten Wahl zu erleiden. Bei Nachweisung dieser These 
führt der Verfasser mehrere Fälle ebenfalls aus dieser Periode 
an, wo zwischen dem Gewählten und dem Könige noch vor 
der Wahl ein näheres Verhältniss bestand. 


24. — A. Lewickr. Polityka polska wzgledem panstw sasiednich i ziem ru- 
skich w r. 1432. (Über die Politik Polens gegen die Nachbar- 
staaten und gegen die Ruthenen im J. 1432). 


Die Abhandlung des Professors Lewicki über die Politik 
Polens im J. 1432 ist ein Absehnitt eines grösseren, von dem 
historisch-literarischen Vereine m Paris im J. 1890 mit dem 
ersten Preise ausgezeichneten Werkes, an dessen Vollendung 
der Verfasser gegenwärtig arbeitet. 

Der Verfasser erörtert zuerst die Bedeutung der polnisch- 
littauischen Union mit Rücksicht auf das Verhältniss der Ja- 


RÉSUMÉS 127 


gellonischen Monarchie zu den Nachbarstaaten. Nach seiner 
Ansicht war die Union eben mit Rücksicht auf dieses Verhält- 
niss in hohem Grade revolutionär. Denn sie hatte — im Ge- 
gensatz zu dem im Mittelalter allgemein üblichen germanischen 
System — eine neue Art der Culturarbeit geschaffen, und 
zwar nicht durch Unterwerfung und Ausrottung des Schwä- 
cheren, sondern durch freiwillige Veremigung der Völker zu 
einem gemeinschaftlichen Staatsleben auf Grundlage der Gleich- 
heit. Darum fand sie Sympathie bei den Nachbarvölkern, 
dagegen Hass bei ihren Regenten. Es unterwerfen sich ihr 
also freiwillig die ungarischen Lehensleute, die Böhmen und 
Ungarn suchen Könige m Krakau und Wilno, und in den 
Ländern des Deutschen Ordens erwacht jene Sympathie für Po- 
len, welche mit der Vernichtung der Herrschaft des Deutschen 
Ordens und mit der Vereinigung Preussens und Livlands mit 
Polen endigte. Andererseits entsteht jener Hass gegen die 
littauisch-polnische Union in Sigismund, König von Ungarn 
und Böhmen und im Deutschen Orden; beide machen Vorschläge 
in Betreff emer Theilung Polens und arbeiten unermüdlich 
daran, diesen Völkerbund, welcher eine solche Gärung in ihren 
Ländern hervorbrachte, zu sprengen. Polen zog aber anfangs 
noch nicht die letzten Consequenzen aus den Ideen, von denen 
es bei der Bildung jenes Bündnisses geleitet ward. Wenn dem 
katholischen Littauen gegenüber das Princip der Gleichheit 
anerkannt wurde und man sich hievon stets leiten liess, so wurde 
man den schismatischen Ruthenen gegenüber diesem Prineipe 
untreu. Gleich anfangs erliess Jagiello drakonische Gesetze 
gegen den ruthenischen Ritus, unter ihm und unter Witold waren 
die Ruthenen von der Bekleidung der höheren Würden und 
von dem grossfürstlichen Rathe ausgeschlossen und im Lande 
waltete nach der Aussage der Zeitgenossen (Lewicki, Codex 
Epistol. II pag. 273 et passim) die eiserne Zuchtruthe. Dies 
war allerdings niemandes, sondern nur des Zeitgeistes Schuld, 
aber es war jedenfalls ein Widerspruch gegen den Geist der 
littauisch-polnischen Union und sollte sich später rächen. Im 
Verhältnisse zu den auswärtigen Mächten aber scheint man 


128 RÉSUMÉS 


in Polen anfangs nicht daran gedacht zu haben, die Sympa- 
thien, welche der polnisch-littauischen Union von den Nachbar- 
völkern entgegengebracht wurden, für sich auszunützen. Das 
Verhältniss zu den Nachbarfürsten blieb ein loyales; mit Aus- 
nahme der hussitischen Episode, welche Polen octroyiert wurde 
und die nur als eine Manifestation zu betrachten ist, hört man 
wenigstens von keinerlei polnischer Propaganda bei den Völ- 
kern der Nachbarstaaten, welche gegen die Regierung gerich- 
tet wäre. JagieHo und die Polen wurden durch den katholi- 
schen Glauben davon abgehalten, und vielleicht waren auch 
die Consequenzen der Principien, die man ins Leben rief, 
noch nicht vollständig zu ihrem Bewusstsein gelangt. Die 
littauisch polnische Union wirkte durch sich selbst, so zu sa- 
gen, demoralisierend auf das System des Mittelalters ein, anfäng- 
lich ohne eine bewusste Propaganda von Seiten Polens. 

Der Aufstand Swidrygiellos, welcher diese littauisch-pol- 
nische Union selbst ernstlich bedrohte, bewirkte eine Änderung 
der Verhältnisse. In diesem Aufstande kämpfte Littauen für 
sein Staatsrecht, die Ruthenen für ihren Glauben, und es kam 
zwischen ihnen momentan ein Bündniss zustande. Bald gewann 
aber das russische Element und dessen Bestrebung so entschie- 
den die Oberhand, dass Littauen in den Hintergrund tritt und 
der Aufstand einen grell antikirchlichen Charakter annimmt. 
SwidrygieHto wollte als römischer Katholik mit der Kirche nicht 
brechen, allein die von ihm wach gerufenen Elemente gewan- 
nen die Oberhand über ihn, und so wurde er sogar wider 
Willen von dieser Strömung erfasst. Mit SwidrygieHo verband 
sich der schismatische Wojewode der Moldau Alexander; man 
unterhandelte mit den Hussiten, Alexander unterstützte sogar 
ihre Propaganda in seinem Lande, man verband sich mit 
Psköw, Nowogröd und mit den Tataren (classische Belege hie- 
für in Lewicki, Codex Epistol. II Nr. 204 et passim). Mit 
diesen antikirchlichen Elementen verbündeten sich überdies 
auch jene, deren heiligste Pflicht es war, den katholischen 
Glauben zu schützen, der römische Kaiser Sigismund, König von 
Ungarn und Böhmen und der Deutsche Orden. Sigismund ist 


RÉSUMÉS 129 


der Haupturheber oder, wie man sich im Deutschen Orden 
ausdrückte, „die Quelle und der Ursprung“ 
Anders konnte es auch nicht sem. Zufolge der Anziehungskraft, 


dieses Bündnisses. 


welche Polen auf die benachbarten Völker ausübte, waren 
Sigismund und der Deutsche Orden grundsätzlich offene oder 
heimliche, aber jedenfalls bereite Feinde der littauisch-polnischen 
Föderation, und es war vorauszusehen, dass sie im Falle einer 
dem Bündnisse drohenden Gefahr, sich der Partei anschliessen 
werden, welche es gelöst hat. Polen sah sich vergeblich nach Bun- 
desgenossen um; unter den Regenten konnte es auch keine 
haben. Nur von dem Papst war es zu erwarten, dass er auf 
seine Seite treten wird und er that es auch; doch war sein 
Einfluss mehr moralischer Natur und bald wurde derselbe durch 
das Verhältniss des Papstes zum Baseler Coneil geschwächt. 

Die Polen suchten auch eine Verständigung mit den 
Hussiten zu erzielen; aber eme Disputation mit ihnen in Krakau 
(im März 1431) blieb erfolglos, weil man sich damals noch keine 
Rechenschaft von dem Ernst der Lage gab. Bevor noch das 
Bündniss Swidrygielfos mit dem Kaiser und dem Deutschen 
Orden zustande kam, begannen die Polen ganz allein gegen 
Swidrygiello den Krieg, welcher mit dem Waffenstillstand von 
Luck endigte. Da unternahm der Orden jenen unverhofften 
und so schrecklichen Raubzug, wie ihn Polen nicht gesehen 
hat. Vier und zwanzig Städte und über tausend Dörfer wurden 
ein Opfer der Flammen, die schändlichsten Greuelthaten wurden 
verübt; polnischerseits wurde behauptet, man habe damals 
polnischen Männern die Geschleehtsglieder verstümmelt, um 
die polnische Nation auszurotten (Lewicki, Cod. Epistol. II, 
pag. 303). 

Erst jetzt sahen die Polen ein, in welcher Lage sie sich 
befinden, und dies so wie die unerhörte Entrüstung über den 
deutschen Orden bewirkte eine der denkwürdigsten Wendungen 
in der Geschichte der polnischen Politik. Das den Polen zu- 
gefügte Unrecht schien ihnen offenbar zu sein, ihre Bestre- 
bungen edel, auf die Ausbreitung des Glaubens und das Wohl 
der Kirche gerichtet; aber dieses Streben und ihr Unrecht 


130 RÉSUMÉS 


fanden in der Welt keinen Anklang. Im Gegentheil, diejenigen, 
welche vor allem berufen waren dieses Wohl zu schützen, ver- 
banden sich mit ihren Feinden und zugleich den Feinden des 
Glaubens und der Kirche, ja selbst das allgemeine Coneil trat 
in Folge seines Zerwürfnisses mit dem Papste auf die Seite 
des Kaisers Sigismund, welcher der Urheber dieses Unglücks 
war. Nun sah man ein, dass die bisherige schablonenartige 
Politik, unter steter Bande dm des internationalen An- 
standes, zu keinem Ziele führe, dass zur Durchführung der 
neuen Prineipien die alten Mittel nicht mehr hinreichen, daher 
beschloss man mit vollem Bewusstsein die letzten Consequenzen 
aus diesen Grundsätzen zu ziehen, um sich mit denselben zum 
Siege zu verhelfen. Da erklärte Jagiello, er wolle von nun an 
mit „jeder Nation, vor allem mit der deutschen“ den Krieg 
führen, was so viel hiess, wie mit dem ganzen damaligen System. 
Davon wusste man zwar bisher etwas, man hielt jedoch diese 
berühmten Worte für eitle Prahlerei; der Verfasser behauptet 
auf Grundlage neuer Quellen (Lewieki, Cod. Epistol. Nr. 207) 
dies sei vollkommener Ernst gewesen und weist überdies nach, 
dass die nunmehr von den Polen angewandten Mittel wirklich 
nicht anders als für eine Kriegserklärung gegen das ganze 
damalige System angesehen werden müssen. 

Man verband sich also erst jetzt mit den Hussiten. Man 
hatte von früherher Aufträge des Papstes Eugen IV Unter- 
handlungen mit ihnen anzuknüpfen, jetzt machte man davon 
Grebrauch. Die Gesandten der Hussiten kamen zum König 
nach Pabianice, wo sie mit offenen Armen empfangen wurden; 
man weigerte ch jetzt nicht im "ihrer Gegenwart den Goes 
dienst abzuhalten und sie sogar zum Empfange des hl. Abend- 
mahls zuzulassen, und zwar über ausdrücklichen, durch Unter- 
schriften bekräftigten Auftrag der Bischöfe mit Erzbischof Albert 
an der Spitze. Von Zbigniew Olesnicki und der Universität 
wurde ihnen zwar in Krakau eine Demonstration gemacht, welche 
jedoch, wie der Verfasser nach dem späteren Verhalten Zbi- 
gniews urtheilt, vielmehr für eme Kundgebung zu Gunsten des 
Baseler Coneils als gegen die Hussiten anzusehen ist. Wie dem 


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RÉSUMÉS 131 


auch sei, es steht fest, dass man mit den Hussiten damals ein 
Bündniss geschlossen habe und zwar, wie es der Künig selbst 
behauptete, „gegen jede Nation, namentlich die deutsche“ (Mar- 
tene et Durand, Coll. VIII S. 303 und 307, Codex Epistol. 
II Nr. 207). Das war ein wichtiger Erfolg; man gewann 
nämlich die Hilfe des schrecklichsten Feindes gegen den Deut- 
schen Orden; die zahlreichen Freunde des Ordens, die benach- 
barten deutschen Fürsten, wurden lahm gelegt, und dem Swi- 
drygiello ein Bundesgenosse entzogen, mit welchem er selbst wohl 
sich verständigt hätte. Allein die Hussiten wurden für den 
Abschaum der menschlichen Gesellschaft gehalten; mit ihnen 
ein Bündniss eingehen, hiess fast dieser Gesellschaft den Krieg 
erklären. 

Bald darauf erschien eine polnische Gesandtschaft in Un- 
garn, um dem eben in Ofen versammelten Landtage in Ab- 
wesenheit des Königs Sigismund in einer Privataudienz im 
Namen des Königs, der Königin, ihrer Söhne und der polni- 
schen Barone nachstehende Erklärung abzugeben: Erfahret es 
von uns selbst, bevor es andere Euch melden, dass wir einen 
Vertrag und ein Bündniss mit den Hussiten gegen jede Nation, 
namentlich die deutsche, doch nicht gegen die ungarische Nation 
geschlossen haben, denn mit den Ungarn, die an uns von alters- 
her mit herzlichsten Banden geschlossen sind, wollen wir nach 
wie vor in Freundschaft leben (Martene et Durand, Coll. VII, 
161, 164). Von dieser eigenthümlichen Erklärung wusste man 
bisher nicht sich Rechenschaft zu geben, welche Bedeutung 
sie hatte und welchen Eindruck sie auf die ungarischen Magna- 
ten gemacht. Der Verfasser theilt ein bisher unbekanntes 
Schreiben des Königs Sigismund an die ungarischen Regenten 
mit, welehes die Antwort des Königs auf den Bericht von dem, 
was vorgefallen, enthält (Cod. Epist. II. Nr. 207) und von 
Foseari, dem Dogen von Venedig, aufgefangen und JagieHo 
in Abschrift mitgetheilt wurde (Cod. Epist. II. Nr. 209). Aus 
diesem Schreiben ist ersichtlich, dass man dies als Agitation 
von Seite Polens zu betrachten habe, um die Ungarn wider 
Sigismunds Willen für emen Kampf mit „der deutschen Nation“ 


132 RÉSUMÉS 


zu gewinnen, und dass diese Agitation nicht ohne Erfolg ge- 
blieben ist, weil der Landtag eine eigene Gesandtschaft aus 
diesem Grunde nach Polen zu schicken beschloss und überdies 
dem Begehren Sigismunds, an das Baseler Concil Gesandte zu 
schieken, keine Folge leistete, nach Sigismunds Meinung auch 
auf Anstiften des Königs von Polen. 

Eine ebensolche Agitation unternahmen die Polen nunmehr 
in Preussen, um die dortige Bevölkerung zum Widerstande 
gegen die Politik des regierenden Ordens zu bewegen. Es 
ist bekannt, welch drohende Streitigkeiten damals in Preussen 
zwischen der Bevölkerung und dem Orden wegen des mit 
Swidrygietlo gegen Polen geschlossenen Bündnisses entstanden 
waren, und ein grosser Theil der Misserfolge des Ordens sowie 
des endlichen Sieges der Polen ist wohl dieser drohenden 
Stellung der Bevölkerung Preussens zuzuschreiben. Der Ver- 
fasser behauptet, dass dieser Aufruhr der Preussen gegen den 
Orden durch polnische Agitation wenn nicht angestiftet so doch 
wenigstens von ihr geschürt wurde. Man vermuthete schon 
damals in den Ordenskreisen, dass wohl nur der Polenkönig 
dem Deutschen Orden eine solche „Bosheit“ zufüge (Toeppen, 
Acten der Ständetage Pr. I Seite 571), überdies liefert das 
spätere Verhalten der Polen bei den Friedensverhandlungen 
unzweifelhafte Beweise dafür. Denn die Polen beschlossen da- 
mals weder mit Sigismund noch mit dem Orden ohne umittel- 
baren Antheil der Unterthanen zu unterhandeln und einen Frie- 
den nicht anders, als nur unter eigener Garantie dieser Unter- 
thanen anzunehmen. Als nun das Baseler Coneil seine Vermitt- 
lung zwischen Polen und Sigismund anbot, erklärte der König 
von Polen, dass weder er noch Sigismund ohne Mitwissen der 
Magnaten etwas unternehmen können, weil die zwischen Polen 
und Ungarn bestehenden Verträge mit Genehmigung der Ma- 
gnaten beider Länder geschlossen worden sind (Joh. de Segovia 
in Mon. Coneil. II 620—621). In den nachherigen Unterhand- 
lungen mit dem Deutschen Orden aber war eines der hauptsäch- 
lichsten Hindernisse, an welchen sie scheiterten, die nachstehende 
von den Polen gestellte Bedingung: der Hochmeister des 


ut Bee 


RÉSUMÉS 133 


Ordens und der König von Polen werden ihren Unterthanen 
Urkunden ausfolgen, womit sie dieselben im Falle der Nichter- 
füllung der Friedensbedingungen des Gehorsams entbinden, und 
diese Urkunden sollten die beiderseitigen Unterthanen gleichwie 
selbständige vertragschliessende Parteien unter einander aus- 
tauschen. Der König von Polen hat eine solche Urkunde wirk- 
lich ohne weiteres ausgestellt (nach dem Original im Cod. 
Epist. II Nr. 224), denn ihm war diese Bedingung nicht ge- 
fährlich; der Hochmeister jedoch wollte mit Rücksicht auf die 
Stimmung seiner Unterthanen sich zur Ausstellung einer sol- 
chen Urkunde unter keiner Bedingung verstehen (Cod. Epist. 
I. NNr. 227 und 228 und Toeppen, Acten, an mehreren Stel- 
len unter 1433 und 1434) und daran scheiterte hauptsächlich 
alles, bis erst die Niederlage bei Wilkomierz den Orden zwang 
nachzugeben. Das war schon eine vollständig zielbewusste 
Begünstigung der gegen ihre Obrigkeit sich auflehnenden 
Bevölkerung. 

Ebenso verfuhren die Polen in Littauen. Dort, wo sich 
die schismatischen Ruthenen der Herrschaft bemächtigt hatten, 
wuchs die Unzufriedenheit der katholischen Littauer immer 
mehr. Die Polen beschlossen diese Stimmung der littauischen 
Bevölkerung auszunutzen, denn es kann keinem Zweifel unter- 
liegen, dass die Sprengung des littauischen Reiches in die zwei 
Bestandtheile Littauen und Reussen durch Erhebung Sigismunds, 
des Sohnes Kiejstuts, gegen Swidrygiello, ein Werk der Polen 
und namentlich des eigens dazu abgesandten Castellans von 
Sieradz Laurentius Zaremba gewesen sei. Auch hier finden 
wir also eine Berufung an das Selbstbewusstsein der Bevölke- 
rung wider deren anerkannte Obrigkeit. Am interessantesten ist 
jedoch das damalige Verfahren der Polen gegen die Ruthenen. 
Nach dem Sturze Swidrygiellos schickte Jagiello eine Gesandt- 
schaft nach Littauen mit vollständiger Vollmacht, Sigismund 
auf den Thron zu setzen und Verträge nach eigenem Ermessen 
abzuschliessen. Diese Gesandtschaft erneuerte den 15. October 
1432 nicht nur die Union mit Littauen, sondern sie stellte 
auch an demselben Tage im Namen des Königs von Polen ein 


134 RÉSUMÉS 


Document aus, mit welchen alle einst den Littauern bewilligten 
Privilegien und Freiheiten auch auf die schismatischen Ruthe- 
nen, Fürsten, Adel und Bojaren, ausgedehnt wurden; sie sollten 
nunmehr alle dieselben Rechte geniessen, untern andern auch 
Ritterwappen führen, welche ihnen von den Littauern wie einst 
diesen. von den Polen verliehen werden sollten (Malinowski, 
Ausgabe des Wapowski II S. 207). Dieser im Namen des Kö- 
nigs ausgestellten Urkunde wurden die Siegel der Mitglieder 
der polnischen Gesandtschait beigegeben, an der Spitze der- 
selben stand kein geringerer, als der Bischof von Krakau 
Zbigniew Olesnicki, das vermeintliche Haupt der „Ultramon- 
tanen*“ in Polen. Fünfzehn Tage später erschien bei dem 
König Jagielto in Lemberg eine Gesandtschaft aus Luck, wel- 
ches eben belagert wurde, um diese Stadt freiwillig dem König 
zu unterwerfen. Dafür erhielt die Stadt ein gleiches Privilegium : 


der König ertheilte den Bewohnern von Euck, und zwar ohne. 


Unterschied, ob sie dem römischen oder dem orientalischen d. i. 
griechischen Ritus angehörten, die Vorrechte und Freiheiten der 

Polen und versprach, die Aufhebung der ruthenischen Kirchen 
oder deren Verwandlung in römische weder anzuordnen noch 
zuzulassen, und keinen Ruthenen zur Annahme des römischen 
Ritus zu zwingen (Cod. Epist. I Nr. 82). Diese Urkunde wurde 
wieder von zwei katholischen Bischöfen, Johann, Erzbischof von 
Lemberg und Johann, Bischot von Chelm, unterzeichnet. Das sind 
wahrhaft erstaunliche Thatsachen und schwerlich hätte damals 
ein anderer Katholik, geschweige denn ein katholischer Bischof, 
dasselbe gewagt. Zu bemerken ist auch, dass damals Rothruss- 
land und Podolien endgiltig den Kronländern gleichgestellt 
wurde. 

Dies alles geschah im Verlaufe von einigen Monaten: 
die denkwürdige Gesandtschaft nach Ofen und der Sturz Swi- 
drygielos erfolgte im August 1432; den 8 September schickten 
die Anführer der Taboriten den bekannten Drohbrief an den 
Deutschen Orden; es kann daher keinem Zweifel unterliegen, 
dass man da nach einem einheitlichen, wohldurchdachten Plane 
handelte.. Das war demnach eine vollständige Wendung der 


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RÉSUMÉS 135 


Politik; ein Bruch mit der Schablone, sich um das Urtheil der 
Welt zu kümmern; es war wirklich em Krieg „gegen jede 
Nation, namentlich die deutsche“. In der polnischen Politik 
liess man sich meistentheils von idealistischen Rücksichten leiten; 
hier haben wir ein seltenes aber ungemein charakteristisches 
Beispiel einer realen Politik, welche nur das Wohl des Staates 
bezweckt. Aber es waren auch zugleich die letzten Consequen- 
zen der Prineipien, welche der littauisch-polnischen Union zu- 
srunde lagen. 

Wurde aber der gewünschte Erfolg erzielt? Der Verfas- 
ser antwortet bejahend. Directe Qucellenbeweise fehlen hier 
zwar, aber bekannte Thatsachen bestätigen es. Die Hussiten 
haben durch ihren furchtbaren Einfall den Orden im hohen 
Masse geschwächt. In wiefern die Ungarn moralisch oder ma- 
teriell den Polen Hilfe geleistet, ist nicht bekannt. Das eine 
aber steht fest, dass der Haupturheber dieser Unruhen, der 
König Sigismund von Ungarn, trotz fortwährender Drohungen 
und feierlicher dem Orden geleisteten Versprechungen, es zu 
einem Kriege mit Polen nicht gebracht hat. Was aber Preus- 
sen betrifft, so hatten ja die Polen keine eifrigeren Anhänger 
ihrer Politik als die preussischen Ritter und Städte, welche der 
kriegerischen Politik des Ordens einen noch heftigeren Wider- 
stand entgegensetzten und ihre Herren derart lähmten, dass 
dieselben nach dem in Folge des Einfalls der Hussiten geschlos- 
senen Waffenstillstande trotz des besten Willens den Krieg nicht 
mehr zu erneuern wagten, ja im entscheidenden Momente Liv- 
land ohne Hilfe lassen mussten, was die entscheidende Niederlage 
bei Wilkomierz zur Folge hatte. An Littauen ist der Erfolg 
dieser Politik klar, da doch dasselbe in zwei Theile getheilt 
und so Swidrygielfo geschwächt wurde. Aber auch bei den 
Ruthenen blieben jene nach der damaligen Meinung anti- 
kirchlichen Privilegien nicht ohne Erfolg. Luck, ein strategisch 
höchst wichtiger Punkt, unterwarf sich — wie schon bemerkt — 
sogleich dem Jagiello; doch auch der berühmte angebliche 
Verrath des Metropoliten Herasym, ferner der Verrath des 
Fürsten Fedko Nieswicki, vormals des eifrigsten Vorkämpfers 


136 RÉSUMÉS 


Swidrygiellos, werden wohl auch als die Folgen der neuen 
Stellung Polens gegen die Ruthenen angesehen werden müssen. 
Es kann demnach mit Recht behauptet werden, dass Polen 
seinen endlichen Sieg vor allem dieser seinen verwegenen aber 
zielbewussten Politik verdankt. 


25. — 8. Smorka. Rapport sur les recherches faites dans les archives 
de Rome. 


Ces recherches ont été confites en 1889—90 à MM. 
S. Windakiewiez et F. Koneczny. 

M. Wixpariewicz devait uniquement s'occuper de l’&tude 
des manuscrits renfermant les poésies de Calimachus et des 
travaux préparatoires pour la publication de ces poésies. Il 
a rendu compte du résultat de ses efforts en séance de la 
Classe de Philologie, le 15 décembre 1890. 

M. Koxeezxy avait été chargé de compléter l’abondante 
collection des correspondances de Possevino, déjà recueillies en 
1886—87 et 1888. 

Il s'agissait ici particulièrement de l'étude des matériaux 
contenus, dans les volumes 92 et 93 de „Nunz. di Germania“, 
c’est-à-dire de la correspondance des années 1577 à 1581. Le 
volume 92 comprend les années 1571 à 1580, durant lesquel- 
les Possevino, presque exclusivement adonné aux affaires sué- 
doises, ne mentionne celles de Pologne qu’autant qu’elles se 
relient à celles de Suède, ou n’en parle qu’ineidemment sous 
l'impression de son voyage à travers la Pologne, pour se rendre 
en Suede. Dans le volume 93 se trouvent les pièces relatives 
à la mission de Possevino au sujet de la paix entre Bathory 
et Ivan-le- Terrible (1581). 

La nature de ces divers matériaux a nécessité un travail 
différent pour chacun de ces deux volumes. Pour les matériaux 
concernant les années 1577 à 1581, M. Koneezny s’est borné 
à résumer sommairement la correspondance touchant les affaires 
de Suède, correspondance utilisée en partie par Themer; puis 


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RÉSUMÉS 157 


il a rapporté des copies textuelles ou de copieux extraits de 
toutes les lettres ayant trait directement aux questions polonai- 
ses. Quant aux documents contenus dans le volume 93, ils 
ont été pour la plupart publiés par Tourguéniew (Monumenta 
Russiae historica), Pierling (Bathory et Possevino), Theiner (Ann. 
eccl.). Il ne restait done plus à M. Koneezny qu'à prendre, soit 
des copies, soit des extraits, ou à faire des résumés (selon 
l'importance des matériaux) des documents négligés par Tour- 
guéniew, Pierling et Theiner. 

C’est au mois de juin 1578, que Possevino, revenant de 
son premier voyage en Suède, traversa la Pologne par Danzig, 
Varsovie et Cracovie, avant de gagner Rome. Bathory avait, 
quelques mois auparavant (février 1578), écrit à Jean III, roi 
de Suède, une lettre proposant une alliance perpétuelle de la 
Pologne et de la Suède contre la Russie. Cette lettre, comme 
l'atteste Possevino, eut une influence décisive sur Jean III et 
le détourna des hérétiques. Jean III envoya Possevino en mis- 
sion secrète auprès de Bathory. Mais Possevino ayant hâte 
d'arriver à Rome, ne put voir Bathory qui était alors à Léo- 
pol. Il se déchargea donc sur le nonce Caligari du soin d’ac- 
complir cette mission qu'il lui dévoila, et écrivit lui-même à Ba- 
tory une lettre datée de Cracovie, le 13 juillet 1578. 

Au printemps de 1579, Possevino revient en Suède fai- 
sant de nouveau route par la Pologne. Il est à Cracovie le 
3 avril; le 17 et le 23 à Varsovie; le 27 à Wloclawek. U 
passe, en Prusse, les mois de mai, juin, et juillet, et le 7 aoüt 
il arrive à Stockholm. 

En Prusse, Possevino s’est principalement occupé du sémi- 
naire nouvellement fondé de Braunsberg. On devait y instruire 
des cleres non seulement pour la Prusse et la Suède, mais 
encore pour la Lithuanie, la Ruthénie et même la Moscovie. 
Possevino apporte tous ses soins A gagner les eleres Ruthéniens, 
il venait même d'en placer quelques uns à Olmütz. C’est 
à partir de ce moment que les affaires de Ruthénie commen- 
cent à l’intéresser et l’intéresseront de plus en plus. Il se 
passionne pour la conversion au catholicisme de la famille des 

Bulletin IV 3 


138 RÉSUMÉS 


ducs de Stuck et commet Skarga à la continuation de cette 
oeuvre. Les lettres de cette époque renferment nombre de dé- 
tails curieux sur cette famille illustre et sur les seigneurs ruthé- 
niens en général. Le vieux duc de Stuck, à son lit de mort, 
avait fait jurer à ses fils de ne point passer „a la foi latine.“ 
Le fils aîné est grec orthodoxe zélé, le plus jeune penche vers 
le catholicisme pour lequel, Simon, le second, se prononce ou- 
vertement. 

Avant de quitter la Prusse pour se rendre en Suède, 
Possevino fait un détour jusqu'à Wilna pour sy entretenir 
avec Bathory. Le nonce Caligari et le provincial des Jésuites, 
François Sunier, l'avaient instamment pressé d’y venir. On 
disait, pendant le séjour de Possevino à Cracovie, que Jean 
IT enverrait à Bathory, comme auxiliaires contre la Moseovie, 
12000 hommes d'infanterie, quelque artillerie et un peu de 
cavalerie. L'alliance suédoise devait être avant tout le sujet 
de la conférence entre Possevino et Bathory. Possevino arriva 
à Wilna au mois de juin 1579 et présenta le bref du pape 
au roi. Le secrétaire royal, Goslicki, allait précisément revenir 
de Suède et le roi souhaitait le mettre en relations avec Posse- 
vino. Mais celui-ei ne pouvant attendre son retour, prend 
congé de Bathory qui lui donne pour Jean III, une lettre dans 
laquelle il promet: aiutarlo in sino col sangue, volendo 
egli promover la religione cattolica. Les lettres écri- 
tes pendant ce court séjour de Possevino sont remplies de faits 
intéressants: Le roi s'attache vivement à la polémique théologi- 
que; il discute avec les seigneurs grecs orthodoxes. Possevino 
lui avait donné, entre autres ouvrages, un petit livre récem- 
ment traduit du gree en latin, un concilio efesino; le roi 
y puise de nouveaux arguments pour ses controverses. Posse- 
vino témoigne le désir de fonder à Wilna un séminaire pour 
les Ruthéniens et les Tartares; l’évêque de Wilna appuie ce 
projet et Zamoyski doit se charger d'amener des cleres de Tartarie. 

Possevino, de retour de Wilna, rencontre à Braunsberg 
Goslicki, rapportant quantité de nouvelles de Suède: 21 navires 
de guerre ont fait voile vers la Livonie; on a réuni 12000 


tchat. 


PT 


Gui : ère 


RÉSUMÉS 139 


soldats en Finlande, pour la prise de Narwa. C’est aujourd’hui 
seulement, et par la relation de Goslicki, que nous sommes éclairés 
sur les intentions de Bathory dans les négociations avec la 
Suede:..... ne ilre di Sueccia haveva voluto pro- 
metter di sottoporre le sue genti al commanda- 
mento del re di Polonia, car, prétendait-il, plusieurs fois 
dejà les Suédois ayant secondé les Polonais, ceux-ci les avaient 
abandonnés. Ma che perro aiutarebbe con questa 
altra strada il re di Polonia. 

Possevino ne réussit pas en Suède; les chances de la 
réaction catholique baissent de plus en plus. Aussi Possevino 
tient-ıl à établir les meilleures relations entre la cour Suédoise 
et la Pologne catholique. On forme le projet de marier la 
princesse royale de Suède, Anne, au jeune Etienne Bathory, 
neveu du roi. Possevino et le nonce Caligari sont pleins d’ar- 
deur pour la conclusion de cette union; Catherine Jagellon 
sy montre favorable. Elle n’eut cependant pas lieu, quoique 
le roi Etienne — comme l’affirme Possevino — la souhaität 
vivement; le jenne Etienne Bathory contracta un mariage clan- 
destin en Transylvanie. L'affaire de la guerre contre la Moscovie, 
n'avait pas avancé de beaucoup. L/attitude menacante et pro- 
vocatrice du Danemarck inspirait des craintes à Jean III. En 
quittant la Suède vers le milieu d'août 1580, Possevino fut 
autorisé par Jean III à négocier avec Bathory, une alliance 
ou ligue (lega) contre la Moscovie. Cependant pressé de rentrer 
à Rome, cette fois encore, Possevino confia cette mission au 
nonce Caligari. C’est à la même époque qu’arriva en Pologne, 
l'agent suédois Olaf de Suerchero, per le cose di Mos- 
covia e di Napoli (Héritage de la reine Bone). Les in- 
formations les plus remarquables des lettres de Possevino de 
cette période, concernent la prince royal Sigismond qu’on indi- 
que déjà en 1580 comme le futur roi de Pologne. Le 20 août 
1580, écrivant de Danzig au cardinal de Como, Possevino 
parle de Sigismond: che potrebbe un giorno essere Re 
di Polonia. Il écrit pourtant à Caligari: La regina di Po- 
lonia (la reine Anne) con mostrare al detto segre- 

3* 


140 RÉSUMÉS 


tario (l'agent suédois) la speranza, ch’il Principe un 
giorno succedesse a questa corona et ch’essa come 
à figliuolo pretende lasciare il suo, per aventura 
fara qualche cosa di momento. Possevino vit bientôt 
après la reine Anne à Varsovie, mais il ne dit pas s’il a con- 
féré avec elle au sujet de l’accès éventuel de Sigismond au 
trône. Il est néanmoins toujours préoccupé de cette question. 
Quelques mois plus tard (novembre 1580), il écrit encore de 
Prague au Cardinal de Como, disant que probablement, en cas 
de mort du roi Etienne, tutti gli ecclesiastici di Po- 
lonia et molti altri signori Polacchi i Lituani dei 
piu cattolici et forseanco degli heretici gettereb- 
bono l’occhio soprä lui per eleggerlo re. 

En somme les lettres de Possevino, écrites en ces circon- 
stances, nous apprennent beaucoup de particularités curieuses sur 
le prince Sigismond. Nous y lisons, entre autres, que ce prince 
avait pris la résolution de s'enfuir de la cour de Suède pour 
s’arracher à l'influence protestante. Il voulait se réfugier au- 
près de sa tante, Anne Jagellon. 

Quant au volume 93 de Nunz. di Germ. (année 1581) il 
a pu fournir une abondante gerbe, même après la moisson faite 
antérieurement par Tourgueniew, Theiner et Pierling. On y trouve 
principalement les lettres de Possevino (au cardinal de Como, 
surtout) datées du camp de Pskow, du 8 au 28 octobre 1581, 
lettres contenant de trés-précieux renseignements et jetant un 
jour nouveau sur la politique de Bathory pendant cette dernière 
campagne en Moscovie. Elles expliquent clairement des points 
fort obscurs jusqu'ici: la politique contemporaine, les rapports 
entre la Pologne et la Suède pendant la guerre avec la Mo- 
scovie, leur situation à l'égard de cette dernière et les progrès 
sensibles et constants des armées suédoises en Livonie. Il est 
absolument évident que Bathory, dans cette guerre avec la Mo- 
scovie n’avait avant tout, on peut même dire uniquement en 
vue que la Livonie. Ces nouvelles découvertes confirment d’ail- 
leurs ce fait définitivement. Aussi les intérets de la Pologne 
et ceux de la Suède s'étant confondus en Livonie furent-ils 


RÉSUMÉS 141 


d’une importance capitale dans la conclusion de la paix avec 
la Moscovie. 

Après sa double mission en Suède, Possevino surveille 
attentivement la marche des affaires de ce pays. Il s'attache 
spécialement à établir et à conserver les meilleures relations en- 
tre la Pologne et la Suède. La situation d'alors était telle qu'il 
regarde un instant la guerre comme une chose inévitable, et 
s'attend à la voir éclater entre les deux royaumes. Cette cor- 
respondance est done une source précieuse de renseignements 
sur ces événements considérables, renseignements dédaignés par 
les savants russes qui n’y ont en effet attaché aucune impor- 


tance. 
Un mémorial fort étendu de Possevino est aussi très riche 


en observations pénétrantes. Il porte le titre: Risposte ha- 
vute del Sermo Re di Polonia, mentre ragionandosi 
della lega contra il Tureo, si dimandö cio che po- 
tesse sperarsi delle forze del Moscovito, in caso 
ch’egli volesse far da vero, si come nella sua let- 
tera accennö à S. Sta; et comme suite: Altre risposte 
delSermo del RediPolonia sopra ilviaggiodiPer- 
sia in caso del negozio della lega. Possevino y repro- 
duit sa conversation avec Bathory roulant sur la ligue contre 
les Tures et la participation de la Moscovie à cette ligue. La 
date exacte de cette conversation est inconnue; elle a proba- 
blement été tenue à Pskow en Octobre 1581. On trouve aussi 
ga et la de nombreux éclaircissements sur les questions ecclé- 
siastiques de la Ruthénie. La vive intelligence de Possevino 
ineidemment attirée par la Moscovie, va s’y intéresser de plus 
en plus activement: il espère ouvrir, à travers la Ruthénie 
Blanche et la Ruthénie Rouge, une route à la propagande ca- 
tholique en Moscovie, en Valachie et en Tartarie. 

Après avoir étudié la correspondance de Possevino, M. 
Koneczny a tenté de compléter les matérianx que nous possé- 
dons sur l’histoire des négociations ouvertes et poursuivies en 
1583, 1584, pour constituer une ligue contre les Tures. Il a con- 
sacré à ce travail quelques semaines de séjour à Florence. 


142 RÉSUMÉS 


L'action prépondérante du roi Bathory dans ces négocia- 
tions, sollieitait puissamment notre correspondant à augmenter 
par ses recherches la somme considérable des pièces sur la ma- 
tière, déja recueillies dans les archives de Rome et de Venise 
par les missions scientifiques de 1886—87. Le gouvernement 
florentin prit une part effective à la formation de la dite ligue, 
aussi pouvait -on s'attendre à rencontrer dans le „Archivio 
di Stato“ plus d’un document propre à combler les lacunes 
des précédentes investigations. M. Koneczny a pu en rassem- 
bler plusieurs, tirés des dépêches des envoyés florent ns Otta- 
vio Abbioso, Monsign. de Médicis, Bongianni Gianfiliazzi: les 
deux premiers écrivent de Rome, le troisième d’Espagne. Les 
lettres des 10 octobre 1583, 24 avril 1584 et 29 août 1584, 
adressées à la cour de Toscane par le nonce Bolognetto sont 
aussi des plus remarquables. Les papiers conservés à Florence 
sont done loin d’être sans valeur; ils fournissent de nouvelles 
informations sur la période primitive et constitutive de la ligue 
de 1582. Il a fallu abandonner l'espoir de trouver à Florence, 
des documents sur les projets mystérieux de Bathory en 1586. 

Mr. Suorka a terminé sa communication en rendant compte 
à la Commission de la marche des recherches continuées dans 
les archives de Rome, pendant l’année actuelle. C’est M. V. 
ÜZERMAK qui y est préposé, depuis le mois de novembre. Il 
est secondé dans sa tâche par le père Brecza. C. R. La non- 
ciature de Marius Filonardi, archevêque d’ Avignon (1635-—1643) 
est l’objet de leurs études. En outre, M. V. Czermak exa- 
mine minutieusement, à la Bibliothèque Barberini, la volumi- 
neuse correspondance de Ladislas IV et de la famille royale, 
avec le cardinal Barberini (1685—1644). 


RTL CORRE PP 


RÉSUMÉS 143 


26. — V. Heck. Bericht über die Stadtarchive der ehemaligen Herzogthümer 
OSwiecim und Zator. 


Die Forschungen in den Archiven von sieben Städten 
im Gebiete der ehemaligen Herzogthümer Oswiecim und Zator 
ergaben kein reichliches Resultat. Die Städte Oswieeim (Auschwitz) 
und Zywiee (Saybusch) besitzen gegenwärtig fast kein historisches 
Material; aus verschiedenen Gründen ist dasselbe in beiden 
Städten zugrunde gegangen. In Oswieeim sind noch Überreste 
des Archivs in 7 Büchern erhalten; sechs Bücher enthalten die 
Acten des städtischen Rathscollegiums aus der Zeit von 1763— 
1780, eines enthält die Aecten des Schöffengerichtes 1763— 1775. 
Documente gibt es keine mehr. Die Stadt Saybusch besitzt 
weder Documente noch öffentliche Bücher. Die Original-Ur- 
kunden sind zwar verloren gegangen, allein im Codex der 
Jagiellonischen Universitäts-Bibliothek Z. 3400 sind Abschriften 
derselben erhalten, über deren Vollständigkeit sich nichts Be- 
stimmtes sagen lässt. Die Archive der anderen fünf Städte ent- 
halten 84 Original Urkunden. Hievon entfallen auf Andrychöw 
4, auf Biala 12, auf Kety 38, auf Wadowice 21, auf Zator 
11. Diese Urkunden haben vorwiegend localen Wert und ge- 
hören einer späteren Zeit an. Die älteste Urkunde ist im Archiv 
zu Kety aufbewahrt. Sie trägt das Datum Oswiecim den 25. 
Mai 1391 und verleiht darin Janusz II Herzog von Oswiecim, 
den Bewohnern von Kety zahlreiche Privilegien. Diese Urkunde 
ist jedoch nicht im Original erhalten, sondern in einer Bestäti- 
gung Kasimirs des Jagiellonen ddto Krakau den 20. März 1454. 
Das nächste Document der Zeitfolge nach ist gleichfalls in Kety 
erhalten und trägt das Datum Zator den 25. October 1400. 
Hiedurch bestätigt Herzog Janusz II den Verkauf von Gütern 
in Kety. Die Urkunde ist so schadhaft, dass die Namen der 
Personen unleserlich sind. Die drittälteste Urkunde ist das im 
Wadowicer Archiv aufbewahrte Privilegium Kasimirs I. Her- 
zogs von Oswiecim, d. d. Oswiecim den 10. November 1430 
über das Magdeburger Stadtrecht für Wadowice, gleichfalls 
nicht im Original sondern in einer Übertragung, nämlich einem 


144 RÉSUMÉS 


Privileg Janusz IV ddto 20. November 1496 (ohne Angabe 
des Ortes). Die übrigen frühesten Urkunden stammen vom 
Anfang des XVI Jahrhundertes. In der obgenannten Zahl der 
Urkunden sind auch die Zunftordnungen der genannten Städte 
enthalten. 

Die Anzahl der in den Archiven der genannten Städte 
erhaltenen Bücher ist folgende. In Andrychôw sind zwei Bücher 
des Bürgermeisteramtes aus der Zeit 1663—1708 und 1750 — 
1809 erhalten. In Biadla sind nur lose Bogen in Heften erhalten, 
betreffend die städtischen Angelegenheiten im XIII Jhdt. Kety 
besitzt 22 mehr oder minder gut erhaltene Bücher; es sind 
fast ausschliesslich Acten des städtischen Rathscollegiums aus 
der Zeit von 1587—1786 mit vielen grösseren Lücken. Die 
Handschrift ist verschieden, stellenweise nur schwer leserlich. 
Der Inhalt bietet meist nur locales Interesse, selten findet man 
auch etwas von allgemeiner Bedeutung. Ausser den Beschlüssen 
des Rathscollegiums, betreffend die Verwaltung der Stadt, sind 
hier zahlreiche Kauf-und Verkaufs-Contracte, Schenkungen von 
Häusern u. Grundstücken, testamentarische Schenkungen, Ver- 
mögensstreitigkeiten, Ehrenbeleidigungs - Klagen, polizeiliche 
Angelegenheiten von keinerlei Bedeutung, Schuldverschreibun- 
gen, Bestätigungen über empfangene Geldsummen, hie und da 
Notizen über vorgenommene Wahlen in der Stadt, über Ein- 
nahmen und Ausgaben der Stadt, über Revisionen der Grenzen 
des städtischen Gebietes oder über irgend eine andere, wichti- 
gere Angelegenheit, die Stadt betreffend. Erwähnensvert sind 
zwei in den Acten aufbewahrte Lustrationen von Kety im Jahre 
1569 und 1720. Wadowice besitzt verhältnissmässig das meiste 
handschriftliche Material, denn die Zahl der Bücher beträgt 43. 
Mit Ausnahme von zwei Büchern sind auch hier die Urkunden 
des städtischen Rathscollegiums aus der Zeit von 1550—1789 
erhalten. Ihr Inhalt ist derselbe wie in den Büchern des Archivs 
von Kety. 

Ein Ausflug nach Lanckorona, der ursprunglich nicht im 
Plane des Verfassers lag, ergab, dass das städtische Archiv nicht 
mehr besteht, trotzdem es bis unlängst noch bestanden hat. Durch 


PP PE N 


RÉSUMÉS 145 


Leichtsinn ist dasselbe, wie so viele andere, zugrunde gegangen. 
Als Überreste sind noch zwei Bücher des städtischen Rathscolle- 
giums von 1589 und 1659 an erhalten. 

Diese Erforschung der städtischen Archive ist der Anfang 
einer grösseren Arbeit auf diesem Gebiete. Herr Heck beabsich- 
tigt auch eine Durchsicht der Kirchen-Privat-und Gemeinde- 
Archive in dem Gebiete der einstigen Herzogthümer Oswiecim 
und Zator vorzunehmen. 


27. — F. Mexrrens „O zastosowaniu teoryi funkcyj symetryeznych do wypro- 
wadzenia uktadu zupelnego utworöw niezmiennikowych dla form o dwu 
zmiennych.“ (Über die Anwendung der Theorie der symme- 
trischen Functionen auf die Deduction eines vollständigen 
Systems invarianter Gebilde binärer Formen). 


Der Verfasser beweist mit Hilfe der Theorie der sym- 
metrischen Functionen, dass es für jede binäre Form einen 
endlichen Inbegriff von mvarianten Gebilden gibt, durch welche 
alle ganzen invarianten Gebilde dieser Form in ganzer Weise 
ausdrückbar sind, und stellt diese Inbegriffe für die Formen 
2-ten, 3-ten und 4-ten Grades auf. 


28. — J. Scuranm. 0 wpiywie $wiatta na chemiczne podstawiania. {Influence 
de la lumiere sur la substitution chimique). 


En continuant ses recherches sur l’objet en question, l’au- 
teur a trouvé que le paraéthylotoluène, la bromoéthylobenzine, 
la bromopropylobenzine normale et la bromobutylobenzine nor- 
male, sont, en présence du brome, très sensibles à l’action de 
la lumière. Il a obtenu, dans ces conditions, plusieurs dérivés 
de ces corps, qu'il serait bien difficile de produire dans des 
conditions différentes, et résume ses études dans les propositions 
suivantes: 


146 RÉSUMÉS 


1) Quand on fait agir une molécule de brome sur du 
paraéthylotoluène à la lumière solaire, et ensuite une deuxième 
Den de ce mötalloide à Vobscurit& et A la température de 
100° C., il se forme du p-methylobibromure de styrol qui eri- 
stallise en aiguilles, dans sa solution alcoolique, et fond à 44,50C. 

2) Dans des conditions analogues, et toujours en présence 
du brome, on obtient — de la bromoéthylobenzine, de la bro- 
mopropylobenzine normale et de la bromobutylobenzme nor- 
male — produits qui se solidifient en partie après leur refroi- 
dissement. Après avoir été débarrassés des corps huileux qui 
les accompagnent (combinaisons isomères ortho), ces produits 
donnent des bromobibromures: de styrol, de féniloallyle et de 
fénilobutylène, facilement cristallisables dans leurs solutions alco- 
oliques. Le premier de ces bromobibromures fond à 60°C., le 
deuxième à 61° C., le troisième à 76,50 C. 

3) En étudiant la constitution moléculaire de ces corps, 
l’auteur en a tiré: le p- méthylostyrol, liquide qui bout à 170— 
175° C., le p- bromostyrol, liquide qui bout à 210—220° C., 
enfin l'alcool bromoféniloéthylénique, corps solide qui fond 
à 1020 C., se dissout difficilement dans l’eau et se dépose, de cette 
solution, en aiguilles aplaties, fortement réfringentes. 


29. — I. Zaxezewskı. ,,0 zalezno$ci ciepta wlasciwego ciat statych od tem- 
peratury“. (Sur la variation de la chaleur spécifique des corpe 
solides suivant leur température). 


Les déterminations ont été faites au moyen d’un calori- 
mètre à glace de M. Bunsen, muni d’un tube capillaire gra- 
dus. Pour éviter la formation spontanée de la glace à l’inte- 
rieur du calorimètre, un manomètre à mercure fut ajusté 
à l'extrémité du tube capillaire, et put exercer à l’intérieur de 
l'appareil une pression variable à volonté. Ordinairement une 
pression de 500 à 760 mm. de mercure suffisait pour rendre le 
calorimètre stationnaire. Le tube capillaire, long de 100 .em., 
divisé en millimètres, avait un diamètre intérieur de 0'4 mm., et 


star. sin die 


RÉSUMÉS 147 


contenait en moyenne 1.7 mgr. de mercure par millimètre de 
longueur. Le déplacement d’une bulle d’air interrompant la co- 
lonne de mercure a été observé à l’aide d’un microscope. Un 
objectif augmentant 2 fois en diamètre, et un micromètre ocu- 
laire rendaient possible la détermination exacte à 0.05 mm de 
‘échelle; cela correspond: à 0.085 milligrammes de mercure. 

Comme unité de chaleur, l’auteur a choisi un centième 
de la chaleur perdue par un gramme d’eau se refroidissant de 
100° à 0° C, c’est-à-dire un ,gramme-degré moyen“. Trois 
déterminations faites pour mesurer la masse de mercure qui se 
retirait dans le calorimètre, par suite de l'introduction d’une 
unité de chaleur, ont donné les chiffres suivants: 15.58, 15.56, 
15.58 — en moyenne 15.573 mgr. de mercure à 0° — le 
manomètre indiquant 558, le baromètre 734—739 mm. 

La chaleur latente de fusion de la glace dépend de la 
pression exercée. La variation correspondante étant insignifiante 
et mal connue, on a adopté, pour calculer les expériences qui 
suivent, le nombre 15.573 comme équivalent en mercure 
un gramme-degrè moyen. 

Les expériences ont porté sur les deux intervalles de tempé- 
rature: 000) + 100% et 00 & — 100°. Les corps ont 
été chauffés par un courant de vapeur d’eau bouillante, et la 
température déterminéé à l’aide d’un thermomètre à mercure, 
dont le vase était entouré du corps en question. Le refroidis- 
sement s’accomplissait à l’intérieur d’un thermostat approprié, 
rempli d’éthylène liquide, bouillant sous la pression atmosphé- 
rique. Pour mesurer la température, on a employé un thermo- 
mètre à sulfure de carbone. La correction du thermomètre fut 
déterminée après chaque expérience en immergeant immédia- 
tement dans l’éthylène la partie du thermomètre qui se trouvait 
à l’intérieur du thermostat. La température de l’éthylène bouil- 
lant, par rapport à la pression atmosphérique, a été trouvéeit 
d'après la courbe de tension de vapeur saturée, déterminée 
antérieurement au laboratoire de physique de luniversité. 

Les résultats de ces expériences sont consignés dans le 
tableau suivant: | 


148 RÉSUMÉS 


Chaleurs spécifiques. 


Intervalles de température. PC | As. Pd. Cu: Ni. 


| | 
0 à +100. 0:03179, 005561) 0:05726 0‘09217| 010738 
0 à -100. ' 008035) 005399 005355] 008514 009470 


Variation totale |_0:00144 —0-00162|—0:00371|—0-00703 —0:01268 
Variation en %, | 453 | 291 6:48 7:63 11:81 
Variation de le chaleur | p.980 |—0:173 |-0:393 |--048 12 006 


atomique 


n 
Intervalles de température. | Fe. | Verre. & Al. 


0 à :100. 0‘110910:191510°19775) 0‘21285| 
0 à —100. 0‘09499  —  10:13682| 0:19079 


Variation totale 


10:01592) —  |0:06093|—-0-02206| 0.60 | 1:34 


Variation en °/, 1435 en il 10:36 16:09 | 473 
Variation de la chale .QQc | 791 | -596 ) 5 
ari a Re En) 209 | —  |—0731/—0:596 |—0 60 | —1:34 


L’hydrogene a été employé à l’état de combinaison 
avec le pallade. Les chiffres de la première colonne (Ht) don- 
nent la moyenne des mesures relatives au pallade contenant 
moins d'hydrogène que ne l'indique la formule Pd, H. La se- 
conde colonne se rapporte à un degré de saturation supérieur 
à celui de la formule précédente. 

Les valeurs de la variation totale de la chaleur spécifi- 
que montrent que la variation augmente avec la valeur de la 
chaleur spécifique même, sans que d’ailleurs il y ait propor- 
tionnalité, ainsi que le démontrent les valeurs de cette variation, 
évaluées en 0/,. La dernière ligne de la table contient les 
variations de la chaleur atomique des corps employés. 

Laboratoire de physique 


à l’Université de Cracovie. 


RÉSUMÉS 149 


30. — 8. Niementowskt „O anhydrozwiazkach“ (Ueber Anhydroverbin- 
dungen). 

Diese Arbeit bildet die Fortsetzung der in den Sitzungs- 
berichte1 der Akademie Bd. XV und Bd. XVIII unter dem 
selben Titel veröffentlichten Abhandlungen. 

Eingangs wird die Bildung eines bei 156°C schmelzenden 
Oxyäthenyldiamidotoluols aus Bibromäthenyldiamidotoluol und 
Kalilauge besprochen. Der Körper ist mit einem von Z. Ban- 
kiewiez entdeckten bei 232—234°C schmelzendem. Oxyäthe- 
nyldiamidotoluol isomer. 

Im speciellen, experimentellen Theile wird zuerst die 
Darstellung des Hobrecker’schen Aethenyldiamidotoluols Schm. 
203°C ausführlich beschrieben. Sodann geht der Verfasser zur 
Schilderung der Bromierung dieser Base über und beschreibt eini- 


ge bromhaltige Derivate derselben. Einer besonderen Erwähnung 


sind wert: j 

Bromäthenyldiamidotoluol C, H, N, Br. Schm. 
216°C. Krystallisiert in Nadeln. Leicht löslich in Alkohol u. 
Aceton. 

Chlorhydrat: Co Ho N, Br HCl + 2aq. Nadeln. 

Bromhydrat: Co Hy No Br HBr. + 2aq. Weisse Nadeln- 
Schm. 3020C. 

Nitrat: Co Ho No Br HNO,. Weisse Nadeln. Zersetzung 
bei 22800. 

Nitrobromäthenyldiamidotoluol C, H3 (NO:) 
Br N,. Schm. 21900. Gelbe Nadeln. Löslich in siedendem 
Essigäther, Aceton, Alkohol. Wurde erhalten aus der vorherge- 
henden Verbindung durch Eintragen in siedende oder kalte 
Salpetersäure sp. Gew. 1,53. 

Das Chlorhydrat, Sulphat und Nitrat krystallisieren in 
weissen Nadeln. Das letzte schmilzt bei 207°C. 

Darauf folgen ausführliche Angaben über die Bromierung 
des o- Acettoluids und Analysen des Bromhydrates des m- Brom- 
-o- Toluidins und der freien Base. Dann werden beschrieben : 
das m- Nitro- m- Brom- o- Acettoluid 


150 RÉSUMÉS 


‚ (2) NH. COCH; 
(1) CE. 0, H, Z-(8) NO, Schm. 20500. 
(O0) br 
Aus Eisessig gelbe rhombische Tafeln sonst Nadeln. Mit 
Alkali verseift, gibt es m- Brom- m- Nitro- o- Toluidin von 
Wröblewski Sch. 145. Die Verbindung wurde erhalten durch 
Eintragen des m- Brom- o- Acettoluids in Salpetersäure sp. 
Gew. 1,48. 
Dinitro- m- Brom- Acettoluid. CH; C; H (NO,) 
Br NH COCH;. Erhalten durch Eintragen 1 Th. m- Brom- 
o- Acettolluids in eine Lösung von 1 Th. Natronsalpeter in 
20 Th. conc. Schwefelsäure. Schm. 244°C mit Zersetzung. 
m- Brom- Isöäthenyldiamidotoluol 
nn 
> éd 
BUVNN 


Entsteht bei der Reduction des m- Nitro- m- Brom- o- 
Acettoluids mit Sn u. HCL neben der entsprechenden Oxyanhy- 
drobase. Schm. 244—246° mit Zers. In sämmtlichen Solventien 
sehr schwer löslich. Tafeln oder Nadeln. 

Chlorhydrat C, Hy Br Ns HCI+ aq. Schuppen oder Nadeln. 

Nitrat C, H, Br No HNO, Weisse Nadeln. Schm. mit Zers. 
bei 217—-2190C. 

m- Brom- Oxyisoäthenyldiamidotoluol 
Schm. mit Zers. 25000. 

CH; 


| 
„NH ane 
| / 


heil / 
BY VNNÉEO 
In sämmtlichen organischen Solventien sehr schwer löslich. 
Chlorhydrat C, Hy, Br N, OÖ. H Cl + 2aq. Weisse Spissen. 
Sulphat Co H Br N, O. H, SO, +17, aq. Moosähnliche verä- 
stelte Büschel. 


RÉSUMÉS 151 


Nitrat Co Hy, Br No O. H NO: Derbe Nadeln. Zersetzt 
sich bei 13800. Am Schluss der Arbeit weist der Verfasser 
nach, dass das von Berlstein und Kuhlberg entdeckte nach den- 
selben bei 132—134°, nach Untersuchungen des Verfassers bei 
137—1380C schmelzende -o- Nitro- m- Toluidin die Constitution 

(6) NO, 


(1). C H,. C, Ha. \(3) NH, besitzt. 


31 — N. Cyeursri i J. ZANIETowsKI ,,0 zastosowaniu kondensatora do po- 
drazniania nerwöw i miesni zamiast przyrzadu saneczkowego Du-Bois- 
Reymonda“. (Nouvelle methode d’excitation électrique à l’aide 
de condensateurs remplaçant Vappareil à chariot de Mr 
Du-Bois-Reymond). 


Les auteurs décrivent une nouvelle méthode d’excitation 
électrique, au moyen de décharges de condensateurs qui rempla- 
cent l’exritant utilisé jusqu’ à présent, sous forme de courants 
induits ou courants continus. 

Ces deux excitants si souvent employés, même pour éva- 
luer le degré d’excitabilité des nerfs, ne sont pourtant ratta- 
ches par aucune mesure aux unités fondamentales des phy- 
siCiens. 

La méthode sus dite ne nous offre point de nouvelles 
unités, ni de nouveaux facteurs; elle compare la réaction mu- 
sculaire avec des facteurs connus et bien définis, et nous per- 
met de formuler des lois sur le rapport qui existe entre l’éner- 
gie du muscle et l'énergie de l’excitant jusqu'à présent non 
décrites. 

Les auteurs chargent, à l’aide d’un commutateur rotatif, 
un condensateur, dont on connait la capacité, à un potentiel 
strictement défini, et qu'on peut faire varier au moyen d’un 
rhéostat; puis ils le déchargent dans le nerf à l’aide du même 
appareil. (Les armatures du condensateur se chargent par une 
pile de Daniell, dont l'intensité est mesurée à l’aide d’un gal- 
vanomètre à ressort). 


152 RÉSUMÉS 


En changeant la capacité du condensateur et le poten- 
tiel, les auteurs modifient à volonté la quantité d'électricité et 
l'énergie de l’exeitation, comme dans l'appareil à chariot de 
Du-Bois-Reymond, avec toutefois cette amélioration, que ces 
facteurs nous sont strictement connus, et que les décharges 
opèrent dans un sens ou dans les deux sens inverses, pendant 
un espace de temps qui reste toujours le même. 

On donnera ultérieurement la description détaillée de tou- 
tes ces expériences; mais on en peut conclure dès à présent: 

1) que l’effet de l’exeitation dépend de l’énergie du cou- 
rant qui traverse le nerf pendant un très-court instant; 

2) qu'il y a, certaines limites précises étant données, un 
rapport strictement défini entre l'énergie de l'excitation et l’é- 
nergie de la contraction musculaire, exprimée en unités de travail; 

3) qu'il y a un certain terme que l'énergie de l'excitation 
doit atteindre, pour produire une contraction minima: ce terme 
s’@value, pour le nerf ischiatique de la grenouille, de 1/,559 Jus- 
qu'à 3/1000 erg*) (si le muscle soulève de 5 à 10 gr.); 

4) qu'au dela de ce terme, l'énergie du muscle et la 
hauteur de la contraction augmentent beaucoup plus rapidement 
que l'énergie de l’excitation ; 

5) que le terme d’excitabilité mentionné plus haut, ainsi 
que le caractère et la hauteur maxima de la courbe qui ex- 
prime l'accroissement de l’énergie musculaire, dépendent du 
poids soulevé par le muscle; 

6) que ce poids détermine aussi la quantité d'énergie 
nécessaire pour produire un effet maximum, par exemple: pour 
soulever à la hauteur maxima un poids de 10 grammes, il 
a fallu 1/,59 d’erg, et le travail exécuté correspondait à 3600 
erg; pour soulever 20 gr. il a fallu ?/,59 erg, et le travail 
correspondait à 6000 erg; pour soulever 40 g. il a fallu à peu 
près */100 d'erg, et le travail correspondait à 11700 erg; 


# L’erg, comme on le sait, est l’unité de travail adoptéé en Alle- 
magne; il équivaut à l’effort produit pour soulever un milligramme à la hau- 


teur d’un centimètre. 


RÉSUMÉS 153 


7) que le muscle tétanisé se fatigue très lentement; 

8) qu'il y a, pour le muscle tétanisé, une certaine quantité 
d'énergie qui produit dans des conditions identiques un maxi- 
mum de contraction régulière, et qu'il y a un rapport entre 
cette quantité et le poids soulevé par le muscle: 

9) que nous évitons, en employant notre méthode, tous 
les phenomenes d’induction unipolaire. 

La methode que nous exposons permet en outre à tous 
les expérimentateurs de se placer dans des conditions tout-a-fait 
identiques, et de comparer, en se servant des facteurs mention- 
nés plus-haut, l’excitant électrique employé dans des recherches 
différentes, ce qui était jusqu'à présent impossible. 


u ee — 


Erratum 


pag. 152 dernière ligne du texte: au lieu de 2/100 lisez 25/1000. 


—_— ie — 


Naktadem Akademii Umiejetnosei 
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanislawa Smolki, 


Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloñskicgo, pod zarzadem A. M. Kosterkiewieza. 


11 Maja 1891. 


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ju À 


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à - 


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PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE 
1878 — 1890 


Librairie de la Société anonyme polonaise 
(Spéika wydawnicza polska) 
a Cracovie. 
de 
Philologie. — Sciences morales et politiques. 
»Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.« /Classe de Philologie, Classe 


d'histoire et de philosophie. Mémoires), in 4-to, 8 volumes. (38 planches). — 38 fl. 
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.« /Classe de 
dhtlologie. Séances et travaux), in 8-vo, 13 volumes (5 planches). — 26 fl. 


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d'histoire et de philosophie. Séances <t travaux), in 8-vo, 24 vol. (37 pl.) — 48 Ai. 

»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp- 
tes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu- 
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que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes. 
Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie- 
wicz. 2:fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl. 
»Biblioteka pisarzöw polskich.« /PBrhliothèque des auteurs polonais du 
XVI siècle), in 16-0, 10 livr. — 7 fl. 50 kr. 
.- Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus- 
trantia, in 8-vo imp., II volumes. — 80 fl. 
Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. ı8 fl. — Vol 
II, Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski. zo fl. — Vol. III, IX, x, 
Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 25 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civi- 
tatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. io.fl. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis 
Cracov. ed. Piekosinski. 20 fl. — Vol. VI, Cod. diplom. 'Vitoldi ed. Prochaska. 18 fi. 
Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 7 fl. 
Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 14 volumes. — 42 fl. 
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol. 
H, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. an. Stephani 
Medeksza commentarii 1654— 1668 ed. Seredynski: 4 fl. — Vol. IV, V, IX, XI, XII, 
Collectanea ex archivo Coll. hist. 21 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae 
S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 9 fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 
ed. A. Sokolowski. 3 fl. ; 
Acta historica res gestas Poloniae illustrantial, in 8-vo imp., 


12 volumes, — 130 fl. 
Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wistocki 


1543—1553. 8 fl. — Vol. II, (pars r. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu- 
czycki. 16 fl. — Vol. III, Ÿ, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum 
exterarum Gallici) Te 1683 ed. Waliszewski. 36 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai 


Hosii epistolae 1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 24 fl. — Vol. VI, Acta Ben 
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 12 fl. 
Vol. VIII (pars r. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civitatis een 


1507—1795 ed. Piekosinski. 34 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae 
Dobrinensis ed. Kluczycki. 3 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—ı586 ed. Pol- 
kowski. 3 fl. — 

Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. HI—V. — 41fl. 


»Starodawne prawa polskiego poraniki. « {Anciens monuments du droit 


3 Br in 4-to, vol. II—X. — 60 fi. 


Vol. H, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 10 fl. — Vol. Il], 
Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyñski. 5 fl.— 
Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV,-ed. Heyzmann. 5 fl. — Vol. V, Monu- 
‚menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzynski. 6 fl. — Vol. VI, Decreta 
in iudiciis regalibus a. 1507—ı531 ed. Bobrzyüski. 6 fl. — Vol. VII, Acta expedition. 
bellic. ed. Bobrzyñski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. zo fl. — Vol: VIII, An- 


tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374—1400 ed. Ulanowski. 19 fl. — Vol. IX. 
Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu 
szynensis 1647— 1765. 9 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec. XV ed, Ula- 


nowski. 2'50 fi. 


Volumina Legum. T. IX. S-vo, 1880. — 7 fl. 


Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.« /7raité de l'ancien 
droit civil en Pologne), in 8-vo, 1874. — 1 fl. 80 kr. Walewski A., »Dzieje 
bezkrélewia po skonie Jana Ill.« /Z’interrögne après la mort de Sean IN 
Sobieski), in 8-vo, 1874. — 3 fl. Straszewski M., »Jan Sniadecki.« /. ER 
étude littéraire), in 8-vo, 1874 — 3.f. Wistocie W., Catalogus codieum 
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Cracoviensis, in 8-vo, 
Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., » Wykaz zabytköw przed- 
historyeznych.« /Monuments prehistoriques), in 4to, 1877 (0 planches) — ı fl. 
Zakrzewski V., »Po ucieczce a « /L’interregne après le départ de Hen- 
ri de Valois), in 8-vo, 1878. — 3 fl. 75 kr. Zarañski S., »Geograliczne 
imiona slowianskie.« (Dirionnatre géographique des pays slaves), in 8-vo, 
1878. — 2 fl. Stronczynski K., »Legenda o sw. Jadwidze.« (Za légende 
de S. Hedvige), in 4-to, 1880 ‘(65 planches). — 6 fl. Zebrawski T., »Teofila 
o sztukach ks. troje.« /7heophili Diversarum artium schedula; traduit en po- 
lonais), in 8-vo, 1880. — ı fl. 20 kr. Morawski K., » Andrzej Patrycy NE? 
decki.« /A. P. N., étude litieraire), 1-e partie. 1522— 1572, in 8-vo, 1884.— . 
3 fl. Krasifski S. A, »Slownik synonimöw polskich.« Be de la lan- 
gue polonaise/, in 8-vo, 1885, 2 volumes. — 10 f. Ossowski G., »Zabytki 
przedhistoryczne etc. Monuments préhistoriques de l'ancienne Pologne.« Texte 
polonais et français, in 4-t0, 1879 — 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre). — 
20 fl. Malinowski L., »Modlitwy Waclawa.« ne d'heures de Venceslas, mo- 
nument de. l'ancienne TanEue polonaise), in 8-vo, 1887. — ı fl Semkowicz. 
A., »Krytyczny rozbiör dziejöw Dlugosza.« (Analyse critique de P Historia Po- 
lonica de Diugösz), in 8-vo, 1887. — 5 fl.  Estreicher K., »Bibliografija Re 
polska,« S-vo, 1872—1888, 10 volumes. — 100 fl. Kolberg O., »Lud, jego 
zwyczaje« etc. /Kecherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873— 1888, 
16 volumes (VI—XXI). — 53 fl. 30 kr. Ossowski G., »Wielki kurhan rya- 
nowski.« /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra- 
vures). — 6 fl. Piekosinski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze- 
niu.« (Sur l'origine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, 1889.—4f À 
Czerny F., »Ogölna. geografija handlu.« Géographie commerciale], in 8-0," 
1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofi greckiej.« /Zistorre de la phi- 
losophie grecque), t. I, in 8-vo, 1890. 3A. 


Sciences mathématiques et naturelles. 

»Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 17 volumes (151 planches). — 105 fl. 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñ.«/Séances et travaux), in 8-vo, 
20 volumes (152 planches). — 74 fl. 

»Sprawozdania komisyi fizyjogralieznej.« /Comptes rendus de la Commis- 
sion de physiographie), in 8-vo, 24 volumes (40 planches). — 80 fl. 

»Atlas geologiczny Galicyi.e /Aflas géologique de la Galice), in fol, 

fl. 


2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 
»Zbi6r wiadomosci do antropologii krajowej.« /Comptes rendus de la 
Commission d'anthropologie), in 8-vo, 14 volumes (89 planches). — 57 fl. 


Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais), in 8-vo, Yo 
1882. — 10 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazöw techniczuych tyezgeych 
sie budownictwa.« /Terminologie de l'architecture), in 8-vo, 1883. — 4 
Franke J. N., »Jan Broiek.« /7. Broscius, mathématicien polonais au XVII | 
siècle), in 8-vo, 1884. — 4 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania 
obiegu cial niebieskich.« (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes), « 
in 8-vo, 1889. — 6 fl. Mars A., »Przekröj zamroZonego ciala osoby zmarlej : 
podezas porodu skutkiem pekniecia macicy«. /Coupe du cadavre gelé d'une per- 4 
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 Bla; "4 
ches in folio avec texte, 890. — 0 fl. à 


»Rocznik Akademii.« Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1873—1889, | 
17 vol. — 13 fl. 50 kr. | 
»Pamietnik 15-letniej dzialalnosci ee « {Mémoire sur les trava «x 
de l'Académie 1873—18881, 8-vo, 1889. — 3 N. 


ee 


12,229 | 
- / BULLETIN INTERNATIONAL 
| DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE 


COMPTES RENDUS 


DES 


| SÉANCES DE L'ANNÉE 1891. 


CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE 
1891 


. 


L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1872 PAR 
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH L 


PROTECTEUR DE L'AcADËMIR: 
S.. À. I L'ARCHIDUC CHARLES LOUDIS 


Vrcx-Prorecreur: S. E. M. Juzrex DE Dunasewski. 


PRÉSIDENT: M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI. 


SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA. 


EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: 


($ 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté 
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom- 
mes par S. M. l'Empereur. 

($. 4). L'Académie est divisée en trois classes : 

a) classe de philologie, 
b) classe d'histoire et de philosophie, 
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 

($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c’est dans 
cette langue que paraissent ses publications. 


Le Bullelin inlernalional parait lous les mois, à £ ’exceplion 
des mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux 
parties, dont la première contient l'extrait des procès verbaux des 


séances (en français), la deuxième les résumés des mémoires el 


® 


communications (en français ou en allemand, au choix des auteurs). 


Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr.! 
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes. 


Nakladem Akademii Umiejetnoéci 
‘pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. 


Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. 


BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE. 


N° 5. Mai. 


1891. 


Sommaire: Séances du 1, 11, 20 mai 1891. — Résumés: 32. C. 


Morawskı. La vie et les ocuvres de Jacques Görskl (1923— 1585). — 
33 E. Krzyuuskı. Joseph Szymanowski, Étude pour de servir à l’histoire 
la réforme du droit pénal et de l’instruction criminelle en Pologne, vers 


la fin du XVIII siècle. — 34 Codex epistolaris saec. XV, vol. II ed. 
A. Lewicrki. — 35. A. Wırkowskı. Sur la dilatation et la compressibilité 
de l'air athmospherique. — 36. A. Wırkowskı. Thermomètre électrique 
pour les basses températures. 37. S. Nıementowskı Sur les dérivés 
des m-metyl-o-uramidobenzole. — 38. C. Orszewskr. Sur la pression eriti- 
que de l'hydrogène. — 39. S Dicrsrix. Les notions et les méthodes en 


mathématiques. 1. voi. Théorie des opérations. 


Séances 
2 - re 


Classe de Philologie 


Séance du 1 mai 1891 


Presidence de M. C. Morawski 


M. C. Morawskı donne lecture de son travail sur la vie 
et les oeuvres de Jacques Görski (1525—1585).1) 


un 
CR Be} 


Classe d’Histoire et de Philosophie 


nn  — 


Séance du 11 mai 1891 


Presidence de M. V. Zakrzewski 


M. Epnmonp Krzymuskı donne lecture de son travail inti- 


tule: Joseph Szymanowski. Elude pour servir à l'histoire 


1) Voir aux Résumés p. 158. 


156 SÉANCES 


de la réforme du droit pénal et de l'instruction criminelle en 
Pologne, vers la fin du XVII siecle.t) 

Le Secrétaire présente le compte-rendu des travaux des 
Commissions. 

La Commission d'Histoire vient de publier le 12° vol. des Mo- 
numenta medii aevi, contenant la continuation du Codex epistolaris saec. 
XV, editée par M. A. Lewicki?). A la Commission d'Archéologie 
furent préséntés dans les séances du 14 et 25 avril: 1) le rapport de M. G. 
Ossowskr sur ses recherches archéologiques dans le district de Zaleszezyki 
2) une communication de M. M. Zmiéronzkr concernant ses études sur les 
signes symboliques suastikales. 


Classe des Sciences mathématiques et naturelles 


Séance du 20 mai 1891 


Présidence de S. E. M. J. Majer 


Le Secrétaire présente le 1 fascicule du XVII volume des 
Mémoires, récemment publié, contenant un seul mémoire de M. 
J. Sırmmanzrı: Faune des étages oxfordien et kimméridien en 
Pologne.) 

Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de 
la Commission d’Anthropologie, qui a eu lieu le 28 avril. 

Dans cette séance M. Kopernicki, secrétaire de la Commi- 
sion, a présenté les mémoires destinés pour les publications de la 
dite Commission, et M. G. Ossowski a rendu compte de ses re- 
cherches archéologiques en Galicie orientale. 

M. A. Wrrkowskı rend compte des ses mémoires: a) Sur 
la dilatation et la compressibilité de l'air atmosphérique), b) 
Thermomètre électrique pour les basses temperatures.?) 

M. Ch. Olszewski donne lecture de son rapport sur le 
mémoire de M. S. Niewexrowski: Sur les derivés des m-metyl- 
o-uramidobenzole.®) 


1) Voir aux Résumés p 160, 2) ib. 168. 3) Bulletin 1890, Juillet, N. XLVI. 4) Voir aux Ré- 
sumés p. 181. 5) ib. p.188. 6) ib. p. 190. 


side re ers ee ot da ant 


en a Be 


SÉANCES 157 


M. Ch. Orszewskı présente une note: Sur la pression eri- 
tique de l’hydrogène. À) 

Le Secrétaire remet à l’Académie au nom de l’auteur 
l'ouvrage de M. S. Dicksren: „Pojecia 1 metody w matema- 
tyce“ (Les notions et les méthodes en mathématiques) 1” vol”) 

La Classe se forme ensuite en comité secret et vote lim- 
pression des mémoires de MM. Witkowski, Niementowski et 
Olszewski. 


1) Voir aux Résumés p. 192. 2) ib. p. 193. 


Résumés 


32. — K. Morawsxı. „Zycie i pisma Jakôba Görskiego“ (Leben und Werke 
des Humanisten Jacob Görski). 


