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Æibrarp of tbe Museum
OF
COMPARATIVE ZOÖLOGY,
AT HARVARD COLLEGE, CAMBRIDGE, MASS,
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BULLETIN INTERNATIONAL
DE LACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
BULLETIN INTERNATIONAL
DE LACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
COMPTES RENDUS
DES
SÉANCES DE L'ANNÉE 1891.
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE
1892
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7.4 RAT,
Table des matières.
Classe de philologie. Classe d'histoire et de philosophie.
Comptes rendus de la Commission de linguistique. 4° vol.
J. Kartowicz. Sur les abbréviations des noms propres polonais
G. Blatt. Sur les satires de Martin Bielski au point de vue de l’hi-
stoire de la langue polonaise . À © 2 ; ;
I. Radlinski. Dictionnaire du dialecte des AOF, habitant l'ile Choum-
chou, dans l’archipel des Kouriles près du Keurniehalte
L. Sternbach. Menandrea {
L. Sternbach. Analecta. Pars prima: Cure Malte
L. Sternbach. Sur la vie et les oeuvres de Théocrite
A. Miodonski. Sur la date de Florus : 5 à
Bibliothèque des écrivains polonais du XVI et XVII: cles Livr. I—
11; Livr. 12—15 ; ; - 3 : 14%
Orichoviana. Opera inedita nec non bpibtihe Stanislai Orzechowski, ed.
J. Korzeniowski à : i
M. Bobowski. La poésie icon en Bes m ses origines
jusqu’au seizieme siecle . : c
Cwiklinski. Sur la vie et les poésies dé Clément Hide à
Morawski, La vie et les oeuvres de Jacques Görski (1525—1585)
. Morawski. André Patricius Nidecki. Sa vie et ses oeuvres .
M. Gérski. Études sur François Karpinski. L'enfance et les années
0060
d'école du poète ° : - : ; 5 ;
. Porebowiez. Catalogue des livres castillans du XVI° siècle, qui
se trouvent dans la Bibliothèque de l’Université (Jagellonienne) de
Cracovie .
tg
. 246
6
M. Zdziechowski. La poésie de Shelley considérée dans ses rap-
ports avec celle de Byron . ; ; - e à h . D4
V. Lutostawski. La logique de Platon — Examen des opinions
émises à ce sujet et recherches pour la solution de cette question . 309
V. Rubezynski. Sur un traité philosophique du XIII® siècle, récem-
ment découvert et attribuè à Vitellion . ; 2 - { Pa |;
L. Finkel. Bibliographie de l’histoire de Pologne. 1-ère partie . . 292
Codex epistolaris saeculi XV, vol. II. ed. A. Lewicki ‘ ; . 163
S. Smolka. Rapport sur les recherches faites dans les archives de
Rome en 1889/90 . : : À : - : . 136
V. Czermak. Rapport sur les travaux de la mission de Rome en
1890/91 . 2 ? s e : : : : : . 35%
A. Lewicki. Rapport sur les recherches dans les archives de Dresde,
de Danzig et de Koenigsberg . 4 ! . 364
V. Heck. Sur les archives municipales des anciens duche d’Okwieckn
et de Zator . - ; 5 à s i : : > . 143
A. Lewicki. Sur la politique de la Pologne à l’egard des Ruthènes
pendant le règne de Jagellon . 5 3 ; . 126
F. Koneezny. La politique du ne de Livonie, Walther de
. Plettenberg, 1500—1525 À e , ; ; 98
S. Smolka. L'Europe et la Constitution du 3 mai en Bol . 200
S. Smolka. Sur la genèse de la Constitution du 3 mai 1791 . . 350
S. Tomkowiez. Communications faites à la Commission de l'Histoire
de l’art, du 11 juillet 1889 au 13 mars 1890 - 2 180
S. Tomkowiez. Communications faites à la Commission de l'Histoire
de l’art, du 11 juillet au 31 décembre 1890 5 : : . 275
L. Luszezkiewicz. L'architecture des plus anciennes églises franci-
scaines en Pologne . i 72
M. Sokotowski. Un don ng de la reine Hedge, ala ‘Cathédrale
de Cracovie . : 4 . 268
L. Lepszy. Note sur un vase ae reveil cracovien fort peu connu 273
L. Luszezkiewiez. Restes d’une maison du style Renaissance à Kro-
sno, datant de l’année 1525 . 3 . 248
E. Bostel. Contributions 4 l'étude de orférrerie des XVIe et XVIIe
siècles . . 2 5 , s 4 : 2 . 265
M. Sokotowski. Quelques mots sur Hack Dürer . ; . 266
B. Ulanowski. Histoire de la fondation et de la dotation An couvent
des réligieuses de l’ordre de St. Benoît à Staniatki - , VE
S. Lisiewiez. Sur les investitures aux sièges épiscopaux en Pologne 120
F, Piekosinski. Sur la législation du roi Casimir le Grand . . 302
E. Krzymuski. Joseph Szymanowski. Étude pour servir à l’histoire
de la réforme du droit pénal et de l'instruction criminelle en Polo-
gne, vers la fin du XVIII: siècle . ; . - 160
A. Blumenstok. Études sur l’histoire de la or immobiliöre
chez les peuplades germaniques. I. L'homme et le sol chez les Franes
saliens, avant l’invasion de l’Empire romain . 5 ; h NAT
J. Milewski. Sur le rapport entre les valeurs monétaires de l'or et
de l'argent . ; x : 5 2 ; ! 5 ; a
Classe des sciences mathematiques et naturelles.
J. Puzyna. Quelques remarques concernant la théorie générale des
courbes algébriques . ! : 2 262
F. Mertens. Sur l’application de la ihdorie "des Foustions symmetriques
à la deduction d’un systeme complet des expressions invariables des
formes binaires : R ; 5 : 5 2 . 145
S. Dickstein. Les notions et les aätodes en mathématiques. Vol. 1%
Première partie. Théorie des opérations . ; : : E - 193
C. Zörawski. Sur une déformation des surfaces : ; 3 . 227
S. J. Stodétkiewicz Sur une forme des systèmes des équations
aux differentielles totales 5 ; À 5 { : 3 . 283
J. N. Franke. Principes généraux de la mécanique des systèmes rigi-
des, fondés sur les coordonnées homogènes du mouvement et de la
force ; E À . e 2 ï : s à à „101
M. Koztowski. Théorie de la vibration d’une membrane composée de
deux bandes rectangulaires hétérogènes . ; : 3 . 103
I. Zakrzewski. Sur la variation de la chaleur ane des corps
solides suivant leur température . ; . 146
A. V. Witkowski Sur la dilatation et en Eompressibilke de l'air
atmosphérique . : ß 3 : : ; : 5 £ 162
A. V. Witkowski. Thermomètre électrique pour les basses tempé-
ratures . i - ß 2 , ; s à : ; . 188
L. Natanson. Sur la concordance des courbes orthobares relatives
aux fluides homogènes 5 ; : : 5 . 225
J. Kowalski. Influence de la pression sur la conductibilité des éle-
ctrolytes . : ; 3 : & . 255
C. Olearski. Nouvelle Hate pour mesurer des résistances très faibles 258
C. Olszewski. Sur le spectre d'absorption et sur la couleur de l’oxy-
gène liquide . a \ : 3 : : : : . 44
J. Schramm. Influence de la lumiere sur la substitution chimique . 145
8
S. Niementowski. Sur les combinaisons anhydriques . : + 149
S. Niementowski. Sur les derivés des m-metyl-o-uramidobenzole . 190
C. Olszewski. Sur la pression critique de l'hydrogène . : 192
S. Niementowski. Sur l’acide a-methyl-o-phtalique . : B . 314
M. Raciborski. Flore rhetique dans les monts du sud du Royaume
de Pologne . : , s à r ; ß > ; . 64
M. Raciborski. Recherches sur la flore rhétique en Pologne . . 379
J. Siemiradzki. Faune des étages oxfordien et kiméridien, en Po-
logne. Seconde partie . : 2 N F . 283
L. Szajnocha. Sur les sources db eaux minérales en Galicie Ê set
Kotula, Distributio plantarum vasculosarum in montibus Tatricis. 26
. Raeiborski. Pythium dietyosporum, un nouveau parasite du Spi-
rogyra . k : : 2 2 * k : : { . 283
= &
N. Cybulski et J. Zanietowski. Nouvelle méthode d’exeitation
électrique à l’aide de condensateurs remplaçant l'appareil à chariot
de M. Du-Bois-Reymond x N : E . 151
L. Szymonowicz. Terminaisons des re da les poils tactiles de
souris blanches ; : a : . 287
N. Cybulski et A. Beck. Recherches sur An Cha Dont
dans la couche corticale du cerveau des singes et des chiens . 369
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DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
COMPTES RENDUS
DES
SÉANCES DE L'ANNÉE 1891.
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CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
m 1891
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L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDEE EN 1872 PAR
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I.
ProTECTEUR DE L’ACADkMIE:
S. A. L D’ARCHIDUC CHARLES LOUIS. | :
Vice-Prorecreur: S. E. M. JuLien be Dunasewskt.
PRÉSIDENT: M. Josepx MAJER. ‘4
SECRÉTAIRE GENERAL: M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI.
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE:
($. 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom-
mes par S. M. l'Empereur.
($. 4). L'Académie est divisée en trois classes :
a
3
a) classe de philologie,
b) classe d’histoire et de philosophie,
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles.
($. 12). La langue offcielle de l’Académie est le polonais; c’est dans
cette langue que paraissent ses publications. :
Le Bulletin international parait fous les mois, à l'exception
des mois de vacances (aoul, seplembre), el se compose de deux
parties, dont la premiere contient l'extrait des procès verbaux des
séances (en français), la deuxième les résumés des mémoires ed |
commnunicalions (en français ou en allemand, au choix des auteurs).
Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 6 fr.
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 80 centimes.
Nakladem Akademii Umiejetnoéci
pod redakcyja Sekretarza generalnego Stanistawa hr. Tarnowskiego.
Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell, pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES
DEIERACOVIE:
No 1. Janvier. 1891.
Sommaire: Séances du 12, 13, 20 janvier 1891. — Résumés: 1. Bi
bliothèque des écrivains polonais du XVI siècle, livr. 9—11. — 2. Cwı-
KLINSKI, Sur la vie et les poésies de Clément Janicius. — 3. RuBCzYNSKkI,
Sur un traité philosophique du XII siècle, récemment découvert et at-
tribué à Vitellion. — 4. Mirewskı, Sur le rapport entre les valeurs moné-
taires de l’or et de l'argent. — 5. Korura, Distributio plantarum vaseu-
losarum in montibus Tatricis. — 6. Orszewskr, Sur le spectre d'absorption
et sur la couleur de l'oxygène liquide. — 7. SzAsnocHA, Sur les sourees
des eaux minérales en Galicie.
Séances
PS
_—-.
Classe de Philologie
Séance du 13 janvier 1891
Présidence de M. C. Morawski
Le Secrétaire présente les dernières livraisons (9-11) de
la Bibliothèque des écrivains polonais du XVI siècle.)
M. L. Cwixratskr donne lecture de son mémoire sur la
vie et les poésies de Clément Janicius. ?)
een
2: =
Classe d'Histoire et de Philosophie
Séance du 12 janvier 1891
Presidence de M. F. Zoll
M. W. Ruscezysskı donne lecture de son mémoire sur
un traité philosophique du XIII siècle, récemment découvert el
attribué à Vitellion.®)
1) Voir aux Résumés p. 3. 2) ib. p.8. 3) ib. p. 17.
DO
SÉANCES
M. J. Minvewskı donne lecture de son travail sur le rap-
port entre les valeurs monétaires de l'or et de l’argent.!)
Le Secrétaire présente le compte-rendu des travaux des
Commissions.
La Commission d'Histoire, dans sa séance du 5 janvier,
a entendu le rapport de M. A. Brumexsror sur ses recherches dans la
Bibliothèque Impériale de St. Petersbourg; le rapport va paraître dans
les Archives de la Commission. Dans la même séance, il a été décidé,
que l'édition des Acta Alexandri Regis Poloniae (1501—1506) serait con-
fiée à M. F. Bosrez à Léopol, et que les Diaria Comitiorum a. 1556 et
1566 récemment découverts, seraient publiés dans les Scriptores rerum
Polonicarum.
(18
|
Classe des Sciences mathématiques et naturelles
Séance du 20 janvier 1891
Présidence de M. E. Janczewski
Le Secrétaire présente l'ouvrage nouvellement paru de M.
B. Korura intitulé: „Distributio plantarum vasculosarum in
montibus Tatricis“.2)
M. Orszewskı fait une communication: Sur le spectre
d’absorption et sur la couleur de l'oxygène liquide.)
M. Szagxocxa présente son mémoire: Sur les sources des
eaux minérales en Galicie.{)
M. Rosrarısskı rend compte du premier fascicule du tra-
vail de M. Szyszyzowıcz: Plantae Jelskianae.
1) Voir aux Résumés p. 21 2). ib, p. 26. 3) ib. p. 44. 4) ib. p. 47.
Résumés
1. — Biblioteka pisarzy polskieh. (Bibliothèque des écrivains po-
lonais du XVI siècle). Livr, 9 — 11.
9. Jana Seklueyana Occonomia albo Gospodarstwo, 1546,
wydal Dr. Zygmunt Celichowski. (Jean Seclucianus, Oeconomia,
1546, édité par M. Sigismond Celichowski. Cracovie. 1890. in
op VEet: 78).
On ne peut méconnaître le rôle important que joue dans
l'histoire de la littérature polonaise la cour du Prince Albert
de Prusse, cousin germain du roi Sigismond Auguste, le pre-
mier qui ait exercé un droit de souveraineté sur la prinei-
pauté créée par la sécularisation de l'Ordre Teutonique. Cette
cour était en effet suffisamment frequentée, soit par des savants
polonais, soit par des étrangers qui maintenaient certains rap-
ports avec la Pologne. Ceux qui venaient ainsi se grouper au-
tour de lui, étaient tous évidemment des adversaires de la ré-
ligion catholique, avec leurs différentes nuances; les uns héré-
tiques déclarés, les autres, simplement novellistes en matière
de religion. Nous y trouvons, par exemple, André Trzycieski,
Martin Kwiatkowski, Jean Seclucianus en fait de Polonais; en
fait d'étrangers ayant des rapports avec la Pologne, il convient
de nommer ne füt-ce que le célèbre P. P. Vergerius. C'était là
1*
4 RÉSUMÉS
que prenaient leur source les oeuvres polémiques en matière de
théologie, aussi bien que les ouvrages destinés à la grande
masse des lecteurs, dont le but était de populariser l Ecriture
Sainte ou bien les principes de la morale d’après les théories
hérétiques. C’est également à Koenigsberg et à la cour du
Prince Albert de Prusse que parut en 1546 un opuseule inti-
titulé ,
que des Ecrivains Polonais par M. Celichowski, d’après un
‚Veconomia* qui a été réimprimé dans la Bibliothe-
exemplaire très rare de la bibliothèque de Körnik appartenant
au Comte Zamoyski. L'auteur en est précisément ce Jean Se-
elueianus que nous venons de nommer plus haut. Il était venu
à Koenigsberg vers l’année 1541 et y est mort en 1578. On
le voit pendant toute cette période occupé dans tous les sens,
comme prédicateur, comme auteur, comme éditeur et libraire.
Son ouvrage est un traité de morale chrétienne composé d’a-
près les théories luthériennens. L'auteur y parle du royaume
éternel et du royaume terrestre, il expose les différences qui
existent entre la doctrine païenne et la doctrine chrétienne,
examine la théorie du mariage et donne une série de prece-
ptes relatifs à la vie conjugale bien ordonnée entre époux chré-
tiens, délibère sur l'éducation des enfants, sur le choix d’un
état, sur les devoirs des maîtres et des serviteurs, et finalement
sur la charité et sur l'humilité chrétienne qui doit aider à sup-
porter tous les maux. Seclucianus a dédié son ouvrage à la
femme du prince Albert de Prusse, Dorothée de Dannemark,
renommée par sa vertu et sa piété.
10. Krzysztofa Pusssmana Historya barzo eudna o stwo-
rzeniu nieba i ziemi, 1551, wydat Dr. Zygmunt Celichowski.
(Christophe Pussman. Très merveilleuse histoire de la création
du ciel et de la terre, 1551, édité par M. Sigismond Celi-
chowski. Cracovie. in 8° 1890 p. 34.)
L’opuseule intitulé „Tr&s merveilleuse histoire de
la création du Ciel et de la Terre“, publié en 1551
par Christophe Pussman, bourgeois de Cracovie, est un cu-
rieux échantillon de la littérature populaire en Pologne au
XVI-me siècle, littérature très féconde et qui s’ingéniait prin-
RÉSUMÉS 5
cipalement à paraphraser l’Ecriture Sainte. Ces sortes d’ouvra-
ges traitaient en majeure partie des sujets religieux; on y trou-
ve des dissertations morales ou des récits concernant les prin-
cipaux personnages mentionnés par l’Eeriture Sainte. C’est par
ce dernier trait surtout que cette littérature se rattache aux
oeuvres poétiques du moyen âge et s'appuie souvent sur les
livres apoeryphes de l’Ecriture Sainte.
Ces ouvrages étaient souvent réimprimés; parfois même
les voit-on publiés jusqu'à nos jours, non comme un héritage
des temps passés, mais comme de nouvelles créations de la
muse populaire s’adaptant sans cesse au goût du moment. Très
répandues jadis, les éditions imprimées au XVI-me siècle sont
aujourd’hui excessivement rares. L’£dition actuelle a été faite
d’après le seul exemplaire connu de l'édition de 1551 et qui
se trouve appartenir à la bibliothèque de Kérnik. Cet exem-
plaire est pourtant défectueux et le texte n’en a pu être com-
plété qu’à l’aide de quelques pages conservées fort heureusement
à la bibliothèque Jagellonienne et provenant d’une édition po-
stérieure, quoique datant encore du XVI-me siècle et absolu-
ment inconnue. Il faut admettre cependant qu'il y a eu avant
l’année 1551 une ou plusieurs éditions dont les traces ont di-
sparu. Cet ouvrage a été plus tard, au XVIII-me siècle,
condamné à être détruit pour cause de désaccord avec la tra-
dition maintenue dans l’Ecriture Sainte.
11. Rozmowa Polaka z Litwinem. 1564. (Conversation
entre un Polonais et un Lithuanien, 1473, édité par M. J. Ko-
rzeniowski. Cracovie. 1890 in 80 p. VIII et 91)
Une des questions les plus importantes que soulève l’exa-
men de l’organisation intérieure de l’état politique en Pologne
est celle qu’on est convenu d’appeler la question de „l’ex6-
eution“. Ce terme souvent employé dans les discours et les
écrits des hommes politiques du XVI-me siècle, ne servait à l’ori-
gine qu'à désigner une seule réforme, à savoir la mise en vi-
gueur des statuts promulgués en 1504 Piotrköw par le roi
Alexandre. Leur but était d’écarter les abus qui résultaient de
l'accumulation simultanée des grandes charges entre les mains
6 RÉSUMÉS
des mêmes dignitaires et de subvenir aux besoins pressants du
trésor royal, en y faisant rentrer un grand nombre des biens
de la couronne détenus jusque-là par des particuliers. La né-
cessité de cette réforme ne tarda pas à en appeler d’autres
à sa suite, telles que la défense des frontières contre les inva-
sions des Tartares, la réforme de la juridiction spirituelle en
matière d’hérésie, ainsi que de la prestation des dîmes, la que-
stion de la participation du clergé aux charges de l'impôt pu-
blie, enfin le règlement définitif de l'union de la Pologne avec
la Lithuanie, union qui ne se bornait pas simplement à la per-
sonne du souverain, mais qui aboutit à la formation d’un état
homogène par l’assimilation de deux organismes politiques jus-
que là absolument différents. ,L’exécution“ devint de la sorte
un mot d'ordre qui finit par désigner tout un programme de
réformes très étendues, puisqu'elles devaient aboutir à la ré-
organisation de l'Etat et s’en prenaient aux bases mêmes de
l'existence de la Pologne. C’est au nom de l'exécution que
l’on voit les représentants de la nation, les députés de la diète,
entrer en campagne contre les représentants du clergé et les
anciens soutiens du gouvernement, les sénateurs, et la lutte se
continue aussi bien au sein des diètes que diètines et dans le
pays tout entier. Chaque concession du roi et du clergé équi-
vaut A une victoire du parti de l'exécution, et la lutte atteint
son point culminant à la diète de Varsovie en 1562, lorsque
le roi se range définitivement du côté des partisans de l’exé-
cution.
A partir de ce moment, c’est l’union de la Pologne avec
la Lithuanie qui occupe dorénavant le premier plan. Les dis-
cussions qu’elle provoque commencent à la diète de Varsovie
en 1563. On comprend qu'une affaire de cette importance ait
du nécéssairement préoccuper les esprits les plus remarquables
de ce temps la. L'opinion publique trouvait à se manifester,
en dehors des assemblées, dans les écrits politiques des &eri-
vains les plus illustres. C’est à l’occassion de cette diète que
l'écrivain le plus remarquable du parti catholique, Stanislas
Orzeehowski, publia un opuscule intitulé ,Quincunx“ où l’on
RÉSUMÉS 7
trouve le développement complet du système théocratique dont
il avait précédemment posé les bases dans ses , Dialogues à pro-
pos de l’exécution de la couronne de Pologne“, brochure pu-
bliée également à l’occasion de la diète de 1562.
Dans le ,Quincunx* Orzechowski expose sa théorie de
la liberté. Celle-ei ne peut exister, d’après lui, que dans les
royaumes, où le roi est couronné par le chef du clergé, vicaire
du Pape et représentant du pouvoir spirituel, source unique
de tous les pouvoirs. Partant de là, son esprit, nourri de syllo-
gismes absurdes, en arrive à se forger toute une théorie sur
la servitude des principautés, et comme la Lithuanie est pré-
cisément une principauté et non un royaume, il en conclut
qu’elle ne peut pas être libre, que les Lithuaniens sont des
esclaves abjects ete. Brodant sur ce thème, il en tire des con-
séquences, les unes plus extravagantes et plus absurdes que
les autres, et finit par proférer des injures; mais le plus grave,
c’est qu'il tenait ce langage dans un moment où l'intérêt de
l’état exigeait précisément que l’union püt se faire spontané-
ment et de plein gré, à la satisfaction des deux partis. Aussi
s’attira-t-il une réponse très méritée qui lui fut faite dans une
brochure intitulée: „Conversation d’un Polonais avec un
Lithuanien“. M. Korzeniowski qui a publié cet opuscule, admet
l'hypothèse de M. Brückner qui l’attribue à un jurisconsulte
très distingué, avocat à Wilno, nommé Augustin Rotundus.
L'auteur y combat victorieusement les théories erronées d’Orze-
chowski et réfute ses objections aussi injustes que mal sonnan-
tes, avec une indignation qui n'exclut pas cependant une cer-
taine déférence pour la personne même de son adversaire,
l'illustre champion de la cause catholique. „La Conversation“
se divise en deux parties; dans la première, Rotundus réduit
à néant la thèse soutenue par Orzechowski; dans la seconde,
il expose en partie sa propre théorie et explique quelles se-
raient précisément les conditions nécéssaires pour amener une
union qui fût complète, sincère et parfaitement assurée. La
seconde Conversation est également consacrée à une démonstra-
tion qui tend à prouver que la Lithuanie a eu un passé glo-
8 RÉSUMÉS
rieux et qu'elle n’a jamais vécu dans l'esclavage. Ce curieux
échantillon de la littérature politique en Pologne au XVI-me
siècle, composé, à n’en pas douter, en 1564, a été édité d’a-
pres un exemplaire unique appartenant à la Bibliothèque Na-
tionale des Ossolinski, à Léopol.
2. — L. Cwixraski. 0 Zyciu i poezyjach Klemensa Janickiego. Czesc I.
(Ueber das Leben und die Gedichte des polnisch-lateini-
schen Dichters Clemens Janicius, 1516—1543) I. Theil.
Die Hauptquelle für das Leben des Dichters bildet die
von ihm selbst kurz vor seinem Tode, noch im J. 1542 veran-
staltete Ausgabe seiner Elegieen und Epigramme (Tristium
liber, Variarum Elegiarum liber, Epigrammatum liber — Cra-
coviae apud viduam Floriani Ungleri), insbesondere die von
Janicius während einer lebensgefährlichen Krankheit im Jahre
1541, in Nachahmung der Ovidischen (Trist. IV. 10) verfasste
Autobiographie. Die übrigen Gedichte — zum Theil erst im J.
1542 niedergeschrieben — enthalten weniger Material. Einige
interessante Nachrichten sind in zwei Briefen enthalten, welehe
der bekannte Collector der Tomiciana, Stanislaus Görski
im J. 1538 an Janicius, der damals Paduaner Scholaris war, ge-
richtet hat (Teki Naruszewicza 56). Das von Kukaszewiez
(Hist. szkôt I, 76, Anmerk.) mitgetheilte Diplom ist nirgends
mehr aufzufinden. Neues Material verdankt man Dr. Winp4-
kræwicz, namentlich sieben Documente aus dem Krakauer bi-
schöflichen und Universitätsacten (1540—1543), sowie
Auszüge aus Paduaner Universitätsacten (im Archiwum
dla dziejow liter. À o$w. w Polsce B. VII u. VIII). Auf eine
aus der Zafuski’schen Sammlung stammende Petersburger
Handschrift, in welcher sich auch unbekannte Briefe und
Gedichte des Janicius vorfinden, hat den Verfasser der der
Akademie vorgelegten Abhandlung Prof. Brückner aus Berlin
aufmerksam gemacht. Von den Abhandlungen der Literarhi-
storiker über Janteius verdienen — die Mittheilungen Jan oz-
RÉSUMÉS 9
ki’s in seinen verschiedenen Werken abgerechnet — fast nur
die Arbeiten von Mastowski und Weclewski Beachtung; die
meisten sind werthlos. Der Verfasser, mit der Vorbereitung
einer Gesammtausgabe der Gedichte des Janicius beschäftigt,
legte in der oben bezeichneten Abhandlung die Resultate seiner
Forschungen über Janicius’ Leben und die Chronologie seiner
Gedichte nieder.
Der Dichter nennt und schreibt sich Janicius oder Jant-
tius, auch in Autographen und in der Originaledition vom J.
1542. Sein Name lautete im Polnischen zweifelsohne anders
(vielleicht Janik oder Janicz), da er nicht adeliger Abkunft war,
sondern aus einem bäuerlichen Hause abstammte, was auch An-
dere schon anerkannt haben, der Verfasser aber noch durch
weitere Argumente sicherstellt. Am 17-ten November 1516 in
Januszkowo (unweit von dem, vier Meilen von Gnesen entfernten
grosspolnischen Städtchen Znin) geboren, trat Janieius, fünf J.
alt, in die Schule des Nachbarstädtchens ein. Später schickte ihn
der Vater in das vor Kurzem gegründete Lubranski’sche Gym-
nasium in Posen, Nachdem der Verfasser die Einzelheiten die-
ses Lebensabschnittes, soweit es die Äusserungen des Dichters
zulassen, festgestellt, beweist er, dass der begabte Jüngling
nicht im J. 1535, wie allgemein behauptet wird, sondern Ende
April oder Anfang Mai 1536 vom Gnesener Erzbischof Andreas
Cricius (Krzycki) in die Reihe seiner Hausgenossen aufgenom-
men wurde, und zwar bei der Gelegenheit, als der erst im
October 1535 zum Primas von Polen ernannte Bischof, seinen
feierlichen Einzug in die Metropolitankirche vollzog und in sei-
ner Gnesener Residenz während 2—3 Wochen verweilte, oder
als er gleich nach seiner Abreise aus Gnesen die zum Erzbis-
thume gehörigen Güter in Zrin und Umgegend besuchte. Den
ersten Empfang beim Erzbischof schildert die gleich am Emp-
fangstage abgefasste Elegie der Vermischten Elegieen (= Var.
El. I). Indem Briefe von und an Cricius und sonstigers Acten-
material namentlich aus den Tomiciana und aus anderen Hand-
schriften herangezogen wird, werden die Fast! Oriciani für
die Zeit vom Anfang Mai 1536 bis zum Todestage des Erzbi-
10 RÉSUMÉS
schofs (10 Mai 1537) festgestellt. Im Sommer und Herbst
hielt sich Cricius auf seinem Schloss in Skierniewiee, bez. in
Lowiez auf und wurde daselbst im Herbst vom heftigen Fieber
ergriffen. Dort verfasste also unser Dichter Var. El. III, einige
Zeit später aber — wahrscheinlich am 1 December — Var. Hl.
II, entweder noch in Skierniewice, oder bereits in Krakau,
ziemlich gleichzeitig mit Æpigr. 27, in welchem von der Reise
des Erzbischofs nach Krakau zum Reichstage (1536/37) primae
sub tempore brumae die Rede ist. Auch Janicius siedelte mit
dem Erzbischof nach Krakau über und schrieb dort am 25 Ja-
nuar 1537 eine Elegie an einen sonst unbekannten Jüngling
Johannes Lgovius, die von Niemandem bisher erwähnt worden
ist; der Verfasser hat sie in einem Krakauer Exemplar der
Boehmius’schen Ausgabe, auf einem beigehefteten Blatte aufge-
schrieben vorgefunden. Das Blatt ist gewiss ein Autograph des
Dichters. Auch an Stanislaus Hosius, den späteren Cardinal,
richtete Janicius noch vor dem Tode Krzycki’s Var. El. V.
Aus dieser Zeit scheinen einige Epigramme herzurühren. Auf
Veranlassung des Gönners schrieb der junge Dichter auch die
Vitae Archiepiscoporum Gnesnensium mit einem Vorworte Ad
Gnesnam, im Ganzen 43 Bilder von je 2 Distichen, schloss
dieselben erst nach dem Tode des Erzbischofs, jedoch bald
nach demselben, nicht erst 1542, wie behauptet wurde, ab.
Der Dichter benutzte bei der Arbeit nur den Katalog der Erz-
bischüfe von Diugosz; andere Kataloge kannte er nicht. Die
Vitae sind erst mehr als 30 Jahre nach dem Tode des Jani-
cius, erst im J. 1574, mit einigen Ergänzungen von Andreas
Tricesius (Trzycieski) herausgegeben worden.
Den Tod seines Mäcen beweinte der Dichter in einer noch
nicht gedruckten, in der erwähnten Petersburger Handschrift
vorhandenen Elegie; auch widmete er ihm einige Epigramme
(namentlich 28 u. 29) und gelegentliche Nachrufe in Gedichten
aus den nachfolgenden Monaten des J. 1537 und aus späterer
Zeit (Epigr. 30, Var. El. IV am Anfang; Var. El. VI. am
Anf.; Var. El. VII in der Mitte).
RÉSUMÉS HM
Bald nach des Erzbischofs Tode nahm sich der Krakauer
Wojewode und Kronmarschall Peter Kmita des Jünglings an.
Das Verhältniss zwischen dem mächtigen Magnaten und dem jun-
gen Dichter war kein so herzliches, wie zwischen dem geistlichen
Würdenträger, der ebenfals dichtete, und dem vielversprechenden
Jüngling, und wurde durch Intriguen anderer Hofleute, welche
in grosser Anzahl sich um Kmita scharten und durch andere uns
unbekannte Umstände von Zeit zu Zeit, und zwar bereits im J.
1538 getrübt, bis es sich im J. 1541, wie es scheint, gänzlich
auflöste. Aus dem ersten Zeitabschnitt der Gönnerschaft Kmi-
ta’s d. h. bis zur Reise nach Padua im Frühjahr 1538 stammt
eine stattliche Reihe von Gedichten verschiedenen Inhalts und
Werthes. In einigen (Æpigr. 32, 33, 57) correspondiert Janicius
mit Andreas Kromer, dem bereits im J. 1538, im frühen Alter
verstorbenen Bruder des späteren bekannten Ermländer Bischofs
und Geschichtsschreibers Martin Kromer. In anderen sehen wir
den Dichter die Aufgabe eines Hofpoeten erfüllen, so nament-
lich in dem kurzen Epigr. 31; in dem Trauergedicht, Var.
El. VI, zu Ehren des Bruders des Peter Kmita, des Belzer
Wojewoden Stanislaus Kmita (verf. Ende Nov. 1537); in dem
aus Anlass des Todes der Gemahlin von Peter Kmita, Anna
aus dem Hause der Görka, verfassten Gedichte, Zpigr. 46 und
der kurzen Aufschrift für das Grabdenkmal derselben, Epigr.
47; in den an den Schwager seines Herrn, den Kujawischen Bi-
schof, früheren Wojewoden Lukas Görka gerichteten drei Epi-
grammen 55, 56, 57. Nach viermonatlichem Aufenthalt am Hofe
des Grafen von Wisniez, wie Kmita sich gern nannte, unge-
gefähr also im Herbst des J. 1537, richtete Janieius an ihn Var.
El. VI und in derselben die Bitte, ihn zu ferneren Studien
ins Ausland schicken zu wollen: ut fiat, qui fuit anser, olor.
Bevor der sehnliche Wunsch des jungen Dichters erfüllt
wurde, begab sich derselbe mit seinem Herrn, Anfang 1538,
nach Piotrköw, woselbst am 6 Januar der Reichstag zusam-
mentrat. Die Anwesenheit des Janicius in Piotrköw während der
Reichstagsverhandlungen ist nicht allein durch den ersten der
obenerwähnten Briefe des Stan. Görski sichergestellt, sondern
12 RÉSUMÉS
kann auch aus dem Gedicht erschlossen werden, welches Anfang
1538 von unserem Dichter verfasst wurde. Es ist dies das
einzige politische Gedicht des Janicius, bekannt unter dem Titel
Querela Reipublicae; es besteht aber aus zwei Theilen, von
denen der erste die wirkliche Querela Rp. ist und auch so
genannt wird, der andere, ein Appell an die polnischen Sena-
toren, die Aufschrift führt Ad Polonos Proceres. Das Gedicht
ist von Niemandem hinlänglich gewürdigt worden; man hat
ihm überhaupt zu wenig Aufmerksamkeit geschenkt, haupt-
sächlich wohl aus dem Grunde, weil der einzige Druck, der
bis jetzt vorhanden ist (s. /. et a., wahrscheinlich 1543 oder
bald darauf) zu den Seltenheiten zählt. Um das Gedicht zu
verstehen, muss man die Bewegung des polnischen Adels im
J. 1537 und die damalige politische Stellung des Wojewoden
Kınita in Erwägung ziehen. Ein Vergleich mit den bekannten
Conciones, deren Redaction ziemlich allgemein dem Stanislaus
Orzechowski zugeschrieben wird, führt zu dem Ergebniss,
dass beide Schriften denselben Grundgedanken verfolgen und dass
selbst in der Form zwischen beiden einige Ähnlichkeit vorhanden
ist. Janicius hat sein Mahngedicht an den Adel (d. i. die Querela)
und seine heftige Philippica gegen die Senatoren (d. i. d. Ged.
Ad Polonos Proceres) nicht aus eigenem Antriebe verfasst, man
hat ihn dazu veranlasst, und die Anregung ging von der Kmita’
schen Umgebung (vielleicht sogar von Kmita selbst?) aus.
Kmita schickte Janicius nach Padua. Aber es unter-
stützten ihn auch Andere, wie der Wojewode Stanislaus Spro-
vius und der Paduaner Professor Lazarus Bonamicus. Die
Abreise fand ungefähr im März 1538 statt. In Padua hielt
sich Janicius bis Ende Juli 1540 auf. Diese Studienzeit theilt
sich in zwei ziemlich gleiche Hälften. Die erste, glücklichere,
erreicht mit der lebensgefährlichen Krankheit des Dichters im
Juli 1539 ihr Ende.
Der Dichter wusste sich die Freundschaft und Gunst des
Lazarus Bonamicus, des am 24 März 1539 zum Cardinal er-
nannten Petrus Bembus, des Daniel Barbaro und Aa. zu ge-
winnen. Ueber das Verhältniss des jungen Polen zu den ita-
» B 1 2
RESUMES 2
lienischen Gelehrten belehren uns mehrere Gedichte des erste-
ren, namentlich die folgenden: die im Frühjahr 1538, nach einem
vierwöchentliehen Aufenthalte in Padua dem Bonamicus gewid-
mete Elegie, Var. El. VIII, die ein Jahr später, d. h. also im
Frühjahr 1539 an den Cardinal Bembus gerichtete Klegie, Var.
El. IX, die nach der Rückkehr nach Krakau, gegen Ende
des J. 1540 an Bonamteus adressierte Blegie, Trast. VI, das
Epigr. 49 an Daniel Barbaro u. aa Auch an seine polnische
Gönner, in die Heimat schickte Janierus poetische Episteln,
sogleich nach der Ankunft in Padua einen Brief an St. Spro-
vius, Var. El. VII und dann später, wahrscheinlich zum Schluss
des J. 1538, noch ein Schreiben, Var. El. X; zur selben Zeit
auch eine längere Epistel an Peter Kmita Trést. IT, in welcher
der Dichter bereits davon spricht, dass ihn Kmita’s Argwohn
(suspicio) nicht zur Ruhe kommen lässt; der Feind (hostis), der
den Unwillen des Herren zu nähren verstand, soll Stan. Orze-
chowski gewesen sein (vgl. Bemerk. verschied. Hdss. zum Zpigr.
21). Trotz mancher Sorgen schätzte sich der Dichter in Italien
glücklich und spendete dem italienischen Lande und Volke und
dessen Sitten, Gewohnheiten und Einrichtungen reiches Lob.
Gleichzeitig mit Janieius studierten theils in der Universität der
Legisten, theils in der der Philosophen und Mediziner mehrere
Polen und bildeten eine eigene Natio, in welcher Hinsicht die
schon erwähnten Auszüge des Dr. Windakiewiez aus den Uni-
versitätsacten lehrreich sind.
Die gewaltige Krankheit, welche den Dichter im Juli
1539 ergriff, schien seinem Leben ein jähes Ende zu bereiten.
Während eines heftigen Fieberanfalls dichtete Janieius eine
der schönsten, wenn nicht die schönste aller seiner Elegieen,
Trist. II, ein Gebet an die heilige Jungfrau um Muth und
Ausdauer. Wie andere Gedichte, so zeigt namentlich dieses,
dass Janicius dem Glauben seiner Väter treu blieb; von der
religiösen Bewegung, welche auch in Polen Eingang fand,
findet sich in seinen Gedichten auch nieht die leiseste Andeutung.
Die Paduaner Ärzte Montanus und Cassanus, welche den
polnischen Scholaris auf Bonamicus’ Geheiss mit Eifer pflegten,
14 RÉSUMÉS
hofften, dass das heimatliche Klima auf die erschütterte Ge-
sundheit des Jünglings vortheilhaft einwirken werde und empfah-
len ihm die Rückkehr nach Polen. Bonamieus wollte ihn nicht
ohne Titel entlassen. Am 22 Juli 1540 erhielt /anicius die
päpstliche laurea poetica und zugleich — auf Grund einer mit
ausgezeichnetem Erfolg bestandenen Prüfung — den Grad und
die Insignien eines Doctor artium liberalium et philosophiae.
Die Thatsache, dass der Dichter beide Auszeichnungen erhielt,
steht fest; die näheren Details können nur mit ungefährer Wahr-
scheinlichkeit festgestellt werden.
Ausser den schon erwähnten Gedichten verfasste Janr-
cius während des Paduaner Bienniums auch noch einige andere,
nanentlich Var. El. XI und mehrere Epigramme (44, 48, 50,
vielleicht auch 41).
Die lange und beschwerliche Heimreise über Steiermark,
Wien und Mähren beschrieb der Dichter alsbald nach der
Ankunft in Krakau, etwa im October 1540, in einer scherzhaf-
ten Epistel an seinen in Padua zurückgebliebenen Comilito
Peter Myszkowski, Trist. V. Die Gesundheit liess viel zu
wünschen übrig. Der Dichter konnte sich nicht zu seinem Herrn,
Kmita begeben, der in den ruthenischen Provinzen Krieg mit
den Tartaren führte. Er blieb in Krakau und schrieb (gleich-
zeitig mit jener schon genannten Epistel an Peter Myszkowski
Trist. V) den ebenfalls schon genannten poetischen Dankbrief
an Lazarus Bonamieus, Trist. VI. Aus dieser Zeit (Ende 1540
und Anfang 1541) datieren auch einige Epigramme an Peter
Kmita, so namentlich 51, 52, 59, 63. Was den Zorn des
Magnaten verursachte und was der Dichter sich zu Schulden
kommen liess, darauf weist derselbe im Zpigr. 63 nur mit
allgemein gehaltenen Worten hin (ofensum te cerno mihi ; deliqui
fortasse aliquid). In den letzten zwei Jahren seines Lebens
scheint der Dichter keinen Vers mehr seinem früheren Gönner
gewidmet zu haben.
Janicius besass, obschon er nur Ülerieus minorum ordinum
war, eine Pfarre in Koniusza bei Proszowice; er verdankte
sie Kmita; seit wann er sie besass, ist unbekannt. Am 7 December
RÉSUMÉS 15
1540 tauschte er mit dem Domherrn Gadkowski und übernahm
die von diesem bisher eingenommene Pfarre in Golaszöw bei
Olkusz. Die Pfründe trug nicht so viel ein, dass der Dichter
ohne Sorgen hätte leben können, um so mehr, da ihn die
Wassersucht quälte und von Zeit zu Zeit immer wieder auf’s
Krankenbett warf. Trotzdem entwickelte Janicius in den letz-
ten Jahren seines Lebens eine ausserordentlich rege dichte-
rische Thätigkeit; fast die Hälfte seines literarischen Nachlasses
ist in dieser traurigen Zeit entstanden, darunter mehrere aus-
gezeichnete Gedichte, welche, wie auch schon einige Paduaner
Elegieen, deutlich bezeugen, einen wie nachhaltigen und gün-
stigen Einfluss die italienische Reise auf den Dichter ausgeübt
hat. Während eines Krankheitsanfalles, der Janicius — es
war im Jahre 1541 — zu ersticken drohte, dietierte derselbe
die schon erwähnte Autobiographie, Trist. VII. Gegen Schluss
des J. 1541 widmete er dem trefflichen Krakauer Arzte Joannes
Antoninus aus Kaschau die lange , Pudae a Turcis occupatae
querela“, Trist. VIII. Am Anfang des J. 1542 spendete er
Hieronymus Laski, welcher nach einem äusserst beweglichen
Leben am 22 December 1541 in Krakau aus dem Leben
schied, in der Elegie, Trist. IX, reiches Lob und suchte dessen
Freund Severinus Bonar über den harten Verlust, welchen
er erlitten hatte, zu trösten. Vor Beginn des Frühjahrs 1542
sendete er seinem Freunde Raphael Wargawski die besten
Wünsche zu einer Reise, die derselbe in die heimatliche
Gegend, wo auch die Wiege des Dichters stand, unternahm,
Trist. X. Auch zahlreiche Epigramme, mannichfachen Inhalts,
scherzhafte, satirische und ernste verdanken dieser Zeit ihren
Ursprung. Es finden sich darunter fünf kleine Gedichte,
Epigr. 8, 9, 22, 36, 43, in welchen der Dichter von seinem
Liebesverhältnisse zu einem Mädchen, Ælsula mit Namen, spricht.
Es scheint nur ein vorübergehendes Tändeln gewesen zu sein.
Den besten Commentar zu diesen Liebesversicherungen ge-
währt uns eine Stelle der Autobiographie. Zahlreich sind auch
die Epitaphien für Krakauer Bürger oder ihre Frauen und
für andere Personen.
16 RÉSUMÉS
Weniger wohl die Aussicht auf einen Gewinn, als die Ab-
sicht, den literarischen Nachlass zu retten, bewog unseren Dich-
ter, die am Anfange dieses Berichts bereits genannte Ausgabe
der Elegieen und Epigramme zu veranstalten. An erster
Stelle wurde in dieser Sammlung eine Dedicationselegie an
den damaligen Plock’er (späteren Krakauer) Bischof Samuel
Maciejowski abgedruckt, 7rist. I; unter des Bischofs Protecto-
rat sollte das Buch sich die Gunst des polnischen Publicums er-
werben. Die chronologische Ordnung der Elegieen ist in den
Tristien mehr, in den Vermischten Elegieen weniger beobachtet.
In der Zpigrammensammlung ist keine Ordnung zu erkennen.
Aus Handschriften und aus gedruckten Werken werden
in die vorbereitete Gesammtausgabe noch einige umfangreichere
und kleinere Gedichte Aufnahme finden, die der Dichter aus
diesem oder jenem Grunde in seiner Originalausgabe nicht hat
abdrucken lassen. Es werden daselbst auch ausser den schon
erwähnten Vitae Archiepiscoporum Gnesnensium und der eben-
falls genannten Querela Reipublicae, sowie ausser dem kurzen,
aber in kultureller Hinsicht interressanten, poetischen Dialog
In Polonici Vestitus Varietatem, dessen Abfassungszeit nicht
ermittelt werden konnte (er scheint aus dem Jahre 1542 zu sein),
noch zwei längere Gedichte Platz finden, die Janicius kurz
vor seinem Tode, im Laufe des Jahres 1542 vollendete, na-
mentlich: 1) die Vitae Requm Polonorum, ein schon früher
vom Dichter verheissenes poetisches Handbuch der polnischen
Geschichte, welches im J. 1565 zum ersten Male in Druck
erschienen, viele Auflagen erlebte und auch handschriftlich viel
verbreitet wurde; 2) das ebenfalls schon in der Autobiographie
angekündigte Æpithalamion, das aus zwei längeren Elegieen
besteht: a) Ad Sigismundum Primum Regem Polonorum und
b) Ad Sigismundum Augustum Regem Polonorum. Der Dichter
hat das Hochzeitsfest des jungen Königs Sigismund August mit
der oesterreichischen Prinzessin nicht mehr erlebt; aber die
Testamentsexecutoren beschleunigten die Ausgabe des Epitha-
lamion, welches im J. 1543 erschien.
RÉSUMÉS 47
Nachdem der Dichter bereits im J. 1541 seinen Vater
durch den Tod verloren hatte, ereilte ihn in der ersten Hälfte
des Jahres 1542 die Nachricht, dass sein einziger, jüngerer
Bruder ermordert worden ist (Zpigr. 72). Die Mutter zog
also, wie aus einem von Dr. Windakiewiez veröftentlichten Do-
cument geschlossen werden darf, zu dem Dichter nach Krakau
und hat wohl den Schmerz erleben müssen, dem einzigen Sohne,
der noch am Leben geblieben war, nach dem baldigen Tode
die Augen zu schliessen.
Janicius starb im Januar oder Anfang Februar — jeden-
falls vor dem 12 Februar —— 1543, ohne Zweifel in Krakau.
Sein frühes Hinscheiden wurde von gleichzeitigen Dichtern und
Gelehrten beweint, sein dichterisches Talent im Späteren auch
in besonderen Lobgedichten gepriesen — und gewiss mit Recht.
Janicius ist der princeps der polnischen Elegiker und der
princeps poëtarum polono-latinorum.
Mit einer kurzen Charakteristik der Janicius’schen Muse
schliesst dieser erste Theil der Monographie. Im zweiten wird
über die Composition der Gedichte, über die Dietion und die
Verstechnik sowie über das Verhältniss des Dichters zu den
altklassischen Dichtern und zu den früheren polnisch - lateini-
schen Dichtern gehandelt werden.
3. — W. Rusczysskı. Nieznany traktat filozoficzny XIII wieku i jego domnie-
many autor Vitellio. (Die Schrift von den Stufen des Seins und
Erkennens und ihr vermuthlicher Verfasser Vitellio).
Die Anhänger des Neuplatonismus im Mittelalter sind
längst als phantastische Begriffsspaiter in Verruf gekommen.
Besonders aber hat ihnen Haureau die grösste Mitschuld an
der Entstehung des späteren d. h. scotistischen, excessiven
Realismus zum Vorwurf gemacht. Daran mag viel Wahres
liegen, nicht destoweniger aber ist es sicher, dass der Ein-
fluss der Neuplatonismus auf die christliche Philosophie ern-
stere Seiten darbietet. Er hat nicht nur bei Augustinus und
Thomas von Aquin dazu beigetragen, den Gottesbegriff von
Bulletin 1 2
18 RÉSUMÉS
Antropomorphismen zu läutern und die Erkenntnisstheorie dem
kritisch idealistischen Standpunkte näher zu bringen, sondern
hat auch, wie aus dem unten zu besprechenden Traktate sich
ersehen lässt, zu naturphilosophischen Erwägungen fruchtbaren
Antrieb gegeben.
In der Handschrift der Laurentiana (Pl. XIII dx. Cod. XD)
aus der zweiten Hälfte des XIII Jahrhunderts befindet sich
ein Aufsatz, dessen Titel „de intelligentia* den Inhalt nicht
erschöpft und der sichtlich von einem Dilettanten m der Phi-
losophie und zwar einem Naturforscher herrührt. Der Termi-
nologie der Scholastiker wenig kundig, zeigt er sich doch
schon mit der Metaphysik und den physischen Schriften des
Aristoteles bekannt. Zur Entwickelung seiner Thesen aber die-
nen ihm vorzüglich die Elementation des Proclus und einige
Schriften des Augustinus und zwar vor allem bei dem letzte-
ren seine Behauptungen vom geistigen Ursprung und Natur
des Lichtes. Die wesentliche, im Traktat ausgeführte Theorie,
dass das Licht Grund alles Erkennens, Lebens, und aller
Wechselwirkung sei, zeigt überraschende Verwandtschaft mit
aen um drei Jahrhunderte späteren Ansichten des Patrizzi. Die
Annahme ist nicht ausgeschlossen , dass der letzte diesen Traktat
gekannt und benutzt habe. Das metaphysische Interesse ist
zwar hier viel stärker vertreten als bei jenem Epigonen : —— doch
macht sich schon auch das Bedürfniss empirischer Erklärung
der Naturerscheinungen in ähnlicher Weise wie bei Roger
Bacon geltend. Daraus ersieht man, dass der Neuplatonismus
schon im XIIL Jahrhundert die Geister von frischer und
origineller Begabung in derselben Richtung anregte wie den
Nicolaus Cusanus im XV. Es wird der Versuch gemacht,
sich die Natur als ein von innen durch die Keime des Lichts
belebtes Ganze vorzustellen. Es ist nicht mehr der scharfe Ge-
gensatz des Geistigen und Körperlichen, des Bewegenden und
Bewegten (im Sinne des Aristoteles), es sind vielmehr die ver-
mittelnden Stufen und die Principien, die allem Wirklichen
inhäriren sollen, welche hier am stärksten hervorgehoben wer-
den und zwar nicht in jener logisch abstracten Allgemein-
RÉSUMÉS 19
heit, wie die aristotelische Form und Energie. Jedoch fehlt es
dem Verfasser des Traktats gänzlich an einer strengen Methode;
in semem naiven Materialismus hat er einen gar zu schwan-
kenden Begriff des Lichts zu solchem Vermittler des Kör-
perlichen und Geistigen gewählt. Infolge dessen treten ihm
bei der Ausführung seiner Gedanken die physischen Merkmale
des Lichts immer mehr hinter die metaphysischen Vorausse-
tzungen „vom wahren Licht“ geistiger Natur zurück. Die Kei-
me einer selbständigen Auffassung des causalen Zusammenhangs
zwischen Licht, Leben und Bewusstsein bleiben so im Schat-
ten gestellt gegenüber den hergebrachten platonischen Grund-
sätzen von der Teilnahme an der ersten Wahrheit und Leben.
Diese Seite des Traktats bietet ein besonderes Interesse für
die Geschichte der Aesthetik. In den Augen des mittelalterli-
chen Idealismus sind die Bedingungen der Schönheit erfüllt,
insofern ein Wesen an dem inneren Leben Freude findet.
Dazu aber wird man nur durch den Reichthum und die In-
tensität dieses Lebens befähigt, welche Eigenschaften ein jedes
Wesen der Teilnahme an dem höchsten und vollsten Licht
als Abglanz des Letzteren verdankt.
Dr. Sranıstaus Wınparımwicz hat das Verdienst, zuerst
seine Aufmerksamkeit den philosophischen Anschauungen Vitel-
lio’s, m dessen Vorrede zur Perspectiva, gewidmet zu haben.
In dieser Vorrede erfahren wir auch von der Absicht des Op-
tikers, eine philosophische Dissertation „de ordine entium“ zu
verfassen. In dem oben besprochenen Traetate finden sich nun
dieselben Anschauungen, wie in jener Vorrede und selbst die
verwandte Ausdrucksform. Die Vorrede enthüllt uns den Ein-
fluss der Augustinianischen und neuplatonischen Ideen auf
den Geist des Vitellio. Da lesen wir auch von der alles Mate-
rielle durchdringenden Macht des Lichts, das als etwas Gei-
stiges in seinem Ursprung und Natur vorgestellt wird. Ebenso
wird alle Wirkung in die Ferne wie im Traktate auf das
Wesen des Lichts zurückgeführt, dessen Eigenschaften in dem
Streben bestehen sollen, sich vom emfachen Quell auszubreiten
und nach aussen mitzuteilen. Vitellio schildert weiter (im III
DAS
90 RESUMES
Buche seines Werks) den Unterschied zwischen dem sinnli-
chen Erkennen und dem vergleichenden urteilenden Denken
auf eine Weise, der sich sichtlich die Stelle des Traktats nä-
hert, wo dessen Verfasser den Unterschied zwischen der Men-
schen- und Thierseele in ihrem activen und passiven Verhalten
den „species“ (Anschauungen) gegenüber erblickt. Auf passive
Association und actives Zusammenfassen der Gedächtnissbilder
im Urteile lauten auch dem Vitellio die unterscheidenden Merk-
male des sinnlichen und logischen Erkennens hinaus. Der Ver-
fasser des Traktats verhehlt absichtlich semen Namen, damit,
wie er sagt: „die Frucht der Mühen nicht verloren gehe“ (in
Folge der Geringschätzung für einen Schriftsteller ohne Namen
und Ruhm unter den Scholastikern): ne statim cognito autore,
quod labore acquisitum est, vilescat. Wir wissen sonst von
keinem anderen Naturforscher und philosophischen Dilettanten
jener Zeit, welcher in so engen Beziehungen zum Neuplatonismus
sich befände. Diese Beziehungen Vitellio’s stehen fest. Sein Mäcen
und literarischer Rathgeber Wilhelm von Moerbeke hat einen
Commentar zum Proclus geschrieben, welcher in der Vaticana
sich befindet. Auch die geometrische, sichtlich dem Euelid
nachgebildete Methode in der Aufstellung der Thesen des
Traktats ist hier nicht mit Stillschweigen zu übergehen,
da das erste Buch der Perspeetiva vom Euclid genommen
wurde. Obwol aber so viele Merkmale zusammentreffen, erhebt
Dr. R. keinen Anspruch darauf, einen zwingenden Beweis der
Autorschaft Vitellio’s geliefert zu haben.
Wenn auch Vitellio seine Herkunft mit den vieldeuti-
gen Worten: ,filius Turingorum et Polonorum“ bezeichnete,
sah er doch Polen als sein Vaterland an: „in terra nostra sei-
licet Poloniae“. Ist er für den Verfasser des oben besprochenen
Traktats zu halten, so können wir darin die älteste Erscheinung
der lateinisch - polnischen Literatur auf dem theoretisch-schola-
stischen Gebiete begrüssen, da die moralischen Erörterungen
des Magister Vincentius in seiner Chronik als Schulmuster der
Rhethorik ausschliesslich praktische Zwecke verfolgen.
RÉSUMÉS 21
4. — J. Mırews&ı. Stosunek warto$ciowy ziota do srebra. (Das Werth-
verhältniss zwischen Gold und Silber.)
Seitdeın die allgemeine internationale Goldwährung im
Gegensatze zu ihrer früheren Anempfehlung für practisch un-
möglich und utopisch erklärt, und das Streben nach ihrer
Erweiterung als verderblich erkannt wurde, kann sie nicht
mehr für eine entsprechende Lösung des Währungsprohlems
angesehen werden. Ebensowenig kann dies beanspruchen das
nunmehr von den Monometallisten erhobene Project einer
Teilung der Welt in „reiche und fortgeschrittene* Nationen
mit der Goldwährung und „arme und zurückgebliebene“ Völker
mit der Silberwährung. Abgesehen davon, dass die Grund-
lage dieser Teilung unbestimmt ist, würden mit der Zeit na-
tionale Eifersüchteleien, und noch mehr materielle Interessen
zu einer in obige Teilung der Welt nicht passenden Erweite-
rung der Goldwährung führen, um den Schwankungen der
Wechseleurse zu entgehen, für die es feste Grenzen nur da
giebt, wo die Münzen des einen Landes freizumünzendes
Währungsmetall des anderen Landes bilden. Da nun die
wichtigsten Handelsnationen bereits die reine oder hinkende
Goldwährung haben, so ist diese Erweiterung der Goldwäh-
rung eine reale Gefahr, und zwar desto mehr, da jeder
später die GW. annehmende Staat dadurch kleinere Verluste
zu tragen haben würde, als diejenigen Staaten, die sich bereits
im Besitze der GW. befinden. — Die Frage einer Teilung
der Welt in zwei verschiedene Währungsgebiete braucht man
jetzt nicht mehr blos a priori zu erwägen; seitdem die La-
teinische Münzunion die freie Silbersprägung aufgehoben hat,
ist diese Teilung praktisch durchgeführt und die 17-jährigen
Erfahrungen liefern hinlängliches Beweismaterial. Etwaige Vor-
züge dieser Lage der Währung sind nicht zu finden, Nach-
teile sind klar hervorgetreten. Dieselben stammen einerseits
aus der Verschiebung, anderseits aus den Schwankun-
gen des Wertverhältnisses zwischen Gold und Silber, was
22 RESUMES
beides sich in allen wirtschaftlichen Verhältnissen fühlen liess.
Diese Schwankungen sind geradezu das charakteristische Merk-
mal der Epoche des gesonderten Gebrauches von Gold und
Silber geworden, wogegen die Epoche der Doppelwährung
sich als eine Epoche der Festigkeit des Wertverhältnisses
kennzeichnen lässt. Da nun die Beseitigung dieser Schwan-
kungen durch allgemeine Annahme der Goldwährung weder
durchführbar ist noch auch empfohlen wird, da es weiter für
nöthig und erwünscht erachtet wird auch fernerhin Gold und
Silber als Währungsmetalle zu bewahren und zu gebrauchen,
so bleibt kein anderes Mittel zur Erreichung beider obiger
/wecke als internationaler Bimetallismus. — Der Verfasser
zeigt hierauf, dass sowohl Gold als Silber, stets ebenso in der
Praxis wie in der Theorie als entsprechendes Geldmaterial
angesehen wurden und sie wurden gebraucht gemäss einer
Tarifirung des legalen Goldes. Ein Misstand bei der früheren
Münzorganisation waren die internationalen und temporären
Differenzen, in der gesetzlichen Fixirung der Wertrelation,
Differenzen die nicht selten in der bewussten Absicht herbei-
geführt wurden das überschätzte Metall ns Land zu ziehen,
wodurch die Feststellung des actuellen Verhältnisses der früh-
eren Zeiten sehr erschwert ist. In Folge der erwähnten Dif-
ferenzen ergaben sich vielfach Missstände des Münzwesens und
oberflächlicher Weise wurde das Gesetz der Doppelten Währrung
an sich, nicht die mangelhafte Durchführung dieses Gesetzes
als Ursache alles Uebels dargestellt. Der Verf. schildert hierauf
die Theorie des Monometallismus, wobei er zwei Gruppen
unterscheidet, deren erste in voller Verkennung des Wesens
des Geldes dasselbe nur für eine „staatlich beglaubigte Waare“
hält und im Bezug auf den Wert und das Wertverhältniss
der Edelmetalle nur das „Kostengesetz* und das Gesetz von
„Angebot und Nachfrage“ gelten lässt. Die zweite Gruppe
der Monometallisten, weit entfernt den Einfluss des Währungs-
gesetzes zu verkennen, erachtet nur dessen Einfluss für nicht
stark genug, um alle die Elemente zu beherrschen, welche
verschiedenartig auf den Wert des Goldes oder des Silbers ein-
RÉSUMÉS 23
wirken können. Nach einem Ueberblick über die Wertrelation
des Goldes und des Silbers in früheren Epochen, aus den nur
eine Thatsache besonders hervorzuheben ist, nämlich, dass
dieses Verhältniss überhaupt sehr wenig geschwankt hat, und
eine allgemeine und bedeutende Verschiebung zu Gunsten des
Goldes sich erst im XVII Jh. nachweisen lässt, welche sich
jedoch ohne den Einfluss des Gesetzes blos durch andere Fa-
ctoren nicht hinlänglich erklären liesse, wendet sich der
Verf. zur eingehenden Erörterung der Epoche vor 1873. Der
Londoner Silberpreis zeigt minimale Schwankungen und
zwar stets um den festen Punkt, den der französischen Relation ;
prineipiell wäre es falsch aus diesen Schwankungen irgend einen
Beweis gegen die französische Doppelwährung zu ziehen, denn
Aufgabe des Gesetzes war es, dieselbe Kaufkraft für 1 Gold
und 151/, Silber nur in seinem Geltungsgebiete d. i. in Frank-
reich zu erhalten; localer Unterschied in den Beschaffungs-
kosten der edlen Metalle in anderen Ländern konnte, ja musste
sich ergeben, dies spricht aber nur gegen die Währung jener
Gebiete, nicht gegen die Währung Frankreichs. In London
hatte Silber keine gesicherte Nachfrage zum festen Preise,
wohl aber in Frankreich, folglich mussten sich in London
Schwankungen des Silberpreises gemäss den Schwankungen
des Silberbedarfes ergeben; bei den Wechselkursen sieht man
dasselbe; dass dort der Spielraum grösser war, erklärt sich
leicht aus den höheren Kosten, welche ein Austausch der Me-
talle im Gegensatze zur einseitigen Versendung verursacht.
Thatsächlich wurde 1805—73 in jedem Jahre in Frankreich
sowohl Gold als Silber geprägt, also das Agio konnte nie ein
allgemeines sein; thatsächlich fand man 14. VIII. 1878 nur
in den Staatskassen — trotz der zahlreichen Aenderungen der
Staatsform — Gold- und Silbermünzen aus jedem Jahre, also
ein Verschwinden des einen Metalls fand nicht statt. Der
Discontosatz bei der Bank von Frankreich wurde 1837— 1881
nur 100 mal gewechselt, in London aber 292. Schon darin liegt
etwa ein Beweis, dass die fr. Währung weniger schwankend
war, wie die Goldwährung Englands; die Statistik der Preise
24 RESUMÉS
liefert auch keinen Gegenbeweis. Wenn angesichts dieser That-
sachen Stimmen sich erheben mit der Behauptung, dass nicht
die franz. Relation die Stabilität des Wertverhältnisses erzeugt
hat, sondern dass eben die Gesetzrelation nur in Folge dieser
„zufälligen“ Stabilität der Marktlage für beide Metalle sich
erhalten konnte, so ist hervorzuheben, dass nach 1873 keine
Schwankungsursachen hervorgetreten sind, die nicht auch
vorher bestanden hätten, dass weiter keine Epoche sich so
ungünstig für die Stabilität des Wertverhältnisses gestaltete
wie gerade das XIX Jh.
Schwankungen des Wertverhältnisses können hervorgerufen
werden nur durch Gesetze oder durch Marktverhältnisse. Wäh-
rungsänderungen, locale Demonetisationen des einen oder des
anderen Metalls, Papierwährung, Veränderungen der gesetzlichen
Wertrelation, Alles das ist vorgekommen ohne die franz. Wert-
relation ins Schwanken zu bringen. — In den Angebots- und
Nachfrageverhältnissen der Edelmetalle, in den Productions-
kosten des Goldes, ist eine gewaltige Veränderung eingetreten,
der Goldvorrath verdoppelte sich, Indien absorbirte mehr Silber
1855—66, wie überhaupt gleichzeitig in der ganzen Welt pro-
duzirt wurde, und dies gleichzeitige starke Auftreten von Ele-
menten, die jedes an sich schon erniedrigend auf den Goldwert,
erhöhend auf den Silberwert hätten wirken sollen, was auch
erwartet wurde (Chevalier, Soetbeer), hat nur einen schnell
vorübergehenden und unbedeutenden Einfluss auf das Wert-
verhältniss ausgeübt. Thatsachen bestätigen also nicht die
aprioristischen Behauptungen der Monometallisten. —
Der Verf. wendet sich nun zur Besprechung der theoreti-
schen Grundlagen monometallischer Theorie und schildert im
Anschluss an neuere Schriften über Wert und Preis die nur relative
Geltung des Kostengesetzes und der Angebot- und Nachfragever-
hältnisse sogar bei den Waaren. Geld ist aber keine Waare; es
entsteht durch Gesetz und das Gesetz sichert dem Münzmetalle
unbeschränkte Nachfrage und festen Preis. Unter diesem
Preise wird Niemand sein Metall abtreten, über diesem Preise
zu kaufen würde beim Bestande einer grossen bimetallischen
I
t
RÉSUMÉS
Union keine Veranlassung vorliegen. Der nichtmonetären Nach-
frage grössere Bedeutung in der Zukunft zuzuerkennen , wie
sie in der Vergangenheit gehabt hat, ist unbegründet, besonders
da diese Nachfrage sich teils dem Silber (Abfluss nach dem
Orient) teils dem Golde (Industrie) zuwenden wird. Die ganze
Lehre vom Gelde hat ebenso wie andere Teile der VW Lehre
darunter viel gelitten, dass zu viel und früh generalisiert
wurde — Arbeit, Geld, Waare in eine Linie gestellt und so
V. A. — wo nur Spezialisirung, gerade die Berücksichtigung
des Besonderen, zu positiven Resultaten führen konnte. —
Wenn Befürchtungen laut wurden, dass das Gold aus dem
Umlaufe verschwinden könnte, in Folge der gesteigerten Nach-
frage und der verminderten Production, so sprechen dieselben
vor Allem gegen die Goldwährung, die sich in diesem Falle
einen genügenden Münzvorrath nur durch grosse Wertsteige-
rung des Geldes erhalten könnte. Diese Gefahr besteht nicht
in einer bimetallischen Union, und wenn eine solche zwischen den
wichtigen Handelsnationen geschaffen wäre, so würde ihr Gold-
vorrath so bedeutend, dass die Befürchtung einer Absorption
des Goldes als unreale Hypothese erscheint. Qualitativ und
quantitativ ist der monetäre Gebrauch die wichtigste Verwen-
dung der Edelmetalle, daher kann auch das Gesetz eines
grossen, an beiden Metallen reichen, industriell entwickelten
(ebietes das Wertverhältniss zwischen Gold und Silber fest-
setzen und erhalten, wie es bis 1873 geschah, und zwar desto
sicherer, je mehr die Relation im Anfange der thatsächlichen
Verhältnissen der letzten Jahre Rechnung trägt. — Es ist falsch
die Einführung des internationalen Bimetallismus für einen
„Sprung ins Dunkle“ zu erklären, wir haben hinlängliche
Erfahrung, um über die Doppelwährung positiv urteilen zu
können, gerade die Beibehaltung des status quo, der ja nicht
immer so bleiben kann, dürfte als ein „Sprung“, oder vielmehr
als ein „Fallen ins Dunkle“ angesehen werden. — Wenn Be-
denken laut wurden, dass ein Währungsvertrag die Freiheit
des Staates binde, so ist zu betreten, dass es für keinen Staat
eine Unabhängigheit im Geldwesen giebt; ein Währungsvertrag
26 RÉSUMÉS
schafft grössere Widerstandskraft, er gewährt mehr Garantien
dafür, dass die Landeswährung nicht durch Acte anderer
Staaten geschädigt werde, wie die Vertragslosigkeit. Die Wäh-
rungsfrage ist ihrer Natur nach keine nationale, sondern eine
internationale Frage, daher kann sie auch nur auf internatio-
nalem Wege erwünscht gelöst werden.
3% B. Koruna. Rozmieszezenie ro$lin naczyniowych w Tatrach. (Ueber
die Verbreitung der Gefässpflanzen in der Tatra.)
Auf Grund eigener, in den Jahren 1879—1885 (leider
jedes Mal nur in den Monaten Juli und August) gemachter
Beobachtungen, giebt der Verfasser eine Schilderung der ver-
tikalen und horizontalen Verbreitung der Gefässpflanzen in der
Tatra. Das gesammelte Material besteht aus ungefähr 42000
Notizen für etwa 900 Arten.
A) Physiognomisch zerfällt die Tatra in 7 Regionen:
Kulturregion 700—1000 M., Unterer Wald bis 1260, Oberer
Wald bis 1561, Dichtes Krummholz bis 1789, Schütteres
Krumholz bis 1969, Obere Alpenregion (ohne Krummholz) bis
2250 und Region der Schneefelder bis 2663 M. Die angege-
benen Zahlen gelten für freie, d. i. nicht beschattete, Abhänge
(nicht für Thäler).
Für die Bestimmung der Grenzen der einzelnen Regionen
wird eine jede durch Beobachtung gegebene Zahl (weil von
gewissen streng localen Verhältnissen beeinflusst) als fehlerhaft
angesehen. Da dieser Einfluss sowohl seinem absoluten Werthe,
als auch seiner Richtung nach, in den einzelnen Fällen ver-
schieden sein kann, und die Annahme, dass sich bei einer
einfachen Berechnung der arithmetichen Mittel die Fehler
gegenseitig autheben, unberechtigt erscheint, wurden die ge-
messenen Grenzen zuerst zu einer Berechnung der nöthigen
Correcturen benützt, dann die Zahlen, welche auch nach vor-
läufiger Correction als anomal erschienen, ausgeschieden. Das-
selbe Verfahren wurde mit vorläufig eorrigierten Zahlen zwei-
LR)
—]
RESUMES
mal wiederholt und die eorrigierten Zahlen endlich als Ma-
terial zur graphischen Bestimmung der Höhengrenzen für
die verschiedenen Richtungen der Abhänge verwendet (8.
18). Dies gilt vorzüglich für die obere Grenze des Waldes
und des Krummbholzes; für einige andere Grenzen musste das
Verfahren, wegen nicht hinreichenden Materials, vereinfacht
werden. Ausser den offenbar nöthigen Correcturen für die Rich-
tung der Abhänge nach den verschiedenen Weltgegenden, für
die beschatteten Abhänge, für die immer (?) deprimierende und
in ihrer Intensität wechselnde Wirkung der Thäler, hält der
Verfasser noch eine Correctur für die einzelnen Abschnitte des
Tatragebirges für nötbig, indem der mittlere Theil desselben,
„die Hohe Tatra“, -- zweifellos infolge der grösseren Massen-
erhebung — auf die Grenzen elevierend einwirkt. Aus der
allgemeinen Grenze und den ermittelten Correcturen wurden
die theoretischen Grenzen der einzelnen Regionen für die Ab-
hänge, für die breiten und die ganz schmalen Thäler, in den
drei Abschnitten der Tatra, nämlich: Galizisch-Liptauer-Tatra,
Hohe Tatra und Beler Kalkalpen berechnet. [S. 6. Kulturre-
gion in der Hohen Tatra, S. 7 dieselbe in der Galiz. - Lipt.-
Tatra, wo sie um 8 M. tiefer ist als in den Beler Kalkalpen;
S..13 Untere Waldregion, S. 26 Obere Waldregion, S. 29
oben: Dichtes Krummholz (unten die Breite der betreffenden
Zone), S. 35 Schütteres Krummholz].
Die obere Grenze der Kulturregion, richtiger der
Haferfelder, gehört zu den weniger genau bestimmten Werthen.
Es ist wahrscheinlich, dass auf der Südseite der Tatra der
Ackerbau seine klimatische obere Grenze noch nicht erreicht hat.
Für die Trennung der Waldregion in zwei Theile bieten
auf der Nordseite die Buche und die Weisstanne hin-
reichende Anhaltspunkte. Auf der Südseite scheint aber die
Buche nur auf Kalk vorzukommen; die Weisstanne meistens
ebenso, doch trifft man dieselbe stellenweise auch auf Gneiss.
Die beiden Bäume sind daselbst zu selten; ihre Höhengrenzen
sind nicht gleich, indem die Buche bedeutend höher geht.
Für annährende Bestimmung der oberen Gränze des Unteren
28 RÉSUMÉS
Waldes auf jener Seite der Tatra hat nun der Verfasser die
Salix purpurea, incana und Alnus incana gewählt; Pflanzen,
die nur m Thälern, nicht aber auf Bergrücken vorkommen,
so dass die betreffende Grenze an Deutlichkeit viel zu wün-
schen übrig lässt, obwohl anderseits auch auf jenen Abhängen
der Obere Wald durch truppweises Vorkommen des Krumm-
holzes und der Zirbelkiefer gekennzeichnet wird. — Bei der
Berechnung der Grenzen der genannten Bäume und Sträucher
mussten zum Theil Correcturen gebraucht werden, die für die
Fichte ermittelt wurden. [Obere Grenze: Buche 1260 (Seite 8),
Weisstanne, direct berechnet 1284, unter Anwendung der er-
wähnten Correcturen: 1260 (S. 8—10), Salix incona 1231
(S. 11), Salix purpurea 1301 (S. 11), Alnus incana 1283
(S. 12)].
Die Grenze der Fichte wurde an 78 Stellen gemessen
(S. 13—15), wovon 14 ein offenbar anomales Resultat geliefert
haben. Die berechneten Correeturen (S. 18) sind auffallend
kleiner als die von Sexprxer für die bayrischen Alpen gefun-
denen (S. 19). Die Grenze der Fichtenwälder erfährt, ebenso
in der Tatra wie in Bayern, ihre grösste Elevation auf den
SW.-, ihre grösste Depression auf den NO- Abhängen. Die
Ursache davon ist wahrscheinlich darin zu suchen, dass die
NO- Abhänge im Sommer in der Früh zwar mehr Sonnen-
licht, aber bei niedriger Lufttemperatur, erhalten, als die SW
Abhänge, diese aber auch am Abend — bei relativ hoher
Lufttemperatur — beschienen werden. Einzelne hohe Fichten-
stämme, oder kleine aber zapfentragende Bäumchen kommen
stellenweise hoch oberhalb der eigentlichen Waldgrenze vor.
Strauchfürmige Exemplare sind — besonders auf der Südseite
— selbst in der Region des schütteren Krummholzes zu finden.
Die in den Thälern auffallende Depression der Wald-
grenze beruht stellenweise, z. B. im Strazyska- Thale unter
dem Giewont, wohl auf der Wirkung der, von steilen Fels-
wänden herabgerutschten, Schneemassen, sonst aber hauptsäch-
lieh auf den für die Thäler ungünstigen Beleuchtungs- und
Erwärmungsverhältnissen. Diese Wirkung der Thäler ist auf
RÉSUMÉS 29
Nordseite der Tatra ausgiebiger. (S. 19—21). Die stark wel-
lenförmige Waldgrenze auf den wenig unebenen Südabhängen
von Skrajna Turvia bis Kondracka Kopa gegen das Tycha-
Thal, auf den Abhängen des Kamienista-’Thales unter Hlina,
des Koprowa-Thales unter Wielka Kopa, u. A., findet ihre
Erklärung in Schneelavinen, die in flachen Rinnen ihren ge-
wöhnlichen Weg finden und daselbst die etwa vorhandenen
Bäume vernichten, so, dass die Fichte nur auf den flachen,
die Rinnen trennenden, Rücken ihrer klimatischen Grenze sich
nähern kann, während in den Rinnen das Krummholz tief in
die Waldregion hineingreift. (S. 22). Manchmal, obwohl selten,
hört der Wald am Fusse senkrechter, nach Süden gewendeter
Felswände auf (z. B. Kominy der Kraköw-Schlucht gegenüber,
Drechslerhäuschen), wahrscheinlich, weil die Fichte auf ganz
felsigem Boden sich nicht halten kann, und an dergleichen
Stellen selbst mitten in der Waldregion vom Krummholz ver-
drängt wird (z. B. im Chocholower-Thale unter Stara Robota).
Die Depression des Waldes auf den Rücken von Sarnia Skala
bis Kopience dürfte z. ‘Th. dieselbe Ursache haben, z. Th.
aber eine Folge sein der früheren, durch den in der Nähe
betriebenen Bergbau hervorgerufenen, Waldverwüstung (S. 23).
Die oberen Grenzen von Acer pseudoplatanus: 1584 (als
stattlicher Baum bis 1407), Betula alba: 1602, Pinus Cembra :
1608, Larix decidua: 1564, unterscheiden sich nur wenig von
der Waldgrenze. Auffallend schmal ist in der Tatra der von
der Zirbelkiefer bewohnte Gürtel; seine Breite beträgt kaum
300 M. (S. 23—26).
Das Krummholz wächst in seiner typischen Form, selbst
an Felsen, nahe an den Mündungen der Thäler, als Pinus uli-
ginosa Neum. auch noch tiefer auf den sog. Bory (650 M.).
An sehr felsigen oder an torfigen Stellen und in der Umgebung
von Seen tritt es in der oberen Waldregion manchmal massen-
haft auf. Die Grenze zwischen dem dichten und dem schütte-
ren Krummholze ist meist nicht schwer festzustellen ; dieselbe
wurde an 36 Stellen gemessen (S. 26—28). Der theoretische
30 RÉSUMÉS
Gürtel des dichten Krummholzes ist auf den S- und SW-
Abhängen bedeutend breiter als uuf den gegenüberliegen-
den (264, resp. 169 M., S. 29). Eine anomale Einengung
erleidet er z. B. im Thale des Reglany-Baches, wohl infolge
von Schneeanhäufung unter den kolosalen, sehr stark ge-
neigten Wänden des Greiners und des Thörichten Gerns.
Anomal verhält sich das Krummholz auf den Süd - Abhängen
der Beler Kalkalpen: die Furchen enthalten daselbst (ebenso wie
z. B. an Nordabhange der Wielka Kopa) bis tief hinab meist
kein Krummholz, wahrscheinlich weil sie Rutschbabnen für
Schnee bilden und desshalb einen verspäteten Frühling haben.
Auf den dazwischen liegenden Rücken erreicht das Krummholz
sehr verschiedene Höhen ; über dem dichten Krummholze fehlen
zerstreute Sträucher beinahe gänzlich, wohl wegen zu grosser
Trockenheit des Bodens, erscheinen aber am Rücken wieder,
hoch über den höchsten Sträuchern der Nordseite (S. 30—31).
Eine anomale Breite erreicht dieser Gürtel, wo zwar der Wald,
nicht aber das Krummholz, eine Depression erleidet, z. B. im
Swistowa-Thale unter dem Polnischen Kamm, und anderwärts.
— Salix silesiaca überschreitet die obere Grenze des dichten
Krummholzes meist nur wenig, Sorbus Aucuparia erreicht
dieselbe nur selten (S. 31).
Die aus 58 gemessenen Grenzen des schütteren Krumm-
holzes (S. 33—34) berechneten Correeturen nähern sich den
für Bayern von Sexprser gefundenen mehr als bei der Wald-
grenze. Der Einfluss der, nach verschiedenen Weltgegenden
gerichteten, Abhänge ist hier grösser als für die Fichte; wohl
braucht das Krummholz mehr Sonnenwärme als die letztere.
Auffallend ist es, dass in der Hohen Tatra die Elevation der
Krummholzgrenze grösser ist als diejenige der Waldgrenze,
in Galiz.- Liptauer Tatra hingegen, die erstere stärker deprimiert
als die letztere.
In sehr schmalen nördlichen Thälern, ohne eigentliche
Thalsohle und mit stark geneigten Thalseiten, findet manchmal
in einem gewissen Sinne eine Umkehrung der Reihenfolge der
RÉSUMÉS 31
Regionen statt: wenn z. B. in oberer Waldregion dicht am
Bache Alpenpflanzen vorkommen, an den Böschungen aber
zunächst verkrüppelte Fichten, Birken und Ahorn-Gesträuch,
und erst höher gut entwickelter Wald zu finden ist, oder aber,
wenn in der Krummbolzregion das Krummholz nur in einiger
Höhe über dem Bache entwickelt ist, während unten Pflanzen
der höchsten Alpenregion auftreten. Offenbar beruht dies auf
der Wirkung des kalten Bachwassers (S. 36). Eine auffallende,
wiewohl leicht zu erklärende Assymmetrie in der Pflanzenbe-
deckung der beiden Thalseiten wurde z. B. im Mengsdörfer
Trümmerthale, im Nefzer-Thal und anderen nach Osten oder
nach Westen gerichteten Thälern, beobachtet (S. 36, 37).
Von dem treppenartigen Bau zahlreicher Thäler wird die
Vegetation öfters stark beeinflusst, besonders, wenn die Stufen
von nahezu senkrechten Felswänden gebildet werden. Solche
Wände sind meistens von der Vegetation der unteren Stufe
bedeckt und zwar bis an ihren oberen Rand, wo plötzlich die
nächst höhere Region beginnt. Die Ursache davon ist wohl
in den, längs solcher Wände aufsteigenden, warmen Luftströmun-
sen zu suchen (S. 37—38).
Juniperus nana, auf Nordabhängen bei Weitem seltener
als auf der Südseite, hier schon in der oberen Waldregion
häufig, begleitet das Krummholz bis an seine obere Grenze
und kommt auch noch über derselben vor (31 M. höher). (S. 38).
Die Region der Schneefelder verdient jedenfalls von
der oberen Alpenregion getrennt zu werden, indem die Vege-
tation derselben recht gut mit der Flora aperer Felsen in der
Schneeregion der Alpen übereinstimmt (S. 40).
B) Den zweiten Theil der Arbeit (S. 41—100) bildet
ein Verzeichnis der oberen Grenzen der Tatra - Pflanzen.
Dieselben wurden durch die für die Fichte berechneten Werthe
eorrigiert; was zwar bei den meisten Arten zu einer ungefähren
Ausgleichung der direet gefundenen Grenzen geführt hat, offen-
bar aber für viele andere nicht richtig sein kann. In dem
32 RÉSUMÉS
Verzeichnisse sind mit À) diejenigen Arten bezeichnet, für
welche jene Correctionen zu hoch erscheinen, oder die sogar
ihre absoluten Maxima auf der Nordseite erreichen. Es sind
dies wohl theilweise feuchte Stellen bevorzugende Arten. Für
die mit 2) bezeichneten Arten, meist Pflanzen trockener,
sonniger Abhänge, sind die angewendeten Correctionen zu klein.
Von den gemessenen Werthen werden, ausser den höch-
sten, noch einige der meistgenäherten angeführt, um zu zeigen,
dass im Allgemeinen zweierlei Grenzen zu unterscheiden wä-
ren, nämlich: für das häufige Vorkommen der Pflanzen, und
absolute Maxima für zerstreute Exemplare (S. 42).
Es kann behauptet werden, dass die Grenzen meistens
auf denjenigen Abhängen ihre grösste Elevation erreichen, auf
denen die Pflanze am häufigsten vorkommt. Die obere Grenze
der meisten Arten wird wohl von einer für die Pflanze nöthi-
gen mittleren Temperatur während der kürzesten möglichen
Vegetationsdauer bestimmt. Für Pflanzen, die auf Südabhän-
sen um 200 und mehr Meter höher hinaufgehen, als auf den
Nordabhängen, kann angenommen werden, dass dieselben ein
gewisses mittleres Maximum der Temperatur nöthig haben,
welches auf den ersteren Abhängen immer bedeutend höher
sein wird als auf den letzteren. Der Grund, warum manche
Pflanzen ihr Maximum auf der Nordseite erreichen, könnte in
einem gewissen für sie nöthigen Feuchtigkeitsgrade der Luft
gesucht werden (S. 98— 100).
C) Die Seiten 100—117 enthalten ein Verzeichniss der
unteren Grenzen für etwa 270 Arten.
Im Allgemeinen erreichen die Pflanzen auch ihre Minima
auf den Abhängen, wo sie am häufigsten sind; die Breite des
von ihnen bewohnten Gürtels ist also auf jenem Abhängen
am grössten. Pflanzen, die auf der Nordseite tiefer als auf
der Südseite hinabgehen, sind wahrscheinlich an eine bestimmmte
Luftfeuchtigkeit gebunden. Für Pflanzen, die sich entgegen-
gesetzt verhalten, dürfte ein gewisses Quantum von directer
Sonnenwärme nöthig sein. — Ein Unterscheiden von secundä-
RÉSUMÉS 33
ren und primären Standorten hält der Verfasser für undurch-
führbar. (S. 116—117).
.. D) ($S. 118—134). Die mittlere Breite der von einzel-
nen Pflanzen bewohnten Gürtel berechnet der Verfasser auf
962 M. Nimmt man diese Zahl als Breite der von einzeluen
Floren bewohnten Zonen an, so wären in Galizien folgende
Regionen zu unterscheiden: Tiefland bis 400 M., montane Re-
sion bis 1360, alpine Region bis 2320 und Schneeregion. Für
diese Eintheilung spricht der Umstand, dass in der oberen
Waldregion schon unten 59°/,, an ihrer oberen Grenze sogar
830/, alpiner Arten vorkommen, so, dass die höheren Regionen
nur noch 46 neue Arten (17°/,) liefern. Passender ist aber,
die obere Waldregion von der unteren nicht zu trennen. Dann
wären folgende Hauptregionen anzunehmen: I. Tiefebene (ge-
mischte Laubwälder), bis 400 M: IL montane Region (vor-
zugsweise reine Nadelwälder) bis 1560 M. mit den Unterab-
theilungen: 1) Kulturregion bis 1000, darin: Stufe der Hain-
buche bis 650 und Stufe der Hafercultur, 2) untere Waldre-
gion, 3) obere Waldregion; III. alpine Region bis 2520, (Un-
terabtheilungen: 1) Dichtes Krummholz, 2) Schütteres Krumm-
holz, 3) Obere Alpenregion, 4) Region der Schneefelder). Höher
finden sich nur nackte Felsen kaum mit Spuren von phane-
rogamer Vegetation. Die Wichtigkeit der oberen Waldgrenze
erhellt daraus, dass 1) die Zone zwischen 1500 und 1600 M.
alpine und nicht alpine Arten in gleicher Zaht enthält; 2) in
der oberen Waldregion die Masse der nichtalpinen Flora un-
gefähr 11/, Mal grösser, in der unteren Krummholzregion aber
1!/, Mal kleiner, als diejenige der alpinen Flora ist; 3) in der
erwähnten Zone auch die Veränderung der Flora (durch die
Summe der betreffenden oberen und unteren Grenzen ausge-
drückt) grösser ist, als in den benachbarten Zonen. ($. 118-124).
Die Zahl der in den verschiedenen Regionen vorkom-
menden Arten der einzelnen Familien giebt die Tabelle S. 124
u. ff. an. Mit der Höhe nimmt die mittlere Zahl der Arten ei-
Bulletin I 3
34 RÉSUMÉS
ner Familie schneller ab als die Zahl der Familien selbst (S. 127).
In Bezug auf die, für die Floren der verschiedenen Regionen
gelieferten, Procente verhalten sich die einzelnen Familien sehr
verschieden (S. 127).
Die ganze Flora der Tatra nähert sich, in ihrer Procent-
zusammensetzung, der Flora verhältnissmässig reicher Polarge-
genden, namentlich des östlichen und des westlichen Amerika;
während Grönland und das arktische Europa weniger, das ark-
tische Asien hingegen viel mehr, Dicotyledonen besitzt. Die
Tatra schliesst sich den Alpen ziemlich eng an, während die
Sudeten bedeutend anders sich verhalten, indem denselben
der ausgesprochene arctisch-alpine Character fehlt (S. 128).
Die für die Regionen physiognomisch wichtige Häufig-
keit der einzelnen Familien — nach der Zahl der Standorte
abgeschätzt (Tabelle S. 129) — wächst im Allgemeinen mit
der Arten-Zahl derselben, obwohl Ausnahmen nicht selten sind.
In einer Tabelle (S. 131) wurde für die aufeinander
folgenden Zonen, von je 100 M. Höhe, die Zahl der vorkom-
menden Arten zusammengestellt, und auch die Zahl der je
zwei Zonen gemeinsamen Arten eingetragen. Die Zahl der
Arten nimmt mit der Höhe, u. zw. zwischen 2000 und 2300 M.
schneller als sonst ab. Alle Arten der höchsten Zone erreichen
noch die Höhenlinie von etwa 1700 M. Die Veränderung der
Flora geht in höheren Regionen schneller vor sich, als in den
tieferen (S. 132).
Verbreitungsbezirke von nahe verwandten Formen decken
einander meistens theilweise; selten ist der entgegengesetzte
Fall (S. 133).
E). Die Südseite der Tatra (oder, was nahezu gleich-
bedeutend ist, die Südabhänge derselben) ist reicher an Arten
als die Nordseite, doch vorzugsweise nur in den tieferen Re-
gionen; in der Alpenregion ist der Unterschied unbedeutend.
(Arten, die auf beiden Seiten nahezu gleich häufig sind: 8,
136—139; auf der Nordseite häufigere Arten: 5. 139 —142;
RÉSUMÉS 3)
die auf der Südseite vorwiegenden: S. 142 147; numerische
Zusammenstellung: S. 147).
Auf der Nordseite sind Laubbäume, der Masse nach —
Sumpf- und Torfplanzen, überhaupt Feuchtigkeit liebende
Arten, endlich Cryptogamen, vorzugsweise Filices — stärker
entwickelt. Die Südabhänge sind reicher an manchen Coniferen
(Juniperus, Pinus Cembra, Larix), an Laubbäumen tieferer Re-
gionen — der Artenzahl nach —, an Sträuchern, an solchen
alpinen Arten, die auch auf kalkfreiem Boden gedeihen, an
Wiesen- und Waldpflanzen, vorzugeweise aber an Pflanzen
trockener Abhänge. Gleich entwickelt sind auf beiden Seiten
die meisten Coniferen der Masse nach, Pflanzen von wech-
selnden Standorten, Unkräuter und Kalkpflanzen (S. 148—151).
Von den 245 häufigeren Arten, die in Bezug auf ihre
mit der Höhe wechselnde Häufigkeit untersucht werden konn-
ten, werden die meisten erst in der Nähe ihrer Grenzen deut-
lieh seltener. Bei geringer Breite der bewohnten Zone ist
keine auffallende Veränderung der Häufigkeit zu bemerken.
Für Pflanzen, die an der einen ihrer Grenzen häufiger erschei-
nen, lässt sich immer nachweisen, dass an dieser Grenze die
Pflanze durch streng locale Verhältnisse an einer gehörigen
Ausbreitung ihres Wohngebietes verhindert wird. Die übrigen
Arten führen zu dem Resultate, dass das Maximum der Häu-
figkeit vorwiegend der oberen Grenze näher liegt Dieses
Maximum beschränkt sich meistens auf eine einzige Region,
seltener erstreckt es sich auf zwei, oder sogar drei, derselben.
Die ausnahmweise vorkommende Ausdehnung der grössten
Häufigkeit auf sehr breite Zonen (z. B. Homogyne alpina:
1300 M.) ist meist mit einer Fähigkeit, die Standorte zu
wechseln, verbunden. Alpenpflanzen suchen in den tieferen Re-
gionen zumeist möglichst schattige Standorte auf (S. 151—15#).
Nach einer gedrängten Schilderung der drei Abschnitte.
des Tatragebirges (1) Hohe Tatra, vom Lilijowe-Pass bis zum
Kopa-Pass, Granitgebirge, auf der Nordseite bis etwa 1700 M.
von Kalk bedeekt; mittlere Kammhöhe etwa 2400 M., 2) Beler
3*
36 RÉSUMÉS
Kalkalpen, Kalkfelsen mit untergeordneten Quarziten und ro-
then Schiefern; mittlere Kamhöhe etwa 2200 M., 3) Galizisch
Liptauer-Tatra, von sehr wechselndem Charakter sowohl in
Bezug auf Elevation (Kamhöhe im Osten etwa 2000 M., wei-
ter westlich bedeutend geringer) als auch in der petrographi-
schen Zusammensetzung] werden für jeden von diesen Ab-
schnitten aufgezählt: A) die eigenthümlichen Arten, 2) die
hauptsächlich in dem betreffenden Abschnitte vorkommenden,
und ©) die darin fehlenden Arten (S. 156—164).
Die Hohe Tatra ist weniger reich an Arten als die bei-
den anderen Theile. Die daselbst fehlenden oder nur selten
vorkommenden alpinen Arten sind meistens Kalkpflanzen (man-
che Granite der Tatra enthalten so viel Kalk, dass darauf
Kalkliebende Arten ganz gut gedeihen). Unter den fehlenden
Arten der tieferen Regionen finden sich dagegen nur wenige
Kalkpflanzen. Für Arten, die als kalkscheu gelten können,
finden sich Standorte genug in den beiden Seitenflügeln der
Tatra. Ranunculus glacialis ist in der Tatra die exquisiteste
Granitpflanze. Von anderen Quarzpflanzen kommt die Mehrzahl
auch auf Kalkunterlage vor, obwohl niemals auf nackten Kalk-
felsen. Was die Hohe Tatra vor den beiden Flügeln besitzt,
verdankt sie, zum Theil, offenbar ihrer grösseren Kammhöhe
(S. 164—166).
Grewisse Unterschiede, insbesondere die Vertheilung man-
cher alpinen Kalkpflanzen auf die beiden Flügel der Tatra,
können aber durch die petrographischen und hypsometrischen
Eigenthümlichkeiten der drei Abtheilungen dieses Gebirges
nicht erklärt werden. Wahrschemlich stand der westliche
Flügel einst in ziemlich enger Verbindung mit den österrei-
chischen und steirischen Alpen, während der östliche einiger-
massen von den siebenbürgischen Karpathen — und durch
Vermittelung derselben und des Balkangebirges vielleicht von
den südlichen Alpen — beeinflusst wurde. (8. 166—168)
(Zu derselben Annahme haben den Verfasser auch seine
Untersuchungen der Schneckenfauna der Karpaten geführt.)
RÉSUMÉS 37
Für die alpine Flora der Hohen Tatra, die offenbar
einem kälteren Klima entspricht, als diejenige der Kalke, ist
die Annahme begründet, dass die arktisch-alpinen Bestandtheile
derselben nur auf Umwegen — über die Sudeten — in die
Tatra gelangt sind; für dieses Gebirge selbst aber auch während
der Eisperiode, keine unmittelbare Berührung mit der arktischen
Flora bestand (S. 168—-169).
An nichtalpinen Arten ist die Galizisch - Liptauer - Tatra
am reichsten. Dies hängt vielleicht mit dem Umstande zu-
sammen, dass die Arva durch das Waagthal mit einer reichen
Flora an der Donau verbunden sind, während Zips durch das
lange Popperthal nach Norden in das pflanzenarme Galizien
sich öffnet. Im Osten wird die Zips von dem Hernader
Flusssgebiete zwar nur durch eine niedrige Wasserscheide ge-
trennt; auch dieses Gebiet — mit den Steppengegenden an
der Theiss zusammenhängend — dürfte aber nicht sonderlich
reich sein. Im Norden sind die Verhältnisse für das Dunajec-
Thal noch ungünstiger als für die Zips. Die Armuth der tie-
feren Regionen der Hohen Tatra dürfte durch diese Verhält-
nisse zu erklären sein, sowie auch durch den Umstand, dass
daselbst Kalk nur auf der Nordseite sich findet, und endlich,
dass die alpine Granitflora nicht so weit nach unten sich er-
streckt wie die betreffende Kalkflora (S. 169—171).
F) Die Tabelle auf S. 172—202 enthält eine Ver-
gleichung der oberen und der unteren Grenzen der Tatra-
Pflanzen mit den betreffenden (corrigierten) Grenzen in den
bayrischen Alpen und auf der Babia Göra.
Für zahlreiche Arten beträgt der Unterschied zwischen
der oberen, oder der unteren, Grenze in der Tatra und in
Bayern mehr als 400 M. Schliesst man die Arten aus, die
möglicherweise hier oder dort übersehen, oder vom Verfasser
anders als von Senprxer aufgefasst wurden, dann Arten, die
den Ackerbau begleiten, endlich Arten, für welche m der
Tatra passende Standorte (Hochmoore, Sennhütten, Kalkfelsen)
in den betreffenden Höhen fehlen, — so bewohnen die Arten
der ersteren Gruppe meist trockene Abhänge, weniger trok-
38 RÉSUMÉS
kene Wälder, nur 3 oder 4 feuchte Standorte (nicht aber Torf-
sümpfe), endlich kommen nur 2 Arten auf Felsen vor. Die
zweite Gruppe enthält wenige Felsen- etwas mehr Waldbewoh-
ner, meistens aber Pflanzen trockener Abhänge (S. 203—205).
Nach Ausschliessung sämmtlicher Arten, für welche theils
Beobachtungsfehler, theils Mangel an passenden Standorten
angenommen werden können, findet man, dass die oberen
Grenzen in Bayern im Mittel um 192 M. höher sind als in der
Tatra. Der betreffende Unterschied beträgt aber für Bäume
136 M., und zwar: für Nadelbäume 251 M., für Laubbäume
37 M. Von einem Parallelismns der Grenzen kann also keine
Rede sein. Da eine Berechnung dieser Differenz für hohe
Kräuter allein — die doch nicht leicht übersehen werden kön-
nen — in der Zone 1700—2100 M. auch nur 19 M. ergiebt,
so unterliegt es wohl keinem Zweifel, dass die Baumgrenze
in der Tatra, den bayrischen Alpen gegenüber, eine bedeutend
grössere Depression erleidet als die oberen Grenzen der Kräu-
ter. Wahrscheinlich ist die Vegetationsperiode — von welcher
die Bäume vorzugsweise abhängen — in Bayern bedeutend
länger als in der Tatra, während in der mittleren Temperatur
des Sommermonate, kein grosser Unterschied besteht (wovon
die Ursache vielleicht in geringerer Regenmenge und grösserer
Anzahl heiterer Tage in der Tatra zu suchen ist). (S. 205--208).
Die Unterschiede in den unteren Grenzen sind noch
grösser. Hier sind aber noch weitere Forschungen nöthig,
theils wegen der ,secundären“ Standorte Sendtners, theils weil
der Verfasser die am tiefsten gelegenen Umgebungen der Ta-
tra nieht untersuchen konnte. Der mittlere Unterschied dieser
Grenzen beträgt 180 M. (S. 209—211).
Eine Vergleichung der oberen Grenzen in der Tatra
und auf der Babia Göra bietet weitere Beweise, dass eine
Concordanz derselben in verschiedenen Gebirgen nicht besteht.
So gehen z. B. in der Tatra Pflanzen, die auf der Babia Göra
ihre obere Grenze zwischen 600 und 1100 M. haben, durch-
schnittlich noch 293 M. höher; Arten aber, für welche in der
Tatra die oberen Grenzen zwischen 600 und 1100 M. liegen,
RÉSUMÉS 39
erleiden auf der Babia Göra eine Depression von 57 M. Für
Pflanzen, die auf der Babia Göra zwischen 1400 und 1454 M.
aufhören, liegt die obere Grenze in der Tatra im Mittel nur um
81 M. höher; die Arten, welche in der Tatra in die entspre-
hende Höhenzone hineinreichen, trifft man auf der Babia
Göra im Mittel erst um 363 M. tiefer. Bewohner der trocke-
nen Abhänge und Haine finden am Fusse der Babia Göra
ihre Grenze 600—800 M. tiefer als in der Tatra; während
viele Wald-, Wiesen- und Sumpfpflanzen in beiden Gebirgs-
zügen nahezu die gleiche Höhe erreichen, oder auf der Babia
Göra kaum um 100—200 M. zurückbleiben. (S. 211—214).
Der mittlere Unterschied zwischen den unteren Grenzen
auf der Babia Göra und in der Tatra beträgt 174 M.; allein
unter den verglichenen 79 Arten giebt es nur 26, die dort
tiefer hinabgehen als hier. (S. 214).
Die Fichtengrenze liegt auf der Babia Göra um 180 M.
tiefer als in der Tatra, hier um 213 tiefer als in den bayri-
schen Alpen. Die betreffenden Zahlen für die Buche sind: 38
und 85, für alle Gefässpflanzen durchschnittlich 223 und 19 M.
Eine Auseinandersetzung, auf welche Weise die klima-
tischen Verhältnisse in den drei Gebirgszügen von der geo-
graphischen Lage derselben, der verschiedenen Massenerhebung
nnd der verschiedenen Regenmengen beeinflusst werden, führt
zu dem Resultate, dass: 1) für die Babia Göra die mittlere
Sommertemperatur tiefer sein muss als in der Tatra, und
zwar um so mehr, je höher gelegene Zonen man vergleicht,
während die Vegetationsperiode wohl keine grossen Unter-
schiede zeigt, 2) gleiche Höhen in der Tatra und in den bayri-
schen Alpen haben wohl wenig ungleiche Sommertemperaturen,
die Vegetationsperiode dürfte aber in den Alpen bedeutend
länger sein als in der Tatra (doch gilt dies wohl nur für die
schneefreie Zeit, während der Zeitabschnitt, in welchem die
mittlere Temperatur über 100 ©. sich erhält, wahrscheinlich
nur geringen Unterschied aufweisen wird). In diesen Unter-
ständen würden die angegebenen Unterschiede in den Um-
40 RÉSUMÉS
der Fichte, der Buche und der Gefässpflanzen überhaupt, ihre
hinreichende Erklärung finden. (S. 214— 218).
Für eine Erklärung, warum die unteren Grenzen in der
Tatra tiefer liegen als auf der Babia Göra, fehlt es leider —
wie überhaupt — an klimatologischen Beobachtungen. Diese
Grenzen liegen meistens am Fusse des Gebirges. Vielleicht
handelt es sich um einen Kampf um’s Dasein, der für die
Pflanzen höherer Regionen desto ungünstiger sein wird, je we-
niger umfangreich das Gebirge ist und je geringer die Zahl
der betreffenden, von demselben erzeugten Pflanzen (die über-
dies — bei mangelhafter Kreuzung — nur eine schwächliche
Nachkommenschaft liefern können ?). Vielleicht tragen auch
stärkere Regengüsse, die in der Umgebung eines grösseren
Gebirges stattfinden, zu einer Depression der unteren Grenze
des von der alpinen Flora bewohnten Gürtels bei. Durch
grössere Anhaüfung von Schnee an einem höheren Gebirge
wird wohl auch die Vegetationsperiode am Fusse sowohl im
Frühling als im Herbste verkürzt, obwohl dasselbe Gebirge
im Sommer wärmer sein wird als ein weniger umfangreiches.
Möglicherweise werden die Wanderungen alpiner Pflanzen
auch durch die zahlreichen tiefen Thäler an der Nordseite der
Tatra mehr begünstigt als durch den seicht ausgehöhlten Nord-
abhang der Babia Göra (S. 218—219).
G) Unter Zuziehung der von WauLexserG für die Zips
und die Liptau angegebenen (S. 219-222), vom Verfasser aber
nicht beobachteten Pflanzen, wird die Tatraör Flora mit der-
jenigen des hohen Nordens, der Alpen, Sudeten und der Ost-
Karpathen verglichen.
Von den 258 Arten der höheren Regionen der Tatra
kommen nur 101 auch im hohen Norden vor; 43 von den-
selben bewohnen die Alpen, die Ost-Karpathen und die Su-
deten, 45 andere die Alpen und die Ost-Karpathen, 4 die Al-
pen und die Sudeten, 2 die Sudeten und die Ost-Karpathen ;
4 kehren nur noch in den Alpen, 2 nur in den Ost-Karpa-
then, 1 nur in den Sudeten wieder. Von den übrigen 157
RÉSUMÉS 41
Arten sind 47 der Tatra mit den Alpen, Sudeten und Ost-
Karpathen gemeinsam ; 83 andere kehren noch in den Alpen
und Ost-Karpathen, 3 in den Sudeten und Ost-Karpathen, 3 in
den Alpen und Sudeten wieder; 7 finden sich nur noch in
den Alpen, 8 nur in den Ost-Karpathen, 4 nur in den Su-
deten; 2 sind der Tatra eigenthümlich. (S. 223--227).
Von diesen Arten kommen also in den Alpen 236 vor,
22 fehlen daselbst (Verhältniss 10: 1); die betreffenden Zahlen
für die Ost-Karpathen sind 233 und 25 (Verh. 9: 1), für die
Sudeten 107 und 151 (Verh. 2: 3), für den Norden 101 und
157 (Verh. 2: 3).
In der Annahme, dass einst infolge einer Hebung von
Westeuropa und Island ein direeter Zusammenhang von Grön-
land mit England und Skandinavien zustande gekommen ist,
und eine gleichzeitige Senkung von Finnland die Ostsee mit
dem Weissen Meere in Verbindung gebracht hat, dürfte eine
hinreichende Erklärung vorliegen sowohl für die Eiszeit in
Europa als auch für die gegenwärtige Vertheilung der ark-
tisch-alpinen Pflanzenarten. So z. B. in Skandinavien für das
Vorkommen mancher nordamerikanischen, in den Alpen wie-
derkehrenden, im Samojedenlande aber und in Asien fehlen-
den Arten, — für den engen Zusammenhang der skandi-
navischen Flora mit derjenigen der Alpen, — in den Kar-
pathen für das Vorkommen einiger nordrussischer Arten, die
in Skandinavien fehlen. Die grosse Aehnlichkeit der euro-
päisch-asiatischen und der nordamerikanischen Flora in der
gemässigten Zone, vorzüglich aber in den arktischen Gegen-
den, spricht für die Annahme Hookers, dass diese Flora ark-
tischen Ursprunges ist, während Nordasien als pflanzengeogra-
phisches Centrum von mehr untergeordneter Bedeutung sein
dürfte (S. 228—230).
Die oben angeführten Zahlen, sowie das Verhältniss der
arktischen Flora zu jener der Alpen und der Sudeten, führen
den Verfasser zu folgenden Ansichten (8.2 30— 231):
1) Die alpine Flora der Tatra stand in einer engen Ver-
bindung mit der Flora der Ostalpen, und zwar nicht nur mit
42 RÉSUMÉS
jener der Nord-, sondern auch der steirischen Central-Alpen ;
die erstere Verbindung hat aber bedeutend länger gedauert.
2) Es bestand auch ein inniger Zusammenhang zwischen
jener Flora und den Ost-Karpathen: derselbe war aber weni-
ger eng für die Kalkflora als für die übrigen Pflanzen,
3) Der floristische Reichthum der siebenbürgischen Kar-
pathen beruht hauptsächlich auf ihrem einstigen Zusammen-
hange mit den süd-östlichen Alpen durch Vermittelung der
Balkangebirge, in einem geringeren Bruchtheile aber darauf,
dass einige Alpenarten auf den nördlichen Karpathenzügen
schon ausgestorben sind.
4) Die arktische Flora hat die Karpathen niemals un-
mittelbar berührt, sie gelangte in dieselben durch Vermit-
telung der Sudeten oder vielleicht noch mehr der Alpen.
5) Die Tatra hat wenige neue Arten erzeugt; gegen-
wärtig kann wenigstens die entgegengesetzte Ansicht nicht
bewiesen werden.
6) Die Tatra besitzt in der ganzen Umgebung die reich-
ste Flora; ihr fehlen nur sehr wenige Arten der Liptauer Al-
pen, der Fatra, der Beskiden und Pieninen; jeder von diesen
Gebirgszügen ist bedeutend ärmer an alpinen Arten, was aber
hauptsächlich darauf beruht, dass auf diesen verhältnissmässig
ziemlich niedrigen Gebirgen viele alpine und arktisch-alpine
Arten ausgestorben sind.
7) Die Sudeten erhielten ihre nordischen Arten zumeist
durch direeten Contact mit der arktischen Flora, ihre alpinen
Arten aber auf ähnlichen Wegen, wie die Tatra; die Mehrzahl
dieser Arten ist daselbst wieder ausgestorben; dafür hat die-
ses Gebirge als Vegetationscentrum einige Bedeutung erlangt
(zahlreiche Hieracium-Formen).
Von den nichtalpinen Pflanzen der Tatra werden 647
Arten, welche die Hühenlinie von 700 M. überschreiten, in
ezug auf ihre Verbreitung in den nördlicher gelegenen Län-
dern verglichen. Das Resultat davon ist: Arten, die in Skan-
dinavien nicht mehr vorkommen, sind meistens Waldbewohner ;
Arten die in jenem Lande nicht soweit nach Norden vorrücken
RÉSUMÉS 43
wie dies ihren Grenzen in der Tatra entsprechen würde, be-
wohnen meistens trockene Abhänge und gelichtete Haine;
Arten endlich, die in der Tatra ihre Grenze verhältnissmässig
zu tief finden, sind vorwiegend Sumpf- und Torfpflanzen
(S. 231— 235).
Eine Untersuchung, wie sich die Glieder dieser drei
Reihen auf den beiden Seiten der Tatra verhalten in Bezug
auf die Höhe der Grenzen und die Häufigkeit, zeigt — wenn
man die Mangelhaftigkeit der dem Verfasser zu (Gebote stehen-
den Angaben berücksichtigt — mit hinreichender Deutlichkeit,
dass 1) Arten, deren Nordgrenzen in verhältnissmässig zu
hoher geogr. Breite liegen, auf der Nordseite der Tatra zu
grösseren Höhen hinaufreichen un hier auch häufiger vorkom-
men als auf Südseite, 2) Arten, deren Grenzen in der Tatra
relativ zu hoch erscheinen, sind gewöhnlich an den Südab-
hängen häufiger und haben hier ihre höchsten Standorte. Die
ersten benöthigen offenbar einer längeren Vegetationsperiode,
ohne hohe Sommertemperatur zu beanspruchen; die letzteren
sind im Stande ihre gewöhnliche Vegetationsdauer zu verkürzen
wenn sie durch höhere Sommertemperatur oder durch bessere
Insolation entschädigt werden. Vermuthlich suchen die Pflanzen
bei ihrer Einwanderung in ein Gebirge solche Lagen auf, die
den Verhältnissen in ihrer ursprünglichen Heimath am besten
entsprechen. Arten aus dem „gemässigten“ Asien finden an
Südabhängen kräftigere Insolation nebst kurzer Vegetations-
periode (die Zirbelkiefer und die Lärche bewohnen vorzugsweise
diese Abhänge und gehen hier höher hinauf); arktische Arten,
die an kalten Boden, mässige Insolation, aber verhältnissmässig
warme Luft gewohnt sind, wählen zu ihren Standorten die
Nordabhänge (S. 231—237).
H) Den Sehluss des Werkes bildet ein Verzeichniss
sämmtlicher vom Verfasser beobachteter Pflanzen, nämlıch
kultivierter (S. 238— 239) und wildwachsender Arten (S. 241 —
#77); bei den letzteren werden alle Standorte und auch die
Häufigkeit auf den beiden Seiten der Tatra in Percenten an-
44 RÉSUMÉS
gegeben. Als neue Formen werden beschrieben oder angeführt:
Thalictrum minus var. carpathicum, Arabis intermedia (Retziana
x bellidifolia ?), Cerastium viscosum var. pygmaeum, ©. trigy-
num var. glandulosum, Astragalus australis var. glaberrımus
und incanus, Saxifraga adscendens var. pumila, Galium aniso-
phyllum forma flavescens, Asperula cynanchica var. hispidula,
Gnaphalium supinum var. glabrum, Hieracium flexile (vıllo-
sum X Tatrae), Leontodon Taraxaci var. Tatricus, Euphrasia
nemorosa f. glandulosa, Salix phylicifolia x silesiaca, Agrostis
rupestris var. planifolia, Festuca varia var. scopariaeformis.
Die Artrechte der Arabis neglecta Schult. werden in Zweifel
gezogen; das Vorkommen in der Tatra von Carex ferruginea
Scop. und C. frigida All. wird bestritten.
In einem Anhange (S. 478—495) werden alle angeführ-
ten Standorte aufgezählt und kurz charakterisiert.
6. — K. Orszewskı. 0 widmie absorbeyjnem i o barwie cieklego tlenu.
(Ueber das Absorptionsspectrum und über die Farbe des
flüssigen Sauerstoffes.)
In seiner früheren Arbeit!) fand der Verfasser vier Absorp-
tionsbanden im Spectrum des flüssigen Sauerstoffes entsprechend
den Wellenlängen 628, 577, 535 und 480. Liveing und Dewar ?
welche später das Absorptionsspectrum des gasförmigen Sauer-
stoffes, in einer langen Stahlröhre, unter starkem Drucke beob-
achtet haben, fanden dieselben 4 Absorptionen in dem sicht-
baren Theile des Speetrums, ausserdem aber in äusserstem Roth
zwei, den Fraunhoferschen Linien A und B entsprechende
Banden, welche auch von Egoroff und Janssen beobachtet
worden sind. Ein, zur Verflüssigung grösserer Quantitäten
des Sauerstoffes, neulich?) vom Verfasser konstruierter Apparat
erlaubte demselben seine früheren Experimente zu wiederholen
1) Sitzungsber. d. Akad. in Wien I. Abth. 15. p. 253. 1887.
? Phil. Mag. (5) 26, p. 286—298. 1888.
3) Bull. de l’Acad. d. Scienses de Cracovie 1890. p. 176.
RÉSUMÉS 45
und das Absorptionsspectrum einer dickeren Schichte flüssigen
Sauerstoffes im äussersten Roth genauer zu untersuchen.
Der flüssige Sauerstoff wurde in eine dünnwandige, unten
zugeschmolzene, und zum Schutze, gegen die äussere Erwär-
mung, in ein Satz von 3 Bächergläser dicht eingepasste Glas-
röhre, aus dem Verflüssigungsapparate eingegossen. Die Dicke
der Sauerstoffsäule betrug 30 mm., die Höhe etwa 50 mm.
