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BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
CLASSE DE PHILOLOGIE. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1873 PAR
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I.
PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE:
SA. I. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE.
VICE-PROTECTEUR: Vacat.
PRÉSIDENT: S. E. M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BOLESLAS ULANOWSKI.
EXTRAIT DES STATUTS DE L'ACADEMIE :
(8 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Im-
périale Royale Apostolique. Le Protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par
S. M. l'Empereur.
(8 4). L'Académie est divisée en trois classes:
a) Classe de Philologie,
b) Classe d'Histoire et de Philosophie,
c) Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles.
($ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise.
Depuis 1885, l’Académie publie, en deux séries, le , Bulletin International“
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est con-
sacrée aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La se-
conde est consacrée aux travaux de la Classe des Sciences Mathématiques et Na-
turelles. Chaque série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés,
rédigés en français, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés
à l’Académie.
Prix pour un an (dix numéros) — 6 K.
Adresser les demandes à la Librairie: Spôtka Wydawnicza Polska, Cracovie
(Autriche), Rynek Gtéwny.
Publié par l’Académie
sous la direction du Secrétaire général de l'Académie
M. Boleslas Ulanowski.
Naktadem Akademii Umiejetnoéci.
Krak6w, 1913. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarzadem Jôzefa Filipowskiego.
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BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
CLASSE -DE-PHILOLOGIE:
CLASSE D’HI I É PHILOSOPHIE:
ANZEIGER
DER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
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PHILOLOGISCHE KLASSE.
HISTORISCH - PHILOSOPHISCHE KLASSE.
ANNÉE 1912
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CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITÉ
1913
Table des matières.
Bienkowski Piotr. Notice sur un groupe de statues d’empereurs romains
— Les débris d’une peinture de l’époque hellénique :
Compte rendu de la séance de la Commission de l’histoire de l'art en Po-
logne du 7 février 1912 Nid : |
— rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l'art en robe
du 7 mai 1912 RE he ;
— rendu de la séance de la Sr *. l’histoire de l'art en Polagne
du 5 décembre 1912 . . . . -
Kleczkowski Adam. Régistre des deoenece Pa en 1570 pour Ia con-
struction d’un galion destiné à faire partie de la flotte polonaise.
Édition et commentaire philologique du manuscrit original .
Malinowski Bronislaw. Les associations d'hommes en Australie :
Przychocki Gustavus. De Gregorii Nazianzeni epistularum codicibus Bri-
tanicis, qui Londinii, Oxoniae, Cantabrigiae asservantur . .
— De Gregorii Nazianzeni epistulis quaestiones selectae .
Reinhold Joachim. Le dialecte des poèmes franco-italiens du MS. xuI
(Cod. gall. XIII de la Bibl. de St. Marc). Étude liaguistique
Rybarski Roman, Théorie des sujets dans l’économie politique
Sajdak Joannes. Historia critica scholiastarum et commentatorum Gre-
gorii Nazianzeni, Pars prima: De codicibus scholiastarum et com-
mentatorum Gregorii Nazianzeni. Accedit appendix de Gregorii lau-
datorum et Pseudogregorianorum codicibus s
Séance publique annuelle de l’Académie des Sciences du 23 mai 1912
Semkowicz Wiladyslaw. Études critiques et méthodiques sur l’origine et
la dislocation de la noblesse polonaise au moyen-âge
— Études sur quelques chartes polonaises au moyen-âge .
Smolenñnski Tadeusz. Les peuples septentrionaux établis sur les côtes er
la mer au temps de Ramsès II et Minephtah APR Na
Smieszek Antoni. Contribution à l'explication des monuments rene
ques persans
102
À
VI
Page
Tymieniecki Kazimierz. Les terres ducales et la dotation primitive du ji
monastère de l’ordre de St. Jean à Zagoéc (Étude sur l’histoire éco-
nomique de la Pologne au XII siècle) . . . ss “108
Zachorowski Stanislaw. Le développement et iades de He
tres en Pologne au moyen-âge . : 89
Zdziechowski Maryan. Pessimisme et DU LV- -e Dre ve
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
j. CLASSE DE PHILOLOGIE,
Il: CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N° 1,2 et 3. Janvier —Février —Mars. 1912.
Sommaire. Séances du 15 et du 22 janvier, du 12 et du 19 février, du 11 et
du 18 mars 1912.
Résumés: 1. PRZYCHOCKI GUSTAVUS. De Gregorii Nazianzeni epistula-
rum codicibus Britannicis, qui Londinii, Oxoniae, Cantabrigiae asservantur.
2. SMOLENSKI TADEUSZ. Les peuples septentrionaux établis sur les côtes
de la mer sous Ramsès II et Minephtah.
3. Compte rendu de la séance de la Commission de l’histoire de l’art en
Pologne du 9 février 1912.
4. SEMKOWICZ WEADYSEAW. Études critiques et méthodiques sur l’ori-
gine et la dislocation de la noblesse polonaise au moyen-âge.
5. SEMKOWICZ W£ADYSEAW. Etudes sur quelques chartes polonaises du
moyen-âge,
SEANCES
ROCLAS SE DE PENEOLOCTLE
SÉANCE DU 22 JANVIER 1912.
PRÈSIDENCE DE M. C. MORAWSKI.
Le Secrétaire dépose sur le bureau la dernière publication de
la Classe:
SINKO Tapgusz: »Polski Anti-Lukrecyusze. (Un Anti-Lucréce po-
lonais), 8-0, p. 116.
M. Taveusz Grasowski présente son travail: , Pierre Skarga $. J.
et les Jésuites en Pologne“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Zozszaw JacHIMECKi:
nhArteaga et Wagner comme théoriciens du drame musical“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Gusraw Przvenocki: , De
Gregor Nazianzeni epistularum codicibus Britannicis, qui Londinii,
Oxoniae, Cantabrigiae asservantur“ ?).
1) Voir Résumés p. D.
Bulletin 1—II. 1
SÉANCE DU 12 FÉVRIER 1912
Présidence DE M. C. MORAWSKI.
M. Jax Los présente son travail: ,Etudes sur les Mémoires de : pu
Janczar (Chronique Turque)“. | ds
Le Secrétaire présente le travail de M. Avocr Caveixsgis ,L@
tablature des orgues de Jean de Lublin*. IV—Vfe partie. |
Le Secrétaire présente le travail de Mme Manva WicaërkiEwWi- à
czowa: ,La famille de Hoene- Wronski*. Ha
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 9 février 1912 ©).
SÉANCE DU 11 MARS 1912.
PRÉsiIDENCE bE M. C. MORAWSKI.
Le Secrétaire dépose sur le bureau les dernières publications de
la Classe: |
»>Matervaly i prace Komisyi jezvkowe] Akademii Umiejetnoécie,
(Matériaux de la Commission linguistique), 8-0, tome V, pp. 24488.
»Rozprawv Akademii Umiejetnosci. Wivdziat filologicznye. (Tra-
vaux de l’Académie des Sciences. Classe de philologie). 8-0, vol. 49,
pidlo):
Sagoar JoHaxxes: »De codicibus graecis in Monte Cassinoe, 8-0,
pu07
SCHNEIDER STANISEAW: »SWiat ptasi w Balladyniee. (Le rôle des
oiseaux dans le drame de Jules Stowacki > Balladynas), 8-0, p. 22.
Le Secrétaire présente le travail de M. Axroxi Sweszex: , Con-
tribution à l'explication des monuments épigraphiques persans“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Sraxistaw Kor: ,Les
Ecoles paroissiales de la Petite Pologne du À VI au XVIII siècle“.
1) Voir Résumés, p. 7.
ES
IE CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 15 JANVIER 1912.
PrésiDeNcEe DE M. F. ZOLL.
Le Secrétaire dépose sur le bureau la dernière publication de
Ja Classe:
Dusanowioz Enwarp: »Wywdaszczenie w ustawodawstwie angiel-
skiem (1845—1907)<. (L’expropriation pour cause d'utilité publique
dans la législation anglaise, 1845—1907), 8-0, p. 108.
M. Awrowr ProcHasxa présente son travail: , Sfanistaw Zütkiew-
ski chef des forces militaires de la Pologne“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Marvax Gumowsri: , La
monnaie d'or en Pologne au moyen-âge“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Sranisraw Ciszewskr:
Études sociologiques sur le commodat, le prêt et l'intérêt“.
. SÉANCE DU 19 FÉVRIER 1912.
PRÉSIDENCE DE M. F. ZOLL.
Le Secrétaire dépose sur le bureau la dernière publication de
la Classe:
Ciszewski Sranistaw: » Wygadzanie, poZyczka 1 odsetki«. (Études
sociologiques sur le commodat, le prêt et l'intérêt), 8-0, p. 21.
Le Secrétaire présente le travail de M. Sranis£aw EsrReICHER:
Recueil des sentences du tribunal des échevins de Magdebourg pour
la cité de Cracovie“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Sraxiscaw ZaAcHoROWSKI:
Le développement et l’organisation des chapitres en Pologne au
moyen âge".
M. Pierre Bienkowski présente le travail de feu M. Tanrusz Smo-
LENskl: , Les peuples septentrionaux établis sur les côtes de la mer sous
Ramsès IT et Minéphtah*.
L
SÉANCE DU 18 MARS 1912.
PRÉSIDENCE bk M. F. ZOLL.
Le Secrétaire presente le travail de M. Bronxis£zaw Marnowski:
.Les associations d'hommes en Australie“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Kazimierz Tymirnieexi:
Les terres ducales et la dotation primitive du monastère de l’ordre
de St. Jean à Zagosé (Étude sur l'histoire économique de la Pologne
au XII siècle)“.
Résumés
1. GUSTAVUS PRZYCHOCKI, De Gregorii Nazianzeni epistolarum codici-
bus Britanicis, qui Londinii, Oxoniae, Cantabrigiae asservantur.
Der Verfasser legt die Ergebnisse seiner Durchforschung der
Hss der Briefe des Gregor von Nazianz in den englischen Biblio-
theken (London, Oxford, Cambridge) nieder. Es kommen in Be-
tracht von den Londoner Hss hauptsächlich zwei: Brit. Mus.
Add. 36749 s. X. (183 Briefe, dieselbe Gruppe, wie der Laur.
L, v. Przychocki, Wiener Studien 33 (1911). S. 251—252) und
Burney %5 s. XV. (54 Briefe —L, v. Przychocki a. a. O. S. 254),
als die eigentlichen Briefcorpora; die übrigen 3 enthalten nur ein-
zelne Briefe. Sehr wichtig für die Textgeschichte und Textkritik
sind die syrischen Hss mit den alten (VI—VII Jh) Über-
setzungen der Werke Gregors. Es kommen in Betracht für die
Briefe: Add. 17209. s. IX. (31 Briefe), Add. 14549 s. VIIT--IX
(29 Briefe) und 12 andere mit einzelnen und fragmentierten Brie-
fen. Aus dem cod. Add. 14547 s. IX. gibt der Verf eine syrische
Abhandlung über die Chronologie der Reden (und der Briefe 101,
102) Gregors, in lateinischen Fassüng heraus.
In Oxford sind die wichtigsten: Cod. Bodl. Mise. 38, à.
1547 mit 210 Briefen, die Quelle der variae lectiones des Monta-
cutius (1610) und Cod. Coll. Corp. Christi 284 s. XIV
(80 Gregor’ und 58 Basilius’ Briefe) der Repräsentant jener Brief-
gruppe, auf welcher die editio princeps (1528) beruht. Die übrigen
8 enthalten kleinere Gruppen, einzelne Briefe und deren Fragmente.
In Cambridge liegen nur 4 Briefe Gregors in der Redenhs.
Cod. Coll. Trin. 209 s. XI vor. — Zu den englischen Hss gehürt
noch Codd. Philippieus 1470 s. XVI. (jetzt in Berlin), der die schon
6
bekannte Gruppe von 127 Briefen enthält (v. Przychocki, Eos XVI
(1910) p. 106 —109).
Zum SchluB werden die wichtigeren Resultate zusammengestellt:
Alle, bei Migne abgedruckten Briefe kommen zusammen in keiner
Hs vor; unter Gregors Briefen und unter Gregors Namen befindet :
sich oft fremdes Gut (Briefe des Basilius und des Gregor von
Nyssa); in den Adressen herrscht, wie sonst, eine arge Konfusion
(der Verf. gibt eine diesbezügliche Zusammenstellung); die Scholien
sind sehr spärlich.
Im Anbang werden Pseudogregoriana behandelt.
2. THADDÂUS SMOLENSKI: Pétnocne ludy morskie za Ramzesa Il
i Minefty [Die nôrdlichen Seevôlker unter Ramses Il. und
Menephthah.
Im ersten Teile dieser posthumen Arbeit versucht der im Jahre
1909 verstorbene Verfasser auf Grund umfassender Studien die Na-
men der in der Schlacht bei Kadesch den Hethitern zur Seite ste-
henden Bundesgenossen zu identifizieren. Die Luka sind offenbar
die Lykier, die Pidasa wahrscheinlich die Pisidier, Dardni und
Masa vielleicht die Dardaner und Mysier. Die Karkischa entspre-
chen ganz gut den Ciliciern. Die Keschkesch sind wabrscheinlich
eine unheïlbar verdorbene Namensform. Rätselhaft sind die Arivana.
Der Verfasser versucht nicht, dieses Rüätsel zu lüsen. Schlieflich
sind die Kasauaden, auf die in unverwarteter Weise Licht aus den
von H. Winckler in Boghaz-Küi wefundenen hethitischen Tüäfelchen
gefallen ist, den arischen Mitani verwandt, demnach wahrscheinlich
auch arischer Abkunft. Mit dieser Ausnahme sind alle übrigen Ver-
bündeten der Hethiter weder arischer, noch semitischer, sondern
thrako-phrygiseher Abstammung., mit den Hellenen wohl vermischt,
aber in Kleinasien ansüssig; alle hatten semeinsame ,mykenische“
Kultur und entsprachen in bezug auf die Rasse der pelasgischen
Urbevülkerung der griechischen Inseln.
Der zweite Teil der Abhandlung ist dem libyschen Kriege und
dem mit ihm jm engen Zusammenhanug stehenden Angriffe der
Seevülker unter Menephtah gewidmet. Unter den letzteren sind die
Ruku oder Luku natürlich die Lvykier, die Akauascha wurden bei-
1
nahe allgemein mit den hellenischen Achäern identifiziert, die Tu-
ruscha (Tersche), die Schardana (Scherden), die Schakluscha (Sche-
kelesch) sind wohl sicher die Tyrsenier, die Sardinier und die Ein-
geborenen Siziliens, wenigstens in bezug auf die Gleichheit der
ethnographischen Abstammung, denn ihre Sitze waren damals noch
nicht in Europa, sondern im Oriente, und zwar in Kleinasien, wo-
her sie mit der Zeit über viele Länder, teilweise über Libyen nach
Etrurien und den beiden ïitalischen Inseln gekommen sein sollen.
Sie haben sich im Kriege gegen Menephtah den Libyern ange-
schlossen, da sie denselben stammverwandt waren. Wahrscheinlich
waren sie aus ihren Sitzen im Norden durch eine Hungersnot oder
durch Drängen der thrako-phrygischen Vülker vertrieben.
3. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce z dnia 9-go
lutego 1912 r. (Compte-rendu de la séance de la Commission de
l’histoire de l’art en Pologne, du 9 février 1912).
M. P. Bieñkowski présente un mémoire sur ,les têtes du groupe
de Laocoon dans les collections polonaises“. La découverte du Lao-
coon en 1506 fit une impression énorme sur les sculpteurs et les
poètes contemporains. Le groupe du Vatican fut tout de suite pro-
elamé le plus grand chef-d'oeuvre de l’art, comme l'avait déjà af-
firmé Pline. Il n’est donc pas surprenant que partout dans l’Europe
occidentale où s’étendit l'influence artistique de la Renaissance et du
baroque on trouve des nombreuses ‘imitations ou copies de Laocoon
et de ses enfants.
Une certaine quantité — peu considérable, il est vrai, — de ces
ouvrages inspirés par l'admiration pour le Laocoon parvinrent jus-
qu’en Pologne. Une tête de Laocoon se trouve aujourd’hui dans les
collections du comte Charles Lanckoronski, à Vienne. C’est une
oeuvre de l'époque. due peut-être au ciseau de Bernini; elle est de
tout premier ordre en ce qui concerne la tecnnique et l'expression,
plus pathétique que celle de l'original que le créateur de cette mer-
veille eut sans aucun doute sous les veux et qu'il reproduisit assez
fidèlement. On ne saurait en dire autant de la tête de marbre ap-
partenant à M. K. Broniewski de Varsovie. et qui fut découverte en
1858 dans la cave d’une des maisons de la Grande place de la Vieille
8
Ville. Cette tête présente une curieuse particularité: sur la partie
postérieure a été sculpté un bas-relief représentant un aigle tenant
en ses serres et tentant d'enlever un serpent à tête de basilic,
enroulé autour d’une branche stvlisée en arabesques. Au premier
coup d'oeil il est aisé de reconnaître que ce bas-relief est un pro-
duit de l’art roman primitif du XI-e siècle, ou tout au plus tard
de la première moitié du XII-e. Les nombreux exemples cités par
le rapporteur et tirés de l'art polonais et étranger, démontrent que
ce motif, la lutte de l'aigle avec un serpent, ou avec un dragon,
est très ancien: on le rencontre souvent dans l’art persan qui l'avait
emprunté à l’art assyrien. De là il passa en Egypte et en Grèce,
d’où il parvint directement à Rome. à la sculpture byzantine et en-
fin à la sculpture romane. Il est fort possible que le statuaire mé-
diéval ait voulu traduire ainsi le combat de l'Esprit-Saint contre
Léviathan, c’est-à-dire la lutte de l’âme et du corps.
La tête sculptée sur la face opposée de ce bloc dé marbre, offre
un visage de jeune homme aux traits si réguliers qu'on a supposé que
c'était une statue originale grecque, mutilée par l’art roman. Le
rapporteur prouve que cette opinion est fausse; c'est l'inverse qui
se produisit: d’abord on cisela le bas-relief roman, puis vers la fin
de la Renaissance, on sculpta sur l'autre côté le gracieux visage
dont nous parlons, en prenant évidemment pour modèle celui du
fils aîné de Laogcon. Toutefois la tête de Varsovie s’écarte en
quelques détails de l'original; elle n’en fut pas moins exécutée à la
fin du XVI-e ou dans la première moitié du XVIT-e siècle, sous
l'influence du fameux groupe romain.
Cette conclusion provoque une discussion animée à laquelle
prennent part MM. Joseph Korzeniowski, le comte Georges My-
cielski, Julien Pagaczewski.
M. Mieczyslas Skrudlik présente ensuite le résultat de ses re-
cherches critiques sur l’activité artistique en Pologne de Thomas
Dolabella, illustrant sa communication au moven de photographies
des tableaux de ce peintre. Ces recherches ont permis à leur auteur
de modifier sensiblement l'opinion admise touchant Dolabella et d’at-
tribuer à cet artiste des ouvrages qui jusqu'ici ne passaient pas pour
siens. Dolabella arriva en Pologne vers 1607 et y mourut en 1640.
Pendant les premières années de son séjour c'est principalement à
la cour royale qu'il se consacre. Il entre ensuite en relations avec
les Jésuites, les Franciscains. les Dominicuins. les Cisterciens de
9
Mogila, enfin 1l travaille à Kielce pour l'évêque de Cracovie, à l'église
du Saint-Sacrement à Cracovie et chez les Camaldules de Bielanv.
Toute une série de toiles qui, l’auteur en est convaincu, sont incon-
testablement de Dolabella, telles que le portrait de l’évêque Pia-
secki à Mogila. le portrait de l’artiste dans la chapelle de $. Hva-
cinthe à l’église des Dominicains de Cracovie. ses tableaux histo-
riques, comme par exemple les plafonds de Kielce, quelques tableaux
chez les Dominicains, chez les Frères mineurs, à Bielany etc. té-
moignent que Dolabella n’imita aucunement son maître Vassilacchi.
Par contre il subit fortement l'influence de Tintoretto, Veronese,
Bassano, et la dépendance à l'égard de ces maîtres est poussée si
loin qu'avec le temps elle dégénère en copie de leurs grands ou-
vrages. Dolabella détermina en Pologne de nouveaux courants en
peinture. Maïs si son action fut avantageuse à nos compatriotes. son
séjour dans le Nord fut par contre très funeste à lui-même. Dé-
paysé, manquant d’un milieu artistique favorable au déploiement de
son talent, 1l devint maniéré, insipide, tomba au rang de fabricant
mercantile de toiles gigantesques.
A la fin de la séance, M. Tomkowiez donne lecture à la Com-
mission d'une note de M. Wawrzeniecki, concernant une croix ro-
mane en bronze exhumée dans un champ près de Slommiki, district de
Miechôw, et conservée actuellement au Musée industriel et agricole de
Varsovie. Cette croix, de 21 em sur 13 em. formée d’une lame de bronze
de 2 mm d'épaisseur, ornait sans doute la reliure d’un livre. De
l'image du Christ exécutée plastiquement il ne reste plus que les
pieds. L'auteur pense que cet objet provient du XIIT-e siècle vu
que dans le environs de Slomniki se trouvent encore quelques mo-
numents architectoniques de la mêne époque; peut-être cette croix
a-t-elle apartenu aumonastère voisin de l’ordre de Cîteaux a Kacice.
En dernier lieu M. Cercha présente quelques photographies d’ama-
teur de l’ancien hôte] Tepper, rue Miodowa 8. à Varsovie. Cet h6-
tel construit avec un goût luxueux dans la seconde moitié du
XVIIL-e siècle, possède encore une magnifique cage d'escalier, et
dans les appartements du deuxième étage de riches stucs, des boise-
ries et des glaces admirablement conservées. La haute valeur arti-
stique de cette décoration fait exprimer à la Commission: le souhait
que cet hôtel devienne l’objet d’une étude approfondie.
10
4. Dr. WEADYSEAW SEMKOWICZ: Uwagi metodyczno -krytyczne nad
pochodzeniem i rozsiedleniem rycerstwa polskiego wiekôw $rednich.
(Methodisch- kritische Bemerkungen über Herkunÿjt und Siede-
lungsverhältnisse der polnischen Ritterschajt im Mittelulter).
Der Verfasser versucht nicht erst, neue Hypothesen über die
Entstehungsgeschichte der polnischen Ritterschaft aufzustellen, son-
dern beabsichtigt, nur die Methode allein und die Ergebnisse der
Forschungen, die seine Vorgänger (Piekosinski, Malecki) auf die-
sem Gebiete angestellt haben. einer Prüfung zu unterwerfen. Diese
bedienten sich vorwiegend der Heraldik im strengsten Sinne des
Wortes. indem sie sich bemühten, auf Grund rein äuferlicher
Kennzeichen der Rittergeschlechter, besonders der Geschlechtsna-
men und Wappen, das hochbedeutsame Problem der Entstehung
des Adels zu lüsen. Auf diesem Wege gelangten sie jedoch zu
widersprechenden Ergebnissen. Piekosinski geriet durch Ver-
wendung der heraldischen Methode nach vielen Richtungen hin
auf Irrwege. (Die Theorie von der Abänderung, Verstimmelung
der Wappen in Verbindung mit der Bildung von Seitenlinien).
Diese Methode erwies sich als trügerisch und nicht hinreichend ;
man mufite daher andere Wege zur Lüsung des Problems einschlagen.
Theoretisch kann man folgende Voraussetzung aufstellen : Will
man sich die Entstehung der ganzen polnischen Ritterschaft
veranschaulichen, so mul man zuerst analytische Untersuchungen
über die Entstehung eines jeden einzelnen Geschlechts durchführen.
Erst die Synthese dieser objektiven Untersuchungen tiber die ein-
zelnen Geschlechter wird uns über allgemeine Fragen Aufschluf
geben. Man muf daher auf Grund des ganzen Quellenmaterials,
besonders des urkundlichen, die Gencalogie der Geschlechter auf-
bauen und ïhre Besitzverhältnisse feststellen, um ihre ursprüngliche
Herkunft und spätere Wanderungen verfolgen zu künnen.
Eine so gestellte Aufgabe mag scheinbar auBerordentlich einfach
und Jogiseh erscheinen, wird sich jedoch in der Praxis oft als
unausführhar erweisen, besonders infolwe des Mangels an Quellen
aus der Zeit vor dem XIL Jahrhundert, Die Stammbäume, welche
bis zur Mitte und sogar bis zu dem Anfanwe des XIL Jahrhun-
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1
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CAC ES
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Te:
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F7. EN.
DES, AA 267
ET
derts zurückreichen, versagen, und der Ursprung des Geschlechtes
verliert sich in der Dämmerzeit der Geschichte. Teilweise kann
diesem Übelstande eine Umschau in der Wappenkunde benachbarter
Läünder abhelfen, die sich in einer glücklicheren Lage befinden mit
: Rücksicht auf den Reichtum des alten Quellenmaterials.
Man kann es als einen Mangel der bisherigen Untersuchungen
bezeichnen, da die Forscher sich prinzipiell nur auf polnisches
Material beschränkten und die vergleichende Methode auf dem Ge-
. biete der Wappenkunde gering einschätzten. Indessen kann man
viele Geschlechter, deren Stammbäume in Polen mit dem XII. Jahr-
bundert abbrechen, früher in den benachbarten, besonders abend-
Hindischen Ländern ausfindig machen. Man mul jedoch von vorn-
hérein darauf gefalit sein, dal die Herkunft mancher Geschlechter
ber dem jetzigen Befund der Quellen sich garnicht erklären läfit.
So verwendet also der Verfasser, um zum Ziele zu gelangen, neue
methodische Mittel wie Stammbäume der Geschlechter, topogra-
phische Studien über deren Ansiedlung und schliefilich vergleichende
Forschungen im Bereiche der ausländischen Wappenkunde, beson-
ders der mit Polen benachbarten Länder. Den Hauptteil der Arbeit
bilden daher Monographien der Rittergeschlechter, die nach Ge-
schlechtsproklamen in alphabetischer Ordnung zusammengestellt
werden. Jede Monographie enthält den Stammbaum des Geschlechts
bis zum Ende des XIV. Jahrh., eine Ansiedlungskarte (Karte des
wichtigsten Stammsitzes) und die Entstehungsgeschichte des (e-
schlechts.
In vorliegendem Bericht muf sich der Verfasser auf allgemeine
Bemerkungen und eine Reiïhe von Beobachtungen beschränken, die
er im Laufe seiner bisherigen Studien gemacht hat. Dieselben be-
ziehen sich: 1) auf die strittige Frage der Klassifikation und der Al-
tertümlichkeit der Geschlechtsnamen; 2) auf die Rittergeschlechter.
die zu uns aus dem Westen gekommen sind: aus Bühmen, Mähren.
aus der Lausitz u. aus Meifien; 3) auf die Geschlechter schlesicher
Herkunft; 4) auf die Typen der Ansiedlung der Ritterschaft.
1) Was die Einteilung der Proklamen anbelangt, so gibt es heute
ZWel einander widersprechende Theorien, nämlich die von Pieko-
sinski und die von Malecki. Der erstere führt (in seinen letzten Arbet-
ten) alle Geschlechtsnamen auf den persünlichen, der andere auf den
topographischen Typus zurück. Während Piekosinski einen Ritter
Labedi in die Reïhen der Urahnen des Adels versetzt. sucht Maecki
ee
in allen polnischen Landesteilen Ansiedlungen mit der Benennung
Labedz, Labedzie, Eabedki und dergl.
Indem der Verfasser aus dem Bereiche seiner Forschungen
scheinbare Geschlechtsnamen, die es im strengen Sinne des Wortes
nicht sind, sondern nur Bezeichnungen der entsprechenden Wappen-
embleme (Osmorég, Gloworozec, Ogniwo, R6za u. s. w.) darstellen,
aussebliet, teilt er die Gesamtheit der Geschlechtsnamen in dreï
Gruppen ein:
A) Persünliche Proklamen; B) Topographische Proklamen; C)
Wabhlsprüche oder Devisen.
A) Persünliche Proklamen umfassen zwei Kategorien :
a) Bezeichnungen nach Vornamen (Bienia von Bieñ, Boñeza von
Bonko, Drogoslaw, Krzywosad, Poraj, Pomian ete.) die aus dem
Vornamen eines der Ahnen des Geschlechtes gebildet wurden, wo-
bei derselbe nicht unbedingt der Urahne, sondern irgend eine bedeu-
tende Persôünlichkeit nach dem auch in der ungarischen Wappen-
kunde bekannten Prinzip ,a potiore fit denominatio“ gewesen sein
muB. Die Erscheinung der Vererbung der Vornamen im Geschlecht
und der Umwandlung derselben in Beinamen künnen wir auch in
späterer Zeit verfolgen, nachdem die Proklamen (z. B. Bodzanta im
Geschlecht der Szeliga, Kanimir im Geschlecht der Zgraja, Czambor
oder Sambor im Geschlecht der Rogala u. dergl.) sich fixiert hatten.
In der Gruppe der Vornamenbezeichnungen verdienen besonders die-
jenigen hervorgehoben zu werden, die aus ausländiseben Namen:
Amadej. Drag, Gieralt (Gerard), ,Herburt, Larysz (Hilarius) ete.
entstanden sind.
b) Bezeichnungen nach Spitznamen, die von einem Spitznamen
gebildet wurden, welcher entweder dem ganzen Geschlecht oder einer
einzelnen Person gegeben worden war und von dieser sich auf die
Nachkommensehaft verebte. Mann künnte je nach der Art des Spitz-
namens eme ganze Reihe von Gruppen unterscheiden, die gewissen
physischen (Piekostka, Powaba, Broda. Momot, Chlewiotka, Taczala)
oder geistigen (Dzidosza, Madrostka, Nieczuja. Pierzchala, Zlodziej)
Kennzeichen entsprechen.
B) Topographische Proklamen werden von Namen von Land-
gebieten (Paluki. Pszezyvna), von Burgen (Biala. Przeginia, Strze-
gomia), von Flüssen und Seen :Mozwawa, Niesobia, Nulecz-jezioro),
endhch Dôrfern und Ansiedelunsen (Brzezina. ogorva, Slawencin, Za-
bawa) abgeleitet. Eine besondere Gruppe bilden hier die topogra-
13
phischen Proklamen deutschen Ursprungs (Biberstein, Glaubiez,
Sternberg, Stumberg, Wadewiez, Waldorf etc.) Der Verfasser be-
gnügt sich nicht mit der Feststellung, dal die gegebene Namens-
bezeichnung eine topographische ist — auch nicht einmal mit
der Zusammenstellung (wie Malecki) aller Ortsnamen von ent-
sprechendem Klang, sondern er ist auch bestrebt, die mit der
gegebenen Proklame in unmittelbarer Verbindung stehende Ortlich-
keit zu ermitteln.
C) Wablsprüche oder Devisen, die in der abendländischen Wap-
penkunde bekannt und allgemein verbreitet sind, drücken in ei-
nem oder mehreren Worten ïirgend ein Symbol, Sprichwort
oder Anruf aus, z. B. Ich dien, Gott mit uns, Dieu le volt
Respice finem, Festina lente. Diese Gruppe ist auch in der pol-
nischen Wappenkunde vertreten, und der Verfasser zählt unter dieselbe
derartige Proklamen wie: Boze zdarz (Gott geb’s), Boza Wola (Gottes
Wille), Blogostaw Hospody (russische Proklame des Wappens Korniez).
Vielleicht ist auch ,Hab Dank“ eine sclche Devise nach dem Vor-
bild des bereits erwähnten ,Ich dien“, natürlich nicht aus dem XIL
sondern erst aus dem XIV. Jahrhundert. Zu dieser Gruppe zählt
der Verfasser ferner symbolische Losungen: Prawda (Wahrheit),
Krzywda (Unrecht), Nowina (Neuigkeit), Ostoja (Zutluchtsstätte, Hort)
vielleicht auch Swieboda (Freiheit), und auferdem Re Bija
w leb (Hauen drein auf die Küpfe), Po trzy na galai (je drei
an den Galgen), Wali uszy (Ohren herunter), Orzy-orzy, Zerwi-
Kaptur, sowie Proklamen Do Liwa, Do Raja, Do £ega, Na Pole,
Na gore, Na piwo.
Was das Zahlenverhältnis dieser drei Gruppen von Proklamen
anbetrifft, so weist der Verfasser nach, dal der grülite Prozentsatz
(gegen 54°/,) auf die aus Personennamen gebildeten Proklamen, ein
etwas geringerer auf topographische Proklamen (gegen 400,
und der Rest auf die Wahlsprüche entfällt. In dieser Beziehung steht
die polnische Wappenkunde der ungarischen näher als der tsche-
chischen, in welcher der persünlich-patronymische Typus vorwiegt, da
in me beide Typen: sowohl der topographische als auch der per-
sünliche zu gleichen Teilen vertreten sind. Übrigens war in Ungarn
ähnlich wie in Poien die Organisation der Geschlechter samt 1hren
gemeinschaftlichen Proklamen von lingerem Bestande als in Bühmen.
wo es unter dem Einflusse der westeuropäüschen Heraldik sechon
frühzeitie zur Auflüsung des Geschlechtsverbandes und zur Zcr-
14
splitterung der Geschlechter in einzelne Familien kam, welche der
gemeinschaftlichen Proklame verlustig gingen und ihre Wappen
änderten. | ,
Dieser Zusammenhang der Proklamen mit der Organisation
der Geschlechter des Adels kommt zum Vorschein in der Etymo-
logie eines gewissen Teiles der Proklamen, die die Form der
weiblichen besitzanzeigenden Eigenschaftswürter haben. Einige von
denselben bilden diese adjektivische Form neben der substantivischen
z. B. Amadejowa neben Amadej, Jezierza neben Jezioro, Broiyna
neben Brég (eigentlich eine Wappenbenennung). Andere Proklamen
jedoch sind lediglich in dieser Adjektivform bekannt: Strzego-
mia, Niesobia, Czewoja, die aus den Wortstimmen: Strzegom (Burg)
Niesob (Fluf), Czewéj (Vorname) entstanden sind. Vielleicht. ist
auch Starza aus der substantivischen Form Star — Stary (alt) ge-
bildet. Piekosinski hat auf einige von diesen adjektivischen Prokla-
men aufmerksam gemacht, indem er im Sinne seiner Theorie bei
denselben das Wort ,bronia“ (Waffe) oder ,choragiew“ (Fahne) :
vermuten läfit. Nach der Ansicht des Verfassers jedoch wird hier
wohl ein Wort, welches die Verwandtschaft bezeichnet, nüher liegen,
also wahrscheinlich das Wort ,krew“ (Blut), oder wie es früher
hiel ,kry“. Pflegten doch die Adligen (polnisch ,szlachta“, welches
Wort unmittelbar aus dem Hochdeutschen slahta — Geschlecht,
Verwandtschaft !) herkommt), wenn sie einen Adelsnachweis führ-
ten, ausdrücklich eidlich zu erhärten, ,daB derjenige, dessen Adel
beanstandet worden war, unser rechtmäfiger Bruder und unser
Blut ist“ (Niesobia, Strzewomia ete.).
Aus den Untersuchungen über die Altertümlichkeit der Pro-
klumen geht hervor, daf die bisherige Ansicht über ïhre weit
zurückreichende Altertümlichkeit unhalthar ist. Beide, sowohl Ma-
lecki als auch Piekosinski, versetzten den Ursprung der Proklamen
in das Urzeitalter. Indessen Hit sich in bezug auf eine ganze Reïhe
von Proklamen ïhr Ursprung in verhältnismäbig später histo-
rischer Zeit, sogar noch im XV. und XVL Jahrh. nachweisen.
Bei vielen Geschlechtern ging die Feststellung des Wappenzeichens
der Entstehung der Proklame voraus, welche sich erst bei stär-
kerer Verzweigung des Geschlechtes als unumyünglich erwies. Vor-
1) Vergl: Kluge Fr. Etÿmologisches Würterbuch d. dentsch. Sprache, VII,
Auf. 1910,
15
dem ertüllten die erblichen Vornamen die Rolle des Vermittlers,
welcher die Herkunft näher bezeichnete.
Sofort erkannte man in dem Prandota einen Odrowaz, in dem
Dziwisz einen Nagodzie, in dem Sieciech einen Toporezyk, in dem
Slawnik einen Paluka etc. Erst als die Vornamen das Kennzeichen
der ausschliefilichen Zugehürigkeit zu einem Geschlechte zu verlie-
ren und in weiblicher Linie auch auf andere Geschlechter über-
zugehen anfingen, fühlte man das Bedürfnis eines anderen Mittels,
welches für das Ohr dieselbe Bestimmung hätte, wie das Wappen
fürs Auge. Der Verfasser macht auf die Tatsache aufmerksam, dal
die ältesten Proklamen in unseren Quellen erst am Ende des XIII.
Jahrhunderts zum Vorschein kommen, während in Ungarn bereits
zu Anfang des XIIL Jahrhunderts die Bezeichung des Geschlechts
der Ritter selbst in den Urkunden (de genere Ajka, Ratold etc.)
allgemein verbreitet ist. Auch diese Tatsache beweist, dañ unsere
Proklamen eine verhältnismälig junge Schüpfung des polnischen
Wortschatzes bilden.
2) Die Studien über die Herkunft der polnischen Ritterschaft wei-
sen einen bedeutenden Prozentsatz zugestrôomten Elementes nach,
in welchem die aus dem Westen stammende Ritterschaft vor-
wiegt. Spuren von Zustrôümung abendländischer Ritterschaft, beson-
ders deutscher, nach Polen, lassen sich schon im XI. Jahrhundert
nachweiïisen. Gallus erwähnt, dal 500 deutsche Ritter mit Kazimierz
dem ,, Wiederhersteller“ nach Polen gekommen seien. Es unterliegt
_keinem Zweifel, daf ein Teil derselben im Lande blieb, aulierdem
mu man annehmen, da mit den Frauen der Piasten ganze
Scharen von fremden Rittern kamen, welche, nachdem sie sich in
polnischen Landen niedergelassen, dort neue Rittergeschlechter
begründeten.
Zu den tschechisch-mährischen gehüren die Geschlechter: Pa-
luka, Poraj, Wezele, Werszowiec-Rawicz, Wieniawa, Zareba, Kolda-
Okszye, Sternberg und Odrowaz. Die letztgenannten bringt der Ver-
fasser in Zusammenhang mit den mährischen Herren Benesowice,
bei denen er aufer dem identischen Wappen Vornamen findet,
die den OdrowaZ eigen sind, nämlich Dobiesz und Miostaw.
Ihren ursprünglichen Wohnsitz hatten sie im Troppauer Gebiet
an der oberen Oder (mit welchem Flusse die Proklame hüchst-
wahrscheinlich zusammenhängt), von wo aus sie über Schlesten
(Oppelner Gebiet) nach Polen gelangten. Was die Poraj anbelanet.
16
ist der. Verfasser geneigt anzunehmen, dal sie in der Tat im Zu-
sammenhang mit Poraj dem Sohne Slawnik’s stehen, worauf aulier
der Vornamenproklame Poraj, der Vorname Czeslaw, welcher
diesem Geschlechte eigen ist und dem Vornamen des Bruders von
Poraj entspricht, hinweisen würde, sowie auch der Umstand, daf
die Poraj sich in der Gegend von Gnesen und Trzemeszno (Fre-
messen) angesiedelt haben, Orten, an die sich so eng der Kultus des
St. Adalbert knüpft.
Aus der Lausitz stammen folgende Geschlechter: Baruth,
Kietliez, Kopaez, Kordbok, Wadwiez, Wezenbork und Wierzynek.
Die Kietliez, die Wezenbork und Baruth bilden Zweige ein
und desselben Geschlechtes, welches zu den ältesten in der Ober-
lausitz zählt. Ihre Besitzungen Baruth, Kitthtz und Weissenburg
grenzten aneinander und überdies verband sie ursprünglich das
gemeinschaftliche Wappen (Koziorozec-Steinbock\. Diese Geschlech-
ter tauchen in Schlesien um die Wende des XII u. XIII. Jahr-
hunderts auf. In der zweiten Hälfte des XIIL. Jahrhunderts lief
sich ein Zweig der Wezenbork in GroBpolen bei Koscian (Ko-
sten) nieder und nahm die lokale Proklame Gryzyna an, indem er
gleichzeitig das ursprüngliche Wappen gegen ein anderes (zwei
resp. drei Wäülfe) vertauschte. Die Reminiscenz der Herkunft von den
Wezenbork erhielt sich in einigen gemeinsamen Vornamen und in
dem Beinamen Wezenbork (abgekürzt Bork). Die Lausitzer Wierzynek
(Wersing, Wirsing) treten in der ersten Hülfte des XIIT. Jahrhunderts
in der Gegend von Gürlitz in der Lausitz auf und führen ein Wap-
pen, welches dem späteren Wappen der polnischen Wierzynek sebr
ähnhch ist.
Auch Meilen Hheferte Polen einige Rittergeschlechter. Von
da stammen die Biberstein, welche später über die Lausitz und
Schlesien nach Polen kamen, Aus Glaubitz a/Elb. stammen die
Glaubiez, welche sich später in Polen in der Gegend von
Krobia (Krüben) und Wrzesmia : Wreschen) niederlieBfen. Auch das
Gesechlecht der Wagrod kam aus Meiben. Von weiter her, aus
Hessen kamen um die Mitte des XII. Jahrhunderts die Herburt
nach Seblesien und mit ihnen wabhrscheinlich die Larysz-Glezyn.
3) Bei dieser Wanderuns der abendläindischen Ritterschaft nach
dem Osten nach Polen spielte Schlesien die Rolle des Vermittlungs-
ghiedes, gleichsam einer Etappe. Deshalb macht der Verfasser auf
dieses Land und dessen Anteil an der Vermehrung der Ritterge-
14
schlechter der üstlich von demselben liegenden Gebiete besonders
aufmerksam.
Der Zusammenhang der Ansiedelung der Ritterschaft in Schle-
sien mit der in den übrigen polnischen Teilfürstentümern reicht
weit in die Vergangenheit zurück und läft sich schon in unse-
ren ältesten Quellen aus der ersten Hälfte des XIL Jahrhun-
derts verfolgen. Die bedeutendsten polnischen Geschlechter wie :
die Labedé, Habdank, Naleez, Gozdowa, Nagody, Gryf, Doliwa, hatten
zur damaligen Zeit ihre Güter in Schlesien (Privileg Boleslaus
des Kraushaarigen für das St. Vincenz-Stift in Breslau vom Jahre
1149), obgleich ihre Hauptsitze in Grofi- und Kleinpolen gelegen
waren. Diese Erscheinung erklärt der Verfasser mit der Rolle,
welche Schlesien in der Epoche vor der Teilung der Ländergebiete
Polens im Verhältnis zu dem ganzen Staate gespielt hat. Schlesien
war damals die Westmark Polens, seine Vormauer gegen die ge-
fäbrlichsten und gewaltigsten Feinde vom Westen her, geschützt durch
die ,preseka“ und den mächtigen Oderstrom, verteidigt durch eine
Kette von Burgen und Niederlassungen der Ritterschaft von ganz
Polen. Nach der Teilung Polens in Teilfürstentümer verlor Schlesien
diese Bedeutung als polnische Mark und somit auch die Widerstands-
kraft gegen die Germanisation. Die Politik des Wiodzislaw IT. und sei-
ner Erben, welche nach dem Deutschtum gravitierten, begünstigte die
Zustrômung der deutschen Ritterschaft. Schon in den Urkunden der
schlesischen Piasten aus der zweiten Hälfte des XIT. Jahrhunderts tritt
eine bedeutende Schar von fremder Ritterschaft auf, welche noch mehr
im XIII. Jahrh. zur Zeit Heinrichs des Bärtigen und Heinrichs des
Frommen anwuchs. Der zur Zeit dieser Fürsten erneuerte politi-
sche Verband Schlesiens mit Grofi- und Kleinpolen erleichterte das
Zustrômen von kolonisatorischen Elementen nach letzteren Länder-
gebieten. Man muB mit einem Worte neben der städtischen
und ländlichen Kolonisation auch eine ritterschaftliche
annehmen, jedoch mit dem Unterschied, da die zustrômenden Ritter
hier keine von der ürtlichen Ritterschaft gesonderte Gesellschafts-
klasse bildeten, die ihre eigenen gesetzlichen Einrichtungen gehabt
hätte, sondern dal sie sich den gesetzlich sozialen Verhältnissen
ihres neuen Vaterlandes anpañiten, mit der polnischen Ritterschaft
verschmolzen und sich auf diesem Wege rasch naturalisierten.
Nicht allein fremde, sondern auch cinheimisehe sehlesisehe Rit-
terschaft nimmt an dieser Auswanderung nach dem Osten tail. Der
Bulletin I—TI. D
18
Verfasser führt etliche dreilig, vierzig Geschlechter an, welche im
XIIL und XIV. Jahrhundert aus Schlesien nach Grofi- und Klein-
polen, Kujawien und Reufen übersiedelten. In Grobpolen liefien
sich nieder: Becz, Borowa, Brochwicz-Nialko-Jeleñ, Celma, Czaczko,
Czasza, Denaw, Framberg, Gero, Glaubiez, Grzymala, Krakwiez,
Tader, Tarchala, Trach, Wadwiez, Wezenbork. In Kleinpolen : Brze-
zina, Biberstein, Dzialosza, Geralt, Glezyn, Koïmasz, Kopasina, Ok-
sza, Olawa, Osina, Radwan, Reszyca, Romany, Sloñce, Strzegomia.
In Kujavien: Junosza, Leblowie, Rogala, Swinka. In Reulen:
Borzchniez, Herburt, Kopacz, Korniez, Kuczaba.
Der Verfasser unterzieht der Reïhe nach die Herkunft der
schlesisch-polnischen Geschlechter einer eingehenden Betrachtung,
in dem vorliegenden Berichte jedoch kann er nur auf einige inter-
essantere Punkte aufmerksam machen.
Dem Geschlecht der Brochwicz-Jelen (Hirsch) begegnen wir im
XV. Jahrhundert bei Radom, in den Dürfern Gosciszewice, Potkana
und anderen. Dies war eine Schenkung ƣokietek's; im Zusammen-
hang damit erzählt der Chronist aus Swietykrzyz eine verworrene (e-
schichte von den Gutsherren von Trzciel, Babimost (Bomst) und
Zbaszyn (Bentsehen) (im Grenzgebiete von Schlesien und Grofpolen),
von Nikolaus und Johann Bodzentowicz. Der Chronist, welcher
dieselben mit dem Geschlecht Swieca verwechselt, schreibt ihnen die
Preisgebung von Pommern an die Kreuzritter zu. Der Verfasser weist
nach, dal de Tatsache des Verrats authentisch ist, sich jedoch auf
die Kämpfe des £okietek mit den Glogauer Herzügen und mit den
Brandenburgern um die Grenze an der Obra bezieht, wo sich das
Geschlecht der Jelen-Niudko niedergelassen hatte, Seine Ansied-
lung in dieser Gegend reicht wenigstens bis in die Mitte des
XIE Jahrhunderts zurück, denn schon in der Bulle Hadrians IV.
die dem Breslauer Bistum ïm Jahre 1155 ausgestellt wurde, wird
nGelenow Nalehof erwiähnt. Diesem Geschlecht entstammte Sedzi-
wo, der Gnesner Probst, der Stifter des Klosters zu Obra. Der
Verfasser weist die Beziehungen der Jelen-Niatko zu Schlesien
nach, stellt ihren sehlesischen Faniliensitz im Glogauer Herzogtum
fest und findet hier den Ort ,Brauchitsch£. auf den die Proklame
.Brochwiez* zurückgeht.
Der Stammvater der Kolomasz ist Martin Kolomasz. der Ko-
pasin — Budziwo) Kopasin, der Krakwiez — Nicolaus Krek-
wicz, der Reszyca — miles Reszyea (Kimmercr des Oppel-
19
ner Herzogs Mieszko), der Jezioro — Adalbert Jezioro, der
Osina — Johann Osina, der Borsniez — Konrad Borsniez ete. Dies
sind alles Ritter der schlesischen Herzüge die in der zweiten Hälfte
des XIIL Jahrhunderts leben. Die Brzezina (Traby) stammen
aus dem schlesischen Brzezina (Klein-Briesen) bei Patschkau her.
Der Verfasser hält Heinrich und Wilhelm, die Vügte von Patsch-
kau aus der Mitte des XIII Jahrhunderts für ihre Stammväter.
Die Dzialoszæs hatten ïhren Stammsitz in der Gegend von Sy-
cyn (Wartenberg) und ïhr Stammnest war Dzialosza (Ottendorf). In
der zweiten Hälfte des XIV. Jahrhunderts entsandtex sie einen
Zweig nach Kleimpolen (Hineza von Roszkowice, später von Rogowo),
welcher das Dorf Dzialoszyn im Wieluner Gebiet gründete. Der
schlesische Familienstamm dieses Geschlechts änderte die frü-
here Proklame ,Dzialosz* in Zalosch, Salosch, Salisch. Das Wap-
pen beider Lainien, sowohl der schlesischen als auch der polnischen,
ist identisch. Die Rogala führen in Schlesien die Proklame Sambor
(Czambor, Tschammer). Sie lassen sich seit der Hälfte des XIII.
Jahrhunderts als Herren von Ostrzeszow (Schildberg) nachweisen.
Die Swinka entstammen der schlesischen Burg Swina, wohin
ihre Spuren bis in die Mitte des XIIT. Jahrhunderts zurückreichen.
Ein Zweig dieses Geschlechts lie sich gegen Ende des XIIT. Jahr-
hunderts bei Sieradz (wie es scheint, kamen sie dorthin mit dem
Gnesner Erzhischof Jak6b Swinka) und im Dobrzyner Lande im
preufäischen Grenzgebiete nieder. Mit den schlesischen Schweini-
chen haben sie Proklame und Wappen gemein. Die Strzegom
sind seit der Hälfte des XIT Jahrhunderts in der Gegend der
Burg Strzegom in Schlesien ansässig, von wo sie schon gegen
Ende dieses Jahrhunderts nach Kleinpolen übersiedelten, indem
sie sich zuerst in dem Krakauer Gebiet in der Gegend von Mie-
chôw, später aber weiter im Westen im Sandomierer Gebiet nieder-
lassen und hier ihre Burg Strzegom gründen, in deren Nüähe wir
ihnen noch im XV. Jahrhundert begegnen. Der Verfasser weist
Spuren ihres Zusammenhanges mit dem benachbarten Geschlechte
der Bogorya nach; indessen glaubt er, daf sie mit dem Geschlecht
der Kosciesza nichts gemein haben, mit welchem sie erst die spätere
Heraldik in Zusammenhang bringt. Die Kosciesza haben 1hren
Stammsitz bei Kruszwica an dem Goplo-See (Koscieszki, Koscieszy ce,
Golejewo, Lechomirowice und andere). Der Stammsitz dieses Ge-
schlechtes liegt in einer Gegend, welche durch Füden uralter Tra-
DER
20
dition mit den Popieliden eng verknüpft 1st. In naher Nachbarschaft
dieses Stammsitzes finden wir auch die Niederlassung Popielewo
vor, und in dem Geschlecht der Kosciesza kommt der Vorname Le-
do (1241) zum Vorschein, aus welchem untrüglich die abgekürzte
Form Lech und das Deminutivum Leszko hervorging. Dies alles
legt den Gedanken nahe, dal zwischen den Geschlechtern der Koscie-
sza und der Popieliden Beziehungen bestanden, von welch letzteren
einer sogar den Spitznamen Koscisko führte bre Chosezysko,
Chossistko. Chotisko); die Ortographie läfit darüber keinen Zwei-
fel zu, da das Stammwort dieses Spitznamens ;,kosé* (Knochen)
ist, ähnlich wie in der Proklame ,Kosciesza*, die die Form des
weiblichen besitzanzeigenden Eigenschaftswortes von ;, Kosciech“ ist.
Der Verfasser behandelt im besonderen die in Krakau ansässi-
gen Geschlechter, die in der Folge in die Reïhen der polnisehen
Ritterschaft traten. Hierzu gehüren die Gutsherrn von Czvrla (im
Teschener Gebietei, die die Stammväter des Geschlechts Bielina oder
Koniowa Szyja (Pferdehals) waren. Ferner die Borch, Breslauer
Bürger, von denen Jan Borch, Pächter der künigl. Mauten zur Zeit
Kasimirs des Grolien. von demselben mit Landgütern beschenkt,
es sogar bis zum Truchseli von Sandomierz brachte und seine
Tüchter an bedeutende Adlige verheiratete; sodann die Rokem-
bark’s aus dem schlesischen Rechenberg, welche in der Hälfte des
XV. Jahrhunderts zu hohem Ansehen gelangt sein mufiten, da sie
mit den schlesischen Piasten verwandtschatliche Verbindungen
schliefen. Endlich die Lausitzer Wierzynek (Wersing), ein so wohl
bekanntes Geschlecht, dal es keiner nüheren Besprechung bedarf.
Indem sich der Verfasser auf diese flüchtigen Betrachtungen
beschränkt., behandelt er in weiterer Folge die Ursachen der Ko-
lonisation der Ritterschaft. Die allzemeinste Ursache war hier un-
trüghich dieselbe kolonisatorische Strümuns, welche die Wogen der
Bürgerschaft und der Landhevülkerung mit sich führte. Sowohl die
Übervôlkerung als auch das grofie Anwebot von Land in den rein-
polnischen Landesgwebieten singen Hand in Hand mit der starken
Nachfrage nach abendhindiseh weschulter Ritterschaft in Polen.
Neben diesen allgemeinen Ursachen wirkten hier zweifelksohne
gelegentlieh auch noch andere Faktoren mit, Zu diesen gehüren in
erster Linie die politischen Verhiltnisse. Die Ritterschaft bildete das-
Jenige Element, auf welehes die Herzüse ihre Gewalt im Lande, ihre
Herrschaft. stützten. Besonders während der Kämpfe, die die Teilfürsten
21
untereinander fübrten, spielte sie eine Rolle, die über das Schicksal
der Herzüge entschied, wenn sie die einen verliel und plützlich zu
den anderen überging, manchmal blof augenblicklichem Impuls fol-
gend. Wenn die Herzüge sich die Herrschaft in einem Landgebiet
erkämpften, pflegten sie es mit Ritterschaft aus ihrem eigenen Teil-
fürstentume zu besetzen und dafür die ihnen ergebenen Ritter der
eroberten Länder dort unterzubringen. Der Verfasser führt dafür
Beispiele aus dem XIII und XIV. Jahrhundert an. Im Krakauer
Gebiet lassen sich Niederlassungen der schlesischen und masovi-
schen Rüitterschaft in Grenzstrichen und in der Gegend von Burgen
als Sediment der Kämpfe Heïinrichs des Bürtigen mit Konrad von
Masovien nachweïsen. In Grofipolen werden wir an der südlichen
und westlichen Grenze sowie in dem Gebiete der in dieser Ge-
gend gelegenen Burgen (Koscian, Krzywin, Krobia, Poniec) Nie-
derlassungen der schlesischen Ritterschaft aus solchen Geschlech-
tern vorfinden, deren Vertretern wir in der Umgebung des Hein-
rich von Glogau und seiner Sühne begegnen (die Biberstein,
Wezenbork, Tader, Trach, Glaubiez, Krakwicz, Brochwiez : und
andere). Der Verfasser bringt diese Niederlassunsen zu den
Kämpfen, welche zwischen Æ£okietek und den Glogauer Herzügen
um .Grolipolen geführt wurden, in Beziehung. Wir wissen, daf
Fokietek nach der Eroberung der Obralinie von dort die Broch-
wicez verdrängte und die ihm ergebenen Naleez (in Zbaszyn) ansie-
delte. Ein deutliches Gepräge tragen auch die Siedelungsverhält-
nisse des Landes Haliez, wo eine ganze Reïhe von schlesischen
Geschlechtern von Ladislaus v. Oppeln (Opolezyk) beschenkt
wurde, der auf diese Weise seine Herschaft in diesem Lande zu
befestigen bestrebt war. Mit ihm lassen sich auch einige schlesische
Geschlechter im Dobrzyner Gebiet (die Lebel und Rogala) in Ver-
bindung bringen. Die in Reulen zur Zeit des Ladislaus Opolezyk
erscheinende Einrichtung der Lehen weist darauf hin, daf mit der
Ansiedlung der schlesischen Ritterschaft dort die Elemente der gesetzli-
chen abendländischen Einrichtungen eindrangen. Spuren der Lehen
lassen sich auch in Grofipolen nachweisen. Beachtenswert ist die
grofipolnische Gerichtseintragung aus dem Anfange des XV. Jahr-
hunderts, in welcher ein Ritter vor dem Gericht einen von einem
andern Ritter ihm gemachten Vorwurf, als ob er ein ,suus homa-
glalils vulgariter man“ wäre, widerlegt. Daraus ist à contrario
der Schlufi zu ziehen, dal die abendländisehe Einrichtung der Va:
22.
sallenschaft, welche auf dem Lehnsverhältnisse basierte, in Polen
bekannt war. Der Verfasser glaubt, da sich diese Einrichtung
mit der Klasse der ,Knappen“ (panosze) in Verbindung bringen
läit.
4) Der Verfasser unterscheidet zwei prinzipielle Typen von
Ritterschaftsansiedelung einen ,Nest-“ (Gruppen-) typus und einen
Kettentypus. ;
a) Die Ansiedelung in einem ,Neste“ erscheint als ein ge-
schlossener Landkomplex, von nur einem (Geschlecht besiedelt.
Dieser agrarische Typus bildet vor allem das Merkmal des herzog-
lichen und kirchlichen Besitzes. Groligrundbesitze der Rittergren-
zen meist an grobe kirehliche und herzügliche Domänengüter. So
ist z. B. das grofe Tenezyner ,Nest“ der Toporezyk im Kra-
kauer Gebiet zwischen der küniglichen Domäne von Olkusz (im
Norden) und den Domänen des Krakauer Bistums von Slawkéw
(im Westen) und Lipowiec (im Süden), so wie den Besitzungen
des Klosters von Tyniec (im Süden) eingeschlossen. Die letzgenann-
ten sind alte herzogliche Schenkungen aus der Zeit der Bolestaw's,
woraus man Jeicht schliefen kann, dal auch das Gebiet von Te-
ezyn eine solche herzogliche Schenkung zu Gunsten der Toporezyk
war. Ein anderes Beispiel liefert der Grofgrundbesitz der Odro-
waz im Opoczner Distrikt, welcher im Stüdosten an die Kiel-
zer, Bodzentiner und Beszkower Domäne des Krakauer Bistums,
im Südwesten an die Checiner, Madowoszezer und die Radomer künig-
liche Domiäne und an das ,Nest“ der £EabedZ im Gebiet von Skrzynno
grenzt, welches ebenfalls als eine herzogliche Schenkung anzusehen
ist. Das ursprünglhich zusammengehürige Territorium des Geschlechts
kann mit der Zeit einer teilweisen oder günzlichen Auflüsung an-
heimfallen. Die Vermehrung des Gesehlechts führt zur Zersplitterung
des Stammnestes in kleine Familienanteile. Mit der Entwicklung
der gesetzhichen und wirtschafthchen Verhältnisse gewinnt das Prin-
zip der freien Veräulerlichkeit der Güter des Geschlechts Über:
gewicht über das ursprüngliche Gesetz. welches nur Verwandte zu-
ibt, und führt in ursprünglich gesehlossenes Territorium fremde Ele-
mente ein, welche das ,Nest# des Geschlechts zersprengen. Zu sol-
chen das System dieser Ansiedelungen auflüsenden Faktoren zählt der
Vertasser in erster Linie die kirehlichen {nstitutionen und in der Folge
die Frauen. Seitdem die Frauen das Recht. Landhesitz zu erben,
sewannen und die Müglhichkeit der freien Verfügung darüber er-
23
langt hatten, begannen durch Eheschliefungen Enklaven fremder
Greschlechter in die Familiensitze einzudringen. Einige in ihrer ma-
teriellen Existenz bedrohten Geschlechter greifen zu Mitteln der
Selbsthilfe. So rufen einige mächtige Geschlechter nach dem Erlaf
der Statuten Kasimirs des Grolien, welche dem Besitzrecht der Frauen
Gesetzeskraft verleihen, eine Art Fideikomisse ins Leben, wobei
sie nur männliche Erben mit Ausschliebung der Frauen zulassen.
(Die Grzymala im Sandomirer und die Swinka im Dobrzyner
Gebiet).
b) Einen anderen Typus von Ritteransiedlungen stellt eine Kette
von Ansiedelungen dar, die einem und demselben Geschlecht ge-
hüren. Die Niederlassungen in dieser Kette kôünnen unmittelbar
aneinander grenzen (z. B. die der Poraj im Gnesner, der Pierz-
chala im Sochaczewer, der Polukoza im Wislicer Gebiet) oder
von Niederlassungen unterbrochen werden, die andern Geschlechtern
angehüren !z. B. die der Nagody im Æeczycko - Sieradzer, der
Dryja im Kalischer, der Nieczuja im Sandomirer Gebiet). Die
Form der Kettenniederlassungen ist gewühnlich sehr deutlich,
mitunter erstaunlich symmetrisch. indem sie gerade, einige oder
mehrere Meiïlen sich hinziehende Linien (z. B. Nagody, Poraj,
Bielina), Bogenlinien (Ciotek bei Krobia, Pomian bei Inowroclaw,
Dabrowa im Ciechanower und Pultusker Gebiet) oder geschlos-
sene Ringe (Dolega im Dobrzyner und Plocker Gebiet, Boñeza bei
Krobia) bilden. Indem der Verfasser die Richtung und Lage der An-
siedlungsketten untersucht, nimmt er ihren Zusammenhang wahr
mit den Grenzen (die Nagodzic im £eczycko-Sicradzer Gebiet, längs
der Masovischen Grenze, Bylina in dem #feezycer Gebiet, Swin-
ka in dem Dobrzyner und Zawkrzeer Gebiet, längs der preuli-
schen Grenze, Brochwiez im schlesisch grofipolnischen Grenzge-
biete an der Obra etc.) oder mit anderen strategisch wichtigen Objek-
ten wie: Flüssen (die Poraj an der Wrzeénia, Nalecz an der Sa-
- mica, Dryja an der Warthe, Pierzchala an der Utrata ete), mit den
Gebirgsketten (Nieczuja und Tarnawa an den Gebirgsabhängen von
Swietykrzyà) mit Burgen (über die Burgniederlassungen vergl.
meine Abhandlung unter dem Titel: ,Die polnischen Wiodyken
im Lichte der Analogie mit anderen slawischen Ländern“ (polniseh)
Kwart hist XXILrS 09817)
Indem der Verfasser das Verhältnis der Kettenmiederlassungen
zu dem Geschlecht betrachtet, weist er auf die Tatsache hin, dal
24
eine solche Kette von Niederlassungen sich manchmal im Besitz
eines Einzelnen befindet, und wir haben sogar Beispiele von her-
zoglichen Schenkungen zu Gunsten eines Einzelnen, die cine Kette
von Besitzungen umfassen (z. B. Schenkungen der grolipolnischen
Herzüge zu Gunsten des Tomislaw von Szamotuly aus dem Ge-
schlechte Naleez, die das Privileg Przemyslaws IL vom Jahre 1288
bestätigt). Wo wir hingegen in der Kette der Niederlassungen im
XV. Jahrhundert einer stärker vermehrten Ritterschaft ein und des-
selben Geschlechts begegnen, da mul man annehmen (was man in
so manchem Falle durch den Stammbaum nachweisen kann), daf
dies die Nachkommen einer einzelnen Person oder hüchstens einiger
Verwandten sind, welche diese Kette von Niederlassungen einst in
ihre Hände gebracht haben. Wie soll man also diese Tatsache, wo-
nach eine einzelne Person, beziehentlich ein kleines Rittergeschlecht,
im Besitze einer Kette von Niederlassungen war, in Einklang brin-
gen mit dem untrüglich militärischen Zweck und Charakter der
Ansiedelungen dieses Typus? Der Verfasser ist bestrebt, diese Frage
im Zusammenhange mit der Organisation der Ritterschaft niederen
Ranges (im militürischen Sinne) zu lüsen, die das Gefolge der Adligen
(servientes nobillum) und zweifelsohne auch ein Teil der Landbevül-
kerung, die gleichfalls zu Kriegsdiensten verptlichtet war, bildeten.
Diese niedere, leicht bewaffnete Ritterschaft (milites gregarii, origina-
ri, secundi ordinis, chpeati) war auf den Gütern ihrer Herrn disloziert,
wo sie unter deren Führung die Landwebr (Verteidigung der Burgen,
Flüsse, Furten und Wege) bildete, und wenn es nütig war, ins Feld z0og,
medere Kriegsdienste (Lagerwache, Transport von Gefangenen, Reko-
gnoszierungen, Verproviantierung des Hecres ete.) verrichtete. Die
Gefolgschaften der Adliwen erhielten anfinglich von Seiten der in
sozialer Bezichung niedrixer stehenden Gesellschaftsklassen, welche
persünheh und materiell abhängig waren, einen Zuwachs, mit der
Zeit jedoch versehlangen sie nach Differenzicrung der Stände noch
dazu einen Teil des materiel] heruntergekommenen Adels und der
Wiodyken. Der Verfasser weist, an der Hand des Quellenmaterials,
diesen Kleinadel nach, der im XIV. und XV. Jahrhundert auf den
Gütern der Magnaten (auch in den küniglichen und kirchlichen)
ansässig 1st; dieser Adel näümlieh trat in ein Verhüältnis persünlicher
Abhängigkeit, mitunter aber auch in ein Verhältnis materieller Ab-
häüngiskeit von dem Herrn. auf Grund des chomagsium#, indem er
die Reïhen ihrer ,Mannen“ oder sKnappen* (panosze) verstärkte.
29
Schlieflich zieht der Verfasser das Verhältnis der Ritterschaft
zu den Burgen und den Burgterritorien in nähere Erwägung, in-
dem er hierbei drei Kategorien von Burgen ins Auge fafit :
1) die privaten Burgen oder vielmehr befestigten KEdelhôüfe in
den Gütern sowohl der weltlichen (Ritter) als auch der geistlichen
Herren (Bischôüfe).
2) herzogliche Burgen, mit einem vorwiegend militärischen,
wehrhaften Charakter, und aulierdem hüchstens noch Zentralen für
die landwirtschaftlichen Bedürfnisse der umliegenden herzoglichen
Domänen und Orte, in denen sich der Herzog während der Zeit
seiner Durchfahrten aufhielt.
3) Kastellaneien, die nicht nur Verteidigungsplätze im Kriege
waren, sondern auch Mittelpunkte der administrativen, gerichtlichen
und religiüsen Organisation bildeten.
ad 1) Was die erste Kategorie der Burgen anbelangt, so macht
der Verfasser auf diejenigen Burgen besonders aufmerksam, die die
Namen der Ritter, welche auch ihre Begründer waren, führen. So
steht z. B. Sieciechôw unzweifelhaft im Zusammenhange mit der
Person des bekannten Palatins des Wiadyslaw Hermann. Die schon
in der ersten Hälfte des XIL Jahrhunderts erwähnte Burg Przedborz
verdankt unzweifelhaft ihren Namen dem Ritter Przedbor. Und in
der Tat ist dieser Name erblich in dem Geschlecht der Zadora,
das man quellenmäfie schon im Beginn des XIIL Jahrhunderts
in der Gegend von Przedborz feststellen kann, das aber dort (wie
die Chronologie der Benennung der Burg zeigt), augenscheinlich
schon in der ersten Hälfte des XIL Jahrhunderts seinen Wohnsitz
hatte. Einige von diesen Privatburgen gingen mit der Zeit in den
Besitz von Herzügen über, sei es als Burgen zweiter (Przedborz),
sei es als solche dritter Kategorie (Sieciechôw, welches in einem gewis-
sen Zeitabschnitt im XIII. Jahrhunderts eine Kastellanei war). Das-
selbe läft sich übrigens auch von andern Ritterburgen sagen, deren
Benennungen in keinem Zusammenhange mit den ritterlichen Na-
men stehen. So ging z. B. Strzegom, eine Burg im Sandomirer
Gebiet, welche. durch einen Zweig des schlesischen Geschlechts
der Strzegomia gegründet wurde, auch mit der Zeit in den Be-
sitz des Landesherrn über. In vielen Fällen mul man die Ursache
dieser Erscheinung in den Konfiskationen der Güter erblieken.
ad 2) Der Übergang der herzoglichen Burgen, die keine Ka-
stellane hatten, samt ihren Territorien, in die Hände der Ritter-
26
schaft, läfit sich schon frühzeitig bemerken. So mul man z. B. in
die Mitte des XII. Jahrhunderts die Schenkung von ƣekno zu
Gunsten der Paluka oder von Skrzyno zu Gunsten der Æabedé
versetzen. Diese beiden Burgen werden in der päpstlichen Bulle vom
Jahre 1136 als herzogliche Burgen erwähnt; niemals hatten sie je-
doch Kastellane. Auf ähnliche Weise sehen wir das Territorium
Szezyrzye, welches ohne Zweifel einen Burgsitz hatte, schon zu
Anfang des XIIL Jahrhunderts im Besitz der Druzyna, und die
herzogliche Burg Chroberz in der zweiten Hälfte des XTIT Jahr-
hunderts in den Händen der Topor. Das sind ohne Zweifel her-
zogliche Schenkungen, was sich übrigens urkundlich in so man-
chem Falle feststellen läfit (vergl. Schenkung von Korezyn zu Gun-
sten des comes Pakoslaw im J. 1212) Die Schenkung einer Burg
samt dem dazu gehürigen Territorium zu Gunsten eines Ritters
verlieh ihm nicht nur den privatrechtlichen Besitz des gegebenen
Gebietes, sondern legte ïhm auch die Pflicht der Verteidigung der
Burg auf. Dasselbe versteht sich auch in den Füllen, wo der Herzog
in Privatgütern eine Verteidigungsburg errichtete, indem er die-
selbe dem Schutze des Besitzers dieses Territoriums anvertraute
(Boleslaus von Kalisz erbaute im J. 1267 zwei Burgen, die eine
in Dupin, das dem Szezedrzvk aus dem Geschlechte der Habdank
wehôürte, und eine andere in Nieslusz, dem Besitz des Gniewomir Trze-
bieslawiez aus dem Geschlecht der Strzegom). Die Verteidigung der
Burg mu man so auffasen, wie oben dargestellt. Dieselbe lag der
herrschatlichen Gefolgschaft (die nicht unbedingt ständig in der Burg
stationierte) und der Landbevülkerung der Umgebung ob unter der
Führung des Geschleehts, bezichentlich seines Seniors. (Auch die Bi-
sehüfe hatten ihre ,milites# zur Verteidigung der den Kirchen durch
Schenkung verlichenen Burgen: vergl. Znin). Die Bevülkerung rief
man nach der Burge hüchstwahrscheinhich unter der Proklame ihres
Herrn zusamimen (offenbar von der Zeit an, wo die Proklame ins Leben
cetreten war. Dainit lassen sich vielleicht die noch im XV. und XVEH.
Jahrh. festeestelliten Tatsachen erkliren, wonach die Bevülkerung in
den Gütern der Ritterschaft sich der Proklame ïhrer Herrn zwecks
Zusammenberufung der Dorfremeinde (im Falle von Alarm) bediente.
Auch mul man auf einen vielleicht nicht bedeutungslosen Umstand
aufimerksam machen. wonach bis auf den heutigen Tag in den Dôr-
fern von manchen Gesenden Polens sich die Sitte erhalten hat,
die Dorfremeinde nuit Hilfe eines Losungswortes. welches den Ort
21
der Versammlung angab, und dureh Herumschickung eines gewis-
sen Einberufungszeichens in der Gestalt eines krummen Stabes ,Krzy-
wasñ* (Wappenbild einiger polnischer Wappen), eines Hufeisens,
einer Axt, eines Hirschgeweïhs und dergl. zusammenzuberufen. Dies
“ist hüchst wahrscheinlich eine Reminiszenz an eine frühere Sitte,
wonach der Gutsherr die Bevülkerung durch seine Proklame sein
und Wappenbild zusammenberief {vergl. ,proclamatio alias godlo
facta est per homines“),.
ad 3) Die herzoglichen Burgen mit Kastellanen treten in Ver-
bindung mit der Ritterschaft vor allem dadurch, daf die Herzüge
ihren Mannen militärische, gerichtliche und Verwaltungsämter in
diesen Burgen übertrugen. Von diesen Âmtern steht in engster Be-
ziehung zu der Burg die Würde des Kastellans. Der Kastellan war
in erster Linie der militärische Befehlshaber der Burg; unter seiner
Fahne scharten sich sowohl die Ritter, welche freie Erbgüter im
. Burgbezirk (Wiodyken im ursprünglichen Sinne) besalen, als auch
die Mannen, die in den Grundstücken des Herzogs ansässig waren
(bekannt aus dem Gründungsbuche des Klosters Heinrichau, z. B.
Kolacz der in castello ducis saf).
Man mul auf — allerdings seltene — Beispiele aufmerksam
machen, wo Burgen und Kastellaneien den Rittern durch Schen-
kungen verliehen wurden (ähnlich wie den Kirchen mit einem
Bischofssitz, z. B. die Militscher Kastellanei des Breslauer Bistums).
Der Verfasser führt aus der polnischen Chronik ein glaubwürdi-
ges Faktum an, wonach das ganze Poniecer Gebiet mitsamt allen
obrigkeitlichen Rechten (totum territorium quod Ponecz dieitur eum
omni iure principali) von Boleslaus dem Schiefmund einem Ritter
unbekannten Namens durch Schenkung verliehen wurde (es ist
môglich, daf dieser der Stammvater der Wyszkota war, welche
im XIII Jahrhundert im Poniecer Gebiete Erbgüter hatten), der
ihm zur Besiegung des Zbigniew bei Sandowel verhalf (M. P. TE
p. 627). Aus späterer Zeit führt der Verfasser eine Schenkung
des Odonicz an, die von Srem zu Gunsten des comes Borzuj im
J. 1234, und eine Schenkung des £okietek, nämlieh die von Wielen
mit dem zu der Burg gehürigem Territorium zu gunsten des Vin-
cenz Naleez im J. 1298, des damaligen Kastellans von Wielen.
Hier erfolgte somit die Vereinigung der staatsrechtlichen Gewalt
eines Kastellans mit dem privatrechtlichen Titel auf das Ferritorium
der Kastellanei; ein charakteristischer Umstand mit Rüeksieht da
28
rauf, daf das Amt des Kastellans nicht erblich war, während im
Gegenteil im Eigentumsrecht das Erblichkeitsprinzip enthalten war.
Somit drängt sich die Frage auf, ob die Erblichkeit des Eigen-
tumsrechts auch die Erblichkeit des Amtes des Kastellans nach sich
zog. Diese Frage beantwortet der Verfasser verneinend, indem er
dafür Beispiele anfübrt, da in solchen Burgen Kastellane aus an-
deren Geschlechtern auftreten als dasjenige ist, dem der Besitzer der
Kastellanei angehürt (Biechéw, Bnin, Rozprza und andere), eine übri-
gens vom Standpunkte der Hors aus erklärliche Tatsache, wel-
che weder das Entstehen eines Keime des Separatismus in sich
tragenden Verhältnisses, noch die Gefahr der Entstehung von sou:
veränen territorialen Staaten, die sich z. B. in Deutschland auf
Grund des Prinzips des Feudalismus bildeten, aufkommen lassen
konnte. Sowohl in Polen als auch in Ungarn ist es nie zur Lehn-
barmachuag der herzoglichen Amter gekommen, und die adligen
Familiennamen, welche aus den Burgnamen (Biechowski, Bninñski,
Rozpierski, Szreñski, Zbaski) gebildet wurden, sind eine Reminiszenz
des privatrechtlichen Verhüältnisses dieser Familien zu den Burg-
territorien.
Von Sciten der Ritterschaft fehlte es jedoch nicht an Bestre-
bungen, die Erblhichkeit des Amtes der Kastellane zu erlangen, und
man muf zuseben, dal dies auch einigen Geschlechtern teilweise
gelang, d. h. für die Dauer von ziemlich langen Zeitabschnitten.
Die Paluka verstanden es. ein ganzes Jahrhundert hindurch das
Amt der Kastellane von Nakel zu behaupten. Dasselbe erstrebten
die Nagody in Rozprza, Pomian und nach ïhnen Leszezye in
Brzesé kujawski, Nadeez in Czarnkôow. Schleflich jedoch liefien
es die Herzüye nirgends zu. dal das Prinzip der Erblichkeit der
Amter aufkan. Der Verfasser nimmt aber an, dal solche fakti-
sche Vererbung der Kastellanei mehrere Generationen hindurch auf
Grund des privatrechtlichen Verhältnisses Ansprüche auf das Terri-
torium der Kastellanei hervorrufen konnte, trotzdem das Geschlecht
mit der Zeit der Würde eines Kastellans verlustix gehen konnte.
Das Geschlecht bemühte sich. das aut diesem Wege erworbene
Eigentumsreeht nachher durch gefiülschte Urkunden sicher zu stel-
len. Auf diese Weise entstanden ohne Zweifel Füälschungen der
Nadecz-Czarnkowski. welehe die Schenkune von Czarnkéw an
Nkolans. den Kalischer Wojewoden auf das Jahr 1192 beziehen,
29
während in Wirklichkeit das Erbrecht auf Czarnkéw nicht über
die erste Hälfte des XIV. Jahrhunderts hinausreicht.
5. Dr, WELADYSLAW SEMKOWICZ: Przyczynki dyplomatyczne z wiekôw
$rednich. f Diplomatische Beiträge aus dem Mittelalter).
1) Die Urkunde des Krakauer Bischofs Maurus (1109—1118) für
die Kirche in Pacaniw. |
Der Verfasser unterbreitet im korrekten Text diese wenig be-
kannte Urkunde, die im Transsumpt des Krakauer Bischofs Iwo
aus dem Jahre 1219 enthalten ist.
Nachdem der Verfasser die Echtheit des Transsumptes und des
in dasselbe inserierten Privilegs des Maurus, welches die älteste rein
polnische Urkunde eines polnischen Ausstellers für einen polnischen
Empfänger 1st, nachgewiesen, schreitet er zur Untersuchung und
Beurteilung des Inhalts dieser Urkunde. Das Hauptinteresse dreht
sich um die Person des (ältesten bekannten) Patronus Siemian,
auf welchen bereits weil. Potkañski (das Geschlecht der Nagody)
aufmerksam machte. Der Verfasser sucht die von Potkañski in
Zweifel gezogene Zugehürigkeit des Siemian zu dem Geschlechte
Nagody, welches in Pacanéw im XIV. und XV. Jahrhundert begütert
war, nachzuweisen, und indem er die zehntpflichtigen Dôürfer der Ur-
kunde des Maurus mit den späteren Stammpgütern der Nagody-Paca-
nowski zusammenstellt, kommt er zu dem Schluf, dal das Paca-
nower Familiennest drei Jahrhunderte in seinem ursprünglichen
Umfange bestand. Derselbe bildete das Endglied der Ansiedlunes-
kette, die sich von dort bis nach Kutno und Gostynin hin zog.
Zum Schluli zieht der Verfasser das Verhüältnis des früheren De-
kanats- und Pfarrterritoriums zu dem ,Neste“ des Geschlechts in
Erwägung, und bemüht sich einen Zusammenhang zwischen dem
Dekanat und diesem, sowie zwischen dem Pfarrterritorium und dem
und dem Gau (Opole) nachzuweisen.
2) Ziwei unbekannte Privilegien des Herzogs Boleslaus, des Sohnes
Konrads, vom Jahre 1244 mit Verleihung des Ritterrechts.
Unter den Materialien zu dem diplomatischen Kodex von Ma-
sovien, welche Herr J. K. Kochanowski in Warschau sammelt,
befinden sich zwei in Transsumpten enthaltene Urkunden, welehe
mit Rücksicht auf ihren Inhalt besondere Besprechung verdienen.
30
Dies sind a) das den Rittern Racibor und Adalbert (Wojciech) ,, de
Polonia“ von Boleslaus, Sohn Konrads, erteilte Privileg vom 2. Mai
1244, welche der Herzog in Mazowien aufnimmt, ihnen das Dorf
Kielbowo (im Gebiet Plock) verleïht und mit vollem Ritterrecht ,omni
iuri militali“ ausstattet. b) Das Privileg dieses Herzogs vom 29.
Juni 1244, kraft dessen er den Heinrich, Martin und Wojno aus
Rajgrod nach Masowien berief, denselben das Dorf Grochowarsko
in dem Dobrzyner Gebiet verlieh und sie gleichfalls mit vollem
Ritterrecht ausstattete. Der Verfasser weist die Echtheit beider Ur-
kunden nach und macht sogar ïhren Diktator in der Person des
herzoglichen Kanzlers Andrzej Ciolek, des Pfarrers von Plock,
ausfindig, macht jedoch aufmerksam auf Interpelationen. die sich
bei Gelegenbeit der Transsumierung eimgeschlichen haben. Indem
der Verfasser zum Inhalt der Privilegien übergeht, prüft er die
einzelnen Berechtigungen, welche in dem Begriff ,plenum (omne)
ius militare“, stecken. welcher hier zum ersten Male auftaucht.
Dieser Umstand sollte jedoch keinen Argwohn erwecken, da der
gleichzeitige Zollvertrag von Kasimir von Kujavien (dem Bru-
der des Ausstellers unserer Urkunden) mit den Kreuzrittern, be-
weist, dal in jener Zeit der Begriff des Ritterrechts schon eine
konkrete Form angenommen hatte. Das Wertvollste jedoch, was
beiden Privilegien gemeéinsam ist, ist das Faktum, daf Ritter aus
fremden Gebieten nach Masovien übersiedelt wurden.
In der ersten Urkunde beruft Boleslaus zwei Ritter aus dem
Geschlecht Nagody (man weil jedoch nicht, aus welchem Ge-
bietsteil, denn die hier Masovien gegentber gestellte Bezeichung
nPolonia® kann sowohl Grof- als auch Kleinpolen bezeichnen),
in der zweiten Urkunde drei Ritter aus Rajgrod, das in Podlachien
im Grenzgebiete von Masovien liegt. Das Vorhandensein von
zwei fast gloichzcitisen Urkunden, die sich auf die Übersied-
lungen von Rittern bezichen, beweist eine planmäBige Aktion grô-
Beren Mabstabes. welche der Verfasser sich bemüht im Rahmen
der gleichzeitigen Ercignisse (der Kampf Konrads um Krakau,
Koaltion der nürdliehen Nachbarn von Masovien nach der Nieder-
lage von Suchodôf. der Fall von Rajgrod) vorzuführen. Die maso-
vischen Fürsten plegten die unterworfenen Gcebiete mit ihren Ma-
Zuren Zu besiedeln, die übelwollenden Elemente im eigenen Lande
aber hielten sie 1m Schach mit Hilfe der ihnen ergebenen Ritter-
schaft aus fremden Gebietsteilen.
91
2) Die unechte Urkunde von Lambert-Suta, dem Krakauer Bi-
schof, für die Kirche in Klein- Kazimirza. Der Verfasser stellt
sich die Frage, ob Dlugosz ältere Urkunden kannte als diejenigen,
die wir heute besitzen, und stellt fest, daf derselbe nur eine einzi-
ge Urkunde vom XI. Jahrhundert auf Grund eigener Anschau-
ung anführt, nämlich das Stiftungsprivileg für die Kirche in Klein-
Kazimirza, welches im Jahre 1063 von dem Krakauer Bischof
Lambert-Sula ausgestellt wurde. In dieser Urkunde erregte die
Aufmerksamkeit des Dlugosz die Tatsache, dal unter den Zeugen
Stanislaus, der Krakauer Kanonikus und spätere Bischof und Märtyrer,
angeführt ist. Allein schon die Inhaltsangabe dieser Urkunde in der
Geschichte Polens von Dlugosz erregt in Betreff ihrer Echtheit
starke Bedenken, und die Entdeckung der Urkunde selbst ent-
scheidet sofort die Frage. Diese Urkunde, welche als Beweismittel
in dem Prozefi um den Zehent zwischen dem Pfarrer aus Klein-
Kazimirza und dem Pfarrer aus Szebnia im Jahre 1330 benutzt
wurde, ist ad hoc gefälscht worden, worauf eine ganze Reïhe von
Kriterien hinweist. Der Verfasser glaubt jedoch, da das Faktum
der Stiftung und sogar auch das Datum, welches mit der Chrono-
logie des Bischofs Lambert-Sula übereinstimmt, sich auf Überliefe-
rungen oder Weïhenotizen, die in der Kirche aufbewahrt waren,
stützen kann. Diese Kirche gehôürt unzweiïfelhaft zu den ältesten
polnischen Parochialkirehen, und der Ort Kazimirza selbst läfit
sich mit dem Namen Kasimirs des , Wiederherstellers“ in Verbin-
dung bringen.
Die in der Urkunde erwähnten Schenker der Zehnten hält der
Verfasser auch für authentische Gestalten, jedoch erst aus der
Mitte des XIIL. Jahrhunderts. |
Nakladem Akademii Umiejetnosei
Pod redakcvya
Sekretarza (Generalnego Bolesiawa Ulanowskiezo.
Krakôw, 1912 — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J Kilipowskiage.
7 Maja 1912.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
L CLASSE DE PHILOLOGIE.
I. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
No 4,5et 6. Avril—Mai-Juin, 1912
Sommaire. Séance publique annuelle de l’Académie des Sciences
du 23 mai 1912.
Séances du 15, 22 et du 29 avril, du 13 et du 20 mai, du 10 et dn 17 juin 1912.
Résumés: 6. Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoire de
l’art en Pologne du 7 mai 1912.
7. ZADAECHOWSKI MARYAN. Pessimisme et- Christianisme. IV-e partie.
8. SMIESZEK ANTONI. Contribution à l'explication des monuments épigra-
phiques, persans.
9. BIENKOWSKI PIOTR. Notice sur un groupe de statues d’ empereurs
romains.
10. BIENKOWSKI PIOTR. Les débris d’une peinture de l’époque hellénique.
11. MALINOWSKI BRONISELAW. Les associations d'hommes en Australie.
SÉANCE PUBLIQUE ANNUELLE DE L'ACADÉMIE
DES SCIENCES DU 23 MAI 1912.
S. Exc. M. le comte Stanislas Tarnowski, ouvre la séance
au nom de Son Altesse Impériale et Royale L’Archiduc Protecteur
de l’Académie.
Le Secrétaire général, M. Boleslas Ulanowski, donne lecture
du compte rendu des travaux de l’Académie au cours de l’année
écoulée, et annonce qu’à la Séance administrative du 22 mai ont
été élus:
A) Dans la Classe de Philologie:
a) Membre correspondant:
M. Joseph Korzeniowski, conservateur à la Bibliothèque
jagellonienne.
B) Dans la Classe des Sciences mathématiques et naturelles:
a) Membre titulaire:
M. Ladislas Kulczynski, ancien professeur de gymnase.
agrégé (docent) de l’université jagellonienne.
Rulletin 1—II. Û
b) Membres correspondants: |
M. Emile Godlewski (junior), professeur d'embrçologie à Puni-
versité de Cracovie. :
M. Joseph Kowalski, professeur de physique expérimentale
et d’électrotechnique à l’université de Fribourg (Suisse).
Ce même jour a été élu dans chacune des trois classes: La Classe
de philologie, celle d'Histoire et de Philosophie et celle des Sciences …
mathématiques et naturelles un membre titulaire étranger. Les noms
de ces trois savants seront livrés au public lorsque Sa Majesté lEm-
pereur et Roi aura bien voulu accorder sa sanction à leur élection.
M. Simon Askenazy donne lecture de son mémoire: La ques-
tion polonaise en 1812.
Le Secrétaire général proclame les noms des lauréats de cette
année: |
Le prix Probus Barczewski de 2160 couronnes, destiné à ré-
compenser le meilleur ouvrage historique, est décerné à M. Prze-
mystaw Dabkowski, professeur à Léopol, pour son ouvrage en He
deux volumes: Prawo prywatne polskie (Droit privé polonais). 7. SERRE É:
Le même prix de 2160 couronnes, réservé à la peinture est
attribué à M. Hyacinthe Malczewski pour son tableau: Tho-
mas l’incrédule. .
Le prix Constantin Simon de 900 couronnes, destiné à un
ouvrage en polonais sur les sciences physiques et mathématiques, est
attribué par moitié, à MM. Sigismond Klemensiewicz de Léo-
pol pour son travail: © powstarwaniu dodatnich iondw na ogreanych
metalach (Sur les ions positifs qui prennent naissance à la surface
des métaux portés à des températures élevées) et Stanislas Loria
de Cracovie pour son mémoire: © magnetycinem zjawisku Kerra
w ferromagnetycznych zwigzkach à stopach metali (Le phénomène
magnétique de Kerr dans les alliages ferromagnétiques de métaux).
Fe # à A à
Sd do: En LES dun,
La veille de la séance publique, c’est-à-dire le 22 mai, a eu
lieu la séance plénière annuelle administrative de l’Académie des
sciences
35
ds PPANCES
“1 R CLASSE DE PHILOLOGIE.
SÉANCE DU 15 AVRIL 1912.
Présidence pk M. C. MORAWSKI.
Le Secrétaire dépose sur. le bureau la dernière publication de
Aa Classe:
Los Jan: »Pamietniki Janezara (Kronika turecka Konstantego
z Ostrowicye. (Études sur les Mémoires de ur [Chronique Tur-
que]), 8.0, p: 72.
M. J. Trersax présente son travail: “Piège Skarga S. J. à .
ane de l'Union religieuse de Breesé“. er |
Le Secrétaire présente le travail de M. ZozistAW JACHIMECKI:
Renati Des-Cartes Musicae compendium“.
-Le Secrétaire présente le travail de Mlle Marne Dynowska: Jean
François Loredano et le traducteur polonais anonyme de la Dianée“.
SÉANCE DU 13 MAI 1912.
PRÉSIDENCE DE M. C. MORAWSKI.
Le Secrétaire dépose sur le bureau la dernière publication de
la Classe: |
Rupxnicki Mixozag: »Studya psychofonetyczne. I. Assymilacya <.
(Études sur l'assimilation phonétique), 8-0, p. 119.
BieNrowski Perrus: »De speculis etruscis et cista in Museo Prin-
<ipum Czartoryski Cracoviae asservatise. Scripsit.... 4-0, p. 39,
8 gravures et 9 planches. |
M. Manyan Zozrecaowsk1 présente son travail: ,Pessimisme et
Christanisme“. IV-e partie ?).
Le Secrétaire présente le travail de M. Jax Demriaxezur: , Supple-
mentum comicum“. Comoediae graecae fragmenta post editiones Ko-
chianam et Kaibelianam reperta vel indicata collegit disposuit adno-
tationibus et indice verborum instruxit ...
1) Voir R sumés p. 40.
| L*
Le Secrétaire He le compte rendu ie la de de la Com-
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 7 mai 19121)
M. Cuarses Hapaczex présente le: , Compte rendu des fois de la $
nue archéologique autrichienne en Loynts C 1911 4 2):
ASE SÉANCE DU 10 JUIN 1912.
Présipexcx pk M. C. MORA WSKI.
M. Pierur Birskowskr présente ses travails: a): , Les débris d'une
peinture de l'époque hellénique“ ?); b) nNotice sur un groupe 4 sig.
tues d'empereurs romains“ 3), æ
Le Secrétaire présente le travail de M. Zousraw List
n Chansons et psaumes polonais du XVI siècle dans la Bibliothèque Se
F4 comtes Zamoyski à Varsovie“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Anron Suirszek: Qu
ques remarques à propos des inscriptions élamites récemment décou-
vertes“.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 22 AVRIL 1912.
Présipenck pr M. F. ZOLI.
Le Secrétaire présente le travail de M. Occieen Gôxka: ,Les
matériaux hisloriques concernant la Pologne et l'ancienne Hongrie
dans les bibliothèques et archives de Munich“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Wzanystaw Horopyskt:
nB. F. Trentowski, sa vie et ses oeuvres“.
1) Voir Résumés p. 38.
?| Voir Résumés p. 55.
*) Voir Résumés p. 54.
a |
itinérant uimétidacaasenmé dés “
2 :
F-
É
;
|
37
SÉANCE EXTRAORDINAIRE DU 29 AVRIL 1911.
PRrésipence DE M. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Kazrmixz Marvan Mo-
Rawsxi: Études sur les origines du Conseil Permanent et de l'alliance
entre la Pologne et la Prusse“.
SÉANCE DU 20 MAI 1912.
PRÉSIDENCE DE M. F. ZOLL,
Le Secrétaire dépose sur le bureau la dernière publication de
{a Classe:
Czusex Jax: »Katalog rekopiséw Akademii Umiejetnosci w Kra-
kowie. Dodatek Le. (Catalogue des manuscrits de l’Académie des
Sciences de Cracovie. I-er supplément), 8-0, p. 167.
Le Secrétaire présente le travail de M. Micuaz Sosesxi: , Psycho-
logie de la production créatrice dans le domaine des arts“.
SÉANCE DU 10 JUIN 1912.
PRésIDENCE pk M. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Raraz TAUBENSCHLAG:
Études sur l'histoire de la tutelle dans le droit romain“.
Ta
+
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Résumés
6. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce z dnia 7.
maja 1912 r. (Compte rendu de la séance de la Commission de
l’histoire de l’art en Pologne du 7 mai 1912). Lee
M. Stanislas Turezyñski communique un mémoire sur le tableau
attribué à Léonard de Vinci, du Musée des Princes Czartoryski
à Cracovie. Ce tableau peint à l’huile, sur bois, représente une jeune
femme à mi-corps, tenant en ses mains une hermine. Ce portrait,
datant de la fin du XV-e siècle, et appartenant à l’école. milano:
florentine est en grande partie retouché; c’est à cette particularité
qu’il faut attribuer les jugements nombreux et souvent contradictoi-
res sur son auteur ainsi que sur sa valeur artistique, qu’un examen
plus approfondi de l’ouvrage aurait rendu moins superficiels. Les
portraits italiens à mi-corps, avec les mains visibles, sont très rares
au XV-e siècle. À remarquer aussi l'emploi d’un motif en spirale
dans la composition, et la forme triangulaire de celle - ci; tout ex-
ceptionnel est aussi le réalisme et le dessin parfait de l’hermine
qui, avec la main de la femme, est la merveille de cette compo-
sition. [’analyse du style et de la facture dans les parties qui n’ont
subi aucune retouche, non moins que la comparaison des détails avec
les dessins, peintures et sculptures de l’école milano-florentine de la
fin du XV-e siècle, permet d'affirmer que Léonard de Vinci, seul,
a pu peindre cet ouvrage qu'il exécuta sans doute dès son arrivée
à Milan après avoir quitté Florence, ainsi qu’en témoignent le cos-
tume milanais de la dame et les influences florentines, les élé-
ments sculpturaux dans le modelage, que le jeune da Vinci a pui-
sés à Patelier de son maître André Verrochio, dont il vient de sor-
tir. M. Jean Boloz Antoniewicz dans l'étude qu’il a consacrée à cette
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peinture croit que c'est le portrait de Cecile Gallerani, une des
_ maîtresses du duc Ludovic Sforza nil Moro“. M. Mo par-
tage complètement cette opinion auil appuie par quantité d’argu-
. ments aussi sérieux que nouveaux.
M. Maryan Goyski a découvert dans le manuscrit No. 16 de.
2 À 5h | Bibliothèque des Comtes Branicki à Sucha, des matériaux con-
cernant la dotation de l'autel de $S. Antoine à la cathédrale de Cra-
covie. Il les soumet à la Commission. L’autel en question, sup-
primé au XVIIIe siècle, appartenait à une chapelle particulière
contenant le mausolée de la famille Kmita. Le manuscrit provient
du commencement du XVIT-e siècle: c’est la copie dun rapport
d'inspection du palatinat de Cracovie en 1564; il renferme des do-
L'
_ cumenñts touchant les fondations pieuses attribuées à cet autel, l’in-
_ ventaire du trésor de l'autel etc. L’auteur pense que ces pièces
étaient destinées à l’usage des altaristes par Nicolas de Koprzywnica,
de 1513 à 1515. Quant à la copie de Sucha, elle fut faite pour
. Sébastien Lubomirski, castellan de Malogoszez, qui avait hérité des
Kmita le biens de Vi
En dernier lieu, M. Stanislas Cercha présente un croquis à la
plume de Jean FA de Kulmbach représentant un évêque inconnu,
eroquis conservé à la bibliothèque de université d’Erlangen. De
M. Cercha cette figure a des traits de ressemblance frappants avec
le cardinal-évêque de Cracovie, Fréderic Jagellon, tel que nous le
voyons sur son tombeau du Wawel. Les lignes du visage, l’ensemble
de la tête, les mains y sont pareilles, et cette esquisse du portrait
du cardinal fut sans doute faite pour la plaque funéraire de la ca-
thédrale. Cette hypothèse est encore confirmée par la manière
dombrer le dessin sur la plaque, manière toute particulière à Kulm-
bach. La plaque fut sans doute coulée par Pierre Vischer, l'aîné,
qui, au lieu de larchitecture romane que nous voyons dans le cro-
quis, adopta un fond de son invention, représentant l'intérieur d’un
sanctuaire gothique. C’est vraisemblablement le roi Alexandre, ou bien
même Sigismond Ï qui, peu de temps après la mort de Frédéric,
survenue en. 1503, fit exécuter cette plaque. Mais le bas-relief qui
orne l’extérieur du tombeau date de 1510, et c’est sans doute l'oeuvre
de Jean Vischer.
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7. M. ZDZIECHOWSKI: Pessymizm a Chrze$cijañswo. (Pessimismus und
Christentum:). IV. Teil. fé
Der Einfluf der A D Philosophie auf die Vértisfung
des religiüsen Gefühls äuferte sich nicht allein bei den auferhalb
der katholischen Kirche stehenden Schriftstellern, sondern er offen-
barte sich auch im Katholizismus selbst. Mit diéoeré Gegenstande be-
schäftigt sich der Verfasser in dem vierten und Rens Teil seiner ’
Arbeit. À
Als der Urheber der neueren Richtungen im Kathotisiéaills :
wird mit Recht Kardinal Newman angesehen. Sein Hauptwerk |
»yGrammar of assent“, welches seine Verehrer mit Rücksicht auf 3
dessen Bedeutung mit der Summa des Thomas von Aquino ver- …
gleichen, macht, nach der Ansicht des Verfassers, den Eindruck, …
als wenn es unter dem Einflul Schopenhauers und Kants verfaft wor:
den wäre. Indessen hat Newman, nach der Versicherung seines
Biographen Barry, Schopenhauer nicht einmal dem Namen nach
gekannt und Kant nie gelesen. Aber gerade dieser Umstand be-
weist, dal sein ganzes Sinnen und Trachten von dem Geist der
Zeit beherrscht war, jenem mächtigsten Potentaten, wie ïihn Kuno
Fischer neunt, und wir wissen, daf in der Umgebung dieses Poten-
taten die erste Stelle Kant und Schopenhauer einnahmen. : 4
Was bei Kant die Basis seiner Philosophie bildet, nämlich das "+
Unterscheiden zwischen den Erscheinungen und dem Dinge an 4
sich, zwischen der äuberen Welt und dem unerkennbaren Wesen
der Dinge, ist bei Newman das Ergebnis der unmittelbaren inne- 4
ren Vision und nicht einer logischen SchluBfolgerung. Er fühlt die ;
wirkliche Existenz der Geisteswelt und er ist von dieser Empfin-
dung so ganz beherrscht, dal ihm alles Andere — die ganze Aufen-
welt — nur als Schatten erscheint. In seiner Jugendzeit mufite er,
wie wir aus seiner ,Apologia pro vita sua“ erfahren, seinen Gedan-
ken Zwang antun, um an die Wirklichkeit aufer Gott und dem
Verhältnis seiner eigenen Seele zu Gott zu glauben.
Auf der Basis der Kantschen Philosophie, jedoch indem er mit
starker Übertreibung, die Kant selbst fremd ist, den Grundgedan-
ken derselben betont, hatte Schopenhauer sein absolut pessimisti-
sches Weltsystem aufgebaut. Dieser absolute Pessimismus fehlt bei
Newman und ist auch bei ihm einfach unmüglich, da er an Gott
lutins
TE
L
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glaubt. Aber wenn die Aufenwelt nur ein Schattenbild dessen ist,
was sie sein sollte, so hebt sich auf diesem Hintergrunde der christ.
liche Gegensatz PA TRR dem Elend des zeitlichen Daseins und
der Glückseligkeit des ewigen Lebens in Gott mit umso grüle-
rer Schärfe ab, die Frage, worin das Büse besteht und woher es
- stamme, drängt sich mit unwiderstehlicher Gewalt auf, und dann
wird die Unzulänglichkeit der Lüsung, welche ihr der heilige Augu-
stinus gegeben hat und welche in das Wesen der katholischen
Philosophie eingedrungen ist, augenscheinlich. — Das Büse be-
steht nicht allein in dem Mangel des Guten und des Seins, wie.
der heilige Augustinus behauptete, ist also nicht etwa ein Abbild
des Nichtseins, also etwas nicht Existierendes, sondern vielmehr
wirklich vorhanden und schrecklich. Die Welt ist so gebaut, sagt
Newman in seiner ,Apologia pro vita sua“, dafñ man in dersel-
ben schwerlich den Reflex ihres Schôüpfers erblickt, und in Re-
ligionssachen neigt der Verstand selbst unmittelbar zum Unglauben
hin; keine Wahrheiït der Re hält angesichts seiner Angriffe
stand.
Demnach muf man infolge der Unzulänglichkeit des Verstan-
des die innere Erfahrung zu Hilfe nehmen und diese diktiert New-
man die Worte ,my creator and myself“, d. h., dal Gott und
die Seele die einzigen sicheren Dinge sind. Jedoch Newman sah
klar ein, daf die Zahl der Auserkorenen gering sei, die ihm diese
Worte nachsprechen künnten.
Wie künnte man die Zahl dieser Auserkorenen vermehren. Wer
nicht glauben will, den überzeugen keine Beweise. Daran hält New-
man fest. Aus dem Gesagten ist zu folgern, daB in der kirchlichen
Definition des Glaubens, nach welcher derselbe ein von der Gnade
erleuchteter Verstandesakt sei, das Hauptgewicht nicht auf den
Verstand, sondern auf die Gnade legen müsse.
Es ist nôtig, mit der Gnade mitzuwirken, das heïlit, den Men-
schen moralisch zu heben und die Gesinnung des moralisch geho-
benen Menschen zum Glauben hinzulenken. Es gibt keine Apolo-
getik, welche für alle Zeiten und alle Vülker mafñigebend wüäre, und
Newman philosophiert nicht, führt keine Beweise an, sondern er
schildert den Glauben als Tatsache.
Diese Tatsache bringt er in Verbindung mit der des morali-
schen Bewufseins, d. h. mit dem Protest, welchen das Gewissen ge-
gen das Büse SH Im Gegensatz zu dem Verstande, welcher zur
Negation Fe sucht das Gegiincs: das sbäole: Grute, d. h. Gott E
aber vom Standpunkte des Verstandes ist das Zeugnis des Gewissens
nur eine Wahrscheinlichkeit. Die Wahrscheinlichkeit wird zur Ge-
wifheit erst mit Hilfe des schluBfolgernden Sinnes (Illative sense), wel-
cher in unserem Intellekt dasjenige bildet, was in ïhm am individuell-
sten entwickelt ist; wobei jener Sinn eng mit dem Grade des m
schen Wertes des Mésmahéir verknüpft ist und von demselben abhängt.
Kurz, eine für die Religion festere Grundlage, als das Gresetz von
Crsasho und Wirkung, bildet der Umstand, daf die besten und
-hervorragendsten re in den besten id edelsten Momenten
ihres Lebens die Existenz Gottes affirmieren. Newman ist kein
zweiter Tomas von Aquino, wie einige von seinen Verehrern be-_
haupten, aber er ist unstreitig ein grofer Schriftsteller. Der Ver:
fasser weist dies auf Grund' der Analyse von dessen Hauptschrif-
ten nach — und in nicht geringem Male muf man jenen gewalti
gen Eindruck, den dieselben ausübten und bis auf den heutigen
Tag noch ausüben, als auch ihren EinfluB auf die Richtung der
zeitgenüssischen, religiüsen Ideen der anmutigen und bezaubernden
Darstellungsform zuschreiben.
Überdies hat Newman, wenn er auch kein Reformator der Theo-
logie ist, in dieselbe dennoch einen neuen Geist eingeführt. Einer-
seits sah er, als Visionür, für den Gott als die einzige Wirklichkeït
galt, wohl ein, dal der unendliche Inhalt der Religion sich nicht
in dogmatische Definitionen, die ïhn nicht erschüpfen künnen, pres-
sen lasse. Anderseits fühlte er die Macht und die Grauenhaftigkeit
des Büsen. Das Büse zeugt gegen Gott; und angesichts dieses Um- 4
standes werden alle Vernunftschlüsse hinfällig. Nachdem nun New-
man diese Tatsache festgestellt und anderseits die Unmôglich-
keit einer metaphysischen Erklärung, woher das Büse komme, ein-
gesehen hatte, klammerte er sich an die moralische Seite des Mern-
schen. Erst in der moralischen Sphüäre, mitten im Kampf mit dem
Büsen gewinnt der Mensch die unerschütterliche Gewibheit, dab
Gott existiert und dafi das Büse Ihm gegentber machtlos ist, daÿ
aber der Glaube an Gott zur Kirchengemeinschaft führe.
Diese moralische Gewiliheit ist ungleich mächtiger als die Ge-
wiBheit des Verstandes, denn sie stützt sich auf lebendige innere
Erfahrung. — Auf diese Weise ging aus der Vertiefung des pessi-
mistischen Elements in der Religion bei Newman die Vertiefung
und Vergeistigung der Religion selbst hervor.
y F SAS TRE
PURE NES NT ET EN TFUE ,
2 D di Re. sb, S. a
GET N
43
_ … Newman sah ein, daf der moralische Wert des Unterweisenden,
nicht aber die intellektuelle Augenscheinlichkeït dessen, was er lehrt,
- die Grundbedingung für die Macht des Einflusses in Relaions.
sachen bilde — und dank diesem Umstande gab er, der Meinung
: . den-:Verf.. nach, in seiner ,Grammar of Assent“ eine dem Geist
der Zeit angepalite Apologie der Religion.
; Einen mit Newman gleichen Standpunkt nahm in Frankreich
+ Ollé Laprune ein. Dieser reicht an Newman, was seine Begabung
ambelangt, nicht heran, aber er gelangte gleich ihm zu der Über-
| zeugung, dañi Vernuftheweise der Wahrheïit bei der heutigen Welt
_ kéinen Anklang finden. Dennoch gebe es auf dieser Welt auch
auberhalb der Kirche viel Gutes. Daher sollte man diese guten
Elemente für die Kirche zu gewinnen suchen. Man kann dieselben
aber nicht anders heranziehen als durch die moralische Macht der
Kirche und Religion. Aus diesem Grunde mul man mit Hilfe der
: _ moralischen Wahrheiten — und diese sind einem jeden klar, des-
sen Verstand nicht durch büsen Willen getrübt ist — die Religion
aufbauen.. Ollé Laprune war ein Vorläufer der beiden hervor-
ragendsten Vertreter der katholischen Philosophie in Frankreich —
Blondel’s und des Abbé Laberthonnière — und darauf beruht
seine wirkliche Bedeutung.
: Indem Blondel die Glaubenssphäre mit der Sphäre der Tat oder
mit der moralischen Sphäre vereinigt, unterscheidet er sich von allen
seinen Vorgängern, besonders aber von Ollé Laprune und Newman als
_ ausgesprochener Intellektualist. Da er nämlich in dem moralischen
Element des Menschen die geeignetste Grundlage für die Religion
erblickt, müchte er dieselbe Grundlage stärker, als es das hinfäl-
lige Postulat Kants sein kôünnte, schaffen und gleichzeitig umfang-
reicher als das subjektive ,illlative sense“ Newmans. Blondels
Philosophie läuft, nach der Ansicht des Verfassers, mit der scho-
lastischen Theologie parallel: was nämlich für die Scholastiker die
Innenwelt als eine Kettenreihe von Ursachen und Wirkungen be-
deutet, welche sich an die Grundursache, nämlich an Gott knüpft,
den der Verstand anzuerkennen gebietet, das ist für Blondel die
Aufenwelt als eine Kette von Taten, welche in einer transzendentalen
Initiative ihren Ursprung nimmt, d. h. in dem Impuls, der von Gott
selbst ausgeht. Blondels Philosophie zielt in der Tat darauf hin, dal
der Mensch durch die Analyse seiner eigenen Handlungsweise zur
der Feststellung gelangen kann, dali in ihm selbst eine hühere Macht
RS
des Zwiespalts in der Seele des Menschen, der nicht das ist, was
gegenwärtig sei, die ihn an sich zieht — d. h. daf das Pritei un-_
seres Willens, der einem unendlich weiten und unerreichbaren Ziele |
nachjagt, ein Etwas ist, das nicht menschlich ist; in unserem WiL 4
len steckt etwas domlhee Fremdes und Hüheres, ein gewisses
Etwas, wovon er sich nicht befreien kann, her; ein Etwas,
das doi Willen treibt und ihm den ersten Anstof gibt; nous rt:
pas voulu vouloir. ré
Das Wesen der popei1ieué Chr Philosophie besteht in deb pra UE
erkennung der Identität des Seins und des Leidens, und die Am ee
_erkennung dieser Identität ergibt sich aus dem Gegensatz zwischen 1
dem Willen mit der Unendlichkeït seiner Begehrungen und dem, È
was er ist und was ihm die Aufenwelt geben kann. Darin, dd
Blondel diesen Widerspruch herausfühlt, steht er den Pessimisten
nicht nach; besonders verläft ihn niemals der Gedanke an die Pein
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die) Mactahie je VS to" à as CPR L
LS Prés 20e de CR VE de ds és a CS ES À LS des
er sein will und soll, und diese Idee dient ihm als Leitstern in
seinen Betrachtungen ; und doch ist er kein Pessimist. — Die Worte
nous n'avons pas voulu vouloir enthalten nach der Ansicht des
Verfassers die Synthese des Pessimismus mit dem Christentums
sie bestätigen die Identität des Leidens und des irdischen Daseins :
in der Erscheinungswelt und verkünden zugleich die Môglichkeït,
sich aus der Knechtschaft der Erscheinungen mit Hilfe jener hô-
heren Macht zu befreien, welche, wenn sie anch nicht das Ich des
Menschen bildet, doch diesem Ich innewohnt und seinen Willen
bestimmt hat.
Abbé Laberthonnière, der dem Blondel geistig nahe steht, fübrt
dessen Idee in das Gebiet der Theologie und Apologetik ein. Er
wirft den Theologen und Apologeten vor, dal sie die Wabhrheit als
eine Einheit von miteinander verbundenen Begriffen, als ein vollen-
detes und bestimmt definiertes System darstellen und somit gegen
die Wahrheit selbst sündigen. Wenn näümlich jene Kette von dia-
lektischen Beweisführungen in der Tat zur Wahrheïit führte, so
wiürde dies keineswegs bedeuten, daf wir die Wabhrheit erreicht
hätten, sondern dali die Wahrheit sich uns als unvermeidliche Schluf-
folgerung aufgedrängt hat. Die Wahrheit wäre dann Gegenstand
des Wissens, nicht aber des Glaubens; sie kônnte dann in unse-
rem Innern keine Liebe erwecken und, wo keine Liebe ist,
fehlt auch der Glaube. Dem rationalistischen Dogmatismus stellt
Laberthonnière den moralischen entgegen. Über allen Problemen
d'u 7
FAN
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dominiert das eine Grundproblem, welches Laberthonnière in der
Hamletschen Frage ,sein oder nicht sein“, oder seiner Erklärung
gemäb, ,;an das Sein glauben oder nicht glauben“, zusammenfaft.
: _ Wer das Sein, d. h. dasjenige, was unveränderlich, ewig, ab-
_solut ist, in der Aufenwelt, in der Welt der Erscheinungen, im
3 _ Strudel des Werdens und der permanenten Veränderlichkeit sucht,
der wird es dort nicht finden — und diejenigen, die nicht fähig
sind, über die AuBenwelt in ihren Gedanken hinauszugehen, wer-
den an das Sein nicht glauben. Das Sein läft sich keinesfalls
als etwas Aulierliches fassen ; das Sein läfit sich nicht als Objekt,
_sondern als Subjekt fassen (L'/Étre est un sujet). Demnach muf man
és in sich selbst suchen ; das Sein erkennen heïlt, dasjenige erken-
men, was in uns Sein ist, d. h. das Joch der Welt von sich ab-
_ schütteln, sich von allem, woran wir hängen, was aber kein Sein,
sondern Veränderlichkeit und Simnlichkeiït ist, befreien. Auf diese
Weise gestaltet sich das Problem des Seins zu einem moralischen
L. : Problem ; es wird aus .der Sphäre der Vernunft in die Sphäre der
Handlung hinüber geleitet und hier verbindet sich mit Blondels
Philosophie der moralische Dogmatismus, der von der Feststellung
der Tatsache ausgeht, da$ der Mensch das Sein sucht und da den
Weg dazu nicht Vernunftschlüsse bilden, sondern die Tat.
Beiden Denkern hat man den Vorwurf gemacht, daf man auf
dem durch sie gewiesenen Wege nicht weiter kommt, als bis zum
Glauben an Gott und zu dessen Motivierung, und dali sie somit
nicht das geben künnen, was seiner Zeit die scholastische Theolo-
gie brachte, nämlich ein vernunftgemälies Weltsystem vom Stand-
punkt der heutigen Wissenschaft. Darauf erwidert Laberthonnière,
daf der moralische Dogmatismus blofi einen Hinweis, eine Methode
bedeutet. Diese Methode bezeichnet er näher als eine Vereinigung
des Kritizismus mit dem Aszetismus — des Kritizismus, den noch
Kant lehrte, indem er die Vorstellungen von den Dingen von dem
Dinge an sich, das phänomenale Sein von dem absoluten Sein un-
terschied —— mit dem Aszetismus, welcher auf die Befreiung von
dem Phänomen als den einzigen Weg zu dem Absolutum hinweist.
In dem Wesen dieser Methode liegt aber, nach der Ansicht des
Verfassers, die tiefe Beherzigung der Wahrheit dessen, was das
pessimistische Element des Christentums ausmacht und in den
Worten des heïil. Johannes: ,die Welt liegt im Argen* ausge-
drückt ist. |
Der Vente befaft sich am eingehendsten und widmet auch s.
den meisten Raum der Analyse der Werke des Abbé Tyrrell, in
dem er den charakteristischesten Reflex des neuen Geistes im Ka:
tholizismus erblickt. Die streng religiüse Natur und das Tempera-
ment eines Missionärs und eines Apostels vereinigten sich bei Tyr-
rell mit streng wissenschaflichem Geist. Von der Bedeutung der
Wissenschaft als eines Hauptfaktors der Kultur tief durchdrungen,
zeigt Tyrrell ein tiefes Verständnis für die Geistesrichtung des
zeitgenüssischen Menschen mit allen seinen Zweiteln, welche seine
Seele mit der Offenbarung in Zwiespalt bringen. ais
Die über die Religion achtlos hinweggehende Wissenschaft, ist
nicht imstande, den Menschen zu befriedigen und bahnt dadurch
den Weg dem Pessimismus. Darin findet seine Erklärung der Um- +
stand, daf der Geist der Zeit, jener mächtige Monarch (Kuno Fe
scher) dem heutigen Europa die indische, pessimistische Weltauf.
fassung brachte. Dieser Geist drückte dem Gemüte TyrrelPs ein
kräftiges Gepräge auf. Obgleich kein Pessimist von Haus aus, ent
zückt von der Schünheit der Religion und von dem Glück, welk
ches dieselbe als menscheneinigende Macht gewührt, geht Tyrrellin
seinen Betrachtungen von stark pessimistisch angehauchten Vor-
aussetzungen aus. In der Lex credendi bekennter, daB es ein Ding
der Unmüglichkeït, ja fast ein Absurdum sei, die Welt im kriti-
schen Lichte des Verstandes zu betrachten und sie zugleich als das
Werk der Allliebe hinzustellen. Aber die Stimme des Herzens tiber-
tünt siegreich die Kritik des Verstandes. Und die Stimme des Her-
zens 1st für Tyrrell jener illative sense, welcher sich auf das mo-
ralische Bewulitsein stützt und der Newman als Leitstern diente,
Die Stimme des Herzens, das ist jenes innere Verlangen nach Gott, ;
dessen Analyse Blondel zu dem SechluB von der transzendentalen à
Initiative führte, welche in der Quelle unserer Tütigkeit liegt, und
welche jenes Verlangen zu Gott lenkt. Selbst die Art und Weïse,
wie Tyrrell seine Idee in Worte kleidet, erinnert wiederholt an
Blondel. Ein religiüser Mensch weiB, nach Tyrrells Ansicht,
sich dessen bewuft zu werden, daB sein ganzes, hüheres, mo-
ralisches und übernatürliches Leben nicht der Ausfluf seiner Na-
tur se, sondern von aulien durch die Macht einer anziehenden,
magnetischen Kraft geleitet wird, und unter seiner schwachen Mit-
wirkung (Oil and Wine) den grüften EinfluB jedoch auf Fyrrell
übte Newman aus. Tyrrell bildet gleichsam seine Fortsetzung. So
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; _ grof ist die Âhulichkeit zwischen beiden, dafi sie einigen Kritikern
… fast als Identität erscheint. Auf Newman geht die Idee Tyrrells
von dem analogen Charakter der Dogmen zurück, denn sie drücken
_ güttliche, also unbekannte Dinge in bekannten Worten aus, oder
sie bringen Dinge, welche unendlich groû sind, in unendlich kleine
Formen. Diese Idee hat Tyrrell, wie Dimnet sagt, in genialer Weise
entwickelt und durchgeführt, indem er den einzigen Weg zeigt, wel-
cher die heutige Menschheit zum Christentum führen kann. Aber
zwischen Newman und Tyrrell besteht, nach der Ansicht des Verf,
ein charakteristischer Unterschied: bei Newman vereinigt sich in
überaus glücklicher und seltener Weise ein weitgehender Skeptizis-
mus des Verstandes mit nicht philosophierendem Glauben, bei Tyr-
rell hingegen fehlte jene Abgrenzung der Glaubensphäre von der
. Sphäre der Kritik; der Kritizismus kontrollierte den Glauben, drang
_in dessen Bereich ein und trübte ihn durch den Nebel des Zwei-
fels. Aber gerade deswegen verstand es Tyrrell, besser als New-
man, die Gefahr zu beurteilen, welche aus der Anwendung des
Grundsatzes der Analogie in ihrem ganzen Umfange hervorgehen
konnte. Er sah ein, dal von dem Analogismus aus zwei Wege füh-
ren: der eine zur Intellektualisation der Religion, doch ohne Glau-
ben daran, dal ein Einzwängen derselben in den Rahmen einer philo-
sophischen Weltanschauung sie der Wahrheït näher brächte, der an-
dere zum Agnostizismus; und aus diesem Grunde argwühnte man, dali
Tyrrell zum Agnostizismus hinneige. Dagegen hat sich nach der
Ansicht des Verf. Tyrrell entschieden in seinem letzten und am
gründlichsten durchdachten Werk ,At the Cross-Roads of Chri-
stianity“ (Kreuzwege des Christentums) verwahrt. In diesem
Werk tritt er, sowohl dem Intellektualismus als auch dem Agno-
stizismus entschieden entgegen und stellt die Behauptung auf, dal
die transzendentale Ordnung nicht eine Negation, sondern vielmehr
eine Ergänzung der phänomenalen Ordnung sei, daf sie nicht ,eine
allem, was nicht Geist ist, gegenüber gestellte Greistigkeit, sondern
die Allheit sei, welche jener unendlichen Kleinheit gegenüberge-
stellt sei, wie es die persünliche Erfahrung eines jeden einzelnen
Individuums ist.“ Und in dieser Behauptung hat er seine Auffas-
sung von dem Prinzip der Analogie in einer Weise formuliert,
welche, nach der Ansicht des Verfassers, jede Verdächtigung
wegen des Agnostizismus aufer allem Zweifel setzt. Denn mit
dem Agnostizismus hat die Behauptung, die Religion ser ein
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unendlich verkleinerter Reflex der transzendentalen Fe ideal
gemein, da der Reflex, wenn derselbe auch unendlich verkleinert
wäre, weder ein Wahnbild noch sonst ein phantastisches Bild sel. ee
In Übéreinrmmting damit definiert Tyrrell die Religion als einen
Ausdruck der Allheit, welche sich in dem winzig kleinen Teiïlchen
offenbart, welches die Welt der Erscheinungen, das heilt der ver-
gänglichen Dinge, die dem Gesetz der permanenten Veränderlieh- #
keit unterworfen sind, ausmacht. Und gerade deshalb ist jener Aus-
druck nicht in einer rminte und festen Sprache (die gar nids:
existiert), sondern in einer den Verhältnissen der Zeit und des à &
Orts angepaliten Weise ausgesprochen worden. Dies hat nach der.
Ansicht Tyrrells der Katholizismus nicht verstanden ; er habe sich
an den Buchstaben festgeklammert und deutete éfolendetts die
transzedentale Wahrheit so, als wenn seïi zu der né à à
Ordnung gehürte.
Diese an dem Katholizismus geübte Kritik hatte den Ausschluf
Tyrrells aus der Kirchengemeinschaft zur Folge.
Daraus darf jedoch, nach der Ansicht des Verfassers, nicht se
folgert werden, dal Tyrrell es auf irgend welche Protestaitisistiiel
der Kirche abgesehen hätte. Er wollte auf katholischem Boden blei-
ben und sprach es auch klar und nachdrüeklich in seiner letzten
Arbeit aus. Es gibt, so lebrt er, nur eine einzige Wahrheïit und
diese schliefit die Duldung von allem aus, was mit ihr nichts
gemein hat. Die Toleranz ist ein Beweis, daf die Wabrheïtsliebe im
Abnehmen begriffen sei und daB Skepsis sich in die Seele einschlei-
che ; eine Vereinigung aller Religionen sei eine Träumerei ; wenn die-
selbe zustande käme, so würde dies die allgemeine Gleichgültigkeit
gegen ein Ding beweisen, welches als das Allerwichtigste bezeich-
net werden mul.
Indessen wird man wohl annehmen müssen, daB die beste un-
ter den bestehenden Religionsformen, d. h. das katholische Chri-
stentum endhch den Sieg davontragen und die ganze Welt gewin-
nen wird; denn wir finden darin fast alle Formen des religiüsen
Gefühls, von den niedrigsten bis zu den hüchsten, die alle harmo-
nisch einander ergänzen und in dem grofen Ideal der Allgemein-
heit, der allgemeinen Kirche gipfeln.
Dennoch mul) man betonen, daG Tyrrell, indem er dem Katho-
hzismus den Vorzug gab, denselben weder als eine Institution noch
als ein theologisches System, sondern als persünliche Religion der
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4]
1
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* besten Sühne der Kirche betrachtete und daran glaubte, daf ihr
Geiïst früher oder später in der Kirche siegen müsse. Und in der
Betrachtung des Katholizismus allein von dieser Seite muB man
_ auch nach der Ansicht des Verf. die Ursache seines Konflikts mit
den kirchlichen Behürden suchen.
Am Schluf seiner Arbeit führt der Verfasser den Beweis, dal
der durch die neuen Strümungen der katholischen Idee assimilierte
Pessimismus eine Quelle der Vertiefung des mystischen Elements
_in der Religion bildet. Es ist auch zu beachten, daf das Aufblühen
des Mystizismus nicht nur zugleich ein Aufblühen der wahren
Frümmigkeit und das Übergewicht des Gefühls bedeutet, sondern
in hohem Grade den Gesichtskreis des Geistes erweitert und in der
1 Sphäre der Religion die Synthese des Gefühls mit dem Verstande
| vorbereitet. Bei der Erklärung und der Motivierung dieser Bedeu-
_tung des Mystizismus bedient sich der Verfasser vorwiegend des
allseitig diesen Gegenstand beleuchtenden Werkes von Friedrich
von Hügel ,The mystical Element of Religion“.
8. DR. A. SMIESZEK : Przyczynki do obja$nienia napiséw staroperskich.
(Kieine Beiträge zur Erklärung altpersischer Keilinschriften).
1. Bh. I. 86—88.: pasava” adam käram maëka"uva avakanam ani-
cyam uSabärim akunavam aniyahya asam franayam. ,Da legte ich
Leute auf Schläuche, andere machte ich von Kamelen getragen,
anderen führte ich Rosse zu“ (F. H. Weifibach, Die Keïlinschriften
der Achämeniden, Leipzig 1911., S. 25).
Das Wort avakanam ist bekanntlich noch nicht einleuchtend
erklärt worden. Ich vermute, daf darin ein kleiner Fehler steckt,
und zwar von derselben Art, wie das Bh. [L 55. irrtümlich geschrie-
bene mazäm statt mazdam. Der letztere Fehler ist wahrscheinlich
dadurch entstanden, dal von zwei einander ähnlichen Zeichen Ty fr
d.h. d'a das erste durch Versehen des Steinmetzen ausgelassen
wurde. Dasselbe mag auch Bh. I. 86. vorgekommen sein: nach »a-
$ka'uva sollte an dieser Stelle ursprünglich das Wort avaskanam
geschrieben werden; da aber die Keilschriftzeichen = + d. h.
s“k* einander ebenso ähnlich sind, wie die bereits erwähnten Ty Tft
Bulletin 1—II. 2
Fer RAP PS EE 7 ne DE de EN SR RENE Tin rad
CE ei Per , ( $ FTP £ RCE RTL Re
50
so kann der Steinmetz auch hier das erste von ihnen leicht aus-
gelassen haben, wodurch statt des richtigen avaskanam ein irrtüm-
liches avakanam entstand. Wir dürfen also avtkanam in avä|s|kanam
korrigieren. Das durch diese Korrektur erschlossene Wort kann
ohne weiteres aväls|kannam gelesen werden, da doch in der ap.
Orthographie die Konsonantengemination unbezeichnet bleibt.
Ap. ava{[s|kannam halte ich für den Akkusativ sing. mase. von
dem zusammengesetzten Partipizialstamme * avaskanna-= * ava-a-
-skanna-; ap. *-skanna- — ai. skannd- = ar. *skad-n4- von der D
Wurzel skand-: skad-, vgl. ai. skandati ,schnellt, springté (ava-
skandati ,springt herab“, G-skandati ,springt herbeï, fällt an“) lat.
scando, -ère, mir. scendim ,springe“, perf. sescaind ,er sprang“ u. s. w.
Das ap. Verbalkompositum * ava-ä-skand- bedeutet demnach ,,de-
scendere in aliquid, auf etwas herabsteigen“ und hat bei sich den
Lokativ plur. maëka'uva auf die Frage ,wohin?“: maëka"uva
* ava-a-skand- heïft ,auf Schläuche herabsteigen“ und maëka'wva
avä|s/kanna- (part.) ,der auf Schläuche herabgestiegene“.
In syntaktischer Beziehung ist das Partizip ava[s]kannam dem
bald darauf folgenden usabärim vollkommen gleich: beide sind Ak-
kusative sing. die mit kGram bzw. aniyam übereinstimmen und
von der Verbalform akunavam regiert werden. Es liegt hier also
ein zusammengezogener Satz vor, dessen ursprüngliche, ungektrzte
Form etwa so lauten würde: pasäva" adam küram maëkü'uva ava-
skannam akunavam, aniyam u$abürim akunavam, das heïlit — so wort-
getreu, als nur müglich, üibersetzt — ,dann machte ich Leute zu
Herabgestiegenen auf Schläuche, andere machte ich zu Kamelge-
tragenen“.
2. Bh. IT. 89.: wta-Saiy ëaïma av‘j*m* ,und ich stach ihm die
Augen aus“. Nach wta-8aiy scheint auf dem Felsen ursprünglich
uéasma gestanden zu haben, doch ist das erste Zeichen fast unles-
bar, vgl. K.-Th., S. 36. FuBnote 9.
Da ein ap. Wort uéaÿma nicht zu erkläüren ist, so liegt von
vornherein die Vermutung nahe, dali das undeutliche und übrigens
ganz überflüssige #-Zeichèn nur durch einen Fehler des Steinmet-
zen entstanden sei: statt des &* von éaëma schrieb er zuerst zum
zweitenmal das #- von wta-3aiy, welches er durch Versehen wie-
derholen wollte, dann aber, nachdem er seinen Irrtum rechtzeitig
bemerkt hatte, mit dem Meiliel bis auf wenige Spuren, die auf
dem Stein noch heutzutage sichthar sind. vernichtete. Bei der
D1
Erklärung des Wortes éaëma hat man sie selbstverständlich aufer
acht zu lassen, da sie zu demselben nicht gehüren.
Abgesehen von dem auslautenden kurzen -a, das ich nicht zu
erklären vermag (nach den bekannten Regeln der ap. Orthographie
. würde nur ëaÿma verständlich sein), halte ich ap. éaëma ,(beide)
Augen“ für einen Akkusativ sing. im kollektiven Sinn: der kollek-
_ tive Singular vom Stamme éëaëman- ,Auge“ kommt ja auch im
_ Awesta mehrmals vor, vgl. Bartholomae Air. Wb. 588.
Die Verbalform av*jm* fasse ich als ava"jam auf und führe
sie auf die bekannte 1dg. Wurzel *wereg"- || *wereg- ,drehen“ zu-
rück: vgl. ai. vyrndkti, vérjati ,wendet dreht*, wyjind- ,krumm,
_ falsch* gr. oéufo ,drehe im Kreise herum“, péufos , Kreisel“, lat.
vergo, -ère, ags. wrencan ,drehen“, ahd. renken, nhd. ver-renken u.s. w.
Nach Bartholomaes neunter Präsensklasse (vel. Grdrss. der iran.
Philol. I. 1. $ 130.) erhalten wir von der ar. Wurzel *varg-: * vrg-
einen Präsensstamm * v0ga- : *wrñja-, val. einerseits, von derselben
Wurzel, ai. wrndkti, vrukté und andererseits, von der ar. Wurzel
* kart-:*krt- ,schneiden“, ai. krntäti, aw. korontaiti. Von dem ge-
nannten Präsensstamme *wrfja- lautete die 1. Person sing. imperf.
act. im Arischen * a-wrñja-m, im Altpersischen * a-varnja-m; letzte-
res ergab weiter *a-vanja-m (geschrieben avj'm* d.h. ava"jam),
nachdem die schwierige Konsonantengruppe -7#) -in-nj- vereinfacht
wurde, vgl. ap. akunavam aus * akurnavam.
Der Satz uta-3aiy éaëma ava"jam bedeutet den wôürtlich
und ich drehte ihm die Augen aus“; zum ,Ausdrehen“ der Augen
im alten Iran, vgl. auch Yt. X. 48. midro...naram midro. drujam . ..
pairi daëma värayeiti und Yt. XIV. 56. yat...daëma hü pari.
urvaësayeiti (s. Bartholomae Aïr. Wb. 1363. und 1534).
8. Bh. I. 91—92.: adiy babirulm yada naiy u]paäyam ,als ich
nach Babylon noch nicht gelangt war“. Es unterliegt wohl keinem
Zweifel, da in diesem Satz ap. adiy die Bedeutung ,noch* haben
muf. Da es nur auf ar. *ati zurückgehen kann, so werden wir
darin die antevokalische Sandhiform der arischen Präposition “ati
(Z ai. ali, aw. aiti, ap. atiy) zu sehen haben.
Ap. adiy verhält sich demnach ebenso zu atiy, wie gr. m505 zu
moon oder aber wie phlv. pah-, pay- (aus 1r. * padr) zu pat (aus
* pati); vgl. darüber Bartholomae IF. XXIÏI. 75. Die ursprünglich ante-
konsonantische Form der. ar. Präposition *ati erscheint 1m Altper-
m4)
sischen als Präverbium (vel. atiy in atiy-aië, Bh. TL 75.) die
6):5:
MEME
D2
antevokalische dagegen als Adverb: ar. * ati ir. né = ap. adiy
noch. ‘
Es liegt hier also derselbe Bedeutungswandel vor, wie bei dem :
etymologisch verwandten gr. ër: ,noch*; vel. auch ap. patiy, wel-
ches ebenfalls eine ähnliche doppelte Funktion besitzt: als Postpo-
sition heilit es ,gegen, gegen —hin, entgegen; in, auf, zu“, und als
Adverb ,wiederum, abermals“.
A, Bh. IV. 64—65.: upariy arëläm upariy... naiy into
naiy ...}nuvatam zura akunavam.
De Lücke nach dem zweiten wpariy füllt Weifbach, L c. S. 66. a.
mit einer Konjektur äGyam aus, teilt die zitierten Worte in zwei
Sätze ein und übersetzt sie den ,Nach Recht und Bil-
ligkeit bin ich gegangen. Weder einer Waise noch einem Armen
habe ich Gewalt angetan“. Sowohl die von Weiïlbach vorgeschla-
gene Konjektur als auch seine Übersetzung halte ich für unrichtig,
und zwar aus folgenden Gründen: Erstens kommt die idg. Präpo-
sition *wperi (Z ai. upari, aw. upairi, ap. upariy, gr. drèe lat. s-uper)
im Arischen nie als Präverbium vor (vgl. Brugmann Grundriss ?
IL. 2. $ 716) und zweitens bedeutet sie in keiner idg. Sprache ,nach
gemäl“, sondern hat überall und immer den gerade entgegenge-
setzten Sinn , über, über — hin, über-—hinaus“. Demnach kann die Be-
deutung von ap. wpariy arëtäm nicht ,nach Recht und Billigkeit“
sein, wie es WeiBbach übersetzt, sondern nur — im Gegenteil —
über Recht und Billigkeit hinaus“ d.h. ,wider Recht und Billig-
keit“. Nach meinem Dafürhalten entspricht ap. wpariy arëtäm, s0-
wohl in Bedeutung wie auch in syntaktischer Beziehung der bei-
den Glieder ganz genau dem bekannten homerischen Ausdruck 6drèo
aisav, vgl. 2. B. Z 333. "Exzos, Erel ue xar' aiav éveixesus 009 Umèp ailoav.
Da die arische Präposition *wpari in Verbindung mit Verbal-
formen — wie bereits erwähnt wurde — niemals vorkommt, so
künnen wir schon von vornherein annehmen, dal) an unserer Stelle
nach dem zweïiten wpariy ursprünglich nur ein Substantiv gestan-
den hat. Das unmittelbar vorhergehende wpariy arëtäm läfit uns
weiter vermuten, dal dieses Substantiv entweder derselben oder
wenigstens einer ähnlichen Begriffssphäre angehürte. Beiden Bedin-
gungen entspricht vollkommen das bekannte ap. Substantiv dätam
nGesetz“. Wenn wir nun dasselbe nach dem zweiten upariy ergüän-
zen und von den beiden bisher noch nicht sicher erklärten Würtern
Sakaurim und ...nuvatam absehen, so wird der Satz upariy arëtäm
memes. + at «uns
| 53
upariy [dätam] naiy .. naiy... aura" akunavam etwa folgendermalen
zu übersetzen sein: , Wider Recht und Billigkeit, wider das Gesetz
habe ich weder einem... noch einem... Daseht getant.
5. Ap. amuda* ,er fohe. Bb. IL. 2. 71. III. 42. 71. vel. darüber A.
Hoffmann-Kutschke Die altpersischen Keilinschriften des Grofk-
nigs Darajawausch des Ersten am Berge Bagistan (Stuttgart 1909),
. $. 54, wo weitere Literatur verzeichnet wird.
| Nach Hoffmann-Kutschke gehôrt ap. amuÿa zu den in Wal-
de’s Lat. Etym. Wb. unter zwungo, S. 193., zusammengestellten Wür-
tern. Diese Etymologie mag richtig sein, our aber noch folgen-
‘= der Ergänzung: Während alle von Walde a. à. O. zitierten Wôrter
auf eine 1dg. Wurzel *{s )meuk- zurückgehen, weist ap. amuda" auf
eine Parallelwurzel *(shmeuk- hin. Beide Ro e verhalten sich zu
einander ebenso, wie idg. *leuk- zu *leuk-, vgl. ai. rôéate ,leuchtet,
scheint* aw. raoëant- ,leuchtend®, ap. rauèach- ,Tag“ || ai. rusant-
nlicht, hell“, ab. /yss ,kahl.
6. Der Titel vad'a-bara”, welchen Aspaëana - "Aorxdivns auf der
kurzen Inschift NRd trägt, ist von verschiedenen Gelehrten verschie-
den erklärt worden, vgl. Bartholomae Air. Wb. $. 1346., Weifibach
Keïlinschr. der Achäm. $S. 96. f. und die daselbst verzeichnete
Literatur.
Meiner Ansicht nach, bezieht sich vad'a- nicht auf den als Streit-
hammer, Streitaxt oder Steitkolben gedeuteten Gegenstand, welchen
die Figur des ’Asxxdivr; in der rechten Hand hält, sondern viel-
mehr auf denjenigen, den sie über der linken Schulter trägt; den
letzteren deutet F. ©. Andreas, Verhandlungen des XIII. Internat.
Orientalisten - Kongresses (Hamburg 1902), $S. 97, als Schild und
übersetzt dementsprechend ap. vad'a-bara” durch ,Schildträger“.
Ist diese Annahme richtig, was mir sehr wahrscheinlich zu sein
scheint, so haben wir ap. vad'a- — ,Schild“ anzusetzen. Die Erkli-
rung des Wortes liegt auf der Hand: da der dissimilatorische
Schwund einer Liquida in den idg. Sprachen -— wie bekannt -
ôfters vorkommt (vel, z. B. ai. narhdra- || vahdra-, gr. o:77:ix ||
päraiz, aw. Vorovrayna-, phlv. Varahrän || phlv. Vahran, npers.
Bahräm), so künnen wir ap. vad'a- ohne weiteres auf * vard'a- =
ir. *ordra- zurückführen und es dann direkt mit jaw. vrodra-
»Webr, Schild#, oosset. vart ,Schild“ identifizieren.
€. Ap. karÿa- ,Name einer Gewichtseinheité. Etymologiseh häünpt
das Wort gewili mit ai. kwr$a- ,ein bestimmtes Gewicht# zusamimen.
D4 | t
obwohl sich beide in der Vokalstufe voneinander unterscheiden,
da ap. karëa- auf ein iranisches * 4yrëa- zurückgeht, wie es die ela-
mische Wiedergabe durch Æur-3a-um vermuten läfit, vgl. W. Foy
ZDMG. 54. 357 f. Beiden Gewichtsnamen liegt die bekannte arische
Wurzel *karë- :*krë- ,ziehen“ zugrunde (vgl. ai. kér$ati ,er zieht“,
aw. karë- ,trahere“, phlv. ka&tan npers. kaSôan ‘ziehent) und
der Bedeutungswandel von ,ziehen“ zu ,Gewicht“ ist genau der-
selbe wie im gr. 6kx% || ÉAxew oder im poln. cigèar ,Gewicht“ ||
ciggnaé yziehen“; vgl. auch nhd. wiegen, Ge-wicht || Le: wegen (s. ©.
Schrader Reallex. 928.)
9. P. v. BIENKOWSK!: O paru posagach rzymskich cesarzy. ( Über cinige
Statuen der rômischen Kaiser). "#4
Der Vfs. geht von dem Fragment einer vor ein paar Jahren in
Pola am Forum Civile ausgegrabenen Imperatorenstatue aus,. die
bereits vom Konservator A. Gnirs im Jahrbuch für Altertumskunde
IV (1910), S. 172 fg. verôffentlicht und für augusteiseh erklärt
wurde. Die Datierung ist zweifellos unrichtig. Es handelt sich am
wahrscheinlichsten um eine Hadrianstatue. Nach den Beobachtun-
gen des Verfassers ist der Typus des dem Poleser Fragment eigen-
tümlichen Schuhwerks (Pantherfellstiefel) zwar vereinzelt an den
Panzerstatuen des [ nachchristlichen Jahrhunderts, besonders in
flavischer Zeit nachweisbar. Auch aus der antoninischen Zeit be-
sitzen wir cinige Beispiele. Aber vorherrschend ist diese Mode
nur 1n den letzten Jahren Trajans und unter der Regierung Hadrians.
Auf Hadrian weist auch die plastische Verbindung der im ver-
kleinerten Malstab dargestellten Natio capta mit dem Kaiserbild.
Der Verfasser weist nach, da dieser Zug auch bereits in der sta-
tuarischen Überlieferung des IL nachchristl. Jahrhunderts vereinzel
vorkommt und vielleicht ebenfalls hellenistischen Ursprunges sein
wird. Aber häufig tritt er erst in hadrianischer Zeit auf, ebenso wie
das Motiv des auf den Nacken einer am Boden liegenden Gestalt sei-
nen Fuf setzenden Jmperators. Noch späterer Epoche gehürt ein ver-
wandtes Motiv an, wo der Feldherr den am Boden knicenden Bar-
bar am Haare packt und ïhn mit dem Schwerte niedersticht.
Die Poleser Statue wurde wahrscheinlich zur Verherrlichung
des von Hadrian über die Sarmaten und die mit ihnen verbunde-
D9
nen Skordisker im Jahre 118 davongetragenen Sleges errichtet.
Jedenfalls ist der am Beine des Imperators knieende Gefangene
als pannonischer oder sarmatischer Kelte gekennzeichnet.
10. P. v. BIENKOWSKI: O nowym szczatku zaginionej kompozycyi malar-
skiej. z epoki hellenistycznej. { Über ein neues Bruchstück einer
auf die Kümpfe mit Gualatern beztüglichen hellenistischen Kom-
position).
Bis jetzt war nur ein einziges Figürchen aus hellenistischer Zei-
bekannt, das einen Galater, welcher von einem Elefanten zertreten
wurde, darstellte. Es war nämlich die von Pottier und $S. Reinach, La
Nécropole de Myrina pl. X, p. 318 verüffentlichte, jetzt im Louvre be-
findlhiche Terracottagruppe, die bereits von den Herausgebern auf einen
Sieg des syrischen Künigs Antiochus Soter über die Tektosagen (275
v. Ch.) bezogen wurde, von dem Lukian (Zedëx ? ’Avtioyos ed. Ja-
cobitz vol. I p. 398 sq.) berichtet, dali seine 16 Elefanten die ga-
latische Reiterei und Sichelwagen in vollständige Verwirrung brach-
ten. Der Vortragende weist zunächst ein anderes Exemplar dieses
Figürchens im Nationalmuseum in Athen No 5017 nach und legt
nachher Photographieen eines Fragmentes von einem farbig glasier-
ten Fayencegefäf aus dem Friedhof Sciatbi bei Alexandria —
jetzt im dortigen Municipalmuseum Nr. 5572 -— vor. Auf demsel-
ben ist im Relief ein in heftigster Bewegung angreifender Elefant
dargestellt, gegen den ein auf die Kniee gefallener bepanzerter Ga-
late sich vergeblich mit Schwert und Schild zu verteidigen sucht.
Vor dieser Gruppe ist der Hinterteil eines Reïters mit erhobener
Waffe sichtbar. Die Szene ist offenbar ein Bruchstück einer grü-
Seren Komposition, deren Vorbild die franzüsischen CGrelehrten in
dem von Stephanos Byzant. s. v. Boüpa erwähnten, einen Elefan-
ten darstellenden Wandgemälde des Malers Pytheas vermuteten.
One die schwachen Seiten dieser Hypothese zu verkennen, tritt
der Vortragende für sie ein und erkennt in dem vorgelegten Frag-
ment aus Sciatbi, das nachweiïslich aus dem IIL. vorchristlichen Jahr-
hundert stammt, ein weiteres Motiv dieses Frescos. In bezug auf
die packende Beschreibung der genannten Schlacht bei Lukian 1st
ibr panegyrischer, in epischer Breite sich gefallender Charakter für
den Vortragenden ein Zeichen, dal die Quelle dafür in dem von
56.
Suidas erwähnten Gedichte des für Antiochos den Grofien tätigen
Epikers Simonides aus Magnesia am Sipylos zu suchen ist. Da
jedoch die Ausdrucksweise Lukian’s nicht auf eine poetisehe Quelle
hinweist, wird entweder eine vermittelnde prosaische Quelle, oder
eine absichtliche, von Lukian selbst vorgenommene Umgestaltung
der poetischen Sprache des Simonides anzunehmen sein.
11. B. MALINOWSKI, Ph. D.: Plemienne zwiazki w Australii. /Tribal
male associations of the Australian Aborigines).
Secret societies are widespread social institutions among wild
and barbarous peoples. The great importance of secret societies
-for the social organisation of such peoples is well known through
the works, which deal with this subject in general, and through
various monographs, describing secret societies in various commu-
nities. As yet there is no monograph concerning tribal associations
of males in Australia, although it is precisely in that country that
these societies flourish extremely; and we possess aboundant ethno-
graphic materials concerning them. Although in the well-known
treatise of Prof: Hutton Webster these Australian data are treated
in masterly fashion, it is nevertheless possible for a special mono-
graph to outline certain features and to attain certain theoretical
results for which there is no room in a general treatise.
As is well known, the Australian savages stand on a very low
level of culture, and have but primitive forms of social organisa-
tion. The rudimentary government of x tribe, or rather of a local
group. consists of a headman and of a couneil of elders. Broadly
speaking, the old men wield the real power; but to understand the
basis of this power, an investigation into the organisation of the
tribal society of males is necessary.
The kinship organisation in Australia presents two aspects:
there is the family and, corresponding therewith, individual kin-
ship; besides this, there is the division into exogamous classes, to-
temie clans and other analogous groups. To this division corre-
spond the systems of tribal or group kinship, embodied in the
well known kinship terms. Again. in order to understand bow these
two different forms of kinship organisation work one beside the
other, we must study them in connection with the tribal society.
;
|
DT
Associations of men in Australia differ by their democratic cha-
racter from kindred organisations elsewhere: the secret organisa-
tion of males embraces all the men in each tribe. Outside it, there
are only women and children; but these are strictly excluded from
all the mysteries, and death is often the penalty for any infringe-
ment of forbidden secrets.
The best known and most typical feature of these organisations
are the initiation ceremonies. They exist in all Australian tribes
without exception, and possess a series of common characteristics.
In all the tribes they are compulsory; to the initiated, they give
a new social status, a new name and tribal badges (scars, mutila-
tions, as e. g. the extraction of a tooth, circumeision, subincision).
Connected with this, they contain severe ordeals. They introduce
essential changes in the sexual life of the initiated, and also in
his diet (numerous food taboos). All the uninitiated (women and
children, and exceptionally the few strangers present) are strictly
excluded. The initiated undergo prolonged seclusion and isolation
during the ceremonies and afterwards (from some months to some
years); during this time they are submitted to the strict control
of the old men, who teach them tribal traditions, selfcontrol and
obedience. But in spite of these common features, the initation ce-
remonies vary in other respects, according to the tribe. Keeping
in view important differences only, the ceremonies may be classed
under two types. One of them comprises a relatively small area,
the S. Eastern tribes, chiefly those of Victoria and N. S. Wales;
the other extends to the Southern, Central, Northern and N. Eas-
tern tribes We know very little about the tribes of West Aus-
tralia. Among the S. Eastern tribes the chief ordeal consists in dra-
wing a tooth. The other tribes perform cireumcision and the ter-
rible operation of subineision.
Another very important difference between these two types
consists in the fact, that in the $S. Eastern area there is only one
initiation which every male undergoes at about the time of pu-
berty. Among the remaining tribes there exists a whole series of
progressive initiations, the first of which takes place very early
between 7 and 10 years of age, and the last only at the age of
about thirty or later. From one tribe to another, the number of
initiations varies: usually, there are from three to five different
ceremonies. We must lay stress on the fact, that our information
_ 58
as to this point is scanty; we know very little about it, the cere-
monies of the higher degrees being kept a profound secret by the
aborigines. | k
Initiation (or several initiations according to the different cus-
toms) must be undergone as the condition for marrying. The age
at which marriage is allowed is apparently rather late, as a rule
about thirty; in the S. Eastern tribes marriage seems to be allo- . “4
wed earlier. But owing to the scarcity of women through female
infanticide and the appropriation of young females by old men,
young men are seldom married before thirty, or even later.
As à consequence, there exists a class of unmarried men. It is
an important feature that these men occupy a seperate camp, lead |
a life apart from the others and often wander about, and hunt on
their own account. This bachelors’ camp in Australia is a very
primitive form of the men’s house, a widespread and notable in-
stitution of higher savage societies. It is also interesting that the
sexual life of these young men seems to consist, to a certain ex-
tent, of homesexual practices. It is only temporarily and during
tribal gatherings that they have access to women. :
We may say that the initiations, as well as the norms and cus-
toms referring to sexual life and marriage, establisch three degre-
les of age among the males: children, youths and married men.
Moreover there exists the age class of old men. In certain tribes,
as mentioned above, there are initiations which some men undergo
late in life. It is possible besides to adduce a series of social fun-
ctions, which determine this age grade.
a) There are special names, honorific titles given to old, ex-
perienced and venerable men.
B) The food restrictions imposed upon every male at initia-
tion are only slowly and gradually removed; thus old men have
distinct and striking privileges in the matter of food (the taboos
reserve the best and most nutritios fare for them).
y) Old men possess a series of sexual privilages.
0) They wield the greatest personal and political power.
These privileges clearly differentiate the group of old men.
Such is in brief outline, the description of the tribal associa-
tions of men in Australia. It has been sketched merely to afford
a basis for some remarks of a general character.
59
When we proceed to a theoretical analysis of the facts descri-
bed we are met by fundamental difficulties at the very outset. In
the treatment of social institutions among savages there are as
yet no definite theoretical principles; neither the method nor the
direction which such investigations ought to take, has been finally
settled. Speeking simply, we do not know when to consider cer-
tain phenomena as ‘explained’ and different authors work out their
explanation in different ways. In general, evolutional treatment of
ethnological facts is prevalent. An institution is considered as ex-
plained when its ‘origins’ are found and its evolution is traced.
This method however has certain weak sides, especially as con-
cerns our notion of ‘origins, and it ought not to be the only
standpoint from which social institutions are analysed.
Itis in these very social institutions of the savage Australians
that ethnologists usually look for primitive forms. H. Schurtz, for
instance, finds in Australia the pure forms of age grades; by the
way the description of age grades in Australia, as given by this
author, is very nnsatisfactory, based as it is upon totally insuffi-
cient ethnographic materials. Even Prof. Hutton Webster, although
he employs much more scientific method of inquiry, finds in Au-
stralia the most primitive features of secret societies. But this stand-
point is methodologically unsound. In order to deal properly with
this question (of evolution) it is necessary to inquire which features
of the Australian male societies are dependent upon conditions
essentially Australian. It is impossible to assert that these features
were once common to every race that was on a low development
level; for other races have gone trough conditions radically diffe-
rent from those of the Australians. But it is legitimate to consider
as general stages of evolution those aspects of the Australian or-
ganisations which are intimately connected with such fundamental
facts as must be held to be common to all primitive peoples at
some stage of there development. It is easy to show .by a detailed
analysis, that the great influence of old men, based upon the organi-
sation of the male tribal society, and connected with the develop-
ment of collective magic, as well as with the pacific character of
the Australians, is the outeome of local Australian conditions. On
the other hand, the Australian form of the bachelors camp, the
democratic character of Australian societies, and many features ot
the initiation ceremonies. cannot be brought into any dependence
60
upon specific, local conditions. and stand in connection with the
primitive state of Australian society. We may therefore consider
these facts as general features of early associations of males, wi-
thout finding in them the ‘origin’ of these social organisations.
But when we have settled this question and introduced-a bro-
ader evolutional treatment, the whole of our task is not yet done.
We often find that these very answers to the question of ‘origins
are not really evolutional, that is, do not show how the primitive
form of an institution came into being. In many cases the ans-
wers give the cause of the institution sociological, biological, occa-
sionally metaphysical, sometimes they gave its aim and purpose.
But there is great confusion in this matter. The suciological rea-
son, i. e. the function or task that a given institution performs in
society, is often confused with its aim, as subjectively conceived
by society. Keeping these two different questions strictly apart, we
shall try broadlv to answer both.
To begin with the first, our task is to show what the chief so-
cial functions of these male societies are, what part they play in :
the integration of the various other institutions, and wherein lies
their general importance for the whole social structure.
1) The male associations are the basis of sexual seperation. In
every tribe, males only can be initiated; the women are xept stric-
tly outside, the penalties for any encroachment on the mystery
being considerable. On the other hand, the tribal society performs
a series of most important functions. All the acts of their highly
developed magico-religious eult (some of which possess a distinct
economie aspect) are the duty of the initiated exclusively. The
whole publie and political life of the tribe rests upon this organi-
zation; by its means women are consequently secluded from pu-
blice life.
2) The tribal society 1s also the basis of another important sy-
stem of division, the division into age grades. The importance of
age, as à principle of social differentiation, has been fully shown
by H. Schurtz in hiswell known work , Altersklassen und Münner-
bünde*. In Australia the whole social hierarchy is based upon the
age classification.
3) At the initiation rites, as well as during their life in the
bachelors” camp. the young men are under the strict control of
the elders. By imbuing the vouths with deep respect for tribal tra-
DR DR Te Ce IE PT RS TS PO ue =i
61
ditions, by showing their magical power and by maintaining a
hard regime and imposing severe ordeals, the elders acquire great
iufluence over the younger men and bring them under control
The tribal societies, by their educational function and by the esta
_ blishment of à hierarchy of age, are the basis of social order
_ and government, as these are to be found in Australia.
4) As has been mentioned above, the boy leaves the parental
camp and its influence at an early age. During initiation and after-
wards in the the bachelors’ camp, the class system plays an im-
portant part and regulates the mutual position and the various
functions of the initiated. Later, their sexual life and marriage
are largely influenced by the class te which each man belongs.
This may account in a considerable measure for the contradiction
between individual kinship (corresponding to the family), and group
kinship (corresponding to the class division). The whole life of
a male, after he leaves his parents fire circle, goes to create
bonds of clan or group relationship, as the result of the various
functions of the class. On the contrary the daily life with his
family, before initiation, attaches him with bonds of individual kin-
ship to his father, mother and other personal relatives.
These remarks furnish the sociological raison d’être“ of the
Australian tribal societies, showing them to be necessary in the
social organisation of the Australian communities. The inquiry must
now be continued on quite different lines, if we wish to know
the purpose of the initiation ceremonies as conceived by the society
amidst which it exists. Evidently, Australian savages cannot have
any idea of the objective aim of these ceremonies, from a soeiologi-
cal point of view. Nevertheless each institution is somehow reflected
in the collective ideas of the community, especially if expressed
in external, palpable forms, as ceremonies or rites. The initiation
ceremonies are likely to be the objects of collective ideas. We
cannot, however assume the latter at will, but must infer them me-
thodically from facts. Some rites express certain ideas very plainly:
it is allowable to suppose that the meaning of these rites 1s clear
for the savages themselves. The supposition becomes certitude, when
it has been acertained by the observer that the natives themselves
formulate this meaning.
Thus e. g. the natives undeniably possess some idea of the mo-
ral and educational importance of these initiations. They also elc-
62
arly perceive that initiation brings about seperation of sexes. In
some of the ceremonies, there is a clearly expressed belief that
during their performance the initiated dies and undergoes reincar-
nation. À careful survey of all the ideas connected with the ini-
tiations is indispensable for a full description of these phenomena.
But here we are largely dependent upon the observer, who may
have wrongly understood and interpreted these rites, or used insuf-
ficient caution in examining the natives as to their meaning.
There are facts however, of which the interpretation affords
a certain, though only general knowledge about the collective ideas,
referring to these initiations. By a study of the traditions which
tell how these ceremonies originated, we can form some conelusi-
ons as to the collective views concerning these rites.
As an example we may refer to the myths of the Arunta tribe,
which we know best. There exists a series of stories about thy
creation of the world and of man. At the beginning of their exis:
tence men had no separate fingers nor toes; neither their eyes nor
their ears were open. Then there appeared among these tribes a to-
temic culture-hero who came from the north. He cut asunder and
shaped the human bodies, their legs, arms, fingers and toes; and
he opened their eyes and ears. Afterwards he perfomed the rites
of cireumeision and subineision. In some tribes he was not able
to perform these initiations; in these the males remained ‘incom-
plete men’ objects of scorn and laughing-stocks. Taking this
story as a typical example, let us draw a few conclusions. We
bave before us a myth of a very primitive form. It contains no
answer to the question, why circumeision and subincision were
introduced. but only relates how they were introduced. For the
natives the cultural and moral value of these rites is quite un-
questionable. They only ask how and by whom these ceremonies
were instituted. Circumcision and subincision are conceived as the
latest stages of human evolution, they are put on the same level
with the opening of the eys of Australian society, the circumeised
and subincised male, is the only complete, fully develoveped man.
There is consequently no room for the question, how the aborigi-
nes Conceive the aim and causes of initiations.
For the natives these rites are a material nocessity, so strongly
is the need of them impressed upon the minds by tradition. Is is
63
also remarkable that the natives conceive the essence of these ce-
remonies to consist in their most external side, i. e. the mutilations.
These conclusions, although of a quite general kind, are of no
small importance, since they afford a firm basis for our know-
ledge of the notion held by the natives themselves, as a social
body, with regard to these rites and ceremonies.
Nakladem Akademii Umiejetnosci.
Pod redakcya
Sekretarza Generalnego Bolestawa Ulanowskiego.
Krakéw, 1912. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloñskiego, pod zarzadem J. Filipowskiogo.
21 Pasdziernika 1912.
_L CLASSE DE PHILOLOGIE.
I. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
Juillet Octobre. | 31912
Durs de 12. SAJDAK JOANNES. Historia critica éholisaidrnn et com-
7 mentatorum Gregorii Nazianzeni. Pars prima : De codicibus scholiastarum
# _torum et Pseudogregorianorum codicibus.
? 18. PRZYCHOCKI GUSTAVUS: De’ Gregorii Nasianzeni- epistulis quaestio-
A. nes selectae.
44. KLECZKOWSKI ADAM. Régistre des depenses ice ‘en 1570 pour la
construction d’un galion destiné à faire partie de la flotte polonaise, Édi-
tion et commentaire philologique du manuscrit original.
- 15. ZACHOROWSKI STANISLAW. Le développement et l’organisation des
: | chapitres en Fr oen au PRE âge.
D: . SÉANCES
“5... L CLASSE DE PHILOLOGIE.
+ SANCE DU 1 JUILLET 1912.
_ PRÉSIDENCE DE M. C. MORAWSKI.
Le Sécrétaire dépose sur le bureau les dernières publications de
la Classe: | é |
Przvonockr Gusraw: »De Cet Nazianzeni epistularum codi-
cibus Britannicis, qui Londinii, Oxoniae, Cantabrigiae asservantur<,
. 8-0, p. 19.
E: - Rriss Jozer Weanyseaw: »Melodye psalmowe Mikoïfaja Gomôiki
1580. (Les mélodies des psaumes de Nicolas Gomütka [1580)),
8-0 p. 42.
Scaxrmiper Sraxistaw: »Jedno ze érôdel tworczosci Slowackiego«.
$ (Une des sources du génie créateur de Jules Slowacki), 8-0, 1T.
»Sprawozdania Komisyi do badania historyi sztuki w Polsces.
(Comptes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne).
Bulletin 1—11. 1
vol. VIIL fase. IV, too, p pp. anus et
233 planches. ES AIR
M. Taoeusz GRABOWSKI présente : son travail: ,Le rôle du Ji su
N.:
Pierre Skarga à la diète de 1606“. une
«
L'influence de l'oeuvre poétique d’ Gaia - sur évolution du LL he: a
ie polonais“. À ss
Le Secrétaire présente le travail de M. Rs, Paronoont
et Nazianzeni epistulis quaestiones selectae" à
CZOWA: Le rhytme dans la poésie populaire en Pologne“ ;
M. jo Los présente le travail de M. Apaw KinozxowsKL:
Er destiné à faire partie de la flotte polonaise. Édition et commentaire ÿ
+ philologique du manuscrit original“.
SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1912
; Sa Présinence nEx M, C, MORAWSKI.
Le Secrétaire dépose sur le bureau les dernières Les de | 2
la Classe: ne.
»Biblioteka pisarzôw polskiche. (Bibliothèque des écrivains pes ce
nais, Nr. 63: ,Mémoires de Janczar [Chronique Turque]“), 8-0,
p. XL et 404. |
Reinnozn Joacmim: »Dyalekt franko-wdoski poematôw rekopisu
weneckiego (Cod. Gall. XII). Studyum lingwistyczne<. (Le dialecte des
poèmes franco-italiens du MS. XIII [Cod. gall. XIII de la Bibl. de
St. Marc]. Étude linguistique), 8-0, p. 71.
M. Tapeusz Sixko présente son travail: Apuleiana.
Le Secrétaire présente le travail de M. Jax Saspax: , Historia critica
scholiastarum et commentatorum Gregorii Nazianzeni. Pars prima: De
codicibus scholiastarumet commentatorum Gregorii Nazianzeni. Accedit
appendix de Gregorii laudatorum et Pseudoyregorianorum codicibus“.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 6 juillet 1912.
RDS RL LS ADR LL LL 2 2 2 2 2.
67
Il. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 8 JUILLET 1912.
PRésipencr DE M. F. ZOLL.
> . Le Secrétaire présente le travail de M. Orcrren Gôrka: » Une
lion inédite de l'Europe orientale (Le Balcan, la Ruthénie,
_ la Hongrie, la Pologne et la Bohème) de l'année 1308“.
- Le Secrétaire présente le travail de M. Marcez HanpeLsman:
nLes résidents de Napoléon I à Varsovie“.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission de l'histoire de la philosophie en Pologne du 23 avril 1912.
SÉANCE DU 21 OCTOBRE 1912.
PRÉSIDENCE DE M. F,. ZOLL.
Le Secrétaire dépose sur le bureau les dernières publications de
fa Classe:
Gumowskr Marvan: »Moneta zlota w Polsce éredniowiecznejc<.
(La monnaie d’or en Pologne au moyen-äge), 8-0, p. 106.
SMoLENsk1 TapEusz: »Péinocne ludy morskie za Ramzesa II
i Mineftye. “Les peuples septentrionaux établis sur les côtes de la
mer au temps de Ramsés IT et Minéphtah), 8-0, p. 37.
Le Secrétaire présente le travail de M. Apam SzeLagowski:
» Wici à Topory— Études sur la genèse et la signification des emblè-
mes et clameurs (proclamationes) gentilices en Pologne au moyen-âge*.
D
…
12, JOANNES SAJDAK, Historia critica schol sdé sr et comm
Gregorii Nazianzeni. /Pars prima: De codicibus scho
et cammentaiorum Gregorii Nazianzeni. Accédit appe x
dr was die PER und Qualität der Éstniion und Konmen
4 __ anbelangt, durch welche man ïhre Schriften in der byzantinische
Epoche erklärte, unstreitig die erste Stelle ein ). Denn die 1 Be-
zu seinen Lebzeiten und auch durch eine ganze Reihe von Ja
hunderten der späteren Zeit überaus groB. Er beteiligt sich an der
dogmatischen Kämpfen seiner Zeit, wovon seine theologischen Re-
den, manche Briefe und Lieder Zeugnis ablegen. Er kannte also das
Leben und die Strümungen innerhalb der Kirche, aber ein Nachgeben
in Sachen des Glaubens kannte er nicht; einen Glauben, der den
Strümungen der Zeit angepalt war, erkannte er nicht an; er ver.
mochte nicht oumoppels®a: ro aipoïs. Ungemein schnell begann js
man also Gregors Lehre für die Glaubensnorm anzusehen.
Schon Rufinus sagt in der Einleitung zu seiner Übersetzung éini- à
ger Reden des Gregorius: ,Manifestum namque indieium est non
esse rectae fidei omnem, qui in fide Gregorio non concordat#, Fe
Dies waren die Ursachen, weshalb die Nachwelt Gregor den
Beinamen 4 %eokéyos beilegte und welche auch die späteren Dogma-
tiker veranlafiten, seine Reden zu kommentieren. Damit ist auch die
1) A. Ehrhard bei K. Krumbacher, Byzantinische Litteratur 2, München
1897, S. 137 f., 679 f. O. Bardenhewcr, Geschichte der altkirehlichen Lite-
ratur, III. Hd. Freiburg i. 15. 1912, S
: Nikbtds von Hertblors Euthymios Zigabenos
Nage Nikephoros Kallisto Ms thapulo
… Gregors Werke wurden viel und gerne gelesen, bald wurden sie
3 in den Kanon der Schullektüre aufgenommen. Das war auch
die ‘Ursache, warum man sie fleilig: zu érklären begann, nicht aber
: Gregors Éedes : — diese kommentierte man nicht so häufig. Die
Le Rene in der man ein spezifisch christliches
Element sah, machte Gregors Liedern, die im klassischen Versmal
PE ohihen waren, grofe Kohénreens 1). Dies war jedenfalls auch
der Grund, daB wir im Verhältnis zu der grofien Anzahl der Hand-
_ schriften von Gregors Reden so wenig Handschriften seiner Lieder
“besitzen, und daf der so wichtige Kommentar des Kosmas von
lei nur in einer Handschrift (Vatic. Gr. 1260) er-
: halten blieb. me É
* Dagegen waren Gregors Reden. dàs Muster für die
g hiiiche Rhetorik. Es ist bekannt, daf die christlichen
- Schriftsteller seit Tatian hartnäckig die heidnischen Rhetoren be-
Le -kämpften — doch nur äuBerlich. In Wirklichkeit standen sie
aus verschiedenen Gründen immer unter ihrem Einfluf. Diesen
Widerspruch sehen wir auch bei Gregor. In den Invektiven gegen
Kaiser Julian (oratt 4, 5) greift er in ungemein heftiger
Weise die heidnischen Pheorot an und sagt, dafi sein Stil einfach,
vatürlich und ohne rhetorische Ausschmückung sei. Wer aber seine
Reden liest, wird sogleich gewahr, dal von den christlichen Schrift-
stellern bestimmt keiner und von den heidnischen wohl auch
keiner mit einer solchen Technik und einem solchen Gefühl die
Gesetze der antiken Rhetorik beobachtet wie gerade Gregorius ?).