Das Leben dieses Mannes ist ein treues Abbild seiner 
Zeit, da wir an ihm die mannigfachen geistigen Strömungen 
des sechszehnten Jahrhunderts genau verfolgen können. Gegen 
1525 geboren, genoss er seine Ausbildung in Krakau und 
wurde 1542 als Hörer der Krakauer Universitet inseribiert. Die 
ehrwürdige Hochschule war in dieser Zeit bereits von ihrer 
einstigen Höhe stark hinabgegangen; die noch vorhandenen 
tüchtigeren Kräfte wurden durch eine bereits eingetretene 
Abspannung und Entmuthigung gelähmt. Trotzdem verstand es 
Görski sich eine sehr achtbare Kenntniss der classischen 
Schriftsteller zu verschaffen. Erst jedoch im Jahre 1554 trat er 
als Lehrer an der Krakauer Universität auf und entwickelte 
hier vorderhand nur bis zum Jahre 1563 eine segensreiche 
Wirksamkeit. Obgleich er seinen Lehrerpfliehten mit grossem 
Eifer nachkam und sogar auf Wunsch seiner Zuhörer (in gra- 
tiam studiosorum) manche ausserordentliche Vorlesung hielt, 
reichte ihm doch die Zeit aus, eine Reihe von Werken zu 
verfassen, welche seinen Schülern als Lehrbücher und Leitfaden 
dienen sollten. Es sind zum Theil umfangliche lateinische 


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RL TE pre tai 


RÉSUMÉS 159 


TFractate über verschiedene Theile der Rhetorik; der Verfasser 
beherrscht die einschlägige humanistische Gelehrtenliteratur voll- 
ständig, er geht mit grosser Liebe an seinen Gegenstand, weil er 
zum endgiltigen Siege des Humanismus über die scholastische 
Lehrmethode verhelfen möchte. Ueber einen ziemlich winzigen 
Gegenstand, die Definition der Periode, ist er inzwischen mit sei- 
nem Collegen Benedikt Herbert in Streit gerathen und dieser 
Streit artete bald in ein humanistisches Turnier aus, in welchem 
mit grossem Aufwand von Arbeit, Leidenschaft und Druck- 
schwärze über hohle Spitzfindigkeiten gekämpft wurde. Abge- 
schen davon waren aber die Leistungen Görski’s ganz verdienst- 
lich; sogar fremde Humanisten, wie der bekannte Joachim 
Camerarius interessierten sich für den Verfasser und letzterer 
schmückte eins seiner Werke mit einem ehrenden griechischen 
Empfehlungsgedichte. 1563 erschien in Leipzig seine umfängliche 
Dialektik, welche bald hernach als Substrat bei Vorlesungen an 
der Krakauer Universität gebraucht wurde und das ältere Buch 
des Caesarius bei Seite schob. In demselben Jahre, also ziemlich 
spät, gieng Görski in’s Ausland; er blieb längere Zeit in Padua, 
wo er seine Bildung vervollständigte, bereiste Italien und Spa- 
nien. Bekanntschaften mit Carlo Sigonio, init dem berühmten 
Theologen Sixtus von Siena brachten ihm gewiss manche An- 
regung. 1567 nach Krakau zurückgekehrt, erwarb er sich hier den 
Titel eines Doctors beider Rechte und verliess 1571 die artistische 
Facultät, um zur juristischen überzutreten. Seine Stellung in 
der Universität wird seit der Zeit immer bedeutender; seit dem 
Jahre 1574 wird er achtmal zum Rector gewählt. Bei der Kö- 
nigswahl im Jahre 1576 war er entschieden für den habsburgi- 
schen Prätendenten; der grosse und grossmüthige Bathory ver- 
stand ihn aber bald zu gewinnen und seitdem wurde Görski 
einer seiner treuesten Diener und Verehrer. Der einstige Hu- 
manist lebt in ihm fort; im Jahre 1579 führt er eine Reform 
in der Universität ein, durch welche die humanistischen Stu- 
dien nur gewinnen konnten. Als Schriftsteller jedoch geräth 
er ganz und gar ins Fahrwasser der Gegenreformation und 
entwickelt auf dem Gebiete der Theologie und Apologetik 


160 RÉSUMÉS 


eine staunenerregende Ruhe. Am leidenschaftlichsten unter 
seinen Büchern, welche vorwiegend bei Cholinus in Köln er- 
schienen, sind die gegen den Antitrinitarier Christian Francken 
und den Tübinger Professor Martin Kraus (Crusius) gerichte- 
ten polemischen Tractate. Nach einem thatenreichen Leben ist 
(Görski im Jahre 1585 in Krakau gestorben. Seine Leiche 
wurde in der Katedrale begraben; dieser Umstand zeugt auch 
für die Bedeutung des Mannes, welcher um die Cultur und 
Bildung der Polen sich wirklich grosse Verdienste erwor- 
ben hat. 


33. — E. Kezymuskı. Jözef Szymanowski. Przyezynek do reformy prawa 
i procesu karnego w Polsce w koneu XVIII wieku. (Joseph Szy- 
manowski. Etude pour servir A l’histoire de la réforme du droit 
pénal et de l’instruction criminelle en Pologne, vers la fin du XVIII® 
siècle). 

M. E. Krzynuskı, professeur à la faculté de droit de 
Cracovie, se propose d’expliquer la valeur et le bu: de deux 
écrits polonais de Joseph Szymanowski, membre du Comité 
(Deputacya kodyfikacyjna), chargé en Pologne, en 
exécution de la loi du 28 juin 1791, de composer le projet 
d’un code, devant embrasser toute la législation en matière 
civile et pénale et porter le nom de „Code de Stanislas 
Auguste“. 

Un de ces écrits a pour titre: „Des délits, des eri- 
mes et des peines“, et contient des idées pour servir à un 
projet de code pénal; Pautre, intitulé „De l’instruction 
criminelle“, trace les principales règles, que devrait suivre 
en cette matière le législateur. Ces deux écrits se trouvent 
imprinés dans un ouvrage que leur a consacré M. le docteur 
Ostrozynski, et que la section philosophique et historique de 
l'Académie des sciences de Cracovie a publié dans le XXV° 
volume de ses travaux, sous le titre: „Le dernier projet 
de droit pénal et d'instruction criminelle en Po- 


logne“. 


RÉSUMÉS 161 


L'ouvrage de M. Ostrozynski a été précisément le mobile 
qui a décidé l’auteur à s'occuper des écrits de Szymanowski, 
et à en faire l’objet de l’étude présente. 

Cette dernière a pour base: 

1) L’appréciation du rapport qui existe entre les écrits 
de Szymanowski et les autres documents se rattachant aux 
travaux du comité légi latif, et se trouvant dans un ma- 
nuserit appartenant à la Bibliothèque Ossolinski, à Leopol 
IN fav. 1779) ttrintitulé". Projets. de lois civiles et 
pénales, présentés par les membres du comité 
chargé de rédiger le Code de Stanislas Auguste, 
conformément à la loi du 28 juin 1791*. 

2) L'analyse du système et du style des écrits de Szy- 
manowski. 

3) La comparaison des idées de Szymanowski avec cells 
de Beccaria et de Filangieri qui étaient alors les plus illustres 
et les plus populaires représentants du mouvement humanitaire 
dans la science du droit. 

’A l’aide de cette étude, l’auteur a obtenu des résultats 
qui lui ont permis de porter sur les écrits de Szymanowski 
un jugement tout opposé à celui qu'a émis en cette matière 
M. Ostrozynski. 

Voici les deux points essentiels où ils different entre eux : 

I. M. Ostrozynski considère les écrits de Szymanowski 
comme des projets achevés de législation, et lenr prête par 
conséquent une autorité pareille à celle que possède le „Re- 
eueil de lois judiciaires“, projet élaboré en 1776, et 
présenté à la diète de Varsovie de 1778 par André Zamoyski. 
Selon l’auteur, ces écrits ne sont que des mémoires rédigés 
par un des membres du comité, et exprimant son opinion per- 
sonnelle au sujet de quelques unes des plus importantes que- 
stions du droit pénal et de l'instruction criminelle. 

II. M. Ostrozynski voit dans ces écrits des oeuvres ori- 
ginales, tandis que, d’après l’auteur, ils n'avaient pour but que 
de faire parvenir à la connaissance de la commission legisla- 
tive certaines idées de Szymanowski, sans spécifier si ces 


162 RÉSUMÉS 


dernières étaient le produit de sa pensée, ou étaient puisées 
à une source étrangère. 

I. Quant à la première des deux thèses énoncées ei- 
dessus, l’auteur cite en sa faveur les arguments qui suivent: 

1) Les écrits de Szymanowski n’embrassent pas toutes 
les questions qui forment l’objet du droit pénal et de lPin- 
struction criminelle. Ils ne traitent que de certains rapports 
qui, selon Szymanowski, méritaient d’être pris en considération 
particulière, et au sujet desquels le droit polonais avait surtout 
besoin d’être réformé. 

2) Le style de Szymanowski est plutôt doctrinaire que 
législatif. Ce trait nous frappe particulièrement dans son 
ouvrage sur le droit pénal. Les règles qu'il contient n’ont rien 
d’imp£ratif; leur caractère est purement théorique: Lex im- 
peret, non disputet. À 

3) Le manuscrit de la Bibliothèque Ossolinski, où sont 
rassemblés tous les documents relatifs aux travaux de la com- 
mission législative de 1791, renferme aussi une esquisse de 
code pénal tracée par Morawski, et contenue dans son mémoire 
intitulé: „Id&es sur le projet du Code de Stanislas 
Auguste“. Il est fort intéressant de comparer cette esquisse 
avec l’ouvrage de Szymanowski. La premiere s’oceupant de 
préférence de la partie spéciale du droit pénal, tandis que Szy- 
manowski traite surtout des questions qui constituent l’objet 
ae sa partie générale, Fauteur en déduit la supposition que: 
ces deux membres de la commission législative s'étaient enten- 
dus entre eux, et, qu'à la suite de leur accord, chacun d’eux 
avait choisi pour objet de son étude une partie différente du 
droit pénal. 

4) Szymanowski emploie souvent, dans son traité, des 
expressions qui prouvent qu'il était [ui même loin de songer 
à composer un projet achevé de code pénal. Il s'adresse con- 
tinuellement à la personne qui se chargera de rédiger des 
lois, lui donne des conseils, indique les règles qui devraient 
présider à son oeuvre, ct déclare ouvertement qu'il ne saurait 


RÉSUMÉS 163 


exposer cette dernière dans tous ses détails, vu, qu'alors, au 
lieu d’en tracer le plan général, il devrait l'écrire lui même. 

ll. Quant à sa seconde thèse, l’auteur l’appuie sur cette 
considération que les plus remarquables passages du mémoire 
de Szymanowski concernant le droit pénal, sont empruntés 
soit à „La science de la législation* de Filangieri, 
soit au traité „Des délits et des peines“ de Beccaria. 
Son mémoire relatif à l'instruction criminelle possède sans con- 
tredit plus d'originalité, quoiqu'il porte aussi l'empreinte de 
Filangieri, dont les idées se retrouvent surtout dans les articles 
qui ont pour objet l'accusation (art. D), la prise de corps de 
l’aceusé (art. IV) et la contumace (art. VID. 


34. Codex enistolaris saeeuli deeimi quinti. Vol. II ed. A. Lewicxi. (Monu- 
menta medii aevi, res gestas Poloniae illustrantia vol. 
XIJ) Lex. 80 LXXX, 532 S. 


Die vorliegende Sammlung stammt aus 16 Archiven, von 
denen namentlich die Jagiellonische Universitäts-Bibliothek in 
Krakau, das fürstl. Czartoryskische Archiv in Krakau, das 
Archiv des Krakauer Domcapitels, die Archive von Petersburg 
und Moskau, das Staatsarchiv und das Stadtarchiv in Breslau, 
das Archivum Vaticanum m Rom, die Bibliethek in Körnik 
hervorzuheben sind. Nur die beiden erstgenannten Archive 
indessen sind hier in verlangter Beziehung wenigstens beinahe 
vollständig ausgenutzt worden. 

Die Sammlung umfasst Briefe und andere Archivalien 
politischen Inhaltes, welche auf die politische Geschichte Bezug 
haben, aus den Jahren 1382 — 1445: im ganzen 322 Nummern, 
und zwar: im vollen Text 31! Nummern, in Regesten 11, 
aus Originalien 100, aus Copien 218, aus Drucken 4, Inedita 
282, Edita 40 Nummern. In der Vorrede, wo über die aus- 
genutzten Archive und Codices Umschau gehalten wird, wird 


164 RÉSUMÉS 


hinsichtlich der aus der Sammlung für die Wissenschaft sich 
ergebenden Resultate auf Folgendes besonders hingewiesen. 

Zum Zeitraum bis 1430 wurden schon früher sehr viele 
Briefe und verschiedene Acten herausgegeben; man konnte 
also hierzu kaum mehr neue, wichtige Quellen hoffen. Den- 
noch kam nach und nach von verschiedenen Seiten aus die- 
sem, bereits gut durchforschten Gebiete eine nicht unbeträchtli- 
che Anzahl von Quellen zusammen. Numerisch anfangs zwar 
nicht sehr zahlreich, wird die Anzahl derselben gegen 1414 
sehr bedeutend und in Bezug auf den Inhalt gibt es hier 
mitunter Documente von Bedeutung ersten Ranges. 

Aus der Zeit 1382—1413 führt der Herausgeber nur 54 
Nummern an, viele davon haben aber einen grossen Wert, 
wie die bisher gar nicht oder nur wenig bekannten Verhandlun- 
gen, Waffenstillstände und andere Unterhandlungen mit dem 
Deutschen Orden und mit König Sigismund; der Brief des 
zur Taufe Jagiellos abgesandten päpstlichen Nuntius Maffio- 
lus vom 24. Juli 1386, welcher Brief trotz seines scheinbar 
geringfügigen Inhaltes dennoch einen Beweis liefert, dass die 
Vorgänge in Krakau schon von den Zeitgenossen für eine 
allgemein europäische Angelegenheit gehalten wurden (Nr. 8); 
das Breve des Papstes Urban VI vom 1. April 1388 (Nr. 13) 
enthüllt uns die Absichten des Jagiello, welcher gleich nach 
dem Zustandekommen der littauisch- polnischen Union einen 
grossen Feldzug gegen die Türken und Tartaren unternehmen 
wollte; der unbekannte Vertrag der Herzoge von Pommern 
mit dem Deutschen Orden gegen Polen am Vortage der Schlacht 
bei Grunwald (Nr. 28); zwei Briefe der Königin Anna, zwar 
hinsichtlich des Inhaltes von geringer Bedeutung, wohl aber 
deshalb erwünscht, weil wir von dieser Königin im allgemeinen 
so wenig wissen (Nr. 32 und 33); der Eidesact Witolds vom 
17. April 1412 über den von Witold ‘dem König Sigismund 
geleisteten Eid (Nr. 49); ein Brief des Papstes Johann XXIII 
vom 4. Mai 1412 an Jagielo mit dem Ersuchen um Vermittlung 
beim König Sigismund wegen der Hilfe gegen Sforza (Nr. 50); zwei 
Acten Benediets von Makra, des Vollziehers des Urtheils König 


RÉSUMÉS 165 


Sigismunds in dem Streite mit dem Deutschen Orden (Nr. 52 
und 53) u. s. w. Übrigens wird in den Überschriften auf die 
Bedeutung eines jeden Actes hingewiesen, und in der Vorrede 
lenkt der Herausgeber die Aufmerksamkeit des Lesers auf 
einige Umstände, von denen in den Überschriften nicht die 
Rede sein konnte, welche aber von Bedeutung sind: so die 
eigenthümliche Art der Wahl des Bischofs Theodorich von 
Wioctawek im J. 1383 (Nr. 5); ferner die Anmerkungen des 
Herausgebers 2) Seite 7 und 1) Seite 184 in Betreff des fast 
unbekannten Congresses in Lublin vom J. 1386, wo Jagiello 
endgiltig als König und Gemahl Hedwigs aufgenommen wurde; 
endlich die wichtigen Beiträge zur Schlacht bei Grunwald, 
welche in dem Briefe Witolds vom 17. Jänner 1412 zur Ver- 
theidigung des Bischofs Heinrich von Ermeland enthalten sind 
(Nr. 45). 

Zum nächsten, siebenjährigen Zeitraume 1414—1420 
werden vom Herausgeber 40 überaus wichtige und interessante 
Nummern angeführt. Es ist die Zeit des Coneils von Constanz. Zu- 
erst folgen im Codex vier Bullen des Papstes Johann XXI (Nr. 
55, 57, 58, 59) mit ausserordentlichen Gnadenacten für JagieHo 
und Polen: nur der Adel und die Besitzer akademischer Grade 
dürfen fortan die höheren geistlichen Würden bekleiden, die 
Privilegien des Deutschen Ordens, insofern sich dieselben auf 
Polen und Littauen beziehen, werden aufgehoben, Jagietlo 
wird General-Vicar von Nowogröd und Psköw und erhält zu- 
gleich die Erlaubniss, die Hälfte der Jahreseinkünfte der geist- 
lichen Güter in Polen zu beheben. Es ist emleuchtend, was 
der Grund dieser Freigebigkeit war, welche auch dauernde 
Folgen für das Land hatte: Balthazar Cossa wollte sich auf 
diese Weise die Gewogenheit des mächtigen und einflussreichen 
Königs von Polen und Littauen gewinnen, damit die polnischen 
Gesandten auf dem Coneil ihn in Schutz nehmen. Aus diesen 
Acten ist im vorhinein zu entnehmen, welche Stellung Polen 
und die polnische Gesandtschaft in Constanz emnehmen wird. 
Die Correspondenz des Concils mit JagieHo und der Universität 
Krakau beweist, wie sehr man sich damals in Polen mit diesem 


166 RÉSUMÉS 


Welt-Congresse beschätig'e und welche Hoffnungen man an 
denselben knüpfte; die Briefe des-Concils an Jagiello drücken 
ihm die herzlichste Dankbarkeit aus für seine Bereitwilligkeit, 
die Absichten des Concils zu unterstützen wie auch für seine 
nicht näher bekannten, doch offenbar cifrigen Bemühungen um 
die Herbeiführung der Einheit in der Kirche (Nr. 61). Die 
polnische Gesandtschaft in Constanz tritt aus des Heraus- 
gebers Material viel plastischer und deutlicher hervor, als bis- 
her. Es war bereits früher bekannt, dass die polnische Gesandt- 
schaft an allen Arbeiten des Concils einen hervorragenden An- 
theil genomenen hat; hier sind noch einige neue Beweise dafür 
wie auch in Bezug aut die Haltung der polnischen Gesandten 
in der Angelegenheit des Herzogs Friedrich von Oesterreich- 
Tirol (Nr. 71); ihre Haltung zeugt von edler Nachgiebigkeit 
gegen diesen für seinen Leichtsinn ohnehin streng bestraften 
Fürsten im Gegensatz zu der Strenge der Mehrheit des Conci- 
liums. Dies bezeugt der Brief der polnischen Gesandten an 
Herzog Ernst; dieser Brief und ein anderer in Betreff des 
Bisthums in Triest (Nr. 86) zeugt von intimen Verhältnissen 
JagieHos mit dem Gemahl seiner Nichte Cymbarka. Unter den 
polnischen Gesandten erscheint Erzbischof Nikolaus besonders 
sympathisch, namentlich durch seine innigen Fürbitten für 
seinen Cleriker Stanislaus (Nr. 68 und 69), durch die nach- 
sichtige Behandlung des vermeintlichen Ketzers, welcher ihm 
zur Untersuchung geschiekt worden ist (Nr. 70); durch die 
geschickten Vertheidigungsmittel, welche er vorzubereiten wusste, 
um auf dem Reichstage in Leezyca im J. 1420 den Bischof 
Albert von Krakau vor den Angriffen der über das Breslauer 
Urtheil entrüsteten Senatoren in Schutz zu nehmen (Nr. 94). 
Überhaupt bringt dieser „Codex* schätzenswerte Beiträge zu 
allen Angelegenheiten Polens auf dem Concil in Constanz. 
Auf den Streit mit dem Deutschen Orden beziehen sich die 
Nummern 56, 60, 72, 73, 83, 84, 93, welche über die daselbst 
geführten Verhandlungen sehr gute Aufklärungen geben; sie 
lassen auch den den Polen gegenüber stets heuchlerischen Kaiser 
Sigismund im eigentlichen Lichte erscheinen, da er, bevor die 


at nn 


RÉSUMÉS 167 


Sache noch in seine Hände gelegt wurde, dem Deutschen Orden 
im vorhinein eine schriftiche Versicherung gab, dass er sie 
„zu irem besten“ leiten werde (Nr. 60). Die Nummern 62—64 
bringen einige Aufklärung über die bis nun dunkle Angelegen- 
heit des von dem Coneilium , von Polen und Littauen und vom 
Deutschen Orden verlangten Zuges gegen die Türken zum 
Schutze Ungarns. Nr. 78 brinst einen anderen als den bis nun 
bekannten und nach des Herausgebers Ansicht authentischen, 
für das Concilium selbst bestimmten Bericht der zum Zwecke 
der Christianisierung Samogitiens geschickten Legaten des Con- 
eils und lässt zugleich mit der Nr. 77 diese bis nun ungenau 
oder irrthümlich dargestellte Angelegenheit aufklären, was der 
Herausgeber in der Anmerkung 1) Seite 95 und 96 gethan hat. 
Am meisten erwünscht werden wohl die namentlich in den 
Nr. 81 und 88 enthaltenen näheren Details über Jagieltos und 
Witolds Bemühungen sein, auf dem Coneil eine Union der russis- 
chen Kirche mit der römischen herbeizuführen und über die Ab- 
sendung des Metropoliten Gregor Zemblak auf das Coneilium. 
Nicht ohne Interesse dürften auch die genug zahlreichen Cor- 
respondenzen des bekannten Peter Wolfram sein, einer, wie 
daraus erhellt, keineswegs sympathischen Persönlichkeit: nach 
dem Concilium stand er als geheimer Agent in Polen im Dienste 
des Papstes Martin V (Nr. 90, 91). 

Aus diesem Zeitraum verdient noch Nr. 89 hervorgehoben 
zu werden, enthaltend interessante Mittheilungen über die 
Gründung des Bisthums Wladimir durch Witold und über 
dessen Absichten in seinen Landen neue Bisthümer zu gründen 
und für dieselben eine eigene Metropolitan-Provinz zu bilden. 
Der folgende Zeitraum 1421—1428 könnte nach des Heraus- 
gebers Ansicht der Hussitische Zeitraum im Polen genannt 
werden, denn die Hussitische Frage war damals der Mittel- 
punkt der polnischen Politik; der polnischen, weil Witold da- 
mals unzweifelhaft nach dem Wissen und Willen Jagiellos ge- 
handelt hat. Numerisch ist dieser Zeitraum der reichhaltigste, 
denn zu diesen acht Jahren bringt der Verfasser 77 Num- 
mern. Sehr viele Briefe und Acten, welche sich auf diese An 


168 RÉSUMÉS 


gelegenheiten beziehen, wurden bereits von Caro, Palacky, 
Prochaska und anderen veröffentlicht, aber auch der Herausgeber 
hatte noch eine reichliche Ährenlese. Man sieht, wie rege da- 
mals der Briefwechsel aus Polen, nach Polen und über Polen 
gewesen ist; denn Polen hatte nach der Meinung der Zeitge- 
nossen ein tollkühnes Wagniss unternommen, es machte ge- 
meinschaftliche Sache mit denjenigen, die man für den Abschaum 
der menschlichen Gesellschaft hielt, und die ganze damalige 
Welt sah mit Grauen und fast mit Entsetzen auf Polen hin. 
Der Eindruck, welchen die Nachricht von der Annahme der 
böhmischen Krone von Polens Seite im Inlande und im Auslande 
gemacht hat, lässt sich unter anderen aus Nr. 97 ersehen. Ein 
polnischer Schriftsteller, wahrscheinlich Peter Wolfram, schreibt 
hier aus Anlass eines Gedichtes „Zamentum et ve continentis“, 
deren viele dazumal m Polen im Umlaufe waren; er selbst ist 
in der grössten Verzweiflung: lieber sterben als so leben, ruft 
er; die Leute rufen: ,Persequimini et comprehendite gentem 
apostatricem“, und sie, die es unternommen haben, rühmen 
sich, merkwürdiger Weise: „Lingwam nostram magnificabimus“. 

Nieht minder interessant ist in der Hinsicht Nr. 96. Schon 
zehn Monate, bevor es wirklich eingetreten ist, berichtet ein 
Schreiber eiligst nach Breslau, dass Herzog Sigismund Korybut 
bald vor Breslau sein werde, da er nach Böhmen zieht „einen 
koning von Behemen machen mit hulfe der Ketzer“, und in 
seiner Frömmigkeit und Besorgniss fügt er hiezu: „Das der 
almechtige got nicht en gebe, das die christenheit so sulde un- 
derghen“. Die Ansicht der Ungarn über diese Angelegenheit 
schildert Nr. 122. Welehen Eindruck aber die Nachricht von 
diesem Beschlusse Polens in Rom gemacht hat, können wir 
unter andern aus Nr. 101 ersehen. Papst Martin V hatte volles 
Vertrauen zu JagieHo und Witold; auf die Nachricht, dass 
JagieHo die ihm angebotene böhmische Krone nicht angenom- 
men hat, äussert er sich lobend über ihn (Nr. 98); er hatte 
vielmehr gehofft, Jagiello werde mit einem Heere gegen 
die Böhmen ziehen (Nr. 104), daher sucht er einen Frieden 
zwischen ihm und dem Orden herbeizuführen, dankt Friedrich 


N CE dE 


RÉSUMÉS 169 


von Brandenburg für die Vermittlung eines Waffenstillstandes 
(Nr. 99), bittet denselben Friedrich und den Kaiser Sigismund 
um Hilfe bei dem Abschliessen eines dauernden Friedens (Nr. 
100) und schickt den Legaten Anton Zeno wahrscheinlich mit 
geheimer Instruction nach Polen, um die Angelegenheit günstig 
für Polen zu erledigen: plötzlich erhält er ein Schreiben mit 
ehrenrührigen Anklagen über JagieHo und Witold, welches 1hn 
in Erstaunen setzte. Ohne dem Glauben zu schenken, be- 
richtet er davon gleichwohl dem Legaten und gibt ihm neue 
Instructionen (Nr. 101). | 

Zwar beruhigte Witold alsbald den Papst durch die Er- 
klärung, er habe nur behufs Bekehrung der Böhmen diese 
Sache unternommen und der Papst beschloss, nachdem er die 
massgebenden Kreise in Polen vor einer Freundschaft mit den 
Ketzern gewarnt (Nr. 108, 109) und dem Jagiello die von dem 
Papste Johann XXIII verliehenen Gnandenacte entzogen (Nr. 
110), vorläufig abzuwarten, welche Folgen dies haben wird 
(Nr. 111, 113, 119). Daraus lässt sich auch die jedenfalls zwei- 
deutige Stellung des Papstes Martin V angesichts des Polen gegen- 
über. günstigen Verfahrens des Legaten Anton Zeno so wie 
auch dieses den Absichten des Papstes scheinbar widersprechende 
Verfahren des Legaten erklären. Neue Acten hiezu bringt der 
Herausgeber in Nr. 100, 101, 102, 103, 104, 105, 129, er 
glaubt jedoch, dass diese Sache eben aus dem obangeführten 
Grunde auch jetzt voch nicht vollständig klar sein werde, weil 
auch das Verhalten des Papstes nicht klar gewesen ist. 
Die Politik Martin V war aber auch aus einem ande- 
ren Grunde zweideutig. Als Witold den Sigismund Korybut 
nach Böhmen schickte, sagt er es allgemein, sogar vor dem 
Nuntius, er thue dies zufolge einer Verständigung mit dem 
Papste selbst (Nr. 111). Dies verbreitet sich mit Blitzes Schnelle 
in der Welt, es dringt zu Kaiser Sigismund, zum Cardinal 
Branda, zum Erzbischof von Mainz, aber in der Form, als ob 
der Papst an eine Trennung des Königreichs Böhmen vom 
deutschen Reiche dächte, um es dem Witold zu übergeben. 
Vergebens sucht der Papst diese Insinuationen in Abrede zu 


170 RÉSUMÉS 


stellen; der Herausgeber veröffentlicht vier Briefe von ihm in 
dieser Sache, geschrieben im Mai, Juni und Juli 1422 (Nr. 
111, 113, 114, 115); das Gerücht hört aber trotz alledem nicht 
auf und erhält sich noch Jahre !ang, denn noch im J. 1469 
laut des Herausgebers Anmerkung 1) auf Seite 152 behauptete 
man in Deutschland mit Entschiedenheit, dass Papst Martin V 
derartige Pläne geschmiedet habe. Ob dies wirklich der Fall 
gewesen sei, kann aus dem vorliegenden Materiale nieht mit 
Sicherheit beantwortet werden. Nach des Herausgebers Über- 
zeugung dürften diese Gerüchte nicht aus der Luft gegriffen 
worden sein, wenn dem Briefe des Papstes zufolge Witold 
selbst vor dem Nuntius sich also geäussert hat. Der Papst 
konnte es in Abrede stellen, denn sicherlich hat er ihn zum Freund: 
schaftsbunde mit den Böhmen nicht aufgemuntert; ob er aber dem 
Witold und beziehungsweise dem JagictHo zur Belohnung für 
die Besiegung Böhmens nicht etwa die böhmische Krone oder 
Schlesien versprochen hat, ist nach des Herausgebers Ansicht 
mit Recht fraglich. 

Es ist möglich, dass diese hartnäckigen Gerüchte unter 
anderen den Papst bewogen haben, diese Sache durch ein 
energisches Auftreten gegen Witold und JagieHo beizulegen 
und dies umsomehr, als er von der versprochenen Bekehrung 
der Böhmen nichis vernommen hat und Kaiser Sigismund es 
verlangte. Er befahl daher dem Witold und Jagiello im No- 
vember 1422 bei Strafe des Bannes Sigismund Korybut bin- 
nen zwei Monaten aus Böhmen abzurufen (Nr. 119) und, um 
den Verdacht geheimer Absichten von sich fern zu halten, wurde 
dieser Befehl sogleich allgemein verlautbart (Nr. 118, 120, 
121), dem JagieHo und Witold aber liess er die Briefe in drei 
Exemplaren von verschiedenen Seiten zustellen (Nr. 118, 120, 
122). Das wirkte. Korybut wurde abberufen, um so mehr, als 
Witold und JagieHo es keineswegs aufs äusserste wollten ankom- 
men lassen. Denn sie hatten diese böhmische Affaire nur so zu 
sagen versuchsweise und unter der Voraussetzung unternommen, 
dass ihnen die Aussöhnung der Böhmen mit der Kirche gelin- 
gen wird; darum zog Witold selbst nicht nach Prag und dem 


RÉSUMÉS 471 


Korybut gab er nur ein sehr kleines Heer. Der Versuch miss- 
lang, der Papst zürnte. In derselben Zeit wurde mit dem 
Deutschen Orden der Friede am Melno-See geschlossen und mit 
Kaiser Sigismund wurde bei der persönlichen Zusammenkunft 
in Kesmark nicht nur ein Einvernehmen erzielt, sondern man 
verpflichtete sich mit der ganzen Macht gegen die Böhmen 
ins Feld zu ziehen, was den Papst mit grosser Freude erfüllte, 
denn jetzt hofite er das widerspenstige böhmische Volk zu be- 
siegen. Zehn neue Beiträge zu diesen Vorgängen bringt der 
Herausgeber (die Nummern 116, 117, 123, 124, 125, 126, 127, 
128, 132, 133). Es kann sein, dass der Wunsch, JagieHo die- 
ser Sache gewogen zu machen, den Papst bewogen hat, die 
heikle Angelegenheit des Pamphlets von Falkenberg endgiltig 
zu erledigen und musste derselbe diese seine Schmähschrift 
auf dem feierlichen Consistorium in Rom den 17 Jänner 1422 
öffentlich widerrufen; diese Widerrufung wird hier zum ersten- 
mal nach einer von den für die Procuratoren angefertigten No- 
tariats-Urkunden vollständig abgedruckt (Nr. 134). Anderer- 
seits sparte aber auch der Papst dem Jagielo keine Vorwürfe 
wegen der Klagen des Bischofs von Posen über die Bedrü- 
ckung der königlichen Stationen (Nr. 135). 

Der polnische Feldzug gegen Böhmen kam trotz der Vor- 
bereitungen weder in diesem noch im folgenden Jahre 1424 zu- 
stande. In der Abhandlung „Zin Blick in die Politik König 
Siegmunds gegen Polen“ wies der Herausgeber nach, dass Kö- 
nig Sigismund selbst die Ursache dessen war, weil er einen 
solchen polnischen Feldzug gegen Böhmen nicht zulassen wollte, 
aus begründeter Besorgniss, dass er im Falle eines Sieges der 
Polen entweder Böhmen oder zum mindesten Schlesien verlieren 
müsste. Durch diplomatische Ränke, Verschiebung des für die 
gemeinschftliche Unternehmung bestimmten Termins, scheinbare 
Unterhandlungen mit den Hussiten, wozu er Jagielo zu be- 
wegen verstand, vermochte er es jedesmal den polnischen Feld- 
zug zu verhindern; als aber Korybut im J. 1424 auf eigene 
Faust den Böhmen zu Hilfe rückte, hatte Sigismund gewonnenes 
Spiel und sein Schwiegersohn Albrecht konnte daher das gegen 

Bulletin V 2 


172 RESUMES 


die Böhmen geschickte Heer Jagielfos ohne weiteres zurückweisen. 
Zu dieser Angelegenheit wurde bereits zahlreiches Material 
veröffentlicht; neues bringt also der Herausgeber nicht, nur 
einige Ergänzungen in den Nummern 136, 137, 141. Es ist 
schwer auszunehmen, dass man dieses diplomatische Spiel Kö- 
nig Sigismunds nicht durchschaut hätte; der Papst wenigstens 
vermuthete alles; manche Umstände weisen darauf hin, unter 
anderen sein eifriges Bestreben, die Vermählung der Tochter 
JagieHos mit dem Sohne Friedrichs von Brandenburg , welcher 
ein Feind Sigismunds war, zustande zu bringen; der Her- 
ausgeber veröffentlicht zu dieser Angelegenheit zwei päpstliche 
Schreiben (Nr. 138, 139). 

Indessen kamen in Polen andere Angelegenheiten auf die 
Tagesordnung. Dem König Jagietllo ward ein Sohn geboren, 
und von der übergrossen Freude des Landes, des greisen Va- 
ters und der päpstlichen Curie kann man sich einen Begriff aus den 
zahlreichen Einladungen zur Feier der Taufe machen, so wie 
aus den Antworten auf diese Einladungen, deren viele sich 
erhalten haben und von denen fünf neue (Nr. 142, 143, 144, 
145, 146) hier zum Abdrucke gelangt sind. Im Zusammen- 
hang mit diesem freudigen Ereigniss steht die traurige Ange- 
legenheit des Privilegiums von Brzesé vom J. 1425, welches 
hier vollständig nach dem mit zwei anderen Redactionen colla- 
tionierten Original veröffentlicht wird (Nr. 149). Eine andere 
Angelegenheit, welche damals (1425 und 1426) die Aufmerk- 
samkeit der massgebenden Kreise unverhofft auf sich gelenkt 


hatte — denn sie war auch Gegenstand der Verhandlungen auf 
dem Reichstage in Sieradz — war die des Bezirkes Lublin, 


welchen der unruhige Bischof von Cheimno Johann von der Kra- 
kauer Diöcese lostrennen und mit der seinigen verbinden wollte, 
was ihm bereits der Papst durch eim Deeret bewilligt hatte. 
Mi Ausnahme dieses Deeretes veröffentlicht der Herausgeber 
alle diesbezüglichen Acten nach den Originalien (Nr. 147, 148, 
151 und 152) und lenkt besondere Aufmerksamkeit der Leser 
auf das Schreiben der polnischen Stände an den Papst in die- 
ser Sache (Nr. 147). Grosses Aufsehen erregte wieder die 


RÉSUMÉS 178 


Besetzung des Posener Bisthums nach dem Tode des Andreas 
Laskarys; denn der Papst bestimmte Miroslaw zum Nach- 
folger auf dem bischöflichen Stuhle, Jagietlo und Witold aber den 
Stanislaus Ciofek. Den zahlreichen bereits bekannten Brie- 
fen in dieser Sache fügt der Herausgeber drei noch unbeka: nte 
hinzu (Nr. 156, 158, 159). 

Die Sache der Hussiten ruhte jedoch nicht. Während 
seines Aufenthaltes in Böhmen suchte Sigismund Korybut, so 
wie Jagielfo und Witold die Böhmen mit der Kirche auszu- 
söhnen und erreichte endlich so viel, dass die polnischen Mo- 
narchen die Vermittelung unternahmen. Der Herausgaber führt 
die Rede an, welche der polnische Gesandte aus diesem An- 
lasse am Schlusse des Jahres 1426 vor dem Papste gehalten 
hat und begründet seine Ansicht hierüber in einer ausführli- 
cheren Note (Nr. 155). Die Sache misslang, denn als die eifri- 
gen Hussiten von diesen geheimen Bemühungen des Korybut 
Kunde erhalten hatten, wurde derselbe von ihnen gestürzt und 
vertrieben (im April 1427) und bald darauf erlitt das Kreuz- 
heer bei Mies (2 August 1427) eine schändliche Niederlage. Papst 
Martin V war in Verzweiflung und in hohem Grade aufgebracht 
über den Kaiser Sigismund, welcher in Ungarn weilte und in 
der Hussitischen Sache, die ihn doch am nächsten angieng, 
längere Zeit hindurch ganz unthätig war. Nun nimmt der 
Papst Martin die Sache als eine allgemem-christliche im seine 
Hand, schreibt einen allgemeinen Zehent zum Zwecke eines 
Kreuzzuges aus (Nr. 160 und 161) und richtet ein Schreiben 
an den Kaiser mit bitteren Vorwürfen über seine bisherige 
Gleichgiltigkeit und mit der Aufforderung zu energischerem 
Vorgehen gegen die Ketzer „s? suspicionis nodum evadere an- 
helas“ (Nr. 162). Dieses Schreiben bildet den Anfang einer 
überaus charakteristischen Correspondenz zwischen dem Papst, 
Sigismund und Jagiello, welche der Herausgeber in der er- 
wähnten Abhandlung (Zin Blick in die Politik König Sieg- 
munds) bereits publiciert hat und hier nochmals veröffentlicht 
(Nr. 162, 163, 164, 168, 169, 170, 172). Von der dort auf- 
gestellten Ansicht, dass diese Briefe in Bezug auf den Inbalt 

2* 


174 RÉSUMÉS 


authentisch seien, weicht der Herausgeber auch hier nicht ab, 
vielmehr wird er in dieser Überzeugung dadurch bekräftigt, 
dass er hier zugleich nach den Originalien gleichzeitige Briefe 
vom Papste an den Erzbischof Albert und den Bischof Zbi- 
gniew Olesnicki publiciert, welche Briefe mit jenen vollständig 
übereinstimmen und sogar die dort erwähnten, sonst unbekann- 
ten entscheidenden Thatsachen wiederholen. (Nr. 165, 171 
vergl. auch die Anmerkungen daselbst). Nach 1428 wird die 
Hussitische Angelegenheit durch eine andere in den Hintergrund 
gedrängt. In der obigen Übersicht wurden einige Briefe, welche 
sich auf minder wichtige Angelegenheiten beziehen übergangen; 
hervorzuheben ist noch ein Schreiben des Bischofs Andreas 
Laskarys an den Papst mit der Bitte um Enthebung von der 
bischöflichen Würde ; in diesem Briefe (Nr. 153) erscheint uns 
dieser ehrwürdige Kirchenfürst überaus sympathisch; beachtens- 
wert ist ferner der interessante Bericht vom Agenten des Deut- 
schen Ordens in Rom Johann Tiergard vom J. 1421 über die 
jemühungen des Deutschen Ordens und Polens, sich die Gunst 
des Papstes zu gewinnen, wobei culturhistorisch der Umstand 
von Interesse ist, dass dem Papste von den Polen eine gemalte 
Leinwand, etwas nach Art „einer mappe mundi“ vorgezeit 
worden ist, um den Beweis zu liefern, dass Kulm, Pommern 
etc. im Bereiche des polnischen Reiches gelegen seien (Nr. 95). 

Die wichtigsten Acten befinden sich aber unter den 65 
Nummern, welche sich auf die Begebenheiten der Jahre 
1429—1435 beziehen. Auf die beabsichtigte Krönung Wi- 
tolds beziehen sich 9 Nummern (173, 179, 180, 181, 182, 
183, 184, 185, 186), darunter findet sich ein Vorschlag der 
Krönungs-Urkunde (Nr. 182) und die Instruction des Kaisers 
Sigismund für die Gesandten zur Krönung (Nr. 183), beides 
Urkunden von unschätzbarem Werte, weil durch sie die ganze 
Sache auf einmal vollständig klar wird. Hiedurch erhebt Si- 
gismund den Witold zum König, sowie dessen Gemahlin und 
Nachfolger, verwandelt Littauen in ein ewiges, unabhängiges 
Königreich und macht den Vorschlag zur Stiftung eines ewi- 
gen Bündnisses zwischen diesem neuen Königreiche, dem Deut- 


Ben 


PP D a 


RÉSUMÉS 175 


schen Orden, Böhmen, Ungarn und dem Deutschen Reiche, 
eines grossen Staatenbundes zwischen der Ostsee, dem Schwar- 
zen und Mittelländischen Meere. Dies war also nicht etwa 
eine gutherzige Zuvorkommenheit Witold gegenüber, sondern 
ein oftenbarer Plan, die littauisch-polnische Union für immer 
aufzulösen; da er aber mit diesem Plane zu der Zeit aufge- 
treten ist, als Jagiello und Witold einen grossen Feldzug ge- 
gen die Hussiten rüsteten, so ıst es gegenwärtig klar, welche 
Absichten er in Betreff dieses Feldzuges hatte. Ausserdem 
werden noch andere Acten aus der kaiserlichen Kanzlei oder 
aus des Kaisers Umgebung hier veröffentlicht; der Herausgeber 
muthmasst, dass es wohl jene Papiere sein dürften, welche 
von Johann Czarnkowski zugleich mit den Krönungs-Gesand- 
ten aufgefangen worden waren. 

Sehr wichtig ist auch die von den Polen an den Papst 
gegen diese Krönung ergriffene Appellation (Nr. 179), wie auch 
die Constatierung lebhafter Verhandlungen der Wiener und 
_Krakauer Juristen in Betreff der Rechtskraft dieser Krönung 
(Nr. 181, 185), die auch vom Papste bezweifelt wurde (Nr. 
186). Eine Fortsetzung dieser von Sigismund erregten Krö- 
nungsaffaire war der Aufstand SwidrygieHos, zu welchem der 
Herausgeber auch eine Reihe hochwichtiger Acten veröffentlicht 
(Nr. 187—281 et passim). Solch ein Brief von Jagiello an 
Swidrygiellos Bundesgenossen, den Wojewoden der Moldau 
wegen Ausbreitung der Hussitischen Häresie in der Moldau 
(Nr. 188); der Brief Zbigniew Olesnickis an Julianus Caesarini 
mit der Schilderung der damaligen Vorgänge in Polen (Nr. 
204); die Vollmacht Jagieltos zur Erhebung des Sigismund 
Kiejstutowiez zum Grossfürsten von Littauen (Nr. 206); der 
Brief Kaiser Sigismunds an die ungarischen Herren aus An- 
lass der polnischen Gesandtschaft mit der Kriegserklärung ge- 
gegen die ganze deutsche Nation (Nr. 207); der Brief des 
Dogen von Venedig an Jagiello, wobei ihm das aufgefangene 
Schreiben König Sigismunds übersandt wird (Nr. 209); das 
dem König Erich von Dänemark vorgelegte Promemoria des 
Deutschen Ordens zum Schutze für den Bruch des Friedens 


176 RÉSUMÉS 


mit Polen und der Brief Erichs an JagieHo in dieser Ange- 
legenheit (Nr. 208 und 213) u. aa. werfen ungemein viel 
Licht auf diese Sache und bringen so viele unschätzbare De- 
tails, dass man sich erst jetzt eine gehörige Vorstellung von 
diesem Aufstand, seinem Charakter, seiner Ausdehung und Be- 
deutung machen kann. Beachtenswert sind überdies: Nr. 187, 
welche sich offenbar auf den wegen der Gefangennehmung Jagiel- 
los in Littauen vorbereiteten Entsatz bezieht; Nr. 191, ent- 
haltend einen zwar nicht neuen, jedoch vergessenen Brief Ja- 
gieHos an den Grossmeister mit genauer Schilderung aller 
Verhältnisse Jagietfos mit SwidrygieHo nach dem Tode Wi- 
tolds; Nr. 194, worin JagieHo selbst die Schlacht bei Buck 
im J. 1431 beschreibt; Nr. 199, d. 1. die Rede der polnischen 
Gesandten vor Papst Eugen mit Klagen über den Deutschen 
Orden wegen des Friedensbruches; Nr. 200, ein Promemoria 
des Deutschen Ordens mit der Schilderung der Beziehungen 
zu Polen seit dem Frieden von Melno; Nr. 203, ein sehr 
interessanter und charakteristischer Brief des Palatins Peter 
Szafraniec an SwidrygieHo, welcher die Stimmung in Polen 
gegen Swidrygielo und den Deutschen Orden schildert; den 
ersteren wünschen sie bei sich zum Regenten zu haben, dem 
Deutschen Orden jedoch ex quo Wisla stat studebimus obviare, 
eciam si unus nostrum cum ipsorum decem debeat prelialiter 
occurrere; Nr. 215, eine Antwort auf das Verlangen der Un- 
garn, die Hussiten nach Ungarn nicht zu lassen; die Acten, 
betreffend die Unterhandlungen mit dem Deutschen Orden 
(Nr. 224, 227, 228), welche in die eigentlichen Absichten der 
dazumal einen Einblick gewähren, was in den Anmerkungen 
des Herausgebers zur Genüge erläutert vorden ist; endlich 
Nr. 238, welche zu den Bedingungen des Friedens von Brzesé 
einen bisher unbekannten Beitrag liefert. Das wichtigste all- 
gemeine Resultat, welches sich aus der Erforschung dieser 
Acten ergeben wird, wird die Constatierung des eigentlichen 
rechtspolitischen Verhältnisses Polens zu Littauen sein, denn 
namentlich die Nummern 179 und 181, ohne die anderen ge- 
legentlichen zu erwähnen, bieten hierzu wahrhaft classisches 


=] 


RESUMES | 17 


Material. Die Wichtigkeit und Bedeutung der auf andere 
Angelegenheiten dieses Zeitraumes bezüglichen Acten ergibt 
sich aus den Überschriften selbst. 

Der letzte Zeitraum umfasst das Jahrzehnt 1436 —14- 
wozu 70 Nummern vorliegen. Es ist die Zeit, da in Polen 
die Angelegenheiten der bömischen und ungarischen Union 
und des Conciliums in Basel die Oberhand gewannen. Zu 


AR 
F9, 


allen diesen Angelegenheiten wird hier neues Material geboten. 
Obgleich Jagietlfo und die massgebenden Sphären in Polen in 
der ersten Phase des Streites zwischen dem Papst Eugen IV 
und dem Coneil für den Papst, welcher damals ein Feind des 
Kaisers Siegmund, des Protectors des Concils und Swidrygiellos 
war, (Beweise hiefür Nr. 199, 205, 214) Partei nahmen, so er- 
folgte dennoch seit dem Jahre 1433 in der Hinsicht eine ent- 
scheidende Wendung, und zwar traten nach dem Tode Ja- 
gieHos die ersten geistlichen Würdenträger Polens, so der 
neue Erzbischof Vincenz, zu dessen Wahl und Charakteristik 
in den Nummern 241, 242, 243, 244 einige neue und inte- 
ressante Beiträge geboten werden, der Bischof Zbigniew von 
Krakau sammt der Akademie in dem erneuerten Streite zwi- 
schen Papst und Concilium nicht nur auf die Seite der Baseler 
sondern auch ihres Gegenpapstes Felix V. Zum Beweise dessen 
wurden bereits im I Bande dieses „Codex“ wichtige Materia- 
lien publiciert (II Thl. S. 352—353); nach den vorliegenden 
Acten zu urtheilen, dürfte die Sache keinem Zweifel mehr 
unterliegen. Dies wird nicht nur durch die rege, vertrauliche 
Correspondenz zwischen dem Concilium und den polnischen 
geistlichen Würdenträgern bezeug‘ (Nr. 263, 277, 281, 288, 
290), sondern auch durch ausdrückliche, unwiderlegliche 
Zeugnisse. Abgedruckt werden namentlich die im Namen Zbi- 
gniew Olesnickis in Basel von Johann von Lgota gehaltenen 
Reden mit der Obedienzerklärung und Danksagung für Felix 
V, für die dem Zbigniew verliehene Cardinalswürde (Nr. 282, 
283, 284), wo z. B. von Zbigniew Folgendes gesagt wird: 
„Innotuit reor dam orbi universo, quam constanter sibi capellum 


a Gabriele olim Eugenio papa delatum ... non modo non recipere, 


178 RÉSUMÉS 


sed nec tenui quidem ictu oculi visere duxit* (S. 430). Auch 
wird ein von demselben Johann von Lgota, Vertrauten Zbigniews, 
auf die Nachrieht von der durch Konrad, Bischof von Breslau 
dem Papst Eugen geleisteten Obedienz an den Herzog Konrad 
den Weissen von Oels geriehteter Brief veröffentlicht, welcher 
sehon ganz den Charakter einer Agitation zu Gunsten Felix V 
an sich trägt (Nr. 278). Veröffentlicht wird ferner eine Urkunde 
des Erzbischofs Vincenz vom Jahre 1444, in welcher er sich 


„in s. Romanae ecclesiae presbiterum cardinalem assumptus, 
per inclitum regnum Poloniae sedis apostolicae a latere legatus“ 
betitelt, welche Titel er offenbar von Felix V erhalten hat 
(Nr. 297). Freilich, als die Lage der Dinge eine Änderung 
erfahren, als das Baseler Coneil eine Niederlage erlitten und 
der König Kasimir von Polen dem Nachfolger Eugens Martin 
V die Obedienz geleistet hatte, da fanden sich die polnischen 
Würdenträger in einer unangenehmen Lage und hätten gern 
dieses Blatt aus ihrer Vergangenheit vertilgt, so wie es Diugosz 
gethan hat, welcher in seinem Geschichtswerke davon gar 
keine Erwähnung macht; dieses Verhalten gegen die Baseler 
dürfte auch der Grund sein, warum Zbigniew Olesnicki nach- 
her beim Empfangen des Cardinalshutes bei dem Papst Martin 
V auf Schwierigkeiten stiess. In der Anmerkung e) Seite 430 
wird ein charakteristisches Detail angeführt, wie man nämlich 
später jede Spur dieses Verhaltens der polnischen Geistlichkeit 
gegenüber dem Baseler Coneil vertilgen wollte, denn in einer 
der Handschriften, in der sich die oberwähnte Rede Johanns 
von Lgota befindet, wurde der Titel des Cardinals Zbigniew 
so aufgeschrieben, wie er ihm vom Baseler Coneil verliehen 
worden war, d. i. „Presbyter cardinalis tt. s. Anastasiae“, später 
wurde aber , Anastasiae“ durchgestrichen und , Priscae* auf- 
geschrieben, d. i. der ihm später von Nikolaus V verliehene 
Titel. 

Auf die nach Kaiser Sigismunds Tode unternommene 
böhmische Angelegenheit beziehen sich einige neue und einige 
zwar längst publieierte, aber schwer zugängliche Acten (Nr. 246, 


249, 252, 253, 254, 256, 257, 258, 261, 265). Besonders wichtig 


CS SR SNS 


Loy. 


éd Ber À 


sale he ae 


as "y 


RÉSUMÉS 179 


sind in der Hinsicht: Die Instruction für den nach dem Tode 
des Kaisers in dessen Länder geschickten päpstlichen Legaten ; 
diese gewährt einen Einblick in die damalige Situation und 
bietet unbeka:.nte Details über die Möglichkeit der Candidatur 
des Königs von Polen auf den ungarischen Thron, so wie auch 
über die schon zu Lebzeiten des Kaisers projectierte Ver- 
mählung seiner Enkelin mit dem König von Polen, auf welche 
der Kaiser eingegangen war und die ungarischen Herren sehr 
drangen und deren Zustandekommen der Papst anzustreben 
befiehlt (Nr. 246); das unbekannte Project eines zwischen Albrecht 
II und Polen abzuschliessenden ewigen Friedens, welches Al- 
brecht seinen im Mai des J. 1439 zur Unterhandlung geschickten 
Gesandten mitgetheilt hat (Nr. 257 und 258); der Brief des 
Grossfürsten Sigismund von Littauen an Albrecht Il, welcher 
von unschätzbarem Werte ist, denn hiedurch wird nicht nur 
die bisher bloss muthmassliche Verständigung Sigismunds mit 
Albrecht bekräftigt sondern zugleich der Beweis geliefert, dass 
zwischen diesen Feinden Polens ein Bündniss bereits geschlossen 
war und es sich nunmehr bloss um dessen endgiltige Ratifi- 
cierung handelte (Nr. 261); endlich der charakteristische Brief 
des Castellans von Sieradz Laurentius Zareba an einen der 
Herzoge von Schlesien, welcher beweist, was bisher unbekannt 
war, dass in gewissen polnischen Kreisen auch nach Albrechts 
II Tode an die Erhaltung der böhmischen Krone für den 
Prinzen Kasimir gedacht wurde (Nr. 265). 

Ein grosser Theil der Acten dieses Zeitraumes gehört zur 
Regierung Ladislaus III in Ungarn. Dieselben beweisen zur 
Genüge, dass die Initiative zur Erhebung des Königs von Polen 
auf den ungarischen Thron den Polen zuzuschreiben ist; man 
ersieht dies aus dem Beglaubigungsschreiben der am 18. Jänner 
1440 nach Polen geschickten ungarischen Gesandten, wo es 
heisst, dass dieser Vorschlag von dem Kanzler Johann Koniec- 
polski und dem Castellan von Sandec Peter Kurowski nach 
Ungarn gebracht wurde (Nr. 268); man ersieht dies aus den 
begeisterten Worten, mit welchen andere Briefe von dieser 
Begebenheit erzählen, aus dem Enthusiasmus, mit welchem die 


180 RÉSUMÉS 


ungarischen Gesandten empfangen wurden, aus den auf Befehl 
des Zbigniew Olesnicki in den Kirchen von Krakau für das 
Gelingen der ungarisch-polnischen Union abgehaltenen Andachten 
(Nr. 266, 269, 270, 273). Diese Briefe offenbaren uns zugleich, 
von welehen polnischen Kreisen dieser Gedanke ausgegangen 
war und welche Hoffnungen man daran knüpfte. „Speramus, pater 
reverende“, schreibt ein uns unbekannter Geistlicher an den 
Bischof, „eleceionem hwiusmodi... magnam consolationem ecclesie 
sancte merito parituram, cum reæ ipse... cum copüis potencie 
sue et auxilio aliorum regum et principum katholicorum poterit 
gentibus barbaris dicto regno confinantibus et infestissimis resis- 
tere et rabiem earum compescere et cohibere (Nr. 269). So schrieb 
auch der jugendliche König (Nr. 270), der Kanzler Koniecpolski 
(Nr. 273): eine grosse Menge Volkes, aus dem In-und Auslande 
hatte sich im Dome zu Krakau versammelt, als Ladislaus von 
dem päpstlichen Legaten zum König von Ungarn proclamiert 
wurde, „nee erat aliquis, quorum oculi pro gaudio non resol- 
verentur in lacrimas ad tande stupende rei et celebritatis eventum“. 
Es war also ein beabsichtigter Kreuzzug, eine christliche An- 
gelegenheit im vollsten Sinne des Wortes. Aus den vorliegenden 
Acten (Nr. 272, 274) ergibt sich aber auch, welche Opfer die- 
selbe von Polen erheischte. 

Zu dieser folgenden, herrlichen, aber zugleich auch trau- 
rigen Unternehmung liegen hier neue Acten vor: eingehende 
Berichte über die ersten Vorgänge in Ungarn nach der Ankunft 
des Ladislaus daselbst, wahrscheinlich von Johann Dhugosz oder 
vom Könige selbst aufgezeichnet (Nr. 275, 276); zwei Beiträge 
zu dem folgenden Bürgerkriege in Ungarn (Nr. 280 und 286); 
eine ganze Reihe von Acten zu der gleichzeitigen Unternehmung 
in Schlesien (Nr. 287, 289, 291, 293, 294, 298, 299, 300, 307) 
und endlich zu den beiden Türkenkriegen vom J. 1443 und 
1444, welche dieses Unternehmen krönen sollten und einen so 
tragischen Ausgang genommen haben (Nr. 292, 295, 296, 303, 
304, 305, 306, 308 und 309). Der Schrecken, die Trauer, die 
Verwirrung und Unsicherheit, welehe nach der Katastrophe 
von Warna namentlich in Rom aller sich bemächtigt hatte, 


RÉSUMÉS 181 


werden im einigen der letzten hier abgedruckten Briefe herzer- 
greifend geschildert. Schliesslich verdient noch Nr. 250 be- 
sonders hervorgehoben zu werden: es enthält eine Conföderation 
des ruthenischen Adels vom J. 1438 und ist ein schätzenswerter 
Beitrag zur Kenntniss der wohl häufigen und so wenig be- 
kannten inneren Unruhen während der Regentschaft in Polen. 


35. — A. W. Wırkowskı. ,,0 rozszerzalnosei i Seisliwosei powietrza Sur 
la dilatation et la compressibilite de Vair atmosphérique. 
Le mémoire présenté à l’Acad&mie contient une deseri- 
ption détaillée des expériences que l’auteur a entreprises dans 
le but de déterminer les propriétés de l'air, dans les limites de 
température + 100% et — 145° C. et pour des pressions s’élevant 
à 130 atmosphères. 
On avait surtout en vue de mesurer le coëfticient moyen de 
dilatation de Pair à pression constante, entre zéro et la tempé- 
rature variable 9: le coëfficient x défini par l'équation: 


PF (1 + 9. «,0) 


p. p,0 

La compressibilité de lair à la température ordinaire 
étant connue, on déduit aisément des valeurs de x, la com- 
pressibilité de ce gaz à toute autre température, comprise dans 
les limites des expériences. 

La Fig. 1 sert à expliquer la méthode employée et la 
disposition générale de l'appareil. 

S, et 8, sont deux vases de verre résistant qui commu- 
niquent par lintermédiaire de tubes capillaires très fins 5, et 6 
avec deux pièces en métal, munies des robinets N,, N, et R,, 
R,. Les robinets R,, R, étant fermés. N,, N, ouverts, l’inté- 
rieur de l’appareil est mis en communication avec le réservoir 
Z, qui contient de l'air purifié et fortement comprimé. Les 
vases 5 et les tubes s sont ainsi chargés avec de l'air com- 
primé, exerçant une pression commune p. L'un des vases 8 
est chauffé ou refroidi à une température convenable 9, l'autre 
5, conserve la température ordinaire i (généralement = FH 160 CO). 


182 RÉSUMÉS 


Quand l'équilibre des températures est établi, on ferme 
les robinets N, et N, et l’on ouvre les robinets A, R,. Le 


s 


A 


Fig, 1. 


Le] 


gaz comprimé se dilate et passe par les tubes a, et a, dans les 
appareils volumétriques Æ, M; et Æ, M,, ou la quantité du 
gaz est mesurée à température ordinaire et sous une pression 
voisine d’une atmosphère. Ces appareils sont composés d’une 
sorte d’eudiomètres (Æ,, Æ,) gradués en millimètres cubes et 
communiquants par des tubes épais en caoutchouc avec les 
manomètres à mercure M,, M. 

Les volumes des vases #8, et 5, et ceux des „espaces 
nuisibles“ 5, et 5, sont déterminés d’avance avec som; on com- 
prend done qu'il est possible de mesurer à l’aide des appareils 
volumétriques les quantités (4, et A,) de l'air qui était com- 
primé dans les deux appareils, sous la pression p: à 9 degrés 
dans $,, à t dans S,, à la température ambiante + dans 6, et Go. 


RÉSUMÉS 183 


Désignons par #, et M, les quantités de l'air compri- 
mées dans les vases 8, et 9, seuls. On trouve sans peine la 
formule suivante : 
M, 5, 1 
SU 
qui donne la valeur cherchée du coëfficient moyen de dilata- 
tion (o à 0) à pression constante p, en fonction de et de deux 
rapports: Mg: M, et 5: 6. 

Ayant mesuré A, et As, on obtient M, et M, en appli- 


Lp, 0 (1 + t. Up, :) 


quant de petites corrections m, et m; comme il suit: 


M, = À, —m, M, = À, — m, 


m; et m, désignent les charges des espaces nuisibles 6, et 5. 
On a clairement m): m, —6, : 6 La température + de & ne 
diffère que de quelques degrés de #, c’est pourquoi on a aussi 
(en posant 0‘00367—). 


I+yt Ga 
I+yr 65469 

Les corrections m valaient ‘/90 à ‘/200 de M à la tem- 
pérature ordinaire; ‘/409 à "/iooo Seulement aux températures 


Mo — b) 


basses. 

L’appareil volumétrique destiné en premier lieu aux recher- 
ches de la dilatation, sert en même temps de manomètre à gaz. 
On voit que la quantité A, de l’air comprimé à la tempéra- 
ture ordinaire #, dans le vase $, et dans 5, donne une mesure 
approximative de la pression. En se basant sur les recherches 
de M. Amagat (Ann. de chim. 1880, Comptes rendus 1884) 
on trouve la mesure exacte de p de la manière suivante. Con- 
sidérons l'unité de volume de l’air à zero et à pression atmo- 
sphérique. A 2= 16 et sous la pression de p atmosphères, le 

nU+167) .., ah 
gaz occupe un volume RATTE, n étant un coöfhcient varla- 
ble avec p, dont les valeurs ont été déterminées par M. Ama- 
gat pour = 101. 

Soit A, la quantité d’air (mesurée en millimètres cubes 
à 0° et à la pression atmosphérique) comprimée dans Sy et 5 


184 RÉSUMÉS 


à 6— 109 et à la pression de p atmosphères. On trouve la 
formule 
A (1+4tY) 
PESTE 

qui a été employée pour calculer les pressions. Cette méthode 
a l'avantage d’être d’une sensibilité constante. Elle ne donne 
pas des résultats complètement identiques avee ceux des mano- 
mètres à gaz ordinaires, remplis d’une quantité constante d’air ou 
d'azote. Ces derniers donnent toujours des indications supérieu- 
res de quelques dixièmes pour cent. 

Tels sont les traits essentiels de la méthode employée 
par l’auteur pour étudier la dilatation de l'air. On a cherché 
d'obtenir des séries de determinations de x pour quelques tem- 
pératures constantes en variant la pression. Les mesures ont 
été faites aux températures (9) suivantes : + 100° (vapeur d’eau); 
O et + 16%; —35 (mélinge de glace et de chlorure de cal- 
cium); —78.5° (acide carbonique solide et &ther); —105.5° (éty- 
lène liquide sous pression atmosphérique; —130 à —145° (étylène 
liquide bouillant sous pression diminuée). Les températures sont 
rapportées au thermomètre à hydrogène à volume constant; elles 
on été mesurées au moment précis de l'expérience à l’aide d’un ther- 
momètre électrique a fil de platine,1) comparé pendant chaque 
série des expériences avec le thermomètre à hydrogène. 

Il n’est pas possible de maintenir a l’aide des mélanges 
réfrigérants qui ont été employés des températures absolument 
constantes. Les valeurs de x obtenues pour des températures 
voisines ont été reduites à une température commune par un 
procédé d’interpolation graphique. 

Il n’est pas nécessaire de reproduire dans ce résumé tou- 
tes les quantités mesurées; on les trouve dans le mémoire. Il 
suffira de donner ici une table des valeurs définitives du 
coëfficient z,, 9, pour les neuf isothermes. 

Le degré d’approximation auquel l’auteur est arrivé résulte 
clairement de la représentation graphique des résultats (PL I). 


l) voir la communication suivante, 


sic act srl 


RÉSUMÉS 185 


Les points marquent les valeurs données par l'expérience (rédu- 


ites à des températures égales pour chaque ligne isothermique). 


Ditatationtde l'air 
Table des valeurs de 100000 X x, 9. 


On voit que le coëfficient 


D Teaarpre Patu;res: | 
sions | | | | | 
atm. |1+100,, 160 | —35 a a a1 
10 bel" 376 1°. 2e EB 
N ze 3800 ie er ss u A908 72497 
a0 Nasa az ze ao) 210 7407| N aa 5 
Bass 30a, N 4927 443° | APN 269479 
30 | 392 | 398 | — | 420 | 434 | 462 | 477 | 492 | 519 1) 
35. 397° | 403 | 2" | 289 | 448 | 483" |'506 | 528 
40 | 402 | 408 | — | 438 | 461 | 508 | 544 | 632 
75.406 | 414 | 1 1°428 1 474 | 536 | 59% 
50 | 410 | 419 | 430 | 457 | 487 | 569 | 619 
55 || 414 | 424 | 436 | 467 | 500 | 598 | 623 
60 | 418 | 429 | 449 | 476 | 512 | 610 | 622 
65 | 421 | 434 | 448 | 485 | 525 | 612 | 621 
70 | 425 | 438 | 454 | 494 | 536 | 612 
75 | A228 10449 | 261 | 503 | 547 | 610 
80 | 431 | 446 | 467 | 512 | 557 | 607 
85 | 434 | 449 | 473 | 520 | 566 
90 | 437 | 452 | 479 | 527 | 572 | 
95 | 439 | 455 | 485 | 532 | 577 
100 421. 1. 458% 24800" 527 ("579 
105 | 443 | 460 | 493 | 542 | 580 
110 | 445 | 462 | 497 | 545 | 580 
115 | 447 | 463 | 499 |- 548 | 579 
120 |-449 | 465 | 501 | 550 | 577 
125 466 | 503 | 551 | 574 
| 130 468 551 | 571 


de dilatation augmente pour: 


chaque température jusqu’à un maximum, pour diminuer en- 


suite. 


Au voisinage des points de liquéfaction l’aceroissement 


est extrêmement rapide. 


') Pour 29 atmosph. 


186 


Pressions 
atm, 


125 
130 


1 
1 
1 
1.369111.0509 | 
1.3698 1.0488 
1.3704/1.0468 
1.3713 1.0449 
1.372511.0433 | 
1.373811.0419 
1.375411.0408 
1.3770 1.0399 
60 1. 
1.3802 1.0384 | 
1.3821/1.0381 
1.38421.0379 
1.3866 1.0379 
1.3887 1.0380 
1.3908 1.0382 
1.3929 1.0386 | 
1.3951.1.0390 | 
1.3977 1.0397 | 
1.4004/1.0406 | 
115|1. 
120 1. 


RESUMES 


Compressibilite de l’air 


Table de valeurs de F,, 5, 


+100, ! +16, 


Températures: 


3685 1.0529 | 


3784 1.0390 


4034 1.0418 | 
4065 1.0432 | 
— 11.0448 | 
— 11.0467 | 


9923 | 
9897 
9869 
9842 
9816 
9793 
9772 
9754 
9738 | 
9793 | 
9710 | 
9701 | 
9694 | 
9688 
9684 | 
9681 
9680 
9681 | 
9685 
9690 | 
9699 
9710 | 
9722 
9738 | 


.367011.0587 |1.0000 |0.8716 |0.7119 
.3678 1.0550 0.9951 | 


| 
—35,, | —78,5|—-103.5/—130,, 
0.6202 0.5229 
— 10.6778 |0.5697 0.4410 
— | 6689| 5559| 4183 
— | 6599| 5417| 3936 
— | 6510| 5270| 3650 
— | 6493| 5125| 3329 
— | 6335| 4980 | 2963 
0.8288 | 6252| 4839| 2544 
8253| 6170| 4701| 2171 
8219| 6089| 4567| 2013 
8187| 6011| 4439| 1985 
8158) 5937| 4318| 1985 
8132| 5863| 4206 | 2013 
8105 | 5796| 4103 | 2043 
8081 | 5734| 4014 
8058 | 5680 | 3948 
3038 | 5634| 3903 
8023 | 5600 | 3881 
8013 | 5568 | 3874 
8006 | 5544| 3877 
8004 | 5530| 3892 
8006 | 5520 | 3914 
8012| 5520, 3944 
— | 5528| 3981 


—139, 

0.5046 

0.3502 
3115 
2598 
1942 
1605 
1553 
1556 
157 


N 
I 


0.4095 


2419 
1128 


—140,, —145,0 


0.4862 0,4679 


1.3786 


3808 | 3447 
3476 | 3015 
3063 | 24441) 


Toutes les lignes isothermiques du coëfficient x forment 
un faisceau aboutissant au voisinage du point dont les coordon- 
nées sont p —1 atm. x = 000367. Cela ne doit avoir lieu qu’ 
approximativement, puisque la pression de 1 atm. n’a aucune 
relation avec les propriétés intrinsèques du gaz étudié. 


') pour 29 atm. 


és 6 


RÉSUMÉS 187 


On a commencé dans ce laboratoire des expériences pour 
résoudre la question intéressante du parcours de ces lignes pour 
les pressions très basses. 

Le coëfficient de dilatation étant connu il est facile de 
dresser une table de la eompressibilite. Considérons l'unité de 
volume d’air à 0% et sous la pression d’une atmosphère. A 9 
degrés et sous p atmosphères le gaz occupe le volume 

RL 
pP 


F (p 9) est un coëfficient variable, fonction de p et 9; les valeurs 
isothermiques de cette fonetion, a 4 degrés, expriment la loi 
de la compressibilité du gaz considéré à la même temperature. 
Les recherches de M. Amagat nous ont fourni les valeurs 
de F(p,t) pour les températures voisines de + /6. En les 
divisant par 7+1. x, on obtient les valeurs de #a 0°, et ainsi 
de suite pour les autres températures. Voici la table des nombres 
calculés de cette manière. (p. 180). 

Une representation graphique de la fonction F (p 9) c’est- 
à-dire du produit pv est donnée sur la planche II. On y trouve 
les courbes de compressibilité pour dix températures. Le mi- 
nimum du produit pv pour les différentes températures a lieu 
aux pressions suivantes: 


De 100C 7 p < 10 atm. 


ı=0 p =95 
I p=115 


= — 78:5 p=423 
= — 1035 p = 106 
= — 130 p = 66 
= — 135 p = 57 
Il est intéressant de vérifier certaines conclusions que 
M. Wröblewski!) a déduites de l'étude de la compressibilité de 
de quelques gaz aux températures plus élevées. Construisons 


') Ber. der Akad. Wien, 1888. Bd. XCVII. 
Bulletin V 3 


188 RESUMES 


une courbe dont les ordonnées sont les valeurs de p pour les- 
quelles le minimum du produit pv a lieu, divisées par la pres- 
sion critique (39 atm. environ) et dont les abscisses sont les 
températures correspondantes absolues 9, divisées par la tem- 
pérature critique absolue (132 = — 141° C). D'après M. Wrö- 
blewski cette courbe doit être la même pour tous les gaz. 
A l’aide des valeurs de 9 et p données plus haut on trouve 
en effet une concordance, du moins très rapprochée. 
Laboratoire de physique de l'Université de Cracovie, Mai 1891. 


36. — A. W. Wırkowskt. Thermomètre électrique pour les basses tempé- 
ratures. 


La variation de la résistance électrique suivant la tempé- 
rature a été souvent employée pour la construction des appareils 
thermométriques. La Fig. 1. montre ({/; gr. nat.) une dispo- 
sition de thermomètre électrique, destiné à mesurer les basses 


Fig 1. 


températures; l’auteur a trouvé cet instrument fort utile à cause 
de sa sensibilité et de la promptitude des indications. r est un 
tube formé d’une mince feuille de cuivre, soudé à l'extrémité 
du tube étroit ce, de laiton. Un fil de cuivre épais d, recouvert 
de soie, est mastiqué à l’intérieur du tube c au moyen d’un 
mélange de caoutchouc et de résine. L’extrémité supérieure de c 
est soigneusement recouverte de ce mastic, pour empêcher la 
pénétration de l’humidité. Les bornes a, 5 en communication 
avec c et d forment les électrodes du thermomètre. Sur le tube 
r on enroule 2 ou 3 mètres d’un fil de platine, très fin (dia- 
mètre ©/,59 mm), recouvert de soie. Les bouts de ce fil sont 
soudés l’un à l'extrémité du fil d, l’autre au tube r. Enfin 


RÉSUMÉS 189 


ou recouvre le tube r d’un second tube un peu plus large, de 
euivre mince r’ et on le soude au premier sur les circonférences 
des deux bases. 

On obtient ainsi une résistance de 220 Ohms environ à 0°. 
Elle forme une branche du pont de Wheatstone (T, fig 2). La 
seconde branche contient une résistance en fil de maillechort, 
enfermé dans une boîte de cuivre À, semblable à celle qui a 
été décrite plus haut, mais beaucoup plus large, elle reste dans 


une cuve remplie de glace pilée. La troisième et la quatrième 
branche du pont sont formées par les résistances d’une boîte 
à résistances, savoir: 1000 ohms et une résistance variable 2. 
Une pile B de deux couples de Leclanché, un commutateur 
M et le galvanoscope sensible @ complètent l'appareil. 


A chaque température de 7 correspond une résistance 
déterminée À. Par comparaison avec un thermomètre normal 
à hydrogène il est possible de dresser une table exprimant la 
température de 7 par la résistance 2; cette table ne cesse pas 
d’être vraie, quand on démonte l'appareil pour le mettre en 
oeuvre de nouveau après quelques jours ou quelques mois; la 
relation entre R et 7 est d’ailleurs indépendante de la force 
électromotrice de la pile et de la sensibilité du galvanomètre. 

+ 


190 RÉSUMÉS 


Voici un exemple de table de ce genre; cette table donne 
en même temps la variation de la résistance d’un certain fil 
de platine pour les basses températures: 


T= + 500 C. R=11059 T—— 9000 R= 801.8 
0 1000.0 — 100 718.9 

el) 978.5 — 110 755.8 

— 20 956.9 — 120 732.4 

— 350 935.2 — 130 708.9 

— 40 913.4 — 140 685.3 

— 50 891.4 — 150 661.5 

— 60 869.3 — 160 637.3 

— 70 847.0 — 470 612.7 
il 824.5 — 180 588.0 


La variation est d’environ 2 ohms par degre; il est done 
facile d’obtenir une sensibilité de !/,, de degré C°. 

L'expérience a démontré que la relation entre la tempé- 
rature et la résistance éprouve de légères variations si le 
thermomètre est employé pour des températures très différentes 
Par cette raison on ne doit pas chauffer un thermomètre destiné 
à mesurer les températures basses: il en résulterait une varia- 
tien de résistance qui ne disparaîtrait, qu'après quelques mis. 

Laboratoire de physique de l'Université de Cracovie, Mai 1891. 


37. — St. Niemexrowski: 0 pochodnych m-metylo-o-uramidobenzolu, (Ueber 
Derivate des m-Methyl-o- Uramidobenzoyls). 


Neben den beiden, in einer früheren Abhandlung des 
Verfassers erwähnten Methoden der Darstellung des m-Methyl-o 
Uramidobenzoyls, wird in der vorliegenden Arbeit eine dritte, 
aus Carboxaethyl-o-amido-p-toluylamid, besprochen : 


NH 

CH,\X /X/NH.COOC, H, CES 00 
ER = (,H,0H + sl NU 
N/NCO-NH, NASA 


00 


+ ON 


RÉSUMÉS 191 


Die Reaction geht vor sich entweder durch Erhitzen der 
Verbindung über den Schmelzpunkt (171°C), oder unter dem 
Finflusse der Alkalilaugen. 

Carboxaethyl-o-amido-p-toluylamid entsteht aus 
Chlorameisensäure-Äthyläther und o-Amido-p-Toluylamid, bei 
gewöhnlicher Temperatur. 

Es krystallisiert in Nadeln, die bei 171°C schmelzen. In 
organischen Solventien leicht löslich. 

Es wurde versucht das bei 317 


3180C schmelzende 
m-Methyl-o-Uramidobenzoyl durch Einwirkung reducierender 
Agentien in m-Toluchinazolin überzuführen ; leider aber erfolglos. 
Jodwasserstoffsäure und rother Phosphor in Eisessiglösung zer- 
setzten das m-Methyl-o-Uramidobenzoyl unter Bildung gasför- 
miger, näher nicht untersuchter Produete, und o-Toluidin-Zinn 
und Salzsäure, Natrium und Amylalkohol wirkten gar nicht ein. 