Der flüssige Sauerstoff erhielt sich in der genannten Glasröhre.
unter dem Atmosphärendruck und bei seiner Siedetemperatur
(— 181:40) in einer zur Ausführung des Versuches genügenden
Menge, über eine halbe Stunde, wiewohl demselben eine be-
deutende Wärmemenge zugeführt wurde, namentlich durch das
mittelst einer Sammellinse koncentrierte Drummond’sche Kalk-
licht, welches der Verfasser zur Darstellung des Absorptions-
spectrums benutzte. Zur Untersuchung des Absorptionsspectrums
wurde ein Universalspectroscop von Krüss, mit einem Ruther-
furd’schen Prisma, angewendet. Die Versuche ergaben ausser
den vier bereits früher beobachteten Absorptionen noch ein fünf-
tes, der Fraunhoferschen Linie A entsprechendes, verwaschenes
Band, welches namentlich dann, ziemlich deutlich, hervortrat,
wenn zwischen die Lichtquelle und den Spalt des Spectrosco-
pes ein rothes Glas eingeschaltet wurde. Dieses Band erschien
schwächer als die drei den Wellenlängen 628, 577 und 480
entsprechenden Absorptionen, stärker jedoch, als die Absorption
bei 535. Bei dieser verhältnissmässig kleinen Dispersion konnte
das Band A selbstverständlich nieht in Linien aufgelöst werden.
Eine, der Fraunhoferschen Linie B entsprechende, Absorption
konnte auch diessmal nicht beobachtet werden.
Der flüssige Sauerstoff ist auf Grund der im Jahre 1883
ausgeführten Versuche, bei welchen nur kleine Quantitäten
desselben gewonnen werden konnten, als eine farblose Flüssig-
keit beschrieben worden. Seit jener Zeit beobachtete der Ver-
fasser zu wiederholten Malen, so oft er den Sauerstoff in etwas
weiteren Glasröhren verflüssigte, dass derselbe in durchfallen-
dem Lichte, in etwa 15 mm. dicken Schichten, eine bläuliche
Farbe zeigte. Bei den oben beschriebenen Versuchen, bei
46 RÉSUMÉS
welchen zum ersten Male eine verhältnissmässig grosse Quan-
tität flüssigen Sauerstoffes in einem Glasgefässe aufgefangen
wurde, trat die hell-blaue Farbe desselben entschieden zum
Vorschein. Um sich zu vergewissern, dass der zu Versuchen
verwendete, aus chlorsaurem Kali und Braunstein dargestellte
Sauerstoff, nicht etwa Spuren von Ozon enthält, von wel-
chem die blaue Farbe herrühren könnte, wurde er, in dieser
Beziehung, sorgfältig geprüft. Jodkalium - Stärkekleisterpapier
firbte sich beim Aufbewahren in dem geprüften Sauerstoffe gar
nicht; auch bei stundenlangem Durchleiten des Gases durch
cine Lösung von Jodkalium und Stärkekleister trat keine Bläu-
ung auf. Der zum Versuche verwendete Sauerstoff verblieb
übrigens in der eisernen Flasche, in welche er eingepumpt
wurde, wochenlang in Berührung mit festem Kalihydrat, wobei
derselbe von CO,, von Chlor und Wasserdämpfen vollkommen
befreit wurde. Nach diesen Versuchen unterliegt es wohl kei-
nem Zweifel, dass der Sauerstoff in flüssigem Zustande und
in etwa 30 mm. dieken Schichten eine entschieden hell- blaue
Farbe besitzt. Diese Farbe des Sauerstoffes stimmt übrigens
sehr gut mit seinem Absorptionspectrum überein. Es war
wohl recht auffällig, dass eine farblose Flüssigkeit, — denn als
eine solche galt bisher der Sauerstoff, — ein so ausgeprägtes
Absorptionsspeetrum giebt, in welchem die Absorptionen in
Orange, in Gelb und in Roth überwiegen. Nachdem aber,
durch die eben angegebenen Versuche des Verfassers, die blaue
Farbe des flüssigen Sauerstoffes constatiert wurde, ist dieser
scheinbare Wiederspruch beseitigt worden.
Zum Schlusse noch ein Wort über die Farbe des Him-
mels. Es existieren bekanntlich so viele Hypothesen, welche
dieselbe zu erklären suchen, dass der Verfasser kaum wagt
noch eine neue hinzufügen. Jedenfalls aber dürfte, seiner
Meinung nach, diese Erscheinung am einfachsten dadurch er-
klärt werden, dass man die blaue Farbe des Himmels diesem
Hauptbestandtheile der Atmosphäre zuschreibt, welcher — we-
nigstens im flüssigen Zustande — die blaue Farbe besitzt.
RÉSUMÉS 47
7. — L. Szasnocma. Zrodla mineralne Galicyi. (Die Mineralquellen
Galiziens.) Eine vergleichende Darstellung des Auftretens derselben,
der chemischen Zusammensetzung und der Entstehungsweise.
Der Verfasser giebt in 5 Capiteln eine ausführliche Dar-
stellung dersämmtlichen in Galizien vorkommenden Mineralquellen
und zwar: der Soolequellen,, der Säuerlinge, der Schwefelquellen,
der kalk- und eisenhältigen Wässer, wie auch der einzigen
Aërotherme in Jaszezuröwka, wobei er, auf Grundlage eines
umfangreichen zusammengebrachten Materiales der chemischen
Analysen, welche auf ein Gewichtsmass und 10,000 Theile
reduciert und auf einheitliche chemische Formeln überrechnet,
in drei beigegebenen Tabellen zusammengestellt wurden, die
Art des geologisch - geographischen Aufretens, die wichtigsten
Merkmale der chemischen Zusammensetzung und die geolo-
gischen Verhältnisse ihrer Entstehung eingehend erörtert.
Die galizischen Soolequellen wurden vom Ver-
fasser in zwei grundverschiedene Kathegorien getrennt. Die der
ersten: der innen-karpathischen werden als aus dem Complexe
der karpathischen Menilitschieferschichten herstammend betra-
chtet, während die Soolequellen der zweiten Kathegorie, der
subkarpathischen, bekannterweise in den Schichten der miocänen
Salzformation ihren Ursprung haben.
Für die innenkarpathischen Soolequellen wurden Mittel-
wertbe der wichtigsten chemischen Verbindungen berechnet
und auf Grundlage des Vergleiches dieser Mittelwerthe mit
dem Salzgehalte verschiedener Meerwässer folgert der Verf.,
dass die Menilitschiefer der galizischen Karpathen als Absatz
eines ruhigen und nicht tiefen Aestuariums, wie es etwa das
Azowsche Meer ist, gedeutet werden können, welche Folgerung
in der palaeontologischen Untersuchung der Fischfauna aus
der Menilitschieferetage ihre volle Bestätigung erhält.
Bei der Beschreibung der subkarpathischen Soolequellen
erörtert der Verfasser speciell einige interessantere Quellen,
wie die von Podgörze, Krakau, Latoszyn bei Debica und
Morszyn bei Stryj, welche letzteren schon aus dem Grunde
48 RÉSUMÉS
eine besondere Beachtung verdienen, weil ihre chemische
Zusammensetzung auf das Vorhandensein in der Tiefe ähn-
liche Kalisalzlagerstätten wie in Kalusz mit ziemlicher Sicher-
heit schliessen lässt.
Endlich wird die von Ami Bou& und Prof. Kreutz zuerst
aufgestellte Hypothese des Ursprunges der miocänen Stein-
salzlager am Nordfusse der Karpathen aus den kochsalzhältigen
Quellen des Sandsteingebietes nochmals erörtert, wobei der
Verfasser, den Grundgedanken dieser Theorie vollkommen
acceptierend den, aus den Menilitschiefern in der Miocänepoche
submarin entspringenden Salzquellen einen sehr bedeutenden
Einfluss auf die Bildung der Salzlagerstätten zuschreibt.
Die galizischen Säuerlinge werden in zwei Gruppen
getrennt: 1) die kochsalz- und 2) die kalkhältigen, von denen
die ersteren gleichfalls aus den Menilitschiefern abgeleitet
werden, während die zweiten (Krynica , Zegiestöw, Burkut ete.)
durch die fast vollständige Abwesenheit des Chlornatriums
und daher eine theilweise andere Entstehungsweise ausge-
zeichnet sind. Die vom Verfasser berechneten Mittelwerthe der
wichtigsten chemischen Verbindungen für beide Kathegorien der
galizischen Säuerlinge bringen diesen genetischen Unterschied
deutlich zum Ausdruck. Eine ausführliche Besprechung er-
fährt das in allen Säuerlingen meist in dominierender Quanti-
tät vorkommende doppeltkohlensaure Natron, welches vom
Verfasser als ein aus dem Chlornatrium durch Einwirkung
der freien Kohlensäure und des Magnesiumcarbonates, etwa
in der Weise wie das die Weldon’sche Methode der Sodafabri-
cation constatirte, entstehendes Product betrachtet wird.
Unter den galizischen Schwefelquellen unter-
scheidet der Verfasser drei Gruppen: 1) die podolischen, 2) die
subkarpathischen und 3) die innenkarpathischen. Die ersteren
(Lubien, Szklo, Konopköwka ete.) entstehen wahrscheinlich
durch die Zersetzung der in den obercretacischen Bildungen
Podoliens reichlich vorhandenen Eisenkiese, wobei nach der
Ansicht des Verfassers dieser, in der miocänen Epoche noch weit
stärkere chemische Zersetzungsprocess wahrscheinlich die Bil-
RÉSUMÉS 49
dung der podolischen miocänen Gypsablagerungen zur Folge
hatte, welche durch ihren vollständigen Mangel an Fossilresten
das Ueberwiegen der für das organische Leben am Meeres-
grunde ungünstigen Bedingungen, wie sie durch schwefel-
wasserstoffhältige Quellen verursacht werden, deutlich beweisen.
Die subkarpathischen Schwefelquellen (Swoszowice, Krze-
szowice, Truskawiec) dürften durch Zersetzung der Gypslager
der Salzformation entstehen; während die Entstehung der noch
sehr wenig bekannten und meistentheils recht schwachen
innenkarpathischen schwfeelwasserstoffhältigen Quellen auf die
Zersetzung der in den Karpathensandsteinen vielfach auftre-
tenden Eisenkiese zurückgeführt werden muss.
Die eisen- und kalkhöltigen, zu den Säuerlingen
nicht gehörenden Wässer werden als wenig wichtig, allge-
mein verbreitet und unter den verschiedenen Bedingungen in
den Schichten aller Formationen enstehend, nur in Bezug
auf die wichtigsten Erscheinungen und Merkmale besprochen,
wobei nur einige interessantere Wässer, wie die bei Jaworzno
und Krakau eine specielle Erörterung erfahren.
Die einzige bisher in Galizien bekannte Aërotherme
in Jaszezuröwka bei Zakopane wird vom Verfasser in Bezug
auf den sehr bedeutenden Stickstoffgehalt, die höchst geringe
Quantität der festen Bestandtheile so wie die approximative
Tiefe ihres Ursprunges eingehend besprochen.
Das Capitel VI enthält die Erklärungen zu den
Uebersichtstabellen, in welchen specielle Daten über die
Höhenlage der Quellen, über Höhe über dem Meeresniveau, die
mittlere Jahrestemperatur des Ortes und die Quellentemperatur,
wie auch über die älteren Analysen der Quellen enthalten sind.
ge
Naktadem Akademii Umiejetnosei
pod redakcyja Sekretarza generalnego hr. Stanistawa Tarnowskiego,
Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem A. M. Kosterkiewieza.
3 Lutego 1891.
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LUE
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Le
CRUE
er,
”
PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE
18783 — 1890
Cracovie b Er Briredliein,.Libraire
Varsovie, Gebethner et Wolff
Philologie. — Sciences morales et politiques.
»Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof « (Gasse de philologie, Classe
d'histoire et de philosophie. Mémoires), in 4-to, 8 volumes. (38 planches). — 38 Al.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.« /Classe de
ghilologte. Séances et travaux), in 8-vo, 13 volumes (5 planches). — 26 fi.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /Classe
d'histoire et de philosophie. Seances et travaux), in 8-vo, 24 vol. (37 pl.) — 48 fl
»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comg
tes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu
mes (97 planches, 64 gravures dans le texte). — 31 fl.
»Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis
sion de linguistique), in 8-vo, 3 volumes. — 8
»Archiwum do dziejöw literatury i oswiaty w Polsce.« (Documents
pour servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 17 fl. 50 kr.
Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us-
que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes.
Vol. I, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie-
wicz. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii, carmina ed. C. Morawski. 3 fl.
»Biblioteka pisarzöw polskich.« /Bibhothegue des auteurs polonais du
XVI siècle), in 16-0, 10 livr. — 7 fl. 50 kr.
Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus-
trantia, in 8-vo imp., II volumes. — 80 fl.
Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 18 fl. — Vol.
II, Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski. zo fl. — Vol. III, IX, X,
Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 25 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civi-
tatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 10 fl. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis
Cracov. ed. Piekosinski. 20 fl. —: Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska, 18 fl.
Vol. XI, Index actorum saec. XV-ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 7 fl.
Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 14 volumes. — 42 fl.
Vol. I, Diaxia Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol,
IT, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. III. Stephani
Medeksza commentarii 1654—1668 ed. Seredynski: 4 fl. — Vol. IV, V, IX, XI, XII,
Collectanea ex archivo Coll. hist. 21 fl.— Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae
S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 9 fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587
“ed. A. Sokolowski. 3 fl
Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp.
12 volumes, — 130 fl. |
Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wiskocki
1543—1553. 8 fl. — Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu-
czycki. 16 fl. — Vol. HI, Ÿ, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum
exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 36 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai
Hosii epistolae 1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 24 fl. — Vol. VI, Acta Regis
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 12 fl. —
Vol. VIII (pars r. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis
3507—1795 ed. Piekosinski. 34 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae
Dobrinensis ed. Kluczycki. 3 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Pol-
kowski. 3 fl. —
Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. II—V. — 4r fl.
»Starodawne prawa polskiego pomniki.« Anciens monuments du droit
polona:s) in 4-t0, vol. I—X. — 60 fi.
Vol. H, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 10 fl. — Vol. Il,
Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyñski. 5 fl.—
Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 5 fl. — Vol. V, Monu-
menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 6 fl. — Vol. VI, Decreta
in iudiciis regalibus a. 1507—ı53r ed. Bobrzynski. 6 fl. — Vol. VII, Acta expedition.
bellic. ed. Bobrzynski, Inscriptiones clenodiales ed, Ulanowski. 10 fl. — Vol, VIII, An-
tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374—1400 ed. Ulanowski. 19 fl. — Vol. IX,
Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu-
szynensis 1647— 1765. 9 fl. — Vol. X, p. r. Libri formularum saec. XV ed. Ula
nowski. 2'50 fl.
Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 7 fi.
Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.« /7yazte de l'ancien
droit civil en Pologne), in 8-vo, 1874. — 1 fl. 80 kr. Walewski A., »Dzieje
bezkrélewia po skonie Jana IIL.« /L'interrègne après la morts de Sean IM
Sobieski), in 8-vo, 1874. — 3 fi. Straszewski M M., »Jan Sniadecki.« [FES
étude littéraire), in 8-vo, 1874 — 3 fl. Wislocki W., Catalogus codicum
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Crasovienais, in 8-vo
Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., »Wykaz zabytköw przed-
historyeznych.« /Monuments préhistoriques), in 4-to, 1877 (6 planches) — x fi.
Zakrzewski V., »Po ucieczce Henryka.« /L'énterrègne après le départ de Hen
ri de Valois), in 8-vo, 1878. — 3 fl. 75 kr, Zarariski S., »Geogralcmes x
imiona slowianskie.« /Dictionnaire géographique des pays slaves), im 8-vo,
1878. — 2 fl. Stronczynski K., »Legenda o $w. Jadwidze.« (Za légende
de S. Hedvige), in 4-to, 1880 (65 planches). — 6 fl. Zebrawski T., »Teofila
o sztukach ks. troje.« /7%eophili Diversarum artium schedula; trad en po- L #
lonais), in 8-vo, 1880. — 1 fl. 20 kr. Morawski K., »Andrzej Patrycy Ni-
decki.« /A. P. N., étude littéraire), 1-e partie. 1522—1572, in 8-vo, 1884"
3 f. Krasinski S. A., »Slownik synonimöw polskich.« ae, de lalan-
gue polonaise), in 8-vo, 1885, 2 volumes. — 10 fl. Ossowski G., »Zabytki
przedhistoryezne etc. Monuments préhistoriques de l'ancienne Pologne.« Texte
polonais et français, in 4-to, 1879 — 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre). —
20 fl. Malinowski L., »Modlitwy Waclawa.« /Zz jure d'heures de Venceslas, mo-
nument de l'ancienne langue polonaise), in 8-vo, 1887. — 1 fl Semkowicz.
A., »Krytyczny rozbiör dziejöw Dlugosza.« (Analyse critique de l Historia Po-
lonica de Dlugosz), in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija
polska, « 8-vo, 1872 — 1888, 10 volumes. — 100 fl. Kolberg O., »Lud, jego
zwyczaje« etc. /Kecherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873—1888,
16 volumes (VI—XXI). — 53 fl. 30 kr. Ossowski G., »Wielki kurhan ryla-
nowski.« /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra-
vures). — 6 fl. Piekosifiski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze-
niu.« (Sur l'origine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, ei. 2
Czerny F., »Ogölna geografija handlu.« /Geographie commerciale), in 8-vo, .
1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofi en « (EEE de la Phi.
losophie grecque), t. 1, in 8-vo, 1890. — 3 fl.
Sciences mathématiques et naturelles.
»Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 17 volumes (151 planches). — 105 A
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen.«/Seances et travaux), in So,
20 volumes (152- planches). — 74 fl.
»Sprawozdania komisyi fizyjograficznej.« /Comptes rendus de la De Re
sion de physiographie), in 8-vo, 24 volumes (40 planches). — 80 fl. LA
» Atlas geologiczny Galicyi.« /Atlas géologique de la Galicie), in fol, A
2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fi. FEB
»Zbi6r wiadomosci do antropologii krajowej.e /Comptes rendus de la IR
Commission d'anthropologie), in 8-vo, 14 volumes (89 planches). — 57 fi. "si
Taczanowski, PE krajowe. « (Ornithologie des pays polonais), in 8-vo, Ke
1882. — 10 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazöw technicznych tyezacych 12%
sie budownictwa.« /Terminologie de Parchitecture), in 8-vo, 1883. — 4 fl. ae
Franke J. N., »Jan Broiek.« /#. Broscius, mathématicien polonais au XVII
siècle), in 8-vo, 1884. — 4 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania
obiegu cial niebieskich, « (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes), «
in 8-vo, 1889. — 6 fl. Mars A., »Przekröj zamroZonego ciala osoby zmarlej >
podezas porodu skutkiem pekniecia macicy«. /Coupe du cadavre gelé d'une per- #
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan-
ches in folio avec texte, 1690 — 00 8, Ey
»Rocznik Akademii.« /Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1873188, ar
7 vol. — 13 fl. 50 kr.
»Pamietnik 15-letniej dzialalnoéci Akademii.« /Memoire sur les travaux
de l'Académie 1873—1888), 8-vo, 1889. — 3 fl.
UT
D 220 BULLETIN INTERNATIONAL
DE LACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
COMPTES RENDUS
DES
SÉANCES DE L'ANNÉE 1891.
FÉVRIER
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE
1891
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1872 PAR
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS J OSEPH I.
PROTECTEUR DE L’ÄCADEMIRE:
S: A: L'L'ARCHEDU OC CHARLES: EDLER
Vrce-Prorecreur: S. E. M. Juzrex DE DuNAJEwWSKI.
PRÉSIDENT: M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI,
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOIKA.
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE:
($& 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteut sont nom-
mes par S. M. l'Empereur.
($. 4). L'Académie est divisée en trois classes:
a) classe de philologie,
‘#) classe d'histoire et de philosophie,
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles.
($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c'est dans
cette langue que paraissent ses publications.
Se Bulletin international parait tous les mois, à l'exception
des mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux
parties, dont la premiere contient l’exleail des procès verbaux des
séances (en français), la deuxième les résumés es mémoires et
communications (en feançais ou en allemand, au choix des auteurs}.
Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 6 fr.
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 80 centimes.
a —
CE A |
TE LU
Nakladem Akademii Umiejgtnosci
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki.
Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza.
TEEN
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
No 2. Février. 1891.
Sommaire: Séances du 3, 11, 20 fevrier 1891. — Résumés: 8. M.
ZDZIECHOWSKI. La poésie de Shelley considérée dans ses rapports avec
celle de Byron. — 9. B. Uranowskr. Sur la fondation et la dotation du
couvent des religieuses de l’ordre de St. Benoît à Staniatki. — 10. J. Pu-
ZYNA. Quelques remarques concernant la théorie des courbes algébriques.—
11. M. Racrmorsxr. Flore rhétique dans les monts du sud du Royaume
de Pologne.
Ha Majesté l'Empereur a confirmé, par le
décret du 25 janvier, les élections du Président de
l'Académie M. LE Comte STanısLas TaArNowskr, du Vi
ceprésident M. Frépéric ZoLL et du Secrétaire géné-
ral M. STANISLAS SMOLKA.
Par le même décret, Sa Majesté l'Empereur
a confirmé également les élections des membres titulai-
res de l'Académie, MM. L. Pasreur à Paris, ]. Scura:
PARELLI à Milan, W. Tiomson à Glasgow et R. VircHow
à Berlin.
eu ser. de.
52 SÉANCES
Séances
—- =
Classe de Philologie
Séance du 3 février 1891
Présidence de M. C. Morawski
M. M. Zozecuowskr donne lecture de son travail, intitulé :
»La poésie de Shelley considérée dans ses rapports avec celle
de Byron«.!)
Classe d'Histoire et de Philosophie
Séance du 11 février 1891
Presidence de M. F. Zoll
M. B. Uranowskı présente son mémoire: »Sur la fondation
et la dotation du couvent des religieuses de l’ordre de St. Be-
noît à Staniatki«. ?)
M. A. Brumessror donne lecture de son mémoire intitulé :
»Etudes sur l'histoire de la propriété foncière des peuples ger-
maniques, 1° partie: Le rapport de l’homme et de la terre
chez les Francs saliens, avant l’envahissement du territoire ro-
main «. ÿ)
——e 4
ET à
Classe des Sciences mathématiques et naturelles
Séance du 20 février 1891
Présidence de S. E. M. J. Majer
Le Secrétaire présente le compte -rendu de la séance de
la Commission d’ Anthropologie qui a eu lieu le 22 janvier 1891.
1) Voir aux Résumés p. 54. 2) 1b, p.61. 3) Dès que ce mémoire sera publié dans les
Travaux de la Classe, le résumé en sera donné dans le Bulletin,
SÉANCES 53
Dans cette séance, M. G. Ossowskı a exposé les résultats de ses
recherches archéologiques, faites l’année dernière dans l’est de la Galicie,
et M. I. Korerickr a rendu compte de ses travaux sur l’ethnographie de
la population ruthenienne du sud des Carpathes et de ses études arché-
ologiques, faites également l’année dernière, dans l’est de la Galicie.
S. E. M. J. Mayer est élu Président et M. I. Kopernickr Secrétaire de la
Commission.
Le Secrétaire donne lecture du rapport de M. Zasaczkow-
skı sur le mémoire de M. J. Puzyxa intitulé: »Quelques remar-
ques concernant la théorie générale des courbes algebriques«.!)
M. F. Kræurz rend compte du mémoire de M. RacrBorsrt :
» Flore rhétique dans les monts du sud du Royaume de Pologne«.?)
La Classe se forme ensuite en comité secret, vote l’impres-
sion des mémoires de MM. Puzyna et Racızorskı et sanctionne
l'élection de MM. M. Sraxriewicz et R. Zawınisskr comme mem-
bres de la Commission d'anthropologie.
1) Voir aux Résumés p. 62. 2) ib. 64.
L*
FéStires
8. — M. Zozıecnowskı. Shelley jako wspôtzawodnik Byrona. (La poésie
de Shelley considérée dans ses rapports avec celle de
Byron.)
L'auteur commence son étude par un aperçu sur l’époque
qui suivit immédiatement la révolution française. D’après lui
l’abîme, qui sépare l'idéal de la réalité, a été rarement éclauré
d'une manière aussi terrible et poignante, que par la révolution
française. Sous l'empire de cette grande déception, le senti-
ment de l’impuissance et de l’inutilité de toute tentative humaine
s’imposait aux esprits avec une force invincible et imprimait
à la poésie de cette époque une tendance très accentuée vers les
recherches métaphysiques et morales, sur le sens et le but de
l'existence. De tous les représentants de cette poésie, Byron
occupe la place la plus marquante, grâce à l'énorme influence
qu'il a exercé sur l'esprit de ses contemporains. Mais ce grand
poëte, incapable de concilier l'existence de Dieu, auquel il
aspirait de toute son âme, avec l’existence du mal qu'il voyait
réprendre dans le monde entier, ne réussit jamais à dépasser
les bornes d’une négation et d’un scepticime stérile, et ne sa-
chant se former une conception generale de l'univers, il se
borna à dévoiler avec une énergie acharnée la bêtise, la lâchete
et l'hypocrisie humaine.
RÉSUMÉS 55
C’est précisement ce manque de clarté et de précision
dans les idées du poëte sur l'univers, joint à un élan vigou-
reux vers le sublime et à une horreur profonde du mal, qui
explique le prestige, qu'il exerça sur son siècle. Un poete
ayant des opinions arrêtées, n'eut jamais réussi à remuer la
masse des esprits dans une époque de désarroi intellectuel et
moral. — Mais tandis que Byron se laissait envahir par son
scepticisme désespérant, d’autres po6tes s’efforçaient de trouver
des réponses positives au grand problème concernant le sens
et le but de l'existence que Byron posait dans toutes ses
oeuvres sans parvenir jamais à le résoudre. Leurs réponses
correspondaient plus ou moins exactement à trois courants
philosophiques — au sensualisme, au spiritualisme et au pessi-
misme. En effet ce grand problème métaphysique et moral
qui dérive des aspirations éternelles de humanité au bonheur
et qui nous sert à mesurer la hauteur de inspiration poétique,
ne peut avoir que ces trois solutions: où on est amené à cher-
cher le bonheur ici bas, si l’on envisage, que la vie terrestre
est le commencement et la fin de l'existence; — ou on
entrevoit ce bonheur dans la vie future, si, en admettant l’im-
mortalité de l'âme, on considére la vie terrestre, comme un pélé-
rinage vers l'éternité; — enfin, en envisageant la douleur,
comme l'essence de toute existence, on cesse de rêver au bon-
heur et l’anéantissement de soi même devient le but suprême
des efforts humains. Le premier de ces points de vue cor-
respond assez exactement au sensualisme en philosophie, le
second au spiritualisme; le troisième est pessimiste et se
rapproche par cela même du scepticisme et du mystieisme —
ces deux formes extrèmes, auxquelles aboutissent fréquemment
au cours de leur évolution les deux courants principaux de
la philosophie: le sensualisme et le spiritualisme. 1)
1) L'auteur se sert de la classification des systèmes philosophiques,
employée jadis par Victor Cousin, en remplaçant la dénomination idéa-
alisme par celle de spiritualisme.
56 RESUMES
C’est précisément sur ce fond philosophique, que l’auteur
développe son étude sur Shelley, où il tache de démontrer, que
l'oeuvre du poete est empreinte d’une philosophie sensualiste ;
sar d'accord avec les représentants de ce courant de la pensée
humaine, Shelley considère en effet la sensation, comme la
source unique de toute connaissance. Nous ce rapport, il peut
être appelé émule de Byron. Mais, grâce à la fougue de son
inspiration, il s’élance bien au delà du domaine habituel des
sensualistes: une fantaisie débordante, qui le rapproche de
Slowacki,?) associée à une puissance de sentir, par laquelle
il égale même à Mickiewiez, engendrent, développent en lui
un sentiment vigoureux de la toute puissance de sa ‘personne
et de sa volonté. Ce tour d’esprit conduit à sa suite deux
conséquences bien dignes d'attention. Premièrement le poete
est amené à reconnaître l’immortalité de l’âme. En ce qui
concerne sa façon d'envisager l’Etre Suprême, Shelley: passe,
il est vrai, successivement de l’atheisme au panthéisme, il pa-
rait se rapprocher quelquefois du théisme sans savoir pourtant
se dégager d’une serie de contradictions; mais, en revanche,
il sent trop fortement, pour pouvoir admettre, que son existence
individuelle puisse s’&teindre avec son dernier soupir. En second
lieu cette conscience exaltée des forces de son âme, associée
à un amour de l'humanité, débordent, comme ‘chez Mickie-
wiez, en transports extatiques, enflamme en lui une foi
ardente en la puissance indomptable de la bonne volonté
humaine, et cette foi constitue le dogme fondamental de la
philosophie de Shelley. Sous son empire, le poëte ne se con-
tente plus comme Byron, de condamner, au nom d’un idéal
vague et confus, l’organisation religieuse, politique et sociale
de son temps, mais il croit découvrir la source de tous les
maux dans l’existence même de ces institutions; la religion,
l'état et la famille entravent, selon lui, toutes les plus nobles
2) Selon l’auteur, Mowacki offre un exemple unique et parfait d’une
imagination effrende; livré à ses rêves, il finit par se plonger dans un my-
sticisme obscur et par se considérer, comme un envoyé de Dieu.
. RÉSUMÉS 57
aspirations et c’est en brisant ces triples liens, qu'il est possible
d’assurer le triomphe de la lumière sur les ténèbres et de créer
un paradis sur la terre. Car sa croyance en la vie future
ne l'empêche guère de désirer pour l'humanité un paradis en
ce bas monde.
Ces rêveries et idées nihilistes suggérées par les senti-
ments les plus nobles du poëte, éclatent avec le plus d'énergie
dans trois ouvrages: la reine Mab (1814), Laon et Cythna
(1817), et Prométhée délivré (1819), qui pour cette raison
manifestent d'une manière très palpable les différences entre
l'oeuvre poétique de Shelley et celle de Byron. La reine
Mab est l'expression la plus passionnée, mais en même temps
la plus juvenile et la moins réfléchie des idées du poëte. Ce
poëme respire un amour ardent pour les hommes, une foi
naïve en ce que leur nature est bonne et une espérance au
triomphe prochain de la vérité, puisque, grâce aux efforts
constants des hommes de bonne volonté, les triples liens (religion,
état, famille) qui sont la source de tous les maux, vont étre
bientôt brisés. (Cette même foi empreint également Laon et
Cythna, mais ces ailes n’ont plus le même essor: le triomphe
de la vérité ne parait plus au poëte ni aussi proche ni aussi
tôt facile, qu'il le paraissait autrefois. Les commentateurs de
Shelley affirment unanimement, que ces deux poëmes, com-
parés à La reine Mab, donnent la preuve d’un progrès consi-
dérable sous tous les rapports. Cette assertion est juste, tant
qu'il n’est question que de la forme; quant à l’ensemble des
idées, elles sont toujours les mêmes, seulement l’optimisme
juvenil du poëte a perdu sa fraîcheur et sa fougue d'autrefois.
Il faut en chercher la raison dans différents désappointements
que Shelley éprouve à cette époque et dans les pénibles dé-
tails de sa vie. Sous le poids de ses douleurs, le poëte se
détourne du domaine de la réalité pour se perdre en rêveries
d'amour. Cette disposition d’esprit perce déjà dans Alastor
(1815), elle s’accentue davantage dans Rosalende et Hé-
lene (1818). Dans Julien et Maddalo (1818), Shelley se
demande si le rêve d’un bonheur terrestre n’est pas à lui seul
58 RESUMES
une preuve d'un détraquement intellectuel. Plus le poöte fléchit
sous le poids de ses souffrances, plus il rêve à un amour
infini, capable de l’absorber et de l’arracher à la terre. La
Sensitive (1820) nous oftre le plus beau produit de l’état
de l’âme de Shelley et est un écho non des opinions, mais des
rêveries philosophiques du poète, alimentées par l'étude de Platon
et de Berkeley. Mais la pensée principale un peu obscure dans
la sensitive éclate avec une énergie passionnée dans l’Epi-
psyehidion (1821). Ce poëme est une apothéose de l'amour
libre, mais platonique et dégagé de toute sensualité: le bon-
heur est selon Shelley; le but final des aspirations humaines,
l'amour est le plus grand bonheur, mais aucune femme n'étant
capable de nous combler d’un amour sans fin, ne laissant
dernière lui aucune longueur après un bonheur plus complet,
il ne reste, selon le poëte, qu'à se nourrir des bribes de la-
mour partout où l’on peut le trouver, il faut chercher dans
les êtres terrestres, non une plénitude de beauté et de bonheur,
mais seulement les reflets de la lumière qui nous a lui dans
une existence antérieure, dans un monde meilleur, que cette
terre. En un mot Epipsychidion est, d’après l’auteur, un
Don Juan ennobli, idéalisé, délivré de sensualité et révant
à un amour sérafique.
Cette profonde mélancolie de Shelley se manifeste dans
Laon et Cythna et dans Prométhée principalement en
ce sens, que le mal ne paraît plus aux yeux du poëte un
phénomène fortuit et peu durable, mais une puissance essen-
tielle et difficile à surmonter. Pour expliquer cette puissance
du Mal, Shelley a recours au dualisme. Il se représente l’univers,
comme le théatre d’une lutte éternelle entre les principes du Bien
et du Mal, qu'il met en scène dans Laon et Cythna sous
la forme mythique de laigle et du serpent, dans Prométhée
sous celle du Titan déchu et de Jupiter. Au-dessus de ces
deux puissances plane un Etre suprême que Shelley, tout
imbu de röveries panthéistes, définit à la façon des néoplatoni-
ciens, c’est à dire, d’une manière tout à fait négative: cet Etre
Suprême qui est la source de la vie et de la pensée, ne peut,
RÉSUMÉS 59
selon le poète, ni penser ni vivre, car il est supérieur à la
pensée et à la vie. Quant à la réalisation de son idéal, Shelley
la remet à une époque infiniment éloignée: Laon et Cythna
ne triomphent qu’une fois dans leur vie et pour fort peu de
temps, après quoi le mal reprend le dessus et le couple hé-
roïque meurt sur le bûcher. Dans Prométhée, pour dépeindre
le triomphe de la lumière, le poöte a recours à la mythologie,
comme s'il voulait faire entendre par là, que le futur paradis
terrestre est encore tellement éloigné de nous et ressemblera
si peu au monde où nous vivons, que l’image n’en peut être
esquissée, que sur un fond mystique.
Le jugement de l’auteur au sujet de Prométhée peut
se résumer de la manière suivante: Promethée est sans
contredit le chef-d'oeuvre de Shelley, sous le rapport de lima-
sination et de la puissance lyrique, ainsi que de l’harmonie du
vers; néanmoins la manière de traiter son sujet offre beaucoup
d’obscurités. Chaque personnage y est censé représenter quelque
puissance de la nature ou quelque idée abstraite, et par cela:
même devient un énigme pour le lecteur, que le poëte se
garde bien d'éclairer sur ce sujet, comme s'il voulait aban-
donner ces idées au conjectures de la critique. Parmi les
personnages du drame, Démogorgon nous embarasse le plus:
cet être qui est plus puissant que Prométhée et que Jupiter,
n’est cependant pas l’Etre Suprême, ou si nous parlons le
langage de Shelley, cet Esprit de la Nature, dont l’univers
est une émanation. En un mot, Démogorgon est un inter-
médiaire incompréhensible et superflu entre Dieu et le monde.
Quant à l’idée principale que Shelley a voulu exprimer dans
son chef-d'oeuvre, l’auteur croit la trouver dans l’antithèse du
Christ et de Prométhée. La critique y a porté jusqu'à présent
fort peu d'attention, tandis que cette antithèse fait ressortir de
la manière la plus frappante le tour de lesprit de Shelley,
absolument païen et „sensualiste“. La douleur du Titan arrive
à son comble, quand il aperçoit Jésus crucifié; cependant ıl
ressent moins les souffrances du Christ, que leur inutilité, car
il lui semble, que la doctrine qui a indiquée aux hommes un
60 RÉSUMÉS
royaume qui nest pas de ce monde, comme but suprême de
leurs efforts, est devenue elle-même un instrument docile entre
les mains des „tyrans et prêtres“ qui sont parvenus à justifier
toutes leurs violences par la prétendue faiblesse humaine.
L’humanite, n'étant nullement corrompue par le pêché original,
comme le prétend la doctrine chrétienne, est capable de tout
le bien possible, pourvu quelle s’affranchisse du triple joug,
de la religion, de l’état et de la famille; elle saura alors réa-
liser toutes ses aspirations sur cette terre, sans avoir besoin
de se soucier de l’au-dela. La doctrine du Christ a, au con-
traire, rendu légitimes les triples liens, et les sublimes inten-
tions du Sauveur sont ainsi devenues, selon Shelley, la source
de beaucoup de maux.
L'auteur démontre de cette manière, que Shelley, tout
en croyant à l’immortalité de l'âme, ne songe, dans ses trois
poëmes — Reine Mab, Laon et Cythna et Prométhée
— qu'à un bonheur terrestre de l'humanité. La raison en est,
que le poëte embrasse d’un même amour non seulement le
genre humain, mais aussi la terre avec toutes les joies qu’elle
peut procurer; il est convaincu, en outre, que la foi en l’immor-
talité est plutôt une aspiration de l'âme, qu'une notion scien-
tifique. C’est pourquoi on peut donner le nom de sensualisme
au courant poétique que Shelley représente dans la littérature
moderne: en considérant, de concert avec la philosophie sen-
sualiste, la sensation comme la source unique de toute con-
naissance, cette poésie renonce par là même à toute rêverie
à une félicité d’outre tombe et enferme dans les limites de la
terre ses idées sur le but de lexistence et ses aspirations au
bonheur du genre humain.
RÉSUMÉS 61
9. — B. Uranowskı. Historyia zalozenia i uposazenia klasztoru Staniatec-
kiego. (Histoire de la fondation et de la dotation du cou-
vent des religieuses de l’ordre de St. Benoît à Staniatki.)
C’est dans les chartes conservées dans les archives des
monastères, qu’on trouve les informations les plus exactes et
les plus riches sur l’histoire du droit polonais au 12”° et 13"
siècle. Mais un nombre très considérable de chartes de ce
temps-là a été fabriqué par des moines qui avaient interêt
à assurer à leurs monastères des titres de propriété suffisamment
établis. La plupart des éditeurs ne s’est pas suffisamment appli-
quée à démontrer l'authenticité des piéces, qu'ils livraient à la pu-
blicité; d’autre part cenx-là même qui en tiraient parti, ne
se trouvaient pas toujours en état de recourir aux origmaux
dans les cas douteux. Il importe donc beaucoup d’éliminer les
pièces non: authentiques du trésor des chartes polonaises du
13”° siècle, afin de pouvoir ensuite trier sans embarras tous
les faits que nous rapportent ces matériaux importants sur
une foule d'institutions de droit privé et publie. C’est ce qu'a
fait M. Uranowskı dans un ouvrage antérieur, relatif à la fon-
dation du couvent des religieuses de S' Claire à Cracovie.
Poursuivant le même but, l’auteur examine les chartes con-
servées à Staniatki, et prouve, sur les originaux, que beaucoup
d’entre elles proviennent non du 13”° mais du siècle suivant.
Plusieurs tables de fac-similes sont jointes à l’appui des dé-
veloppements présentés par M. Uraxowskr qui ne se borne
pas au travail de critique diplomatique, mais tâche encore de
retracer le premier chapitre de l’histoire du couvent en que-
stion.
La fondation du monastère de l’ordre de St. Benoît à Sta-
niatki remonte à lan 1228. Les fondateurs appartenaient à une
famille importante de la Petite Pologne, qui dût émigrer en
1225 dans la principauté voisine de Silesie. La mort du duc
Leszek le Blanc permit à Clément et à.ses frères de repren-
dre le rang qu’ils occupaient antérieurement dans le duché de
62 RÉSUMÉS
Cracovie. La fondation du monastère de Staniatki paraît avoir
été l’accomplissement d’un voeu fait pendant l'exil. Clément
n'avait pas de descendence mâle, ses frères et sa fille étant entré
en religion; il en résulta que presque la totalité des biens de la
famille échut en partage aux religieuses de Staniatki qui bientôt
se trouvèrent à la tête d’une grande quantité de biens disséminés
dans la Petite Pologne et dans le duché de Opol. Les supérieurs
du couvent prirent à tâche d’agglomerer les terrains dans les
endroits les plus proches de Staniatki au prix de terres acqui-
ses dans les villages plus éloignés. Depuis 1238 jusqu’en 1270,
tous les efforts des personnes chargées de l’administration du
monastère tendirent à améliorer l’état des biens, acquis, grâce
à la libéralité des fondateurs et des ducs, et les chartes de 1254
et 1270 sont là pour prouver les résultats dont furent couron-
nés les efforts poursuivis dans ce sens par un des frères de
Clément, aussi bien que par sa veuve Ractawa,
M. Uraxowski passe en revue toutes les localités men-
tionnées dans les chartes du monastère de Staniatki et parvient
de cette façon à tracer un tableau à peu près complet de la
dotation des religieuses de l’ordre de St. Benoît. En dernier
lieu, M. Uraxowskr fait quelques observations sur la part, que
prirent certaines personnes à la fondation et la dotation du
cloître.
10 — I. Puzyxa. Kilka uwag z ogölnej teoryi krzywych algebraicznych.
(Quelques remarques concernant la théorie générale des
courbes algebriques.)
Dans ce mémoire, l’auteur se propose d'étudier les formules,
dues à M. Paul Servet, par lesquelles, dans sa , Géometrie
de direction“, ce géomètre a réprésenté tous les produits
2% y", p+v= 0, 1, 2,..., n, qu'on trouve dans une équation
algébrique complète G (x y) = o d'ordre #, en posant:
ar y
lei (2 y)
N 94 Ale Ya” + Lo To Yo” SERRES a, me Yi" «
, (so Yo), ..., (æ, y,) sont des points fixes et
distincts, en nombre k = %(n + 3), par lesquels la courbe
RÉSUMÉS 63
n
déterminée: a, (s=1,2,..., k) sont des parametres variables,
qui changent avec le point (@y). A legard de ces para-
mêtres on trouve:
Jlane ©, réprésentée par l’equation G (xy) = 0 est parfaitement
j F |! |
1. Qu'ils sont des invariants absolus.
2. Qu'on peut les définir de manières infiniment différentes.
3. Qu'une de ces manières se distingue par son extra-
ordinaire simplicité et peut être intérprétée géométriquement,
en traçant une courbe algébrique y, (ty) =0 d'ordre n par
les points (2, Yı), 7 (© 1), Ge), (@, +1), (Ya+2), a) (@, Yx) et
deux transversales parallèles entre elles par les points (æ y),
(æ, y.); ensuite après avoir formé deux produits (/, lo ... lue, y
(lo... In )ay, de n segments situés sur ces transversales et
intercéptés entre (æ y), resp. (@,y,) et leurs points d’inter-
section avec la courbe y, (æ y) = 0, le rapport de ces produits
= 4:
4. Chaque x, prend une valeur quelquonque »#? fois,
quand le point (x y) parcourt la courbe (,.
La considération de z, conduit l’auteur à quelques pro-
priétés générales des courbes algébriques C,, qui résultent du
théorème suivant :
Ayant une courbe C,, et après avoir partagé arbitrai-
rement ses % points donnés (x, %), (& Yo), ...., (@: Yı), en deux
groupes: (a) de p points et (b) de r points, on peut former
une infinité des fonctions rationnelles dépendantes des coordon-
nés (X 1), (Go Yo), ..., (&, Yı), qui ne changent pas de valeur
en substituant au groupe (b) un autre quelquonque des r
points situés sur C,.
Dans le cas singulier: p = 2n et, par conséquent,
n(n — 1)
2
ou peut énoncer ce théorème :
Ayant inscrit dans une courbe ©, un polygone invariable
de 2n cotés et ayant tracé: 1-0 toutes les diagonales entre les
sommets séparés par un sommet, 2-0 les perpendiculaires des
64 RÉSUMÉS
nine D % à ë «
— 5 points de C, sur les cotés et les diagonales du poly-
u
gone; on peut former une fonetion rationnelle, qui contient les
longeurs de toutes ces perpendieulaires et, qui ne change pas
n(n — 1)
en substituant à LEE points un: autre groupe quelconque
n (n — 1) f NES,
de 57 points situés sur Gr
00. — M. Racızorskt, © florze retyckiej pötnocnego stoku gor Swietokrzy-
skich. (Ueber die rhätische Flora am Nordabhange des pol-
nischen Mittelgebirges.) Mit 5 Tafeln.
Eine fossile mesozoische Flora in den Thonen und Si-
deriden der Umgebung von Ostrowiec in Polen war schon dem
G. @. Puscn (Geognostische Beschreibung von Polen) bekannt.
Weitere Beiträge zu ihrer Kenntniss hat vor einigen Jahren
Dr. J. Smemmapzeı geliefert. In der vorliegenden Abhandlung
sind die Pflanzenreste beschrieben und abgebildet, welche Herr
Ingenieur S. Srosreckr in Gromadzice, Milköw, Mnichöw und
Chmielöw gesammelt hat.
Diese Pflanzenreste sind als Abdrücke in den feuerfesten
Thonen (Chmielöw), in einem sandigen Thone (Gromadzice)
oder in Sideriden (Mnichöw) erhalten. Der Erhaltungszustand
ist nicht immer der beste, doch sind noch z. B. die Abdrücke
der Zellen der Sporangienringe der Gutbiera angustiloba (—Lac-
copteris ang.) deutlich zu sehen.
In der Sammlung sind folgende Pflanzenspecies vertreten:
1) ÆEquisetum Münsteri (Sternb.) Schimper. Häufig in
Gromadzice. Die Stengel bis 20 mm. breit, die Blattscheiden
12 mm. lang, die Carinalfurchen deutlich, die Mittelnerven der
Blattzähne nicht zu sehen. Die Pflanze ist von dem Æ. Cha-
dubiñskii aus der rhätischen Formation in der Tatra ganz gewiss
verschieden.
2) Equisetum sp. Es sind nur Bruchstücke der Sporan-
gienähren vorhanden; die sechseckigen , isodiametrischen Schei-
|
|
|
RÉSUMÉS 65
ben sind nur Î{ mm. breit, während solche bei E. Münsteri bis
25 mm., bei Æ. Chatubinskii bis 1’5 mm. breit sind. Ebenso
kleine Fruchtähren besitzt das E. Renaulti Rac. aus den Kra-
kauer feuerfesten Thonen.
3) Schizoneura hoerensis (His.) Schimp. In den Sideri-
den von Mnichöw, in Thonen von Chmielöw. Ein 8 mm. breites
Internodium ist 6 cm. lang.
4) Schizoneura (?) sp. In Gromadzice sind bis 110 mm.
lange, 204mm. dicke Internodien nicht selten, welche ohne
deutlich erkennbare Riefen, aber sehr dicht und fein längs
gestreift sind. Die Rinde war immer sehr dünn, die Blätter
sind nicht vorhanden. Es scheint die Möglichkeit nicht aus-
geschlossen zu sein, dass sie die Rhizomen einer Equisetacee
darstellen. Sehr ähnliche Gebilde aus den Krakauer feuerfesten
Thonen habe ich als Phyllotheca (2) leptoderma bezeichnet.
5) Marattia Münsteri (Goeppert) Schimper. Eine der
häufigsten Pflanzenarten in Gromadzice, sehr häufig fertil. Die
Synangien sind nicht zerdrückt (wie an den Exemplaren von
Theta bei Beyruth gewöhnlich der Fall ist) und stellen die Ma-
rattianatur unserer Pflanze über allen Zweifel. Besonders an
den Gutaperchaabdrücken sind von einander getrennte, bis
0'S mm. hohe, mitten mit einer Längsrinne und zahlreichen
Öffnungen versehene Synangien deutlich zu erkennen. Auch
die Gestalt der Sporen stimmt mit jener der lebenden Marat-
tiaspecies überein.
6) Todea princeps Presl sp. Nur sterile Blattfragmente
in Gromadzice.
7) Thaumatopteris Schenkii Nathorst. Die Blättchen der
polnischen Exemplare sind etwas kleiner, als die der schwe-
dischen von Stabbarp, welche mir Prof. A. G. Nathorst gü-
tigst übersandte.
8) Thaumatopteris Brauniana Popp. Seltene Fragmente
der langen, linear lanzettlichen Blättchen, mit umgebogenem
Rande und dieker Blattlamina.
9) Tab. III fig. 13. Stellt einen Farrnblattfragment dar,
an welchem die Nervation schlecht erhalten ist. Unsere Pflanze
66 RÉSUMÉS
erinnert an Pecopteris coriacea Schenk und Polypodites Fuchsü
Zeiller.
10) Dietyophyllum exile (Brauns) Nathorst. Selten in
feuerfesten Thonen in Chmielöw.
11) D. Nilssonit (Brongn.) Schenk. Die häufigste Pflanze
dieser Flora, nicht selten fertil.
12) Laccopteris elegans Presl. Einige sterile Blattfrag-
mente in Gromadzice und sterile in Chmielöw.
13) Laccopteris angustiloba Presl sp. (= Gutbiera angu-
stiloba Presl = Andriania baruthana Braun). Eine der häufig-
sten Pflanzen in Gromadzice, leider nur in Bruchstücken vor-
handen. Die mit einem schiefen Ringe versehenen sitzenden
Sporangien, sitzen auf einem niedrigen Receptaculum stets zu
sechs in einem nactem Sorus. Ich konnte kein Merkmal fin-
den, welches die Pflanze von Laccopteris Presl generisch un-
terscheiden konnte.
14) Lepidopteris Ottonis (Goeppert) Schimper. Nur ein
kleiner Bruchstück eines Blattes.
15) Sagenopteris rhoifolia Presl var. pusilla Schenk.
Granz kleine bis 13 mm. lange, bis 6 mm. breite Blättchen mit
erhaltener Sagenopterisnervation.
Neben den genannten Farrnen sind auch einige Formen
der Farrnrhizomen (Rhizomopteris) und der spiraligen Farrn-
vernationen (Spiropteris) vorhanden.
16) Podozamites lanceolatus (Lindley) Schimper. Eine
der häufigten Pflanzen dieser Flora. Es kommen sehr verschie-
denene Blattformen vor, doch sind kleine, schmale Blättchen
die gewöhnlichsten.
17) Podozamites Stobieckii n. sp. Schmale und sehr lange
jlättehen (1-5 bis 2 mm. breit, bis 190 mm. lang) mit 4 bis
6 parallelen Längsnerven. Nächst verwandt sind Podozamites
gramineus Heer und Pod. cfr. gramineus Nath.
18) Ctenophyllum simplee Nathorst. Wenige Fragmente
aus Chmielöw, die mit Pterophyllum? simplex Nath., Ptero-
phyllum propinguum Goeppert und Pter. Tietzei Schenk ver-
wandt sind.
RÉSUMÉS 67
Blättehen einer nicht
19) Cycadites (?) gramineus He fi
näher bekannten
20) Cycadites (?) planicosta Heer
j Pflanzengattung.
21) Cycadocarpidium Erdmanni Nath.? kleine Schuppen,
welche den Zeichnungen Nathors ’s sehr ähnlich sind.
22) Ginkgo aff. whitbyensis Nathorst. In Gromadzice
kommt eine Ginkgospecies vor, welche mit manchen aus
dem braunen Jura Sibiriens von Heer beschriebenen Arten
(@. flabellata, G. lepida) verwandt ist. Nach einer brieflichen
Mitheilung des Herrn A. G. Nathorst ist die polnische Form
der noch unbeschriebenen Ginkgo whitbyensis Nath. aus dem
braunen Jura Englands sehr ähnlich.
23) Czekanowskia rigida Heer. Winzige Fragmente in
den feuerfesten Thonen von Chmielöw.
24) Tazxites Siemiradzkii n. sp. Eine noch nicht beschrie-
bene Species, mit I mm. breiten, bis 8 mm. langen rechtwinke-
lig abstehenden, an den Enden nach oben gekehrten Blättern.
25) Palissya sp. Undeutliche Blatt- und Astfragmente.
26) Nicht selten kommen in Gromadzice dieht mit spi-
ralig gestellten Narben gezierte, über 1 cm. dicke Äste vor.
Die Narben sind abwechselnd lang aber schmal, und breit
aber kurz. Die Verwandschaft dieser Äste ist wegen Mangels
an Fruktificationen oder Blättern unbekannt; ähnliche Gebilde
hat Herr O. Feistmantel (Flora of Kach. p. 61. Tab. X. Fig.
2) als „portions of a stem of a coniferous plant“ beschrieben.
Die pflanzenführenden Schichten liegen in der Nähe von
Ostrowiee über den Müschelkalk- (und Keuper?) schichten,
und sind gegen Norden von braunjurassischen Gebilden be-
deckt. Neben den Pflanzen sind in diesen rhätischen Schich-
ten auch Unioschalen nicht selten. Von den beschriebenen
Pflanzen sind 13 Arten aus den rhätischen Schiehten Frankens,
14 aus Schonen, 2 aus Schlesien, 2 aus der Ta ra, 3 aus Tonkin
bekannt; ferner sind 5 in den unterliassischen Schichten in
Steyerdorf, 4 in Deutschland (Coburg, Halberstadt, Quedling-
burg) gefunden, 2 in den feuerfesten Thonen der Krakauer
Umgebung, 5 (oder 6) in dem Braunjura Englands, 4 (oder 5)
68 RESUMES
in dem braunen Jura Sibiriens und Japans. Am meisten stimmt
die jetzt beschriebene Flora mit jener der Zone mit Thauma-
topteris Schenkii in Schonen.
Die rhätische Flora Polens, welche in so naher Beziehung
mit anderen rhätischen Floren Europas steht, hat fast keine
Analogien mit irgend welcher Flora der Gondawana Schichten
in Vorderindien, Australien und Tasmanien, unter denen
doch höchst wahrscheinlich auch Floren des rhätischen Zeitalters
vorhanden sind. Es scheint, dass die Vegetation der Erde, schon
in der rhätischen Formation, in verschiedenen Gegenden ver-
schieden gestaltet war, was für die Fauna des Jurameeres
schon längst von Neymayr und Anderen bewiesen ist. Die
rhätische Flora der europaeischen Provinz war, in ihrer Haupt-
masse, von anderen Arten geformt als die der indischen
Provinz.
——— "0 ——
Nakladem Akademii Umiejetnosei
pod redakcyj4 Sekretarza gencralnego Dr. Stanislawa Smolki.
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»Archiwum do dziejöw literatury i oswiaty w Polsce.« /Documents
pour servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 17 fl. 50 kr.
Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us-
que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes.
Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie-
wicz. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl.
»Biblioteka pisarzöw polskich.« /Bibliotheque des auteurs polonais du
XVI siècle), in ı6-0, 10 livr. — 7 fl. 50 kr.
Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus-
trantia, in 8-vo imp., II volumes. — 80 fl.
Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 18 fl. — Vol.
II, Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski. ro fl. — Vol. III, IX, X,
Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 25 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civi-
tatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. ro fl. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis
Cracov. ed. Piekosinski. 20 fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 18 fl.
Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 7 fi.
Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 14 volumes. — 42 fl.
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol,
II, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. III. Stephani
Medeksza commentarii 1654—1668 ed. Seredynski: 4 fl. — Vol. IV, V, IX, XI, XII,
Collectanea ex archivo Coll. hist. 21 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae
S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 9 fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587
ed. A. Sokotowski. 3 fl.
Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp.,
12 volumes, — 130 fl.
Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wistocki
1543—1553. 8 fl. — Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu-
czycki. 16 fl. — Vol. III, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum
exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 36 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai
Hosii epistolae 1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 24 fl. — Vol. VI, Acta Regis
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 12 fl. —
Vol. VII (pars x. et 2.), XII (pars r), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis
1507—1795 ed. Piekosinski. 34 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae
Dobrinensis ed. Kluczycki. 3 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Pol-
kowski. 3 fl. —
Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. HI—V. — 41fl.
»Starodawne prawa polskiego pomniki.« /Aneiens monuments du droit
polonais) in 4-to, vol. II—X. — 60 fi.
Vol. I, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 10 fl. — Vol. III,
Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyñski. 5 fl.—
Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 5 fl. — Vol. V, Monu-
menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzynski. 6 fl. — Vol. VI, Decreta
in iudiciis regalibus a. 1507—ı53r ed. Bobrzynski. 6 fl. — Vol. VII, Acta expedition.
bellic. ed. Bobrzyñski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. ro fl. — Vol. VIII, An-
tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374—1400 ed. Ulanowski. 19 fl. — Vol. IX.
Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu-
szynensis 1647— 1765. 9 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec, XV ed. Ula-
nowski. 250 fl.
Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 7 fi.
Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.« /7Yaité de l'ancien
droit civil en Pologne), in 8-vo, 1874. — 1 fl. 80 kr. Walewski A., »Dzieje
bezkrélewia po skonie Jana IM. « ne: après la mort de Jean TIT A
Sobieski), in 8-vo, 1874. — 3 fl. Straszewski M., JR Sniadecki.« I} S
étude littéraire), in 8-vo, 1874 — 3 fl. Wislocki W., Catalogus codicum
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Cracoviensis, in 8-vo,
Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., »Wykaz zabytköw przed-
historyeznych.« /Monuments prehistoriques), in 4-to, 1877 (0 planches) — ı fi.
Zakrzewski V., »Po ucieczce Henryka.« /Z’interregne après le départ de Hen-
ri de Valois), in 8-vo, 1878. — 3 fl. 75 kr. Zarareki S., »Geograficzne
imiona slowianskie.« (Dictionnaire géographique des pays slaves), in 8-vo,
1878. — 2 fl. Stronczyäski K., »Legenda o $w. Jadwidze.« (La légende
de S. Hedvige), in 4-to, 1880 (65 planches). — 6 fl. Zebrawski T., »Teofila
o sztukach ks. troje.« /7heophili Diversarum artium schedula; traduit en po-
lonais), in 8-vo, 1880. — ı fl. 20 kr. Morawski K., »Andrzej Patrycy Ni-
decki.« /A. ?. N., étude littéraire), 1-e partie. 1522—1572, in 8-vo, 1884.—
3 f. Kıasifski S. A., »Slownik synonimöw polskich.« Core de la lan-
gue polonaise), in 8-vo, 1885, 2 volumes. — 10 fl. Ossowski G., »Zabytki
przedhistoryezne etc. Monuments préhistoriques de l'ancienne Pologne.« Texte
polonais et français, in 4-t0, 1879 — 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre). —
20 fl Malinowski L., »Modlitwy Waclawa.« /Zivre d'heures de Venceslas, mo-
nument de l'ancienne langue polonaise), in 8-vo, 1887. — 1 fl. Semkowicz
A., »Krytyczny rozbiör dziejéw Dlugosza.e Analyse critique de l'Historia Po-
lonica de Dlugosz), in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija
polska,« 8-vo, 1872—1888, 10 volumes. — 100 fl. Kolberg O., »Lud, jego
zwyczaje« etc. /Recherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873—1888,
16 volumes (VI— XXI). — 53 fl. 30 kr. Ossowski G., » Wielki kurhan ry2a-
nowski.« /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra-
vures). — 6 fl. Piekosiriski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze-
niu.« (Sur l'origine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, 1889.— 4fl.
Czerny F., »Ogélna geografija handlu.« /Geographie commerciale), in 8-vo,
1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofi greckiej.« /Zistoire de la phi-
losophie grecque), t. I, in 8-vo, 1890. — 3 fl.
Sciences mathématiques et naturelles.
»Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 17 volumes (151 planches). — 105 fl..
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñ.«/Séances et travaux), in 8-vo,
20 volumes (152 planches). — 74 fl.
‘»Sprawozdania komisyi fizyjograficznej.« /Comptes rendus de la Commis-
sion de physiographie), in 8-vo, 24 volumes (40 planches). — 80 fl.
»Atlas geologiczny Galicyi.« /Atlas géologique de la Galicie), in fol,
2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fl.
»Zbiér wiadomosci do antropologii krajowej.« (Comptes rendus de la
Commission d'anthropologie), in 8-vo, 14 volumes (89 planches). — 57 fl.
Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais), in 8-vo,
1882. — 10 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazöw technicznych tyczacych
sie budownictwa.« / Terminologie de l'architecture), in 8-vo, 1883. — 4 fl.
Franke J. N., »Jan Broiek.« /$. Broscius, mathématicien polonais au XVII
siècle, in 8-vo, 1884. — 4 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania
obiegu cial niebieskich. « (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes),
in 8-vo, 1889. — 6 fl. Mars A., »Przekröj zamroZonego ciala osoby zmarlej .
podezas porodu skutkiem pekniecia macicy«. /Coupe du cadavre gelé d'une per-
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan-
ches in folio avec texte, 1890. — 6 fl.
»Rocznik Akademii.« Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1873—1889,
17 vol. — 13 fl. 50 kr.
»Pamietnik 15-letniej dzialalnoéci Akademii.« /Memoire sur les travaux
de l'Académie 1873— 1888), 8-vo, 1889. — 3 fl.
a ——— — — —
222
> BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
a ol
DE CRACOVIE _ TO hou
COMPTES RENDUS
DES
SÉANCES DE L'ANNÉE 1891.
1
|
À
MARS
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE
2 891
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDEE EN 1872 PAR |
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I.
PROTECTEUR DE L’ÄCADEMIE:
S. A: L'L'ARCHIDUC:CHARLES L'OURS
Vice-Prorecreur: 8. E. M. Juzrex DE Dunasewskt.
PRÉSIDENT: M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STrANISLAS SMOIKA.
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE:
($. 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom-
més par 5. M. l'Empereur.
($. 4). L'Académie est divisée en trois classes:
a) classe de philologie,
1) classe d'histoire et de philosophie,
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles.
($: 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c'est dans
ceite langue que paraissent ses publications.
Le Bulletin international parait tous les mois, à £ exception
des mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux
parties, dont la première contient l'extrait des procès verbaux des
séances (en français), la deuxième les résumés des mémoires et
communications (en français ou en allemand, au choix des auteurs).
Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 6 fr.
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 80 centimes.
LE"
BTE TES
Nakladem Akademii Umiejetnosci
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanislawa Smolki.
Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza.
BULLETIN INTERNATIONAL -
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
No 3. Mars. 1891.
Sommaire: Séances du 9, 10, 20 mars 1891. — Résumés: 12. W.
Euszczkiewicz. L'architecture des plus anciennes églises franciscaines en
Pologne. — 13. W. Euszczxrewicz. Restes d’une maison du style de la
Renaissance à Krosno de l’année 1525. — 14. S. Tomkowıcz. Communi-
cations faites à la Commission de l'Histoire de l’art depuis le 11 juillet
1889 jusqu’au 13 mars 1890. — 15. C. M. Görskı. Etudes sur François
Karpmski. L'enfance et les années d'école du poëte. — 16. M. Bosow-
ski. La poésie réligieuse en Pologne depuis ses origines jusqu'au
seizième siècle. — 17. F. Koneczxy. La politique du Landmeister de Li-
vonie, Walther de Plettenberg, 1500—1525. — 18. J. N. Franke. Prin-
cipes généraux de la mécanique des systèmes rigides, fondés sur les coor-
données homogènes du mouvement et de la force. — 19. M. Kozrowskı.
Théorie de la vibration d’une membrane composée de deux bandes rec-
tangulaires hétérogènes.
Séances
ET RES
Classe de Philologie
.e:
Séance du 9 mars 1891
Présidence de M. C. Morawski
Hommage est rendu à la mémoire de F. Mixrosicn, mem-
bre titulaire de l’Académie, décédé le 7 mars 1891.
Le Secrétaire présente les dernières publications de la
Classe :
W. Luszezxrewicz. »Przyezynek do historyi architektury domu szla-
checkiego w Polsce XVI wiekue /Æ#ude sur l'architecture de la demeure du
gentilhomme campagnard en Pologne au XVI siècle). Mémoires in 4-0, 8-e vol.
p. 193—214, avec 28 gravures dans le texte.!)
S. Winpaxiewicz. »Liryka Sarbiewskiego«. /Poésie lyrique de Sarbierw-
ski). Travaux de la Classe de Philologie in 8-0, 15-e vol., p. 213—251.?)
1) Bulletin 1589, Résumés N. LXXII 2) Bulletin 1890 p. 72.
70 SÉANCES
E. Poresowıcz. »Zbiör nieznanych hiszpañskich ulotnych druköw«e.
(Notices relatives à la bibliographie espagnole) Travaux de la Classe de Philo-
logie in 8-0, 15-e vol., p. 252—319. 1)
L. Cwikridskr, »>Opis zarazy atenskie) w dziele Tukidydesa II, 47,
2—54«. /La peste d'Athènes d'après le texte de Thucidide II, 47, 2—54). Tra-
vaux de la Classe de Philologie in 8-0, 16-e vol., p. 1—52.?)
»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce«. (Comp:
tes-rendus de la Commission de l'Histoire de l'art) in 4-0, 4-e vol., 4-e livrai-
son, avec 7 planches et 20 gravures dans le texte.?)
M. Marrax Sokozowser présente au nom du Comte Crar-
LES LANCKORONSKI le premier volume de son ouvrage intitulé :
„Miasta Pamfilii i Pizydyi“ (Cracovie, 1890, Gebethner
et Comp., in 4°, 195 p., 35 pl., 114 grav.), dont l’edition fran-
çaise et allemande vient de paraître en même temps. M. Soko-
lowski soulève et explique l'importance scientifique de deux
expéditions archéologiques en Asie Mineure que le C Lancko-
roñski a entreprises dans les années 1884 et 1885, et dont
l'ouvrage présenté contient les résultats.
M. C. M. Görskt donne lecture de son mémoire sur Francois
Karpinski (Première partie: Les années de l’enfance et de l’école
du poëte).t)
Le Secrétaire présente le travail de M. Nrcoras Boowskr
sur la poésie réligieuse en Pologne depuis ses origines jusqu’à
la fin du XVI siècle.ÿ)
Le Secrétaire donne lecture du compte-rendu des Com-
missions.
La Commission de l'Histoire littéraire décida dans sa
séance du 22 décembre 1890 de publier dans le prochain volume de ses
Archives: 1° Le rapport de M. S. Winpariewicz sur les actes de l’Univer- .
sité de Bologne 1377—1660, 2° Documents pour servir à l’histoire des
étudiants polonais à Padoue 1500—-1600, recueillis par M. Winparie-
wicz, 3° Contributions à la critique du texte des poésies d'André Crieius
par M. Sas, 4° Documents pour servir à l’histoire des imprimeries et des
librairies en Pologne, recueillis par M. A. Bexis. Le Secrétaire de la Com-
mission présenta dans la même séance son rapport sur les travaux pré-
paratoires à l'édition du »Liber diligentiarum Univ. Cracov.« II, 1564—
1600, des »Acta Rectoralia Univ. Cracov.«, des poésies de Janicius, Roy-
sius et Hussovianus. Enfin la Commision procéda au renouvellement de
1) Bulletin 1890 p. 129, 2) ib. p. 40, 3) Voir ci- dessous p. 72—86. 4) p. 86. 5) p. 89,
SÉANCES 1
son bureau: M. le Comte Tarnowskr est réélu Président, M. Winpakrewicz
est élu Secrétaire de la Commission.
A la Commission de l'Histoire de l'Art ont été prèsentées,
dans les séances du 17 janvier et 12 février, plusieurs communications
de MM. M. Sokozowskı et Lerszy qui vont paraître dans le prochain volu-
me des Comptes-rendus de la Commission.
Dt,
Classe d’Histoire et de Philosophie
...
Séance du 10 mars 1891
Présidence de M. F. Zoll
Hommage est rendu à la mémoire de X. Lise, membre
titulaire de l'Académie, décédé le 27 février 1891.
M. F. Koneezuv présente son travail sur la politique du
Landmeister de Livonie, Walter von Plettenberg, 1500—1525.1)
Classe des Sciences mathématiques et naturelles
Séance du 20 mars 1891
Présidence de M. E. Janczewski
M. J. N. Franke donne lecture de son mémoire: , Principes
généraux de la mécanique des systèmes rigides, fondés sur les
coordonnées homogènes du mouvement et de la force“.?)
M. Franke fait aussi son rapport sur le travail de M. Ko-
zLOoWsKı: Théorie de la vibration d’une membrane composée
de deux bandes rectangulaires hétérogènes.)
La Classe se forme ensuite en comité secret et vote l’im-
pression des mémoires de MM. Franke et Kozlowski.
1) Voir ci-dessous p. 96. 2) p. 101. 3) p. 103.
Resumes
13. -- W, Evszezkırwıcz. Architektura najdawniejszych kosciolöw francisz-
kanskich w Polsce. Przyezynek do historyi gotyeyzmu. (L’architecture
des plus anciennes églises franciscaines en Pologne. Contri-
bution à l’histoire du style ogival). Comptes-rendus de la Commission
de l'Histoire de l’art, IV-e vol. in 4-0, p. 139—181, avec 4 planches
et 6 gravures dans le texte.
Dans son nouveau travail relatif à l’architecture du moyen-
âge, l’auteur cherche à rapprocher entre elles deux époques ar-
chitectoniques assez éloignées, en étudiant les monuments élevés
pendant les phases de cette époque intermédiaire. L'étude des
monuments de l'architecture romane, dans son développement
le plus ancien, a suffisamment appris, comment ce style se
répandait en Pologne pendant la première moitié du XII
siècle. De même, on a fait connaitre le caractère de l’art gothi-
que polonais dans la seconde moitié du XIV* siècle, cet art,
auquel des observateurs étrangers (Essenwein) reconnaissent un
cachet particulier cracovien et, ajouterons-nous, polonais. Mais
pour rattacher ces époques connues, il fallait s'occuper des
monuments appartenant à la seconde moitié du XIII siècle et
à la première du XIV° qui n’ont pas encore été exactement
étudiés; l’auteur se charge de ce travail, vu la nécessité
RÉSUMÉS 73
d'indiquer rigoureusement les dates et les localités où naqui-
rent en Pologne les éléments du style ogival développé, le
principe de liaison de deux matériaux de construction, le
caractère de la construction des contreforts et enfin, les motifs
décoratifs dans la construction en brique et en pierre.
L'influence française des couvents de la congrégation de Ci-
teaux en Pologne, introduisit au commencement du XIII sièele
une nuance du romanisme tardif dans la construction des églises
et des couvents voütes et en pierre-de-taille. Le travail de
ces moines perfectionne le système des voûtes par l’emploi de l’o-
give. L'influence lombarde importée en Pologne par les Domini-
cains, introduit, au commencement du XIII siècle, l'emploi
de la brique modelée et vernie, mais rejette la construction
des voûtes pour les plafonds. L'auteur, prenant pour point de
départ les études faites sur toute une série de monuments Te-
ligieux, attribue à un autre ordre mendiant, aux Franciscains,
le mérite d’avoir réglé l'emploi simultané de la brique et de
la pierre, et introduit la construction des contreforts et les
détails d’ornamentation particulière au style gothique. Tous
les monuments franciscains appartiennent, par la date de leur
construction, à l’époque en question et ont été construits aux
frais des princes de la maison de Piast: Boleslas-le-Chaste,
Boleslas-le-Pieux, Przemyslas IT, Eokietek et sa femme Hedvige.
L'auteur passe en revue quelques-unes des églises franciscaines,
qui nous ont été conservées, et dont la fondation remonte à la
deuxième moitié du XIII’ siècle. Il voudrait fixer exactement
la date de leur fondation, éliminer les additions postérieures et
examine tout ce qui peut préciser l’époque à laquelle elles ap-
partiennent. Il fait précéder son travail d’un large exposé sur
l'origine des moines polonais de Prague, sur la routine qu'ils
suivaient dans le choix de l'emplacement des couvents et dans
la disposition des habitations et des églises en Pologne. Etant
donné qu'on ne peut prendre la date de l’introduetion des
Franciscains dans tel ou tel établissement monastique, comme
date de la fondation des monuments conservés jusqu’à nos jours,
il soumet à un examen détaillé chacune des sept églises fran-
eiscaines étudiées. Il commence alors par l’église franciscaine,
=]
LS
RÉSUMÉS
de Zawichost près de Sandomir, la plus ancienne, selon lui. L’au-
teur estime que la commune de Zawichost est de la plus haute anti-
quite. Elle possédait, au XIT° siècle, un château princier qui avait
une position défensive et gardait le passage de la Vistule sur l’an-
cienne route de Ruthénie en Pologne. C’est par là que passaient
les Tartares et les Ruthenes envahissant la Pologne au XITT sièele.
Les privilèges de Boleslas-le-Chaste, conservés jusqu'à nos jours,
indiquent la fondation, dans cette commune, d’un couvent de Da-
mianites. C’est, à en croire ce document, une fondation du prince
en l'honneur de Salomée, veuve du prince de Haliez, qui était
déjà entrée dans les ordres en 1245. Un hôpital, dont les protec-
trices doivent être les religieuses de S'" Claire, avec S'* Salomée
comme Supérieure, servit de prétexte pour doter richement cet
ordre mendiant. Le privilège de 1255 confirme la donation des
biens. Le prince donateur construisit probablement le couvent,
l'hôpital, ainsi que l’église dans l’enceinte du château de Zawichost,
sur une colline dominant la Vistule. Mais à peine les religieuses
de S' Claire avaient-elles pris possession des nouveaux bâtiments,
qu'elles les quittèrent pour s’installer encore avant l’année 1259 au
château de Skala (Monastère de Lapide.) Les bâtiments delaissés
furent occupés par les Franciscains qui les ont gardé jusqu’en 1864.
Depuis ce temps une grande partie des constructions du couvent
fut détruite; on laissa l’église sous la protection d’un prêtre
séculier. Cette construction en briques présente à l’intérieur les
caractères du style roman de sa dernière époque; mais il est que-
stion de savoir si cette église est bien celle qui fut construite
pres du couvent par Boleslas-le-Chaste et pour S“ Salomée.
L'auteur, à l’aide de la topographie locale et d’un ancien plan de
la ville, tache de démontrer qu'il ne pouvait y avoir en cet
endroit aucune autre église pour le couvent masculin et que l’é-
glise actuelle est celle du couvent féminin de S' Salomée. Il
passe à sa description et fait voir ce qui s’est conservé de sa
construction primitive. Il cherche aussi à résoudre l'énigme
de la position de l’ancien hôpital des Damianites, indiquant
sa place auprès du mur septentrional de l’église. Les dessins
architectoniques du monument, exécutés sur place et ajoutés
à la fin du traité, complètent ces renseignements sur l’église
PT
RÉSUMÉS 79
des Damianites, construite en 1257. L'auteur passe ensuite
à l’église des Franciseains de Cracovie. C’est dans cette ville
que, d’après l'opinion de Diugosz et des historiens monasti-
ques, devait se trouver l’ancienne colonie des Franciseains,
fondée en Pologne en 1237. Il est probable que Boleslas-le-
Chaste, prince de Cracovie, les fit venir de Prague. Cette
date parait bien précoce, mais l’auteur, s’en rapportant à l’an-
cienne enceinte fortifiée et à la direction de la rue des Frè-
res, démontre que les constructions franciscaines actuelles se
trouvaient à cette place avant l'établissement de la ville en
1257. D'après lui, la construction de l’église actuelle ne fut
pas achevée avant l’année 1260, date de la mort de S'° Sa-
lomée. L'auteur suppose que l'exécution du plan de l’église,
sauf le presbytère de la nef centrale, se rapporte à cette épo-
que, et, arrivant à la description de l'édifice, il décrit les prin-
cipes de sa construction, le caractère de sa voûte, les nervures
en brique, ainsi que les rosaces des fenêtres qu'il estime être,
en Pologne, le plus ancien échantillon de ce genre de décora-
tion en pierre. Mentionnant ensuite les constructions du cou-
vent de Nowe-Miasto Korczyn, également fondé par
Boleslas-le-Chaste, il revient à l’église des Franciscains de
Kalisz.
L'église actuelle de cette ville, dans sa partie presbyte-
riale, est une construction en briques, érigée en vertu d’une
fondation de Boleslas-le-Pieux et de sa femme lolante. Cette
partie était déjà construite avant 1283, puisque le sacre de l’ar-
cheweque Jacques Swinka y fut célébré. Une partie de la nef
peut avoir été construite, par le roi Casimir-le-Grand, d’après
le système des églises de Thorn, mais la fondation des murs
magistraux remonte aux premiers temps des constructions go-
thiques. L'auteur analyse les particularités du style des parties
primitives de l’église; il en relève la valeur dans le sens du
nouveau style, c’est-à-dire, du style gothique; il étudie plus
spécialement les rosaces des fenêtres, le caractère des piles sup-
portant les nervures des vôutes ete., et en donne de nombreux
dessins dans le texte et les planches. M. Euszczkınwıcz dé-
montre que le couvent des Franciscains à Gniezno, contrai-
76 RÉSUMÉS
rement à l'opinion de quelques historiens, a été fondé pour
Iolante et les religieuses de S' Claire par Przemyslas II, entre
1284 et 1295. Il croit même reconnaître les restes de con-
structions de l’ancienne église dans les oratoires des religieuses
avoisinant l’église actuelle, et sur la foi des traces d’archi-
tecture, retrouvées dans cette partie du monument, il ren-
constitue le type primitif de la petite église de Przemyslas.
Les études de l’auteur ne concernaient jusqu'ici que les con-
structions franciscaines en brique seule, ou bien en brique
et pierre de taille; il passe maintenant aux monuments dans
lesquels la pierre-de-taille a été seule employée comme ma-
tériel de construction. Ces monuments, appartenant déjà au
commencement du XIV: siècle, se trouvent à Stary-Sacz et
à Nowy-Sacz en Galicie.
L'auteur a decouvert à Nowy-Sacz une partie de l’ancien-
ne église, c’est à dire les parties gothiques de son presbytère, le
reste, ainsi que le couvent, ayant été détruit bien antérieure-
ment. Ce couvent, dont il existe un plan très étendu, exécuté
en 1786 par l'ingénieur Moscherosch, fut construit pour les
Franeiscains par le roi Venceslas, en 1297, à l’époque même, par
conséquent, de la fondation de la ville de Nowy-Sacz sur les
terrains de la ville de Kamienica. L'église, dont toutes les
parties sont conservées, fut construite en 1318, date de la
tenue du chäpitre des Franeiscains. Les nombreuses observations
de l’auteur le portent à croire que l’église fut construite dans
les principes du style ogival secondaire, et que son abside
polygonale fut probablement le modèle employé pour la:pre-
mière fois dans la construction des églises polonaises. Les
fenêtres et le portail présentent pour la première fois aussi
des profils plus forts et plus fins dans le dessin des rosaces.
L'auteur voit dans la paroi méridionale du presbytère une
partie subsistante de l’église primitive et considère une partie
du mur de la nef centrale, vue de l’intérieur de l’église, comme
la base du grand arc.
A Stary Sacz, humble commune située au pied des mon-
tagnes, il se trouve un ancien couvent franciscain fondé par S'
Cunégonde, veuve de Boleslas-le-Chaste et dame souveraine de
=]
=]
RESUMES
la terre de Saez. L'acte de fondation fut promulgue en 1280.
Les constructions du couvent sont situées sur une élévation dans
l'enceinte des murs et des bastions. L'église seule est du moyen-
âge, le reste ayant été reconstruit à l’époque du barocco. L’au-
teur, s'appuyant sur les archives, prouve que l’église actuelle
est la troisième par ordre d'ancienneté et fut terminée vers 1332,
date que le privilège de Jean Grott donne comme celle de la
consécration du couvent. Les études faites sur place par l’au-
teur constatent le type d'une église gothique en pierre-de-taille,
avec un presbytère polygonal et un oratoire de religieuses
à l’ouest. L’ornamentation des tympanons des fenêtres et des
claircoyes de cette église a un -grand interêt pour l'histoire
du style ogival en Pologne.
L'auteur se trouve là pour la première fois en face des prin-
cipes bien compris de la construction d’une fenêtre (dans le
mur séparant l’oratoire de la nef centrale) divisée par trois me-
neaux. Son travail, ainsi rédigé et disposé chronologiquement,
l’auteur l’enrichit d’une mention sur l’église des Bénédictines de
Staniatki et celle de l’ordre des Citeaux à Mogita (Clara Tumba),
se rapportant à la seconde moitié du XIII° siècle et précedément
étudiées par lui. Il en tire des conséquences nombreuses et im-
portantes pouvant se résumer ainsi: dans la Petite et la Grande-
Pologne, entre 1257, date de la construction de l’église des
Franciscains à Zawichost, et 1330, date de la consécration de
leur église à Stary-Saez, il se fait une réaction sérieuse dans le dé-
veloppement de l'architecture envisagée au point de vue de l’art
pur. Le commencement de cette époque présente un organisme
architectural dans l’esprit du style roman, tandis qu'on rencontre
vers son déclin un organisme bien défini du style ogival. Dans
la première phase, la brique est l'unique matériel de construction;
on se sert, pour les voûtes, des arcs doubleaux. Peu à peu l’ar-
chitecture commence à se servir de la pierre de taille dans les
parties constructives et décoratives; les sangles font place aux
côtes transversales; l'appareil des piles romanes se perd peu
à peu pour être remplacé par des nervures gothiques et, enfin,
les rosaces décrites aves les profils de meneaux, commencent
à se montrer timidement aux tympans des fenêtres (masswerk),
78 RÉSUMÉS
se perfectionnant et s’enrichissant avec chaque nouvelle con-
struction. L'église des Franeiscains à Cracovie présente le mo-
dèle d'un plan d'église développée. Cette construction en bri-
que et en pierre-de-taille, ainsi que plus tard les constructions
en pierre de Saez ont eu beaucoup d'influence sur le déve-
loppement du style gothique en Pologne. Ce sont ces édifices
qui ont tranché l'emploi de la pierre-de-taille avec la bri-
que, qui ont donné à l'architecture la faculté de revenir
à la brique, mais d’après les principes du gothique en pierre,
et qui ont établi une base, sur laquelle est venue se greffer la
branche du style gothique cracovien de la seconde moitié du
XIV‘ siècle.
13. — W. Euszezkiewicz. Reszty renesansowej kamienicy w Kro$nie z r. 1525.
(Bestes d'une maison du style Renaissance à Krosno, datant
de l’année 1525). Comptes-rendus de la Commission de 1’ Histoire
de l’art, IV-e vol., in 4°, p. 181—189, avec 2 planches.
Il est d’une grande importance pour l’histoire du déve-
loppement de la Renaissance en Pologne, de déterminer les épo-
ques auxquelles ce nouveau style fait son apparition dans cer-
taines contrées situées en dehors du rayon de Cracovie, et d’y
suivre l'influence des maîtres italiens du commencement du XVI°
siècle. Pour cette raison, chaque monument trouvé en pro-
vince, fut-il le plus petit, est une acquisition importante, t&moi-
gnant en outre du dégré de la culture du pays. L'auteur porte
son attention sur les monuments des petites villes situées au
pied des montagnes, sur les routes commerciales de la Hongrie
et de la Ruthénie, villes qui, comme Sacz, Gryböw, Biecz, Kro-
sno, Dukla etc., sont aujourd’hui presque désertes. Prenant pour
modèle une des petites maisons de la Place du marché de Kro-
sno qui se distingue par les décorations de son portail et de sa
galerie, il essaie de déterminer la date de sa construction et de
rendre compte de sa destination première. Il commence son tra-
RÉSUMÉS 79
vail par la description topographique de la petite ville et de ses
anciennes défenses; il trace le tableau de la place, dont les mai-
sons bâties en pierre ont de magnifiques galeries en arcades,
servant de communication autour de la place et d’étalage pour
les marchandises aux jours de foire. Les incendies et les dé-
sastres qui ont frappé la ville, réduisirent ces galeries, remar-
quables par leur style primitif, à l’état d’abandon où elles se
trouvent aujourd’hui. Cependant, dans une des maisons, les
restes d’une galerie en style primitif de la renaissance, avec
ses colonnes ioniques, et ses arcades profilées, munies de clefs
en forme de console, se sont conservés jusqu'à nos jours.
L'auteur parvient à apprendre que cette maison fut construite
par le conseil municipal de la ville, au moment où son der-
nier maire héréditaire, Jean Boner, vendait la mairie à la ville
par ordre du roi Sigismond I. D'autre part, il est prouvé que
le conseiller de Krosno, Jean Shelnar, a donné dans ce but à la
ville la somme de 2400 fl., se réservant les interêts qu'il desti-
nait à la fondation d’un hôpital. Jean Shelnar mourut en 1531;
il est done probable que la construction de la mairie date de
1525. Le blason royal, l'aigle avec la lettre S, le blason
des Boner ,Leliwa“, ainsi que la marque bourgeoise (gmerek)
de Jean Shelnar, sculptés à l'entrée de la maison confirment
son litre de „Mairie“, (Urzad Wôjtowski) de Krosno. Le plan
de cette petite maison ne se distingue pas d’ailleurs de celui des
autres maisons de la place. Son entrée et celle de deux ma-
gasins donnent sur la galerie. A l’intérieur, dans le fond du
vestibule, on voit une communication voñtée avec la cour celô-
turée par l’ancien mur de la ville. Le premier étage contient
des chambres donnant sur la rue au-dessus de la galerie, des
pièces à moitié sombres et, à l’arrière, d’autres pièces donnant
sur la cour. On rencontre, ça et la, dans ces maisons, des tra-
ces d'entrées des caves avec sonpiraux de l’époque ogivale.
Passant à la description détaillée de la galerie, l’auteur examine
le caractère des colonnes ioniennes qui la décorent, décrit les
principes des voûtes primitives dont des restes se sont conser-
vés ça et là, et en déduit l’état primitif de l’architecture des
arcades. Il regarde le portail comme une oeuvre accomplie, non
80 RÉSUMÉS
sans talent, mais péchant par le défaut d'intelligence de lorga-
nisme architectonique en général et en détail; l'architecte y co-
piait les modèles de la Renaissance italienne, sans avoir com-
pris les beautés particulières à ce style. Les niches placées au
bas des pilliers du portail paraissent être une conséquence de
l'habitude prise par les clients du tribunal, de déposer à l'entrée
les cannes et les armes de tout genre. Car l’auteur suppose
que la salle donnant sur la rue au premier étage, pareille, par
la disposition et la ‘décoration, à celle qu'il a trouvée, il ya
quelques années, dans une des maisons de Biecz, a dû être, elle
aussi, une salle de tribunal. Il fait remarquer enfin que l’achè-
vement de la façade devait avoir un fronton élevé, cachant
le comble à pignons. Comme résultat de ces études appuyées
de dessins, détaillés l’auteur arrive à supposer que l'architecte
était un de ces constructeurs de talent, né peut-être à Krosno et
élevé à Cracovie sous l’oeil des Italiens employés à la con-
struction du château de Cracovie, mais, avec son peu d’in-
struction s'il pouvait saisir quelques détails du nouveau style,
il n’est pas arrivé à en approfondir l'esprit. Quoiqu'il en soit,
ce monument assigne à la bourgeoisie de Krosno un certain
dégré de culture et sert de témoignage que les provinces, éloi-
onées de la capitale, n'étaient point étrangères au sentiment
du beau, dans ces temps-là, en Pologne.
14. — 8. Tomkowıez. Sprawozdania z posiedzen komisyi historyi sztuki za
ezas od 11 Lipca 1889 do 13 Marca 1890 (Communications faites
à la Commission de l'Histoire de l'art depuis le 11 juillet
1889 jusqu'au 13 mars 1890. Comptes-rendus de la Commission, IV-e
vol., in 4° p. LXXVII—XCVII, avec 15 gravures dans le texte.!)
A la séance du 14 octobre 1889, le professeur Kuszozkık-
wicz rendait compte de l’excursion qu'il avait faite, aux frais
P 1 B
') V. Bulletin international de l’Académie des Sciences de Cracovie,
1889, N. I, LX, 18%, p. 1, 35, 108,
u Dee tal ln. ee
RÉSUMÉS 81
du Ministère de l’Instruction publique, avec quelques élèves
de l'Ecole des Beaux-Arts de Cracovie, dans les environs
de Saez et de Biecz en Galicie. Cette excursion, artistique
et scientifique, en dehors des études de types et de lieux
pittoresques, apporta une riche moisson en plans et dessins
de monuments de l’art des siècles passés. Car ce pays, au-
trefois riche et commercial, a gardé jusqu'à nos jours, et en
plus grand nombre que partout ailleurs en Pologne, des mo-
numents d'architecture, de peinture, des produits artistiques
en métal ete., témoignant d’un haut degré de culture depuis
le XIII° siècle jusqu'aux guerres suédoises. Les descriptions de
Nowy Saez et de Stary-Sacz forment pour ainsi dire le com-
plément du travail de M. ÆEuszezxrewicz: „Sur l’architecture
des plus anciennes églises franciscaines en Pologne“ où il est
question de ces deux villest) La description de Nowy- Saez
contient une revue de tout ce que cette ville possède d’important au
point de vue artistique et surtout architectural; elle donne une
image de la physionomie générale de la ville, et un aperçu
sur les principaux types de ses monuments architectoniques.
La ville est placée sur l’ancienne route de Hongrie et était jadis
un point commercial important. Nous y trouvons une descrip-
tion détaillée de l’église paroissiale, illustrée de dessins représen-
tant les frises gothiques sculptées (avec les blasons de Pologne
et des donateurs particuliers), qui ornent la façade de la tour
de gauche?) ; plus loin, les basreliefs et les blasons en gothique
tardif de la tour de droite, munis de la date de 1507). La
description de l’église protestante renfermant les restes de l’église
franciscaine, est illustrée de dessins représentant la statue couchée
d’un chevalier et le’blason qui proviennent du cénotaphe très cara-
ctéristique de Jean Dobek Eowezowski, mort en 16284). Ce
monument, sculpté en marbre rouge, a éte brisé et jeté dans
la cour. On trouve ensuite la description de l’église des Jé-
1) Voir ci-dessus p. 72.
2) V. Comptes-rendus fig. 32 (p. LXX VIII).
3) Voir L ce. fig. 33 et 34.
#): Voir 1. e. fig. 35 et 36.
) , ,
82 RESUMES
suites, monument gothique du XV° siècle; celle du château
dans la construction duquel on retrouve des traces de gothici-
sme, de renaissance et du barocco; celle de la synagogue
recouverte d’une coupole de construction interessante, enfin celle
de quelques maisons bourgeoises dont on a donné dans les
gravures deux échantillons de bas-reliefs ornant les façades 1).
L'un d'eux est daté de 1505, et renferme des gmerk ou armes
bourgeoises.
Le village de Wielogtowy, pres de Sacz, possède un
grand portail de pierre, style gothique, richement orné, eon-
duisant de l’église à la chapelle. On parle plus loin des monu-
ments du village de Bieganice. La description du village
de Chelmiee est illustrée de deux gravures, dont l’une‘
représente des ornements caractéristiques de deux petits autels
renaissance de la chapelle de S-te Hélène, (une sorte d’&vantaux
découpés dans des planches et sculptés de replis végétaux)
et dont l’autre reproduit le volet peint d’un tryptique moyen-
âge, représentant deux saintes #).
Suit la description de Stary-Sacz, dont l’église construite
probablement en pierre-de-taille renferme beaucoup d’oeuvres
d'art et d'industrie artistique tels que: les volets d’un tryptique,
quelques tableaux et sculptures du XVI: siècle, de riches stal-
les et des fonts baptismaux en renaissance tardive etc. Sont
plus importants: l’église et le couvent des Franeiseaines ou
plutôt des religieuses de S-te Claire, fondé par S-te Cunégonde
en 1280, batiments qui sont aussi interessants au point de vue
historique qu'au point de vue artistique. Le monument actuel
fut consacré par l’évèque de Cracovie Jean Grot avant 1332.
Toute cette construction présente l’aspect d’une forteresse, en-
tourée de murs avec un bastion et quelques tours. On entre
dans la cour par un couloir formé de la partie basse de la
tour et joliment décoré de motifs renaissance. La loggia renais-
sance, formant l'entrée du couvent, est fort intéressante. Les
1) Voir l. e. fig. 37 et 38.
2) Wir Ne. A, 99.
») Voir 1. e. fig. 40.
RÉSUMÉS 83
incendies qui détruisirent plusieurs fois le couvent, épargnè-
rent le batiment de l’église. Elle est en pierre-de-taille, style
gothique primitif, reconstruite exterieurement à l’époque du
barocco. Les fenêtres et l’architeeture intérieure ont conservé
le type moyen-âge. La description architecturale se trouve dans
le travail déja cité de M. Zuszezkiewiez: „Sur l’architecture
des plus anciennes églises franeiscaines en Pologne“. La dispo-
sition intérieure présente beaucoup de détails intéressants tels
que: autels, chaire, sculptures, mobilier; mais ils proviennent
presque tous de l’epoque du barocco. La chapelle de S-te Cu-
négonde renferme des tableaux, des sculptures et un reli-
quaire du XVI° siècle, ainsi qu'un St. Jean-Baptiste du XV°
siècle en bas relief. Quelques peintures et sculptures curieuses
se voient dans les corridors du couvent. L’oratoire des reli-
gieuses, au premier étage, conserve de précieux souvenirs de
la fondatrice tels que: les jolies montures en argent de ses étuis
et une coupe en cristal de roche du XIII° siècle.
La description détaillée de Biecz touche au passé glo-
rieux et à la richesse de cette ville que témoignent les restes
des murs de défense et quelques constructions encore debout.
En premier lieu, l’église paroissiale, imposant édifice gothique
construit en briques et en pierres, probablement au commencement
du XVI siècle. L'intérieur est rempli d’oeuvres artistiques :
dans le choeur, le maitre-autel et les stalles en fort beau style
barocco, de 1600 environ, ornés d’armes bourgeoises (gmerk);
sur l’autel, un très beau tableau de la Descente de la Croix,
école italienne. Dans le choeur: des stalles gothiques, des bancs
caractéristiques, deux pupitres sculptés, l’un gothique et
l’autre barocco; dans l’arc de triomphe de l’église, une poutre
avec le Christ crucifié et des armes bourgeoises; des cénota-
phes peints sur bois, suspendus aux murailles et aux colonnes,
style du XVII siècle; à l’une des parois de la sacristie: une
armoire gothique du XV°® siècle. Dans la nef: quelques
tableaux sur bois, moyen-äge; des deux côtés de l’arc: deux
grands cénotaphes très-curieux, en pierre, du XVI° siècle;
quelques plaques tumulaires en bronze, des fonts baptismaux
en airain de 1469 etc. Deux gravures ajoutées à cette descri-
,
S4 RESUMES
ption représentent, l’une, un magnifique lustre à six bras riche-
ment orné, en bronze ciselé’), l’autre, un détail caractéristique
du tombeau en albâtre de Nicolas Ligenza, construit de son
vivant en 1578. Ce sont deux jeunes garçons, tenant des
écussons, vetus (de même que les musiciens du pupitre
sculpté du XVII siècle) du costume polonais (kontusik)*). La
description suivante concerne la tour de l’église, clocher ja-
dis d’une tour fortifiée, orné dans le haut de sgraffito.
Suit la description de quelques maisons privées, munies de
restes d’ornementation et de sculpture: la maison ayant ap-
partenu jadis au grand historiographe Kromer, est décorée
à l’intérieur d’une architecture de pierre provenant du XVI°
siècle; l'hôpital aux détails gothiques et portant au-dessus de
la porte la date de 1471; enfin la tour de l’hôtel-de-ville,
d’une hauteur considérable, et d’une belle conception, construite
en pierres-de-taille et en briques, ornée de blasons sculptés,
d'inscriptions, ainsi que d’ornements en sgraffitto.
La description de l’église en bois du village de Libusza
est accompagnée d’un dessin représentant les motifs de la célè-
bre polychromie du plafond) provenant de l’année 1523. L’é-
glise possède, en outre, un vieux tryptique fort beau, des fonts
baptismaux en pierre (style gothique tardif) ete.
Suit la description de l’église du village de Binarowa
possédant une polychromie intérieure, datée de 1660 et illu-
strant les scènes du martyre de Jésus-Christ et le Credo.
La petite ville de Bobowa, aux maisons de bois à ga-
leries caractéristiques , possède deux églises gothiques en
pierre, ornées de plus d’un détail important; un incendie sur-
venu depuis, a malheuresement détruit la plus grande partie
de la ville.
La description est terminée par quelques mots sur les
monuments de Wilezyska, Ropa, Sekowa, Kruzlowa,
Korzenna, Lipnica, Ptaszkowa où partout lon a
1) Voir. L c. fig. 41.
2) Voir. 1. e. fig. 42.
5) Voir:1.’c. 08:88.
RÉSUMÉS 85
trouvé des tryptiques ou leurs restes, des fonts baptismaux
gothiques en pierre, ete. La description des châteaux du XVI
siècle à Jezow et Szymbark fait partie du travail de M.
Euszezkiewiez sur les habitations seigneuriales en Pologne. (Pa-
mietnik, Classe I. et IL, tome VII... On insérera, comme
supplément, au prochain cahier des comptes-rendus „Sprawo-
zdania* les gravures ayant rapport à cette description qui n'ont
pas pu être terminées à temps.
M. Arrren Römer, à la séance du 3 décembre 1889,
a présenté une vue et une coupe horizontale de l’église des
moines Basiliens de Wilno (XVI: siècle), transformée aujour-
d’hui en église grecque de la S-te Trinité, dont le choeur
se présente à l'extérieur en trois absydes qui ont la particu-
larité de se fondre, par le haut, en une seule d’un plan elli-
ptique. Leurs angles sont remplis, à mie-hauteur, par des
consoles qui soutiennent les parties de mur qui dépassent le
plan inférieur des 3 absides, ainsi que le représente la vue in-
sérée à la table XXXI1). M. Römer a aussi présenté la photo-
graphie d’un aquamanile de bronze, déterré dernièrement
dans la terre du comte Adam Plater, Bortkuszki à 5
milles de Wilno. Ce vase sacré, pièce bien conservée de lépo-
que romane, est représenté par des gravures ajoutées au texte ?).
M. M. Soxorowskr a présenté et expliqué, à la séance
du 13 Mars 1890, la photographie d’une curieuse cuiller d’or
se trouvant au Grünes-Gewölbe à Dresde et offerte en 1724
au roi de Pologne, Auguste II le Fort (Electeur de Saxe), par
Madame Mniszech, grande Maréchale de la Couronne à Varso-
vie“). Cet objet délicat du XVI° siècle, d’un magnifique travail
renaissance, fut changé par des parties additionelles d’une épo-
que postérieure, et c’est alors qu'on lui a ajouté en particulier
une figurine d’arlequin et une fausse date.
M. Sororowskı a présenté à la même séance, comme
communication de M. Ferpınann Bosrez de Léopol, la description
1) Voir: Comptes rendus, tome IV-e.
?) Voir l. e. fig. 44 et 45.
Bulletin III 2
86 RÉSUMÉS
contemporaine des peintures murales au château de Dobromil.
Ce château appartenait à Félix Herburt, un des chefs du
soulévement et de la guerre civile de 1606. Il fit sa sou-
mission au roi, mais il ordonna d’orner les murailles de sa de-
meure seigneuriale de l’apothéose du soulèvement en tableaux
et en inscriptions, composés et rédigés à coup sûr par lui
même, et dont la description exacte est conservée parmi les
collections de l’Institut Ossolinski à Léopol.
15. — C. M. Görskı. Franeiszek Karpinski. Dziecinne i szkolne lata
poety. (Études sur François Karpinski. L’enfance et les an-
nées d'école du poète).
On ne peut préciser la date de la naissance de Karpin-
ski. A défaut d’acte de naissance, on est forcé de s’en rappor-
ter aux paroles de l’auteur même, qui, une fois, cite l’année 1741,
et, dans une autre occasion, donne à entendre que c’est en 1743
qu'il est né. Il est toutefois probable que la première de ces
dates est exacte; on vient de trouver l’acte de naissance de
son frère Thomas, portant la date de 1748. Dans tous les cas,
Karpmski est venu au monde à l’époque où Konarski, le grand
réformateur scolaire du XVIII siècle, fondait son collège à Var-
sovie. La jeunesse du poète coïncide donc avec le nouveau
mouvement littéraire qui tendait à remplacer la forme empoulée
et pédante, en honneur à cette époque, par un style plus
châtié, se rapprochant davantage du goût français. La littéra-
ture était tombée à ce moment-là dans une complète déca-
dence. Deux sources alimentaient, depuis le déclin de la Re-
naissance, les belles-lettres en Pologne. (C’était d’une part
le gentilhomme campagnard, élément guerrier, militaire et po-
litique du pays, qui présentait dans ses écrits le tableau de ses
occupations journalières, de ses campagnes contre les Musul-
mans, de ses diètes tapageuses ete.; c'était de l’autre, le bache-
lier confiné dans les collèges et les couvents, cultivant presque
exclusivement la poésie latine et chantant en mauvais vers
les Mécènes du temps. A l’époque de la naissance de Karpinski,
RÉSUMÉS 87
le premier et le meilleur de ces deux éléments avait à peu
près disparu, il ne restait plus que l’autre, représenté par des
maitres d'écoles, panégyristes, esclaves d’une rhétorique étroite,
voués aux latin. C’est à peine si de temps en temps un des
grands seigneurs prend la plume pour écrire des vers en po-
lonais, alors que la source de l’inspiration poétique était tarie
chez les gentilhommes campagnards.
Mais en dehors des influences de son pays, Karpinski — il
ne faudrait pas l’oublier — a subi le contrecoup du mouve-
ment littéraire de l'étranger, notamment celui qui venait de
France. Ce n’est pas le rationalisme de Voltaire et des ency-
elopedistes qui servira de boussole à sa pensée, c’est plutôt la
tendence sentimentale et plus démocratique de J. J. Rousseau
qui réagira sur la nature de notre poete.
Karpinski a vu le jour en plein pays ruthène. Et pour-
tant ni cette belle terre de la Russie-Rouge, poétique et légen-
daire, ni ses plaines mélancoliques, ni le souvenir de ce person-
nage fantastique, chef de brigands, qui, avee ses compagnons,
envahissait la maison de son père au moment de la naissance
du poète, rien de tout cela n’a laissé de trace dans les oeuvres
de Karpinski. En revanche, l'entourage direct a exercé sur lui
une profonde influence. Son père, administrateur d’une petite
terre appartenant à la famille Potocki, homme intègre et très
respectable, lui inculqua de bonne heure ses prineipes d’hon-
nêteté et ses croyances religieuses. Le niveau intellectuel de la
famille ne parait pas avoir été bien élevé, puisqu'il est constaté
que la mère de François a signé au moyen d’une croix un acte
dréssé en commémoration de sa guérison miraculeuse devant
la Vierge d’Otynia, à leur église paroissiale. Non seulement sa
plus proche famille, mais encore tous les habitants de la con-
trée étaient enclins à une piété très-fervente. Cet entourage expli-
que les manifestations d’exaltation religieuse qu'on remarque
dans l'enfance du poète. Sa nature flexible et sentimentale
devait être facilement impressionnée par le milieu dans lequel
il était élevé. Cette impressionabilité finit par lui faire tenir
compte des divers changements qui s’operent dans son âme.
e
1
Il s’étudie, et cette étude sur lui-même, dont nous trouvons
oJ
88 RÉSUMÉS
témoignage dans ses Mémoires, le rapproche de ses contemporains
‘bien plus célèbres que lui, le jeune Goethe, J. J. Rousseau,
et surtout du moraliste et de lesthéticien allemand Charles
Philippe Moritz, décrivant l'histoire de sa vie et de son âme
dans un roman psychologique: „Antoine Reiser“ (Berlin 1785 —
1790). La faculté de se dédoubler et de s’observer soi-même
fait partie de la psychologie de la fin du XVII siècle, et les
Mémoires de Karpinski, écrits au commencement de notre sieele,
en sont sans doute une des premières manifestations en Pologne.
A n’en pas douter, les Confessions de J. J. Rousseau auront
eu une grande influence sur le ton et le caractère de ces Mé-
moires, une influence assez grande pour atténuer parfois leur
valeur biographique. Les Souvenirs de Karpinski pullulent
d’erreurs chronologiques: elles ne suffisent pourtant pas à nous
faire douter de leur authenticité, et le manuscrit de l’auteur,
conservé à la Bibliothèque Krasinski à Varsovie, en fait foi.
Les années d’&cole de Karpinski, probablement entre 1748
et 1758, se sont écoulées au college des Jésuites à Stanisla-
wow. Notre poète en a emporté de bons souvenirs, il ne se
plaint pas de leur façon d’enseignement à l'exemple de Wy-
bicki et d’Adam Moszezenski, également élèves des Jésuites et
auteurs d’intéressents mémoires sur le XVIII® siècle. Il ne tourne
pas en ridicule le système scolaire de l’époque, comme le fait
l'abbé Krajewski dans un de ses curieux romans. Quoiqu'il en
soit, il est avéré que Karpinski a bien appris le latin; en 1801
il trouve sous sa plume des phrases latines exquises pour ré-
pondre à l’Académie de Vilno qui lui offre une charge de se-
crétaire. Bien plus, la prose polonaise de notre auteur se ressent
de ses études latines. Il est certain que ses idées esthétiques
n’ont pu s’elargir au contact des rares hommes de lettres de
Stanistawöw; tout le cérémonial funéraire et les panégyriques
auxquels donna lieu en 1751 l'enterrement du comte Joseph Po-
tocki, grand hetman de la couronne, et auxquels assistait Kar-
pinski, prouvent à quel point le gout et les arts étaient en décadence
à cette époque et dans cette ville de province éloignée. Ce fut
l'amour qu'il porta à Marie Brosel, qui le rendit poète. Il Ja
chanta sous le nom de Justine, mais étant pauvre, il n’eut ja-
RÉSUMÉS 89
mais le courage de l’épouser. Un petit poème dédié à Doris,
dans lequel il déclare ne pas redouter le travail pour sa bien-
aimée, contraste étrangement avec les sentiments réels du poète.
Dans le cours de sa vie Karpinski aimera souvent, mais ce
sentiment ne sera jamais chez lui bien élevé, et plutôt sensuel
que profond.
16. — M. Bosowskı. Polska poezya religijna od najdawniejszych czasöw
az do konca XVI. wieku. (Die polnische religiöse Dichtung von
ihren Anfängen bis zum Ende des XVI Jahrhunderts).
Auf dem Gebiete der kirchlichen Einriehtungen und Ge-
braüche schloss sich Polen, namentlich in den ersten Jahrhun-
hunderten seines Christenthumes, immer eng dem Beispiele des
Westens an, welcher seine Bekehrung zuwege gebracht hatte.
Ein gleiches Abhängigkeitsverhältnis dürfte wohl also auch
rücksichtlich des Kirchengesanges obgewaltet haben, da dem-
selben in den westlichen Ländern anfangs die Bedeutung einer
rituellen Handlung beigemessen wurde. Nun hat aber bei den
romanischen Völkern der lateinische Kirchengesang mit weni-
gen Ausnahmen in allen Zeiten seine von altersher überlieferte
Ausschliesslichkeit behauptet. In Deutschand lassen sich zwar
Spuren religiöser Dichtung in dem Nationalidiom schon im XI
Jahrhundert wahrnehmen, jedoch der Kirchengesang zog von
ihr nicht sobald einen Nutzen. Denn erst aus dem XII Jahr-
hundert erhalten wir Nachrichten vom Absingen deutscher
Lieder in der Kirche am Osterfeste. Und wenn es auch anzu-
nehmen ist, das der volksthümliche Kirchengesang allmählich
auch an anderen hohen Festen in Gebrauch kam, so hat er
sich dennoch bis zum Ende des XIV Jahrhunderts keine
Gleichberechtigung mit dem lateinischen errungen.
In Böhmen, dem andern Nachbarlande, das für Polen
lange Zeit hindurch in so mancher kirchlichen Angelegenheit
massgebend war, scheint ein nationaler Kirchengesang nicht
eher als im XIII Jahrhundert aufgekommen zu zein, denn von
dem ältesten religiösen Liede in ëechischer Sprache: »Hospo-
90 RÉSUMÉS
dine pomiluj ny,e wird erst unter dem Jahre 1260 in der Fort-
setzung der Chronik des Kosmas berichtet, dass „es vom Volke
an Sonn- und Feiertagen bei Processionen gesungen werde.“
Ob der Volksgesang in den Kirchen Böhmens vor dem XV.
Jahrhundert eine weitere Ausdehnung erfahren und ob bei
ihm auch andere @echische Lieder zur Anwendung kamen,
darüber geben uns die historischen Quellen keinen Aufschluss.
Aus folgender Thatsache aber zu schliessen, ist man über das
Absingen des Hospodine pomiluj ny bei Processionen nicht weit
hinausgegangen. Als nämlich das Volk, wahrscheinlich unter
dem Einflusse hussitischer Bestrebungen, welche die vollstän-
dige Beseitigung der lateinischen Sprache aus dem Gottesdien-
ste bezweckten, einen grösseren Antheil am Kirchengesange
für sich in Anspruch nahm, verbot das Prager Coneil vom
Jahre 1406 den Gebrauch aller éechischen Kirchenlieder mit
Ausnahme von vier alterthümlichen.
Über Polen können wir in dieser Frage nur Vermuthun-
gen aufstellen, weil die einheimischen Chronisten vor dem XV.
Jahrhundert weder eines nationalen Kirchengesanges, noch
eines polnischen Kirchenliedes Erwähnung thun. Aber dass hier
sowohl der eine, als das andere seine Entstehung später ge-
feiert haben muss, als in Deutschland und Böhmen, das lehrt
uns die ganze mittelalterliche Geschichte Polens, welche das
stete Zurückbleiben desselben hinter jenen beiden Ländern
auf allen eulturellen und geistigen Gebieten aufweist. Freilich
hat man früher auf Grund einer im Anfang des XVI Jahr-
hundert aufgetauchten Tradition die Abfassung des ältesten
polnischen Kirchenliedes, der sogenannten »Bogarodzica,« dem
h. Adalbert zuschreiben und somit den Anfang der polnischen
religiösen Diehtung in das X. Jahrhundert versetzen wollen,
aber die Ausführungen des Prof. NeurixG haben die völlige
Unzulänglichkeit dieser Behauptung auf das einleuchtendste
nachgewiesen. Das besagte Lied, das zuerst von den Chronisten
des XV. Jahrhunderts erwähnt wird und dessen älteste Texte
aus derselben Zeit stammen, ist frühestens in der zweiten
Hälfte des XIII. Jahrhunderts entstanden. Daraus erklärt sich,
warum die polnischen Ritter auf dem Feldzuge gegen Jaro-
RÉSUMÉS 91
slaw im Jahre 1249 nicht das Bogarodzica - Lied, welches
ja später allgemein als Kampflied diente, sondern das einfache
»Kyrie eleison« gesungen haben.
Die Existenz anderer religiösen Lieder in der Volks-
sprache vor dem XV. Jahrhundert ist ebenfalls nicht besser
geschichtlich verbürgt. So meldet zwar Juszyñski aus hand-
schriftlichen Actenstücken des Klosters in Stary Sandeez, dass
daselbst die h. Kinga den Gesang von »vaterländischen« Lie-
dern zu Ehren der Mutter Gottes eingeführt habe, aber diese
Nachricht erweckt grosses Misstrauen, weil Juszyñski seine
Quellen ohne jegliche Kritik benutzte. Die von ihm eitierte
Handschrift, die annoch unbekannt ist, wird sich sicher als
verhältnissmässig jung herausstellen.
Der Verfasser will aber das Vorkommen von polnischen
Liedern religiösen Inhalts vor dem XV. Jahrhundert nicht in
Abrede stellen. Abgesehen von dem Gesange der polnischen
Flagellanten, welche im Jahre 1261 auftraten, nimmt er an,
dass bei den religiösen Spielen, deren Aufführung in Polen
schon im XIII. Jahrhundert bezeugt ist, nationale Lieder vor-
getragen wurden. Denn dies war sowohl der Fall in den an-
deren westlichen Ländern, aus denen die polnischen Spiele
ihren Ursprung herleiteten, als auch sehen wir diese Sitte in
Polen selbst in späterer Zeit bestehen. Allerdings ist die »can-
tilena,« welche bei einer solchen Gelegenheit um das J. 1230
von Scholaren in Tyniee vorgebracht wurde, lateinisch und
überdies obseön gewesen, als aber mit der Zeit die Spiele all-
gemeiner geworden und ihre Leitung Leute aus dem Volke
übernommen hatten, stellte sich der Gebrauch von religiösen
Liedern in der Volkssprache ein. Für solche Spiele war ohne
Zweifel eine Sammlung von fünf Weihnachtsliedern bestimmt,
die wir im lateinischen Original und in polnischer Übersetzung
aus dem XV. Jahrhundert besitzen. In beiden kommt nämlich
folgende Aufforderung vor: vos bialinenses parvuli, omnes et
singuli, date laudes Christo nato — eine Aufforderung, die nur
für den Bühnenvortrag passte. In einem Osterdialoge wieder,
dessen überlieferte Abschrift im Anfang des XVI Jahrhunderts
zustande kam, wird den Schauspielern eingeschärft, den Ge-
92 tÉSUMÉS
sang von Kirchenliedern in das Spiel einzuflechten, weil das
Landvolk an ihnen Gefallen finde. Auch gibt es Texte von
Dialogen, welche religiöse Lieder enthalten. Diese Spiele sind
es, wie es scheint, die den polnischen Liedern den Weg zur
Kirche gebahnt haben. Denn erstens treten die letzteren an-
fangs nur bei Processionen auf, welche mit den Spielen eine
gewisse Ähnlichkeit haben; zweitens sind sie auf die Hochfeste
des Jahres, Weihnachten, Ostern und Pfingsten beschränkt,
an denen auch die Spiele abgehaltenwurden und endlich waren
einige der ältesten Kirchenlieder in der That bei den Spielen
gebraüchlich. Die Frage aber, wann die ersten polnischen Lie-
der in die Kirche aufgenommen worden, muss wegen Man-
gels an positiven historischen Zeugnissen unentschieden ge-
lassen werden. Vielleicht geschah dies im XV. Jahrhundert,
vielleicht schon früher. Der ersten, übrigens sehr kurzen Notiz
über polnische Kirchenlieder begegnet man in der polnischen
Übersetzung des Werkes Bonawentura’s: zywot Pana Jezusow,
welche im Jahre 1522 bei Haller in Krakau erschienen ist.