Dies bemerkten schon die christlichen Verfasser rhetorischer Hand-
bücher, welche Beispiele aus Demosthenes durch Beispiele aus
Gregors Reden ersetzen 3). Wie er für die Dogmatiker ein Kate-
1} E. Norden, Unedierte Scholien zu den Reden Gregors von Nazianz. Zeit-
schrift f. wiss. Theol. Vol. 36 (1893) $. 441.
? E:-Norden a. a. O. x. 448 f.
Cf Rhetores Graect ad. Chr. Walz, Vol. VILLES, 672: ff, 698. fF
.K. Fohr, Rhetorica, Halle a. S. 1907, S. 18 ff. I. Sajdak, De Gregorio Na-
zianzeno posteriorum rhetorum grammaticorum lexicographorum fonte, pars Il.
ns des Glaubens War, & so de: er a ri st] c he Be
samkeit den Kanon des Altertums. Deshalb erklärten | seine 2e
neben den Dogmatikern sebr flilig die Rhetoren.
An fang des s. Jahrhunderts erklärte, sind verloren
gangen. Man muf annehmen, daf dies grélitenteils Randerk ä-
rungen waren, von denen viele in die späteren Kommentare,
besonders in die des Basilius Minimus Drome sa ss
FA
lium Maui 4, 5 (in Julianum À postat). Den N onnus
den Verfasser Louer Historien überwies cod. Londin. Brit. M
Fe gere Hss. des XV. Jh. Mehr als 130 Hss. haben diese Erzählunger
Nu ne unter dem allgemeinen Titel: Zuveywyn nat éEñynos &y évhoin
| fotopt@y à ëv dylous rmathp uv l'onyépros.. xt.
Es wüäre daher die Frage am Platze, warum nur diese eine
Handschrift den Namen des Autors tiberwies? Es schüpfte -ja aus
diesen Geschichten schon Kosmas im VIIL Jahrh., Elias von Kreta und. e
Niketas von Herakleia und diese fübrten ihre Quellen genau an —
des Nonnus machen sie aber keine Erwähnung. Sie sprechen nur
von den Geschichten allgemein: èv taiçs epouévais, iotopiax, x
tüv ÉÆwbey ouvaywyi, ai ÉÆwdey iotupla: u. dgl. Es gibt tübrigens
auch andere Handschriften aus dem X. Jabrh, welche die Ge- ce 4
schichten anonym überwiesen. Bemerkt sei aber, daB bereits Rich.
Bentley nachgewiesen hat, daB der bekannte Nonnus Panopolitanus
nicht der Autor dieser Geschichten sein kannt) Es schreibt tbri-
gens Tzetzes in Chiliades (IX hist. 291) diese Geschichten dem
Maximus Confessor zu. Wieso nun Nonnus oder Maximus
Confessor? Vom X. Jahrh. angefangen begann man sich mit
Gregor sehr eingehend zu befassen. Man überschrieb seine Reden,
und mit ihnen auch kurze und interessante Geschichten. Da die
Ha ndschriften, von denen man abschrieb, alt waren — sie stamm-
ten aus dem V.—-VIT. Jahrh. — mulite man in dieser Zeit jemanden”
Eos, Vol. XVIII (1912) S.7ff. G. Przychocki, De Gregorii Nazianzeni epistu-
lis quaestiones selectae, Cracoviae 1912, S. 72 ff.
1) R. Bentley, Opusc. philol, ed, Lips. 1781, S. 160.
71
#7 als Autor dieser Erzählungen ausfindig machen; wen sonst also, als
Nonnus von Panopolis, der das Evangelium de hl. Johannes pa-
. 54 raphrasiert oder den Maximus Confessor, der am Anfang des
Bu VIE Jahrh. Gregors Reden erklärt hatte! . kann also der Ver-
. fasser dieser Geschichten gewesen sein und aus welcher Zeit mochte
er stammen? Die sachlichen Umstände, die Art der Beschreibung
… der Ortschaften weisen darauf hin, dañi Syrien oder Palästina
seine Heimat war; dagegen lälit seine Sprache, die auffallend der
Sprache des Johannes Malalas ähnelt, schliefen, daÿ er am
_ Anfang des VL Jahrh. tätig war).
Die Geschichten zu oratt. 15 (in Macchabaeos) und 24 (in S&.
Cyprianum) welche sich in 3 Hss (Vatic. Ottob. Gr. 384, Bern.
449, Paris. Gr. 543) befinden und aus den armenischen Kode-
. xen von Agop Manandian in der Zeïitschr. f. armen. Philol. vol.
[ (—) herausgegeben worden sind, sind nur ein Auszug aus dem
Kommentar des Niketas von Herakleia zu denselben Reden.
Die wichtigsten erhaltenen Scholiasten und Kommentato-
ren Gregors aufier dem Pseudo-Nonnus sind: Maximus Con-
- fessor, Basilius Minimus, Georgios Mokenos, Ioannes
Kyriotes (Geometres), Elias von Kreta, Euthymios Zi-
gabenos, Niketas von Herakleïa Sértous) Michael
Psellos und Nikephoros Kallistos Xanthopulos.
Nikephoros wird der letzte Kommentator sein, den wir in die
kritische Geschichte der Scholiasten aufnehmen werden. Die späte-
ren Scholiasten aus dem XV.—XVIIL Jahrh. (mit Ausnahme des
Sebastos Trapezuntios Kyminetes, gest. i J. 1702 in Kon-
stantinopel) bringen nichts Neues. Ihre Exegese ist nur eine
geistliche Übung über das Thema der Reden Gregors, in einer
Klosterzelle geschrieben und für die Literatur grülitenteils wertlos.
Die Scholien zu Gregor sind bisher vorwiegend nicht her-
ausgegeben. Bei der Abfassung einer kritischen (Geschichte
der Scholiasten vom VI-—XIV. Jahrh. müfite man in erster Linie
darstellen, was für Scholien diese Scholiasten geschrieben
hatten, wo und in welchem Zustande sie sich erhalten haben.
Erst auf dieser Grundlage wird man die weiteren Teile der
1) Ausführlich über den Nonnus und seine Historien schreibt E. Patzig, De
Nonnianis in IV orationes Gregorii {Nazianzeni commentariis. Progr. Leipzig
1890, S. 1 ff., 24 ff.
nis zueinander.
18. GUSTAVES PRZY YCHOCRT, De Greporis Nasiansent |
| quaestiones selertae.::: À à
Die Arbeit befañt sich mit dt Briefen Greg in {der y
DE Jos. | Rhakendytes, mit bebonlères Berücksichtigung der von a
Bande : befolgten Grundsätze. Es stellt sich heraus, daë im mn ine
G. benutzt und sogar selbst besessen bat. ee
II. Atticismus. Um die Sprache der Briefe zu chti Li
sieren, wird hauptsächlich die Syntax untersucht, und zwar: 1) die
oh von den Grammatikern als Atticismen bezeichneten
Redensarten, 2) die zwar nicht gerade als solche bezeichneten, aber
sicheren Atticismen, 3) der Koine eigentümliche Rodonsätiais die |
bei den Atticisten vorkommen, 4) Vulgarismen.—Resultat: Wie in
den Reden eine ausgesprochene Tendenz, ,attisch“ zu schreiben,
sehr wenige Vulgarismen, durchaus kein dans sermo, quo epi- .
stulas texere solemus.“
IT. Hiatus. A. Die ,erlaubten“ Hiate, B. Die ,fehlerhaften“ ù
Hiate. — Resultat: G. meidet den Hiat, wie in den Reden. Ein s
schwerer Hiat entfällt durehschnittlich auf 3 Migne’sche Seiten.
(Unter 241 Briefen sind 195 ohne irgend einen schweren Hiat). Die
Hss korrigieren viele bei Migne vorhandenen Hiate. Wichtig für
die fälschlich unter Gregors Namen laufenden Briefe. #5
IV. Rhet. Figuren. Übersicht aller Figuren. Spezielle Untersu-
RES NE
ze von allerlei *Rpren, besondere Vorliebe (trotz RS CU
eelarort Rücksicht auf-den Wortakzent zcigt.
ellt, déren Text durch die meisten Collationen gesichert er-
scheint. - _— Resultat: nLex Meyeriana“, in der von P. Maas fest-
estellten Form damwetelafr befolgt ( durchschnittlich ca. 820/,
regelmäligé Klauseln, es gibt aucti Briefe mit 100°/ regelm. Klau-
_seln). Wichtig für die Textkritik.
VI. Die Gattungen der Briefe. Kompositionstechnik.
Untersuchung auf Grund antiker Theorien; Systematische Eintei-
Jung; Übersicht der Kunstmittel der Komposition. Lob., DRE
: lungs-, Trostbriefe befolgen die rhetorischen Regeln für E/KOLOV,
| Tapaivecic, TapauvJia ü. s. Ww. Bei weitem überwiegen die PR
lungsbriefe. Jeder Brief behandelt nur ein Thema.
” VII Schluf: Diese Briefe, die zur derselben Gattung gehüren,
wie die von Plinius, wurden von Gregor selbst gesammelt, gesich-
_tet und D ibsormañen als ein Briefsteller herausgegeben und sind
vollendete Kunstwerke. Für die Persünlichkeit Gregors ergeben
sie also nichts mehr, als as was er selbst der Nachwelt überlie-
s a fern wollte. s j
TENITE Quellenübersie ht: 1) He. 2 Te
Index kritisch behandelter Stellen.
14. ADAM | KLECZKOWSKL: Opracowanie filologiczne rekopisu : Rejestr
‘ przyjemu i wydania pieniedzy na potrzebe galiony.. w r. 1570. (Phi-
lologische Bearbeitung der Handschrift: Register der Ein-
künfte u. Ausgaben für den Bau einer polnischen Galione.
Elbing 1570—72).
Das Manuskript ist ein Original u. Eigentum der poln. wissen-
schaftlichen Gesellschaft in Posen (Towarzystwo Przyjaeiét nauk
w Poznaniu), befindet sich aber vorläufig in der Bibliothek der
Akademie der Wissenschaften in Krakau.
Diese Rechnung von dem Bau eines poln. Kriegsschiffes in
Elbing besitzt einen groBen Wert für die Geschichte der polnischen
Marine u. vor allem für die poln. Seemannssprache. Die Bearher-
+6
1
‘4
‘$
L4
Q
F4
au
13
chung Ée: réa Gorgianat, — Resultat: Eine Hecrabnliohe |
V. Rhythmus. Es wird eine Probe mit diesen Briefen an-
tung zorfällt in Laon Toile: 1 1 Hung über
rte der re die “Are des Baumaterials. ue
Arbeiter u. Saut 5. Die aa
Obwohl unser Register polnisch ist, gibt es mit seinen
Vor- u. Familiennamen u. Seemannsausdrücken Zeugnis einer
starken Germanisierung der Kreise Elbing u. Holland” in
die Geschichte des béisshen Wesens in Preufen ordi
Hier wollen wir uns vor allem mit diesem deutschen |
auf das Polnische in Preufen befassen.
Umgebung von Elbing u. Preufisch-Holland.
Preulien ist ein ursprünglich preufBisches Land u. die Preu-
Ben bilden mit den Litauern u. Letten zusammen den baltische é
Sprachzweig der indoeuropäischen Vülkerfamihe. ne:
Bem. Auf die Preufen übten in der ältesten Zeit die Goten, ESS
die bis zum 3. Jahrh. n. Chr. an der untern Weichsel salen, ei- 1
nen Einfluf aus; es sind 5. nur wenige gotische Lehnwürter erhalten,
die zurückgebliebenen Goten gingen, wie man anzunehmen plegt |
in den Preulen auf.
Allmählich ist die einheimische preulische So unter fs
Einwirkung des Polnischen u. des Deutschen sgtorben. ï
- Am Ende des 17. Jhrhs. ist sie ganz verschwunden. "ie
Was nun die Kolonisierung Preufens anbelangt, so ist hier de
Verhältnis der Krüfte der Polen u. Deutschen je nach der Gegend
verschieden.
In West-Preulien (Polnisch-Preulen) waren die Kreise: Danzig,
Marienburg schon in den polnischen Zeiten mehr deutsch als polnisch,
u. der Elbinger Kreis war immer deutsch. Vgl. Ketrzyñski, Na-
z2w y, 9 O ludnosci, 196-—7. O narodowogci polskie)j, 36.
In Ost-Preufen (Herzogl.-Preulen) gab es im Kreise Holland
(heute Preubisch-Holland) zahlreiche polnische Ansiedlungen, vor
den Polen waren hier aber Deutsche u. sie gewannen auch die
Oberhand. Ketrzynski, O ludnoscei polskiej, 243—4.
In Ermland (damals unter poln. Herrschaft) waren auch vor
19
Fe Polen che (mit Ausnahme des südlichen Teils, der aber
für uns nicht in Betracht kommt).
__ Bem. Auf diese Gegenden haben auch die Pommern von We-
_sten her einen Einfluf ausgeübt. An dem Drausensee (poln. jezioro
… Druéyñskie), wo ehemals der Handel blühte, fafiten sie festen Fuf, wie
_ das die pommerschen Ortsnamen Ru en pommer-
schen (Kaschubischen) u. den polnischen Einflufi zusammen, da
: es unmüglich ist, sprachlich zwischen beiden eine gründliche SH
à dung zu LR
Unsere Gegend war also damals vorwiegend deutsch, denn der
deutsche Orden hat Preufien den deutschen Stempel aufgeprägt.
So germanisierte man nicht nur preulische, sondern auch polni-
> sche Ortsnamen, indem man die fremden Namen teils dem
-_ Deutschen anpalite, teils sie durch neue reindeutsche ersetzte.
_Als West-Preufen (Künigl. Preufen) unter die poln. Herrschaft
gelangt war, blieb der Zustand unverändert; denn auch nach dem Falle
des deutschen Ordens beschäftigten sich vorwiegend die Deutschen mit
der Geschichte dieser Länder, sie gaben Karten heraus, u. so be-
festigten sie den deutschen Charakter Preulens. |
Anm. An der Kolonisierung Preufens nahmen zur Zeit des
_ deutschen Ordens u. dann des Herzogs Albrecht (1525 —68) die
Niederländer regen Anteil Der Name des Kreises Holland
-(PreulBisch-Holland) legt davon Zeugnis ab. Vel. Schumacher. 1)
Anm. In Preufen auch schottische Ansiedlungen. Val.
Fischer?)
Das Etymon der Ortsnamen.
| © Preufisch: Brunsberg? vel. altpreul. bruseberque; Lencze = lan-
+ sania?; Tracz Vgl. Truncz, ein Preufe. Ketrzyñski, O narodowosei, 71.
| Polnisch: Cieplin, Dabrowa, Gdañsk?, Kareznau?, Kasau?, Le-
cee = taka?, ÆEokôw?, Mieski Gaj?, Nowe Miasto?, Nowa Wies”,
Raba, Rawe?, Ragau — Rogowo, Tenkin <— Cienkin, Wocklitz <—
okolica.
Pommerisch: Pomerau, kaschubisch Puck, Wocklitz(?).
1) Niederländische Ansiedlungen im Herzogtum Preufen 1525—68. Lip
zig 1908.
2) Scots in Eastern and Western Prussia. Edinburgh 1904.
RES PIN PR Ps rc
à ri ai ei ‘ Dénésaht “ah Boot Dh È Dorbék, {
bn UE pratohof:- Kokenhagen?, re cas Ménators
| ne Tobam. ES
| macht hat; man strebte srénigstens nach | hochdeutschem A
/
in niederdentschen Namen. RE PHONE: JACTA TASER
Verzeichnis.
Beinguth deutsch; ?
, Behrendshagen d.; Elbinger Kreis. CR
Bomgart niederdeutsch; Baumgart, Juiger Name wahrs
| lich Elbinger Kreis. NRRUR
: Brückendorf d.; Kreis Osterode in O-P.
‘altpreufiisch Le früher Ernland, jet O
_nigsberg. %
W.,.. . . .°'"Cieplin pol. — Cieple, seit d. J. 1860 deutsch Warinhof k
Re warm“); Kr. Marienwerder. ref
ES Dabrowa pol. — Dabr hoka = deutsch Dagdroit hinfiger Na
wahrsch. Elbinger Kreis, à “
Dorbeka pol. = niederd. Débéke »Dürbeek“; Elbinger Re”
Elbiag pol. — deutsch Elbing. 0 EM
Gdañsk (= slav. Gdanssk ?) = deutsch Danzig.
Hal /Gdañski] pol. deutsch. {[Danziger] Fa nie lue
»Dünef, F2 Ses
Inhof deutsch, (nicht /m-hof, sondern) wahrsch — = Noihofl (as
auf Grund des Registers leicht zu erraten ist). N:
Karznau deutsch pol. Karcz + deutsch. n + au?; ? 1e
Kasau deutsch. = pol. Kos-, Kase-, Karcz- + deutsch au?; 7.
Kiszborg, Kiszpork pol. — RE RircboEt »Christburg“; We.
an der Grenze von O-P. is
Knipara pol. <— niedd. Kniphof »Kneiphof“, Stadtviertel : von.
Kôünigsberg.
Kokenhagen deutsch; wahrsch. Künigshagen: vielleicht Minchung
von Künigshagen u. Rs penliüfon (bei Elbing).
Künigshagen deutsch; Elbinger K. AC
77
: ue ue he pol. Hbinger Kreis, deuteek. Lenzen: Etymon
Ÿ D pol. er niet 2) altpreuf. lansaria ( 3) oberdeutsch.
Lenz ?).
“0 Langut SN wahrsch. Langengut (be1 Elbing), Ékann aus
Urkunden 1449, 1475, :: :
“4 Éokôw, ob pol.; wabrsch. Eakdowo deutsch bois (Vor-
_werk ad Kisin, Kr. Kulm).
Malbork # = niedd, *Marborg ,Marienburgt. Ù
: Meibôm niedd:, heute Maïbaum Elbinger Kr. |
Mieski Gaj + wahrsch. Neustäidterwald bei Elbing.
é baher niedd. = pol. Minstérbark, heute Münsterberg
age: wahrsch. in Preufisch-Holland.
Re Ni. deutsch; wahrsch. in Pr.-Holland.
La Neuhof ue wahrsch. Elbinger Kr.
+ :, Nowe Miasto Lot wahrsch. übersetzt aus dem deutsch.
= 1. Neustadt Reg. Danzig.
Ë __ : 2. Neumark R. Marienwerder. :
nu Nowa. Wie$ pol.; ursprünglich polnisch oder aus dem deutsch.
Ee* _ Neudorf, Neuendorf (Elbinger-Kr.) ?
Fee Pomerau deutsch; vielleicht heut. Pomehrendorf, pol. RoReRs
Wies (pow. Elbiñeki) Elbinger Kr.
auch pol. = Kaschubischen = deutsch. Potier Reg. Se
e ts de Baba ob: - vel. deutsch Rabe: niedd. Rave, pr nsen
Fu A Raw, derselbe Stamm; à
: ol. Raba u Rawa verschiédene Sémme, in
Have deutsch Le fehlt es. |
ago deutsch; besser Rogau — pol. Rogowo; Kr. Pb
Hood.
Rebach, Rzebach pol. = deutsch. Reichenbach; Pr.-Holland.
ee Rehberg deutsch; Elbinger Kr.
Riferbom niedd. — *Rifferbaum; fehlt heute in Pr.
Tenkin? deutsche Form statt der De Cienkin — heute deutsch
Dünhofen; Elbinger Kr.
me. Phéarbael hochdeutsch; Pr.-Holland.
Tobam niederd. tô —- bôm ,zum Baum“; fehlt in Pr.
Tracz pol. deutsch Trunz = altpreuli.?; Elbinger Kr.
Wocklitz, Wôklitz deutsch = pol. okolica; Elbinger Kr.
Für unser Register kommen also vor allem in Betracht zwei
Kreïse: Elbing u Preubisch-Holland. Der Vergleich der
alten Namen mit dem heutigen , | Gemeindelexikon gibt uns se
ersten Kreis aufer Elbing 12 sichere, T WE Re Namen. sai
Bomgart; 6. Bohretidetagés: 10. Damerau: 11. Dérbeck; [12. Dün-
hofen vgl. Tenkin —= *Cienkin|; ÉS ed vel. Eu US 39. $
- Ermland/; 57. Noustidterwald: vgl. Mieski Gaÿ: 61. Poehrendonf
vgl. Pomerau; 1E Trunz; 74. Wôüklitz; 90. Rehberg " Sn
genhôüfen vgl. Kokehagel [101. Rakau cf. Ragau].
Der Elbinger Kreis lag damals (1570) in Kiniglich-Preufien F.
in der Woiwodschaft Marienburg u. gehürte zu Polen; heute M: ns à
in der Provinz West-Preulien.
Neben dem Elbinger Kreis ist das nachbarliche Territorium von È
besonderer Wichtigkeit, und zwar der Kreis Holland (heute Preu-
Bisch-Holland). Es lag damals im Herzogl. Preufen; heute liege.
es in der Provinz Ost-Preulen. a
Der Vergleich mit dem heutigen Gemeindelexikon weist uns
b—6 sichere Namen auf. ce
O-P. 30. Landkreis Preufisch-Holland: Kokenhagen ? vg]. Koken |
39; Æokowo? vgl. Lauk 46; 130; Minsterbark — Münsterberg 58; 141;
Neugut — Neuguth 171; Nowa Wies(?) = Neuendorf 55; Raba?
vgl. Rapendorf 63; Ragau == Rogau 67; Rebach, Rzebach — Reïchen-°
bach 64; 151; Thierbach Grob, Klein 27: 105: 122.
In demselben Register finden wir: 2homas Schomuse(?) 25. Joanni
Schonse 2Da; wahrscheinlich ist es zu lesen: (2) Schünwiese ,aus
Schünwiese“, Ort in Preulisch-Holland, den Niederläudern zur Zeit
der von Herzog Albrecht in Angriff genommen Kolonisierung tber-
lassen; die andere Form ist vielleicht cine Kürzung. Vgl. Schuma-
cher 70; Skizze II am Ende des Buches.
Auler den beiden Kreisen: Elbing u. Holland kommen für un-
ser Register in Betracht:
1. Aus Küniglich- Preulien : Danzig — Gdanñsk, Danziger Hela —
Hal Gdañski, Christhurg — Kiszpork, Æokôw (Eokowo — ÆEokdo-
wo(?), Kulm), Marienburg — Malbork, Nowe Miasto [— 1) Neustadt-
Wejherowo (R. Danzig), 2) Neumark — Nowe Miasto Kr. Lübau
(R. Marienwerder)], Putzig — Puck.
4
À
1
k
Re
1
i
19
4 AP aus Éréintand. Warmia (heute Ost-Preufen): Braunsberg LÉ
_ Brunsberk.
3. aus ‘herzoglich. Preufen: Brückendorf (Kr. Osterode i. O-P. )
Cieplin (= Cieple, deutsch Warmhof, Kr. Marienwerder, heute
D Kneïphof — Knipawa, Künigsboré — er
ns" Die Lage der andern Ortlichkeiten ist unsicher.
II Die Vor- und Familien-Namen.
(Die Elemente der preufischen Bevülkerung).
Die sprachlichen Elemente der Provinz Preufen.
__ Schon ein flüchtiger Blick auf die Vôlkernamen in unserem
Register zeigt uns die charakteristischen Elemente der preubischen
. Bevülkerung !).
I. Balten.
1. PreufBische Elemente.
d. Preufi = altpreul. *prusas ,der Preufe“ [— lit. Prusas, lett
Prûsis, im 10. Jh. bei Ibrahim-ibn-Jakûb ,,Brûs“; mndd. Préûsse, in
Chroniken Prussi; daraus Pruzi u. Prutheni durch Lautentstellung.
Borussi gelehrte Etymologie Po-Russi ,die bei den Russen wobh-
nenden“, vgl. Trautmann Altpreuf. Sprachdenkmäler 411—12.; slav.
Präfix po- drückt sekundäre Herkunft aus u. kommt in Vülkerna-
men u. sonst oft vor: Pofabianie ,Polaben“ (vgl. Æ£aba — Elbe),
Pomorzanie , Pommern“ (vgl. morze ,Meer“)]; -eu- in PreuB ist hochd.
se. EU crisiorang.
? … Osiges = altpreul. assegis m. ,Kaulbars“, lit. eëgys, pol. jaëdè
jazgarz vgl. Trautmann 305.
Vel. Calles — altpreuB. kalis , Wels“?
‘4 3
4
1) Erklärung der Abkürzungen.
EN. — Eigenname.
D. — Deutscher, d. — deutsch.
H. — Holländer,
I. — Italiener.
E É = Jui
| K. — Kürzung.
ON. — Ortsname.
P. = Pole, p. — polnisch.
PN. — Personenname.
d bus Le Litthauer 2 a Pope a Holander}s lit. Letu |
Lave Litauen“, lett. Leischu seme? d. ï. Litauerland (pol. à
lit. Lilincinlan Sen ce lett. leitis (pol. litwin, lat. letto ee -
" Vel. Biclenstein. D. lettische peace, I. Sr |
&
| SE : IL Slaven. _ - . ee ee un
| 1. Polnische Elemente
babén wir. inches sichere pol Namen: Bakowsli! Cieëla a 2, (
_czyca, Grabowski, Mieliñski, Organista(?), Skéra, Szewc(?), Wi à
Polnische Form haben auch folgende christl.-lat. Namen : Jadam.
. (Jadamek), Jan (vgl. d. Jan), Jedrzej, Jurek (vgl. d. Jr 2 iej
__ (Maciek), Matys (vgl. d. Matis), Michaël (vgl. d. re ola).
D. - … Szymek (vgl. d. *Schimke), Wincenty (Wicenty). PE
... : 2. Pommersche (Kaschubische) Eiemyute | Pre
Kaschub. Kaszuba, heute Kat: Fa Koswba. me. cs
[3. Czechische Elementé. | FR TRS
d. Wenzel stammt nhprnghch aus dem Gotichens “Ve le
v», latinisiert Venceslaus, heute Vaclar; hier kann es der md. Ve
mittlung seinen Ursprung verdanken, obwohl die Czechen an di
Kolonisierung Preubens im 16. Jhrh. u. früher teilnahmen." re se
Due 1 VA d'u SRE SR NE
- . e - . . . - . PRES)
#7
III. Germanen.
-.. + À. Deutsche Elemente. .
a. Niederdeutsch: Blok. Blumka, Borkhart, Bosman. Dumike, Ek- à
holt(?), Gerke, Karste, Kawge(?), Klanke oder eher Klauke, Klen
Klugeke, Korhm = Kortum?. Kortnau, Linke, Ludke,- Mekkelborg
Meller (Moller), Melner (Molner), Nethke, Peper, Schel, Slawenger(?).
Stagnet, Sten, *Schimke. Tivibarge, Wülk(?), With, Withkop. Suf-
fixe: -borg, patron. -en, -holt ,Holz“ demin: -k-, patron. -s- (viel-
leicht in manchen Füllen auch -z- als kombinatorische Veränderung
des Suffixes -s-?). Präfixe: fri-.
6. Mitteldeutsch:
a. Thüringen: d. Dering, Düring. [Thüringisch ist vorwiegend
mitteldeutsch, nur ein Stück des Nordthüringgaues gehürt dem
niedd. an. Vgl. GrundriB I. 663. 1481.].
B. Hessen: d. Hese, Hase(?).
81
y. Meifen: d. Misner zeigt deutsche Kolonisierung von Meifen
_ aus, das ursprünglich slavisch schon im 10. Jhrh. germanisiert
wurde. Vel. Grundrif I. 656. |
Mitteldeutsch ist für uns, da das Oberd. fatürlich nur sehr we-
F3. nig in Betracht kommt, das, was in unserem Verzeichnisse hoch-
5 _ deutsch genannt wurde: Bolz, Brettschneider, Ducendorf. Eichstedt,
_ Æüesser, Glaubitz, Grunenberg, Hase?, Helz, Hintz, Jantz, Josse,
Konz, Kosserau, Kraus, Kretschmer (md. — slav.), Kuchen(?), Leiss
_ Lintze, Passe, Pasnau. Preufi (— preub.), Putz(?), Schrüter, Schule
_ Schumacher, Schwartz,
Suffixe: -dorf, -z. Vel. Das Hochpreufische zwischen Elbing u.
« Allenstein. Wegener. Grundrif I. 1481.
©. Oberdeutsch:
.. Oberd. Suffix -- (-le fränkisch-alemannisch, -e, - bayrisch):
Blumlau, Gelle (— Godilo), Jockel, Knol, Nickel. Vielleicht drang
dies Suffix nach Preulen über Schlesien, wo diese Deminutiva auf
-el im Süden gebraucht werden. Vel. Grundrif I. 656.
Die vorkommende Verschiedenheit der Namenformen ist ein
Zeichen des gegenseitigen Einflusses dieser drei Dialekte: des Nie-
der-, Mittel- u. Oberdeutschen, z. B. niedd. Blumka: oberd. Blumlau;
Bornwasser (niedd. Born + hochd. Wasser); Eckholt: Eichholdt
(niedd. Æek-, hochd. Eïich- + niedd. Aol); niedd. Linke: hochd. Lin-
tze; Reske (hochd. -2 + niedd. -k); niedd. Rutenberg: hochd. Rau-
tenberg u. s. w. Vel. Suffixe.
2. Holländische Elemente.
Holander, Holand.
3. Friesische Elemente.
Fress, Fresse, Frise. Friesisch sind auch: Fox, Genarisea (Ge-
narzien, Genarisem, Genarisom vel. G'ernardsen), Geritzen ((reri-
cza = (eritzena, Geritzema).
Bei andern ist es unmôglich zu entscheiden (oft weil das Fries.
oder Holl. sich mit dem Niedd. oder sogar mit dem Hochd. deckt)
2. B. Betger, Brandt, Calles (?) (hol. Claes, Claus), Dirk, Gert, He-
se?, Hase?, Hose?, Horn, Jockel? (-el holl. oder oberd.), Karste,
Kleis (vielleicht hol. Claes), Klen, Klorte? (vielleicht Xlorke Vel.
Klärken ,Mennoniten“ im Gegensatz zu den Friesen), Meckelborg?
(-el hol.?), Richtfeld (ost-fries VN. Richt), Voltin? (Foltin, ost-fries.
Folpt), Wüilk (Demin. Wülhelm)?.
Bulletin 1-—TI. 2
| 4 Das PT Sufix a cents
© -a auch im Poln. vorkommt, aber dennoch Ke: man a
der fünf aufgezählten Namen behaupten, daf die Holländer
sen sich an dem Bau der poln. Galione beteiligt haben, u. :
Meinung wird bestätigt durch die zeitgenüssische Geschichté |
Gens, da es noch zur Zeit niederländische te allem biueri
digerweise die mäébtige. vom dose Orden aclbié pue
nische Kolonisierung von West- u. Süd-PreuBen gar nicht erwë
: worden, obwoh] man, ohne eben diese Kolonisierung zu kenr
| die wichtigsten geschichtlichen Ereignisse dieses Landes, wie «
die Säkularisation Preuliens unter der Oberherrschaft Polens ‘ein
fach nicht verstehen kann. Aa ae
Anm. Auf Grund der christlich-lat. Elemente ist es schwer, ë
Schlüsse bezüglich der Abstammung zu ziehen, da gewëhnlich For- à
men ohne elle heimische Charakteristika vorkommen.
Anm. Die Juden sind im Verzeichnisse erwähnt.
Anm. Drei italie nisehe Baumeister aus Venedig: Cristiano, ou
Dominico u. Jacobo konstruierten das Modell unseres Schiffes u:
beaufsichtigten dessen technische Ausfübrung.
Suffixe der Vor-, Familien- u. Ortsnamen. (VX. FN. ON)
fries. (oder poln.): -a: Blumka, Gerka (Gerke), (Genarisea, Krausa
(Krause), Materna, Nethka (Nethke), Schüna (Schün), Wilda (Wild)
vgl. pol. Gorczyca, Kaszuba, (Organista), Skôra.
fries. -na ?
fries. -ma: Genarzien, Genarifem, Genarifom, Genarisea’; Kuchim®
d. -au ON: Damrau = pol, Karznau = pol, Kasau <= pol.,
Pomerau <— pol., Rogau <— pol.
-au = 1. d. -an ,Aue“, 2. pol. -or (Suffix der Adjektiva).
83
|} p. -awa ON: End — Ho. Kniphof.
_ hochd. -bach ON.: Rebach, Thierbach.
_ miedd. -beck ON.: Dorbeck = pol. Dorbeka.
… d: -berg, -berch: Grunenbergk, Nickelberch. Rutenberc gk (Rauten-
bergk); -berg, -berk(p.) ON. Brunsberk (p.), Reberg.
miedd. -barge: ‘Tiwoibarge; -bark(p): Minsterbark (p.).
. niedd. -borg: Mekkelborg; -bork (p.), -pork (p.) ON:: Kiszbork, Kise-
| 4 (Christburg), Malbork (Marienburg).
niedd. -bom, -bam ON.: Meybom, Riferbom, Tobam cf. Bomgart.
hochd. -dorf: Ducendorf: ON.: Brikendorf.
- “eg: Fresse:Fress, Heine: Hein, Hintze: Hintz, Aréuse: : Kraus.
-el Vel. -2.
_ miedd. -en: Foren (fries. ) Geritzen (fries.), Gerken(?), Harmen
(cf. Harm: Kürzung?), Klorthen (Klorthe), Kogen (Koge), Kuchen (?),
Ludken (Ludke), Nikaiken (Nikaike). cf. ien.
_ {-enger: Slawenger? Vgl. -wenger.]
miédd. -fakh ON.: Tberfakh (über- hochd.).-
y à -feld: Reinfeldt, Richtfeld.
Ë +: d. -gart ON: Bomgart (niedd.).
: - -ge: Kawge = pol. kawka ,Dohle“ oder <— niedd. -ke: Gauke.
-qut ON.: Beinguth, Languth, Neugut.
-hagen ON: Berentshagen, Kokenhagen( #), Konigshagen.
han: Ruphan?
_-heim: Foxheim (fries. Fox + d. heim? cf. Foxen (fries.).
-hof ON.: Inhof(?), Neuhof.
. niedd. -kolt: Eichholdt (Ekholt ?). ‘
-ien: Blasien — (lat. Blasius), Brosien (= lat. Ambrosius), Ge-
narzien Cf. -en.
-in: Foltin, Voltin (= Valentin ?).
ON.: Cieplin (p.), Tenkin = pol. Cienkin?
_ d: -ing: Dering (Düring).
ON: Elbing = pol. Elbiag.
dite & pol. -ie ON.: Wocklitz = p. okolica.
niedd. -k: Blumka, Dumke, G'erke, ue Klauke (oder Klanke?),
Klugeke (Kluge), Konige?, Linke, Ludke, Nethke, Nikaike, Persangk?,
Reske, Schimke(?), Wilk?. Vgl. pol. Deminutiv-suffix 5k-k-.
-kin ON.: Tenkin = pol. Cienkin?
_oberd. -/: Blumlau, Gelle (= Godilo), Jockel, Knol, Nickel
( Wenzel — czechisch).
these ut à #7
“ 7 €
Re pol. -owa, -01v0, hwoka ON: Drous Dark, Lokauo.
SR à niedd. -pork vgl. bork.
> | niedd. patronym (?): a De.
-s: Calles = Claes, hu. Nicolaus?, Osiges? <= alt. proue
segis. YKaulbars“).. | | ER
-se: Schomuse(?) (= Schünenser 2). Schonse (se, see, sen?) :
leicht Schünwiese ON. in Pr.-Holland.
fries.(?) -sen: *Gernardsen, *Geritzen, Foxen Sa Fohraen?).
TRS _ fries. -sea: *Grenarisea. «
Ra pol. -sk ON: Gdañsk (Danzig), Puck (Putzig).
Fo _ d. -stedt: Eïchstedt. |
A [- cr Slawenger — Schlag Wenger!]
hochd. -z: Bolz, Glaubitz, Hase (— Hathu ?), Helz, | Hinté, in
Jossé (— Godo), Konz, Kosserau (Gaut—+z +), Leiss (= Leud Fe
Lintze (Vgl. niedd. Linke), Passe, Pasnau, Putz CRT Reske
(Ro-zi-ko ?), Sch ulz.
patronymischen Suffixes (-son, -sen) sein; da wäre das niedd.
> stärker. |
te vgl. “ile.
Prüfixe.
ON. Beinquth — beim? |
Tberfakh — über? (hochd. + niedd. fakh).
Inhof = in, im? Vgl. Neuhof.
nd. Tenkin — ten ,zu“? oder pol. *Cienkin ?
nd. Zobam = to ,zu“.
FN. Twibarge — thwoi- nd. (zwie ?). e
III. Die technischen, namentlich die seemännischen Ausdrücke.
In unserem Register findet man eine grübere Anzahl von Schiffer-
ausdrücken, die der deutschen (vorwiegend niederdeutschen) See-
mannssprache angehürev. Ein Pole Jan Bakowski waltete über die
Einnahmen u. Ausgaben u. beaufsichtigte die Arbeiter; ihm stand Niko-
laus Eichstedt (ein Deutscher ?) treu zur Seite. Der poln. Künig Sigis-
mund August (Zygmunt August: bestritt die Kosten u. kam selbst
nach Elbing, um das Schiff zu besichtigen. Drei italienische Bau-
meister aus Venedig: Cristiano, Dominico u. Jacobo konstruierten
85
hu Modell unseres Schiffes u. beaufsichtigten dessen technische
Ausführung.
_ … Das Register umfalit die Kosten von drei Fahrzeugen: 1. einer
Galione, 2. einer Fregatte u. 3. eines Bootes.
; Die Galione (die poln. Namen stammen aus dem Italienischen)
war ein Zweimaster nach venetianischem Muster mit lateinischen (?)
_ Segeln.
Die Fregatte (pol. fragada, fragda aus dem Italien u. nur von
4 Italienern gebaut) war ein kleineres Beischiff mit Rudern u.
en zum Auskundschaften.
Das Boot (pol. bat aus dem Nibtér dette then) ein kleines Fahr-
zeug mit einem Segel u. dem Steuerruder.
Sämtliche Schifferausdriicke sind 1. polnischer, 2 romanischer
u. 3. deutscher Herkunft.
Die polnischen Seemannsausdrüeke sind wenig zahlreich u.
É manche von denselben sind bloBe Übersetzung der deutschen:
biedz Vogl. d. laufen ,segeln“.
odoëyé Vgl. d. seemännisch ablegen ,absetzen, wenn ein Schiff
von der Brücke… abgeht“. Kluge Seemannssprache 6.
samie Vel. d. Schlitten , Ablaufsschlitten.“
Die romanischen (italienischen) Schifferausdriücke bieten die
Schwierigkeit, ob sie direkt, d. h. ohne deutsche Vermittlung ins
Polnische übergegangen L Die Ausdrücke für das gebaute
Schiff: galea, galera, galeona, galiona, galion sind aber sicher
dem Romanischen, u. zwar dem lItalienischen direkt entlehnt.
(Dasselbe gilt für das kleine Beischiff fragada, fragda ,Fregatte.)
Die Lautform u. die drei italienischen Baumeister aus Venedig spre
chen dafür, u. sachliche Gründe bestätigen die italienische
Herkunft, da unser Segelschiff (mit lateinischen Segeln) ohne Rie-
men nach dem Venetianischen (oder Genuesischen) Muster gebaut
werden mufte. [Das Spanische kommt nicht in Betracht, da die
Galionen der unbezwinglichen Armada Philipps IL Ruderschiffe
waren.) Auch die frühliche Zeremonie am Fronleichnamsfeste 1971.
als unser Schiff vom Stapel lief, wurde für dieses einzige Mal
von Venedig aus nach Elbing eingeführt. Der italienische Bau-
meister fordert sie ausdrücklich nach der Sitte in Venedig.
Die deutschen Seemannsausdrücke sind die zahlreichsten:
baläst = ndd. ballast; bat = ndd. bôt; (blacha? ,Block“ = hd.
Bloch); boshak = ndd. bôshake ,,Bootshaken“; ne = ndd, bôs-
: “y. _ Bootemann“; Guleb ts hd. Ras, F1
_putki = ndd. Püttinge (a. Püttingseisen b. Püttingswanten); rudel =
O0 dolka'= ndd. dolle, dulle nRuderphock£; étions <s d
dîchten :,dichten“; She = ndd. fracht, vracht; funtkomora =
Plondkaintat L PRE paczyn Stärkung de Potschînen
hd. futtern (mit Brettern)]; gekik, glik = ndd. *gelik vgl.
.Liek“; kardel, kordel =ndd. kardël, kordêl = fr. É |
ci kohita = = ndd. ne ie e Liabx klink = == Klinke, I
lozowaé = Lisoh : “Lessard <= nû& lulés ne.
üffnung, Luke: (last, daset Last); mars m., marse f. =ndd: …
mers(e), mars(e) ,Mars, Mastkorb“; maszt, maszcik = Mast fast *
baum“; /paczyna (ez. paëina) das Rudert ser ave Potschîne
Deblagen: ne cui diddfhdiichen Ghéendés heibt dd Re
der aus eben dieser Ursache Pätsche; Kluge S, 609 Pütschen
(Elbschiffahrt) ,die Steuer kleiner Flibe oder Prahmet: Lt, po- :
czÿna, poczyné, puczÿnas = Polnischen)]; podal ,Lüngenmab Fe
Segeltuch (54 Ellen) u. das Segeltuch selbst“ — ndd. padeweel, pa
davell ,eine Art franzüs. Segeltuch“ = franz.- patte de voile? (Mnd.
Hw. 268. 286. 281.); pompa <= ndd. pumpe ,Pumpe“; putka f, plur,
Rude] ,Steuerruder“; sanie ,Schlitten“ ubersetzt Schlitten ,Ab-
laufsschlitten“; skuta, szkuta = ndd. *skute (schute) ,Schute, Scht- k
te“; smaka (szmaka) = ndd. smacke ,Schmacke, Schmack; spil
(szpil) ,Schiffswinde“ < ndd. spille ,Spill“; sztaba ,der Grundbal-
ken mir Kiel, das Rückgrat eines Schiffes“ = hd, Stab ,Stevené
(sataba przednia vgl. ndd. Vordersteven, Vorsteven, sztaba zadnia vg.
Hintersteven, Achtersteven); szyffunt = Schiffpfund; szypr = ndd.
schipper, schipher ,Schiffer“; fakiel = ndd. takel; taklowaé ,takeln,
auftakeln“ ndd.; soasowaé (heute swvaszowaé) ,FlüBholz aus dem
Wasser ans Land ziehen“ Vgl. ndd. wase f. ,Marschboden, :
Schlammé.; dat schip up de wase legen ,das Schiff zur Repa-
ratur oder VWinterlage autlaufen lassen, ans Land ziehen“;
wrag m.<—= ndd. wrange , Wrange, Bodenwrange“:; zelont, 2elat =
_87
dd. one Sechund Robe; eygielmistr == Segelmeister; 2a-
giel <= EE ndd. ne ySegelé.
LC AUS diesem Verzeichnisse sehen wir, dafi fast alle polnischen
< Ausdrücke niederdeuts cher Hérkun£t sind, da die See-
| koloisierten Küsten notwendigerweise mederdentsch (plattdeutsch)
_ sein mufite. |
; _ Vielleicht sind auch die wenigen hd. Seemannsausdrücke im
Polnischen blofe Verhochdeutschung des Niederdeutschen in der
Fe Aussprache des Bauführers Nikolaus Eichstedt, der des Hoch-
_ deutschen mächtig war, wie ja auch heute niederdeutsche
F Grundton immer mebr D obbdeitache Züge im einzelnen annimmt,
obwohl trotz aller Fortschritte, die das Hochdeutsche in diesen
1e Gegenden macht, der Seemann immer plattdeutsch spricht.
. Bei der Enfer Verwandtschaft der Seemannssprache mit den.
Fe sn dern Berufssprachen macht die scharfe Scheidung zwi-
schen beiden grofe Schwierigkeiten. Die Seemannssprache ist doch
wesentlich eine technische Sprache, diese technischen Ausdrücke
bezichen sich auf jedes Segel u. jeden Balken, jeden Pflock u.
jede Schraube, u. so hängen sie mit den Sprachen der Reepschlä-
ger, Segelmacher, Zimmerleute u. Blockmacher auf das engste zu-
sammen. In Polen sind die Berufssprachen fast aller bürgerlichen
Gewerbe déutschen Ursprungs u. so zeigen auch unsere technischen
Ausdrücke starken deutschen Einfluf.
Auler den Bauern, Taglühnern u. Trägern werden von den Hand-
werkern erwähnt: Bôüttcher, Drechsler, Glaser, Rotgielier, Säger,
Schlosser, Schmied, Schuster, Seiler, Tischler, Zimmermann. Diese
technischen Ausdrücke sind: bal ndd. bale ,Bohle“ vgl. mnd.
bale, bolle, bole (ndd.?); balk — balke ,Balken“ (ndd.?), bednarz vgl.
Bôüttcher u. Binder; blacha' hd. Blech, bolz hd. bolz, ,; Bolzen“
® (bole 2 blachami <— Blochbolzen, bole 2 ktinkami = Klinkbolzen, bole
2 rynkami = Ringbolzen); camra hd. Zimmer ;,Bauholz*; drag <—
germ., aisl. drangr, drengr; dyl Sg. dele Plur.< Diele, mndd. dê-
le?; farba— Farbe; faska Deminut. zu fasa— hd. Fah; fora, fu-
ra Fuhre, ndd. fore? (forman, furmanFuhrman, ndd. for-
man ?); funt hd. Pfund; hak Hake (ndd.?); jurgielt Jahrgeld,
kinyfuf} (klin-fuB?) ,Keilfäustel“ < hd. *Keïl-fufi, mittel- oder nic-
derd. kîl-fûst; Æloba <— hd. klobe ,Kloben“; kwast — Quast , Pinsel“;
tagiew — Lage ,Fäfichen“; majster — Meister; medel — Mandel ;,1/4
f
SRE TR 27e
rotgiser — ne Rotgioler re à z ion aient (ci
rurka Demin. zu rura Z Rôühre; rynna — Rinne; rynk m.
f. = Ring (ndd. rink?) /rynk + klinkami — Klinkring, bole 2
kami — Ringbolzen]; smarowaé = ndd. smer- er szel
Schelling; selichtowaé drzewo — hd. schlichten (Holz); s2los
hd. Schlosser; senit — hd. Schnitt; sepic— hd. Spitze; szruba =
_mhd. schrûbe ,Schraube“; sztama = hd. Stamm »Baums
setuca = hd. Stütze; setuka hd. Stück; seufla — mhd.
»Schaufel"; szyba = mb. schiba nScheibe eines Blockes*; . sk
kel n. ,Gesindel, Pébel, Mi Volk“ Mrischbion) 3. ‘Tak
Be - - Takler + pol. Suffix ie talar, taler <— Taler; tragarz =" Ti
2 tryngielt — Tringeld; waga — Wage; wagenszos PR Wagens
weborek <— germ., ahd. ambar (lat. amphora); winda 4 Wi di |
‘4 wizerunek ,Modell“ vgl. ndd. viséringe; zelar - Seiler; d. (nd!)
Me: Suffix “ng <— polnisch edz, adz: robociadz ,Arbeiter p. robotnik
be, 2
bordel net) bei fi yfuf, spil ausdrücklich bestätigt. 63
Im Gegensatz zu der niederdeutschen Seemannssprache ist diese +
Berufssprache wieder fast durchweg hoch deutsch (mittel- F ;
dentsch). Auch heute finden wir ,ein ausschliefliches Vorherr- #
s schen des Mitteldeutschen in der polnischen Literatur- u. Schrift-
sprache u., wenn man von den polnischen Dialekten der beiden
Preufen u. der nordwestlichen Grenzdistrikte Groûpolens absieht, ee
auch in sümtlichen polnischen u. schlesischen Volksmundarten.# ° : :
Vgl. Borchling $S. 79. Der Anteil des Niederdeutschen am Lehnwür- |
terschatze der westslawischen Sprachen (Festschrift Christoph Wal- “
ter zu seinem siebzigsten Geburtstage gewidmet von dem Verein
für niederdeutsche Sprachforschung. Norden u. Leipzig. 1911).
89
15. DR. STANISEA W ZACHOROWSKT : Rozw6; i ustrôj kapitut polskich
L. w wiekach $rednich. fÆntwicklung und FOrLERENS der polni-
Cara schen Domkapitel im Mittelalter).
Ja Der Verfasser ordnet seinen Stoff in zwei Teile; in don ersten
, sehildert er die Entwicklung der polnischen Domkapitel bis zum
_ Ausgange des XII. Jhrhs., in dem zweiten die Verfassung dersel-
à ben im Zeitalter vom XIII. bis einschlieflich zum XV. Jhrh. Der
: Grund zu dieser Einteilung liegt in der geschichtlichen Erscheinung.
_daf die polnischen Domkapitel bis zum Ausgange des XIT. Jhrh.
im Stadium der Entwicklung und Ausbildung begriffen sind und
_daÿ dieser EvolutionsprezeB erst um die Wende des XII. und XIII.
J brh. abgeschlossen war.
7 Die Domkapitel wurden gleichzeitig mit der Gründung der
ee _Bistümer eingeführt und, falls sie irgendwo während der heidni-
schen Verwirrungen verschwunden waren, bei der Reorganisation
der Kirehe wiederhergestellt. Was aber die innere Verfassung der
_ Domkapitel zu dieser Zeit anbetrifft, so muf die Theorie, nach der
* die ersten Domkapitel in Polen no sein oder le
= klôsterlichen Charakter gehabt haben sollen, abgelehnt werden, da
hiefür Quellenbelege fehlen und diese Annahme der inneren Wahr-
scheinlichkeiït entbehrt. Die Quellenbelege, die als Beweise häufig
zitiert werden, betreffen etwas ganz Anderes als was man darin
sehen will; die als Kontrollmaterial herangezogenen Tatsachen kün-
nen die Theorie ebenso wenig stützen. Auch die Verfassung der aus-
wärtigen (bayrischen) Domkapitel liefert hier keïnen genügenden
Beweis, da diese Domkapitel in ganz verschiedenen geschichtlichen
Bedingungen einen anderen Entwicklungsweg eingeschlagen haben.
Die polnischen Domkapitel hatten also vom Anfang an sakulären
Charakter.
In den friühesten Zeiten ihres Bestandes waren die Domkapitel,
vanz ähnlich denen in anderen Länderen, im grofien und ganzen
dem Bischofe untergeordnet, und ihrer Selbständigkeit waren noch
sehr enge Grenzen gezogen. Die Grundlage, auf der sie 1hre volle
Bedeutung erreichen konnten, bildete in erster Linie Selbstän-
digkeit in Vermügenssachen. Die Quellen beweisen, dal sehon
am Ausgange des XI. und im Anfang des XIL Jhrhs. Vermü-
gensmassen bestanden, die zum Unterhalte der Domherren (ad usus
canonicorum) dienen sollten; doch hat das diesem Zweck dienende
ke Sen ne 7 ar
Vermügen a deû Charges: eines lé TL
eines Korporationsvermügens. Erst in der zweïiten
Jhrhs. erlangen die Domkapitel freie Vernégennrerraltng ï je.
bilden also schon damals selbständige Korporationen. TS
Den Ausgangspunkt für die iunere Verfassung der Déni
bildete die vita communis, die sich quellenmäfig ziemlich klar n:
weisen däbt. In Laufe der te a ee aber die innere
schen Donkipitel An der Site stand überall qui Ausnahme
Krakau) der Propst.
Der Korporationscharakter und die volle A iereotitité dt
neren Verfassung bilden die notwendige Grundlage, ohne welel
sich sowohl ein Anteil an der Meme als auch der Eit :
de bisehôflichèn Presbyteriums ein. In Polen dagegen * waren ‘die
allgemeinen Verhüältnisse anders und das Krüfteverhäültnis ein ganz |
anderes, so dal auch der Entwicklungsprozeli sich in ganz anderer :
Weise gestalten mufte. Vor allem gab es in Polen kein Presbyte-
rium; infolgedessen bildete das Kapitel allein die Men he
and beratende Kürperschaft. Aber gleichzeitig im Vergleiche mit
den westeuropiüschen war die Stellung der polnischen Domka-
pitel den Bischüfen gegentber eine weniger selbständige, da Polen
ein Missionsland, die polnischen Bischüfe Missionsbischüfe waren
und als solche eine grübiere Unabhängigheit genossen und ihre Be
wegungsfreiheit nicht durch andere Elemente in der Diüzese in
irgendwelcher Richtung eingeengt war. Diese Zustände erklären
es, warum in der Epoche, wo die Domkapitel «ls selbständige Kor-
porationen organisiert wurden, ihr Verhältnis zu den Bischôfen sich
immer mehr lockerte, Das sich hauptsäüchlich auf die Sphüre der Ver-
mügensrechte beziechende Quellenmaterial zeigt deutlich, dal sowohl
die Bischüfe wie auch die Kapitel eine lange Reibe von Rechts-
handlungen ohne gegenseitige Einwilligung geschlossen haben. Die
Forschung zeigt, dal schon in der zweiten Hälfte des XIT. Jhrh. sich
das Bestreben bemerkbar macht, das innere Rechtsband zwischen
dem Bischof und dem Domkapitel zu lüsen. Indessen konnte diese
Tendenz nicht ganz zum Durchbruch gelangen, da die vom Aus-,
#
91
4 m
_gange des XITL Jhrh. an auftretenden Reformbestrebungen in Polen,
_ die sich an westeuropäische Muster anlehnen und von päpstlichen
_ Legaten begünstigt und unterstützt wurden, das gegenseitige Ver-
hältnis der Domkapitel und der Bischôfe der allgemeinen Gesetz-
gebung den seit Alexander III. von den Päpsten erlassenen Nor-
eh men unterstellte. Kurzweg übernommen wurden aus Westen gewis-
se Rechte der Domkapitel, z. B. das Recht der Bischofswahl.
Der zweite Teil der Arbeit enthält eine systematische Dar-
| stellung der Verfassung der polnischen Domkapitel, wie sie sich
am XIIL bis zum XV. Jhrh. gestaltet hat. Er zerfällt in drei Abschnitte
__ Im ersten werden die Zusammensetzung der Kapitel, die Besetzung
der Kanonikate, die Rechte und Pflichten der Domherren bespro-
. chen. Der zweite Abschnitt schildert das Domkapitel als eine Kür-.
perschaft und handelt von deren Sitzungen, Statuten, Disziplinar-
_ gewalt, Beamten und der Vermügensverwaltung. Den Gegenstand
2 des dritten Abschnittes bildet die Stellung des Domkapitels in der
Diüzese, also dessen Recht des consensus und consilium, die Be.
ziehungen zum Bischofe, den Anteil an der Verwaltung der Diüzese
sede vacante, das Recht der Bischofswahl und endlich die Funk-
_ tionen als Seelsorger in der Kathedrale. Die Anordnung des Stof-
fes folgt juristischen Gesichtspunkten. Der geschichtlichen Ent-
wicklung einer jeden Institution ist ein besonderes Kapitel ge-
widmet. Diese Anordnung des Stoffes findet ihren Grund in dem
Umstand, daB in dieser zweiten Periode das Domkapitel als sol-
ches sich nicht mehr entwickelt und nur einzelne Institutionen eine
Weiterentwickelung erfahren. Eine genaue Darstellung der betref-
fenden geschichtlichen Ergebnisse würde indessen zu viel Raum
erfordern.
Nakladem Akademii Umiejetnosci.
Pod redakcys
Sekretarza Generalnego Bolesiawa Ulanowskiego.
Krakéw, 1913. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloñskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
& Marca 1913.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
L CLASSE DE PHILOLOGIE.
IL. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N° 9 et 10. Novembre—Décembre, 1912.
. Sommaire. Séances du 11 et du 18 novembre, du 10 et 12 décembre 1912.
#à Résumés: 16. Compte rendu de la séance de la Commission de l’histoire
ou de l’art en Pologne du 5 décembre 1912.
RSS 17. REINHOLD JOACHIM. Le dialecte des poèmes franco-italiens du MS.
388 XIITI (Cod. gall. XIII de la Bibl. de St. Marc). Etude linguistique.
18. RYBARSKI ROMAN. Théorie des sujets dans l’economie politique.
19. TYMIENIECKI KAZIMIERZ. Les terres ducales et la dotation primitive
du monastère de l’ordre de St. Jean à Zagoéé (Etude sur l’histoire économi-
que de la Pologne au XII siècle.
SPRAENCES
FUCLASSE DE PHIEOLOGEE
SÉANCE DU 11 NOVEMBRE 1912.
Présipence DE M. C. MORAWSKI.
Le Secrétaire dépose sur le bureau les dernières publications de
la Classe:
Grasowsker Tapgusz: »Piotr Skarga na tle dziejow katolickiej
literatury religijnej w Polsce wieku XVI — 1536 - 1612«. (Le Jé-
suite Pierre Skarga et la littérature religieuse en Pologne au XVI
siècle), 8-0, pp. X et 647.
Morawser Kazimierz: »Historya literatury rzymskiej za Rzeczy-
” pospolitej. Czesé IL Proza i prozaicy w okresie Cyceroriskime.
(Histoire de la littérature romaine aux temps de la République. IT I-e
partie. La prose et ses représentants aux temps de Cicéron), 8-0. p.
VII et 245.
Pissuosr Bronistaw: »Materials for the study of the Ainu lan-
guage and folklore, collected and prepared for publication Es
edidet unter the supervision of J. Rozwadowski, Ph. D, Professor
in the Jagellonian University, Cracow 1912, 8-0, pp. XVIIL et 242.
Bulletin I—II. |
ces qui ont servi au Jésuite Pierre Skarga“.
94
Trerrax Jozær: »Piotr Skarga w dziejach i literaturze Unii Brze- à
skieje. (La role du Jésuite Pierre Skarga dans la conclusion de
l'union des églises romaine et orientale a Brzesé (1590—1596) et.
dans le mouvement littéraire provoqué par cet évenement), 8-0, p. 352.
M. Havaczxx Karoz présente son travail: , Une colonie industrielle
préhistorique à Koszylowce en Galicie (Eneolithicu). 4
M. GraBowskr Tapeusz présente son travail: , Études sur les sour- É
M. L$ Jan présente le travail de M. Hexkyk Menozyne: , S2y- ‘+
mon Budny. Sa vie et ses oeuvres“.
SÉANCE DU 10 DÉCEMBRE 1912
Puésinence pk M. C. MORAWSKI.
M. Grasowski Tavgusz présente son travail: ,Les débuts de la
critique littèraire en Pologne“. A
Le Secrétaire présente le travail de M. Marvax Ssvixowski: , Les
relations de J. J. Rousseau avec la Pologne“.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Co
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 5 décembre 1912 1)
IL CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 18 NOVEMBRE 1912.
Présibexck DE M. F. ZOL!I.
Le Secrétaire dépose sur le bureau les dernières publications de
la Classe:
Cawisrek Lrox: »>Zasada sprzeczno$ci w $wietle nowszych ba-
dan Bertranda Rusellae. (La doctrine de la contradiction envisagée
au point de vue des derniers travaur de Bertrand Russell), 8-0, p. 67.
JaBtONOWSkI ALeksaxpex: »Historya Rusi poludniowe] do upadku
Rzeczvpospolitej polskieje. (L'histoire de la Russie méridionale jus-
qu'au dernièrs temps de la République Polonaise), 8 0, p. XV et 365.
1) Voir Résames p. 96.
ST Ge
95
Kiikok-Kieproniowa Zoria: >» Wioécianie i ich sprawa w dobie
organizacyjnej i konstytucyjnej Krélestwa Polskiego<. (La condition
juridique et économique des paysans pendant la période constitutio-
à nelle du Royaume de Pologne. 1814—1830), 8-0, p. 412.
»Rozprawy Akademi Umiejetnosci. Wvydziat historyczno-filozo-
fiezny<. (Travaux de la Classe d'histoire et de philosophie), 8-0, vol.
b5. p. 425.
Le Secrétaire présente le travail de M. We£apysraw Horopyski:
nNotice sur les manuscrits inconnus de Bronistaw Trentowski.
Le Secrétaire présente le travail de M. Rarar TausexsomraG:
»L'Iniuria dans le droit égyptien au temps des Ptolemées“.
SÉANCE DU 12 DÉCEMBRE 1912.
PRÉSIDENCE DE M. F. ZOLL.
Le Secrétaire dépose sur le bureau les dernières publications de
la Classe:
Tyenieori Kazumxrz: »Majetnosé ksigzeca w Zagosciu i pier-
wotne uposazenie klasztoru Joannitéw na tle osadnictwa dorzecza
dolnej Nidy. Studyum z dziej6w gospodarczych XII w.+. (Les terres
ducales et la dotation primitive du monastère de l’ordre de St. Jean
à Zagosé. Étude sur l'histoire économique de la Pologne au XII siècle),
8-0. p. 93 !).
Zacnonowsri Sraxistaw: »RozwOj i ustréj kapitul polskich w wie-
kach $redniche. {Le développement et l'organisation des chapitres en
Pologne au moyen-äge), 8-0, p. 268.
Le Secrétaire présente le travail de M. Anau Zôokrowski: , Étude
sur les antinomies de Kant, particuliéremt sur la deuxième“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Woscrecn Giszecki: , Les
problémes du Temps et de l'Eternité dans la philosophie grecque an-
térieure à Socrate“.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l’histoire de la philosophie en Pologne du 19 novembre
1912.
1) Voir Résumés p. 10.
Résumés
16. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce z dnia 5 Fi
grudnia 1912 r. (Compte rendu de la séance de la Commission
de l’histoire de l’art en Pologne du 5 décembre 1912).
En ouvrant la séance, le président rend hommage à la mémoire
de Constance Stepowska, dont le talent remarquable et le zèle ar-
dent ont rendu d'éminents services à l’histoire de Part. : 7 RSS
Il soumet ensuite à la Commission un mémoire transmis par M. P.
Bienkowski et concernant les démarches effectuées auprès du gouver-
nement et des autorités municipales, afin d’obtenir la construction
ou la cession d’un édifice où seraient recueillies, en une collection
d'ensemble, les reproductions en plâtre qui font aujourd’hui partie
des Cabinets d'archéologie et d'histoire de l’art de l’université ja-
gellonienne, de l'Académie des sciences, du Musée de Technologie
et de l’École supérieure industrielle. La pensée d'ouvrir cette insti-
tution à Cracovie et de la doter de ressources qui en assureraient
le développement est des plus heureuses. Ce Musée ne laisserait
pas de contribuer efficacement à élever le niveau de la culture na-
tionale en général et du goût des beaux-arts en particulier. Aussi
les membres présents à la séance accueillent-ils avec faveur cette
proposition et décident d'y prêter l'appui le plus chaleureux.
M. Maryan Morelowski fait une communication touchant la ta-
pisserie que lon peut admirer à l’église S. Catherine à Cracovie,
Cette précieuse oeuvre d'art dont la seconde moitié, plus petite, se
trouve à Vienne au Musée ,für Kunst und Gewerbet, représente
une scène du vieux poème français ,Le Chevalier au Cygne“ (Lo-
hengrin). Les costumes sont ceux que l’on portait à la cour de Bour-
gogne au milieu du XV-me siècle; le personnage principal, tant
par les traits du visage que par les détails des vêtements, rappelle
les portraits connus de Philippe-le-Bon, due de Bourgogne, qui,
Se
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À
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|
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« | ! 97
comme on le sait, fut un protecteur éclairé non: moins que géné-
reux des belles-lettres et des arts. M. Morelowski, d’après ses re-
cherehes archivales, démontre que Philippe-le-Bon et les princes de
la maison de Bourgogne étaient considérés par l’héraldique médié-
vale comme les descendants du Chevalier au cygne, et que pen-
‘dant les fêtes qu'on donnait à la cour (comme par exemple dans
celles qui eurent lieu à propos de la prestation de serment des Croi-
sés, en 1454), ils figuraient sous les traits de personnages de ce
poème dans des spectacles ou des tournois. Les catalogues des bi-
bliothèques bourguignonnes attestent dans ce pays la vogue du
poème qui appartient au cycle de la Croisade; nous trouvons dans
les livres de comptes de la cour, en 1462 (date qui correspond bien
à celle que, supposons-nous, on doit attribuer à notre tapisserie)
que Philippe-le-Bon acquiert de son fournisseur principal, le fameux
Pasquier Grenier de Tournai, trois tapisseries représentant des scè-
nes du Chevalier au Cygne. Tout semble autoriser à penser qu’il
s’agit ici de notre tapisserie, d'autant plus que le style et le dia-
lecte picard dans lequel sont composées les inscriptions de l’ouvrage,
paraissent confirmer sa provenance de Tournai. La tapisserie de
Cracovie a des rapports étroits avec quelques-unes des plus célèbres
pièces que l’on connaisse, telles que la Passion Somzée de Bruxel-
les, Esther de Nancy, Jephté de Saragosse; tous ces ouvrages sont
sortis des ateliers de Pasquier Grenier. Les cartons: du nôtre sont
probablement dus à Jean de Tavernier. Cette tapisserie qui vrai-
semblablement à l’époque de Napoléon passa d'Espagne en Pologne,
est une oeuvre de premier ordre, d’une réelle importance pour lhis-
toire de la civilisation et de Part.
M. St. Turezynski donne lecture d’un travail de feu Constance
Stepowska concernant trois tableaux que l’on conserve encore au-
jourd’hui dans les localités pour lesquelles ils ont été peints, et qui
sont d’une valeur tout exceptionnelle pour lhistoire de la corpora-
tion des peintres de Cracovie. À Lipnica Murowana se trouve un
autel à vantaux, orné de scènes illustrant la vie de S. Léonard. On
connaît fort peu de peintures consacrées à ce Bienheureux, mais en
Pologne le triptyque de Lipnica, très fidèle à la Légende Dorce,
est une pièce iconographique unique. Dans la vieille église de Debno,
près de Nowy Targ, on voit un triptyque parfaitement conserve,
avec son couronnement, ses gabes et ses tympans à rinceaux, re-
présentant dans l’image centrale la Sainte-Vierge tenant PEnfant
A
98 ’
Jésus dans ses bras et, auprès d'elle, S. Michel Archange et Sainte à 3
Catherine. Dans la composition du tableau, malgré les attaches de
style, on peut remarquer une observation minutieuse de la nature,
et une grañde plastique dans les têtes finement modelées. Un troi- “
sième triptyque, à l’église de Przydonica, représente les épousailles
de Sainte Catherine et de S. Nicolas dans son panneau du milieu;
et, dans les panneaux latéraux, quatre scènes de la vie de Sainte-
Catherine. La composition du tableau central, un peu plus ancien :
que ceux des ailes, accuse manifestement l’influence de l’art alle-
mand du milieu du XVI-ème siècle, et la Madone est à peu de
chose près la reproduction d’une gravure de Durer. Le premier de ÿ
ces triptyques, celui de Lipnica n’est qu’un spécimen ne sortant pas
de la moyenne de Part industriel corporatif de la fin du XV-ème
siècle; le second est une des productions les plus artistiques de
cette peinture d'artisans dans le premier quart du XVI-ème siècle;
le troisième enfin nous apprend de quelle manière cet art accueillit
les influences de la Renaissance et dégénéra en servile imitation.
M. St. Turczyñski présente la photographie de la voûte de la ,cha-
pelle italienne“ à l’église des Franciscains de Cracovie. De beaux
stucs, représentant des têtes d’anges, des palmes emplissent en par-
tie les caissons en style baroque de cette voûte. Ces stucs sont dus
à Balthasar Fontana qui, pendant son séjour en Pologne, fut en
rapports avec la Confrérie italienne à laquelle appartenait la dite
chapelle.
M. Stanislas Tomkowiez est élu Président pour l’année 1918.
17. J. REINHOLD, Dyalekt franko-wloskich poematéw rekopisu wenec-
kiego (Cod. gall. XIH1D. Studyum lingwistyczne. (I. Fonetyka). (Das dia-
lektische Element im Codex marc. X1I11. Linguistische Studie.
(1. Lautlehre)).
Der Codex Marcianus XIIT enthält acht franko-ital. Gedichte,
die in der Studie f. W. bezeichnet wurden:
BA — Bovo d’Antone (Zeit. f. rom. Phil. B. 35, 36),
B — Berta de li gran pie (Romania, B. 3, 4),
KR —="Karleto (Zen. From: PR, (B. 37}
BM — Berta e Milone (Romania, B. 14)
99
EO — Enfances Ogier (Zeit. f. rom. Phil. B. 33),
R — Orlandino (Romania, B. 14),
CO — Chevalerie Ogier (Modern Philology, B. 8),
M —Macaire, Wien 1864.
In Anschluf an Ascolÿs Schema (Arch. glot. ital., B. IT), dessen
_ sich auch Tobler u. à bedienten, wurde die Lautlehre des ital.-
dialekt. Elementes der Hs XIIT dargestellt.
$ 1. Der Einfluf eines tonlosen à im Auslaut auf ein betontes e
macht sich geltend: a) in den männlichen Pluralformen der Pro-
nomina !), b) in den Verbalformen, c) in den Pluralformen mancher
Hauptwürter und Eigenschaftswürter; d) der analoge Einfluf auf
ein betontes o ist nur bei segnur, plusur zu beobachten.
$ 2. a) sanctu, -a erscheint als: san, sant, santo, santa,
b) der Nexus cf gibt entweder einfaches # (fato), oder c) it
(fraito), d) acqua Kkommt als aigua vor.
$ 3 a) & (ae) in offener Silbe bleibt, b) eo ergibt manchmal e.
$ 4. à in offener Silbe ist stets bewahrt.
$ 5. a) In der Wandlung von betontem ? in geschlossener Silbe
zu e geht das dialektische Element dieser Hs. weiter als das Tos-
kanische, b) üfters aber bleibt à unberührt, c) die entsprechende
Erscheinung bei « tritt seltener auf.
$ 6. a) Das Part. praet. von dire bewahrt sein à, dagegen ha-
ben die Komposita e, b) im Anlaut bleibt üfters in.
$ 7. La) Sowohl betontes wie unbetontes au (lateinischer oder
romanischer Herkunft) erscheint als 07. Neben colsa einmal consa.
b) Für au tritt manchmal o ein, c) desgleichen ao, d) au bleibt
manchmal erhalten; IT) die Nexus: al, el, ol, ul bleiben stets be-
wahrt.
& 8. a) Der Schwund des auslautenden e, à, o ist sehr häufg,
b) im Infinitiv der ersten Konjug. ist er Regel, c) in den übrigen
Konjug. treten Doppelformen auf, d) der Übergang des auslauten-
den e zu o kommt fast gar nicht vor.
8 9. In der Pänultima proparoxytoner Würter ist e, à manchmal
geschwunden.
8 10. Tonloses à in der Pänultima proparoxytoner Wôrter wird,
wenn geblieben, meist zu e, b) erhalten ist à in nicht volkstümlichen
Wôrtern.
1) Belege (event. weitere Beloge) findet man in der Abhandlung.
100
$ 11. a) e vor der Tonsilbe bleibt üfters bewahrt, wo es toska-
nisch zu à wird, b) in und en als Präfix oder Präposition wechseln
miteinander, €) Übertritt in o (vor »): domando, d) Übertritt in 4 ï k
(vor r): sarçant, ©) Übertritt in à: bià, f) o vor der Tonsilbe zu w: ‘2
çugar g) vortoniges u durch Einwirkung des ÿ erhalten in muler,
muier neben moier, h) vortoniges o zu a in cardamant; zu e in
desenor, 1) vortoniges # zu € in remor.
$ 12. debere hat Formen mit e, 0. à z. B. devemo, dovese, dicà.
& 13. Ofters ist a im Auslaut der Indekl. eingeführt oder er-
halten.
$ 13b. I) Der Rücktritt eines * an ein a der vornerge és
Silbe ergibt a) e, b) manchmal a, IT) -eriu ergibt -er.
8 14. j si meisten; durch / oder durch à wiedergegeben,
durch g in vaga, s’ençenoge, es blieb in nicht ganz volkstümlichen W.
esilio, olio.
$ 15. In den Nexus cl, gl, pl, bl, jt bleibt ! unverändert.
$ 16. I Die Behandlung des intervokalen { ist schwankend.
a) Es ist entweder erhalten geblieben, b) oder gänzlich geschwun-
den. Die Mittelstufe d feh]t, ce) in den Partizip.-Endungen -ato (-ata),
-ilo, -uto ist { überall geschwunden, d) desgleichen in den Substan-
tiv-Endungen -atem, -atum. 11) Ahnlich verhält sich intervokalisches d,
a) es ist erbalten geblieben, b) oder geschwunden, c) bei Abfall
eines auslautenden Vokals schwindet d vüllig.
$ 17. a) Gutturales c zwischen Vokalen ist 4 geworden, b) ge-
blieben in poco, c) geschwunden in mia, alo’.
$ 18. a) Die Zeichen x,s wechseln ohne Unterschied in den-
selben W. /paxe, pase) und stellen den tünenden s- Laut dar, b) des-
gleichen wechseln die Zeichen 2, ç (zascun, cascun), die wahrschein-
Hich dem ital. tonlosen 2 entsprechen, €) im Anlaut gibt c vor e, à
einen durch ç (oder c) dargestellten Laut, d) e vor à im Hiatus er-
gibt den gleichen Laut (ç), e) intervokalisches c vor e, à wird 8,
f) éj nach Konsonanten gibt ç, g) in wenigen W. si (palasio),
b) -aticum gibt -aço, 1) *ustium kommt als wso vor, k) tj vor dem
Ton gibt s, 1) {j blieb als ci in nicht volkstümlichen W. m) sj
gibt s, n) bleibt als si in nicht volkstümlichen W. o) sc vor e, à
gibt s (wahrscheinlich tonlos), oder es kommt mit erhaltener latei-
nischer Schreibung vor.
$ 19. a) Anlautendes j kommt gewühnlich als ç vor (als g im
é
W. gitas). Statt ç kommt manchmal z vor (vergl. eben $ 18,b),
|
à
À
RTC
- $ Re: De
re = ee |
c 101 :
| b) j blieb in den Eigennamen (Jesy, Jaspas, Judas), e) anlautendes
und intervokaliséhes g vor e, à ist durch ç vertreten, d) g schwand
in mastro, e) dj gibt ç, f) es schwand in manchen W. (ancoi).
$ 20. Intervokalisches # V. $ 16 I (a—d).
$ 21. Der Nexus tr, dr verliert zwischen Vokalen sein dentales
| Hlénnaat.
$ 22. Intervokalisches d. V. $ 16 IT a, b.
$ 23. a) Intervokalisches p (oder vor r) ergibt v, b) in den
Imperf.- -Endungen der IL und III. Konjug. schwand b Le c) in
denen der I. Konjug. ergab es v, auch in poeva, volive.
_ $& 24. à) intervokalisches » (ursprüngliches und späteres) schwand
in çoara, proard, mentoer, b) volse als Perf. von volvere.
$ 24a. a) Verdopplung der Konsonanten tritt selten auf (nie-
mals bei #, s), b) nur / kommt üfters verdoppelt vor, ©) auch anni
neben ani.
$ 24b. kv wird promiscue durch q, qu, ch wiedergegeben, a) bei
den relat. und interreg. Pron. kommt nur g oder ch vor (ge, qi,
che, chi), b) bei den ital. demonstrativen Pron. nur que (questo, quels,
qu? ).
$ 24c. a) Auslautendes » ist zu n geworden, b) vor Labiaten
bleibt ».
$ 24d. a) Auslautendes »# ist üfters gefallen, besonders bei non
sogar vor Vokal, b) #n wurde palatal im Verb. vegnir, ce) n ist ein-
geschoben in ensir, oncire, onser, consa.
$ 24e. à) r für n, L für r finden wir in arma, istolia etc. b) Me-
tathesis in fromant, descorvir, tors, ©) die Adverbialendung -mentre
kommt nicht vor.
$ 24f. a) Auslautendes s ist sehr selten durch ? vertreten, mei-
stens gänzlich aufgegeben, b) Formen mit anlautendem s + Kons.
kommen nach Konsonanten immer ohne e (i) vor.
Vorstehende Lautlehre beweist, da die Hs. XIIT zur ôstlichen
Gruppe der nordital. Dialekte gehürt. Winzig sind die Spuren, die
dem gallo-italischen Gebiet angehüren !). Ein Vergleich mit vene-
zianischen und veronesischen Denkmälern?) zeigt, dal diese Es.
am nächsten dem venet. Roland IV. steht, sich jedoch durch man-
1) Dieselben finden sich in der Abh. zusammengestellt (S. 164—5, Nr, 1 6).
3; Abh. S. 169—-172.
102
—
che graphische Erscheinungen von ibm entfernt si mit der Ka:
tharinenlegende übereinstimmt.
Im Anhang wurden 350 V.1) (fol. 32 r. : — 34 v. b. der Hs.) samt |
textkritischen Anmerkungen und Glossar verüffentlicht.
18. F. RYBARSKI: Nauka o podmiocie gospodarstwa spolecznego. (Die
Lehre von den Subjekten der Volkswirtschaft).
An der Schwelle der Nationalükonomie begegnen wir zwei : < 1
Grundbegriffen, welche in engem Zusammenhange miteinander ste-
hen: dem Begriffe der Subjekte und dem Begriffe der Objekte
der Volkswirtschaft. Das wissenschaftliche Schicksal beider Pro- 4
bleme ist sehr verschieden. Man spricht von Zeit zu Zeit von ,ywirt-
schaftendem“, , wirtschaftlichem“ Subjekte, aber gewühnlich hat dieses
Wort keine exakte Bedeutung, wäührend der zweite Begriff, die
Lehre von den wirtschaftlichen Gütern, immer eine der am meisten -
besprochenen Fragen unserer Disziplinen bleibt.
Mit diesem vernachlässigten Thema beschäüftigt sich der Verfas-
ser in der Arbeit: ,Die Lehre von den Subjekten der Volkswirt-
schaft“. Zuerst will er die Frage beantworten: Wer ist das Subjekt
der Volkswirtschaft? Die Antwort findet man in der Lehre von den
Bedürfnissen. Die Subjekte sind diejenigen Personen, deren Bedürf-
nisse ihre Befriedigung in der Volkswirtschaft finden, zu deren
Zwecken überhaupt die Volkswirtschaft existiert. Entscheidende
Bedeutung hat nicht das blofie Faktum, daB jemand Bedürfnisse
im physischen Sinne dieses Wortes hat, sondern die Tatsache, daf
er wirklich Befriedigung findet, daf die äubere Welt nur als Mit-
tel zu seinen Zwecken dient. Das nationalükonomische Subjekt
ist ein Zweck — nicht ein wirkendes Subjekt, die Frage nach der
wirtschaftlichen Tütigkeit bleibt untergeordnet. In dieser Bedeutung
kann man nur von physischen Personen, nur vom Menschen, als
dem Subjekte. der Volkswirtschaft sprechen, weil nur der Mensch
1) In diesen V. (Abh. S. #0 —50) ist folg. zu verbessern: V. 191 malamente
202 E 254 Karleto 269 le so 354 cum 2385 ge Rubr. n. 416 Coment 439 XX
somer 439 droitament 462 mefr]çé 490 Karleto 498 marié Rubr. n. 499 si Le.
Fat Ve le M US UE AA à RS PIE DR NEO
L
> CS -
| | 103
\
die Bedürfnisse im nationalôkonomischen Sinne des Wortes hefrie-
_ digen und der Volkswirtschaft eine diesem Zwecke entsprechende
Richtung geben kann. In dieser Hinsicht ist der national‘konomische
Begriff des Subjektes verschieden von der analogen juristischen
Kategorie, von dem Rechtssubjekte; für den Juristen existieren
auch juristische Personen als selbständige Einheïten, aber der Na-
tionalükonom kann in ihnen nur eine spezielle Einrichtung zur
besseren Befriedigung der menschlichen Zwecke sehen.
ln
Nur der Mensch kann Subjekt der Volkswirtschaft sein, aber
es gibt auch Fälle, zu denen er zum Objekte, zum Werkzeuge
in der Wirtschaft anderer Menschen wird; so finden wir auch
in der Rechtsgeschichte die Institution der Sklaverei, wenn die
Menschen als Sachen, als Rechtsobjekte dienen. Mithin hat der na-
tionalôkonomische Begriff des Subjektes der Volkswirtschaft keine
feste, für alle Epochen der sozialen und wirtschaftlichen Ent-
wicklung sich gleich bleibende Bedeutung: er ist keine ,naturale“
Kategorie der Volkswirtschaft im Sinne Heinrich Dietzels (Siehe
seine Sozial‘konomik), sondern eine par excellence historische Ka-
tegorie. Diese Wandelbarheïit des besprochenen Begriffes findet in
der Entwicklung der national‘konomischen Theorien ihren Ausdruck.
Einmal hat der Begriff des Subjektes einen engeren, ein andermal
einen weiteren Umfang. So bietet das klassische Altertum ein Bei-
spiel der Epoche, in welcher nicht alle Menschen, sondern nur
eine Klasse, nur freie Bürger Subjekte der Volkswirtschaft sind.
Diese Tatsache spiegelt sich auch in der nationalükonomischen Li-
teratur, am deutlichsten in den Schriften des Aristoteles, in seiner
Lehre von den belebten und den unbelebten Werkzeugen der Wirt-
schaft. Der Begriff des Subjektes der Volkswirtschaft in der moder-
nen (Grestalt tritt zuerst in der Mitte des XVIIL Jahrhunderts, in den
Schriften der physiokratischen Schule und in Adam Smith’s , Wealth
of Nations“ hervor. Dieser Begriff wurde unter dem direkten Ein-
fluf der naturrechtlichen Ansichten ausgebildet; das Naturrecht
erblickt in allen Menschen ohne jedweden Unterschied den Zweck
und Ausgangspunkt des sozialen Lebens (so z. B. Im. Kant in seinem
Werke ,Reich der Zwecke“). In analoger Weise fafit auch die neu
entwickelte nationalükonomische Theorie den Menschern als den
Zweck aller wirtschaftlichen Tätigkeit auf, sieht in allen Menschen.
ohne diese Bezeichnung zu gebrauchen, die Subjekte der Volks-
wirtschaft. Auf demselben Standpunkte stehen auch die modernen
104
national‘konomischen Schriftsteller ; aber heutzutage hat diese von |
den Physiokraten und von Adam Smith entwickelte Grundlage dés 2
Systems der Nationalükonomie nieht nur, wie zur Zeit, normative nt
Bedeutung, sondern wird zu immer tbe reeller Basis der wirt-
schaftlichen Entwicklung. Era
Der Begriff vom Menschen als dem Subjekte dé. Volkséint oo .
schaft hat neben der historischen auch dogmatische Bedeutung. Nach
der Meinung des Verfassers werden manche Streitfragen, welche
die Entwicklung der national‘konomischen Theorie hemmen, wenn
man in der Entwicklung des Systems immer auf dem Standpunkte
verharrt, dal der Mensch der Zweck der Volkswirtschaft ist. So
hat zum Beispiel im Lichte dieser Auffassung die Lehre von den.
inneren Gütern keinen wissenschaftlichen Wert; was im Innern
ist, ist ein Teil des Menschen, des volkswirtschaftlichen Subjektes,
jedoch kein Objekt, kein Mittel zur Befriedigung der menschlichen
Bedürfnisse. Konsequent muf man die Konsumtion, das heifit die
Befriedigung dieser Bedürfnisse als den Endpunkt der wirtschaftli-
chen Tütigkeit betrachten ; so ist die Konsumtion keine wirtschaftli-
che Tätigkeit in striktem Sinne des Wortes, kein den anderen gleich-
artiges Moment in dem Kreislaufe der Güter: man kann mithin
die Nationalükonomie nicht, als die Lehre von der Produktion, dem
Austausche, der Verteilung und der Konsumtion der Güter definie-
ren, was zuerst J. B. Iay getan hat. Wenn man weiter von den
Produktionsfaktoren spricht, darf man nicht vergessen, dai der
Mensch kein gewühnlicher Faktor, wie der Boden oder das Ka-
pital ist, sondern zugleich auch der Zweck der ganzen Produktion.
Nach des Verfassers Ansicht hat keine Bedeutung die Lehre von
der produktiven und der unprodukfiven Konsumtion, welche man
sebr oft in den Werken der klassischen Schule findet; dieser Stand-
punkt sieht in der Konsumtion nur eine Vorbereitung für weitere
Produktion. Derselben irrigen Auffassung begegnen wir auch in den
Theorien, welche im Menschen nur ein Kapital für die Produktion
sehen, oder die Mittel zur Befricdigung der Bedürfnisse der Ar-
beiter in dieser Kategorie einräumen (David Ricardo). Von dem
letztwenannten Autor wurde auch die Theorie der Produktionskosten
nur von dem Standpunkte des Unternehmers entwickelt, was mit
der grundlegenden Idee der modernen Nationalôkonomie, die auch
in dem Arbeiter den Zweck der Volkswirtschaft sieht, im scharfen
Widerspruche steht. Endlich will der Verfasser beweisen, daf man
105
dieselbe Stellung auch in der Lehre von der Verteilung durch-
_ führen sollte.
19. K. TYMÏENIECK!: Majetnoéci ksiazece w Zagosciu i pierwotne uvo-
sazenie klasztoru Joannitw. {Das Herzogliche Gut in Zago<$c und
die ursprüngliche Ausstattung des Johanniterklosters. Studie
aus der Wirtschaftsgeschichte des XII. Jahrhunderts).
Diese Arbeit stützt sich auf zwei der ältesten Urkunden, die
für das Johanniterkloster zu Zagosé von dem Herzog Heinrich und
Kasimir ausgestellt wurden. In der Einleitung befafit sich der Verfas-
ser mit den Ergebnissen der diplomatischen Forschungen und schlieft
sich binsichtlich der Echtheit der Kasimirschen Urkunde als auch
des Datums der beiden Urkunden (Register zu Mon. Pol. Pal.) den
Forschungsergebnissen Professor Krzyzanowskÿs an. Überdies be-
spricht er das Verhältnis der Kasimirschen Urkunde zu den ver-
loren gegangenen Urkunden Leszeks des Weifen und Boleslaus
des Keuschen für Zagosé. Den weiteren Inhalt der Schrift bildet
unter Benützung der bereits gesicherten Ergebnisse der diplomati-
schen Forschungen die Verwertung der beiden Diplome in wirt-
schaftlicher und volkswirtschaftlicher Hinsicht. In der Urkunde Hein-
richs und zum grofien Teil auch in der Urkunde Kasimirs, der sich
auf Befreiung von gewisseu Lasten zugunsten des Fürsten be-
schränkt, ist die Aufzählung. der Güter, der Bevôülkerung, der Her-
den und des Inventars, die die neue Stiftung bildeteu, enthalten.
Einen bedeutenden Teil derselben bildete die frühere herzogliche
Domäne noch vor dem Beginn irgend einer Aktion in Sachen der
Stiftung des Klosters. Der zweite Teil befaft sich schon mut der
Stiftung. Für das Studium der wirtschaftlichen Verhältnisse im XIL
Jahrh. in Polen haben die Urkunden von Zagosé eine grolie Be-
deutung, da sie Licht werfen: 1) auf die Geschichte gewisser Grup-
pen der Landbevülkerung ; 2) auf einige Züge im wirtschaftlichen
Leben der herzoglichen Domänen und in zweiïter Linie des Groli-
grundbesitzes im allgemeinen. In der herzoglichen Besitzung zu
Zagosé wird vor der Stiftung neben der schwächer entwiekelten
Landwirschaft Viehzucht eifrig betrieben, und zwar werden gezüch-
tet Pferde, Hornvieh und Schafe. Recht auffallend erseheint der
106 + | ‘. d ; Er | Pr
Unterschied zwischen der Verwaltung des Gutes und dem dama- .‘#
ligen Betrieb der Landwirtschaft, so daB sich der Verfasser ver-
anlaft sab, nicht nur Nachforschungen über den Zusammenhang
zwischen den wirtschaftlichen Verhältnissen von Zagosé und der
lokalen Topographie sowie derjenigen der nächsten Umgebung,
sondern auch Betrachtungen über die allgemeine Bedeutung der -
Topographie für die Kolonisation und das Wirtschaftsleben des
Mittelalters, sowohl für den Ackerbau als auch die Viehzucht
anzustellen. Fe
Als älteste, für den Ackerbau in Betracht kommende Siedlungs-
gebiete mu man mit Professor Potkañski in Kleinpolen die LôB-
territorien längs der oberen Weichsel und ihrer linken Zuflüsse be-
trachten; 1) sie bildeten jedoch kein geschlossenes Gebiet, da sie
durch dazwischen liegende Waldungen getrennt waren, die eine grü- |
Bere Ausdehnung hatten als heutzutage und hüher gelegene Gebiete
in der Nühe der Wasserscheiden sowie Strecken ohne Lüôf ein-
nehmen ; 2) auch fehlte es hier nicht an Wiesen- und Weiïideland
in den Niederungen und an FluBufern. Nach diesen zwei Richtungen
hin verbreitete sich allmählich die Ackerbestellung und landwirt-
schaftliche Besiedlung von den hüher gelegenen und trockenen LôB-
ufern, jenen ältesten Zentren des Ackerbaus. Über die Besiedelung
von Wiesen und Weideplatzen besitzen wir eine ganze Reïhe von
Angaben, die ebenso der Ortsnamenkunde, die sich auf ganze Dür-
fer und einzelne Fluren und Felder bezieht, als auch den allerdings
nicht zahlreichen Urkunden entnommen sind. In dem FluBgebiete
der unteren Nida, in dessen Bereiche Zagosé liegt, läft sich der
ganze BesiedlungsprozeB, auf den oben hingewiesen wurde, verfol-
gen. Sowohl historische als auch archäüologische Beweise geben
Zeugnis von dem hohen Alter der Besiedlung des Flulgebietes an
der unteren Nida. Dessenungeachtet lassen sich jedoch die stufen-
weise fortschreitenden sowie auch verschiedene Stadien der agrari-
schen Besiedlung in den verschiedenen historischen Perioden nach-
weisen. Die älteste agrarische Besiedlung beherrscht das Lüligebiet
an dem rechten, trockenen FluBufer der Nida, das sich über dem
Flubnivean erhebt. Auber der Topographie sprechen dafür auch ge-
schichthiche und sich auf die Ortsnamenkunde beziehende Angaben.
Es gibt hier gar keine Namensbezeichnungen, die mit einer bestimmten
Periode der Besiedlung, wie z. B. Wole, in Verbindung gebracht wer-
den künnten oder welche auf einen ursprünglichen Wald, wie z. B.
107
Zagaj, Bugaj u. s. w. schlielien liefen. Auch gibt es hier keine Na-
_ mensbezeichnungen für Hirtendürfer, hingegen stofen wir hier auf
_ Kolonien schon frühzeitig in Urkunden, und zwar bisweilen auf volk-
reiche Kolonien, z. B. Chroberz in der Urkunde Heinrich, oder bedeu-
tende Kolonien, in welchen getagt oder Märkte abgehalten wurden.
Näher der Nida konzentrieren sich auch die Pfarrdürfer des rechten
Flufigebietes der Nida, die in weiter, westlich auf der Wasserscheide
zwischen der Nida und der Nidzica gelegenem Gebiete überhaupt feh-
len, oder erst in späterer Zeit entstanden sind. In letzterem Gebiete
sind auch die Kolonien kleiner, aber in den Urkunden verlautet nichts
von ihnen, und einige werden nicht einmal in dem Liber Beneficiorum
von Dlugosz erwähnt. Die Ortsnamen und die Topographie weisen
auf Waldbesiedelung hin, daher finden sich hier auch Dôrfer (Wole)
die aus den Zeiten der Kolonisation mit deutschem Recht sttmmen.
Degegen legen die Namen der an dem niedrigen und feuchten
linken Flufufer gelegenen zahlreichen Hirtendürfer sowohl wie
die Topographie Zeugnis von dem ursprünglichen Wiesen- und
Hirtencharakter der Gegend ab. Die frühere Ansicht von dem
übermäliigen Waldreichtum der polnisch-deutschen Niederung ist
üherhaupt unhaltbar. Die Waldweiden wurden hauptsächlich von
zahlreichen Schweineherden sowohl bei uns als auch im Westen
ausgenutzt. Die Viehzucht in grüberem Mabstab konzentrierte sich
auf den Territorien mit Wiesen und Weïdeplätzen und an Wlüssen,
die Schafzucht weiter von den Flüssen ab, an trockeneren Stellen.
Dafür liefert die Ortsnamenkunde zahlreiche Beweise. Auf Grund
dieses Zusammenhanges zwischen der Topographie und der Züch-
tere1 lernen wir die Entwicklung der Viehzucht in Zagosé verstehen.
Der Verfasser unterscheidet die Frage der Herden und die Frage
der Hirtenbevülkerung. Die hiesige Wirtschaft hat den Charakter
des Weidewirtschaft. Die Verhältnisse in Zagosé sind jedoch kei-
neswegs ein Relikt noch aus der Epoche des Hirtenlebens und
wurden nicht erst vom Herzog für seine Zwecke ausgenützt. Dage-
gen sprechen die geographischen urid statistischen Umstände. Die
Zucht in Zagosé wurde vom Herzog geschaffen, und die hürige
Bevülkerung ist für den Hirtenstand bestimmt. Die Herden sind
für die Zwecke des herzoglichen Staates von hervorragender Be-
deutung. Diese Tatsache wurde allgemein unterschätzt, da im AT.
Jabhrh., d. h. in der Zeit, aus der wir eine grüliere Anzahl von
Quellen besitzen, die herzoglich-staatlichen Herden sich bereits 1m
108
Zustande des Verfalls befinden. Dieser Niedergang ist auch aus A
der weiïteren Geschichte von Zagosé ersichtlich; eine Erklärung
hiefür finden wir in dem allmählichen Erlôschen der Hôrigkeit
auf welche sich die Zucht stützte, und in dem Übergange zu dem
zinspflichtigen Wirtschaftssystem im XIL Jahrh. Der Héhepunkt
der Entwicklung der herzoglichen Herdenzucht füllt in das XIL
Jh. und die voraufgehende Zeit. Die Genesis der Reichtümer es Ë
Herzüge an Herden ist in den Raubkriegen zu suchen.
Solche Viehzucht treibenden Ansiedlungen, welche in speziell .
dazu geeigneten Wiesen- und Weïdeterritorien gelegen waren, bil-
deten Inseln inmitten der Ackerbau treibenden Gegenden. Die her-:
zoglichen Zuchtsiedlungen befinden sich in der Nähe der herzogli- -
chen Burgen, in deren Umgebung auch die landwirtschaftlichen
Besitzungen des Herzogs gelegen waren. Die Läüändereien um Za-
gosé herum, welche um die Hüälfte des XIII. Jahrhs. an die her-
zogliche Burg von Wislica grenzten, gehen in den Besitz von
geistlichen Stiftungen und privaten Geschlechtern über, es lift
sich jedoch nachweisen, daf sich hier im XII. Jahrh. fast ausschlief-
ich herzogliche Besitzungen befanden. Aufer zuchttreibenden An-
siedlungen von Zagosé, die im Osten und Süden von Wislica
gelegen waren, begegnen wir hierorts Viehzucht treibenden Ansied-
lungen und andern Servitutendürfern, bezüglich deren man fest-
stellen kann, dal sie in dem Bereiche der Kastellanei von Wi-
slica liegen. Die wirtschaflich administrative Abhängigkeit von Za-
gosé konnte nur durch das Verhültnis zu der Burg von Wiélica
bedingt sein. Als irrig erweist sich hingegen die Uberliefernng
von Dlugosz von dem herzoglichen Hof zu Chrobrze. Von den
näüher gelegenen Ortschaften war nämlich Korczyn allein der Aufent-
haltsort der Herzüge. In der spüteren Geschichte von Zagogé hüren
wir von einem Hafertribut, der vom Kloster an die Czechower
Burg gezahlt wurde. Dieser Tribut, den Wladyslaw ÆEokietek im
Jahre 1317 aufhebt, ist wahrscheinlich ein Mifbrauch gewesen und
hat in Verbindung mit dem Besitz der Schenkwirtschaft, den das
Kloster in Czechow inne hatte, westanden.
Aus der Urkunde Heinrichs lernen wir kaum einen Teil der
herzoglichen Herden, die von der Burg Wislica abhängig sind,
kennen, und zwar nur den zur Erhaltung des Johanniterklosters
bestimmten. Über den Umfang des Gebietes und die Verteilung
der Bevülkerung und der Herden in Zagosé schlielien wir aus dem
109
Vergleich des Wortlautes beider Urkunden mit Berücksichtigung
der gegenwärtigen Verhältnisse auf diesem Territorium. Mit den
Quatuor ville® der Urkunde Kasimirs waren hier: das eigentliche
Zagosé, Skotniki, Winiary gemeint. Das vierte Dorf jedoch konnte
nicht, wie Prof. Krzyzanowski annimmt, Wola Zagojska sein. Wenn
Heinrich von Sandomir die Zehnmänner von Chroberz ,more libe-
rorum hospitum“ ansiedelt, so darf man dies nicht mit Befreiuung
von Lasten identifizieren, mit welcher zugleich das deutsche Recht
verliehen wurde. Wola Zagojska kann erst nach dem Jahre 1345
entstanden sein, da wir über diese Ortschaft in den Urkunden von
Zagosé nichts zu hôren bekommen, obgleich das Territorium selbst,
wie die Lage darauf hinweiïst, von Anfang an zum Kloster gehürte.
Das vierte Dorf hingegen war wahrscheinlich das zum Kloster
gehürende Kobylniki, im Gegensatz zu dem herzoglichen Kobylniki,
welch letzteres bei der Gründung des Klosters in Krzyzanowice
in den Besitz dieser geistlichen Stiftung übergegangen ist. Das
zu Zagosé gehôürende Kobylniki jedoch konnte sich, wahrscheinlich
infolge der Vernachlässigung der Pferdezucht als selbständiges Dorf
nicht halten und verschmolz deshalb mit dem benachbarten dreifa-
chen Skotniki. Die Verteilung der Herden in den herzoglichen
Besitzungen unter die selbständigen Zuchtkolonien nach den Tier-
_gattungen, wie Pferde, Hornvieh und Schafe datiert seit der Zeit
der Entstehung dieser Kolonien; diese Verteilung ist durch die
topographische Lage und besonders durch die Qualität und Art
der Weideplätze sowie des Futters bedingt. Von den bezüglichen
Zweigen der Zucht stofien wir zuerst in der Urkunde Heinrichs
auf die Nachricht von einem aus 50 Stuten und 5 Hengsten be-
stehenden Pferdegestüt, zu dessen Beaufsichtigung zwei Pferdewär-
ter (jumentariüi) bestimmt waren. Die Pferdezucht nämlich hatte
für den Herzog infolge des grofien Bedarfs an Reit- und Zugtie-
ren während der Kriegszeit und für die häufigen Reisen des Herzogs
und seines Gefolges eine hervorragende Bedeutung. In dem Be-
stand des Gestütes von Zagosé ist das numerische Verhältnis der
Stuten zu den Hengsten beachtenswert, welches von deutlicher
Zuchttendenz und der Bestimmung des Gestütes zeugt. Die Gestüte-
wärter werden iumentarti, polnisch ,Kobylniey“ genannt. Das in
der Urkunde gebrauchte Wort emissarius heïfit Beschälhengst. Aulier
einen Pferdegestiüt befindet sich in Zagosé eine Hornvieh- und
Schafherde. Die Stückzahl in den Gestüten ist in der Urkunde
Bulletin I1—1TI 2
110
nicht angegeben, uns ist nur die Zah]l der Wärter (12) beat
Auf Grund der Topographie, Namenkunde und der späteren Ge-_
schichte von Zago$é kommt der Verfasser zu der Annahme, à .
Rindviehzucht eïfriger betrieben wurde als Schafzucht, cad ver
sucht aus der hypothetischen Anzahl der Vieh- und Schafhirten.
den Umfang der Vieh- und Schatherden unter Verwendung der
von der Wirtschaftstheorie gegebenen Fingerzeige festzustellen. DB
Zucht an und für sich stand gewiB auf sehr primitiver Stute und es
fehlten zweckentsprechende Gebäude und bequeme Stallungen. Der
Milchgewinn kann nicht bedeutend gewesen sein und von den
Milchprodukten stand der Küäse an erster Stelle. Die Fleischpro-
duktion war jedoch der Hauptzweck der Zucht, da der herzogliche
Hof ganz bedeutende Mengen von Fleisch benütigte. Mit der Zeit
jedoch wurden die Bedürfnisse des herzoglichen Hofes hauptsächlich
durch den Zehnten der Bevülkerung (narzas, bos, vacca, porcus
u. s. w.) gedeckt, während die Zucht von eigenen Herden zurück-
zugehen begann. Die Schweinezucht fand in Zagosé keine natürli-
chen Bedingungen der Entwicklung, und deshalb taucht sie hier
erst später mit der Entwicklung der Landwirtschaft als Nebenzweiïg
der Wirtschaft auf.
Interessant sind ferner die Lebensverhältnisse der Hirtenbevblk
rung. Wir unterscheiden darunter Pferdehirten, Rinderhirten und
Schafhirten, die alle zu der hôürigen Bevülkerung zählen. Ihre Haupt-
beschäftigung bestand im Weiden der ihrer Obhut anvertrauten her-
zoglichen Herden. Es ist nicht unwahrscheinlich, daf zu ihrem Le-
bensunterhalt irgend welche agrarischen Benifizien bestimmt waren,
jedoch mufiten dieselben ganz unbedeutend gewesen sein, denn die
Beschäftigung eines Hirten ist schwerer mit den Beschäftigungen ei-
nes Landwirtes in Einklang zu bringen, als z. B. die Reschäftigung
eines Handwerkers. Man mul nümlich im Mittelallter die Hirtenbe-
vülkerung von dem Gesinde im strengen Sinne unterscheiden. Zu
der ersten Kategorie gehüren die Pferdewärter, Rinder-, Schaf- und
Schweinehirten ; in der zweiten neben den Hundehütern, Falknern
und anderen auch Stallknechte, mit denen Piekosinski irrtümlich
die Pferdehirten identifizierte. Die Stallknechte sind zur Bedient ng
der herzoglichen Pferde in den Burgen und während der Reisen
bestimmt. Die Stallknechte bewohnen gleichfalls besondere Dürfer
und befassen sich mit Ackerbau. Ihren Dienst verrichten sie ,,ab-
111
wechseludé, d. h. sie gehen der Reïhe nach gruppenweise in den
Dienst. Der polnischen Bezeichung ,Koniarze“ entspricht die latei-
nische ,custodes“ equorum, der man in den Urkunden begegnet.
Identisch mit den Stallknechten sind die Pferdeknechte und agazo-
nes. Die Benennung ,Koniuchy kam wahrscheinlich aus Ruthe-
nien, oder sie verbreitete sich wenigstens von den an dieses Land
angrenzenden Gebieten aus über das ganze Land und verdrängte
mit der Zeit die stockpolnische Bezeichnung Koniarz. Damit steht
hüchstwahrseheinlich in Verbindung die Tatsache, da in späteren
Zeiten (z. B. zur Zeit Jagiellos) zu diesen Verrichtungen vowiegend
Rutenen verwendet wurden.
Nebst der Zuchtwirtschaft finden wir in der herzoglichen Do-
mäne, in der Urkunde, vor der Zeit der Stiftung, auch Landleute
erwähnt, die hier Pfüger genannt werden und denen wir gleichfalls
in dem zweiten Dorfe, welches dem Kloster von Wilaszaw als Schen-
kung verliehen wurde, begegnen. Die Bestimmung der Lage dieser
Ortschaft auf der Landkarte ist schwierig. Hüchst wahrscheinlich
ist sie mit dem heutigen Wloszezowice oder vielmehr einem Teil
derselben identisch, da der übrige Teil zur Stiftung des Klosters
zu Zawichost gehürte. Die Versuche, dieses Dorf mit der italieni-
schen Besiedlung in Verbindung zu bringen, mufi man als durch-
aus unbegründet zurückweisen. Zugleich mit den Pflügern wird in
der Urkunde ein aus sechzig Ochsen und zehn Pferden bestehendes
Inventar erwähnt. Die Tatsache, da das Inventar unzweïfelhaft
dem Herzog gehôürte, setzt keineswegs die Existenz einer Vorwerks-
wirtschaft in Zagosé oder Wilaszaw voraus. Was die ükonomisch-
rechtliche Stellung der Pflüger anbelangt, muB man auf Grund der
Deutung der urkundlichen Worte: ,ut his que debent restitutis
aratores liberi recedant*, welche Deutung durch pommersche und
rutenische Analogien gestützt wird, in jener Bevülkerung die
Schuldner des Herzogs erblicken, die ihre Darleben einfach ,ab-
arbeiteten“. Das Darlehen bestand entweder in Geld oder auch in
Getreidé, und erst nach Rückzahlung der Schuld erlangten die
Pflüger wieder ihre frühere Unabhängigkeit. Dem Herzog gehürt
auch der Boden und das Inventar. Der Mangel an Arbeitsvieh 1m
Mittelalter spielte oft die Rolle eines Ansporns, welcher die Be:
vôülkerung dazu zwang, bei Groligrundbesitzern Dienste zu nehmen.
Der zahlreiche Herden besitzende Herzog tritt hier als Kapitalst
auf. Wie in Pommern leiht der Herzog zu wiederholten Malen
112
den Kleinbauern Getreide oder direkt Geld und nimmt dafür . D:
cherziusen. | | LE 7e
Es ist unmôglich, die Frage zu entscheiden, ob die Zueht} in
Zagosé von allem Anfang an zugleich mit der Landwirtséhai Fa
trieben wurde. So viel steht fest, daB vor der Stiftung die Zucht
bedeutend üherwiegt und sich bite von der Landwirtschaft
in besonderen Kolonien gruppiert. Erst seit der Stiftung des Jo-
hanniterklosters und seit der mit derselben in Verbindung stehen-
den wirtschaftlichen Aktion des Herzogs ändert sich die wirtschaft-
liche Tendenz in Zagosé, indem die Landwirtschaft immer eifriger |
betrieben wird. Einen noch früheren und von der Stiftung unab-
hängigen Versuch bildete vielleicht die Ansiedlung von vier Zehn-
männern aus Kije, die jedoch in Zagosé nicht für immer blei-
ben sollten. Im Zusammenhange mit der Stiftung des Klosters sie- .
delt der Herzog zehn Zehnmänner aus Chrobrze an. Wahrscheinlich
wurden auch für die Landwirtschaft die früheren ,Aurifices“ be-
stimmt. Sowohl die einen wie die anderen wurden ,more libero-
rum hospitum, nunquam tamen a predicta possesione recessuri“
angesiedelt, was so viel bedeutet, dafi sie eine hürige Bevülkerung
bleibend, Zinszahler mit näüher bestimmten Lasten wurden. Der
obige Passus liefert auch dafür einen Beweis, dal die Entwicklnng
der freien Gutspüchter schon lange vor dem Beginn der Kolonisa-
tion mit deutschem Rechte nicht nur allgemein bekannt war, son-
dern auch dafür, da die ükonomische Stellung der unfreien Be-
vülkerung mitunter der der freien Gütspächter nachgebildet wurde.
Bemerkenswert sind auch die in beiden Urkunden enthaltenen Be-
merkungen über die Festsetzung des sogenannten ,ujazdé, der
Umreitung der Grenzen der Stiftung und deren Absonderung von
den benachbarten herzoglichen Besitzungen, und hiermit schlieft
auch die vom Herzog eingeleitete Aktion der Bewirtschaftung des
Gebietes von Zagogcé.
Neben den Hirtem und Landleuten lernen wir aus der Urkunde
noch Weinbauern und Handwerker kennen. Unter den Weinbauern
finden wir zwei Polen, die dem Kloster zugeteilt wurden, ferner ei-
nen fremden romanischen Unterweiser, der aber ausdrücklich in der
Schenkungsurkunde für das herzogliche Gut vorbehalten wird. Der
Anfang der Kolonie steht wahrscheinlich mit der Stiftung des
Klosters im Zusammenhang. Es ist jedoch müglich, daB der Her-
zog den dem Kloster zugeteilten Unterweiser Barber aus entfernten
113
Ländern nicht allein aus Rücksicht auf die Bedtrfnisse des Klosters
kommen lief, sondern dal dieser nach Erledigung seiner Aufgabe
als Unterweiser in Zagosé nach anderen herzoglichen Gütern versetzt
: werden sollte, um dort die Kunst des Weinbaues weiter zu ver-
breiten. Aus dem Ende des XIV. Jahrh. besitzen wir einen unzwei-
felhaften Beweis dafür, daB der Landwein nicht nur zum Gebrauch
im kirchlichen Dienst angebaut wurde, wie man es gewühnlich
annimmt, sondern dal er auch auf die herzogliche Tafel kam.
Bemerkenswert ist es auch, dal dieser Beweis gerade von Zagosé
herrührt, als dieses Gut schon seit längerer Zeit im herzoglichen
Besitz war. Dies beweist, dañi der Weinbau in Zagosé zwei und
ein halb Jahrhundert ununterbrochen betrieben wurde und dal der
Name des Dorfes , Winiary“, dem man in den Urkunden begegnet,
seine eigentliche Bedeutung nicht eingebült hat. Vorbildlich war
für die polnische Weinkultur der romanische und nicht der deut-
sche Weinbau, wie wir es aus den Urkunden von Zagosé er-
sehen. Frühzeitig hat sich auch in Polen die Klasse der Weinbauern
ausgebildet. Was die Handwerker anbetrifft, so werden in der Ur-
kunde Heinrichs vier Goldarbeiter erwähnt, die aber seitdem wahr-
scheinlich für die Landwirtschaft bestimmt wurden ; wir bekommen
später nichts mehr von Goldarbeitern zu hôren, auch nicht in der
nächstfolsendeu Urkunde Kasimirs. Dagegen treten in der Urkunde
Kasimirs die Lägelmacher in unbekannter Zahl auf, doch diese
haben keine bedeutendere Rolle in der wirtschaftlichen Geschichte
von Zägosé gespielt.
Nakladem Akademii Umiejetnosei.
Pod redakcya
Sekretarza Generalnego Bolestawa Ulanowskiege
Krakéw. 1913. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
10 Marca 1913.
à
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MMA :
RiURUSÉ Len
k.
LA se mien Un, dé mm rime se 2 ns 26 ÈS RER À
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
“Hr CLASSE D'HISTOIRE’"ET DE "PHIBOSOPHNE.
Ne }, 2:et 3. Janvier —Février —Mars. 1913. |
Sommaire. Séances du 13 et du 20 janvier, du 10 et 17 février, du 10 et du
11 mars 1913. ;
Résumés: 1. GÜNTHER WE£EADYSLAW. Histoire de la critique littéraire
française au XVII siècle: Chapelain et Boileau.
2. DEMIANCZUK JOANNES. Supplementum comicum. Comoediae Graecae
fragmenta post editiones Kockianam et Kaïibelianam reperta vel indicata
collegit, disposuit, adnotationibus et indice verborum instruxit...
3. HORODYSKI WE£EADYSELAW. B. F. Trentowski, sa vie et ses oeuvres.
4, LUKASIEWICZ JAN. Les principes logiques du caleul des probabilité:
5. LISOWSKI ZYGMUNT. Etudes sur les modes d’acquisition du droit de
proprieté en Egypte sous la domination romaine.
6. BIBLIOGRAPHIE.
SEANCES
L'SEASSEDEPHEBO LOGE:
SÉANCE DU 13 JANVIER 1913.
Présibence DE M. C. MORAWSKI.
M. Jézer Trwriax présente son travail: ,Les chansons serbes de
Bohdan Zaleski“.
M. Jan Bozoz Anronrewicz présente son travail: ,Les fresques
de Lucas Signorelli à la cathédrale d'Orvieto et la genèse de leur
conception“.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission linguistique du 7 décembre 1912.
o
SÉANCE DU 10 FÉVR'ER 1913
PrésibeNce bE M. C. MORAWSKI.
M. Ioxacv Curzanowskr présente son travail: , Péflerions critiques
sur la » Vita et mores Gregor Sanoceis de Callimaque*.
Rulletin 111.
Le Secrétaire présente le travail de M. Wzapysraw Günrae: :130
Histoire de la critique littéraire française au XVII siècle: Chape-
lain et Boileau“ ?). = SH
. 5 708
f
SÉANCE DU 10 MARS 1913.
PrésiDENcE DE M. C. MORAWSKI.
M. Taogusz GRasowsxr présente son travail: , Pietro Paolo Ver-
gerio et la littérature luthérienne en Pologne au XVI siècle“. ss
Le Secrétaire présente le travail de M. Marvax Sevixowsgi: Les :
relations de J. J. Rousseau avec la Pologne. Il-e partie. L'influence
des idées de Rousseau“. Ni
SARL sers
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 20 JANVIER 1913.
Présipencre bE M. F. ZOLI.
M. Axroxi Procuaska présente son travail: , La rission politique
de l'évêque Protais en Pologne en 1471“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Zvauunr Lisowski: , Étu-
des sur les modes d'acquisition du droit de proprieté en Égypte sous.
la domination romaine“ ?),.
L
SÉANCE DU 17 FÉVRIER 1912.
PRÉSIDENCE vx M. F. ZOLLÉ
Le Secrétaire présente le travail de M. Jan Eukasiewicz: , Les
principes logiques du calcul des prohabilités* ?).
1) Voir l'ésumés p. 96.
2 Voir Résumés p. 35.
) Voir Résumés p. 94.
3
Le Secrétaire présente le travail de M. Romax Gronrcri: , His-
7 « toire du couvent de l'ordre de Prémontré à Busk au moyen-âge“.
*?
SÉANCE DU 11 MARS 1913.
PRÉSIDENCE DE M. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Przemyszaw DaBrkowski:
»Les règles du droit polonais concernant le service des bains publics
au moyen-âge“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Sranistaw KerrzyNski:
Étude critique sur les éléments chronologiques dans les documents
de Casimir-le-Grand“.
2 Voter CPE SE Mr Sa
ALI LUE ERA É.
. SMS | 4
Résumés
1 DR. WEADYSELAW GÜNTHER: Historya krytyki francuskiej w XVII
wieku: Chapelain i ee (Histoire de la critique HERO ER |
française au XVII: s.: Chapelain et Boileau).
L'auteur, après avoir constaté que la critique littéraire en France
au XVII* s., fut la base et comme la directrice de toute la littéra-
ture d'alors, essaye de déterminer ses sources et son type caracté-
ristique. La suprématie de la critique ne fut acquise par elle qu’à
force d'efforts ininterrompus pendant près dun siècle.
Si l’on estime, en suivant Brunetière, que l’histoire de la eri-
tique littéraire française commence en 1549, par le manifeste de
la Pléiade, on est obligé de remarquer pourtant que, même aupara-
vant, Fabri (1521). Gracien du Pont (1539) et Sibilet (1548) déf-
nissent les traits principaux de la poésie par les oeuvres de leurs con-
temporains. En 1961, J. L. Scaliger se proclama grand docteur en
littérature, après avoir approfondi la doctrine des Anciens comme
meilleurs et suprémes exemples. Et lentement toute la littérature
française passa sous le règne des Grecs et Romains, ainsi que la
critique qui devint l'écho d'Aristote et d'Horace. Le chapitre de
critique littéraire qui commence alors n'est pas encore suffisam-
ment connu. Les représentants caractéristiques de la eritique vers
la fin du XVI s. et le commencement du XVII sont de Laudun,
Vauquelin de la Fresnaye, La Mesnardière, Desma-
rest de St. Sorlin, Colletet, abbé de Marolles, d'Aubi-
pnac, le pore letboseu.
On peut définir tous ces théoriciens de littérature par leur
tendance à diriger toute création littéraire, à désirer d’en fixer
les bornes et d'en maîtriser les courants, à créer non seulement
la poësie, mais encore les poëtes. Et ils soumirent toute la littérature
à de certaines formules, estimées comme lois sévères de toute pro-
duetion Bttéraire.
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Et la littérature s’assujéttissait volontiers à cette tyrannie de la
critique: c’était alors une époque d’obéissance générale, et la force
du gouvernement grandissant de jour en jour accoutumait à obéir,
surtout par l'intermédiaire du ministre omnipotent Richelieu, dont le
bras touchait jusqu'aux âmes et aux consciences des individus, C’était
une époque aussi, encore si proche du siècle de la Renaissance et
du chaos d’idées qu’il avait apporté, qu’elle acceptait avec gratitude tout
acte ayant pour but l’ordre et l'harmonie; une époque qui travaillait
déjà le sol pour la poussée prochaine de la grande oeuvre de Descar-
tes. Et finalement, ce fut le genre de la critique italienne qui décida
du type de la critique française, car dans la première moitié du
_XVII° s. la France recevait tout d'Italie. La critique française de-
vait donc nécessairement adopter le genre de la critique italienne.
D'autant plus que lItalie fut, en général, la patrie de toute critique
littéraire: elle y naquit des traductions et commentaires d’Aristote. Ce
philosophe fut connu en Italie déjà au XVI° s. grâce aux com-
mentateurs comme Paccius, Robertellus, Segnimadius et Lombardus,
Victorius, Castelvetro, Piccolomini, Riecobonus, Beni. Les noms de
Vida, Mutio et Minturno représentent les théoriciens italiens de cette
époque. Ils ne passèrent point inaperçus en France. Leur oeuvre
fut, pour ainsi dire, résumée par celui qui exprima le mieux les cou-
rants littéraires de la première moitié du XVII s. en France, par
Chapelain.
On connaît l’oeuvre de Chapelain. Mais on n’a pas encore assez
clairement fait ressortir que cet érudit et malheureux poëte de Pin-
fortunée Pucelle fut un des créateurs du classicisme français, ni
combien il fut le précurseur de celui qui devait déterminer ce
classicisme définitivement: Boileau.
Le rôle de Chapelain est amoindri par la querelle qu'il eut avec
son célèbre successeur et le mépris que lui voua Boileau.
Car Boileau fut féroce pour Chapelain. Il se riait de Poeuvre et
de la ,manière“ de Chapelain, à chaque instant, dans la I-ère Satire,
dans les IV-ème, VIT-ème, IX-ème, X-ème, ren les Préfaces des édi-
tions de 1683 et 1694, de la I-ère ue dans ses Héros de Ro-
man, dans son Art poétique, dans les Réflexions sur Lon-
gin, dans des parodies écrites spécialement, eomme Chapelain
décoiffé et la Métamorphose de la Perruque de Cha:
pelain en comète, à chaque ligne presque de sa plume satirique.
Mais si on entre plus profondément dans les idées de ces deux
6
chefs de la littérature du XVII s. et si on compare et pèse la qualité 1
et la valeur de leur croyances littéraires, on reconnaît facilement com-
bien elles se ressemblent et comment, tous les deux, et Chapelain et
Boileau, travaillent également à réaliser, en sa pureté, en sa forme dé- Ke
finitive, l'idéal du classicisme littéraire.
ce il est facile de retrouver dans leurs théories une analogie
frappante de tendances. Tous les deux, ils érigent p. ex. la nature en
modèle de la littérature, mais une nature qui ne comprend que l'homme
et encore l’homme dans ses aspirations les plus nobles et les plus
élevées. Et toute la littérature, selon eux, doit être vraisemblable et
basée sur la raison. Une esthétique pareille subordonnée à la na-
ture et à la raison, dépend des règles qui caractérisent les genres
et forment les lois selon lesquelles un genre peut arriver à son dé-
veloppement final — règles parmi lesquelles la place principale est
due à la règle des trois unités.
Le classicisme littéraire de la France vet sa renommée euro-
péenne fut donc l'oeuvre de Boileau, mais aussi de Chapeluin.
Boileau réalisa l’idée de Chapelain, grâce à son talent, non seulement
poétique, mais encore et surtout critique, talent qui manquait à
Chapelain complètement. Et c’est de cette manière qu’il faut inter-
préter la dispute littéraire de ces deux chefs d'école: ce ne fut pas
une guerre d'idées, mais une antipathie de deux hommes aÿant les
mêmes croyances, séparées par la distance qui éloigne un homme dé
talent, un brillant écrivain d’un érudit, zélé et laborieux pédant.
2. DEMIANCZUK IOANNES. Supplementum comicum. Comoediae Graecae
fragmenta post editiones Kockinaam et Kaibelianam reperta vel indicata col-
legit, disposuit, adnotationibus et indice verborum instruxit.…
Seitdem Kock im J. 1890 die Fragmente der attischen Komiker
und Kaibel im J. 1900 die Fragmente der dorischen Komüdie
herausgegeben hatten, ist eine solche Fülle kritischer und exegeti-
scher Bemerkungen zu den bereits bekannten Fragmenten verüf-
fentlicht, ferner eine so stattliche Zahl bisher unbekannter Frag-
mente teils in Kodexen und in Papyris gefunden, teils in den
Schriften anderer Autoren angezeigt worden, dal eine Neubearbei-
tung süimtlicher Fragmente der griechischen Komüdie seit geraumer
7
Zeit als notwendig empfunden wird, zumal die Kocksche Ausgabe
in mancher Hinsicht unzureichend ist. Schon der unvergelliche
Käïbél war nahe daran, diesem allgemeinen Wunsche nachzukom-
men, seine Absichten wurden jedoch durch den Tod vereitelt.
Da auch Prof. Alfr. Koerte, dem das gesamte von Kaibel zu-
sammengetragene Material überwiesen wurde, voraussichtlich nicht
$0 bald mit seiner Neubearbeïtung komischer Fragmente fertig sein
wird, hat der Verf. der vorliegenden Arbeit beschlossen, wenigstens
die neuen Fragmente herauszugeben, um auf diese Weise einerseits
der Gesamtheit der klassischen Philologen nützlich zu sein, an-
dérerseits auch seinem eigenen Ziele, der Bearbeïitung eines voll-
ständigen Lexikons der komischen Diktion, näher zu kommen.
Aüs praktischen Gründen hat der Vert. davon abgesehen, die Frag-
ménte — etwa 450 — chronologisch zu ordnen, und wählte eine
réin alphabetische Reïhenfolge nach den Autoren im allgemeinen
und nach den Titeln der Komôüdien im einzelnen. Diejenigen Frag-
ténte, bei denen der Titel der Komüdie oder überhaupt ihre
Zugehôrigkeit zu einem bestimmten Autor nicht überliefert ist,
sind in alphabetischer Aufeinandertolge der Quellen gesetzt. Als
Nachtrag (appendix) hat der Verf. die neuen Fragmente des Epicharm
und des Sophron herausgegeben, um dadurch auch die Kaïbelsche
Ausgabe zu ergänzen. Alle Fragmente wurden vom Verf. mit kri-
tischen und erklärenden Anmerkungen versehen, sowohl eigenen
als auch fremden, deren Verfasser in der Vorrede aufgezählt werden.
Die Ausgabe schlieft ein vollstäindiger Index verborum und con-
spectus fontium ab.
8. WÉ£. HORODYSKI Zycie i dziela Bronistawa Ferdynanda Trentow-
skiego. (Leben und Werke von Bronistaw Ferdynand Tren-
towski).
Der Verfasser geht in seiner Arbeit über Trentowsk”s Leben
und Werke, in welcher er das philosophische System dieses Den-
kers darstellt, von folgenden zwei Gesichtspunkten aus: 1) das
System eines jeden Philosophen ist als eine Erscheinunge der Ent-
wicklungsgeschichte der Philosophie und als Ergebnis der jeweiliu
in derselben zutage tretenden Fragen aufzufassen; 2) jedes System
ist gleichzeitig ein Produkt des Zustandes und der Eigenart der
8
Kultur des betreffenden Volkes. Die in der Geschichte auftauchen-
den philosophischen Fragen werfen ein Licht auf die Auffassung
der Wirklichkeïit. Den Kernpunkt des philosophischen Denkens bil
det in Hegels Epoche der Begriff der absoluten Wirklichkeit; als :
Methode und Grundlage zum Aufbau der absoluten Weltanschauung
dient das Schema des logischen dialektischen Prozesses. |
Der Grundsatz der Dialektik ist von Fichte (Vater) im XIX. Jh.
ausgesprochen worden, in den früheren Jahrhunderten ist dies be-
reits z. B. in der Weltanschauung von Eriugena geschehen. Die
Dialektik geht von der Voraussetzung aus, daB die Welt aus nichts
erschaffen wurde, und daraus werden drei Schlüsse gefolgert: 1) die
erschaffene Welt ist ebenso ewig wie Gott selbst, oder anders ge-
sagt, Sein und Nichts sind im Absoluten identisch, 2) die erschaf-
fene Welt ist ein Produkt der Selbsterkennung Gottes, 3) die Rück-
kebhr zu Gott findet durch den Menschen statt. Dieses philosophi-
sche Problem sucht den Begriff der ursprünglichen Einheït, durch
welche alle Widersprüche ausgeglichen werden, zu erfassen; vor
allem ist also das von den einzelnen Wissenschaften noch immer
nicht gelüste Problem, das Verhültnis zwischen Leib und Seele,
zwischen Stoff und Geist in dem Absoluten enthalten. Die Idee
der Rückkehr zu Gott bildet den Kernpunkt der transzendentalen
Philosophie.
Die philosophischen Systeme der sg. Hegelianischen Epoche ha-
ben sich aus dem Zeitgeist auf Grund der früheren Systeme ent-
wickelt. Das Wicderaufleben Spinoza’s ist in dieser Zeit kausal be-
cründet.
Es ist nicht statthaft, Trentowski, wie dies bisher immer ge-
schehen ist, nur auf Grund einer ganz einseitigen Kenntnis Hegels,
Schellings sowie auch Krauses zu beurteilen. Verfasser geht in sei-
nen Forschungen von vergleichender Zusammenstellung der dialek-
tischen Philosophie des IX. XII, XVII und XIX. Jhs. aus, ver-
sucht systematisch die polnischen Philosophen des XIX. Jhs. zu-
sammenzustellen und gelangt zu einer wesentlich anderen Auffas-
sung des Wesens und der Bedeutung der Universalphiloso-
phie Trentowskis.
Die genetische (dialektische) Methode Trentowskis ist analy-
tisch-synthetisch und beruht auf dem Begriff der Totaleinheit (, Diffe-
renz-Indifferenz“), welche ihrem Wesen nach von der Identität Schel-
lings sowie auch von dem Negationsgesetz Hegels verschieden ist. Die
J
Aufgabe der genetischen Methode bestehtin der Gewinnung einer allsei-
tigen Weltanschauung aus einseitigen Aussprüchen der , Halbwahrhei-
ten“ (Ausgangspunkt a totali, nicht a posteriori oder a priori). Die To-
talität beruht also nicht nur auf Anerkennung der Einheïit (absolute
Einheït, d. h. vom Standpunkte des Absoluten), sondern auch zu-
gleich der Verschiedenheit (relative Verschiedenheit). Trentowskis
Philosophie bildet also einen Gegensatz zu dem Realismus und Idea-
lismus, zu der Empirie und Metaphysik. Erst durch die Philosophie
wird das Absolute gewonnen.
Das Absolute, für welches das Sein dem Nichts gleich ist, wird
verständlich auf Grund der Totaleinheit, welche die Harmonie zwi-
schen Stoff und Greist herstellt. Diese Grundlage bildet das lebende
Ich, eine wesentliche Komponente der menschlichen Natur. Das
Ich bildet die Grundlage der Erkenntnis Gottes; so ist auch Gott-
menschentum (Gottähnlichkeit) oder das Leben selbst der Kernpunkt
der Philosophie Trentowskis. Es ist die Idee der Rückkehr zu Gott.
= Die philosophische Totaleinheit wandte Trentowski konsequent
nicht nur in seinen philosophischen, sondern auch in seinen vor-
züglichen politischen Arbeiten an, die Verfasser für ausgezeichnete
Leistungen der damaligen Zeit (nach 1831) hält, vor allem aber in
dem Entwurf der Verfassung, der vom Verf. sg. mokreia. Tren-
towskis Philosophie steht (wie die der übrigen polnischen Philoso-
phen jener Zeit überhaupt) im innigsten Zusammenhang mit dem
Leben, es ist aber ïhr biotischer Wert vielleicht am unmittelbarsten.
Mit der genetischen Methode und dem Begriff des Ich steht im
Zusammenhang die Theorie der Ewigkeit, welche Trentowski in
seiner Habilitationsdissertation ,De vita hominis aeterna“ darlegt.
Nach Verfassers Ansicht hat der Umstand, dal diese Abhandlung
wenig bekannt ist und auch rasch in Vergessenheit geriet, bewirkt,
dal die Stellung Trentowskis in der allzemeinen und der polni-
schen Philosophie falsch beurteilt wird. Sowohl die polnischen wie
auch die in deutscher Sprache erschienenen Werke Trentowskis
erfordern eine Ergänzung nach dieser Richtung hin.
Man findet bei Trentowski unstreitig auch Gedanken anderer
Philosophen aus verschiedenen Zeitaltern wieder. Verfasser betrach-
tet diese Erscheinung nicht nur als selbstverständlich, sondern er-
blickt in dieser Kontinuität einen unbestreitbaren Vorteil, der es
auch Trentowski ermüglicht, sich mit der Lüsung so mancher phi-
losophischen Probleme zu befassen. Vom historischen Standpunkt
10
gebührt ihm ein Ehrenplatz neben anderen ES der transzen- 20
dentalen Philosophie. |
Die Âhnlichkeit zwischen Trentowski und Hegel ist ganz äu-
Berlich. Der Grundgedanke gestaltete sich schon im Keime gaz
selbständig. In dieser Hinsicht weist Verfasser auf die , Euphonié“,
ein jugendliches Werk Trentowskis hin, welches als Beweis dienën
kann, daf die Idee des Gotttiénschentuttis bei Trentowski schon
cochéiit, noch ehe er das Vaterland verläft, also noch bevor ér
Hegel kennen gelernt hat (was ebenfalls festgestellt werden konnte).
Als falsch bezeichnet Verfasser ein Identifizieren des real-
idealen oder des ideal-realen Synthetismus mit dem Universälismus
und erklärt auf Grund der Philosophie Trentowskis diesen ne
an Exaktheit.
Als Nationalphilosoph (vom a der Universalphilosophie)
verdient Trentowski ein gründliches Studium sowohl in linguisti-
scher wie auch soziologischer Hinsicht, denn einerseits leitete ër
seine Philosophie aus dem Geist der Kultur der polnischen Nation
her, anderseits suchte er in der polnischen Sprache Elemente phi-
losophischer Weltanschauung. Wenn auch dieser letztere Versuch
hinsichtlich der äuferlichen Form der Neologismen als miflungen
zu betrachten ist, so ging er von sprachlichen Vergleichungen as.
Die Notwendigkeit eines innigeren Zusammenhanges zwischen der
Philologie und der Philosophie hatte Trentowski schon im J. 1830
betont.
Aber noch von anderer Seite verdient Trentowskis National-
philosophie Beleuchtung, und zwar bezüglich seiner Weltschauung.
Diese entspricht vollstäindig dem Charakter des Nationalkultur. Ver-
fasser illustriert es an dem Begriff des Pantheismus, zu dem sich
Trentowski, in der ersten Phase seiner Ansichten, als er noch die
Erschaffung des Ich nicht annahm, nicht bekannte. Auch dieser
Punkt wird durch das kleine Büchlein ,De vita hominis aeter-
u
entschieden.
Trentowskis Historiosophie und die mit derselben im Zusam-
menhang stehende Klassifikation der Wissenschaften ergibt sich aus
der Definition des Gottmenschentums und bildet den Ausdruck der
praktischen Anwendung der Philosophie bei Trentowski. Die trans-
zendentale Freiheit Trentowskis erinnert an die Freiheit bei Hegel,
aber auch bei Schellins und ist tiberhaupt eine Konsequenz der
Idee der Rückkehr zu Gott. Verfasser weist hier auf den philosophi-
na
11
schen Messianismus Trentowskis hin, welcher dem von Hoene-Wror-
ski analog ist. Darin findet auch ,das Zeitalter von Mickiewiez und
Trentowski“ seinen Ausdruck.
Die Biographie Trentowskis bearbeitet der Verfasser nicht nur
auf Grund der bereits bekannten, ziemlich späürlichen und in man-
chen Punkten einander widersprechenden Quellen, sondern verwer-
tet hiebei Briefe, Handschriften, amtliche Dokumente, sowie in
den Werken selbst enthaltene Angaben und Andeutungen. Auf diese
Weise ist es gelungen, nicht nur das bisher Bekannte zu vervoll-
ständigen oder richtigzustellen, sondern Neues zu erschlielen.
4 JAN EUKASIEWICZ. Logiczne podstawy rachunku prawdopodobieñ-
stwa. (Die logischen Grundlagen der Wahrscheintichkeitsrech-
nung).
Die vorliegende, in deutscher Sprache verfalite und separat her-
ausgegebene Monographie zerfällt in drei Teile:
Im ersten Teil stellt der Verfasser seine Theorie der Wahr-
heitswerte dar. Der Wahrheitswert ist eine Eigenschaft der unbe-
stimmten Aussagen, wobei als unbestimmt solche Aussagen be-
zeichnet werden, die eine Variable enthalten. Z. B. ,x ist grüler
als 44. Unter dem Wahrheïitswert einer unbestimmten Aussage
versteht der Verfasser das Verhältnis der Anzahl derjenigen Werte
der Variablen, für welche die Aussage wahre Urteile ergibt, zur
Anzahl aller Werte der Variablen. Z B. der Wahrheïtswert der
Aussage: ,æ ist grüBer als 4“ beträgt für x — 1, 2,...,6, — ?/;.
Auf Grund dieser beiden Begriffe werden vom Verfasser mit
Hilfe des Zeichensystems der algebraischen Logik drei Prinzipien
formuliert, aus denen streng deduktiv und rechnerisch 22 Lebr-
sätze abgeleitet werden. Unter den Prinzipien verdient der bisher
unbekannte Satz vom Wahrheitswert des Grundes hervorgehoben
zu werden, der in seiner ersten Formulierung besagt, dafi der Wahr-
heitswert des Grundes nie grülier sein kann, als der Wahrheitswert
der Folge.
Obgleich im Kalkul mit Wahrheitswerten der Begriff der Wahr-
scheinlichkeit nirgends vorausgesetzt und nicht einmal genannt wird,
so sind dennoch die Formeln dieses Kalkuls mit den Regeln der
Wahrscheinlichkeitsrechnung identiseh. Die Theorie der Wahrheits
12
werte enthält unter ihren Lehrsätzen die Regel von der vollstän-
digen Wabhrscheinlichkeïit, die Regel von der zusammengesetzten N.
Wabhrscheinlichkeit, welche auf Grund einer strengen Definition der
Unabhängigkeit unbestimmter Aussagen und mit Hilfe des Begriffs
des ,relativen Wahrheitswertes“ abgeleitet ist, ferner das Bayes’sche
Theorem. Auferdem finden sich im Kalkul mit Wahrheitswerten
Lehrsätze, die bisher in der Wahrscheinlichkeïtsrechnung nicht be-
kannt waren, wie z. B. die Umkehrung des Satzes vom Wahrheïts-
wert des Grundes und die Umkehrung der Regel von der voll-
ständigen Wahrscheinlichkeit.
Im zweiten Teil, der den Titel ,Begriff der Wabhrscheinlich-
keit“ führt, versucht der Verfasser nachzuweisen, da Wahrschein-
lichkeitsaussagen unbestimmte Aussagen und Wahrscheinlichkeits-
brüche Wahrheitswerte seien. Nur auf Grund der eben genannten
Annahme verschwinden seiner Ansicht nach alle Schwierigkeiten,
mit denen seit jeher die Jogische Grundlegung der Wahrscheïnlich-
keitsrechnung behaftet war. Diese Schwierigkeiten betreffen folgende
zwei Hauptprobleme der Wahrscheinlichkeitstheorie: was ist Wahr-
scheinlichkeit und wie werden Wahrscheinlichkeiten berechnet. Auf
doppelte Weise versuchte man bisher diese Probleme zu lüsen : mit
Hilfe einer subjektiven und einer objektiven Theorie. Die subjek-
tive Theorie der Wahrscheinlichkeit ist unhaltbar, denn die Wabr-
scheinlichkeitsrechnung hat mit den Tatsachen des psychischen
Lebens nichts zu schaffen; die objektive Theorie ist ebenfalls un-
halthar, denn es wird allgemein angenommen, dal eine objektive
Müglhichkeit nicht besteht. Von diesem Standpunkte aus bespricht
der Verfasser die von Prof. Stumpf und von Johannes von Kries
entwickelten Anschauungen, die unter den Namen des Prinzips des
,ymangelnden* und des ,zwingenden“ Grundes einander gegentberge-
stellt werden. Es ergibt sich im Resultat, daB W ahrscheinlichkeit
die Eigenschaft jener unbestimmten Aussagen ist,
die weder wahr noch falsch sind, und da die Wahr-
scheinlichkeitsgrade mit den Wahrheitswerten der
unbestimmten Aussagen identisch sind. Es dürfen daher
bestimmte Urteile, wie z. B.: ,jetzt wird mit diesem Würfel 6 ge-
worfen werden“, nie als wahrscheinlich gelten, sondern in einem
jeden einzelnen Fall der Wahrscheinlichkeit müssen auf Grund einer
entsprechenden [Interpretation unbestimmte Aussagen gefunden wer-
15
den, denen allein die Eigenschaft der Wahrscheinlichkeit zukom-
men kann, wie z. B.: ,der Wurf x mit dem Würfel ergibt 6€.
Den dritten Teil seiner Arbeit: , Historisch-kritische Bemer-
kungen“' widmet der Verfasser der Entstehungsgeschichte seiner
Theorie und der Besprechung verwandter Auschauungen. Der Be-
griff der unbestimmten Aussage ist in der modernen algebraischen
Logik unter dem Namen ,Satzfunktion“ (propositional function)
wohlbekannt; Frege, Peano und Russell haben zu seiner Klärung
viel beigetragen, ohne ihn jedoch in der Wahrscheinlichkeïtstheorie
anzuwenden. Den Begriff des Wahrheitswertes hat schon Bolzano
unter dem Namen der ,Gültigkeit eines Satzes“ gekannt; auch hat
er diesen Begriff in der Wahrscheinlichkeitstheorie zu verwerten
gesucht. Doch ist ihm der Begriff der unbestimmten Aussage und
der logischen Variablen fremd geblieben und daher kann seine Lei-
stung nicht als gelungen bezeichnet werden. In der allerletzten Zeit
war endlich Kurt Grelling bestrebt, das Problem der Wahrschein-
lichkeit auf Grund des Begriffs der unbestimmten Aussage zu lüsen;
diesem Autor war jedoch wieder der Begriff des Wahrheïtswer-
tes fremd und so multe er auf die alte Kriessche Theorie zurück-
sreifen. Es ergibt sich aus dieser Darstellung, dal die grundlegen-
den begrifflichen Elemente, aus denen die vorliegende Theorie auf-
gebaut ist, in der Literatur schon früher bestanden haben, da sie
aber niemals beisammen waren, so konnte aus ihnen ein einheit-
liches, systematisches Ganze bisher nicht entstehen.
5 Dr. ZYGMUNT LISOWSKI Studya nad sposobem nabycia wlasnosci
w rzymskim Egipcie. (Studien über die Eigentumserwerbsarten
im rômischen Agypten).
Zweck der Abhandlung ist die Feststellung des Begriffes xa7x-
yeaph. Nach Darstellung der bisherigen Ansichten (Mitteis-Partsch.
Preisigke, Rabel) betrachtete Verf., aus Anlal der in den zweispra-
chigen Glossaren vorkommenden Gleichung xataypapi — mancipatio,
das Verhältnis des Manzipationskaufes zu dem gräko-ägyptischen
Glossar, welches angesichts der abweichenden Bedingungen und
Formen, nur in der Identitit der materiellen Rechtsfolgen der
Eigentumsübertragung bestehen kann.
I. Die Quellenanalvse setzt mit BGH 90 ein, in welehem be-
14
kanntlich nach einem xatà yepéypapoy de Snuoouwpévoy abgeschlos-
senen Immobiliarkaufvertrage, die zataypay xatà Onuosious em. :
wattottods erfolgen soll, was meist als Errichtung einer notariellen
Urkunde aufgefafit wird. Die vom Verfasser durchgeführte Revi-
sion der Lehre von der alexandrinischen ômnociwots ergibt jedoch
die Notwendigkeiït, unter den erhaltenen registrierten Handscheinen 1
zwei Gruppen zu unterscheiden. Gilt nun für die erste, als deren
Hauptvertreter BGH. 578 anzusehen ist, die Ansicht, daf erst durch
Registrierung das Schriftstück die Fähigkeit erlange, vor Gericht
produziert zu werden, so versagt dieses Kriterium bei den Urkun-
den, welche in die zweite Gruppen gehôüren. Es sind nämlich Hand-
scheine, welche Rechtsgeschäfte über Immobilien betreffen (Kauf re
BGH. 455 u. 983; Oxy. 719 u. 1200; Schenkung Grenf L 75
Pfandbestellung Lips. 10), meist keinen Exekutionstitel bilden und
unabhängig von einem etwaigen Rechtsstreite dem Registrierungs-
zwang unterliegen. Die nächstliegende Vermutung, dali in der ë-
uosiwsis ein normales und notwendiges Stadium eines jeden chiro-
grapharischen Vertrages über Immobiliarrechte zu sehen ist, wird
durch die Beschaffenheit der betreffenden Urkunden unterstützt.
Aufer den bereits registrierten Handscheinen sind es nämlich ent-
weder Chirographa, welche gleich bei Errichtung des Vertrages die
künftige Zyuosiwois im Auge haben, indem sie eine Einwilligung
dazu enthalten, oder die künftige Errichtung einer notariellen Ur-
kunde auf Verlangen des Erwerbers voraussetzen, oder aber einer
derartigen Urkunde einverleibt sind. Aus diesen Tatsachen sieht
Verf. -— unter Berufung auf die AuBerung der Parteien in Lips. 10
und Oxy. 1200 — den Schlul, daB die Zmposiwsts eines Handscheiï-
nes und die Errichtung einer notariellen Urkunde im Systeme der
die Immobilien betreffenden Papyrusverträge zwei materielle gleich-
wertige und parallele Beurkundungsvorgänge bilden, was für GBH.
0 die Notwendigkeit einer notariellen Urkunde nach geschehener
Registrierung des Handscheines einfach ausschlielt. Als materiell
sültiger Kauf bildete das in BG. 50 erwähnte registrierte Chiro-
graphon eine genügende Grundlage zur Eintragung der erworbenen
Rechte in der 334541 Eyatiseus (Giss. 8, Oxy. 1200), worauf
sich die darin beubsichtigte x272/gagi, bezieht.
Zur Bedeutung der srnatoot:2} als Ausweise der BBlodrxr
Atisew gelangt Verf. unter Benützung der in BGH. 362 bes. XI.
2025 vorkommenden Wendungen, namenthich mit Hilfe einer Ana-
ON
19
lyse des durch Oxy. 472 und 486 beleuchteten Rechtsstreites. An
Stelle der Mitteis’schen Auffassung, welche in Oxy. 472, Z. 935
einen metaphorischen Sinn hineinlegt, sucht Verf., auf die zur
Grundbuchtechnik gehürigen Ausdrücke voa und rapdiectç gestützt,
darzulegen, dafi in diesem Falle, unabhängig von der Beschaffen-
beit des streitigen Rechtsgeschäüftes (Kauf oder ist), die rapd-
deot, welche er im Sinne der communis opinio und gegen Lewald
den Charakter der Eintragung schlechthin abspricht, allein müglich
und zulässig war (beim Kauf — wegen Belastung der verkauften
Liegenschaït; bei der Sicherungsübereignung — infolge des beding-
ten Charakters des erworbenen Rechtes).
: Der Tatbestand von BGH. 50 war dem im Falle Oxy. 486 vor
dem Abschlusse des streitigen Vertrages ähnlich. Doch will sich
der Käufer mit einer einstweiligen Eintragung (rasddeox) nicht zu-
frieden geben, was die Notwendigkeit der Reinigung der Bibliothek
vor der xataypayh zur Folge hat.
IL. Den oxyrhinchitischen Aufträgen an den Agoranomen zum
ävaypäpetv der Hypothekar- (Oxy. 241, 248, 329, 1105) bzw. xata-
veépev der Hauptverträge, betreffend Immobilien und Sklaven (Oxy.
170, 242, 327, 528, 330—338, 340 und 981) schreibt Verf. eine
_sowohl von der allgemeinen Ansicht (zuletzt Mitteis Chrestomathie
S. 194) als von der Preisigkes abweichende Bedeutung zu. Gegen
Mitteis läfit sich nämlich folgendes anführen: 1) die ptolemäische
Bedeutung des Wortes &vayodpety — registrieren ist nach Ansicht
des Verfassers in der Kaiserzeit unverändert geblieben; 2) gegen-
über Grenf [. 27, Soud 3, p. 4 muli als zweifelhaft bezeichnet wer-
den, ob wirklich die Beurkundung des Vertrages von der Zahlung
des &yxüxAtov abhängig war; 3) bedenklich erscheint, dali in diesen
Urkunden trotz ihres umfangreichen [nhaltes keine Erwähnung der
geschehenen Steuerbemessung zu finden ist, obwohl dieselbe doch
ihren Entstehungserund bilden würde; 4) künnen sie überhaupt als
enthehrlich gelten, da sich der Agoranom aus der ihm vorliegenden
amtlichen Quittung über die Bemessung des &yxbxkoy unterrichten
konnte. Die Ansicht Preisigke’s scheitert an der abweichenden Form
anderer érotélnats, besonders aus Oxvrhynehos (Oxy. 453), sowie
an der Formulierung der Aufträige vom Standpunkte des Erwer-
bers. während doch die ngosxyyekiar vom Veräulierer herrühren,
welcher auch in den notariellen Verträgen als allein handelnde
Partei auftritt. Auch wäre es bei der Deutung Preisigke’s sonder
16
bar, dañ die Urkunden über die eigentliche Kontraktserrichtung
hinaus sich nur mit der darauffolgenden &væypayñ befassen.
Nur in der Frage der Autorschaft dieser Urkundenserie ist Verf.
mit Preisigke einig, verbindet aber sonst deren Tatbestand mit Oxy.
238, nach welchem bereits anfgesetzte notarielle Urkunden in
Schwebe waren, solange das &yxoxAtoy unbezahlt blieb. Die Ursache
dieses Schwebezustandes lag in der Unmüglichkeit der ävaypaph,
d. h. der Übersendung eines Kontraktsregisters an die Bibliothek
zwecks Kontrollierung der äroypxpai. Formell fällt auch bei Kauf-
verträgen, nach Oxy. 377, die bezügliche Tätigkeit der Agorano-
men unter den Begriff der évæypag, bildet aber materiell das letzte
Glied in der Reïhe jener Handlungen, welche zur xataypayt, der
Überschreibung des Eigentums, hinführen.
III. Eingeleitet wird dieser Abschnitt durch Hervorhebung der
Besonderheiten der gräko-ägyptischen Arrha, welche, vom rômi-
schen Rechte abweichend, sich als eine Teïlzahlung darstellt, deren
Betrag zur Grundlage für die Bemessung der Strafe im Falle eines
Vertragsbruches dient. Ob neben dieser Strafe die Hauptleitung ver-
langt werden konnte, muf wohl für jeden erhaltenen Vertrag be-
sonders untersucht werden, wobei zu beachten ist, da es weder in
anderen antiken Rechten, noch in den Papyri selbst an Beispielen
fehlt. in denen die Bezahlung der festgesetzten Strafe die Haupt-
leistung in Wegfall bringt. Ein Vergleich der Arrhaverträge, wel-
che Immobiliarkäufe betreffen (BGH. 240 u. 446, Loud 2, p. 211),
mit sonstigen in den Papyri vorkommenden Füällen einer Raten-
zahlung des Kaufpreises (bes. BGH. 1127) ergibt, da jene Ver-
trüge, denen — auber der Einigung über den Kaufgegenstand und
den Preis — die wesentlichen Voraussetzungen eines gültigen Kauf-
vertrages fehlen, keine genügende Unterlage der Eintragung in der
Biblicthek bilden konnten. Ohne auszuschlielien (wegen Oxy. 100
u. vielleicht Cairo Preis. 44), da die in den Arrhabon-Urkunden
dem Verkäufer obliesende xatzyeasi, die Beurkundung des Ver-
trases bezeichnen kann. bezieht sie Verf. cher auf die Gesamtheit
jener Handlungen, welche auf Grund eines materiell gültigen Kauf-
vertrages durch die Eintragung in die Bibliothek die zatæypæpt be-
wirken sollen. Auf diese Doppelgliedrigkeit jeder Eigentumstüber-
tragung an Immobilien weisen direkt manche Urkunden hin (CPR.
É10: 170: 198: BOT NL GT).
IV. Sie läüfit sich gleichfalls aus der Untersuchung der xatz-
17
yeaph bei den Sklaven erschliefien, welche als Gegenstand der t-
Bou éyxthoewv, wegen PER. 144 und Soud 2 p. 151, jeden-
falls in Betracht kommen müssen. Obwohl aber manches darauf
hinweist, daf die Tätigkeit der Agoranomen bei den die Sachen-
rechte an Sklaven betreffenden Verträgen über ihre rein notariellen
Funktionen hinauskam, läfit sich die xataypaph x àyooavénwvy in
BGH. 1114 und 1128 am ehesten auf die Beurkundung des Ver-
trages als eventuelle Grundlage der Eintragung beziehen. Viele Fra-
gen in diesem Bereiche müssen freilich wegen der Lückenhaftig-
keit des bisherigen Quellenmaterials unbeantwortet bleiben.
V. Flor. 55 und 56, zwei Gläubigereingaben an den Statthalter
um Einweisung in den Besitz im Exekutionswege erworbener Lie-
. genschaften (von D. 42, 1, 15 vielleicht nur scheinbar abweichend) —
geben den Anlaf zur zusammenfassenden Schilderung des Exeku-
tionsganges in den Papyri, wobei Verf. (gleich Schwarz u. Raape)
die évexvpaoia von der moocfok unterscheidet mit Rücksicht auf
Oxy. 1027, Lips. 120 und besonders Oxy. 712, wo ohne Erwäh-
nung der npoo$ol die Tätigkeit der Praktoren bei der éveyvoxotæ
sich in der tatsächlichen Durchführung und grundbücherlichen An-
merkung der Pfäindung zu erschôüpfen scheint. Ip058$01 — als der
von den Praktoren herrührende Zuschlag der gepfüindeten Liegen-
schaften (BGH. 1132) bildet die materielle Voraussetzung der Ein-
tragung des Eigentumsrechtes in die Bibliothek, welch letztere je-
doch eine besondere Bewilligung erheischt. Darauf bezieht Verf.
die ovyxbpnous nataypapis und xataypaph bnoyeypannévry in Flor.
55 und 56 (vel. bes. Tor 13) und lehnt mit Raape die gegenteilige
Ansicht ab, welche darin einen Vertrag über datio in solutum se-
hen will.
VI. Mit dem Jahre 307 nach Chr. (Chrest. IT, nr. 196) schlie-
Ben unsere bisherigen Nachrichten über die BthAodan éyxriseuv.
deren Verschwinden wohl mit der weiteren Durchführung der
Diokletianischen Verwaltungsreform zusammenhängt. Gleich da-
nach (im J. 341) kommt zuerst die in nachfolgender Zeit häufig
wiederkehrende (Goodsp. 13, BGH. 456, Flor. 66 usw.) Erwähnung
der xataypag in der Kaufurkunde selbst vor, als Bestandteil der
Erklärung des Verkäufers (u0A0y® nenpanévor Hal HATAYEYEAPNRE VAL).
Die Erscheinung dieser neuen Klausel erklärt Verf. durch den Weg
fall eines von den zwei Bestandteilen der xatæyoazi,. welehe sieh
jetzt in der Urkunde allein konzentriert. Mit C. 2,5 20 lülit sich
Bulletin I1—II. a
18
dieser Vertragstypus im Wege der traditio per cartam vereinbaren,
deren Vorläufer in den rômischen Rechtsquellen zum Sebluf ver-
zeichnet werden.
6. BIBLIOGRAPHIE.
I. Classe de philologie.
Preycnockr Gusravus. »De Gregorii Nazianzeni epistulis quaestio-
nes selectaee, 8-0, p. 150.
»Rozprawy Akademii Umiejetnosci. Wydziat filologieznye. (Tra-
vaux de l’Académie des Sciences. Classe de philologie), ser. II, vol. V,
8-0, p. 394.
SzvIKkowsk1 Manyan. »Ossyan w Polsce na tle genezy mere
cznego ruchu<. (L'influence de l'oeuvre poètique d'Ossian sur l'évolu-
tion du romantisme polonais), 8-0, p. 174.
II. Classe d'histoire et de philosophie.
»Archiwum Komisyi prawniczej<. (Collectagea ex Archivo Colle-
gi juridici), vol. IX, 8-0, p. 348.
Horopyski WzapysLaw. » Bronistaw Trentowski. 1809—1869. (Bro-
nistaw Trentowski, sa vie et ses oeuvres, 1808—1869), 8-0, p. XII
et 532.
Nakladem Akademii Umiejetnosci.
Pod redakcys
Sekretarza Generainego Bolestawa Ulanowskiego
Krakow, 1918 — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego. pod zarzadem J. Filipowskiego.
30 Kwietnia 1913.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
L.. CLASSE DE PHILOLOGIE.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
No 4 et 5. Avril — Mai. 1913.
Sommaire. Séance publique annuelle de l'Académie des Sciences
du 3 mai 1913.
Séances du 14 et du 21 avril, du 19 et du 26 mai 1913.
Résumés: 7. Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoire de
l’art en Pologne du 14 janvier 1918.
8. Compte rendu de la séance de la Commission de l’histoire de l’art en
Pologne du 26 février 1918.
9. HANDELSMAN MARCELI. Les Résidents de Napoléon I à Varsovie.
10. PERETIATKOWICZ ANTONI. La philosophie du droit de Jean Jacques
Rousseau.
11. BIBLIOGRAPHIE.
SÉANCE PUBLIQUE ANNUELLE DE L’ACADÉMIE
DES SCIENCES DU 3 MAI 1913.
S. Exec. M. le comte Stanislas Tarnowski, président de l’Aca-
démie, ouvre la séance au nom de Son Altesse Impériale et Rovale
PArchiduc, auguste protecteur de l’Académie.
M. Boleslas Ulanowski, Secrétaire Général, ne pouvant as-
sister à la séance, M. Casimir Morawski donne lecture du
compte rendu des travaux de l’Académie au cours de l’année écoulée,
et annonce qu’à la Séance administrative du 2 mai a été élu mem-
bre correspondant de la Classe des Sciences mathématiques et na-
turelles:
M. Adolphe Beck, professeur de physiologie à luniversité
de Léopol.
À la même Séance a encore été élu dans la même Classe un
membre correspondant étranger, dont le nom sera livré au public
lorsque Sa Majesté l'Empereur et Roi aura bien voulu accorder sa
sanction à cette nomination.
M. Oswald Balzer donne lecture de son mémoire: Unia Horo
delska (L'Union de Horodlo).
Bulletin tie Ù
20
Le Président, Son Exc. M. le comte Stanislas Tarnowski,
proclame les noms des lauréats de cette année:
Le prix Probus Barczewski (2160 couronnes), destiné à ré-
compenser le meilleur ouvrage historique, est décerné à M. Jules
Kleiner de Léopol, pour son ouvrage en, deux volumes: Zygmunt
Krasinski — Dzieje Mysli (Sigismond Krasiñski — Histoire de sa
pensée).
Le même prix de 2160 couronnes pour la peinture est attribué
à M. Adalbert Weiss à Cracovie pour son tableau: Fruits.
Le prix Vladimir Spasowicz (2000 couronnes) est accordé
à M. Casimir Morawski de Cracovie pour son ouvrage: Historya
literatury rzymskiej za czasbw Rzeczypospolitej (Histoire de la litté-
rature romaine à l’époque de la République), trois volumes. Un au-
tre prix du même fonds de 1000 couronnes est decerné à M. La-
dislas Biegañski de Czestochowa pour son livre: Teorya logiki
(Théorie de la logique).
Les prix du fonds des princes Lubomirski Georges Ro-
main de Rozwadéw, et Adam de Mizvniec, de 3000 couron-
nes chacun, sont décernés 1) à M. Napoléon Cybulski de Cra-
covie pour ses mémoires: Prady elektryczne 10 miesniach nieuszko-
dzonych à uszkodzonych oraz ich irédlo et Prady elektrycène w mie-
$riach czynnych, ich charakter à 2r6dto (Les courants électriques dans
les muscles intacts et détériorés et leur source, Les courants élec-
triques dans les muscles actifs, leur caractère et leur source); 2) à M.
Charles Olszewski de Cracovie pour son travail: Skraplanie
wodoru przy uchyleniu strat zimna (La liquéfaction de l'hydrogène
avec suppression de pertes frigorifiques).
Le prix Linde (675 roubles en coupons représentant nominale-
ment cette valeur, après déduction de 5°/, d'impôt) est accordé à M.
Joseph Rostafinski de Cracovie pour son Mémoire: Polskie
nazwy roslin, ieh c:esci, 2biorowisk oraz bezposrednich wytworow (La
nomenclature polonaise des plantes, de leurs parties, de leurs grou-
pements et de leurs produits immédiats).
Le prix Julien Ursyn Niemcewicz (1200 couronnes) est dé-
cerné à M. Louis Kolankowski pour son travail: Zygmunt Au-
gust, Wielki Ksiaëe Litwy do roku 1584 (Sigismond-Auguste, grand-
duc de Lithuanie, jusqu'en 1548).
Le prix Adam Szajkiewicz (1200 roubles) est attribué par
moitié, c'est-à-dire en deux récompenses de 600 roubles chacune,
21
1) à feu Auguste Witkowski pour le troisième volume de son
livre: Zasady fizyki (Principes de Physique), 2) à M. Stanislas
Zaremba de Cracovie pour son ouvrage: Aryimetyka teoretyezna
(Arithmétique théorique).
Le prix Constantin Simon (900 couronnes), destiné à un
ouvrage en polonais sur les sciences physiques et mathématiques, est
attribué à M. Wactaw Sierpiñski de Léopol pour son ouvrage:
Zarys teoryi mnogosci (Exposé de la Théorie des Ensembles).
La veille de la séance publique, c’est-à-dire le 2 mai, à eu
lieu la séance plénière annuelle administrative de l’Académie des
Sciences.
SÉANCES
PA CLRSSE DE PATEOLOCGTLE.
SÉANCE DU 14 AVRIL 1913.
Puésipence DE M. C. MORAWSKI.
M. St. Tomkowicz présente le travail de M. Znzistaw Jacaimecki:
»La tablature d'orques de l'année 1548 provenant de la bibliothèque
du Couvent du St. Esprit à Cracovie“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Mirczvstaw SuoLarski:
nhL’influence de Voltaire en Pologne“.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 14 janvier 1913 !.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 26 février 1813 ?).
1) Voir Résumés p. 23.
2) Voir Résumés p. 32.
1%
22
SÉANCE DU 26 MAI 1913
PrésipenNce DE M. C. MORAWSKI.
‘
M. Tapeuss GraBowsxr présente son travail: , La critique littéraire
en Pologne à l’époque du pseudoclassicisme“. |
Le Secrétaire présente le travail de M. Maurycy Maxx : , L’ima-
gination dans les oeuvres de Jean-Jacques Rousseau“.
Il. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 21 AVRIL 1913.
Présipxncre DE M. F, ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Franciszex Busak: , Ma-
szkienice, commune rurale de district Brzesko en Galicie. Son évo-
lution entre 1900 et 1911“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Wirrozo Kaureniroki: ,, Les
formes primitives de la proprieté foncière et de la colonisation en
Lithuanie“.
SÉANCE DU 19 MAI 1913.
PrÈsibexck px M. F ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Axroxr PereriarTkowicz:
La philosophie du droit de Jean Jacques Rousseau“ 1),
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l’histoire de la philosophie en Pologne du 20 mai 1913.
3%) Voir Résumés p. 38.
Résumés
7. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce z dnia
14 Stycznia 1913. / Compte rendu de la séance de la Commission
de l’histoire de l'art en Pologne du 14 janvier 1913).
M. Jean Boloz Antoniewiez, en une longue conférence, illustrée
d’intéressantes projections lumineuses, expose les résultats de ses
recherches sur ,Les sculptures de la chapelle des Sigismond au
Wawel“. G
Il fait d’abord ressortir l’importance de l’art italien en Hon-
grie, surtout dans les dernières décades du XV-ème siècle, art
qui constitue pour ainsi dire le chaînon rattachant la Pologne à la
culture italienne. Il détermine les rapports de Matthias Corvin avec
l'art italien et parle des riches collections de ce prince, collections
qui n’ont été conservées qu’en partie et dont on peut admirer les
débris au Trésor de la basilique de Gran. Qui sait si cette Madone,
commandée par Corvin à Léonard de Vinci en 1485, et dont parle
Vasari, n’est pas la Vierge-aux-rochers du Louvre, dont l’exem-
plaire conservé à Londres n’est qu'une réplique de la fin du XV-e
siècle, à laquelle la main du maître n’a touché que çà et là, et qui
constituait le panneau central d’un tableau d’autel dont les ailes fu-
rent peintes par de Predis. Il parle ensuite de l’autel du cardinal
Thomas Bakacs, qui se trouve à Gran, dans la chapelle de S. Adal-
bert, à la basilique située auprès du château. Les sources nous
assurent que, par ordre du roi Sigismond I, on copia les grilles de
cette chapelle pour la chapelle tombale de ce souverain à Cracovie.
Il passe ensuite à la chapelle des Sigismond et en spécifie le
caractère. Malgré l'harmonie des formes techtoniques et organiques,
résultant de l’unité de la conception et de l’ensemble, on peut
distinguer dans les parties une certaine hétérogénéité de dia-
24
lecte artistique. L'architecture, oeuvre de Berecci, est éminemment
florentine, non sans quelque mélange romain. L’ornementation, ainsi
que l’a démontré feu Maryan Sokolowski, et plus tard M. Kopera,
est siennoise: elle est due à Cinni. Par contre la sculpture des figu-
res, sans en excepter les deux bas-reliefs au-dessus de l'entrée, est:
incontestablement padouane, sauf toutefois les deux statues de S. Flo-
ryan et de S. Waclaw. La disposition des sculptures, et en parti-
culier des médaillons, atteste que l’autel de la chapelle était, à l’ori-
gine, placé en face de l'entrée, là où se trouvent actuellement les
stalles de marbre. Cette disposition était conforme aux conceptions
italiennes d’après lesquelles les chapelles possèdent une existence
propre, et lorsqu'elles sont placées dans les bas-côtés d’une église,
ont leur axe principal, perpendiculaire à l’axe de cette église.
C’est spécialement des figures sculptées que veut s’occuper le rap-
porteur. Il y en a 15 dans la chapelle: 12 de ces figures représentent
des prophètes, les évangélistes, des saints; les trois autres sont les
statues-portraits des sarcophages des deux Sigismond, et le bas-re-
lief reproduit les traits d'Anne Jagellon. Ces deux dernières ima-
ges de Sigismond-Auguste et d'Anne ne présentent pas de grand
intérêt artistique et ont d’ailleurs été l’objet de nombreux travaux.
Les douze figures de saints sont placées par quatre aux angles de
chacune des trois parois pleines de la chapelle: à l’occident, les
statues des S. S. Waclaw et Floryan et, au-dessus de celles-ci, les
médaillons de S. Marc et de S. Mathieu; au sud, S. Sigismond et
S. Jean-Baptiste et, au-dessus, les médaillons de Salomon et de Da-
vid, à l’est, S. Paul (?) et S. Pierre et, au-dessus, les médaillons de
S. Luc et de S. Jean. Ces sculptures datent sans aucun doute de
1925—1528, puisque dans les comptes de Boner, à la date de 1525,
figurent des sommes considérables ,pour faire venir de la Hongrie
des marbres destinés à douze statues et à l’image du roi sur son
sarcophage“. Ces sculptures, y compris l’image du souverain, soit
en tout 13 pièces, sont attribuées par M. Antoniewiez à trois ar-
tistes différents et peuvent être classées de la manière suivante.
Les images de $S. Waclaw et de S. Floryan sortent d’une main
inhabile et semblent même indignes de l’ensemble magnifique de
la chapelle. C’est peut-être la même main qui cisela la statue allé-
gorique de femme que l'on voit à droite du grand tombeau des Tar-
nowski à la cathédrale de Tarnéw.