Von den Derivaten des m-Methyl-o-Uramidobenzoyls wer- 
den beschrieben: 

Nitro-m- Methyl-o- Uramidobenzoyl. Entsteht 
beim Nitrieren mit rauchender Salpetersäure v. sp. G. 1.53 bei 
30—400C. Aus Eisessig krystallisiert es in vierseitigen Täfel- 
chen, die ein Molecül Krystallessigsäure enthalten. Schmilzt 
unter Zersetzung bei 3260C. Mit Alkalien bildet es Salze. 

Amido-m-Methyl-o-Uramidobenzoyl. Darge- 
stellt aus dem Nitrokörper durch Reduction mit Zinn und 
Salzsäure. Aus Amylalkohol krystallisiert es in feinen grauen 
Nadeln, Schmelzpkt 308°C. unter Schwärzung. In allen orga- 
nischen Solventien u. im Wasser beinahe ganz unlöslich. Sein 
Chlorhydrat, Sulphat und Nitrat krystallisieren in Nadeln. 

Dinitro-m-Methyl-o-Uramidobenzoyl. Ensteht 
beim Nitrieren mit siedender rauch. Salpetersäure v. sp. G. 1.53. 
Krystallisiert aus Eisessig in bell-gelben symmetrischen Kryställ- 
chen, die lebhaft polarisieren. Schmilzt mit Zersetzung bei 29490. 
Sein Ammoniumsalz besitzt die Zusammensetzung C, À; N, O,. 
NH, + 3 ag. Ist stark saurer Natur. 

Diamido-m-Methyl-o-Uramidobenzoyl. Entsteht 
bei der Reduction des Dinitrokörpers mit Zinn und Salzsäure, 


192 RÉSUMÉS 


In organischen Solventien gleich der Monoamidoverbindung un- 
lüslich. Aus schwach ammoniakalischem Wasser krystallisiert 
es in mikroskopischen Nadeln, die bei 3330C ohne Zersetzung 
schmelzen. Sein Chlorhydrat, Nitrat und Sulphat krystallisie- 
ren in Nadeln. 

Diacetamido-m-Methyl-o-Uramidobenzoyl. 
Dargestellt durch Acethylieren mit Essigsäureanhydrid. Durch 
Kochen mit Salzsäure wird Diamido-m-methyl-o-uramidobenzoyl 
regeneriert. 


38. — K. Orszewskı. 0 cisnieniu krytyeznem wodoru. (Ueber den kri- 
tischen Druck des Wasserstojffs). 


In einer vorläufigen Mittheilung beschreibt der Verfasser 
seine im grösseren Massstabe ausgeführten Versuche, welche 
ihn zur Bestimmung des kritischen Druckes des Wasserstoffs 
führten. Der Wasserstoff wurde in einer starken und ziemlich 
weiten Glasröhre comprimiert, mittelst einer grösseren Quantität 
flüssigen Sauerstoffs bis eirca— 211" abgekühlt und einer langsa- 
men Expansion unterworfen. Wenn der Anfangsdruck des Was- 
serstoffs nicht zu gering war, und namentlich SO bis 140 Atm. 
betrug, so zeigte sich bei der langsamen Expansion eine Auf- 
kochung des Wasserstoffs, welche stets bei 20 Atm. auftrat, ob- 
wohl die Expansion von verschiedenen Anfangsdrucken be- 
werkstellist wurde. Der Verfasser betrachtet diesen Druck 
(20 Atm.) als den kritischen Druck des Wasserstoffs und be- 
weist durch analoge Versuche mit Sauerstoff und Ethylen, dass 
sich diese Methode zur Bestimmung der kritischen Drucke der 
Gase eignet. Weitere Versuche in dieser Richtung, welche auch 
die Bestimmung der kritischen Temperatur des Wasserstoffs 
bezwecken, werden angestellt. 


RÉSUMÉS 198 


39. — 8. Dicxsrex. Pojecia i metody Matematyki. Tom I. Czesé pierwsza. 
Teoryja dzialan. (Les notions et les methodes en mathémati- 
ques. Vol. I. Première partie. Théorie des opérations). Warszawa, 
1891, 8° str. 268. 


L'exposition des notions et des méthodes en mathémati- 
ques, tel est le but que l’auteur s’est proposé dans cet ouvrage 
qui comprendra trois volumes; le premier traite des métho- 
des de la théorie des nombres et de l’Algebre, le second aura 
pour objet l'Analyse supérieure, le troisième, la Géométrie. 

Dans l'introduction, l’auteur développe quelques refle- 
xions préliminaires relatives à l’objet des mathématiques, donne 
une analyse rapide de la conception de la grandeur (th&o- 
ries de P. Dubois-Reymond et de Helmholtz), consacre quelques 
remarques à la notion importante des formes contenues et dis- 
crêtes, en insistant sur la nécessité de distinguer les vérités 
dont la déduction exige la continuité de celles qu’ on peut 
démontrer sans admettre cette continuité dans les recherches. 
L'auteur parle ensuite du système des mathématiques, passe 
en revue leurs classifications proposées par les divers savants, 
étudie la relation entre les mathématiques et la logique, 
la nouvelle notation logique de Peano, la notion de l'analyse 
et de la synthèse, enfin le principe de permanence des opéra- 
tions. Il énonce la pensée, qu’. on ne trouvera peut-être pas 
trop hardie, que le même principe formulé primitivement par 
Henkel, pour les opérations arithmétiques, repose au fond de 
toutes les questions d'Analyse et de Géométrie qui s'étendent 
au delà des limites de la recherche initiale; le principe de con- 
tinuité de Poncelet, celui de la dualité et de l’homographie de 
Chasles, les principes des transformations des formes géométri- 
ques et algorithmiques sont à certains égards liés avec ce prin- 
cipe de permanence qui guide la pensée créatrice de Pesprit 
dans sa généralisation des vérités. 

Dans la Théorie des opérations (élémentaires) qui consti- 
tue la première partie dü I’ Volume, l’auteur a essayé de dé- 
velopper les éléments de l’Arithmétique en commençant par la 


194 RÉSUMÉS 


première opération fondamentale, qui donne naissance à la série 
des nombres naturels et en continuant par les autres espè- 
ces de nombres: nombres fractionnaires, négatifs et comple- 
xes. (Les nombres irrationels et transcendants seront traités 
dans une partie postérieure). L'auteur désigne les deux points 
de vue opposés dans la théorie de ces nombres: l’un d’après 
lequel les nombres fractionnaires, négatifs et complexes sont 
regardés comme éléments nécessaires et actuels de la science ; 
l’autre d’après lequel ce n’est que le nombre positif entier qui 
est actuel, tous les autres n'étant que de purs symboles, dont 
on pourrait se passer. Il tâche d’éclaireir le rapport entre 
ces deux points de vue, en observant que la théorie des opé- 
rations formelles qui ne décide rien sur le caractère des formes 
mathématiques dans les applications, définit le mieux le rôle 
et la signification de toutes ces espèces de nombres dans la 
science abstraite. 

La „Theorie des opérations“ est divisée en sept chapitres. 

Le premier chapitre contient la théorie des opérations di- 
rectes et inverses sur les nombres entiers, et un aperçu sur la 
nouvelle théorie des nombres transfinis due à G. Cantor. 

Le deuxième est consacré à la théorie des opérations 
d'après Grossmann et Hankel, et aux nouvelles réflexions de 
Dedehend sur l’idée du nombre. 

Dans le troisième chapitre, l’auteur examine et compare 
les diverses théories des nombres fractionnaires (Weierstrass, 
Kronecker, Mérya ete.). 

Le développement de la notion d’un nombre négatif (d’A- 
lembert, Sniadecki, Carnot, Diehring, Kronecker etc.) et l’exa- 
men des théories des nombres négatifs sont l’objet du quatrième 
chapitre. 

Le chapitre suivant contient l’exposition du développement 
et des théories des nombres imaginaires (Wronski, Ganss, Dieh- 
hring, Weierstrass etc.). 

Dans le sixieme chapitre, l’auteur donne un apercu sur 
le développement de la notion des nombres complexes supé- 
rieurs (Hamilton, Grossmann, Scheffler, Hankel, Weierstrass, 


Dis - 


RÉSUMÉS 195 


Dedekind I., il expose la théorie de Weierstrass donnée par 
Pillustre géomètre dans les Göttinger Nachrichten, 1884 , et passe 
à PAusdehnungslehre de Grossmann qui, jusqu'à ce jour, n’est 
pas cultivée parmi les mathématiciens autant qu’elle le mé- 
rite. Il expose la théorie de divers genres de multiplication 
qui sert de fondement à cette doctrine importante. La multi- 
plication extérieure, la théorie des déterminants basée sur elle, 
la multiplication intérieure, la multiplication dite moyenne sont 
traitées l’une après l’autre. C’est de la dernière de ces multi- 
plications qu’on est conduit immédiatement aux quaternions 
de Hamilton. La théorie de ces formes et les opérations sur 
les vecteurs finissent le chapitre. 

Le dernier chapitre traite de la théorie élémentaire des 
fonctions entières. Leurs propriétés principales, le quotient 
et le plus grand commun diviseur de deux fonctions, les fon- 
etions symétriques et les fonctions aleph de Wroñski, la théorie 
des dérivées, la formule de Taylor, les différences d’une fonction 
entière, la formule d’interpolation de Lagrange, la „loi suprême“ 
de Wronski — voilà les questions que l’auteur développe dans 
ce chapitre sans avoir recours à d’autres principes que ceux 
qui servent de fondement aux méthodes traitées dans les cha- 
pitres précédents. 


A —— 


Naktadem Akademii Umiejetnosei 
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. 


Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagieiloñskiego, pod zarzadem A. M. Kosterkiewieza. 


12 Czerwca 1891. 


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tes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu- 


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tatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5 fl. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis 
Cracov. ed. Piekosinski. ro fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 10 fl. 
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Collectanea ex archivo Coll. hist. 15 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae 
S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 7 fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 
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czycki. 10 fl. — Vol. HI, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum 
exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai 
Hosü epistolae 1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 15 fl. — Vol. VI, Acta Regis 
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 5 fl — 
Vol. VIII (pars r. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 


1507—1795 ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae 
Dobrinensis ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Pol- 
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Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — Vol. V, Monu- 
menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 3 fl. — Vol. VI, Decreta 
in iudiciis regalibus a. 1507—ı53r ed. Bobrzyñski. 3 fl. — Vol. VII, Acta expedition. 
bellic. ed. Bobrzyñski, Inscriptiones clenodiales ed. launweit. 6 fl. — Vol, VII, An- 
tiquissimi libri iudiciales terrae ‚Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — Vol. IX. 
Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu- 
ee 1647— 1765. 3 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec. XV ed.. Ula- 
nowski. ı fl. 


Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 4 fi. 


Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.« /7raite de l'ancien 
droit civil en Pologne), in 8-vo, 1874. — 1 fl. 20 kr. Walewski A., »Dzieje 
bezkrélewia po skonie Jana IIL.e (L’interrögne après la mort de Sean IIl 
Sobieski), in 8-vo, 1874. — 3 fl. Straszewski M., »Jan Sniadecki.« (F. 5, 
étude RÉ in 8-vo, 1874 — 3 fl. Wislocki W., Catalogus odien 
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Oro in 8-vo, 
Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., »Wykaz zabytköw przed- 
historycznych.e /Monuments préhistoriques), in 4-to, 1877 (6 planches) — 60 kr. 
Zakrzewski V., »Po ucieczce Henryka.« /L’interrègne après le départ de Hen- 
ri de Valois), in 8-vo, 1878. — 3 fl. 75 kr. Zarafski S., »Geograficzne 
imiona slowianskie.« Br ane géographique des pays slaves), in 8-vo, 
1878. — 2 fl. Stronczyfiski K., »Legenda o sw. Jadwidze.« (Za- légende 
de S. Hedvige), in 4-to, 1880 (65 planches). — 6 fl. Zebrawski T., »Teofila 
o sztukach ks. troje.« /7heophili Diversarum artium schedula; traduit en po- 
lonais), in 8-vo, 1880. — 1 fl. 20 kr. Morawski K., »Andrzej Patrycy Ni- 
decki.« /A. 2. N., étude litieraire), 1-e partie. 1522—1572, in 8-vo, 1884.— 
2 fl. Krasinski S. A., »Slownik synonimöw polskich.« /Synonymes dé la lan- 
gue polonaise), in 8-vo, 1885, 2 volumes. — 5 fl. Ossowski G., »Zabytki 
przedhistoryczne etc. Monuments préhistoriques de l'ancienne Pologne.« Texte 
polonais et français, in 4-t0, 1879 — 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre). — 
8 fl. Malinowski L., »Modlitwy Waclawa.« /Zivre d'heures de Venceslas, mo- 
nument de l'ancienne langue polonaise), in 8-vo, 1887. — 1 fl. Semkowicz 
A., »Krytyczny rozbiör dziejöw Dlugosza.« (Analyse critique de l'Historia Po- 
lonica de Diugosz), in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija 
polska,« 8-vo, 1872—1888, 11 volumes. — 110 fl. Kolberg O., »Lud, jego 
zwyczaje« etc. /Recherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873—1888, 
19 volumes (V— XXII). — 59 fl. Ossowski G., »Wielki kurhan ry2a- 
nowski.e /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra- 
vures). — 5 fl. Piekosiñski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze- 
niu.« (Sur l'origine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, 1889.— 4 f1. 
Czerny F., »Ogölna geografija handlu.« Géographie commerciale), in 8-vo, 
1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofii greckiej.« /Zistoire de la phi- 
losophie grecque), t. I, in 8-vo, 1890. — 3 fi. 


Sciences mathematiques et naturelles. 


»Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 16 volumes (II—XVII, 151 planches, 
vol. I épuisé). — 80 fl. 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzeh.«/Seances et travaux), in 8-vo, 
21 volumes (152 planches). — 65 fi. 

»Sprawozdania komisyi fizyjograficznej.« /Comptes rendus de la Commis- 
sion de physiographie), in 8-vo, 21 volumes (III. IV—XXV 40 planches, vol. 
I. II. IV. V épuisés). — 90 fl. 

» Atlas geologiezny Galicyi.« /Atlas ERROR de la Galiie), in fol., 
2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fi 

»Zbi6r wiadomosci do antropologii krajowej.« (Comptes rendus de la Com- 
mission d'anthropologie), in 8-vo, 13 vol. I—XIV (83pl., vol. I épuisé). — 46fl. 5okr. 

Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais], in 8-vo, 
1882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyraz6w technicznych tyczacych 
sie budownictwa.« /7erminologie de l'architecture), in 8-vo, 1883. — 2 fl. 
Franke J. N., »Jan Broiek.« /Ÿ. Broscius, mathématicien polonais au XVII 


siècle), in 8-vo, 1884. — 2 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania 
obiegu cial niebieskich.e (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes), 
in 8-vo, 1889. — 5 f. Mars A., »Przekröj zamroZonego ciala osoby zmarlej 


podczas porodu skutkiem pekniecia macicy«. /Coupe du cadavre gelé d'une per- 
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan- 
ches in folio avec texte, 1890. — 6 fl. 


»Rocznik Akademii.« /Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1874—1889, 
16 vol. (1873 épuisé) — 9 fl. 00 kr. 

»Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.« /Memoire sur les travaux 
de l'Académie 1873—1888), 8-vo, 1889. — 2 fl. 


——— 


.. 
| BULLETIN INTERNATIONAL 
DE LACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE 


COMPTES RENDUS 


DES 


SÉANCES DE L'ANNÉE 1891. 


CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE 

ER 

71891 


L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDEE EN 1872 PAR 
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. 


PROTECrEUR DE L’ÄCADEMIE: 
SA. L-D’ARCHIDVTE CHARLES NOUS 


Vıce-Prorecreur: S. E. M. JuLıen DE DUNAIEWSKI. 


PRÉSIDENT : M. LE comrE StanısLas TARNOwsKI. 


SECRÉTAIRE GENERAL: M. STANISLAS SMOLKA. 


EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: { 


($: 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté 
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom- 
més par S. M. l'Empereur. 

($. 4). L'Académie est divisée en trois classes: 

a) classe de philologie, 
b) classe d'histoire et de philosophie, 
c/) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 

($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c'est dans 
cette langue que paraissent ses publications, 


Le Bullelin international parait fous les mois, à l'exception 
des mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux 
parties, dont la première conlient l'exlrait des procès verbaux des 
séances (en français), la deuxième les résumés des mémoires el 
communicalions fen français ou en allemand, au choix des auleuzs). 


Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr. 
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. — 90 centimes. 


Nakladem Akademii Umiejetnosei 
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. 


Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewiczz. 


BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES 


DES CRACONTE. 


No 6. Juin. 1891. 


Sommaire: Séance publique du 30 mai. — Séances du 13, 20, 23 
juin 1891. — Résumés: 40. S. Smorxa. L'Europe et la Constitution 
du 3 mai en Pologne. — 41. A. Miovosskı. La date de Florus. — 42. L. 
SxERNBACH. Analecta. Pars prima. Curae Menandreae. — 43. L. Naranson. 
Sur la concordance des courbes orthobares relatives aux fluides homo- 
gènes. — 44. Zörawskı. Sur une deformation des surfaces. 


Séances 


I 


Séance publique de l’Académie du 30 mai 1891. 


S. E. M. Juex Dunasewskı, Vice-Protecteur de l’Acade- 
mie, ouvre la séance au nom du Protecteur, S. A. I. lArchi- 
duc Cnarzes Louis. 


Le Président, Comte SranısLas Tarxowskr, relève les méri- 
tes de S. E. M. Josepx Mayer qui, après avoir occupé le siège 
présidentiel pendant dix-huit ans depuis la fondation de l’Acadé- 
mie, s’est demis de ce poste le 6 décembre 1890. Ensuite, le 
Président donne lecture du compte-rendu des travaux de l’Aca- 
démie, depuis le 1 juin 1890 jusqu'au 30 mai 1891. 

Hommage est rendu à la mémoire des membres de l’Aca- 
démie, décédés pendant l’année dernière: M. Nowicki, X. Liske, 
F. Mxrosicn, Msgr. S. A. Krasısskı. 


M. Sranıstas Smorka prononce un discours sur la Polo- 
gne et l'Europe en 1791.) 


1) Yoir ci-dessous aux Résumés p. 200. 


198 SÉANCES 


Le Secrétaire général cite les noms des candidats aux 
fauteuils de l'Académie, choisis dans les trois classes et dont 
l'élection définitive doit avoir lieu à la réunion de l’Académie 
en automne. Enfin il fait connaître les prix décernés cette 
année par l’Académie et les nouveaux concours quelle ouvre. 

Le prix Barczewski pour les meilleurs ouvrages histo- 
riques est décerné à M. Laniscas Lozısskı et M. Anroms Ma- 
Lecxi, le même prix pour la meilleure oeuvre de peinture à M. 
CasimIR POCHWALSKT. 

L'Académie ouvre les concours suivants: !) 

l. Prix Joseph Majer, 1000 florins: Flore fossile des 
pays polonais. Terme du concours: 31 decembre 1892. 

2. Prix fondé par l’eveque Krasinski, 1200 fl. Selon 
la volonté du fondateur, sont admis à ce concours tous les 
ouvrages polonais imprimés ou manuscrits, qui seront envoyés 
dans ce but, au bureau de l’Académie, jusqu’au 31 décembre 
1892. 

3. Prix fondé par l'abbé Jakubowski, 1650 fl. Histoire 
populaire de l'Église. Terme du concours: 31 décembre 1892. 


Classe de Philologie 


Séance du 23 juin 1891 


Présidence de M. C. Morawski 


M. A. Mionoxsxi donne lecture de son mémoire sur la 
date de Florus ?). 

M. L. Srerxsacu présente son travail intitulé: Analecta. 
Pars prima. Curae Menandreae °). 


1) Selon les Statuts Ia langue officielle de l’Académie est le polonais. Par conséque nt tous 
les travaux présentés aux concours doivent gtre rédigés dans cette langue. 2) Voir ci-dessous aux 
Résumés p 219. 3) ib. 223. 

nn 
2 


SÉANCES 199 


Classe d'Histoire et de Philosophie 


Séance du 13 juin 1891 


Présidence de M.F. Zoll 


M. B. Uranowskı présente son mémoire sur les Statuts 
du roi Casimir le Grand. 


Classe des Sciences mathématiques et naturelles 


Séance du 20 juin 1891 


Présidence de M. Janczewski 


Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de 
la Commission de Physiographie du 21 mai et de la séance de 
la Commission d’Anthropologie du 15 juin. 

M. A. Witkowski présente le mémoire de M. EL. Naranson! 
our la concordance des courbes orthobares relatives aux flui- 
des homogènes 1). 

M. L. Zasaczkowskı rend compte du mémoire de M. C. 
Zôrawski: Sur une déformation des: surfaces yb 

La Classe se forme ensuite en comité secret et vote l’im- 
pression des mémoires de MM. Naranson et Zörawskı. 


1) Voir ei-dessous aux Résumés p. 225. 2) ib. p. 227. 


Résumés 


40. — S. SuorxkA: Stanowisko mocarstw wobec Konstytucyi 3 Maja. — (L’Eu- 
rope et la Constitution du 3 mai en Pologne.) 

Depuis vingt ans, c’est-à-dire depuis 1768, la Russie était 
souveraine maîtresse en Pologne: l’ambassadeur russe à Var- 
sovie gouvernait la République; tout était soumis à ses ordres: 
le roi, la diète, tous les pouvoirs. Au lieu de changer cet état 
de choses, le premier partage ne fit que le consolider. Il est 
aujourd'hui irréfutablement prouvé que cet attentat fut l'oeuvre 
de Frederie II. Catherine ne consentit à y participer que dans 
la pensée que la toute puissance de la Russie sur la Pologne 
morcelée serait encore plus inébranlable. D'ailleurs, lacquisi- 
tion de la Prusse Royale par la Prusse était d’une telle impor- 
tance que Catherine en la facilitant croyait s'être acquis à tout 
jamais la complaisante amitié de la cour de Berlin. Mais Fré- 
derie voyait clairement que tout le succès de son entreprise 
spoliatrice dépendait précisément de la coopération qu’y prendrait 
l'Autriche. L'intérêt qu'avait l'Autriche au maintien de linté- 
grité de la Pologne, était si évident, qu'un partage, sans sa par- 
ticipation, n’eüt été que précaire, dénué de toute garantie de 
succès. Il fallait que l'Autriche oceupät la Galicie, il fallait 
creuser entre cette puissance et la République, un abîme ou se 


RÉSUMÉS 201 


paralyserait la communauté d'intérêts qui joignait ces deux états 
contre la Russie et la Prusse. Frederie résolut magistrale- 
ment ce problème difficile et vital pour la Prusse: la faiblesse 
de Marie Therese et la légèreté de Joseph II permirent au plus 
cruel ennemi de leur monarchie d'arriver heureusement à ses fins. 

Le partage à peine effectué, un changement soudain et 
radical se produisit dans les rapports entre les copartageants. 
L'alliance de la Prusse et de la Russie se rompit: Frédéric II 
ne voulut plus être le vassal de Catherine. En revanche, par 
antagonisme à l'égard de la Prusse ennemie, Joseph Il se jeta 
dans les bras de la Russie. Politique superficiel et à courtes 
vues, ce prince ne pressentait aucunement les dangers qui avai- 
ent décidé Frédéric à reprendre sa liberté d'action. Il eueillit 
les fruits amers de son imprudence dans la guerre de Turquie, 
où il s’engagea en 1788, n’exécutant que trop ses devoirs d’allié. 

Lorsque éclata cette guerre contre les Turcs, guerre dans 
laquelle Stanislas Auguste voulut entraîner la Pologne à la suite 
de Catherine, un revirement profond se produisit dans les sen- 
timents de la nation à l’&gard de la Russie, revirement mémo- 
rable, absolument contraire à la politique des vingt années pré- 
cédentes. C’est sur ces entrefaites que s’ouvrit la , Diète de 
quatre ans“. Sans examiner si cette volte-face fut un acte po- 
litique, on peut en tout cas affirmer que ses conséquences, pen- 
dant les trois années qui suivirent, donnèrent une impulsion 
irresistible aux événements de 1791. Il est certain, il est in- 
deniable que pendant ces trois ans la diete commit bien des 
fautes. La conduite de la Diète envers la Russie ne fut qu'une 
longue suite d’imprudences qui irritèrent au plus haut point 
la plus vindicative des femmes. Pis encore, la diète fut impré- 
voyante au point de n'être docile qu'aux instigations d’un voisin, 
et précisément de celui qui avait le plus puissant, le plus réel 
intérêt à des usurpations ultérieures au détriment de la Pologne. 
Le parti patriotique polonais devint le champion de la politique 
prussienne, politique que dirigeait alors le fameux projet de 
Herzberg, tendant à pacifier l'Orient par la voie des compen- 
sations: la Prusse devait détourner la guerre imminente en 


202 RÉSUMÉS 


Orient et pour prix de ses services elle eût reçu quelque ter- 
ritoire en Pologne; la Pologne de son côté eût recouvré la Ga- 
licie arrachée à l'Autriche, toute la Galicie, où du moins une 
partie proportionnée à ce qu’aurait obtenu la Prusse. Dès l'ori- 
gine de cette combinaison, la cour de Berlin demandait non 
seulement Danzig et Thorn, mais encore la Grande Pologne, 
ou, au pis aller, un lambeau de cette province assez grand pour 
détruire la saillie incommode entre la Prusse occidentale et la 
Silésie. I’amiti& de la Pologne était indispensable à la Prusse 
pour la réalisation de cet échange par lequel, la République, eût 
cédé un territoire au coeur même du pays, pour obtenir la Ga- 
licie. Toute la politique de la cour de Berlin tendit à la pous- 
ser dans cette voie, pendant les deux premières années de la 
diète de 4 ans, et le traité d'alliance conclu en 1790, n'avait 
pas d'autre but. 


Cependant l'amitié avait été plus cordiale avant qu'après 
l'alliance. Dès que celle-ci fut signée, la sympathie commença 
à décliner: on se rendait compte en effet des véritables visées 
de la Prusse et l'enthousiasme qu'on avait eu d’abord pour le 
roi de Prusse, à Varsovie, alla s'éteignant de plus en plus; au 
point que, pendant l'été de 1790, lorsqu'on s'attendait d’un 
moment à l’autre à voir éclater la guerre entre la Prusse et 
l'Autriche, et que l’armée prussienne était déja concentrée 
en Silésie, un corps d'armée auxiliaire polonais se prépara à se 
jeter en Galicie. En définitive la République resta neutre. 


Ce fut réellement un instant fort critique pour l'Autriche; 
elle était au bord de l’abime ou l’avait menée sa funeste poli- 
tique intérieure et extérieure. La guerre durait encore avec la 
Turquie, une insurrection venait de soulever la Belgique, on 
s'attendait à voir des émeutes agiter la Galicie et la Hongrie, 
l’armée prussienne était sur les frontières. En sorte que la si 
tuation était peut-être plus menaçante au printemps de 1790 
que 50 ans auparavant, à l'avènement de Marie Thérèse. Alors 
on avait crié sur les bords du Danube „Moriamur pro nostro 
Rege!“ à l'heure actuelle les Hongrois étaient froissés, surexei- 


RÉSUMÉS 203 


et, dans tous les domaines de la maison de Habsbourg, les 
sentiments de fidélité à la monarchie s'étaient refroidis. 

Après la mort de Joseph IT, survenue en février 1790, 
son successeur, Léopold II, comprit combien avait été perni- 
cieux le système politique de son frère. Le prompt relèvement 
de la monarchie du péril fut l’oeuvre géniale de ce remarqua- 
ble esprit. En ces délicates conjonctures, Léopold était prêt 
à tous les sacrifices pour éviter la guerre avec la Prusse, ex- 
cepté toutefois à une cession de territoire à la monarchie prus- 
sienne. Les plans d’Herzberg s’opposaient à la réalisation de 
ce programme. Par une manoeuvre habile, Léopold, soutenu 
par l'Angleterre, amena le roi de Prusse qui, à la tête de son 
armée, était prêt à entrer en campagne, à exiger comme ulti-. 
matum: Le status quo ante bellum entre l'Autriche et 
la Turquie. C’était ce que souhaitait Léopold. Le Status quo 
fermait la voie à la politique des compensations, aux agrandis- 
sements de la Prusse en Pologne. Il fut la base de la conven- 
tion de Reichenbach (Juillet 1790). Bientôt après, par l’entre- 
mise de la Prusse et de l'Angleterre s’ouvrirent, à Sistowa, des 
négociations pour les préliminaires de la paix entre l'Autriche 
et la Turquie. 

La Prusse avait dû dévier de son chemin politique; né- 
anmoins elle s’efforça encore de le reprendre et de s’y maintenir. 
Cependant la Russie et la Turquie continuaient les hostilités et 
les succès des armées russes, malgré la conclusion de la paix 
entre l'Autriche et l'Empire ottoman, étaient de plus en plus 
marqués. Il était déja facile de prévoir qu'à la fin de la 
guerre, la Russie tournerait ses forces contre la Pologne, afin de 
conquérir ce poste avancé vers l'Occident qu’elle avait été con- 
trainte d'abandonner pour aller combattre au Sud. En ces 
circonstances, les plans de la Prusse n'avaient que fort peu de 
chances de réussite. La cour de Berlin avait tellement offensé 
Catherine qu'elle pouvait s'attendre à une opposition inflexible 
aux plans d’acquisitions en Pologne. Il était évident que Ca- 
therine désirait ramener la République à l’état de choses de 
1789, qu'elle allait apporter tous ses efforts à faire mouvoir la 


204 RÉSUMÉS 


Pologne non amoindrie dans la sphère de ses intérêts exclusi- 
vement, et qu’elle ne supporterait jamais l'accroissement de la 
puissance prussienne qui, jusque là, ne lui avait témoigné que 
de l'opposition. 

Il n'y avait plus qu'une route à suivre: se porter éner- 
giquement au secours de la Turquie, secours auquel la Prusse 
était d’ailleurs obligée par son alliance avec cet état, demander 
la conclusion de la paix sur les bases strictes du status 
quo ante bellum, exiger que la Russie abandonnät les pré- 
cieuses conquêtes qu'elle avait faites aux prix de tant de sa- 
crifices, appuyer au besoin ces prétentions par une imposante 
démonstration militaire, et enfin, par d’adroites concessions sur 
‚ce point d’une importance capitale pour la Russie, obtenir d’elle 
le consentement à l'occupation de Danzig, de Thorn, et même, 
si faire se pouvait, de quelque chose de plus. Pour arriver 
à ce but, les forces militaires de la Prusse étaient insuffisantes ; 
il fallait faire entrer en jeu l'Angleterre qu'une vieille et solide 
alliance attachait à la cour de Berlin; il fallait son secours. La 
politique anglaise était alors dirigée par Pitt le Jeune. Cet 
homme d'état appréciait exactement les dangers que faisaient 
courir à l'Angleterre l’extension de la Russie vers la mer Noire. 
Ce fut un des rares politiques de son temps qui comprit la gran- 
deur du péril dont la colossale puissance des tsars commençait 
à menacer l’Europe. 

On tomba facilement d'accord. Pitt était même prêt à 
déclarer la guerre à la Russie pour la contraindre à accepter 
le status quo ante bellum: les motifs pour lesquels l’Angle- 
terre prenait ainsi fait et cause pour la Prusse sont faciles 
à déterminer. La Prusse néanmoins ne songeait nullement 
à entrer en campagne; elle n'avait du reste besoin que d’une 
démonstration armée pour sanctionner ses prétentions. 

önergiquement, péremptoirement, ces deux états exigèrent 
de Catherine la conclusion de la paix avec les Tures et la 
rétrocession à ces derniers de tous les pays envahis; la ligne 
du Boh devait servir de frontière; tout au plus permettait-on 
à la Russie de conserver Oczakéw à condition d’en démanteler 


RÉSUMÉS 205 


la forteresse. En même temps la cour de Berlin poussait énergi- 
quement le cabinet de Saint James à appuyer avec force ses 
vues sur Thorn et Danzig. L’envoyé anglais à Varsovie travail- 
lait avec zèle à faire concéder ces places à la Prusse. IT était 
en effet d’une extrême importance pour cet Etat, que la Russie 
se heurtät „au fait accompli“ au sujet de ces concessions; d’ail- 
leurs, en considération de l'alliance conclue un an à peine au- 
paravant, il n'eut pas été adroit de s’emparer du territoire de 
la République sans son assentiment. On pensa que ce projet 
réussirait complètement, vu le danger menaçant et les prépara- 
tifs guerriers contre la Russie. Sur ce point cependant l’Angle- 
terre et la Prusse furent déçues: la diète refusa net son vote 
approbatif. Mais la Prusse avait de bonne heure eu recours 
à d’autres expédients. Au mois de mars 1791, la cour de Copen- 
hague lança comme ballon d’essai la proposition d’effacer l’anta- 
gonisme aigu entre les monarchies par un nouveau démembre- 
ment de l’inerte Pologne. L’expedient était des plus commodes 
en effet. Il est dur pour la Russie d'abandonner ce qu’elle 
a pris aux Turcs; la Prusse menace d’une guerre pour défendre 
ces mêmes Tures; mais tout peut s'arranger entre les deux états ; 
la Pologne n'est-elle pas la? et ses provinces ne peuvent-elle rendre 
le sacrifice de la Russie moins douloureux, tandis que, par la 
même occasion et pour rétablir l'équilibre, elles arrondiront un 
peu les domaines du royaume de Prusse ? 

Restait le troisième copartageant, l'Autriche, qui lan- 
née précédente, avait déja renoncé à toutes ses conquêtes en 
Turquie, mais qui, pendant les conférences de Sistowa, avait essayé 
de soulever quelques difficultés dans l’interprétation du status 
quo ante bellum. Aussi, précisément en mars 1791, le 
roi Frédéric Guillaume II avait-il manifesté le désir de se rap- 
procher de l'empereur Léopold II. Les procédés diplomatiques 
ordinaires avaient été mis de côté, et on avait envoyé à Vienne 
le colonel Bischoffswerder investi de toute la confiance de son 
souverain. (Cet envoyé avait-il mission de traiter la question 
polonaise? On l'ignore Toujours est-il qu’an moment où il 
préparait la démonstration militaire contre la Russie, le gouver- 


206 RÉSUMÉS 


nement prussien devait certainement savoir à quelle détermi- 
nation s’arrêterait l’empereur Léopold qui avait hérité de son 
frère l'alliance avec Catherine. La situation de la République 
était atroce, épouvantable. Elle était cruellement punie des 
fautes accumulées de la grande Diète. , Tout pour le trésor et 
l'armée!“ avait été le mot d'ordre pendant trois ans, et le 
trésor était vide, et l’état de l’armée était peut être plus dé- 
plorable que trois ans auparavant. [L'ancien gouvernement 
avait été bouleversé de fond en comble: la diète régnait, la 
diète dont on venait de doubler le nombre depuis quelques mois. 
Les travaux législatifs pour l'élaboration d'une nouvelle consti- 
tution étaient à peine commencés; à peine les premiers articles 
de cette constitution avaient-ils été votés et ces premiers articles 
ne servaient qu'à fixer la Pologne dans la torpeur de l'en- 
gourdissement. D'ailleurs tout ce projet de constitution présenté 
l’année précédente, était certainement pire, il faut l'avouer, que 
l’organisation de la République après le premier partage, avant 
la diète de 4 ans; il n’offrait aucune garantie d’un gouver- 
nement, nous ne dirons pas fort, mais d’un gouvernement 
quelconque, et pourtant la nécessité s’en faisait vivement sentir 
à ce moment menaçant. Ce projet avait subi deux inspirations: 
les antiques traditions républicaines du pays, et la doctrine poli- 
tique dont, depuis 1789 surtout, le souffle s’étendait de Paris 
sur l’Europe. Ces influences justifient jusqu’à un certain point 
les initiateurs de cette charte constitutionnelle, mais les dangers 
du moment n’en étaient pas diminués. A l'intérieur on avait 
à lutter contre la réaction, on avait à éteindre le feu couvant 
sous la cendre d’une révolution que fomentait déjà le parti 
russe continuellement en rapports avec Potemkin, parti qui, 
d'abord timide, relevait maintenant la tête, enhardi par l’insuecès 
de la politique de la Diète. A l'extérieur, tout était au pire. 
On s'était aveuglement jeté dans les bras du roi de Prusse, 
et, dès le printemps de 1791, personne ne pouvait plus sillu- 
sionner sur la valeur de cette alliance, tout le monde voyait 
qu’elle n'existait que sur le papier. Frédérie Guillaume II 
étant irrité du refus de Danzig et de Thorn, l'Angleterre froissée 


étés. sl ot et ne à : 


RÉSUMÉS 207 


aussi par le même refus, l'Autriche était la seule puissance sur 
laquelle on put compter pour résister à la Russie. Où chercher 
un allié? Tous les Etats se détournaient d’un pays qui depuis 
trois ans avait détruit son gouvernement et n'avait pas su en 
établir un nouveau. 

De sorte qu'en avril 1791, un coup d'état était la seule 
planche de salut, un coup d'état qui effacerait les fautes com- 
mises pendant les trois dernières années, et donnerait à la Po- 
logne une constitution rationnelle, un gouvernement assez fort 
pour étouffer les discordes intestines, pour organiser l’armée 
jusqu’au point du moins, que l’Europe eût sur qui compter, püt 
être certaine d’une coopération active, en cas où, dans son 
propre intérêt, elle eût voulu sauver la Pologne. 

Ce coup d'état réussit. L’heure solennelle et inoubliable 
arriva. Les petites haines, les côteries cesserent; les hommes 
à la tête du mouvement firent le sacrifice de leurs ambitions, 
des principes qui les avaient élevés naguère. Gens de coeur, 
d'intelligence et de noble dévouement, ils se donnèrent la main, 


et, dans le silence et le secret si indispensables en effet pour 


) 
cette oeuvre de salut, ils élevèrent le monument grandiose de 
la Constitution du 3 mai. 

La genèse de cette constitution est en quelques points 
connue, cependant beaucoup de particularités en sont restées 
dans l'ombre. Il est même probable que ses ressorts les plus 
considérables ne seront jamais dévoilés. Le coup d'état du 3 mai 
fut, le fait est eertain, une surprise pour la Prusse, pour l’An- 
gleterre et vraisemblablement même pour la maison de Saxe 
à laquelle il donnait l’hérédité du trône de Pologne. Fut-il 
exécuté à l'insu de l'Autriche? Il est encore aujourd'hui dif- 
ficile de l’affirmer; on sait seulement que la nouvelle alarmante 
et même exagérée d’un nouveau partage fut envoyée de Po- 
logne à Vienne. On connait aussi positivement les détails que 
nous rapporterons plus tard, en retraçant la conduite de Léo- 
pold II en face du fait accompli. 

Au commencement de mai Léopold était à Florence. Si 
c'était par un effet du hasard, il faut reconnaître que le hasard 


208 RÉSUMÉS 


facilita singulièrement les graves démarches diplomatiques que 
empereur conduisit en mai et juin, et dans lesquelles la que- 
stion polonaise joua un rôle prépondérant. A Florence et à 
Milan, où la cour impériale se transporta dans la suite, Léopold 
avait toute liberté d'action. À Vienne, il eût peut-être été gêné 
par la présence de Kaunitz, le vieux chancelier endormi dans 
la routme avec lequel il eût fallu compter. 

Le 7 mai lord Elgin, envoyé de l'Angleterre, se présenta 
devant Léopold chargé d’une mission secrète de la plus haute 
importance. L’Angleterre et la Prusse inclinaient à faire des 
concessions à la Russie, lui permettant, sous certaines conditions 
exactement stipulées de s’annexer les pays entre le Boh et le 
Dniestr; la Prusse satisfaite avec Dantzig, renonçait a Thorn. 
Pour le maintien de la paix, lord Elgin proposait une alliance 
défensive entre l'Angleterre, la Prusse, la Hollande, l'Autriche 
et la Turquie; ces états se garantiraient mutuellement linté- 
grité de leur territoire respectif, et lalliance serait aussi un 
moyen préventif pour mettre un obstacle aux visées conquéran- 
tes de la Russie à l'égard de l'Empire ottoman. Pour saisir la 
portée et la signification de cette proposition, il faut se rap- 
peler les incidents survenus en avril, après la manifestation 
guerrière qu'avait faite le parlement anglais, dans la séance du 
29 mars. Pitt avait alors obtenu la majorité, et le cabinet dont 
il était le chef la conserva longtemps encore. Mais dans tout 
le pays une puissante agitation s'était manifestée contre la po- 
litique belliqueuse du cabinet. La majorité commençait à faiblir; 
Pitt ne pouvait plus songer à prendre les armes, à conserver 
l'attitude prise contre la Russie. Il sacrifia même le due de 
Leeds qui détenait le portefeuille des affaires étrangères et le 
remplaca par Grenville. Les deux gouvernements de Londres 
et de Berlin étaient aux prises avec les plus pressantes difficultés. 
Pour se tirer d’embarras ils comptèrent sur la formation d’une 
ligue dirigée spécialement contre la Russie. 

Léopold fit une réponse singulière aux premières ouver- 
tures de lord Elgin: „On pourra parler d'alliance, dit-il, lors- 
que deux puissances voudront encore y entrer: la Russie et 


RÉSUMÉS 209 


la Pologne.“ Fort perplexe, lenvoyé anglais ne sut comment 
interprêter cette réponse. Etait ce une fin de non recevoir 
malignement motivée, étant donnée surtout la proposition de 
faire entrer la Russie dans lalliance? En vain courut-il à la 
suite de Léopold à Mantoue, à Milan; en vain confera-t-il 
avec lui mainte et mainte fois, il ne put en obtenir que de 
vagues échappatoires, absolument à coté du sujet. Loin 
d’être résolue, la question semblait s’embrouiller de plus en 
plus. En effet, les conférences de Sistowa entre l’Autriche et 
la Turquie, trainaient en longueur. L’armistice avait pris fin 
et les plénipotentiaires autrichiens commencèrent à faire naître 
tant de difficultés que les négociations furent rompues. La cour 
de Berlin était dans la plus grande détresse: au lieu du status 
quo ante bellum, on en était revenu au point où l’on se 
trouvait un an précedemment, c’est-à-dire au status quo 
avant le traîté de Reichenbach. Si la guerre se rallumait entre 
l'Autriche et la Turquie, la Prusse devait marcher contre Léo- 
pold. Les bruits les plus alarmants couraient à Berlin, on 
commençait à concentrer des troupes en Silésie; bref au milieu 
des négociations pour une alliance, le canon menacait de parler. 

Cependant si quelqu'un voulait entrer en campagne, ce 
n’était pas Léopold. Toute sa conduite n’était qu'une manoeuvre 
diplomatique pour influencer la Prusse. Aussi dès qu’arriva 
à Florence le plenipotentiaire prussien, ce même colonel Bischoffs- 
werder qui déjà, au mois de mars, avait été envoyé auprès 
de Léopold, ouvrit-on les yeux sur les événements. Du 11 au 
18 juin durèrent les conférences avec Bischoffswerder ; le 18 
l'empereur ordonne de conclure la paix à Sistowa le plus ra- 
pidement possible, et, en même temps, accède au projet d’al- 
lance; mais à un projet complètement différent de celui qu’a- 
vait proposé lord Elgin quelques semaines auparavant. Ce re- 
virement si soudain avait été amené par les déclarations sui- 
vantes de Frédéric Guillaume, notiñiées précisément le 18 juin: 
1%. La Prusse renonce catégoriquement à Danzig; 2% Elle con- 
sent à l’hérédité du trône de Pologne dans la maison de Saxe, 


210 RÉSUMÉS 


conformément à la Constitution du 3 mai; 3° Dans l'alliance 
décidée on ménagera une porte d'accès à la Russie. 

L'empereur Léopold venait de s'assurer un brillant 
triomphe. L’Angleterre et la Prusse avaient voulu se servir de 
lui comme d'un pion dans leur jeu, afin de sortir de la mau- 
vaise posture qu'elles avaient prise contre la Russie: la fameuse 
alliance proposée devait effrayer la Russie, la contraindre à la 
paix avec la Turquie, et permettre à la Prusse de dépouiller 
la Pologne. Léopold par une adroite combinaison diplomatique 
faisait aboutir tous les plans conçus au but qu'il s'était pro- 
posé. Le 18 juin, on arrêtait à Milan les bases du traité d’al- 
liance entre l'Autriche et la Prusse: l'Angleterre, la Russie, la 
Pologne et la Hollande y pouvaient adhérer; mais sur le pied 
d'égalité. Le but principal de ce traité n’était autre, dans la 
pensée de Léopold, que le maintien de la Pologne et de sa 
maison régnante. 

Ce fait ressort clairement de divers incidents qu'à des- 
sein nous n'avons pas encore mentionnés dans notre récit. Dans 
le courant de mai, dans les conjonctures les plus critiques, 
lorsqu'on venait de rompre les négociations de Sistowa et que 
lord Elgin avait en vain soumis ses propositions à l'Empereur, 
l’Electeur de Saxe, surpris par le coup d'état du 3 mai et ne 
sachant quel parti prendre en cette occurence, reçut de la cour 
de Vienne l'assurance formelle que Léopold était très favorable 
à ce qui s'était passé. Ayant écrit le 27 mai une lettre auto- 
graphe à l'Empereur, la réponse quil en obtint, datée du 11 juin 
disait textuellement: , Votre Altesse se rendra aux voeux des Polo- 
nais et formera à son temps leur bonheur“. Cette lettre avait 
été écrite immédiatement après le premier entretien avec Bi- 
schoffswerder et certainement Léopold comptait alors sur le 
succès de son action diplomatique. Dans la même missive en 
effet il mande à l’Electeur, en exigeant la plus absolue disere- 
tion, qu'il désire conférer avec le roi de Prusse, et qu'il sou- 
haite que cette entrevue ait lieu vers la fin du mois d'août à 
Pillnitz, dans le château et avec la participation de l’Electeur. 
Une semaine plus tard l'accord était enfin conelu avec Bis- 


mabsdiols és css 


RÉSUMÉS 211 


choffswerder. Le même jour Léopold écrivait lui-même à Frédéric 
Guillaume II et lui demandait de se rendre à Pillnitz. En 
même temps il informait l'Electeur de cette démarche, et le remer- 
ciait chaleureusement des services signalés que lui avaient ren- 
dus dans les conférences ayant amené l'entente avec la Prusse, 
le grand chambelan de la cour de Saxe, le comte Marcolini. 
C'était ce Marcolini qui se trouvant alors à Milan, à la cour de 
Léopold, avait continuellement servi d’intermédiaire entre ce prince 
et Bischoffswerder, et tenu en main tous les fils conducteurs de ces 
difficiles négociations. Ce simple fait est une nouvelle preuve de la 
sollicitude de Léopold pour la maison de Saxe et la constitution du 
3 mai, une preuve qu'un des plus grands facteurs de sa politique 
était le succès de cette constitution, la garantie de lhérédité 
du trône dans cette maison. 

Tout se passa comme l'Empereur l'avait décidé. La paix 
fut signée à Sistowa, et, avant même cet évènement, dès le 25 
juillet, les conditions préliminaires de l'alliance entre l'Autriche 
et la Prusse avaient été arrétées à Vienne. Le 25 août eut lieu 
le congrès de Pillnitz Les deux cours de Vienne et de Berlin 
autorisèrent l’Electeur à accepter la couronne de Pologne, et 
promirent de défendre la constitution du 3 mai. 

Comment ce coup d'état avait-il pu acquérir à la Po- 
logne de si vives sympathies de la part d’une des trois monar- 
chies complices du premier partage, sympathies telles qu'en ces 
circonstances décisives, cette monarchie imprima à sa politique 
une direction diamétralement opposée à celle qu’elle avait sui- 
vie depuis cinquante ans, et la fit évoluer vers une alliance 
si inopinée avec l’état qui, depuis deux générations, était con- 
sidéré comme le plus mortel ennemi de l'Autriche, qui s'était 
agrandi à ses dépens et avait erü d’une manière si mena- 
çante pour la puissance de la maison des Habsbourgs? Ce- 
n'étaient pas des sympathies. Le sentiment ne dirigea jamais 
la politique de Léopold: ce changement de front fut l’oeuvre 
d’une sage intelligence. 

L’Empereur Léopold né en 1747, apanagé du grand duché 
de Toscane dès 1763, considérait les rapports de l'Autriche 


212 RÉSUMÉS 


avec les pays limitrophes, d’un tout autre oeil que les représen- 
tants de la vieille école, Joseph II et Kaunitz. Selon ces der- 
niers, la lutte contre la Prusse devait être la base de la poli- 
tique autrichienne. Léopold ne s’abandonnait pas à de stériles 
regrets au sujet des pertes que l’Autriche avaient subies avant 
sa naissance à lui; l’idée de revanche ne le préoccupait pas, 
n’obscureissait pas son discernement, ne troublait pas sa com- 
préhension des intérêts généraux de sa monarchie. Ayant pris 
son parti de ce qui s'était passé cinquante ans précédemment, 
il n'avait qu'un dogme politique: ne consentir à aucun prix 
à un agrandissement ultérieur quelconque de la Prusse. Il était 
fortement convaincu qu'aucune acquisition, si considérable fut- 
elle, ne contrebalancerait jamais la défaite que lui infligerait cha- 
que augmentation territoriale de la Prusse, surtout si la Pologne 
devait être la victime chargée d’arrondir les frontières prussien- 
nes avec ses dépouilles. Tant que la Pologne enfoncerait un 
coin entre la Silésie et la Prusse, la Silésie n’était pas perdue 
sans retour. Si ce n'était dans le présent, on pourrait la rega- 
gner un jour, et cela même sans verser une goutte de sang, 
par la seule voie des compensations. Aussi Léopold se désista- 
t-il sans hésitation de ses prises en Turquie, afin d'interdire 
aux Prussiens toute velléité de conquête; aussi fut-il inflexible 
au sujet de Thorn et de Dantzig, car il ne pouvait se dissi- 
muler combien tout précédent en ces matières eût entrainé de 
périls dans l'avenir. Il contracta alliance avec la cour de Prusse 
aussitôt qu'il eût l'assurance catégorique de l’abandon de toute 
prétention. L’integrite de la Pologne était le second dogme de 
la politique à laquelle il voulait se tenir avec la Prusse, 
Quant à la Russie, Léopold appréciait dans toute leur 
étendue les préjudices qu'avait fait éprouver à l'Autriche l'amitié 
de Joseph et de Catherine. Ayant hérité de cette amitié après 
la mort de son frère, il sentait bien tout le poids des liens de 
dépendance que l'Autriche devait porter. S'en débarrasser était 
à son avis un des plus urgents devoirs de la politique autri- 
chienne; mais il marchait à ce but désigné avec lenteur, pru- 
demment. Il savait bien, éclairé surtout par les incidents de 


RÉSUMÉS 213 


la dernière guerre, qu'un précipice separait la Russie et l'Au- 
triche dans la question d'Orient, précipice creusé par la Russie 
qui, ayant franchi la ligne du Boh, avait cherché à dépasser 
le Dniestr et à atteindre le Danube. Ce qui était accompli, 
était accompli. Léopold ne voulait pas dicter à la Russie le 
status quo ante bellum, avec l'Angleterre et la Prusse; 
la seule couvenance ne le permettait pas, puisque la Russie 
avait combattu de concert avec l'Autriche; le soin des intérêts 
de la Pologne ne le permettait pas non plus. Pourvu que la 
Russie ne s’étendît pas au delà du Dniestr, les conquêtes de 
Catherine étaient moins nuisibles à l'Autriche que le status 
quo ante bellum dans les rapports de la Russie avec la Pologne. 

Les intérêts des deux états étaient en apparence identi- 
ques dans la question polonaise. Si Léopold considérait linté- 
grité de la Pologne comme un dogme de sa politique, il était 
en droit de compter sur la Russie pour l’appuyer. Sans doute 
la Russie voulait de son côté l'inviolabilité du territoire de la 
République, mais toutefois à une condition: c’est qu’elle y au- 
rait la suprématie absolue et qu'elle pourrait dorénavant op- 
poser une digue inébranlable à toute tentative d'indépendance 
semblable à celles qui s'étaient manifestées pendant les der- 
nières années. Pour établir cette domination, Catherine avait 
plusieurs projets: elle renverserait du trône „lingrat“ Stanislas 
Auguste, et surveillerait l'élection qui suivrait cette déchéance ; 
alors, en plaçant la couronne sur la tête de Potemkin ou mieux 
encore du grand due Constantin, elle eût garanti à tout jamais la 
suprématie de la Russie. 

Il fallait prévenir cet évènement, détourner ce coup fatal 
à l'Autriche et à l’Europe, et Léopold y apporta tous ses soins, 
tous ses efforts. L'image de la Pologne subjuguée par la Russie, 
le spectacle du colosse moscovite pressant l'Autriche sur toute 
la ligne des frontières orientales se dressaient effrayant aux yeux 
perspicaces de Léopold, captivaient toute attention de ce prince 
clairvoyant et sagace. Pour obvier à la réalisation de cette 
éventualité, il n’y avait qu'un moyen: la Pologne avec toutes 


ses provinces, libre et autonome, pourvue d’une constitution 
Bulletin VI 2 


214 RESUMES 


qui préserverait le vaisseau de l’etat du naufrage le menaçant 
à chaque élection, ayant à sa tête un roi héréditaire membre 
d'une maison amie de Autriche. Or, parmi les maisons son- 
veraines de l'Europe, il n'y en avait aucune sur laquelle l'Au- 
triche pût sûrement faire fond comme sur celle de Saxe. 

La question venait de se résoudre. La Pologne unie à la 
Saxe, par le fait même de son existence avait pour l'Autriche 
une valeur incommensurable; c'était le pays chargé naturelle- 
ınent de protéger les intérêts autrichiens contre ceux de la 
Russie et en même temps contre ceux de la Prusse. 

Pensée profonde et bien digne du discernement et de la 
logique qui distinguaient si éminemment Léopold. Mais la 
mettre à exécution n'était pas facile: plus elle servait la cause 
de l'Autriche, plus elle contrecarrait ouvertement celle des 
deux autres états. Aussi n'est-ce qu'en se rendant un compte 
exact de ces difficultés, qu’on peut apprécier dans toute son 
étendue la victoire éclatante remportée par Léopold dans l'été 
de 1791, lorsque, à Milan et à Pillnitz, il amena la Prusse 
à prendre la constitution du 3 mai pour base de l'alliance 
projetée. 

Léopold s'attendait aux imêmes dispositions de la part de 
la Russie, et en conséquence, il exige inflexiblement la close 
iménageant à la Russie la faculté d'entrer dans lalliance, il 
veut l'inviter à participer à l’action commune. Une prudence, 
une habilité incomparable dirige chacun de ses pas dans ces 
délicates démarches. Il ne perd pas un instant de vue l'intérêt 
vital qu'il a évidemment dans cette affaire. Sans retard, énergi- 
quement, la diplomatie autrichienne à Pétersbourg demande 
de reconnaître la constitution du 3 mai et l'explique de manière 
à la montrer très favorable au bien des deux pays. Mais cepen- 
dant Léopold tâche avec la plus grande circonspection de con- 
server les dehors d’un vieil allié, comme si rien n'avait été 
changé dans les rapports des deux cours: il parle à Catherine 
sur le ton de Joseph. Il informe immédiatement la cour de 
Pétersbourg de la mission de lord Elgin; il est bon que Cathe- 
rine sache qu'on a usé de mille séductions pour l’entraîner dans 


dut. ms 


RÉSUMÉS 215 


une ligue contre elle: il est resté fidèle à la foi jurde; larme 
offensive de l'alliance a été détournée, émoussée; bien plus, il 
a réservé à la Russie une place dans cette alliance, et une 
place fort avantageuse, puisqu'elle permet à l'Impératrice de 
conserver en Turquie toutes ces conquêtes, contre lesquelles 
l'Angleterre et la Prusse poussent des cris belliqueux. 

Avec la Prusse, tout s'était arrangé à souhait. Le succès 
définitif de l'oeuvre dépendait uniquement de la réponse de 
Jatherine. Mais Léopold avait, croyait-ıl, un expédient in- 
faillible pour la déterminer. Quoi qu'il en soit, l’ancien allié 
de la Russie signa, à Pillnitz, un pacte d'union avec le roi de 
Prusse. 

Catherine garda le silence. Plusieurs mois s’écoulèrent, et 
Léopold attendait toujours en vain une réponse de Pétersbourg, 
au sujet de la constitution du 3 mai. Ce n’est qu'à la fin de 
janvier 1792, que l'ambassadeur de Russie fit à Vienne la pre- 
mière déclaration officielle touchant cette constitution. Ce n'était 
pas un refus d’acquiescement; on promettait seulement des 
eclaireissements plus détaillés, par le plus prochain courrier, et 
on priait l’empereur de ne pas s’engager en attendant dans 
cette affaire épineuse. Cette généralité futile fut le seul résultat 
de l’action diplomatique que, depuis le mois de mai, et pen- 
dant six mois consécutifs, l'Autriche avait introduite à Péters- 
bourg, pour obtenir la reconnaissance de la Constitution du 3 
mai. Dans ce long intervalle la cour de Vienne avait reçu 
de celle de Pétersbourg un seul communiqué sur la question 
polonaise. Vers le milieu septembre, l'ambassadeur autrichien 
avait abordé ce sujet avec le vice-chancelier russe, comte 
Ostermann. Celui-ci prétendit que „Catherine comprenait par- 
faitement que le temps était passé de s'opposer violemment 
à l'acte accompli en Pologne. Selon lui, l'intérêt des deux 
puissances était de s’unir à la Saxe et à la Pologne, et il fallait 
agir en sorte d’en faire formuler la proposition par les Polonais.“ 

Telle était l’opinion d'Ostermann. Il est vrai qu'il craignait 
aussi que Potemkin ne détournât l'esprit de la tsarine vers une 
autre direction. Cependant si cette opinion était l'expression 

2* 


216 RÉSUMÉS 


franche de sa pensée, cet homme d'état ne connaissait pas 
Catherine, il ne connaissait pas le revirement qui s'était opéré 
dans l'esprit de l’Impératrice depuis quelques semaines. Grâce 
à Kalinka nous avons, depuis dix-neuf ans, deux documents 
qui expliquent complètement l'attitude de Catherine envers la 
constitution du 3 mai: ce sont les deux rescrits secrets adressés 
à Potemkin, aux dates du 28 mai et du 30 juillet 1791. 


A la fin de mai, le grand ressort des actes de Catherine, 
est l’antagonisme de la Russie et de la Prusse. — Si c'était 
en son pouvoir, elle rétablirait volontiers en Pologne le status 
quo avant la guerre de Turquie, à l’aide de ses amis, les 
futurs confédérés de Targowiea. Mais Catherine qui ne s’illusion- 
na jamais, sait bien que cette entreprise est des plus hasar- 
deuses. Aussi, soit uniquement pour arracher la Pologne à la 
Prusse, soit pour empêcher l'extension de cette dernière puis- 
sance, Catherine, à la fin de mai, consent même à reconnaître 
la nouvelle constitution polonaise, et cela, surtout parceque Léo- 
pold le désire. Elle tient énormément à conserver la précieuse 
amitié de l'Empereur et pour y parvenir, elle est prête à per- 
mettre au roi de Saxe de monter sur le trône de Pologne. En 
s’engageant dans ce système, elle se promet de regagner lin- 
fluence qu'elle a perdue dans la République; elle est même 
disposeé à céder la Moldavie à la Pologne, pour acquérir les sym- 
pathies des Polonais. Ainsi, à la fin de mai, s’ouvrait pour la 
Pologne l'espoir de voir sa nouvelle constitution reconnue, avec 
la maison de Saxe sur son trône, et, plus encore, d'acquérir 
la frontière maritime de la mer Noire, après avoir perdu les 
côtes de la Baltique. 


Ce rescrit secret, confidentiel, exprimant les plus intimes 
pensées de lImpératrice, sera le meilleur commentaire de la 
politique contemporaine de Léopold. Il n'avait pas le moindre 
renseignement sur les intentions de Catherine, au sujet de la 
constitution du 3 mai, et, s’il espéra tourner la tsarine à ses 
vues, nous avons la preuve irréfragable qu'il ne se berga d’au- 
cune chimérique confiance, qu’il fut trés sérieux dans ses calculs. 


RÉSUMÉS 217 


Qu’eerit Catherine deux mois plus tard? Il n’est plus 
question de reconnaître la Constitution du 3 mai. Potemkin 
reçoit l’ordre précis de s’entendre avec ses partisans en Pologne, 
et de préparer le renversement de cette constitution. Si cepen- 


dant le roi de Prusse, pour mettre fin aux difficultés et aux 


2 
incertitudes de la situation, exprime le désir d’un nouveau 
partage, et s’il n’y a pas possibilité de sortir autrement d’em- 
barras, elle ne sera pas contraire à ce démembrement. 

Comment expliquer cette volte-face? Etait-ce un caprice 
de femme vindicative? Non. Catherine lâchait simplement la 
bride à son ressentiment, puisque l'intérêt de la Russie le per- 
mettait deja. Elle avait été tout aussi altérée de vengeance 
en mai qu’en juillet, seulement en mai elle ne savait comment 
punir la Pologne. Au mois de juillet, la tsarine croit que 
l'empereur Léopold ne s’opposera pas à l'attentat contre ce 
pays. „Sil s’y opposait, dit-elle, nos manoeuvres seraient 
inutiles, tourneraient au détriment de Notre Majesté, et condui- 
raient les patriotes polonais, (c’est ainsi qu’elle appelle les amis 
de la Russie) à une perte infaillible.“ 

Pourquoi avait-elle cette espérance précisément à lheure 
où Léopold allait partir pour Pillnitz? Ce dernier problème 
n’est pas difficile à résoudre. C’est ici que commence le drame 
de la chûte de la Pologne. 

On se souvient que le 18 juin avait été une date mémo- 
rable, décisive, dans la campagne diplomatique conduite par 
Léopold. C’est ce jour-là qu'à Milan se terminèrent les con- 
férences avec Bischoffswerder, et que l'Autriche s’allia à la 
Prusse. Deux jours après, le 20 juin, le roi Louis XVI s’en- 
fuyait de Paris; il était arrêté à la frontière le 22. Léopold 
avait de tout son pouvoir dissuadé son beau-frère de cette fuite 
aventureuse; mais, lorsque, celui-ci se vit enfermé, prisonnier 
sur parole, au château des Tuileries, l'Empereur ne put lui 
refuser son secours, n’eüt-il consisté, ce secours, qu'en une 
action diplomatique. Dans les premiers jours de juillet, il en- 
voie, de Padoue, une note à l’Impératrice de Russie, aux rois 
d'Angleterre, de Prusse, d'Espagne et de Sicile, invitant les 


218 RÉSUMÉS 


monarques à une déclaration collective pour la défense de la 
famille royale de France menacée. Il avait de puissants motifs 
pour ne pas sortir de l’action diplomatique. En vain les frères 
de Louis XVI et les émigrés français l'engagèrent-ils à former 
une coalition contre la Révolution française. En vain es- 
sayerent-ils de l'y décider pendant le congrès de Pillnitz. Léopold 
voyait bien que cette coalition amenant la guerre, perdrait la 
royauté en France, laisserait à la Russie toute liberté d'action 
en Orient, condamnerait à mort la Pologne, renverserait tout 
l'échafaudage politique dont il avait posé les fondements avee 
tant de succès, et dont la construction devait donner à l’Au- 
triche l'hégémonie de l'Europe. Aussi n’cpargna-t-il pas ses 
efforts pour paralyser les manoeuvres des émigrés français, pour 
éviter à la cour royale des actes inconsidérés. Si Louis XVI 
accepta en septembre la constitution, si l’imminence de la guerre 
s’effaca, C’est à lui qu'on le düt. Il est vrai, qu’en France, 
tout allait de mal en pis depuis l’ouverture de l'Assemblée 
législative; l'horizon s’assombrissait de plus en plus. Mais Léo- 
pold ‘conserva jusqu'à la fin lespoir d'éviter la catastrophe 
sanglante d’une lutte de toute l'Europe. 

Un seul cabinet en Europe accueillit avec joie la nouvelle 
de la fuite et de l’arrestation de Louis XVI, un seul cabinet 
applaudit plus tard chaleureusement à tous les triomphes de la 
Révolution: ce fut le cabinet russe. Catherine, à la réception 
de la note que Léopold avoit envoyée de Padoue, écrivit le 
rescrit du 30 juillet touchant la Pologne, et, en même temps, 
épousant avec ardeur la querelle de Louis XVI, mit la plus 
grande énergie à soutenir les émigrés français, à utiliser leur 
bonne volonté. Dès lors la politique russe se dessine vivement : 
elle tend à cesser les hostilités en Turquie, (la paix fut d’ail- 
leurs signée le 9 Janvier 1792), à pousser l'Autriche à la 
guerre avec la France, à détruire la Pologne. 

L’accomplissement de ces desseins était cependant subor- 
donné à bien des éventualités. Qui lemporterait, de Léopold 
ou de Catherine? Comment se dérouleraient les péripéties de 
la révolution française? Le 28 février, l’empereur Léopold, 


ss lt dote té ms 


Éd U LUULULUUTTTT 


RÉSUMÉS 219 


encore plein de santé la veille, tomba subitement malade: 
c'était la petite verole; et il expirait le premier mars, âgé de 45 ans. 
La cour de Vienne obéit sans retard aux prescriptions du tes- 
tament politique de lPempereur défunt, Le 17 mars, elle mettait 
la Prusse en demeure d'exécuter les clauses du contrat signé 
par les deux monarchies, pour le maintien de la maison de Saxe 
au trône, et la garantie de la constitution du 3 mai. A ce même 
instant, Catherine proposait à Frédéric-Guillaume IT un nouveau 
partage de la Pologne. Un mois après la France déclarait 
la guerre. à l'Autriche. 

L'historien essayerait en vain de prévoir ce qui se serait 
passé, si la mort n'avait pas frappé l’empereur Léopold. — Il 
peut seulement affirmer que, du vivant de ce prince, Catherine 
n’osa pas le heurter en face et braver son opposition. L’'attentat 
prémédité contre la Pologne lui eût semblé une folie, tant que 
Léopold n’y eut pas donné la main. 


41. — A. Miovoxski: Czas powstania historyi Florusa. (Ueber die Ent- 
stehungszeit des Geschichtswerkes des Florus). 
Florus vergleicht bekanntlich in seinem Abrisse der rö- 
to) 

mischen Geschichte auf eigenthümliche Weise das Gesammtle- 
ben des römischen Volkes mit dem Einzelnleben eines Men- 
schen und bezeichnet demnach die Regierungszeit der Könige 
als Kindheit, die Republik bis zur Unterwerfung Italiens als 
Jünelineszeit. den foleenden Zeitraum bis Caesa eustus als 
Jünglingszeit, den folgenden Zeit bis Caesar Augustus als 
Mannesalter, von da an beginnt die senectus: a Caesaré Au- 
gusto in saeculum nostrum — heisst es im Prooemium — haut 
multo minus anni ducenti, quibus inertia Uaesarum quasi con- 
senuit atque decoxit (sc. populus R.), nisi quod sub Traiano 
principe movit lacertos et praeter spem omnium senectus 1m- 
perii quasi reddita iuventute reviruit |B; revireseit N]. Auf 
Grund dieser Stelle zunächst sucht Prof. G. F. Unger (Philo- 
logus XLIIl 429 #.) nachzuweisen, das Geschichtswerk sei 


220 RÉSUMÉS 


unter M. Aurel abgefasst worden. Er entscheidet sich nämlich 
für revirescit und bezieht dasselbe auf die Zeit des genannten 
Kaisers, welcher, wie vor etwa 50 Jahren Trajan, durch sieg- 
reichen Partherkrieg einen frischen Glanz über das verrottete 
römische Reich verbreitete. Der Zusatz „praeter spem omnium“ 
solle „deutlich genug‘ auf die friedliche Herrschaft des Hadria- 
nus und Antoninus Pius hinweisen. Dafür spreche ausserdem 
die Zahlangabe: a Caesare Augusto (Janusschliessung im J. 29) 
in saeculum nostrum haut multo minus anni ducenti und die 
Erwähnung der Stadt Carrhae bei Gelegenheit der Kämpfe aus 
den ersten fünfzig Jahren der Republik: idem tunc Faesulae 
quod Carrhae nuper u. s. w. (1. 5, 8). Florus will nach Un- 
gers Meinung den Untersehied zwischen den damaligen Gren- 
zen und den späteren deutlich machen, er vergleicht somit das 
während der alten Latinerkriege ausserhalb der Nordwestgrenze 
gelegene etrurische Faesulae mit dem mesopotamischen Carrhae, 
welches vor Kurzem (nuper) ebenfalls eine ausländische Stadt 
im Osten war. Im J. 166 n. Chr. wurde Carrhae in eine rö- 
mische Kolonie umgewandelt und desshalb könne die Abfassung 
der Schrift um 167 angesetzt werden. 

Wir glauben diesem Resultate nicht beipflichten zu kön- 
nen. Will man das Praesens revireseit von der Regierung des 
M. Aurel verstehen, so ist es klar, dass ein solcher Gedanke 
in die Worte, wie sie uns vorliegen, nur künstlich hinein in- 
terpretiert wird. Man vermisst im zweiten Gliede „et practer 
spem u. s. w.‘‘ eine dem vorangehenden „sub Traiano prin- 
eipe““ parallele Zeitbestimmung und der Begriff des Ungeahn- 
ten (praeter spem) entspricht besser der ganzen Periode seit 
29 vor Chr., als dem kurzen Zeitabschnitte von 45 Jahren. 
Auch kann der mit nisi quod eingeleitete Satz nur in dem 
Sinne erklärt werden, dass Florus überhaupt nicht während, 
sondern nach einem Aufschwunge des Römerthums schreibt, 
denn er hätte sonst die Regierung des M. Aurel, mit der wirk- 
lich ein neues Leben des römischen Reiches begann, als 
Anfang einer neuen Epoche bezeichnen sollen. Dass der Schrift- 
steller nur an die unter Trajan eingetretene Neublüthe denkt, 


RÉSUMÉS 291 


darauf weist auch der sprachliche Ausdruck hin: durch die 
Synonyma „movere lacertos et ... quasi reddita iuventute revi- 
rescere“ wird nur der Begriff einer Rührigkeit stärker hervor- 
gehoben. Vgl. 1. 17, 1= 22, 1 qua (sc. secunda aetate) ma- 
xime viruit et quodam flore virtutis exarsit ac ferbuit (populus R.). 
I. 22, 27 redeuntis et, ut ita dixerim, reviviscentis imperi. 
I. 20, 1--2. 22. 23. Curtius 10, 9, 5 non ergo revirescit so- 
lum, sed etiam floret imperium (unter Claudius). Diese vor- 
übergehende Thätigkeit charakterisieren treffender die Perfeeta 
movit — reviruit (cod. B), als movit — revirescit (cod. N), eine 
Coneinnität der Tempora, für die übrigens auch der Sprach- 
gebrauch des Florus spricht: I. 17,1 = 22, 1 (oben angeführt). 
L 13, 12 mater agnovit et quasi vindicaret exiluit, tum omnia .... 
gravi mole permiseuit. I. 41, 14 maritimum genus a conspectu 
longe removit maris et mediterraneis agris quasi obligavit. I. 45, 
16 respexit Oceanum et quasi hie Romanis orbis non sufficeret 
alterum cogitavit. 

Bei der Zahlangabe des Geschichtsschreibers: „a Caesare 
Augusto in saeculum nostrum haut multo minus anni ducenti“ 
muss der Ausdruck der Unbestinmtheit ‚haut multo minus“ 
besonders in Betracht gezogen werden, weil er die Ungenauig- 
keit des Florus zu entschuldigen im Stande ist, auch in dem 
Falle, wenn derselbe durch ‚haut multo ıninus‘ das Fehlen 
von einigen Jahrzenten andeuten wollte. Er bringt ja die dritte 
Periode des römischen Volkes auf 200 Jahre: „tertiam aeta- 
tem... ducentorum annorum feeimus“ (I. 34, 2 — IL 19, 2; 
vgl. 1. 18, 2), also ohne irgend einen Ausdruck der Unbe- 
stimmtheit! Feeimus ‚nach unserer Zählungsmethode,‘* sagt 
Florus absichtlich, weil er 235 Jahre (von der Erwerbung Ita- 
liens bis zur Janusschliessung) künstlich zu 200 abrundet, was 
bei dem allegorischen Charakter der Eintheilung nieht sehr auf- 
fallen dürfte. Ebenso zerfällt bei ihm die zweite Periode der 
Republik in zwei gleiche Theile, zu hundert Jahren gerechnet: 
„euius aetatis superiores centum anni sancti-- posteri centum, 
quos a Carthaginis, Corinthi Numantiaeque excidiis et Attali 
regis Asiatica hereditate deduximus in Augustum — miseri et eru- 


222 RESUMES 


bescendi (I. 47, 2-3). Da also als Grenzscheide beider Theile 
das J. 153 gilt, bat Florus statt der wirklichen 132 Jahre 100 
gesetzt, ebenfalls ohne circiter, fere u. ä& Wir tragen demnach 
kein Bedenken, die Worte ‚haut multo minus anni ducenti“ 
auf 190-160 Jahre hinzudeuten; das wäre die Regierungszeit 
Hadrians. Aus demselben Grunde nehmen wir an, dass Flo- 
rus 725 Jahre durch die runde Zahl 700 ersetzt, indem er sagt: 
„ausus tandem Caesar Augustus septingentesimo ab urbe con- 
dita anno Janum geminum eludere* (ll. 34, 64). Vgl. Tacit. 
hist. 4, 74 octingentorum (eigentlich 823) annorum fortuna di- 
seiplinaque eompages haec (sc. Romanum imperium) eoaluit. 
Florus rechnet somit nach der gewöhnlichen varronischen Aera. 
Im Anschluss daran wird der Nachweis geliefert, dass Florus 
die einzelnen Perioden im Prooemium auf 250, 250, 200 ge- 
bracht hat, eine Zählung, die man längst dem Autor vindiciert, 
Halm aber und Unger geleugnet hat. 

Was zuletzt den Satz anlangt: „idem tune Faesulae quod 
Carrhae nuper u. s. w.“ (I. 5, 8), so zeigt der Zusammenhang 
am deutlichsten, dass hier nur die Kriege aus den ersten fünf- 
zig Jahren der Republik mit den späteren verglichen werden. 
F'aesulae ist nicht die entfernte etrurische Stadt (das heutige 
Fiesole), sondern vielmehr ein in der Nähe von Rom gelegener 
Ort, wie Tibur, Praeneste, wahrschemlieh am rechten Ufer des 
Tiber. Th. Opitz hat mit unserem Faesulae den ager Faesu- 
lanus bei Sallust. Cat. 43, 1 (Fleckeisens Jahrbb. 1886 8. 432) 
zusammengestellt und denselben in nieht zu grosser Entfernung 
von Rom angenommen, so dass beide Stellen des Florus und 
Sallustius sich gegenseitig schützen und stützen. Es ist selbst- 
verständlich unmöglich bei Carrhae an den Untergang des Cras- 
sus zu denken, in emem Abschnitte, welcher sonst nur von den 
Siegen der Römer erzählt. Florus sagt offenbar: wie einst das 
Faesulae (jenseits des Tiber), so ist neulich (nuper) Carrhae 
(jenseits des Euphrates) durch Trajan erobert worden — und 
worin eigentlich das tertium comparationis zwischen Faesulae 
und Carrhae besteht (idem tune Faesulae quod Carrhae nuper), 
ersieht man leicht aus folgenden Worten des Florus: de Veru- 


RÉSUMÉS 223 


lis et Bovillis pudet sed triumphavimus. Tibur, nune subur- 
banum, et aestivae Praeneste delieiae nuncupatis in Capitolio 
votis, petebantur. Coriolos quoque — pro pudor!-— victos adeo 
eloriae fuisse, ut captum oppidum Gneus Marcius Coriolanus 
quasi Numantiam aut Africam nommi indueret (I. 5, 6-9). 
Es ist somit kein zwingender Grund vorhanden, an der 
verbreiteten Behauptung, Florus habe unter Hadrian geschrie- 
ben, zu rütteln. Er ist identisch mit dem Dichter und Schul- 
redner Florus, einem Africkaner, welcher die Gunst des lla- 
drian gewann und in den Bella, durch die grossen Thaten der 
Rümer getragen, seinen poetisch-rhetorischen Charakter nicht 
verleugnen konnte. Vgl. Teuffel-Schwabe: Röm. Lit. ID S. 881. 
E. Wölttlin: Die ersten Spuren des afrikanischen Lateins (Ar- 
chiv für lat. Lexik. VI. 2 ff.). J. W. Beck: Observationes eri- 
ticae et palaeographieae ad Flori epitomam. Groningae 1891 
(Addenda und „Nachträgliche Bemerkungen zu Florus‘‘). 