Drei von den darin enthaltenen Liedern, namentlich eins für
Ostern, ein zweites für Pfingsten und ein drittes für das Him-
melfahrtsfest, sind mit der Anmerkung versehen, dass sie bei
Processionen gesungen werden sollen. Etwas ausführlicher un-
terrichtet uns Hosius über den Thatbestand des polnischen
Kirchengesanges zu seiner Zeit in dem Werke: Confessio fidei
catholica (Viennae 1560 S. 100), in dem er sagt, dass einer
alten Sitte gemäss der Gesang von polnischen Liedern in der
Kirche zu Weihnachten, Ostern und Pfingsten stattfinde. Wie-
wohl wir aber von dem Vorhandensein eines polnischen Kir-
chengesanges erst aus dem XVI. Jahrhundert Kunde erhalten,
so sind wir doch berechtigt seinen Anfang in das XV. Jahr-
hundert zu verlegen, da schon in dieser Zeit mehrere Ab-
schriften von Liedern gemacht worden sind, die uns kurz dar-
auf als Kirchenlieder entgegentreten. Dafür kann eine weitere
Entwickelung des polnischen Kirchengesanges im XVI. Jahr-
hundert nicht festgestellt werden. An der angeführten Stelle
verwahrt sich Hosius gegen die Einführung neuer polnischer
Lieder in die Kirche, da dies einer Änderung der rituellen
RÉSUMÉS 03
Gebräuche gleichkomme, und die von ihm im Jahre 1565 ab-
gehaltene Synode von Ermeland überweist dem Kirchengesange
nur alte Lieder. Obige Verordnung wird auf einer zweiten
ermländischen Synode vom J. 1582 im folgenden Erlasse näher
erklärt: Kein Pfarrer, noch sonst ein Geistlicher dürfe ohne
Befehl seines Bischofs in der Kirche polnische Lieder neuerer,
auch katholischer Autoren zulassen, sondern nur alte und durch
langen Gebrauch bewährte, vor und nach der Predigt oder,
wann es ihm gut dünke, gestatten In demselben Sinne spricht
sich die Culmer Synode vom J. 1604 aus, indem sie bestimmt,
dass polnische Lieder mit Ausnahme der seit alter Zeit ge-
bräuchlichen während der Messe am Weihnachts- und Oster-
feste nicht gesungen werden dürfen.
Nur ausserhalb des Gottesdienstes erfährt der polnische
Kirehengesang im X VI. Jahrhundert eine Förderung, und zwar
keine geringe, durch den Franciscanerorden. In den Klöstern
dieses Ordens nämlich war es Sitte, die auf den h. Franciseus
selbst zurückgeht, zu Weihnachten Krippen mit dem Christus-
kinde zu errichten, bei denen zwei Personen oder zwei Chöre
ganze Nächte hindurch einen religiösen Gesang aufführten. Die
dazu erforderlichen Lieder wurden von den Mönchen selbst
verfasst. Es sind auf uns aus dem Jahre 1551 zwei Samm-
lungen solcher Lieder in polnischer Sprache gekommen. Ihre
bedeutende Anzahl zeugt von einer gewissen Blüthe des Krip-
pengesanges in jener Zeit, aber auf die Entwickelung des ei-
gentlichen Kirchengesanges hat er kaum einen erhebliehen Ein-
fluss ausgeübt.
Diesem beschränkten Umfange des polnischen Kirchen-
gesanges entspricht nicht ein gleicher Zustand der religiösen
Nationalpoesie, weil diese auch zu anderen Zwecken gepflegt
wurde, so z. B. für den Privatgesang und die Lectüre. So sind
denn auch ihre Leistungen ziemlich zahlreich, aber bis tief in
das XVI. Jahrhundert hinein entbehren sie alle, wenige Aus-
nahmen abgerechnet, jedweden poetischen Anfluges. Der An-
fang wurde ebenso, wie in anderen Ländern, mit den Laisen
gemacht d. i. kurzen Gebeten, welche den frühen allgemein
beim Volke üblichen Ausruf: Kyrie eleison ersetzten. Zwei von
94 RÉSUMÉS
diesen Laisen haben den ersten Keim für das Bogarodzica-
Lied geliefert, das dann durch andere Zusätze, vornehmlich
durch Fragmente eines Oster- und eines Passions-Liedes be-
deutend erweitert wurde. Zu den Laisen kann auch seiner bün-
digen Form wegen das alte Osterlied: Przez Twoje swiete
zmartwychwstanie gerechnet werden; nur muss man seinen
zweiten Theil als eine spätere Erweiterung ansehen. Dasselbe
Lied wurde auch dem Ptingst- und Himmelfahrtsfeste ange-
passt, was vielleicht damit zusammenhängt, dass es aus einer
Zeit herrührt, wo man um polnische Lieder in Verlegenheit
war. Ein Lais für Weihnachten ist nicht bekannt. Als das Be-
dürfniss an Liedern immer grösser wurde, Dichtertalente
aber nicht erschienen, die ihm abzuhelfen wüssten, nahm man
seine Zuflucht zu Uebersetzungen. Es wurde aus dem Lateini-
nischen und Cechischen übertragen, sehr oft ohne Auswahl und
ungeschickt, da die kunstvolle Form der Originale noch un-
überwindliche Schwierigkeiten bereitete. Erst die zweite Hälfte
des XV. Jahrhunderts scheint einen ansehnlicheren Poeten
hervorgebracht zu haben, von dem uns in einer Kahlenberger
Handschrift mehrere Marienlieder mit einer ziemlich kunstmäs-
sigen Form und theilweise auch mit poetischem Inhalt erhalten
worden sind. Noch Geistvolleres hat der anonyme Autor eines
Hymnus an den h. Geist: Pom6z mi swiety dusze geleistet,
worin schon wahre dichterische Inspiration wahrzunehmen ist.
Der einzige religiöse Dichter des XV. Jahrhunderts, den wir
dem Namen nach kennen, ist der h. Wladislaw von Gelniow,
Verfasser eines Passionsliedes. In der ersten Hälfte des XV].
Jahrhunderts werden schon mehrere religöse Reimkünstler nahm-
haft gemacht, so z. B. Johann Sandecki, der Krakauer Drucker
Wietor Balthasar, von Koszyezki, Bernhard Wapowski u. a., aber
keiner von ihnen hat etwas Hervorragenderes zustande gebracht.
Die religiöse Dichtung überhaupt geht noch immer ihre alten We-
ze. Das numeräre Gleichgewicht zwischen Originalen und Ueber-
setzungen bleibt ungestört und die ersteren sind nichts weiter,
als gereimte Prosa. Nur der Strophenbau vervollkommnet sich,
und die Ausdrucksweise wird gediegener, fliessender und mehr
gesucht,
RÉSUMÉS 95
Eine neue Aera' der religiösen Poesie ebensowohl wie
der weltlichen eröffnet Johann Kochanowski mit seinem Hym-
nus: Czego chcesz od nas Panie, den er um das J. 1556 aus
Paris nach Polen gesandt hatte. Aus jedem Verse dieser seiner
jugendlichen Schöpfung weht uns wirkliche dichterische Be-
geisterung entgegen, abgesehen von ihrer vollendeten Form.
Das bedeutendste Erzeugniss der religiösen Dichtung Kocha-
nowskis ist seine Travestie des Psalters, welche von seinen
Nachfolgern wohl oft nachgeahmt, aber niemals übertroffen
wurde. Ausserdem feierte Kochanowski in Liedern das allmäch-
tige Walten Gottes in der Natur, immer erfüllt von kindlicher
Liebe zu Ihm und tief durchdrungen von Dankbarkeit für
seine Güte.
Auf dem von Kochanowski vorgezeichneten Wege wan-
delte sein Zeitgenosse Nicolaus Sep Szarzyñski, ohne jedoch
ihn an Erhabenheit zu erreichen. Er travestiert Psalmen und
dichtet Lieder an Gott und die h. Jungfrau, voll christlicher
Demuth. Von ihm ist die Form des Sonetts auch für die reli-
siöse Poesie verwertet worden.
In den Werken dieser beiden Dichter hat die polnische
religiöse Poesie ihren Höhepunkt erreicht, von dem sie rasch
noch gegen das Ende des XVI. Jahrhunderts herabsinkt. Ihr
nächster Pfleger, Stanislaus Grochowski, reimt zwar geschickt,
aber er dichtet nicht. Seine Muse klammert sich fest an die kirch-
lichen Dogmen, welche für den Mangel an Gefühl keinen Er-
satz bieten.
An diese geschichtliche Darstellung schliessen sich Ori-
ginaltexte der religiösen Gedichte des XV. und XVI. Jahrhun-
derts an mit genauer Angabe der Quelle, aus der sie genom-
men sind. Die Werke Kochanowskis und Szarzynskis sind in
diese Sammlung nicht einbegriffen. Ueberall da, wo eine Re-
stitution der Texte, welche wir meist in verdorbenem Zustande
überkommen haben, angezeigt war, wird dieselbe versucht,
wobei dem Verfasser die einschlägigen Arbeiten von Nehring,
Pilat, Malinowski und Hanusz sehr zustatten kamen. Daran
werden litterarische Notizen, betreffend das Datum des Liedes,
seinen Verfasser, sein Verhältniss zu anderen und dgl. geknüpt.
96 RÉSUMÉS
Die Erläuterung der archaistischen Wortforinmen ist in dem le-
xicalen Theile zu finden, in dem die wichtigsten Wörter aus
den Liedern gesammelt sind.
17. — F. Koxeezuy: „Walter von Plettenberg, Landmistrz Inflancki, wobec
Zakonu niemieckiego, Litwy i Moskwy 1500—1525.' (Walthers von
Plettenberg, Landmeisters von Livland, Verhältniss zum
Deutschen Orden, zu Littauen und Moskau 1500—1525).
Zwei Factoren beeinflussten nach des Verfassers Meinung
hauptsächlich die Politik Livlands: das Lehensverhältniss zum
Deutschen Orden und die Nachbarschaft mit Moskau, daher :
die doppelte Gesinnung der Jagellonischen Monarchie gegen-
über: eine feindliche, als der Feindin des Ordens gegenüber
und andererseits eine freundliche mit Rücksicht auf den eventu-
ellen Schutz gegen Moskau. Zu Beginn seiner Regierung strebte
Plettenberg schon im Jahre 1494 nach einem Bündniss mit
Litthauen, allein erst im Jahre 1500, während des Krieges
mit Moskau, gieng der Grossfürst Alexander von Littauen
darauf ein. Es kam also ein zehnjähriges Schutz- und Trutz-
bündniss zustande, welches unbedingt bis 1511 dauern sollte,
selbst wenn während dieser Zeit Alexander oder Plettenberg
mit dem Tode abgienge, wie es ausdrücklich vorbehalten war.
Der Landmeister wollte mit Littauens Hilfe Psköw, welches
der Orden seit Jahrhunderten in seinen Besitz zu nehmen
wünschte, erobern. Alexander begünstigte diese Absicht nicht,
da ihm aber das Bündniss nöthig war, so versprach er Hilfe.
Eben während der Verabredungen in Betreff des Feldzuges
gegen Psköw starb Johann Albert. Alexander, mit semer Candi-
datur auf den polnischen Thron beschäftigt, nahm sogleich
eine zurückhaltende Stellung ein und verminderte die dem
Plettenberg versprochene Anzahl der Hilfstruppen , die er später
gar nicht geschickt hat. Infolge dessen blieb Plettenbergs
Feldzug vom J. 1501 erfolglos. Als er im Jänner 1502 einen
Feldzug gegen Psköw zu unternehmen beabsichtigte, befragte
er hierüber vorerst Alexander; er erhielt jedoch keine Ant-
RÉSUMÉS 97
wort und verschob den Zug bis zum Juni, dann bis August
1502. Damals zog Plettenberg allein, ohne litthauische Hilfs-
truppen gegen Psköw, allein dieser Feldzug misslang vollständig.
Der Grossfürst Iwan III von Moskau suchte indessen
bald Littauen bald Livland zu einem Separatfrieden zu be-
wegen; diese, auf offenen Verrath des Bundesgenossen abzielen-
den Vorschläge fanden aber kein geneigtes Gehör. Littauen
wünschte wohl einen Frieden, es wollte ihn jedoch mit Liv-
land zugleich schliessen; Plettenberg. wollte unbedingt keinen
Frieden schliessen. Als Ladislans, König von Böhmen und
Ungarn eine Vermittelung zwischen Polen und Moskau ver-
suchte!), verpflichtete sich Alexander, ohne Mitwissen Pletten-
bergs, den Friedensunterhandlungen beizutreten; da aber der
Landmeister sogar eine Verständigung mit Alexander in dieser
Sache ablehnte, so konnte der König mit Rücksicht auf das
Bündniss keine Unterhandlungen anfangen. Thatsächlich be-
gann aber der ungarische Gesandte Santa} in Betreff des Frie-
dens zu unterhandeln und erreichte wenigstens so viel, dass
Iwan Geleitbriefe für die Gesandten der beiden Bundesgenossen
auszufolgen versprach, während er bis nun nur zu einem Separat-
frieden geneigt war. Endlich trat auch der Landmeister den
Unterhandlangen bei. Als aber die Gesandtschaften nach Moskau
kamen, wollte Iwan mit der livländischen nicht unterhandeln
und gieng erst, dem Drängen Alexanders nachgebend, auch
auf einen Waffenstillstand mit Livland ein. Doch musste das-
selbe die diesbezüglichen Verhandlungen abgesondert mit Iwans
Statthaltern in Nowogrod führen, während Littauen den Waffen-
stillstand unmittelbar mit dem Grossfürsten in Moskau schloss.
In dieser Formalität, welche eine politische Tragweite hatte,
wurden die Livländer von den Litthauern verlassen ; der Waffen-
stillstand kam zustande, aber mit beiden Parteien abgesondert.
König Alexander verschob die Ratification seines Waffenstill-
standes bis zum Abschlusse eines solchen mit Livland. Pletten-
\
!) Die Paeification Osteuropas war nöthig mit Rücksicht auf die Liga
gegen die Türken, welche Ladislaus schon seit 1498 zustande zu bringen
wünschte.
98 RÉSUMÉS
berg wollte sich auch an den weiteren Verhandlungen wegen
eines dauernden Friedens betheiligen, allein die Stände waren
dagegen. Diese von Littauen geführten Verhandlungen blieben
ohne Erfolg; es kam nur ein Waffenstillstand bis 1509 zu-
stande, und da die littauisch-livländische Allianz bis 1511 dauern
sollte. mithin musste man im Falle ingendwelcher Conflicte vor
1511 und spätestens schon 1509 wieder gemeinschaftlich handeln,
sei es durch Führung eines Krieges sei es durch Prolongation
des Waffenstillstandes.
Der Grossmeister des Deutschen Ordens war gegen ein
Bündniss mit Litthauen und überhaupt gegen einen Krieg mit
Moskau; er wollte Livland zur Schwächung des Jagellonischen
Reiches benutzen und sich dasselbe im Falle eines Krieges mit
Polen wegen der vom Grossmeister der Krone Polen versagten
Huldigung möglichst eng anknüpfen. Plettenberg gab schon
im Jahre 1505 den Plan eines Krieges mit Moskau auf. Als
in diesem Jahre Iwan III starb und Alexander seinem Nach-
folger den Krieg erklären wollte, versagte der Landmeister
gerade heraus seine Theilnahme an demselben. Im nächsten
Jahre starb Alexander und sein Nachfolger im Grossfürsten-
thum Littauen, Siegmund, wandte sich gleich zu Anfang
seiner Regierung, noch bevor er den polnischen Thron gewann,
gegen Moskau, so dass dem polnischen Reiche dieser Krieg von
ihm aufgedrungen wurde. An diesem Kriege nahm Livland keinen
Antheil, denn inzwischen war im März 1507 zwischen dem Gross-
meister und dem Landmeister bei der Zusammenkunft in Memel
ein Vertrag geschlossen worden, des Inhaltes, dass Livland weder
mit Polen noch mit Littauen einen Vertrag gegen Moskau
eingehen werde; dafür versprach der Grossmeister für Livland
den Schutz des Kaisers gegan eine Gefahr von Seiten Moskaus
zu erwirken. Plettenberg suchte den König Siegmund auf
verschiedene Art zu hintergehen, bis er endlich ein kaiser-
liches Mandat vorschützte, welches ihm einen Krieg mit Mos-
kau untersagte.
Plettenberg war unbedingt zur Hilfeleistung verpflichtet,
denn das Bündniss war bis 1511 giltig, und der Waffenstillstand
mit Russland hatte mit dem Tode des Grossfürsten seine Rechts-
RÉSUMÉS 99
kraft verloren. Das wollte der Landmeister nicht einsehen,
dagegen verlangte er vom König, dass derselbe ohne ihn keinen
Frieden schliesse, obgleich er seine Theilnahme am Kriege
versagt hatte. Durch Nichtsendung der Hilfstrappen löste
jedoch Plettenberg das Bündniss und entband eben dadurch
die andere Partei der ferneren Verpflichtungen. König Sigis-
mund schloss im Jahre 1508 einen dauernden Frieden mit
Moskau, während Livland nur noch einen Waffenstillstand auf
ein Jahr hatte. Doch gelang es Livland im J. 1509 einen 14.
jährigen Waffenstillstand zu schliessen, welcher dann im J.
1521 auf weitere 20 Jahre verlängert, während der Friede mit
Litthauen und Polen von Wasil schon 1512 gebrochen wurde.
Diesen neuen Krieg mit Moskau wollte der ein Jalır vor-
her zum Grossmeister erhobene Albrecht von Brandenburg be-
nützen, um auch gegen Polen und Littauen aufzutreten; Pletten-
berg aber gieng darauf nicht ein. Er begann sich wieder anf
Littauens Seite zu neigen, so dass Albrecht ihn eines neuen
Bündnisses mit Littauen verdächtigte, Bald trat aber Plettenberg
wieder auf die Seite des Grossmeisters und schloss sich der
von Kaiser Maximilian gegen Sigismund gestifteten Coalition
an und verblieb im Bunde mit dem Orden sogar nach der Aus-
söhnung Maximilians mit den Jageilonen auf dem Wiener Con-
gress. Nach diesem Congresse schloss Albrecht allem ein Bünd-
niss mit Moskau gegen Polen und Littauen. Plettenberg trat
officiell diesem Bündniss nicht bei, handelte aber in allem so,
als wollte er sich am Kriege gegen Polen betheiligen und gieng
auf deu bei der zweiten Zusammenkunft in Memel im J. 1516
verabredeten Kriegsplan ein. Noch in diesem Jahre sollte man
nach Samogitien ausrücken. Plettenberg gieng auch darauf ein
und bereitete alles zum Kriege vor, schliesslich blieb er aber
unthätig, während Albrecht an die Grenzen von Samogitien
vorrückte. Doch gab er das Bündniss mit Albrecht keineswegs
auf; König Sigismund hoffte vergebens ihn neuerdings für
Littauen zu gewinnen.
Als endlich der König von Polen gegen Ende des J.
1519 dem Grossmeister den Krieg erklärte, unterstütze Pletten-
berg seinen Lehensherrn nur halbwegs, mit sehr geringen Hilfs-
100 RÉSUMÉS
truppen. Schon im April 1520 rieth er zum Friedensschlusse,
im Juli versagte er die weitere Hilfe und dann versprach er
sie nur unter der Bedingung wieder, wenn der livländische
Orden sammt dem unter seiner Verwaltung stehenden Esthland
von der Oberhoheit der Grossmeister befreit werde. Albrecht
hatte wohl nicht die Absicht dies zu bewilligen, da er aber Hilfs-
truppen und Geld brauchte, so täuschte er den Plettenberg
lange, indem er sich auf diese Art stets neue Hilfstruppen von
Livland erzwang; Plettenberg liess sich täuschen und ausbeuten.
Erst als die Säcularisierung Preussens beschlossen war, entsagte
Albrecht schon 1525 der Oberhoheit über den livländischen
Orden und das ihm unterworfene Esthland.
Das Jahr 1525 ist ein Wendepunkt in der Politik Liv-
lands. Das säcularisierte Preussen wird der grösste Gregner
des Ordens und daraus entsprang eine immer grössere Feind-
schaft gegen Polen, als den Lehensherrn Preussens. Die fort-
währende Angst vor den Angriffen Albrechts auf Livland führte
andererseits zur Gleichgiltigkeit gegen Moskau, mit welchem
ınan nunmehr keinen Krieg zu führen wünschte, denn die ganze
Aufmerksamkeit wurde auf Preussen gerichtet.
Die livländische Geschichtschreibung hält Plettenberg für
einen Helden und einen grossen Staatsmann’ und schreibt ihm
die Besiegung Moskaus und die Sicherung der Unabhängigkeit
Livlands auf lange Jahre zu. Nach Dr. Koneezny’s Ansicht
ist das eine Erdichtung der livländischen historiographischen
Legende, welche in der zweiten Hälfte des XVI Jhdts entstand
und welche bis heutzutage in Livland von niemanden einer
kritischen Analyse unterzogen wurde. Plettenberg hat keinen
grossen Sieg über Moskau erfochten; in der Politik stets schwan-
kend, besass er kein bestimmtes Programm und liess sich von
dem letzten Grossmeister täuschen.
RÉSUMÉS 101
18. — J. N. Franke. Zasady ogôlne mechaniki ciai sztywnych na podsta-
wie spôtrzednych jednorodnych ruchu i sity. (Allgemeine Grund-
sätze der Mechanik starrer Systeme auf Grund homogener
Coordinaten der Bewegung und der Kraft).
In mehreren Abhandlungen, die in den Denkschriften
der mathematisch - naturwissenschaftlichen Classe erschienen
sind, hat sich der Verfasser mit Problemen beschäftigt, in
welchen die momentane Bewegung starrer Systeme, sowie die
an solehen Systemen wirkenden Kräfte mittelst Liniencoordina-
ten behandelt wurden. Der Zweck der vorliegenden Abhandlung
ist die Entwickelung der Grundsätze der Mechanik starrer Sy-
steme mittelst einer einheitlichen analytischen Methode, welche
sich auf jene allgemeinsten Coordinaten der Bewegung und der
Kraft stützt, die von dem Royal Astronomer ot Ireland, Sir
R. St. Ball 1), in die Wissenschaft eingeführt wurden. Der Ver-
fasser legt den ersten Theil seiner Abhandlug vor, welcher
von den Grudsätzen der Kinematik und der Statik handelt.
Aus dem Begriffe der Windung (Schraubenbewegung)
als des allgemeinsten Typus der momentanen Bewegung, sowie
aus jenem des Winders als des Typus des Kräftesystems folgt
zunächst der Begriff der Elementarschraube, die durch ihre
Axe und ihren Parameter bestimmt ist und als Grundlage der
Windung oder des Winders dient, je nachdem eine adjungierte
Grösse die Bedeutung einer Winkelgeschwindigkeit oder einer
Kraft besitzt. Werden sechs unabhängige, d.h. solche Schrau-
ben angenommen, um welche weder sechs Windungen, noch
sechs Winder im Gleichgewichte angegeben werden können,
so kann jede Windung und jeder Winder in sechs Elemente
um diese-Schrauben zerlegt werden, und diese Elemente stellen
die homogenen Coordinaten der Windung oder des Win-
ders vor. Wird die Winkelgeschwindigkeit der zerlegten Win-
dung oder die Kraft des zerlegten Winders gleich der Einheit
angenommen, so erhält man die homogenen Coordinaten der
1) R. Sr. Bazz. Theory of screws, Dublin 1876. H. Graverius, The-
oretische Mechanik, Berlin 1889.
Bulletin III 3
102 RÉSUMÉS
entsprechenden Schraube. Die Betrachtung zweier Schrauben
führt auf kinematischem Wege zu einer, in Beziehung auf die
Elemente dieser Schrauben symmetrischen Funetion, die im
Falle der Identität beider Schrauben ihrem Parameter gleich
wird. Diese Function wird der virtuelle Coefficient zweier Schrau-
ben genannt. Ball behandelt diese Function bloss im dynami-
schen Sinne, als jene Grösse, welche die Arbeit eines Winders
von der Kraft Eins in Bezug auf eine Windung von der Ge-
schwindigkeit Eins angiebt; hier wird diese Function zunächst
kinematisch betrachtet und in die Reihe der Grundbegriffe
der Bewegungslehre eingeführt. Wird dieser Coefficient gleich
Null, dann sind beide Schrauben reciprok. Sechs coreciproke
Schrauben bilden ein besonderes Schraubencoordinatensystem,
welches sich zur Zerlegung von Windungen und Windern vor-
züglich eignet. Auf analytischem Wege wird der virtuelle Coef-
ficient zweier Schrauben, der Parameter einer Schraube, sowie
die Zusammensetzung von Windungen und Windern für ein
coreciprokes System entwickelt, dessen Schrauben nur die eim-
zige Bedingung zu erfüllen haben, dass das Product ihrer Pa-
rameter von Null verschieden sei.
Durch Zusammensetzung von Windungen um # Schrau-
ben, wobei n = 6, gelangt man zum Begriffe eines Schrau-
bencomplexes n-ter Ordnung, welcher den Inbegriff aller Schrau-
ben darstellt, die durch Zusammensetzung von Windungen um
n Schrauben erzeugt werden können. Zunächst wird der allge-
meine Beweis geführt, dass sämmtliche Schrauben, die zu
n (n =. 5) gegebenen unabhängigen Schrauben reciprok sind,
einen Complex (6 — n)-ter Ordnung bilden, und hierauf wird
die zweite Art der Erzeugung von Schraubencomplexen mittelst
reciproker Schrauben in Betracht gezogen. Aus,n gegebenen
Schrauben können zwei Complexe derart gebildet werden, dass
jede Sehraube des einen reciprok ist zu jeder Schraube des
andern, woraus sodann der Begriff zweier coreciproker Com-
plexe folgt. Ein Schraubencomplex n-ter Ordnung kann stets
durch n coreciproke Schrauben definiert werden, und diese
Definition ist aus dem Grunde wichtig, weil der virtuelle Co-
efficient zweier Schrauben und der Parameter jeder Schraube
RÉSUMÉS 103
auf die einfachste Art ausgedrückt werden können, die von
der Ordnung des Complexes unabhängig ist und alle einschlä-
gigen Probleme nach einheitlicher Methode zu lösen gestattet.
Die Freiheit der Bewegungen eines starren Systems wird durch
einen Schraubencomplex definiert, und die Betrachtung core-
ciproker Complexe führt zu dem Hauptsatze der Statik star-
rer Systeme, dass nämlich das Gleichgewicht der Kräfte dann
gesichert erscheint, wenn die Schraube des aequivalenten Win-
ders ein Element jenes Complexes bildet, welcher in Bezug auf
den, die Freiheit definierenden Complex, reciprok ist.
Der Verfasser beabsichtigt seinerzeit der Akademie den
zweiten Theil dieser Abhandlung vorzulegen, in welchem die
Grundsätze der Kinetik starrer Systeme auf Grund der obigen
analytischen Methode entwickelt werden sollen.
19. — M. Kozzowskı. Teoryja drgania blony zlozonej z dwöch pasköw
ksztaltu prostokatnego, röznego gatunku. (Theorie der Schwin-
gungen einer aus zwei rechteckigen heterogenen Streifen
zusammengesetzten Membrane).
Im Jahre 1859 wandte Prof. Dr. Petzval die Libri’sche
Function
1 où
auf die Theorie der Schwingungen fester aus heterogenen
Theilen bestehender Körper an, und gab auf dieser Grundlage
seine Theorie der Schwingungen einer aus zwei verschieden-
artigen Theilen bestehenden Saite.
In der vorliegenden Abhandlung untersucht der Verfasser,
in Anbetracht des. in den „Fortschritten der Physik“ dem
Professor Petzval gemachten Einwurfes, dass diese Funetion
ganz unbestimmt sei, zuerst die Frage der Anwendbarkeit
dieser Function und zeigt, dass, obwohl dieselbe in einem
gewissen Gebiete nicht bekannt sein muss, sie doch stettig, ein-
werthig und keineswegs unbestimmt ist. Dann untersucht er
in wie fern die Petzval’sche Methode auf die Erforschung des
104 RÉSUMÉS
Zustandes der Grenzschichte, welche sich zwischen zwei beson-
deren Theilen einer Saite oder einer schwingenden Membrane
befindet, angewendet werden kann, wenn diese aus heterogenen
Stücken zusammengesetzt sind. Er weiset nach, dass das von
Petzval gefundene allgemeine Integral der Gleichung
2
- + a Im ty? (M-m)\y=o
wo 5, m, M und x constante Grössen sind, 4 die Libri’sche
Function im Gebiete der Grenzschichte bedeutet, dieser Glei-
chung nicht genüge leistet. Der Grund davon liegt in dem
Umstande, dass das allgemeine Integral, mittelst der Me-
thode der Variation der willkührlichen Constanten, aus einem
besonderen Integral, welches im Gebiete der Grenz-
schichte der obigen Gleichung nur in der ersten Approxi-
mation genügt, abgeleitet wurde. Die mathematische Auffasung
des Problems muss daher abgeändert werden: der physische
Zustand der Grenzschichte bleibt unbekannt.
Der Verfasser modificiert somit die Petzval’sche Methode,
wendet sie dann auf die Schwingungen einer aus zwei heto-
rogenen, rechteckigen Streifen bestehenden Membrane an, und
erhält die entsprechenden Formeln, mit gleichzeitiger Berück-
sichtigung der Randbedingungen und der Art der ursprüng-
lichen Erregung der Bewegung.
en PT
Naktadem Akademii Umiejetnosei
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki.
Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskivgo, pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza.
10 Kwietnia 1891.
PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE
1873 — 1890
Librairie de la Société anonyme polonaise
(Spöika wydawnieza polska)
a Cracovie.
Philologie. — Sciences morales et politiques.
»Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.« /CYasse de Philologie, Classe
d'histoire et de philosophie. Mémoires), in 4-to, 8 volumes. (38 planches). — 38 fi.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.« /Classe de
ghilologie. Séances et travaux), in 8-vo, 13 volumes (5 planches) — 26 fl.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /CZasse
d'histoire et de philosophie. Séances 4 travaux), in 8-vo, 24 vol. (37 pl.) — 48 fl.
»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp-
tes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu-
mes (97 planches, 64 gravures dans le texte). — 31 fl.
»Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis
sion de linguistique), in 8-vo, 3 volumes. — 8 fl.
»Archiwum do dziejöw literatury i o$wiaty w Polsce.« /Documents
pour servir à l'histoire de la hitterature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 17 fl. 50 kr.
Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us-
que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes.
Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie-
wiez. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl.
»Biblioteka pisarzöw polskich.« /Bribliothèque des auteurs polonais du
XVT siècle), in 16-0, 10 livr. — 7 fl. 50 kr.
Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus-
trantia, in 8-vo imp., II volumes, — 80 fl.
Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 18 fl. — Vol,
II, Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski. 10 fl. — Vol. III, IX, X,
Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosifski. 25 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civi-
tatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. ro fl. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis
Cracov. ed. Piekosinski. 20 fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 18 fl.
Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 7 fi.
Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 14 volumes. — 42 fl
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol.
H, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. III. Stephani
Medeksza commentarii 1654—ı668 ed. Seredynski: 4 fl. — Vol. IV, V, IX, XII, XII,
Collectanea ex archivo Coll. hist. 21 fl.— Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae
S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. g fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587
ed. A. Sokolowski. 3 fl.
Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp.,
12 volumes. — 130 fl.
Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wistocki
1543—1553. 8 fl. — Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu-
ezycki. 16 fl: — Vol. III, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum
exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 36 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai
Hosii epistolae 1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 24 fl. — Vol. VI, Acta Regis
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 12 fl. —
Vol. VIII (pars x. et 2.), XII (pars r), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis
1507—1795 ed. Piekosinski. 34 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae
Dobrinensis ed. Kluczycki. 3 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Pol-
kowski. 3 fl. —
Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. III—V. — 41fl.
»Starodawne prawa polskiego pomniki.« /Anciens monuments du droit
polonais) in 4-to, vol. U—X. — 60 fl.
Vol. I, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 10 fl. — Vol. III,
Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzynski. 5 fl.—.
Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 5 fl. — Vol. V, Monu-
menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzyhski. 6 fl. — Vol. VI, Decreta
in iudiciis regalibus a. 1507—ı531r ed. Bobrzynski. 6 fl. — Vol. VII, Acta expedition.
bellic. ed. Bobrzyhski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 10 fl. — Vol. VIII, An-
tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374—1400 ed. Ulanowski. 19 fl. — Vol. IX.
Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu-
szynensis 1647— 1765. 9 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec, XV ed. Ula-
nowski. 2°50 fl.
Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 7 fl.
Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.« /7Yaité de l'ancien
droit civil en Pologne), in 8-vo, 1874. — 1 fl. 80 kr. Walewski A., »Dzieje
bezkrélewia po skonie JR EE UI.« /L'interrègne après la mort de Sean IL
Sobieski), in 8-vo, 1874. — 3 fl. Straszewski M., »Jan Sniadecki.« (F. S,
étude littéraire), = 8-vo, 1874 — 3 fl. Wislocki W., Catalogus codieum
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae ren in 8-vo, _
Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., » Wykaz zabytköw przed-
historyeznych.« /Monuments préhistoriques), in 4-to, 1877 (6 planches) — 1 fl
Zakrzewski V., »Po ucieczce Henryka.« /L'énterrègne après le départ de Hen-
ri de Valois, in 8-vo, 1878. — 3 fl. 75 kr. Zaranski S., »Geograficzne
imiona slowiañskie.« /Dictionnaire géographique des pays slaves), in 8-vo,
1878. — 2 fl. Stronczyrski K., »Legenda o $w. Jadwidze.« (Za légende
de S. Hedvige), in 4-to, 1880 (65 planches). — 6 fl. Zebrawski T., »Teofila
o sztukach ks. troje.« /7heophili Diversarum artium schedula; traduit en po:
lonais), in 8-vo, 1880. — ı fl. 20 kr. Morawski K., » Andrzej Patrycy Ni-
decki.« /A. P. N., étude littéraire), I-e partie. 1522—1572, in 8-vo, 1884.—
3fl. Krasifski S. A., »Slownik synonimöw polskich.« /Synonymes de la lan-
gue polonaise), in 8-vo, 1885, 2 volumes. — 10 f. Ossowski G., »Zabytki …
przedhistoryezne etc. Monuments préhistoriques de l'ancienne FPologne.« Texte
polonais et français, in 4-t0, 1879 — 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre). —
20 fl. Malinowski L., »Modlitwy Waclawa.« /ZLivre d'heures de Venceslas, mo
nument de l'ancienne langue polonaise), in 8-vo, 1887. — 1 fl. Semkowicz
A., »Krytyczny rozbiör dziejöw Diugosza.« /Analyse critique de l' Historia Po:
lonica de Diugosz), in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija
polska,« S-vo, 1872—1888, ro volumes. — 100 fl. Kolberg O., »Lud, jego
zwyczaje« etc. /Recherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873— 1888,
16 volumes (VI— XXI). — 53 fl. 30 kr. Ossowski G., » Wielki kurhan ryZa-
nowski.e /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra Un
vures). — 6 fl. Piekosinski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze-
niu.« (Sur l’origine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, 1889. — 4fl.
Czerny F., »Ogölna geografija handlu.« /Geographie commerciale), in 8-vo,
1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofi greckiej.« /Zistoire de la phi- |
losophie grecque), t. I, in 8-vo, 1890. — 3 fl.
Sciences mathématiques et naturelles.
»Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 17 volumes (151 planches). — 105 fl.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñ.«/Séances et travaux}, in 8-vo,
20 volumes (152 planches). — 74 fl.
»Sprawozdania komisyi fizyjograficznej.« /Comptes rendus de la Commis- _
sion de physiographie), in 8-vo, 24 volumes (40 planches). — 80 fl.
»Atlas geologiczny Galicyi.e /Allas géologique de la Galicie), in fol.,
2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fi.
»Zbiér wiadomosci do antropologii krajowej.« /Comptes rendus de la
Commission d'anthropologie), in 8-vo, 14 volumes (89 planches). — 57 fl.
Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais), in 8-vo,
1882. — 10 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazöw technicznych tyczacych
sie budownictwa.« /Terminologie de Varchitecture), in 8-vo, 1883. — 4 fl.
Franke J. N., »Jan Brozek.« /Ÿ. Broscius, mathématicien polonais au XVII
siècle), in 8-vo, 1884. — 4 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania
obiegu cial niebieskich.e (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes),
in 8-vo, 1889. — 6 fl. Mars A., »Przekröj zamro/onego ciala osoby zmarlej
podezas porodu skutkiem pekniecia macicy«. /Coupe du cadavre gelé d'une per-
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan-
ches in folio avec texte, 1890. — 6 fi.
»Rocznik Akademii.« Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1873—1889,
17 vol. — 13 fl. 50 kr.
»Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.« /A/émoire sur les travaux
de l'Académie 1877—1888), 8-vo, 1889. — 3 fl.
u — —— —
__ ‘BULLETIN INTERNATIONAL 3
DE LACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
COMPTES RENDUS
DES
SEANCES DE L'ANNÉE 1891.
en
AVRIL
FU CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE
on ey |
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1872 PAR
S. M L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I.
de: st nd sand HE
PROTECTEUR DE L’ÄCADEMIE:
S. AL L'ARCHIDUC:CHARLES TLTOUrS
Vice-Prorecreur: S. E. M. Jurrex DE DunaJEwsKı.
PrE&ESIDENT: M. LE COMTE SranısLas TARNOWSKI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA.
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE:
($. 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom- ,
mes par S. M. l'Empereur.
($. 4). L'Académie est divisée en trois classes :
a) classe de philologie,
b) classe d'histoire et de philosophie,
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles.
($. 12). La langue officielle de l'Académie est le polonais; c'est dans
cette langue que paraissent ses publications.
Le Bulletin international parait tous les mois, à l'exception
des mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux
parties, dont la première contient l'extrait des procès verbaux des
séances (en français), la deuxième Les résumés des mémoires et
communications (en français ou en allemand, au choix des auteurs).
Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 6 fr.
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 80 centimes.
K EC 00
oe N
Nakladem Akademii Umiejetnoéci
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki.
Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE WACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOWIE.
No 4. Avril. 1891.
Sommaire: Séances du 10, 18, 20 avril 1891. — Résumés: 20. Bi-
bliothèque des écrivains polonais, livr. 12—15. — 21. L. Sterngach.
Menandrea. — 22. G. Brarr. Sur les satires de Martin Bielski au point
de vue de l’histoire de la langue polonaise. — 23. 8. Lisırwicz. Sur
l'investiture des évêchés en Pologne. — 24. A. Lewickr. Sur la politique
de la Pologne à l'égard des Ruthènes pendant le règne de Jagellon. —
29. S. Smorka. Rapport sur les recherches de la mission de Rome. —
25. V. Heck. Sur les archives municipales des anciens duchés d’Oswie-
eim et de Zator. — 27. F. Merrexs. Sur l'application de la théorie des
fonctions symmétriques à la deduction d’un système complet des expres-
sions invariables des formes binaires. — 28. J. Scaramm. Influence de
la lumière sur la substitution chimique — 29. I Zakrzewsri. Sur la
variation de la chaleur spécifique des corps solides suivant leur tempé-
rature. — 30. S. Nıementowskt Sur les combinaisons anhydriques.
31. N. Cysurskı et Zanierowskr. Nouvelle méthode d’exeitation dieetrique
à l’aide de condensateurs remplaçant l’appareil de M. Du Bois Reymond.
Seances
DA
EF ==
Classe de Philologie
Séance du 18 avril 1891
Présidence de M. C. Morawski
Le Secrétaire communique à la Classe les dernières livrai-
sons (12—15) de la Bibliothèque des écrivains polo-
nais du 16° et 17° siècle), présente le mémoire de M. L.
SrerNBAGI intitulé „Menandrea“ ?) et rend compte du travail de
M. G. Brarr sur les satires de Martin Bielski, au point de vue
de l’histoire de la langue polonaise °).
1) Voir aux Résumés p. 108. 2) ib. p. 114. 3) ib p. 115.
106 SÉANCES
Lecture est donnée du rapport sur les travaux de la Com-
mission de l'Histoire de l'art. Dans les séances du 11
mars et 9 avril 1891, ont été présentés à la dite Commission
les communications de MM, A. Römer, W. Euszezriewiez et L.
Lerszy qui vont paraître dans les prochaines livraisons des
Comptes-rendus de la Commission.
CETTE 27 >
Classe d'Histoire et de Philosophie
Séance du 10 avril 1891
Presidence de M. V. Zakrzewski
Le Secrétaire communique le mémoire de M. 5. Lisımwicz
sur les investitures aux sièges épiscopaux en Pologne t).
M. A. Lewickr donne lecture de son travail sur la politi-
que de la Pologne à l'égard des Ruthènes, pendant le règne de
Jagellon, travail qui fait parti d’un ouvrage du même auteur
sur le soulèvement de Swidrygielto 2).
Le Secrétaire présente le compte-rendu des travaux des
Commissions.
La Commission d'Histoire a entendu, dans sa séance du
20 mars 1891, le rapport de M. S. Smorka sur les recherches de la mission
de Rome pendant l’année passée*), ainsi qu'une communication de M.
V. Heck sur les archives municipales des anciens duchés d’Oswiecim et de
Zator #). Dans la même séance, M. A. Lewickr a été chargé des investi-
gations dans les archives de Koenigsberg, de Danzig et de Dresde, con-
cernant les matériaux pour servir à l’histoire de la seconde moitié du
15-e siècle; ils vont paraître dans le prochain volume du Codex epislo-
laris saec. XV.
1) Voir aux Résumés p. 120, 2) ib. p. 126. 3) ib. p. 136. 4) ib. p. 143.
SÉANCES 107
Classe des Sciences mathématiques et naturelles
Séance du 20 avril 1891
Présidence de S. E. M. J. Majer
Le Secrétaire présente le 1” volume de la IT série des
Travaux de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles
et annonce que MM.: L. Pasteur, I. V. Schiaparelli et W. Thom-
son ont remercié l’Académie de les avoir élus membres titulaires.
Le Secrétaire présente le mémoire de M. F. Mæerrexs: Sur
"application de la théorie des fonctions symmétriques à la dedu-
ction d'un système complet des expressions invariables des formes
binaires?) et donne lecture du rapport de M. Radziszewski sur
le mémoire de M. J. Scuramm: Influence de la lumière sur la
substitution chimique ?).
M. Witkowski, rapporteur, rend compte du mémoire de
M. I. Zarrzewskı: Sur la variation de la chaleur spécifique des
corps solides suivant leur température *).
M. Olszewski, rapporteur, rend compte du mémoire de
M. S. Nremexrowsxi: Sur les combinaisons anhydriques *).
M. N. Cyeursxr présente son travail exécuté avec M. Za-
nırtowskı: Nouvelle méthode d’excitation électrique à l'aide de
condensateurs remplaçant l'appareil à chariot de M. Du-Bois-
Reymond).
La Classe se forme ensuite en comité secret et vote lim-
pression des mémoires de MM. Mertens, Schramm, Zakrzewski,
Niementowski et Cybulski; elle sanctionne aussi les élections des
membres de la Commission physiographique.
1) Voir aux Résumés p. 145. 2) ib. 3) ib. p. 146. 4) ib. p. 149. 5) ib. p. 151.
Résumés
20. — Biblioteka pisarzy polskich. (Bibliothèque des écrivains polo-
nais). Live 12—15.
Jana Mrowinskiego Ploczywiosa Stadio matzenskie. 1561. (Jean Mrowin-
ski Ptocezywtos: „De l'Etat matrimonial‘, 1561), Rééditée
par M. S. Cericnowskı, in 8° p. VI. 36.
L'auteur de ce petit livre est complètement inconnu dans
l'histoire de la littérature polonaise. Les seuls détails certains
que nous possédions sur lui sont fournis: d’abord par la dedi-
cace de son traité, puis par le beau tombeau conservé dans
les galeries du cloître de Sainte Catherine, à Cracovie. La re-
production de ce tombeau a été ajoutée à notre édition de
„Etat matrimonial“, seul essai littéraire (cela est probable du
moins) de cet écrivain. L'esprit de l'ouvrage est suffisamment
indiqué par le sous-titre: »Recueil de semences et de fruits
de la Parole divine, brièvement tiré d’auteurs estimables“.
„L’ Etat matrimonial“ est une compilation dans laquelle
Mrowinski expose les causes pour lesquelles le mariage a été
établi et ordonné. Il y en a trois: 1° pour la sécurité mutu-
elle, c’est-à-dire pour l’ordre social“, 2° pour „la propagation
de l'espèce, à la gloire de Dieu et à la grande utilité de la
République“, 3° pour „sauver l’äme, car incontestablement par
RÉSUMÉS 109
lui nous pouvons éviter le péché d’impureté*. Notre moraliste
consacre encore un chapitre à ceux qui sont soustraits aux
droits et devoirs conjugaux, Soit pour causes physiques, soit
par obéissance à des voeux.
Enfin, il ajoute à sa dissertation une pièce de vers com-
posée à l’occasion des noces de Jean Kostka, sous-trésorier de
la terre de Prusse, fils du palatin de Chelmno.
La réimpression de cet opuscule a été exécutée d’après
l'unique exemplaire connu, appartenant à la Bibliothèque
de Kornik.
Historya prawdziwa, ktöra sie stata w Landzie, miescie niemieckiem 1568.
(Histoire authentique, arrivée a Landa ville allemande.
1568). Rééditée par M. S Cericnowskı in 8 p. XIIL 50.
Il existe dans presque toutes les littératures nationales
des histoires de filles ingrates auxquelles leur père, de son vi-
vant encore, avait légué tout son bien. Par la suite, le mal-
heureux, maltraité par elles, avait recours à un stratagème :
il donnait à entendre qu'il lui restait un trésor quelconque, et,
de la sorte, achevait ses jours entouré de soins intéressés mais
tendres. Enfin l’héritière trouvait dans le coffre convoité qu’-
elle ouvrait avidement à la mort du père, des cailloux, ou
toute autre chose sans valeur, avec une sentence morale sous
forme de testament.
L'éditeur de ce petit volume n’a pas réussi à découvrir
le roman étranger qui a servi à l’adaptation polonaise. Il exa-
mine quelques nouvelles allemandes qui s’en rapprochent assez
sensiblement, et, entre autres, le livre de Jean Sachs, léeri-
vain populaire bien connu. Il établit en outre des comparaisons
avec quelques écrits latins du XV° siècle.
Quel est l’auteur de la version polonaise? C’est très pro-
bablement Nicolas Rey, un des meilleurs poötes de notre lit-
térature du XVI° siècle. M. Celichowski fait du moins cette
hypothèse et la motive sérieusement. Pour lappuyer, outre un
passage de la biographie de Rey, due à Trzycieski, passage
qui ne fournirait pas un argument péremptoire, il fuit des re-
110 RÉSUMÉS
marques qui paraissent établir de fortes présomptions en faveur
de Rey; par exemple: Ja structure des phrases courtes et dé-
tachées si particulière au style de Rey, la langue de l’époque,
l’allure tout entière du roman dans la manière de cet écrivain.
L'ouvrage compte 1473 vers de treize syllabes.
La réimpression que nous signalons a été exécutée d’après
lexemplaire de la Bibliothèque de Körnik.
Henryka Korneliusa Agryppy 0 Slachetnosci a zacnosci plei niewiesciej‘
przeklad Wirzbiety 1575. (Henri Cornelius Agrippa: „De la
noblesse et de la précellence de la femme.‘ Traduction de
Wirzbieta 1575). Rééditée par M. Sraniszas Tomkowıcz in 8-0, 56 p.
Ce petit traité sur les mérites et l’importance de la fem-
me dans le monde appartient aux premiers essais de la litte-
rature polémique qui, au XVI° siècle et au commencement du
XVII‘, fut si riche en plaidoyers de ce genre. La querelle
prit naissance à l’époque de la Réforme, et donna lieu, en
Allemagne, à une multitude de controverses, soit en vers’, soit
en prose, tantôt en allemand, tantôt en latin. Les uns allèrent
jusqu'à refuser à la femme l'humanité, l'âme; d’autres, au con-
traire, dans la chaleur de la défense, ne se contentèrent plus
de prouver qu’elle est véritablement un être. Ils s’efforeerent,
s'appuyant sur des arguments tirés de lEcriture sainte, des
auteurs classiques et arabes, ainsi que sur les notions si incom-
plètes qu’on possédait alors sur la nature, notions présentées
avec l’habileté du sophisme et le plus souvent faussement inter-
prétées, de lui conquérir une place supérieure, exceptionnelle,
privilégiée. C’est parmi ces apologistes qu'il faut ranger Agrippa.
Cet écrivain, humaniste remarquable, théologien, professeur,
médecin, historien et philosophe eut l’existence la plus tour-
mentée: cette existence ne fut en effet qu’une suite d’aventu-
res fantastiques. Sa thèse parut d’abord à Anvers, en 1529,
sous un titre légèrement différent de celui qu’elle porta plus
tard: „De nobilitate et praecellentia foeminei se-
xus et ejusdem super virilem eminentia libellus*.
Elle eut de nombreuses éditions qui témoignent de sa popula-
RÉSUMÉS ia LU
rité. La traduction polonaise vit le jour en 1575: elle fut pu-
bliée par Matthieu Wirzbieta, imprimeur cracovien. Nos biblio-
graphes la mentionnent, mais n’en connaissent que le titre.
Matthieu Wirzbieta, un des meilleurs typographes de Cracovie,
était surtout connu par ses publications hérétiques. C’est chez
lui que furent imprimées les , Prières inscrites à l'index des
livres défendus par l'Eglise. Les bibliographes et les historiens
de la littérature assurent que les ouvrages sortis de ses presses
ont été détruits par ordre des autorités; ils sont effectivement
fort rares aujourd'hui. L’exemplaire qui nous permet de livrer
au public cette r&impression est très probablement unique. Il nous
a semblé de notre devoir de faire entrer cet opuscule dans la
Bibliothèque des écrivains polonais“, afin de le sauver d’une
perte certaine. Il prouve limfluence que les systèmes et les
idées philosophiques, remuant les esprits du monde occidental
au XVI° siècle, eurent sur l’imagination et l’art littéraire en
Pologne.
Tuéobore Zawacki. Memoriale oeconomicum (1616). Réédité par M.
J. RosrarwNsxr, in 8° XVI, 182 p.
La littérature agronomique du XVI siècle est assez riche
en ouvrages concernant des branches particulières de lécono-
mie rurale, elle possède en outre la première théorie qui ait
paru en Europe sur l'administration des terres, théorie due à la
plume d’Anselme Gostomski palatin de Rawa, mais elle ne
nous à pas laissé de calendrier agricole. C’est cette lacune que
vint précisément combler l'oeuvre de Zawacki. L'auteur, gen-
tilhomme, fils de Stanislas Zawacki, célèbre professeur de
médecine à l’université de Cracovie, est universellement connu
dans la littérature juridique qu'il a dotée de toute une série de
travaux dont plusieurs ont une valeur réelle. Il a aussi éerit
quelques dissertations historiques ou littéraires. C’est en 1610
qu'il commença son grand ouvrage sur l’agriculture; il ne le
termina qu'en 1620. L’opuseule qu'il en détacha, et qu'il publia
sous le titre susmentionné, n’est qu'un très court fragment de
son vaste traîté. La première édition est divisée en deux livres:
112 RÉSUMÉS
le premier de ces livres contient un calendrier agricole, le second
des préceptes d'hygiène que le cultivateur doit observer pour
la conservation de sa santé.
Zawacki avait voyagé en Italie, en France et en Alle-
magne; il connaissait les chefs-d’oeuvre classiques ayant trait
à la vie des champs, et, comme tout gentilhomme polonais, il
était un connaisseur éclairé en économie domestique. La pre-
mière partie de son petit volume est principalement composée
sur les données fournies par Gostomski, dans l'ouvrage dont
nous avons parlé et auquel Zawacki emprunte à pleines mains,
et sur l'expérience quotidienne de l'écrivain. Elle nous présente
un tableau de l’état de l’agriculture en Pologne, au commence-
ment du XVII: siècle.
L'auteur pose en principe la sage pratique suivante: Cha-
que propriétaire doit en automne dresser un compte exact de
ses recettes et de ses dépenses afin d'être renseigné sur sa
situation. Il ne peut parvenir à établir ce compte qu’en faisant
un inventaire minutieux de son bien. Effectivement, on enre-
gistrait alors avec soin les produits des moissons, de l'élevage des
bestiaux, on prenait même note des provisions en céréales, fruits
et denrées d'alimentation.
Le revenu d’un propriétaire se composait des redevances
et dimes acquittées par les paysans, ses tenanciers, des ressources
que procurait la vente des blés, des fruits séchés, des légu-
mes, des huiles, de la toile, de la laine, des animaux et surtout
des boeufs engraissés pour la boucherie.
Les dépenses étaient insignifiantes; la terre fournissait
presque tout, le fer et le sel seuls devaient être achetés.
Les rapports entre les Serfs et le seigneur étaient excellents.
Celui-ci s’efforçait d'assurer le bien être à sa population rurale
et cela dans son propre intérêt, car, plus le villageois se trou-
vait à son aise, plus il cultivait avec zèle, et son maître en
voyait augmenter ses rentes.
Le calendrier donne des renseignements pratiques sur les
époques où les divers travaux doivent être exécutés, et l’on
peut constater combien on savait profiter de toutes les ressources.
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RÉSUMÉS tis
A trois reprises il insiste avec force sur la nécessité de
conserver la cendre que l’on expediait alors de Dantzig en
Angleterre. L'auteur spécifie aussi dans le dit calendrier les
genres de culture appropriés aux champs et ceux qui étaient
réservés aux jardins potagers. La pomme de terre encore incon-
nue était remplacée par le raifort et la rave; on ne plantait
pas non plus de trèfle, mais seulement du lubin et de la vesce.
Il ne fixe pas le moment du commencement des divers tra-
vaux à tel ou tel jour d’un mois quelconque, mais bien à cer-
taines fêtes de l’église, par exemple: à la Saint Philippe, à la
Saint Martin, à la Saint Barthélémy et ainsi de suite. La ré-
forme du calendrier grégorien introduite naguère (1582) avait
avancé ces fê es de dix jours pleins, mais malgré ce change-
ment, on s’en tint aux anciennes habitudes, et les dates des
solennités religieuses furent toujours celles de la mise à exéeu-
tion des travaux champêtres, de sorte que, ces travaux furent
ainsi avancés de dix jours.
La recommandation la plus expresse que fasse Zawacki,
est celle de rassembler à la résidence seigneuriale tout ce qui est
nécessaire à l'exploitation du domaine, d’où l’on peut conclure
qu'aux environs de l’an 1620, les terres, en Pologne, étaient
très rarement morcelées en fermes, et qu'en général c'était le
système des redevances servies par les tenanciers qui était usité.
Notre écrivain abonde en détails sur l'élevage des anı-
maux domestiques. Il a contribué énormément à vulgariser les
canards peu répandus encore. Il conseille de faire des provi-
sions non seulement de viandes fumées, mais encore de pois-
sons séchés en été et mis en réserve pour l'hiver.
"A chaque pas se fait sentir dans le „Memoriale* l'influence
de l'astrologie. En maint endroit l’auteur engage à faire con-
corder les cultures avec certaines phases lunaires.
Dans la seconde partie, Zawacki parle des aliments, de
leur valeur nutritive, de leur consommation rationnelle, de l’aéra-
tion, de l’embonpoint, du repos, du sommeil, des sensations,
et des sens. (C’est une compilation du manuel connu dans le
moyen-äge sous le titre de: „Aegimen scholae Salernitanue“, des
114 RÉSUMÉS
prescriptions de Galien, d’Hypocrate et de plusieurs médecins
polonais du XVI siècle. Il donne un aperçu des notions mé-
dicales qu'on possédait à lorigme du XVII: siècle, et ne vise
à aucune amélioration, si ce n'est cependant à l'abandon des
saigndes fréquentes, contre lesquelles notre auteur s'élève avec
energie: „Qui minuit sanguinem, minuit vitam!* dit-il.
Cette deuxième partie ne fut probablement pas accueillie
avec faveur par le publie, car, le petit livre qui devait encore
avoir quatre éditions, ne la contient plus dans ces dernières:
on y trouve le calendrier seulement.
M. Rostafinski, éditeur de cette réimpression, nous donne
un texte basé sur les deux premières éditions qu'il a eu le
bonheur de découvrir: elles étaient inconnues jusqu'à ce jour.
II y a ajouté un index permettant de s'orienter facilement dans
tous les sujets traités.
21. — L. Srernsacu. Menandrea.
Den Gegenstand der vorliegenden Abhandlung bildet die
im Jahre 1495 von Aldus Manutius publicierte Spruchsammlung :
OU Wowborıyo Ex uLDO OV FONTÔY ARTE KEDENAUL GUVTETAYWEVAL,
aus welcher A. Meineke in seiner Ausgabe der menandreischen
Monosticha („Fragmenta Comicorum Graecorum“ ed. mai. vol.
IV p. 340-362; ed. min. vol. II p. 1041—1066) ein Sup-
plement von 121 Versen (V. 638—758) geschöpft hat. Der
Verfasser weist für die genannte Sammlung zwei handschrift-
liche Quellen (d. i. den Codex Vaticanus Gr. 63 und den
Codex Marcianus Gr. 481) nach und erörtert die ursprüngliche
Reïhenfolge der einzelnen Capitel und Spruchverse. Der Mar-
cianus erscheint um 3 Verse reicher als der Vaticanus und
übertrifft den letzteren auch in Bezug auf den Wert der ein-
zelnen Lesarten, bietet jedoch insofern einige Schwierigkeit,
dass die Sammlung erst mit dem dritten Vers des 8°" Capitels
beginnt, somit eme Lücke von 40 Versen zum Vorschein
kommt: 1) eis &yxFöv Zvösx (Mon. 28. 112. 141. 192. 219);
RÉSUMÉS 115
2) zis &xn3axv (Mon. 228); 3) eis Auxpriav (Mon. 23. 121. 148.
430); 4) eis avayanv (Mon. 733. 524); 5) eis aoernv (Mon. 644.
D 21572. 102. 144. 3032 298.- 331.' 350" 433. 4857 505:
551); 6) eis ayapıorizv (Mon. 10. 34. 645. 170. 295. 347. 746.
747. 148. 749); 7) eis Proukéz (Mon. 44. 79); 8) eis Biov (Mon.
646. 65). Doch liefert der Verfasser den Nachweis, dass im
Mareianus zwischen Fol. 76° und Fol. 77° dreizehn Blätter
ausgefallen sind, in welchen die Bruchstücke des Theognis und
die erwähnten 40 Spruchverse enthalten waren. Im weiteren
Verlauf der Untersuchung wird auf Maximus Planudes als den
muthmasslichen Sammler und Ordner unserer Monosticha hin-
gewiesen und eine Sichtung der Spruchverse, wie sie in den
Handschriften erscheinen, vorgenommen, wobei der Beweis
erbracht wird, 1) dass die in unserer Sammlung gebotenen
Varianten grösstentheils den wahren und ursprünglichen Text
bieten, 2) dass in Meineke’s Ausgabe 18 Verse fehlen, hin-
gegen 10 Sprüche (Mon. 662. 664. 665. 679. 684. 687. 688.
692. 694. 750) auf willkürlicher Interpolation beruhen. Die
vom Verfasser vorgetragenen Ansichten werden ausführlich be-
sründet, wobei gelegentlich mehrere Stellen der griechischen
Komiker und Tragiker erläutert und verbessert werden. Als
Anhang erscheint ein unediertes Gedicht des Psellus nebst
einem metrischen Excurs über Gregorius Nazianzenus.
22. — G. BLarr. 0 jezyku satyr Marcina Bielskiego, (Über die Spra-
che der Satiren des Martin Bielski). Eine grammatische Abhan-
dlung.
Die oben genannte Arbeit enthält eine ausführliche Dar-
stellung der Laut-, Flexionslehre und Syntax der Satiren Biel-
ski’s, eines hervorragenden polnischen Schriftstellers des 16.
Jahrhunderts. Beigefügt ist ein Index jetzt veralteter Wörter
und Ausdrucksweisen.
In der Lautlehre heben wir folgende wichtigere Eigen-
tümlichkeiten hervor. 1. Ursprünglich slavisches e bleibt un-
116 RÉSUMÉS
verändert vor folgenden Palatalen: w trzesie, w ubierze, zenie,
siestrzyce. 2. Altslovenischem & entspricht der e Laut vor
folgenden Palatalen: w biesiedzie, o czesie, przy seienie.
3. Was die Nasalvocale betrifft, so entspricht altslovenischem x:
a) offenes e in den Participien praes. act. eisneey, pijeey;
b) geschlossenes a im Worte wypadzcie; c) ä (nasales a) in
Wurzel- und Flexionssilben: im Worte samsiad und dessen
Derivaten; im accus. gen. f. der Substantiva und Adiectiva:
swa radam (bestätigt durch den Versreim: nakfadam), prawde
szezeram (Versreim: umiéram). Altslovenischem A entspricht:
a) offenes ’e in folgenden Wörtern: plesy, urzedzié, ogledaé,
in den Partieipien praes. act. möwieey, siedzecy, ef. 3a.; b) ge-
schlossenes ’a in: zaprzagaé, z jastrzabem. Kein secundärer
Nasalvocal in den Wörtern: miedzy, ezestowaé, tesknica. 4. Auf
der Tiefstufe der Wurzelsilbe entspricht ursprünglichem r sonans
die Lautgruppe ar in: smard — altsl. cnpsas, karwy. 5. Der
Laut 5, 8 schwidet in tonlosen Silben: pospie von Vssp-, rzkomo
von \rek-, und in der Praeposition ks in sehr zahlreichen
Beispielen. 6. Als Reflex des altsl. & erscheint e im Worte:
koeielki. 7. Anlautendes i schwindet in praepositionellen Zu-
sammensetzungen des Wortes i$é: pödzze, pödziz (imperat.);
erhalten hat es sich in: imienie.
Im Bereiche des Consonantismus sind folgende Erschei-
nungen bemerkenswert. 1. Assimilation. Die Lautgruppe sr
+ Vocalis palat. — a) sız. posrzöd, posrzodek ; 5) jsrz: w poj-
srzodku; €) sr: érebro, Die Lautgruppe zr + Vocalis palat.
= a) zrz: pozrzy; b) jzrz: wejzrzeé. Die Lautgruppe cz +
& — &&: uéciwy, poéciwosé von Yöst — 2. Dissimilation, Aus
der Lautgruppe e + sz enstehet t + sz: wietszy. 3. Contrac-
tion. Die Lautgruppe sz + s wird contrahiert in s: rzeski.
Flexionslehre.
Declination. Nom. sg. mit anderer Stammbildung als
im Neupolnischen. O- Stämme gen. m: strus, jastrzab (instr.
z jastrzabem); ä- Stämme gen. f. upora, spora; jä- Stämme
gen. f. wonia (accus. wonia); i- Stämme gen. f. tarez. Aceu-
sativus. Die ursprüngliche Accusativform in formelhaften Wen-
RÉSUMÉS 117
dungen: mam romak, mieé kon, jada na zajac, ten zwierz
okröca. Stämme auf jä- gen. f. mit der Endung -a: wonia,
piecza maja, prowadzac swa kupia, porwie wodza etc.
Dativus der o- Stämme gen. m. mit der alten Endung
-u: ezlowieku, poganu, narodu, zawodu, stanu, wiatru, szturmu.
Stämme auf jä- gen. f. mit der analogischen Endung -ej: pa-
nie], unie].
Genetivus der o- Stämme gen. m. mit. der alten Endung
-a: Rzyma, luda, mosta, obiada, samostrzala, lasa, woza, do-
bytka, plata. Stämme auf -jo gen. m.: pokoja. Die jä- Stäm-
me gen. f. endigen: 1. auf urspr.-e: ziemie, tesknice, Zywice,
lawice, swiecznice, nedze, wieze, krotofile, suknie; 2. auf
analog. -ej: wolej, niewolej, rolej, pracej etc. 3. auf analog.
-1: wiezy, wieczerzy (im Versreim). Stämme auf ü- gen. f.:
krwie.
Locativus der o- Stämme gen. m. mit der analog. En-
dung -u: na stosu (Versreim). Stämme auf jä- gen. f. mit
der analog. Endung -ej: pracej-
Dualis. Nominativus der jo- Stämme gen. m.: dwa Hok-
cia; ä- St. gen. f.: dwie glowie. Instrumentalis der ä- St.
gen. f. mit analog. Endung: dwiema rekoma. Genetivus der
o- St. gen. m. dwu baranu. Locativuss. W moich uszu, dwu
SrOSZu.
Pluralis. Der Accusativus behält in den o- St. gen. m.
die alte Endung -y, in den jo- St. gen. m. die Endung -e;
Beispiele sind zahlreich. Der Instrumentalis der o- St. gen.
m. und n. hat im sehr zahlreichen Beispielen die alte Endung
-y behalten, daneben haben wir drei Beispiele mit der analog.
Endung -ami, ein Beispiel der jo- St. gen. m. mit der anal.
Endung -mi. Als charakteristisch heben wir hervor die En-
dung -y in einigen werblichen Stämmen auf ä-: sprawy, przadki,
szabelki, szaty, szafarki (die beiden letzteren im Reime). Da-
tivus der weibl. Stämme auf ä-, jä-, i- hat immer die Endung
-am, Z. B. potrzebam, paniam, rzeczam. Genetivus der o- St.
gen. m. mit der ursprünglichen Endung: do Tatar, Turek,
Woloch, ebenso in den St. auf jo-: zwierz nie malo. Locati-
118 RESUMES
vus der o- St. gen. m. endigt; a) auf êch: z. B. na zamcech;
b) auf -och: smardoch; c) auf -ach viermal bei den auf eine
Gutturalis auslautenden Substantiven. Stämme auf jo- m. en-
digen a) auf -ech (zweimal); 4) auf -och: talerzoch; e) auf
-ach (viermal). Weibliche Stämme auf -ä haben in vier Bei-
spielen die analogische Endung -ech (zweimal im Reime);
vergl. oben den Instr. pl. derselben Stämme.
Die Declination der nicht zusammengesetzten (unbestimm-
ten) Adiectiva, Participia und Pronomina ist nur in wenigen
>elspielen erhalten, nämlich im Nom. sing. (pilen, polozen,
niewdziecezno); im Nom. pl. der Adiectiva und Participia perf.
act. Il; im Locat. sing. adverb. Ausdrücke (w cale), und in den
adverb. gebrauchten Particip. praes. act. (brzeczecy, möwiecy etc.).
Declination der Pronomina. Pronomina pers. Er-
halten haben sich folgende ursprüngliche Formen: die abgekürzte
Form des Dativus sing. der 2. Pers.: -€ in sehr zahlreichen
Fäller (der sog. Dativus ethicus); vom Dualis der Loc. der
1, Pers. naju; der Accus. sing. gen. m. der 3. Pers. 5”, und
in Verbindung mit einer Praep. 0%; gen. f. nie. Genug zahlreich
sind auch die Formen der früheren Deelination bei den Pron.
poss. demonstr., wie auch beim Pron. Bses in den Casus obli-
qui. Von den wichtigeren Formen der Numeralia erwähnen
wir: den Nom. ezterzy, den Gen. szesci, den Loc. (oder auch
Dat.) siedmi, den Gen. tysiac (szesé. tysiac).
In der Conjugation sind nur Reste der alten Formatio-
nener halten. Von den Bildungen des Praesenstammes der Impe-
rativus mit der früheren Endung -i: strzezy, posli, przytrzy,
zawrzy, poczyni, neben vielen secundären Formen. Im Praesens
haben folgende Verba die alte Abwandlung erhalten: zywiesz,
zywie, Zywa; rzeczesz, rzecze, rzeczecie, rzeka, Imperat. rzecz;
roscie, rosta; zowie, zowiecie, Zowa; zZenie, Imperat. Zeñmy;
wspomiona. Ausserdem giebt es noch viele Beispiele des Du-
alis, und zwar ausschliesslich in der 1 Person. Ältere Forma-
tionen vom II Stamme: der Aoristus des Verbum byé im
Sing. in Verbindung mit dem Part. praet. II als Conditionalis :
1. Pers. bych, 2. Pers. by, 3. Pers. by. Part. praet. I mit
E
i
-
ia
RÉSUMÉS 119
der Endung -wzsy bei consonantiseh aus lautenden Verben:
zszedwszy, zalegwszy; endlich die ursprüngliche Form des In-
finitivus: id (wynié), skusé.
Syntax.
A. Syntaxis congruentiae. Collectiva gen. f. auf -ijä-:
bracia mila zaplaca (constructio ad sensum); gen. n. auf -ije-
kamienie wola, wegle, knucie, pali go korzenie. Im Dualis
stehen Nomina nach dwa Verba nur in der 1 Pers., und
zwar, wenn das Subjeet nicht ausgedrückt ist, im entgegen-
gesetzten Fall nur Plur. (ja i ty umieram). Die Copula wird
ausgelassen in der 3 Pers. (meistens im Sing.) praes. in vielen
Beispielen.
B. Casuslehre.
Nominativus. Namen lebloser Dinge haben immer die
alte Form im Nom. pl. (die sog. persönliche Form); das prae-
dicative Substantiv steht im Nom.: aby byli od swych ojeöw
wyrodkowie. Accusativus. Der Accus. sing. lebender Wesen
hat die alte Form nur in formelhaften Wendungen erhalten;
cf. die Flexion. Der Accus. persönlicher Substantiva hat über-
all die ursprüngliche Form bewahrt. Accus. nach Verba:
rozmyslaé, darowad ‘mit Instr. der Sache), pozyé. Doppelter
Accus. dem lateinischen nachgeahmt: uezynié Niemca glosnego.
Dativus pron. pers. in enklitischer Form: -é kommt sehr häu-
fig vor, einmal sogar in Verbindung mit einem zweiten Dati-
vus. Dat. nach emem Verbum im Infin.: dobry kozuch z po-
ziotka zimie chodzié paniej. Genetivus. Die zahlreichen Ge-
brauchsweisen dieser Casus wurden gruppiert nach zwei Kate-
sorien: 1. der ursprüngliche Genetivus, 2. der ablativische
Genetivus. In der ersten Kategorie kommen vor am häufig-
sten der Gen. partitivus und Gen. qualitatis, in der zweiten
der Gen. nach einer Negation, oder nach Verba mit negativer
Bedeutung. Vom Locativus ohne Praeposition gibt es einige
Beispiele: stöj koñcu mosta; mit temporaler Bedeutung: poseie, |
zimie, lecie.
120 RÉSUMÉS
C. Syntaxdes Verbum.
Hauptsächlich wurden hier berücksichtigt die noch zahl-
reich vorkommenden Formen der sog. Actionsart, und zwar:
die Actio durativa, iterativa I und II Grades sowohl perfeetiv,
wie auch imperfectiv, ausserdem die von Miklosich sogenann-
ten deminutiv-perfectiven Verba (posiedzieé, postaé ete.). Auch
wurde hervorgehoben, dass die perfectiv-iterativen Verba eine
vom Neupolnischen verschiedene Bildungsweise zeigen: sposta-
wiaé — neupoln. poustawiaé, zodmieniaé — poodmieniaé ete.
In den übrigen Kapiteln wird behandelt: die Bedeutung des
Futurum, der Infinitivus, die wichtigsten Arten der Neben-
sätze, besonders der indirecte Fragesatz, die Oratio obliqua,
und der Einfluss der lateinischen Sprache auf die Syntax
Bielskrs.
23. — 2. Lastewicz. 0 obsadzaniu biskupstw w Polsce. I. Epoka Piastow-
ska. (Über die Besetzung der Bisthümer in Polen. I. Das
Zeitalter der Piasten).
Wie in anderen Ländern Europas, so entwickelte sich
auch im Laufe der Jahre in Polen die oberwähnte Frage,
bis sie endlich ihre spätere, den eanonischen Vorschriften ent-
sprechende Form angenommen hat. Der Verfasser bearbeitete
nur die Zeit der Piasten, die er in drei Epochen eintheilt. Die
erste umfasst die Zeit von der Einführung des Christenthums
in Polen bis zum Ende des XII J., die zweite endigt mit dem
letzten Viertel des XIII J., die dritte mit der Berufung des
Ladislaus Jagiello auf den polnischen Thron. In der ersten
Periode übt die weltliche Macht die Obergewalt über die geist-
liche auch in der Zeit aus, in welcher sich schon wo anders
diese von jener gänzlich befreit hatte. Die Landesfürsten sind
natürliche Vormünder und Beschützer der noch jungen Kirche
und ihr mit den Vornehmeren des Volkes herzlich zugethan.
Sie wollen, dass dieselbe sich entwickle, ausbreite und ver-
mehre und dass ihre Diener, die Geistlichen, nicht nur keine
Noth leiden, sondern vielmehr im Wohlstande leben. Sie unter-
|
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|
RÉSUMÉS 121
stützten sie, wo es nur in ihrer Macht stand. Ihrerseits können
die Geistlichen gegen die Regierung nicht den geringsten Vor-
wurf erheben, dass diese sie vernachlässige, oder nicht reichlich
genug versorge. Dieses Übergewicht der weltlichen Macht über
die geistliche findet ihren stärksten Ausdruck bei der Besetzung
der kirchlichen Ämter und in der Ausübung des ius spolii,
welches in dieser Zeit noch in seiner vollen Kraft besteht. Die
bischöflichen Stühle besetzt der Landesfürst selbst durch Über-
gabe des Ringes und des Bischofsstabes (Investitur), nur dür-
fen nach vollendeter Besetzung das versammelte Volk und die
Geistlichen den Namen des Ernannten ausrufen (das Recht der
Nachwahl) und ihn auf diese Weise beehren und hiedurch
feierlich anerkennen. Dies schränkt jedoch in keiner Hinsicht
das fürstliche Recht der freien Besetzung ein, denn weder
das Volk, noch die Geistlichen können dem einmal Ge-
wählten ihre Zustimmung versagen. Ein solcher Widerstand
wäre nicht nur erfolglos gewesen, sondern hätte auch den Zorn
des Fürsten hervorgerufen. In der zweiten Periode nimmt die
Sache eine ganz andere Wendung. In der Mitte des XII J.
zerfällt die bisher mächtige, weil einheitliche Monarchie Bole-
slaus’ I. in vier von einander unabhängige Herzogthümer, wel-
che weder nach innen, noch nach aussen eine Macht entwickeln
können, und deren Herrscher beim Volke eine weit geringere
Achtung, als ihre Vorfahren geniessen. Was diese Fürsten an
Macht und Achtung verloren, das gewannen eben die, welche
bis jetzt im Hintergrunde standen, der Adel und die Geistli-
chen. Die letzterwähnten jedoch überflügeln rasch sowohl den
Adel als auch die Fürsten. Die im westlichen Europa stets
wachsende Frömmigkeit drang auch in Polen ein und hatte
hier weiter gehende Folgen als anderswo. Unter ihrem Ein-
flusse überschüttet man förmlich die Kirche in Polen mit fabel-
haft grossen Schenkungen, es wächst die Anzahl der Klöster
und Kirchen und mit ihr auch die der Güter, welche die Geist-
lichen in ihrer Hand vereinigt haben. Mit dem Reichthume wuchs
auch mit jedem Tage das Ansehen seiner Besitzer und deren
Einfluss auf die weltlichen Angelegenheiten. Diejenigen jedoch,
Bulletin IV 2
122 RÉSUMÉS
welche eine Macht besitzen, verzichten nicht so leicht auf die-
selbe, und die polnischen Fürsten, obwohl sie sehr fromm und
den Geistlichen gewogen waren, wollten keineswegs freiwillig
auf die bis jetzt besessene Autorität verzichten, sie wurden je-
doch dazu genöthigt. Nur das Herzogthum Krakau hat die
Suprematie der Geistlichkeit stillschweigend anerkannt, die an-
deren Herzogthümer widersetzten sich derselben. An der Spitze
der Widerstrebenden stand der Herzog von Posen, Ladislaus
der Dünnbeinige, welcher schon bei der Besteigung des her-
zoglichen Thrones die Verhältnisse in seinem Herzogthume nicht
im besten Zustande gefunden hat. Unbekannt mit der Lage
des Landes, ohne die schon geänderten Verhältnisse zu verstehen,
wollte er so unumschränkt regieren, wie seine Vorfahren. Gleich
von Anfang fand er einen vom Posener Erzbischofe Heinrich
von Kietliez trefflich organisierten Widerstand der Geistlichen.
Er wollte ihn brechen und zwang den Erzbischof das Land
zu verlassen. Heinrich wandte sich an den Papst Innocenz III
um Hilfe und dieser nahm ihn sehr freundlich auf. Von der
Lage der Geistlichen in Polen und von der Schwäche des Her-
zogs Ladislaus unterrichtet, versprach der Papst eine energische
und wirksame Unterstützung. Er erliess sofort eine Reihe von
Schriften an den Herzog Ladislaus, an die anderen polnischen
Fürsten, an das polnische Volk und die polnischen Geistlichen, in
welchen Schriften er das Verhältniss der geistlichen Gewalt zur
weltlichen erörterte, und die Geistlichkeit zur strengen Solidarität
mit dem Erzbischofe aufforderte. Der Erzbischof kehrte als Trium-
phator in seine Diöcese zurück. Der Widerstand des Herzogs
wurde, als sich noch dazu die politischen Verhältnisse seines
Landes verwickelten, immer schwächer und verschwand nach
und nach gänzlich. Nach ihm fand sich niemand, der den Kampf
mit der Kirche hätte aufnehmen wollen, und von nun an wird
ihre Macht fast mit jedem Tage grösser. Es versteht sich, dass,
sobald die Kirche über den Staat die Oberhand gewann, dieser
in mancher Hinsicht auf seine früheren Rechte gegen die Geist-
lichen verzichten musste. Das „ius spolii* wurde völlig auf-
gehoben und die Geistlichen gewannen ihrerseits noch solche
RÉSUMÉS 123
Privilegien, von denen sie früher nieht einmal geträumt hatten.
Diese gipfelten hauptsächlich in der vollen Freiheit der kirchli-
chen Güter von allen Lasten zu Gunsten des Staates und in
der Autonomie der geistlichen Gerichtsbarkeit über die Geist-
lichen und über ihre Unterthanen. Unter solchen Verhältnissen
konnte von der Besetzung der kirchlichen Aemter seitens des
Herzogs keine Rede sein. Eines der ersten Resultate dieses
Übergewichtes der Geistlichkeit über die fürstliche Gewalt war
eben die freie Besetzung der bischöflichen Stühle von den Geist-
lichen selbst und die Beseitigung der bis nun herrschenden Praxis.
Das Herzogthum Krakau unterwarf sich zuerst dem Kinflusse
der Geistlichkelt, es bietet uns auch das erste Beispiel einer ca-
nonischen Besetzung des bischöflichen Stuhles im J. 1207, das
zweite war das Herzogtbum Posen. Von nun an haben wir in
der Geschichte des XIII J. bis zum heutigen Tage kein Beispiel
einer Besetzung des bischöflichen Stuhles durch die weltliche
Macht. Die Besetzung erfolgte durch eine freie Wahl, an der
alle Domherrn des betreffenden Domeapitels theilnahmen. In
der Wahl selbst findet der Verfasser keine Abweichung von
der anderswo übliehen Praxis, sie wurde in derselben Weise,
wie in den Domeapiteln anderer europäischen Staaten vorge-
nommen. Man kennt auch hier die Wahl per scrutinium, per
compromissum, per inspirationem oder übrigens per postulatio-
nem und manchmal appellierte man auch hier an den Papst,
gegen die nicht rechtmässige Wahl. Seit der ersten Wahl ent-
standen bei dieser Gelegenheit fast immer in den Domeapiteln
Parteiungen und Streitigkeiten, die erst das päpstliche Urtheil
beilegen musste. Diese freien und selbständigen Wahlen fin-
den jedoch von zwei verschiedenen Seiten ihre natürliche Be-
schränkung. Obwohl der Fürst auf sie nicht unmittelbaren Ein-
fluss übte, versuchte er ihn doch mittelbar, durch andere von
ihm abhängige Personen geltend zu machen. Auf seinem Hofe
und in seiner Nähe lebt eine ganze Reihe von Domherren und
Geistlichen, welche die wichtigsten Hofämter bekleiden. Die-
selben nehmen auch an der Wahl des Bischofs theil. Der Ver-
fasser weist auf Grund statistischer Daten nach, dass die Wahl
rn:
124 RÉSUMÉS
am öftesten auf solche Personen fiel, welehe den Fürsten näher
standen. Es ist klar, dass man dieses Resultat der Wahl nur
jener näheren, intimen Verbindung des Fürsten mit dem neuen
Bischofe zuschreiben muss. Wenn sie auch das Capitel gar
nicht berücksichtigt hätte, so musste es doch bei der Wahl
des Bischofs noch eines in Erwägung ziehen. Wie schon oben
bemerkt, stützte sich damals die Macht der Geistlichkeit auf
die Frömmigkeit des Volkes und des Fürsten und die daraus
entspringende Freigebigkeit. Der Fürst beschenkte immer reich-
lich die Kirche, doch gab er nach seinem Ermessen der einen
kirchlichen Institution mehr, der anderen weniger. Dies musste
ein jedes Capitel bei der Wahl ins Auge fassen. Wählte es
einen Bischof, welcher dem Fürsten nicht lieb war, oder gar
mit ihm in Feindschaft lebte, so verlor dadurch sowohl der
Gewählte als auch das Capitel; zwar erwies ihm der Fürst die
schuldige Ehre, er gab ihm aber nichts. Einen Bischof aber,
welcher ihm genehm war, verehrte der Fürst und beschenkte
ihn auch bei jeder passenden Gelegenheit. Andererseits durfte
auch der Erzbischof ein Wort bei der Wahl des künftigen
Bischofs dreinreden. Ihm steht während dieser ganzen Periode
das Recht zu, den Gewählten in seiner Würde zu bestätigen.
Er konnte ihm seine Bestätigung versagen, wenn er ihn
nicht auf dem bischöflichen Stühle sehen wollte, und dies that
er auch wirklich.
Der bisherige Zustand wurde in der letzten Periode ganz
und entschieden geändert. Zuerst wurden einige der polnischen
Herzogthümer in eine ziemlich starke Herrschaft unter einer
mächtigen Königshand vereinigt. Die Päpste verloren ihren
grossen Einfluss auf die polnischen Geistlichen durch die Ver-
legung ihrer Residenz nach Avignon. Das vormals so kräftige
Band zwischen Polen und Papst wurde sehr locker, und die
Bischöfe von Krakau, die sich vorher durch grossen Patriotis-
mus so sehr ausgezeichnet hatten, standen gegen Ende des
XIII und am Anfange des XIV J. im Rufe der Vaterlands-
verräther. Dies wirkte entscheidend auf die Meinung der neuen
Regierung, welche weder eine unnatürliche Macht eines Standes
RÉSUMÉS 125
(was so gefährliche Folgen mit sich brachte), noch fremden
Einfluss auf die Angelegenheiten des Staates dulden wollte.
Auf diese Art verloren die polnischen Geistlichen auf einmal
zwei mächtige Stützen, den Papst, welcher jetzt für sich selbst
Hilfe suchte, und die Regierung. Infolge dessen sehen wir,
dass die polnische Kirche in dieser Periode nur sehr wenige
und dazu unbedeutende Schenkungen von den Königen be-
kommt. Die Geistlichen fühlen dies und sehen, dass jetzt von
neuen Erwerbungen nicht die Rede sein könne; ihr Bestreben
ist jetzt auf die Erhaltung des bisherigen Besitzes gerichtet.
Der grösste Theil der Privilegien, die in dieser Zeit zu Gunsten
der Geistlichkeit erschienen, beweiset eben dieses ihr Streben.
Diese Privilegien bestätigen ihre bisherigen Besitzthümer und Frei-
heiten. Man darf jedoch keineswegs meinen, dass die polnischen
Herrscher nicht mehr fromm waren, im Gegentheil, sie unter-
liessen es nur ihre Frömmigkeit durch Vergrösserung des
Kirchengutes zu offenbaren. Es entstehen auch in dieser Periode
manche Stiftungen, aber sie kosten ihre Stifter nichts oder sehr
wenig. Je mehr die Freigebigkeit des Königs gegen die Geist-
lichen abnahm, und seine Macht wuchs, desto mehr mussten dies
die Geistlichen fühlen und die alten, guten Zeiten zurück-
wünschen. Die Wahlen bestanden noch fort, aber die Päpste
selbst versuchten es ihre Ausübung unmöglich zu machen, in-
dem sie durch Verbote und Vorbehalte das Recht der Besetzung
aller Kirchenämter ohne Mitwirkung jener Corporationen, die
dieses Recht bis jetzt besassen, für sich zu erlangen strebten.
Der erste Papst, welcher dieser neuen Richtung der päpstlichen
Politik Ausdruck gegeben hat, war Clemens IV; seinem Bei-
spiele folgten Gregor X und Bonifacius VIII. Es ist selbst-
verständlich, dass das Recht der Besetzung der vacanten bi-
schöflichen Stühle für sie von der grössten Wichtigkeit war,
und dass sie dasselbe allen Capiteln entziehen wollten. Darin
fanden sie jedoch den heftigsten Widerstand sowohl bei den
Domherren, als auch bei den Königen, so oft die Besetzung
ihren Absichten nicht entsprach.
126 RÉSUMÉS
Um die päpstliche Ingerenz unmöglich zu machen, ver-
einigen sich die Mitglieder der Capitel, lassen während der
Wahl jeden Zwist ruhen und trachten einen Candidaten zu
wählen, welcher allen gesetzlichen Anforderungen entspräche.
Wie aber der Wahlact zum Papste gelangt, denn die Bedeutung
der Confirmation des Erzbischofs von Gnesen wird geringer,
erklärt ihn dieser unbedingt für null und nichtig, weil er das
Besetzungsrecht für sich vorbehalten hat und er verleihet das
auf diese Art erledigte Bisthum aus eigener Macht fast in der
Regel dem, welchen eben auch das Capitel gewählt hatte. Auf
diese Art bestehen in der Praxis sowohl die frühere Capitel-
wahl als auch das vorbehaltene Besetzungsrecht des Papstes
nebeneinander. Es gereicht dies der königlichen Gewalt nur
zum Vortheil, denn der König kann, falls es ihm unmöglich
ist, seinen Candidaten im Capitel durchzusetzen, denselben beim
Papste durchsetzen. Andrerseits zog das Capitel im Bewusstsein
dieser Sachlage es manchmal vor, dem königlichen Antrage,
falls dieser nur annehmbar war, nachzugeben als eine Beein-
trächtigung seines Ansehens durch Annulierung der bewerk-
stelligten Wahl zu erleiden. Bei Nachweisung dieser These
führt der Verfasser mehrere Fälle ebenfalls aus dieser Periode
an, wo zwischen dem Gewählten und dem Könige noch vor
der Wahl ein näheres Verhältniss bestand.
24. — A. Lewickr. Polityka polska wzgledem panstw sasiednich i ziem ru-
skich w r. 1432. (Über die Politik Polens gegen die Nachbar-
staaten und gegen die Ruthenen im J. 1432).
Die Abhandlung des Professors Lewicki über die Politik
Polens im J. 1432 ist ein Absehnitt eines grösseren, von dem
historisch-literarischen Vereine m Paris im J. 1890 mit dem
ersten Preise ausgezeichneten Werkes, an dessen Vollendung
der Verfasser gegenwärtig arbeitet.
Der Verfasser erörtert zuerst die Bedeutung der polnisch-
littauischen Union mit Rücksicht auf das Verhältniss der Ja-
RÉSUMÉS 127
gellonischen Monarchie zu den Nachbarstaaten. Nach seiner
Ansicht war die Union eben mit Rücksicht auf dieses Verhält-
niss in hohem Grade revolutionär. Denn sie hatte — im Ge-
gensatz zu dem im Mittelalter allgemein üblichen germanischen
System — eine neue Art der Culturarbeit geschaffen, und
zwar nicht durch Unterwerfung und Ausrottung des Schwä-
cheren, sondern durch freiwillige Veremigung der Völker zu
einem gemeinschaftlichen Staatsleben auf Grundlage der Gleich-
heit. Darum fand sie Sympathie bei den Nachbarvölkern,
dagegen Hass bei ihren Regenten. Es unterwerfen sich ihr
also freiwillig die ungarischen Lehensleute, die Böhmen und
Ungarn suchen Könige m Krakau und Wilno, und in den
Ländern des Deutschen Ordens erwacht jene Sympathie für Po-
len, welche mit der Vernichtung der Herrschaft des Deutschen
Ordens und mit der Vereinigung Preussens und Livlands mit
Polen endigte. Andererseits entsteht jener Hass gegen die
littauisch-polnische Union in Sigismund, König von Ungarn
und Böhmen und im Deutschen Orden; beide machen Vorschläge
in Betreff emer Theilung Polens und arbeiten unermüdlich
daran, diesen Völkerbund, welcher eine solche Gärung in ihren
Ländern hervorbrachte, zu sprengen. Polen zog aber anfangs
noch nicht die letzten Consequenzen aus den Ideen, von denen
es bei der Bildung jenes Bündnisses geleitet ward. Wenn dem
katholischen Littauen gegenüber das Princip der Gleichheit
anerkannt wurde und man sich hievon stets leiten liess, so wurde
man den schismatischen Ruthenen gegenüber diesem Prineipe
untreu. Gleich anfangs erliess Jagiello drakonische Gesetze
gegen den ruthenischen Ritus, unter ihm und unter Witold waren
die Ruthenen von der Bekleidung der höheren Würden und
von dem grossfürstlichen Rathe ausgeschlossen und im Lande
waltete nach der Aussage der Zeitgenossen (Lewicki, Codex
Epistol. II pag. 273 et passim) die eiserne Zuchtruthe. Dies
war allerdings niemandes, sondern nur des Zeitgeistes Schuld,
aber es war jedenfalls ein Widerspruch gegen den Geist der
littauisch-polnischen Union und sollte sich später rächen. Im
Verhältnisse zu den auswärtigen Mächten aber scheint man
128 RÉSUMÉS
in Polen anfangs nicht daran gedacht zu haben, die Sympa-
thien, welche der polnisch-littauischen Union von den Nachbar-
völkern entgegengebracht wurden, für sich auszunützen. Das
Verhältniss zu den Nachbarfürsten blieb ein loyales; mit Aus-
nahme der hussitischen Episode, welche Polen octroyiert wurde
und die nur als eine Manifestation zu betrachten ist, hört man
wenigstens von keinerlei polnischer Propaganda bei den Völ-
kern der Nachbarstaaten, welche gegen die Regierung gerich-
tet wäre. JagieHo und die Polen wurden durch den katholi-
schen Glauben davon abgehalten, und vielleicht waren auch
die Consequenzen der Principien, die man ins Leben rief,
noch nicht vollständig zu ihrem Bewusstsein gelangt. Die
littauisch polnische Union wirkte durch sich selbst, so zu sa-
gen, demoralisierend auf das System des Mittelalters ein, anfäng-
lich ohne eine bewusste Propaganda von Seiten Polens.
Der Aufstand Swidrygiellos, welcher diese littauisch-pol-
nische Union selbst ernstlich bedrohte, bewirkte eine Änderung
der Verhältnisse. In diesem Aufstande kämpfte Littauen für
sein Staatsrecht, die Ruthenen für ihren Glauben, und es kam
zwischen ihnen momentan ein Bündniss zustande. Bald gewann
aber das russische Element und dessen Bestrebung so entschie-
den die Oberhand, dass Littauen in den Hintergrund tritt und
der Aufstand einen grell antikirchlichen Charakter annimmt.
SwidrygieHto wollte als römischer Katholik mit der Kirche nicht
brechen, allein die von ihm wach gerufenen Elemente gewan-
nen die Oberhand über ihn, und so wurde er sogar wider
Willen von dieser Strömung erfasst. Mit SwidrygieHo verband
sich der schismatische Wojewode der Moldau Alexander; man
unterhandelte mit den Hussiten, Alexander unterstützte sogar
ihre Propaganda in seinem Lande, man verband sich mit
Psköw, Nowogröd und mit den Tataren (classische Belege hie-
für in Lewicki, Codex Epistol. II Nr. 204 et passim). Mit
diesen antikirchlichen Elementen verbündeten sich überdies
auch jene, deren heiligste Pflicht es war, den katholischen
Glauben zu schützen, der römische Kaiser Sigismund, König von
Ungarn und Böhmen und der Deutsche Orden. Sigismund ist
RÉSUMÉS 129
der Haupturheber oder, wie man sich im Deutschen Orden
ausdrückte, „die Quelle und der Ursprung“
Anders konnte es auch nicht sem. Zufolge der Anziehungskraft,
dieses Bündnisses.
welche Polen auf die benachbarten Völker ausübte, waren
Sigismund und der Deutsche Orden grundsätzlich offene oder
heimliche, aber jedenfalls bereite Feinde der littauisch-polnischen
Föderation, und es war vorauszusehen, dass sie im Falle einer
dem Bündnisse drohenden Gefahr, sich der Partei anschliessen
werden, welche es gelöst hat. Polen sah sich vergeblich nach Bun-
desgenossen um; unter den Regenten konnte es auch keine
haben. Nur von dem Papst war es zu erwarten, dass er auf
seine Seite treten wird und er that es auch; doch war sein
Einfluss mehr moralischer Natur und bald wurde derselbe durch
das Verhältniss des Papstes zum Baseler Coneil geschwächt.
Die Polen suchten auch eine Verständigung mit den
Hussiten zu erzielen; aber eme Disputation mit ihnen in Krakau
(im März 1431) blieb erfolglos, weil man sich damals noch keine
Rechenschaft von dem Ernst der Lage gab. Bevor noch das
Bündniss Swidrygielfos mit dem Kaiser und dem Deutschen
Orden zustande kam, begannen die Polen ganz allein gegen
Swidrygiello den Krieg, welcher mit dem Waffenstillstand von
Luck endigte. Da unternahm der Orden jenen unverhofften
und so schrecklichen Raubzug, wie ihn Polen nicht gesehen
hat. Vier und zwanzig Städte und über tausend Dörfer wurden
ein Opfer der Flammen, die schändlichsten Greuelthaten wurden
verübt; polnischerseits wurde behauptet, man habe damals
polnischen Männern die Geschleehtsglieder verstümmelt, um
die polnische Nation auszurotten (Lewicki, Cod. Epistol. II,
pag. 303).
Erst jetzt sahen die Polen ein, in welcher Lage sie sich
befinden, und dies so wie die unerhörte Entrüstung über den
deutschen Orden bewirkte eine der denkwürdigsten Wendungen
in der Geschichte der polnischen Politik. Das den Polen zu-
gefügte Unrecht schien ihnen offenbar zu sein, ihre Bestre-
bungen edel, auf die Ausbreitung des Glaubens und das Wohl
der Kirche gerichtet; aber dieses Streben und ihr Unrecht
130 RÉSUMÉS
fanden in der Welt keinen Anklang. Im Gegentheil, diejenigen,
welche vor allem berufen waren dieses Wohl zu schützen, ver-
banden sich mit ihren Feinden und zugleich den Feinden des
Glaubens und der Kirche, ja selbst das allgemeine Coneil trat
in Folge seines Zerwürfnisses mit dem Papste auf die Seite
des Kaisers Sigismund, welcher der Urheber dieses Unglücks
war. Nun sah man ein, dass die bisherige schablonenartige
Politik, unter steter Bande dm des internationalen An-
standes, zu keinem Ziele führe, dass zur Durchführung der
neuen Prineipien die alten Mittel nicht mehr hinreichen, daher
beschloss man mit vollem Bewusstsein die letzten Consequenzen
aus diesen Grundsätzen zu ziehen, um sich mit denselben zum
Siege zu verhelfen. Da erklärte Jagiello, er wolle von nun an
mit „jeder Nation, vor allem mit der deutschen“ den Krieg
führen, was so viel hiess, wie mit dem ganzen damaligen System.
Davon wusste man zwar bisher etwas, man hielt jedoch diese
berühmten Worte für eitle Prahlerei; der Verfasser behauptet
auf Grundlage neuer Quellen (Lewieki, Cod. Epistol. Nr. 207)
dies sei vollkommener Ernst gewesen und weist überdies nach,
dass die nunmehr von den Polen angewandten Mittel wirklich
nicht anders als für eine Kriegserklärung gegen das ganze
damalige System angesehen werden müssen.
Man verband sich also erst jetzt mit den Hussiten. Man
hatte von früherher Aufträge des Papstes Eugen IV Unter-
handlungen mit ihnen anzuknüpfen, jetzt machte man davon
Grebrauch. Die Gesandten der Hussiten kamen zum König
nach Pabianice, wo sie mit offenen Armen empfangen wurden;
man weigerte ch jetzt nicht im "ihrer Gegenwart den Goes
dienst abzuhalten und sie sogar zum Empfange des hl. Abend-
mahls zuzulassen, und zwar über ausdrücklichen, durch Unter-
schriften bekräftigten Auftrag der Bischöfe mit Erzbischof Albert
an der Spitze. Von Zbigniew Olesnicki und der Universität
wurde ihnen zwar in Krakau eine Demonstration gemacht, welche
jedoch, wie der Verfasser nach dem späteren Verhalten Zbi-
gniews urtheilt, vielmehr für eme Kundgebung zu Gunsten des
Baseler Coneils als gegen die Hussiten anzusehen ist. Wie dem
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RÉSUMÉS 131
auch sei, es steht fest, dass man mit den Hussiten damals ein
Bündniss geschlossen habe und zwar, wie es der Künig selbst
behauptete, „gegen jede Nation, namentlich die deutsche“ (Mar-
tene et Durand, Coll. VIII S. 303 und 307, Codex Epistol.
II Nr. 207). Das war ein wichtiger Erfolg; man gewann
nämlich die Hilfe des schrecklichsten Feindes gegen den Deut-
schen Orden; die zahlreichen Freunde des Ordens, die benach-
barten deutschen Fürsten, wurden lahm gelegt, und dem Swi-
drygiello ein Bundesgenosse entzogen, mit welchem er selbst wohl
sich verständigt hätte. Allein die Hussiten wurden für den
Abschaum der menschlichen Gesellschaft gehalten; mit ihnen
ein Bündniss eingehen, hiess fast dieser Gesellschaft den Krieg
erklären.
Bald darauf erschien eine polnische Gesandtschaft in Un-
garn, um dem eben in Ofen versammelten Landtage in Ab-
wesenheit des Königs Sigismund in einer Privataudienz im
Namen des Königs, der Königin, ihrer Söhne und der polni-
schen Barone nachstehende Erklärung abzugeben: Erfahret es
von uns selbst, bevor es andere Euch melden, dass wir einen
Vertrag und ein Bündniss mit den Hussiten gegen jede Nation,
namentlich die deutsche, doch nicht gegen die ungarische Nation
geschlossen haben, denn mit den Ungarn, die an uns von alters-
her mit herzlichsten Banden geschlossen sind, wollen wir nach
wie vor in Freundschaft leben (Martene et Durand, Coll. VII,
161, 164). Von dieser eigenthümlichen Erklärung wusste man
bisher nicht sich Rechenschaft zu geben, welche Bedeutung
sie hatte und welchen Eindruck sie auf die ungarischen Magna-
ten gemacht. Der Verfasser theilt ein bisher unbekanntes
Schreiben des Königs Sigismund an die ungarischen Regenten
mit, welehes die Antwort des Königs auf den Bericht von dem,
was vorgefallen, enthält (Cod. Epist. II. Nr. 207) und von
Foseari, dem Dogen von Venedig, aufgefangen und JagieHo
in Abschrift mitgetheilt wurde (Cod. Epist. II. Nr. 209). Aus
diesem Schreiben ist ersichtlich, dass man dies als Agitation
von Seite Polens zu betrachten habe, um die Ungarn wider
Sigismunds Willen für emen Kampf mit „der deutschen Nation“
132 RÉSUMÉS
zu gewinnen, und dass diese Agitation nicht ohne Erfolg ge-
blieben ist, weil der Landtag eine eigene Gesandtschaft aus
diesem Grunde nach Polen zu schicken beschloss und überdies
dem Begehren Sigismunds, an das Baseler Concil Gesandte zu
schieken, keine Folge leistete, nach Sigismunds Meinung auch
auf Anstiften des Königs von Polen.
Eine ebensolche Agitation unternahmen die Polen nunmehr
in Preussen, um die dortige Bevölkerung zum Widerstande
gegen die Politik des regierenden Ordens zu bewegen. Es
ist bekannt, welch drohende Streitigkeiten damals in Preussen
zwischen der Bevölkerung und dem Orden wegen des mit
Swidrygietlo gegen Polen geschlossenen Bündnisses entstanden
waren, und ein grosser Theil der Misserfolge des Ordens sowie
des endlichen Sieges der Polen ist wohl dieser drohenden
Stellung der Bevölkerung Preussens zuzuschreiben. Der Ver-
fasser behauptet, dass dieser Aufruhr der Preussen gegen den
Orden durch polnische Agitation wenn nicht angestiftet so doch
wenigstens von ihr geschürt wurde. Man vermuthete schon
damals in den Ordenskreisen, dass wohl nur der Polenkönig
dem Deutschen Orden eine solche „Bosheit“ zufüge (Toeppen,
Acten der Ständetage Pr. I Seite 571), überdies liefert das
spätere Verhalten der Polen bei den Friedensverhandlungen
unzweifelhafte Beweise dafür. Denn die Polen beschlossen da-
mals weder mit Sigismund noch mit dem Orden ohne umittel-
baren Antheil der Unterthanen zu unterhandeln und einen Frie-
den nicht anders, als nur unter eigener Garantie dieser Unter-
thanen anzunehmen. Als nun das Baseler Coneil seine Vermitt-
lung zwischen Polen und Sigismund anbot, erklärte der König
von Polen, dass weder er noch Sigismund ohne Mitwissen der
Magnaten etwas unternehmen können, weil die zwischen Polen
und Ungarn bestehenden Verträge mit Genehmigung der Ma-
gnaten beider Länder geschlossen worden sind (Joh. de Segovia
in Mon. Coneil. II 620—621). In den nachherigen Unterhand-
lungen mit dem Deutschen Orden aber war eines der hauptsäch-
lichsten Hindernisse, an welchen sie scheiterten, die nachstehende
von den Polen gestellte Bedingung: der Hochmeister des
ut Bee
RÉSUMÉS 133
Ordens und der König von Polen werden ihren Unterthanen
Urkunden ausfolgen, womit sie dieselben im Falle der Nichter-
füllung der Friedensbedingungen des Gehorsams entbinden, und
diese Urkunden sollten die beiderseitigen Unterthanen gleichwie
selbständige vertragschliessende Parteien unter einander aus-
tauschen. Der König von Polen hat eine solche Urkunde wirk-
lich ohne weiteres ausgestellt (nach dem Original im Cod.
Epist. II Nr. 224), denn ihm war diese Bedingung nicht ge-
fährlich; der Hochmeister jedoch wollte mit Rücksicht auf die
Stimmung seiner Unterthanen sich zur Ausstellung einer sol-
chen Urkunde unter keiner Bedingung verstehen (Cod. Epist.
I. NNr. 227 und 228 und Toeppen, Acten, an mehreren Stel-
len unter 1433 und 1434) und daran scheiterte hauptsächlich
alles, bis erst die Niederlage bei Wilkomierz den Orden zwang
nachzugeben. Das war schon eine vollständig zielbewusste
Begünstigung der gegen ihre Obrigkeit sich auflehnenden
Bevölkerung.
Ebenso verfuhren die Polen in Littauen. Dort, wo sich
die schismatischen Ruthenen der Herrschaft bemächtigt hatten,
wuchs die Unzufriedenheit der katholischen Littauer immer
mehr. Die Polen beschlossen diese Stimmung der littauischen
Bevölkerung auszunutzen, denn es kann keinem Zweifel unter-
liegen, dass die Sprengung des littauischen Reiches in die zwei
Bestandtheile Littauen und Reussen durch Erhebung Sigismunds,
des Sohnes Kiejstuts, gegen Swidrygiello, ein Werk der Polen
und namentlich des eigens dazu abgesandten Castellans von
Sieradz Laurentius Zaremba gewesen sei. Auch hier finden
wir also eine Berufung an das Selbstbewusstsein der Bevölke-
rung wider deren anerkannte Obrigkeit. Am interessantesten ist
jedoch das damalige Verfahren der Polen gegen die Ruthenen.
Nach dem Sturze Swidrygiellos schickte Jagiello eine Gesandt-
schaft nach Littauen mit vollständiger Vollmacht, Sigismund
auf den Thron zu setzen und Verträge nach eigenem Ermessen
abzuschliessen. Diese Gesandtschaft erneuerte den 15. October
1432 nicht nur die Union mit Littauen, sondern sie stellte
auch an demselben Tage im Namen des Königs von Polen ein
134 RÉSUMÉS
Document aus, mit welchen alle einst den Littauern bewilligten
Privilegien und Freiheiten auch auf die schismatischen Ruthe-
nen, Fürsten, Adel und Bojaren, ausgedehnt wurden; sie sollten
nunmehr alle dieselben Rechte geniessen, untern andern auch
Ritterwappen führen, welche ihnen von den Littauern wie einst
diesen. von den Polen verliehen werden sollten (Malinowski,
Ausgabe des Wapowski II S. 207). Dieser im Namen des Kö-
nigs ausgestellten Urkunde wurden die Siegel der Mitglieder
der polnischen Gesandtschait beigegeben, an der Spitze der-
selben stand kein geringerer, als der Bischof von Krakau
Zbigniew Olesnicki, das vermeintliche Haupt der „Ultramon-
tanen*“ in Polen. Fünfzehn Tage später erschien bei dem
König Jagielto in Lemberg eine Gesandtschaft aus Luck, wel-
ches eben belagert wurde, um diese Stadt freiwillig dem König
zu unterwerfen. Dafür erhielt die Stadt ein gleiches Privilegium :
der König ertheilte den Bewohnern von Euck, und zwar ohne.
Unterschied, ob sie dem römischen oder dem orientalischen d. i.
griechischen Ritus angehörten, die Vorrechte und Freiheiten der
Polen und versprach, die Aufhebung der ruthenischen Kirchen
oder deren Verwandlung in römische weder anzuordnen noch
zuzulassen, und keinen Ruthenen zur Annahme des römischen
Ritus zu zwingen (Cod. Epist. I Nr. 82). Diese Urkunde wurde
wieder von zwei katholischen Bischöfen, Johann, Erzbischof von
Lemberg und Johann, Bischot von Chelm, unterzeichnet. Das sind
wahrhaft erstaunliche Thatsachen und schwerlich hätte damals
ein anderer Katholik, geschweige denn ein katholischer Bischof,
dasselbe gewagt. Zu bemerken ist auch, dass damals Rothruss-
land und Podolien endgiltig den Kronländern gleichgestellt
wurde.
Dies alles geschah im Verlaufe von einigen Monaten:
die denkwürdige Gesandtschaft nach Ofen und der Sturz Swi-
drygielos erfolgte im August 1432; den 8 September schickten
die Anführer der Taboriten den bekannten Drohbrief an den
Deutschen Orden; es kann daher keinem Zweifel unterliegen,
dass man da nach einem einheitlichen, wohldurchdachten Plane
handelte.. Das war demnach eine vollständige Wendung der
RE NT NT EE
RÉSUMÉS 135
Politik; ein Bruch mit der Schablone, sich um das Urtheil der
Welt zu kümmern; es war wirklich em Krieg „gegen jede
Nation, namentlich die deutsche“. In der polnischen Politik
liess man sich meistentheils von idealistischen Rücksichten leiten;
hier haben wir ein seltenes aber ungemein charakteristisches
Beispiel einer realen Politik, welche nur das Wohl des Staates
bezweckt. Aber es waren auch zugleich die letzten Consequen-
zen der Prineipien, welche der littauisch-polnischen Union zu-
srunde lagen.
Wurde aber der gewünschte Erfolg erzielt? Der Verfas-
ser antwortet bejahend. Directe Qucellenbeweise fehlen hier
zwar, aber bekannte Thatsachen bestätigen es. Die Hussiten
haben durch ihren furchtbaren Einfall den Orden im hohen
Masse geschwächt. In wiefern die Ungarn moralisch oder ma-
teriell den Polen Hilfe geleistet, ist nicht bekannt. Das eine
aber steht fest, dass der Haupturheber dieser Unruhen, der
König Sigismund von Ungarn, trotz fortwährender Drohungen
und feierlicher dem Orden geleisteten Versprechungen, es zu
einem Kriege mit Polen nicht gebracht hat. Was aber Preus-
sen betrifft, so hatten ja die Polen keine eifrigeren Anhänger
ihrer Politik als die preussischen Ritter und Städte, welche der
kriegerischen Politik des Ordens einen noch heftigeren Wider-
stand entgegensetzten und ihre Herren derart lähmten, dass
dieselben nach dem in Folge des Einfalls der Hussiten geschlos-
senen Waffenstillstande trotz des besten Willens den Krieg nicht
mehr zu erneuern wagten, ja im entscheidenden Momente Liv-
land ohne Hilfe lassen mussten, was die entscheidende Niederlage
bei Wilkomierz zur Folge hatte. An Littauen ist der Erfolg
dieser Politik klar, da doch dasselbe in zwei Theile getheilt
und so Swidrygielfo geschwächt wurde. Aber auch bei den
Ruthenen blieben jene nach der damaligen Meinung anti-
kirchlichen Privilegien nicht ohne Erfolg. Luck, ein strategisch
höchst wichtiger Punkt, unterwarf sich — wie schon bemerkt —
sogleich dem Jagiello; doch auch der berühmte angebliche
Verrath des Metropoliten Herasym, ferner der Verrath des
Fürsten Fedko Nieswicki, vormals des eifrigsten Vorkämpfers
136 RÉSUMÉS
Swidrygiellos, werden wohl auch als die Folgen der neuen
Stellung Polens gegen die Ruthenen angesehen werden müssen.
Es kann demnach mit Recht behauptet werden, dass Polen
seinen endlichen Sieg vor allem dieser seinen verwegenen aber
zielbewussten Politik verdankt.
25. — 8. Smorka. Rapport sur les recherches faites dans les archives
de Rome.
Ces recherches ont été confites en 1889—90 à MM.
S. Windakiewiez et F. Koneczny.
M. Wixpariewicz devait uniquement s'occuper de l’&tude
des manuscrits renfermant les poésies de Calimachus et des
travaux préparatoires pour la publication de ces poésies. Il
a rendu compte du résultat de ses efforts en séance de la
Classe de Philologie, le 15 décembre 1890.
M. Koxeezxy avait été chargé de compléter l’abondante
collection des correspondances de Possevino, déjà recueillies en
1886—87 et 1888.
Il s'agissait ici particulièrement de l'étude des matériaux
contenus, dans les volumes 92 et 93 de „Nunz. di Germania“,
c’est-à-dire de la correspondance des années 1577 à 1581. Le
volume 92 comprend les années 1571 à 1580, durant lesquel-
les Possevino, presque exclusivement adonné aux affaires sué-
doises, ne mentionne celles de Pologne qu’autant qu’elles se
relient à celles de Suède, ou n’en parle qu’ineidemment sous
l'impression de son voyage à travers la Pologne, pour se rendre
en Suede. Dans le volume 93 se trouvent les pièces relatives
à la mission de Possevino au sujet de la paix entre Bathory
et Ivan-le- Terrible (1581).
La nature de ces divers matériaux a nécessité un travail
différent pour chacun de ces deux volumes. Pour les matériaux
concernant les années 1577 à 1581, M. Koneezny s’est borné
à résumer sommairement la correspondance touchant les affaires
de Suède, correspondance utilisée en partie par Themer; puis
nuits dut dt
RÉSUMÉS 157
il a rapporté des copies textuelles ou de copieux extraits de
toutes les lettres ayant trait directement aux questions polonai-
ses. Quant aux documents contenus dans le volume 93, ils
ont été pour la plupart publiés par Tourguéniew (Monumenta
Russiae historica), Pierling (Bathory et Possevino), Theiner (Ann.
eccl.). Il ne restait done plus à M. Koneezny qu'à prendre, soit
des copies, soit des extraits, ou à faire des résumés (selon
l'importance des matériaux) des documents négligés par Tour-
guéniew, Pierling et Theiner.
C’est au mois de juin 1578, que Possevino, revenant de
son premier voyage en Suède, traversa la Pologne par Danzig,
Varsovie et Cracovie, avant de gagner Rome. Bathory avait,
quelques mois auparavant (février 1578), écrit à Jean III, roi
de Suède, une lettre proposant une alliance perpétuelle de la
Pologne et de la Suède contre la Russie. Cette lettre, comme
l'atteste Possevino, eut une influence décisive sur Jean III et
le détourna des hérétiques. Jean III envoya Possevino en mis-
sion secrète auprès de Bathory. Mais Possevino ayant hâte
d'arriver à Rome, ne put voir Bathory qui était alors à Léo-
pol. Il se déchargea donc sur le nonce Caligari du soin d’ac-
complir cette mission qu'il lui dévoila, et écrivit lui-même à Ba-
tory une lettre datée de Cracovie, le 13 juillet 1578.