: EE. ILES 0.
ke - A Ac COTE QU (4 Re
FRET EST DE TPS JET. 0
se dE = Étorentite ait COR Ep LE ua) 2 66 D
25
Le second groupe est bien plus intéressant — au point de vue
historique plutôt que purement esthétique. Il comprend les statues
de $. Pierre et de S. Jean Baptiste, ainsi que les médaillons des
quatres évangélistes. Ces six ouvrages décèlent une évidente pa-
renté entre eux, une manière identique, et sont certainement dus
à un même artiste. Le rapporteur n'hésite pas à les attribuer à un
des élèves ou des collaborateurs de Minello.
Giovanni d’Antonio Minello de Bardi (père d’Antonio, sculpteur
lui aussi), naquit vers 1460, et mourut à Padoue en 1527. Dès
1485 (en compagnie de Bellano), il exécute l’ornementation du grand
choeur de la basilique de S. Antoine à Padoue, et, à partir de 1500,
il dirige les travaux de la fameuse chapelle ,del Santo“; il aban-
doune ces fonctions en 1519. Le rapporteur soumet à la Commission les
reproductions des principaux ouvrages de cet artiste, et fait remar-
quer la frappante analogie qu’ils présentent avec le groupe de sculp-
tures de la chapelle des Sigismond; dans celles-ci comme dans ceux-là
ce sont les mêmes bouches ouvertes, à lèvres minces, les mêmes
moustaches relevées, les mêmes fronts à rides profondes et paral-
-lèles, la même expression de méditation et de souci sur les visa-
ges, la même attitude indécise sur des jambes qui semblent endo-
lories, la même inconséquence tout à fait exceptionnelle dans le
faire des vêtements qu’on dirait ici mouillés et collants aux ron-
deurs du corps, tandis que là tout à côté ils semblent tirés et se
cassent’en plis anguleux; enfin la même manière extraordinaire de
traiter les mains, fléchies à l’articulation. Toutes ces particularités
ont été justement remarquées par Fabriezy dans son travail sur
Jean et Antonio Minello, non moins que par Moschetti dans le Dic-
tionnaire de Thieme. Si l’on compare les ouvrages caractéristiques
de Jean Minello — par exemple le S. Jean Baptiste des Musées de
État à Munich (reproduit pour la première fois), le Christ et S.
Monique du Museo civico de Padoue, avec le $S. Jean ou le S. Pierre
de la chapelle des Sigismond, les rapports étroits entre ces diverses
oeuvres d'art sautent aux yeux et il est évident qu'entre leurs au-
teurs existent des attaches étroites. Donc, affirme M. Antoniewiez.
la main à qui l’on doit le second groupe de sculptures de notre cha-
pelle, non seulement avait travaillé sous les yeux de Jean Minello,
chef des travaux (proto) de la chapelle del Santo, et simultanément
le plus brillant représentant de la sculpture padouane aux environs
de l’an 1500, mais on peut hardimént avancer que eet artiste lui:
26
même prit part à l’exécution de plusieurs de ces ouvrages qui sor-. |
tirent de son atelier et lui sont attribuées. Ce maître, ayant pour
ainsi dire acquis le monopole de la plastique religieuse à Padoue,
était encombré de commandes. D’autre part, chargé de la lourde
responsabilité des travaux techniques et artistiques à la célèbre cha-
pelle du grand patron de Padoue, ayant encore à s'occuper d’autres
nfabbriche“, on peut se demander s’il lui fut possible d'exécuter
personnellement toutes ces sculptures. Dans les nombreuses et par-
tiellement excellentes créations qui portent son nom et accusent in-
contestablement sa manière caractéristique, soit à Padoue (Eremi- Q
tani, Basilica, Museo civico), soit à Bassano ou dans les environs,
ou remarque de légers mais d’incontestables écarts de son canon, 3
lesquels indiquent que trois ou quatre mains différentes — au moins —
y ont travaillé, soit d’après ses ébauches, soit d’après ses instruc-
tions. Par là seulement s'expliquent les inégalités que l’on découvre
dans la facture des détails, inégalités qui apparaissent d’une ma- ,
nière frappante dans les ouvrages contemporains de Minello, ou bien
dans chacune des parties d’un même ouvrage. Comme beaucoup |
d’autres artistes italiens, Minello, prétend le rapporteur, se bornait
à modeler ou ébaucher les parties principales de la composition, et
laissait aux collaborateurs qu'il avait à gages le soin de mettre la
dernière main aux draperies et aux détails de moindre importance,
La terre cuite de la collection Barker à Boston, reproduite dans
le travail de Fabriczy, est typique à cet égard. C’est sans aucun |
doute le directeur des travaux de la chapelle de Padoue, qui exé-
cuta lui-même la tête au délicat profil, tandis que tout le reste est
du ciseau de cet élève à qui nous devons les médaillons des évan-
gélistes et les deux statues de la chapelle des Sigismond. Si lon
place l’une à côté de l'autre la reproduction du $S. François de la
collection Barker et celle de l’évangéliste S. Luc de la chapelle de
Cracovie, on ne peut hésiter à reconnaître que les deux ouvrages
sortent de la même main. On y remarque en effet une certaine par-
ticularité commune, se répétant avec une scrupuleuse minutie; ce
sont les plis des vêtements, surtout des manches; ces plis sont dis-
posés en bandes tranversales plates, les unes sur les autres, comme
imbriquées, où à la façon des toitures de bardeaux. Mais npus re-
trouvons cette même analogie, à un degré plus ou moins prononcé
dans quantité de sculptures padouanes qui, comme les six sculptu-
res de la chapelle des Sigismond, sont dues à des artistes ayant
21
travaillé sous les ordres de Minello, entre 1510 et 1527. Citons en
premier lieu les bustes de marbre qui ornent la paroi extérieure
de la façade à la chapelle del Santo, donnant sur la nef gauche de
la basilique; en outre les nombreux bustes en stuc que l’on voit
à l'intérieur de la chapelle ou dans les lunettes et qui pour la pre-
mière fois ont été photographiés. Dans le S. Jean, dernièrement
acheté par Padministration des Musées royaux de Munich, le rap-
porteur reconnaît encore la main de Minello: il a, de plus, tous les
caractères des productions de son atelier, et il suppose que la terre-
cuite qui jusqu'ici n’avait jamais été reproduite, faisait partie d’une
série de vingt statues exécutées par Minello pour le grand choeur
de la basilique de Padoue. Il n’en est pas resté de trace dans ce
sanctuaire. On en conserve trois au Musée de Padoue.
Nous connaissons parfaitement le troisième auteur des figures
sculptées de la chapelle des Sigismond: c’est Jean-Marie Mosca, dit
il Padovano. Le rapporteur lui attribue les ouvrages suivants de
notre chapelle: 1) la statue du sarcophage du roi Sigismond-le-Vieux,
ainsi que l’ornementation dont elle est entourée; 2) la statue de
S. Sigismond; 3) celle de $S. Paul; 4) et 5) le médaillon de David,
celui de Salomon dont les traits rappellent ceux de Sigismond-le-Vieux.
(Ajoutons encore la statue allégorique que Pon voit à gauche du tom-
beau de la famille Tarnowski à la cathédrale de Tarnéw. Le bas-re-
lief représentant une bataille est d’un artiste de valeur, mais on ne sau-
rait l’attribuer à Padovano; quant à la scène du camp, d’un travail gros-
sier et négligé, C’est sans doute l’ouvrage d’un médiocre artiste local).
Le rapporteur établit que ©est bien à Padovano qu'on doit
ces cinq sculptures de la chapelle des Sigismond; cette opinion
est basée sur une analyse minutieuse des details caractéristi-
ques de ces sculptures, qu'il faut comparer avec les détails
analogues dans les ouvrages de la première période d'activité
de l'artiste italien, à peu près de 1520 à 1530. Ces ouvrages sont:
1) Le portail de l’église Se Agnès à Padoue, un des tout premiers
ouvrages du maître, paraît-il. 2) Le haut-relief de la chapelle del
Santo, ,miracolo del gotto“, commandé en 1520 et achevé, après
une interruption de trois années (1525 —1528) par le Milanais Gia-
como Stella. La commande de ce grand ouvrage et la somme dont
on rétribua l’auteur, somme aussi élevée que celle dont on rémuncé-
rait les artistes alors fameux, Antonio et Tullio Lombardo, pour des
des sculptures du même cycle, prouvent que, vers 1520, Padovano
28
était parvenu à une notoriété flatteuse, sinon à la gloire. et que ses
compatriotes en faisaient le plus grand cas. C’est le seul fait qui
permette de fixer plus ou moins la date de la naissance de l’artiste;
il semble être né en 1495, au plus tard. Il aurait été par consé-
quent de 6 ans plus jeune que le Titien, de 15 ans, qu'Antoine Mi-
nello, fils de Jean, son rival dans le cycle des bas-reliefs de la
chapelle de Padoue. Des documents de l’année 1500 font mention
d'Antoine; celui-ci était donc né aux environs de 1480. A Pado-
vano appartient, pense le rapporteur, la partie gauche du ,mira-
colo del gotto“, partie qui présente des analogies considérables avec
les compositions du Titien et de son école, à la Seuola del Santo
à Padoue. De là, il est permis de supposer que le Titien fournit
des esquisses à Padovano et à Antoine Minello pour les deux bas-
reliefs placés vis-à-vis l’un de l’autre. 3) La décapitation de S. Jean,
petit bas-relief de bronze à la sacristie, à droite de la cathédrale
de Padoue. De l'avis du rapporteur, le ,Sacrifice d’Isaac“, bas-re-
lief attribué à Padovano, n’a jamais existé; on l’a confondu avec
cette ,Décapitation de S. Jean“. Toutefois cette erreur s’explique
aisément, puisque, même de nos jours, le sacristain qui sert de
guide aux visiteurs de la cathédrale donne à ce bas-relief, assez
haut placé d’ailleurs et de petites dimensions, la dénomination de
Sacrifice d’Isaact. 4) ,Le Christ à la fontaine“, petite terre-cuite
du Museo civico à Padoue, où elle est classée dans la ,scuola pa-
dovana del secolo XVI“. 5) S. Jean-Baptiste, statuette en marbre
qui, réduite en morceaux, a été reconstituée naguère et replacée
sur l'autel. Malgré cet état déplorable, on en admire la poétique ex-
pression et la finesse d'exécution. 6) et 7) S. Roch et S. Sébastien,
petites statues qui décorent l’autel de l’église San Rocco à Venise.
8) et 9) Deux saints chevaliers, en marbre, trois quarts de gran-
deur naturelle, à l’église peu connue de San Spirito à Venise. C'est
grâce à ces chevaliers que l’on est complètement autorisé à attri-
buer à Padovano le S. Paul de la chapelle des Sigismond. 10) Saint
Antoine adorant le Christ, haut-relief de marbre, à la chapelle del
Santo, au-dessus d’un autre grand bas-relief. Celui-ci, représentant
la réhabilitation miraculeuse d'une épouse accusée d'infidélité“ est
de Zuan de Padoue, surnommé il Dentone, que jusqu’aujourd’hui
on confond souvent avec il Padovano.
C'est pour la première fois que les ouvrages 4 et 10 sont res-
titués à l'oeuvre de Padovano.
29
Le rapporteur, par quelques exemples bien choisis, montre le
lien qui rattache l’art de Padovano à celui de Donatello et des
deux Lombards, Antonio et Tullio, enfin à celui de Jacques Sanso-
vino. Ce dernier, à partir du retour de Padovano à Venise, en 1527,
exerce une influence décisive sur notre maître polono-italien. M. An-
toniewiez appelle l'attention de la Commission sur le monument de
l’évêque Tomicki à la cathédrale de Cracovie, faisant ressortir la
parenté des motifs ornementaux de ce monument avec ceux du por-
tail précité de l’église S. Agnès à Padoue; des figures sculptées de
ce même ouvrage avec celles de Jacques Sansovino et de Thomas
Lombardo, du personnage à genoux avec le bas-relief de Padovano
et le ,5. Antoine adorant le Christ“ de la chapelle del Santo, enfin
_ de Pimage même du prélat couché, un des plus précieux chefs-
d'oeuvre dont l’art italien de cette époque ait enrichi la Pologne,
avec la statue de l’évêque Lorenzo Gabriello, au magnifique tom-
beau Bregna de 1512, autrefois à Venise, actuellement à Vienne,
au Musée autrichien des arts et de l’industrie. Sans aucun doute
Padovano, lors de son séjour à Venise, avait vu cette admirable
figure.
Dans la discussion qui suit la lecture de ce mémoire, prennent
la parole MM. Stanislas Cercha et Félix Kopera. Ce dernier sou-
tient que Padovano put tout au plus mettre la dernière main au
sarcophage de Sigismond-le-Vieux; du reste la participation de Pa-
dovano à l’exécution des sculptures de la chapelle des Sigismond
est tout à fait problématique. D’après les comptes de Boner que
nous possédons, Padovano n’arriva en Pologne qu’en 1530. Comment
concilier ce fait avec l’assertion ou plutôt l'hypothèse de M. Anto-
niewicz qui fait exécuter les sculptures de la chapelle par Pado-
vano entre 1520 et 1530.
Le rapporteur soutient ses conclusions, appuyées sur des études
comparatives très minutieuses, faites à Padoue, patrie de lartiste,
et tenant compte non seulement des caractères de son oeuvre, mais
encore des sources archivales de cette ville. Il est vrai que dans
les comptes concernant la construction de la chapelle des Sigismond,
il n’est pas expressément fait mention de Padovano; l'entrepreneur
et en même temps directeur des travaux était en effet Barthélémy
Berecci, et c’est lui qui touchait les fonds destinés à payer les ar-
tistes et les ouvriers qu'il choisissait à son gré. C’était le procédé
alors habituellement en usage en Italie, et sans doute aussi en Po-
30
logne, et fort souvent la critique du style seule permet de, découvrir
les véritables auteurs de tel ou tel détail.
Toutefois nos comptes de Boner font précisément une heureuse
exception pour les années décisives de 1525 et 1526. Ils donnent
la liste des artistes qui travaillaient alors à la chapelle, et nous y
trouvons trois Jean. L’un d’eux est certainement Cini, auteur des
sculptures ornementales. Un des deux autres est très vraisembla-
blement Mosca. L’absence du nom de famille n’infirme pas cette af-
firmation. On ne le cite ni pour Berecci, ni pour Cini. Les sources
italiennes ne nous disent pas si Padovano, avant 1520, faisait usage
des prénoms Giovanni Maria, ou seulement de celui de Giovanni.
Plus tard les comptes de la chapelle del Santo l’appellent simple-
ment ,maëstro Zuan Maria“, mais le rapporteur a pu constater en
toute certitude que dans les ,pastita“ de notre Padovano, une ou
deux inscriptions portées au compte de ,maëstro Zuan“, concernent
Padovano même, quoique il y eût alors un autre Jean de Padoue,
t ,il Dentone“ dont il a été question, qui travaillait à la cha-
pelle. Il est aussi fort possible qu’à Cracovie un des trois Jean des
comptes de Bauer ait été précisément Jean-Marie. A l’appui de cette
conclusion on peut faire valoir la haute rémunération accordée à ce
Jean, rémunération presque égale à celle de Jean Cini, un des pre-
miers artistes décorateurs que l’Italie ait produits entre 1480 et 1500,
et qui d’ailleurs depuis de longues années était au service des Ja-
gellons. Le chef des travaux, Berecci lui-même ne touchait guère
plus que Cini, et, partant, que notre hypothétique Padovano. Mais les
comptes de Padoue nous fournissent encore un renseignement beau-
coup plus précieux. Le compte de Padovano pour les bas-reliefs de
la chapelle del Santo court du commencement de 1522 à la fin de juin
1524 (époque où étaient arrêtés les comptes annuels), A partir de
cette date et pendant deux ans et demi, les livres de comptes res-
tent muets sur notre artiste qui y reparaît tout à coup à la fin jan-
vier 1527, avec le même ,doit“ et ,avoir“ par lequel se soldait son
compte de 1524. Puis, sur les feuilles suivantes, figurent les sommes
à lui versées jusqu'en 1529, sans interruption. Qu'était-il devenu
dans cet intervalle? S'il était resté dans le voisinage, à Venise par
exemple, ne fut-ce que pour sauver les apparences et entretenir
d'utiles relations, il n'aurait pas subitement rompu un engagement
qui lui faisait honneur, et aurait certainement donné signe de vie
pendant cette longue période. Sans doute il y eut à cela quelque
VE
91
obstacle insurmontable. Et puisque il n’y a point trace de son sé-
jour, n1 dans une ville des environs, ni dans une localité italienne
plus éloignée, puisque nous ne connaissons en général en Italie au-
cun ouvrage de lui qui puisse être assigné à cette époque critique,
rien n'empêche de penser qu’en 1525 et 1526 Padovano n’était plus
dans son pays, rien n'empêche de le reconnaître en ce Jean qui,
à côté. de Cini, travaillait à Cracovie à l’ornementation de la cha-
pelle des Sigismond. Peu après la disparition de Padovano des
comptes de Padoue, dans l’hiver de 1525, on fait venir — d’après
les comptes cracoviens de Boner — du marbre de Hongrie pour
douze statues et l’image du roi sur le sarcophage de Sigismond-le-
Vieux; plus tard on paye les crampons destinés à fixer ces statues.
Quatre au moins de celles-ci accusent clairement le faire de Pado-
vano entre 1520 et 1525. Il n’est donc pas téméraire de supposer
que Padovano, dans la seconde moitié de 1524, quitta Padoue pour
venir en Pologne, et qu’au cours de l’année 1525 il y exécuta ces
statues en marbre de Hongrie; il retourna ensuite à Padoue pour
.y régler son compte et achever le travail qu’il avait interrompu:
nle miracolo del gotto“.
Une autre circonstance autorise à prétendre que Padovano fit
deux séjours en Pologne, et non un seul à partir de 1530, comme
on l’a pensé jusqu'ici. Parmi les figures sculptées qu’on admire à la
chapelle des Sigismond, c’est le S. Paul qui a donné au rapporteur
le plus de difficulté à être identifié. A côté des caractères de l’art
de Padoue et de Padovano, la richesse des motifs et des formes,
les plis lourds des vêtements, la disposition de la chevelure, les dé-
tails des mains révèlent une sorte de spiritualisme, un essor vers la
grandeur monumentale, un écho frappant des splendeurs romaines
et de la magnificence de Michel-Ange. Eh bien, ne serait-ce pas un
effet de l'influence de Jacques Sansovino qui, à partir de 1527,
oua un rôle capital dans le développement ultérieur de la chapelle
sde Padoue. C’est à cette époque que Padovano vit de près Sanso-
vino et entra même en relations avec lui; c’est Sansovino qui, en
1529, se chargea d'estimer la valeur du travail et des matériaux
fournis jusqu'alors par Padovano pour le bas-relief du ,miracolo
del gotto“, et de fixer la somme à payer à Stella pour lachève-
ment de cet ouvrage. La statue de S. Paul, se distinguant parmi les
treize sculptures attribuées à Padovano par les formes les plus par-
faites, est sans doute celle qu'il exécuta en dernier lieu. 1 dut la
32
ciseler après 1527, lors de son second séjour en Pologne, en 1529
tout au plus tôt, alors que par son contact avec Sansovino, il avait
subi l'influence de l’école romaine, ou plutôt de l’universel canon.
de l’art.
Les documents que nous ont jusqu'ici livrés les archives ne
s'opposent aucunement à cette thèse basée sur une analyse logique
de la forme: ils la confirment au contraire, ou restent muets. D’ail-
leurs le rapporteur considère cette question comme une de celles
où il ne faut point chercher à contrôler l’oeuvre d’art par les sour-
ces historiques, mais bien celles-c1 par oeuvre d’art.
Quant aux statues de S. Waclaw et de S. Floryan, que M. Cer-.
cha veut attribuer à Padovano, ce sont des ouvrages très faibles
qu'on ne saurait rapprocher de ceux de cet artiste; il est même fort
douteux qu’on puisse les compter parmi les oeuvres de l’art italien.
Au Congrès archéologique de Rome, en 1912, au cours de la dis-
cussion qui suivit la conférence de M. Antoniewicz sur ce sujet,
M. Moschetti, professeur d'Histoire de l’Art à l’université de Padoue,
ayant examiné les photographies de ces deux figures, déclara qu’el-
les étaient des productions de troisième ordre de l’art allemand. Le
rapporteur y verrait plutôt le travail d’un médiocre ouvrier italien
qui, à Cracovie, se serait maladroitement inspiré de l’art allemand.
8. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce z dnia
26 lutego 1913 r. (Compte rendu de la séanre de la Commission
de l’histoire de l'art en Pologne du 26 février 1913).
Le Président rend hommage à la mémoire de M. l’abbé Antoine
Brykezyñski, actif collaborateur de la Commission, décédé au mois
de janvier.
M. Sigismond Hendel donne lecture d’un important mémoire sur
Le Château de Lesko“, et communique quantité de vues photogra:
phiques, de relevés architectoniques de ce monument.
Le château de Lesko, situé sur la grande route commerciale
entre la Hongrie et la Pologne, fut construit, vers 1507, par Pierre
Kmita, familier du roi Sigismond L, et dernier représentant de cette
illustre maison. Malgré que la Renaissance exerçât déjà son influ-
ence, l'édifice est encore tout médiéval.
Le château et ses murs d'enceinte forment un vaste trapèze ir-
EP un EL VTT
og” de di
33
régulier, allongé de l'est à l’ouest. A l’angle oriental se trouvait la
porte d'entrée, pratiquée dans une tour à laquelle donnait accès un
pont-levis jeté sur un fossé profond. Le château lui-même s'élève
à Pangle nord-ouest du trapèze: il est entouré d’un rempart flanqué
de trois tours. Il se divise en deux parties. L’une, ayant la forme
dun quadrilatère, est assise sur le point culminant, et constitue pour
ainsi dire le donjon: les murs ont une épaisseur peu commune; une
grande salle à voûte en berceau, soutenue par un énorme pilier
carré et percée de quatre meurtrières, jouait sans doute le rôle de
cave. Au-dessus de cette cave se trouve une pièce où un pilier
octogone, à entailles gothiques, soutient quatre voûtes croisées. Cette
salle s’élargit en huit niches profondes; elle communique avec la
cave par un escalier pratiqué dans l'épaisseur des murs. Au second
étage se trouvait probablement une autre salle avec une échauguette.
La seconde partie du château, quadrangulaire, plus vaste que la
première, était destinée aux appartements. À droïte de l'entrée, on
voyait la cage de l’escalier conduisant aux étages supérieurs: il n’en
reste que le noyau central. Les salles à voûtes en berceau, à peti-
tes fenêtres, sont situées à des niveaux divers, selon la conformation
du sol rocheux de la butte.
Entre les deux parties du château, un escalier tournant relie
toutes les pièces des deux édifices.
Après 1656, le château fut restauré et couronné d’une attique
avec niches et tourelles d’angles. Des incendies, en 1704 et 1753,
mirent en ruines la seigneuriale demeure; sous la direction de Vin-
cent Pol on en fait la reconstruction de 1837 à 1839; on supprime
alors l’étage supérieur, et la façade est transformée dans le goût pseudo-
classique.
M. le comte Georges Mycielski est élu vice-président pour l’année
1913; M. Stanislas Turezynski est nommé collaborateur de la Com-
mission.
9. MARCELI HANDELSMAN. Rezydenci Napoleoñscy w Warszawie. { Les
Résidents de Napoléon à Varsovie).
Dans la politique de Napoléon la diplomatie joua un rôle équi-
valent à celui des actions militaires et le service diplomatique comme
l’armée elle-même, soutint partout l'influence française. Le but de
34
la diplomatie française à partir de l’année 1807 fut d’entretenir en Eu-
rope le système du blocus continental. Vers ce but tendirent
tous les efforts de cette diplomatie qui embrassa toute la vie
des États confédérés, exigeant beaucoup des alliés de la France et
les surveillant. Les diplomates provenaient de toutes les classes de
la société française et de toutes les nations qui se trouvaient soumises
au sceptre de Napoléon. Il y avait parmi eux deux types diffé-
rents: ceux qui obéissaient avenglement à la volonté de Napoléon,
et ceux qui tâchaient de conserver une certaine indépendance. Les
premiers en face du danger surent le plus souvent agir avec éner-
gie et promptitude, ce qu’ils avaient appris sous l'influence de la
discipline sévère de la diplomatie napoléonienne. Les autres, les
indépendants, au moment du danger abandonnèrent l’empereur pour
le trahir ou pour suivre leur propre politique.
Chapitre I. Le premier représentant de Napoléon à Varsovie,
Étienne Vincent (1781—1809), jeune auditeur au Conseil d’État, com-
mença sa carrière à Posen comme intendant du département. En-
voyé à Varsovie plus tard en qualité de commissaire accrédité au-
près du gouvernement de Varsovie, Vincent ne fut jamais qu’un
simple intendant. Il aurait voulu considérer le Duché de Varsovie
comme un pays Conquis, et n'en respecta guère les autorités.
Mais son énergie lui procura l’estime de Napoléon qui, à cause du mé-
contentement du gouvernement de Varsovie et de Dresde, le rappela
de Varsovie et le nomma préfet du départ. du Pô.
Chapitre IL. Après un court intervalle rempli par le service
provisoire de Bourgoing, ministre à la cour de Dresde, arrive
à Varsovie un nouveau résident, Jean-Charles Serra (1760-—1813).
jDescendant d’une famille aristocratique de Gênes, poète et banquier,
ensuite membre du Petit Conseil, prisonnier d'état en 1794, exilé
usqu ‘en 1796, Jean-Charles Serra accompagne Napoléon pendant la
campagne d'Italie. Il devient presque dictateur de Gênes en 1797;
puis obligé de quitter sa patrie, il arrive en 1798 à Paris. Il y de-
vient ambassadeur de Ligurie. Plus tard 1l remplit les mêmes fonc-
tions à Madrid. Après la réunion de Gênes à la France, Serra vit
à Paris et y écrit deux brochures à la louange de Napoléon. Par
l'entremise de Talleyrand, il est nommé résident à Varsovie
où il lutte sans relâche contre les autorités du Duché. Appuyé
par le maréchal Davoût, il combat surtout les ministres Æ£ubieñski
et Breza. La question de la réduction de la monnaie, les ques-
39
tions de ravitaillement, l'exécution de la Convention de Bayonne —
tels sont les sujets des malentendus. Lié avec les jacobins po-
lonais, ambitionnant d'exercer le contrôle supérieur du gouverne-
ment du Duché, Serra agit de telle manière que le roi lui-même fait
des démarches à Paris pour le faire révoquer.
La guerre de 1809 amène la rupture décisive avec le Conseil d'Etat.
Serra se retire à Berlin; puis, conformément à l’ordre qu'il a reçu
de son gouvernement, il revient à Varsovie et cherche un appui
dans Parmée pour s’opposer au gouvernement dont les membres
s'arrêtent à la frontière à Tykocin. Pendant l’année 1810, les
difficultés et les malentendus se dissipent. Serra s’attache à la Pologne
et se consacre presque entièrement à l’exécution d’une convention
pour la désignation des biens donnés par l'Empereur en Galicie.
Après le changement survenu dans la politique européenne, dès le
mois d'août 1810, Serra ne peut plus satisfaire son gouvernement.
À cause de son manque d'énergie dans le service d’observation,
il est envoyé à Stuttgart. Son activité lui fait gagner l'appui de la
cour de Saxe et le retour à Dresde. En 1812, le rôle de Serra est
insignifiant; il reste au-dessous de la situation en 1813. Il n’aperçoit
pas le changement qui par degrés se produit dans la politique de la
Saxe et il ne prévoit pas l’avénèment du système autrichien. Ce
manque de prévoyance et de prudence cause le mécontentement de
Napoléon; 1l n’amène pas cependant la démission de Serra. Il reste
à son poste après le retour du roi à Dresde et y réside jusqu’à sa
mort. Il succombe à la fièvre typhoïde à Dresde où il avait con-
tribué au maintien de l’ordre pendant le siège.
Chapitre IITL A Serra succéda Edouard Bignon (1771 - 1541).
Secrétaire d’ambassade à Bâle, puis à Milan, il conduit le gouver-
nement cisalpin en exil. Après le 18 brumaire, il devient premier
secrétaire à Berlin, puis ministre à Cassel, initiateur de la Confé-
dération du Rhin, administrateur à Berlin pendant la guerre de 1806/7
et à Vienne en 1809, enfin ministre à Carlsruhe. Bignon partout
donne des preuves de prudence et de prévoyance, ainsi que d’un dé-
vouement et d’une énergie infatigable dans l’accomplissement des or-
dres de l'empereur. A Varsovie, à son modeste poste d’observateur,
il organise un vaste bureau de renseignements sur la Russie et 1l
informe son gouvernement d’une manière ample et exacte. Pendant
les préparatifs de la guerre contre la Russie, Bignon joue exelusive-
ment le rôle d’un instrument obéissant dans les mains de Napoléon.
36
Chapitre IV. A Varsovie grandissent les sentiments belli-
queux. Tous les jours on en attend l’explosion. Napoléon y envoie
comme ambassadeur avec des instructions spéciales l'archevêque de
Malines, de Pradt. Ayant de grandes ambitions, surtout littéraires, Pradt
craint les explosions de l’enthousiasme; 1l impose ses proclamations et
ses manifestes et il entrave la diète. Cependant après une réprimande
de l’empereur, il devient peu à peu un instrument docile dans les
mains des ministres de Varsovie. En désaccord avec le gouver-
neur Dutaillis, éloigné du Conseil de la Confédération, toujours plus
mal disposé pour son propre gouvernement, de Pradt se rapproche du
commissaire d'Autriche, Baum, lui révèle l’état véritable des forces
françaises, donne les plus secrets renseignements, avertit du danger
le prince Schwartzenberg, et, avant de quitter Varsovie, en disgrâce, il
insinue aux ministres de Pologne la nécessité d’une entente avec
la Russie.
Chapitre V. Bignon, envoyé pendant la guerre en qualité de
commissaire auprès du gouvernement de Lithuanie, fut un colla-
borateur précieux de Bassano. Lié d’une amitié sincère avec les
Lithuaniens, il revient avec les réfugiés à Varsovie. Nommé mi-
nistre à la place de Pradt, il déploie une énergie intense pour
lutter contre les intrigues russes et la trahison autrichienne. À Varso-
vie, Bignon se lie intimement avec le prince Poniatowski; il l’assiste
jusqu’au dernier moment et lui facilite la tâche de faire sortir du
Duché le corps d'armée polonais. Ami fidèle des Polonais, partisan
de l’indépendance de la Pologne, à partir du mois de juin 1813 Bi-
gnon ne cesse de faire des démarches pour subvenir aux be-
soins de l’armée polono-lithuanienne. Enfermé à Dresde, après la
capitulation violée, prisonnier des Autrichiens, relâché ensuite grâce
au prince Schwartzenberg, Bignon revient en France en décembre
1813. Dès lors il reste toujours le défenseur de la cause polonaise
dans sa patrie.
10. DR. ANTONI PERETIATKOWICZ: Filozofia prawa Jana Jakéba Rou-
sseau'a. {Philosophie du droit de Jean Jacques Rousseau).
L'auteur entreprend d'examiner les idées essentielles qui for-
ment la base et le contenu principal de la philosophie du droit de
Rousseau. Il fait analyse de l'idée de la nature, du droit naturel,
31
du contrat social, de la volonté générale et de la souveraineté du
peuple et montre le rôle que ces concepts jouent dans tout le
système. Enfin il présente une esquisse de la philosophie pénale de
Rousseau. |
La philosophie du droit de Rousseau se relie intimement à l’en-
semble de ses idées. Les conceptions de Rousseau, malgré le man-
que de système dans la forme et malgré les extrêmes sporadiques,
possèdent le caractère d’un système normatif homogène. Elles ren-
ferment des lignes conductrices permanentes, des normes essentielles
déterminées, progressivement développées et approfondies.
On croit traditionnellement que la philosophie de Rousseau con-
siste dans une opposition entre la ,nature“ et la civilisation“,
que cette opposition constitue la base de son système. Or, cette
thèse n’est point soutenable. Elle est la source d’une série de
contradictions inévitables et ne correspond pas au contenu essentiel
des idées de Rousseau. La ligne directrice essentielle (permanente
et conséquente) de la philosophie de Rousseau consiste dans une
conception morale déterminée, qui se relie elle-même à la philo-
sophie stoïcienne et à l'idéologie des républiques de l’antiquité. On
pourrait appeler l’eudémomisme idéaliste. La base de cette con-
ception ©’est la vertu qui produit le bonheur; les principes con-
ducteurs suprêmes ce sont la liberté et l'égalité, considérées comme
des valeurs sociales absolues, ainsi que la simplicité, la vérité, le
courage, le patriotisme, la religion sociale.
Entre les deux premiers discours et le ,Contrat social“ il y
a pas de différence essentielle dans le point de vue concernant la
valeur de la vie sociale. Il n’existe là qu'une évolution intérieure.
Le premier discours évalue, le second explique létat négatif,
mais aucun n'offre les remèdes nécessaires. Les discours suivants
(Emile, Contrat social) possèdent déjà un caractère normatif, ils
indiquent ce qui doit être. Cependant le point de vue moral reste
le même dans tous ces ouvrages.
L'idée de la nature, par rapport à cette conception socio-mo-
rale essentielle, est une idée auxiliaire, transitoire, ayant un carac-
tère tantôt réel (provenant des faits), tantôt normatif.
C’est une idée auxiliaire, car elle dépend par son contenu
des idéals moraux. Dans le premier discours (Sur les sciences et
les arts), où l’on trouve déjà l’expression de sa conception fonda-
mentale, Rousseau ne parle point encore de la ; nature de l’homme,
38
ni de ,l’état naturel“ dans un sens favorable. Par conséquent, ce
n’est pas une idée primitive (en regard de l’ensemble de son sys-
tème), mais dérivée (secondaire). C’est une forme qui synthétise les
traits distinctifs humains, reconnus comme positifs au point de vue
des valeurs suprêmes socio-morales. Le lien logique qui relie lidéo-
logie morale avec l'idée de la ,nature“ est la supposition que
l’homme est naturellement bon.
C’est une idée réelle, provenant des faits, quand elle se rap-
porte dans le second discours (Sur l'inégalité des hommes) à l’homme
naturel dans l’état de nature et détermine les traits distinctifs
qui autrefois existaient dans le fait (ou hypothétiquement dans le fait).
C’est une idée normative, qui fait passer les traits distinc-
tifs, mentionnés ci-dessus, d’une sphère historique réelle dans la
sphère des devoirs de l’homme contemporain, en transformant le
fait en un principe régulateur, qui indique la norme de la con-
duite (Emile, Contrat social).
C’est une idée transitoire, car elle sert d’instrument ration-
nel dans les considérations de Rousseau aussi longtemps et autant
qu’elle atteint son but essentiel, moral et social. Dans les ,Consi-
dérations sur le gouvernement de Pologne“ ainsi que dans le ,,Pro-
jet de constitution pour la Corse“ elle ne joue plus aucun rôle.
Les bases de la morale de Rousseau (le bonheur et la vertu),
de même que les postulats suprèmes moraux et sociaux (la liberté
et l'égalité), sont devenues les bases du droit naturel. Cela s’est
manifesté sous forme d'admission de ,lutilité et justice“, comme
fondements du droit naturel, et de la ,liberté et égalité“, comme
postulats suprêmes moraux et juridiques. La dépendance du ;droit
naturel“ de l'idée de la ,nature“ se manifeste en ce qu’il possède
aussi un double caractère: réel et normatif. Réel — lorsqu'il se rap-
porte aux règles existant de fait dans l’état naturel des hommes
(Discours sur l'inégalité des hommes). Normatif — lorsqu'il déter-
mine les normes du droit vrai, correspondant à l’idée du droit
(Contrat social).
L’essence du droit naturel (normatif), qui correspond aux postu-
lats mentionnés ci-dessus (la liberté et l'égalité), se base sur le
contrat social“ qui est le criterium unique et exclusif de la véri-
table légalité des actions.
L'auteur examine le Contrat social de Rousseau dans son
rapport avec les théories des juristes des moyen âge et 1l le compare
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avec les doctrines de Grotius, Locke et Hobbes. Il prouve par de
nombreux arguments et citations, que le ,Oontrat social“ exprime
une idée philosophique régulatrice. Le contrat social n’est pas, selon
Rousseau, un fait historique (Grotius, Locke), ni un substratum phi-
losophique d’un fait empirique (Hobbes). Il n’est qu'une expression
de l’idée du droit et sert de criterium suprême de la contrainte
politique, légale. C’est pourquoi le contenu de ce contrat est exac-
tement déterminé. L'élément du ,pactum subjectionis“ est supprimé,
puisque le contrat constituant ne confère le pouvoir à personne et
que la société demeure entièrement le souverain suprême.
La réalisation de la liberté dans la construction de Rousseau
n’est qu'apparente. Elle est la conséquence de la confusion de deux
points de vue: qualitatif et quantitatif. La liberté, dont l’homme se
prive au profit de la société, diffère qualitativement de la liberté
reconquise sous forme de participation au pouvoir souverain.
La négation des limites du pouvoir souverain est une consé-
quence logique du renoncement complet aux droits individuels et
se lie avec la conception de lintérêt général, comme élément déter-
miné et immuable. Cependant on ne peut pas la concilier avec le
point de vue libéral, et la théorie de Rousseau peut être plutôt dé-
terminée comme solidarisme démocratique.
L'auteur présente l’évolution de l’idée du ,eontrat social® après
Rousseau, particulièrement son influence sur Kant et sur la théorie
du solidarisme en France (l’idée de quasi-contrat). IL entreprend de
prouver que l’idée du ,contrat social, au sens philosophique, n’est
point surannée et ne contrarie pas la science contemporaine. Elle
a une valeur méthodologique permanente. La tendance vers une
explication rationnelle de l’organisation politique et de la contrainte
légale est une propriété constante de l’esprit humain. L'idée du ,,con-
trat social“ satisfait cette tendance dans une large mesure, puisque
elle confère au fait de la contrainte la sanction d’un acte raison-
nable, conforme à l'intérêt même des individus contraints (qui y Con-
sentiraient, s'ils étaient raisonnables).
L'analyse du contrat social en ses principes constituants nous
montre que cest un symbole, une image, qui recèle l'idée d'un
intérêt social raisonnable. C’est une ligne directrice géné-
rale, qui peut avoir divers contenus concrets. C’est une forme
qui renferme des matières différentes, selon les conditions sociales,
selon les conceptions et les sentiments des penseurs.
40 à
L'auteur examine ensuite le concept de la volonté géné-
rale dans la théorie de Rousseau. Il montre que l’essence de la
volonté générale“ exprime une idéé philosophique régulatrice, qui
se rapporte à l'utilité sociale. C’est l'intérêt général dans un sens,
non seulement utilitaire, mais aussi idéaliste.
Pour réaliser la volonté générale (dans le sens d’une idée phi-
losophique) deux conditions sont indispensables: la généralité du
sujet et celle de l’objet législatif. Chaque loi doit être votée par tous,
concerner tout le monde.
La souveraineté du peuple (synonyme du pouvoir légié-
latif) est l’organe de la volonté générale et le moyen de sa réali-
sation. Elle fonctionne légalement à condition que l’objet législatif
soit général. La volonté de la majorité est universellement obligatoire,
puisque elle exprime la volonté générale, qui est également la vo-
lonté vraie (essentielle, non empirique) de la minorité.
L'erreur de Rousseau consiste dans deux prémisses fondamen-
tales, auxquelles il croyait absolument: 1) que l'intérêt général se
présente comme quelque chose d'objectif et d’évident pour tous,
2) que la généralité formelle du contenu des lois est une garantie
suffisante de sa conformité à l'intérêt de tous. Toutes les deux pré-
misses sont insoutenables. L'illusion de Rousseau peut être expliquée
par les conditions sociales du XVIIIe siècle, par le manque d’ex-
périence politique (dans un sens démocratique), aussi par la circon-
stance que sa doctrine visait des petits états.
L'idée de la souveraineté du peuple se base aussi sur un autre
fondement, notamment sur le postulat de la liberté inaliénable, ainsi
que sur l'égalité générale. L’homme ne peut consentir qu’à une or-
ganisation et à un pouvoir, où il prend part lui-même et où il ne
subit aucune volonté étrangère. Mais cette façon de voir exigerait
l'unanimité pour toutes les lois. Ce n’est qu'après avoir introduit
l'idée de la ,volonté générale“, comme principe régulateur, que
la volonté de la majorité prend corps, puisque elle exprime cette
idée générale.
Mais la souveraineté du peuple possède dans le système de
Rousseau aussi une valeur indépendante. C’est la forme unique du
gouvernement légal. Ainsi Rousseau se base dans sa construction
en même temps sur deux principes: empirique (souveraineté du
peuple) et supraempirique (volonté générale). De là vient un dua-
lisme intrinsèque de tout son système politique.
+ #8
PE
41
Dans sa philosophie pénale Rousseau se place au point de vue
de la préservation (non rétribution), qui constitue une conséquence
naturelle de son point de départ individuel.
En général, la construction de Rousseau, grâce à une conception
originale, grâce à la réunion des éléments empiriques avec les élé-
ments supraempiriques, à une grande importance historique. Le côté
empirique de cette théorie (la souveraineté du peuple) a exercé une
énorme influence sur la vie politique (surtout pendant la Révolution
française). Son côté philosophique a réagi sur la philosophie du droit
ultérieure, particulièrement sur celle de Kant.
tes BIBLIOGRAPHIE.
I. Classe de philologie.
Benx: Tvyrus. »Formudy analityezne dZwiekôw polskich+. (Les
formules analitiques des sons dans la langue Polonaise), 8-0, p. 24.
Demiakozux [oanres. »Supplementum comicum. Comoediae Grae-
cae fragmenta post editiones Kockianam et Kaibelianam reperta
vel indicata collegit, disposuit, adnotationibus et indice verborum
instruxit...«, 8-0, p. 158.
»Rozprawy Akademii Umiejetnoéci. Wydziat filologiczny<. (Tra-
vaux de l’Académie des Sciences. Classe de philologie), ser. I, vol. VI,
8-0, p. 361.
Suigszex Anroni. »Przyezynki do obja$nienia napiséw staroper-
skiche. (Contributions à l'interprétation des monuments épigraphiques
persans), 8-0, p. 21.
II. Classe d'histoire et de philosophie.
»Archiwum Komisyi historyeznej<. (Collectanea ex Archivo Colle-
gü historici), 8-0, vol. XI, 5 tabulae, p. 526.
Bazzer Oswazp. »Unia Horodelskac. (L'union conclue à Horodlo
(1413) entre la Pologne et la Lithuanie), 8-0, p. 32.
Daggowskr Przeuyseaw. »Prawo daziebne. Studyum Z historvi
prawa polskiegoc. (Les règles du droit polonais concernant le service
des bains publics au moyen-äge), 8-0, p. 64.
42
Euxasiewicz Jan. »Die logischen Grundlagen der Wahrscheinlich-
keitsrechnunge, 8-0, p. 77.
»>Monumenta Poloniae Vaticanac. Tomus I, Cracoviae 1913, in.
8-0 maiori, 2 taoulae, pp. LVII et 503; tomus Il, Cracoviae 1913,
in 8-0 maiori, 3 tabulae, pp. XXVIII et 587.
Continet: Tomus I: Acta Camerae Apostolicae, vol. I, 12071344:
tomus Il: Acta Camerae Apostolicae, vol. Il, 1344—1374, edidit Dr.
Joannes Ptasnik.
SrkiBiNskei Mieczvstaw. »Europa a Polska w dobie wojny © suk-
cesye austryacka w latach 1740—1745c. (L'Europe et la Pologne
aux temps de la guerre de succession d'Autriche 1740 —1745), 8-0
vol. I, p. XIV et 844; vol. II, 8-0, p. XX et 719.
Nakladem Akademii Uimiejetnosci.
Pod redakcya
Sekretarza Generainego Bolesiawa Ulanowskiego
Krakow. 1918 Draukarnia Üniwersytetu Jagielloñskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
22 Lipcr 1918.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
I, CLASSE DE PHILOLOGIE,
I. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N° 6, 7 et 8. Juin— Juillet Octobre. 1913.
Sommaire. Séances du 9 et du 16 juin, du #4 et du 7 juillet, du 18 et du 20
octobre 1913.
Résumés: 12. Compte rendu de la séance de la Commission de l’histoire
de l’art en Pologne du 23 avril 1918.
13. Compte rendu de la séance de la Commission de l’histoire de l’art en
Pologne du 27 mai 1918.
14. JAN PTASNIK. La famille des Fugger en Pologne.
15. BIBLIOGRAPHIE.
SÉANCES
EUCLASSE DEPERDEOEOGTE
SÉANCE DU 9 JUIN 1913.
Présence be M. C. MORAWSKL.
M. Jozer Treriak présente son travail: , Bohdan Zaleski en France
(1831—1838)“. Contribution à l'histoire de l’emigration Polonaise.
Le Secrétaire présente le travail de M. Zozisraw JACHIMKCKI :
L'oeuvre de Marcin Mielczewski, compositeur polonais du X VII siècle”.
Le Secrétaire présente le travail de M. Mauuyev Manx: Le problème
de la division en périodes appliquè à l'histoire de la littérature“.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de philologie du 21 mai 1915.
Bulletin I—1I1T,
44
SÉANCE DU 7 JUILLET 1913.
PKésipence DE M. C. MORAWSKI.
M. Iaxacy Carzanowskr présente son travail: ,, Les jugements de la
posterité sur le Miroir (Zwierciadto) de Nicolas Rey“.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 23 avril 1913 !).
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 27 mai 1915 ?).
SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1913.
Pnésibence bk M. C. MORAWSKI.
M. Jésee Truriak présente son travail: , Quelques remarques sur
le roman de Sigismond Krasiñski, intitulé: Herburt“.
M. Taoeusz Grasowski présente son travail: , Eusèbe Stowacki et
la critique littéraire au commencement du XIX siècle“.
IÉXCLASSE D'HISTOIRE"ET DE PHILOSOPHIE
SÉANCE DU 16 JUIN 1913.
Puësinkncx pk M. F. ZOLL.
M. Bougæaw ULanowski présente son travail: , Valentin Kucz-
borski, chanoine de la Cathédrale de Cracovie (f 1572)".
Le Secrétaire présente un article de M. Macirs Louer: , Actes
inédits des Archives [mpériales de Vienne concernant le séjour de
Nicolas 1 à Rome“.
1) Voir Résumés p. #6.
2) Voir Résumés p. 47.
45
SÉANCE DU 4 JUILLET 1913.
PRÉSIDENCE DE M. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Jan Darrowsmi: , Elisa-
beth, reine de Hongrie“.
SÉANCE DU 20 OCTOBRE 1913.
PrésipeNce pe M. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Bronis£aw Maznowski:
» De l'influence des croyances primitives sur la différenciation sociale
(Théorie du Totémisme)*.
1*
Résumés
12. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce z dnia
29 kwietnia 1913. /Compte rendu de la séance de la Commission
de l’histoire de l'art en Pologne du 29 avril 1913).
M. le Comte George Mycielski donne lecture d’un mémoire con-
cernant un portrait du prince héritier Ladislas-Sigismond Wasa, le
futur Ladislas IV. Ce portrait, le seul authentique que l’on connaisse,
fut peint par P. P. Rubens, en 1634. Au début de sa communica-
tion m. Mycielski résume ses études précédentes sur les rapports
de la peinture flamande avec la Pologne, rapports certainement anté-
rieurs pour Cracoviae à l’an 1590. C’est à cette époque, entre 1580 et
1613, que Jacques Mertens d'Anvers séjourne dans la capitale de
la Pologne entouré de tout un groupe d’artistes flamands, et d'élèves
d'origine polonaise. Dans les années suivantes la Pologne reste
toujours en contact avec la Flandre. En 1621 est placée à l’église
collégiale de $S. Nicolas à Kalisz, la magnifique ,Descente de la
Croix“ de Rubens qu'ôn v voit encore aujourd’ hui En 1624, le
prince Ladislas Wasa fait en Flandre un séjour de près de deux
mois, ét passe quelques semaines à Bruxelles. C’est à ce moment
que Rubens peint, en septembre, un beau portrait du prince hére-
ditaire destiné à l'infante Isabelle-Claire-Eugénie, régente de Hol-
lande. On le connaissait depuis cette date, par la remarquable
gravure tout à fait contemporaine de Paul de Pont, ainsi que par
le portrait ovale, à l'huile, qui se trouve à la galerie Durazzo-Pal-
lavieins à CGiènes et que Max Rooses considérait comme Poeuvre
originale du maitre, M. Mvcielski avait toujours eu des doutes sur
cette attribution : aujourd'hui il est heureux de soumettre à la Com-
mission la photographie du merveilleux portrait original qui naguère
Li]
47
encore se trouvait dans une collection anglaise, et qui appartient
actuellement à M. Scott, marchand de tableaux à Paris. Le portrait
de Gênes présente dans quelques détails certaines différences avec la
gravure de Paul de Pont; il ne reproduit d’ailleurs que le buste,
tandis que Poriginal, nouvellement découvert, nous montre le prince
presque jusqu'aux genoux, et de plus est absolument identique avec
la gravure. C’est un des plus beaux portraits peints par Rubens,
et il appartient à la plus brillante période de Pactivité de l'artiste.
Et comme facture, et comme coloris, et comme vigueur éclatante,
on peut hardiment le comparer aux plus beaux portraits du maître
justement admirés à Vienne, à Paris et à Anvers.
M. Ptasnik communique une note sur un azur dont faisaient
usage les peintres en Pologne au XV-e siècle, et dont jusqu'ici on
ignorait la provenance. En Flandre, aux archives de Bruges, entre
autres documents et comptes attestant que dès la fin du XIIT-e siècle
il y eut entre ce pays et la Pologne des rapports commerciaux très
suivis, .on voit par un acte de l’année 1485 que dans les mines de
Checin, au XV-e siècle, on trouvait un azur qui non seulement
était employé en Pologne mais fort recherché à létranger.
M. Léonard Lepszy résume le mémoire de M-me Wicherkie-
wiez sur ,Jean Dill, orfèvre de Poznan (Posen).“ Dans les , Acta
Consularia® et dans les livres de la corporation des orfèvres, qui
sont conservés aux archives de Poznañ, nons trouvons des indica-
tions qui permettent d'établir que Jean Dill travailla dans cette
ville de 1616 à 1660. Cette information est d'autant plus impor-
tante que jusqu'ici on ignorait l’origine et le lieu de séjour de ce
remarquable artiste dont un dessin à été publié par feu M. 5o-
kolowski dans les Comptes rendus de la Commission.
M. Turezyñski est élu Secrétaire pour 1913 et 1914.
13. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce z dnia
27 maja 1913 r. «(Compte rendu de la séance de la Commission
de l’histoire de l’art en Pologne du 27 mai 1915).
M. Thadée Szydlowsk1 présente un compte rendu de son travaul:
Introduction eritique à l'étude de Poeuvre de Wit Stwosz. C’est
le premier chapitre d’une monographie étendue consacrée à l'art de
Stwosz et de son temps. [auteur expose qu'il est nécessaire de ré-
48
sumer et de comparer les résultats jusqu’ici acquis par la critique au
sujet de Wit Stwosz, afin de pouvoir s'orienter dans la genèse de ce ta-
lent et d'en déterminer le caractère national. Il était d'autant plus
indispensable de le faire que dans ces dernières années cette question
avait donné lieu à quelques attaques passionnées contre la science
polonaise.
C’est après 1830 que les Polonais ont hautement revendiqué
Wit Stwosz comme un des leurs, et prétendu que son art avait
pris naissance à Cracovie. Ambroise Grabowski découvrit dans les
archives toute une série de documents permettant de soutenir ces
assertions. Cependant il ne réussit pas à trouver des données
positives, ni au sujet de la naissance de Stwosz, ni en ce qui con-
cerne ses premiers pas dans la carrière artistique ; et s’il affirme
que Stwosz était né et avait été élevé à Cracovie, ce n’est qu’une
pure hypothèse, bien en accord avec le patriotisme local de son
auteur. Les archéologues qui plus tard s’occupèrent de Stwosz, ad-
mirent comme indiscutable l'affirmation de Grabowski. F. M. Sobie-
szezanski, E. Rastawiecki, J. ƣepkowski, quelques autres encore,
grâce à l’effervescence romantique qui régnait alors, firent de Stwosz
le génie le plus expressif de l’idéal chrétien, le maître incomparable,
lenvoyé de Dieu, la gloire la plus éclatante de la nation polonaise.
Ce n’est qu'à partir de 1880 qu'on a commencé à soccuper
scientifiquement de l’histoire de l’art en Pologne, et d'étudier avec
plus de sang-froid la légende de Stwosz. Les dernières générations
de nos historiens ont établi que l’on ne saurait attribuer à l'art
de Stwosz une origine locale et qu’évidemment cet art tire son
origine de l’Allemagne méridionale. C’est feu M. Sokolowski qui,
dans ses ,Etudes sur la sculpture en Pologne au XV-e et XVI-e
siècle, fit ressortir les attaches étroites qui relient avec l’école de Nu-
remberg les monuments de l’époque de Stwosz que nous possédons,
Cette conclusion fût confirmée par la découverte de Pacte où était
relatée l’histoire de la construction de l’autel de Notre-Dame, acte
dans lequel Stwosz est qualifié de ,Alemanus de Norimberga“.
Toutefois la question était loin d’être complètement élucidée :
pour déterminer exactement l’origine de son art on manquait de
documents précis et péremptoires. M. Sokolowsk1 s'était surtout
intéressé aux tryptiques qui, sous l'influence de Stwosz, avaient
alors été sculptés en Pologne, et de limportance de atelier
de cet artiste à Cracovie. M. Kopera a tracé une monographie do-
tombes. à ot one ed dé de
49
cumentée de loeuvre de Stwosz dans la capitale de la Pologne;
cependant nous ne possédons encore aucune étude approfondie sur
le caractère individuel de lartiste en regard de l’art de son époque,
qui, lui non plus, n’a jamais été bien analysé. |
La science allemande a poussé plus avant ses recherches, et,
grâce à la récente monographie de Lossnitzer, est parvenue à éclaircir
plusieurs des problèmes rattachés à Stwosz. Il faut surtout signaler
dans ce livre l'excellent exposé de la genèse de Part de Stwosz.
Ce n’est pas seulement Nuremberg qui fut le berceau de cet art,
mais il est très vraisemblable que Stwosz travailla quelque temps
à Passau dans latelier de Nicolas de Leyen qui, vers 1470, exécuta
dans cette ville la plaque tumulaire du tombeau de l’empereur Fré-
déric ITE, car cette plaque est sans aucun doute le modèle dont
inspira Stwosz pour son tombeau de Casimir Jagellon. Entre les
oeuvres cracoviennes de Stwosz et l’art méridional allemand il
y a parenté accusée, et nous devons admettre comme certain que
lorsque lartiste arriva à Cracovie, il y apporta une individualité
déjà tout acquise et bien déterminée; au contraire il serait impossible
d'appuyer sur des données concrètes et positives qu’il forma son
style à Cracovie même.
Il est vrai que M. Ptasnik dans son mémoire: ,Etudes sur
Stwosz et sa famille“, par une interprétation ingénieuse des sources
archivales essaye de démontrer que Stwosz était Polonais, né à Cra-
covie, qu’il n’était certainement pas Allemand. Néanmoins les argu-
ments à l’appui de cette thèse ne semblent pas décisifs n1 suffisants
à M. Szydlowski, et il considère comme tout à fait invraisemblable
un premier séjour de Stwosz à Cracovie avant 1477, date à laquelle
il quitta Nuremberg pour venir dans la capitale de la Pologne.
Après avoir fait la critique de tous les travaux auxquels a donné
lieu la question Stwosz, M. Szydlowski s'arrête à la campagne de
M. L. Stasiak et examine les 60 thèses formulées par cet écrivain
à la fin de l’ouvrage ,Revendication de notre bien“. Il trouve que
la plupart de ces allégations ne reposent sur aucune base solide,
En terminant M. Szydlowski expose le programme de sa mono-
graphie de Stwosz et des artistes de son temps.
20
\
14. DR.JAN PTA$SNIK. Fuggerowie w Polsce. {Die Handelsbeziehungen
des Fuggerschen Hauses zu Polen).
Das seit 1803 gefürstete Geschlecht der Fugger ist aus sebr
unscheinbaren Anfängen hervorgegangen. Der Urahn des Geschlech-
tes war Landmann und Barchentweber im Dorf Graben bei Augsburg;
im Jahre 1367 siedelt er nach der Stadt über und erwirbt sich hier ein
gewisses Vermügen, das dann von den Sühnen vermebrt wird, so da
einer von ihnen zum Âltesten der Augsburger Weberzunft gewählt
wird. Von den mehreren Sühnen Jakobs, der 1469 stirbt, sind die
bedeutendsten Ulrich und Jakob, der das geistliche Kleid ablegt
und infolge seines hervorragenden Geschäftssinnes den Grund zu
der welthbedeutenden Rolle des Hauses Fugger legt. Der fuggeri-
schen Firma: ,Jakob Fugger und Gebrüder“, steht er bis zu seinem
Tode vor. Einträglicher als Handel mit Gewürzen, Seide und Tuch
erscheint ihm der Geldhandel, und er verlegt sich auf Bergbau-
unternehmungen. Da er dem Erzherzog Sigmund bedeutende Geld-
summen verschafft, gelangt er in den Besitz von Silberbergwerken
in Tirol und Kärnten, besonders wertvoll gestaltet sich aber die Aus-
beutung der dazumal sehr reichhaltigen Bergwerke in Schwaz, end-
lich erwirbt er auch das Recht, die nordungarischen Bergwerke zu
exploitieren, von wo Kupter nach allen Gegenden Europas versandt
wird. Der Handel mit ungarischem Kupfer hat die finanzielle Welt-
macht der Fugger begründet, so dal das Haus von nun an maf-
gebenden EinfluB auf die Weltpolitik der damaligen Zeit gewann;
jeder Krieg, den die Habsburger führen, wurde ermüglicht durch
Kreditbeschaffung von seiten des Fuggerschen Hauses, ja sogar die
Kaiserwahl Karls V. kam nur infolge der Geldunterstützung durch
Jakob zustande und soll 850000 Gulden gekostet haben, wovon der
Herrscher dem Hause Fugger allein 543000 schuldete. Als hernach
der Kaiser in lüssiwer Weise seinen Verptlichtungen nachkam, warf
ihm Jakob im J. 1522 in brüsker Weise Undank vor mit dem Be-
merken, daB er sehr wobhl die Wahl Franz L hüätte durchsetzen
künnen, wenn er sich auf die Seite des franzüsischen Künigs ge-
schlagen, oder auch nur seinen Kredit dem Habsburger entzogen
hätte. Die Fugger traten nun am päpstlichen Hofe an die Stelle der
Medizeer als Banquiere des püpstlichen Stubhles; alle Einnahmen aus
Kollekten für die apostolische Camera nahmen den Weg durch ibre
D1
Hände, ja auch Bischôüfe bedienten sich ihrer Vermittlung bei Über-
sendung der ,servitia Ccommunia“ nach Rom. Es darf auch nicht
wunder nehmen, dal oft ihr Einflufi bei Besetzung von Probsteien,
ja sogar von Bistümern maligebend war und ihre Fürsprache
manchmal mehr galt als das Machtwort gekrünter Häupter. Es ist
auch in der Tat keine Ubertreibung, wenn Ulrich von Hutten von
ibnen sagt, dab durch ihren Seckel alle Bullen, Dispensen und Be-
nefizien gehen müssen und da man in Rom durch ihre Einfluf-
nahme allein alles erreichen kann, was man will. Ihrer Unterstüt-
zung verdankte es auch Albrecht von Brandenburg, da er in seiner
Hand das Erzhistum vou Magdeburg und Mainz vereinte. Zu diesem
machtvollen Einflul ist nun das Haus Fugger durch die ungarischen
Bergwerke gelangt, und die Beziehungen mit Ungarn haben sie den
Krakauer Bürgern Turzo, die ihre Handelsverbindungen auch mit
Polen vermittelten, zu verdanken.
Im Mittelalter lag in Polen der gesamte Handel und die Berg-
bauindustrie fast ausschlieflich in fremder Hand. Das älteste Berg-
baugesetz aus der Zeit Leszeks des Weifen erwähnt ,Romani sive
Teutonici*, die sich in Polen mit Bergbau befassen und die ibr
heirnisches Recht erhalten. fm Laufe des XIV und XV Jhs. ruht
die Leïitung der kôüniglichen Salzhergwerke vorwiegend in den Hän-
den von Italienern aus Genua, Venedig und Florenz, auch von Kra-
kauer Deutschen, in seltenen Fällen auch von Juden. Die Entdek-
kung der Bleigruben in Trzebinia soll durch den Nürnberger Klaus
Kesinger zustande gekommen sein, der an der Spitze einer Nürn-
berger Unternehmerkompanie steht und dann auch 1415 das Dorf
Trzebinia von dessen Besitzern Derslaw und Johann Karwacian
käuflich erwirbt; er ist es auch, der dann das Bergwerk in Luszowee
bei Slawk6w entdeckt. Als erster, der die Schwefellager bei Swoszo-
wice ausbeutet, ist uns bekannt ein gewisser Kristin. Das ganze XV
Jh. hindurch werden Nachforschungen nach Erzvorkommen in den
verschiedenen Teilen Polens von Fremdlingen angestellt und unter
ihnen ist daran auch die Familie Turzo (Turzo, Torzo, Torso) beteiligt.
Diese ist wahrscheinlich von italienischer Herkunft, denn sehon
seit alten Zeiten lebt bei Udine eine Familie Torso (Famiglia del
Torso in Friuli durante il dominio patriarcale see. XIII XIV ct
XV fino all’anno 1420). Gegen das Ende des XIV Jhs. finden wir
unter den angesehenen Familien in Nordungarn auch die Furzos, 1n
ihren Besitz das Dorf Betlemfalva, und unter diesem Namen (de Be-
52
tlemfalva) begegnen wir ihnen in Urkunden. Am Beginn des XV Jhs.
werden Handelsverbindungen mit Polen angeknüpft, so dal Johann
Turzo sich in J. 1464 veranlaft sieht, sich in Krakau niederzu-
lassen und das Krakauer Stadtrecht anzunehmen; er verheiratet sich
zweimal: das erste Mal mit Ursula, der Tochter des Hanusz Bem,
dann mit Barbara, der Tochter des Hanusz Beck; der ersten Ehe
entsprossen fünf Kinder: Johann, Georg, Stanislaus, Magdalena und
Margarete, der zweiten drei: Alexius, Johann der Jüngere, Ursula
und Katharine. Turzo und sein Sohn Georg werden sogar Krakauer
Ratsherren.
Nun hat sich dieser Turzo, gerade so wie Jakob Fugger, seine
kaufmäpnische Bildung in Venedig erworben und befalite sich nach
seiner Ankuuft nach Krakau nicht nur mit Handel, sondern verlegte
sich auch auf Bergbauindustrie; zusammen mit Johann Tesznar
sucht er nach Erzvorkommen in Mogila bei Krakau und gründet
im J. 1495 ein Kompaniegeschäft zur Ausbeutung von Bergwerken
in der Tatra, wobei er eine bereits bestehende Grube von einer
finanziell schwächeren Firma erwirbt. Aber schon vorher hat er es
mit Bergbauunternehmungen in Deutschland nnd Ungarn begonnen
und erwirbt, resp. pachtet seit 1493 — soweit unsere Nachrichten
reichen — die Gruben in Neusohl, Güllnitz und Kremnitz. Es waren
Kupfer- und Silberbergwerke. Das hier gewonnene Kupfer wurde aus
Ungarn schon früher über Polen nach dem Auslande ausgefübrt, und
zwar ohne vorher von Silber geschieden zu werden (cuprum sic
inseparatum simul cum ipso argento de ipso regno semper educitur);
Turzo beschlielit nun, Kupferschmelzen zu bauen, die zum Scheiden
von Kupfer und Silber dienen sollten. Da zu diesem Zwecke bedeu-
tende Kapitalien benôtigt werden, so schliebt er ein Kompaniege-
schäft mit Jakob Fugger; die Kompanie erhült dank der kräftigen
Unterstützung von seiten Künig Albrechts und der Künigin Mutter
Elisabeth im J. 1496 in ganz Ungarn das Vorrecht, solche Schmelz-
anstalten zu gründen, officinas sive conflatoria separantia argentum
a cupro vulgo zagar huthen nuncupata. Über die ungarischen Schmel-
zen fehlen uns aus dieser Zeit nähere Angaben, dagegen wissen wir,
daf eine solche Schmelze bei Krakau, eine andere in Erfurt und eine
dritte in Friaul errichtet wurde und daB für dieselben das erforder-
liche Rohmaterial aus Ungarn bezogen wurde, ferner daf das hier
geschiedene reine Kupfer oder reine Silber von Krakau nach Osten
nach den ruthenischen Läündern oder auf der Weichsel nach Danzig
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und von dort meist nach Antwerpen, von Friaul nach Venedig und
überhaupt nach Italien, von Erfurt nach Nürnberg und weiter nach
Westen ausgeführt wurde. Die geschäftliche Verbindung wird durch
zwei Heiraten gefestigt: Georg Turzo, Johanns Sohn, heiratet Anna
Fugger, Tochter Ulrichs, eines älteren Bruders von Jakob, dagegen
nimmt Raimund Fugger Turzos Tochter Katharina zur Frau. Die
Verbindung mit dem Hause Turzo ist für die Fugger von weittra-
gender Bedeutung, da die Turzos als Krakauer Bürger und Ratsherren
das Vorrecht genielien, in ganz Polen Handel zu führen, und da die
Einschränkung durch das Niederlagsrecht, auf Grund dessen aus
Ungarn kommende Ware in Krakau eingelagert werden mufite, sie
nicht verpflichtete. So ist es auch zu erklären, daB die Turzos,
obwohl die Basis ibres Wohlstandes und Reichtums sich in Ungarn
befindet und sie auch gezwungen sind, sich meist dort aufzuhalten,
umsomehr da Johann Turzo und nach dessen Tode (1508) sein Sohn
Georg das Amt der Berggrafen in Ungarn bekleiden und für Un-
garn in Kremnitz Münzen prägen, dennoch auf ihr Krakauer Bür-
gerrecht nicht nur nicht verzichten, sondern auch ihr Ratsherrnamt
nicht niederlegen. Erst im J. 1517 verläfit Georg Krakau endgültig,
begibt sich nach Augsburg zu seinen Schwiegereltern, wo er auch
nach*vier Jahren stirbt. Doch ehe Turzo die Stadt verläfit, sichert
er sich und den Fugger das wertvolle Handelsmonopol; es wird
ihnen in den Jahren 1518, 1521 und dann noch 1524 verliehen. so
da sie nun nicht nur Kupfer, sondern auch Blei aus Polen ausfüh-
ren, ohne hiefür irgendwelche Abgaben zu entrichten; dieses Vor-
recht wurde ihnen in Anerkennung der grofen Verdienste verliehen,
die sie sich um den Kôünig und das Land erworben hatten. Was
waren das für Verdienste? Vor allem lieferten sie Silber für die
Krakauer kôünigliche Münze, und die Fugger hatten es verstanden,
in Rom die Interessen des küniglichen Hauses in entsprechender
Weise zu wahren, besonders bei Besetzung von Benefizien und Bistü-
mern, endlich erwiesen sie sich immer hilfsbereit, wenn es sich da-
rum handelte, küniglichen Oratoren an den Hüfen in Wien, Madrid
und Rom das nôütige Bargeld vorzuschieben. So kommt es auch, dab
Sigmund der Alte seinen Einflul verwendet, wenn es sich darum
handelt, ihre Handelsinteressen in Ungarn zu fürdern; als den Turzo
und Fugger im Jahre 1525 infolge einer gegen sie crhobenen An-
klage, daB sie zu Gunsten der Habsbuger wirkten, ihre Güter emnse-
zogen wurden, und Alexius Turzo sogar in den Kerker geworfen
D4
wurde, verwendet sich der polnische Kôünig für 1hn bei seinem Neffen
Ludwig, entsendet zu diesem Zwecke sogar einen eigenen Gesand-
ten Nipszyc, welcher nach neunmonatlichem Aufenthalt die Wieder-
einsetzung der Fuggers in ihre Rechte durchsetzt, was auch für
Krakau von groem Wert war, da an den geschäftlichen Unterneh-
mungen der Fugger in Ungarn auch manche Krakauer mit ihnen
verwandte Familien, die Fogelwerders, Zebarts und Krupkas beteiligt
waren. Dennoch erlitt die Kompanie einen Verlust von über 200000
Gulden, denn obwohl dieser Betrag von Ludwig durch Bergwerke
in Siebenbürgen sichergestellt wurde, so gestalteten sich die po-
litischen Verhältnisse in der Folge so ungünstig, dal an eine Ver-
wertung der Vorrechte nicht gedacht werden konnte. Jakob war das
Haupt des Kompaniegeschäftes; al; es nun nach seinem im J. 1526
erfolgten Tode zur Abrechnung zwischen den Teilhabern kam, be-
trug das Anlagekapital 297889 FI 11 ung. Den., der Anteil der
Turzo 148694 FT. 55 ung. Den. wovon nach Johanns letztwilligef
Verfügung ein Viertel, d. h. 37873 F1. 63 Den., den Erben Georgs,
der Rest den übrigen Kindern Johanns, also Johann, Alexius, Mar-
garete, Magdalene und Katharina zufiel. Der dritte Teil des Kapitals
wurde samt Zinsen den Erben bar ausgezahlt, der übrige Teil zur
Fortführung der Geschäfte der Kompanie verwendet. Da abef das
im Jahre 1524 erworbene Recht, Kupfer durch Polen über Danzig
und weiter nach Westen auszuführen, auf den Namen des Hauptes
der Kompanie, also Jakob Fuggers, gelautet hatte, so mulite es für die
Neffen des Verstorbenen, Anton Raïmund und Hieronymus, erneuert
werden. Nun bewarben sich aber um dieses Vorrecht auch die
Welser, welche in Ungarn einige Bergwerke erworben hatten.
Diese Bemühungen hatten schon bei Lebzeiten Jakobs begonnen,
und dieser war auch auf der Hut, dafi die Interessen der Kom-
panie nicht durch die Konkurrenzbestrebungen der unerwünschten
Nebenbuhler gefährdet werden; durch seinen Vermittler Georg
Hegel in Krakau werden 300 Zentner Welsersches Kupfer in Kra-
kau mit Beschlas belegt, da die Welser weder das betreffende
Handelsrecht besalien, noch Krakauer Bürger waren, als daB sie
das Niederlagsrecht hütten umgehen künnen. Zwar hatten die Wel-
ser einen mächtigen Beschützer in Karl V. welchem es auch ge-
Hngt. für die Sache seiner Schützlinge den polnischen Orator am
Madrider Hofe, Dantiscus, zu gewinnen, aber trotz dieser Unter-
stützung gelang es den Welser doch nicht. das gewünschte Vor-
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recht zu bekommen. Dieses Vorrecht erwerben nun die Fugger im
J. 1527, da die Turzo, obwohl sie mit ihren Kapitalien an dem
Unternehmen beteiligt sind, der Kompanie nicht mehr vorstehen.
Für das Durchfuhrsrecht bis nach Danzig unter Umgehung von
Krakau müssen jetzt die Fugger an die Stadt eine jJäbrliche Ab-
gabe von 400 Gulden entrichten und verpflichten sich, dem Ge-
meinderate Kupfer um 15 Groschen und den Krakauer Bürgern um
71/; Groschen billiger zu verkaufen. Der Vertrag wurde für 10
Jahre geschlossen, u. zw. mit dem Vorbehalt, daf es den Fugger
gestattet sel, auch polnisches Blei zu verkaufen und Nachforschun-
gen nach Erzvorkommen anzustellen. Später erneut, bleibt der Ver-
trag bis zum J. 1548 bestehen, von nun an verzichtet die Firma da-
rauf, obwohl die Stadt selbst eine Wiedererneuerung anbietet, obwohl
die Handelsverbindungen mit Polen nicht aufgegeben werden und
die Erben der Turzo sich von den Geschäften auch nicht zurück-
ziehen, sondern ïhre Kapitalien in dem Unternehmen belassen. Ja,
es wird sogar eine Bergbau-Kompanie unter der Firma Anton Fug-
ger gegründet, und als Teilhaber treten die mit ihm durch die
Familie Turzo verwandten Stanislaus Borek, Stanislaus und Niko-
laus Salomon. die Boners, die Decius, ferner Sladkowski, Alexius
Starezewski von Starezew und noch andere ein. Die Kompanie in-
vestiert sehr bedeutende Kapitalien in dem Bergwerk in Luszowce
bei Slawkôw in den Besitzungen der Krakauer Bischôüfe, um den
früheren Betrieb herzustellen, und es werden der Firma durch zwei
bischôfliche Privilegien v. 1541 und 1550 sehr bedeutende Vor-
teile eingeräumt.
Von den Krakauer Bürgern sind an dem Fuggerschen Unter-
nehmen mit ihren Kapitalien beteiligt: Leonhard Fogelwerder mit
seiner Frau Magdalene, sowie die Tüchter Johann Turzos: a) Mag-
dalena, verheiratet zuerst an Max Môülich aus Breslau, dann an Georg
Zebart aus Krakau (dieser Teil wurde hernach unter die drei Füch-
ter Magdalena, Katharina und Elisabeth, Frauen von Erasmus und
Hans Betman und den Sohn Hans Zebart aufseteilt); b) Margarete,
Konrad Krupkas Frau (dieser Teil wurde in sechs Teile aufgeteilt
unter die Tôchter Euphrosyne, Margarete, Susanne und Anna, Frauen
von Hans, Christof, Jobst und Jürg Schilling, ferner Ursula, Frau
von Stanislaus Gutteter, und den Sohn Konrad). Noch im Jahre 1960
haben die Krupkas ihre Anteile in dem Fuggersechen Unternehmen,
und die Geschäfte werden in Krakau durch einen Vermittler, Paul
56
Rosocha, betrieben, doch ist der früher so schwunghaft betriebene
Kupferhandel bereits aufgegeben worden. Seit 1548 sind andere
Augsburger Bankiere und Industrielle an ihre Stelle getreten, und
zwar führen den Handel bis zum J. 1560 Manlich und Kompanie, in
der Zeit 1560—1570 Link und Komp. und bis zum J. 1586 Paller
und Komp. In diesem Jabre tritt die Stadr Danzig mit Ansprüchen
an das Unternehmen heran und verlangt Abgaben, was zur Folge
hat, daB sich die Augsburger Grofindustriellen von Geschäften mit
Polen zurückziehen, umsomehr da infolge starker Einfubr von
Metall aus der Neuen Welt die ungarischen Bergwerke an Bedeu-
tung verlieren. Bis zum J. 1586 belassen die Augsburger Handels-
häuser ihre Faktoreien in Krakau. ,
Die Fugger haben infolge ihrer finanziellen Beziehungen zu
den Habsburgern einen grofen Teil Vermügens eingebülfit; erhal-
ten blieb ihnen nur der grole, in früheren glücklicheren Zeïten
erworbene Landbesitz, dem sie später ihre Erhebung in den Für-
stenstand verdanken. Die Turzo zogen sich sehr bald zurück; in-
folge ihrer geschäftlichen Verbindung mit dem Fuggerschen Hause
gelangen sie sogar zu grüBerem Einflui als die Fugger. Dank
der nachdruckvollen Unterstützung Jakob Fuggers werden zweï
Sühne Johann Turzos, Johann der Âltere und Stanislaus Bischôfe
von Breslau und Olmütz. Alexius wird zur Regierungszeit Ludwigs
IL. ,magister tavernicorum“, dann Palatin von Ungarn und gewinnt
für seine Familie in männlicher Linie die Zipser Grafschaft, welche
im Besitz der Turzo bis zum Erlüschen des Stammes, also bis zum
Beginn des XVII Jhs. verbleibt.
15. BIBLIOGRAPHIE.
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»Archiwum Filomatéw. Czesé L Korespondencya 1815—1823«
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ay
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»Biblioteka pisarzow polskiche. (Bibliothèque des écrivains polo-
nais); Nr. 66, 8-0, p. 78.
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WinpakimwiczowaA Hxzena. »Studya nad wierszem 1 Zzwrotka poe-
zyi polskiej ludoweje. (Le rythme dans la poésie populaire en Po-
logne), 8-0, p. 97.
D8
II. Classe d'histoire et de philosophie.
KerrzyKski SrANISLAW. »O elementach chronologicznych doku-
mentow Kazimierza Wielkiegoe. (Étude critique sur les éléments
chronologiques dans les documents de Casimir-le-Grand), 8-0, p. 101. -
ProcHaskaA ANTONI. »Protazego Biskupa poselstwo do Polski
r. 1471<. (La mission politique de l'évêque Protais en Pologne en
1471), 8-0, p. 14.
»>Rocznik Akademii Umiejetnoscie. (Annuaire de l’Académie Im-
périale des Sciences de Cracovie). Aunée 1912/13, 8-0, p. 265,
2 planches.
Nakladem Akadeimii Umiejetnosei.
Pod redakcya
Sekretarza Generalnego Bolesiawa Ulanowskiego.
Krakôw, 1418. — Drukarnia Üniweraytetu Jagielloñskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
24 Grudnia 1913.
PTT PUR NS PU 2 NON re PRIT ER
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
LL CLASSE DE PHILOLOGIE.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N° 9 et 10. Novembre Décembre. 1913.
Sommaire. Séances du 10, du 17 et du 24 novembre, du 6 et du 11 décembre 1913.
Résumés: 16. BRÜCKNER ALEKSANDER. Contributions à l’histoire de la
langue polonaise. Troisième partie, N°s 13-—22.
17. BIENKOWSKI PIOTR. Note sur les premiers exemplaires d’appliques
gréco-romaines représentant des combats contre les Barbares.
18. GRODECKI ROMAN. Histoire du couvent de l'ordre de Prémontré à Busk
au moyen-âge.
19. HORODYSKI W£ADYSELAW. Quelques problèmes comparatifs de la lo-
gique objective.
20. BIBLIOGRAPHIE.
SLANCES
COOLASSE DE PEMEOEOGTE.
SÉANCE DU 10 NOVEMBRE 1913.
Présidence DE M. C. MORAWSKI.
M. Acexsanper Brückxer présente son travail: , Contributions
à l'histoire de la langue polonaise. Troisième partie”.
M. Prorr Bixxkowski présente son travail: , Note sur les premiers
exemplaires d'appliques gréco-romaines représentant des combats contre
les Barbares“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Sraxistaw SrRoNSKI: ; La
légende amoureuse de Bertran de Born (Critique historique de l'an-
cienne biographie provençale)".
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 31 octobre lOTS;
Bulletin 1—II. ]
60
SÉANCE DU 6 DÉCEMBRE 1913.
PRésiIDENCE DE M. C. MORAWSKI.
M. Karos Hapaczek présente son travail: , L'époque énéolithique,
l’âge du bronze, et l'époque ,hallstattienne* en Pologne“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Franciszex Gawezex: , Le
folklore polonais depuis les temps les plus anciens jusqu'à K. Bro-
daiñski.
Le Secrétaire présente le travail de M. l'Abbé L. Szozepaxsxt
S. J.: ,Geographia Palaestinae Antiquae“ (Romae 1912).
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 28 novembre 1913.
DR RLRLRLLRLLR DD LODEL EL
CLASSE D'HISTOIRE" ET DE PHILOSOPHIE,
SÉANCE DU 17 NOVEMBRE 1913.
PrésibkNcrk DE M. F. ZOLI.
Le Secrétaire présente le travail de M. Wranysraw KonorczyXski:
Étude sur la genèse et la constitution du Conseil Permanent“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Raraz TauBENscHLaG:
, Le droit pénal en Égypte à l'époque gréco-romaine“.
SÉANCE EXTRAORDINAIRE DU 24 NOVEMBRE 1913.
PRésibEeNce DE M. F. ZOLL.
M. Sranistaw Krzyzaxowskr présente son travail: ,Regnum Po-
loniae* IT.
Le Secrétaire présente le travail de M. Wranystaw Horopyski:
- Quelques problèmes comparatifs de la logique objective“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Puzemysraw DaBkowskr:
-Le droit de passage“.
61
Le Secrétaire présente le compte rendu des travaux de l’Expé-
dition scientifique en Hongrie.
SÉANCE DU 11 DÉCEMBRE 1913.
PRÉSIDENCE DE M. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Osxar Hazrokr: ,L’an-
nexion des provinces de Podlachie, Volhynie et Kiev au Royaume de
Pologne en 1569*.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l’histoire de la philosophie en Pologne du 25 novembre
1915.
1*
Résumés
16. A. BRÜCKNER. Przyczynki do dziejéw jezyka polskiego. Serya trze-
cia. Nr. 13—22. {Beiträge zur Geschichte der polnischen DPTORES
dritte Serie, Nrr. 15—22).
Diese ,Beiträge“ liefern in erster Reihe Material zu einem hi-
storischen Lexikon und zur Grammatik, aber — und dies gilt namentlich
von den Beiträgen dieser Serie, — beschränken sich nicht auf das
Polnische und werfen methodische Fragen auf.
Seit einigen Jahren bekämpft nämlich der Verf. die moderne
etymologische ,Anarchie“ d. h. jene Worterklärerei, die ohne Rück-
sicht auf die Geschichte oder die nächste Umgebung eines Wortes
seine angebliche Wurzelverwandtschaft zu ermitteln sucht; Walde’s und
Berneker’s etymologische Wôürterbücher bringen massenhaft Beispiele
für diese Vergeudung von Zeit und Kraft. Aber auch Morphologie und
namentlich Phonetik verdienen einmal eine ähnliche kritische Wür-
digung ihrer Methoden und Ergebnisse, zumal auf slavistischem
Gebiete, das heute mit Vorliebe herangezogen wird, obwohl wirkli-
che Vertrautheit mit dem Gegenstande keineswegs häufig anzutreffen
ist. Verf. zeigt an zahlreichen Beispielen, was für Einfälle sich
hier breit machen, wie namentlich Chronologie und Geschichte gar
nicht für den Forscher zu existiren scheinen; wie aus den faden-
scheinigsten Gründen eng Zusammengehürises auseinandergerissen
wird; wie die Sucht, lückenlose Regeln oder embheitliche Entwick-
lungen hinzustellen, Sprache und ihre Geschichte einfach verge-
waltigt. So ist ein äuberst beliebtes und doch, aufer in bestimm-
ten Fällen, ein œanz unmügliches Mittel, phonetische Unstimmig-
keiten durch angebliche Kinflüsse fremder Sprachen auf die eigene
Lautform fortzuschaffen. Wenn 7. B. die Satemsprachen statt der
Sibilanten Gutturale aufweisen. wird schlankweg behauptet, die be-
treffenden Wôürter hätten sie aus einer Kentumsprache entlehnt. Ein
CORTE OF ee NS CNET oo
ne ns Rs, D one = Se de dd
63
eluziges Beispiel genügt zur Widerlegung: der Litauer hat neben
sdowe, ktaus-; der Slave neben stava, stus- (daraus stuch-): ist es denn
auch nur denkbar, dal der Litauer die Bezeichnung für Gehür einem
Kentumvolke (das wir in seiner Nachbarschaft vergebens suchen
würden), entlehnt hätte? Dasselbe Beispiel widerlegt gleich auch
noch einen zweiten Einfall: Meillet hat slav. gose (für 2058 —2ansis
des Litauers) aus einer Art Dissimilationstendenz des Slaven er-
klärt, aber slav. sus-, nicht etwa #k#us-. beweist sofort das Gegen-
teil. Bei der Behandlung der Lautgruppen fort u. s. w. haben Lin-
guisten nicht weniger als acht verschiedene Beeinflussungen frem-
der Sprachen auf diesen einen Vorgang herausgefunden, eine we-
niger Wahrscheinlich als die andere; unglaublich, und doch wabr.
Vier der Beiträge (16—19) beschäftigen sich nun gerade mit dem
tort-Problem. Um der heillosen Verwirrung, die hier die Lingui-
sten von Joh. Schmidt an (1876) bis auf Mikkola (1913) angerichtet
haben, ein Ende zu machen, müssen alle ihre Darstellangen einfach
bei Seite geschoben werden; bringen sie doch Unrichtiges sogar
schon in den Titeln der einschlägigen Abhandlungen, z. B. Tor-
biürnssons ,Gemeinslavisehe Liquidametathesen“, während doch
nur gemeint sein kann: ,Dehnungen, Metathesen und Vollaut bei
Liquidagruppen in den slavischen Sprachen“. Es sind dies ja
von einander unabhängige, sich kreuzende Vorgänge, die in je-
nem Titel willkürlich zusammengeworfen werden; haben wir doch
Dehnungen ohne jegliche Metathese (atkati, badtina, gard). Meta-
thesen ohne Dehnungen (rob, grod) und Vollaute endlich, die weder
mit dem einen noch mit dem andern Vorgang zusammengehen.
Verf. stellt nun die zeitliche Aufernanderfolge und den lokalen
Hintergrund der einzelnen Vorgänge fest; besonders widerlegt er
zwei unlängst aufsetauchte [rrtümer. Nach dem einen wird be-
hauptet, die polnische Umstellung von fort zu trot hätte eine (wenn
auch nur minimale) Pause t-7 im Gefolge gehabt und als Beweis
dafür wird die Behandlung des Halbvokals der Präpositionen an-
geführt: nicht w méodo$ci, wie w kdopocie, sondern we mtodosei, wie
we lwie. Dieser [rrtum entstand, weil der Beobachter sich dabei
ausschlieflich auf falsche Formen stützte; ein ve mudodosei un. à.
ist eben nicht richtiges Polnisch, denn wie im Bühmischen tauehen
auch hier frühzeitig falsche Formen auf. Ein anderer Errtum bestand
darin, dafj im Kaschuh. gard neben grod, gard als regelrechter
Ersatz für gerds aufsefalt wurde; garde und gordi Wären nun alter
64
nierende Formen, bedingt durch schwere und leichte Endungen oder
Suffixe; es hätte einmal eine ,lechische“ Deklinaton droga, instr.
“darga gegeben u.s. w. Auch dieser Irrtum beruht nur auf falschen
Beobachtungen; in der That gibt es nirgends eine Spur dieser Al-
ternierung, man flektierte (um bei der Deklination zu bleiben) nur
darga darga oder droga droga: was dugegen angeführt wird, be-_
ruht nur auf Selbsttäuschung. Aufberdem werden Beispiele nicht um-
gestellter Formen genannt, allerlei Einzelheiten (ëtovèks, ëtans und
clèns u. a.) erklärt; zugleich wird die Formel des Ersatzes der
Halbvokale durch volle Vokale gegen Gebauer richtig gestellt und
dessen ganze Methode kritisiert.
Methodischen Fragen ausschlielilich ist Beitrag 14 gewidmet; an
Beispielen werden die Irrwege der modernen beliebten Erklärungs-
weise aufgezeigt; aber in derselben Richtung bewegen sich auch
die folgenden Beiträge. Im 15 Beitrag wird aus Anlal des poln. teraz
aus tenraz auf die slavischen Vervielfältigungszahlen und Pronomina
(dvasti, dvaërdy, ksädo u. a.) eingegangen und gezeigt, daf die
moderne Deutung, die in diesen Suffixen Nominal- und Verbalfor-
men erblickt ($èds ‘Gang-Mal, Zedets ‘wartet, nach Art von lat.
quivis u. à), unrichtig ist, dal es sich dabei um blofe Häufungen
von Partikeln handelt (-de, -2e, -go u. s. w.). Im Anschlu daran
wird gezeigt. dal) in kaëdy, poka u. a. keine sonst unerhürten Re-
ste alter Flexion des Interrogativs vorliegen, wie dies Berneker an-
nahm.
In Beitrag 20 wird auf die »-Doubletten des Slavischen hinge-
wiesen und ein neuer Versuch, auch bei einem ngëda-nuida Al-
ternierungen innerhalb derselben Deklination, je nach leichten oder
schweren Endungen anzusezten. widerlegt, wobei der merkwür-
dige Unterschied zwischen Slavisch und Litauisch (das i- und
n-Doubletten bevorzugt) autffüllt.
Im Beitrag 21 bespricht der Verf. polnische Formen wie cena
und caty, zeigt. wie das Polnische die c-Gruppen behandelt und
kommt auch auf die modernen Formen W4osi u. a. zu sprechen,
die nur scheinbar die urslavischen * Folsi fortsetzen, in der Tat da-
vesen auf einer Stufe mit Unformen wie nasi, starsi u. ä. stehen.
Die Beiträge 135 uud 22 erläutern mittelalterliche Glossen (einer
lateinischen medizinischen Handschrift) und Texte (die zahlreichen
neuen Sammlungen von Schwurformeln vor Gericht). doch ist die
Ausbeute nur eine geringe; namentlich berichtigt Verf. die Lesun-
‘ ca "E 4 LE" 1 à
5 + SE re AS AE: mp LA: 2
he 4 DER SL AE gd
65
gen der ganz unzuverlässigen Texte. Im Beitrag 16 wird die volks-
‘tümliche Deklination des Namens J6zef (Jézwa) richtig gedeutet.
Da es sich in diesen Beiträgen um die Methode als solche, d. h.
nur um ihre Auswüchsé und Irrtimer handelt, hat der Verf. um
seinen Ausführungen jegliche persünliche Spitze oder Schärfe zu
benehmen, auf jede Anführung von Namen oder Zitaten verzichtet,
um von der Sache selbst umso freier handeln zu künnen.
17. P. BIENKOWSKI. O pierwowzorach aplik grecko-rzymskich, przedsta-
wiajacych walki z barbarzyñcami. [Note sur les premiers exem-
plaires dappliques gréco-romaines représentant des combats
contre les Barbures).
Presque toutes les collections importantes de bronzes, sans en
excepter le Musée des Princes Czartoryski à Cracovie, possèdent
une ou plusieurs de ces figures, appelées ,appliques“ ou ,affixest
et qui, entièrement finies d’un côté, de l’autre présentent une sur-
face plane, ou légèrement courbée. Les dimensions qui leur sont
communes, la technique, le même procédé de fixation à l’aide d’une
cheville sur un fond uni, enfin leur signification indiquent que
toutes ces figurines avaient entre elles des rapports étroits. Il y a
une trentaine d'années, un savant viennois, M. de Sacken y recon-
naissait des débris de scènes guerrières dont on ornait le poitrail des
chevaux (pectoralia). Cette interprétation était trop exclusive, car,
ainsi qu’en font foi de nombreux exemples, on ornait aussi de ces
figures les cuirasses, les casques, les meubles, ete. Fort souvent 1l est
impossible de déterminer à quel usage elles étaient destinées; toutefois
leur parenté n’en est pas moins incontestable. A Pappui de la
théorie émise par de Sacken, M. A. Domaszewski a démontré que
les chevaux attelés aux chars de triomphe portaient de semblables
figures sur le poitrail. En même temps il énonçait Phypothèse que
les appliques que nous possédons de l'époque de FEmpire romain
ne sont que des copies, tantôt meilleures, tantôt pires, parfois même
des variantes des scènes guerrières qui illustraient le poitrail des
chevaux de bronze traînant le char de triomphe élevé par le St-
nat dans le Forum Augustum à Rome à la gloire de Fempereur
Auguste. Cette hypothèse est de celles qu'il est impossible de con-
tester ou de confirmer, car rien nest resté de ee char triomphal
66
d’Auguste. Il n’est pourtant pas inadmissible qu’il ait joué un rôle
quelconque dans l’histoire de ces appliques; il se peut qu’il ait
été un des chaînons intermédiaires entre les appliques primitives
et leurs copies ultérieures. L'auteur s’est proposé d'établir qu'il
faut chercher les premiers exemplaires de ces appliques, non
parmi les sculptures de l’époque d’Auguste, maïs bien parmi cel-
les de la Grèce du IIl-ème siècle avant J. C. Dans ce but il.
fallait recueillir le plus de photographies possible de ces orne-
ments, en étudier scrupuleusement les originaux, les diviser en
classes ou types, essayer de reconstituer les groupes primitifs
auxquels ils appartenaient. C'était d'autant plus indispensable que
les données fournies par Sacken et Domaszewski sont superf-
cielles, entachées de lacunes et de confusions, dépourvues de des-
criptions exactes et privées de tout dessin. Ce n’est qu’ après avoir
ainsi rassemblé des matériaux et complété ceux que l’on possédait
déjà que l’on pouvait tenter d'indiquer les premiers modèles grecs
mis à profit par la toreutique romaine.
Il est évident que parmi ces appliques les plus importantes sont
celles qui se sont conservées sur les objets mêmes où elles avaient
été fixées. En d’autres termes, les pectoraux les plus remarquables
sont ceux qui se sont conservés avec figures. Dans ces pectoraux
en effet, sont encore visibles les rapports que ce genre d’ornements
avaient entre eux. À leur aide nous pouvons déterminer la place
qu'occupaient des figures découvertes isolées, ou tout au moins en
établir la signification.
Il existe deux ou plutôt trois de ces pectoraux de bronze dans
les musées. Il y en a deux à Brescia; ils furent trouvés dans les
ruines d'un temple qui aujourd’hui est le Museo Patrio. L'auteur
en donne la description. Sur l’un d'eux, d’une conservation presque
intacte, la lutte se déroule de gauche à droite. Sur le second dont
une seule figure ,in situ“ s’est conservée, c’est dans le sens opposé
que se livrait le combat, ainsi que le démontre l’auteur, par une
analyse minutieuse des trous par lesquels passaient les chevilles
destinées à fixer les figures. Il est permis de supposer que les
spectoraux“ du troisieme et du quatrième cheval — les chars de triom-
phe étaient en effet attelés de quatre chevaux — étaient ornés de
scènes analogues, quoique non identiques, dont le mouvement se
dirigeait en quelque sorte vers l’axe de Pattelage, vers le timon.
Et puisque dans lapplique intacte de Brescia on voit huit figures,
67
on est en droit de conelure qu’il pouvait y en avoir environ 32 en
tout, réunies en quatre groupes tournés tantôt à droite tantôt
à gauche. Qui sait si le troisième de ces groupes ne se trouve pas —
au moins en partie — sur l’applique découverte en Transylvanie
et conservée au musée de Kolosvär. Ici contre le chef romain
au milieu du pectoral, s’avançcant comme d’habitude de gauche
à droite, se portent deux barbares, l’un — un chef sans doute —
cheval, l'autre, à pied. Dans la suite du chef romain on voit
encore un Cavalier attaquant un barbare qui se dirige vers le milieu
de la scène; derrière ce cavalier, un légionnaire à pied. Nous pou-
vons supposer que du quatrième groupe il ne subsiste qu’une
scène qui nous a été conservée sur la belle boucle de ceintu-
ron qui est aujourd’hui au Louvre: le chef barbare tombant de
son cheval qui galoppe vers la gauche. Il est possible qu’à ce
groupe appartint encore la scène où un chevalier gréco-romain
ayant saisi son adversaire par les cheveux, se prépare à lui
porter le coup mortel — scène qui nous est parvenue en quatre copies.
Au musée impérial de Vienne se trouvent six figures qui sont
des fragments d'une composition fort rapprochée de celle de Bres-
ia. Mais il est probable que l’écuyer courant avec le casque et
le bouclier du chef, peut-être même le ,signifer“, appartenait à un
autre groupe qui — on doit le supposer — représentait non le
combat lui-même, mais les préparatifs à ce combat. Malgré tout, le
vpectoral“ de Vienne ne saurait être pris comme base d’une étude
Q-
consciencieuse, car 1l ne reste absolument rien de la plaque mé-
tallique sur laquelle était fixée la composition, et l’image reproduite
dans le ,Jahrbuch der kunsthist. Sammlungen des Allerhüchsten
Kaiserhauses in Wien“, IL pl. IV, n’est qu’une reconstitution moderne.
D’après ces scènes collectives, l’auteur classifie toutes les autres
appliques de ce genre et en distingne 23 types qu'il étudie et dé-
crit minutieusement. Quelques types sont représentés par 5 exem-
plaires; d'autres par un exemplaire seulement. Certaines figures sont
d'une exécution parfaite et accusent évidemment le ciseau grec ;
d’autres sont dues à l’art grossier et négligé de lPépoque romame
de la décadence. Il en est de bien conservées, tandis que beaucoup
sont fort détériorées, ravagées par la rouille et Phumidité. Néanmoins
chacune d’elles, même la plus maltraîtée, mérite Pattention, car
on y remarque des détails qui ne se trouvent pas dans les autres.
C’est précisément cettte répétition obstinée des mêmes tvpes ne
68
différant que par les détails qui nous prouve que les artistes n’étaient
pas libres ici dans leur choix et subissaient l'influence de quelque
modèle primitif qu’ils étaient tenus d’imiter fidèlement, tout en con-
servant une certaine indépendance. Ce qu'était ce modèle primitif, :
nous le verrons en passant en revue les antiques qui font partie
de collections privés, ou ceux que des fouilles heureuses ont ré-
cemment mis au jour.
Dans le jardin du palais Barberini à Rome, se trouve une statue
(Matz-Dubn, nr. 1094) de grandeur naturelle (1 m. 67 c. de hau-
teur) qui jusqu'ici était considérée comme un ;éphèbe grec cou-
rant“, Cependant, si on l’examine de près et après en avoir rejeté
les additions modernes, nous nous convainerons que c’est le torse
d'un Gaulois courant vers la droite, en détournant la tête. Cest
ce que démontre la ceinture originale (appelée cartamera) avec
quelques anneaux sur le côté droit, ceinture où se suspendait le
glaive. Le Gaulois tenait ce glaive de la main droite, un bouclier
oblong ou ovale de la gauche. Pour tout vêtement un sagum plus
haut derrière que devant. Ce sont les mêmes mouvements, les mê-
mes détails que révèle parmi les appliques le type désigné par
l’auteur sous la lettre I La ressemblance est si grande que ces
figures se complètent mutuellement et s'expliquent. Mais si nous
considérons la statue du jardin Barberini au point de vue du style,
nous voyons que c'est le style hellénique ancien et non celui de
Pergame. Il se rapproche des figures des Attalides beaucoup moins
que de celles des Galates senfuyant avec le butin qu’ils ont dé-
robé à Delphes, et auxquels l'auteur ax consacré un travail sous
le titre de: , Darstellungen der Gallier in der hellenistischen Kunst“
p. 86—120. D'autre part rien ne permet de penser que le gnerrier
Barberini appartenait au groupe ,delphique“. Par contre, le groupe
dont il fait partie sur les ,pectoraux# romains, nous autorise à affir-
mer que c'est le fragment d'un ensemble monumental de la pre-
mière moitié du [f-ème siècle avant J. C., auquel, par la force des
choses. appartenait, outre le Gaulois en fuite, le cavalier qui le
poursuivait et le fantassin qui s'efforçait de lui barrer le chemin.
Il en est de même avec la seconde scène conservée partiellement
sur le ,pectoral® de Transylvanie. Il y à une quinzaine d’années
on a découvert à Cervetri des jambes de marbre. ainsi que le pié-
destal sur lequel elles reposaient, et qui appartiennent au Musée de
New-York (reproduction dans le Bulletin of the Metropolian Mu-
F
+.
v.
+
Ë
ÿ
69
seum, 1909. p. 47). Ces jambes recouvertes de braies étroites, re-
tenues par la ,Cartamerat, étaient certainement celles d’un Gaulois
se jetant précipitamment vers la gauche et tenant une arme si
lourde que pour maintenir l'équilibre on avait dû faire reposer la
cuisse droite sur un support. Eh bien, nous trouvons un person-
nage correspondant à ces conditions dans le coin droit du pecto-
ral de Kolosvär. On y voit en effet un barbare tout semblable,
avec les mêmes braies, le haut du corps nu, barbu, tenant le glaive
de la main droite, un bouclier ovale de la gauche, accourant
derrière un Cavalier, Gaulois sans doute lui aussi, qui attaque
le chef romain représenté au milieu de la composition. Au point
de vue du style, le fragment de New-York présente des caractères
tout différents du style de Pergame. Il est plus simple, plus natu-
rel que les Attalides, grands ou petits, tandis qu’il se rapproche des
types de la première moitié du I[l-ème siècle, tels qu’ils sont re-
présentés sur les urnes étrusques reproduites dans l'ouvrage cité.
p. 108, 112 a, 120, 123, 126, 143. La manière de comprendre et
de rendre le corps humain est aussi à peu près celle de Lisype.
Enfin la chaînette de la ,cartamera“, visible sur le marbre de
New-York, est semblable à celles que l’on a découvertes dans des
tombeaux celtiques de la vallée du Danube, de l’époque de La
Tène, c’est-à-dire du IIl-ème et du Il-ème siècle avant J. C. L'au-
teur considère aussi la tête de Barbare de la collection Somzée,
au Musée royal de Bruxelles, comme le reste d’un groupe de mar-
bre du même genre, mais d’une époque postérieure. Cette tête, un
peu plus petite que de grandeur naturelle, accuse le même rele-
vement et le même mouvement de côté que la figure de bronze
du Musée Calvet à Avignon (type H), qui représente un Barbare
blessé, se protégeant de la main gauche, tandis que Ïa main
droite tient encore le glaive. Le bronze d'Avignon étant fort dé-
térioré, il est impossible de comparer les deux visages, mais l'é-
troite parenté entre les deux têtes ressort de leur coiffure iden-
tique: de longs cheveux attachés par un noeud. Ce ,nodus Sue-
bieusé passe pour la caractéristique des tribus germaniques. Il est
done fort possible que nous soyons ici en présence non d'un Gau-
lois mais d’un Bastarne par exemple, dont la peuplade, établie alors
sur le bas Danube, put prendre part à linvasion des Galates en
Grèce et en Asie Mineure. Il n'est done pas étonnant de rencon-
trer un tel type dans une composition représentant une vietoire
10
remportée par les Grecs sur les Galates. Au point de vue du style,
Furtwängler assigne la tête Somzée à la deuxième moitié du
IIT-ème siècle. |
Outre ces trois marbres, l’auteur présente la photographie dun
guerrier grec, blessé à la cuisse gauche, à genoux sur la même
jambe, se défendant contre ses assaillants. Cette statue, conservée
aux Uffizi à Florence, et par ses dimensions, et par son style, cor-
respondrait parfaitement aux caractères des groupes où nous avons
fait entrer les trois fragments dont nous venons de parler, mais
l’auteur, n'ayant pas encore mis la dernière main à ses études com-
paratives, se réserve de formuler plus tard son opinion là-dessus.
En dehors de ces témoignage: immédiats, nous en possédons
encore d’autres moins directs attestant qu’ au IIl-ème siècle avant
J. C. il existait des groupes de marbre qui ont servi de modèle
aux sculpteurs d’appliques romaines.
Au musée de Naples, par exemple, 1l y a une statuette de bronze
(Ruesch, Guida, Nr. 1607), à peu près trois fois plus grande que
les appliques dont il est ici question, qui sans aucun doute n’a pas
été fondue dans le but d’orner un harnais, ou un ustensile quel-
conque, mais simplement comme réduction d’une statue plus grande.
Eh bien, cette statue reproduit exactement le type G. de l’auteur.
L'identité de leurs motifs s'explique par le fait que, ici et là, ce
sont des réductions d’un modèle primitif commun, probablement de
marbre, et de dimensions beaucoup plus considérables.
Il en est de même pour le cavalier gaulois s'enfuyant vers la
wauche, que lon rencontre assez souvent dans les appliques. Ce
même type se trouve tres fréquemment sur les lampes grecques et
romaines; on le voit encore sur un fragment de sarcophage romain,
actuellement à Budapest. Il en faut conclure que toutes ces figures,
petites où grandes, ont une origine commune, un premier modèle
fourni par Part grec, d'autant plus que nous savons par ailleurs
que les créateurs de sarcophages ornés de batailles contre les Bar-
bares, ont fait de nombreux et larges emprunts à la sculpture mo-
numentale en ronde bosse. Même pour Îles figures en apparence
franchement romaines, telles que le porte-enseigne suivant son chef,
ou l'écuyer portant à son chef le casque et le bouclier, 1] serait
aisé de découvrir des analogies dans l'art grec. Le relief Campana
reproduit le premier (Rohden, pl LV, 1) Quant au second motif,
Appelles lemploya, car nous lisons dans Pline XXXV. 86: .,Pinxit
41
et... Olitum cum equo ad bellum festinantem, galeam poscenti
armigerum porrigentem“.
Et maintenant quelles conclusions tirer de cette étude ? Voici:
1) Il existait au [[-ème siècle plusieurs groupes monumentaux
en marbre, inconnus jusqu” ici, qui représentaient les victoires des
Grecs sur les Gaulois. Ces groupes n'étaient pas dans le style de
Pergame; ils ne se rapportaient pas non plus aux évènements de
Delphes. L’historiographie de l’art a, jusqu'à nos jours, faussement
attribué les figures de Gaulois, d’abord et uniquement à l’école de
Pergame, et depuis la publication de l’auteur: , Darstellungen der
Gallier..“ soit à l’art de Pergame, soit à celui de la Grèce centrale.
Il ressort de l’exposé précédent que des groupes analogues ont vu
le jour en divers endroits de la Hellade et qu’ils appartiennent en
partie à un style beaucoup plus simple, beaucoup plus noble que
le pathos de Pergame.
2) Ces groupes furent mis à contribution par la toreutique ro-
maine qui y puisa des modèles pour ces compositions de fort peti-
tes dimensions dont elle orna le poitrail des chevaux de bronze
des chars de triomphe. Là où il s'agissait de célébrer des victoires
remportées sur les Gaulois, on n’eut qu'à suivre le modèle donné,
en se contentant de le réduire. Mais pour glorifier des victoires sur
les Germains, les Belges, les Daces etc, les artistes romains modi-
fièrent leur modèle en caractérisant et costumant les personnages
en Germains, Belges, Daces etc. tandis que les guerriers grecs de-
venaient des légionnaires et des officiers romains. Toutefois le mou-
vement et les motifs des modèles restaient les mêmes. La stérilité
créatrice des Romains les réduisit à représenter les combats contre
leurs ennemis en des figures et des poses imaginées par les Grecs
pour les Gaulois, n’apportant d'autre changement à loeuvre de
leurs maîtres que des détails du costume et du masque.
18. DR. ROMAN GRODECKI: Dzieje klasztoru premonstraterñskiego w Bu-
sku w wiekach $rednich. (Geschichte des Prämonstratenser-HKtlo-
sters zu Busl:o im Mittelalter).
Auf Grund des vorhandenen, ziemlich dürftigen Quellenmaterials
ist es môüglich, nur vier Fragen aus der mittelalterlichen Gesehiehte
des Klosters in Busko zu behandeln, wobei wir uns von vornher-
72
ein mit dem Gedanken befreunden müssen, dal die Darstellung
in manchen Punkten etwas dürftig ausfallen wird. Es sind vier Fra-
gen, mit denen wir uns hier beschäftigen wollen : 1) die Gründung
und die ursprüngliche Ausstattung des Klosters ; 2) die quantitative
Vergrülierung des klüsterlichen Besitzstandes ; 3) die wirtschaftli-
chen Zustände und Entwicklung der Klostergüter und speziell der
Ansiedelung Busko; endlich 4) die Organisation und Geschichte
des Klosterkonvents.
IL Was das bis jetzt uicht festgestellte Gründungsjahr und die
älteste Ausstattung des Klosters anbelangt, künnen die wichtigsten
sicheren Resultate, die man auf Grund der ältesten Klosterurkun-
den gewinnt und durch die genau untersuchten Nachrichten des
Liber beneficiorum dioecesis Cracoviensis“ von J. Dlugosz ergünzt,
in folgenden Hauptpunkten zusammengefalit werden: 1) Schon zur
Zeit des Krakauer Bischofs Matthäus, also vor dem Jahre 1166,
befand sich in Busko eine Privatkirche des dortigen Groligrund-
besitzers, namens Dzieriko, welche mit den Zehnten von allen Dür-
fern dieses Ritters und mit anderen nicht näher bestimmten, vom Bi-
schof Matthäus verliehenen Zehnten ausgestattet war. 2) Zur Zeit des
Krakauer Bischofs Gedko, also vor 1186 und hôchst wahrschein-
ich um das Jahr 1180, hat der genannte Dzieriko zu Busko ein
Prämonstratenserkloster gegründet, indem er den Münchskonvent
von Witow kommen lief, wo sich bereits seit einigen Jahren ein
von seinem Bruder, dem Bischof von Plock Vitus, gegründetes
Kloster desselben Ordens befand. 3) Die früheste Ausstattung des
Klosters zu Busko umfafite: die samt allen ihren Einkünften dem
Kloster überwiesene Kirche zu Busk, die bereits vom Bischof Gedko
verlichenen Zehnten von den Dürfern Szezaworyi und Zerniki,
einen Teil des Dorfes Busko, in dem das Kloster selbst erbaut war,
während den anderen Teil der Stifter für sich behielt, und endlich
de Dürfer Kotarzyn und Branino.
Die in ihren Anfängen recht knapp begüterte Stiftung erhielt
im J. 1190 von ihrem Gründer sein ganzes Vermügen, bestehend
aus 10 oder 11 Dürfern und dem übrigen Teil des Stiftortes. Des-
halb besaf die Urkunde Dzierzko’s vom J. 1190 für das Kloster
zu Busko den Wert einer Gründungsurkunde, obwobhl sie formell
für die Frau des Stifters ausgestellt worden war, die in das Kloster
eintreten sollte. Über die nächste dem Kloster vom Ritter Slawosz
semachte Schenkung unterrichten uns zwei Originalurkunden und
13
eine Kopie, die sich voneinander sachlich und stilistisch unterschei-
den. Eine kritische Prüfung der Texte gestattet für sie die Jahre 1206,
1210 und 1212—1218 als Ausstellungsjahre festzustellen. Eine
paläographische vergleichende Untersuchung berechtigt zu der An-
nahme, dafi die im Originaltexte vom J. 1206 vom Aussteller stehen
gelassene Lücke im Kloster von Busko ausgefüllt und daB mehrere
gleichzeitige Urkunden vom Empfänger, d. h. in diesem Falle vom
Kloster zu Busko, ausgefertigt und aufgezeichnet wurden. In der Ur-
kunde vom J. 1206 verschrieb Slawosz sein Gut Slawoszow seiner
Frau und seiner einzigen Tochter unter der Bedingung, daf sie in
ein Nonnenkloster eintreten. Sie wählten das Stift in Busko und
überreichten dort ihre Urkunde; im Kloster wurden nun in die
stehen gebliebene Lücke die Worte ,in Busk“ eingetragen. Als
jedoch der kranke Slawosz genesen war, behielt er sich in der
folgenden Urkunde noch die lebenslängliche Nutzung seiner Güter
vor und schenkte dem Kloster von Busko vorläufig nur seine Pri-
vatkapelle -in Slawoszow samt ihren Einkünften. In der letzten
Urkunde erhielt endlich das Kloster zu Busko schon ganz Slawo-
sz0W ,Cum attinentiis“ ohne jegliche Einschränkung.
Die zwei folgenden Jahrhunderte hindurch vergrüberte sich der
Besitzstand des Klosters nicht. Erst um das Jahr 1415 kamen noch
drei weitere Dôrfer hinzu, und zwar durch Einverleibung eines
Teiles der Güter des Prämonstratenserklosters zu Krzyzanowice.
Etwas später erwarb das Stift in Busko zwei andere Dürfer, indem
es dafür Slawoszow eintauschte. Am Ende des XV. Jhs. hätte also das
Kloster 18 Orte besitzen sollen; in Wirklichkeit besali es jedoch kaum
noch 10 Dôürfer in zwei grüBeren Komplexen, es scheinen ihm also
acht verloren gegangen sein, und zwar auf eine Weise, die sich positiv
und direkt aus den Urkunden nicht erklären läft. Nur in einem Falle
kann von einer wahrscheinlichen Veräulierung von seiten des Klo-
sters die Rede sein, in den übrigen Fällen mufi man annehmen,
daf die verloren gegangenen Orte nach der in den Urkunden übli-
chen Terminologie nur als ,pertinentiae* anderer grülierer Dürfer zu
verstehen sind und zuerst ihre territoriale Selbständigkeit verloren,
dann auch ihre besonderen Benennungen einbüften. Die Verminde-
rung des Besitzes um acht Dürfer bedeutet also in unserem Falle
vielleicht nichts Anderes als eine Reduktion der Ortsnamen.
Gegen das Ende des XII. Jhs. wurde in Busko Pferdezucht betrie-
ben; vielleicht war auch in den übrigen Orten noch Weidewirt-
14
schaft und nicht Ackerbau vorherrschend. Die Entwickelung der
wirtschaftlichen Verhältnisse kann nur dauk dem vorhandenen
Quellenmaterial in der Ansiedelung Busko allein etwas genauer
verfolgt werden. Die territoriale Geschichte dieses Ortes ist recht
interessant. Heutzutage gibt es nur eine Stadt Busko; im XV. Jh.
jedoch befand sich in der Nähe der Stadt noch ein ganz von ibr
unabhängiges Dorf Busko. Es ist klar, daB der heutigen Stadt eben
dieses Dorf einverleibt wurde, wie dies ja vielfach in anderen
analogen Füällen geschieht. Im XII Jh gab es jedoch nur eine
Dorfansiedelung Busko, und ïihre Teilung in zwei gleichnamige
Orte war das Ergebnis einer späteren Entwickelung, und zwar
bildete hiezu den AnlaB die Gründung der Stadt Busko nach dem
deutschen Rechte. Man kann sechs Lokationsarten in der Koloni-
sation zu deutschem Rechte unterscheiden. Mabgebend für die Grün-
dung der Stadt Busko ist jener Fall, wo auf dem Boden und in
den Grenzen einer älteren polnischen Bauernansiedelung ein oder
mebrere neue Dürfer entstehen, die erstere jedoch weiter bestehen
bleibt. In den Zeiten vor der deutschen Kolonisation fanden auch
solche Fülle statt; in den Urkunden pflegen sie auf folgende Weise
bezeichnet zu werden: ,Coccha inferior et Coccha superior“, ,,Ma-
luts et parvum Maluts“, ,utraque Virbitze“, ;,tres ville Vidave“
u. s. w. also Orte, die einen und denselben Namen führen und in
unmittelbarer Nühe voneinander gelegen sind. In den Zeiten der
Kolonisation zum deutschen Rechte entstanden Dürfer, welche , Wole“
(,Freiheiten“) mit einer adjektivischen Bestimmung nach dem
Namen der früheren Ansiedelung benannt wurden. Es sind dies
Fälle, wo in ganz analoger Weise vorgegangen wurde, der Unter-
schied besteht nur in der verschiedenen Ortsnamenbildung: in diesen
beiden Füllen handelt es sich nicht um blolie Nachbarschaft zweier
Dürfer, sondern wir haben mit einem konkreten filiale Verhältnis
einer neuen Ortschaft zu ihrem uralten polnischen Mutterdorfe zu tun.
Die Stadt Busko gehürt eben zur Kategorie solcher filialer Siede-
lungen, wo aus dem Gebiete einer grüberen Dorfsiedelung ein
Territorium ausgeschieden und auf diesem die Stadt gegründet
wurde, wobei das ältere Dorf mit vermindertem Besitzstand wei-
ter bestand. Dies wird durch gewisse Einzelheiten der Lokations-
urkunde von Busko vom J. 1287 bestätigt, wie auch durch die
Quellen aus dem XIV. Jh. in denen das Dorf und die Stadt Busko
als besondere Ansiedelungen mit verschiedenen Volksklassen sowie
|
3
15
Verwaltungs- und Rechtsorganen erwähnt werden. Die ausführlich-
sten Nachrichten hierüber finden sich jedoéh im obengenannten
Werke von J. Dlugosz.
Die Lokation der Stadt Busko zum deutschen Rechte sowie an-
derer Klosterstädtchen hatte hauptsächlich den Zweck, die bisher
unbebaut liegenden Ländereien zu kolonisieren, um sie dann land-
wirtschaftlich auszunutzen. Daraus ergibt Sie dafi die damalige
Dorfsiedelung Busko nur 12 Ackerhufen e während die übri-
gen 30 Hufen wohl mit Wald oder Gebüsch ee de waren und
sicher noch nicht bebaut wurden. Auf diesen 30 Hufen wurde
eben die Stadt Busko gegründet. In der zweiten Hälfte des XV. Jhs.
war jedoch noch etwa ein Drittel dieses Areals unbebaut. Die
Gründe dieses langsamen Fortschrittes des Ackerbaues lagen gewil
nicht in der Untruchtharkeïit des Bodens, da dieser im Gegen-
teil aulierordentlich fruchthar war; sie werden aber ganz ver-
ständlich sein, wenn wir die Entwickelung der Stadt Busko ins
Auge fassen werden. In einer lebhaften Konkurrenz mit dem
benachbarten Klosterstädtchen Krzyzanowice, entwickelte sich die
Stadt Busko recht gut, vor allem dank der Fürderuug von seiten
des Kônigs Ladislaus Jagiello, der mit seiner Gemabhlin Hedwig
und dem ganzen zahlreichen Künigshofe sehr oft und gern nach Busko
kam und sich hier aufhielt. Hier wurden auch für das Künigspaar
‘Ankäufe von allerlei Produkten gemacht. Im Zusammenhange damit
entwickelte sich auch die Stadtverfassung, es entstand ein Stadtrat
u. s w. Die Wochen- und Jahrmärkte waren recht zahlreich besucht.
die Stadt zählte im XV. Jh. mehr als 100 Wohnhäuser. Krzyzano-
wice sank unterdessen allmählich zu einem mit Frohndiensten bela-
steten Dorfe. Aufer dem Künigspaare hatte die Stadt Busko einen
sehr kaufkräftigen Abnehmer für ihre Produkte in der Krakauer Metz-
gerzunft. Wir werden uns also nicht wundern, wenn wir hüren, dal
hier im XIV.und XV. Jh. die Viehzucht in groliem Umfang betrieben
wurde und man auch ausgedehnte Weïdeplätze für Kühe und Ochsen
benütigte. Es mufite also mindestens ein Drittel jener 30 städtischen
Hufen als Weideplatz für das städtische Vieh reserviert werden und
blieb deshalb unbebaut. Überhaupt sehen wir, dal die Einwohner
zähe am Alten festhalten: sowohl im XIL als auch noch im XV. Jh.
wurde hier Weidewirtschaft betrieben, die einstige Pferdezucht ver-
wandelte sich im XV. Jh. in eine groliartig betriebene Viehzucht.
Im XIII. Jh. wurden im Stadtgebiet von Busko Salzlager ent-
‘)
76
deckt ‘und die Einkünfte des Bergwerkes sollten zum Teil dem Kloster
zufallen. Im XV. Jh. hüren wir davon nichts mebr, im XVIIL und
XIX. führten die erneuten Versuche in dieser Hinsicht zur Ent-
deckung reichhaltiger Schwefelsalzquellen, welche bis heute die
Grundlage der Existenz des gegenwärtig vielbesuchten Kurortes
bilden.
Hüchst interessant ist die Geschichte des Klosterkonvents in
Busko. Ursprünglich wurde das Kloster als eine Abtei mit einem
Doppelkonvente, aus Männern und Frauen bestehend, gegründet.
Ein Abt namens Gregorius ist eine im J. 1223 wirklich lebende
und wirkende Persünlichkeit, er ist gewif nicht Abt von Brzesko
oder Witow, denn er wird in einer Originalurkunde ausdrüeklich
als ,Gregorius abbas de Busk“ bezeichnet. Die uns von Dlugosz
in seinem Werke (Historia Poloniae) überlieferte Klostertradition
meldet von der Katastrophe, von welcher die Abtei von Witéw betrof-
fen wurde. Im J. 1241 ging während des Tartareneintalles der ganze
Konvent von Witéw zugrunde; es retteten sich nur drei Nonnen
und diese fanden im Kloster von Busko Unterkunft. Um die Wi-
tower ,mater ecclesia“ vom güänzlichen Verfall zu retten, begab sich
der Abt von Busko mitsamt dem männlichen Konvent nach Wi-
téw und hier blieben nur die Nonnen mit ihrem Probst. Diese
durch Zufall herbeigeführte Teilung der Konvente, die aber auch
dem Zeitgeiste entsprach, erklärt uns, warum von nun an in Witéw!
eine ausschlielilich männliche Abtei, in Busko aber eine Nonnen-
probstei bestand.
Hier sei noch bemerkt, dali z. B. die Probstei der Prämonstra-
tenser-Nonnen in Zwierzyniec bei Krakau ebenfalls in der ersten
Hälfte des XIIL Jh. eine Abtei mit einem Doppelkonvent war, so
dB man behaupten kann, daf die Bewegung, welche dahin ging,
die Konvente voneinander zu trennen und im Abendlande schon
um de Hülfte des XIL Jh. eingesetzt hatte, in Polen sich erst hun-
dert Jahre später vollzog. Die Organisation solcher Doppelklüster
zeigt manche eigenartige und recht charakteristische Züge. So läft
sich z. B. feststellen, dal sowohl in Busko wie auch in Brzesko
und anderen Abteien eine Selbstverwaltung des Frauenkonvents be-
steht: die Nonnen haben ihren direkten Vorstand, einen Probst, wel-
cher aber sonst dem Abte untersteht.
Was die Titulatur der Klosterwürden betrifft. führt die Vor-
steherin des Nonnenkonvents den Titel magistra, priorissa, zuweiïlen
RS PS PPOEE D a RES ce
PRES, PE RO RC ET SOON EN PORT Ni
tu
auch abbatissa, obwohl es gegen die Ordensvorschrift war. Sie
wurde von den Nonnen frei gewählt. In gleicher Weise wurde
ursprünglich und wahrscheinlich vielleicht noch im XV. Jh. die
Probstwürde besetzt; der von den Nonnen Gewählte mufite von
dem pater-abbas von Witéw bestätigt und in die Probstei eingesetzt
werden. So geschah es im XV. Jh. in der Propstei Plock, die auch
von Witow abhängig war; das gleiche künnen wir für Busko an-
nehmen. Um das Ende des XV. Jhs. jedoch wurde die Nonnenprob-
stei in Zwierzyniec bei Krakau vom Krakauer Bischof besetzt, wie
auch in Irabramowice, obwohl hier der Abt von Brzesko nnd die
Môünchkonvente von Brzesko und Imbramowice das Recht hatten,
dem Bischofe einen Kandidaten für die Probstwürde vorzuschlagen.
Der Ursprung dieser Zustände ist ganz unklar, da der Orden als Gan-
zes betrachtet und speziell die polnische Provinz eine durch päpst-
liche Privilegien garantierte Exemption von der bischüflichen Ge-
walt besafen. Die Propstei in Busko wurde gesgen das Ende des
XV. Jhs. vom Kôünig von Polen besetzt, und das geschah vielleicht
infolge langer Nebenbuhlerschaft der Âbte von Brzesko und Wi-
tow in dieser Hinsicht. |
Mit der Zeit kam es zu einem günzlichen Verfall der Ordens-
regel im Kloster von Busko und einigen anderen. Schon im Jahre
13556 beabsichtigte der Künig von Polen Kasimir der Grofe eine
Reorganisation und wollte die Klôster von Busko, Imbramowice,
Zwierzyniec und Staniatki nach Krakau versetzen. Trotz der päpst-
lichen Einwilligung fand die beabsichtigte Translation der Klôster
nicht statt. Erst um das Jahr 1415 wurde die Reorganisation durch-
geführt. Dem anfänglichen und vom Papste und dem Prämonstra-
tenser Generalkapitel bestätigten Plan des Künigs Ladislaus Jagiello
gemäf sollten vier Klüster, und zwar die von Busko, Zwierzyniee,
Imbramowice und KrzyZzanowice, zu einem einzigen mit dem Sitze
in Wislica vereinigt werden. Da das Kloster von Zwierzyniec sich
dem küniglichen Plane mit grüfiter Entschiedenheit widersetzte und
Wiélica nach der Ansicht der interessierten Konvente zur Kloster-
anlage als ungeeignet erschien, mule er etwas geändert werden: es
wurden nur drei Konvente (von Busko, Imbranowice, Krzyzanowice)
in Busko vereinigt; dabei verordnete der Künig eine terlweise In-
korporation der Güter beider nach Busko versetzten Konvente.
Alles dies erfolgte mit Wissen und unter Mitwirkung des Bischofs
von Krakau und der Abte von Witow und Brzesko. Die Bestiti
18
guog und Erlaubnis zu der durchzuführenden Reform erhielt der
Künig vermittelst seiner Gesandten von den Gesandten des Abtes
von Prémontré auf dem Konzil von Konstanz.
Einige Verwickelungen verursachte die Regelung der äbtischen
Vaterrechte über die vereinigten Konvente, da der frühere Konvent
von Krzyzanowice dem Abte von Breslau unterstellt war. Jedoch
auf Grund einer Urkundenfälschung bewies man das filiale Ver-
hältnis des Klosters von Krzyzanowice zu demjenigen von Busko,
und die ,paternitas abbacialis“ über den vereinigten Konvent wurde
kurzweg dem Abte von Witéw zugestanden.
Die Reform gelang vollstäindig: ein neuer vollzähliger Kouvent
lebte von jetzt in einer wiedereingeführten strengen Klausur, die
Einverleibung neuer Klostergüter von Krzyzanowice schuf eine
feste materielle Grundlage für den Unterhalt des Konvents.
Das Verdienst Jagiellos war wirklich gro, der Anteil der Geist-
lichkeit an der Reform ziemlich unbedeutend.
Das Kloster von Busko besal) einige Kirchen in seinen Dür-
fern, wo die vom Kloster entsendeten Münche die ,cura animarum“
besorgten. Schon im J. 1287 haben wir Nachrichten von dem wun-
dertätigen Marienbilde. Dies kann wobl als Beweis gelten, daf das
Kloster in Busko wenigstens im XIIL. Jh. die Stätte eines lebendi-
gen Marienkultus war, umsomehr da überhaupt die Prämonstraten-
serregel eine besondere Verehrung der heiïligen Jungfrau gebietet.
19. M, WEADYSEAW HORODYSKI: Z poréwnawczych zagadnieñ logiki ob-
jektywnej. f'Ouelques problèmes comparatifs de la logique
objectire).
La question critériologique: ,sur quoi nous basons-nous en attri-
buant à nos pensées une valeur objective ?# a également une impor-
tance essentielle pour la logique. La logique formelle est fondée sur
le principe de la contradiction, sur l'accord de la pensée avec elle-
même; la logique transcendentale sur les principes de la seule
pensée: a priori; pour ce qui est de la logique objective, c'est-à-
dire objective-formelle, celle-ci est fondée sur le principe de la
contradiction, spécialement interprété, ainsi que sur lidentité (non
sur le parallélisme comme chez Aristote) de la pensée et de l'être,
de lidée et de la chose, de la forme et de l'essence. C’est ainsi
19
que les logiciens-métaphysiciens se basent sur le principe de l’iden-
tité de Schelling. |
La logique métaphysique (objective) ne présente pas un type
uniforme. Ce serait donc une erreur d'affirmer que les principes de
la philosophie spéculative d'Hegel sont typiques pour cette logique-
là Sous ce rapport l’époque d'Hegel (Fichte-père) a apporté une
grande diversité.
La logique servant d'introduction à tout le système philosophique
dHegel est tout entière métaphysique. Elle se base sur la con-
ception de la pensée pure, en s’opposant à l’axiome: ex nihilo nihil,
ainsi que sur une structure spéciale de la méthode dialectique.
Hegel transforme l’ancien axiome, à savoir que la vérité est ren-
fermée dans les idées, et, partant de là, il attribue à la dialectique
une importance absolue et plus étendue que ne l'a fait p. ex. Pla-
ton dans son ,Philèbe“. (L'auteur cite comme exemple l’application
paradoxale du processus dialectique, faite par I. E. Erdmann). L’uni-
versalité du principe de la contradiction d’Hegel devait résulter de
la conception appelée Absolute Negativität (,duplex negatio affirmat“).
De là provient le moment fondamental du processus dialectique
d'Hegel, c’est-à-dire ce qu’on appelle la négation de la négation.
L'auteur soumet à une analyse plus large la pensée pure et le
principe de la négation d'Hegel, en se référant à la littérature
oubliée du système d’'Hegel, et il démontre en quoi consiste l’erreur
de la logique d’'Hegel, en opposant à la logique métaphysique de
celui-e1 la logique de Krause et celle de Trentowski, tout en dé-
montrant les différences existant entre la logique de Trentowski
et celle de Krause. Il explique la genèse de la déduction des ca-
tégories logiques de ces trois philosophes, en démontrant leurs ten-
dances communes, les différences de leurs démonstrations et de
leurs applications, de même que de leurs définitions.
La logique de Krause n’est qu’une partie de la métaphysique,
précédée d’une preuve métaphysique de la catégorie principale. La
pensée accuse dès le commencement et sans interruption un rapport
avec l’objet de la pensée (et de la connaissance); Donc la pensée
pure est une fiction. ,L’organisme“ ou ,Pharmonie“ du savoir et
sa classification se rapportent à la déduction des catégories. Le
principe logique de la contradiction n’est pas une opposition réelle,
d'où il résulte qu’on ne peut créer une loi de négation de la né-
gation (a priori — prius via cognoscendi) que pour les contraires
80 | ‘a
réels. Das reine Sein n’est point une donnée immédiate, mais pie
la catégorie principale: Wesen.
La logique de Trentowski est aussi précédée d’une preuve mé-
taphysique de la catégorie principale. La logique n’est donc point
fondée sur la pensée pure. Trentowski, comme Krause, a construit
une classification transcendentale des sciences à laquelle il a rat-
taché la déduction des catégories. L’harmonie (,Gliedbau“) de
Krause porte chez lui le nom de ,pragmatisme“, qui n’a rien de
commun avec la signification actuelle de ce terme. Trentowski
était aussi en opposition avec Hegel en ce qui concerne le prin-
cipe de la contradiction, en distinguant de celle-ci la conséquence,
appelée par lui: ,awoëno$é*. La négation de la négation prend dans
le système de Trentowski une forme tout autre, absolument parti-
culière, c’est-à-dire une limitation de l’empirisme et de la spéculation.
Les résultats généraux de l'étude sont les suivants: les trois
types de la logique objective examinés procèdent de l’unité de la
conscience consciente d'elle-même de Kant; ils développent trois
sortes de déductions des catégories et d’interprétations du principe
de la négation, ainsi que trois moyens de découvrir les principes
de la connaissance. De là découlent trois systèmes philosophiques.
La base commune, générale, pour ces trois philosophes c’est le fon-
dement de la certitude de la connaissance sur la connaissance
primitive- directe (immédiate); l'erreur commune, typique pour
l'époque de Pidéalisme transcendental, c’est d'avoir de les con-
traires esprit-matière pour une contradiction. Contrairement à He-
cel, Trentowski est du même avis que Krause sur l’essence de la
connaissance (connaître — vivre) et sur la signification de la clas-
sification des sciences.
La présente étude apporte, la première dans la littérature phi-
losophique polonaise, des renseignements sur Krause, car la men-
tion laconique de Struve est insuffisante et inexacte. Dans le but de
faciliter les recherches ultérieures sur Krause, l’auteur a ajouté
à son ouvrage uu appendice avec la bibliographie relative à ce
philosophe. Enfin un des résultats de cette étude c’est que lauteur
y donne une instruction méthodique concernant la philosophie de
Trentowski. L'auteur démontre linsuffisance de la méthode suivie
jusqu'à présent, en citant principalement le livre Struve, d’ailleurs
plein de mérites.
81
20. BIBLIOGRAPHIE.
I. Classe de philologie.
»Rozprawy Akademit Umiejetnosci. Wydziat filologiczny+. (Tra-
vaux de l’Académie des Sciences. Classe de philologie), ser. I, vol.
VII, 8-0, pp. 380.
Il. Classe d'histoire et de philosophie.
Barwixski EuGexiusz. Bimkenmaskr Lupwir i £os Jan. »Sprawo-
zdanie z poszukiwañ w Szwecyi dokonanych z ramienia Akademii
Umiejetrosci<. {Compte rendu des recherches de l'Expédition scienti-
fique en Suède), 8-0, pp. XXVII et 364, fig. 28.
Gropgcxr Roman. »Dzieje klasztoru premonstrateñskiego w Busku
w wiekach $redniche. (Histoire du couvent de l'ordre de Prémontré
à Busk au moyen-âge), 8-0, pp. 93.
Naktadem Akademii Umiejetnosci.
Pod redakcya
Sekretarza (eneralnego Bolestawa Ulanowskiego.
Krakôw, 1913. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
20 Kwietnia 1914.
ENCES
DE CRACOVIE -
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ACADEMIE DES SCI
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ASSE DE PHILOLOGIE. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE
__ — rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l'art en ee
_Garbowski Tadeusz. La philosophie de l’homogénisme .
LC D en CAS CDS de 6h D dd
Table des matières.
|? Bibliographie. ; PNR moe A 15 57, 61;
_ Bienkowski Piotr. Les scènes guerrières-historiques dans la céramique
de l'Italie méridionale . SEA LT EU de
— La frise du monument de Paul-Emile À Delphes CE ET D
_ Compte rendu de la séance de la Commission de l’histoire de l’art en Po-
logne du 28 novembre 1913
du 12 décembre 1913 jeu
— rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l’art en Pie
fu 22 Janvien 19140042 TES ie NOUS ;
— rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l'art en ie
du 19 février 1914 Ne
=— rendu de la séance de la Commission de Éhistoites de l’art en loue
du 26 mars 1914 Er PA - AR TE Ne : ‘
Fijalek Jan. Bartolo de Sassoferato et l'étude du droit romain en ÉD
Halecki Oskar. L’annexion des provinces de Podlachie, Volhy nie et Kies
au Royaume de Pologne en 1569. . . . . . . .
— Les dernières années du Grand-Duc Swidrygiello et la rio e
Volhynie au temps de Casimir Jagellon à
Kostanecki Antoni. Les idées sociales de J. J. Roi
Kotarbinski Tadeusz. L'utilitarisme dans la doctrine morale de Mill et
de PRONCSE CRC k
Los Jan. Les monuments de re langue Re laaue et
#nalysé 00, Der Tone Fu
Séance publique dé Fr ne ne des Sciences du 23 mai 1914 .
Semkowiez Wladysfaw. Les ,proclamations“ de la noblesse polonaise
__ considérées comme cris de guerre . . . +. .
+ COUR Mason A Dan er LINE aus
— La maison de Powala
. . . . . . .
. . . . . . . .
Sinko Tadeusz. De Cypriano ;Martyre a a oe Nazianzeno laudato .
Sobieski Waclaw. La théorie des ligues et conspirations aux temps de
PÉEREL A AV RIDER RO nt M Mae
Szyjkowski Maryan. L'influence de Gessner sur la poésie polonaise
120
E?
45
61
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BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
L CLASSE DE PHILOLOGEE.
I: CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
No1et2 Janvier —Février. 1914.
Sommaire. Séances du 12 et du 19 janvier, du 9 et du 16 février 1914.
Résumés: 1. Compte rendu de la séance de la Commission de l’histoire
de l’art en Pologne du 28 novembre 1918.
2. Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l’art en
Pologne du 12 décembre 1913.
8. HALECKI OSKAR. L'’annexion des provinces de Podlachie, Volhynie et
Kiev au Royaume de Pologne en 1569.
4. BIBLIOGRAPHIE. |
SÉANCES
F'COLASSE DE PHIEOPOCGTEÉE
SÉANCE DU 12 JANVIER 1914.
Präsipenck DE M. C. MORAWSKI.
M. Prorr Bixkkowskr présente son travail: ,Les scènes querrières
dans la céramique de l'Italie méridionale”.
Le Secrétaire présente le travail de M. Maryax SzYIKOWSKI:
L'influence de Gessner sur la poésie polonaise".
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 12 décembre 1913.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission linguistique du 15 décembre 1913.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission philologique du 8 décembre 1915.
Bulletin I—II, 1
SÉANCE DU 9 FÉVRIER 1914.
PRÉSIDENCE DE M. C. MORAWSKI.
Le Secrétaire présente le travail de M. Tapeusz Maxpygur :
» Études sur Lucien de Samosate et Aristophane“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Zozstaw JACHIMEOKI:
y Une tablature d'orgues composée en Pologne dans la seconde moitié
ne XVI-ème siècle“.
Le Secrétaire présente le ne rendu de la séance de la Com-
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 22 janvier 1914.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission philologique du 24 janvier 1914.
Rest eLe 2e 2.
I. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 19 JANVIER 1914.
Présipkncr DE M. F. ZOLL. |
\ ‘ À
Le Secrétaire présente le travail de M. Roman RyBarsxi:, La va-
leur comme mesure de la richesse“.
EE ce ee tee î
SÉANCE DU 16 FÉVRIER 1914.
PRrÈsIDENCE DE M. F. ZOLL. ;
M. K. Twardowski présente le travail de M. Taveusz KorarBinskr:
»L'utilitarisme dans la doctrine morale de Mill et de Spencer“.
Le Secrétaire présente le travail de M. WzapysLaw SEMKOWI0z:
nLes sceaux et les armoiries de la noblesse polonaise au moyen âge“.
Résumés
1. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce z dnia
28 listopada 1913. / Compte rendu de la séance de la Commission
de l’histoire de l’art en Pologne du 28 novembre 1913.
M. Jean Ptasnik présente deux documents de l’époque d’Alexan-
dre, évêque de Plock (1129—1156), et rappelle que d’après la litté-
rature de nos jours il est établi que la Pologne au temps des Bo-
leslas subit beaucoup plus l'influence de la culture romane que celle
de la culture germanique. Boleslas-le-Vaillant en effet fait venir des
_ moines d'Italie, et le mariage de son fils Mieszko IT avec Ryksa
fait naître des relations avec la Flandre romane. Casimir-le-Restau-
rateur, par l’entremise de l’abbé de Tyniec, et plus tard par celle de
»Parchevêque“ de Cracovie Aron, appelle les Bénédictins ,de Leo-
dio“ à Tyniec; c’est encore de Liège que viennent les premiers
Bénédictins de Lubien, qui édifient une église sous l’invocation du
patron de la Flandre, $S. Léonard, dont le culte ne tarda pas
à être en faveur à Cracovie. C’est encore de Flandre ou de Bour-
gogne qu’arrivent en Pologne les Chanoines réguliers et les Ci-
sterciens. Une quantité de noms des dignitaires ecclésiastiques de
cette période témoigne, soit de leur origine purement occidentale
romane, soit des rapports étroits qu’ils entretenaient avec locci-
dent. Il a même été démontré que plusieurs évêques polonais que
l’on croyait autochthones, provenaient des pays romans. Alexandre,
évêque de Plock, qui d’après Dlugosz appartenait à la famille Do-
lega, était originaire de Malonne, près de Laon; c’est au monastère
de Malonne que reposaient les restes de ces ancêtres, et c’est pour-
quoi il s'intéresse à ce couvent; en 1147 il y envoie son frère
Walter (Gautier), prévôt du chapitre de Plock et ensuite abbé
de ce monastère. Toutefois sil exerça ces fonctions ce ne fut
que fort peu de temps, car il obtint en 1149 l’évêché de Bre-
1*
4
slau et introduisit dans son diocèse le cérémonial religieux de Laon.
Les deux frères font construire dans leurs résidences de nouvelles
cathédrales. C’est à Alexandre qu’on doit l'édification de la cathé- à 5
drale de Plock, de beaucoup d’autres églises et de la ville de Plock
elle-même. Comme il était resté en rapports étroits avec Laon et
Malonne, il est probable que c’est de ces lieux qu’il tira les ar-
chitectes et les ouvriers auxquels il confia la construction de ses
fondations, et même les sculpteurs et les peintres qui les ornèrent.
Il est fort rare, non seulement en Pologne, mais encore aïlleurs que
le nom ou plutôt le prénom d’un artiste de ces époques reculées
soit parvenu jusqu’à nous; Cest pourquoi ce rest pas sans intérêt
qu'on apprend que le peintre chargé de la décoration de l’intérieur
de la cathédrale de Plock s'appelait Gunter: très vraisemblablement
il venait de la Flandre. Il est fait mention de ce personnage dans
le récit de deux miracles qui eurent lieu à la cathédrale de Plock
en 1148, récit inséré dans un manuscrit du chapitre de Plock sous
le titre de: , Expositio in prophetas maiores et Novum testamentumf.
Ce texte, dû à un écrivain du XIT-ème siècle, est en outre fort
précieux, Car il nous apprend quelles anciennes reliques se trou-
vaient alors à la cathédrale de Plock et comment était le reli-
quaire. De plus il cite les témoins de ces miracles, à savoir le
eustode Aron, et l’écolâtre Zacharias. Jusqu'ici le plus ancien
renseignement que nous possédions sur les membres d’un chapitre
en Pologne datait de 1155. Voici donc une nouvelle acquisition
concernant trois membres du chapitre de Plock: le prévôt Walter
en 1147, le custode Aron et l’écolâtre Zacharias en 1148. C’est
une contribution à l’histoire des chapitres en Pologne.
M. Casimir Maryan Morawski présente la photographie du por-
trait du marquis Silvius Torelli, portrait qu’il a découvert au pa-
lais du marquis Paulucci de Calboli à Forli. Comme on le sait,
il existait au XVIII-ème siècle une filiation généalogique entre les
Torelli et la famille Ciolek-Poniatowski, filiation qu’une analogie
de blason semblait autoriser. Sans en discuter la légitimité douteuse,
auteur se borne à appeler l’attention sur un fait jusqu'ici ignoré.
Les Poniatowski étaient en rapports suivis avec les Torelli; en 1754
le futur primat de Pologne, le jeune Michel Poniatowski, alors
âgé de 18-ans, est à Forli l'hôte de Thomas Torelli, évêque de cette
ville; Antoine Torelli, père de Silvio, obtient d’Auguste IIT le titre
de marquis et, c’est probablement grâce à l’intercession du puissant
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castellan Poniatowski, que Silvio lui-même est décoré au dé-
clin du règne de Stanislas-Auguste des Ordres de $S. Stanislas
et de VAïgle Blanc de Pologne. Si done les liens généalo-
giques entre les deux familles ne furent pas tout simplement ima-
ginés par les Italiens de l’entourage de Stanislas-Auguste, Porta-
luppi, Albertrandi, Ghigiotti et quelques autres, on ne manqua
pas de les faire sonner bien haut. Silvio Hein sollicitant de
Stanislas-Auguste les décorations polonaises fit ct Pancien re-
nouvellement des liens rattachant les Ciolek polonais et italiens,
grâce aux soins du castellan Poniatowski, et Stanislas-Auguste se
lui acordant ce qu’il demandait, bre solennellement ,la pa-
renté que reconnaissaient aussi nos aïeux et qui Nous lie à son
illustre famille“, Et en souvenir de cette sorte de reconstitution
des attaches des Torelli avec la Pologne, attaches datant, paraît-il,
du temps de la reine Bone, fortifiées par la prétendue entremise
du cardinal Maciejowski, cimentées enfin, affirme l’héraldique, par
le sang royal des Leszezyñski et des Poniatowski, Silvio Torelli
fit peindre un tableau médiocre où il est representé décoré des ordres
polonais, et désignant de la main un portrait de Stanislas-Auguste
qui aujourd’hui encore fait partie d’une collection privée à Flo-
rence. Il serait vain de rechercher que prétend indiquer ce geste.
Sans nous demander s’il signifie ou non la voix du sang, ce ta-
bleau n’en est pas moins une curieuse illustration du mythe des
Torelli polonais.
Cette communication donne lieu à une discussion à laquelle
prennent part MM. Korzeniowski et J. Ptasnik ainsi que l’auteur.
M. Stanislas Tomkowicz donne lecture de la fin du résumé de
son travail concernant l’histoire de la civilisation en Pologne au
XVI-ème siècle, d'après les matériaux des registres de la Trésore-
rie, conservés aux Archives de Varsovie. Parmi les inventaires de
la cour royale au XVI-ème siècle un des plus intéressants, des plus
importants, qui n’a jamais été jusqu'ici l’objet d'aucune étude sé-
rieuse, est celui qui parfois est désigné sous le nom de ,Livre
des maréchaux“. Ce manuscrit, in folio de mille et quelques cen-
taines de pages, contient une sorte d'état de service des courtisans
et de la domesticité en fonctions auprès du roi Sigismond-Auguste
de 1543 à 1572. Ils y sont classés en catégories. Au commencement
de chaque chapitre sont stipulées les conditions de payement, le
costume et parfois les obligations de toute la catégorie; les chevaux
6
de service sont l’objet d’une minutieuse description. En outre
à chacune de ces personnes individuellement sont consacrées quel-
ques pages où nous trouvous des données exactes sur leur rétribution,
les changements, les faveurs particulières, avancement, les évène-
ments marquants, les voyages, les maladies, enfin le renvoi ou la mort. -
Dans ces chroniques, ces biographies sommaires, défilent les gens
qui composèrent l’entourage de Sigismond-Auguste, depuis son ma-
riage avec Elisabeth d’Autriche jusqu’à sa mort: fonctionnaires
de la cour, jeunesse noble, secrétaires royaux, médecins, musiciens, -
peintres, sculpteurs, orfèvres, graveurs de sceaux et de gemmes,
graveurs d'armes, brodeurs, etc.
Nous y lisons quantité de noms inconnus jusqu'ici, et les ren-
seignements que nous possédions sur les plus connus, les plus cé-
lèbres (Gôrnicki, Royzius, Decius, Jacques Caraglio, Bekfart, Go-
môlka, Waclaw Szamotulezyk, Sebald Link et plusieurs autres) se
trouvent souvent considérablement enrichis. L'auteur a pris copie
des passages et des chapitres les plus importants de ces registres
et se propose de les publier dans le recueil ,Zrôdla do historyi
sztuki 1 cywilizacyi w Polsce“ (Sources pour l’Histoire de lArt et
de la Civilisation en Pologne). Ils fourniront des traits fort précieux
au tableau de la vie littéraire et artistique à la cour du dernier
des Jagellons.
2. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce z dnia 12
grudnia 1913 r. (Compte rendu de la séance de la Commission
de l’histoire de l'art en Pologne du 12 décembre 1913).
M. Thadée Szydlowski présente la première partie de son mé-
moire sur ,La restauration du maître-autel de l’église Notre-Dame
à Cracovie, en 1866—18706.
Si l’on veut se rendre un compte exact et rationnel de la ge-
nèse de Part de Stwosz, il est indispensable d’étudier en premier
lieu et avec la critique la plus rigoureuse, le plus ancien, le
plus considérable dans ses dimensions, le plus parfait au point
de vue artistique de ses ouvrages authentiques, c’est-à-dire le
maître-autel de l’église Notre-Dame. Pour écrire cette monographie
critique 1l faut tout d’abord se demander jusqu’à quel point le
chef-d'oeuvre a conservé son état primitif, quelles modifications
+
y à introduites la main du temps, quels outrages Lui a fait
subir la main plus brutale des hommes. Après l’avoir soumis à une
sévère analyse et en avoir suivi l’histoire au cours des siècles,
auteur est parvenu à la conviction que l’autel de nos jours est
fort différent de celui que sculpta Stwosz, et cela en plusieurs
points d'importance. Et d’abord a disparu la cime de l’autel, c’est-
à-dire ce couronnement architectonique élancé des baldaquins de la
base de lautel, qui est presque de rigueur dans les tryptiques du
XVI-ème siècle; de plus, quelques parties plus délicates des sculp-
tures et de l’ornementation sont tombées en poussière. Mais ce
dont il eut le plus à souffrir, ce furent les traitements ignorants
qu’on lui infligea autrefois, les réparations maladroites qu’on y fit
au XVII-ème et à la fin du XVIII-ème siècle, et enfin la restaura-
tion radicale de 1866—1870. Dans cette dernière, en dehors de ce
qui était le véritable devoir des restaurateurs (mettre un terme à la
détérioration progressive de l'autel, en renforcer la construction,
en rendre l’ensemble d’une solidité à toute épreuve) on entreprit
une rénovation de l’autel à vaste envergure, on alla jusqu’à rem-
placer les parties manquantes, tant dans l’ornementation que dans
les sculptures, jusqu’à dorer et émailler à nouveau une grande par-
tie de la polychromie. On se permit même aux parties ornementa-
les de l’autel des innovations, des changements que rien absolument
ne justifiait, telles que par exemple l’introduction d’un motif tout
à fait nouveau au dessus du groupe principal du caisson central:
cette aiguille qui dégrade complètement l’ancienne composition. Ajou-
tons encore les nombreuses négligences que l’on apporta à recon-
stituer lautel qui avait été démonté pour être réparé.
On est conduit à ces pénibles conclusions par un examen con-
sciencieux des matériaux, illustrations ou descriptions antérieures
à la restauration, ainsi que des procès-verbaux et des actes de
celle-ci. |
C’est en s'appuyant sur ces matériaux que lauteur a pu re-
constituer le cours de la dernière restauration de l’autel de Notre-
Dame, et découvrir les modifications dont 1l fut entaché.
3. OSKAR Ritter v. HALECKI: Przytaczenie Podlasia, Wotynia i Kijow-
szczyzny do Korony w r. 1569 (Studyéw nad dziejami unii polsko-litew-
skiej Nr. L.). (Die Einverleibung Podlachiens, Wolhyniens und der
Ukraine zur Krone Polen im Jahre 1569). (Studien zur Geschichte
der polnisch-litauischen Union Nr. L.).
Eines der wichtigsteu Ereignisse im Verlaufe des Lubliner
Unions-Reichstages, das in der polnischen bhistorischen Literatur
bisher gar nicht, in der russischen und rutenischen ganz unzu-
länglich behandelt wurde, versucht der Verfasser auf Grund neuer, :
groBenteils ungedruckter, bisher noch gar nicht verwerteter Quellen
eingehend zu erürtern.
Der Plan, die Länder Podlachien und Wolhynien der Krone Polen
einzuverleiben, trat während der Lubliner Verhandlungen erst mit
dem Augenblicke in den Vordergrund, als die Litauer am 1. Mürz
1569 den Reichstag verlassen hatten, was mit dem Scheitern der
Unionsbestrebungen drohte. Der jahrhundertlange polnisch-litauische
Streit um diese Länder, der durch komplizierte Grenzfragen immer
wieder aufgefrischt, durch die Geschichtsschreibung stets in Erin-
nerung gebracht wurde, gewann jetzt wieder an Bedeutung, als die
Bestrebungen des polnischen Adels, ganz Litauen zu inkorporieren,
erfolglos geblieben waren, und daher verlangte nun die Landboten-
kammer die ,Restitution“ der strittigen Gebiete an die Krone Polen.
Es konnte dies zugleich auch als Mittel dienen, um die Oppositions-
partei unter den litauischen Magnaten zur Wiederaufnahme der
Unionsverhandlungen zu bewegen; umso leichter erlangte daher
diese Forderung, die der Senat, welcher sogar vorher die Initiative
hiezu gegeben hatte, lebhaft unterstützte, die Billigung Künig Si-
gismund Augusts. Man beschloBf die fürmliche Durchführung der
Annexion, und diese sollte vor allem darin bestehen, daf man
die noch anwesenden und, durch künigliche Mandate, auch die ab-
wesenden Senatoren, Würdentrüger und Landboten Podlachiens und
Wolhyniens aufforderte, der Krone Polen den Untertaneneid zu
leisten.
Von den noch in Lublin weilenden podlachischen Landboten
erkläürten sich beide Vertreter des polnischen Elementes, sowohl
der mächtigeren Grundherren wie auch des Kleinadels, mit Befrie-
digung und Dankbarkeit mit der Inkorporation einverstanden, der
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dritte, der dem litauischen Herrenstande entstammte, machte an-
fangs Schwierigkeiten. Von den Wolhyniern war nur der mächtig-
ste, Fürst Konstantin Ostrogski, an Ort und Stelle, der, wie die
übrigen litauisch-reufischen Fürsten, eine unentschiedene Stellung
einnahm. Die Charakteristik dieser vier Persünlichkeiten auf Grund
neuer Quellen beleuchtet zugleich die für das Zustandekommen der
Inkorpcration wichtigen sozialen und nationalen Verhältnisse beider
Länder. Noch vor den ersten Eidesleistungen wurden in der kônig-
lichen Kanzlei ein gemeinsames Restitutionsprivileg für Podlachien
und Wolhynien und ein besonderes Privileg für Podlachien (beide
vom 5. März datiert), welche eine oberflächliche historische Beweis-
führung enthielten, vor allem aber den Bewohnern dieser Gebiete
alle die so heïliersehnten polnischen Vorrechte verlieh, sowie ferner
zahlreiche Rundschreiben und Mandate mit Aufforderungen zur
Eïdesleistung ausgefertigt. Ihr Verzeichnis beweist, daf die Ein-
verleibung Wolhyniens sich von allem Anfange an auch auf die
Wojewodschaft Braclaw erstreckte und dal aufer den Beamten
und Landboten auch eivige Magnaten und mehrere Fürstenge-
schlechter besondere Aufforderungen erhielten. Unterdessen sandten
einige in Lublin zurückgebliebene Vertreter Litauens den Häuptern
der Opposition genaue Berichte und Ratschläge und versuchten auch,
obzwar vergebens, den Kôünig zu bewegen, die Annexion rückgän-
gig zu machen. Infolge der Drohungen von seiten der Litauer und
des Mangels an Konsequenz von seiten des Reichstages leisteten
erst am 9. März die podlachischen Landboten, sowie nach kurzem,
von persôünlichen Rücksichten diktiertem Widerstande auch der Sta-
rost von Mielnik Sawicki den gewünschten Eid, dagegen war
Ostrogski vorher abgereist. Nun konnte der Reichstag, nachdem die
küniglichen Sendschreiben an die Abwesenden abgeschickt worden
waren, nur deren Erscheinen abwarten.
Über die Verkündigung und Aufnahme dieser Mandate in Pod-
lachien berichten interessante Urkunden, und wir sehen, dafi nicht
nur der gesamte niedere Adel, sondern auch die Städte, ohne dab
an sie eine Aufforderung gerichtet worden wäre, sogleich De-
putationen nach Lublin sandten und die Nachricht von der An-
gliederung ihres Landes an die polnische Reichshälfte mit Befrie-
digung aufnahmen. Auch aus Wolhynien kamen Mitteilungen, dali
der dortige Adel diesen Schritt mit Freuden begrülite; nur im Bra-
clawer Lande nahm man den polnischen Bestrebungen gegenüber
10
feindliche Stellung ein und suchte dementsprechend auf den dorti-
gen Wojewoden, Fürsten Roman Sanguszko, einzuwirken. Zugleich
wandte sich an Sanguszko und die übrigen Magnaten des Grof-
fürstentumes Fürst Nikolaus Rufus Radziwill, der Führer der litaui- …
schen Opposition und Leiter ihrer im Sinne der aus Lublin kom-
menden Ratschläge unternommenen Aktion, der eine Zusammen-
kunft der litauischen Herren nach Wilno berief. Diese auferor-
dentlich wichtige, bisher günzlich unbekannte Konferenz fand Ende
März wirklich statt, doch gewann in ïihrem Verlaufe, unter dem
Drucke des niederen Adels, die vom Bischof Protaszewicz und
dem Geschlecht der Chodkiewiez angeführte gemäligte Partei | 1
der Opposition das Übergewicht: zwar beschlof man, daf die zur
Eidesleistung nach Lublin berufenen podlachischen und wolhyni- < :
schen Herren sich brieflich, u. zw. krankheïtshalber, entschuldigen
sollten, daf der Künig nochmals um Aufhebung der Inkorporation
zu bitten sei, doch sandte man an den Reichstag eine Gesandtschaft
ab, an deren Spitze der Starost von Samogitien, Johann Chodkie-
wiez, stand und die ein Unionsprojekt vorlegen sollte, welches im
Grund genommen dem Mielniker Unionsakte von 1501 entsprach.
Unterdessen wurden auch zu Lublin verschiedene Unionsprojekte
erôrtert und am 24. März ein Unionsakt im Sinne der polnischen
Forderungen formuliert. Bald darauf verflossen die Termine (27.
Mäürz und 3. April), bis zu welchen die Podlachier und Wolhynier
erscheinen sollten, doch es liefen nur ihre Entschuldigungsschreiben
ein, deren verschiedenartige Abfassung allerdings bewies, wie sehr
es der Opposition an Einheitlichkeit fehlte; diesen Mangel bestä-
tigt auch der bemerkenswerte Umstand, daB trotz allem einer der
in Podlachien ansüssigen litauischen Magnaten, Nikolaus Kiszka,
sich entschlof zu kommen und den gewtünschten Eid leistete. Bald
durauf erschien die litauische Gesandtschaft, und es begannen nach
einer langen von Chodkiewiez gehaltenen Rede am 5. April die
Unterhandlungen mit dem Senate, die, anfangs ergebnislos, die Li-
tauer doch zu der Überzeugung bringen muften, daf die Inkor-
poration Podlachiens und Wolhyniens nicht mehr rückgängig ge-
macht werden künne.
Hingegen sandte der Künig während der Pause in den Sitzun-
gen zur Osterzeit eine Reïhe neuer Mandate nach Podlachien, die
zwar den Termin des Erscheinens auf den 24. April verscho-
ben, aber den Kreis der hiezu Aufgeforderten noch erweiterten ;
11
den Wolhyniern gegenüber traf er vorderhand keine neue Entschei-
dung. Trotz des Drängens der Landboten verwirklichte er aber in
keinem Falle die Drohungen seiner Rundschreiben, daf die Unge-
horsamen ihrer Würden und Amter entsetzt werden sollten. Erst am
23. April beschlof er, als wieder niemand aus Podlachien eintraf,
doch damit zum Teil Ernst zu machen; nur denen, die darum bittlich
wurden, setzte er einen neuen Termin, den 14. Mai, fest und befahl
auferdem, dal zur selben Zeit der gesamte podlachische Adel bei den
dortigen Burgämtern in Gegenwart kôüniglicher Kommissäre den
Eid ablegen sollte. Gleichzeitig verschob er auch den Wolhyniern
ihren Termin auf den 14. Mai und schrieb trotz des Widerstandes
der Landbotenkammer in den übrigen Provinzen des Groffürsten-
tums Litauen neue Bezirks-Landtage aus, deren Abgeordnete, zu-
sammen mit den litauischen Ratsherren, zum Abschlusse der Union
bevollmächtigt, am 30. Mai nach Lublin kommen sollten. Hingegen
erfüllte er den Wunsch des Reichstages, indem er am 2. Mai den
: Wojewoden und den Kastellan von Podlachien ihrer Würden ent-
setzte, umso mehr als es sich um zwei dem Lande fremde und
dort unbeliebte Herren handelte, die er übrigens gleich darauf durch
noch hühere Âmter entschädigte, und an ihrer Stelle zwei in Pod-
lachien ansäfige Magnaten, unter 1hnen Nikolaus Kiszka, ernannte.
Trotzdem wollten die übrigen zum Eide einberufenen Herren ihre
Ankunft noch mindestens so lange hinausschieben, um gleichzeitig
mit den Litauern zn erscheinen und so jede Verantwortlichkeit von
sich abzuwälzen. Mit Rücksicht auf die begreifliche Ungeduld des
Reichstages bestimmte aber der Künig als endgültigen Termin den
22. Mai, und wirklich trafen im Verlaufe des letzten Drittels dieses
Monates immer zahlreichere Vertreter beider Länder ein und lei-
steten den verlangten Eid, nachdem sie sich die Zulassung zu al-
len Privilegien der Krone Polen und — vor allem die Fürstenge-
schlechter — ïhre Standesprärogativen gesichert hatten. Angesichts
dessen konnte der Künig am 27. Maui auch für Wolhynien ein Re-
stitutionsprivileg erlassen und tags vorher anordnen, dal auch dort
alle Bewohner bei den Burgämtern seinen Kommissären den Eïd
leisten sollten.
Unter dem Einflusse der Wolhynier wiederholten nun die pol-
nischen Landboten ihr schon kurz vorher geüuliertes Verlangen,
auch die Wojewodschaft Kiew der Krone einzuverleiben. Die Wo-
lhynier drängten hiezu nicht nur deshalb, weil sie mit den übrigen
>
12
Gebieten des südlichen Reussens in Verbindung bleiben wollten
(deshalb forderten sie auch im Einverständnis mit dem dortigen Adel,
aber dennoch erfolglos, die Ausdehnung der Inkorporation auf die
Wojewodschatt Brzesé litewski), sondern auch mit Rücksicht auf
die unter der litauischen Herrschaft ungenügende Sicherung der
südüstlichen Grenze; das letztere Motiv war für den Künig ent-
scheidend. Daher erfüllte er trotz des Widerstandes eines Teiles
der polnischen Senatoren auch dieses Verlangen, indem er durch
sein Dekret vom 4. und das Restitutionsprivileg vom 6. Juni auch den
übrigen Teil der Ukraine, das Kiewer Land mit Ausnahme des Be-
zirks Mozyr, der Krone Polen einverleibte. Unterdessen waren auch
die Vertreter Litauens wieder eingetroffen; da der unbeugsame Ra-
dziwill fern blieb, übernahm die Anführung, allerdings in steter Füh-
lung mit ihm, Johann Chodkiewiez. Die von der Mehrheiït der Ma-
gnaten gebildete Opposition unter ihnen, der es aber auch jetzt an Soli-
darität und einheitlichem Plane fehlte, überzeugte sich jetzt, da der
Widerstand einiger Podlachier und Wolhynier gegen die Inkorpora-
tion nur scheinbar, von formellen Rücksichten geleitet war, daf im
Grunde beide Länder freiwillig zur polnischen Reichshälfte über-
gegangen waren; da sie aulierdem der niedere Adel sogar im ei-.
gentlichen Litauen für den Fall, wenn die Union nicht zustan-
dekommen sollte, auf das heftigste bedrohte, bequemte sie sich
schliefilich dazu, die offiziellen Unterhandlungen mit den Polen
wieder anzuknüpfen. Im voraus wurde hiebei die Hoffnung aufgege-
ben, die bereits an Polen angeschlossenen Gebiete wiederzuerlangen
und die leidenschaftlichen Proteste des Chodkiewicz gegen diese In-
korporation in der Sitzung von 7. Juni und dem Künige gegentber,
konnten nur den Zweck haben, von den Polen gewisse Konzessionen
hinsichtlich der Union selbst zu erlangen. Selbstverständlich gab
Sigismund August auch dann nicht nach, als gegen Ende der Reich-
stagssitzung die Litauer nochmals um Rückgabe der verlorenen
Gebiete baten, und schon die Zeitgenossen waren sich dessen wohl
bewulit, dal eben jene Inkorporationen den eigennützigen Wider-
stand des litauischen Hochadels gegen die Union gebrochen hatten.
Während im Laufe der letztten Wochen des Reichstages die
Vertreter der einverleibten Wojewodschaften als neue Mitglieder
der Krone Polen an den Verhandlungen regen Anteil nahmen
und die Reichstagskonstitutionen noch mehrere mit den Inkorpora-
tionen zusammenhängende Einzelfragen ordneten, fanden (Mitte Juni)
15
‘vor den Burgämtern Wolhyniens und der Ukraine die Eidesleistun-
gen der überwältigenden Mehrheïit der Bevülkerung statt. An einige
sich bis zum letzten Augenblick widersetzende litauische Magnaten
schickte der Künig nach dem Reïchstage spezielle Kommissäre. Alle
Stände der neuen Kron-Wojewodschaften trachteten nun, sich so schnell
als müglich den Anteil an allen polnischen Privilegien zu sichern; von
. den diesbezüglichen kôüniglichen Urkunden sind diejenigen die wich-
tigsten, welche auf die verschiedenen Klassen des Bojarenstandes
gleichmäfig alle Rechte des polnischen Adels übertragen, wobei aller-
dings das ohnehin ungenüigende System des bisherigen Grenzenschut-
zes noch weitere Einbule erlitt. Nach eingehender Erürterung des ge-
samten Problems muf der Forscher zu der Überzeugung kommen, daf
die Einverleibung Podlachiens und Wolhyniens von seiten des Kôü-
nigs und der Polen ein in der Lage der Dinge genügend begrün-
detes Mittel war, um die litauische Opposition zum Abschlusse der
für beide Reichshälften notwendig erscheinenden Union zu bewegen,
ein Mittel, das durch die Haltung und die Bestrebungen der Be-
wohner dieser Gebiete, auf denen der Druck der litauischen Ma-
gnatenherrschaft schwer lastete, vollkommen gerechtfertigt erscheint.
Die Einverleibung der Ukraine war nach der Lostrennung Wolhy-
niens von Litauen unumgänglich nôtig, doch mulite hiedurch die
polnische Reichshälfte die ganze Last der Grenzverteidigung gegen
Moskau und die Tataren, sowie alle Schwierigkeiten der Kosaken-
frage auf sich nehmen. Aus diesem und anderen Gründen waren
die territorialen Veränderungen des Jahres 1569, die für die Ge-
samtheit des polnisch-litauischen Staates nôtig und heïlsam waren,
kein so grofer Gewinn für Polen und kein so schwerer Verlust
für Litauen, wie es auf den ersten Blick scheinen künnte.
4. BIBLIOGRAPHIE.
I. Classe de philologie.
» Archiwum do dziej6w literatury i o$wiaty w Polce«. (Archives
de la Commission de l'histoire littéraire), tome XIIL 8-0, pp. 412.
Beni Tyrus. »Ilstota artykulacyjna syczenia i szumue. {Etude
14
sur la nature de l'articulation du sifflement et du chuintement), 8-0, :
pp. 24.