47. — L. Srernsacu. Analecta. Pars prima: Curae Menandreae. 


Der Verfasser besprieht zunächst das von A. Meineke 
in der zweiten und dritten Ausgabe der menandrischen Spruch- 
werse (Fragmenta Comicorum Graecorum ed. mai. vol. IV. p. 
340—8362; ed. min. vol. II p. 1041—1066) aus einer Wiener 
Handschrift (philol. Gr. n. CLXV) geschöpfte Supplement von 
29 Versen (V. 565—593). Eine eingehende Beschreibung der 
genannten Handschritt (A) ergibt, dass daselbst eine nach den 
Anfangsbuchstaben der einzelnen Trimeter alphabetisch geord- 
nete Sammlung von 82 Versen vorliest, von denen 29 das 
erste Supplement bilden, 47 im Grundstock von Meinekes 
Spruchsammlung (V. 1—564) zum Vorschein kommen, 1 in 
dem vom Verfasser jüngst besprochenen dritten Supplement 
(V. 638—758) wiederholt wird, während 5 Verse keinen Platz 
in den bisherigen Ausgaben gefunden haben. 

Ein zweites vollständigeres Exemplar derselben Sammlung 
wird aus dem Codex Vaticanus Gr. n. 127 (B) nachgewiesen; 


RÉSUMÉS 


es fehlen zwar zwei Verse der Wiener Sammlung (Mon. 312 
und 577), der Verlust wird jedoch durch 14 neue Sprüche 
aufgewogen, von denen nur 8 (Mon. 78. 200. 254. 333. 469. 
471. 473. 756.) bei Meineke zu lesen sind. 

Nach einer genauen Musterung beider Handschriften, wobei 
die neu hinzukommenden Trimeter ausführlich besprochen wer- 
den, untersucht der Verfasser die Frage nach dem eigentlichen 
Verfasser der Spruchwerse. Dieselbe wird durch den Codex 
Vaticanus (B) aufgeworfen, welcher die Sammlung unter die 
Gedichte des h. Gregor von Nazianz verzetzt. Die handschrift- 
liche Überlieferung scheint demnach die der Sammlung ein- 
verleibten Verse als Geistesproducte des Gregorius Nazianzenus 
zu betrachten; doch liefert der Verfasser den Nachweis, dass 
ein grosser Theil der Spruchmasse lange vor Gregor entstanden 
sein muss, da mehrere Verse auf alte Dichter, wie z. B. Alexis, 
Anaxandrides, Anthiphanes, Craton (d. i. Crantor), Diphilus, 
Epicharmus, Menander und Philemo, ferner Aeschylus, Chares, 
Demonax, Euripides, Sophocles und andere zurückgeführt wer- 
den können. Die Untersuchung beschränkt sich jedoch keines- 
wegs auf dieses negative Ergebnis; der Verfasser kann in der 
handschriftlichen Überlieferung, 
mit Gregors Namen in Verbindung gesetzt werden, keine 


durch welche die Spruchwerse 


Mystification sehen, und findet eine passende Erklärung, indem 
er Gregor als Sammler und Ordner der Spruchmasse gelten 
lässt. Diese Muthmassung wird hauptsächlich durch den Nach- 
weis des Verfassers unterstützt, dass in Gregors Gedichten 
4 Verse der genannten Sammlung wiederholt werden, hingegen 
16 Trimeter in den Excerpten aus dem dichterischen Nachlass 
des Gregorius Nazianzenus, welche eine Pariser Handschrift 
(n. 3058) aufbewahrt hat, zum Vorschein kommen, wobei im 
Allgemeinen die Überlieferung der einzelnen Verse im Codex 
Vaticanus (B) und bei Gregor auf eine gemeinsame Quelle 
hinweist. Zur Bekräftigung der Hypothese dient auch der Um- 
stand, dass eine nach demselben Prineip verfasste Sammlung 
von 24 Versen: 6ti;ov 7 AxgosTıy!; TOY TAVTOY GTotelwy, ÉAAGTOU 
AD TÉÀOS TATANÉGENS yovros (Patrologia Graeca ed. Migne, vol. 


mnt montage“ 


RÉSUMÉS 295 


XXXVIT p. 908 seg.) unter Gregors Namen überliefert ist. 
Im Grossen und Ganzen betrachtet der Verfasser, welcher eine 
ähnliche Sammlung aus dem Codex Vaticanus Gr.n. 845 (D) 
als Seitenstück citiert, das betreffende Gedicht als geistiges 
Eigenthum des Gregorius Nazianzenus; nur zwei Verse glaubt er 
als Bruchstücke älterer Poesie kennzeichnen zu müssen. Einen 
derselben verwendet nähmlich der Biograph des Aesopus in einer 
Paränese, welcher eine alte Sammlung der menandrischen Mono- 
sticha zu Grunde liegt. Der zweite Vers ist authentisch überlie- 
fert bei Nilus, der für seine Sammlung ebenfalls ältere Spruch- 
werse benützt hat; Gregors Text verräth bereits Spuren einer 
späteren Interpolation, deren vollständige Ausbildung die unlängst 
vom Verfasser aus einer Pariser Handschrift /Suppl. Gr. n. 690) 
publieierten Spruchwerse (Wiener Studien Bd. VIII—1891—$. 
58—62) zum Vorschein treten lassen: dass nun Gregor diese 
Sammlung gekannt hat, kann aus 4 deutlichen Anspielungen 
ersehen werden. 

Der Verfasser beschliesst seine Erörterung mit dem Nach- 
weise, dass Gregorius Nazianzenus überhaupt eine umfangreiche 
Spruchmasse compiliert und in seinen Dichtungen verwerthet 
hat; es folgt sodann eine genaue Beschreibung von 7 Hand- 
schriften (C. E. F. G. H. I. K.), worauf in einer übersichtlichen 
Tabelle die zu den einzelnen Versen nachweisbaren Belege zu- 
sammengestellt werden. 


43. — L. Naranson. 0 jednosei linii ortobarycznych roztworöw i ptynôw 
jednorodnych. (Sur la concordance des courbes orthobares 
relatives aux fluides homogènes.) 


Dans ce mémoire, l’auteur cherche à préciser certaines idées 
émises récemment par M. Orme Masson sur la théorie des dis- 
solutions. 

M. Orme Masson, poursuivant le cours des recherches 
inaugurdes par M. van’t Hoff-avee tant de bonheur, a pu 
indiquer une analogie remarquable que présentent les systèmes 


296 RÉSUMÉS 


formés par un liquide et une vapeur saturée avec certaines 
dissolutions de deux liquides partiellement solubles l'un dans 
l'autre. Convenons, pour mettre cette analogie sous sa forme 
la plus simple, de considérer les vapeurs comme dissolutions 
de la matière dans le vide, et les liquides —- comme dissolu- 
tions du vide dans de la matière: le cas des deux dissolutions 
mutuelles en équilibre deviendra dès lors le cas général, qui 
comprendra, comme cas particulier, l'équilibre ordinaire d’un 
liquide en présence d’une vapeur saturée. 

En se plaçant à ce point de vue, l’auteur s’est demandé 
sil n'y avait pas lieu de transporter aux dissolutions les pro- 
positions bien connues de M. van der Waals sur la corres- 
pondance des relations fondamentales qui sont applicables aux 
différents corps à l’état de vapeur saturée. Dans le but d'y 
répondre, on a construit cinq , lignes orthobares“, d’après l’ex- 
pression de MM. Ramsay et Young, (c’est à dire les cour- 
bes qui indiquent la relation des volumes du liquide et de la 
vapeur, aux limites mêmes de la saturation, avec la tempéra- 
ture). Les cinq combinaisons de liquides qui ont été choisies 
sont celles, dont la solubilité a fait l’objet des études de M. 
Alexejeff, et dont la dilatation thermique peut être consi- 
dérée comme connue. Ces cinq combinaisons sont les suivantes : 
aniline et eau, anıline et soufre, alcool isobutylique et eau, 
phénol et eau, essence de moutarde et soufre. La considération 
de ces courbes ayant fait connaître les valeurs des éléments 
critiques (savoir: la température et le volume de l'unité de 
masse au point critique de dissolution), ces valeurs ont été 
adoptées comme unités nouvelles, et on a trouvé que les cour- 
bes orthobares rapportées aux éléments critiques respectifs, con- 
cordent entre elles, les différences qui leur étaient particulières 
ayant disparu. A ce résultat vient s'en joindre un autre. La 
courbe orthobare qui est unique pour les dissolutions diffe- 
rentes, est la même que celle qui convient aux corps homo- 
gènes. Cette conclusion est corroborée par le calcul des courbes 
orthobares pour l’éther (d'après MM. Ramsay et Young et M. 
Battelli), pour l’aleool éthylique et lalcool metkylique (d'après 


RÉSUMÉS 227 


MM. Ramsay et Young), pour l’acide carbonique enfin et le 
protoxyde d’azote d’après MM. Cailletet et Mathias; ainsi que 
par la comparaison détaillée de toutes ces courbes avec celles 


qui ont été caleulées pour les dissolutions. 


44. — ©. Zörawseı. 0 pewnem odksztalceniu powierzchni. (Sur une dé- 
formation des surfuces). 


Dans ce mémoire M. ©. Zörawski fait connaître une 
application de la théorie des transformations de M. Lie. Les 
notions fondamentales de cette théorie, telles que celles de 
„groupe de transformations“, „transformation infinitésimale“, 
„invariant différentiel etc. permettent de traduire analytique- 
ment ce problème: , Quelles sont les propriétés d’une surface 
qui restent invariantes, quand on fléchit la surface d’une façon 
tout-a-fait arbitraire?“ Cet énoncé est dû à M. Lie Jui-même 
(Mathem. Annal., tome 24, p. 574—575); le travail de l’ au- 
teur est un développement des recherches qu'il n’a fait qu'in- 
diquer dans cette courte note. 

L’autetir nomme ces propriétés de la surface qui restent mva- 
riantes pendant chaque flexion „invariants de la flexion“, et les di- 
vise en: „invariants de Gauss“, „invariants de Beltrami, et ,in- 
invariants de Minding*, en se basant sur certaines analogies 
avec les invariants depuis longtemps connus: ,courbure de 
Gauss“, „parametres differentiels de Beltrami* et ,courbure 
géodésique de Minding“. En outre tous ces invariants se par- 
tagent en ordres. 

Dans la premiere partie du m&moire qui est aussi la plus im- 
portante, l’auteur recherche combien d’invariants de la flexion ap- 
partiennent à chacune des espèces indiquées, et combien à cha- 
que ordre; dans la seconde, il s'occupe du calcul des invari- 
ants de la flexion par l'intégration de certains systèmes d’équa- 


228 RÉSUMÉS 


tions aux dérivées partielles du premier ordre. Cette méthode, 
bien qu'il n’en existe pas de plus simple, nécessite des cal- 
culs assez pénibles. En terminant, l’auteur indique une autre, 
dont il n’a pu toutefois déduire un mode systématique pour 
le ealeul des invariants de la flexion. 


—— 40 — 


Errata 


P. 193, 14 1. continues 
P. 194, 195 1. Grassmann, Dede/ind, Meray, Dühring, Gauss. 


Naktadem Akademıi Umiejetnosei 
pod redakcyjy Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smalki. 


Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagieilonskirgo, pod zarzydem A. M. Kostcrkıewieza. 


15 Lipca 1891. 


ESS UT 


PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE 
1878 — 1890 


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d'histoire et de philosophie. Séances 2! travaux), in 8-vo, vol. II—XIUI, XV—XXV 
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tes rendus de la Commission de l'histoire de Part en Fologne), in 4-to, 4 volu- 
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Vol. VIII (pars 1. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 


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Dobrinensis ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Pol- 
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Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — Vol. V, Monu- 
menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzynski. 3 fl. — Vol. VI, Decreta 


in iudiciis regalibus a. 1507—1531 ed. Bobrzyñski. 3 fl. — Vol. VII, Acta expedition. 
bellic. ed. Bobrzynski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 6 fl. — Vol. VII, An- 
tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — Vol. IX. 
Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu- 
szynensis 1647— 1765. 3 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec. XV ed. Ula- 
nowski. r fl. 


Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889, — 4 f, 


Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.e /Zraite Je l'ancien 
droit civil en Pologne), in 8-vo, 1874. — ı fl. 20 kr. Walewski A., »Dzieje 
bezkrölewia po skonie Jana III.« /Z’interregne après la mort de Fean 111 
Sobieski), in 8-vo, 1874.— 3 fl. Straszewski M., »Jan Sniadecki.« /F. S, 
étude littéraire), in 8-vo, 1874 — 3 fl Wislocki W., Catalogus codicum 
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Cracoviensis, in $-vo, 
Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., »Wykaz zabytköw przed- 
historycznych.« /Monuments préhistoriques), in 4-to, 1877 (6 planches) — 60 kr. 
Zakrzewski V., »Po ucieczce Henryka.« /L'interrègne après le départ de Hen- 
ri de Valois), in 8-vo, 1878. — 3 fl. 75 kr. Zaranski S., »Geograliczne 
imiona slowiañskie.« /Dictionnaire géographique des pays slaves), in 8-vo, 
1878. — 2 fl. Stronczynski K., »Legenda o $w. Jadwidze.« (Za légende 
de S. Hedvige), in 4-to, 1880 (65 planches), — 6 fi. Zebrawski T., »Teofila 
o sztukach ks. troje.« /7heophaili Diversarum artium schedula; traduit en po- 
lonais), in 8-vo, 1880. — 1 fl. 20 kr. Morawski K., »Andrzej Patrycy Ni- 
decki.« /A. P. N., étude litiéraire), 1-e partie. 1522— 1572 2, in 8-vo, 1884.— 
2 fl. Krasinski S. A., »Slownik synonimöw polskich.« /Syronymes 7 la lan- 
gue polonaise), in 8-vo, 1885, 2 volumes. — 5 fl. Ossowski G., »Zabytki 
przedhistoryczne etc. Monuments préhistoriques de l'ancienne Fologne.« Texte 
polonais et français, in 4-10, 1879 — 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre), — 
8 f. Malinowski L., »Modlitwy Waclawa.« (Livre d'heures de Venceslas, mo- 
nument de l'ancienne Lan polonaise), in 8-vo, 1887. — ı fl. Semkowicz 
A., »Krytyczny rozbiör dziejéw Dlugosza.« (Analyse critique de P’ Historia Po- 
lonica de Diugosz), in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija 
polska,« 8-vo, 1872— 1888, 11 volumes. — IIOfl. Kolberg O., »Lud, jego 
zwyczaje« etc. /Xecherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873— 1888, 
19 volumes (V — XXII) — 59 fl. Ossowski G., »Wielki kurhan ryza- 
nowski.« /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra- 
vures). — 5 fl. Piekosiniski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze- 
niu,e (Sur l'origine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, 1889. — 4fl. 
Czerny F., »Ogölna geografija handlu.« /Geographie commerciale), in 8-vo, 
1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofii greckiej.« /Zistoire de la phi- 
losophie grecque), t. I, in 8-vo, 1890. — 3 fl. 


Sciences mathématiques et naturelles. 

»Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 16 volumes ( 
vol. I épuisé). — 8o fi. 

»Rozprawy i DM z posiedzenñ.«/Séances et travaux), in 8-vo, 
21 volumes (152 planches). — 65 fl 

»Sprawozdania komisyi fizyjograficznej.« /Compftes rendus de la Commis 
sion de physiographie), in 8-vo, 21 volumes (III. IV—XXV 40 planches, vol. 
L II. IV. V épuisés). — 90 fi. 

» Atlas geologiczny Galicyi.e /Atlas géologique de la Galicie), in fol, 
2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fi. 

»Zbi6r wiadomosci do antropologii krajowej.« (Comptes rendus de la Com- 
mission d'anthropologie), in 8-vo, 13 vol. I—XIV (83 pl., vol. I épuisé). — 40 f. 50kr. 


, 151 planches; 


Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais), in 8-vo, 


1882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazéw technicznych tyczacych 


sie budownictwa.« {Terminologie de l'architecture), in 8-vo, 1883. — 2 fl. 
Franke J. N., »Jan Broek.e /7. Broscius, mathématicien polonais au XVII 
siècle), in 8-vo, 1884. — 2 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania 
obiegu cial niebieskich.« (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes), 
in 8-vo, 1889. — 5 fl. Mars A,, » Przekr6) zamroZonego ciala osoby zmarlej 
podezas porodu skutkiem pekniecia macicye. /Coupe du cadavre gelé d'une per- 
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice}, 4 plan- 
ches in folio avec texte, 1890. — 6 fl. 


»Rocznik Akademii.« /Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1874—1889, 
16 vol, (1873 épuisé) — 9 fl. 00 kr. 

»Pamietnik 15-letniej dzialalnoéci Akademii.« {Mémoire sur les travaux 
e l'Académie 1873—1888), 8-vo, 1889. — 2 fl. 


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| BULLETIN INTERNATIONAL 
DE LACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE 


COMPTES RENDUS 


DES 


SEANCES DE L'ANNÉE 1891. 


TUILLET. 


CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE 
1891 


L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1872 PAR. 
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH L | 


PROTECTEUR DE L’ÄCADEMIE: 
SA: EE A RCI DUC CHA RMI ER LOUIS. 


Vice-Prorecreur: S. E. M. JuLıen DE DuNAJEWSKI. 


PRÉSIDENT : M. LE coMrE StanısLAas TARNOWSKIL 


SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA. 


EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: 


($. 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté 
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom- 
mes par S. M. l'Empereur. 

($. 4). L'Académie est divisée en trois classes: 

a) classe de philologie, 
5) classe d'histoire et de philosophie, 
ec) classe des Sciences mathématiques et naturelles. | 

($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c’est dans 

cette langue que paraissent ses publications. 


Le Bulletin international parait lous les mois, à { 'exceplion 
es mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux … 
parties, dont la première confient l'extrait des procès verbaux des 
séances (en français), la deuxième les vésumés des mémoires et 


communications (en français ou en allemand, au choix des auteurs). 


Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr. 
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes. 


Nakladem Akademii Umiejetnosci 
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. 


Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. 


BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE. 


NO": Juillet. 1891. 


Sommaire: Séances du 4, 13, 15 juillet 1891. — Résumés: 45. J. 
RapziXsxi. Dictionnaires des dialectes kamtchadales. I. Dictionnaire du 
dialecte des Ainos, habitants de l’île de Choumchou. — 46. J. Karzowiıcz. 
Sur les abbréviations des noms propres polonais. — 47. E. PoreBowiez. 
Catalogue des livres castillans du 16-me siècle qui se trouvent à la 
Bibliothèque de l’université de Cracovie. — 48. J. Kowarskr. Influence 
de la pression sur la conductibilité des électrolytes. — 49, C. OLEARSKI, 


Nouvelle méthode pour mesurer des resistances très faibles. 


Séances 


um 


Classe de Philologie 


Seance du 4 juillet 1891 


Presidence de M. C. Morawski 


La Secretaire presente les dernieres publications de la 
Classe: 

M. Jezıenıckt. „Wplyw poetöw rzymskich na Jana z Wisliey“. 
(De l'influence des poötes rımains sur les poésies latines de Fean de Wislica). 
Mémoires in 8-vo, 14-me vol., p. 133 162). 

A. Kara. „Studya nad historya jezyka bulgarskiego,“ Czesé I. 
(Etudes sur Phistoire de la langue bulgare, 1-re partie). Mémoires in 8-vo, 
14-me vol., p. 163—547 2). 

J Raptisskr. „Siowniki narzeczy ludöw kamezackich. I. Slownik 
narzecza Ainöw zamieszkujacych wyspe Szumszu“. (Dietionnaires des diale- 
ctes kamtchadales, 1. Dictionnaire du dialecte des Ainos habitants de l'ile de 
Choumchou). Mémoires in 80, 16-me vol., p. 58—117°). 


M. J. Karzowıcz présente une communication sur les ab- 
breviations des noms propres polonais ®). 


1) V. Bulletin 1889, avril, N XXXIII. 2) Bulletin 1800, p. 5. 3) Voir ci-dessous aux R}- 
sumés p. 231 4) ib. p. 245. à 


230 SÉANCES 


M. J. Trerıax rend compte de ses recherches dans les 
bibliothèques de Posen et de Varsovie concernant la littérature 
polonaise du 18-me siècle. 

Le Secrétaire présente le catalogue des livres castillans 
du 16-me siècle qui se trouvent dans la Bibliothèque de I’ Uni- 
versité de Cracovie, catalogue rédigé par M. E. Poresowicz 1). 


Classe d’ Histoire et de Philosophie 


Séance du 13 juillet 1891 


Présidence de M. F. Zoll 


M. B. Uraxowskr donne lecture de son travail sur Jean 
Ostrorog, écrivain politique du 15-me siècle. 


Classe des Sciences mathématiques et naturelles 


— ... 


Séance du 15 Juillet 1891 


Présidence de M. Janczewski 


M. A. Witkowski rend compte des mémoires : a) de M. 
J. Kowarskı: Influence de la pression sur la conductibilité des 
dleetrolytes?); b) de M. C. Orzarskı: Nouvelle méthode pour me- 
surer des résistances très faibles*). 

La classe se constitue ensuite en comité secret et vote 
l'impression des mémoires de MM. Kowarskı et OLEARSkr. 


1) Voir ci-dessous p. 246. 2) ibid. p. 255. 3) ibid. p 258. 


Mesımes 


45 — I. Raprısskr. Stownik narzecza Ainôw zamieszkujacych wyspe Szumszu. 
(Dictionnaire du dialecte des Ainos, habitant Vile Choum- 
chou, dans l'archipel des Kouriles pres du Kamtchatka) 
Rédigé d’après les collections de M. B. Dysowskı. 


M. Dybowski, actuellement professeur de zoologie à l’Uni- 
versité de Léopol a passé cinq années dans la presqu'île du 
Kamtchatka (1879—1883); en contact constant avec les indi- 
gènes, grâce à sa profession de médecin, il eut l’occasion de 
recueillir de riches matériaux anthropologiques, ethnographi- 
ques et linguistiques. Le professeur Dybowski, pour rassembler 
ces matériaux linguistiques, agissait de la manière suivante: 
il rédigeait des listes de substantifs, d’adjectifs et de verbes en 
langue russe; il inscrivait ensuite, en regard de chaque mot, 
les mots correspondants du dialecte du pays. Ces mots étaient 
inscrits soit par lui-même, soit par des indigènes connaissant 
aussi la langue russe. C’est par ce moyen que furent créées 
des listes de mots en trois dialectes kamtchadales, deux aleu- 
tiques, un koriate et un kourile (Aïno). Le docteur Dybowski 
portait particulièrement son attention sur les objets d’un emploi 
journalier, sur les dénominations zoologiques et botaniques, 
ainsi que sur les fonctions physiologiques et les dérivations pa- 


thologiques. Ses collections, par cela même, renferment beaucoup 
* 


232 RÉSUMÉS 


plus de substantifs que de verbes et autres parties du discours. 
Ce ne sont pas, en outre, que des mots simples et primitifs, 
mais, pour la plupart des mots munis de préfixes et déjà dé- 
rivés. Ces matériaux ainsi recueillis ne peuvent entièrement 
contenter les exigences des linguistes, et les dictionnaires rédi- 
ges d'après eux peuvent être incorrects sous bien des rapports, 
surtout sous celui de la phonétique et de l’&tymologie. 

Il y a cependant des circonstances qui donnent à ces ma- 
teriaux une signification particulière et créent leur exception- 
nelle valeur. La population indigène du Kamtchatka, ainsi que 
celle des îles voisines, dépérit. Leur disparition complète, d’après 
les calculs des ethnographes n’est une question que de quelques 
dizaines d'années. En supposant done que, par un heureux 
concours de circonstances, un voyageur aborde encore au Kam- 
tchatka et commence à noter les mots, en se conformant entie- 
rement aux exigences linguistiques, il se peut qu'il soit alors 
trop tard, il se peut qu’il ne trouve plus ces peuples. Ces di- 
ctionnaires, en pareil cas, formeraient l’unique trace de la 
langue d’un peuple disparu, et, partant, celle de son existence. 

Le professeur Dybowski a confié à l’auteur de cet arti- 
cle la rédaction des matériaux recueillis. Nous publions la première 
partie de ce travail et en particulier le: , Dictionnaire du dia- 
lecte des Aïnos, habitant l’île Choumchou*. 

Les mots indigènes, dans les listes de M. Dybowski, 
sont donnés en transcription russe et en caractères grajeda- 
niens. De ce fait découlent les particularités suivantes. 

Comme la transcription russe des mots kamtchadales, 
aleutiques, koriates et kouriles a l’importance d'un document et 
doit servir de fondement à toute autre transcription, ils y sont 
done inserits entre parenthèses en face des mots se trouvant 
en tête et inscrits en lettres latines, en caractères appelés or- 
ganiques. 

Les règles auxquelles l'éditeur s’est conformé dans la trans- 
cription latine sont les suivantes : 

1) L’adoueissement des consonnes devant la lettre e, 
n'étant pas exactement indiqué dans l'écriture russe, est donné 


ELEC 7 


EEE WERTE N 


RESUMES 233 


au moyen d’un signe diacritique — placé au-dessus de la 
consonne. Ce même signe indique l’adoucissement de la con- 
sonne lorsque, dans l’écriture russe, se trouve le signe 1. 

2) Pour indiquer les consonnes x, m, on se sert des 
signes €, $; æ est indiqué par 2. 

L’ile de Yesso, appartenant à l'archipel du Japon, forme 
une espèce de noeud, d’où s'étendent, vers le nord, deux bran 
ches distinctes. L’une d’elles, inclinée vers le nord- ouest, longe 
la côte orientale de lAsie: c’est l’étroite et longue île de 
Sakhaline; l’autre, dirigée vers ie nord-est, et s'étendant jusqu'au 
Kamtchatka, est formée par le groupe des Kouriles. 

Une grande étendue d’eau entoure ces terres. L’Ocean 
Pacifique baigne les côtes orientales de la branche de l’est 
(depuis le 41° jusqu'au 51° de latitude), la mer du Japon, les 
côtes occidentales de Sakhaline (depuis le 41 jusqu’au 54). La 
mer d’Ochotzk pénètre obliquement au milieu des deux bran- 
ches, et met une distance de quinze degrés entre leurs extré- 
mités septentrionales. (du 142% au 157° de long. du m. de 
Greenwich). Ces deux branches et lile de Yesso qui les relie 
entre elles, forment trois parties distinctes, dont chacune se 
rapproche d’une masse continentale distincte; ce qui augmente 
encore leur différence sous le rapport ethnographique. 

île de Yesso est habitée par les Japonais, venus du 
Sud, leur patrie. Le Sakhaline est peuplé par les Ghilaques et 
les Oroques provenant de l'Asie orientale, où l’on en trouve 
encore beaucoup. Les émigrés de la presqu'île du Kamtchatka 
occupent une des îles Kouriles, la plus avancée vers le Nord. 

Cependant les peuples ci-dessus mentionnés ne sont pas 
les seuls habitants de ces contrées. On rencontre encore dans 
ces trois pays une race tout-A-fait distincte des Japonais, des 
Ghilaques, des Oroques et des Kamtchadales, et dont on ne 
trouve aucune trace sur les continents d’où ces peuples pro- 
viennent. Elle occupe les côtes de l’île de Yesso, le Sud de 
Sakhaline, jusqu'au 499, les Kouriles du Sud exclusivement, et 
celles du Nord conjointement avec les Kamtchadales. Ce peu- 
ple s'appelle les Ainos (ce qui signifie dans leur langue ,homme“, 


234 RÉSUMÉS 


car ils se considèrent comme les seuls hommes au monde) et 
c’est sous cette dénomination qu'ils sont connus dans l’Ethno- 
graphie contemporaine. Autrefois on les désignait sous le nom 
des contrées qu'ils habitaient, ou bien sous des dénominations 
provenant de leurs particuliarités extérieures. 

Les Aïnos occupent des pays situés tout-à-fait à l'écart, 
et les plus éloignés de l'Europe. Leur histoire est intimement 
liée avec l’histoire des découvertes de leurs habitations; de 
plus, à cause de l'éloignement de ces contrées et de la confi- 
guration de leurs bords, chacune d’elles a son histoire parti- 
euliere. 

L'île de Yesso appartient à l’archipel Japonais. C’est 
done du Japon que nous avons reçu les premières nouvelles 
de l'existence des Aïnos. Nous savons cependant, que la décou- 
verte du nouveau Monde a précédé d’un demi-siècle la décou- 
verte du Japon. En 1543 (selon d’autres en 1545) un navire 
portugais, sous le commandement de Fer. M. Pinto arriva aux 
bords de Tanéga. Dès que la nouvelle de. cette découverte se 
répandit en Europe, des missionnaires chrétiens s’'embarquèrent 
pour le Japon. Ils furent les premiers ethnographes de ce pays. 
L'un d'eux, Louis Froes nous donne dans des „lettres* (1565) 
la première description du Japon, et il y rapporte ce qu'il a 
appris à Nippon des Aïnos établis à Yesso. Plus tard, en 1622, 
un autre missionnaire, Jeröme de Angelis, après avoir visité 
Yesso décrit ce peuple d’après ses propres observations. Les 
notes adjointes au texte polonais contiennent presque exclusi- 
vement des indications bibliographiques; je les omets ici, vu 
la facilité de les retrouver dans le texte. 

Le massacre des Chrétiens en 1638, et l’&dit du gouver- 
nement défendant aux étrangers d'aborder au Japon rendirent 
toutes les recherches impossibles. Cependant les découvertes 
antérieures furent heureusement confirmées et complétées. 

Le Gouverneur Hollandais de l’île de Java, Van Diemen, 
expédia, dans ce temps là, de la ville de Batavia, deux vais- 
seaux, le Breskens et le Castricum, à la recherche des îles d’or 
et d'argent, que la légende disait être situées à l’est du Japon. 


RÉSUMÉS 235 


Les marins hollandais ne purent les trouver. Séparés par l’ora- 
ge et errant séparément sur l'Océan, ils visiterent l’une après 
l’autre quatre Kouriles méridionales (Kounachir, Itouroup, Ou- 
roup, Simouchir). Ils erurent que c'était une partie du conti- 
nent américain, et leur ayant donné des dénominations de cir- 
cons’ance, ils les abandonnèrent sans les avoir explorées. A leur 
retour, en lougeant les côtes de Yesso, ils firent plusieurs 
excursions dans le pays et en décrivirent les habitants. Ces ha- 
bitants c’étaient les Aïnos. 


Cette expédition constitue l’épilogue des relations de 
l'Europe avec le Japon, dans cette première époque de leur 
connaissance. Elles se renouvellent seulement vers la seconde 
moitié de dix-neuvième siècle. 


L’archipel des Kouriles s'étend jusqu'au Kamtchatka. 
Les Russes, ayant envahi cette presqu’ île vers la fin du 
XVI° siècle, commencèrent à faire des excursions aux Kouri- 
les, seconde patrie des Aïnos. Ces expéditions durèrent pen- 
dant tout le XVIII: siècle et eurent pour résultat l'annexion 
des Kouriles au district du Kamtchatka, à l'exception de deux 
îles: Kounachir et Itouroup, situées au midi. Les relations 
ainsi nouées avec les habitants donnèrent naissance à de nou- 
velles descriptions des Aïnos et même à un petit vocabulaire 
de leur langage, contenant 269 mots. Les Russes leur donnaient 
le nom de Kouriles. C’est donc par l'intermédiaire du Kam- 
tchatka que l’Europe et le monde scientifique ont reçu les in- 
formations relatives aux Aïnos des Kouriles. 


Quant aux informations relatives aux Aïnos de Sakhaline, 
c’est à La Pérouse et à Krusenstern que nous en sommes re- 
devables. La Pérouse dans son expédition de 1787, longea les 
côtes occidentales de Sakhaline. De fréquentes descentes à terre 
lui permirent de connaître les Aïnos, qu'il rencontra pour la 
première fois près de la baie nommée par lui Baie de Langle. 
Ayant abordé un peu plus loin vers le nord dans une autre 
baie, nommée par lui Baie d'Estaing, il les revit de nou- 
Veau. 


236 RÉSUMÉS 


La Pérouse et les autres membres de son expédition 
étaient des disciples de Rousseau. Les descriptions qu'ils nous 
donnent des Ainos portent l’empreinte idyllique de cette école. 
Elles sont complétées par un vocabalaire de 160 mots. 

Comme le but de l'expédition avait été l’exploration des 
côtes orientales de l'Asie, La Pérouse s'arrêta encore vis-à-vis 
de Sachaline, dans la baie nommée pour lui Baie de Castries, 
pour visiter les côtes de la Mandchourie. C’est la qu’ il ren- 
contra les Oroques. La comparaison des Aïnos et des Oroques 
fit ressortir leurs particularités réciproques. 

La Manche de Tartarie (découverte en 1808 par le Ja- 
ponais Mamia Rinzo) fut considérée par La Pérouse comme 
un golfe entre l'Asie et Sakhaline, qu'il supposait unies au 
nord. De peur de trouver des bancs de sable il retourna sur 
ses pas, et dans son voyage de retour, découvrit la pointe mé- 
ridionale de Sakhaline, qu'il appela cap de Crillon; ıl en fit 
le tour, et, traversant le détroit entre Sakhaline et Yesso, qui 
porte maintenant son nom, il vogua vers le Kamtchatka. 

Krusenstern dans son voyage autour du monde (1803— 
1806) s'était arrêté en 1805 dans le golfe d’Aniva, au sud de 
Sakhaline. Ses fréquentes relations avec les habitants lui per- 
mirent d'observer de près les Ainos, de les comparer avec 
leurs voisins du nord et avec les habitants des pays limi- 
trophes. 

Ce fut vers le même temps, que l’ambassadeur russe au 
Japon, Rezanoff, envoya au Sachaline une expédition militaire, 
sous la direction de Davidoff. Davidoff rassembla lui-même et 
par l’mtermédiaire des Japonais, environ 2000 mots, dont il fit 
un vocabulaire. Krusenstern, ainsi que Davidoff, arrive à la 
conclusion, que les Aïnos de Sakhaline et de Yesso, aussi bien 
que les Kouriles velus, font partie d’un même peuple. 

Ce n’est done qu'au commencement du XIX‘ siècle qu’on 
découvrit les demeures des Aïnos et qu'on constata leur idon- 
tité dans les trois pays. 

Mais pour quelle raison ce peuple attirait-il l’attention de 
tous les voyageurs ? 


RÉSUMÉS 297 


Les Aïnos, comme le démontrent toutes les descriptions, 
n’ont pas dépassé le premier degré de culture. Ils n’ont done 
laissé aucune trace de leur existence dans l’histoire. Ils n’ont 
point érigé de monuments dans les pays qu’ils habitaient. 
Ne possédant pas d'écriture, il ne reste aucun témoignage de 
leur culture intellectuelle. De plus, on ne rencontre chez eux 
que des ustensiles grossiers, adaptés à leurs besoins primitifs 
et ne portant aucune empreinte d'originalité. C’est done la sin- 
gulariere apparence de ce peuple tout-à-fait différent de ceux 
qui l'entourent, qui le distingue partout où il se trouve. 

Les ethnologues auraient dû s'intéresser particulièrement 
aux Ainos; mais à cette époque l’ethnologie était encore dans 
un état rudimentaire. Il fallait done rassembler des matériaux 
et attendre. 

Cependant, tandis que lethnologie se developpait, les 
recherches prirent un tout autre cours. 

Vers la seconde moitié de notre siècle (1854—1858), le 
Japon conclut nn traité avec les monarchies européennes et 
leur ouvrit sa frontière. Pendant les trois derniers siècles, un 
grand changement s’était opéré en Europe. Ce ne furent plus 
seulement des missionnaires ou des aventuriers de toute sorte 
qui envahirent l'Orient, mais des hommes instruits, qui appor- 
taient la civilisation et le bien-être en échange du bon accueil 
qui les attendait. En même temps les Européens, libres dans 
leurs mouvements, entrèrent en relations avec les Aïnos et 
commencèrent à observer de près leur vie, leurs moeurs et 
leurs coutumes. Des études ethnologiques remplacèrent les an- 
ciennes descriptions. De plus, l’introduction au Japon de l’edu- 
cation à la manière européenne créa une série d’investigateurs 
parmi les autochtones. Les Japonais s'intéressent aux Aïnos 
comme le prouve la quantité de livres et d’études ethnologiques 
traitant ce sujet, publiés par eux et chez eux. 

Vers 1855, les Russes occupèrent Sakbaline. Les expédi- 
tions militaires furent suivies d’excursions scientifiques. On com- 
mença à s'occuper des Aïnos de Sakhaline comme de ceux de 
Yesso, d’une manière plus universelle. M. le docteur Dobro- 


238 RÉSUMÉS 


tworski passa plussieurs années (1867-—1872) au Sakhaline, et il 
nous a fourni, à l’egard des Aïnos, des matériaux de grande 
valeur, réunis d’une manière systématique. 

Il en résulta que quand les ethnologues commencèrent 
à s'occuper des Aïnos, ils trouvèrent leur tâche facilitée par les 
évènements que nous avons mentionnés. La craniométrie rem- 
place les descriptions purement extérieures. 

En 1880, M. le Dr. I. Kopernicki de Cracovie, ayant me- 
suré sept crânes et un squelette d’Ainos déterrés à Sakhaline et 
que lui avait envoyés M. le Dr. B. Dybowski, déclare, qu’il 
n'y avait aucune parenté entre ce peuple et aucun autre de 
l'Asie. Les Aïnos y forment un groupe tout-à-fait distinct sous 
le rapport ethnologique et craniologique. Öriginairement, cela 
a dû être une race pure, à tête longue, ne présentant aucune 
ressemblance, comme elle le fait aujourd’ hui par quelques traits 
particuliers, avec la race Mongole. Actuellement elle est mé- 
langée surtout dans l’île de Yesso. Dans ce mélange cependant 
on découvre toujours deux particularités cardinales: le crâne 
allongé et les pommettes saillantes réunies avec un progna- 
thisme léger. 


„La première de ces particularités, la longueur du crâne, 
doit être innée aux Ainos; tandis que les autres proviennent 
du type mongol...# „La généalogie des Ainos, dit encore M. le 
Dr. Kopernicki, basée sur la singulière construction de leurs 
crânes et l’étonnante profusion de cheveux qui leur est propre, 
restera encore longtemps une énigme“. 

Cependant les recherches déja faites nous permettent de 
déterminer la place qu’ occupent les Aïnos parmi les races hu- 
maines. Selon M. A. de Quatrefages, les Aïnos constituent une 
famille particulière dans le rameau Asiatico-amérieain, 
provenant d’une branche Allophyle qui sort du trone blane 
ou caucasique. Ce tronc porte encore trois autres branches: 
Finnique, Sémitique et Aryane. | 

Aprés l’ethnologie c’est au tour de la linguistique de 
s'occuper des Aïnos, à cause de leur langage. 


RÉSUMÉS 239 


Les Aïnos ne possédant pas d'écriture et étant dispersés 
dans trois pays, séparés par l'Océan, ne possèdent pas une 
langue commune, parlée dans les trois pays. Ils ont donc trois 
dialectes, employés par eux dans les trois contrées qu’ils ha- 
bitent et soumis encore à l'influence du langage de leurs voi- 
sins. Aussi les vocabulaires des mots usités par eux dans telle 
ou telle contrée fournissent- ils des matériaux pour la lingui- 
stique. 

Puisque les recherches linguistiques dépendaient de la 
connaissance des Ainos dans la contrée qu’ils habitent, chacu- 
ne de leurs habitations a aussi sous ce rapport son histoire par- 
ticulière, qui se divise également en deux époques distinctes. 

La plus féconde, est l’histoire linguistique des Aïnos de 
Yesso. Le premier Européen qui a commencé à inscrire les 
mots des Aïnos de Yesso fut Broughton. Pendant son expé- 
dition de 1795—1798 il a rassemblé environ 70 mots employés 
par les Aïnos établis sur les bords du golfe Volcanique. 

Bientôt les Japonais se mirent à rivaliser à cet égard 
avec les Européens. En 1804 on publia un dictionnaire Aïnos- 
Japonais: Mosiogouza, rédigé par le Gouverneur de Yesso Abe 
Khozaburo et son interprète Uhara Koumaïro. Il contient un 
nombre considérable de mots (environ 4000), plusieurs senten- 
ces et quelques chansons. 

La liberté de pénétrer au Japon eut pour les recherches 
linguistiques une influence tout aussi grande que pour les 
études ethnologiques. En 1881 W. Dening publia: A Voca- 
bulary of Aino Words and Phrases. Une année plus 
tard parut: An Aino Vocabulary, par J. Batchelor; et 
en 1886 S. Summers publia: An Aino English Voca- 
bulary. 

Les premières notions que nous avons acquises du lan- 
gage des Ainos de Sakhaline suceédèrent à la publication des 
Vocabulaires de La Pérouse et de Davidoff. Après la conquête 
de Sakhaline par les Russes, M. Dobrotworski s’occupa du lan- 
gage des Aïnos, pendant son séjour dans cette île et réunit 
beaucoup de matériaux linguistiques, On publia après sa mort 


240 RÉSUMÉS 


(1875), un vocabulaire rédigé par lui, où il avait rassemblé, 
outre les 5000 mots transcrits par lui-même du Jangage des 
Aïnos de Sakhaline, autant de mots provenant des vocabulaires 
faits par diverses autres personnes, et rassemblés dans les deux 
autres pays habités par les Aïnos. Cette amplification du voca- 
bulaire le rend nécessairement moins systématique quoique plus 
riche en matériaux. 

Quant aux Aïnos des Kouriles, nous ne possédons qu’un 
petit vocabulaire publié vers la moitié du dernier siècle. No- 
tre publication présente, élaborée d’après les matériaux réunis 
dans l’île de Choumchou (la plus septentrionale des Kouriles 
et la plus rapprochée du Kamtchatka) pourra peut-être combler 
en partie cette lacune. 

Ce n’est que quand chacun des dialectes des Aïnos aura 
une grammaire fondée sur les vocabulaires, qu'on aura bien 
étudié leurs différences et leurs ressemblances respectives, 
ainsi que l'influence sur chacun d’eux des langues étrangères, 
que la publication d’une grammaire comparée de la langue des 
Aïnos sera possible. 

Par ses recherches à l'égard des dialectes des Ainos, la 
linguistique peut venir en aide à l’ethnologie, pour résoudre 
l'énigme de lorigine et du passé des Aïnos. Il n’y a que cette 
science qui puisse découvrir dans la nomenclature géographique 
des pays avoisinant des traces des Aïnos, actuellement effacées 
par le temps et les différents événements historiques ; qui puisse 
démontrer la direction de leurs migrations d'autrefois et par 
conséquent préciser l’aire de leur habitation ancienne. 

La linguistique seule peut remplacer victorieusement les 
légendes fabuleuses, dont l’ethnologie est bien souvent forcée 
de se servir. 

L’extrait ci-joint d’une lettre de M. le Dr. B. Dybowski 
nous fera connaître, en quelles circonstances et de quelle ma- 
nière il a entrepris d'écrire les listes de. mots de la langue des 
Aïnos des Kouriles. 

.Le vocabulaire des mots Kouriles, me fut dicté par quel- 
ques Kouriles de l’île de Choumchou installés pendant plusieurs 


RÉSUMÉS 941. 


années (1878—1881) dans la presqu'île de Kamtchatka, juste- 
ment à l’époque de mon arrivée à Petropavlovsk, dans l'été de 1879. 

„Le récit suivant explique les circonstances, qui m'ont 
amené à écrire ce dictionnaire et donne quelques renseigne- 
ments sur le sort des Kouriles dont j'ai parlé. 

„La compagnie Américano- Russe, s’&tant emparée du 
commerce dans toutes les possessions russes situées aux bords 
de l'Océan Pacifique, avait établi ses factoreries et ses stations 
de chasseurs aux Kouriles. Dans ce but, elle transporta un 
certain nombre de familles Aléoutes, pour les installer aux Kou- 
riles. Les Aléoutes servaient à la compagnie comme ouvriers 
et chasseurs. Les stations de chasse ainsi établies survécurent 
à la compagnie Americano-Russe, et après la liquidation de 
“celle-ci, passèrent sous la direction d’une compagnie privée de 
marchands russes. Cet état de choses dura jusqu’ à la cession 
des Kouriles au gouvernement Japonais, en échange de l’île 
de Sachaline qui jusqu’ en 1875, avait appartenu à la Russie 
et au Japon conjointement. 


„Apres l'occupation des Kouriles par les magistrats du 
Mikado, les facteurs russes durent, bon gré mal gré, céder la 
place. Le chef des factoreries, kalif du Kamschatka, conseilla 
aux Aleoutes, de prier le gouvernement russe de les transpor- 
ter au Kamtchatka, et, de la, aux îles du Commandeur. Con- 
formément à ce conseil, les Aléoutes adressèrent une pétition 
et furent transportés aux frais du gouvernement russe à Petro- 
pavlovsk (dans le Kamtchatka) dans l’automne de 1878. Plusieurs 
familles Kouriles, séduites aussi par les mêmes instigations, se 
laissèrent transporter sur le même navire avec les Aléoutes, 
à Petropavlovsk, où ils débarquèrent en automne, après la fin 
de la pêche, c’est- à dire à l’époque où on ne peut plus faire 
de provisions pour un hiver de neuf mois... 

Avec l’arrivée du printemps, on ordonna aux Aléoutes 
et aux Kouriles de s’installer au village de Sieroglaski, habité 
par les Cosaques Russes du Kamtchatka, au nombre de 36 
personnes (23 h. et 13 £.); village situé à trois verstes de Pe- 


249 RÉSUMÉS 


tropavlovsk au bord du golfe Otvochinska. Là on leur fit eon- 
struire des huttes en terre (barbary)... 

„Quand surgit le projet d’une nouvelle translocation des 
Aléoutes aux îles du Commandeur, les Kouriles ne voulurent 
plus les suivre, mais ils manifesterent le désir de retourner 
dans leur pays natal, ou du moins de s'établir le plus près pos- 
sible de celui-ci. Le village de Yavina, situé sur la côte oceci- 
dentale du Kamtchatka et le plus rapproché de l’île de Choum- 
chou, serait justement le lieu qui leur conviendrait. Les Kou- 
les y arrivant chaque année, apportent des peaux de renards 
pour les échanger contre de la poudre, du plomb, des haches, 
des couteaux etc... 

„Ayant obtenu la permission de partir, les Kouriles durent 
se procurer des moyens de transport et des vivres pour la route. 
Le transport de six personnes adultes avec leurs effets et un 
petit enfant, n’est pas facile au Kamtehatka; il faut avoir pour 
un pareil voyage six nartes (traîneaux), six guides (kayoury) 
et 42 chiens d’attelage. S'il est nécessaire de traverser une 
rivière, on a besoin d’au moins trois bateaux (baty) et d’une 
demi-douzaine de bateliers. 

„Le voyage d’un village à l’autre (y compris le retour 
de l’attelage) dure plusieurs jours. Il est done bien difficile 
d'engager tant de gens à quitter leurs occupations journalières 
dans le but d’escorter les voyageurs. Il faudrait avoir pour cela 
un ordre du gouvernement et une protection énergique de la 
part des Starostes (maires). Si nous ajoutons encore la nécessité 
de vêtir les voyageurs et de leur procurer des vivres, nous 
comprendrons aisément que l’expédition des Kouriles fut un 
grand évènement pour leur entourage. Que cette expédition 
eut lieu, on le dut seulement à l'énergie de l'administrateur du 
Kamtchatka et à la bienfaisance de plusieurs personnes. 

„Au mois de mars 1881, la troupe des Kouriles quitta Pe- 
tropavlovsk, et au mois de Juin ils arrivèrent à Yavina. Là, 
après une entrevue avec leurs parents de l’île de Choumchou, 
ils obtinrent d’eux la promesse de les transporter au printemps 
de l’année suivante, 1882, dans leur pays natal. Dans l'hiver 


RÉSUMÉS 243 


de 1882, à mon arrivée à Yavina, je les ai vus pour la der- 
nière fois; plus tard j’ai appris, que leurs voeux avaient été exau- 
ces, qu'ils s'étaient installés dans leur pays, et qu’ils espéraient 
augmenter leur bien-être. 

„Voilä done l’histoire des Kouriles qu'un heureux hasard 
m’a fait rencontrer, et qui m'ont diet& le vocabulaire de leur 
langage. Ces Kouriles connaissaient la langue russe et Aléoute, 
et l’un d’eux savait même écrire en russe. Ces circonstances 
facilitèrent la tâche que je m'étais imposée. De plus, les Aléoutes 
Kouriles connaissaient la langue kourile, et il y avait aussi 
parmi eux un homme intelligent qui écrivait en russe. 

+ D'abord j’eerivais moi-même les mots kouriles; je les 
faisais ensuite copier par l’Aleoute; puis je lisais les deux 
transcriptions aux Kouriles, et le Kourile lettr& les corrigeait. 
2 „Ainsi a été composé le vocabulaire des mots kouriles“. 


46. — J. Karzowıcz. „O skracaniu sie z przodu polskich nazw miejscowo- 
sei i ludzi‘‘ (Ueber die Kürzung des Anlauts der Orts- und 
Personennamen im Polnischen). 

Die Absicht des Verfassers ist die Entwickelung und 
die Unterstützung mit neuen Belegen einiger kurzen Bemer- 
kungen, die im VI Abschnitte seiner Abhandlung „O imionach 
wiasnych polskich miejse i ludzi.“ (Polnische Orts-und Personen- 
namen) im V Bande des „Pamietnik fizjografiezny“ (Physio- 
graphische Denkschriften) und in seinem Aufsatze „Skaleezone 
nazwiska polskie* (Verstümmelte polnische Eigennamen) s. 
„Wista“ IV, 979—981 [1890] enthalten sind. 

Nach einer Einleitung, betreffend die Kürzung überhaupt 
der in der gewöhnlichen Rede üblichsten Wörter in verschie- 
denen Sprachen, spricht der Verfasser über die etymologische 
Forschung der polnischen Orts-und Personennamen im Allge- 
meinen und speciell über den Theil derselben, der sich mit 
der Kürzung des Anlauts der Eigennamen befasst; er führt Bei- 
spiele dieses Processes aus den slavischen und nichtslavischen 


944 RÉSUMÉS 


Sprachen an und erwägt verschiedene Arten der Kürzung, 
nämlich, 1, den Abfall einer aus Vocalen bestehenden Anfangss- 
silbe und 2, den Abfall einer oder zweier consonantisch-vocali- 
schen Anfangssilben. Nach der Anführung der Beispiele für 
diese beide Kategorien aus fremden Sprachen: (franz. (Lu) Devie, 
(Al-, Ro-..) Bert, (E) Millien u. dgl.; deutsch. (Lo) Renz, (Jo) 
Sepp, (Jo) Achim, (Sieg) Mundt, (An) Dreves u. dgl.) eitiert 
der Verfasser slavische Belege: lausitz. Ambrosius - Broz(k)a ; 
Andreas - Drjejka, Rjej(e)ka; Gregorius - Görk ; Jacob - Kubik, 
Kub(y)S; Matthäus - Tejko ... böhm. Ambrosius - BroZik; An, 
tonius - Tonik, Tonek, Tonda; Jacob - Kuba; Nicodemus - 
Kodym.. kroat. Anastasius - Naëié, Na(s)tié; Athanasius - Tasko, 
Tanasko, Tasko; Hermagoras- Mogor, Mohor.. russ. Alexander - 
Sasa; Johann - Vanja; Nicolaus - Kolja..). Dann geht er zu 
den polnischen Eigennamen über und schickt zwei methodische 
Bemerkungen voraus: erstens über die Stufen des Übergangs 
der Personen — auf Ortsnamen und umgekehrt (z. B. Chwali- 
Saw - Chwal, Chwalisz.. Slaw, Slawek .. Chwaty, Chwalisze; 
Slawy, Slawki.. Chwalie, Chwalewie, Chwaliszye, Chwali- 
szewic; Stawie, Slawcezyc.. Chwalice, Chwalewice, Chwali- 
szyce, Chwaliszewice; Sfawice, Sfawezyce.. Chwalin, Chwali- 
szyn; Slawin, Slawezyn.. Chwalöw, Chwalew, Chwaliszöw, 
Chwaliszew ; Stawöw; Stawkôw usw.; dabei ist zu merken, dass 
einige vermittelnde Zwischenstufen in der Wirklichkeit fehlen 
können, weil die Sprache hier, wie überhaupt, nieht ganz ihr 
riesenhaftes Material ausnützt, das ihr durch die Menge der 
Formen geboten wird); zweitens über die sog. Concurrenzen 
oder Vieldeutigkeit der Orts- und Personennamen (z: B. Lipy .. 
Lipinski von Filip oder Lipa (Linde); Ciszew, Ciszewski.. 
von Martin oder Wojeiech; Cieszyn von verschiedenen 
auf — ciech ausgehenden Personennamen; Gorzechowski von 
Gorzystaw oder Grzegörz; Stachowski von Eustachy 
oder Stach. u. s. w.) 

Dass in den Eigennamen ein- und zweisilbige Kürzung 
des Anlauts sttattgefunden hatte, ist historisch erwiesen. So 
z. B. in Polen der heutige Ortsname Kraczewice lautete vor- 


RÉSUMÉS 245 


mals Pankracowice; Ujazdöw erscheint in den Urkunden ent- 
weder in dieser, oder in der Form von Jazdöw; das heut. 
Ledzinowo hiess vor Jahren Goledzinowo; das heut. Witowice 
trug ehemals den Namen Uniewitowice; das heut. Chorowice 
hatte den Namen Chochorowice; das heut. Modliborzyce wurde 
ehemals Bogomodliborzyce genannt; neben dem heutigen Kar- 
ezyce od Chareice existiert eine andere Ortschaft Polikareice ; 
merkwürdig ist auch ein Parallelismus in folgenden Namen: 
Mir (Mier) neben Niemir(a); Boröw - Nieboröw; Modlin - Nie- 
modlin; Ciszewo - Nieciszewo u. d. gl. Dasselbe geschah in 
Böhmen. Fr. A. Slavik (Casop. Mus. Kr. Öesk. LXIII [1890], 
164) eitiert die heutigen Ortsnamen P&koSice, Pomuk, Sitboïice, 
die ehemals Nepëkokice, Nepomuk, JeSutboïice lauteten. 

Da wir einige historische Beweise dergleichen Kürzung 
der Ortsnamen, dadurch auch der Personennamen besitzen, 
sind wir berechtigt das Princip derartigen Kürzung auch auf 
diejenigen heutigen Namen anzuwenden, die offenbar ein Pro- 
duct derselben sind und sonst schwer etymologisch zu deuten 
wären. 

Es folgen einige Beispiele derartiger Kürzung a) durch 
den Abfall eines oder zweier Vocale im Anlaute und b) durch 
den Abfall einer oder zweier ersten Silben. Die entsprechenden 
Ortsnamen werden hier nicht berücksichtigt, da sie leicht in 
den geographischen Wörterbüchern zu finden sind; es wird 
auch noch einmal erinnert an die hier möglich zu treffende 
Coneurrenzen, die hier ebenfalls nicht erwähnt werden. 

a) Adam -Dankowski, Daszkiewiez. Aloizy-Lois. Ama- 
deusz-Madej. Anastazya-Nastka, Naw(t)ka. Apolonja- 
Polonka, Polocha, Polusia. Emiljan-Milewski, Milanowski. 
Eustachy-Stachiewiez, Stachowiez. Idzi-Dzikowski. Igna- 
cy-Gnatowski u. dgl. 

b) Ambrozy-Brozek, Broszkiewiez, Mröz, Mrozy, Mro- 
zinski, Mrozowski. Adelajda-Gleyda (Chwalezewski), Glajda 
(mundartl.). Bolestaw-Lestaw, Lech. Bazyli-Zylinski, Zie- 
linski. Brykey-Czyñski (ef. Brykezyüski). Cyryl-Rylski 
(ef. Curzydio). Damian-Mianowski. Domastaw-Mastaw, 

Bulletin VII 2 


246 RÉSUMÉS 


Maslowski (ef. Domastawice). Dominik-Miniszewski. Filip- 
Lipinski, Lipkowski. Grzegörz-Gorzkowski, Gorezycki, Gor- 
czyüski, Gorzewski, Gorzycki. Hipacy-Pociej, Pociejow. 
Hipolit-Politowski. Ignacy-Nacewiez (0 Nacewiez). Jan- 
Sienicki, Sienkowski (Sekowski), Waszkiewiez. Jakub-Kuba, 
Kubala, Kubacki, Balinski. Jerzy-Czykowski (übermittelt 
durch Jurezyk). Jeremjasz-Remiasz, Remian (Pommern). 
Jözef-Zewski. Kajetan (mundartl. Kajtan)-Tanski. Karol- 
Rolinski, Rolski, Rulikowski. Krzysztof-Ochorowiez, Opo- 
rowski (Oferusz). Kasper- Przykowiez, Sperski. Kazimierz- 
Zymirski. Leonard-(Lenart) Narty Localn., Nartowski. Hu- 
kasz-Kaszewski, Kaszyc; Koszyce, Kasin oder Kosin Localn, 
Mateusz-Tuszyñski, Tyszewiez, Tyszkiewiez, Tuszewski, 
Tyszkowski; Localn. Tyski, Tyszowce, Tyszyn. Marein-Ci- 
szewski, Cienkowski, lausitz. Tyn(k)o. Michat-Chaliñski, Cha- 
lecki, Chalcewiez. Mikolaj-Kolakowski, Kulakowski, Kola- 
sinski, Kotaczkowski. Nereusz-Ruskiewiez, Ruszkiewiez. 
Rafat-Falewiez, Falenski (für Falinski). Roman-Manowski, 
Mankiewiez, Szezepan i Stefan-Pankiewiez, Panczykow- 
ski, Foniäk (Rozpr. filol. XII, 74). Tomasz (mundartl. To- 
mala)-Maszynski, Maszkowski, Maszkiewiez, Malinowski, Li- 
nowski. Wojciech-Cieszkowski, Ciszewski, Localn. Cieszyn. 
Zacharjasz localn. Charzew, Charzykowy, Charzyny, pers. 
Charzyñski, Charzewski, Karski? Zofja-Fijewo u. s. w. u. s. w. 


47. — E. Porzsowıez. Catalogue des livres castillans du XVI. 
siècle, qui se trouvent dans la Bibliothèque de U’ Univer- 
site (Jagellonienne) de Cracovie". 


*Aesopus. Fabulas y ejemplos. Alcala 1570. in 4. (éd. de 
foire). Cf. Salva II, 137. (N. 121). 


') Voyez le Bulletin international de I’ Académie des Sciences de Cra- 
covie, 1890, p. 129. 

Pour reconnaitre la valeur bibliographique des éditions citées ci des- 
sous, M. Porebowiez les a confrontées avec les Catalogues de: 


RÉSUMÉS 247 


fAlarcon Andr. de Rojas Los graciosos sucesos de Tyrsis 
y Tyrseo. Madr. 1581. in 8. Cf. Graesse. (N. 4). 

Apulejus Lucius. Historia de L. A. del asno de oro. Trad. 
en Romance Castill. (por D. Diego Loper de Cortegana), 
Anvers 1551. in 8. Cf. Graesse. (N. 151). 
Aranda Luys de. Glosa intitulada: Segundo de Moral sen- 
tido. Granada 1575. in 8. Cf. Salva I, 271. (N. 52). 
Argote de Molina. Historia del gran Tamerlan. Sevilla 1582. 
in fol. Cf. Gallardo I, 282. (N. 139). 

“Arias Padre Franc. Anis tiétraien to spiritual. Barcel. 1597. 
in 8. (N. 1). 

Ariosto. Orlando furioso trad. por H. de Urrea. Barcel. 
1564. in 4. Cf. Salva II, 21. (N. 76). 

Barrantes Pedro. Dialogo entre P. B. Maldonado y un ca- 
vallero estranjero. Alcala 1566. in 8. Cf. Graesse Suppl. 
(N. 22). 

Bermudez Jerön. (Ant. de Silva). Primeras tragedias esp. 
Madrid 1577..in 8. Cf. Salva I, 369. (N. 61). 

*Bojardo. Los tres libros de M. M. Boyardo trad. por G. 
de Villena. Valencia 1555. in 4. Cf. Salva II, 32. (N. 77). 

*Boscan Las obras de B. y algunas de Garcilaso. Stella 
1555. in 8. Cf. Salva I, 191, sq., Gallardo IT, 121, sq. 
(N. 74—5). 

*Bovistuau Pedro. El Theatro del Mundo trad. por Balth. 
Perez de Castillo. Alcala 1574. in 8. (N. 66). 

à Aleala 1569. in 8. (N. 67). 


» N 


Brunet, Manuel du libraire. Paris 1860—5. 

GRAESssE, Trésor des livres rares et précieux. Dresde 1858—69. 

Fer. Worr, Studien zur Gesch. der Span. und Portug. Natio- 
nalliteratur Berlin 1859. 

Nic. Antonio, Biblioteca hispana nova. Madr. 1783—88. 

SALVA, Catalogo de la Bibl. de Salva. Valencia 1872. 

GALLARDO, Ensayo de una bibl. esp. Madr. 1863—89. 

Les éditions inconnues à ces bibliographes sont marquées d’un asté- 
risque *, les éd. réputées rares d’ une croix j. Les chiffres d'à côté signi- 
fient les Nros du catalogue de la section de Littérature espagnole, 

2% 


248 RÉSUMÉS 


ji : Alcala 1566. in 8. (N. 70). Cf: Nie. 

Ant. I, 184, Salva II, 152. 

Cancioneros: 

®Cancionero general. Anvers 1557. in 8. (N. 8). 

+Cancionero Ilamado Flor de enamorados (por Linares) 
Barcelona Claudi Bornat 1562 (!) in 12. Cf. Wolf. p. 330. 
Gallardo III, 396. (N. 13). 

+Cancionero de Juan de Luzon. Caragoca 1508. in 4. Cf. 
Salva I, 132, Gallardo III, 572. (N. 120). 

Casas Fray Bartol. de las. Brevissima relacion de la destruc- 
cion de las Indias. Sevilla 1552. in 4. Cf. Graesse. 
(N.: 161): 

Castilla Franc. de. Theorica de virtudes. Alcala 1564. in 8. 
f. Salva I, 203, Gallardo II. 279 sq. (N. 26). 

Castillejo Christoval de. Las obras. Madrid 1573. in 8. 
Cf. Salva I, 203, Gallardo II, 282. (N. 15). 

®C elestina. Tragicom. de Calisto y Melibea. Stella 1560 (!) in 8. 


T a 2 5 a „ Cuenca 1561. in 4. 

ir 5 „ Medina d. C. 1563. 
in 8. Of. en IE 384 sq., Gallardo IV, 241 sq. (N. 10, 
117; 12). 


Comenge Pedro Navarro obispo de. Dialogos. Carag. 1567. 
in 8. Cf. Gallardo III, 952. (N. 21). 

Contreras Hier. de. Dechado de varios subjectos. Carag. 
1572. in 8. Cf. Gallardo II, 563. (N. 16). 
„  Selva de aventuras. Salamanca 1573. in 8. Cf. Salva 
II, 50, Gallardo II, 562. (N. 16). 

+Cornazano Ant. Los reglas militares trad. por Lor. Juarez 
y Figueroa. Venecia 1558. in 8. Cf. Salva I, 209. (N. 17). 

Cronicas: 

Cronica del rey Don Pedro. Toledo 1526. in fol. Cf 
Salva II, 493. (N. 130). 

Cronica del esclareeido rey D. Alonzo onzeno. Vallad. 
1551. in fol. Cf. Salva IL, 458. (N. 127). 

+Cronica del muy/valoroso rey D. Fernando, por d. g.Mi de 
Herrera. Vallad. 1554. in fol. Cf. Salva II, 457. (N. 135). 


RÉSUMÉS 249 


+Cronica del gran capitan Gong. Fernandez. Sevilla 
1580. in fol. Cf. Salva II, 462, Gallardo I, 761. (N. 133). 

Los cinco libros primeros de la cronica general de Espana 
(Fl. de Ocampo). Medina 1553. in fol. (N. 131). 

: = Alcala 1578. in fol. (N. 146). Cf. Salva 
1, 520. 

La cronica general de España que continuava Ambr. de Mo- 
rales. Alcala 1574. in fol. Cf. Nie. Ant. I, 65. (N. 140 —1). 

Las Chronicas de la orden de los Fray. Menores. (Marcos 
de Lisboa) Salam. 1570. in fol. (N. 145. 3 vol.). 

Cronica de las tres ordenes y cavall. de Santiago, Calatrava 
y Alcantara (Fr. de Rades y Andrada) Toledo 1572. 
in fol. Cf. Graesse. (N. 148). 

Erasmo. La lengua de E. Anvers 1550. in 8. Cf. Graesse. 
(N. 24). 

-#*Ercilla. La Araucana. Salam. 1574. in 8. Cf. Nie. Ant. I, 21 
Gallardo II, 931, Graesse. (N. 25). 

Escalante Bern. de. Discurso de la navegacion. Sevilla 1577. 
in 8. Cf. Graesse. (N. 152). 

Fragoso Juan. Diseursos de las cosas aromaticas..ete... 
Madrid 1572. in 8. Cf. Graesse. (N. 153). 

? a Cirugia del liceneiado J. F. con un tratado de las 
evacuaeiones. Madrid 1581. in 8. (N. 154). 

Gracian Diego. !) Arestos de amor. Madr. 1569 in 8. Cf 

Graesse (N. 2). 

®Guevara Ant. de. Marco Aurelio con el Relox. Sevilla 15534 (!) 
in fol. (N. 134). 

2 2 Libro Aureo de M. A. con e! Relox. Anvers. M. 

Nucio, s. a. (probabl. 1550). 

| Comiença el segundo libro Ilamado Relox. Anvers, 

d M. Nucio 1550. 

| Libro tercero de M. A. con el Relox. Anvers, M 

| Nucio, s. a. in 8. 200, 158 et 244 ff. (N. 155) 


!) deux exmplaires, 


250 RÉSUMÉS 


a : Libro Aureo de M. Aurelio eloquent. orador. Al- 


N 


cala 1566 (!) in 8. Cf. Nie. Ant. I, 126, Salva II, 150. 
Gallardo III, 139. (N. 3). 


si 5 | Libro Ilamado Menosprecio de la corte, 
: 4 Libro Ilam-Aviso de Privados, 
Ê | Libro de los invent. del arte ds marear. Pam- 


plona 1579. in 8. Cf. Nic. Ant. I, 127., Gallardo III, 142. 
(N. 29). 

x 3 Segunda parte de las epist. famil. Salam. 1568. in 8. 
Cf. Salva IT, 270. (N. 28). 

®Gutierrez J. de Gualda. Libro de Cuentas. Alcala 1564. 
in 8. Cf: Graesse, Suppl. (N. 157). 

Guzman Fr. de. Decreto de Sabios. Aleala 1565. in 8. (N. 34). 

12295 Sentencias generales. Alcala 1565. in 8. (N. 30). 

a Triumphos morales. Alcala 1565. in 4. (N. 108). 

„ Anvers 1557. in 8. (N. 32). 

C£. Nic. A I, 431, Salva I, 243, Gallardo III, 156. 

Horozco Alonso de Het de la Rey na Saba. Sales 1575. 
in 8. Cf. Gallardo III, 219. (N. 31). 

+Hurtado Luys de Toledo. Cortes del casto amor y cortes 
de la muerte. Toledo 1557. in 4. Cf. Salva I, 507. (N. 109). 

“Illeseas Gonz. de. Historia pontifical y catholica. Salam. 
1573. in fol. Cf. Graesse. (N. 136-—7). 

Legislacion: 

+*21 pliegos de Cortes, Pregmaticas, Capitulos, Pro- 
visiones, Ordenanzas, Cedulas, Instruciones 
de 1523—1566. in fol. (N. 132). 

+Ordenanzas reales de Castilla por Alf. Diaz de Montalvo. Al- 
cala 1565. in fol. (N. 143). 

tRecopilacion de las leyes destos reynos (Atiença). Alcala 
1567.. in fol. (N. 125). 

Reportorio de la nueva recopilacion de las leyes. Alcala 
1571. in fol. (N. 126). Cf. Graesse, Salva II, 694 sq. 
jLobera Alonzo de. Rissa y Ilanto de Democrito y Heraclito. 

Vallad. 1554. in 4. Cf. Salva I, 230, Gallardo III, 400. 
Lopez Alonso de Corella. Secretos de Philosophia y astrologia 


RÉSUMÉS 251 


y medicina s. 1. (Valladolid?) 1547. in fol. Cf Grasse. 
(N. 128). 
Lopez Inigo de Mendoza. | Proverbios de d. I. L. de M. 
La obra que hizo d. J. Manrique. 
| Coplas de Mingo Revulgo. An- 
vers 1558. in 8. Cf. Salva II, 217, Graesse. (N. 51). 

Lopez Ruy de Sigura. Libro de la Invencion. del juego del 
axedrez. Alcala 1561. in 4. Cf. Brunet. (N. 118). 

Luciano. Dialogos. Leon 1550. in 8. Cf Graesse. (N. 37). 

*Luxan Pedro. Colloquios matrimoniales. Toledo 1570. in 8. 
Cf. Salva IL, 794, Gallardo UI, 553. (N. 35). 

*Manrique don Jorge. Glosa religiosa y muy christiana 
sobre las coplas de d. J. M. Compuesta por el rev. padre 
Monje Carthuxo. Callar 1568. in 8. Cf Salva I, 269, Bru- 
net. (N. 40). 

uns Coplas de don J. M. Con una glosa del.. Cartuxo.., 
la Conversion de una dama.., Refranes de Blasco de Ga- 
ray.., Con un dialogo entre el amor y un cavall. viejo. 
Comp. por. R. Cota. Alcala 1571. in 12. Cf Salva. I, 269, 
Brunet. (N. 156). 

Manuel don Juan. Il conde Lucanor. Sevilla 1575. in 4. Cf. 
Salva II, 160, Gallardo IIL, 621. (N. 112). 

March Ausias Las obras. Trad. por Jorge de Montemayor. 
Caragoca 1562. in 8. Cf. Salva I, 269, Gallardo III, 631, 
Graesse. (N. 41). 

Medina Pedro de. Libro de grandezas y cosas memorabiles 
de España. Alcala 1566. in fol. Cf Gallardo III, 686. 
(N. 147). 

Mena Juan de. Las Trezientas. Alcala 1567. in 8. Cf. Graesse. 
(N. 50). 

3 Copilacion de todas las obras del famos. poeta J. de 
M. Vallad. 1540. in fol. Cf. Gallardo III, 729., Graesse. 

*Merida Licenciado. Consuelo de vejez. Salam. 1561. in 8. 
(NS 33) 

Mexia Pero. Silva de varia lecion. Leon de Fr. 1556. in 8. 
CE Salva II, 165. (N. 60). 


252 RÉSUMÉS 


x Hystoria Imperial y Cesarea. Sevilla 1564. in fol. 

Cf. Gallardo II, 717. (N. 144). 

Salé Coloquios o dialogos. Caragoca 1562. in 8. Cf. Gal- 
lardo III, 717., Graesse. (N. 49) 

Montemayor Jorge de. Primera Diana de G. de M. Alcala 


1564. in 12. (N. 54). 


+ 


9: La Diana de J. de M. nuevamento corregida y re- 
vista. Por. H. de Ulloa. 1) — Segunda. partede la Diana 


Por. Al. Perez. Venecia 1568. in 12. (N. 53). 

Segnnda adicion de los siete libros de Diana, aña- 

dido... amores de Abencerrage .. etc. Salam. 1563. in 8. 

(N. 55). 

À Ocho libros de la segunda parte de la Diana de J. 

de M. compuestos por Alonso Perez. Valencia 1563. in 

8. (N. 45). 

N Primera parte de Diana enam., einco libros que pro- 

siguen los siete de la Diana de J. de M. comp. por Ga- 

spar Gil Polo (Valencia?) 1566. in 8. (.N. 47). Cf. 

Salva II, 145 sq., 167 sq.; Gallardo III, 1156 sq. 

Moncon Fr. de. Libro primero del espejo del Prineipe Christ. 
Lisboa 1571. in fol. C£. Nie. Ant. II, 450. (. 142). 

#Nola maestro Ruberto de. Libro de guisados, manjares y po- 
tages. Medina 1549. in 4. Cf. Graesse. (N. 110). 

Nuñez Fr. de Coria. *) Aviso de sanidad. Madrid 1572. in 
8. Cf. Graesse. (N. 158). 

Olivier de la Marche. El Cavallero determinado. Trad. del 
fran. por d. Hern. de Acuña. Salam. 1573. in 4. Cf. Salva 
IL, 76., Gallardo I, 26. (N°78). 

#“Orden (la) que se tuvo en la solenne procesion en... [Lis- 
boa 1582. in 8. (N. 42). 

Ossuna Fr. de. Norte de los estados. Burgos 1550. in 4. Cf. 
Graesse, Salva IT, 802. (N. 115). 


') deux exemplaires. 


?) deux exmplaires. 


RÉSUMÉS 253 


Palmyreno Lorenzo. El estudioso de la aldea. Valencia 1571. 
in 8. Cf. Graesse. (N. 43). 

fPetrarcea. De los sonetos canciones mandriales y sextinas . 
Venecia 1567. in 4. Cf. Gallardo IV, 423. (N. 116). 

Philippe, El felicissimo viaje del muy alto y muy poderoso 
principe don Ph. por J. Chr. Calvete- Anvers 1552. in fol. 
Cf. Graesse. (N. 129). 

*Piamontes don Alex. Libro de los secretos. Trad. de len- 
gua Ital. en castell. Salam. 1573. in 8. (N. 44). 

Pinto fray Hector. Imagen de la vida Christiana. trad. del 
portug. Madrid 1572. in fol. Cf. Nic. Ant. I, 562., Gal- 
lardo III, 1231, Graesse. (Nr. 46). 

*Pliegos (sueltos) de Romances, Cauciones, Coplas, Villanci- 
cos, Preguntas ete. impr. en Granada en casa de Hugo 
de Mena 1566 —1573. in 4. (N. 79— 104). 1) 

*Plutarchus. Libro de vidas y dichos graciosos.. Anvers 
1549. in 8. Cf. Salva IL 653., Graesse. (N. 36). 

Question de amor y carcel de amor. Anvers 1556. in 12. Cf. 
Gallardo I, 1105. (N. 56). 

*Regla de la orden de la cav. de Santiago. Barcel. s. a. in 
3..0£.,8alya Hl) 95.4lNH 57 

Romanceros: 

? * Libro de los quarenta cantos que compuso el magnifico 
cavallero Alonso de Fuentes. Granada 1563. in 8. Cf. 
Wolf., Gallardo II. 1101. (N. 27). 

tSeneca. Proverbios. Toledo 1500. in 4. Cf. Salva II, 239, 
Graesse. (N. 119). 

» Cinco libros de L. A. Seneca, trad. en Castell. (por Pe- 
dro Diaz de Toledo), en que trata: 1. De la vida bien 
aventurada, etc. Anvers 1551. in 8. Cf. Graesse. (N. 159): 

Sepulveda Cordoves. Hystoria de los hechos del Cardinal 
d. Gil de Albornoz. Toledo 1566. in 8. Cf. Salva II, 658. 
(N. 63). 


1) Cf. Dr. Enwarp PoreBowicz. Zbiör nieznanych hiszp. ulotnych dru- 
köw (Coleccion de pliegos sueltos de Granada). Kraköw 1891, 
Rozpr. Wydz. fil Akad. Um. T. XV. 


254 RESUMES 


*Sforeia D* Isabela. Obra utilissima de la verdadera quie- 
tud y tranquilidad del alma. Valencia 1568. in 8. Cf. 
Graesse. (N. 62). 

Silvio Eneas. Dichos y hechos notables... del Sabio Rey 
don Alonso... Anvers 1554. in 8. Cf. Graesse. (N. 23). 