Au printemps de 1579, Possevino revient en Suède fai-
sant de nouveau route par la Pologne. Il est à Cracovie le
3 avril; le 17 et le 23 à Varsovie; le 27 à Wloclawek. U
passe, en Prusse, les mois de mai, juin, et juillet, et le 7 aoüt
il arrive à Stockholm.
En Prusse, Possevino s’est principalement occupé du sémi-
naire nouvellement fondé de Braunsberg. On devait y instruire
des cleres non seulement pour la Prusse et la Suède, mais
encore pour la Lithuanie, la Ruthénie et même la Moscovie.
Possevino apporte tous ses soins A gagner les eleres Ruthéniens,
il venait même d'en placer quelques uns à Olmütz. C’est
à partir de ce moment que les affaires de Ruthénie commen-
cent à l’intéresser et l’intéresseront de plus en plus. Il se
passionne pour la conversion au catholicisme de la famille des
Bulletin IV 3
138 RÉSUMÉS
ducs de Stuck et commet Skarga à la continuation de cette
oeuvre. Les lettres de cette époque renferment nombre de dé-
tails curieux sur cette famille illustre et sur les seigneurs ruthé-
niens en général. Le vieux duc de Stuck, à son lit de mort,
avait fait jurer à ses fils de ne point passer „a la foi latine.“
Le fils aîné est grec orthodoxe zélé, le plus jeune penche vers
le catholicisme pour lequel, Simon, le second, se prononce ou-
vertement.
Avant de quitter la Prusse pour se rendre en Suède,
Possevino fait un détour jusqu'à Wilna pour sy entretenir
avec Bathory. Le nonce Caligari et le provincial des Jésuites,
François Sunier, l'avaient instamment pressé d’y venir. On
disait, pendant le séjour de Possevino à Cracovie, que Jean
IT enverrait à Bathory, comme auxiliaires contre la Moseovie,
12000 hommes d'infanterie, quelque artillerie et un peu de
cavalerie. L'alliance suédoise devait être avant tout le sujet
de la conférence entre Possevino et Bathory. Possevino arriva
à Wilna au mois de juin 1579 et présenta le bref du pape
au roi. Le secrétaire royal, Goslicki, allait précisément revenir
de Suède et le roi souhaitait le mettre en relations avec Posse-
vino. Mais celui-ei ne pouvant attendre son retour, prend
congé de Bathory qui lui donne pour Jean III, une lettre dans
laquelle il promet: aiutarlo in sino col sangue, volendo
egli promover la religione cattolica. Les lettres écri-
tes pendant ce court séjour de Possevino sont remplies de faits
intéressants: Le roi s'attache vivement à la polémique théologi-
que; il discute avec les seigneurs grecs orthodoxes. Possevino
lui avait donné, entre autres ouvrages, un petit livre récem-
ment traduit du gree en latin, un concilio efesino; le roi
y puise de nouveaux arguments pour ses controverses. Posse-
vino témoigne le désir de fonder à Wilna un séminaire pour
les Ruthéniens et les Tartares; l’évêque de Wilna appuie ce
projet et Zamoyski doit se charger d'amener des cleres de Tartarie.
Possevino, de retour de Wilna, rencontre à Braunsberg
Goslicki, rapportant quantité de nouvelles de Suède: 21 navires
de guerre ont fait voile vers la Livonie; on a réuni 12000
tchat.
PT
Gui : ère
RÉSUMÉS 139
soldats en Finlande, pour la prise de Narwa. C’est aujourd’hui
seulement, et par la relation de Goslicki, que nous sommes éclairés
sur les intentions de Bathory dans les négociations avec la
Suede:..... ne ilre di Sueccia haveva voluto pro-
metter di sottoporre le sue genti al commanda-
mento del re di Polonia, car, prétendait-il, plusieurs fois
dejà les Suédois ayant secondé les Polonais, ceux-ci les avaient
abandonnés. Ma che perro aiutarebbe con questa
altra strada il re di Polonia.
Possevino ne réussit pas en Suède; les chances de la
réaction catholique baissent de plus en plus. Aussi Possevino
tient-ıl à établir les meilleures relations entre la cour Suédoise
et la Pologne catholique. On forme le projet de marier la
princesse royale de Suède, Anne, au jeune Etienne Bathory,
neveu du roi. Possevino et le nonce Caligari sont pleins d’ar-
deur pour la conclusion de cette union; Catherine Jagellon
sy montre favorable. Elle n’eut cependant pas lieu, quoique
le roi Etienne — comme l’affirme Possevino — la souhaität
vivement; le jenne Etienne Bathory contracta un mariage clan-
destin en Transylvanie. L'affaire de la guerre contre la Moscovie,
n'avait pas avancé de beaucoup. L/attitude menacante et pro-
vocatrice du Danemarck inspirait des craintes à Jean III. En
quittant la Suède vers le milieu d'août 1580, Possevino fut
autorisé par Jean III à négocier avec Bathory, une alliance
ou ligue (lega) contre la Moscovie. Cependant pressé de rentrer
à Rome, cette fois encore, Possevino confia cette mission au
nonce Caligari. C’est à la même époque qu’arriva en Pologne,
l'agent suédois Olaf de Suerchero, per le cose di Mos-
covia e di Napoli (Héritage de la reine Bone). Les in-
formations les plus remarquables des lettres de Possevino de
cette période, concernent la prince royal Sigismond qu’on indi-
que déjà en 1580 comme le futur roi de Pologne. Le 20 août
1580, écrivant de Danzig au cardinal de Como, Possevino
parle de Sigismond: che potrebbe un giorno essere Re
di Polonia. Il écrit pourtant à Caligari: La regina di Po-
lonia (la reine Anne) con mostrare al detto segre-
3*
140 RÉSUMÉS
tario (l'agent suédois) la speranza, ch’il Principe un
giorno succedesse a questa corona et ch’essa come
à figliuolo pretende lasciare il suo, per aventura
fara qualche cosa di momento. Possevino vit bientôt
après la reine Anne à Varsovie, mais il ne dit pas s’il a con-
féré avec elle au sujet de l’accès éventuel de Sigismond au
trône. Il est néanmoins toujours préoccupé de cette question.
Quelques mois plus tard (novembre 1580), il écrit encore de
Prague au Cardinal de Como, disant que probablement, en cas
de mort du roi Etienne, tutti gli ecclesiastici di Po-
lonia et molti altri signori Polacchi i Lituani dei
piu cattolici et forseanco degli heretici gettereb-
bono l’occhio soprä lui per eleggerlo re.
En somme les lettres de Possevino, écrites en ces circon-
stances, nous apprennent beaucoup de particularités curieuses sur
le prince Sigismond. Nous y lisons, entre autres, que ce prince
avait pris la résolution de s'enfuir de la cour de Suède pour
s’arracher à l'influence protestante. Il voulait se réfugier au-
près de sa tante, Anne Jagellon.
Quant au volume 93 de Nunz. di Germ. (année 1581) il
a pu fournir une abondante gerbe, même après la moisson faite
antérieurement par Tourgueniew, Theiner et Pierling. On y trouve
principalement les lettres de Possevino (au cardinal de Como,
surtout) datées du camp de Pskow, du 8 au 28 octobre 1581,
lettres contenant de trés-précieux renseignements et jetant un
jour nouveau sur la politique de Bathory pendant cette dernière
campagne en Moscovie. Elles expliquent clairement des points
fort obscurs jusqu'ici: la politique contemporaine, les rapports
entre la Pologne et la Suède pendant la guerre avec la Mo-
scovie, leur situation à l'égard de cette dernière et les progrès
sensibles et constants des armées suédoises en Livonie. Il est
absolument évident que Bathory, dans cette guerre avec la Mo-
scovie n’avait avant tout, on peut même dire uniquement en
vue que la Livonie. Ces nouvelles découvertes confirment d’ail-
leurs ce fait définitivement. Aussi les intérets de la Pologne
et ceux de la Suède s'étant confondus en Livonie furent-ils
RÉSUMÉS 141
d’une importance capitale dans la conclusion de la paix avec
la Moscovie.
Après sa double mission en Suède, Possevino surveille
attentivement la marche des affaires de ce pays. Il s'attache
spécialement à établir et à conserver les meilleures relations en-
tre la Pologne et la Suède. La situation d'alors était telle qu'il
regarde un instant la guerre comme une chose inévitable, et
s'attend à la voir éclater entre les deux royaumes. Cette cor-
respondance est done une source précieuse de renseignements
sur ces événements considérables, renseignements dédaignés par
les savants russes qui n’y ont en effet attaché aucune impor-
tance.
Un mémorial fort étendu de Possevino est aussi très riche
en observations pénétrantes. Il porte le titre: Risposte ha-
vute del Sermo Re di Polonia, mentre ragionandosi
della lega contra il Tureo, si dimandö cio che po-
tesse sperarsi delle forze del Moscovito, in caso
ch’egli volesse far da vero, si come nella sua let-
tera accennö à S. Sta; et comme suite: Altre risposte
delSermo del RediPolonia sopra ilviaggiodiPer-
sia in caso del negozio della lega. Possevino y repro-
duit sa conversation avec Bathory roulant sur la ligue contre
les Tures et la participation de la Moscovie à cette ligue. La
date exacte de cette conversation est inconnue; elle a proba-
blement été tenue à Pskow en Octobre 1581. On trouve aussi
ga et la de nombreux éclaircissements sur les questions ecclé-
siastiques de la Ruthénie. La vive intelligence de Possevino
ineidemment attirée par la Moscovie, va s’y intéresser de plus
en plus activement: il espère ouvrir, à travers la Ruthénie
Blanche et la Ruthénie Rouge, une route à la propagande ca-
tholique en Moscovie, en Valachie et en Tartarie.
Après avoir étudié la correspondance de Possevino, M.
Koneczny a tenté de compléter les matérianx que nous possé-
dons sur l’histoire des négociations ouvertes et poursuivies en
1583, 1584, pour constituer une ligue contre les Tures. Il a con-
sacré à ce travail quelques semaines de séjour à Florence.
142 RÉSUMÉS
L'action prépondérante du roi Bathory dans ces négocia-
tions, sollieitait puissamment notre correspondant à augmenter
par ses recherches la somme considérable des pièces sur la ma-
tière, déja recueillies dans les archives de Rome et de Venise
par les missions scientifiques de 1886—87. Le gouvernement
florentin prit une part effective à la formation de la dite ligue,
aussi pouvait -on s'attendre à rencontrer dans le „Archivio
di Stato“ plus d’un document propre à combler les lacunes
des précédentes investigations. M. Koneczny a pu en rassem-
bler plusieurs, tirés des dépêches des envoyés florent ns Otta-
vio Abbioso, Monsign. de Médicis, Bongianni Gianfiliazzi: les
deux premiers écrivent de Rome, le troisième d’Espagne. Les
lettres des 10 octobre 1583, 24 avril 1584 et 29 août 1584,
adressées à la cour de Toscane par le nonce Bolognetto sont
aussi des plus remarquables. Les papiers conservés à Florence
sont done loin d’être sans valeur; ils fournissent de nouvelles
informations sur la période primitive et constitutive de la ligue
de 1582. Il a fallu abandonner l'espoir de trouver à Florence,
des documents sur les projets mystérieux de Bathory en 1586.
Mr. Suorka a terminé sa communication en rendant compte
à la Commission de la marche des recherches continuées dans
les archives de Rome, pendant l’année actuelle. C’est M. V.
ÜZERMAK qui y est préposé, depuis le mois de novembre. Il
est secondé dans sa tâche par le père Brecza. C. R. La non-
ciature de Marius Filonardi, archevêque d’ Avignon (1635-—1643)
est l’objet de leurs études. En outre, M. V. Czermak exa-
mine minutieusement, à la Bibliothèque Barberini, la volumi-
neuse correspondance de Ladislas IV et de la famille royale,
avec le cardinal Barberini (1685—1644).
RTL CORRE PP
RÉSUMÉS 143
26. — V. Heck. Bericht über die Stadtarchive der ehemaligen Herzogthümer
OSwiecim und Zator.
Die Forschungen in den Archiven von sieben Städten
im Gebiete der ehemaligen Herzogthümer Oswiecim und Zator
ergaben kein reichliches Resultat. Die Städte Oswieeim (Auschwitz)
und Zywiee (Saybusch) besitzen gegenwärtig fast kein historisches
Material; aus verschiedenen Gründen ist dasselbe in beiden
Städten zugrunde gegangen. In Oswieeim sind noch Überreste
des Archivs in 7 Büchern erhalten; sechs Bücher enthalten die
Acten des städtischen Rathscollegiums aus der Zeit von 1763—
1780, eines enthält die Aecten des Schöffengerichtes 1763— 1775.
Documente gibt es keine mehr. Die Stadt Saybusch besitzt
weder Documente noch öffentliche Bücher. Die Original-Ur-
kunden sind zwar verloren gegangen, allein im Codex der
Jagiellonischen Universitäts-Bibliothek Z. 3400 sind Abschriften
derselben erhalten, über deren Vollständigkeit sich nichts Be-
stimmtes sagen lässt. Die Archive der anderen fünf Städte ent-
halten 84 Original Urkunden. Hievon entfallen auf Andrychöw
4, auf Biala 12, auf Kety 38, auf Wadowice 21, auf Zator
11. Diese Urkunden haben vorwiegend localen Wert und ge-
hören einer späteren Zeit an. Die älteste Urkunde ist im Archiv
zu Kety aufbewahrt. Sie trägt das Datum Oswiecim den 25.
Mai 1391 und verleiht darin Janusz II Herzog von Oswiecim,
den Bewohnern von Kety zahlreiche Privilegien. Diese Urkunde
ist jedoch nicht im Original erhalten, sondern in einer Bestäti-
gung Kasimirs des Jagiellonen ddto Krakau den 20. März 1454.
Das nächste Document der Zeitfolge nach ist gleichfalls in Kety
erhalten und trägt das Datum Zator den 25. October 1400.
Hiedurch bestätigt Herzog Janusz II den Verkauf von Gütern
in Kety. Die Urkunde ist so schadhaft, dass die Namen der
Personen unleserlich sind. Die drittälteste Urkunde ist das im
Wadowicer Archiv aufbewahrte Privilegium Kasimirs I. Her-
zogs von Oswiecim, d. d. Oswiecim den 10. November 1430
über das Magdeburger Stadtrecht für Wadowice, gleichfalls
nicht im Original sondern in einer Übertragung, nämlich einem
144 RÉSUMÉS
Privileg Janusz IV ddto 20. November 1496 (ohne Angabe
des Ortes). Die übrigen frühesten Urkunden stammen vom
Anfang des XVI Jahrhundertes. In der obgenannten Zahl der
Urkunden sind auch die Zunftordnungen der genannten Städte
enthalten.
Die Anzahl der in den Archiven der genannten Städte
erhaltenen Bücher ist folgende. In Andrychôw sind zwei Bücher
des Bürgermeisteramtes aus der Zeit 1663—1708 und 1750 —
1809 erhalten. In Biadla sind nur lose Bogen in Heften erhalten,
betreffend die städtischen Angelegenheiten im XIII Jhdt. Kety
besitzt 22 mehr oder minder gut erhaltene Bücher; es sind
fast ausschliesslich Acten des städtischen Rathscollegiums aus
der Zeit von 1587—1786 mit vielen grösseren Lücken. Die
Handschrift ist verschieden, stellenweise nur schwer leserlich.
Der Inhalt bietet meist nur locales Interesse, selten findet man
auch etwas von allgemeiner Bedeutung. Ausser den Beschlüssen
des Rathscollegiums, betreffend die Verwaltung der Stadt, sind
hier zahlreiche Kauf-und Verkaufs-Contracte, Schenkungen von
Häusern u. Grundstücken, testamentarische Schenkungen, Ver-
mögensstreitigkeiten, Ehrenbeleidigungs - Klagen, polizeiliche
Angelegenheiten von keinerlei Bedeutung, Schuldverschreibun-
gen, Bestätigungen über empfangene Geldsummen, hie und da
Notizen über vorgenommene Wahlen in der Stadt, über Ein-
nahmen und Ausgaben der Stadt, über Revisionen der Grenzen
des städtischen Gebietes oder über irgend eine andere, wichti-
gere Angelegenheit, die Stadt betreffend. Erwähnensvert sind
zwei in den Acten aufbewahrte Lustrationen von Kety im Jahre
1569 und 1720. Wadowice besitzt verhältnissmässig das meiste
handschriftliche Material, denn die Zahl der Bücher beträgt 43.
Mit Ausnahme von zwei Büchern sind auch hier die Urkunden
des städtischen Rathscollegiums aus der Zeit von 1550—1789
erhalten. Ihr Inhalt ist derselbe wie in den Büchern des Archivs
von Kety.
Ein Ausflug nach Lanckorona, der ursprunglich nicht im
Plane des Verfassers lag, ergab, dass das städtische Archiv nicht
mehr besteht, trotzdem es bis unlängst noch bestanden hat. Durch
PP PE N
RÉSUMÉS 145
Leichtsinn ist dasselbe, wie so viele andere, zugrunde gegangen.
Als Überreste sind noch zwei Bücher des städtischen Rathscolle-
giums von 1589 und 1659 an erhalten.
Diese Erforschung der städtischen Archive ist der Anfang
einer grösseren Arbeit auf diesem Gebiete. Herr Heck beabsich-
tigt auch eine Durchsicht der Kirchen-Privat-und Gemeinde-
Archive in dem Gebiete der einstigen Herzogthümer Oswiecim
und Zator vorzunehmen.
27. — F. Mexrrens „O zastosowaniu teoryi funkcyj symetryeznych do wypro-
wadzenia uktadu zupelnego utworöw niezmiennikowych dla form o dwu
zmiennych.“ (Über die Anwendung der Theorie der symme-
trischen Functionen auf die Deduction eines vollständigen
Systems invarianter Gebilde binärer Formen).
Der Verfasser beweist mit Hilfe der Theorie der sym-
metrischen Functionen, dass es für jede binäre Form einen
endlichen Inbegriff von mvarianten Gebilden gibt, durch welche
alle ganzen invarianten Gebilde dieser Form in ganzer Weise
ausdrückbar sind, und stellt diese Inbegriffe für die Formen
2-ten, 3-ten und 4-ten Grades auf.
28. — J. Scuranm. 0 wpiywie $wiatta na chemiczne podstawiania. {Influence
de la lumiere sur la substitution chimique).
En continuant ses recherches sur l’objet en question, l’au-
teur a trouvé que le paraéthylotoluène, la bromoéthylobenzine,
la bromopropylobenzine normale et la bromobutylobenzine nor-
male, sont, en présence du brome, très sensibles à l’action de
la lumière. Il a obtenu, dans ces conditions, plusieurs dérivés
de ces corps, qu'il serait bien difficile de produire dans des
conditions différentes, et résume ses études dans les propositions
suivantes:
146 RÉSUMÉS
1) Quand on fait agir une molécule de brome sur du
paraéthylotoluène à la lumière solaire, et ensuite une deuxième
Den de ce mötalloide à Vobscurit& et A la température de
100° C., il se forme du p-methylobibromure de styrol qui eri-
stallise en aiguilles, dans sa solution alcoolique, et fond à 44,50C.
2) Dans des conditions analogues, et toujours en présence
du brome, on obtient — de la bromoéthylobenzine, de la bro-
mopropylobenzine normale et de la bromobutylobenzme nor-
male — produits qui se solidifient en partie après leur refroi-
dissement. Après avoir été débarrassés des corps huileux qui
les accompagnent (combinaisons isomères ortho), ces produits
donnent des bromobibromures: de styrol, de féniloallyle et de
fénilobutylène, facilement cristallisables dans leurs solutions alco-
oliques. Le premier de ces bromobibromures fond à 60°C., le
deuxième à 61° C., le troisième à 76,50 C.
3) En étudiant la constitution moléculaire de ces corps,
l’auteur en a tiré: le p- méthylostyrol, liquide qui bout à 170—
175° C., le p- bromostyrol, liquide qui bout à 210—220° C.,
enfin l'alcool bromoféniloéthylénique, corps solide qui fond
à 1020 C., se dissout difficilement dans l’eau et se dépose, de cette
solution, en aiguilles aplaties, fortement réfringentes.
29. — I. Zaxezewskı. ,,0 zalezno$ci ciepta wlasciwego ciat statych od tem-
peratury“. (Sur la variation de la chaleur spécifique des corpe
solides suivant leur température).
Les déterminations ont été faites au moyen d’un calori-
mètre à glace de M. Bunsen, muni d’un tube capillaire gra-
dus. Pour éviter la formation spontanée de la glace à l’inte-
rieur du calorimètre, un manomètre à mercure fut ajusté
à l'extrémité du tube capillaire, et put exercer à l’intérieur de
l'appareil une pression variable à volonté. Ordinairement une
pression de 500 à 760 mm. de mercure suffisait pour rendre le
calorimètre stationnaire. Le tube capillaire, long de 100 .em.,
divisé en millimètres, avait un diamètre intérieur de 0'4 mm., et
star. sin die
RÉSUMÉS 147
contenait en moyenne 1.7 mgr. de mercure par millimètre de
longueur. Le déplacement d’une bulle d’air interrompant la co-
lonne de mercure a été observé à l’aide d’un microscope. Un
objectif augmentant 2 fois en diamètre, et un micromètre ocu-
laire rendaient possible la détermination exacte à 0.05 mm de
‘échelle; cela correspond: à 0.085 milligrammes de mercure.
Comme unité de chaleur, l’auteur a choisi un centième
de la chaleur perdue par un gramme d’eau se refroidissant de
100° à 0° C, c’est-à-dire un ,gramme-degré moyen“. Trois
déterminations faites pour mesurer la masse de mercure qui se
retirait dans le calorimètre, par suite de l'introduction d’une
unité de chaleur, ont donné les chiffres suivants: 15.58, 15.56,
15.58 — en moyenne 15.573 mgr. de mercure à 0° — le
manomètre indiquant 558, le baromètre 734—739 mm.
La chaleur latente de fusion de la glace dépend de la
pression exercée. La variation correspondante étant insignifiante
et mal connue, on a adopté, pour calculer les expériences qui
suivent, le nombre 15.573 comme équivalent en mercure
un gramme-degrè moyen.
Les expériences ont porté sur les deux intervalles de tempé-
rature: 000) + 100% et 00 & — 100°. Les corps ont
été chauffés par un courant de vapeur d’eau bouillante, et la
température déterminéé à l’aide d’un thermomètre à mercure,
dont le vase était entouré du corps en question. Le refroidis-
sement s’accomplissait à l’intérieur d’un thermostat approprié,
rempli d’éthylène liquide, bouillant sous la pression atmosphé-
rique. Pour mesurer la température, on a employé un thermo-
mètre à sulfure de carbone. La correction du thermomètre fut
déterminée après chaque expérience en immergeant immédia-
tement dans l’éthylène la partie du thermomètre qui se trouvait
à l’intérieur du thermostat. La température de l’éthylène bouil-
lant, par rapport à la pression atmosphérique, a été trouvéeit
d'après la courbe de tension de vapeur saturée, déterminée
antérieurement au laboratoire de physique de luniversité.
Les résultats de ces expériences sont consignés dans le
tableau suivant: |
148 RÉSUMÉS
Chaleurs spécifiques.
Intervalles de température. PC | As. Pd. Cu: Ni.
| |
0 à +100. 0:03179, 005561) 0:05726 0‘09217| 010738
0 à -100. ' 008035) 005399 005355] 008514 009470
Variation totale |_0:00144 —0-00162|—0:00371|—0-00703 —0:01268
Variation en %, | 453 | 291 6:48 7:63 11:81
Variation de le chaleur | p.980 |—0:173 |-0:393 |--048 12 006
atomique
n
Intervalles de température. | Fe. | Verre. & Al.
0 à :100. 0‘110910:191510°19775) 0‘21285|
0 à —100. 0‘09499 — 10:13682| 0:19079
Variation totale
10:01592) — |0:06093|—-0-02206| 0.60 | 1:34
Variation en °/, 1435 en il 10:36 16:09 | 473
Variation de la chale .QQc | 791 | -596 ) 5
ari a Re En) 209 | — |—0731/—0:596 |—0 60 | —1:34
L’hydrogene a été employé à l’état de combinaison
avec le pallade. Les chiffres de la première colonne (Ht) don-
nent la moyenne des mesures relatives au pallade contenant
moins d'hydrogène que ne l'indique la formule Pd, H. La se-
conde colonne se rapporte à un degré de saturation supérieur
à celui de la formule précédente.
Les valeurs de la variation totale de la chaleur spécifi-
que montrent que la variation augmente avec la valeur de la
chaleur spécifique même, sans que d’ailleurs il y ait propor-
tionnalité, ainsi que le démontrent les valeurs de cette variation,
évaluées en 0/,. La dernière ligne de la table contient les
variations de la chaleur atomique des corps employés.
Laboratoire de physique
à l’Université de Cracovie.
RÉSUMÉS 149
30. — 8. Niementowskt „O anhydrozwiazkach“ (Ueber Anhydroverbin-
dungen).
Diese Arbeit bildet die Fortsetzung der in den Sitzungs-
berichte1 der Akademie Bd. XV und Bd. XVIII unter dem
selben Titel veröffentlichten Abhandlungen.
Eingangs wird die Bildung eines bei 156°C schmelzenden
Oxyäthenyldiamidotoluols aus Bibromäthenyldiamidotoluol und
Kalilauge besprochen. Der Körper ist mit einem von Z. Ban-
kiewiez entdeckten bei 232—234°C schmelzendem. Oxyäthe-
nyldiamidotoluol isomer.
Im speciellen, experimentellen Theile wird zuerst die
Darstellung des Hobrecker’schen Aethenyldiamidotoluols Schm.
203°C ausführlich beschrieben. Sodann geht der Verfasser zur
Schilderung der Bromierung dieser Base über und beschreibt eini-
ge bromhaltige Derivate derselben. Einer besonderen Erwähnung
sind wert: j
Bromäthenyldiamidotoluol C, H, N, Br. Schm.
216°C. Krystallisiert in Nadeln. Leicht löslich in Alkohol u.
Aceton.
Chlorhydrat: Co Ho N, Br HCl + 2aq. Nadeln.
Bromhydrat: Co Hy No Br HBr. + 2aq. Weisse Nadeln-
Schm. 3020C.
Nitrat: Co Ho No Br HNO,. Weisse Nadeln. Zersetzung
bei 22800.
Nitrobromäthenyldiamidotoluol C, H3 (NO:)
Br N,. Schm. 21900. Gelbe Nadeln. Löslich in siedendem
Essigäther, Aceton, Alkohol. Wurde erhalten aus der vorherge-
henden Verbindung durch Eintragen in siedende oder kalte
Salpetersäure sp. Gew. 1,53.
Das Chlorhydrat, Sulphat und Nitrat krystallisieren in
weissen Nadeln. Das letzte schmilzt bei 207°C.
Darauf folgen ausführliche Angaben über die Bromierung
des o- Acettoluids und Analysen des Bromhydrates des m- Brom-
-o- Toluidins und der freien Base. Dann werden beschrieben :
das m- Nitro- m- Brom- o- Acettoluid
150 RÉSUMÉS
‚ (2) NH. COCH;
(1) CE. 0, H, Z-(8) NO, Schm. 20500.
(O0) br
Aus Eisessig gelbe rhombische Tafeln sonst Nadeln. Mit
Alkali verseift, gibt es m- Brom- m- Nitro- o- Toluidin von
Wröblewski Sch. 145. Die Verbindung wurde erhalten durch
Eintragen des m- Brom- o- Acettoluids in Salpetersäure sp.
Gew. 1,48.
Dinitro- m- Brom- Acettoluid. CH; C; H (NO,)
Br NH COCH;. Erhalten durch Eintragen 1 Th. m- Brom-
o- Acettolluids in eine Lösung von 1 Th. Natronsalpeter in
20 Th. conc. Schwefelsäure. Schm. 244°C mit Zersetzung.
m- Brom- Isöäthenyldiamidotoluol
nn
> éd
BUVNN
Entsteht bei der Reduction des m- Nitro- m- Brom- o-
Acettoluids mit Sn u. HCL neben der entsprechenden Oxyanhy-
drobase. Schm. 244—246° mit Zers. In sämmtlichen Solventien
sehr schwer löslich. Tafeln oder Nadeln.
Chlorhydrat C, Hy Br Ns HCI+ aq. Schuppen oder Nadeln.
Nitrat C, H, Br No HNO, Weisse Nadeln. Schm. mit Zers.
bei 217—-2190C.
m- Brom- Oxyisoäthenyldiamidotoluol
Schm. mit Zers. 25000.
CH;
|
„NH ane
| /
heil /
BY VNNÉEO
In sämmtlichen organischen Solventien sehr schwer löslich.
Chlorhydrat C, Hy, Br N, OÖ. H Cl + 2aq. Weisse Spissen.
Sulphat Co H Br N, O. H, SO, +17, aq. Moosähnliche verä-
stelte Büschel.
RÉSUMÉS 151
Nitrat Co Hy, Br No O. H NO: Derbe Nadeln. Zersetzt
sich bei 13800. Am Schluss der Arbeit weist der Verfasser
nach, dass das von Berlstein und Kuhlberg entdeckte nach den-
selben bei 132—134°, nach Untersuchungen des Verfassers bei
137—1380C schmelzende -o- Nitro- m- Toluidin die Constitution
(6) NO,
(1). C H,. C, Ha. \(3) NH, besitzt.
31 — N. Cyeursri i J. ZANIETowsKI ,,0 zastosowaniu kondensatora do po-
drazniania nerwöw i miesni zamiast przyrzadu saneczkowego Du-Bois-
Reymonda“. (Nouvelle methode d’excitation électrique à l’aide
de condensateurs remplaçant Vappareil à chariot de Mr
Du-Bois-Reymond).
Les auteurs décrivent une nouvelle méthode d’excitation
électrique, au moyen de décharges de condensateurs qui rempla-
cent l’exritant utilisé jusqu’ à présent, sous forme de courants
induits ou courants continus.
Ces deux excitants si souvent employés, même pour éva-
luer le degré d’excitabilité des nerfs, ne sont pourtant ratta-
ches par aucune mesure aux unités fondamentales des phy-
siCiens.
La méthode sus dite ne nous offre point de nouvelles
unités, ni de nouveaux facteurs; elle compare la réaction mu-
sculaire avec des facteurs connus et bien définis, et nous per-
met de formuler des lois sur le rapport qui existe entre l’éner-
gie du muscle et l'énergie de l’excitant jusqu'à présent non
décrites.
Les auteurs chargent, à l’aide d’un commutateur rotatif,
un condensateur, dont on connait la capacité, à un potentiel
strictement défini, et qu'on peut faire varier au moyen d’un
rhéostat; puis ils le déchargent dans le nerf à l’aide du même
appareil. (Les armatures du condensateur se chargent par une
pile de Daniell, dont l'intensité est mesurée à l’aide d’un gal-
vanomètre à ressort).
152 RÉSUMÉS
En changeant la capacité du condensateur et le poten-
tiel, les auteurs modifient à volonté la quantité d'électricité et
l'énergie de l’exeitation, comme dans l'appareil à chariot de
Du-Bois-Reymond, avec toutefois cette amélioration, que ces
facteurs nous sont strictement connus, et que les décharges
opèrent dans un sens ou dans les deux sens inverses, pendant
un espace de temps qui reste toujours le même.
On donnera ultérieurement la description détaillée de tou-
tes ces expériences; mais on en peut conclure dès à présent:
1) que l’effet de l’exeitation dépend de l’énergie du cou-
rant qui traverse le nerf pendant un très-court instant;
2) qu'il y a, certaines limites précises étant données, un
rapport strictement défini entre l'énergie de l'excitation et l’é-
nergie de la contraction musculaire, exprimée en unités de travail;
3) qu'il y a un certain terme que l'énergie de l'excitation
doit atteindre, pour produire une contraction minima: ce terme
s’@value, pour le nerf ischiatique de la grenouille, de 1/,559 Jus-
qu'à 3/1000 erg*) (si le muscle soulève de 5 à 10 gr.);
4) qu'au dela de ce terme, l'énergie du muscle et la
hauteur de la contraction augmentent beaucoup plus rapidement
que l'énergie de l’excitation ;
5) que le terme d’excitabilité mentionné plus haut, ainsi
que le caractère et la hauteur maxima de la courbe qui ex-
prime l'accroissement de l’énergie musculaire, dépendent du
poids soulevé par le muscle;
6) que ce poids détermine aussi la quantité d'énergie
nécessaire pour produire un effet maximum, par exemple: pour
soulever à la hauteur maxima un poids de 10 grammes, il
a fallu 1/,59 d’erg, et le travail exécuté correspondait à 3600
erg; pour soulever 20 gr. il a fallu ?/,59 erg, et le travail
correspondait à 6000 erg; pour soulever 40 g. il a fallu à peu
près */100 d'erg, et le travail correspondait à 11700 erg;
# L’erg, comme on le sait, est l’unité de travail adoptéé en Alle-
magne; il équivaut à l’effort produit pour soulever un milligramme à la hau-
teur d’un centimètre.
RÉSUMÉS 153
7) que le muscle tétanisé se fatigue très lentement;
8) qu'il y a, pour le muscle tétanisé, une certaine quantité
d'énergie qui produit dans des conditions identiques un maxi-
mum de contraction régulière, et qu'il y a un rapport entre
cette quantité et le poids soulevé par le muscle:
9) que nous évitons, en employant notre méthode, tous
les phenomenes d’induction unipolaire.
La methode que nous exposons permet en outre à tous
les expérimentateurs de se placer dans des conditions tout-a-fait
identiques, et de comparer, en se servant des facteurs mention-
nés plus-haut, l’excitant électrique employé dans des recherches
différentes, ce qui était jusqu'à présent impossible.
u ee —
Erratum
pag. 152 dernière ligne du texte: au lieu de 2/100 lisez 25/1000.
—_— ie —
Naktadem Akademii Umiejetnosei
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanislawa Smolki,
Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloñskicgo, pod zarzadem A. M. Kosterkiewieza.
11 Maja 1891.
AC
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7
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We.
PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE
1878 — 1890
Librairie de la Société anonyme polonaise
(Spéika wydawnicza polska)
a Cracovie.
de
Philologie. — Sciences morales et politiques.
»Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.« /Classe de Philologie, Classe
d'histoire et de philosophie. Mémoires), in 4-to, 8 volumes. (38 planches). — 38 fl.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.« /Classe de
dhtlologie. Séances et travaux), in 8-vo, 13 volumes (5 planches). — 26 fl.
»Rozprawyi sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /Classe
d'histoire et de philosophie. Séances <t travaux), in 8-vo, 24 vol. (37 pl.) — 48 Ai.
»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp-
tes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu-
mes (97 planches, 64 gravures dans le texte). — 31 fl.
»Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis
sion de linguistique), in 8-vo, 3 volumes. — 8 fi.
»Archiwum do dziejéw literatury i o$wiaty w Polsce.« / Documents
pour servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 17 fl. 50 kr.
. Corpus antiquissimorum poétarum Poloniae latinorum us-
que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes.
Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie-
wicz. 2:fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl.
»Biblioteka pisarzöw polskich.« /PBrhliothèque des auteurs polonais du
XVI siècle), in 16-0, 10 livr. — 7 fl. 50 kr.
.- Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus-
trantia, in 8-vo imp., II volumes. — 80 fl.
Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. ı8 fl. — Vol
II, Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski. zo fl. — Vol. III, IX, x,
Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 25 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civi-
tatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. io.fl. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis
Cracov. ed. Piekosinski. 20 fl. — Vol. VI, Cod. diplom. 'Vitoldi ed. Prochaska. 18 fi.
Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 7 fl.
Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 14 volumes. — 42 fl.
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol.
H, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. an. Stephani
Medeksza commentarii 1654— 1668 ed. Seredynski: 4 fl. — Vol. IV, V, IX, XI, XII,
Collectanea ex archivo Coll. hist. 21 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae
S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 9 fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587
ed. A. Sokolowski. 3 fl. ;
Acta historica res gestas Poloniae illustrantial, in 8-vo imp.,
12 volumes, — 130 fl.
Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wistocki
1543—1553. 8 fl. — Vol. II, (pars r. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu-
czycki. 16 fl. — Vol. III, Ÿ, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum
exterarum Gallici) Te 1683 ed. Waliszewski. 36 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai
Hosii epistolae 1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 24 fl. — Vol. VI, Acta Ben
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 12 fl.
Vol. VIII (pars r. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civitatis een
1507—1795 ed. Piekosinski. 34 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae
Dobrinensis ed. Kluczycki. 3 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—ı586 ed. Pol-
kowski. 3 fl. —
Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. HI—V. — 41fl.
»Starodawne prawa polskiego poraniki. « {Anciens monuments du droit
3 Br in 4-to, vol. II—X. — 60 fi.
Vol. H, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 10 fl. — Vol. Il],
Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyñski. 5 fl.—
Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV,-ed. Heyzmann. 5 fl. — Vol. V, Monu-
‚menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzynski. 6 fl. — Vol. VI, Decreta
in iudiciis regalibus a. 1507—ı531 ed. Bobrzyüski. 6 fl. — Vol. VII, Acta expedition.
bellic. ed. Bobrzyñski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. zo fl. — Vol: VIII, An-
tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374—1400 ed. Ulanowski. 19 fl. — Vol. IX.
Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu
szynensis 1647— 1765. 9 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec. XV ed, Ula-
nowski. 2'50 fi.
Volumina Legum. T. IX. S-vo, 1880. — 7 fl.
Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.« /7raité de l'ancien
droit civil en Pologne), in 8-vo, 1874. — 1 fl. 80 kr. Walewski A., »Dzieje
bezkrélewia po skonie Jana Ill.« /Z’interrögne après la mort de Sean IN
Sobieski), in 8-vo, 1874. — 3 fl. Straszewski M., »Jan Sniadecki.« /. ER
étude littéraire), in 8-vo, 1874 — 3.f. Wistocie W., Catalogus codieum
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Cracoviensis, in 8-vo,
Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., » Wykaz zabytköw przed-
historyeznych.« /Monuments prehistoriques), in 4to, 1877 (0 planches) — ı fl.
Zakrzewski V., »Po ucieczce a « /L’interregne après le départ de Hen-
ri de Valois), in 8-vo, 1878. — 3 fl. 75 kr. Zarañski S., »Geograliczne
imiona slowianskie.« (Dirionnatre géographique des pays slaves), in 8-vo,
1878. — 2 fl. Stronczynski K., »Legenda o sw. Jadwidze.« (Za légende
de S. Hedvige), in 4-to, 1880 ‘(65 planches). — 6 fl. Zebrawski T., »Teofila
o sztukach ks. troje.« /7heophili Diversarum artium schedula; traduit en po-
lonais), in 8-vo, 1880. — ı fl. 20 kr. Morawski K., » Andrzej Patrycy NE?
decki.« /A. P. N., étude litieraire), 1-e partie. 1522— 1572, in 8-vo, 1884.— .
3 fl. Krasifski S. A, »Slownik synonimöw polskich.« Be de la lan-
gue polonaise/, in 8-vo, 1885, 2 volumes. — 10 f. Ossowski G., »Zabytki
przedhistoryczne etc. Monuments préhistoriques de l'ancienne Pologne.« Texte
polonais et français, in 4-t0, 1879 — 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre). —
20 fl. Malinowski L., »Modlitwy Waclawa.« ne d'heures de Venceslas, mo-
nument de. l'ancienne TanEue polonaise), in 8-vo, 1887. — ı fl Semkowicz.
A., »Krytyczny rozbiör dziejöw Dlugosza.« (Analyse critique de P Historia Po-
lonica de Diugösz), in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija Re
polska,« S-vo, 1872—1888, 10 volumes. — 100 fl. Kolberg O., »Lud, jego
zwyczaje« etc. /Kecherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873— 1888,
16 volumes (VI—XXI). — 53 fl. 30 kr. Ossowski G., »Wielki kurhan rya-
nowski.« /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra-
vures). — 6 fl. Piekosinski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze-
niu.« (Sur l'origine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, 1889.—4f À
Czerny F., »Ogölna. geografija handlu.« Géographie commerciale], in 8-0,"
1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofi greckiej.« /Zistorre de la phi-
losophie grecque), t. I, in 8-vo, 1890. 3A.
Sciences mathématiques et naturelles.
»Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 17 volumes (151 planches). — 105 fl.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñ.«/Séances et travaux), in 8-vo,
20 volumes (152 planches). — 74 fl.
»Sprawozdania komisyi fizyjogralieznej.« /Comptes rendus de la Commis-
sion de physiographie), in 8-vo, 24 volumes (40 planches). — 80 fl.
»Atlas geologiczny Galicyi.e /Aflas géologique de la Galice), in fol,
fl.
2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8
»Zbi6r wiadomosci do antropologii krajowej.« /Comptes rendus de la
Commission d'anthropologie), in 8-vo, 14 volumes (89 planches). — 57 fl.
Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais), in 8-vo, Yo
1882. — 10 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazöw techniczuych tyezgeych
sie budownictwa.« /Terminologie de l'architecture), in 8-vo, 1883. — 4
Franke J. N., »Jan Broiek.« /7. Broscius, mathématicien polonais au XVII |
siècle), in 8-vo, 1884. — 4 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania
obiegu cial niebieskich.« (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes), «
in 8-vo, 1889. — 6 fl. Mars A., »Przekröj zamroZonego ciala osoby zmarlej :
podezas porodu skutkiem pekniecia macicy«. /Coupe du cadavre gelé d'une per- 4
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 Bla; "4
ches in folio avec texte, 890. — 0 fl. à
»Rocznik Akademii.« Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1873—1889, |
17 vol. — 13 fl. 50 kr. |
»Pamietnik 15-letniej dzialalnosci ee « {Mémoire sur les trava «x
de l'Académie 1873—18881, 8-vo, 1889. — 3 N.
ee
12,229 |
- / BULLETIN INTERNATIONAL
| DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
COMPTES RENDUS
DES
| SÉANCES DE L'ANNÉE 1891.
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE
1891
.
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1872 PAR
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH L
PROTECTEUR DE L'AcADËMIR:
S.. À. I L'ARCHIDUC CHARLES LOUDIS
Vrcx-Prorecreur: S. E. M. Juzrex DE Dunasewski.
PRÉSIDENT: M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA.
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE:
($ 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom-
mes par S. M. l'Empereur.
($. 4). L'Académie est divisée en trois classes :
a) classe de philologie,
b) classe d'histoire et de philosophie,
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles.
($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c’est dans
cette langue que paraissent ses publications.
Le Bullelin inlernalional parait lous les mois, à £ ’exceplion
des mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux
parties, dont la première contient l'extrait des procès verbaux des
séances (en français), la deuxième les résumés des mémoires el
®
communications (en français ou en allemand, au choix des auteurs).
Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr.!
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes.
Nakladem Akademii Umiejetnoéci
‘pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki.
Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
N° 5. Mai.
1891.
Sommaire: Séances du 1, 11, 20 mai 1891. — Résumés: 32. C.
Morawskı. La vie et les ocuvres de Jacques Görskl (1923— 1585). —
33 E. Krzyuuskı. Joseph Szymanowski, Étude pour de servir à l’histoire
la réforme du droit pénal et de l’instruction criminelle en Pologne, vers
la fin du XVIII siècle. — 34 Codex epistolaris saec. XV, vol. II ed.
A. Lewicrki. — 35. A. Wırkowskı. Sur la dilatation et la compressibilité
de l'air athmospherique. — 36. A. Wırkowskı. Thermomètre électrique
pour les basses températures. 37. S. Nıementowskı Sur les dérivés
des m-metyl-o-uramidobenzole. — 38. C. Orszewskr. Sur la pression eriti-
que de l'hydrogène. — 39. S Dicrsrix. Les notions et les méthodes en
mathématiques. 1. voi. Théorie des opérations.
Séances
2 - re
Classe de Philologie
Séance du 1 mai 1891
Presidence de M. C. Morawski
M. C. Morawskı donne lecture de son travail sur la vie
et les oeuvres de Jacques Görski (1525—1585).1)
un
CR Be}
Classe d’Histoire et de Philosophie
nn —
Séance du 11 mai 1891
Presidence de M. V. Zakrzewski
M. Epnmonp Krzymuskı donne lecture de son travail inti-
tule: Joseph Szymanowski. Elude pour servir à l'histoire
1) Voir aux Résumés p. 158.
156 SÉANCES
de la réforme du droit pénal et de l'instruction criminelle en
Pologne, vers la fin du XVII siecle.t)
Le Secrétaire présente le compte-rendu des travaux des
Commissions.
La Commission d'Histoire vient de publier le 12° vol. des Mo-
numenta medii aevi, contenant la continuation du Codex epistolaris saec.
XV, editée par M. A. Lewicki?). A la Commission d'Archéologie
furent préséntés dans les séances du 14 et 25 avril: 1) le rapport de M. G.
Ossowskr sur ses recherches archéologiques dans le district de Zaleszezyki
2) une communication de M. M. Zmiéronzkr concernant ses études sur les
signes symboliques suastikales.
Classe des Sciences mathématiques et naturelles
Séance du 20 mai 1891
Présidence de S. E. M. J. Majer
Le Secrétaire présente le 1 fascicule du XVII volume des
Mémoires, récemment publié, contenant un seul mémoire de M.
J. Sırmmanzrı: Faune des étages oxfordien et kimméridien en
Pologne.)
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de
la Commission d’Anthropologie, qui a eu lieu le 28 avril.
Dans cette séance M. Kopernicki, secrétaire de la Commi-
sion, a présenté les mémoires destinés pour les publications de la
dite Commission, et M. G. Ossowski a rendu compte de ses re-
cherches archéologiques en Galicie orientale.
M. A. Wrrkowskı rend compte des ses mémoires: a) Sur
la dilatation et la compressibilité de l'air atmosphérique), b)
Thermomètre électrique pour les basses temperatures.?)
M. Ch. Olszewski donne lecture de son rapport sur le
mémoire de M. S. Niewexrowski: Sur les derivés des m-metyl-
o-uramidobenzole.®)
1) Voir aux Résumés p 160, 2) ib. 168. 3) Bulletin 1890, Juillet, N. XLVI. 4) Voir aux Ré-
sumés p. 181. 5) ib. p.188. 6) ib. p. 190.
side re ers ee ot da ant
en a Be
SÉANCES 157
M. Ch. Orszewskı présente une note: Sur la pression eri-
tique de l’hydrogène. À)
Le Secrétaire remet à l’Académie au nom de l’auteur
l'ouvrage de M. S. Dicksren: „Pojecia 1 metody w matema-
tyce“ (Les notions et les méthodes en mathématiques) 1” vol”)
La Classe se forme ensuite en comité secret et vote lim-
pression des mémoires de MM. Witkowski, Niementowski et
Olszewski.
1) Voir aux Résumés p. 192. 2) ib. p. 193.
Résumés
32. — K. Morawsxı. „Zycie i pisma Jakôba Görskiego“ (Leben und Werke
des Humanisten Jacob Görski).
Das Leben dieses Mannes ist ein treues Abbild seiner
Zeit, da wir an ihm die mannigfachen geistigen Strömungen
des sechszehnten Jahrhunderts genau verfolgen können. Gegen
1525 geboren, genoss er seine Ausbildung in Krakau und
wurde 1542 als Hörer der Krakauer Universitet inseribiert. Die
ehrwürdige Hochschule war in dieser Zeit bereits von ihrer
einstigen Höhe stark hinabgegangen; die noch vorhandenen
tüchtigeren Kräfte wurden durch eine bereits eingetretene
Abspannung und Entmuthigung gelähmt. Trotzdem verstand es
Görski sich eine sehr achtbare Kenntniss der classischen
Schriftsteller zu verschaffen. Erst jedoch im Jahre 1554 trat er
als Lehrer an der Krakauer Universität auf und entwickelte
hier vorderhand nur bis zum Jahre 1563 eine segensreiche
Wirksamkeit. Obgleich er seinen Lehrerpfliehten mit grossem
Eifer nachkam und sogar auf Wunsch seiner Zuhörer (in gra-
tiam studiosorum) manche ausserordentliche Vorlesung hielt,
reichte ihm doch die Zeit aus, eine Reihe von Werken zu
verfassen, welche seinen Schülern als Lehrbücher und Leitfaden
dienen sollten. Es sind zum Theil umfangliche lateinische
re
tu mn D :
Ze ae eye
ne
RL TE pre tai
RÉSUMÉS 159
TFractate über verschiedene Theile der Rhetorik; der Verfasser
beherrscht die einschlägige humanistische Gelehrtenliteratur voll-
ständig, er geht mit grosser Liebe an seinen Gegenstand, weil er
zum endgiltigen Siege des Humanismus über die scholastische
Lehrmethode verhelfen möchte. Ueber einen ziemlich winzigen
Gegenstand, die Definition der Periode, ist er inzwischen mit sei-
nem Collegen Benedikt Herbert in Streit gerathen und dieser
Streit artete bald in ein humanistisches Turnier aus, in welchem
mit grossem Aufwand von Arbeit, Leidenschaft und Druck-
schwärze über hohle Spitzfindigkeiten gekämpft wurde. Abge-
schen davon waren aber die Leistungen Görski’s ganz verdienst-
lich; sogar fremde Humanisten, wie der bekannte Joachim
Camerarius interessierten sich für den Verfasser und letzterer
schmückte eins seiner Werke mit einem ehrenden griechischen
Empfehlungsgedichte. 1563 erschien in Leipzig seine umfängliche
Dialektik, welche bald hernach als Substrat bei Vorlesungen an
der Krakauer Universität gebraucht wurde und das ältere Buch
des Caesarius bei Seite schob. In demselben Jahre, also ziemlich
spät, gieng Görski in’s Ausland; er blieb längere Zeit in Padua,
wo er seine Bildung vervollständigte, bereiste Italien und Spa-
nien. Bekanntschaften mit Carlo Sigonio, init dem berühmten
Theologen Sixtus von Siena brachten ihm gewiss manche An-
regung. 1567 nach Krakau zurückgekehrt, erwarb er sich hier den
Titel eines Doctors beider Rechte und verliess 1571 die artistische
Facultät, um zur juristischen überzutreten. Seine Stellung in
der Universität wird seit der Zeit immer bedeutender; seit dem
Jahre 1574 wird er achtmal zum Rector gewählt. Bei der Kö-
nigswahl im Jahre 1576 war er entschieden für den habsburgi-
schen Prätendenten; der grosse und grossmüthige Bathory ver-
stand ihn aber bald zu gewinnen und seitdem wurde Görski
einer seiner treuesten Diener und Verehrer. Der einstige Hu-
manist lebt in ihm fort; im Jahre 1579 führt er eine Reform
in der Universität ein, durch welche die humanistischen Stu-
dien nur gewinnen konnten. Als Schriftsteller jedoch geräth
er ganz und gar ins Fahrwasser der Gegenreformation und
entwickelt auf dem Gebiete der Theologie und Apologetik
160 RÉSUMÉS
eine staunenerregende Ruhe. Am leidenschaftlichsten unter
seinen Büchern, welche vorwiegend bei Cholinus in Köln er-
schienen, sind die gegen den Antitrinitarier Christian Francken
und den Tübinger Professor Martin Kraus (Crusius) gerichte-
ten polemischen Tractate. Nach einem thatenreichen Leben ist
(Görski im Jahre 1585 in Krakau gestorben. Seine Leiche
wurde in der Katedrale begraben; dieser Umstand zeugt auch
für die Bedeutung des Mannes, welcher um die Cultur und
Bildung der Polen sich wirklich grosse Verdienste erwor-
ben hat.
33. — E. Kezymuskı. Jözef Szymanowski. Przyezynek do reformy prawa
i procesu karnego w Polsce w koneu XVIII wieku. (Joseph Szy-
manowski. Etude pour servir A l’histoire de la réforme du droit
pénal et de l’instruction criminelle en Pologne, vers la fin du XVIII®
siècle).
M. E. Krzynuskı, professeur à la faculté de droit de
Cracovie, se propose d’expliquer la valeur et le bu: de deux
écrits polonais de Joseph Szymanowski, membre du Comité
(Deputacya kodyfikacyjna), chargé en Pologne, en
exécution de la loi du 28 juin 1791, de composer le projet
d’un code, devant embrasser toute la législation en matière
civile et pénale et porter le nom de „Code de Stanislas
Auguste“.
Un de ces écrits a pour titre: „Des délits, des eri-
mes et des peines“, et contient des idées pour servir à un
projet de code pénal; Pautre, intitulé „De l’instruction
criminelle“, trace les principales règles, que devrait suivre
en cette matière le législateur. Ces deux écrits se trouvent
imprinés dans un ouvrage que leur a consacré M. le docteur
Ostrozynski, et que la section philosophique et historique de
l'Académie des sciences de Cracovie a publié dans le XXV°
volume de ses travaux, sous le titre: „Le dernier projet
de droit pénal et d'instruction criminelle en Po-
logne“.
RÉSUMÉS 161
L'ouvrage de M. Ostrozynski a été précisément le mobile
qui a décidé l’auteur à s'occuper des écrits de Szymanowski,
et à en faire l’objet de l’étude présente.
Cette dernière a pour base:
1) L’appréciation du rapport qui existe entre les écrits
de Szymanowski et les autres documents se rattachant aux
travaux du comité légi latif, et se trouvant dans un ma-
nuserit appartenant à la Bibliothèque Ossolinski, à Leopol
IN fav. 1779) ttrintitulé". Projets. de lois civiles et
pénales, présentés par les membres du comité
chargé de rédiger le Code de Stanislas Auguste,
conformément à la loi du 28 juin 1791*.
2) L'analyse du système et du style des écrits de Szy-
manowski.
3) La comparaison des idées de Szymanowski avec cells
de Beccaria et de Filangieri qui étaient alors les plus illustres
et les plus populaires représentants du mouvement humanitaire
dans la science du droit.
’A l’aide de cette étude, l’auteur a obtenu des résultats
qui lui ont permis de porter sur les écrits de Szymanowski
un jugement tout opposé à celui qu'a émis en cette matière
M. Ostrozynski.
Voici les deux points essentiels où ils different entre eux :
I. M. Ostrozynski considère les écrits de Szymanowski
comme des projets achevés de législation, et lenr prête par
conséquent une autorité pareille à celle que possède le „Re-
eueil de lois judiciaires“, projet élaboré en 1776, et
présenté à la diète de Varsovie de 1778 par André Zamoyski.
Selon l’auteur, ces écrits ne sont que des mémoires rédigés
par un des membres du comité, et exprimant son opinion per-
sonnelle au sujet de quelques unes des plus importantes que-
stions du droit pénal et de l'instruction criminelle.
II. M. Ostrozynski voit dans ces écrits des oeuvres ori-
ginales, tandis que, d’après l’auteur, ils n'avaient pour but que
de faire parvenir à la connaissance de la commission legisla-
tive certaines idées de Szymanowski, sans spécifier si ces
162 RÉSUMÉS
dernières étaient le produit de sa pensée, ou étaient puisées
à une source étrangère.
I. Quant à la première des deux thèses énoncées ei-
dessus, l’auteur cite en sa faveur les arguments qui suivent:
1) Les écrits de Szymanowski n’embrassent pas toutes
les questions qui forment l’objet du droit pénal et de lPin-
struction criminelle. Ils ne traitent que de certains rapports
qui, selon Szymanowski, méritaient d’être pris en considération
particulière, et au sujet desquels le droit polonais avait surtout
besoin d’être réformé.
2) Le style de Szymanowski est plutôt doctrinaire que
législatif. Ce trait nous frappe particulièrement dans son
ouvrage sur le droit pénal. Les règles qu'il contient n’ont rien
d’imp£ratif; leur caractère est purement théorique: Lex im-
peret, non disputet. À
3) Le manuscrit de la Bibliothèque Ossolinski, où sont
rassemblés tous les documents relatifs aux travaux de la com-
mission législative de 1791, renferme aussi une esquisse de
code pénal tracée par Morawski, et contenue dans son mémoire
intitulé: „Id&es sur le projet du Code de Stanislas
Auguste“. Il est fort intéressant de comparer cette esquisse
avec l’ouvrage de Szymanowski. La premiere s’oceupant de
préférence de la partie spéciale du droit pénal, tandis que Szy-
manowski traite surtout des questions qui constituent l’objet
ae sa partie générale, Fauteur en déduit la supposition que:
ces deux membres de la commission législative s'étaient enten-
dus entre eux, et, qu'à la suite de leur accord, chacun d’eux
avait choisi pour objet de son étude une partie différente du
droit pénal.
4) Szymanowski emploie souvent, dans son traité, des
expressions qui prouvent qu'il était [ui même loin de songer
à composer un projet achevé de code pénal. Il s'adresse con-
tinuellement à la personne qui se chargera de rédiger des
lois, lui donne des conseils, indique les règles qui devraient
présider à son oeuvre, ct déclare ouvertement qu'il ne saurait
RÉSUMÉS 163
exposer cette dernière dans tous ses détails, vu, qu'alors, au
lieu d’en tracer le plan général, il devrait l'écrire lui même.
ll. Quant à sa seconde thèse, l’auteur l’appuie sur cette
considération que les plus remarquables passages du mémoire
de Szymanowski concernant le droit pénal, sont empruntés
soit à „La science de la législation* de Filangieri,
soit au traité „Des délits et des peines“ de Beccaria.
Son mémoire relatif à l'instruction criminelle possède sans con-
tredit plus d'originalité, quoiqu'il porte aussi l'empreinte de
Filangieri, dont les idées se retrouvent surtout dans les articles
qui ont pour objet l'accusation (art. D), la prise de corps de
l’aceusé (art. IV) et la contumace (art. VID.
34. Codex enistolaris saeeuli deeimi quinti. Vol. II ed. A. Lewicxi. (Monu-
menta medii aevi, res gestas Poloniae illustrantia vol.
XIJ) Lex. 80 LXXX, 532 S.
Die vorliegende Sammlung stammt aus 16 Archiven, von
denen namentlich die Jagiellonische Universitäts-Bibliothek in
Krakau, das fürstl. Czartoryskische Archiv in Krakau, das
Archiv des Krakauer Domcapitels, die Archive von Petersburg
und Moskau, das Staatsarchiv und das Stadtarchiv in Breslau,
das Archivum Vaticanum m Rom, die Bibliethek in Körnik
hervorzuheben sind. Nur die beiden erstgenannten Archive
indessen sind hier in verlangter Beziehung wenigstens beinahe
vollständig ausgenutzt worden.
Die Sammlung umfasst Briefe und andere Archivalien
politischen Inhaltes, welche auf die politische Geschichte Bezug
haben, aus den Jahren 1382 — 1445: im ganzen 322 Nummern,
und zwar: im vollen Text 31! Nummern, in Regesten 11,
aus Originalien 100, aus Copien 218, aus Drucken 4, Inedita
282, Edita 40 Nummern. In der Vorrede, wo über die aus-
genutzten Archive und Codices Umschau gehalten wird, wird
164 RÉSUMÉS
hinsichtlich der aus der Sammlung für die Wissenschaft sich
ergebenden Resultate auf Folgendes besonders hingewiesen.
Zum Zeitraum bis 1430 wurden schon früher sehr viele
Briefe und verschiedene Acten herausgegeben; man konnte
also hierzu kaum mehr neue, wichtige Quellen hoffen. Den-
noch kam nach und nach von verschiedenen Seiten aus die-
sem, bereits gut durchforschten Gebiete eine nicht unbeträchtli-
che Anzahl von Quellen zusammen. Numerisch anfangs zwar
nicht sehr zahlreich, wird die Anzahl derselben gegen 1414
sehr bedeutend und in Bezug auf den Inhalt gibt es hier
mitunter Documente von Bedeutung ersten Ranges.
Aus der Zeit 1382—1413 führt der Herausgeber nur 54
Nummern an, viele davon haben aber einen grossen Wert,
wie die bisher gar nicht oder nur wenig bekannten Verhandlun-
gen, Waffenstillstände und andere Unterhandlungen mit dem
Deutschen Orden und mit König Sigismund; der Brief des
zur Taufe Jagiellos abgesandten päpstlichen Nuntius Maffio-
lus vom 24. Juli 1386, welcher Brief trotz seines scheinbar
geringfügigen Inhaltes dennoch einen Beweis liefert, dass die
Vorgänge in Krakau schon von den Zeitgenossen für eine
allgemein europäische Angelegenheit gehalten wurden (Nr. 8);
das Breve des Papstes Urban VI vom 1. April 1388 (Nr. 13)
enthüllt uns die Absichten des Jagiello, welcher gleich nach
dem Zustandekommen der littauisch- polnischen Union einen
grossen Feldzug gegen die Türken und Tartaren unternehmen
wollte; der unbekannte Vertrag der Herzoge von Pommern
mit dem Deutschen Orden gegen Polen am Vortage der Schlacht
bei Grunwald (Nr. 28); zwei Briefe der Königin Anna, zwar
hinsichtlich des Inhaltes von geringer Bedeutung, wohl aber
deshalb erwünscht, weil wir von dieser Königin im allgemeinen
so wenig wissen (Nr. 32 und 33); der Eidesact Witolds vom
17. April 1412 über den von Witold ‘dem König Sigismund
geleisteten Eid (Nr. 49); ein Brief des Papstes Johann XXIII
vom 4. Mai 1412 an Jagielo mit dem Ersuchen um Vermittlung
beim König Sigismund wegen der Hilfe gegen Sforza (Nr. 50); zwei
Acten Benediets von Makra, des Vollziehers des Urtheils König
RÉSUMÉS 165
Sigismunds in dem Streite mit dem Deutschen Orden (Nr. 52
und 53) u. s. w. Übrigens wird in den Überschriften auf die
Bedeutung eines jeden Actes hingewiesen, und in der Vorrede
lenkt der Herausgeber die Aufmerksamkeit des Lesers auf
einige Umstände, von denen in den Überschriften nicht die
Rede sein konnte, welche aber von Bedeutung sind: so die
eigenthümliche Art der Wahl des Bischofs Theodorich von
Wioctawek im J. 1383 (Nr. 5); ferner die Anmerkungen des
Herausgebers 2) Seite 7 und 1) Seite 184 in Betreff des fast
unbekannten Congresses in Lublin vom J. 1386, wo Jagiello
endgiltig als König und Gemahl Hedwigs aufgenommen wurde;
endlich die wichtigen Beiträge zur Schlacht bei Grunwald,
welche in dem Briefe Witolds vom 17. Jänner 1412 zur Ver-
theidigung des Bischofs Heinrich von Ermeland enthalten sind
(Nr. 45).
Zum nächsten, siebenjährigen Zeitraume 1414—1420
werden vom Herausgeber 40 überaus wichtige und interessante
Nummern angeführt. Es ist die Zeit des Coneils von Constanz. Zu-
erst folgen im Codex vier Bullen des Papstes Johann XXI (Nr.
55, 57, 58, 59) mit ausserordentlichen Gnadenacten für JagieHo
und Polen: nur der Adel und die Besitzer akademischer Grade
dürfen fortan die höheren geistlichen Würden bekleiden, die
Privilegien des Deutschen Ordens, insofern sich dieselben auf
Polen und Littauen beziehen, werden aufgehoben, Jagietlo
wird General-Vicar von Nowogröd und Psköw und erhält zu-
gleich die Erlaubniss, die Hälfte der Jahreseinkünfte der geist-
lichen Güter in Polen zu beheben. Es ist emleuchtend, was
der Grund dieser Freigebigkeit war, welche auch dauernde
Folgen für das Land hatte: Balthazar Cossa wollte sich auf
diese Weise die Gewogenheit des mächtigen und einflussreichen
Königs von Polen und Littauen gewinnen, damit die polnischen
Gesandten auf dem Coneil ihn in Schutz nehmen. Aus diesen
Acten ist im vorhinein zu entnehmen, welche Stellung Polen
und die polnische Gesandtschaft in Constanz emnehmen wird.
Die Correspondenz des Concils mit JagieHo und der Universität
Krakau beweist, wie sehr man sich damals in Polen mit diesem
166 RÉSUMÉS
Welt-Congresse beschätig'e und welche Hoffnungen man an
denselben knüpfte; die Briefe des-Concils an Jagiello drücken
ihm die herzlichste Dankbarkeit aus für seine Bereitwilligkeit,
die Absichten des Concils zu unterstützen wie auch für seine
nicht näher bekannten, doch offenbar cifrigen Bemühungen um
die Herbeiführung der Einheit in der Kirche (Nr. 61). Die
polnische Gesandtschaft in Constanz tritt aus des Heraus-
gebers Material viel plastischer und deutlicher hervor, als bis-
her. Es war bereits früher bekannt, dass die polnische Gesandt-
schaft an allen Arbeiten des Concils einen hervorragenden An-
theil genomenen hat; hier sind noch einige neue Beweise dafür
wie auch in Bezug aut die Haltung der polnischen Gesandten
in der Angelegenheit des Herzogs Friedrich von Oesterreich-
Tirol (Nr. 71); ihre Haltung zeugt von edler Nachgiebigkeit
gegen diesen für seinen Leichtsinn ohnehin streng bestraften
Fürsten im Gegensatz zu der Strenge der Mehrheit des Conci-
liums. Dies bezeugt der Brief der polnischen Gesandten an
Herzog Ernst; dieser Brief und ein anderer in Betreff des
Bisthums in Triest (Nr. 86) zeugt von intimen Verhältnissen
JagieHos mit dem Gemahl seiner Nichte Cymbarka. Unter den
polnischen Gesandten erscheint Erzbischof Nikolaus besonders
sympathisch, namentlich durch seine innigen Fürbitten für
seinen Cleriker Stanislaus (Nr. 68 und 69), durch die nach-
sichtige Behandlung des vermeintlichen Ketzers, welcher ihm
zur Untersuchung geschiekt worden ist (Nr. 70); durch die
geschickten Vertheidigungsmittel, welche er vorzubereiten wusste,
um auf dem Reichstage in Leezyca im J. 1420 den Bischof
Albert von Krakau vor den Angriffen der über das Breslauer
Urtheil entrüsteten Senatoren in Schutz zu nehmen (Nr. 94).
Überhaupt bringt dieser „Codex* schätzenswerte Beiträge zu
allen Angelegenheiten Polens auf dem Concil in Constanz.
Auf den Streit mit dem Deutschen Orden beziehen sich die
Nummern 56, 60, 72, 73, 83, 84, 93, welche über die daselbst
geführten Verhandlungen sehr gute Aufklärungen geben; sie
lassen auch den den Polen gegenüber stets heuchlerischen Kaiser
Sigismund im eigentlichen Lichte erscheinen, da er, bevor die
at nn
RÉSUMÉS 167
Sache noch in seine Hände gelegt wurde, dem Deutschen Orden
im vorhinein eine schriftiche Versicherung gab, dass er sie
„zu irem besten“ leiten werde (Nr. 60). Die Nummern 62—64
bringen einige Aufklärung über die bis nun dunkle Angelegen-
heit des von dem Coneilium , von Polen und Littauen und vom
Deutschen Orden verlangten Zuges gegen die Türken zum
Schutze Ungarns. Nr. 78 brinst einen anderen als den bis nun
bekannten und nach des Herausgebers Ansicht authentischen,
für das Concilium selbst bestimmten Bericht der zum Zwecke
der Christianisierung Samogitiens geschickten Legaten des Con-
eils und lässt zugleich mit der Nr. 77 diese bis nun ungenau
oder irrthümlich dargestellte Angelegenheit aufklären, was der
Herausgeber in der Anmerkung 1) Seite 95 und 96 gethan hat.
Am meisten erwünscht werden wohl die namentlich in den
Nr. 81 und 88 enthaltenen näheren Details über Jagieltos und
Witolds Bemühungen sein, auf dem Coneil eine Union der russis-
chen Kirche mit der römischen herbeizuführen und über die Ab-
sendung des Metropoliten Gregor Zemblak auf das Coneilium.
Nicht ohne Interesse dürften auch die genug zahlreichen Cor-
respondenzen des bekannten Peter Wolfram sein, einer, wie
daraus erhellt, keineswegs sympathischen Persönlichkeit: nach
dem Concilium stand er als geheimer Agent in Polen im Dienste
des Papstes Martin V (Nr. 90, 91).
Aus diesem Zeitraum verdient noch Nr. 89 hervorgehoben
zu werden, enthaltend interessante Mittheilungen über die
Gründung des Bisthums Wladimir durch Witold und über
dessen Absichten in seinen Landen neue Bisthümer zu gründen
und für dieselben eine eigene Metropolitan-Provinz zu bilden.
Der folgende Zeitraum 1421—1428 könnte nach des Heraus-
gebers Ansicht der Hussitische Zeitraum im Polen genannt
werden, denn die Hussitische Frage war damals der Mittel-
punkt der polnischen Politik; der polnischen, weil Witold da-
mals unzweifelhaft nach dem Wissen und Willen Jagiellos ge-
handelt hat. Numerisch ist dieser Zeitraum der reichhaltigste,
denn zu diesen acht Jahren bringt der Verfasser 77 Num-
mern. Sehr viele Briefe und Acten, welche sich auf diese An
168 RÉSUMÉS
gelegenheiten beziehen, wurden bereits von Caro, Palacky,
Prochaska und anderen veröffentlicht, aber auch der Herausgeber
hatte noch eine reichliche Ährenlese. Man sieht, wie rege da-
mals der Briefwechsel aus Polen, nach Polen und über Polen
gewesen ist; denn Polen hatte nach der Meinung der Zeitge-
nossen ein tollkühnes Wagniss unternommen, es machte ge-
meinschaftliche Sache mit denjenigen, die man für den Abschaum
der menschlichen Gesellschaft hielt, und die ganze damalige
Welt sah mit Grauen und fast mit Entsetzen auf Polen hin.
Der Eindruck, welchen die Nachricht von der Annahme der
böhmischen Krone von Polens Seite im Inlande und im Auslande
gemacht hat, lässt sich unter anderen aus Nr. 97 ersehen. Ein
polnischer Schriftsteller, wahrscheinlich Peter Wolfram, schreibt
hier aus Anlass eines Gedichtes „Zamentum et ve continentis“,
deren viele dazumal m Polen im Umlaufe waren; er selbst ist
in der grössten Verzweiflung: lieber sterben als so leben, ruft
er; die Leute rufen: ,Persequimini et comprehendite gentem
apostatricem“, und sie, die es unternommen haben, rühmen
sich, merkwürdiger Weise: „Lingwam nostram magnificabimus“.
Nieht minder interessant ist in der Hinsicht Nr. 96. Schon
zehn Monate, bevor es wirklich eingetreten ist, berichtet ein
Schreiber eiligst nach Breslau, dass Herzog Sigismund Korybut
bald vor Breslau sein werde, da er nach Böhmen zieht „einen
koning von Behemen machen mit hulfe der Ketzer“, und in
seiner Frömmigkeit und Besorgniss fügt er hiezu: „Das der
almechtige got nicht en gebe, das die christenheit so sulde un-
derghen“. Die Ansicht der Ungarn über diese Angelegenheit
schildert Nr. 122. Welehen Eindruck aber die Nachricht von
diesem Beschlusse Polens in Rom gemacht hat, können wir
unter andern aus Nr. 101 ersehen. Papst Martin V hatte volles
Vertrauen zu JagieHo und Witold; auf die Nachricht, dass
JagieHo die ihm angebotene böhmische Krone nicht angenom-
men hat, äussert er sich lobend über ihn (Nr. 98); er hatte
vielmehr gehofft, Jagiello werde mit einem Heere gegen
die Böhmen ziehen (Nr. 104), daher sucht er einen Frieden
zwischen ihm und dem Orden herbeizuführen, dankt Friedrich
N CE dE
RÉSUMÉS 169
von Brandenburg für die Vermittlung eines Waffenstillstandes
(Nr. 99), bittet denselben Friedrich und den Kaiser Sigismund
um Hilfe bei dem Abschliessen eines dauernden Friedens (Nr.
100) und schickt den Legaten Anton Zeno wahrscheinlich mit
geheimer Instruction nach Polen, um die Angelegenheit günstig
für Polen zu erledigen: plötzlich erhält er ein Schreiben mit
ehrenrührigen Anklagen über JagieHo und Witold, welches 1hn
in Erstaunen setzte. Ohne dem Glauben zu schenken, be-
richtet er davon gleichwohl dem Legaten und gibt ihm neue
Instructionen (Nr. 101). |
Zwar beruhigte Witold alsbald den Papst durch die Er-
klärung, er habe nur behufs Bekehrung der Böhmen diese
Sache unternommen und der Papst beschloss, nachdem er die
massgebenden Kreise in Polen vor einer Freundschaft mit den
Ketzern gewarnt (Nr. 108, 109) und dem Jagiello die von dem
Papste Johann XXIII verliehenen Gnandenacte entzogen (Nr.
110), vorläufig abzuwarten, welche Folgen dies haben wird
(Nr. 111, 113, 119). Daraus lässt sich auch die jedenfalls zwei-
deutige Stellung des Papstes Martin V angesichts des Polen gegen-
über. günstigen Verfahrens des Legaten Anton Zeno so wie
auch dieses den Absichten des Papstes scheinbar widersprechende
Verfahren des Legaten erklären. Neue Acten hiezu bringt der
Herausgeber in Nr. 100, 101, 102, 103, 104, 105, 129, er
glaubt jedoch, dass diese Sache eben aus dem obangeführten
Grunde auch jetzt voch nicht vollständig klar sein werde, weil
auch das Verhalten des Papstes nicht klar gewesen ist.
Die Politik Martin V war aber auch aus einem ande-
ren Grunde zweideutig. Als Witold den Sigismund Korybut
nach Böhmen schickte, sagt er es allgemein, sogar vor dem
Nuntius, er thue dies zufolge einer Verständigung mit dem
Papste selbst (Nr. 111). Dies verbreitet sich mit Blitzes Schnelle
in der Welt, es dringt zu Kaiser Sigismund, zum Cardinal
Branda, zum Erzbischof von Mainz, aber in der Form, als ob
der Papst an eine Trennung des Königreichs Böhmen vom
deutschen Reiche dächte, um es dem Witold zu übergeben.
Vergebens sucht der Papst diese Insinuationen in Abrede zu
170 RÉSUMÉS
stellen; der Herausgeber veröffentlicht vier Briefe von ihm in
dieser Sache, geschrieben im Mai, Juni und Juli 1422 (Nr.
111, 113, 114, 115); das Gerücht hört aber trotz alledem nicht
auf und erhält sich noch Jahre !ang, denn noch im J. 1469
laut des Herausgebers Anmerkung 1) auf Seite 152 behauptete
man in Deutschland mit Entschiedenheit, dass Papst Martin V
derartige Pläne geschmiedet habe. Ob dies wirklich der Fall
gewesen sei, kann aus dem vorliegenden Materiale nieht mit
Sicherheit beantwortet werden. Nach des Herausgebers Über-
zeugung dürften diese Gerüchte nicht aus der Luft gegriffen
worden sein, wenn dem Briefe des Papstes zufolge Witold
selbst vor dem Nuntius sich also geäussert hat. Der Papst
konnte es in Abrede stellen, denn sicherlich hat er ihn zum Freund:
schaftsbunde mit den Böhmen nicht aufgemuntert; ob er aber dem
Witold und beziehungsweise dem JagictHo zur Belohnung für
die Besiegung Böhmens nicht etwa die böhmische Krone oder
Schlesien versprochen hat, ist nach des Herausgebers Ansicht
mit Recht fraglich.
Es ist möglich, dass diese hartnäckigen Gerüchte unter
anderen den Papst bewogen haben, diese Sache durch ein
energisches Auftreten gegen Witold und JagieHo beizulegen
und dies umsomehr, als er von der versprochenen Bekehrung
der Böhmen nichis vernommen hat und Kaiser Sigismund es
verlangte. Er befahl daher dem Witold und Jagiello im No-
vember 1422 bei Strafe des Bannes Sigismund Korybut bin-
nen zwei Monaten aus Böhmen abzurufen (Nr. 119) und, um
den Verdacht geheimer Absichten von sich fern zu halten, wurde
dieser Befehl sogleich allgemein verlautbart (Nr. 118, 120,
121), dem JagieHo und Witold aber liess er die Briefe in drei
Exemplaren von verschiedenen Seiten zustellen (Nr. 118, 120,
122). Das wirkte. Korybut wurde abberufen, um so mehr, als
Witold und JagieHo es keineswegs aufs äusserste wollten ankom-
men lassen. Denn sie hatten diese böhmische Affaire nur so zu
sagen versuchsweise und unter der Voraussetzung unternommen,
dass ihnen die Aussöhnung der Böhmen mit der Kirche gelin-
gen wird; darum zog Witold selbst nicht nach Prag und dem
RÉSUMÉS 471
Korybut gab er nur ein sehr kleines Heer. Der Versuch miss-
lang, der Papst zürnte. In derselben Zeit wurde mit dem
Deutschen Orden der Friede am Melno-See geschlossen und mit
Kaiser Sigismund wurde bei der persönlichen Zusammenkunft
in Kesmark nicht nur ein Einvernehmen erzielt, sondern man
verpflichtete sich mit der ganzen Macht gegen die Böhmen
ins Feld zu ziehen, was den Papst mit grosser Freude erfüllte,
denn jetzt hofite er das widerspenstige böhmische Volk zu be-
siegen. Zehn neue Beiträge zu diesen Vorgängen bringt der
Herausgeber (die Nummern 116, 117, 123, 124, 125, 126, 127,
128, 132, 133). Es kann sein, dass der Wunsch, JagieHo die-
ser Sache gewogen zu machen, den Papst bewogen hat, die
heikle Angelegenheit des Pamphlets von Falkenberg endgiltig
zu erledigen und musste derselbe diese seine Schmähschrift
auf dem feierlichen Consistorium in Rom den 17 Jänner 1422
öffentlich widerrufen; diese Widerrufung wird hier zum ersten-
mal nach einer von den für die Procuratoren angefertigten No-
tariats-Urkunden vollständig abgedruckt (Nr. 134). Anderer-
seits sparte aber auch der Papst dem Jagielo keine Vorwürfe
wegen der Klagen des Bischofs von Posen über die Bedrü-
ckung der königlichen Stationen (Nr. 135).
Der polnische Feldzug gegen Böhmen kam trotz der Vor-
bereitungen weder in diesem noch im folgenden Jahre 1424 zu-
stande. In der Abhandlung „Zin Blick in die Politik König
Siegmunds gegen Polen“ wies der Herausgeber nach, dass Kö-
nig Sigismund selbst die Ursache dessen war, weil er einen
solchen polnischen Feldzug gegen Böhmen nicht zulassen wollte,
aus begründeter Besorgniss, dass er im Falle eines Sieges der
Polen entweder Böhmen oder zum mindesten Schlesien verlieren
müsste. Durch diplomatische Ränke, Verschiebung des für die
gemeinschftliche Unternehmung bestimmten Termins, scheinbare
Unterhandlungen mit den Hussiten, wozu er Jagielo zu be-
wegen verstand, vermochte er es jedesmal den polnischen Feld-
zug zu verhindern; als aber Korybut im J. 1424 auf eigene
Faust den Böhmen zu Hilfe rückte, hatte Sigismund gewonnenes
Spiel und sein Schwiegersohn Albrecht konnte daher das gegen
Bulletin V 2
172 RESUMES
die Böhmen geschickte Heer Jagielfos ohne weiteres zurückweisen.
Zu dieser Angelegenheit wurde bereits zahlreiches Material
veröffentlicht; neues bringt also der Herausgeber nicht, nur
einige Ergänzungen in den Nummern 136, 137, 141. Es ist
schwer auszunehmen, dass man dieses diplomatische Spiel Kö-
nig Sigismunds nicht durchschaut hätte; der Papst wenigstens
vermuthete alles; manche Umstände weisen darauf hin, unter
anderen sein eifriges Bestreben, die Vermählung der Tochter
JagieHos mit dem Sohne Friedrichs von Brandenburg , welcher
ein Feind Sigismunds war, zustande zu bringen; der Her-
ausgeber veröffentlicht zu dieser Angelegenheit zwei päpstliche
Schreiben (Nr. 138, 139).
Indessen kamen in Polen andere Angelegenheiten auf die
Tagesordnung. Dem König Jagietllo ward ein Sohn geboren,
und von der übergrossen Freude des Landes, des greisen Va-
ters und der päpstlichen Curie kann man sich einen Begriff aus den
zahlreichen Einladungen zur Feier der Taufe machen, so wie
aus den Antworten auf diese Einladungen, deren viele sich
erhalten haben und von denen fünf neue (Nr. 142, 143, 144,
145, 146) hier zum Abdrucke gelangt sind. Im Zusammen-
hang mit diesem freudigen Ereigniss steht die traurige Ange-
legenheit des Privilegiums von Brzesé vom J. 1425, welches
hier vollständig nach dem mit zwei anderen Redactionen colla-
tionierten Original veröffentlicht wird (Nr. 149). Eine andere
Angelegenheit, welche damals (1425 und 1426) die Aufmerk-
samkeit der massgebenden Kreise unverhofft auf sich gelenkt
hatte — denn sie war auch Gegenstand der Verhandlungen auf
dem Reichstage in Sieradz — war die des Bezirkes Lublin,
welchen der unruhige Bischof von Cheimno Johann von der Kra-
kauer Diöcese lostrennen und mit der seinigen verbinden wollte,
was ihm bereits der Papst durch eim Deeret bewilligt hatte.
Mi Ausnahme dieses Deeretes veröffentlicht der Herausgeber
alle diesbezüglichen Acten nach den Originalien (Nr. 147, 148,
151 und 152) und lenkt besondere Aufmerksamkeit der Leser
auf das Schreiben der polnischen Stände an den Papst in die-
ser Sache (Nr. 147). Grosses Aufsehen erregte wieder die
RÉSUMÉS 178
Besetzung des Posener Bisthums nach dem Tode des Andreas
Laskarys; denn der Papst bestimmte Miroslaw zum Nach-
folger auf dem bischöflichen Stuhle, Jagietlo und Witold aber den
Stanislaus Ciofek. Den zahlreichen bereits bekannten Brie-
fen in dieser Sache fügt der Herausgeber drei noch unbeka: nte
hinzu (Nr. 156, 158, 159).
Die Sache der Hussiten ruhte jedoch nicht. Während
seines Aufenthaltes in Böhmen suchte Sigismund Korybut, so
wie Jagielfo und Witold die Böhmen mit der Kirche auszu-
söhnen und erreichte endlich so viel, dass die polnischen Mo-
narchen die Vermittelung unternahmen. Der Herausgaber führt
die Rede an, welche der polnische Gesandte aus diesem An-
lasse am Schlusse des Jahres 1426 vor dem Papste gehalten
hat und begründet seine Ansicht hierüber in einer ausführli-
cheren Note (Nr. 155). Die Sache misslang, denn als die eifri-
gen Hussiten von diesen geheimen Bemühungen des Korybut
Kunde erhalten hatten, wurde derselbe von ihnen gestürzt und
vertrieben (im April 1427) und bald darauf erlitt das Kreuz-
heer bei Mies (2 August 1427) eine schändliche Niederlage. Papst
Martin V war in Verzweiflung und in hohem Grade aufgebracht
über den Kaiser Sigismund, welcher in Ungarn weilte und in
der Hussitischen Sache, die ihn doch am nächsten angieng,
längere Zeit hindurch ganz unthätig war. Nun nimmt der
Papst Martin die Sache als eine allgemem-christliche im seine
Hand, schreibt einen allgemeinen Zehent zum Zwecke eines
Kreuzzuges aus (Nr. 160 und 161) und richtet ein Schreiben
an den Kaiser mit bitteren Vorwürfen über seine bisherige
Gleichgiltigkeit und mit der Aufforderung zu energischerem
Vorgehen gegen die Ketzer „s? suspicionis nodum evadere an-
helas“ (Nr. 162). Dieses Schreiben bildet den Anfang einer
überaus charakteristischen Correspondenz zwischen dem Papst,
Sigismund und Jagiello, welche der Herausgeber in der er-
wähnten Abhandlung (Zin Blick in die Politik König Sieg-
munds) bereits publiciert hat und hier nochmals veröffentlicht
(Nr. 162, 163, 164, 168, 169, 170, 172). Von der dort auf-
gestellten Ansicht, dass diese Briefe in Bezug auf den Inbalt
2*
174 RÉSUMÉS
authentisch seien, weicht der Herausgeber auch hier nicht ab,
vielmehr wird er in dieser Überzeugung dadurch bekräftigt,
dass er hier zugleich nach den Originalien gleichzeitige Briefe
vom Papste an den Erzbischof Albert und den Bischof Zbi-
gniew Olesnicki publiciert, welche Briefe mit jenen vollständig
übereinstimmen und sogar die dort erwähnten, sonst unbekann-
ten entscheidenden Thatsachen wiederholen. (Nr. 165, 171
vergl. auch die Anmerkungen daselbst). Nach 1428 wird die
Hussitische Angelegenheit durch eine andere in den Hintergrund
gedrängt. In der obigen Übersicht wurden einige Briefe, welche
sich auf minder wichtige Angelegenheiten beziehen übergangen;
hervorzuheben ist noch ein Schreiben des Bischofs Andreas
Laskarys an den Papst mit der Bitte um Enthebung von der
bischöflichen Würde ; in diesem Briefe (Nr. 153) erscheint uns
dieser ehrwürdige Kirchenfürst überaus sympathisch; beachtens-
wert ist ferner der interessante Bericht vom Agenten des Deut-
schen Ordens in Rom Johann Tiergard vom J. 1421 über die
jemühungen des Deutschen Ordens und Polens, sich die Gunst
des Papstes zu gewinnen, wobei culturhistorisch der Umstand
von Interesse ist, dass dem Papste von den Polen eine gemalte
Leinwand, etwas nach Art „einer mappe mundi“ vorgezeit
worden ist, um den Beweis zu liefern, dass Kulm, Pommern
etc. im Bereiche des polnischen Reiches gelegen seien (Nr. 95).
Die wichtigsten Acten befinden sich aber unter den 65
Nummern, welche sich auf die Begebenheiten der Jahre
1429—1435 beziehen. Auf die beabsichtigte Krönung Wi-
tolds beziehen sich 9 Nummern (173, 179, 180, 181, 182,
183, 184, 185, 186), darunter findet sich ein Vorschlag der
Krönungs-Urkunde (Nr. 182) und die Instruction des Kaisers
Sigismund für die Gesandten zur Krönung (Nr. 183), beides
Urkunden von unschätzbarem Werte, weil durch sie die ganze
Sache auf einmal vollständig klar wird. Hiedurch erhebt Si-
gismund den Witold zum König, sowie dessen Gemahlin und
Nachfolger, verwandelt Littauen in ein ewiges, unabhängiges
Königreich und macht den Vorschlag zur Stiftung eines ewi-
gen Bündnisses zwischen diesem neuen Königreiche, dem Deut-
Ben
PP D a
RÉSUMÉS 175
schen Orden, Böhmen, Ungarn und dem Deutschen Reiche,
eines grossen Staatenbundes zwischen der Ostsee, dem Schwar-
zen und Mittelländischen Meere. Dies war also nicht etwa
eine gutherzige Zuvorkommenheit Witold gegenüber, sondern
ein oftenbarer Plan, die littauisch-polnische Union für immer
aufzulösen; da er aber mit diesem Plane zu der Zeit aufge-
treten ist, als Jagiello und Witold einen grossen Feldzug ge-
gen die Hussiten rüsteten, so ıst es gegenwärtig klar, welche
Absichten er in Betreff dieses Feldzuges hatte. Ausserdem
werden noch andere Acten aus der kaiserlichen Kanzlei oder
aus des Kaisers Umgebung hier veröffentlicht; der Herausgeber
muthmasst, dass es wohl jene Papiere sein dürften, welche
von Johann Czarnkowski zugleich mit den Krönungs-Gesand-
ten aufgefangen worden waren.
Sehr wichtig ist auch die von den Polen an den Papst
gegen diese Krönung ergriffene Appellation (Nr. 179), wie auch
die Constatierung lebhafter Verhandlungen der Wiener und
_Krakauer Juristen in Betreff der Rechtskraft dieser Krönung
(Nr. 181, 185), die auch vom Papste bezweifelt wurde (Nr.
186). Eine Fortsetzung dieser von Sigismund erregten Krö-
nungsaffaire war der Aufstand SwidrygieHos, zu welchem der
Herausgeber auch eine Reihe hochwichtiger Acten veröffentlicht
(Nr. 187—281 et passim). Solch ein Brief von Jagiello an
Swidrygiellos Bundesgenossen, den Wojewoden der Moldau
wegen Ausbreitung der Hussitischen Häresie in der Moldau
(Nr. 188); der Brief Zbigniew Olesnickis an Julianus Caesarini
mit der Schilderung der damaligen Vorgänge in Polen (Nr.
204); die Vollmacht Jagieltos zur Erhebung des Sigismund
Kiejstutowiez zum Grossfürsten von Littauen (Nr. 206); der
Brief Kaiser Sigismunds an die ungarischen Herren aus An-
lass der polnischen Gesandtschaft mit der Kriegserklärung ge-
gegen die ganze deutsche Nation (Nr. 207); der Brief des
Dogen von Venedig an Jagiello, wobei ihm das aufgefangene
Schreiben König Sigismunds übersandt wird (Nr. 209); das
dem König Erich von Dänemark vorgelegte Promemoria des
Deutschen Ordens zum Schutze für den Bruch des Friedens
176 RÉSUMÉS
mit Polen und der Brief Erichs an JagieHo in dieser Ange-
legenheit (Nr. 208 und 213) u. aa. werfen ungemein viel
Licht auf diese Sache und bringen so viele unschätzbare De-
tails, dass man sich erst jetzt eine gehörige Vorstellung von
diesem Aufstand, seinem Charakter, seiner Ausdehung und Be-
deutung machen kann. Beachtenswert sind überdies: Nr. 187,
welche sich offenbar auf den wegen der Gefangennehmung Jagiel-
los in Littauen vorbereiteten Entsatz bezieht; Nr. 191, ent-
haltend einen zwar nicht neuen, jedoch vergessenen Brief Ja-
gieHos an den Grossmeister mit genauer Schilderung aller
Verhältnisse Jagietfos mit SwidrygieHo nach dem Tode Wi-
tolds; Nr. 194, worin JagieHo selbst die Schlacht bei Buck
im J. 1431 beschreibt; Nr. 199, d. 1. die Rede der polnischen
Gesandten vor Papst Eugen mit Klagen über den Deutschen
Orden wegen des Friedensbruches; Nr. 200, ein Promemoria
des Deutschen Ordens mit der Schilderung der Beziehungen
zu Polen seit dem Frieden von Melno; Nr. 203, ein sehr
interessanter und charakteristischer Brief des Palatins Peter
Szafraniec an SwidrygieHo, welcher die Stimmung in Polen
gegen Swidrygielo und den Deutschen Orden schildert; den
ersteren wünschen sie bei sich zum Regenten zu haben, dem
Deutschen Orden jedoch ex quo Wisla stat studebimus obviare,
eciam si unus nostrum cum ipsorum decem debeat prelialiter
occurrere; Nr. 215, eine Antwort auf das Verlangen der Un-
garn, die Hussiten nach Ungarn nicht zu lassen; die Acten,
betreffend die Unterhandlungen mit dem Deutschen Orden
(Nr. 224, 227, 228), welche in die eigentlichen Absichten der
dazumal einen Einblick gewähren, was in den Anmerkungen
des Herausgebers zur Genüge erläutert vorden ist; endlich
Nr. 238, welche zu den Bedingungen des Friedens von Brzesé
einen bisher unbekannten Beitrag liefert. Das wichtigste all-
gemeine Resultat, welches sich aus der Erforschung dieser
Acten ergeben wird, wird die Constatierung des eigentlichen
rechtspolitischen Verhältnisses Polens zu Littauen sein, denn
namentlich die Nummern 179 und 181, ohne die anderen ge-
legentlichen zu erwähnen, bieten hierzu wahrhaft classisches
=]
RESUMES | 17
Material. Die Wichtigkeit und Bedeutung der auf andere
Angelegenheiten dieses Zeitraumes bezüglichen Acten ergibt
sich aus den Überschriften selbst.
Der letzte Zeitraum umfasst das Jahrzehnt 1436 —14-
wozu 70 Nummern vorliegen. Es ist die Zeit, da in Polen
die Angelegenheiten der bömischen und ungarischen Union
und des Conciliums in Basel die Oberhand gewannen. Zu
AR
F9,
allen diesen Angelegenheiten wird hier neues Material geboten.
Obgleich Jagietlfo und die massgebenden Sphären in Polen in
der ersten Phase des Streites zwischen dem Papst Eugen IV
und dem Coneil für den Papst, welcher damals ein Feind des
Kaisers Siegmund, des Protectors des Concils und Swidrygiellos
war, (Beweise hiefür Nr. 199, 205, 214) Partei nahmen, so er-
folgte dennoch seit dem Jahre 1433 in der Hinsicht eine ent-
scheidende Wendung, und zwar traten nach dem Tode Ja-
gieHos die ersten geistlichen Würdenträger Polens, so der
neue Erzbischof Vincenz, zu dessen Wahl und Charakteristik
in den Nummern 241, 242, 243, 244 einige neue und inte-
ressante Beiträge geboten werden, der Bischof Zbigniew von
Krakau sammt der Akademie in dem erneuerten Streite zwi-
schen Papst und Concilium nicht nur auf die Seite der Baseler
sondern auch ihres Gegenpapstes Felix V. Zum Beweise dessen
wurden bereits im I Bande dieses „Codex“ wichtige Materia-
lien publiciert (II Thl. S. 352—353); nach den vorliegenden
Acten zu urtheilen, dürfte die Sache keinem Zweifel mehr
unterliegen. Dies wird nicht nur durch die rege, vertrauliche
Correspondenz zwischen dem Concilium und den polnischen
geistlichen Würdenträgern bezeug‘ (Nr. 263, 277, 281, 288,
290), sondern auch durch ausdrückliche, unwiderlegliche
Zeugnisse. Abgedruckt werden namentlich die im Namen Zbi-
gniew Olesnickis in Basel von Johann von Lgota gehaltenen
Reden mit der Obedienzerklärung und Danksagung für Felix
V, für die dem Zbigniew verliehene Cardinalswürde (Nr. 282,
283, 284), wo z. B. von Zbigniew Folgendes gesagt wird:
„Innotuit reor dam orbi universo, quam constanter sibi capellum
a Gabriele olim Eugenio papa delatum ... non modo non recipere,
178 RÉSUMÉS
sed nec tenui quidem ictu oculi visere duxit* (S. 430). Auch
wird ein von demselben Johann von Lgota, Vertrauten Zbigniews,
auf die Nachrieht von der durch Konrad, Bischof von Breslau
dem Papst Eugen geleisteten Obedienz an den Herzog Konrad
den Weissen von Oels geriehteter Brief veröffentlicht, welcher
sehon ganz den Charakter einer Agitation zu Gunsten Felix V
an sich trägt (Nr. 278). Veröffentlicht wird ferner eine Urkunde
des Erzbischofs Vincenz vom Jahre 1444, in welcher er sich
„in s. Romanae ecclesiae presbiterum cardinalem assumptus,
per inclitum regnum Poloniae sedis apostolicae a latere legatus“
betitelt, welche Titel er offenbar von Felix V erhalten hat
(Nr. 297). Freilich, als die Lage der Dinge eine Änderung
erfahren, als das Baseler Coneil eine Niederlage erlitten und
der König Kasimir von Polen dem Nachfolger Eugens Martin
V die Obedienz geleistet hatte, da fanden sich die polnischen
Würdenträger in einer unangenehmen Lage und hätten gern
dieses Blatt aus ihrer Vergangenheit vertilgt, so wie es Diugosz
gethan hat, welcher in seinem Geschichtswerke davon gar
keine Erwähnung macht; dieses Verhalten gegen die Baseler
dürfte auch der Grund sein, warum Zbigniew Olesnicki nach-
her beim Empfangen des Cardinalshutes bei dem Papst Martin
V auf Schwierigkeiten stiess. In der Anmerkung e) Seite 430
wird ein charakteristisches Detail angeführt, wie man nämlich
später jede Spur dieses Verhaltens der polnischen Geistlichkeit
gegenüber dem Baseler Coneil vertilgen wollte, denn in einer
der Handschriften, in der sich die oberwähnte Rede Johanns
von Lgota befindet, wurde der Titel des Cardinals Zbigniew
so aufgeschrieben, wie er ihm vom Baseler Coneil verliehen
worden war, d. i. „Presbyter cardinalis tt. s. Anastasiae“, später
wurde aber , Anastasiae“ durchgestrichen und , Priscae* auf-
geschrieben, d. i. der ihm später von Nikolaus V verliehene
Titel.
Auf die nach Kaiser Sigismunds Tode unternommene
böhmische Angelegenheit beziehen sich einige neue und einige
zwar längst publieierte, aber schwer zugängliche Acten (Nr. 246,
249, 252, 253, 254, 256, 257, 258, 261, 265). Besonders wichtig
CS SR SNS
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sale he ae
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RÉSUMÉS 179
sind in der Hinsicht: Die Instruction für den nach dem Tode
des Kaisers in dessen Länder geschickten päpstlichen Legaten ;
diese gewährt einen Einblick in die damalige Situation und
bietet unbeka:.nte Details über die Möglichkeit der Candidatur
des Königs von Polen auf den ungarischen Thron, so wie auch
über die schon zu Lebzeiten des Kaisers projectierte Ver-
mählung seiner Enkelin mit dem König von Polen, auf welche
der Kaiser eingegangen war und die ungarischen Herren sehr
drangen und deren Zustandekommen der Papst anzustreben
befiehlt (Nr. 246); das unbekannte Project eines zwischen Albrecht
II und Polen abzuschliessenden ewigen Friedens, welches Al-
brecht seinen im Mai des J. 1439 zur Unterhandlung geschickten
Gesandten mitgetheilt hat (Nr. 257 und 258); der Brief des
Grossfürsten Sigismund von Littauen an Albrecht Il, welcher
von unschätzbarem Werte ist, denn hiedurch wird nicht nur
die bisher bloss muthmassliche Verständigung Sigismunds mit
Albrecht bekräftigt sondern zugleich der Beweis geliefert, dass
zwischen diesen Feinden Polens ein Bündniss bereits geschlossen
war und es sich nunmehr bloss um dessen endgiltige Ratifi-
cierung handelte (Nr. 261); endlich der charakteristische Brief
des Castellans von Sieradz Laurentius Zareba an einen der
Herzoge von Schlesien, welcher beweist, was bisher unbekannt
war, dass in gewissen polnischen Kreisen auch nach Albrechts
II Tode an die Erhaltung der böhmischen Krone für den
Prinzen Kasimir gedacht wurde (Nr. 265).
Ein grosser Theil der Acten dieses Zeitraumes gehört zur
Regierung Ladislaus III in Ungarn. Dieselben beweisen zur
Genüge, dass die Initiative zur Erhebung des Königs von Polen
auf den ungarischen Thron den Polen zuzuschreiben ist; man
ersieht dies aus dem Beglaubigungsschreiben der am 18. Jänner
1440 nach Polen geschickten ungarischen Gesandten, wo es
heisst, dass dieser Vorschlag von dem Kanzler Johann Koniec-
polski und dem Castellan von Sandec Peter Kurowski nach
Ungarn gebracht wurde (Nr. 268); man ersieht dies aus den
begeisterten Worten, mit welchen andere Briefe von dieser
Begebenheit erzählen, aus dem Enthusiasmus, mit welchem die
180 RÉSUMÉS
ungarischen Gesandten empfangen wurden, aus den auf Befehl
des Zbigniew Olesnicki in den Kirchen von Krakau für das
Gelingen der ungarisch-polnischen Union abgehaltenen Andachten
(Nr. 266, 269, 270, 273). Diese Briefe offenbaren uns zugleich,
von welehen polnischen Kreisen dieser Gedanke ausgegangen
war und welche Hoffnungen man daran knüpfte. „Speramus, pater
reverende“, schreibt ein uns unbekannter Geistlicher an den
Bischof, „eleceionem hwiusmodi... magnam consolationem ecclesie
sancte merito parituram, cum reæ ipse... cum copüis potencie
sue et auxilio aliorum regum et principum katholicorum poterit
gentibus barbaris dicto regno confinantibus et infestissimis resis-
tere et rabiem earum compescere et cohibere (Nr. 269). So schrieb
auch der jugendliche König (Nr. 270), der Kanzler Koniecpolski
(Nr. 273): eine grosse Menge Volkes, aus dem In-und Auslande
hatte sich im Dome zu Krakau versammelt, als Ladislaus von
dem päpstlichen Legaten zum König von Ungarn proclamiert
wurde, „nee erat aliquis, quorum oculi pro gaudio non resol-
verentur in lacrimas ad tande stupende rei et celebritatis eventum“.
Es war also ein beabsichtigter Kreuzzug, eine christliche An-
gelegenheit im vollsten Sinne des Wortes. Aus den vorliegenden
Acten (Nr. 272, 274) ergibt sich aber auch, welche Opfer die-
selbe von Polen erheischte.
Zu dieser folgenden, herrlichen, aber zugleich auch trau-
rigen Unternehmung liegen hier neue Acten vor: eingehende
Berichte über die ersten Vorgänge in Ungarn nach der Ankunft
des Ladislaus daselbst, wahrscheinlich von Johann Dhugosz oder
vom Könige selbst aufgezeichnet (Nr. 275, 276); zwei Beiträge
zu dem folgenden Bürgerkriege in Ungarn (Nr. 280 und 286);
eine ganze Reihe von Acten zu der gleichzeitigen Unternehmung
in Schlesien (Nr. 287, 289, 291, 293, 294, 298, 299, 300, 307)
und endlich zu den beiden Türkenkriegen vom J. 1443 und
1444, welche dieses Unternehmen krönen sollten und einen so
tragischen Ausgang genommen haben (Nr. 292, 295, 296, 303,
304, 305, 306, 308 und 309). Der Schrecken, die Trauer, die
Verwirrung und Unsicherheit, welehe nach der Katastrophe
von Warna namentlich in Rom aller sich bemächtigt hatte,
RÉSUMÉS 181
werden im einigen der letzten hier abgedruckten Briefe herzer-
greifend geschildert. Schliesslich verdient noch Nr. 250 be-
sonders hervorgehoben zu werden: es enthält eine Conföderation
des ruthenischen Adels vom J. 1438 und ist ein schätzenswerter
Beitrag zur Kenntniss der wohl häufigen und so wenig be-
kannten inneren Unruhen während der Regentschaft in Polen.
35. — A. W. Wırkowskı. ,,0 rozszerzalnosei i Seisliwosei powietrza Sur
la dilatation et la compressibilite de Vair atmosphérique.
Le mémoire présenté à l’Acad&mie contient une deseri-
ption détaillée des expériences que l’auteur a entreprises dans
le but de déterminer les propriétés de l'air, dans les limites de
température + 100% et — 145° C. et pour des pressions s’élevant
à 130 atmosphères.
On avait surtout en vue de mesurer le coëfticient moyen de
dilatation de Pair à pression constante, entre zéro et la tempé-
rature variable 9: le coëfficient x défini par l'équation:
PF (1 + 9. «,0)
p. p,0
La compressibilité de lair à la température ordinaire
étant connue, on déduit aisément des valeurs de x, la com-
pressibilité de ce gaz à toute autre température, comprise dans
les limites des expériences.
La Fig. 1 sert à expliquer la méthode employée et la
disposition générale de l'appareil.
S, et 8, sont deux vases de verre résistant qui commu-
niquent par lintermédiaire de tubes capillaires très fins 5, et 6
avec deux pièces en métal, munies des robinets N,, N, et R,,
R,. Les robinets R,, R, étant fermés. N,, N, ouverts, l’inté-
rieur de l’appareil est mis en communication avec le réservoir
Z, qui contient de l'air purifié et fortement comprimé. Les
vases 5 et les tubes s sont ainsi chargés avec de l'air com-
primé, exerçant une pression commune p. L'un des vases 8
est chauffé ou refroidi à une température convenable 9, l'autre
5, conserve la température ordinaire i (généralement = FH 160 CO).
182 RÉSUMÉS
Quand l'équilibre des températures est établi, on ferme
les robinets N, et N, et l’on ouvre les robinets A, R,. Le
s
A
Fig, 1.
Le]
gaz comprimé se dilate et passe par les tubes a, et a, dans les
appareils volumétriques Æ, M; et Æ, M,, ou la quantité du
gaz est mesurée à température ordinaire et sous une pression
voisine d’une atmosphère. Ces appareils sont composés d’une
sorte d’eudiomètres (Æ,, Æ,) gradués en millimètres cubes et
communiquants par des tubes épais en caoutchouc avec les
manomètres à mercure M,, M.
Les volumes des vases #8, et 5, et ceux des „espaces
nuisibles“ 5, et 5, sont déterminés d’avance avec som; on com-
prend done qu'il est possible de mesurer à l’aide des appareils
volumétriques les quantités (4, et A,) de l'air qui était com-
primé dans les deux appareils, sous la pression p: à 9 degrés
dans $,, à t dans S,, à la température ambiante + dans 6, et Go.
RÉSUMÉS 183
Désignons par #, et M, les quantités de l'air compri-
mées dans les vases 8, et 9, seuls. On trouve sans peine la
formule suivante :
M, 5, 1
SU
qui donne la valeur cherchée du coëfficient moyen de dilata-
tion (o à 0) à pression constante p, en fonction de et de deux
rapports: Mg: M, et 5: 6.
Ayant mesuré A, et As, on obtient M, et M, en appli-
Lp, 0 (1 + t. Up, :)
quant de petites corrections m, et m; comme il suit:
M, = À, —m, M, = À, — m,
m; et m, désignent les charges des espaces nuisibles 6, et 5.
On a clairement m): m, —6, : 6 La température + de & ne
diffère que de quelques degrés de #, c’est pourquoi on a aussi
(en posant 0‘00367—).
I+yt Ga
I+yr 65469
Les corrections m valaient ‘/90 à ‘/200 de M à la tem-
pérature ordinaire; ‘/409 à "/iooo Seulement aux températures
Mo — b)
basses.
L’appareil volumétrique destiné en premier lieu aux recher-
ches de la dilatation, sert en même temps de manomètre à gaz.
On voit que la quantité A, de l’air comprimé à la tempéra-
ture ordinaire #, dans le vase $, et dans 5, donne une mesure
approximative de la pression. En se basant sur les recherches
de M. Amagat (Ann. de chim. 1880, Comptes rendus 1884)
on trouve la mesure exacte de p de la manière suivante. Con-
sidérons l'unité de volume de l’air à zero et à pression atmo-
sphérique. A 2= 16 et sous la pression de p atmosphères, le
nU+167) .., ah
gaz occupe un volume RATTE, n étant un coöfhcient varla-
ble avec p, dont les valeurs ont été déterminées par M. Ama-
gat pour = 101.
Soit A, la quantité d’air (mesurée en millimètres cubes
à 0° et à la pression atmosphérique) comprimée dans Sy et 5
184 RÉSUMÉS
à 6— 109 et à la pression de p atmosphères. On trouve la
formule
A (1+4tY)
PESTE
qui a été employée pour calculer les pressions. Cette méthode
a l'avantage d’être d’une sensibilité constante. Elle ne donne
pas des résultats complètement identiques avee ceux des mano-
mètres à gaz ordinaires, remplis d’une quantité constante d’air ou
d'azote. Ces derniers donnent toujours des indications supérieu-
res de quelques dixièmes pour cent.
Tels sont les traits essentiels de la méthode employée
par l’auteur pour étudier la dilatation de l'air. On a cherché
d'obtenir des séries de determinations de x pour quelques tem-
pératures constantes en variant la pression. Les mesures ont
été faites aux températures (9) suivantes : + 100° (vapeur d’eau);
O et + 16%; —35 (mélinge de glace et de chlorure de cal-
cium); —78.5° (acide carbonique solide et &ther); —105.5° (éty-
lène liquide sous pression atmosphérique; —130 à —145° (étylène
liquide bouillant sous pression diminuée). Les températures sont
rapportées au thermomètre à hydrogène à volume constant; elles
on été mesurées au moment précis de l'expérience à l’aide d’un ther-
momètre électrique a fil de platine,1) comparé pendant chaque
série des expériences avec le thermomètre à hydrogène.
Il n’est pas possible de maintenir a l’aide des mélanges
réfrigérants qui ont été employés des températures absolument
constantes. Les valeurs de x obtenues pour des températures
voisines ont été reduites à une température commune par un
procédé d’interpolation graphique.
Il n’est pas nécessaire de reproduire dans ce résumé tou-
tes les quantités mesurées; on les trouve dans le mémoire. Il
suffira de donner ici une table des valeurs définitives du
coëfficient z,, 9, pour les neuf isothermes.
Le degré d’approximation auquel l’auteur est arrivé résulte
clairement de la représentation graphique des résultats (PL I).
l) voir la communication suivante,
sic act srl
RÉSUMÉS 185
Les points marquent les valeurs données par l'expérience (rédu-
ites à des températures égales pour chaque ligne isothermique).
Ditatationtde l'air
Table des valeurs de 100000 X x, 9.
On voit que le coëfficient
D Teaarpre Patu;res: |
sions | | | | |
atm. |1+100,, 160 | —35 a a a1
10 bel" 376 1°. 2e EB
N ze 3800 ie er ss u A908 72497
a0 Nasa az ze ao) 210 7407| N aa 5
Bass 30a, N 4927 443° | APN 269479
30 | 392 | 398 | — | 420 | 434 | 462 | 477 | 492 | 519 1)
35. 397° | 403 | 2" | 289 | 448 | 483" |'506 | 528
40 | 402 | 408 | — | 438 | 461 | 508 | 544 | 632
75.406 | 414 | 1 1°428 1 474 | 536 | 59%
50 | 410 | 419 | 430 | 457 | 487 | 569 | 619
55 || 414 | 424 | 436 | 467 | 500 | 598 | 623
60 | 418 | 429 | 449 | 476 | 512 | 610 | 622
65 | 421 | 434 | 448 | 485 | 525 | 612 | 621
70 | 425 | 438 | 454 | 494 | 536 | 612
75 | A228 10449 | 261 | 503 | 547 | 610
80 | 431 | 446 | 467 | 512 | 557 | 607
85 | 434 | 449 | 473 | 520 | 566
90 | 437 | 452 | 479 | 527 | 572 |
95 | 439 | 455 | 485 | 532 | 577
100 421. 1. 458% 24800" 527 ("579
105 | 443 | 460 | 493 | 542 | 580
110 | 445 | 462 | 497 | 545 | 580
115 | 447 | 463 | 499 |- 548 | 579
120 |-449 | 465 | 501 | 550 | 577
125 466 | 503 | 551 | 574
| 130 468 551 | 571
de dilatation augmente pour:
chaque température jusqu’à un maximum, pour diminuer en-
suite.
Au voisinage des points de liquéfaction l’aceroissement
est extrêmement rapide.
') Pour 29 atmosph.
186
Pressions
atm,
125
130
1
1
1
1.369111.0509 |
1.3698 1.0488
1.3704/1.0468
1.3713 1.0449
1.372511.0433 |
1.373811.0419
1.375411.0408
1.3770 1.0399
60 1.
1.3802 1.0384 |
1.3821/1.0381
1.38421.0379
1.3866 1.0379
1.3887 1.0380
1.3908 1.0382
1.3929 1.0386 |
1.3951.1.0390 |
1.3977 1.0397 |
1.4004/1.0406 |
115|1.
120 1.
RESUMES
Compressibilite de l’air
Table de valeurs de F,, 5,
+100, ! +16,
Températures:
3685 1.0529 |
3784 1.0390
4034 1.0418 |
4065 1.0432 |
— 11.0448 |
— 11.0467 |
9923 |
9897
9869
9842
9816
9793
9772
9754
9738 |
9793 |
9710 |
9701 |
9694 |
9688
9684 |
9681
9680
9681 |
9685
9690 |
9699
9710 |
9722
9738 |
.367011.0587 |1.0000 |0.8716 |0.7119
.3678 1.0550 0.9951 |
|
—35,, | —78,5|—-103.5/—130,,
0.6202 0.5229
— 10.6778 |0.5697 0.4410
— | 6689| 5559| 4183
— | 6599| 5417| 3936
— | 6510| 5270| 3650
— | 6493| 5125| 3329
— | 6335| 4980 | 2963
0.8288 | 6252| 4839| 2544
8253| 6170| 4701| 2171
8219| 6089| 4567| 2013
8187| 6011| 4439| 1985
8158) 5937| 4318| 1985
8132| 5863| 4206 | 2013
8105 | 5796| 4103 | 2043
8081 | 5734| 4014
8058 | 5680 | 3948
3038 | 5634| 3903
8023 | 5600 | 3881
8013 | 5568 | 3874
8006 | 5544| 3877
8004 | 5530| 3892
8006 | 5520 | 3914
8012| 5520, 3944
— | 5528| 3981
—139,
0.5046
0.3502
3115
2598
1942
1605
1553
1556
157
N
I
0.4095
2419
1128
—140,, —145,0
0.4862 0,4679
1.3786
3808 | 3447
3476 | 3015
3063 | 24441)
Toutes les lignes isothermiques du coëfficient x forment
un faisceau aboutissant au voisinage du point dont les coordon-
nées sont p —1 atm. x = 000367. Cela ne doit avoir lieu qu’
approximativement, puisque la pression de 1 atm. n’a aucune
relation avec les propriétés intrinsèques du gaz étudié.