Gawezex Fraxciszex. »Bibliografia ludoznawstwa polskiego+. (Bi-
bliographie du folklore polonais), 8-0, pp. 328.
»>Materyaly i prace Komisyi jezykowej Akademii Umiejetnoécie.
(Matériaux de la Commission linguistique), 8-0, tome VI, pp. 465.
SAJDAK Joannes. »Historia critica scholiastarum et commentato-
rum Gregorii Nazianzeni. Pars prima: De codicibus scholiastarum et
commentatorum Gregorii Nazianzeni. Accedit appendix de pseudo-
gregorianis et Gregorii encomiise (Meletemata Patristica L) — Cra-
coviae 1914, 8-0, pp. 340.
Nakladem Akademii Umiejetnosci.
Pod redakcya
Sekretarza Generainego Bolesiawa Ulanowskiego.
Krakôw, 1914 — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloñskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
30 Czerwca 1914
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N° 3 et 4. Mars Avril. 1914.
Sommaire. Séances du 9 et du 16 mars, du 20 et du 21 avril 1914.
. Résumés: 5. Compte rendu de la séance de la Commission de l’histoire
de l’art en Pologne du 22 janvier 1914.
6. Compte rendu de la séance de la Commission de l’histoire de l’art en
Pologne du 19 février 1914.
7. SINKO THADDAEUS. De Cypriano Martyre a Gregorio Nazianzeno laudato,
8. SEMKOWICZ WE£EADYSELAW. Les ,proclamations“* de la noblesse polo-
naise considérées comme cris de guerre,
9. SEMKOWICZ W£EADYSEAW. La maison d'Abdank.
10. SEMKOWICZ WE£EADYSEAW. La maison de Powala.
11. BIBLIOGRAPHIE.
SÉRIE
RCA SSE DE PE TE LOCGPE:
SÉANCE DU 9 MARS 1914.
Puäsibencke DE M. C. MORAWSKI.
M. Taomusz Sixko présente son travail: ,De Cypriano Martyre
a Gregorio Nazianzeno laudato®.
M. Prorr Bixxkowski présente son travail: ,La frise du monu-
ment de Paul-Émile à Delphes“. |
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 19 février 1914.
SÉANCE DU 20 AVRIL 1914.
PrésibeNce bEkE M. C. MORAWSKI.
M. Lxox Srerxsaca présente son travail: , Contributions à l'étude
des mythes du rossignol et de l'hirondelle®. I-re partie.
Bulletin 1—I1. 1
ir
N
n."
16 :
M. Taneusz Gasowsgr présente son travail: ,La poétique des
poètes du moyen âge en Pologne“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Sraniseaw Pgo: , Le
symbole de lu » Dame-Soleile dans la poésie de Slowacki“. |
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de Ja Com- g
mission philologique du 28 mars 1914.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE,
SÉANCE DU 16 MARS 1914.
PRësibkNCr DE M. F. ZOLL.
Le Secrétaire présente le travail de M. Jax Praswix: , Études sur
la noblesse polonaise d’origine bourgeoise ou étrangère“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Wæapyszaw SkMKOw:10Z:
»Les »proclamationse de la noblesse polonaise considérées comme cris
de querre*.
Le Secrétaire présente le travail de M. Wrapysraw SkMkowi1cz:
.La maison d'Abdank*.
Le Secrétaire présente le travail de M. Weæapystaw SkMkoWIOZ:
»La maison de Powata“.
SÉANCE DU 21 AVRIL 1914.
PRÉSIDENCE uk M. k". ZOLL. 1
3
M. Oswazo Bazser présente un compte-rendu de l’ouvrage de }
M Leopold Charles Goetz, professeur à l'Université de Bonn: , Das À
russische Recht*. (Pycexax Hpasta), Stuttgart 1910—1913, 4 vol.
(pp. 312 + 282 + 488 EL 238). |
Le Secrétaire présente le travail de M. Axroxi Kosraxkexi: , Les
idées soriales de J. J. Rousseau“.
Résumés
5. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce, z dnia 22
stycznia 1914. (Compte rendu de la séunce de la Commission de
l’Histoir de L’ Art en Pologne de 22 janvier 1914).
M. Thadée Szydlowski donne lecture de la seconde partie de
son mémoire sur ,La restauration de l’autel de Notre-Dame de 1866
à 18704.
Ce qu’il y a de moins bien conservé, de moins authentique dans
l'autel actuel est certainement la polychromie. Vers le milieu du
-XVIÏ-ième siècle l’ancienne polychromie de Wit Stwosz subit d’irrépa-
rables atteintes. On repeignit alors, et d’une manière très maladroite,
la carnation des visages et les parties coloriées des vêtements. La
rénovation“ de 1795 vint encore ajouter à ces dégats. Enfin la
restauration effectuée entre 1866 et 1870 ne réussit pas à recréer
Pétat primitif, c’est-à-dire à découvrir et à restituer les teintes
d'autrefois, à redonner à l’ensemble le caractère antique. On s’obs-
tina dans la funeste erreur de donner à lautel un éclat nouveau,
d'effacer toute trace de détérioration et dantiquité. Et c’est ainsi
qu'on refit un bon quart des dorures, qu’on repolit entièrement la
dorure de lautel, qu’on y enleva cette agréable patine, si douce
à l’oeil du connaisseur et de l’amateur. On repeignit non seulement
les parties ornamentales et constructives, mais encore les draperies
des figures, les parties architectoniques des bas-reliefs. Ce ,renou-
vellement“ exécuté sans soin, sans exactitude, sans scrupule, d’une
manière fort éloignée de la délicatesse primitive, fit disparaitre une
quantité des plus fins détails du dessin et détruisit les nuances
des teintes.
Par bonheur on laissa intacts les intérieurs et les paysages qui
sur les ailes de lautel constituent le fond sur lequel se déta-
chent les compositions figurales; dans les restaurations précédentes
L#
18
on les avait aussi respectés, de sorte qu'ils nous sont parvenus
à l’état d’authenticité la plus certaine, quoique fort palis et à peine
perceptibles. A origine, ils jouaient un rôle considérable dans
l'ensemble. et cette partie décorative-picturale était le complément
indispensable de la sculpture. Aujourd’hui que la peinture est en par-
tie invisible, en partie mal restaurée, la polychromie de lautel a
perdu le caractère que lui avait donné Stwosz et sa valeur pro-
pre pour l’effet artistique de l’oeuvre. Car, ainsi que le démontre
l'analyse artistique, c’est Stwosz lui-même qui fut l’auteur des parties
peintes de ses sculptures. Cette constation permettrait de poser des
conclusions très importantes en Ce qui concerne la genèse de Part
de ce maître, et d’en chercher les sources dans les ateliers de
peintres qui furent en rapports étroits avec l’art sculptural auquis
nous devons le magnifique autel de l’église Notre-Dame.
Dans la discussion qui suit cette communication prennent la
parole M. M. Cercha, Muezkowski, Ptasnik, Wyezynski, Tomkowicz
et le rapporteur.
M. Stanislas Swierz donne lecture d’une note sur: » Quelques ob-
jets d’art inconnus du trésor royal au Wawel, actuelle ment au
Musée des Princes Czartoryski à Cracovie.
Ces objets sont parvenus au Musée — ou plutôt au Temple de
la Sibylle à Pulawy -— en partie offerts par Thadée Czacki, le-
quel en qualité de dernier inspecteur du trésor les avait sauvés en
1792, en partie acquis par la princesse Isabelle Fleming-Czartoryska
qui avait pu se les procurer à Cracovie. après l'occupation de cette
ville par les Autrichiens. Ils sont de différents genres. Dans la note
qu'il présente et qui n'est que la première partie d’un travail beau-
coup plus étendu sur ce sujet, l’auteur décrit les objets appartenant
à la série des armes et armures et il communique les photo-
graphies des pièces qu'il est parvenu à découvrir. Ce sont: une
masse d'armes de Ja fin du XV-ème siècle, en forme dite ,de
régiment“, une autre masse d'armes du XVI-ème siècle, ornée du
blason royal et portée par le roi, un sabre médiéval, la lame dun
glaive béni, don de Grégoire XIIT à Etienne Batory, une pertui-
sane renaissance, portée par les gardes à la cour des Jagellons.
L'auteur signale en outre trois armures provenant du trésor royal
et qui se trouvaient au Temple de la Sibylle à Pulawv, et déerit
ensuite un objet qui se rattache indirectement au trésor, l'épée de
Sigismond-Auguste, prise au trésor par Je roi Stanislas- Auguste, et
abat Eee counditeus
REC AN PTE PO Le 5 GC EU
19
offerte au Temple de la Sibylle par le prince Joseph Poniatowski.
Les inventaires du trésor royal du XVIT-ème et du XVIII-ème
siècle contiennent des descriptions plus ou moins exactes de ces
objets.
Il est procédé en fin de séance à l'élection du Président et du
Vice-Président de la Commision pour l’année 1914: MM. Stanislas
Tomkowiez et le comte Georges Mycielski sont élus.
6. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce z dnia
19 lutego 1914 [Compte rendu de la séance de la Commission
de l'Histoire de l'Art en Pologne du 19 Février 1914),
M. le Chanoïne Joseph Rokoszny donne lecture de son mémoire
sur: ,Les peintures murales du moyen âge à la cathédrale de San-
domir“. |
En 1887 un tableau suspendu dans le choeur de la cathédrale
en tombant mit au jour d'anciennes peintures. On procéda au nettoyage
des paroïs et on constata que les murs, entre les nervures des voû-
tes, étaient entièrement couverts de peintures. On trouva ainsi six
tableaux; chacun des deux étages inférieurs en possède deux, et,
au dessus, un de chaque côté. Les tableaux du bas ne sont plus vi-
sibles que dans leur partie supérieure. Les deux qui sont en haut
réprésentent, l’un la Cène, l’autre la Trahison de Judas. Sur un
troisième panneau, lentrée de Jésus-Christ à Jérusalem; sur un
quatrième, ascension de Notre-Seigneur. composée de deux parties:
en bas, la Sainte-Vierge avec deux anges et les douze apôtres, en
haut, Jésus-Christ entouré d’une quadruple auréole soutenue par
deux anges. L’ouvrage est exécuté alla tempera avec contours gra-
* vés dans le stuc d’après des cartons: Cependant certains détails ont
p 3 CEP
sans doute été peints à la colle. Les teintes sont en général sombres,
opaques; les visages portent une expression sévère: les attitudes sont
calmes, presque dépourvues de mouvement. Tout indique une pro-
venance orientale byzantine. Les inscriptions sont partie en grec,
partie en latin ou en slave. Dlugosz dans sa biographie de JagieHo
nous apprend que ce prince fit orner la cathédrale de Sandomir
de peintures dans le goût grec. Cependant dans les Comptes de
Hinezko (1388—1420) il] n’en est fait aucune mention. Ces fresques
recouvrent tout le choeur ainsi que les voûtes. Elles ont été fort
20
détériorées à plusieurs reprises: en 1448 la foudre, et surtout un
grand incendie en 1656 leur furent funestes. En 1647 on suspen-
dit au mur une grande toile, et la voûte fut peinte en 1714 dans
le style baroque. Vers 1825 tout l’intérieur de la cathédrale fut.
blanchi à la chaux. En 1913, grâce aux soins de Mgr. Ryx, M. M.
Fryez et Talaga entreprirent et menèrent à bonne fin le grattage
des murs et la restauration des antiques peintures murales.
Ce mémoire, illustré de projections photographiques donne lieu
a une longue et vive discussion à laquelle prennent part MM. Tom-
kowicz, Chmiel, Mycielski, Turezyñski, St. Cercha et Rubczynñski.
M. Léonard Lepszy soumet à la Commission son travail sur
.La couronne récemment découverte et offerte au trésor de la ca-
thédrale au Wawel“.
Il y a trois ans on a déterré dans une localité du Royaume de
Pologne une couronne, un casque et une lance. Ces objets furent
remis au trésor de la cathédrale de Cracovie, au Wawel, en pré-
sence de Mgr. Nowak et de plusieurs personnes appelées comme
témoins. Le nom de la localité où ces objets furent découverts se-
rait d’un poids décisif pour la détermination des personnages à qui
l’on doit ce précieux héritage. Mais en considération de la sécurité
de ceux qui ont fait cette trouvaille, on est forcé de le taire pen-
dant trente ans; ©est-a-dire qu'il ne sera possible de le publier
qu'en 1941. La découverte eut lieu au pied d'un tilleul de plusieurs
dizaines d’ années, de telle sorte qu'on est autorisé à affirmer que
le trésor fut enfoui* dans la première moitié du XIX-ème siècle,
Vu la discrétion imposée sur les particularités de cette découverte,
on doit se borner à en donner une description sommaire et un
compte rendu succint de l'examen de ces objets. Ils portent tous
les trois le caractère du XIV-ème siècle. Le casque à visière
et la lance sont en fer, rongés de rouille et souillés de terre. :
La couronne, perle de ce trésor, est en cuivre légèrement ad-
ditionné d'argent, tout entière recouverte d'une claire patine de
vért-de-gris. Soumis à la pierre de touche le métal de cette cou-
ronne brille comme de Tor pur. et elle avait sans doute cet
éclat quand elle ornait le front royal. Le contour du casque au
front est de 65 cent.; celui de la couronne 61 cent. A l'intérieur
de celle-ei 1] v avait une calotte, ainsi qu'en témoignent des trous
servant à la fixer. Par la nature même des choses, le casque de-
vait être rembourré, afin de ne pas blesser le crâne. Le casque est
21
un heaume avec nasal et avec une coupure du côté du visage,
d’une forme qui rappelle celle du casque faisant partie de la col-
lection milanaise Poldi-Pezzoli reproduit dans ouvrage de W. Boe-
heim: Handbuch der Waffenkunde (Leipzig 1890. p. 34). La couronne
se compose de quätre fleurons de lys et de boucles séparées par
des tiges métalliques dont les bouts sont développés en trois feuil-
les, le fil de fer passe par les charnières des anneaux mobiles
qu'il rattache.
Sur le bandeau frontal nous voyons, disposée dans le système
axuel, une ornementation en pierres précieuses, imitations d’émé-
raudes, de saphirs, de cristaux de roches. Les plus grandes pierres sont
à facettes, c’est-à-dire taillées de biais en surfaces planes; il y en
a dovales; une d’elles est en pyramide. Les plus petites sont des
cabochons. Comme on croit généralement que l’art de tailler
les pierres précieuses en polygones géométriques ne remonte pas
au delà de la Renaissance, on serait tenté d’attribuer au XV -ème
siècle l’exécution de notre couronne. Mais comme la forme des
objets découverts acéuse une époque plus ancienne, M. Lepszy se
réserve d'étudier si la taille des pierres molles dites tchèques n’a
pas précédé celle des pierres précieuses beaucoup plus dures, et
ce n’est que lorsque ses recherches sur ce point auront été ache-
vées qu’il sera en mesure de déterminer l’époque et la personne du
propriétaire de cette couronne qu’il faut classer, pense-t-1l, parmi
les couronnes hommagiales.
À la discussion qui suit cette lecture prennent part M. M.
Krzyzanowski, Tomkowicz, Demetrykiewiez, Mycielski, Ptasnik,
Tiel, Komornicki, Warchalowski et Lepszy.
7. THADDAEUS SINKO, De Cypriano Martyre a Gregorio Nazian-
zeno laudato.
Mit Th. Zahn, dessen Beweisführung bestätigt wird, hält der
Verfasser für den Gegenstand der or. 24 M. den berübhmtem Bischof
von Karthago, auf den bei der Gelegenheit der Einführung seines
Feiertages (schon vor Gregors Rede) in Konstantinopel die ältere
lokale Legende von dem gleichnamigen Magus aus Antiochien über-
tragen wurde und der auf diese Weise zum Bischof und Mürtyrer
avancierte. Bei der Untersuchung der Angaben Gregors, die sich
22
ohne Zweifel auf den Karthager beziehen (ce. 14—16), stellt sich
heraus, daf trotz mancher Berührung mit der noch vorhandenen
Korrespondenz Cyprians, deren Kenntnis Gregor dem bhl Hiero-
nymus verdanken konnte, der Inhaltsbericht über jene Briefe (ce. 15)
eine Fiktion des Redners ist und alle Motive früheren Reden Gre-
gors (or. 15. 7. 19) verdankt. Ebenso fiktiv ist Gregors Katalog der
Schriften Cyprians (c. 13 extr:) Seine triadologischen gegen die
Arrianer und Sabellianer gerichteten Schriften sind hieher aus dem
Katalog der wirklichen Schriften des Athanasius (or. 21, c. 13 med.)
übertragen worden, und in den ,Lebensbeschreibungen der Männer“
findet man Anklänge an Athanasius Vita Antoni. — Aus der
erhaltenen Poenitenz (Metanoja) des Magiers hat Gregor mehr
übernommen, als Zahn annahm, und die gleichfalls erhaltene
Hoñbrs 702 äyiou KumpixvoD xai tic dyixs ’Toustins stimmt in der Aus-
wahl und Nachfolge der Begebenheiten mit Gregors Bericht
so überein, daf des Redners Notiz, er habe eine Einzelheit von
irgend jemand gehôrt, nicht gegen, sondern für die direkte Be-
nützung jener Ilä%x spricht. Gregor ist in der Anführnng von
Tatsachen sehr karg. Auf 32 Druckzeilen des 9-ten Kapitels sind
nur 3 der Erzäühlung gewidmet, die übrigen 29 enthalten nur rhe-
torischen Ballast. Dasselbe Verhältnis finden wir in den beiden
folgenden Kapiteln. Diese Kompositionsweise findet darin ihre Er-
klärung, dal Gregor nach eigenem Geständnis sehr wenig Zeit
gehabt habe, seine Rede vorzubereiten. Sie ist vielmehr für eine
Improvisation zu halten. Mit diesem Charakter stimmt sehr gut die
Tatsache überein, dafi sowohl die Einleitung (ce. 2 —5) wie der
Schluf der Rede aus lauter Reminiszenzen bestehen. Der Verfasser
hofft, in nächster Zeit solche Reminiszenzen für chronologische,
textkritische u. andere Zwecke (z. B. fur die Festellung, daB eine
Rede improvisiert ist) verwerten zu künnen.
LR 23.
8. WE£LADYSLAW SEMKOWICZ. Zawotania szlachty polskiej jako hasta
bojowe. {Les ,,proclamations“ de la noblesse polonaise considé-
rées comme cris de guerre).
Le mémoire dont nous allons donner le résumé est la continua-
tion des études comparatives de l’auteur sur la genèse des armes
de la noblesse polonaise du moyen âge. Après avoir examiné le
rapport que présentaient les blasons avec les plus anciens signes
des sceaux, l’auteur passe aujourd’hui à une seconde partie inté-
grale des armes polonaises: les cris d’armes ou cris de guerre. Il
a déjà consacré à ce sujet quelques remarques dans son travail:
nUwagi metodyezno-krytyezne nad pochodzeniem 1 rozsiedleniem
rycerstwa polskiego wiek6w $rednich“ (Études critiques et métho-
diques sur l’origine et la répartition de la noblesse polonaise au
moyen âge), présenté à la séance du 10 juillet 1911 de la Classe
d histoire et de philosophie de l’Académie des sciences, travail dans
lequel 1l passe en revue les résultats des recherches effectuées
jusqu’à ce jour sur la classification et Pantiquité des ,proclamations“.
Aujourd’hui, après avoir élargi le champ de ses études par voie
de comparaison, l’auteur est amené à compléter ses remarques an-
térieures et à en rectifier plusieurs. Si en effet il y a deux caté-
gories de ,proclamations“ absolument incontestables: celles qui con-
cernent les personnes et celles qui ont trait aux lieux, un troisième
groupe, Celui qui, d’après l’opinion antérieure de l’auteur, com-
prend les dévises, ne peut plus être maintenu. Il est indispensable
de modifier ce point de vue en ce sens que, 1-0, les ,proelamations“
wont rien de commun avec les devises de PEurope occidentale;
2-0, lacception ,proclamations de combat“ limitée précédemment
par l’auteur à un groupe assez restreint de cris signalés par lui,
tels que: Bijq w teb —on casse la tête, Wali uszy — frappe les
oreilles, Orzy, orzy — laboure, laboure (avec le glaive) où bien
Do-Fega — au Leg (lieu), Na pole au champ, Na gôre — montez,
doit être étendue à toutes les ,proclamations“ en général de la no-
blesse polonaise, lesquelles par destination sont avant tout des cris
de guerre.
On est conduit à cette conclusion, non seulement par le rapport
étroit qui rattache la ,proclamation“ au signe éminemment mili-
taire qu’ est le blason, mais surtout par la comparaison avee les
analogies que nous présente lOcecident.
24 | Rue
La théorie de l’art militaire médiéval, dont les principes étaient
empruntés au fameux ouvrage de Végèce , De re militari“ (IV-ème
siècle après J. C.) distinguait trois sortes de signes militaires: 1)
signum vocale sive clamor, le cri d'armes; 2) signum semivocale,
c’est-à-dire donné au moyen de la corne ou de la trompette; 3)
signum mutum sive visibile, ut vexillum et signum, quod in vexillo est
c’est-à-dire les étendards 1).
Le cri de guerre (clamor bellicus, cridatio, proclamatio, Schlacht:
ruf) était un mot servant à s’encourager mutuellement dans le com-
à!
bat, à se reconnaître, à se retrouver dans la mêlée, et, en cas de
dispersion, à se rejoindre autour de l’étendard commun. Connu
chez tous les peuples et à toutes les époques, en Pologne il est déjà
mentionné par Thietmar sous Boleslas-le-Vaillant (en 1015: clamor
ternis mugitibus attollitur). Au moyen âge il prend certaines formes
déterminées qu’il est indispensable d'examiner minutieusement, si
lon veut se rendre un compte exact du caractère ct de la signi-
fication des ,proclamations“ de la noblesse polonaise.
Comme dans les pays de Occident nous rencontrons en Po-
logne deux sortes de cris: le ,commune signum“ (cri général) à
l'usage de l’armée tout entière, et les ,cris particuliers“ à chacun
des contingents constituant cette armée.
Le cri général était tantôt symbolique (victoria, palma, potestas,
virtus, Deus nobiscum, chez les Français: Montjoie, chez les Nor-
mands: Dicu ayde — Deus adjuva), tantôt il exprimait le nom du roi
ou du chef, ou bien encore de la capitale du pays. Pendant les
guerres civiles qui déchirèrent la Pologne à la mort de Louis de
Hongrie, les partisans de Marie, fille aînée de ce prince, prirent
ce prénom comme cri de guerre. À Ja bataille de Grunwald, on
choisit deux cris, un pour chaque aile de l'armée polono-lithuanienne:
Krakôw 1 Wilno (Cracovie et Vilna). En Occident, lorsque l’armée
était composée de soldats originaires de deux peuples alliés, on
adoptait aussi deux cris généraux. C’est ainsi qu'à la bataille de
Montlie (1369) les Espagnols et les Français, combattant sous le
même drapeau contre les Anglais, eurent deux cris différents: tandis
que les premiers clamaient le nom de leur roi Henri, les seconds
criaient le nom de leur grand capitaine Du Guesclin. De même au
1) Tractatus de arte bellandi (XII-ème siècle),
0
V
PSP NET CRE
.
29
camp dOttokar IT, dans les champs de la Moravie, retentissaient
les deux cris, Prague et Budweis.
Conjointement à ces cris pour une armée entière, les différen-
tes bannières militaires avaient aussi leurs cris particuliers. D’après
les recherches faites en Occident, il y avait sous ce rapport une
certaine différence entre ce qui avait lieu en Allemagne et ce qui
était pratiqué dans les autres pays de lPOccident et en Pologne.
En France, dans les Pays-Bas, en Angleterre, naquirent des cris
de guerre, des cris d'armes !) qui rappellent les nôtres d’une ma-
nière frappante, non seulement en ce qui touche à leur type exté-
rieur, mais encore à leur essence même et à leur caractère con-
stitutif. Il ont de commun avec les cris polonais que, 1-0, ils sont
A
attachés à certaines armoiries et communs à toutes les familles d’un
même blason, 2-0, ils sont héréditaires. Par contre, en Allemagne
(de même qu’en Bohème) ces cris ne parvinrent pas à se fixer, à
se transmettre en héritage, mais furent imposés par les circonstan-
ces ?), sous linfluence, semble-t-il, de la théorie fort répandue en
Allemagne et exprimée dans le traité anonyme ,De arte bellandi£,
à savoir: signa (vocalia) in diversis proeliis variari oportet, ne ho-
stes ex usu signum agnoscant et tuter nostros versentur impune. Sans
nous arrêter plus longuement à l’examen de ce phénomène, nous
allons nous borner à comparer les cris polonais à ceux des pays
de l’extrême Occident.
Tout d’abord, comme nous Pavons dit plus haut, 1e1 et là ces
eris sont étroitement rattachés au blason. Eu Pologne, cris et bla-
sons se rapportent au clan. Chaque blason a son eri approprié,
quelques-uns même en ont deux et davantage. Toutes les familles
du même blason, tous les membres d’un clan à blason commun
ont le même eri commun, qui se transmet héréditarement de gé-
nération en génération. Il en est ainsi en Occident quant au erl
d'armes, au eri de guerre, Gilles de Bonnier, héraut français, du
commencement du XV-ème siècle, constate qu’en Picardie ,{ous
ceulx qui portent fretté crient ,Saucourt* el tous ceulx qui portent
le rouge crient , Hengest* etc. Les cris de guerre français (anglais
1) Watteville O: Le cris de guerre chez Îles différents peuples; Ch am
peaux J. Devises, cris de guerre, légendes, dictions.
* Dielitz: Die Wahl- und Denksprüche, Feldgeschrei, Losungen, Schlacht-
und Volksrufe.
26
et hollandais aussi) sont donc, de même que les nôtres, ratta-
chés à certains blasons, embrassent tout le cycle des nobles d'un
même blason, et dans chaque famille sont héréditaires. C’est ainsi
par exemple que le cri ;, Wallincourt“ est celui des maisons de
Beauvoir, de Boucy, de Bouverie, de Desmaizières, d’Haspres, de
Haucourt, 'Hengot, de Marchiennes. de Mauroy, de Messancouture,
de Montigny, de Picard, de Somaing et de Wallincourt. Ces familles.
ne sont pas groupées dans la même contrée, mais bien, comme
chez nous, sont dispersées dans tout le nord de la France, en
Picardie, en Flandre, dans lArtois,'le Cambrésis et en Normandie,
alors que le berceau des Wallincourt qui ont donné naissance à ce
cri est le Cambrésis.
L’analogie entre les types des cris de guerre occidentaux et nos
»proclamations“ donne lieu à de fort curieuses remarques. Presque
tous les types de ,proclamations“ polonaises se retrouvent dans les
cris de guerre de lOccident; avec toutefois cette différence que
les ,proclamations* polonaises sont en général plus simples, for-
mées de moins de mots que les cris de guerre de lOccident, qui
très souvent ont deux ou trois termes, fait tout exceptionnel en
Pologne.
Au premier plan se placent les eris du type topographique qui
sont les plus nombreux. Les uns sont formés des noms des pays
(comtés, duchés) d’où est originaire la chevallerie faisant usage de
ce er. C’est ainsi que beaucoup de familles du Brabant emploient
le eri , Brabant“, de Flandre ,/landre“, de même qu’en Pologne
la terre Paluki donna naissance au cri de la famille qui avait son
berceau dans cette terre. De là les quelques familles habitant ce
territoire faisaient usage du même cri , Patuki“.
Le second groupe de cris de guerre topographiques dérive des
castels (qui plus tard devinrent des villes) tels que Chartres. Bou-
lognue. Tournay, Gand. T'en fut de même en Pologne où la no-
blesse établie aux environs des grands castels et sans doute chargée
de les défendre, adopta leur nom comme cri de guerre: Rawa.
Preieginia, Strzegomia, Biata. Remarquons le eri exceptionnellement
caractéristique de , Do-Lira“ — à Liw employé par un clan établi
aux environs du castel Liw en Masovie, eri qu'il faut ranger dans
ce groupe.
Le troisième groupe de cris topographiques profère le nom du
domaine héréditaire d’où prend son origine le seisneur banneret.
dit al île
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27
Ce nom de domaine est d'ordinaire au nominatif singulier, par
exemple: Le Chariol, Coucy, Bégorre, Gavre. Au même type appar-
tiennent les cris polonais: Odrowgë, Gozdawa, Janina, Brzezina etc.
Les seigneurs de Leg en Masovie, ainsi que leur parenté crient:
n Do-Lega!“ = au £eg!'; ceux de Walowice , Do- Watal — Au Wal!,
de même que les seigneurs français de Créqui emploient: , À Créqui!“;
ceux de Gléon: , Au sieur de Gléon!“, ete. Ce caractère s'affirme
surtout dans le cri où le nom de la localité est répété. C’est ainsi
qu’il est spécifié dans une de nos chroniques que le eri , Do Raja!
Do Raja!“ — Au paradis! Au paradis! s’énonce ,duplici modo“, tout
comme en Écosse le cri des seigneurs de Home: »A Home! A Ho-
me!“ et celui des seigneurs de la Navarre: , Bégorre! Bégorrel*.
Sur la limite des cris topographiques et des cris à noms de
personnes se placent ceux où apparaît un nom de famille: de Cha-
teaubriand, de Mailly, d’Enghien. Ces derniers, eux aussi, ont pour
origine des noms de lieux, et peuvent être comparés à nos appel-
lations en-ski, lesquelles font aussi fonction parfois de eri de guerre:
Skrzyñski, Czyrmeüski, Karniowski, Keblowski.
Par contre, les cris formés de prénoms et de surnoms. cris qui
comprennent plus que la moitié des clameurs usitées parmi la no-
blesse polonaise, sont inconnus dans les pays de l'Occident.
Mais il y a quelques cris polonais qui ont leurs similaires en
Occident. - %
Ce sont les cris dits de blason, cris formés par le nom des
pièces des armoiries, tels que, en Pologne: £abedè — le cygne, Stary
kon = le vieux cheval” Wesyr = Te Serpenteau Lis —"l6"renard,
à quoi correspondent les cris français: La tournelle, Les corleaux,
Les barres, ete. d’après les blasons.
Nos cris symboliques, tels que: Suwieboda = Liberté, Prawda —
Vérité, Ostoja — Refuge, Pokoru — Humilité, sont analogues à Li-
berté, Justice. Prudence, Valeur, Victoire. Le cri français , Bonne
Nouvelle“ rappelle notre , Nowina“ — Nouvelle.
L’antique invocation normande , Dieu ayde!* (Deus adjuva!)
adoptée comme eri de guerre par nombre de familles normandes.
bretonnes et anglaises à son équivalent dans notre ,Boëe Zdar:!
(Zdarz Bôg!)“ — Dieu donne! et dans le eri ruthène de la famille
Kornicz: , Btogostuw Hospody!“ — Dieu bénisse! Quelques fanulles
celtiques de la Bretagne et du Pays de Galles employaient le er:
hYoul Douél“ c’est-à-dire , Volonté de Dieu“, eri dont faisait aussi
28
usage une branche de la famille Lubicz en Masovie: Boëa Wola.
Il est peut-être à propos de citer ici le cri Po-B6g. primitivement
Po Bodze — Dla Boga — Pour Dieu. :
Mais les analogies les plus frappantes, les plus curieuses. nous
sont fournies par ce qu’on appelait les cris d’exhortation. Y appar-
tiennent d’ abord les antiques cris des tribus celtiques: Pring! Pring!
correspondant exactement à l’ancien cri des Rugiens: Rani! Rani!—
blesse! blesse! Quelques autres cris de combat. tels que: Hache!
Hache! Casse sa tête! Battons et abattons! Frappez fort! Haut la lance!
ete. ont chez nous des analogues impératifs, tels que: *Or2y! orzy! =
laboure! laboure! (avec le glaive). Zerwi-kaptur — enlève le chape-
ron!, Wali uszy! — frappe les oreilles! Po tr2y na gatai! — par
trois à la branche! Les Français criaient: Hardi! —- les Polonais:
Bujno et Æ£ebno; les Français: À défence! Au brui! Au guet! Au
feu, au feu! — les Polonais: Na polie! — au champ! Na gére! —
montez!, Na wilki! — aux loups!, Na gody! — aux festins!
Les analogies, disons même l'identité que nous venons de faire
ressortir entre une multitude de cris de la noblesse polonaise et
ceux de la noblesse de l'Occident de l'Europe — analogies, iden-
tité concernant l’essence elle-même (hérédité, connexion avec le bla-
son) non moins que le type extérieur, sont tellement évidentes, écla-
tantes, qu'on serait tenté de rechercher ici des influences immédia-
tes. Cependant l’auteur ne pense pas qu’on puisse mettre en rapport
direct ces phénomènes. mais croit qu'il faut chercher une base qui
leur soit commune. Les ,proclamations“ polonaises, comme les cris
de guerre de l'Occident, sont par excellence guerrières, ce qu’il im-
porte de bien préciser. car quelques-uns de nos historiens (Malecki,
Ig. Zakrzewski) ont introduit un autre élément qu'ils ont déclaré
essentiel, pour déterminer le caractère et l’époque de ces cris. Ils
ont prétendu en effet qu'ils étaient à lorigine des noms de famil-
les, noms remontant aux temps préhistoriques et servant à spécifier,
à distinguer chaque famille, à en affirmer l'existence individuelle.
Quant au terme ,proclamation“, Malecki l'explique par le fait que
(encore au XV-ème siècle) les hommes des domaines seigneuriaux,
en Cas d'alarme, se ralliaient par le nom du seigneur.
L'auteur ne nie pas qu'il soit possible que nos vieilles familles
nobles aient eu certains noms communs, par lesquels elles se dis-
tinguaient des autres: 1] pense pourtant qu'il ne faut pas confon-
dre ces noms avec les ,proclamationsé qui, en tant que cris de
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29
guerre, sont d’une formation plus récente, et ne se manifestent
qu'à lâpparition des bannières seigneuriales, ce qui d’après l’auteur,
eut lieu au XIIT-ème siècle. À l’origine, seuls les clans puissants
. et nombreux étaient autorisés à remplir le service militaire sous leurs
propres bannières; par la suite ce droit échoit aussi aux autres famil-
les admises dans la noblesse qui se distingnent les unes des autres en
prenant des blasons auxquels se rattachaient des ,proclamations“ en
qualité de cris de guerre. Et de même que les signes de reconnaissance
privée fournirent un contingent considérable à la formation des bla-
sons, les-anciens noms de familles fournirent des thèmes pour créer
des cris de guerre qui du reste avaient aussi d’autres sources, parmi
lesquelles 1l faut compter les influences étrangères, même fort lointai-
nes, comme celles de la France qui se firent sentir tout particulièrement
au XVI-ème siècle, alors que la Pologne entretenait d’étroites relations
avec la maison d'Anjou. Les clans qui s'étaient considérablement mul-
tipliés (tels que les Lis, les Jastrzebiec) et qui pouvaient mettre sur pied
plusieurs bannières, avaient plusieurs cris. de caractère tactique
avant tout, ce qui nous est confirmé par le fait que certains che-
valiers appartenant à ces familles emploient tantôt une ,,proclama-
tion“, tantôt une autre, selon la bannière à laquelle 1ls appartien-
nent à un moment donné. La création de ces corps séparés dans le
cercle d’un même clan, corps ayant leurs eris particuliers, a pu
avec le temps amener la formation d'unités de clans séparés, sur-
tout dans les cas où l’on introduisait des modifications dans le
blason, soit par suppression, soit par adjonction de quelque pièce.
C’est de cette manière que de Lubicz (nom d’un blason polonais)
est sorti Boia Wola; de Jastrzebiec — Lubrza; de Druëyna — Sre-
niawa, etc. Fort souvent un cimier commun est la marque de Pan-
cienne communauté d’armoiries et d’origine du clan.
Il arrive pourtant qu’un chevalier fournissant ses preuves de
noblesse donne parfois, non la proclamation“ rattachée à son pro-
pre blason, mais une autre appartenant à un blason qui n’est pas
le sien. Un noble au blason Jastrzehiec s’attribue la proclamation"
Trzaska, un autre Jastrzgbiece prend la proclamation Nagody, tan-
dis que d'autre part la ,proclamation® Zarazy, propre aux familles
Jastrzebiec est adoptée par un Strzemieñczyk, un Pilawita (du bla-
son Shrzemie, Pilawa); un chevalier au blason Ossorya à pour pro:
clamation“ Czewoja, tandis qu'un Protiriez à Natecz, ete. L'auteur
croit que ce ne sont pas ici de simples erreurs, mais le résultat
30
de la disposition du statut de Wislica en vertu de laquelle tout
gentilhomme devait combattre ,sub certo vexillo electo“. Par con-
séquent les chevaliers fixés loin du lieu d’origine de leur maison :
se rangeaient sous des bannières étrangères et adoptaient aussi des
»hproclamations“ étrangères, tout en conservant leur blason de fa-
mille, réminiscence de leur origine. L’auteur cite plusieurs témoi-
? P
gnages de ce fait, témoignages puisés aux sources concernant lé-.
poque de la Grande guerre (1410). Ce fait même explique nombre
de problèmes héraldiques. tels que les variantes du blason , Prus“;
il explique aussi l'introduction de quelques familles dans. d’autres
familles plus considérables.
Cet élément extrafamilial n'avait cependant aucune influence:
sur le caractère uniforme de la bannière dont le fond restait tou-
jours familial. C’est même ce caractère strictement familial qui, de
avis de l’auteur, distingue notre système banneret de ceux de l'Ocei-
dent. Dans ces derniers pays la communauté du blason, celle du
cri de guerre, reposent sur d’autres éléments constitutifs; les hommes
d’armoirie commune, de même cri de guerre, ne sont pas, comme
en Pologne, du même clan; la vassalité seule les rattache à leur
suzerain. C’est par là que s'explique l'absence en Occident de cris
formés de noms de fondateurs de clans seigneuriaux. ou bien de
surnoms d’un type éminemment famihal (tels que Madrostki — hommes
d'esprit, Pierzchaly — fuyards, ete.) qui constituent la majorité des
-proclamations# polonaises. En Occident, l'institution des cris de
guerre héréditaires et rattachés aux armoiries s'est développée sur
le terrain de la vassalité. Les vassaux (ministériaux) portaient le
blason de leur seigneur-chef et se ralliaient par son cri de guerre
autour de sa bannière. L'hérédité des services et du fief y rattaché
entraînauit chez cette noblesse vassale l’hérédité des blasons et, en
même temps, la communauté d'armoiries dans des familles qui
n'avaient aucun lien de parenté; elle entraînait encore à l’extrême
Occident la communauté de eri.
En Pologne, c’est sur la base du clan que s’établirent des rap-
ports analogues; c’est sur la famille que se fonda la formation de
troupes du système de la bannière (,choragiew“). Les chevaliers du
même blason appartiennent à la même maison noble; ils sont les
descendants du même ancêtre; quant à la communauté de ,procla-
mation elle était rattachée plutôt à la communauté de bannière
qu'à celle de famille. car en dehors des membres d'une même mai-
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31
son, la bannière pouvait embrasser à un moment donné des mem-
bres de familles étrangères, ayant adopté le cri de guerre de cette
bannière. En outre, dans les bannières seigneuriale; polonaises on
voyait des chevaliers servants, les ,panosze“. Le ,panosza® est à
l'égard du seigneur-chef dans un rapport qui correspond en
quelque mesure à la situation des ,ministeriales“ de lOccident.
Ces ,,panosze“ n’ont pas leurs propres armes, mais portent celles de
leur maître et emploient son cri de guerre.
L'auteur attire l’attention sur la classe de guerriers appelés
»wdodyki® qui ,carent. clenodio et proclamatione“ et pense que le
passage concernant le wéodyka ,de clenodio Jeleñ“, de même que
celui où il est parlé des paysans ,cmetones de armis Czarny, Jele
et Ogniwo“ peut être interprété en ce sens que ces blasons étaient
_ ceux de leurs seigneurs.
En Pologne les serviteurs ne formaient point une classe de no-
blesse inférieure, comme cela avait lieu en Occident et en Bohème,
où les ,w£odyka* ont un blason commun avec les familles nobles
voisines; mais l’auteur pense que, grâce au système banneret, beau-
coup d’éléments non nobles s’introduisirent dans la noblesse à blason.
À Pappui de cette opinion il cite un propos fort curieux du XVI-ème
_ siècle, concernant la noblesse de Masovie, où l'institution des ,,w40-
_ dyki“ s'était tout particulièrement répandue. On disait par exemple
des familles ,Jastrzebiec“, que parmi eux les véritables , Jastrzebiec*
sont rares, mais qu'ils ont été autorisés à prendre ce blason par le
droit de guerre, à titre d’hommes d’armes servant sous cette ban-
nière.
9. WE£EADYSEAW SEMKOWICZ. Rôd Abdankôw. [Das Geschiecht
Abdank).
Nach der von Dlugosz in seinem Werke ,Klejnoty rycerstwa
polskiego“ überlieferten Tradition war der Urahn des Geschlechtes
der Abdanks ein gewisser Skubek. Der Verfasser nimmt an, dal
wir es hier mit einer Entstellung des Namens Skarbek zu tun haben
(môglicherweise ist diese Forrn in der Kérniker Handsehrift eine
falsche Lesart statt Skrbek), also mit einem Deminutivum von
Skarbimir, dem Geschlechtsnamen der Abdanks. Die Tradition be-
zeichnet als einen Skarbek auch Michael von Gôra, den Stifter des
Benediktinerklosters in Lubin (um 1070), welcher auch als die erste
Bulletin I—I1. 2
32
historische, im Lubiner Nekrolog sowie im Liber fraternitatis dieses- +
Klosters urkundlich beglaubigte Gestalt des Geschlechtes zu betrachten
ist. Das letztere, aus dem XII. Jh. stammende Buch lietert uns
auch wertvolle Beiträge zur Geschichte des Geschlechtes der Stif- cn
ter und Wobhltäter des Lubiner Konvents. An der Spitze der-
selben finden wir unmittelbar nach den Namen der Fürsten Bole- se +
leslaus und Wiladislaw acht Abdanks aus dem Anfang des XIL Jhs,
darunter zwei Skarbimir, einen Jaszczold (Jascotel), Przedwéj, Hein-
rich (fälschlich Herineus statt Henricus), Kaderich (Caderie), Michael
und Pakoslaw. Dem erstgenannten Namen begegnen wir in der Fol-
gezeit im Geschlecht Abdank in Form von Cadrich, Cedrich, Cederieus,
Scadricus, Scedricus, Stedrichus, was der polnischen form Cedrzyk,
Szezedrzyk entspricht. In ähnlicher Weiïse, wie Ceder, Cader aus
Theodor entstanden ist, geht Cederic und Caderic auf Theodorich
(Thidricus) zurück. welch letzterer Form wir in der Geschichte der
Abdanks noch im XV. Jh. (vgl. Theodoryk von Buczacz) begegnen.
Hingegen ist Jaszezold (Jascotel, Jascoldus, Ascoldus) als assimilierte
Form des germanischen Askold (ähnlich wie Jablezyk aus Alberich)
aufzufassen.
Diese unverkennbar germanischen und normannischen Namen
weisen uns nach Norden hin und geben einen wertvollen Finger-
zeig für unsere Forschung über die Geschlechtsproklame Abdank. Die
älteste Namensform lautet Audank; der Stamm dieses Wortes ist
aud (auda, audr) und bedeutet im Altnordischen ,Schatz,
Reichtum“; es entspricht mithin der nordische Audank voll-
kommen dem polnischen Skarbek. In den skandinavischen Sagas
finden wir sehr oft Namen wie Auda, Audun, Audon, und das
altdeutsche Würterbuch von Fürstemann zählt eine ganze Reïhe von
germanischen Ortsnamen mit dem Stamm aud- auf, darunter auch
Auding und Audangaue (Odangaue). Die Annahme also, daf die
uralte Proklame Audank sowie die Namen Askold und Teodoryk
für die normannische Herkunft des Geschlechtes Skarbek sprechen,
wird man nicht ohne weiteres von der Hand weisen künnen. Auch
fehlt es nicht an anderweitigen Anhaltspunkten, welche ebenfalls
diese Annahme stützen, besonders der Geschlechtsname Michael,
welcher sich. da der heilige Drachenüberwinder dieses Namens bei
den Normannen in auberordentlich hohem Ansehen stand, auch gro-
er Beliebtheit erfreute, ferner der Umstand, daf die Geschlechts-
tradition der Abdanks ihren Protoplasten mit der Sage von dem
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39
Waweldrachen in Verbindung bringt. Hinsichtlich der Zeit und des
Ortes, wann und von wo die normannischen Abdanks nach Polen
gekommen sein künnen, weist der Verfasser auf Jomsburg hin,
welche Ortschaft an der Wende des X. uud XI Jhs zur Zeit
“Mieszkos I. und Boleslaus des Tapferen in innigen Beziehungen zu
Polen stand. In unmitelbarer Nähe von Jomsburg lag die alte Burg
Lubin, und es ist wohl môüglich, dal die Abdanks diesen Namen
nach ïihrer neuen Heimat verpflanzt haben. Dieses bereits oben
erwähnte Benediktiner-Lubiñ ist in der Tat der älteste Sitz (in
der zweiten Hälfte des XI. Jhs) des Geschlechtes, das sich in der
Folgezeit um den Ort herum dicht ansiedelte und sich in dieser
Gegend bis in sehr späte Zeit verfolgen läfit. Den Mittelpunkt die-
ser Gregend bildete die Burg Krzywin, in deren Nähe die heute
verschwundene Ansiedelung Skarbno lag; der Name derselben scheint
auf einen Gründer Skarbek hinzuweisen, vielleicht sogar jenen Auda
den Urahnen des Geschlechtes.
Indem der Verfasser den Stammbaum der Abdanks im Mittel-
alter zurückverfolgt, stellt er fest, dali sie sich bereits in der zwei-
. ten Hälfte des XII Jhs in sechs Linien verzweigt hat.
1. Die grofipolnische Linie, welche von Dobieslaw (um die Mitte des
XII. Jhs) abstammit, zerfällt in zwei stark verzweigte Aste, von denen
sich einer in der Gegend von Lubiñ, der andere in der Gegend
des nicht weit davon gelegenen Dupin angesiedelt haben.
2. Die schlesische Linie, deren Urahn Pakoslaw ist (1149), finden
wir in der Nähe von Breslau. Schon im Laufe des XIL. Jhs wird diese
Länie deutsch und der am Beginn des XIV. Jhs lebende Breslauer
Kanonicus Vitus aus dem Geschlecht der Abdanks wurde von dem
deutschen Teil des Domkapitels als Gegenkandidat des Polen Lutko
Wierusz (1319) zum Bischof von Breslau gewählt. Dieser Linie
entstammt auch das schlesische Geschlecht der Pakosz, welche
sich später Pakisz (Bakisz) schrieben, die ererbte Proklame Abdank
aufgaben und in ïihr Wappenzeichen die Gemse aufnahmen.
Zu den schlesischen Abdanks gehüren auch die Jenkwicz (Ankwiez)
und deren Abzweigung die Posadowskis.
3. Der Protoplast der kujawisch-pommerischen Linie 1st Hein-
rich, Wojewode von Kujawien, aus dem Ende des XIT Jhs, und
sein Sohn ist wahrscheinlich Wilk (Lupus), Kastellan von Kruxz-
wica aus der Zeit Konrads von Masowien (1212-—1216).
4 Die Linie von ÆLeczyea-Sieradz stammt von dem gegen das
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RENE x; RZ F5
34
Lasota ab.
D. Ein Mitglied der masowischen Linie war Wilk (Lupus), Bischof >
von Plock, aus dem Ende des XII Jhs, doch beginnt die Reihe
der masowischen Abdanks erst mit Pakoslaw, dem Richter Konrads ‘
. 74
Ende des XII. Jhs. lebenden Comes Martin und dessen Sohn
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von Masovien, welcher wahrscheinlich mit Pakoslaw von Zyromin RES
identisch ist. |
6. Stark verzweigt ist auch die kleinpolnische Linie, in wel-
cher der überaus zahlreiche Zweig der Pakoslawieze stark in den
Vordergrund tritt.
Wenn wir die territorielle Verbreitung der Abdanks ins Auge
fassen, machen wir recht eigenartige Beobachtungen. Ihre Besit-
zungen erstrecken sich von dem . Ursitz in Lubin in Grofpolen
bis nach Schlesien gegen Breslau hin. Eine zweite Kettenreihe ihrer
Besitzungen beginnt bei Krakau (Lasota-Hügel, Zabawa), zieht sich
am linken Ufer der Weiïchsel hin zu dem uralten Sitz Szkalmierz
(Skarbimirz), tritt bei Sandomir auf das rechte Ufer über (Oecice,
Machéw). erstreckt sich von da weiter gegen Radom, gelangt nach
Masowien (Gléwezyn Kozietuly, Géra bei Jezéw) und in weiterer
Folge über das Leczycer Gebiet und Kujawien wieder nach Pommern
hinüber. So schlielit sich der Ring, welcher fast alle Gebiete des alten
Polen umspannt, und wir finden hier Punkte, die sich schon im XII.
Jh. nachweislich im Besitz dieses Geschlechtes befinden. Wir dürfen
in dieser Besiedelung eine planmäbige Aktion der Piasten erblicken
und sehen, daf es sich ihnen wahrscheinlich darum handelte, die
einzelnen Gebiete mit einem solchen Siedelungsringe zu umschlielien.
Das Wappenzeichen der Abdanks hat ursprünglich die Gestalt
eines umgekehrten M, das nach des Verfassers Ansicht sich auf den
Namen Michael, den Gründer von Lubin, oder tiberhaupt den Pa-
tron dieses Geschlechtes zurückführen läft. Wir begegnen diesem
Zeichen schon am Beginn des XII. Jhs gleichzeitig bei zwei Linien
dieses Geschlechtes, der kujawischen und der kleinpolnischen, näüm-
lich auf dem Siegel des Lupus, des Kastellans von Kruszwica, und
dem Pakoslaws des Alteren. Das erstere verdient auch noch deshalb
Beachtung, weil sich zu beiden Seiten des M noch die Buchstaben
A und L finden: zweifellos bezieht sich L auf den Namen Lupus,
dagegen scheint A auf die Proklame Abdank hinzuweisen.
Noch in dem Wappen Heinrich's, Bischofs von Kulm (1292—
1301). kommt das Geschlechtszeichen in der Gestalt des Buchsta-
6
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39
bens M vor, später jedoch, im XIV. und XV. Jh. begegnen wir es
immer in umgekehrter Form eines W.
10. WEADYSLAW SEMKOWICZ. Rôd Powalôw. (Das Geschlecht Powata).
Der Verfasser macht aufmerksam, dal sich im Geschlecht der
Powala’s die Namen: Sasin, Gedko, OIt, Wojstaw (Wojszyk), Trojan
sehr häufig wiederholen. Bei manchen Familien, welche dieses
Wappen führen, wurden diese Namen zu Beinamen. Aulierdem lassen
sich vielfach im Besitze der Powala’s Ortschaften mit Namensab-
leitungen wie Trojanéw, Oltowo, Giedezyee, Wojeza u. drgl. nach-
weisen. Der Verfasser folgt nun den Spuren dieser Personen- und
Ortsnamen, und es gelingt ihm, das Geschlecht bis in den Ausgang
des XI. Jhs zurückzuverfolgen. Es stellt sich dabei heraus, dal
dieses Rittergeschlecht, eines der mächtigsten in Polen zur Zeit der
Piasten, bislang nicht als solches, sondern nur in seinen einzelnen
Vertretern bekannt war: wir kannten bisher nur Namen wie Woj-
_ slaw, Trojan, Gedko, Zyro, Wydiga, Sasin, Olt.
Der urkundlich nachweïsbare älteste Vertreter dieses Geschlechtes
ist Wojslaw, Wladislaw Hermanns Truchsef, Boleslaus des Schief-
mund Ziehvater, Besitzer zahlreicher, bei Plock und in Kujawien
gelegener Güter. Von diesen wurde ein Teil von seiner Witwe
Dobiechna zur Stiftung der Marienkirche in der Vorstadt von Plock
bestimmt, und diese den Canonici regulares überlassen. Die Sühne
des Wojslaw, u. zw. Janusz und Trojan, statteten das Kloster der
Canonici regulares in Trzemeszno aus. Sôühne des Janusz sind wahr-
scheinlich: Zyro, Johann und Sasin (Vater des Bischofs von Plock
Gedko, gest. um 1223), Sühne des Trojan dagegen: Gedko, Bischof
von Krakau (gest. 1186). Wojslaw und Trojan.
Von den genannten verdient besondere Beachtung Zyro, Woje-
wode von Masowien, der in der zweiten Hälfte des XII Jhs lebte,
Besitzer zahlreicher Güter in Preufen bei Kulm und in Masowien,
Schwiegervater des Fürsten von Pommern. Die grofiväterliche
Stiftung in Plock stattete er weiter aus, und diese wurde guoad spiri-
tualia dér Kirche zu Halle unterstellt. Der Verfasser weist darauf hin,
daB die ecclesia hallensis ebenfalls ein Kloster der Canonier regulares
(in Novum Opus bei Halle) war und im J. 1116 von dem Magdeburger
36
Bischof Adalgot gegründet wurde. Diese Beziehungen zu dem Kloster | ; : 3
von Novum Opus dürften ein gewisses Licht auf die Herkunft des in
Rede stehenden Geschlechtes werfen, da die hier vorkommenden
Namen wie Olt, Gedko (aus Gedeon), Wydiga (aus Wittigo), Tro-
jan und vor allem Sasin auf germanischen Ursprung hinweisen.
Besonders charakterisisch ist der letztgenannte Name, denn Sasin
bezeichnet gerade so wie analoge Bildungen: Wegrzyn, Prusin, Wo-
loszyn, soviel wie: aus Sachsen gebürtig. Auch finden wir diesen
Namen noch in einem anderen alten Geschlecht (bei den Prawdzic),
das seine Sitze in unmittelbarer Näühe von Plock hat und deren Tra- Me. à
dition auch an die Mutter des Zbigniew, die Konkubine Wladislaw
Hermanns anknüpft. Wenn wir beachten, daë Gallus Wojslaw als +
Blutsverwandten {consanguineus) des Sieciech, des mächtigen Ma-
jordomus dieses Fürsten bezeichnet, und erfahren, daf dieser Fürst
seinen Sitz nach Plock, also in die Gegend verlegt, wo die Po-
walss und die Prawdzic ihre zahlreichsten Besitzungen haben, s0
gewinnen wir recht viele Anhaltspunkte für die Annahme, daf alle
drei Geschlechter eine am Hofe Wladislaw Hermanns einflufreiche und
mächtige Partei bildeten. An der Spitze der Gegenpartei stand
Magnus, Herr von Breslau, auf dessen Namen der Ortsname
des am linken Ufer der Weïchsel liegenden Magnuszewo zurüekgeht
(dagegen lag Sieciechowo rechts, einige Meilen oberhalb). Nun kam
dieses Magnuszewo mit dem ganzen dazu gehürigen Güterkomplex
in den Besitz des Geschlechtes der Powala's (vielleicht schon im
XII Jh.
Der Urahn des Geschlechtes Powala dürfte Wydzäga (Wittigo)
gewesen sein, den wir im Gefolge der polnischen Herren Bo-
leslaus des Kühnen in Meifen im J. 1071 begegnen. Der damals
dort ebenfalls anwesende geistliche Herr Cetto (vielleicht paläogra-
phisch auch Getco) ist unstreitig Gedko, also wahrscheinlich auch
ein Mitglied des Geschlechtes.
Die Powala’s besafBen schon im XIL Jh. zahlreiche, in Polen
weit zerstreute Güter, und wir künnen dieselben von Schlesien und
dem Krakauer Gebiet bis nach Preufen und Masowien verfolgen.
Die Einzelheiten der Verbreitung einiger alter Familien dieses Ge-
schlechtes veranschaulicht der Verfasser auf skizzierten Siedelungs-
karten.
choisi
91
.. BIBLIOGRAPHIE.
I. Classe de philologie.
»Archiwum do dziejôw literaturv i o$wiaty w Polce+. (Archives
de la Commission de l'histoire littéraire), tome XIV, 8-0, 355 p.
Luaxnrazowa Rraina. »Swieta Zvdowskie w przeszdosci i teraz-
: niejszosci. Cze$é Il. (Les fêtes juives anciennes et actuelles. IT-ème
partie), 8 o, 111 p.
IT. Classe d'histoire et de philosophie.
Kamreniroki Wirozp. »Rozw6] wdasnosci na Litwie w dobie przed
I statuteme. (L'évolution de la propriété immobilière avant la promul-
gation du premier Code Lithuanien), 8-0, 104 p.
Naklader Akademii Umiejetnosei.
Pod redakcya
Sekretarza Generainego Bolestawa Ulanowskiego.
Krakôw, 1914, — Drukarnia Üniwersytetu Jagiellonskiego. pod zarzadem J. Kilipowskiego.
30 Lipca 1914
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
I. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
D N°5, 6 et 7. Mai—Juin—Juillet. 1914.
L’auguste Protecteur de l’Académie des Sciences
Son Altesse Impériale et Rovale
l’Archiduc d’Autriche-Este
FRANCOIS FERDINAND
ainsi que Son Épouse
S: À. LA DUCHESSE DE HOHENBERG
a été frappé par une main homicide et a trouvé
la mort, le 28 Juin 1914 à Saraievo.
Le terrible coup qui a atteint Sa Majesté Apostolique
Impériale et Royale, Fondateur de l’Acadé nie, et avec Elle
la Dynastie, a rempli de la plus profonde douleur tous les
peuples de la monarchie et excité l'indignation universelle
contre les meurtriers et leurs complices.
L'Académie des Sciences avait toujours manifesté pour
son Bienfaiteur et pour son Auguste Protecteur, choisi et dé-
signé par S. M. Apostolique Impériale et Royale, le plus
respectueux dévouement. Aussi a-t-elle profondément ressenti
ce grand malheur, et en même temps qu'une couronne sur
le cercueil du Défunt, s’empressa-t-elle de déposer au pied du
Trône une adresse portant l’expression de son deuil et de
ses plus respectueuses condoléances. |
Balletin I—II, Il
du 23 mai ÉTTA
Séances du 11 et du 18 mai, du 8 et du 15 juin, de É: du 6. et du
juillet 1914. 4
Résumés: 12. Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoi
de l’art en Pologne du 26 mars 1914.
13. BIENKOWSKI PIOTR. Les scenes sets Hiécianes dans la cé
Pa de l'Italie méridionale.
15. GARBOWSKI TADEUSZ. La lente de een ra à
16. HALECKI OSKAR. Les dernières années du Grand-Duc Éviygie e et
la question de Volhynie au temps de Casamir le Jagellon. E
17. BIBLIOGRAPHIE.
SÉANCE PUBLIQUE ANNUELLE DE L'ACADÉMIE
DES SCIENCES DU 23 MAI 1914.
Au nom de Son Altesse Impériale et Royale l’Archiduc, Auguste
Protecteur, S. Exc. M. le comte Stanislas Tarnowski, président ua
de l’Académie, ouvre la séance.
Le Secrétaire Général, M. Boleslas Ulanowski, rend pe.
des travaux de l’Académie pendant l’année écoulée et annonce qu'à
la Séance administrative, tenue le 22 mai, ont été élus:
Classe de philologie; membres titulaires:
MM. Jean Boloz Antoniewicz, professeur d'histoire de lart
moderne à l’Université de Léopol.
Ignace Chrzanowski, professeur d'histoire de la littérature
polonaise à l’Université Jagellonienne. |
Comte Georges Mycielski, professeur d'histoire de art
à l’Université Jagellonienne.
Stanislas Witkowski, professeur de philologie classigue-
à l'Université de Léopol.
Membre correspondant:
M. Stanislas Windakiewicz, professeur d'histoire de la
litérature polonaise à l’Université Jagellonienne.
Classe d'histoire et de philosophie; membres correspondants:
MM. Stanislas Estreicher, professeur de droit allemand,
Stanislas Kutrzeba, professeur d’ancien droit polonais,
hs
41
Frédéric Zoll junior, professeur de droit civil autrichien
à l’Université Jagellonienne. Aa
Classe des Sciences mathématiques et naturelles; membre titulaire:
M Maryan Raciborski, professeur de botanique à l’Univer-
sité Jagellonienne.
En outre, Sa Majesté l'Empereur a bien voulu sanctionner la
nomination des membres étrangers suivants:
MM. Auguste Leskien, professeur de slavistique à l'Univer-
_ sitè de Leipzig, membre titulaire étranger de la Classe de philologie;
Ladislas Rothert, ancien . professeur de botanique à l'Uni-
_ versité de Charkôw, membre titulaire étranger de la Classe des
Sciences mathématiques et naturelles:
; Stanislas Joseph Thugutt, directeur du laboratoire . mi-
néralogie de la Société scientifique de Varsovie, membre correspon-
dant de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles.
L'Assemblée plénière des membres de l’Académie a encore sou-
ES mis à l’approbation de Sa Majesté l'Empereur l'élection de cinq sa-
_ vants étrangers, dont les noms seront publiés lorsque la sanction
_ impériale aura été accordée.
M. Michel Siedlecki donne lecture de son travail: La valeur
de l'individu parmi les êtres vivants.
Enfin le Secrétaire Général proclame les noms des lauréats de
cette année:
Le prix Probus Barczewski de 2160 couronnes est attribué
à M. Louis Kubala de Léopol pour son ouvrage: La guerre
Suédoise, 1655 —1656.
Le prix de peinture, de la même somme, et de la même fon-
dation, est décerné à M. Albert Kossak pour son tableau: Bat-
terie au feu. :
Le prix Adam Jakubowski est accordé à M. Joseph Tre-
tiak pour son ouvrage: Bohdan Zaleski en exil, 1831—1838.
Le prix Constantin Simon destiné à récompenser un ou-
vrage en langue polonaise traitant les sciences physiques ou mathé-
matiques et s’elevant à 900 couronnes est décerné à M. Constan-
tin Zakrzewski de Léopol pour ses travaux sur les propriétés
optiques des métaux, résumés dans le mémoire: De la dispersion
et de l'extinction de la lumière dans les métaux.
1"
M. Ladisias: s Pévlitas dédiouste teur
iron: de l'Université Jagellonienne, ok
Majer, de 2000 couronnes pour son RER
cristallin dans le Tatra.
| l'Academie des Sciences.
te SEANCES
Hu . CLASSE DE PHILOLOGIE.
SÉANCE DU 11 MAI 1914.
Paésinexce px M. C. MORAWSKI.
et la Re littéraire contemporaine“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Sranistaw Tosowéts
nLes travaux de J. A. Zaduski pendant sa de pce en Russie“, ;
SÉANCE DU 8 JUIN 1914.
Puësipkexcx px M. C. MORAWSKI.
M. Leon Srerxsacn présente son travail: , Contributions à l'étude
des mythes du rossignol et de l'hirondelle“. Il-e partie. e
Le Secrétaire présente le travail de M. J. Rexmozn: ,Les ma-
muscrits de Floir et Blancheflor“. Étude linguistique. a
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
. mission de l’histoire de l’art en Pologne du 26 mars 1914 1).
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La
L
1) Voir Résumés p. 45.
43
SÉANCE DU 6 JUILLET 1914.
PRrésIDENCE DE M. C. MORAW8&KI.
… M. Jozer Treriak présente son article: ,Bohdan Zaleski en emi-
gration“. Il-e partie (1838—1886).
Le Secrétaire présente le travail de M. Wæoozimerz Bueirr.: , Le
conte populaire intitulé: » La femme pire que le diable“,
- : M. Jan Rozwadowski présente le travail de M. Orressxi: , Con-
_ tribution à l'étude de la grammaire de l'ancien Hindou“.
_ Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
. mission de l’histoire de l’art en Pologne du 9 juin 1914.
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
. mission de l’histoire de l’art en Pologne du 3 juillet 1914.
SÉANCE EXTRAORDINAIRE DU 7 JUILLET 1914.
PRÉSIDENCE DE M. C. MORAWSKI.
. - M. Jax Boroz Axronrewicz présente son travail: ,L’Annonciation
… des Ufficii à Florence attribuée à Léonard da Vinci.
se M. Jan Bozoz AnroniEwicz présente son travail: ,Un portrait
_ d'homme de Titien dans la Galerie der Princes Lubomirski à Léopol“.
F1 I. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 18 MAI 1914.
PRÉSIDENCE DE M. F. ZOLL 6EN.
Le Secrétaire présente le travail de M. Taprusz Garsowski: , La
philosophie de l'homogénisme“ *).
Le Secrétaire présente le compte rendu de la séance de la Com-
mission de l’histoire de la philosophie en Pologne du 22 avril 1914.
1) Voir Résumés p. 61.
PER polonais au ee
_
SÉANCE DU 1 JUILLET 1914,
Présinexce DE M. F. ZOLL sex,
1) Voir Résumés p. 77.
D Resümés
_ 12. Posiedzenie Komisyi do badania historyi sztuki w Polsce z dnia
26 marca 1914. — Séance de la Commission de l'Histoire de l’ Art
en Pologne, du 26 mars 1914.
. M. le Comte George Mycielski parle de: Portraits inconnus de
Tricius. Après avoir exquissé une brève biographie de l'artiste, il
présente la photographie du portrait qui se trouve à la ,aula“ de
Puniversité jagellonienne, représentant le roi Jean Sobieski en
-<ostume de magnat polonais. Ce tableau dans la composition du-
quel s’aceuse l'influence de Rubens, tandis que le faire et le coloris
rappellent Jordaens, est signé: ,J. Tricius pinxit Cracovie 1667.
Nous savons que Tricius a peint plusieurs fois le roi Jean III.
A ce propos M. le comte Mycielski soumet à la Commission la
photographie de deux portraits récemment découverts du roi Jean
III et de la reine Marie-Casimire, faisant actuellement partie des
collections du comte B. Tyszkiewiez à Czerwony Dwér. Le portrait
du roi en costume héroïque, en manteau d’étoffe d’or, avec, com-
me fond, un paysage aux tons chauds jaune-rouge de Jordaens,
daté de 1676, fut sans doute peint d’après nature. Celui de là
reine, en somptueux atours dont les détails sont merveilleusement
rendus, ne porte pas de signature; on peut cependant en toute
certitude l’attribuer à Tricius. Ce portrait de Marie-Casimire — ab:
solument authentique —est d'autant plus important qu'il permet de
déterminer lauthenticité jusqu'ici problématique de plusieurs autres
portraits de la reine. Enfin le rapporteur présente encore la photo-
graphie d’un tableau qui n’a aucun rapport avee Trieius et qui re-
présente ,La victoire de Vienne. Ce tableau où Pon voit sur un
fond de paysage bien exécuté l’image du roi Jean IT, appartient
à M. le comte M. Zamoyski à Varsovie. Dans la diseussion qui
succède à cette communication M. Klein parle des portraits de Jeam
nent successivement la perle à sujet. Ë
M. Nicodème Pajzderski donne lecture de son mime 4
l'Eglise des Jésuites à Poznañ (Posen). Cette église, à trois nefs, | :
non orientée, Re terminée par un simple choeur, a ls forme e-
versale sont TohtaL en berceau, Rs des lunettes aux fonte
les nefs latérales ont quatre presla, le choeur et la nef transver-
sale en ont deux. Les piliers sont rattachés par des arcades à plein
cintre. Au croisement des nefs se trouve une voûte en coupole
à pendentifs muraux et à une coûpe convexe de bois, comme la
voûte de la nef centrale. Sur les nefs latérales se trouvent des em-
pores. A l'extérieur, seuls la façade, le faite du choeur et de la.
nef transversale présentent une ornementation architectonique. Ea
construction de cet édifice fut commencée en 1651 et achevée en
1701; il fut consacré en 1705. Les plans en avaient été dressés " k.
par le Père Barthélémy Wasowski S. J. auteur d’un manuel d'ar-
chitecture, pRpte à Poznañ en 1678. Thomas Poncino dirigea les
travaux jusqu’en 1652; le frère Albert Przybylkiewiez lui succéda.
A l'intérieur de l'église on voit des stucs fort riches, exécutés sous
la direction de lItalien Bianco, ainsi qu’une DA RARE due en
partie au pinceau de Dankwart. Les tableaux — ,Piotrowin res-
suscité“, sur le maître-autel. ,S. Ignace écrivant les Règles de la.
» Compagnie de Jésus“, la Communion de S. Stanislas de Kostka“,
sur les autels de côté, doivent être attribués à Simon Czechowiez.
La première partie du collège adjacent à l’église, vaste construction 1
en pierre à trois étages, formant un quadrilatère irrégulier, fut 1
achevée en 1733; la seconde, avec la tour qui la domine, fut élevée “à
de 1745 à 1752; la troisième enfin en 1770. Après l'abolition de “
l'ordre des Jésuites, la Commission d'éducation transforma leur de
collège en école nationale; en 1820 lédifice devient la propriété É
de la régence de Prusse.
À la discussion qui suit cette communication prennent part
MM. le comte G. Mycielski et W. Rubezyñski.
MM. Etienne Komornicki et Tadée Szydlowski sont nommés
collaborateurs de la Commission.
47
13. BIENKOWSKI PIOTR. O scenach wojennych historycznych w koropla-
styce potudnio-wloskiej. {Les scènes guerrières-histor iques dans
la eparique de l'Italie méridionale.
_ Comme point de départ l’auteur prend la frise de terre- cuite,
connue depuis la publication de Rohden, ‘Terracoten von D
(1880) Taf. XXII pages 17 et 37—38, quil présente en de nou-
velles photographies Rohden, de son propre aveu, n'avait pu étu-
… Enfin linterprétation erronée de Rohden doit être rectifiée. Cette
frise, ou plutôt les débris de cette frise furent découverts en 1757
… à Pompéi, dans une maison reconstruite aux derniers temps de la
ville. On trouva une quarantaine de petits fragments si insigni-
fiants pour la plupart, si brisés que lPon n’en expose que 15 dans
le musée actuel. Une seule figure humaine est intacte, encore n’est-ce
qu’une figure de second plan. Egalement il ne D bare pas une
seule tête de cheval, pas une seule tête de guerrier du premier
plan. Il est permis de croire que cette frise fut détruite par le trem-
blement de terre de l’an 63 après J. C. et qu'on en balaya les
débris dans un coin de la maison où les ensevelit la catastro-
phe de Pan 79, et où on les exhuma au XVIII-ème sièele.
3 L'auteur décrit minutieusement tous ces fragments, en expose
… la technique et aboutit à la conclusion que cette frise servait à orner
…_ une ou plusieurs parois où elle était fixée à l’aide de chevilles de
bois ou de métal. Elle se composait de plusieurs plaques dont
il est aujourd’hui impossible de déterminer le nombre et la dimen-
| sion, encore moins la disposition. Cependant il est incontestable
_ quelle formait un ensemble organique dont le style est de la fin
_ du troisième ou du commencement du deuxième siècle avant J. C.
| La fantaisie créatrice de l’auteur est encore en effet féconde et vigou-
l reuse. Certains motifs, par exemple le guerrier combattant sur son
char, nous sont connues d'autre part (de la frise de Bologne); mais
nous ne connaissons que de très rares spécimens de chevaux d’un
modelage si parfaits, de guerriers d’un mouvement si hardi. On
pourrait dire que l’étude de l’anatomie du cheval a été ei poussée
trop loin, que le jeu des Eee de lanitial Échrant est trop
nutieusement surpris. Mais c’est là précisément ce qui caractérise
taine tendance de la plastique du IIT-ème siècle.
en présence, — dit-il, -— d’un combat de éstaliers re.
elu qu'il soit iei question d’un fait igendaire Mais il nest! É
possible non plus de parler d’Asiates, car les barbares qui sont
en fuite ont tous les traits qui distinguent les Gaulois. C’est ce que
prouve le grand bouclier ovale conservé chez l’un deux, bouclier
avec un umbon sous la forme d’un grain d’orge, si caractéristique pour
les Gaulois; c’est ce que prouve encore le sayon porté à l'envers (poils
au dehors) que l’on voit aussi chez les Gaulois de la frise de Bologne
(voir: Bieñkowski, Darstellungen der Gallier, fig. 108). Enfin, der-
nière preuve, à Bologne nous voyons comme dans la frise de Pom-
péi, le motif du guerrier fuyant sur son char, motif caractéristique
des Gaulois. A lappui de cette opinion on peut citer la tête que
l’on voit à Berlin et qui provient de Rome, dit-on, laquelle repré-
sente un Gaulois et dont la ressemblance est si frappante avec
l'unique tête subsistant dans notre frise que, si ce n’était la polychro-
mie et les dimensions beaucoup plus considérables, on pourrait pré- |
tendre qu’elle a été détournée de la frise pompéienne. En tout cas
elle provient d’une frise semblable à celle de Pompéi, car le der- 1
rière de cette tête et le côté gauche indiquent qu’elle a dû être ;
autre fois appliquée sur une surface plane. Elle appartenait à un
Gaulois, représenté au moment où il tentait un suprême effort, le
regard tourné vers l’ennemi. La chevelure, durcie à l’eau de chaux,
selon la coûtume gauloise, est raide et hérissée, la barbe courbe,
49
2 "4 moustaches très fortes, les joues tombantes; un front bas et
a fuyant, des pommettes nait la lévre inférieure proéminente
. complètent le type. |
4 C'est avec des têtes semblables qu’il faut se représenter les
- cavaliers de la frise de Pompéi. Mais devant qui senfuient-ils? Estce
. devant les Grecs? est-ce devant Apollon delphique? Cette dernière
. hypothèse doit être écartée, faute de données quelconques qui pour-
. raient l’autoriser. Maïs il n’est pas non plus possible de prétendre
. que les cavaliers poursuivants soient des Grecs. Ils ont des boucliers
_ ronds d’une forme que l’on ne rencontre jamais chez les Grecs. Ces
. boucliers au contraire sont très caractéristiques chez les Romains,
dans les troupes de la Campanie. Ce sont ce qu’on appelait, de
_nparmae“, ou bien des ;,seuta“. Nous voyons une ,parma“ semblable
dans le relief du tombeau d’un Romain du II-ème siècle avant J. Ce
_ où elle figure à titre d’emblème de la profession du défunt, qui sur
Pépitaphe est appelé ,scutarius“.
_ Donc la cavalerie campanienne met en fuite la cavalerie gauloise.
Quand cela eut-il lieu? Dans le cours du IfI-ème ou du Il-ème
siècle, époque à laquelle il faut attribuer notre frise, à cause du style,
se livrèrent deux batailles contre les Celtes, batailles où la cava-
lerie campanienne assura la victoire aux Romains. L’une est celle
de Sentinum en 295 où les cavaliers de Campanie se précipitèrent
sur le flanc et les derrières des Gaulois combattant sur des chars,
et les mirent en fuite. Ceux-ci en s’enfuyant portèrent la panique
parmi les Samnites dont le chef Egnatius tomba à la porte même
du leur camp. Les pertes des Romains furent aussi considérables;
… ils eurent 9000 homines tués et entre autres leur consul bien aimé
- Publius Decius Mus. Si sur la frise de Pompéi c’est cette bataille
ë qu’on aurait voulu représenter, le guerrier tombant à terre serait
+ peut-être ce chef romain. Mais cette interprétation ne nous semble
pas admissible, vu que parmi les fuyards devraient se trouver aussi
des Samnites. Or nous n'avons ici que des Celtes. C’est pourquoi il
sera plus juste de la rapporter à 70 années plus tard, à la bataille de
ë Télamon, en 225. Polybe et Tite - Live nous apprennent que cette
| année — là les rois Celtes Concolitanus, Ameroestus et plusieurs au-
tres, à la tête de 50000 fantassins, de 20000 cavaliers ou chars
s’avancèrent contre les Romains, commandés par Régulus et Papus.
La bataille fut livrée à Telamon, au sud de Pise. C'est la cavalerie
romaine qui engagea l’action, mais tout d'abord elle fut repoussée
Mais s'étant reformée et yen fondu sur le flanc des See
cavalerie de ces dorés" ce débanda sous le choc et s'enfuit pee.
poursuite. L’infanterie celte était aussi représentée sur la Hé |
ainsi que l’atteste la figure du soldat terrassé sur le fragment 12,
et le second guerrier sur le fragment 9, dont un bras seul a été :
conservé. ce
Mais quelle que soit cette bataille, le fait important ici est que
les Gaulois de notre frise ne luttent pas contre des Grecs, mais
bien contre des Romains. Il prouve que l’art romain, tout au moins
dans la céramique campanienne, ne se borna pas à reproduire des
modèles grecs, mais s'essaya à des compositions inspirées par
l'histoire même du pays. Comme depuis les temps les plus recu-
lés, l'art campanien subit à cette époque l’influence grecque; il.
prend pour modèles et pour maîtres les Grecs, mais il sait appli
quer ce que ceux-ci lui ont appris à ses propres besoins et résout
les difficultés que lui impose cette émancipation avec une virtuo-
sité qu’il est aisé de constater sur notre frise.
L'auteur retrouve la reproduction de semblables combats des Gau-
lois contre les Romains dans une composition plastique dont les
fragments sont constitués par des figures de terre-cuite auxquelles
Jusqu'ici on n'a prété aucune attention. Dans les tombeaux de Ca-
noya en Apulie, tombeaux du ITl-ème siècle avant J. C. on trou- R
ve assez fréquemment des ustensiles d'argile, appelés ,askoï“ dont ;
le surface est ornée de petites figurines de pleureuses, de bustes de :
chevaux, de masques, de petits reliefs, et — ce qui est surtout le |
plus intéressant de figures évidemment empruntées à on ne
sait quel groupe plus nombreux, de telle manière que les potiers |
canossiens détachaient de ces groupes exécutés en terre-cuite par |
51
D ensuite sur la surface de leurs vases funéraires. Et
mme on Le dans un tombeau une dizaine et TERESE
6) a ublie: oi a cote fois et a comparé avec S. Gaicbre
groupe de marbre de Florence. Il en est résulté que, malgré que
ce groupe ait évidemment subi l'influence de ce modèle, il possède
néanmoins des particularités assez originales pour qu’on soit forcé
de l’attribuer à quelque artiste apulien, local. Il en est de même
avec les 25 figurines ou groupes de barbares et de leurs adversai-
res tant grecs-qu’italiens que l’auteur a trouvés non dans un seul tom-
_ beau, un seul musée, mais dans plusieurs tombeaux et collections.
_ La série la plus importante est celle des 5 figurines qui sont
aujourd’hui au Louvre et qui furent découvertes au siècle dernier
à Canossa.
1) L'une d’elles représente un Gaulois barbu, vraisemblalement
Fun prince (sa chevelure est entourée d’un bandeau) qui, visible-
__ ment blessé s’enfuit à cheval, presque couché sur sa monture. Celui-
là aussi porte le même vêtement gaulois caractéristique, bordé de
AN
a. franges en bas, d’ou pend attaché à l’épaule droite un poignard,
ou plutôt un fourreau, tandis que le bras gauche pendant soutient
“ les débris d’un bouclier.
ee
LES
2) Un guerrier en exomide et en casque original à large visière
{napæyvaÿides) avec un bouton au cimier d'ou s’élance un panache.
_ À l’épaule droite est attaché un ceinturon pour le glaive. Le mou-
vement des bras rappelle celui d’un archer, mais encore da-
yantage celui d’un cavalier maîtrisant son cheval. Il représente sans
aucun doute un guerrier luttant contre un Gaulois à cheval.
8) Un guerrier semblable vu de dos. Il porte la même exomide
et le même casque. Dans sa main droite levée il tenait sans doute
un dard on une lance; dans sa gauche très probablement un bouclier.
4) Un troisième guerrrier armé pareil aux deux précedents,
maïs à cheval. Le cheval ne tombe pas, mais fléchit à dessein sur
les jambes de devant, afin de permettre de descendre au cavalier
Cu
qui de la main éatahé tient: s ds et + la droite s
AFEAPA UE un dard enfoncé dans sa poitrine. |
D) Un Gaulois, caractérisé par un collier et un glaive du «
ue de longs cheveux, et tout nu sous son sagum de peau.
doute il tenait un bouclier de sa main gauche. Il s'avance vers
droite, la main sur la poignée de son glaive. |
6) A cette composition appartenait très probablement ie fie à
qui se trouve encore de nos jours sur un ,askos“ à Naples :
les précidents, mais sans manteau et sans collier marche à dro t
élevant son glaive brisé; mais il tourne sa tête en arrière.
7) Un jeune homme tout nu, avec seulement un mantelet sur
l'épaule gauche, penché sur le genou gauche, lève le bras en 8
retournant. Il n’est pas bien sûr, mais il est possible que ce so à
un Gaulois. On le voit sur un vase de Canossa pee à une
collection privée à Rome.
8) Un jeune cavalier, vêtu exactemant comme dans la frise de
Pompéi, dont il se rapproche encore par le modelage du cheval
et du mouvement. Il tenait une lance dans sa main droite. Cette
figure, provenant de Pompéi, se trouve au musée de Naples. - |
Tous ces vases, ainsi qu’il résulte de l'architecture des tombeaux
où ils ont été découverts, de leur forme, non moins que des motifs
et des mouvements, datent du Ill-ème siècle, du commencement
du Il-ème avant I. C. au plus tard. A cette époque devait exister
à Canossa une fabrique de ces vases, laquelle, d'apres une compo-
sition d’un artiste éminent mais local, reproduisait en diverses gran-
deurs chacune des figures de cette composition et en ornait ses va-
ses funéraires. Cet artiste auteur du modèle copié, donna, il est
vrai, à ses figures l'allure grecque, mais il les arma à la romaine
et les fit entrer dans ses reproductions de batailles des Romains,
ou pour parler plus généralement, des peuples italiens contre les
Celtes. Les casques surtout n’ont nullement la forme grecque, mais
bien celle de l'Italie méridionale. Le harnachement des chevaux
n’est pas grec non plus, mains bien apulo-lucanien.
Ces huit terres-cuites appartiennent très vraisemblablement à la
même Composition. Mais il existe encore plusieurs de ces figures
de combattants dont on ne saurait affirmer qu’elles ont appartenu
à telle ou telle composition, quoique l’on soit à peu près sûr qu’el-
les en ont faît partie. Elles représentent toutes des non-barbares,
53
un casque qui sous la forme d’un bone: Aie re toute
la tête et les joues; 1l tient un bouclier rond. C’est précisément ce
ouclier, complètement différent de celui de Campanie, qui fait
naître des doutes sur l’appartenance de cette figure à la même
composition que représente la frise de Pompéi. Elle représente sans
| doute un cavalier italien combattant contre des ennemis inconnus.
Viennent ensuite trois figures conservées à Londres au British
- Museum:
10) Un jeune cavalier, tourné du même côté, en ie sans
manches, entouré comme d’un châle tordu; tandis que sa main
droite lève une arme, sa gauche tient les guides. Le cheval est
petit hors de toute proportion. La chevelure hérissée autour du
front, le derrière de la tête présente une masse inarticulée.
11) Un jeune homme semblable, à pied, courant à gauche; dans
sa main gauche brisée, il tenait sans doute un bouclier, dans celle
de droite un glaive dirigé de bas en haut contre ennemi.
el 12) Un jeune guerrier en cuirasse de cuir, avec un poignard sur
- le coté droit, fléchit le genou gauche sur une saillie quelconque. Il
__ Iève la main droite, aujourd’hui désarmée; le bras gauche devait
être protégé par un manteau plutôt que par un bouclier. Le glaive
(avec une poignée identique à celle du type de glaive Almedinille),
porté à droite, autorise à y reconnaître un guerrier samnite.
| Nous considérons aussi comme des représentations d’Italiens
. deux figures sur un des vases de Reimers à Hambourg:
13) Fort semblable au précédent, avec toutefois au bras gau-
che un bouclier ovale pointu avec un umbon, bouelier caracteristi-
que des Samnites et des gens du Bruttium. Sur la cuirasse un manteau.
14) Courant du côté opposé. Sans doute il tenait une lance de
sa main droite et de la gauche le même bouclier que le No 15;
toutefois avec un umbon non allongé, mais en forme de bouton,
comme chez les Lucaniens. Une tunique remplace la cuirasse.
Deux figures semblables sur un autre vase du Reimers. Les
têtes de chevaux n’ont aucun rapport avec elles:
ton au sommet; les visières ne se rejoignent pas. A la à dr
arme (autrefois).
assis, le genou cle fléchi, le droit étendu. La main gauche
tilée devait tenir le bouclier, la droite le RTE Sur la tête
lection.
Il serait imposible de déterminer à quelle composition pr ne -
naient ces guerriers italiens. Peut-être était-ce à celle dont nous
avons parlé au début de notre mémoire; à une autre aussi peut-
être. Il faut en effet ne pas oublier qu’il existait d’autres groupes
de terres-cuites représentant des combats des Romains, non contre
les Celtes, mais contre d’autres ennemis. C’est ainsi que dans Pou.
vrage de G. Ricei: Not. degli scavimenti… d. ant. Capua (Napoli, 3
1855) on voit deux reproductions de plaques en terre-cuite de …
Calvi, qui ont disparu depuis longtemps. Elles représentent des
combats des Romains (Italiens), peut-être avec des Asiates.
Il y a huit ans on a découvert à Canossa dans un même tom-
beau quatre grupes en terre cuite qui sont aujourd’hui à New-York,
au Metropolitan Museum. Au point de vue extérieur, ils diffèrent
des plaquettes de Canossa, en ce qu’au lieu de ne présenter qu'une
seule figure, ils en ont deux et même trois. Les antiquaires ro-
mains les ont réunies en une seule frise d’ensemble. Cette recon-
stitution est absolument inadmissible. Chacune de ces plaquettes
ornait des ustensiles divers, et dans le meilleur cas, une d'elles
devait se trouver d’un côté tandis que la seconde décorait l’autre
côté de lustensile. Et pourtant il parait certain que dans la com- À
position primitive toutes ces scènes se trouvaient réunies. Toutes
sont admirablement polychromées.
20) Un guerrier en tunique et en manteau seulement avec un
bouclier rond surmonté d’un umbon, frappe de sa lance le cheval
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de son adversaire. Le cheval tombe, et en même temps le cavalier,
qui tient encore de sa main droite le glaive appelé xorto DAY,
du type almedinilla; de la gauche il porte un petit bouclier rond
sans umbon. Il est en outre revêtu d’une fort belle cuirasse.
_ 21) Un cavalier dans le même ajustement que le vainqueur du
groupe précédent, avec un casque pointu (macédonien); il a déjà
. percé son adversaire qui git à terre, tandis que son coursier s’en-
fuit. L'homme tué a une cuirasse, et son casque est à ses pieds.
. Les boucliers ont les mêmes différences.
22) Ici le cheval du guerrier de droite, blessé par la lance de
. lennemi, tombe sur ses jambes de devant. Le guerrier porte une
. cuirasse de cuir sans casque, Son bouclier est le même, que celui,
… qui à été signalé nr. 21. Le vainqueur à gauche est revêtu d’une
_ pesante armure.
28) Figures un peu plus grandes. Le vainqueur à Son Casque
sur la tête, ses jambes sont couvertes de courroies. Au fond on
aperçoit son petit bouclier. Le vaincu, dont il tient les mains, n’a
qu'un manteau flottant et une massue.
Sur ces quatre plaquettes est certainement représenté un com-
bat de guerriers légèrement armés contre d’autres guerriers
à lourde armure, mais la distinction des partis n’est pas exactement
tracée, ni quant aux cuirasses, ni quant aux boucliers. Il est très
- vraisemblable qu’il s’agit 1c1 d’un épisode de la guerre des Romains
contre les Macédoniens, dont les Thraces étaint alliés. C’est surtout
…_ grâce à leurs armures plus légères que celles des Macédoniens que
les Romains en triomphèrent. La cavalerie romaine, composée en
majeure partie de Samnites, dans chacune de ces trois guerres se
signala par d’éclatants succès. Et dans le aes signatum découvert
à Samnium, on voit précisément des boucliers d’une forme sem-
blable à ceux de la cavalerie légère des plaquettes américaines.
Si les interprétations que nous venons de donner sont justes,
les reliefs et les figures que nous avons cités jettent de nouvelles
lumières sur la genèse de l’art historique romain, qui avec le por-
LR AE OT AM JS DT I I RE ENT SO PEN VER
7 3 RTS MERE Tri LT ÉLE CES De OS
eh
trait, faisait la gloire de la production plastique non seulement de
la Rome impériale, mais encore de la Rome républicaine.
Bulletin 1—11.
Le
56
14. BIENKOWSKI PIOTR. O fryzie na pomniku Emiliusza Pawta w E
fach. (La frise du monument de Pault-Emile à Delphes).
Cette frise, découverte par M. Homolle qui a bien oi : |
communiquer à photographie à l’auteur, a rapport, comme on le
sait, à la victoire de Pydna, remportée par les Romains sur Persée
(168 av. J. C.), et décrite en détail par Tite-Live (XLIV, 40,
4— 42, 8) d’après le récit de Polybe, par Plutarque (Aem. 18—22
qui à surtout emprunté ses renseignement à Poseidomos. Faire la
distinction des adversaires aux prises, affirmer que tel ou tel com- |
battant appartient soit au camp romain, soit à celui des Macédo- +
niens n’est point chose aisée; pour y parvenir il faut prendre
comme point de départ la minutieuse analyse que nous donne l'au-.
teur. En général les Macédoniens sont reconnaissables à leur bou- »
clier rond, tandis que celui des Romains est ovale; les premiers
sont done des clipeati, les seconds, des seutati. Les Romains =
triomphent, les Macédoniens suecombent, sauf dans la partie méri- …
dionale (IV) de la frise. "4
Le tableau de la bataille est représenté sur la frise de telle
sorte que toute la partie droite du côté oriental (I), constitue un
ensemble complet avec le côté nord (IT), ensemble dans lequel les
Romains s’avancent de gauche à droite. Mais à l’extrémité même
un des cavaliers romains, soit qu’il ait fait volte-face, soit qu'il sur:
vienne de droite, limite la scène. Par contre le côté oriental (III)
se rattache à celui du nord (IV) et à la moitié gauche de celui
de l'occident (1). Dans la lutte qui est représentée dans ce der-
nier groupe ce ne sont pas les Romains, mais les Macédoniens qui |
attaquent de gauche à droite. Ici aux extrémités (de IV et I) deux
cavaliers macédoniens accourent de la droite et ferment la compo- |
sition. C’est done le coin nord-ouest de la frise que l’on doit
considérer comme le point de départ de ses deux parties. A Pest,
ces deux parties se rejoignent sans se confondre: elles sont comme
adossées à une boucle de ceinture. On voit par là que la partie
orientale du monument en constituait la façade (I) sur laquelle se
trouvait l'inscription, et vers laquelle était tournée la tête du che-
val de Paul-Emile. La reconstruction de M. Tournaire doit donc être
erronée, Car il y a tourné le cheval vers la droite, au lieu de le
tourner vers la gauche. Dans les deux parties de la composition les.
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chevaux tombant et entraînant à terre leurs cavaliers sont pour ainsi
_ dire un point fixe autour duquel se déroule la bataille.
É Cette bataille de la frise de Delphes a le caractère évident
dun engagement de cavalerie dans lequel l'infanterie lourde ou
légère ne joue qu’un rôle secondaire. Sur 27 combattants on compte
15 cavaliers et un quadrige. Du côté romain se trouvent 10 fan-
_tassins, 2 du côté macédonien. Il y a six cavaliers romains, sept
_ macédoniens à qui appattient aussi le char de guerre dont nous
. venons de parler. Les Romains ont donc la supériorité du nombre,
. puisqu'ils sont 16 contre 11 Macédoniens.
_ Cette représentation de la bataille sur la frise est en contra-
_ diction flagrante avec la vérité historique. Dans toute l’antiquité,
la bataille de Pydna passe pour une éclatante victoire de linfan-
terie romaine sur celle des Macédoniens, des manipules romains
sur la phalange macédonienne, du glaive et du pilum romains sur
les longues lances des Macédoniens. La cavalerie ne joua dans cette
fameuse journée qu’un rôle assez effacé. D’après Tite-Live. la ca-
valerie macédonienne aurait quitté le champ de carnage sans
‘avoir éprouvé de pertes sensibles et sans être poursuivie par les
_ vainqueurs. Plutarque raconte que la cavalerie romaine ne poursuivit
pas celle des Macédoniens, parce qu’elle en était séparée par lin-
fanterie. Seul Frontin (Strateg. IL, 3, 20) parle d’une attaque hardie
: de la cavalerie romaine sur les flancs de l'infanterie macédonienne.
= Il en est tout autrement sur notre frise. On n’y voit aucunement
= - un combat des cavaliers romains contre la phalange de Macédoine,
mais une mêlée où la lourde cavalerie macédonienne est aux prises
avec la cavalerie légère et l'infanterie légère des Romains.
MM. Homolle (Mélanges Boissier, p. 298) et Adolphe Reinach
(Bulletin de corresp. hell. XX XIV, 435) ont tenté d'expliquer cette
contradiction, en disant que la frise de Delphes ne représente pas
la bataille elle-même, mais les premiers engagements d’avant-postes,
qui devaient plus tard se transformer en action générale, mais qui
d’abord ne furent qu’une escarmouche causée par la fuite dun
cheval romain, lequel ayant rompu ses attaches, s'était jeté sur le
territoire macédonien. Plutarque ajoute que dans la bataille qui
s’engagea à la suite de cet incident, les Romains ne parvenant pas
à repousser les phalanges, Solvius, chef des Peligniens, pour exei-
ter le courage de ses soldats se saisit de leur étandard et le jeta
dans les rangs des ennemis.
2x
D8
C’est cet épisode que M. M. Homolle et Reinach reconnaissent
dans notre frise; pour eux le cheval en fuite est celui qu’on voie
en II, 10, Salvius, en IV, 25. Toutefois ces deux interprétations ne
résistent pas à la critique. Le prétendu Salvius dans sa main le-
vée tenait certainement une arme et non un étendard. Quand au
cheval, il est sans bride, non parce qu’il vient de s'échapper, mais
par ce que dans la frise presque tous les chevaux étaient aussi sans
bride, ou que celle-ci n’était indiquée que par des couleurs. Le
cheval en question appartenait sans aucun doute au cavalier ma-
cédonien IF, 14, qui, blessé à la cuisse droite est tombé à terreet,
à genoux, se défend contre les ennemis. S'il en est ainsi, la thèorie
sur laquelle les savants français appuient leurs conclusions m'est
plus soutenable, et, en même temps, il n’est plus possible de re-
connaître dans la frise ces troupes romaines qui d’après Tite-Live
prirent part au combat d’avant-poste; on peut encore moins y voir.
une sorte de complément à la description de ce même historien,
laquelle en effet présente des lacunes assez considérables. Il n’est
permis ici que de prendre en considération ces seules données ar-
chéologiques, nombreuses et décisives d’ailleurs. Ce n’est donc pas
saus un grand étonnement qu'ont s'aperçoit que M. A. Reinach les
a pour la plupart passées sous silence. Sans parler des boucliers,
des armures, des vêtements qui diffèrent chez les Romains et les
Macédoniens, le char de guerre en IV, 22 et 23, sur lequel com-
bat un guerrier revêtu de toute son armure, mérite d’arrêter toute
notre attention. Parmis les peuples qui dans les combats se ser-
vaient encore des chars de guerre, en ce qui touche la bataille de
Pydna, on ne doit tenir compte que des Thraces qui au troisième 4
et quatrième siècles après J. C. étaient encore ensevelis avec leurs
chars de guerre (Bull. corresp. hell. XXV, 157). Or Tite-Live nous
apprend que dans l’armée de Persée se trouvaient des Thraces,
fantassins et cavaliers, sous les ordres de Kotys. Donc si le guer-
rier sur le char est un Thrace, il est tout naturel de penser que la
cavalerie marchant à sa suite est Thrace, malgré qu’elle soit armée
à la macédonienne.
Chose remarquable, les Macédoniens nous apparaissent non seule-
ment armés de boucliers décorés d’une originale ornementation,
mais encore de boucliers ronds avec un umbon en forme de grain
dorge. [auteur cite beaucoup de boucliers semblables provenant
de l’époque de la culture hellénique. Parmi les cavaliers et les
59
fantassins macédoniens, à côté des troupes lourdement armées, il y a
aussi des soldats légèrement armés, recrutés sans doute dans les po-
pulations des contrées avoisinantes.
En ce qu concerne les soldats romains que représente la frise,
il est évident que les uns appartiennent à la gravis armatura, tan-
dis que les autres sont des velites; d’autres enfin combattent à che-
val. Mais il est impossible de distinguer si ce sont des légionpaires,
où des troupes alliées (socn). Après la réforme de Camille en effet,
et surtout quelques années à peine avant la réforme de Marius —
époque à laquelle appartient la frise de Delphes — il ny avait au-
eune différence marquée dans l’armement des troupes régulières
et des troupes alliées. Et dans celles-ci et dans celles-à étaient
obligatoires le seutum ovale et le pilum empruntés au Samnites
au commencement du IIT-ème siècle. C’est donc à tort que M. A.
Reinach prétend que les soldats de la frise sont tous des Samnites.
Sous le rapport de l’armure, ceux qui s’en rapprochent le pius sont
les guerriers que lon voit sur les reliefs d’Otsuna en Espagne,
lesquels représentent, non des Celtibères, comme on l’avait supposé
sans raison, mails bien des troupes régulières romaines (Voir Nou-
velles archives des Missions scientifiques, tome XIII, fasc. 4 (1906)
planches XIV, XV, XVI, XVIT).
La question des armées auxiliaires présente plus de difficultés
à résoudre dans la frise de Delphes. Un groupe est entièrement
formé de velites nus, nayant pour toute arme qu’un petit bouclier
rond, une parma. Peut-être sont-ce des auxiliaires Ligures dont
parle Plutarque (Aem. 18). Le second groupe sur qui incombe le
fardeau principal de la bataille, est formé d'hommes vigoureux
portant de grands boucliers ronds, un glaive suspendu à leur côté
droit et un tablier autour des hanches; le reste du corps est nu.
Ce sont des Vénètes, ainsi que le prouve les figurines votives
exactement armées et vêtues de même, qui ont été découvertes
parmi d’autres dans les ruines d’un temple à l'endroit appelé Fondo
Baratela, à Este près de Padoue (voir Notizie degli scavi 1888,
mi VIL Ge, 9, pour la page 79, n. 21, et tab. VIII, üg: 8, pour
la page 83, n. 26, tab. VII, 4 pour la page 79, n. 22). Torp avait
déjà émis Phypothèse (Festskrift til Hong Oskar 2 Bd. p. 16) que
la langue des Vénètes était un dialecte intermédiaire entre le latin
et le celtique. Cette hypothèse semble rationnelle et l'archéologie
n’y contredit point. Dans ces personnages en effet, nous reconnalis-
document historique, ni penser que le combat qu’elle représente
trionale et s'exprime ainsi au sujet des Vénètes (IT, 17): be x
éhenr 221 To xôsuo Bozyd dirpéuovres Kaerüy, Er d'4X
LE OpevOL.
rs dat le Bull. comun. 1898, tab. XI — XII). Grâce à cette É
identification, nous comprenons pourquoi sur les fameuses peintures :
murales de l'Esquilin, qui représentent les traditions italiennes (repr.
dans Monum, d. Istituto, X, 60) des barbares Rutules sont tantôt
caractérisés comme des Cdi tantôt —et exactement de même que Re
dans la frise des Delphes comme des Vénètes. “
À titre de source historique, notre frise a une importance Sn :
tant plus considérable qu’elle rectifie et met en son vrai jour le
renseignement fourni par Frontin au sujet de la part que la ca-
valerie romaine prit à la bataille de Pydna. En d’autres termes, -
l’idée même de représenter un combat de cavalerie sur la frise n’est
nullement fantastique; elle fut sans doute inspirée par un événe-
ment réel, dont l'écho a été conservé dans le récit de Frontin.
D'autre part on ne saurait attribuer à cette frise la valeur dun
vient combler les lacunes de Tite-Live et de Polybe. Tout au con-
traire, cette frise est l'ouvrage d’un artiste élève de l’art grec du |
V-éme et du IV-ème siècle et offre en quelque sorte un répertoire 4
des motifs connus dans cet art, surtout lorsqu'il s'agissait de re-
présenter les luttes des Amazones contre les Grecs. À ce propos
l’auteur passe en revue chaque motif en particulier et prouve la |
thèse précédente. Le motif qui en apparence est le plus réaliste,
celui du guerrier combattant sur son char se retrouve dans les
Amazonomachies, et à partir de l’époque d’Alexandre-le-Grand, il
devient un des accessoires invariables de la peinture et de la scul- |
pture historiques. |
EE DE ON NP EE
eme Dr 61
En dernier lieu Vouioue s’occupe du style, de la technique, de
Pinvention de la frise delphique, et la compare avec les composi-
tions contemporaines ou légèrement antérieures, Parmi ces der-
nières, celle qui s’en rapproche le plus est la frise d'Amazonomachie,
provenant du temple d’Artémise, à Magnésie, sur le Méandre. Le
frise de Delphes cependant est meilleure, d’une plus grande lé-
gèreté de ciseau que celle de Magnésie. De y tente de réaliser
de troisième dimension, d’eveiller une Hmpression de D de
ce bort de ses none mais tandis que les es de
Pergame s'efforcent surtout d’accentuer la mêlée des combattants,
Jauteur de la frise, représentant typique de la sculpture grecque
s’applique à attacher l’attention du spectateur sur quelques motifs
_ Choisis, sur des groupes reproduits d’après une tradition établie.
eme 9-29 pr an
| 15. TAD. GARBOWSKI: Homogenizm (Filozofia jednorodnoéci). (La philo-
sophie de l’homogénisme).
Le terme ,homogénismet n’indique aucune direction ni espèce
_ particulière de philosophie, il n'indique non plus l’éclectisme de
plusieurs philosophies. Comme chaque science, la philosophie a pour
…._ but la vérité et son expression. La vérité étant unique, la philo-
sophie, comme chaque science exacte, ne peut être qu’une. Dans les
sciences spéciales il s’agit donc d’obtenir approximativement par l’in-
€ duction des rapports propres à un domaine donné de l'expérience.
_ Dans la philosophie qui intégre l’expérience dans toute son étendue
Pinduction ne peut pas facilement suffire au besoin de définitions
à sens unique. De-là une diversité des doctrines de la RENOESDAS
et le caractère pluralistique de leur systématisation.
Les systèmes philosophiques reposaient à l'ordinaire ou exelu-
5 sivement sur l'expérience externe formant le domaine des sciences
naturelles, c’est-à-dire, de la connaissance objective, ou bien sur l'ex-
périence interne, formant le domaine de la connaissance nommée
subjective, comme chez Berkeley, linitiateur de lidéalisme an-
glais. Dans les cas où la philosophie trempait dans les deux, elle
ne réunissait pas les produits de ces deux sources dans une syn-
thèse, mais elle les laissait dans deux courants séparés, d’où deux
62
philosophies, deux systèmes paralléles: comme exemple classique le
dualisme de Descartes. Si cependant nous exigeons que les déf-
nitions philosophiques aient une valeur scientifique précise, il nous
faut étendre l’induetion en mesure égale sur l’expérience externe et
interne. Dans le cas contraire ce ne serait qu’une science spéciale
et non la philosophie. Done nous pouvons opérer d’une manière
tout à fait stricte avec certains concepts, comme par exemple en
physique avec les concepts de la matière, de la force, de l’énergie,
mais ce ne sont toujours que des valeurs inconnues, et même sou-
vent non représentatives. L’homogénisme doit donc indiquer une
philosophie vraiment scientifique, apte à des formules essentiellement
générales, ce qui la distinguerait de toutes autres philosophies à induc-
tion insuffisante, Le caractère de ce terme n’est par conséquent que
temporaire et n’exprime que ce principe fondamental de la philoso-
phie, que les données de lexpérience, quoique ordinai-
rement placées dans deux catégories différentes, ne
font qu'un et sont homogènes (émûv yévos).
Comme dans les temps derniers nous observons une tendance
décidée à éliminer tous les éléments intuitifs, c’est-à-dire subjec-
tifs autant de la philosophie que des sciences exactes afin d’ob-
tenir des concepts et définitions les plus objectives, il en résulte
qu'en pratique 1] s'agira de transmettre le point d’appui sur le moï
subjectif, sur le champ de l'expérience interne, Toute vérité se laisse
ramener définitivement aux moments intuitifs. Toute connaissance
s’'accomplit par rapport au moi. Cette confirmation essentielle
mène encore à une autre, non moins grave, à celle que toute
aperception implique ce dualisme le plus primitif
inclus dans les concepts du propre moi et du monde.
Les philosophes appartenant aux écoles les plus diverses sont d’ac-
cord sur la question que ce dualisme n’est pas secondaire, une inter-
prétation interdite de l'expérience pure (Schopenhauer, Stumpf,
Riehl...). Sans ce dualisme principiel et primitif tous concepts
sur la connaissance, sur les phénomènes, sur les données de l’expé-
rience, sur les relations d'activité ete. deviennent impossibles,
en un mot la pensée discursive (par concepts) n'existe plus. Pas
de connaissance qui ne soit une confirmation d'une action mutuelle
entre moi et le monde, c’est-à-dire, un fait d'expérience personelle.
Au lieu du Cogito ergo sum de Descartes nous pouvons dire:
j'entends puisque je vis.
& È me be Le r 4:
ag L'Est a coyé thé ts ball je À
65
_ La seconde raison de la pluralité des systèmes philosophiques,
de ce que la philosophie r’ait pas réussi jusqu’à présent à atteindre
le niveau d’une science exacte, consiste dans ce que l’on a con-
fondu ce dualisme transcendental du moi et du monde
avec le dualisme transcendant, métaphysique, de
l’esprit et de la matière, de la pensée et de la corporalité,
de la res cogitans et res extensa. Le moi primitif naît alogiquement,
acausaliter. Les éléments de lPexpérience nous sont donnés tout
d’abord dune manière absolument uniforme, dans le même plan.
L'enfant ne connaît pas au juste les limites de son propre corps
comme sphère de sa sensibilité subjective et du monde ambiant.
Le concept du monde comme concept corrélatif de la sphère du
moi subjectif qui nous est donné primordialement naît secondaire-
ment, par degrés. Enfin le corps lui-même arrive par faire partie
du monde extérieur, le moi psycho-physiologique se transforme en
concept purement psychologique du moi stable de l’unité de Pa-
perception : le dualisme secondaire de Pesprit et de la matière
s'effectue. |
Et comme on a essayé de se défaire de ce dualisme, induit
secondairement à l’aide d’un autre dualisme métaphysique inhéré
dans les cadres de la métaphysique statique (basée sur le
concept de la stabilité de l'être: Parmenides, Spinoza) et de la
métaphysique métabolique (basée sur le concept du change-
ment perpétuel: Protagoras, Bergson), il en vesulte la troisième
raison de l’état de controverse en lequel la philosophie se mani;
feste par rapport aux sciences exactes.
Cependant le dualisme primordial, ne se laissant éliminer par
nul effort de la pensée, n'exclut pas l’homogénisme, quoique
cette philosophie de l’expérience uniforme et homogène exige
aussi une méthode uniforme et quoique elle soit — pour ainsi dire —
immédiatement liée au monisme méthodologique. En cela, nous
servira de connaissance fondamentale le foitque notre moi psycho-
physiologique — quoique opposé dans le schéma transcendental au
milieu, c’est-à-dire, au reste de l’univers — entre dans l’entité du
monde comme partie constitutive; et toute notre expérience person-
nelle est comprise sans résidu dans Pintégrité des procès généraux
de lunivers. Ce fait confirme le principe antérieur qui y trouve
un appui: natura non facit saltus.
Comme sphère de sensations psycho-physiques il nous est même
La surface du corps joue un rôle essentiel par ex. dans la Pilot
sophie de Bergson. Mais le fait même de ce que les cellules: de
notre épiderme à couches multiples desséchent peu à peu et s’écail-
lent— ce fait même rend impossible une démarcation bien décidée,
De même que nous demanderions en vain à quelle sphère appar-
tiennent les cellules isolées, qui se trouvent dans le sang, le chylus,
la lymphe de notre organisme et de l’organisme animal. Ceei se-
rait peine perdue d'autant plus que parfois, comme par ex. test le
cas avec les erythrocytes (hématies) de notre sang quoique plus tard
enueléés, donc dépourvus de centres vitaux, ils restent cependant
toujours les éléments indispensables pour notre corps aussi bien +
que pour notre vie. Ou bien, prenons le cas contraire: des phago-
cytes doués de mouvements autonomes manifestent le caractère
d’une vie indépendante, ils montrent — pareillement aux amoebes —
un changement de formes et possèdent le pouvoir de locomotion à
spontanée. D'autant plus, il nous serait encore plus difficile de ju
ger à quelle sphère appartient une goutte de sang provenant d’une
piqûre et qui, à peine apparue à la surface de notre épiderme, se
coagule. Si nous essayions de nous imaginer d’une manière repré
sentative les éléments de la réalité sous torme d'un réseau subtil «
sur lequel nos subjectivités individuelles se marqueraient en forme
de taches, ces taches - si l’image est précise — ne se dessineraient
pas par des contours aigus, mais au contraire se perdraient tout.
doucement dans le fond; et ce n’est guère que pour une vue qui
ne perçoit que très vaguement et très sommairement qu’elles au-
raient l'apparence d’entités pour soi, — de microcosmes dans le
cosmos. Cette image peut nous être vraiment utile pour nous repré-
senter la relation fondamentale de l'homogénéité et lunique signi-
fication de notre expérience, de notre conscience et de notre indi-
vidualité enchaînée dans le milieu.
L'ordre de notre intérieur psychique et l’ordre que les sciences
naturelles confirment dans le monde extérieur sont congénéres
(ravrns T%s yeve%s stiv) d’après les mots de Platon.
La question discutée entre les biologues contemporains parti-
sants de la théorie vitaliste (comme Driesch) et les mécanistes
reste en relation immédiate avec cette conséquence. Il s’y montre
aussi combien les deux écoles sont arbitraires et exclusives, Si les
formules physiques et chimiques ne suffisent pas pour expliquer Îles
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| procès organiques et biochimiques dans leurs compléxités, done —
_ déduisent les néovitalistes, conformement aux vitalistes de l’anti-
ii en resulte la en d’opposer la biologie aux sciences
naturelles anorganiques et de la considerer comme une science essen-
tiellement indépendante et particulière. Par contre, prétendent les
mécanistes, la particularité et le caractère Sraduetible des phéno-
mènes de la vie n’est qu'un résultat de manque d'analyse biolo-
gique; ils les mettent sur le compte de l'insuffisance momentanée
de notre savoir. Et cependant l’unique conclusion philosophique et
légitime serait, que pour être appliquables non seulement à une seule
face des phénomènes mais à la compléxité totale de la réalité, les
concepts et de cette école et de l’autre devraient être rectifiés.
L’homogénisme, ayant constaté l’uniformité de tous les phéno-
mènes, admettant, comme conditio sine qua non de toute possibilité
de lexpérience, un ordre unique, ayant exclu toute gradation dans
la précision absolue des lois de l'existence et du devenir. arrive
: )
nécessairement à la réfutation des différences essentielles entre les
phénomènes de l’expérience externe et interne, entre les éléments
psychiques et corporels, entre la res cogitans et la res extensa. Le
caractère intelligible et extensif comme forme de notre connaissance
doit être attribué à chaque phénomène en mesure égale, ou ne
pourrait — aussi en mesure égale — être attribuée à aucun facteur
en soi de la réalité. L’homogénisme jette une lumière nouvelle sur
la question des catégories transcendentales, systématisées et réunies
à titre d’essai par Kant, mais laissées par lui en suspension, en iso-
lation complète. Ceci résulte nécessairement d’un système qui ana-
Iysait Pintellect du sujet en dehors de tout cadre de réalité exté-
rieure apperçue au moyen de l’expérience.
La spatialité, la temporalité, la causalité, autrement dit l’action
mutuelle, ont été définies comme formes immanentes de notre
connaissance, mais on ne les attribuait pas en mesure égale à tous
les éléments de l’expérience. On a rattaché lextensité à l’expé-
rience extérieure, tâchant de la déduire psychologiquement de cer-
tains éléments sensoriels, optiques et tactiles. De cette manière on
a mis le concept de l’espace en dépendance génétique des sen-
sations externes. Cependant il n’en est pas ainsi. L'homme qui ne
reçoit nulles impressions externes, vivant de son propre corps, se
consolidant en sujet conscient, pense spatialement, temporellement
et causalement—car ces formes de connaissance sont la résultante
66
cit
nécessaire de son caractère corporel. De toute la région de son
corps découlent les éléments primordiaux, objets de ses perceptions | #
ou de ses aperceptions, et cela dans un ordre défini dans le temps
et l’espace. Ici appartiennent les impressions sensorielles au sens
propre de mot, les sensations somatiques en connexion avec la cir-
culation du sang, le rhytme cardiaque, la respiration, la digestion, …
l'assimilation, la sécrétion etc. Leur localisation et leur succession
s’impriment d’une manière spécifique dans les centres nerveux du
cerveau, — organe de perception, d’aperception et surtout de régula-
tion. Rien de plus faux que lPopinion non seulement des philosophes,
mais, chose plus étrange encore, des plusieurs psychologues de ne
la dernière heure, qui prétendent que sans les impressions senso-
rielles — les seules, selon eux, spatiales — notre intelligence ne
serait pas à même de se former le concept de l’espace, comme
milieu dans lequel les choses se trouvent à côté les unes des
autres. Au contraire, même celui qui aurait toutes les entrées sen-
sitives fermées dès sa naissance — comme la célèbre statue de
Condillac-par le seul fait de son existence vitale, par la seule
perception cérébrale des moments particuliers des fonctions phy-
siologiques dans les organes spéciaux, — traverserait l’ordre spatial
et temporel du processus vital et serait et serait de cette maniére
en êtat d'aboutir mentalement aux concepts abstraits de l’espace
et du temps.
D'ailleurs, l’idée de l'ordre implique à elle seule le concept du
temps et de l’espace. Il en est de même avec le concept corrélatif
du .chaos qui sans cela ne serait plus intelligible et resterait de-
pourvu de sens et de raison d’être. Quelqu'un pourrait prétendre
que quand même l’espace conserve son origine externe, Car les sta-
tions qui envoient les stimulants sont situées dans les limites de
notre corps et celui-ci fait partie du monde externe. Nous lui ob-
jectons: alors il est indispensable d'attribuer ce même caractère d’ex-
tériorité au cerveau, qui est aussi organe du corps! De cette façon
il ne resterait plus rien qui entrerait dans la région de l'expérience
interne, et, par conséquent, la catégorie de Pextériorité, manquant
de concept corrélatif, aurait perdu toute sa valeur d'orientation.
Le cerveau humain fait partie du même ordre temporel et spatial —
à la foi comme sujet, centre spécifique de tous processus de la connais-
sance, et comme objet. L'étude de plus en plus détaillée de la structure
histologique du cerveau, les progrès de la physiologie expérimentale
67
en matière des connaissances Concernant les relations des voies
perceptives et aperceptives et de leur localisation, la connaissance
précise des parties actives dans la formation des impressions et des
idées, l’expérience et l’observation clinique sur les lésions de centres
cérébraux occasionnées accidentalement chez l’homme et chez l’a-
nimal, leur influence sur la vie psychique et surtout sur la vie intel-
lectuelle — nous permettent de nous former une idée sur le partage
du travail cellulaire aussi bien que de définir le rôle de certaines
compléxités du tissu cérébral, des cellules ganglionaires et de leurs
neurites pendant l'acte de la pensée. Nos résultats seront encore
vagues et incertains peut-être, mails en tous Cas nous avons le loi-
sir, en nous appuyant sur ce fondement, de présumer que la con-
naissance topique des parties du système nerveux actives à chaque
moment donné serait en même temps la connaissance de l’état psy-
chique de notre conscience, de notre intelligence, de l’âme en général.
Aussi, si nous reussissions à mettre à notre profit par ex. les
radiations supposées du tissu nerveux pendant son travail et de les
projeter sur un éeran, aurions-nous devant nous des radiogrammes
ou w’importe quels autres équivalents des états psychiques rendus
perceptibles à nos sens. Nous aurions l’image de leurs change-
ments dans le temps, exprimés en extensité et en intensité, et par
conséquent aurions-nous le loisir d’y déchiffrer les phases de la
conscience. Seulement alors aurions-nous le moyen de bien com-
prendre leur succession et leur ,causalité.*
D'ailleurs. la seule introspection, à force de bien fixer l'attention
dans une direction donnée, — surtout par ex. s’il s’agit du senti-
ment de la douleur affligeant divers endroits de notre corps et
principalement de la tête même, — une telle introspection suffirait
à elle seule de nous donner une certaine conscience immédiate de
la situation spatiale et temporelle des changements ou processus dans
nos organes d’aperception. Leur résultante Cest le contenu propre
de chaque connaissance actuellement donnée. Il est clair que les
éléments de sensibilité et les produits logiques ne se laissent pas
séparer distinctement, Car nous mavons pas à faire ici avec des
moments essentiellement différents, mais ce sont des propriétés du
même — nous pouvons dire de chaque -— état psychique. Le senti-
ment, la volonté, l'intelligence, ce ne sont que des hypostasies de
nos facultés orientatives, tout-à-fait du même genre que l’hypostasie
de la ,sensibilité“ apriorique de l'esprit humain (comme faculté de
68
représentation) ou, en particulier, l’hypostasie de la temporalité
(comme sens HÉRe) dans l’analytique transcendentale de Kant.
Notre conscience est dans son essence Ja résultante de procès élé-
mentaires pareils à ceux que dans l’expérience externe nous dé- #
finissons par l'intersection du temps avec lespace. Nous pour-.
rions done parler de l’extensité spatio- temporelle
des phénomènes psychiques en ce sens qu'en expérience
interne il nous est donnée une hétérogénéité spatio-temporelle pa-
reille à celle de l'expérience externe. La spatialité et la tempora-
lité sont pour nous des formes subjectives non pas de l’entendement
(Schopenhauer) mais de toute conscience en général. Sans
elles absolument nulle expérience n’est possible: ni
comme représentations immédiates du substratum gs
de l'être ni comme concepts abstraits. L'une et l'autre
nous est absolument nécessaire : tant pour les représentations pla-
stiques, basées sur les sensations optiques et haptiques, qui ne 50
pourraient pas se passer de l’extensité uniquement spatiale, mais |
exigent aussi l’extensité temporelle, -- que pour les représenta-
tions auditives auxquelles ne suffit non plus la seule extensité
temporelle, l’extensité spatiale leur étant indispensable.
L'idée de Bergson semble être analogue à notre exposition.
Bergson prétend que dans la pensée discursive nous opérons com-
parativement avec des sphères de concepts d’après des mésures logi-
ques, et que la spatialité prend part comme moment indispensable .
à Pextériorité mutuelle des concepts ou des éléments logiques qui les
constituent. [autre part la philosophie bergsonienne, ampleraent
développée dans son ,Essai sur les données immédiates de la con-
science“, repose sur une toute autre doctrine de la spatialité et de
la temporalité. La temporalité y est subordonnée à la spatialité;
autrement dit, elle y est déduite génétiquement de celle-ci; ce qui
n’est guère conciliable avec les faits fondamentaux de lhomogé-
nisme. C’est pourquoi l’idée de Bergson n’est pas acceptable.
L’homogénisme prouve que tous les concepts ont une source
commune dans les dépendances mutuelles des éléments qui nous sont
donnés uniformement, dans le même plan. Sous ce rapport il n’y a
nulle différence entre les éléments physiques et les éléments psy-
chiques. La principale différence concerne la mesurabilité
et provient du fait que tandis que dans le premier cas un élément nous
est donné objectivement, dans le second il appartient immédiatement
69
à notre être subjectif. La temporalité et la spatialité reposent au-
fond de toute qualité, comme, au contraire, il n’y a pas de rapports
quantitatifs depourvus de qualité. Au point de vue métaphysique
il s'agit tout bonnement d’une uniforme et homogène régularité du
devenir sans laquelle —— comme nous lPavons déjà dit — toute
expérience est impossible.
Ces déductions ne mènent pas naturellement au parallélisme
psycho-physique. Celui-ci nécessiterait un complément transcendant
de la chaîne des phénomènes psychiques. Le phénomène de la cons-
cience se laisse comparer au spectre multicolore de la lumière du
soleil, au phénomène de l’arc-en-ciel: il advient, quand l'aura com-
posé une constellation nécessaire de ses facteurs, c’est-à-dire, les
corps laissant traverser les rayons du soleil et les réfléchissant,
Poeil doué de sensibilité et les centres nerveux recevant les sen-
sations. L’homogénisme nous ouvre une voie qui contourne géné-
tiquement la conscience, il nous donne la solution métaphysique
de toute conscience perceptive et aperceptive, 11 accomplit enfin
une tâche que Kant a laissée tout-à-fait intacte, s’étant arrêté au
beau milieu de l’apriorisme transcendental des formes intuitives
de la conscience et des catégories de l’entendement humain.
Au moins, l’idéalisme de Kant aborde-t-il. la question d’une ma-
nière correcte. Il inclut — pour ainsi dire — et localise les formes
les plus générales à l’aide desquelles nous recueillons le contenu de
la conscience dans l’apriorité subjective. De là sa célèbre définition
du phénomène, de là les limites qu’il donne à la connaissance, la
-bornant aux phénomènes, aux objets de l’expérience. Mais Paprio-
rité, toute en étant le centre du problème, n’explique cependant rien
par elle même. Résoudre et éliminer toute apriorité
doit être la première et la principale tâche d’une phi-
losophie qui peut et qui cherche à se passer de la sphère
transcendentale, cette énigme originaire autant que systématique.
Déjà Schopenhauer, avec sa conception de ratio realis et le
rôle qu’il faisait jouer au temps et à l’espace, était plus proche du
point de vue énoncé. Dans les dernières années du siècle passé
c’est Bergson qui dans l’oeuvre citée ci-dessus a donné une excel-
lente analyse des données immédiates de la conscience. Mais, en
proclamant la primauté de l’extensité spatiale sur la temporelle,
il n’a pas résolu le problème définitivement.
Il faut envisager les catégories logiques“ chez Kant, en pre-
70
mière ligne la substantialité et là causalité, de la même manière N
que les intuitions du temps et de l’espace. L’espace et le temps —
comme étendues absolument uniformes (homogènes) — ne signi-
fient pas l’absolu. Elles ne font pas partie de lessence de l'être, …
ce ne sont que des conceptions provenant des formes spécifiques
de l'intuition sensible. Ce n’est qu'un ÿsresov logique des agents
biogénétiques de la réalité. Ces conceptions sont une objectivation,
une substantivisation des éléments de la réalité nommés caractères …
phénoménaux, — et ces caractères sont des dépendances d’autres .
objectivités et se trouvent en rapports avec elles. Analogiquement
aux Concepts du temps et de l’espace provenant de l'intuition spa- : =
tiale et temporelle, formes immanentes de notre conscience, — naît
de la substantialité le concept de substance. L'idée du support réel
et dun intermédium métaphysique accompagne, comme condition
inévitable — et cependant souvent méconnue dans son caractère
par les théoriciens de la connaissance —— tous les produits prin-
cipaux de l'orientation intelligible, par ex. l’être, le non-être, la
quantité, la qualité, Pattribut, la relation, l’ordre, la durée, le chan-
gement etc. Or, la substance est un moyen des plus efficaces,
à laide duquel nous rangeons les données de la conscience, surtout
en ce qui concerne les rapports nommés matériels.
Cependant ce concept resterait dépourvu d’existence, si notre
esprit ne s'était habitué à le considérer sous laspect de notre
propre moi. Sans lui le concept de la substance ne se laisse induire
ni génétiquement ni par son contenu. La valeur de cette constata-
tion est de premier ordre, car elle démontre que les objections
posées par les analystes de l’expérience ,pure“ (Petzoldt...) au
concept de substance manquent de base. Ce concept n’est pas moins
correct que celui de l’espace, de Pessence de l'être, du phénomène et
de beaucoup d'autres dont il est le fondement. Comme moyen méta-
physique, hors de toute représentation directe, ce concept auxiliaire
doit être libre de toutes determinations qualitatives (spécifiques). Il
exprime l'essence des choses, tandis que la matérialité et lintelligi-
bilité catégorisant la substantialité reposent uniquement sur des
attributs systématiques.
Le dualisme des dernières est un facteur très pratique et très
économique dans Porientation empirique prise en général, — ce-
pendant par son origine psychologique autant que par son caractère
phénoménal 1] est déduit de la substance, base commune et méta-
à “ À ».2 É Ve
ds jou 2 n--Ë nd RS den del tut ini
HER a | | 71
— D uenient réelle de l’être et du devenir. Nous avons parlé plus
haut du dualisme primordial et essentiel du sujet et du monde.
_ ambiant; c’est de lui que part le dualisme spécifique de la sub-
stance et, comme nous lavons dit, celui-e1 n’est que secondaire et
inégal au premier, sinon pour une autre raison du moins parce que
Ventité du monde est déjà établie dans la conscience de nos pro-
chains. D’où il resulte que les philosophes grecs de l’antiquité ap-
partenants à diverses écoles procédaient avec plés de correction en
concevant la substance matériellement, comme un substratum étendu
et remplissant espace, et en cet cette idée aussi, sur les phé-
nomèves psychiques c’est-à-dire, en leur assignant une place dans l’es-
pace. Donc, sinous envisageons la substance comme ex-
pression de la réalité, 1l la faut matérialiser en entier ou
la spiritualiser en entier. l'essentiel, c’est de l’adopter à tous les
phénomènes dans le même sens. Attribuer la matérialité à la substance
est une erreur epistémologique; concevoir les corps matériellement
et les âmes immatériellement dans le cadre de la même image se-
rait une erreur formelle, de la logique, plus grave que la précédente.
Il y va de soi que lhomogénisme ne peut non seulement re-
connaître ce dualisme, mais non plus les différences des monismes
substantiels. Il abolit aussi bien le matérialisme actuel (une ,phi-
losophie du carbone“ de Haeckel) que le sublime monisme sub-
stantiel de Spinoza; en plus, nous découvrons encore une fois,
combien le spinozisme est étroitement lié au cartésianisme dont il
n’est nullement la juxtaposition et la négation, mais la suite et le
complément, vu que les deux philosophies sont, dans leurs pré-
misses, d’origine commune.
__ Ce que le concept de la substance est pour les éléments isolés
de la conscience, la catégorie de dépendance causale l’est pour les
éléments déjà noués substantiellement en objets. Il y entre en jeu
lidée d'action dont le caractère est aussi métaphysique que la sub-
stance. Pareillement à la substantialité, l’action des nerus causales
se laisse ramener génétiquement au sujet concevant. Nous connaïs-
sons immédiatement les connexions causales entre la sphère psy-
chique et corporelle. La causalité psychophysique est le type pri-
mordial de toute refléxion causale. Un fait de grande importance s’y
fait clair, un fait qui accentue encore plus fort le parallélisme
descatégoriesdesubstantialité et de causalité. Il nous
est impossible de nous représenter la substance dans nimporte quelle
Bulletin I—II. 3
42
formule spécifique sans étendue spatiale et temporelle. Mais ces deux
éléments participent aussi à la causalité Les phénomènes de
l’action causale ont pour point de départ l'espace
au même titre que le temps. Kant liait la causalité unique
ment avec le temps et son raisonnement respectif est un des points
les plus clairs dans sa doctrine du schématisme transcendental. Et
tout ce schématisme, basé uniquement sur la temporalité, n’était né-
cessairement qu’un di dei inanimé. incapable de résoudre le pro-
-blème, de joindre la pensée discursive à Pintuition représentative.
En cette matière aussi, l’oeuvre de Schopenhauer marque un
progrés notable. | ne
Au point de vue de Phomogénisme nous pouvons aussi appré- …
cier au juste les rapports mutuels entre la causalité et le concept cor- …
rélatif de la finalité. Leur apparente juxtaposition, n’est en réalité
que la même formule du devenir dechiffrée en quelque sorte dans
des directions inverses. Leur position mutuelle ressemble quelque
peu aux rapports du monisme matérialiste et spiritualiste dans le
domaine de la métaphysique substantielle. Lorsqu'il s’agit de phéno-
mènes matériels, dans les sciences naturelles, nous avons l'habitude
de parler des causes efficientes; dans certains domaines biologiques,
surtout dans celui de la vie spirituelle, nous parlons de causes
finales. [ei comme là-bas il s’agit des rapports entre deux phénomènes
A+-B. Le mécaniste dit: il y a B car il y avait A; le téléologue:
il y à À car il y aura B. Dans le premier cas l’accent tombe sur
airwy dans l’autre sur +éd0ç. Ici comme là-bas il s’agit d’hypothèses
antropomorphiques, d’ailleurs inoffensives; l’une comme l’autre ont
la même raison scientifique, tant au point de vue méthodique que
dans leur essence. Il ne s’agit donc — de même qu’avec la substantia-
lisation de l’être -- que d’étendre le schéma choisi uniformement et
en mésure égale sur tout le champ de la réalité. Il s’en suit qu'il
n’est pas permis de formuler les phénomènes inorganiques causale-
ment et les phénomènes organiques finalement. La causalité exclue
du tâbleau de l'univers le ,Reich der Zwecke“ de Kant. Et reci-
proquement la téléologie exclue la causalité.
Dans ce bref resaumé de la philosophie de l’homogénisme nous
sommes forcés de nous borner aux résultats les plus remarquables 1)
‘) Les questions ci-dessus énoncées et leurs conséquences sont traitées d'une
manière detaillée dans le livre de l’auteur qui paraîtra sous peu en allemand,
à Leipsic, intit.: Die Organismen und das anorganische Weltbild.
13
et de n’en exposer que les traits les plus caractéristiques, ceux
notamment qui le mettent en collision avec les courants dominants
de la philosophie contemporaine. Les catégories de causalité et de
finalité peuvent servir d’exemple dun relativisme allant très loin
et auquel l’homogénisme aboutit. Mais d'autre part, son idée fonda-
mentale est l’unité du support de la réalité et celle-ci implique une
stabilité inébranlable de toutes les relations : spatiales, temporelles,
causales. De cette façon l’homogénisme confirme la valeur des théo-
rèmes scientifiques à un degré plus élevé et leur octroye une
région plus vaste que n’osa le faire Kant, ce rationaliste de domo,
qui limitait même les axiomes mathématiques uniquement par
adaptation aux intelligences pareilles à l’intellect humain.
. Le parallélisme homogénique du moi et du monde ambiant, ce
parallélisme basé sur des données positives de la conscience im-
_ médiate, ne peut nous tromper sur nul terrain et se laisse amplifier
sur le domaine des valeurs sociales, morales, esthétiques, — en un
mot sur tout le champ de la philosophie pratique. Il joint par
l'unité de la méthode et par l’unité du sujet toute l'entité de l’ex-
périence étudiée par les méthodes spéciales des sciences parti-
culières, et envisagée sous des points de vue différents. L’induction
par laquelle ces sciences procèdent, quoique fragmentaire, atteint
néanmoins son but en nous procurant des notions spécifiques en
état de parfaite concordance entre elles et par conséquent aptes
d'entrer dans lintegrité de Pédifice de la philosophie générale: sous
la seule condition de poursuivre toujours la même méthode dun
bout à l’autre dans toute sa rigidité.
Ce ne sont pas les exemples qui manquent. Il en existe des plus
remarquables.
La physique moderne—qui à force d’être saturée de théorèmes
constructifs devient plutôt une science spéculative qu'une descrip-
tion de phénomènes naturels — peut se vanter de magnifiques pro-
grès en matière de définitions quantitatives par rapport au processus
du devenir autant qu’il nous est abordable. Les conceptions sub-
stantielles sur la matière pesante -— et dans la théorie atomistique
sur la matière impondérable, c’est-à-dire, l’éther dont les propriétés
physiques ont été définies de manière différente, conformement à la
théorie qui opérait avec ce concept, — nous ont rendu sous ce rap-
port un service de premier ordre. La théorie atomistique parvient
enfin à définir la quantité et la grandeur des particules minimes
SX
semblables 1. 3
Cependant es des phénomènes nn les recherche S
du substratum: le concept des électrons, le concept de l'énaliif
matérielle, qui aidait à comprendre la question essentielle de Pori-
gine des éléments chimiques par le processus de transformation
de l’un dans l'autre. L’,indivisible“ atome apparut bientôt comme
un microcosme de AUS encore plus minuscules, encore plus :
vindivisibles“, s’unissant parmi elles par un mouvement spécifique
ou bien s’émancipant de l’ensemble avec une vitesse extrême. Les
dimensions établies, fut posée la question: le diamétre atomique où
moléculaire serait-il une mesure de la matière comme substratum R
étendu et impénetrable, ou bien une expression concernant seule-
ment la sphère active, c’est-à-dire, l'attraction et la répulsion des :
particules élémentaires? Les uns, comme Sutherland et Klee-
mann, essayent de garder pour le centre même de Paction ato-
mique le caractère d’impénétrabilité substantielle, d’un nucléus ma-
tériel. D’autres conceptions, comme par ex. la théorie cinétique des
gaz de Maxwell, présentent le substratum de l’action moléculaire
sous laspect de centres dynamiques, ce qui fait que l’hypothèse
des centres matériels devient tout-à-fait superflue. Et si les spécia-
listes les plus éminents, en cette matière, comme Smoluchowski
qui a étudié le mouvement brownien et admet la théorie moléculaire,
laissent cependant la question non résolue si l’atomisme doit rester
une théorie de matière discontinue ou se matarmophoser en doctrine
de continuité du support des phénomènes physiques, — ce fait
est une preuve que même dans le domaine de latomistique et de
la physique en général (basée primordialement sur le fond spécu-
latif de la métaphysique matérialiste) la matière, le pretendu
objet de l'étude empirique, lui echappe totalement. Et
peut-il en être autrement si, sans détriment pour les résultats des
calculs atomistiques, les atomes et leurs dérivés se laissent trans-
1) N = 590, 620... jusqu'au maximum de 700 trilliards des atomès.
15
former en centres dynamiques, tout en agrandissant en même temps
le champ de Pactivité des forces répulsives jusqu’à l'infini ?
Il en est de même avec une autre réalité hypothétique dans la
physique : avec l’éther. La théorie de la relativité formulée par
Einstein et d’autres, tout en annulant les invariantes qui pendant
_ des siècles semblaient être des dogmes sur lesquels repose toute
la physique qui pronone les lois générales de la nature, tout en an-
nulant dans le mouvement la stabilité des mesures et des rythmes,
tout en contestant dans les courants des procès universels chaque
simultanéité absolue, annule du même coup Péther lui-même dont
l'existence est maintenue par les physiciens des autres écoles (par
ex. Brillouin). L’éther, un intermède de si grande utilité dans
la théorie de l’ondulation de la lumière ou dans la théorie de Pinter-
mittence des états électro- magnétiques, va sans nul doute dispa-
raître à son tour de larène scientifique — comme disparut en son
temps le matériel phlogistique ou le fluide électrique, mais en nous
laissant après soi des résultats de grande valeur.
Née sur le terrain matérialiste, la physique est donc obligée
de compliquer de plus en plus ses conjectures sur la réalité, ainsi
que ses théories qui dans leur conception primaire se basaient sur
leur congruence avec cette réalité; elle est obligée de les compli-
quer de plus en plus jusqu’à leur totale invraisemblance et même
jusqu’à l’absurdité, — et voilà ce qui l’amène à abandonner des
prémisses peu critiques. Et si — tout de même — elle réussit
à semer sur le chemin de son évolution des lumières d’orientation
positive dans ses rapports avec la réalité, l’homogénisme Pexplique
en établissant que les éléments constructifs des hypo-
thèses physiques proviennent des caractères fonda-
mentaux de la conscience humaine — et ceux-ci sont
rdééentiques à la région de l’expérience externe.
L’énergétique a rompu depuis longtemps aveé toute substantia-
lité, toute matière, tout éther et prétend travailler avec l’aide seule-
ment de rapports quantitatifs. Elle obtient, 1l est vrai, pareillement
à la mécanique atomistique des résultats exprimés en chiffres pré-
cis, comme définitions de relations élémentaires, mais d’autre part
il lui est impossible de se déclarer sur les qualités des phéno-
mènes calculés. Comme elle opère avec des énergies spé-
cifiques, elle n’opère qu'avec une grande quantité
d’inconnues, de sorte que tôt ou tard elle sera forcée d’avouer
76
qu’elle repose sur une induction tellement partielle, unilatérale, et
appliquée à une réalité tellement ,appauvrie‘ — comme le dit
Boutroux à propos des mathématiques — que, comme les ma-
thématiques, elle ne peut jamais devenir l’image juste du monde,
à quoi peut et doit prétendre la philosophie de l’homogénéité. .
Se rattachant à l'Ecole néokantienne, done prenant pour rates
de départ la méthode philosophique, l'idéal positif, représenté
dans l’epistémologie par Vaihinger, bâtit au moyen d’une ana-
PEN
lyse logique une théorie cherchant à bannir du cadre de la réalité
Bergson qui est apparentée à celle de Vaihinger.
Cette concordance des résultats dans des sciences tout-àh-fait étran:
géres les unes aux autres, C’est-à-dire, tout-à-fait indépendantes
quant à la méthode et l’objet, est complétement d'accord
tous les concepts comme par ex. la matière, l’atome, l’éther ete. les
trouvant fictifs et souvent contradictoires dans leur propre essence. …
Il en est presque de même avec la critique des concepts chez
avec les thèses qui résultent avec toute évidence des principes de
l'homogénisme. C’est une preuve de la solidité de ses prémisses ré-
elles, preuve d’autant plus forte qu’elle repose sur des recherches
séparées et s’ignorant mutuellement.
La tendance dont l’homogénisme est l’expression se manifeste
dans la philosophie dès son début; elle apparaissait cependant et
elle apparait sous différents aspects et sous noms divers, dans des
systèmes qui n’ont apparement rien de commun entre eux. Elle
germe déjà dans l’ancienne philosophie indienne (,,hae omnes crea-
turae in totum ego sum et praeter me aliud ens non est“, Oupani-
chade, Oupnekhat, I, 122), elle devient un agent tout-à-fait distinet
dans la philosophie de Platon, se trouve dans le monisme de
Spinoza, elle se déclare même infailliblement dans le dualisme
de Descartes, elle anime Hume et Kant, Goethe et Scho-
penhauer, elle caractérise le volontarisme psychologique de
Wundt et le volontarisme pratique de Nietzsche, elle forme
le trait décisif de lintuitionisme de Bergson.
L’évolutionisme, basé primordialement sur la communauté ori-
ginaire des organismes, semblerait se rattacher bien étroitement
à Phomogénisme. Mais la philosophie évolutionniste reposait dès ses
premiers pas sur une naive conception du temps comme réalité,
L'évolutionisme de Spencer n'a pas poussé l’évolution de la ma-
77
_ tière jusqu’à la sensibilité vitale, ni le développement des fonctions
psychiques jusqu’à l’intellect. Dans les cadres de la philosophie de
Bergson, lévolutionisme n’explique non plus ni la divisibilité
immanente de la matière, ni pourquoi l'intelligence humaine a ado-
pté le plan de sa structure. L’homogénisme reconnait pleinement
importance de l’idée évolutionniste et y puise largement; il reste
pourtant indépendant d'elle et peut se passer de l’homoiogénèse
organique. |
_ L'analyse statique d’une seule phase, d'un seul profil de la ré-
alité lui suffit pour y trouver la vérité fondamentale d’unifor-
mité et de l’homogénéité qu’elle adopte, vérité aussi simple et élé-
mentaire que Pidée directrice de tous les systèmes qui les sont
vraiment, et que l’évidence elle-même.
16. OSKAR HALECKI: Ostatnie lata Swidrygietty a sprawa Wolyr-
ska za Kazimierza Jagielloñczyka. (Studya nad dziejami Unii polsko-
litewskiej, Nr. Il), [Die letzten Jahre des Grossfürsten Swidry-
gietto und die wolhynische Frage zur Zeit Kasimirs des
Jagellonen. (Studien zur Geschichte der polnisch-litauischen Union Nr. Il)].
Im ersten Teile dieser Arbeit behandelt der Verfasser die Stel-
lung Swidrygiello’s als Herrschers von Wolhynien in den Jahren
1440 bis 1452, im zweiten — den polnisch-litauischen Streit um
den Besitz dieses Landes, welcher nach seinem Tode den Hôhe-
punkt erreichte, sowie die inneren Verhältnisse daselbst in den er-
sten Jahrzehnten der litauischen Herrschaft. Um die bisherigen,
äuBerst mangelhaften Kenntnisse hierüber zu erweitern, war es nütig,
durch archivalische Forschungen in Krakau, Warschau, Künigsberg,
Nieéwiez u. s. w. neue Quellen zu erschliefen und mit Hilfe ge-
nealogischer und topographischer Untersuchungen das umfangreiche,
aber grôüfitenteils nur Güterverleihungen betreffende Urkundenma-
terial auch für die politische Geschichte zu verwerten.
Der erste Hauptteil gliedert sich in drei Abschnitte, welche
1) die Entstehung des wolhynischen Teilfürstentumes Swidrygielo’s
und sein Verhältnis zu Polen, 2) die territoriale Ausdehnung seiner
Herrschaft und sein Verhältnis zu Litauen, 3) die inneren Zustände
in Wolhynien unter seiner Regierung zum Gregenstande haben.
Nach der Ermordung des Grofifürsten Sigismund im Jahre 1440,
tritt SwidrygieHo, der Ende 1438 seinen ganzen Länderbesitz ein-
gebüBt hatte, wieder als litauischer Thronkandidat auf und war eben
die Desitiergretendt des grüfiten Teils von Wolhynien der Erfolg
seiner diesbezüglichen Bestrebungen. Irrtümlich nahm man bisher
an, er sei als Fürst dieses Landes bis Ende 1445 polnischer, hier-
auf aber litauischer Vasal gewesen. Theoretisch betrachtete man
zwar, auf Grund der früheren Unionsakten, ohne daB Swidrygiello.
irgendwelche neue Verpflichtungen eingegangen wäre, Wolhynien
als zu Polen gehôrig und dachte sogar rérohe and daran, es
Polen einzuverleiben und ihn durch das Land Chelm zu entechädi-
gen, in Wirklichkeit aber lief man es ruhig zu, dab er sich auf 5
Kosten Litauens, welches eben eine durchaus separatistische Politik
fübrte, ein fast unabhängiges Teilreich bildete, das er als nominel-
ler Grofifürst von Litauen beherrschte. Ja er fand sogar hiebei in
den reuliischen Provinzen Polens einen bequemen Stützpunkt und
erhielt dort, in der Nähe von Lemberg, von Künig Wiadyslaw ILE
einen grüberen Landesanteil, der aus de: Bezirken Grôdek und
Szezyrzec bestand. Auf Grund der Beziehungen, die ihn und seine
Anhänger mit diesem Künige und verschiedenen Herren der Krone
Polen und ihrer reuBischen Gebiete verbanden, erweist der Verfasser
die Unhaltbarkeit der bisherigen Annahme von der erbitterten Feind-
schaft Swidryg gielo’s gegen Polen selbst in seinen letzten Lebens-
jahren. Nur Grenzstreitigkeiten mit den masowischen Herzügen las-
sen sich feststellen.
Um sein Verhältnis zu Litauen zu verstehen, mul hervorgehoben
werden, dal vor seinem Auftreten, unmittelbar nach der Erhebung
Kasimirs des Jagellonen auf den litauischen GroBfürstenstuh]l, ganz
Wolhynien anfänglich den neuen Herrscher anerkannte; erst all-
mählig gelang es Swidrygiello, den grüliten Teil dieses Landes und
wahrscheinlich auch das Gebiet von Braclaw für sich zu gewinnen,
wobei aber trotzdem der südlichste der wolhynischen Bezirke, näm-
ich der von Krzemieniec, bei Litauen, unter der unmittelbaren
Herrschaft Kasimirs verblieb. Durch Einmischung in den Streit
der Fürsten Ostrogski und Korecki um das Gebiet von Korzee
versuchten sogar die Litauer diesen Bezirk territoriell mit dem Ge-
biete des eigentlichen GroBfürstentumes zu verbinden. Erst als Künig
Wladyslaw bei Warna gefallen war und der heranwachsende Ka-
simir nicht nur die Regierung Litauens, das bisher die dem Swi-
drygieHo feindlichen Herren leiteten, in seine Hüände nahm, sondern
19
= sich auch die Nachfolge in Polen sichern wollte, näherte sich ihm
sein greiser Oheim, und ohne den groffürstlichen Titel und den
unmittelbaren Besitz der Bezirke ÆEuck und Wilodzimierz aufzuge-
ben, duldete es dieser, daf Kasimir die Oberherrschaft über ganz
Wolhynien auszuüben begann. Das Land Braclaw ging vollkomen
in den Besitz Litauens über, doch erhielt Swidrygiello (um 1447)
-auf litauischem Gebiete die Bezirke Homel, Horodek und den an-
grenzenden Teil des Bezirks Tur6w. In der äulieren Politik unter-
‘stützt er von 1445 an seinen Neffen bei jeder Gelegenheit, beson-
ders in dessen Beziehungen zum Deutschen Orden, erscheint auf
mehreren Reichstagen zu Wilna und bei der Krünung Kasimirs
zum Kôünig von Polen.
Die Untersuchungen des Verfassers über Wolhyniens innere Ver-
hältnisse zur Zeit Swidrygiello’s führen zum Ergebnis, dal damals
- die Fürstengeschlechter noch bei weitem nicht jene übermächtige
Stellung im Lande einnahmen, wie in späterer Zeit umso mehr als
deren Mehrzahl sich erst vor verhältnismälig kurzer Zeit daselbst
angesiedelt hatte. Besonders im südlichen Teile überwiegen uralte
Besitzungen weitverzweigter, nichtfürstlicher Adelsgeschlechter, vor
allem der Korezak und Kierdej; diese beiden Geschlechter verdie-
nen besondere Beachtung, da sie auch in den reuliischen Provinzen
Polens zu den mächtigsten gehôürten, was die engen Beziehungen
zwischen diesen Provinzen und Wolhynien, sowie dessen oft auf-
fallendes Hinneigen zur Krone Polen auf natürliche Weise erklärt.
Aulber diesen Beziehungen bespricht der Verfasser den grofen Ein-
fluf, welchen zur Zeit Swidrygiello’s die wolhynischen Fürsten- und
Herrengeschlechter, besonders einige durch Verschwägerung eng
verbundene Familien erlangten, und erürtert die Zusammensetzung
und Bedeutung des ,Rates“, der ständig an seiner Seite erscheint.
So erklärt es sich auch, dal Litauen, um sich für den Fall
seines Todes Wolhynien zu sichern, nicht nur Swidrygiello selbst,
sondern auch den Adel des Landes für sich gewinnen mulite. Diese
Bestrebungen und ihr Erfole im Jahre 1452 sind Gegenstand des
ersten Abschittes des zweiten Teiles der Abhandlung. Es zeigt sich
vor allem, dal Kasimir selbst die Absichten Litauens konsequent
unterstützte und mit Rücksicht auf die Interessen des Grofifürsten-
tumes danach trachtete, dal Wolhynien diesem und nicht der pol-
nischen Reichshälfte zufalle. Auch Swidrygiello selbst wurde für
diesen Plan gewonnen. Seine Ausführung lassen zahlreiche Urkun-
80
den beider Herrscher aufs genaueste erkennen und ergänzen hie- …
durch die kurze Darstellung dieser Ereignisse bei Dlugosz. Von
besonderer Bedeutung waren hiebei die Verhandlungen zu Wilna
unmittelbar vor und nach dem Tode Swidrygiello’s (10. IL. 1452),
sowie auf wolhynischer Seite die Rolle des Starosten von 1
Niemira und auf litauischer Seite die des Fürsten Georg Holszañski.
Die Litauer kamen den Polen zuvor und besetzten, trotz der Von 7
bereitungen der letzteren zu kriegerischem Eingreitin noch im
Februar 1452 das strittige Land. Mit der Gésindee han Fe Wolhy-
nier, die im Mürz nach Wilna kam, bringt der Verfasser die Ver-
leihung des Privilegs in Verbindung, welches ihrem Lande alle
Rechte der übrigen Gebiete Litauens sicherte. Da hiebei aber die
partikularistischen Tendenzen des einheimischen Adels dem Ge-.
samtreiche gegenüber nicht gentüigend berücksichtigt wurden, kam
es bald darauf zu Unzufriedenheit und Unruhen im Landes dé
Ende 1453 zu einer (bisher ganz unbekannten) Verschwôrung fübr-.
ten. Diese wird im nächsten Abschnitte eingehend besprochen.
Ihr Zweck war, Wolhynien an die Krone Polen anzuschliefien,
und dementsprechend ging sie von jenen Geschlechtern der Korezak
und Kierdej aus, die, wie erwähnt, auch in den angrenzenden polni-
schen Wojewodschaften ansäfiig und einflubreich waren. Der Plan
wurde aber vereitelt und die Häupter beider Geschlechter zu Wilna
ins Gefängnis geworfen. Interessant ist der Zusammenhang dieses Un-
ruhen mit den übrigen Ereignissen in Polen und Litauen im Jahre
1453. Die separatistische Bewegung Wolhyniens gegen Litauen stand
in Verbindung mit den erneuten Bestrebungen Polens, dennoch in
den Besitz dieses Landes zu gelangen, und obwohl diese auch jetzt
ihr Ziel nicht erreichten, vereitelten sie wenigstens die offizielle
Anerkennung der Besetzung Wolhyniens durch Litauen von Seiten
des Künigs und zwangen ïhm sogar das Versprechen ab, die von
Polen losgetrennten Gebiete zurückzugewinnnen. Dies hatte eine
lebhafte, auch gegen den Künig selbst gerichtete Gegenbewegung è
der litauischen Magnaten zur Folge, bei deren Bekämpfung dem in ;
beiden Reichen bedrängten Herrscher die wolhynische Verschwôürung |
nicht ungelegen kam. Daher trachtete er auch, ihre Anstifter müg-
lichst rasch aus dem Gefängnis zu befreien und ihnen Straflosigkeit
Zu sichern, wenn er auch selbst nicht daran dachte, Wolhynien den
Litauern wieder wegzunehmen. |
Die weiteren polnisch-litauischen Streitigkeiten um Wolhynien |
|
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81
während der Regierung Kasimirs haben keine grôliere Bedeutung
mehr: den status quo konnten sie umso weniger verändern, als die
_ Litauer den polnischen Ansprüchen auf Wolhynien ihre eigenen auf
Podolien gegenüberstellen konuten, und wurde auch im Laufe der
Jahre diese Frage immer seltener berührt. Weit wichtiger sind die
inneren Verhältnisse des Landes nach der litauischen Okkupation.
Es verändert sich die Zusammensetzung des wolhynischen Hoch-
adels, sowie auch-die territoriale Machtstellung seiner verschiedenen
Gruppen und Geschlechter: immer zahlreichere litauische Familien
siedeln sich nämlich in Wolhynien an, gewinnen dort Besitz und
Würden und gleichzeitig gehen ausgedehnte Güter der alten Herren-
geschlechter in die Hände der immer mächtigeren Fürstenhäuser
über. Zu gleicher Zeit lôsen sich allmählich die früher so engen
Verbindungen zwischen dem Adel Wolhyniens und dem der nach-
barlichen Provinzen Polens. Die neuen Ankômmlinge aus den litau-
ischen Gebieten vereinigen sich aber mit einem grofen Teile der
schon früher im Lande einflufreichen Gesehlechter zu einer, trotz
sehr verschiedener nationaler und ständischer Abkunft, einheitlichen
Magnatenklasse, die wieder dem eigentlichen Litauen gegenüber den
wolhynischen Partikularismus vertritt. Allerding entsteht aber auch
langsam ein im XVI Jabrhundert schon sehr bedeutungsvoller Ge-
gensatz zwischen ihr und dem niederen Adel des Landes.
Aufer einigen anderen Beïlagen fügt der Verfasser seiner Arbeit
auch eine Karte Wolhyniens im XV Jahrhundert bei, welche die
besprochenen territorialen Verhältnisse und den Besitzstand der
Fürsten- und mächtigeren Adelsgeschlechter veranschaulichen soll.
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em godet polskich i zawotañe. (, Wici à Topory“. — Études
ne
_gentilices en Pologne au moyen-âge), 8-0, pp. VII et 194, avec
a |
Ë j à Nakladem Akademii Umiejetnoéci.
4 Pod redakcya
3 Sekretarza Generalnego Bolesiawa Ulanowskiego.
4 #Krakôw, 1914. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
4 25 Lipca 1914.
S.
‘+
A
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
RICLASSE DE PHILOLOGIE.
I. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
: 4 8, 9 et 10. Octobre —-Novembre Décembre. 1914.
| Sommaire. Séances du 19 et du 26 octobre, du 9 et du 16 novembre, du 7 et
12 décembre 1914.
‘Résumés: 18. SZYJKOWSKI MARYAN. L'influence de Gessner sur la
poésie polonaise.
19. LOS JAN. Les monuments de l’ancienne langue polonaise catalogue et
analyse.
20. KOTARBINSKI TADEUSZ. L'utilitarisme dans la doctrine morale de
Mill et de Spencer.
_ 21. KOSTANECKI ANTONTI. Les idées sociales de J, J, Rousseau.
22. SOBIESKI WAC£LAW. La théorie des ligues et conspirations aux temps
de Henri de Valois.
93. FIJALEK JAN. Bartolo de Sassoferato et l’étude du droit romain en
Pologne.
24. BIBLIOGRAPHIE.
SÉANCES
LAC LÉSSEDE PH LOLOGLE
SÉANCE DU 26 OCTOBRE 1914.
PRésipence pe M. F. ZOLL SEN.
M. Jax Los présente son travail: ,Les monuments de l'ancienne
Jangue polonaise. Inventaire et analyse“ 1).
SÉANCE DU 9 NOVEMBRE 1914.
De 2 pme nr MR PE
us “3
MA der à >
RP PAT x
|: Présinence bE M. F. ZOLL sen.
Le Secrétaire présente un article de M. Sraniszaw Ko: , Compte-
rendu d'un voyage scientifique en France, dans la Belgique, dans la
Hollande et en Allemagne“.
1) Voir Résumés p. 97.
Bulletin I—I1. 1
4
2"
à =
À
, +
GR
SÉANCE +our DÉCEMBRE ET Fe
Pass : DE M. FE. ZOLL sex.
musique à ; cour du roi de Pologne Dites Jagietto et l'oe
Nicolas de Radom“.
I. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 19 OCTOBRE 1914.
Paésipenck DE M. F. ZOLL Ex.
"2
CAR RUE. ORNE
AE ES jé
és
SÉANCE DU 16 NOVEMBRE 1914.
CET TT
= a \
#
c
a Pnésinexce Dk M. F. ZOLL sen.
+1
: M. Sraniscaw WrôsLewsk1 présente sou travail:
1 veau précis de l'histoire du droit romain“.
: SÉANCE DU 12 DÉCEMBRE 1914. d . :
PrësipeNce px M. F, ZOLL sex.
M. Jax Fisarek présente son travail: , Bartolo de Sassoferato et
l'étude du droil romain en Pologne“ ?)
1) Voir Résomés p. 106.
) Voir Résumés p. 111.
Résumés
18. SZYJKOWSKI M. Dr. Gessneryzm w poezyi polskiej. (Die Gessne-
rismus in der polnischen Poesie).
Beim Studium der Entstehung der romantischen Bewegung darf
man eine Erscheinung nicht unbeachtet lassen, die nach ihrem
Schôpfer den Namen Gessnerismus trägt. Das Wesen dieser Er-
_scheinung besteht in der Eigenartigkeit des Empfndens des Natur-
Jebens und in einem spezifischen Typus von Empfindsamkeit, also
zwei Hauptelementen des Romantismus. Seine beliebte Form ist die
sg. naive Ekloge, die Salomon Gessner auf Grund einer Reaktion
_ gegen die ,Boudoirekloge“ des Fontenelle geschaffen hat, Der Homo
_ sapiens der Aufklärung verwandelt sich in den ,gefühlvollen“ Hel-
den der Idylle, der nachdem er die Civilisation ebenso eifrig ver-
_pônt, wie er sie vorher vergüttert hatte, die Städte verläfit, um
sich in dem ,Schosse der Natur“ niederzulassen und dem unbe-
kiümmerten Leben der arkadischen Hirten zu widmen.
Diese erste Übergangsform auf dem Wege vom Klassizismus
zum Romantismus vereinigt, nachdem sie neue Motive von Werken
in der Art von Thomsons , Vier Jahreszeiten“, Hallers , Die Alpen“
und Kleïists ,Der Frühling“ in sich aufgenommen, diese mit der
Fiktion des ,goldenen Zeitalters“ und dem Tone weicher Erotik —
im Streben nach Einfachheit und Natürlichkeit überschreitet sie
jedoch nicht gewisse Grenzen feiner Stilisation, und findet infolge-
dessen sebr schnell Aufnahme in ganz Europa, namentlich in
Frankreich.
Vom historischen Gesichtspunkte aus bemessen, besitzt der Gess-
nerismus einen Initiativwert allerersten Ranges. Als solcher bildet er
die erste Phase der helvetischen Bewegung, aus der Rousseau her-
vorgeht, der nicht grundlos Gessner als ,den Menschen nach sei-
1*
TRS A hum ina Lis UNSS
88
nem Herzen“ bezeichnet. Indem er die einen auf leichtem Wege
zur Manier fübrt, regt der Gessnerismus andere zu weiterer und auf- …
richtigerer Vertiefung des Naturalismus und leitet auf diese Weise
den Umschwung zum Volkstum ein. In der Entwickelung der euro-
päischen Ideenwelt kommt er also Jean Jacques Rousseau und den
Gedichten Ossians zuvor und ebnet den Boden für diese beiden
groBen Bewegungen im Romantismus des XVIII Jahrhunderts.
Aus den Studien über das Aufkommen dieser beiden Erschéi- 4
nungen in Polen heraus entspringt organisch die Notwendigkeit
einer geschichtlichen Analyse des polnischen Gressnerismus und die
vorliegende Arbeit soll im Prinzip eine Ergänzung der beiïden frühe-
ren Abhandlungen des Verfassers über die Ideen Rousseaus in Polen
in XVIII Jahrhundert und über die polnischen Ossianisten bilden.
Der Verfasser wandte dieselbe Methode an, der er sich in der Ge-
schichte des polnischen Ossianismus bedient hat!) Er begann mit
der Zusammenstellung der polnischen Übersetzungen Gessners — die
er am Ende der Abhandlung bibliographisch bearbeïitet — von der
ersten, die er fand, vom J. 1768, bis zu den in Wilno erschienenen
Übersetzungen dh. den Zeiten, wo die beiden ersten Bündchen der
Poesien Mickiewiezs das Tageslicht erblickten. Dies gesammelte
und besprochene Material — in Summa 19 Positionen — beweist, dab
man sich in Polen mit Gessner ungewühnlich lange beschäftigte.
In diesem ganzen, breiten Zeitraume, von Naruszewiez bis Mickie-
wicz (1770—1822), kann man auch in der polnischen Poesie Spu-
ren des Einwirkens der ,naiven Ekloge“ nachweisen, obgleich sie
naturgemäüf nicht während der ganzen Periode in gleicher Weiïse
bemerkbar und deutlich waren. Dies Einwirken war verschiedenem
Wechsel unterworfen gemäB den veränderlichen Strümungen in
der allgemeinen Zeitathmosphäre und den einzelnen, individuellen
Eigenschaften. Jedoch entsprechen die allgemeinen Zeitgrenzen die-
ses Einflusses ziemlich genau dem Anfangs- und Schlufidatum der
Übersetzungen von Gessners Gedichten. Das. was diesen Zeiten
vorausgeht, weist noch keine Bedingungen auf, die zur Rezeption des
abweichenden Typus der Idylle fihig würen; das, was ihnen folgt,
unterliest schon immer mehr den abweichenden und tieferen Strü-
1) Die Abhandlung ïiber Rousseau, der für das Polen des XVIII Jahrhun-
derts als Reformator namentlich auf sozialem und erzicherischem Gebiete zu
betrachten ist, muBte naturgemäB auf andere Weise zur Darstellung kommen.
. mungen des Westens. vor allem der grofien Poesie Mickiewiezs —
_ indem es die Übergangsformel des Naturempfindens und des Typus
. des empfindsamen Menschen, der auf dem Gessnerismus grofigezo-
_ gen worden ist, verwirft,
Ungewübnlich früh erfolgte die Übersetzung der Gessnerschen
Gedichte in die polnische Sprache; nur 20 Jahre liegen zwischen
dem Datum der frühesten polnischen Übersetzung und dem Ableben
des schweizerischen Dichters. Dies schnelle Bekanntwerden in Po-
Jen verdankt der Verfasser der Idyllen zweifellos dem riesigen
Widerhalle, welcher ihnen in Frankreich zu teil wurde. Denn
ähnlich wie in der Rezeption des Ossianismus in dem Polen des
XVIII Jahrhunderts, spielte auch beim Hinübergreifen des Gessne-
rismus auf den polnischen Grund und Boden Frankreich die Rolle
des Vermittlers; weder Letourneur, der Übersetzer Ossians, noch
. Huber, der Verehrer Gessners, deren hervorragende, um die Be-
kanntmachung Frankreichs mit der fremden literarischen Bewegung
geleisteten Verdienste, die moderne franzüsische Wissenschaft ent-
sprechend gewürdigt hat — haben nicht ahnen künnen, da sie gleich-
zeitis denselben Dienst auch dem fernen Polen leisteten.
Gessner erscheint zunächst bei uns in den ,Zbiory“ (Sammlun-
gen) in Gesellschaft von sentimentalen franzüsischen Schriftstellern,
F . deren Namen unsere heutigen Geschichtsschreiber des Romantismus
ê aus der Vergessenheit an den Tag bringen; daneben, gelegentlich,
1 fallt ins Ohr des polnischen Lesers der Name eines Haller, Kleiïst,
Klopstock, Hagedorn und Gleim; und der polnische Leser erführt,
daf es nicht nur anerkannte Grüfien des franzüsischen Parnasses
gibt, sondern auch hervorragende Talente in der Schweiz und in
Deutschland, von denen bald mit vieler Beredsamkeit Frau von
Staël berichten wird.
Polnische Übersetzungen — die, wiewohl sie ausnahmslos ungenau
sind, dennoch den wesentlichen Wert der Gessnerschen Muse durch-
aus nicht beeinträchtigen — erlebten alle prinzipiellen Werke des
schweizerischen Idyllenschreibers. Dabei füällt eine charakteristische
Vorliebe —- die namentlich im XVIII Jahrhundert hervortritt — für
die sg. ,moralische* Idylle auf, welche den geringsten geschichtlichen
Wert hat. Diesen Typus finden wir auch im Zbi6r (Sammlung) aus
dem Jahre 1768 in der Umarbeitung von Naruszewiez, in ,Zabawka
serc czulych# (Das Spiel der empfindsamen Herzen) und im Zbicr
vom J. 1790, welcher ausdrüeklich als Lektüre .füir Kinder“ be-
Dm EDR ALTO EEE
rennes
En ee yat dose
90
zeichnet ist. Sogar Nowicki erblickt beim Übersetzen des ,Daphnis“
in ihm vor allem ,/Züge der Wohltätigkeit“ — und die günstige Auf
nahme, deren sich in Polen die unter dem Titel ,Iryn“ von Kleist ;
zustandegebrachte Paraphrase der Gressnerschen Idylle erfreute, us
Gessner herausgewachsen — und dies wurde zuerst in seinen Werken < |
in Polen bemerkt. Denn neue Werte und neue Schlagworte auf den
Gebieten des geistigen Lebens suchen immer die Linie des gering-
sten Widerstandes auf, um auf ihr unmerklich in das Innere des
Organismus zu dringen, dessen eingeborener Konservatismus vor
allen plôtzlichen Veränderungen und allem Aufrütteln Furcht emp-
findet. DAS
Auf dieser Linie verbleibt noch in dem Zeitalter Stanislaus
Augusts ein bedeutender Teil der Idylle, die in den Spalten der
»Zabawy przyjemne i poyteezne“ (Angenehme und nützliche Spiele)
üppig zu wuchern beginnt. Alle ohne Ausnahme idyllischen Ideen
von Naruszewicz, der als Idyllendichter in den Zabawy auftritt, be
finden sich in enger Abhängigkeit von der Ekloge Gessners. Dieser
Gessnerismus, der an sich weit entfernt ist von der ,nackten“
Wabhrheit, wurde jedoch von Naruszewiez noch mehr gefälscht, in-
dem er unter dem EinfluB der Ekloge alten Typus (von Fontenelle)
die Hofform mit der Ncigung zur Allegorisierung und zur galanten
Maskarade im Sinne der vortlossenen Epoche annahm.