#Straparola Francisco-Carvacho (Caravaggio). Segunda parte 


del honesto y agradable entretenimiento... trad. por Fr. 
Truchado vezino de Baeca. Baeca 1581. in 8. Cf. Graesse. 
NIT: 


Thucydides. Historia de T. Trad. por el Segretario Diego 
Gracian. Salam. 1564. in fol. Cf. Graesse. (N. 149). 
Torquemada Ant. de. Jardin de flores curiosas. Salam. 

1577. in 8. Cf. Salva II, 187. (N. 68). 
Torres Bartol. de-Naharro. Propaladia y Lazarillo de Tor- 
mes. Madrid 1573. in 8. Cf. Salva I, 531. (N. 69). 
Trugillo Thomas de. Libro Ilamado Reprobacion de trajes 
y abuso de paramentos. Estella 1563. in 8. Cf. Gallardo 
IV SE CN 65): 

+Villalobos. Libro intitulado Los Problemas de Villalobos. Se- 
villa 1574. in 8. Cf. Salva I. 557. (N. 73) 

Villegas Antonio de. Inventario 1) Medina 1565. in 4. Cf. 

Salva I, 351 (N. 124). 

+Ximenez. Fray Franc. Este devoto libro se llama Carro de 
los donas. Valladolid 1542. in fol. Cf. Torres Amat 


Memorias para ayudar a formar un diceionario critico de los escritores 
catal. Barcel. 1836. pag. 676. (N. 150). 


Appendice. 


XV siècle. 
Aegidius (Gil de Roma) Regimiento de los principes. Se- 
villa 1494. in fol. Cf. Salva II, 807. (N. 160). 


') trois exemplaires, dont deux signés de la main de l’auteur, 


RÉSUMÉS 255 


XVII siècle. 

Lope de Vega. Arcadia. Anvers 1605. in 8. (N. 14). Exem- 
plaire signé de la main de d. Diego Sobieski, père du roi 
Jean II. | 

Cervantes. D. Quixote. Lisboa, J. Rodriquez, 1605. in 4. 
(N. 106). 


48. — J. Kowazskr: „O wpywie ciSnienia na przewodnictwo elektrolitow.“ 
(Ueber den Einfluss des Druckes auf die elektrische Lei- 
tungsfähigkeit der Elektrolyte). 

Es wurde der Einfluss des Druckes auf die Lösungen 
von folgenden Elektrolyten: NaCl, KCI, LiCl, NHCI, HCl, 
SO,H,, ZnSO,, KOH, NaOH, PH,O, untersucht. 

Die Zahlenresultate sind in der folgenden Tabelle I zusam- 
mengestellt. 


Taberter!, 


LiC] (42.48) 


m |k.101° |100Atm.| 200Atm. |300Atm. 100 Air 5004 a sis. 10! 
0.5 |33069 | 0.970, | 1820, | 2.710/, | 3.410/, | 4.080, 243 
0.1 7751 | 1.060), | 2.05%, | 2.90%/, | 3.830, | 4540, 250 


0.01 | 875 | 1.20%) 2.26%), | 3.354 | 41604 | 4930 | 258 
0001| 92 | | ee I SE Arte 
NaCl (58.50) 

0.5 | 32860 PARTS 1.99%, | 2.78%/,| 3.46%, | 4.11%, | 241 
01 | 8650 | 1.07%) 207, | 2.96%, | 3.85%, | 458%, | 246 
0.01 | 961 | 127%) 233% | 3.45%, | 4.28%7) | 5.00, | 254 
ORAL. Tore A EU Peso Bao]. 263 
NH,CI (53.55) 

0.5 rat | sous”, | 1.98%, | asery, 3.64%, | 4.37%), | 290 
01 |10290 | 1.15%, | 213% | 3.04, | 387, | 460%, | 231 
0.01 | 1102 | 1300 | 237% | 34604 | 4980/ | 5.12%, | 235 
0.001 | 121 ARE NE Re Sein :988 


256 RÉSUMÉS 


KOI (74.59) 
| 

0.5 | 47600 106 | 205%, | 2.90%, | 3.660, 4.39%), | 218 
01 | 10460 | 1.220, | 2.16%, | 3.06%, | 3.890, | 4.65%/, | 228 
0.01 | 1141 1320 41%, | 3749, | 4.31%), 5-14 | 232 
0.001 | 119 | 1.78%, | 2.90%, | 3.92%/, ; 4.960/ | 5.64%, | 233 

HCI (36.51) 
0.5 | 150950 | 1.240/, | 2.460, | 3.700, 4.90%, | 5.82, | 152 
01 | 32440 | 146% | 2.77, | 4134 | 5.310, | 6390, | 158 
0:01 | 3407 | 1.860, | 2350, | 4550) | 5.640, | 6.830, | 158 
0.001| 345 | 202, | 3.550, | 487 | 614, | 7.187, | 163 

KOH (56.27) 


| | | 
m k.1019 100Atm. 200Atm, 300Atm. 400Atm.| 500Atm. | &2s—1s. 104 


1 92100 0.84%, 1.48%), | 2.190/ | 2.93%, | 4.53%, 188 
0.1 | 19650 | 141%,| — 3.19%, | — | 468%, 189 
DD az ee 3.017, HE SH 194 


0001| 216 115% — |395,| — 15.71 en 
NaOH (40.06) 


1 | 81500 | _ — | 1.990/, — | 2.43%), | 204 
0.1 17400 — — 2.990/ — | 4460, 202 
0.01 | 1860 | — | — — — nus | 213 
0.001 | 190 — — — az = 
1,(S0,H,) (49.03) 
36 | 69200 |—1.770/) —  |-2.890/) — |-3.71%, 342 
23.6 | 92100 |-1.26% | —  |-83.120/) — 149% 369 
15.0 | 427100 | — _ — — 1/-3.08% = 
10.6 | 519000 |—0.440/] —  |-0.85% — |7-0.97% 192 
7.5 | 664200 — — ee nr _ 
3.5 | 527000 | 1.42%) — 2.76%) — 3.62%), 138 
1.06 | 182000 | 2.19%/,| 4.26%, | 6.02% — 8.93%), 120 
0.1 | 20600 3.10/,1:5.730/ 5%] 8.13%. — 12.1995 122 
0.01 2879 | 2.820/,| 4.97%, | 7.06% — | 10.34 125 
0.001 337 _ —_ 6.20%)  — 8.88), _ 
/,(PO,H,) (32.68) 
9.8 DRE = | — 4.249], — 7.35%, 135 
1 | 50300 | 5:04°/, | 9.60°/, 114.28°/, 118.46°/, | 22.56°/, 98 
01 | 4703 | 4.72%/,' 9.08% 113.25°/, 116.93°/, | 20.77% 112 


RÉSUMÉS 957 


1} (ZnSO,) (80.78) 


| 
1 24800 | 2.62%/,| — za, == 104, 224 
0.5 | 14900 = _ == 0010.83 #226 
00er) 12e eee fr9920 |: 284 


In dieser Tabelle ist in der obersten Zeile einer jeden Ver- 
suchsreihe der Name des Untersuchten Körpers mit der Angabe 
des elektrochemischen Aequivalenten angeführt; in der ersten Co- 
lonnehabe ich den Gehalt der Lösung in Molekülzahlen angege- 
ben, in der zweiten die specifische elektrische Leitungsfähigkeit 
k. 10'° bei gewöhnlichem Druck, die fünf folgenden Colonnen 
enthalten die procentischen Aenderungen des specifischen Lei- 
tungsvermögens, die durch einen Druck von 100 resp. 200, 
300, 400 und 500 Atmosphären verursacht werden, die letzte 
Colonne giebt uns schliesslich den entsprechenden Temperatur- 
coëfficienten der elektrischen Leitungsfähigkeit. 

Die Resultate der Untersuchung lassen sich folgender- 
weise in Worte zusammenfassen. 


1) Der Druck vermehrt die elektrische Leitungsfähigkeit 
der verdünnten Lösungen von Elektrolyten; die elektrische 
Leitungsfähigkeit der concentrierten Lösungen von Schwefel- 
säure wird durch den Druck vermindert. 

2) Die durch den Druck hervorgebrachten Aenderungen 
des Leitungsvermögens, sind nicht allein die Folge der Con- 
centrationsänderungen bei der Compression. 


3) Die Aenderungen wachsen im Allgemeinen etwas ver- 
zögert mit dem sie hervorbringenden Drucke. 


4) In den Lösungen von mehrbasischen Körpern existiert 
eine gewisse Concentration, bei welcher der Einfluss des Dru- 
ckes am grössten ist. 

5) Aus dem Vergleich der Temperaturcoöfficienten der 
elektrischen Leitungsfähigkeit mit den durch Druck hervorge- 
brachten Aenderungen derselben, ergiebt sich eine gewisse Art 
von Umkehrung der Verhältnisse; und zwar: 


258 RÉSUMÉS 


1-mo bei den Chloriden entspricht einem grösseren Tem- 
peraturcoëfficienten eine kleinere Aenderung des Leitungsver- 
mögens durch den Druck; 

2-do bei Lösungen, die bei einer gewissen Verdünnung 
ein Maximum des Druckeinflusses auf ihr Leitungsvermögen 
aufweisen, entspricht diesem Maximum ein Minimum des Tem- 
peraturcoëfficienten der elektrischen Leitungsfähigkeit. 

Aus der Dissociationstheorie lassen sich die Folgerungen 
ziehen, dass 

1) die Dissociation des in Lösung begriffenen Elektro- 
lyten durch den Druck vermindert wird ; 

2) die Reibung der Jonen ebenfalls durch den Druck 


vermindert wird. 


49. — K. Orrarsri: „Nowy sposöb mierzenia bardzo malych oporöw“ 
(Nouvelle methode pour mesurer des résistances très faibles). 


L'auteur propose une modification du pont de Wheatstone 
qui est principalement utile pour mesures des résistances faibles, 
et qu'on pourrait nommer méthode du pont double. 

Elle consiste dans une combinaison spéciale du pont et 
du galvanomètre différentiel. 

Lu supériorité de cette méthode, en comparaison avec 
celle de Sir W. Thomson, est due à l'élimination des courants 
thermoélectriques pour lesquels le galvanomètre agit comme 
différentiel. Au contraire, si les résistances à comparer ne sont 
pas dans la juste relation, on aura des courants dans chaque 
branche du galvanometre, dont les actions sur l’aiguille s’ajou- 
tent. L'auteur donne les résultats des expériences qui ont été 
faites pour essayer la méthode dans son application à la me- 
sure des résistances faibles. Cependant il est évident qu’on 
pourrait l’employer aussi avec profit pour mesurer les résis- 
tances des électrolytes. Avec quelques précautions nécessaires, 
elle permettera d'éviter l'effet de la polarisation galvanique. 


RÉSUMÉS 259 


En général, elle permet d’employer les branches du gal- 
vanomètre, de manière qu’elles agissent différentiellement pour 
les causes d'erreur, tout en ajoutant leurs actions pour les cou- 
rants qui sont décisifs dans les mesures. C’est ce qui fait pré- 
sumer que la méthode proposée trouvera encore d’autres ap- 
plications. 


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Nakladem Akademii Umiejetnoéci 
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanislawa Smolki. 


Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloriskiego, pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. 


29 Pazdziernika 1891. 


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tes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu- 
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Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 14 volumes. — 42 fi. 
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae De 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol. 
I, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. il. Stephani 
Medeksza commentarii 1654— 1668 ed. Seredynski: 3 fl. — Vol. IV, V, IX, XI, XII, 
Collectanea ex archivo Coll. hist. 15 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae 
S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 7 fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 

ed. A. Sokotowski. 2 fl. 

? Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp. 


12 volumes, — 73 fl. 

Vol. ], Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wistocki 
1546—1553. 5 A. — Vol. II, (pars ı. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu- 
ezycki. 10 fl. — Vol. III, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum 
exterarum Gallici) Tara 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai 
Hosi épistolae 1525—1:58 ed. Zakrzewski et Hipler. 15 fl. — Vol: VI, Acta Regis 
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 5 fl. — 
Vol. VIII (pars x. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 


1507—1795 ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae 
Dobrinensis ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Pol- 
kowski. 3 fl. — 


Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. HI—V. — 41fl. 
- »Starodawne prawa polskiego pomniki.« /Anciens monuments du droit 
… polonais) in 4-to, vol. U—X. — 36 fl. - : 

Vol. H, Libri iudic. terrae Cracov, saec. XV, ed. Helcel. 6 fl. — Vol. Ill, 
Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyñski. 3 f.— 
Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — Vol. V, Monu- 
menta Jiterar, rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzynski. 3 fl. — Vol. VI, Decretä 
in iudiciis regalibus a. 1507—1531 ed. Bobrzynski. 3 fl. — Vol. VII, Acta expedition. 
bellic. ed. Bobrzynski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 6 fl. — Vol, VIII, An- 
tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — Vol, IX. 
Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu- 

- szynensis 1647— 1765. 3 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec. XV ed. Ula- 
nowski. x fl. : 


Volumina Legum. T. IX. ER aan: — 4Al. 


Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.e /77aité de l'ancien « 
droit civil en Pologne). in 8-vo, 1874. — 1 fl. 20 kr. Walewski A., »Dzieje 
bezkrélewia po skonie Jana IIL.e (L’interregne après la mort de an ZIT 
Sobieski), in 8-vo, 1874.— 3 fl. Straszewski M., »Jan Sniadecki.« (PS, 
étude littéraire), in 8-vo, 1874 — 3 fl. Wislodki W., Catalogus codicum 
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Cracoviensis, in 8-vo, 
Cracoviae 1877—1881. — 13 f. Sadowski J. N., »Wykaz zabytköw przed- 
historycznych.« /Monuments préhistoriques), in 4-to, 1877 (© planches) — 60 kr. @ 
Zakrzewski V., »Po ucieczce Henryka.« /L'énterrègne après le départ de Hen- N 
ri de Valois), in 8-vo, 1878. — 3fl. 75 kr. Zaraiskı S., »Geograficzne 
imiona slowianskie.« {Dictionnaire géographique des pays slaves), in 8-vo, 
1878. — 2 fl Stronczynski K., »Legenda o $w. Jadwidze.« (Za légende 
de S. Hedvige), in 4-to, 1880 (65 planches). — 6 fl. Zebrawski T., »Teofila 
o sztukach ks. troje.« /TZheophali Diversarum artium schedula, traduit en po- 
lonais), in 8-vo, 1880. — ı fl. 20 kr. Morawski K., »Andrzej Patrycy Ni- 
decki.« /A. P. N., étude littéraire), 1-e partie. 1522—1572, in 8-vo, 1884.— 
2 fl. Krasinski S. A., »Slownik synonimöw polskich.« Ba ce, de la lan- 
olonaise), in 8-vo, 1885, 2 volumes. — 5 fl. Ossowski G., »Zabytki. 
istoryczne etc. Monuments Mt AR de l'ancienne Dot « Texte 

et français, in 4-10, 1879 —: 4 livr., 45 planches (à suivre). — 
Malinowski L., »Modlitwy Waclawa « ARTE d'heures de Venceslas, mo- « 
e l'ancienne langue polonaise), in 8-vo, 1887. — 1 fl Semkowicz 
tyczny rozbiör dziejéw Dlugosza.« (Analyse critique de P’ Historia Po- 
DR Diugosz', in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija 
polska,« 8-vo, 1872 — 1888, II volumes. — 110 f1. Kolberg O., »Lud, jego 
zwyczaje« etc. /Recherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1ı873— 1888, 
19 volumes (V— XXII]. — 59 f. Ossowski G., »Wielki kurhan ryia- 
nowski.e /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra- 
vures). — 5 fl. Piekosinski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze- 4 
niu.« (Sur l'origine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, 1889.—4f. 
Czerny F., »Ogélna geografja handlu.« /Géographie commerciale), in 8-vo, 
1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofii greckiej.« /Astoire de la phi- 
losophie grecque), t. 1, in 8-vo, 1890. — 3 fl. ie 


Sciences mathématiques et naturelles. | 

»Pamietnike /Mémoires), in 4-to, Prdlumes (II—XVI, 151 planches, « 

vol. I épuisé). — 80 fl. EN 
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen. «/Séances et travaux), in 8-vo, 

21 volumes (152 planches). — 65 fl. 
»Sprawozdania komisyi fizyjograficzuej.« /Comptes rendus de la Gm 4 

sion de physiographie), in 8-vo, 21 volumes (LIL. IV’—XXV 40 planches, vol. a 
L U. IV. V épuisés). — 90 fl. B 
»Atlas geologiczny Galicyi.«e /Allas géologique de la Galicie), in fol, 

2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fl. 
sZbiör wiadomosci do antropologii krajowej.« /Comptes rendus de la Com- 
mission d'anthropologie), in 8-vo, 13 vol. I—XIV (83pl., vol. I épuisé). — 46A. 5okr. 


Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais], in 8-vo, 
1882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazöw technicznych tyezgeych 3 
sie budownictwa « /Terminologie de Parchitecture), in 8-vo, 1883. — 2 fl. 
Franke J. N., »Jan Broek.« /Ÿ. Broscius, mathémuticien polonais au X VI1 
siècle), in Bro. 1884. — 2 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczaniah 
obiegu cial, niebieskich. « (Methodes pour déterminer le cours des corps celestes), 
in 8-vo, 1889. — 5 fl. Mars À. »Przekröj zamroZonego ciala osoby zmarlej 
podczas porodu skutkiem pekniecia macicy«. (Coupe du cadavre gelé d'une per- 
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan 
ches in folio avec texte, 1890. — 6; fl. 


»Rocznik Akademii.e /Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1748 89 
16 vol. (1873 eds, 9 ei 60 kr. ’ 


de Phone 187721888), 8. vo, bo, — 2f. 


— — nn dot ch 


à NOV 2 
1 2,229 | 
BULLETIN INTERNATIONAL 


DE LACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE 


COMPTES RENDUS 


DES 


SÉANCES DE L'ANNÉE 1891. 


OCTOBRE. 


CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE 
891 


De u V5 vbs lis BE 2", eh sde | 
> 


L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1872 rie = 
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. 


PROTECTEUR DE L’ÄCADEMIE: i 

& 

S.'A:L L'ARCHIDUC CHARLES LO LUIS À 
1 

Vice-Prorecreur: S. E. M. Juzrex ve DunasJEwsKL pie 4 
Pr£sıvent: M. LE coMTE SranısLas TARNOWSKI. 3 
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA, I 4 

A 


EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: 


($ 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté 
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom- 
mes par S. M. l'Empereur. 

($. 4). L'Académie est divisée en trois classes: 

a) classe de philologie, 
5) classe d'histoire et de philosophie, 
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 

($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c’est dans : 
cette langue que paraissent ses publications. 


Le Bulletin international HE lous les mois, à l ’exceplion 
des mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux 
parties, dont la première confient l'exbeail des procès verbaux des 
séances [en français), la deuxième les résumés es mémoires el RR 
communicalions (en français ou en allemand, au choix des auteurs). 


Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr. 
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes. 


Nakladem Akademii Umiejetnoéci 
Ipod redakcyja Sekretarza generälnego Dr. Stanistawa Smolki. 


Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza, ; 


BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE. 


91. 


No 8. Octobre. 18 


Sommaire: Séances du 19, 20, 21 octobre. — Résumés: 50. F. Boster. 


Contributions à l’etude de l’orfevrerie des 16-me et 17-me siècles. — 51. 
M. Sorozowskı,. Quelques mots sur Hans Dürer — 52. M. SoKOLoWwsKI. 
Un don ignoré de la reine Hedvige à la cathédrale de Cracovie, — 53. 


L. Lerszy. Note sur un vase d’ argent, travail cracovien fort peu connu. — 
54. S. Tomkow.cz. Communications faites à la Commission de l'Histoire 
de l’art, du 11 juillet au 31 décembre 1890. — 55. A. BLUMENSTOK. 
Etudes sur l’histoire de la propriété immobilière chez les peuplades ger- 
maniques, I. L'homme et le sol chez les Franes saliens avant l'invasion 
de l’Empire romain. — 56. J. Sırmirapzeı. Faune des étages oxfordien 
‚et kiméridien, en Pologne, 2-e partie. — 57. S. J. SrTopözkIEwIcz. Sur 
une forme des systèmes des équations aux différentielles totales. — 58. 
M. Racıorskı. Pythium dietyosporum, un nouveau parasite du Spiro- 
gyra. — 59. M. Szymoxowicz. Terminaisons des nerfs dans les poils 
tactiles des souris blanches, 


Séances 
TE | 


Classe de Philologie 


Séance du 21 octobre 1891 


Présidence de M. C. Morawski 


Le Secrétaire présente les dernières publications de la 
Classe : 

L. Srersgacn. Menandrea. Mémoires in 8-vo, 15-me vol., p. 320 
—395. 1) 

A. Mıovoxskı. „Czas powstania Historyi Florusa“ /Za date de Flo- 
rus). Mémoires in 8-vo, p. 120—129. ?) 

»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce“ 
(Comptes-rendus de la Commission de l'Histoire de Part), in 4-0, 5-me vol., 
1-re livraison, 48, XII p., avec 3 planches et 36 gravures. °) 


1) V. Bulletin 1891, p. 114. 2) ib. p. 219. 3) Voyez ci-dessous aux Résumés p. 264 — 277. 


262 SÉANCES 


M. A. Brückxer, professeur à l’université de Berlin, pré- 
sente une communication sur un poëme latin du commence- 
ment du 14-me siècle, intitulé »Antigameratuse, qui mérite 
d'être publié dans le Corpus poëtarum latino - polonorum. 

M. L. Maruxwowsrr donne lecture de son mémoire: De l’in- 
fluence de la langue roumaine sur le dialecte des montagnards 
polonais des Talres. 


Classe d'Histoire et de Philosophie 


Séance du 19 octobre 1891 


Présidence de M. F. Zoll 


Le Secrétaire présente les dernières publications de la 
Classe : 

W. Kerezysseı. „Studya nad dokumentami XII wieku“ (Sur les char- 
tes polonaises du 12-me siècle]. Mémoires in 8-vo, 26-me vol, p. 201—320, 
avec 16 planches. !) 

J. Mirwwskı. „Stosunek wartosci zlota do srebra“ /Sur le rapport en- 
tre les valeurs monétaires de Por et de l'argent). Mémoires in 8-vo, 26-me 
vol., p. 321—438. ?) 

W. Luroszawskı. „O logice Platona I.“ (Sur la logique de Platon 1). 
Mémoires in 8-vo, 27-me vol., p. 265--333. °) 

A. Brumexsror. „Zbiör kanonöw parvskiej biblioteki $w. Genowefy“ 
(Sur une collection de canons de la Bibliothèque S. Geneviève, à Paris). Mé- 


moires in 8-vo, 27-me vol, p. 334—377.*) 

W. RuogczyXskr. „Traktat o porzadku istnien i umyslow i jego do- 
mniemany autor Vitellio* (Sur un traité philosophique récemment découvert 
et attribué à Vitellion’. Mémoires in 8-vo, 27-me vol., p. 378—410, avec 
1 planche. °) 

F. Koweczxy. „Walter von Plettenberg, Landmistrz Inflancki wobec 
Zakonu, Litwy i Moskwy“ (Za politique du Landmeister de Livonie, Walther 
de Plettenberg, 1500—1525). Mémoires in 8-vo, 28-me vol., p. 132—208. ‘) 


1) V. Bulletin 1890, p. 251. 2) V. Bulletin 1891, p. 21. 8) V. Bulletin 1890, p. 113. 4) ib. 
p. 160. 5) V. Bulletin 1891, p. 17. 6) ib. p. 96. 


SÉANCES 263 


A. Brunenstor. „Studya nad historya wlasnosci nieruchomej u lu- 
döw germanñskich I. (Ziudes sur l'histoire de la propriété immobilière choz les 
peuplades germaniques. 1-re partie). Mémoires in 8-vo, 29-me vol., p. 1—127 !). 

M. A. Lewicki, rapporteur, présente le mémoire de M. J. 
Larkowskı sur „Mendog, roi de Lithuanie“. 


È-— 


Classe des Sciences mathématiques et naturelles 


0. 


Séance du 20 octobre 1891 


Présidence de M. Janczewski 


Hommage est rendu à la mémoire des membres de la 
classe: M. M. I. Kopernicki, décédé le 24 septembre et A. Bara- 
niecki, décédé le 15 octobre. 

M. F. Kreutz fait son rapport sur le travail de M. J. 
Sırmmapzeı: Faune des étages oxfordien et kimméridien, en Po- 
logne. Seconde partie. ?) 

M. M. F. Karlinski et L. Zajaczkowski rendent compte de 
la note de M. Sronozxiewicz: Sur une forme des systèmes des 
équations aux différentielles totales. *) 

M. J. Rostafinski fait son rapport sur le travail de M. 
RaciBorsrr: Pythium dietyosporum, un nouveau parasite du Spi- 
rogyra.*) 

M. N. Cybulski présente le travail de M. Szymoxowicz: 
Terminaisons des nerfs dans les poils tactiles des souris blan- 
ches.?) 

La classe se constitue ensuite en comité secret, et vote 
l'impression des mémoires de M. M. SırmiraDzK1, STODÖLKIEWICZ, 
RacrBorskr et SZYMONOWICZ. 


1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 277. 2) ib. p. 283. 3) ib. p. 283. 4) ib. p. 283. 5) ib. p. 287. 


* 


264 SÉANCES 


Le comité décide de faire pour l'année 1893, 40-me 
aniversaire de la mort de Hoene-Wronski, un catalogue rai- 
sonné de ses mémoires et de ses manuscrits, précédé de sa bio- 
graphie; ce catalogue deviendra une base pour la publication 
critique des ouvrages de ce savant si renommé. Ce travail 
est confié a M. S. Dickstein. 


RKResımımes 


‚50. — F. Boster, ‚Przyezynki do dziejow ztotnictwa Iwowskiego XVI i XVII 
wieku“ /Contribution à l'étude de lorfevrerie des XV I-e et 
XVII-e siècles). Comptes-rendus de la Commission de l’histoire de 
l’art, 5-me vol., 1-re livraison, in 4-0 p. 15—22. 


Cet opuscule renferme des matériaux qui forment une 
sorte de complément à l’ouvrage remarquable de Ladislas Lo- 
zinski „L’orfevrerie de Leopol“. 

L'éditeur nous donne de nouveaux détails sur la conçur- 
rence qui existait entre les bijoutiers de Léopol, de Cracovie 
et de Lublin. Il nous renseigne sur „les gächeurs“. On nom- 
mait ainsi autrefois les orfèvres qui demeuraient hors de la 
ville, et ne faisaient pas partie de la corporation (1598—1600). 
Enfin il dresse chronologiquement la liste des joailliers de 
Léopol, de 1522 à 1661. Tous ces documents proviennent des 
archives de Grodno et de Léopol inexplorées par M. £ozmski 
qui avait simplement consulté les actes de cette dernière ville. 
La liste est formée de 90 noms dont 19 sont connus et 11 
douteux. Elle mentionne donc 60 orfèvres de Léopol tout-à-fait 
inconnus. La liste contient des particularités inédites sur les 
joailliers connus; ces particularités concernent des dates de 
leur vie, leurs titres, propriétés, position sociale, nationalité, 
relations de famille, fortune, et enfin — ce qui est beaucoup 


266 RÉSUMÉS 


plus intéressant — une nomenclature complète des objets d’art 
sortis de leurs mains. Ces orfèvres sont pour la plupart des 
ouvriers extra muros. Parmi eux on compte plusieurs Juifs 
et quelques Arméniens. 


51. 


M. Sokorowskı. Kilka stöw o Hansie Dürerze. (Quelques mots sur 
Hans Dürer). Comptes-rendus de la Commission de l'Histoire de J’art, 


5-me vol., 1-re livraison, in 8-vo, p. 23—26, avec 1 gravure. 


L'auteur, dans son travail sur Hans Sues von Kulmbach 
(Sprawozdania kom. do b. historyi sztuki w Polsce, 1884, T. ID, 
a réuni tout ce qu’ on savait sur Hans Dürer, jusqu’ à la date 
de cette étude. Dans une courte notice il résume maintenant les 
derniers travaux concernant cet artiste. Il passe en revue les 
ouvrages qui lui ont été attribués, en commençant par les illu- 
strations du livre d’heures de l’empereur Maximilien, publié 
par le Dr. Chmelarz dans le Jahrbuch der kunsthistorischen 
Sammlungen, 1875, analyse sommairement divers portraits de 
la galerie de Dresde (1554), du Musée germanique de Nuremberg 
(1509), de la galerie Spada à Rome (1511), qui portent le 
monogramme H. D., s'arrête un peu plus longtemps devant le 
tableau de la Sainte Famille de Sommersfelden de l’année 
1518, et arrive A la constatation, qu’en dehors des illustrations 
d'heures, toutes les autres attributions sont plus que douteuses, 
et qu’ aucun motif sérieux ne parle en leur faveur. Le tableau 
représentant l’adoration des Mages à l’église de St. Nicolas 
à Zerbst, que Puttrich encore attribuait à Hans Dürer est 
peut-être le seul, dont l'attribution n’ait pas été vérifiée dans 
les derniers temps, quoique il soit bien possible qu’elle ait 
aussi peu de chances d'etre acceptée que les autres. En de- 
hors des illustrations, il n’y a vraiment que deux ouvrages 
qu’on puisse avec toute certitude rapporter à notre peintre, 
ve sont en partie les volets de l'autel de Haller à Franc- 
fort, et le petit tableau de St. Gérome au Musée national de 
Cracovie. Néanmoins, dans les derniers temps, quelques nou- 


DD 
= 
1 


RÉSUMÉS 


veaux tableaux paraissent enrichir réellement la succession de 
Hans Dürer, et nous donner l’idée plus exacte de son genre. 
Ce sont d’abord les deux tableaux, que l’auteur n’a pas vus 
et qu'il ne connait que d’après le description de M. Wilhelm 
Schmidt, dans la Beilage zur Allgemeinen Zeitung 1889, Nr. 249, 
de la galerie de Schleissheim et le troisième provenant de 
Neisse, en Silösie, et portant la date de 1524. Ce qui est digne 
de noter et semble confirmer l'attribution du Dr. Schmidt dans 
le dernier tableau, c’est la manière dont l'artiste y a placé son 
monogramme H. D.: „in sehr roher Weise und ganz unver- 
mittelt“. Cette manière inusitee de placer sa signature se laisse 
voir aussi dans le tableautin du Musée national, et cadre par- 
faitement avec la négligence avec laquelle est peint ce dernier. 
Mais ce qui nous paraît encore plus intéressant, c’est l’attribu- 
tion du portrait de Pierre Tomicki, évêque de Cracovie, dans 
les couloirs du couvent des Franciscains de notre ville, par le 
Dr. Burkhardt, a Hans Dürer. Nous pensons, dit l’auteur, que 
le conservateur du Musée de Bâle, qui a visité à plusieurs repri- 
ses Cracovie, à ce qu'il paraît, et dont les notes ont servi au 
prof. Janitschek à rédiger une page bien nourrie de son émi- 
nent ouvrage sur l’histoire de la peinture allemande, a touché 
très juste. L’évêque Tomicki est mort en 1535, et a pu parfai- 
tement être peint par lartiste, trois ans à peu près avant la 
date probable de son décès. Ce portrait fait partie d’une suite 
de portraits du même genre et plus où moins de la même va- 
leur, qui représentent les évêques de Cracovie et ornent depuis 
leurs origines les couloirs du couvent. Il est le meilleur de 
toute la série, et a servi évidemment de modèle et de prototype 
aux autres. Ce qui distingue en effet tous ces portraits, c’est 
leur caractère purement décoratif. Il ne s'agissait pas en les 
peignant de représenter tant l’individualité donnée, que de con- 
fectionner de grandes pièces, faisant de l'effet et destinées 
à être vues de loin et d’en bas. Chaque portrait représente l’évé- 
que de plain pied dans ses ornements pontificaux, entre deux 
colonnettes, surmontées de deux putti. Ces colonnettes portent 
le cachet de leurs origines, elles rappellent les encadrements 


268 RÉSUMÉS 


de pages du Hortulus animae, de Hans Springinklee, de 
l’année 1518. Quant aux putti, ayant du reste dans la renaissance 
allemande une origine beaucoup plus ancienne, c’est Albrecht 
Dürer et son école, qui ont contribué certainement le plus à les 
populariser et à les répandre. Si cette observation confirme 
l'attribution du Dr. Burkhardt, elle nous rappelle en même temps 
que Hans Dürer, comme peintre attitr& du roi Sigismond I, 
à été appelé à Cracovie, afin de décorer les salles du château. 
Peintre secondaire, il dut être décorateur par excellence et rien 
de plus. Les illustrations du livre d'heures sont une décora- 
tion en petit, comme les ornements des salles royales furent 
une décoration en grand. Le portrait de Tomicki a ce carac- 
tère décoratif qui est visible même dans le petit tableau du 
Musée national. Ce dernier est peint, malgré ses dimensions 
restreintes, comme s’il était destiné à être vu d’en bas ou 
de loin. 


52. — M. Soxorowski. Nieznany dar krölowej Jadwigi dla katedry na Wawelu. 
(Un don ignoré de la reine Hedvige à la Cathédrale de 
Cracovie). Comptes rendus de la Commission de l'Histoire de l’art, 
5-me vol., 1-re livraison, in 40, p. 27—35, avec 5 gravures. 


La fameuse collection de Dresde, connue sous le nom 
de ,Grünes Gewölbe“, possède parmi ses trésors un vase 
précieux qui nous rappelle la mémoire de la reine de Pologne 
Hedvige, femme de Ladislas Jagellon, et se lie à un évènement 
important de notre histoire: C’est un seyphus en cristal de roche, 
monté en vermeil, dont la coupe est taillée à douze pans. (Conf. A. 
Erbstein — Das Königliche Grüne Gewölbe zu Dresden, 1881, 
Pretiosen-Saal, Nr. 181 p. 124). Les divisions du couverele 
surmonté d’une couronne royale, ainsi que celles de la base et 
du pied, correspondent aux pans de la coupe. Le cristal 
de cette coupe est tenu en équilibre par trois montures, en 
forme de cordons, qui réunissent les montures supérieures et 
inférieures et sont attachées à ces dernières par des charnières. 
L’anse a une forme très caractéristique et très originale. 


A 


# 


RÉSUMÉS 269 


Les parties en métal sont parfaitement ciselées et décorées 
de quelques ornements en relief. Sur la base on voit trois écus 
avec des armoiries en émail: bandes gueules et or, parties lys 
d'or sur champ d’azur, c’est-à-dire les armoiries de la maison 
de Hongrie-Anjou. Les deux autres écus, armoriés de la même 
manière, ornent le couvercle et sont remplacés dans les en- 
droits correspondants, par deux monogrammes en repoussé, 
formés chacun de deux M qui se croisent. Au fond de la 
couronne et au sommet, une aigle d'argent sur fond de gueules 
complète cette décoration. Cette aigle représente héraldique- 
ment la Pologne, et, ajoutée aux autres blasons, nous rappelle 
que les deux couronnes de Hongrie et de Pologne, ont 
été un moment réunies au XIV® siècle. C’est à cette épo- 
que et à sa seconde moitié, qu’appartient en effet notre vase. 
Enfin tous ces indices nous amènent à conclure que le seyphus 
a dû être exécuté pour la reine Marie de Hongrie, petite-fille 
du roi Charles Robert, fondateur de la dynastie hongroise de 
la maison d'Anjou, et première femme de l’empereur Sigismond. 
Son père, Louis-le-Grand, qui était en même temps roi de 
Pologne, n'ayant pas de successeur mâle, la laissa sous la tu- 
telle de sa mère Elisabeth, et la désigna pour son héritière 
dans ce dernier pays, fait qui nous explique la présence de 
laigle d'argent sur champ de gueules au sommet du vase. Ceci 
est d’ailleurs confirmé par l’ornementation d’un célèbre manu- 
scrit de la même époque, le Psautier de Saint Florian, qui 
faisait partie de la bibliothèque de la reine Marie, et où nous 
voyons à côté d’armoiries identiques un monogramme absolu- 
ment pareil au nôtre. Le travail du vase témoigne, surtout par 
rapport aux ciselures et à la perfection de l’ouvrage, d’une 
certaine parenté avec les différentes pièces d’orfevrerie données 
par le roi Louis-le-Grand, soit à la chapelle qu’il avait édifiée 
à Aix-la-Chapelle, soit à ses autres fondations, pièces dont le 
chanoine Bock a publié la description à plusieurs reprises, en 
leur attribuant une origine italienne. Mais ce n’est pas tout; 
un détail important complique nos conjectures. Au dessous de 
la monture inférieure, on lit, en caractéres gothiques, une in- 


270 RÉSUMÉS 


seription qui au premier abord parait très énigmatique. Il est 
hors de doute que l'inscription a été ajoutée ultérieurement au 
vase; tout le prouve: la forme de l'écriture aussi bien que la 
position des lettres, les unes placées trop haut, les autres 
trop bas, et en contradiction avec l'exactitude qui a présidé 
à l'exécution de l’ensemble. Après avoir dechiffre les abre- 
viations de cette inscription, nous arrivons à un texte passa- 
blement embrouillé au point de vue du sens, et laissant beau- 
coup à désirer quant à la correction de la forme. Ce texte, 
le voici: „Ob merita Wenceslai Sancti grata, 
digna Polonorum regina superna Polono- 
rum, Hedvigis eyfum seandat (!, quem con- 
tulit istum presul“. Pour l'expliquer il faut se rémémorer 
ce qui se passait en Pologne après la mort du roi Louis. Les 
guerres intestines et les factions qui dechiraient le pays ren- 
daient plus que douteuse l'occupation du trône suivant la vo- 
lonté du roi défunt et de la reine veuve. La réunion de la 
noblesse polonaise à Sieradz, le 26 Novembre 1383, élut pour 
reine, Hedvige, soeur cadette de Marie. Cette élection eut lieu 
en présence d’une légation de la vieille reine mère. Cette léga- 
tion qui avait un évèque hongrois à sa tête, donna son acquies- 
cement à la nouvelle élection. Par ce même acte, Marie se 
désistait de ses droits au trône, en faveur de sa soeur Hed- 
wige. En quittant la capitale de la Hongrie, la légation 
ne pouvait prévoir le résultat de l’élection, ni savoir laquelle 
des deux princesses deviendrait reine de Pologne: elle faisait 
toutefois des voeux pour Marie; mais elle avait été envoyée 
pour sauvegarder les intérêts d’une ou de l’autre des deux 
soeurs. C’est alors certainement que l’évêque, chef des en- 
voyés hongrois, porta avec lui notre seyphus pour l’offrir à la 
Cathédrale de Saint Venceslas de Cracovie, au nom de la 
reine future. Pendant le couronnement, le roi ou la reine de- 
vait placer sur l’autel, au moment de l’offertoire, un vase de 
ce genre, rempli de vin. Le scyphus envoyé à la cathédrale ou 
plutôt à son patron Saint Wenceslas, comme dit le texte, an- 
nonçait l'arrivée de la reine elle-même, et servait pour ainsi dire 


RÉSUMÉS 271 


de gage du couronnement à venir. L'inscription gravée à Craco- 
vie, avait d'autant plus d'opportunité que la reine nouvellement 
élue était mineure et que, dans le pays, on s’inquietait de 
cette minorité. On ne savait si la reine Elisabeth ne craindrait 
pas de livrer sa fille, dans un âge si tendre, et de l’exposer 
à des épreuves trop rudes pour sa jeune inexpérience. Le scy- 
phus en effet dut être déposé à la cathédrale vers la première 
moitié de 1383, et, ce n’est que le 15 octobre 1384, que la 
nouvelle reine le plaça solennellement sur l'autel. C’est aux 
espérances et aux désirs de la nation tout entière et surtout 
de la noblesse de la Petite- Pologne, que l'inscription se rapporte. 
Elle exprime le souhait que la reine Hedwige, puisse soulever 
ce seyphus apporté par l’évêque, l'âme remplie de reconnaissance 
pour les grâces accordées par Saint Wenceslas. Le verbe 
scandere employé dans ce sens, est un barbarisme tout- 
à-fait exceptionnel. Nous n’avons pas besoin de dire qu'il est 
impossible de scandere eyfum. Cependant il ne faut pas 
oublier que, dans les monuments polonais du XIV° siècle, la 
langue latine est souvent très corrompue, et que, même au com- 
mencement du XV*, nous trouvons des manuscrits, qui, malgré 
tout le soin calligraphique qui les distingue, pullulent de fautes 
difficiles à excuser. Les prédications de la première époque 
sont pour la plupart écrites en polonais, et ce n’est qu’au XV° 
siècle qu’on les écrivit en latin, la connaissance de cette langue 
étant devenue plus générale. Il est évident que l’auteur de 
l'inscription a eu sous les yeux ces offrandes si communes 
dans les monuments du moyen-äge, et représentant des fonda- 
teurs tenant un modèle d’eglise, de reliquaire ou de tout autre 
objet, pour l’offrir à la Sainte Vierge, au Christ ou aux Saints. 
D'un autre côté il était gêné jar les dimensions arrêtées d’avan- 
ce que l'inscription devait nécessairement avoir. Il n’y avait 
que cette seule place, où on püt la faire graver. Dans la pre- 
miere moitié du XIV* siècle, nous rencontrons des inscriptions 
en vers léonins oü le rhythme et la rime obscureissent la langue 
et la rendent rême incompréhensible. Dans le cas qui nous oc- 
cupe, ce sont des entraves matérielles qui furent la cause princi- 


272 RESUMES 


pale de l'emploi du conjonctif seandat, dans cette application 
inusitée. C’est pour le même motif que l'inscription se borne 
à dire: „guem contulit presul“*, sans ajouter au nom 
de qui. Il est en effet difficile de supposer qu’un évêque 
puisse faire don d’un objet orné d’une couronne et d’ar- 
moiries royales, en son propre nom, d'autant plus que ces 
insignes ne pouvaient avoir aucun rapport, ni avec sa per- 
sonne, ni avec sa famille. C’est au nom des reines, ou plu- 
tôt de la reine nouvellement élue, qu'il a fait cette offrande, 
mais l'emplacement consacré à l'inscription n’a pas permis 
d’eclaireir ce fait d’une manière explicite. Mais notre auteur, 
probablement un pauvre clere de la cathédrale, tout en ména- 
geant et comptant les mots de son verset est cependant allé 
au-delà du but. Il a rendu réellement l'inscription trop courte 
pour remplir les vides et satisfaire aux exigences ornementa- 
les, et il a forcé l’orfèvre qui se souciait peu du sens et ne 
s’occupait que de l'effet formel, de répêter le mot ,P o lon o- 
rum“. Voilà, à ce qu'il me semble, l'explication la plus pro- 
bable de cette inscription énigmatique et en même temps de 
la destination originaire du scyphus de Dresde, avee ses armoi- 
ries A moitié polonaises et à moitié hongroises. A quelle &po- 
que et dans quelles circonstances cet objet précieux a-t-il été 
perdu pour la Cathédrale de Cracovie, et par quelle voie est-il 
entré au trésor saxon? Voilà une question à laquelle il nous 
est impossible de répondre d’une manière satisfaisante. Nos re- 
cherches dans les archives de la Cathédrale n’ont abouti 
à aucun résultat. Les plus anciens inventaires n’en font pas 
mention. En tout cas, c’est à plusieurs reprises que le trésor 
princier de Saxe a été enrichi d’objets de provenance polo- 
naise. D’abord entre 1500 et 1539, par suite du mariage du prince 
Georges avec Barbe, fille du roi de Pologne, Casimir Jagellon ; 
ensuite, sous Auguste II, électeur de Saxe et roi de Pologne, 
un des fondateurs de la „Grünes Gewölbe* (1694— 
1733); enfin, vers 1827, sous Frederie Auguste, qui réclama 
pour la collection de Dresde, tous les objets précieux prove- 
nant de la succession du comte Brühl, premier ministre en 


RÉSUMÉS 978 


Pologne, sous le règne d’Auguste III. C’est probablement à une 
de ces époques que notre scyphus a trouvé son emplacement 
actuel. Notre cathédrale est en possession d’un autre objet non 
moins précieux, qui selon toute apparence a très probablement 
appartenu à la reine Hedwige. C’est une cassette de toilette, 
en ivoire sculpté, reproduisant des scènes des poëmes de Chres- 
tien de Troyes, que Mr Antoniewiez, dans une étude remar- 
quable, nous a expliquées en detail;') travail français du XIV° 
siècle, avec une serrure et des charnières ornées d’émaux 
translucides. Si le scyphus de Dresde a une provenance italienne, 
nous avons, par ces deux objets, le reflet pour ainsi dire de 
cette civilisation à moitié italienne et à moitié française, que la 
fille de la maison d'Anjou représente en Pologne, et dont 
l’auréole illumine sa mémoire dans l’histoire et dans les tradi- 
tions populaires. 

C’est grâce aux photographies que l’auteur doit à l’extré- 
me obligeance de M. Lehrs, de Dresde, et pour lesquelles il 
lui exprime sa vive reconnaissance, qu'il a été en état d’esquisser 
cette notice. 


53. — L. Lerszy. ,,0 malo znanem naczyniu srebrnem roboty krakowskiej‘. 
(Note sur un vase d'argent, travail cracovien fort peu 
connu/. Comptes-rendus de la Commission de l’histoire de l’art, 5-me 
vol, 1-re livraison, in 40, p. 36—41, avec 16 gravures. 


Après avoir examiné douze sceaux de différentes corpo- 
rations d’orfevres polonais, l’auteur signale deux types qui pa- 
raissent avoir été les plus usités en Pologne. Le premier, qui 
a eu pour modèle le grand cachet des orfèvres de Breslau, au 
XV® siècle, représente saint Eloi, patron de la profession. Son 


1) J. B. Antoniewiez, O $redniowiecznych Zrödfach do rzeéb znajdu- 
jacych sie na szkatulce z kosci sloniowej w skarbeu katedry na Wawelu, 
1885, e. f. la récente étude du même auteur: Monographisches zu Chrétien 


de Troyes, 1890. 


274 RÉSUMÉS 


origine est française, et c’est par l'Allemagne qu'il s’est répan- 
du jusqu'en Pologne. Ce sceau est légèrement dissemblable de 
celui de Wilna, où saint Eloi est représenté debout. L'auteur 
présume que ce dernier sceau a été directement inspiré par 
l'influence française de Pierre Garnier, orfèvre de la cour de 
Sigismond Auguste. 

Le second type apparait au XVI° siècle, et représente 
saint Eloi muni d’un bouelier et portant un vase. (C’est ce 
second ustensile qui est le sujet de notre dissertation. 

Après avoir rectifi& l'opinion émise par M. Eozinski dans 
„Les antiquités de Léopol“ sur la signification iconographique 
du cachet de cette ville présentant aussi la même gravure, 
l’auteur cite les livres de la corporation des orfèvres de Cra- 
covie des années 1689 et 1728, livres dont les pages titulaires 
sont ornées de cartouches au milieu desquels nous voyons ce 
vase dessiné. Visiblement c’est un symbole, et un symbole 
jusqu'ici peu expliqué. 

Dans la corporation de Cracovie, on conserve encore 
aujourd'hui un vase d'argent nommé „berelko“, qui est abso- 
lument identique à celui que représentent les sceaux et les 
livres du métier. C’est un petit récipient fort élégant, à forme 
svelte, dans le goût gothique de la seconde moitié du XV“ siècle. 
Néanmoins les ornements qui le décorent doivent le faire 
classer dans le premier quart du XVI‘. 

En 1679, le ,beretko“ fut restauré, et on y grava saint 
Eloi et un bossu jouant de la cornemuse. L'auteur présume 
que ce travail fut très problablement exécuté par le célèbre 
orfèvre de Cracovie, Vincent Donat Knipper, doyen, à cette 
époque, de la corporation. 

Quelle était la destination du ,,berefko“? — Voici ce qu’en 
rapporte la tradition. 

Lorsque, au printemps, on avait fait choix du doyen de 
la corporation des orfèvres de Cracovie, le vice doyen et les 
autres dignitaires à sa suite écrivaient, pour le nouvel élu, un 
diplôme sur parchemin; puis, ayant mis ce diplôme dans le 


RÉSUMÉS 275 


-berelko,“ se rendaient solennellement chez le doyen choisi, 
et lui remettaient le vase comme insigne du pouvoir. 

Par conséquent, le ,beretko“ d’argent de Cracovie, avec 
sa forme gracieuse et originale doit, non seulement être compté 
parmi les plus rares antiquités de ce genre, mais encore sert 
à nous expliquer iconographiquement les empreintes des ca- 
chets des orfèvres polonais et étrangers. 


54 — S. Tomkowıcz. Sprawozdania z posiedzen komisyi historyi sztuki 
za ezas od 13 marca do 31 grudnia 1890 (Communications faites 
à la Commission de U Histoire de U art du 11 juillet au 31 
decembre 1890) Comptes-rendus de la Commission, 5-me vol., 1-re 
livraison, p. I—XII, 2 planches et 14 gravures dans le texte. 


M. L. Euszezxiewicz, que la Commission avait chargé 
d’une mission archéologique dans le Royaume de Pologne, à Za- 
wichost et à Sandomir, expose les résultats de son excursion. 
A Zawichost, l’église des Franciscains a particulièrement attiré 
son attention. Le choeur de cette église, dans le style transitoire 
romano-gothique, date de 1260. A Sandomir, il a partieuliere- 
ment étudié l’hôtel de ville, interessante construction en bri- 
que, du XVI* siècle, dont l’attique, avec couronnement en 
briques et en grès, et le toit abaissé présentent un type re- 
marquable des toitures en usage pour les hôtels de ville et au- 
tres bâtiments municipaux, dans beaucoup de villes polonaises. 
Primitivement, en Pologne, ces toitures étaient à comble à pi- 
gnons; ce n’est que vers 1540, que les architectes italiens ap- 
pelés dans le pays, y introduisirent l’attique. A Cracovie, en 
1544, on donna l’ordre de couvrir les maisons de cette ma- 
nière. La Sukiennice (Halle aux draps), reconstruite dans cette 
ville vers 1557, contribua à propager ce mode de toiture 
dans la contrée. Les archives de Cracovie contiennent des 
documents prouvant qu’on y fabriquait alors une brique spé- 
ciale pour les attiques ainsi que des grès décoratifs. La quan- 
tité considérable des ornements de ce genre sur les bâtiments 


276 RÉSUMÉS 


de Sandomir, permet de supposer que, là aussi, on fabriquait 
sur place les briques et les grès. Des dessins et des plans, joints 
au texte du compte-rendu, éclaircissent le côté technique de la 
construction des attiques et de leurs couronnements, à Sandomir. 

M. M. Sororowskı, commente le texte d’un document 
intéressant, copié par M. Bosrez aux archives municipales de 
Léopol, et communiqué à la Commission. C’est un privilège 
que le roi Sigismond III, en 1597, accorde à deux gentils- 
hommes polonais (Niegoszowski et Cikowski), pour la fabrica- 
tion de la teinture de cochenille (coccus polonicus). Il fait ob- 
server qu'à cette époque, la fabrication de ce produit ayant 
considérablement baissé par suite de l'importation chaque jour 
croissante des teintures américaines, ces deux gentilshommes 
voulaient probablement la relever: le premier avait trouvé 
un nouveau mode de production, et le second mettait à profit 
sa position influente pour frayer un chemin à l’inventeur et le 
protéger. Peut-être le besoin d'augmenter les revenus des 
douanes fut-il aussi une des causes de cette association. Ci- 
kowski était en effet administrateur des douanes de la cou- 
ronne, et même il publia, en 1602, un curieux petit opuseule: 
„Des Douanes. 

M. Wpowiszewskı présente et explique un dessin repro- 
duisant un autel de l’église paroissiale de Lanowice, près de Sam- 
bor, orné d’une riche sculpture polychrome en style de haute re- 
naissance. Ce dessin exécuté par M. Zubrzycki a été tiré 
à part et placé hors texte dans les , Comptes-rendus“, 

M. A. Rômer communique une grande photographie d’une 
des célèbres tapisseries du „Deluge*, exécutées, à la suite d’une 
commande du roi Sigismond Auguste, vers le milieu du 
XVI° siècle. Ces tapisseries décorèrent d’abord le château de 
Cracovie, puis, le palais royal de Varsovie. Souvent mises en 
gage pour des sommes considérables, elles étaient supposées 
perdues, depuis la fin du siècle dernier. On a beau- 
coup écrit sur ces oeuvres d’art qui, comme plusieurs l’ont sup- 
posé, sont actuellement la propriété de la famille régnante de 
Russie, et ornent en ce moment les appartements privés de 


RÉSUMÉS 277 


l’empereur, à Gatchina. Il y en avait 21, ou tout au moins 18; 
il n'en reste plus que 14. Celle dont la photographie a été 
présentée, et qui est reproduite en héliogravure à la suite 
des „Comptes-rendus“ appartient sans aucun doute au cycle 
du „Deluge*, et témoigne de la haute valeur artistique de ces 
tapisseries, tissées en Flandre, mais d’après les cartons de 
quelque grand maître italien: Raphaël lui-même, d’après Ciampi. 
Mais cette opinion semble insoutenable; en tout cas, les tapisse- 
ries du ,Déluge“, c’est-à-dire représentant des scènes du „Delu- 
ge“, n’ont aucun rapport avec les fameuses tentures du Vatican 
dessinées par Raphaël. L’heliogravure que l’on publie est la 
première reproduction qui en ait été faite. 

Dans le texte des Comptes-rendus des séances“, ôn a 
aussi inséré des plans et des dessins recueillis au cours de 
l’excursion faite, l’année dernière, par les éléves de I’ Ecole 
des Beaux-Arts de Cracovie, sous la direction de M. le pro- 
fesseur Æuszezriewicz, et dont la relation se trouve dans les 
Rapports de la Commission de I’ Histoire de I’ Art“, (Tome IV, 
Livraison IV). Ils représentent: un reliquaire du XVI siècle, 
conservé au couvent des Clarisses à Stary Sacz; une vue de 
l’église paroissiale de Biecz; le magnifique tombeau de Nico- 
las Ligeza (1578); les sculptures d’un autre tombeau du XVI 
siècle (celui de Pierre Sulowski?); un banc, style barocco et 
ses marqueteries ; enfin l’ébrasement gothique, en bois, de la por- 
te d’entrée de l’église de Sekowa près de Gorlice. 


55. — A. Bzumensrok: Studya nad historya wtasnosci nieruchomej u ludôw 
germanskich. I. Stosunek cztowieka do ziemi u Franköw salickich przed 
wkroczeniem na terytoryum rzymskie. (Etudes sur l’histoire de la 
propriété immobilière chez les peuplades germaniques. 
I. L'homme et le sol chez les Francs saliens, avant Vinva- 
sion de l'Empire romain). 


Au début du son travail, l’auteur nous explique la mé- 
thode qu'il a suivie. Pour étudier l’histoire de la propriété 


Bulletin VIII 2 


278 RÉSUMÉS 


foncière qui, peut-être plus que toute autre question juridique, 
est étroitement liée à l’histoire du développement général de 
la civilisation et du droit, il faut se placer exclusivement au 
point de vue expérimental, oublier les nombreuses théories, les 
systèmes philosophiques plus on moins ingénieux qui s'y rap- 
portent, s'abstenir de toute comparaison, mettre. de côté les 
principes du droit Romain avec lesquels nous avons grandi et 
qu'il serait d’ailleurs très difficile d'adapter aux conditions 
d'existence primitive, s'appuyer exclusivement sur ce que les 
sources elles mêmes fournissent, — en un mot, remplacer les 
séduisantes hypothèses par l'observation. 

Dans les études sur l’histoire de la propriété immobilière 
chez les Germains, on doit distinguer deux époques (sans parler 
des temps primitifs): celle qui a précédé, et celle qui a suivi le 
contact avec la civilisation et le droit romains. Ce contact en 
effet rompit la continuité du développement des peuples germa- 
niques, introduisant dans ce développement, dans une mesure 
plus on moins étendue 


une foule d’éléments importants et 
nouveaux. Par conséquent, il ne faut pas avoir recours aux do- 
cuments ayant trait à la période de ,romanisation“, pour combler 
les lacunes que présentent les sources plus anciennes; mais on 
doit éviter, autant que possible, les inductions rétrospectives, et 
examiner, d'une part, l’éta de la propriété foncière chez les 
Germains d’après les antiques sources, d’autre part, cette même 
propriété dans les provinces de Empire que les Germains 
occupèrent. C’est seulement sur ces travaux qu'on pourra édifier 
solidement un ouvrage concernant les conditions du sol chez les 
Germains; conditions dont le développement fut modifié à divers 
degrés, naturellement, par l'influence des vieilles traditions 
germaniques et des rapports locaux avec les Romains. 

Les principaux peuples germaniques devront être succesive- 
ment l’objet d’une semblable enquête; enfin, après avoir réuni 
tous les matériaux, tous les détails, toutes les particularités, il 
faudra conclure et s'attacher alors seulement à expliquer les 
renseignements que nous ont laissés les auteurs classiques et 
qui se rapportent également à tous les peuples, sans tenir 


RÉSUMÉS 279 


compte du degré de développement dans lequel tel ou tel &eri- 
vain a vu ces peuples. De cette manière on pourra déterminer 
la place qu'occupent les Germains dans l’histoire du droit des 
peuples ariens, au point de vue de la propriété. 

La présente étude s'occupe des lois qui, chez les Francs 
saliens, régissaient la propriété foncière, avant le contact avec 
le droit romain, en Gaule. Le sujet est rigoureusement limité ; 
on ne connait pas encore les conditions foncières que les Frances 
trouvèrent en Gaule, on ne peut non plus s’aider des riches 
matériaux (diplomatiques surtout) qui, ayant trait aux temps 
mérovingiens et carlovingiens, ont rapport à l’époque de l’inva- 
sion, mais ne peuvent donner des renseignements sur l’époque 
antérieure, celle qui a précédé l'établissement de la domination 
franque en Gaule. 

La Loi Salique fournit la principale base de ce travail. 
"Apres avoir examiné les plus anciens textes de cette loi, les sup- 
pléments qui y ont été ajoutés postérieurement, les Capitulaires 
qui s’y rapportent et les articles de la Loi Ripuaire qui s’y 
rattachent, on peut, malgré l’absence de toute rédaction authen- 
tique, arriver à la constatation d’un ordre de faits complètement 
différent de celui que l’on rencontre dans l'Etat Mérovingien. 
La cause de cette différence est l’influence du droit Romain que 
les Franes subirent en se fixant dans la Gaule. 

Dans la plus ancienne rédaction de la Loi Salique, nous 
voyons que les Francs sont établis d’une manière fixe, quoique 
cependant encore leur penchant à la vie nomade des pasteurs 
soit très prononcé, et que cette dernière existence le dispute 
même au système des résidences stables. La défense du champ 
et le développement de l’agriculture font des progrès continus, 
à proportion de l'accroissement des besoins matériels, et tout 
porte à croire que tout ce mouvement s’accomplit exelusive- 
ment au point de vue économique. Le droit individuel ne dépasse 
pas les besoins de la personne; la peuplade est obligée de pour- 
voir aux besoins de ses membres; on ne connait pas l’aliénation, 
car la nécessité de la transmission du sol ne se fait nullement 


sentir et la Loi Salique ni ne l’autorise, ni ne la défend, même 
D 


280 RÉSUMÉS 


dans ses rédactions ultérieures; le T. XLV ne contient aucune 
prohibition à ce sujet; il dit seulement qu’il n'est pas permis 
d'introduire un étranger, même dans sa propre maison, même 
sans lui concéder du terrain. Au sens propre du mot, le droit 
d’heredit& n'existe pas: il n’a pas d'importance en effet pour 
l'individu; quant à la famille, elle a droit à l'entretien par la 
peuplade (nation) et, par conséquent, n’a pas besoin d’hériter. 

Le peuple assigne une portion du territoire qu’il occupe, 
à des groupes. Ces groupes constitués probablement sur le prin- 
cipe fort ancien, mais oublié, de l’organisation familiale, y doi- 
vent trouver de quoi suffire à leurs besoins. Chaque membre 
de ces groupes obtient du terrain, et doit se charger de son 
entretien et de celui de sa famille. — Ils se fixent sur ces territoires, 
soit isolément, soit réunis en village, selon les conditions loca- 
les. Ces concessions ne dépassent jamais les besoins agricoles ; 
done l'individu obtient pour lui et pour les siens, en possession 
exclusive, strictement le fonds nécessaire, sur lequel l'exercice 
d’un droit quelconque par toute autre personne, constituerait une 
menace pour son indépendance économique. Il ne fut jamais 
question de restreindre certains droits tels que: celui de capturer 
les abeilles sauvages, le gibier, les poissons, celui de couper les ar- 
bres et les foins sur lesterres non semées. Par conséquent, si l’agri- 
culteur supporte patiemment la chasse sur ses champs. la pêche 
dans les eaux qui traversent son domaine, ce n’est pas parce 
que ses droits sont restreints; on ne peut restreindre que ce 
qui est complet et exclusif. De même, on ne saurait prétendre 
que la famille, malgré les apparences, puisse limiter le droit 
de propriété. La famille n’use jamais de semblables privilèges ; 
le T. LVIII, ne s'occupe nullement de la cession des terres 
aux parents de la famille, ni d’autres droits de la famille, mais 
uniquement du devoir de payer une composition, auquel devoir 
correspond le droit d’exiger une composition (T. LXII). D’ail- 
leurs, comment justifier des revendications de ce genre. Rien 
ne prouve que les groupes fussent constitués par une famille, 
et du reste comment concilier l'exercice des droits de cette 
famille, avec le principe que la famille n’hérite pas de la terre 


RÉSUMÉS 281 


occupée par son chef? Les fils de ce dernier ont le droit, il est 
vrai, de rester sur le territoire paternel, mais cela simplement 
parce que, comme membres de la tribu, ils pourraient exiger, 
à la mort de leur père, une portion de terrain que devrait leur 
céder le groupe auquel ils appartiennent; done, lorsque au décès 
de leur père, on les laisse en possession des champs familiaux, 
ce n'est pas par hérédité, c’est seulement pour simplifier la 
distribution. En cas de manque de fils, la terre retourne au 
groupe qui en a la disposition. Dans ces temps primitifs, les droits 
de la famille ne peuvent s'étendre sur le sol complètement en 
dehors de sa sphère d'action. Si les droits de la famille avaient 
pu s'opposer à l’aliénation, lalienation eût été possible avec 
l’assentiment de la famille; si tout un groupe avait eu autorité 
pour empêcher la même aliénation, cette opération eût pu être 
accomplie par ce groupe, au profit d'un autre groupe. — Mais 
il n’est pas même question de transactions de ce genre. 

Lorsqu'un défunt ne laisse pas d'enfants, la totalité des 
membres du groupe peut jouir des pâturages, bois, terrains en 
friches ou eultives qu'il a laissés, en un mot de tout ce qui 
n’a pas été réservé pour un individu quelconque. Aussi est-ce 
l'intérêt de tous que le nombre de ces membres n’augmente 
pas, par l'accession des étrangers; l'arrivée et l'établissement 
d'un étranger, soit sur les terres incultes, soit même dans la 
maison d’un des membres du groupe, est assujettie au contrôle 
de tout le groupe, et chaque membre peut s’y opposer. 

Y avait-il des bornes fixes entre les territoires concédés 
aux groupes par le pouvoir administratif de la peuplade? On 
lignore; il est cependant permis de douter que ce pouvoir fût 
tenu de respecter ces limites. Nous voyons en effet (L. Sal. T. 
XIV. $ 4) que le roi a le droit d'imposer à un groupe l’admis- 
sion d’un étranger. Le pouvoir central qui a présidé au mor- 
cellement du territoire et assigné des domaines aux différents 
groupes, s’est réservé le droit de surveillance et celui d'accorder 
à un individu quelconque de la tribu une concession, même sur 
des terres d’un groupe autre que celui auquel appartient cet 
individu, 


282 RÉSUMÉS 


Les rapports entre l'homme et la terre, chez les Frances, ne 
peuvent pas s'appeler propriété restreinte: c'est une propriété 
autre que la nôtre, tout simplement. Par propriété nous enten- 
dons le droit le plus étendu sur une chose. Les contemporains 
jugent si ce droit est en effet aussi étendu que possible. Avant 
de connaître la propriété romaine, peut-être les Francs pensaient- 
ils que leur droit était étendu au maximum, parce qu'ils ne sen- 
taient nullement le besoin d’avoir une plus grande action sur 
les choses, et s'ils ne possédaient pas ces droits que nous asso- 
cions à l'idée de propriété, c'est parce qu'ils n’en soupgonnai- 
ent même pas l'existence, c’est parce qu'ils n'en éprouvaient 
aucunement la nécessité. 

Il n'existait pas de propriété collective de la famille; il 
est aussi difficile d'affirmer que la communauté de biens régît 
tous les membres d’un groupe local, car, ce groupe recevait ses 
droits du peuple dans le seul but d'en faire jouir ses membres 
selon leurs besoins. Il est au moins douteux que la communauté 
de bien existät entre les membres de la peuplade entière, car, 
cette peuplade occupant un territoire, était obligée en principe 
de pourvoir à l'entretien des groupes, et cela dans certaines 
proportions exactement déterminées. On ne peut non plus con- 
sidérer cet état de choses, comme propriété de la tribu (et 
par tribu ii faut entendre, non tous les membres qui la compo- 
saient, mais une personne juridique), grevée du droit de jouissance 
de tous les groupes qui constituaient la tribu, s’exergant sur 
cette propriété, car le pouvoir exécutif du peuple (le roi) peut 
(2. Sal. XIV. $ 4) disposer du territoire concédé à un groupe, 
en faveur d'un membre d’un autre groupe. Il n’est d’ailleurs 
pas indispensable d’assimiler des rapports définis, réels et avant 
tout basés sur les exigences agricoles, aux formes légales qui 
conviennent à des rapports variables; on les plierait du reste 
fort difficilement à cette assimilation. 


RÉSUMÉS 283 


56: — J. Sıemirapzeı: „Fauna kopalna warstw oxfordzkich i kimerydzkich 
w Polsce.“ (Faune des étages oxfordien et kimeridien, en 
Pologne. Seconde partie). 


Nous avons déjà rendu compte de la premiere partie de 
ce mémoire (Bulletin. Novembre 1890 p. 250. n. LVIIL). La 
seconde, donne la description de 24 Grastéropodes, 90 Lamelli- 
branches, 33 Bractiopodes et 28 Echinodernus. 


57. — Sr J. Sronozkiewicz: ,,0 pewnym ksztalcie uktadöw röwnan rôz- 
niczkowych o rözniezkach zupeinych“ (Ueber eine Gestalt der 
Systeme von totalen Differentialgleichungen). 


Der Verfasser beschäftigt sich in diesem Aufsatze mit 

dem Systeme der Differentialgleichungen von der Gestalt. 
DR DEE IEETERAT ar W) 

in dem Falle, wo dieses System » veränderliche Grössen 
durch Functionen von # übrigbleibenden Variablen bestimmt, 
somit wo die Coëfficienten X, , den +n(2n—I)\(2n—2) Inte- 
grationsbedingungen genüge leisten). — Er zeigt, wie man 
die Gleichungen dieses Systems combinieren kann, um ein 
neues System von n Differentialgleichungen zu erhalten, von 
denen jede unabhängig von den übrigen integrierbar wäre, und 
um auf diese Art alle Integralgleichungen zu erhalten. 


58. — M. Racısorskı: Pythium dietyosporum, nieznany pasorzyt skretnicy. 
(Pythium dictyosporum, ein neuer Parasit der Spirogyra). 


Im October des verflossenen Jahres sammelte ich in 
Sümp'en unweit der Schloss- und Klosterruine Tyniec bei 


') Siehe: Zajaczkowski’s Lehrbuch der Differentialgleichungen 
p. 497— 500. 


284 RÉSUMÉS 


Krakau einige Rasen der Spirogyra insignis Hass., welche, 
zu Winterdemonstrationen bestimmt, längere Zeit üppig im 
Laboratorium in Glascylindern und Schalen vegetierte. Doch 
gieng im December die Spirogyra in einzelnen Gläsern gänzlich 
zu Grunde, und auch in anderen Gefässen zeigten die Fäden 
ein krankhaftes Aussehen. Eine mikroskopische Untersuchung 
zeigte in den noch lebenden Spirogyren einen parasitischen 
Phycomyceten, welcher sehr üppig in den Spirogyrazellen wu- 
cherte, das Zellplasma zerstörte und endlich seine Nährpflanze 
zum Absterben brachte. 

Dieser zur Gattung Pythium Prings. gehörende Parasit 
ist bis jetzt unbekannt geblieben; ich werde ihn im Folgenden 
der netzförmigen Oosporenwand wegen Pythium dietyosporum 
nennen. An einer mit Pythium dictyosporum inficierten Spiro- 
gyra ist anfangs keine sichtbare Reaction zu sehen, je mehr 
aber der Parasit sich verästelt und fructificiert, desto deutli- 
cher verlieren die Chlorophoren ihre Anordnung, die Stärke- 
körner verschwinden, das Plasma zieht sich von den Zellwänden 
ab, und schliesslich bekommt die Spirogyra, besonders in der 
Nähe der Querwände, die eigenthümliche violette Farbe der 
abgestorbenen Zygnemaceen. Das geschilderte Krankheitsbild 
dauert ziemlich lange, man findet schon in noch nicht mer- 
klich veränderten Zellen die Zoosporangien, ja sogar auch 
spärliche Oogonien; letztere bilden sich aber in grüsserer 
Menge erst in den nur spärliche Stärke besitzenden Zellen und 
reifen in den absterbenden Zellen. 

Der Process der Zoosporangienbildung geht in ähnlicher 
Weise wie bei anderen Pythium-Arten vor sich, aber in einem 
Sporangium bilden sich stets nur 4 Zoosporen, die nach kurzer 
Schwarmzeit zur Ruhe kommen und keimen. In der Nähe oder 
an der Oberfläche einer Spirogyrazelle keimend, bohren sich 
die Keimschläuche in das Innere derselben hinein und verursachen 
die Krankheit. Erreichen die Keimschläuche einen Spirogyrafa- 
den nicht, so bildet sich an der Spitze des Keimschlauches ein 
neues, kleines Sporangium, welches nur eine Zoospore enthält. 


RÉSUMÉS 285 


In manchen, besonders in älteren Culturen, kann man 
an zahlreichen Spirogyrafäden beobachten, dass die Pilzhyphen 
zwar die Membran der Alge nach aussen durehbohren, aber 
keine Zoosporangien bilden, sondern manchmal sehr bedeutend 
fortwachsen und sich verzweigen. Trifft so ein Faden mit 
seiner Spitze eine noch nicht infieierte Spirogyrazelle, so bohrt 
er sich gleich in das Innere derselben hinein und verzweigt sich. 

Während die Zoosporangien unseres Pilzes sich nur aus- 
serhalb der Wirthpflanze bilden , entwickeln sich die Oosporen nur 
innerhalb der Spirogyrazelle. Die Oosporen bilden sich stets 
nach längerer Vegetation des Pilzes in seiner Nährpflanze. An 
den gewöhnlich kurzen und bogenförmig gekrümmten , nur selten 
etwas längeren Seitenästen der Hyphen bildet sich je eine ter- 
minale Anschwellung, in welche eine dunkle, lichtkörnige 
Plasmamasse hineinströmt und diese sammt der Fusshyphe ganz 
erfüllt. Bald grenzt sich das junge Oogonium mit einer Quer- 
wand von der Fusshyphe ab, und jetzt legt sich seitlich an die 
Oogonzelle ein Antheridium an. Das Antheridium bildet sich als 
eine bogenförmig gekrümmte, unverzweigte terminale Zelle an 
einem kürzeren oder auch längeren Seitenaste der Stielhyphe 
des Oogoniums selbst, oder der den Oogonast bildenden Hyphe, 
oder sogar an einer ganz anderen Hyphe. In minder häufigen 
Fällen legen sich zwei Antheridien an ein Oogon an. Mehrere 
Antheridien habe ich nie gesehen. 

In dem Oogonplasma differenzieren sich jetzt eine viel 
grössere Mittelpartie mit dunkeln Plasmakörnern und zahl- 
reichen Fettkugeln und ein spärliches in schmaler Randzone 
gesammeltes, mehr wasserhelles, wenig körniges Periplasma. Die 
körmige Gonoplasmakugel liegt entweder in der Mitte des 
Oogon’s oder verschiebt sich seitlich, scheint ganz nackt zu 
sein, ihre Contouren sind in stetem Wechsel begriffen, ihre 
Plasmakörner verändern fortwährend ihre Lage, die bis zu 
einer gewissen Zeit immer zahlreicheren Fettkügelchen fangen 
an miteinander in grössere Kugeln zn verfliessen. 

Der Uebergangsschlauch des Antheridiums ist gewöhnlich 


schmalwalzenförmig und reicht bis zum Gonoplasma des Eies. 
25 


286 RÉSUMÉS 


Er ist mit einem hyalinen Plasma erfüllt. Jetzt sondert sich das 
Antheridienplasma in ein mehr körniges und ein anderes mehr 
hyalines Periplasma. Die Grenzen beider sind nicht scharf aus- 
geprägt. Die Körner des Gonoplasma befinden sich eine Zeit 
lang in stetem Wechsel, bis endlich unter Bildung kleiner 
Vacuolen in der Antheridiumzelle das Gonoplasma derselben 
in den Berührungsschlauch und in das Gonoplasma des Kies 
übergeht. 

Ein so befruchtetes Ei rundet sich ab und umgiebt 
sich mit einer Membran. Ihre Fettkugeln verfliessen immer mehr, 
indem sie weniger, aber grössere Fetttropfen bilden. Ob sol- 
che von reinem Fett gebildet sind, scheint zweifelhaft zu sein 
Sie speichern reichlich Alkanna auf, aber die Färbung mit Os- 
miumsäure ist in keinem Falle dunkelbraun. Nach einwöchentli- 
cher Extraction in Sublimatäther färben sich diese, jetzt des 
Fettes beraubten Kugeln, wenig mit Haematoxylin. 

Das die Eikugel umgebende Periplasma, welches vor der 
Eibefruchtung unscheinbar und so wenig körnig war, bekommt 
jetzt ein körniges, mehr dunkles Aussehen; es umgiebt das 
Ei ringsum. Bald sieht man in demselben kleine, regelmässig 
gestellte hellere Vacuolen, die Körner bilden jetzt nur Zwi- 
schenbänder zwischen den Vacuolen. Von diesen Zwischenbän- 
dern, welche immer bei der Eimembran breiter bei der Oogon- 
membran dünner erscheinen, bildet sich in 2—3 Tagen ein 
netzförmiges Exospor. Die Felder des Netzes sind gewöhnlich 
unregelmässig, seltener polygonal. 

Eine so gebildete Oospore nimmt fast das ganze Volum 
des Oogons ein; nie habe ich in einem Oogon mehr als eine 
Spore gesehen. In der reifen Oospore, wie solche die schon 
ganz abgestorbenen Spirogyrafäden erfüllen, findet sich ein seit- 
lich gelegener heller Fleck, eine grosse, auch seitliche Fett- 
kugel, alles von einem körnigen Plasma umgeben. 

Die Wände des Oogons und des Antheridiums färben 
sich (wie die Hyphenwände) mit Chlorzinkjod distinct violett, 
das Epispor der Oospore etwas weniger. Dagegen zeigt das Exo- 
spor mit Phloroglueinsalzsäure eine immer sichtbare, manch- 


RÉSUMÉS 287 


mal mehr, manchmal weniger distincte kirschrothe Vanillin- 
reaction. Die Reaction mit Orcinsalzsäure ist viel schwächer 
und nicht immer sichtbar. 


59. — W. Szymonowicz: „Zakonezenia nerwöw we wiosach dotykowych my- 
szy biatej.“ (Terminaisons des nerfs dans les poils tactiles 
des souris blanches). 


Dans son étude des terminaisons nerveuses des poils tac- 
tiles, l’auteur s’est convaincu, qu’en procédant selon la mé- 
thode de For, on trouve que les nerfs se terminent de deux 
manières. 

Les fibres nerveuses arrivées à l'endroit de l'élargissement 
de la gaine épithéliale externe, dont la forme est pareille 
à une poire renversée, se disposent en deux couches super- 
posées. 