') pour 29 atm.
és 6
RÉSUMÉS 187
On a commencé dans ce laboratoire des expériences pour
résoudre la question intéressante du parcours de ces lignes pour
les pressions très basses.
Le coëfficient de dilatation étant connu il est facile de
dresser une table de la eompressibilite. Considérons l'unité de
volume d’air à 0% et sous la pression d’une atmosphère. A 9
degrés et sous p atmosphères le gaz occupe le volume
RL
pP
F (p 9) est un coëfficient variable, fonction de p et 9; les valeurs
isothermiques de cette fonetion, a 4 degrés, expriment la loi
de la compressibilité du gaz considéré à la même temperature.
Les recherches de M. Amagat nous ont fourni les valeurs
de F(p,t) pour les températures voisines de + /6. En les
divisant par 7+1. x, on obtient les valeurs de #a 0°, et ainsi
de suite pour les autres températures. Voici la table des nombres
calculés de cette manière. (p. 180).
Une representation graphique de la fonction F (p 9) c’est-
à-dire du produit pv est donnée sur la planche II. On y trouve
les courbes de compressibilité pour dix températures. Le mi-
nimum du produit pv pour les différentes températures a lieu
aux pressions suivantes:
De 100C 7 p < 10 atm.
ı=0 p =95
I p=115
= — 78:5 p=423
= — 1035 p = 106
= — 130 p = 66
= — 135 p = 57
Il est intéressant de vérifier certaines conclusions que
M. Wröblewski!) a déduites de l'étude de la compressibilité de
de quelques gaz aux températures plus élevées. Construisons
') Ber. der Akad. Wien, 1888. Bd. XCVII.
Bulletin V 3
188 RESUMES
une courbe dont les ordonnées sont les valeurs de p pour les-
quelles le minimum du produit pv a lieu, divisées par la pres-
sion critique (39 atm. environ) et dont les abscisses sont les
températures correspondantes absolues 9, divisées par la tem-
pérature critique absolue (132 = — 141° C). D'après M. Wrö-
blewski cette courbe doit être la même pour tous les gaz.
A l’aide des valeurs de 9 et p données plus haut on trouve
en effet une concordance, du moins très rapprochée.
Laboratoire de physique de l'Université de Cracovie, Mai 1891.
36. — A. W. Wırkowskt. Thermomètre électrique pour les basses tempé-
ratures.
La variation de la résistance électrique suivant la tempé-
rature a été souvent employée pour la construction des appareils
thermométriques. La Fig. 1. montre ({/; gr. nat.) une dispo-
sition de thermomètre électrique, destiné à mesurer les basses
Fig 1.
températures; l’auteur a trouvé cet instrument fort utile à cause
de sa sensibilité et de la promptitude des indications. r est un
tube formé d’une mince feuille de cuivre, soudé à l'extrémité
du tube étroit ce, de laiton. Un fil de cuivre épais d, recouvert
de soie, est mastiqué à l’intérieur du tube c au moyen d’un
mélange de caoutchouc et de résine. L’extrémité supérieure de c
est soigneusement recouverte de ce mastic, pour empêcher la
pénétration de l’humidité. Les bornes a, 5 en communication
avec c et d forment les électrodes du thermomètre. Sur le tube
r on enroule 2 ou 3 mètres d’un fil de platine, très fin (dia-
mètre ©/,59 mm), recouvert de soie. Les bouts de ce fil sont
soudés l’un à l'extrémité du fil d, l’autre au tube r. Enfin
RÉSUMÉS 189
ou recouvre le tube r d’un second tube un peu plus large, de
euivre mince r’ et on le soude au premier sur les circonférences
des deux bases.
On obtient ainsi une résistance de 220 Ohms environ à 0°.
Elle forme une branche du pont de Wheatstone (T, fig 2). La
seconde branche contient une résistance en fil de maillechort,
enfermé dans une boîte de cuivre À, semblable à celle qui a
été décrite plus haut, mais beaucoup plus large, elle reste dans
une cuve remplie de glace pilée. La troisième et la quatrième
branche du pont sont formées par les résistances d’une boîte
à résistances, savoir: 1000 ohms et une résistance variable 2.
Une pile B de deux couples de Leclanché, un commutateur
M et le galvanoscope sensible @ complètent l'appareil.
A chaque température de 7 correspond une résistance
déterminée À. Par comparaison avec un thermomètre normal
à hydrogène il est possible de dresser une table exprimant la
température de 7 par la résistance 2; cette table ne cesse pas
d’être vraie, quand on démonte l'appareil pour le mettre en
oeuvre de nouveau après quelques jours ou quelques mois; la
relation entre R et 7 est d’ailleurs indépendante de la force
électromotrice de la pile et de la sensibilité du galvanomètre.
+
190 RÉSUMÉS
Voici un exemple de table de ce genre; cette table donne
en même temps la variation de la résistance d’un certain fil
de platine pour les basses températures:
T= + 500 C. R=11059 T—— 9000 R= 801.8
0 1000.0 — 100 718.9
el) 978.5 — 110 755.8
— 20 956.9 — 120 732.4
— 350 935.2 — 130 708.9
— 40 913.4 — 140 685.3
— 50 891.4 — 150 661.5
— 60 869.3 — 160 637.3
— 70 847.0 — 470 612.7
il 824.5 — 180 588.0
La variation est d’environ 2 ohms par degre; il est done
facile d’obtenir une sensibilité de !/,, de degré C°.
L'expérience a démontré que la relation entre la tempé-
rature et la résistance éprouve de légères variations si le
thermomètre est employé pour des températures très différentes
Par cette raison on ne doit pas chauffer un thermomètre destiné
à mesurer les températures basses: il en résulterait une varia-
tien de résistance qui ne disparaîtrait, qu'après quelques mis.
Laboratoire de physique de l'Université de Cracovie, Mai 1891.
37. — St. Niemexrowski: 0 pochodnych m-metylo-o-uramidobenzolu, (Ueber
Derivate des m-Methyl-o- Uramidobenzoyls).
Neben den beiden, in einer früheren Abhandlung des
Verfassers erwähnten Methoden der Darstellung des m-Methyl-o
Uramidobenzoyls, wird in der vorliegenden Arbeit eine dritte,
aus Carboxaethyl-o-amido-p-toluylamid, besprochen :
NH
CH,\X /X/NH.COOC, H, CES 00
ER = (,H,0H + sl NU
N/NCO-NH, NASA
00
+ ON
RÉSUMÉS 191
Die Reaction geht vor sich entweder durch Erhitzen der
Verbindung über den Schmelzpunkt (171°C), oder unter dem
Finflusse der Alkalilaugen.
Carboxaethyl-o-amido-p-toluylamid entsteht aus
Chlorameisensäure-Äthyläther und o-Amido-p-Toluylamid, bei
gewöhnlicher Temperatur.
Es krystallisiert in Nadeln, die bei 171°C schmelzen. In
organischen Solventien leicht löslich.
Es wurde versucht das bei 317
3180C schmelzende
m-Methyl-o-Uramidobenzoyl durch Einwirkung reducierender
Agentien in m-Toluchinazolin überzuführen ; leider aber erfolglos.
Jodwasserstoffsäure und rother Phosphor in Eisessiglösung zer-
setzten das m-Methyl-o-Uramidobenzoyl unter Bildung gasför-
miger, näher nicht untersuchter Produete, und o-Toluidin-Zinn
und Salzsäure, Natrium und Amylalkohol wirkten gar nicht ein.
Von den Derivaten des m-Methyl-o-Uramidobenzoyls wer-
den beschrieben:
Nitro-m- Methyl-o- Uramidobenzoyl. Entsteht
beim Nitrieren mit rauchender Salpetersäure v. sp. G. 1.53 bei
30—400C. Aus Eisessig krystallisiert es in vierseitigen Täfel-
chen, die ein Molecül Krystallessigsäure enthalten. Schmilzt
unter Zersetzung bei 3260C. Mit Alkalien bildet es Salze.
Amido-m-Methyl-o-Uramidobenzoyl. Darge-
stellt aus dem Nitrokörper durch Reduction mit Zinn und
Salzsäure. Aus Amylalkohol krystallisiert es in feinen grauen
Nadeln, Schmelzpkt 308°C. unter Schwärzung. In allen orga-
nischen Solventien u. im Wasser beinahe ganz unlöslich. Sein
Chlorhydrat, Sulphat und Nitrat krystallisieren in Nadeln.
Dinitro-m-Methyl-o-Uramidobenzoyl. Ensteht
beim Nitrieren mit siedender rauch. Salpetersäure v. sp. G. 1.53.
Krystallisiert aus Eisessig in bell-gelben symmetrischen Kryställ-
chen, die lebhaft polarisieren. Schmilzt mit Zersetzung bei 29490.
Sein Ammoniumsalz besitzt die Zusammensetzung C, À; N, O,.
NH, + 3 ag. Ist stark saurer Natur.
Diamido-m-Methyl-o-Uramidobenzoyl. Entsteht
bei der Reduction des Dinitrokörpers mit Zinn und Salzsäure,
192 RÉSUMÉS
In organischen Solventien gleich der Monoamidoverbindung un-
lüslich. Aus schwach ammoniakalischem Wasser krystallisiert
es in mikroskopischen Nadeln, die bei 3330C ohne Zersetzung
schmelzen. Sein Chlorhydrat, Nitrat und Sulphat krystallisie-
ren in Nadeln.
Diacetamido-m-Methyl-o-Uramidobenzoyl.
Dargestellt durch Acethylieren mit Essigsäureanhydrid. Durch
Kochen mit Salzsäure wird Diamido-m-methyl-o-uramidobenzoyl
regeneriert.
38. — K. Orszewskı. 0 cisnieniu krytyeznem wodoru. (Ueber den kri-
tischen Druck des Wasserstojffs).
In einer vorläufigen Mittheilung beschreibt der Verfasser
seine im grösseren Massstabe ausgeführten Versuche, welche
ihn zur Bestimmung des kritischen Druckes des Wasserstoffs
führten. Der Wasserstoff wurde in einer starken und ziemlich
weiten Glasröhre comprimiert, mittelst einer grösseren Quantität
flüssigen Sauerstoffs bis eirca— 211" abgekühlt und einer langsa-
men Expansion unterworfen. Wenn der Anfangsdruck des Was-
serstoffs nicht zu gering war, und namentlich SO bis 140 Atm.
betrug, so zeigte sich bei der langsamen Expansion eine Auf-
kochung des Wasserstoffs, welche stets bei 20 Atm. auftrat, ob-
wohl die Expansion von verschiedenen Anfangsdrucken be-
werkstellist wurde. Der Verfasser betrachtet diesen Druck
(20 Atm.) als den kritischen Druck des Wasserstoffs und be-
weist durch analoge Versuche mit Sauerstoff und Ethylen, dass
sich diese Methode zur Bestimmung der kritischen Drucke der
Gase eignet. Weitere Versuche in dieser Richtung, welche auch
die Bestimmung der kritischen Temperatur des Wasserstoffs
bezwecken, werden angestellt.
RÉSUMÉS 198
39. — 8. Dicxsrex. Pojecia i metody Matematyki. Tom I. Czesé pierwsza.
Teoryja dzialan. (Les notions et les methodes en mathémati-
ques. Vol. I. Première partie. Théorie des opérations). Warszawa,
1891, 8° str. 268.
L'exposition des notions et des méthodes en mathémati-
ques, tel est le but que l’auteur s’est proposé dans cet ouvrage
qui comprendra trois volumes; le premier traite des métho-
des de la théorie des nombres et de l’Algebre, le second aura
pour objet l'Analyse supérieure, le troisième, la Géométrie.
Dans l'introduction, l’auteur développe quelques refle-
xions préliminaires relatives à l’objet des mathématiques, donne
une analyse rapide de la conception de la grandeur (th&o-
ries de P. Dubois-Reymond et de Helmholtz), consacre quelques
remarques à la notion importante des formes contenues et dis-
crêtes, en insistant sur la nécessité de distinguer les vérités
dont la déduction exige la continuité de celles qu’ on peut
démontrer sans admettre cette continuité dans les recherches.
L'auteur parle ensuite du système des mathématiques, passe
en revue leurs classifications proposées par les divers savants,
étudie la relation entre les mathématiques et la logique,
la nouvelle notation logique de Peano, la notion de l'analyse
et de la synthèse, enfin le principe de permanence des opéra-
tions. Il énonce la pensée, qu’. on ne trouvera peut-être pas
trop hardie, que le même principe formulé primitivement par
Henkel, pour les opérations arithmétiques, repose au fond de
toutes les questions d'Analyse et de Géométrie qui s'étendent
au delà des limites de la recherche initiale; le principe de con-
tinuité de Poncelet, celui de la dualité et de l’homographie de
Chasles, les principes des transformations des formes géométri-
ques et algorithmiques sont à certains égards liés avec ce prin-
cipe de permanence qui guide la pensée créatrice de Pesprit
dans sa généralisation des vérités.
Dans la Théorie des opérations (élémentaires) qui consti-
tue la première partie dü I’ Volume, l’auteur a essayé de dé-
velopper les éléments de l’Arithmétique en commençant par la
194 RÉSUMÉS
première opération fondamentale, qui donne naissance à la série
des nombres naturels et en continuant par les autres espè-
ces de nombres: nombres fractionnaires, négatifs et comple-
xes. (Les nombres irrationels et transcendants seront traités
dans une partie postérieure). L'auteur désigne les deux points
de vue opposés dans la théorie de ces nombres: l’un d’après
lequel les nombres fractionnaires, négatifs et complexes sont
regardés comme éléments nécessaires et actuels de la science ;
l’autre d’après lequel ce n’est que le nombre positif entier qui
est actuel, tous les autres n'étant que de purs symboles, dont
on pourrait se passer. Il tâche d’éclaireir le rapport entre
ces deux points de vue, en observant que la théorie des opé-
rations formelles qui ne décide rien sur le caractère des formes
mathématiques dans les applications, définit le mieux le rôle
et la signification de toutes ces espèces de nombres dans la
science abstraite.
La „Theorie des opérations“ est divisée en sept chapitres.
Le premier chapitre contient la théorie des opérations di-
rectes et inverses sur les nombres entiers, et un aperçu sur la
nouvelle théorie des nombres transfinis due à G. Cantor.
Le deuxième est consacré à la théorie des opérations
d'après Grossmann et Hankel, et aux nouvelles réflexions de
Dedehend sur l’idée du nombre.
Dans le troisième chapitre, l’auteur examine et compare
les diverses théories des nombres fractionnaires (Weierstrass,
Kronecker, Mérya ete.).
Le développement de la notion d’un nombre négatif (d’A-
lembert, Sniadecki, Carnot, Diehring, Kronecker etc.) et l’exa-
men des théories des nombres négatifs sont l’objet du quatrième
chapitre.
Le chapitre suivant contient l’exposition du développement
et des théories des nombres imaginaires (Wronski, Ganss, Dieh-
hring, Weierstrass etc.).
Dans le sixieme chapitre, l’auteur donne un apercu sur
le développement de la notion des nombres complexes supé-
rieurs (Hamilton, Grossmann, Scheffler, Hankel, Weierstrass,
Dis -
RÉSUMÉS 195
Dedekind I., il expose la théorie de Weierstrass donnée par
Pillustre géomètre dans les Göttinger Nachrichten, 1884 , et passe
à PAusdehnungslehre de Grossmann qui, jusqu'à ce jour, n’est
pas cultivée parmi les mathématiciens autant qu’elle le mé-
rite. Il expose la théorie de divers genres de multiplication
qui sert de fondement à cette doctrine importante. La multi-
plication extérieure, la théorie des déterminants basée sur elle,
la multiplication intérieure, la multiplication dite moyenne sont
traitées l’une après l’autre. C’est de la dernière de ces multi-
plications qu’on est conduit immédiatement aux quaternions
de Hamilton. La théorie de ces formes et les opérations sur
les vecteurs finissent le chapitre.
Le dernier chapitre traite de la théorie élémentaire des
fonctions entières. Leurs propriétés principales, le quotient
et le plus grand commun diviseur de deux fonctions, les fon-
etions symétriques et les fonctions aleph de Wroñski, la théorie
des dérivées, la formule de Taylor, les différences d’une fonction
entière, la formule d’interpolation de Lagrange, la „loi suprême“
de Wronski — voilà les questions que l’auteur développe dans
ce chapitre sans avoir recours à d’autres principes que ceux
qui servent de fondement aux méthodes traitées dans les cha-
pitres précédents.
A ——
Naktadem Akademii Umiejetnosei
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki.
Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagieiloñskiego, pod zarzadem A. M. Kosterkiewieza.
12 Czerwca 1891.
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PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE
1873 — 1890
Librairie de la Societe anonyme polonaise
(Spölka wydawnieza polska)
a Cracovie.
Philologie. — Sciences morales et politiques.
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d'histoire et de philosophie. Mémoires), in 4-to, vol. II—VIH (38 planches, vol.
I épuisé). — 30 fl.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.« /Classe de
Philologie. Séances et travaux), in 8-vo, volumes II—XIV (5 planches vol. I
épuisé). — 33 fl. 50 kr.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /CJasse
d'histoire et de philosophie. Séances ei travaux), in 8-vo, vol. III— XIII, XV—XXV
(37 pl.) — 55 A.
»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp-
tes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu-
mes (81 planches, 115 gravures dans le texte). — 20 fl.
»Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis
sion de linguistique), in 8-vo, 3 volumes. — 7:50 fl.
»Archiwum do dziejéw literatury i o$wiaty w Polsce.« /Documents
pour servir à l’histoire de la httérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 16 fl. 50 kr.
Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us-
que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes.
Vol. I, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie-
wiez. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski, 3 fl.
»Biblioteka pisarzöw polskich.« Bibliothèque des auteurs polonais du
XVI siècle), in ı6-0, 15 livr. — 6 fl. 70 kr.
Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus-
trantia, in 8-vo imp., 11 volumes. — 60 fl.
Vol. I, VIII, Cod. dipl. ecel. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol.
II, Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski. 5 fl. — Vol. III, IX, X,
Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civi-
tatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5 fl. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis
Cracov. ed. Piekosinski. ro fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 10 fl.
Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 5 fl.
Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 14 volumes. — 42 fl.
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol.
IH, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. III. Stephani
Medeksza commentarii 1654—ı668 ed. Seredynski: 3 fl. — Vol. IV, V, IX, XII, XII,
Collectanea ex archivo Coll. hist. 15 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae
S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 7 fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587
ed. A. Sokotowski. 2 fl.
Acta historica res gestas Poloniae illustrantial, in 8-vo imp.,
12 volumes, — 73 fi.
Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wistocki
1546—1553. 5 fl. — Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629— 1674, ed. Klu-
czycki. 10 fl. — Vol. HI, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum
exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai
Hosü epistolae 1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 15 fl. — Vol. VI, Acta Regis
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 5 fl —
Vol. VIII (pars r. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis
1507—1795 ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae
Dobrinensis ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Pol-
kowski. 3 fl. —
Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. III—V. — 41fl.
»Starodawne prawa polskiego pomniki.« /Anciens monuments du droit
polonais) in 4-to, vol. I—X. — 36 fl.
Vol. IT, Libri iudic. terrae Cracov. saec, XV, ed. Helcel. 6 fl. — Vol. II,
Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyñski. 3 fl.—
Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — Vol. V, Monu-
menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 3 fl. — Vol. VI, Decreta
in iudiciis regalibus a. 1507—ı53r ed. Bobrzyñski. 3 fl. — Vol. VII, Acta expedition.
bellic. ed. Bobrzyñski, Inscriptiones clenodiales ed. launweit. 6 fl. — Vol, VII, An-
tiquissimi libri iudiciales terrae ‚Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — Vol. IX.
Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu-
ee 1647— 1765. 3 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec. XV ed.. Ula-
nowski. ı fl.
Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 4 fi.
Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.« /7raite de l'ancien
droit civil en Pologne), in 8-vo, 1874. — 1 fl. 20 kr. Walewski A., »Dzieje
bezkrélewia po skonie Jana IIL.e (L’interrögne après la mort de Sean IIl
Sobieski), in 8-vo, 1874. — 3 fl. Straszewski M., »Jan Sniadecki.« (F. 5,
étude RÉ in 8-vo, 1874 — 3 fl. Wislocki W., Catalogus odien
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Oro in 8-vo,
Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., »Wykaz zabytköw przed-
historycznych.e /Monuments préhistoriques), in 4-to, 1877 (6 planches) — 60 kr.
Zakrzewski V., »Po ucieczce Henryka.« /L’interrègne après le départ de Hen-
ri de Valois), in 8-vo, 1878. — 3 fl. 75 kr. Zarafski S., »Geograficzne
imiona slowianskie.« Br ane géographique des pays slaves), in 8-vo,
1878. — 2 fl. Stronczyfiski K., »Legenda o sw. Jadwidze.« (Za- légende
de S. Hedvige), in 4-to, 1880 (65 planches). — 6 fl. Zebrawski T., »Teofila
o sztukach ks. troje.« /7heophili Diversarum artium schedula; traduit en po-
lonais), in 8-vo, 1880. — 1 fl. 20 kr. Morawski K., »Andrzej Patrycy Ni-
decki.« /A. 2. N., étude litieraire), 1-e partie. 1522—1572, in 8-vo, 1884.—
2 fl. Krasinski S. A., »Slownik synonimöw polskich.« /Synonymes dé la lan-
gue polonaise), in 8-vo, 1885, 2 volumes. — 5 fl. Ossowski G., »Zabytki
przedhistoryczne etc. Monuments préhistoriques de l'ancienne Pologne.« Texte
polonais et français, in 4-t0, 1879 — 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre). —
8 fl. Malinowski L., »Modlitwy Waclawa.« /Zivre d'heures de Venceslas, mo-
nument de l'ancienne langue polonaise), in 8-vo, 1887. — 1 fl. Semkowicz
A., »Krytyczny rozbiör dziejöw Dlugosza.« (Analyse critique de l'Historia Po-
lonica de Diugosz), in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija
polska,« 8-vo, 1872—1888, 11 volumes. — 110 fl. Kolberg O., »Lud, jego
zwyczaje« etc. /Recherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873—1888,
19 volumes (V— XXII). — 59 fl. Ossowski G., »Wielki kurhan ry2a-
nowski.e /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra-
vures). — 5 fl. Piekosiñski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze-
niu.« (Sur l'origine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, 1889.— 4 f1.
Czerny F., »Ogölna geografija handlu.« Géographie commerciale), in 8-vo,
1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofii greckiej.« /Zistoire de la phi-
losophie grecque), t. I, in 8-vo, 1890. — 3 fi.
Sciences mathematiques et naturelles.
»Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 16 volumes (II—XVII, 151 planches,
vol. I épuisé). — 80 fl.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzeh.«/Seances et travaux), in 8-vo,
21 volumes (152 planches). — 65 fi.
»Sprawozdania komisyi fizyjograficznej.« /Comptes rendus de la Commis-
sion de physiographie), in 8-vo, 21 volumes (III. IV—XXV 40 planches, vol.
I. II. IV. V épuisés). — 90 fl.
» Atlas geologiezny Galicyi.« /Atlas ERROR de la Galiie), in fol.,
2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fi
»Zbi6r wiadomosci do antropologii krajowej.« (Comptes rendus de la Com-
mission d'anthropologie), in 8-vo, 13 vol. I—XIV (83pl., vol. I épuisé). — 46fl. 5okr.
Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais], in 8-vo,
1882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyraz6w technicznych tyczacych
sie budownictwa.« /7erminologie de l'architecture), in 8-vo, 1883. — 2 fl.
Franke J. N., »Jan Broiek.« /Ÿ. Broscius, mathématicien polonais au XVII
siècle), in 8-vo, 1884. — 2 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania
obiegu cial niebieskich.e (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes),
in 8-vo, 1889. — 5 f. Mars A., »Przekröj zamroZonego ciala osoby zmarlej
podczas porodu skutkiem pekniecia macicy«. /Coupe du cadavre gelé d'une per-
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan-
ches in folio avec texte, 1890. — 6 fl.
»Rocznik Akademii.« /Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1874—1889,
16 vol. (1873 épuisé) — 9 fl. 00 kr.
»Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.« /Memoire sur les travaux
de l'Académie 1873—1888), 8-vo, 1889. — 2 fl.
———
..
| BULLETIN INTERNATIONAL
DE LACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
COMPTES RENDUS
DES
SÉANCES DE L'ANNÉE 1891.
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE
ER
71891
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDEE EN 1872 PAR
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I.
PROTECrEUR DE L’ÄCADEMIE:
SA. L-D’ARCHIDVTE CHARLES NOUS
Vıce-Prorecreur: S. E. M. JuLıen DE DUNAIEWSKI.
PRÉSIDENT : M. LE comrE StanısLas TARNOwsKI.
SECRÉTAIRE GENERAL: M. STANISLAS SMOLKA.
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: {
($: 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom-
més par S. M. l'Empereur.
($. 4). L'Académie est divisée en trois classes:
a) classe de philologie,
b) classe d'histoire et de philosophie,
c/) classe des Sciences mathématiques et naturelles.
($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c'est dans
cette langue que paraissent ses publications,
Le Bullelin international parait fous les mois, à l'exception
des mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux
parties, dont la première conlient l'exlrait des procès verbaux des
séances (en français), la deuxième les résumés des mémoires el
communicalions fen français ou en allemand, au choix des auleuzs).
Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr.
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. — 90 centimes.
Nakladem Akademii Umiejetnosei
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki.
Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewiczz.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES
DES CRACONTE.
No 6. Juin. 1891.
Sommaire: Séance publique du 30 mai. — Séances du 13, 20, 23
juin 1891. — Résumés: 40. S. Smorxa. L'Europe et la Constitution
du 3 mai en Pologne. — 41. A. Miovosskı. La date de Florus. — 42. L.
SxERNBACH. Analecta. Pars prima. Curae Menandreae. — 43. L. Naranson.
Sur la concordance des courbes orthobares relatives aux fluides homo-
gènes. — 44. Zörawskı. Sur une deformation des surfaces.
Séances
I
Séance publique de l’Académie du 30 mai 1891.
S. E. M. Juex Dunasewskı, Vice-Protecteur de l’Acade-
mie, ouvre la séance au nom du Protecteur, S. A. I. lArchi-
duc Cnarzes Louis.
Le Président, Comte SranısLas Tarxowskr, relève les méri-
tes de S. E. M. Josepx Mayer qui, après avoir occupé le siège
présidentiel pendant dix-huit ans depuis la fondation de l’Acadé-
mie, s’est demis de ce poste le 6 décembre 1890. Ensuite, le
Président donne lecture du compte-rendu des travaux de l’Aca-
démie, depuis le 1 juin 1890 jusqu'au 30 mai 1891.
Hommage est rendu à la mémoire des membres de l’Aca-
démie, décédés pendant l’année dernière: M. Nowicki, X. Liske,
F. Mxrosicn, Msgr. S. A. Krasısskı.
M. Sranıstas Smorka prononce un discours sur la Polo-
gne et l'Europe en 1791.)
1) Yoir ci-dessous aux Résumés p. 200.
198 SÉANCES
Le Secrétaire général cite les noms des candidats aux
fauteuils de l'Académie, choisis dans les trois classes et dont
l'élection définitive doit avoir lieu à la réunion de l’Académie
en automne. Enfin il fait connaître les prix décernés cette
année par l’Académie et les nouveaux concours quelle ouvre.
Le prix Barczewski pour les meilleurs ouvrages histo-
riques est décerné à M. Laniscas Lozısskı et M. Anroms Ma-
Lecxi, le même prix pour la meilleure oeuvre de peinture à M.
CasimIR POCHWALSKT.
L'Académie ouvre les concours suivants: !)
l. Prix Joseph Majer, 1000 florins: Flore fossile des
pays polonais. Terme du concours: 31 decembre 1892.
2. Prix fondé par l’eveque Krasinski, 1200 fl. Selon
la volonté du fondateur, sont admis à ce concours tous les
ouvrages polonais imprimés ou manuscrits, qui seront envoyés
dans ce but, au bureau de l’Académie, jusqu’au 31 décembre
1892.
3. Prix fondé par l'abbé Jakubowski, 1650 fl. Histoire
populaire de l'Église. Terme du concours: 31 décembre 1892.
Classe de Philologie
Séance du 23 juin 1891
Présidence de M. C. Morawski
M. A. Mionoxsxi donne lecture de son mémoire sur la
date de Florus ?).
M. L. Srerxsacu présente son travail intitulé: Analecta.
Pars prima. Curae Menandreae °).
1) Selon les Statuts Ia langue officielle de l’Académie est le polonais. Par conséque nt tous
les travaux présentés aux concours doivent gtre rédigés dans cette langue. 2) Voir ci-dessous aux
Résumés p 219. 3) ib. 223.
nn
2
SÉANCES 199
Classe d'Histoire et de Philosophie
Séance du 13 juin 1891
Présidence de M.F. Zoll
M. B. Uranowskı présente son mémoire sur les Statuts
du roi Casimir le Grand.
Classe des Sciences mathématiques et naturelles
Séance du 20 juin 1891
Présidence de M. Janczewski
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de
la Commission de Physiographie du 21 mai et de la séance de
la Commission d’Anthropologie du 15 juin.
M. A. Witkowski présente le mémoire de M. EL. Naranson!
our la concordance des courbes orthobares relatives aux flui-
des homogènes 1).
M. L. Zasaczkowskı rend compte du mémoire de M. C.
Zôrawski: Sur une déformation des: surfaces yb
La Classe se forme ensuite en comité secret et vote l’im-
pression des mémoires de MM. Naranson et Zörawskı.
1) Voir ei-dessous aux Résumés p. 225. 2) ib. p. 227.
Résumés
40. — S. SuorxkA: Stanowisko mocarstw wobec Konstytucyi 3 Maja. — (L’Eu-
rope et la Constitution du 3 mai en Pologne.)
Depuis vingt ans, c’est-à-dire depuis 1768, la Russie était
souveraine maîtresse en Pologne: l’ambassadeur russe à Var-
sovie gouvernait la République; tout était soumis à ses ordres:
le roi, la diète, tous les pouvoirs. Au lieu de changer cet état
de choses, le premier partage ne fit que le consolider. Il est
aujourd'hui irréfutablement prouvé que cet attentat fut l'oeuvre
de Frederie II. Catherine ne consentit à y participer que dans
la pensée que la toute puissance de la Russie sur la Pologne
morcelée serait encore plus inébranlable. D'ailleurs, lacquisi-
tion de la Prusse Royale par la Prusse était d’une telle impor-
tance que Catherine en la facilitant croyait s'être acquis à tout
jamais la complaisante amitié de la cour de Berlin. Mais Fré-
derie voyait clairement que tout le succès de son entreprise
spoliatrice dépendait précisément de la coopération qu’y prendrait
l'Autriche. L'intérêt qu'avait l'Autriche au maintien de linté-
grité de la Pologne, était si évident, qu'un partage, sans sa par-
ticipation, n’eüt été que précaire, dénué de toute garantie de
succès. Il fallait que l'Autriche oceupät la Galicie, il fallait
creuser entre cette puissance et la République, un abîme ou se
RÉSUMÉS 201
paralyserait la communauté d'intérêts qui joignait ces deux états
contre la Russie et la Prusse. Frederie résolut magistrale-
ment ce problème difficile et vital pour la Prusse: la faiblesse
de Marie Therese et la légèreté de Joseph II permirent au plus
cruel ennemi de leur monarchie d'arriver heureusement à ses fins.
Le partage à peine effectué, un changement soudain et
radical se produisit dans les rapports entre les copartageants.
L'alliance de la Prusse et de la Russie se rompit: Frédéric II
ne voulut plus être le vassal de Catherine. En revanche, par
antagonisme à l'égard de la Prusse ennemie, Joseph Il se jeta
dans les bras de la Russie. Politique superficiel et à courtes
vues, ce prince ne pressentait aucunement les dangers qui avai-
ent décidé Frédéric à reprendre sa liberté d'action. Il eueillit
les fruits amers de son imprudence dans la guerre de Turquie,
où il s’engagea en 1788, n’exécutant que trop ses devoirs d’allié.
Lorsque éclata cette guerre contre les Turcs, guerre dans
laquelle Stanislas Auguste voulut entraîner la Pologne à la suite
de Catherine, un revirement profond se produisit dans les sen-
timents de la nation à l’&gard de la Russie, revirement mémo-
rable, absolument contraire à la politique des vingt années pré-
cédentes. C’est sur ces entrefaites que s’ouvrit la , Diète de
quatre ans“. Sans examiner si cette volte-face fut un acte po-
litique, on peut en tout cas affirmer que ses conséquences, pen-
dant les trois années qui suivirent, donnèrent une impulsion
irresistible aux événements de 1791. Il est certain, il est in-
deniable que pendant ces trois ans la diete commit bien des
fautes. La conduite de la Diète envers la Russie ne fut qu'une
longue suite d’imprudences qui irritèrent au plus haut point
la plus vindicative des femmes. Pis encore, la diète fut impré-
voyante au point de n'être docile qu'aux instigations d’un voisin,
et précisément de celui qui avait le plus puissant, le plus réel
intérêt à des usurpations ultérieures au détriment de la Pologne.
Le parti patriotique polonais devint le champion de la politique
prussienne, politique que dirigeait alors le fameux projet de
Herzberg, tendant à pacifier l'Orient par la voie des compen-
sations: la Prusse devait détourner la guerre imminente en
202 RÉSUMÉS
Orient et pour prix de ses services elle eût reçu quelque ter-
ritoire en Pologne; la Pologne de son côté eût recouvré la Ga-
licie arrachée à l'Autriche, toute la Galicie, où du moins une
partie proportionnée à ce qu’aurait obtenu la Prusse. Dès l'ori-
gine de cette combinaison, la cour de Berlin demandait non
seulement Danzig et Thorn, mais encore la Grande Pologne,
ou, au pis aller, un lambeau de cette province assez grand pour
détruire la saillie incommode entre la Prusse occidentale et la
Silésie. I’amiti& de la Pologne était indispensable à la Prusse
pour la réalisation de cet échange par lequel, la République, eût
cédé un territoire au coeur même du pays, pour obtenir la Ga-
licie. Toute la politique de la cour de Berlin tendit à la pous-
ser dans cette voie, pendant les deux premières années de la
diète de 4 ans, et le traité d'alliance conclu en 1790, n'avait
pas d'autre but.
Cependant l'amitié avait été plus cordiale avant qu'après
l'alliance. Dès que celle-ci fut signée, la sympathie commença
à décliner: on se rendait compte en effet des véritables visées
de la Prusse et l'enthousiasme qu'on avait eu d’abord pour le
roi de Prusse, à Varsovie, alla s'éteignant de plus en plus; au
point que, pendant l'été de 1790, lorsqu'on s'attendait d’un
moment à l’autre à voir éclater la guerre entre la Prusse et
l'Autriche, et que l’armée prussienne était déja concentrée
en Silésie, un corps d'armée auxiliaire polonais se prépara à se
jeter en Galicie. En définitive la République resta neutre.
Ce fut réellement un instant fort critique pour l'Autriche;
elle était au bord de l’abime ou l’avait menée sa funeste poli-
tique intérieure et extérieure. La guerre durait encore avec la
Turquie, une insurrection venait de soulever la Belgique, on
s'attendait à voir des émeutes agiter la Galicie et la Hongrie,
l’armée prussienne était sur les frontières. En sorte que la si
tuation était peut-être plus menaçante au printemps de 1790
que 50 ans auparavant, à l'avènement de Marie Thérèse. Alors
on avait crié sur les bords du Danube „Moriamur pro nostro
Rege!“ à l'heure actuelle les Hongrois étaient froissés, surexei-
RÉSUMÉS 203
et, dans tous les domaines de la maison de Habsbourg, les
sentiments de fidélité à la monarchie s'étaient refroidis.
Après la mort de Joseph IT, survenue en février 1790,
son successeur, Léopold II, comprit combien avait été perni-
cieux le système politique de son frère. Le prompt relèvement
de la monarchie du péril fut l’oeuvre géniale de ce remarqua-
ble esprit. En ces délicates conjonctures, Léopold était prêt
à tous les sacrifices pour éviter la guerre avec la Prusse, ex-
cepté toutefois à une cession de territoire à la monarchie prus-
sienne. Les plans d’Herzberg s’opposaient à la réalisation de
ce programme. Par une manoeuvre habile, Léopold, soutenu
par l'Angleterre, amena le roi de Prusse qui, à la tête de son
armée, était prêt à entrer en campagne, à exiger comme ulti-.
matum: Le status quo ante bellum entre l'Autriche et
la Turquie. C’était ce que souhaitait Léopold. Le Status quo
fermait la voie à la politique des compensations, aux agrandis-
sements de la Prusse en Pologne. Il fut la base de la conven-
tion de Reichenbach (Juillet 1790). Bientôt après, par l’entre-
mise de la Prusse et de l'Angleterre s’ouvrirent, à Sistowa, des
négociations pour les préliminaires de la paix entre l'Autriche
et la Turquie.
La Prusse avait dû dévier de son chemin politique; né-
anmoins elle s’efforça encore de le reprendre et de s’y maintenir.
Cependant la Russie et la Turquie continuaient les hostilités et
les succès des armées russes, malgré la conclusion de la paix
entre l'Autriche et l'Empire ottoman, étaient de plus en plus
marqués. Il était déja facile de prévoir qu'à la fin de la
guerre, la Russie tournerait ses forces contre la Pologne, afin de
conquérir ce poste avancé vers l'Occident qu’elle avait été con-
trainte d'abandonner pour aller combattre au Sud. En ces
circonstances, les plans de la Prusse n'avaient que fort peu de
chances de réussite. La cour de Berlin avait tellement offensé
Catherine qu'elle pouvait s'attendre à une opposition inflexible
aux plans d’acquisitions en Pologne. Il était évident que Ca-
therine désirait ramener la République à l’état de choses de
1789, qu'elle allait apporter tous ses efforts à faire mouvoir la
204 RÉSUMÉS
Pologne non amoindrie dans la sphère de ses intérêts exclusi-
vement, et qu’elle ne supporterait jamais l'accroissement de la
puissance prussienne qui, jusque là, ne lui avait témoigné que
de l'opposition.
Il n'y avait plus qu'une route à suivre: se porter éner-
giquement au secours de la Turquie, secours auquel la Prusse
était d’ailleurs obligée par son alliance avec cet état, demander
la conclusion de la paix sur les bases strictes du status
quo ante bellum, exiger que la Russie abandonnät les pré-
cieuses conquêtes qu'elle avait faites aux prix de tant de sa-
crifices, appuyer au besoin ces prétentions par une imposante
démonstration militaire, et enfin, par d’adroites concessions sur
‚ce point d’une importance capitale pour la Russie, obtenir d’elle
le consentement à l'occupation de Danzig, de Thorn, et même,
si faire se pouvait, de quelque chose de plus. Pour arriver
à ce but, les forces militaires de la Prusse étaient insuffisantes ;
il fallait faire entrer en jeu l'Angleterre qu'une vieille et solide
alliance attachait à la cour de Berlin; il fallait son secours. La
politique anglaise était alors dirigée par Pitt le Jeune. Cet
homme d'état appréciait exactement les dangers que faisaient
courir à l'Angleterre l’extension de la Russie vers la mer Noire.
Ce fut un des rares politiques de son temps qui comprit la gran-
deur du péril dont la colossale puissance des tsars commençait
à menacer l’Europe.
On tomba facilement d'accord. Pitt était même prêt à
déclarer la guerre à la Russie pour la contraindre à accepter
le status quo ante bellum: les motifs pour lesquels l’Angle-
terre prenait ainsi fait et cause pour la Prusse sont faciles
à déterminer. La Prusse néanmoins ne songeait nullement
à entrer en campagne; elle n'avait du reste besoin que d’une
démonstration armée pour sanctionner ses prétentions.
önergiquement, péremptoirement, ces deux états exigèrent
de Catherine la conclusion de la paix avec les Tures et la
rétrocession à ces derniers de tous les pays envahis; la ligne
du Boh devait servir de frontière; tout au plus permettait-on
à la Russie de conserver Oczakéw à condition d’en démanteler
RÉSUMÉS 205
la forteresse. En même temps la cour de Berlin poussait énergi-
quement le cabinet de Saint James à appuyer avec force ses
vues sur Thorn et Danzig. L’envoyé anglais à Varsovie travail-
lait avec zèle à faire concéder ces places à la Prusse. IT était
en effet d’une extrême importance pour cet Etat, que la Russie
se heurtät „au fait accompli“ au sujet de ces concessions; d’ail-
leurs, en considération de l'alliance conclue un an à peine au-
paravant, il n'eut pas été adroit de s’emparer du territoire de
la République sans son assentiment. On pensa que ce projet
réussirait complètement, vu le danger menaçant et les prépara-
tifs guerriers contre la Russie. Sur ce point cependant l’Angle-
terre et la Prusse furent déçues: la diète refusa net son vote
approbatif. Mais la Prusse avait de bonne heure eu recours
à d’autres expédients. Au mois de mars 1791, la cour de Copen-
hague lança comme ballon d’essai la proposition d’effacer l’anta-
gonisme aigu entre les monarchies par un nouveau démembre-
ment de l’inerte Pologne. L’expedient était des plus commodes
en effet. Il est dur pour la Russie d'abandonner ce qu’elle
a pris aux Turcs; la Prusse menace d’une guerre pour défendre
ces mêmes Tures; mais tout peut s'arranger entre les deux états ;
la Pologne n'est-elle pas la? et ses provinces ne peuvent-elle rendre
le sacrifice de la Russie moins douloureux, tandis que, par la
même occasion et pour rétablir l'équilibre, elles arrondiront un
peu les domaines du royaume de Prusse ?
Restait le troisième copartageant, l'Autriche, qui lan-
née précédente, avait déja renoncé à toutes ses conquêtes en
Turquie, mais qui, pendant les conférences de Sistowa, avait essayé
de soulever quelques difficultés dans l’interprétation du status
quo ante bellum. Aussi, précisément en mars 1791, le
roi Frédéric Guillaume II avait-il manifesté le désir de se rap-
procher de l'empereur Léopold II. Les procédés diplomatiques
ordinaires avaient été mis de côté, et on avait envoyé à Vienne
le colonel Bischoffswerder investi de toute la confiance de son
souverain. (Cet envoyé avait-il mission de traiter la question
polonaise? On l'ignore Toujours est-il qu’an moment où il
préparait la démonstration militaire contre la Russie, le gouver-
206 RÉSUMÉS
nement prussien devait certainement savoir à quelle détermi-
nation s’arrêterait l’empereur Léopold qui avait hérité de son
frère l'alliance avec Catherine. La situation de la République
était atroce, épouvantable. Elle était cruellement punie des
fautes accumulées de la grande Diète. , Tout pour le trésor et
l'armée!“ avait été le mot d'ordre pendant trois ans, et le
trésor était vide, et l’état de l’armée était peut être plus dé-
plorable que trois ans auparavant. [L'ancien gouvernement
avait été bouleversé de fond en comble: la diète régnait, la
diète dont on venait de doubler le nombre depuis quelques mois.
Les travaux législatifs pour l'élaboration d'une nouvelle consti-
tution étaient à peine commencés; à peine les premiers articles
de cette constitution avaient-ils été votés et ces premiers articles
ne servaient qu'à fixer la Pologne dans la torpeur de l'en-
gourdissement. D'ailleurs tout ce projet de constitution présenté
l’année précédente, était certainement pire, il faut l'avouer, que
l’organisation de la République après le premier partage, avant
la diète de 4 ans; il n’offrait aucune garantie d’un gouver-
nement, nous ne dirons pas fort, mais d’un gouvernement
quelconque, et pourtant la nécessité s’en faisait vivement sentir
à ce moment menaçant. Ce projet avait subi deux inspirations:
les antiques traditions républicaines du pays, et la doctrine poli-
tique dont, depuis 1789 surtout, le souffle s’étendait de Paris
sur l’Europe. Ces influences justifient jusqu’à un certain point
les initiateurs de cette charte constitutionnelle, mais les dangers
du moment n’en étaient pas diminués. A l'intérieur on avait
à lutter contre la réaction, on avait à éteindre le feu couvant
sous la cendre d’une révolution que fomentait déjà le parti
russe continuellement en rapports avec Potemkin, parti qui,
d'abord timide, relevait maintenant la tête, enhardi par l’insuecès
de la politique de la Diète. A l'extérieur, tout était au pire.
On s'était aveuglement jeté dans les bras du roi de Prusse,
et, dès le printemps de 1791, personne ne pouvait plus sillu-
sionner sur la valeur de cette alliance, tout le monde voyait
qu’elle n'existait que sur le papier. Frédérie Guillaume II
étant irrité du refus de Danzig et de Thorn, l'Angleterre froissée
étés. sl ot et ne à :
RÉSUMÉS 207
aussi par le même refus, l'Autriche était la seule puissance sur
laquelle on put compter pour résister à la Russie. Où chercher
un allié? Tous les Etats se détournaient d’un pays qui depuis
trois ans avait détruit son gouvernement et n'avait pas su en
établir un nouveau.
De sorte qu'en avril 1791, un coup d'état était la seule
planche de salut, un coup d'état qui effacerait les fautes com-
mises pendant les trois dernières années, et donnerait à la Po-
logne une constitution rationnelle, un gouvernement assez fort
pour étouffer les discordes intestines, pour organiser l’armée
jusqu’au point du moins, que l’Europe eût sur qui compter, püt
être certaine d’une coopération active, en cas où, dans son
propre intérêt, elle eût voulu sauver la Pologne.
Ce coup d'état réussit. L’heure solennelle et inoubliable
arriva. Les petites haines, les côteries cesserent; les hommes
à la tête du mouvement firent le sacrifice de leurs ambitions,
des principes qui les avaient élevés naguère. Gens de coeur,
d'intelligence et de noble dévouement, ils se donnèrent la main,
et, dans le silence et le secret si indispensables en effet pour
)
cette oeuvre de salut, ils élevèrent le monument grandiose de
la Constitution du 3 mai.
La genèse de cette constitution est en quelques points
connue, cependant beaucoup de particularités en sont restées
dans l'ombre. Il est même probable que ses ressorts les plus
considérables ne seront jamais dévoilés. Le coup d'état du 3 mai
fut, le fait est eertain, une surprise pour la Prusse, pour l’An-
gleterre et vraisemblablement même pour la maison de Saxe
à laquelle il donnait l’hérédité du trône de Pologne. Fut-il
exécuté à l'insu de l'Autriche? Il est encore aujourd'hui dif-
ficile de l’affirmer; on sait seulement que la nouvelle alarmante
et même exagérée d’un nouveau partage fut envoyée de Po-
logne à Vienne. On connait aussi positivement les détails que
nous rapporterons plus tard, en retraçant la conduite de Léo-
pold II en face du fait accompli.
Au commencement de mai Léopold était à Florence. Si
c'était par un effet du hasard, il faut reconnaître que le hasard
208 RÉSUMÉS
facilita singulièrement les graves démarches diplomatiques que
empereur conduisit en mai et juin, et dans lesquelles la que-
stion polonaise joua un rôle prépondérant. A Florence et à
Milan, où la cour impériale se transporta dans la suite, Léopold
avait toute liberté d'action. À Vienne, il eût peut-être été gêné
par la présence de Kaunitz, le vieux chancelier endormi dans
la routme avec lequel il eût fallu compter.
Le 7 mai lord Elgin, envoyé de l'Angleterre, se présenta
devant Léopold chargé d’une mission secrète de la plus haute
importance. L’Angleterre et la Prusse inclinaient à faire des
concessions à la Russie, lui permettant, sous certaines conditions
exactement stipulées de s’annexer les pays entre le Boh et le
Dniestr; la Prusse satisfaite avec Dantzig, renonçait a Thorn.
Pour le maintien de la paix, lord Elgin proposait une alliance
défensive entre l'Angleterre, la Prusse, la Hollande, l'Autriche
et la Turquie; ces états se garantiraient mutuellement linté-
grité de leur territoire respectif, et lalliance serait aussi un
moyen préventif pour mettre un obstacle aux visées conquéran-
tes de la Russie à l'égard de l'Empire ottoman. Pour saisir la
portée et la signification de cette proposition, il faut se rap-
peler les incidents survenus en avril, après la manifestation
guerrière qu'avait faite le parlement anglais, dans la séance du
29 mars. Pitt avait alors obtenu la majorité, et le cabinet dont
il était le chef la conserva longtemps encore. Mais dans tout
le pays une puissante agitation s'était manifestée contre la po-
litique belliqueuse du cabinet. La majorité commençait à faiblir;
Pitt ne pouvait plus songer à prendre les armes, à conserver
l'attitude prise contre la Russie. Il sacrifia même le due de
Leeds qui détenait le portefeuille des affaires étrangères et le
remplaca par Grenville. Les deux gouvernements de Londres
et de Berlin étaient aux prises avec les plus pressantes difficultés.
Pour se tirer d’embarras ils comptèrent sur la formation d’une
ligue dirigée spécialement contre la Russie.
Léopold fit une réponse singulière aux premières ouver-
tures de lord Elgin: „On pourra parler d'alliance, dit-il, lors-
que deux puissances voudront encore y entrer: la Russie et
RÉSUMÉS 209
la Pologne.“ Fort perplexe, lenvoyé anglais ne sut comment
interprêter cette réponse. Etait ce une fin de non recevoir
malignement motivée, étant donnée surtout la proposition de
faire entrer la Russie dans lalliance? En vain courut-il à la
suite de Léopold à Mantoue, à Milan; en vain confera-t-il
avec lui mainte et mainte fois, il ne put en obtenir que de
vagues échappatoires, absolument à coté du sujet. Loin
d’être résolue, la question semblait s’embrouiller de plus en
plus. En effet, les conférences de Sistowa entre l’Autriche et
la Turquie, trainaient en longueur. L’armistice avait pris fin
et les plénipotentiaires autrichiens commencèrent à faire naître
tant de difficultés que les négociations furent rompues. La cour
de Berlin était dans la plus grande détresse: au lieu du status
quo ante bellum, on en était revenu au point où l’on se
trouvait un an précedemment, c’est-à-dire au status quo
avant le traîté de Reichenbach. Si la guerre se rallumait entre
l'Autriche et la Turquie, la Prusse devait marcher contre Léo-
pold. Les bruits les plus alarmants couraient à Berlin, on
commençait à concentrer des troupes en Silésie; bref au milieu
des négociations pour une alliance, le canon menacait de parler.
Cependant si quelqu'un voulait entrer en campagne, ce
n’était pas Léopold. Toute sa conduite n’était qu'une manoeuvre
diplomatique pour influencer la Prusse. Aussi dès qu’arriva
à Florence le plenipotentiaire prussien, ce même colonel Bischoffs-
werder qui déjà, au mois de mars, avait été envoyé auprès
de Léopold, ouvrit-on les yeux sur les événements. Du 11 au
18 juin durèrent les conférences avec Bischoffswerder ; le 18
l'empereur ordonne de conclure la paix à Sistowa le plus ra-
pidement possible, et, en même temps, accède au projet d’al-
lance; mais à un projet complètement différent de celui qu’a-
vait proposé lord Elgin quelques semaines auparavant. Ce re-
virement si soudain avait été amené par les déclarations sui-
vantes de Frédéric Guillaume, notiñiées précisément le 18 juin:
1%. La Prusse renonce catégoriquement à Danzig; 2% Elle con-
sent à l’hérédité du trône de Pologne dans la maison de Saxe,
210 RÉSUMÉS
conformément à la Constitution du 3 mai; 3° Dans l'alliance
décidée on ménagera une porte d'accès à la Russie.
L'empereur Léopold venait de s'assurer un brillant
triomphe. L’Angleterre et la Prusse avaient voulu se servir de
lui comme d'un pion dans leur jeu, afin de sortir de la mau-
vaise posture qu'elles avaient prise contre la Russie: la fameuse
alliance proposée devait effrayer la Russie, la contraindre à la
paix avec la Turquie, et permettre à la Prusse de dépouiller
la Pologne. Léopold par une adroite combinaison diplomatique
faisait aboutir tous les plans conçus au but qu'il s'était pro-
posé. Le 18 juin, on arrêtait à Milan les bases du traité d’al-
liance entre l'Autriche et la Prusse: l'Angleterre, la Russie, la
Pologne et la Hollande y pouvaient adhérer; mais sur le pied
d'égalité. Le but principal de ce traité n’était autre, dans la
pensée de Léopold, que le maintien de la Pologne et de sa
maison régnante.
Ce fait ressort clairement de divers incidents qu'à des-
sein nous n'avons pas encore mentionnés dans notre récit. Dans
le courant de mai, dans les conjonctures les plus critiques,
lorsqu'on venait de rompre les négociations de Sistowa et que
lord Elgin avait en vain soumis ses propositions à l'Empereur,
l’Electeur de Saxe, surpris par le coup d'état du 3 mai et ne
sachant quel parti prendre en cette occurence, reçut de la cour
de Vienne l'assurance formelle que Léopold était très favorable
à ce qui s'était passé. Ayant écrit le 27 mai une lettre auto-
graphe à l'Empereur, la réponse quil en obtint, datée du 11 juin
disait textuellement: , Votre Altesse se rendra aux voeux des Polo-
nais et formera à son temps leur bonheur“. Cette lettre avait
été écrite immédiatement après le premier entretien avec Bi-
schoffswerder et certainement Léopold comptait alors sur le
succès de son action diplomatique. Dans la même missive en
effet il mande à l’Electeur, en exigeant la plus absolue disere-
tion, qu'il désire conférer avec le roi de Prusse, et qu'il sou-
haite que cette entrevue ait lieu vers la fin du mois d'août à
Pillnitz, dans le château et avec la participation de l’Electeur.
Une semaine plus tard l'accord était enfin conelu avec Bis-
mabsdiols és css
RÉSUMÉS 211
choffswerder. Le même jour Léopold écrivait lui-même à Frédéric
Guillaume II et lui demandait de se rendre à Pillnitz. En
même temps il informait l'Electeur de cette démarche, et le remer-
ciait chaleureusement des services signalés que lui avaient ren-
dus dans les conférences ayant amené l'entente avec la Prusse,
le grand chambelan de la cour de Saxe, le comte Marcolini.
C'était ce Marcolini qui se trouvant alors à Milan, à la cour de
Léopold, avait continuellement servi d’intermédiaire entre ce prince
et Bischoffswerder, et tenu en main tous les fils conducteurs de ces
difficiles négociations. Ce simple fait est une nouvelle preuve de la
sollicitude de Léopold pour la maison de Saxe et la constitution du
3 mai, une preuve qu'un des plus grands facteurs de sa politique
était le succès de cette constitution, la garantie de lhérédité
du trône dans cette maison.
Tout se passa comme l'Empereur l'avait décidé. La paix
fut signée à Sistowa, et, avant même cet évènement, dès le 25
juillet, les conditions préliminaires de l'alliance entre l'Autriche
et la Prusse avaient été arrétées à Vienne. Le 25 août eut lieu
le congrès de Pillnitz Les deux cours de Vienne et de Berlin
autorisèrent l’Electeur à accepter la couronne de Pologne, et
promirent de défendre la constitution du 3 mai.
Comment ce coup d'état avait-il pu acquérir à la Po-
logne de si vives sympathies de la part d’une des trois monar-
chies complices du premier partage, sympathies telles qu'en ces
circonstances décisives, cette monarchie imprima à sa politique
une direction diamétralement opposée à celle qu’elle avait sui-
vie depuis cinquante ans, et la fit évoluer vers une alliance
si inopinée avec l’état qui, depuis deux générations, était con-
sidéré comme le plus mortel ennemi de l'Autriche, qui s'était
agrandi à ses dépens et avait erü d’une manière si mena-
çante pour la puissance de la maison des Habsbourgs? Ce-
n'étaient pas des sympathies. Le sentiment ne dirigea jamais
la politique de Léopold: ce changement de front fut l’oeuvre
d’une sage intelligence.
L’Empereur Léopold né en 1747, apanagé du grand duché
de Toscane dès 1763, considérait les rapports de l'Autriche
212 RÉSUMÉS
avec les pays limitrophes, d’un tout autre oeil que les représen-
tants de la vieille école, Joseph II et Kaunitz. Selon ces der-
niers, la lutte contre la Prusse devait être la base de la poli-
tique autrichienne. Léopold ne s’abandonnait pas à de stériles
regrets au sujet des pertes que l’Autriche avaient subies avant
sa naissance à lui; l’idée de revanche ne le préoccupait pas,
n’obscureissait pas son discernement, ne troublait pas sa com-
préhension des intérêts généraux de sa monarchie. Ayant pris
son parti de ce qui s'était passé cinquante ans précédemment,
il n'avait qu'un dogme politique: ne consentir à aucun prix
à un agrandissement ultérieur quelconque de la Prusse. Il était
fortement convaincu qu'aucune acquisition, si considérable fut-
elle, ne contrebalancerait jamais la défaite que lui infligerait cha-
que augmentation territoriale de la Prusse, surtout si la Pologne
devait être la victime chargée d’arrondir les frontières prussien-
nes avec ses dépouilles. Tant que la Pologne enfoncerait un
coin entre la Silésie et la Prusse, la Silésie n’était pas perdue
sans retour. Si ce n'était dans le présent, on pourrait la rega-
gner un jour, et cela même sans verser une goutte de sang,
par la seule voie des compensations. Aussi Léopold se désista-
t-il sans hésitation de ses prises en Turquie, afin d'interdire
aux Prussiens toute velléité de conquête; aussi fut-il inflexible
au sujet de Thorn et de Dantzig, car il ne pouvait se dissi-
muler combien tout précédent en ces matières eût entrainé de
périls dans l'avenir. Il contracta alliance avec la cour de Prusse
aussitôt qu'il eût l'assurance catégorique de l’abandon de toute
prétention. L’integrite de la Pologne était le second dogme de
la politique à laquelle il voulait se tenir avec la Prusse,
Quant à la Russie, Léopold appréciait dans toute leur
étendue les préjudices qu'avait fait éprouver à l'Autriche l'amitié
de Joseph et de Catherine. Ayant hérité de cette amitié après
la mort de son frère, il sentait bien tout le poids des liens de
dépendance que l'Autriche devait porter. S'en débarrasser était
à son avis un des plus urgents devoirs de la politique autri-
chienne; mais il marchait à ce but désigné avec lenteur, pru-
demment. Il savait bien, éclairé surtout par les incidents de
RÉSUMÉS 213
la dernière guerre, qu'un précipice separait la Russie et l'Au-
triche dans la question d'Orient, précipice creusé par la Russie
qui, ayant franchi la ligne du Boh, avait cherché à dépasser
le Dniestr et à atteindre le Danube. Ce qui était accompli,
était accompli. Léopold ne voulait pas dicter à la Russie le
status quo ante bellum, avec l'Angleterre et la Prusse;
la seule couvenance ne le permettait pas, puisque la Russie
avait combattu de concert avec l'Autriche; le soin des intérêts
de la Pologne ne le permettait pas non plus. Pourvu que la
Russie ne s’étendît pas au delà du Dniestr, les conquêtes de
Catherine étaient moins nuisibles à l'Autriche que le status
quo ante bellum dans les rapports de la Russie avec la Pologne.
Les intérêts des deux états étaient en apparence identi-
ques dans la question polonaise. Si Léopold considérait linté-
grité de la Pologne comme un dogme de sa politique, il était
en droit de compter sur la Russie pour l’appuyer. Sans doute
la Russie voulait de son côté l'inviolabilité du territoire de la
République, mais toutefois à une condition: c’est qu’elle y au-
rait la suprématie absolue et qu'elle pourrait dorénavant op-
poser une digue inébranlable à toute tentative d'indépendance
semblable à celles qui s'étaient manifestées pendant les der-
nières années. Pour établir cette domination, Catherine avait
plusieurs projets: elle renverserait du trône „lingrat“ Stanislas
Auguste, et surveillerait l'élection qui suivrait cette déchéance ;
alors, en plaçant la couronne sur la tête de Potemkin ou mieux
encore du grand due Constantin, elle eût garanti à tout jamais la
suprématie de la Russie.
Il fallait prévenir cet évènement, détourner ce coup fatal
à l'Autriche et à l’Europe, et Léopold y apporta tous ses soins,
tous ses efforts. L'image de la Pologne subjuguée par la Russie,
le spectacle du colosse moscovite pressant l'Autriche sur toute
la ligne des frontières orientales se dressaient effrayant aux yeux
perspicaces de Léopold, captivaient toute attention de ce prince
clairvoyant et sagace. Pour obvier à la réalisation de cette
éventualité, il n’y avait qu'un moyen: la Pologne avec toutes
ses provinces, libre et autonome, pourvue d’une constitution
Bulletin VI 2
214 RESUMES
qui préserverait le vaisseau de l’etat du naufrage le menaçant
à chaque élection, ayant à sa tête un roi héréditaire membre
d'une maison amie de Autriche. Or, parmi les maisons son-
veraines de l'Europe, il n'y en avait aucune sur laquelle l'Au-
triche pût sûrement faire fond comme sur celle de Saxe.
La question venait de se résoudre. La Pologne unie à la
Saxe, par le fait même de son existence avait pour l'Autriche
une valeur incommensurable; c'était le pays chargé naturelle-
ınent de protéger les intérêts autrichiens contre ceux de la
Russie et en même temps contre ceux de la Prusse.
Pensée profonde et bien digne du discernement et de la
logique qui distinguaient si éminemment Léopold. Mais la
mettre à exécution n'était pas facile: plus elle servait la cause
de l'Autriche, plus elle contrecarrait ouvertement celle des
deux autres états. Aussi n'est-ce qu'en se rendant un compte
exact de ces difficultés, qu’on peut apprécier dans toute son
étendue la victoire éclatante remportée par Léopold dans l'été
de 1791, lorsque, à Milan et à Pillnitz, il amena la Prusse
à prendre la constitution du 3 mai pour base de l'alliance
projetée.
Léopold s'attendait aux imêmes dispositions de la part de
la Russie, et en conséquence, il exige inflexiblement la close
iménageant à la Russie la faculté d'entrer dans lalliance, il
veut l'inviter à participer à l’action commune. Une prudence,
une habilité incomparable dirige chacun de ses pas dans ces
délicates démarches. Il ne perd pas un instant de vue l'intérêt
vital qu'il a évidemment dans cette affaire. Sans retard, énergi-
quement, la diplomatie autrichienne à Pétersbourg demande
de reconnaître la constitution du 3 mai et l'explique de manière
à la montrer très favorable au bien des deux pays. Mais cepen-
dant Léopold tâche avec la plus grande circonspection de con-
server les dehors d’un vieil allié, comme si rien n'avait été
changé dans les rapports des deux cours: il parle à Catherine
sur le ton de Joseph. Il informe immédiatement la cour de
Pétersbourg de la mission de lord Elgin; il est bon que Cathe-
rine sache qu'on a usé de mille séductions pour l’entraîner dans
dut. ms
RÉSUMÉS 215
une ligue contre elle: il est resté fidèle à la foi jurde; larme
offensive de l'alliance a été détournée, émoussée; bien plus, il
a réservé à la Russie une place dans cette alliance, et une
place fort avantageuse, puisqu'elle permet à l'Impératrice de
conserver en Turquie toutes ces conquêtes, contre lesquelles
l'Angleterre et la Prusse poussent des cris belliqueux.
Avec la Prusse, tout s'était arrangé à souhait. Le succès
définitif de l'oeuvre dépendait uniquement de la réponse de
Jatherine. Mais Léopold avait, croyait-ıl, un expédient in-
faillible pour la déterminer. Quoi qu'il en soit, l’ancien allié
de la Russie signa, à Pillnitz, un pacte d'union avec le roi de
Prusse.
Catherine garda le silence. Plusieurs mois s’écoulèrent, et
Léopold attendait toujours en vain une réponse de Pétersbourg,
au sujet de la constitution du 3 mai. Ce n’est qu'à la fin de
janvier 1792, que l'ambassadeur de Russie fit à Vienne la pre-
mière déclaration officielle touchant cette constitution. Ce n'était
pas un refus d’acquiescement; on promettait seulement des
eclaireissements plus détaillés, par le plus prochain courrier, et
on priait l’empereur de ne pas s’engager en attendant dans
cette affaire épineuse. Cette généralité futile fut le seul résultat
de l’action diplomatique que, depuis le mois de mai, et pen-
dant six mois consécutifs, l'Autriche avait introduite à Péters-
bourg, pour obtenir la reconnaissance de la Constitution du 3
mai. Dans ce long intervalle la cour de Vienne avait reçu
de celle de Pétersbourg un seul communiqué sur la question
polonaise. Vers le milieu septembre, l'ambassadeur autrichien
avait abordé ce sujet avec le vice-chancelier russe, comte
Ostermann. Celui-ci prétendit que „Catherine comprenait par-
faitement que le temps était passé de s'opposer violemment
à l'acte accompli en Pologne. Selon lui, l'intérêt des deux
puissances était de s’unir à la Saxe et à la Pologne, et il fallait
agir en sorte d’en faire formuler la proposition par les Polonais.“
Telle était l’opinion d'Ostermann. Il est vrai qu'il craignait
aussi que Potemkin ne détournât l'esprit de la tsarine vers une
autre direction. Cependant si cette opinion était l'expression
2*
216 RÉSUMÉS
franche de sa pensée, cet homme d'état ne connaissait pas
Catherine, il ne connaissait pas le revirement qui s'était opéré
dans l'esprit de l’Impératrice depuis quelques semaines. Grâce
à Kalinka nous avons, depuis dix-neuf ans, deux documents
qui expliquent complètement l'attitude de Catherine envers la
constitution du 3 mai: ce sont les deux rescrits secrets adressés
à Potemkin, aux dates du 28 mai et du 30 juillet 1791.
A la fin de mai, le grand ressort des actes de Catherine,
est l’antagonisme de la Russie et de la Prusse. — Si c'était
en son pouvoir, elle rétablirait volontiers en Pologne le status
quo avant la guerre de Turquie, à l’aide de ses amis, les
futurs confédérés de Targowiea. Mais Catherine qui ne s’illusion-
na jamais, sait bien que cette entreprise est des plus hasar-
deuses. Aussi, soit uniquement pour arracher la Pologne à la
Prusse, soit pour empêcher l'extension de cette dernière puis-
sance, Catherine, à la fin de mai, consent même à reconnaître
la nouvelle constitution polonaise, et cela, surtout parceque Léo-
pold le désire. Elle tient énormément à conserver la précieuse
amitié de l'Empereur et pour y parvenir, elle est prête à per-
mettre au roi de Saxe de monter sur le trône de Pologne. En
s’engageant dans ce système, elle se promet de regagner lin-
fluence qu'elle a perdue dans la République; elle est même
disposeé à céder la Moldavie à la Pologne, pour acquérir les sym-
pathies des Polonais. Ainsi, à la fin de mai, s’ouvrait pour la
Pologne l'espoir de voir sa nouvelle constitution reconnue, avec
la maison de Saxe sur son trône, et, plus encore, d'acquérir
la frontière maritime de la mer Noire, après avoir perdu les
côtes de la Baltique.
Ce rescrit secret, confidentiel, exprimant les plus intimes
pensées de lImpératrice, sera le meilleur commentaire de la
politique contemporaine de Léopold. Il n'avait pas le moindre
renseignement sur les intentions de Catherine, au sujet de la
constitution du 3 mai, et, s’il espéra tourner la tsarine à ses
vues, nous avons la preuve irréfragable qu'il ne se berga d’au-
cune chimérique confiance, qu’il fut trés sérieux dans ses calculs.
RÉSUMÉS 217
Qu’eerit Catherine deux mois plus tard? Il n’est plus
question de reconnaître la Constitution du 3 mai. Potemkin
reçoit l’ordre précis de s’entendre avec ses partisans en Pologne,
et de préparer le renversement de cette constitution. Si cepen-
dant le roi de Prusse, pour mettre fin aux difficultés et aux
2
incertitudes de la situation, exprime le désir d’un nouveau
partage, et s’il n’y a pas possibilité de sortir autrement d’em-
barras, elle ne sera pas contraire à ce démembrement.
Comment expliquer cette volte-face? Etait-ce un caprice
de femme vindicative? Non. Catherine lâchait simplement la
bride à son ressentiment, puisque l'intérêt de la Russie le per-
mettait deja. Elle avait été tout aussi altérée de vengeance
en mai qu’en juillet, seulement en mai elle ne savait comment
punir la Pologne. Au mois de juillet, la tsarine croit que
l'empereur Léopold ne s’opposera pas à l'attentat contre ce
pays. „Sil s’y opposait, dit-elle, nos manoeuvres seraient
inutiles, tourneraient au détriment de Notre Majesté, et condui-
raient les patriotes polonais, (c’est ainsi qu’elle appelle les amis
de la Russie) à une perte infaillible.“
Pourquoi avait-elle cette espérance précisément à lheure
où Léopold allait partir pour Pillnitz? Ce dernier problème
n’est pas difficile à résoudre. C’est ici que commence le drame
de la chûte de la Pologne.
On se souvient que le 18 juin avait été une date mémo-
rable, décisive, dans la campagne diplomatique conduite par
Léopold. C’est ce jour-là qu'à Milan se terminèrent les con-
férences avec Bischoffswerder, et que l'Autriche s’allia à la
Prusse. Deux jours après, le 20 juin, le roi Louis XVI s’en-
fuyait de Paris; il était arrêté à la frontière le 22. Léopold
avait de tout son pouvoir dissuadé son beau-frère de cette fuite
aventureuse; mais, lorsque, celui-ci se vit enfermé, prisonnier
sur parole, au château des Tuileries, l'Empereur ne put lui
refuser son secours, n’eüt-il consisté, ce secours, qu'en une
action diplomatique. Dans les premiers jours de juillet, il en-
voie, de Padoue, une note à l’Impératrice de Russie, aux rois
d'Angleterre, de Prusse, d'Espagne et de Sicile, invitant les
218 RÉSUMÉS
monarques à une déclaration collective pour la défense de la
famille royale de France menacée. Il avait de puissants motifs
pour ne pas sortir de l’action diplomatique. En vain les frères
de Louis XVI et les émigrés français l'engagèrent-ils à former
une coalition contre la Révolution française. En vain es-
sayerent-ils de l'y décider pendant le congrès de Pillnitz. Léopold
voyait bien que cette coalition amenant la guerre, perdrait la
royauté en France, laisserait à la Russie toute liberté d'action
en Orient, condamnerait à mort la Pologne, renverserait tout
l'échafaudage politique dont il avait posé les fondements avee
tant de succès, et dont la construction devait donner à l’Au-
triche l'hégémonie de l'Europe. Aussi n’cpargna-t-il pas ses
efforts pour paralyser les manoeuvres des émigrés français, pour
éviter à la cour royale des actes inconsidérés. Si Louis XVI
accepta en septembre la constitution, si l’imminence de la guerre
s’effaca, C’est à lui qu'on le düt. Il est vrai, qu’en France,
tout allait de mal en pis depuis l’ouverture de l'Assemblée
législative; l'horizon s’assombrissait de plus en plus. Mais Léo-
pold ‘conserva jusqu'à la fin lespoir d'éviter la catastrophe
sanglante d’une lutte de toute l'Europe.
Un seul cabinet en Europe accueillit avec joie la nouvelle
de la fuite et de l’arrestation de Louis XVI, un seul cabinet
applaudit plus tard chaleureusement à tous les triomphes de la
Révolution: ce fut le cabinet russe. Catherine, à la réception
de la note que Léopold avoit envoyée de Padoue, écrivit le
rescrit du 30 juillet touchant la Pologne, et, en même temps,
épousant avec ardeur la querelle de Louis XVI, mit la plus
grande énergie à soutenir les émigrés français, à utiliser leur
bonne volonté. Dès lors la politique russe se dessine vivement :
elle tend à cesser les hostilités en Turquie, (la paix fut d’ail-
leurs signée le 9 Janvier 1792), à pousser l'Autriche à la
guerre avec la France, à détruire la Pologne.
L’accomplissement de ces desseins était cependant subor-
donné à bien des éventualités. Qui lemporterait, de Léopold
ou de Catherine? Comment se dérouleraient les péripéties de
la révolution française? Le 28 février, l’empereur Léopold,
ss lt dote té ms
Éd U LUULULUUTTTT
RÉSUMÉS 219
encore plein de santé la veille, tomba subitement malade:
c'était la petite verole; et il expirait le premier mars, âgé de 45 ans.
La cour de Vienne obéit sans retard aux prescriptions du tes-
tament politique de lPempereur défunt, Le 17 mars, elle mettait
la Prusse en demeure d'exécuter les clauses du contrat signé
par les deux monarchies, pour le maintien de la maison de Saxe
au trône, et la garantie de la constitution du 3 mai. A ce même
instant, Catherine proposait à Frédéric-Guillaume IT un nouveau
partage de la Pologne. Un mois après la France déclarait
la guerre. à l'Autriche.
L'historien essayerait en vain de prévoir ce qui se serait
passé, si la mort n'avait pas frappé l’empereur Léopold. — Il
peut seulement affirmer que, du vivant de ce prince, Catherine
n’osa pas le heurter en face et braver son opposition. L’'attentat
prémédité contre la Pologne lui eût semblé une folie, tant que
Léopold n’y eut pas donné la main.
41. — A. Miovoxski: Czas powstania historyi Florusa. (Ueber die Ent-
stehungszeit des Geschichtswerkes des Florus).
Florus vergleicht bekanntlich in seinem Abrisse der rö-
to)
mischen Geschichte auf eigenthümliche Weise das Gesammtle-
ben des römischen Volkes mit dem Einzelnleben eines Men-
schen und bezeichnet demnach die Regierungszeit der Könige
als Kindheit, die Republik bis zur Unterwerfung Italiens als
Jünelineszeit. den foleenden Zeitraum bis Caesa eustus als
Jünglingszeit, den folgenden Zeit bis Caesar Augustus als
Mannesalter, von da an beginnt die senectus: a Caesaré Au-
gusto in saeculum nostrum — heisst es im Prooemium — haut
multo minus anni ducenti, quibus inertia Uaesarum quasi con-
senuit atque decoxit (sc. populus R.), nisi quod sub Traiano
principe movit lacertos et praeter spem omnium senectus 1m-
perii quasi reddita iuventute reviruit |B; revireseit N]. Auf
Grund dieser Stelle zunächst sucht Prof. G. F. Unger (Philo-
logus XLIIl 429 #.) nachzuweisen, das Geschichtswerk sei
220 RÉSUMÉS
unter M. Aurel abgefasst worden. Er entscheidet sich nämlich
für revirescit und bezieht dasselbe auf die Zeit des genannten
Kaisers, welcher, wie vor etwa 50 Jahren Trajan, durch sieg-
reichen Partherkrieg einen frischen Glanz über das verrottete
römische Reich verbreitete. Der Zusatz „praeter spem omnium“
solle „deutlich genug‘ auf die friedliche Herrschaft des Hadria-
nus und Antoninus Pius hinweisen. Dafür spreche ausserdem
die Zahlangabe: a Caesare Augusto (Janusschliessung im J. 29)
in saeculum nostrum haut multo minus anni ducenti und die
Erwähnung der Stadt Carrhae bei Gelegenheit der Kämpfe aus
den ersten fünfzig Jahren der Republik: idem tunc Faesulae
quod Carrhae nuper u. s. w. (1. 5, 8). Florus will nach Un-
gers Meinung den Untersehied zwischen den damaligen Gren-
zen und den späteren deutlich machen, er vergleicht somit das
während der alten Latinerkriege ausserhalb der Nordwestgrenze
gelegene etrurische Faesulae mit dem mesopotamischen Carrhae,
welches vor Kurzem (nuper) ebenfalls eine ausländische Stadt
im Osten war. Im J. 166 n. Chr. wurde Carrhae in eine rö-
mische Kolonie umgewandelt und desshalb könne die Abfassung
der Schrift um 167 angesetzt werden.
Wir glauben diesem Resultate nicht beipflichten zu kön-
nen. Will man das Praesens revireseit von der Regierung des
M. Aurel verstehen, so ist es klar, dass ein solcher Gedanke
in die Worte, wie sie uns vorliegen, nur künstlich hinein in-
terpretiert wird. Man vermisst im zweiten Gliede „et practer
spem u. s. w.‘‘ eine dem vorangehenden „sub Traiano prin-
eipe““ parallele Zeitbestimmung und der Begriff des Ungeahn-
ten (praeter spem) entspricht besser der ganzen Periode seit
29 vor Chr., als dem kurzen Zeitabschnitte von 45 Jahren.
Auch kann der mit nisi quod eingeleitete Satz nur in dem
Sinne erklärt werden, dass Florus überhaupt nicht während,
sondern nach einem Aufschwunge des Römerthums schreibt,
denn er hätte sonst die Regierung des M. Aurel, mit der wirk-
lich ein neues Leben des römischen Reiches begann, als
Anfang einer neuen Epoche bezeichnen sollen. Dass der Schrift-
steller nur an die unter Trajan eingetretene Neublüthe denkt,
RÉSUMÉS 291
darauf weist auch der sprachliche Ausdruck hin: durch die
Synonyma „movere lacertos et ... quasi reddita iuventute revi-
rescere“ wird nur der Begriff einer Rührigkeit stärker hervor-
gehoben. Vgl. 1. 17, 1= 22, 1 qua (sc. secunda aetate) ma-
xime viruit et quodam flore virtutis exarsit ac ferbuit (populus R.).
I. 22, 27 redeuntis et, ut ita dixerim, reviviscentis imperi.
I. 20, 1--2. 22. 23. Curtius 10, 9, 5 non ergo revirescit so-
lum, sed etiam floret imperium (unter Claudius). Diese vor-
übergehende Thätigkeit charakterisieren treffender die Perfeeta
movit — reviruit (cod. B), als movit — revirescit (cod. N), eine
Coneinnität der Tempora, für die übrigens auch der Sprach-
gebrauch des Florus spricht: I. 17,1 = 22, 1 (oben angeführt).
L 13, 12 mater agnovit et quasi vindicaret exiluit, tum omnia ....
gravi mole permiseuit. I. 41, 14 maritimum genus a conspectu
longe removit maris et mediterraneis agris quasi obligavit. I. 45,
16 respexit Oceanum et quasi hie Romanis orbis non sufficeret
alterum cogitavit.
Bei der Zahlangabe des Geschichtsschreibers: „a Caesare
Augusto in saeculum nostrum haut multo minus anni ducenti“
muss der Ausdruck der Unbestinmtheit ‚haut multo minus“
besonders in Betracht gezogen werden, weil er die Ungenauig-
keit des Florus zu entschuldigen im Stande ist, auch in dem
Falle, wenn derselbe durch ‚haut multo ıninus‘ das Fehlen
von einigen Jahrzenten andeuten wollte. Er bringt ja die dritte
Periode des römischen Volkes auf 200 Jahre: „tertiam aeta-
tem... ducentorum annorum feeimus“ (I. 34, 2 — IL 19, 2;
vgl. 1. 18, 2), also ohne irgend einen Ausdruck der Unbe-
stimmtheit! Feeimus ‚nach unserer Zählungsmethode,‘* sagt
Florus absichtlich, weil er 235 Jahre (von der Erwerbung Ita-
liens bis zur Janusschliessung) künstlich zu 200 abrundet, was
bei dem allegorischen Charakter der Eintheilung nieht sehr auf-
fallen dürfte. Ebenso zerfällt bei ihm die zweite Periode der
Republik in zwei gleiche Theile, zu hundert Jahren gerechnet:
„euius aetatis superiores centum anni sancti-- posteri centum,
quos a Carthaginis, Corinthi Numantiaeque excidiis et Attali
regis Asiatica hereditate deduximus in Augustum — miseri et eru-
222 RESUMES
bescendi (I. 47, 2-3). Da also als Grenzscheide beider Theile
das J. 153 gilt, bat Florus statt der wirklichen 132 Jahre 100
gesetzt, ebenfalls ohne circiter, fere u. ä& Wir tragen demnach
kein Bedenken, die Worte ‚haut multo minus anni ducenti“
auf 190-160 Jahre hinzudeuten; das wäre die Regierungszeit
Hadrians. Aus demselben Grunde nehmen wir an, dass Flo-
rus 725 Jahre durch die runde Zahl 700 ersetzt, indem er sagt:
„ausus tandem Caesar Augustus septingentesimo ab urbe con-
dita anno Janum geminum eludere* (ll. 34, 64). Vgl. Tacit.
hist. 4, 74 octingentorum (eigentlich 823) annorum fortuna di-
seiplinaque eompages haec (sc. Romanum imperium) eoaluit.
Florus rechnet somit nach der gewöhnlichen varronischen Aera.
Im Anschluss daran wird der Nachweis geliefert, dass Florus
die einzelnen Perioden im Prooemium auf 250, 250, 200 ge-
bracht hat, eine Zählung, die man längst dem Autor vindiciert,
Halm aber und Unger geleugnet hat.
Was zuletzt den Satz anlangt: „idem tune Faesulae quod
Carrhae nuper u. s. w.“ (I. 5, 8), so zeigt der Zusammenhang
am deutlichsten, dass hier nur die Kriege aus den ersten fünf-
zig Jahren der Republik mit den späteren verglichen werden.
F'aesulae ist nicht die entfernte etrurische Stadt (das heutige
Fiesole), sondern vielmehr ein in der Nähe von Rom gelegener
Ort, wie Tibur, Praeneste, wahrschemlieh am rechten Ufer des
Tiber. Th. Opitz hat mit unserem Faesulae den ager Faesu-
lanus bei Sallust. Cat. 43, 1 (Fleckeisens Jahrbb. 1886 8. 432)
zusammengestellt und denselben in nieht zu grosser Entfernung
von Rom angenommen, so dass beide Stellen des Florus und
Sallustius sich gegenseitig schützen und stützen. Es ist selbst-
verständlich unmöglich bei Carrhae an den Untergang des Cras-
sus zu denken, in emem Abschnitte, welcher sonst nur von den
Siegen der Römer erzählt. Florus sagt offenbar: wie einst das
Faesulae (jenseits des Tiber), so ist neulich (nuper) Carrhae
(jenseits des Euphrates) durch Trajan erobert worden — und
worin eigentlich das tertium comparationis zwischen Faesulae
und Carrhae besteht (idem tune Faesulae quod Carrhae nuper),
ersieht man leicht aus folgenden Worten des Florus: de Veru-
RÉSUMÉS 223
lis et Bovillis pudet sed triumphavimus. Tibur, nune subur-
banum, et aestivae Praeneste delieiae nuncupatis in Capitolio
votis, petebantur. Coriolos quoque — pro pudor!-— victos adeo
eloriae fuisse, ut captum oppidum Gneus Marcius Coriolanus
quasi Numantiam aut Africam nommi indueret (I. 5, 6-9).
Es ist somit kein zwingender Grund vorhanden, an der
verbreiteten Behauptung, Florus habe unter Hadrian geschrie-
ben, zu rütteln. Er ist identisch mit dem Dichter und Schul-
redner Florus, einem Africkaner, welcher die Gunst des lla-
drian gewann und in den Bella, durch die grossen Thaten der
Rümer getragen, seinen poetisch-rhetorischen Charakter nicht
verleugnen konnte. Vgl. Teuffel-Schwabe: Röm. Lit. ID S. 881.
E. Wölttlin: Die ersten Spuren des afrikanischen Lateins (Ar-
chiv für lat. Lexik. VI. 2 ff.). J. W. Beck: Observationes eri-
ticae et palaeographieae ad Flori epitomam. Groningae 1891
(Addenda und „Nachträgliche Bemerkungen zu Florus‘‘).
47. — L. Srernsacu. Analecta. Pars prima: Curae Menandreae.
Der Verfasser besprieht zunächst das von A. Meineke
in der zweiten und dritten Ausgabe der menandrischen Spruch-
werse (Fragmenta Comicorum Graecorum ed. mai. vol. IV. p.
340—8362; ed. min. vol. II p. 1041—1066) aus einer Wiener
Handschrift (philol. Gr. n. CLXV) geschöpfte Supplement von
29 Versen (V. 565—593). Eine eingehende Beschreibung der
genannten Handschritt (A) ergibt, dass daselbst eine nach den
Anfangsbuchstaben der einzelnen Trimeter alphabetisch geord-
nete Sammlung von 82 Versen vorliest, von denen 29 das
erste Supplement bilden, 47 im Grundstock von Meinekes
Spruchsammlung (V. 1—564) zum Vorschein kommen, 1 in
dem vom Verfasser jüngst besprochenen dritten Supplement
(V. 638—758) wiederholt wird, während 5 Verse keinen Platz
in den bisherigen Ausgaben gefunden haben.
Ein zweites vollständigeres Exemplar derselben Sammlung
wird aus dem Codex Vaticanus Gr. n. 127 (B) nachgewiesen;
RÉSUMÉS
es fehlen zwar zwei Verse der Wiener Sammlung (Mon. 312
und 577), der Verlust wird jedoch durch 14 neue Sprüche
aufgewogen, von denen nur 8 (Mon. 78. 200. 254. 333. 469.
471. 473. 756.) bei Meineke zu lesen sind.
Nach einer genauen Musterung beider Handschriften, wobei
die neu hinzukommenden Trimeter ausführlich besprochen wer-
den, untersucht der Verfasser die Frage nach dem eigentlichen
Verfasser der Spruchwerse. Dieselbe wird durch den Codex
Vaticanus (B) aufgeworfen, welcher die Sammlung unter die
Gedichte des h. Gregor von Nazianz verzetzt. Die handschrift-
liche Überlieferung scheint demnach die der Sammlung ein-
verleibten Verse als Geistesproducte des Gregorius Nazianzenus
zu betrachten; doch liefert der Verfasser den Nachweis, dass
ein grosser Theil der Spruchmasse lange vor Gregor entstanden
sein muss, da mehrere Verse auf alte Dichter, wie z. B. Alexis,
Anaxandrides, Anthiphanes, Craton (d. i. Crantor), Diphilus,
Epicharmus, Menander und Philemo, ferner Aeschylus, Chares,
Demonax, Euripides, Sophocles und andere zurückgeführt wer-
den können. Die Untersuchung beschränkt sich jedoch keines-
wegs auf dieses negative Ergebnis; der Verfasser kann in der
handschriftlichen Überlieferung,
mit Gregors Namen in Verbindung gesetzt werden, keine
durch welche die Spruchwerse
Mystification sehen, und findet eine passende Erklärung, indem
er Gregor als Sammler und Ordner der Spruchmasse gelten
lässt. Diese Muthmassung wird hauptsächlich durch den Nach-
weis des Verfassers unterstützt, dass in Gregors Gedichten
4 Verse der genannten Sammlung wiederholt werden, hingegen
16 Trimeter in den Excerpten aus dem dichterischen Nachlass
des Gregorius Nazianzenus, welche eine Pariser Handschrift
(n. 3058) aufbewahrt hat, zum Vorschein kommen, wobei im
Allgemeinen die Überlieferung der einzelnen Verse im Codex
Vaticanus (B) und bei Gregor auf eine gemeinsame Quelle
hinweist. Zur Bekräftigung der Hypothese dient auch der Um-
stand, dass eine nach demselben Prineip verfasste Sammlung
von 24 Versen: 6ti;ov 7 AxgosTıy!; TOY TAVTOY GTotelwy, ÉAAGTOU
AD TÉÀOS TATANÉGENS yovros (Patrologia Graeca ed. Migne, vol.
mnt montage“
RÉSUMÉS 295
XXXVIT p. 908 seg.) unter Gregors Namen überliefert ist.
Im Grossen und Ganzen betrachtet der Verfasser, welcher eine
ähnliche Sammlung aus dem Codex Vaticanus Gr.n. 845 (D)
als Seitenstück citiert, das betreffende Gedicht als geistiges
Eigenthum des Gregorius Nazianzenus; nur zwei Verse glaubt er
als Bruchstücke älterer Poesie kennzeichnen zu müssen. Einen
derselben verwendet nähmlich der Biograph des Aesopus in einer
Paränese, welcher eine alte Sammlung der menandrischen Mono-
sticha zu Grunde liegt. Der zweite Vers ist authentisch überlie-
fert bei Nilus, der für seine Sammlung ebenfalls ältere Spruch-
werse benützt hat; Gregors Text verräth bereits Spuren einer
späteren Interpolation, deren vollständige Ausbildung die unlängst
vom Verfasser aus einer Pariser Handschrift /Suppl. Gr. n. 690)
publieierten Spruchwerse (Wiener Studien Bd. VIII—1891—$.
58—62) zum Vorschein treten lassen: dass nun Gregor diese
Sammlung gekannt hat, kann aus 4 deutlichen Anspielungen
ersehen werden.
Der Verfasser beschliesst seine Erörterung mit dem Nach-
weise, dass Gregorius Nazianzenus überhaupt eine umfangreiche
Spruchmasse compiliert und in seinen Dichtungen verwerthet
hat; es folgt sodann eine genaue Beschreibung von 7 Hand-
schriften (C. E. F. G. H. I. K.), worauf in einer übersichtlichen
Tabelle die zu den einzelnen Versen nachweisbaren Belege zu-
sammengestellt werden.
43. — L. Naranson. 0 jednosei linii ortobarycznych roztworöw i ptynôw
jednorodnych. (Sur la concordance des courbes orthobares
relatives aux fluides homogènes.)
Dans ce mémoire, l’auteur cherche à préciser certaines idées
émises récemment par M. Orme Masson sur la théorie des dis-
solutions.
M. Orme Masson, poursuivant le cours des recherches
inaugurdes par M. van’t Hoff-avee tant de bonheur, a pu
indiquer une analogie remarquable que présentent les systèmes
296 RÉSUMÉS
formés par un liquide et une vapeur saturée avec certaines
dissolutions de deux liquides partiellement solubles l'un dans
l'autre. Convenons, pour mettre cette analogie sous sa forme
la plus simple, de considérer les vapeurs comme dissolutions
de la matière dans le vide, et les liquides —- comme dissolu-
tions du vide dans de la matière: le cas des deux dissolutions
mutuelles en équilibre deviendra dès lors le cas général, qui
comprendra, comme cas particulier, l'équilibre ordinaire d’un
liquide en présence d’une vapeur saturée.
En se plaçant à ce point de vue, l’auteur s’est demandé
sil n'y avait pas lieu de transporter aux dissolutions les pro-
positions bien connues de M. van der Waals sur la corres-
pondance des relations fondamentales qui sont applicables aux
différents corps à l’état de vapeur saturée. Dans le but d'y
répondre, on a construit cinq , lignes orthobares“, d’après l’ex-
pression de MM. Ramsay et Young, (c’est à dire les cour-
bes qui indiquent la relation des volumes du liquide et de la
vapeur, aux limites mêmes de la saturation, avec la tempéra-
ture). Les cinq combinaisons de liquides qui ont été choisies
sont celles, dont la solubilité a fait l’objet des études de M.
Alexejeff, et dont la dilatation thermique peut être consi-
dérée comme connue. Ces cinq combinaisons sont les suivantes :
aniline et eau, anıline et soufre, alcool isobutylique et eau,
phénol et eau, essence de moutarde et soufre. La considération
de ces courbes ayant fait connaître les valeurs des éléments
critiques (savoir: la température et le volume de l'unité de
masse au point critique de dissolution), ces valeurs ont été
adoptées comme unités nouvelles, et on a trouvé que les cour-
bes orthobares rapportées aux éléments critiques respectifs, con-
cordent entre elles, les différences qui leur étaient particulières
ayant disparu. A ce résultat vient s'en joindre un autre. La
courbe orthobare qui est unique pour les dissolutions diffe-
rentes, est la même que celle qui convient aux corps homo-
gènes. Cette conclusion est corroborée par le calcul des courbes
orthobares pour l’éther (d'après MM. Ramsay et Young et M.
Battelli), pour l’aleool éthylique et lalcool metkylique (d'après
RÉSUMÉS 227
MM. Ramsay et Young), pour l’acide carbonique enfin et le
protoxyde d’azote d’après MM. Cailletet et Mathias; ainsi que
par la comparaison détaillée de toutes ces courbes avec celles
qui ont été caleulées pour les dissolutions.
44. — ©. Zörawseı. 0 pewnem odksztalceniu powierzchni. (Sur une dé-
formation des surfuces).
Dans ce mémoire M. ©. Zörawski fait connaître une
application de la théorie des transformations de M. Lie. Les
notions fondamentales de cette théorie, telles que celles de
„groupe de transformations“, „transformation infinitésimale“,
„invariant différentiel etc. permettent de traduire analytique-
ment ce problème: , Quelles sont les propriétés d’une surface
qui restent invariantes, quand on fléchit la surface d’une façon
tout-a-fait arbitraire?“ Cet énoncé est dû à M. Lie Jui-même
(Mathem. Annal., tome 24, p. 574—575); le travail de l’ au-
teur est un développement des recherches qu'il n’a fait qu'in-
diquer dans cette courte note.
L’autetir nomme ces propriétés de la surface qui restent mva-
riantes pendant chaque flexion „invariants de la flexion“, et les di-
vise en: „invariants de Gauss“, „invariants de Beltrami, et ,in-
invariants de Minding*, en se basant sur certaines analogies
avec les invariants depuis longtemps connus: ,courbure de
Gauss“, „parametres differentiels de Beltrami* et ,courbure
géodésique de Minding“. En outre tous ces invariants se par-
tagent en ordres.
Dans la premiere partie du m&moire qui est aussi la plus im-
portante, l’auteur recherche combien d’invariants de la flexion ap-
partiennent à chacune des espèces indiquées, et combien à cha-
que ordre; dans la seconde, il s'occupe du calcul des invari-
ants de la flexion par l'intégration de certains systèmes d’équa-
228 RÉSUMÉS
tions aux dérivées partielles du premier ordre. Cette méthode,
bien qu'il n’en existe pas de plus simple, nécessite des cal-
culs assez pénibles. En terminant, l’auteur indique une autre,
dont il n’a pu toutefois déduire un mode systématique pour
le ealeul des invariants de la flexion.
—— 40 —
Errata
P. 193, 14 1. continues
P. 194, 195 1. Grassmann, Dede/ind, Meray, Dühring, Gauss.
Naktadem Akademıi Umiejetnosei
pod redakcyjy Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smalki.
Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagieilonskirgo, pod zarzydem A. M. Kostcrkıewieza.
15 Lipca 1891.
ESS UT
PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE
1878 — 1890
Librairie de la Société anonyme polonaise
(Spöika wydawnieza polska)
a Cracovie.
L
Philologie. — Sciences morales et politiques.
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philologie. Séances et travaux), in 8-vo, volumes II—XIV (5 planches vol. I
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»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /Casse
d'histoire et de philosophie. Séances 2! travaux), in 8-vo, vol. II—XIUI, XV—XXV
(37 pl) — 55 Al.
»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp-
tes rendus de la Commission de l'histoire de Part en Fologne), in 4-to, 4 volu-
mes (Sı planches, 115 gravures dans le texte). — 20 fl.
»Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis
sion de linguistigue), in 8-vo, 3 volumes. — 7'50 fi.
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pour servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 16 fl. 50 kr.
Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us-
que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes.
Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie-
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XVI siecle),-in 16-0, 15 livr. — 6 fl. 70 kr.
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trantia, in 8-vo imp., 11 volumes. — 06o fi.
Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol.
II, Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski. 5 fl. — Vol. III, IX, X,
Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civi-
tatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5 fl. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis
Cracov. ed. Piekosinski. ro fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 10 fl.
Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 5 fi.
Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 14 volumes. — 42 fi.
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol.
I, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. III. Stephani
Medeksza commentarii 1654— 1668 ed. Seredynski: 3 fl. — Vol. IV, V, IX, XII, XIII,
Collectanea ex archivo Coll. hist. 15 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae
S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 7 fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587
ed. A. Sokolowski. 2 fl.
Acta historica res gestas Poloniae illustrantiaj, in 8-vo imp.,
12 volumes, — 73 fl.
Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed, Wistocki
1546—1553. 5 fl. — Vol. II, (pars ı. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu-
czycki. 10 fl. — Vol. III, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum
exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai
Hosiü epistolae 1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 153 fl. — Vol. VI, Acta Regis
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 5 fl. —
Vol. VIII (pars 1. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis
1507—1795 ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae
Dobrinensis ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Pol-
kowski. 3 fl. —
Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. UI—V. — 41f.
»Starodawne prawa polskiego pomniki.« /Anciens monuments du droit
polonais) in 4-to, vol. I—X. — 36 fi.
Vol. IT, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 6 fl. — Vol. II,
Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyhski. 3 fl.—
Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — Vol. V, Monu-
menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzynski. 3 fl. — Vol. VI, Decreta
in iudiciis regalibus a. 1507—1531 ed. Bobrzyñski. 3 fl. — Vol. VII, Acta expedition.
bellic. ed. Bobrzynski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 6 fl. — Vol. VII, An-
tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — Vol. IX.
Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu-
szynensis 1647— 1765. 3 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec. XV ed. Ula-
nowski. r fl.
Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889, — 4 f,
Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.e /Zraite Je l'ancien
droit civil en Pologne), in 8-vo, 1874. — ı fl. 20 kr. Walewski A., »Dzieje
bezkrölewia po skonie Jana III.« /Z’interregne après la mort de Fean 111
Sobieski), in 8-vo, 1874.— 3 fl. Straszewski M., »Jan Sniadecki.« /F. S,
étude littéraire), in 8-vo, 1874 — 3 fl Wislocki W., Catalogus codicum
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Cracoviensis, in $-vo,
Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., »Wykaz zabytköw przed-
historycznych.« /Monuments préhistoriques), in 4-to, 1877 (6 planches) — 60 kr.
Zakrzewski V., »Po ucieczce Henryka.« /L'interrègne après le départ de Hen-
ri de Valois), in 8-vo, 1878. — 3 fl. 75 kr. Zaranski S., »Geograliczne
imiona slowiañskie.« /Dictionnaire géographique des pays slaves), in 8-vo,
1878. — 2 fl. Stronczynski K., »Legenda o $w. Jadwidze.« (Za légende
de S. Hedvige), in 4-to, 1880 (65 planches), — 6 fi. Zebrawski T., »Teofila
o sztukach ks. troje.« /7heophaili Diversarum artium schedula; traduit en po-
lonais), in 8-vo, 1880. — 1 fl. 20 kr. Morawski K., »Andrzej Patrycy Ni-
decki.« /A. P. N., étude litiéraire), 1-e partie. 1522— 1572 2, in 8-vo, 1884.—
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przedhistoryczne etc. Monuments préhistoriques de l'ancienne Fologne.« Texte
polonais et français, in 4-10, 1879 — 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre), —
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zwyczaje« etc. /Xecherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873— 1888,
19 volumes (V — XXII) — 59 fl. Ossowski G., »Wielki kurhan ryza-
nowski.« /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra-
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1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofii greckiej.« /Zistoire de la phi-
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vol. I épuisé). — 8o fi.
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21 volumes (152 planches). — 65 fl
»Sprawozdania komisyi fizyjograficznej.« /Compftes rendus de la Commis
sion de physiographie), in 8-vo, 21 volumes (III. IV—XXV 40 planches, vol.
L II. IV. V épuisés). — 90 fi.
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mission d'anthropologie), in 8-vo, 13 vol. I—XIV (83 pl., vol. I épuisé). — 40 f. 50kr.
, 151 planches;
Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais), in 8-vo,
1882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazéw technicznych tyczacych
sie budownictwa.« {Terminologie de l'architecture), in 8-vo, 1883. — 2 fl.
Franke J. N., »Jan Broek.e /7. Broscius, mathématicien polonais au XVII
siècle), in 8-vo, 1884. — 2 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania
obiegu cial niebieskich.« (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes),
in 8-vo, 1889. — 5 fl. Mars A,, » Przekr6) zamroZonego ciala osoby zmarlej
podezas porodu skutkiem pekniecia macicye. /Coupe du cadavre gelé d'une per-
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice}, 4 plan-
ches in folio avec texte, 1890. — 6 fl.
»Rocznik Akademii.« /Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1874—1889,
16 vol, (1873 épuisé) — 9 fl. 00 kr.
»Pamietnik 15-letniej dzialalnoéci Akademii.« {Mémoire sur les travaux
e l'Académie 1873—1888), 8-vo, 1889. — 2 fl.
—4000D— —
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12,2 a
| BULLETIN INTERNATIONAL
DE LACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
COMPTES RENDUS
DES
SEANCES DE L'ANNÉE 1891.
TUILLET.
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE
1891
L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1872 PAR.
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH L |
PROTECTEUR DE L’ÄCADEMIE:
SA: EE A RCI DUC CHA RMI ER LOUIS.
Vice-Prorecreur: S. E. M. JuLıen DE DuNAJEWSKI.
PRÉSIDENT : M. LE coMrE StanısLAas TARNOWSKIL
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA.
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE:
($. 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom-
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a) classe de philologie,
5) classe d'histoire et de philosophie,
ec) classe des Sciences mathématiques et naturelles. |
($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c’est dans
cette langue que paraissent ses publications.
Le Bulletin international parait lous les mois, à { 'exceplion
es mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux …
parties, dont la première confient l'extrait des procès verbaux des
séances (en français), la deuxième les vésumés des mémoires et
communications (en français ou en allemand, au choix des auteurs).
Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr.
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes.
Nakladem Akademii Umiejetnosci
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki.
Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
NO": Juillet. 1891.
Sommaire: Séances du 4, 13, 15 juillet 1891. — Résumés: 45. J.
RapziXsxi. Dictionnaires des dialectes kamtchadales. I. Dictionnaire du
dialecte des Ainos, habitants de l’île de Choumchou. — 46. J. Karzowiıcz.
Sur les abbréviations des noms propres polonais. — 47. E. PoreBowiez.
Catalogue des livres castillans du 16-me siècle qui se trouvent à la
Bibliothèque de l’université de Cracovie. — 48. J. Kowarskr. Influence
de la pression sur la conductibilité des électrolytes. — 49, C. OLEARSKI,
Nouvelle méthode pour mesurer des resistances très faibles.
Séances
um
Classe de Philologie
Seance du 4 juillet 1891
Presidence de M. C. Morawski
La Secretaire presente les dernieres publications de la
Classe:
M. Jezıenıckt. „Wplyw poetöw rzymskich na Jana z Wisliey“.
(De l'influence des poötes rımains sur les poésies latines de Fean de Wislica).
Mémoires in 8-vo, 14-me vol., p. 133 162).
A. Kara. „Studya nad historya jezyka bulgarskiego,“ Czesé I.
(Etudes sur Phistoire de la langue bulgare, 1-re partie). Mémoires in 8-vo,
14-me vol., p. 163—547 2).
J Raptisskr. „Siowniki narzeczy ludöw kamezackich. I. Slownik
narzecza Ainöw zamieszkujacych wyspe Szumszu“. (Dietionnaires des diale-
ctes kamtchadales, 1. Dictionnaire du dialecte des Ainos habitants de l'ile de
Choumchou). Mémoires in 80, 16-me vol., p. 58—117°).
M. J. Karzowıcz présente une communication sur les ab-
breviations des noms propres polonais ®).
1) V. Bulletin 1889, avril, N XXXIII. 2) Bulletin 1800, p. 5. 3) Voir ci-dessous aux R}-
sumés p. 231 4) ib. p. 245. à
230 SÉANCES
M. J. Trerıax rend compte de ses recherches dans les
bibliothèques de Posen et de Varsovie concernant la littérature
polonaise du 18-me siècle.
Le Secrétaire présente le catalogue des livres castillans
du 16-me siècle qui se trouvent dans la Bibliothèque de I’ Uni-
versité de Cracovie, catalogue rédigé par M. E. Poresowicz 1).
Classe d’ Histoire et de Philosophie
Séance du 13 juillet 1891
Présidence de M. F. Zoll
M. B. Uraxowskr donne lecture de son travail sur Jean
Ostrorog, écrivain politique du 15-me siècle.
Classe des Sciences mathématiques et naturelles
— ...
Séance du 15 Juillet 1891
Présidence de M. Janczewski
M. A. Witkowski rend compte des mémoires : a) de M.
J. Kowarskı: Influence de la pression sur la conductibilité des
dleetrolytes?); b) de M. C. Orzarskı: Nouvelle méthode pour me-
surer des résistances très faibles*).
La classe se constitue ensuite en comité secret et vote
l'impression des mémoires de MM. Kowarskı et OLEARSkr.
1) Voir ci-dessous p. 246. 2) ibid. p. 255. 3) ibid. p 258.
Mesımes
45 — I. Raprısskr. Stownik narzecza Ainôw zamieszkujacych wyspe Szumszu.
(Dictionnaire du dialecte des Ainos, habitant Vile Choum-
chou, dans l'archipel des Kouriles pres du Kamtchatka)
Rédigé d’après les collections de M. B. Dysowskı.
M. Dybowski, actuellement professeur de zoologie à l’Uni-
versité de Léopol a passé cinq années dans la presqu'île du
Kamtchatka (1879—1883); en contact constant avec les indi-
gènes, grâce à sa profession de médecin, il eut l’occasion de
recueillir de riches matériaux anthropologiques, ethnographi-
ques et linguistiques. Le professeur Dybowski, pour rassembler
ces matériaux linguistiques, agissait de la manière suivante:
il rédigeait des listes de substantifs, d’adjectifs et de verbes en
langue russe; il inscrivait ensuite, en regard de chaque mot,
les mots correspondants du dialecte du pays. Ces mots étaient
inscrits soit par lui-même, soit par des indigènes connaissant
aussi la langue russe. C’est par ce moyen que furent créées
des listes de mots en trois dialectes kamtchadales, deux aleu-
tiques, un koriate et un kourile (Aïno). Le docteur Dybowski
portait particulièrement son attention sur les objets d’un emploi
journalier, sur les dénominations zoologiques et botaniques,
ainsi que sur les fonctions physiologiques et les dérivations pa-
thologiques. Ses collections, par cela même, renferment beaucoup
*
232 RÉSUMÉS
plus de substantifs que de verbes et autres parties du discours.
Ce ne sont pas, en outre, que des mots simples et primitifs,
mais, pour la plupart des mots munis de préfixes et déjà dé-
rivés. Ces matériaux ainsi recueillis ne peuvent entièrement
contenter les exigences des linguistes, et les dictionnaires rédi-
ges d'après eux peuvent être incorrects sous bien des rapports,
surtout sous celui de la phonétique et de l’&tymologie.
Il y a cependant des circonstances qui donnent à ces ma-
teriaux une signification particulière et créent leur exception-
nelle valeur. La population indigène du Kamtchatka, ainsi que
celle des îles voisines, dépérit. Leur disparition complète, d’après
les calculs des ethnographes n’est une question que de quelques
dizaines d'années. En supposant done que, par un heureux
concours de circonstances, un voyageur aborde encore au Kam-
tchatka et commence à noter les mots, en se conformant entie-
rement aux exigences linguistiques, il se peut qu'il soit alors
trop tard, il se peut qu’il ne trouve plus ces peuples. Ces di-
ctionnaires, en pareil cas, formeraient l’unique trace de la
langue d’un peuple disparu, et, partant, celle de son existence.
Le professeur Dybowski a confié à l’auteur de cet arti-
cle la rédaction des matériaux recueillis. Nous publions la première
partie de ce travail et en particulier le: , Dictionnaire du dia-
lecte des Aïnos, habitant l’île Choumchou*.
Les mots indigènes, dans les listes de M. Dybowski,
sont donnés en transcription russe et en caractères grajeda-
niens. De ce fait découlent les particularités suivantes.
Comme la transcription russe des mots kamtchadales,
aleutiques, koriates et kouriles a l’importance d'un document et
doit servir de fondement à toute autre transcription, ils y sont
done inserits entre parenthèses en face des mots se trouvant
en tête et inscrits en lettres latines, en caractères appelés or-
ganiques.
Les règles auxquelles l'éditeur s’est conformé dans la trans-
cription latine sont les suivantes :
1) L’adoueissement des consonnes devant la lettre e,
n'étant pas exactement indiqué dans l'écriture russe, est donné
ELEC 7
EEE WERTE N
RESUMES 233
au moyen d’un signe diacritique — placé au-dessus de la
consonne. Ce même signe indique l’adoucissement de la con-
sonne lorsque, dans l’écriture russe, se trouve le signe 1.
2) Pour indiquer les consonnes x, m, on se sert des
signes €, $; æ est indiqué par 2.
L’ile de Yesso, appartenant à l'archipel du Japon, forme
une espèce de noeud, d’où s'étendent, vers le nord, deux bran
ches distinctes. L’une d’elles, inclinée vers le nord- ouest, longe
la côte orientale de lAsie: c’est l’étroite et longue île de
Sakhaline; l’autre, dirigée vers ie nord-est, et s'étendant jusqu'au
Kamtchatka, est formée par le groupe des Kouriles.
Une grande étendue d’eau entoure ces terres. L’Ocean
Pacifique baigne les côtes orientales de la branche de l’est
(depuis le 41° jusqu'au 51° de latitude), la mer du Japon, les
côtes occidentales de Sakhaline (depuis le 41 jusqu’au 54). La
mer d’Ochotzk pénètre obliquement au milieu des deux bran-
ches, et met une distance de quinze degrés entre leurs extré-
mités septentrionales. (du 142% au 157° de long. du m. de
Greenwich). Ces deux branches et lile de Yesso qui les relie
entre elles, forment trois parties distinctes, dont chacune se
rapproche d’une masse continentale distincte; ce qui augmente
encore leur différence sous le rapport ethnographique.
île de Yesso est habitée par les Japonais, venus du
Sud, leur patrie. Le Sakhaline est peuplé par les Ghilaques et
les Oroques provenant de l'Asie orientale, où l’on en trouve
encore beaucoup. Les émigrés de la presqu'île du Kamtchatka
occupent une des îles Kouriles, la plus avancée vers le Nord.
Cependant les peuples ci-dessus mentionnés ne sont pas
les seuls habitants de ces contrées. On rencontre encore dans
ces trois pays une race tout-A-fait distincte des Japonais, des
Ghilaques, des Oroques et des Kamtchadales, et dont on ne
trouve aucune trace sur les continents d’où ces peuples pro-
viennent. Elle occupe les côtes de l’île de Yesso, le Sud de
Sakhaline, jusqu'au 499, les Kouriles du Sud exclusivement, et
celles du Nord conjointement avec les Kamtchadales. Ce peu-
ple s'appelle les Ainos (ce qui signifie dans leur langue ,homme“,
234 RÉSUMÉS
car ils se considèrent comme les seuls hommes au monde) et
c’est sous cette dénomination qu'ils sont connus dans l’Ethno-
graphie contemporaine. Autrefois on les désignait sous le nom
des contrées qu'ils habitaient, ou bien sous des dénominations
provenant de leurs particuliarités extérieures.
Les Aïnos occupent des pays situés tout-à-fait à l'écart,
et les plus éloignés de l'Europe. Leur histoire est intimement
liée avec l’histoire des découvertes de leurs habitations; de
plus, à cause de l'éloignement de ces contrées et de la confi-
guration de leurs bords, chacune d’elles a son histoire parti-
euliere.
L'île de Yesso appartient à l’archipel Japonais. C’est
done du Japon que nous avons reçu les premières nouvelles
de l'existence des Aïnos. Nous savons cependant, que la décou-
verte du nouveau Monde a précédé d’un demi-siècle la décou-
verte du Japon. En 1543 (selon d’autres en 1545) un navire
portugais, sous le commandement de Fer. M. Pinto arriva aux
bords de Tanéga. Dès que la nouvelle de. cette découverte se
répandit en Europe, des missionnaires chrétiens s’'embarquèrent
pour le Japon. Ils furent les premiers ethnographes de ce pays.
L'un d'eux, Louis Froes nous donne dans des „lettres* (1565)
la première description du Japon, et il y rapporte ce qu'il a
appris à Nippon des Aïnos établis à Yesso. Plus tard, en 1622,
un autre missionnaire, Jeröme de Angelis, après avoir visité
Yesso décrit ce peuple d’après ses propres observations. Les
notes adjointes au texte polonais contiennent presque exclusi-
vement des indications bibliographiques; je les omets ici, vu
la facilité de les retrouver dans le texte.
Le massacre des Chrétiens en 1638, et l’&dit du gouver-
nement défendant aux étrangers d'aborder au Japon rendirent
toutes les recherches impossibles. Cependant les découvertes
antérieures furent heureusement confirmées et complétées.
Le Gouverneur Hollandais de l’île de Java, Van Diemen,
expédia, dans ce temps là, de la ville de Batavia, deux vais-
seaux, le Breskens et le Castricum, à la recherche des îles d’or
et d'argent, que la légende disait être situées à l’est du Japon.
RÉSUMÉS 235
Les marins hollandais ne purent les trouver. Séparés par l’ora-
ge et errant séparément sur l'Océan, ils visiterent l’une après
l’autre quatre Kouriles méridionales (Kounachir, Itouroup, Ou-
roup, Simouchir). Ils erurent que c'était une partie du conti-
nent américain, et leur ayant donné des dénominations de cir-
cons’ance, ils les abandonnèrent sans les avoir explorées. A leur
retour, en lougeant les côtes de Yesso, ils firent plusieurs
excursions dans le pays et en décrivirent les habitants. Ces ha-
bitants c’étaient les Aïnos.
Cette expédition constitue l’épilogue des relations de
l'Europe avec le Japon, dans cette première époque de leur
connaissance. Elles se renouvellent seulement vers la seconde
moitié de dix-neuvième siècle.
L’archipel des Kouriles s'étend jusqu'au Kamtchatka.