Dieselbe Neigung zur Verbrüderung (Gessners mit Fontenelle
weisen die Werke anderer, weniger bekannten Idyllenschreiber auf,
die man in den Spalten der ,Zabawy“ findet. Aber diese Lyrik der
.Zabawvy” der siebziger Jahre verbleibt durchaus nicht auf dem toten
Punkte. Die barocken Dichtangen eines Abbés Marcin Eysmont,
eines Fabian Sakowicz und eines Antoni Korwin Kossakowski, die
in den ersten Jahrgängen der ,Zabawv“ verüffentlicht wurden, räu-
men in späteren Jahren ihren Platz ganz andersgearteten Gedich-
ten ein. [Im J. 1774 erscheint ein schünes, von Sehnsucht nach dem
Landleben erfülltes Gedicht eines unbekannten Verfassers, das den
Titel trügt: ,Dafnis w ÆEazienkach“ (Daphnis in den £azienki —
einem künighichen Lustschlosse und Parke bei W arschau), — und
daneben fallen die ihm tonverwandten Idyllen von Jézef Swietorzecki
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auf. Franciszek Dyonizy Kniaénin wird noch in seinem frühesten
_erotischen“ Gedichte (,,Piesñ — das Lied“ — 1776) in bezeichnender
_ Weise seinen Zug zur ländlichen Eïinfachheit, mit der Aufrichtigkeit
des ,Empfndens“ vereinigen — und Fr. Zablocki wird durch volks-
thümliche Tendenzen und einen gewissen Realismus der Phrasen
_ in seinen Hirtengedichten die Bedeutung der Initiative zeigen, die
potentiell im Gressnerismus enthalten war.
Die ,Pasterki“ (Hirtengedichte) des Zablocki, die Gedichte des
Jôzef Szymanowski und des Adam Piasecki, die in den Zabawy
erschienen, bilden eine gewisse erotische Schablone aus, die der
Empfindsamkeit Gessners ähnlich, wenn auch noch nicht mit ihr
identisch ist. In der Entwickelung des polnischen Sentimentalismus
besitzt dieser Typus seine eigene Bedeutung. Er legt dar, in welcher
_ Weise sich der polnische l’homme sensible gestaltete, als er allmäh-
lich die Salontüne abstreifte und mit einem noch nicht sicheren
Schritte sich zu dem Mitempfinden mit der Natur hinwandte. Auf
_ diesem Wege gelangt die polnische Poesie schon zu dem reinen
Gessnerschen Typus in dem Hirtengedichte des Übersetzers von
_ Géssners Werken, Urban Szostowiez, unter den Titel ,Jesierñ“ (der
Herbst) — und zu dem Sentimentalismus des Karpiiski, der als eine
Novität das subjektive Moment hineinbringt und in gewisser Be-
ziehung einen Vorgänger auf polnischem Grund und Boden in der
Person des Feliks Gawdzicki hat. Die Idyllen Karpiniskis, die sich
auf persôünliche Erlebnisse stützen, bilden als Ganzes Liebesmemoiren,
in denen die panegyrische Allegorie in die erotische Allegorie über-
gegangen ist, und obwohl fremde Namen und einige Motive aus
Gessner geblieben sind —— ist der Hirtenapparat auf ein Minimum
zusammengeschrumpft, die mythologischen Ornamente sind dagegen
vollkommen verschwunden.
Noch weiter ist in dem Bestreben nach Vertiefung des Gefühls
der unbekannte Verfasser der ,Sielanki ezyli pieéni pasterskie przez
wiesniaka roku 1792 napisane* (Idyllen oder Hirtenlieder von einem
Landmanne im J. 1792 geschrieben) gegangen. Diese heute ver-
gessene Sammlung von 40 Liedern stellt eine ungemein interessante
Übergangserscheinung in der Entwickelung von Gessner bis zu
Rousseau und Goethe dar. Der Verfasser ein ,Landmann aus der
Gegead von Przemysl“ wie er sich selbst nennt — ist in der Sphüre
des Wirkungskreises der Idylle Gressners und des Hirtenliedes
Karpiiskis aufsewachsen —— aber sein Gefühlsleben ist weit mehr
92
kompliziert. Die _Hirtenempfindsamkeit schlägt hier Gessner ganz
unbekannte Akkorde an: der Dichter klagt deutlich über den
.Lebensschmerz“ (,nicht für eine Gabe, sondern für eine Strafe :
halte ich das Leben“), der als romantischer , Weltschmerz“ der À :
Infektionsbacillus der modernen ,Zeitkrankheit“ werden soll.
Während die einen, nachdem sie die Grenzen des Gessnerismus
überschritten haben, neue, tiefere Gefühlstüne hervorzubringen su-
chen — während andere, wie Woroniez (namentlich in den unverüffent-
lichten Hirtenliedern) den Kompromisstypus des Nuruszewiczschen
Hirtenliedes fortsetzen — finden sich auch solche, die der Gessneris-
mus, nachdem er sich selbst überlebt hat, zu einer zweiten Müglichkeït
hinleitet, welche in ihm x potentia steckt: nach der Abbildung des
Volkslebens hin. Einen hervorragenden Vertreter dieser Richtung
in der Poesie des Stanislaus’schen Zeitalters stellt KniaZnin dar, der
zuerst Nachahmer der klassischen Bukoliken, dann Übersetzer der
Werke der Frau Deshoulières war und endlich — nach einer nur
unbedeutenden Bertüihrung mit dem Gessnerismus — Verehrer des
ändlichen Lebensart“, Verfasser der ,Krosienka“ (der Stickrahmen),
des Gedichtes ,an die Hofmagd Kachna“, und namentlich des
.Troiste wesele“ (die dreifache Hochzeit) wird, einer Dichtung,
welche, als die erste Probe eines Volksmelodramas in Polen, aus
der vollkommenen Überwindung und Verneinung der Daseinsberech-
tigung der ,naiven Ekloge“ hervorwächst und dies ist durchaus
keine vereinzelnte Erscheinung. Ganz gegen Ende des Jahrhun-
derts erblickt man neben Kniaénin Jacek Przybylski, den Verfasser
des Hirtengedichtes: Wyrzynek (!) na Piaskach przy Krakowie (Das
Erntefest in der Vorstadt Piaski bei Krakau). In diesem umfang-
reichen Bilde des Przybylski ist alles neu: das Erntefest bildet den
Hintergrund, auf ihm sind Gestalten aus dem Volke zu sehen mit
heimatlichen Namen, die die masurische Mundart sprechen, und —
was wichtiger ist — in ihrem Denken und Empfinden natürlich sind.
Diese Dichtung ist als ein bewulter, gegen die bukolischen Un-
wahrheiten gerichteter Protest, in den Mund des Banach gelegt,
der die arkadischen Hirten verpünt und die Beobachtung der hei-
matlichen Landschaft und die Lebensweise des Volkes empfiehlt,
Mit der Entwickelung der polnischen Idylle in der Zeit nach
der Teilung Polens befalt sich vom Standpunkte ihrer Stellung
zum (ressperismus der dritte und vierte Abschnitt dieser Arbeit.
Diese Einteilung ist die Folge des historischen Verlaufs der Dinge, der
93
_ vollkommen in denselben Bahnen sich in der Entwickelung ande-
rer Anfäünge des polnischen Romantismus wiederholt. Nach dem
üppigen Aufblühen der idyllischen Poesie in den Zeiten des Künigs
. Stanislaus — folgt auf diesem Gebiete augenscheinlich eine Stockung,
die ungefähr bis zu dem Jahre 1815 fortdauert. In der Theorie
hôren unsere Dichter nicht auf, die lindliche Ungezwungenheit zu
- loben, in der Praxis aber bauen sie ,eine Hütte, aber in ihrer
. Mitte einen Palast* (wie Trembecki sagt) — indem sie den Spuren
Delilles folgen, der in diesem Zeitraume zu den populärsten Schrift-
stellern in Polen zählt.
Gegen eine solche Auffassung der Dinge fehlt es nicht an Wi-
_derspruch. Im Jahre 1804 verüffentlicht der ,Tygodnik Wileñski“
(Wilnaer Wochenblatt) ein Gedicht, betitelt ,Satyra“, in dem in
hüchst bezeichnender Weiïse der Vorwurf der Fälschung der Wahr-
heit des Landlebens mit der Kritik der Empfindsamkeit im Sinne
der pseudoklassischen Schule sich vereinigt. Dagegen tritt mit einer
Glorifikation der Hirtenempfindsamkeit der Verfasser der ,Uwagi
nad romansami“ (Bemerkungen über die Romane) auf, die gleich-
zeïtig im ,Tygodnik Wileiski* erschienen, und in denen ,der
zartfühlende, empfindsame Hirt“ als ein begeisterter Verehrer Rous-
seaus ,Neuer Heloise“ erscheint. |
Diese Empfindsamkeit, die sich des Tones der naiven Ekloge
bedient —besteht in Praxis zu Anfang des neuen Jahrhunderts nur
im ôsterreichischen Anteil Polens, ein Umstand, der in der unmittel-
baren Berührung dieses Anteils mit deutschen Einflüssen leicht seine
Erklärung findet. Hier hat der Gessnerismus obwohl in verschiede-
nen Modifikationen aber zweifellos in den Werken des Andrze)j
Brodziiski, Wincenty Reklewski und Kazimierz Brodziiski seine
Spuren hinterlassen.
Die Empfindsamkeit des Andreas Brodziñski weist einen auf-
richtigeren und tieferen Klang auf, als das Sentiment Karpuiskis,
man hürt aus ihr einen gewissen überragenden Ton von Melancho-
lie heraus, der den Hirtenliedern des ,Przemysler Landmannes“
vom J. 1792 verwandt ist. Der EinfluB Gessners ist hier vorwiegend
ein mittelbarer — obgleich auch Analogien in den Motiven zu finden
sind — die Empfindsamkeit des Andrzej wächst aus der Lektüre
Hallers und Kleists heraus dh. sie erscheint auf demselben Grunde
wie die Idylle Gessners. Dafür darf man die poëtische Produktion
Reklewskis als die reifste Frucht des polnischen Gessnerismus an-
Cressnerschen FRE in einem Teil der [âvllen Raklowaii a
wie die (im J. 1850 RE ti re Sielanki KISROYIEES |
der ,naiven Ekloge“ zu re des heimischen Kolorits zu tbe Le
sure D
Der Gessnerismus des Kazimierz Brodziiski durchlebt einige …
interessante Phasen, die sich durchaus nicht auf einer geraden Ebene
bewegen. Gessner ist — nach der Aussage des polnischen Dichters—
der erste fremde Schriftsteller, den er in polnischer Übersetzung.
gelesen habe. Der Eindruck der Werke, die er fast noch im Kin-_
Be desalter gelesen hatte, war von langer Dauer, sie reichte von dem
= reinen Typus der ,naiven Ekloge“, der ,Sielanka Dunaju“ (Donau-
= idylle 1808), bis zu der im Sinne der spüteren Ansichten Brodzii-
> skis ,in moralischer Beziehung reformierten Idylle“. Nach den
É: Kriegsjahren (1809 - 13), in denen die ländliche Muse des Dichters
schweigt, fürdert die wiederholte Beobachtung des Landlebens bei
de seiner Tante in Sulikowo ein ungewühnlich realistisches Bild in … fi
dem Bricfe an den Freund zu Tage (20. IV. 1814) — zugleich aber
entstehen gleichsam pro foro externo Gedichte: ,Do Wiesniakéw“
(An die Landleute), ,An Czeslawa*, ,Kwiatoslawa cezyli srogosé
Dziewanny* (Kwiatoslawa oder die Grausamkeit der Güttin Dzie-
wanna), ,Stanislaw“, ,Bogdan und Milko“ und ,Krakowiaki“, in
denen mit Hilfe der Dichtungen Reklewskis eine schnelle Entwick-
lung vom (ressnerismus in der Richtung nach neuen, heimischen
Quellen vor sich geht.
"2
Aber diese Überwindung des Gessnerismus ist durchaus noch
keine endgültige. Als Brodziiski in die literarische Atmosphüre
Warschaus hinübersiedelte, in der nach dem Jahre 1815 ein zweites
Aufblühen der ,naiven Ekloge“ beginnt, kehrt auch der Verfasser
des , Wieslaw“ zu ihr zurück. Das interessanteste Produkt dieser
reaktionären Phase des Gessnerismus bei Brodziriski ist seine ,ars
poetica® die er im J. 1816 schrieb, und die im ersten Bande der
Wilnaer Ausgabe vom J. 1821 unter dem Titel , Wyjatek z poe-
matu Poezya* erschien. Der ganze Eingang zu dieser Dichtung be-
ruht auf der programmatischen Idylle Gessners , An Daphne“ und
enthält gewissermassen eine Apotheose dieser Richtung der idylli-
95
Poesie, welche in seinen Werken der _helvetische Theokritus“
wigt hat. Der endgültige Schluf dieser ,poetischen Kunst“
ic den Forderungen nähert, auf die sich , Wieslaw“ und ,Dwér
Lipinie“ (Der Hof in Lipin) stützen.
_ Auf diesem Wege erfolgt die zweite und schon dauernde Los-
ung der Gedankenwelt Brodziiskis von dem Einflusse der ,nai-
en Ekloge“, der mit der endgültigen Verurteilung des Gessneris-
ius in den Abhandlungen ,Über den Klassizismus und Romantis-
mus* und ,Die Idylle in moralischer Beziehung* ein Ende nimmt.
__ Diese Endstadien des Gessnerismus bei Brodziiski erscheinen
während der Renaissance des Gessnerismus in Polen, nach dem
Jahre 1815 — und damit befalt sich der letzte Abschnitt der Ab- :
handlung. Es ist auffallend, daf diese Renaissance Hand in Hand
: geht mit der abermaligen Flut der Ossianischen Welle, mit den
_ Artikeln der Frau von Staël, mit den Übersetzungen Schillers, mit
der Rehabilitation des Genies Shakespeares und den ersten Er-
- wähnungen über Walter Scott und Byron. Gegenüber diesen ver-
schiedenen Tatsachen, von denen wir traditionell die Anfïinge des
polnischen Romantismus abzuleiten pflegen, nimmt der Gessnerismus,
_ obgleich er an die Epoche des Künigs Stanislaus heranreicht, nicht
_ den Chärakter einer reaktionären Erscheinung an, sondern er be-
- steht und wirkt in Eintracht mit neueren und volleren Formen
_ fort. Die polnischen Ossianisten von Brodziïiski an, treten üfters
gleichzeitig mit Elegien und der ,naiven Ekloge“ hervor, und ver-
_suchen sogar so verschiedenartige Erscheinungen, wie den Gessne-
rismus und Ossianismus in Einklang zu bringen (dies tat u. a.
Antoni Leski in den ,Zale Dafnisa po zgonie Malwiny“ (Daphnis
Klagen nach dem Hinscheiden Malwinas) und im ,/gon Emmy“
(Das Hinscheiden Emmas) ,Dziennik Wilerski“ 1817).
Der Herd der Wiedergeburt des Gessnerismus in Polen — mit
der sich sogar Proben von Auferweckung der ,Boudoirekloge*
verbinden — wird gegen Ende des zweiten Jarhzehnts des neuen
Jahrhunderts Wilno. Und es ist nicht zu verwundern, dafi in der
jugendlichen Dichtung Mickiewiezs, welche eine Rekapitulation der
Arbeit vergangener Generationen bedeutet, gewisse Spuren der
idyllischen Manier Gessners enthalten sind, Gessners, der in der
Poesie und in dem Leben der Philomaten gern gelesen und nach-
geahmt wurde. Diese Spuren gehen auf die Wirkung der Karpui-
96
Meister des pôlnischen Romantismus die Spannung seines Gefühls
zum Ausdruck bringen wollte. Hier winkte ïhm auf der Linie des
geringsten Widerstandes die durch die Tradition geweihte Formel
his Blätter der Cy presse, Re und kühle Jasmin k
gänge, Altäre trauriger Liebe und den silbernen Schof der Wellen:
in denen sich die blumengeschmückte Stirn des Hirtenmädchens …
widerspiegelt. Diese dekorativen und metaphorischen Fiches,
die man in den Romancçen, der .Switezianka“, der , Erinnerung“,
dem Gedichte ,An den Niemen“ und in RE Teilen der “Daiedyé
findet - bewahren einen weitläufigen, aber dennoch gewissen histos: À
rischen Zusammenhang mit der Atmosphüre der , Empfindsamkeit“
des XVIII Jahrhunderts, auf deren Bildung die Idylle Gessners so
stark eingewirkt hat. In den beiden Bändchen der Mickiewiez'schen
Gedichte sind die Spuren des Gessnerismus etwas Überlebtes, das
deswegen beachtenswert ist, weil bei der Vertiefung des Gefühls- …
lebens Gustavs der Gessnerismus jedenfalls eine aktive Rolle ge-
spielt hat. die der analog ist, welche dieser Erscheinung auf der …
allgemeinen Linie der Entwickelung der Empfindsamkeit in der
Lyrik vor dem Auftreten Mickiewiczs zuteil geworden ist.
Die jugendliche Poesie Mickiewiczs bedeutet nicht nur einen
theoretischen, sondern auch einen faktischen Abschluf der Ge-
schichte des polnischen Gessnerismus, der so wie so in Polen von :
& ÿ
lingerer Dauer, wie im Westen gewesen ist. Erscheinungen der
.naiven Ekloge*, denen man nach dem Auftreten Mickiewiezs hier
und da begegnet das sind die letzten, verspüteten und gänzlich,
infolge des allzu langen Gebrauchs, verstimmten Klänge der Hirten-
füte Gessners. die in der gewaltigen Symphonie des polnischen
Romantismus kaum zu bemerken sind.
97
J. LOS: Przeglad jezykowych zabytkôw staropolskich. (Übersicht
L° . alfpolnischer Sprachdenl:m äler:).
s Das Werk ist bezüglich seines Planes und Gebietes am meisten
andt mit der Arbeit Wiadyslaw Nehrings: Altpolnische Sprach-
enkmäler. Systematische Übersicht, Würdigung und Texte, — die im
- 1886 in Berlin erschien. Dieses seiner Zeit ungemein wertvolle
lerk ist bei uns wenig populäir geworden, weil es in einer frem-
n Sprache herausgegeben wurde; gegenwärtig ist es im Buchhan-
1 nicht mehr zu haben, und auferdem hat in den letzten dreifiig
ahren die Zahl der ausfindiggemachten altpolnischen Sprachdenk-
äler derartig zugenommen, dal selbst die Verüffentlichung ihres
nblhiographischen Verzeichnisses ein wesentliches Bedürfnis gewor-
n ist. Der vorliegende ,Przeglad zabytkéw“ soll diesem Bedürf-
_nisse abhelfen.
_ Er unterscheidet sich von der Nehring'schen Arbeit dadurch, daf
er fast ausnahmslos einen bibliographischen und berichterstattenden
Charakter trägt. Die Zahl der bekanntgewordenen und verüffentlich-
ten Denkmäler ist so grof, da ein näheres Besprechen derselben
den Rahmen des Buches übermälig erweitert haben würde. Die ein-
schlägige Laüteratur 1ist ebenfalls umfangreich, so daB man sich üfters
mit der Inhaltsangabe dessen, was über diesen Gegenstand Spezial-
forscher verôffentlicht haben, begnügen kann, und deshalb spricht
der Verfasser nur in einigen Streitfragen wie z. B. der Bogurodzica,
seine eigene Anschauung aus, wobei er in objektiver Weise auch
fremde Ansichten zu Worte kommen läfit.
In erster Linie handelte es sich hier jedoch um die Darstellung
des gegenwärtigen Standes der Denkmalsforschung; der Verfasser
hat demnach Nachrichten über die in verschiedenen Bibliotheken
. und Archiven befindlichen Handschriften mit Angabe ihres Alters
5 und Signatur, ihrer Ausgaben und theoretischen, linguistischen Be-
arbeitutgen zusammengestellt. Beim Anführen der Zitate bezeichnet
der Verfasser immer auf das genauste ihre Herkunft. Besondere
Aufmerksamkeit wandte er der Korrektheit der Texte und ihrer
Ausgaben zu, er notiert falsche oder unklare Stellen, bei wichtige-
ren Denkmälern gibt er Proben von sprachlichen Formen, die in
grammatischer Hinsicht besondere Berücksichtigung verdienen. Neue,
bis jetzt im Druck nicht erschienene Denkmäler findet man hier
nicht viel; sie sind zum Teil in dem Text, zum Teil in den Anla-
98
lasse des H. Ropadiiki aufsenommen worden. - F
Der Anlage des Buches hat die Nehring’sche Arbeiït als Mu er
vorgelegen. Es beginnt mit einer gedrängten Übersicht von Sa
melwerken, Zeitschriften und besonders Publikationen der Akader
der Wissenschaften, in denen so viele Denkmäüler und Bearbeitu
gen verôffentlicht wurden. An dieser Stelle fanden auch die Ver-
dienste der Philologen, Geschichtsschreiber, Juristen und Naturfor-
scher, die auf diesem Gebiete gearbeitet haben, Erwähnung, unter
denen den ersten Plats Brückner behauptet. Nach dem Beïspie
Nehrings hat der Verfasser die Übersicht der Denkmiüler nach zwe
Zeitabschnitten eingeteilt, den ersten bis zum XIV Jahrhundert,
den zweiten vom Anfang des XIV bis zur Geburtsstunde der pol-
nischen humanistischen Literatur im XVI Jahrhundert. Im ersten
Zeïitraume wurden, aufer kurzerledigten, angeblichen Runendenk-
mälern, die historischen Quellen zur Sprachgeschichte dh. das in
lateinischen, historischen Schriften, in den Diplomen, in Rechts …
und Gerichtsdenkmälern, und cod auf Münzen befindliche Sprach- S
material behandelt; den Abschnitt beschlieft eine Charakteristik der
allgemeinen Bearbeitungen dieser Periode und derjenigen von den
Spezialarbeiten, die den geographischen Bezeichnungen und Perso-
nennamen sewidmet sind.
Den Hauptinhalt des Buches macht die Übersicht der Denkmä-
ler des XIV und spüterer Jahrhunderte aus. Hier wurden auch Ab-
schnitte aufgenommen, die Denkmälern gewidmet sind, welche sogar
im XIII J. entstehen konnten, wie das Psalterium und das Lied
Bogurodzica, da aber ihre Abschriften aus einer späteren Zeit stam-
men, so durfte man sie nicht im ersten Teil einer Besprechung un-
terziehen. Dieser zweite Teil beginnt damit, womit der erste endigt
d. h. mit der Charakteristik der allgemeinen, diesem Zeitraume ge-
widmeten Bearbeitungen, worauf die Betrachtung der Denkmäler
selbst in vier Hauptabschnitte eingeteilt ist. |
Em ersten Abschnitte ist die Rede von den besonderen polni-
schen, in den lateinischen Texten enthaltenen Worten und Aus-
drücken, hier ist demnach eine Menge glossierter Handschriften
hineingekommen, die man nach ihrem Inhalte segregiert hat. Es
werden hier Bctrachtungen angestellt über das polnische Sprachma-
terial in lateinischen: 1) Diplomen, 2) historischen Schriften, 3) Rech-
nungen, Înventarien, Registern, Briefen. 3) weltlichen und geistli-
99
Statuten, 4) Gerichts-Notizen und Formnlaren, 6) Akten der
tel und der geistlichen Gerichte, 7) Prier und anderen
ir ichen Schriften, 8) literarischen Ten, 9) polnischen Glossen
a polnischen Texten.
In den zweiten Abschnitt kamen in lateinischer Sprache ver-
* Grammatiken und Rhetoriken und Beispiele von Konversa-
in polnischer Sprache, stilistische Muster, Würterbücher und
ürtersammlungen hinein.
Der dritte Abschnitt enthält eine Übersicht der polnischen Pro-
lenkmäler: u. zw. 1) der religiôsen, 2) didaktischen und der Ro-
mane, 3) juristischen, politischen und gelegentlichen, 5) der Kalender
und naturwissenschaftlichen, wirtschaftlichen und mathematischen
Denkmiüler.
_ Im vierten wurden Poesiedenkmäler nach Jahrhunderten einer
trachtung unterzogen, mithin religiüse Denkmäler aus dem XIV
J, religiüse aus der ersten Hälfte des XV Jahrhunderts, weltliche
am diesem Jahrhundert, und endlich religiüse und weltliche aus der
rsten Häülfte des unions
__ Jeder von diesen Abschnitten mufite mit Rachent Dr des
verschiedenartigen Charakter des betrachteten Materials einiger-
mafen anders bearbeitet werden: den am strengsten bibliographi-
schen Charakter hat der erste und zweite Abschnitt, namentlich in
dem letzteren die Übersicht der Wôürterbücher und Würtersammlun-
gen. In diesem Abschnitte hat der Verfasser seine Aufmerksamkeit
auf die Entwickelung des polnischen Stils gerichtet, und im vierten
auf die Grundsätze, nach denen die Versifikation sich ausbildete.
| Das Haupthestreben des Verfassers bildete jedoch das biblio-
—._ graphische Material, namentlich aber die Inventaraufnahme der
_ Denkmäler selbst müglichst vollständig darzustellen. Den Schluf
_ bildet ein Index der Handschriften, Worte und Verfasser.
20. Dr. l'ADEUSZ KOTARBINSKI. Utylitaryzm w etyce Milla i Spencera.
(Der Utilitarismus in der Ethik Mills und Spencers).
Sobald man zum Ausgangspunkt einer vergleichend-kritischen
Analyse Spencers Ansichten über den Standpunkt, den er selbst
Mills Utilitarismus gegenüber einnimmt, erwählt, ist man genütigt
festzustellen, daf die Vorwürfe, die Spencer diesem Utilitarismus
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_macht, auf Missverständnissen bezüglich der Person, die sie be:
treffen, oder bezüglich des Inhalts selbst beruhen; ja noch mebr
Spencer darf man nicht nur den Utilitaristen zuzäblen, sondern
auch auf ethischem Gebiete in prinzipiellen Fragen den Glaubens-
genossen Mills. Das, was Spencer Mill vorzuwerfen hatte, war Zu-
nächst das angebliche ausnahmslos von augenblicklichen Verhüält
ssen Sichleitenlassen mit Hintansetzung von allgemeinen Prinzipien
des ethischen Handelns, zweitens das scheinbare Auferachtlassen der
Notwendigkeit, die Kausalzusammenhänge zwischen den Ergebnissen.
unserer Handlungen und ihren Folgen zu ergründen, drittens der.
angebliche Mangel eines Zukunftsideals und einer auf ihm gegrün- pe
deten Deduktion bezüglich der Vorschriften für das Vorgehen in
Re der Gegenwart. In Wirklichkeit kann sich der erste Vorwurf nur
‘5 auf den augenblicklichen, laufenden, austinschen Utilitarismus be-
ziehen, den zweiten führt man zurück auf die in den Ansichten
über die Natur der Kausalität vorkommenden Unterschiede, den …
dritten hauptsächlich auf den in Mills System hervortretenden Man- à
gel an evolutionistischen und biologischen Merkmalen. “#3
à Die vergleichend-kritische Analyse der ethischen Systeme Mills
und Spencers führt zu dem Resultat, da diese Systeme sich in
ihren prinzipiellen Ergebnissen nahekommen, uud daf der zwischen
ihnen bestehende Hauptunterschied in den Wegen, die zu ihrer
4 Begründung führen, besteht. Daneben tritt bei Mill der Einfluf
seines Lehrers Bentham deutlich zu Tage, und seine ganze Be-
griffskonstruktion trägt den Charakter einer weit grüferen Tendenz
zur (Genauigkeit, wie dies bei Spencer der Fall ist, die Beweis-
führung stützt sich in grofem Male auf den Grundsätzen der
As soziationspsychologie; dagegen steht Spencer mehr auf dem Boden
der Biologie und der Evolutionstheorie, deren Grundzüge, unabhän-
gis begonnen, eine starke Abwendung unter dem Einflusse der
Ideen Darwins erlittep.
Mill und Spencer sind im Grunde genommen beide rationelle
Utilitaristen -— oder besser gesagt: Eudaimonisten; das hüchste Gut
ist für sie das Vergnügen, das Glück. In dieser Behauptung sind
jedoch viele miteinander vermischten und verknüpften Thesen,
welche die Analyse lüsen muf, erhalten. Die prinzipielle Behaup-
tung, dal das einzixe Gut das Vergnügen, das Glück ist, besitzt
hauptsächlich eine polemische Bedeutung gegentiber allen religiôsen,
asketischen und perfektionistischen Gestalten der Agathologie. Spen-
be Mill und Spencer behaupten fernerhin, da das Gute dh.
1 Begehrenswertes für jeden nicht nur sein eigenes Glück, son-
auch das ,allgemeine“ Glück ist. Indem Mill diese These zu
beweisen sucht, gibt er vielmehr eine psychologische Erklärung der
rt und Weise, auf welche das ,allgemeine“ Glück das Gut des
lividuums werden kann; auferdem stellt er diese These als An-
ime hin, die er weiter nicht beweist. Spencer verfährt in ähnli-
cher Weise, bedient sich aber auferdem einiger Hilfsannahmen und
zwar 1) der Sorge eines jeden Individuums um sich selbst, welche
weiter aufgefafit auch zur Berücksichtigung fremden Glückes, des
- Gückes der Gattung nütigt, 2) des Wertes des Lebens Dao u.
3) der Vollkommenheit der Natur, der sich auch der Mensch müg-
lichst ganz anpassen soll, 4) des Absoluten, der unerkennbaren
Kraft, die das Wesen aller Dinge ist. In den Ausführungen der
beiden Autoren bewegt sich zwischen den Zeilen eine falsche grund-
legende Beweisführung: für den gegebenen Menschen ist sein Glück
ein Gut, mithin ist für ihn das Glück überhaupt ein Gut (Folge-
rung aus dem Besitze durch den Komplex einer Eigenschaft auf
_ihren Besitz durch das Element dieses Komplexes).
Sodann ist das Glück sowohl bei Mill wie bei Spencer das hüch-
ste Gut, das Endziel alles guten Handelns, das Kriterium für die
Schätzung des Guten, mithin auch des moralisch Guten. Eine sol-
che Identifizierung des Glückes mit dem hüchsten Gute erleichtert
_beiden Autoren die Tatsache. daf das Glück, und zwar das ,allge-
meine“ Glück, sich steigern läfit. Es ist also zu verstehen, dal das
hôchste Gut unter den môglichen Gütern, die stets ein Glück sind,
ein hôüchstes Glück, eine hüchste Potenz des Glückes, bet Spencer
die grüfte Fülle des Lebens ist. Jene grülite Summe, jene grülite
Fülle bilden das Kriterium der besten Wahl in moralischer Be-
deutung.
à In der Anwendung bewährt sich jedoch dies Kriterium aus
“…. vielen Grunden nicht-— bei Mill schon deshalb nicht, weil er neben
| den quantitativen auch qualitative Unterschiede des Glückes aner-
4 ; Bulletin 111. 2
SES Cu Cr
à AD SN EE RES
«5 E PET SUR
zu begründen versucht wie z. B. das Prinzip der Pflicht,! der Ge-
rechtigkeit. Noch schlimmer sieht die Sache bei Sdiss aus, bei FE
dem eine groBe Anzahl von ,Zusatzhauptprinzipien“ auftritt (dit I SSS
Erhaltung des eigenen Daseins, die Erhaltung der Gattung, das Be-
obachten der Vorbilder in der Natur, namentlich der natürlichen
Gerechtigkeit u. a.) Schwierigkeiten, zu denen das von Mill ge- e
brauchte Kriterium des ,allgemeinen“ Glückes fübrt, sucht Spencer
zu vermeiden, indem er an dessen Stelle ,das Glück der Es.
meinheit“ setzt. Pres
Zwei Wege führen uns zur Erreichung des hüchsten Glückes. x
der Allgemeinheit. Der eine ist die Nachahmung der Natur in a
den Mitteln, die sie bei der Anpassung der Organismen und Gat-
tungen an die Daseinsbedingungen in dem grofien Prozesse der
biologischen Evolution anwendet. Vor allem soll man also das na
türliche Prinzip der Gerechtigkeit einhalten, welches besagt, da
jeder die Konsequenzen seiner Natur tragen muf. Der zweite ist
das Streben nach einem idealen Zukunftszustande, in dem, gleich-.
sam wie ein Gipfelpunkt der Entwickelung, nicht unsere heutige re-
lative Ethik, sich verwirklichen und herrschen wird die sich damit
befafit, was das geringste Übel ist, sondern die absolute Ethik, die
sich damit befafit, was das absolute Gut ist.
Trotz dieser Unterschiede in der Formulierung des ethischen Kri-
teriums führt dasselbe in beiden Systemen zu gewissen Konsequen-
zen, die der Kritik unterliegen mtüssen. Es handelt sich hier um
Konsequenzen für die Theorie des Objektes der Pflicht, und diese
Konsequenzen sind: 1) das Anerkennen der Pflicht des Strebens
nach der grüliten Summe des allgemeinen Gliückes, 2) das Aner-
kennen der Gleichheit der Pflichten gegentüiber dem fremden und
dem eigenen Leiden, 3) das Anerkennen der Pflicht der Wabhl des
Leidens eines Individuums, und nicht einer grüfieren Anzahl ande-
rer, ceteris paribus, im Falle daf sich diese Eventualitäten gegen-
seitig ausschlielien. Ad 1) ist jedoch zu bemerken, da die Steige-
rung der Versnüsungen und das Entfernen der Leiden nicht das
eine und das andere eine moralische Pflicht ist, welche sich nur
auf das Entfernen der Leiden bezieht, ad 2), daB ebenso das Ent-
fernen der eisenen und der fremden Leiden .nicht das eine und
das andere eine moralische Pflicht ist. welche sich nur auf das
105
iduums, ceteris paribus, in den Augen der Pflicht ebenso wich-
sein, wie das Leiden einer noch so grofien Anzahl anderer
ia streben sollen. Mill bedient sich hier der Asso-
ation, Spencer der Vererbung, um die Entstehung des Pflichtge-
fühls zu erklären. Beide verstehen jedoch, daf das Pflichtgefühl an
h die Pflichtmäfigkeit der Normen noch nicht begründet. So
bleibt denn auch Mill uns die Mitwort auf diese Frage schuldig,
bei Spencer kann man sie zwischen den Zeilen finden: Das mora-
lische Recht ist Spencer geneigt mit dem Naturrecht zu identifizie-
ren, wobet ein Ton laut wird, der sich an den Spinozismus anlehnt;
diesem Naturalismus ist auch der tiefste Zug enthalten, der
Spencer von Mill auf dem Gebiete der ethischen Forschungen und
_ Ansichten unterscheidet. |
21. KOSTANECKI ANTONI. Mysli spoteczne Rousseau’a. {Die sozialen
Ideen Rousseaus).
; Die Literatur der letzten Jahre, sowohl die ausländische wie die
_ polnische, hat auf die Produktivität Rousseaus manches neue Licht
geworfen. Trotzdem sind jedoch noch viele prinzipielle Probleme
- Gegenstand der Diskussion geblieben. Der Verfasser versucht das
Studium derselben dadurch zu erleichtern, da er die Ideen Rous-
seaus an gewisse allgemeine Formen des sozialen Denkens anlehnt,
welche vor ihm und zu seinen Lebzeiten bestanden.
Im ersten Abschnitte stellt er fest, dafi bereits in der Abhand-
lung über die Ungleichheit (1755) Rousseau dem zeitgenüssischen,
civilisierten Menschen eine pseudo-wissenschaftliche Fiktion von
einem Menschen-Tiere und einem wilden Menschen oder mit einem
Worte ,den Menschen im Naturzustande“ gegenüberstellt, und dat
diese Fiktion ihm später im Emil (1772) als das Vorbild für den
idealen Zügling im Geiste der natürlichen Erziehung, für den ,Na-
)*
turschüler“ dient. Indem aber Hoen das Er :
entwirft, strebt er nach einem verwandten, jedoch noch vollkon nr
neren Vorbilde und findet es in einem nicht mebr relativ, son
absolut einsamen Menschen, oder vielmehr in einem Werke, l
ches einen solchen Menschen darstellt dh. in Robinson. Dies sol
das einzige Buch sein, das Emil jahrelang lesen soll. Aber in
Rousseau den Defoeschen Robinson anpreist, ändert er ‘ibn um.
macht aus ihm. indem er an den Adam der Bibel denkt, eine
rade dem Menschen im Naturzustande ähnliche tee PE +
ist eine vollkommen originelle Schüpfung Rousseans und Re
Ideen aufbauen.
Im zweiten Abschnitte legt der dre dar, daf ‘perse 1
der Abhandlung von der Ungleichheit Rousseau als Antithese zu
den mit Feblern und Mängeln behafteten Gemeinwesen (wie dem
modernen Frankreich, England usw.) gewisse Staaten des Altertums, es
vor allen Likurgs Dee und das Rom der Erstzeit und sodann
gewisse kleine Staaten, wie Genf und andere Schweizer Kantone
rühmend hervorhebt, Damit wird wiederum an Emil und auch an den té
gleichzeitig erscheinenden ,Sozialen Vertrag“ angeknüpft. Und 2war
das erste unter den Fundamenten, auf sine sich seine SORA
get
geschieht dies in der Weise, da Rousseau an eine Synthese der
natürhchen und ôüffentlichen Erziehung und endlich an eine Syn- …
these des Naturzustandes und des Kulturzustandes schon nicht mehr
bezug auf Erziehung, sondern im allgemeinen denkt, und daf
er, soweit es sich auf die allgemeine KErziehung und dann den
Kulturzustand bezieht, als Vorbild, als Ideal die Republik Platos
hinstellt, deren faktische Verwirklichung er gerade in den erwähnten
Staaten des Altertums, vor allem wiederum in Sparta, und in den
erwähnten. gleichfalls kleinen Staaten der Neuzeit erblickt, Und
äbnlhich wie auf Platos Republik weist er rüthmend auf Fénélons Sa-
lenta hin, deren Verwirklichung Emil auf seinen Reisen in den klei-
nen Staaten, in der Schweiz und anderen, suchen soll. Salenta ist
eine typisch utopische Schôüpfung. Mithin ist die Utopie für Rous-
seau das Ideal des Kulturzustandes, wie die Robinsonade für ibn
das Ideal des Naturzustandes ist, und bezüglich der Synthese der
beiden Zustände strebt der ,soziale Vertrag“ endgültig nach der
Synthese der Utopie und der Robinsonade. Mit der Robinsonade,
105
5 er sie in den beiden Endpunkten. untergräbt, und gleich-
g schafft er eine neue Welt, deren ein Pol das Individuum im
16 der Robinsonade, und deren zweiter Pol das Gemeinwesen
Individuum und die Robinsonade, die ihm teurer und näher
und deren starke Hervorhebung ein gewisses subjektives oder
omantisches Moment in seine sozialen Ideen hineinbringt.
Im dritten Abschnitte stellt der Verfasser dar, in welcher Weise
tousseau die in obigen Sätzen bezeichnete Aufgabe erfüllt, auf wel-
€ e Weïse er in dem ,Vertrage“ seine neue Welt schafft. Indem
von dem im Stil Robiéaone geschaffenen Individuum und dessen
sonderen Willenseinheiten ausgeht, sucht er zu beweisen, dafi dort,
o besondere Willenseimbeiten bestehen, dennoch aus se Vielheit,
aus ihrer Summe, die den Willen aller ausmacht, ein Allgemeinwille
entstehen kann, ind dal dort, wo er auftreten und rationell funktio-
nieren wird, auch ein ideales Gemeinwesen als Ganzes entstehen :
wird, und zwar ein Gemeinwesen gänzlich im Sinne der Utopie.
Sodann knüpft er an die Freiheit Robinsons, oder vielmehr an den
Menschen im Naturzustande an, und Doha dañ der Umtausch
dieser natürlichen Freiheit mit der bürgerlichen Freiheit nicht immer
_ Verluste mit sich bringt, daf sofern der Allgemeinwille für die
Gesetzgebung maligebend ist, die bürgerliche Freiheit trotz des den
_ Gesetzen gegenüber geleisteten Grehorsams eine so hervorragende
Eigenschaft® der Gesellschaft werden kann, wie sie im Altertum in
_ Griechenland oder in Rom gewesen ist und heute noch in kleinen
Ländern vorkommt. Diese Freïheit bringt er also als einen neuen
originellen Zug in dié von ihm als Vorbild dargestellten Länder,
in seine Utopie, hinein. Sowohl in formeller wie in materieller Be-
zaehung ist mithin das Individuum -- die Robinsonade— für Rousseau
der Urpol, und das Gemeinwesen als Ganzes d. h. als Utopie der
abgeleitete Pol, so dañ er beim Bilden seiner neuen Welt ein
vollkommen extremer Individualist ist.
Im vierten Abschnitte befafit sich der Verfasser mit dem Arti-
kel Rousseaus über die ,Politische Okonomie“, den er für die En-
cyklopädie gleichzeitig mit der Abhandlung über die Ungleichheit
oder vielleicht schon früher geschrieben hat. In diesem Artikel
verlangt er, da das Gemeinwesen dem Individuum Grenzen setze,
106
se"
und eventuell es sogar ganz verschlinge, und stellt gewisse Forderun-
gen im Sinne des späteren Sozialismus — Begrenzung. des Erbrechts,
Entgegenwirken der Vermügensakkumulation — und im Sinne des …
Nationalismus: die Erziehung soll eine üffentliche sein, sie sol |
Menschen schaffen, die sich nicht mehr als gesonderte Individuen,
sondern lediglich als Teile des Vaterlandes betrachten. Hier handelt
es sich also um einen ausgesprochenen Antiindividualismus, welcher
später nicht minder stark auf nicht wenigen Seiten der späteren
Werke Rousseaus auftritt, und welcher sich mit dem oben geschil- 2
derten Individualismus in keinem (Gegensatze befindet, sondern ihn
vielmehr nur ergänzt. Das Gemeinwesen als Ganzes, das den abge-
leiteten Pol bildet, also in ursächlicher Beziehung Nebensache ist,
soll in Beziehung auf das Ziel Hauptsache sein. Dies soll gerade
die Coordination, das Gleichgewicht der beiden Pole sichern. Dies :
gestaltet den Weltmechanismus vollkommen symmetrisch. Und die
Vorliebe für die Symmetrie ist eine Erscheinung, welcher wir im
XVIIT Jahrhundert sehr oft begegnen, und welche mit dem Ratio-
nalismus, mit seiner Neigung zu mathematischer Beweisführung sich
unbestreitbar im Zusammenhange befindet. Rousseau war jedoch ein
Kind seiner Zeit. Trotz seines romantischen Subjektivismus, der
den Dichter verrät. trotz allem war er — um mit Taine zu spre-
sozialer Landmesser*.
chen -- ein :
WACEAW SOBIESKI: Idea rokoszu za czasôw Henryka Walezego.
(Die Idee des Aujstandes (Rokos?) zuzeiten Heinrichs von
l'alois).
Der Verfasser teilt seine Arbeit in folgende Abschnitte ein:
[I Das Vorwort.
[I Die Publizistik vor den Wahlen. Ein Brief vom J.
1571 beweist, dal bereits in diesem Jahre, also kurz vor dem Tode
Sigismund Augusts der Aufstand auszubrechen drohte. Das darauf
folgende Interregnum bildete einen ungemein üppigen Boden für
die Entwickelung der Idee des Aufstandes (Rokosz), denn es erlei-
chterte die Bildung einer Konfüderation ohne den Künig, die Ein-
berufung selbstäindiser Zusammenkünfte in der Gestalt des allge-
meinen Aufsebotes usw. In der Zeit des Interregnums kristalli-
sierte sich und wurde zum (iesetz erhoben jener Artikel über ,die
107
ündigung des Gehorsams“, der den Ausgangspunkt und die Billi-
gung aller folgenden Aoisinde bildet
_ Eine Illustration der Ausbreitung der revolutionären Ideen wäh-
rend dieses Interregnums geben zahlreiche Broschüren (Czubek, Pi-
sma), die von zwei Typen des Aufstandes sprechen: von denen der
eine gegen den Künig, der zweite (rug) gegen die Senatoren gerich-
JL Heinrich von Valois. ein Ki biaees Macchiavel-
lis. In letzter Zeit wurde eine lebhafte Polemik geführt, ob Ka-
7 tharina von Mediei eine Anhängerin der politischen Doktrin Mac-
chiavellis gewesen ist. Der Verfasser nimmt einen bejahenden Stand-
punkt em, indem er zum Beweise die Tatsache anführt, daf be-
reits im J. 1547 unter den der Künigin näherstehenden Florentiner
Emigranten sich ein gewisser ,studioso del Macchiavelllo“ befand.
Es ist daher nicht zu verwundern, dafi ihr in einer solchen At-
| mosphäre erzogene Laieblingssohn Heinrich sich (während seiner
_ Reise nach Polen) auf die Theorien Macchiavellis berief, um für die
… Bartholomäusnacht Entschuldigengen anzubringen. Auf diesem Hin-
._tergrunde erscheimt auch Heinrichs Widerwille gegen alles, was mit
einem Aufstande Andersgläubiger zu tun bhatte, vollkommen ver-
_ständlich. Schon während seiner Regierungszeit in Polen sprach er
sich über den Aufstand der schottischen Kalvinisten gegen Maria
Stuart (die Witwe Franz IT) wegwerfend aus. Es scheint, dafi er
sich der Neigung der Andersgläubigen zur Revolution bewufit war
und dass er die Befürchtung hegte, der polnische Adel künnte mit
ïhm ebenso verfahren, wie der schottische mit seiner Künigin. Diese
Befürchtungen waren nicht eitel zu nennen, denn bekanntlich sollte
Heinrich als ein Opfer tyrannenmôürderischer Ideen fallen, obwohl
aus der Hand eines katholischen Eiferers, eines Münches aus dem
Dominikanerorden.
IV. Die Drohung Johann Zborowskis. Der Kampf um
die Theorien entbrannte zwischen dem franzüsischen Hofe und den
polnischen Tendenzen heftiger, als die polnischen Abgesandten mit
den henricianischen Artikeln in Paris ankamen. Von dem Beschwü-
ren dieser Artikel (und der Konfüderation) suchten Heinrich Gre-
gor XIII, Hosius, der Nuntius Laureo, die Partei der Guisen ab-
zubringen. Während der Unterhandlungen entzweiten sich die Abge-
sandten, indem die einen an dem Artikel ,de non praestanda oboedien-
tia“ festhielten und das Verhältnis des Künigs zur Nation als einen
n+
Pr:
Vertrag auffaften, da, wenn der Künig die Bedingungen nicht
nehmen sollte, er die Regierung nicht antreten künne. Dagegen x
ein Teil der katholischen Abgesandten geneigt, dem Künig 2
nur von den DS von den gestellten For
4 FAR
sogar ane haben: Si non 1 iurabis non regnabis; in on
ten. Der v boue befalt sich éiell” mit der Tarn der 2e
Quellen, um zur Aufklärung zu gelangen, wie diese Szene sich eï-.
gentlich abgespielt habe. Im Zusammenhange damit erwähnt der
Verfasser eine gewisse Einschränkung des Artikels ,de non prae-
standa oboedientia“, welche Heinrich von den Abgesandten in Paris. ;
erlangt haben soll. À :
V. Firlej, der Anfübrer der U nzufriedenen. Da Hi
# | rich seine Ankunft in Polen verzügerte, erhob in der Krakauer s
.
Wojewodschaft die ,Rebellion“ der Kalvinisten, an deren Spitze der Le
pe. Wojewode Firlej stand, immer mehr ihr Haupt. Johann Zhorowski 3
4 gelang es. während er tüiber die Pariser Vorfälle in Krakau berich- 4
6 | tete, die Aufregung der Masse von dem Künig abzuwenden und sie +2
Ke auf die fanatischen katholischen Mitglieder der Pariser Gesandschaft
# hinzulenken. Der in Paris im Schlosse dieser Gesandschaft ausge- Ë
Faust
:
ti 2
AS
brochene Streit kam von neuem auf und entbrannte äuferst heftig
während der Krünung Heinrichs in Krakau. Auf Grund zahlreicher
Quellen schildert der Verfasser die Szene, welche damals in dem
A Wawelschlosse Firlej und seine Anhänger veranstalteten, und stellt
Betrachtungen an. ob man ihm mit Recht jenes Wort: Si non jura
bis. non regnabis — zuschreiben dürfe.
VE Der Kampf um die Theorien auf dem Krünungs-
landtagwe. Der Artikel de non praestanda oboedientia und die
henricianischen Artikel überhaupt bildeten den Brennpunkt des auf
diesem Pandtage stattfindenden Kampfes. Bis zu welchem Grade
dieser Kampf entfacht war, beweist der Umstand, daf Firlej den
Buchdrucker und sodann Solikowski selbst wegen Herausgabe des
diese Artikel bekiämpfenden Buches verhaften lieB. Über diese Ar-
tikel. namentlich über den Artikel ,de non praestanda oboedientia“
sprachen sich auf diese Landtage die Senatoren aus und Zamoy-
> der Rechte den Gehorsam kündigte.
. MIL Die Aufstandsbewegung nach dem Landtage.
. diesem Landtage erkannte ein groBer Teil des Adels Heinrich
als Kônig an, infolgedessen konnten die Gerichte ihre Tätig-
eit nicht aufnehmen, denn der Adel erkannte die im Namen Hein-
chs gefällten Urteilssprüche nicht an. Auf manchen Kreistagen
erte man sich über diese Angelegenheiït, Zamovski sprach seine
feinung gleichfalls aus, indem er vom Aufstande abriet. Die Ge-
üter waren auf den Punkt von Gereiztheit gelangt, daÿ Hieronim
olniski an der Spitze einer Abordnung den Künig selbst vor der
Thronentsetzung warnte. |
VII Die aufständische Konvokation nach Hein-
onarchen und dem unzufriedenen Adel seinen Gipfelpunkt er-
_reichte, verlief der Künig plôtzlich den Kampfplatz und floh aus
kommen das künigliche Ansehen, komprommittierte seine Anhänger
und stürkte auf das Âusserste die Aufstandstendenzen. Allgemein
_erhob man gegen Heinrich Klage wegen Eidbruch und trat selbst
mit Waffen in der Hand gegen seine früheren Anhänger auf.
_ Es trat sogar die Absicht zu Tage, den zusammenberufenen
_Konvokationstag in eine aufständische Versammlung zu verwandeln,
in der man auch die des Verrats an der Freiheit schuldigen Sena-
_toren zur Rechenschaft ziehen wollte. Dies bezeugen charakteristi-
_sche Erwähnungen, die wir in der Depesche des Nuntius Laureo
und in dem Berichte des venetianischen Gesandten Lippomano fin-
den. Obgleich der Warschauer Konvokationstag sich nicht in eine
_ richtige aufständische Versammlung verwandelte, so war doch der
k Ton der daselbst gehaltenen Reden und der Beschluf so echt auf-
rübrerisch, da die Aufständischen des Jahres 1606 sich auf ihn
beriefen und den Text des Beschlusses in die Grodakten eintragen
leben.
IX. Die Zusammenkunftvon StezycaundJedrzej6ow.
Der Kampf zwischen den Anhängern der Thronentsetzung und den
- Anhängern des Kôünigs führte zu einem inneren Kriege, der um
. Lanckorona sich abspielte, und zur gewaltsamen Auflüsung der Ver-
110
den. Auch in der in Jude dr saperendens die re
es nicht 2 an ihnen.
ger unter de Dale ‘’Andatogiiihiges unter Sigismund pese
und Heinrich von Valois und namentlich unter den M ss
Kalvinisten und Arianern fanden.
ser Du die Frage, ob ein Mésonirond zwischen pes
polnischen Kalvinisten und den Hugenotten stattgefunden haben
mag, und ob der Adel überhaupt geneigt war, sich mit politischen …
Theorien zu befassen. Sodann stellt er Betrachtungen an, inwiefern
die polnischen Aufrubrideen auf die sg. ,Monarchomachen“ dh. re- Le
volutionäire hugenottische Theoretiker in der Art eines Beda, Lan-
guet, Mornay (Vindiciae), Hotman (Francogallia) etc. eingewirkt ha-
ben mügen. Fa
XII. Schluf. Der Verfasser untersucht hier eine Frage allgé-
meinerer Natur, namentlich ob die Reformation zu aufrührerischen
Ideen Anlaf gegeben hat. Bekanntlich haben auch katholische Scbrift-
steller dem Tyrannenmord das Wort gesprochen (z. B. der Jesuit
Mariana), deren Opfer Heinrich IT selbst wurde. Sogar während
der kurzen Regierungszeit Heinrichs in Polen sind es nicht nur die
Andersgläubigen allein, die sich gegen ihn empürten. Die Gestalt
des Katholiken Zbaski ergänzt in ausgezeichneter Weise die Reïhen
anderer Unzufriedenen und legt die Vermutung nahe, dafi der Bo-
den, auf dem der Aufruhr aufwuchs, nicht so sehr konfessionell
wie vielmehr politisch-sozial war dh., daB er den Charakter eïmes
Kampfes des Adels mit der Krone trug, was auch der nachfolgende,
unter der Leitung des Katholiken Zebrzydowski organisierte Auf-
stand beweist, Es ist bezeichnend, daf dieser Zebrzydowskrsche
Aufstand viel Anreguog den Jahren 1572—4 entnahm, sich auf
die Beschlüsse des Konvokationstages von 1574 stützte und dass
der ,Teufel- Stadnicki das Losungswort seines leiblichen Oheims
wiederholte: ,Si non iurabis, non regpabis”.
111
JAN FIJALEK: Bartolo z Sassoferrato i studyum prawa rzymskiego
_W Polsce. (Bartolo von Sassoferrato und das Studium des r6-
_ mischen Rechts in Polen).
Die vorliegende Arbeit enstand gelegentlich der für das Jahr
914 in Aussicht genommenen 600-jährigen Geburtstagsfeier Barto-
dos (* 1314 in Sassoferrato in Umbrien, + 1357 in Perugia). Eine
Einladung zu dieser wissenschaftlichen Feier, zu der die zu diesem
Zwecke vereinigten italienischen Universitäten in Bologna, Pisa
und Perugia in Bologna entsprechende Vorbereitungen getroffen
haben, erhielt auch die hiesige Akademie der Wissenschaften und
- die Jagiellonische Universität. Der Verfasser sollte eine kurze Nach-
… richt von Bartolos Handschriften und Inkunabeln, die in der Ja-
giellonischen Bibliothek enthalten sind, vorbereiten. Es sollte dies
…. demnach eine streng bibliographische Arbeïit sein. Bald musste je-
doch der Verfasser die ihm gesetzten Grenzen überschreiten (im
__ Juni 1914), sobald er sich tüiberzeugt hatte, dass eine ausschliesslich
_ kodikologische Arbeit die Kenntnis seiner Landsleute bezüglich Bar-
tolos sowohl in der Jagiellonischen Universität wie überhaupt in
Polen befindlicher Werke durchaus nicht erschüpft, da der grosse
Bartolo auch in Polen einer der hervorragendsten Vertreter des
rômischen Rechts, ja sozusagen sein Haupthannerträger bis ins
XVII Jahrhundert hinein gewesen ist. Im Einvernehmen mit dem
Bartoloschen Komitee, das sich innerhalb der juristischen Fakultät der
Krakauer Universität gebildet hatte, und mit Genehmigung der Kra-
kauer Akademie der Wissenschaften, in deren Verlage die vorlie-
gende, mit 4 Illustrationen im Text und 2 phototypischen, den Ja-
| glellonischen Handschriften entnommenen Tafeln geschmückte Pu-
| blikation erscheint, hat der Verfasser nunmehr die Verbreitung der
. Schriften Bartolos von Sassoferrato in Polen auf Grund von über
die Kenntnis des rümischen Rechts in Polen durchgeführten Stu-
dien dargestellt, zumal da eine Arbeit aus diese Gebiete vollkom-
men der Absicht des italienischen Bartolokomitees entspricht, der in
__ seiner Einladung ausdrücklich bemerkt: Ma se qualche invitato vo-
lesse far di più e di meglio, à sua iniziativa ed à sua spesa, eiù
« non potrà non essere salutato con plauso riconoscente daï sottoseritti;
7 , . . j . . .
andererseits bringt die so erweiterte Arbeit eine Menge Quellen-
Der Verfasser spricht beï dieser Gelegenheit dem Hochwrün
P. Rektor Pawlicki, der trotz seiner Unpäflichkeït sich in lieb
ie cc Weise der Mühe _unterzog, das lateinische Gewand
Dank aus.
Inhalt. he
I. De studio iuris Romani ee Polonos aetate Bartoli de
ser on liefert uns aus pe Zeiten PRE der Made An
dreas, Domkantor von Plock (1354), wahrscheinlich ein chemaliger
bolognesischer Schüler des Joannes Andreae. Dass das rümische
Recht in der Kirche Polens schon früher bekannt gewesen ist, be-.
zeugen drei hervorragende Meister dieses Faches, die im XIII Jahr-
hundert lebten: Vinzenz gen. Kadlubek, Jacobus von Skarzesz6w,
Domdekan von Krakau, und Jacobus Gozwinowy, Dompropst von
Breslau. Bekanntlich hat Künig Kasimir der Grosse die Absicht
gehabt, finf Lehrkanzeln dieses Rechts in der Krakauer Universität
zu gründen. Der Verfasser stellt die ursprüngliche Lesart bezüglich
dieses providebimus in dem Griindungsakte fest; weist darauf hin, ?
dass der Besuch der italienischen Universitäten seitens Florian
x Mokrskis, des Kanzlers von ÆEcgezyea (des spüteren Krakauer Bi 4
£, schofs) im Zusammenhange steht mit dem Plan der Gründung ei- «
3 ner Universität in Krakau; leider fehlen positive Spuren, dass 1
| Mokrski persünliche Verbindungen mit Bartolo angeknüpft hat. 1
(1391). Die Vorlesungen des vorzüglichsten unter den Schülern Bar:
tolos, des Baldo von Perugia, hürt daselbst 1374—5 Stanislaus 4
Stojkon von Xiaz, der in Bologna den Doktorgrad erlangt hatte,
à. der erste Generalpropst von Miechow; seine kanonistischen Hand-
schriften befinden sich zur Zeit in der Kaiserl. üffentlichen Biblio-
thek in St. Petersburg, unter ihnen auch die Abhandlung Bartolos
.Minoricarum decisionum“, über den Besitz der irdischen Güter
seitens der Minoriten.
Quaenam scripta Bartoli apud Polonos inveniantur inde a con- ”
dita Universitate Jagellonica Cracoriensi (a. 1400). Aus der Reiïhe der
ersten Meister der Krakauer Universität erwähnt Paul Wilodkowie von
Ff3.
ñ, aus dem Dobrzyner Lande (bis jetzt fülschlich von Bru-
Due die Lektüre Bartolos in seiner Polemik mit Fal-
_ob dies Las wobl unmittelbar geschah? Den Traktat
Ba Rechts vor r (reiner vi see Text) Damit steht
; wertvolle Nachricht von dem mit kanonistischen und legisti-
Büchern in Polen getriebenen Handel, namentlich zwischen
au und Gnesen, in Verbindung. Die notes Kathedralschule
endsten Universitätskräfte aus Krakau heran, und erweckt
n Verdacht, als ob sie mit der Jagiellonischen Schule wetteifern
te; hat doch Dlugosz den hle. Stanislaus in der Gnesener Schule
st dieren lassen. Auf diesem Schauplatze erblicken wir die Gestalt
les Swietoslaw Jastrzebiec von Jeziorsko, Pfarrers von Znin, der an
em Hofe der Erzhischüfe von Gnesen weilt (1442), in dessen
He ndschriftensammlung kanonistischen [nhalts, und italienischen Ur-
_ sprungs die sich gegenwärtig in der Jagiellonischen Bibliothek befinden,
eben denen sich auch in Polen entstandene Schriften on
auch Bartolos Traktate enthalten sind und zwar solche, die in Ita-
en, teilweise von berufsmässigen Kopisten polnischer Nationalität,
geschrieben waren. Es befinden sich da auch unsere scholares in
ure civil (1422).
HI. De codicibus Cracovieusibus bibliothecae Jagellonicae, in quibus
lectura in iure civili Bartoli de Saxoferrato reperitur. Tractaturque
de personis, ad quas olim pertinebant. Tm ersten Teile befindet sich
… zunächst eine allgemeine, sodann eine spezielle, mit der äussersten
… palacographischen Exaktheit durchgeführte Beschreibung von 7 illu-
» minierten Volumina, die die Lektüre Bartolos italienischer (bologne-
Ée D Provenienz : vom J. 1420 zum Inhalt haben und die seit dem
. J. 1462 die Jagiellonische Bibliothek als den ïhr vom Magister Jo-
1 hann Dabrowka zugefallenen Nachlass aufbewahrt; Disestum vetus
M (N° 338 und 337), Infortiatum (N° 336 und 334), Digestum novum
» (N° 335 und 340) und Codex (N° 339 und 337); ihre Schreiber
4 und Hluminatoren sind besonders gewürdigt worden. Jm zweiten
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. Teile ist die Rede, wie der Prager-Leipziger Magister polnischer Na-
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tionalität und Bologneser Doktor der Dekreten Baltasar Ungei
aus Lignitz, später Stadtrat von Breslau, sie in Italien erworben h
Ihr nächstfolgender Besitzer war der erwähnte Doktor par : w
Kirchenrechtler zur Zeit des Kardinals Olesnicki war und zu
zu seiner Partei hielt. sodann aber Legist in der Hofpartei des
nigs Kasimir Jagiello war. Einen ähnlichen Weg macht sein
versitätskollege und Freund, der Magister Thomas Strzempi
durch, der mit der Zeit Universitthariios und Bischof von K
kau wurde. Wenn die Frage, wie die Bartolo’schen Bücher d
die Krakauer Magister, scheinbar mutmasslich dureh Vermitt
Strzempinskis, in Breslau erworben wurden, nicht über die Sph
der Mutmassungen hinauskommt, die sich auf dem Factum gründ
dass SE auf wissenschaftlichem ue zwischen Krakau os Bre-_
Kampf des Künigs mit dem Kapitel und mit Rom um den Kra-
RE
kauer bischüflichen Stuhl, in Verbindung bringt, der gerade damals
Le
nach dem Tode Strzempinskis (+ 1460) entbrannt war, — S0 shtES
es doch unzweifelhaft festzustehen, dass nicht nur chronologtsdlis
sondern auch sachlich die zugunsten der Jagiellonischen Univer="
sitit erfolgte Verschreibung der Schriften der Bartoloschen Lektüre :
mit der Gründung einer neuen Lehrkanzel für Rechtswissenschaft
im Juristenkollegium seitens des Bischofs Strzempiriski, und zwar
in altero iurium dh. keiner Lehrkanzel neuer Rechte oder des
sechsten Buches und der Klementinen, wie man es bis jetzt auf:
fasste, sonderu des rümischen Rechts, zusammentrifft. Diese Bücher
Bartolos hat der Staub in der Jagiellonischen Bücherei nicht be:
deckt. Es bringen sie Kirchenrechtslehrer und Theologen in den als
bald darauf folgenden Jahren der auch in Polen zunehmenden hu- F
nanistischen Stromung heraus und polnische Humanisten kehren aus
Italien zurück mit alten, illuminierten Codicibus des rümischen
Rechtes.
IV. De scientiae iuris Romani apud Polonos profectu in altera
parte saeculi XVti. Unter den weltlichen Vertretern dieses Rechts
finden wir: a) in den Kreisen der Ritter und des Senates Johann
Ostroros (mit Quellennachricht von seinem Bologneser Doktorat
beider Rechte), Humanist und Legist, Verfasser eines Memorials
vom April 1477 über die Verbesserung der Republik; der Verfasser
115
ic hen Eure des XIX Dr dore dar und bespricht
in diesem Memorial enthaltene Problem des rümischen Rechts;
Simon Nigri (Czarny), Rechtsvertreter im Gnesener Consistorium,
tgenosse Ostrorégs und sein Anwalt in den mit der Geistlich-
Pahrton Prozessen, hinterläfit der Kanzlei seines Mec
)5 gehaltenen Vortrage in principio Institutionum Justiniani im-
ris. Eigedenk dessen, dass der Greschichtsschreiber die Aus-
der Humanisten mit der grüfiten Vorsicht behandeln mul —
_V. Afferuntur incunabula librorum Bartoli de Saxoferrato. quae
in bibliothecis Cracoviensibus conservantur. Es bestehen Inkunabeln
sowohl von der Lektüre wie von anderen Werken Bartolos: A) in
der Kapitelbibliothek 10 in 4 voluminibus Venetianer Ausgabe
von 1478 und 1479 und B) in der Jagiellonischen Bibliothek 14
in 13 voluminibus Venetianer Ausgabe aus den Jahren 1476,
- 1487, 1492 und 1493, und Strafburger und Leipziger Ausgabe aus
den Jahren 1488—1493. Ihrem Verzeichnisse und spezieller Be-
schreibung geht eine umfangreiche Nachricht von ihren ursprüngli-
chen Besitzern voran. Diese waren: A) Der Doktor der Medizin
Johann Stankon, ein Breslauer, zunächst des Erzhischofs Sprowski,
dann des Kônigs Physikus, Domherr von Krakau und Breslau; ein
… vor kurzem von I. Rostafiriski entdeckter Naturforscher, emer der
« grôfiten Wobhltäter der Kapitelbibliothek; er besitzt die ganze Lek-
türe Bartolos bereits im J. 1487, als er in Litauen am Hofe des
Kôünigs Kasimir (+ 1493) weiïlt. B) Der Doktor der Dekrete Nico-
laus Czepel aus Posen, Domherr fast aller Kirchen Polens, aber zu
… Unrecht als romischer Hofgänger berüchtigt. Es hat bereits Prof.
K. Morawski ihn als Humanisten sekenuzeichnet ; nunmehr er-
7"
F ie Rtbié ir De ne
HEAS CNE CT
im en Berufe. In der Jasiellnisehée Schule, PR \
ster er war (ein Kollege des Ursyn und Schüler des Sakran) |
er bis zu seinem Tode eine Kollegiatstelle innegehabt und auf se
nem Totenbette (+ 1518) hat er der Universität seine riesige,
grofe Anzahl mises in Italien erworbene Werke enthalt:
FA Ts Theologen: der Czepeler Teil umfafit die see
dige Lektüre Bartolos; der zweite die deutschen Ausgaben seiner
Traktate aus den ‘Gebieten des üffentlichen, Privat- und Prozeli-
Rechtes; die letzteren sind teils zweïfelhaft, teils authentisch. Ke
VI. De Polonis legum peritis saeculo XVto exeunte atque ineunte
X Vlio, haud ignaris iuris Romani scriptorumque Bartoli de Saxo: :
ferrato. Es gehüren zu ihnen erlauchte Geistliche, Domherrn und.
Bischüfe, die vorwiegend in Italien ihre Bildung erhalten haben.
Erstere vor allem in den Âmtern von Vikaren in spiritualibus und
Generaloffiziale: in Gnesen der Magister Jakob Boksica d. h, aus
Bokszyce, wohl bekannt aus dem Humanistenkreise des Kalimachus
aus seiner Krakauer Zeit, Doktor aller vier Fakultüten, einer der
würdigsten Nachfolger Thomas Strzempiriskis (+ 1497) auf dem
Gnesener Lehrstuhl der Theologie; in Posen der Doktor der Dekrete
Nikolaus Szkudla dh. aus Szkudly, ein Mindel und Verwandter
Johann Lutkas von Brzezie, Doktors beider Rechte, ein Rechtsge-
lehrter von groBer Erfahrung (+ 1500). Beide besassen viele legistische |
Bücher, selbstverständlich auch Bartolo darunter, und dazu (in Po-
sen) ätuberst seltene, geradezu in unseren Bibliotheken ausnahims-
weise angetroffene consilia, das Hauptwerk Oldrados von Lodi, eines
von den Bologneser oder Perusiner Meistern Bartolos von Saxo-
ferrato. Ohne die Gelegenheit sehabt zu haben, die Bücher an Ort
und Stelle zu prüfen, stellt der Verfasser sie zusammen mit den in
den Inkunabeln der Jagiellonischen Bibliothek befindlichen Exem-
plaren. Johann Lubrarïski, Bischof von Posen (1499 + 1520), bis
jetzt, übrigens œanz mit Recht, als Humanist berühmt, besaB eine
vorzügliche Ausbilduns in der Jurisprudenz, obgleich er kein gra-
duierter Doktor beider Rechte, wie St. ÆEubieñski angibt, war, Er
117
besitzt zwar nicht Bartolo unter seinen legistischen Büchern, aber
…—. er zeichnet sich dafür in anderer Beziehung aus; an seinem Hofe
| und frühzeitig in Polen verstorbene (dum miser hic consulta daret)
_ Rechtsgelehrte, ist zweifellos eine andere Persünlichkeit als der spä-
_ slauer Kapitel hatte damals in seiner Mitte einen heimischen Civi-
listen, Stanislaus Junosza Zabiñski aus Kujawien (+ 1514) aufzu-
…. weisen. Das Lob auf seine ungewühnlichen Kenntnisse des weltli-
- chen Rechtes: iuris civilis gnarus et peritissimus, posteris saeculis
digne memorandus, scheint sich vielleicht weniger auf das polnische,
als auf das rümische Recht zu beziehen. Ein vorzüglicher Kenner
der Lektüre Bartolos war der Doktor der Dekrete Nikolaus Kot-
_ wicz aus Znin, von bürgerlicher Abkunft, Archidiakon von Posen
. und in seiner Eigenschaft als Generaloffizial Nachfolger des Szku-
…_ dlo; zum Gnesener Domkapitel wurde er jedoch nicht zugelassen
(f ca. 1508). Er bereitete sich ähnlich wie Dabréwka in seinen
;
|
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k
A
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ce ME
LA
4 Krakauer (nicht Leipziger) Lehrjahren an der Hand der Kadlubek’-
schen Kronik vor, Legist ist er jedoch nicht geworden, auch ist er
kein legum doctor gewesen, obgleich ihm die kôünigliche Kanzlei
offiziell diesen Titel beïlegt. Er war durch und durch und auschlief-
lich ein Kanonist alten Schlages, der die Werke der Legisten des
XIV und XV Jahrhunderts eifrig las, aber dies nur zu kanonisti-
schen Zwecken tat. Einen Mann von kirchlicher Gesinnung würde
man ïihn heute nennen. Sein Urteil — summaria decisio vom J.
1504 oder 1505, der das alte Synodalstatut (vielleicht vom J. 1420 ?)
bezüglich des Raubes und der Beeinträchtiger der Kirchengüter in-
terpretierte, ist zunächst in das Statut Johann Æ£askis vom J. 1506,
; und sodann in die Ausgabe der neuen Synodalstatute der Gnesener
* Provinz vom J. 1527 aufgenommen wurde. Geistesverwandt mit
Kotwiez war Stanislaus Zaborowski aus der Sieradzer Gegend, ein
Landsmann und Mündel des Kanz'ers Æ£aski, wie dies schon vor
langer Zeit Wincenty Zakrzewski dargetan hat, sein ganzes Leben
lang zunächst Notar, sodann Kustos des küniglichen Schatzes, un-
graduierter Schüler der Jagiellonischen Schule, ein sehr gebildeter.
durch wunderbare Bescheidenheit unter dem Hofklerus sich aus-
zeichnender Greistliche; auBer dass er an der hl Kreuzkapelle nn
Bulletin 1—II. p)
A UT Le
antegt s + D at
D
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É Tr WLuR
EL CNE SUR
im J. 1507 über die Alienation dé ones Gter verüffentlic è
in dem er Polen zu einem Kreuzzuge gegen seme ungläubigen ur
schismatischen Feinde im Osten und Norden anrief, Detee er
AE Tone Bologneser Doktor des Dekrete, erfolgte, side
sich schon Prof. K. Morawski eingehend in seinen Studien tiber die |
Geschichte der Jagiellonischen Universität 1). Der Verfasser beweist
in unwiderlegbarer Weise, wie treffend die Annahme des Herrn ï
Morawski gewesen ist, dass Johann Silvius Amatus (d. h. de Matthio
auf Sizilien), Paduaner Doctor legum, der zu Anfang des XVI Jahr-
hunderts von Wien nach Krakau gekommen war, hier eher als Hu-
manist, namentlich als Grezist und Vorkümpfer der Lehre der Géo-
graphie an unserer Universität gewirkt hat; nach Litauen, wo er
den Rest seines Lebens verbracht hat, führten ihn seine Beziehun-
gen zu Johann Semenowicz Sapieha (recte Sopiha), mit dem er zu-
sammen im J. 1508 als Gesandter nach Moskau kam. Erst der
Kanzler der Künigin Bona, Ludwig Aliphius (d. h. aus Aliphia im
Herzogtum Bar). Doktor beider Rechte, trug das rümische Recht in
Krakau vor, jedoch nur zeitweise nach seiner Ankunft in Polen im
1018. |
Eitel ist das den Krakauer Juristen von Leonard Coxi in seiner
Habilitationsrede gespendete Lob zu nennen, als ob sie in ibrer
Mitte Gelchrte wie Bartolo und Baldo (gegen Ende des J. 1518)
aufzuweisen hätten. Die von Tomicki gegründete Lehrkanzel des
rümischen Rechtes war noch im J. 1542 unbesetzt; die Notwendig-
1) O poczatkach nauki prawa rzymskiego w Uniwersytecie krakowskim in den
Sprawozdania z czynnoéci i posiedzeñ Akademii Umiejetnoéci. Bd. II. Juli 1897
Nr. 4 Seite 5 (Wydzial filologiezny) und in der Historya Uniwersytetu Jagiell.
Bd. II. Krakéw 1900, 97 und 248.
h 12 dd
119
keit eines : dimdigen Legisten in der Krakauer Universität empfand
: ganze polnische Episkopat und gab diesem Empfinden auch
Ausdruck in einer auf der damaligen Synode zu Petrikau gefäfiten
Resolution. Er war sich so wie der Westen, wo bereits der Aus-
spruch des grüfiten Theologen jener Zeiten, Melchior Cano, zum
Sprichwort geworden war, wohl bewuft, dass ,il legista senza ca-
pitolo vale poco, ma 1l canonista senza legge vale niente“. Aber
auch Bartolo hat sich darüber einst kraftvoll in seiner Rede ge-
äufert, die er bei der Promotion seines Bruders Bonacursi auf das
| hema der David’schen und zugleich evangelischen Parabel von dem
Stein, den die Bauleute verworfen haben und der zum Eckstein gewor-
” den ist: sic et curia Romana, sie et Romana ecclesia hune lapidem
in elericis reprobat, vetando eos hac civili sapientia imbui; tamen
Romana euria hac scientia obtinet principatum, longe enim plures
sunt ibi legistae quam canonistae. Quare hoc a Domino factum est,
et est mirabile in oculis nostris.
VIIL De operibus omnibus domini Bartoli editis saeculo X VIto.
_quae in bibliothecis Cracoviensi et Mogilensi asservantur. Nach den
Handschriften und Inkunabeln folgen die Ausgaben sämtlicher im
. XVI Jahrhundert erschienenen Werke Bartolos, insofern sie sich n. b.
in der Jagiellonischen und der Cisterzienser- Bibliothek in Mogila bei
_ Krakau befinden; die Einsichtnahme in andere polnische namentlich
Lemberger Bibliotheken war nicht mehr müglich. Das Verzeichnis
_ der Mogila’schen Exemplare verdankt der Verfasser der Liebenswür-
3 digkeit des P. Gerard Kowalski O. C. des Bibliothekars des Mogila’-
1 * schen Konwents. Sie umfassen die Lektüre Bartolos in der vene-
À tianischen Ausgabe aus den Jahren 1505 —1512 in IT Bänden und
- 8 voluminibus im Einbande vom J. 1517 und mit einem in einer
» von ihnen befindlichen, in Perugia im J. 1600 gedruckten Plakate:
- Leges quas unusquisque saltem cum Bartolo videre debet, antequam
doctoratus gradus accipiat. Die Jagiellonischen Exemplare sind schon
. ausführlich beschrieben worden: a) Die venetianische Ausgabe der
… Sammlung der Urteile, Streitfragen und Traktate vom J. 1501.
b) Die lugdunensische Ausgabe der Lektüre und Urteile vom J.
1537—1538 in IT Bänden und 5 voluminibus aus dem Vermächtnis
des Krakauer Archidiakons Johann Fox, U. J. Doctoris, der sie 1m
J. 1593 erworben hatte. c) Eine weitere lugdunensische Ausgube
vom J. 1552 in II Bänden und ebenso vielen Voluminen, die ein
Unbekannter der Bibliothek Collegii Maioris Universitatis Craco-
Ten
de RUE Le
_in 482 schematischen Tafeln von Marian Socinus dem Jüngeren
120
viensis im XVI/XVII Jhdt. geschenkt hat. d) Abd eine he
nensische Ausgabe der Urteile vom J. 1555 (Nachdruck der Aus-
gabe vom J. 1552) und der Lektüre zweiten Teils Infort. vene- e
tianische Ausgabe vom J. 1556, beide aus der Bibliothek unseres
juristischen Kollegiums; eine Bearbeitung Bartolos zum Schulgebrauch
aus Bologna, venetianische Ausgabe vom J. 1564; endlich gelangte
die Lektüre des ersten Teils des Codex in Turiner Ausgabe vom
J. 1577 über Basel (1584) nach Polen in der Mitte des XVII Jhdts;
es besañ sie zunäüchst Johann Torski, j. u. et med. doctor et pro-
fessor (+ 1663), und nach ïhm der Krakauer Dombherr mn à
Andreas Kucharski, theol. dr. et professor (+ 1679), die beide Re-_
ktoren und PE der Universität waren.
Eine der letzten Notizen, die über Bartolo in Polen entetietie
Krakaus getan wurden, ist die handschriftliche, in der Bibliothek
des Gnesener Geistlichen Seminars befindliche ,Methodus fscilin à
acquirendi solidam peritiam i. u. privato euiusque studio“ aus der
Zeit des Johann Fox (+ 1636), die auf glossatores iuris civilis tex-
tus seu interpretes, ut Bartolus, Baldus, Kukus (sic! dies kann nur
Cinus, der Lehrer Bartolos sein) et ali hinweiïst. Simon Starowolski
erwähnt in seinen ,Monita legalia methodum in utroque iure stu-
dendi praescribentia“ (Romae 1652) Bartolo nicht mebr.
24. BIBLIOGRAPHIE.
I. Classe de philologie,
»Biblioteka pisarzôw polskiche. (Bibliothèque des écrivains polo-
nas). Nr. 67, 8-0, p. 284.
»Sprawozdania Komisyi do badania historyi sztuki w Polscec.
(Comptes rendus de la Commission de l'histoire de l'art en Pologne), fo-
lo, tome IX, livraison HITV, avec planches, pp. 301—480 et CLXXXI—
CCXLV.
Turriak Jôzer. »Bohdan Zaleski na tulactwie. Zycie i poezya
na Île dziejJüw emigracvi polskiej. Czesé IT, 1836 —-1886+. {Bohdan
Zaleski en émigration, 11-e partie, 183$8— 1886), 8-0, pp. VIT et 464,
avec 2 planches.
121
IE. Classe d'histoire et de philosophie.
| _ Buvak Franciszek. »Maszkienice. Wieé powiatu brzeskiego. Ro-
ù oj od r. 1900 do r. 1911+«. (Maszkienice, commune rurale du
. Haxpezsmax Marceu. »Rezydenci Napoleoñsey w Warszawie.
807— 1813<. (Les Résidents de Napoléon à Varsovie. 1907 —1813),
8-0, pp. VIII et 349, avec 9 planches.
_ »instrukcye i depesze Rezydentôw francuskich w Warszawie
_ 1807 -1813«. (Instructions et depêches des Résidents de France à Var-
sovie. 1807—1813), 8-0, vol. I, avec 3 planches, pp. XG et 489;
- vol. IL avec 2 planches, p. 705.
_ Korarstsker Tanreusz »Utylitaryzm w etyce Milla i Spencerac,
_(Lutilitarisme dans la doctrine morale de Mill et de Spencer), 8-0,
D p 152.
_ »Rozprawy Akademii Umiejetnosci. Wydziat historyezno-filozo-
ficznye. (Travaux de l’Académie des Sciences. Classe d'histoire et de
philosophie), ser. 1, vol. XXXIIL I-e partie, 8-0, p. 164.
RyBarser Roman. »Wartosé wymienna jako miara bogactwae.
(La valeur comme mesure de la richesse), 8-0, br 210
L
Nakladem Akademii Umiejetnoéci,
Pod redakcya
Sekretarza Generalnego Bolestawa Ulanowskiego.
Krak6w, 1915. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloñskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
15 Lutego 1915.
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DE CRACOVIE
. CLASSE DE PHILOLOGIE. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE
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L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1873 PAR ï à
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH 1. de
PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE:
Vacat.
VICE-PROTECTEUR :
Vacat.
PRÉSIDENT: S. E. M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BOLESLAS ULANOWSKI.
EXTRAIT DES STATUTS DE L'ACADÈMIE:
($ 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Im-
périale Royale Apostolique. Le Protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par
S. M. l'Empereur.
($ 4). L'Académie est divisée en trois classes:
a) Classe de Philologie,
b) Classe d'Histoire et de Philosophie,
c) Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles.
($ 12). La langue officielle de l'Académie est la langue polonaise.
Depuis 1885, l'Académie publie, en deux séries, le Bulletin International“
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est con-
sacrée aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La
seconde est consarée aux travaux de la Classe des Sciences Mathématiques et
Naturelles. Chaque série contient les procès verbaux des séances ainsi que les
résumés, rédigés en français, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux
présentés à l’Académie.
Prix pour un an (dix numéros) — 6 K.
Adresser les demandes à la Librairie: Gebethner et Cie, Cracovie
(Autriche), Rynek Glôwny.
Publié par l’Académie
sous la direction du Secrétaire général de l’Académie
M. Boleslas Ulanowski.
Naktadem Akademii Umiejetnoéci.
Krakôw 1:16. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloñskiego pod zarzadem Jézela Filipowskiego.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
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CLASSE DE PHILOLOGIE
CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE
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AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
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PHILOLOGISCHE KLASSE
HISTORISCH - PHILOSOPHISCHE KLASSE
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CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
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Table des matières.
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” Boratyñski Ludwik. J. A. Calligari, nonce apostolique en Pologne
# (1578—1581) . . . . D NN ee ee OR ed
« Brückner Aleksander. bone à l’histoire de la langue polonaise. |
IV-e partie . . . ST PU TA)
Brzeski Tadeusz. tre sur Li limites 2e lÉconenite bd RARE 2.
Buzek Jôzef. Histoire de l’organisation juridique et sociale des territoires
polonais sous la domination de la Prusse depuis le XVIII siècle
Jusqu'à 1914 0. . . . . ; RE ee 0
Bystron Jan St. Les coutûmes AC ns ibitesrant les moissons . . , 119
_Danysz Antoni. L'éducation de Sigismond Auguste ,. . . 54
Gumowski Maryan. L'influence de la Pologne sur le tete DA
de la Silésie au milieu du XVI siècle . . . RD tr 00
Halecki Oskar. Les débuts du parlamentarisme en Litnaiie Ne 101
Kleczkowski Adam. Un registre de l’an 1572 contenant le relevé de pit
de la bâtisse d'une galère . . 127
_ Los Jan et Nitsch Kazimierz. Rae de travaux scientifiques ee “ee
récents sur la langue polonaise . . Fa 6
Morawski Kazimierz. Histoire de la le romaine, [V- -e arte RATES
Nitsch Kazimierz, voir Eos J. et Nitsch K.
_ Otrebski Jan. Comment les sons ia se réunissent dans l’ancien
Hindou . . 61
Papée Fryderyk. Fret ds l'histoire es, roi à Fe
® Jogne (1501—1506) . . . 88
. — Aperçu de l’histoire du régne ont roi Fe Polarse Re) ee 152
: Reinhold Joachim. Les manuscrits de Floire et Blancheflor . . . . . 116
Romer Eugeniusz. Atlas géographique et statistique de la Pologne . . 168
Rostworowski Michal. Les bases juridiques et politiques dans l’établisse-
ment du Grand Duché de Varsovie et du Royaume de Pologne . . 85
Rudnicki Mikolaj. Altérations du genre dans les substantifs empruntés . 63
Schneider Stanislaw. Études mythologiques et ethnographiques : 1) Le
mythe de la ,poule céleste“; 2) La fête de mai; 3) La fête des
morts; 4) La religion de Dionysos; 5) Les Dioscours et Hélène . . D8
LS 2 LS
Szyjkowski Maryan. L'oeuvre de Schiller en Pologne .
— Les ,Nuits“ d’'Edouard désé dans leurs rapports avec la poésie
polonaise” 4 54 > se
Ujejski Jézef. Caractéristique “dos désoes rligioues et odtiies de
l'Émigration Polonaise après 1831 . . . . . . CS.
Walek Tadeusz. Les opérations navales pendant la guerre de Lami
(323—322 a. Chr.) . . . . : «
Zachorowski Stanislaw. Jacob PA | Plock (1396— — 1495) et son
oeuvre legislative . . ÉD UNE CR
Zimmermann Kazimierz. Frédéric il ds ie et n colonisation agraire
des territoires polonais après l'annexion . . . AT
Zoll Fryderyk jun. Le rôle d'Antoine Randa dans le dérsloppt du
droit oivil autrichien. + 4 + 4 4 ÿ 5 Jui nu 0 RE
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
1. CLASSE DE PHILOLOGIE.
I. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N° 1-7. : Janvier—Juillet. 1915.
Sommaire. Séances du 11, du 18 et du 25 janvier; du 1, du 8 et du 22 février;
du 8 et du 15 murs; du 12, du 19 et du 26 avril; du 10 et 19 mai; du 7
et du 14 juin; du ES et du 19 juillet.
Résumés: 1. LOS JAN et NITSCH KAZIMIERZ. Résumé des travaux
scientifiques les plus récents sur la langue polonaise.
2. UJEJSKI JOZEF. Caractéristique des tendances religieuses et sociales de
l’Émigration Polonaise après 1831. .
3. SZYJKOWSKI MARYAN. L'oeuvre de Schiller en Pologne.
4 DANYSZ ANTONI. L'éducation de Sigismond Auguste.
5. SCHNEIDER STANISLAW. Etudes mythologiques et ethnographiques:
1) Le mythe de la , poule céleste“: 2) La fête de mai; 3) La fête des morts;
4) La religion de Dionysos; 5) Les Dioscours et Hélène.
6. OTREB>KI JAN. Comment les sons sskGÿh + s se réunissent dans
l’ancien Hindou,
7. RUDNICKI MIKOEZLAJ. Altérations du genre dans les substantifs empruntés.
8. ZIMMERMANN KAZIMIERZ. Frédéric 11 de: Prusse et la colonisation
agraire des territoires polonais après l’annexion.
9. ZOLL FRYDERYK jun. Le rôle d'Antoine Randa dans le développement
du droit civil autrichien.
10. ROSTWOROWSKI MICHAE. Les bases juridiques et politiques dans
l'établissement du Grand Duché de. Vuarsuvie et du Royaume de Pologne.
11. PAPÉE FRYDERYK. Aperçu de l’histoire du régne d'Alexandre, roi
de Pologne (1501— 1506).
12. ZACHORO WSKI STANISEA\W. Jacob évêque de Plock (1396—1425) et
son oeuvre legislative.
13. GUMOWSKI MARYAN. L'influence de la Pologne sur le systéme moné-
taire de la Silésie au miliieu du XVI siècle,
14. HALECKI OSKAR. Les débuts da parlamentarisme en Lithuanie.
15. BIBLIOGRAPHIE.
SÉANCES
SCANS SE DE "RE OLO CE
SÉANCE DU 11 JANVIER 1915.
Puésibexce DE M. FF, ZOLL 8Ex.
Le Secrétaire présente un article de M. Taprusz Warek: , Compte-
rendu d'un voyage scientifique en Egypte et en Grèce.
…
Bulletin 1—TI. 1
; | sÉANCE pu 8 rÉVRIER A0
PaisiDenon Dk M. F. ZOLL sex. da
SÉANCE DU 8 MARS 1915.
PRÉSIDENCE DE M. F, ZOLL sex.
M. Kazmmiwrez Nyrsox présente son travail: ,Co
dialectologie polonaise au point de vue territorial“.
SÉANCE DU 12 AVRIL 1915.
Présinence pk M. F, ZOLL srx.
Le Secrétaire présente le travail de M. Jézgr Usnski: Ca
ristique des tendances religieuses et sociales de oc Pol
après 1831“. ; es
SÉANCE EXTRAORDINAIRE DU 26 AVRIL 1915.
PRÉSIDENCE DE M. F, ZOLL sex.
Le Secrétaire présente le travail de M. Maryan Sawkoweet:
L'oeuvre de Schiller en Pologne“. ne
's SÉANCE DU 10 MAI 1915
PRÉSIDENCE DE M. F, ZOLL sex.
»hLe développement de la versi-
M. Jax Los présente son travail:
fication polonaise depuis le moyen-âge jusque à Mickiewicz
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 20 mai 1915.
SÉANCE DU 7 JUIN 1915.
PRÉSIDENCE. DE M. F. ZOLL sen.
à Secrétaire présente le travail de M. Axron Danvsz: , L'édu-
de Sigismond Auguste“. |
’Secrétaire présente le travail de M. Mirozas Rurmioi: , Alté-
du genre dans les substantifs empruntés“. (Dissertation fondée
s emprunts de la langue allemande).
SÉANCE DU 5 JU!LLET 1915.
PRÉSIDENCE DE M. F, ZOLL SEN.
_ M. Jézer Trerak présente son travail: ,Barbe (Bojena) Niem-
ova: son rôle dans la littérature tchèque.
M. Kaziwirz Nirscu présente son travail: n Quelques problèmes
levant du domaine de la géographie linguistique de la Pologne“.
_ Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission linguistique du 22 juin 1915.
_ Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 6 juillet 1915.
M. Jan Rozwadowski présente le travail de M. Orrussi: , Com-
ment les sons sskÿÿh+-s se réunissent dans l’ancien Hindou“.
D CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHIEOSOPTIIE:
SÉANCE DU 18 JANVIER 1915.
PRÉSIDENCE DE M. F. ZOLL &E.
Le Secrétaire présente le travail de M. Kazimikrz ZiMMERMANN:
nFredéric II de Prusse et lu colonisation agraire des territoires po-
lonais après l'annexion“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Wrrorn Rusczvisur:
nPrécis de l'éthique“.
1*
SÉANCE EXTRAORDINAIRE pu 25 JANVIER 1015. Le.
| PRÉSIDENCE DE M. F. ZOLL sex.
M. Fryperyx ZOLL iun. présente son article: Le rôle d'A
Randa dans le développement du droit civil autrichien*.
SÉANCE DU 1 FÉVRIER 1915.
PRésipence DE M. F. ZOLL sex.
M. Sraniszaw SmoLka présente son article:
litiques en Pologne en 1807, 1811 et 1813“.
SÉANCE EXTRAORDINAIRE DU 22 FÉVRIER 1915. ;
Puésinence DE M. F. ZOLL sen.
Le Secrétaire présente le travail de M. Micmar Roses 3
nLes bases juridiques et politiques dans l'établissement du ‘Greie pe
Duché de Varsovie et du Royaume de Pologne“. à
SÉANCE DU 15 MARS 1915.
Con US ue
PRrésDeNck DE M. F, ZOLL sex.
Le Secrétaire présente le travail de M. Jan Dasxowsei: , L'histo-
riographie hongroise des derniers temps“.
SÉANCE DU 19 AVRIL 1915.
Puéunence px M. F. ZOLL eux,
M. Frypervk Papée présente son travail: , Aperçu de l'histoire
du règne d'Alexandre roi de Pologne (1501—1507)*.
Le Secrétaire présente un article de MM. Anau Krzy2anNowski
et K. Wz. Kumanrkoki: , Tableau statistique de la Pologne“.
SÉANCE DU 17 MAI 1915.
PRrésIDENCE DE M. F, ZOLL sex.
nJacob évêque de Piock (1396—1425) et son oeuvre législative“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Marvan Gumowsxi: L’in-
fluence de la Pologne sur le système monétaire de la Silésie au milieu
du XVI siècle”.
SÉANCE DU 14 JUIN 1915.
PrésibeNce DE M. F. ZOLL $EN.
Le Sécretaire présente le travail de M. Jurrax Goras: , Notice
sur une compilation des statuts synodaux de lu province de Gnesen,
_ redigée par Stanislas Dabrowski et François Krasiñnski, chanoines du
chapitre de Cracovie (1557—1577).
Le Secrétaire présente le travail de M. Lupwix Prorrowiez: , Plu-
E. tarque et Appien comme sources pour l'histoire de l'époque de la ré-
- volution (133—30 av. Chr). mL.
SÉANCE DU 19 JUILLET 1915.
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‘ Le Sécretaire présente le travail de M. Jax Dasrowski: ,Les
rapports de Ladislas Æokietek (1306—1333) avec la Hongrie”.
PrésipeNcEe DE M. F. ZOLL sex.
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Résumés
Sobta, (Die neueste Draiolhies des Wissens von dus 7m 0
schen Sprache). NE
ligen Republik Polen lebenden Sprachen bieten, oder im qe.
genommen eine Darstellung dessen, was man über diesen Gegen-
stand wissen künnte, dh. auch dorbnibes Teile, deren Inhalt wir
uns denken, wovon einige Details oder einzelne Probleme erforscht de
sind, für de aber eine synthetische Darstellung noch nicht versucht
wurde. Der Rahmen ging weit darüber hinaus, was gewübnlich
»Grammatiké zu enthalten pflegt, dh. die Darstellung des Systems
(der Lautlebre, der Wortbildungslehre, der Deklination und der Satz-
bildungslehre), und zwar für gewühnlich nur des Systems des lite-
rarischen Dialektes, also der Schriftsprache. Der Plan war prinzi-
piell ungefähr der gleiche wie in den deutschen Grundrissen; man
wollte nicht nur das System der Sprache, sondern auch ihren Wort-
schatz darstellen und dies Material nicht nur in Kategorien einteilen,
sondern auch ihren Inhalt auf Grund philologischer Sammlung des
(historischen und dialektischen) Materials linguistisch erfassen und
endlich dies alles in historisch-kultureller Beleuchtung darstellen,
dh. mit dem Leben der Nation in Verbindung bringen.
Die Aufgabe war nicht leicht. Wir wissen, wie viel Lücken
und Unstimmigkeiten die ersten Ausgaben der oben erwähnten
Grundrisse aufweisen, obgleich sie von einer Nation hervorgebracht
werden, welche vielleicht nicht die kühnsten, tiefsinnigsten, glän-
de ne
_ zendsten Werke über die Sprache liefert, welche aber auf Grund
“einer jahrhundertelangen, ununterbrochenen Tradition dieser Wissen-
… schaft und gediegener Arbeit zum Aufbau einer solchen Gesamt-
: As darstellung besonders berufen erscheint. Um zu verstehen, welchen
Li ai nt ln ES à 20 2 RS LS
Fortschritt in unserer bisherigen Läiteratur das vorliegende Werk
bedeutet, muf man sich vergegenwärtigen, da wir bis auf den
heutigen Tag nicht einmal eine wissenschaftlich geschriebene Gram-
_matik besafen, und zwar weder eine historische noch eine, die den
gegenwärtigen Stand der Sprache ordentlich erfafit, obgleich die
ersten vom Pfarrer F. Malinowski auf diesem Gebiete unternomme-
nen Versuche bereits 60 Jahren zurückliegen. Von Maltecki hatte
nur seine im J.1863 erschienene grüliere Grammatik ,Gramatyka wie-
ksza“ einigen Wert, seine später verüffentlichte, historisch verglei-
chende Grammatik war verfehlt, die gegenwärtig aus dem Nachlasse
R. Pilats erscheinende Grammatik bietet nichts (der Verfasser würde
selbst seine Vorlesungen hüchstwahrscheinlich gar nicht herausgege-
ben haben). Die Werke von Kalina und Kryñski bieten nur gram-
matische Formen, die Arbeiten Brückners über die Einflüsse fremder
Sprachen und seine ,Dzieje jezyka polskiego“ (Geschichte der pol-
nischen Sprache) sowie das Werk von Nitsch ,Mowa ludu polskie-
go“ (Die Sprache des polnischen Volkes) sind populär gehalten.
Es gab mithin keine Versuche, das Ganze zu erfassen. Aber wir
besitzen gegenwärtig zahlreiche Spezialisten und bereits eine be-
trächtliche Anzahl von ausgezeichneten monographischen Abhand-
lunger, welche in fremden und in polnischen Publikationen und
philologischen Zeitschriften erschienen sind. Als man zu gemein-
samer Arbeit alle in Polen wirkenden Linguisten und Philologen
(von denen nur ein einziger die Mitarbeit ablehnte) eingeladen
hatte, stellte es sich heraus, dal man mit der Ausführung des Pla-
nes wobhl beginnen dürfe.
Es fehlt vielleicht ein Teil: der lexikalische. Es ist zwar da ein
umfangreicher Artikel Prof. Brückners , Wplywy jezykéw obeych“
(Die Einflüsse fremder Sprachen), der fast ausschlieflich den Wôürter
gewidmet ist, aber eben dadurch macht sich um so mehr der Man-
gel eines Âquivalents für die heimischen Würter bemerkbar. Ein
solcher Artikel künnte selbst nach Ausschaltung des streng ety-
mologischen Teils: das Verhältnis des echt polnischen Wortschatzes
zu dem allgemein slawischen oder vielleicht zu dem tschechischen,
ruthenischen Vorrate, die weitere schüpferische Tätigkeit auf polni-
schem Boden, die Goes der Würter im HAE dé
gebiet und den ganzen semasiologischen Teil enthalten. Aber man
mul bedenken, da dieser Mangel dem niedrigen Stande gerade die-
ser Studien, namentlich im Bereich der Slawistik entspricht und
man, Was dé Semasiologie anbetrifft, aufer dem Prinzip der Ent-
LE vom konkreten zum abstrakten Begriff die Gesetze die-
ser Entwickelung bis jetzt nicht hat präziser festlegen künnen. Es
darf jedoch nicht unerwähnt bleiben, daB auch die Geographie der
Mundarten in Prof. Rozwadowskrs Arbeit ,Stosunek jezyka pol
skiego do innych* (Das Verhüältnis der noiniishes zu anderen Spra-
chen) und in Prof. Nitschs ,Dyalekty“ (Die Dialekten), berübrt
wird, und dafi mit einem grofen Teile des heimischen Wortschatzes
sich in kultureller Beziehung Prof. Brückner in seinem Aufsatz:
-Wierzenia religijne 1 stosunki rodzinne“ (Die religiüsen Vorstel- ; A
lungen und die Familienverhältnisse) in der Enzyklopädie Bd. IW,
Teil 2 ,Poczatki kultury slowiañskiej“ (Die Anfünge der slawischen
Kultur. 1912, S. 149-187) befalit.
Aufer dem Gesagten finden wir in dem Werke alles, natürlich
wenu man von den unvermeidlichen individuellen Eigentümlich-
keiten der Autoren absieht. Den Gesamtinhalt kann man in zwei
grüBere Gruppen zuasammenfassen: die eine gibt ein Bild der hi-
storischen Entwicklung der literarischen Sprache von den ältesten
Zeiten bis zur Gegenwart, die zweite — ein Bild der sozusagen
äuberen Lebensbedingungen dieser Schriftsprache, namentlich: , Sto-
sunek jezyka polskiego do innych slowianskich“ (Das Verhältnis
der polnischen Sprachen zu anderen slawischen Idiomen), , Dya-
lekty jezyka polskiego“ (Die Dialekte der polnischen Sprache) und
die äubere Geschichte der anderen Sprachen, mit denen die polni-
sche in dem Gebiete der ehemaligen Republik zusammengelebt hat.
Mit den genetischen Verhältnissen der polnischen Sprache befafit
sich Prof. Rozwadowski. Nachdem er die Verwandtschaftsverhältnisse
der slawischen Sprachen kurz klargelegt und die phonetischen (an-
hangsweise auch die morphologischen und syntaktischen) urslawi-
schen Merkmale dargestellt hat, befalit er sich mit seinem Haupt-
gegenstande, namentlich den Beziehungen der polnischen Sprache
zu den anderen slawischen Sprachen. Dies gilt hauptsächlich für
die kaschubische (pommeranische) Frage, und sodann auf das
Verhältnis des pommeranisch-polnischen Idioms zur polabischen
Sprache, mit der es zusammen die lechitische Gruppe bildet. Der
- ruhige Ton des Verfassers zeugt, daf ihm jene nationale Gereizt-
_heit abgeht, welche so oft in der umfangreichen, diesem Problem
—. gewidmeten Literatur vorkommt. Auf Grund einer in die Einzel-
…. heiten gehenden Analyse — wobei er sogar schon abgedroschene
—_ Punkte frisch zu erfassen weil -— gelangt er zu dem Schluf, daf
… alle polnisch-pommeranischen Abweichungen und Unterschiede ne-
…._ bensächlich, nur von dialektischer Art sind; sie liefern nur den
Beweis, dab ehe die Vorfahren der polnischen und kaschubischen
Stämme ïhre historischen Wohnsitze eingenommen hatten, derjenige
Teil von ihnen, von dem die Kaschuben und Slowinzen abstammen,
sich schon damals an der Peripherie der polnischen Sprachgebietes
befand. Man mul auch die Tatsache zugeben, dal die kaschubisch-
slowinzischen Mundarten den polnischen Mundarten im engeren
Sinne gegenüber eine Gruppe für sich bilden. Eine Charakteristik
der lausitzer und der tschechisch-slowakischen Gruppe beschlielit
den Artikel, der den Gegenstand bis zur Darstellung der geschicht-
lichen Entwickelung der polnischen Sprache vor der Schriftepoche
behandelt, mithin eine historisch-vergleichende Einleitung zu den
Artikeln über die Geschichte der polnischen Schriftsprache bildet;
aber darüber wird weiter unten die Rede sein.
In anderer Richtung verfolgt den Gegenstand die Arbeit ,Dyalekty
jezyka polskiego“ (Die Dialekte der’ polnischer Sprache) von Prof.
Nitsch. Hier gelangten diejenigen (manchmal unwesentlichen) kaschu-
bischen Merkmale zur Darstellung, die trotz ihres typisch polnischen
Gepräges dennoch den Unterschied zwischen den kaschubischen und
den reinpolnischen Dialekten bedingen. Der Verfasser hebt die frü-
here enge Sprachverbindung Pommerns namentlich mit Westpolen
(Grolipolen) hervor, die später durch die Differenzierung der Mund-
arten dieser beiden Provinzen aufgehoben wurde, wodurch Groli-
polen heute in sprachlicher Beziehung eher zu dem südlichen Polen
gehürt, während die Kaschubei eine Reïhe neuerer Veränderungen
zusammen mit dem ganzen nichtkaschubischen nürdlichen Polen
durchgemacht hat. Diese Punkte machen natürlich nur einen Teil
des den Dialekten gewidmeten Artikels aus. Auferdem gibt er —
auf Grund einer systematischen UÜbersicht der Lautlehre und der
Flexion — eine Gruppierung und Charakteristik der rein polni-
schen Dialekte; veranschaulicht werden auf einer speziellen Karte
die grundlegenden phonetischen Erscheinungen und auf zwei im
Text befindlichen Ergänzungskarten die morphologischen Verein-
one ist das Zurückweichen le dieser Muridärioutiéel
nach dem Süden, Westen, Nordosten, wodurch in | der’ Mitte Pol
als die nie der zu betrachten ist. €
Diese Darstellung lenkt hauptsächlich ihr Augenmerk st
grammatische System der Dialekte und ïhr gegenseitiges .
hältnis und rückt die beschreibend-phonetische Darstellung Fi
on ri jezyka polskiegot (Die bhodtibalià és
der polnischen Sprache) aus der Feder Dr. T. Bennÿs diesen Punkt * !
behandelt. Er beginnt ganz richtig mit der Beschreibung der Sprach-
organe und ihrer Tüätigkeit, indem er dadurch auch Weiterstehende.
in den für den TT am meisten abgelegenen Teil einfübrt,
der doch eine unumgänglich notwendige Grundlage der historischen
Phonetik, dieses Ecksteines der Linguistik, bildet. Nach der Einlei-
tung finden wir zunächst eine Analyse der besonderen Sprachlaute,
sodann ïhre Verbindungen und Veränderungen in den abhängigen
Lagen, manchmal durch Figuren und stets durch Beiïspiele von
Worten und ihren Gruppen illustriert. Den Ausgangspunkt bildet
die Warschauer Aussprache der gebildeten Schichten, aber bei der
geringen Differenzierung der polnischen Sprache kann diese als der
Typus eines kulturellen Dialektes und als Einführung in die Pho- …
netik der Volksdialekte dienen.
Prof. Nitsch bespricht in seinem Artikel noch die Ausdehnung des
polnischen Sprachgebietes, indem er dabei die Grenzdialekte: die
Übergangs- (polniseh-tschechischen) und die gemischten (polnisch-
ruthenischen) Dialekte berüeksichtigt. Von da künnen wir auch zu
dem Teil, welcher die anderen im Gebiete der Republik gesprochenen
Sprachen behandelt, übergehen. Am wichtigsten waren hier wegen
ihres Einflusses die klein- u. weif-russischen Sprachen, deren Eintei-
lung nach Gruppen sowie ihr literarisches Leben im polnischen Staate
Prof, Ptaszyeki zur Darstellung bringt. Andererseits tibte die deut-
sche Sprache ïhren EinfuB stets aus: von ihrem Einwirken auf den
polnischen Sprachschatz handelt in einem allgemeinen, mit den frem-
den Einflüssen sich befassenden Artikel Prof. DE nee von den
18
- Andere Sprachen bestanden eigentlich ue der re
hne sie zu berühren; es genügten demnach auch über sie nur
werden, was auch Prof. Rozwadowski getan hat, indem er das Ge-
biet, die Mundarten und Schicksale der litauischen, lettischen, preu-
Pichen und jatwägischen Sprache namentlich aber die literarische
Auferdem finden wir hier nur noch kurze Notizen, u. zw. von Prof.
Fos über die tatarische Sprache, von dem finnischen Gelehrten
. Ojansuu über die Sprache der Liven und Esthen, von Dr. S. Wed-
_ kiewiez über den in den polnischen Landen gesprochenen rumäni-
_schen Dialekt (hauptsächlich über den Zeitpunkt der Einwanderung
_ und die Heimat der ersten Kolonisten), von dem Privatdozenten
_ À. Gawroñski über die Sprache der polnischen Armenier, und von
den Professoren St. Estreicher und J. Rozwadowski über die Zigeuner-
sprache und die Zigeuner in Polen. Das Bild wird vervollständigt
durch den Aufsatz Dr. H. Ulaszyns über die geheimen Sprachen,
= namentlich über die Mundarten der Gauner, Hüker, Sozialdemo-
kraten und Kinder.
| Eine besondere Gruppe bilden die Artikel, aus denen wir ein
| Bild der historischen Entwickelung der Sprache von ihren aller-
| 4 _ersten Anfängen bis auf den heutigen Tag gewinnen. Als Einler-
…_ tung zu diesen Artikeln steht die Abhandlung von Prof. dos
LS über die Quellen zur Geschichte der polnischen Sprache, dh. die
schriftlichen Denkmäler, aus denen wir die Vergangenheit unse-
rer Sprache kennen lernen. Naturgemäli wurden hier vor allem die
ältesten, dem Zeitpunkte der Geburt der schünen Literatur voraus-
gehenden Zeiten berücksichtigt. Die Geschichte dieser Literatur
wurde bei uns sowohl in allgemeinen Grundrissen wie in zahlrei-
chen, speziellen, monographischen Studien behandelt, während das-
“ jenige, was zur Literatur nicht gehürt, aber für die Geschichte der
4 Sprache, namentlich der älteren, eine grolie Bedeutung hat, in all-
gemeinen Darstellungen bisher wenig Beachtung gefunden hat.
12
Der Verfasser gibt daher vor allem einen Abrif der palais
mittelalterlichen Literatur und widmet viel weniger Raum den sp
teren Zeiten.
Allgemeine Schlüsse über die Entwickelung der lite l
Sprache selbst (denn über die Geschichte der Volkssprache läft
sich infolge vollkommenen Mangels an Quellen nichts sagen) zieht
Prof. Brückner, indem er als den Ort ihrer Entstehung — entgegen |
den Ansichten de Rio nnolee bezeichnet. Der Verfasser weist
hier auf die Gegenwirkung zentrifugaler und sentipetler, A
seits —— fremder und einheimischer Faktoren hin. Unter zentri- È
fugalen Faktoren verstehen wir hier den Gebrauch von Dialekten
oder lokalen Mundarten nicht nur in der täglichen Umgangsspra-
che, sondern vielmehr in der literarischen Produktion, “'Ebpae
bingegen der Gebrauch von Worten und Redewendungen von all- as
gemeiner Geltung als eine Erscheinung von zentripetalen Tendenzen
anzusehen ist. Diese letzteren herrschten in der Tat, wie dies aus
dem Artikel Prof. Brückners erhellt, seit den ältesten uns bekannten
Zeiten: man mied gewissermalien instinktiv Provinzialismen, Solë-
zismen, Barbarismen, ja sie wurden seit dem Ende des XVI Jabr-
hunderts üffentlich gerügt; diese Sorgfalt, die man auf die Erhaltung
eines einheitlichen Typus der allgemeinen literarischen Sprache ver-
wendete, kam am stärksten gegen Ende des XVIII Jahrhunderts
zum Ausdruck, als man gewissermalien einen bindenden Kanon zu
schaffen beabsichtigte, was dann die bald darauf so heftig enthrann-
ten Kämpfe der letzten Klassiker mit den ersten Romantikern zur
Folge hatte. Die zentrifugalen Tendenzen gewannen nur zeit-
weise die Oberhand in manchen Provinzen: in Schlesien, bei den.
Masuren, teilweise in der Kaschuber, wo die lokalen Dialekte in
der lokalen Literatur zur Herrschaft gelangten oder das Überge-
wicht gewannen.
+
Prof. Brückner erklärt hier auch die historische Bedeutung des
Eindringens fremder Sprachen in gewisse Territorien, wie dèr büh-
mischen Sprache in Sehlesien im XV. Jahrhundert oder auch einer
äbnlichen Erscheinung auf gewissen Lebensgebieten, wie das Ein-
dringen des Lateins in die Literatur namentlich im Mittelalter.
Sein Hauptaugenmerk lenkte jedoch der Verfasser auf das allmäh-
liche, jedoch mit versehiedenen Schwankungen eintretende Sichan-
passen von Sprachmitteln an die wachsenden geistigen Bedürfnisse,
auf die steigende und mitunter fallende Linie der Entwicklung
13
Sprache als Kunstmittels, das in den verschiedenen Epochen
Lebens der Nation einen immer wechselnden Charakter annahm,
pi is es: in der Poesie wie auch in der künstlerischen und wissenschaft-
r erkungen über anderweitige Gefahren, die in der letzten Zeit un-
serer Sprache drohen, bilden den Ébetains zum nächstfolgenden, der
| etrachtung Dedidér Einflüsse gewidmeten Artikel des Verfassers.
Nachdem Prof. Brückner hier festgestellt, dafi die polnische Spra-
che nicht lediglich den KEinflüssen einer einzigen fremden Sprache
unterworfen war, sondern dal sie die Einwirkungen verschiedener
Sprachen aufweist, setzt er den üstlichen die westlichen entgegen,
ndem er den Beweis antritt, daB der Einfluf der letzteren vor sehr
anger Zeit eingesetzt hat, dal er von langer Dauer und nachhaltig
. war, da er viele Gebiete von Begriffen erfaft, während dagegen
die ôstlichen Einwirkungen mehr AE und lokalen Charakter
an sich tragen.
__ Bei der Unterscheidung der entlehnten Wôürter von den einhei-
mischen richtet sich der Verfasser nicht nur nach Kriterien, die
die vergleichende Phonetik bietet, sondern er berücksichtigt auch,
und zwar an erster Stelle in weitem Mae die Geschichte der
Wôrter, soweit man sie auf Grund der Schriftdenkmäler verfolgen
kann. Als Endergebnis erhalten wir gewissermalien ein Bild frem-
der Kolonisation auf dem Boden unserer Sprache, zunächst des all-
gemein westeuropäischen, durch Vermittlung Bühmens erfolgten Ein-
flusses, sodann desjenigen der deutschen, tschechischen, lateinischen,
italienischen, ruthenischen, tatariseh-türkischen, ungarischen und
wallachischen Sprache. Die westeuropäischen Eindringlinge setzen
sich hier haufenweise fest, indem sie ganze Gebiete des Lebens
wie z. B. der Kirche, des Gewerbes, der Stiädte, der Herrenhüfe
_usw. ergreifen, während die üstlichen Fremdlinge entweder verein-
zelt oder nur in einem eng begrenzten Kreis z. B. in dem Hirten-
wesen auftreten. Manche von diesen fremden Elementen dringen
in die polnische Sprache nur für kurze Zeit ein und sterben
schnell aus, andere nehmen üfters ein ganz einheimisches Aussehen
an, werden zu Lehnwürtern, bilden oft den Ausgangspunkt für sehr
viele abgeleitete Würter, kurz: sie pflanzen sich fort wie lebende,
wirkliche Kolonisten. Zum Schluh skizziert Prof. Brückner die
neueste Epoche, die bis vor kurzem herrschende und heute noch
nicht vüllig verschwundene Mode des Franzüsischsprechens und, was
den bles der Schule, des Militärs, des Wanderebene.
das bunte Gewirr der tan Elemente an
Grenzen des ethnographisch polnischen Gebietes. FA
Auf eine Seite der Frage weist hier Prof. Brückner noob
nämlich da sogar in den Zeiten, wo die Fremdwürter haufenw
in die polnische Sprache rare unsere Sprache dennoch ax
nicht für einen Augenblick ibren Grundcharakter eingebüfit h
da die fremden Gäste gar keinen oder fast gar keinen Ê
stem an en wurden nach Zahl und Füllen oder Personen in. ler-
selben Weise wie die einheimischen Würter abgewandelt. Bei alle
dem, obgleich dieses zustrômende Material bisweilen nur einen vor-
übergehenden Anflug auf dem heimatlichen Boden bildete, ver-
mied man in den Epochen einer normalen Entwicklung der Spra-
che die Einflüsse von Fremdwürtern ohne weiteres auf sich wirken
zu lassen — und dies mul man als eine gesunde Erscheinung be-
trachten, sofern sie nicht in einen extremen und schädlichen Pu-
rismus umschlägt. ï
Die Sprachgeschichtsforscher haben lediglich mit Schriftdenk-
mälern zu tun, mithin erforschen sie ihr Material nur mittelbar.
Wir haben uns schon zu sehr an die Schrift gewühnt, um uns zu
vergegenwärtigen, auf welch wunderbare Weiïse vergängliche Tône
auf lange Jahrhunderte hinaus fixiert werden, und anderseits wie
unvollkommen dieses Mittel ist. Das geschriebene Wort wird nie …
aufhüren, nur ein Symbol des gesprochenen Wortes zu sein, der Buch- …
stabe ist das Symbol des Lautes, und die Verbindung zwischen dem
Buchstaben und dem Laute war um so weniger fest, sie schwankte
um so mehr, je weiter wir in die Vergangenheit zurückgreifen.
Deshalh bildet die Geschichte der Graphik und der Rechtschreibung
eine notwendige Einführung in die eigentliche Geschichte der Spra-
che. Welche Mühe man sich ursprünglich mit der Anpassung eines
fremden Alphabets an die Bedürfnisse der polnischen Sprache gab,
wie man mitunter bewulit ein rationelles System zu schaffen suchte
und welche Fehler man auf diesem Wege beging, wie die Grund-
sätze der Rechtsehreibung nicht theoretisch von Gelehrten, sondern
praktiseh von den ersten Krakauer Buchdruckern ausgearbeitet
wurden, wie endlich seit dem XVI Jahrhunderte in die Recht-
RS D'ÉLEE PAL) à
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das ee 2 Th
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\ = ht de Éd s, En de dr Ra SL |
15
+ sibt und an der Hand von Beispielen illustriert.
_Streng grammatische Teïle umfassen: die historische Lautlehre
| EL. Ulaszyn), die nd che Formen (Prof, Kryñski), den
D oo À oies der grammatischen Formen und die Satz-
chichte des polniséhen Akzentes, de bisher von ailen Verfassern
ler gedruckten polnischen Grammatiken übergangen worden ist,
nd auferdem werden hier auch andere phonetische Probleme in
elbständiger Weise gelüst. Über den Umfang und die Aufgaben sei-
_ner Arbeit äufert sich der Verfasser selbst folgendermalien: ,Un-
sere Aufgabe ist es, ein Bild der phonetischen Entwicklung da pol-
- nischen Sprache zu geben. Das Bild wird vielmehr eine Übersicht
bieten, wird prinzipielle Züge der Entwicklung darstellen, es befalt
sich nicht mit allen und mit geringfügigen Einzelheiten, auch er-
schôpft es das Material nicht, denn eine solche in die Details gehende
Darstellung war von vorneherein durch den Plan und den Umfang
des Bandes ausgeschlossen. Ein Bild der phonetischen polnischen
Entwicklung geben, das heïlit, sich klare Rechenschaft geben von
den wesentlichen Eigentümlichkeiten des heutigen phonetischen
Standes, der Betonung, der phonetischen Gewohnheiten, der Anzahl
_ und der Qualität der Laute, der quantitativen Verhältnisse, der
phonetischen Gruppen und Alternationen, wobei man die Entwick-
lung soweit zurückverfolgt, als man überhaupt die Welle des pol-
_ nischen Sprachlebens verfolgen kann. Mithin vor allem bis zum An-
- fange des XIL. Jahrhunderts auf Grund von Quellen, sodann bis zur
“._ gemeinsamen urlechitischen Basis auf Grund der Zusammenstellung
> des erforschten altpolnischen Zustandes mit anderen in Betracht
kommenden, um endlich durch die mittlere nürdlich-westliche Ent-
_wicklungsphase, soweit dies notwendig und müglich ist, den ursla-
wischen Lautbestand zu ermitteln, welcher für uns die Rolle emes
festen und gegebenen Ausgangspunktes, ev. Endpunktes spielt, über
welchen wir nicht hinausgreifen künnen“.
Entsprechend der Natur des Gegenstandes ist das Ganze in fol-
gende Teile eingeteilt: nach den Eingangsbemerkungen. stellt der
SROPNE
DATA RÉ Sr
RP ne AE ne RARES
GE
16
Verfasser das phonetische System der polnischen Sprache dar, |
dem er sich vor allem mit den Problemen der Betonung Le 1
mit denen auch die Fragen der sg. gepreliten Vokale_ in Verbi
Vokale, dann der Konsonanten.
Die Wortbildungslehre, die Lehre von den gratin Foi |
men und die Satzbildungslehre bilden eine engere Gruppe, die se le
im Gegensatz zur Phonetik mit den allgemeinen Namen der Lehre
von dem Sprachbau bezeichnen künnte. Dieser Bau beruht ni
dem Gesetze der zweigliedrigen Verbindung einfacher oder zuSaDI- =
mengesetzter morphologischer Gestalten miteinander. Im Bereiche
der sg. Wortbildungslehre vereinigen sich die Wurzeln mit den à
Suffixen, die Lehre von grammatischen Formen stellt Betrachtun- #
gen an über die Vereinigung der Wurzeln mit den Eudungen, A
endlich befalñt sich die Satzbildungslehre im engeren Sinne mit .
den Gesetzen der Verbindung der Worte oder Wortgruppen in
Satzteile und Sätze, sowie mit den Gesetzen der Verbindung der
Sätze miteinander. In allen diesen Teilen der Grammatik haben
wir mit zwei Elementen zu tun: dem formellen und dem inhalt
lichen. und ïhre Rolle ist veränderlich je nach der Natur des L
Materials: in der Formenlehre ist das inhaltliche Element das
schwächste, die Hauptrolle spielt das formale Element (die Endun-
gen), deshalb stellt auch dieser Teil der Grammatik den histori-
schen Verlauf der Veränderungen dar, die sich im Bereich der De-
klinations- und Konjugationsformen vollzogen haben. In der Wort-
bildungslehre bestehen die historischen Veräünderungen nicht so sehr
in der Umbhildung der Form der Wortkomponenten als vielmehr.
in der Mannigfaltigkeit ïhrer Kombinierung, dh. in der Bildung
gewisser Worttypen mit Hilfe dieser oder jener Suffixe, von denen .
die einen eine grolie Lebensfäühigkeit, die anderen gar keine auf-
weisen und vielleicht einmal früher ein solche besessen haben më-
gen, und dementsprechend nennen wir solche Suffixe mehr oder
weniger produktiv oder nicht produktiv. Endlich läfit sich in der
Syntax, die in die Formsyntax (syntaktischer Gebrauch der gram-
matischen Formen) und in die Satzsyntax zerfällt, das formale Ele-
ment am wenigsten erfassen, am wenigsten genau beschreiben, da-
gegen rückt das inhaltliche Element in den Vordergrund, der
so erfalt ist wie in den vorhergehenden Teilen, dh. als gramma-
Le
17
tische Verbindung von Satzteilen, die ein sprachliches Abbild der
… psychologischen, zwischen den Begriffen bestehenden Verbindung
_ ist. Entsprechend dieser Voraussetzung gibt Prof. Krynski einen
Abri der historischen Veränderungen, die im Bereich der ‘polni-
schen Deklination und Konjugation vor sich gegangen sind. Dr. Ula-
: _szyn setzt die Bildungsprinzipien zahlreicher Wortkategorien, na-
- mentlich der Nomina nach den Produktivsuffixen auseinander.
… Prof, Los erklärt in zwei Artikeln das innere Verhältnis der zwei-
gliedrigen Wortgruppen und den Grundsatz der Bauweise des ein-
fachen und des zusammengesetzten Satzes.
| Alle diese obenerwähnten Artikel erschüpfen den eigentlichen Be-
_ reich der engeren Wissenschaft von der Geschichte der Sprache:
die grammatischen, in der europäischen Wissenschaft anerkannten
_ Systeme enthalten keine grüfiere Zahl dieser Teile, obgleich gewis-
sermafen vorbereitende Arbeiten zu neuen Teilen vorhanden sind,
welche vielleicht später in der Grammatik Aufnahme finden wer-
den. Zu diesen gehôrt die Stilistik, welche jedoch trotz der unter-
_nommenen Versuche, irgend welche objektiven Grundsätze zu finden,
_ sich immer noch im Kreise entweder zuviel sagender Gemeinplätze
oder auch subjektiver Ansichten bewegt. Lediglich die Versifika-
tionstechnik stützt sich auf Grundsätze, die sich genau bestimmen
lassen; so gibt Prof. Rowiñski vou ihr einen gedrängten Abrib,
in dem er die Gesetze der Versifikationsentwicklung in Polen seit
dem Mittelalter bis in die neueste Zeit entwirft.
& . Diese ganze Mannigfaltigkeit der sprachlichen Erscheinungen, die
schon in so vielen besonderen Teilen der Sprachwissenschaft er-
forscht worden ist, ergibt sich schliefilich aus den allgemeinen Grund-
lagen der Psychologie, denn die Sprache ist vor allem eine Erscheï-
aung der psychischen Tüätigkeit des Menschen. Deswegen bietet die
Psychologie auch die Môüglichkeit, allgemeine Grundsätze der Sprach-
entwicklung sei es in Beziehung zur menschlichen Sprache im
allgemeinen, sei es im Bereich der einzelnen Sprachen abzuleiten.
Mit der Erforschung dieser Grundsätze hinsichtlich der polnischen
Sprache befalit sich Prof. Baudouin de Courtenay in seinem Ar-
tikel ,Die psychologische Charakteristik der polnisehen Sprache,
der in zwei Hauptteile, in einen der lebenden Sprache und in einen
der Schrift gewidmeten, zerfällt.
In dem ersten Teile legt der Verfasser die speziellen Grund-
LPS
CEE
RNA EE ASE
lagen der psychologischen Analyse der Sprache dar, worauf er die
.)
Bulletin I-1I1I. 2
1;
A
1
L
18
Grundiage dessen erklärt, was wir in verschiedenen Gebieten
Grammatik gewühnlich dl Prozesse der historischen Veränden
gen bezeichnen, mithin die Umwandlungen in dem Klang der Wo:
unter dem Einflusse der sg. Volksetymologie, welche Prof. Baudc uin
wissenschaftlich als die semasiologische und semasiologiseh-mo
phologische Assimilation bezeichnet, sodann die Ausgleichung «
grammatischen Formen oder der morphologischen Assimilati )
usw. mit einem Wort, für verschiedene Teile der Sprachwi ser
un entwickelt er hier allgemeine psychologische Grundsät |
so dai wir die leitenden und oopeicbhoten Strümungen in er-
historischen Entwicklung der Sprache klar erfassen und auferdem
gewisse psychische Neigangen erkennen, die die polnische Sprach-.
gemeinschaft von den anderen enone der In dem der Psycho-
logie gewidmeten Teile erforscht der Verfasser unter anderen sehr
interessante Fragen des Einflusses des Alphabetismus auf die Aus.
sprache und die psyehologischen Grundsätze der POUR Orther ;
graphie. We
Der Artikel schlieft mit Erürterungen über den Einfluf der
Eigentümlichkeiten des polnischen Sprachdenkens auf die Psychik.
überhaupt, wobei hier gerade am deutlichsten die psychologischen, : s
die polnische Sprache in Unterscheidung von anderen charakteri=
sierenden Züge hervortreten. |
Hiermit ist die Übersicht des Inhalts der beiden Bünde erschôpfts
ein spezielles Verzeichnis der Arbeiten nach Paragraphen, mithin
gewissermalen ein Sachindex wird vorausgeschickt, und am Schlusse- .
folet ein umfangreicher, erschüpfender Index polnischer Wôrter.
Jetzt darf man noch -- ohne natürlich eine streng wissenschaft-
liche Kritik der Einzelheiten zu versuchen -- die Frage aufwerfen, +
ob die besprochenen Artikel auf einen einheitlichen Ton sowohl
hinsichtlhich des wissenschaftlichen Niveaus als auch der Art der
Darstellung gestimmt sind. |
Hier mul man zunächst an einige Grundsäütze des Programms
der Enzyklopädie erinnern. Aus seinen Punkten (12—15 und 17)
folgt, da die Verfasser nicht unbedingt verpflichtet waren, mit
neuen Forschungsergebnissen hervorzutreten, sondern daf es ihnen
freistand, sich auf die Darstellung der bisherigen Resultate der
Wissenschaft zu beschrinken und gegebenenfalls nur anzudeuten,
daf in ciner bestiminten Frage der Stand der Wissenschaft eine.
entsprechende Erklärung noch nicht bietet. Mithin durfte das Werk
nur einé blofe Zusammenfassung des bisherigen Wissens von der pol-
schen Sprache werden. Demgegentber müssen wir ausdrücklich
eststellen, daf es unvergleichlich mehr bictet: daB viele Verfasser
tweder absichtlich spezielle Forschungen unternommen oder
auch ïhre bis dahin noch nicht verüffentlichten Arbeiten zur Druck-
Jlegung vorbereitet haben. Eigentlich werden uns hier sogar zum
rsten Male streng grammatische Teile geboten, wie die historische
Phonetik und die Satzlehre, die Dialektologie und andere; ganz neu
ind die Aufsätze. die uns über andere auf dem historiseh - polni-
schen Grebiete befindliche Sprachen informieren. Dies müge gewis-
sermalien hinsichtlich des Quantums des Wissens und des Verhilt-
nisses zum bisherigen Stande gesagt sein.
. Der gleichartigen Erfassung aller Teile stand die Verschieden-
“heit der Individualität der neun Verfasser in dem polnischen Haup-
teile, der zehn im Nachtrag im Wege. Abgesehen von der stilisti-
schen Eigenart oder der Darstellungskunst, welche auf die Anord-
nung des Gregenstandes, die Auswahl der Einzelheiten, der Beïispiele
und die Lebhaftigkeit der Darstellung nicht ohne Einfluf bleiben
konnten, war es unmüglich, gewisse Widerspriüiche sogar in den
Ansichten über sehr nahe verwandte Probleme zu vermeiden, obgleich
man feststellen mu, da stärkere Dissonanzen gewili nicht vorhan-
den sind. Eine andere Schwierigkeit bot der Grad der Gemeinver-
ständlichkeit des Vortrages. Dem Programm gemäf sollte er be-
- réchnet sein auf ein Publikum mit hôüherer wissenschaftlicher Bil-
dung, dh. der Ton sollte nur insofern populär sein, daf ,der Ge-
genstand Leuten ohné spezielle Fachbildung in dem betreffenden
— Teile verständlich seit. Aber diese Bestimmung war nicht leicht
durchzuführen in der Sprachwissenschaft, vielleicht dem apartesten
unter den humanistischen Gegenstinden. Überwunden und als ober-
flächlich erklärt worden sind die Ansichten, da die sprachlichen
Erscheinungen in die Reihe der naturwissenschaftlichen gehüren,
heute betrachtet man sie als psychisch-soziale Gebilde. Nicht zu
leugnen ist jedoch die Tatsache, dal in dieser Wissenschaft die
Forschungsmethoden, die sogar das Experiment nicht aussehlieben,
und die Art und Weise der Begriffsbildung der Naturwissenschaft
näher stehen und in manchen Teilen zweifellos nicht minder ,ex-
akt“ sind als in den biologischen Wissenschaften. Naturgemäl er-
fordert demnach ein Werk, das sich mit der Sprache befafit, von dem
Leser eine grüfiere Vorbereitung als Werke aus den Gebieten der
DHA
—
PIRE PEER
7
A À res ess
LRUART A CNET DEL. <<
+R LEE AA
ET T0
20
politischen, der Kirchen- oder Sittengeschiehte, der st) #
De. Literatur, wobei es sich hier nicht so sehr um por 2
en Lee Phrasen das in der Sprache ee
vorhandene A die künstlerische Klement zu erfassen. Wir.
werden übrigens bald sehèn, wie andere exakte humanistische Wis-
senschaften, namentlich die Jurisprudenz oder die modern behandelte
Statistik in der Enzyklopädie dieser Forderung werden un.
künnen, hier erscheint es angezeigt, auf die Schwierigkeïiten einer.
vemeinfaflichen Darstellung sprachlicher Tatsachen hinzuweisen.
Es war von vorneherein anzunehmen, da bekannte, hervor- 1
ragende Individualitäten sich dem Ziel und dem Niveau der Enzy- ;
klopädie schwieriger werden anpassen künnen. So sind denn auch
namentlich die Artikel der Professoren Brückner und Baudouin
vüllig anders aufgefalt, obgleich beide das Bestreben erkennen
lassen, gemeinverständlich zu sein: der erstere gibt dem Durchschnitts-
leser eine fertige Auffassung der gewissermalien äüuferen Rolle der ”
Sprache -- der andere müchte ïhn auf den Weg streng psy- 4
chologischer Erfassung des Wesens ïhrer Erscheinungen führen!
Ganz anders ist Prof. Rozwadowski vorgegangen: in der historischen
Phonetik, dem methodisch am strengsten sprachwissenschaftlichen
Teile, hat er den Vortrag auf das für einen Studenten berechnete
Niveau gebracht. also für einen Anfünger und dennoch Fachmann.
Selbstverständlich sind dies nur am meisten auffallende Beispiele — …
die Mehrzahl der Artikel erfüllt auch in dieser Hinsicht ihre Auf:
œabe ganz treffich. | $
Ein viel bunteres Bild finden wir in dem der äuBeren Geschichte
der fremden Sprachen gewidmeten Teile. Es ist dies leicht erklär-
hich, denn die Verfasser sind nicht etwa Münner einer Wissen-
schaft, sondern oft mit Mühe und Not zusammengesuchte Speziali- |
sten verschiedener Typen. So haben wir denn auch neben einèm %
hinsiehthich des [nhalts mustergültigen und hinsichtlich der Form |
den Ansprüchen des webildeten Lesers sich anpassenden Artikel %
von Prof. Rozwadowski über die baltischen Sprachen, neben den
gehaltvollen Informationen über die finnische, armenische, rumü-
nische, die Zigeuner- und auch die geheimen Sprachen — auch
21
1 D cher Kolonisten gesammelt, hat jedoch die historische Rolle,
die diese Sprache in Polen spielte, ganz unberücksichtigt gelassen.
Dr. Willer gibt eine kurze historische Grammatik des Jargons (die
als erster Versuch bei uns wertvoll, hier jedoch nicht ganz am
Platze ist), H. Dozent Schorr gleichsam eine Geschichte der he-
bräischen Literatur und des hebräischen Stils. Vielleicht zu kurz
und zu schematisch ist das wichtige Kapitel über die ruthenischen
Sprachen ausgefallen, dieser Mangel wird jedoch durch eine reiche
Bibliographie ausgeglichen.
: Überhaupt ist die Bibliographie (wenigstens die neueste) fast
- überall in ausreichendem Male angegeben, manchmal sogar durch
_ Fingerzeige bei der KErürterung der einzelnen Probleme ergänzt.
… Es liegt in dem Plan des Werkes, dal das Buch dem Leser nicht
nur ein gewisses System von Kenntnissen biete, sondern ïihm auch
- nôtigenfalls die Erweiterung dieser Kenntnisse auf Grund der mo-
dernen wissenschaftlichen Literatur erleichtere.
Das Werk umfalt 50 Bogen (ohne Indices). Das Programm hat
für die Sprache 42 vorgesehen, die Überschreitung ist mithin hier
viel geringer als in dem Teile der physischen Geographie. Die
Ausführung hat gezeigt, daf manche Absehnitte wirklich mehr Platz
erforderten, aber schliefilich haben wir jetzt ein gerechtes Mittel-
maf. |
Die Forscher der polnischen Sprache werden natürlich hier
überall strittige Punkte sowie Fassungen, die sie nicht befriedigen
werden, finden. Aber dies kennzeichnet gerade den Wert des Wer-
kes. Denn keïiner wird es unbeachtet lassen künnen, wie er dies mit
einem nur für das grofie Publikum bestimmten Werke tun würde.
Wir haben hier zugleich ein wissenschaftliches Werk, welches viel
Neues bringt und eine reale Basis für weitere Forschungen bietet.
Es verdient aber umso mehr hervorgehoben zu werden, dal dies
von allen humanistischen Wissenschaften zuerst in derjenigen er-
folgt ist, die im grofien und ganzen in Polen noch wenig entwickelt
war und sich einer allgemeinen Wertschätzung nicht erfreute.
LEA Le UN ee ra. Luca ca à Le ANNE
ser on = 0 , Ta, PPS LR AT EN REA Te TR à
Se À + ve MS None SET ENTRE TNT RER ETES ges
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He 0 ie Rae fé
2
2, UJEJSKI JÔZEF. Ogélny rzut oka na prady religijno-spoleczne v w
Emigracyi po r. 1831. (Allgemeiner Überblick der religiôs 02
len Strômungen unter den polnischen Emigranten nach
J. 1531). MR Le à
Die Worte des Evangeliums : -Suchet rusachet das Reich: Got
des ins mes der TE Man seu nur immer dies
Reich Gottes“ durch den Zusatz: ,jauf Erden“. Der Glaube an di
ie und vollkommene dde des Lebens der Menschheit,
an die Verwirklichung der Losungsworte: ,Gleichheit, Freiheit und
Brüderlichkeit* war nach Polen aus dem Westen éohib früber, 3
eigentlich zusammen mit der Romantik, eingewandert. Der erste
Ausdruck der romantischen W eltanschauung: die philomathischen . :
Gedichte von Mickiewicz enthalten bereits ein ganz klar ausgespro-
chenes Programm: ,den ungefügen Erdball in neue Babnen
stofen“, aus dem gegenwärtigen Chaos eine neue Ordnung zu schaf-
fen auf der Grundlage: sim Glücke der Gesamtheit sind die Ziele .
aller enthalten“. Aber vor dem Novemberaufstand wurden derartige
Losungsworte nur ganz sporadisch laut, man war noch weit davon |
entfernt zu meinen, daf sie die Achse des Lebens und des Handelns
für grübere Gruppen innerhalb der Nation hätten werden künnen.
Dies ist erst dann erfolgt, als nach der Niederwerfung des
Aufstandes die geistige Blüte der Nation in die Verbannung ge-
gangen war. In Frankreich war der Glaube schon tief eingewur-
zelt, dal die neue Âra unmittelbar bevorstehe. Die Revolution des
J. 1789, die so plützlich und ungestüm mit der Vergangenheit ge-
brochen hatte, schien den Anfang dieser ÀÂra zu bilden, wo das
Bestehende zertrüimmert werden müsse, und zwar zu dem Zwecke,
damit man auf diesen Trüminern mit dem Bau dessen beginne, was
sein mul und sein wird. Bereits wührend der Dauer der Revolution
selbst erscheint Frankreich vielen von seinen Sühnen als der Mes-
sias der neuen Epoche, dem bald alle Nationen Europas nachfolgen
müssen. In dem berühmten Werke eines der Hauptschüpfer der zwei-
ten Konstitution, Condorcet, im ,Esquisse d'un tableau historique des
progrès de l'esprit humain“, schallt uns der messianische Ton ganz
deutlich entsegen, und Condorcet steht durchaus nicht vereinzelt da.
; ce 4 del
Mu : En li or
23
| Jon da ab treten mit jedem Jahre immer neue, geschichtsphilosophisch
und oft auch metaphysisch begründete Pline eines solchen Umbaus
ler sozialen Ordnung hinzu und die polnischen Emigranten finden
_schon einen ganzen Schwarm von ihnen vor. DaB diese Idee einer.
: giôsen — Umwälzung diese unseligen Emigranten geradezu ma-
-gnetisch anziehen mufite, dies ist nur zu natürlich. Der reale poli-
tische Grund und Boden verschwand vollkommen unter ihren
_ Füfen, und ein Abgrund wilder Verzweiflung tat sich vor ihren
- Augen auf. Schon der Selbsterhaltungstrieb führte sie in Ver-
suchung, sich ,in das paradiesische Reich der Täuschung“ — der
Utopie zu flüchten. Und es geschah bald, fast im Laufe eines
æinzigen Jahres, dafi die Utopie von dem nahenden Reiche Gottes
_ auf Erden die Mehrzahl der Gemüter ergriff. Gleichzeitig damit
-entsteht der Glaube, dal Polen, und vorzüglich der Emigration, in
2 diesem Reiche Grottes eine aulergewühnliche Rolle zufallen wird,
daf namentlich Polen der Menschheit die Tore zu diesem Reiche
_ erschliefien wird. Die Entstehung des Gefühls einer Mission ist
bei den Polen noch in den Ereignissen von 1831 zu suchen. Wäh-
rend der Schlacht bei Grochow sah man in den polnischen Reïhen
Fähnchen mit der sich an die Russen wendenden Aufschrift ,Für
unsere und eure Freiheit* (Vergl. auch die Feier zur Ehre der
Dekabristen). Anderseits wiederum äuBerte man sehr oft die An-
sicht, daB Polen eigentlich zum Schutze Frankreichs, dessen neu-
gegründete Julimonarchie durch Nikolaus I ernstlich bedroht
war, zu den Waffen gegriffen habe. Diese Ansicht läfit sich sogar
in gewissermalen offiziellen Âuferungen vernehmen (zB. die Rede
L3 L 0 e e 6
| des Ministers Malachowski im Landtage, am 12. Februar 1831).
: Alles dies bestärkt die Aufständischen in der Meinung, daf sie
= nicht nur für die Unabhängigkeit Polens, sondern auch für die Freiheit
Europas kämpfen. Auch hat schon am 3. Mai 1831 Brodziski in
seiner ,Rede von der polnischen Nationalität* in religiüs-mystischem
1 . Tone Polen eine grofe geschichtliche Mission zugeteilt: ,,Unter
der Sonne der Religion den Baum der Freiheit und Brüderlichkeït
ci ;
14 wachsen zu lassen; die Rechte des Thrones und des Volkes auf der
.và am Himmelsfirmament selbst hängenden Wagschale zu bestimmen”.
13 Zweifellos trägt noch ungemein zur Bestärkung der Aufständisehen
in dem Bewuftsein ihrer europäischen Mission die enthusiastische
Aufnahme bei, welche ihnen auf ihrem Wege in die Verbannung sei-
24 $
tens der Vülker Westeuropas zuteil wurde, welche weder mit herzli-:
chen Ermunterungsworten noch mit materieller Unterstützung kargten. …
Die ganze liberale Presse Europas pries sie als die wahren Vor- .
kämpfer und Märtyrer nicht nur der polnischen, sondern der allge- |
meinen Freiheit. Es ist auch nicht zu verwundern, da von Anfang
an alle polnischen, politischen Mutmañungen der übergrofen Mehr-
zabhl der Emigranten sich sofort den westlichen revolutionären Kon-
spirationen anschlossen, daf alle polnischen Hoffnungen in den ,
Gemütern dieser Mehrzahl mit der allgemeinen Hoffnung auf den
Ausbruch einer Revolution in Europa verschmolzen — und es ist:
auch zugleich nicht zu verwundern, dal die Vertretung dieser Mebhr- … _.
zahl, wie das Lelewelsche Komitee im J. 1832 eine solche darstellte, :
während der ganzen Dauer ihres Bestehens, die Vülker Europas ‘
von der Hühe der angeblichen Sendung der Polen in der Geschichte =.
anredete [Vergl. ,Catoroczne trudy komitetu narodowego polskiegot *
Paryz 1831—33 (Die ganzjährigen Bemühungen des national-polni-
schen Komitees)|. M
Auf einen so vorbereiteten Boden fallen Ende des J. 1832 die
Ideen der , Vision des Pater Piotr in der Totenfeier“ und den gleich
darauf erschienenen , Bücher der polnischen Nation und der polnischen
Piülgerschaft“ — , Ksiegi narodu à pielgrzymstwa polskiego“. Um ihren
kolossalen Einfluf richtig zu erfassen, muf man sich die moralische
Autorität vergegenwärtigen, deren sich in der romantischen Epoche
der Seher-Dichter überhaupt und Adam Mickiewiez bei der polnischen
AE +
Chill, Dos EE Ed CE an
sets)
Nation ganz besonders erfreute. Der polnische Messianismus erlangte $
in den ,Büchern* gewissermalien eine religiüse Sanktion. Die Emigra- 4
tion wurde durch die Eingebung des grofen Genius mit dem Stigma
des Mürtyrertodes Christi als das auserwählte Volk gekennzeichnet 1
und sie glaubte, daf ihr gewissermalen direkt von Gott, durch ‘den
Mund seines Propheten, das Apostelamt des Reiches Gottes auf
Erden anvertraut worden war. Es trennten sich alsbald von Mickie-
_wiez eimzelne Emigrationsæruppen (oder er trennte sich vielmebr
von ihnen), einige griffen ihn heftig an (aus Arger darüber, daf
er nicht mit ihnen hielt), aber die Hauptideen der ,Bücher“ und
die ïhnen entnommenen Zitate Ilcben in fast allen messianischen
Lebren der Emigration fort, ja ihre Zahl und die Zabl ihrer An-
hänger wächst mit jedem Jahre. Lediglich die monarchisch-konsti-
tutionelle Partei des Fürsten A. Czartoryski und ungefthr seit dem
dern gingen angeblich nur von kühlen Berechnungen aus. Aber auch
in diesen Parteien fehlte es nicht an Bekennern der neuen Âra.
… Diese Bekenner kann man im grofien und ganzen in vier grolie
Gruppen einteilen: |
…. TI. Die einen prophezeien das Reich Gottes. Hierher gehüren
die Dichter-Propheten: Mickiewiez, Slowacki, Krasiriski, Zaleski und
Fe andere kleine und ganz kleine.
- IT. Andere versuchen, es auf dem Wege der spekulativen Ge-
_ schichtsphilosophie als eine logische, historische Notwendigkeit zu
- beweisen — dies sind Philosophen wie Wrorski, Cieszkowski,
Trentowski, Bukaty u. à
IT. Andere beginnen es bereits einzurichten. Sie versuchen
die erste Zelle seines Organismus zu schaffen. Es kommen dann
in der nächsten Umgebung des Mickiewicz die , Vereinigten Brüder“
auf, es entsteht das ,Häuschen“ des Bogdan Jarski, es tritt ins Leben
die in Portsmouth aus einfachen Soldaten von Worcell, Krepowiecki
und einigen anderen organisierte kommunistische Schar ,,Gromada
Grudzia2“ (Sippschaft Grudzia2). Nach ihrem Muster und Programm
organisiert bald darauf Zenon Swietoslawski auf der Insel Jersey die
Schar ,Gromada Humañ“, worauf noch in London eine nur wenige
Mitglieder zählende Schar ,Gromada Praga* aufkommt. Eine ganz
äbnliche Organisation entsteht unter dem Namen Gemeinde (Gmina
statt Gromada) im J. 1841, welche in Havre gebildet wurde und
sich aus einfachen Soldaten (mithin aus dem Volke selbst) zusam-
NES © PAPAS ANS AREAS
“ mensetzt. Vom J. 1840 ab unternimmt von Zeit zu Zeit immer von
“ neuem miflingende Organisationsversuche der unermüdliche Apostel
À und fruchtbare Schriftsteller Ludwik Krélikowski (vergl. meinen
à diesbezüglichen Aufsatz in ,Sto lat mysli polskiej*, Band VIT). Es
4 macht auch in dieser Richtung Propaganda der Fourièrist Czyriski.
2 * Endlich haben wir dann auch im J. 1841 den Towianismus und sei-
…_ nen ,Kreis“ (Kolo).
î. IV. Den Messianisten muf man auch diejenigen zuzählen, die
À mittels einer revolutionären Tat die Ankunft des Reiches Gottes zu
1) Das erste Manifest der demokratischen Vereinigung vom J. 1832 enthielt
ausgesprochen kommunistische Losungsworte.
D. LU
# 1
26 ;
beschleunigen trachten und einen polnischen Anfang der al m
nen Revolution geben wollen. Der Feldzug Zaliwskis im J. 1833, 5
savoyische Feldzug, das Konarskische Unternehmen, die italien
Legion des Mickiewiez, alles dies stützt sich auf dieselbe Utop
Selbstredend ist die Klassifikation in obige vier Gruppen :
nach dem vorherrschenden Prinzip durchgeführt. Oft war
Mann Vertreter mehrerer Gruppen, z. B. Mickiewiez, der Dicht
Prophet in den ,Dziady* und ,Ksiegi“, der Verwirklicher im Kn
der Anhänger AE und der tätige Revolutionist als Sehüp
der Legion im J. 1848 und Mitschüpfer der vom J. 1855. Die Schü]
fer der obenerwähnten ,Sippschaften“ und , Gemeinden“ gaben sich.
wiederum gern für Geschichtsphilosophen, Metoboshie u. drgl. aus.
Den PER dieses Referats bildet nicht etwa die Geschichte #
Tätigkeit einzelner Gruppen, sondern es handelt sich hier lediglich à
darum, einen flüchtigen Überblick ihrer Theorien zu geben und die
typischen Merkmale von Ahnlichkeit und Verschiedenheit hervorzuhe:
ben. Absolut allen gemeinsame Züge gibt es mehrere: Sels
ständlich ist zunächst der Glaube an die bevorstehende grofie Um- mn.
wälzung da. Sodann ein neuer Begriff des Wortes Vaterland oder 4
Nationalität. ,Die Nation ist eine eingeborene Idee, die die einzelk
nen Glieder umschlingt, und diese trachten sie zu verwirklichen“, «
so schrieb schon im J. 1831 Brodziriski, und dies wiederholt sich …
stets in allen religiüs-soziulen Lehren der Emigranten. ,Nicht die …
Sprache, nicht die Sitten, nicht die Einheit der Her:
kunft, wie man dies noch allgemein glaubt, sondern der Gedanke, |
den eine gewisse Masse Menschen als gemeinsames Ziel ihrer T4-
tigkeit hinstellt, ist wirklich die Nationalität“. So schrieb wiederum
Jozef Ordega in seinem Buche: ,0 narodowosei polskiej z punktu
widzenia katolicyzmu i postepu* (Paryz 1840). [Über die polnische
Nationalitit vom Standpunkte des Katholizismus und des Fort-
schritts]. Ich habe das Zitat gewählt wegen seiner Bündigkeit, aber
ähnlhche Zitate finden sich in den Schriften aller Messianisten aus
der Emigrationszeit, die grofen Dichter nicht ausgenommen. Selbst-
verständlich hat ein derartiges Verengen des Begriffes der Nationa-
Btät in nicht geringem Male die Verwirrung und die Uneinigkeit
gesteigert. Da jeder die Lehre oder die Idee, zu der er sich be-
kannte, gleichzeitig für das Wesen des Vaterlandes selbst hielt, so
mubte er geneigt sein. die Bekenner anderer Ideen nicht nur für
Gegner, sondern geradezu für Verräter an der nationalen Sache zu
RE UT É à
A DS FPT) 17
a b : :
bé se 2 din née NU, Acer be di din gi UN" | tn
Auffassung der historischen Mission Polens gegenüber der Mensch-
… heit aus. Und wenn in diesem Begriffe eine ganze Masse mehr
. oder weniger feiner Unterschiede, von denen später die Rede sein
wird, vorkommt, so ist wiederum die Überzeugung selbst davon,
daf das Volk diese messianische Mission zu erfüllen habe, einer
von den absolut gemeinsamen Zügen!:) Überhaupt haben wir in
der Emigration ständig mit dem nationalen Messianismus zu tun.
Im Schofie der Nation selbst schlägt zwar die Idee Wurzel. da
ein von Gott auserwähltes Individuum (Mickiewicez, Slowacki,
… Towiaïñski) oder eine Klasse, namentlich das Volk (die Schüpfer
der Sippschaften usw.) berufen sei, aber nur im Schole, dh. dem
Volke gegentüiber Dagegen steht nach aufien der übrigen Mensch-
heit gegenüber die Nation als Ganzes da. Der individuelle oder
der Klassen-Messianismus ist vielmehr eine innere Angelegen-
heit. Oft kommt ein Kompromifi mit dem franzüsischen Messia-
. nismus zustande, und neben der Polens erkennt man auch die Mission
Frankreichs an. Das Verhältnis dieser beiden Sendungen stellt sich
- _ denjenigen, die sie versühnen wollen, meistens so dar, wie es E. Cho-
jecki ausgedrückt hat: ,Frankreichs Bestimmungist es, die Sache der
+. - Menschheit hinzustellen, diejenige Polens, sie zu lüsen“. (Rewo-
5 Jueyonigci 1 stronnictwa wsteczne. Berlin 1849. Die Revolutionisten
und die rückschrittlichen Parteien). Towiarski fügte noch eine dritte,
auserwählte Nation hinzu: Israel — und in dieser Beziehung stand
er gleichfalls nicht vereinzelt da. Die Aufforderung an die Juden,
an der gemeinsamen Arbeit zwecks Gründung des Reiches Gottes
teilzunehmen, läfit schon das Lelewelsche Komitee im J. 1832
| in einem besonderen an die Juden in polnischer, franzüsischer und
…._ deutscher Sprache erlassenen Aufrufe ergehen (es wird ihnen darin die
3 Hilfe zur Wiedergewinnung ihres eigenen unabhängigen Vaterlandes
in Palästina versprochen), und diese Aufforderung wird oft auch
von anderen wiederholt, ständig z. B. von Krolikowski und Czviiski.
1) Eine Ausnahme macht nur ein einziger: Hoene Wroiski, der zu grobe
. Eïle hatte, sein System zu verwirklichen, als dafñ er diese Aufgabe dem schwachen
Polen zugemutet hätte. Lieber vertraut er sie den Mächtigen an, wie Rufland,
Frankreich und Deutschland, Es korrigiert ihn in dieser Beziehung zu Gunsten
Polens sein Schiüler und Anhänger Antoni Bukaty. Vergl. meinen diesbezüglichen
Aufsatz ,5to lat mykli*, Band VIT.
TT EC PE
Diese Erscheinung ist sicherlich auf die Assoziation des neutesta- |
mentlichen polnischen mit dem alttestamentlichen jüdischen Messia-.
nismus zurückzuführen; es ist nicht ausgeschlossen, daf auch die
lebhafte Anteilnahme der Juden am St. Simonismus nicht ohne einen:
sewissen Einfluf wenigstens auf manche Gemüter unter _ polni- nRe
schen Messianisten geblieben ist. & ve &
Ein weiterer Zug, der allen diesen messianischen Einfällen ge- PR
meinsam ist, ist das Bestreben, sich auf die Autorität des Evange- F.
liums zu stützen. Übrigens bedeutet für viele dies Evangelium nur
die einfachste und ideale soziale Lehre. Für diese bedeutet das
Wort Religion selbst nichts anderes, als nur ein soziales Band (re- RE
ligare). Ludwik Krélikowski, der eelnese oft auf einer Seite
seiner Schriften 40—50 verschiedene Stellen aus dem Neuen Testa= : …
mente zitiert, ist sogar nicht ganz überzeugt, ob Christus überhaupt
selebt hat. Er ist vielmehr der Ansicht, daf dies Buch ein Sammel- : .
werk des Volkes ist, das in der Zeit, in der es das Buch schuf, in : sa
ähnlichen Verhältnissen wie heute das polnische sich befunden hat.
Selbst bei denjenigen, welche wie die Gründer ;der Scharen des
polnischen Volkes“ (Gromady Ludu polskiego) oder der , Gemeinde:
Havre“ sich nicht nur für Christen, sondern auch für Katholiken
halten, bleibt von der Lehre der Kirche eigentlich nur das Gebot
der Nächstenliebe übrig, also nur die Brüderlichkeïit, aus der auch :
die Gleichheit und Freiheit deduziert wird. Während einem Mann
wie Krolikowski nur die ersten Christen mit ihrem Kommunismus
in Wirklichkeit Christen zu sein scheinen, erkennen die ,Katholi-
ken“ Worcel, Swietoslawski et consortes zwar die Kirche als ,echt“
auch während des ganzen Mittelalters an, aber zugleich klagen
sie sie an, da sie Christum und sein Ideal in der Neuzeit voll-
kommen verleugnet hat, und halten für Auferwecker des wahren
Katholizismus Robespierre und St. Juste. Unter Katholizismns ver-
stehen sie eigentlich nur die Forderung einer absoluten Einheit
der Lehre (ohne irgendwelche Toleranz) und der Einheit der
kirchlichen Obrigkeit in der erträumten sozialen Ordnung der
Menschheit.
Strenge katholische Orthodoxie finden wir übrigens in den hier
besprochenen sozialen Systemen und Sekten während der Emigra-
tion unbedingt nirgends vor. Schon davon abgesehen, daf über-
haupt die Religiositit der Romantiker gewühnlich in einem sehr
lockeren Zusammenhange zu allen feststehenden und kodifizierten
br te ni D on dd
Glaubensbekenntnissen stand, hat den Widerwillen, um nicht zu
_sagen, den Hafñ unserer Ideologen gegen die rümische Kirche auch
stark der Standpunkt beeinflufit, den diese Kirche zu allem, was
‘ihnen eine neue Âra snzuktindigen schien, besonders aber die be-
kannte Bulle Gregors XVI. vom 9. Juni 1832 eingenommen hatte.
Im allgemeinen hing die Art und Weise, wie man sich des Evan-
_ geliums bediente, und der Inhalt der ihm entnommenen Beweise
_ davon ab, wie sich der Betreffende das kommende Reich Grottes
und die dahin führenden Mittel vorstellte. Und gerade hier treten
. die grofien und kleinen Streitpunkte hervor — alles das, wodurch
_ sich die einzelnen Lehren bei den oben skizzierten gemeinsamen
Zügen voneinander unterscheiden. |
berhaugt wurde von allen die kommende, angeblich neue LE
che als eine Verchristlichung der Politik, als ein endgültiger Triumph
des Guten und der Gerechtigkeit, der Freïheit und des allgemei-
ner Glückes aufgefafit. Aber die vollkommene Relativität dieser
Vorstellungen gestattete viele, mehr oder weniger wesentliche Un-
terschiede in den Anschauungen, namentlich aber hinsichtlich der
künftigen politischen und sozialen Ordnung und die Prinzipien,
auf denen sie aufsgebaut sein sollte. Die Lüsungen dieses Rätsels
der Ordnung der wiedergeborenen Gesellschaft fand man meistens
schon fertig bei verschiedenen franzüsischen Meistern vor. Es han-
_delte sich lediglich darum, an den franzüsischen Schaft die polni-
sche Standarte zu heften.
Der Saint-Simonismus hatte unter den Polen schon vor dem No-
vemberaufstande Schüler gehabt. Unter den Emigranten breiteten
sich einige seiner Ideen rasch aus. Geht ja doch schon das Bestre-
ben selbst, die neue Ordnung der Dinge auf religiüse Grundlage.
und zwar im speziellen auf die grundsätzlichen Gebote des Evan-
geliums zu stützen, auf die Schrift ,Le nouveau Christianisme“
zurück. Es wiederholen sich fast in allen sozialen KEinfällen der
Emigranten St.-Simonistische Gedanken wie die Einteilung der Ge-
schichte in die aufeinander abwechselnd folgenden kritischen (in de-
nen das Bestehende zerstürt wird) und organischen Epochen (wo das,
was sein soll, aufsebaut wird) und die Bezeichnung der Epoche
von der Reformation einschliefilich bis zur grofen Revolution als
einer kritischen, und der Glaube, daf jetzt die grobe organische Epo-
che gekommen ist. Auf Einzelheiten ist es natürlieh unmüglieh an
dieser Stelle einzugehen. [ch stelle lediglich fest, daB die Lehren
30
de St. Simonisten eee te sondern aus den Workor: an
franzôsicher Re geholt wurden, von denen "ee wie Bu
polnischen a entsprach. Übrigens fand FA Eng.
die St. Simonisten fast im Zustande vülliger Auflüsung. Re
Dafür fand Fourier begeisterte Anhänger (Jan Czyrski und £a:
pislaw Bratkowski); auf den Kommunisten Cabet (den Verfasser der:
berihmten , Reise nach Ikarien“) schwor Krôlikowski, der wiederum <
in Garnysz einen Schüler hatte; mit Proudhon beschäftigte sich
eine Zeitlang Chojecki, den stärksten EinHuB übte wohl der katho-
lische Anhäünger Robespierres, Philippe Buchez, aus. Man künnte
viel von seiner Einwirkung auf Mickiewiez selbst sprechen, sein
ihm vollkommen ergebener Bekenner war Jézef Ordega, und es
wurde die historisch-philosophische, soziale und religiüse Weisheit
der ,Scharen des polnischen Volkes“!) und der ,Gemeinde ‘Ha-
vre“?) ständig geschüpft aus der ,Introduction à la science de
l'histoire“ (2 Bde, Paris 1833) und aus der 40-bändigen , Histoire
parlementaire de la révolution française“. Letzteres Werk, das ein
riesiges, rohes Material enthielt, hatte neben der Verbreitung des
Einflusses von Buchez selbst noch eine andere Bedeutung für die Emi-
gration. Es brachte sie der Quelle selbst nahe, aus der alle mes-
sianischen Strüme quollen, es brachte wiederum alle sozial-politi-
1) Diese Weisheit war in einer unendlichen Reihe von Aufrufen, Berichten
und polemisehen Schriften niedergelegt, die später zusammen im J, 1854 in einem
starken Bande unter dem Titel ,Lud polski w emigracyi“ (Das polnische Vo!k in
der Emigration: von Zenon Swietoslawski herausgwegeben wurden. Die Verfasser
der wichtigsten darin enthalteuven Artikel waren Z. Swictoslawski, S. Worcel, T,
Krepowiecki und S, Dzicwicki.
?) Diese Gemeinde hatte ein besonderes Organ ,Zjednoczenie“. (Die Vereinji-
gung), dus in den Jahren 1841-43 crschien.
31
| Es wurde auch vel diskutiert über die metaphysischen Gesetze
des ununterbrochenen Fortschritts der Menschheit, über den Anfang
nd das Ziel der Nationen, über das Verhältnis des Individuums zur
Gresamtheit, über die Mittel, die Gleichheit mit der Freiheit in
Einklang zu bringen u. s. w. Gestritten wurde meistens über Ein-
_zelheiten. Im allgemeinen ist bezeichnend für die bei weitem grüfiere
Mehrzahl der Lehren die vollkommene Unterordnung des Indivi-
duums unter die Gesamtheiït, die hôhere Wertschätzung der Gleich-
_heït der Freiheit gegenüber, die Anerkennung ,der Alleinherrschaft
des moralischen Zielst, für das die Gesamtheit besteht, und nicht
der .Alleinherschaft à Volkes“, endlich die etune der (e-
bschaft aus religiüsen Anfängen, aus der religiôsen Offenbarung
_ des Zieles an die Menschen und nicht aus dem sozialen Vertrage.
Gerade in allen diesen Punkten ist oft der unmittelbare Einfluf von
_ Buchez erkennbar. Die Frage der endgültigen Ordnung, der Gesetz-
gebung und der Verwaltung wird gewühnlich in äuferst primitiver
_ Weise erledigt. Die Menschheïit sollte glücklich leben bald in Pha-
_ Jlansteren, bald in groBen ,Familien“, die aus 10 kleinen bestehen
. und demjenigen gehorchen sollten, der am meisten für das Wohl
_ anderer sorgt und die grüfite Selbstverleugnung beweist (Krolikow-
_ ski), bald wiederum in ,Sippschaften“ und ,Gemeinden“, die die
einzigen Besitzer des Bodens als des zur Arbeit notwendigen Werk-
—_O zeuss seien. Das individuelle Eigentum ist beschränkt oder voll-
ständig abgeschafft; es soll müglichst wenig Gesetze geben. Alle
_ bekennen sich zu dem damals schon alten, aber unendlich folgen-
schweren Dogma Rousseaus, daf der Mensch von Natur aus gut set,
4 und aus der kritiklosen Hinnahme dieses Dogmas entspringt der
| D Glaube, daf, sobald es nur gelingt, alle künstlichen, Menschen durch
- Menschen aufgezwungenen Gesetze und Einschränkungen abzuschaf-
fen, das Reich Gottes ganz von selbst auf Erden auferstehen werde.
Krélikowski 7. B. erkennt nur ein einziges Gesetz an, nümleh
92
dasjenige, welches inseblioh die Natur selbst in das Herz- eines je.
den Menschen eingezeichnet hat, —— das Gebot der Brüderlichk it
und der Liebe. Alle geschriebenen Gesetze hält e er für “haie
auch andere. Der Unterschied liegt darin, da während die | en,
wie Krélikowski, die Mitglieder der ,Scharen“ und andere Mur
nungsgenossen glauben, daf, um die ANR. Güte der Menschen
triumphieren zu lassen, es RAR die heutige Ordnung von Grund
aus zu zerstüren, die se wie Mickiewiez, später Slowacki, wie
Towiañski und endlich Krasiiski der Ansicht sind, daf diese mora-
lische Wiedergeburt der Menscheit einer mühevollen geistigen Arbeït st
und namentlich einer starken Erneuerung des religiüsen Ansporns à
bedürfe. Aber auch sie glauben an eine selbständige Entstehung der
künftigen idealen Ordnung. Mickiewicz empfehlt der Emigration, im
Geiste des Evangeliums zu leben und den Geist der Opferwilligkeit
zu pflegen und über die Regierungsformen und Gesetze des künftigen
Polen nicht zu diskutieren, sondern nur zu glauben, ,daf die Republik
groB und schün emporwachsen wird“. Slowacki gibt sich dem Wabhne
hin, dal, wenn man nur den Geiïstern vüllige Entwicklungsfreiheit
gewiähre, die Zeit von selbst kommen werde, daf sie eine vorbildliche
Hierarchie je nach dem Grade der in der Evolutionsmetampsychose |
erreichten Vollkommenheit bilden werden, und eine ideale ,Repu-
blik des Geistes* mit freien Wahlen und dem liberum veto ent-
stehen wird. Das liberum veto spukt, nebenbei gesagt, in manchen
Küpfen wie ein (Grespenst der alten polnischen Natur herum. Als einen
Grundpfeiler der künftigen idealen Ordnung betrachtet es neben
Slowacki auch Bukaty, und dieselbe Wertschätzung findet es auch
bei Krolikowski, dem es sich darum handelt, so gut es geht,
die Gleichheit mit der Freiheit in Einklang zu bringen. Deswegen
ist er auch zuletzt mit Cabet in Streit geraten. Aber überhaupt sind
die Vorkämpfer der Rechte des Individuums unter unseren Utopi-
sten in absoluter Minderheit. Es ist bezeichnend, daf die Verbissen-
heit der Mehrheit sich hauptsächlich gegen die Demokratische Ver-
enigung wendet (n. b. über die monarchistische Partei gehen sie
überhaupt zur Tagesordnung tiber), die sie des Atheismus, der Lehre
von den Rechten (nicht aber von den Pflichten) des Menschen zei-
hen, die ihnen wleichbedeutend erscheint mit der Tendenz, die so-
ziale Ordnung auf der Basis des Egoismus aufbauen zu wollen,
und die endlich die Kommunisten angreifen wegen des Vorschlages,
33
die Leibeigenschaft abzuschaffen. Zum Vergleich mit den franzüsi-
schen Systemen der Erlüsung der Menschheiït füllt in den unsrigen
wenn man von geringen Ausnahmen absieht) die vüllige Vernach-
dergl. auf, was übrigens in dem Mangel einer praktischen Beschäfti-
gung mit diesen Problemen in der Heimat und infolgedessen in der
vôülligen Verkennung ihrer Tragweite genüigende Erklärung findet:
_ Was die Messianisten der Emigration deutlich voneinander un-
_ terscheidet, ist die Frage nach den Mitteln, wie man das Reich Grottes
auf Erde verwirklichen kôünne. Grundsätzlich lassen sie sich in dieser
_ Beziehung in die Revolutionisten und Evolutionisten einteilen, aber
_ in den Grenzen jeder von diesen Gruppen wird es noch geringere
oder grüliere Unterschiede geben. Die ersteren erhoffen im allgemeinen
_ jeden Augenblick eine allgemeine, gegen den Despotismus gerichtete
_ Vülkerrevolution und glauben, dafi nach ihr sofort eine neue Âra
_ erblüben wird. Klopfenden Herzens erwarten sie diesen Augenblick.