Celles du fond forment un plexus à la base du susdit 
élargissement, immédiatement au dessus de la membrane vitrée, 
de manière que chaque fibre nerveuse perd sa gaine médul- 
laire, et que le eylindre-axe se divise en plusieurs branches, 
lesquelles, à leur tour, se ramifient aussi. 


Les fibres qui forment le plexus (ramification) terminal 
ne sont pas toutes de même épaisseur: elles ont dans leur 
étendue nombre de varicosités. Ce plexus, très épais, ressemble 
à celui de Snerfs sensitifs du tendon. C’est dans ce plexus, que 
personne n’a décrit jusqu’à présent, que se terminent les nerfs 
du fond. 

Les autres fibres nerveuses passent au dessus de ce ple- 
xus sous le bourrelet annulaire, et atteignent le plus grand 
élargissement de la gaine épithéliale externe. C’est là que per- 
cant la membrane vitrée, elles vont se terminer dans le lit 
externe de la gaine épithéliale, en formant des corps semi- 
lunaires, En observant ces corps terminaux dans des coupes 


288 RÉSUMÉS 


différentes, l’auteur s’est convaincu que ces demi lunes ne sont 
à vrai dire, que des corps fusiformes, légèrement arqués, dont 
la concavité est tournée en bas et vers l’axe du poil. Ces corps 
fusiformes embrassent les cellules de la gaine épithéliale externe, 
et leur côté convexe s’unit avec le cylindre-axe. 


nn A — 


Naktadem Akademii Umiejetnosei 
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. 


Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagieilonskivgo, pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza, 


3 Listopada 1891. 


PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE 
1873 _ 1890 


Librairie de la Société anonyme polonaise 
(Spöika wydawnicza polska) 
à Cracovie. 
Philologie. — Sciences morales et politiques. 

»Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof « /Classe de philologte, Classe 
d'histoire et de philosophie. Mémoires), in .4-to, vol. I—VIII (38 planches, vol. 
I épuisé). — 30 fl. 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.« /Casse de 
Philologie. Séances et travaux), in 8-vo, volumes II—XIV (5 planches vol. I 
épuisé). — 33 fl. 50 kr. 

/ »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /Classe 
d'histoire et de philosophie. Séances 4 travaux), in 8-vo, vol. HI—XIH, XV—XXV 
ep Tess 

»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp- 
les rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu- 
mes (Sr planches, 115 gravures dans le texte). — 20 A. 

»Sprawozdania komisyi jezykowej.« Comptes rendus de la Commis- 
sion de linguistique), in 8-vo, 3 volumes. — 7:50 fi. 

>Archiwum do dziejöw literatury i o$wiaty w Polsce.« /Documents 
pour servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 16 fl. 50 kr. 


x 


Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us- 


“que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes. 
? Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie- 
wicz. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl. 
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XVI siècle), in 10-0, 15 livr. — 6 fl. 70 kr. 
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trantia, in 8-vo imp., 11 volumes. — 060 fl. 

‘= Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol. 
II, Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski. 5 fl. — Vol. IH, IX, X, 
Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civi- 
tatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5 f. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis 
Cracov. ed. Piekosinski. ro fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 10 fl. 

Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 5 fl. 

Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 14 volumes. — 42 fl. 
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol. 
H, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. II. Stephani 
Medeksza commentarii 1654—1668 ed. Seredynski: 3 fl. — Vol. IV, V, IX, XII, XIH, 
Collectanea ex archivo Coll. hist. 15 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae 
S. J. Cracoviensis = era 7 fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 

ed. A. Sokolowski. 

Acta rien res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp. 


12 volumes, — 73 fl 
Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wistocki 
1546—1553. 5 A. — Vol. IT, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629— 1674, ed. Klu- 
czycki. 10 fl. — Vol. III, V, VII, Acta Regis Joannis IIl (ex archivo Ministerii rerum 
exterarum Gallici) 167 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai 
Hosii epistolae ‘1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 15 fl. — Vol. "VI, Acta Regis 
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 5 fl. — 
Vol. VIII (pars ı. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 
1507—1795 ed. Piekosinski. ı5 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terräe 
Dobrinensis ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—ı586 ed. Pol- 

- kowski. 3 fl. — 

£ Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. II—V. — 41 fl. 
»Starodawne prawa polskiego pomniki.« /Anciens monuments du droit 


polonais) in 4-to, vol. U—X. — 36 fl. 
Vol. "u, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 6 fl. — Vol. Ill, 
Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyñski. 3 fl.— 
Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — Vol. V, Monu- 
menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzynski. 3 fl. — Vol. VI, Decreta 
in iudiciis regalibus a. 1507—1531 ed. Bobrzynski. 3 fl. — Vol. VII, Acta expedition. 
bellic. ed. Bobrzynski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 6 fl. — Vol. VIII, An- 


tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — Vol. IX. 
Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu- 
szynensis 1647—1765. 3 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec, XV ed. Ula 


nowski. r fl. 


Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 4 fi 


Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.« /7Yaité de l'ancien 
droit civil en Pologne), in 8-vo, 1874. — 1 fl. 20 kr. Walewski A., »Dzieje 
bezkrélewia po skonie Jana III.« /Z’interregne après la mort de Fean IM 
Sobieski), in 8-vo, 1874.— 3 fl. Straszewski M., »Jan Sniadecki« /F. S,, 
étude littéraire), in 8-vo, 1874 — 3 fl. Wislocki W., Catalogus codicum 
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Cracoviensis, in 8-vo, 
Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., »Wykaz zabytköw przed- 
historycznych.« /Monuments prehistorigues), in 4-to, 1877 (6 planches) — 60 kr. 
Zakrzewski V., »Po ucieczce Henryka.« /Z’interregne après le départ de Hen- 
ré de Valois), in 8-vo, 1878. — 3 fl. 75 kr. Zaranski S., »Geograficzne 
imiona slowiañskie.« /Dictionnaire géographique des pays slaves), im 8-vo, 
1878. — 2 fl. Stronczynski K., »Legenda o $w. Jadwidze.« (La légende 
de S. Hedvige), in 4-to, 1880 (65 planches). — 6 fl. Zebrawski T., »Teofila 
o sztukach ks. troje.« /7%eophili Diversarum artium schedula,; traduit en po-- 
lonais), in 8-vo, 1880. — ı fl. 20 kr. Morawski K., »Andrzej Patrycy Ni- 
decki.« /A. P. N., étude littéraire), 1-e partie. 1522— 1572, in 8-vo, 1884.— 
2 fl. Krasinski S. A., »Slownik synonimöw polskich.« /Synonymes de la lan- 
gue polonaise), in 8-vo, 1885, 2 volumes. — 5 fl. Ossowski G., »Zabytki 
przedhistoryczne etc. Monuments préhistoriques de l'ancienne Pologne.« Texte 
polonais et français, in 4-to, 1879 — 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre). — 
8 fl. Malinowski L., »Modlitwy Waclawa.« /Zivre d'heures de Venceslas, mo- 
nument de l'ancienne langue polonaise), in 8-vo, 1887. — ı f. Semkowicz 
A., »Krytyczny rozbiör dziejéw Dlugosza.« (Analyse critique de l'Historia Po- 
lonica de Diugosz), in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija 
polska,« 8-vo, 1872—1888, 11 volumes. — 110 fl. Kolberg O., »Lud, jego 
zwyczaje« etc. /Recherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873—1888, 
19 volumes (V — XXI). — 59 fl.  Ossowski G., »Wielki kurhan ry2a- . 
nowski.« /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-t0, 1888 (6 planches, 15 gra- 
vures). — 5 fl. Piekosinski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze- 
niu.« (Sur l'origine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, 1889. —4fl. . 
Czerny F., »Ogölna geografija handlu.« /Géographie commerciale), in 8-vo, | 
1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofi greckiej.« (Histoire de la phi- 
losophie grecque), t. I, in 8-vo, 1890. — 3 fl. | 

Sciences mathématiques et naturelles. 

»Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 16 volumes (II—XVII, 151 planches, 
vol. I épuisé). — 80 fl. 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñ.«/Séances et travaux), in 8-vo, 
21 volumes (152 planches). — 65 fl. 

»Sprawozdania komisyi fizyjograficzuej.« /Comftes rendus de la Connie 
sion de physiographie), in 8-vo, 21 volumes (III. IV—XXV 40 planches, vol. 
I. U. IV. V épuisés). — 90 fi. 

»Atlas geologiczny Galicyi.e /Aflas EUR de la Galicie), in fol, 
2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fl 

»Zbi6r wiadomosci do antropologii krajowe]. « /Comptes rendus de la Com 
mission d'anthropologie), in 8-vo, 13 vol. I—XIV (83 pl., vol. I épuisé). — 46fl. 5okr. 


Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais), in 8-vo, 
1882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazöw technicznych tyczacych 
sie budownictwa.« (Terminologie de. l'architecture), in 8-vo, 1883. — 2 fl. 
Franke J. N., »Jan Broek.« /7. Broscius, mathématicien polonais au XVII 
siècley, in 8-vo, 1884. — 2 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania : 
obiegu cial niebieskich.« (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes), 
in 8-vo, 1889. — 5 fl. Mars A., »Przekr6j zamroZonego ciala osoby zmarlej 
podczas porodu skutkiem pekniecia macicy«. /Coupe du cadavre gelé d'une per- 
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan- 
ches in folio avec texte, 1890. — 6 A. 


»Rocznik Akademii.«e /Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1874—1889 


16 vol. (1873 épuisé) — 9 fl. 60 kr. 
»Pamietnik 15-letniej dzialalnoéci Akademii.« / Mémoire sur les travaux 


de l'Académie 1873—1888), 8-vo, 1889. — 2 fl. 


— 000 2— — — 


Re CURE ee 


f 9,22 BULLETIN INTERNATIONAL 


DE LACADEMIE DES SCIENCES 


ER 
DE ee Ce m 
ner 28 16. 


COMPTES RENDUS 


DES 


SEANCES DE L'ANNÉE 1891. 


NOVEMBRE. 


CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE 
7 1891 


L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1872 PAR 
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. 


PROTECTEUR DE L’ÄCADEMIE: 
S. A LD’ARCHIDUC CHARLES LOUFS: 


Vicx-Prorecreur: S. E. M. JuLien pe DuNAIEWSKI. 


PRÉSIDENT: M. LE COMTE STANISLAS T'ARNOWSKI. 


SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA. 


EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: 


($ 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté 
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom- 
més par S. M. l'Empereur. 

($. 4). L'Académie est divisée en trois classes: 

a) classe de philologie, 
b) classe d’histoire et de philosophie, 
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 

($. 12). La langue offcielle de l’Académie est le polonais; c'est dans 
cette langue que paraissent ses publications. 


Le Bulletin international parait fous les mois, à l'exception 
des mois de vacances faoût, septembre), el se compose de deux 
parties, ont la première confient l'extrait des procès verbaux des 
séances (en français), la euxième les résumés es mémoires el 
communications (en français ou en allemand, au choix des auteurs). 


Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr. 
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes. 


1 nn EEE NG 
en — 


Nakladem Akademii Umiejetnosei 
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. 


Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. 


BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES 


DE ERACOVIE. 


No 9. Novembre. 1391. 


Sommaire: Séances du 11, 20, 24 novembre 1891. — Résumés: 60. 
L. Finger. Bibliographie de l’histoire de Pologne. — 61. F. PrerosiXskr. 
Sur la législation du roi Casimir le Grand. — 62. V. Luroszawskı. La 
logique de Platon. Examen des opinions émises à ce sujet et recherches 
pour la solution de cette question. — 63. S. Niemexrowskr. Sur l’acide 
a-methyl-o-phtalique. 


Seances 


En - —— 


Classe de Philologie 


Séance du 24 novembre 1891 


Présidence de M. C. Morawski 


Le Secrétaire présente le 15° vol. des Mémoires de la Classe 
(in 8-vo 592 p.) renfermant les travaux de MM. G. Lettner, S. 
Windakiewicz, E. Porebowicz et L. Sternbach qui ont été dejà 
signalés dans le Bulletin (1890, p. 146, 1891, p. 70, 71, 261) 
ainsi que la seconde partie du mémoire de M. A. Kanına: 
»Studya nad historya jezyka bulgarskiego« (Etudes sur l'histoire 
de la langue bulgare p. 396—592). 1) 

M. l'abbé S. Pawrıckı fait une communication sur les 
récentes publications des textes grecs provenant des papyrus du 


1) Bulletin 1890 p. 5, 


290 SÉANCES 


British Museum (Classical texts from papyri in the British Mu- 
seum including the newly discovered poems of Herodas ed. by 
F. G. Kenyon M. A., London 1891 — Herondas, a first recen- 
sion by William Gunion Rutherford, M. A. LL. D., London 
1891). Il relève la haute importance de la découverte des 
poésies de Herodas, pour la connaissance des moeurs et de la 
vie privée à l’époque des Ptolomées. 

M. I. Srerxsacn donne lecture de son mémoire sur Jo- 
annes (eometra et son poëme: „De sancto Panteleemone“. 


Classe d'Histoire et de Philosophie 


Séance du 11 novembre 1891 


Presidence de M. F. Zoll 


Le Secrétaire présente les dernières publications de la 


Classe : 

L. Finrez. „Bibliografia bistoryi polskiej“ (Préliographie de l'Histoire 
de Pologne) 1-re partie, in 8-vo, XVI. 527 p. ') 

F. PrerosNski. ,Uwagi nad ustawodawstwem piotrkowsko-wisli- 
ckiem kröla Kazimierza W.“ /Sur la législation du roi Casimir le Grand). 
Mémoires in 8-vo, 28° vol. p. 209—299. ?) 

L'abbé S. Pawlicki fait son rapport sur le mémoire de 
M. V. Lurostawskı: La logique de Platon. Examen des opi- 
nions émises à ce sujet et recherches pour la solution de cette 


question. °) 


1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 292. 2) ib. p 302. 3) ib. p. 309. 


SÉANCES 291 


Classe des Sciences mathématiques et naturelles 


Séance du 20 novembre 1891 


Présidence de S. E. M. J. Majer 
La Secrétaire présente le mémoire de M. S. Nırmentowskt: 
Sur l'acide a-methyl-0o-phtalique. ') 
La classe se constitue ensuite en comité secret et vote 
l'impression du mémoire de M. Niemexrowskt. 


1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 314. 


Résumés 


60 — L. Fixer. Bibliografia historyi polskiej. (Bibliographie de l'hi- 
stoire d: / ologne par M. L. Fınker, en collaboration avec M. H. 
Sawezyhski, et avec le concours des membres du cerele historique des 
étudiants de l'Université de Léopol. 1-ère partie) — Léopol 1891, in 8-vo, 
p. XVI. 527. Publication de l’Académie des Sciences de Cracovie. 


Les historiens polonais et étrangers regrettaient depuis 
longtemps le manque d’une bibliographie embrassant, dans un 
tableau systématique, les sources et les travaux concernant 
l’histoire de Pologne. Il est aujourd’hui partout reconnu que 
toutes les branches de la science — et l’histoire plus qu'aucune 
autre — ont besoin de guides de ce genre. Dans ces dernières 
années, on a publié des manuels bibliographiques pour l’histoire 
de plusieurs nationalités, ou pour les plus importantes périodes de 
l'histoire universelle. Ces manuels, plus ou moins complets et diver- 
sement distribués, ont donné l’essor à une foule de recherches histo- 
riques pour lesquelles ils indiquaient les matériaux et sources à con- 
sulter. On peut citer: A. Potthast: Bibliotheca historica medii 
aevi (Berlin 1862. 1868) M. Chevalier: Répertoire des sources 
historiques du moyen-äge. (Paris 1877—1886). Winkelmann: 
Bibliotheca Livoniae historica (2e Ed. Berlin 1878), Dahl- 
mann-Waitz: Quellenkunde zur deutschen Geschichte (Göt- 


RÉSUMÉS 293 


tingen 1878) G. Monod: Bibliographie de l'histoire de France 
(Paris 1888) etc. 

Pour l’histoire de Pologne, le besoin d’une bibliographie se 
faisait d'autant plus sentir que, non seulement les travaux histori- 
ques, mais encore une quantité de sources fort importantes avai- 
ent été dispersés dans diverses publications périodiques. Pendant 
longtemps de simples particuliers, soucieux de conserver les souve- 
nirs du passé national, (Niemcewiez, Raczyñski, Dzialynski, Za- 
moyski, Krasinski, ete.) avaient édité les ouvrages historiques, 
avant que l’Académie des scænces de Cracovie ne commençât 
à réunir, à l'instar des grandes collections étrangères, les sources 
et documents du moyen-âge et des temps modernes. Mais cette bi- 
bliographie ne pouvait être entreprise autrefois. Il fallait lui trouver 
une base dans la bibliographie générale polonaise contenant 
les écrits nombreux de la littérature nationale, du XVI-e siècle 
à nos jours; il fallait avoir un catalogue de toutes les publi- 
cations contemporaines, scientifiquement fait. Ces conditions 
de succès nous ont été données naguère par les deux remar- 
quables bibliographes polonais M. M. Charles Estreicher, di- 
recteur de la Bibliothèque Jagellonne et Ladislas Wistocki, 
conservateur au même établissement, Le premier publie une 
oeuvre colossale, comptant jusqu'ici onze volumes: „La Biblio- 
graphie polonaise, de l’époque la plus reculée à nos jours“; le 
second fait paraître, depuis 1878, un bulletin bibliographique 
fort exact. Ces deux ouvrages ont permis d’entreprendre une 
bibliographie systématique de notre histoire. L’auteur a pu s’ai- 
der eneore des tables des matières contenues dans les „Pu- 
blications de l’Académie des sciences“, de celles des revues telles 
que: „Biblioteka Warszawska“, „Klosy“, ,Tygodnik illustro- 
wany“, „Przeglad Polski“, , Przeglad Powszechny“ ete. -— ou de 
celles des anciennes publications de Wilna, reproduites dans les 
Nouvelles bibliographiques“ éditées par Paprocki, à Varsovie. 
Cependant, malgré ces données facilitant la tâche à accom- 
plir, il restait à examiner une foule de périodiques littéraires, 
scientifiques et politiques qui ont souvent publié en , feuilleton“ 
des travaux importants, et même des sources qu’on ne saurait 


204 RÉSUMÉS 


passer sous silence. De plus, on devait encore utiliser pour 
la „Bibliographie polonaise“, les grands ouvrages bibliographi- 
ques des peuples avec lesquels la Pologne a eu des relations 
séculaires. 

L'auteur s’est adonn& à ce travail, en collaboration avec 
M. Henri Sawezynski et les membres du cercle historique des 
étudiants de l’Université de Léopol, et le fruit de leurs re- 
cherches a été la réunion d’un immense matériel bibliographi- 
que: plus de 120,000 titres d'ouvrages, de traités et d’artieles. 

Comme système de disposftion de son ouvrage, l’auteur 
a choisi, pour les parties les plus importantes du moins, le 
système chronologique; les bibliographies de Winkelmann, de 
Dahlmann et de Monod ont demontré qu'il est le plus com- 
mode et le plus pratique. Cependant, contrairement à ces bi- 
bliographes, il a divisé l’ensemble des matériaux en deux gran- 
des classes: 1%. Les Sources 20 Les Travaux his 
toriques. Cette classification lui a été imposée par l’énor- 
mité du matériel qu'il avait à cataloguer. Il fallait faire des 
sections, des subdivisions, pour permettre au lecteur de s’orien- 
ter plus facilement dans la multitude des détails, et de trouver 
rapidement le renseignement cherché. La première partie de 
la „Bibliographie de l’histoire de Pologne“ qui vient de pa- 
raître, contient done seulement „Les Sources“. Elle est 
précédée de , Notions préliminaires“, c’est à dire d'indications 
sur les Archives et bibliothèques et les Sciences auxiliaires 
(p. 1—27). Les Archives et Bibliothèques se divisent en: 
Archives et bibliothèques se trouvant dans l’ancien territoire 
de la République de Pologne (générales, provinciales, collections 
de familles, de localités, citées alphabétiquement) et en Archi- 
ves et bibliothèques étrangères se rapportant aux questions po- 
lonaises. Pour ces dernières, on a observé aussi l’ordre alpha- 
bétique des villes, par exemple: Berlin, Budapest, Charköw, 
Dresde, la Hollande, Leipzig, Odessa, Paris, Pétersbourg, 
Rome etc. (Nr. 1—144). 

Les sciences auxiliaires comprennent: La 


Chronologie, la Diplomatique, la Sigillogra- 


RÉSITMÉS 295 


phie, le Blason, la Généalogie, la Numismati- 
que et lEpigraphie. En tête du chapitre concernant ces 
sciences, on a placé les ouvrages généraux de la littérature 
scientifique universelle, parce qu'ils sont indispensables à l’étude 
de ces sciences; on a aussi indiqué les ouvrages plus anciens ou 
plus récents, mais seulement les plus remarquables. Les sub- 
divisions des sciences auxiliaires comprennent, soit les subdi- 
visions d’une science donnée, soit des matériaux qui, en une 
branche déterminée, exigeaient des classifications particulières. 
Dans la Diplomatique, par exemple, après avoir énu- 
méré les traités généraux, on a établi des chapitres spéciaux, 
comprenant les renseignements sur l’écriture, la critique 
desdocuments, lesıfaux, la langue, la pu bli- 
cation des documents, la composition des re- 
gistres, le personnel et l’organisation des 
chancelleries Dans le Blason, après les ouvrages 
généraux, on a cité les armoriaux polonais également généraux, 
puis les armoriaux des provinces et des cités dans l’ordre chro- 
nologique. Mais comme, dans la littérature polonaise, il existe 
une grande quantité d’études sur les origines de la noblesse, 
on a consacré une rubrique particulière à ces études, avant la 
section des armoriaux. Dans la Numismatique, on 
a rangé dans l’ordre alphabétique les principales fouilles de 
monnaies, et, dans l’ordre chronologique, les traités concernant 
la frappe et les hôtels des monnaies. Les notes bibliographi- 
ques sur la numismatique ont été controlées par le manuel de 
Bibliographie numismatique d’Antoine Ryszard. De même en 
ce qui concerne les médailles. Le chapitre concernant l'Epi- 
graphie ne contient que les choses les plus importantes, 
c'est-à-dire les ouvrages exclusivement consacrés aux inscrip- 
tions, car, dans la section traitant de l'Archéologie, on 
trouve aux articles sur les Personnes et les Localités 
tout ce qui touche aux monuments, statues, tombeaux, églises, ete. 
Les sciences auxiliaires vont jusqu’au No. 634 et fournissent 
environ 3000 titres. 


296 RÉSUMÉS 


Après ces diverses sections, commence la grande elasse 
générale: Sources. Elle occupe tout le reste de la premiere 
partie de l’ouvrage, de la page 31 à la page 527, du No 635 
au No 9946; soit environ 60000 titres, imprimés sur deux 
colonnes. 

Les Sources se divisent en deux catégories: 10 Les Do- 
euments, actes, discours, rapports, lettres, feuilles volantes, ete.; 
20 Les Chroniques, annales, biographies, mémoires, écrits 
politiques, ete. En principe, on devait introduire une troisième 
division qui eût groupé séparément les brochures, manifestes, 
poëmes, panégyriques, dédicaces, en un mot toutes les manifes- 
tations de l'opinion publique. Mais la dimension de l’ouvrage 
s’en fût trop considérablement accrue, et on a dû rejeter cette 
troisième partie. Il était cependant difficile d’omettre toutes 
les pièces qu’on devait y ranger. Aussi a-t-on fait un choix 
des plus importantes, c’est-à-dire se rattachant à des évène- 
ments historiques d’une haute signification politique ou à des 
personnages de marque, et les a-t-on classées dans la pre- 
mière ou dans la seconde division: dans la première, si elles 
se rapportaient à des actes catalogués chronologiquement, dans 
la seconde, si elles embrassaient une période de temps plus 
longue et se liaient au nom de leur auteur. 

La premiere division, Documents, s'ouvre par les 
Collections ou Recueils de documents, dest 
à-dire les Corps de pièces diplomatiques et les Recueils d'actes. 
L'auteur a adopté, pour leur classification, la division employée 
par l’Académie des sciences de Cracovie, dans ses publications: 
Documents du moyen-âge (Monumenta medii aevi), Pièces mo- 
dernes, à partir du 16° siècle (Acta historica). Après les deux 
chapitres contenant les collections générales avant rapport 
à l’histoire de Pologne, la Bibliographie eite les collections des 
peuples voisins. Les Recueils de documents du moyen-âge 
sont présentés dans l’ordre suivant: 1°. Recueils concer- 
nant toute la Pologne et ses provinces: Lithuanie, Grande 
et Petite Pologne, Silésie, Prusse Royale, Poméranie, Li- 
vonie, Zips; 20 Recueils se rapportant à certaines localités 


RÉSUMÉS 297 


mentionnées alphabétiquement; 3° Recueils sur les pays limi- 
trophes: Bohème, Allemagne, Transylvanie, Valachie, Hongrie ; 
et enfin les documents sur l’histoire de la papauté (N° 425— 
915). Cette dernière section a été dressée d’après les biblio- 
graphies spéciales historiques, ou bien d’après le Wegweiser 
d’ Oesterley. Les ouvrages russes sont l’objet d’un groupe spé- 
cial, parce qu'ils sont publiés suivant un programme qu'il n’a 
pas été permis de faire cadrer avec le nôtre, et qu’ils forment 
un tout complet. Ils occupent, dans notre bibliographie, quatre 
chapitres: 1° Ouvrages généraux; 2° Actes concernant la Li- 
thuanie (3amazsaa Poceis); 3° ceux qui ont trait à la Ruthénie, 
à l'Ukraine (O:zxHo-sanaxxas Poceia); 4° enfin ceux qui se 
rapportent aux gouvernements et aux localités. L'auteur a dressé 
cette liste assez minutieuse, à l’aide du catalogue systématique 
de la librairie Basunow, par Miejow, de lhistoire de Russie 
par Bestujew Rioumine, du catalogue de la bibliothèque de 
Wilna, et enfin de divers catalogues de librairies. Le travail 
de M. Antoine J., publié dans les Comptes-rendus de la Classe 
d'histoire et de philosophie de l'Académie de Cracovie sous le 
titre: „La Pologne dans la littérature russe 1700-1862" 
(Polonica etc.) lui a été aussi d’un grand secours. Les titres 
des ouvrages sont imprimés en caractères romains. Après avoir 
cité un recueil contenant un grand nombre de volumes, on 
donne un rapide sommaire du dit recueil, par exemple: N° 940, 
Ü6opHuURB pycckaro UMI. oÖMecTBa etc. 

L’auteur a ajouté à ces documents du moyen-âge, et dans 
un chapitre a part, les Recueils de lois et monuments 
juridiques contenant, les recueils generaux, nationaux, 
comme les „Volumia legum“, le Corps du droit germanique, le 
Corps du droi canon (droit général, statuts provinciaux, etc.) 
enfin les documents et registres universitaires. Dans ce réper- 
toire, l’auteur n’a pas seulement classé les recueils contenant 
les textes eux-mêmes des lois et règlements officiels, mais encore 
les travaux méthodiques auxquels ils ont donné lieu, en tant 
que ces travaux contiennent de nouveaux matériaux, ou 
qu'ils peuvent faciliter l’orientation dans les recherches, Les 


298 RESUMES 


historiens trouveront, de nombreux compléments à cette sub- 
division des Sources, dans le second volume de l’ouvrage, aux 
articles citant les travaux sur les affaires intérieures du pays, 
aux titres: Religions, Droit. 

Les Recueils d’Actes se divisent exactement comme 
les recueils de documents du moyen-âge, en polonais et étran- 
gers; les Recueils polonais se subdivisent en généraux et en 
particuliers à certaines époques. Dans le catalogue des Recueils 
généraux cités d'après les dates de leur publication, on a donné 
le sommaire de chaque volume, (par exemple: Biblioteka 
Myszkowskich, Zrédlta dziejowe, Scriptores rerum polonicarum, du 
N° 1383 au N° 1389) Les recueils concernant certaines époques 
(les plus importants et les plus considérables sont les seuls 
mentionnés) se présentent dans l’ordre chronologique, ce’est-à- 
dire aux dates des époques auxquelles ils se rapportent, à partir 
du 16° siècle jusqu’en 1815. La classification des Recueils 
et Collections des grandes puissances étrangères: l’Angleterre, 
la France, l'Espagne, la Hollande, l'Allemagne, la Suède, le 
Danemarck, l'Italie, a nécessité les plus grands efforts, car aucune 
bibliographie n’en fournit de semblable, Il a done fallu s'appuyer 
sur des livres spéciaux, et compléter les indications rassemblées 
par les Bibliographischer Anzeiger de Petzold, et les Jahres- 
berichte de Jastrow. 

Apres ces grands recueils, viennent les Documents 
dans l’ordre chronologique. Au commencement de cha- 
que siècle, et à la date de l'avènement d’un nouveau roi, l’auteur 
a d’abord mis des renvois aux recueils généraux, puis il a énu- 
méré les recucils spéciaux sur un siècle ou un règne quelconque, 
enfin les recueils sur l’histoire de l'Empire et du Saint-Siege 
au moyen-äge, et ceux qui ont trait aux grandes puissances, 
dans les temps modernes. Cependant les documents imprimés 
à part, ou dans des périodiques, se trouvent à leurs dates res- 
pectives. L'auteur s’est même permis, dans cet arrangement, 
d’outre-passer çà et là, le principe qu'il s'était posé de ne 
signaler que ce qui, au point de vue bibliographique, établit 
une position spéciale; il a, par exemple, cité à leur date des 


RÉSUMÉS 299 


documents tirés de l'Histoire de Diugosz, du Blason de Pa- 
procki, des additions qu'a faites Malinowski à l'histoire de 
Wapowski, des actes publiés par Szujski dans la Collection 
„Seriptores rerum polonicarum,“ Tome I, ete. La liste de tous 
les livres et journaux mis à profit de cette manière fournira une 
sorte de préface à l'oeuvre entière. Les documents ont été placés 
à leur date, ainsi qu'il suit: d’abord tout ce qui touche à la 
législation (constitutions des diètes, lettres royaux, etc.) puis 
ce qui a rapport aux constitutions ecclésiastiques, à la politique 
extérieure, aux affaires de l'Etat, les lettres privées, et ainsi de 
suite. Les discours, excepté toutefois les oraisons funèbres citées 


‘ simultanément avec les biographies, 


à la rubrique , Chroniques! 
sont aussi placés à la date qui leur convient. 

Les Documents constituent la plus riche division de la 
‘premiere partie; ils s’y étendent en effet jusqu'à la page 345, 
au numéro 5799. 

Dans la section des Chroniques, l’ordre est le même 
que pour les documents: d’abord les Recueils où Collections, 
divisés en recueils du moyen-âge et recueils des temps moder- 
nes; puis l’ordre chronologique. Sous la rubrique , Chroniques“ 
on a rangé, comme on l’a dit plus haut, les annales, biographies, 
mémoires, écrits politiques de valeur remarquable (comme 
„Naprawa Rzeczypospolitej* de Modrzewski, les oeuvres de 
Starowolski, ete.) les journaux, relations particulières d’&vene- 
ments, de voyages, descriptions de lieux, rapports non offi- 
eielg, eie. 

Immédiatement après les Recueils généraux, on a placé 
les Recueils de Chroniques polonaises, c’est-à-dire concernant 
toute la Pologne ou une de ses provinces: Silésie, Prusse Royale, 
Ruthénie ete.; puis viennent les chroniques des pays voisins et 
celles des pays plus éloignés. En énumérant ces Recueils, on 
a eu soin d’en donner une table des matières détaillée pour 
chaque volume; par exeinple: Monumenta Poloniae, IIomoe 
Coéparie, SS. rr. prussicarum ete.... Au N° 6021, l’auteur 
cite la liste des mémoires français publiés dans la grande 
Collection (1783—1807), dans celles de Petitot, Michaud et 


300 RÉSUMÉS 


Poujoulat, et indique dans quels volumes se trouvent tels ou 
tels Mémoires. 

La classification chronologique commence par Hérodote: 
elle se divise en siècles et prend pour base l’époque où vivait 
l'écrivain de la Chronique. Cette disposition ne pouvait cepen- 
dant être strictement observée. Fort souvent la période de temps 
qu’embrasse l'oeuvre, ou l’année même de la publication de cette 
oeuvre, sont des moments historiques plus importants que l’année 
de la mort du chroniqueur. Il est en effet arrivé assez fréquem- 
ment que la chronique a été publiée longtemps avant la mort 
de son auteur, et, dès les moment où elle a été connue, a joué 
un rôle dans la littérature historique. Il n’était done pas possible 
de la mentionner à une date postérieure à celle où elle avait 
été écrite: le tableau du développement de l’historiographie 
en eût souffert. On a donc dû placer à la date où ils ont été 
publiés, les récits d'évènements particuliers, les monographies 
historiques locales, les relations de voyages, les descriptions de 
pays. Les biographies, les portraits de grands hommes sont 
cités à l’année où ces grands hommes sont morts, et non à celle 
de la mort de leurs auteurs, inconnus d’ailleurs pour la plupart. 
Cependant, pour éviter toute confusion à ce sujet, on a mis des 
renvois à l’année de la mort des écrivains célèbres, et, récei- 
proquement, des renvois aux années ou aux époques dont ils 
ont parlé. Les commentaires et écrits explicatifs sont cités après 
les ouvrages qui les ont inspirés. Ils sont différentiés des titres 
des chroniques par leur place en retraite de la marge. C’est 
ainsi qu'après les recueils généraux se trouvent des ouvrages 
traitant de l’historiographie universelle; après les recueils polo- 
nais, des études sur les historiens polonais ete. Nous n’avons 
pas besoin d’ajouter que, dans cette section, l’auteur a mainte 
fois mis à contribution Engelmann, Bibliotheca classica, 
Potthast, Bibliotheca medii aevi, Zeissberg, Polnische 
Geschichtschreibung et quelques autres travaux. Il ne s’en est 
pas tenu aux chroniques polonaises proprement dites, mais il 
s’est efforcé d’embrasser les oeuvres de tous les chroniqueurs 


RÉSUMÉS 301 


des nations voisines qui, sous un rapport quelconque, peuvent 
avoir de l’utilité pour l’histoire de Pologne. 

La deuxième partie de la „Bibliographie de l’histoire de 
Pologne“ qui sera publiée en 1892, contiendra les ,Tr a va u x 
historiques“ et se divisera en quatre sections: 1° Histoire 
intérieure (Géographie, Religions, Droit, Culture), 2° Histoire 
politique, 30 Personnages historiques, 4°. Localités. Dans toutes 
ces sections on mettra des renvois aux sources, c’est-à-dire 
à la première partie. En outre dans les sections cencernant 
l’histoire intérieure, les personnages et les localités, on trouvera 
des additions documentaires, omises dans la première partie, 
comme ne pouvant être rangées dans la série générale chro- 
nologique ayant trait, avant tout, à la politique générale, Sous 
la rubrique: Religions, on a aussi signalé tous les écrits 
polémiques de la Réforme, les particularités distinguant chaque 
secte, etc. 

On donnera, à la fin, un index des auteurs. M. Sawezyn- 
ski s’en occupe en ce moment. 

Comme dernier éclaircissement, nous ajoutons que l’épo- 
que où se termine notre bibliographie est l’année 1815. Il est 
cependant difficile de préciser la date extrême qu’atteignent les 
matériaux réunis. L'auteur n'a pas hésité, marchant sur les 
traces de M. Estreicher, d’intercaler dans son travail, déjà sous 
presse, les titres des ouvrages nouveaux qui se rapportaient 
à cette première partie. En somme, il ne clora définitivement 
la porte à de nouveaux matériaux qu'après la publication 
complète de louvrage. Un supplément, distribué comme la 
bibliographie, sera placé à la fin du second volume. Il aura 
pour but de réparer les omissions, et de mentionner les nouveautés 
parues jusqu'à une date rigoureusemeut fixée. 

La préface en polonais et en français, insérée en tête de 
la Bibliographie, fournit les explications que nous ne donnons 
pas ici. 


302 RÉSUMÉS 


61. — F. Pırkosisskı. Uwagi nad ustawodawstwem wislicko-piotrkowskiem 
krola Kazimierza Wielkiego. (Ueber die Gesetzgebung des Königs 
Kasimir des Grossen). 

Der im J. 1828 durch zwei Abhandlungen Lelewels an- 
geregte wissenschaftliche Streit über die sogenannte Wislicer 
Gesetzgebung Kasimirs des Grossen, an dem sich die zwei 
bedeutendsten polnischen Juristen, Helcel und Hube, in hervor- 
ragendster Weise betheiligt haben, erlitt durch ihren Tod 
eine Unterbrechung, ohne eine endgiltige und befriedigende 
Lösung dieser Frage herbeigeführt zu haben. 

Diesen Streit wieder aufzunehmen und ihn zu einem er- 
wünschten Resultate zu führen, bezweckt die Abhandlung des 
Verfassers. Sie gliedert sich in fünf Abschnitte, an die sich 
zwei Anhangscapitel anreihen. 

Der erste Abschnitt enthält eine Darlegung der abweichen- 
den Ansichten Helcels und Hubes über die sogenannte Wislicer 
Gesetzgebung Kasimirs d. Gr. 

Nach Helcels Ansicht ist die im Statut Zaski als das Wi- 
slicer Statut Kasiwirs d. Gr. veröffentlichte und darnach in den 
Volumina legum wiederholte Sammlung von 151 Artikeln kei- 
neswegs als ein einheitliches in Wislica im Jahre 1347 beschlos- 
senes Statut zu betrachten; sie besteht vielmehr aus vier be- 
sonderen, später in eine Sammlung vereinigten Statuten. Davon 
sind drei provincionelle, nämlich zwei kleinpolnisch, eines gross- 
polnisch und eins allgemeinpolnisch, und zwar das erste klein- 
polnische im J. 1347 in Wisliea beschlossene Statut (69 Art.), 
das grosspolnische in Piotrköw, wahrscheinlich gleichzeitig (30 
Art.), ein zweites (oder der Reihenfolge nach drittes) kleinpol- 
nisches Statut in Wislica im J. 1356 (25 Art.) und das allge- 
meinpolnische ebenfalls in Wislica im J. 1368 beschlossene 
Statut (35 Art.). 

Hube dagegen ist der Ansicht, dass überhaupt nur zwei 
legislatorische Versammlungen in Wislica und in Piotrköw im 
J. 1347 stattgefunden hahen, auf denen zwei Statute und zwar 
ein kleinpolnisches ( 59 Art.) und ein grosspolnisches (46 Art.) 


RÉSUMÉS 303 


zu Stande gekommen sind. Erst später habe man an das Statut 
von Wislica aus Gerichtsurtheilen hervorgegangene Präiudicate 
(25 Art.) und ausserdem an beide einzelne Extravaganten (25 
Art. u. 4 Art.) angeschlossen als einzeln bei Entscheidung von 
wichtigeren Fällen an verschiedenen Tagen beschlossene Sonder- 
verfassungen. Hiebei erhebt Hube gegen Helcel den Vorwuf, 
dass er unter der Bezeichnung colloquium generale irrthümlicher- 
weise einen grossen legislatorischen Landtag verstehe, wogegen 
diese Worte nur die gewöhnlichen dreimal im Jahre abgebal- 
tenen grossen Gerichtstage bedeuten. 

Im zweiten Abschnitte untersucht der Verf. die Frage 
nach den Daten der einzelnen Statute und gelangt zu dem 
Ergebnis, dass das von allen Gelehrten angenommene Datum 
des ersten Wislicer Statuts, nämlich das Jahr 1347 dominica letare 
‚nicht richtig sei. Keine Hs. enthält das Datum dieses Statuts, 
erst bei Diugosz findet sich das obige Datum zuerst angeführt. 
Nun hatte Diugosz keine besseren Materialien als diejenigen, 
die sich an uns erhalten haben, nämlich zeitgenössische Hss. der 
Statute, die keine Daten enthalten und lediglich eine Samm- 
lung der in Wislica und in Piotrköw beschlossenen Gresetzes- 
bestimmungeu wiedergeben. Beim Lesen dieser Sammlung fand 
Diugosz in einem Artikel eine Notiz von einem grossen in 
Wislica abgehaltenen Landtage, an dem die S’atute beschlossen 
wurden, und in einem andern die Erwähnung des Jahres 1347 
dominica letare; durch eine Verknüpfung der beiden Notizen 
bildete er das Datum der Entstehung des Statuts von Wislica. 
Da nun die erstere Notiz in einem kleinpolnischen, die andere 
dagegen in einem grosspolnischen Artikel enthalten ist, stehen 
dieselben in keinerlei Zusammenbange mit einander, und das 
Datum 1347 dominica letare bezieht sich nicht auf das Statut 
von Wisiica, sondern auf den in Piotrköw abgehaltenen gross- 
polnischen Landtag, wogegen das Datum des ersten Statuts 
von Wislica ubekannt ist. 

Von der Behauptung Hubes über die Bedeutung der Be- 
zeichnung colloquium generale der Colloquien ausgehend unter- 
sucht Verf. die Frage, was eigentlich unter den Ausdrücken: 


304 RÉSUMÉS 


colloquium, colloquium generale zu verstehen sei, was für eine 
Institution dieselben eigentlich bedeuten. 

Bei der Untersuchung dieser Frage im dritten Absehnitte 
gelangt Verf. zu dem Ergebnis, dass diese Institution in dem 
Zeitraume seit ihrer Enstehung bis zum Tode Kasimirs d. Gr., 
d. i. bis zum J. 1370, drei verschiedene Entwicklungsphasen 
darstellt. In der ersten Epoche (XII. u. XIll. Jh.) sind die 
Colloquien Versammlungen der polnischen Theilfürsten, die zum 
Zwecke einer Verständigung über wichtige Angelegenheiten 
unternommen wurden. 

In der zweiten Epoche, die die Regierung Wiadyslaw 
Lokieteks und Kasimirs d. Gr. bis zum Jahre 1361 umfasst, 
haben die Colloquien vorwiegend den Charakter von grossen 
legislatorischen Tagen 

In der dritten Epoche endlich 1362—1370 sind sie nichts 
weiter als Gerichtstage, die hauptsächlich über Erbschaftsan- 
gelegenheiten zu entscheiden haben, und finden dreimal im 
Jahre ohne Anwesenheit des Königs statt. 

Die Colloquien haben unzweifelhaft in den testamentarischen 
Verfügungen Boleslaus des Krzywousty (Schiefmaul) ihren Ur- 
sprung. Die Begründung des Seniorats und der Umstand, dass 
die Theilfürsten der grossherzoglichen Macht des Seniors von 
Krakau unterworfen waren, zwang die Theilfürsten, sich in 
allen wichtigeren Fragen an den Senior mit der Bitte um 
Genehmigung oder Bestätigung zuwenden. Das führte zu den 
Zusammenkünften. Es tragen denn auch die Colloquien des 
XII. Jh. und der ersten Jahre des XIII. Jh. bis zum Tode 
Leszeks des Weissen diesen, wenn man so sagen darf, gross- 
herzoglichen Charakter an sich. Die letzte derartige Zusammen- 
kunft war die von Gasawa im J. 1227. Mit Leszeks des Weissen 
Tode erlischt das Seniorat endgiltig. Trotzdem finden noch bis 
Ende des XIII. Jh. Zusammenkünfte der Theilfürsten anlässlich 
wichtigerer Angelegenheiten statt. Ebenso gewinnen die mit 
den Kirehenfürsten, mit dem Erzbischof und den Bischöfen 
abgehaltenen Colloquien, den Charakter von solchen Zusammen- 
künften. 


RÉSUMÉS 305 


Die Vereinigung von mehreren hervorragenden Theil- 
fürstenthümern unter dem Scepter Wiadystaw Lokieteks setzt 
den herzoglichen Zusammenküntten der vorhergehenden Epoche 
ein Ende. Die mächtigen Könige Wiadystaw Æ£okietek und 


. Kasimir der Grosse hatten es nicht nöthig, mit den kleinen 


' 


Fürsten der übrigen Landestheile zu rechnen. Die Collöquien 
nehmen daher einen ganz anderen Charakter an und werden zu 
einer Art von Landtagen, die unter des Monarchen Vorsitz 
und unter Betheiligung seitens der höchsten Würdenträger 
stattfinden. Gegenstand der Verhandlungen sind die wichtigsten 
Angelegenheiten des Staates und legislatorische Arbeiten. 

Solche Tage finden jedoch ungewöhnlich selten statt; 
während der Regierungszeit Lokieteks sind kaum vier, der 
von Wislica v. J. 1311, der von Sulejöw v. J. 1318, der von 
Cheeiny v. J. 1330 und ein zweiter von Wislica v. J. 1332 
zu verzeichnen; in die ersten 28 Jahre der Regierungszeit 
Kasimirs der Grossen fallen ihrer nur sechs: der von Pyzdry 
(Peisern) vom J. 1346, die von Piotrköw und Wislica v. J. 
1347, der von Sulejéw vom J. 1350, ein zweiter von Wislica 
vom J. 1356 und wahrschemlich ein Krakauer vom J. 1361. 
Auf diesen grossen Tagen sind die Statute Kasimirs des Grossen 
zu Stande gekommen. Die dritte Periode der Colloquien, be- 
sonders in Kleinpolen, beginnt im J. 1362. Ein Artikel des 
Statuts Kasimirs des Grossen bestimmt, dass Erbschaftsange- 
legenheiten am königlichen Hofe entschieden werden sollen. 
Befindet sich der König ausscıhalb des Landes, so fällt die 
Entscheidung dem territorialen Gerichte zu, welchem 6 und 
zum mindesten 4 Würdenträger als Beisitzer beigegeben werden. 
So entstanden die grossen Gerichtstage, die in Kleinpolen zuerst 
im J. 1362 erscheinen. Sie finden gewöhnlich dreimal im Jahre 
statt. 

Aus dem Umstande, dass die Statute nur auf den grossen 
in Anwesenheit des Monarchen stattfindenden Tagen beschlossen 
werden konnten (und solche gab es während der Regierungs- 
zeit Kasimirs des Grossen nur 6, von denen noch zwei, nämlich 
der von Pyzdry (Peisern), der nur als ein Vorbereitungstag 

Bulletin IX 2 


306 RÉSUMÉS 


zum Piotrkower Landtag zu betrachten ist, und der von Sule- 
jéw, der für die Provinzen Sieradz und Æeczyea bestimmt 
war, nicht in Betracht kommen, so dass auf diese Weise für 
Gross- und Kleinpolen nur vier Tage übrigbleiben), schliesst 
der Verf. dass Helcels Annahine von vier Statuten zutreffender 
sei; für die Beschliessung von mehr als zwanzig Extravagan- 
ten (nach Hubes Hypothese) würde es an der erforderlichen 
Zahl von Tagen fehlen. 

Im vierten Capitel untersucht Verf. die Frage nach der 
chronologischen Reihenfolge der einzelnen Statute, wobei er 
nachweist, dass für die von Hube angenommene Reihenfolge der 
Artikel mehr Gründe sprechen als tür die Hypothese Helcels. 

Als Ausgangspunkt dient ihm die Vergleichung der Hs. 
Oss. I. vom J. 1400 mit der Hs. B. IV. die, wennzwar erst 
aus der zweiten Hälfte des XV. Jh. herrührend, doch aller 
Wahrscheinlichkeit nach eine getreue Copie einer noch zu Zeiten 
Kasimirs d. Gr. entstandenen Hs. ist. Die Hs. Oss. I. enthält 
die vollständigste Sammlung der kleinpolnischen Artikel, die 
den ersten 113 und dem 166. Artikel der Helcelschen Samm- 
lung entspricht; die Hs. B. IV. enthält dagegen nur 58 Ar- 
tikel, es fehlen auch darin alle Präjudicate sowie diejenigen 
Artikel, die Helcel mit den Präjudicaten auf das erste Wislicer 
Statut v. J. 1347 bezieht. 

Entgegen der Ansicht Helcels, der in der Hs. B. IV. 
erst das dritte und vierte Statut erkennen will, spricht sich 
der Verf. mit Hube dahin aus, dass diese Hs. gerade die am 
frühesten entstandenen Artikel enthalte, die er den drei ersten 
kleinpolnischen legislatorischen Tagen zuschreibt, dem Wislicer 
Tage v. J. 1347, dem zweiten Wislicer Tage v. J. 1356, und 
dem Krakauer Tage v. J 1361, und das umsomehr, da diese 
Artikel vorwiegend der Beseitigung verschiedener Missbräuche 
gelten, was doch, als etwas sehr Wichtiges und Dringendes, 
eher in den Anfang als in das Ende der legislatorischen Thätig- 
keit des Königs zu setzen ist. 

Der Verf. weist aus dem Zustande der ältesten polnischen 
Crerichtsbücher nach, dass dieselben keineswegs schon im J. 


RÉSUMÉS 307 


1347 irgend ein Material zu Präiudieaten bieten konnten und 
dass daher angenommen werden muss, dass das Sammeln von 
Präiudicaten den erst im J. 1862 enstandenen grossen Gerichts- 
tagen zuzuschreiben sei, deren Entscheidungen keiner weiteren 
Appellation, selbst nicht an den königlichen Hof, unterlagen, 
dass somit noch gegen das Ende der Regierung Kasimirs d. 
Gr. ein legislatorischer Tag stattgefunden haben müsse, an 
dem die gesammelten Präiudicate sowie die übrigen in der 
Hs. B. IV. nicht enthaltenen, dagegen in die Sammlung der 
Hs. Oss. I. aufgenommenen Artikel beschlossen worden sind. 
Der Verf. setzt diesen legislatorischen Tag in das Jahr. 1368. 

Im fünften Capitel untersucht der Verf. das Verhältnis 
der Thätigkeit des Landtags von Warta zu der Gesetzgebung 
von Wislica und Piotrköw des Königs Kasimirs des Grossen. 

Nach der übereinstimmenden Ansicht der polnischen Ge- 
lehrten soll sich dieser Landtag mit dem Texte der Gesetzgebung 
von Wislica und Piotrköw befasst, einzelne Artikel geändert, 
eine Sammlung angelegt haben u. s. w. 

Der Verfasser weist die Grundlosigkeit dieser Ansicht 
nach. Wennzwar nämlich das Statut von Warta in der über- 
wiegenden Zahl seiner Artikel mit der Gesetzgebung von Wi- 
slica und Piotrköw aufs innigste zusammenhängt, da es einzelne 
Artikel dieser Gesetzgebung ändert, andere unter ausdrücklicher 
Anführung bestätigt oder ergänzt, so hat es doch den Text der 
Gesetzgebung von Wislica und Piotrköw bis zu diesem Grade 
unberührt gelassen, dass es in denselben nicht einmal diese 
Abänderungen einführt, die auf dem Landtage beschlossen 
worden sind. 

Die Hss. der Gesetzgebung von Wislica und Piotrköw, 
die aus den dem Landtage von Warta zunächstfolgenden 
Jahren herrühren, enthalten denselben ungeänderten Text der 
Artikel, wie er in der Hs. Oss. I. aus dem J. 1400 enthalten 
st. Ebenso hat sich der Landtag von Warta mit der Anlegung 
einer Sammlung der in Wislica und Piotrköw beschlossenen 
Artikel nicht befasst. 


2* 


308 RÉSUMÉS 


Das Streben nach Anlegung von Sammlungen tritt schon 
zur Zeit des Königs Kasimirs d. Gr. zu Tage. Erscheinen doch 
schon die Hss. B. IV. u. Oss. I. als Sammlungen. Wenn übrigens 
der Landtag von Warta wirklich eine Sammlung angelegt haben 
würde, so würde sich diese wegen ihres offiziellen Charakters 
in allen späteren Hess. erhalten haben, indessen stellt fast jede 
folgende Hs. eine abweichende Sammlung dar, was jedenfalls 
beweist, dass diese Sammlungen eine rein private Compilatoren- 
arbeit seien. Einer von diesen Compilatoren, und zwar der 
Compilator des Hs. Oss. IT, die aus dem J. 1434 herrührt 
und daher kaum 11 Jahre nach dem Statut von Warta ent- 
standen ist, stellt eine solche Sammlung dar, in welche auch 
die Artikel des Statuts von Warta aufgenommen worden sind. 

Übrigens, wenn sich der Landtag von Warta wenn auch 
nur einigermassen mit dem Texte der Gesetzgebung von Wislica 
und Piotrköw befasst haben würde, so würde jedenfalls ein dies- 
bezügliches königliches Privilegium erlassen worden sein, da 
dies dazumal die einzige Form von Verlautbarung neuer oder 
Abänderung bestehender Gesetze war; ein solehes Privilegium 
existiert nun gar nicht, 

Im sechsten und siebenten Capitel fügt der Verf. ergän- 
zend hinzu: eine Aufzählung der sämmtlichen Colloquien aus 
dem XII, XIII u. XIV Jh. bis zam J. 1370 unter Anfüh- 
rung der an denselben theilnehmenden Fürsten und Würden- 
träger, sowie der Urkunden, die sich aus jedem Colloquium 
erhalten haben, und schliesslich das Schema einer vollständigen 
Sammlung von kleinpolnischen Artikeln, die in der Hs. Oss. I. 
enthalten ist mit Beziehung der einzelnen Artikel auf die 
enzelnen betreffenden legistatorischen Tage. 


RÉSUMÉS 309 


62. — W. Luroszawskı. Dotychezasowe poglady na logike Platona i zadania 
dalszych badan nad tym przedmiotem. (La Logique de Platon — 


> 


Examen des opinions émises à ce sujet et recherches pour 
la solution de cette question). 


Dans ce travail, l’auteur analyse les différentes opinions 
émises depuis le XV"* siècle jusqu'à nos jours, sur la logique 
de Platon, et recherche une méthode qui puisse nous conduire 
à une solution plus satisfaisante de ce problème. 

Au XV" siècle la polemique entre Plethon et Genna- 
dios (1443), continuée par Georges de Trébizonde et 
Bessarion (1469), se rapporte surtout à la logique de Platon. 
Bessarion allait jusqu'à attribuer à Platon la théorie du syl- 
logisme, tandisque Georges de Trebizonde et Gennadios exagé- 
raient les mérites d’Aristote. 

Au X VI" siècle, le premier essai d'exposition de la logi- 
que de Platon se trouve dans l’oeuvre du médecin français 
Champer (1537) Mais Champer ne distingue pas suffisamment 
ses propres opinions de celles qu'il attribue à Platon, et il lui 
prête bien des théories qu'on ne trouve pas dans les oeuvres 
du philosophe. Pierre de la Ramée (1543, 1578), en par- 
lant de la logique de Platon, fait l'observation qu'il ne suffit 
pas de chercher des théories logiques dans quelques dialogues, 
car elles sont répandues dans toutes les oeuvres du Maître. 
Cependant, il n’entreprit pas de refaire le travail de Champer, 
et il se contenta d'affirmer l’importance de Platon dans l’histoire 
de la logique. Patrizi (1571, 1593) Buratelli (1573) et 
Mazoni (1576) ont également beaucoup estimé Platon, et 
ont donné une grande importance à sa logique, sans l’étudier 
plus profondément, Zabarella (1588) et Keckermann (1598), 
partisans d’Aristote, niaient même l'existence de la logique 
de Platon. 

Au XVII" siècle, nous rencontrons un nouvel essai de 
construction de la doctrine logique de Platon, au moins en partie, 
dans l’oeuvre fort peu connue et presque entièrement oubliée 
de Morainvillier d’Orgeville (1650), vicaire de l’évêque 


310 RÉSUMÉS 


de Saint-Malö. Cet auteur, dont le nom n’est pas même men- 
tionné dans les dictionnaires biographiques de Didot et de 
Michaud, ni dans les bibliographies de Brunet, Graesse, Georgii 
et Mailtaire, ni dans les grandes encyclopédies de Brockhaus 
et de Meyer, nous a laissé un „Examen Philosophiae Pla- 
tonicae,* dans lequel il traite aussi certaines parties de la logi- 
que de Platon beaucoup plus méthodiquement que son prédé- 
cesseur Champer. Il indique conciencieusement les sources dont 
il s’est servi, mais il n’a pas fait un choix critique de ces 
sources, et il croit pouvoir puiser la doctrine de Platon tout 
aussi bien dans les écrits de Procle et de Plotin que dans ceux 
du divin philosophe lui-même. 

Vers le même temps, la logique de Platon fut briève- 
ment résumée par Stanley (1656, en Angleterre, et Voss 
(1658) en Allemagne, tandis que Parker (1666) la soumettait 
à une critique plus sévère que juste. Plus tard, Rapin (1678) 
chercha aussi à amoindrir les mérites logiques de Platon: il 
voyait même dans les oeuvres de ce philosophe le germe du 
scepticisme qui s’est developpé ultérieurement dans l’Académie. 
Enfin, Thomasius (1688) essaya de faire voir l'importance de 
Platon pour la logique, mais Wagner (1691) lui répondit que 
Platon ne pouvait être estimé comme logicien. 

Au XVIII" siècle, nonobstant les moqueries de Reimann 
(1699, 1708, 1709), la logique de Platon fut étudiée beaucoup 
plus sérieusement qu'auparavant. Gassendi (1718), quoique 
épicurien, en a résumé les principales théories avec une impar- 
tialité qui lui fait honneur. En outre Ayrmann (1716), Walch 
(1721), Amort (1730), Fabricius (1738), Genovesi (1758), 
Darjes (1764), Hollmann (1767), Eberhard (1776), Engels 
(1780), Nast (1787), Plessing (1788), Tiedemann (1791— 
97), Dammann (1792), Buhle (1793), Fülleborn (1794), 
Morgenstern (1797) en ont parl& dans leurs oeuvres plus 
ou moins longuement. L'auteur indique les diverses opinions 
que ces écrivains ont émises, et s'arrête plus particulièrement 
à l'oeuvre de Tennemann (1792) qui contient l'analyse de 
la logique de Platon la plus détaillée qui ait été donnée jus- 


RÉSUMÉS au! 
qu’alors. Tennemann cite les sources beaucoup plus exactement 
que ses devanciers, et ne se fie qu’aux textes mömes de Platon, 
sans se laisser entraîner par l’autorité des Platonistes plus ré- 
cents, qui acceptaient sans critique les témoignages d’Aristote, 
de Procle et de Plotin. C’est pourquoi le travail de Tennemann 
mérite toute notre estime: ce savant a été aussi le premier 
a reconnaître l’importance de la question de l'authenticité et 
de la chronologie des dialogues de Platon. Mais il n’a pas pu 
appliquer le principe chronologique à l’expose de la philosophie 
de Platon, parce qu'il lui était impossible, avec les ressources 
bornées dont il disposait, de fixer même approximativement 
l'ordre chronologique des dialogues. 

Au XIX" siècle, l'intérêt pour la logique de Platon a 
augmenté de telle sorte que, pendant les 70 dernières années, 
on a plus écrit à ce sujet que durant les quatres siècles précé- 
dents. L'auteur examine et critique les travaux ayant rapport 
à la logique de Platon, et il analyse les opinions émises là- 
dessus pas Herbart (1805), Heigl (1812), Calker (1822), 
Bobertag (1824), Lichtenstädt (1826), Van Heusde 
(1827, 1842), Lowndes (1827), Bachmann (1828), Troxler 
(1829), Schullgen (1829), Wieck (1830), Fr. Hoffmann 
(1832), Braut (1832), Ritter (1838), Brüggemann (1838), 
Franck (1838), Kiesel (1840, 1857, 1863), Kühn (1843), 
Danzel (1845), Doehn (1845), Janet (1848), Günther 
(1850), Tissandier (1851), Blakey (1851), Kuno Fischer 
(1852), Prantl (1853, 1855), Alberti (1855), Wadding- 
ton (1857), Arnold (1858), Michelis (1860), Janet (1860), 
Hölzer (1861), Chaignet (1862), Becker (1862), Faber 
(1865), Siebeck (1867), Rabus (1868), Schulte (1868), 
Fouillée (1869), Steger (1869), Oldenberg (1873), Wolff 
(1874), Peipers (1874), Schnippel (1874), Siebeck (1880), 
Janet et Séailles (1887), Cesca 1887), Lukas (1888), Stein 
(1888), Fouill&e (1888), Mille (1889) et Biach 1890). 

Après avoir terminé l'examen critique de la littérature 
qui se rapporte à la logique de Platon, l’auteur s'efforce de 
profiter des indications fournies par l'expérience de ses devan- 


€ 


312 RÉSUMÉS 


eiers, pour bien déterminer l’objet et la méthode de nouveaux 
travaux sur cette logique. Patrizi, Morainvillier, Plessing nous 
ont prouvé par leur exemple qu'il ne faut pas trop se fier aux 
néoplatoniciens. Après avoir lu les travaux de Bessarion, 
Champer et Engels, on se gardera bien de les imiter en con- 
fondant les théories logiques de Platon avec la logique präti- 
quée dans ses écrits. Tennemann, Lichtenstädt et Fouillee 
nous ont avertis que, même le premier disciple de Platon, 
Aristote, n’interprete pas toujours fidèlement les pensées de 
son maître, et que, par conséquent, si l’on veut bien saisir 
la pensée de Platon, il ne faut croire qu'au témoignage de 
Platon lui-même. Hermann, Michelis et Oldenberg nous ont 
prouvé que, pour se rendre compte de l’évolution des théories 
de Platon, il faut nécessairement distinguer les différentes épo- 
ques de son activité littéraire. Pierre de la Ramée a le premier 
insisté sur le caractère logique de pre-que toutes les oeuvres 
de Platon, mais jusqu'ici ancun travail sur la logique de ce 
philosophe n’a été basé sur l’ensemble des dialogues, et on 
a généralement prétendu trouver toute la logique de Platon 
dans certaines de ses oeuvres auxquelles on a attribué plus 
particulièrement le caractère d'oeuvres logiques. Les travaux 
futurs sur la logique de Platon devraient satisfaire aux eon- 
ditions suivantes : 

1. Se rapporter à toutes les oeuvres de Platon. 

2. Distinguer les différentes époques de l’activité litté- 
raire du philosophe. 

3. Distinguer les théories qu'il a réellement émises ou 
qu'on peut logiquement lui attribuer, des théories dont nous 
trouvons l'application peut-être inconsciente dans ses oeuvres. 

4. Ne pas invoquer les témoignages d’Aristote ni des 
néoplatoniciens qui ont souvent interprété faussement la pen- 
see de Platon. 

Done, un travail nouveau sur la logique de Platon de- 
vra d’abord mettre en &vidence le eontenu logique de chaque 
dialogue, afin de déterminer les rapports qui existent entre les 
différentes oeuvres de Platon et l’ordre chronologique dans le- 


RÉSUMÉS 313 


quel ces oeuvres ont été écrites. Ce n'est que sur cette étude 
préalable de la chronologie, de l'authenticité et de la logique 
de chaque dialogue, qu'on pourra baser une théorie générale 
du système de logique de Platon. 

L’expos& systématique des doctrines logiques de Platon 
aura pour but de les faire comprendre aussi clairement que 
possible. Pour cela, il faudra les disposer dans leur ordre logi- 
que, de manière que chaque théorie obtienne sa place natu- 
relle dans le système embrassant toute la science. La forme 
du système ne peut être prise dans les ocuvres de Platon, 
car il s’agit, non de roproduire le texte de ces oeuvres, mais 
d'en représenter l'essence. D'ailleurs cette forme de système 
doit nous faciliter la comparaison des théories de Platon avec 
les théories modernes, et par conséquent, elle doit avoir un 
caractère plus universel que la philosophie de Platon; elle ne 
peut être différente pour chaque philosophie qu’on cherche 
à comprendre. Apparemment, il y aura dans la forme du système 
un élément subjectif dépendant des idées de l’historien, mais 
cet élément tend à disparaître à mesure que les historiens 
profitent des expériences de leurs devanciers, pour éviter les 
erreurs résultant d’un point de vue trop exclusif. 

L’objeetivite complète est Tideal dont nous pouvons 
approcher sans l’atteindre, et chaque résumé d’une doctrine 
philosophique ancienne dépend nécessairement des idées du 
siècle où vit l'historien. Cette dépendance n’est pourtant pas 
illimitée, et en comparant les travaux sur la logique de Platon, 
depuis le XVI"* siècle jusqu’à nos jours, nous voyons un progrès 
très sensible de Champer à Morainvillier, de Morainvillier à Ten- 
nemann, et de Tennemann à Prantl, quoique chacun de ces 
quatre principaux historiens de la logique de Platon ait cherché 
à la représenter telle qu’ elle lui apparaissait, sans prétendre 
à tirer des écrits de Platon, la forme même du système. Ces 
écrits ne nous fournissent aucune indication sur la forme du 
système qu’aurait choisi Platon pour exposer ses théories; si 
nous voulons donc réunir ces théories en un systéme, nous 


sommes forcés d’en prendre la forme dans le développement 
2a 


314 RÉSUMÉS 


ultérieur de la logique, non dans les oeuvres de Platon. La 
légitimité de ce procédé a été contestée par Zeller; mais Zel- 
ler a choisi lui-même, pour représenter les théories de Platon, 
un ordre arbitraire pour lequel il invoque en vain l’autorite de 
Platon. Il vaut donc mieux représenter les théories d’un philo- 
sophe dans l’ordre qui fait le mieux ressortir les rapports essen- 
tiels, et c’est justement l’ordre systématique, formé par l’évolution 
de la science. Si nous voulons nier le droit de l'historien à or- 
donner systématiquement les théories d'un philosophe, il faudra 
borner la tache de l’histoire de la philosophie à résumer les oeu- 
vres des philosophes, dans leur ordre chronologique. C’est ce 
qu'ont fait beaucoup d'écrivains, surtout parmi les philologues, 
mais ce n'est pas le but d’une étude philosophique de l’histoire 
de la philosophie. 

L'auteur se propose donc, dans des études ultérieures, 
d'exposer systématiquement la logique de Platon, après en 
avoir étudié d’abord le développement dans chaque dialogue 
séparément. L'étude des résultats logiques de chaque dialogue 
doit être unie à la discussion de son authenticité et de l’époque 
à laquelle il a été écrit. 


63 — Srerax Niemexrowsxr: „Über a - Methyl-o - phtalsäure“ /O kwasie 
a- metyl- o- ftalowym). 


Aus Homophtaleyanid (1). CH;. C HEC ER beschrie- 
/ ? 


ben von G. Glock (Ber. d. d. ch. Ges. XXI. 2659), wurde vom 
Verfasser durch Erhitzen desselben mit Salzsäure (Sp. G. 1:19) 
in zugeschmolzenen Röhren, die a-Metyl-o-phtalsäure 
erhalten CH, /\/ COOH 


| 

\/NCOOH 
der erste Homologe der längst in der Benzolreihe bekannten 
o-Phtalsäure. 


RÉSUMÉS 315 


Diese neue Verbindung zeigte, nach wiederholter Umkrys- 
tallisierung aus Wasser und Xylol, folgende Eigenschaften: 
Sie schmilzt bei 152°C, indem sie dabei Wasser verliert und 
in Anhydrid übergeht. Sehr leicht in Wasser, Alkohol, Aceton 
und Aethylacetat löslich, löst sie sich sehr schwer in Chloro- 
form und Benzol, leichter in homologen aromatischen Kohlen- 
wasserstoffen. Mit Resorein erhitzt, giebt sie eine gelbe Schmelze, 
welche im alkalischen Wasser gelöst, eine intensive gelb-grüne 
Fluorescenz zeigt. 

Der trockenen Destillation unterworfen, übergeht sie in 

CH,\/\7C0 
a-Methyl-o-phtalanhydrid: NO 
228.00, 
welches bei 92°C schmilzt. Es ist in organischen Solventien 
leicht löslich. Krystallisiert in Nadeln oder undeutlichen Kry- 
ställchen. Zeigt gleichfals als die freie Säure, die schöne Fluo 
resceinreaction. 

Durch sein ganzes Verhalten zu verschiedenen Agentien 
entspricht es durchaus dem Phtalsäureanhydride. 

Beim Zusammenschmelzen von zwei Molekülen a-Methyl- 
o-pthalsäureanhydrid mit einem Molekül Harnstoff entsteht 


CH; N CC) 


a-Methylpthalimid: a NH 
SAXCO 
durch die Reaction: 
- AB NE, 
BICHE CHILD CO 
CO \ 


CO, + H0 + 2 CH. CH 60 NH: 


Aus Alkohol, in welchem es leicht löslich ist, krystalli- 
siert es in kurzen Nadeln von 196°C Schmp. Löslich im sie- 
denden Wasser, Benzol und alkalischen Laugen, — unlöslich 
in Mineralsäuren. 

CH,NZN/ CO.NH; 
a-Methylphtaldiamid: | 
X7 NCO.NH, 


316 RÉSUMÉS 


entsteht aus dem Vorhergehenden durch die Einwirkung von 
starkem Ammoniak, bei gewöhnlicher Temperatur. Es schmilzt 
bei 188°C, indem es dabei Ammoniak verliert und sich wieder 
in a- Methylpthalimid umwandelt. 


p-Tolyl-a-methylphtalimid 
CERN CO. en 
Be et 
Pre) 04 =: 
wird durch Zusammenschmelzen und nachherige trockene De- 
stillation von p-Toluidin und a- Methylpthalsäure erhalten. 
Schm. 1809 C. Sehr leicht in Chloroform, Benzol und Aethyl- 
acetat, viel schwieriger in Aceton und siedendem Alkohol 
löslich. 


a-Methyloxyphtalanil 


COHEN Y NE 00 cas 
VOR ENT 
ASE SE 

OH 


entsteht beim Zusammenschmelzen von o-Amidophenol und 
a- Methylphtalanhydrid. Es krystallisiert aus Alkohol in dün- 
nen, sechseckigen, verlängerten Plättchen, welche bei 2059 C 
schmelzen. In organischen Lösungsmitteln ist es löslich. In Na- 
triumearbonat gelöst unterliegt es der Umwandlung in 


a-Methyloxyphtalanilsäure 


CH C0 H,00.0H 
CO. NE. C, H, OH 


welche aus der Auflösung des Natriumsalzes mittelst Salzsäure 
ausgeschieden werden kann. Diese neue Verbindung krystalli- 
siert in dünnen Nadeln von 200°C Schm. Der Destillation in 
kleinen Quantitäten unterworfen, übergeht sie, unter Austritt 
von Wasser, in a- Methyloxyphtalanil. 


RÉSUMÉS 317 


Aus der Zusammenstellung aller dieser a-Methylphtal- 
säurederivate mit den entsprechenden Phtalsäurederivaten er- 
giebt sich, dass sie, trotzdem sie mehr Kohlenstoft enthalten, 
dennoch sämmtlich einen niedrigeren Schmelzpunkt besitzen. 


— se — 


Naktadem Akademii Umiejetnosei 
pod redakcya Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. 


Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem A. M. Kosterkiewieza. 


3 Grudnia 1891. 


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PUBLICATIONS DE L’ACADEMIE 
1873 — 1890 


Librairie de la Société anonyme polonaise 
._ (Spétka wydawnicza polska) 
a Cracovie. 


Philologie. — Sciences morales et politiques. 

»Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.« /Classe de philologie, Classe 
d'histoire et de philosophie. Mémoires), in 4-to, vol. U— VIII (38 planches, vol. 
I épuisé). — 30 fl. 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.« /Classe de 
‚Bhilologie. Séances et travaux), in 8-vo, volumes II—XIV (5 planches vol. I 
épuisé). — 33 fl. 50 kr. 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /Classe 
d'histoire et de philosophie. Séances ei travaux), in 8-vo, vol. IIT— XIII, XV—XXV 
(37 pl) — 55 A. 

»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp- 
tes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu- 
mes (81 planches, 115 gravures dans le texte). — 20 fl. 

»Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis: 
sion de linguistigue), in 8-vo, 3 volumes. — 7:50 fl. 

»Archiwum do dziejöw literatury i o$wiaty w Polsce.« /Documents 
pour servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 16 fl. 50 kr. 


Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us- 
que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes. 
Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie- 
wiez. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl. 
»Biblioteka pisarzöw polskich.« /Bibliothèque des auteurs polonais du 
XVI siècle), in 16-0, 15 livr. — 6 fl. 70 kr. 
Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus- 


trantia, in 8-vo imp., 11 volumes. — 60 fi. 
Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol. 
II, Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski. 5 fl. — Vol. IH, IX, X, 
Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civi- 
tatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5 fl. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis 
Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. zo fl. 
Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 5 fl. 
Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 14 volumes. — 42 fl. 
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol. 
II, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. III. Stephani 
Medeksza commentarii 1654— 1668 ed. Seredynski: 3 fl. — Vol. IV, V, IX, XII, XIII, 
Collectanea ex archivo Coll. hist. 15 fl.— Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae 
S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 7 fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 
ed. A. Sokolowski. 2 fl. 
"Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 


42 volumes. — 73 fl. 

Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wislocki 
1546—1553. 5 fi. — Vol. 1I, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu- 
czycki. 10 fl. — Vol. III, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum 
exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai 
Hosii epistolae 1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 15 fl. — Vol. VI, Acta Regis 
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 5 fl. — 
Vol. VIII (pars r. et 2.), XII (pars ı), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 


1507-1795 ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae 
Dobrinensis ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—ı586 ed. Fol- 
kowski. 3 fl. — 


Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. III—V, — 41 fl. 
»Starodawne prawa polskiego pomniki.« Anciens monuments du droit 
polonais) in 4-to, vol. I—X. — 36 fl. 

Vol. H, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 6 fl. — Vol. II, 
Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. PBobrzyñski. 3 fl.— 
Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — Vol. V, Monu- 
menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 3 f. — Vol. VI, Decreta 
in iudiciis regalibus a. 1507—ı531 ed. Bobrzynski. 3 fl. — Vol. VII, Acta expedition. 
bellic. ed. Bobrzynski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 6 fl. — Vol. VIII, An- 
tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — Vol. IX. 
Acta iudici feodalis superioris in castro Golesz r405— 1546. Acta iudicii criminalis Mu- 
szynensis 1647—1765. 3 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec, XV ed. Ula- 
nowski. ı fl. 


Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 4 fl. 


Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.« /7raité de l'ancien. 
droit civil en Pologne), in 8-vo, 1874. — 1 fl. 20 kr. Walewski A., »Dzieje 
bezkrélewia po skonie Jana IIl.« /Z’interregne après la mort de Sean III 
Sobieski), in 8-vo, 1874. — 3 fl. Straszewski M., »Jan Sniadeckie /%. S., 
étude littéraire), in 8-vo, 1874 — 3 fl Wisiocki W., Catalogus codicum 
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Cracoviensis, in 8:vo, 
Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., »Wykaz zabytköw przed- 
historyczuych.« /Monuments préhistoriques), in 4-to, 1877 (6 planches) — 60 kr 
Zakrzewski V., »Po ucieczce Henryka.« /Z’interregne après le départ de Hen- 
ri de Valois), in 8-vo, 1878. — 3 fl. 75 kr. Zarafski S., »Geograficzne 
imiona slowiañskie« /Dictionnaire géographique des pays slaves}, in 8-vo; 
1878. — 2 fl. Stronczynski K., »Legenda o sw. Jadwidze.« (Za légende 
de S, Hedvige), in 4-to, 1880 (65 planches). — 6 fl. Zebrawski T., »Teofila 
o‘sztukach ks. troje.« /7heophili Diversarum artium schedula; traduit en po- 
lonais), in 8-vo, 1880. — 1 fl. 20 kr. Morawski K., »Andrzej Patrycy Ni- 
decki.« /A. P. N., étude litiéraire), 1-e partie. 1522—1572, in 8-vo, 1884. — 
2 fl. Krasinski S. A., »Slownik synonimöw polskich.« /Syronymes de la lan: 
gue polonaise), in 8-vo, 1885, 2 volumes. — 5 fl. Ossowski G., »Zabytki 
przedhistoryezne etc. Monuments préhistoriques de l'ancienne Pologne.« Texte 
polonais et français, in 4-t0, 1879 — 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre). — 
$ f. Malinowski L., »Modlitwy Waclawa.« /ZLivre d'heures de Venceslas, mo- 
nument de l'ancienne langue polonaise), in 8-vo, 1887. — 1 fl. Semkowicz 
A., »Krytyczny rozbiör dziejöw Dlugosza.« Analyse critique de l'Historia Po- 
lonica de Diugosz), in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija 
polska,« 8-vo, 1872—1888, 11 volumes. — 110 fl. Kolberg O., »Lud, jego 
zwyczajee etc. /Recherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873— 1888, 
19 volumes (V— XXI). — 59 fl. Ossowski G., »Wielki kurhan ry2a- 
nowski.« /Grand kourhan de Rysandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra- 
vures). — 5 fl. Piekosinski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze- 
niu.e (Sur l’origine dynastique de la noblesse polonaise], in 8-vo, 1889.— 4fl. 
Czerny F., »Ogölna geografija handlu.« /Géographie commerciale), in 8-vo, 
1889. — 3 fl, Pawlicki S., »Historyja filozofi greckiej.« (Histoire de la phi- 
losophie grecque), t. 1, in 8-vo, 1890. — 3 fl. 