Les Russes, ayant envahi cette presqu’ île vers la fin du
XVI° siècle, commencèrent à faire des excursions aux Kouri-
les, seconde patrie des Aïnos. Ces expéditions durèrent pen-
dant tout le XVIII: siècle et eurent pour résultat l'annexion
des Kouriles au district du Kamtchatka, à l'exception de deux
îles: Kounachir et Itouroup, situées au midi. Les relations
ainsi nouées avec les habitants donnèrent naissance à de nou-
velles descriptions des Aïnos et même à un petit vocabulaire
de leur langage, contenant 269 mots. Les Russes leur donnaient
le nom de Kouriles. C’est donc par l'intermédiaire du Kam-
tchatka que l’Europe et le monde scientifique ont reçu les in-
formations relatives aux Aïnos des Kouriles.
Quant aux informations relatives aux Aïnos de Sakhaline,
c’est à La Pérouse et à Krusenstern que nous en sommes re-
devables. La Pérouse dans son expédition de 1787, longea les
côtes occidentales de Sakhaline. De fréquentes descentes à terre
lui permirent de connaître les Aïnos, qu'il rencontra pour la
première fois près de la baie nommée par lui Baie de Langle.
Ayant abordé un peu plus loin vers le nord dans une autre
baie, nommée par lui Baie d'Estaing, il les revit de nou-
Veau.
236 RÉSUMÉS
La Pérouse et les autres membres de son expédition
étaient des disciples de Rousseau. Les descriptions qu'ils nous
donnent des Ainos portent l’empreinte idyllique de cette école.
Elles sont complétées par un vocabalaire de 160 mots.
Comme le but de l'expédition avait été l’exploration des
côtes orientales de l'Asie, La Pérouse s'arrêta encore vis-à-vis
de Sachaline, dans la baie nommée pour lui Baie de Castries,
pour visiter les côtes de la Mandchourie. C’est la qu’ il ren-
contra les Oroques. La comparaison des Aïnos et des Oroques
fit ressortir leurs particularités réciproques.
La Manche de Tartarie (découverte en 1808 par le Ja-
ponais Mamia Rinzo) fut considérée par La Pérouse comme
un golfe entre l'Asie et Sakhaline, qu'il supposait unies au
nord. De peur de trouver des bancs de sable il retourna sur
ses pas, et dans son voyage de retour, découvrit la pointe mé-
ridionale de Sakhaline, qu'il appela cap de Crillon; ıl en fit
le tour, et, traversant le détroit entre Sakhaline et Yesso, qui
porte maintenant son nom, il vogua vers le Kamtchatka.
Krusenstern dans son voyage autour du monde (1803—
1806) s'était arrêté en 1805 dans le golfe d’Aniva, au sud de
Sakhaline. Ses fréquentes relations avec les habitants lui per-
mirent d'observer de près les Ainos, de les comparer avec
leurs voisins du nord et avec les habitants des pays limi-
trophes.
Ce fut vers le même temps, que l’ambassadeur russe au
Japon, Rezanoff, envoya au Sachaline une expédition militaire,
sous la direction de Davidoff. Davidoff rassembla lui-même et
par l’mtermédiaire des Japonais, environ 2000 mots, dont il fit
un vocabulaire. Krusenstern, ainsi que Davidoff, arrive à la
conclusion, que les Aïnos de Sakhaline et de Yesso, aussi bien
que les Kouriles velus, font partie d’un même peuple.
Ce n’est done qu'au commencement du XIX‘ siècle qu’on
découvrit les demeures des Aïnos et qu'on constata leur idon-
tité dans les trois pays.
Mais pour quelle raison ce peuple attirait-il l’attention de
tous les voyageurs ?
RÉSUMÉS 297
Les Aïnos, comme le démontrent toutes les descriptions,
n’ont pas dépassé le premier degré de culture. Ils n’ont done
laissé aucune trace de leur existence dans l’histoire. Ils n’ont
point érigé de monuments dans les pays qu’ils habitaient.
Ne possédant pas d'écriture, il ne reste aucun témoignage de
leur culture intellectuelle. De plus, on ne rencontre chez eux
que des ustensiles grossiers, adaptés à leurs besoins primitifs
et ne portant aucune empreinte d'originalité. C’est done la sin-
gulariere apparence de ce peuple tout-à-fait différent de ceux
qui l'entourent, qui le distingue partout où il se trouve.
Les ethnologues auraient dû s'intéresser particulièrement
aux Ainos; mais à cette époque l’ethnologie était encore dans
un état rudimentaire. Il fallait done rassembler des matériaux
et attendre.
Cependant, tandis que lethnologie se developpait, les
recherches prirent un tout autre cours.
Vers la seconde moitié de notre siècle (1854—1858), le
Japon conclut nn traité avec les monarchies européennes et
leur ouvrit sa frontière. Pendant les trois derniers siècles, un
grand changement s’était opéré en Europe. Ce ne furent plus
seulement des missionnaires ou des aventuriers de toute sorte
qui envahirent l'Orient, mais des hommes instruits, qui appor-
taient la civilisation et le bien-être en échange du bon accueil
qui les attendait. En même temps les Européens, libres dans
leurs mouvements, entrèrent en relations avec les Aïnos et
commencèrent à observer de près leur vie, leurs moeurs et
leurs coutumes. Des études ethnologiques remplacèrent les an-
ciennes descriptions. De plus, l’introduction au Japon de l’edu-
cation à la manière européenne créa une série d’investigateurs
parmi les autochtones. Les Japonais s'intéressent aux Aïnos
comme le prouve la quantité de livres et d’études ethnologiques
traitant ce sujet, publiés par eux et chez eux.
Vers 1855, les Russes occupèrent Sakbaline. Les expédi-
tions militaires furent suivies d’excursions scientifiques. On com-
mença à s'occuper des Aïnos de Sakhaline comme de ceux de
Yesso, d’une manière plus universelle. M. le docteur Dobro-
238 RÉSUMÉS
tworski passa plussieurs années (1867-—1872) au Sakhaline, et il
nous a fourni, à l’egard des Aïnos, des matériaux de grande
valeur, réunis d’une manière systématique.
Il en résulta que quand les ethnologues commencèrent
à s'occuper des Aïnos, ils trouvèrent leur tâche facilitée par les
évènements que nous avons mentionnés. La craniométrie rem-
place les descriptions purement extérieures.
En 1880, M. le Dr. I. Kopernicki de Cracovie, ayant me-
suré sept crânes et un squelette d’Ainos déterrés à Sakhaline et
que lui avait envoyés M. le Dr. B. Dybowski, déclare, qu’il
n'y avait aucune parenté entre ce peuple et aucun autre de
l'Asie. Les Aïnos y forment un groupe tout-à-fait distinct sous
le rapport ethnologique et craniologique. Öriginairement, cela
a dû être une race pure, à tête longue, ne présentant aucune
ressemblance, comme elle le fait aujourd’ hui par quelques traits
particuliers, avec la race Mongole. Actuellement elle est mé-
langée surtout dans l’île de Yesso. Dans ce mélange cependant
on découvre toujours deux particularités cardinales: le crâne
allongé et les pommettes saillantes réunies avec un progna-
thisme léger.
„La première de ces particularités, la longueur du crâne,
doit être innée aux Ainos; tandis que les autres proviennent
du type mongol...# „La généalogie des Ainos, dit encore M. le
Dr. Kopernicki, basée sur la singulière construction de leurs
crânes et l’étonnante profusion de cheveux qui leur est propre,
restera encore longtemps une énigme“.
Cependant les recherches déja faites nous permettent de
déterminer la place qu’ occupent les Aïnos parmi les races hu-
maines. Selon M. A. de Quatrefages, les Aïnos constituent une
famille particulière dans le rameau Asiatico-amérieain,
provenant d’une branche Allophyle qui sort du trone blane
ou caucasique. Ce tronc porte encore trois autres branches:
Finnique, Sémitique et Aryane. |
Aprés l’ethnologie c’est au tour de la linguistique de
s'occuper des Aïnos, à cause de leur langage.
RÉSUMÉS 239
Les Aïnos ne possédant pas d'écriture et étant dispersés
dans trois pays, séparés par l'Océan, ne possèdent pas une
langue commune, parlée dans les trois pays. Ils ont donc trois
dialectes, employés par eux dans les trois contrées qu’ils ha-
bitent et soumis encore à l'influence du langage de leurs voi-
sins. Aussi les vocabulaires des mots usités par eux dans telle
ou telle contrée fournissent- ils des matériaux pour la lingui-
stique.
Puisque les recherches linguistiques dépendaient de la
connaissance des Ainos dans la contrée qu’ils habitent, chacu-
ne de leurs habitations a aussi sous ce rapport son histoire par-
ticulière, qui se divise également en deux époques distinctes.
La plus féconde, est l’histoire linguistique des Aïnos de
Yesso. Le premier Européen qui a commencé à inscrire les
mots des Aïnos de Yesso fut Broughton. Pendant son expé-
dition de 1795—1798 il a rassemblé environ 70 mots employés
par les Aïnos établis sur les bords du golfe Volcanique.
Bientôt les Japonais se mirent à rivaliser à cet égard
avec les Européens. En 1804 on publia un dictionnaire Aïnos-
Japonais: Mosiogouza, rédigé par le Gouverneur de Yesso Abe
Khozaburo et son interprète Uhara Koumaïro. Il contient un
nombre considérable de mots (environ 4000), plusieurs senten-
ces et quelques chansons.
La liberté de pénétrer au Japon eut pour les recherches
linguistiques une influence tout aussi grande que pour les
études ethnologiques. En 1881 W. Dening publia: A Voca-
bulary of Aino Words and Phrases. Une année plus
tard parut: An Aino Vocabulary, par J. Batchelor; et
en 1886 S. Summers publia: An Aino English Voca-
bulary.
Les premières notions que nous avons acquises du lan-
gage des Ainos de Sakhaline suceédèrent à la publication des
Vocabulaires de La Pérouse et de Davidoff. Après la conquête
de Sakhaline par les Russes, M. Dobrotworski s’occupa du lan-
gage des Aïnos, pendant son séjour dans cette île et réunit
beaucoup de matériaux linguistiques, On publia après sa mort
240 RÉSUMÉS
(1875), un vocabulaire rédigé par lui, où il avait rassemblé,
outre les 5000 mots transcrits par lui-même du Jangage des
Aïnos de Sakhaline, autant de mots provenant des vocabulaires
faits par diverses autres personnes, et rassemblés dans les deux
autres pays habités par les Aïnos. Cette amplification du voca-
bulaire le rend nécessairement moins systématique quoique plus
riche en matériaux.
Quant aux Aïnos des Kouriles, nous ne possédons qu’un
petit vocabulaire publié vers la moitié du dernier siècle. No-
tre publication présente, élaborée d’après les matériaux réunis
dans l’île de Choumchou (la plus septentrionale des Kouriles
et la plus rapprochée du Kamtchatka) pourra peut-être combler
en partie cette lacune.
Ce n’est que quand chacun des dialectes des Aïnos aura
une grammaire fondée sur les vocabulaires, qu'on aura bien
étudié leurs différences et leurs ressemblances respectives,
ainsi que l'influence sur chacun d’eux des langues étrangères,
que la publication d’une grammaire comparée de la langue des
Aïnos sera possible.
Par ses recherches à l'égard des dialectes des Ainos, la
linguistique peut venir en aide à l’ethnologie, pour résoudre
l'énigme de lorigine et du passé des Aïnos. Il n’y a que cette
science qui puisse découvrir dans la nomenclature géographique
des pays avoisinant des traces des Aïnos, actuellement effacées
par le temps et les différents événements historiques ; qui puisse
démontrer la direction de leurs migrations d'autrefois et par
conséquent préciser l’aire de leur habitation ancienne.
La linguistique seule peut remplacer victorieusement les
légendes fabuleuses, dont l’ethnologie est bien souvent forcée
de se servir.
L’extrait ci-joint d’une lettre de M. le Dr. B. Dybowski
nous fera connaître, en quelles circonstances et de quelle ma-
nière il a entrepris d'écrire les listes de. mots de la langue des
Aïnos des Kouriles.
.Le vocabulaire des mots Kouriles, me fut dicté par quel-
ques Kouriles de l’île de Choumchou installés pendant plusieurs
RÉSUMÉS 941.
années (1878—1881) dans la presqu'île de Kamtchatka, juste-
ment à l’époque de mon arrivée à Petropavlovsk, dans l'été de 1879.
„Le récit suivant explique les circonstances, qui m'ont
amené à écrire ce dictionnaire et donne quelques renseigne-
ments sur le sort des Kouriles dont j'ai parlé.
„La compagnie Américano- Russe, s’&tant emparée du
commerce dans toutes les possessions russes situées aux bords
de l'Océan Pacifique, avait établi ses factoreries et ses stations
de chasseurs aux Kouriles. Dans ce but, elle transporta un
certain nombre de familles Aléoutes, pour les installer aux Kou-
riles. Les Aléoutes servaient à la compagnie comme ouvriers
et chasseurs. Les stations de chasse ainsi établies survécurent
à la compagnie Americano-Russe, et après la liquidation de
“celle-ci, passèrent sous la direction d’une compagnie privée de
marchands russes. Cet état de choses dura jusqu’ à la cession
des Kouriles au gouvernement Japonais, en échange de l’île
de Sachaline qui jusqu’ en 1875, avait appartenu à la Russie
et au Japon conjointement.
„Apres l'occupation des Kouriles par les magistrats du
Mikado, les facteurs russes durent, bon gré mal gré, céder la
place. Le chef des factoreries, kalif du Kamschatka, conseilla
aux Aleoutes, de prier le gouvernement russe de les transpor-
ter au Kamtchatka, et, de la, aux îles du Commandeur. Con-
formément à ce conseil, les Aléoutes adressèrent une pétition
et furent transportés aux frais du gouvernement russe à Petro-
pavlovsk (dans le Kamtchatka) dans l’automne de 1878. Plusieurs
familles Kouriles, séduites aussi par les mêmes instigations, se
laissèrent transporter sur le même navire avec les Aléoutes,
à Petropavlovsk, où ils débarquèrent en automne, après la fin
de la pêche, c’est- à dire à l’époque où on ne peut plus faire
de provisions pour un hiver de neuf mois...
Avec l’arrivée du printemps, on ordonna aux Aléoutes
et aux Kouriles de s’installer au village de Sieroglaski, habité
par les Cosaques Russes du Kamtchatka, au nombre de 36
personnes (23 h. et 13 £.); village situé à trois verstes de Pe-
249 RÉSUMÉS
tropavlovsk au bord du golfe Otvochinska. Là on leur fit eon-
struire des huttes en terre (barbary)...
„Quand surgit le projet d’une nouvelle translocation des
Aléoutes aux îles du Commandeur, les Kouriles ne voulurent
plus les suivre, mais ils manifesterent le désir de retourner
dans leur pays natal, ou du moins de s'établir le plus près pos-
sible de celui-ci. Le village de Yavina, situé sur la côte oceci-
dentale du Kamtchatka et le plus rapproché de l’île de Choum-
chou, serait justement le lieu qui leur conviendrait. Les Kou-
les y arrivant chaque année, apportent des peaux de renards
pour les échanger contre de la poudre, du plomb, des haches,
des couteaux etc...
„Ayant obtenu la permission de partir, les Kouriles durent
se procurer des moyens de transport et des vivres pour la route.
Le transport de six personnes adultes avec leurs effets et un
petit enfant, n’est pas facile au Kamtehatka; il faut avoir pour
un pareil voyage six nartes (traîneaux), six guides (kayoury)
et 42 chiens d’attelage. S'il est nécessaire de traverser une
rivière, on a besoin d’au moins trois bateaux (baty) et d’une
demi-douzaine de bateliers.
„Le voyage d’un village à l’autre (y compris le retour
de l’attelage) dure plusieurs jours. Il est done bien difficile
d'engager tant de gens à quitter leurs occupations journalières
dans le but d’escorter les voyageurs. Il faudrait avoir pour cela
un ordre du gouvernement et une protection énergique de la
part des Starostes (maires). Si nous ajoutons encore la nécessité
de vêtir les voyageurs et de leur procurer des vivres, nous
comprendrons aisément que l’expédition des Kouriles fut un
grand évènement pour leur entourage. Que cette expédition
eut lieu, on le dut seulement à l'énergie de l'administrateur du
Kamtchatka et à la bienfaisance de plusieurs personnes.
„Au mois de mars 1881, la troupe des Kouriles quitta Pe-
tropavlovsk, et au mois de Juin ils arrivèrent à Yavina. Là,
après une entrevue avec leurs parents de l’île de Choumchou,
ils obtinrent d’eux la promesse de les transporter au printemps
de l’année suivante, 1882, dans leur pays natal. Dans l'hiver
RÉSUMÉS 243
de 1882, à mon arrivée à Yavina, je les ai vus pour la der-
nière fois; plus tard j’ai appris, que leurs voeux avaient été exau-
ces, qu'ils s'étaient installés dans leur pays, et qu’ils espéraient
augmenter leur bien-être.
„Voilä done l’histoire des Kouriles qu'un heureux hasard
m’a fait rencontrer, et qui m'ont diet& le vocabulaire de leur
langage. Ces Kouriles connaissaient la langue russe et Aléoute,
et l’un d’eux savait même écrire en russe. Ces circonstances
facilitèrent la tâche que je m'étais imposée. De plus, les Aléoutes
Kouriles connaissaient la langue kourile, et il y avait aussi
parmi eux un homme intelligent qui écrivait en russe.
+ D'abord j’eerivais moi-même les mots kouriles; je les
faisais ensuite copier par l’Aleoute; puis je lisais les deux
transcriptions aux Kouriles, et le Kourile lettr& les corrigeait.
2 „Ainsi a été composé le vocabulaire des mots kouriles“.
46. — J. Karzowıcz. „O skracaniu sie z przodu polskich nazw miejscowo-
sei i ludzi‘‘ (Ueber die Kürzung des Anlauts der Orts- und
Personennamen im Polnischen).
Die Absicht des Verfassers ist die Entwickelung und
die Unterstützung mit neuen Belegen einiger kurzen Bemer-
kungen, die im VI Abschnitte seiner Abhandlung „O imionach
wiasnych polskich miejse i ludzi.“ (Polnische Orts-und Personen-
namen) im V Bande des „Pamietnik fizjografiezny“ (Physio-
graphische Denkschriften) und in seinem Aufsatze „Skaleezone
nazwiska polskie* (Verstümmelte polnische Eigennamen) s.
„Wista“ IV, 979—981 [1890] enthalten sind.
Nach einer Einleitung, betreffend die Kürzung überhaupt
der in der gewöhnlichen Rede üblichsten Wörter in verschie-
denen Sprachen, spricht der Verfasser über die etymologische
Forschung der polnischen Orts-und Personennamen im Allge-
meinen und speciell über den Theil derselben, der sich mit
der Kürzung des Anlauts der Eigennamen befasst; er führt Bei-
spiele dieses Processes aus den slavischen und nichtslavischen
944 RÉSUMÉS
Sprachen an und erwägt verschiedene Arten der Kürzung,
nämlich, 1, den Abfall einer aus Vocalen bestehenden Anfangss-
silbe und 2, den Abfall einer oder zweier consonantisch-vocali-
schen Anfangssilben. Nach der Anführung der Beispiele für
diese beide Kategorien aus fremden Sprachen: (franz. (Lu) Devie,
(Al-, Ro-..) Bert, (E) Millien u. dgl.; deutsch. (Lo) Renz, (Jo)
Sepp, (Jo) Achim, (Sieg) Mundt, (An) Dreves u. dgl.) eitiert
der Verfasser slavische Belege: lausitz. Ambrosius - Broz(k)a ;
Andreas - Drjejka, Rjej(e)ka; Gregorius - Görk ; Jacob - Kubik,
Kub(y)S; Matthäus - Tejko ... böhm. Ambrosius - BroZik; An,
tonius - Tonik, Tonek, Tonda; Jacob - Kuba; Nicodemus -
Kodym.. kroat. Anastasius - Naëié, Na(s)tié; Athanasius - Tasko,
Tanasko, Tasko; Hermagoras- Mogor, Mohor.. russ. Alexander -
Sasa; Johann - Vanja; Nicolaus - Kolja..). Dann geht er zu
den polnischen Eigennamen über und schickt zwei methodische
Bemerkungen voraus: erstens über die Stufen des Übergangs
der Personen — auf Ortsnamen und umgekehrt (z. B. Chwali-
Saw - Chwal, Chwalisz.. Slaw, Slawek .. Chwaty, Chwalisze;
Slawy, Slawki.. Chwalie, Chwalewie, Chwaliszye, Chwali-
szewic; Stawie, Slawcezyc.. Chwalice, Chwalewice, Chwali-
szyce, Chwaliszewice; Sfawice, Sfawezyce.. Chwalin, Chwali-
szyn; Slawin, Slawezyn.. Chwalöw, Chwalew, Chwaliszöw,
Chwaliszew ; Stawöw; Stawkôw usw.; dabei ist zu merken, dass
einige vermittelnde Zwischenstufen in der Wirklichkeit fehlen
können, weil die Sprache hier, wie überhaupt, nieht ganz ihr
riesenhaftes Material ausnützt, das ihr durch die Menge der
Formen geboten wird); zweitens über die sog. Concurrenzen
oder Vieldeutigkeit der Orts- und Personennamen (z: B. Lipy ..
Lipinski von Filip oder Lipa (Linde); Ciszew, Ciszewski..
von Martin oder Wojeiech; Cieszyn von verschiedenen
auf — ciech ausgehenden Personennamen; Gorzechowski von
Gorzystaw oder Grzegörz; Stachowski von Eustachy
oder Stach. u. s. w.)
Dass in den Eigennamen ein- und zweisilbige Kürzung
des Anlauts sttattgefunden hatte, ist historisch erwiesen. So
z. B. in Polen der heutige Ortsname Kraczewice lautete vor-
RÉSUMÉS 245
mals Pankracowice; Ujazdöw erscheint in den Urkunden ent-
weder in dieser, oder in der Form von Jazdöw; das heut.
Ledzinowo hiess vor Jahren Goledzinowo; das heut. Witowice
trug ehemals den Namen Uniewitowice; das heut. Chorowice
hatte den Namen Chochorowice; das heut. Modliborzyce wurde
ehemals Bogomodliborzyce genannt; neben dem heutigen Kar-
ezyce od Chareice existiert eine andere Ortschaft Polikareice ;
merkwürdig ist auch ein Parallelismus in folgenden Namen:
Mir (Mier) neben Niemir(a); Boröw - Nieboröw; Modlin - Nie-
modlin; Ciszewo - Nieciszewo u. d. gl. Dasselbe geschah in
Böhmen. Fr. A. Slavik (Casop. Mus. Kr. Öesk. LXIII [1890],
164) eitiert die heutigen Ortsnamen P&koSice, Pomuk, Sitboïice,
die ehemals Nepëkokice, Nepomuk, JeSutboïice lauteten.
Da wir einige historische Beweise dergleichen Kürzung
der Ortsnamen, dadurch auch der Personennamen besitzen,
sind wir berechtigt das Princip derartigen Kürzung auch auf
diejenigen heutigen Namen anzuwenden, die offenbar ein Pro-
duct derselben sind und sonst schwer etymologisch zu deuten
wären.
Es folgen einige Beispiele derartiger Kürzung a) durch
den Abfall eines oder zweier Vocale im Anlaute und b) durch
den Abfall einer oder zweier ersten Silben. Die entsprechenden
Ortsnamen werden hier nicht berücksichtigt, da sie leicht in
den geographischen Wörterbüchern zu finden sind; es wird
auch noch einmal erinnert an die hier möglich zu treffende
Coneurrenzen, die hier ebenfalls nicht erwähnt werden.
a) Adam -Dankowski, Daszkiewiez. Aloizy-Lois. Ama-
deusz-Madej. Anastazya-Nastka, Naw(t)ka. Apolonja-
Polonka, Polocha, Polusia. Emiljan-Milewski, Milanowski.
Eustachy-Stachiewiez, Stachowiez. Idzi-Dzikowski. Igna-
cy-Gnatowski u. dgl.
b) Ambrozy-Brozek, Broszkiewiez, Mröz, Mrozy, Mro-
zinski, Mrozowski. Adelajda-Gleyda (Chwalezewski), Glajda
(mundartl.). Bolestaw-Lestaw, Lech. Bazyli-Zylinski, Zie-
linski. Brykey-Czyñski (ef. Brykezyüski). Cyryl-Rylski
(ef. Curzydio). Damian-Mianowski. Domastaw-Mastaw,
Bulletin VII 2
246 RÉSUMÉS
Maslowski (ef. Domastawice). Dominik-Miniszewski. Filip-
Lipinski, Lipkowski. Grzegörz-Gorzkowski, Gorezycki, Gor-
czyüski, Gorzewski, Gorzycki. Hipacy-Pociej, Pociejow.
Hipolit-Politowski. Ignacy-Nacewiez (0 Nacewiez). Jan-
Sienicki, Sienkowski (Sekowski), Waszkiewiez. Jakub-Kuba,
Kubala, Kubacki, Balinski. Jerzy-Czykowski (übermittelt
durch Jurezyk). Jeremjasz-Remiasz, Remian (Pommern).
Jözef-Zewski. Kajetan (mundartl. Kajtan)-Tanski. Karol-
Rolinski, Rolski, Rulikowski. Krzysztof-Ochorowiez, Opo-
rowski (Oferusz). Kasper- Przykowiez, Sperski. Kazimierz-
Zymirski. Leonard-(Lenart) Narty Localn., Nartowski. Hu-
kasz-Kaszewski, Kaszyc; Koszyce, Kasin oder Kosin Localn,
Mateusz-Tuszyñski, Tyszewiez, Tyszkiewiez, Tuszewski,
Tyszkowski; Localn. Tyski, Tyszowce, Tyszyn. Marein-Ci-
szewski, Cienkowski, lausitz. Tyn(k)o. Michat-Chaliñski, Cha-
lecki, Chalcewiez. Mikolaj-Kolakowski, Kulakowski, Kola-
sinski, Kotaczkowski. Nereusz-Ruskiewiez, Ruszkiewiez.
Rafat-Falewiez, Falenski (für Falinski). Roman-Manowski,
Mankiewiez, Szezepan i Stefan-Pankiewiez, Panczykow-
ski, Foniäk (Rozpr. filol. XII, 74). Tomasz (mundartl. To-
mala)-Maszynski, Maszkowski, Maszkiewiez, Malinowski, Li-
nowski. Wojciech-Cieszkowski, Ciszewski, Localn. Cieszyn.
Zacharjasz localn. Charzew, Charzykowy, Charzyny, pers.
Charzyñski, Charzewski, Karski? Zofja-Fijewo u. s. w. u. s. w.
47. — E. Porzsowıez. Catalogue des livres castillans du XVI.
siècle, qui se trouvent dans la Bibliothèque de U’ Univer-
site (Jagellonienne) de Cracovie".
*Aesopus. Fabulas y ejemplos. Alcala 1570. in 4. (éd. de
foire). Cf. Salva II, 137. (N. 121).
') Voyez le Bulletin international de I’ Académie des Sciences de Cra-
covie, 1890, p. 129.
Pour reconnaitre la valeur bibliographique des éditions citées ci des-
sous, M. Porebowiez les a confrontées avec les Catalogues de:
RÉSUMÉS 247
fAlarcon Andr. de Rojas Los graciosos sucesos de Tyrsis
y Tyrseo. Madr. 1581. in 8. Cf. Graesse. (N. 4).
Apulejus Lucius. Historia de L. A. del asno de oro. Trad.
en Romance Castill. (por D. Diego Loper de Cortegana),
Anvers 1551. in 8. Cf. Graesse. (N. 151).
Aranda Luys de. Glosa intitulada: Segundo de Moral sen-
tido. Granada 1575. in 8. Cf. Salva I, 271. (N. 52).
Argote de Molina. Historia del gran Tamerlan. Sevilla 1582.
in fol. Cf. Gallardo I, 282. (N. 139).
“Arias Padre Franc. Anis tiétraien to spiritual. Barcel. 1597.
in 8. (N. 1).
Ariosto. Orlando furioso trad. por H. de Urrea. Barcel.
1564. in 4. Cf. Salva II, 21. (N. 76).
Barrantes Pedro. Dialogo entre P. B. Maldonado y un ca-
vallero estranjero. Alcala 1566. in 8. Cf. Graesse Suppl.
(N. 22).
Bermudez Jerön. (Ant. de Silva). Primeras tragedias esp.
Madrid 1577..in 8. Cf. Salva I, 369. (N. 61).
*Bojardo. Los tres libros de M. M. Boyardo trad. por G.
de Villena. Valencia 1555. in 4. Cf. Salva II, 32. (N. 77).
*Boscan Las obras de B. y algunas de Garcilaso. Stella
1555. in 8. Cf. Salva I, 191, sq., Gallardo IT, 121, sq.
(N. 74—5).
*Bovistuau Pedro. El Theatro del Mundo trad. por Balth.
Perez de Castillo. Alcala 1574. in 8. (N. 66).
à Aleala 1569. in 8. (N. 67).
» N
Brunet, Manuel du libraire. Paris 1860—5.
GRAESssE, Trésor des livres rares et précieux. Dresde 1858—69.
Fer. Worr, Studien zur Gesch. der Span. und Portug. Natio-
nalliteratur Berlin 1859.
Nic. Antonio, Biblioteca hispana nova. Madr. 1783—88.
SALVA, Catalogo de la Bibl. de Salva. Valencia 1872.
GALLARDO, Ensayo de una bibl. esp. Madr. 1863—89.
Les éditions inconnues à ces bibliographes sont marquées d’un asté-
risque *, les éd. réputées rares d’ une croix j. Les chiffres d'à côté signi-
fient les Nros du catalogue de la section de Littérature espagnole,
2%
248 RÉSUMÉS
ji : Alcala 1566. in 8. (N. 70). Cf: Nie.
Ant. I, 184, Salva II, 152.
Cancioneros:
®Cancionero general. Anvers 1557. in 8. (N. 8).
+Cancionero Ilamado Flor de enamorados (por Linares)
Barcelona Claudi Bornat 1562 (!) in 12. Cf. Wolf. p. 330.
Gallardo III, 396. (N. 13).
+Cancionero de Juan de Luzon. Caragoca 1508. in 4. Cf.
Salva I, 132, Gallardo III, 572. (N. 120).
Casas Fray Bartol. de las. Brevissima relacion de la destruc-
cion de las Indias. Sevilla 1552. in 4. Cf. Graesse.
(N.: 161):
Castilla Franc. de. Theorica de virtudes. Alcala 1564. in 8.
f. Salva I, 203, Gallardo II. 279 sq. (N. 26).
Castillejo Christoval de. Las obras. Madrid 1573. in 8.
Cf. Salva I, 203, Gallardo II, 282. (N. 15).
®C elestina. Tragicom. de Calisto y Melibea. Stella 1560 (!) in 8.
T a 2 5 a „ Cuenca 1561. in 4.
ir 5 „ Medina d. C. 1563.
in 8. Of. en IE 384 sq., Gallardo IV, 241 sq. (N. 10,
117; 12).
Comenge Pedro Navarro obispo de. Dialogos. Carag. 1567.
in 8. Cf. Gallardo III, 952. (N. 21).
Contreras Hier. de. Dechado de varios subjectos. Carag.
1572. in 8. Cf. Gallardo II, 563. (N. 16).
„ Selva de aventuras. Salamanca 1573. in 8. Cf. Salva
II, 50, Gallardo II, 562. (N. 16).
+Cornazano Ant. Los reglas militares trad. por Lor. Juarez
y Figueroa. Venecia 1558. in 8. Cf. Salva I, 209. (N. 17).
Cronicas:
Cronica del rey Don Pedro. Toledo 1526. in fol. Cf
Salva II, 493. (N. 130).
Cronica del esclareeido rey D. Alonzo onzeno. Vallad.
1551. in fol. Cf. Salva IL, 458. (N. 127).
+Cronica del muy/valoroso rey D. Fernando, por d. g.Mi de
Herrera. Vallad. 1554. in fol. Cf. Salva II, 457. (N. 135).
RÉSUMÉS 249
+Cronica del gran capitan Gong. Fernandez. Sevilla
1580. in fol. Cf. Salva II, 462, Gallardo I, 761. (N. 133).
Los cinco libros primeros de la cronica general de Espana
(Fl. de Ocampo). Medina 1553. in fol. (N. 131).
: = Alcala 1578. in fol. (N. 146). Cf. Salva
1, 520.
La cronica general de España que continuava Ambr. de Mo-
rales. Alcala 1574. in fol. Cf. Nie. Ant. I, 65. (N. 140 —1).
Las Chronicas de la orden de los Fray. Menores. (Marcos
de Lisboa) Salam. 1570. in fol. (N. 145. 3 vol.).
Cronica de las tres ordenes y cavall. de Santiago, Calatrava
y Alcantara (Fr. de Rades y Andrada) Toledo 1572.
in fol. Cf. Graesse. (N. 148).
Erasmo. La lengua de E. Anvers 1550. in 8. Cf. Graesse.
(N. 24).
-#*Ercilla. La Araucana. Salam. 1574. in 8. Cf. Nie. Ant. I, 21
Gallardo II, 931, Graesse. (N. 25).
Escalante Bern. de. Discurso de la navegacion. Sevilla 1577.
in 8. Cf. Graesse. (N. 152).
Fragoso Juan. Diseursos de las cosas aromaticas..ete...
Madrid 1572. in 8. Cf. Graesse. (N. 153).
? a Cirugia del liceneiado J. F. con un tratado de las
evacuaeiones. Madrid 1581. in 8. (N. 154).
Gracian Diego. !) Arestos de amor. Madr. 1569 in 8. Cf
Graesse (N. 2).
®Guevara Ant. de. Marco Aurelio con el Relox. Sevilla 15534 (!)
in fol. (N. 134).
2 2 Libro Aureo de M. A. con e! Relox. Anvers. M.
Nucio, s. a. (probabl. 1550).
| Comiença el segundo libro Ilamado Relox. Anvers,
d M. Nucio 1550.
| Libro tercero de M. A. con el Relox. Anvers, M
| Nucio, s. a. in 8. 200, 158 et 244 ff. (N. 155)
!) deux exmplaires,
250 RÉSUMÉS
a : Libro Aureo de M. Aurelio eloquent. orador. Al-
N
cala 1566 (!) in 8. Cf. Nie. Ant. I, 126, Salva II, 150.
Gallardo III, 139. (N. 3).
si 5 | Libro Ilamado Menosprecio de la corte,
: 4 Libro Ilam-Aviso de Privados,
Ê | Libro de los invent. del arte ds marear. Pam-
plona 1579. in 8. Cf. Nic. Ant. I, 127., Gallardo III, 142.
(N. 29).
x 3 Segunda parte de las epist. famil. Salam. 1568. in 8.
Cf. Salva IT, 270. (N. 28).
®Gutierrez J. de Gualda. Libro de Cuentas. Alcala 1564.
in 8. Cf: Graesse, Suppl. (N. 157).
Guzman Fr. de. Decreto de Sabios. Aleala 1565. in 8. (N. 34).
12295 Sentencias generales. Alcala 1565. in 8. (N. 30).
a Triumphos morales. Alcala 1565. in 4. (N. 108).
„ Anvers 1557. in 8. (N. 32).
C£. Nic. A I, 431, Salva I, 243, Gallardo III, 156.
Horozco Alonso de Het de la Rey na Saba. Sales 1575.
in 8. Cf. Gallardo III, 219. (N. 31).
+Hurtado Luys de Toledo. Cortes del casto amor y cortes
de la muerte. Toledo 1557. in 4. Cf. Salva I, 507. (N. 109).
“Illeseas Gonz. de. Historia pontifical y catholica. Salam.
1573. in fol. Cf. Graesse. (N. 136-—7).
Legislacion:
+*21 pliegos de Cortes, Pregmaticas, Capitulos, Pro-
visiones, Ordenanzas, Cedulas, Instruciones
de 1523—1566. in fol. (N. 132).
+Ordenanzas reales de Castilla por Alf. Diaz de Montalvo. Al-
cala 1565. in fol. (N. 143).
tRecopilacion de las leyes destos reynos (Atiença). Alcala
1567.. in fol. (N. 125).
Reportorio de la nueva recopilacion de las leyes. Alcala
1571. in fol. (N. 126). Cf. Graesse, Salva II, 694 sq.
jLobera Alonzo de. Rissa y Ilanto de Democrito y Heraclito.
Vallad. 1554. in 4. Cf. Salva I, 230, Gallardo III, 400.
Lopez Alonso de Corella. Secretos de Philosophia y astrologia
RÉSUMÉS 251
y medicina s. 1. (Valladolid?) 1547. in fol. Cf Grasse.
(N. 128).
Lopez Inigo de Mendoza. | Proverbios de d. I. L. de M.
La obra que hizo d. J. Manrique.
| Coplas de Mingo Revulgo. An-
vers 1558. in 8. Cf. Salva II, 217, Graesse. (N. 51).
Lopez Ruy de Sigura. Libro de la Invencion. del juego del
axedrez. Alcala 1561. in 4. Cf. Brunet. (N. 118).
Luciano. Dialogos. Leon 1550. in 8. Cf Graesse. (N. 37).
*Luxan Pedro. Colloquios matrimoniales. Toledo 1570. in 8.
Cf. Salva IL, 794, Gallardo UI, 553. (N. 35).
*Manrique don Jorge. Glosa religiosa y muy christiana
sobre las coplas de d. J. M. Compuesta por el rev. padre
Monje Carthuxo. Callar 1568. in 8. Cf Salva I, 269, Bru-
net. (N. 40).
uns Coplas de don J. M. Con una glosa del.. Cartuxo..,
la Conversion de una dama.., Refranes de Blasco de Ga-
ray.., Con un dialogo entre el amor y un cavall. viejo.
Comp. por. R. Cota. Alcala 1571. in 12. Cf Salva. I, 269,
Brunet. (N. 156).
Manuel don Juan. Il conde Lucanor. Sevilla 1575. in 4. Cf.
Salva II, 160, Gallardo IIL, 621. (N. 112).
March Ausias Las obras. Trad. por Jorge de Montemayor.
Caragoca 1562. in 8. Cf. Salva I, 269, Gallardo III, 631,
Graesse. (N. 41).
Medina Pedro de. Libro de grandezas y cosas memorabiles
de España. Alcala 1566. in fol. Cf Gallardo III, 686.
(N. 147).
Mena Juan de. Las Trezientas. Alcala 1567. in 8. Cf. Graesse.
(N. 50).
3 Copilacion de todas las obras del famos. poeta J. de
M. Vallad. 1540. in fol. Cf. Gallardo III, 729., Graesse.
*Merida Licenciado. Consuelo de vejez. Salam. 1561. in 8.
(NS 33)
Mexia Pero. Silva de varia lecion. Leon de Fr. 1556. in 8.
CE Salva II, 165. (N. 60).
252 RÉSUMÉS
x Hystoria Imperial y Cesarea. Sevilla 1564. in fol.
Cf. Gallardo II, 717. (N. 144).
Salé Coloquios o dialogos. Caragoca 1562. in 8. Cf. Gal-
lardo III, 717., Graesse. (N. 49)
Montemayor Jorge de. Primera Diana de G. de M. Alcala
1564. in 12. (N. 54).
+
9: La Diana de J. de M. nuevamento corregida y re-
vista. Por. H. de Ulloa. 1) — Segunda. partede la Diana
Por. Al. Perez. Venecia 1568. in 12. (N. 53).
Segnnda adicion de los siete libros de Diana, aña-
dido... amores de Abencerrage .. etc. Salam. 1563. in 8.
(N. 55).
À Ocho libros de la segunda parte de la Diana de J.
de M. compuestos por Alonso Perez. Valencia 1563. in
8. (N. 45).
N Primera parte de Diana enam., einco libros que pro-
siguen los siete de la Diana de J. de M. comp. por Ga-
spar Gil Polo (Valencia?) 1566. in 8. (.N. 47). Cf.
Salva II, 145 sq., 167 sq.; Gallardo III, 1156 sq.
Moncon Fr. de. Libro primero del espejo del Prineipe Christ.
Lisboa 1571. in fol. C£. Nie. Ant. II, 450. (. 142).
#Nola maestro Ruberto de. Libro de guisados, manjares y po-
tages. Medina 1549. in 4. Cf. Graesse. (N. 110).
Nuñez Fr. de Coria. *) Aviso de sanidad. Madrid 1572. in
8. Cf. Graesse. (N. 158).
Olivier de la Marche. El Cavallero determinado. Trad. del
fran. por d. Hern. de Acuña. Salam. 1573. in 4. Cf. Salva
IL, 76., Gallardo I, 26. (N°78).
#“Orden (la) que se tuvo en la solenne procesion en... [Lis-
boa 1582. in 8. (N. 42).
Ossuna Fr. de. Norte de los estados. Burgos 1550. in 4. Cf.
Graesse, Salva IT, 802. (N. 115).
') deux exemplaires.
?) deux exmplaires.
RÉSUMÉS 253
Palmyreno Lorenzo. El estudioso de la aldea. Valencia 1571.
in 8. Cf. Graesse. (N. 43).
fPetrarcea. De los sonetos canciones mandriales y sextinas .
Venecia 1567. in 4. Cf. Gallardo IV, 423. (N. 116).
Philippe, El felicissimo viaje del muy alto y muy poderoso
principe don Ph. por J. Chr. Calvete- Anvers 1552. in fol.
Cf. Graesse. (N. 129).
*Piamontes don Alex. Libro de los secretos. Trad. de len-
gua Ital. en castell. Salam. 1573. in 8. (N. 44).
Pinto fray Hector. Imagen de la vida Christiana. trad. del
portug. Madrid 1572. in fol. Cf. Nic. Ant. I, 562., Gal-
lardo III, 1231, Graesse. (Nr. 46).
*Pliegos (sueltos) de Romances, Cauciones, Coplas, Villanci-
cos, Preguntas ete. impr. en Granada en casa de Hugo
de Mena 1566 —1573. in 4. (N. 79— 104). 1)
*Plutarchus. Libro de vidas y dichos graciosos.. Anvers
1549. in 8. Cf. Salva IL 653., Graesse. (N. 36).
Question de amor y carcel de amor. Anvers 1556. in 12. Cf.
Gallardo I, 1105. (N. 56).
*Regla de la orden de la cav. de Santiago. Barcel. s. a. in
3..0£.,8alya Hl) 95.4lNH 57
Romanceros:
? * Libro de los quarenta cantos que compuso el magnifico
cavallero Alonso de Fuentes. Granada 1563. in 8. Cf.
Wolf., Gallardo II. 1101. (N. 27).
tSeneca. Proverbios. Toledo 1500. in 4. Cf. Salva II, 239,
Graesse. (N. 119).
» Cinco libros de L. A. Seneca, trad. en Castell. (por Pe-
dro Diaz de Toledo), en que trata: 1. De la vida bien
aventurada, etc. Anvers 1551. in 8. Cf. Graesse. (N. 159):
Sepulveda Cordoves. Hystoria de los hechos del Cardinal
d. Gil de Albornoz. Toledo 1566. in 8. Cf. Salva II, 658.
(N. 63).
1) Cf. Dr. Enwarp PoreBowicz. Zbiör nieznanych hiszp. ulotnych dru-
köw (Coleccion de pliegos sueltos de Granada). Kraköw 1891,
Rozpr. Wydz. fil Akad. Um. T. XV.
254 RESUMES
*Sforeia D* Isabela. Obra utilissima de la verdadera quie-
tud y tranquilidad del alma. Valencia 1568. in 8. Cf.
Graesse. (N. 62).
Silvio Eneas. Dichos y hechos notables... del Sabio Rey
don Alonso... Anvers 1554. in 8. Cf. Graesse. (N. 23).
#Straparola Francisco-Carvacho (Caravaggio). Segunda parte
del honesto y agradable entretenimiento... trad. por Fr.
Truchado vezino de Baeca. Baeca 1581. in 8. Cf. Graesse.
NIT:
Thucydides. Historia de T. Trad. por el Segretario Diego
Gracian. Salam. 1564. in fol. Cf. Graesse. (N. 149).
Torquemada Ant. de. Jardin de flores curiosas. Salam.
1577. in 8. Cf. Salva II, 187. (N. 68).
Torres Bartol. de-Naharro. Propaladia y Lazarillo de Tor-
mes. Madrid 1573. in 8. Cf. Salva I, 531. (N. 69).
Trugillo Thomas de. Libro Ilamado Reprobacion de trajes
y abuso de paramentos. Estella 1563. in 8. Cf. Gallardo
IV SE CN 65):
+Villalobos. Libro intitulado Los Problemas de Villalobos. Se-
villa 1574. in 8. Cf. Salva I. 557. (N. 73)
Villegas Antonio de. Inventario 1) Medina 1565. in 4. Cf.
Salva I, 351 (N. 124).
+Ximenez. Fray Franc. Este devoto libro se llama Carro de
los donas. Valladolid 1542. in fol. Cf. Torres Amat
Memorias para ayudar a formar un diceionario critico de los escritores
catal. Barcel. 1836. pag. 676. (N. 150).
Appendice.
XV siècle.
Aegidius (Gil de Roma) Regimiento de los principes. Se-
villa 1494. in fol. Cf. Salva II, 807. (N. 160).
') trois exemplaires, dont deux signés de la main de l’auteur,
RÉSUMÉS 255
XVII siècle.
Lope de Vega. Arcadia. Anvers 1605. in 8. (N. 14). Exem-
plaire signé de la main de d. Diego Sobieski, père du roi
Jean II. |
Cervantes. D. Quixote. Lisboa, J. Rodriquez, 1605. in 4.
(N. 106).
48. — J. Kowazskr: „O wpywie ciSnienia na przewodnictwo elektrolitow.“
(Ueber den Einfluss des Druckes auf die elektrische Lei-
tungsfähigkeit der Elektrolyte).
Es wurde der Einfluss des Druckes auf die Lösungen
von folgenden Elektrolyten: NaCl, KCI, LiCl, NHCI, HCl,
SO,H,, ZnSO,, KOH, NaOH, PH,O, untersucht.
Die Zahlenresultate sind in der folgenden Tabelle I zusam-
mengestellt.
Taberter!,
LiC] (42.48)
m |k.101° |100Atm.| 200Atm. |300Atm. 100 Air 5004 a sis. 10!
0.5 |33069 | 0.970, | 1820, | 2.710/, | 3.410/, | 4.080, 243
0.1 7751 | 1.060), | 2.05%, | 2.90%/, | 3.830, | 4540, 250
0.01 | 875 | 1.20%) 2.26%), | 3.354 | 41604 | 4930 | 258
0001| 92 | | ee I SE Arte
NaCl (58.50)
0.5 | 32860 PARTS 1.99%, | 2.78%/,| 3.46%, | 4.11%, | 241
01 | 8650 | 1.07%) 207, | 2.96%, | 3.85%, | 458%, | 246
0.01 | 961 | 127%) 233% | 3.45%, | 4.28%7) | 5.00, | 254
ORAL. Tore A EU Peso Bao]. 263
NH,CI (53.55)
0.5 rat | sous”, | 1.98%, | asery, 3.64%, | 4.37%), | 290
01 |10290 | 1.15%, | 213% | 3.04, | 387, | 460%, | 231
0.01 | 1102 | 1300 | 237% | 34604 | 4980/ | 5.12%, | 235
0.001 | 121 ARE NE Re Sein :988
256 RÉSUMÉS
KOI (74.59)
|
0.5 | 47600 106 | 205%, | 2.90%, | 3.660, 4.39%), | 218
01 | 10460 | 1.220, | 2.16%, | 3.06%, | 3.890, | 4.65%/, | 228
0.01 | 1141 1320 41%, | 3749, | 4.31%), 5-14 | 232
0.001 | 119 | 1.78%, | 2.90%, | 3.92%/, ; 4.960/ | 5.64%, | 233
HCI (36.51)
0.5 | 150950 | 1.240/, | 2.460, | 3.700, 4.90%, | 5.82, | 152
01 | 32440 | 146% | 2.77, | 4134 | 5.310, | 6390, | 158
0:01 | 3407 | 1.860, | 2350, | 4550) | 5.640, | 6.830, | 158
0.001| 345 | 202, | 3.550, | 487 | 614, | 7.187, | 163
KOH (56.27)
| | |
m k.1019 100Atm. 200Atm, 300Atm. 400Atm.| 500Atm. | &2s—1s. 104
1 92100 0.84%, 1.48%), | 2.190/ | 2.93%, | 4.53%, 188
0.1 | 19650 | 141%,| — 3.19%, | — | 468%, 189
DD az ee 3.017, HE SH 194
0001| 216 115% — |395,| — 15.71 en
NaOH (40.06)
1 | 81500 | _ — | 1.990/, — | 2.43%), | 204
0.1 17400 — — 2.990/ — | 4460, 202
0.01 | 1860 | — | — — — nus | 213
0.001 | 190 — — — az =
1,(S0,H,) (49.03)
36 | 69200 |—1.770/) — |-2.890/) — |-3.71%, 342
23.6 | 92100 |-1.26% | — |-83.120/) — 149% 369
15.0 | 427100 | — _ — — 1/-3.08% =
10.6 | 519000 |—0.440/] — |-0.85% — |7-0.97% 192
7.5 | 664200 — — ee nr _
3.5 | 527000 | 1.42%) — 2.76%) — 3.62%), 138
1.06 | 182000 | 2.19%/,| 4.26%, | 6.02% — 8.93%), 120
0.1 | 20600 3.10/,1:5.730/ 5%] 8.13%. — 12.1995 122
0.01 2879 | 2.820/,| 4.97%, | 7.06% — | 10.34 125
0.001 337 _ —_ 6.20%) — 8.88), _
/,(PO,H,) (32.68)
9.8 DRE = | — 4.249], — 7.35%, 135
1 | 50300 | 5:04°/, | 9.60°/, 114.28°/, 118.46°/, | 22.56°/, 98
01 | 4703 | 4.72%/,' 9.08% 113.25°/, 116.93°/, | 20.77% 112
RÉSUMÉS 957
1} (ZnSO,) (80.78)
|
1 24800 | 2.62%/,| — za, == 104, 224
0.5 | 14900 = _ == 0010.83 #226
00er) 12e eee fr9920 |: 284
In dieser Tabelle ist in der obersten Zeile einer jeden Ver-
suchsreihe der Name des Untersuchten Körpers mit der Angabe
des elektrochemischen Aequivalenten angeführt; in der ersten Co-
lonnehabe ich den Gehalt der Lösung in Molekülzahlen angege-
ben, in der zweiten die specifische elektrische Leitungsfähigkeit
k. 10'° bei gewöhnlichem Druck, die fünf folgenden Colonnen
enthalten die procentischen Aenderungen des specifischen Lei-
tungsvermögens, die durch einen Druck von 100 resp. 200,
300, 400 und 500 Atmosphären verursacht werden, die letzte
Colonne giebt uns schliesslich den entsprechenden Temperatur-
coëfficienten der elektrischen Leitungsfähigkeit.
Die Resultate der Untersuchung lassen sich folgender-
weise in Worte zusammenfassen.
1) Der Druck vermehrt die elektrische Leitungsfähigkeit
der verdünnten Lösungen von Elektrolyten; die elektrische
Leitungsfähigkeit der concentrierten Lösungen von Schwefel-
säure wird durch den Druck vermindert.
2) Die durch den Druck hervorgebrachten Aenderungen
des Leitungsvermögens, sind nicht allein die Folge der Con-
centrationsänderungen bei der Compression.
3) Die Aenderungen wachsen im Allgemeinen etwas ver-
zögert mit dem sie hervorbringenden Drucke.
4) In den Lösungen von mehrbasischen Körpern existiert
eine gewisse Concentration, bei welcher der Einfluss des Dru-
ckes am grössten ist.
5) Aus dem Vergleich der Temperaturcoöfficienten der
elektrischen Leitungsfähigkeit mit den durch Druck hervorge-
brachten Aenderungen derselben, ergiebt sich eine gewisse Art
von Umkehrung der Verhältnisse; und zwar:
258 RÉSUMÉS
1-mo bei den Chloriden entspricht einem grösseren Tem-
peraturcoëfficienten eine kleinere Aenderung des Leitungsver-
mögens durch den Druck;
2-do bei Lösungen, die bei einer gewissen Verdünnung
ein Maximum des Druckeinflusses auf ihr Leitungsvermögen
aufweisen, entspricht diesem Maximum ein Minimum des Tem-
peraturcoëfficienten der elektrischen Leitungsfähigkeit.
Aus der Dissociationstheorie lassen sich die Folgerungen
ziehen, dass
1) die Dissociation des in Lösung begriffenen Elektro-
lyten durch den Druck vermindert wird ;
2) die Reibung der Jonen ebenfalls durch den Druck
vermindert wird.
49. — K. Orrarsri: „Nowy sposöb mierzenia bardzo malych oporöw“
(Nouvelle methode pour mesurer des résistances très faibles).
L'auteur propose une modification du pont de Wheatstone
qui est principalement utile pour mesures des résistances faibles,
et qu'on pourrait nommer méthode du pont double.
Elle consiste dans une combinaison spéciale du pont et
du galvanomètre différentiel.
Lu supériorité de cette méthode, en comparaison avec
celle de Sir W. Thomson, est due à l'élimination des courants
thermoélectriques pour lesquels le galvanomètre agit comme
différentiel. Au contraire, si les résistances à comparer ne sont
pas dans la juste relation, on aura des courants dans chaque
branche du galvanometre, dont les actions sur l’aiguille s’ajou-
tent. L'auteur donne les résultats des expériences qui ont été
faites pour essayer la méthode dans son application à la me-
sure des résistances faibles. Cependant il est évident qu’on
pourrait l’employer aussi avec profit pour mesurer les résis-
tances des électrolytes. Avec quelques précautions nécessaires,
elle permettera d'éviter l'effet de la polarisation galvanique.
RÉSUMÉS 259
En général, elle permet d’employer les branches du gal-
vanomètre, de manière qu’elles agissent différentiellement pour
les causes d'erreur, tout en ajoutant leurs actions pour les cou-
rants qui sont décisifs dans les mesures. C’est ce qui fait pré-
sumer que la méthode proposée trouvera encore d’autres ap-
plications.
nn — - ——e@ehb—
Nakladem Akademii Umiejetnoéci
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanislawa Smolki.
Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloriskiego, pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza.
29 Pazdziernika 1891.
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PUBLICATIONS DE L’ACADEMIE
18783 — 1890
Librairie de la Société anonyme polonaise
(Spöika wydawnieza polska)
à Cracovie.
Philologie. — Sciences morales et politiques.
»Pamietnik Wydz filolog. i hist. filozof.« /Classe de philologie, Classe
«d'histoire et de Philosophie. Mémoires), in 4-to, vol. II—VIII (38 planches, vol.
I épuisé). — 30 fi.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.« /Classe de
Philologie. Séances et travaux), in 8-vo, volumes II—XIV (5 planches vol. I
épuisé) — 33 fl: 50 kr.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /Classe
d'histoire et de philosophie. Séances :l travaux), in 8-vo, vol. HI—XIU, XV—XXV
w37 pl) 551.
»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp-
tes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu-
mes (81 planches, 115 gravures dans le texte). — 20 fl.
»Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis-
sion de linguistique), in 8-vo, 3 volumes. — 7:50 fl.
»Archiwum do dziejéw literatury i o$wiaty w Polsce.« /Documents
pour servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 16 fl. 5o.kr.
Corpus antiquissimorum po&tarum Poloniae latinorum us-
que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes.
Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B Kruczkie-
wiez. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Moräwski. 3 fl
»Biblioteka pisarz6w polskich.« /Brbliothèque des auteurs polonais du
- XVI siècle), in 16-0, 15 livr. — 6 fl. 70 kr.
Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus-
trantia, in 8-vo imp., 11 volumes. — 00 fl.
Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosiñski. 10 fl. — Vol
II, Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski. 5 fl. — Vol. Il, IX, X,
Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civi-
tatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5 fl. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis
Cracov. ed. Piekosinski. ıo fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 10 fl.
Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 5 fl.
Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 14 volumes. — 42 fi.
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae De 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol.
I, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. il. Stephani
Medeksza commentarii 1654— 1668 ed. Seredynski: 3 fl. — Vol. IV, V, IX, XI, XII,
Collectanea ex archivo Coll. hist. 15 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae
S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 7 fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587
ed. A. Sokotowski. 2 fl.
? Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp.
12 volumes, — 73 fl.
Vol. ], Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wistocki
1546—1553. 5 A. — Vol. II, (pars ı. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu-
ezycki. 10 fl. — Vol. III, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum
exterarum Gallici) Tara 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai
Hosi épistolae 1525—1:58 ed. Zakrzewski et Hipler. 15 fl. — Vol: VI, Acta Regis
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 5 fl. —
Vol. VIII (pars x. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis
1507—1795 ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae
Dobrinensis ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Pol-
kowski. 3 fl. —
Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. HI—V. — 41fl.
- »Starodawne prawa polskiego pomniki.« /Anciens monuments du droit
… polonais) in 4-to, vol. U—X. — 36 fl. - :
Vol. H, Libri iudic. terrae Cracov, saec. XV, ed. Helcel. 6 fl. — Vol. Ill,
Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyñski. 3 f.—
Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — Vol. V, Monu-
menta Jiterar, rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzynski. 3 fl. — Vol. VI, Decretä
in iudiciis regalibus a. 1507—1531 ed. Bobrzynski. 3 fl. — Vol. VII, Acta expedition.
bellic. ed. Bobrzynski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 6 fl. — Vol, VIII, An-
tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — Vol, IX.
Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu-
- szynensis 1647— 1765. 3 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec. XV ed. Ula-
nowski. x fl. :
Volumina Legum. T. IX. ER aan: — 4Al.
Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.e /77aité de l'ancien «
droit civil en Pologne). in 8-vo, 1874. — 1 fl. 20 kr. Walewski A., »Dzieje
bezkrélewia po skonie Jana IIL.e (L’interregne après la mort de an ZIT
Sobieski), in 8-vo, 1874.— 3 fl. Straszewski M., »Jan Sniadecki.« (PS,
étude littéraire), in 8-vo, 1874 — 3 fl. Wislodki W., Catalogus codicum
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Cracoviensis, in 8-vo,
Cracoviae 1877—1881. — 13 f. Sadowski J. N., »Wykaz zabytköw przed-
historycznych.« /Monuments préhistoriques), in 4-to, 1877 (© planches) — 60 kr. @
Zakrzewski V., »Po ucieczce Henryka.« /L'énterrègne après le départ de Hen- N
ri de Valois), in 8-vo, 1878. — 3fl. 75 kr. Zaraiskı S., »Geograficzne
imiona slowianskie.« {Dictionnaire géographique des pays slaves), in 8-vo,
1878. — 2 fl Stronczynski K., »Legenda o $w. Jadwidze.« (Za légende
de S. Hedvige), in 4-to, 1880 (65 planches). — 6 fl. Zebrawski T., »Teofila
o sztukach ks. troje.« /TZheophali Diversarum artium schedula, traduit en po-
lonais), in 8-vo, 1880. — ı fl. 20 kr. Morawski K., »Andrzej Patrycy Ni-
decki.« /A. P. N., étude littéraire), 1-e partie. 1522—1572, in 8-vo, 1884.—
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Malinowski L., »Modlitwy Waclawa « ARTE d'heures de Venceslas, mo- «
e l'ancienne langue polonaise), in 8-vo, 1887. — 1 fl Semkowicz
tyczny rozbiör dziejéw Dlugosza.« (Analyse critique de P’ Historia Po-
DR Diugosz', in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija
polska,« 8-vo, 1872 — 1888, II volumes. — 110 f1. Kolberg O., »Lud, jego
zwyczaje« etc. /Recherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1ı873— 1888,
19 volumes (V— XXII]. — 59 f. Ossowski G., »Wielki kurhan ryia-
nowski.e /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra-
vures). — 5 fl. Piekosinski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze- 4
niu.« (Sur l'origine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, 1889.—4f.
Czerny F., »Ogélna geografja handlu.« /Géographie commerciale), in 8-vo,
1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofii greckiej.« /Astoire de la phi-
losophie grecque), t. 1, in 8-vo, 1890. — 3 fl. ie
Sciences mathématiques et naturelles. |
»Pamietnike /Mémoires), in 4-to, Prdlumes (II—XVI, 151 planches, «
vol. I épuisé). — 80 fl. EN
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen. «/Séances et travaux), in 8-vo,
21 volumes (152 planches). — 65 fl.
»Sprawozdania komisyi fizyjograficzuej.« /Comptes rendus de la Gm 4
sion de physiographie), in 8-vo, 21 volumes (LIL. IV’—XXV 40 planches, vol. a
L U. IV. V épuisés). — 90 fl. B
»Atlas geologiczny Galicyi.«e /Allas géologique de la Galicie), in fol,
2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fl.
sZbiör wiadomosci do antropologii krajowej.« /Comptes rendus de la Com-
mission d'anthropologie), in 8-vo, 13 vol. I—XIV (83pl., vol. I épuisé). — 46A. 5okr.
Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais], in 8-vo,
1882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazöw technicznych tyezgeych 3
sie budownictwa « /Terminologie de Parchitecture), in 8-vo, 1883. — 2 fl.
Franke J. N., »Jan Broek.« /Ÿ. Broscius, mathémuticien polonais au X VI1
siècle), in Bro. 1884. — 2 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczaniah
obiegu cial, niebieskich. « (Methodes pour déterminer le cours des corps celestes),
in 8-vo, 1889. — 5 fl. Mars À. »Przekröj zamroZonego ciala osoby zmarlej
podczas porodu skutkiem pekniecia macicy«. (Coupe du cadavre gelé d'une per-
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan
ches in folio avec texte, 1890. — 6; fl.
»Rocznik Akademii.e /Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1748 89
16 vol. (1873 eds, 9 ei 60 kr. ’
de Phone 187721888), 8. vo, bo, — 2f.
— — nn dot ch
à NOV 2
1 2,229 |
BULLETIN INTERNATIONAL
DE LACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
COMPTES RENDUS
DES
SÉANCES DE L'ANNÉE 1891.
OCTOBRE.
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE
891
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L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1872 rie =
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I.
PROTECTEUR DE L’ÄCADEMIE: i
&
S.'A:L L'ARCHIDUC CHARLES LO LUIS À
1
Vice-Prorecreur: S. E. M. Juzrex ve DunasJEwsKL pie 4
Pr£sıvent: M. LE coMTE SranısLas TARNOWSKI. 3
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA, I 4
A
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE:
($ 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom-
mes par S. M. l'Empereur.
($. 4). L'Académie est divisée en trois classes:
a) classe de philologie,
5) classe d'histoire et de philosophie,
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles.
($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c’est dans :
cette langue que paraissent ses publications.
Le Bulletin international HE lous les mois, à l ’exceplion
des mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux
parties, dont la première confient l'exbeail des procès verbaux des
séances [en français), la deuxième les résumés es mémoires el RR
communicalions (en français ou en allemand, au choix des auteurs).
Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr.
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes.
Nakladem Akademii Umiejetnoéci
Ipod redakcyja Sekretarza generälnego Dr. Stanistawa Smolki.
Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza, ;
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
91.
No 8. Octobre. 18
Sommaire: Séances du 19, 20, 21 octobre. — Résumés: 50. F. Boster.
Contributions à l’etude de l’orfevrerie des 16-me et 17-me siècles. — 51.
M. Sorozowskı,. Quelques mots sur Hans Dürer — 52. M. SoKOLoWwsKI.
Un don ignoré de la reine Hedvige à la cathédrale de Cracovie, — 53.
L. Lerszy. Note sur un vase d’ argent, travail cracovien fort peu connu. —
54. S. Tomkow.cz. Communications faites à la Commission de l'Histoire
de l’art, du 11 juillet au 31 décembre 1890. — 55. A. BLUMENSTOK.
Etudes sur l’histoire de la propriété immobilière chez les peuplades ger-
maniques, I. L'homme et le sol chez les Franes saliens avant l'invasion
de l’Empire romain. — 56. J. Sırmirapzeı. Faune des étages oxfordien
‚et kiméridien, en Pologne, 2-e partie. — 57. S. J. SrTopözkIEwIcz. Sur
une forme des systèmes des équations aux différentielles totales. — 58.
M. Racıorskı. Pythium dietyosporum, un nouveau parasite du Spiro-
gyra. — 59. M. Szymoxowicz. Terminaisons des nerfs dans les poils
tactiles des souris blanches,
Séances
TE |
Classe de Philologie
Séance du 21 octobre 1891
Présidence de M. C. Morawski
Le Secrétaire présente les dernières publications de la
Classe :
L. Srersgacn. Menandrea. Mémoires in 8-vo, 15-me vol., p. 320
—395. 1)
A. Mıovoxskı. „Czas powstania Historyi Florusa“ /Za date de Flo-
rus). Mémoires in 8-vo, p. 120—129. ?)
»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce“
(Comptes-rendus de la Commission de l'Histoire de Part), in 4-0, 5-me vol.,
1-re livraison, 48, XII p., avec 3 planches et 36 gravures. °)
1) V. Bulletin 1891, p. 114. 2) ib. p. 219. 3) Voyez ci-dessous aux Résumés p. 264 — 277.
262 SÉANCES
M. A. Brückxer, professeur à l’université de Berlin, pré-
sente une communication sur un poëme latin du commence-
ment du 14-me siècle, intitulé »Antigameratuse, qui mérite
d'être publié dans le Corpus poëtarum latino - polonorum.
M. L. Maruxwowsrr donne lecture de son mémoire: De l’in-
fluence de la langue roumaine sur le dialecte des montagnards
polonais des Talres.
Classe d'Histoire et de Philosophie
Séance du 19 octobre 1891
Présidence de M. F. Zoll
Le Secrétaire présente les dernières publications de la
Classe :
W. Kerezysseı. „Studya nad dokumentami XII wieku“ (Sur les char-
tes polonaises du 12-me siècle]. Mémoires in 8-vo, 26-me vol, p. 201—320,
avec 16 planches. !)
J. Mirwwskı. „Stosunek wartosci zlota do srebra“ /Sur le rapport en-
tre les valeurs monétaires de Por et de l'argent). Mémoires in 8-vo, 26-me
vol., p. 321—438. ?)
W. Luroszawskı. „O logice Platona I.“ (Sur la logique de Platon 1).
Mémoires in 8-vo, 27-me vol., p. 265--333. °)
A. Brumexsror. „Zbiör kanonöw parvskiej biblioteki $w. Genowefy“
(Sur une collection de canons de la Bibliothèque S. Geneviève, à Paris). Mé-
moires in 8-vo, 27-me vol, p. 334—377.*)
W. RuogczyXskr. „Traktat o porzadku istnien i umyslow i jego do-
mniemany autor Vitellio* (Sur un traité philosophique récemment découvert
et attribué à Vitellion’. Mémoires in 8-vo, 27-me vol., p. 378—410, avec
1 planche. °)
F. Koweczxy. „Walter von Plettenberg, Landmistrz Inflancki wobec
Zakonu, Litwy i Moskwy“ (Za politique du Landmeister de Livonie, Walther
de Plettenberg, 1500—1525). Mémoires in 8-vo, 28-me vol., p. 132—208. ‘)
1) V. Bulletin 1890, p. 251. 2) V. Bulletin 1891, p. 21. 8) V. Bulletin 1890, p. 113. 4) ib.
p. 160. 5) V. Bulletin 1891, p. 17. 6) ib. p. 96.
SÉANCES 263
A. Brunenstor. „Studya nad historya wlasnosci nieruchomej u lu-
döw germanñskich I. (Ziudes sur l'histoire de la propriété immobilière choz les
peuplades germaniques. 1-re partie). Mémoires in 8-vo, 29-me vol., p. 1—127 !).
M. A. Lewicki, rapporteur, présente le mémoire de M. J.
Larkowskı sur „Mendog, roi de Lithuanie“.
È-—
Classe des Sciences mathématiques et naturelles
0.
Séance du 20 octobre 1891
Présidence de M. Janczewski
Hommage est rendu à la mémoire des membres de la
classe: M. M. I. Kopernicki, décédé le 24 septembre et A. Bara-
niecki, décédé le 15 octobre.
M. F. Kreutz fait son rapport sur le travail de M. J.
Sırmmapzeı: Faune des étages oxfordien et kimméridien, en Po-
logne. Seconde partie. ?)
M. M. F. Karlinski et L. Zajaczkowski rendent compte de
la note de M. Sronozxiewicz: Sur une forme des systèmes des
équations aux différentielles totales. *)
M. J. Rostafinski fait son rapport sur le travail de M.
RaciBorsrr: Pythium dietyosporum, un nouveau parasite du Spi-
rogyra.*)
M. N. Cybulski présente le travail de M. Szymoxowicz:
Terminaisons des nerfs dans les poils tactiles des souris blan-
ches.?)
La classe se constitue ensuite en comité secret, et vote
l'impression des mémoires de M. M. SırmiraDzK1, STODÖLKIEWICZ,
RacrBorskr et SZYMONOWICZ.
1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 277. 2) ib. p. 283. 3) ib. p. 283. 4) ib. p. 283. 5) ib. p. 287.
*
264 SÉANCES
Le comité décide de faire pour l'année 1893, 40-me
aniversaire de la mort de Hoene-Wronski, un catalogue rai-
sonné de ses mémoires et de ses manuscrits, précédé de sa bio-
graphie; ce catalogue deviendra une base pour la publication
critique des ouvrages de ce savant si renommé. Ce travail
est confié a M. S. Dickstein.
RKResımımes
‚50. — F. Boster, ‚Przyezynki do dziejow ztotnictwa Iwowskiego XVI i XVII
wieku“ /Contribution à l'étude de lorfevrerie des XV I-e et
XVII-e siècles). Comptes-rendus de la Commission de l’histoire de
l’art, 5-me vol., 1-re livraison, in 4-0 p. 15—22.
Cet opuscule renferme des matériaux qui forment une
sorte de complément à l’ouvrage remarquable de Ladislas Lo-
zinski „L’orfevrerie de Leopol“.
L'éditeur nous donne de nouveaux détails sur la conçur-
rence qui existait entre les bijoutiers de Léopol, de Cracovie
et de Lublin. Il nous renseigne sur „les gächeurs“. On nom-
mait ainsi autrefois les orfèvres qui demeuraient hors de la
ville, et ne faisaient pas partie de la corporation (1598—1600).
Enfin il dresse chronologiquement la liste des joailliers de
Léopol, de 1522 à 1661. Tous ces documents proviennent des
archives de Grodno et de Léopol inexplorées par M. £ozmski
qui avait simplement consulté les actes de cette dernière ville.
La liste est formée de 90 noms dont 19 sont connus et 11
douteux. Elle mentionne donc 60 orfèvres de Léopol tout-à-fait
inconnus. La liste contient des particularités inédites sur les
joailliers connus; ces particularités concernent des dates de
leur vie, leurs titres, propriétés, position sociale, nationalité,
relations de famille, fortune, et enfin — ce qui est beaucoup
266 RÉSUMÉS
plus intéressant — une nomenclature complète des objets d’art
sortis de leurs mains. Ces orfèvres sont pour la plupart des
ouvriers extra muros. Parmi eux on compte plusieurs Juifs
et quelques Arméniens.
51.
M. Sokorowskı. Kilka stöw o Hansie Dürerze. (Quelques mots sur
Hans Dürer). Comptes-rendus de la Commission de l'Histoire de J’art,
5-me vol., 1-re livraison, in 8-vo, p. 23—26, avec 1 gravure.
L'auteur, dans son travail sur Hans Sues von Kulmbach
(Sprawozdania kom. do b. historyi sztuki w Polsce, 1884, T. ID,
a réuni tout ce qu’ on savait sur Hans Dürer, jusqu’ à la date
de cette étude. Dans une courte notice il résume maintenant les
derniers travaux concernant cet artiste. Il passe en revue les
ouvrages qui lui ont été attribués, en commençant par les illu-
strations du livre d’heures de l’empereur Maximilien, publié
par le Dr. Chmelarz dans le Jahrbuch der kunsthistorischen
Sammlungen, 1875, analyse sommairement divers portraits de
la galerie de Dresde (1554), du Musée germanique de Nuremberg
(1509), de la galerie Spada à Rome (1511), qui portent le
monogramme H. D., s'arrête un peu plus longtemps devant le
tableau de la Sainte Famille de Sommersfelden de l’année
1518, et arrive A la constatation, qu’en dehors des illustrations
d'heures, toutes les autres attributions sont plus que douteuses,
et qu’ aucun motif sérieux ne parle en leur faveur. Le tableau
représentant l’adoration des Mages à l’église de St. Nicolas
à Zerbst, que Puttrich encore attribuait à Hans Dürer est
peut-être le seul, dont l'attribution n’ait pas été vérifiée dans
les derniers temps, quoique il soit bien possible qu’elle ait
aussi peu de chances d'etre acceptée que les autres. En de-
hors des illustrations, il n’y a vraiment que deux ouvrages
qu’on puisse avec toute certitude rapporter à notre peintre,
ve sont en partie les volets de l'autel de Haller à Franc-
fort, et le petit tableau de St. Gérome au Musée national de
Cracovie. Néanmoins, dans les derniers temps, quelques nou-
DD
=
1
RÉSUMÉS
veaux tableaux paraissent enrichir réellement la succession de
Hans Dürer, et nous donner l’idée plus exacte de son genre.
Ce sont d’abord les deux tableaux, que l’auteur n’a pas vus
et qu'il ne connait que d’après le description de M. Wilhelm
Schmidt, dans la Beilage zur Allgemeinen Zeitung 1889, Nr. 249,
de la galerie de Schleissheim et le troisième provenant de
Neisse, en Silösie, et portant la date de 1524. Ce qui est digne
de noter et semble confirmer l'attribution du Dr. Schmidt dans
le dernier tableau, c’est la manière dont l'artiste y a placé son
monogramme H. D.: „in sehr roher Weise und ganz unver-
mittelt“. Cette manière inusitee de placer sa signature se laisse
voir aussi dans le tableautin du Musée national, et cadre par-
faitement avec la négligence avec laquelle est peint ce dernier.
Mais ce qui nous paraît encore plus intéressant, c’est l’attribu-
tion du portrait de Pierre Tomicki, évêque de Cracovie, dans
les couloirs du couvent des Franciscains de notre ville, par le
Dr. Burkhardt, a Hans Dürer. Nous pensons, dit l’auteur, que
le conservateur du Musée de Bâle, qui a visité à plusieurs repri-
ses Cracovie, à ce qu'il paraît, et dont les notes ont servi au
prof. Janitschek à rédiger une page bien nourrie de son émi-
nent ouvrage sur l’histoire de la peinture allemande, a touché
très juste. L’évêque Tomicki est mort en 1535, et a pu parfai-
tement être peint par lartiste, trois ans à peu près avant la
date probable de son décès. Ce portrait fait partie d’une suite
de portraits du même genre et plus où moins de la même va-
leur, qui représentent les évêques de Cracovie et ornent depuis
leurs origines les couloirs du couvent. Il est le meilleur de
toute la série, et a servi évidemment de modèle et de prototype
aux autres. Ce qui distingue en effet tous ces portraits, c’est
leur caractère purement décoratif. Il ne s'agissait pas en les
peignant de représenter tant l’individualité donnée, que de con-
fectionner de grandes pièces, faisant de l'effet et destinées
à être vues de loin et d’en bas. Chaque portrait représente l’évé-
que de plain pied dans ses ornements pontificaux, entre deux
colonnettes, surmontées de deux putti. Ces colonnettes portent
le cachet de leurs origines, elles rappellent les encadrements
268 RÉSUMÉS
de pages du Hortulus animae, de Hans Springinklee, de
l’année 1518. Quant aux putti, ayant du reste dans la renaissance
allemande une origine beaucoup plus ancienne, c’est Albrecht
Dürer et son école, qui ont contribué certainement le plus à les
populariser et à les répandre. Si cette observation confirme
l'attribution du Dr. Burkhardt, elle nous rappelle en même temps
que Hans Dürer, comme peintre attitr& du roi Sigismond I,
à été appelé à Cracovie, afin de décorer les salles du château.
Peintre secondaire, il dut être décorateur par excellence et rien
de plus. Les illustrations du livre d'heures sont une décora-
tion en petit, comme les ornements des salles royales furent
une décoration en grand. Le portrait de Tomicki a ce carac-
tère décoratif qui est visible même dans le petit tableau du
Musée national. Ce dernier est peint, malgré ses dimensions
restreintes, comme s’il était destiné à être vu d’en bas ou
de loin.
52. — M. Soxorowski. Nieznany dar krölowej Jadwigi dla katedry na Wawelu.
(Un don ignoré de la reine Hedvige à la Cathédrale de
Cracovie). Comptes rendus de la Commission de l'Histoire de l’art,
5-me vol., 1-re livraison, in 40, p. 27—35, avec 5 gravures.
La fameuse collection de Dresde, connue sous le nom
de ,Grünes Gewölbe“, possède parmi ses trésors un vase
précieux qui nous rappelle la mémoire de la reine de Pologne
Hedvige, femme de Ladislas Jagellon, et se lie à un évènement
important de notre histoire: C’est un seyphus en cristal de roche,
monté en vermeil, dont la coupe est taillée à douze pans. (Conf. A.
Erbstein — Das Königliche Grüne Gewölbe zu Dresden, 1881,
Pretiosen-Saal, Nr. 181 p. 124). Les divisions du couverele
surmonté d’une couronne royale, ainsi que celles de la base et
du pied, correspondent aux pans de la coupe. Le cristal
de cette coupe est tenu en équilibre par trois montures, en
forme de cordons, qui réunissent les montures supérieures et
inférieures et sont attachées à ces dernières par des charnières.
L’anse a une forme très caractéristique et très originale.
A
#
RÉSUMÉS 269
Les parties en métal sont parfaitement ciselées et décorées
de quelques ornements en relief. Sur la base on voit trois écus
avec des armoiries en émail: bandes gueules et or, parties lys
d'or sur champ d’azur, c’est-à-dire les armoiries de la maison
de Hongrie-Anjou. Les deux autres écus, armoriés de la même
manière, ornent le couvercle et sont remplacés dans les en-
droits correspondants, par deux monogrammes en repoussé,
formés chacun de deux M qui se croisent. Au fond de la
couronne et au sommet, une aigle d'argent sur fond de gueules
complète cette décoration. Cette aigle représente héraldique-
ment la Pologne, et, ajoutée aux autres blasons, nous rappelle
que les deux couronnes de Hongrie et de Pologne, ont
été un moment réunies au XIV® siècle. C’est à cette épo-
que et à sa seconde moitié, qu’appartient en effet notre vase.
Enfin tous ces indices nous amènent à conclure que le seyphus
a dû être exécuté pour la reine Marie de Hongrie, petite-fille
du roi Charles Robert, fondateur de la dynastie hongroise de
la maison d'Anjou, et première femme de l’empereur Sigismond.
Son père, Louis-le-Grand, qui était en même temps roi de
Pologne, n'ayant pas de successeur mâle, la laissa sous la tu-
telle de sa mère Elisabeth, et la désigna pour son héritière
dans ce dernier pays, fait qui nous explique la présence de
laigle d'argent sur champ de gueules au sommet du vase. Ceci
est d’ailleurs confirmé par l’ornementation d’un célèbre manu-
scrit de la même époque, le Psautier de Saint Florian, qui
faisait partie de la bibliothèque de la reine Marie, et où nous
voyons à côté d’armoiries identiques un monogramme absolu-
ment pareil au nôtre. Le travail du vase témoigne, surtout par
rapport aux ciselures et à la perfection de l’ouvrage, d’une
certaine parenté avec les différentes pièces d’orfevrerie données
par le roi Louis-le-Grand, soit à la chapelle qu’il avait édifiée
à Aix-la-Chapelle, soit à ses autres fondations, pièces dont le
chanoine Bock a publié la description à plusieurs reprises, en
leur attribuant une origine italienne. Mais ce n’est pas tout;
un détail important complique nos conjectures. Au dessous de
la monture inférieure, on lit, en caractéres gothiques, une in-
270 RÉSUMÉS
seription qui au premier abord parait très énigmatique. Il est
hors de doute que l'inscription a été ajoutée ultérieurement au
vase; tout le prouve: la forme de l'écriture aussi bien que la
position des lettres, les unes placées trop haut, les autres
trop bas, et en contradiction avec l'exactitude qui a présidé
à l'exécution de l’ensemble. Après avoir dechiffre les abre-
viations de cette inscription, nous arrivons à un texte passa-
blement embrouillé au point de vue du sens, et laissant beau-
coup à désirer quant à la correction de la forme. Ce texte,
le voici: „Ob merita Wenceslai Sancti grata,
digna Polonorum regina superna Polono-
rum, Hedvigis eyfum seandat (!, quem con-
tulit istum presul“. Pour l'expliquer il faut se rémémorer
ce qui se passait en Pologne après la mort du roi Louis. Les
guerres intestines et les factions qui dechiraient le pays ren-
daient plus que douteuse l'occupation du trône suivant la vo-
lonté du roi défunt et de la reine veuve. La réunion de la
noblesse polonaise à Sieradz, le 26 Novembre 1383, élut pour
reine, Hedvige, soeur cadette de Marie. Cette élection eut lieu
en présence d’une légation de la vieille reine mère. Cette léga-
tion qui avait un évèque hongrois à sa tête, donna son acquies-
cement à la nouvelle élection. Par ce même acte, Marie se
désistait de ses droits au trône, en faveur de sa soeur Hed-
wige. En quittant la capitale de la Hongrie, la légation
ne pouvait prévoir le résultat de l’élection, ni savoir laquelle
des deux princesses deviendrait reine de Pologne: elle faisait
toutefois des voeux pour Marie; mais elle avait été envoyée
pour sauvegarder les intérêts d’une ou de l’autre des deux
soeurs. C’est alors certainement que l’évêque, chef des en-
voyés hongrois, porta avec lui notre seyphus pour l’offrir à la
Cathédrale de Saint Venceslas de Cracovie, au nom de la
reine future. Pendant le couronnement, le roi ou la reine de-
vait placer sur l’autel, au moment de l’offertoire, un vase de
ce genre, rempli de vin. Le scyphus envoyé à la cathédrale ou
plutôt à son patron Saint Wenceslas, comme dit le texte, an-
nonçait l'arrivée de la reine elle-même, et servait pour ainsi dire
RÉSUMÉS 271
de gage du couronnement à venir. L'inscription gravée à Craco-
vie, avait d'autant plus d'opportunité que la reine nouvellement
élue était mineure et que, dans le pays, on s’inquietait de
cette minorité. On ne savait si la reine Elisabeth ne craindrait
pas de livrer sa fille, dans un âge si tendre, et de l’exposer
à des épreuves trop rudes pour sa jeune inexpérience. Le scy-
phus en effet dut être déposé à la cathédrale vers la première
moitié de 1383, et, ce n’est que le 15 octobre 1384, que la
nouvelle reine le plaça solennellement sur l'autel. C’est aux
espérances et aux désirs de la nation tout entière et surtout
de la noblesse de la Petite- Pologne, que l'inscription se rapporte.
Elle exprime le souhait que la reine Hedwige, puisse soulever
ce seyphus apporté par l’évêque, l'âme remplie de reconnaissance
pour les grâces accordées par Saint Wenceslas. Le verbe
scandere employé dans ce sens, est un barbarisme tout-
à-fait exceptionnel. Nous n’avons pas besoin de dire qu'il est
impossible de scandere eyfum. Cependant il ne faut pas
oublier que, dans les monuments polonais du XIV° siècle, la
langue latine est souvent très corrompue, et que, même au com-
mencement du XV*, nous trouvons des manuscrits, qui, malgré
tout le soin calligraphique qui les distingue, pullulent de fautes
difficiles à excuser. Les prédications de la première époque
sont pour la plupart écrites en polonais, et ce n’est qu’au XV°
siècle qu’on les écrivit en latin, la connaissance de cette langue
étant devenue plus générale. Il est évident que l’auteur de
l'inscription a eu sous les yeux ces offrandes si communes
dans les monuments du moyen-äge, et représentant des fonda-
teurs tenant un modèle d’eglise, de reliquaire ou de tout autre
objet, pour l’offrir à la Sainte Vierge, au Christ ou aux Saints.
D'un autre côté il était gêné jar les dimensions arrêtées d’avan-
ce que l'inscription devait nécessairement avoir. Il n’y avait
que cette seule place, où on püt la faire graver. Dans la pre-
miere moitié du XIV* siècle, nous rencontrons des inscriptions
en vers léonins oü le rhythme et la rime obscureissent la langue
et la rendent rême incompréhensible. Dans le cas qui nous oc-
cupe, ce sont des entraves matérielles qui furent la cause princi-
272 RESUMES
pale de l'emploi du conjonctif seandat, dans cette application
inusitée. C’est pour le même motif que l'inscription se borne
à dire: „guem contulit presul“*, sans ajouter au nom
de qui. Il est en effet difficile de supposer qu’un évêque
puisse faire don d’un objet orné d’une couronne et d’ar-
moiries royales, en son propre nom, d'autant plus que ces
insignes ne pouvaient avoir aucun rapport, ni avec sa per-
sonne, ni avec sa famille. C’est au nom des reines, ou plu-
tôt de la reine nouvellement élue, qu'il a fait cette offrande,
mais l'emplacement consacré à l'inscription n’a pas permis
d’eclaireir ce fait d’une manière explicite. Mais notre auteur,
probablement un pauvre clere de la cathédrale, tout en ména-
geant et comptant les mots de son verset est cependant allé
au-delà du but. Il a rendu réellement l'inscription trop courte
pour remplir les vides et satisfaire aux exigences ornementa-
les, et il a forcé l’orfèvre qui se souciait peu du sens et ne
s’occupait que de l'effet formel, de répêter le mot ,P o lon o-
rum“. Voilà, à ce qu'il me semble, l'explication la plus pro-
bable de cette inscription énigmatique et en même temps de
la destination originaire du scyphus de Dresde, avee ses armoi-
ries A moitié polonaises et à moitié hongroises. A quelle &po-
que et dans quelles circonstances cet objet précieux a-t-il été
perdu pour la Cathédrale de Cracovie, et par quelle voie est-il
entré au trésor saxon? Voilà une question à laquelle il nous
est impossible de répondre d’une manière satisfaisante. Nos re-
cherches dans les archives de la Cathédrale n’ont abouti
à aucun résultat. Les plus anciens inventaires n’en font pas
mention. En tout cas, c’est à plusieurs reprises que le trésor
princier de Saxe a été enrichi d’objets de provenance polo-
naise. D’abord entre 1500 et 1539, par suite du mariage du prince
Georges avec Barbe, fille du roi de Pologne, Casimir Jagellon ;
ensuite, sous Auguste II, électeur de Saxe et roi de Pologne,
un des fondateurs de la „Grünes Gewölbe* (1694—
1733); enfin, vers 1827, sous Frederie Auguste, qui réclama
pour la collection de Dresde, tous les objets précieux prove-
nant de la succession du comte Brühl, premier ministre en
RÉSUMÉS 978
Pologne, sous le règne d’Auguste III. C’est probablement à une
de ces époques que notre scyphus a trouvé son emplacement
actuel. Notre cathédrale est en possession d’un autre objet non
moins précieux, qui selon toute apparence a très probablement
appartenu à la reine Hedwige. C’est une cassette de toilette,
en ivoire sculpté, reproduisant des scènes des poëmes de Chres-
tien de Troyes, que Mr Antoniewiez, dans une étude remar-
quable, nous a expliquées en detail;') travail français du XIV°
siècle, avec une serrure et des charnières ornées d’émaux
translucides. Si le scyphus de Dresde a une provenance italienne,
nous avons, par ces deux objets, le reflet pour ainsi dire de
cette civilisation à moitié italienne et à moitié française, que la
fille de la maison d'Anjou représente en Pologne, et dont
l’auréole illumine sa mémoire dans l’histoire et dans les tradi-
tions populaires.
C’est grâce aux photographies que l’auteur doit à l’extré-
me obligeance de M. Lehrs, de Dresde, et pour lesquelles il
lui exprime sa vive reconnaissance, qu'il a été en état d’esquisser
cette notice.
53. — L. Lerszy. ,,0 malo znanem naczyniu srebrnem roboty krakowskiej‘.
(Note sur un vase d'argent, travail cracovien fort peu
connu/. Comptes-rendus de la Commission de l’histoire de l’art, 5-me
vol, 1-re livraison, in 40, p. 36—41, avec 16 gravures.
Après avoir examiné douze sceaux de différentes corpo-
rations d’orfevres polonais, l’auteur signale deux types qui pa-
raissent avoir été les plus usités en Pologne. Le premier, qui
a eu pour modèle le grand cachet des orfèvres de Breslau, au
XV® siècle, représente saint Eloi, patron de la profession. Son
1) J. B. Antoniewiez, O $redniowiecznych Zrödfach do rzeéb znajdu-
jacych sie na szkatulce z kosci sloniowej w skarbeu katedry na Wawelu,
1885, e. f. la récente étude du même auteur: Monographisches zu Chrétien
de Troyes, 1890.
274 RÉSUMÉS
origine est française, et c’est par l'Allemagne qu'il s’est répan-
du jusqu'en Pologne. Ce sceau est légèrement dissemblable de
celui de Wilna, où saint Eloi est représenté debout. L'auteur
présume que ce dernier sceau a été directement inspiré par
l'influence française de Pierre Garnier, orfèvre de la cour de
Sigismond Auguste.
Le second type apparait au XVI° siècle, et représente
saint Eloi muni d’un bouelier et portant un vase. (C’est ce
second ustensile qui est le sujet de notre dissertation.
Après avoir rectifi& l'opinion émise par M. Eozinski dans
„Les antiquités de Léopol“ sur la signification iconographique
du cachet de cette ville présentant aussi la même gravure,
l’auteur cite les livres de la corporation des orfèvres de Cra-
covie des années 1689 et 1728, livres dont les pages titulaires
sont ornées de cartouches au milieu desquels nous voyons ce
vase dessiné. Visiblement c’est un symbole, et un symbole
jusqu'ici peu expliqué.
Dans la corporation de Cracovie, on conserve encore
aujourd'hui un vase d'argent nommé „berelko“, qui est abso-
lument identique à celui que représentent les sceaux et les
livres du métier. C’est un petit récipient fort élégant, à forme
svelte, dans le goût gothique de la seconde moitié du XV“ siècle.
Néanmoins les ornements qui le décorent doivent le faire
classer dans le premier quart du XVI‘.
En 1679, le ,beretko“ fut restauré, et on y grava saint
Eloi et un bossu jouant de la cornemuse. L'auteur présume
que ce travail fut très problablement exécuté par le célèbre
orfèvre de Cracovie, Vincent Donat Knipper, doyen, à cette
époque, de la corporation.
Quelle était la destination du ,,berefko“? — Voici ce qu’en
rapporte la tradition.
Lorsque, au printemps, on avait fait choix du doyen de
la corporation des orfèvres de Cracovie, le vice doyen et les
autres dignitaires à sa suite écrivaient, pour le nouvel élu, un
diplôme sur parchemin; puis, ayant mis ce diplôme dans le
RÉSUMÉS 275
-berelko,“ se rendaient solennellement chez le doyen choisi,
et lui remettaient le vase comme insigne du pouvoir.
Par conséquent, le ,beretko“ d’argent de Cracovie, avec
sa forme gracieuse et originale doit, non seulement être compté
parmi les plus rares antiquités de ce genre, mais encore sert
à nous expliquer iconographiquement les empreintes des ca-
chets des orfèvres polonais et étrangers.
54 — S. Tomkowıcz. Sprawozdania z posiedzen komisyi historyi sztuki
za ezas od 13 marca do 31 grudnia 1890 (Communications faites
à la Commission de U Histoire de U art du 11 juillet au 31
decembre 1890) Comptes-rendus de la Commission, 5-me vol., 1-re
livraison, p. I—XII, 2 planches et 14 gravures dans le texte.
M. L. Euszezxiewicz, que la Commission avait chargé
d’une mission archéologique dans le Royaume de Pologne, à Za-
wichost et à Sandomir, expose les résultats de son excursion.
A Zawichost, l’église des Franciscains a particulièrement attiré
son attention. Le choeur de cette église, dans le style transitoire
romano-gothique, date de 1260. A Sandomir, il a partieuliere-
ment étudié l’hôtel de ville, interessante construction en bri-
que, du XVI* siècle, dont l’attique, avec couronnement en
briques et en grès, et le toit abaissé présentent un type re-
marquable des toitures en usage pour les hôtels de ville et au-
tres bâtiments municipaux, dans beaucoup de villes polonaises.
Primitivement, en Pologne, ces toitures étaient à comble à pi-
gnons; ce n’est que vers 1540, que les architectes italiens ap-
pelés dans le pays, y introduisirent l’attique. A Cracovie, en
1544, on donna l’ordre de couvrir les maisons de cette ma-
nière. La Sukiennice (Halle aux draps), reconstruite dans cette
ville vers 1557, contribua à propager ce mode de toiture
dans la contrée. Les archives de Cracovie contiennent des
documents prouvant qu’on y fabriquait alors une brique spé-
ciale pour les attiques ainsi que des grès décoratifs. La quan-
tité considérable des ornements de ce genre sur les bâtiments
276 RÉSUMÉS
de Sandomir, permet de supposer que, là aussi, on fabriquait
sur place les briques et les grès. Des dessins et des plans, joints
au texte du compte-rendu, éclaircissent le côté technique de la
construction des attiques et de leurs couronnements, à Sandomir.
M. M. Sororowskı, commente le texte d’un document
intéressant, copié par M. Bosrez aux archives municipales de
Léopol, et communiqué à la Commission. C’est un privilège
que le roi Sigismond III, en 1597, accorde à deux gentils-
hommes polonais (Niegoszowski et Cikowski), pour la fabrica-
tion de la teinture de cochenille (coccus polonicus). Il fait ob-
server qu'à cette époque, la fabrication de ce produit ayant
considérablement baissé par suite de l'importation chaque jour
croissante des teintures américaines, ces deux gentilshommes
voulaient probablement la relever: le premier avait trouvé
un nouveau mode de production, et le second mettait à profit
sa position influente pour frayer un chemin à l’inventeur et le
protéger. Peut-être le besoin d'augmenter les revenus des
douanes fut-il aussi une des causes de cette association. Ci-
kowski était en effet administrateur des douanes de la cou-
ronne, et même il publia, en 1602, un curieux petit opuseule:
„Des Douanes.
M. Wpowiszewskı présente et explique un dessin repro-
duisant un autel de l’église paroissiale de Lanowice, près de Sam-
bor, orné d’une riche sculpture polychrome en style de haute re-
naissance. Ce dessin exécuté par M. Zubrzycki a été tiré
à part et placé hors texte dans les , Comptes-rendus“,
M. A. Rômer communique une grande photographie d’une
des célèbres tapisseries du „Deluge*, exécutées, à la suite d’une
commande du roi Sigismond Auguste, vers le milieu du
XVI° siècle. Ces tapisseries décorèrent d’abord le château de
Cracovie, puis, le palais royal de Varsovie. Souvent mises en
gage pour des sommes considérables, elles étaient supposées
perdues, depuis la fin du siècle dernier. On a beau-
coup écrit sur ces oeuvres d’art qui, comme plusieurs l’ont sup-
posé, sont actuellement la propriété de la famille régnante de
Russie, et ornent en ce moment les appartements privés de
RÉSUMÉS 277
l’empereur, à Gatchina. Il y en avait 21, ou tout au moins 18;
il n'en reste plus que 14. Celle dont la photographie a été
présentée, et qui est reproduite en héliogravure à la suite
des „Comptes-rendus“ appartient sans aucun doute au cycle
du „Deluge*, et témoigne de la haute valeur artistique de ces
tapisseries, tissées en Flandre, mais d’après les cartons de
quelque grand maître italien: Raphaël lui-même, d’après Ciampi.
Mais cette opinion semble insoutenable; en tout cas, les tapisse-
ries du ,Déluge“, c’est-à-dire représentant des scènes du „Delu-
ge“, n’ont aucun rapport avec les fameuses tentures du Vatican
dessinées par Raphaël. L’heliogravure que l’on publie est la
première reproduction qui en ait été faite.
Dans le texte des Comptes-rendus des séances“, ôn a
aussi inséré des plans et des dessins recueillis au cours de
l’excursion faite, l’année dernière, par les éléves de I’ Ecole
des Beaux-Arts de Cracovie, sous la direction de M. le pro-
fesseur Æuszezriewicz, et dont la relation se trouve dans les
Rapports de la Commission de I’ Histoire de I’ Art“, (Tome IV,
Livraison IV). Ils représentent: un reliquaire du XVI siècle,
conservé au couvent des Clarisses à Stary Sacz; une vue de
l’église paroissiale de Biecz; le magnifique tombeau de Nico-
las Ligeza (1578); les sculptures d’un autre tombeau du XVI
siècle (celui de Pierre Sulowski?); un banc, style barocco et
ses marqueteries ; enfin l’ébrasement gothique, en bois, de la por-
te d’entrée de l’église de Sekowa près de Gorlice.
55. — A. Bzumensrok: Studya nad historya wtasnosci nieruchomej u ludôw
germanskich. I. Stosunek cztowieka do ziemi u Franköw salickich przed
wkroczeniem na terytoryum rzymskie. (Etudes sur l’histoire de la
propriété immobilière chez les peuplades germaniques.
I. L'homme et le sol chez les Francs saliens, avant Vinva-
sion de l'Empire romain).
Au début du son travail, l’auteur nous explique la mé-
thode qu'il a suivie. Pour étudier l’histoire de la propriété
Bulletin VIII 2
278 RÉSUMÉS
foncière qui, peut-être plus que toute autre question juridique,
est étroitement liée à l’histoire du développement général de
la civilisation et du droit, il faut se placer exclusivement au
point de vue expérimental, oublier les nombreuses théories, les
systèmes philosophiques plus on moins ingénieux qui s'y rap-
portent, s'abstenir de toute comparaison, mettre. de côté les
principes du droit Romain avec lesquels nous avons grandi et
qu'il serait d’ailleurs très difficile d'adapter aux conditions
d'existence primitive, s'appuyer exclusivement sur ce que les
sources elles mêmes fournissent, — en un mot, remplacer les
séduisantes hypothèses par l'observation.
Dans les études sur l’histoire de la propriété immobilière
chez les Germains, on doit distinguer deux époques (sans parler
des temps primitifs): celle qui a précédé, et celle qui a suivi le
contact avec la civilisation et le droit romains. Ce contact en
effet rompit la continuité du développement des peuples germa-
niques, introduisant dans ce développement, dans une mesure
plus on moins étendue
une foule d’éléments importants et
nouveaux. Par conséquent, il ne faut pas avoir recours aux do-
cuments ayant trait à la période de ,romanisation“, pour combler
les lacunes que présentent les sources plus anciennes; mais on
doit éviter, autant que possible, les inductions rétrospectives, et
examiner, d'une part, l’éta de la propriété foncière chez les
Germains d’après les antiques sources, d’autre part, cette même
propriété dans les provinces de Empire que les Germains
occupèrent. C’est seulement sur ces travaux qu'on pourra édifier
solidement un ouvrage concernant les conditions du sol chez les
Germains; conditions dont le développement fut modifié à divers
degrés, naturellement, par l'influence des vieilles traditions
germaniques et des rapports locaux avec les Romains.
Les principaux peuples germaniques devront être succesive-
ment l’objet d’une semblable enquête; enfin, après avoir réuni
tous les matériaux, tous les détails, toutes les particularités, il
faudra conclure et s'attacher alors seulement à expliquer les
renseignements que nous ont laissés les auteurs classiques et
qui se rapportent également à tous les peuples, sans tenir
RÉSUMÉS 279
compte du degré de développement dans lequel tel ou tel &eri-
vain a vu ces peuples. De cette manière on pourra déterminer
la place qu'occupent les Germains dans l’histoire du droit des
peuples ariens, au point de vue de la propriété.
La présente étude s'occupe des lois qui, chez les Francs
saliens, régissaient la propriété foncière, avant le contact avec
le droit romain, en Gaule. Le sujet est rigoureusement limité ;
on ne connait pas encore les conditions foncières que les Frances
trouvèrent en Gaule, on ne peut non plus s’aider des riches
matériaux (diplomatiques surtout) qui, ayant trait aux temps
mérovingiens et carlovingiens, ont rapport à l’époque de l’inva-
sion, mais ne peuvent donner des renseignements sur l’époque
antérieure, celle qui a précédé l'établissement de la domination
franque en Gaule.
La Loi Salique fournit la principale base de ce travail.
"Apres avoir examiné les plus anciens textes de cette loi, les sup-
pléments qui y ont été ajoutés postérieurement, les Capitulaires
qui s’y rapportent et les articles de la Loi Ripuaire qui s’y
rattachent, on peut, malgré l’absence de toute rédaction authen-
tique, arriver à la constatation d’un ordre de faits complètement
différent de celui que l’on rencontre dans l'Etat Mérovingien.
La cause de cette différence est l’influence du droit Romain que
les Franes subirent en se fixant dans la Gaule.
Dans la plus ancienne rédaction de la Loi Salique, nous
voyons que les Francs sont établis d’une manière fixe, quoique
cependant encore leur penchant à la vie nomade des pasteurs
soit très prononcé, et que cette dernière existence le dispute
même au système des résidences stables. La défense du champ
et le développement de l’agriculture font des progrès continus,
à proportion de l'accroissement des besoins matériels, et tout
porte à croire que tout ce mouvement s’accomplit exelusive-
ment au point de vue économique. Le droit individuel ne dépasse
pas les besoins de la personne; la peuplade est obligée de pour-
voir aux besoins de ses membres; on ne connait pas l’aliénation,
car la nécessité de la transmission du sol ne se fait nullement
sentir et la Loi Salique ni ne l’autorise, ni ne la défend, même
D
280 RÉSUMÉS
dans ses rédactions ultérieures; le T. XLV ne contient aucune
prohibition à ce sujet; il dit seulement qu’il n'est pas permis
d'introduire un étranger, même dans sa propre maison, même
sans lui concéder du terrain. Au sens propre du mot, le droit
d’heredit& n'existe pas: il n’a pas d'importance en effet pour
l'individu; quant à la famille, elle a droit à l'entretien par la
peuplade (nation) et, par conséquent, n’a pas besoin d’hériter.
Le peuple assigne une portion du territoire qu’il occupe,
à des groupes. Ces groupes constitués probablement sur le prin-
cipe fort ancien, mais oublié, de l’organisation familiale, y doi-
vent trouver de quoi suffire à leurs besoins. Chaque membre
de ces groupes obtient du terrain, et doit se charger de son
entretien et de celui de sa famille. — Ils se fixent sur ces territoires,
soit isolément, soit réunis en village, selon les conditions loca-
les. Ces concessions ne dépassent jamais les besoins agricoles ;
done l'individu obtient pour lui et pour les siens, en possession
exclusive, strictement le fonds nécessaire, sur lequel l'exercice
d’un droit quelconque par toute autre personne, constituerait une
menace pour son indépendance économique. Il ne fut jamais
question de restreindre certains droits tels que: celui de capturer
les abeilles sauvages, le gibier, les poissons, celui de couper les ar-
bres et les foins sur lesterres non semées. Par conséquent, si l’agri-
culteur supporte patiemment la chasse sur ses champs. la pêche
dans les eaux qui traversent son domaine, ce n’est pas parce
que ses droits sont restreints; on ne peut restreindre que ce
qui est complet et exclusif. De même, on ne saurait prétendre
que la famille, malgré les apparences, puisse limiter le droit
de propriété. La famille n’use jamais de semblables privilèges ;
le T. LVIII, ne s'occupe nullement de la cession des terres
aux parents de la famille, ni d’autres droits de la famille, mais
uniquement du devoir de payer une composition, auquel devoir
correspond le droit d’exiger une composition (T. LXII). D’ail-
leurs, comment justifier des revendications de ce genre. Rien
ne prouve que les groupes fussent constitués par une famille,
et du reste comment concilier l'exercice des droits de cette
famille, avec le principe que la famille n’hérite pas de la terre
RÉSUMÉS 281
occupée par son chef? Les fils de ce dernier ont le droit, il est
vrai, de rester sur le territoire paternel, mais cela simplement
parce que, comme membres de la tribu, ils pourraient exiger,
à la mort de leur père, une portion de terrain que devrait leur
céder le groupe auquel ils appartiennent; done, lorsque au décès
de leur père, on les laisse en possession des champs familiaux,
ce n'est pas par hérédité, c’est seulement pour simplifier la
distribution. En cas de manque de fils, la terre retourne au
groupe qui en a la disposition. Dans ces temps primitifs, les droits
de la famille ne peuvent s'étendre sur le sol complètement en
dehors de sa sphère d'action. Si les droits de la famille avaient
pu s'opposer à l’aliénation, lalienation eût été possible avec
l’assentiment de la famille; si tout un groupe avait eu autorité
pour empêcher la même aliénation, cette opération eût pu être
accomplie par ce groupe, au profit d'un autre groupe. — Mais
il n’est pas même question de transactions de ce genre.
Lorsqu'un défunt ne laisse pas d'enfants, la totalité des
membres du groupe peut jouir des pâturages, bois, terrains en
friches ou eultives qu'il a laissés, en un mot de tout ce qui
n’a pas été réservé pour un individu quelconque. Aussi est-ce
l'intérêt de tous que le nombre de ces membres n’augmente
pas, par l'accession des étrangers; l'arrivée et l'établissement
d'un étranger, soit sur les terres incultes, soit même dans la
maison d’un des membres du groupe, est assujettie au contrôle
de tout le groupe, et chaque membre peut s’y opposer.
Y avait-il des bornes fixes entre les territoires concédés
aux groupes par le pouvoir administratif de la peuplade? On
lignore; il est cependant permis de douter que ce pouvoir fût
tenu de respecter ces limites. Nous voyons en effet (L. Sal. T.
XIV. $ 4) que le roi a le droit d'imposer à un groupe l’admis-
sion d’un étranger. Le pouvoir central qui a présidé au mor-
cellement du territoire et assigné des domaines aux différents
groupes, s’est réservé le droit de surveillance et celui d'accorder
à un individu quelconque de la tribu une concession, même sur
des terres d’un groupe autre que celui auquel appartient cet
individu,
282 RÉSUMÉS
Les rapports entre l'homme et la terre, chez les Frances, ne
peuvent pas s'appeler propriété restreinte: c'est une propriété
autre que la nôtre, tout simplement. Par propriété nous enten-
dons le droit le plus étendu sur une chose. Les contemporains
jugent si ce droit est en effet aussi étendu que possible. Avant
de connaître la propriété romaine, peut-être les Francs pensaient-
ils que leur droit était étendu au maximum, parce qu'ils ne sen-
taient nullement le besoin d’avoir une plus grande action sur
les choses, et s'ils ne possédaient pas ces droits que nous asso-
cions à l'idée de propriété, c'est parce qu'ils n’en soupgonnai-
ent même pas l'existence, c’est parce qu'ils n'en éprouvaient
aucunement la nécessité.
Il n'existait pas de propriété collective de la famille; il
est aussi difficile d'affirmer que la communauté de biens régît
tous les membres d’un groupe local, car, ce groupe recevait ses
droits du peuple dans le seul but d'en faire jouir ses membres
selon leurs besoins. Il est au moins douteux que la communauté
de bien existät entre les membres de la peuplade entière, car,
cette peuplade occupant un territoire, était obligée en principe
de pourvoir à l'entretien des groupes, et cela dans certaines
proportions exactement déterminées. On ne peut non plus con-
sidérer cet état de choses, comme propriété de la tribu (et
par tribu ii faut entendre, non tous les membres qui la compo-
saient, mais une personne juridique), grevée du droit de jouissance
de tous les groupes qui constituaient la tribu, s’exergant sur
cette propriété, car le pouvoir exécutif du peuple (le roi) peut
(2. Sal. XIV. $ 4) disposer du territoire concédé à un groupe,
en faveur d'un membre d’un autre groupe. Il n’est d’ailleurs
pas indispensable d’assimiler des rapports définis, réels et avant
tout basés sur les exigences agricoles, aux formes légales qui
conviennent à des rapports variables; on les plierait du reste
fort difficilement à cette assimilation.
RÉSUMÉS 283
56: — J. Sıemirapzeı: „Fauna kopalna warstw oxfordzkich i kimerydzkich
w Polsce.“ (Faune des étages oxfordien et kimeridien, en
Pologne. Seconde partie).
Nous avons déjà rendu compte de la premiere partie de
ce mémoire (Bulletin. Novembre 1890 p. 250. n. LVIIL). La
seconde, donne la description de 24 Grastéropodes, 90 Lamelli-
branches, 33 Bractiopodes et 28 Echinodernus.
57. — Sr J. Sronozkiewicz: ,,0 pewnym ksztalcie uktadöw röwnan rôz-
niczkowych o rözniezkach zupeinych“ (Ueber eine Gestalt der
Systeme von totalen Differentialgleichungen).
Der Verfasser beschäftigt sich in diesem Aufsatze mit
dem Systeme der Differentialgleichungen von der Gestalt.
DR DEE IEETERAT ar W)
in dem Falle, wo dieses System » veränderliche Grössen
durch Functionen von # übrigbleibenden Variablen bestimmt,
somit wo die Coëfficienten X, , den +n(2n—I)\(2n—2) Inte-
grationsbedingungen genüge leisten). — Er zeigt, wie man
die Gleichungen dieses Systems combinieren kann, um ein
neues System von n Differentialgleichungen zu erhalten, von
denen jede unabhängig von den übrigen integrierbar wäre, und
um auf diese Art alle Integralgleichungen zu erhalten.
58. — M. Racısorskı: Pythium dietyosporum, nieznany pasorzyt skretnicy.
(Pythium dictyosporum, ein neuer Parasit der Spirogyra).
Im October des verflossenen Jahres sammelte ich in
Sümp'en unweit der Schloss- und Klosterruine Tyniec bei
') Siehe: Zajaczkowski’s Lehrbuch der Differentialgleichungen
p. 497— 500.
284 RÉSUMÉS
Krakau einige Rasen der Spirogyra insignis Hass., welche,
zu Winterdemonstrationen bestimmt, längere Zeit üppig im
Laboratorium in Glascylindern und Schalen vegetierte. Doch
gieng im December die Spirogyra in einzelnen Gläsern gänzlich
zu Grunde, und auch in anderen Gefässen zeigten die Fäden
ein krankhaftes Aussehen. Eine mikroskopische Untersuchung
zeigte in den noch lebenden Spirogyren einen parasitischen
Phycomyceten, welcher sehr üppig in den Spirogyrazellen wu-
cherte, das Zellplasma zerstörte und endlich seine Nährpflanze
zum Absterben brachte.
Dieser zur Gattung Pythium Prings. gehörende Parasit
ist bis jetzt unbekannt geblieben; ich werde ihn im Folgenden
der netzförmigen Oosporenwand wegen Pythium dietyosporum
nennen. An einer mit Pythium dictyosporum inficierten Spiro-
gyra ist anfangs keine sichtbare Reaction zu sehen, je mehr
aber der Parasit sich verästelt und fructificiert, desto deutli-
cher verlieren die Chlorophoren ihre Anordnung, die Stärke-
körner verschwinden, das Plasma zieht sich von den Zellwänden
ab, und schliesslich bekommt die Spirogyra, besonders in der
Nähe der Querwände, die eigenthümliche violette Farbe der
abgestorbenen Zygnemaceen. Das geschilderte Krankheitsbild
dauert ziemlich lange, man findet schon in noch nicht mer-
klich veränderten Zellen die Zoosporangien, ja sogar auch
spärliche Oogonien; letztere bilden sich aber in grüsserer
Menge erst in den nur spärliche Stärke besitzenden Zellen und
reifen in den absterbenden Zellen.
Der Process der Zoosporangienbildung geht in ähnlicher
Weise wie bei anderen Pythium-Arten vor sich, aber in einem
Sporangium bilden sich stets nur 4 Zoosporen, die nach kurzer
Schwarmzeit zur Ruhe kommen und keimen. In der Nähe oder
an der Oberfläche einer Spirogyrazelle keimend, bohren sich
die Keimschläuche in das Innere derselben hinein und verursachen
die Krankheit. Erreichen die Keimschläuche einen Spirogyrafa-
den nicht, so bildet sich an der Spitze des Keimschlauches ein
neues, kleines Sporangium, welches nur eine Zoospore enthält.
RÉSUMÉS 285
In manchen, besonders in älteren Culturen, kann man
an zahlreichen Spirogyrafäden beobachten, dass die Pilzhyphen
zwar die Membran der Alge nach aussen durehbohren, aber
keine Zoosporangien bilden, sondern manchmal sehr bedeutend
fortwachsen und sich verzweigen. Trifft so ein Faden mit
seiner Spitze eine noch nicht infieierte Spirogyrazelle, so bohrt
er sich gleich in das Innere derselben hinein und verzweigt sich.
Während die Zoosporangien unseres Pilzes sich nur aus-
serhalb der Wirthpflanze bilden , entwickeln sich die Oosporen nur
innerhalb der Spirogyrazelle. Die Oosporen bilden sich stets
nach längerer Vegetation des Pilzes in seiner Nährpflanze. An
den gewöhnlich kurzen und bogenförmig gekrümmten , nur selten
etwas längeren Seitenästen der Hyphen bildet sich je eine ter-
minale Anschwellung, in welche eine dunkle, lichtkörnige
Plasmamasse hineinströmt und diese sammt der Fusshyphe ganz
erfüllt. Bald grenzt sich das junge Oogonium mit einer Quer-
wand von der Fusshyphe ab, und jetzt legt sich seitlich an die
Oogonzelle ein Antheridium an. Das Antheridium bildet sich als
eine bogenförmig gekrümmte, unverzweigte terminale Zelle an
einem kürzeren oder auch längeren Seitenaste der Stielhyphe
des Oogoniums selbst, oder der den Oogonast bildenden Hyphe,
oder sogar an einer ganz anderen Hyphe. In minder häufigen
Fällen legen sich zwei Antheridien an ein Oogon an. Mehrere
Antheridien habe ich nie gesehen.