_ Die fast bei allen mystisch-religiüs gestimmte Phantasie ruft auch
fast allen das Bild des Weltgerichts aus der Apokalypse ins Gre-
dächtnis. Als erster hat in dieser Art diese Vision Mickiewiez in
den letzten Kapiteln der ,Ksieoi lielgrzymstwa“ stilisiert, aber spä-
ter begegnen wir ihnen fast überall Manche leben sogar in dem
Glauben hin, daf St. Johannes in Wirklichkeit diese Zeiten vor-
ausgeahnt bat. Aber auch unter den Revolutionisten besteht der
b Unterschied darin, daf die einen, wie Mickiewiez, die Revolution nur
é als einen gegen die despotischen Regierungen gerichteten Aufstand
-_._ auffassen, dagegen die ,katholischen“ Scharen auferdem vor einer
Ankündigung eines brudermürderischen Klassenkampfes nicht zurück-
schrecken und kühn ein Gemetzel unter allen hartnäckigen Privile-
gienanhängern proklamieren und überhaupt unter allen, welche ïhre
Ansichten nicht teilen (namentlich drohen sie der Demokratischen
Vereinigung); in der franzüsischen Schreckensherrschaft erblicken
sie ihr Ideal und Vorbild, sind stolz auf den Namen der Intoleran-
ten und Phanatiker, aus dem Evangelium zitieren sie mit beson-
derer Vorliebe die Worte Christi: Nicht den Frieden bringe ich,
sondern das Schwert. Slowacki spricht sich nicht direkt aus. Er
weif. nicht, was der ,Geist erwählen wird*. Er nimmt an, dal er
auch die Metzelei erwählen kann. Zu Krasiiski. der über das .Blut-
bad der Hajdamaken“ bestürzt ist, sagt er: Denk du nur nicht. dal
sh die Idee Gottes nur mit den Engeln kommt, manchmal erzeugt sie
Bulletin I—II. 7)
34
Gott auch im Blute, RUE sendet er sie durch die Mongole
Bei Krélikowski bemerken wir in dieser Hinsicht ein gewisse
Schwanken. Er rechnet mit der Müglichkeit einer blutigen Erle cu 1
der Angelegenheït, er droht damit der alten Welt. Aber er selb
ist schliefilieh nach seinem ersten Meister St. Simon wie nac
Dee Blutvergiefien das Reich Gottes organisieren kann, indem es. Me “
“# pur auf die Ausstofung der Widerspenstigen aus seinem Schobe
oo die ,äuferste Finsternis* beschränkt (Hier haben wir auge |
lich il der gewühnlichen Vision des jüngsten Gerichtes zu tun).
ca phen wie Wrorski, Bukaty, Trentowski, Cieszkowski, Rr
D EoSE Unter ihnen begegnen wir wiederum dem Unterschiede, daf die:
beiden letzteren vor allem an die moralische Evolution denken,.
die drei ersteren dagegen alles von der geistigen Evolution abhän-
gig machen, von der absoluten Lüsung aller metaphysischen Pro-
; bleme, von der absoluten Aussühnung des Wissens mit dem Glau-
ben. Von dieser Bedingung machte auch der Revolutionist Slowacki
das Reich abhängig, der auch diese Bedingung schon durch sich in
der ,Genesis aus dem Geiste (Genezis Ducha) für erfüllt ansah..
Nicht geringer dachten von ihren Systemen auch die drei oben
Erwäbnten. (Der Grülenwahn ist sowohl bei den polnischen wie bei
den franzüsischen Messianisten eine typische Erscheinung). Weder
die eine noch die andere von den beiden Kategorien der Evolutio-
nisten sah einen Widerspruch zwischen dem Prinzip der Evolution
und der Hoffnung auf baldige Erscheinung des Reiches Gottes. Sie
sahen ïhn nicht, denn bei allen schien eine entsprechend kompo-
nierte Geschichtsphilosophie zu bestätigen, daf alles zu diesem K5-
nigreiche schon evolutionistisch vorbereitet ist.
Weitere strittise Punkte erscheinen in der Art und Weise der
Auffassung der Sendung Polens und der Begründung dieser Mission.
Auf die Frage, in welcher Form die güttliche Mission Polens sich
offenbaren wird, gibt es mehrere typische Antworten (nur auf diese
kann ich hier eingehen). Die cinfachste ist die. daf es durch eine
aktive, oft mürtyrerhafte Propaganda der Brüderlichkeit, Gleichheïit
und Freiheit (diese Reihenfolge führe ich absichtlich ein), durch
die revolutionäre Brandfackel geschehen werde. Die zweite ist mehr
kompliziert: durch das Schaffen eines Keimes oder Prototyps einer
30
vollkommenen Gresamtheit, nämlich einer vollkommenen Gemeinde,
eines Phalansters, einer échar oder Republik des Geistes, che
mit der Zeit den Ausgangspunkt zur Entstehung einer ,Allge-
; meindet oder der -allgemeinen Kirche“, mit einem Worte zu dem
_ allgemeinen Reich Grottes bilden werden. Die dritte, ganz my-
stische Antwort ist: durch die Tatsache seines Falles cost seines
_ für andere Vülker gebrachten Müärtyreropfers. Die vierte endlich:
durch die Lüsung des Problems des menschlichen Wissens, durch
das Aufdecken der absoluten Wahrheïit. Natürlich schlieBen alle diese
Antworten einander durchaus nicht aus. Bei einem und demsel-
_ ben Schriftsteller finden wir manchmal die eine, die zweite und
die dritte. Bei Mickiewiez z. B. ist die erste ne dritte da, bei
- Bukaty die vierte und die zweite. Swietoslawski gibt He der
zweiten auch die erste und dritte. Was die dritte anbetrifft, so ist
das Kreuzesopfer Polens fast ein locus communis; nur def elnige
_ sie eher als eine poetische, von Mickiewiez Reno Figur
_ gebrauchen, die anderen sie würtlich nehmen. Übrigens kann man aus
È - verschiedene ngelegentlichen Ausführungen merken, daf man eigent-
‘ lich Polen nicht als ein eigen- und freiwilliges Opfer, sondern als ein
1 _ Opfer der gôüttlichen Ratschlüsse betrachtet. Mickiewiez legt z. B.
à in den ,Ksiegi narodu“ dar, wie die Menschheïit schon zweimal den
Anfang gemacht habe, dem güttlichen Gesetze gemäf in Brüderlich-
_ keit und Freïheit zu leben, und wie sie dann, auf die abschüssige
Bahn des individuellen und staatlichen Egoismus gelangt, in immer
grüfiere Verruchtheit versank, bis sie zu einem gewissen Absurdum von
Verbrechen und Vergewaltigung des güttlichen Willens gelangte, und
wie sich gerade in solchen Augenblicken die Reaktion, die Rückkehr
des Guten und der Gerechtigkeit einstellte. Ein solches erstes Ab-
surdum von Gottlosigkeit war der Martertod Christi, ein zweites
derjenige Polens. Die Folge des Todes Christi war die siegreiche
Auferstehung der in Ihm gemordeten Idee und eine neue hühere
Epoche, ähnlich wird auch die Folge des Martertodes Polens sein.
Bukaty wiederum, der als ein Schüler Wrorskis das Recht des
1 Fortschritts der Menschheit auf eine mathematische Formel zurück-
| führen müchte, faft diesen Fortschritt als eine mathematische, pro-
L gressive Reïhe auf. Die Aufgabe wird hier durch eine augenblick-
liche ,Elimination“ eines Wortes (Polens) und darauf dessen ,Eva-
MMEPITE ES pre RE EU PAL COEUR
TUE
luation“ gelüst.
3%
,
h
36
Eine Ansicht von der Art, Polen als
erkennen, enthalten nur die Worte des “Prodéniit
Wir starben mitten in der Welt
Aus heiliger Liebe zur Welt;
Sie ist unser Bruder — Es war unsere Pflicht, ;
Den Bruder von der Schuld der Gemeinheit zu erlüsen, ‘ES
Auf sich — nicht die Sünde — wohl aber die Strafe zu laden!
Antwort auf die soeben erürterte Frage gibt. Seitdem das Opfi
vollbracht worden, ist es die einzige Aufgabe der Polen, ihre Un-
schuld, welche ihnen das Stigma des auserwählten Volkes aufge-
prägt hat, zu bewahren und die Rolle des Opfers den Lehren ge- :
mäf, die der Dichter den ,Resurrecturis“ gibt, weiterzuführen. Da-
gegen betrachtet Zaleski im ,Duch od Stepu* (Der Geist von der D
Steppe) Polens Fall als State für die Sünden des Landes, dann 4
auch noch Towiaïski als Schickung Gottes, und ihm folgt mit sei- .
nen getreuen Anhängern Slowacki. Dieser erblickt die Hauptschuld
Polens darin, da es in einem gewissen Augenblicke seiner Ge-
schichte aufsehürt hat, seine Mission zu erfüllen, namentlich es
habe eine ideale Staatsordnung erfunden und eingeführt, sei ihr
aber nicht gewachsen gewesen. Krélikowski, die Utopisten aus den
.Sippschaften“ und ,Gemeinden“ erklären den Fall viel einfacher,
indem sie behaupten, dafi der Adel das Land ins Verderben gestürzt
hat, dal dagegen das Volk es auferwecken und seine Mission wei-
terführen wird. ,
Die Überzeugung von der besonderen Sendung Polens mufte
in jedem Gemüte. in dem sie noch Wurzel gefat hatte, irgend
eine Motivierung finden. Diese Begründung mufite der Hauptrich-
tung der alluemeinen Lehre folgen, sie war also bei verschie-
denen Leuten verschieden. Manche wiesen bei der Begründung
auf die ganze Verganswenheit Polens hin. Ihre Beweisgründe lau-
teten ungefäihr foluendermalien: Polen hat immer eine christliche
Politik geführt. Es hat niemals Offensivkriege geführt; es hat sich
nie init Länderrauh befleckt, Wenn es mit Waffen ins Feindesland
208%, dann geschah dies zum Schutze des Christentums, so z. B.
unter Ladislaus vor Warna, unter Johann IT vor Wien. Wenn
es andere Nationen mit sich vereinigte. so geschah dies durch
37
… die Liebe —-- die Unionen. Hier herrschte vollkommene Freiheit
_ und Brüderlichkeït, zwar nur innerhalb der Grenzen eines Standes,
| aber 1) war dieser Stand ungemein zahlreich, mithin war die Zahl
. der Menschen, die sich als Brüder bezeichneten, so grofi wie in keinem
_ anderen Lande, 2) hat sich Polen in dieser Beziehung weiter ent-
wickelt und am 3. Mai 1791 beabsichtigte es in diesen Verband der
Freiheit und Brüderlichkeit nach und nach auch andere Stände auf-
zunehmen. Gerade davor entsetzten sich die Feinde der Freïheit und
deswegen gerade haben sie ihm damals den Todesstofi versetzt. Solche
É Ansprüche auf die Würde eines auserwählten Volkes finden wir
SN A EE NE TRE I OR AR SE RE
Al Fo o. à A 7 -
RENTE EERERS
_ schon in Brodziiskis Rede über die polnische Nationalität (Mowa
_o narodowogci polskiej), in solchem Lichte stellt die Verdienste Po-
_lens in der Geschichte die ,Adresse der polnischen, in Frankreich
_weïilenden Verbannten an das Untérhaus Grofbritanniens und Ir-
lands“ (Adres tulacz6w polskich we Franeyi do izby niiszej Wielkiej
Brytanti 1 Irlandyi, im Mai 1832) dar, vollstäindig angeführt finden
wir diese Argumente in den ,Büchern der polnischen Nation“ von
- Mickiewiez, nichts anderes hat im Sinne Krasiiski, wenn er ,die
tausendjährige Herrschaft Polens“ mit ,hochchristlichem Ruhmes-
glanz der übereuropäischen Tugend“ schmückt. Der letztgenannte
geht am weitesten, indem er im Przedswit (Morgendämmerung) die
(nach seiner Meinung) angeblichen Sünden der Väter damit ent-
schuldigt, dafi sie ,dem Reiche Grottes entgegengehend“, es verab-
säumt haben, in so eigensüchtiger Weise wie andere Staaten die
Machtstellung des Vaterlandes. zu befestigen. ,Segnet die Schuld
- der Väter“! |
In grüferer Verlegenheit bei der Begründung der Mission des
auserwählten Volkes waren diejenigen, für welche von ihrem so-
zialen Standpunkte aus die Vergangenheit Polens mit Rücksicht
auf das Los, das es den nichthesitzenden Klassen bereitete, ein
einziger groBer Schandfleck war. Wie half sich 7. B. ein Messia-
nist wie Tadeusz Krepowiecki, der während der Novemberfeier des
J. 1832 die ganze Versammlung (fast ohne Ausnahme) durch seine
Rede gegen sich aufbrachte, in der er die Vergangenheit der Nation
geradezu mit Schimpf und Schmach überschüttete? Von diesen sind
einige, wie Krélikowski, der Meinung, daf die Mission Polens sich
erst seit seinem Falle datiert. Da nun die Polen die Folgen der
heutigen politischen Moral in grausamster Weise kennen gelernt
haben, so sind sie mehr als irgend eine andere Nation berufen, sie
98
zu hassen und eine neue zu suchen. Auch haben sie es besser als
andere gelernt, sich in ähnlicher Weiïse aufzuopfern wie die’ersti
Christen. Andere Me namentlich die Organisatoren der ds
bas nach einiger Modifizierung seiner Ansichten) gehürte; b
chen ihren Stab über die rene Geschichte ungefähr erst Y
ren Ritterkaste de ne. de in den neueren Zeiten: habe
der Adel Verrat an dieser Mission geübt (sie vergessen Cecora, |
Chocim und Wien), wie er überhaupt Polen verraten habe (am
schändlichsten im J. 1831), und jetzt erst habe die Katastrophe end-
lich dem Volke die Augen geüffnet, und das Volk werde nun die
durch die regierende Klasse die in den Staub getretene Sendung
wiederaufnehmen — den Kampf wegen das Schisma und die Unfrei:
heit. Glücklicherweise sei dieser Fall eigentlich nur ein Verfall
des Adels.
Sebr streng beurteilt auch Slowacki die Vergangenheït der Na-
tion. Polen hat zwar eine engelgleiche Seele, aber es hält sie immer
in einem ,derben Schädel“ eingeschlossen. Daf die Gnade Gottes
mit dieser Nation war, das bezeugt die Tatsache, daf sie die Ver-
künderin der hüchsten, geradenwegs nach dem Reiche Grottes,
nach dem ,gwoldenen Jerusalem“ führenden Form der sozialen Ord-
nung wurde. Diese Verfassung berechtigt nach Bukaty die polnische
Nation duzu, die Rolle des auserwählten Volkes #u tibernehmen.
Es ist Kklar, dafi wie man auch immer die Ausnahmssen-
dung Polens zu begriünden suchte, es immer schon a posteriori
geschah. Den Auswainyspunkt bildete das aprioristische Dogma —
der Glaubensakt. Die Bekenner empfanden es selbst, daB alle Be-
weise __ mügen sie aus der Vergangenheit oder aus der Gegenwart
geschüpft sein — an und für sich nicht würden genügen künnen.
Woher kiun also dies Dogma und diese subjektive Gewifheit ?
Von der geschichthieh-psychologischen Entstehung des Messianismus
war schon die Rede zu Anfang dieses Referates. Hier muf man sie
noch ergänzen und die heute schon unbegreifliche Macht der Über-
zeugung von der Wahrheit dieser so wenig realen Konzeptionen
muf man noch erklären; es sei daran erinnert, daf für die Leute
. der romantischen Epoche die objektive Gewifheit vollkommen
ï überflüssig erschien. Ihre Erkenntnistheorie und Kriteriologie zugleich
à batte zum Inhalt die Worte, die auf dem ersten Blatt des polni-
_schen Romantismus standen: Das Empfinden und der Glaube re-
den kräftiger zu mir als das Glas und das Auge des Gelehrten“,
_Nicht aus dem Verstande, sondern aus der Eingebung, aus dem
»Empfinden“, aus der Liebe schüpften sie ihre Gewifheit. Und sie
bekannten sich laut zu einer solchen Erkenntnistheorie. Mickiewiez
sagt in den ,Büchern der Nation und des Pilgertums“, dafi sie zum
_ Teil ;von Gottes Gnaden* sind, Slowacki deduziert seine ganze ,ge-
netische“ Weisheit auf dem Wege der Platonischen Anamnese und
_ fügt ausdrücklich hinzu, da die , Genesis vom Geiste bei vollkom-
mener Einschläferung der Vatstaldéskraftes geschrieben war. Kra-
siñski erschôüpft sich in logischen Ausführungen, aber diese kommen
erst auch a posteriori zu den Visionen des ,Sen Cezary“ und des
> ,Przedéwit*. Swietoslawski versichert, daB er ganz einfach nur das
fonbart. was ,ihm Christus deutlich gesagt hat* -— wiederum in
Visionen Krélikowski wiederholt des üfteren, daf die einzige Quelle
des Erkennens der Wahrheit die innere Stimme im Herzen des
Meuschen ist. Soll man etwa noch an Towiarski erinnern ?
Zweifellos kann man die ganze religiüs-soziale Ideologie der
Emigration nach 1831 lediglich auf Grund einer näheren Kenntnis
dieser grofien Erscheinung der kollektiven europäischen Psychik,
die Romantismus -heïfit, verstehen und richtig beurteilen. Um
| ganz offen zu sagen, ist diese Ideologie eine polnische, nicht mehr
» rein individuelle, sondern nationale Erscheinung dessen, was die
Franzosen oft als le mal romantique bezeichnen.
Die Gefühle, die uns im Laufe der Studien überkommen, fliefien
zuletzt in einem einzigen Hauptgefühl zusammen: dem Mitgefühl.
Die den Geist der Nation leitende Idee hatte nach der Niederwer-
fung des Aufstandes, nach der Zertrümmerung des Volkes jeden
L *__ realen Grund unter ihren Füfien verloren und mufite sich einen
F fingierten Grund schaffen. Immer mufite man nun von neuem be-
| ginnen und neue schreckliche Enttäiuschungen erleben, aber der pol-
“à nische Geschichtsschreiber darf in dem Augenblicke, wo er sein
Urteil fällt, nicht vergessen, dal in diesem verschiedenartigen Begin-
nen oft, meistens eine grenzenlose Aufopferung lag. dafi in diesen
Theorien das moralische Ideal hoch gehalten wurde, dai endlich —
LE re as EE ANT RE
;
ARS
was vielleicht das Wichtigste ist — die messianische Utopie in dem
kritischen Momente den Geist der Nation vor Verzagung und end
gültiger Verzweïflung gerettet hat. 4
OL
3. SZYJKOWSKI MARYAN. Szyller w Polsce. (Schiller in Polen. I. Teil).
Nach Absicht des Verfassers soll die Arbeit über den Anteil
der Ideenwelt Schillers an der geistigen Entwicklung Polens eine TS
vergleichende historische Studie sein; ohne auf Schillers Schaffen <a
vom Standpunkte der zeitgenüssischen Literarkritik überhaupt ein-
zugehen, versucht sie vielmehr nur Zeit, Umfang und Richtung des
Schillerschen Einflusses auf die Grundideen, die mit dem Entstehen
der Romantik in Polen Boden fassen und mit deren Untergang
auch wieder verschwinden, einer Betrachtung zu unterziehen und
sie zu einem einheitlichen anschaulichen Bilde zusammenzufassen.
So ist die Arbeit gewissermalen ein Ergebnis der früheren For-
schungen des Verfassers über die Entwicklung der Romantik in
Polen und als Fortsetzung dieser Arbeit aufzufassen. Nachdem die
Frage des Ossianismus und der Einfluf der Ideen Rousseau’s s0-
wie der Idyllendichtung Gefners untersucht war, drängte sich
naturgemäl das Problem deutscher Einwirkungen auf, deren popu-
lärster Vertreter in Polen der Dichter der ,Ideale“ und der ,Jung-
frau von Orleans“ war. So muli denn die vorliegende Abhandlung
ibrer Natur nach als Ergänzung und Abrundung vorangegangener
Arbeiten gelten, und zwar indem sie diese Arbeiten in den Teïlen,
die sich mit Schillers Lyrik befaliten, weiter führt und auf Anfänge
und die Entwicklung des romantischen Dramas eingeht.
Die lyrische und dramatische Poesie, diese zwei Hauptgebiete |
der Einwirkung Schillerscher Ideenwelt, bedingen die parallele |
Zweiteilung dieser Arbeit, und beide Teile verbindet die ideale
Lebensauffassung des groben Dichters, die wie ein Leitstern über
dem Dunkel der rationalistischen Epoche strahlt und sein gesamtes
Schaffen beherrscht. Diesem neuen Stern gilt der sehnsuchtsvolle
Blick des Lyrikers, des Dramaturgen und des Philosophen der Ro-
mantik. [n Polen, wo der Glaube an den Sieg des Idealen über
die rein physische Kraft stürker und tiefer sein mubte, strahlte
jenes Licht wohl mächtiger, als anderswo. |
Die Entwicklunyslinie der Schillerschen Gedanken in Polen
41
läôt sich durch ein halbes Jahrhundert, etwa bis in die Mitte des
… XIX Jhs. verfolgen. Natürlich bemerkt man innerhalb dieses Zeit-
| raumes einander ablüsende Entwicklungsphasen, denen die Bedeu-
tung von Wéndepunkten zukommt. Es zeigt sich, daf Mickiewiez’
_ Auftreten auch für diese Frage von grundsätzlicher Wichtigkeit ist.
é Das gilt insbesondere von der Lyrik, denn hier ist die Poesie des
… Mickiewicz und ïhr Verhältnis zu Schiller als Mittelpunkt des Pro-
4 blems zu betrachen. Demzufolge zerfällt die Untersuchung in drei
… Teile: von diesen ist der erste der Zeit vor dem Erscheinen der
Dichtungen des Mickiewiez gewidmet, der zweite behandelt das
- Verhältnis derselben zu Schiller, der dritte dagegen dessen Einfluf
auf das polnische dichterische Schaffen seit dem Auftreten des
Mickiewiez. Ÿ |
_ In dem ersten Teil, über den hier berichtet wird, schickt der
Verfasser eine Untersuchung über die Anfäünge deutscher Einwir-
kungen. auf dem Boden polnischer Ideen voraus. Diese Anfinge rei-
chen in das Ende des XVIII Jhs. zurück und kommen nach Po-
len durch franzôsische Vermittlung, und zwar zu allererst in enger
Verbindung mit der Popularität der Idylle Gefiners und in deren
Gesellschaft wohl die erste Kunde über Haller, Klopstock, Gleim,
. Hagedorn und Kleist; gleichzeitig bringt Boguslawski Werke Les-
_ sings, Kotzebues und Ifflands auf die Bühne des , National“theaters.
Es erscheint auch eine periodische Publikation, die, wie in einer
redaktionellen Bemerkung gesagt wird, ,die Nation mit allen Er-
scheinungen der deutschen Literatur bekannt machen“ will; es 1st
dies die altehrwürdige ,Biblioteka warszawska“, die, auf den Trüm-
_mern einer kurzlebigen deutschen Zeitschrift (, Polnische Bibliothek“)
gegründet, bereits im zweiten Jahre ihres Erscheinens (1788) ,eine
freie Übersetzung der Werke des Herrn Wieland, des grüfiten
deutschen Dichters“ bringt, eine Übersetzung, die schon durch
diese Wahl Wielands, des franzüsischesten unter allen deutschen
Dichtern, hinreichend gekennzeichnet 1st.
Nun tauchen vereinzelt Versuche auf, in Polen auf das geogra-
phisch so nahe und doch so verkannte deutsche Schrifttum auf-
merksam zu machen. Vor allen anderen verdient Beachtung der
gebildetste unserer Publizisten aus der Zeit des Künigs Stanistaw,
Pater Piotr Switkowski, der eine Publikation u. d. T: ,Angenehme
und bürgerliche Unterhaltungen“ ins Leben ruft, die, gro angelegt,
in durchweg modernem Sinne mit der franzüsischen Exklusivitit
SRSRCS Pr EEE
:
LS
LU Sn CREER
yon F rau von Staël in ihrem vielgenannten Buche wieder so mr ;
aufsenommen werden. k
Die Resultate dieser frühesten Bestrebungen in Pole im » XVI
ein s0 oi Sehriftsteller wie Kotzebue, Switkowskis à Tatigkeie À
steht ganz vereinzelt da, seine Stimme bleibt in Wahrheit die eines
nie in der Wüste, und über die deutsche Literatur, wie wir
sie bei solchen Teoncthern wie Krasicki und Golañski die An-
gaben sind recht kimmerlich und allgemein gehalten. , Um unseren 4
grôfiten Abscheu vor allem, was in Deutschland godruülié wurde,
auszudrücken,“ schreibt iLomsk, »sSagen wir, es sel »deyteze,
und wollen damit andeuten, dafi was immer in Deutschland entstan-
den ist, schwerfällig und Den sein mul“.
Mon mub jedoch bemerken, dal diese Voreingenomt#éiis
nicht ausschlieflich polnisch ist. Vielmehr haben solche Werturteile
ihren Weg zu uns über Deutschland aus dem Westen, dem franzü-
sischen zumal. gefunden, wo der Deutsche noch in der zweiïten
Hälfte des XVIILI. Jhs. das Synonym eines Barbaren bedeutet und
die Frankreich bereisenden Nachbarn vom anderen Rheïinufer sich.
lieber für Engländer ausgeben. Boshafte Karikaturen wie man sie
bei franzüsischen Autoren finden, wiederholen sich auch in engli-
schen Werken, z. B. bei Sterne; aber auch bei den Deutschen fehlt
es nicht an sehr einflulireichen Schriftstellern, die auf jeden Ver-
such einer Emanzipierung von der jahrhundertelangen Abhängig-
keit von Frankreich und der Schaffung einer Grundlage fur
eigene nationale Arbeit mit Militrauen, ja mit Spott herabsahen.
Es genüge der Hinweis auf den Schüpfer der heutigen preufischen
Machtstellung, Friedrich IT. einen auch bei uns durchaus nicht un-
bekannten Schriftsteller, der sich in ähnlicher Weise wie Leibnitz der
franzüsischen Nu bedient und in jedem Angriff auf franzüsi-
sche Bildung sowie in dem Bestreben, eine selbständige deutsche
Literatur zu ro do beginnenden Rückfalls in die Bar-
barei sieht.
Solche Werturteile fielen bei uns aus mancherlei Gründen ge-
schichtlieh-kultureller Natur auf einen sehr empfünglichen Nährbo-
43
4 Die Kulturentwicklung in Polen zur Zeit der Selbständigkeit
nd die zahlreichen politischen Verbindungen brachten es mit sich,
af man in franzüsischen Mustern das vollkommenste Abbild rümi-
.scher Kultur erblicken zu müssen glaubte. Und jene Zusammenhäünge
konnten und sollten nicht gelüst werden, Vielmehr handelte es sich
= darum, neben ihnen auch anderen, neuen Formen, die übrigens zu
| einem guten Teile wiederum von jenen abhängig waren, Anerken-
nung zu verschaffen. Das hätte sich nach und nach vollziehen
“ kôünnen; vorläufig finden im Anfangsstadium dieses Prozesses nur
- jene Erscheinungen im Jahrhundert der ,Aufklärung“ in Polen
- Beachtung, denen es gelungen ist, sich auf dem Boden franzüsischen
- Geschmacks das Bürgerrecht zu verschaffen, nachdem sie auf diesem
” Umwege viel von ihrer ursprünglichen Eigenart eingebüft hatten.
In den ersten Jahren des neuen Jahrhunderts erwacht in Polen
auf diesem Gebiete grüliere Regsamkeit. Die erste uns bekannte,
aus einer Berliner Zeitschrift üübernommene und dennoch im Ur-
__teil besonders über Kant und Goethe negative uud boshafte Cha-
rakteristik der deutschen Literatur wird 1803 zweimal gedruckt.
. Der anonyme Kritikus greift darin die Philosophie der neuen Schule
und den Mystizismus in der Poesie ihrer Anhänger in capite et in
membris an, indem ef von typisch-rationalistischen Prinzipien aus-
geht und gegen Goethe einen Wieland als den Ausdruck franzüsi-
schen Geschmacks in der deutschen Poesie ausspielt. Gleich nach
dieser bezeichnenden Auslassung erscheinen im ,Dziennik Wileñski“
sh à din 16 à
: Nachrichten über Wolf’s Theoreme, ein Referat über Herders Werke
und, unseres Wissens in Polen zum erstenmal, ein biographischer
“ Aufsatz über Schiller mit dem Versuch einer Kritik seiner Dra-
à men vom Standpunkte der franzüsischen Theorie.
L: Im folgenden Jahre (1806) ermuntert ein ungenannter Moderner
* zur Bekanntschaft mit der deutschen Literatur, aber das Zeitalter des
» Herzogtums Warschau und eine nochmals einsetzende Reaktion zu-
“ gunsten des Pseudoklassizismus konnten der Sache wenig fürder-
; ich sein. Daher vollzieht sich die weitere Entwicklung deutscher
« Einflüsse hauptsächlich im üsterreichischen Annexionsgebiet: von
F
dort her kommen die beiden Brodzinskis und Franciszek Wezyk,
Hôürer der Krakauer Hochschule.
Der ältere, früh verstorbene Andrzej Brodziñnski und Wezyÿk
künnen als Vertreter des , Deutschtums“ in diesem Abschnitt der
polnischen Literatur bezeichnet werden. Die im J. 1808 erschie-
AR er
#
44
nene Gedichtsammlung des ersteren steht grüfitenteils im Zeichéls
der Idylle Gefners und enthält überdies Übersetzungen von Ge=.
dichten Kleists und Hallers sowie lyrische Verse, in denen Einwir-.
kung der Lektüre Schillers unverkennbar sind; er ist auch der Ver
fasser einer nach seinem Tode vom Bruder 1820 herausgege he
Umarbeitung der ,Jungfrau von Orleans.
Ein ebenso guter Schillerkenner war Wezyk, der seit jeher de.
Vorläufer der polnischen Romantik gilt. In früher Jugend über-.
setzte er als einer der ersten in Polen Schillersche Gedichte (,Würde
der Frauen“ und die ,Ideale“) und in dieser Atmosphäre der Ly- Fe
rik seines deutschen Meisters tritt er 1808 mit einem Erzeugnis
seiner eigenen Muse hervor, ,An die Poesie“ betitelt, durch wel-
ches, müchte man sagen, die Morgenrüte der Mickiewiez’schen ,Ode
an die Jugend# herüberschimmert. Diese Schüpfungen hat Weëyk
jedoch im Druck nicht herausgegeben; der Titel eines Vorläufers und.
Apostels der Romantik ist ihm auf Grund seiner vielgenannten Abhand-
lung ,Von der dramatischen Poesie“ zuteil geworden, welcher von
der , Gesellschaft der Freunde der Wissenschaften“ wegen der in ihr
vertretenen kühnen Anschauungen im J. 1815 die Bewilligung zur
Drucklegung verweigert wurde. Mit der Analyse eben dieser Abhand-
lung, sowie eines späteren Artikels von Wezyk , Von der Poesie tiber-
haupt und mit einer Würdigung seiner Anschauungen, insbeson-
dere seiner Zusammenhänge mit der Ideenwelt Schillers schlieft
das erste Kapitel dieser Arbeit, indem es das Problem deutscher.
Einflüsse, speziell der Einwirkung Schillers, deren Herausschälung
für dieses Anfangsstadium freilich keine leichte Sache ist, seinem
Wendepunkt zuführt, den das Erscheinen des Buches der Frau von
Staël_, De l'Allemagne“ bedeutet. Über die Bedeutung dieses be-
rühmten Werkes für die Entwicklung des , Deutschtums“ in Polen
handelt das zweite Kapitel unserer Arbeit.
Der Ruf dieses Buches in Polen verbreitete sich umso rascher «
infolge der eben erwähnten Bestrebungen, engere Beziehungen mit ;
Deutsechlands Geistesarbeit anzuknüpfen. An das Werk knüpfen ;
gleich zu Beginn des neuen Jahrhunderts in Polen auftauchende
Nachrichten fiber seine Verfasserin, ferner kommen dazu ein-
heimisehe und fremde Berichte in polnischen Zeitschriften, end-
ich die inhaltsverwandten Aufsäütze von Groddek und Kaulfuf.
Auf dem so vorberciteten Boden erscheinen in den Jahren 1815 —
1822 zahlreiche Auszüge aus ,De l'Allemagne in polnischer Über- \
PTE on NE PP
45
. setzung und in der damaligen Kritik entspinnt sich eine lebhafte
— Diskussion, an der sich Brodzinski, Sniadecki ‘und Borowski und
- viele anderé pro und contra beteiligen. Bei diesen Erürterungen
.deckt sich das Problem der Romantik fast mit der Betrachtung
des deutschen lterarischen Produktion und, je nachdem man für
_ die Deutschen oder Franzosen Partei nahm, gewann die neue, be-
… zichungsweise die ältere Richtung die Oberhand. Ohne auf die
Stimmen zu achten, die zu einem Mittelweg raten, werden die
Verchrer der deutschen Poesie zugleich auch Anhänger der jungen
Strümung, während die Nachahmer franzüsischer Vorbilder das an-
| cien régime in der Literatur vertreten. Die einen werden durch
_ Betonung der Schôünheit des deutschen schüpferischen Gedankens
zu Gegnern der in Polen immer noch lebenszähen Prinzipien der
> vergangenen Epoche, während die anderen durch geringere Be-
_ wertung der deutschen Literatur die Daseinsberechtigung eben je-
ner Prinzipien pachzuweisen suchen. Zu einer solchen zu weit
gehenden Vereinfachung der ganzen Angelegenheïit hat das Buch
De l'Allemagne“ sehr viel beigetragen, denn sowohl die unver-
sühnlichen Modernen Polens als auch die zu Kompromissen geneig-
ten Bekenner der Grundsätze Brodzinskis fanden in demselben ne-
ben einer Fülle an Diskussionsmaterial neue Gründe: nur die er-
klärten Gegner neuer Programme muften jenseits der Wirkungs-
sphäre des franzüsischen Buches stehen bleiben: sie versuchten
denn auch dessen Bedeutung herabzusetzen. Was insbesondere jene
betrifft, die das Drama mit neuem Geiste zu erfüllen wünschten,
so schôüpften sie ihre Anregung aus den Werken des durch die
Anbeter franzüsischer Dramaturgie angefeindeten A. W. Schlegel.
Der Name Schillers gehôürt zu den in diesen Verhandlungen
am meisten genannten und seine Poesien rücken, was Zahl und
Wert der Übersetzungen betrifft, unter allen Übertragungen aus
dem Deutschen seit 1816 an die erste Stelle. Von da an nimmt
auch die Einwirkung Schillers auf die polnische Literatur die Be-
deutung einer Kollektiverscheinung an, indem sie sich dank ihrer
Universalität, Kraft und Tiefe von dem übrigen Hintergrund deutseher
Eiïnflüsse scharf abhebt. Daher gruppieren sich unsere Betrachtun-
gen in den folgenden fünf Kapiteln des ersten Teiles gerade um
dieses Thema.
Das dritte Kapitel befalit sich mit den Gedichten Schillers,
… für deren Volkstümlichkeit das bibliographische Verzeichnis der
46
Übersetzungen (ungefähr 50 Num) als ein brodé “ou
dienen mag. Diese sind innerhalb eines Zeïitraumes von nt
Jesse (1816— in verschiedenen polnischen pee
oi |
Bei Betrachtung der Linie dieser in Ferclied is 7:
Polens (Warschau, Lemberg, Wilno und _Posen) in Druck gegebe-
wahrnehmen, dafi sie bogenartig verläuft und in den Jabren *
1820 und 1821 ihren Hühepunkt erreicht, so daf diese Jahre die
grôfite Intensitit der Bekanntschaft mit der Schillerschen Lyrik
bezeichnen. Die bedeutenderen der in dieser Zeit dem Polnischen
angeeigneten Gedichte Schillers erscheinen in mehreren Bearbeï:
tungen zugleich; so haben der Hymnus ,An die Freude“, , Das
Lied von der Glocke“, ,Die Ideale“, , Würde der Frauert gleich
drei, ,Der Taucher“ ae - Ritter Do cenburee zwei Übersetzer auf
cu gefunden. Diese Ü Deramunieraint kommt etwas plützlich
und erweckt den Eindruck einer etwas fieberhaft hastigen Arbeit, als
ob man die Verspätung in der Gesamtentwicklung hätte ein- M
holen und in müglichst kurzer Zeit eine empfindliche Lücke in:
den Grundmauern der polnischen Romantik ausfüllen wollen. Schier S
mit einem Male, denn in einem Zeitraum von nur 7 Jabren, er- «
scheinen Schillersche Gedichte aus verschiedenen Perioden seines
dichterischen Schaffens im Gewande polnischer Verse, von den ersten
Versuchen seincr erotischen und elegischen Poesie angefangen, bis 4
zum Stadium voller Reife des Meisters. Die Auswahl war dem freien
Ermessen anheimgestelltt und vornehmlich durch individuelle Nei-
gungen und subjektive Geschmacksrichtung des jeweiligen Über-.
setzers bestimmt; immerhin ist die Feststellung bemerkenswert, daB
gleich das erste Jahr ,Die Ideale“, das folgende ,Das Lied von ?
der Glocke“ und ,An die Freude“ brachte.
ti
4
47
LA
| Was die Qualität der D bien betrifft, so ist dieselbe
x verschieden: es gibt darunter genaue und treue Übersetzun-
gen neben freien Nachahmungen und Umarbeïitungen. Oft kommt
. der Gedanke nur blafñ, wenn nicht gar verzerrt zum Ausdruck,
- noch üfter läft die Form, die damals dem kühnen Schwung dich-_
terischer Begeisterung nur schwer folgen konnte, viel zu wün-
schen übrig, während doch bei Schiller, was schon damals be-
_ merkt wurde, diese beiden Elemente, Inhalt und Form, sich gegen-
seitig zu einer festgefigten Dear Einheit ergänzen. Immer-
hin sinkt ein Grofteil dieser Übersetzer nicht unter das Niveau
der Korrektheit, und für das in den pseudoklassischen Kunstformen
_ erstarrte Polnische waren diese Arbeïten eine vorzügliche Schulung,
es gewann neues Leben und neue Kraft, Geschmeidigkeit und Ge-
ne wandtheit, ja es wurde sein Won bereichert (z. B. durch
Das Rien von der Glocke“); jedenfalls bereiteten diese Ühersetzun-
_ gen das Rohmaterial vor, das dann der Meiïster der polnischen
Poesie in so vollendeter Weise handhaben sollte.
: Darin hegt das Verdienst unserer frühesten Kenner, Vereh-
rer und Übersetzer Schillers : einige von ihnen, wie Rnets
Kiciñski, Minasowicz und Kazimierz Brodziñski a auch noch in
der Folgezeit in dieser Richtung wirksam: dieser ihrer Wirksam-
keit gelten die Schlufpartien dieses Kapitels. Diese Miänner waren
es, die den Grundstein zum Schillerkultus in Polen legten und die
Wege zu neuen Schôünheitsquellen wiesen. Von da an bleibt Schil-
lers Poesie geradezu naturalisiertes Gemeingut Polens, lebt weiter
und übt ihren Einflub auf die polnische Romantik aus, nicht so
sehr in Form direkter Entlehnungen, als vielmehr in der Weise,
daf sie das richtig erkannte Mittel schüpferischer Anregung ist
und zu einer Summe von als Eigengut angenommenen und an das
Banner der Romantiker Polens gehefteten Wahrheiten und Losungs-
worten wird.
ÆEinen ungleich schwierigeren Kampf mit dem Konservatismus
der Anschauungen in Polen hatte Schillers Dramatik zu bestehen,
ehe sie sich die Bühne des ,National“theaters für immer eroberte.
Es handelte sich in erster Linie um die Warschauer Residenzhühne,
mit deren Entwicklung seit Ende des XVII Jhs. wir uns unter
Benützung gleichzeitiger Quellen in den Kapp. IV, V und VI be-
schäftigen. Nach dem Rücktritt Boguslawskis stand diese für alle
anderen, späteren Theater der Provinz vorbildliche Bühne unter
à, RAS D ee Pie + [ie Lau, LN N HR de v ta OA S EUS VAE JS FI RE ANSE
É
Im Schatten dieser Kunst wächst in der Rare des 2
Herzogtum Warschau eine sogenannte ,National“tragüdie auf, ein x
künstliches Gewächs, dem jede innere nationale Lebenskraft Seb
zu spät erscheint. Sie behauptet sich nur dank den vereinigten Be :
strebungen der pseudoklassischen Kritik, deren Hauptherd in der
vielsenannten Gesellschaft der X-Männer in Warschau zu suchen
ist, dank der Direktion der Residenzbühne, besonders da das stän-
Ne polnische, in der Zeit des Künigs Ste organisierte Thea-
ter noch sehr jung war und noch immer in dem Banne der drei
Einheiten lag. .
Doch ersteht bereits gegen das Ende des XVIIT. Jhs. in der Gestalt FL
des sogen. deutschen ,Dramas“, das im Repertoire der polnischen
Bühnen auftaucht, den Stücken vom alten Typus ein gefährlicher
Nebenbuhler. Es sind dies grüBtenteils jedweden künstlerischen «
Wertes enthehrende Schaustellungen, in die jedoch das Publikum in
hellen Scharen strümte, das ja nach neuen, wenn auch platten und grel- …
len Effekten hungert. Man nannte diese Stücke ,Bomben“; die Theater-
kritik go ihren ganzen Spott über sie aus, was jedoch nicht hin-
derte, dali sie immer wieder aufgeführt wurden, weil sie sich der
Gunst des Parterres erfreuten und weil die Theaterkasse gefüllt
werden multe, da die ,klassischen“ Vorstellungen stets vor leerem
Haus gespielt wurden. Jene ,Bomben“ enthbehren indessen einer
gewissen geschichtlichen Bedeutung nicht, da sie vermüge der
Freiheit ihres Aufbaues dem Drama der neuen Gattung den Boden
vorbereiten und an die Tragüdie Schillers sogar unmittelbar an-
knüpfen. Das in Polen an der Jahrhundertswende ungemein populäre
Schaustück eines Zschokke ,Abellino, der groBe venezianische
sandit beutet ja Schillers ,Räüuber“ und ,Fiesko“ aus, so dal
Lamartélier in seiner franzüsischen Übersetzung der Tragüdien
Sehillers aus d. J. 1799 statt ,Rüuber“ — ,Abellino“ drucken läfi.
Andererseits ist Shakespeare Schillers Vorläufer in Polen, von
Boguslawski sesen das Ende des Jahrhunderts der , Aufklärung“ auf
die Bühne gebracht, Diese Tatsache sol] freilich nicht überschätzt
werden. Wir dürfen nicht vergessen, daB Shakespeare in franzü-
sischer Umgestaltung, nach den Regeln der franzüsischen Theorie
Zugeschuitten, auf die polnische vorromantische Bühne kommt und
49
daf damals in der Kritik viel üfter von Ducis als vom Altmeister
. Englands zu hôren bekommt. Nach der Meinung unserer Klassiker
_ bis auf Sniadecki ist dieser ein ,wildest Genie, dessen Nach-
. ahmung gefäührlich, das daher vorerst noch zu zähmen und zu
_ ybilden“ sei. |
Und doch beginnt bei uns trotz der dicken Schichte von Fül-
-_ schungen die geniale Kraft Shakespeare’s ihre Wirkung zu äufern,
welche durch die Bekanntschaft mit der Entwicklung der Kritik
_im Westen, insbesondere mit der von A. W. Schlegel eingeschlage-
_nen Richtung fürdert wird. Auf Grund der Analyse deutscher
nDramen“ und Shakespeare’scher Tragüdien brechen bei uns neue
_ Gedanken in den Erürterungen über das Theater durch, und sogar
_ unter den X-Männern setzt eine fortschrittliche Strôomung ein, de-
ren Hauptvertreter Franciszek Morawski ist Erst werden noch
schüchterne Proteste gegen die Lehre Boiïleaw’s laut, doch schliellich
kommt die Forderung auf Gleichberechtigung der Romantik zum
Durchbruch. |
Nachdem in Kapp. V und VIT alle diese Erscheinungen, welche
in innigem Zusammenhange mit dem Thema stehen, besprochen
worden, beschäftigt sich das VIT. Kapitel, das letzte dieses Teiles,
ausschlieflich mit der Tragüdie Schillers auf dem polnischen
Theater; zunächst wird über die ersten polnischen Schilleraufführun-
gen berichtet, sodann in einem zweiten Abschnitt über die Auf-
führung der ,Jungfrau von Orleans“ 1. J. 1820, die, wie des Nühe-
ren ausgeführt wird, einen Wendepunkt in der ganzen Angelegen-
heit bedeutet.
Mit der Einführung Schillers auf die polnische Bühne kommen
zugleich theoretische Betrachtungen über seine Dramaturgie zu uns
herüber. Aufer dem bereits oben Genannten gehüren hierher: Auf-
sätze in Fachzeitschriften, die speziell im Dienste des polnisehen
Theaters stehen (Jahrbücher) und Schillers eigene Abhandlung
Von den Aufgaben des Theaterst, die schon damals zweimal bei
uns übersetzt worden ist. Von weittragender Bedeutung muliten
unter Umständen franzüsische Urteile über Schller sein, so vor
allem das erwähnte zweibändige Werk Lamartélier’s v. J. 1799
Théatre de Schiller“ betitelt, eine interessante Umarbeitung eini-
ser Jugendschriften des Dichters der ,Räuber“ mit einer Ein-
leitung und mit Anmerkungen, in denen sich der Franzose in über-
Bulletin 1—11. 4
50
schwenglichen Lobsprüchen über den genialen deutschen 2
ergeht. RCE
Nachdem nun Shakespeare und das deutsche Drama gewir
batten, betritt Schiller am 21. Jänner 1803 die “polie Bühn
zum erstenmal. Da werden nämlich im Warschauer Theater nl |
Räuber“ is das Jugendwerk des Meisters, das. sich dure
lich wenig helfen. ea
einen Vorwand zu abfälligem Generalisieren. pe Kritik verur
teilte das Werk vom Standpunkte der Kunst und Moral und nannte |
es ,ungeheuerlich*. Nach dieser einmaligen Aufführung verschwan-
den ,Die Räuber“ von der Warschauer Bühne, obwohl dort ganz.
geschmacklose Nachahmungen der ,Räuber“ gespielt wurden, und
erséheinen erst 1817 in Lemberg, wo sie wohlwollende Aufnahme |
finden und sich behaupten. ; i
In Warschau dagegen fand Osinski erst 15 Jahre nach dem
ersten milgliückten Versuch den Mat, das zweitnächste Schillersche
Stück, den ,Fiesko“, zu geben, unbegreiflicherweise des Meisters.
gereiftere Werke überschlagend, was ïihm denn auch schon da-
mals vorgehalten wurde. Aber auch ,Fiesko“ konnte sich nicht
behaupten, sondern rief einen kritischen Streit hervor, in dem der:
Inhalt der ,Verschwürung zu Genua“ mit einer büswilligen Pa-
rodie bedacht wurde. Eine Gruppe Warschauer Kritiker setzte.
dem Werke Jlebhaften Widerstand entgegen und die Theaterdi-
rektion ging ïhnen dabei gerne an die Hand. Dagegen gelingt es.
dem ,Don Carlost, die Bühne in Lemberg ohne Widerstand zu
erobern; diese Bühne hatte unter ganz unähnlichen Verhäültnissen
und unter der Leitung J. N. Kaminskïs, eines Verehrers und Über-
setzers von Schiller, ihre Entwicklung durechgemacht, Hier war es, wo:
man nach den ,Räüubern“ zum erstenmal in Polen das bürgerli-
che® Drama ,Kabale und Liebe“ tiber die Bretter gehen lie,
welehes Stück in der Folsezeit recht oft von der Lemberger Schau-
spielertruppe gespielt wurde — dann kamen Maria Stuart“, , Die
Braut von Messina“, , Die Jungfrau von Orleans“ und der , Fieskot
D1
n die Reihe; letzteren suchte der Lemberger Theaterkritiker den
Vorwürfen der Krakauer Kritik gegenüber in Schutz zu nehmen,
e dem Beispiel der X-Gesellschaft von Warschau folgend, äch
er die Einführung ,gotischen Stiles“ in Melpomenes Tempel ent-
_rüstet geberdete.
Dem heftigsten Widerspruch begegnete die Schillersche Tragüdie
von seiten der Residenzhühne. Sie konnte hier zum Siege gelangen
nur durch ihre eigene Kraft und in einer wirksamen Übersetzung,
in der sie ïhre Kraft und Schôünheïit nicht eingebüft hat. Nun
fügte es ein freundliches Geschick, daf die ,Jungfrau von Or-
leans“ in einer Übersetzung he zwar von einem nicht
_grofien Dichter, wohl aber einem echten Talente und dazu einem
_Kriegsmanne, welcher der zur Befreiung des Vaterlandes eilenden
Heldin ihre Kriegsbegeisterung wirklich nachzuempfinden verstand.
- :So geschah es, daf die ,Jungfrau von Orleans“ zugleich als Ge-
| genstück zu jener brutalen Satyre Voltaires und als Protest einer
von Idealen getragenen Begeisterung und des Wunder wirkenden
4 Glaubens gegen den frostigen rationalistischen Beobachtungsgeist
des Jahrhunderts der ,Aufklärung“ begrüfit werden konnte.
À Diese erste kunstgerechte polnische Bearbeitung der Tragüdie
_ Schillers hat Andrzej Brodziñski zum Verfasser; er leistete diese
Arbeït, ehe er mit der groBen Armee gegen Moskau auszog, und
dann an der Beresina den Tod fand. Es waren also D
von weltgeschichtlicher Bedeutung und historische Analogien mit
dem Inhalt der Tragüdie, die diesem Dichter im Waffenrock die
Anregung zu dieser Arbeit boten. ,Die Liebe zur Freiheit* —
saot der Verfasser der Umarbeitung be — ,war es, die mich
nicht sowohl zur Übersetzung als vielmehr zur Umarbeitung dieser
Tragôdie drängte“. |
Aber auch künstlerische Rücksichten, ,die Schünheit der Vor-
age“, wie Brodziñski sich ausdrückt, haben ïhn zu diesem Unter-
nehmen bewogen. In dieser Beziehung aber wurzelte der Verfasser
der Gedichtsammlung ,Zabawki wierszem“ (Dichterische Tände-
leien) noch zu fest in den Anschauungen seiner Zeit, als dal sich
Spuren davon in der Richtung seiner Arbeit hätten verleugnen
lassen. Die von Brodzinski vorgenommenen AÂnderungen verdanken
ihren Ursprung dem rationalistischen Bestreben, die Hirtin von
Orleans des Nimbus des Wunderbaren zu entkleiden. Eine genaue
Analyse dieser Arbeit von diesem Gesichtspunkte aus führt zu in-
METTRE RTE PET Patte
#
1
je
AA
47
D2
teressanten und belehrenden Ergebnissen,
zumal bei Zusamn
mantischen“ von Odyniec. Und doch trotzdem die ,romantische
Merkmale der Schillerschen Tragüdie zum Teil verwischt wo
waren, fand die Warschauer Theaterdirektion diese Arbeïit in
noch zu gewagt, und erst nach vielfachen Bemühungen Kazimi
Brodzinski und nach dem die ,romantische“ Tragôdie ire d
zuholen. Aber oh noch Fe sing es nicht ohne weitere A! er
besserungen“, durch w elche der Diechtoe das Romantische an den
würdig zu gestalten, a man ok keine Kosten für neue. De-
korationen und Kostüme: eine besondere Theateranzeige weist dar-
auf ausdrücklich hin und bemerkt und ankündigt, da ,am 19.
Dezember 1820 eine romantische Tragüdie ,Die Jungfrau von Or.
leans‘ zur erstmalisen Aufführung gelangté. k
Somit wurde die ,Jungfrau von Orleans“ nach der Umarbeitung
Brodzinskis von erstklassigen Bühnenkräften mit Ledéchowska in
der Hauptrolle in Warschau aufgeführt und gleichzeitig in Druck
herausgegeben; es ist das erste Werk Schillers, das sich das Resi-
denztheater auf die Dauer erobert. Es gibt kein zweites Bühnen-
werk über das in den damaligen Zeitschriften so nachhaltige und
mit solchem Ernst weführte Diskussion entstanden wäre, wie über
diese ,romantische“ Tragüdie Schillers, die gleich darauf in Lem-
berg und in Wilno gegeben wurde. An der Diskussion beteiligten
sich die beiden hervorragendsten Vertreter beider Lager, Osiñski :
und Brodziiski, beide mit prinzipiell abweichenden Anschauungens
nachdem sie, wenn auch jeder in seiner Art, zur Verôffentlichung
der Arbeit Andrzej Brodzinskis beigetragen hatten, wurden sie sich der
weitsehenden Bedeutung des Werkes bewuft und wandten ihm viel
Aufmerksamkeit zu. indem sie, bald wie Osinski, die Begeisterung
für das neue Stück zu däümpfen suchten, bald ihm, wie eben
Kazimierz Brodzinski, sich ohne Vorbehalt hingaben und eine eifrige
Propaganda für dasselbe entfalteten. Anhänger zählte der eine. so
gut wie der andere, wenn auch die Zahl der Verehrer des Wer-
kes zu überwiegen scheints die polnischen Zeitschriften bringen
eine Reïhe anonvmer Artikel über dieses Thema: die interessan-
in oo: orilih solche, die den Gegenstand von allge-
meinen Gesichtspunkten aus tan und zum Ausgangspunkt in
der Erürterung des ganzen Problems machen, werden in der Ar-
_beit angeführt.
Was das Fortleben der Séhillésachen Kunst auf der polnischen
Bühne anbelangt, so bedeutet die ,romantische“ Tragüdie Schil-
… lers — übrigens das einzige unter seinen Werken, das diese
_ Bezeichnung von ihm selbst enthalten hat — einen Wendepunkt.
Es ist erwiesen, daf ,Die Jungfrau von Orleanst, die ehedem
den Überfall dr Engländer zurückgeschlagen, bei uns mit den
_ franzôsischen Vorurteilen endgültig aufräumt si der englischen,
- besonders aber der deutschen Tragüdie auf die Dauer den Eintritt
auf die polnische Bühne erschliefit. Im besonderen war es die erste
Tragôdie Schillers, die unter besonders ungünstigen Verhältnissen
die im Zentrum der Bekenner des alten Programms gelegene Re-
sidenzhbühne auf immer für sich erobert hat. Diese werden nun
_ entweder kleinlaut oder legen eine irnmer deutlichere Geneigtheit
zu Kompromissen an den Tag, an Stelle der früheren rückhaltlosen
Verurteilung der Tragüdie des neuen Typus. Im allgemeinen räu-
men die Männer von der Opposition den Werken Goethes und
Schillers ,gläinzende und erhabene Ideen“ ein, finden aber dabei
auszusetzen, dal gewisse Partien der , Wiürde Melpomenes“ Eintrag
tun und in der Sucht nach unaufhürlichem Prunken mit philoso-
phisch-moralischen Maximen und in einer gewissen Breitspurigkeit
und Langatmigkeit der Erzählung* ihre Quelle haben sollen (1823).
Das ist ungefähr der Standpunkt der Anhänger der alten Richtung
nach d. J. 1820; ihre Anschauuigen werden unter dem Eïinfluf der
Zeiïtstrômung in etwas ununwillkürlicher Weise modernisiert, sie
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—_ geben ihre unversôhnliche Stellung auf und finden sich allmählich
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NET Zugeständnissen geneigt. |
Fe Interessant ist es zu sehen, daf in der Praxis die deutschen
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| nDramen“ am meisten darunter gelitten haben: sie räumen das Feld
—_ der polnischen Bühne fast günzlich. In der Folge laufen, gleichsam
gleichberechtigt, zwei prinzipielle Richtungen in der Entwicklung
des polnischen Theaters nebeneinander: die ältere klassisehe und
die neuere Richtung Shakespeares, diese letztere von Sehiller
unterstützt, dessen Einflufi im dritten -Jahrzehnt des XIX. Jahr-
hunderts die ersten Versuche des polnischen romantischen Dramas
zeitigt.
_b4
Schillers in Polen in der Periode der Entstehung der polnisch
romantischen Dichtung, die in den beiden ersten Wiluaer Bändch
von Mickiewiez ihren se selbständigen und sichern Scbritt wag
In welchem Grade der i in 1 Polen bereits gefestigte Schillerkult :
halten.
4. DANYSZ ANTONI. Wychowanie Zygmunta Augusta. (Die Evsiehung
Sigismund Augusts).
Sigismund August wurde am 1. August 1520 geboren, wie
es hieB, maxima laetitia Polonorum. Die Freude wegen dieses
Ereignisses war um so grülfier, als die Astrologen vorausgesagt
hatten, daB sein Vater Sigismund überhaupt keinen mäonlichen
Nachkommen hinterlassen werde. Als sechs Jabre später Ladwig,
der jugendliche Küuig von Ungarn, bei Mohacz seinen Tod ge-
funden hatte, war Sigismund August, wenn man seinen greisen
Vater abrechnet, der einzige Vertreter des den Polen so lieben
jagellonischen Geschlechtes. Daher ist es dem polnischen Hofe
nicht schwer gefallen, die frühzeitige Krünung des Thronfolgers
zum Künige von Polen im Jahre 1530 durchzusetzen. Sigismund
August führte seit dieser Zeit den amtlichen Titel rex iuventis. |
Unter solchen Umstäuden ist die Erziehung des polnischen
Thronfolgers aus einer privaten Angelegenheit gewissermaben eine
üffentliche geworden. Als eine solche wurde sie auch nicht nur
von den Untertanen, sondern auch von seinen küniglichen Eltern
angesehen. Da aber in dieser Zeit das Ansehen des Landtages be-
deutend gestiegen war, mulite der polnische Hof so manchen Vor-
wurf wegen der Erziehung des jungen Künigs sich gefallen lassen.
Leider waren diese Einwände gerechtfertigt, da die Erziehung des
juugen Prinzen nicht fehlerfrei war.
Alle aus dieser Zeit stammenden Berichte stimmen darin über-
ein, di Sigismund August mit einer sehr günstigen Disposition
zur Welt gekomimen war. Seine angeborenen Geistesanlagen wa-
ren viel besser als die Erzichung, die man ihm angedeihen lies,
Wie alle Sprüfilinge des jagellonischen Geschlechtes hatte Sigismund
B5
August von seinen Vorfahren eine gewisse Neigung zur Weich-
lichkeïit geerbt. Ferner war ïhm ein Hang zur Langsamkeit
<eigen, womit gewühnlich ein gewisser Eigensinn im Bereiche
à gewisser Hebgewonnenen Vorstellungen verbunden ist, sowie Ab-
+ neigung zum raschen Entschlufi und Trägheit im D Anstatt
diesen angeborenen Fehlern durch krüäftiges Eingreifen entgegen-
zuwirken, leistete vielmehr die Erziehung durch Nachgiebigkeit
ion Vorschub, lief in dem jungen Prinzen die Genufsucht
_ aufkommen und trug viel zur Entwickelung eines psychischen
_ Zustandes bei, den man in der Pädagogik nach Lotzes Vorgang
als geistiges M adisiorén bezeichnet.
Die Erziehung Sigismund Augusts wurde von seiner Mutter
Bona geleitet. Der Einfluf des Vaters, der gewiB sehr fürdernd
gewesen wäre, wirkte auf den Sohn nur aus einer gewissen Ent-
fernung und bildete nicht die unmittelbare Atmosphäre, in welcher
: der junge Prinz aufwuchs. Seine unmittelbare Umgebung bestand
aus Jtalienern. Es ist bekannt, dafi Bona aus Italien ein Gefolge
von 300 Personen mitgebracht hatte. Der Sammler der s. g. Acta
Tomiciana, Stanislaus Gérski, charakterisiert dieses italienische
Gefolge als unnütze Streber und Wüstlinge. Von dem künftigen
Kôünige von Polen und Litauen hief es, daf er inter puellas auf-
wüchse, unter dem Einflusse seiner Mutter, welche dazu die Un-
selbständigkeit ihres Sohnes absichtlich bis in sein siebzehntes
Lebensjahr verlängerte.
Mit dem Beginne des Unterrichts wartete man wohl nach
damaligem Brauche nicht lange. Neben der Muttersprache
lernte der Prinz italienisch, deutsch und lateinisch. Die Anfangs-
gründe brachte ihm vielleicht einer von den italienischen Hofleuten
“bei, dessen Name unbekannt ist. In seinem zehnten Lebensjahre
erhielt er einen Hofmeister. In diese Stellung wurde der grolipol-
nische Magnat Peter Opaliñnski berufen. Bei ihm sollte er die deut-
sche Sprache erlernen. Opaliñnski war jedoch häufig lingere Zeit
abwesend, weil der Künig ihn ôüfters mit Gesandschaften betraute.
Der eigentliche Hofmeister war somit die Künigin-Mutter. Sie war
eifersüchtig darauf bedacht, dafi keine Altersgenossen in die Nähe
des Prinzen gelangten. Indem sie ihn stets bei sich behielt, ver-
schlof sie ihm die Müglichkeït, sich bei Zeiten einen Erfahrungs-
kreis zu bilden und denselben zu erweitern. Die Persünlichkeiten,
denen die Erziehung und der Unterricht übertragen wurde, waren
der Künigin treu ergeben und versahen ibr Amt bre Wuns
entsprechend.
Über Péter ie sind uns aus dieser Zeit zwei | versehi
bei dem jungen Prinzen bis zu seinem Tode (1545) und me.
ihm auf dem Sterbebette 100000 Gulden und seine Kleinodien.
Im Jahre 1529 erhielt Sigismund August einen Lehrer, der ibm
die s. g. politior literatura beibringen sollte. Die Wabhl fiel auf |
einen Italiener, namens Johannes Silvius Amatus Siculus. Dies ge
schah fern von Krakau, in Wilna, wohin der Hof zu einem lün- …
geren Aufenthalte sich in hatte. Die Wahl des Silvius war
für so manchen eine Überraschung, da man eher eine andere Per- »
sünlichkeit für diesen Posten gewünscht hüätte. Die Berufung des
Silvius ist offenbar ein Werk der Künigin. Silvius ist ein typischer
Wanderhumanist. Das einzige, was ihn für diese Stellung empfahl,
war seine humanistische Bildung. Ein alter Wüstling, hat er sich
in Polen zum Priester weihen lassen, um auf diesem Wege leich-
ter in den Besitz von geistlichen Pfründen zu gelangen. Seiner
Persünlichkeit fehlte es an nôütigem Ernst, seiner Gesinnung an
echtem Adel. |
Die Kunde von der Art und Weise, wie die Erziehung des
Prinzen vor sich ging, drang bald nach auswärts und erweckte
so manche Besorgnis. Anfangs versuchte man in diskreter Weise
auf die küniglichen Eltern einzuwirken, daf sie eine Ânderung in
der Erziehungsweise eintreten liefen. Wir erfahren von einer Ver-
sammlung von Senatoren, welche wahrscheinlich der Vizekanzler
Tomicki in dieser Angelegenheit einberufen hatte. Eine gute Gelegen-
heit zur Verbesserung der Erziechung des Kronprinzen bot sich
bald darauf von selbst, als Silvius an einem Augenleiden erkrankte
und man zweifelte, ob er sich davon erholen wird. Tomicki traf sofort
Vorkehrungen, um an seine Stelle einen namhaften Humanisten aus
97
Italien, Lazaro Bonamico, Professor an der Universität Padua, zu
berufen. Er wollte diese Angelegenheit auf dem Landtage zu Piotr-
kôw im Jahre 1535 zur Sprache bringen, doch es kam dazu
micht Da er selbst krankheïtshalber eine Reise nach Wilna
nicht unternehmen konnte, trug er dem Bischof Chojeñski auf,
die Berufung des Bonamico zu betreiben. Aber Chojenski hatte
mit seinem Vorschlage kein Glück. Der greise Künig wurde zwar
bei den Vorstellungen des Chojenski nachdenklich, überlief aber
die Entscheidung seiner Frau. Bona widersetzte sich entschieden
_ dem Vorschlage Tomickis, indem sie vorhielt, dafi die Müglich-
keit einer Genesung des Silvius nicht ausgeschlossen sel. Was
_ weiter geschah, wissen wir nicht. Es ist hüchst wahrscheinlich, daf
- Silvius, der damals in einem sehr vorgerückten Alter stand, bald
darauf starb und dal der eigentliche Unterricht des Kronprinzen :
im Jahre 1535 abgeschlossen wurde.
Da beschlof der Vizekanzler, zu einem neuen Mittel zu greifen,
um unmittelbar auf den Kronprinzen einzuwirken. Er veranlalite
_ die Absendung eines Ermahnungsschreibens nach Wilna. Dieses
Schreiben wurde ausgearbeitet von Hosius, dem nachmaligen Bj-
— schof von Ermeland, der damals bei Tomicki weilte und ihm in
der Führung der Kanzeleigeschäfte behilfich war. Der Brief ist
-sehr geschickt verfalit, denn, obgleich er den Eindruck einer harm-
losen Ermahnung macht, enthält er doch eine scharfe Kritik der
Erziehung des Adressaten. Sein Hauptinhalt geht dahin: der Kron-
prinz soll énfelligere et agere d. h. er soll lernen, um zu einem
reichen Wissen zu gelangen und sich im Handeln üben. Tomicki
versprach seinem jungen Gebieter noch weitere Ermahnungen zu-
kommen zu lassen, falls die bereits zugeschickten in Gnaden an-
| genommen sein würden. Ein besonderer Abgesandter, Samuel Ma:
‘ ciejowski, wurde beauftragt, das Schreiben in Wilna zu überreichen.
Die Antwort, welche darauf erfolgte, war trocken und nichtssagend.
Trotzdem ergriff der greise Diener des Künigs die Feder. um 1m
recht warmen Worten den Kronprinzen zu ermahnen, den Weg der
Tugend zu wandeln. Weitere literarische Ergüsse wurden durch
æ den Tod Tomickis abgebrochen.
Vor die Offentlichkeit wurde die Erziehung Sigismund Au-
…. gusts im Jahre 1537 gebracht, als das bei Lemberg versammelte
À allgemeine Aufgebot sich der Regierung widersetzte und in eine
«_ tagende Versammlung sich verwandelte. Die Interpellation ging
à
RQ PRE, TEE
b8
von Peter Zborowski aus, welcher in recht scharfer Weise.
der Zeitvergeudung des Kronprinzen in Gesellschaft von Mäde
sprach. Darauf erfolgten von seiten des Hofes zwei Erwiderun.
Kmita erwiderte, der künigliche Vater sei emsig darauf bed cht,
daf sein Sobn die in ihn not Erwartungen . erfulle. In 3 men
in der Erziehung des jungen Pons falls sich sclcké hi gel
sollten, gern beseitigen wolle. Die abat Folge dieser Inte :
bar den one eines cthondichon Geredes in Péehs wie dies
aus folzendem Ereignis ersichtlich ist. In das Jabr 1538 fällt das”
erste selbstindige Auftreten des Kronprinzen. Er wurde abgeschickt,
die Truppen bei Lemberg zu inspizieren. Diesen Zug unternahm er
in Begleitung von zwei ernsten Senatoren, Johann Tarnowski und
Andreas Gérka. Nach erfolgter Inspizierung kebrte er nach Krakau
zurück. Indessen wurde dieser harmlose Ausflug so dargestellt, als
wenn das Ziel desselben die Walachei gewesen wäre. Man erzählte …
sich, daB der Kronprinz, ermüdet von dem weiten Marsche, auf
Befehl seiner Eltern von Gliniany aus umgekehrt wäre.
Noch einmal wurde die Erziehung Sigismund Augusts im
Jahre 1547 von Stanislaus Orzechowski in seiner Trauerrede auf
Sigismund I. zur Sprache gebracht. Zwar berührte er in derselben
mit keinem Worte die Erziehung des jungen Künigs, aber er
sprach sich ausführlich und mit grolien Lobeserhebungen über die
Erziehung aus, welche Sigismunds Vater seinen Sühnen hatte an-
gedeihen lassen, so dal fast jedes Wort eine scharfe Kritik des #
bei der Erziehung von Sigismund August angewandten Verfahrens
enthält.
D. SCHNEIDER STANISEAW. Ze studyôw mitologicznych i ludoznaw-
czych: 1. Mit o ,kurze niebieskiej“; 2. $Swieto majowe; 3. Swieto
umarlych; 4. Religia Dyonizosa; 5. Dyoskurowie i Helena. (Aus
mythologischen und volkskundlichen Studien: 1. Mythus von
der ,,himmlischen Henne‘'; 2. Maifest: 3. Totenfeier; 4. Reli-
gion des Dionysos: 5. Die Dioskuren und Helena).
1. Der Mythus von der ,himmlischen Henne (kura) kommt von
dem griechisechen Namen ve —Képz her, mit welchem die Erde
09
A
D s Braut bezeichnet wird. Threr Vermählung mit dem Kuros (Sonne)
ellt sich Chronos entgegen, der unterirdische Gott orientalischer
onzeption in Schlangengestalt. Die Umgestaltung dieser Schlange
einen Hahn gab dem in der Welt weit verbreiteten Hahnsym-
1 als Bräutigam und Henne als Braut den Anfang.
… 2. Im Baumkult und im ,Maifesté mu man die Anfänge des
Kultes von Kuros und Kora Such On. Plutos, in dessen Namen man
_ dieses Frühlingsfest mit dem Herumtragen eines Zweiges, eipeouoyr
oder xopuddAn genannt, feierte, war ein Hausgott und der Schutzgeist
des Hausherdes, den man erst mit der Zeit als Schlange sich vor-
zustellen und mit dem chthonischen Pluton zu verwechseln begann.
- Aller Reïchtum (rAoütoc) stammt anfangs, wie die Mutter des Plutos
Demeter, vom olympischen Himmel ab.
In den zwei Bildern von Ostia, die ein Frühlings- und Herbst-
est feiernde Kinder darstellen, Fa man zuerst Ariadnes Hinschei-
_ dén und dann ihre Hochzeit mit Dionysos sehen. Diese Interpre-
tation wird durch die Wandmalereien im Hause der Vettier in
Pompei-bestätigt, wo man u. a. einem Blumenfest und einer von
. Psyche geleiteten Dionysosprozession begegnet. Psyche nimmt hier
Ariadnes Platz ein und an die Stelle der Kuaben treten kleine
Eroten. Die Knaben, welche sowohl bei uns wie in Alt- und Neu-
griechenland Schwalben u. drgl. umhertragen, das Maifest feiern
_ us. w., sind ein Relikt von Hausgeistern (domowe ubozeta, skrzaty),
die man im XIV. und XV. Zeitalter in Polen mehrmals jährlich, im
Frübling und im Herbste begastete. Die Hausgeister oder die See-
len der verstorbenen Ahnen in verkleinerten, von den Kindern vor-
gestellten Gestalten brachten Glück und Gedeihen oder auch Fluch,
je nachdem man sie mit Speise und Trank bewirtet, oder man sie
. von der Tür gewiesen hatte.
» 3. Das Seelenfest und der Totenkult, welche üälter waren als
der Dionysoskult, gaben den ersten Anstoi zur Entstehung der
griechischen Tragüdie. Am zweiten Tage der athenischen Antheste-
rien beging man die Trauung ,des Künigs mit der Künigin“, die
anfänglich Kuros und Kora, Personifikationen der Sonne und der
Erde waren, bevor ihre Stelle andere Gottheiten wie: Zeus, Apollo,
Dionysos, Hera, Artemis u.s. w. einnahmen. Apollo mufte den Hermes,
der als’ Seelenführer und ’Ayaÿèçs Satuwv Schlangengestalt annahm,
bewältigen; Dionysos dagegen bezwang des Hermes Sohn Pan, der als
Bock die Sinnenwelt verkürperte. Die Anthesterien weisen viel
60
_ Bocks, des Synonyms der kürperlichen Gebrechen und Sinnenge
Âhnlichkeit und Gemeinschaft mit der litauischen Totenfeier t
Bocksmahlzeit auf (Dziady —uczta kozla), vor allem ist aber
Hauptidee gemein: die Abtütung des alten Menschen in sich, der s
eigenen Qual Urheber war, mit anderen Worten: das Opfe
4. Die Uranfänge des Dionysos verbinden den Sonnenkul
dem Baumkulte. Pindar faft ihn als eine Naturgottheit auf, die
Weltall mit Sonnenhelle, Wärme, zugleich mit Feuchtigkeit vers:
und besonders Bäumen Ve noie und Wachstum ver
Der Zweiheit der Natur des Dionysos, der sonnigen und der fe
ten, entsprechen seine zwei Gestalten, in welchen er meist
scheint: die Stiergestalt und die Schlängenhülle. Eine solche W
schmelzung von zwei verschiedenen und gegensätzlichen Gottheit n
die nun zwei verschieden Seiten derselben bilden: des uranisch
Stieres und der chthonischen Schlange, sehen wir in Dionysos in
ähnlicher Weise wie in dem Gott des thrakischen Stammes der Geten.
Dionysos, der als Gott alle typischen Phasen der Entwickelung von
Baum, Stier, Schlange, Mensch, wieder zu Gott durchmacht, ist auf
der Grundlage der kosmischen und genetischen Theorie zu begreifen,
zu deren Anfang sowohl wie zu Ende der Gott steht, der die Natur-
formen: Pflanzen, Tiere, Menschen vertauscht, bis er sich endlich.
von materiellen Hide befreit. Dem ones Dionysoskulte
setzte sich der orphische Kult entgegen, dessen Ursprung man
heute in der persischen Spekulation sucht, der aber die orientale
Vermischung chthonischer und uranischer Bestandteile in der Ein-
heit ,jenseits von Gut und Büse“ nicht duldete, sondern gemäB
der arischen Tradition die himmlischen Müächte mit den pébese e!
schen streiten und sie besiegen lieli.
9. Die Dioskuren gehüren zu den ältesten Gottheiten der grie-
chischen Religion und besafen anfangs selbst Pferdegestalt, bevor
man ihnen weilie Reitpferde zugesellte. In der hellenistischen Zeit
konnte ihre Kontamination als Himmelsgütter mit den irdischen
Geistern, den Kabiren, stattfinden. Zuerst unzertrennlich im Him-
mel, dann unter der Erde, entzweiten sie sich nachher; ein Binde-
glied aber zwischen ïhnen, zwischen dem himmlichen und dem
unterirdischen, war ïhre Schwester Helena, mit Selene (Mond)
Abel |
Die Unterlage der Güttin Aphrodite in Helena hat Herodot ent-
deckt. Wichtis in dieser Gottheit war der unlüsbare Bund von
GI
ond, Wasser, Pflanzenfülle und jedem Gedeihen. Das Wasser-
element der Liebesgüttin wiederholt sich in der Sage und dem
- Namen der polnischen Mythengestalt Wanda, der bühmischen Li-
ussa, der griechischen Daphne u. dgl. Krak und Krok. Libussas
nd Wandas Väter, bedeuteten sowohl Sonnengütter in Riesen-
und Heldengestalt wie Personifikationen des Winters in der Form
von Ungeheuern und Drachen, deren einer u. a. auch Ladon,
Daphnes Vater war. In den Überresten verschiedener: griechischer,
- slawischer, deutscher u. a. Sagen mufi man einen tiefen Gedanken
. des religiüsen Mythus von Weltentochter (Kégn xésuov) und jung-
fräulicher Erde erblicken, welche unterirdische Drachen- und Dü-
monenkräfte fesseln und sie zu vernichten drohen, die aber ein
himmlischer, dioskurenartiger Jüngling aus der Totenstarrheit be-
freit und erlüst, ein Vorgänger und Prototyp des heil. Georg auf
dem Schimmel.
: Der Zusammenhang dieser Képn xésuov als Mondgüttin (EXévr)
_ und als Güttin der Weisheit (Xoyiæ) mit dem Schlangengott (/Aya-
Sos dœipwv), ähnlich dem ägyptischen Schlangenpaare: Isis und
… Osiris, hat auf die gnostischen Systeme und ihren Erben — Julius
- Slowacki eingewirkt. Kore, Helena, Slowackis Helois, oder die
__ empedokleische Aphrodite, ist Bindeglied zwischen zwei Geister-
scharen, deren eine zum Himmel von der Erde emporsteigt, die
andere zur Erde vom Himmel herunterkommt. Die eine wird von
- einem hellen, sonnigen Demiurg oder ,goldenen Engel“, die andere
- von einem dunklen, irdischen oder einem Engel ,aus Blut und
-Sturmwind angeführt. An Stelle von Engel und Demiurge substi-
tuieren wir die Dioskuren, diese ,zwei Gütter auf ihren entgegen-
| gesetzten Sonnen“, und wir erhalten den uralten Solarmythus von
RP. den Brüdern Kastor und Polydeukes, die um 1hre Schwester Helena
(den Mond) werben, um sie miteinander streiten und sie, d. 1. die
» Erde, beschirmen.
6. OTREBSKI JAN. Potaczenia diwiekôw s s Æ ÿ jh - s w jezyku sta-
roindyjskim. (Die Lautverbindungen $s $s Ë ÿ jh + $ im Attin-
dischen,.
1 Auf Grund der genügend bekannten Tatsachen kann man mit
Zuversicht behaupten, dafi im Aï. folgende Vorgänge stattgcfun-
den haben:
Le
62
1. Jedes ss $ (= # bzw. ÿ ÿh) ging vor nach folgendem s à
über, oder, anders ausgedrückt, die Verbindungen -ss(-), (-)ss(-) [x
bd s aus s und 4] wurden zu %-fs -fs- *{s *(- Jess
lautende s und $s schwanden natürlicherweise; HE
2. dagegen wurde an- und inlautendes sekundäres + in der
Gruppe *(-}fs- weiter zu (-)ks-; # in der GrbEe -ts- vero unver-
ändert.
Anmerkung. Der Wandel * Ds. = Os: ist api. als
Schwund auslautender s s; dieser . #(-)ts- = (-)ks- ist in n
ren Sprachen beobachtet worden, s. Jezyk Polski IT 139 .
die Bemerkung Nitsch’s ib. 144.
me e1s AP 1e le
as- (od. chien , dp at 3. sg. aor. von pr as- ‘fragèn be
samrät N. sg. von samräj- ‘Herrscher’, saträsät von ‘s&h- ‘allüber-.
windend, allmächtig. er
vatsyati 3. sg. fut. von vas- ‘wohnen, verweilen’”, dvéksi 2. à ei
praes. von dvis- ‘hassen’. pNa00
Daraus folgt : à
1. Von der Ursprünglichkeit der Gruppe ks <— *k#s re ke D
Rede sein; die Beweise, auBer dem Ai. (vg. besonders die For-
men, wie céste 3. sg. praes. (*casste) von caks- ‘sehen’, — also nicht
das nach dem Muster von dbhakta 3. sg. aor. med. von bhaj- ‘ver-
teilen” (Xubhaks-s-ta) u. dgl. zu erwartende *cakte!), findet man in
Avesta, vg. ai. ksiti- "Wohnung, av. &iti-, ai. dksi- ‘Auge’, av. aë
(av. F2 #S),
2. In der Stellung vor suffixalem -bh- fand kein phonetischer
Wandel ss $= 4 4 statt [schon a priori kaum annehmbar|.
Die konsonantischen Stimme verhielten sich vor suffixalem
-bh- wie im Auslaut. Beispiele : die L pl. fépobhis von t4pas- ‘Hitze’,
bhabhis von bhas ‘Schein, Licht', havirbhis von havts ‘Opfer’, su-
samdgbliis von susamdÿs- ‘von schünem Aussehen’, Avesta bietet
kein sicheres Beispiel. Das von manchen Forschern ins Feld ge-
führte yo D. pl. kann als eine Analogiebildung nach dem N. sg.
vi$ betrachtet werden.
+ ÿ jh wurden vor suff. -bh- ebenso wie im Auslaut dispala-
talisiert, vel. noch: forsa-samdrk V. sg. von ‘dfé- ‘prachtvoll aus-
sehend’, dadhfk adv. “kühn, wohlgemut von drh- vg. av. dorozra-
63
Hd. abs, drézs Joaobe, ferner die neutralen Komposita mit dem
weiten Bestandteil ‘2fk und gr. bréôpa — (Fomoëpax). |
Anmerkung. Alle Ausnahmen in der Flexion von den oben
statuierten Lautübergängen erklären sich dadurch, daf im Ai. der
auslautende Stammeskonsonant vor -bh- sich ue dem N. richtet
und umgekehrt. Neben der Analogie kann man als Motiv den Ein-
fluf vorhergehender Konsonanten geltend machen: im N. erscheint
k fast ausschlieflich, wenn d oder » vorangehen, vg. dék ‘(Welt)-
gegend” von dis-, eafk ‘solcher” von ’df$- usw., also Dissimilation
neben der A alopte:
Eee Was die Stellung vor dem Lokativ-su betrifft, so scheinen
_-ss--ss- auch hier denselben Wandlungen zu unterliegen ; dann künnte
_ man wemigstens Formen wie mädbhis I. pl. von müs- ‘Mond, Mo-
_ nat sehr gut als nach *maätsu entstanden betrachten. In der histo-
_rischen Phase des Ai. kann man nur von der Behandlung der kons.
_ Stimme wie im Nominativ reden, aber in vorhistorischer Zeit kann
+ auch anders gewesen sein; die av. azahu, zazu$u künnen nur
_ verstanden werden, wenn -sx nicht loses Kompositionsglied war.
à Ausführliche Bari duns obiger Annahmen ist Gegenstaud einer
_ druckfertigen Arbeit, in der das ganze Beweismaterial der Veden
und Braähmanen de behandelt und alle Konsequenzen ge-
zogen werden 1).
7. RUDNICKI MIKOFAJ. Zmiany rodzaju w rzeczownikach zapozyczo-
nych. [Na podstawie materyalu z jezyka niemieckiego]. / Geschlechts-
wandet der entiehnten Substantiva. [Auf Grund des deutschen
Lehniwortsmaterials]) ”).
Die Arbeit besteht aus sieben Kapiteln, von denen die Kapitel
II.—V. den Kern der Abhandlung bilden. Das I. Kapitel bespricht
diejenigen Lehnwürter, welche das fremde Geschlecht beibehalten
haben, VI. handelt darüber, wie die in dem positiven Teile der
Arbeit besprochenen Attraktionen hemmend auf den Genuswechsel
1) Die Korrektur des polnischen Exemplars (SAU XX, Nr. 7) hat der Ver-
< fasser nicht gelesen, daher der Unterschied zwischen diesem und dem vorliegen-
| den deutschen Text.
2) Die polnisch geschriebene Abhandiung erschien in Rozprawy Wydziudu
EN . .. du pe 7 .
4 filologicznego Akademii Umiejetnoéci w Krakowie. Band. 54.
1
x
un Zahl der A de Regeln vielleicht vermehren. Dio À
präzisieren die Bedingungen, unter denen der Genuswechess
des ed zu betrachten; es muf aber ausdeeklich. be-
merkt werden, dal dieselben nicht so sehr zur strengen Klas
zierung als blob zur Orientierung dienen sollen. Die Vorgange si
unmüglich, genau die Bedingungen zu nennen, die in der ein
oder LR Gruppe Geltung haben; denn es Sites fortwähre
Übergäünge statt. à
Die Regeln lauten:
IT. Kapitel. — Rein semasiologische Aftraktionen,
IV. Substantiva, welche unter dem Einflusse der bedeutuns
verwandten, oh Würter das Geschlecht gewechselt h:
ben. — Die Bedeutungsverwandtschaft kann sehr verschieden sein
von der vülligen Gleichheit der Bedeutung bis zur grôBeren ode
kleineren , Verwandtschaft“, so dafi eine Abgrenzung im Einzelne
sich cboetr cestaltet. ste nhd. fenestra f.. mhd. venster D,
nhd. Fenster n. = lat. fenestra f. unter dem Einflusse der alten,
einheimischen Würter augatora n., resp. rwindouga n., denen die
selbe Bedeutung zukam. |
V. Substantiva. deren Geschlechtswandel von dem Einflusse der!
semasiologisch kontrastierenden Wôürter abhüngt. — Der Kontrast bie-
tet (logisch) teilweise Ahnlichkeit; es hängt also die V. Gruppe «
mit der IV. zusammen. Beispiel: das Zivil n. = frz. le civil m.
unter dem Einflusse des semasiologisch kontrastierenden Militär n. Ë
€ frz. le militaire m.. das seinerseits sein Geschlecht von dem ein: «
heimischen eer n. angenommen hat (der IV. Gruppe gemäli). R
VI. Substantiva, welche das Geschlecht unter dem Einflusse der -
mit ibnen zufilligerweise in Berührang stehenden Substantiven ge-
wechselt haben. — Z. B. nhd. Revier n. = frz. la rivière f. unter#
dem Einflusse von Wasser n, Ujfer n, Gelände n. weil der Vor-'#
stellungskreis der genannten einheimischen Würter mit dem des «
. fremden {a rivière sich irgendwie beriührte. Vrgl. den polnischen
Text, der das klar macht.
VII Substantiva, deren Geschlechtswandel mit der besonderen
Bedeutungsentwicklung derselben zusammenhängt. — Z. B. nhd.
Adlatus m. ‘Helfer” < lat. ad latus n. ‘an der Seite.
VIIL Maskulina oder Feminina, die das neutrale Geschlecht
angenommen haben, weil sie kleine, winzige Sachen und Gegen-
stände symbolisieren. Z. B. nhd. Filigran n. < frz. le filigran m.
‘ds etc.
TITI. Kapitel. — Semasiologisch-formale Attraktionen.
IX. Das Zusammenwirken mancher semasiologischen und for-
malen Momente trägt dazu bei, dal Maskulina und Feminina —
Neutra werden. Semasiologische Momente haben einen unbestimm-
ten, so zu sagen morphologischen Charakter, die formalen dagegen
einen negativ wirkenden. Vrgl. die ausführliche Begründung im pol-
nischen Texte. — Hier sei blof so viel bemerkt, dal es sich in die-
sem Falle um semasiologische Gegenüberstellung von Substantivum
und Verbum handelt und um die sich aus dieser Tatsache erge-
benden semasiologischen Vorstellungsentwicklungen, mit denen sich
die (negative) Isolierung der suffixalen Teile der Lehnwôürter ver-
einigt. Z. B. nhd. Zeremoniell n. welches als ein Substantivum
verbale zu einem nicht existierenden Verbum apperzipiert werden
kann, nhd. Plateau n. Visavis n. <= frz. plateau m., vis-a-vis m.
Die letztgenannten Wôrter sind in der deutschen Sprache formal
isoliert: sie künnen weder Maskulina nach Feminina werden und
deshalb nehmen sie als nicht positiv in suffixalen Teilen charakte-
risierte das sächliche Geschlecht an. Dasselbe gilt auch von dem
Auslauts -e/l in Zeremoniell n.
X. Die Substantiva, welche das Geschlecht unter dem Zusam-
menwirken der semasiologischen (im engeren Sinne) und formalen
Momente gewechselt haben. — Die Vorgänge sind in diesem Falle
äufert kompliziert und verwickelt z. B. nhd. Million f <= frz.
million m. wurde Femininum unter Mitwirkung folgender Faktoren:
1) der Einflui des bedeutungsverwandten einheimisehen Wor-
tes scil. Zahl f.; 2) die suffixale Attraktion durch die -207-Femi-
nina, wie: Nation, Station cte.: 3) der kollektive Sinn des Wortes
in Wendungen, wie: Million Leute ete; 4) hüchstwahrsehernlieh
auch das Moment der Rücekbilduneæ des femininen Singulars zu
einem -e4-Plural (vgl. XIV. Gruppe).
Bulletin [—-1I1. D
IV. Kapitel. — Die formalen Attraktionen.
XI. Substantiva, deren Geschlechtswandel von de Einf
der Würter mit denselben oder ähnlichen suffixalen Elementen
hängig ist — Z. B. ahd. ihsili {. “Verbannung < lat: exiliu
‘ds? wegen der Attraktion durch die #-Feminina, nhd. Speicl |
£— lat. spicaria f. — Attraktion durch die er-Maskulina.
XII. Substantiva, welche das Geschlecht wegen der vüll
phonetisch- ich Gleichheit mit den in der Sprache sehon
_. existierenden Wôrtern gewechselt haben. — Es kommen Fäl i
und di sv.) In diese be lies gehüren Re die Fille.
der s. g. Volksetymologie.
XIII. Substantiva, welche dem Genuswechsel unter dem Bin
flusse der Komposita, deren Teile sie bilden, unterlagen. — Z. B.
ahd. 201. m., nhd. Zoll m. ‘Abgabe <- lat. felonium, tolonium n, ‘ds? +
unter dem Einflusse des ahd. Kompositums zo/luntuom m. ‘ds? Aus- Es
führlich handelt darüber der polnische Text. Sr
XIV. Substantiva, die wegen der speziellen Deklinationshédiié À
gungen der doubles Sprache Feminina wurden. — Es ist bekaunt,
daB der Plural mehrerer Substantiva formal mit dem Singular der
Feminina zusammenfüällt. Es kommen demnach Füälle vor, wo man-
che Maskulina oder Neutra, welche in der Form der Mehrzahl fest
geworden sind, singularische Feminina werden, weil ihre äufere
pluraliseche Gestalt (Form) dem Singular der Feminina gleicht z. B.
nhd. Brille f. eigentlich Plural zu nhd. brill, brille, berille m. ‘ein
durchsichtiger Stein’ = gr.-lat. beryllus m. ‘ds’ u. s. w.
V. Kapitel. — Fremde Einflüsse.
XV. Substantiva, die das Geschlecht unter dem Einflusse frem-
den Sprachgutes œewechselt haben. — Z. B. nhd. Brimborium n.
latinisiert aus frz. brünborion m. ‘Kleinigkeit, Lappalien, Nippes-
sachen”; mhd, güwve n., obd. Güu n. nhd. Gau m. nach dem lat.
pagus m.
Das L Kapitel umfalit die Substantiva, welche das fremde Ge-
schlecht unversehrt beibehalten haben. — Das Material zerfällt in:
drei Gruppen:
67
à 1 RÉ bntativs die das fremdsprachliche Geschlecht ohne irgend
_welchen positiven Grund festhalten z. B. nhd. Rang m.£ frz. rang m.;
ee II. Substantiva, welche wegen der sozial- und re chiens
chen Vérhältniese das Geschlecht nicht gewechselt haben 7. B.
nhd. Papst, ahd. u. mhd pâpes, bâbes. bâbest m. = afrz. papes m.
oder nhd. Schüps m. ‘verschnittener Hammel westslav. #skopece
m. ‘ds: | :
IL. Substantiva, welche wegen der fortwährenden Einwirkung
des fremden rot. das ursprüngliche, fremdsprachliche Geschlecht
festhalten, 2. B. nhd. Grammatik f. lat. grammatica f. — Es wirk-
ten nämlich verschiedene Attraktionen auf das Wort ein, die an
und für sich genügten, um das Geschlecht des Wortes ins Sa
ken zu bringen.. Das Geschlecht wurde aber aufrechterhalten, weil
der klare Zusammenhang mit dem fremden Urworte die nette
Attraktionen nivellierte.
fm grofien und ganzen künnen wir das gesamte bearbeitete
_Sprachmaterial in drei Klassen einteilen:
EL Lehnwürter, die infolge irgend welcher positiven Ursachen das
. Geschlecht ne haben (IV.— XV. Gruppe);
II. Lehnwürter, die unter Mitwirkung klarer positiver Griünde
das fremdsprachliche Geschlecht aufrechterhalten haben (II. und
. IL Gruppe);
; _ IL Lehnwôürter, die das fremde Geschlecht ohne ersichtlichen
. Grund beibehalten (I. Gruppe).
| Diese Tatsachen berechtigen uns zum folgenden Räsonnement:
| Die konservative Kraft, die jedem Sprachelemente, also auch
| _ dem Genus der Wôrter neo bewirkt, dafi das Wort bei der
Entlehnung sein Geschlecht nicht wechselt 1). Wenn also ein Ge-
schlechtswandel bei der Entlehnung eintritt, miüssen dazu bestimmte
Ursachen vorliegen, die konsequent und ausnahmslos wirken, inso-
> fern sie von anderen Tendenzen und Ursachen nicht durchkreuzt
4 1) Dieses theoretische Ergebnis wird durch eine interessante, empiriseh-
geschichtliche*Tatsache bekräftigt. Man kann nämlich beobachten, dal in Füllen,
wo wir genügende, dokumentarische Quellen haben, um das Gesehlecht des
Lehnwortes in seiner ganzen Entwicklung zu verfolgen, wir immer zu derjenigen
Form des Wortes gelangen, welche das fremdsprachliche (reschlecht noch festhült,
z. B. nhd. Fenster, mhd. venster n., ahd fenestra f. = lat. fenestra Tu. sw.
D*X
Beurteilung der Entlehnungen. Als Anhang zur Arbeïit habe ich.
einige Lehnwürter notiert, deren Geschlecht uns nôtigt, sie aus .
einer anderen Quelle rar als es bisher geschah.
Die Lehnwürter a das Geschlecht, weil
sie von Würtern, Wortgruppen, oder VorsteHtens
inhalten attrahiert werden. | CES
Den grüfiten Einflufi auf den Genuswechsel üben die sema-
siologischen Bedeutungsattraktionen aus und, diese |
spielen augenscheinlich nur in einer nicht gar zahlreichen Gruppe von 54
Substantiven nicht mit (XII. Gruppe). Diese Erscheinung ist recht L
verständlich, weil die semasiologischen Elemente das menschliche
Bewuftsein in viel hüherem Grade erregen, als die formalen.
Der Geschlechtswechsel bedeutet, daf note dem eben ge …
sprochenen Worte (mit schon verändertem Geschlecht) und seiner
Vorstellung, in der dem sprechenden noch das alte Geschlecht vor- …
schwebt, ein Unterschied entsteht. Es ist nun begreiflich, daB das
entlehnte, neue, nicht aber das alte, traditionelle, im Sprachbewulit-
sein längst cingebürgerte Wort sein Geschlecht wechselt, weil eben
das zu entlehnende (resp. entlehnte) Wort normalerweise weniger :
das Sprachbewulitsein, die Apperzeption erregt, als das alte, ein-
heimisehe. Die objektiv identische Veränderungsgrüfe
(eben der Geschlechtswechsel) erscheint daher dem sprechenden
Subjekte im alten, traditionellen Worte subjektiv grôBer als |
in dem neuen, nicht eingewurzelten. Es waltet hier also dasselbe |
Gesetz der reproduzierenden und reproduzierten Vor-
stellungen, welches ich auf Grund der assimilatorischen und
der dissimilatorischen Prozesse für die lautlichen Vorgünge auf-
gestellt habe !)
Es ist aber nicht unbedingt notwendig, dali die in einer Sprache
eimgebürgerten Würter die neuerscheinenden geschlechtlich immer
‘) Mikolaj Rudnieki. Studya psychofonetyezne L. Assymilacya. RWEF. (Roz-
prawy W ydzialu filologieznego Akademii Umiejetnoici w Krakowie) tom L. (50),
Deutsche fnhaltsangabe im Bulletin de l'Académie des Sciences de Cracovie.
[. Classe de Philologie. Juin—Juillet et Octobre 1911. Auch Sonderabdruck:
Psychophonetische Studien. LE Assimilation von Mikolaj Rudnicki. Krakau 1912.
Für die Dissimilation vgl. die Abhandlung des Verfassers: Z zagadnieñ
psychofonetyeznveh. MPKJ V. 231. #. (Materyaly i prace Komisyi jezykowej
Akademii Umiejetnoiei w Krakowie, Band V. Krakôow 1912).
PS PORN EE 710
MR OR A ee ACTE D FU e STARS
D die Vorrede.
69
attrahieren; es kôünnen Fälle vorkommen, daf irgend ein fremdes
: Wort klarer apperzipiert wird als das einheimische und daf infolge-
dessen das Geschlecht des letzteren von dem des ersteren bestimmt
wird, vel. den Fall Gau m. wegen lat. pagus m. auch Ætcho (in
der Vorrede), Phalanx ete. Im polnischen Texte $$ 75, 66 a und
Der Vorstellungsinhalt eines jeden Wortes kann in drei be-
sondere Gruppen von Elementen zerlegt werden:
1) die erste Gruppe bilden die semasiologischen Elemente im
engeren Sinne;
2) die zweite die grammatisch- formalen mit den zu ihnen ge-
hôrigen Bedeutungselementen;
3) die dritte die formalen oder besser die lautlich-materiellen
Elemente, d. h die artikulatorisch-motorischen, respekt. akustischen
Elemente.
Vom Standpunkte des sprechenden Subjektes aus bilden alle
drei genannten Klassen von Elementen die Merkmale des Wortes,
welche das betreffende Wort von anderen, besonders ähnlichen
Wôrtern unterscheiden. Den Geschlechtswandel führen
die Verwandtschaftsbeziehungen unter den einzel-
nen Klassen von Elementen der einander attrahie-
renden Wôürter herbeï. Es ist somit die Müglichkeit gegeben,
dieselbe grundsätzliche Wichtigkeit den drei chenge-
nannten Klassen von Wortelementen zuzuschreiben und die unter
ihnen bestehenden Unterschiede auf die verschiedenen Grade der
Apperzeptionsklarheit zurückzufiihren. Es werden nämlich, wie ge-
sagt, die semasiologischen Elemente am klarsten, dagegen die rein
phonetisch-materiellen als im hôüchsten Grade automatisierte am dun-
kelsten apperzipiert: mitten zwischen den beiden stehen die formal-
grammatischen Elemente. Es mul aber hervorgehoben werden, dali
dieses Verhältnis nicht unbedingt notwendig ist; aus irgend welchen
Gründen kann eben die Apperzeptionsklarheit der formal-gramma-
tischen oder sogar der rein lautlich-materiellen Elemente so gestel-
gert werden, dal sie grüfere Apperzeptionsklarheit erreichen und
infolgedessen viel intensiver das menschliche Bewulitsein erregen
künnen als die semasiologischen. In letzter Instanz hängt das von
dem Willen des Menschen ab. Das bedeutet aber nicht, dal
hier Laune und Willkür herrscht und keine Regelmäligkeit waltet;
70
es wird doch niemand ohne zureichenden Gris voa
ten Elementen grüfere Beachtung schenken. Somit fielien di
drei Gruppen der Wortelemente in eins zusammen und unter
scheiden sich voneinander blofi durch die Kompliziertheit Ge Vo
Regelmäbigkeit des Genuswandels wird also durch | de )
ständigkeit der Rouen zwischen den einzelnen !
on Hier ist es am Platze, an das quantitative “Gesetz pe
V
arane TA
Sprachentwicklung von Jan v. Redon zu erinnern; vel. I
XXV.: 38-50.
Verfasser kann nicht umhin, seinen Vorgängern auf dieser
Gebiete seinen besten Dank auszusprechen. Er verdankt den ge-
diegenen Wäürterbüchern von Heyne, Hirt-Weigand, Lexer, Schade,
dem grolien Würterbuche der Gebrüder Grimm und noch manchen
anderen eine Fülle von Einzelheiten. Vor allem aber hat ihm das
Buch Seilers!) sehr gute Dienste geleistet und die Arbeit gera-
dezu ermüglicht. Seiler versuchte (IV. Teil, S. 517) die Ursachen
des Genuswechsels bei den Lehnwürtern zu definieren und fand,
daB der Genuswandel: 1) von der Bedeutungsverwandtschaft; 2) von
der Ahnlichkeit gewisser Suffixe; 3) von mauchen Deklinations-
müglichkeiten der deutschen Sprache abhängt. — Die drei genannten
Hauptpunkte entsprechen der IV. XI. und XIV. Regel des Ver-
fassers.
Die Arbeiten von Michels?) und A. Polzin#) brauchten fast gar
nicht berücksichtigt zu werden, zwei andere Abhandlungen von
A. Polzint) und J. Blumer®) sind mir leider unzugänglich geblie-
ben und ich kenne sie bloB aus dem Referate von Wilmanns
Die Entwicklung der deutschen Kultur im Spiegel des deutschen Lehn-
worts von Friedrich Seiler. IV Teile, 1615 Seiten. Halle a. d. S. 1918.
?) Zum Wechsel des Nominalgeschlechts im Deutschen. StraBburg 1889.
(Diss.).
* Studien zur Geschichte des Diminutivums im Deutschen. StraBburg
1901. Quellen und Forsch. 88.
9 Geschlechtswandel der Substantiva im Deutschen (mit Einschlu8 der
Lehn- und Fremdworte. Hildesheim 1903. (Progr.).
*) Zum Geschlechtswandel der Lehn- und Fremdwürter im Hochdeutschen.
Leitmeritz 1890 u. 91.
71
Deutsche Gramm. III. 2, 376. ff. ). So viel ich aber sehe, enthalten
e sie keine neuen Gesichtspunkte. |
Der Altmeister der Sprachpsychologie W. Wundt hat gezoigt,
wie man das grammatische Geschlecht verstehen und begreifen
- soll:} Es scheint aber dem Verfasser, daf er auf eine gewisse
Einscitigkeit der vortrefflichen rues Wundts hingewiesen
hat. Dieselbe beruht augenscheinlich darauf, daf Wundt die Ge-
genüberstellung der beidéen Geschlechter in der Sprache als Wir-
kung der realen Wertassoziation, nicht als deren Ursache betrachtet
und daf daher — wie Wundt ont des männliche Geschlecht dem
weiblichen gegenüber bloli der Ausdruck der grülieren Wertschät-
zung der Männer im Vergleich mit den Frauen sei. Wir haben
_ kein Recht und es liegt kein Crund vor, den Wertunterscheidun-
à | gen grülere Altertümlichkeit in der geschichtlich-kulturellen Ent-
. wicklung der Menschheit zuzuschreiben als den Geschlechtsunter-
scheidungen. Man kann vielmehr das Gegenteil behaupten: das
natürliche Geschlecht ist so stark und tief mit den Lebensbedin-
gungen des Menschen und der Tiere verwachsen, daf die Genus-
unterscheidung zu den ursprünglichsten und wohl frihesten Tatsachen
der menschlichen Psychologie und dahèr der Sprachpsychologie
zuzuzählen ist. Die geschlechtlichen Erscheinungen (ja sogar Lei-
. denschaften) mufiten schon längst bekannt gewesen sein, bevor die
= Wertunterschiede im menschlichen Bewuftsein festen FuB fassen
konnten.
Die Aufenwelt bietet eine Menge von Vorstellungen, die sowohl
Wertelemente als auch Geschlechtselemente enthalten, z. B. der
Stier, der Hengst, die Kuh ete. Es ist also selbstverständlich, dañ
die einen sich mit den anderen in der weiteren Kulturentwicklung
verflochtén, und zwar auf diese Weise, da das männliche Ge-
schlecht mit der hôheren Wertschätzung zusammenfiel. Anders
konnte es ja auch nicht sein; die Männer erschienen eben als Jäger,
Krieger, Arbeiter, als Beschützer der Frauen und Kinder, als Fischer
u. s. w. für die Gesellschaft, für den Volksstamm, oder schliefilich
4 für die Familie immer wertvoller als die Frauen. Im grofen und
ÿ ganzen gilt dasselbe auch für die heutigen sozialen Zustände. Schon
4 v. Rozwadowski?) hat darauf hingewiesen, dal Wundt für die
1) Vülkerpsychologie. I. Band. Die Sprache ?. Zweiter Teil, S. 19 #. Leipzig
k 1904.
ul 2?) Wortbildung und Worthedeutung. Heidelberg 1904.
vorgeschichtliche Sprachentwicklung der Menschheït <a zu kleine
Dimensionen annehme; derselbe Fall scheint auch in der Beurtei-_
lung des grammatischen Geschlechts in dem denkwürdigen Buche
des grofien Meisters vorzuliegen. |
8. ZIMMERMANN KAZIMIERZ. Fryderyk Wielki i jego kolonizacya
rolna na Zziemiach polskich. (Friedrich der Grofe und seine
ländliche Kolonisation in den polnischen Landen), Poznañ ge à
2 Bde. |
Aufer dem in den Staatsarchiven befindlichen, dem Vorfset
nicht freigegebenen Material sind in den von ihm ausgebeuteten “
süddeutschen und polnischen Archiven wertvolle Beiträige zur frie- 4
derizianischen Kolonisation vorhanden. Zu Lebzeiten Friedrichs des k
GroBen weist die einschlägige Literatur nur Beitrüge geringeren
Wertes auf. Nach seinem Tode haben Beamte, die sich mit der
Kolonisation befafiten, wie Hoym, Lamotte, Holsche, Struensee und
andere Schriftsteller aus politischen und nationalükonomischen
Gründen die Frage gelegentlich und einseitig behandelt. Erst seit
dem Erscheinen der Arbeiten Beheim-Schwarzbachs und haupt-
sächlich seit dem Siege Deutschlands-PreuBens über Frankreich,
welcher den Wert der Schüpfer des preufischen Staatswesens an
den Tag legte, mehren sich für die friderizianische Kolonisation
wichtige Publikationen und Abhandlungen (Stadelmann, Schmoller,
Bür, Fechner, Skalweit, Neuhaus). Der Verfasser versuchte die ganze
einschlägige Literatur zu sammeln und den gegenwäürtigen Zustand
der friderizianischen Kolonien zu durchforschen, um sodann das ihm
zur Verfügung stehende Material in ein systematisches Ganze zu
bringen.
Seit dem Grofen Kurfürsten befafiten sich die Hohenzollern mit
der Kolonisation der brandenburgisch-preubischen Landesteile. Fried-
rich der Grofe trat in dieser Bezichung nur in die Fufstapfen sei-
ner Vorfahren.
Das Hauptmotiv zu seiner kolonisatorischen Tätigkeit war die
Vermebhrung der Bevülkerung und der Produktionsfähigkeit des
Landes. Dazu veranlalite ïhn namentlich der MiBstand der polni-
schen ländlichen Bevülkerung, die er in Schlesien und sodann in
WestpreuBen und dem Netzegebiet antraf, in numerischer, rechtlicher,
73
—. Gebiete zu verharren, bewog ihn die Konkurrenz Polens, Ruflands
und Osterreichs.
- Eine zweite Ursache der Kolonisation bildete der Plan Fried-
_richs, die Zahl der deutschen Bevülkerung im preufischen Staate
— zu vermehren. Er glaubte nicht an einen moralischen und wirt-
—. schaftlichen Aufschwung des polnischen Adels noch des polnischen
Fe Volkes, und darum suchte er den ersteren loszuwerden, dem letz-
_ teren durch Vermischung mit der deutschen Bevülkerung und durch
- den Einfluf erzieherischer Elemente deutschen Charakter aufzu-
#4 drücken. Dies suchte er zu erreichen, indem er in den erwähnten
- Landesteilen die an die polnische Geistlichkeit und Lehrerschaft
: die nachdrückliche Forderung stellte, die deutsche Sprache zu er-
- Jlernen, sich die deutsche, von preubischem Patriotismus durchdrun-
gene nationale Kultur anzueignen, deutsche Schulen gründete und
die Verordnung erlief, die Leibeigenschaft zugunsten der Verbrei-
tung der deutschen Sprache unter dem polnischen Volke auszunüt-
zen u. a. m. Polnische, bei der Übernahme des Landes angetroffene
Beamte wurden entlassen und zu den neuen preufischen Âmtern
nicht zugelassen. Deutschen Bürgern war der Ankauf von Rittergütern
aus polnischer Hand gestattet, für den Erwerb polnischen Besitztums
in WestpreuBen und dem Netzegebiet wurde eine bedeutende Summe
_ausgeworfen. Der sowohl in Polen wie in Preulien begüterte pol-
nische Adel entging nur der zwangsweisen Enteignung seiner
im preufischen Anteil gelegenen Güter durch die Intervention
Ruflands.
Einen anderen Beweggrund zur Kolonisation bildete Für Friedrich
die Absicht, die protestantische Bevülkerung in seinem Staate zu
vermehren. Bei seiner Toleranz oder vielmehr seiner Geringschät-
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DUT SE < 7
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zung, die er für alle Religionen und Bekenntnisse hatte, war er
“ sich wohl bewuñt, daf für den preufischen Regenten das protestan-
tische Bekenntnis der Untertanen das bequemere, dagegen die
Abhängigkeit der katholischen Untertanen von Rom für den Staat
von Nachteil sei.
Zur kolonisatorischen Tätigkeit selbst war Friedrich nicht so
sehr von Natur aus veranlagt, als vielmehr durch die 1hm aufge-
…. drungene Bildung vorbereitet, zu der dann die Eigenschaften eines
ÿ absolutistischen, um das Wohl seines Staates auf das äulerste be-
… sorgten Herrschers fürdernd hinzutreten.
Für die Heranziehung und Ausstattung der in sümtlichen
vinzen des preufischen Staates angesiedelten 54.475 Familien (1
auf ganz Schlesien 14.050, auf das Land in Westpreulien #
in dem Netzedistrikt 599 Familien entfielen) gab Friedri
Summe von ungefähr 25 Millionen Taler aus. | sR.
Das Menschenmaterial suchte Friedrich auf vénchistohé |
zu gewinnen. Nach deutschem Recht war bis zu den Zeiten der
Preufen, Osterreich und Rufland um die Mitte des XVI:
betriebenen Rotonmeuenen die mo |
die von polnischen Dour im XVIL. und XVII. Jh. pa +
worden und die infolge ihrer kulturellen Überlegenheit und günstiger
Ansiedlungsbedingungen zu Wobhlhabenheit gelangt waren, cinfach
durch preufische Militärkommandos nach Preufen hintüibergeschaff
und ihre Gutsherrn wurden angehalten, die zurückgelassenen Lände-
reien und Gehüfte sowie alle müglichen Forderungen zu bezahlen. 4
Gegenüber dieser preulischen Agitation nahmen die meisten «
deutschen Staaten den Standpunkt ein, daB sie sich gegen die Aus:
wanderung arbeitsamer und namentlich einigermalen wohlhaben- …
der Untertanen mit allen ihnen zustehenden Machtmitteln wandten, :
dagegen meistens alle, die infolge ihrer Armut oder moralischen
Verkommenheit dem Lande oder der Gemeinden zur Last fallen
konnten, ziehen liefien. Bei zunehmender, mit der Entvülkerung des
Landes drohender Auswanderung wurden hürtere Mafregeln getroffen,
Gefüingnisstrafen verhängt, je man drohte selbst mit der Todesstrafe,
Namentlich trat der Auswanderung nach Westpreufen, als einem
mit dem deutschen Reich in keiner Verbindung stehenden Land“,
Kaiser Joseph IT wiederholt entgegen und suchte die beteiligten Stände
gegsen Preufen zu stimmen.
Die Polen wandten sich vergebens an den preufischen Gesand-
ten in Warschau um Schutz vor den Militirkommandos und sodann
um Rückerstattuns der von den einzelnen Kommandos und der
Driesener Kommission gelegentlich der Auswanderung der ,Hollän-
der“ eingezogenen Kapitalien, vergebens schrieben die geschädigten
Besitzer an Friedrich und sandten einen Vertreter nach Berlin,
Friedrich wulite trotz der monatelang dauernden Beuteztige, Klagen
75
Re drhstron Schwaben selbst, sodann in einer Anzahl äufe-
rer Umstände. Dazu gehürten die Unduldsamkeit der protestanti-
ben Behôrden der lebensfrohen Bevülkerung gegentiber, sodann
edrückung seitens einiger Fürsten, Mifernten, ferner Mangel an
Land, Heizmaterial, Erwerbsmüglichkeit und Kredit, endlich die
enig rationelle Bewirtschaftung. Bei der Verwüstung von Sachsen
hatte Friedrich auch die Nebenabsicht, die verarmte Bevülkerung
um so leichter zur Auswanderung zu bewegen. In Polen bil-
dete die Forderung vermehrter Zinsen, Abgaben und Dienste —
nicht Religionsdruck, über die in jener Zeit die polnischen Dissi-
denten sich beklagten — einen Bewegorund, den friderizianischen
Edikten und Kommandos Folge zu leisten.
. Die Kolonisten erhielten nicht mehr die Autonomie, deren sici
ïihre Vorgänger, namentlich die franzüsischen Refugiés erfreuten, sie
wurden der bestehenden, allgemeingültigen Rechtsordnung einver-
leibt. Die Ansiedlung chti entweder durch die Regierung und
ihre Organe unter der Direktive und Kontrolle Friedrichs selbst,
_ durch Entrepreneure und durch Gutsbesitzer, die für die Hergabe
ihrer Läündereien und Eïinrichtung der Kolonien von dem Staate ent-
sprechend entschädigt wurden. Sie geschah dorfweise, wobei die
Gehôüfte auf einer oder zu beiden Seiten des Weges standen. Die
Gebäude wurden je nach ürtlichen Verhältnissen aus Holz, Lehm
oder in Fachwerk hergestellt.
Die Verwaltung der Kolonisation entsprach trotz der grofen, auf
_ die Anlegung und gedeihliche Eutwickelung der Kolonien Vanendeten
| Sorgfalt Friedrichs nicht seinen Anforderungen. Vielfach waren die
Beamten den Ansiedlern, die ihnen viel Mühe und Arbeit verur-
sachten, nicht wohl gesinnt, anderseits nützten sie die Ansiedlungs-
fonds zu ihren Gunsten aus, sodaf die Benachteiligten nicht vor-
wärts kommen konnten, und täusehten sodann dem Künig Verhält-
nisse vor, die in Wirklichkeit nicht bestanden.
Die persünliche Freiheit und die Befreiung vom Militärdienste
für die Ansiedler und ihre männlichen Familienmitglieder bildete
bei der Ansiedlung die Haupthedingung, die auch streug eingehalten
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wurde. Den ihnen zugeteilten Grund und Boden erhielten sie
wühnlich als erbliches Eigentum, muften aber Zinsen zablen
waren bei Veräuferung des Gutes von der Entscheidung der Re
vierung abhängig. Je nach der Grüfie des mitgebrachten Vermügen
oder dem jeweiligen Verhältnisse von Angebot und Nachfrage nac
Kolonisten gestaltete sich ihre soziale und wirtschaftliche L
und darnach wurde bemessen, was für ein Grundstück und well
Beihilfe sie bei Herstellung des Wohn- und Wirtschaftsgebäudes.
und Anschaffung des Inventars erhalten sollten. Auferdem wurden
ihnen meistenteils Rückerstattung der Reisekosteu, Lebensunterhalt
bis zur ersten Ernte, Weiïdelaud, Brennholz sowie einige Jahre
Steuerfreiheit nach ihrer Ankunft bewilligt. Entsprechend ihrer Do-
tation waren ihre Leistungen hinsichtlich Rodung, Zinszahlung,
Hand- und Spanndienste, Haftung für die erhaltene Kuloniet ë
In konfessioneller Beziehung bestanden die Ansiedler überwie-
gend aus Protestanten; in nationaler waren die schlesischen Kolo-
nisten grüftenteils Deutsche, zum geringen Teil auch Bühmen und
Polen aus den benachbarten Kkgl. Domänen, in Westpreufen und
im Netzebezirk gleichfalls Reichsdeutsche, wohingegen die aus Po-
len herangezogenen Kolonisten nach dem Glogauer Bezirk, der Mark
und nach Pommern kamen. Thre moralischen und allgemein-kultu-
rellen Eigenschaften werden von deutschen Schriftstellern des aus-
gehenden XVIIE und zu Anfang des XIX. Jahrhunderts einmütig
mit den Behürden der süddeutschen Staaten äuferst gering bewertet. :
Friedrichs Wunsch, müglichst wohlhahende Kolonisten zu gewinnen,
stieB auf: grofen Widerstand der deutschen Staaten, welche bestrebt.
waren, alle begüterten Untertanen zurückzuhalten. Die von den
süddeutschen Behürden abgefafiten, sehr ausfübrlichen Protokolle
welsen darauf hin, da überwiegend arme Auswanderer sich nach
den Kolonien Friedrichs des Grofen wandten. Die Nachfrage der
preulischen Regierung nach dem hinterlassenen Vermügen der Ko-
lonisten blieh trotz der eifrigen Vermittlung der Residenten an den
emzelnen Füfen meistens ohne Erfolg. Dagegen brachten die , Hol-
linder aus Polen hunderttausende von Talern und ganze Heerden
Pferde und Vieh unter militärischer Bedeckung nach Preufen.
Soweit man auf (Grund der Angaben von Fr. A. Zimmermann,
Fechner und Bür eine Statistik der friderizianischen Kolonien fest-
stellen kann. entwiekelt sich diese bezüglich der Bevülkerungszahl
günstie. Wirtschafthich ist ihr Aufschwung nicht einheitlich gewesen.
17
dens. die Verschiedenartigkeit der el und he
4 erhältnisse, sd an nôtigen Kenntnissen : in der Bevirtschaftung
_daf die Kolonisten in der ersten Zeit vielfach ihr Anwesen ver-
liefen und sich in anderen Provinzen ansiedeln liefien oder in die
Heimat zurückkehrten, während andere zu einem gewissen Wohl-
stande gelangten. Eine Anzahl von Kolonien blieb dann auch bis
auf den heutigen Tag in den Händen der Nachkommen der ersten
-Ansiedler, In kultureller Bezichung haben sie auf die ansässige
Bevülkerung nicht eingewirkt; wenn es seit der Bauernbefreiung
_ der polnischen ländlichen Bevülkerung gelang, hie und da ihnen
- einzelne Gehôüfte abzugewinnen, so haben dazu andere Einflüsse bei-
_ getragen. Die Bedeutung der friderizianischen Kolonisation für die
üstlichen Provinzen Preufens liegt auch nicht so sehr in der kultu-
_rellen Hebung des Landes durch die Ansicdler als in der Schaffung
von Tausenden kleiner Wirtschaftsbetriebe. Ihre Nationalität haben
die deutschen Kolonisten grüfitenteils gewahrt, oder wenigstens den
4 deutschen Charakter ihres Ansiedlungsdorfes erhalten, obgleich
meistens gleich im ersten Stadium der Ansiedlung — die polnische
Bevülkerung hie und da die geräiumten Gehüfte besetzte. Die über:
schüssige Bevülkerung der Ansiedlungsdürfer hat zur Stärkung des
deutschen Elementes in den Nachbardürfern und Städten und na-
mentlich auch in den Industriebezirken oft erheblich beigetragen,
für den deutschen Gewerbe- und Beamtenstand vielfach Material ge-
liefert und der jetzt bestehenden Ansiedlungskommission verläfiliche
Bewerber gestellt. Durch die Ansiedlung vieler Tausende von Pro-
testanten hat auch in den ehemalig fast reinkatholischen polnischen
Landesteilen der deutsche Protestantismus Fufi gefafit.
Nach Friedrichs des Grofien Tode wurde sein Werk durch die
Verwaltung nicht gefürdert, dagegen liefi Künig Friedrich Wilhelm
IIL. in Südpreufien zahlreiche neue Ansiedlungen gründen. Unter
- Friedrich Wilhelm IV. wurden einige Güter im Grofiherzogtem Po-
sen zerschlagen und unter Kolonisten verteilt. Unter Wilhelm E
und seinen Nachfolgern lebte das Ansiedlungswerk Fricdrichs des
Grofen wieder auf. Sowohl im J. 1886 bei Begründung des betret-
fenden Gesetzes, wie im J. 1907 bei Begründung des Entergnungs-
gesetzes haben Vertreter des preufischen Staatsministeriums in den
é beiden gesetzgebenden Häusern sich auf Friedrich den Grofien als
“
à
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Ko
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es
-. ‘ a A. en ddéeh 44 Cite MEN + ES 7: a
dE DE LENS NT re
das Vorbild der regenwürtigen proudisehen | Ostmarken !
rufen.
beigefügt.
9, ZOLL FRYDERYK iunior. Stanowisko Antoniego Randy . wr zLWOÿ
prawa cywilnego. { Anton Randa in der Entvioktung des üstei
Zivilrechtes). Se
io méhreren Monaten ist Anton Ritter v. Randa, | Praside at
erüfite Ho des hote sich eines Weltru #
sehôürte unter den üsterreichischen Juristen zu den grüfiten, so «
nur der geniale Josef Unger, den er aber an juristischer Erudition
übertraf, ihm gleichkam cdée ihn auch überragte. Bei Wu
der Nardioste Randas muf deswegen ein besonderes Gewicht auf
Ungers Wirksamkeit gelegt werden.
Der Verfall der Rechtswissenschaft, der den grofen Kodifika-
tionsarbeiten folgte, stand zweifelsohne mit dem Dracié den der
Polizeistaat auf die Geisteswissenschaften übte, in engem Zusam-
menhange. Mit der Revolution des Jahres 1848 kam auch für die.
Rechtswissenschaft ein Hoffnungsstrahl. Auf dem Gebiete des Pri-
vatrechtes übernahm Unger die Leitung und Kkam mit neuen.
Impulsen, die er der rechtshistorischen Schule verdankte. Er zeigte
seinen Landsleuten, daf das a. b. G. B. keinesfalls eine unantastbare
raison écrile sci, dafi in diesem Kodifikationswerke lediglich ein
Bild des seinerzeitigen Rechtszustandes in der Beleuchtung der
gleichzeitis herrschenden Doktrin dargestellt erscheint, da$ das rô-
mische Recht, besonders in der modernen Entwicklung viel mebr
Gehalt habe, als das à. b. G. B., und daf im corpus iuris civilis und
dem gemeinen Rechte die Quelle einer Entwicklung zu suchen sei,
welche auf das üsterr, Privatrecht belebend wirken kann und soll.
Und von diesem Ausganwspunkte gelangte er zu einer gewissen
Gerinsschäützung der von mehreren Juristen besser oder schlechter
über das Nachbarrecht, sowie über das Recht der Entschädigung
verfalite. |
In der Wahl der Themata, welche die beiden Rechtslehrer zum
_ Gegenstande ïhrer Forschungen machten, tritt gleichfalls der Un-
_terschied in der geistigen Veranlagung der beiden Rechtslehrer zum
Vorschein. Der ruhige, konservative Randa befafit sich zumeist
4 mit dem Rechte in der statistischen Erscheinung. Seine grüfiten und
_ berühmtesten Monographien sind jene über den Besitz. das Eigen-
> tum und das Wasserrecht. Die Schadenersatzpflicht behandelt er in
- der Schrift, die sich der grôfiten Beliebtheit erfreute, vom Gresichts-
ponre der Stürung des normalen Rechtszustandes a schreibt da-
her hauptsächlich über die Deliktsobligationen. Anders Unger, der
| _ mehr zu grofen Synthesen hinneigt und das Recht in seine steten
“ Flusse beobachtet. Sein grüfites Werk ist der allgemeine Teil des
üst. Privatrechtes und die besten seiner Morographien gehüren dem
Obligationenrechte an. Wohl schreibt auch Randa in den letzten
Jahren ein Handbuch des Handelsrechtes, doch heschränkt er sich
- hiebei vorwiegend auf die ihm eigene, sonnenklare Darstellung des-
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CR
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M sen, .was als communis doctorum opinio gilt.
Die Art, wie die beiden Meister der Rechtswissenschaft die
Interpretationsmethode auffafiten, blieb nicht ohne Wirkung auf ihr
… Verhältnis zu der modernen Bewegung, welche als freie Rechtshin-
_ dung bezcichnet zu werden pflegt.
80
fassung das w esen dieser neuen Bewegung besteht.
Eigentlich ist sie nicht neu: Eine Reihe von bedeutenden
lehrern, wie Ihering, Bülow. Gény, Lambert, Ehr
Bekker, Hauriou u. à. bichon nur in einer didhé oder
niger uen Weise in Erinnerung das, was die rômischen
risten, sowie auch viele ihrer Nachfolger wohl verstanden, da né
lich Gesetz und Recht verschiedene Dinge seien, daB das G
nur ein toter Buchstabe sei, während das Recht in den Ers
nungen lebt, sich heal. und mit den ethischen. sozialen
ükonomischen W andlungen ununterbrochen Modifikationen un
lieet. Das Gesetz stellt nur bestimmte Grenzen fest, in denen &
das Rechtsleben betätigen darf. Es müssen daher als Rechtsque
nicht allein die Gesetzesvorschriften gelten, sondern auch Faktot
die auBerhalb der geschriebenen Regeln, au delà de la loi, wirke
Dieses ,au delà de la loi“ ist nun eine Sphüre, die mit viel
mehr Nachdruck, als es vorher der Fall war, in der neuesten Zeit
zum Gegenstande der wissenschaftlichen Untersuchungen gemacht.
wurde und der Juristerei einen doppelten Charakter verleiht: den
einer Wissenschaft, sowie den einer Kunst.
Die Naturrechtslehrer fanden keinen AnlaB, sich mit dem hier
angedeuteten Problem nüher zu befassen. Ihnen erschien nämilich.
das Recht als eine unwandelbare Grübe, die in dem Gesetze bessér
oder schlechter formuliert wurde; das Gesetz konnte ohneweiters
unter Verwertung des Naturrechtes, als dessen Ausfluf es erschien,
ergünzt und verbessert werden. Der Interpret brauchte hiezu keiner
weiteren Rechtfertigung als jeac, da er nur aus derselben Quelle
schüpfe. welcher der Gesetzgeber seine Vorschriften entnahm., _
Die rechtshistorische Schule verwarf die unrichtige Doktrin von:
dem Bestehen eines unwandelbaren Naturrechtes. Sie zeigte, wie.
das Recht mit der ganzen Kultur Wandlungen unterliege und, von
dem Gesichtspunkte ausgehend, dasselbe sei ein geschichtliches Pro-
dukt, wandte sie sich einer Analyse der historischen Rechtsquellen:
20. Man verfiel aber in Ansehung der Interpretation in eine Ein-
seitigkeit: die wissenschaftliche Analyse bezieht man nur auf die
geschichtlieh überlieferten Rechte und deren Grundlagen, ohne auch
das heutise Rechtsleben zum Gegenstande der Untersuchung zu ma-
chen. Bei der Gesetzesausleguns wreift man zu den alten Rechts-
quellen und findet in dem Inbegriff derselben und der Gesetzesvor-
schriften, die zu einem logisch aufoebauten System zusammengestellt,
keine Lücken aufweisen sollen (Thül, Hofmann u. A), stets
eine Entscheidung — sei es direkt oder im Wege einer Analogie,
Ob aber eine so gewonnene Entscheidung den geäïnderten Lebens-
_ verhältnissen entspricht, ob sie gerecht sei — darnach wird nicht
gefragt. Man vertrüstet sich mit der Parümie: Pereat mundus, fiat
_ sustitia! Und so ,erben sich Gesetz und Recht, wie eine ewige
Krankheït fort... Vom Rechte, das mit uns geboren ist, Von dem.
ist leider! nie die Frage“. |
-Diese Einseïtigkeit wollen die modernen Juristen vermeiden. Sie
. dehnen ihre Analyse auch auf die heutigen Lebensverhältnisse und auf
_ deren ethische, ükonomische und soziale Werte aus, und durch Ver-
gleich derselben mit jenen, welche die Grundlage der Gesetzesvor-
schriften bildeten, zeigt es sich, daf das heutige Rechtsleben eine weite
Sphäre aufweist, für die die Gesetze nicht geschrieben wurden, die
demnach au delà de la loi liegt und für die noch ganz andere Gesichts-
_punkte, als jene einer Analogie aus dem geschriebenen Rechte, maf-
gebend erscheinen. So gelangt man zur Aufsabe, ein entsprechendes
Recht zu finden -— wo der Bereich der Wissenschaft aufhürt und
jener der Kunst beginnt. Es handelt sich dann nämlich nicht mehr
4 um ÆErkentnis von Erscheinungen, um Untersuchung ihrer Ursa-
_chen, um Konstruktion von Synthesen, sondern um etwas anderes:
nämhch das zu finden, was sein soll, was zweckmäfig ist; man
will schaffen und braucht Taten; neue Wege sind zu weisen, um
nützhich zu sein und zu beglücken. Da steht man vor der Kunst
des ,richtigen Rechtes“, der ars boni et aequi — einer eigentlichen
Kunst, die bezweckt, unter Meidung der individuellen Vorliebe Nor-
men zu finden, welche dem von der gegenwärtigen ethischen, sozia-
len und ükonomischen Kultur durchdrungenen Gesetzgeber als rich-
tig und zweckentsprechend erscheinen würden.
Die methodischen Regeln dieser Kunst sind nicht näher be-
kannt; sie sollten aber erkannt und festgestellt werden. Damit kommt
man wieder zu einer neuen Aufgabe der Wissenschaft, an der
viele Geister — darunter die oben erwähnten — arbeiten, wobei
. allerdings Bekker an der Müglichkeit der Lüsung dieser Aufgabe
l zweifelt.
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F
R.
Unger fürderte und unterstützte die moderne Richtung in aus
giebigem Mafe, ohne in den Radikalismus derselben zu vertallen:
.Nur aus Verbindung von Rechtsgefühl und Rechtsverstand — sagt
Bulletin I—11. 6
82
er in seinen Aphorænét © —— eh ke Drale mit £
Le hervor; durch Logik me :
vor ie Subjektivismus in den Worten: “Dé Riebhaii à 1
Recht zu finden, nicht zu erfinden“. Doch nicht allein in ab;
nen Sützen verteidigte Unger die moderne Richtung; er sel
auch eine Abhandlung ,Über die Haftung des Staates für Y
und Vergütungszinsen“ (Grünhut’sche Ztschrft 1904), in (
die Negation der Haftung auf Grund des Argumentes, das €
enthalte darüber keine Bestimmung, auf das lebhafteste bekäm
und für die Bildung eines gerechten Rechtssatzes, schon im We
der Interpretation. mit Ausführungen eingetreten ist, auf” w let
die moderne Richtung sich mit Stolz berufen künnte.
Randa hingegen fühlt sich von der neuen Richtung nicht angezo-
gen. Er bleibt beharrlich auf seinem streng gesetzestreuen Star
punkte stehen. So wie er - die Versuche, kühne Rechtsänderum, 1g n
ken, Rekampfie, so verhielt er oh auch ablehnend gegen die frs
Hochtn dub. von der ihn noch der in die Rechtssprechung ein-
zutragende labile Subjektivismus abschreckte. Und so blieben ftr
seine Gesetzesauslezung auch fernerhin als Richtschnur nur die bei-
den von Dernburg und Laband so prägnant formulierten Maxi- …
men: , Der feste Grund des Rechtes ist seine Geschichte“ und ,das
Reeht ist eine Welt von Gedanken, in welcher die Logik der Sou..
verän ist*. Im Sinne dieser Maximen lüst Randa auch die vielen
in der Monographie über dié Schadenersatzpflicht behandelten Streit-
fragen (3 Auflagen 1907, 1908 und 1913), wobei er allerdings, schon
im Hinblicke auf die Notwendigkeit der Weisung, in welcher Rich-
tung die Gesetzesreform sich fortzubewegen hätte, alle wichtigeren
Probleme auf einer rechtsvergleichenden Basis erürtert.
An einer konkreten Frage soll noch gezeigt werden, wie Randa
und wie Unger die Interpretationskunst betrieben haben. Ich wähle
die Frage der Haftung der üffentlichen Kürperschaften und insbeson-
dere des Staates für die den Privatpersonen durch üble obrigkeit-
Behe Verwaltung zugefüvten Schäden.
Von den bezüclichen Gesetzesvorschriften kommen besonders.
foleéende in Betracht:
83
Lis Das Hd. vom 4 März 1806, welches bestimmt, dafi Staats-
pe $ 1338 à. ee G. B., dem toire Schadenersatzansprüche, als
'rivatrechtsansprüche stète — soferne keine ausdrücklichen Aus-
mahmen gesetzlich bestimmt wurden — vor den ordentlichen Zivil-
richter “gehüren.
= Eine Reïhe von speziellen Gesetzesnormen, welche die Haftung
F Staates oder anderer üffentlicher Ro erchaten für durch üble
obrigkeitliche Verwaltung zugefügte Schäden bestimmen (z. B. das
Syndikatsgesetz, $ 491 der Strafprozefordg und andere mebhrere),
bei denen die Frage entsteht, ob dies Ausnahmsbestimmungen sind,
_ welche keine analoge Anwendung zulassen — oder Emanationen
eines hüheren Grundsatzes, welcher eine allsemeine Geltung besit-
zen soil.
É Der Art. 12 des Staatsgrundgesetzes v. J. 1867 R. G. BL Nr.
145, welcher sagt, da die zivilrechtliche Haftung sämtlicher
_ Staatsdiener für die durch pflichtwidrige Verfügungen verursachten
: Rechtsverletzungen durch ein (bisher noch nicht erflossenes) Gesetz
normiert wird. -
= Endlich ist noch der Kompetenzbestimmung des Staatssrundge-
setzes vom J. 1867 R. G. BI Nr. 143 zu gedenken, a üffent-
Jich rechtliche Schuldenersatzansprüche gegen den Staat vor das
_ Reïchsgericht gehüren.
Die Judikatur schwankt: die Gerichte nahmen vor der Erlas-
; sung des Hfd. v. J. 1806 Schadenersatzklagen sowohl gegen den
.% É : Staat, als auch gegen einzelne Beamte ohneweiters an und pflegten
È ihnen stattzugeben. Hfd. v. J. 1806 gab den Anlañ zur Anderung
= der Rechtspraxis, so dafi man dann die genannten Klagen « limine
| zurückwies. In den letzten Dezennien kommen aber sporadiseh ent-
gegen der herrschenden Meinung Erscheinungen einer Praxis vor,
wonach die Klagen gegen üffentliche Kürperschaften als zulissig
… und rechtlich begründet wären.
| Randa befalit sich eingehend mit unserer Frage in der üfters
genannten Monographie tiber die Schadenersatzpilicht. Er geht da
- von aus, dafi die bezüglichen Schadenersatzansprüche dem üffenthi-
2 chen und nicht dem Privatrechte angehüren und somit die Normen
4 über die Haftung der Küôrperschaften für ihre Organe hier keine
6*
84
rakter aufweisen und die allgemeine Regel der Niang.
casibus non exceptis“ bekräftigen. | 2
Dies ist die Ansicht Raudas, von der er im Hinblick À
den nächstliegenden Gesetzesinhalt nicht abgeht, trotz der sel
achtenswerten Entdeckungen, welche er über die Absicht cest
setzgebers v. J. 1806 machte. TOR
| Durch Archivforschungen, deren Ergebnis neuestens von.
zicka (1913) eingehend Mons wurde, hat nämlich Ran
festgestellt, daf in Gemäfheit der Motive zum Hfd. v. J. 1806 eine
Entschädigungsklage gegen das ÂÀrar keinesfalls ausgeschlossen
werden sollte Die Motive heben im Gegenteil hervor, da es der
Partei immer frei stehe, die Obrigkeit für die Amtshandlungen
ihrer Beamten bei Gerichte zu belangen, und daf die Obrigkeïit zu
haften habe, zumal sie in der Wahl ihrer Beamten hätte vorsichtiger
sein sollen, und eine derartige Haftung im Hinblicke auf das ôffent-
liche uen notwendig sei. Nur würe es ungerecht, wenn die
Obrigkeit die verkürzte Partei auf den Rechtswege gegen den schuld-
tragenden Beamten verweisen würde, welcher zur Schadloshaltung
etwa nicht einmal das Vermügen besäle. | %
Trotz dieser gewiB sehr interessanten Entdeckung tiber die An-
schauung des Gesetzgebers v. J. 1806 leugnet Randa die Haftung
des Staates für die pflichtwidrigen Amtshandlungen aus Gründen,
welche er in dem Gesctzinhalte der gegenwäürtig geltenden Gesetzes-
vorschriften findet.
Unger hatte die Absicht, über unsere Frage eine Abhandlung zu
schreiben, kam aber leider nicht mehr dazu. Trotzdem haben wir seine
desfällise Meinung aus drei Quellen kennen gelernt: Erstens aus der
oben zitierten, in der Grünhut'schen Zeitschrift publizierten Ab-
handlung v. 4 1904 Über die Haftung des Staates für Verzugs-
und Vergütungszinsen“; sodann daraus, daB er die Schrift Ru-
Zickas ,über die Entschädigungsklage wegen tibler obrigkeitlicher
Verwaltung- v. J. 1913 im allgemeinen billigte; endlich aus dem
von im für die Neue Freie Presse geschriebenen und am 1. Jänner
1913 publizierten Artikel. Unger stimmt mit Randa insofern
überein, da er den fraglichen Entschädigungsanpruch als einen
ôftentlich rechtlichen und nicht privatrechtlichen kennzeichnet, Im
85
_ geschriebenen üffentlichen Rechte findet er aber im Gegensatze zu
Randa keine Entscheidung. Er läfit nämlich das von Randa ein-
_geführte arg. a contr. aus den speziellen Gesetzesvorschriften betr.
die Haftung des Staates nicht gelten. Daher besteht für ïhn in
. unserer Frage eine Gesetzeslücke, und er sucht in der Sphäre des
au delà de la loi nach einer gerechten Norm, welche die Haftung
_ des Staates ganz allgemein anerkennt.
In dieser wie in vielen anderen Fragen des geltenden Rechtes,
vertreten die beiden grofien Juristen verschiedene Ansichten, obwohl
sie beide ihr hüchstes Ziel in der Gerechtigkeit erblicken. Während
aber der vorsichtige Randa sich an die ler lata bei der Inter-
pretation fest anschlofi, um das geltende Recht von den schwan-
kenden, subjektiven Meinungen der Richter müglichst zu bewahren,
fürchtete der kühne und temperamentvolle Unger die sich daraus
ergebenden Gefahren nicht in dem Mafe, um die Funktion einer
freien ars boni et aequi weiït einzuschränken. Wer Recht hatte, dar-
über muf man die Zukunft entscheiden lassen.
10. ROSTWOROWSKI MICHAEL. Prawno-polityczne momenty genezy Ksie-
stwa Warszawskiego i Krôlestwa Polskiego. (Die rechtspolitischen
Momente der Entstehung des Grofiherzogtuins Warschau und
des Kônigreichs Polen).
Das Erstehen neuer Staaten findet in unserer Zeitepoche in den
zivilisierten Kontinenten — soweit es sich um rechtspolitische Mo-
mente, die in diesem Prozesse eine gewisse Rolle spielen, handelt —
im verhältnismäfig engen Rahmen statt. Zwei typische Hauptformen
lassen sich hier unterscheiden: 1) die zentripetale — mit Hilfe
einer lockeren oder engen Verbindung verschiedener Staaten oder
Kleinstaaten zu einem neuen Staat, 2) die zentrifugale — durch
Emanzipation, d. h. durch Abtrennung eines Fragmentes eines gewis-
sen Staates auf Kosten seines Gebietes und seiner Bevülkerung zwecks
Bildung eines besonderen Staates. Diese beiden reinen Formen Kkün-
nen sukzessive in der Weise kombiniert werden, daf nach der Eman-
zipation einiger Fragmente von der Metropole ihre Veremigung
zu einem neuen, einfachen oder zusammengesetzten Staate nach-
folgt. Das Grofiherzogtum Warschau und das Künigreich Polen bil-
den interessante Beispiele von Emanzipation.
ni einem ES uen Koss mit “dei mars al
stattfindet, ein Ergebnis entweder eines Déneue see
vôlkerung.
Das formale Ziel des Waffenkampfes besteht darin, die bi he
Metropole zu veranlassen, daf sie auf die Oberherrschaft in
Friedensvertrage entsage, ferner darin, daB in demselben die Grenzen.
hinsichtlich des Gebietes und der Bevülkerung, also die äuferen.
Umrisse des neuen Staates endgültig festgestellt werden ne “S
zu cho die eine, 5
keit stattfindet und den Na der née So
und welche mit Rücksicht auf die Absichten des Okkupanten beztig-
lich der späteren Schicksale des besetzten Terrains eine besondere |
Färbung erhalten kann, indem sie die spätere Befreiung des Landes
gewissermalen vorbereitet und manchmal auch antizipiert; die ee
die gewühnlich nach FriedensschluB stattfindet, bringt die innere
Vollendung des Staates zustande und beruht auf der Aufzcichnung
seiner prinzipiellen staatsrechtlichen Normen.
In der Reïhenfolge der vier Phasen des Prozesses: des Kampfes,
der Okkupation, des Friedensschlusses und der inneren Konstitu
ierung müssen auch die Erscheinungen, die die Entstehung des
GroBherzogtums Warschau und des Künigreichs Polen begleitet, be-
trachtet werden,
Was den ersten Punkt anbetrifit, so ist ebenso das Grofher-
zogtum Warschau wie das Künigreich Polen ein Ergebnis der in-
ternationalen Kriewe des Jahres 1806/7 bezw. 1812 —1815, wo ein
bedeutendes Ubergewicht des materiellen Einflusses und die Aus-
schlieBlichkeit des formalen Einflusses der kriegführenden Staaten
auf die Greuzen und die Form des zukünftigen Staates nach sich
Zieht - es wird dies also anders stattfinden, z. B. bei der Bildung
des belwischen Staates im J. 1831.
Was den Zwceiten Punkt anbetrifft, so weisen die napoleoni-
87
+ ke id dis. russische GÉküpation eine starke Beimischung
politischer Elemente auf, obgleich sie sich in Einzelheiten unter-
cheiden, namentlich wenn sie vor das Problem treten, die lokalen
Elemente zur Mitwirkung heran: Napoleon organisiert einen Auf-
stand und installiert sein Organ, das unter dem Namen der Re-
gierenden Kommission delegiert ist und nichtsdestoweniger die
Funktion eines Surrogates der Nationalregierung erledigt. Alexander L
organisiert gleichfalls eine polnische Armee, obgleich er keine Ge-
_ legenheit findet, sich ihrer zu bedienen. due er den Provisori-
_schen Rat a Co bometuns Warschau bildet, der in der Mehr-
zahl aus Nichtpolen besteht, kann er auch nicht erwarten, daf die
: Regierende Kommission die übernommene auch wirklich erfüllen
_werde.
Was den dritten Punkt anbetrifft, so werden sowohl die Til-
siter Verträge wie auch die SchluBakte des Wiener
Kongresses die rechtliche Grundlage der Existenz des Grofher-
-zogtums bezw. des Künigreichs mit dem Unterschiede, dal die Tilsi-
ter Akte wirklich einen neuen Staat bilden, während die Wiener
Akte einen bereits bestehenden Staat — wenn auch in engeren
Grenzen — weiter erhalten. In beiden Füällen drängen die Verträge
dem polnischen Staate die Union mit Sachsen bezw. mit dem Rus-
_sischen Kaiserreich auf. Die Resignationsakte des Künigs von Preufen
Ë . im J. 1807, bezw. des Künigs von Sachsen im J. 1815 bringen es
mit sich, da die Thronbesteigung in beiden Füällen auf dem Wege
-_ der Ableitung erfolgt.
4 Was den vierten Punkt anbetrifft, so ist der rechtspolitische
Kodifikator für das Grofherzogtum Napoleon selbst übrigens ohne
se
alle rechtliche Unterlage. Im Künigreich Polen verleiht Alexander als
neuer Herrscher die Konstitution. Beide Konstitutionen sind oktroiert
> Trotz des unbestreitbaren Übergewichts der offiziellen internatio-
__ nalen Faktoren weist die Entstehung der beiden Staaten das Vor-
handensein nichtoffizieller polnischer Einflüsse auf, wodureh wenig-
stens zum Teil die Fehler und Mängel beseitigt werden, die der pol-
- nischen Gesamtheit seitens der fremden ,Staatsraison“ drohen.
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83
Ssiéhié über die Gésohichte des Kônigs Alexander).
Diese Übersicht ist bestimmt, in die durch der Aa ler
Wissenschaften herausgegebene , Polnische Enzyklopädie“ aufgenon
men zu werden, und ae sich in vier mer L. rar und
Ne vor.
Seit der letzten Behandlung dieses Geschichtskapitels durch Ju .
kommen, aber die eben genannte Arbeit bedarf deshalb einer be- …
deutenden Korrektur, weil sie die Chronologie nicht gehôrig fest-
stellt, die ruthenischen Quellen nicht aus erster Hand, sondern auf
dem Umwege durch die russische Gonhchuschre butée benützt né ;
einen gar zu zersplitterten Aufbau hat. |
1. Durch die letztwillige Verfigung seines Vaters war Alexan-
der zum Grobfürsten von Litauen bestimmt worden, eine Anordnung, |
die vom Standpunkte der Dynastie die damals einzig mügliche Lü-
sung darstellte und zugleich die Wahl Johann Albrechts in Polen ge
währleistete. Die Machthaber in Litauen wuften den Herrscher durch
das Privileg vom 6. August 1492 zu binden, welches eine Verwah- |
rung des Inhaltes in sich schloB, der GroBfürst dürfe die Beschlüsse
der Mitglieder des Rates nicht umstofen und künne niemand ohne
gerichthiches Verfahren und ohne Überführung einer Schuld seines
Amtes entheben. Da nun Alexander keineswegs eine so passive Na-
tur war. wie es scheinen mochte, sondern von stark ausgeprüägtem
dynastischem Gefühl beseelt war, so lagen in jener Verwabrung
die Keime zu einer schweren dramatischen Kollision.
Es bedurfte dessen gar nicht. daf Albrecht, der sich der Feder
Callimachs bediente, seinen Bruder dazu drängte, die Moskauer
Zwistigkeiten auf dem Wege der Heirat zu schlichten; denn
um einerseits dieses Ziel zu erreichen und zugleich nach einer ande-
ren Seite hin vüllig freie Hand zu haben, betrieb er die Sache
nach Kräften. Nach einem kurzen Kriege, in welchem haupt-
89
. Sächlich Verrat dem Groffürsten von Moskau das Glück in die
Hände spielte, während dessen Verbündeter Mengli-Girej keine
_grofien Erfolge aufzuweisen hatte, kam es zunächst zum Friedens-
traktat vom 9. Februar 1494, in welchem Wijazma und die Stäidte
an der Oka an Moskau fielen — sodann zur Vermählung mit He-
-lena, der Tochter Iwans IIT. (18. Februär 1495), wobei sich der
Vater am strengsten die griechische Konfession seiner Tochter ga-
rantieren lief. Der Traktat brachte für Litauen nur unbedeutende
_ Gebietsverluste, wie er auch für Moskau keine gar so grofien Vor-
teile bedeutete, aber für die Zukunft war in der künstlichen Ge-
bietsabgrenzung und in jener griechischen Heirat (seitens Iwans ab-
…. sichtlich) gefährlicher Zündstoff angehäuft.
= Kurz nach der Hochzeit bekam Wilno Familienbesuch (der K5-
nigin-Mutter mit Kardinal Friedrich und zwei Tüchtern), dem hohe
politische Bedeutung zukam. Es handelte sich darum, Siegmund
emen Teil Litauens zuzusprechen — und Kijéw sollte diesen Teil
bilden. Für die Zwecke der Expedition nach dem Schwarzen Meere
wäre die Einsetzung Siegmunds in Kijéw gar erwünscht gewesen,
* zumal da sie zugleich seine Erfolge in Litauen sichergestellt hätte:
allein die Oligarchenpartei machte diesen Plan, dem Drucke Moskaus
nachgebend, zunichte.
Müglich ist es, daB Callimachus sich schon damals in Wilno
befand — jedenfalls war er es, der die Bündnisverhandlungen
mit Polen, den Hauptnachdruck auf die Eroberung von Belgrad
(Akerman) an der Dniestrmündung legend, einleitete. Das dem
Landtag in Wilno v. J. 1496 unterbreitete Projekt sichert die Wahl
im Bereich des erlauchten küniglichen Hauses* und erklärt alle
diejenigen älteren Abmachungen, die das Ansehen Litauens zu schwä-
chen geeignet wären, für null und nichtig, hält sich aber im übri-
gen durch die Klausel, die Unmüglichkeit einer Hilfeleistung hebe
den Vertrag noch nicht auf, eine Hintertüre offen. Den Polen ge-
k. fielen aber die zwei ersten Punkte gar nicht, so da infolge der
. Opposition der Machthaber (diesmal aus beiden Staaten) auch damals
| .die Sache nicht zu Ende kam“. Trotzdem unterhandelt Alexander
mit seinem Bruder fortwährend; seinerseits lassen sich drer Reisen
nach Podlachien, oder, wie es heifit, ,an die polnische Grenze*
feststellen: 1494, 1495 und 1496 — die letzte fand mit der Zu-
sammenkunft in Parezow (November — Dezember 1496) ihren Abh-
schluf.
90
Die Verhandlungen mit den Walachen und Mengli-Gireÿ ÿ
unterbrochen, dagegen wird Schach-Achmat, Tartarenchan |
der Wolga, gegen die Krimfürsten aufgewiegelt. É se
Albrecht weilte bereits in Lemberg, als Alexander erst
verlief, und zwar in der Richtung nach Braclaw 208 (.
Juni 1497) Da der Walache Stefan zu Beginn des Jabres
Braclaw niedergebrannt und geplündert hatte, so machte K. Ostr
einen Einfall in Soroka am Dniestr in der Moldau und machte viele
fangene. Diese suchte ihm der in Oczakow stehende Sohn Meng
Girejs, Machmet, abzunehmen, erlitt aber eine Niederlage (etwa |
25. Juli). Damit bricht der Feldzug ab; Alexander wird vom Bru
der unaufhürlich mit Bitten um Hilfe gegen die Walachen bestürmt,
kann aber nicht kommen, da in seinem Lager — wiederu
unter moskowitischem Einfluf — offener Widerstand gegen den
walachischen Krieg ausgebrochen ist. Das einzige, was er tun konnte,
war: Braclaw verschanzen und, nachdem er selbst hatte umkehren müs-
sen, dem Bruder nur Freiwillige unter St. Kiszka’s Führuog zu Hilfe
senden. Nach Angaben der Moldauer Chronik (Urechi) wurden die
Litauer am 29. Oktober bei Lentesti (in der Nähe von Czernowitz) ge-
schlagen; es ist indessen wenig wabrscheinlich, daf das Unternehmen
der Litauer dennoch nicht eine erfolgreiche Diversion bedeutet
hätte, da doch Albrecht gerade an diesem Tage zum erstenmale
nach seiner Niederlage in der Bukowina an einer sicheren Stelle,
und zwar eben in Czernowitz, auftaucht. Der litauische Zug gegen
Braclaw hat demnach keinen so klüglichen Verlauf genommen wie
der polnische nach der Bukowina, aber die gleiche furchtbare Ent-
täuschung hat er doch gebracht. Hat man doch nicht einmal mit
der kleinen Festung Oczakôw fertig werden künnen, obwohl sie
die Verbindung zwischen der Krim und Akerman bildete und Li-
tauen vom Meere abschnitt. Vor allem aber enthüllte diese Expe-
dition vor den Blicken der Feinde die Schwäche des Jagellonen-
reiches, so da das Jahr 1497 eine ganze Reïhe von Unglücksjahren
emleitete, und zwar sowohl in Litauen als auch in Polen.
2. Iwan IT hatte sich sofort in der Lage zurecht gefunden.
#1
he 1498 nd de hs Beziehungen gespannt und 1499
erschärft sich-die Lage durch das Dazwischentreten des religiüsen
Motivs um ein Bedeutendes. Iwan IIL wirft Alexander vor: er
inge seine Gemahlin und die ruthenischen Fürsten zum nrümi-
ehen Bekenntnis“. Von Zwang konnte nicht die Rede sein, wohl
aber von einer unter Mithilfe des für diesen Zweck gewonnenen
| Metropoliten Josef Soltan (Bolgarynowiez) in einem äuferst gefähr-
lichen Moment einsetzenden Propaganda für die kirchliche Union
(welche Kasimir der Jagellone aufsegeben hatte). Alexander geriet
ür den Fall, wenn er Nachkommen haben oder Aussichten
auf den e Lxchon Thron gewinnen sollte, durch seine griechische
Heirat in eine peinliche Kollision. Seine eu verstand es, in
- dieser peinlichen Lage ihre Ehre und ihr Ansehen zu wahren toi
blieb ihrer Konfession unentwegt treu (wobei sie sich nicht mosko-
“witischer, sondern litauischer Geistlicher bediente), bewährte sich
aber zugleich als treue Gattin und um das Landeswohl besorgte
htauische Groffürstin. |
+ Alexander mufite auf das Schlimmste vofañt sein. Damals war
‘4 bo daf die sogen. Union von Wilno v. J. 1499 zustande kam,
die in Wirklichkeit (vgl. die Schrift St. Kutrzeba’s: ,Unia Polski
Z Litwa*. Krakéw 1914) nur ein Bündnis ist welches für ne Dynastie
eine Niederlage bedeutet, da die Wah] nicht mehr auf das Geschlecht
_ der Jagellonen beschränkt bleibt. Von Stefiän erlangte man noch einen
Friedenstraktat und sogar die, freilich erfolglose, diplomatische Ver-
mittlung in Moskau. Mit Mengli-Girej wurden wegen seiner über-
triebenen (und durch Iwan IIL in perfider Weise unterstützten) For-
derungen die Verhandlungen abgebrochen, dagegen mit Schach-
Achmat, dem Chan des Gebietes jenseits der Wolga. und mit Walther
von Plettenberg, dem Landmeister von Livland, sehr wichtige Verhand-
lungen in Betreff eines Zusammenwirkens gegen Moskau eingeleitet.
Das Zeichen zum Kriegsausbruch gab, wie man es in jenen Ge-
genden zu sehen gewohnt ist, Verrat. Zuerst ergab sich dem Groli-
fürsten von Moskau Semen Bielski, dann der Fürst von Starodul
Semen Moiajski und Wasyl Szemiaezye, Fürst von Nowogréd -Sie-
wierski, alle unter dem Vorwand religiüser Unterdrückung, tatsich-
lich aber durch Versprechungen grülerer Donationen angelockt.
In den ersten Tagen des Monats Mai 1500 erfolgte die Kriegser-
klärung und drei moskowitische Armeen zogen ins Feld. Die Süd-
armee unter Jakob Zacharyez nahm nach Besetzung von Braisk
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Fürsten entgegen und bemächtigte sich am am 6. August der
schaft Putywl Mengli-Girej dagegen, der Verbündete Mos
brandschatzte 1 in furchtbarer Weise Litauen bis gegen Brsss5,1 unc 1 Pc
Ihr trat mit einer Hther K. Dstréshi entgegen, kam aber p dre
Tage zu spät, nachdem bereits zahlreiche Verstirkungen unter | E
niel Szezenia eingetroffen waren, so daf sich das Kräfteverhalt nis
ungefähr wie 8000 : 50000 gestaltete. Trotzdem schlug Ostro s
mutig, aber unbedacht los und holte sich an der Wiedrosza (14.
1500) eine ns Niederlage, in der er selbst mit den erst
tische Armee, dié Neue buts unter Czeladyn Glück. un 4
nahm a ein. “+
zurück, sondern vor, bis nach Polock, und, was noch sonderbare
klingt, die Moskowiter greifen weder ihn noch Smolersk noch
auch Kijéw von Putywl her an. Die Quellen geben keinen Auf--
schlufi darüber, warum das so gekommen ist. Mag dem nun wie
immer sein, wabr ist, daB Alexander Gelegenhe:t bekonné sein
Vorbereitunge n zu vervollstindigen und, nachdem er in Polen und |
Bühmen Süldner angeworben, mit had Achmat und v. Plettenberg
eine endgültige Kriegsvereinbarung zu treffen (Februar und Mürz
1901). Der Plan war ausgezeichnet: den Südflügel sollte Anne
den nürdlichen Plettenberg halten, so da sich die Litauer in der:
Mitte sebr gut konzentrieren one
Der zweite Feldzug begann ziemlich spät. Schach-Achmat ne à
nachdem er Mengli-Girej am Don in die Flucht gejagt, im August 4
1901 RyIsk ein, übergab es dem litauischen Gesandten M. Cha- "
lecki und unternahm Streifzüge bis hart an die Mauern von Brañsk.
Plettenberg erfocht am 27. August am Syricafluf (im Pskower Ge-
biet) zwar einen KSieg, konnte aber wegen der Miferfolge der Li-
tauer und dann wesen Ausbruchs der Ruhr mit der litauischem
Abtelung von Polock keine Fühlung bekommen. Wo aber blieb
im entscheidenden Moment Alexander? Weder Achmat noch Plet-
tenberg sandte er Hilfe, ja statt sich nach Osten zu bewegen, z0g
93
Ke gegen Westen; am 19. August ist er in Grodno, am 20. Sep-
ember in Mielnik. Es war eben Johann Albrecht am 17, Juni
in Thorn gestorben, und es ging um die polnische Künigskrone.
Diese gewann er, jedoch um den Preis hoher Opfer, und den Feld-
aug verlor er auch.
Als er nämlich nach eïnigen Monaten zur grofien Enttäuschung
:# Litauer, die vor den Polen ausgiebige Hilfe erwarteten, aus PUS
zurückgekehrt und am 2. Juli 1502 in Nowogrédek eingezogen war,
hatte sich die Lage bereits zum Schlimmeren gewendet. Zwar hatte
. sich während der Abwesenheit Alexanders dank der Treue der
Fürsten Zaslawski (Nov. 1501) M$cislaw des Feindes zu erwehren
_ vermocht, aber ein .SOCIUS belli“ war verloren: Schach - Achmat
mufte nach einem sehr strengen Winter zwischen Dniepr und Don,
bei Hunger und Küälte jeglicher Hilfe beraubt, im Mai 1502 vor
Mengli-Girej weichen und mit den Resten seines Heeres bei den
Nogai-Tataren au der Wolgamündung Zuflucht suchen. Da stachelt
4 nun Iwan II Mengli-Girej mit Erfolg gegen Litauen auf und sendet
. seinerseits ein starkes Heer unter seinem Sohn Dymitr gegen Smo-
leñsk. Die Stadt aber hält sich unter St. Kiszka’s Kommando tapfer
und erfolgreich, das Heer des Künigs bedroht nach Einnahme von
Orsza die Belagerer, und Plettenberg erringt am Smolina-$ee einen
glänzenden Sieg (13. Sept. 1502). So gelingt es den Litauern, sich im
Zentrum und im Norden zu halten, nur im Süden erleiden sie schwere
Niederlagen. Mengli-Girej verwüstete Wolhynien und Polen bis
Opatow (23. Sept. 1502), seinen Spuren folgten die Walachen und
besetzten Pokutien bis Haliez. Hier hatte also hauptsächlich Polen,
als Strafe für seine Fahrlässigkeit und seine beispiellose Indolenz,
die Kriegskosten zu zahlen.
Schon zeigten sich auch auf Seiten Moskaus infolge der Verwiü-
stung der Grenzgebiete und wegen Nahrungsmangels Anzeichen
einer gewissen Erschüpfung. Deshalb kam es durch Vermittlung des
ungarischen Gesandten Siegmund Zantay zu Friedensverhandlungen
in Moskau, die zum Friedensvertrag vom 28. Mürz 1503 führten.
Doch die Bedingungen waren hart: das ganze Gebiet jenseits des
Dniepr und ein breiter Landstrich im Nordosten — also etwa 300/,
des gesamten Gebietes Litauens — mufiten abgetreten werden. Und
Iwan IIT. wollte nicht einmal unter solchen Bedingungen auf einen
dauernden Frieden eingehen, sondern gestand nur einen Waflen-
stillstand von sechs Jahren zu. Sachlich betrachtet, war dieser Verlust
94
weniger wichtig als die Einbuse der Küste des Se rarzen {
hatten keine günstigen Grenzverhältnisse Hi waren ‘ethno
nicht leicht zu behaupten. Die engherzige Politik der 1
Oligarchen verschuldete diesen ersten Verlust, ohne hie €]
zweiten zu vermeiden.
i jego dzialalnosé ustawodawcza i organizacyjna (Jak6b,
von Ptock (1596—1425), und seine legislative und orga
rische Tätigkeit). 3
Die Untersuchungen des Verfassers gelten vor allem der
son des in der Wissenschaft unter dem Namen Jakob
Kurdwanéw bekannten Bischofs von Plock, Jakob von Kor
der sich vermüge seiner Rolle als Politiker und seiner Tüät
auf dem Gebiete der Gesetzgebung einen Ehrenplatz in der !
der hervorragendsten Gestalten Polens im XV. Jh. gesichert hat.
Im ersten Kapitel befaft sich der Autor mit den Synodalstatu:
ten dieses Bischofs. Zunächst wird das Verhältnis der beiden
Text der Statuten vorkommenden Jahresangaben 1398 und 1423 ün
tersucht, sodann wird den Quellen der Statuten nachgegangen. Als eine
derselben erweist sich in erster Linie die Kodifikation der Prager Sta-
tuten v. J. 1349, welcher der Plan und die Anordnung des Inhalts ent-
lehnt sind. Uberdies lassen sich für 10 Artikel der Statuten von Plock
würtliche Entlehnungen aus den Prager Statuten nachweisen, Die’
zweite Quelle bildete das Corpus juris canonici, aus dem der Re-!
daktor recht ausgiebig schüpfte, und zwar nicht nur aus den Tex-
ten, sondern auch aus der Glosse. Viele von den Artikeln von Plock :
basieren auf Bestimmungen polnischer Provinzialsynoden; auferdem |
lehrt eine Analyse der Plocker Beschlüsse, daf sie, mochten sie
woher immer stanmmen, in keinem Punkte mit den von den Pro-.
vinzialsynoden erlassenen Rechtsnormen in Widerspruch gerieten.
Auf die äubere Form der Statuten eingehend, beweist der Verfasser,
daf bei der Redaktion mit ihrer Bestimmung für die clerici sim-*
plices gerechnet wurde, weshalb man durch zweckdienlich abgefaite
Arengen und eine leichtfafiliche Stilisation der Artikel ihr Ver
stindnis und die Anwendung ïhrer Vorschriften zu erleichtern be-.
95
on ht war. Zn Schlus Kkommt der Autor zur systematischen Be-
_sprechung des Inhaltes mit dem ganz allgemeinen Ergebnis, daf
die Statuten sich auf alle im Bereich der Diüzese befteliénden Ein-
ë chtungen und alle in den Beréich der Diüzesanregierung einschla-
genden Angelegenheiten erstrecken. Doch soll selbst in einer so
nappen Inhaltsangabe nicht verschwiesen werden, dafi diejenigen
Bestimmungen, die auf die Pfarreien und die dreh die Pfarrer
_gewühnlich zu erledigenden Fülle Bezug haben, mit ganz besonde-
rer Genauigkeit bearbeitet werden.
Das zweite Kapitel ist der Analyse der de Domkapitel von
Plock betreffenden Bestimmungen gewidmet. Hier kommen eine
Reïhe von Artikeln aus den Synodalstatuten sowie bischôüfliche, auf
den Generalkapiteln der Jahre 1406, 1414 und 1423 SR
_ Dekrete in Betracht. Die élan Bestimmungen sind, wenn man
_ sie als Ganzes betrachtet, gewil als eine tüchtige Leistung zu be-
zeichnen, da sie für die Gesamtheit der Angelegenheiten des Kapitels
normieren. Beim Erlassen aller dieser Bestimmungen ging das
_ Bestreben des Bischofs dahin, jene Rechtsnormen, an die sich das
Domkapitel zu halten hatte und die seit jeher gewohnheitsmäfig
. beobachtet wurden, endgültig festzulegen.
= Den Inhalt des folgenden (IL) Kapitels bilden Bemerkungen
zu dem sogen. Kurdwanowskïschen Formular. Dieses Formular um-
__ fafite, wie es scheint, hauptsächlich solche Aktenstücke, die tatsächlich
_ herausgegeben worden waren. Der Einfluf der Synodalstatuten von
Plock auf die in diesem Formular enthaltenen Dokumente ist sehr
bedeutend. ans
Schon im I. Kapitel hat der Inhalt einiger Artikel, die auf
strittige Rechtsfälle zwischen Kirche und Adel Bezug hatten, dar-
gestellt werden müssen. Diesem Verhältnis schenkte Bischof Jakob
seine besondere Aufmerksamkeiïit, und von seinen Bestrebungen auf
diesem Gebiete zeugt das Übereinkommen v. J. 1424. Der Unter-
suchung desselben ist däs IV. Kapitel der Arbeit gewidmet. Die
meisten Punkte des Übereinkommens beziehen sich auf die Regelune
der Zehnten. Der Verfasser nimmt jede Bestimmung dieser Über-
* ceinkunft durch, indem er sie im Zusammenhange mit den Zuständen
| in Masowien betrachtet und mit den Bestimmungen analoger Vertrage
vérgleicht, wodurch eine feste Grundlage für die Beurteilung gewon-
nen wird. Sodann sammelt er und stellt die Resultate der Unter-
suchung zusammen. Daraus ergibt sich, da die Zugestäindnisse ser
96
Verhältnis dieser beiden Stände zméinander sich. he ein dur
loyales, von dem aufrichtigen Streben nach Beilegung der Z
keiten beseeltes darstellt. Schlieflich wird vom Verfasser die
deutung dieses Übereinkommens als eines der ersten Beispiele
Provinzialverständigung in dem erbitterten Kampf um die Zeh
im XV. Jahrh. betont. _e
Im Schlufkapitel bringt der Autor allerlei lose zusammenb
gende Nachrichten, denen sich Einzelziüge zur Charakteristik
Diüzesanregierung Bischof Jakobs entnehmen lassen. Hier befaf
sich mit dem Urteil des Schiedsgerichtes v. J. 1400 und schilé
den Streit des Bischofs mit dem Fürsten in den Jahren 1396 —1:
sowie des Bischofs energisches Eintreten für die Rechte der Kir
und für seine Stellung. In den folgenden Abschnitten dieses Kapi
tels werden Nachrichten über Diüzesansynoden aus jener Zeit, über
Errichtungen von Pfarreien, über Bewerbungen um Ablüsse un
über die W haapehaniee in den Besitzungen der bischüflichen
Mensa besprochen.