Sciences mathématiques et naturelles. | 

»Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 16 volumes (II—XVI, 151 planches, 
vol. I épuisé). — 80 fl. 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñ.«/Séances et travaux), in 8-vo, 
21 volumes (152 planches). — 65 fl. 

»Sprawozdania komisyi fizyjograficznej.« /Comptes rendus de la Commis- 
sion de physiographie), in 8-vo, 21 volumes (II. IV—XXV 40 planches, vol. 
I. II. IV. V épuisés). — 90 fl. 

»Atlas geologiczny Galicyi.e Atlas géologique de la Galicie), in fol, 
2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fl. - à 

»Zbiör wiadomoéci do antropologii krajowej.« /Comptes rendus de la Com- 
mission d'anthropologie), in 8-vo, 13 vol. I—XIV (83 pl., vol. I épuisé). — 46 fl. 5okr. 


Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais), in 8-vo, 
1882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazöw technicznych tyczacych 
sie budownictwa.« /Terminologie de l'architecture], in 8-vo, 1883. — 2 fl. 
Franke J. N., »Jan Broiek.« /7. Broscius, mathématicien polonais au XVII 
siècle), in 8-vo, 1884. — 2 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania 
obiegu cial niebieskich.e (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes), 
in 8-vo, 1889. — 5 fl. Mars A., »Przekröj zamroZonego ciala osoby zmarlej 
podczas porodu skutkiem pekniecia macicye. /Coupe du cadavre gelé d'une per- 
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan- 
ches in folio avec texte, 1890. — 6 fl. 


»Rocznik Akademii.« /Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1874—1889 
16 vol. (1873 épuisé) — 9 fl. 60 kr. 

»Pamietnik 15-letniej dzialalnoéci Akademii.e /A/émoire sur les travaux 
de l'Académie 1873—1888), 8-vo, 1889. — 2 fl. 


— —6000D- — 


FEB 5 189 
BULLETIN INTERNATIONAL 


DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES 
J2 > . = DE CRACOVIE 


COMPTES RENDUS 


DES 


SÉANCES DE LANNEE 1891. 


DÉCEMBRE. 


CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ 


EE OT 


L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1872 PAR. 


S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. 


ProrecrEUR DE L’ÄCADEMIE: 
S. A. L L'ARCHIDUC CHARLES LOUIS. 


Vice-Prorecreur: S. E. M. Juzrex DE DunaJEwsKki. 


Pr£sıpent: M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI, 


SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA. 
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: 


($. 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté 


Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom 


mes par S. M. l'Empereur. 
($. 4) L'Académie est divisée en trois classes: 
a) classe de philologie, 
b) classe d'histoire et de philosophie, 
ce) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 
($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c'est dans 
cette langue que paraissent ses publications, 


Le Bulletin international parait tous {es mois, & F’exceplion 


des mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux 


parties, dont la première contient l'exbrait des procès verbaux des 


séances (en français), la deuxième les résumés des mémoires el 


communicalions (en français ou en allemand, au choix des auteurs). 


Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr. 
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes. 


Nakladem Akademii Umiejetnosci 
‘pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. 


Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza. 


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FEB © 1892 


BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVMIE. 


N° 10. Décembre. 1891. 


Sommaire: Séances du 9, 14, 21 décembre 1891. — Résumés: 64. 
Orichoviana. Opera inedita et epistulae Stanislai Orzechowski ed. J. Ko- 
RZENIOWSKI. — 65. C. Morawskr. André Patrieius Nidecki. Sa vie et ses 
oeuvres. — 66. Comptes rendus de la Commission de linguistique. 4° vol.— 
67. L. Srerssach. Sur la vie et les oeuvres de Théocrite — 68. S. Smorxa. 
Sur la genèse de la constitution du 3 mai 1791. — 69. V. Czermax. Rap- 
port sur les travaux de la mission de Rome en 1890/91. — 70. A. Le- 
wickr. Rapport sur les recherches dans les archives de Dresde, de Danzig 
et de Koenigsberg. — 71. N. Cysurskı et A. Beck. Recherches sur les 
phénomènes électriques dans la couche corticale du cerveau des singes 
et des chiens. — 72. M. Racızorskı. Recherches sur la flore rhétique 
en Pologne. 


Séances 


Classe de Philologie 


Séance du 9 décembre 1891 


Présidence de M. C. Morawski 


Le Secrétaire présente les dernières publications de la 
Classe: 

Orichoviana. Opera inedita et epistulae Stanislai Orzechowski. 
1543—1566. Vol. I, ed. Dr. Joserx Korzenıowskı, 8°, XXVIII, 740 p.!) 

C. Morawskr. „Andrzej Patrycy Nidecki. Jego Zycie i dziela“ (An- 
dré Fatricius Nidecki, Sa vie et ses oeuvres), 8, X, 402 p.?) 

»Sprawozdania Komisyi jezykowej‘ (Comptes-rendus de la Commission 
de linguistique), IN° vol., 8°, 384 p.°) 


1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 323. 2) ib. p. 337. 3) ib. p. 344. 


320 SÉANCES 


M. Lxrox Srerxsacn donne lecture de son mémoire sur 
la vie et les oeuvres de Théocrite. !) 


Classe d'Histoire et de Philosophie 


Séance du 14 décembre 1891 


Présidence de M. F. Zoll 


M. Crarres Porkasskı donne lecture de son mémoire sur 
la méthode des études sociologiques. 

M. Sraniscas SmorxA fait une communication sur la ge- 
nèse de la Constitution du 3 mai 1791.?) 


Le Secrétaire rend compte des travaux des Commissions. 

La Commission juridique a procédé, dans la séance du 26 
novembre, au renouvellement de son bureau. M. F. Zorn a été réélu pré- 
sident, M. Kasrarer, vice-président et M. B. Uraxowsxr, secrétaire de la 
Commission. 

Dans la même séance, il a été décidé de publier un recueil inti- 
tulé: „Archiwum komisyi prawniezej“ (Archives de la Commission juridique) 
destiné à conserver les monuments juridiques de moindre étendue. M. M. 
PrexosiXskr et Uranowskı ont été chargés de le rédiger. 

M. Uraxowskr a ensuite rendu compte des travaux entrepris pour 
la préparation d’une édition complète des monuments du droït polonais 
écrit et coutumier jusqu’à la fin du XV: siècle. Cette publication contien- 
dra aussi des documents pour servir à l’histoire du droit germanique et 
canonique en vigueur en Pologne. 

M. M. Asranam et BLumexsrok sont priés de s'occuper de cet ouvra- 
ge; M. Uraxowskı en dirige les recherches préparatoires. 

La commission a pris en considération un exposé présenté par M. 
Uranowskı au sujet de la systématisation des publications futures de la 
Commission. Elle a reconnu la nécessité d'une édition critique des con- 
stitutions des diètes et d’un recueil des édits royaux. Elle a résolu de 
faire commencer sans retard les études préparaloires pour l'édition des 


1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 348. 2) ib. p. 350. 


SÉANCES 321 


constitutions des dietes, depuis Sigismond I jusqu'à la fin du règne de 
Sigismond III, et a confié ce travail à M. Oswan» Barzer. 

Enfin M. Uraxowskı a rendu compte des recherches opérées dans 
les archives et des études de manuscrits auxquelles il s’est livré pendant 
les mois de juin, octobre et novembre. Il a fouillé successivement, à Lé- 
opol, les bibliothèques Ossolinski. Pawlikowski, Baworowski, à Posen la 
bibliothèque Raczynski, celles de la Société des amis de la science (Towa- 
rzystwo Przyjaciöl Nauk) et du séminaire, les archives et la bibliothèque 
du chapitre, a Gnesen, la bibliothèque et les archives du séminaire, la 
bibliothèque et les archives du chapitre, a Körnik, la bibliothèque de M. 
le comte L. Zamoyski, à Breslau, celle de l’Unive:site, enfin la bibliothe- 
que royale de Berlin. Dans toutes ces collections, il a examiné les ma- 
nuscrits contenant des documents et textes juridiques et a été assez heu- 
reux pour obtenir que ces manuscrits fussent communiqués pour un cer- 
tain temps à la Commision. M. Uraxowskr a exprimé ses plus chaleureux 
remerciments aux personnes dont le grand zèle et les lumières ont su 
alléger sa tâche et spécialement, aux membres du Clergé de Posen et de 
Gnesen, à M. Celichowski de Kornik, à M. Ketrzynski dont les précieuses 
indications ont facilité singulièrement ses recherches dans la bibliothèque 
de M. le comte V. Baworowski et dans celle de Breslau. 

La Commision historique a choisi, dans la séance du 27 no- 
vembre, M. F. Pırkosısskı comme président, pour l’année 1892. 

Dans la même séance, M. S. Smorxa a tracé le plan des travaux 
à exécuter dans les archives du Vatican, pendant l’année 1891—92. M. 
M. Lours BorAarysskı et THapée Srernaz en sont chargés. M. V. Czermax 
à ensuite rendu compte de ses recherches dans les archives du Vatican, 
pendant l’année 1890—91. Enfin M. A. Lewickr a lu un rapport sur son 
excursion aux archives de Dresde, Danzig et Koenigsberg. 


Classe des Sciences mathématiques et naturelles 


Séance du 20 décembre 1891 


Présidence de M. E. Janczewski 


Le secrétaire présente le compte-rendu de la séance de 
la Comission d’anthropologie qui a eu lieu le 26 no- 
vembre 1891. 

1* 


322 SÉANCES 


Dans cette séance on a élu à la place de feu M. Korernrekr MM. 
G. Ossowskr et R. Zawınıyskı comme secrétaires de la Commission. M. G. 
Ossowski a ensuite exposé les résultats des fouilles qu'il a entreprises en 
1891 dans la caverne de Werteba à Bilez Zloty. 

MM. F. Kreurz et J. RosrariNser présentent le mémoire 
de M. Racızorskı: Recherches sur la flore rhétique en Pologne.) 

M. N. Cyeursri en son nom et au nom de M. Beck pré- 
sente une communication sur les phénomènes électriques dans la 
couche corticale des singes et des chiens. ?) 

La classe se forme ensuite en comité secret et vote 
l'impression des mémoires présentés. 


1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 375. 2) ibid. p. 369. 


Résumés 


64. — J. Korzenıowskı. Orichoviana. Opera inedita et epistulae Stanislai 
Orzechowski. 1543—1566. Vol. 1. Cracoviae, 1891. In 8° XXVII et 
740 p. 


Stanislas Orzechowski est un des meilleurs &crivains po- 
litiques dont s’honore la littérature polonaise. Ses nombreux 
ouvrages, écrits en latin ou en polonais, lui assignent une place 
distinguée parmi ces hommes de lettres qui, au 16° siècle, e- 
xereerent une si grande influence sur l'opinion publique, en 
Pologne. Avec André Fryez Modrzewski, il est le plus impor- 
tant de ces théoriciens politiques. Son système basé sur la 
théocratie, erroné et entaché d’extravagances en maint endroit, 
lui survéeut et triompha même en partie, lorsque, après sa 
mort, la réaction catholique vainquit et abolit le modérantisme 
religieux si largement étendu au 16° siècle et dont le plus émi- 
nent partisan avait été Fryez Modrzewski. Ce n’est pas seu- 
lement comme écrivain fécond et varié qu’ Orzechowski mérite 
d’être connu: son nom et sa vie appartiennent à l’histoire de 
Pologne. Il occupe en effet une place marquante dans l’histoire de 
l'Eglise et dans celle du mouvement réformiste dans son pays; 
c’est un type caractéristique, tranché, de combattant mêlé 
à toutes les luttes intestines de son époque. 


324 RÉSUMÉS 


La vie et les oeuvres d’Örzechowski ont donné lieu à un 
grand nombre d’études et de travaux parmi lesquels nous de- 
vons signaler l'ouvrage de François Bohomolec, Jésuite et 
auteur dramatique du 18° siècle, celui de Francescantonio 
Zaccaria, jurisconsulte italien et historien ecclésiastique de va- 
leur, celui du comte Joseph Maximilien Ossolinski, célèbre et 
savant fondateur de l’Institut National de Léopol, l’élégant et 
remarquable travail de l'historien polonais Louis Kubala, et 
enfin l'oeuvre la plus étendue qui ait été publiée sur nos écrivains 
politiques, celle de M. le comte Stanislas Tarnowski. Néanmoins, 
malgré qu’on se soit occupé d’Orzechowski à tant de reprises 
et avec tant de zèle, sa biographie, ses actions, son influence 
sur la Pologne de son temps sont loin de nous être parfaite- 
ment connues. Le Jésuite Bohomolec avait trop peu consulté 
les sources, et ses recherches avaient été trop superficielles. 
Zaccaria s’est surtout occupé de la question du mariage d’Orze- 
chowski par rapport au droit canon. Le consciencieux travail 
d’Össolinski est le premier recueil sérieux de documents sur 
la vie d’Orzechowski et sur ses oeuvres; mais il est composé 
exclusivement au point de vue bibliographique. Kubala, dans 
son étude si brillante et si délicate, n’examine „le Tribun de 
la Petite Pologne“ que d’un seul côté. Quant à M. le comte 
Tarnowski, il n’a considéré dans Orzechowski que l'écrivain 
politique. 

Orzechowski ne brilla pas seulement comme littérateur, 
mais encore comme historien de son temps (Annales 1548 
— 1553), comme orateur sachant entraîner les foules, comme 
théologien, ou plutôt sophiste-rhéteur capable de parler de 
tout avec la même puissance et la même habileté, la même 
éloquence et la même audace. Cet étrange personnage fit de 
sa vie privée une affaire publique, et apporta tous ses soins 
à étendre cette publicité. C’est une figure exceptionnelle dans 
la société polonaise du 16° siècle, c’est, s’il est permis de s’ex- 
primer ainsi, le publiciste avancé du parti catholique. Il pré- 
sente quelque analogie avec le célèbre réformateur - publiciste 
Pierre Paul Vergerio. C’est en effet pour l'Eglise catholique 


RÉSUMÉS 325 


qu’ Orzechowski a combattu avec le plus d’ardeur ; c’est pour 
elle, pour la défense de ses droits, de ses privilèges, de ses 
principes, qu'il a toujours été sur la brèche. Il ne faisait qu'une 
seule exception: le célibat ecclésiastique. Dès le début de sa 
carrière littéraire, 1l le réprouve, il l'attaque dans ses écrits. 
Il n’est done pas étonnant que, quoique ordonné prêtre, il se 
soit marié: Luther, Jean Easki, Krowicki, Lntomirski, beau- 
coup d’autres, presque tous les réformateurs du 16° siècle 
ont commencé par le mariage; ce qui est tout-à-fait ex- 
traordinaire c’est que, prêtre marié, excommunié par l'Eglise, 
il n'ait pas rompu avec elle, mais au contraire, ait été en 
toute occasion un de ses plus vaillants champions dans les com- 
bats contre les Réformés. Il est vrai que d’un autre côté il 
défendit aussi énergiquement sa femme contre l'Eglise. Le 
présent volume jette un jour nouveau, ou plutôt donne de 
précieux renseignements sur la vie et les oeuvres d'Orzechow- 
ski. Il contient, outre sa correspondance, quelques-uns de ses 
ouvrages inédits. 

Dans une préface d’une vingtaine de pages, l'éditeur 
nous donne à grands traits une biographie d’Orzechowski ap- 
puyée, soit sur l’autobiographie même de l'écrivain, soit sur 
des documents officiels. Orzechowski naquit le 11 novembre 
1513, à Przemysl, d’une riche famille de gentilshommes. Il 
commença ses études dans sa ville natale, puis les continua 
à Cracovie, à Vienne, à Leipzig, à Wittenberg où, comme 
il le raconte lui-même, il fut l'élève de Martin Luther et de 
Philippe Mélanchton. Il se rendit ensuite en Italie où il sui- 
vit, à l’université de Padoue, les leçons de Lazare Bonamico 
et d’Antonio Pariseo, à Venise, celles d’Egnazio, et enfin, 
à Bologne, celles de Romolo Amaseo et de Louis Boceadiferro. 
Quelques années après, on le retrouve à Rome, à la cour du 
cardinal Jerome Ghinueci, auquel il avait été reccommandé 
par le cardinal Contarini. Il eut comme condisciples, en Italie, 
le cardinal Alexandre Farnèse et le célèbre historien polonais, 
Martin Kromer. Revenu et définitivement établi en Pologne 
vers 1542 „gratiis Romanis et expectationibus onustus*, c’est 


326 RÉSUMÉS 


seulement en 1543 qu'il fut ordonné prêtre, et cela presque 
malgré lui „ac modo non vinetus“, par l'archevêque de Léo- 
pol. A l’époque de son ordination il avait depuis longtemps déjà 
de hautes dignités ecclésiastiques. 

Il eut des discussions retentissantes et nombreuses avec 
son évêque, tantôt sur le célibat, tantôt sur le second baptême 
des Ruthènes orthodoxes admis dans l'Eglise catholique; enfin, 
après l'avoir annoncé en plein synode, il épousa Madeleine 
Chetmska, fille d’un riche gentilhomme du territoire de Cracovie: 
il avait préalablement renoncé à tous ses bénéfices et pr&bendes- 
Dès ce moment Orzechowski se jette tout entier dans la lutte 
qui devait remplir son existence, lutte passionnée, inflexible 
pour la défense de sa femme et surtout pour l'abolition des 
prohibitions empêchant le clergé de contracter des mariages légi- 
times. Il s’adresse à tout le monde, il tache de gagner tout le 
monde à sa cause: la noblesse, que sa parole enflammée sou- 
lève et persuade dans les diétines et les diètes générales du 
Royaume de Pologne, ainsi que dans les synodes provinciaux, 
les évêques, l’Université, les nonces du Pape, Louis Lippo- 
mano, évêque de Vérone, Berard Bongiovanni, évêque de 
Camerino, Jean Francois Commendone, célèbre légat et car- 
dinal auquel il dédia son autobiographie, les papes Jules III, 
Pie IV, enfin le roi de Pologne, Sigismond- Auguste, à qui il 
adresse sans relâche des appels violents, des suppliques pressantes. 
L'Eglise resta sourde à ce déchaînement d’eloquence. Mais 
Orzechowski ne s’en tint pas à ces questions; simultanément il 
écrivait avec une pureté de langage et de style aussi remarquable 
que la virulence des expressions „le traité sur les relations de l'Egli- 
se Romaine avec les églises d'Orient, il entamait avec les protes- 
tants des controverses irritées et conduisait une polémique inju- 
rieuse contre le modéré Fryez Modrzewski, contre Luther, contre 
François Stancar, célèbre réformateur de Mantoue, enfin con- 
tre les Antitrinitaires polonais et les diverses nuances de cette 
secte. Faible théologien, ergoteur, il ne combattait pas avec 
des arguments théologiques, quoique ses écrits soient saturés 
de citations d'auteurs sacrés, mais il préférait puiser ses dé- 


RÉSUMÉS 31 


monstrations dans le recueil de lois civiles, s’efforçant surtout 


) 
de prouver le danger des sectes au point de vue politique. 
Aussi appartient-il bien moins à la littérature religieuse qu’à 
la littérature politique; on peut le citer dans la premiere, mais 
c’est dans la seconde qu'il faut le classer, c’est elle qui lui 
a donné le renom littéraire dont il jouit. 

Les oeuvres d’Orzechowski sont fort nombreuses et ont 
été très souvent rééditées séparément; néanmoins on n’en 
a jamais publié la collection complète. Cette négligence est 
fort regrettable, car elle nous a fait perdre des ouvrages de 
valeur qui méritaient d’être conservés. L'éditeur de ce volume 
a, dans la préface, dressé le catalogue de l’oeuvre d’Orzechow- 
ski, s'appuyant non seulement sur ses livres publiés et sur les 
inedita connus, mais aussi sur les citations de ses propres ou- 
vrages dont notre auteur est assez prodigue, et sur les ment 
ions qu’en font d’autres écrivains. Ce catalogue contient le- 
nombre imposant de 66 titres; il est vrai que quelques attri- 
butionss ont douteuses. En somme, il existe 40 ouvrages d'Orze- 
chowski connus et publiés, en y comprenant ceux que lon 
livre au public dans le présent volume; il y en a3 en ma- 
nuscrits qui n’ont pas encore été imprimés; les 23 autres sont 
des ouvrages qui ne peuvent avec certitude lui être attribués, 
ou qui sont inconnus. La correspondance originale d’Orzechows- 
ki ne nous est malheureusement pas parvenue. Nous ne pos- 
sédons de lui qu’une seule lettre en original, et très proba- 
blement elle n’est pas de sa propre main. Elle était pourtant 
énorme, cette correspondance, et d’un genre éminemment étrange. 
Orzechowski, très vaniteux, très amoureux de renommée, de 
-réclame“ n’a peut-être pas écrit une seule lettre intime: il 
apportait tous ses efforts à ce que ses lettres, même celles qui 
eussent pu ou dû demeurer secrètes, fussent répandues à pro- 
fusion , divulguées à tous. Il en conservait toujours des copies 
et les communiquait à ses amis et confidents. Presque dans 
tous ses écrits, il rappelle ses ouvrages antérieurs, y renvoie, 
en recommande la lecture. Aussi chez lui une simple épître 
privée a-t-elle ordinairement le caractère d’un manifeste, d’une 


328 RÉSUMÉS 


dissertation, d'un plaidoyer, et cela d'autant plus qu’elle est 
écrite dans un style irréprochable, poli, excessivement travail- 
le. C’est pour cela qu'on a pu dans un même volume faire 
figurer cette correspondance à côté d’autres travaux littéraires. 
Cependant le sort de ces compositions si soignées pour lesquel- 
les l’auteur désirait un si grand éclat, une si vaste notoriété, 
a été vraiment extraordinaire: elles eussent probablement péri 
à tout jamais sans le zèle actif d’un érudit, à qui l’histoire de 
Pologne est redevable de la conservation de tant de matériaux 
de premier ordre: Stanislas Görski, chanoine de Cracovie et 
de Plock. Ce modeste savant, qui nous a laissé la collection 
célèbre des „Acta Tomiciana* ou actes de la Chancellerie roy- 
ale de 1507 à 1548, le recueil des lettres de l’évêque de Cra- 
covie, Pierre Tomicki, les oeuvres d'André Krzycki et quantité 
d’autres sources d’un prix inestimable pour l’histoire littéraire 
et politique de la Pologne, rassembla en deux gros volumes 
les oeuvres et la correspondance de Stanislas Orzechowski. Ces 
manuscrits, (lun est au Musée Czartoryski à Cracovie. Mss. 
N° 2117; l’autre, dans la bibliothèque de M. le comte Bra- 
nicki, à Sucha, en Galicie, Mss. N0 6) contiennent à peu 
près les mêmes pièces. Ils se complètent cependant l’un lau- 
tre, dans certains détails. Pour la présente édition, M. Ko- 
rzeniowski à mis à profit, non seulement les imprimés du 16° 
sièele renfermant des lettres d’Orzechowski, mais encore les 
manuscrits du Musée Czartoryski (Mss. N° 3585. 3727), ceux 
de la bibliothèque de l’Université de Cracovie (Mss. N” 59. 
226), ceux de l’Institut National Ossolinski à Léopol (N° 653), 
ceux de la bibliothèque impériale publique à Petersbourg 
(Jar. F. XV. 16 et Pasnoss. F. IV. 138), la collection d’au- 
tographes de la bibliotheque royale de Berlin, et, enfin, un 
manuserit des archives du Chapitre de Cracovie. 

Notre volume contient 110 opuseules ou lettres. 

Parmi les plus importants travaux publiés iei pour la 
première fois, d’après les manuscrits, on doit signaler les sui- 
vants: 


RÉSUMÉS 329 


N9 1. Respublica Polona proceribus Polonis in conventu 
generali, 1543. : C’est la première brochure politique de l’au- 
teur qui avait alors trente ans: elle a trait à la diète alors 
rassemblée à Cracovie. Après un long avant-propos dans lequel 
l’auteur personnifie la République de Pologne parlant aux sé- 
nateurs de l'amour de la patrie, et les invitant à vaquer avec 
sollicitude à leurs propres affaires dans l'intérêt des affaires 
publiques, le livre contient dix chapitres concernant les points 
défectueux de l'administration intérieure de l'Etat. Il y parle 
de la vente des charges, du danger des diètes fréquentes, des 
levées en masses (pospolite ruszenie) réitérées ou inutiles, fai- 
tes au moment où l’on n'avait point d’ennemis, de l’injuste 
répartition des impôts écrasant les pauvres paysans, des défauts 
de la législation et de la constitution des tribunaux, de la 
manière vicieuse de rendre les arrêts, enfin, —et il est ici un 
des premiers antisémites de son temps, — de la tolérance accor- 
dée aux Juifs. 

N° 13. Apologia, 1547. Dans cet ouvrage dédié au 
comte André de Görka, castellan de Posen, un des hommes 
les plus remarquables de cette époque, Orzechowski réfute les 
calomnies lancées contre lui au sujet d’un petit livre qu'il 
avait écrit contre le célibat, sous la forme d’un discours adressé 
au concile de Trente. 

N® 25—26. Oratio ad equites Maroris Poloniae contra 
matrimonium secundum Sigismundi Augusti regis, et „De se- 
cundo contugio serenissimi regis Poloniae Sigismundi Augusti 
ad equites Polonos oratio secunda.* Comme on le sait, le roi 
Sigismond Auguste, après la mort de sa première femme, Eli- 
sabeth d’Autriche, contracta secrètement un second mariage 
avec Barbe Radziwi#, veuve du palatin de Troki, Stanislas 
Gasztold, et fille de Georges Radziwilt. Cette mésalliance elan- 
destine du souverain provoqua dans le pays un vif méconten- 
tement qu’activerent encore les menées de la reine-mere, Bone 
Sforza, et des magnats ses partisans, entre autres du puissant pa- 
latin de Cracovie, Pierre Kmita. C’est dans la Grande Pologne 
que se manifesta plus particulièrement cette opposition à l'union 


330 RÉSUMÉS 


du roi avec une Lithuanienne. (C’est aussi dans cette contrée 
que parurent le plus de pamphlets tournant en dérision ce ma- 
riage, et c'est pour ce motif qu Orzechowski, elient de Kmita, 
adressa sa philippique enflammée à la noblesse de la Grande 
Pologne. Dans cette diatribe, il s'exprime avec une violence 
inouïe contre le roi et Barbe Radziwill. Avec une insolence 
féroce il couvre de bouë cette princesse et sa famille; il me- 
nace même en finissant de renverser le souverain du trône où 
l’on appellera Maximilien d'Autriche. C’est un des libelles les 
plus outrés de cette plume envenimée et servile. Le second 
discours est encore peut-être plus furieux et plus puissant que 
le premier; il appelle à la révolte la noblesse polonaise et signale 
un détail jusqu'ici complètement ignoré: cette alliance, d’après 
notre écrivain était incestueuse. La jeune et belle reine était, 
selon cette opinion, la fille naturelle du roi Sigismond I, père 
de Sigismond-Auguste. Ces deux discours sont des documents 
de premier ordre sur l’état des esprits en Pologne, au 16° siècle. 
Leur latinité merveilleuse rappelle les harangues de Cicéron 
contre Catilina. 

N° 29. Ad Nicolaum Brudzowium Tractatus rationem 
universalis ÆEcclesiae ac Sedis Romanae continens. 1549. Ce 
traité, complètement oublié jusqu'à nos jours, est un des plus 
curieux ouvrages religieux d’Örzechowski; il y établit la pri- 
mauté du pape, et y parle des rapports avec les églises d'Orient. 
Orzechowski, né sur les confins où se touchent les deux gran- 
des branches slaves, les races Polonaise et Ruthène, d’un père 
polonais et d’une mère fille d’un prêtre gree, se plaisait sou- 
vent à se dire „gente Ruthenus, natione Polonus“ et, quoiquil 
appartint à l'Eglise romaine dans laquelle il était même prêtre- 
— prêtre peu soumis à ses supérieurs, il faut l’avouer, — fort 
souvent, avant et après son mariage, il éleva la voix dans la ques- 
tion des rapports réciproques entre les églises d'Orient et d’Ocei- 
dent. Il comprenait sous le nom d’Eglise catholique, Æcclesia ca- 
tholica, Exxknsiz 42500, quatre grandes divisions, c’est-à-dire: 
les patriarchats de Rome, de Constantinople, d’Antioche et d’A- 
lexandrie. Il reconnaisait au chef de celui de Rome, au succes- 


RÉSUMÉS 3al 


seur de Saint Pierre, la supr&matie sur l’Eglise entiere, mais 
il déniait ceite suprématie à l'Eglise romaine. 

N° 31. Oratio pro Valentino plebano in Krezonow. 1549. 
C’est un des rares écrits en polonais de notre recueil. Valentin, 
curé du petit village de Krezonöw, dans le diocèse de Cra- 
covie, fut un des premiers prêtres mariés; traduit devant le 
tribunal de l’évêque Samuel Maciejowski, il fut, malgré la bril- 
lante plaidoirie d’Orzechowski, condamné à la détention et en- 
fermé dans le château de Lipowiec. 

N° 37. Epistula Stanislai Orichovii de coelibatu ad Pe- 
trum Kmitam. 1547(?). Cet opuscule est un de ceux qu’Orze- 
chowski a dirigés contre le célibat. Il faut ranger dans la 
même catégorie le N° 38: Appellatio Stanislai Orichovii, 1549, 
contre la sentence de l’évêque de Przemysl. On y trouve une 
foule de détails sur la personne de l’auteur. Le N° 71 appar- 
tient encore au même groupe; c'est, sous la forme d’une lettre 
à l'Université de Cracovie, une défense contre les jugements 
rendus par les évêques polonais dans la cause d’Orzechowski, 
et un plaidoyer contre le célibat. 

N° 87. Conclusiones in hereticos pro salute patriae. Cet 
ouvrage extrêmement rare fut primitivement écrit en latin, 
puis traduit en polonais. C’est une lettre au prince Nicolas Ra- 
dziwill, palatin de Wilna, à laquelle sont ajoutées 23 conclu- 
sions contre les sectaires et surtout contre Stankar, Lismanin, 
Statorius, Krowicki, Blandrata et plusieurs autres. Dans ce 
traité Orzechowski développe l’idée qu’il a trop souvent répétée 
que les novateurs sont des perturbateurs de la paix des états, 
qu'il faut les traîter comme des criminels politiques. 

N° 93. Stanislao Hosio S. R. E. Cardinal. 1563. Le 
célèbre cardinal Hosius, évêque de Varmie, fut un des prési- 
dents du concile de Trente. Orzechowski lui écrit, en mai 1563, 
une lettre fort longue, dans laquelle il rend compte de la po- 
lémique qui s'était élevée entre lui et André Fryez Modrzewski, 
au sujet du concile de Trente dont ce dernier contestait la 
légalité. Néanmoins il ne craint pas d'exposer à Hosius toute 
Virritation que le concile a fait naître dans les pays d'Orient, 


339 RÉSUMÉS 


dont le clergé schismatique était froissé de n'avoir pas été ap- 
pelé à y prendre part. Hosius répondit à Orzechowski par le 
traité „De loco et authoritate Romant pontificis in Ecclesia 
Christ et conciliis* (publié en 1567). A son tour Orzechowski 
répliqua par un mémoire fort étendu et fort intéressant mais 
dont, malheureusement, nous n’avons que des fragments, dans 
lequel il agite encore une fois la question des rapports entre 
les églises d'Orient et d'Occident. Il faut considérer Orzechowski 
comme un précurseur de lunion religieuse de Brzesé (1595). 

NIE STAATEN Joannem Przerembium ..... Stanislai 
Orechovii pro confirmatione absolutionis suae ab  ecclesiastica 
censura supplicatio. 1563. Cette &pitre est fort différente de ton 
de la célèbre et orgueilleuse supplique au pape Jules III. 
(Bâle, 1551). Orzechowski lécrivit dans la conviction que la 
suspension momentanée de la censure canonique prononcée 
contre lui, en 1552, était équivalente à une permission spéciale 
d’enfreindre la règle du célibat. Elle appartient à la classe des 
écrits où notre écrivain, plaidant „pro domo sua.“ préconise le 
mariage des prêtres. 

N° 96. Vita Stanislai Orichovii, ad Joannem Franciscum 
Commendonum. 1564. Cette autobiographie, la seule qu’un écri- 
vain polonais du 16° siéele nous ait laissée, avait été consultée 
par Bohomolee. Publiée pour la première fois, elle est d’une lecture 
des plus attachantes. Commendone, comme on le sait, avait parcouru 
en 1563 et en 1564 le territoire de la Pologne en tous sens; il en 
avait même visité les provinces les plus éloignées, poursuivant sa 
route jusqu'en Podolie. Au cours de ce voyage, pendant un séjour 
chez le comte Jean Christophe Tarnowski, il rencontra Orzechowski 
qui lui soumit son affaire et le pria de lappuyer pour une 
solution définitive. A la demande de Commendone, Orzechowski 
composa un mémoire dans lequel il fait le récit de ses pre- 
mières années, de son éducation, de ses études en Allemagne 
et en Italie, de son retour au pays, de son ordination forcée, 
de son mariage, de son existence depuis cet évènement, de ses 
occupations et de ses travaux littéraires. 


RÉSUMÉS 333 


N 101. Oratio in conventu partieulari Visnensi. 1566. 
Ce discours, un des moins connus parmi les travaux politiques 
d’Orzechowski, fut composé à l'occasion du départ projeté de 
la reine Catherine d'Autriche, troisième femme de Sigismond 
Auguste, et du divorce du roi. Le Saint-Siège s’opposait à ce 
divorce, et la noblesse de la Grande Pologne, docile aux intri- 
gues de l’archevêque Uchanski et de l’habile diplomate, envoyé 
d'Autriche, Dudyez, ne voulait à aucun prix consentir à l'éloi- 
gnement de la princesse. Le grand historien polonais, Joseph 
Szujski, a tracé un tableau remarquable des agitations de cette 
période et a parlé de ce discours. 

N° 102. Apologia pro Quincunce. 1566. Cet écrit polit 
tique d’Orzechowski, vraisemblablement le dernier qui soit 
sorti de sa plume, nous a été conservé dans un manuscrit du 
17° siècle dont le texte fourmille d’incorrections. C’est un 
plaidoyer pour les opinions politiques avancées par Orzechowski 
d’abord, dans son fameux traité „Quincunx“ où, sous la forme 
du dialogue, il expose sa pensée sur ce qu'il appelle , l'exécution 
des lois“, et sur son système théocratique, puis, dans le discours, 
mentionné plus haut, qu'il prononça à Wisznia. Ces deux 
ouvrages, le „Quincunx“ et le discours, firent à Orzechowski 
beaucoup d’ennemis; on fut surtout indigné de ce chapitre du 
„Quincunx* où, cherchant à établir la difference qui existe en- 
tre la puissance royale, limitée par la loi et les diètes, comme 
l'était celle du roi de Pologne, et la tyrannie despotique, il ci- 
te comme exemple de cette tyrannie, —et cela fort maladroite- 
ment, —la voisine et la soeur de la République, la Lithuanie, 
qu'une simple union personnelle liait à cette époque à la Polo- 
gne. Dans son aveugle anunosité, Orzechowski fait des Lithua- 
niens un peuple de vils esclaves et outrage toute leur nation. 
Cette exagération injuste et injustifiable, à laquelle d’ailleurs 
Orzechowski n’était que trop enclin, lui attira de cruelles re- 
présailles. M. Joseph Korzeniowski a déjà publié dans la „Bi- 
bliothèque des écrivains polonais“ (11° livraison) un des livres 
contemporains suscites par cette satire 1). 


1) Bulletin 1891, p. 5. 


294 RÉSUMÉS 


Ce fut la dernière bataille livrée par Orzechowski. Ac- 
cablé par les rigueurs du sort, par une suite ininterrompue de 
lattes improductives et de récriminations stériles, en proie aux 
remords et aux soucis, victime de mille embarras, il n’avait 
plus la force ni la volonté de supporter le fardeau de la vie. 
Sa fidèle compagne, cause immédiate de ses malheurs, de son 
existence brisée, sa femme ou sa concubine (on la considérait 
comme telle dans leurs dernières années), s’éteignit au mois 
d'avril, 1566. Orzechowski, rassuré sur l’avenir de ses enfants 
qu'il avait confiés à sa famille, ne tarda pas à la suivre: il mou- 
rut au mois de novembre de la même année, abattu par la 
maladie et le chagrin. Il fut probablement enseveli à Przemysl, 
mais on ignore la place exacte de son tombeau. Il ne nous 
reste aucun portrait de lui; à peine connaissons-nous son écri- 
ture. Cet homme promettait, à ses débuts, beaucoup plus qu'il 
n’a tenu; sa fin n’a pas répondu à ses commencements. 

Nous n'avons qu'une partie de la correspondance d’O- 
rzechowski. L'éditeur a rassemblé dans ce volume 91 lettres, 
pour la plupart de notre auteur. Il y en a une fort petite 
quantité provenant de ses correspondants, et elles sont essentiel- 
lement littéraires. Parmi les personnages qui les ont écrites 
nous citerons: les rois de Pologne Sigismond I et Sigismond 
Auguste, le pape Jules III, l’empereur Ferdinand I, les cardi- 
naux Alexandre Farnèse, Stanislas Hosius, évêque de Varmie, 
le célèbre diplomate pontifical, cardinal Commendone, Luigi 
Lippomano, évêque de Vérone, nonce du pape Paul IV, Berardo 
Bongiovanni, successeur du précédent, nonce de Pie IV, le cé- 
lèbre et savant diplomate André Dudicz Sbardellati, évêque 
de Fünfkirchen, dont la correspondance est d’autant plus cu- 
rieuse que cet habile homme d'état de l'Empire, ce dignitaire 
de l'Eglise, suivit les traces d’Orzechowski, un an après la mort 
de ce dernier: il se maria, après s'être toutefois désisté de 
toutes ses charges ecclésiastiques. Nous y trouvons encore les 
primats, archevêques de Gnesen, Pierre Gamrat, Jean Prze- 
rembski, Jacques Uchañski, les évêques de Cracovie, Samuel 
Maciejowski et André Zebrzydowski, le brillant élève d’Erasme. 


RÉSUMÉS 339 


Orzechowski entretint aussi un commerce épistolaire avec le 
comte Jean Tarnowski, castellan de Cracovie, et son fils, Jean 
Christophe, le puissant palatin de Cracovie, Pierre Kmita, les 
protecteurs des réformaterurs, Nicolas Olesnicki de Pinezöw, Ni- 
colas Stadnicki, de Dubiecko, et le plus grand seigneur de Lithu- 
anie, le prince Nicolas Radziwift, palatin de Wilna, soutien 
des calvinistes. Joignons encore à cette liste l'ami d’Orzechowski, 
Martin Kromer, plus tard évêque de Varmie, fort estimable 
historien, le jurisconsulte et poëte Jacques Przyluski, Paul 
Ramusio, secrétaire du „Conseil des Dix“ de Venise, l'excellent 
philologue et humaniste André Patrice Nidecki, éditeur de 
fragments de Ciceron, évêque de Livonie, Jacques Görski, 
professeur à l’Université de Cracovie, philologue distingué et 
éditeur de plusieurs travaux d'Orzechowski, les heretiques 
fameux Martin Krowicki et François Stancar de Mantoue, 
l’eminent libraire et imprimeur de Cologne Maternus Cholinus, 
le savant dominicain Mathieu Zittard, prédicateur de l’empereur 
Ferrdinand I, etc. 

L'éditeur a ajouté en supplément 19 lettres et actes se 
rapportant étroitement au contenu du volume. On verra entre 
autres, dans cet appendice, 7 lettres échangées entre Jacques 
Przyluski et Martin Krowicki au sujet du mariage de ce der- 
nier, mariage qu'avait conseillé et favorisé de toutes ses forces 
Orzechowski. (Ces lettres sont d’une grande importance et 
peuvent contribuer à faire connaître la figure caractéristique 
et jusqu'ici fort superficiellement dessinée de Przyluski. La se- 
conde série de lettres que reproduit cet appendice se rapporte 
à la publication du livre d’Orzechowski: ,Chimaera sive de 
Stancari funesta regno Poloniae secta“. Elle contient 6 lettres 
de ce célébre réformateur, fondateur de la secte des Ariens 
polonais. 

Le présent recueil est le premier volume des oeuvres 
inconnues d'Orzechowski; l'éditeur pense qu’un second volume 
suffira pour terminer cette édition. Il a du reste recueilli nom- 
bre de matériaux pour ce second tome. On y trouvera d’abord 


trois opuscules absolument inédits de notre écrivain; puis, si 
Bulletin X 2 


356 RESUMES 


par hasard on est assez heureux pour les découvrir, les ouvra- 
ges dont la liste suit, et qui ne sont pas même connus en 


manuscrits : 


1543. ,,Sacerdos‘‘ (?) peut-être „De Sacerdote“. 

1547. ,,Apologia ad Petrum Kmitam'. 

1548. ,,Oratio qua ad studinn philosophiae Polonos euhortatur“. 
1551. „Antibabylon“. ou Antybabilon Krölestwa Polskiego“. 
1556, „Ad Aloysium Liponauum pro vita pudica“. 

1556. „Repudium Romae“, 

1560. „De Jesu Christo mediatore“. 

1562. „Crovieius“ (|?) 

1563. „Retraetationum libri*. 

1566. „Scholium“, 


A plusieurs reprises Orzechowski mentionne ces ouvrages. 
En outre, un inconnu, à peu près contemporain d'Orzechowski 
et son adinirateur enthousiaste, a écrit une liste des oeuvres 
de son auteur favori, dans laquelle nous lisons les titres sui- 
vants de livres que nous ne connaissons pas: 


„Kronika o wierze chrzescianskiej*. 

„Summarius o wierze boskiej‘. 

„Libellus de praeparatione episcopali ad mortem‘. 

„Kazanie o Boratyñskim na pogrzebie‘. 

„Listy do panéw chrzeéciañskich po tacinie“. (Lettres lat'nes aux 
princes de la Chrétienté). 

„Listy do panöw polskich po polsku“. (Lettres aux grands seigneurs 
polonais). 

„Commentum in iuramenta ecclesiastica ad senatum‘“. 

„Oratio ad equites polonos de mutanda republica. (?) 

„Comes korony polskiej‘. (?) 

„Testamentum Stanislai Orichovii Roxolani“. 


De plus, certains bibliographes attribuent à Orzechowski 


„De jure naturae et gentiun‘“. (?) 
„Vita Sbignei Olesnicki‘'. (?) e 


RÉSUMÉS 337 


65. — K. Morawskr. Andrzej Patrycy Nidecki. Jego Zycie i dzieta. (An- 
dreas Patricius Nidecki, sein Leben und seine Werke, von Dr. 
Kasımır von MorAawskı, Professor an der Jagellonischen Universität). 
Krakau 1892, X, 402 SS. 


Der bedeutendste Philologe Polens aus dem Zeitalter der 
Renaissance, der erste Bearbeiter der ciceronischen Fragmente 
wird in diesem Buche vorgeführt und nach seinen Verdiensten 
gewürdigt. Der Verfasser benutzte seine gedruckten Werke, 
hauptsächlich aber die reiche, in verschiedenen Archiven ver- 
streute Correspondenz aus dem sechszehnten Jahrhundert. Die 
handschriftlichen Schätze der Czartoryskischen Bibliothek in 
Krakau, das Frauenburger Arhiv und verschiedene Bibliotheken 
in Warschau und Petersburg boten ihm ein weitschichtiges 
handscbriftliches Material an die Hand. Zur Beleuchtung der 
letzten Decennien des Jahrhunderts lieferten das Meiste die 
römischen Archive, vor allem das Vaticanische. Diese Quelle 
ist dem Verfasser zugänglich gewordeu durch die überaus reich- 
liche Ausbeute, welche die unter Prof. Smolka’s Leitung ste- 
hende sog. römische Expedition seit einigen Jahren aus den 
Archiven Roms gewinnt und in sorgfältigen Copien nach 
Krakau versendet. Ein unschätzbares Material wurde dadurch 
den Krakauer Forschern zur Benutzung eröffnet. 

Nach einer kurzen Einleitung, welche die ersten Regun- 
gen des Humanismus in Polen verfolgt, die Theilnahme der 
Krakauer Universität an dieser Bewegung im 15. Jahrhundert 
und im Anfang des sechszehnten schildert, den Ciceroniani- 
smus der damaligen Epoche und die Einführung der griechi- 
schen Studien darstellt, wendet sich der Verfasser zum ersten 
Theile seiner Biographie, welche in 12 Abschnitten die Jahre 
1522—1572 umfasst. Mit dem letzten Datum fällt der Tod 
des letzten Jagellonen, Sigismunds August, zusammen. 

Andreas Patricius Nidecki erblickte in Oswieeim, dem 
Grenzstädtehen zwischen Preussisch-Schlesien und dem heutigen 


Galizien das Licht der Welt. Dieser heutigen Tags ganz ver- 
9% 


338 RÉSUMÉS 


fallene Flecken muss im sechszehnten Jahrhundert eine ansehn- 
liche Stadt gebildet haben und war ein fruchtbarer Boden für 
gelehrte Männer und literarische Talente. Ausser einigen 
Professoren ist hier der bedeutende Schriftsteller Lucas Gör- 
nicki zur Welt gekommen, welcher zu den strebsamsten Hu- 
manisten Polens gehört, die Früchte der italienischen Cultur 
zum Nutzen seines Vaterlandes mit Eifer verwertet und 
durch seine ‚Bearbeitung des Cortegiano sich unsterbliche Ver- 
dienste um die Verfeinerung der polnischen Sprache erworben 
hat. Den ersten Unterricht hat Nidecki in den Krakauer Schu- 
len genossen, bald aber verliess er die zünftigen Lehrer, um 
der damaligen Sitte folgend am Hofe eines Grossen, in der 
Schule des Lebens, seinem Körper und Geist besseren Unter- 
halt zu verschaffen. Das Schicksal trieb ihn an die Seite des 
Andreas Zebrzydowski, welcher damals den Bischofsstuhl von 
Kujavien innehatte. 

Als Bischof nicht bedeutend und sogar öfters in Glauben 
und Auftreten zweideutig und schwankend, war Zebrzydow- 
ski ein desto eifrigerer Förderer der humanistischen Bewegung 
und gehört zur Plejade der Kirchenfürsten, welche im sechs- 
zehnten Jahrhundert so viel zur Ausbreitung der neuen Cul- 
tur beigetragen haben. Sie stehen unter dem Einflusse des 
Erasmus, wie besonders Peter Tomicki, welchen Erasmus mit 
vielem Lobe gepriesen hat, ziehen an ihre Höfe verschiedene 
italienische Gelehrten, welche das Studium des römischen Rechts 
und die Kenntnis des Alterthums im Norden fördern sollten. 
Auch Zebrzydowski war „Erasmi auditor et discipulus“, wie 
auf seinem Sarkophage in der Krakauer Kathedrale noch heute 
zu lesen ist, stand in seiner Jugend in sehr intimen Verhält- 
nissen zu dem grossen Gelehrten in Basel und dieser Verkehr 
mag seine Bildung gefördert haben, gab ihm aber zugleich 
einen gewissen Skeptieismus, welcher mit seiner kirchlichen 
Stellung sich schwer vereinigen liess. Nidecki wurde nun sein 
Seeretär und geleitete auch seinen Herrn nach Krakau, als 
derselbe zum Bischof von Krakau im Jahre 1550 ernannt 
wurde. Das rührige Leben, welches hier herrschte, die 


RÉSUMÉS 339 


religiüsen Streitigkeiten, welche die ganze (Gesellschaft in 
zwei Lager spalteten, giengen an dem bischüflichen Secretär 
nicht spurlos vorüber. Wichtiger aber war, dass ihm seines 
Mäcens Gnade die Möglichkeit verschaffte, nach Italien zu ge- 
hen und an den bedeutendsten Herden der Wissenschaft und 
Cultur seine Bilduug zu vervollständigen und zu erweitern. 
Nidecki, wie so viele Polen der damaligen Zeit, begab sich 
nach Padua und verlebte hier zuerst die Jahre 1554—5, um 
dann, nach einem kurzen Aufenthalte in Polen, seine Studien 
zu Ende zu führen in den Jahren 1558 —9. 

Diese in Padua zugebrachten Jahre wurden für Nidecki’s 
weitere Entwickelung entscheidend. Bei seinem ersten Aufent- 
halt traf er hier eine zahlreiche polnische Colonie an, vor 
allem den Dichter Johannes Kochanowski; noch wichtiger aber 
waren die italienischen Bekanntschaften. Einer der Bahnbre- 
cher der modernen Kritik Franz Robertello hielt damals in 
Padua mit vielem Erfolg Vorträge über das Alterthum; mit 
dem bedeutenden Ciceronianer Paulus Manutius in Venedig 
sehen wir bald Nidecki innig befreundet. Während des zwei- 
ten Aufenthaltes kam dann die folgenreiche Bekanntschaft mit 
dem grossen Rechtsgelehrten und Philologen Carl Sigonio ın 
Venedig. Wir hören jetzt schon die beiden Männer im lebhaf- 
ten wissenschaftlichen Verkehr über verschiedene Ciceronische 
Stellen eifrig diseutieren. Am 21. März 1559 krönte eine 
feierliche Promotion zum Doctor beider Rechte die bisherigen 
Studien Nideckis. Ein Besuch bei Sigonius in Venedig be- 
stärkte ihn auf der Rückkehr in seinen wissenschaftlichen Plä- 
nen, manches befand sich bereits in seinem Reisebündel, was 
im Vaterlande zur Frucht reifen sollte. Bald nach der Rück- 
kehr wurde er zum königlichen Secretär ernannt. Trotz der 
neuen Beschäftigungen fand er jedoch genug Musse, um seine 
Studien fortzusetzen. Die geistige Atmosphäre, welche er im 
Lande vorfand, förderte wesentlich seine Arbeit. Auf dem 
Throne sass der hochgebildete Sigismund August, der neue 
Bischof von Krakau, Philipp Padniewski, eröffnete seine Woh- 
nung und seine Bücherschätze einer auserwählten Gesellschaft, 


340 RÉSUMÉS 


in welcher der Krakauer Domherr Peter Myszkowski, ein Schü- 
ler Bonamicos, der fleissige Professor der Universität Jacob 
Görski, der bedeutendste Dichter der Epoche Johann Kocha- 
nowski durch Geist sich auszeichneten. Auch von anderen 
Leuten kamen dem zurückgekehrten Nidecki erwünschte An- 
regungen, wie von dem spanischen Rechtsgelehrten Ruiz de 
Moros, welcher in Polen sich dauernd aufhielt, wie vom jun- 
gen Zamoyski, welcher eben damals seine Studien in Padua 
absolvierte und, durch die dortige Rectorswürde ausgezeichnet, 
um das Jahr 1565 nach Polen zurückkam, um hier durch seine 
Bildung und seine Geistesgaben bald Aller Aufmerksamkeit 
auf sich zu lenken. In Venedig, zuerst 1561, dann 1565 er- 
schienen die von Patricius besorgten Ausgaben der ciceroni- 
schen Fragmente. Seine Methode war in vieler Hinsicht vor- 
trefflich, die Arbeit des Carolus Sigonius wurde durch diese 
Ausgabe überholt, vor allem erschien hier zuerst die Samm- 
lung der poetischen Fragmente der ciceronischen Muse. 
Die divinatorische Kritik kam nicht nur dem Cicero, sondern 
auch manchen anderen Autoren, wie dem Asconius und No- 
nius zu Gute. Sie ist zwar manchmal etwas kühn, aber stets 
mit biederer Wahrhaftigkeit dem Ziele zustrebend; die Her- 
meneutik ist stets nüchtern und besonnen. Die Gelehrten des 
sechszehnten Jahrhunderts kargten nicht mit ihrem Lobe, in 
neuerer Zeit hat besonders Carl Halm die Arbeit des polni- 
schen Herausgebers zu Ehren gebracht, und manche seiner 
Conjeeturen behielten ihren dauernden Wert in den Texten 
des Cicero, des Asconius und Nonius bis auf den heutigen Tag. 

Als Beamter im königlichen Secretariat beschäftigte sich 
Nidecki häufig mit preussichen Angelegenheiten und kam da- 
durch in ein nahes Verhältnis zu den trefflichen Inhabern des 
Ermländischen Bischofstuhls, Stanislaus Hosius und Martin 
Kromer. Des ersteren Einfluss, welcher die Seele und Vor- 
kämpfer der katholischen Reformation in Polen gewesen ist, 
wurde für Nidecki entscheidend. Dank seinen Mahnworten ward 
er aus einem lauen und schwankenden Bekenner ein immer 
erfrigerer Katholik und verwertete schliesslich seine huma- 


RÉSUMÉS 341 


nistische Bildung auf dem Gebiets der katholischen Apologetik. 
Die materiellen Interessen, die Jagd nach fetten Pfründen, 
welcher Nidecki, wie beinahe alle Leute des Jahrhunderts, eifrig 
ergeben war, entfremdeten ihm aber öfter das Herz des grossen 
Cardinals; durch literarische Wirksamkeit suchte dann Ni- 
decki die verlorene Gnade wiederzugewinnen. Am Ende der 
Regierung Sigismunds August, konnte er mit den materiellen 
Erfolgen ziemlich zufrieden sein und verfasste ein ausführliches 
Testament, welches uns erhalten ist und die ökonomischen Ver- 
hältnisse der Epoche, manche Krakauer Persönlichkeit, Polen 
uud Italiener, mit erwünschtem Lichte beleuchtet. 

Der zweite Theil der Arbeit beginnt mit dem Jahre 1572 
und erstreckt sich bis zum T'ode Nidecki’s im Jahre 1587. 
Nach dem Ableben seines königlichen Herrn, wurde er im 
Jahre 1573 Secretär der Prinzessin Anna, welche nunmehr 
allein das Jagellonische Geschlecht in Polen vertrat. Die Zeit 
der zwei ersten Interregnen benutzte er zur Ausarbeitung eines 
grösseren religiösen Werkes, welches unter dem Titel Parallela 
ecclesiae catholicae cum haereticorum synagogis in Köln 1576 
erschien. Nach der Flucht Heinrichs von Valois, trat er bald 
zu derjenigen Partei, welche die Wahl Stephan Bathory’s 
zum Könige von Polen betrieb. Seitdem drängt sich die 
Persönlichkeit dieses grossen Herrschers in den Vordergrund 
der Erzählung. Bathory war nicht nur als König bedeutend, 
sondern machte auch auf allen Gebieten des geistigen Lebens 
seinen Einfluss geltend. Der Verfasser schildert hier ausführlich, 
wie er bestrebt war, die Schulen in Polen zu heben, die Wis- 
senschaft zu fördern, die kirchlichen Missstände zu beseitigen. 
Vor allem kam sein Wohlwollen der Historiographie zu Gute. 
In Folge der Bemühungen Bathory’s werden die vaticanischen 
Archive den von ihm empfohlenen Forschern eröffnet und für 
ungarische und polnische Geschichte ausgenutzt. Vor allem 
kam es ihm darauf an, dass die Nation und das Ausland in 
wahrhafter und verlässlicher Weise über seine Thaten infor- 
miert werden könnte. Er organisiert zu dem Zwecke etwas, was 
einem modernen Pressbureau ähnlich sieht, führt eine Drucke- 


349 RÉSUMÉS 


rei stets mit sich, auch im Lager, drängt die vorhandenen 
schriftstellerischen Talente zur Geschichtssehreibung. Nidecki 
verfasste, dem Willen Bathory’s nachgebend, einen Bericht über 
den Danziger Aufruhr vom J. 1577, eine Art officieller Be- 
richterstattung über die.dortigen Vorkommnisse. Sein grös- 
seres Werk Commentäriorum rerum memorabilium sui temporis 
hbri X ist leider im Manuseript geblieben und nach der Plün- 
derung der Wilna’er Bibliothek durch die Russen spurlos ver- 
schwunden. Die Wiederauffindung dieser Handschrift würde 
von grosser Bedeutung sein und uns eine schätzbare Quelle 
zur Controlle und Ergänzung des bekannten Werkes von 
Heydenstein bieten. 

Johannes Zamoyski, von Bathory zum Kanzler des Rei- 
ches ernannt, war jetzt die bedeutendste Persönlichkeit im Lande. 
Sein Einfluss erstreckt sich auf alle Gebiete, nicht nur auf 
das politische. Seine gründliche humanistische Bildung, welche 
er unter anderen durch die Veröffentlichung eines Werkes: 
de Senatu Romano bethätigt hat, spornte ihn an zur eifrigen 
Fürsorge für die Schulen des Landes. Er wollte zunächst 
etwas dem Collège de France Ähnliches in Polen begründen, 
dann verwirklichte er seine hochfliegenden Pläne durch Stiftung 
einer Akademie in Zamosé. Alle wissenschaftlichen und lite- 
rarischen Talente fanden in ihm einen wohlwollenden Mäcen. 
Mit Nidecki correspondiert er eifrig über neue Erscheinungen 
der Literatur, verfolgt dessen Studien mit lebhaftem Interesse; 
die Stellung Nidecki’s als Secretär der Königin Anna brachte 
ihn auch in öftere officielle Beziehungen zum Kanzler. Das 
Leben am Hof, verfinstert durch die unglückliche Ehe des Kö- 
nigs, ferner die Wirksamkeit der päpstlichen Nuntien, Caligari 
und Bolognetti, werden hier geschildert als Hintergrund, 
auf welchem sich das Leben Nidecki’s entwickelte. Zum Geist- 
lichen im Jahre 1573 consecriert, gewann er immer neue 
Würden. Seine hohe Stellung brachte es mit sich, dass er nach 
den grossen Siegen Bathory’s über Russland zum Vertreter 
und Uebermittler der öffentlichen Glückwünsche auserkoren 
wurde. Erst das friedliche Jahr 1583 verschaffte dem Lande 


RÉSUMÉS 343 


und auch dem König die ersehnte Ruhe. Nidecki benutzt nun 
die Musse, um seine verlassenen Studien wieder aufzunehmen. 
Es erscheinen jetzt vier Reden des Cicero (Pro C. Rabirio, 
pro M. Marcello, pro Ligario, pro rege Deiotaro) mit lateini- 
schem Commentar; besonders die Ausgabe der Rabiriana 
ist verdienstlich und enthält mehrere trefiende Conjecturen ; 
die anderen bieten einen besonnenen Commentar, wogegen die 
divinatorische Kritik etwas laxen Prineipien huldigt. In demselben 
Jahre wurde das grosse theologische Werk Nidecki’s: De ec- 
clesia vera et falsa veröffentlicht, welches unter den zeitge- 
nössischen Theologen vielfachen Beifall gefunden hat. Politi- 
sche, schriftstellerische und persönliche Verdienste und Eigen- 
schaften haben dem Nidecki als Lohn für die bisherige 
Wirksamkeit die neubegründete livländische Bischofswürde ein- 
gebracht. 1586 kam er hier an, seine Stunden waren aber 
bereits gezählt, zwei Monate nach dem Ableben des grossen 
Königs hat ihn der Tod dahingerafft (Februar 1587). Die 
Jahre, in welche sein Wirken fiel, waren eine Zeit des Glan- 
zes im politischen und geistigen Leben Polens; seitdem ver- 
finstert sich alles und die Geschichte nimmt einen traurigeren 
Verlauf, weleher trotz einzelner lichter Augenblicke der schreck- 
lichen Katastrophe der Nation entgegenführt. 

In den Beilagen berührt der Verfasser einzelne Detail- 
fragen, so die Verdienste des grossen Dichters Johann Kocha- 
nowski um den lateinischen Text des Aratus. Dieser Aratus 
„ad Graecum exemplar expensus et locis mancis restitutus per Jo- 
annem Öochanovium“ ist 1579 in Krakau erschienen. Mit den Frag- 
menten Cicero’s schaltete der Dichter ziemlich frei, verbesserte je- 
doch manches trefffich, wie den Vers 291 durch die Conjectur vésit. 
Uebrigens gestand er in einem Briefe, dass die poetica nescio quid 
blandum spirans mehr Gewalt über ihm hatte, als die necessitas 
clavos trabales et cuneos manu gestans ahena. Es ist in Folge dessen 
mehr eine neue Übersetzung des Aratus, als eine Ausgabe 
der ciceronischen Fragınente, welche sein Freund Nidecki ge- 
sammelt hat. In einer anderen Beilage berührt der Verfasser 
die auf Terentianus Maurus bezüglichen Studien Nidecki’s. 


344 RÉSUMÉS 


Nach der Notiz Santens (Ausgabe p. IX und XX) könnte es 
scheinen, als ob Nidecki eine besondere Handschrift dieses 
Schriftstellers in seinem Besitz gehabt hätte. Keil (Gramm. 
lat. VI, 319) hat jedoch seine Zweifel in dieser Hinsicht aus- 
gesprochen; auch der Verfasser ist der Meinung, dass die 
Lesarten Nideckt's im Texte des Terentianus nicht von Be- 
lang sind und meistentheils wohl aus älteren Ausgaben dieses 
Autors geflossen sein können. 


66. — Sprawozdania Komisyi jezykowej Akademii Umiejetnogei. Tom IV. 
(Berichte der sprachwissenschaftlichen Commission der Aka- 
demie der Wissenschaften. Band IV) 8° 384, 4 Ss. 


Neben den Abhandlungen der philologischen Classe der 
Akademie der Wissenschaften, die selbständige Arbeiten brin- 
gen, erscheinen auch „Berichte der sprachwissenschaftlichen 
Commission der Akademie“, die bestimmt sind sprachliches Ma- 
terial aufzunehmen Die ersten drei Bände dieser Publication 
enthalten reichhaltiges Quellenmaterial, Beiträge zur Geschichte 
der älteren polnischen Sprache, namentlich ausführliche und 
eingehende Darstellungen der Morphologie einiger Sprachdenk- 
mäler, von denen die ungemein sorgfältige Arbeit Hanusz’s, 
welche die Declinationsformen des Florianer Psalters behandelt 
und den ganzen Il. Band ausfüllt, hervorgehoben zu werden 
verdient. Ausserdem enthalten die früher erschienen 3 Bände 
einzelne dialektologische Beiträge, Sammlungen von mundar- 
tlichen Wörtern ete. 

Soeben ist der vorliegende IV. Band der „Berichte“, 
dessen Druck sich einigermassen verzögern musste, erschienen. 

Von den 13 Beiträgen dieses Bandes sind 8 der polnischen 
Dialektologie, die übrigen der älteren polnischen Sprache gewidmet. 
Von den dialektologischen Beiträgen verdient hervorgehoben zu 
werden die Abhandlung von WI. Kosinski u. T.: Niektöre 
wlasciwosci mowy pisarzöwickiej“. (Einige Eigenthümlichkeiten 
der Mundart von Pisarzowice). S. 1--35. Der Verf. behandelt 


RÉSUMÉS 345 


die Mundart allseitig, indem er sowohl eine gedrängte Gram- 
matik derselben als auch em ziemlich reichhaltiges Glossar mit- 
theilt. Die anderen dialektologischen Beiträge enthalten nur lexi- 
calisches Material u. zw. liefert Br. Dembowski ein „Ver- 
zeichnis von Wörtern und Redensarten, die in der Tatrage- 
gend üblich sind, als Ergänzung früherer Sammlungen“ (Spis 
wyrazöw i wyrazen uzywanych na Podhalu, jako uzupelnienie 
poprzednich zbioröw), K. Matyäs ein Glossar der Mundart 
der Bewohner der nächsten nordöstlichen Umgebung von Neu- 
Sandez (Slowniczek gwary ludu, zamieszkujacego wschodnio 
poludniowa najblizsza okolice Nowego Sacza), WH. Sierak o- 
wski ein solehes Glossar der Mundart von Pinezöw (Slowni- 
ezek gwary ludowej z okolic Pinczowa), J. Ztoza ein Glossar 
der Mundart von Chocholöw (Zbiör wyrazöw uzywanych w oko- 
licach Chocholowa), Leon Rzeszowski ein Glossar der Um- 
gebung von Saybusch (Spis wyrazöw ludowych z okolie Zywea), 
WI. Matlakowski ein Verzeinis von mundartlichen Wör- 
tern der ehemaligen Landschaft Czersk (Zbiör wyrazow daw- 
nej ziemi ezerskiej) und endlich J. Biela ein im Dorfe Zar- 
nöwka a. d. Skawa gesammeltes Wörterverzeichnis. Der Laut- 
wert der mundartlichen Wörter wird in allen Beiträgen durch die 
graphische Darstellung möglichst getreu wiedergegeben. Einige 
Artikel enthalten ausser der Erklärung des Wortes auch ethno- 
graphische oder culturhistorische Bemerkungen. 

Der älteren polnischen Sprache sind folgende Beiträge 
gewidmet: 

J. M. Pawlikowski; Epiteta zlozone u Sebastyana 
Fabiana Klonowieza (Zusammengesetzte Epitheta bei Sebastian 
Fabian Klonowicz). In dieser Arbeit weist der Verf. nach, 
dass die auffallend zahlreichen Nominaleomposita, die sich in 
den Werken Klonowiez’s vorfinden, nach griechischen und 
theilweise lateinischen Mustern gebildet sind. Solche Epitheta 
wie: bratoböjea, cienkonogi, ciezkowonnny, dawnowieczny, 
koztonogi, pianorodna, pieszezoglosny, plaskonosy, prostowlosy, 
röznoglosy, samoplodny, skrzydlonogi, smiechotwörca, wielo- 
meki u. a. sind genaue Nachbildungen griechischer Epitlieta: 


346 RÉSUMÉS 


ANERDOATÉVOS, Tavomouc, (xpuocuoc, TAAAYEVN: , aiyOTOÔNE, XP20- 
yevaız, werliyöynpus, TArTOdË, O60I6IpLL, MoAUDWvog, xÜToTOxOs, 
MTEOOROUG , YEIMTONOLöS, MOAUGCTOVog u. S. w., andere wurzeln in 
antiken Anschauungen, einige sind endlich frei vom Dichter 
gebildet. 

Ad. Ant. Kryüski lieferte eine Arbeit u. T.: „Stow- 
nik wyrazöw godnych uwagi, uzytych w „Porzadku prawa 
bartnego“ dla starostwa Jomzynskiego, z r. 1616. (Verzeichnis 
bemerkenswerther Ausdrücke in der für die Imker der Staro- 
stei von Lomza erlassenen Rechtsordnung). Es ist dies ein 
reichhaltiges und interessantes Wörterverzeichnis mit zahlrei- 
chen Belegstellen. Vielen Artikeln fügt der Verfasser beleh- 
rende sachliche Bemerkungen hinzu und verweist auf die be- 
treffende Literatur. 

Fs folgt ein Artikel von Th. Jungfer u. T.: ,Slowni- 
ezek do kroniki St. Chwalezewskiego“. (Glossar zur Chronik 
des St Chwalezewski). Es ist dies eine Sammlung von etwa 
200 zumeist auch aus anderen Quellen bekannten Wörtern, 
die theilweise in ihrer Originalorthographie, theilweise in Trans- 
seription angeführt werden. 

Am umfangreichsten ist der Beitrag des leider zu früh 
der Wissenschaft entrissenen Dr. J. Hanusz u. T.: ,0 pisowni 
i wokalizmie zabytköw jezyka polskiego w ksiegach sadowych 
krakowskich z wieku XIV—XVI“ (Orthographie und Vocalis- 
mus der in den Krakauer Gerichtsbüchern des XIV—XVI Jh. 
enthaltenen Sprachdenkmäler). 

Das Sprachmaterial zu dieser Abhandlung schöpfte der 
Verf. theils aus den von Hube und Ulanowski herausgegebe- 
theils noch handschriftlichen Krakauer Gerichtsbüchern. 
Hanusz hatte die Absicht das sprachliche Material, das 
ihm zu Gebote stand, nach allen Richtungen zu untersuchen; 


nen, 


es sollten daher den zwei grossen der Orthographie und dem 
Vocalismus gewidmeten Abschnitte fernere Abschnitte folgen. 

In sehr eingehender Weise untersucht der Verf, die or- 
thographischen Verhältnisse der Sprache der Gerichtsbücher. 
Die Orthographie ist natürlich sehr schwankend; trotzdem 


RÉSUMÉS 347 


lassen sich dennoch aus der Orthographie einige Schlüsse auf 
den phonetischen Charakter der behandelten Sprache gewinnen. 
Der Verf. verweist darauf schon im orthographischen Theil, 
ausführlich behandelt er die gewonnenen Resultate in dem zwei- 
ten dem Vocalismus gewidmeten Abschnitte. 

Der Verf. beschränkt sich nicht auf die Erklärung einer 
sprachlichen Eigenthümlichkeit der Krakauer Gerichtsbücher, 
sondern er verfolgt die Geschichte einzelner Wörter bis in die 
neueste Zeit. Es mögen hier einige Einzelheiten hervorgehoben 
werden: 

Die urslavische Gruppe * tert, asl. trbt erscheint in den 
behandelten Sprachdenkmälern in der Form von tirt, t'ift, tert, 
t’art, der urslavischen Grupe *tert, *telt, asl. trpt, tigt ent- 
sprechen die Gruppen tart, telt (tolt), ut. Einige Spuren eines 
vocalischen r und 1, ja sogar eines vocalischen m lassen sich 
nachweisen. Ebenso glaubt der Verf. drei nasale Vocale in 
der Sprache der Gerichtsbücher nachweisen zu können, nämlich 
ausser e u. aq noch ein nasales a, das sich in einigen Gegenden 
Schlesiens bis heute erhalten hat. 

Der Verf. führt ein ungemein reichhaltiges sprachliches 
Material als Beleg für seine Behauptungen an und ermöglicht 
dadurch den Mitforschern eine Prüfung seiner Ansichten und 
Ergebnisse. 

Dr. J. Bystron untersucht die Sprache der Gerichts- 
bücher von Czersk: ,Przyczynek do historyi jezyka polskiego 
z poczatku XV. w. na podstawie zapisköw sadowych w ksie- 
dze ziemi czerskiej“. In dieser Abhandlung, die ein Beitrag 
zur Geschichte der polnischen Sprache des XV. Jh. sein soll, 
werden alle Theile der Grammatik berücksichtigt. Zunächst 
werden auf Grund einer eingebenden Darstellung der Ortho- 
graphie dieser kurzen Sprachdenkmäler (mitten im lateinischen 
Text) die phonetischen Eigenthümlichkeiten der Sprache der 
Gerichtsbücher untersucht. So wie in andern älteren Sprach- 
denkmälern finden sich auch in den Gerichtsbüchern Formen 
Syroki, siekira, Étyry, dziréeé u. ä, zu bemerken ist noch: pastur. 
Interessant sind Wörter mit der Lautgruppe -oro-: Moroezek 


348 RÉSUMÉS 


Skorochna; ähnliches findet sieh übrigens auch in anderen 
Denkmälern vor. Verf. glaubt auch Spuren der sogenannten 
„masurischen®“ (dentalen) Aussprache der Zungenlaute $ u. ë. 
aus der Orthographie einiger Wörter: dzytha (zyta), dz dow 
(zydöw) u. ä nachweisen zu können. Der morphologische Theil 
der Arbeit berulit auf einer im III. Bande der „Berichte“ die- 
sem Gegenstande gewidmeten Abhandlung von G. Blatt, die 
in einigen Punkten richtiggestellt wird. Es folgt eine kurze 
Darlegung der syntaktischen Verhältnisse. Interessant ist z. B. 
die Construction des Wortes biegad mit dem blossen ablati- 
vischen Genetiv: a iure non recedimus vulgariter prawa nie 
biegamy. Es wird auch der Versuch gemacht, den zusammen- 
gesetzten Satz und das Verhältnis der subordinierten Sätze zu 
den Hauptsätzen zu erklären. Ein ausführliches Glossar mit 
den nöthigen Belegstellen beschliesst die Abhandlung. 


67. — L. Srernsacu. Q Zyciu i pismach Teokryta. (Ueber Theokrits 
Leben und Schriften). 


Die verschiedenen Angaben über Theokrits Abstammung 
führen zur Schlussfolgerung, dass der Dichter in Syrakus als 
Sohn des Praxagoras und der Philinna geboren wurde und 
dass nach dem frühzeitigen Tode des Praxagoras Theokrits 
Mutter einen zweiten Ehebund mit Simichidas aus Kos ge- 
schlossen hat, der seinem Stiefsohn eine väterliche Liebe ent- 
gegenbrachte, weshalb der Dichter mit Absicht sich den Na- 
men Lwyidxs beilegte, als er den Entschluss fasste, die Erin- 
nerung an die froh verlebten Jugendjahre aufzufrischen (Id. VID. 
Die chronologischen Daten in Theokrits Biographie lassen sich 
nur annähernd bes immen, wobei die Notizen des Alterthums 
über seine Lehrer (Philetas, Asklepiades) und Freunde (z. B. 
Aratus u. Nikias), sowie die Anspielungen des Dichters auf 
Zeitgenossen und politische Begebenheiten seiner Zeit die wichtig- 
sten Anhaltspunkte bieten. 

Im weiteren Verlauf der Untersuchung bespricht der Verf. 
das bei Suidas (s. v. Osöz31705) erhaltene Inhaltsverzeichins der 


RÉSUMÉS 349 


theokritischen Poesie und erweist die Unechtheit von Id. 19, 
20, 23 u. 27; sodann werden die mimischen (ld. II, XIV, 
XV) und bukolischen (Id. I, III—XT) Gedichte einer eingehen- 
den Erörterung unterzogen. Bei der ersten Gruppe lässt sich 
der Einfluss der Mimographen (Sophron und Xenarchos), Phlya- 
kographen und Paroden nachweisen, — die zweite Gruppe 
hingegen ist auf dem Boden der volksmässigen Bukolik ent- 
standen, deren Ursprung theils in religiösen Gesängen, theils 
in Hirtenliedern liegt; bukolische Motive sind aber auch lange 
vor Theokrit in verschiedenen Gattungen der griechischen Poesie 
(Epos, Lyrik, Komödie, Satyrdrama, alexandrinische Dichtung) 
verwerthet worden. 

Der Verf. behandelt hierauf die Grenzen der allegorischen 
Darstellung, die Dietion, Verstechnik und Composition der 
einzelnen Gedichte, prüft die ursprüngliche Bedeutung des Wor- 
tes ei0uANov (= TO uuxpôv rolmpx) u. schliesst mit dem Hinweis 
auf die verschiedenen Sammlungen (les theokritischen Nachlasses. 

Die Epigramme lagen Meleager aus Gadara (etwa um 
das J. 80 v. Chr.) in einer Ausgabe vor, in welcher die Ge- 
dichte des Theokrit mit den Epigrammen des Leonidas aus 
Tarent vermischt waren. Die erste Sammlung der bukolischen 
Gedichte wird durch das Epigramm des Artemidoros Anth. 
Pal. IX 205 angekündigt. Sie erschien um die Mitte des 
ersten Jahrhunderts v. Chr. führte den Titel Bouxokxx, um- 
fasste Id. I, III VIII, X, IX und diente bald darauf Vergi- 
lius als Vorlage. Auf eine vollständige Ausgabe der theokriti- 
schen Gedichte bezieht sich Anth. Pal. IX 434. Als Autor 
des Epigramms hat Eratosthenes Scholasticus (aus dem 6-ten 
Jahrhundert n. Chr.) zu gelten, dessen Sammlung Id. I-XVII, 
XXVII, XXIX, (XXX?) enthielt. Die Schlussworte des 
Epigramms (V. 4) Moüszv 8° oSveinv ob’ &psıhruozunv sind 
gegen Munatus gerichtet, der in der zweiten Hälfte des 5-ten 
Jahrhunderts eine von unechten Zusätzen strotzende Ausgabe 
veranstaltet hatte. 


350 RESUMES 


68. — 8. Smorka. „Geneza Konstytucyi 3 Maja“ (La genèse de la Con- 
stitution du 3 mai). 