In dem Oogonplasma differenzieren sich jetzt eine viel
grössere Mittelpartie mit dunkeln Plasmakörnern und zahl-
reichen Fettkugeln und ein spärliches in schmaler Randzone
gesammeltes, mehr wasserhelles, wenig körniges Periplasma. Die
körmige Gonoplasmakugel liegt entweder in der Mitte des
Oogon’s oder verschiebt sich seitlich, scheint ganz nackt zu
sein, ihre Contouren sind in stetem Wechsel begriffen, ihre
Plasmakörner verändern fortwährend ihre Lage, die bis zu
einer gewissen Zeit immer zahlreicheren Fettkügelchen fangen
an miteinander in grössere Kugeln zn verfliessen.
Der Uebergangsschlauch des Antheridiums ist gewöhnlich
schmalwalzenförmig und reicht bis zum Gonoplasma des Eies.
25
286 RÉSUMÉS
Er ist mit einem hyalinen Plasma erfüllt. Jetzt sondert sich das
Antheridienplasma in ein mehr körniges und ein anderes mehr
hyalines Periplasma. Die Grenzen beider sind nicht scharf aus-
geprägt. Die Körner des Gonoplasma befinden sich eine Zeit
lang in stetem Wechsel, bis endlich unter Bildung kleiner
Vacuolen in der Antheridiumzelle das Gonoplasma derselben
in den Berührungsschlauch und in das Gonoplasma des Kies
übergeht.
Ein so befruchtetes Ei rundet sich ab und umgiebt
sich mit einer Membran. Ihre Fettkugeln verfliessen immer mehr,
indem sie weniger, aber grössere Fetttropfen bilden. Ob sol-
che von reinem Fett gebildet sind, scheint zweifelhaft zu sein
Sie speichern reichlich Alkanna auf, aber die Färbung mit Os-
miumsäure ist in keinem Falle dunkelbraun. Nach einwöchentli-
cher Extraction in Sublimatäther färben sich diese, jetzt des
Fettes beraubten Kugeln, wenig mit Haematoxylin.
Das die Eikugel umgebende Periplasma, welches vor der
Eibefruchtung unscheinbar und so wenig körnig war, bekommt
jetzt ein körniges, mehr dunkles Aussehen; es umgiebt das
Ei ringsum. Bald sieht man in demselben kleine, regelmässig
gestellte hellere Vacuolen, die Körner bilden jetzt nur Zwi-
schenbänder zwischen den Vacuolen. Von diesen Zwischenbän-
dern, welche immer bei der Eimembran breiter bei der Oogon-
membran dünner erscheinen, bildet sich in 2—3 Tagen ein
netzförmiges Exospor. Die Felder des Netzes sind gewöhnlich
unregelmässig, seltener polygonal.
Eine so gebildete Oospore nimmt fast das ganze Volum
des Oogons ein; nie habe ich in einem Oogon mehr als eine
Spore gesehen. In der reifen Oospore, wie solche die schon
ganz abgestorbenen Spirogyrafäden erfüllen, findet sich ein seit-
lich gelegener heller Fleck, eine grosse, auch seitliche Fett-
kugel, alles von einem körnigen Plasma umgeben.
Die Wände des Oogons und des Antheridiums färben
sich (wie die Hyphenwände) mit Chlorzinkjod distinct violett,
das Epispor der Oospore etwas weniger. Dagegen zeigt das Exo-
spor mit Phloroglueinsalzsäure eine immer sichtbare, manch-
RÉSUMÉS 287
mal mehr, manchmal weniger distincte kirschrothe Vanillin-
reaction. Die Reaction mit Orcinsalzsäure ist viel schwächer
und nicht immer sichtbar.
59. — W. Szymonowicz: „Zakonezenia nerwöw we wiosach dotykowych my-
szy biatej.“ (Terminaisons des nerfs dans les poils tactiles
des souris blanches).
Dans son étude des terminaisons nerveuses des poils tac-
tiles, l’auteur s’est convaincu, qu’en procédant selon la mé-
thode de For, on trouve que les nerfs se terminent de deux
manières.
Les fibres nerveuses arrivées à l'endroit de l'élargissement
de la gaine épithéliale externe, dont la forme est pareille
à une poire renversée, se disposent en deux couches super-
posées.
Celles du fond forment un plexus à la base du susdit
élargissement, immédiatement au dessus de la membrane vitrée,
de manière que chaque fibre nerveuse perd sa gaine médul-
laire, et que le eylindre-axe se divise en plusieurs branches,
lesquelles, à leur tour, se ramifient aussi.
Les fibres qui forment le plexus (ramification) terminal
ne sont pas toutes de même épaisseur: elles ont dans leur
étendue nombre de varicosités. Ce plexus, très épais, ressemble
à celui de Snerfs sensitifs du tendon. C’est dans ce plexus, que
personne n’a décrit jusqu’à présent, que se terminent les nerfs
du fond.
Les autres fibres nerveuses passent au dessus de ce ple-
xus sous le bourrelet annulaire, et atteignent le plus grand
élargissement de la gaine épithéliale externe. C’est là que per-
cant la membrane vitrée, elles vont se terminer dans le lit
externe de la gaine épithéliale, en formant des corps semi-
lunaires, En observant ces corps terminaux dans des coupes
288 RÉSUMÉS
différentes, l’auteur s’est convaincu que ces demi lunes ne sont
à vrai dire, que des corps fusiformes, légèrement arqués, dont
la concavité est tournée en bas et vers l’axe du poil. Ces corps
fusiformes embrassent les cellules de la gaine épithéliale externe,
et leur côté convexe s’unit avec le cylindre-axe.
nn A —
Naktadem Akademii Umiejetnosei
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki.
Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagieilonskivgo, pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza,
3 Listopada 1891.
PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE
1873 _ 1890
Librairie de la Société anonyme polonaise
(Spöika wydawnicza polska)
à Cracovie.
Philologie. — Sciences morales et politiques.
»Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof « /Classe de philologte, Classe
d'histoire et de philosophie. Mémoires), in .4-to, vol. I—VIII (38 planches, vol.
I épuisé). — 30 fl.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.« /Casse de
Philologie. Séances et travaux), in 8-vo, volumes II—XIV (5 planches vol. I
épuisé). — 33 fl. 50 kr.
/ »Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /Classe
d'histoire et de philosophie. Séances 4 travaux), in 8-vo, vol. HI—XIH, XV—XXV
ep Tess
»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp-
les rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu-
mes (Sr planches, 115 gravures dans le texte). — 20 A.
»Sprawozdania komisyi jezykowej.« Comptes rendus de la Commis-
sion de linguistique), in 8-vo, 3 volumes. — 7:50 fi.
>Archiwum do dziejöw literatury i o$wiaty w Polsce.« /Documents
pour servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 16 fl. 50 kr.
x
Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us-
“que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes.
? Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie-
wicz. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl.
»Biblioteka pisarzöw polskich.« /Brbliothèque des auteurs polonais du
XVI siècle), in 10-0, 15 livr. — 6 fl. 70 kr.
Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus-
trantia, in 8-vo imp., 11 volumes. — 060 fl.
‘= Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol.
II, Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski. 5 fl. — Vol. IH, IX, X,
Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civi-
tatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5 f. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis
Cracov. ed. Piekosinski. ro fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 10 fl.
Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 5 fl.
Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 14 volumes. — 42 fl.
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol.
H, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. II. Stephani
Medeksza commentarii 1654—1668 ed. Seredynski: 3 fl. — Vol. IV, V, IX, XII, XIH,
Collectanea ex archivo Coll. hist. 15 fl. — Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae
S. J. Cracoviensis = era 7 fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587
ed. A. Sokolowski.
Acta rien res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp.
12 volumes, — 73 fl
Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wistocki
1546—1553. 5 A. — Vol. IT, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629— 1674, ed. Klu-
czycki. 10 fl. — Vol. III, V, VII, Acta Regis Joannis IIl (ex archivo Ministerii rerum
exterarum Gallici) 167 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai
Hosii epistolae ‘1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 15 fl. — Vol. "VI, Acta Regis
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 5 fl. —
Vol. VIII (pars ı. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis
1507—1795 ed. Piekosinski. ı5 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terräe
Dobrinensis ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—ı586 ed. Pol-
- kowski. 3 fl. —
£ Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. II—V. — 41 fl.
»Starodawne prawa polskiego pomniki.« /Anciens monuments du droit
polonais) in 4-to, vol. U—X. — 36 fl.
Vol. "u, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 6 fl. — Vol. Ill,
Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyñski. 3 fl.—
Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — Vol. V, Monu-
menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzynski. 3 fl. — Vol. VI, Decreta
in iudiciis regalibus a. 1507—1531 ed. Bobrzynski. 3 fl. — Vol. VII, Acta expedition.
bellic. ed. Bobrzynski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 6 fl. — Vol. VIII, An-
tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — Vol. IX.
Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405—1546. Acta iudicii criminalis Mu-
szynensis 1647—1765. 3 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec, XV ed. Ula
nowski. r fl.
Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 4 fi
Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.« /7Yaité de l'ancien
droit civil en Pologne), in 8-vo, 1874. — 1 fl. 20 kr. Walewski A., »Dzieje
bezkrélewia po skonie Jana III.« /Z’interregne après la mort de Fean IM
Sobieski), in 8-vo, 1874.— 3 fl. Straszewski M., »Jan Sniadecki« /F. S,,
étude littéraire), in 8-vo, 1874 — 3 fl. Wislocki W., Catalogus codicum
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Cracoviensis, in 8-vo,
Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., »Wykaz zabytköw przed-
historycznych.« /Monuments prehistorigues), in 4-to, 1877 (6 planches) — 60 kr.
Zakrzewski V., »Po ucieczce Henryka.« /Z’interregne après le départ de Hen-
ré de Valois), in 8-vo, 1878. — 3 fl. 75 kr. Zaranski S., »Geograficzne
imiona slowiañskie.« /Dictionnaire géographique des pays slaves), im 8-vo,
1878. — 2 fl. Stronczynski K., »Legenda o $w. Jadwidze.« (La légende
de S. Hedvige), in 4-to, 1880 (65 planches). — 6 fl. Zebrawski T., »Teofila
o sztukach ks. troje.« /7%eophili Diversarum artium schedula,; traduit en po--
lonais), in 8-vo, 1880. — ı fl. 20 kr. Morawski K., »Andrzej Patrycy Ni-
decki.« /A. P. N., étude littéraire), 1-e partie. 1522— 1572, in 8-vo, 1884.—
2 fl. Krasinski S. A., »Slownik synonimöw polskich.« /Synonymes de la lan-
gue polonaise), in 8-vo, 1885, 2 volumes. — 5 fl. Ossowski G., »Zabytki
przedhistoryczne etc. Monuments préhistoriques de l'ancienne Pologne.« Texte
polonais et français, in 4-to, 1879 — 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre). —
8 fl. Malinowski L., »Modlitwy Waclawa.« /Zivre d'heures de Venceslas, mo-
nument de l'ancienne langue polonaise), in 8-vo, 1887. — ı f. Semkowicz
A., »Krytyczny rozbiör dziejéw Dlugosza.« (Analyse critique de l'Historia Po-
lonica de Diugosz), in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija
polska,« 8-vo, 1872—1888, 11 volumes. — 110 fl. Kolberg O., »Lud, jego
zwyczaje« etc. /Recherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873—1888,
19 volumes (V — XXI). — 59 fl. Ossowski G., »Wielki kurhan ry2a- .
nowski.« /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-t0, 1888 (6 planches, 15 gra-
vures). — 5 fl. Piekosinski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze-
niu.« (Sur l'origine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, 1889. —4fl. .
Czerny F., »Ogölna geografija handlu.« /Géographie commerciale), in 8-vo, |
1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofi greckiej.« (Histoire de la phi-
losophie grecque), t. I, in 8-vo, 1890. — 3 fl. |
Sciences mathématiques et naturelles.
»Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 16 volumes (II—XVII, 151 planches,
vol. I épuisé). — 80 fl.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñ.«/Séances et travaux), in 8-vo,
21 volumes (152 planches). — 65 fl.
»Sprawozdania komisyi fizyjograficzuej.« /Comftes rendus de la Connie
sion de physiographie), in 8-vo, 21 volumes (III. IV—XXV 40 planches, vol.
I. U. IV. V épuisés). — 90 fi.
»Atlas geologiczny Galicyi.e /Aflas EUR de la Galicie), in fol,
2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fl
»Zbi6r wiadomosci do antropologii krajowe]. « /Comptes rendus de la Com
mission d'anthropologie), in 8-vo, 13 vol. I—XIV (83 pl., vol. I épuisé). — 46fl. 5okr.
Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais), in 8-vo,
1882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazöw technicznych tyczacych
sie budownictwa.« (Terminologie de. l'architecture), in 8-vo, 1883. — 2 fl.
Franke J. N., »Jan Broek.« /7. Broscius, mathématicien polonais au XVII
siècley, in 8-vo, 1884. — 2 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania :
obiegu cial niebieskich.« (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes),
in 8-vo, 1889. — 5 fl. Mars A., »Przekr6j zamroZonego ciala osoby zmarlej
podczas porodu skutkiem pekniecia macicy«. /Coupe du cadavre gelé d'une per-
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan-
ches in folio avec texte, 1890. — 6 A.
»Rocznik Akademii.«e /Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1874—1889
16 vol. (1873 épuisé) — 9 fl. 60 kr.
»Pamietnik 15-letniej dzialalnoéci Akademii.« / Mémoire sur les travaux
de l'Académie 1873—1888), 8-vo, 1889. — 2 fl.
— 000 2— — —
Re CURE ee
f 9,22 BULLETIN INTERNATIONAL
DE LACADEMIE DES SCIENCES
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DE ee Ce m
ner 28 16.
COMPTES RENDUS
DES
SEANCES DE L'ANNÉE 1891.
NOVEMBRE.
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE
7 1891
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1872 PAR
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I.
PROTECTEUR DE L’ÄCADEMIE:
S. A LD’ARCHIDUC CHARLES LOUFS:
Vicx-Prorecreur: S. E. M. JuLien pe DuNAIEWSKI.
PRÉSIDENT: M. LE COMTE STANISLAS T'ARNOWSKI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA.
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE:
($ 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom-
més par S. M. l'Empereur.
($. 4). L'Académie est divisée en trois classes:
a) classe de philologie,
b) classe d’histoire et de philosophie,
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles.
($. 12). La langue offcielle de l’Académie est le polonais; c'est dans
cette langue que paraissent ses publications.
Le Bulletin international parait fous les mois, à l'exception
des mois de vacances faoût, septembre), el se compose de deux
parties, ont la première confient l'extrait des procès verbaux des
séances (en français), la euxième les résumés es mémoires el
communications (en français ou en allemand, au choix des auteurs).
Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr.
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes.
1 nn EEE NG
en —
Nakladem Akademii Umiejetnosei
pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki.
Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES
DE ERACOVIE.
No 9. Novembre. 1391.
Sommaire: Séances du 11, 20, 24 novembre 1891. — Résumés: 60.
L. Finger. Bibliographie de l’histoire de Pologne. — 61. F. PrerosiXskr.
Sur la législation du roi Casimir le Grand. — 62. V. Luroszawskı. La
logique de Platon. Examen des opinions émises à ce sujet et recherches
pour la solution de cette question. — 63. S. Niemexrowskr. Sur l’acide
a-methyl-o-phtalique.
Seances
En - ——
Classe de Philologie
Séance du 24 novembre 1891
Présidence de M. C. Morawski
Le Secrétaire présente le 15° vol. des Mémoires de la Classe
(in 8-vo 592 p.) renfermant les travaux de MM. G. Lettner, S.
Windakiewicz, E. Porebowicz et L. Sternbach qui ont été dejà
signalés dans le Bulletin (1890, p. 146, 1891, p. 70, 71, 261)
ainsi que la seconde partie du mémoire de M. A. Kanına:
»Studya nad historya jezyka bulgarskiego« (Etudes sur l'histoire
de la langue bulgare p. 396—592). 1)
M. l'abbé S. Pawrıckı fait une communication sur les
récentes publications des textes grecs provenant des papyrus du
1) Bulletin 1890 p. 5,
290 SÉANCES
British Museum (Classical texts from papyri in the British Mu-
seum including the newly discovered poems of Herodas ed. by
F. G. Kenyon M. A., London 1891 — Herondas, a first recen-
sion by William Gunion Rutherford, M. A. LL. D., London
1891). Il relève la haute importance de la découverte des
poésies de Herodas, pour la connaissance des moeurs et de la
vie privée à l’époque des Ptolomées.
M. I. Srerxsacn donne lecture de son mémoire sur Jo-
annes (eometra et son poëme: „De sancto Panteleemone“.
Classe d'Histoire et de Philosophie
Séance du 11 novembre 1891
Presidence de M. F. Zoll
Le Secrétaire présente les dernières publications de la
Classe :
L. Finrez. „Bibliografia bistoryi polskiej“ (Préliographie de l'Histoire
de Pologne) 1-re partie, in 8-vo, XVI. 527 p. ')
F. PrerosNski. ,Uwagi nad ustawodawstwem piotrkowsko-wisli-
ckiem kröla Kazimierza W.“ /Sur la législation du roi Casimir le Grand).
Mémoires in 8-vo, 28° vol. p. 209—299. ?)
L'abbé S. Pawlicki fait son rapport sur le mémoire de
M. V. Lurostawskı: La logique de Platon. Examen des opi-
nions émises à ce sujet et recherches pour la solution de cette
question. °)
1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 292. 2) ib. p 302. 3) ib. p. 309.
SÉANCES 291
Classe des Sciences mathématiques et naturelles
Séance du 20 novembre 1891
Présidence de S. E. M. J. Majer
La Secrétaire présente le mémoire de M. S. Nırmentowskt:
Sur l'acide a-methyl-0o-phtalique. ')
La classe se constitue ensuite en comité secret et vote
l'impression du mémoire de M. Niemexrowskt.
1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 314.
Résumés
60 — L. Fixer. Bibliografia historyi polskiej. (Bibliographie de l'hi-
stoire d: / ologne par M. L. Fınker, en collaboration avec M. H.
Sawezyhski, et avec le concours des membres du cerele historique des
étudiants de l'Université de Léopol. 1-ère partie) — Léopol 1891, in 8-vo,
p. XVI. 527. Publication de l’Académie des Sciences de Cracovie.
Les historiens polonais et étrangers regrettaient depuis
longtemps le manque d’une bibliographie embrassant, dans un
tableau systématique, les sources et les travaux concernant
l’histoire de Pologne. Il est aujourd’hui partout reconnu que
toutes les branches de la science — et l’histoire plus qu'aucune
autre — ont besoin de guides de ce genre. Dans ces dernières
années, on a publié des manuels bibliographiques pour l’histoire
de plusieurs nationalités, ou pour les plus importantes périodes de
l'histoire universelle. Ces manuels, plus ou moins complets et diver-
sement distribués, ont donné l’essor à une foule de recherches histo-
riques pour lesquelles ils indiquaient les matériaux et sources à con-
sulter. On peut citer: A. Potthast: Bibliotheca historica medii
aevi (Berlin 1862. 1868) M. Chevalier: Répertoire des sources
historiques du moyen-äge. (Paris 1877—1886). Winkelmann:
Bibliotheca Livoniae historica (2e Ed. Berlin 1878), Dahl-
mann-Waitz: Quellenkunde zur deutschen Geschichte (Göt-
RÉSUMÉS 293
tingen 1878) G. Monod: Bibliographie de l'histoire de France
(Paris 1888) etc.
Pour l’histoire de Pologne, le besoin d’une bibliographie se
faisait d'autant plus sentir que, non seulement les travaux histori-
ques, mais encore une quantité de sources fort importantes avai-
ent été dispersés dans diverses publications périodiques. Pendant
longtemps de simples particuliers, soucieux de conserver les souve-
nirs du passé national, (Niemcewiez, Raczyñski, Dzialynski, Za-
moyski, Krasinski, ete.) avaient édité les ouvrages historiques,
avant que l’Académie des scænces de Cracovie ne commençât
à réunir, à l'instar des grandes collections étrangères, les sources
et documents du moyen-âge et des temps modernes. Mais cette bi-
bliographie ne pouvait être entreprise autrefois. Il fallait lui trouver
une base dans la bibliographie générale polonaise contenant
les écrits nombreux de la littérature nationale, du XVI-e siècle
à nos jours; il fallait avoir un catalogue de toutes les publi-
cations contemporaines, scientifiquement fait. Ces conditions
de succès nous ont été données naguère par les deux remar-
quables bibliographes polonais M. M. Charles Estreicher, di-
recteur de la Bibliothèque Jagellonne et Ladislas Wistocki,
conservateur au même établissement, Le premier publie une
oeuvre colossale, comptant jusqu'ici onze volumes: „La Biblio-
graphie polonaise, de l’époque la plus reculée à nos jours“; le
second fait paraître, depuis 1878, un bulletin bibliographique
fort exact. Ces deux ouvrages ont permis d’entreprendre une
bibliographie systématique de notre histoire. L’auteur a pu s’ai-
der eneore des tables des matières contenues dans les „Pu-
blications de l’Académie des sciences“, de celles des revues telles
que: „Biblioteka Warszawska“, „Klosy“, ,Tygodnik illustro-
wany“, „Przeglad Polski“, , Przeglad Powszechny“ ete. -— ou de
celles des anciennes publications de Wilna, reproduites dans les
Nouvelles bibliographiques“ éditées par Paprocki, à Varsovie.
Cependant, malgré ces données facilitant la tâche à accom-
plir, il restait à examiner une foule de périodiques littéraires,
scientifiques et politiques qui ont souvent publié en , feuilleton“
des travaux importants, et même des sources qu’on ne saurait
204 RÉSUMÉS
passer sous silence. De plus, on devait encore utiliser pour
la „Bibliographie polonaise“, les grands ouvrages bibliographi-
ques des peuples avec lesquels la Pologne a eu des relations
séculaires.
L'auteur s’est adonn& à ce travail, en collaboration avec
M. Henri Sawezynski et les membres du cercle historique des
étudiants de l’Université de Léopol, et le fruit de leurs re-
cherches a été la réunion d’un immense matériel bibliographi-
que: plus de 120,000 titres d'ouvrages, de traités et d’artieles.
Comme système de disposftion de son ouvrage, l’auteur
a choisi, pour les parties les plus importantes du moins, le
système chronologique; les bibliographies de Winkelmann, de
Dahlmann et de Monod ont demontré qu'il est le plus com-
mode et le plus pratique. Cependant, contrairement à ces bi-
bliographes, il a divisé l’ensemble des matériaux en deux gran-
des classes: 1%. Les Sources 20 Les Travaux his
toriques. Cette classification lui a été imposée par l’énor-
mité du matériel qu'il avait à cataloguer. Il fallait faire des
sections, des subdivisions, pour permettre au lecteur de s’orien-
ter plus facilement dans la multitude des détails, et de trouver
rapidement le renseignement cherché. La première partie de
la „Bibliographie de l’histoire de Pologne“ qui vient de pa-
raître, contient done seulement „Les Sources“. Elle est
précédée de , Notions préliminaires“, c’est à dire d'indications
sur les Archives et bibliothèques et les Sciences auxiliaires
(p. 1—27). Les Archives et Bibliothèques se divisent en:
Archives et bibliothèques se trouvant dans l’ancien territoire
de la République de Pologne (générales, provinciales, collections
de familles, de localités, citées alphabétiquement) et en Archi-
ves et bibliothèques étrangères se rapportant aux questions po-
lonaises. Pour ces dernières, on a observé aussi l’ordre alpha-
bétique des villes, par exemple: Berlin, Budapest, Charköw,
Dresde, la Hollande, Leipzig, Odessa, Paris, Pétersbourg,
Rome etc. (Nr. 1—144).
Les sciences auxiliaires comprennent: La
Chronologie, la Diplomatique, la Sigillogra-
RÉSITMÉS 295
phie, le Blason, la Généalogie, la Numismati-
que et lEpigraphie. En tête du chapitre concernant ces
sciences, on a placé les ouvrages généraux de la littérature
scientifique universelle, parce qu'ils sont indispensables à l’étude
de ces sciences; on a aussi indiqué les ouvrages plus anciens ou
plus récents, mais seulement les plus remarquables. Les sub-
divisions des sciences auxiliaires comprennent, soit les subdi-
visions d’une science donnée, soit des matériaux qui, en une
branche déterminée, exigeaient des classifications particulières.
Dans la Diplomatique, par exemple, après avoir énu-
méré les traités généraux, on a établi des chapitres spéciaux,
comprenant les renseignements sur l’écriture, la critique
desdocuments, lesıfaux, la langue, la pu bli-
cation des documents, la composition des re-
gistres, le personnel et l’organisation des
chancelleries Dans le Blason, après les ouvrages
généraux, on a cité les armoriaux polonais également généraux,
puis les armoriaux des provinces et des cités dans l’ordre chro-
nologique. Mais comme, dans la littérature polonaise, il existe
une grande quantité d’études sur les origines de la noblesse,
on a consacré une rubrique particulière à ces études, avant la
section des armoriaux. Dans la Numismatique, on
a rangé dans l’ordre alphabétique les principales fouilles de
monnaies, et, dans l’ordre chronologique, les traités concernant
la frappe et les hôtels des monnaies. Les notes bibliographi-
ques sur la numismatique ont été controlées par le manuel de
Bibliographie numismatique d’Antoine Ryszard. De même en
ce qui concerne les médailles. Le chapitre concernant l'Epi-
graphie ne contient que les choses les plus importantes,
c'est-à-dire les ouvrages exclusivement consacrés aux inscrip-
tions, car, dans la section traitant de l'Archéologie, on
trouve aux articles sur les Personnes et les Localités
tout ce qui touche aux monuments, statues, tombeaux, églises, ete.
Les sciences auxiliaires vont jusqu’au No. 634 et fournissent
environ 3000 titres.
296 RÉSUMÉS
Après ces diverses sections, commence la grande elasse
générale: Sources. Elle occupe tout le reste de la premiere
partie de l’ouvrage, de la page 31 à la page 527, du No 635
au No 9946; soit environ 60000 titres, imprimés sur deux
colonnes.
Les Sources se divisent en deux catégories: 10 Les Do-
euments, actes, discours, rapports, lettres, feuilles volantes, ete.;
20 Les Chroniques, annales, biographies, mémoires, écrits
politiques, ete. En principe, on devait introduire une troisième
division qui eût groupé séparément les brochures, manifestes,
poëmes, panégyriques, dédicaces, en un mot toutes les manifes-
tations de l'opinion publique. Mais la dimension de l’ouvrage
s’en fût trop considérablement accrue, et on a dû rejeter cette
troisième partie. Il était cependant difficile d’omettre toutes
les pièces qu’on devait y ranger. Aussi a-t-on fait un choix
des plus importantes, c’est-à-dire se rattachant à des évène-
ments historiques d’une haute signification politique ou à des
personnages de marque, et les a-t-on classées dans la pre-
mière ou dans la seconde division: dans la première, si elles
se rapportaient à des actes catalogués chronologiquement, dans
la seconde, si elles embrassaient une période de temps plus
longue et se liaient au nom de leur auteur.
La premiere division, Documents, s'ouvre par les
Collections ou Recueils de documents, dest
à-dire les Corps de pièces diplomatiques et les Recueils d'actes.
L'auteur a adopté, pour leur classification, la division employée
par l’Académie des sciences de Cracovie, dans ses publications:
Documents du moyen-âge (Monumenta medii aevi), Pièces mo-
dernes, à partir du 16° siècle (Acta historica). Après les deux
chapitres contenant les collections générales avant rapport
à l’histoire de Pologne, la Bibliographie eite les collections des
peuples voisins. Les Recueils de documents du moyen-âge
sont présentés dans l’ordre suivant: 1°. Recueils concer-
nant toute la Pologne et ses provinces: Lithuanie, Grande
et Petite Pologne, Silésie, Prusse Royale, Poméranie, Li-
vonie, Zips; 20 Recueils se rapportant à certaines localités
RÉSUMÉS 297
mentionnées alphabétiquement; 3° Recueils sur les pays limi-
trophes: Bohème, Allemagne, Transylvanie, Valachie, Hongrie ;
et enfin les documents sur l’histoire de la papauté (N° 425—
915). Cette dernière section a été dressée d’après les biblio-
graphies spéciales historiques, ou bien d’après le Wegweiser
d’ Oesterley. Les ouvrages russes sont l’objet d’un groupe spé-
cial, parce qu'ils sont publiés suivant un programme qu'il n’a
pas été permis de faire cadrer avec le nôtre, et qu’ils forment
un tout complet. Ils occupent, dans notre bibliographie, quatre
chapitres: 1° Ouvrages généraux; 2° Actes concernant la Li-
thuanie (3amazsaa Poceis); 3° ceux qui ont trait à la Ruthénie,
à l'Ukraine (O:zxHo-sanaxxas Poceia); 4° enfin ceux qui se
rapportent aux gouvernements et aux localités. L'auteur a dressé
cette liste assez minutieuse, à l’aide du catalogue systématique
de la librairie Basunow, par Miejow, de lhistoire de Russie
par Bestujew Rioumine, du catalogue de la bibliothèque de
Wilna, et enfin de divers catalogues de librairies. Le travail
de M. Antoine J., publié dans les Comptes-rendus de la Classe
d'histoire et de philosophie de l'Académie de Cracovie sous le
titre: „La Pologne dans la littérature russe 1700-1862"
(Polonica etc.) lui a été aussi d’un grand secours. Les titres
des ouvrages sont imprimés en caractères romains. Après avoir
cité un recueil contenant un grand nombre de volumes, on
donne un rapide sommaire du dit recueil, par exemple: N° 940,
Ü6opHuURB pycckaro UMI. oÖMecTBa etc.
L’auteur a ajouté à ces documents du moyen-âge, et dans
un chapitre a part, les Recueils de lois et monuments
juridiques contenant, les recueils generaux, nationaux,
comme les „Volumia legum“, le Corps du droit germanique, le
Corps du droi canon (droit général, statuts provinciaux, etc.)
enfin les documents et registres universitaires. Dans ce réper-
toire, l’auteur n’a pas seulement classé les recueils contenant
les textes eux-mêmes des lois et règlements officiels, mais encore
les travaux méthodiques auxquels ils ont donné lieu, en tant
que ces travaux contiennent de nouveaux matériaux, ou
qu'ils peuvent faciliter l’orientation dans les recherches, Les
298 RESUMES
historiens trouveront, de nombreux compléments à cette sub-
division des Sources, dans le second volume de l’ouvrage, aux
articles citant les travaux sur les affaires intérieures du pays,
aux titres: Religions, Droit.
Les Recueils d’Actes se divisent exactement comme
les recueils de documents du moyen-âge, en polonais et étran-
gers; les Recueils polonais se subdivisent en généraux et en
particuliers à certaines époques. Dans le catalogue des Recueils
généraux cités d'après les dates de leur publication, on a donné
le sommaire de chaque volume, (par exemple: Biblioteka
Myszkowskich, Zrédlta dziejowe, Scriptores rerum polonicarum, du
N° 1383 au N° 1389) Les recueils concernant certaines époques
(les plus importants et les plus considérables sont les seuls
mentionnés) se présentent dans l’ordre chronologique, ce’est-à-
dire aux dates des époques auxquelles ils se rapportent, à partir
du 16° siècle jusqu’en 1815. La classification des Recueils
et Collections des grandes puissances étrangères: l’Angleterre,
la France, l'Espagne, la Hollande, l'Allemagne, la Suède, le
Danemarck, l'Italie, a nécessité les plus grands efforts, car aucune
bibliographie n’en fournit de semblable, Il a done fallu s'appuyer
sur des livres spéciaux, et compléter les indications rassemblées
par les Bibliographischer Anzeiger de Petzold, et les Jahres-
berichte de Jastrow.
Apres ces grands recueils, viennent les Documents
dans l’ordre chronologique. Au commencement de cha-
que siècle, et à la date de l'avènement d’un nouveau roi, l’auteur
a d’abord mis des renvois aux recueils généraux, puis il a énu-
méré les recucils spéciaux sur un siècle ou un règne quelconque,
enfin les recueils sur l’histoire de l'Empire et du Saint-Siege
au moyen-äge, et ceux qui ont trait aux grandes puissances,
dans les temps modernes. Cependant les documents imprimés
à part, ou dans des périodiques, se trouvent à leurs dates res-
pectives. L'auteur s’est même permis, dans cet arrangement,
d’outre-passer çà et là, le principe qu'il s'était posé de ne
signaler que ce qui, au point de vue bibliographique, établit
une position spéciale; il a, par exemple, cité à leur date des
RÉSUMÉS 299
documents tirés de l'Histoire de Diugosz, du Blason de Pa-
procki, des additions qu'a faites Malinowski à l'histoire de
Wapowski, des actes publiés par Szujski dans la Collection
„Seriptores rerum polonicarum,“ Tome I, ete. La liste de tous
les livres et journaux mis à profit de cette manière fournira une
sorte de préface à l'oeuvre entière. Les documents ont été placés
à leur date, ainsi qu'il suit: d’abord tout ce qui touche à la
législation (constitutions des diètes, lettres royaux, etc.) puis
ce qui a rapport aux constitutions ecclésiastiques, à la politique
extérieure, aux affaires de l'Etat, les lettres privées, et ainsi de
suite. Les discours, excepté toutefois les oraisons funèbres citées
‘ simultanément avec les biographies,
à la rubrique , Chroniques!
sont aussi placés à la date qui leur convient.
Les Documents constituent la plus riche division de la
‘premiere partie; ils s’y étendent en effet jusqu'à la page 345,
au numéro 5799.
Dans la section des Chroniques, l’ordre est le même
que pour les documents: d’abord les Recueils où Collections,
divisés en recueils du moyen-âge et recueils des temps moder-
nes; puis l’ordre chronologique. Sous la rubrique , Chroniques“
on a rangé, comme on l’a dit plus haut, les annales, biographies,
mémoires, écrits politiques de valeur remarquable (comme
„Naprawa Rzeczypospolitej* de Modrzewski, les oeuvres de
Starowolski, ete.) les journaux, relations particulières d’&vene-
ments, de voyages, descriptions de lieux, rapports non offi-
eielg, eie.
Immédiatement après les Recueils généraux, on a placé
les Recueils de Chroniques polonaises, c’est-à-dire concernant
toute la Pologne ou une de ses provinces: Silésie, Prusse Royale,
Ruthénie ete.; puis viennent les chroniques des pays voisins et
celles des pays plus éloignés. En énumérant ces Recueils, on
a eu soin d’en donner une table des matières détaillée pour
chaque volume; par exeinple: Monumenta Poloniae, IIomoe
Coéparie, SS. rr. prussicarum ete.... Au N° 6021, l’auteur
cite la liste des mémoires français publiés dans la grande
Collection (1783—1807), dans celles de Petitot, Michaud et
300 RÉSUMÉS
Poujoulat, et indique dans quels volumes se trouvent tels ou
tels Mémoires.
La classification chronologique commence par Hérodote:
elle se divise en siècles et prend pour base l’époque où vivait
l'écrivain de la Chronique. Cette disposition ne pouvait cepen-
dant être strictement observée. Fort souvent la période de temps
qu’embrasse l'oeuvre, ou l’année même de la publication de cette
oeuvre, sont des moments historiques plus importants que l’année
de la mort du chroniqueur. Il est en effet arrivé assez fréquem-
ment que la chronique a été publiée longtemps avant la mort
de son auteur, et, dès les moment où elle a été connue, a joué
un rôle dans la littérature historique. Il n’était done pas possible
de la mentionner à une date postérieure à celle où elle avait
été écrite: le tableau du développement de l’historiographie
en eût souffert. On a donc dû placer à la date où ils ont été
publiés, les récits d'évènements particuliers, les monographies
historiques locales, les relations de voyages, les descriptions de
pays. Les biographies, les portraits de grands hommes sont
cités à l’année où ces grands hommes sont morts, et non à celle
de la mort de leurs auteurs, inconnus d’ailleurs pour la plupart.
Cependant, pour éviter toute confusion à ce sujet, on a mis des
renvois à l’année de la mort des écrivains célèbres, et, récei-
proquement, des renvois aux années ou aux époques dont ils
ont parlé. Les commentaires et écrits explicatifs sont cités après
les ouvrages qui les ont inspirés. Ils sont différentiés des titres
des chroniques par leur place en retraite de la marge. C’est
ainsi qu'après les recueils généraux se trouvent des ouvrages
traitant de l’historiographie universelle; après les recueils polo-
nais, des études sur les historiens polonais ete. Nous n’avons
pas besoin d’ajouter que, dans cette section, l’auteur a mainte
fois mis à contribution Engelmann, Bibliotheca classica,
Potthast, Bibliotheca medii aevi, Zeissberg, Polnische
Geschichtschreibung et quelques autres travaux. Il ne s’en est
pas tenu aux chroniques polonaises proprement dites, mais il
s’est efforcé d’embrasser les oeuvres de tous les chroniqueurs
RÉSUMÉS 301
des nations voisines qui, sous un rapport quelconque, peuvent
avoir de l’utilité pour l’histoire de Pologne.
La deuxième partie de la „Bibliographie de l’histoire de
Pologne“ qui sera publiée en 1892, contiendra les ,Tr a va u x
historiques“ et se divisera en quatre sections: 1° Histoire
intérieure (Géographie, Religions, Droit, Culture), 2° Histoire
politique, 30 Personnages historiques, 4°. Localités. Dans toutes
ces sections on mettra des renvois aux sources, c’est-à-dire
à la première partie. En outre dans les sections cencernant
l’histoire intérieure, les personnages et les localités, on trouvera
des additions documentaires, omises dans la première partie,
comme ne pouvant être rangées dans la série générale chro-
nologique ayant trait, avant tout, à la politique générale, Sous
la rubrique: Religions, on a aussi signalé tous les écrits
polémiques de la Réforme, les particularités distinguant chaque
secte, etc.
On donnera, à la fin, un index des auteurs. M. Sawezyn-
ski s’en occupe en ce moment.
Comme dernier éclaircissement, nous ajoutons que l’épo-
que où se termine notre bibliographie est l’année 1815. Il est
cependant difficile de préciser la date extrême qu’atteignent les
matériaux réunis. L'auteur n'a pas hésité, marchant sur les
traces de M. Estreicher, d’intercaler dans son travail, déjà sous
presse, les titres des ouvrages nouveaux qui se rapportaient
à cette première partie. En somme, il ne clora définitivement
la porte à de nouveaux matériaux qu'après la publication
complète de louvrage. Un supplément, distribué comme la
bibliographie, sera placé à la fin du second volume. Il aura
pour but de réparer les omissions, et de mentionner les nouveautés
parues jusqu'à une date rigoureusemeut fixée.
La préface en polonais et en français, insérée en tête de
la Bibliographie, fournit les explications que nous ne donnons
pas ici.
302 RÉSUMÉS
61. — F. Pırkosisskı. Uwagi nad ustawodawstwem wislicko-piotrkowskiem
krola Kazimierza Wielkiego. (Ueber die Gesetzgebung des Königs
Kasimir des Grossen).
Der im J. 1828 durch zwei Abhandlungen Lelewels an-
geregte wissenschaftliche Streit über die sogenannte Wislicer
Gesetzgebung Kasimirs des Grossen, an dem sich die zwei
bedeutendsten polnischen Juristen, Helcel und Hube, in hervor-
ragendster Weise betheiligt haben, erlitt durch ihren Tod
eine Unterbrechung, ohne eine endgiltige und befriedigende
Lösung dieser Frage herbeigeführt zu haben.
Diesen Streit wieder aufzunehmen und ihn zu einem er-
wünschten Resultate zu führen, bezweckt die Abhandlung des
Verfassers. Sie gliedert sich in fünf Abschnitte, an die sich
zwei Anhangscapitel anreihen.
Der erste Abschnitt enthält eine Darlegung der abweichen-
den Ansichten Helcels und Hubes über die sogenannte Wislicer
Gesetzgebung Kasimirs d. Gr.
Nach Helcels Ansicht ist die im Statut Zaski als das Wi-
slicer Statut Kasiwirs d. Gr. veröffentlichte und darnach in den
Volumina legum wiederholte Sammlung von 151 Artikeln kei-
neswegs als ein einheitliches in Wislica im Jahre 1347 beschlos-
senes Statut zu betrachten; sie besteht vielmehr aus vier be-
sonderen, später in eine Sammlung vereinigten Statuten. Davon
sind drei provincionelle, nämlich zwei kleinpolnisch, eines gross-
polnisch und eins allgemeinpolnisch, und zwar das erste klein-
polnische im J. 1347 in Wisliea beschlossene Statut (69 Art.),
das grosspolnische in Piotrköw, wahrscheinlich gleichzeitig (30
Art.), ein zweites (oder der Reihenfolge nach drittes) kleinpol-
nisches Statut in Wislica im J. 1356 (25 Art.) und das allge-
meinpolnische ebenfalls in Wislica im J. 1368 beschlossene
Statut (35 Art.).
Hube dagegen ist der Ansicht, dass überhaupt nur zwei
legislatorische Versammlungen in Wislica und in Piotrköw im
J. 1347 stattgefunden hahen, auf denen zwei Statute und zwar
ein kleinpolnisches ( 59 Art.) und ein grosspolnisches (46 Art.)
RÉSUMÉS 303
zu Stande gekommen sind. Erst später habe man an das Statut
von Wislica aus Gerichtsurtheilen hervorgegangene Präiudicate
(25 Art.) und ausserdem an beide einzelne Extravaganten (25
Art. u. 4 Art.) angeschlossen als einzeln bei Entscheidung von
wichtigeren Fällen an verschiedenen Tagen beschlossene Sonder-
verfassungen. Hiebei erhebt Hube gegen Helcel den Vorwuf,
dass er unter der Bezeichnung colloquium generale irrthümlicher-
weise einen grossen legislatorischen Landtag verstehe, wogegen
diese Worte nur die gewöhnlichen dreimal im Jahre abgebal-
tenen grossen Gerichtstage bedeuten.
Im zweiten Abschnitte untersucht der Verf. die Frage
nach den Daten der einzelnen Statute und gelangt zu dem
Ergebnis, dass das von allen Gelehrten angenommene Datum
des ersten Wislicer Statuts, nämlich das Jahr 1347 dominica letare
‚nicht richtig sei. Keine Hs. enthält das Datum dieses Statuts,
erst bei Diugosz findet sich das obige Datum zuerst angeführt.
Nun hatte Diugosz keine besseren Materialien als diejenigen,
die sich an uns erhalten haben, nämlich zeitgenössische Hss. der
Statute, die keine Daten enthalten und lediglich eine Samm-
lung der in Wislica und in Piotrköw beschlossenen Gresetzes-
bestimmungeu wiedergeben. Beim Lesen dieser Sammlung fand
Diugosz in einem Artikel eine Notiz von einem grossen in
Wislica abgehaltenen Landtage, an dem die S’atute beschlossen
wurden, und in einem andern die Erwähnung des Jahres 1347
dominica letare; durch eine Verknüpfung der beiden Notizen
bildete er das Datum der Entstehung des Statuts von Wislica.
Da nun die erstere Notiz in einem kleinpolnischen, die andere
dagegen in einem grosspolnischen Artikel enthalten ist, stehen
dieselben in keinerlei Zusammenbange mit einander, und das
Datum 1347 dominica letare bezieht sich nicht auf das Statut
von Wisiica, sondern auf den in Piotrköw abgehaltenen gross-
polnischen Landtag, wogegen das Datum des ersten Statuts
von Wislica ubekannt ist.
Von der Behauptung Hubes über die Bedeutung der Be-
zeichnung colloquium generale der Colloquien ausgehend unter-
sucht Verf. die Frage, was eigentlich unter den Ausdrücken:
304 RÉSUMÉS
colloquium, colloquium generale zu verstehen sei, was für eine
Institution dieselben eigentlich bedeuten.
Bei der Untersuchung dieser Frage im dritten Absehnitte
gelangt Verf. zu dem Ergebnis, dass diese Institution in dem
Zeitraume seit ihrer Enstehung bis zum Tode Kasimirs d. Gr.,
d. i. bis zum J. 1370, drei verschiedene Entwicklungsphasen
darstellt. In der ersten Epoche (XII. u. XIll. Jh.) sind die
Colloquien Versammlungen der polnischen Theilfürsten, die zum
Zwecke einer Verständigung über wichtige Angelegenheiten
unternommen wurden.
In der zweiten Epoche, die die Regierung Wiadyslaw
Lokieteks und Kasimirs d. Gr. bis zum Jahre 1361 umfasst,
haben die Colloquien vorwiegend den Charakter von grossen
legislatorischen Tagen
In der dritten Epoche endlich 1362—1370 sind sie nichts
weiter als Gerichtstage, die hauptsächlich über Erbschaftsan-
gelegenheiten zu entscheiden haben, und finden dreimal im
Jahre ohne Anwesenheit des Königs statt.
Die Colloquien haben unzweifelhaft in den testamentarischen
Verfügungen Boleslaus des Krzywousty (Schiefmaul) ihren Ur-
sprung. Die Begründung des Seniorats und der Umstand, dass
die Theilfürsten der grossherzoglichen Macht des Seniors von
Krakau unterworfen waren, zwang die Theilfürsten, sich in
allen wichtigeren Fragen an den Senior mit der Bitte um
Genehmigung oder Bestätigung zuwenden. Das führte zu den
Zusammenkünften. Es tragen denn auch die Colloquien des
XII. Jh. und der ersten Jahre des XIII. Jh. bis zum Tode
Leszeks des Weissen diesen, wenn man so sagen darf, gross-
herzoglichen Charakter an sich. Die letzte derartige Zusammen-
kunft war die von Gasawa im J. 1227. Mit Leszeks des Weissen
Tode erlischt das Seniorat endgiltig. Trotzdem finden noch bis
Ende des XIII. Jh. Zusammenkünfte der Theilfürsten anlässlich
wichtigerer Angelegenheiten statt. Ebenso gewinnen die mit
den Kirehenfürsten, mit dem Erzbischof und den Bischöfen
abgehaltenen Colloquien, den Charakter von solchen Zusammen-
künften.
RÉSUMÉS 305
Die Vereinigung von mehreren hervorragenden Theil-
fürstenthümern unter dem Scepter Wiadystaw Lokieteks setzt
den herzoglichen Zusammenküntten der vorhergehenden Epoche
ein Ende. Die mächtigen Könige Wiadystaw Æ£okietek und
. Kasimir der Grosse hatten es nicht nöthig, mit den kleinen
'
Fürsten der übrigen Landestheile zu rechnen. Die Collöquien
nehmen daher einen ganz anderen Charakter an und werden zu
einer Art von Landtagen, die unter des Monarchen Vorsitz
und unter Betheiligung seitens der höchsten Würdenträger
stattfinden. Gegenstand der Verhandlungen sind die wichtigsten
Angelegenheiten des Staates und legislatorische Arbeiten.
Solche Tage finden jedoch ungewöhnlich selten statt;
während der Regierungszeit Lokieteks sind kaum vier, der
von Wislica v. J. 1311, der von Sulejöw v. J. 1318, der von
Cheeiny v. J. 1330 und ein zweiter von Wislica v. J. 1332
zu verzeichnen; in die ersten 28 Jahre der Regierungszeit
Kasimirs der Grossen fallen ihrer nur sechs: der von Pyzdry
(Peisern) vom J. 1346, die von Piotrköw und Wislica v. J.
1347, der von Sulejéw vom J. 1350, ein zweiter von Wislica
vom J. 1356 und wahrschemlich ein Krakauer vom J. 1361.
Auf diesen grossen Tagen sind die Statute Kasimirs des Grossen
zu Stande gekommen. Die dritte Periode der Colloquien, be-
sonders in Kleinpolen, beginnt im J. 1362. Ein Artikel des
Statuts Kasimirs des Grossen bestimmt, dass Erbschaftsange-
legenheiten am königlichen Hofe entschieden werden sollen.
Befindet sich der König ausscıhalb des Landes, so fällt die
Entscheidung dem territorialen Gerichte zu, welchem 6 und
zum mindesten 4 Würdenträger als Beisitzer beigegeben werden.
So entstanden die grossen Gerichtstage, die in Kleinpolen zuerst
im J. 1362 erscheinen. Sie finden gewöhnlich dreimal im Jahre
statt.
Aus dem Umstande, dass die Statute nur auf den grossen
in Anwesenheit des Monarchen stattfindenden Tagen beschlossen
werden konnten (und solche gab es während der Regierungs-
zeit Kasimirs des Grossen nur 6, von denen noch zwei, nämlich
der von Pyzdry (Peisern), der nur als ein Vorbereitungstag
Bulletin IX 2
306 RÉSUMÉS
zum Piotrkower Landtag zu betrachten ist, und der von Sule-
jéw, der für die Provinzen Sieradz und Æeczyea bestimmt
war, nicht in Betracht kommen, so dass auf diese Weise für
Gross- und Kleinpolen nur vier Tage übrigbleiben), schliesst
der Verf. dass Helcels Annahine von vier Statuten zutreffender
sei; für die Beschliessung von mehr als zwanzig Extravagan-
ten (nach Hubes Hypothese) würde es an der erforderlichen
Zahl von Tagen fehlen.
Im vierten Capitel untersucht Verf. die Frage nach der
chronologischen Reihenfolge der einzelnen Statute, wobei er
nachweist, dass für die von Hube angenommene Reihenfolge der
Artikel mehr Gründe sprechen als tür die Hypothese Helcels.
Als Ausgangspunkt dient ihm die Vergleichung der Hs.
Oss. I. vom J. 1400 mit der Hs. B. IV. die, wennzwar erst
aus der zweiten Hälfte des XV. Jh. herrührend, doch aller
Wahrscheinlichkeit nach eine getreue Copie einer noch zu Zeiten
Kasimirs d. Gr. entstandenen Hs. ist. Die Hs. Oss. I. enthält
die vollständigste Sammlung der kleinpolnischen Artikel, die
den ersten 113 und dem 166. Artikel der Helcelschen Samm-
lung entspricht; die Hs. B. IV. enthält dagegen nur 58 Ar-
tikel, es fehlen auch darin alle Präjudicate sowie diejenigen
Artikel, die Helcel mit den Präjudicaten auf das erste Wislicer
Statut v. J. 1347 bezieht.
Entgegen der Ansicht Helcels, der in der Hs. B. IV.
erst das dritte und vierte Statut erkennen will, spricht sich
der Verf. mit Hube dahin aus, dass diese Hs. gerade die am
frühesten entstandenen Artikel enthalte, die er den drei ersten
kleinpolnischen legislatorischen Tagen zuschreibt, dem Wislicer
Tage v. J. 1347, dem zweiten Wislicer Tage v. J. 1356, und
dem Krakauer Tage v. J 1361, und das umsomehr, da diese
Artikel vorwiegend der Beseitigung verschiedener Missbräuche
gelten, was doch, als etwas sehr Wichtiges und Dringendes,
eher in den Anfang als in das Ende der legislatorischen Thätig-
keit des Königs zu setzen ist.
Der Verf. weist aus dem Zustande der ältesten polnischen
Crerichtsbücher nach, dass dieselben keineswegs schon im J.
RÉSUMÉS 307
1347 irgend ein Material zu Präiudieaten bieten konnten und
dass daher angenommen werden muss, dass das Sammeln von
Präiudicaten den erst im J. 1862 enstandenen grossen Gerichts-
tagen zuzuschreiben sei, deren Entscheidungen keiner weiteren
Appellation, selbst nicht an den königlichen Hof, unterlagen,
dass somit noch gegen das Ende der Regierung Kasimirs d.
Gr. ein legislatorischer Tag stattgefunden haben müsse, an
dem die gesammelten Präiudicate sowie die übrigen in der
Hs. B. IV. nicht enthaltenen, dagegen in die Sammlung der
Hs. Oss. I. aufgenommenen Artikel beschlossen worden sind.
Der Verf. setzt diesen legislatorischen Tag in das Jahr. 1368.
Im fünften Capitel untersucht der Verf. das Verhältnis
der Thätigkeit des Landtags von Warta zu der Gesetzgebung
von Wislica und Piotrköw des Königs Kasimirs des Grossen.
Nach der übereinstimmenden Ansicht der polnischen Ge-
lehrten soll sich dieser Landtag mit dem Texte der Gesetzgebung
von Wislica und Piotrköw befasst, einzelne Artikel geändert,
eine Sammlung angelegt haben u. s. w.
Der Verfasser weist die Grundlosigkeit dieser Ansicht
nach. Wennzwar nämlich das Statut von Warta in der über-
wiegenden Zahl seiner Artikel mit der Gesetzgebung von Wi-
slica und Piotrköw aufs innigste zusammenhängt, da es einzelne
Artikel dieser Gesetzgebung ändert, andere unter ausdrücklicher
Anführung bestätigt oder ergänzt, so hat es doch den Text der
Gesetzgebung von Wislica und Piotrköw bis zu diesem Grade
unberührt gelassen, dass es in denselben nicht einmal diese
Abänderungen einführt, die auf dem Landtage beschlossen
worden sind.
Die Hss. der Gesetzgebung von Wislica und Piotrköw,
die aus den dem Landtage von Warta zunächstfolgenden
Jahren herrühren, enthalten denselben ungeänderten Text der
Artikel, wie er in der Hs. Oss. I. aus dem J. 1400 enthalten
st. Ebenso hat sich der Landtag von Warta mit der Anlegung
einer Sammlung der in Wislica und Piotrköw beschlossenen
Artikel nicht befasst.
2*
308 RÉSUMÉS
Das Streben nach Anlegung von Sammlungen tritt schon
zur Zeit des Königs Kasimirs d. Gr. zu Tage. Erscheinen doch
schon die Hss. B. IV. u. Oss. I. als Sammlungen. Wenn übrigens
der Landtag von Warta wirklich eine Sammlung angelegt haben
würde, so würde sich diese wegen ihres offiziellen Charakters
in allen späteren Hess. erhalten haben, indessen stellt fast jede
folgende Hs. eine abweichende Sammlung dar, was jedenfalls
beweist, dass diese Sammlungen eine rein private Compilatoren-
arbeit seien. Einer von diesen Compilatoren, und zwar der
Compilator des Hs. Oss. IT, die aus dem J. 1434 herrührt
und daher kaum 11 Jahre nach dem Statut von Warta ent-
standen ist, stellt eine solche Sammlung dar, in welche auch
die Artikel des Statuts von Warta aufgenommen worden sind.
Übrigens, wenn sich der Landtag von Warta wenn auch
nur einigermassen mit dem Texte der Gesetzgebung von Wislica
und Piotrköw befasst haben würde, so würde jedenfalls ein dies-
bezügliches königliches Privilegium erlassen worden sein, da
dies dazumal die einzige Form von Verlautbarung neuer oder
Abänderung bestehender Gesetze war; ein solehes Privilegium
existiert nun gar nicht,
Im sechsten und siebenten Capitel fügt der Verf. ergän-
zend hinzu: eine Aufzählung der sämmtlichen Colloquien aus
dem XII, XIII u. XIV Jh. bis zam J. 1370 unter Anfüh-
rung der an denselben theilnehmenden Fürsten und Würden-
träger, sowie der Urkunden, die sich aus jedem Colloquium
erhalten haben, und schliesslich das Schema einer vollständigen
Sammlung von kleinpolnischen Artikeln, die in der Hs. Oss. I.
enthalten ist mit Beziehung der einzelnen Artikel auf die
enzelnen betreffenden legistatorischen Tage.
RÉSUMÉS 309
62. — W. Luroszawskı. Dotychezasowe poglady na logike Platona i zadania
dalszych badan nad tym przedmiotem. (La Logique de Platon —
>
Examen des opinions émises à ce sujet et recherches pour
la solution de cette question).
Dans ce travail, l’auteur analyse les différentes opinions
émises depuis le XV"* siècle jusqu'à nos jours, sur la logique
de Platon, et recherche une méthode qui puisse nous conduire
à une solution plus satisfaisante de ce problème.
Au XV" siècle la polemique entre Plethon et Genna-
dios (1443), continuée par Georges de Trébizonde et
Bessarion (1469), se rapporte surtout à la logique de Platon.
Bessarion allait jusqu'à attribuer à Platon la théorie du syl-
logisme, tandisque Georges de Trebizonde et Gennadios exagé-
raient les mérites d’Aristote.
Au X VI" siècle, le premier essai d'exposition de la logi-
que de Platon se trouve dans l’oeuvre du médecin français
Champer (1537) Mais Champer ne distingue pas suffisamment
ses propres opinions de celles qu'il attribue à Platon, et il lui
prête bien des théories qu'on ne trouve pas dans les oeuvres
du philosophe. Pierre de la Ramée (1543, 1578), en par-
lant de la logique de Platon, fait l'observation qu'il ne suffit
pas de chercher des théories logiques dans quelques dialogues,
car elles sont répandues dans toutes les oeuvres du Maître.
Cependant, il n’entreprit pas de refaire le travail de Champer,
et il se contenta d'affirmer l’importance de Platon dans l’histoire
de la logique. Patrizi (1571, 1593) Buratelli (1573) et
Mazoni (1576) ont également beaucoup estimé Platon, et
ont donné une grande importance à sa logique, sans l’étudier
plus profondément, Zabarella (1588) et Keckermann (1598),
partisans d’Aristote, niaient même l'existence de la logique
de Platon.
Au XVII" siècle, nous rencontrons un nouvel essai de
construction de la doctrine logique de Platon, au moins en partie,
dans l’oeuvre fort peu connue et presque entièrement oubliée
de Morainvillier d’Orgeville (1650), vicaire de l’évêque
310 RÉSUMÉS
de Saint-Malö. Cet auteur, dont le nom n’est pas même men-
tionné dans les dictionnaires biographiques de Didot et de
Michaud, ni dans les bibliographies de Brunet, Graesse, Georgii
et Mailtaire, ni dans les grandes encyclopédies de Brockhaus
et de Meyer, nous a laissé un „Examen Philosophiae Pla-
tonicae,* dans lequel il traite aussi certaines parties de la logi-
que de Platon beaucoup plus méthodiquement que son prédé-
cesseur Champer. Il indique conciencieusement les sources dont
il s’est servi, mais il n’a pas fait un choix critique de ces
sources, et il croit pouvoir puiser la doctrine de Platon tout
aussi bien dans les écrits de Procle et de Plotin que dans ceux
du divin philosophe lui-même.
Vers le même temps, la logique de Platon fut briève-
ment résumée par Stanley (1656, en Angleterre, et Voss
(1658) en Allemagne, tandis que Parker (1666) la soumettait
à une critique plus sévère que juste. Plus tard, Rapin (1678)
chercha aussi à amoindrir les mérites logiques de Platon: il
voyait même dans les oeuvres de ce philosophe le germe du
scepticisme qui s’est developpé ultérieurement dans l’Académie.
Enfin, Thomasius (1688) essaya de faire voir l'importance de
Platon pour la logique, mais Wagner (1691) lui répondit que
Platon ne pouvait être estimé comme logicien.
Au XVIII" siècle, nonobstant les moqueries de Reimann
(1699, 1708, 1709), la logique de Platon fut étudiée beaucoup
plus sérieusement qu'auparavant. Gassendi (1718), quoique
épicurien, en a résumé les principales théories avec une impar-
tialité qui lui fait honneur. En outre Ayrmann (1716), Walch
(1721), Amort (1730), Fabricius (1738), Genovesi (1758),
Darjes (1764), Hollmann (1767), Eberhard (1776), Engels
(1780), Nast (1787), Plessing (1788), Tiedemann (1791—
97), Dammann (1792), Buhle (1793), Fülleborn (1794),
Morgenstern (1797) en ont parl& dans leurs oeuvres plus
ou moins longuement. L'auteur indique les diverses opinions
que ces écrivains ont émises, et s'arrête plus particulièrement
à l'oeuvre de Tennemann (1792) qui contient l'analyse de
la logique de Platon la plus détaillée qui ait été donnée jus-
RÉSUMÉS au!
qu’alors. Tennemann cite les sources beaucoup plus exactement
que ses devanciers, et ne se fie qu’aux textes mömes de Platon,
sans se laisser entraîner par l’autorité des Platonistes plus ré-
cents, qui acceptaient sans critique les témoignages d’Aristote,
de Procle et de Plotin. C’est pourquoi le travail de Tennemann
mérite toute notre estime: ce savant a été aussi le premier
a reconnaître l’importance de la question de l'authenticité et
de la chronologie des dialogues de Platon. Mais il n’a pas pu
appliquer le principe chronologique à l’expose de la philosophie
de Platon, parce qu'il lui était impossible, avec les ressources
bornées dont il disposait, de fixer même approximativement
l'ordre chronologique des dialogues.
Au XIX" siècle, l'intérêt pour la logique de Platon a
augmenté de telle sorte que, pendant les 70 dernières années,
on a plus écrit à ce sujet que durant les quatres siècles précé-
dents. L'auteur examine et critique les travaux ayant rapport
à la logique de Platon, et il analyse les opinions émises là-
dessus pas Herbart (1805), Heigl (1812), Calker (1822),
Bobertag (1824), Lichtenstädt (1826), Van Heusde
(1827, 1842), Lowndes (1827), Bachmann (1828), Troxler
(1829), Schullgen (1829), Wieck (1830), Fr. Hoffmann
(1832), Braut (1832), Ritter (1838), Brüggemann (1838),
Franck (1838), Kiesel (1840, 1857, 1863), Kühn (1843),
Danzel (1845), Doehn (1845), Janet (1848), Günther
(1850), Tissandier (1851), Blakey (1851), Kuno Fischer
(1852), Prantl (1853, 1855), Alberti (1855), Wadding-
ton (1857), Arnold (1858), Michelis (1860), Janet (1860),
Hölzer (1861), Chaignet (1862), Becker (1862), Faber
(1865), Siebeck (1867), Rabus (1868), Schulte (1868),
Fouillée (1869), Steger (1869), Oldenberg (1873), Wolff
(1874), Peipers (1874), Schnippel (1874), Siebeck (1880),
Janet et Séailles (1887), Cesca 1887), Lukas (1888), Stein
(1888), Fouill&e (1888), Mille (1889) et Biach 1890).
Après avoir terminé l'examen critique de la littérature
qui se rapporte à la logique de Platon, l’auteur s'efforce de
profiter des indications fournies par l'expérience de ses devan-
€
312 RÉSUMÉS
eiers, pour bien déterminer l’objet et la méthode de nouveaux
travaux sur cette logique. Patrizi, Morainvillier, Plessing nous
ont prouvé par leur exemple qu'il ne faut pas trop se fier aux
néoplatoniciens. Après avoir lu les travaux de Bessarion,
Champer et Engels, on se gardera bien de les imiter en con-
fondant les théories logiques de Platon avec la logique präti-
quée dans ses écrits. Tennemann, Lichtenstädt et Fouillee
nous ont avertis que, même le premier disciple de Platon,
Aristote, n’interprete pas toujours fidèlement les pensées de
son maître, et que, par conséquent, si l’on veut bien saisir
la pensée de Platon, il ne faut croire qu'au témoignage de
Platon lui-même. Hermann, Michelis et Oldenberg nous ont
prouvé que, pour se rendre compte de l’évolution des théories
de Platon, il faut nécessairement distinguer les différentes épo-
ques de son activité littéraire. Pierre de la Ramée a le premier
insisté sur le caractère logique de pre-que toutes les oeuvres
de Platon, mais jusqu'ici ancun travail sur la logique de ce
philosophe n’a été basé sur l’ensemble des dialogues, et on
a généralement prétendu trouver toute la logique de Platon
dans certaines de ses oeuvres auxquelles on a attribué plus
particulièrement le caractère d'oeuvres logiques. Les travaux
futurs sur la logique de Platon devraient satisfaire aux eon-
ditions suivantes :
1. Se rapporter à toutes les oeuvres de Platon.
2. Distinguer les différentes époques de l’activité litté-
raire du philosophe.
3. Distinguer les théories qu'il a réellement émises ou
qu'on peut logiquement lui attribuer, des théories dont nous
trouvons l'application peut-être inconsciente dans ses oeuvres.
4. Ne pas invoquer les témoignages d’Aristote ni des
néoplatoniciens qui ont souvent interprété faussement la pen-
see de Platon.
Done, un travail nouveau sur la logique de Platon de-
vra d’abord mettre en &vidence le eontenu logique de chaque
dialogue, afin de déterminer les rapports qui existent entre les
différentes oeuvres de Platon et l’ordre chronologique dans le-
RÉSUMÉS 313
quel ces oeuvres ont été écrites. Ce n'est que sur cette étude
préalable de la chronologie, de l'authenticité et de la logique
de chaque dialogue, qu'on pourra baser une théorie générale
du système de logique de Platon.
L’expos& systématique des doctrines logiques de Platon
aura pour but de les faire comprendre aussi clairement que
possible. Pour cela, il faudra les disposer dans leur ordre logi-
que, de manière que chaque théorie obtienne sa place natu-
relle dans le système embrassant toute la science. La forme
du système ne peut être prise dans les ocuvres de Platon,
car il s’agit, non de roproduire le texte de ces oeuvres, mais
d'en représenter l'essence. D'ailleurs cette forme de système
doit nous faciliter la comparaison des théories de Platon avec
les théories modernes, et par conséquent, elle doit avoir un
caractère plus universel que la philosophie de Platon; elle ne
peut être différente pour chaque philosophie qu’on cherche
à comprendre. Apparemment, il y aura dans la forme du système
un élément subjectif dépendant des idées de l’historien, mais
cet élément tend à disparaître à mesure que les historiens
profitent des expériences de leurs devanciers, pour éviter les
erreurs résultant d’un point de vue trop exclusif.
L’objeetivite complète est Tideal dont nous pouvons
approcher sans l’atteindre, et chaque résumé d’une doctrine
philosophique ancienne dépend nécessairement des idées du
siècle où vit l'historien. Cette dépendance n’est pourtant pas
illimitée, et en comparant les travaux sur la logique de Platon,
depuis le XVI"* siècle jusqu’à nos jours, nous voyons un progrès
très sensible de Champer à Morainvillier, de Morainvillier à Ten-
nemann, et de Tennemann à Prantl, quoique chacun de ces
quatre principaux historiens de la logique de Platon ait cherché
à la représenter telle qu’ elle lui apparaissait, sans prétendre
à tirer des écrits de Platon, la forme même du système. Ces
écrits ne nous fournissent aucune indication sur la forme du
système qu’aurait choisi Platon pour exposer ses théories; si
nous voulons donc réunir ces théories en un systéme, nous
sommes forcés d’en prendre la forme dans le développement
2a
314 RÉSUMÉS
ultérieur de la logique, non dans les oeuvres de Platon. La
légitimité de ce procédé a été contestée par Zeller; mais Zel-
ler a choisi lui-même, pour représenter les théories de Platon,
un ordre arbitraire pour lequel il invoque en vain l’autorite de
Platon. Il vaut donc mieux représenter les théories d’un philo-
sophe dans l’ordre qui fait le mieux ressortir les rapports essen-
tiels, et c’est justement l’ordre systématique, formé par l’évolution
de la science. Si nous voulons nier le droit de l'historien à or-
donner systématiquement les théories d'un philosophe, il faudra
borner la tache de l’histoire de la philosophie à résumer les oeu-
vres des philosophes, dans leur ordre chronologique. C’est ce
qu'ont fait beaucoup d'écrivains, surtout parmi les philologues,
mais ce n'est pas le but d’une étude philosophique de l’histoire
de la philosophie.
L'auteur se propose donc, dans des études ultérieures,
d'exposer systématiquement la logique de Platon, après en
avoir étudié d’abord le développement dans chaque dialogue
séparément. L'étude des résultats logiques de chaque dialogue
doit être unie à la discussion de son authenticité et de l’époque
à laquelle il a été écrit.
63 — Srerax Niemexrowsxr: „Über a - Methyl-o - phtalsäure“ /O kwasie
a- metyl- o- ftalowym).
Aus Homophtaleyanid (1). CH;. C HEC ER beschrie-
/ ?
ben von G. Glock (Ber. d. d. ch. Ges. XXI. 2659), wurde vom
Verfasser durch Erhitzen desselben mit Salzsäure (Sp. G. 1:19)
in zugeschmolzenen Röhren, die a-Metyl-o-phtalsäure
erhalten CH, /\/ COOH
|
\/NCOOH
der erste Homologe der längst in der Benzolreihe bekannten
o-Phtalsäure.
RÉSUMÉS 315
Diese neue Verbindung zeigte, nach wiederholter Umkrys-
tallisierung aus Wasser und Xylol, folgende Eigenschaften:
Sie schmilzt bei 152°C, indem sie dabei Wasser verliert und
in Anhydrid übergeht. Sehr leicht in Wasser, Alkohol, Aceton
und Aethylacetat löslich, löst sie sich sehr schwer in Chloro-
form und Benzol, leichter in homologen aromatischen Kohlen-
wasserstoffen. Mit Resorein erhitzt, giebt sie eine gelbe Schmelze,
welche im alkalischen Wasser gelöst, eine intensive gelb-grüne
Fluorescenz zeigt.
Der trockenen Destillation unterworfen, übergeht sie in
CH,\/\7C0
a-Methyl-o-phtalanhydrid: NO
228.00,
welches bei 92°C schmilzt. Es ist in organischen Solventien
leicht löslich. Krystallisiert in Nadeln oder undeutlichen Kry-
ställchen. Zeigt gleichfals als die freie Säure, die schöne Fluo
resceinreaction.
Durch sein ganzes Verhalten zu verschiedenen Agentien
entspricht es durchaus dem Phtalsäureanhydride.
Beim Zusammenschmelzen von zwei Molekülen a-Methyl-
o-pthalsäureanhydrid mit einem Molekül Harnstoff entsteht
CH; N CC)
a-Methylpthalimid: a NH
SAXCO
durch die Reaction:
- AB NE,
BICHE CHILD CO
CO \
CO, + H0 + 2 CH. CH 60 NH:
Aus Alkohol, in welchem es leicht löslich ist, krystalli-
siert es in kurzen Nadeln von 196°C Schmp. Löslich im sie-
denden Wasser, Benzol und alkalischen Laugen, — unlöslich
in Mineralsäuren.
CH,NZN/ CO.NH;
a-Methylphtaldiamid: |
X7 NCO.NH,
316 RÉSUMÉS
entsteht aus dem Vorhergehenden durch die Einwirkung von
starkem Ammoniak, bei gewöhnlicher Temperatur. Es schmilzt
bei 188°C, indem es dabei Ammoniak verliert und sich wieder
in a- Methylpthalimid umwandelt.
p-Tolyl-a-methylphtalimid
CERN CO. en
Be et
Pre) 04 =:
wird durch Zusammenschmelzen und nachherige trockene De-
stillation von p-Toluidin und a- Methylpthalsäure erhalten.
Schm. 1809 C. Sehr leicht in Chloroform, Benzol und Aethyl-
acetat, viel schwieriger in Aceton und siedendem Alkohol
löslich.
a-Methyloxyphtalanil
COHEN Y NE 00 cas
VOR ENT
ASE SE
OH
entsteht beim Zusammenschmelzen von o-Amidophenol und
a- Methylphtalanhydrid. Es krystallisiert aus Alkohol in dün-
nen, sechseckigen, verlängerten Plättchen, welche bei 2059 C
schmelzen. In organischen Lösungsmitteln ist es löslich. In Na-
triumearbonat gelöst unterliegt es der Umwandlung in
a-Methyloxyphtalanilsäure
CH C0 H,00.0H
CO. NE. C, H, OH
welche aus der Auflösung des Natriumsalzes mittelst Salzsäure
ausgeschieden werden kann. Diese neue Verbindung krystalli-
siert in dünnen Nadeln von 200°C Schm. Der Destillation in
kleinen Quantitäten unterworfen, übergeht sie, unter Austritt
von Wasser, in a- Methyloxyphtalanil.
RÉSUMÉS 317
Aus der Zusammenstellung aller dieser a-Methylphtal-
säurederivate mit den entsprechenden Phtalsäurederivaten er-
giebt sich, dass sie, trotzdem sie mehr Kohlenstoft enthalten,
dennoch sämmtlich einen niedrigeren Schmelzpunkt besitzen.
— se —
Naktadem Akademii Umiejetnosei
pod redakcya Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki.
Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem A. M. Kosterkiewieza.
3 Grudnia 1891.
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PUBLICATIONS DE L’ACADEMIE
1873 — 1890
Librairie de la Société anonyme polonaise
._ (Spétka wydawnicza polska)
a Cracovie.
Philologie. — Sciences morales et politiques.
»Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.« /Classe de philologie, Classe
d'histoire et de philosophie. Mémoires), in 4-to, vol. U— VIII (38 planches, vol.
I épuisé). — 30 fl.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.« /Classe de
‚Bhilologie. Séances et travaux), in 8-vo, volumes II—XIV (5 planches vol. I
épuisé). — 33 fl. 50 kr.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /Classe
d'histoire et de philosophie. Séances ei travaux), in 8-vo, vol. IIT— XIII, XV—XXV
(37 pl) — 55 A.
»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp-
tes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), in 4-to, 4 volu-
mes (81 planches, 115 gravures dans le texte). — 20 fl.
»Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis:
sion de linguistigue), in 8-vo, 3 volumes. — 7:50 fl.
»Archiwum do dziejöw literatury i o$wiaty w Polsce.« /Documents
pour servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 16 fl. 50 kr.
Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us-
que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes.
Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie-
wiez. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl.
»Biblioteka pisarzöw polskich.« /Bibliothèque des auteurs polonais du
XVI siècle), in 16-0, 15 livr. — 6 fl. 70 kr.
Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus-
trantia, in 8-vo imp., 11 volumes. — 60 fi.
Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol.
II, Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski. 5 fl. — Vol. IH, IX, X,
Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civi-
tatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5 fl. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis
Cracov. ed. Piekosinski. 10 fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. zo fl.
Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 5 fl.
Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 14 volumes. — 42 fl.
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol.
II, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. III. Stephani
Medeksza commentarii 1654— 1668 ed. Seredynski: 3 fl. — Vol. IV, V, IX, XII, XIII,
Collectanea ex archivo Coll. hist. 15 fl.— Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae
S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 7 fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587
ed. A. Sokolowski. 2 fl.
"Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp.,
42 volumes. — 73 fl.
Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wislocki
1546—1553. 5 fi. — Vol. 1I, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu-
czycki. 10 fl. — Vol. III, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum
exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai
Hosii epistolae 1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 15 fl. — Vol. VI, Acta Regis
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 5 fl. —
Vol. VIII (pars r. et 2.), XII (pars ı), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis
1507-1795 ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae
Dobrinensis ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—ı586 ed. Fol-
kowski. 3 fl. —
Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. III—V, — 41 fl.
»Starodawne prawa polskiego pomniki.« Anciens monuments du droit
polonais) in 4-to, vol. I—X. — 36 fl.
Vol. H, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 6 fl. — Vol. II,
Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. PBobrzyñski. 3 fl.—
Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — Vol. V, Monu-
menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 3 f. — Vol. VI, Decreta
in iudiciis regalibus a. 1507—ı531 ed. Bobrzynski. 3 fl. — Vol. VII, Acta expedition.
bellic. ed. Bobrzynski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 6 fl. — Vol. VIII, An-
tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — Vol. IX.
Acta iudici feodalis superioris in castro Golesz r405— 1546. Acta iudicii criminalis Mu-
szynensis 1647—1765. 3 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec, XV ed. Ula-
nowski. ı fl.
Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 4 fl.
Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.« /7raité de l'ancien.
droit civil en Pologne), in 8-vo, 1874. — 1 fl. 20 kr. Walewski A., »Dzieje
bezkrélewia po skonie Jana IIl.« /Z’interregne après la mort de Sean III
Sobieski), in 8-vo, 1874. — 3 fl. Straszewski M., »Jan Sniadeckie /%. S.,
étude littéraire), in 8-vo, 1874 — 3 fl Wisiocki W., Catalogus codicum
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Cracoviensis, in 8:vo,
Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., »Wykaz zabytköw przed-
historyczuych.« /Monuments préhistoriques), in 4-to, 1877 (6 planches) — 60 kr
Zakrzewski V., »Po ucieczce Henryka.« /Z’interregne après le départ de Hen-
ri de Valois), in 8-vo, 1878. — 3 fl. 75 kr. Zarafski S., »Geograficzne
imiona slowiañskie« /Dictionnaire géographique des pays slaves}, in 8-vo;
1878. — 2 fl. Stronczynski K., »Legenda o sw. Jadwidze.« (Za légende
de S, Hedvige), in 4-to, 1880 (65 planches). — 6 fl. Zebrawski T., »Teofila
o‘sztukach ks. troje.« /7heophili Diversarum artium schedula; traduit en po-
lonais), in 8-vo, 1880. — 1 fl. 20 kr. Morawski K., »Andrzej Patrycy Ni-
decki.« /A. P. N., étude litiéraire), 1-e partie. 1522—1572, in 8-vo, 1884. —
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gue polonaise), in 8-vo, 1885, 2 volumes. — 5 fl. Ossowski G., »Zabytki
przedhistoryezne etc. Monuments préhistoriques de l'ancienne Pologne.« Texte
polonais et français, in 4-t0, 1879 — 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre). —
$ f. Malinowski L., »Modlitwy Waclawa.« /ZLivre d'heures de Venceslas, mo-
nument de l'ancienne langue polonaise), in 8-vo, 1887. — 1 fl. Semkowicz
A., »Krytyczny rozbiör dziejöw Dlugosza.« Analyse critique de l'Historia Po-
lonica de Diugosz), in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija
polska,« 8-vo, 1872—1888, 11 volumes. — 110 fl. Kolberg O., »Lud, jego
zwyczajee etc. /Recherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873— 1888,
19 volumes (V— XXI). — 59 fl. Ossowski G., »Wielki kurhan ry2a-
nowski.« /Grand kourhan de Rysandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra-
vures). — 5 fl. Piekosinski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze-
niu.e (Sur l’origine dynastique de la noblesse polonaise], in 8-vo, 1889.— 4fl.
Czerny F., »Ogölna geografija handlu.« /Géographie commerciale), in 8-vo,
1889. — 3 fl, Pawlicki S., »Historyja filozofi greckiej.« (Histoire de la phi-
losophie grecque), t. 1, in 8-vo, 1890. — 3 fl.
Sciences mathématiques et naturelles. |
»Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 16 volumes (II—XVI, 151 planches,
vol. I épuisé). — 80 fl.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñ.«/Séances et travaux), in 8-vo,
21 volumes (152 planches). — 65 fl.
»Sprawozdania komisyi fizyjograficznej.« /Comptes rendus de la Commis-
sion de physiographie), in 8-vo, 21 volumes (II. IV—XXV 40 planches, vol.
I. II. IV. V épuisés). — 90 fl.
»Atlas geologiczny Galicyi.e Atlas géologique de la Galicie), in fol,
2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fl. - à
»Zbiör wiadomoéci do antropologii krajowej.« /Comptes rendus de la Com-
mission d'anthropologie), in 8-vo, 13 vol. I—XIV (83 pl., vol. I épuisé). — 46 fl. 5okr.
Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais), in 8-vo,
1882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazöw technicznych tyczacych
sie budownictwa.« /Terminologie de l'architecture], in 8-vo, 1883. — 2 fl.
Franke J. N., »Jan Broiek.« /7. Broscius, mathématicien polonais au XVII
siècle), in 8-vo, 1884. — 2 fl. Kowalczyk J., »O sposobach wyznaczania
obiegu cial niebieskich.e (Methodes pour déterminer le cours des corps célestes),
in 8-vo, 1889. — 5 fl. Mars A., »Przekröj zamroZonego ciala osoby zmarlej
podczas porodu skutkiem pekniecia macicye. /Coupe du cadavre gelé d'une per-
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice), 4 plan-
ches in folio avec texte, 1890. — 6 fl.
»Rocznik Akademii.« /Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1874—1889
16 vol. (1873 épuisé) — 9 fl. 60 kr.
»Pamietnik 15-letniej dzialalnoéci Akademii.e /A/émoire sur les travaux
de l'Académie 1873—1888), 8-vo, 1889. — 2 fl.
— —6000D- —
FEB 5 189
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
J2 > . = DE CRACOVIE
COMPTES RENDUS
DES
SÉANCES DE LANNEE 1891.
DÉCEMBRE.
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
EE OT
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1872 PAR.
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I.
ProrecrEUR DE L’ÄCADEMIE:
S. A. L L'ARCHIDUC CHARLES LOUIS.
Vice-Prorecreur: S. E. M. Juzrex DE DunaJEwsKki.
Pr£sıpent: M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI,
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. STANISLAS SMOLKA.
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE:
($. 2). L’ Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté
Impériale Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nom
mes par S. M. l'Empereur.
($. 4) L'Académie est divisée en trois classes:
a) classe de philologie,
b) classe d'histoire et de philosophie,
ce) classe des Sciences mathématiques et naturelles.
($. 12). La langue officielle de l’Académie est le polonais; c'est dans
cette langue que paraissent ses publications,
Le Bulletin international parait tous {es mois, & F’exceplion
des mois de vacances (août, seplembre), el se compose de deux
parties, dont la première contient l'exbrait des procès verbaux des
séances (en français), la deuxième les résumés des mémoires el
communicalions (en français ou en allemand, au choix des auteurs).
Le prix de l’abonnement est 3 fl. = 8 fr.
Séparément les livraisons se vendent à 40 kr. = 90 centimes.
Nakladem Akademii Umiejetnosci
‘pod redakcyja Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki.
Kraköw, 1891. — Drukarnia Uniw. Jagiell. pod zarzadem A. M. Kosterkiewicza.
rar
NG:
DEE M
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4 Vo
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RT:
FEB © 1892
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVMIE.
N° 10. Décembre. 1891.
Sommaire: Séances du 9, 14, 21 décembre 1891. — Résumés: 64.
Orichoviana. Opera inedita et epistulae Stanislai Orzechowski ed. J. Ko-
RZENIOWSKI. — 65. C. Morawskr. André Patrieius Nidecki. Sa vie et ses
oeuvres. — 66. Comptes rendus de la Commission de linguistique. 4° vol.—
67. L. Srerssach. Sur la vie et les oeuvres de Théocrite — 68. S. Smorxa.
Sur la genèse de la constitution du 3 mai 1791. — 69. V. Czermax. Rap-
port sur les travaux de la mission de Rome en 1890/91. — 70. A. Le-
wickr. Rapport sur les recherches dans les archives de Dresde, de Danzig
et de Koenigsberg. — 71. N. Cysurskı et A. Beck. Recherches sur les
phénomènes électriques dans la couche corticale du cerveau des singes
et des chiens. — 72. M. Racızorskı. Recherches sur la flore rhétique
en Pologne.
Séances
Classe de Philologie
Séance du 9 décembre 1891
Présidence de M. C. Morawski
Le Secrétaire présente les dernières publications de la
Classe:
Orichoviana. Opera inedita et epistulae Stanislai Orzechowski.
1543—1566. Vol. I, ed. Dr. Joserx Korzenıowskı, 8°, XXVIII, 740 p.!)
C. Morawskr. „Andrzej Patrycy Nidecki. Jego Zycie i dziela“ (An-
dré Fatricius Nidecki, Sa vie et ses oeuvres), 8, X, 402 p.?)
»Sprawozdania Komisyi jezykowej‘ (Comptes-rendus de la Commission
de linguistique), IN° vol., 8°, 384 p.°)
1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 323. 2) ib. p. 337. 3) ib. p. 344.
320 SÉANCES
M. Lxrox Srerxsacn donne lecture de son mémoire sur
la vie et les oeuvres de Théocrite. !)
Classe d'Histoire et de Philosophie
Séance du 14 décembre 1891
Présidence de M. F. Zoll
M. Crarres Porkasskı donne lecture de son mémoire sur
la méthode des études sociologiques.
M. Sraniscas SmorxA fait une communication sur la ge-
nèse de la Constitution du 3 mai 1791.?)
Le Secrétaire rend compte des travaux des Commissions.
La Commission juridique a procédé, dans la séance du 26
novembre, au renouvellement de son bureau. M. F. Zorn a été réélu pré-
sident, M. Kasrarer, vice-président et M. B. Uraxowsxr, secrétaire de la
Commission.
Dans la même séance, il a été décidé de publier un recueil inti-
tulé: „Archiwum komisyi prawniezej“ (Archives de la Commission juridique)
destiné à conserver les monuments juridiques de moindre étendue. M. M.
PrexosiXskr et Uranowskı ont été chargés de le rédiger.
M. Uraxowskr a ensuite rendu compte des travaux entrepris pour
la préparation d’une édition complète des monuments du droït polonais
écrit et coutumier jusqu’à la fin du XV: siècle. Cette publication contien-
dra aussi des documents pour servir à l’histoire du droit germanique et
canonique en vigueur en Pologne.
M. M. Asranam et BLumexsrok sont priés de s'occuper de cet ouvra-
ge; M. Uraxowskı en dirige les recherches préparatoires.
La commission a pris en considération un exposé présenté par M.
Uranowskı au sujet de la systématisation des publications futures de la
Commission. Elle a reconnu la nécessité d'une édition critique des con-
stitutions des diètes et d’un recueil des édits royaux. Elle a résolu de
faire commencer sans retard les études préparaloires pour l'édition des
1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 348. 2) ib. p. 350.
SÉANCES 321
constitutions des dietes, depuis Sigismond I jusqu'à la fin du règne de
Sigismond III, et a confié ce travail à M. Oswan» Barzer.
Enfin M. Uraxowskı a rendu compte des recherches opérées dans
les archives et des études de manuscrits auxquelles il s’est livré pendant
les mois de juin, octobre et novembre. Il a fouillé successivement, à Lé-
opol, les bibliothèques Ossolinski. Pawlikowski, Baworowski, à Posen la
bibliothèque Raczynski, celles de la Société des amis de la science (Towa-
rzystwo Przyjaciöl Nauk) et du séminaire, les archives et la bibliothèque
du chapitre, a Gnesen, la bibliothèque et les archives du séminaire, la
bibliothèque et les archives du chapitre, a Körnik, la bibliothèque de M.
le comte L. Zamoyski, à Breslau, celle de l’Unive:site, enfin la bibliothe-
que royale de Berlin. Dans toutes ces collections, il a examiné les ma-
nuscrits contenant des documents et textes juridiques et a été assez heu-
reux pour obtenir que ces manuscrits fussent communiqués pour un cer-
tain temps à la Commision. M. Uraxowskr a exprimé ses plus chaleureux
remerciments aux personnes dont le grand zèle et les lumières ont su
alléger sa tâche et spécialement, aux membres du Clergé de Posen et de
Gnesen, à M. Celichowski de Kornik, à M. Ketrzynski dont les précieuses
indications ont facilité singulièrement ses recherches dans la bibliothèque
de M. le comte V. Baworowski et dans celle de Breslau.
La Commision historique a choisi, dans la séance du 27 no-
vembre, M. F. Pırkosısskı comme président, pour l’année 1892.
Dans la même séance, M. S. Smorxa a tracé le plan des travaux
à exécuter dans les archives du Vatican, pendant l’année 1891—92. M.
M. Lours BorAarysskı et THapée Srernaz en sont chargés. M. V. Czermax
à ensuite rendu compte de ses recherches dans les archives du Vatican,
pendant l’année 1890—91. Enfin M. A. Lewickr a lu un rapport sur son
excursion aux archives de Dresde, Danzig et Koenigsberg.
Classe des Sciences mathématiques et naturelles
Séance du 20 décembre 1891
Présidence de M. E. Janczewski
Le secrétaire présente le compte-rendu de la séance de
la Comission d’anthropologie qui a eu lieu le 26 no-
vembre 1891.
1*
322 SÉANCES
Dans cette séance on a élu à la place de feu M. Korernrekr MM.
G. Ossowskr et R. Zawınıyskı comme secrétaires de la Commission. M. G.
Ossowski a ensuite exposé les résultats des fouilles qu'il a entreprises en
1891 dans la caverne de Werteba à Bilez Zloty.
MM. F. Kreurz et J. RosrariNser présentent le mémoire
de M. Racızorskı: Recherches sur la flore rhétique en Pologne.)
M. N. Cyeursri en son nom et au nom de M. Beck pré-
sente une communication sur les phénomènes électriques dans la
couche corticale des singes et des chiens. ?)
La classe se forme ensuite en comité secret et vote
l'impression des mémoires présentés.
1) Voir ci-dessous aux Résumés p. 375. 2) ibid. p. 369.
Résumés
64. — J. Korzenıowskı. Orichoviana. Opera inedita et epistulae Stanislai
Orzechowski. 1543—1566. Vol. 1. Cracoviae, 1891. In 8° XXVII et
740 p.
Stanislas Orzechowski est un des meilleurs &crivains po-
litiques dont s’honore la littérature polonaise. Ses nombreux
ouvrages, écrits en latin ou en polonais, lui assignent une place
distinguée parmi ces hommes de lettres qui, au 16° siècle, e-
xereerent une si grande influence sur l'opinion publique, en
Pologne. Avec André Fryez Modrzewski, il est le plus impor-
tant de ces théoriciens politiques. Son système basé sur la
théocratie, erroné et entaché d’extravagances en maint endroit,
lui survéeut et triompha même en partie, lorsque, après sa
mort, la réaction catholique vainquit et abolit le modérantisme
religieux si largement étendu au 16° siècle et dont le plus émi-
nent partisan avait été Fryez Modrzewski. Ce n’est pas seu-
lement comme écrivain fécond et varié qu’ Orzechowski mérite
d’être connu: son nom et sa vie appartiennent à l’histoire de
Pologne. Il occupe en effet une place marquante dans l’histoire de
l'Eglise et dans celle du mouvement réformiste dans son pays;
c’est un type caractéristique, tranché, de combattant mêlé
à toutes les luttes intestines de son époque.
324 RÉSUMÉS
La vie et les oeuvres d’Örzechowski ont donné lieu à un
grand nombre d’études et de travaux parmi lesquels nous de-
vons signaler l'ouvrage de François Bohomolec, Jésuite et
auteur dramatique du 18° siècle, celui de Francescantonio
Zaccaria, jurisconsulte italien et historien ecclésiastique de va-
leur, celui du comte Joseph Maximilien Ossolinski, célèbre et
savant fondateur de l’Institut National de Léopol, l’élégant et
remarquable travail de l'historien polonais Louis Kubala, et
enfin l'oeuvre la plus étendue qui ait été publiée sur nos écrivains
politiques, celle de M. le comte Stanislas Tarnowski. Néanmoins,
malgré qu’on se soit occupé d’Orzechowski à tant de reprises
et avec tant de zèle, sa biographie, ses actions, son influence
sur la Pologne de son temps sont loin de nous être parfaite-
ment connues. Le Jésuite Bohomolec avait trop peu consulté
les sources, et ses recherches avaient été trop superficielles.
Zaccaria s’est surtout occupé de la question du mariage d’Orze-
chowski par rapport au droit canon. Le consciencieux travail
d’Össolinski est le premier recueil sérieux de documents sur
la vie d’Orzechowski et sur ses oeuvres; mais il est composé
exclusivement au point de vue bibliographique. Kubala, dans
son étude si brillante et si délicate, n’examine „le Tribun de
la Petite Pologne“ que d’un seul côté. Quant à M. le comte
Tarnowski, il n’a considéré dans Orzechowski que l'écrivain
politique.
Orzechowski ne brilla pas seulement comme littérateur,
mais encore comme historien de son temps (Annales 1548
— 1553), comme orateur sachant entraîner les foules, comme
théologien, ou plutôt sophiste-rhéteur capable de parler de
tout avec la même puissance et la même habileté, la même
éloquence et la même audace. Cet étrange personnage fit de
sa vie privée une affaire publique, et apporta tous ses soins
à étendre cette publicité. C’est une figure exceptionnelle dans
la société polonaise du 16° siècle, c’est, s’il est permis de s’ex-
primer ainsi, le publiciste avancé du parti catholique. Il pré-
sente quelque analogie avec le célèbre réformateur - publiciste
Pierre Paul Vergerio. C’est en effet pour l'Eglise catholique
RÉSUMÉS 325
qu’ Orzechowski a combattu avec le plus d’ardeur ; c’est pour
elle, pour la défense de ses droits, de ses privilèges, de ses
principes, qu'il a toujours été sur la brèche. Il ne faisait qu'une
seule exception: le célibat ecclésiastique. Dès le début de sa
carrière littéraire, 1l le réprouve, il l'attaque dans ses écrits.
Il n’est done pas étonnant que, quoique ordonné prêtre, il se
soit marié: Luther, Jean Easki, Krowicki, Lntomirski, beau-
coup d’autres, presque tous les réformateurs du 16° siècle
ont commencé par le mariage; ce qui est tout-à-fait ex-
traordinaire c’est que, prêtre marié, excommunié par l'Eglise,
il n'ait pas rompu avec elle, mais au contraire, ait été en
toute occasion un de ses plus vaillants champions dans les com-
bats contre les Réformés. Il est vrai que d’un autre côté il
défendit aussi énergiquement sa femme contre l'Eglise. Le
présent volume jette un jour nouveau, ou plutôt donne de
précieux renseignements sur la vie et les oeuvres d'Orzechow-
ski. Il contient, outre sa correspondance, quelques-uns de ses
ouvrages inédits.
Dans une préface d’une vingtaine de pages, l'éditeur
nous donne à grands traits une biographie d’Orzechowski ap-
puyée, soit sur l’autobiographie même de l'écrivain, soit sur
des documents officiels. Orzechowski naquit le 11 novembre
1513, à Przemysl, d’une riche famille de gentilshommes. Il
commença ses études dans sa ville natale, puis les continua
à Cracovie, à Vienne, à Leipzig, à Wittenberg où, comme
il le raconte lui-même, il fut l'élève de Martin Luther et de
Philippe Mélanchton. Il se rendit ensuite en Italie où il sui-
vit, à l’université de Padoue, les leçons de Lazare Bonamico
et d’Antonio Pariseo, à Venise, celles d’Egnazio, et enfin,
à Bologne, celles de Romolo Amaseo et de Louis Boceadiferro.
Quelques années après, on le retrouve à Rome, à la cour du
cardinal Jerome Ghinueci, auquel il avait été reccommandé
par le cardinal Contarini. Il eut comme condisciples, en Italie,
le cardinal Alexandre Farnèse et le célèbre historien polonais,
Martin Kromer. Revenu et définitivement établi en Pologne
vers 1542 „gratiis Romanis et expectationibus onustus*, c’est
326 RÉSUMÉS
seulement en 1543 qu'il fut ordonné prêtre, et cela presque
malgré lui „ac modo non vinetus“, par l'archevêque de Léo-
pol. A l’époque de son ordination il avait depuis longtemps déjà
de hautes dignités ecclésiastiques.
Il eut des discussions retentissantes et nombreuses avec
son évêque, tantôt sur le célibat, tantôt sur le second baptême
des Ruthènes orthodoxes admis dans l'Eglise catholique; enfin,
après l'avoir annoncé en plein synode, il épousa Madeleine
Chetmska, fille d’un riche gentilhomme du territoire de Cracovie:
il avait préalablement renoncé à tous ses bénéfices et pr&bendes-
Dès ce moment Orzechowski se jette tout entier dans la lutte
qui devait remplir son existence, lutte passionnée, inflexible
pour la défense de sa femme et surtout pour l'abolition des
prohibitions empêchant le clergé de contracter des mariages légi-
times. Il s’adresse à tout le monde, il tache de gagner tout le
monde à sa cause: la noblesse, que sa parole enflammée sou-
lève et persuade dans les diétines et les diètes générales du
Royaume de Pologne, ainsi que dans les synodes provinciaux,
les évêques, l’Université, les nonces du Pape, Louis Lippo-
mano, évêque de Vérone, Berard Bongiovanni, évêque de
Camerino, Jean Francois Commendone, célèbre légat et car-
dinal auquel il dédia son autobiographie, les papes Jules III,
Pie IV, enfin le roi de Pologne, Sigismond- Auguste, à qui il
adresse sans relâche des appels violents, des suppliques pressantes.
L'Eglise resta sourde à ce déchaînement d’eloquence. Mais
Orzechowski ne s’en tint pas à ces questions; simultanément il
écrivait avec une pureté de langage et de style aussi remarquable
que la virulence des expressions „le traité sur les relations de l'Egli-
se Romaine avec les églises d'Orient, il entamait avec les protes-
tants des controverses irritées et conduisait une polémique inju-
rieuse contre le modéré Fryez Modrzewski, contre Luther, contre
François Stancar, célèbre réformateur de Mantoue, enfin con-
tre les Antitrinitaires polonais et les diverses nuances de cette
secte. Faible théologien, ergoteur, il ne combattait pas avec
des arguments théologiques, quoique ses écrits soient saturés
de citations d'auteurs sacrés, mais il préférait puiser ses dé-
RÉSUMÉS 31
monstrations dans le recueil de lois civiles, s’efforçant surtout
)
de prouver le danger des sectes au point de vue politique.
Aussi appartient-il bien moins à la littérature religieuse qu’à
la littérature politique; on peut le citer dans la premiere, mais
c’est dans la seconde qu'il faut le classer, c’est elle qui lui
a donné le renom littéraire dont il jouit.
Les oeuvres d’Orzechowski sont fort nombreuses et ont
été très souvent rééditées séparément; néanmoins on n’en
a jamais publié la collection complète. Cette négligence est
fort regrettable, car elle nous a fait perdre des ouvrages de
valeur qui méritaient d’être conservés. L'éditeur de ce volume
a, dans la préface, dressé le catalogue de l’oeuvre d’Orzechow-
ski, s'appuyant non seulement sur ses livres publiés et sur les
inedita connus, mais aussi sur les citations de ses propres ou-
vrages dont notre auteur est assez prodigue, et sur les ment
ions qu’en font d’autres écrivains. Ce catalogue contient le-
nombre imposant de 66 titres; il est vrai que quelques attri-
butionss ont douteuses. En somme, il existe 40 ouvrages d'Orze-
chowski connus et publiés, en y comprenant ceux que lon
livre au public dans le présent volume; il y en a3 en ma-
nuscrits qui n’ont pas encore été imprimés; les 23 autres sont
des ouvrages qui ne peuvent avec certitude lui être attribués,
ou qui sont inconnus. La correspondance originale d’Orzechows-
ki ne nous est malheureusement pas parvenue. Nous ne pos-
sédons de lui qu’une seule lettre en original, et très proba-
blement elle n’est pas de sa propre main. Elle était pourtant
énorme, cette correspondance, et d’un genre éminemment étrange.
Orzechowski, très vaniteux, très amoureux de renommée, de
-réclame“ n’a peut-être pas écrit une seule lettre intime: il
apportait tous ses efforts à ce que ses lettres, même celles qui
eussent pu ou dû demeurer secrètes, fussent répandues à pro-
fusion , divulguées à tous. Il en conservait toujours des copies
et les communiquait à ses amis et confidents. Presque dans
tous ses écrits, il rappelle ses ouvrages antérieurs, y renvoie,
en recommande la lecture. Aussi chez lui une simple épître
privée a-t-elle ordinairement le caractère d’un manifeste, d’une
328 RÉSUMÉS
dissertation, d'un plaidoyer, et cela d'autant plus qu’elle est
écrite dans un style irréprochable, poli, excessivement travail-
le. C’est pour cela qu'on a pu dans un même volume faire
figurer cette correspondance à côté d’autres travaux littéraires.
Cependant le sort de ces compositions si soignées pour lesquel-
les l’auteur désirait un si grand éclat, une si vaste notoriété,
a été vraiment extraordinaire: elles eussent probablement péri
à tout jamais sans le zèle actif d’un érudit, à qui l’histoire de
Pologne est redevable de la conservation de tant de matériaux
de premier ordre: Stanislas Görski, chanoine de Cracovie et
de Plock. Ce modeste savant, qui nous a laissé la collection
célèbre des „Acta Tomiciana* ou actes de la Chancellerie roy-
ale de 1507 à 1548, le recueil des lettres de l’évêque de Cra-
covie, Pierre Tomicki, les oeuvres d'André Krzycki et quantité
d’autres sources d’un prix inestimable pour l’histoire littéraire
et politique de la Pologne, rassembla en deux gros volumes
les oeuvres et la correspondance de Stanislas Orzechowski. Ces
manuscrits, (lun est au Musée Czartoryski à Cracovie. Mss.
N° 2117; l’autre, dans la bibliothèque de M. le comte Bra-
nicki, à Sucha, en Galicie, Mss. N0 6) contiennent à peu
près les mêmes pièces. Ils se complètent cependant l’un lau-
tre, dans certains détails. Pour la présente édition, M. Ko-
rzeniowski à mis à profit, non seulement les imprimés du 16°
sièele renfermant des lettres d’Orzechowski, mais encore les
manuscrits du Musée Czartoryski (Mss. N° 3585. 3727), ceux
de la bibliothèque de l’Université de Cracovie (Mss. N” 59.
226), ceux de l’Institut National Ossolinski à Léopol (N° 653),
ceux de la bibliothèque impériale publique à Petersbourg
(Jar. F. XV. 16 et Pasnoss. F. IV. 138), la collection d’au-
tographes de la bibliotheque royale de Berlin, et, enfin, un
manuserit des archives du Chapitre de Cracovie.
Notre volume contient 110 opuseules ou lettres.
Parmi les plus importants travaux publiés iei pour la
première fois, d’après les manuscrits, on doit signaler les sui-
vants:
RÉSUMÉS 329
N9 1. Respublica Polona proceribus Polonis in conventu
generali, 1543. : C’est la première brochure politique de l’au-
teur qui avait alors trente ans: elle a trait à la diète alors
rassemblée à Cracovie. Après un long avant-propos dans lequel
l’auteur personnifie la République de Pologne parlant aux sé-
nateurs de l'amour de la patrie, et les invitant à vaquer avec
sollicitude à leurs propres affaires dans l'intérêt des affaires
publiques, le livre contient dix chapitres concernant les points
défectueux de l'administration intérieure de l'Etat. Il y parle
de la vente des charges, du danger des diètes fréquentes, des
levées en masses (pospolite ruszenie) réitérées ou inutiles, fai-
tes au moment où l’on n'avait point d’ennemis, de l’injuste
répartition des impôts écrasant les pauvres paysans, des défauts
de la législation et de la constitution des tribunaux, de la
manière vicieuse de rendre les arrêts, enfin, —et il est ici un
des premiers antisémites de son temps, — de la tolérance accor-
dée aux Juifs.
N° 13. Apologia, 1547. Dans cet ouvrage dédié au
comte André de Görka, castellan de Posen, un des hommes
les plus remarquables de cette époque, Orzechowski réfute les
calomnies lancées contre lui au sujet d’un petit livre qu'il
avait écrit contre le célibat, sous la forme d’un discours adressé
au concile de Trente.
N® 25—26. Oratio ad equites Maroris Poloniae contra
matrimonium secundum Sigismundi Augusti regis, et „De se-
cundo contugio serenissimi regis Poloniae Sigismundi Augusti
ad equites Polonos oratio secunda.* Comme on le sait, le roi
Sigismond Auguste, après la mort de sa première femme, Eli-
sabeth d’Autriche, contracta secrètement un second mariage
avec Barbe Radziwi#, veuve du palatin de Troki, Stanislas
Gasztold, et fille de Georges Radziwilt. Cette mésalliance elan-
destine du souverain provoqua dans le pays un vif méconten-
tement qu’activerent encore les menées de la reine-mere, Bone
Sforza, et des magnats ses partisans, entre autres du puissant pa-
latin de Cracovie, Pierre Kmita. C’est dans la Grande Pologne
que se manifesta plus particulièrement cette opposition à l'union
330 RÉSUMÉS
du roi avec une Lithuanienne. (C’est aussi dans cette contrée
que parurent le plus de pamphlets tournant en dérision ce ma-
riage, et c'est pour ce motif qu Orzechowski, elient de Kmita,
adressa sa philippique enflammée à la noblesse de la Grande
Pologne. Dans cette diatribe, il s'exprime avec une violence
inouïe contre le roi et Barbe Radziwill. Avec une insolence
féroce il couvre de bouë cette princesse et sa famille; il me-
nace même en finissant de renverser le souverain du trône où
l’on appellera Maximilien d'Autriche. C’est un des libelles les
plus outrés de cette plume envenimée et servile. Le second
discours est encore peut-être plus furieux et plus puissant que
le premier; il appelle à la révolte la noblesse polonaise et signale
un détail jusqu'ici complètement ignoré: cette alliance, d’après
notre écrivain était incestueuse. La jeune et belle reine était,
selon cette opinion, la fille naturelle du roi Sigismond I, père
de Sigismond-Auguste. Ces deux discours sont des documents
de premier ordre sur l’état des esprits en Pologne, au 16° siècle.
Leur latinité merveilleuse rappelle les harangues de Cicéron
contre Catilina.
N° 29. Ad Nicolaum Brudzowium Tractatus rationem
universalis ÆEcclesiae ac Sedis Romanae continens. 1549. Ce
traité, complètement oublié jusqu'à nos jours, est un des plus
curieux ouvrages religieux d’Örzechowski; il y établit la pri-
mauté du pape, et y parle des rapports avec les églises d'Orient.
Orzechowski, né sur les confins où se touchent les deux gran-
des branches slaves, les races Polonaise et Ruthène, d’un père
polonais et d’une mère fille d’un prêtre gree, se plaisait sou-
vent à se dire „gente Ruthenus, natione Polonus“ et, quoiquil
appartint à l'Eglise romaine dans laquelle il était même prêtre-
— prêtre peu soumis à ses supérieurs, il faut l’avouer, — fort
souvent, avant et après son mariage, il éleva la voix dans la ques-
tion des rapports réciproques entre les églises d'Orient et d’Ocei-
dent. Il comprenait sous le nom d’Eglise catholique, Æcclesia ca-
tholica, Exxknsiz 42500, quatre grandes divisions, c’est-à-dire:
les patriarchats de Rome, de Constantinople, d’Antioche et d’A-
lexandrie. Il reconnaisait au chef de celui de Rome, au succes-
RÉSUMÉS 3al
seur de Saint Pierre, la supr&matie sur l’Eglise entiere, mais
il déniait ceite suprématie à l'Eglise romaine.
N° 31. Oratio pro Valentino plebano in Krezonow. 1549.
C’est un des rares écrits en polonais de notre recueil. Valentin,
curé du petit village de Krezonöw, dans le diocèse de Cra-
covie, fut un des premiers prêtres mariés; traduit devant le
tribunal de l’évêque Samuel Maciejowski, il fut, malgré la bril-
lante plaidoirie d’Orzechowski, condamné à la détention et en-
fermé dans le château de Lipowiec.
N° 37. Epistula Stanislai Orichovii de coelibatu ad Pe-
trum Kmitam. 1547(?). Cet opuscule est un de ceux qu’Orze-
chowski a dirigés contre le célibat. Il faut ranger dans la
même catégorie le N° 38: Appellatio Stanislai Orichovii, 1549,
contre la sentence de l’évêque de Przemysl. On y trouve une
foule de détails sur la personne de l’auteur. Le N° 71 appar-
tient encore au même groupe; c'est, sous la forme d’une lettre
à l'Université de Cracovie, une défense contre les jugements
rendus par les évêques polonais dans la cause d’Orzechowski,
et un plaidoyer contre le célibat.
N° 87. Conclusiones in hereticos pro salute patriae. Cet
ouvrage extrêmement rare fut primitivement écrit en latin,
puis traduit en polonais. C’est une lettre au prince Nicolas Ra-
dziwill, palatin de Wilna, à laquelle sont ajoutées 23 conclu-
sions contre les sectaires et surtout contre Stankar, Lismanin,
Statorius, Krowicki, Blandrata et plusieurs autres. Dans ce
traité Orzechowski développe l’idée qu’il a trop souvent répétée
que les novateurs sont des perturbateurs de la paix des états,
qu'il faut les traîter comme des criminels politiques.
N° 93. Stanislao Hosio S. R. E. Cardinal. 1563. Le
célèbre cardinal Hosius, évêque de Varmie, fut un des prési-
dents du concile de Trente. Orzechowski lui écrit, en mai 1563,
une lettre fort longue, dans laquelle il rend compte de la po-
lémique qui s'était élevée entre lui et André Fryez Modrzewski,
au sujet du concile de Trente dont ce dernier contestait la
légalité. Néanmoins il ne craint pas d'exposer à Hosius toute
Virritation que le concile a fait naître dans les pays d'Orient,
339 RÉSUMÉS
dont le clergé schismatique était froissé de n'avoir pas été ap-
pelé à y prendre part. Hosius répondit à Orzechowski par le
traité „De loco et authoritate Romant pontificis in Ecclesia
Christ et conciliis* (publié en 1567). A son tour Orzechowski
répliqua par un mémoire fort étendu et fort intéressant mais
dont, malheureusement, nous n’avons que des fragments, dans
lequel il agite encore une fois la question des rapports entre
les églises d'Orient et d'Occident. Il faut considérer Orzechowski
comme un précurseur de lunion religieuse de Brzesé (1595).
NIE STAATEN Joannem Przerembium ..... Stanislai
Orechovii pro confirmatione absolutionis suae ab ecclesiastica
censura supplicatio. 1563. Cette &pitre est fort différente de ton
de la célèbre et orgueilleuse supplique au pape Jules III.
(Bâle, 1551). Orzechowski lécrivit dans la conviction que la
suspension momentanée de la censure canonique prononcée
contre lui, en 1552, était équivalente à une permission spéciale
d’enfreindre la règle du célibat. Elle appartient à la classe des
écrits où notre écrivain, plaidant „pro domo sua.“ préconise le
mariage des prêtres.
N° 96. Vita Stanislai Orichovii, ad Joannem Franciscum
Commendonum. 1564. Cette autobiographie, la seule qu’un écri-
vain polonais du 16° siéele nous ait laissée, avait été consultée
par Bohomolee. Publiée pour la première fois, elle est d’une lecture
des plus attachantes. Commendone, comme on le sait, avait parcouru
en 1563 et en 1564 le territoire de la Pologne en tous sens; il en
avait même visité les provinces les plus éloignées, poursuivant sa
route jusqu'en Podolie. Au cours de ce voyage, pendant un séjour
chez le comte Jean Christophe Tarnowski, il rencontra Orzechowski
qui lui soumit son affaire et le pria de lappuyer pour une
solution définitive. A la demande de Commendone, Orzechowski
composa un mémoire dans lequel il fait le récit de ses pre-
mières années, de son éducation, de ses études en Allemagne
et en Italie, de son retour au pays, de son ordination forcée,
de son mariage, de son existence depuis cet évènement, de ses
occupations et de ses travaux littéraires.
RÉSUMÉS 333
N 101. Oratio in conventu partieulari Visnensi. 1566.
Ce discours, un des moins connus parmi les travaux politiques
d’Orzechowski, fut composé à l'occasion du départ projeté de
la reine Catherine d'Autriche, troisième femme de Sigismond
Auguste, et du divorce du roi. Le Saint-Siège s’opposait à ce
divorce, et la noblesse de la Grande Pologne, docile aux intri-
gues de l’archevêque Uchanski et de l’habile diplomate, envoyé
d'Autriche, Dudyez, ne voulait à aucun prix consentir à l'éloi-
gnement de la princesse. Le grand historien polonais, Joseph
Szujski, a tracé un tableau remarquable des agitations de cette
période et a parlé de ce discours.
N° 102. Apologia pro Quincunce. 1566. Cet écrit polit
tique d’Orzechowski, vraisemblablement le dernier qui soit
sorti de sa plume, nous a été conservé dans un manuscrit du
17° siècle dont le texte fourmille d’incorrections. C’est un
plaidoyer pour les opinions politiques avancées par Orzechowski
d’abord, dans son fameux traité „Quincunx“ où, sous la forme
du dialogue, il expose sa pensée sur ce qu'il appelle , l'exécution
des lois“, et sur son système théocratique, puis, dans le discours,
mentionné plus haut, qu'il prononça à Wisznia. Ces deux
ouvrages, le „Quincunx“ et le discours, firent à Orzechowski
beaucoup d’ennemis; on fut surtout indigné de ce chapitre du
„Quincunx* où, cherchant à établir la difference qui existe en-
tre la puissance royale, limitée par la loi et les diètes, comme
l'était celle du roi de Pologne, et la tyrannie despotique, il ci-
te comme exemple de cette tyrannie, —et cela fort maladroite-
ment, —la voisine et la soeur de la République, la Lithuanie,
qu'une simple union personnelle liait à cette époque à la Polo-
gne. Dans son aveugle anunosité, Orzechowski fait des Lithua-
niens un peuple de vils esclaves et outrage toute leur nation.
Cette exagération injuste et injustifiable, à laquelle d’ailleurs
Orzechowski n’était que trop enclin, lui attira de cruelles re-
présailles. M. Joseph Korzeniowski a déjà publié dans la „Bi-
bliothèque des écrivains polonais“ (11° livraison) un des livres
contemporains suscites par cette satire 1).
1) Bulletin 1891, p. 5.
294 RÉSUMÉS
Ce fut la dernière bataille livrée par Orzechowski. Ac-
cablé par les rigueurs du sort, par une suite ininterrompue de
lattes improductives et de récriminations stériles, en proie aux
remords et aux soucis, victime de mille embarras, il n’avait
plus la force ni la volonté de supporter le fardeau de la vie.
Sa fidèle compagne, cause immédiate de ses malheurs, de son
existence brisée, sa femme ou sa concubine (on la considérait
comme telle dans leurs dernières années), s’éteignit au mois
d'avril, 1566. Orzechowski, rassuré sur l’avenir de ses enfants
qu'il avait confiés à sa famille, ne tarda pas à la suivre: il mou-
rut au mois de novembre de la même année, abattu par la
maladie et le chagrin. Il fut probablement enseveli à Przemysl,
mais on ignore la place exacte de son tombeau. Il ne nous
reste aucun portrait de lui; à peine connaissons-nous son écri-
ture. Cet homme promettait, à ses débuts, beaucoup plus qu'il
n’a tenu; sa fin n’a pas répondu à ses commencements.