Den Schluf der Abhandlung bildet eine Charakteristik Jakcobs
und seiner Wirksamkeit auf dem bischüflichen Stuhle.
13. GÜUMOWSKI MARYAN Wplywy polskie na pieniezne stosunki $la.
ska w pierwszej polowie XVI wieku. (Polnische Einjlüsse auf das
Geldiwesen Schlesiens in der ersten Hätfte des XV I. ee ).
Bei der engen Zusammengehürigkeit Schlesiens mit dem übri-.
gen Polen in ethnographischer und staatlicher Beziehung waren
natürlich in den ersten christlichen Jahrhunderten Gewichte, Mabe
und Münzen, von einem gewissen lokalen und den damaligen Ver-
bältnissen eigenen Unterschied abgesehen, in Schlesien und Polen
die nämlichen. Die Gemeinsamkeit der Gewichte — des Pfundes
und der Mark — mit ihrer Einteilung bestand jahrhundertelang, die
Münze dageren und ïhre Zühlweise begannen von der Zeit der
deutsehen Kolonisation angefangen verschieden zu werden, so daf
sie nn NIV. und XV. Jh. mit den polnischen nichts mehr gemein
batten. Die früheren Zustände mit der ursprünglichen Münzeinheit
kehrten erst am Ende des XV. Jh. wieder, und zwar dank man-
te
En
*#
dE ;
“cherlei gleichzeitigÿ zusammenwirkenden Umständen, zu denen die
überaus lebhaften Handelsbeziehungen Breslaus mit Krakau, die
. Regierung der Jagellonen Johann Alberts und Sigmund in Schlesien,
_ sowie die vüllige Geldanarchie und der Verfall der fürstlichen
uud städtischen schlesischen Miünze gehürten. Die Krakauer Halb-
_groschen, von allen Jagellonen in grofien Mengen geprägt, waren
diejenige Geldgattung, die die Münzunion von damals zustandebrin-
gen half. Diese Halbgroschen bildeten nicht allein die Hauptsorte
des damaligen Handelsverkehrs zwischen Polen und Schlesien, son-
dern sie wurden zugleich zur gangbarsten Landesmünze Schlesiens
und für die Bevülkerung zum bequemsten Tauschmittel. Dieser
Münze wurde denn auch die Rechnung mit Hellern angepalit, der
einzigen in Schlesien geprägten und im Verhältnis zum Groschen
verschieden gezählten Miünze.
Geprägt wurden diese Heller in Schlesien sowohl unter Johann
Albert, als auch in den ersten Regierungsjahren Sigismund des Alten,
und zwar in Glogau. Die Zwistigkeiten mit dem Starosten Karn-
kowski in Glogau vermochten die polnischen Einflüsse ebensowenig
zu hemmen, wie die Herabsetzung des Kurswertes jener Halbgro-
: schen, eine Folge der Niederlage Johann Albrechts in der Bukowina.
; Der Handels- und Zollkrieg, mit dem Johann Albrecht jene Kurser-
niedrigung sofort beantwortete, bewies den schlesischen Städten nur
zu deutlich, dafñ eine Sperrung des Handels und der Widerstand
gesgen die polnische Münze nur geeignet waren, ihnen grofie und
nicht wettzumachende Verluste zu bringen. Den Handelskrieg legte
jedoch in einigen Jahren der jüngste Bruder des Künigs, der Ja-
gellone Sigmund, bei, der nach Albrecht das Erbe der Fürstentümer
Glogau und Troppau antrat und bald auch Statthalter über ganz
Schlesien wurde. Sein Hauptziel scheint die Herbeiführung geord-
neter Zustände und die Sicherung des Wohlstandes im Lande auf
Grund der Münzunion zwischen Polen und Schlesien gewesen zu
sein; diese sollte darin bestehen, da in diesem Fürstentum dieselbe
Münzsorte geprägt und dieselbe Zählweise beobachtet würde wie
in den Ländern der Krone. Mit einer Reihe von Münzprivilegien
ausgestattet, erüffnete er 1503 eine Münze für Hellerprägung im
Glogau und setzt auf dem Fürstentag 1509 die allgemeine Prägung
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der sogen. Weifigroschen im Werte von 2 polnischen Halbgroschen
durch. Beidemale führten ihm dieses Unternehmen die Boners aus
Krakau, und der Schlagschatz bildete in den Jahren 1505 und 1906
Bulletin 1-11. ‘
Die so re und den polnischen nahe gone M
zustände Schlesiens erfuhren infolge mebrerer, ss aufeis
standegekommene Münzvertrag. Die Wiedereinführung dé: Hi
prägung, und zwar nur in der einen gemeinsamen Münze in
früheren und one verschiedene Rechnung der Heller auf pan.
schen eingeführt. So wurde er zum Anfang einer neuen Geldanarchie, |
die nunmehr stets grüfere Dimensionen annahm und in Sehlesien
für einige Jahrzehnte herrschend wurde. Sowohl von Breslau, als
auch vom bühmischen Künig trafen immer neue Münzprojekte ein, #
vermochten aber den Unwillen und die gegenseitigen Anklagen der Ke:
schlesichen Stünde nicht zur Ruhe zu bringen; insbesondere waren #
sie nicht fühig, die Stimmen der Bevülkerung und der Stadtztinfte
zu beschwichtigen, die immer wieder nach Gleichmachung der
schlesischen mit der polnischen Münze und nach Prägung von à
Groschen und Hellern nach Krakauer Art rieten.
Diese Volksbestrebungen und diese Sonderstellung der plié
schen Münze beschlossen einige Fürsten Schlesiens für sich auszu-
uützen, indem sie auf eigene Rechnung und unter polnischem Stem-
pel die allgemein beliebten Halbgroschen prügen lieBen, Es war
dies also eine offene Fälschung, deren 1516 Fürst Kasimir von
Teschen und Fürst Valentin von Ratibor einander bezichtigten.
Diese Sache zog sich mehrere Jahre hin und wurde sehr ruchbar,
indem «ie selbst die Diplomatie des polnischen, des bühmischen, ja
sogar des kaiserlichen Hofes veranlafite, sich damit zu befassen. Sie
hatte sogar ein ernstes politisches Nachspiel, denn sie endigte da-
mit, dal dem Fürsten von Teschen das Erbrecht nach dem Tode
des Fürsten von Ratibor abgesprochen und dessen Ländereien dem
99
ta von ah 7e Georg von Brandenburg je zur Hälfte
zuerkannt wurden.
de Von noch grüferer tre war auf demselben Hintergrunde
die Erë ffoung der Münze von Schweidnitz durch Kôünig Ludwig
im J. 1517, mit dem besonderen Zwecke der Halbgroschenprägung:
‘2 dieselben trugen zwar den küniglichen Stempel, ahmten jedoch im
übrigen bis zum Verwechseln die Krakauer Halbgroschen nach.
Jhre Einführung auf den Handelsplätzen Polens und Schlesiens in
überaus groBer Menge rief denn auch allseits einen Sturm hervor.
In Polen fühlte sich der Hof durch eine derartige Nachmachung
seiner Münze durch einen fremden Staat beleidigt, erlief Ausru-
fungsedikte, Handelsverbote und Grenzsperrbefehle, schliefilich führte
er 1526 eine durchgreifende Münzreform durch, um nur dieser
Schweïidnitzer Münze los zu werden. Infolge der Grenzsperre ver-
: fiel in Schlesien der polnische Handel gänzlich, die Bevülkerung
wollte die neuen Halbgroschen nicht annehmen ci in Schweidnitz
selbst schritt die Bürgerschaft bis zum offenen Aufruhr und schleifte
1928 die verhafiten Münzgebäude. Doch die Hinrichtung einiger Rä-
delsführer und strenge künigliche Verordnungen brachten bald wie-
der Ruhe, umso mehr als der unternehmende Leiter der Schweïd-
nitzer Münzfabrik, Paul Monau, und nach ïhm K. Sauermann, es
-verstanden, ganze Scharen von Agenten und Lieferanten auf dem
Lande zu organisieren, die sich nur mit der Ausfuhr dieser Sorte
und der Silberlieferung für ihre Münze beschäftigten. Erst mit dem
Tode Kôünig Ludwigs bei Mohäcs und der entgegengesetzten Münz-
politik des neuen Herrn, Ferdinands von Osterreich, kam es zum
Auflassen der Schweidnitzer Münzfabrik 1527, und zwar zur allge-
L meinen Befriedigung. |
Die ersten Regierungsjahre Ferdinands von Osterreich kenn-
| zeichnet von seiten der Bevülkerung Schlesiens das unausgesetzte
Verlangen nach Rückkehr zur polnischen Münze und Zählweise
aus der Zeit Sigmunds, von seiten des Künigs dagegen das Bestre-
ben, dem Lande gegen dessen Willen die üsterreichische Münze
aufzunôtigen und die Münzprivilegien der schlesischen Fürsten zu
beschränken. Aber wiederholte Versuche der Erüffnung einer kü-
| piglichen Münze in Breslau schlugen fehl, nicht nur infolge des
_ Widerstandes der Bevôlkerung, sondern auch deshalb, weil gerade
| in den Jahren 1530— 40 eine neue Flutwelle polnischer Münze
Schlesien überschwemmte, die sich in den sehlesisehen Städten und
7*
L
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munds des Alten früheren Plan einer Münzunion zwischen Po
und Schlesien wieder aufnahm. Auf Anregung des findigen Uni
ne. von ie zu den daB er mit Gutheifung des
Kurfürsten dem nämlichen Stoltz die Einrichtung einer Münze in
Krossen a. d. Oder übertrug und ïhn ebenfalls nach polnischem
Muster Groschen und.Dreigroschen prügen lief. So wurde denn
tatsächlich zwischen Polen, Schlesien, Preufen und einem bedeu-
tenden Teil Brandenburgs auf Grund einer einheitlichen Münze,
nämlich des polnischen Groschen, die Münzunion hergestellt. Wenn_
es auch ohne Wissen und sogur gegen den Willen Sigmund des.
Alten erfolgte, so war das doch die Folge des überaus lebhaften
Handelsverkehrs mit Polen, der eben einer solchen Union dringend
bedurfte. 3
Indes rief das Auftreten zweier schlesischer Fürsten mit einer
Münze von so eminent polnischem Charakter nicht nur bei allen ihren F0
Feinden einen Sturm hervor, sondern hatte auch seitens Ferdinands “
energische Mabregelungen zur Folge. Die Liegnitzer Münzfabrik
machte dem deutschen Künige allzu starke Konkurrenz, zumal da
dessen eigene, wiederholt zu Breslau in Betrieb gesetzte Münze ganz :
und gar nicht gedeihen wollte. Ebenso bildete der polnisehe Cha-
rakter der neuen Miünze einen Gegesatz zur üsterreichischen Münz-
poltik, und beides schuf eine willkommene Gelegenheit zur Ab-
schaffung der schlesischen Standesprivilegien. Aller Vorstellungen
und Schreiben ungeachtet mufiten beide Fürsten ihre Mtüinzen 1546
schlieBen, der Fürst von Liegnitz mufite obendrein noch eine De-
mütigung von seiten des Künigs über sich ergehen lassen. An Stelle
der polnischen Miünze und der fürstlichen Münzen erüôffnete Ferdi-
nand nochmals seine eigne Münzfabrik in Breslau zur Herstellung
üsterreichischen Geldes, indem er zugleich jede andere Münze auber
Kurs setzen Jief.
101
__ Aber auch diesmal hatten Ferdinands Bemühungen keinen Er-
_ folg. Die neue ôüsterreichische Münze fand im Lande keine gute
_ Aufnahme und das Volk mochte nicht nur die alte polnische Münze
-micht aufsgeben, sondern auch die neu verordnete Evaluation der
= Groschen und Heller nicht anerkennen. Die Unzufriedenheit stieg
noch, als ein Jude, Isaak Meyer, an die Spitze der küniglichen
. Münzfabrik von Breslau trat. Der Stadtpübel hatte nicht nur den
Juden zum Grespütte, indem er am Münzturm Schmähschriften an-
bringen lief und sich tätlich an 1hm: vergriff, sondern er verschonte
auch die kôüniglichen Kommissäre, ja selbst den Künig nicht, da er
seinen Spott insgeheim in Flugversen auslieB und laut die Schlie-
Sung der Münzfabrik sowie Rückkehr zum polnischen Groschen und
zur polnischen Zählweise forderte. Ferdinand war durch den Schmal-
kaldener Krieë in Anspruch genommen und hatte nicht Zeit genug, sich
mit den Angelesenheiten Schlesiens abzugeben, aber nach glückli-
cher Beendigung des Krieges entgalt er dem widerspenstigen Bür-
gertum sein Verhalten 1549, indem er, ihm 14 Schuldpunkte zur
Last legend, sehr hohe Geldstrafen und Bufen auferlegte. Trotz-
dem sah er sich genôtigt, fortan seine Münzpolitik aufzugeben
und in dieser Beziehung den Dingen in Schlesien ihren Lauf zu
lassen. Er lief deshalb seine Münzfabrik auf und gestattete den
Kurs der vom Volke so begehrten polnischen Münze, so daf die
polnischen Einflüsse in Schlesien wiederum die Oberhand gewannen.
É. 14 HALECKI OSKAR. O poczatkach parlamentaryzmu litewskiego. (Ent-
: stehung und Anfüänge des litanischen Parlamentarismus).
4 Nach einer kurzen Übersicht über die bisherige russische (Lu-
L bawskij, Maksimiejko, Leontowicez; neben ihnen auch ƣappo, Dow-
4 nar-Zapolskij, Malinowskij) und polnische (Czermak. Kutrzeba) Lite-
ï ratur gibt der Verfasser eine allgemeine Charakteristik des neuen
Quellenmaterials, das ihn zu einer neuerlichen Untersuchung dieses
| schon so oft erürterten Problems bewogen hat. Es sind dies: 1) emige
À Gesandtschaftsschreiben aus Litauen an den Deutschen Orden aus
der Zeit Kasimirs des Jagellonen (die Originale im Ordensbricf
archiv zu Kôünigsberg), 2) einige bisher übersehene Stellen nn ältesten
4 Buche der litauischen Reichsmatrikel, 3) eine Reihe von Urkunden
4 Kôünig Kasimirs, als Grofifürsten von Litauen, welche in der Ma
der Ne 1564/6 die Einrichtungen des polnischen
mentarismus dahin verpflanzt wurden. | D
Da die Entwickelung des litauischen Reichstages nur im Zuss
menhange mit der schon weit früher beginnenden Geschichte-
groBifürstlichen Rates und des litauischen Adels richtig vers
den werden kann, muf zunächst auf die Epoche der Grobfürste
Witold, Swidrygiello und Sigmund Kiejstutowicz zurückge er r
werden. Hiebeïi lassen sich folgende, für die spätere Zeit wichti, |
Tatsachen seen 1) der Rat dieser Herrscher ist keine dentlieh
es und
For Hate de zweite keinen rechélich mo .
über dem gewühnlichen Adel stehenden Magnatenstand, sondern ist: 4
mit der Gresamtheit der seit 1387 bezw. 1413 bestehenden Adelsklasse,
allen im Vollbesitze der Adelsrechte befindlichen Bojaren, identisch; …
3) es lassen sich schon unter den Mitgliedern dieses Rates verschie- :
dene Kategorien und Abstufungen unterscheiden (z. B. 1430 ,cum
nostro malori et seniori consilio*); 4) aufer den Ratsversammlungen
gab es schon damals ausnahmsweise auch solche Versammlungeén,
an denen auch der nicht zum Rate gehürende Adel teilnahm, u. zw.
nicht nur beim Abschlusse der Unionsakten mit Polen und diplo-
matischer Vertrige, sondern auch bei anderen politischen Beratun-
gen (so versammeln sich 1433 alle Fiirsten, Herren, Bojaren und
das ganze litauische Land“), nicht nur aus Litauen im engeren
Sinne, sondern manchmal auch aus allen Provinzen des Groffür-
stentumes (wie z. B. 1432).
Zu seinem eigentlichen Forschungsgebiete (1440 —1492) tiberge-
hend, wirft der Verfasser zunächst die Frage auf, in wessen Hän-
den sich in der UÜberganwszeit 1440 - 1446. wührend der Minder-
Ÿ
103
br "1 des Men Kasimir, die tatsächliche Regierung befand:
lift sich nun nachweisen, “aab bei wichtigeren Entscheidungen
allgemeine Adblavérsemmlangen des gesamten Rei-
ches stattfanden. Um dies klarzulegen, bespricht der Verfasser
zwei von ihnen, über die die Quellen Näheres berichten. Anfans
1442 versammelt sich zu Wilno beim jugendlichen Herrscher ,unser
gesamter Rat“, u. zw. ,die Fürsten, Ritter und Herren“, um die
_Loslüsung des Landes Wolhynien vom Grofifürstentume zu verhin-
dern. wobei die bei dieser Gelegenheit ausgestellten Urkunden den
Beweis ermôüglichen, daf auch der Provinzadel in der Hauptstadt
_ vertreten war. Und wenn ferner Dlugosz erzählt, daf Ende 1445
eine conventio generalis cum terris Lituaniae et Samagitiae ac
Russiae“ darüber beriet, ob Kasimir die Wahl zum polnischen K&-
_ nige annehmen solle, so bestätigt seine Worte aufs genaueste der
Inhalt jener Botschaft, welche diese Versammlung nach Marienburg
_sandte, wo es heïlit, dafi auf dem ,Tage* zu Wilno alle Herezoge
und Herren von Littawen, Rewsen und Samaytten“, darunter auch
die lehenspflichtigen Teilfürsten von Wolhynien und Kiew, anwesend
waren.
Als nun 1447 Kasimir auch den polnischen Thron bestieg, trat
in Litauen diesbezüglich keine Ânderung ein: wenn auch der Herr-
scher schon herangewachsen war, liefien sich alle jene, die einmal am
üffentlichen Leben teilgenommen hatten, nicht mehr zurückdrängen,
während seine häufige Abwesenheit in der polnischen Reichshülfte,
sowie nicht zum mindesten auch das Beispiel des sich dort ent-
wickelnden Parlamentarismus, auf die wachsende Bedeutung der Hi-
tauischen Adelsversammlungen nur fürdernd cinwirken konnte. Von
diesen ist eine, nämlich die, welche in der ersten Hälfte des Jah-
res 1452 zu Wilno tagte und uns die meisten urkundlichen Spu-
ren ibrer Tütigkeit hinterlassen hat, besonders geeignet, um als ty-
7 pisches Beispiel zu dienen. Eine NE ausgestellte sroffürstliche
Urkunde, sowie ein Gesandtschaftsschreiben an den Deutschen Orden
$ bezeugen übereinstimmend, da auf dieser ,conventio generalis* oder
É ,diaeta* neben einigen Fürsten und den geistlichen und weltlichen
Würdenträgern auch die übrigen ,barones, milites, nobiles, proceres
et boiari Ducatus magni Lithuaniae, Samagitiae necnon terrarum
Russiae“ anwendend waren; aufberdem findet sich in der Reïchs-
4 matrikel eine gleichzeitige Notiz, wonach mehrere wolhynisehe Edet-
leute Bestätigungen ihres Güterbesitzes erhielten, als sie als Abwe-
Dre fee à
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RE ce ie ee
s: L NT ETES
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104
_sandte ihres Landes nach Wilno kamen. Der Verfasser stellt :
noch einige charakteristische Nachrichten über andere derartig
Versamminngen zusammen (1447/8, 1449, 1451, 1455 dom mini
praelati et officiales necnon barones et ae totsque communitas
consilii terrae Magni ducatus Lithuaniae“) und gelangt schliefl
zu Ace es D vom Anfange der Regierung K Ka
bei diesen Cet nu ostelies Doha als Rois
ne der HS Staatssprache Litauens .S0jm“) bezeichnen kün-
finden wir af Fe et den Ado im allgemeinen vertielen à
neben dem eigentlichen Litauen auch die übrigen Gebiete des …
Grofifürstentumes, Samaiten und die reufischen Provinzen |
letstere oft mit ihren letzten Teïlfürsten an der Spitze. Nichts un
terscheidet diese Zusammenkünfte von jenen um ein halbes Jabr-
hundert späteren Versammlungen (1492 bei her Wahl Alexanders,
bezw. 1499 beim Abschluf einer neuen Union mit Polen), welche die
bisherige Forschung als die ersten litauischen Reichstage ansieht.,
Nach Feststellung dieser Tatsachen versucht sie der Verfasser
zu erläutern, vor allem das Verhältnis dieser allgemeinen Adelsver-
sammlungen zu den Ratsversammlungen zu erklären, und betont.
hiebeï, dafi zwei von den ersteren als ,gesamter Rat“ (1442) oder
ntota communitas consiln terrae* (1455) bezeichnet werden. Da nun «
schon am Anfange des XV. Jahrh. ein engerer und ein weiterer
Kreis von Ratsmitgliedern unterschieden werden kann und grund-
sätzlich jeder Adelige dem Rate beigezogen worden konnte, da fer-
ner für das XVI Jahrh. die russischen Histuriker drei verschiedene
Kreise des litauischen Rates nachgewiesen haben, deren weitester
gleichsam den Übergang zum Reichstage bildet, liegt zweifellos die
Aunahme nahe, dafi der litauische Reichstag ursprünglich nichts
anderes war, als gleichsam eine Ratsversammlung in wei-
tester Zusammensetzung, die .vollständige Gesamtheit“ des
Kates im würtlichen Sinne. Hervorzuheben ist, daf wir hiebei nicht
von einer ,communitas consilii Magni ducis Lith.*, sondern einer
.Communitas consilii terrae Magni ducatus Lith.#“ hüren; es
handelt sich also nicht mehr um einen persünlichen Beirat des
Herrschers, sondern um einen Rat des Landes, eine Institution, die
105
àr rechtlich noch keineswegs fixiert war, aber tatsächlich zur Zeit
der Minderjährigkeit Kasimirs und später während seiner ôfteren
Abwesenheit die Regierung dieses Landes leitete und — auf Grund
des so gewonnenen Einflusses — auch an ihr teilnahm, wenn der
Grofifürst anwesend war.
._ So aufgefafit, erklärt die Entstehungsgeschichte des litauischen
Parlämentarismus manche seiner späteren, auffallenden Erscheinun-
gen, z. B. 1) warum auch später noch üfters die Reichstage von
gewühnlichen Ratsversammlungen nicht leicht zu unterscheiden sind,
2) warum manche von den ursprünglichen Mitgliedern des grofi-
. fürstlichen Rates, die ihm später nicht mehr angehüren, als Mit-
glieder des Reïichstages erscheinen, 3) warum noch im XVI. Jahrh.
bis zur Reform von 1566 bei der allmählichen rechtlichen Festle-
- gung des Einflusses des Adels auf die Regierung des Reiches der
Reichstag, obwohl er schon längst bestand, nur nebenbei erwähnt
wird und nur von den Ratsherren die Rede ist, die sich auf den
.Conventiones generales* versammeln. Zur Unterstützung seiner
Theorie hebt der Verfasser ferner hervor: 1) Auf ähnliche Weise
entstanden in einzelnen Provinzen des Grofifürstentums durch Er-
weiterung der Ratsversammlungen aus der Zeit der letzten Teil-
Fr fürsten die dortigen Landtage (7. B. in Wolhynien). 2) Zahlreiche
* Analogien weist die Entstehung parlamentarischer Einrichtungen in
anderen europäischen Ländern auf (in Frankreich sind die ,états
généraux“ anfangs eigentlich ein erweiterter ,conseil du roi“; ähn-
liche Erscheinungen bei der Entstehung der spanischen Cortes, der
. .Ausbildung des englischen Parlaments aus der sich allmähblich er-
: _ weiternden küniglichen ,high court“, den polnischen Adels- und
Senatorenversammlungen vor dem endgültigen Ausbau der Reichs-
* und Landtagsorganisation), 3) bevor noch die in der reichen Lite-
ratur auftauchenden Streitfragen in das Problem der Entstehung
des litauischen Reichstages eine gewisse Verwirrung hineingebracht
hatten, schien die hier vorgeschlagene Lüsung, wie einige Neben-
bemerkungen im Werke Downar-Zapolskijs über die lhtauische
| Staatswirtschaft (1901) beweisen, die einfachste und natürlichste.
L Zusammensetzung und Kompetenz jener ersten Reichstage Li-
| tauens waren im XV. Jahrh. noch durch keine gesetzlichen Bestim-
: mungen fixiert, der Verfasser versucht jedoch die diesbezüglichen
tatsächlichen Verhältnisse zu erforschen. Um die Zusammenset-
zung des Reichstages, des ,vollständigen Rates“, zu untersuchen,
Sinne des Wortes ausscheiden. Zu diesem bre wie die Leuge
listen zahlreicher Urkunden erweisen, zur Zeit Kasimirs
Gruppen: 1) lehenspflichtige, aber selbständig regierende Teil t
(z. B. Woïhyniens, Kiews), 2) die rüm.-kathol. Bischôüfe, :
der von Wilno, 3) alle übrigen (d. h. mediatisierten) Fürste
den und Kastellane von Wilno und Troki, b) die wichtigeren
halter (Starosten) grülierer Verwaltungsgebiete, wobei die Ste
der Starosten (Wojewoden) von Nowogrôédek und von San
deren Rangstellung der Verfasser genau zu bestimmen sucht. Di
Rat entwickelt sich — nach dem Beispiele Polens —- immer ”
zu einer Beamtenkürperschaft, wobei aber in dieser Epoche, ne
den erwähnten Fürsten, hie und da auch Mitglieder von gewühnliel
sie noch ein entsprechendes Amt bekleider. Innerhalb dieses eige ,
lichen Rates ist noch ein (1479 urkundlich bezeugter) sogen. ; |
Rat“ zu unterscheiden, dessen schwankende Zunarim ais un-
tersucht werden muf. Die Ratsherren wurden schon im XV. Jabrh:
zu den verschiedenen Versammlungen durch grofifürstliche Schre
ben einzeln eingeladen; der sonstige Adel, der eben aus der Rats-
versammlung den Reichstag machte, hatte wohl, wie anfangs auch
im XVI. Jahrh., in seiner Allgemeinheit das Recht, bei diesen letz-
teren zu erscheinen, allmählich bildete sich aber, bes. was die weïter
entfernten Provinzen betraf, ein — allerdings noch ganz unbestimm-
tes _- Repräsentationssystem aus, wobei diese Vertreter, etwa 10
bis 20 aus grüBeren Gebieten, keineswegs ausschlieBlich Magnaten-
häusern angehürten. Wabrscheinlich wurden sie üfter von Adelsver-
sammlungen der betreffenden Provinzen abgesendet, die aber trotz ”
dem mit den späteren, aus Polen übernommenen Provinziallandtagen
in keinen Zusammenhang gebracht werden dürfen. Wenn es sich «
auch erweisen lift, daB der gewühnliche Adel schon weit früher,
als man bisher vermutete, sich auf den Reichstagen versammelte,
so war seine Rolle hiebei trotzdem nicht nur rechtlich nicht um- “
schrieben, sondern auch tatsächlich recht bescheiden: beschränkte ”
sie sich doch lange noch auf eine passive Zustimmung (vgl. den
assensus totius nobilitatis* im Privileg von 1522), die den Ent: …
schlüssen des Herrschers und seines Rates eine festere Grundlage *
107
rs ue Le die Aufgabe, diese dem nicht persünlich anwe-
nden Adel mitzuteilen.
_ Schwer ist es daher, von einer Kompetenz dieser Reichstage
u sprechen. Die hishérive Annahme, daf sie anfangs bei den Grof-
LIT dem Abschlusse von Unionsakten mit Polen und —
seit der Steuerbefreiung von 1447 — zur Gewährung von Kriegs-
_ steuern einberufen wurden, ist nur teilweise richtig, da dies
einerseits auch in diesen Füällen nicht immer, andererseits aber auch
manchmal bei anderen Gelegenheïten stattfand. Der Verfasser sucht
zu erforschen, inwiefern Rats- bezw. Adelsversammlungen bei der
Lüsung jener drei Fragen beteiligt zu sein pflegten, und richtet
seine Aufmerksamkeit vor allem auf die Unionsverhandlungen mit
_Polen, die, wie aus zahlreichen Quellen ersichtlich, während der
_ganzen Regierungszeit Kasimirs geführt wurden; es es aber
hiebei gemeinsame polnisch-litauische nant tot mit Ge-
-sandtschaften von einem Reiche zum anderen ab und waren bei die-
sen Unterhandlungen, ebenso wie von polnischer so auch von litau-
__ ischer Seite, manchmal nur die Ratsherren, manchmal aber auch
= der üibrige Adel und seine Reichstage botlat AuBerdem zeigt es
sich, daf auch bei anderen Angelegenheiten der äuferen und inne-
ren Politik, die gewühnlich nur vom groffürstlichen Rate bespro-
chen wurden, Reichstage stattfanden, so z. B. wenn es sich um
wichtige diplomatische Beziehungen zum Deutschen Orden oder —
wie in der wolhynischen Frage — um die Sicherung eines strittigen
Besitzes für das Reich handelte.
= Im Zusammenhange mit dieser letzteren Tatsache betont der Ver-
fasser nochmals als eines der Hauptergebnisse seiner Studien, daf
schon bedeutend früher, als man in der letzten Zeit anzunehmen ge-
- neïigt war, an den litauischen Reichstagen nicht nur das eigentliche
Litauen (im engeren Sinne), sondern auch die nur lose mit diesem
Kern des Reiches verknüpften Provinzen teilnahmen. Warum sich
gerade zur Zeit Kasimirs trotz des starken territorialen Partikula-
rismus zwischen allen Teilen des Grofifürstentums engere Bezie-
hungen anknüpfen muften, sucht der Verfasser durch eine genauere
Bearbeitung der inneren Krisis des Reiches nach dem Jahre 1440
und der Geschichte seiner fiührenden Adelsgeschlechter zu erklären.
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Pod redakcya
Sekretarza Generalnego Bolesiawa Ulanowskiego.
Krak6w, 1916, — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloñskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
29 Lutego 1916.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
Au à CLASSE DE PHILOLOGIE.
IL CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
N° 8—10. Octobre-—Décembre. 1915.
‘4 | Sommaire. Séances du 2 et du 9 août; du 6, du 20 et du 27 septembre; du 11,
j du 18 et du 25 octobre; du 8, du 15 et du 22 novembre; du 6, du 7 et du
ne. 18 décembre,
148 Résumés: 16. REINHOLD JOACHIM. Les manuscrits de Floire et Blan-
14 - _, cheflor.
4 17. MORA WSKI KAZIMIERZ. Histoire de la littérature romaine, IV-e partie.
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4 19. WALEK TADEUSZ. Les opérations navales pendant la guerre de Lami
- (823— 322 à. Chr.)
20. KLECZKOWSKI ADAM. Un registre de l’an 1572 contenant le relevé de
frais de la bâtisse d’une galére.
21. BRÜCKNER ALEKSANDER. Contributions à l’histoire de la langue polo-
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29, SZYJKOWSKI MARYAN. Les ,Nuits* d’Edouard Joung dans leurs rap-
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toires polonais sous la domination de la Prusse depuis le XVIIL siècle
juisqu’a 1914.
28. BIBLIOGRAPHIE.
3 SÉANCES
L - \ HÉCLRSSEDE PAIE ONCE
SÉANCE EXTRAORDINAIRE DU 2 AOÛT 1915.
Présipence pe M. F. ZOLL sex.
M. B. Ulanowski présente le travail de M. Sraxistaw SCHNEIDER:
Contributions à l'étude de la mythologie et du folk-lore”.
M. Sranisæaw Esrrkionee présente son article: ,La bibliothèque
des Benedictins de Tyniec au XVI siècle”.
00
Bulletin 111; 1
112
SÉANCE EXTRAORDINAIRE DU 6 SEPTEMBRE 1915.
PRésipence be M. F. ZOLL SEN.
Le Secrétaire présente un article de M. Spor Water:
opérations navales pendant la querre de Lami (RARE a. Chr. me
SÉANCE EXTRAORDINAIRE DU 27 SEPTEMBRE 1915.
Prbasence pu M Ci MOBAWSRT,
M. Kazimixez Morawsxt présente son travail: , Histoire de je tué :
rature romaine“. IV-e partie.
M. Iaxacy Curzaxowsxi présente son travail: , L’idéologie pole.
naîse depuis le troisième partage jusqu'à l'insurrection de 1831“.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com- k
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 4 septembre 1915. |
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-.
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 25 septembre 1915.
SÉANCE DU 25 OCTOBRE 1915.
PKésibexce bk M. C., MORAWSKI.
Le Secrétaire présente le travail de M. Jax Sranistaw Bysrron:
Les coutimes polonaises concernant les moissons*.
Le Secrétaire présente le travail de M. Ana Kikezrowski: , Essai
de reconstruction d'un navire de querre bâti en Pologne en 1570—1572*.
SÉANCE DU 8 NOVEMBRE 1915.
PRÉSIDENCE DE M. C. MORAWSKE
Le Secrétaire présente le travail de M. Arrksanperk BxÜOKNER:
» Contributions à l'histoire de la lanque polonaise“. IV-e partie ?).
Le Secrétaire présente le travail de M. Manvax Szvoxowski: , Les
> Nuitse d'Edouard Joung dans leurs rapports avec la poésie polonaise“. .
1) Voir Résumés p. 140.
115
à he Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Ce
_ mission de l’histoire de l’art en Pologne du 30 octobre 1915.
SÉANCE DU 7 DÉCEMBRE 1915.
PRÉSIDENCE DE M. C. MORAWSKI.
M. Kazimierz Moxawsx1 présente son travail: , Quaestiones convi-
vales“.
M. Iaxacy CHrzanowsk:i présente son article: , Les sources classi-
_ ques du poëme épique » Graëyna< d'Adam Mickiewicz“.
3
4
4
Fr CPASSE D'HISTOIRE EL'DE-PHILOSOPELNE
| | SÉANCE EXTRAORDINAIRE DU 9 AOÛT 1915.
PrésipeNce DE M. F. ZOLL sEN.
Le Secrétaire présente le travail de M. Oskar Harecxr: , Les
débuts du parlamentarisme en Lithuanie“.
SÉANCE EXTRACRDINAIRE DU 20 SEPTEMBRE 1915.
PReésibENCcE DE M. F. ZOLL sex.
M. Sranis£aw Kurrzkesa présente son article: , Mémoire sur les
recherches consacrées à l'étude du régime politique de la Pologne
depuis les partages jusqu'aux temps modernes“.
Le Secrétaire présente le travail de M Wzapvseaw Bogaryxskl:
.L'attitude de la Pologne à l'égard du mariage du roi Sigismond
Auguste avec Barbe Radzivitd*.
SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1915.
PRésinence DE M. F. ZOLL 8e.
M. Faypervk Papëe présente son travail: , Aperçu de l'histoire
du règne d'Alexandre roi de Pologne“. Ile partie.
1*
Le Secrétaire présente le travail de M. Loowix Boxarvis 1
»J. A. Caligari, nonce apostolique en Pologne (1578—1581)*. wi
' SÉANCF EXTRAORDINAIRE DU 18 OCTOBRE 1915.
PRÉsaDE ‘CE DE M. F. ZOLL sex.
Le Sécretaire présente le travail de M. Jézer Buzkk: , Histo
de l'organisation juridique et sociale des territoires polonais sous
domination de la Prusse depuis le XVIII siècle jusqu'a 1914%,
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la CE
mission de l’histoire de la phil.soph e en Pologne du 12 octobre 1916.
SÉANCE DU 15 NOVEMBRE 1915.
Présinexce DE M. F. ZOLL sex.
Le Secrétaire présente le travail de M. Micuar Rosrwonowsxi:
nCoup d'oeuil sur l'oeuvre organisatrice de la Commission gouverne
mentale du Grand Duchè de Varsovie (14. I. 1807 — 5. X. 1807)“.
Le Sécretaire présente le travail de M. ALxkksaxner SzcznPANskI:
» L'objet de l'économie politique“. |
Le Secrétaire présente le travail de M. Tanrusz Brzesxi: ,Mé-
moire sur les limites de l'économie politique“.
SÉANCE EXTRAORDINAIRE DU 22 NOVEMBRE 1915.
PRÉsDENCe DE M. F. ZOLL sen.
Le Secrétaire présente le travail de M. Evarxiusz Romer: , Atlas
statistique de la Pologne“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Enwarn GraBowski:
nltudes sur les grouppements de la population. Les élements de l'évo-
lution. Dans quelle mésure l'emigration et l'imigration ont influencé
les grouppements de la population du royume de Po ologne dans les
années 1816—1916"
115
SÉANCE DU 6 DÉCEMBRE 1915.
PRésiDeNCE DE M. F, ZOLL sex.
Le Secrétaire présente le travail de M. Jax Pra$ur: , Du rôle
de la communaute des bourgeois dans l'histoire de Cracovie“.
SÉANCE EXTRAURDINAIRE DU 18 DÉCFMBRE 1915
Présipencx DE M. F. ZOLL $Enx.
| Le Secrétaire présente le travail äe M. Weapystaw SEMKowICZ:
| »Le serment sur soleil. Étude d'ethnologie juridique“.
Le Secrétaire présente le travail de M Wz£apystaw SEmMkowicz:
_ La tradition sur l'origine des Radziwit au point de vue de la cri-
tique historique“.
L+ Secrétaire présente le travail de M. Wzapystaw SEmkOWICZ:
»Le recensement de l'armée polonaise (1561 - 1564)".
Résumés
16. JOACHIM REINHOLD. Ze study6éw nad starofranc. rekopisami. 1.
Floire et Blancheflor. (Handschriftliche Studien. I. Floire et Blan-
cheflor). ;
Die fremdländischen Bearbeitungen des franzüsischen Æoire-
Gedichtes waren in den letzten Jahren Gegenstand vergleichender
Studien ’) und kritischer Neuausgaben:). Als Basis der Vergleichung
dient noch immer die alte franzüsische Ausgabe!?), trotzdem ühre
Unverläflichkeit schon früher an einigen markanten Beispielen
nachgewiesen worden ist ?). ;
Die vorliegende Arbeit soll dem empfindlichen Mangel einer
kritischen Ausgabe des franz. Gedichtes einstweilen abhelfen, Die-
selbe bringt im Appendix gegen 1500 Varianten, die du Méril aus-
gelassen oder falsch gelesen hat. Um entscheiden zu künnen,
welche von den zahlreichen Lesarten, von denen manche 2—6
Verse‘) zäühlen und die vom franz. Herausgeber in den Noten ver-
zeichnet, üfters aber totgeschwiegen wurden, zum Texte gehôren,
multe die Einteilung der fremdländischen Bearbeitung und das ge-
genseitige Verhältnis der franzüsischen Handschriften von neuem
untersucht werden.
ïs stellte sich heraus, dal die drei Behauptungen, und zwar:
1) die franz. Hs. À sei ,kein unverfülschtes Glied der Gruppe a“
(sondern ein unter dem Einflusse der Gruppe 3 kontaminiertes);
ï) Lor. Ernst, Foire und Blantscheflur, StraBbury 1912, P. Leendertz, Floris
ende Blancefloer, Leiden 1912, Otto Decker, Flos rnde Blankeflos, Rostock 1918,
Carl Rischen, Bruchstücke von K. Flecks Floire und Blancheflèr, Heidelberg 1918.
?) Floire et Blanceflor, publ. p. Ed. du Méril, Paris 1856.
*) J. Reinhold, Floire et Blancheflor, Varis 1906, bp. 66,.70:16; 174.
4) Manche (aus der Hs. B) ausgelassene Abschnitte zählen acht, einer 80-
gar 14 Verse,
117
2) das ripuarische (niederdeutsche) Gedicht gehôüre der Gruppe 8
an (nicht der Gruppe «);
3) das englische Gedicht gehe auf eine ältere Quelle zurück
als die fr. Hs. B;
auf sachlichen Fehlern (Unkenntnis der Varianten) beruhen und
keinen festen Boden haben (Abschn. I).
Um den Text kritisch herzustellen, erwies sich eine Studie der
Sprache nôtig. Auf Grund einer Reimstudie (Abschn. III) kam der
Verfasser zu folgenden Resultaten:
1) die in den drei franz. Handschriften erhaltene Redaktion der
s. g. ,version aristocratique“ stellt das ursprüngliche:), um 1160
entstandene, Floire-Gedicht dar;
2) die Sprache des Gedichtes ist nicht pikardisch, wie man all-
gemein annimmt?), sondern normandisch und steht unter dem Ein-
flusse der anglo-normandischen Literatur. (Abschn. IV, V).
Es sollen hier die wichtigsten I) phonetischen und IT) morpho-
logischen Erscheinungen angeführt werden :
UE Re — VO STE - a + EAST
| D) a) a [n reimt nicht mit e [n. $ 25).
es b) ai fast unberübrt. $ 4.
| c) ai [n reimt selten mit ei [n. $ 5.
| d) e und eg getrennt. $ 6.
, e) où <& reimt nicht mit où <o—+yod. $ 8.
f) s-Reime getrennt von 2-Reimen. $ 19.
g) l {cons. wahrscheinlich nicht vokalisiert. $ 20.
h) e im Reime. mit e <a (1 Beispiel) $ 6 a.
Dino à oo (2-Beispiele):$ 7
j) oi <ë im Reime mit ai (1 Beispiel) $ 9.
k) uis > us; uie > ue (je 1 Beispiel) $ 15.
II) a) Die Substantiva der dritten lat. Konjugation (flor.) ohne s;
15 TA : » ZWelten , : (MOUSE CS
ce) Die substantivisch genommenen [nfinitive bleiben ohne s;
d) die Accusativformen vertreten üfters die Nominativformen
(70 Beispiele);
:) Hausknecht, G. Paris, Huet, letztens auch Ernst, glauben, dal uns dio
Originalfassung verloren gegangen ist.
2) Vel. Grôber, Grundrifi. IL. 1, $S. 528.
3) Die Zahlen bei den $S beziehen sich auf die entsprechenden $$ der in
den Abhandlungen der Krakauer Akademie gedruckten Studie B.5 4, S. 131—260,
FRA S
'
118
e) die erste Person der L Konjug. und des Subjonctivs ist
ohne analoges e (afi, pri, os); de
f) die Endung der ersten Person plur. ist -ons, KYAURAI om,
einmal -omes; |
g) die Endungen ions, îez sind zweisilbig;
h) die Endung der zweiten Person des F uturums und des Suhe à
jonct. ist eiz (bei du Méril geschrieben ois, (oder oi); pa
i) die Verben der I. Konjug. reimen im Imperfectum nur mit-
einander oder (in der dritten Person Singul.) mit den Per
fekten von habuit, sapuit, etc. (Einige Ausnahmen). SE
III) Aus dem Abschnitte über die Versifikation ist hervorzuheben: |
a) e<-at im Auslaut der Zeitwürter vor dem Vokal des folg. <
Wortes bleibt üfters im Hiatus; |
b) die einsilbigen Wôürter ce, que, li etc. behalten grültenteils
(etwa 750/,) ihren Vokal im Hiatus;
c) 15-mal gehen 4 (zweimal sogar 6) Verse auf denselben
Reim aus (z. B. V. 721—5 visage: éage: sage: parage);
d) die s. g. ,brisure du couplet“ kommt äuferst selten vor,
kaum 1°}, (R. d. Troie dagegen hat 160/, Eneas 170/,).
I) Die Erscheinungen: I à, b, ce, e, f, IT g, h, i, III c weisen
auf die Normandie hin;
IT) die Erscheinungen: I h—k, IT d verraten den Einflui des
Anglo-normandischen;
III) die Erscheinungen: [ b, e, g, IX a, b, e, g, h, III a, b, d,
beweisen das hohe Alter der erhaltenen Redaktion.
Im letzten Teil der vorliegenden Abhandlung versucht der Ver-
fasser den arg verstümmelten Text der du Mérilschen Ausgabe zu
ergänzen und zu verbessern. |
Mit Hilfe fremdländischer Bearbeitungen wurden 25 Stellen!) aus
der franz. Hs. B, die von du Méril vernachlässigt worden waren,
in den Text eingeführt (Abschn. VI) und auf Grund oben ange-
führter und anderer sprachlichen Kriterien 50 andere Stellen !) er-
gänzt, gebessert, oder emendiert. (Abschn. VIT).
1) Die Verszahl dieser Varianten wurde im Appendix mit einem Sternchen
versehen und auf der in eckigen Klammern angegebenen Seite der Abhandlung
näher besprochen.
1
S
4
5
e
|
(
4
119
… 17., MORAWSKI KAZ{IMIERYZ. Historya literatury rzymskiej. Net IV.
{Geschichte der rümischen Literatur, IV. Teil).
In diesem Teil gibt der Verfasser zunächst eine Einleitung, in
welcher die geistigen Stromungen der augusteischen Epoche dar-
gestellt werden. Hierauf werden die Persünlichkeiten des Kaisers
und seiner Gebhilfen vorgeführt und nach ihren Verdiensten um die
Literatur gewürdigt. Den Hauptinhalt dieses Bandes bilden aus-
fübrliche Monographien der beiden Hauptdichter der Epoche, Ver-
gilius und Horatius. Es wird versucht, in ihren Werken das indi-
viduelle Gut von den Eingebungen der Zeit zu scheiden und dem,
was auf Rechnung der Nachahmung griechischer Vorbilder zu
schreiben ist. Die Werke beider Dichter werden in diesem Sinne
genauer analysiert und gewürdigt.
18. BYSTRON JAN ST. Polskie zwyczaje £niwiarskie. { Polnische Ernte-
bräuche).
Die Erntebräuche haben ihre Quelle in dem Aberglauben des
Volkes, dali 1) die Kontinuität der Vegetation erhalten bleiben
müsse, wenn man sich für. das nächste Jahr Erträge sichern wolle,
und dies künne durch Wahrung gewisser Bräuche bei der Saat
und der Ernte geschehen; 2) dal ein reicherer und besserer Ertrag
der nächsten Ernte sich durch gewisse Bräuche erreichen lasse.
Auf dieser Basis ruht das ganze System von Agrargebräuchen, die
in allgemeinen Zügen für ganz Nordeuropa gemein sind.
Diese Sitten beruhen darauf, dal ein Teil des Ernteertrages —
die letzten Âhren, die letzte Garbe, der Erntekranz, der Ahren-
büschel — als Inbegriff des ganzen Ertrages aufgefalit wird, der
in sich alle Eigenschaften des Getreides vereinigt und infolgedessen
zum Mittelpunkt der Gebräuche wird, durch welche die Fortdauer
der Vegetation und eine reiche Ernte im nächsten Jahre gesichert
werde. Deshalb werden die letzten Âhren feierlich geschnitten, unter
Wahrung gewisser Gebräuche nach Hause getragen, ferner wird
das Korn wieder im Herbst sorgfältig ausgesät, wodurch die Kon-
tinuität des KErtrages gewährleistet wird. Für derartige Bräuche
auf dem polnischen ethnographischen Gebiet künnen wir folgendes
Schema annehmen:
1) Die letzten Ahren. Der Beginn der Ernte — wie über-
120
haupt jede wirtschaftliche Beschäftigung — hängt von dem.
der Person und den Begleitumständen ab, die den Fortgang d
Arbeit in günstiger oder ungünstiger Weise beinflussen künnen.
An das Schneiden der letzten Âhren knüpfen sich verschieden
Bräuche: die Schnitter wetteifern darum, den letzten Busch zu schnei-
den, oder sie suchen es zu vermeiden, so da derjenige, der es
endlich tun mul, ausgelacht wird und auch oft den Namen be:
kommt, mit oléton man den Büschel bezéichnet. Die letzten
ÀÂbren werden auch stehen gelassen, sorgfältig von Unkraut gerei-
nigt, mit Blumen, Grün und Bändern geschmückt, manchmal wird À.
dazwischen auch noch Brot und Salz gelegt usw. In Masovien, wo
wir diesem Brauch in seiner bezeichnendsten Form begegnen, wird
der letzte Büschel ,umackert“, indem man die Vormäherin, seltenér
den Vcrmäher bei den Füfen faft und ringsherum schleift. Hieraut
wird der Büschel herausgerissen, zum Erntekranz geflochten oder
überhaupt auf dem Feld stehen gelassen. Er hat verschiedene Be-
zeichnungen, er heïft Bart, Ziege, Wachtel, Nabel. | |
Ahuliche Bezeichnungen: Nabel, Alter, alter Mann, altes Weiïb
hat auch die letzte Garbe, die hie und da in Menschengestalt ge-
formt, geschmückt wird u. drgl.
Die Gebräuche, deren Zweck es sein soll, den Ertrag auch im
Folgejahr zu sichern, lassen sich in vier Gruppen zusammenfassen.
1) Man legt zwischen die letsten Âhren oder in die letzte Garbe
Brot, Salz, Zwicbel. Geld oder sonst irgend etwas, wodurch der
Wert des Getreides sewissermaben gesteigert wird.
2) Die letste Garbe wird beschwert oder so gro gebunden,
dali man sie nur schwer heben kann, was den Wunsch zum Aus-
druck brinwen soll, es müchten im nächsten Jahre alle Garben s0
schwer sein. |
3) Die Ahrenbüschel oder die letzte Garbe wird mit Blumen
oder Grün geschmückt, was im nächsten Jahr üppigen Âhrenwuchs
zur Folge haben soll (harvest-mai).
4) Der Erntekranz oder die Garbe, dann auch die trasgenden
Sehnitter werden mit Wasser begossen, auf da es im nächsten Jahr
genug Regen gebe (rain-charm).
Selbstverständlieh ist dem Volk das Verständnis für die Bedeu-
tung dieser Gcbräuche bereits abhanden sekommen.
IE Tierische und mensehliche Versinnlichungs-
formen für (Getreide. Das Bedürfnis, sich dieses Getreide,
121
das Gretreide par excellence, das man geschmückt und unter fest-
Jichen Gtebräuchen nach Hause trägt, sinnlich vorzustellen, führt
zu Tier- und zu menschlichen Inkarnationen.
A. Von den Namen, welche zur Bezeichnung des letzten Âhren-
busches dienen (Wachtel, Ziege), ferner von der Bezeichnung des
Windes, der das Wogen des Âhrenfeldes bewirkt, wie: der Wolf
déHotat Schafe im Getreidefeld, Schweinchen Eos um die Wette —
haben wir nur noch einen Schritt zu der Vorstellung, daf diese
Tiere in irgend welcher Beziehung zu dem Getreide und zu dessen
Gedeïhen stehen. Es wird also in manchen Gegenden bei der Ernte
ein Tier (meistens ein Hahn) geschlachtet: diese Sitte kommt aber in
Polen selten vor, häufiger ist der Brauch, daf man dem Wirte zusam-
men mit dem Erntekranz irgend ein Tier, einen Hahn, Hühner, Tauben,
ein Kaninchen oder auch (was häufig vorkommt) Eier bringt. Aus
dem Verhalten des Hahnes, welcher an den Kranz gefesselt ist,
. sucht man zu erraten, wie wohl die nächste Ernte ausfallen wird.
Zwar kann man in solchen Füällen nicht mit Sicherheit annehmen,
da man hier mit [ukarnation des Getreides zu tun habe, doch
spricht bei näherer Betrachtung vieles dafür.
B. In analoger Weise werden an den Kranz auch kleine mensch-
liche Figuren gebunden. Viel häufiger stellt aber der Schnitter
selbst das Getreide vor. In Schlesien um Teschen herum und
auch in Deutschland kommt es vor, dal der Schnitter oder die
Schnitterin sich mit Ahren bedeckt oder einfach sich ganz in die
Garbe hüllt und wie eine wandelnde Garbe an der Spitze des Zuges
schreitet, geschmückt mit Grün und Bändern. Überhaupt finden wir,
dal derjenige, der den letzten Ahrenbusch schneidet oder die letzte
Garbe bindet, die Bezeichnung und die Attribute desselben bekommt.
So gehen Bezeichnungen wie: Alter, alter Mann. altes Weib,
in Westeuropa auch die Tiernamen auf die Schnitter über.
Vielleicht kann auch die Sitte des , Herumpflügens“, d. h. die Sitte,
da die Schnitterin um den letzten Ahrenbusch herum bei den
Füfen geschleift wird, dahin gedeutet werden, da die Schnitterin
hier auch als Inkarnation des Getreides erscheint (wenn auch wie-
derum die Annahme nicht ganz von der Hand zu weisen wäüre,
daf auch hier, wie bei anderen analogen Gebräuchen, durch das
. Wälzen auf der Erde dém Ackerboden menschliche Fruchtharkeït
| verliehen werden solle) Der Sinn dieser Inkarnationen tritt uns
deutlich bei der Übergabe des Erntekranzes an den Wirt entgesen.
122
III. Das Erntefest. Den Hauptpunkt des Toëbéé bil
die feierliche Übergabe des Erntekranzes, des Âhrenbüschels
(seltener) der Garbe an den Wirt. Der Kranz wird oft aus
zuletzt geschnittenen Âhren geflochten und in vielen Gegenden
der Kirche geweiht. In den nürdlichen Gegenden Polens bekomm
die Schnitter, welche mit dem Erntekranz gehen, einen Wassergul,
wobei es heilit, dal der künftige Ertrag umso reichlicher ausfallen
wird, je mehr Wasser man dabei verschüttet.
1. Anreden, welche von den Schnittern an den Festgeber ge.
“halten werden, sowie auch die bei der Übergabe des Kranzes «86:
sungenen oder (besonders die litauischen, die auferordentlich be- : ;
zeichnend sind) weisen ganz deutlich auf dé Wesen des Festes bin:
das Getreide kommt in Gestalt des Kranzes oder der Garbe PT
dem Wirte als Gast, um für den Winter wieder ins Feld zu gehen
und dort zu überwintern. Den Abschluf des Erntefestes bildet ein
Mahl, welches wahrscheinlich darauf zurückgeht, daf man ein sym-
bolisches Gericht (das müglicherweise das Getreide vorstellte) oder -
ein aus frischem Getreide bereitetes Gebäck verzehrte. Dieses Ge-
bäck hat übrigens auch noch heute in manchen Gegenden beson-
dere Eigenschaften.
Dès Sinnbild des Cetreides à meheeblichér Gestalt ist die den
Erntekranz tragende Person, dann nach Übernahme des Kranzes
der Landwirt selbst. |
IV. Der Erntekranz. Dieser Kranz wird sorgsam aufgeho-
ben, manchmal bis zur nächsten Aussaat, manchmal zur nüchsten
Ernte oder auch läünger. Das Korn dieses Kranzes oder der letzten
ebenfalls sorgsam aufbewahrten Garbe wird ausgesät, und so bleibt
die Kontinuität der Vegetation erhalten. Die Aussaat ist eine aufier-
ordentlich wichtige Handlung, denn von ïhr häüngt auch die gute
Ernte ab; deshalb ist es wichtig, wann gesät wird, welche Person
dies besorgt und welches Getreide zur Aussaat gelangen soll; es wird
nämlich das Korn des Erntekranzes ausgesäüt oder unter anderes
Korn gemiseht, oft kommen noch verschiedene Beimengungen hin-
en. Bei der Aussaat werden endlich gewisse Bräuche beobachtet,
durch welche man sich eine gute Ernte sichern will
Diese hier kurz geschilderte Übersicht erschüpft die landwirt-
schaftlichen Gebräuche, welche sich an die Einbringung und die
Aussant des Getreides knüpfen, und entspricht den vier Hauptkapi-
teln des Werkes. Wie man sieht, haben sie einen ganz bestimmten
123
a die Kontinuität des Wachstums zu erhalten und das Gedeihen
der Saat zu sichern; sie gehen jedoch keineswegs auf irgend einen
Getreidekultus oder Glauben an Getreidegeister zurück, sind auch
keine Relikte alter religiüser Bräuche, wie es Mannhardt und Fra-
er annahmen. Indem der Verfasser feststellt, dali wir bei Erntege-
bräuchen und überhaupt bei landwirtschaftlichen Gebräuchen nirgends
Getreidegeistern begegnen, unterzieht er die animistische Theorie
beider Forscher einer eingehenden Kritik und kommt an Hand
einer Analyse dämonischer Gestalten zu dem Schluf, daf der pol-
nischen Dämonologie, aber auch der anderer Vülker Westeuropas
der Glaube an Getreidegeister fremd ïst, er weist ferner darauf
hin, daB die im Getreide erscheinenden Diämonen nur vegetative,
atmosphärische, oder Mittagsdämonen sind oder solche, welche Kin-
der auswechseln, oder auch deren Kombination, daf sie jedoch
weder als besondere Gestalten aufzufassen sind, noch den Gegen-
stand irgend eines Glaubens oder eines Kultus bilden.
Auferdem versucht der Verfasser eine geographische Lokalisa-
tion gewisser mehr charakteristischen Bräuche oder Gesänge bei
der Ernte. Bei dem geringen Umfang des Materials ist dieser Ver-
| such nur bescheiden ausgefallen, doch ist es gelungen, in einigen
Fällen gewisse geschlossene Gebiete nachzuweisen. wo dieser oder
jener Brauch oder Gesang heimisch ist. Ein besonderer Abschnitt
ist der Untersuchung der Erntegesänge (— etwa dreilüg der be-
kanntesten —) gewidmet. Anhangsweise behandelt der Verfasser 1n
vergleichender Weise eine Reïhe von Bräuchen, die im Texte nicht
erwähnt wurden, wie z. B. Binden der Fremden, Bittarbeit, Erntetanz,
Gebräuche am Stefanstag, Regenzauber und andere.
4 19. WAFEK TADEUSZ. Operacye morskie w czasie wojny lamijskiej.
(Kriegerische Unternehmungen zur See ivührend des lamischen
à Krieges).
ï In meiner Arbeit über die Geschichte des üätolischen Bundes
verweilte ich länger bei dem lamischen Krieg. der darin einen
+ besonderen Abschnitt bildet. In diesem Kriege gelang es nämheh
den Atoliern, sich von der mazedonisehen Vorherrschaft unabhängig
Zu machen, und sie waren auch unter allen hellenisechen Vülkern
N und Staaten die einzigen, die es verstanden, ïhre Freiheit bis zur
124
lamischen Krieg beginnt auch die Bedeutung und die sci ht
che Rolle Âtoliens, welches bis dahin sich von allen grofien his
rischen Ereignissen ganz abseits gehalten hatte. Es war dies auc
der letzte griechische Aufstand gegen die Herrschaft Mazedoni n!
der aus eigenem Antrieb und mit eigenen Kräften unternomm n
wurde; alle späteren dahingehenden Versuche waren nur die F ]
der Wühlarbeit der auf RAR Boden miteinandez ringen
hellenistischen Mächte. Während meiner Arbeit wurde ich auf ei e
Reïhe von hochbedeutsamen Fragen aufmerksam, die bisher nicht
aufgeklärt sind. Da sie jedoch mit der ätolischen Geschichite in keinem
unmittelbaren Zusammenhang stehen, so behandelte ich diesen Ge-
genstand in einer besonderen Pa u. d. T. ,Les opérations na-
vales pendant la guerre lamique“, die in der He à de philologie 24
erscheinen sollte, deren Verüffentlichung indessen durch den Aus- +4
bruch des Rice verhindert wurde. Den Gegenstand der Arbeït
bildeten die Seeoperationen, die bis vor kurzem güänzlich in Dunkel
gehüllt erschienen. da die literarischen Quellen, die — sofern es
sich um Unternehmungen zu Lande handelt — verhältnismäfig
reichhaltig, dagegen hinsichtlich der Operationen zu Wasser aufer-
ordentlich spärlich, unverlälilich, ja oft irreführend sind, Erst vor
kurzem wurde durch einige glückliche epigraphische Funde etwas
mehr Licht auf diesen Teil des Krieges geworfen, gleichzeitig wur-
den wir aber vor Probleme gestellt, deren befriedigende Lüsung
bis jetzt noch nicht erfolgt ist. Meine oben erwähnte Abhandlung
stellt einen Versuch in dieser Richtung dar. Ich komme darin zu
folgenden Ergebnissen: 5 à
Diodor bemerkt (X VITE 12), daf Antipater während seines Zu- . 4
ges gegen Thermopyli von einer 110 Schiffe starken Flotte begleitet
wurde. Was mit der Flotte geschah, erfahren wir nicht, und keïn
Historiker suchte auch diese Frage: zu lüsen, sondern man nahm
implicite an, dal die Flotte keinerlei Schaden erlitt und sich später
ungehindert mit dem Geschwader des Kleitos vereinigte. Nach meinen
Untersuchungeu gestaltete sich ïhr Schickal infolge der Niederlage des
Hecrführers bei Thermopylä verhängnisvoll, und sie wurde -— wahr-
scheinlich im Pagazeischen Meerbusen — durch die athenische Flotte
blockiert, so dal die Athener bis zam Erscheinen des mazedonischen
Geschwaders unter der Führung des Kleitos das Ageische Meer günzlich
beherrsehten. So gelany es ihnen auch, sich im Hellespont festzusetzen,
CRAN
CRT A x
à
k
“'
bd
NY
Qt
Abydos ec céobmen und vielleicht noch andere Stützpunkte zu ge-
winnen, wodurch selbstverständlich die Verbindung zwischen Europa
und c'e abgeschnitten und jeder Nachschub von dorther unterbun-
den wurde. Deshalb sah sich die mazedonische Zentralregierung
in Babylon gezwungen, Mafinahmen zu treffen, um diese Verbin-
dung wieder herzustellen und die Athener aus den Meerengen
hinauszudrängen. Die an den asiatischen Küsten zusammenge-
brachte imposante Flotte erschien im Frühling 322 im Agei-
schen Meere und trug auch über die athenische einen glänzen-
den Sieg davon. Dieser Erfolg sicherte die Verbindung mit Eu-
ropa, und so setzte zuerst. Leonnatos und dann Krateros über die
Meerenge, und sie brachten ŒEntsatz dem in Lamia eingeschlos-
senen Antipater, dessen Lage sich schon geradezu verzweifelt
gestaltet hatte. Die Seeschlacht im Hellespont bildet also wirkiich
einen Wendepunkt des ganzen Krieges. Dennoch wuften wir bis
vor kurzem gar nichts über diese Ereignisse trotz ihrer so weittra-
genden Bedeutung. Gewili konnte man a priori annehmen, daf in
der Meerenge ernste Kämpfe stattgefunden haben müssen, doch es
fehlte dafür jedwedes urkundliche Zeugnis. Erst das zu Ehren Ni-
kons aus Abydos erlassene athenische Dekret, das im J. 1913 von
Allan ©. Johnson im American Journal of Archeology $. 506 ff.
und gleichzeitig von Kirchner in der Editio minor I. G. IL Nr. 495
verüffentlicht wurde, brachte eine urkundliche Bestätigung dieser
Annahme. Johnson bietet in seiner historischen Deutung der In-
schrift eine ganz unmôügliche Konstruktion von Tatsachen, wobei
er annimmt, dal die Athener, erst nachdem Leonnatos den Helles-
pont überschritten hatte, daran dachten, sich der Meerenge zu be-
mächtigen, sowie dal die Stadt Abydos nicht der athenischen, son-
dern der mazedonischen Flotte zur Operationsbasis diente; diese
Kombination erscheint schon auf Grund des Textes gänzlich aus-
geschlossen. Vielmehr wandte sich Kleitos nach dem im Hellespont
errungenen Sieg gegen die athenische den Pagazeischen Busen
blockierende Flotte. Der athenische Admural Euetion war trotz aller
aus der Heimat herangezogenen Hilfskräfte gerade imstande, nur
170 Schiffe der aus 240 Fahrzeugen bestehenden Flotte des Kleitos
entgegenzuwerfen. Hinsichtlich der letzteren Zahl wurde bisher
allgemein angenommen, dal darin auch die 110 Schiffe des Anti-
patros mit einbegriffen waren, was indessen im hüchsten Grad un-
wabrscheinlich ist. In der Nähe der Echinaden, am Eingang in
126
Athener endete. Über diese Niederlage finden wir eine Notiz
Diodor (XVIII, 15), doch man wufite damit nichts anzufan
man konnte sich nicht einigen, ob hier die Echinaden an der Mi
dung des Achelousflusses (z. R. Niese, Gesch. d. griech. u. mak
Staaten seit der Schlacht bei Chitonea I, 207) oder die beï ]
gelegenen gemeint sind, und auch über die strategische Bedeutung c
Kämpfe war man im Unklaren. In neueren Zeïten ging man en:
der über den Diodorsehen Text einfach hinweg, weil er hoffnungsk
entstellt erschien (so z. B. Beloch, Griechische |cesltaEte HER
Kaerst, Geschichte des Le cbes Zeitalters IT), dau man \detl
tifizierte die Echinaden mit den in der Nähe von Amorgos liegen- |
den Inselchen, deren Name im Altertum tüiberhaupt unbekannt ist ie
(Ferguson, Hellenieue Athens, S. 16, Allan Johnson, im American
Journal of Archeology, 1913); die letztgenannte Anidhiil lält sich 4
quellenmälig keineswegs begründen und ist ganz willkürlich. Die ti
hier gegchene Darstellung der Begebenheïiten erscheint mir allein
| befriedigend. te
Trotz der starken Niederlagen gaben die Athener das Spiel doch
noch nicht verloren; die Verluste wurden durch Reserveschiffe, von
denen eine ganz bedeutende Anzahl in den Werften des Piräus
gelesen war, ersetzt, und die reorganisierte Flotte versuchte noch
einmal das. Kriegsglüe k. Doch es war ein Fehlschlag: bei Amorgos
erlitten sie eine weitere, vernichtende Niederlage. Von nun an war
es für immer aus mit der Seemacht und der Vorherrschaft Athens.
Über die Schlacht bei Amorgos, eines der bedeutsamsten Er-
eignisse in der (reschichte des Altertums, wuliten wir vor zwanzig
Jahren soviel wie nichts, denn die zwei flüchtigen Bemerkungen bei
Plutareh (Demetrios 11 und De fort. Alex. IL 5) gaben keïinen
Aufschluf über die Bedeutung dieses Ercignisses und dessen histo-
rischen Zusammenhang mit der Zeitgeschichte. Bewundernswert
ist die Intuition Droysens (Geschichte des Hellenismus IL 1), mit
der er die Schlasht bei Amorgos mit dem lamischen Krieg in Ver-
bindung bringt, doch fand diese Vermutung in der Geschichtsfor-
schung keinen Widerhall. Erst die Entdeckung eines neuen Frag-
mentes des Marmors von Paros im J. 1895 brachte eine glünzende
Bestätigung der Droysenschen Hypothese. Auffallend mulite gewif
erscheinen, daf der entscheidende Kampf so weit abseits von dem
127
eigentlichen Operationsgebiet ausgefochten wurde. Beloch, der nur
“eine Niederlage der Athener annahm, suchte den Grund darin,
daB die athenische Flotte die Absicht hatte, dem von den asiati-
= schen Küsten heransegelnden Geschwader des Kleitos den Weg
nach dem Âgeischen Meer zu versperren. Da indessen die Athener
mindestens drei Niederlagen zur See erlitten haben, von denen
die bei Amorgos unstreitig ihre Macht ein für allemal lahmlegt,
so erweist sich diese Ansicht als unhaltbar. Wahrscheinlich ist es,
da Kleitos nach dem Sieg bei den Echinaden damit beschäftigt
war, die Inseln im Ageischen Meere zur Anerkennung der make-
donischen Oberhoheit zu zwingen, da diese angesichts der Beherr-
schung des Meeres durch die Athener dem Beispiele der Insel
Rhodos gefolgt wären und sich dem Aufstand angeschlossen hätten
(Über Rhodos finden wir einen quellenmäfigen Beleg bei Diodor).
Daran suchte ihn die athenische Flotte zu hindern, und in weiterer
Folge kam es zu der Katastrophe bei Amorgos. Diese entschied
nun endgültig das Schicksal des ganzen Krieges. Da die Griechen
von der $Seeseite bedroht waren, konnten sie nach der Nicderlage
bei Krannon nicht mehr daran denken, Thermopylä zu verteidigen,
und so stand ganz Mittelgriechenland bis an die Mauern Athens
dem Sieger offen. Nachdem nun alle Staaten Griechenlands mit
Ausnahme des ätolischen Bundes und Athens sich dem Antipater
ergeben hatten und die Athener eine Blockierung der Küste und
baldige Aushungerung zu gewärtigen hatten, so erscheint es natür-
lich, daf sie sich zu einer weiteren Verteidigung, wie im J. 338
nach der Niederlage bei Chäronea, nicht entschliefien konnten, son-
dern kapitulierten.
20. KLECZKOWSKI ADAM. Rejestr budowy galeony. Zabytek z r. 1572.
(Register des Buues einer poinischen Galeone. Handschrift aus
dem J. 1572).
Die hier besprochene Handschrift, Eigentum der poln. wissen-
schaftlichen Gesellschaft in Posen (Towarzystwo Przyjaciôt nauk
w Poznaniu) besitzt grofen Wert für die Geschichte der polnisehen
Marine und für die polnische Seemannssprache.
Die polnische Arbeit zerfällt in folgende Teile: I. Register des
Baues. II. Beschreibung der Handschrift und deren Bedeutung.
‘)
Bulletin 1—1II.
128
III. Sprache. IV. Personen und Ortsnamen. V. Historischer Hi te
grund. VI. Derzeitige Schiffstypen. VII. Rekonstruktion der ! à
leone: Meister, Arbeiter, Material, das Schiff in Spanten, Rump
des Schiffes, Beplankung, Dichten, Takelage : Masten, Rahen un
Segel. Die Schiffsgrülie berechnet: 1) aus der Grülie und Anzabl di
Anker, 2) aus der Anzahl der Spanten, 3) aus der Segelflit
Die zeitgenüssischen preuBischen Kriegsschiffe. Die Preise. VIN
Die technischen Fachausdrücke (alphabetisch). Bilder: Polnisch
Flotte von Kruszynski; polnische Schiffe nach den Modellen in
Warschau bei den Fuggern und in der Swietojañska-ulica Nr. Bt: 4
drei polnisehe Flaggen. Tafelbilder : I. Derzeitige Ruderer und Segler
aus der Sammlung des Marinemalers Hans Bohrdt und aus dem
Werke des Kapitäns Werner ,Atlas des Seewesens“ 1871. IL Die
Schiffsteile aus Paasch. IIL. Der Sieg der polnischen Flotte über
die schwedische bei Danzig am 28. November 1627, aus Boots
yJournal van de legatie“... T’Amsterdam 1632. IV—V. Zwei Ab-. A
bildungen eines polnischen Konvoyschiffes aus der zweiten Hälfte
des 17. Jhrhs. nach dem Modell von Kapitän Schneehagen, angefer-
tigt auf Grund eines unbekannten, zeitgenüssischen Stiches v. Wil-
lem van de Velde, mit der deutschen Beschreibung vom Geh. Rat
Neumeyer.
Der Bau unserer Galeone fiel in die Epoche, wo das Problem
der Kriegsflotte, mittels deren man die polnischen Kiüsten Preulens, 1
Kurlands und Livlands verteidigen sollte, für Polen von grülter
Bedeutung erschien. |
Schon zur Zeit Boleslaus des Grofen, der Pommern. eroberte,
grenzte Polen an die Ostsee, doch von einer zielbewufiten Beherr- |
schung des Meeres für politische und Handelszwecke war in Polen $
bis zum 16. Jhrh. keine Rede; Danzig blieb in den Händen des
deutschen Ordens anderthalb Jahrhunderte; nach dem Thorner Frie- |
den (1466) fübrten zwar polnische Kaufleute und GroBherren Han- \
del mit England, Flandern, Holland, Spanien und anderen Ländern, j
doch ri Danzis den wanzen polnise hen Ostseehandel an sich und
verstand es, die Schaffung einer polnischen Flotte zu hintertreiben,
für deren Erbauung und Erhaltung es hütte Pfundzoll zahleu müssen.
Erst nach der Einnahme von Livland (1559) bedeutete die
Herrschaft auf der Ostsee für Polen eine Lebensfrage. , Der euro-
päüsche Seeverkehr des 16. Jhrhs. bestand im wesentlichen in dem
46 ee ie en 5 EE ie
ä
1292
à doanach von Produkten der Ostseeländer gegen die der westlichen
1 Gebiete. Die preubischen und baltischen Hafenplätze, vor allem
# Danzig und Riga, versorgten alle westlichen Länder mit Brotge-
_ treide und Schiffsbaumaterial, Eichenholz, Masten, Flachs und Hanf,
Teer und Pech“. Hagedorn, Ostfrieslands Ho und Schiffahrt
im 16. Jhrh. Berlin 1910. L 91.
ne. Der Aufschwung des Ha doi bildete schon an und für sich Grund
…. genug, an die Erbauung einer starken Kriegsflotte zu denken, dazu
kamen andere Motive politischer Natur hinzu. Lange wurde die
- Ostsee von der Hansa beherrseht, die über Nowogrod, später Riga
- und Reval mit dem Osten Handel trieb. Nowogrod fiel, und der
Hansehandel mit dem Osten und mit Moskau beschränkte sich auf
Livlands Häfen. Als Moskau an Nowogrods Stelle den Hafen Nar-
wa am Finnischen Meerbusen zum Ausgangspunkt seines Handels mit
. dem Westen machen wollte, suchte Polen, dies zu verhindern. Sieg-
: mund August, dem der Grolimeister des Deutschen Ordens, Gotthard
. Kettler, die Oberherrschaft über Livland übergab (1559), erkannte
| die Gefahr, von welcher Polen und Litauen in dem Augenblicke
bedroht würde, da Moskau von Narwa aus in den Besitz eigener Flotte
gelangen sollte. Verteidigte man Livland das gleichsam eine Fortse-
tzung des litauischen Gebietes gegen Norden bildet, so wurde hiedurch
auch Litauen vor Einschliefung von Norden und Osten geschütz.
Gleichzeitig bricht der dänisch-schwedische Krieg zu Wasser
und der polnisch-moskowitische zu Lande aus. Das polnisch-däni-
* _ sche Bündnis wird geschlossen (1563). Dänemark verlangt von Po-
_ Jen 18 Kriegsschiffe gegen Schweden: der polnische Künig geht
darauf nicht ein, er will sich dafür aber eine eigene Flotte schaffen
und sucht mit Danzig und seinem Lehnsmann, Albrecht von Preulien,
eine Verständigung zu erzielen. Schliellich erreicht er mit Hilfe
der Kaper oder Freibeuter, welche den Handel mit Narwa hemmen
und die feindlichen Schiffe beschlagnehmen sollten, sein Ziel. An-
fangs segelten nur drei, später 12—15 Schiffe unter polnischer
Flagge; Herzog Albrecht von Preulien schlob seine drei Schiffe an.
Man kaperte englische, franzüsische, lübeckische, niederländische,
Schiffe und später, nach der Auflüsung des Bündnisses mit Düne-
mark, auch dänische.
Nun kam es zum Streit mit Danzig, das ungeachtet der Befehle
des Künigs, am Kriege teilzunehmen, neutral blieb, mit Sehweden
und Narwa Handel trieb, sich den polnischen Freibeutern gegen-
.)#
über feindselig verhielt und sogar elf von ihnen unter nichtig
Vorwaud enthaupten lieB (1567). Da die küniglichen Kommiss
von den Danzigern nicht empfangen wurden, zog man den ]
gistrat mit dem Bürgermeister Klefeld an der Spitze zur Ver
wortung. Der Reïichstag in Warschau (1570) bestätigte die strengen
Anträge der Kommission (Constitutiones Carncovianae), doch Sieg- |
mund August verzieh den Danzigern die Schuld und bestätigte | aus ri
politischen Gründen die alten, von dem polnischen Künig Kasim |
im J. 1457 verliehenen Pl Den schwedischen Thron hatte a
nämlich sein Schwager Johann bestiegen, Dänemark hatte infi ] " |
dessen den Bund mit Polen aufgelüst und die polnische Flotte, bei 4
Bornholm und Danzig vernichtet. Re A
Der siebenjährige Krieg endete mit dem Frieden von ‘ts L
(1570); in diesem wurde das Recht des freien Verkehrs mit dem
Hafen Narwa bestätigt, und Künig Siegmund August sah sich um die
Früchte seiner Bemühungen gebracht. PES
Die Galeone, mit der wir uns beschäftigen wollen, wurde in #
Elbing in der Zeit vom 8. Juni.1570 bis zum 15. Mürz 1572 er ‘«
baut; sie sollte den Anfang einer neuen Flotte bilden. Der Künig
und die Marinekommission beschüäftigten sich angelegentlich mit
dem Bau: so fuhr am 17. November 1570 Bakowski zum Kônig
nach Danzig, im nächsten Jahre am 26. Mürz, 25. September und
2. Oktober 1971 nach Marienburg: Siegmund August fürderte den
Schiffsbau finanziell und kam selbst am 5. Oktober 1671 nach El-
bing, um das Schiff zu besichtigen.
Danzig, das den Bau des Schiffes zu hintertreiben PRE wollte
die Arbeiter, welche die Masten von Danzig nach Elbing bringen
sollten, so lange nicht freilassen, bevor sie nicht das Zollpfund
für die Pfundkammer gezahlt haben; erst als der Schiffer den Eid
geleistet hatte, da das Holz bloi für den Künig bestimmt sei, lieb
man jhn frei.
Elbing dagegen zeigte sich entgegenkommend, lieferte Holz
zum Ablaufsehlitten, stellte dem Verwalter Bakowski einen Wagen
zur Verfügung, und die Bürger verkauften Spanten, Bohlen, Dielen,
Peeh und anderen Bedarf. Obwohl unser Kriegsschiff in Elbing
gebaut wurde, war zum polnischen Kriegshafen der Putziger Busen
bestimmt, deswegen schickte man die Fregatte ,ein kleines Bei-
schiff, zum Auskundschaften“ gleich nach der Erbauung nach Hela *
und Putzig, das auch später in der Geschichte der polnischen Ma-
151
rine zur Zeit Siegmunds III. und Ladislaus’ IV. die wichtigste Rolle
_ spielte. |
j Das weitere Schicksal unserer Galeone ist unbekannt, der Tod
‘4 des letzten Jagellonen Siegmund August (1572) hatte für längere
Zeit einen Niedergang der Seegeltung Polens zur Folge.
AP 4
Obwohl unser | Register in polnischer Sprache abgefalit ist, kann
es mit seinen Orts-, Vor- und Familiennamen und D D hs Fach-
4 ausdrücken, vor allé der Seemannssprache, als Zeugnis für eine sehr
|. starke nisieruns der Kreise Elbing und Holland in der zwei-
ten Hälfte des 16. Jahrhs. dienen. Unsere Handschrift ist daher
auch für die Greschichte des Deutschtums in Preulien von Bedeu-
tung.
Dieser starke deutsche Einfluli auf die polnische Sprache in
Preufien war schon Gegenstand einer im Anzeiger der Akademie
der Wissenschaften in Krakau (1912, Nr. 7 u. 8, S. 73 ff.) erschie-
nenen Arbeit. Hier wollen wir uns nur auf das Wesentlichste be-
schränken. | | :
Preufien 1st ein ursprünglich preufisches Land, und die Alt-
preufien gehürten zu dem baltischen Sprachstamm; allmählich
schwand diese einheimische altpreulische Sprache unter der Ein-
wirkung des Polnischen und des Deutschen, am Ende des 17. Jhrbs.
ist sie bereits ganz ausgestorben. Das Kräfteverhältnis zwischen
den Polen und den Deutschen ist in der Kolonisierung je nach
der Gegend verschieden. In Westpreulien (Polnisch-Preulien) waren
die in Rede stehenden Kreise: Danzig, Marienburg schon ju pol-
nischer Zeit mehr deutsch als polnisch, und der Elbinger Kreis
war immer deutsch; in Ostpreulien (Herzogl.-Preufien) gab es im
Kreise Holland (heute Preufisch-Holland) zahlreiche polnische An-
siedlungen, vor den Polen waren hier aber Deutsche gewesen und
sie behielten auch die Oberhand. An der Kolonisierung der Umge-
gend von Elbing (vor allem des Kreises Holland) nahmen damals
auch Holländer und Friesen regen Anteil.
Schon ein flüchtiger Blick auf die Orts- und Personennamen
des ‘Registers’ zeigt uns die charakteristischen Elemente: TL Bal-
ten: Preufen, Litauer. IL. Slawen: Polen (Kaschuben). [TE Germa-
nen: 1. Deutsche: a. Niederdeutsche, Mitteldeutsche (aus Thüringen,
Hessen, Meifen), Oberdeutsche. Die Verschiedenheit derselben Na
menformen zeigt den gegenseitigen Einflufi der drei wichtissten
NE
132
Sämtliche Seemannsausdrücke sind polnischer, rémtnisolel vor
allem aber deutscher Herkunft. Die polnischen Kunstwürter sind oft
blofe Übersetzung der fachmännischen deutschen z. B.: biedz = laufen Fe
‘segeln”, odloëyé — ablegen ‘absetzen, wenn ein Schiff von der
Brücke abgeht, sanie — Schlitten ‘Ablaufschlitten’. HA
. Die romanischen Seemannsausdriücke bieten wieder She s
keit in der Feststellung, ob sie direkt, d. h. ohne deutsche Ver- ei
mittlung oder indirekt ins Polnische übergegangen sind. Fe
Die Wôürter für das gebaute Schiff: galea, galera, galeona, ga-
liona, galion und für das kleine Beischiff fragada, fragda ‘Fregatte’
dürfte man aus formellen und sachlichen Gründen als direkt aus
dem Italienischen entlehnt betrachten, andere dagegen sind aus dem
Romanischen erst auf dem Umweg über das Deutsche ins Polni-
sche gelangt, z. B.: kordel, kardel = d. Kardeel fr. cordelle; podal
‘Segeltuch = nd. padavell fr. patte de voille (?), pompa = d. Pumpe …
= sp. port. bomba (?). |
Die deutschen Seemannsausdrücke im Polnischen sind vorwie-
gend niederdeutscher Herkunft, die andern Fachwürter wieder,
welche die Tätigkeit der verschiedenen beim Schiffsbau beschäftigten
Handwerker bezeichnen, sind fast durchweg hochdeutsch (mittel-
deutsch).
Das Register umfalit die Kosten von drei Fahrzeugen: einer
Galione. einer Fregatte und eines Bootes.
Unser Schiff war ein Segler mit zwei groben Masten (welche er-
wähnt werden) und einem dritten (nicht erwähnten), dem Besanmast;
die Fregatte ein kleineres Beischiff, mit 8—12 Rudern und
einem oder zwei Masten mit (lateinischen) Segeln, zum Auskund-
sehaften, also in der ursprünglicheren italienischen Bedeutung des
Wortes: das Boot (bat) ein kleines, offenes Beischiff der Galione
mit Rudern, Mast und Seseln.
Alle Einnahmen vom 8. Juni 1570 bis zum 9. Juni 1572 be-
trugen 4210 FT. die Auswaben dagegen 7037 FI; die kleine
Fregatte allein kostete 80 FL
Zwer itahienische Baumeister aus Venedig, die vom 4. Juni
1970 bis zum 2. Miärz 1972 an den Baum leiteten, bekamen
133
merkwiürdigerweise viel weniger ‘als die deutschen Meister, z. B.
der Zimmermann Peter oder der Schiffer; miser Jacobo und Do-
minico 1 F1. 15 Gr. wüchentlich, Stephano Cristiano 2 FI. Der Pole
Jan Bakowski, der über die Einnahmen und Ausgaben waltete und
die Arbeiter beaufsichtigte, bekam für den Zeitraum von anderthalb
Jahren 225 F1; sein Gehilfe, Nikolaus Eichstedt (ein Deutscher ?)
anfangs 1 FL 3 Gr. wôüchentlich, schlielilich aber soviel wie Ba-
kowski.
Die Hauptarbeit am hôlzernen Schiffsrumpf erledigten die
deutschen Zimmerleute aus Braunsberg und Danzig in der Zeit
vom 18. Juni bis zum 25. November 1570 und vom 4. März bis
zum 4. November 1571. Der Lohn wurde wüchentlich ausge-
zahlt und betrug je nach der Leistungsfäühigkeit der (6—24) Ar-
beiter täglich 4—17 Gr.; Meister Peter bekam 22 Gr., Bosman (ein
Eigenname!) 20 Gr.
Die Tagelühner oder Bauern erhielten 2—6 Gr. täglich.
Von den Facharbeitern erhielt der Drechsler für Kloben, Ringe,
Dullen und Knôffel ‘Segelknôüpfe’ 37 F1; der Brettschneider 192 FI.
(vom Schnitt 2 Schelling); der Tischler für die Kajüte 4 F1, für
einige Bretter 1 F1.; der Glaser, der die fünf Fenster der Kajüte
verglaste, fast 3 FL; der Schmied 989 F1; der Rotgieber fast 19 F1,;
der Schlosser für das Schlol und die Türbänder der Kajüte 2 F1,
für den Béschlag zur Fregatte 1 F1 10 Gr.; der Seilermeister er-
hielt für die Schiffsleinen, Garn und Hanf 437 FI 25 Gr. und für
die Leinen zur Fregatte, die 15 Steine wogen, 25 FI 12 Gr., zu-
sammen also 463 FL 7 Gr. (auferdem gab man den Seilern in
Danzig 3 Lasten Roggen und berechnete die Last mit 40 FL); der
Segelmeister für Anfertigung der Segel der Galeone 7 FI 4 Gr.
der Fregatte 5 F1. 20 Gr. also zusammen 12 FI 24 Gr.
Bei den Bootsleuten ist es schwer, den Lohn zu bestimmen:
ein Bootsmann, der die Leinen der Fregatte takelte, erhielt 24 Gr.;
sonst kommt unter den Zimmerleuten Bosman (Personenname) vor
und bekommt 20 Gr. täglich; dem Schiffer, der das Schiff fahren
sollte, wurden 2 F1 15 Gr. wüchentlich, zusammen 37 FL 15 Gr.
gezahlt.
Holz wurde lange Zeit hindureh in der Umgebung zusammen-
gekauft: für Eichenholz, u. zw. für 100 Stimme aus dem Christ-
burger Walde bezahlte man 324 FL, weiter für 204 Eichenbohlen,
Stück zu 29-40 Gr. 224 F1, zusammen 948 FL; für Wrangen
d
4 x
CRUE RS SRE OR RE NE TR
134
‘Spanten’, u. zwar 290 Stück und 4 Wagen, zu je 8—34 Gr. 2
sammen 288 F1; Fichtenholz, Stück 8—16 Gr. 13 FL; Fichten
dielen, Stück 3—10 Gr., zusammen 56 F1, für Fo Fregatte 1 FL
20 Gr.; Masten (d. h. Mon und Rahen) für das Schiff, und zwar
16 Stück, 127 F1. 18 Gr., für Bearbeitung derselben 13 F1 20 Gr
für einen kleinen Mast 1 Bootes 12 Gr.; für die Fregatte kostete:
ein Mast 11 Gr., einige Segelstangen 15 Gr.; Wagenschotten, Stück
zu 8 Gr., 4 F1; Holz zum Stützen der Glaloône, Stück zu 1—2 Gr.
Wagen 6 Gr. 7 FI. 26 Fr.; Potschinen ‘grofe Ruder, 12 Stück
2 F1. 24 Gr, 8 für die Fregatte 2 FI. 12 Gr. 4 Anker für das
Sn De Gr., 1 Anker für die Fregatte 2 FL 6 Gr;
zwei grofe Marsen Mastkürbe 11 FL 10 Gr., zwei kleine 3 FL
17 Gr.; Segeltuch (podal ‘Längenmal für Segeltuch, 54 Ellen’ 4 FL
5 Gr.) für die Galeone 55 F1. 21 Gr., für die Fregatte 14 FI. 25 Gr;
die Leinen bezahlte man nach dem Gewichte, den Stein zu 33—37
Gr., für die Verarbeitung der Leinen vom Steine 7—12 Gr.; für 7
Lisleinen zu den Bootsegeln 4 FI. 6 Gr.; zwei Pumpen kosteten
9 FI 10 Gr., eine Rinne 5 Gr. 12 Rohre 3 FI. Zum Dichten
‘Kalfatern’ kaufte man Schilfrohr, das Schock zu 2° 5 Gr., fur
4 FL 21 Gr. damit die Lage von Pech und Teer, die man über
den ganzen untern Teil des Schiffes strich, abgebrannt werde,-um
gleiche Dicke zu erhalten; Hanf kostete 764 FI 19 Gr. der Stein
23—30 Gr.; Talg 10 FI 21 Gr.; Teer 16 F1. 26 Gr., das Fa zu 24—
28 Gr.; Pech 24 F1. das FaB zu 34-—-45 Gr., Seehundsfett (2elont =
nd. selhunt) 2 FI. 16 Gr. das Pfund zu 8 Schelling u. s. w.
Der Drachenkopf, der als Galeonsfigur das Schiff vorne zierte,
kostete 2 FI.
Nebenbei sei noch bemerkt, dal damals in Danzig ein Faf He-
ringe 4 FT, ein FaB Fleisch 5 FI 10 Gr. kostete.
Die Angaben des Registers über den technischen Bau des Schif-
fes sind zu einer sicheren und genauen Rekonstruktion desselben
nicht ausreichend, weil der Verfasser, ein polnischer Edelmann,
die technische Seite zu wenis berücksichtigte. Die Dimensionen
des Schiffes, ja sogar des Materials sind nicht angegeben.
Das Schiffsmodell wurde von Italienern in Marienburg im Juni
1970 verfertigt, der Bau begann in demselben Monat in Elbing. Das
Gerippe der Galione, 4. h. Kiel, Vorder- und Hintersteven, Spanten,
alken ete. war aus Eichenholz, die Kravelsbeplankung aus Fichten-
135
__ holz. Den Vorder- und Hintersteven richtete man am 21. Juni
1570 auf.
Über die Decke kann man nicht Sicheres sagen, vielleicht wa-
| ren drei komplette Decke oder zwei Decke und eine Lage Balken,
über welche ein Deck gelegt werden konnte; dann wäre unsere
Galione ein Dreideckschiff gewesen.
Erst nach einem Jahre war der Bau so weit gediehen, dafi man
das Schiff vom Stapel laufen lassen konnte, und der Festtag des
Ablaufens war am Fronleichnamsfeste 1571 nach dem Brauche in
Venedig gefeiert. Auf dem Vorderschiffe baute man aus Wagen-
schotten eine Kajüte (kohita, kehita) mit fünf Fenstern und einer.
Tür. Als Galeonsfigur diente ein Drachenkopf. Im untersten Teile
des. Schiffes befand sich eine Rinne, aus der das Wasser durch 12
Rohre und zwei Pumpen gesaugt wurde. Als Ballast dienten Steine
in Fässern. |
Unser Schiff war ein Segler, die 12 erwähnten Riemen gehürten
entweder dem Boot an, oder spielten dieselbe Rolle wie 3 Boots-
haken; bloB die Namen guleona. galiona, galion sind richtig für Seg-
ler gebraucht, die Wäürter galea, galera eig. ‘Ruderer’ kommen nur
dreimal irrtümlicherweise vor.
Die Galeone war sicher ein Vollschiff, d. h. sie hatte drei Ma-
sten. Obwohl im ‘Register’ allgemein blofi zwei Masten und zwei
Segel erwähnt werden, mufite die Takelung bedeutend vervollkomm-
net sein, da mehrere Leinen (Kordeln, Kloben und Ringe), Segel-
knôüpfe, Puttings, zwei grofie und zwei kleine Marsen und Mast-
winden genannt werden. Die Masten waren sicher aus einem
Stück, in den 16 Stück Holz für die Masten sind auler den beiden
Hauptmasten (Fock- und Grofimast) auch das Bugspriet, der dritte
Besanmast und die nicht erwähnten Rahen zur Befestigung der
Segel mitenthalten. Dal jeder Mast, wie später üblich wurde, aus
zwei oder sogar drei Teilen bestand, erscheint nicht wahrscheinlich.
Spät bis in das vorige Jahrhundert, fast bis zum Ende desselben,
hat sich ein Ausdruck in der Seemannssprache der germanisehen
und der romanischen Vülker erhalten, Polaker Mast (hol. polauk,
norw.-dän. polaker, frz. polacre. polaque, 1tal. polaccha, polacra, span.
polacra, polacre), bei dem der Untermast und die Marsstangen aus
einem Stück hergestellt waren, wie jetzt wicder bei eiscrnen Masten
üblich. Dieser Ausdruck rührte wohl daher, dal Polen, vor allem das
Weichselgebiet, so starke Hülzer — Kiefern, Fichten und Fannen
136
niohéter Hülzer vornehmen DUB |
Unsere Galeone besal ein Bugspriet mit einem Rahsegel, dé v
Blinde versehen; die beiden Hauptmasten, der Fock- und der Grob-
mast, jeder mit zwei Marsen, trugen über dem Grofisegel noch ein ÿ
kleineres Topsegel; das Rent war dreieckig (lateiniseh), um
an den Wind gehen zu künnen. Es ist vielleicht nicht nôütig, ie
dem Topsegel noch ein Marssegel selbst bei dem Grofimaste anzu-
nehmen, dagegen waren bestimmt sowohl die Blinde als Charakte- e À
Eu aller Takelungen aus dieser Zeit, wie auch eine Art Besan
vorbhanden.
Zum Belege künnen Hunderte von Ilustrationen damaliger
Schiffe dienen. Die polnische Flotte, die am 28. November 1627
in der Nähe von Danzig die schwedische Flotte besiegte, bestand
aus Schiffen desselben Typs. Siehe IIT. Tafel.
Der hier reproduzierte Kupferstich ist dem zeitgenüssischen hol- .
lindischen Werke entnommen: Boot Abraham, Journal van de Le-
gatie gedaen in den jaeren 1627 en 1628... op den Vrede-Handel
tusschen de koninghen van Polen ende Sweden... T? Amsterdam
by Michiel Colyn Boeckverkooper Anno 1632, 8°, 84 SS; die Be-
schreibunæ der Seeschlacht findet sich darin auf S. 59—60, Ein
Exemplar dieses seltenen Werkes befindet sich in der ,Biblioteka
Pawlikowskich# in Lemberg. Ich führe die originelle Erklärung
dieses Kupferstiches an: 1. Het Clooster ter Olijff. 2. Den Inham
naer Poutzky. 3. Den Hoeck van Hela. 4 Den Sweetschen Admi-
racl. D. Den Sweetschen Vice-Admirael die ghespronghen is. 6. De
vier Swectsche Oorloch-Schepen die by den hoeck van Hela zynde,
om den af-Jandisen Wint de heuren niet conden secoureren. 7. Den
Dantziger oft Poolschen Admirael. 8. Den Poolschen Vice-Admirael.
De acht andere Poolsche Schepen. 10. De twee Schepen vande
Ho: Mog: Heeren Staten Gencrael ghedestineert om d’Heeren Ge-
santen ende haren Treyn te rugghe te voeren.
Das polnische Konvoysehiff aus der zweiten Hülfte des 17:
Jhrhs. dessen Modell vom Kapitäin Schneehagen in Hamburg für
das künigl. Schlof Marienburg in Westpreulen angefertigt worden
ist, und Zwar nach einem Kupferstich von Willem van de Velde
(und einer Beschreibung in einem zeitgenüssischen holländischen
Buche |?}), hat eine ähnliche, aber reichere Dreimast-Takelung. Siehe
137
| IV _. Tafel. Diese Pinasse führt am Fock- und GroBmast je Aie
Rahsegel, Fock — beziehungsweise Grofisegel, darüber je ein Mars-
und ganz oben je ein Bramsegel.
Unter dem Bugspriet befindet sich die Blinde; an die Spitze
des Bugspriets setzte man einen kleinen Mast mit einem Rahsegel,
der Bovenblinde. Der Besanmast trägt ein dreieckiges Besansegel
und darüber ein Rahsegel, das sogenannte Kreuzsegel. Eine Erweite-
rung im Vergleiche mit unserer Galione bilden: vorne die Boven-
blinde, die beiden Bramsegel am Fock- und Grofmast und das
Kreuzsegel am Besanmaste, kurz gesagt, die vier hüchsten Rahsegel.
Die Verbesserung der Takelung besteht im Vergleiche mit un-
serer Galeone darin, daf die Masten hôüher, die Rahen aber kürzer,
die Segel also schmäler, länger, daher handlicher sind. Die Grülen-
verhältnisse des Schiffsrumpfes sind auch verändert, die Pinasse
hat einen viel schmäleren Bau als unsere Galeone im 16. Jhrh.
und keine Aufbauten.
Eine ausführliche Beschreibung dieses interessanten Modells g1bt
der erste Direktor der Hamburger Seewarte, Geh. Rat Neumeyer,
der den Kapitän Schneehagen zur Anfertigung des Modells ange-
regt hat. Ein erfahrener Praktiker und ein Crelehrter ersten Ranges
vereinten sich dabei und gerade dieses polnische Schiff wurde zu
wissenschaftlichen Zwecken gewählt, weil sich davon sehr gute
Risse und Abbildungen aus der Zeit seiner Erbauung vorfinden, und
zwar in einem holländisehen Werke. Der Direktor der künigl.
Schlofibauverwaltung Herr Geh. Baurat Dr. C. Steinbrecht hat es
leider versäumt, photographische Abbildungen der Zeichnungen,
nach denen gearbeitet wurde, anfertigen zu lassen. Jetzt sind die
beiden Herren verstorben, alle Nachforschungen blieben erfolglos,
und man konnte weder die Stiche von Willem van de Velde, noch
das erwähnte holländische Buch finden.
Die Grülie unserer Galione kann man auf dreifache Weise bestim-
men, und zwar: 1. aus dem Gewichte und der Anzahl der Anker,
2. aus der Anzahl der Spanten, 3. aus der Segelfläche. Diese drei
Methoden künnen aber nur annähernde Werte ergeben.
1. Die Galeone besafi vier Anker: drei grüliere (Buganker) und
einen kleineren (Strom- oder Wurfanker); ein Hauptanker wog 4
Schiffpfund + 8 Liespfund — 17 englische Zentner. Nach der
Tabelle von Paasch, Vom Kiel bis zum Flaggenknopf. Hamburg
138
1908, 4. Auf. S. 532, enthält ein hülzernes Segelechiff mit
nr Ankern (Bugaukérn, abgesehen von kleinen) 500 Tonn
(netto), wenn der Hauptanker 18 englische Zentner wiegt.
Die Angaben bei Paasch beziehen sich auf Registertonnen (4.
ein Hohlmafñ von 2832 m°). Ein Schiff von 500 Reg. Tons hat
einen Raumgehalt von 1400—1500 m$. So grofi waren die Galionen
im 16. Jhrh. in der Ostsee vielleicht noch nicht, sie dürften hüch:.
stens einen Raumgehalt zu 1200 m# gehabt Laboÿ. Man kann sie
auf 30—35m Länge, etwa 9 m Breite, 4— 45 m mittlere Tiefe
x LE = rund 1180 me.
12 Le
schätzen. ee FAR EE
Wenn man im modernen Schiffsbau auch das Gewicht dé Fr
kers nach der Wasserverdrängung und den Aufbauten des Schiffes
(Windfäche) berechnen kann, so ist es doch fraglich, ob dies schon
im 16. Jhrh. geschah. Die Zahl wie auch das Gewicht' der
Auker auf damaligen Schiffen dürfte von den jetzigen immerhin
abweichen, da die Schiffe von damals infolge ihrer Bauart einen
bedeutend grüBeren Windfang hatten als die jetzigen; es ist zu
mutmalen, daB die alten Schiffe eher zu viel, als zu wenig Anker
batten. :
2, Zum Bau des Schiffskürpers kaufte man 290 Spanten und
4 Wagen Krummholz. Ein hülzernes Vollschiff (von ungefähr 1000
Tonnen) erfordert 600 Spanten, war also eine Galione aus 300
Spanten gebaut, so sollte sie 500 Tonnengehalt haben.
Aus der Anzahl der verbrauchten Spanten kann ein sicherer
Schlulÿ hinsichtlich der Grülie der Galione ebensowenig gezogen
werden, da die Schiffe infolge ihrer Rundung jedenfalls mebr .
Spanten nôtig hatten als die späteren schlanken Formen mit ihrer
besseren Lüngsverbindung. Man kann also daraus nur robe Werte
für die Dimensionen unseres Schiffes ableiten, abgesehen davon,
daB die Konstruktion im 16. Jhrh. weniger auf Berechnung als auf
Erfahrung beruhte und daf ein Schiffshaner die Spanten dichter,
(1-2 für Rundung, Sprung ete.), also
ein anderer weiter setzte.
Die Segelfäche mit dem Schiffsinhalt in feste Beziechung zu
bringen, ist kaum använgig. Die schwankenden Unterschiede in
den etwaigen Verhältniszahlen dürften zu grof werden, um ein
sicheres Resultat gewinnen zu lassen.
Die Schwierigkeit wird noch durch den Umstand vergrülert,
«af die Breite vom Danziger Segeltuch aus dem Jahre 1570 nicht
bekannt ist, und aus dem modernen Buche von Paasch, wo S. 482
angegeben ist: ,Kleid, Bahn — einer der Streifen Such (gewühn-
à Jich zwei Fuf bé) aus welchen ein Segel besteht, darf man kaum
Schlüsse auf das 16. Jhrh. ziehen. Hypothetisch ns man als Brei-
tenmal für Segeltuch die Elle nehmen, und nachher, da hiebei das
Resultat fraglich erscheint, 11/; Ellen.
Für die Schiffstakelung verbrauchte man ungefähr 720 Ellen
Segeltuch, für die Blinde, beide Rahsegel des Fockmastes und das
_ dreïeckige Besansegel ungefähr 420—320 Ellen, der Rest von 300
. bis 400 Ellen bleibt für die Segel des Grofimastes.
| Die ungefähr trapezfürmige Segelfläiche des Grofimastes, die aus
zwei Segeln besteht, ist leicht zu berechnen, sie ist gleich dem
Produkt aus der Hälfte der Summe der beiden Grundlinien und
aus der Hôhe: de X € = 300 (400) Ellen Segeltuch.
‘1. Kleines Segel: Schiffsbreite r, obere Rah 1/, x, Breite des
unteren Segels 11/, x, Hühe des Hauptmastes 21/, x; x, — 11 (124)
Ellen. 2. Groles Segel: Breite des unteren Segels 2 x, obere Rah x,
sonst wie früher: x — 9 (10) Ellen. |
Bei der Annahme also, dal das Danziger Segeltuch damals eine
preulische Elle breit war, konnte unser Schiff 9124 preulische
Ellen Breite haben, d. i. 6--8:2 m, durehschnittlich also 7 m, was
aus anderen Gründen wenig annehmbar erscheint. Wenn man
aber die Tuchbreite: 11/, Ellen annimmt, so wird die Schiffsbreite
V1:5 = 1-2-mal grôler sein, also ungefähr 9 m, was mit den
Angaben aus dem Gewicht des Ankers und der Anzahl der Spanten
stimmt.
Die drei Methoden geben kein sicheres Resultat, doch stimmen
die Ergebnisse annähernd untereinander und mit der Grüle der
damaligen Galeonen, die einen Gehalt von 400-600 Tonnen hatten.
Die preulischen Kriegsschiffe aus dem Jahre 1557, mit 60 —70
Lasten, die der polnische Lehnsmann, Herzog Albrecht der Altere
le hatten nach Bock Ra von dem merkwürdigen Le-
ben de Herzogs Albrecht. Künigsberg 1745, $S. 393 ff.) 32 Ellen
Kiel, waren 8 Fuf flach, 10 Ful tief, en def bis an den Balken
und auf dem Überlauf 25 Ful weit: waren also gewib viel klei-
ner als unsere Galeone.
der Akademie der Wissenschaften in Krakau, habe ich die Arbeï
über den Bau der polnischen Galeone ausgeführt. Die philologise
Aufgabe war r mir erleichtert durch das M Werk an
lologischen auch Re choolodone Kenntnisse mp de .
einem polnischen Philologen in Krakau manche Verlegenheit be-
reiten muften. Darüber half mir das Werk Hagedorns , Die Ent- #
wicklung der wichtigsten Schiffstypen“ (1914) in manchen Punkten:
hinweg. Nun bin ich mir dessen wohl bewulit, daf eine sichere Re-_
konstruktion des Schiffes nicht durchgeführt werden kann, ich ver:
suchte daher das Problem mehr aufzustellen als zu lüsen.
Zu besonderem Dauke für manchen Wink und liebevolle Hilfe …
fühle ich mich folgenden Herren verpfliichtet: in Berlin dem Mari- 50
nemaler Prof. H. Bohrdt, der mir seine Bildersammlung damaliger
Schiffe zur Verfügung stellte, dem Geh. Regierungsrat Prof. Dr.
Max Perlbach, Dr. Walther Vogel, vom Institut für Meereskunde:
Dr. Michaelsen, Peck und dem Direktor Dr. Stablberg; in Danzig
dem Direktor des künigl. Staatsarchiv Geh. Rat Dr. A. Warschauer;
in Hamburg: dem Kapitäin August Budde und dem Herrn Behm von
der Kaiserlichen Marine, Deutscher Seewarte; in Künigsberg Dr. W.,
Ziesemer; in Marienburg dem Geh. Baurat Dr. C. Steinbrecht, der
mir die Abbildungen und die Beschreibung des polnischen Kon-
voyschiffes ‘Sonne’ schickte und in St. Petersburg der leider schon
verstorbenen Frau Dr. Anna Croiset van der Kop.
21. BRÜCKNER ALEKSANDER. Przyczynki do dziejéw jezyka polskiego.
Serya czwarta. { Beiträge zur Geschichte der polnischen Sprache,
Serie IF ).
Beide Numimern dieser Serie, 23 und 24. betreffen diesmal
Mittelalterliches. scheinbar mit Sprachgeschichte gar nicht Zusam-
menhängendes, In Nummer 23 wird gegen die allzemein herrschende
Ansicht über Abhängigkeit des altpolnischen Schrifttums vom büh-
mischen nachgewiesen, daf das altpolnische Schrifttum im XIIL
(und zum Teil noch im XIV.) Jahrhundert vüllig unabhängig von dem
Dr À
Li ee ne,
T'ON S APRES
PR
RES
141
bühmischen, somit ganz selbständig entstanden ist. Die ältesten Denk-
mäler, das Bogurodzicalied, die Heiligenkreuzer Predigten, auch
der verschollene Psalter der Kinga haben nichts aus Bühmen ge-
holt; denn abgesehen davon, dali die Bühmen selbst im XIII. Jhdt.
diese oder ähnliche Texte, es dem Psalter, selbst noch gar nicht
besafien, beweist schon ds Orthographie der Heiïligenkreuzer Pre-
digten M iderleélich, dal sie nicht aus Bühmen stammt; es gibt
nämlich kein bühmisches Denkmal, das eine ähnliche Orthographie
aufweisen künnte; wohl aber stimmt diese Orthographie mit der
einheimischen der lateinischpolnischen Urkunden des XII. und XII.
Jhrdts vüllig überein, ist somit aus ihnen und auf heimischem Bo-
den, nicht aus Bühmen herzuleiten. Noch bis ins XV. Jhdt. hinein
reichen vielfach Denkmäler, die von jeglicher bühmischen Beein-
flussung sich vüllig frei gehalten haben, namentlich diejenigen ma-
sowischen Ursprunges, und beweisen damit, daf der ganze bühmi-
sche Einfluf ziemlich überflüssig war; dal es nur geistige Trägheit
war, wenn die Übersetzer des Psalters, der Bibel, mancher Lieder
u. s. w. sich an bühmische Vorlagen hielten, statt ganz selbständig
vorzugehen. Neben diesem Hauptergebnis der Abhandlung wird
eine Reiïhe von Bemerkungen zum Bogurodzicalied, zu den Gnesner
Predigten (XIV. Jhdt., vüllig frei von jeglichem bühmischen Ein-
fluB), zu den beiden Mammotrepten (biblische Wôürterbücher, die
ganz unter bühmischem Einfluf stehen) gemacht und das Verhältnis
der Vita Mariae et Christi (das sog. Rozmyslanie — Meditatio von
Przemysl) zu der Vita Metrica des XIIL Jhrh. zu den Evangelien
und zu der Historia Scholastica des Petrus Comestor festgestellt.
Nr. 24 ist gleichsam Einleitung zu Nr. 25, die die nächste, V.
Serie dieser ,Beiträge“ erüffnen wird. Der Verfasser hat nämlich
behauptet, daf die Angaben über polnische Mythologie, wie sie 1n
den Chroniken des Dlugosz (Toannes Longinus) und Matthias von
Miechow vorliegen, zum grüfiten und scheinbar wichtigsten Teil
blof auf Mifverständnissen beruhen; dal blofie Interjektionen, Re-
frains von Volksliedern, speziell von Pfingstliedern, von der arg-
wôühnischen Geistlichkeit als Anrufungen der heidnisechen Gütter
mifideutet und verpünt wurden. Diese Beweisführung ist von man-
chen Forschern ungläubig aufgenommen worden, und sie zogen
es vor, alle diese Angaben als Quelle echter Tradition, als herdnische
Überlieferung, als dürftige, aber immerhin echte Reste anzusehen
und von da aus weitere Kombinationen zu spinnen. In Nr. 29 soll
142
damit endgültig aufgeräumt srordèn: in Nr. 94 wird vorläufig
vollgültiger Beweis erbracht, wie von der Geistlichkeit der
schuldige, ganz gleichgültige AA eines Volksliedes, eines wahr- a
scheinlich erst christlichen Weïhnachtsliedes, als der Name e
Gützen gedeutet wurde.
zirka 1400, Largum Sero zubenannt, weil er über Lai und :
heilige Weihnachtsbränche und Dreikünigsbräuche (Largum Sero =
szczodry wieezor, Dreikünigstag) handelt, liefert diesen Beweis. Der,
Traktat, der lange Zeit vüllig vergessen war, von H. Usener wie
der aufsenommen und nach einer Es Een Fassung abgedruekt
wurde, wird hier in seiner ursprünglichen Gestalt nach Krakauer :
Hadhnfon, die H. Usener vüllig unbekannt waren, noch ein- :
mal verdffentlicht, eine Arbeit, mit der sich der verstor bois hoch-
verdiente Kustos der Jagellonischen Bibliothek, Dr. WI. Wislocki,
beschäftigte, und deren Ausführung er dem Verfasser, da er selbst
durch andere Arbeiten in Anspruch genommen war, noch vor vie-
len Jahren nahe legte. Der Traktat verdiente vollauf diesen Neu-
druck, denn aus den Arbeiten des Holesovskÿ, die leider wohl durch
die religiüsen Wirren der folgenden Jabre unterbrochen wurden,
weht ein Geist, dem wir im Müittelalter selten begegnen. In seiner
ersten Arbeit, der Erklärung der bühmischen Nationalhymne ‘Ho-
spodine pomiluj ny’ hatte Holeovskÿ das erste Specimen einer
slawistischen linguistischen Abhandlung gegeben; der spätere Heraus-
geber, der nach mehr als 250 Jahren sich mit diesem Specimen
beschäftigte, blieb weit hinter dem mittelalterlichen Verfasser hin-
sichtlich des Verstindnisses zurück. Sein ‘Largum sero’ weïst auf
ein so liebevolles Eingehen auf ländliche, volkstümliche Sitten, daf
dieser erste Beitrag zur slawischen Folklore, trotz aller mittelalter-
lichen Askese und Scholastik, dem Bühmen alle Ehre macht. Die
Bühmen selbst haben diesen Verfasser der ersten slawistischen und
folkloristischen Abhandlung vüllig vergessen; daher verdiente sein
Name und Wirken wieder in Erinnerung gebracht zu werden; nach
den nôütigen biblio- und biographischen Angaben wird im Anbang
der Traktat abgedruckt und das Weïhuachtslied, dessen erster Vers
erhalten ist, in den weiteren Umfang äühnlicher Lieder eingerückt.
143
| SZYJKOWSKI MARYAN. Edwarda Younga ,Myé$li nocne“ w poezyi
site (Eduard Youngs ,,Nachtgedanjï:en in der poinischen
_ Dichtung).
Die Entwickelung des Sentimentalismus in der europäischen
Literatur in der zweiten Hälfte des XVIII. Jhs. wird durch die Wir-
- kung eimer Reiïhe von verwandten Werken bedingt, zwischen denen
die Analogien stärker in die Augen fallen als die Unterschiede,
Alle diese Erscheinungen haben eine melancholische Färbung ge-
_mein, wenn sie auch auf verschiedene Quellen zurückgehen; aber
auch im Beiwerk auf dem Hintergrund der damals immer stärker
hervortretenden Rückkehr zur Natur sind die Unterschiede unver-
kennbar. In den Untersuchungen über die Anfänge der romanti-
… schen Bewegung in der polnischen Dichtung hat sich der Verfasser
_eingehend mit der Rolle befafit, welche das empfindsame Element
Grebners, Rousseaus und Ossians in dieser Entwickelung spielte.
Die zwei erstgenannten stellen uns zwei Stadien der sg. helvetischen
. Bewegung dar, der ,Ossianismus“ ist dagegen die bezeichnendste
_ und eïnflufreichste Form der englischen Romantik im XVIIL Jhrh.,
‘ohne jedoch die Ausgangsform für dieselbe zu bilden. Die Empfind-
_ samkeit Ossians wurzelt in den Klageliedern Youngs, die mit gei-
stig verwandten Dichtungen wie Grays ,Elegie auf einem Dorf-
kirchhof“ und Herveys ,Grüften“ gleichzeitig wirkend, eine Rich-
tung erzeugen, welche man als Youngismus bezeichnet; diese geht den
yLiedern“ Ossians zeitlich voraus und bereitet den Boden für die-
selben und in weiterer Folge für die Aufnahme der Rousseauschen
Utopien vor.
Naturgemäli ergab sich die Behandlung dieses Gegenstandes aus
der Beschäftigung des Verfassers mit einem anderen Thema, mit
den ,Liedern Ossianst, umsomehr da hiedurch die Resultate der
früheren Arbeit in entwickelungsgeschichtlicher Hinsicht vervoll-
ständigt werden. Es ist begreiflich, dal die Klagelieder Youngs,
die nun in Westeuropa so viel von sich zu sprechen machten, in
die franzôsische, deutsche, italienische, spanische, portugiesische,
schwedische und ungarische Sprache übersetzt und in Frankreich
u. a. von, Letourneur, welcher bei der Verpflanzung der Lieder
Ossians in so wirksamer Weise vermittelt hatte, umgearbeitet wur-
den, — nun auch auf die Entwickelung der polnischen elegischen
Dichtung nicht ohne Einfluf bleiben konnten.
Bulletin I—II. À
schienene und dann noch zweimal aufgelegte 4787, du D É
me Übersetzung, dann eine in metrische Form gebrachte :
von Dmochowski (1798), welche neuerdings zusammen mit
Jüngsten Gericht“ schon im XIX. Jh. aufgelegt wurde, endl
eine zweite verspätete polnische Umarbeitung der ;, Nächte“ aus di
Feder Simon Konopackis, welche in der Zeitschrift ,Pamietnik.
Warszawski“ 1817 erschien. Eine vollständige Ausgabe ‘der We rk
des englischen Verfassers, welche die ,Nächte“, ,das jüngste. Ge
richt“ und ,die More enthielt, marée in “Bubliu 1809 in
zwei Bünden nee Sie falt das Ergebnis der Übersetzungs-
arbeit an Young zusammen, die in das letzte Viertel des rAufkls
rungszeitalters“ fällt. si He.
Nach Besprechung dieser Arbeit, ibrer äuferen adsl :
Eigentümlichkeiten, des Verhältnisses zu dem Original und den.
franzüsischen Umarbeitungen — stellt der Verfasser die zeitgenüs-
sischen Urteile tiber die Klagelieder Youngs zusammen und befaft 4
sich eingehender mit der in Karpiñskis Abhandlung ,Über die Be- «
redsamkeit“ enthaltenen Besprechung. ÆEbenso verdient gewisse :
Beachtung auch das Urteil Dmochowskis, eines gediegenen Kenners
von Young, umso mehr da der darauf beztügliche Abschnitt tiber
die Klegie in seiner , Verskunst“, der auf Young besonders Bezug
nimmt, wobhl die originellste Partie in dieser polnischen Paraphrase
der Boileauschen Abhandlug darstellt und da diese Selbständigkeit
durch die Beschäftigung mit der englischen Elegie bedingt erscheint.
Nachdem der Verfasser das tatsächliche Material eingehend be-
sprochen hat, forscht er den Wirkungen des Youngismus in der
originellen Lyrik aus der Zeit des Stanislaus August nach. Das ge-
schieht selbstverständlich im Zusammenhang mit der Gesamtent-
wickelung der polnischen Elegiedichtung. Hier war es notwendig,
auf die franzüsische Elegie zurückzugreifen, welche mit dem Auf-
treten Parnys in ein neues Stadium tritt, anfangs von Ovid ausge-
hend, sich an Tibull und Properz anlehnt und endlich immer stärker
die englische Melancholie und die deutsche Empfindsamkeit auf sich
einwirken lälit.
- À
In ähnhicher Weise gestaltet sich der EntwickelungsprozeB in
145
Pole. . den Spalten der Zeitschrift »Zabawy przyjemne i pozy-
teczne“ (Beiträge zum Vergnügen des Verstandes und Witzes 1)
_sehen wir eine lyrische Gattung erblühen. Neben dem empfindsa-
_ men Ménechent Gefiners erscheinen immer häufiger melancholische
_ Gesichter. Übersetzer der ,Klagegesänge“ Ovids, heute in Verges-
senheïit geratene Verfasser ,träumerischer éd en. ja es stellen
sich schon Liébhaber düsterer Schauer ein. Das in dieser Hinsicht
so charakteristische Gedicht F eutrys ,Temple de la Mort“ findet
- im J. 1771 in Polen sogar zwei Übersetzer und steht in krassem
Widerspruch zu den damals so beliebten klassischen Oden und
Briefen. Es erscheïnen dazumal die ersten Versuche von Stimmungs-
__ gedichten mit Uberschriften wie: ,Wehmut“, ,Melancholie“ mit
deutlichen Anspielungen auf den rdüsteren Engländer“, welche
über die ,Nichtigkeit des Lebens“ klagen und mit der Todessehn-
sucht spielen.
An dieser Richtung sind auch unsere ,Dichter des Gemüts“:
Karpiñski, Kniaénin und Adam Czartoryski, der Verfasser des pol-
4 nischen Barden beteiligt. Der erstgenannte besingt, trotzdem seine
FA -sanfte Natur mehr zur naiven Ekloge hinneigt, ,die Furcht des
> : Menschen angesichts des Todest, ,den Triumph des Todes“, , Weh-
L _ mut“, ,Gewissen“, und zwar finden sich alle diese Gedichte schon
in der Ausgabe von 1782. Kniaénin ,irrt nachts umher“ z. B. in
seinem XI. Klagelied des Orpheus does den Tod Eurydikes und
horcht auf das Rufen der ,Unglücksvügel“, des Uhus ünd der Eule,
hin; in typisch elegisch-didaktische Form bringt er seine Elegie
4 Auf den Tod Julchens“. Der letzte von ihnen bringt in der ur-
sprünglichen Redaktion seines ,Polnischen Barden“ von 1795 ana-
loge, später unterdrückte Digressionen.
Ein besonderes Kapitel gebührt dem heute mit Unrecht verges-
senen Modernisten dieses Zeitalters, Ignaz Bykowski. Ein Freund
- 1 Kniaénins, versucht er sein Talent in Prosa und in Dichtung. In
ungebundener Rede folgt er dem Vorbild d’Arnauds, des empfind-
samen Nachahmers der ,Neuen Heloise“ und Übersetzers englischer
| à Romane. In seiner Gedichtsammlung u. d. T. ,Ländliche Abende*
F (1787) finden sich unter anderen: ,Schweigen“, ,Einsamkeit*, , An
| das Herzé und ein umfangreicheres Gedicht .,Grüfte und Grab-
à denkmal meiner Mutter“. Diese ,Grüfte“ scheinen in Polen die
1) Wôrtlich: Angenehme und nützliche Beschäftigung des Goistes.
24
einzige Na HS der gleichnamigen Schopfdhe von He rvey
Benützung einer franzôsischen Umarbeitung.v. 1771 zu sein
findet hier aber auch gewisse Züge, die auf Dos és Hlagie
zugehen scheinen.
Es sei ferner bemerkt, dal Bykowski ein Jabr nié sois
scheinen der ,Ländlichen Abende“ eine neue literarische Lei s
Die ländlichen Nächte“ herausgibt, wobei er jedoch versch\
dab er keine Originalschüpfung, sondern nur eine Übersetzung
Nuits. champêtres von de la Vaux (1784) bietet. Auch diese
beit Bykowskis entbehrt nicht eines Interesses für uns, wenn
bedenken, dafi das in Prosa abgefafite Gedicht von de la Va
eine euh eigenartige Verschmelzung des Youngschen Klageliede
und der Gelinerschen Idylle darstellt, wie dies bereits Baldens]
ger nachgewiesen hat. Ferner übersetzte_ Bykowski — ju diesem
Fall als Wegierskis Vorgänger — die seinerzeit viel gerühmte
-Heroide“ Popes: , Heloisens Brief an Abelard“, über die in peer
Westeuropa 80 Fan Tränenstrüme- vergossen ES waren.
Bykowski besaB also unstreitig ein recht umfangreiches Ads
sungstalent und verstand es, immer neue sentimentale Vorbilder.
aufzuspüren. Am Ausgang des XVIII. Jhs. kann er, mangels an:
derer, als Vertreter der polnischen, jedoch durch franzësisehe Quel:
len vermittelten ,Anglomanie“ betrachtet werden (d’Arnaud, Letour-
neur, de la Vaux, Er schwelgt in Gefnerschen Idyllen und fran-
züsischen Elegien, die durch englische Vorbilder bestimmt werden.
So entstehen Gedichte, die Bykowski als ,Liéder“ bezeichnet:
,Sehnsuchté, ,Zürtlichkeit, ,Verzweiflung“, ,Unbestündigkeit“ und
»Warnung“. tale
Ein heute ebenfalls vergessenes dichterisches Erzeugnis aus dem
Wirkungsbereich des ,Nachtgedanken“ ist das von Nikolaus Wol-
ski 1m Jahre 1784 verfalte, jedoch erst 1804 im ,Nowy Pamietnik
Warszawski“ u. d. T. ,Zwei Nüchte oder Betrachtungen über die
Sternkunst* erschienene Werk. Es ist ein Gedicht in der Art des
Aratos, das jedoch in unverkennbarer Weise im Banne Youngs
steht. Beachtenswert ist ferner in der Fabel der zweiten ,, Nacht“
Wolskis die Polemik mit der berühmten Abhandlung Rousseaus,
welche ein interessantes Streiflicht auf die Geschichte der Ideen
des ;tugendhaften“ Philosophen in Polen im XVIIL Jh. wirft.
Dieses Werk mag als Beweis dienen, wie es sogar môglich war,
Youngsche Stimmungsbilder mit den rationalistischen Ideen des
FÀ
“4
ë
dr.
ct
#
_ Aufklärungszeitalters in Einklang zu bringen. Trotz ganz deutlicher
Ë _ Übereinstimmungen der Form mit Youngs Dichtung wurzelt diese
L Schüpfung ganz in der klassizistischen Tradition.
Der Ausgang des XVIIL Jhs zeigt eine neue literarische Er-
scheinung in Polen: die Ossianschen Lieder beginnen zu wirken.
Seinen Einzug hält nun der düstere Barde, der seiner Laute ähnli-
che Molltône entlockt, wie sie in Youngs Klageliedern vorherrsch-
ten. Doch erschallen die Ossianschen Klagen mächtiger und reiner,
das neue ,Lied“ ist frei von lehrhafter, redseliger Pastorenweisheit
und schlägt in seinen Bann alle empfindsamen Seelen, welche die
Dichtung Youngs bereits in sich aufsenommen hatten und die sich
für Gefner nicht ganz erwärmen konnten. Die machtvollen Klagen
von Fingals Sohn übertôünen die Wehklagen des Vaters über den
Verlust seines Tüchterleins. Unter dem Einflusse des patriotischen
Schmerzes fühlen sich die Herzen tiefer ergriffen und man steht
und klagt am Heldengrab, in welches das Vaterland zur ewigen
Ruhe gelegt worden ist.
In ähnlicher Weise wie im Westen findet auch bei uns Ossian
Eingang, jedoch zur vollen Wirkung gelangt sein Einflufi erst nach
1815. Die erste polnische Aufnahme des ,Ossianismus“ gegen das
Ende des XVIIL Jhs. ist gleichsam nur eine mechanische Trans-
plantation Macphersonscher Motive, und diese Verpflanzung fand
verhältnismäfig frühzeitis statt, si auf die polnische Seele der
Youngismus bereits eingewirkt hatte, und zwar in seinen allgemein-
sten und meist nicht unmittelbaren Reproduktionen dieser Erschei-
nung.
Anderseits gestalten sich die ersten Jahrzehnte des Zeitraumes
nach der Teilung Polens für die Weiterentwicklung der neuen
Richtungen, des Gesnerismus, Rousseauismus und Ossianismus kri-
tisch. So wird auch der Youngismus hart getroffen, denn er ver-
liert seine Existenzberechtigung angesichts der neu auftauchenden
und voller wirkenden Richtungen; hiedurch wird auch die Loka-
lisation der Analogie in hohem Grade erschwert, umsomehr da neue
empfindsame Schüpfungen hinzutreten, die wieder viel von sich
reden machen.
So künnte man denken, dal der ,Youngismus* mit dem Aus-
gang des XVIIL Jhs. seine Rolle ausgespielt hat: indessen gewinnt
in Frankreich diese Richtung in dem zweiten Jahrzehnt des neuen
Jabhrhunderts frisches Leben und ragt bis in das dritte Jahrzehnt
148
_dieses Zeitalters hinein; sie setzt mit sors barman V
poétiques“ ein und wirkt noch in ‘den jugendlichen Versuchen L
martines De |
in metrischer Form lies : sie zusammen mit der en ce
von Thomsons ;,Betrachtungen über die Trübsal des menschlichen
Lebens“ im J. 1803 erscheinen. Doch in seiner originellen Lyrik
zieht er es vor, Ossian zu folgen, und erwärmt sich weniger für
Young. edich in seinen ,Abendlichen Betrachtungen“ men
wir ganz deutlichen und he Analogien zu Young. ee
In der Melancholie Andreas Brodzinskis, des Übersetzers von
Schiller, bekommen wir Tüne zu hüren, denen gegentüber sogar sich die
Empfindsamkeit Karpiñskis wie ein Anachronismus ausnimmt, seine
Sentimentalitit zeigt nämlich viel mehr modernen Anstrich. Er
braucht nicht erst beim Anblick des Todes in Rübrung zu geraten,
wir vermissen bei ihm sogar das übliche Ossiansche Beiwerk, &
empfindet schon das Wesen dessen, das Werther als difficulté d'être «
bezeichnet. Die ,Nachtgedanken“ klingen in den Seufzern dieses
Napoleonischen Kriegers durch, weil es so das historische Evolu-
tionsvesetz verlanpgt. |
Geistig näüher verwandt scheint ihnen Kasimir Brodzinski zu
sein, welcher in seiner Jugend Gebner und dann Ossian hat auf
sich einwirken lassen. Wenn auch die Poesie der Grüäber dem We-
sen seiner Natur fremd ist, so findet man dennoch in séiner spür-
lichen Jugendlyrik deutliche Spuren dieser Richtung, was sich dureh
den Eintlub der Schillerschen Elegie, die unmittelbar an Young
auknüpft, erkläüren lielie. Besonders kommen hier in Betracht zwei
im ,Pamigtnik Warszawski“ 1816 und 1817 erschienene Gedichte,
-Grabelegie“ und ,Trauerlied“. Beide verwerten Motive, die für
die Dichtung Youngs, Grays und Herveys und in weiterer Folge
auch für Macpherson typisch erscheinen; hiebei ist nicht zu ver-
gessen, dal das Wiederaufleben Youngs in Frankreich auch wie-
der das [nteresse für diesen Dichter in Polen wachruft, so dal
Konopaeki ihn neuerdinys übersetzt und gleichzeitig mit dem , Trauer-
hed# in der erwähnten Zeitschrift abdrucken lält.
Seine theoretischen Ansichten tiber das Wesen der elegischen
149
: Plitung bat Brodriiski in seiner bekannten Abhandlung , Über
die Elegie“, in welcher er sich an Herder anlehnt, Dr
_ In viel späterer Zeit befafite er sich mit dem Studium der latei-
_ mischén Elegien Kochanowskis, übertrug sie ins Polnische und ver-
_sah sie-:im J. 1829 mit Vorwort. Sowohl in der Abhandlung wie
in der Vorrede befalit er sich mit der englischen Elegie und räumt
—. den ,Nachtgedanken“ in der Entwickelungsgeschichte dieser Dich-
tungsgattung einen ehrenvollen Platz ein.
So manches lyrische Gedicht dieser Art, das in den polnischen
Zeitschriften nach 1815 erscheint, setzt diese Dichtung immer noch
fort. Neben der Harfe Ossians, welcher die Dichter jetzt vollere
| Klänge entlocken, erschallt die Laute Youngs. Besonders beachtens-
_ - wert sind Fälle, in denen beide Tonarten zugleich erklingen. Eine
typische Verschmelzung stellt uns das Gedicht von Stanislaus Mat-
kowski unter dem bezeichnenden Titel: ,Ode an den Tod“ dar, wel-
che im ,Pamietnik Lwowski* 1817 erscheint. Der sonst unbekannte
Dichter leitet sein Gedicht mit der Anrufung des Todes in der Art
Youngs ein, spinnt seine Betrachtungen über die Nichtigkeit des
Lebens in bekannter Weise, wendet sich hierauf an einen Greis,
der in unverkennbarer Weise an den Barden Ossians gemahnt,
und schliefit mit dem Motiv des Heldentodes für das Vaterland.
. Andere, heute günzlich vergessene polnische Elesiker schaffen
ähnlhiche Kombinationen von Motiven, ja wir finden hier sogar ein
Haschen nach Effekten, denen man sonst in der Schauerromantik
begegnet. Die Wehmut ergreift immer allgemeiner zärtliche Gemiü-
ter, die Erben vormaliger empfindsamer Seelen aus der zweiten
Hälfte des XVIIL Jhs. Was früher nur rührselige Sentimentalität
gewesen. die sich der damaligen Menschheit gewissermalien auf-
. drängte, wird von dem neuen Geschlecht als inneres, psychisches,
notwendiges Bedürfnis empfunden. Die Melancholie senkt 1hre
Wurzeln in die Seele ein, sie entfaltet sich wie eine traurige und
doch schône Nachtblume; die Stimmung vertieft und verinnerlicht
sich, erfüllt die Seelen mit ihrem kühlen Iauch, lehrt sie weinen,
wird ihnen zum Bedürfnis.
Leben gewinnt nun der bis dahin leere Friedhof Youngs, Grays
À und Herveys: auch in Polen irren da die Geister Ossians und der
englischen Ballade umher. [mmer näher tünt der Hufsehlag des
Pferdes, das Lenore Bürgers in das Totenreieh entführt. In fran-
zôsischer Umarbeitung erscheint diese Ballade erst IST und he-
150
ginnt nun, die ,Elegie“ Grays erst mit bin ‘des dritten :
zehntes zurückzudrängen, also sogar später als in Polen. aff e
Unter den in der Abhandlung angeführten Dichtungen aus
ser Zeit verdient nähere Beachtung ein ohne Angabe des Verfas
im ,Dziennik Wileñski“ (Wilnaer Tageblatt) 1819 erschienenes, u
biens Gedicht ,An die Trauer“. Dieses ist unstreitig
der bezeichnendsten Sehépfahgns der polnischen Romantik vor de
Auftreten des Mickiewicz; tatsächlich gelangt in derselben die em
findsame Nachtstimmung, die ihren Ausgangspunkt in den ,, Ne ht
gedanken“ hat, in diesem Zeitraume zum besten und vollsten ee
druck. L: Le
gismus auf Shore Boden abgetan. Die Klagoliodé des pire
schen Schriftstellers verfehlen jetzt auch auf die ,empfindsament
Seelen, welche sich nun in den Strahlen der grofen Dichtung des -
Mickiewiez sonnen, gänzlich ihre Wirkung. Ein 1822 im ,Pamiet-
nik Warszawski“ cils Aufsatz wirft ihnen geradezu mr ie
Lächerlichkeit ihrér Hyperbeln“ vor, da sie ,wirklich zürtlicher
und grober Worte“ enthehren. Unwiederbringlich verschww.den ist
nun die Zeit, wo man sich von dem englischen Werke. ergriffen
fühlte, und wir sehen, wie die undankbaren Leser dem klagenden »
Vater den Rücken Éobron der sie nun wie ein Anachronismus
anmutet. Auch Chateaubriand und Frau von Staël, ehemals grole
Verehrer Youngs, zeigen jetzt ein anderes Verbültnis zu seinem
Werke, als nun neue, grole lyrische Talente zu wirken beginnen:
Vor allem überstrahlt der müächtige Genius Byrons alle die kleinen
Lichtpunkte. Dem ,Youngismus“ folgt der ;Ossianismus“, und.
dieser wird vom ,Byronismus“ abgelüst: das ist auch der -ge-
wühnliche Lauf der Dinge. Eine Form bereitet den Boden für die .
Aufnahme einer anderen, wirkungsvolleren vor und geht in dersel-
ben auf. Jedoch der innerste Kern bleibt unversebrt: das biologi-
sche Entwickelungsgesetz wirkt mit unerbittlicher Folgerichtigkeit.
Den gleichen Gang der Dinge finden wir in Polen, seitdem
dieses den traurigen Stillstand der sächsischen Periode überwunden
hat und wieder dem Entwickelungsgang der westlichen Kultur folgt.
Ein Jahrhundert lang hat die Entfremdung gedauert, aber im Zeit-
alter des Stanislaus August setzt eine fieberhafte Tüätigkeit der li-
terarischen Wiedergeburt ein. Die verspütet kommenden Keime
neuer Richtungen folgen rasch aufeinander, ja sie treten manchmal
151
gleichzeitig auf, drängen sich und sind auberstande, tiefer einzu-
dringen und eine üppige heimatliche Vegetation RE Re
Man begniügt sich mit Übersetzungen und mittelmäfigen Umarbei-
_tungen. Es wird gleichsam nur Roherz aufgestapelt, dessen Um-
_ schmelzung in dem grofien Feuer des nationalen Geistes noch nicht
gelingen will Man wartet auf den Meister, welcher aus diesen
künstlerischen Elementen ein grolies, wie aus einem Stück gegosse-
nes Denkmal der nationalen Kunst errichtet.
Das ist der historische — gewili nicht belanglose Sinn dieser
ganzen ,Romantik® vor Mickiewiez. Welchen Anteil an dieser Vor-
arbeit der englische Schüpfer der Klagelieder und seine westeuro-
päischen Nachahmer nehmen, versuchte der Verfasser in dieser
Abhandlung nachzuweisen und in dieser Hinsicht seine früheren
Arbeiten zu ergänzen. Der Einflui dieser Richtung ist zwar nicht
bestimmend, ja er reicht an die Rolle der Gefinerschen Dichtungen
nicht heran, schon yon den Ideen Rousseaus und den ,Liedern
Ossians“ ganz zu schweigen. Immerhin verdient diese Erscheinung
Beachtung vor anderen und ist auch an und für sich zu bedeutsam,
als daf man darüber achtlos hinweggehen sollte. Die zeitliche
Wirkungssphäre Youngs in Polen ist derjenigen der Gelinerschen
Idylle ungefäühr gleich; ihrem Wesen nach ist sie als eine Begleit-
erscheinung zu betrachten. Voungs Einfluf trägt zur Vertiefung
des Gefühls in der polnischen Lyrik in ähnlicher Weise bei wie
Gefiner negativ durch Überwindung der idyllischen Manier und
Ossian positiv als eine ihm wesensgleiche Erscheinung. Er bereitet
den Boden für die Aufnahme der ,Ossianschen Lieder“ vor, wirkt
auch noch eine Zeitlang neben diesen fort und bewirkt, dal ge-
wisse elegische Tüne stärker erklingen, die in der Folge zusammen
mit anderen in der ergreifenden Lyrik des Adam Mickiewicz uns
wièder entgegentreten.
Diese Dichtung falt nun in sich alle künstlerischen Bestrebun-
gen eines halben Jahrhunderts zusammen und mul naturgemäli
auch der Grundton der ,Nachtgedanken“ erklingen lassen; an die-
sen Ton werden wir noch leise gemahnt in den Bruchstücken des
ersten und in dem zweiten Teil der , Totenfeier“ (Dziady) von Mickie-
wiez in der Aufforderung des Zauberers, man solle ,von der Welt
zum Grabe schreiten“, und in der traurigen Betrachtung des Ju-
gendehores (Zwischen Wiege und Grab —- steht das Jugendalter).
152
23. PAPÉE FRYDERYK. Przeglad dziejéw krôla rene
(G'eschichte der Zeit Kôünig Alexanders. IL Teil),
3. PreuBische Angelegenheiten. In den Re:
gen mit Preulien trat eine gewisse Erleichterung durch den Tod À
des ae re . vou Masovien Konrads IL (gest
nommen. Der Grund, da die Krone von dem ihr zustéhenden
Recht dennoch keinen Gebrauch machte und Warsehau den Ma-
soviern belieB, ist wohl in der Rücksichtnahme auf die Radziwills
zu suchen, deren Beistand der Künig in seiner litauischen Politik”
nicht babes konnte. Diesem Geschlechte entstammte eben ste
Herzogin-Witwe Anna. #1? 2
Während der Regierungszeit Alexanders kam der ganze Handel Lee
mit dem Deutschen Orden nicht einen Schritt weiter. In äuferst |
geschickter Weise verstand es der Grofmeister Friedrich von Sach-
sen, sich der Huldigung zu entziehen und wurde darin von dem
Bischof von Ermeland, Lukas Watzelrode, dem einstigen eifrigen
Anhänger Künig Albrechts und groliem Feind des Kreuzritterordens
in illovaler Weise unterstützt. Der einzige in Rom errungene Er:
folg bestand darin, daB Erasmus Ciolek, Bischof von Plock, bei
dem Papst Julius IE (1505; aufer einer Reihe von geistlichen
Gnaden und zahlreichen kirehlichen Einnahmsquellen zum Schutz
des Staates gegen die Angriffe der Heiden auch noch erwirkte, daB
der Papst eine sehr energische Aufforderung an den Grofimeister -
ergehen liefi, dem polnischen Künig unverzüglich zu huldigen. Doch
dieser verstand es, auch diesen Streich in wirksamer Weise zuù pa-
ricren: er veranlalte den Kaiser und die deutschen Fürsten zu ei-
nem Éinspruch, so dal der Papst davon Abstand nahm, den Grof-
meister zu drängen. Während des Interregnums nach Alexanders
Tode war der GroBmeister auch genüigend gerüstet, um an gewaff-
neten Widerstand zu denken.
Besseren Erfolx hatten die Bemühungen, in WestpreuBen Ruhe
und Ordnung herzustellen, wo die Verweigerung der Lehnshuldi-
gung dem Künige, im Gegensatz zu den geordneten Zuständen in
Ostpreulien das Ansehen der Krone bereits stark erschüttert hatten.
%
4
44
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163
è fehlte nicht an Vorschlägen, Preufen zu vereinigen: selbst-
| verständlich dachte man sich eine solche Vereinigung in der Kan-
_zlei des Kreuzritterordens nur unter dem Zepter des GroBmeisters.
Daf indessen Lukas Watzelrode für eine solche Einigungsform zu
gewinnen gewesen wäre, wie es manche Ermeländer Schriftsteller
haben wollen, ist wohl kaum anzunehmen. Sein Ziel war, das
Ermeländer pidéhi zur Stellung einer Metropole in Ost- und West-
preufien zu erheben, und er riet dem Kôünig, in Westpreufen eine
so gute Varie emnzufübren, dal dies für die Untertanen des
Deutschen Ordens eine Anziehung bilden künnte; er muf sich also
eine Vereïnigung beider Länder anders gedacht haben. Betreffs
dieser Verwaltungsnorm, der s. g. preufischen Ordination
wurden während des Besuches des küniglichen Paares in Preufen
(April bis Juni 1504) langwierige Verhandlungen gepflogen, die in-
dessen keinen wesentlichen Erfolg zeigten, auber der Huldigung
und der Tatsache, dal der Marienburger Starost Szafraniec abgesetzt
und an seiner Stelle Ambrosius Pampowski ernannt wurde. Der Haupt-
grund des geringen Erfolges der Verhandlungen, ist in den Sonder-
bestrebungen der preulischen Herren zu suchen, welche in preuli-
schen Angelegenheiten nur mit dem Künig ,exelusis consiliartis
regni* unterhandeln wollten. Die Verständigung kam dann auch
wirklich leichter zustande, als die küniglichen Gesandten sich mit
den preufischen Ständen allein während des Landtages zu Marien-
burg ins Einvernehmen zu setzen suchten; hier wurden am 18.
September 1506 ,multae ordinationes et salubres constitutiones"
beschlossen. (Man findet sie abgedruckt im Corpus iuris Pol. von
Balzer III, {—10). Das Programm des Kanzlers £aski: ,prius domi
quam foris ordinem ponamus* wurde getreu erledigt.
4. Die Erbfolge. Dem Kôünig Alexander war die polnische
Krone teuer zu stehen gekommen. In Mielnik batte er zwei Akten
(am 23. und am 25. November 1501) unterzeichnen müssen; durch
den ersteren setste er gemeinsame Künigswahl in beiden Reichshälf-
ten ein und verzichtete auf die Erbfolge in Litauen (die Union
von Mielnik), die letztere fesselte die künigliche Gewalt im un-
erhürter Weise (Senatorenakte. Die ganze Regierungszeit
Alexanders ist nichts anderes als eine Auflehnune geswen diese
Erpresssungen. Gegen diese Union, oder eigentlich gewen die frere
Kôünigswahl, erhob Wladislaw von Bühmen und Ungarn sofort In.
spruch und verlangte die Ausfolgung von Litauen an Siegmund
154
oder wenigstens einen Anteil (Veréorgusé): für ihn. Vorliufg :
man sich auf eine pekuniäre Versorgung, doch betrachtete
diese Erledigung nicht als endgültig. Hinsichtlich der Senat
akte suchte sich der Künig so zu helfen, daf er den Dingen
fach freien Lauf lieli, als er sich für lingeré Zeit. nach Kia
herrschaft era denn auch in kürzester Zeit in kläglicher Weise
Die Kriegssteuergelder wurden durch s. g. ,Quittantien“ d. h. As
gnaten in unverantwortlicher Weise verwirtschaftet; da-man sic
im Lande kein Ansehen hatte zu verschaffen gewuft, so fürchte
; Jun L
Überfall der Tartaren, welche bis gegen Opatéw vordrangen, und
Pokutien wurde von den Wallachen besetzt. Nun erst entschlof sich
der Senat, seine Ohnmacht halb und halb einzugestehen und den |
Künig in verzweifelter Weise zur Rückkehr aufzufordern. FA
Der Künig suchte nun, Wandel und Besserung zu schaffen, sd
berief vor allem andere Männer, wie den Erzbishof Andreas Réza
Boryszowski, die Bischüfe Vinzenz Przerebski und Erasraus Cio-
lek, den Kanzler Johann ÆEaski, Nikolaus Firlej, Ambrosius Pam-
powski, die Herren von Chodeez. Ferner wurden neue Volksschich-
ten herangezogen, wobei der Künig sich, dem Vorgang seines Va:
ters und seines Bruders folgend, an den Gesamtadel des Landes
wandte. Den Landtagen wurde die 8. g. ,Ordination zur Verteidigung
von RotruBland* vorgelegt und ein Landsturm unter Heranziehung
der Bauernbevülkerung vorgeschlagen. Der kleinpolnische Landtag
Wojnicz nahm diese Ordination am 8. Mai 1508 mit Begeiste-
rung auf, der Landtag in Piotrkéw falite nach der Rückkehr des
Künigs Beschlüsse, deren Spitze gegen die Magnaten gerichtet war:
also hühere Steuern, Stärkung der Hofümter. Einschränkung der
Verpfindung der Krongüter (da hiebei die Grofen den Hauptge-
winn einstrichen).
Nachdem es nun dem Künig gelungen war, die Grundlage, auf
der die beiden Akten aufgebaut waren, zu erschüttern, lief er wie-
der die Erbschaftsfolge Siegmunds an die Tagesordnung kommen und
betrieb sie mit Nachdruck. Es kamen in der Tat in Krakau im
Herbst 1904 Familicnverträge zustande. Diesmal gab der
Kronrat seine Zustimmung, dal Sigmund zum Gouverneur von
Westpreuben ernannt werde, stellte jedoch die Bedingung, daë Wla-
dislaw und Siegmund auf ihr litauisches Erbfolgerecht schriftlich
Die Jagellonen sahen in dem Gouvernement von Preufien eine Art
Pfand, das geeignet war, die Thronfolge Siegmunds zu sichern.
Zwar Lun der Vertrag étend als jedoch dieses Projekt in Preufen
_ auf Widerstand stieb, gingen. die Jagellonen einen Schritt weiter,
_suchten das Grobherzogtum Litaucn noch bei Lebzeiten Alexanders
für Siegmund zu gewinnen, und verstanden es, die Familien der
Radziwills und der Gliñskis auf ihre Seite zu (durch Ausfolgung
von Lida an Drozda etc.) zu ziehen. |
: Während nun im litauischen Reichstag in Brzesé (im Februar
und Mäürz 1505) der Reichskanzler Laski von amtswegen sich für
» - die Union erklärte — standen die Anhänger der Union beim Künig
in Ungnade. Zwar ist es falsch, daf man sie im Bug ertränken
> wollte, wahr aber istes, dal sie ihres Amtes im Kronrat verlustig
wurden (Bischof Tabor, J. Zabrzezinski), Der litauische Kronrat
lehnte die Ausgabe der Reversalien der Union ab, und die Mielniker
Union wurde nun hinfällig. Der bald darauf folgende Reichstag von:
_Radom bedeutete wiederum eine Niederlage für die polnische
Senatorenpartei und verschaffte dem Künig neues Ansehen beim
Kleinadel, und zwar durch die Bildung der Landbotenstube (,, Nihil
- novi“) uud durch die Verfügung zwecks Errichtung der Statuten
(, Commune KR. P. Privilegium“). In diesen Statuten fand das Miel-
niker Senatorenprivilegium keine Aufnahme mehr und geriet nun
ein für allemal in Vergessenheit. |
Es ist bezeichnend, dal die äufere Politik durch die innerce be-
stimmt wurde, indem man schwierigere Probleme auf später ver-
schob. So hatte M. Firlej schon am 2. November 1503 die Unter-
handlungen mit der Walachei in Ozernowitz abgebrochen, und Wla-
dislaw v. Ungarn hielt noch immer die polnischen Waffen zurück,
ja er zog es sogar nach Stefans Tod vor (gest. am 2. Juli 1504),
den Streit auf friedlichem Wege beizulegen, und zwar durch einen
Heiïratsbund zwischen Stefans Sohn und Elisabeth, der Sehwe-
ster beider Künige. Als dieser Vorschlag beiderseitig angenom-
men worden war, räumten die Wallachen Pokutien (um den 1. Sep-
tember 1505). Die Rückgewinnung des Landes gelang also durch
Unterhandlungen, nicht durch kriegerische Erfolge. Was den Zug
gegen die Tartaren anbelangt, so ist zu bemerken, dali Schach
Achmet und die Abgesandten der Nogajtzen in Litauen weilten
durch PS seiner Feinde zu gewinnen.
Die zwei letzten Reichstage Alexanders, der PM à
Grodno im November 1505 stattfand, œ der polnische,
der Zeit vom 15. Jänner bis zum 15. März 1506 in Lublin
balten wurde, hatten die Aufgabe, zu besänftigen und eine V
digung herbeizuführen. In dem Reichstag von Grodno sitzen nun«
Anhänger Glinskr”s und Zabrzezinsk?s friedlich nebeneinander, .
Kônig gibt nach, die Magnaten führen die Internierung der ! e
trauensseligen durch die Schuld trifft mebr die groBen Herren
als den Künig. In Wilna werden um Ostern die Beratungen fort
gesetzt — die Sache scheint so weit gediehen zu sein, daf der
Kôünig, um die Unterhandlungen abzuschliefien, an dem tai el |
Reichstag in Lida Et will und ne reist, um die JDi-
tauische Herrschaft Siegmund zu übergeben. Ein Schlaganfall macht
die Verhandlungen unmôüglich, und der Künig trifft die nütigen
Verfügungen nur noch in seinem Testamente (am 24. Juli 1506).
Der kranke Künig, der nach Polen zurückkehren will, muf in-
folge plôtzhichen Eïndringens der Tartaren von seiner Umgebung
nach Wilna zurückgebracht werden. Die Sühne Mengli Girejs hatten
sich trotz der unwürdigen Dienstfertigkeit der litauischen Magna-
ten doch nicht zurückhalten lassen, in Litauen einzubrechen und zu
plündern. Sie drangen bis Nowogrôdek vor, jedoch trug Michael :
Ghiüski, welcher schon früher zum Oberbefehlshaber gegen sie auser-
sehen worden war, bei Klecko am 5. August 1506 einen glänzen-
den Sieg über die Feinde davon. ;
Der Künig rang schon mit dem Tod; als die freudige Botschaft
kam, schien sich der Zustand zu bessern, doch war dies nur ein :
letztes Aufflackern der Lebenskräfte: das Schicksal war nicht mehr
zu wenden, und er verschied ain 20. August 1506 gegen Morgen.
Der Verlauf der Krankheit weist deutlich auf die ,gallische Krank-
heit“, auf lues hin.
Die Arbeit schlielit mit einer kurzen Charakteristik des Künigs,
wobei betont wird, dal das Urteil der Nachwelt zu hart war.
197
me BORATYNSKI LUDWIK. J. A. Caligari, Nuncyusz Apostolski w Pol-
_ .sce (1578-1581). /J. A. Caligari, päpstlicher Nuntius in Polen
. [1578—1581]).
_ Die Abhandlung verwertet die jüngst vom Verfasser herausge-
_ geberne Korrespondenzsammlung dieses Nunzius u. d. T.: I. A.
| _ Caligarii, nuntii Ap. in Polonia, epistolae et acta (1578 - 1581). Ed.
4 Dr. Ludovicus Boratyñski Morements Poloniae Vaticana T. IV.
_ Cracoviae 1915).
. Johann Andreas Caligari, geboren am 14. Oktober 1527 in Bri-
sighella bei Faenza, machte seine juridischen Studien an der Uni-
versität in Bologna (1547—1554) und empfing nach siebenjährigem
Aufenthalt in Rom im J. 1561 die priesterlichen Weïhen. Kardinal
Bernhardo Seotti ernannte ihn zu seinem Generalvikar im Bistum
von Piacenza, worauf er einige Monate hindurch ein ähnliches Amt
beim Bischof von Bologna, Kardinal Ranuecio Farnese bis zu des-
sen Tode (am 29. Oktober 1565) bekleidete. Im Jahre 1566 finden
wir ihn während des Reichstages zu Augsburg im Dienste des
Kardinals Johann Franz Commendone, zu dem er schon früher in
Beziehungen gestanden war, aber schon im folgenden Jahr über-
nahm er das Pfarrersamt in Pieve del Thé (bei Brisighella), wo er
fünf Jahre verbrachte. In dieser Zeit knüpfte er Bezichungen zu
dem Erzbischof von Mailand,- Kardinal Karl Borromäus an und stand
mit ihm in sehr lebhafter Korrespondenz. Die grofie Verehrung und
Pietät, die er dem bedeutenden Mann entgegenbringt, leuchtet aus
der Biographie des hl. Borromäus hervor, die er mehrere Jahre nach
dessen Tode herausgab. Im Jahre 1573 führte er als Referendar ,utrius-
que signaturae“ die Schätzung der Benefizien im Erzbistum Siena
durch und wurde gegen das Ende dieses Jahres als apostolischer
Kollektor nach Portugal entsendet. Dieses Amt verwaltete er vier
Jahre hindurch und wurde Ende 1577 als Nunzius für Polen be-
stimmt. Vor seinem Reiseantritt durchforschte er noch im Auftrage
des Papstes das Archiv in Anagni, verliefi Rom am 29. April 1578
und kam in Krakau am 7. Juni an. Mit der Beschreibung der Vor-
bereitungen zur Nunziatur und der Schilderung der Reise sehlielit
der erste Abschnitt.
Das zweite Kapitel befaft sich mit der politisehen Wirksamkeit
Caligaris in Polen. Seine wichtigste Aufgabe auf politischem Gebiete
bestand darin, gute Beziehungen zwischen Stefan Bathory und dem
wählten Künigs i immer den Vorteil des Kaisers zu fürdern, Re
das Vertrauen und die Gunst des Künigs zu gewinnen und
sich während der Unterhandlungen mit Rudolf IL. die sich in di
Länge zogen, ganz offen auf die Seite Bathorys. Ja, er vertbehéest lem
polnischem Künig nicht, als dieser daran dachte, AS dem eventuelle
Tode Rudolfs IT. die Krone von Ungarn zu gewinnen, da er wufte, dal
dieser sich für die Liga nur unter dieser Bedingung gewinnen las “
Deshalb unterlieB auch Caligari jeden Versuch, Künig Stefan mit dem
Grossfürsten Iwan IV. auszusühnen, dann beidé Herrscher zu einem
Unternehmen gegen die Türken zu vereinigen, wie es der Papst
haben wollte (im Juni 1579), und er knüpfte überhaupt keïis
nerlei Bezichungen mit Moskau an. Diese Aufgabe wurde nun
vom päpstlichen Stuhl einem besonderen Abgesandten, Antonio Pos:
sevino, 1m J. 1531 übertragen. Das Verbältnis Caligaris zu Posse-
vino war sehr freundschaftlich gewesen, solange dieser sich nur
auf schwedische Angelegenheiten beschränkte, doch darin trat eine
Wandlung ein, als Possevino nach seiner Ankunft in Polen Cali: …
gari zurückdrängte und ïhn von allen Unterhandlungen zwischen Ba-
thory und Moskau ausschlob. Es wird nachgewiesen, da Possevino
es vermied, Caligari in seine Absichten einzuweihen und daf der
päpsthiche Stuhl es ebenfalls unterlieB, den Nunzius hievon zu un-
terrichten. Somit wird es nicht befremden, daf Caligari, der tübri-
gens inzwischen abberufen wurde, ihm gegentiber eine ablehnende
Haltung einnahm und auch. de Vorgehen einer scharfen Kritik
unterzog. Da er den Standpunkt vertrat, daf sich auch ohne Pos-
sevinos Mitwirkung eine Verständigung zwischen Polen und Mos-
kau erzielen lasse, legte er aus eigenem Antrieb dem Künig eine :
auberordentlich beachtenswerte Denkschrift vor, in welcher er ihm ÿ
den Rat erteilte, den Bund mit Moskau durch eine Heirat zwischen
der küniglichen Nichte Griseldas und einem der Sühne Iwans IV.
zu festigen: dann wäre Aussicht auf eine Fürderung seiner Be-
mühungen um die ungarische Krone von sciten Moskaus vorhanden
und dafür würde er sich verpflichten, den Grossfürsten für die Union
mit der katholischen Kirehe und' für die Liga gegen die Türken
159
zu gewinnen. Caligari, welcher sich aulierdem für eine Annäherung
zwischen Polen und Spanien aussprach, machte als erster — im
… Auftrag Kônig Bathorys selbst — den spanischen Gesandten am
kaiserlichen Hof, Johannes Borgia, aufmerksam, daf es angesichts
des sehr bedeutenden Handels mit Rohprodukten, welche von Danzig
nach den Niederlanden gingen, ein leichtes wäre, die Aufständischen
durch Abschneidung dieser Zufuhr zur Unterordnung zu zwingen.
Doch trat die spanische Regierung dieser Angelegenheit erst gegen
das Ende der Regierungszeit Bathorys näher.
Im dritten Abschnitt wird die Wirksamkeiït Caligaris auf kirch-
lichem Gebiete behandelt. Als seine vornehmste Aufgabe betrachtete
er den Kampf mit dem Ketzertum und die Reform der Geistlich-
keit im Sinne der Beschlüsse des Trienter Konzils. Da jedoch die
protestantische Kirche sich einer gesetzlich gesicherten Stellung
erfreute und der Künig zwar selbst ein glaubenseifriger Katholik,
dabeiï :jedoch ein abgesagter Feind aller ungesetzlichen Mafregeln
gegen Andersgläubige war, so beschränkte sich auch Caligari le-
dighch auf friedliche Mittel, mit denen er den Protestantismus be-
kämpfte, und suchte dementsprechend vor allem, hervorragende
Protestanten zum Übertritt in die katholische Kirche zu bewegen.
Er war fest überzeugt, daf der Katholizismus in dem Glaubens-
kampfe in Polen obsiegen miüsse, und schenkte deshalb dem pol-
nischen Protestantismus und den Vorgängen innerhalb der prote-
stantischen Kirche in Polen, nur wenig Beachtung. Hingegen stiel
die Reform der weltlichen Geistlichkeit und der Orden auf zahl-
reiche Schwierigkeiten. Zwar hatte die Provinzialsynode von Piotr-
kéw 1577 die Beschlüsse des Trienter Konzils angenommen, aber
ihre Verwirklichung durch den Nunzius, besonders wo es sich um
Abschaffung oder Einschränkung der Pluralität von Benefizien han-
delte, war eine dornenvolle Aufgabe, da Caligari, der auf die Mit-
wirkung der polnischen Bischüfe rechnen durfte, sich in dieser
Hinsicht, wie er selbst behauptet, sehr enttäuscht sah. Er war mit der
Haltung des ganzen polnisehen Episkopats, Martin Kromer, den Bi-
schof von Ermeland ausgenommen, hüchlich unzufrieden; mit dem
Erzbischof von Gnesen Jakob Uchañski kam es immer und immer
wieder zu Mifhelligkeiten, mit dem Bischof von Krakau, Peter
Myszkowski, waren die Beziehungen dauernd sehleeht und die an-
fingliche Freundschaft mit dem Bischof von Kujavien, Stanislaus
Karnkowski, dem hervorragendsten Vertreter der damaligen polni-
Bulletin I—II. À
PRE ro" Lis SO 2
PERS.
160
schen Kirchenwelt, verwandelte sich bald in schlecht ver sd
Abneigung. Caligari hegte den Verdacht, daf sie alle die.
sicht haben, hinter seinem Rücken eine Provinsiale 4640
zuberufen und im Einvernehmen mit dem Kanzler Zamojski d
Scheidung der Ehe des Künigs Stefan mit Anna, die viel älter war.
als ibr Gemabhl, durchzusetzen. Dieser Argwohn trübte das Er
auch die Ordensgeisthichkeit zu reformieren, welche. pese er x
sich besonders angelegen sein lief; er schilderte die Mitbräuche,
die sich in die Orden nresbliches batten, und verlangte Ent- 1
sendung von Visitatoren. Als besonders zu re Aufgabe geeignete
Männer fürderte er den Visitator der Franziskaner, der sich aber
mit dem Krakauer Bischof schlecht vertrug, und besonders den
Kommissäür der Zisterzienser Edmund a Cruce, einen Franzosen,
der eine energische Wirksamkeit entfaltet bat, jedoch ebenfalls
in scharfen Konflikt mit den FRischüfen, welche ihre Rechte den
Abten gegentber verteidigten, geraten war und endlich sich auch
dem Künig abgeneigt machte, so daf ïhn Caligari fallen lassen
mulite. Nur die Jesuiten standen hoch in seiner Wertschätzung, und
er betrachtete sie, gleich wie der Künig, für geeignetstes Werkzeug,
um dem Katholizismus zur ungeteilten Herrschaft in Polen zu ver-
helfen.
Im vierten Abschnitt wird Caligari als Beobachter und Infor-
mator gewürdigt. Zwar sind seine Becbachtungen tiber Land und
Volk nicht eben zablreich, doch man sieht. dali er sich in das pol-
nische Leben hineingefühlt bat wie kaum ein anderer Nunzius. Zwar
fehlt ihm tieferes Verstündnis für verwickelte Verhältnisse, wie für
den Kampf der Parteien, die politische Lage, doch er besitzt eine treff-
liche Beobachtungsgabe, wo es sich um Einzelheiten handelt, So
erscheinen seine Bemerkungen tiber die Person des Künigs als
wertvolle und sehr interessante Beitrüge zur Charakteristik dieses
Herrschers. Aus diesen Zügen erhalten wir das Bild einer kräftigen
und ganz ungewühnlichen Individualität, von deren Zauber der Nun-
zius selbst gefesselt ist. Auch die Gestalt der Künigin Anna erscheint
in seinen Berichten mit ihren Vorzügen und Schwächen sebr plastisch.
Dagegen wird das Bild des Kanzlers Zamojski, des vertrautesten
Beraters des Künigs. das anfangs mit Wohlwollen und Rubhe ge-
zeichnet erscheint, seit Anfang 15£0, als zwischen ihm und dem
:. Ste ait 161
Le Nunzius eine Entfremdung platzgriff, frmliéh zur Karikatur. Auf-
fallend ist die ungewühnliche Unbeständigkeit in seinen Urteilen
über die nämlichen Personen in dem Zeïtraum von kaum drei
Jahren, wo er als Nunzius in Polen weilt, und die übertriebene
Subjektivität, mit welcher alle seine Berichte gefärbt sind. Die
Sprünge von einem Extrem ins andere, von Lobeserhebungen zu
Aunfeindungen, von groliem Optimismus zu noch grüfierem Pessi-
mismus, treten uns besonders 1580 entgegen, wo er mit den Geg-
nern des Kanzlers und des Künigs intriguiert und in verschiedenen
Anzeichen die Vorboten des Zornes und der Strafe Grottes sieht.
Diese aulierordentliche Subjektivität, welche mit grofier Leichtgläu-
bigkeit Hand in Hand geht, setzt den Wert seiner Berichte als
historischen Materials stark herab. Im Charakter Caligaris liegt
auch offenbar der Grund, warum der Nunzius sich die Leute ent-
fremdete, die Gegner nicht zu gewinnen verstand und sich seine
Wirksamkeit auf Schritt und Tritt erschwerte.
Doch der Grund für seine plôtzliche Abberufung lag wo anders,
wie dies im letzten Abschnitt auseinandergesetzt wird. Der Kôünig,
der anfangs Possevino mit Miltrauen begegnete, erblickte zwar in
der bald nach Ankunft des neuen Abgesandten erfolgten Abberu-
fung Caligaris eine Kabale seiner Gegner in Rom. doch er irrte
sich. Alberto Bolognetti, Nunzius in Venedig, war im März 1581
in Ungnade gefallen und von seinem Posten abberufen worden,
so dal er sich nur noch mit Mühe dank dem wirksamen Schutze
der päpstlichen Nepoten im diplomatischen Dienst des hl. Stuhles
erhalten konnte; die spanische. Nunziatur, für welche er seit län-
gerer Zeit vorgesehen war, entschlüpfte ihm nun, und er erhielt
nur die polnische, so dañ Caligari von seinem Platz weichen mulite.
Das stieli auf keinerlei Schwierigkeiten; nachdem Caligari dem
Possevino den Weg nach Polen geebnet hatte, jedoch 1n die eigent-
lichen Pläne des hl. Stuhles nicht eingeweiht worden war, war er für
diesen jetzt ein‘unbequemer Mitarbeiter, und es erschien deshalb rat-
sam, für ihn Ersatz zu schaffen. Somit kehrte Caligari, da er schon
1579 zum Bischof von Bertinoro ernannt worden war, Ende 1581 nach
Italien zurück und trat sein neues Amt an. Erst 1584 wurde er wie-
der als Nunzius nach Graz entsendet, doch empfand er dies als
eine Zurücksetzung im Vergleich mit der früheren wichtigeren
und glänzenderen Stellung in Polen und bat um die Erlaubnis.
nach Bertinoro zurückkehren zu dürfen, was auch 1587 erfolgte.
4*
162
Aus dem Leben Étant des war bereits Künig Stefan Bathorÿe
dem er auch nach seiner Abreise von Polen in brieflichem Verkehr
gestanden war und den er als seinen Günner betrachten durfte, & |
dieser 1586, also schon kurz vor seinem Tode ihn dem Papst Sixtus Ve.
zum Kardinalshut empfohlen hatte. Zwar wurde ihm diese Auszeic
nals Hieronymus Rusticueci folgend, Anfang 1588 als Berater an die
Seite seines sechszehnjährigen Nepoten, des Staatssekretärs Kardinals
Alessandro Montalto; dessen Amt verwaltete eigentlich Caligari selbst.