Un mémoire rédigé par l'abbé Piattoli et récemment dé- 
couvert par M. Smolka, est d’une importance capitale pour 
l’histoire de la Constitution du 3 mai et éclaire d’une vive lu- 
mière cet acte célèbre. Ce mémoire daté du 4 mars 1791, 
a été vraisemblablement écrit pour consigner le résultat des 
conférences auxquelles Piattoli avait assisté, et qui venaient 
d'avoir lieu entre le roi Stanislas Auguste et les personnages 
occupés depuis quelques semaines, à préparer mystérieusement 
l'oeuvre exécutée le 3 mai. 

Ce mémoire prouve que, non seulement dès le mois de 
mars, tout le projet de la constitution était complètement éla- 
boré, mais encore qu'il avait été signé par un certain nombre 
de députés et qu'il ne restait plus qu’à obtenir quelques ad- 
hésions, adhésions qu’on se disposait à acquérir au plus vite. 
Cependant un seul point de la constitution, l’un des plus im- 
portants dans l’application, était encore fort discuté en ce mo- 
ment. Dans l'éventualité possible du refus de l’Electeur de 
Saxe d’accepter la couronne, on ne savait au juste quelle de- 
cision prendre. On arrêta qu'au cas où l’Electeur n’accepterait 
pas le trône, on choisirait un candidat que le mémoire ne 
nomme pas, (N. N. élu de la Pologne) et qui, avant le coup 

‘état, devrait demander en mariage une princesse de sang 
royal. M. Smolka suppose que ce candidat était tout simple- 
ment le prince Joseph Poniatowski. Il s'agissait donc de choi- 
sir une maison souveraine, et de ce choix dépendait en même 
temps, comme conséquence, le choix de la puissance qu'il fal- 
lait gagner, sur laquelle on pût s'appuyer pour mener à bonne 
fin l’entreprise du coup d’état. 

Dans l'ouvrage de Kalinka !), nous voyons que, le 12 
février 1791, on avait encore l'intention de solliciter le con- 


1) Kalinka, Konstytucya 3 Maja. (Léopol. 1888). p. 62 


BE D. 


RÉSUMÉS 351 


cours de la Prusse. La Prusse et l'Angleterre, comme on le 
sait, avaient à ce moment la l'attitude la plus menaçante 
à l’égard de la Russie. La guerre paraissait imminente. Le 
28 mars, le parlement britannique vota l’armement de la flotte, et 
toutes les puissances considérèrent cette résolution comme les pré- 
liminaires d’une entrée en campagne contre Catherine II. Il sem- 
blait donc que tous les calculs des auteurs de la constitution dussent 
se baser sur cette constellation politique, et spécialement sur une 
entente avec l'Angleterre et la Prusse. Il était évident que 
pendant que ces deux états combattraient la Russie, celle-ci 
serait incapable de mettre obstacle à la proclamation et à l’e- 
xécution de la constitution, Au mois d'avril, les projets bel- 
liqueux de Pitt ne retrouvèrent plus la même approbation du 
Parlement; l'horizon politique fut complètement modifié. On 
pourrait done croire que la combinaison révée par les créateurs 
de la constitution par ce fait même se trouva compromise, 
puisque la première condition de succès, celle sur laquelle 
ils avaient placé de si légitimes espérances au mois de mars 
1791, leur était subitement enlevée. 

Mais le mémoire découvert par M. Smolka démontre 
clairement que les membres de la diète de 1791 ne se livrè- 
rent point à de tels calculs, qu’ils ne compterent pas sur l’An- 
gleterre et sur la Prusse, qu’ils n’eurent point la pensée de 
s’allier à elles Le mémoire pose dès ses premières lignes 
cette alternative: ou l’entente avec la Prusse, ou l’entente avec 
l'Autriche; il pèse scrupuleusement les avantages de l’une et de 
l’autre de ces politiques et conclut pour une alliance étroite avec 
l'Autriche. 

Voici la conclusion d’un long raisonnement sur ce sujet. 

„La Pologne étant liée avec l'Autriche, entrera néces- 
sairement dans celle des deux chaînes que la crise actuelle de 
tous les cabinets fera préférer à la cour de Vienne.“ 

„Si l’Autriche et la Prusse heureusement gouvernées par 
les principes de modération et de paix, également alarmées des 
vastes projets de la Russie sur les Turcs, projets qu’elle pour- 


suit avec tant d’ardeur et qu’elle reprendra au premier instant, 
Bulletin X 3 


252 RÉSUMÉS 


venoient à se réunir pour former une barrière insurmontable 
contre cet Empire colossal, la Pologne ferait essentiellement 
partie de cette digue et il serait de l'intérêt des deux cours 
alliées que nous eussions dans notre gouvernement et dans nos 
forces de quoi nous défendre contre l'ennemi commun.“ 

„Si au contraire, les rivalités de la Prusse et de l’Au- 
triche et les anciens préjugés de l'équilibre de l’Allemagne 
rendaient cette union impossible, l'Empereur raffermirait ses 
liens avec la Russie et nous rentrerions avec dignité et sans 
crainte dans cette association qui pourrait inquiéter la Prusse, 
ou qui du moins nous en ferait respecter.“ 

„Ce sont les deux cas que la politique éclairée nous per- 
met d’euvisager comme prochains, et dans l’un et dans l’autre 
il est évident que notre jonction à l’Autriche, par sa nature 
et par ses conséquences, nous serait toujours la plus avan- 
tageuse.“ 

„Elle serait encore la plus solide, car l’Autriche n’a pour 
elle-même aucun besoin de s’agrandir à nos dépens comme 
la Prusse, elle n’en a pas non plus de nous tenir dans un état de 
faiblesse et de dépendance comme la Russie. Elle est la seule 
qui a le moins à craindre de notre consolidation, soit parce- 
que sa puissance est trop supérieure à la nôtre, soit par ce que 
la Prusse et la Russie, par leurs conquêtes sur nous, ont pris une 
position qui domine nos débouchés et paralyse tout notre com- 
merce, tandis que l'Autriche, au contraire, est intéressée à le 
favoriser par la part qu’elle doit prendre à la défluctation de 
la Vistule.* 

„Elle est en un mot la seule puissance qui n'ait propre- 
ment à notre égard d’autre rapport à prendre que d’alliée na- 
turelle, ni d’autre intérêt que celui de nous aider à reprendre 
toute la consistance dont nous soyons susceptibles.* 

Le mémoire finit par le projet d'envoyer sans délai „un 
homme sûr et intelligent, muni de toutes les preuves et de 
tous les renseignements,“ un ,négociateur habile“ qui puisse 
s'adresser directement à l'Empereur Léopold. On considère ces 
preuves qui doivent être présentées à l'Empereur, comme 


RÉSUMÉS 353 


indispensables. „Car après les époques malheurcuses de notre 
histoire, après le discrédit que nos voyageurs Polonais ont jeté 
sur nos efforts, il est impossible qu'aucun souverain veuille 
de nous, sans s'être assuré que, bien loin de lui être à 
charge, nous pourrons nous soutenir nous-mêmes et devenir 
dans peu de temps des alliés utiles. Aussi la démarche que 
l'on fera auprès de l'Empereur, sera-t-elle simplement prépa- 
ratoire et conditionnelle, c’est-à-dire on demandera à S. M.° 
‘si en cas que la Pologne se donne une constitution et déclare 
le trône successif sur les bases qu’on indiquera (d’après le Plan 
No. 16, 17), si après que tout ceci sera fait et pour concourir 
à consolider au dehors l’ouvrage que nous aurions consom- 
mé au dedans, elle voudrait nous accorder une de ses filles 
pour la marier à l’Elu de Pologne etc.” La réponse de l’Em- 
pereur étant aussi liée à ces mêmes conditions, ne l’obligerait 
à rien, mais elle servirait infiniment à nous guider dans nos 
opérations ultérieures... L'homme envoyé pour cela n’attendra 
que cette réponse et partira d’abord après l’avoir reçue de la 
bouche, ou avec les depêches de notre ministre.“ 

M. Smolka est persuadé que lon exécuta ce projet, 
quoique nous ne pessédions aucun document sur les négocia- 
tions que l’on eut avec l'Empereur Léopold, ce qui d’ailleurs 
n’est pas étonnant, puisque la question fut traîtée verbale- 
ment et aussi secrètement que possible. Si l’on maintint dans 
la Constitution l’article appelant l’Electeur au trône, malgré 
l'incertitude ou l’on était de l’acquiescement de ce prince, on 
le fit sans aucun doute à l’instigation de l'Empereur Léopold 
qui, après la promulgation de la constitution, écrivit catégori- 
quement à l’Electeur: , Votre Altesse se rendra aux 
moeux, des Polonais.et formera,à son temps 
leur bonheur.“ 

Dans un travail récent sur l'Europe et la Constitution 
du 3 mai’), M. Smolka s’est efforcé de définir le rôle de ’Em- 


') Bulletin de l’Académie des sciences de Cracovie 1891. p. 200. 
3% 


354 RESUMES 


pereur Léopold après que la constitution fut édictée; il a même 
émis l’opinion que ce prince eut probablement connaissance 
des plans concertés à Varsovie, et que l'acte du 3 mai fut 
accompli avec l'approbation de la cour de Vienne. Mais au 
moment où il écrivait cet article, M. Smolka n'ayant pas en- 
core découvert le mémoire de Piattoli qui établit péremptoire- 
ment cette approbation, ne pouvait être affirmatif sur ce point. 
Cette supposition est aujourd'hui une vérité. Entre le 12 
février et le 4 mars, les législateurs de la Diète font une volte- 
face complète: ils se détachent de la cour de Berlin et pren- 
nent la décision de continuer leurs travaux préparatoires de la 
constitution en communauté de vues absolue avec l'Empereur 


Léopold. 


69. — V. Czermak. Rapport sur les travaux de la mission de Rome en 
1890/1. 


Ces recherches, commencées en 1886 par M. Smolka et 
continuées depuis sous sa direction, grâce à une subvention 
de la diète de Galicie et du Ministère de linstruction pu- 
blique, ont pour but l’étude systématique des matériaux con- 
sidérables des Archives du Vatican ayant trait à l’histoire de 
Pologne 1). C’est M. Czermak qui en a été chargé cette année 
(1890—1891). Il a porté spécialement ses investigations sur les 
documents concernant le règne de Ladislas IV (1632—1648), 
époque qu'il avait déjà partiellement étudiée (années 1645—1648), 
dans un séjour en Italie (1887—1888). Comme nous l’avons 
dit dans nos précédents comptes-rendus, les travaux de ces 
missions scientifiques consistent en résumés précis et complets 
de tous les actes, en extraits abondants et même en copies 
textuelles de ceux qui ont une réelle importance. Les pièces 


1) Voir Bulletin, 1890, p. 151; 1891, p. 136. 


tete tte tete dé … à Été ns ee DS 


RÉSUMÉS 355 


ainsi recueillies viennent enrichir les collections de la Com- 
mission historique de l’Académie. 

M. Czermax a dépouillé les tomes 43, 45-51, 55 et 56 
de la „Nunziatura di Polonia*; ils contiennent les actes des 
nonciatures d'Honoré Visconti, de Mario Filonardi 
et de Jean de Torres. Les volumes 43 et 47 renferment 
les dépêches ordinaires et les „avvisi* du nonce Honoré Vis- 
conti, les volumes 45 et 48, ses dépêches chiffrées. 

Honoré Visconti, archevêque de Larisse, vint en Pologne, 
comme nonce, en 1630. Deux ans plus tard (1632) ses dé- 
pêches décèlent en lui un diplomate déjà initié aux affaires 
polonaises et familiarisé avec toutes leurs particularités. A la 
mort de Sigismond III, sa tâche se complique singulièrement 
et fort au-delà de toutes ses prévisions: il lui incombe en effet 


une lutte périlleuse avec Ladislas IV, — homme intelligent, 
dit-il, indépendant, plein d'initiative et ferme jusqu’à l’obsti- 
nation dans ses résolutions, — au sujet de la politique inté- 


rieure et extérieure de ce prince nuisible en bien des points, 
prétend Visconti, aux intérêts de l'Eglise Catholique. En très 
peu de temps Visconti acquiert la conviction que le roi La- 
dislas est loin d’être enflammé de zèle religieux, qu’il n'aura 
jamais de condescendance facile pour les volontés du pape, 
que tous ses plans politiques, toutes ses vues ne s’inspirent 
aucunement des désirs et des instigations du Saint-Siége, qu'il 
s’efforce au contraire de pousser la Cour Romaine à soutenir et 
à favoriser ses projets, exigeant d’elle toute une série de con- 
cessions graves et d’accommodements impossibles. Cette po- 
sition prise par Ladislas IV à l’egard de l'Eglise, surtout dans 
les premières années de son règne, éveille des craintes sérieuses 
dans l'esprit de Visconti. Tout en effet au début semble témoi- 
gner contre la ferveur du souverain, tout l’aceuse d’indifference. 
Le nonce est frappé de l’abstention du roi dans les cérémonies 
religieuses; on ne l’y voit jamais, et Visconti n’est pas dupe 
du prétexte de mauvaise santé allégué par Ladislas IV pour 
se dispenser de ces manifestations pieuses. Dans une de ses 
dépêches, l’envoyé de Rome exprime la supposition que La- 


356 RÉSUMÉS 


dislas est possédé du malin esprit, que l'enfer le détourne des 
pratiques chrétiennes; le primat de Pologne, ajoute-t-il, est 
absolument du même avis et a déclaré qu'il était urgent de 
Vexoreiser. D’après les dépêches de Visconti, il est évident 
que de 1632 à 1635 le roi voulut subordonner complètement 
les intérêts de l'Eglise à sa politique. 

Le nonce explique la conduite de Ladislas IV à l'égard 
des Grecs orthodoxes et des unites, comme conséquence de 
ses aspirations politiques. C’est aussi pour les réaliser qu'il fit 
le projet — et pendant deux ans ce fut une idée fixe chez 


ce prince d’épouser une calviniste. Ces aspirations étaient 
des plus vastes. Nous savons en effet par Visconti que, dès 
1633, Ladislas IV rêvait, non seulement de placer sur son 
front la couvonne de Suède, mais encore d'entreprendre la con- 
quête de la Moscovie et de ménager à un de ses frères l’ac- 
cession au trône des tsars. 

Pour parvenir à ceindre le diademe de Pologne, il avait, 
dès le jour de la mort du roi Sigismond III, affiché les sen- 
timents de la plus large tolérance pour toutes les confessions, 
et cherché par tous les moyens à amener la paix religieuse 
dans le pays. Ne voulant pas s’aliéner les voix des orthodoxes 
dans l’élection royale, il leur témoignait du bon vouloir, se 
montrait prêt à leur aecorder des franchises, les favorisait mé- 
me au détriment des unites; il tenait à les gagner à tout prix, 
car les Cosaques, sur lesquels il avait basé ses combinaisons 
militaires en cas d’une guerre contre la Moscovie, apparte- 
naient à cette confession. Visconti atteste encore une fois ce 
fait, rapporté d’ailleurs par d’autres, que Ladislas IV, pendant 
les diètes de l'élection et du couronnement, prit ouvertement 
fait et cause pour les orthodoxes et s’entremit énergiquement 
pour faire voter par la diète une convention qui leur fût avan- 
tageuse. Dans cette circonstance il né tint aucun compte ni 
des protestations du nonce, ni du refus opposé par le Saint- 
Siege d'approuver la convention. 

Quant à la couronne de Suède, Ladislas se leurra quel- 
que temps du vain espoir de l’acquérir par des négociations 


RÉSUMÉS 357 


pacifiques. Ce n’est qu'après avoir constaté l’inanité de ses 
démarches qu’il résolut de recourir aux armes pour soutenir 
ses prétentions. Mais il avait besoin d’allies. Il jeta les yeux 
sur l'Angleterre. Pour établir des rapports étroits avec cette 
puissance, ainsi qu'avec les princes protestants de l'Allemagne, 
et pour se prévaloir de quelque titre auprès des Suédois, il 
se décida à solliciter la main d'Elisabeth, fille de Frédérie, 
palatin et roi déchu de Bohème et d’une fille de Jacques, roi 
d'Angleterre, princesse calviniste. Visconti reçut de Rome 
l'ordre de tourner tous ses efforts contre ces projets du roi. 
Pendant près de vingt mois, d’octobre 1634 à mai 1636, le 
nonce s’adonne tout entier à la mission qui lui est confiée de 
faire échouer les desseins de Ladislas IV. Pour y parvenir, il 
fait naître parmi les sénateurs et les gentilshommes un parti 
qui saura opposer son „veto*, le cas échéant. Au mois de no- 
veinbre, le pape à qui le roi a demandé une dispense, répond 
par un refus catégorique; le souverain veut passer outre, lors- 
que Visconti remporte enfin une éclatante victoire: à une énor- 
rme majorité le Sénat réprouve l’union de Ladislas avec une 
hérétique. 

L'histoire de ces deux affaires constitue la matière prin- 
cipale des dépêches de Visconti. On trouve encore incidemment 
dans ces dépêches une foule de renseignements sur les rap- 
ports du roi avec les Cosaques, sur quelques autres affaires 
courantes comme, par exemple, sur les sessions des diètes, mais 
tout cela en termes brefs et d’une manière générale. Elles ne 
nous apprennent pas là dessus beaucoup de nouveaux détails. 

Rappelé à Rome pour des motifs que les actes de la 
nonclature ne font pas connaître, Visconti quitta la Pologne 
au mois de mars 1636. Au moment où il abandonnait Var- 
sovie, son successeur, Mario Filonardi, archevêque d'Avignon, 
y était arrivé depuis une semaine. Filonardi remplit les fon- 
ctions de nonce pendant plus de sept ans. Les actes de sa 
nonciature se trouvent dans les volumes 47, 49, 50, 51. Dans 
les volumes 47 et 49 sont les dépêches ordinaires, de janvier 
1636 à mars 1643; les volumes 50 et 51 contiennent les dé- 


358 RÉSUMÉS 


pêches chiffrées de décembre 1639 à juillet 1643. Il y a, dans 
cette collection, une lacune regrettable: il y manque les dé- 
pêches chiffrées de 1636 à 1639, que M. Czermak n’a pas pu 
découvrir dans les papiers de la nonciature. 

Filonardi héritait de Visconti une affaire conclue contre 
tous les souhaits du Saint-Siége; nous voulons parler de l’ac- 
cord établi entre les orthodoxes et les unites. C’est preei- 
sément en 1636 qu'on commença à appliquer sérieusement les 
conventions de 1633. Le nonce se mit immédiatement à l’oeu- 
vre et fit les plus pressantes démarches pour obtenir du roi, 
sinon le retrait de ces conventions, au moins un délai de quel- 
ques années avant de les rendre exécutoires. Il réussit d’abord, 
en juin 1636, à suspendre la mise en vigueur de ces conven- 
tions pendant la diète qui allait s’assembler; il revient à la 
charge pendant les années suivantes et obtient chaque fois un 
nouvel ajournement, de sorte qu'à la suite de ces atermoie- 
ments réitérés, le décrêt de la diète rendu en 1633 ne fut pro- 
mulgué et obligatoire qu’en 1641. Il faut attribuer ces mé- 
nagements de Ladislas IV envers le nonce à l’échec des deux 
plans politiques dont le roi avait été si occupé au commen- 
cement de son règne, c’est-à-dire: la conquête projetée de la 
Moscovie dont un des frères du roi devait devenir le souverain, 
et l'obtention de la couronne de Suède. Cependant, en 1641, 
les circonstances poussèrent Ladislas à rendre effectives les 
concessions qu’il avait faites aux orthodoxes. A cette date, 
ce prince se trouvait dans les plus grands embarras matériels, 
et, pour s’en tirer, il avait l'intention do s'adresser aux Etats 
de la République, et de les prier de prendre sur eux le payement 
d’une partie de ses dettes. Afin de vaincre les résistances des 
opposants et de diminuer leur nombre autant que possible, il 
se décida, en octobre 1641, à confirmer les franchises accor- 
dées depuis déja longtemps aux orthodoxes, ordonna de pro- 
mulguer l’édit voté en leur faveur, et de l’exécuter à partir du 
jour même de cette promulgation. Il fut impossible au nonce 
de triompher de cette résolution, et même, — chose caracté- 
ristique — il ne fut informé du réel état des choses que quel- 


étés. de 


. 
D. at 


RÉSUMÉS 359 


ques mois après la décision prise. Cependant il n’est pas pro- 
bable qu’alors même qu'il eût été renseigné plus tôt et plus 
complètement, il eût pu empêcher Ladislas IV de publier ces 
nouvelles dispositions en faveur des orthodoxes. C’est en effet 
à ce moment-là, en 1641, que s’élèvent entre Rome et le roi des 
dissentiments graves, et que les rapports entre les deux cours 
deviennent d’une tension inusitée. La cause de la querelle 
était assez futile et l’affaire qui la suscita, tout-à-fait secondaire. 
En vertu du privilège reconnu à tous les monarques catho- 
liques, Ladislas IV avait proposé et recommandé pour le cha- 
peau de cardinal, l’ancien nonce à Varsovie, Visconti. Il le 
présentait comme candidat du royaume de Pologne. Visconti 
n'ayant pas été compris dans la promotion cardinalice de 1636, 
le roi renouvela ses instances à plusieurs reprises, pendant des 
années consécutives, mais toujours en vain. Son intercession 
pour son protégé se heurta chaque fois à un refus formel du 
pape Urbain VIII et surtout du cardinal Barberini, tout puis- 
sant alors dans la Cour Romaine. Sans entrer dans les détails 
concernant cette nomination, il nous suffira d'établir ce fait 
que le pape et le cardinal Barberini, non seulement s’oppo- 
serent pendant sept ans à faire entrer Visconti dans le Sacré 
Collége, mais encore préférèrent rompre toute relation diplo- 
matique avec la Pologne plutôt que d'accéder aux désirs du roi. 
Celui-ei après une réponse défavorable à en ,ultimatum“ au 
sujet du cardinalat de Visconti, adresse le 23 mai 1643 à Fi- 
lonardi une lettre officielle dans laquelle il déclare qu’il ne le 
considère plus comme nonce, que, par conséquent, sa présence 
en Pologne est superflue, et il ajoute même que, tant que se 
prolongera le pontificat d’Urbain VIII, il ne veut voir à Var- 
sovie, à sa cour, ni lui, ni tout autre représentant du pape. 
Cette lettre fut communiquée au cardinal Barberini qui rappela 
immédiatement Filonardi. Le nonce quitta la Pologne le 11 
juillet 1643. Pendant deux ans, c’est-à-dire du milieu de 
1643 au milieu de 1645, le Saint-Siége n’eut pas d’envoyé 
dans la République. Aussi n’y a-t-il au Vatican aucune re- 
lation sur cette période. C’est seulement après la mort d’Urbain 


360 RÉSUMÉS 


VIII, que le pape Innocent XI accrédita en Pologne l’arche- 
vêque Jean de Torres. 


L'examen des dépêches de Jean de Torres dont s’est 
occupé M. Czermak, en 1887—88 1), ne rentre pas dans le 
présent compte-rendu. Dans le courant de cette année-ei M. 
Czermak a complété l’ancien recueil par des extraits des dé- 
pêches ordinaires, des avis et annexes envoyés en 1647 et 
en 1648. Ces extraits, quoiqu'ils aient été tirés des pièces les plus 
importantes, n’ont qu'une valeur secondaire. Nous devons pour- 
tant mentionner les passages répétés, où le nonce parle des 
préparatifs que fait le roi pour aller combattre la Turquie. Il 
résulte de ces citations que, jusqu'à son dernier soupir, La- 
dislas IV, malgré l’opposition de presque tout le pays et la 
pénurie de moyens d’action, s’oceupa avec une persévérance 
indomptable à constituer une ligue de tous les peuples chrétiens 
contre les Tures. En outre le mémoire de Jean de Torres du 
12 mars 1648, mérite aussi d'attirer notre attention. Nous 
y apprenons que le roi, à la fin de sa vie, se proposait d’e- 
tablir une union générale en Pologne et y travaillait avec 
ardeur. Le 15 juillet 1648, il veut convoquer à Varsovie un 
congrès des schismatiques où il communiquera aux orthodoxes 
et aux unites son projet d’unification des deux confessions. 
Ces desseins ne devaient pas aboutir: avant même la mort du 
roi, une grande insurrection des Cosaques vint briser toutes ses 
espérances et en ajourner indéfiniment la réalisation. 


La Mission seieatifique a aussi fouillé d’autres bibliothe- 
ques de Rome. M. Czermak a copié, à la bibliothèque Bar- 
berizi, la correspondance du pape Urbain VIII et du cardi- 
nal Barberini avec Ladislas IV et les membres de la famille 
royale de Pologne, de 1634 à 1643. Cette correspondance 
roule presque exclusivement sur des nominations de dignitaires 


1) Korzeniowski: Catalogus actorum et documentorum quae ex codi- 
cibus manu seriptis in tabulariis et bibliotheeis italicis servatis Expeditionis 
Romanae cura, deprompta sunt. 


RÉSUMÉS 361 


ecclésiastiques et particulièrement sur la promotion de Visconti 
au cardinalat. 

Enfin, le testament de Jean Casimir, portant la date du 
12 décembre 1672, a été copié à la bibliothèque Corsini. 

Après avoir terminé ses travaux à Rome, M. Czermak 
s'est rendu à Venise où il a passé tout le mois de juillet, 
complétant les matériaux recueillis à Rome par des extraits 
des manuscrits de l’Archivio di Stato de l’ancienne Républi- 
que vénitienne. Dans ces archives il n’a trouvé que deux 
volumes d'actes se rapportant au règne de Ladislas IV; ils 
appartiennent à la collection „Dispacei di Polonia“ où ils ont 
les N° 4 et 5. 

Ces volumes renferment les relations envoyées de Pologne 
par Jean Tiepolo, diplomate vénitien, de juillet 1645 à juillet 
1647. Il y ala un peu plus de 150 dépêches, la plupart 
chiffrées et fort longues, de 4 à 8 grandes feuilles. Malheu- 
reusement une partie très considérable de ce recueil nous est 
parvenue dans un état lamentable; le cinquième volume sur- 
tout est excessivement détérioré. Les pages sont rongées à moi- 
tie et parfois même entièrement par l’humidité ; le papier est 
moisi, troué, déchiré; de plus l'écriture en est à peu pres in- 
déchiffrable. Les actes les plus atteints sont ceux de l’année 
1647, et cela est d'autant plus déplorable que l’histoire de cette 
année-là est loin d’être définitivement connue. 

Les relations de Tiepolo ont tout spécialement trait au 
fameux projet dont nous avons parlé, de pousser tous les 
princes chrétiens à une action commune contre l’Empire Otto- 
man. Comme on le sait, c’est Ladislas IV qui avait conçu 
cette alliance offensive, et, dès 1645, s’était attaché à la faire 
naître, avec une activité infatigable et une ardeur extraordi- 
dinaire. 

Tiepolo devait entretenir le roi dans ses sentiments exal- 
tés et ses idées belliqueuses. De plus, il avait pour mission 
d'établir une entente étroite entre la Pologne et Venise, et en- 
fin d'offrir au roi, à certaines conditions stipulées, des subsides 
péeuniaires. Venise cherchait à créer une diversion sur les 


362 RÉSUMÉS 


bords de la Mer Noire en soulevant les Cosaques et à faire 
ensuite déclarer la guerre à la Turquie par la Pologne elle- 
même. Tiepolo trouva le roi plongé dans ses préparatifs mili- 
taires, absorbé par ses ambitions guerriéres. Ce prince voulait 
organiser un mouvement colossal contre Constantinople, mouve- 
ment qui eût entraîné non seulement les nations européennes, 
mais encore les peuples de l'Asie. Il avait même À cet effet, 
dans l’automne de 1645, député un envoyé au Shah de Perse. 
Mais il comptait avant tout sur le concours de la Moscovie, 
des hospodars de Moldavie et de Valachie, et enfin sur celui 
des princes de Transylvanie. Quant à l'entrée en campagne 
à la tête de l’armée polonaise, il espérait pouvoir l’effectuer 
sans l’assentiment de la diète. Les Tartares menagaient le pays; 
pendant l’automne de 1645 et les premiers mois de 1646 on 
redouta leur invasion; n’&tait-ce pas un prétexte suffisant pour 
commencer les hostilités? Mais la plus grande difficulté con- 
sistait à lever des troupes, à les équiper ensuite. Aussi La- 
dislas pressait-il Tiepolo d'obtenir de la République de Venise 
un secours d'argent. Ce n’est qu'en mars 1646 que celui-ci 
reçut de son gouvernement l’autorisation de traiter aux con- 
ditions suivantes: la République de Venise s'engage à verser 
annuellement, pendant deux ans, la somme de 200,000 écus 
à Ladislas IV, mais le contrat n’est exécutif que du jour où 
le roi aura envahi le territoire turc. Tiepolo séduit par lélo- 
quence chaleureuse du souverain, transporté d'enthousiasme, alla 
jusqu’à dépasser ses instructions Dans les premiers jours de 
mai, il consent à payer 250,000 écus qu'il emprunte à la 
reine au taux de 70/;, et cela sur la simple affirmation du roi 
que les bateaux cosaques cinglent déja vers la Mer Noire. 
Un mois après on était dans la fièvre des préparatifs. 
Ladislas avait levé trente mille hommes et prodiguait des 
sommes énormes pour les munir d’armes et de provisions. Ce- 
pendant l'opposition commençait à se faire jour, tant parmi les 
sénateurs qu'au sein de la petite noblesse. D’un autre côté, 
les envois promis par les puissances catholiques, la France, 
l'Espagne, l’empereur, le pape, n’arrivaient pas. Déçu dans 


stone inde Du 


mh ts fé 5 à dt Dès hé à 2 ; 


RÉSUMÉS 363 


ses espérances, entièrement dénué de ressources, le roi, dans 
le courant de l'été de 1646, dut, après une séance orageuse 
du sénat tenue à Cracovie, se résigner à attendre la décision 
de la diète. 

Celle-ci, comme on le sait, exigea, dans l’automne de 
1646, que le roi licenciât les troupes qu’il avait rassemblées et 
ne songeät ‚plus à la guerre contre la Turquie. Dès ce mo- 
ment Tiepolo devint l'objet des sarcasmes et des mesquines 
chicanes des sénateurs et de la noblesse; un instant même il 
put craindre pour sa vie qu’un attentat menaçait. En outre, 
réprimandé par le doge de Venise pour avoir outrepassé ses 
pouvoirs, il se trouve, à l'égard du roi, dans une position des 
plus critiques, contraint qu’il est de lui refuser des subsides. 
Aussi, à partir de cette époque est-il plutôt un témoin qu’un 
instigateur, un collaborateur mettant la République de Venise 
au service de l’entreprise poursuivie. Aucune convention ul- 
térieure n’intervint entre Ladislas et Venise. Le gouverne- 
ment du doge, impatienté par les lenteurs apportées à régler 
cette affaire, ne comptant plus sur la réalisation du fameux 
projet du roi, rappela Tiepolo, au mois de mars 1647. Celui-ci 
quitta Varsovie le 16 mars. 

Les dépêches de Tiepolo ne jettent pas une nouvelle lu- 
mière sur l’histoire de cette tentative d’invasion en Turquie. 
La relation de Tiepolo, présentée au gouvernement de Venise 
après son retour et publiée par Niemcewiez, en avait depuis 
longtemps déja fixé et éclairé les points principaux. Néan- 
moins elles permettent de suivre le roi pas à pas dans tous 
ses actes et dans toutes ses démarches en cette occasion; elles 
nous décrivent les préparatifs militaires, nous montrent les ar- 
rangements diplomatiques et nous aident tout particulièrement 
à préciser l'étendue du dissentiment qui sépara la noblesse et 
le souverain, le conflit de leurs volontés adverses. Nous ne 
trouvons pas non plus, dans cette correspondance de l’envoyé 
vénitien, les renseignements que l’on souhaiteraient avoir sur 
les rapports de Ladislas IV avec les Cosaques. Cela d’ailleurs 
eût été difficile, car les dépêches cessent au mois de mai 1647, 


364 RÉSUMÉS 


c’est-à-dire peu de temps avant le moment où le roi allait 
se rapprocher secrètement des Cosaques. On sait du reste que 
ce rapprochement est indiscutable. Cependant, en s'appuyant 
sur les relations de Tiepolo on peut affirmer que, dès le eom- 
mencement de 1645, Ladislas avait déjà conclu une entente avec 
les Cosaques, et qu'à la mort de l’hetman Koniecpolski, en 
1646, il manda auprès de lui leurs chefs principaux et leur 
donna des fonds pour la guerre imminente. 

Dans une de ses dernières dépêches (27 avril 1647) Tie- 
polo nous apprend que le roi a même l'intention de se trans- 
porter à Kiew, pendant l’été de 1647, afin d’être plus près 
des éléments qu'il veut utiliser dans la guerre de Turquie. 


70. — A. Lewickr. Sprawozdanie z podrözy archiwalnej do Drezna, Gdanska 
i Krölewca (Archivalischer Reisebericht. Dreslen—Danzig—Kö- 
nigsberg). 


Diese von Prof. Dr. A. Lewicki zum Zwecke einer Ver- 
vollständigung des III. Bandes des „Codex epistolaris“ (haupt- 
sächlich der Periode vom J. 1466 bis zum J. 1492) im Som- 
mer des Jahres 1891 unternommene Forschungsreise hat zu 
folgenden Resultaten geführt. 

Dresden: Hauptstaatsarchiv (im Albertinum). In diesem 
vorzüglich geordneten Archiv sind die Materialien nach ihrem 
Inhalt chronologisch sortiert, und ausgezeichnete Repertorien, 
in die sogar die in Copialbänden zerstreuten Actenstücke auf- 
genommen wurden, sind ihnen beigegeben. 

Polen betreffende Actenstücke bilden eine besondere Ab- 
theilung „Polnische Sachen“ und sind in chronologischer Folge 
in Volumina gebunden. In ziemlich bedeutender Zahl finden 
sich hier polnische Actenstücke aus den Jahren 1468—1482, 
die hauptsächlich die Beziehungen der Sachsenherzoge zu Po- 
len betreffen. Hier befinden sich aber auch die vom Bericht- 
erstatter in der Lemberger Vierteljahrsschift für Geschichte: 


RÉSUMÉS 365 


„Kwartalnik historyezny* 1891, Heft 4 publicierten auf Johann 
Ostrorög bezüglichen Briefe, sowie auch Briefe anderen Inhalts, 
so z. B. über die ungarische Expedition Kasimirs des Heiligen 
vom J. 1472 über den Krieg mit Mathias Corvinus vom J. 
1474, 1476, über die Tataren; eine ungemein interessante 
Instruction für Goslupski, der im J. 1478 in Folge des vom 
Nuntius Baltasar de Piscia über den König Kasimir und seinen 
Sohn Wiadyslaw verhängten Bannfluches nach Rom gesendet 
wurde. Wichtig für die polnische Geschichte ist auch ein Co- 
pialband des XV. Jh., nämlich „Geheim-Archivs-Copialband*“ 
Nr. 1, den Caro theilweise kannte und der ausser Copien von 
verschiedenen, Sachsen betreffenden Schriftstücken aus den 
dreissiger Jahren des XV. Jh. auch miteingebundene eben- 
solche Originalacten enthält. Hier fand auch Dr. Lewicki Ac- 
tenmaterial zu dem Kriege Polens mit Albrecht II. im J. 
1438— 1439. 

Im Ganzen brachte Dr. Lewicki aus Dresden 87 unbe- 
kannte Actenstücke. Nur einige von diesen auf Polen Bezug 
habenden in Dresden befindlichen Archivalien sind von Dr. 
Hubert Ermisch in der Schrift: „Studien zur Geschichte der 
sächsisch-böhmischen Beziehungen in den Jahren 1464—1471*. 
(Dresden 1881) herausgegeben worden. 

Danzig: Stadtarchiv (im Rathhause). Dieses Archiv 
wird vom Stadtrath Herrn Samter und unmittelbar vom Herrn 
Archidiaconus Dr. Bertling verwaltet. Es ist nach den Ge- 
genständen geordnet, so z. B. ist für jeden polnischen König eine 
besondere Schublade bestimmt, ebenso für die Königin Bona, 
Polnische Castellane, Polnische Marschälle, Polnische Proceres, 
Woiewodschaft Pomerellen, Kunst und Wissenschaft, die Wahl 
polnischer Könige, Turcica ete. Kataloge gibt es mehrere: 
der Hauptkatalog ist der chronologische, andere sind nach 
Verfassern, nach Ländern und Gegenständen angelegt, der 
letztere ist noch nicht vollendet. 

Danzig war während der polnischen Zeit eine Stadt er- 
sten Ranges, die ihren Archivalien eine sorgfältige Aufbewa- 
hrung angedeihen liess, die sich denn auch sämmtlich erhalten 


366 RESUMES 


haben. Das Archiv umfasst die Zeit vom XIII. Jh. bis zum 
J. 1793, hierauf noch einige Jahre aus der Zeit Napoleons. 
Die Archivalien betreffen zwar zumeist die Stadt Danzig und 
ihren Handel, es sind indes auch andere, über alles Erwarten 
reichliche, welche die politische Geschichte Polens des XV. Jh. 
betreffen. Besonders seit der Vereinigung Danzigs mit Polen 
iuteressierte sich diese Stadt für alle polnischen Angelegenheiten, 
polnische Würdenträger wandten sich in verschiedenen Sachen 
an diese Stadt und berichteten ihr darüber, was in Polen vor- 
gieng. Für die Zeit nach Abschluss des Thorner Friedens 
fand hier Dr. Lewicki ein so reichhaltiges Material, dass er, 
um es nur einigermassen zu bewältigen, in den Acten eine 
Auswahl treffen musste und von den Danzig und Preussen be- 
treffenden nur die allerwichtigsten, die neues Licht auf diesen 
Gegenstand werfen, berücksichtigen konnte, um dafür beson- 
ders diejenigen Acten ausbeuten zu können, die andere polni- 
sche Fragen zum Gegenstande haben und deren Herausgabe 
deutscherseits vielleicht nicht bald zu gewärtigen sein dürfte. 
Das die übrigen Perioden des XV. Jh. betreffende Actenmate- 
rial konnte von Dr. Lewicki nur stichweise in den Katalogen 
eingesehen werden; dem Anscheine nach dürfte das Archiv nur 
für den 13-jährigen Krieg ein ebenso reichhaltiges Material 
enthalten wie für die letzte Periode, unzweifelhaft enthält es je- 
doch auch für die früheren Perioden so Manches von Wich- 
tigkeit und Interesse. Ausser Toeppen, Woelky und Thunert, 
die ihre speciellen preussischen Fragen im Auge hatten, hat das 
Danziger Archiv für die polnische Geschichte der letzten Pe- 
riode des XV. Jh. niemand ausgebeutet (Caro eitiert zwar manch- 
mal das Danziger Archiv, aber er kennt es nur sehr unvoll- 
kommen): um so wertvoller ist es für die polnische Wissen- 
schaft. 

Aus Danzig brachte Dr. Lewicki im Ganzen 93 neue 
Nummern, die sich auf verschiedene historische Ereignisse be- 
ziehen: so z. B. auf die ungarische Expedition Kasimirs des 
Heiligen im J. 1472, auf die fast unbekannt gebiebenen Vor- 
fälle in Preussen in den Jahren 1473—1489, auf die Einnahme 


RÉSUMÉS 367 


der Städte Chelm (Culm) und Brodnica (Strassburg), die an- 
geblich vom Herzog von Sagan zu Gunsten des Königs Mat- 
hias im J. 1476 angekauft worden sind; auf die Entsendung 
von Heeren nach Preussen, um dies Land zur Leistung der 
verweigerten Geldbeiträge zu zwingen; auf die völlig unbe- 
kannten Verhandlungen des Königs Mathias mit Polen in den 
J. 1477 und 1489, auf die türkische Frage, namentlich auf 
den grossen Türkenkrieg, zu dem schon von Kasimir gegen 
das Ende seines Lebens Anstalten getroffen wurden, auf den 
Sieg von Kopystrzyn 1487 und von Lublin 1491, auf die 
Verschwörung gegen den König in Litauen 1481, auf die 
Wahl Johann Albrechts u. s. w. 

Ausser dem Stadtarchiv besitzt auch die „Stadtbibliothek“ 
auf Polen bezügliche Handschriften Herr Archidiaconus Bert- 
ling ist gegenwärtig mit dem Drucke eines Katalogs dersel- 
ben beschäftigt, von dem zur Zeit der Anwesenheit des Be- 
richterstatters in Danzig der erste Band seiner Vollendung ent- 
gegensah. Der zweite Band wird unter Anderem: Reichtstags- 
diarien und Reichstagsreden aus dem XVII. und XVII. Jh. 
enthalten. | 

Königsberg in Preussen: Staatsarchiv (im Schlosse). 
Prof. Dr. Lewicki hat sich in erster Linie nach Königsberg 
begeben, wo er für den behandelten Zeitabschnitt das reich- 
lichste Quellenmaterial erwartete. Seine diesbezüglichen Er- 
wartungen sind insofern nicht in Erfüllung gegangen, als in 
Bezug auf Reichhaltigkeit des Quellenmaterials für die in Be- 
tracht kommende Zeitperiode Königsberg von Danzig über- 
boten wird. Die Arbeit gestaltet sich hier schwieriger als in 
Danzig, da das Königsberger Archiv keine solchen Kataloge 
besitzt wie das in Danzig, von den Dresdner Repertorien gar 
nicht zu reden. Zum Glück sind die Actenstücke aus dem 
XV. Jh. von den gegenwärtigen: Herren Archivaren in chro- 
nologischer Folge in Schachteln gelegt und jedes Actenstück 
mit einem Umschlag versehen worden, auf dem sich oft, wenn 
auch nicht immer, der Inhalt der in der Schachtel befindlichen 
Actenstücke angegeben findet. Die blosse Durchsicht der 


Bulletiu X 4 


368 RESUMES 


Acten nimmt somit viel Zeit in Anspruch. Zu der in Betracht 
kommenden Periode sind unglücklicherweise keine Registran- 
ten erhalten, die noch befindlichen Acten sind meist Originale 
oder Kanzleiconcepte. 

Dieses Archiv ist verhältnismässig ammeisten von polni- 
schen Forschern besucht worden, auch wurde in Deutschland 
sehr viel daraus publiciert, beziehungsweise registriert. Trotz- 
dem sind auch hier noch viel unbekannte und sehr interesante 
Quellen gefunden worden. 

Für die andern Perioden des XV. Jh. gibt es hier ein viel 
reichlicheres Material, umsomehr als für dieselben auch Regi- 
stranten erhalten sind. Die erste Periode bis zum J. 1430 
hat bereits Dr. Prochaska wohl sehr sorgfältig ausgebeutet. Dr. 
Lewicki hat sich der Vergleichung, ob nicht irgendwelche 
Lücken geblieben und ob namentlich nicht die auf Witold 
nicht bezüglichen Acten unberücksichtigt geblieben sind, nicht 
unterziehen können. Aus der folgenden Zeit hat der Bericht- 
erstatter die Acten einiger Jahre aus der Zeit des Aufstandes 
Swidrygiellos durchgesehen, und die Abschriften der wichtig- 
sten davon befinden sich in seinem Besitze. 

Die Acten aus späterer Zeit, namentlich des XVI. und 
XVII. Jh. sind noch bisher ungeordnet. Nach einer Mitthei- 
lung des Archivvorstands Herrn Dr. Joachim befinden sich 
hier aus dieser Zeit Originalacten und Registranten in mö- 
glichst grosser Fülle. Die von hier mitgebrachten Acten bilden 
eine willkommene Ergänzung zu dem in Danzig gewonnenen 
Material, sie betreffen hauptsächlich die Beziehungen Polens 
zu Böhmen, zu König Mathias, zu Kaiser Friedrich, die An- 
gelegenheit Tungens und das Verhalten des Ordens ihr gege- 
nüber, die Moskauer Angelegenheiten etc., es befindet sich 
hier auch eine Beschreibung der Wahl König Johann Albrechts. 
Im Ganzen beträgt die Zahl dieser Acten etwa 120. 

In der Königsberger Universitätsbibliothek gibt es, ausser 
dem bekannten „Liber Cancellariae St. Ciofek* keine Mate- 
rialien für die in Betracht kommenden Forschungen. Dr. Le- 
wicki hat auch die sogenannte „Wallenrodische Bibliothek“ im 


RÉSUMÉS 369 


Dom besucht, wo sich nur Acten aus dem XVII, mitunter 
auch aus dem XVI Jh., befinden, so z. B: die „Acta Varso- 
viensia eirea electionem Wiladislai IV 1632,“ sowie Acten aus 
dem J. 1633, Briefe an Sigismund III 1592—1600 und s. w. 
„Artikel der Rokossen,“ Connotatio electionis Michaelis Wi- 
sniowiecki 1669,“ Formeln und Briefe aus der Zeit Sigismund 
Augusts, Stephans und Sigismunds HI u. s. w., im Ganzen 
nicht viel, vorwiegend zur Geschichte der Familie Wallenrod. 

Prof. Lewicki fand überall seitens der Archivvorstände 
und Beamten das grösste und freundlichste Entgegenkommen. 
Er erfüllt daher eine angenehme Pflicht, indem er allen diesen 
Herren, und insbesondere den HH. Dr. Hubert Ermisch, Ar- 
chivrath in Dresden, Dr. Bertling, Archidiaconus in Danzig, 
Dr. Joachim, Staats- Archivar und Archivvorstand in Königs- 
berg, Dr. Panzer, Staatsarchivar, und Herrn Wittich, Archiv- 
beamten in Königsberg, seinen herzlichsten Dank ausspricht. 


71. — A. Beck i N. Cysurskı. Dalsze badania nad zjawiskami elektrycznemi 
w korze mözgowej u malpy i psa. (Weitere Untersuchungen über 
die elektrischen Erscheinungen in der Hirnrinde der Affen 
und Hunde, von Dr. A. Beck und Prof. Dr. N. CyzuLski), 


Im vorigen Jahre veröffentlichte Dr. A. Beck eine Ar- 
beit, worin Beobachtungen angeführt wurden, dass im cen- 
tralen Nervensystem, ähnlich wie im Nerven u. Muskel, elek- 
trische Erscheinungen auftreten, die mit den Actionszustän- 
den der untersuchten Gehirngegenden im Zusammenhange stehen. 
Da die elektrischen Erscheinungen bei Reizung bestimmter 
centripetaler Nerven (der Seh- u. Hörnerven, u. der Fühlner- 
ven der Extremitäten) nur an jenen Stellen der Hirnrinde. auf- 
traten, die von anderswoher als Fühlsphären dieser Nerven 


') Die Bestimmung der Localisation vermittelst der elektrischen Er- 
scheinungen. Abhdl. der Akad. der Wiss. Krakau 1890. u. Centrlbl. für 
Physiol. Nr. 16, 1890. 


4 


370 RÉSUMÉS 


bekannt sind, wurde in obiger Abhandlung die Vermuthung 
ausgesprochen, dass auf Grund elektrischer Erscheinungen aller 
Wahrscheinlichkeit nach die Localisation der Hirnrindenfun- 
ctionen werde bestimmt werden können. 

Gegenwärtig stellen die Verfasser in Kürze die Ergebnisse 
weiterer Experimente dar, die von ihnen behufs gründlicher Un- 
tersuchung der elektrischen Erscheinungen selbst, wie auch de- 
ren Bedeutung für die Localisation angestellt worden sind. 

In diesen Versuchen bestrebten sie sich vor allem die 
elektrischen Erscheinungen zu untersuchen, die bei Verbindung 
zweier Stellen an der Hirnrinde mit einem Galvanometer selbst- 
ständig auftreten. Diese Erscheinungen beruhen auf steten 
Schwankungen des Stromes, der gleich nach Anlegung der 
Elektroden in der Hirnrinde nachweisbar ist. Die Richtung 
des primären Stromes ist bei Verbindung derselben Stellen bei 
verschiedenen Individuen verschieden; im Allgemeinen überwog 
positive Spannung in den Frontallappen, negative in den Oeci- 
pitallappen. 

Was die Schwankungen dieser primären Ablenkung be- 
trifft, so konnte nochmals mit Bestimmtheit constatiert werden, 
dass sie weder vom Pulse noch von der Athmung abhängen, 
und dass sie vielmehr als Folge der Actionszustände in der Hirn- 
rinde zu betrachten sind. 

Nachher trachteten die Verfasser mit müglichster Genauig- 
keit jene Sphären der Hirnrinde zu bestimmen, in denen bei 
Reizung bestimmter Fühlllächen eine bedeutende Erniederung des 
elektrischen Potentials ensteht, und diese Sphären mit den moto- 
rischen und sensorischen Sphären zu vergleichen, die als solehe 
mittelst anderer Methoden bezeichnet worden sind. Das unge- 
mein grosse Material, welches die Verfasser in den bisherigen Ver- 
suchen gesammelt haben, und zahlreiche Fragen, die sich auf- 
drängen und die gelöst und erklärt werden müssen, erlauben 
ihnen zur Zeit nur mit einer vorläufigen Mittheilung aufzutreten, 
und beschränken sie sich darauf, die ihrer Ansicht nach keinem 
Zweifel unterliegenden Ergebnisse kurz anzuführen. 


RÉSUMÉS 371 


Die Versuche wurden fast ausschliesslich an Hunden 
und Affen ausgeführt (Macacus - Rhesus). Ursprünglich bedienten 
sich die Verff. — ähnlich wie in der ersten Arbeit bei diesen 
Untersuchungen — nur eines Galvanometers, doch mit Rück- 
sicbt darauf, dass sie mittelst eines Galvanometers zwar im 
Stande waren die elektrische Veränderung wahrzunehmen, 
nicht aber zu bestimmen, ob in einem der untersuchten Pun- 
kte eine Erhöhung, oder im anderen eine Herabsetzung des 
elektrichen Potentials eingetreten ist, benützten sie in den 
weiteren Versuchen 2 Galvanonıeter, welche so aufgestellt wa- 
ren, dass der Ausschlag unter dem Einflusse eines gleich star- 
ken Stromes in beiden fast gleich war. 

Die Anwendung zweier Galvanometer gestattete den Verff. 
bei jeder elektrischen Veränderung genau jene Gegend ausfindig 
zu machen, in welcher das elektrische Potential unter den ent- 
sprechenden Einflüssen sich vermindert hat; denn waren beide 
Galvanometer mit zweien, aber denselben Stellen der Hirnrinde 
verbunden, so waren die elektrischen Erscheinungen, ob selbst- 
ständig oder durch Reizung centripetaler Nerven hervorgerufen, 
in beiden Galvanometern einander gleich. Es genügte aber 
aus jener Sphäre, in der die Verminderung des Potentials 
angenommen wurde, eine Elektrode um 2—3 mm. zu entfernen, 
damit die Veränderung im entsprechenden Galvanometer gar 
nicht hervorträte oder geschwächt würde, während sie im zwei- 
ten Galvanometer unverändert verblieb. 

Die Untersuchungen vermittelst zweier Galvanometer wi- 
derlegten zugleich den Einwurf, welchen Herr Horsley erho- 
ben hat. Auf Grund eines einzigen an einer Katze angestell- 
ten Versuches (bereits nach dem Erscheinen der Abhandlung 
von Beck), eines Versuches, bei welchem beide Elektroden, 
wie aus der Seite 5081) angeführten Abbildung zu ersehen 
ist, auf dem Occipitallappen sich befanden, spricht der Autor 


!) Philosophrcal Transaction of the Royal Society of London F. Gotch 
and V, Horsley. Vol 182. S. 267—526. 


3212 RESUMES 


die Überzeugung aus, dass die Untersuchung elektrischer Erschei- 
nungen in der Hirnrinde nicht möglich sei, so lange die Verff. 
nicht im Stande sind, den untersuchten Rindentheil zu isolieren, 
und zwar aus dem Grunde, weil der entstandene Strom auf der 
ganzen Hirnrinde sich verbreiten kann. Bei dieser Einwen- 
dung hat Herr Horsley augenscheinlich den Umstand übersehen, 
dass die Hirnsubstanz gleich anderen thierischen Geweben 
selbst einen schlechten Leiter für die Elektrieität bildet, dass 
Jede untersuchte Gegend derselben gleichfalls isoliert ist, dass 
aus diesem Grunde die Ausgleichung der Potentiale nur durch 
das Galvanometer, welches dem Strome einen kleineren Wider- 
stand bietet als das Gehirn, eintreten muss. 

In Bezug auf die Localisation können die Verfasser gegen- 
wärtig auf jene Gegend der Hirnrinde hinweisen, wo immer eine 
Herabsetzung des Potentials bei Reizung der Vorderextremitäten 
entsteht. Diese Gegend liegt beim Hunde im mittleren und un- 
teren Theile der hinter dem Suleus cruciatus liegenden Win- 
dung, beim Affen hinter dem Sulcus sygmoideus an der Stelle, 
wo der Suleus angularis beginnt. Eine solche Stelle für die 
hintere Extremität befindet sich beim Affen ebenfalls nach hin- 
ten vom Snle. sygmoideus nahe der medianen Fläche der He- 
misphäre (Suleus longitudinalis), beim Hunde gewöhnlich vor 
dem Sule. cruciatus. Die Reizung des Gesichts (die Betastung 
mit dem Finger) rief beim Affen stets eine Herabsetzung des 
elektrischen Potentials in der hinter dem unteren Ende des 
Suleus sygmoideus gelegenen Windung nach unten vom vorde- 
ren Arme des Sule. angularis hervor. Bei Beleuchtung des 
Auges entstand beim Hunde — wenn auch nicht ausnahmslos — 
grösstentheils eine elektrische Veränderung in dem Occipital- 
lappen in der sogenannten Sehsphäre nach Munk. Beim Affen 
beobachteten die Verff. diese Veränderungen nur im oberen 
Theile des Gyrus angularis. 

Die in den oben angeführten Gebieten der Hirnrinde 
erscheinenden Veränderungen waren stets so constant und einer 
streng umschränkten Stelle eigen, dass ihre Abhängigkeit von 
den angewandten Reizen keinem Zweifel mehr unterliegen konnte. 


RÉSUMÉS 373 


Die Verff. bemerkten ausserdem, dass bei Reizung der Ex- 
tremitäten beim Affen die elektrische Veränderung in der Hirn- 
rinde um so leichter ensteht und um so stärker erscheint, je 
näher der Reiz denjenigen Reizen steht, die im normalen Zu- 
stande auf das Thier einzuwirken pflegen. So führt ein leich- 
tes Berühren der Finger oder des Handtellers eine viel stär- 
kere Stromesablenkung im Galvanometer herbei, als starkes 
Kneifen oder Reizung mittelst des Inductionsstromes. 

Diese Thatsache wird leicht verständlich, wenn man an- 
nimmt, dass die elektrischen Erscheinungen in der Hirnrinde den 
einfachsten psychischen Zuständen, nämlich den Empfindun- 
gen, möglicherweise auch den durch dieselben hervorgerufenen 
Vorstellungen entsprechen. Selbstverständlich können deshalb 
Reizungen von unbestimmter Natur, die auf der Fühloberflä- 
che nicht localisiert sind, keine localen elektrischen Erscheinun- 
gen auf der Hirnrinde hervorrufen. 

Aus diesem Grunde glauben die Verfasser, dass die negativen 
Resultate in manchen Versuchen bei Reizung des Auges mittels 
des Magnesiumlichtes eine Folge davon sein konnten, dass der in- 
tensive Reiz selbst äusserst unbestimmte Vorstellungen beim 
Thiere hervorrief. Bei manchen Versuchen bemerkten sie 
neben der Verminderung des Potentials in einer bestimmten 
Gegend eine Steigerung desselben in den benachbarten Ge- 
genden. Diese positive Schwankung kann möglicherweise eine 
Folge der Hemmung der Actionszustände dieser Gegend sein, 
hervorgerufen durch das Entstehen eines Actionszustandes in 
der auf die Localisation untersuchten Gegend. 

In den Untersuchungen dieser Art stehen zahlreiche, 
theils äussere, theils aber auch innere, und deshalb schwer 
zu eliminierende Nebeneinflüsse der steten Gleichfürmigkeit der 
Ergebnisse im Wege, zumal die Entblössung des Gehirnes 
selbst einen Umstand bildet, welcher die Erhaltung desselben 
im physiologischen Zustande stark beeinträchtigt. 

Aus diesem Grunde kann die Untersuchung überhaupt 
nur kurze Zeit dauern. Denn im Beginne des Versuches 
ist das Gehirn durch die einleitenden Vorrichtungen stark 


374 RESUMES 


erregt, und die elektrischen Erscheinungen im Gehirn sind 
zu dieser Zeit sehr compliciert, da die Reizung der centripeta- 
len Nerven ausser dem streng localisierten Actionszustande 
(wahrscheinlich) durch Association eine grosse Menge anderer 
Zustände hervorruft, welche die Untersuchung der elektrischen 
Erscheinungen stark beeinflu:sen. Später aber wird wieder 
die Hirnrinde ermüdet, und dann beruht der Mangel an elek- 
trischen Erscheinungen wahrscheinlich darauf, dass in der Hirn- 
rinde keine Actionszustände mehr auftreten. 

Zum Schlusse können die Verf. einen Einwand Herrn Hors- 
ley's') und den Prioritätskampf, den die erste Abhandlung aus 
dem Krakauer Laboratorium herbeigeführt hat, nicht unerwähnt 
lassen. 

Was den Einwand betrifft, so beruht er auf der An- 
nahme, dass die von Dr. A. Beck und Prof. N. Cybulski be- 
obachteten elektrischen Erscheinungen nicht in den in der Hirn- 
rinde gelegenen Centren, sondern in den der weissen Substanz 
zugehörenden Nervenfasern entstehen, und dass dieselben eben- 
so der Ausdruck des Thätigkeitszustandes in den Centren wie, 
in den Nervenbahnen sein können. 

Dieser Einwand wurde schon a priori von Dr. Beck vorher- 
gesehen und berücksichtigt (L. e. 8. 24), wo nachgewiesen wurde, 
dass eine solche Annahme nicht begründet sei. Selbstverständlich 
haben die Verff. nicht die Absicht, die dort gelieferten Beweise an 
dieser Stelle zu wiederholen, sie weisen aber darauf hin, dass 
wenn auch die elektrischen Erscheinungen in den Nervenfa- 
sern aufträten, ihre Versuche beweisen würden, dass die cor- 
ticalen und subcorticalen Nervenbahnen für gewisse Funetio- 
nen streng localisiert sind. 

Den Prioritätskampf wollen die Verft. keineswegs hier erneu- 
ern, doch können sie nicht unerwähnt lassen, dass weder Dr. 
Weriho’s noch Prof. Fleischl’s Versuche denjenigen der Verff. 
gleich waren. 


) L. c. Seite 509. 


RÉSUMÉS 31» 


Einen Beweis dafür beabsichtigen die Verff. in einer 
ausfürlichen Arbeit zu liefern, da dabei in die Einzelheiten der 
Versuche näher eingegangen werden müsste. Die Verff. be- 
ınerken nur, dass sie ausschliesslich die elektrischen Erschei- 
nungen in der unverletzten Hirnrinde untersuchten und somit 
ihre Versuche sich wesentlich von denjenigen Caton’s und 
Herrn Horsley’s unterscheiden. Deshalb können die Verff. 
es nicht begreiflich finden, um welehe Priorität Herr Horsley 
in seiner letzten Arbeit!) kämpft, da er — wie die Verfasser 
aus seinen Arbeiten ersehen konnten — nur ein einziges den 
ihrigen gleiches Experiment ausgeführt, und es erst nach dem 
Erscheinen der oben erwähnten Arbeit (Beck) in den Abhan- 
dlungen der Akad. d. Wissensch. zu Krakau und im Ctrbl. £. 
Physiologie, in seiner letzten Publication veröffentlicht hat. 


72. — M. Racızorskı. Przyezynek do znajomosei flory retyckiej Polski. 
Z dwoma tablicami. (Beitraege zur Kenntnis der rhaetischen 
Flora Polens. Mit zwei Tafeln‘. 

In der Sammlung der fossilen Pflanzen aus den rhaeti- 
schen Schichten der Gegend von Ostrowiee, welche Herr In- 
genieur St. Stobiecki im Jahre 1891 für das physiographische 
Museum in Krakau sandte, sind manche Arten vertreten, 
welche früher von Polen (efr. Raciborski, Flora retycka pöt- 
nocnego stoku gör Swietokrzyskich. 1891) nicht bekannt wa- 
ren, neben manchen anderen, welche zwar schon in der eitier- 
ten Abhandlung erwähnt oder beschrieben, aber erst in der 
genannten Sammlung vom Jahre 1891 in gut bestimmbaren 
Exemplaren vertreten sind. Diese und jene Pflanzenarten sind 
jetzt beschrieben und zum Theil abgebildet. 

1. Todea Williamsonis (Ad. Brongn.) Schenk. In Gro 
madzice. Einige Blattfiederchen, welche mit Acrostichites Goep- 
pertanus Schenk aus den rhätischen Schichten Frankens und 
Schonens ganz übereinstimmen; neben den sterilen Blättchen 


!) L. e. Seite 278. 


370 RÉSUMÉS 


finden sich auch fertile Sporophylle, auf welchen die Osmun- 
daceensporangien deutlich zu sehen sind. Die Sporangien be- 
decken dicht die ganze untere Blättehenoberfläche. Die Pflanze 
stimmt gänzlich mit der Todea Williamsonis Brongn. aus den 
jüngeren feuerfesten Thonen bei Krakau (cfr. M Raeiborski: 
Ueber Osmundaceen und Schizeaceen der Juraformation in 
Engler's Jahrbüchern 1890) und mit derselben Species aus 
braunjurassischen Schichten Englands. Die ältere Pflanze aus 
rhätischen Schichten ist von der Brongniartschen nicht zu un- 
terscheiden. 

2. Pecopteris concinna Presl. Nur kleine Fragmente aus 
Gromadzice, an welchen die Nervation nicht sehr deutlich er- 
scheint, und deswegen auch die Speciesbestimmung nicht ganz 
gesichert sein dürfte. 

3. Woodwardites microlobus Schenk. Ein Bruchstück aus 
den Thonen von Gromadzice, welches mit den ebenfalls man- 
gelhaften Exemplaren von Franken (cfr. Schenk, Flora der 
Grenzschichten Tab. 13, Tab. 11—13), aber auch mit den pracht- 
vollen Exemplaren von Tong-King (cfr. Zeiller, Examen de la 
flore fossile des couches de charbon du Tong-King. Tab. 12 
fig. 3—4) übereinstimmt. 

4. Thaumatopteris Schenkii Nathorst. In der jetzigen Sen- 
dung findet sich ein Prachtexemplar eines Blattsegments 16 cm. 
lang, 7:5 cm. breit. 

5. Thaumatopteris Brauniana Popp. In der jetzigen Sen- 
dung finden sich einige viel besser erhaltene Exemplare dieser 
Farrnspecies. 

6. Dictyophyllum an nova species? Nur ein Blättchenfra- 
gment aus Gromadzice, welches mit D. obtusilobum F. Braun 
in Nathorst, Floran vid Bjuf Tab. 8, Fig. 3. die grösste Aehn- 
lichkeit hat, auch mit D. exile Brauns, aber doch von beiden 
diesen Arten verschieden ist. 

7. Dietyophyllum af. Dunkeri Nathorst. Ein Gipfelfra- 
gment eines Blattsegments, welches dem Hemitelites polypodio- 
ides Dunker aus den Liasschichten von Halberstadt ganz ähn- 


RÉSUMÉS 3717 


lich ist, aber wegen der etwas verwischten Nervation man- 
chen Zweifel erregt. 

8. Ctenis fallax Nathorst. Ein Fragment eines 9 mm. 
breiten Blattsegmentes mit der charakteristischen Nervation, 
(die fast parallelen Nerven sind 1 mm. von einander entfernt,) 
stimmt gänzlich mit manchen Fragmenten aus der rhätischen 
Formation Schonens, welche Nathorst als Cfenis fallax (Antro- 
phyopsis Nilssonii) beschrieben und abgebildet hat. In den 
feuerfesten Thonen in Chmielöw. 

9. Taeniopteris tenuinervis Brauns. In den Thonen von 
Gromadzice zwei Exemplare, von welchen das eine, grössere 
mit T. tenuinervis Brauns von Franken, Seinstedt oder Scho- 
nen ganz übereinstimmt. Höchst ähnlich ist auch Zaen. Mac 
Clellandi Oldh. et Morr. aus Vorderindien und Tong-King. Das 
andere Exemplar ist nicht so gut erhalten, und ist die Mö- 
glichkeit nicht ausgeschlossen, dass es ein Nelssonia fragment ist. 

10. Schizoneura hoerensis (Hisinger) Schimper. Ueber ei- 
nem unbedeutenden Kohlenfloetz in Milköw liegt eine dünne 
Lage sons dunkeln Thonschiefer, welche ganz mit Schizoneura- 
fragmenten erfüllt ist. Ausser den Astfragmenten sind auch 
runde Diaphragmen vorhanden. Von Fructificationen oder 
Blattvirteln keine Spur. 

11. Equisetum Münsteri (Sternb.) Schimper. In den Tho- 
nen von Gromadzice runde Knotendiaphragmen, ähnlich den 
frankonischen (efr. Schenk, Flora der Grenzschichten Tab. IL. 
123,28). 

12. Podozamites lanceolatus (Lindley) Schimper. In den 
feuerfesten Thonen von Chmielöw, ein Blatt mit 10 Blättchen. 
Die unteren Blättchen sind kürzer als die oberen, wie folgende 
Ziffern beweisen. Die Länge der Blättehen (von unten nach 
oben) ist 55, 63, 72, 85, 90 mm. 

13. Czekanowskin setacea Heer, ein hübschesr Blattbüschel 
in den feuerfesten Thonen von Chmielöw. Die Blätter (etwa 
12 an der Zahl) sind mehr als 13 em. lang, an der Basis 0.5 mm. 
breit. Diese Species war bis jetzt nur aus jüngeren Schichten 
bekannt. 


378 RÉSUMÉS 


14. Czekanowskia rigida Heer. Mehrere hübsche Blatt- 
büschel aus den feuerfesten Thonen in Chmielöw. In einem 
Büschel S—15 Blätter, diese sind 13—16 em. lang, an der 
3asis 1—11/, mm. breit. Die schuppenförmigen Niederblätter 
bis 5 mm. lang. 

15. Schizolepis Follini Nathorst. Einige cylindrisehe 
Zapfen, die bis 45 mm. lang, bis 14 mm. breit sind. Die Zap- 
fenspindel bis 1'/;, mm. dick. Die Zapfenschuppen dicht spi- 
ralständig, dachfförmig sich deckend, 8—9 mm. lang, 6—7 mm. 
breit, an dem Scheitel tief gespalten, die Scheitelbucht bis 
5'/, mm. tief, scharfwinklig. Die beiden Scheitellappen ganz- 
randig, mehr oder minder deutlich parallel gestreift. Polni- 
sche Exemplare stimmen mit den schwedischen (Nathorst, Bi- 
drag ete. Tab. 15, fig. 3, 4) gänzlich. 

16. Zxostrobus Siemiradzkii Rac. (— Taxites Siemiradzkül 
Rac. Flora retycka pölnoenego stoku gör Swietokrzyskich 
pag. 24). Mehrere abgefallene männliche (?) Coniferenblüthen 
welche in Gromadzice gesammelt sind, deren systematische 
Stellung höchst unsicher ist, nannte der Verfasser Zxostrobus. 
Es sind vielleicht dieselben Gebilde, welche Heer aus den 
braunjurassischen Schichten Sibiriens, als männliche Blüthen- 
ähren der Czekanowskia gedeutet hat, ohne aber sichere Be- 
weise für eine solche Deutung zu liefern. 

Auf jedem rechtwinklig von der Achrenspindel absteh- 
endem Blatte, sitzt vor dessen Gipfel, auf dessen Oberseite 
ein Körperchen, welches am wahrscheinlichsten eine Anthere 
darstellt. Leider ist uns keine Coniferengattung bekannt, bei 
welcher die Antheren nur auf der Oberseite der Staubblätter 
hervorwachsen. Andererseits scheint wenig wahrscheinlich bei 
Ixostrobus „Antherae introrsae* anzunehmen. 

Die als Zxostrobus von dem Verfasser im polnischen 
Texte ausführlich beschriebenen und abgebildeten Gebilde er- 
rinern sehr an die sogenannten ausgespreizten Zapfen der Pa- 
lissya Braunii. Ein Unterschied besteht in der Zahl der von 
dem Verfasser bei Zxostrobus als Antherae, bei Palissya bisher 
nur als Samen gedeuteten Körperchen. Es gibt solcher bei 


RÉSUMÉS 379 


Palissya viele, bei Zrostrobus nur eines. Es scheint dem Ver- 
fasser sehr wahrscheinlich, dass die s. g. ausgespreizten Zap- 
fen der Palissya männliche Blüthen der Palissya oder einer an- 
deren rhätischen Gattung darstellen. Ein von Schenk (und Sa- 
porta) als männliche Blüthe von Palissya gedeuteter Abdruck 
scheint nur ein junger Zapfen zu sein. Dagegen sind ausge- 
wachsene, geschlossene Zapfen der Palissya von den s. g. 
ausgespreizten gänzlich verschieden. 

17. Stachyotaxus septentrionalis (Agardh) Nathorst. Kleine 
Bruchstücke in Gromadzice. 


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Naktadem Akademii Umiejetnosei 
pod redakcya Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki. 


Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloriskiego, pod zarzadem A. M. Kosterkiewieza. 


9 styeznia 1892. 


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PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE 
1873 __1890 


Librairie de la Société anonyme polonaise 
(Spölka wydawnieza polska) 
a Cracovie. 


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I épuisé). —. 30 fl. 

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Phalolosie. Séances et travaux), in 8-vo, volumes H—XIV (5 planches vol. I 
épuisé). — 33 fl. 50 kr. 

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d'histoire et de philosophie. Séances ei travaux), in 8-vo, vol. III—XII, XV—XXV 
(37 pl) — 55 A. 

»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp- 
tes vendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne/, in 4-to, 4 volu- 
mes (81 planches, 115 gravures dans le texte). — 20 A. 

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II, Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski. 5 fl. — Vol. III, IX, X, 
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tatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5 fl. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis 
Cracov. ed. Piekosinski. zo fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 10 fl. 
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Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol. 
IH, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. III. Stephani 
Medeksza commentarii 1654—1668 ed. Seredynski: 3 fl. — Vol. IV, V, IX, XII, XII, 
Collectanea ex archivo Coll. hist. 15 fl.— Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae 
S. J. Cracoviensis GE er 7 fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 
ed. A. Sokolowski. 
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"1546—1553. 5 A. — Vol, II, (pars ı. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu- 
czycki. ro fl. — Vol. II, V, VII, Acta Regis Joannis II (ex archivo Ministerii rerum 
exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai 
Hosii epistolae 1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 15 fl. — Vol. VI, Acta Regis 
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 5 fl, — 
Vol. VIII (pars 7. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 


1507—1795 ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae 
Dobrinensis ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Pol- 
kowski. 3 fl. — 


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polonais) in 4-to, vol. U—X. — 36 fi. 

Vol. H, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 6 fl. — Vol. Ill, 

Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzynski. 3 fl.— 

Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — Vol. V, Monu- 

menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzynski. 3 f. — Vol. VI, Decreta 

in iudiciis regalibus a. 1507—1531 ed. Bobrzyñski. 3 fl. — Vol. VII, Acta expedition,. 
bellic. ed. Bobrzynski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 6 fl. — Vol. VIIL, An- 


tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — Vol. IX, 
Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz r405—1546. Acta iudicii criminalis Mu- 
szynensis 1647— 1765. 3 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec. XV ed. Ula- 


nowski. ı fl 


Volumina Legum. T. IX, 8-vo, 1889. — 4 fi. 


Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.« (Traité: de ana 
droit civil en Pologne). in 8-vo, 1874. — 1 fl. 20 kr. Walewski A. 5 »Dzieje 
bezkrölewia po skonie Jana IN.« (L'interrègne après la mort de Jean II 
Sobrieskt), in 8-vo, 1874. — 3 fl. Straszewski M., »Jan Sniadecki.e 
étude littéraire), in S-vo, 1874 — 3 fl. Wislocki W., Catalogus codicum 
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Cracoviensis “in: 
Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., » Wykaz zabytköw 
historyezuych.« /Monuments préhistoriques), in 4-to, 1877 (0 planches) — 60 k 
Zakrzewski V., »Po ucieczce HR « /L'interrègne après le départ de A 
ri de Valois), in 8-vo, 1878. 3.1. 775: kr: Zaranski..S,, »Geografic: 
imiona slowianskie. « (Diéhantiie géographique des pays slaves), in 8 
1875. — 2 fl. Stronczyriski K., »Legenda o $w. Jadwidze.« (Za leg 
de S. Hedvige), in 4-to, 1880 (65 planches). — 6 fl. Zebrawski T., » Te. 
o sztukach ks. troje.« /7Zheophili Diversarum artium schedula; traduit en 
lonais), in 8-vo, 1880. — ı fl. 20 kr. Morawski K., » Andrzej Patrycy Ni 
decki.« (A. 2. M., étude litieraire), 1-e partie. 1522—1572, in 8-vo, 1884.— 
2 fl. Krasifski S. À, »Slownik synonimöw polskich.« /Syronymes de la la 
gue polonaise, in $-vo, 1885, 2 volumes, — 5 fl. Ossowski G., »Zabytki 
przedhistoryczne etc. Monuments préhistoriques de Pancienne Pologne.« Texte 
polonais et français, in 4-10, 1879 — 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre), — 
8 fl. Malinowski L., »Modlitwy Waclawa.« /Zz ivre d'heures de Venceslas, m 
Fe de l'ancienne ris ni in 8-vo, 1887. — 1 fl. Semkowic 

A., »Krytyczny rozbiör dziejöw Dlugosza.e (Analyse critique de !’ Historia Po- 
lonica de Diugosz), in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija 
polska,« S-vo, 1872— 1888, 11 volumes. — 110 fl. Kolberg O., »Lud, jego 
zwyczaje« etc. /Xecherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873—1888, sat 
19 volumes (V — XXII) — 59 fl. Ossowski G., »Wielki kurhan ryZa- Re 
nowski.e /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra 
vures). — 5 fl. Piekosinski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze- 
niu,« (Sur Porigine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, 1889. — 4 
Czerny F., »Ogölna geografija handlu.« /Geographie commerciale), in 8: 
1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofii greckiej.« KERSErEN de la 2 
losophie grecque), t. I, in 8-vo, 1890. — 3 fl. 


Sciences mathématiques et naturelles. 


»Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 16 volumes (II—XVI, 151 planches, | 
vol. I épuisé). — 80 fl. 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñ.e/Séances et travaux), im 8 0, 
21 volumes (152 planches) — 65 fl. LT: 

»Sprawozdania komisyi fizyjograficznej.« /Comptes vendüs de la Commis- 
sion de physiographie), in 8-vo, 21 volumes (III. IV—XXV 40 planches, vol 
I. I. IV. V épuisés). — 90 fi. 

»Atlas geologiczny Galicyi.e /Atlas FAIRE de la Galicie), in fol 
2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fl. 

»Zbi6r wiadomosci do antropologii krajowej.« /Comptes rendus de la ee 
mission d'anthropologie), in 8-vo, 13 vol. I—XIV (83 pl., vol. I épuisé). — 46fl. 50 kr. 


Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais), in BV 
1882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazéw technicznych tyczacych Br 
sie budownictwa.« /TZerminologie de l'architecture), in 8-vo, 1883. — 2 
Franke J. N., »Jan Broiek.« /%. Broscius, mathématicien polonais au À 
siècle), in 8-vo, es — 2 fi Ron Æ 5 »0 spesobach wyznacza 


in 8-vo, 1889. — 5 A. Mars A., »Przekröj zamrozonego ciala osoby zmarlej 
podczas porodu skutkiem pekniecia macicy«. /Coupe du cadavre gelé d'une per 
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice}, 4 plan- 
ches in folio avec texte, 16908 — 0 fi, : +48) 


»Rocznik Akademii.« /Annuaïre de SE: in 16-0, Dur 
16 vol. (1873 épuisé) — 9 fl. 60 kr. 

»Pamietnik 15-létniej dzialalnosci Akademii.« (ROSE sur les travaı 
de PAcadınie 18737 —1888), 8-vo, 1889. — 2 fl. 


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