Nous n'avons qu'une partie de la correspondance d’O-
rzechowski. L'éditeur a rassemblé dans ce volume 91 lettres,
pour la plupart de notre auteur. Il y en a une fort petite
quantité provenant de ses correspondants, et elles sont essentiel-
lement littéraires. Parmi les personnages qui les ont écrites
nous citerons: les rois de Pologne Sigismond I et Sigismond
Auguste, le pape Jules III, l’empereur Ferdinand I, les cardi-
naux Alexandre Farnèse, Stanislas Hosius, évêque de Varmie,
le célèbre diplomate pontifical, cardinal Commendone, Luigi
Lippomano, évêque de Vérone, nonce du pape Paul IV, Berardo
Bongiovanni, successeur du précédent, nonce de Pie IV, le cé-
lèbre et savant diplomate André Dudicz Sbardellati, évêque
de Fünfkirchen, dont la correspondance est d’autant plus cu-
rieuse que cet habile homme d'état de l'Empire, ce dignitaire
de l'Eglise, suivit les traces d’Orzechowski, un an après la mort
de ce dernier: il se maria, après s'être toutefois désisté de
toutes ses charges ecclésiastiques. Nous y trouvons encore les
primats, archevêques de Gnesen, Pierre Gamrat, Jean Prze-
rembski, Jacques Uchañski, les évêques de Cracovie, Samuel
Maciejowski et André Zebrzydowski, le brillant élève d’Erasme.
RÉSUMÉS 339
Orzechowski entretint aussi un commerce épistolaire avec le
comte Jean Tarnowski, castellan de Cracovie, et son fils, Jean
Christophe, le puissant palatin de Cracovie, Pierre Kmita, les
protecteurs des réformaterurs, Nicolas Olesnicki de Pinezöw, Ni-
colas Stadnicki, de Dubiecko, et le plus grand seigneur de Lithu-
anie, le prince Nicolas Radziwift, palatin de Wilna, soutien
des calvinistes. Joignons encore à cette liste l'ami d’Orzechowski,
Martin Kromer, plus tard évêque de Varmie, fort estimable
historien, le jurisconsulte et poëte Jacques Przyluski, Paul
Ramusio, secrétaire du „Conseil des Dix“ de Venise, l'excellent
philologue et humaniste André Patrice Nidecki, éditeur de
fragments de Ciceron, évêque de Livonie, Jacques Görski,
professeur à l’Université de Cracovie, philologue distingué et
éditeur de plusieurs travaux d'Orzechowski, les heretiques
fameux Martin Krowicki et François Stancar de Mantoue,
l’eminent libraire et imprimeur de Cologne Maternus Cholinus,
le savant dominicain Mathieu Zittard, prédicateur de l’empereur
Ferrdinand I, etc.
L'éditeur a ajouté en supplément 19 lettres et actes se
rapportant étroitement au contenu du volume. On verra entre
autres, dans cet appendice, 7 lettres échangées entre Jacques
Przyluski et Martin Krowicki au sujet du mariage de ce der-
nier, mariage qu'avait conseillé et favorisé de toutes ses forces
Orzechowski. (Ces lettres sont d’une grande importance et
peuvent contribuer à faire connaître la figure caractéristique
et jusqu'ici fort superficiellement dessinée de Przyluski. La se-
conde série de lettres que reproduit cet appendice se rapporte
à la publication du livre d’Orzechowski: ,Chimaera sive de
Stancari funesta regno Poloniae secta“. Elle contient 6 lettres
de ce célébre réformateur, fondateur de la secte des Ariens
polonais.
Le présent recueil est le premier volume des oeuvres
inconnues d'Orzechowski; l'éditeur pense qu’un second volume
suffira pour terminer cette édition. Il a du reste recueilli nom-
bre de matériaux pour ce second tome. On y trouvera d’abord
trois opuscules absolument inédits de notre écrivain; puis, si
Bulletin X 2
356 RESUMES
par hasard on est assez heureux pour les découvrir, les ouvra-
ges dont la liste suit, et qui ne sont pas même connus en
manuscrits :
1543. ,,Sacerdos‘‘ (?) peut-être „De Sacerdote“.
1547. ,,Apologia ad Petrum Kmitam'.
1548. ,,Oratio qua ad studinn philosophiae Polonos euhortatur“.
1551. „Antibabylon“. ou Antybabilon Krölestwa Polskiego“.
1556, „Ad Aloysium Liponauum pro vita pudica“.
1556. „Repudium Romae“,
1560. „De Jesu Christo mediatore“.
1562. „Crovieius“ (|?)
1563. „Retraetationum libri*.
1566. „Scholium“,
A plusieurs reprises Orzechowski mentionne ces ouvrages.
En outre, un inconnu, à peu près contemporain d'Orzechowski
et son adinirateur enthousiaste, a écrit une liste des oeuvres
de son auteur favori, dans laquelle nous lisons les titres sui-
vants de livres que nous ne connaissons pas:
„Kronika o wierze chrzescianskiej*.
„Summarius o wierze boskiej‘.
„Libellus de praeparatione episcopali ad mortem‘.
„Kazanie o Boratyñskim na pogrzebie‘.
„Listy do panéw chrzeéciañskich po tacinie“. (Lettres lat'nes aux
princes de la Chrétienté).
„Listy do panöw polskich po polsku“. (Lettres aux grands seigneurs
polonais).
„Commentum in iuramenta ecclesiastica ad senatum‘“.
„Oratio ad equites polonos de mutanda republica. (?)
„Comes korony polskiej‘. (?)
„Testamentum Stanislai Orichovii Roxolani“.
De plus, certains bibliographes attribuent à Orzechowski
„De jure naturae et gentiun‘“. (?)
„Vita Sbignei Olesnicki‘'. (?) e
RÉSUMÉS 337
65. — K. Morawskr. Andrzej Patrycy Nidecki. Jego Zycie i dzieta. (An-
dreas Patricius Nidecki, sein Leben und seine Werke, von Dr.
Kasımır von MorAawskı, Professor an der Jagellonischen Universität).
Krakau 1892, X, 402 SS.
Der bedeutendste Philologe Polens aus dem Zeitalter der
Renaissance, der erste Bearbeiter der ciceronischen Fragmente
wird in diesem Buche vorgeführt und nach seinen Verdiensten
gewürdigt. Der Verfasser benutzte seine gedruckten Werke,
hauptsächlich aber die reiche, in verschiedenen Archiven ver-
streute Correspondenz aus dem sechszehnten Jahrhundert. Die
handschriftlichen Schätze der Czartoryskischen Bibliothek in
Krakau, das Frauenburger Arhiv und verschiedene Bibliotheken
in Warschau und Petersburg boten ihm ein weitschichtiges
handscbriftliches Material an die Hand. Zur Beleuchtung der
letzten Decennien des Jahrhunderts lieferten das Meiste die
römischen Archive, vor allem das Vaticanische. Diese Quelle
ist dem Verfasser zugänglich gewordeu durch die überaus reich-
liche Ausbeute, welche die unter Prof. Smolka’s Leitung ste-
hende sog. römische Expedition seit einigen Jahren aus den
Archiven Roms gewinnt und in sorgfältigen Copien nach
Krakau versendet. Ein unschätzbares Material wurde dadurch
den Krakauer Forschern zur Benutzung eröffnet.
Nach einer kurzen Einleitung, welche die ersten Regun-
gen des Humanismus in Polen verfolgt, die Theilnahme der
Krakauer Universität an dieser Bewegung im 15. Jahrhundert
und im Anfang des sechszehnten schildert, den Ciceroniani-
smus der damaligen Epoche und die Einführung der griechi-
schen Studien darstellt, wendet sich der Verfasser zum ersten
Theile seiner Biographie, welche in 12 Abschnitten die Jahre
1522—1572 umfasst. Mit dem letzten Datum fällt der Tod
des letzten Jagellonen, Sigismunds August, zusammen.
Andreas Patricius Nidecki erblickte in Oswieeim, dem
Grenzstädtehen zwischen Preussisch-Schlesien und dem heutigen
Galizien das Licht der Welt. Dieser heutigen Tags ganz ver-
9%
338 RÉSUMÉS
fallene Flecken muss im sechszehnten Jahrhundert eine ansehn-
liche Stadt gebildet haben und war ein fruchtbarer Boden für
gelehrte Männer und literarische Talente. Ausser einigen
Professoren ist hier der bedeutende Schriftsteller Lucas Gör-
nicki zur Welt gekommen, welcher zu den strebsamsten Hu-
manisten Polens gehört, die Früchte der italienischen Cultur
zum Nutzen seines Vaterlandes mit Eifer verwertet und
durch seine ‚Bearbeitung des Cortegiano sich unsterbliche Ver-
dienste um die Verfeinerung der polnischen Sprache erworben
hat. Den ersten Unterricht hat Nidecki in den Krakauer Schu-
len genossen, bald aber verliess er die zünftigen Lehrer, um
der damaligen Sitte folgend am Hofe eines Grossen, in der
Schule des Lebens, seinem Körper und Geist besseren Unter-
halt zu verschaffen. Das Schicksal trieb ihn an die Seite des
Andreas Zebrzydowski, welcher damals den Bischofsstuhl von
Kujavien innehatte.
Als Bischof nicht bedeutend und sogar öfters in Glauben
und Auftreten zweideutig und schwankend, war Zebrzydow-
ski ein desto eifrigerer Förderer der humanistischen Bewegung
und gehört zur Plejade der Kirchenfürsten, welche im sechs-
zehnten Jahrhundert so viel zur Ausbreitung der neuen Cul-
tur beigetragen haben. Sie stehen unter dem Einflusse des
Erasmus, wie besonders Peter Tomicki, welchen Erasmus mit
vielem Lobe gepriesen hat, ziehen an ihre Höfe verschiedene
italienische Gelehrten, welche das Studium des römischen Rechts
und die Kenntnis des Alterthums im Norden fördern sollten.
Auch Zebrzydowski war „Erasmi auditor et discipulus“, wie
auf seinem Sarkophage in der Krakauer Kathedrale noch heute
zu lesen ist, stand in seiner Jugend in sehr intimen Verhält-
nissen zu dem grossen Gelehrten in Basel und dieser Verkehr
mag seine Bildung gefördert haben, gab ihm aber zugleich
einen gewissen Skeptieismus, welcher mit seiner kirchlichen
Stellung sich schwer vereinigen liess. Nidecki wurde nun sein
Seeretär und geleitete auch seinen Herrn nach Krakau, als
derselbe zum Bischof von Krakau im Jahre 1550 ernannt
wurde. Das rührige Leben, welches hier herrschte, die
RÉSUMÉS 339
religiüsen Streitigkeiten, welche die ganze (Gesellschaft in
zwei Lager spalteten, giengen an dem bischüflichen Secretär
nicht spurlos vorüber. Wichtiger aber war, dass ihm seines
Mäcens Gnade die Möglichkeit verschaffte, nach Italien zu ge-
hen und an den bedeutendsten Herden der Wissenschaft und
Cultur seine Bilduug zu vervollständigen und zu erweitern.
Nidecki, wie so viele Polen der damaligen Zeit, begab sich
nach Padua und verlebte hier zuerst die Jahre 1554—5, um
dann, nach einem kurzen Aufenthalte in Polen, seine Studien
zu Ende zu führen in den Jahren 1558 —9.
Diese in Padua zugebrachten Jahre wurden für Nidecki’s
weitere Entwickelung entscheidend. Bei seinem ersten Aufent-
halt traf er hier eine zahlreiche polnische Colonie an, vor
allem den Dichter Johannes Kochanowski; noch wichtiger aber
waren die italienischen Bekanntschaften. Einer der Bahnbre-
cher der modernen Kritik Franz Robertello hielt damals in
Padua mit vielem Erfolg Vorträge über das Alterthum; mit
dem bedeutenden Ciceronianer Paulus Manutius in Venedig
sehen wir bald Nidecki innig befreundet. Während des zwei-
ten Aufenthaltes kam dann die folgenreiche Bekanntschaft mit
dem grossen Rechtsgelehrten und Philologen Carl Sigonio ın
Venedig. Wir hören jetzt schon die beiden Männer im lebhaf-
ten wissenschaftlichen Verkehr über verschiedene Ciceronische
Stellen eifrig diseutieren. Am 21. März 1559 krönte eine
feierliche Promotion zum Doctor beider Rechte die bisherigen
Studien Nideckis. Ein Besuch bei Sigonius in Venedig be-
stärkte ihn auf der Rückkehr in seinen wissenschaftlichen Plä-
nen, manches befand sich bereits in seinem Reisebündel, was
im Vaterlande zur Frucht reifen sollte. Bald nach der Rück-
kehr wurde er zum königlichen Secretär ernannt. Trotz der
neuen Beschäftigungen fand er jedoch genug Musse, um seine
Studien fortzusetzen. Die geistige Atmosphäre, welche er im
Lande vorfand, förderte wesentlich seine Arbeit. Auf dem
Throne sass der hochgebildete Sigismund August, der neue
Bischof von Krakau, Philipp Padniewski, eröffnete seine Woh-
nung und seine Bücherschätze einer auserwählten Gesellschaft,
340 RÉSUMÉS
in welcher der Krakauer Domherr Peter Myszkowski, ein Schü-
ler Bonamicos, der fleissige Professor der Universität Jacob
Görski, der bedeutendste Dichter der Epoche Johann Kocha-
nowski durch Geist sich auszeichneten. Auch von anderen
Leuten kamen dem zurückgekehrten Nidecki erwünschte An-
regungen, wie von dem spanischen Rechtsgelehrten Ruiz de
Moros, welcher in Polen sich dauernd aufhielt, wie vom jun-
gen Zamoyski, welcher eben damals seine Studien in Padua
absolvierte und, durch die dortige Rectorswürde ausgezeichnet,
um das Jahr 1565 nach Polen zurückkam, um hier durch seine
Bildung und seine Geistesgaben bald Aller Aufmerksamkeit
auf sich zu lenken. In Venedig, zuerst 1561, dann 1565 er-
schienen die von Patricius besorgten Ausgaben der ciceroni-
schen Fragmente. Seine Methode war in vieler Hinsicht vor-
trefflich, die Arbeit des Carolus Sigonius wurde durch diese
Ausgabe überholt, vor allem erschien hier zuerst die Samm-
lung der poetischen Fragmente der ciceronischen Muse.
Die divinatorische Kritik kam nicht nur dem Cicero, sondern
auch manchen anderen Autoren, wie dem Asconius und No-
nius zu Gute. Sie ist zwar manchmal etwas kühn, aber stets
mit biederer Wahrhaftigkeit dem Ziele zustrebend; die Her-
meneutik ist stets nüchtern und besonnen. Die Gelehrten des
sechszehnten Jahrhunderts kargten nicht mit ihrem Lobe, in
neuerer Zeit hat besonders Carl Halm die Arbeit des polni-
schen Herausgebers zu Ehren gebracht, und manche seiner
Conjeeturen behielten ihren dauernden Wert in den Texten
des Cicero, des Asconius und Nonius bis auf den heutigen Tag.
Als Beamter im königlichen Secretariat beschäftigte sich
Nidecki häufig mit preussichen Angelegenheiten und kam da-
durch in ein nahes Verhältnis zu den trefflichen Inhabern des
Ermländischen Bischofstuhls, Stanislaus Hosius und Martin
Kromer. Des ersteren Einfluss, welcher die Seele und Vor-
kämpfer der katholischen Reformation in Polen gewesen ist,
wurde für Nidecki entscheidend. Dank seinen Mahnworten ward
er aus einem lauen und schwankenden Bekenner ein immer
erfrigerer Katholik und verwertete schliesslich seine huma-
RÉSUMÉS 341
nistische Bildung auf dem Gebiets der katholischen Apologetik.
Die materiellen Interessen, die Jagd nach fetten Pfründen,
welcher Nidecki, wie beinahe alle Leute des Jahrhunderts, eifrig
ergeben war, entfremdeten ihm aber öfter das Herz des grossen
Cardinals; durch literarische Wirksamkeit suchte dann Ni-
decki die verlorene Gnade wiederzugewinnen. Am Ende der
Regierung Sigismunds August, konnte er mit den materiellen
Erfolgen ziemlich zufrieden sein und verfasste ein ausführliches
Testament, welches uns erhalten ist und die ökonomischen Ver-
hältnisse der Epoche, manche Krakauer Persönlichkeit, Polen
uud Italiener, mit erwünschtem Lichte beleuchtet.
Der zweite Theil der Arbeit beginnt mit dem Jahre 1572
und erstreckt sich bis zum T'ode Nidecki’s im Jahre 1587.
Nach dem Ableben seines königlichen Herrn, wurde er im
Jahre 1573 Secretär der Prinzessin Anna, welche nunmehr
allein das Jagellonische Geschlecht in Polen vertrat. Die Zeit
der zwei ersten Interregnen benutzte er zur Ausarbeitung eines
grösseren religiösen Werkes, welches unter dem Titel Parallela
ecclesiae catholicae cum haereticorum synagogis in Köln 1576
erschien. Nach der Flucht Heinrichs von Valois, trat er bald
zu derjenigen Partei, welche die Wahl Stephan Bathory’s
zum Könige von Polen betrieb. Seitdem drängt sich die
Persönlichkeit dieses grossen Herrschers in den Vordergrund
der Erzählung. Bathory war nicht nur als König bedeutend,
sondern machte auch auf allen Gebieten des geistigen Lebens
seinen Einfluss geltend. Der Verfasser schildert hier ausführlich,
wie er bestrebt war, die Schulen in Polen zu heben, die Wis-
senschaft zu fördern, die kirchlichen Missstände zu beseitigen.
Vor allem kam sein Wohlwollen der Historiographie zu Gute.
In Folge der Bemühungen Bathory’s werden die vaticanischen
Archive den von ihm empfohlenen Forschern eröffnet und für
ungarische und polnische Geschichte ausgenutzt. Vor allem
kam es ihm darauf an, dass die Nation und das Ausland in
wahrhafter und verlässlicher Weise über seine Thaten infor-
miert werden könnte. Er organisiert zu dem Zwecke etwas, was
einem modernen Pressbureau ähnlich sieht, führt eine Drucke-
349 RÉSUMÉS
rei stets mit sich, auch im Lager, drängt die vorhandenen
schriftstellerischen Talente zur Geschichtssehreibung. Nidecki
verfasste, dem Willen Bathory’s nachgebend, einen Bericht über
den Danziger Aufruhr vom J. 1577, eine Art officieller Be-
richterstattung über die.dortigen Vorkommnisse. Sein grös-
seres Werk Commentäriorum rerum memorabilium sui temporis
hbri X ist leider im Manuseript geblieben und nach der Plün-
derung der Wilna’er Bibliothek durch die Russen spurlos ver-
schwunden. Die Wiederauffindung dieser Handschrift würde
von grosser Bedeutung sein und uns eine schätzbare Quelle
zur Controlle und Ergänzung des bekannten Werkes von
Heydenstein bieten.
Johannes Zamoyski, von Bathory zum Kanzler des Rei-
ches ernannt, war jetzt die bedeutendste Persönlichkeit im Lande.
Sein Einfluss erstreckt sich auf alle Gebiete, nicht nur auf
das politische. Seine gründliche humanistische Bildung, welche
er unter anderen durch die Veröffentlichung eines Werkes:
de Senatu Romano bethätigt hat, spornte ihn an zur eifrigen
Fürsorge für die Schulen des Landes. Er wollte zunächst
etwas dem Collège de France Ähnliches in Polen begründen,
dann verwirklichte er seine hochfliegenden Pläne durch Stiftung
einer Akademie in Zamosé. Alle wissenschaftlichen und lite-
rarischen Talente fanden in ihm einen wohlwollenden Mäcen.
Mit Nidecki correspondiert er eifrig über neue Erscheinungen
der Literatur, verfolgt dessen Studien mit lebhaftem Interesse;
die Stellung Nidecki’s als Secretär der Königin Anna brachte
ihn auch in öftere officielle Beziehungen zum Kanzler. Das
Leben am Hof, verfinstert durch die unglückliche Ehe des Kö-
nigs, ferner die Wirksamkeit der päpstlichen Nuntien, Caligari
und Bolognetti, werden hier geschildert als Hintergrund,
auf welchem sich das Leben Nidecki’s entwickelte. Zum Geist-
lichen im Jahre 1573 consecriert, gewann er immer neue
Würden. Seine hohe Stellung brachte es mit sich, dass er nach
den grossen Siegen Bathory’s über Russland zum Vertreter
und Uebermittler der öffentlichen Glückwünsche auserkoren
wurde. Erst das friedliche Jahr 1583 verschaffte dem Lande
RÉSUMÉS 343
und auch dem König die ersehnte Ruhe. Nidecki benutzt nun
die Musse, um seine verlassenen Studien wieder aufzunehmen.
Es erscheinen jetzt vier Reden des Cicero (Pro C. Rabirio,
pro M. Marcello, pro Ligario, pro rege Deiotaro) mit lateini-
schem Commentar; besonders die Ausgabe der Rabiriana
ist verdienstlich und enthält mehrere trefiende Conjecturen ;
die anderen bieten einen besonnenen Commentar, wogegen die
divinatorische Kritik etwas laxen Prineipien huldigt. In demselben
Jahre wurde das grosse theologische Werk Nidecki’s: De ec-
clesia vera et falsa veröffentlicht, welches unter den zeitge-
nössischen Theologen vielfachen Beifall gefunden hat. Politi-
sche, schriftstellerische und persönliche Verdienste und Eigen-
schaften haben dem Nidecki als Lohn für die bisherige
Wirksamkeit die neubegründete livländische Bischofswürde ein-
gebracht. 1586 kam er hier an, seine Stunden waren aber
bereits gezählt, zwei Monate nach dem Ableben des grossen
Königs hat ihn der Tod dahingerafft (Februar 1587). Die
Jahre, in welche sein Wirken fiel, waren eine Zeit des Glan-
zes im politischen und geistigen Leben Polens; seitdem ver-
finstert sich alles und die Geschichte nimmt einen traurigeren
Verlauf, weleher trotz einzelner lichter Augenblicke der schreck-
lichen Katastrophe der Nation entgegenführt.
In den Beilagen berührt der Verfasser einzelne Detail-
fragen, so die Verdienste des grossen Dichters Johann Kocha-
nowski um den lateinischen Text des Aratus. Dieser Aratus
„ad Graecum exemplar expensus et locis mancis restitutus per Jo-
annem Öochanovium“ ist 1579 in Krakau erschienen. Mit den Frag-
menten Cicero’s schaltete der Dichter ziemlich frei, verbesserte je-
doch manches trefffich, wie den Vers 291 durch die Conjectur vésit.
Uebrigens gestand er in einem Briefe, dass die poetica nescio quid
blandum spirans mehr Gewalt über ihm hatte, als die necessitas
clavos trabales et cuneos manu gestans ahena. Es ist in Folge dessen
mehr eine neue Übersetzung des Aratus, als eine Ausgabe
der ciceronischen Fragınente, welche sein Freund Nidecki ge-
sammelt hat. In einer anderen Beilage berührt der Verfasser
die auf Terentianus Maurus bezüglichen Studien Nidecki’s.
344 RÉSUMÉS
Nach der Notiz Santens (Ausgabe p. IX und XX) könnte es
scheinen, als ob Nidecki eine besondere Handschrift dieses
Schriftstellers in seinem Besitz gehabt hätte. Keil (Gramm.
lat. VI, 319) hat jedoch seine Zweifel in dieser Hinsicht aus-
gesprochen; auch der Verfasser ist der Meinung, dass die
Lesarten Nideckt's im Texte des Terentianus nicht von Be-
lang sind und meistentheils wohl aus älteren Ausgaben dieses
Autors geflossen sein können.
66. — Sprawozdania Komisyi jezykowej Akademii Umiejetnogei. Tom IV.
(Berichte der sprachwissenschaftlichen Commission der Aka-
demie der Wissenschaften. Band IV) 8° 384, 4 Ss.
Neben den Abhandlungen der philologischen Classe der
Akademie der Wissenschaften, die selbständige Arbeiten brin-
gen, erscheinen auch „Berichte der sprachwissenschaftlichen
Commission der Akademie“, die bestimmt sind sprachliches Ma-
terial aufzunehmen Die ersten drei Bände dieser Publication
enthalten reichhaltiges Quellenmaterial, Beiträge zur Geschichte
der älteren polnischen Sprache, namentlich ausführliche und
eingehende Darstellungen der Morphologie einiger Sprachdenk-
mäler, von denen die ungemein sorgfältige Arbeit Hanusz’s,
welche die Declinationsformen des Florianer Psalters behandelt
und den ganzen Il. Band ausfüllt, hervorgehoben zu werden
verdient. Ausserdem enthalten die früher erschienen 3 Bände
einzelne dialektologische Beiträge, Sammlungen von mundar-
tlichen Wörtern ete.
Soeben ist der vorliegende IV. Band der „Berichte“,
dessen Druck sich einigermassen verzögern musste, erschienen.
Von den 13 Beiträgen dieses Bandes sind 8 der polnischen
Dialektologie, die übrigen der älteren polnischen Sprache gewidmet.
Von den dialektologischen Beiträgen verdient hervorgehoben zu
werden die Abhandlung von WI. Kosinski u. T.: Niektöre
wlasciwosci mowy pisarzöwickiej“. (Einige Eigenthümlichkeiten
der Mundart von Pisarzowice). S. 1--35. Der Verf. behandelt
RÉSUMÉS 345
die Mundart allseitig, indem er sowohl eine gedrängte Gram-
matik derselben als auch em ziemlich reichhaltiges Glossar mit-
theilt. Die anderen dialektologischen Beiträge enthalten nur lexi-
calisches Material u. zw. liefert Br. Dembowski ein „Ver-
zeichnis von Wörtern und Redensarten, die in der Tatrage-
gend üblich sind, als Ergänzung früherer Sammlungen“ (Spis
wyrazöw i wyrazen uzywanych na Podhalu, jako uzupelnienie
poprzednich zbioröw), K. Matyäs ein Glossar der Mundart
der Bewohner der nächsten nordöstlichen Umgebung von Neu-
Sandez (Slowniczek gwary ludu, zamieszkujacego wschodnio
poludniowa najblizsza okolice Nowego Sacza), WH. Sierak o-
wski ein solehes Glossar der Mundart von Pinezöw (Slowni-
ezek gwary ludowej z okolic Pinczowa), J. Ztoza ein Glossar
der Mundart von Chocholöw (Zbiör wyrazöw uzywanych w oko-
licach Chocholowa), Leon Rzeszowski ein Glossar der Um-
gebung von Saybusch (Spis wyrazöw ludowych z okolie Zywea),
WI. Matlakowski ein Verzeinis von mundartlichen Wör-
tern der ehemaligen Landschaft Czersk (Zbiör wyrazow daw-
nej ziemi ezerskiej) und endlich J. Biela ein im Dorfe Zar-
nöwka a. d. Skawa gesammeltes Wörterverzeichnis. Der Laut-
wert der mundartlichen Wörter wird in allen Beiträgen durch die
graphische Darstellung möglichst getreu wiedergegeben. Einige
Artikel enthalten ausser der Erklärung des Wortes auch ethno-
graphische oder culturhistorische Bemerkungen.
Der älteren polnischen Sprache sind folgende Beiträge
gewidmet:
J. M. Pawlikowski; Epiteta zlozone u Sebastyana
Fabiana Klonowieza (Zusammengesetzte Epitheta bei Sebastian
Fabian Klonowicz). In dieser Arbeit weist der Verf. nach,
dass die auffallend zahlreichen Nominaleomposita, die sich in
den Werken Klonowiez’s vorfinden, nach griechischen und
theilweise lateinischen Mustern gebildet sind. Solche Epitheta
wie: bratoböjea, cienkonogi, ciezkowonnny, dawnowieczny,
koztonogi, pianorodna, pieszezoglosny, plaskonosy, prostowlosy,
röznoglosy, samoplodny, skrzydlonogi, smiechotwörca, wielo-
meki u. a. sind genaue Nachbildungen griechischer Epitlieta:
346 RÉSUMÉS
ANERDOATÉVOS, Tavomouc, (xpuocuoc, TAAAYEVN: , aiyOTOÔNE, XP20-
yevaız, werliyöynpus, TArTOdË, O60I6IpLL, MoAUDWvog, xÜToTOxOs,
MTEOOROUG , YEIMTONOLöS, MOAUGCTOVog u. S. w., andere wurzeln in
antiken Anschauungen, einige sind endlich frei vom Dichter
gebildet.
Ad. Ant. Kryüski lieferte eine Arbeit u. T.: „Stow-
nik wyrazöw godnych uwagi, uzytych w „Porzadku prawa
bartnego“ dla starostwa Jomzynskiego, z r. 1616. (Verzeichnis
bemerkenswerther Ausdrücke in der für die Imker der Staro-
stei von Lomza erlassenen Rechtsordnung). Es ist dies ein
reichhaltiges und interessantes Wörterverzeichnis mit zahlrei-
chen Belegstellen. Vielen Artikeln fügt der Verfasser beleh-
rende sachliche Bemerkungen hinzu und verweist auf die be-
treffende Literatur.
Fs folgt ein Artikel von Th. Jungfer u. T.: ,Slowni-
ezek do kroniki St. Chwalezewskiego“. (Glossar zur Chronik
des St Chwalezewski). Es ist dies eine Sammlung von etwa
200 zumeist auch aus anderen Quellen bekannten Wörtern,
die theilweise in ihrer Originalorthographie, theilweise in Trans-
seription angeführt werden.
Am umfangreichsten ist der Beitrag des leider zu früh
der Wissenschaft entrissenen Dr. J. Hanusz u. T.: ,0 pisowni
i wokalizmie zabytköw jezyka polskiego w ksiegach sadowych
krakowskich z wieku XIV—XVI“ (Orthographie und Vocalis-
mus der in den Krakauer Gerichtsbüchern des XIV—XVI Jh.
enthaltenen Sprachdenkmäler).
Das Sprachmaterial zu dieser Abhandlung schöpfte der
Verf. theils aus den von Hube und Ulanowski herausgegebe-
theils noch handschriftlichen Krakauer Gerichtsbüchern.
Hanusz hatte die Absicht das sprachliche Material, das
ihm zu Gebote stand, nach allen Richtungen zu untersuchen;
nen,
es sollten daher den zwei grossen der Orthographie und dem
Vocalismus gewidmeten Abschnitte fernere Abschnitte folgen.
In sehr eingehender Weise untersucht der Verf, die or-
thographischen Verhältnisse der Sprache der Gerichtsbücher.
Die Orthographie ist natürlich sehr schwankend; trotzdem
RÉSUMÉS 347
lassen sich dennoch aus der Orthographie einige Schlüsse auf
den phonetischen Charakter der behandelten Sprache gewinnen.
Der Verf. verweist darauf schon im orthographischen Theil,
ausführlich behandelt er die gewonnenen Resultate in dem zwei-
ten dem Vocalismus gewidmeten Abschnitte.
Der Verf. beschränkt sich nicht auf die Erklärung einer
sprachlichen Eigenthümlichkeit der Krakauer Gerichtsbücher,
sondern er verfolgt die Geschichte einzelner Wörter bis in die
neueste Zeit. Es mögen hier einige Einzelheiten hervorgehoben
werden:
Die urslavische Gruppe * tert, asl. trbt erscheint in den
behandelten Sprachdenkmälern in der Form von tirt, t'ift, tert,
t’art, der urslavischen Grupe *tert, *telt, asl. trpt, tigt ent-
sprechen die Gruppen tart, telt (tolt), ut. Einige Spuren eines
vocalischen r und 1, ja sogar eines vocalischen m lassen sich
nachweisen. Ebenso glaubt der Verf. drei nasale Vocale in
der Sprache der Gerichtsbücher nachweisen zu können, nämlich
ausser e u. aq noch ein nasales a, das sich in einigen Gegenden
Schlesiens bis heute erhalten hat.
Der Verf. führt ein ungemein reichhaltiges sprachliches
Material als Beleg für seine Behauptungen an und ermöglicht
dadurch den Mitforschern eine Prüfung seiner Ansichten und
Ergebnisse.
Dr. J. Bystron untersucht die Sprache der Gerichts-
bücher von Czersk: ,Przyczynek do historyi jezyka polskiego
z poczatku XV. w. na podstawie zapisköw sadowych w ksie-
dze ziemi czerskiej“. In dieser Abhandlung, die ein Beitrag
zur Geschichte der polnischen Sprache des XV. Jh. sein soll,
werden alle Theile der Grammatik berücksichtigt. Zunächst
werden auf Grund einer eingebenden Darstellung der Ortho-
graphie dieser kurzen Sprachdenkmäler (mitten im lateinischen
Text) die phonetischen Eigenthümlichkeiten der Sprache der
Gerichtsbücher untersucht. So wie in andern älteren Sprach-
denkmälern finden sich auch in den Gerichtsbüchern Formen
Syroki, siekira, Étyry, dziréeé u. ä, zu bemerken ist noch: pastur.
Interessant sind Wörter mit der Lautgruppe -oro-: Moroezek
348 RÉSUMÉS
Skorochna; ähnliches findet sieh übrigens auch in anderen
Denkmälern vor. Verf. glaubt auch Spuren der sogenannten
„masurischen®“ (dentalen) Aussprache der Zungenlaute $ u. ë.
aus der Orthographie einiger Wörter: dzytha (zyta), dz dow
(zydöw) u. ä nachweisen zu können. Der morphologische Theil
der Arbeit berulit auf einer im III. Bande der „Berichte“ die-
sem Gegenstande gewidmeten Abhandlung von G. Blatt, die
in einigen Punkten richtiggestellt wird. Es folgt eine kurze
Darlegung der syntaktischen Verhältnisse. Interessant ist z. B.
die Construction des Wortes biegad mit dem blossen ablati-
vischen Genetiv: a iure non recedimus vulgariter prawa nie
biegamy. Es wird auch der Versuch gemacht, den zusammen-
gesetzten Satz und das Verhältnis der subordinierten Sätze zu
den Hauptsätzen zu erklären. Ein ausführliches Glossar mit
den nöthigen Belegstellen beschliesst die Abhandlung.
67. — L. Srernsacu. Q Zyciu i pismach Teokryta. (Ueber Theokrits
Leben und Schriften).
Die verschiedenen Angaben über Theokrits Abstammung
führen zur Schlussfolgerung, dass der Dichter in Syrakus als
Sohn des Praxagoras und der Philinna geboren wurde und
dass nach dem frühzeitigen Tode des Praxagoras Theokrits
Mutter einen zweiten Ehebund mit Simichidas aus Kos ge-
schlossen hat, der seinem Stiefsohn eine väterliche Liebe ent-
gegenbrachte, weshalb der Dichter mit Absicht sich den Na-
men Lwyidxs beilegte, als er den Entschluss fasste, die Erin-
nerung an die froh verlebten Jugendjahre aufzufrischen (Id. VID.
Die chronologischen Daten in Theokrits Biographie lassen sich
nur annähernd bes immen, wobei die Notizen des Alterthums
über seine Lehrer (Philetas, Asklepiades) und Freunde (z. B.
Aratus u. Nikias), sowie die Anspielungen des Dichters auf
Zeitgenossen und politische Begebenheiten seiner Zeit die wichtig-
sten Anhaltspunkte bieten.
Im weiteren Verlauf der Untersuchung bespricht der Verf.
das bei Suidas (s. v. Osöz31705) erhaltene Inhaltsverzeichins der
RÉSUMÉS 349
theokritischen Poesie und erweist die Unechtheit von Id. 19,
20, 23 u. 27; sodann werden die mimischen (ld. II, XIV,
XV) und bukolischen (Id. I, III—XT) Gedichte einer eingehen-
den Erörterung unterzogen. Bei der ersten Gruppe lässt sich
der Einfluss der Mimographen (Sophron und Xenarchos), Phlya-
kographen und Paroden nachweisen, — die zweite Gruppe
hingegen ist auf dem Boden der volksmässigen Bukolik ent-
standen, deren Ursprung theils in religiösen Gesängen, theils
in Hirtenliedern liegt; bukolische Motive sind aber auch lange
vor Theokrit in verschiedenen Gattungen der griechischen Poesie
(Epos, Lyrik, Komödie, Satyrdrama, alexandrinische Dichtung)
verwerthet worden.
Der Verf. behandelt hierauf die Grenzen der allegorischen
Darstellung, die Dietion, Verstechnik und Composition der
einzelnen Gedichte, prüft die ursprüngliche Bedeutung des Wor-
tes ei0uANov (= TO uuxpôv rolmpx) u. schliesst mit dem Hinweis
auf die verschiedenen Sammlungen (les theokritischen Nachlasses.
Die Epigramme lagen Meleager aus Gadara (etwa um
das J. 80 v. Chr.) in einer Ausgabe vor, in welcher die Ge-
dichte des Theokrit mit den Epigrammen des Leonidas aus
Tarent vermischt waren. Die erste Sammlung der bukolischen
Gedichte wird durch das Epigramm des Artemidoros Anth.
Pal. IX 205 angekündigt. Sie erschien um die Mitte des
ersten Jahrhunderts v. Chr. führte den Titel Bouxokxx, um-
fasste Id. I, III VIII, X, IX und diente bald darauf Vergi-
lius als Vorlage. Auf eine vollständige Ausgabe der theokriti-
schen Gedichte bezieht sich Anth. Pal. IX 434. Als Autor
des Epigramms hat Eratosthenes Scholasticus (aus dem 6-ten
Jahrhundert n. Chr.) zu gelten, dessen Sammlung Id. I-XVII,
XXVII, XXIX, (XXX?) enthielt. Die Schlussworte des
Epigramms (V. 4) Moüszv 8° oSveinv ob’ &psıhruozunv sind
gegen Munatus gerichtet, der in der zweiten Hälfte des 5-ten
Jahrhunderts eine von unechten Zusätzen strotzende Ausgabe
veranstaltet hatte.
350 RESUMES
68. — 8. Smorka. „Geneza Konstytucyi 3 Maja“ (La genèse de la Con-
stitution du 3 mai).
Un mémoire rédigé par l'abbé Piattoli et récemment dé-
couvert par M. Smolka, est d’une importance capitale pour
l’histoire de la Constitution du 3 mai et éclaire d’une vive lu-
mière cet acte célèbre. Ce mémoire daté du 4 mars 1791,
a été vraisemblablement écrit pour consigner le résultat des
conférences auxquelles Piattoli avait assisté, et qui venaient
d'avoir lieu entre le roi Stanislas Auguste et les personnages
occupés depuis quelques semaines, à préparer mystérieusement
l'oeuvre exécutée le 3 mai.
Ce mémoire prouve que, non seulement dès le mois de
mars, tout le projet de la constitution était complètement éla-
boré, mais encore qu'il avait été signé par un certain nombre
de députés et qu'il ne restait plus qu’à obtenir quelques ad-
hésions, adhésions qu’on se disposait à acquérir au plus vite.
Cependant un seul point de la constitution, l’un des plus im-
portants dans l’application, était encore fort discuté en ce mo-
ment. Dans l'éventualité possible du refus de l’Electeur de
Saxe d’accepter la couronne, on ne savait au juste quelle de-
cision prendre. On arrêta qu'au cas où l’Electeur n’accepterait
pas le trône, on choisirait un candidat que le mémoire ne
nomme pas, (N. N. élu de la Pologne) et qui, avant le coup
‘état, devrait demander en mariage une princesse de sang
royal. M. Smolka suppose que ce candidat était tout simple-
ment le prince Joseph Poniatowski. Il s'agissait donc de choi-
sir une maison souveraine, et de ce choix dépendait en même
temps, comme conséquence, le choix de la puissance qu'il fal-
lait gagner, sur laquelle on pût s'appuyer pour mener à bonne
fin l’entreprise du coup d’état.
Dans l'ouvrage de Kalinka !), nous voyons que, le 12
février 1791, on avait encore l'intention de solliciter le con-
1) Kalinka, Konstytucya 3 Maja. (Léopol. 1888). p. 62
BE D.
RÉSUMÉS 351
cours de la Prusse. La Prusse et l'Angleterre, comme on le
sait, avaient à ce moment la l'attitude la plus menaçante
à l’égard de la Russie. La guerre paraissait imminente. Le
28 mars, le parlement britannique vota l’armement de la flotte, et
toutes les puissances considérèrent cette résolution comme les pré-
liminaires d’une entrée en campagne contre Catherine II. Il sem-
blait donc que tous les calculs des auteurs de la constitution dussent
se baser sur cette constellation politique, et spécialement sur une
entente avec l'Angleterre et la Prusse. Il était évident que
pendant que ces deux états combattraient la Russie, celle-ci
serait incapable de mettre obstacle à la proclamation et à l’e-
xécution de la constitution, Au mois d'avril, les projets bel-
liqueux de Pitt ne retrouvèrent plus la même approbation du
Parlement; l'horizon politique fut complètement modifié. On
pourrait done croire que la combinaison révée par les créateurs
de la constitution par ce fait même se trouva compromise,
puisque la première condition de succès, celle sur laquelle
ils avaient placé de si légitimes espérances au mois de mars
1791, leur était subitement enlevée.
Mais le mémoire découvert par M. Smolka démontre
clairement que les membres de la diète de 1791 ne se livrè-
rent point à de tels calculs, qu’ils ne compterent pas sur l’An-
gleterre et sur la Prusse, qu’ils n’eurent point la pensée de
s’allier à elles Le mémoire pose dès ses premières lignes
cette alternative: ou l’entente avec la Prusse, ou l’entente avec
l'Autriche; il pèse scrupuleusement les avantages de l’une et de
l’autre de ces politiques et conclut pour une alliance étroite avec
l'Autriche.
Voici la conclusion d’un long raisonnement sur ce sujet.
„La Pologne étant liée avec l'Autriche, entrera néces-
sairement dans celle des deux chaînes que la crise actuelle de
tous les cabinets fera préférer à la cour de Vienne.“
„Si l’Autriche et la Prusse heureusement gouvernées par
les principes de modération et de paix, également alarmées des
vastes projets de la Russie sur les Turcs, projets qu’elle pour-
suit avec tant d’ardeur et qu’elle reprendra au premier instant,
Bulletin X 3
252 RÉSUMÉS
venoient à se réunir pour former une barrière insurmontable
contre cet Empire colossal, la Pologne ferait essentiellement
partie de cette digue et il serait de l'intérêt des deux cours
alliées que nous eussions dans notre gouvernement et dans nos
forces de quoi nous défendre contre l'ennemi commun.“
„Si au contraire, les rivalités de la Prusse et de l’Au-
triche et les anciens préjugés de l'équilibre de l’Allemagne
rendaient cette union impossible, l'Empereur raffermirait ses
liens avec la Russie et nous rentrerions avec dignité et sans
crainte dans cette association qui pourrait inquiéter la Prusse,
ou qui du moins nous en ferait respecter.“
„Ce sont les deux cas que la politique éclairée nous per-
met d’euvisager comme prochains, et dans l’un et dans l’autre
il est évident que notre jonction à l’Autriche, par sa nature
et par ses conséquences, nous serait toujours la plus avan-
tageuse.“
„Elle serait encore la plus solide, car l’Autriche n’a pour
elle-même aucun besoin de s’agrandir à nos dépens comme
la Prusse, elle n’en a pas non plus de nous tenir dans un état de
faiblesse et de dépendance comme la Russie. Elle est la seule
qui a le moins à craindre de notre consolidation, soit parce-
que sa puissance est trop supérieure à la nôtre, soit par ce que
la Prusse et la Russie, par leurs conquêtes sur nous, ont pris une
position qui domine nos débouchés et paralyse tout notre com-
merce, tandis que l'Autriche, au contraire, est intéressée à le
favoriser par la part qu’elle doit prendre à la défluctation de
la Vistule.*
„Elle est en un mot la seule puissance qui n'ait propre-
ment à notre égard d’autre rapport à prendre que d’alliée na-
turelle, ni d’autre intérêt que celui de nous aider à reprendre
toute la consistance dont nous soyons susceptibles.*
Le mémoire finit par le projet d'envoyer sans délai „un
homme sûr et intelligent, muni de toutes les preuves et de
tous les renseignements,“ un ,négociateur habile“ qui puisse
s'adresser directement à l'Empereur Léopold. On considère ces
preuves qui doivent être présentées à l'Empereur, comme
RÉSUMÉS 353
indispensables. „Car après les époques malheurcuses de notre
histoire, après le discrédit que nos voyageurs Polonais ont jeté
sur nos efforts, il est impossible qu'aucun souverain veuille
de nous, sans s'être assuré que, bien loin de lui être à
charge, nous pourrons nous soutenir nous-mêmes et devenir
dans peu de temps des alliés utiles. Aussi la démarche que
l'on fera auprès de l'Empereur, sera-t-elle simplement prépa-
ratoire et conditionnelle, c’est-à-dire on demandera à S. M.°
‘si en cas que la Pologne se donne une constitution et déclare
le trône successif sur les bases qu’on indiquera (d’après le Plan
No. 16, 17), si après que tout ceci sera fait et pour concourir
à consolider au dehors l’ouvrage que nous aurions consom-
mé au dedans, elle voudrait nous accorder une de ses filles
pour la marier à l’Elu de Pologne etc.” La réponse de l’Em-
pereur étant aussi liée à ces mêmes conditions, ne l’obligerait
à rien, mais elle servirait infiniment à nous guider dans nos
opérations ultérieures... L'homme envoyé pour cela n’attendra
que cette réponse et partira d’abord après l’avoir reçue de la
bouche, ou avec les depêches de notre ministre.“
M. Smolka est persuadé que lon exécuta ce projet,
quoique nous ne pessédions aucun document sur les négocia-
tions que l’on eut avec l'Empereur Léopold, ce qui d’ailleurs
n’est pas étonnant, puisque la question fut traîtée verbale-
ment et aussi secrètement que possible. Si l’on maintint dans
la Constitution l’article appelant l’Electeur au trône, malgré
l'incertitude ou l’on était de l’acquiescement de ce prince, on
le fit sans aucun doute à l’instigation de l'Empereur Léopold
qui, après la promulgation de la constitution, écrivit catégori-
quement à l’Electeur: , Votre Altesse se rendra aux
moeux, des Polonais.et formera,à son temps
leur bonheur.“
Dans un travail récent sur l'Europe et la Constitution
du 3 mai’), M. Smolka s’est efforcé de définir le rôle de ’Em-
') Bulletin de l’Académie des sciences de Cracovie 1891. p. 200.
3%
354 RESUMES
pereur Léopold après que la constitution fut édictée; il a même
émis l’opinion que ce prince eut probablement connaissance
des plans concertés à Varsovie, et que l'acte du 3 mai fut
accompli avec l'approbation de la cour de Vienne. Mais au
moment où il écrivait cet article, M. Smolka n'ayant pas en-
core découvert le mémoire de Piattoli qui établit péremptoire-
ment cette approbation, ne pouvait être affirmatif sur ce point.
Cette supposition est aujourd'hui une vérité. Entre le 12
février et le 4 mars, les législateurs de la Diète font une volte-
face complète: ils se détachent de la cour de Berlin et pren-
nent la décision de continuer leurs travaux préparatoires de la
constitution en communauté de vues absolue avec l'Empereur
Léopold.
69. — V. Czermak. Rapport sur les travaux de la mission de Rome en
1890/1.
Ces recherches, commencées en 1886 par M. Smolka et
continuées depuis sous sa direction, grâce à une subvention
de la diète de Galicie et du Ministère de linstruction pu-
blique, ont pour but l’étude systématique des matériaux con-
sidérables des Archives du Vatican ayant trait à l’histoire de
Pologne 1). C’est M. Czermak qui en a été chargé cette année
(1890—1891). Il a porté spécialement ses investigations sur les
documents concernant le règne de Ladislas IV (1632—1648),
époque qu'il avait déjà partiellement étudiée (années 1645—1648),
dans un séjour en Italie (1887—1888). Comme nous l’avons
dit dans nos précédents comptes-rendus, les travaux de ces
missions scientifiques consistent en résumés précis et complets
de tous les actes, en extraits abondants et même en copies
textuelles de ceux qui ont une réelle importance. Les pièces
1) Voir Bulletin, 1890, p. 151; 1891, p. 136.
tete tte tete dé … à Été ns ee DS
RÉSUMÉS 355
ainsi recueillies viennent enrichir les collections de la Com-
mission historique de l’Académie.
M. Czermax a dépouillé les tomes 43, 45-51, 55 et 56
de la „Nunziatura di Polonia*; ils contiennent les actes des
nonciatures d'Honoré Visconti, de Mario Filonardi
et de Jean de Torres. Les volumes 43 et 47 renferment
les dépêches ordinaires et les „avvisi* du nonce Honoré Vis-
conti, les volumes 45 et 48, ses dépêches chiffrées.
Honoré Visconti, archevêque de Larisse, vint en Pologne,
comme nonce, en 1630. Deux ans plus tard (1632) ses dé-
pêches décèlent en lui un diplomate déjà initié aux affaires
polonaises et familiarisé avec toutes leurs particularités. A la
mort de Sigismond III, sa tâche se complique singulièrement
et fort au-delà de toutes ses prévisions: il lui incombe en effet
une lutte périlleuse avec Ladislas IV, — homme intelligent,
dit-il, indépendant, plein d'initiative et ferme jusqu’à l’obsti-
nation dans ses résolutions, — au sujet de la politique inté-
rieure et extérieure de ce prince nuisible en bien des points,
prétend Visconti, aux intérêts de l'Eglise Catholique. En très
peu de temps Visconti acquiert la conviction que le roi La-
dislas est loin d’être enflammé de zèle religieux, qu’il n'aura
jamais de condescendance facile pour les volontés du pape,
que tous ses plans politiques, toutes ses vues ne s’inspirent
aucunement des désirs et des instigations du Saint-Siége, qu'il
s’efforce au contraire de pousser la Cour Romaine à soutenir et
à favoriser ses projets, exigeant d’elle toute une série de con-
cessions graves et d’accommodements impossibles. Cette po-
sition prise par Ladislas IV à l’egard de l'Eglise, surtout dans
les premières années de son règne, éveille des craintes sérieuses
dans l'esprit de Visconti. Tout en effet au début semble témoi-
gner contre la ferveur du souverain, tout l’aceuse d’indifference.
Le nonce est frappé de l’abstention du roi dans les cérémonies
religieuses; on ne l’y voit jamais, et Visconti n’est pas dupe
du prétexte de mauvaise santé allégué par Ladislas IV pour
se dispenser de ces manifestations pieuses. Dans une de ses
dépêches, l’envoyé de Rome exprime la supposition que La-
356 RÉSUMÉS
dislas est possédé du malin esprit, que l'enfer le détourne des
pratiques chrétiennes; le primat de Pologne, ajoute-t-il, est
absolument du même avis et a déclaré qu'il était urgent de
Vexoreiser. D’après les dépêches de Visconti, il est évident
que de 1632 à 1635 le roi voulut subordonner complètement
les intérêts de l'Eglise à sa politique.
Le nonce explique la conduite de Ladislas IV à l'égard
des Grecs orthodoxes et des unites, comme conséquence de
ses aspirations politiques. C’est aussi pour les réaliser qu'il fit
le projet — et pendant deux ans ce fut une idée fixe chez
ce prince d’épouser une calviniste. Ces aspirations étaient
des plus vastes. Nous savons en effet par Visconti que, dès
1633, Ladislas IV rêvait, non seulement de placer sur son
front la couvonne de Suède, mais encore d'entreprendre la con-
quête de la Moscovie et de ménager à un de ses frères l’ac-
cession au trône des tsars.
Pour parvenir à ceindre le diademe de Pologne, il avait,
dès le jour de la mort du roi Sigismond III, affiché les sen-
timents de la plus large tolérance pour toutes les confessions,
et cherché par tous les moyens à amener la paix religieuse
dans le pays. Ne voulant pas s’aliéner les voix des orthodoxes
dans l’élection royale, il leur témoignait du bon vouloir, se
montrait prêt à leur aecorder des franchises, les favorisait mé-
me au détriment des unites; il tenait à les gagner à tout prix,
car les Cosaques, sur lesquels il avait basé ses combinaisons
militaires en cas d’une guerre contre la Moscovie, apparte-
naient à cette confession. Visconti atteste encore une fois ce
fait, rapporté d’ailleurs par d’autres, que Ladislas IV, pendant
les diètes de l'élection et du couronnement, prit ouvertement
fait et cause pour les orthodoxes et s’entremit énergiquement
pour faire voter par la diète une convention qui leur fût avan-
tageuse. Dans cette circonstance il né tint aucun compte ni
des protestations du nonce, ni du refus opposé par le Saint-
Siege d'approuver la convention.
Quant à la couronne de Suède, Ladislas se leurra quel-
que temps du vain espoir de l’acquérir par des négociations
RÉSUMÉS 357
pacifiques. Ce n’est qu'après avoir constaté l’inanité de ses
démarches qu’il résolut de recourir aux armes pour soutenir
ses prétentions. Mais il avait besoin d’allies. Il jeta les yeux
sur l'Angleterre. Pour établir des rapports étroits avec cette
puissance, ainsi qu'avec les princes protestants de l'Allemagne,
et pour se prévaloir de quelque titre auprès des Suédois, il
se décida à solliciter la main d'Elisabeth, fille de Frédérie,
palatin et roi déchu de Bohème et d’une fille de Jacques, roi
d'Angleterre, princesse calviniste. Visconti reçut de Rome
l'ordre de tourner tous ses efforts contre ces projets du roi.
Pendant près de vingt mois, d’octobre 1634 à mai 1636, le
nonce s’adonne tout entier à la mission qui lui est confiée de
faire échouer les desseins de Ladislas IV. Pour y parvenir, il
fait naître parmi les sénateurs et les gentilshommes un parti
qui saura opposer son „veto*, le cas échéant. Au mois de no-
veinbre, le pape à qui le roi a demandé une dispense, répond
par un refus catégorique; le souverain veut passer outre, lors-
que Visconti remporte enfin une éclatante victoire: à une énor-
rme majorité le Sénat réprouve l’union de Ladislas avec une
hérétique.
L'histoire de ces deux affaires constitue la matière prin-
cipale des dépêches de Visconti. On trouve encore incidemment
dans ces dépêches une foule de renseignements sur les rap-
ports du roi avec les Cosaques, sur quelques autres affaires
courantes comme, par exemple, sur les sessions des diètes, mais
tout cela en termes brefs et d’une manière générale. Elles ne
nous apprennent pas là dessus beaucoup de nouveaux détails.
Rappelé à Rome pour des motifs que les actes de la
nonclature ne font pas connaître, Visconti quitta la Pologne
au mois de mars 1636. Au moment où il abandonnait Var-
sovie, son successeur, Mario Filonardi, archevêque d'Avignon,
y était arrivé depuis une semaine. Filonardi remplit les fon-
ctions de nonce pendant plus de sept ans. Les actes de sa
nonciature se trouvent dans les volumes 47, 49, 50, 51. Dans
les volumes 47 et 49 sont les dépêches ordinaires, de janvier
1636 à mars 1643; les volumes 50 et 51 contiennent les dé-
358 RÉSUMÉS
pêches chiffrées de décembre 1639 à juillet 1643. Il y a, dans
cette collection, une lacune regrettable: il y manque les dé-
pêches chiffrées de 1636 à 1639, que M. Czermak n’a pas pu
découvrir dans les papiers de la nonciature.
Filonardi héritait de Visconti une affaire conclue contre
tous les souhaits du Saint-Siége; nous voulons parler de l’ac-
cord établi entre les orthodoxes et les unites. C’est preei-
sément en 1636 qu'on commença à appliquer sérieusement les
conventions de 1633. Le nonce se mit immédiatement à l’oeu-
vre et fit les plus pressantes démarches pour obtenir du roi,
sinon le retrait de ces conventions, au moins un délai de quel-
ques années avant de les rendre exécutoires. Il réussit d’abord,
en juin 1636, à suspendre la mise en vigueur de ces conven-
tions pendant la diète qui allait s’assembler; il revient à la
charge pendant les années suivantes et obtient chaque fois un
nouvel ajournement, de sorte qu'à la suite de ces atermoie-
ments réitérés, le décrêt de la diète rendu en 1633 ne fut pro-
mulgué et obligatoire qu’en 1641. Il faut attribuer ces mé-
nagements de Ladislas IV envers le nonce à l’échec des deux
plans politiques dont le roi avait été si occupé au commen-
cement de son règne, c’est-à-dire: la conquête projetée de la
Moscovie dont un des frères du roi devait devenir le souverain,
et l'obtention de la couronne de Suède. Cependant, en 1641,
les circonstances poussèrent Ladislas à rendre effectives les
concessions qu’il avait faites aux orthodoxes. A cette date,
ce prince se trouvait dans les plus grands embarras matériels,
et, pour s’en tirer, il avait l'intention do s'adresser aux Etats
de la République, et de les prier de prendre sur eux le payement
d’une partie de ses dettes. Afin de vaincre les résistances des
opposants et de diminuer leur nombre autant que possible, il
se décida, en octobre 1641, à confirmer les franchises accor-
dées depuis déja longtemps aux orthodoxes, ordonna de pro-
mulguer l’édit voté en leur faveur, et de l’exécuter à partir du
jour même de cette promulgation. Il fut impossible au nonce
de triompher de cette résolution, et même, — chose caracté-
ristique — il ne fut informé du réel état des choses que quel-
étés. de
.
D. at
RÉSUMÉS 359
ques mois après la décision prise. Cependant il n’est pas pro-
bable qu’alors même qu'il eût été renseigné plus tôt et plus
complètement, il eût pu empêcher Ladislas IV de publier ces
nouvelles dispositions en faveur des orthodoxes. C’est en effet
à ce moment-là, en 1641, que s’élèvent entre Rome et le roi des
dissentiments graves, et que les rapports entre les deux cours
deviennent d’une tension inusitée. La cause de la querelle
était assez futile et l’affaire qui la suscita, tout-à-fait secondaire.
En vertu du privilège reconnu à tous les monarques catho-
liques, Ladislas IV avait proposé et recommandé pour le cha-
peau de cardinal, l’ancien nonce à Varsovie, Visconti. Il le
présentait comme candidat du royaume de Pologne. Visconti
n'ayant pas été compris dans la promotion cardinalice de 1636,
le roi renouvela ses instances à plusieurs reprises, pendant des
années consécutives, mais toujours en vain. Son intercession
pour son protégé se heurta chaque fois à un refus formel du
pape Urbain VIII et surtout du cardinal Barberini, tout puis-
sant alors dans la Cour Romaine. Sans entrer dans les détails
concernant cette nomination, il nous suffira d'établir ce fait
que le pape et le cardinal Barberini, non seulement s’oppo-
serent pendant sept ans à faire entrer Visconti dans le Sacré
Collége, mais encore préférèrent rompre toute relation diplo-
matique avec la Pologne plutôt que d'accéder aux désirs du roi.
Celui-ei après une réponse défavorable à en ,ultimatum“ au
sujet du cardinalat de Visconti, adresse le 23 mai 1643 à Fi-
lonardi une lettre officielle dans laquelle il déclare qu’il ne le
considère plus comme nonce, que, par conséquent, sa présence
en Pologne est superflue, et il ajoute même que, tant que se
prolongera le pontificat d’Urbain VIII, il ne veut voir à Var-
sovie, à sa cour, ni lui, ni tout autre représentant du pape.
Cette lettre fut communiquée au cardinal Barberini qui rappela
immédiatement Filonardi. Le nonce quitta la Pologne le 11
juillet 1643. Pendant deux ans, c’est-à-dire du milieu de
1643 au milieu de 1645, le Saint-Siége n’eut pas d’envoyé
dans la République. Aussi n’y a-t-il au Vatican aucune re-
lation sur cette période. C’est seulement après la mort d’Urbain
360 RÉSUMÉS
VIII, que le pape Innocent XI accrédita en Pologne l’arche-
vêque Jean de Torres.
L'examen des dépêches de Jean de Torres dont s’est
occupé M. Czermak, en 1887—88 1), ne rentre pas dans le
présent compte-rendu. Dans le courant de cette année-ei M.
Czermak a complété l’ancien recueil par des extraits des dé-
pêches ordinaires, des avis et annexes envoyés en 1647 et
en 1648. Ces extraits, quoiqu'ils aient été tirés des pièces les plus
importantes, n’ont qu'une valeur secondaire. Nous devons pour-
tant mentionner les passages répétés, où le nonce parle des
préparatifs que fait le roi pour aller combattre la Turquie. Il
résulte de ces citations que, jusqu'à son dernier soupir, La-
dislas IV, malgré l’opposition de presque tout le pays et la
pénurie de moyens d’action, s’oceupa avec une persévérance
indomptable à constituer une ligue de tous les peuples chrétiens
contre les Tures. En outre le mémoire de Jean de Torres du
12 mars 1648, mérite aussi d'attirer notre attention. Nous
y apprenons que le roi, à la fin de sa vie, se proposait d’e-
tablir une union générale en Pologne et y travaillait avec
ardeur. Le 15 juillet 1648, il veut convoquer à Varsovie un
congrès des schismatiques où il communiquera aux orthodoxes
et aux unites son projet d’unification des deux confessions.
Ces desseins ne devaient pas aboutir: avant même la mort du
roi, une grande insurrection des Cosaques vint briser toutes ses
espérances et en ajourner indéfiniment la réalisation.
La Mission seieatifique a aussi fouillé d’autres bibliothe-
ques de Rome. M. Czermak a copié, à la bibliothèque Bar-
berizi, la correspondance du pape Urbain VIII et du cardi-
nal Barberini avec Ladislas IV et les membres de la famille
royale de Pologne, de 1634 à 1643. Cette correspondance
roule presque exclusivement sur des nominations de dignitaires
1) Korzeniowski: Catalogus actorum et documentorum quae ex codi-
cibus manu seriptis in tabulariis et bibliotheeis italicis servatis Expeditionis
Romanae cura, deprompta sunt.
RÉSUMÉS 361
ecclésiastiques et particulièrement sur la promotion de Visconti
au cardinalat.
Enfin, le testament de Jean Casimir, portant la date du
12 décembre 1672, a été copié à la bibliothèque Corsini.
Après avoir terminé ses travaux à Rome, M. Czermak
s'est rendu à Venise où il a passé tout le mois de juillet,
complétant les matériaux recueillis à Rome par des extraits
des manuscrits de l’Archivio di Stato de l’ancienne Républi-
que vénitienne. Dans ces archives il n’a trouvé que deux
volumes d'actes se rapportant au règne de Ladislas IV; ils
appartiennent à la collection „Dispacei di Polonia“ où ils ont
les N° 4 et 5.
Ces volumes renferment les relations envoyées de Pologne
par Jean Tiepolo, diplomate vénitien, de juillet 1645 à juillet
1647. Il y ala un peu plus de 150 dépêches, la plupart
chiffrées et fort longues, de 4 à 8 grandes feuilles. Malheu-
reusement une partie très considérable de ce recueil nous est
parvenue dans un état lamentable; le cinquième volume sur-
tout est excessivement détérioré. Les pages sont rongées à moi-
tie et parfois même entièrement par l’humidité ; le papier est
moisi, troué, déchiré; de plus l'écriture en est à peu pres in-
déchiffrable. Les actes les plus atteints sont ceux de l’année
1647, et cela est d'autant plus déplorable que l’histoire de cette
année-là est loin d’être définitivement connue.
Les relations de Tiepolo ont tout spécialement trait au
fameux projet dont nous avons parlé, de pousser tous les
princes chrétiens à une action commune contre l’Empire Otto-
man. Comme on le sait, c’est Ladislas IV qui avait conçu
cette alliance offensive, et, dès 1645, s’était attaché à la faire
naître, avec une activité infatigable et une ardeur extraordi-
dinaire.
Tiepolo devait entretenir le roi dans ses sentiments exal-
tés et ses idées belliqueuses. De plus, il avait pour mission
d'établir une entente étroite entre la Pologne et Venise, et en-
fin d'offrir au roi, à certaines conditions stipulées, des subsides
péeuniaires. Venise cherchait à créer une diversion sur les
362 RÉSUMÉS
bords de la Mer Noire en soulevant les Cosaques et à faire
ensuite déclarer la guerre à la Turquie par la Pologne elle-
même. Tiepolo trouva le roi plongé dans ses préparatifs mili-
taires, absorbé par ses ambitions guerriéres. Ce prince voulait
organiser un mouvement colossal contre Constantinople, mouve-
ment qui eût entraîné non seulement les nations européennes,
mais encore les peuples de l'Asie. Il avait même À cet effet,
dans l’automne de 1645, député un envoyé au Shah de Perse.
Mais il comptait avant tout sur le concours de la Moscovie,
des hospodars de Moldavie et de Valachie, et enfin sur celui
des princes de Transylvanie. Quant à l'entrée en campagne
à la tête de l’armée polonaise, il espérait pouvoir l’effectuer
sans l’assentiment de la diète. Les Tartares menagaient le pays;
pendant l’automne de 1645 et les premiers mois de 1646 on
redouta leur invasion; n’&tait-ce pas un prétexte suffisant pour
commencer les hostilités? Mais la plus grande difficulté con-
sistait à lever des troupes, à les équiper ensuite. Aussi La-
dislas pressait-il Tiepolo d'obtenir de la République de Venise
un secours d'argent. Ce n’est qu'en mars 1646 que celui-ci
reçut de son gouvernement l’autorisation de traiter aux con-
ditions suivantes: la République de Venise s'engage à verser
annuellement, pendant deux ans, la somme de 200,000 écus
à Ladislas IV, mais le contrat n’est exécutif que du jour où
le roi aura envahi le territoire turc. Tiepolo séduit par lélo-
quence chaleureuse du souverain, transporté d'enthousiasme, alla
jusqu’à dépasser ses instructions Dans les premiers jours de
mai, il consent à payer 250,000 écus qu'il emprunte à la
reine au taux de 70/;, et cela sur la simple affirmation du roi
que les bateaux cosaques cinglent déja vers la Mer Noire.
Un mois après on était dans la fièvre des préparatifs.
Ladislas avait levé trente mille hommes et prodiguait des
sommes énormes pour les munir d’armes et de provisions. Ce-
pendant l'opposition commençait à se faire jour, tant parmi les
sénateurs qu'au sein de la petite noblesse. D’un autre côté,
les envois promis par les puissances catholiques, la France,
l'Espagne, l’empereur, le pape, n’arrivaient pas. Déçu dans
stone inde Du
mh ts fé 5 à dt Dès hé à 2 ;
RÉSUMÉS 363
ses espérances, entièrement dénué de ressources, le roi, dans
le courant de l'été de 1646, dut, après une séance orageuse
du sénat tenue à Cracovie, se résigner à attendre la décision
de la diète.
Celle-ci, comme on le sait, exigea, dans l’automne de
1646, que le roi licenciât les troupes qu’il avait rassemblées et
ne songeät ‚plus à la guerre contre la Turquie. Dès ce mo-
ment Tiepolo devint l'objet des sarcasmes et des mesquines
chicanes des sénateurs et de la noblesse; un instant même il
put craindre pour sa vie qu’un attentat menaçait. En outre,
réprimandé par le doge de Venise pour avoir outrepassé ses
pouvoirs, il se trouve, à l'égard du roi, dans une position des
plus critiques, contraint qu’il est de lui refuser des subsides.
Aussi, à partir de cette époque est-il plutôt un témoin qu’un
instigateur, un collaborateur mettant la République de Venise
au service de l’entreprise poursuivie. Aucune convention ul-
térieure n’intervint entre Ladislas et Venise. Le gouverne-
ment du doge, impatienté par les lenteurs apportées à régler
cette affaire, ne comptant plus sur la réalisation du fameux
projet du roi, rappela Tiepolo, au mois de mars 1647. Celui-ci
quitta Varsovie le 16 mars.
Les dépêches de Tiepolo ne jettent pas une nouvelle lu-
mière sur l’histoire de cette tentative d’invasion en Turquie.
La relation de Tiepolo, présentée au gouvernement de Venise
après son retour et publiée par Niemcewiez, en avait depuis
longtemps déja fixé et éclairé les points principaux. Néan-
moins elles permettent de suivre le roi pas à pas dans tous
ses actes et dans toutes ses démarches en cette occasion; elles
nous décrivent les préparatifs militaires, nous montrent les ar-
rangements diplomatiques et nous aident tout particulièrement
à préciser l'étendue du dissentiment qui sépara la noblesse et
le souverain, le conflit de leurs volontés adverses. Nous ne
trouvons pas non plus, dans cette correspondance de l’envoyé
vénitien, les renseignements que l’on souhaiteraient avoir sur
les rapports de Ladislas IV avec les Cosaques. Cela d’ailleurs
eût été difficile, car les dépêches cessent au mois de mai 1647,
364 RÉSUMÉS
c’est-à-dire peu de temps avant le moment où le roi allait
se rapprocher secrètement des Cosaques. On sait du reste que
ce rapprochement est indiscutable. Cependant, en s'appuyant
sur les relations de Tiepolo on peut affirmer que, dès le eom-
mencement de 1645, Ladislas avait déjà conclu une entente avec
les Cosaques, et qu'à la mort de l’hetman Koniecpolski, en
1646, il manda auprès de lui leurs chefs principaux et leur
donna des fonds pour la guerre imminente.
Dans une de ses dernières dépêches (27 avril 1647) Tie-
polo nous apprend que le roi a même l'intention de se trans-
porter à Kiew, pendant l’été de 1647, afin d’être plus près
des éléments qu'il veut utiliser dans la guerre de Turquie.
70. — A. Lewickr. Sprawozdanie z podrözy archiwalnej do Drezna, Gdanska
i Krölewca (Archivalischer Reisebericht. Dreslen—Danzig—Kö-
nigsberg).
Diese von Prof. Dr. A. Lewicki zum Zwecke einer Ver-
vollständigung des III. Bandes des „Codex epistolaris“ (haupt-
sächlich der Periode vom J. 1466 bis zum J. 1492) im Som-
mer des Jahres 1891 unternommene Forschungsreise hat zu
folgenden Resultaten geführt.
Dresden: Hauptstaatsarchiv (im Albertinum). In diesem
vorzüglich geordneten Archiv sind die Materialien nach ihrem
Inhalt chronologisch sortiert, und ausgezeichnete Repertorien,
in die sogar die in Copialbänden zerstreuten Actenstücke auf-
genommen wurden, sind ihnen beigegeben.
Polen betreffende Actenstücke bilden eine besondere Ab-
theilung „Polnische Sachen“ und sind in chronologischer Folge
in Volumina gebunden. In ziemlich bedeutender Zahl finden
sich hier polnische Actenstücke aus den Jahren 1468—1482,
die hauptsächlich die Beziehungen der Sachsenherzoge zu Po-
len betreffen. Hier befinden sich aber auch die vom Bericht-
erstatter in der Lemberger Vierteljahrsschift für Geschichte:
RÉSUMÉS 365
„Kwartalnik historyezny* 1891, Heft 4 publicierten auf Johann
Ostrorög bezüglichen Briefe, sowie auch Briefe anderen Inhalts,
so z. B. über die ungarische Expedition Kasimirs des Heiligen
vom J. 1472 über den Krieg mit Mathias Corvinus vom J.
1474, 1476, über die Tataren; eine ungemein interessante
Instruction für Goslupski, der im J. 1478 in Folge des vom
Nuntius Baltasar de Piscia über den König Kasimir und seinen
Sohn Wiadyslaw verhängten Bannfluches nach Rom gesendet
wurde. Wichtig für die polnische Geschichte ist auch ein Co-
pialband des XV. Jh., nämlich „Geheim-Archivs-Copialband*“
Nr. 1, den Caro theilweise kannte und der ausser Copien von
verschiedenen, Sachsen betreffenden Schriftstücken aus den
dreissiger Jahren des XV. Jh. auch miteingebundene eben-
solche Originalacten enthält. Hier fand auch Dr. Lewicki Ac-
tenmaterial zu dem Kriege Polens mit Albrecht II. im J.
1438— 1439.
Im Ganzen brachte Dr. Lewicki aus Dresden 87 unbe-
kannte Actenstücke. Nur einige von diesen auf Polen Bezug
habenden in Dresden befindlichen Archivalien sind von Dr.
Hubert Ermisch in der Schrift: „Studien zur Geschichte der
sächsisch-böhmischen Beziehungen in den Jahren 1464—1471*.
(Dresden 1881) herausgegeben worden.
Danzig: Stadtarchiv (im Rathhause). Dieses Archiv
wird vom Stadtrath Herrn Samter und unmittelbar vom Herrn
Archidiaconus Dr. Bertling verwaltet. Es ist nach den Ge-
genständen geordnet, so z. B. ist für jeden polnischen König eine
besondere Schublade bestimmt, ebenso für die Königin Bona,
Polnische Castellane, Polnische Marschälle, Polnische Proceres,
Woiewodschaft Pomerellen, Kunst und Wissenschaft, die Wahl
polnischer Könige, Turcica ete. Kataloge gibt es mehrere:
der Hauptkatalog ist der chronologische, andere sind nach
Verfassern, nach Ländern und Gegenständen angelegt, der
letztere ist noch nicht vollendet.
Danzig war während der polnischen Zeit eine Stadt er-
sten Ranges, die ihren Archivalien eine sorgfältige Aufbewa-
hrung angedeihen liess, die sich denn auch sämmtlich erhalten
366 RESUMES
haben. Das Archiv umfasst die Zeit vom XIII. Jh. bis zum
J. 1793, hierauf noch einige Jahre aus der Zeit Napoleons.
Die Archivalien betreffen zwar zumeist die Stadt Danzig und
ihren Handel, es sind indes auch andere, über alles Erwarten
reichliche, welche die politische Geschichte Polens des XV. Jh.
betreffen. Besonders seit der Vereinigung Danzigs mit Polen
iuteressierte sich diese Stadt für alle polnischen Angelegenheiten,
polnische Würdenträger wandten sich in verschiedenen Sachen
an diese Stadt und berichteten ihr darüber, was in Polen vor-
gieng. Für die Zeit nach Abschluss des Thorner Friedens
fand hier Dr. Lewicki ein so reichhaltiges Material, dass er,
um es nur einigermassen zu bewältigen, in den Acten eine
Auswahl treffen musste und von den Danzig und Preussen be-
treffenden nur die allerwichtigsten, die neues Licht auf diesen
Gegenstand werfen, berücksichtigen konnte, um dafür beson-
ders diejenigen Acten ausbeuten zu können, die andere polni-
sche Fragen zum Gegenstande haben und deren Herausgabe
deutscherseits vielleicht nicht bald zu gewärtigen sein dürfte.
Das die übrigen Perioden des XV. Jh. betreffende Actenmate-
rial konnte von Dr. Lewicki nur stichweise in den Katalogen
eingesehen werden; dem Anscheine nach dürfte das Archiv nur
für den 13-jährigen Krieg ein ebenso reichhaltiges Material
enthalten wie für die letzte Periode, unzweifelhaft enthält es je-
doch auch für die früheren Perioden so Manches von Wich-
tigkeit und Interesse. Ausser Toeppen, Woelky und Thunert,
die ihre speciellen preussischen Fragen im Auge hatten, hat das
Danziger Archiv für die polnische Geschichte der letzten Pe-
riode des XV. Jh. niemand ausgebeutet (Caro eitiert zwar manch-
mal das Danziger Archiv, aber er kennt es nur sehr unvoll-
kommen): um so wertvoller ist es für die polnische Wissen-
schaft.
Aus Danzig brachte Dr. Lewicki im Ganzen 93 neue
Nummern, die sich auf verschiedene historische Ereignisse be-
ziehen: so z. B. auf die ungarische Expedition Kasimirs des
Heiligen im J. 1472, auf die fast unbekannt gebiebenen Vor-
fälle in Preussen in den Jahren 1473—1489, auf die Einnahme
RÉSUMÉS 367
der Städte Chelm (Culm) und Brodnica (Strassburg), die an-
geblich vom Herzog von Sagan zu Gunsten des Königs Mat-
hias im J. 1476 angekauft worden sind; auf die Entsendung
von Heeren nach Preussen, um dies Land zur Leistung der
verweigerten Geldbeiträge zu zwingen; auf die völlig unbe-
kannten Verhandlungen des Königs Mathias mit Polen in den
J. 1477 und 1489, auf die türkische Frage, namentlich auf
den grossen Türkenkrieg, zu dem schon von Kasimir gegen
das Ende seines Lebens Anstalten getroffen wurden, auf den
Sieg von Kopystrzyn 1487 und von Lublin 1491, auf die
Verschwörung gegen den König in Litauen 1481, auf die
Wahl Johann Albrechts u. s. w.
Ausser dem Stadtarchiv besitzt auch die „Stadtbibliothek“
auf Polen bezügliche Handschriften Herr Archidiaconus Bert-
ling ist gegenwärtig mit dem Drucke eines Katalogs dersel-
ben beschäftigt, von dem zur Zeit der Anwesenheit des Be-
richterstatters in Danzig der erste Band seiner Vollendung ent-
gegensah. Der zweite Band wird unter Anderem: Reichtstags-
diarien und Reichstagsreden aus dem XVII. und XVII. Jh.
enthalten. |
Königsberg in Preussen: Staatsarchiv (im Schlosse).
Prof. Dr. Lewicki hat sich in erster Linie nach Königsberg
begeben, wo er für den behandelten Zeitabschnitt das reich-
lichste Quellenmaterial erwartete. Seine diesbezüglichen Er-
wartungen sind insofern nicht in Erfüllung gegangen, als in
Bezug auf Reichhaltigkeit des Quellenmaterials für die in Be-
tracht kommende Zeitperiode Königsberg von Danzig über-
boten wird. Die Arbeit gestaltet sich hier schwieriger als in
Danzig, da das Königsberger Archiv keine solchen Kataloge
besitzt wie das in Danzig, von den Dresdner Repertorien gar
nicht zu reden. Zum Glück sind die Actenstücke aus dem
XV. Jh. von den gegenwärtigen: Herren Archivaren in chro-
nologischer Folge in Schachteln gelegt und jedes Actenstück
mit einem Umschlag versehen worden, auf dem sich oft, wenn
auch nicht immer, der Inhalt der in der Schachtel befindlichen
Actenstücke angegeben findet. Die blosse Durchsicht der
Bulletiu X 4
368 RESUMES
Acten nimmt somit viel Zeit in Anspruch. Zu der in Betracht
kommenden Periode sind unglücklicherweise keine Registran-
ten erhalten, die noch befindlichen Acten sind meist Originale
oder Kanzleiconcepte.
Dieses Archiv ist verhältnismässig ammeisten von polni-
schen Forschern besucht worden, auch wurde in Deutschland
sehr viel daraus publiciert, beziehungsweise registriert. Trotz-
dem sind auch hier noch viel unbekannte und sehr interesante
Quellen gefunden worden.
Für die andern Perioden des XV. Jh. gibt es hier ein viel
reichlicheres Material, umsomehr als für dieselben auch Regi-
stranten erhalten sind. Die erste Periode bis zum J. 1430
hat bereits Dr. Prochaska wohl sehr sorgfältig ausgebeutet. Dr.
Lewicki hat sich der Vergleichung, ob nicht irgendwelche
Lücken geblieben und ob namentlich nicht die auf Witold
nicht bezüglichen Acten unberücksichtigt geblieben sind, nicht
unterziehen können. Aus der folgenden Zeit hat der Bericht-
erstatter die Acten einiger Jahre aus der Zeit des Aufstandes
Swidrygiellos durchgesehen, und die Abschriften der wichtig-
sten davon befinden sich in seinem Besitze.
Die Acten aus späterer Zeit, namentlich des XVI. und
XVII. Jh. sind noch bisher ungeordnet. Nach einer Mitthei-
lung des Archivvorstands Herrn Dr. Joachim befinden sich
hier aus dieser Zeit Originalacten und Registranten in mö-
glichst grosser Fülle. Die von hier mitgebrachten Acten bilden
eine willkommene Ergänzung zu dem in Danzig gewonnenen
Material, sie betreffen hauptsächlich die Beziehungen Polens
zu Böhmen, zu König Mathias, zu Kaiser Friedrich, die An-
gelegenheit Tungens und das Verhalten des Ordens ihr gege-
nüber, die Moskauer Angelegenheiten etc., es befindet sich
hier auch eine Beschreibung der Wahl König Johann Albrechts.
Im Ganzen beträgt die Zahl dieser Acten etwa 120.
In der Königsberger Universitätsbibliothek gibt es, ausser
dem bekannten „Liber Cancellariae St. Ciofek* keine Mate-
rialien für die in Betracht kommenden Forschungen. Dr. Le-
wicki hat auch die sogenannte „Wallenrodische Bibliothek“ im
RÉSUMÉS 369
Dom besucht, wo sich nur Acten aus dem XVII, mitunter
auch aus dem XVI Jh., befinden, so z. B: die „Acta Varso-
viensia eirea electionem Wiladislai IV 1632,“ sowie Acten aus
dem J. 1633, Briefe an Sigismund III 1592—1600 und s. w.
„Artikel der Rokossen,“ Connotatio electionis Michaelis Wi-
sniowiecki 1669,“ Formeln und Briefe aus der Zeit Sigismund
Augusts, Stephans und Sigismunds HI u. s. w., im Ganzen
nicht viel, vorwiegend zur Geschichte der Familie Wallenrod.
Prof. Lewicki fand überall seitens der Archivvorstände
und Beamten das grösste und freundlichste Entgegenkommen.
Er erfüllt daher eine angenehme Pflicht, indem er allen diesen
Herren, und insbesondere den HH. Dr. Hubert Ermisch, Ar-
chivrath in Dresden, Dr. Bertling, Archidiaconus in Danzig,
Dr. Joachim, Staats- Archivar und Archivvorstand in Königs-
berg, Dr. Panzer, Staatsarchivar, und Herrn Wittich, Archiv-
beamten in Königsberg, seinen herzlichsten Dank ausspricht.
71. — A. Beck i N. Cysurskı. Dalsze badania nad zjawiskami elektrycznemi
w korze mözgowej u malpy i psa. (Weitere Untersuchungen über
die elektrischen Erscheinungen in der Hirnrinde der Affen
und Hunde, von Dr. A. Beck und Prof. Dr. N. CyzuLski),
Im vorigen Jahre veröffentlichte Dr. A. Beck eine Ar-
beit, worin Beobachtungen angeführt wurden, dass im cen-
tralen Nervensystem, ähnlich wie im Nerven u. Muskel, elek-
trische Erscheinungen auftreten, die mit den Actionszustän-
den der untersuchten Gehirngegenden im Zusammenhange stehen.
Da die elektrischen Erscheinungen bei Reizung bestimmter
centripetaler Nerven (der Seh- u. Hörnerven, u. der Fühlner-
ven der Extremitäten) nur an jenen Stellen der Hirnrinde. auf-
traten, die von anderswoher als Fühlsphären dieser Nerven
') Die Bestimmung der Localisation vermittelst der elektrischen Er-
scheinungen. Abhdl. der Akad. der Wiss. Krakau 1890. u. Centrlbl. für
Physiol. Nr. 16, 1890.
4
370 RÉSUMÉS
bekannt sind, wurde in obiger Abhandlung die Vermuthung
ausgesprochen, dass auf Grund elektrischer Erscheinungen aller
Wahrscheinlichkeit nach die Localisation der Hirnrindenfun-
ctionen werde bestimmt werden können.
Gegenwärtig stellen die Verfasser in Kürze die Ergebnisse
weiterer Experimente dar, die von ihnen behufs gründlicher Un-
tersuchung der elektrischen Erscheinungen selbst, wie auch de-
ren Bedeutung für die Localisation angestellt worden sind.
In diesen Versuchen bestrebten sie sich vor allem die
elektrischen Erscheinungen zu untersuchen, die bei Verbindung
zweier Stellen an der Hirnrinde mit einem Galvanometer selbst-
ständig auftreten. Diese Erscheinungen beruhen auf steten
Schwankungen des Stromes, der gleich nach Anlegung der
Elektroden in der Hirnrinde nachweisbar ist. Die Richtung
des primären Stromes ist bei Verbindung derselben Stellen bei
verschiedenen Individuen verschieden; im Allgemeinen überwog
positive Spannung in den Frontallappen, negative in den Oeci-
pitallappen.
Was die Schwankungen dieser primären Ablenkung be-
trifft, so konnte nochmals mit Bestimmtheit constatiert werden,
dass sie weder vom Pulse noch von der Athmung abhängen,
und dass sie vielmehr als Folge der Actionszustände in der Hirn-
rinde zu betrachten sind.
Nachher trachteten die Verfasser mit müglichster Genauig-
keit jene Sphären der Hirnrinde zu bestimmen, in denen bei
Reizung bestimmter Fühlllächen eine bedeutende Erniederung des
elektrischen Potentials ensteht, und diese Sphären mit den moto-
rischen und sensorischen Sphären zu vergleichen, die als solehe
mittelst anderer Methoden bezeichnet worden sind. Das unge-
mein grosse Material, welches die Verfasser in den bisherigen Ver-
suchen gesammelt haben, und zahlreiche Fragen, die sich auf-
drängen und die gelöst und erklärt werden müssen, erlauben
ihnen zur Zeit nur mit einer vorläufigen Mittheilung aufzutreten,
und beschränken sie sich darauf, die ihrer Ansicht nach keinem
Zweifel unterliegenden Ergebnisse kurz anzuführen.
RÉSUMÉS 371
Die Versuche wurden fast ausschliesslich an Hunden
und Affen ausgeführt (Macacus - Rhesus). Ursprünglich bedienten
sich die Verff. — ähnlich wie in der ersten Arbeit bei diesen
Untersuchungen — nur eines Galvanometers, doch mit Rück-
sicbt darauf, dass sie mittelst eines Galvanometers zwar im
Stande waren die elektrische Veränderung wahrzunehmen,
nicht aber zu bestimmen, ob in einem der untersuchten Pun-
kte eine Erhöhung, oder im anderen eine Herabsetzung des
elektrichen Potentials eingetreten ist, benützten sie in den
weiteren Versuchen 2 Galvanonıeter, welche so aufgestellt wa-
ren, dass der Ausschlag unter dem Einflusse eines gleich star-
ken Stromes in beiden fast gleich war.
Die Anwendung zweier Galvanometer gestattete den Verff.
bei jeder elektrischen Veränderung genau jene Gegend ausfindig
zu machen, in welcher das elektrische Potential unter den ent-
sprechenden Einflüssen sich vermindert hat; denn waren beide
Galvanometer mit zweien, aber denselben Stellen der Hirnrinde
verbunden, so waren die elektrischen Erscheinungen, ob selbst-
ständig oder durch Reizung centripetaler Nerven hervorgerufen,
in beiden Galvanometern einander gleich. Es genügte aber
aus jener Sphäre, in der die Verminderung des Potentials
angenommen wurde, eine Elektrode um 2—3 mm. zu entfernen,
damit die Veränderung im entsprechenden Galvanometer gar
nicht hervorträte oder geschwächt würde, während sie im zwei-
ten Galvanometer unverändert verblieb.
Die Untersuchungen vermittelst zweier Galvanometer wi-
derlegten zugleich den Einwurf, welchen Herr Horsley erho-
ben hat. Auf Grund eines einzigen an einer Katze angestell-
ten Versuches (bereits nach dem Erscheinen der Abhandlung
von Beck), eines Versuches, bei welchem beide Elektroden,
wie aus der Seite 5081) angeführten Abbildung zu ersehen
ist, auf dem Occipitallappen sich befanden, spricht der Autor
!) Philosophrcal Transaction of the Royal Society of London F. Gotch
and V, Horsley. Vol 182. S. 267—526.
3212 RESUMES
die Überzeugung aus, dass die Untersuchung elektrischer Erschei-
nungen in der Hirnrinde nicht möglich sei, so lange die Verff.
nicht im Stande sind, den untersuchten Rindentheil zu isolieren,
und zwar aus dem Grunde, weil der entstandene Strom auf der
ganzen Hirnrinde sich verbreiten kann. Bei dieser Einwen-
dung hat Herr Horsley augenscheinlich den Umstand übersehen,
dass die Hirnsubstanz gleich anderen thierischen Geweben
selbst einen schlechten Leiter für die Elektrieität bildet, dass
Jede untersuchte Gegend derselben gleichfalls isoliert ist, dass
aus diesem Grunde die Ausgleichung der Potentiale nur durch
das Galvanometer, welches dem Strome einen kleineren Wider-
stand bietet als das Gehirn, eintreten muss.
In Bezug auf die Localisation können die Verfasser gegen-
wärtig auf jene Gegend der Hirnrinde hinweisen, wo immer eine
Herabsetzung des Potentials bei Reizung der Vorderextremitäten
entsteht. Diese Gegend liegt beim Hunde im mittleren und un-
teren Theile der hinter dem Suleus cruciatus liegenden Win-
dung, beim Affen hinter dem Sulcus sygmoideus an der Stelle,
wo der Suleus angularis beginnt. Eine solche Stelle für die
hintere Extremität befindet sich beim Affen ebenfalls nach hin-
ten vom Snle. sygmoideus nahe der medianen Fläche der He-
misphäre (Suleus longitudinalis), beim Hunde gewöhnlich vor
dem Sule. cruciatus. Die Reizung des Gesichts (die Betastung
mit dem Finger) rief beim Affen stets eine Herabsetzung des
elektrischen Potentials in der hinter dem unteren Ende des
Suleus sygmoideus gelegenen Windung nach unten vom vorde-
ren Arme des Sule. angularis hervor. Bei Beleuchtung des
Auges entstand beim Hunde — wenn auch nicht ausnahmslos —
grösstentheils eine elektrische Veränderung in dem Occipital-
lappen in der sogenannten Sehsphäre nach Munk. Beim Affen
beobachteten die Verff. diese Veränderungen nur im oberen
Theile des Gyrus angularis.
Die in den oben angeführten Gebieten der Hirnrinde
erscheinenden Veränderungen waren stets so constant und einer
streng umschränkten Stelle eigen, dass ihre Abhängigkeit von
den angewandten Reizen keinem Zweifel mehr unterliegen konnte.
RÉSUMÉS 373
Die Verff. bemerkten ausserdem, dass bei Reizung der Ex-
tremitäten beim Affen die elektrische Veränderung in der Hirn-
rinde um so leichter ensteht und um so stärker erscheint, je
näher der Reiz denjenigen Reizen steht, die im normalen Zu-
stande auf das Thier einzuwirken pflegen. So führt ein leich-
tes Berühren der Finger oder des Handtellers eine viel stär-
kere Stromesablenkung im Galvanometer herbei, als starkes
Kneifen oder Reizung mittelst des Inductionsstromes.
Diese Thatsache wird leicht verständlich, wenn man an-
nimmt, dass die elektrischen Erscheinungen in der Hirnrinde den
einfachsten psychischen Zuständen, nämlich den Empfindun-
gen, möglicherweise auch den durch dieselben hervorgerufenen
Vorstellungen entsprechen. Selbstverständlich können deshalb
Reizungen von unbestimmter Natur, die auf der Fühloberflä-
che nicht localisiert sind, keine localen elektrischen Erscheinun-
gen auf der Hirnrinde hervorrufen.
Aus diesem Grunde glauben die Verfasser, dass die negativen
Resultate in manchen Versuchen bei Reizung des Auges mittels
des Magnesiumlichtes eine Folge davon sein konnten, dass der in-
tensive Reiz selbst äusserst unbestimmte Vorstellungen beim
Thiere hervorrief. Bei manchen Versuchen bemerkten sie
neben der Verminderung des Potentials in einer bestimmten
Gegend eine Steigerung desselben in den benachbarten Ge-
genden. Diese positive Schwankung kann möglicherweise eine
Folge der Hemmung der Actionszustände dieser Gegend sein,
hervorgerufen durch das Entstehen eines Actionszustandes in
der auf die Localisation untersuchten Gegend.
In den Untersuchungen dieser Art stehen zahlreiche,
theils äussere, theils aber auch innere, und deshalb schwer
zu eliminierende Nebeneinflüsse der steten Gleichfürmigkeit der
Ergebnisse im Wege, zumal die Entblössung des Gehirnes
selbst einen Umstand bildet, welcher die Erhaltung desselben
im physiologischen Zustande stark beeinträchtigt.
Aus diesem Grunde kann die Untersuchung überhaupt
nur kurze Zeit dauern. Denn im Beginne des Versuches
ist das Gehirn durch die einleitenden Vorrichtungen stark
374 RESUMES
erregt, und die elektrischen Erscheinungen im Gehirn sind
zu dieser Zeit sehr compliciert, da die Reizung der centripeta-
len Nerven ausser dem streng localisierten Actionszustande
(wahrscheinlich) durch Association eine grosse Menge anderer
Zustände hervorruft, welche die Untersuchung der elektrischen
Erscheinungen stark beeinflu:sen. Später aber wird wieder
die Hirnrinde ermüdet, und dann beruht der Mangel an elek-
trischen Erscheinungen wahrscheinlich darauf, dass in der Hirn-
rinde keine Actionszustände mehr auftreten.
Zum Schlusse können die Verf. einen Einwand Herrn Hors-
ley's') und den Prioritätskampf, den die erste Abhandlung aus
dem Krakauer Laboratorium herbeigeführt hat, nicht unerwähnt
lassen.
Was den Einwand betrifft, so beruht er auf der An-
nahme, dass die von Dr. A. Beck und Prof. N. Cybulski be-
obachteten elektrischen Erscheinungen nicht in den in der Hirn-
rinde gelegenen Centren, sondern in den der weissen Substanz
zugehörenden Nervenfasern entstehen, und dass dieselben eben-
so der Ausdruck des Thätigkeitszustandes in den Centren wie,
in den Nervenbahnen sein können.
Dieser Einwand wurde schon a priori von Dr. Beck vorher-
gesehen und berücksichtigt (L. e. 8. 24), wo nachgewiesen wurde,
dass eine solche Annahme nicht begründet sei. Selbstverständlich
haben die Verff. nicht die Absicht, die dort gelieferten Beweise an
dieser Stelle zu wiederholen, sie weisen aber darauf hin, dass
wenn auch die elektrischen Erscheinungen in den Nervenfa-
sern aufträten, ihre Versuche beweisen würden, dass die cor-
ticalen und subcorticalen Nervenbahnen für gewisse Funetio-
nen streng localisiert sind.
Den Prioritätskampf wollen die Verft. keineswegs hier erneu-
ern, doch können sie nicht unerwähnt lassen, dass weder Dr.
Weriho’s noch Prof. Fleischl’s Versuche denjenigen der Verff.
gleich waren.
) L. c. Seite 509.
RÉSUMÉS 31»
Einen Beweis dafür beabsichtigen die Verff. in einer
ausfürlichen Arbeit zu liefern, da dabei in die Einzelheiten der
Versuche näher eingegangen werden müsste. Die Verff. be-
ınerken nur, dass sie ausschliesslich die elektrischen Erschei-
nungen in der unverletzten Hirnrinde untersuchten und somit
ihre Versuche sich wesentlich von denjenigen Caton’s und
Herrn Horsley’s unterscheiden. Deshalb können die Verff.
es nicht begreiflich finden, um welehe Priorität Herr Horsley
in seiner letzten Arbeit!) kämpft, da er — wie die Verfasser
aus seinen Arbeiten ersehen konnten — nur ein einziges den
ihrigen gleiches Experiment ausgeführt, und es erst nach dem
Erscheinen der oben erwähnten Arbeit (Beck) in den Abhan-
dlungen der Akad. d. Wissensch. zu Krakau und im Ctrbl. £.
Physiologie, in seiner letzten Publication veröffentlicht hat.
72. — M. Racızorskı. Przyezynek do znajomosei flory retyckiej Polski.
Z dwoma tablicami. (Beitraege zur Kenntnis der rhaetischen
Flora Polens. Mit zwei Tafeln‘.
In der Sammlung der fossilen Pflanzen aus den rhaeti-
schen Schichten der Gegend von Ostrowiee, welche Herr In-
genieur St. Stobiecki im Jahre 1891 für das physiographische
Museum in Krakau sandte, sind manche Arten vertreten,
welche früher von Polen (efr. Raciborski, Flora retycka pöt-
nocnego stoku gör Swietokrzyskich. 1891) nicht bekannt wa-
ren, neben manchen anderen, welche zwar schon in der eitier-
ten Abhandlung erwähnt oder beschrieben, aber erst in der
genannten Sammlung vom Jahre 1891 in gut bestimmbaren
Exemplaren vertreten sind. Diese und jene Pflanzenarten sind
jetzt beschrieben und zum Theil abgebildet.
1. Todea Williamsonis (Ad. Brongn.) Schenk. In Gro
madzice. Einige Blattfiederchen, welche mit Acrostichites Goep-
pertanus Schenk aus den rhätischen Schichten Frankens und
Schonens ganz übereinstimmen; neben den sterilen Blättchen
!) L. e. Seite 278.
370 RÉSUMÉS
finden sich auch fertile Sporophylle, auf welchen die Osmun-
daceensporangien deutlich zu sehen sind. Die Sporangien be-
decken dicht die ganze untere Blättehenoberfläche. Die Pflanze
stimmt gänzlich mit der Todea Williamsonis Brongn. aus den
jüngeren feuerfesten Thonen bei Krakau (cfr. M Raeiborski:
Ueber Osmundaceen und Schizeaceen der Juraformation in
Engler's Jahrbüchern 1890) und mit derselben Species aus
braunjurassischen Schichten Englands. Die ältere Pflanze aus
rhätischen Schichten ist von der Brongniartschen nicht zu un-
terscheiden.
2. Pecopteris concinna Presl. Nur kleine Fragmente aus
Gromadzice, an welchen die Nervation nicht sehr deutlich er-
scheint, und deswegen auch die Speciesbestimmung nicht ganz
gesichert sein dürfte.
3. Woodwardites microlobus Schenk. Ein Bruchstück aus
den Thonen von Gromadzice, welches mit den ebenfalls man-
gelhaften Exemplaren von Franken (cfr. Schenk, Flora der
Grenzschichten Tab. 13, Tab. 11—13), aber auch mit den pracht-
vollen Exemplaren von Tong-King (cfr. Zeiller, Examen de la
flore fossile des couches de charbon du Tong-King. Tab. 12
fig. 3—4) übereinstimmt.
4. Thaumatopteris Schenkii Nathorst. In der jetzigen Sen-
dung findet sich ein Prachtexemplar eines Blattsegments 16 cm.
lang, 7:5 cm. breit.
5. Thaumatopteris Brauniana Popp. In der jetzigen Sen-
dung finden sich einige viel besser erhaltene Exemplare dieser
Farrnspecies.
6. Dictyophyllum an nova species? Nur ein Blättchenfra-
gment aus Gromadzice, welches mit D. obtusilobum F. Braun
in Nathorst, Floran vid Bjuf Tab. 8, Fig. 3. die grösste Aehn-
lichkeit hat, auch mit D. exile Brauns, aber doch von beiden
diesen Arten verschieden ist.
7. Dietyophyllum af. Dunkeri Nathorst. Ein Gipfelfra-
gment eines Blattsegments, welches dem Hemitelites polypodio-
ides Dunker aus den Liasschichten von Halberstadt ganz ähn-
RÉSUMÉS 3717
lich ist, aber wegen der etwas verwischten Nervation man-
chen Zweifel erregt.
8. Ctenis fallax Nathorst. Ein Fragment eines 9 mm.
breiten Blattsegmentes mit der charakteristischen Nervation,
(die fast parallelen Nerven sind 1 mm. von einander entfernt,)
stimmt gänzlich mit manchen Fragmenten aus der rhätischen
Formation Schonens, welche Nathorst als Cfenis fallax (Antro-
phyopsis Nilssonii) beschrieben und abgebildet hat. In den
feuerfesten Thonen in Chmielöw.
9. Taeniopteris tenuinervis Brauns. In den Thonen von
Gromadzice zwei Exemplare, von welchen das eine, grössere
mit T. tenuinervis Brauns von Franken, Seinstedt oder Scho-
nen ganz übereinstimmt. Höchst ähnlich ist auch Zaen. Mac
Clellandi Oldh. et Morr. aus Vorderindien und Tong-King. Das
andere Exemplar ist nicht so gut erhalten, und ist die Mö-
glichkeit nicht ausgeschlossen, dass es ein Nelssonia fragment ist.
10. Schizoneura hoerensis (Hisinger) Schimper. Ueber ei-
nem unbedeutenden Kohlenfloetz in Milköw liegt eine dünne
Lage sons dunkeln Thonschiefer, welche ganz mit Schizoneura-
fragmenten erfüllt ist. Ausser den Astfragmenten sind auch
runde Diaphragmen vorhanden. Von Fructificationen oder
Blattvirteln keine Spur.
11. Equisetum Münsteri (Sternb.) Schimper. In den Tho-
nen von Gromadzice runde Knotendiaphragmen, ähnlich den
frankonischen (efr. Schenk, Flora der Grenzschichten Tab. IL.
123,28).
12. Podozamites lanceolatus (Lindley) Schimper. In den
feuerfesten Thonen von Chmielöw, ein Blatt mit 10 Blättchen.
Die unteren Blättchen sind kürzer als die oberen, wie folgende
Ziffern beweisen. Die Länge der Blättehen (von unten nach
oben) ist 55, 63, 72, 85, 90 mm.
13. Czekanowskin setacea Heer, ein hübschesr Blattbüschel
in den feuerfesten Thonen von Chmielöw. Die Blätter (etwa
12 an der Zahl) sind mehr als 13 em. lang, an der Basis 0.5 mm.
breit. Diese Species war bis jetzt nur aus jüngeren Schichten
bekannt.
378 RÉSUMÉS
14. Czekanowskia rigida Heer. Mehrere hübsche Blatt-
büschel aus den feuerfesten Thonen in Chmielöw. In einem
Büschel S—15 Blätter, diese sind 13—16 em. lang, an der
3asis 1—11/, mm. breit. Die schuppenförmigen Niederblätter
bis 5 mm. lang.
15. Schizolepis Follini Nathorst. Einige cylindrisehe
Zapfen, die bis 45 mm. lang, bis 14 mm. breit sind. Die Zap-
fenspindel bis 1'/;, mm. dick. Die Zapfenschuppen dicht spi-
ralständig, dachfförmig sich deckend, 8—9 mm. lang, 6—7 mm.
breit, an dem Scheitel tief gespalten, die Scheitelbucht bis
5'/, mm. tief, scharfwinklig. Die beiden Scheitellappen ganz-
randig, mehr oder minder deutlich parallel gestreift. Polni-
sche Exemplare stimmen mit den schwedischen (Nathorst, Bi-
drag ete. Tab. 15, fig. 3, 4) gänzlich.
16. Zxostrobus Siemiradzkii Rac. (— Taxites Siemiradzkül
Rac. Flora retycka pölnoenego stoku gör Swietokrzyskich
pag. 24). Mehrere abgefallene männliche (?) Coniferenblüthen
welche in Gromadzice gesammelt sind, deren systematische
Stellung höchst unsicher ist, nannte der Verfasser Zxostrobus.
Es sind vielleicht dieselben Gebilde, welche Heer aus den
braunjurassischen Schichten Sibiriens, als männliche Blüthen-
ähren der Czekanowskia gedeutet hat, ohne aber sichere Be-
weise für eine solche Deutung zu liefern.
Auf jedem rechtwinklig von der Achrenspindel absteh-
endem Blatte, sitzt vor dessen Gipfel, auf dessen Oberseite
ein Körperchen, welches am wahrscheinlichsten eine Anthere
darstellt. Leider ist uns keine Coniferengattung bekannt, bei
welcher die Antheren nur auf der Oberseite der Staubblätter
hervorwachsen. Andererseits scheint wenig wahrscheinlich bei
Ixostrobus „Antherae introrsae* anzunehmen.
Die als Zxostrobus von dem Verfasser im polnischen
Texte ausführlich beschriebenen und abgebildeten Gebilde er-
rinern sehr an die sogenannten ausgespreizten Zapfen der Pa-
lissya Braunii. Ein Unterschied besteht in der Zahl der von
dem Verfasser bei Zxostrobus als Antherae, bei Palissya bisher
nur als Samen gedeuteten Körperchen. Es gibt solcher bei
RÉSUMÉS 379
Palissya viele, bei Zrostrobus nur eines. Es scheint dem Ver-
fasser sehr wahrscheinlich, dass die s. g. ausgespreizten Zap-
fen der Palissya männliche Blüthen der Palissya oder einer an-
deren rhätischen Gattung darstellen. Ein von Schenk (und Sa-
porta) als männliche Blüthe von Palissya gedeuteter Abdruck
scheint nur ein junger Zapfen zu sein. Dagegen sind ausge-
wachsene, geschlossene Zapfen der Palissya von den s. g.
ausgespreizten gänzlich verschieden.
17. Stachyotaxus septentrionalis (Agardh) Nathorst. Kleine
Bruchstücke in Gromadzice.
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Naktadem Akademii Umiejetnosei
pod redakcya Sekretarza generalnego Dr. Stanistawa Smolki.
Kraköw. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloriskiego, pod zarzadem A. M. Kosterkiewieza.
9 styeznia 1892.
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PUBLICATIONS DE L'ACADÉMIE
1873 __1890
Librairie de la Société anonyme polonaise
(Spölka wydawnieza polska)
a Cracovie.
Philologie. — ER Dre et politiques.
»Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof « /Classe de philologie, Classe
«d'histoire et de philosophie. Mémoires), in 4-to, vol. II—VII (38 planches, vol.
I épuisé). —. 30 fl.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.« /Classe de
Phalolosie. Séances et travaux), in 8-vo, volumes H—XIV (5 planches vol. I
épuisé). — 33 fl. 50 kr.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /Classe
d'histoire et de philosophie. Séances ei travaux), in 8-vo, vol. III—XII, XV—XXV
(37 pl) — 55 A.
»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comp-
tes vendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne/, in 4-to, 4 volu-
mes (81 planches, 115 gravures dans le texte). — 20 A.
»Sprawozdania komisyi jezykowej.« /Comptes rendus de la Commis-
sion de linguistique), in 8-vo, 3 volumes. — 7'50 fl.
»Archiwum do dziejöw literatury i oswiaty w Polsce.« /Documents .
pour servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 6 vol. — 16 fl. 50 kr.
Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum us-
que ad Joannem Cochanovium, in 8-vo, 2 volumes.
Vol. II, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkie-
wiez. 2 fl. — Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 3 fl.
»Biblioteka pisarzöw polskich.« /Brbliotheque des. auteurs polonais du
AVI siècle), in 10-0, 15 livr. — 6 fl. 70 kr.
Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illus-
trantia, in 8-vo imp., II volumes. — 00 fl.
Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosinski. ro fl. — Vol.
II, Cod. epistol. saec. XV ed. A. Sokolowski et J. Szujski. 5 fl. — Vol. III, IX, X,
Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. IV, Libri antiquissimi civi-
tatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 5 fl. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis
Cracov. ed. Piekosinski. zo fl. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 10 fl.
Vol. XI, Index actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. — 5 fi.
Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 14 volumes. — 42 fl.‘
Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 3 fl. — Vol.
IH, Chronicorum Bernardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 3 fl. — Vol. III. Stephani
Medeksza commentarii 1654—1668 ed. Seredynski: 3 fl. — Vol. IV, V, IX, XII, XII,
Collectanea ex archivo Coll. hist. 15 fl.— Vol. VII, X, XIV Annales Domus professae
S. J. Cracoviensis GE er 7 fl. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587
ed. A. Sokolowski.
Acta ee res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp.,
æ2 volumes, — 73 fl. à
Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wistocki
"1546—1553. 5 A. — Vol, II, (pars ı. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Klu-
czycki. ro fl. — Vol. II, V, VII, Acta Regis Joannis II (ex archivo Ministerii rerum
exterarum Gallici) 1674 — 1683 ed. Waliszewski. 15 fl. — Vol. IV, IX, Card. Stanislai
Hosii epistolae 1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 15 fl. — Vol. VI, Acta Regis
Joannis III ad res expeditionis Viennensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 5 fl, —
Vol. VIII (pars 7. et 2.), XII (pars 1), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis
1507—1795 ed. Piekosinski. 15 fl. — Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae
Dobrinensis ed. Kluczycki. 5 fl. — Vol. XI, Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Pol-
kowski. 3 fl. —
Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. IT—V. — 41 fl.
»Starodawne prawa polskiego pomniki.« /(Aneiens monuments du droit
polonais) in 4-to, vol. U—X. — 36 fi.
Vol. H, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 6 fl. — Vol. Ill,
Correctura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzynski. 3 fl.—
Vol. IV, Statuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 3 fl. — Vol. V, Monu-
menta literar. rerum publicarum saec. XV, ed. Bobrzynski. 3 f. — Vol. VI, Decreta
in iudiciis regalibus a. 1507—1531 ed. Bobrzyñski. 3 fl. — Vol. VII, Acta expedition,.
bellic. ed. Bobrzynski, Inscriptiones clenodiales ed. Ulanowski. 6 fl. — Vol. VIIL, An-
tiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374 — 1400 ed. Ulanowski. 8 fl. — Vol. IX,
Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz r405—1546. Acta iudicii criminalis Mu-
szynensis 1647— 1765. 3 fl. — Vol. X, p. 1. Libri formularum saec. XV ed. Ula-
nowski. ı fl
Volumina Legum. T. IX, 8-vo, 1889. — 4 fi.
Helcel A. S., »Dawne prawo prywatne Polskie.« (Traité: de ana
droit civil en Pologne). in 8-vo, 1874. — 1 fl. 20 kr. Walewski A. 5 »Dzieje
bezkrölewia po skonie Jana IN.« (L'interrègne après la mort de Jean II
Sobrieskt), in 8-vo, 1874. — 3 fl. Straszewski M., »Jan Sniadecki.e
étude littéraire), in S-vo, 1874 — 3 fl. Wislocki W., Catalogus codicum
manuscriptorum bibliothecae Universitatis Jagellonicae Cracoviensis “in:
Cracoviae 1877—1881. — 13 fl. Sadowski J. N., » Wykaz zabytköw
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ri de Valois), in 8-vo, 1878. 3.1. 775: kr: Zaranski..S,, »Geografic:
imiona slowianskie. « (Diéhantiie géographique des pays slaves), in 8
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lonais), in 8-vo, 1880. — ı fl. 20 kr. Morawski K., » Andrzej Patrycy Ni
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gue polonaise, in $-vo, 1885, 2 volumes, — 5 fl. Ossowski G., »Zabytki
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polonais et français, in 4-10, 1879 — 1885, 4 livr., 45 planches (à suivre), —
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Fe de l'ancienne ris ni in 8-vo, 1887. — 1 fl. Semkowic
A., »Krytyczny rozbiör dziejöw Dlugosza.e (Analyse critique de !’ Historia Po-
lonica de Diugosz), in 8-vo, 1887. — 5 fl. Estreicher K., »Bibliografija
polska,« S-vo, 1872— 1888, 11 volumes. — 110 fl. Kolberg O., »Lud, jego
zwyczaje« etc. /Xecherches ethnographiques sur la Pologne), in 8-vo, 1873—1888, sat
19 volumes (V — XXII) — 59 fl. Ossowski G., »Wielki kurhan ryZa- Re
nowski.e /Grand kourhan de Ryzandwka), in 4-to, 1888 (6 planches, 15 gra
vures). — 5 fl. Piekosinski F., »O dynastyczném szlachty polskiej pochodze-
niu,« (Sur Porigine dynastique de la noblesse polonaise), in 8-vo, 1889. — 4
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1889. — 3 fl. Pawlicki S., »Historyja filozofii greckiej.« KERSErEN de la 2
losophie grecque), t. I, in 8-vo, 1890. — 3 fl.
Sciences mathématiques et naturelles.
»Pamietnik.« /Memoires), in 4-to, 16 volumes (II—XVI, 151 planches, |
vol. I épuisé). — 80 fl.
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñ.e/Séances et travaux), im 8 0,
21 volumes (152 planches) — 65 fl. LT:
»Sprawozdania komisyi fizyjograficznej.« /Comptes vendüs de la Commis-
sion de physiographie), in 8-vo, 21 volumes (III. IV—XXV 40 planches, vol
I. I. IV. V épuisés). — 90 fi.
»Atlas geologiczny Galicyi.e /Atlas FAIRE de la Galicie), in fol
2 livraisons, (10 planches) (à suivre). — 8 fl.
»Zbi6r wiadomosci do antropologii krajowej.« /Comptes rendus de la ee
mission d'anthropologie), in 8-vo, 13 vol. I—XIV (83 pl., vol. I épuisé). — 46fl. 50 kr.
Taczanowski, »Ptaki krajowe.« /Ornithologie des pays polonais), in BV
1882. — 8 fl. Zebrawski T., »Slownik wyrazéw technicznych tyczacych Br
sie budownictwa.« /TZerminologie de l'architecture), in 8-vo, 1883. — 2
Franke J. N., »Jan Broiek.« /%. Broscius, mathématicien polonais au À
siècle), in 8-vo, es — 2 fi Ron Æ 5 »0 spesobach wyznacza
in 8-vo, 1889. — 5 A. Mars A., »Przekröj zamrozonego ciala osoby zmarlej
podczas porodu skutkiem pekniecia macicy«. /Coupe du cadavre gelé d'une per
sonne morte pendant l'accouchement par suite de la rupture de la matrice}, 4 plan-
ches in folio avec texte, 16908 — 0 fi, : +48)
»Rocznik Akademii.« /Annuaïre de SE: in 16-0, Dur
16 vol. (1873 épuisé) — 9 fl. 60 kr.
»Pamietnik 15-létniej dzialalnosci Akademii.« (ROSE sur les travaı
de PAcadınie 18737 —1888), 8-vo, 1889. — 2 fl.
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