Dann war er Geheimsekretär (secretarius intimus) Urbans VIE,
Gregors XIV. Innozenz IX. und Klemens VIII. im ersten Jabr Li
des Pontifikats. Es mul geradezu befremden, dal er weder für diese 1
Verdienste noch für seinen Anteil, den er bei der Besetzung Fer
raras durch päpstliche Truppen gehabt, weder durch die Kardinalss
würde noch ein grüberes Bistum ausgezeichnet wurde, sondern bis
an seinen Tod in Bertinoro (19. Jänner 1613) verblieb, wo er auch
beigesetzt wurde. |
Seinen literarischen Arbeiten ist der Schlub des letzten Abschnits
tes gewidmet. ER
29. BRZESKI TADEUSZ. O granicach ekonomii spolecznej. (Die Gren-
zen der Folkswirtschaftslehre,.
Erster Abschnitt. Die vorliegende Arbeit setzt sich zum
Zweck, die Rickertsche!) Kritik des Wirkungsbereiches der natur-
wissenschaftlichen Begriffsbildung als Voraussetzung bentitzend. die
allgemeinen Konsequenzen für die Methodologie der historischen
Kulturwissenschaften tiberhaupt und der Volkswirtschaftslehre ins-
besondere zu ziehen. Die generahisierende Methode der Naturwis-
senschaften eignet sich nicht für die historische Begriffsbildung, sie
erfabt nicht diejenige Wirklichkeit, um die es sich vor allem in der
Geschichte handelt, Sie vereinfacht die physischen wie psychischen
Erseheinungen der unmittelbaren Wahrnehmung, und die Tendenz
Zur Behandlung der unendlichen Mannigfaltigkeit der Wirklichkeït
1) Rickert: Grenzen der naturwissenschaftlichen Begriffsbildung, {1 Auf.,
Tübingen 1913.
\ | 163
als generelle Modifikationen gewisser grundlegender Elemente ist
ibr logischer Sinn. Das logische Extrem der seneralisierenden Be-
griffe sind die Individualbegriffe der Geschichtswissenschaften. Sie
kôünnen zwar die unmittelbare Wirklichkeit nicht ohne Rest erfassen,
sie sind aber von der Vereinfachungstendenz der generalisierenden
Begriffe frei und stehen der Wirklichkeit in der unmittelbaren
Wahrnehmung näher als diese. Sie künnen ähnlich wie die gene-
rellen Begriffe, allgemeine Geltung beanspruchen; dies hängt von
der allgemeinen Bedeutung derjenigen ethisch kulturellen Werte ab,
welche bei ihrer Bildung die Erkenntnis geleitet haben. Die Bezie-
bung auf Werte ist nicht einer Bewertung von ihrem Standpunkte
gleichzusetzen; sie besteht darin, dal die Werte als Motive einer
Auswahl der historisch D Erscheinungen dienen, daf
daher die historische Forschung sich mit den D der
Verwirklichung derjenigen Werte befalit, denen eine allgemein-
kulturelle Bedeutung zukommt.
Obwohl die generellen Begriffe das logische Ideal der Natur-
wissenschaft bilden und über ihren erkenntnis-theoretischen Cha-
rakter entscheiden, enthalten doch die einzelnen Zweige derselben
mehr oder weniger historische Elemente. Ebensowenig künnen die
historischen Wissenschaften der generellen Begriffe enthbehren; ein
Beispiel hiefür bieten die relativ-historischen Individuen (zusammen-
gesetzte und homogene Begriffe), welche den generalisierenden
Begriffen der Naturwissenschaft durch ihre logische Struktur ver-
wandt sind, sich jedoch von denselben durch reale Existenz ihrer
Bestandteile und durch Beziehung auf einen gegebenen Zeitpunkt
unterscheiden. In diesen relativ-historischen Begriffen werden die-
jenigen historischen Begebenheiten verarbeitet. an denen die Ver-
fassung von sozialen Gruppen in erster Linie [nteresse erweckt.
Wie oben erwähnt, entscheiden die Werte als Ausgangspunkte
der individuellen Begriffsbildung darüber, welchen Momenten der
Wirklichkeit sich das geschichtliche Interesse zuwendet. Es sind
dies die für Realisierung dieser Werte relevanten Tatsachen, für
die wissenschaftliche Forschung erwächst daher die Aufoabe, die ur-
sächliche Verknüpfung der konkreten Verwirklichung der betref-
fenden Werte aufzuklären. Die naturwissenschaftliche, aus allve-
meinen Begriffen aufsebaute Kausalität reicht für diesen Zweek nicht
aus, denn wären auch alle allæemeine Regelmäligkeiten erkannt,
deren Zusammenwirken die betreffende Erseheinune naturwissen-
geschichtliche Kausalitéé : zu erreichen vermag; das Entscheidend
ist, dal sie überhaupt môüglich und der naturwissenschaftlichen Ka
salität ebenbürtig ist. Der individuelle Begriff entsteht aus ”
meinen und auf einen Wert bezogenen Elementen, seine uranchliéié
Erklärung zerfällt daher in die ursächliche Verknüpfung wenr:
allgemeinen Elemente mittelst allgemeiner Regelmäfigkeiten, mit
dem einzigen Unterschiede, da der Zusammensetzung der æ
gemeinen Elemente einer individuellen Ursache nur eine einzige :
Zusammensetzung der Elemente einer individuellen Wirkung ent- $,
sprechen kann. |
Die Werte, als uit des individuellen Denkens, sind
ebenfalls reale, dem wirklichen Leben entlehnte Momente, denn
wären es nicht reale Werte, würde das individuelle Denken Wert-
urteile fällen, was empirisches Forschen vermeiden muf. Sie müs-
sen dem Verstehen des erkennenden Subjektes zugänglich sein und
kommen zum Vorschein in den menschlichen, geistigen Individuen,
deren ursächliches Bedingtsein das geschichtliche Interesse der
Menschheit erschüpft. Der Umstand, dañ die geistigen Individuen
nur als soziale. d, h. auf soziale Werte bezogene Individuen begrif-
fen werden künnen, bewirkt eine weitere Beschrünkung der Indi-
vidualisierung durch Einfügung von tatsüchlichen Elementen in die
Struktur der Werte. Weitere tatsächliche Elemente führt man in das
individuelle Denken hinein, wenn man den allgemeinen Kulturbe-
griff in die einzeluen, inhaltlich bestimmten Werte zerlegt. Diese
Werte bilden Tuile eines cinheithichen Ganzen und wirken unter-
einander wechselartis ein. ihre Abgrenzung kann daher nur kon-
ventionellen Charakter tragen.
Es erübrigt noch, die logische Struktur der inhaltlich bestimmten
Werte in ihrer Rolle als Grundlage der Individualisierung zu be-
leuchten. Thre logische Struktur läBt sich als ideal typisch bezeich-
nen. Sie entstehen als Tdealisierung gewisser tatsüchlichen Umstände,
welehe dem Zwecke gemäl umgeformt und vereinfacht werden. Sie
stellen mcht die Wirklichkeit dar, sie bilden nur Gesichtspunkte
zur Erfassunz derselbens sie künnen auch der Wirklichkeïit adäüquat
sein und sind daun heuristisches Mittel für ihr Verständnis.
165
Zweiter Abschnitt. Gegenstand der Volkswirtschaftslehre
ist das kulturelle Leben der Menschheit in seinen wirtschaftlichen
Beziehungen, ïhre Methode kann daher die generalisierende Begriffs-
bildung nicht sein, weil nur individualisierendes Denken de
-historischen Gregenstande gerecht werden kann. Der Individualisie-
rung auf dem Gebiete der volkswirtschaftlichen Erscheinungen
müssen inhaltlich in gewisser Richtung bestimmte Werte zugrunde
gelest werden. Weil Gegenstand dieser Wissenschaft, wie der histo-
rischen Wissenschaften überhaupt, die Erforschung der Kultur-
bedingungen der geistigen Wesen bildet, weil ferner der Inhalt der
Werte, welche der [ndividualisierung die Richtung angeben, aus
dem realen Verlaufe des kulturellen Lebens geschüpft werden muf,
tritt eine Koinzidenz zwischen dem handelnden und dem erkennen-
den Subjekte zutage, welche die Wissenschaft vor das Dilemma
eines Realismus oder Idealismus in der Behandlung der tatsächli-
chen Begebenheiten stellt.
Vor dieses Dilemma sehen wir uns bei der Begrenzung des Um-
fanges der Volkswirtschaftslehre gestellt. Die realistischen Richtun-
gen, welche den Begriff des wirtschaftlichen Gutes oder das wirt-
schaftliche Prinzip als das charakteristische Merkmal der wirtschaft-
lichen Erscheinungen annehmen, nehmen nicht genügend Rücksicht
auf den Umstand, daf beide Merkmale sich nicht in der unmittel-
baren Wahrnehmung feststellen lassen, da sie schon als Ergebnis
von gewissen apriorischen Voraussetzungen zu betrachten sind. Aber
auch dann, wenn man inhaltlich in gewisser Richtung bestimmte
Werte als wesentliches Unterscheidangsmerkmal der wirtschaftli-
chen Erscheinungen annimmt, lassen sich die in dem tatsächlichen
Verlaufe des sozialen Lebens zur Verwirklichung gelangenden
Werte zu einer wissenschaftlichen [ndividualisierang nicht ge-
brauchen und künnen nicht den Werten in ihrer Rolle auf dem
Gebiete der Erkenntnis gleichgesetzt werden. Die tatsichlichen
Werte treten in Verbindung mit den konkreten Bedingungen der
Realisierung auf, als Erkenntniswerte müssen sie einen abstrakten
und formalen Charakter aufweisen. Sie einen sich daher nicht als
Ausgangspunkte einer zur G2winnung von allgemeinen Begriffen
gerichteten Induktion, weil dieselbe auf dem Gohiete der indivi-
duellen oder sozialen Wirtschaftspsycholowie sich ohne apriorisehe
Annahmen nicht ausführen lift. Auberdem müssen die Erkenntnis-
werte dem Postulate einer gewissen hypothetischen Einheit entspre-
166
eines gewissen Écrit eNeeles Idealismus entschieden werden. à
Die inhaltliche Bestimmung des volkswirtschaftlichen Wertes 3
ist eine Aufgabe der technisch-wissenschaftlichen Zweckmübigkeit, .
muf aber dabei gewissen logischen Anforderungen entsprechen. Von
diesem letzteren Standpunkte aus gemessen, eignen sich hiezu we:
der der Gebrauchswert noch der Kostenwert. Beide lassen sich ë
nicht als reale Verursachungsfaktoren betrachten, auBerdem kom- a
men sie in der modernen Volkswirtsthaft getrennt vor und lassen
sich nicht zu einem einheitlichen Ganzen verschmelzen ohne eine .
weitere Eliminierung der tatsäüchlichen Elemente, künnen doch diese
letzteren bei dem einem wie dem anderen Werte in verschiedener …
Richtung wirken. Wenn man daher zu einem einheitlichen Werthe-
griff gelangen soll, müssen diejenigen tatsäücblichen Elemente, wel-
che über die konkrete Gestaltung der Tauschverhältnisse entschei-
den, ausgeschieden werden, der Tausch daher ohne Rücksicht auf
sie betrachtet werden. Der Wirkungsbereich der wirtschaftlichen
Beziehungen wird dann von dem Wirkungsbereiche der Tausch-
verhältnisse bestimmt. welch letzterer von dem Entwicklungsgrade
der Volkswirtschaft abhängt; das Verfassungsprinzip der Volks-
wirtschaft ist in dem Rentabilitütssatze der Erwerbstätigkeit, der
durch Vermittlung der Tauschverhültnisse zutage tritt, und dessen
Rückwirkung auf die Vermügensverhältnisse zu suchen. Dieser Satz
ist nicht mit der Produktivitit zu identifizieren, er wird nur be-
stimmt von der niedrigsten Produktivität der gleichzeitigen Pro-
duktionsprozesse, beziehungsweise von der Produktivität der frühe-
ren Produktionsprozesse. Das Zweckbestreben der wirtschaftlichen
Verfassung schreitet in der Richtung einer müglichen Nivellierung
der Verschiedenheiten dieses Rentabilititssatzes.
Die einzige tatsüchliche Grundlage dieses Wertbegriffes sind die.
Unterschiede in der Produktivität von einzelnen wirtschaftlichen
Prozessen; für dieseu Werthegriff kommen daher nicht in Betracht
diejenigen Umstände, welche die konkrete Gestaltung des Gebrauchs-
wertes oder des Kostenwertes beeinflussen. Beide diese Wertbegriffe
aber, obwohl zur wissenschaftlichen Individualisation nicht geeignet,
künnen als heuristische, den wirklichen Verlauf der wirtschaftlichen
Vorfälle autkläürende Mittel dienen. Hiemit sind wir an die Formu-
herung der Bedingungen gelanst, welche bei der Bildung von hi-
167
storischen Individuen vom. Gesichtspunkte des wirtschaftlichen
Wertes zu beachten sind.
Wir unterscheiden Individuen erster Ordnung oder auch Indivi-
duen weiterer Ordnungen. Individuen erster Ordnung werden von
denjenigen tatsächlichen Elementen gebildet, welchen teleologische
Bedeutung vom Standpunkte des wirtschaftlichen Wertes zukommt;
alle anderen, welche nur in kausaler Beziehung relevant sind, wer-
den zu Individuen weiterer Ordnung geformt. Die historischen
Wissenschaften entlebnen die inhaltliche Bestimmung der Werte
dem wirklichen Verlaufe des Lebens, das Interesse der Volkswirt-
schaftslehre wendet sich in erster Linie der modernen Zeit zu, die
dem Verständnis des Forschers am nächsten steht. Das Verstehen
der früheren Epochen vom Standpunkte der für sie charakteristi-
schen Werte ist aus Mangel an Material meistenteils erfolglos; da-
her werden sie in der Regel nur vom Gesichtspunkte der ursächli-
chen Beeinflussung der Gegenwart behandelt. Der Vergangenheit in
ihrer ursächlichen Bedeutung kommt auch ein spezieller Sinn für
die Objektivität des geschichtlichen Denkens zu. Die Objektivität
hängt von der Geltung der Werte, welche auf ïhrer Beziehung
zu den ethischen Geboten beruht: nicht alle sozialen Werte künnen
daher Anspruch auf Objektivität erheben. Aber auch die Objekti-
vität derjenigen Werte, die als Formen der faktischen Anwendung
von ethischen Geboten entstanden sind, kann fraglich erscheinen,
da ethische Bewertung nicht immer eindeutig zu vollführen ist.
* Jede frühere Anwendungsform aber bewirkt psychologische Anpas-
sung und bedingt die folgende; so kommt eine Entwicklung zu-
stande, welche psychologische Grundlage für das Bewulitsein der
Objektivität jeder einzelnen Anwendungsform schaffen kann. Wenn
wir an die Stelle der Entwicklung die Begriffe des Fortschrittes
oder des Rückschrittes gesetzt hätten, würden wir den Weg der
3
ù praktischen Wirtschaftsphilosophie betreten, hiemit den Rahmen
. L2 - L2 L ve L
der empirischen Wissenschaft überschreiten.
+
%
É
168
, FEAR Ha ioler Atlas von Polen).
Der geographisch-statistische Atlas, dessen erste titre de
Referent in Probedruck vorlegt, verdankt seine Entstehung dem
Bewultsein des für uns in einem so grofen Moment besonders stark :.
empfundenen Unglücks der nationalen und politischen Zerrissenheit; = À
er ist der Ausdruck der Bestrebungen, sich die frühere Eith PAS je
vergegenwärtigen, es ist ein Ringen nach Erkenntnis der verschie-
denartigen Einflüsse, welche auf uns nach den Teilungen nn ;
haben. Der Verfasser wünscht ferner, seinen Landsleuten und dem
Ausland ein Bild von der Bedeutung zu entwerfen, die wir geeinigt
noch heute repräsentieren. Der Gedanke, von dem sich der Vers
fasser bei seiner Arbeit an dem Atlas leiten lief, ist durchaus
nicht vereinzelt. Als Beweis hiefüir müge das unlängst von der
»Polnischen statistischen Gesellschaft“ in Krakau herausgegebene
-Handbuch der polnischen Statistik“ dienen, dasselbe Ziel verfol-
gen zwei wissenschaftliche Vereinigungen in Wien und Lausanne,
welche an der Herausgabe einer ,Polnischen Enzyklopüdie“ arbeï:
ten, ferner zahlreiche, in Verüffentlichung begriffene wissenschaft-
liche Arbeiten. Der grofe Moment hat uns mit einem Worte in
eine geistige Stimmung versetzt, wie sie in einem analogen Mo-
mente vor hundert Jahren in dem im J. 1807 zuerst erschienenen
Werkchen von S. Staszie den richtigen Ausdruck gefunden hat;
der Titel seiner Schrift lautet: ,O statystyce Polski“, und sie bie-
tet einen ,kurzen Überblick der Kenntnisse für diejenigen, die die-
ses Land befreien wollen, und für diejenigen, die dort regieren wollen“,
Die Ausführung des Planes wurde dem Verfasser vor allem
durch das Mitwirken des Herrn Dr. Fr. Stefezyk ermüglicht, dessen
reges Interesse an dieser Arbeit die polnischen ,Spar- und Vor-
schufBvereine“ zur finanziellen Realisierung dieses besonders zur
Kriegszeit kostspieligen Werkes veranlalt hat. Die anormalen Ver-
lagsverhältnisse haben bewirkt, dal das Werk in drei Lieferungen
in etwa zwelmonatiwen Intervallen erscheinen wird.
Der Plan des Atlas ist folgender: Der erste Teil besteht aus
10 Karten auf 6 Blittern allgemein-physischen und historisch-poli-
tischen Inhalts. Der zweite Teil umfalit 23 Karten auf 10 Blättern,
welche die nationalen, konfessionellen und kulturellen Verhältnisse
Polens darstellen. Der dritte Teil mit 23 Karten auf 12 Blättern
veranschaulicht die sozialen Zustände und die physischen Boden-
169
_verhältnisse, die Landwirtschaft und Viehzucht, endlich der vierte
Teil entwirft in 9 Karten auf 5 Blättern ein Bild von Bergbaupro-
dukten, Industrie, Verkehr und genossenschaftlichem Kreditwesen
der polnischen Lande.
Das nun in Handsehrift vorliegende Werk besteht aus 65 Kar-
ten auf 32 Blättern mit ebensoviel Textblättern (zumeist Doppel-
blättern).
Alle Karten des Atlas umfassen prinzipiell das Gebiet des hi-
storischen Polen vom J. 1772; hinzugekommen sind diejenigen
Provinzen und Regierungsbezirke 1), welche infolge des Prozentsatzes
der polnischen Bevülkerung, in den Bereich ,der polnischen Fraget
gehüren. Karten einzelner Teile des historischen Polen erwiesen
sich nur ausnahmsweise als nütig, und zwar nur dann, wenn
man durch ein spezielles Material in die Lage kam, eine Er-
scheinung in einem Gebiete Polens zu kontrollieren, oder wenn man
die speziellen Merkmale der polnischen Selbstverwaltung in Gali-
zien beleuchten wolite. [In allen diesen Fällen wurden aber die Teil-
karten in dem Mafstabe der Hauptkarte gezeichnet, damit das Ge-
samtbild nicht leide und eine Vergleichung der in den verschiede-
den Teilen herrschenden Verhältnisse erleichtert werde.
Die Schwierigkeiten der Arbeit waren von mannigfacher Art.
Die grôüfite, welche sich gleich am Anfang bot, war die Herbeischaf-
fung eines allseitigen und einheitlichen Quellenmaterials. Durch
Verwertung des Materials der Bibliotheken sämtlicher zentraler
Behürden in Wien, der Jagellonischen Bibliothek und des städtischen
statistischen Amtes in Krakau, ferner der Privatsammlungen von
Prof. Bujak und Surzycki gelang es, diese Schwierigkeit fast
gäuzlich zu überwinden. Trotz aller Mühe konnte jedoch nach zwei
Richtungen hin kein einheitliches Material gewonnen werden: 1m
Volksschulwesen und in der Viehzucht, wobei man entweder für
ganz Russisch-Polen, oder miudestens für Litauen und Ruthenien
(KI Rufland) sich mit den Gouvernements-Zusammenstellungen
begnügen muête. Es ist bezeichnend, dañ über Materialien nach
dieser Richtung hin weder die deutschen noch die preulischen sta-
1) Die Rgbz. Gumbinnen und Künigsberg wurden nicht nur der geogra-
phischen Lage wegen, sondern hauptsächlich auch deshalh in den Atlas aufue-
nommen, da der Rgbz. Allenstein erst kurz vor der Zählune 1905 webildet wurde
und somit bei der retrospektiven Besprechung der preubisehon ,Masuren® die
Daten der oben genannten Regierungsbezirke bertüicksiehtigt werden mubten,
170
zügliche Daten in den Bibliotheken in Zürich und Prag oder auch
in dem von den üsterr.-ungarischen Truppen im Kg. Polen besetzten
Gebiete herbeizuschaffen. Für alle übrigen Gebiete des wirtschaft-
lichen und nationalen Lebens wurde ein einheitliches Material ver-
wendet, für welches die Bezirke als graphische Eïinheit gewäblt
werden konnten. Die graphischen Darstellungen der hervorragend- … “14
sten russischen offiziellen Verüffentlichungen sind nur für einzelne |
Wirtschaftsgebiete und überaus selten für das ganze Reich in solche
Details hineingekommen, sie blieben in der Regel bei Dans |
der Gouvernements- Vtt zurück.
Nach Beseitizgung dieser Schwierigkeiten hieB es nun die me-
thodischen bei der Bearbeitung eines so auferordentlich ungleich-
artigen Materials überwinden. Das Material, betreffend das Volks-
schulwesen, die Verteilung des Bodenbesitzes, den Warenverkehr
auf den Eisenbahnen, vor allem aber die industrielle Produktion,
in den verschiedenen, den drei Staaten eingegliederten Teilen Po-
lens wurde nach so verschiedenartigen Grundsätzen gesammelt und
verüffentlicht, dal eine exakte methodische Bearbeitung desselben
zumeist undenkbar ist. Nur der graphischen Darstellungsweise war
es Zzumeist zu verdanken, daf die Schwiächen und sogar Wider-
sprüche. die der statistischen Aufnahme anhaften, zum grofen
Teil verhüllt oder mindestens semildert werden konnten. Ein
Beispiel wird die Sache erlüutern. Die russische Schulstatistik gibt
die Zahl der Schüler von Privatanstalten ohne nühere Klassifikation
derselben an. Trotzdem der Anteil der Privatschulen dort ein ganz
auferordentlicher ist, ist es doch gleichgültig, nach welchem Schlüs-
sel wir die Zahl der Privatschüler in die Rubriken der Volks-
und der Mittelschule verteilen werden, das Verhältnis der Zahl der
Volksschüler zu der Zahl der Gesamthevülkerung hült sich immer- .
bin innerhalh einer der zwei niedrigsten Stufen der entsprechenden
Skala, d. 1. unter 250}, oder zwischen 25—500),.
Ahnlich wie auf dem Gebiete des. Volksschulwesens konnte
auch bei der Bearbeitung des Materials, betreffend den groBen und
kleinen Grundbesitz, ferner die Arten der Bodenbenutzung, eine
günstige graphische Lüsuns gefunden werden. Eine einheitliche
Bearbeituns der Eisenbahn-Warentransporte zeigte sich dagegen
undurchführbar: da nämlich nur die russische Statistik die Spe-
Afzierung der Warentransporte nach einzelnen Linien und Strecken
171
zu Jüsen versucht, dagegen die deutsche und die üsterreichische
Eisenbahnstatistik die befürderten Warenmengen nur nach den ein-
zelnen Direktionen und Provinzen angibt, so mufite auf die gra-
phische Darstellung des interessanten Problems der » Transportdichte“
verzichtet werden.
Bei weitem am stärksten wurde bei den Atlasarbeiten der gänz-
hche Mangel an Ubereinstimmung in den Aufnahmsmethoden der
Industrie in Osterreich, Preufien und RuBland empfunden. Dank
den bis in die feinsten Details reichenden deutschen und üsterreichi-
schen Industrie-Betriebszählungen lieB sich mit gewissem Arbeits-
aufwande der Unterschied in den Grundbegriffen der Industrie und
deren Klassifikation, die in den drei Polen umfassenden Staatsor-
ganismen bestehen, schliefilich ausgleichen. Schwieriger, zum Teil
undurchführbar war ein Ausgleich in der Frage der Differenzen
der Aufnahmsdaten der Industrie in den Staaten. Diese Klippe je-
doch, an welcher eine. vergleichende Darstellung der Industriever-
hältnisse in Polen scheitern sollte, war der gewissermafen verschie-
dene Gegenstand der statistischen Betriebszählungen der Industrie
In Osterreich und Deutschland bildet nämlich den Ausgangspunkt
die in der Industrie verwendete Kraft, d. 1. die Zahl der Arbeiter
sowie die Zahl und die Stäürke der Motoren, in Rufland dagegen
vor allem das Industrieprodukt, resp. der Wert desselben, und
zwar zum Teil auf Grund des Selbsteinschätzung seitens der einzel-
nen Betriebe. Es muf hier betont werden, dafi die diesbezüglichen
Daten der russischen Industriezählungen, wie sie alljährhch 5n den
Berichten des Finanzministeriums und des russischen Industrie-
tages oder im russischen (statistischen) Jahrbuch zur Verüffentli-
chung gelangen, so allgemein gehalten sind, daf auf Grund dersel-
ben allein ein methodischer Ausgleich mit dem durch die deutsche
und die üsterreichische Statistik gelieferten Material nicht denkbar
ist. Erst eine zweckmäfige Verwertung des überaus reichhaltigen
Werkes von Semenow-Tianschanskij: Handel und Industrie des
Europ. Rufiland konnte uns dem Ziele nüher bringen. Aulier den
erwähnten Publikationen gibt es in Rufland noch anderweitiges
Material, das von einer ganzen Reihe von Behürden zur Schätzung
der Industrieverhältnisse in Rufiland geliefert wird.
Es sind dies: die Organe der Fabriksinspektion, der Staatsmonopole,
des Arbeiter-Unfallversicherungsunternehmungen. Die auf diesem We-
ge gewonnenen Nachrichten über russische Industrie haben in der aus-
172
: ne”,
ländischen Literatur das grüfite Interesse und grofe Verbreitung gefun-
den; der Grund hiefür lagin der scheinbaren Koinzidenz der Aufnahms-
methoden, nachdem die Fabriksinspektion und die Organe der Staats-
monopole ihre Berichte über russische Industrie ebenso wie deutsche
und üsterreichiseche Zählungen nach der Zahl der Arbeiter und der
Motoren erstatteten. Auf diese Weiïise aber sind über russische In
dustrie nur ganz falsche Vorstellungen verbreitet worden, da die
russischen Aufnahmen dieser Art nur die grofien Betriebe betreffen,
die deutschen und die üsterreichischen Zählungen dagegen nicht nur L 4
Betriebe jeder Grüle, sondern auch alle selbständig produzierenden
Arbeiter und sogar alle in der Hausindustrie beschäftigten Einwohner Le. "3
verzeichnen. Eine einheitliche Darstellung der Industrieverhältnisse
in Polen erheischte daher die Lüsung zweïer Probleme, die Um
rechnung des Produktionswertes in die Arbeiterzahl, ferner die Re
duktion der Zahl der in der GroBindustrie beschäftigten Arbeiter
auf die Gesamtzahl der industriell titigen Bevülkerung. Aus der
Beziehung, die zwischen dem Produktionswert und der entspre-
chenden Arbeiterzahl in verschiedenen Industriegruppen und in allen
BetriebsgrüBien, wie sie im russischen Material vorhanden waren,
ist eine Reihe von Kurven und daraus der gesuchte Schlüssel zur
Verwandlung des Produktionswertes in die entsprechende Arbeiter-
zahl wezogen worden. Der Schlüssel zur Umrerhnung der Zah]l der
grofindustriellen Arbeiter in die Zahl der industriell tätigen Be-
vülkerung ist dagegen auf Grund des Materials von 26 üsterrei-
chischen Kammern für Handel und Industrie, die so ziemlich alle
Typen der Industrialisierung vertreten, und den darauf basierten
Kurven aufsestellt worden. Abgesehen von allen diesen Voraus-
setzungen, mulite endlich angenommen werden, dal das quantitative
Verhältnis aller Industriegruppen in einzelnen Bezirken von Russisch-
Polen im letsten Dezennium stabhil geblieben ist.
Der Verfasser ist sich der Bedenken wohl bewuft, welche sich
gegen die verwickelte Berechnungs- und Konstruktionsmethode bei-
der Industriekarten Polens erheben, daher hat er sich entschlos-
sen, dieses Verfahren ganz konsequent durchzuführen, weil sich
nur auf diesem Wege ein einheitliches Bild der Industrie Polens
gewinnen hel, das die Müglichkeit der Vergleichung aller Bezirke
untereinander bietet. Bei mehrfachen Reduktionen ist auch die Ge-
legenheit zur Kontrolle einiger Ergebnisse geboten und dadurch
auch die Müglichkeit gescben, die Grüle des wahrscheinlichen
175
Fehler dürfte nach Ansicht des Verfassers etwa 100}, betragen und
im äufersten Fall nicht über 250/, hinausgehen. So ‘ansehnlich
auch der Fehler erscheint. nimmt ihn der Verfasser wegen der
oben genannten Vorteile ohne Bedenken mit in den Kauf. umso
mehr da die Rechnungsergebnisse nur graphisch verwertet wurden
und die extremen Fehler derselben eben durch die graphische Dar-
stellungsweise auch sofort entdeckt, die mittleren dagegen zumeist
verschleiert wurden.
Zum SchluB versucht der Verfasser eine Charakteristik sei-
ner Arbeitsleistung. Die einleitenden Arbeiten für die Industrie-
karten umfassen rund 100 Folioseiten Rechnungen mit mehre-
ren Kurventafeln. Eine jede der fünf landwirtschaftlichen Haupt-
karten basiert auf zirka 6—8000 den Quellen entnommenen und
ad hoc neu berechneten Zahlen. Die Karte des polnischen ge-
4 nossenschaftlichen Kreditwesens hat zur Grundlage die Bilanzen
von über 6000 Vereinen. Die das geistige Leben der Polen illu-
strierende Karte des polnischen Druckwesens baut sich auf dem :
teilweise schon in der prachtvollen Graphik von Jôzef Rutkowski
. verarbeiteten (— im Lesesaale der Bibliothek der Akademie d. Wis. in
Krakau aufgestellten —) Material auf, doch erwies sich hiebei eine
; dem Spezialzwecke angepalite Verarbeitung der geographischen und
der chronologischen Verteilung von 127.000 polnischen Druckwer-
ken aus der Zeit 1794—1913 als nôtig.
1” Besondere Erwähnung und grofien Dank verdient eine Reiïhe von
Mitarbeitern, denen der Atlas eine Vertiefung und Erweiterung
der zur Darstellung gebrachten Probleme verdankt. Prof. Dr. K.
Nitsch (Krakau) bearbeitete die linguistischen Verhältnisse, Dr. J. No-
wak (Lemberg) die Geologie, Dr. J. Rutkowski (Lemberg) den
Grofigrundbesitz, Dr. W. Semkowiez (Lemberg) die Geschichte,
th nl en ac ESS LE mn is iE à
A
; Dr. W. Schafer (Lemberg) die Flora; für die Bearbeitung einer Karte
| der Bergbauprodukte ist auch Sorge getragen. Auberdem hat Br.
4 Chodkiewiez (Lemberg) an der Verkehrskarte mitgearbeitet und
; Dr. Br. Gubrynowiez (Lemberg) die Materialien zur polnischen
| Presse gesammelt.
! Zuletzt muf noch eine methodische Frage aus dem Gebiete der
Graphik der statistischen Kartographie berührt werden. Diese Gra-
phik beruht grundsätzlich auf Veranschaulichung von Mittelwerten
aus Beobachtungen von Erscheinungen, die sich auf einer gewissen
PSS TES
174
Flächeneinheit in einer gewissen Zeitspanne abgespielt haben. Schon
die Verwertung zeitlicher Mittelwerte erweckt dieselben Bedenken,
welche in der Meteorologie die Einführung der Hüufigkeitskurve no
und des Scheitelwertes zur Folge hatten. Die statistischen Mittel
werte sind jedoch nicht nur so wie die meteorologischen Mittel:
werte lediglich arithmetische Mittelwerte, deren reeller Wert viel
leicht nur einer gewissen Zeiteinheit aus der Periode, welcher der
Mittelwert entstammt, tatsächlich entspricht, sondern sie bieten auch ee
im Gegensatz zu den meteorologischen selten miteinander vergleichs
bare Werte. Es kann ja auch nicht anders sein, wenn die statisti- …
schen Mittelwerte sich nicht auf einen Punkt, wie die meteorolo- À
gischen, sondern auf eine Fläüche beziehen, und 2war auf admin
strativ-poltische Flächeneinheiten, die ïhre Entstehung und Gestal
tung historischen Einflüssen zu verdanken haben und wo vielfach
die physiographischen Einflüsse recht verschiedenartig sind. Da
aber alle Âuferungen des sozialen Lebens unweigerlich dureh die ü
letzteren bedingt sind, so ist es natürlich, daf statistische Mittel, auf à
politische Flächeneinheiten bezogen, die in der physiographischen
Hinsicht keinen einheitlichen Charakter besitzen, auch nur einen
arithmetischen Wert reprüäsentieren, dem ein Realwert vielleicht nur. :
für einen Teil dieser Fläche, auf welche sie Bezug haben, zukommen
kann. Daher dieses unorganische und unästhetische Bild der sta-
tistischen Karten, das an und für sich beweist, daB sie natürliche
Relationen in unzweckmäbiger Weise zum Ausdruck bringen. Diese
Schwächen der statistischen Graphik kamen beim Studium über
Polen drastisch zum Ausdruck. Die politischen Bezirke nämlich,
die statistischen Flicheneinheiten haben in Polen eine Oberfläche
bald von 200 - 300 km*, bald von 500—1500 km?, auf ihren Gebiete
begegnen wir solchen physiographischen Gegensätzen, wie sie uns
Volhynien und Polesie, das pokutische Podolien und die Karpaten,
die Moränenlandschaften der Seenplatte oder die Gebiete der ,Ur-
stromtäler“, oder die Kleinpolnische Platte bieten.
Diese Gesichtspunkte und die bei der Arbeit gemachten Er-
fahrungen haben den Verfasser bewogen, von der in der sta-
üstischen Kartographie ancrkannten Graphik abzuweichen und bei
der Konstruktion der Atlaskarten sich der Interpolationsmethode.
zu bedienen. Eine exakte Durchführung dieser Methode war nicht
môüglieh. Die statistischen Werte wurden ja nicht auf Punkte, son-
dern auf Flächen, d, h. auf politische KEinheiten bezogen, wel-
(9
che in Polen stellenweise gewaltige Gebiete einnehmen. Diese Ab-
weichung von den Grundsätzen der Interpolation, der man ver-
fallen ist, als man begriff, daf die statistischen Werte auf den
Punkt und nicht auf die Fläche zu bezichen sind, war wohl in
praktischer Beziehung nicht von allzu grolier Bedeutung, wenn man
bedenkt, dal in Polen Gebiete mit starker und schwacher politi-
scher Gliederung sich mit Gebieten mit grolien und kleinen phy-
siographischen Unterschieden decken. Neben diesem Fehler beging
man der Bequemlichkeit halber noch einen anderen, indem man
die statistischen Werte nicht auf geometrische Mittelpunkte der po-
litischen Einheiten, der Bezirke, sondern auf deren administrative
Mittelpunkte, die durch die Lage der Bezirksstadt auf der Karte
angegeben sind, bezog. Infolge dieser Abweichungen von den Grund-
sätzen der Interpolation, welche indessen selten stürend wirkten,
konnte erreicht werden, dal die vorliegenden Karten, ebenso wie
die gewühnlichen statistischen Kartogramme über die statistischen
Werte eines jeden Bezirkes direkt informieren, gleichzeitig aber
die anthropogeographisthen Beziehungen viel klarer hervortreten
lassen, da der Verlauf der Linien, respektive die Gestalt der Flä-
chen gleicher arithmetischer Werte sozialer Erscheinungen durch
den historisch bedingten Verlauf der Bezirksgrenzen nicht gestürt
werden.
Es soll nun hinzugefügt werden, dal die durch Interpolation
erhaltenen Linien gleicher statistischer Werte vom Verfasser Isa-
rythmen benannt wurden; dieser Terminus rührt vom Herrn Dr. J.
Mesk, Prof. der Universität Wien, her.
Das erste Heft des Atlasses zählt 11 Karten auf Tafel VX EL
XV und XVI; es umfafit die historische Karte und 10 Karten,
betreffend die numerischen Verhältnisse der Polen, deren Konfes-
sion, Bildung und geistige Kultur. |
Die historische Karte, bearbeitet von W. Semkowiez, bringt
das Bild Polens im J. 1772, die politischen Veränderungen 1772 —
1815, ferner die äufersten Grenzen zur Zeit der grüliten Expansion
des polnischen Reiches.
Tafel VI ist eine Karte der gegenwärtigen administrativen Ver-
häültnisse. Auf dieser Karte sind wohl zum erstenmale in kleinem
Mafstabe 1) die Grenzen der 441 Bezirke eingetragen. Besondere
1) Alle Hauptkarten des Atlasses sind im Malstabe 1:5 Mill, alle Nebenkar
ten im Mafstabe 1:15 Mill. entworfen.
Bulletin 1—II. 9
176
Zeichen geben die Lage der Städte in drei Stufen : : de 110000
25000 und 100000 Einwohner an. Diese Zeichen, rot aufge
und wirtschaftlichen Lebens. #;
Tafel VII ist eine Karte der Bevülkerungsdichte, Tafel vit Re
des Bevülkerungszuwachses. ;
Die folgenden fünf Tafeln illustrieren den Stand der polnischen
Frage im Lichte der numerischen Verhältnisse der das Land bei
wohnenden Vülkerschaften mit besonderer Rücksicht auf die Rolle
der Polen. Tafel IX gibt die Verteilung der Polen in Prozentsätzen
der Gesamtbevülkerung; auf der Nebenkarte bringt K. Nitsch die 4
Ergebnisse der linguistischen Forschungen zur Darstellung. Tafel X
illustriert die Verteilung der rümisch-katholischen Bevülkerung,
durch besondere Zeichen wird die Verteiluug der Juden in den.
Stüdten angegeben. Tafel XI illustriert auf vier Kärtchen: die Ver-
teilung der Juden, die Veränderung im Prozentsatze der Juden seit
den letzten Volkszählungen. die Veränderungen des polnisches Besitz- té |
standes in ganz Polen und auferdem in Galizien auf Grund einer ande-
ren Methode, nämlich auf Grund der statistischen Aüfnahme. Tafel XIL
stellt auf vier Kürtchen einige für die polnischen Grenzländer chara-
kteristischen Zustände, und zwar die numerischen Verhältnisse der Po-
len in Preulien auf Grund der Schulstatistik, die Ergebnisse der Kolo-
nisations-Kommission in Posen und WestpreuBen, ferner den Pro-
zentsatz der rümisch-katholischen Bevülkerung im Gouv. Chelm
im J. 1905 und 1909, d. ïi. vor und nach dem Toleranzpatente.
Tafel XIII bringt einerseits ein Bild der Verteilung des polnischen
Grundbesitzes in Litauen und Ruthenien (Klein-RufBland), anderseits
den Anteil der Polen an den Semstwo-Wahlen; es wird dabei die Rolle
des polnischen Adels, der Bauernschaft und der Städtebewohner
ins richtige Licht gesetzt. Tafel XV und XVI illustriert auf drei
Kärtehen das Volks- und Mittelschulwesen, auf folgenden vier Kärt-
chen die Entwickelung der polnischen literarischen Produktion in
der Periode 1794—1913 mit besonderem Hinweis auf die Bedeu-
tung einzelner Teile Polens in dieser Entwickelung, ferner auf die
Rolle einzelner Produktionszentren. Das letzte Kürtchen bringt auf
Grund der von B. Gubrynowiez zusammengestellten Daten den
Stand der polnischen periodischen Presse.
Das schon auch in Verüffentlichung begriffene zweite Heft um-
177
falt vier physiographische und sechs landwirtschaftliche Tafeln;
| das dritte Heft wird den übrigen Teil des Materials enthalten.
. Der erläuternde Text, der jeder Karte beigegeben ist, bringt
genaue Angaben über die Quellen, die Grundsätze der Be boue
derselben, ferner die nôtigen Bemerkungen über das Kartenlesen.
Da es és wünschenswert erscheint, daf das Werk nicht nur auf
die Fachkreise beschränkt bleibe, so hat man auch eine Synthese
der Karte zu skizzieren versucht, um durch solche Interpretations-
stichproben den Benützer der Karte darauf, was aus derselben zu
ersehen ist, aufmerksam zu machen. Hie und da, sonst aber aus-
nahmsweïse, hat man in den Text solche ziffermälige Ergebnisse
eingeflochten, deren graphische Darstellung nicht môglich erschien.
Die Atlaskarten liefern wohl genug Material zur Betrachtung
der Probleme der ,grolen Zeit“; sie lassen die Einflüsse und Spu-
ren ehemaliger territorialer Einheit des kartographisch dargestellten
Gebietes in jeder Richtung hin verfolgen, sie weisen auf die Be-
deutung der physiographischen Bande und der Wirkung derselben
trotz politischer Trennung hin, sie demonstrieren auf Schritt und
Tritt die Macht der Einflüsse verschiedenartiger Typen der Admi-
nistration, Organisation und Kultur der Staaten, welche im Gebiete
des historischen Polen über ein Jahrhundert gewaltet haben. Die Kar-
ten enthalten schliefilich mittelbar ein allseitiges Material, auf Grund
dessen eine Bilanz der Verluste und Schäden gezogen werden kann,
durch welche das Land und das Volk während des schrecklichsten
Krieges aller Zeiten heimgesucht wurde.
= Neben diesen Problemen der Gegenwart von erstklassiger poli-
tischer Bedeutung, deren allgemeine theoretische Tragweite ge-
würdigt werden kann, erst nachdem diese weltgeschichtliche Er-
schütterung sich verebbt haben wird, wirken die Karten noch in
einer anderen, in unserer Literatur bis jetzt wenig beachteten
Richtung anregend; sie zeigen nämlich die Wege, welche die Ein-
flüsse der materiellen und der geistigen Kultur in Polen genommen
haben, kurzweg sie gestatten, die historischen Wege zu rekon-
struieren. Der Verfasser wünscht mit einem allgemeinen Studium
in dieser Richtung seine statistischen Arbeiten über Polen zum
Abschluf zu bringen.
178
27. BUZEK JÔOZEF. Historya ustroju prawnego i spolecznego ziem pol
skich pod panowaniem pruskiem od wieku XVII. do r. 1914. {Ge-
schichte der rechtlichen und sozialen Verfassung der polnischen
Gebiete unter preufischer Herrschaÿft seit dem XVIII. Jh. y
1914).
In der wissenschaftlichen Literatur über die historische Ent-
wickelung der rechtlichen und sozialen Verfassung der polnischen
Gebiete nach der Teilung Polens macht sich seit langem eine emp- |
findliche Lücke fühlbar. Diese Arbeit stellt sich zur Aufgabe die :
Behandlung dieses Gegenstandes hinsichtlich der unter preufischer
Herrschaft stehenden polnischen Gebiete. Als solche bezeichnet der
Verfasser diejenigen preulischen Provinzen, wo polnische Bevülke- 1e
rung in geschlossenen Massen und in grüferer Anzahl seit Jahr
hunderten wohnt, er zählt also hieher im XVIIL Jh. Ostpreufen
und Schlesien, das bei der ersten Teilung Polens erworbene West:
preuben und das bei der zweiten und dritten Teilung gewonnene
Süd- und Neuostpreufen. Im XIX. Jh. gehüren diese Läünder den
vier preubischen Provinzen an: West- und Ostpreulen, Posen und
Schlesien. Der Verfasser schildert also, sofern es sich um den
Zeitraum nach 1807 handelt, den rechtlichen und sozialen Zustand
dieser Provinzen und berücksichtigt bei Ostpreufen und Sehlesien
vor allem Gebiete mit überwiegend polnischer Bevülkerung, also
besonders das preubische Masovien und Oberschlesien. Aulfer den
erwähnten Gebieten wohnen Polen als seit Jahrhunderten seBhañfte
Bevülkerung in den pommerschen Bezirken Lauenburg und Bütow,
doch wird Pommern wegen der ganz geringen Anzahl der Bevël-
kerung (im J. 1858 nur 4881 und im J. 1900 erst 6419) nicht zu
den polnischen Gebieten gerechnet, und der Verfasser beschränkt
sich darauf. die fortschreitende Angliederung dieser Gebiete an
Pommern darzustellen.
In der Geschichte der rechtlichen und sozialen Verfassung der
polnisehen Territorien unter preufischer Herrschaft ist das Jabr
1806 von allergrülter Bedeutung. Bis dahin war Preulien das klas-
siche Land des ,aufseklärten Absolutismus-, der es sich besonders
angelegen sein lieB, den Wobhlstand der Untertanen, den Aufschwung
und die Macht des Staates zu fürdern und dies durch rücksichtslos
durehgeführten Polizeizwans zu erreichen suchte. Der Staat be-
trachtet sich bis 1806 für allweise und allmächtig, duldet innerhalb
LU
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E T9
des Staatsorganismus keine Selbständigkeit der Gemeinden oder an-
derer Kürperschaften mit Selbstverwaltung, sondern geht darauf
aus, alle Kräfte und alle materiellen Mittel seiner eigenen Macht
zu unterordnen. Um die aulierordentlich starke stehende Armee zu
erhaltén, die bis 4°}, der Gesamtbevülkerung beträgt, und um
die stets und rasch wachsende Beamtenarmee zu besolden, ist der
. Staat eifrig bestrebt, vor allem die Vermehrung der Bevülkerung
und das Wachstum der Steuerkraft zu fürdern; um dieses Ziel zu
erreichen, scheut der Staat nicht davor zurück, die Untertanen
zwangsweise zu beglücken, und reglementiert mittels der Polizeivor-
schriften alle Lebensäuferungen. Der Verfasser schildert, wie die
Kôünige Friedrich I und Friedrich Wilhelm L das System des
aufgeklärten Absolutismus seit Beginn des XVIIT. Jhs. nach und
vach in Ostpreufien und Friedrich IT. in dem eroberten Preufen
im J. 1740 mit einemmal einführte, und zwar der letztere in kon-
sequenterer und rücksichtsloserer Weise als seine Vorgänger. Im J.
1772 lag also diese Verfassung in Preufen schon fertig vor, und der
Verfasser führt eingehend aus, mit welchen verhältnismälig unwe-
sentlichen Anderungen diese Verfassung in den annektierten polni-
schen Provinzen durchgeführt wurde.
Die Niederlagen bei Jena und Auerstädt lehrten die leitenden
Männer in Preulien, daf die Kraft und Macht des Staates nicht
durch den von oben ausgeübten Zwang bedingt, sondern vielmehr durch
die freie Entwickelung der Kräfte des gesamten Volkes und der ein-
zelnen Bürger gefürdert wird. Nach dem Frieden in Tilsit 1m J.1807 er-
wies sich also ein Umbau der ganzen sozialen Gliederung und eine
grundlegende Neugestaltung des Verhältnisses zwischen Staat und
Individuum als notwendige Bedingung einer weiteren gedeihlichen
Entwicklung. In ähnlicher Weise wie in Frankreich das ,aneien
régime im J. 1789 und in Osterreich im Jahr 1848 schliefit auch
in Preufen das Zeitalter des alten Polizeistaates im J. 1806, und
nach dem Frieden in Tilsit beginnt schon das moderne Preuben.
In eingehender Weise wird geschildert, wie bis zum Tode Harden-
bergs, also in einem Zeitraum von kaum 15 Jahren, alle die Hemm-
nisse, welche die individuelle Entwicklung fesselten. schwanden.
Aufgehoben wurden dazumal die wichtigsten Standesuntersehiede,
man erlief Gesetze, welche eine fast unbeschränkte Gewerbs
freiheit einführten, es verschwand die Hürigkeit, und es wurden
Gewerbskommissionen eingesetzt, denen die Aufoabe oblas eine
180
beseitigen und eine grundlegende Kommassation der Ackerwirt-
schaften u. dgl. durchführen sollte. Gleichzeitig fielen auch alle
Einschränkungen der Freizügigkeit, der Auswanderungsfreiheit, es
wurde die Webrpflicht von 20 Jahren auf drei und bald darauf
(wenn auch nur vorübérgehend) auf zwei herabgesetzt, das Steuer- :
system umgestaltet, damit es auf die ükonomische Entwicklüng
nicht hemmend wirke, durch Aufhebung aller inneren Zülle schuf
man ein einheitliches Wirtschaftsgebiet, verlieh den stüdtischen Ge- æ
meinden die Selbstverwaltung usw. Alle diese nach 1807 durchge-
führten Reformen hatten die heiïlsame Folge, da die Revolution
von 1848 in Preulien keinen so gewaltsamen Umsturz herbeïführte
wie anderswo, sondern vielmehr éinen Antrieb zur weiteren Aus-
gestaltung einer Reihe von Reformen gab, welche Stein und Har-
denberg schon 1809 in Angriff genommen hatten, jedoch nach 1823 Re
unter dem Einflu reaktionäürer Strômungen hatten einstellen müssen
(Selbstverwaltung der Bezirke und Provinzen und der Anteïl der
Volksvertreter an der Gesetzgebung). Deshalb gliedert sich die Àr-
beit des Verfassers in zwei Teile: das erste Buch schildert die
Epoche des Polizeistaates im XVIII. Jh. bis 1806, das zweite, be-
deutend umfangreichere, befalit sich mit dem modernen Preulien
von 1807 bis 1914 und schliefit mit dem 1. August 1914, d. h.
mit dem Ausbruche des deutsch-russischen Krieges, da dieser Tag
in der Geschichte der polnischen Länder tüiberhaupt und mithin
auch in dem Schicksal der polnischen Provinzen Preulien zweifels-
ohne eine neue Periode einleitet, F
Schon im XVIIL Jh. waren die preulischen Künige eifrig be-
müht, das frühere Provinzialrecht durch das neue ge samtpreu-
Bische zu ersetzen, und so fand dieses schon am Ende des
Jahrhunderts in den polnischen Provinzen ausgedehnte Anwendung.
Im XIX. Jh machte dieser ProzeB der Vereinheitlichung des
preulsechen Rechtes innerhalb des preufischen Staates immer grübere
Fortschritte, besonders als seit 1848 die Beteiligung an der Gesetz-
gebung ausschlieflich auf den preuBischen Landtag übertragen
wurde, kamen nur Gesetze gewühnlich für das wanze Staatsgebiet
oder mindestens für die üsthichen Provinzen PreuBens (üstlich der
Elbe) zustande, hingegen wurden Ausnahmsgesetze oder Paragraphen
für polnische Provinzen in der Regel nur insofern erlassen, als
181
dies vom Standpunkte des Nationalititenkampfes ratsam erschien.
Die Bildung des Norddeutschen Bundes im J. 1867 und des Deutschen
Reiches 1871 hatte eine weitere Vereinheitlichung des Rechtes zur
Folge, und zwar uicht nur in Preulien, sondern in dem ganzen
Deutschen Reich. Wenn sich also der Verfasser auf Darstellung
des für die polnischen Provinzen Preufens geltenden Rechtes be-
schränken wollte, so müfite er sich in seiner Arbeit einfach damit
begnügen festzustellen, wann und auf welchem Gebiet ein altes
oder ein neueres Provinzialgesetz durch ein für ganz Preufen gel-
tendes ersetzt wurde, bezw. in neuerer Zeit, wann und in welchen
Fällen die Regierungspolitik den Polen gegenüber zur Erlassung
von Ausnahmsgesetzen für die polnischen Provinzen führte. Es ist ja
klar, dal weder eine erschüpfende Darstellung des Provinzialrechtes
noch eine eingehende Behandlung der polenfeindlichen Politik der
Regierung geeignet sind, ein vollkommenes Bild der staatsrechtli-
chen Verfassung der polnischen Provinzen Preufens zu geben; des-
halb hält es der Verfasser für angezeigt, auch die Vorschriften der
reichsdeutschen Gesetzgebung, welche für die Weitergestaltung der
ganzen Rechtsverfassung maligebend sind, darzustellen. Der Ver-
fasser ist also bemüht, an Hand von statistischen Daten den Ein-
flufi der reichsdeutschen und der allgemein preulischen Rechtsnor-
men auf die polnischen Gebiete zu schildern. Selbstverständlich
liegt es nicht in der Absicht des Verfassers, etwa ein erschüpfen-
des Bild der gesamtpreubischen oder der gesamtreichs-
deutschen Gesetzgebung zu entwerfen und verweist den Leser
diesbezüglich auf die reichhaltige deutsche Literatur.
Die Entwicklung des Staatswesens wird durch eine Reïhe von
Faktoren bedingt; die grüfite Bedeutung in dieser Hinsicht besitzen
die Gestaltung der landwirtschaftlicheu und gewerblichen Produk-
tion, Gliederung der Arbeit, der Warenverkehr, das Verkehrswesen,
das Kreditwesen, die Verfassung des Staates, das Finanz- und Kriegs-
wesen, das Schulwesen und die kirchenpolitische Verfassung. Da
nun die Richtlinien für die Entwicklung des gesamtpreulisehen
Rechtes auf allen Gebieten der menschlichen Betätigung in jedem
Zeïitraum in den Zielen der preulischen Staatspolitik gegeben waren
und die Gestaltung des besonderen Provinzialrechtes der polnisehen
Gebiete hauptsächlich durch die Haltung der Regierung den Polen ge-
genüber bestimmt wurde, so erscheint es dem Verfasser angezeigt, Je-
des von den Büchern mit einem Abschnitt einzuleiten, in dem er die
182
ÉD
Ziele der preubBischen Staatspolitik im ‘alligé moin 6
und den Polen gegenüber im besonderen darstellt
Der weitere Inhalt der beiden Bücher zerfällt i in zehn Bee ‘à
ne in folgender Weise: ?
Gewalt (IL Abschnitt, Gliederung der A
hürden im allgemeinen, der Selbstverwaltung in dei
polnisehen Gebieten im besonderen (IL Abschnitt) und de ‘ie
Gerichtsbehürden (IV. Abschnitt) schildert. Der fünfte Ab:
schnitt handelt von der Organisation der Landwirt- <
schaft, des Gewerbes und der Arbeit, woran sich die 2
Einteilung der Bevülkerung nach Ständen anschlieft …
Im sechsten Abschnitt kommt die kirchenpolitische Ver- "
fassung, im siebenten die Entwicklung des Schulwesens,
im achten andere für die soziale Entwicklung wichtige
Gebiete der inneren Staatspolitik zur Besprechung. Zwet
weitere Abschnitte widmet der Verfasser der Darstellung der
wichtigsten üffentlichen Leistungen, er spricht also im
IX. Abschnitt über das Steuerwesen und im X. über die mili-
türische Organisation Preufiens. Der XI und letzte Ab-
schnitt handelt von den wichtigsten Kodifikationen der Zivil-, Straf-
und Prozelrechtes usw. wie sie in den polnischen Provinzen der
Reiïhe nach eingeführt wurden. Den AbschluB bildet eine Darstel-
lung des Provinzial-Zivilrechtes der polnischen Gebiete.
NE RS SRE
FE
D ENTRE GARE Dent
PRUTRESS SUP RE
PA A PE PESTE A TR EE M EN EP ANS EP EN OP PR SEE
183
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© Danvsz ANrowi. »O wychowaniu Zygmunta Augustae. (L'éduca-
hion de Sigismond Auguste), 8-0, p. 93.
184 | à
Gumowskr Marvax. »Wplywy polskie na pieniene stosunki Sla-
ska w pierwszej polowie XVI wieku<. /L’influence de la Pologne
sur le système monétaire de la Silésie au milieu du XVI me 8-0,
84.
: Hazroi Oskar. »Ostatnie lata Swidrygielty i sprawa wolyska è
za Kazimierza Jagielloñczykae. (Les derniéres années du Grand-Duce
Swidrygiello et la question de Volhynie au temps de Casimir ee 2
lon), 8-0, pp. VI et 315. Es
»>Najstarsze statuty synodalne krakowskie biskupa Nankera z 9 RE.
paédziernika 1320 r.<. (Les plus anciens statuts synodaux du diocèse |
de Cracovie [1320] de l'évêque Nanker) — publiés par Jan Fijs RES
dek, 8-0, p. XLIV et 66. :
»Regestra Thelonei aquatici Wladislaviensis saeculi XVI — ed.
Stanisiaw Kutrzeba et Franciszek Duda, 8-0, pp. XLVI
et 872.
»Rozprawy Akademii Umiejetnoéci._ Wydziat historyezno-filozo- SA
ficzny<. (Travaux de l'Académie des Sciences. Classe d'histoire et de Es
philosophie), ser. IL, vol. XXXIIL Il-e partie, 8-0, p. 165—341. SN
ZAcHorowsk: SranistAwW. »Jakôb, biskup plocki i jego dzialalnosé >
ustawodawcza i organizacyjna. 1396 —1425<. (Jacob évêque de Plock
[1396— 1425] et son oeuvre legislative), 8-0, p. 160.
“
Nakladem Akademii Umiejetnoéci.
Pod redakcya
Sekretarza Generalnego Bolesiawa Ulanowskiego.
Krakéw, 1916. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloñskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
CLASSE DE PHILOLOGIE. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1873 PAR
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I.
PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE:
S. À. L ET R. CHARLES ÉTIENNE, ARCHIDUC D’ AUTRICHE.
VICE-PROTECTEUR :
Vacat.
PRÉSIDENT: S. E. M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BOLESLAS ULANOWSKI.
EXTRAIT DES STATUTS DE L'ACADÉMIE
($ 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronagè de Sa Majesté Im-
périale Royale Apostolique. Le Protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par
S. M. l'Empereur.
($ 4). L'Académie est divisée en trois classes:
a) Classe de Philologie,
b) Classe d'Histoire et de Philosophie,
c) Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles,
($ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise.
Depuis 1885, l'Académie publie, en deux séries, le , Bulletin International“
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est con-
sacrée aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La
seconde est consacrée aux travaux de la Classe des Sciences Mathématiques et
Naturelles. Chaque série contient les procès verbaux des séances ainsi que les
résumés, rédigés en français, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux
présentés à l’Académie.
Prix pour un an (dix numéros) — 6 K.
Adresser les demandes à la Librairie: Gebethner et Cie, Cracovie
(Autriche), Rynek Gi6wny.
Publié par l’Académie
sous la direction du Secrétaire général de l’Académie
M. Boleslas Ulanowski.
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Krakôw 1917, — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloñskiego pod zarzadem Jôzela Filipowskiego.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE
CLASSE DE PHILOLOGIE
CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE
ANZEIGER
DER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
IN KRAKAU
PHILOLOGISCHE KLASSE
HISTORISCH - PHILOSOPHISCHE KLASSE
ANNÉE 1916
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
1917
ne
1
nt
h
La
<
ab mue. se Sd: à és
Table des matières.
Bibliographie. re SRE ENT
Bieñkowski Piotr. Na sur nes Ne re de Cracovie
— Les lécythes grecques dans les collections d’antiquités à Cracovie
Brückner Aleksander. Contribution à l’histoire de la langue polonaise.
V-e partie . ;
— Les principes de nee ue :
Elzenberg Henryk. Les bases de la métaphysique de Leibria
Grabowski Tadeusz. Les dernières années de Meletius Smotrycki
Halecki Oskar. La Lithuanie, certains territoires russes et la Samogitie
comme parties integrantes du Grand Duché de Lithuanie
Horodyski Wladyslaw. La philosophie de l'absolu de Hoene- Mao
— La philosophie de Lambert dans ses rapports avec les doctrines de
Kant et de Bacon
Krzeczkowski Konstanty. La commission te nn. FF au
de Cracovie pour regler l’état juridique des paysans
Michalski Konstanty C. M. La philosophie thomistique en Poncre : ta
fin du XV et au commencement du XVI siècle PRE
Rostafiñnski Jézef. La martre, la fouine et la belette , :
— Mémoire sur les termes employés dans la langue es pour
désigner quelques produits des betteraves
Sajdak Jan. Quae ratio inter Gregorium Nain et den
carmina christiana intercedat . -
Sinko Tadeusz. Les sources classiques dans Poe e Siantalas Wy-
spiañski : : à Mate
— De traditione ie Ce Nc De ne et or-
dine orationum Constantinopoli habitarum
— De traditione orationum Gregorii Nazianzeni. Pal Il :
— Epître adressée par un humaniste à Jean Diugosz en 1455 .
Szczepañski Wladyslaw S. J. La signification de Kbrt haäres
Taylor Edward. L'idée fondamentale de la coopération
Witkowski Stanislaw. Études sur Homère. La Dolonie
22
105
29
90
BULLETIN INTERNATIONAL.
_ DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
L CLASSE DE PHILOLOGIE.
ll. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
No 1—7. | Janvier—Juillet. 1916.
_ Sommaire. Séances du 3 et du 10 janvier: du 14 et du 21 or du 13 et du
20 mars; du 3 et du 10 avril; du 9 et du 15 mai; du 5 et du 19 juin; du
8 et du 10 juillet,
_ Résumés: 1. GRABOWSKI TADEUSZ. Les dernières années de Meletius
Smotrycki.
. BRÜCKNER ALEKSANDER. Contribution à l’histoire de la langue polo-
naise V-e partie.
; ROSTAFINSKI JOZEF. La martre, la fouine et la belette.
. ROSTAFINSKI JUZEF. Mémoire sur les termes employés dans la langue
polonaise pour désigner quelques produits des betteraves,
SINKO TADEUSZ. Les sources classiques dans l'oeuvre de Stanislas
Wyspiañski.
. SINKO TADEUSZ. De traditione orationum Gregorii Nazianzeni, I: De
tempore et ordiné orationum (onstantinopoli habitarum.
. SINKO TADEUSZ. De traditione orationum Gregorii Nazianzeni. Pars Il.
* BIENKO WSKI PIOTR. Note sur quelques sculptures antiques de Cracovie,
. SACZEPANSKI WEADYSEAW 8. J. La signification de Kbrt ha’äres.
. HORODYSKI WEADYSEA W. La one de l’absolu de Hoene-Wroñski,
. KRZECZKOWSKI KONS8STANTY. La commission instituée dans la Repu-
blique de Cracovie pour regler l’état juridique des paysans,
. HALECKI OSKAR. La Lithuanie, certains territoires russes et la Samo-
gitie comme parties integrauntes du Grand Duché de Lithuanie.
. TAYLOR EDWARD. L'idée fondamentale de la coopération.
. MICHALSKI KONSTANTY C. M. La philosophie thomistique en Pologne
à la fin du XV et au commencement du XVI siècle.
. BIBLIOGRAPHIE.
SÉANCES
FH CLASSE DEPPHIBOLO'GTE
SÉANCE DU 10 JANVIER 1916.
PRésipexce pk M. C. MORAWSKI.
M. Iaxacv Cnrzanowsk: présente son article: ,Les sources classi-
ques du poème tragique >» Mnich< (Le Moine) de Joseph Korzeniowshi*.
1
tions à
M. Taorusze Grasowski présente son article: , Nouvelles contribu-
l'histoire de la conception de l'art poétique chez les écrivains
-du mogen-âge et de la renaisance en Pologne”.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 20 janvier 1916.
Bulletin 1—I1.
SÉANCE DU 14 FÉVRIER 1916.
Pasinenex ve M. C. MORAWSKI.
eléments classiques et Hi de Prat chevaleresque - Coprs k
poètes pr ovençaux". À
SÉANCE DU 13 MARS 1916.
PRrÉsIDENCE pk M. C. MORA WSKI.
M. Jézer Rosramxski présente son travail: , Mémoire sur les ter...
mes employés dans la langue polonaise pour one quelques produits FPE
des betteraves“ ?). TS
M. Taogusz Sixko présente son travail: ; Les sources classiques dans
l'oeuvre de Stanislas Wyspiañski* ?). k,
M. IGxacy Cunxzanowski présente son travail de M. Jôzer Urmssxrt
Les ideés dominantes dans le poème > Anhellie de Jules Stowacki“.
SÉANCE DU 10 AVRIL 1916.
Pnésinkxcx DE M. C, MORAWSKI.
M. AzLxkksaNbkr BrÜcknkrk présente le travail: Contribution
à l'histoire de la langue polonaise“. V-e série #).
M. Sraxistaw Winvaxikwicz présente son travail: , L'influence de
Dante sur les poèmes de Sigismond Krasinski“.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com--
mission de l’histoire de l’art en Pologne du 9 mars 1916.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
missions linguistique du 22 mars 1916.
1) Voir Résumés p. 7. 3) Voir Résamés p. 14.
2) Voir Résumés p. 13. 4) Voir Résamés p. 9.
SÉANCE DU 9 MAI 1916.
PRÉSIDENCE DE M. C. MORAWSKI.
M. Sraniseaw Tomkowicz présente son article: nL'état actuel des
archives et des bibliothèques qui se trouvent dans la partie du Roy-
aume de Pologne occupée par l'Autriche“.
© M. Jôzer Teeriak présente son article: Une poésie inconnue
d'Adam Mickiewicz“. |
M. Taorusz Sinxo presente son travail: , De traditione orationum
Gregori Nazianzeni, I: De tempore et ordine orationum Constantino-
poli habitarum“).
SÉANCE DU 19 JUIN 1916.
PRÉSIDENCE DE M. C. MORAWSKI.
M. Jôzer Rosrarixski présente son travail: ,La martre, la fouine
el la belette“ ?),
M. Piorr BieXkowskr présente son article: ,Note sur quelques
sculptures antiques de Cracovie“ 3).
Le Secrétaire présente le travail de M. Jax Saspax: , Quae ratio
. inter Gregorium Nazianzenum et vetustissima carmina christiana in-
tercedat.
Le Secrétaire présente le travail de M-me Marva Dynowsxa: , Phi-
lippe Nerée Golañski et les théories néoclassiques du XVIIT siècle
en Pologne“.
Le Secrétaire présente un article de M. Wzopzimierz DEemerry-
KIEWICZ: Les études préhistoriques en Suisse“. I-e partie.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission anthropologique du 23 mai 1916.
SÉANCE DU 10 JUILLET 1916.
PrésipeNcé DE M. C. MORAWSKI.
Le Secrétaire présente le travail de M. Wranystaw S20ZEPaNSkI S. J.:
La signification de Kbrt ha'äres" ).
1) Voir Résumés p. 16. ?) Voir Résumés p. 25.
5) Voir Résumés p. 12. 4) Voir Résumés p. 29.
Vs
M. Jozxr Trerrax présénté son AT pr Mickiauiez en
visagé d'après des sources inédites“. Le partie. ER
Le Secrétaire présente le travail de M. Manvan SRE
fantôme dans la poésie polonaise avant Adam Mickiewice“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Eoxuxn RE à
lection du comte Georges Mycielski*.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de là séance de la Com
mission philologique du 3 juillet 1916. |
Lt oo LT de
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 3 JANVIER 1916.
Prèsipence bé M. F. ZOLL sex,
Le Secrétaire présente le travail de M. Marvax Lonykski: Les
chartes falsifiées du XIII siècle de l’evêché de Plock“. | by
Le Secrétaire présente le travail de M. Wæavyzsaw Hoeoriene A
La philosophie de l'absolu de Hoene- Wronski“ 1),
ANUS
SÉANCE DU 21 FÉVRIER 1916.
Puéësibexcx p& M. F. ZOLL sex.
Le Secrétaire présente le travail de M. Konsranry Mionazski :
La philosophie thomistique en Pologne à la fin au XV et au com-.
es du XVI siècle“ ?),
Le Sécretaire présente le travail de M. Koxsranry Krzrczxkowsktr:
nhLa commission instituée dans la Republique de Cracovie pour regler
l'état juridique des paysans“S).
SÉANCE DU 20 MARS 1916.
PHésibence pk M. F, ZOLL sx.
Le Secrétaire présente le travail de M. Oskar Hazsomi: ,La
Lithuanie, certains territoires russes et la Samogitie comme parties
intégrantes du Grand Duché de Lithuanie“ +).
1) Voir Résumés p. 33. ) Voir Résumés p. 37.
3) Voir Résumés p. 64. 4) Voir Résumés p. B1.
Le Sécretaire présente le travail de M. Anam Kropzixski: , Les
rapports du roi Ladislas £okictek avec les Habsbourgs (1330—1332).
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission de lhistoire de la philosophie en Pologne du 21 février 1916.
SÉANCE DU 3 AVRIL 1916.
PRÉSIDENCE DE M. F. ZOLL sen.
Le Secrétaire présente les travaux de M. Sranis£zaw Zacnorowski:
_ a) ,Les »colloquia< en Pologne du XII jusqu'au XIV siècle —
b) ,Les synodes diocésains dans la province de Gniezno entre
1423—1427* — c) ,Les traités juridiques composés à l'occasion du
projet de couronnement de Vitold, Duc de Lithuanie (1429—1430)“.
SÉANCE DU 15 MAI 1916.
PRÉSIDENCE DE M. F. ZOLL $sEN.
Le Secrétaire présente le travail de M. Wrapystaw SzczePaNski S. J.:
, Les quatre Évangiles: introduction, nouvelle traduction et commentaire®.
Le Secrétaire présente le travail de M. Epwarn Sramu: , Pessi-
misme et optimisme. Étude sur les bases étiques de la résignation active“.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
mission historique du 17 décembre 1915.
SÉANCE DU 5 JUIN 1916.
j PRéÉsipetce DE M. F. ZOLL sex.
M. Wazapyszaw CHorrowski présente son travail: , Histoire des
cloîtres et monastères en Galicie à l’époque des partages de la Pologne.
Première partie: Les ordres complétement éliminés".
‘4 Le Secrétaire présente le travail de M. Enwarn Tavror: , L'idée
b- fondamentale de la coopération“ 1).
k. 1) Voir Résumés p. D4.
. SÉANCE DU 3 JUILLET 1915.
- + + d L x = VER: SAS } Lhie, À | ET au! 1
& | __ Présipexce DE M. F. ZOLL sex.
F *
; k
Le Secrétaire présente le travail äe M. Rarar TausENsOE
nhLa procédure observée dans le procès intenté à propos de Vire
Rien Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Co
Pur mision de l’histoire de la philosophie en Pologne du 4 juillet 19
Réctmées
. 4 _GRABOWSKI TADEUSZ. Ostatnie lata Melecyusza Smotryckiego.
(Die letiten Jahre Meletius Smotryckis).
- Die Persünlichkeïit des Meletius Smotrycki ist in jüngster Zeit
zum Gegenstand recht beachtenswerter Forschungen geworden, wel-
che grülieres Interesse sowohl in psychologischer Hinsicht als auch
wegen des neu gewonnenen geschichtlichen Materials verdienen.
. Unter den polnischen Gelehrten ist an das Studium dieses Ge-
genstandes der neben Prof. Dr. Brückner tüchtigste Kenner jener
Zeit, Prof. Dr. Tretiak, herangetreten. Die russischen Gelehrten
(Zukowiez, Osinskij) haben historisches Material beigebracht, durch
= welches sowohl die in den Landtagen zur Verhandlung gekommene
Kirchenunion wie auch die von den Russisch-orthodoxen in den Kir-
-chenkonzilen von Kiew und Lemberg eingenommene Stellung be-
Jleuchtet wird. Im Lichte dieses historischen Gewinnes erscheinen
auch klarer auf dem Hintergrund der damaligen Zeit die Gestalt
Smotryckis und seine Kompromilipläne, und wir kommen in die
Lage, seine Bestrebungen besser zu verstehen und allseitig und
gründlich zu beurteilen.
Ein Vorspiel zu den Kompromiliplänen, welche lediglich an dem
‘Widerstand des Pôbels während des Kiewer Kirchenkonzils sehei-
terten, bildete Smotryckis Polemik mit den Unierten in Angelegen-
heit des Patriarchen Teophan. Hierin vertrat er sowohl seine eige-
nen Interessen wie auch die der russisch-orthodoxen Hierarchie,
welche geneigt war, seinen Kompromiliweg einzusehlagen. Er setzte
«sich für die religiüsen Freiheiten ein, da es sich ihm darum han-
delte, seinen Bestrebungen politisches Gewicht zu verleihen. Is
anterliegt auch keinem Zweifel, dali Smotryeki dureh sein Doppel-
doxen ends achete deren Macht er vérgehens z zu stirzen such
nicht wohlfüblen.
ee D ibenrse ja, sogar sich des Unierten pare: me
ablehnend und Sorinpsebatee td Mia daf der orthodoxen Partei ue
nommenen These, daB Staatseinheit ohne Religionseinheit undenkbar
sei, war er vor allant bestrebt, auf dem von Skarga bereits versuch- 4e
ten Wege eine Union zustandezubringen, um so nun die uberaus. k sr
schädlich wirkende Zerrissenheit des ruthenischen Volkes zu besei-
tigen, jenes Volkes, für dessen Rechte er sich immer einsetzte und
in jenem Staate, do religiüse Zersplitterung von auswürtigen Fak- à
toren ausgebeutet wurde. Wenn er zum Mürtyrer der Union dort
nicht geschaffen erscheint, wie Kuncewiez ein solcher infolge Smo-
tryckis früherer Hetzagitation geworden war, so fehlte es ihm me |
nigstens nicht an Scharfsinn, die traurigen Folgen eines solchen
Zwiespaltes vorauszusehen. L
Warde auch die Lage durch seine Abtrünnigkeit von der‘ortho-
doxen Kirche nicht besser, so waren doch die Gründe dieser Ab.
trünnigkeit nicht materieller Natur. Veranlalit wurde sie nümlich
durch die überragende geistige Kultur des ehemaligen erbitterten
Gegners der Union, sowie durch die Hoffnung, dal der Reichstag, 5
dessen Aufmerksamkeit von den Problemen des Krieges mit Schwe-
den ganz verschlungen zu sein schien, sich doch endlich wird für Ke É
diese Angelegenheit gewinnen lassen. Leider erwies sich diese % 4
Hoffnung als trügerisch; trotz ihrer Tragweite begegnete diese Fra-
ge in Polen einer ähnlichen Gleichgültigkeit, wie man mit ihr schon
auf den früheren Reichstagen in der Zeit, wo die Union von Brzesé
zustande kam, zu kämpfen gehabt hatte.
Als Sehriftsteller crinnert Smotrycki durch sein Temperament:
ï. y Per Tr
| . ne dieser Toleranz für Russisch orthodoxe, und als endlich
seine Sturmzeit vorüber war, spann er Pline, welche mit seiner Ver-
ee ï gangenheit im krassesten Gegensatz stande. Seine humanistische Bil-
dung, Verwendung der polnischen Sprache und seine Kompromilbe-
+ strebungen sind nicht ohne maligebenden Einfluf auf die Tradition der
_ Kiewer Akademie und die späteren Vertreter der orthodoxen Hierar-
_ chie geblieben, welche sich zu Zeiten Mohilas und Kossows weit abseits
: à von dem Byzantynismus Wiszeñskis und Kopysteñskis zu halten ver-
stand. Der Pôbel, das Kosakenvolk, die Popen, die Brüderschaften
verharrten auf hbèrs Standpunkt und büften ihre Verblendung mit
- dem moskowitischen Joch, da die Russisch-orthodoxen in der Folge
der Willkürherrschaft des Moskauer Patriarchats unterstellt wurden.
Fe À BRÜCKNER ALEKSANDER. Przyczynki do dziejôw jezyka polskiego.
Serya V. i ostatnia. (Beiträge zur Geschichte der polnischen
Sprache).
Es ist der Schlulteil einer Reïhe von Abhandlungen, die wie
_viele vorausgegangene desselben Verfassers, in erster Reïhe als
Vorarbeiten zu einem künftigen Thesaurus linguae polonicae zu
gelten haben. Denn ein solcher Thesaurus wird zu einer unver-
meidlichen Aufgabe der nächsten Zukunft werden. Die bisherigen
polnischen Lexika reichen nicht im geringsten aus; ,Linde“ umfalit,
«mit starken Lücken, nur die Sprache von 1550—1800; das neue
Warschauer Wôrterbuch, so verdienstlich auch dieses von einigen
Privatpersonen unternommene Werk sein mag, ist zu knapp gehal-
ten. Alle slawischen Akademien halten es für ihre Ehrenptlicht, für
ihre Nationen derartige Werke zu schaffen. Die Agramer ist darin
am weitesten vorgeschritten; die Petersburger hat schon ganze Bände
beigesteuert; die Prager geht, trotz des grolien Werkes von Kott
und des althbühmischen Würterbuches von Gebauer, langsam an eine
neue Materialiensammlung zu einem Thesaurus linguae bohemicne.
Ein künftiger Thesaurus der polnischen Sprache wird den alten und
| = neuen, einheïimischen Sprachschatz erschüpfend darstellen: er wird
É verzichten auf die fremde, wissenschaftliche Nomenklatur, auf viele
eat wenig Mdr von À. Rredhraienahail ist ma |
fürs Polnische unerläfilich; ein solches gedenkt der Verfasser selbst Ë
abzufassen, das natürlich nur die , Hauptstimme“ oder richtiger ge-
sagt nur die wichtigeren, einheimischen und fremden Wôürter ent.
ten soll. ANS
Die bisherigen Abhandlungen des Verfassers dienten vielfach de
beiden Zielen; einmal sammelten sie alte Würter und Belege aus
mittelalterlichen, namentlich Glossenhandschriften sowie aus Drucken
und Handschriften des XVI. und XVIT. Jahrhunderts; dann trach-
teten sie, die Etymologie vieler Würter, einheimischer wie frem-
der, zu ergründen. Denn die Etymologie, speziell die slawische,
liegt gar sehr im Argen, ist heute ganz auf die Abwege der Wur-
zelvergleichung geraten und rückt daher nicht von der Stelle,
wie dies das Bernekersche Etymologische Würterbuch ohne-
weiteres beweist, Gerade die Etymologie verlangt behutsames, lang-
sames Forschen und Deuten; man kommt oft erst nach Jahren auf
die richtige Spur, üfters gar nur durch Zufall. So hat der Verfasser
erst nach Jahren die Angaben des Dlugosz über die mythologischen
Namen der Polen auf ihr richtiges MaB zurückzuführen vermocht;
gerade der 25. Beitrag ist diesem Thema ganz gewidmet; es hat
sich gezeigt, dal sogar dem Nyja, der durch die Wiederholung
bei Parkosz um 1440, einer ganz von Dlugosz unabhüängigen homer.
gesichert schien, jeder Wert Fri ist.
Neben diesem einen Zweck, der Bereicherung des Lexikons und
der Etymologie, verfolgt speziell der Beitrag Nr. 26 einen andern,
Die Richtung der modernen Forschung zielt noch immer, obgleich
11
alor Glaube an die Ausnahmslosigkeit der sog. Lautgesetze lingst
_erschüttert ist, darauf hin, das Gesetzmäbige, Organische in der Spra-
dho zu et oe den Zufall de Willkür auszuschalten: Psychopho-
_netiker suchen sogar rein EM CLe Vorgäünge auf ihre Notwen-
digkeit hin zu prüfen. Dem gegenüber zeigt der Verfasser an einer
Reïhe von Erscheinungen aus der polnischen Laut- und Formen-
à lehre sowie Orthographie auf die reinste Willkür, den Zufall, der
sich in der Sprache, als einer menschlichen Érdine Dre ma-
_ <hen mul; er sammelt Beispiele von Dissimilationen und Metathesen,
deren Hauptgrund einfach in dem Analphabetismus zu erkennen
à:
ist, denn hauptsächlich sind es fremde Wôürter, die somit im eige-
: ; nen sprachlichen Bewufltsein nicht fest verankert sind, die diesen
Prozessen unterliegen. Oder wie kann von einem zureichenden
. Grund die Rede sein, wenn wir sehen, dal neun slawische Spra-
-<hen die mile on oder Metathese unterlassen. aber die zehnte,
wo alle Verhältnisse die gleichen sind, sie durchführt: rycerz bleibt
“überall unverändert, aber der Kleinrusse macht daraus #ycar, aus
arendarz macht der Weifirusse allein landar u. s. w., aus preykopa
der Pole ein krzypopa, aus pokrywadto der Bühme ein koproadlo
u. s. w. Absichtlich überschreibt der Verfasser dieses Kapitel mit
Launen, Grillen, Willkür in der Sprache, denn er ist, ganz zu
Unrecht, wegen solcher Auffassungen scharf angegriffen worden,
aber die schünsten Deklamationen von dem unaufhaltsamen Fort-
schritt ad astra künnen das Faktum der in der Sprache herrschen-
den Willkür oder Laune nicht umstofen. Es sammelt nun der Ver-
fasser absichtlich eine Menge der verschiedensten sprachlichen und
schriftlichen Erscheinungen der unverfälschtesten Willkürherrschaft
und gibt Vorschläge zur Eindämmung dieser Willkür wenigstens in
der schriftlichen Fixierung der Sprache. Er geht noch weiter und
bezeichnet als blobe Willkür moderne Erkläirungen, Etymologien u. dgl.,
die sich mit den Erscheinungen der Sprache nicht in Einklang bringen
lassen, sie einfach unberücksichtigt, sich durch Aulierliehkeiten ver-
führen lassen, wenn z. B. der Schreibung von 9 durch 4 ein geprefites &
zu Grunde gelegt wird oder gebildeten Polen des XVIL Jahrhunderts
die Müglichkeit von Masurismen bei ihren Reimereien zugemutet
wird. Und ebenso vergeblich wäre es, bei einem powiedaé neben
powiadaé nach einem Grunde (aulier einem Einflusse von porriem?)
zu suchen, ihn gar im Einfluf des Bühmisehen finden zu wollen.
Solche Annahmen von fremdsprachlichen Einflüssen, von Analogien,
aus, Fes sie ai nur an di Erscheinungen So pra
wirklich zu erklären. So wird namentlich an der neuesten Dan
liedes der richtige alte Vokativ von Boëyc ist; es wird an Beispielen pa
gezeigt, wie sogar unscheinbare Texte, kleine Broschüren jener Zeit.
wertvolles Material enthalten künnen. : 1
\
3. ROSTAFINSKI JOZEF. Tchérz, kuna i lasica. (Über Iitis, Marder…
und Wiesel,
Mit dem Worte ,tchôrz“ bezeichnet man im Polnischen sowohl
den Iltis wie auch einen feigen Menschen Der Verfasser beweist,
dal diese Zusammenstellung auf einem Miliverstündnis beruht, Der-
Iltis ist ein mutiges Tier, er wird aber auch Stünker genannt, weil
er mit Stinkdrüsen am After ausgerüstet ist, deren übelriechende
Ausscheidung ein wirksames Verteidigungsmittel gegen Feinde bil-
det. Man war im Mittelalter der irrigen Meinung. der tiberfallene
Iltis lasse aus Furcht vor dem Feinde einen Wind streichen, und
da man auch bei einem feigen Menschen in Gefahr eine ähnliche
Wahrnebmung macht, so entstand die auf unrichtiger Basis gegrün-
dete Analogie.
Der Edelmarder wird im Polnischen und Russischen ,kuna“
genannt. O. Keller war der Meinung (Die antike Tierwelt I. p. 161),
dafi dieser Name aus dem Slawischen stammt und in das Alt-
me | griechisehe ravir “übergegangen ist. Dem ist nicht so. Kavyæxr
se ist ein kleinasiatischer Name, wahrscheinlich iranischen Ursprungs.
_ Erist von den Skythen Ééoh Europa gebracht. Diese Vôülker
: vermittelten, wie bekannt, den Handel zwischen den griechischen
_ Kolonien am Schwarzen Meere und den nürdlich wohnenden Sla-
Wen und künnen den Pelznamen für Edelmarderfelle den Slawen
| gebracht haben, Da man die Felle des Edelmarders stets aus West-
“europa verlangte, so hat sich der Name ,kuna“ unter den dort
wohnenden Slawen, d. h. Polen und Russen erhalten. Der Verfasser
_erzählt ferner, wie dieser Name ,kuna“ im Polnischen auf verschie-
-dène andere Gegenstände üibertragen wurde und warum dies geschah.
. Die Katze erschien in Nordeuropa gegen das X. Jabrhundert.
Nichtsdestoweniger waren die Mäuse und Ratten dem Menschen
“auch früher lästige Tiere. In diesen früheren Zeiten vertrat das
Wiesel die Stelle der Katze ebenso wie im Altertum in Rom.
Das Tierchen ist allerliebst, wenn es gezähmt wird, was mit jungen
Tieren sehr leicht zu erreichen ist. Sie verstehen sich ausgezeich-
met zu schmiegen. Schmiegen heïlit polnisch #asié sie und deswegen
wird das Wiesel noch jetzt polnisch ,lasica“ (eine, die sich zu
schmiegen versteht) genannt.
ÉÉRE ER ER PE ET
: » l
: JT NES re ma æ
ER PR NE STE EIOT VE
4. ROSTAFINSKI JOZEF. O nazwach éwikty, burakôw i barszezu. { Über
. die Namen von Mangold, Rüben und Bürenklau).
NET CNRC
Wir kennen zwei Rassen der Runkelrübe. Beide stammen von
der wilden Beta maritima ab. Die eine mit harter Wurzel wird
_ der efibaren Wurzeln wegen als sogenannter Mangold kultiviert.
Le Die Wurzeln des zweiten sind saftig und sülf; die rote und die
Zuekerrübe gehôüren hieher. Im Altertam und das ganze Mittelalter
hindureh kannte man nur den Mangold. In Polen wird der Man-
gold éwikla genannt. Er kam, wie sein Name beweist, aus Byzanz,
wabrscheinlich schon in vorgeschichtlicher Zeit. Er diente allge-
| mein als Nahrungsmittel der armen Bevülkerung und wurde bis
zum Anfang des XVII. Jahrhundert angebaut. Im sechzehnten Jahr-
hundert wurde nach Polen eine rote Rübe mit saftigen Wurzeln
À gebracht. Wegen ihres Wohlgeschmacks wurde sie gern genossen,
und zwar gebacken, aber auch mit Sauerkraut zusammengekocht,
! um dieses schün rot zu färben. Durch Kochen verliert die ange-
TR CON Een re MOT LUE
chen un als Sproë und wird auf eine Pflanze, und zwar me se
Heracleum sphondilium übertragen. Diese Bezeichnung wurde der
Pflanze, die man deutsch als Bärenklau bezeichnet, deswegen beigelegt,. fi
weil Ve süblichen, sich rasch entwickelnden Snrodie in der see
meinen ursprünglichen Volkswirtschaft von grofer Bedeutung wa-
ren. Analog kann man auf Archangelica officinalis hinweïisen. die
im hohen Norden als eine nahrungliefernde Pflanze noch im XII.
und XIII Jahrhundert unter dem Schutze des Gesetzes stand, Die
Barszczpflanze enthält in ihren Sprossen soviel Zucker, dal er sidi aus.
den geschälten Stengeln in Form von gelbem Staub a
Der Stengel kann roh gegessen werden. Gekocht liefert er ein sû8-
lich schmeckendes Mus. Aus den Blättern gewinnt man durch Fer-
mentation ein säuerliches, wohlschmeckendes Getrünk. Die daraus
zubereitete saure Suppe wurde auch als burszez bezeichnet.
Eine so wertvolle Pfanze multe schon dem vorgeschichtlichen
Menschen auffallen und allgemein bekannt sein. Der franzüsische
Name la barce und das deutsche bersten stehen mit dem polni-
schen barszez offenbar in genetischem Zusammenhange. Wahrschein-
hch hatte Heracleum in der Urzeit Eurasiens eine allgemeine volks-
tümliche Bedeutung.
D. SINKO TADEUSZ. - Antyk Wyspiañskiego. Wyspiañski und die
-{ntilre).
Wyspiañski (1869-1907) fühlte sich früh von der Antike hin-
gezogen. Dies beweist schon sein Pariser Libretto u. d. T: Die
Danaiden (1891) Aber erst bei der Anfertigung der Illustrationen
zu der [lias (1896) ist er in die Welt Homers so eingedrungen,
dal er schon sein ganzes Leben lang ein Homeride geblieben ist.
Die Schule hatte ihm einige Kenntnis der Poetik des Aristoteles
PAS RE TA A PSE ne Th -
PRE EU
15:
(drei Einheïten, Fureht und Mitleid) beigebracht; der Einflu Nietz-
_ sches (Geburt der Tragüdie) und Schurés (le drame musical) ver-
tieften seine Auffassung der Tragik, und die Lektüre der antiken
Fa Tragôdien (in Übersetzungen) lieferte ihm Muster und Motive. Unter
diesen Einflüssen bereicherte er seine , Legende“ (über Krakus und
. Wanda) mit antiken Bestandteilen, und aus Homer spann er den
Faden zu seinem ,Meleager“ (1897) und seinem ,Protesilaos und
= Laodamiat (1899). Auch einen heimischen Stoff bearbeitete er in an-
tiker Manier als den ,Fluch“ (1899). Beim Studium der griechischen
Literaturgeschichte fesselte 1hn die Nachricht Herodots (6, 21) über
die Aufführung des Falls von Milet (Phrynichos) und das Verbot, den
Zuschauer von der Bühne an sein eigenes Mibgeschick zu erinnern.
Um dem übermächtigen Einfluf der romantischen Poesie, die den Tod
predigte und dem wirklichen Leben fremd gegenüberstand, entge-
genzuwirken, zeigte er den schädlichen Einfluli dieses romantischen
‘Wahnes in drei historischen Dramen (Die Warschauerin, ein Lied
aus d. J. 1830, Lelewel, die Legion des Mickiewiez) und in zwei
phantastischen Bühnensatiren (Eine Hochzeit 1901, Die Erlüsung
1903). Nun wandte er sich der Poesie des Lebens zu, belebte in
der ,Akropolis“ (1904) die Bildsäulen und Bilder in der Kathe-
drale auf dem Wawelhügel in Krakau, um durch den Mund des
Psalmisten David ein Auferstehungslied anzustimmen. In demselben
Drama verkündigte er das Mysterium des Todes als Palingenesie.
Diese Theorie der Palingenesie in Bezug auf den polnischen Auf-
stand vom J. 1830 predigte er durch den Mund der Persephone
in seiner ,Novembernacht (1904), einem sonderbaren Versuche, die
nationale Katastrophe aus dem Wirken der Homerischen Gotthei-
ten zu erklären. Zu Homer führte ihn aufs neue die Vorbereitung
der Gesamtausgabe seiner Iliasillustrationen (‘Opgpov ‘Pix, 1905).
So versuchte er jetzt eine eigenartige Revision der Ilias in der
Achilleis® (1903), in die er auch Motive von Dictys Bellum Tro-
ianum einwob. Aber der Versuch, die Abstinenz des Helden vom
Kampfe durch eine neue Philosophie der Verdammung der Fat zu
erklären, lieB sich mit der Homerischen Tradition, die sehlielihich
siegte, nicht gut in Einklang bringen. Besser gelang ihm die Kon-
zentration der Odyssee in ,Odysseus Heimkehr (1907). Er belud den
Helden mit der Schuld der Impietät gegen den Vater, liel 1hn aber
sogar über das Verhängnis triumphieren, zu spät, da seine Rache-
pläne von selbst in Erfüllung gingen. Der von Odysseus crsehnte
16
Vergleich der Heimkehr des Odysseus® mit & Hauptmanns We
Der Haies des Odysseus‘ zeigt Wyspiañskis Überlegenheit so 0
über Hauptmann wie auch über andere zeitgenüssische Dichter d
antiken Tragüdien. Wyspiañski war nicht nur ein eifriger Hom
ride, sondern auch immer ein Bekenner der oasis mec pi We
he c 5:
6. SINKO TADEUSZ. — De traditione orationum Gregorii Nazianz
1: De tempore et ordine orationum Constantinopoli habitarum.
Die Sammlung der Reden des Nazianzeners, überliefert duré s
die Handsehriften vom IX. Jahrh. angefangen, umfafit aufer 45
101. 102. 202. 243 Migne), zwei exegetische Versuche (Die Met!
phrase des Ekklesiastes und die Erklärung von Ezechiel), und zwei
akzentuierende Gedichte (Poem. mor. 3, Poem. dogm. 32 Migne) 2e
sammen 53, mit dem hie und da OA er Testament 54 Num-
D Le ai De do one epist. 243 vielen Gesamthandsehriften
fremd sind, die exegetischen Versuche nicht tüberall vorkommen
und die Re Gedichte oft in einer Position vereinigt werden,
beträgt die normale Gesamtzahl der Nummern 52 (v8’) oder 47
(u£). Das erste Corpus ist mit dieser Zahl von Elias Cretensis, das |
zweite von Ioannes Memphites bezeichnet und charakterisiert wor-
den. Dieser Tradition folgend, unterseheiden wir unter den Ge:
samthandschriften eine v5-Familie (Sigle N) und eine yK-Familie
(Sigle M). In jeder Familie ist die Anordnung der Nummern kon-
stant, in beiden verschieden. |
Um die Grundsätze beider Akoluthien zu erkennen, untersucht
der Verfasser zuerst die bekannte Gruppe von 5 theologischen Re-
den (or. 27-31), deren übliche Anordnung und Benennung, von
Petrus Mosellanus Protogenensis (De theologia libri quinque. Lat,
trad. Basileae, Frobeniana, 1523) eingeführt, sich auf die Autorität
der Familie N stützt, die von elf Handschriften mit 52 Schriften
repräsentiert wird: Ambr. 1014, s. IX; Vindob. theol. gr. 126, s. X.
ex.; Mosqu. Syn. 141, s. X ex.; Mosqu. Syn. 142, s. X in.; Mosq,
Syn. 147, 8. X; Patm. 43a, 43b, s. X.; Laur. VII 22, s. XI; Cae:
senat. Malatest. AXIX 18 XI Par. 524.8. -XIIL: 1. VII 12,
D as D mc ET di:
ER R CE R POP EE CRUTE
CT PRES PET PRIT A TOR IC PEYRE
ES ee A 7 NT LE SDS
17
8 XV; Par. 510, s. IX. Der berühmte Parisinus 510 nimmt die
; Jetzte Stelle ein, weil seine Anordnung schon verworren ist. Sogar
_ die Auswahl von diesen fünf Reden ist traditionell, wie Neap. Bor-
bon. IT B,5,s. XIV beweist. Ihre Zusammenfassung zu einem Gan-
zen ist ohne Zweiïfel von Gregor selbst bewerkstelligt worden, wie
dies der Anfang von or. 28 beweist, in dem or. 27 rekapituliert,
die folgenden dagegen angekündigt werden. Und dennoch beweist
eine genaue Analyse der Reden: 1) dal die agnostische Tendenz
von or. 27 und 28 von dem Zwecke der triadologischen Reden
29—31 absticht; 2) dafi or. 29 mit ihrem Eingang direkt an or. 27
-anknüpft und die or. 28 ignoriert; 3) daf sich nur or. 27 - 30 ge-
gen die Eunomianer wenden, während or. 31 gegen die Macedo-
nianer und andere Pneunotomachen gerichtet ist. Hieronymus nennt
die letzte Rede de Spiritu Sancto liber unus, während die ersten
vier unter dem Gresamttitel Adversus Eunomium liber unus stecken.
Der griechische Titel von or. 27 [pès Edvoutavobs bezieht sich also auf
die folgenden Reden (28. 29. 30), während ihr nur der Nebentitel Ip0o-
dttheëx, Vorrede zukommt. Die Rufinische Bezeichnung dieser Rede:
Contra Arianos stützt sich auf eine Glosse im ersten Kapitel, die
_ noch im Vindobonensis 759, s. XII fehlt. Auf Grund dieser Er-
wägungen wird die ursprüngliche Reïhenfolge jener fünf Reden so
bestimmt: or. 27. 29. 50; 31; 28. Diese Anordnung erhielt sich in
der Familie M.
Um weiteres Material zur Beurteilung der Akoluthien vorzubereiten,
untersucht der Verfasser die Chronologie aller Reden, vor allem die
der Wirksamkeit Gregors in Konstantinopel (5 Semester, nach Beginn
879 — Ende Juni 380) angehôren. Für den Hauptzweck dieser Wirk-
samkeit hielt Gregor die Begründung der Triadologie und 1hre Vertei-
digüng gegen die Häretiker. Einzelne Phasen dieser Wirksamkeit kün-
nen genau an der Hand der Angaben des Carmen de Vita verfolgt wer-
den. Nach seinem Zeugnis (v. 1113 sqq) fällt die glänzende Periode
der theologischen Tätigkeit Gregors auf die Monate nach der Or-
dination Maxims (Ende Februar 380) bis zur Ankunft des Kaïsers
Theodosius in die Hauptstadt (24. Nov. 380). Als Frucht dieser
Tätigkeit wird die Begründung der echten Triadologie hergestellt.
Gregor rekapituliert (de Vita v. 1210—1257) seine Beweisführung,
die sich ganz mit dem Gedankengang der or. 27 deckt. Die [nhalts-
angabe der eigentlichen theologischen Reden wird hier unterlassen,
nachdem sie schon in Poem. dogm. 1 (— or. 28), Poem. dogm. Il
Bulletin 1—II. 2
die hauptsächlich die Zeugnisse der Bibel behandelt, widerstrebte
der metrischen Behandlung. So werden die fünf theologischen Re-
den den Monaten vor Ende November 380 zugewiesen. Einen Be-
weis dafür, da8 Gregor von Anfang an an die Publikation der ge.
nannten Reden dachte und dieselbe selbst vorbereitete, findet der Ver-
fasser in Poem. de se ipso L v. 53 f., das er nach gewissen Anga- 14
ben in die ersten Wochen nach der Ordination des Maximos setzt.
Um die Hypothese zu untersuchen, dal die Darstellung (de Vita). Pa
einzelner Abschnitte der Tüätigkeit Gregors in der Hauptstadt mit
den Motiven der in diese Abschnitte fallenden Reden operiert, wendet.
sich der Verfasser der Erzählung von der Uneinigkeit der neuen Ge
meinde Gregors zu und, nachdem er de Vita v. 680 ff als Nachahmung- * 2
von Paul. I Cor. 1,10 ff erwiesen hat, vergleicht er diese Stelle und
die ganze Darstellung jener Uneinigkeit mit or. 32, die auch nach
anderen Anhaltspunkten den ersten Monaten des Jahres 379 ange
hüren muB. Gregor hat diese Rede selbst nicht herausgegeben und
so konnte er später ihre Hauptmotive in or. 27. 28 verwenden.
Die in Carmen de Vita (v. 696 ff) folgenden Beschimpfungen Gre-
gors durch die Arianer werden zurückgewiesen in or. 83, die,
auch nach anderen Merkmalen bald nach or. 32 entstanden sein
muf. Die Beschreibung _ arianischen Gräuel und Gewalttaten,.
die wir in dieser Rede (ce. 3-5) finden, besteht aus lauter Motiven,
die Gregor schon früher bei demselben Gegenstande verwendet hat:
und von denen er auch später Gebrauch macht. So mul es befrem-
den, daB or. 35, die denselben Gegenstand behandelt, von diesen
Wiederholungen frei ist, ja, auber der schulmäligen bakchischen
Ekphrase die Hervorhebung des Anteils der arianischen Frauëér an
jenen Gräueltaten aufweist, die sonst Gregor fremd ist, Auch for-
mell sticht sie ab von seinen anderen Reden, so in den Einleitungs-
formeln bei den Zitaten aus Paulus (4286: gnotv à Atéotoos),
der Zulassung von verbotenen Hiaten (5 in €. 3) und in fünf
änas AsyGpuevx auf drei Seiten. Das Bedenken gegen ihre Authenti-
zität wird durch die mangelhafte handschriftliche Überlieferung be-
stütigt und macht uns skeptisch auch gegen die beiden exegetischen
==. on. 29), Poem. ee IL ue or. 31) Platz efanden és Or. 30 A ;
Versuche, die der Familie M ebenso fremd sind.
Nachdem der Verfasser auf diese Weise mit Hilfe des Carmen de
Vita die Zeit von sicben Reden bestimmt hat, behandelt er die gleich
beim Eintritt in Konstantinopel beschriebene neue Hüäresie (de Vita,
19
-
% 609 ff), beats duech die Übereinstimmung ibrer Lehren mit Epist.
An: 102, daf damit die Apollinaristen gemeint sind, und führt aus,
_daf gegen diese Häretiker or. 38 gerichtet ist, de mit ins
dem Weïhnachtsfeste des Jahres 379 zugeschrieben wird. Dadurch ist
_ #ugleich die Zeit der beiden folgenden Reden (39. 40) festsestellt.
Die Tatsache, dal beinahe die Hälfte von or. 38 später vom Gre-
_gor selbst in or. 45 (Eine Osterpredigt) zur Bekämpfung derselben
… Apollinarier herübergenommen wird, beweist, dal or. 38 von Gregor
selbst nicht publiziert worden ist. ee nn der Verfasser die
Frage der Wiederholungen in Gregors Reden und weist ihre grüfite
Anwendung den improvisierten Reden zu. Als solche wird in den
Handschriften or. 20 (nez? Weoloyia:ldlrai xataotdoeus Eni5x67wv)
bezeïchnet, die aus einzelnen Abschnitten von or. 2 und Reminis-
zenzen von or. 27. 29. zusammengeflickt ist. Wo sie über den hl.
Geist spricht, finden wir noch keine Reminiszenzen von or. 31 ver-
wendet. So mufi sie nach or. 27. 20, aber vor 31 entstanden sein,
vielleicht bei einem Besuch von fremden Bischüfen in Gregors Kir-
+ che, was durch den verdorbenen Titel (-— er soll lauten xt
_ raraotéoews Ert0x670V) angesgeben zu sein scheint. Die Erhaltung
41 dieser und anderer improvisierter Reden verdanken wir den tachy-
graphischen Aufnahmen, denen ein besonderer Exkurs vom Ver-
fasser gewidmet wird.
sf Wenn or. 20 sewissermalien für das Echo der theologischen Reden
zu halten ist, so wird die erste Ankündigung jener Reden in or.
23 gegeben, die mit Rauschen in die Zeit nach 28. Februar 380
verleot wird. Durch diese Rede wird die Beilegung des inneren
Streites wegen des antiochenischen Schismas gefeiert. In den Anfang
dieses Schismas fällt die verzweiflungsvolle, lyrische Rede 22, die
vor die frühe or. 32 zu setzen ist. Den (im kirchlichen Sinne) pa-
_negyrischen Reden 38.39.40, ging die Pfingstenpredigt (or. 41) vor-
L- aus, deren Zeit (379) sehon Rauschen richtig bestimmt hat; ihre
| versühnliche Stimmung wird schon vorbereitet in or. 26, die der
? Verfasser für eine Palinodie der or. 25 hält. Hat Gregor dort den Maxi-
4 mos als den christlichen Philosophen wefeiert, so wird hier ein [deal
| des echten Philosophen aufsestellt. dessen Züge nicht mehr auf den
F Maximos, sondern auf Gregor selbst passen. Or. 26 ist der Iiero-
Ë nymische Liber vituperationem Marimi continens, dessen Existenz
neben der or. 25 manche bestimmt hat, den echten Titel der or. 25:
=
Et Mé£tuoy tôv prhéonpoy x Ts LEnpias ënave}Névra (Laudes Ma-
G \ ? = n
D*
RES dE ER SE dc
ximi philosophi post exilium reversi, Hier.) zu ändern in: Ex à
“’Hpwvz ». t. À Unsere Handschriften haben nur diesen geänderten
Titel aufbewahrt, aber das Zeugnis des Hieronym, dureh andere
Erwägungen gestützt, beweist, daB or. 25 denselben Cyniker feiert,
der in den Carmina so geschmäht wird. Nicht anders hat Gregor ae
die Bischüfe in der ôffentlichen or. 42 und in den ,privaten“ fr
vektiven (De se ipso carm. XIL XIII) behandelt.
Die Lobrede auf Maximos (or. 25) wurde bei der Abreise 4 +e
Gefeierten nach Alexandrien gehalten. Gregor hätte gern durch
ibn eine Anerkennung seines neuen Amtes von Peter von Alexan-
drien erwirkt. Durch die Ordination ‘des Maximos wurden Gregors
gute Beziehungen zu Peter zerrissen. Aber nach dem Falle des Cy-
nikers fand eine Aussühnung statt, die in or. 34 (Frühling, 380) …
gefeiert wird. Hier wird die Gregorianische Lehre von der Drei-
einigkeit als Eigentum jenes Petrus von Alexandrien gepredigt, wie
sie früher (in or. 21) als die Lehre des hl. Athanasius empfohlen
wurde. Da Gregor in der am 14. September 379 gehaltenen Lobrede
auf Cyprian den Mürtyrer seine or. 21 ausbeutet, mub diese in frü-
here Zeit fallen.
Die Zeit der einzigen erhaltenen Homilie Gregors (or. 37) wird
durch den Hinweis auf das ersehnte Edikt gegen die Hüretiker
bestimmt, das der Verfasser in dem Edikt vom 10. Januar 380 sieht,
Wie diese, so ist noch or. 36 in Anwesenheit des Kaïsers und des
Hofes gehalten worden. Die darin als frisches Ereignis erwähnte
gewalttätige Forderung des Volkes, daB Gregor als Bischof ange-
stellt werde, bezieht sich auf d. 27. November 380. So gehôrt or.
36 dem Ende des Jahres 380 an, wührend or. 42 seine konstanti-
nopolitanische Mission abschlieft. Or. 44 gehôürt nach der Erwüh-
nung der éneisazte (c. 8) der späteren Zeit an.
Die neue Anordnung der konstantinopolitanischen Reden ge-
staltet sich demuach folgendermalen J. 879: or. 22. 32. 33. 21. 25.
26. 41. 24. 38; Jahr 380: 39. 40. 23. 34. 27. 29. 30. 31. 20. 28.
36. 37; Jahr. 581: or, 42. Manche Positionen (besonders theologi-
sche Reden) ue ne in der Familie M. die durch fol-
gende acht Gesamthandschriften repräsentiert wird: Mosqu. Syn.
159, s. IX; Patm. 33, a. 941; Vat. 2061, s. X; Ottob. 396, s. X;
Coisil. 51, s. X; Venu. Marc. 70, s. X; Flor. Conv. Soppr. 177, s. XI;
Laur. VII 8, s. XI. Die Handschriften die nur einzelne Bücher oder
einzelne Teile dieser Sammlung darbieten, werden hier nicht (ebensowe-
21
_ mnig oben bei Familie N) angeführt. Die Akoluthie der konstantinop.
_Reden ïst in diesen Handschriften folgend: 23. 22; 38. 39. 40.
[1.-45. 44] 41; 352. 33; 27. 29. 30. 31. 20. 28; 34. [14. epist. 101.
102.] 36, 26; 25. 24. 21. [15.] 42. Die sieben eingeklammerten Num-
mern gehôüren nicht nach Konstantinopel. Beide Osterreden (1. 45.),
die erste zu Anfang, die zweite gegen das Ende der priesterlichen Tä-
tigkeit Gregors, und die spätere Kyriakepredigt (or. 44) sind mit
den gleichartigen konstantinopol. Reden verbunden. Dieselbe Rück-
sicht hat den drei Enkomien das vierte (or. 15), frühere, angeglie-
dert. Besonders ungeschickt ist die Voranstellung der or. 23 der
weit friheren 22. Beiden wird die frühere or. 6 als Elpnvends motos
vorangestellt. Die Unkenntnis des wahren Titels der or. 25 hat
ïihre Nachstellung nach der or. 26 bewirkt. Aber die Lage der or. 22 vor
32, der sich unmittelbar or. 33 anschlielit und besonders die ursprüngli-
che Anordnung der theologischen Reden beweist, dali die den Titeln
beigefügte Erklärung des Anlasses und des Ortes mancher Rede
oft eine treffende Zeitbestimmung und Reïhenfolge der Reden zu-
lie. Da die Familie M die von Gregor selbst hergestellte Zu-
sammenfügung der fünf Theologischen Reden zu einem ganzen nicht
berücksichtigt, ist sie ausschlieBlich auf die stenographischen Auf-
_nahmen der Reden zurückzuführen. Natürlich multe auch der Samm-
ler der Familie N, wo die editiones peculiares fehlten, also vorerst
bei den improvisierten Reden, auf die Commentarii notariorum zu-
rückgreifen; dabei tilgte er aus dem Text manches, was in Fa-
milie M (besonders nzsevdzat in or. 38. 44. 15.) erhalten ist. Wir
werden sehen, daB diese überhaupt einen besseren Text aufbewahrt
hat als Familie N. Jedenfalls haben wir mit zwei beinahe gleich
alten (?) Ausgaben des handschriftlichen Nachlasses Gregors zu tun,
deren nähere Bestimmung auf Grund mancher alten Textscholien
ausgeführt werden wird.
Eine der Familie M nahe Akoluthie der konstantinopolitaner
Reden hat Scholiasta Syrus (herausgeg. v. Wright, Catal. of. Syriac.
Mrs. aus dem Cod. Lond. Add. 14547, s. IX, wo aber das betreffende
Scholion auf fol. 2a von jüngerer Hand stammt), nämlieh: 27. 30.
31; 38. 39. 41: 22. 33: 19. 24. 95. 84. 21: 32; 90. 98; 26. 42; 14;
: 40. 45; 29: 36. Die Akolutie der Reden 533-—-45 (14 Nummern)
beweist, dafi dieses Scholion auf der syrisehen Ubersetzung der
Reden von Paulus von Cypern (beendet 624) basiert, die haupt-
sächlich durch Cod. Lond. Add. 12155, 14547/8, 14549. wie
22
mich Dr. Willy Lüdtke aus Kiel belehrt hat, überliefert ist.
Da diese Übersetzung die griechische Familie M reproduziert,
wird später ausgeführt werden. — Die Akoluthie der Familie N°
ist in diesen konst. Reden wie folgt: 21. 24. 15. 25. 34; 20. 275
28. 29. 30. 31; 38. 39. 40. 45. 44. 41; 53. 22. 32. 26. 36. 42.
Die ersten vier Nummern umfassen lauter Lobreden (denn auch “.-
or. 34 ist eine Lobrede auf die Âgypter), die weiteren sechs
sind theologisehe Reden, die weiteren sechs panegyrisch, die letzten < :
sechs bchandeln die Rolle Gregors in den inneren Zwistigkeiten.
Wie dieses Prinzip auch bei den übrigen Reden eingehalten wird,
werden wir sehen. nachdem wir die Chronologie der Gregoriani-
schen Reden aus der Zeit vor dem Jahre 379 festgestellt haben. :
Das soll in der zweiten Abhandlung geschehen.
7. SINKO TADEUSZ — De traditione orationum Gregorii Nazianzeni.
Pars II. De tempore et ordine reliquarum orationum.
In Ergüänzung seiner Untersuchungen über die kourtastas til
tanischen Reden Gregors v. Naz. wendet sich der Verfasser den
zwanzig Jahren zu, die der Ankunft nach Konstantinopel (379) voran-
gegangen sind und stellt zuerst fest, da die beiden Schmähreden
gegen Julian einige Monate nach dessen Tode, aber vor dem Tode
Jovians (17. Feb. 364) verfafit und publiziert worden sind. Die in
or. 4,6. 10 erwähnte Zwictracht der Münche, die nach vielen Zeug-
nissen nur von kurzer Dauer war, wird durch or. 6 abgeschlossen.
Dieselbe enthält e. 3 post in. ein Zeugnis, nach dem ïhr schon
einige Reden an die nazianzenische Gemeinde vorangegangen sind;
in einer ist der Redner von den München abgestofien worden.
Dies bezieht sich auf or. 3, während die Stelle or. 6, €. 11 in.
(ody 3: Éyidcobs Arestodpnues, GA ©: dôehpobs neptentuédued) an
den er von or. 1. anspielt: Atos reurtuEouele. drwuey d&èe)-
pot nai toi; utS005tv tas. So ergibt sich für das Jahr 36% folgende
Reïhenfolge der Reden: or. 4 5. 1. 8. 2. 6. 15, die sowohl von
der heute angenomimenen, wie von der in den Handsebriften über-
eferten abweicht. Die Gründe der Anordnung in beiden Haupt-
familien der Handsehriften (M u. N) werden mit Hilfe der Titel
und der denselben beigefügten Scholien genau untersucht.
se ON UE de dt SE dé oh US US DC dd
23
Um den Faden der Ereignisse nach dem Jahre 364 Zu gewin-
nen, berücksichtigt der Verfasser die philanthropische Tätigkeit Basils
des Grofien seit dem Jahre 365 und beweist, daf die damit zu-
sammenhängende or. 14 weder die ed Basils bei Caesarea,
noch seine darauf sich bezichenden Reden (hom. 6. 7) kennt, id
nach anderen Indizien in Nazianz im Jahre 365 entstand. Der näch-
ste feste Punkt für die Anordnung vieler Reden ist Gregors Kon-
sekration zum Bischof von Sasima, die vor Ostern 372 stattfand.
Auf Grund einer eingehenden Analyse der betreffenden Reden ge-
langt der Verfasser zu dem Resultat, da or. 10 bald nach jener
Konsekration in Nazianz gehalten wurde und daf or. 11 entstand,
als Gregor mit der Abreise nach seinem neuen Bestimmungsort z5-
gerte und der von Basil gesandte Nyssener ïhn zur Pflichterfüllung zu
zu bewegen suchte. Gregor scheint erst in Begleitung seines Vaters und
Basils die lang verschobene Reise nach Sasima angetreten zu haben.
Zu seiner [Inauguration bei der neuen Gemeinde hielt er or. 9. Als Bi-
schof von Sasima begrülite er in or. 13 einen gegen den Willen des
Bischofs Anthimus in Doara konsekrierten Bischof, wobei er zwi-
schen Basil und Anthimus zu vermitteln suchte. Aber damit endet
seine kurze Tüätigkeit in Sasima. Er gab sie auf und entfloh wieder
ins Kloster, bis 1hn die Bitten seines greisen Vaters bewogen, nach
Nazianz cheri chron und die Pflichten des Kollaborators zu über-
nehmen. Die Übernahme dieser Pfichten wird gefeiert in or. 12.
An der Seite des Vaters hielt Gregor noch or. 16 (in der er Basils
hom. 6. 7. 8. 9 benützt) und or. 17 (im J. 373); nach seinem Tode
entstand or. 19 (im J. 375). Die von der eben festgestellten abwei-
chende Reïhenfolge dieser Reden in beiden Familien der Hand-
schriften wird untersucht und erklärt.
Im dritten Kapitel: De Appendice orationum Gregori Nazianzeni
beschäftigt sich der Verfasser mit denjenigen Schriften, die in der
Familie N nach den konstantinopolitanischen Reden angefiihrt wer-
den, d. h. epist. 101. 102. 202: or. 4. 5, 37. 13. Ad Virg. Doxol.
epist. 243. Jez. Ececl. Fünf Positionen, die am Anfange stehen, sind
sicher authentisch und bedürfen nur insoweit einer Erklärung, dali
sie in den Handschriften ans Ende geraten sind. Die Authentizität
von or. 37 und 13 wird in den Handschriften bezweifelt, und es
werden von dem Verfasser die Gründe dieser Zweifel untersucht
und widerlegt. Mit Adhort. ad Virg. u. Doxol. wird das Corpus M
abgeschlossen, wobei es scheint, da Doxol. nur als Lüekenbüfcr
24
zum würdigen Abschlufi ins Corpus aufgenommen wurde. Drei fol-
gende Positionen der Familie N sind fremder Herkunft. Die in
epist 243 (P. G. 46, col. 1105 CDE) angeführten Gleichnisse, mit |
denen das Verhältnis der drei Personen in einer Gottheit inst 4
wird, sind von Gregor v. Naz. in or. 31. c. 32 sqq verworfen wor-
den. Auch die theologische Terminologie und copia verborum sprieht
gegen die Autorschaft des Nazianzeners. So scheint der Syrische
Übersetzer dieses Briefes Recht zu haben, wenn er ihn Gregor dem
Thaumaturgen Bischof von Neocaesarea in Pontus zuschreibt. Werke ge
l'pnyosiou émoxémou Neoxuoapelas und l'pnyosiou mtoxétou Atonatoæs ge
geias (wie Nazianz epist. 141 M. u. Poem. de se ipso XIX. 25 ge-
nannt wird) konnten leicht verwechselt werden. Über die Herkunft |
der Metaphrase des Ecclesiastes entscheidet das Zeugnis des heï-
ligen Hieronymus, der Comm. in Eccle. 4, 12 (P. L. T. 26 col.
1103 AB) eine längere Stelle, lateiniseh anführt, die wir in Metaph.
in Ecel. c. 8 sub fin. wiederfinden, als Eigentum des Vir Sanctus
Gregorius Ponti episcopus, Origenis auditor. Die Analyse der Se-
masia ei; ‘leGnxtà beweist, dal wir hier mit einem nicht einheit-
lichen Konglomerat der origenianischen Scholien (nach Hier,
transl. Orig. hom. 1. in Ezech. und Comm. in Ezech. c. 1) zu Eze-
chiel zu tun haben, das jedenfalls nicht zur Publikation bestimmt
war. Die Hypothese des byzantinischen Scholiasten, dal jene Noti-
zen unter dem handschnftlichen NachlaB des Nazianzeners gefun-
den wurden, würde ïhre Aufnahme in das Corpus Gregorianum
erklären.
Schon durch die Feststellung der Tatsache, daf die in N nach
der Doxologie überlieferten Schriften (wie auch or. 35) nicht authen-
tisch sind, läfit vermuten, daG die Familie M, in der sie fehlen,
den Vorzug verdient. Diese Vermutung wird näüher durch Untersu-
chung jener Stellen in or. 38. 44. 41. 24 begründet, in denen M einen
volleren, sicher authentischen Text aufbewabhrt hat. Die Hauptstelle
44 (e. 2, col. 609, 12) wird in den Handschriften von ge-
wissen redaktionellen Bemerkungen begleitet, die nur für Familie N
passen, in denen sich die sog. razeven (bis col. 612, 18 — rAnotd-
savte:) am Ende der Rede befindet, während sie im M und bei den
Syriern an ihrem Platze steht. Auch in kleineren Ergänzungen und
anderen Lesarten hat M den Vorzug vor N, wie dies die aus bei-
den Familien zusammengestellte und erklärte varietas lectionis in
44, 41. 38. 27 beweist, wobei in or. 38. 41 u. 27 das Zeugnia
29-
des Rufinus, in anderen auch das der Syrischen Übersetzer (nach
den Kollationen vom Herrn Bibliothekars Willy Lüdtke in Kiel) zu
Hilfe kommt. Sowohl Rufinus wie die Syrier befolgen ein Exemplar-
der Familie M, wobei die Syrier z. B. or. 38 col. 324, 8 allein die.
ursprüngliche Lesart bewahrt haben. Es fehlt aber auch nicht an
Stellen, wo nur ein Teil von M, dagegen die meisten N das Gute
aufweisen, wodurch wir gezwungen werden, neben der führenden
Familie M auch die Lesarten von N überall zu berücksichtigen.
N ist die Grundlage der Mauriner (bei Migne abgedruckten) Aus-
gabe, die nur in den Noten manche Lesarten von M beibringet.
Familie M war stichometrisch und diese Stichometrien werden spe-
ziell untersucht. — Nach diesen Feststellungen werden (im Kapitel IV).
noch die übrigen durch Rufinus und die Syrier übersetzten Reden
behandelt, um beide Übersetzungen genauer zu charakterisieren.
In einem besonderen Kapitel (V) werden diejenigen Hds. behandelt,
die einen Teil der Familie M oder N enthalten, oder eine andere Ako-
luthie bieten oder eine Auswahl der 16 ev. der übriggebliebenen
Reden aufweisen. Die Behandlung der wichtigsten griechischen u.
lateinischen Testimonia bis zum IX. Jahrh. bildet den Abschlufi
(Kapitel VI) dieser Untersuchungen, deren Auszug den Stoff zu
der Präfatio der Ausgabe der Reden liefern wird.
BIENKOWSKI PIOTR. O kilku antykach krakowskich. (Über einige
Antiken in Krakau,.
Die Arbeit zerfällt in drei, in losem Zusammenhang mitein-
ander stehende Aufsätze.
I. Der erste Aufsatz bezieht sich auf die immer noch nicht auf-
geklärte Frage der Vorlagen, die von griechischen Vasenmalern
benutzt wurden. Der Verfasser geht von Vasen aus, von denen
eine, die er in Photographien und Zeichnungen vorlegt, sich im
Fürstlich Czartoryskr”schen Museum in Krakau, die andere im Ashmo-
lean Museum in Oxford (abg. Journ. hell. stud. XVTIIL/1898), Taf. 6)
befindet. Beide Gefäfie stellen fast in identischen Gruppen — nur
mit Hinzufügung der zuschauenden Güttinnen: Aphrodite, Peitho,
Eros auf der Oxforder Vase — den Raub der Oreithyia dureh Boreas
dar. Der Verfasser widmet der Krakauer Hydria, deren Herkunft unbe-
kannt ist, lingere Betrachtungen und gelangt zu dem Sehluf. dal sie
26 LE
ein kampanisches Erzeugnis aus der zweiten Hälfte des IV. jai v
Chr. ist. Dagegen ist die Oxforder Vase, deren von Percy Gardner ge-
gebene Erklärung vom Verfasser richtig gestellt wird, um ca. 60 Jabre
älter, stammt also etwa aus der Wende des V.ins IV. Jh. Beide Maler_
Daben offenbar eine und dieselbe sehr gute Vorlage benützt, die noch
in das V. Jahrhundert zurückreichte. Sie ist vielleicht unter dem
Einfluli eines Gemäldes von Zeuxis, der nach Luce. Tim. 54 einen …
Boreas gemalt haben soll, entstanden. Auch das verloren gegangene
Drama von Sophokles u. d. T. "Qpefduz zeigt, daf dieser ursprüng- \
lich jonische Mythus auch in dem letzten Drittel des V. Jhdts
in Athen populär war. Am SchluB der Abhandlung stellt der Verfas-
ser alle Gefäfe zusammen, die sich als gänzliche oder partielle Repli-
ken oder Kopien eines gemeinsamen Vorbildes nachweisen las
sen, und erklärt damit einige charakteristische Züge der griechi-
schen Vasenmalerei. |
IL. In demselben Museum in Krakau befindet sich eine sehr gut
erhaltene und interessante ,megarische“ Schale, die von W. Froehner
sowohl in dem Werke: Collection van Branteghem (Vases peints, ter-
res cuites, Paris 1892, fol. avec 75 pl.), wie auch in dem kleinen Ka-
talog jener einst berühmten Sammlung unter Nr. 303 ausführlich
beschrieben und als ein mit eleusinischen Mysterien im Zusammen-
gang stehendes Gefäl aus dem Anfang des IIT Jhdts n. Chr. er-
klärt wurde.
Der Verfasser hält sie unter Vorlage der Detailaufnahmen ent-
schieden für eine Fälschung und ordnet seine Gründe unter drei
Rubriken nach der technischen, stilistischen und inhaltlichen Seite.
Vom technischen Gesichtspunkte aus ist diese Form der megari-
schen Schale unmüglieh. Ein so geformter Deckel mit einem Knopf
oben künnte nur dann antik sein, wenn er zu einer ganz niedrigen
Pyxis gehürte, nicht aber bei so einer runden Schale, und die letztere
kann nie mit drei MuschelfüBen versehen sein. Gefife mit drei
massiven — allerdings nicht geriefelten — Füfen sind für neoli-
thische, und erste Bronzezeit charakteristisch, wüährend das Kra-
kauer Gefäf als Erzeusnis der griechisch romischen Spätzeit gelten
will. Ferner ist hier der Firnis hellbraun, während er bei echten
megarischen Schalen dunkelbraun ist. Dal hie und da Farb- und
Vergoldungsspuren vorkommen, die einen antiken Eindruck er-
wecken, zeugt nicht von ihrer Echtheit, sondern nur von der Pfif-
figkeit des Filschers,
cn - EU OU 6 an 7:
ee. rung der in 10 flachen Reliefs wiedergegebenen Güttergestalten
_ ævident. Es fehlt jedes Gefühl für richtige Proportionen des mensch-
lichen Kôrpers. Sogar die Periode des Verfalls der antiken Kunst
_ unter den spätromischen Kaïsern weist keine solche stimperhafte
21
Der moderne Charakter des Gefäles ist ferner in der Stilisie-
Unfähigkeit und Unsicherheit in der Modellierung des Kürpers und
in der Behandlung des Gewandes auf, wie wir sie hier sehen. An
den ganz nackten weïblichen Gestalten des Deckels sucht man ver-
gebens die bekannte klare und sichere Artikulierung der Brust-
und Bauchpartien, welche die ganze Antike kennzeichnet.
Und nun in sachlicher Beziehung: Kronos und die Kroniden
sind auf dem Schalenrund, drei Windgottheiten auf dem Deckel
dargestellt. Ihre Attribute sind sehr merkwürdig. Schlüssel in der
Hand des Pluto lielie sich durch Paus. V 20, 1 erklären, der den
Tisch des Kolotes beschreibt, auf dem unter anderen Pluto mit dem
Schlüssel geschnitzt war. Dasselbe Attribut bei Rhea künnte man
schlieblich durch orphische Glaubensideen erklären, nach denen
Rhea in der unterirdischen Burg des Kronos als Schloffrau waltet.
Aber beide Schlüssel haben keine antike Form, sondern sind den-
jenigen des Heiligen Petrus sehr ähnlich. Auch der Pflug und die
Sichel bei Demeter sind, wenn nicht unmüglich, so doch an den
Kunstwerken nicht üblich. Dagegen gänzlich unbelegbar ist der
- Schlangenstab des Asklepios bei Kronos, dem nirgends ärztliche
Eigenschaften zugeschrieben werden. Ebensowenig ist die Darstel-
lung Heras, mit nacktem Oberkôrper am Throne mit einem Arm
angelehnt, — als wenn sie eine Thronrede hielte — zulässig. Hestia
mit der kleinen Dia (spät. Hebe) auf dem Schof ist zu naiv. Am an-
stôBigsten sind aber die auf dem Deckel in Puttengestalt, oder
vielmehr als kleine, nackte Mäüdchen dargestellten Windgütter, von
denen zwei aus Muscheln blasen, das dritte ein Tamburin sehlägt. Da-
für gibt es in der ganzen antiken und mittelalterlichen Kunst
keine Analogie, da sie Windoütter nur als Jünglinge kennt. Auch
an die Personifikation der Aurae kann man nicht denken, da diese
ihrem ständigen Epithet (velificantes) gemäli nicht ohne eine Dra-
perie erscheinen künnten.
Schliefilich bieten griechische Inschriften manchen Anstofi. Zu
nächst pañt die gute Form der Buchstaben (etwa [VIT Jh. v.
Bbr.) nicht zu dem späten Charakter der Reliefs. Ferner ist der
Diphthong où im Namen Pluto in der späiten Ligatur seschrieben,
was mit der eckigen, monumentalen Form der anderen Buchstabem
nicht stimmt. Z ist umgekehrt ausgedrückt. ,Auffallend ist die-
ghem’schen de zu beweisen. Anderseits muf man zugeben,.
daf der Fälscher ein kluger und geschickter Handwerker war und
die griechische Mythologie aus Handbüchern fleifig studierte. Er bat
auBer Kronos und Rhea nur ihre sechs Kinder, nur die alten Gütter-
(Hestia, Demeter, Hera, Hades, Poseidon, Zeus) dargestellt, dagegen:
die jüngeren Gottheiten (Apollo, Athena, Ares, Dionysos, Artemis,
Aphrodite) bei Seite gelassen. Die Idee, einen solchen Schmuck
anzubringen, kann ihm durch arretinische Gefülie und deren spä-
tere Nachahmungen eingegeben worden sein. Mehrere -in Aquineum.
gefundene Schalenfragmente aus terra sigillata mit Güttern (Apollo, |
Diana, Mars, Venus, Minerva, Neptun, Merkur, Mithras, Hercules, …
Faun, Priapos, Amor, Genien u. s. w.) zwischen je zwei Säulen, oder-
unter je einem Gewülbe wurden von Finaly Gäbor in Budapest Ré-
giségei IX. S. 81—87 abgebildet und erläutert. Auch der Gedanke,
den untersten Teil der Aufenfliche der Krakauer Schale mit schup-
penfürmigen Blättern zu verzieren, kam dem Fülscher gewib nach
Kenntnisnahme echter ,megarischer“ Becher, wie es die von R. Zahn.
(Jahrbuch 1908, $S. 75, Fig. 36) verüffentlichten Stücke der Samm-
lung Vogell sind !).
IT. Im Anschluf daran wird die Unechtheit zweier Marmor-
reliefs (etwa 0:25 h., 0:20 br.) von dem Verfasser nachgewiesen, deren
eins, angeblich in Sebastopol ausgegraben, von einem südrussischen
Händler 1. J. 1908 in Krakau feilgeboten wurde, das andere vom
Fürsten Ladislaus Lubomirski 1, J. 1914 kurz vor dem Kriege in Mo-
hylew (Weibrulland) erworben wurde. Beide Reliefs stellen die
aus Mysterien Mithras bekannten Taurobolien (Cumont, Textes et
Monum. fig. de Mithra, IT pl. 8 et fig. 143), aber in veränderter-
D Prof Dr. Robert Zahn. Kustos am k. Antiquarium in Berlin, dem ich
Photouraphie: der Nchale einsandte, schreibt mir freundlichst : ,,Das Gefäs.
erinnert mich an cine Fälschung, die ich in der Sammlung Vogell sah. Das
betreffende Stick kam nicht in die Auktion, sondern wurde vorher schon aus-
geschieden. Es war ein ebensolcher Becher mit Muschelfüben. Ringsum war
ein Fries von Seewesen, wenn ich mich recht erinnere. Der Stil stand etwa
auf der Hôühe des Krakauer Gefibes*. Auch Dr. R. Pagenstecher, Verfasser der
Calenischen Reliefkeramik® ist derselben Ansicht.
; uns dar, in Anwesenheit der ‘angeblichen Mysten, mit Hinzu-
_fügung ohehiolnes »SKythischen“ Details. Das erste Relief ist mit
_ Hieroglyphen, das andere mit denselben ee mit unsinnigen, orie-
Chischen Tnschriften versehen. |
pe 9. | SACZEPANSKI WE. T. J. Co znaczy Kbrt hä’-âres? (Zur Bedeu-
tung des m33 ha’-ares).
Das rätselhafte ÿrnn n125 hat schon von der ältesten Zeit an die
Aufmerksamkeit der Hebraisten, Exegeten und Archäologen auf sich
gezogen. Aber alle bisherigen Lüsungen haben wenig befriedigende
Resultate ergeben. Der Prelegent skizziert zuerst kurz den jetzigen
Sachverhalt und versucht dann eine neue, vielleicht glückliche und
“richtige Lüsung dés Problems.
1) pen n955 kommt nur dreimal in der hlg. Schrift vor zwei-
mal beim Tode der Rachel (Gen 35, 16; 48, 7) und einmal in
der Geschichte Na‘amans (2 Reg 5. 19). Den LXX-Übersetzern War
die Phrase ganz dunkel; sie hielten es daher für ratsam, sie ein-
fach zu transkribieren:.
xaBpada es yfy (Gen 35, 16), oder
AaT TOY Innodpou.oy te This Vis (Gen 48, 1. oder endlich
els Cefpada tie Yes (4 Reg 5, 19).
Aus der Stelle Gen 48, 7 künnte man meinen, dafi dem Übersetzer
: : die Distanz eines Stadiums (irréèpouos) vorschwebte; da er aber
: der Sache unsicher war, fügte er noch das rätselhafte yaÿsad& hinzu.
Nicht glücklicher war die Vulgata; sie gibt die Phrase ganz
% falsch wieder, entweder: verno tempore ad terram (Gen 35, 16), oder
kurz: eratque vernum tempus (Gen 48. 7), oder endlich: electo terrae
tempore (4 kReg 5, 19). Hat vielleicht der hl. Hieronymus n7%3 an-
statt n133 gelesen ? !
Sachlich minder falsch hat Onkelos die Phrase verstanden, da er
übersetzt Ry9 2302 — aratio terrae, also iugerum (Joch); wahrschein-
Jich hat er 315 für 122 gelesen.
Der Syrer, Arabs Samarit. schreiben farsehd, also persisches
farsang — rapasdyyns — Parasange; Sa‘adja: mil (soviel wie rümi-
sche Meiïle: miliarium, 1/; der deutschen Meile).
Diesen Spuren folgen die neueren Übersetzer und Hebraisten,
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denen es schon als ausgemacht gilt, db pann m3. eine Di:
stanz, eine. ee bedeute. So z B. Gesenius | (Thesau-
maf für eine W. egs tr rec dk e; Gesenius-Brown HE and Tags
lish Lexicon p. 460): À distance of Land or length of ei
Siegfried-Stade (Hebr. Wérterbuch 283) sagt kurz: LängenmaB.
für Ortsentfernungen; Kôünig endlich (Hebr. und aram. Wôr-.
terbuch 171): S t recke x. à — Brown und Kôünig berufen sich dabei
(Delitzsch HWB 319 " heïfit. ne
Auch die Exegeten bringen hier kein neues Licht. Sie bosch ii F6
ken sich entweder auf die einfache Bemerkung, daf die m5 ein
Wegemaf sei (so z B. M. Hetzenauer, Commentarius in Hbrum
Genesis, Graezii 1903, 503); oder un trecho dela tierra certa
medida de distanncia geogräfica, (so L. Murillo, el Genesis, Roma
1914. 740) oder dali es eine nicht grobe Strecke des We-
ges bezeichne (so G. Hoberg, Die Genesis ?, Freiburg in Br. 1908,
332; der alte Fr. Tuch. Commentar über die Genesis ?, Halle 1871,
413; À. Dillmann, Die Genesis 5, Leipzig 1892 S. 378; ne H. Strack
Die Genesis ?, München 1905, 128); oder sie . endlich offen zu,
da wir dieses Wegemaf nicht genauer bestimmen künnen (s0 z. B.
Fr. de Huminelauer, Commentarius in Genesim, Parisiis 1908, 519;
H. Holzinger, Genesis, Freiburg in Br. 1898, 218; H. Gunkel, Ge-
nesis #, Güttingen 1910, 382 und J. Skinner, A critical and exege-
tical Commentary on Genesis, Edinburgh 1910, 426).
Die Archäolowen stellen ed Hypothesen auf. So z. B.
der alte À. Fr. Keil (Handbuch der biblischen Archäüologie IT [1859]
138) sagt: Die eigentliche Redeutung von 7335 ist unbekannt. Das
Mali entspricht aber ungefähr der persischen Parasange, wie auch
Syr. und Arabs Samar, 123 übersetzt haben, welche nach Herodot
(GS 53) 30 Stadien, 3’, deutsche Meilen betrug. Beinahe das-
be del n wir bei #7, X. Kortleitner (Archaeologiae biblicae sum-
marium, Ocniponte 1906, p. 260) — P. Schegg (Biblische Archäo-
logie, Freiburg in Br. 1887. 5. 299) meint ,1) da Kibra einen
Sabbatweg (cirea 1 km) betrug, und 2) dal der eine Name (Sab-
batweg) den andern (Kibra) in Vergessenheit brachte“. — WW. No-
wach (Lehrbuch der hebr. Archäüologie, Freiburg in Br. 1894 I
201 f) und Z. Benzinger (Hebr. Archäüologie, Freiburg in Br. 1894,
181) ren zwar die Erklärungsversuche, das pNn n355 dey per-
| sischen Parasange gleichzustellen, geben auch ihre Länge mit 5:67 km
oder nach Hultsch mit 63 km. an — indem letzterer die Parasange
dem ägyptischen sxoivos gleichstellt — aber als das wahrscheinlichste
_ nehmen sie an, dafi der hebr. Text kein bestimmtes Maf im Auge
D Le Dolman dagegen (ZDPV 98 [1905] 39) sieht in der 2932 wahr-
= scheinlich die Länge eines vollen Pfluglandes von 4 Sea, d. h. 100
Ellen — 495 m. Nach Hoffmann (Über einige OL CHe Inschrif-
_ ten, 1889 I 24 f) bedeutet 83 n333 ,Sehweite, das Landmaximum
Lelen dem Horizonte und dem Auget.
Eïinen anderen Weg hat H. Winckler eingeschlagen. In der Bear-
beitung des Schraderschen Werkes: Die Keilinschriften und das
Alte Testament 5 (Berlin 1903, S. 339) gibt er zwar zu, daf ,die
Grôlie des rx 1133 nicht feststeht (nach der Überlieferung: die Pa-
_rasange, also ein Unterteil von KAS. PU“. — ,Das grüfite baby-
lonische Längenmali, fügt er hinzu, ist die Doppelstunde (KAS. PU
geschrieben, wie zu lesen unsicher)“... ,als Längenmaf soll sie den
in einer Doppelstunde zurückzulegenden Weg darstellen; sie ent-
spricht also unserer Meile, die in 1hr ihren Ursprung hat. Wo da-
rin Entfernungen angesgeben werden, wird meist von KAS. PU
kakkari, der Landmeiïle gesprochen. Das ist also ein Parallelaus-
druck zu 2 Kün. 5, 19 (Gen. 35, 19; 48, 7): pren n356, — So im
Jahre 1903. — Diese Parallele hat aber Winckler selbst bald ,als
ziemlich sinnlos“ aufseseben. In den Altorientalischen Forschun-
gen (IIL. Reïhe, Band IT [1905] 444-—446) gibt er — von dem assy-
rischen kibrat irbittu (— die vier Weltteile) ausgehend -— dem Worte
kibrat ha’ares die Bedeutung: ,die Landesgrenze“.
Obgleich — wie wir gesehen — Winckler seine erste Hypothese
aufsegeben, so hat doch Z. Benzinger in der zweiten Auflage seiner
Archäologie (Tübingen 1907,S. 190 f) wiederum diese erste Winck-
lersche Erklärung des ,kibrat (sic!) hd'ares“ aufoenommen, aber
(wie Winckler) nur als Parallele zu KAS-BU kakkari, ohne ihr irgend
welchen positiven Wert beizulegen oder sie näher zu bestimmen.
ID) Das babylonische KAS-BU fakkari (Asurb. V 123; VIIT 91) —
wie der Prelesent jetzt beweisen zu künnen glaubt — scheint aber
nicht nur eine blofie Parallele des px n335 zu bilden, sondern ein-
fach sein vollständiges Aquivalent zu sein. Vorerst ein Wort zur Le-
sung des Ideogramms. KAS.BU ist jetst ohne jeden Zweitel sume-
risch dana (da-na, da-an-na) und babyloniseh béru (bi-ri, be-ri-e, be?1r-
32
frum?]) zu lesen. Vgl. B. Landsberger (ZA 25, 385 sq) & EF. Thu-
reau-Dangin (Revue d’Assyriologie X [1913] Nr 4 S. 228). Dieses
semitische béru ist aber gleich 1800 GAR. DU; (1 GAR.DU —594m};
also béru (d. h. zweistündige Wegstrecke) ist gleich 10-692 km. ESS
(Vgl. Journal asiatique 1909 $S. 98).
Der Prelegent meint aber, daB das babylonische Wort Mt :
ben in dem rätselhaften 133 lock > ist hier nichts anderes als
ein ,> similitudinis = circiter“ d. h. ,ungefähr“; und n°3 (zu lesen
az) ist séatus constr. von *A33 (anstatt n93) — béru; eine analoge
Form wie nx2=— bésu. Das erklärende Wort ?#7 (nach dem m35)
ist nicht anderes als eine Übersetzung des babylonischen kakkari
(Erdboden, Land), um eben die Landbérä von der Himmelshérä
(= béru ina $ame-e) zu unterscheiden. Über das babylonische Him-
melsbhéru vgl. Thureau-Dangin (|. e.) und F. Kugler (Revue d’Assy-
riologie XI [1914] I 2—7) Das Dokument, wo wir das béru ina
$ame-e (— Himmelsbêru) finden, stammt zwar sehr wahrscheinlich
erst aus dem IIL Jahrh. v. Chr.; aber wir dürfen hervorheben,
daf das Dokument eine Abschrift älterer Texte aus der Sammlung
von Kujunÿik ist (vgl. Thureau-Dangin, a. a. O.S., 225), die wiederum
nur Kopien weit älterer babylonischer Texte sind. Nun aber kommt
das Landbéru (béru kakkari) — wie dem Prelegenten sein Kollege
Prof. Deimel mitteilt — schon in dem Zylinder Asurbanipals vor,
und da-na (semit. — béru) als Erdmaf schon in den altsumerischen
Texten aus der Periode Agade, d. h. gegen 2800 v. Chr. (vgl.
Thureau-Dangin TDT I 1175; auch de (renouillac TDT II 4410).
Dal in dem 33 ein ,> similitudinis“ steckt, haben schon Aquila
(ad 62%v ts fs), Sa‘adja (mil — m3) und Kimchi gemeint. Es
fehlte ihnen aber die genaue Kenntnis von n%. Kimchi z. B. schlug
vor, in 113 eine Wegstrecke anzunehmen, die die Wanderer von der
Morgenfrühe bis zum (ersten) Mittagessen (ientaculum) zu machen
pflegen, denn nach ïhm hat die Wurzel 193 die Bedeutung ,essen“,
nkosten“, also auch ,frühstücken“ (prandere). Obwohl diese Etymo-
logie falsch und unberechtigt erscheinen mag, so ist sie doch ein
Beweis, dal auch manche alten Rabbiner in dem rütselfaften "1:32
nicht ausschliefilich eixe Wurzel sahen.
Aus dieser kurzen Auseinandersetzung geht mit grober Wahr-
scheinlichkeit hervor, daB wir: 1) in dem hebr, 4x1 n133 nichts
anderes vor uns haben als das Aquivalent des altbabylonischen
béru kakkari; 2) dal man ein neues hebrüisches Wort nya (MR,
33
Wurzel 3) babylonischen Ursprungs annehmen soll, und das un-
Le begründete n33> aus den Wôrterbüchern zu tilgen hat: 3) daf
der massoretische Text (in allen drei Stellen) weder punktuiert noch
_gelesen werden soll ’ñnn3;3, sondern nur ‘ñ n352 wegen der langen
_Silbe im babylonischen béru, (bîru).
Ob die Wegstrecke yzx1 n122, auch der Länge nach, dem baby-
lonischen béru kakkari (also 10°692 km) gleich war, ist keineswegs
Sicher, da die echtesten babylonischen Male bei den Juden aus
_ verschiedenen Gründen vielfach anderen Wert hatten.
__ Inwieweit diese neue Gleichung uns einen Wink gibt, wo man
das wirkliche Grab der Rachel zu suchen hat, wird der Prelegent
bei anderer Gelegenheït erürtern. Seine phüilologische These ist aber
jedenfalls von der topographisch-archäologischen Frage nach dem
‘Grabe der Rachel unabhängig.
10. HORODYSKI WE£ADY$SFEAW. Filozofia absolutu Hoene-Wroñskiego
(Hoene-Wronñskis Philosophie des Absoluten).
Dicksteins akademisches Grundwerk vom J. 1896 über Wronski
brachte uns eine inhaltreiche Biographie dieses Philosophen und
Mathematikers, ferner eine noch heute recht verwendbare, den ganzen
2: IE Teil des Werkes ausfüllende Bibliographie der Werke und Hand-
_.schriften Wronskis und der Abhandlungen über diesen Schriftsteller,
vor allem aber einen Abri der mathematischen Grundlagen der
À Wroñskischen Reform der Wissenschaften. Übereinstimmend mit
: Dicksteins Voraussetzung, wird hier eine Darstellung und kritische
Besprechung der philosophischen Weltanschauung, sogar beim Resumé
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der Historiosophie des Philosophen nicht geboten. Die Philosophie
4 des Absoluten bleibt somit in diesem Werke unberührt und diesem
+ Umstande ist es eben hauptsächlich zuzuschreiben, dal die Gelehrten
: darüber nicht einig werden künnen, ob Wronskis System zuerst von
den Mathematikern oder von den Philosophen zu prüfen set. In den letz-
ten fünfzig Jahren sind einige Ergänzungen zu Wronskis Literatur
erschienen, in denen schon der Versuch gemacht wird, dem Problem
der reinen Philosophie näher zu treten. Diese Abhandlungen entspre-
chen zwar im ganzen der Philosophie des Absoluten nicht, greifen
einzelne Fragen aus dem System noch kritiklos heraus, stellen das S\-
; stem entweder chaotisch oder sogar irrtümlich dar, lassen endlieh die
o
Bulletin I—II. au
34
wichtigsten Punkte und Probleme des Systems unberücksichtigt, sie
ermôüglichen aber allerdings die gegenwärtigen Bemühungen, Wroñ-
skis kunstvolle und besonders für Laïien schwerverständliche Philo-
sophie des Absoluten im ganzen und im einzelnen festzustellen, die
Grundelemente und die Stützpunkte herauszuarbeiten und auf Grund
und der Kenntnis der vergangenen spekulativen Epoche das System
verständlich zu machen, Es handelt sich darin um Lüsung folgen-
der Fragen: 1) Das Wesen der Philosophie Wroñskis an sich, 2) ibe
Verhältnis zu der ganzen Epoche und ihre Beziehungen zu anderen -
bekannten Denkern. #0
Eine so gestellte Aufgabe läft alle mathematische Nachforschung-
und die bekannten, aber — da sie ohne Beweis vorgeführt wurden, —.
geheimnisvoll erscheinenden mathematischen Formeln beiseite. Den
Begriff der Unendlichkeit ausgenommen, entwickelt sich bei Wronskk
die Philosophie des Absoluten tatsächlich unabhängig von der 8. g.
Reform der Mathematik, und wir überzeugen uns davon auf Grund
der gedruckten (mehrmals aufgelegten) Werke und der Handschriften,.
von denen hauptsächlich folgende1) vom Autor benutzt wurden::
a) Création absolue de l'humanité. Seconde partie?), b) Notes sur-
Hegel3). Man erwartete unnütigerweise von den Mathematikern die
Lüsung der wichtigsten, ja sogar aller philosophischen Fragen, da.
eine Würdigung des philosophischen Systems von Wroñski auf Grund
einer eingehenden Kenntnis der Epoche unüberwindlichen Schwie--
rigkeiten durchaus nicht begegnet. Das Urteil fällt trotz der an dem
Philosophen geübten Kritik allerdings anders aus, als in dem Auf-
satz des franzüsischen Akademikers Bertrand). Denn, wenn wir-
von Wronskis Prophezeiungen und sogar von seinen historiosophi-
schen Ausführungen absehen und nur seine schüpferische Kraft im
Auge behalten, da staunen wir, welch ein grolartiges, selbstindiges
System des Absoluten der Verfasser geschaffen, wir bewundern.
seinen Versuch einer grof angelegten Reform der Wissenschaften,.
so dal wir ihn zu den vornehmsten Denkern zu zühlen und unter die
1 Auf Grund von Dicksteins Katalow.
?) Diese Handschrift wurde sehon v. Dr. Daszynska-Goliñska bearbeitet ;.
Vel. ,Archiwum Komisyi do badania historyi filozofii w Polsce“, I. 1, S. 175 —188.
%) , Philosophie spteulative transcendantale et transcendante d'après Kant et
ses successeurs" finden wir in dem Katalog Dicksteins als Handschriften ver-
zeichnet. Die Arbeit wurde jedocf herausgegeben in: ,Sept manuscrits inédits“.
#) Vel. ,Revue de deux mondes“ 1897.
35
aufergewôhnlichen Genies zu stellen genelgt sind. Daf diese Ideen
nicht verwirklicht wurden, das war das Schicksal des Wirkens und
Schaffens eines solchen Mannes in der spekulativen Epoche. Jedoch
von jedem spekulativen Systeme bleibt immerhin etwas übrig, was
sich als lebensfähig erweist.
: Wroïskis Urteile über Philosophie und Metaphysik der Mathe-
matik lassen keinen Zweifel darüber, ob die Philosophie oder etwa
die Mathematik die Grundmauer für diese Spekulation bildet. Der ei-
genartige Apriorismus, der dem Geiste der Epoche entspringt, drängte
Wroñski samt dem Begriffe der ,durch ihre Allgemeinheit erschrek-
kenden 1) Unendlichkeiït“ das Problem des Absoluten auf. Zur Er-
kenntnis dieses Absoluten’ führt eine dem Gegenstand angemessene,
also wieder nur eine absolute Methode. Alle Irrtümer der bisherigen
Systeme haben nach Wroïski ihre Quelle darin, dal sie bei der
% Lôüsung der Probleme des Absoluten sich der relativen Methoden
Re. bedienten. Die absolute, also die genetische Methode bildet das Wesen
+ der Wroñskischen Philosophie. Sein ganzes System ist eigentlich
eine grolie Abhandlung über die philosophische, d. h. die einzig
wahre, unfehlbare Methode. Den Kern dieser Methode bildet der
Begriff der Limitation, die durch das s. g. neutrale Element zu-
stande kommt. Dieser Faktor ist der Baumeister der philosophischen
Konstruktion des Wronskischen Absoluten; er entfaltet sie in den
s. g. Kreationstabellen. In der Analyse der Vernunft entdecken wir
nämlich die Funktionen und die KEigenschaften des Absoluten. Die
eigene, d. h. aus und durch sich selbst, unbedingt und durchaus
: unabhängig wirkende, mit einem Worte: achrematische Schüpfungs-
kraft (création propre) bezeichnet die Tüätigkeit der Vernunft, inso-
fern sie sich mit der (n. b. achrematischen) Philosophie beschäftigt.
Aus solcher Vernunft fliefit unmittelbar die absolute Wahrheit (im-
pératif). Die Freiheits- und Notwendigkeitsprobleme werden auf
einen Hauptnenner gebracht. Das Kreationsgesetz (loi de création)
4 zerfällt demnach in zwei Teile, die sich je nach den limitierten
1 Momenten entweder als die s. #. Autothesis, oder als die s. g. Auto-
genesis darstellen. Dieses systematisch harmonierte Gesetz entwiekelt
sich auf diesem doppelten Wege mittels der sieben Grundelemente
in die berühmte Wronskische, im messianistischen Symbol enthal-
1) Die mit Anführungszeichen versehenen Worte sind Lagrange entnonmien.
Vel. Dickstein, S. 80.
3+
das der Autonomie, dem dritten das der oléclogie: In diesem
Kreationsgesetze sind alle Wissenschaften, die Schüpfung Gottes,_
das Leben selbst, alle Entwicklungsgesetze bens de So werden die …
A Ts des Menschen, der Vülker und Staaten, der
Kirchen, der Wissenschaften, der Technik, der Natur u. s. w. vor-
ausgesetzt und festgestellt, denn aus dem Begriffe des Absolute
ergibt sich die absolute Ordnung und der absolute Lauf der Dinge,
und die Vernunft ist imstande, das Absolute nicht nur zu ahnen,
sondern auch zu erkennen, d. h. zu verwirklichen. Der Heteronomie |
und der Autonomie entsprechen die Begriffe der Notwendigkeïit …
und der Freiheit, d. h. des Absoluten (im engeren Sinne genommen) LS
und des Verbs (Verbe). Beide begründen den hüheren Begriff: des PA
Erzabsoluten (Archi-Absolu), dem das einzige Prädikat: unaussprechlieh.
(l'indicible) zugeschrieben werden kann. Die näühere Kenntnis des
Erzabsoluten wurde vielleicht nur im Kreise der Auserwäbhlten gege-
ben. Das war der Grund, daB später sogar okkultistische Kommentare
zu Wronskis Lehre entstanden. Der Verfasser dieser Arbeit erklärt
den Begriff ;,Archi-Absolu“ im Zusammenhange mit der Epoche,
welche die spekulative Erkenntnis des Absoluten in konkrete
Lebenswissenschaft umzusetzen suchte. Das ,Unaussprechliche“
stimmt allerdings bei Wroñski mit der Idee der Unendlichkeït
und mit dem absoluten Ideal der schünen Kiünste überein.
Es folgt dann die Kritik der Grundlagen der oben besprochenen
Gedankenkonstruktion. Die für Wroñski wesentlichen Begriffe werden
jJetzt im Zusammenhange mit der ganzen Epoche besprochen und
die selbständigen und originellen hervorgehoben!). Die wahrschein-
lich sebr instruktive Zusammenstellung des Systems mit Trento-
wskis universeller Philosophie ist hier bei der Schilderung der
Verdienste Wronskis und bei der Besprechung der s. g. Philosopie
der Tat, die — nebenbei bemerkt — jedes System dieser Epoche
charakterisiert, recht fürderlich.
Die Konstruktion des Absoluten diente bei Wronski dem Krea-
tionsgesetze gemäb als Grundlage für den Aufbau des ,Sehelianismus“
?) Der Bericht über dieses Thema wurde für die nüchste Sitzung der ,,Ko-
misya do badania historvi filozofii w Polsce‘ bestimmt.
37
Fe nn. schel — Vernunft.) und des Messianismus und bildet den Aus-
Ë gangspunkt für die Reform der Wissenschaften. Wronskis Meinung
daf die Reform der Mathematik dabei speziell mitgewirkt habe, a
sich aus gewissen theoretischen Voraussetzungen, zu denen auch
die ,mathematischen“ Kategorien, d. h. die der Quantitit und die
der Qualität, geltüren. Die nähere Besprechung der mathematischen
_ Kategorien Kants wird für die Philosophie (objektive Logik)
.— von hohem Interesse sein.
5 7 KRZECZKOWSKI KONSTANTY. Komisya wloéciañska w Rzeczy-
pospolitej krakowskiej. (Die Bauernregulierungskommission in
der Republik Krakau).
Die Geschichte der Bauernregulierungskommission (Ruralkommis-
sion) im Freistaate Krakau bildet ein zwar geringes, immerhin aber
bedeutsames Fragment der Geschichte der Bauernfrage in Polen
wäbrend des XIX. Jahrhunderts.
Die B.-K. hatte einen für ganz Polen mafigebenden Versuch
durchzuführen und, obwohl der Einflul der ,drei schutzherrlichen
Hôfe“ schon bei ihrer Entstehung wie auch während ïhrer Tätig-
keit als lastender Druck empfunden wurde, erscheint sie sowohl
wegen der leitenden Ideen als auch durch die maligebenden Per-
sônlichkeiten als ein Glied in der Kette der polnischen Reform-
bestrebungen und als vereinzelter Nachklang der Traditionen aus
dem XVIIL Jahrhundert und aus der Epoche des Herzogtums War-
schau.
Der Beginn ihrer Wirksamkeit fällt in die Zeit, da die noch nicht
gelüste Bauernfrage neuerdings die üffentliche Meinung Polens be-
schäftigte. Diese war schon zu der Zeit, als noch das Herzogtum
Warschau bestand, immer brennender geworden und man hatte die
Agrarreform als Staatsnotwendigkeit erkannt; ihrer Lüsung stand
jedoch im Wege die Befürchtung. die Rechte der Gutsherren zu
verletzen. Weite Kreise des Adels standen ihr feindlieh gegenüber,
nur eine geringe Gruppe desselben war für Ablüsung der Fron-
RE . dienste gewonnen; wenige gingen noch weiter und forderten
unter allen müglichen Vorbehalten die volle Grundentlastune.
Diese Zerfahrenheit trat während der Regierungsenquete 1m
Jahre 1814 deutlich zutage. Den Ausgangspunkt für die prak-
38
tische Lüsung der Bauernfrage im Freistaate Krakau bildete
die Neugestaltung der politischen Grenzen durch den Wiener
Kongreli. de
Nach der Kongreliakte sollte sich dus: neue Stastewosen mit dd :
Agrarfrage befassen, insbesondere wurde dies ausdrücklich für Kra-_
kau empfohlen und Fo Zusatzvertrag, die durch ‘die drei Garan-
tiemächte geschaffene Verfassung, sowie die Instruktion an die mit.
der Organisierung der Republik betrauten diplomatischen Vertreter-
der drei Mächte, schuf eine besondere Kommission zur Regulierung
der bäuerlichen Angelegenheiten. Die nicht offizielle polnische De- à
legation auf dem Kongrel) war zwar machtlos, soweit es sich um
die Gestaltung der politischen Verhältnisse und Grenzen handelté, :
spielte aber eine wichtige Rolle bei der Durechführung der inneren
Organisation, der neuen Länder, namentlich bei der Feststellung HAS
der allgemeinen Richtlinien der Agrar- und der inneren Politik
Kongreli-Polens und des Freistaates tiberhaupt. Die Projekte Czar-
toryskis und seiner Mitarbeiter erhielten die volle Genehmigung
der drei Hüfe. Die bisher dogmatiseh hingenommene Ansicht, daf
die malwebenden polnischen Kreise für die Lüsung der Bauern- :
frage in jenem Zeitpuukt keine Verantwortung treffen künne, ist
daher durchaus unhalthar, obgleich sich zweifellos viele Nebenein-
flüsse geltend machten. Mochten auch diese die Richtlinien der Po-
litik der polnischen Staatsmiäünner einigermalien verschieben — im gan-
zen blieb doch der Kern, wie er ursprünglich geformt war, un veräündert,
Welches waren nun diese Richtlinien ? Schon auf dem Kongresse
trat mit aller Deutlichkeit jener Dualismus hervor, der für die
Urheber der Enquette vom Jahre 1814, nämlich die verschiedene
Behandlung der Privat- und der Domänenbauern, so bezeichnend war.
Nach der ursprünglichen (vom KongreB oktroyierten) Verfassung
sollten die Bauern in ihrem damaligen Rechtzustande belassen werden;
es ist dies jedoch scheinbar nur der frühere Zustand. Allein in der
diplomatischen Instruktion war aufklirend bemerkt: Das Besitzrecht 3
der Privathbauern an dem von ihnen bewirtschafteten Boden sel 1
ausschlieBlich als Pachtverhültnis anzusehen. Die Gesetze des Her-
zogtums Warschau hatten für diese Auffasung keine sichere Grund-
lage gehabt. Nun wurde aber das hergebrachte unklare Rechtver- J
«. Q . ; 1
hältnis zwischen Gutsherrn und Bauern, nach welchem die Herr-
schaft den Bauer von der Scholle nicht entfernen durfte, in ein |
gegenseitig kündbares Verhältnis umgewandelt, also das Eigen- 1
à
|
|
;
|
1
PA PUBS ENT E pre
39
_ “tumsrecht des Gutsherrn auch am Bauernland zur Ginze anerkannt.
An den Gffentlichen und Kirchengütern dagegen sollte erst nach
“Art. XI des Traité additionel eine besondere Ruralkommission die
“bäuerlichen Verhältnisse regeln, und die diplomatische Instruktion
À “mpfahl: es sollten — wo dies môglich sei — ,die Bauern den in
_ îbrem Besitz befindlichen Grund zu nr Bedingungen als
Eigentum erhalten“; sonst aber sollten mit ihnen Verträge auf Zeit
“abgeschlossen werden, die keineswegs drückender als die bishe-
rigen sein durften.
Der Staat sollte somit lediglich auf seinen oder seiner Aufsicht
“unterstehenden Gütern vorbildlich wirken, während auf den Privat-
gütern eine Regelung von Staatswegen nicht unternommen und alles
vertragsmäfiger Vereinbarung der Interessenten überlassen wurde.
Diese Grundsätze wurden dann wôrtlich in die ,verbesserte Ver-
fassung des Freistaats* vom Jahre 1818 aufgenommen. Dasselbe
“gilt von der Verfassung vom Jahre 1853, weléhe endgültig den
Charakter der Privathauern als Pächter sanktionierte. Ja, die im
Freistaat herrschenden Adelskreise wollten auch noch gewisse Be-
schränkungen der persônlichen Freiheit einführen. — Ihre Absicht
‘scheiterte aber an dem Widerstande der Organisations-Kommission,
‘die den Bauern sogar gewisse politische Rechte einriumte, Im wei-
teren Verlaufe trat jedoch der Einfluli der Adelsgruppe in starker
Klassenfärbung der Regierungspolitik den Bauern gegenüber zutage:
in polizeilichem Schutze der gutsherrlichen Interessen, in der Dul-
dung von Exmissionen, in der Überlastung der bäuerlichen Land-
wirte mit Fronarbeiten, in der vollständigen Nichtheachtung der
Privathbauern durch die Gesetzgebung. Kein einziges Mal befafte
sich der Krakauer Landtag mit ihrem Schicksal, fast jeder brachte
die Unzufriedenheit mit der B.-K. zum Ausdruek und erst 1m Jahre
1845 kommt die Frage einer gesetzlichen Regulierung der Pachtver-
träge zur Verhandlung, und zwar unter dem Drucke der Situation,
à | “als es unter den Privathbauern zu gäüren begann, die nach dem Beï-
Ée -spiel der Domänenbauern die Robotaufhebung anstrebten.
E Ganz anders gestaltet sich die Agrarpolitik des Freistaates hin-
3 -sichtlich der Bauern auf ôffentlichen Gütern.
Schon in Dezember 1815 bestimmte die von den drei Hüfen
-delegierte Organisations-Kommission, welehe die B.-K. ins Leben
-gerufen hatte, deren Zusammensetzung. [nm Müärz IST wurde die
Anstruktion für sie, und zwar als Landesgrundgesetz publiziert,
mitgewirkt hatte, sollte den Bauern ein Besitzrecht an Boden und
Baulichkeiten sichern, indessen ohne daf die juristische Natur dieses.
Besitzrechtes näher definiert wurde. Man kann jedoch annehmen,
_ daf nur das Nutzeigentum gemeint ist. Die Frondienste sollen be:
seitigt und durch eine Zinsverpflichtung ersetzt werden. Der Zins. 2e
sollte in Getreide, Roggen und Gerste, also denjenigen Getreidearten,
welche Wertschwankungen am wenigsten unterliegen, entrichtet.
werden, der pflichtige Landwirt aber befugt sein, den Zins an Bar-
geld nach dem Durchschnittspreis aus den abgelaufenen 25 Jahren.
spänniger Tag mit 31/, Garnetz Korn berechnet werden. Zu kleine ne
bäuerliche Wirtschaften sollten durch Meïerhofsgründe vergrüfiert,
das restliche Herrenland aber, ferner die Mühlen und Schenken im
Versteigerungswege vererbpachtet und bei dieser Gelegenheit auch
besondere Zehnmorgenwirtschaften für Juden gebildet werden. Die
B.-K. sollte die Grülie der Bauernnahrungen bestimmen, und 2war
mit der Maximalfläche von 40 chelm. Morgen Ackerland, während
ein Mindestmali nicht festgesetzt wurde. Für den Fall, wenn sich.
dieser Plan als undurchführbar erwiese, sollte die B.-K. mit den.
Bauern Zeitpachtverträge abschlielien, wobeï jedoch eine Verschlech-
terung gegen früher nicht stattfinden durfte. Der Kampf gegen den.
Alkoholismus, die Gründung von Getreidespeichern, gegenseitige-
Hilfe bei Errichtung von Baulichkeiten, Feuerversicherung, Abschaf-
fung der Waldservituten, Gemeinsamkeit der Viehweiden, Regulie-
rung der Zehenten und Abgaben an den Staat — mit allen diesen
Fragen sollte sich die B.-K. beschüäftigten und diesbezüglich die
Durchführungspläne ausarbeiten.
Die Instruktion, der erste Reformplan, welche sich einerseits
die preuBischen und die üsterreichischen Domäneneinrichtungen zum
Vorbild nahm und anderseits die Erfahrungen verwertete, welche
mit der Durchführung der Czartoryskischen Enquetebeschlüsse
und mit den praktischen Ablüsungsversuchen in Polen gemacht
worden waren, erschôpfte die Fülle der sich aufdrängenden Fragen.
durchaus nicht: sie bildet überhaupt lediglich die Grundlage zu wei-
terer Entwicklung der Grundsätze durch die B.-K. der auch eine
ausgedehnte Macht vollkommenheit in dieser Hinsicht eingeräumt
wurde.
Auberdem erliel die Org. Komm. noch eine besondere, ebenfalls
4T
| von. Miaczynski nach preufischem Muster verfalte. Instruktion zur
_ Regelung des Zehents.
5 Die B.-K. setzte sich zusammen aus Vertretern der Gutsherren.
des Klerus, sowie der hüheren Verwaltungs- und Gerichtskreise.
| _ die sich für die Bauernreform seit jeher interessierten und grofien-
ss teils an der Enquette von 1814 teilzgenommen hatten. Eine Mitglieder-
Jiste der B.-K. wie auch eine für die Regierung des Freistaates hatte
Czartoryski wohl schon während des Wiener Kongresses vorge-
schlagen. Auf Grund derselben wurde denn auch trotz des Wider-
spruches der ôüsterreichischen Diplomatie die endgültige Auswahl
der Kommissionsmitglieder getroffen.
Den Vorsitz führten nacheinander der spätere Minister in Kongreli-
Polen Badeni, Domherr Skorkowski, Apellationspräsident Piekarski,
Senator Weiyk. Unter den Kommissionsmitgliedern lassen sich zwei
Gruppen unterscheiden — die erste unter Vorsitz Badenis und
Skorkowskis bis zum Jahre 1828, deren malgebende Führer Drake
und Radwañski waren, und eine zweite, in der aufer Piekarski
vor allem General Paszkowski genannt werden muf.
Die infolge des für die Reform vorhandenen Interesses des
Kaiïsers Alexander mit besonderem Schutz der Org.-Kom. bedachte
B.-K. erhielt im Freistaat die Ausnahmsstellung einer unabhängigen
ï Magistratur.
1 Die Entstehung der B. Me führte zu einem bezeichnenden Ver-
_ fassungskonflikt zwischen dem Senat und den Hôüfen. Die B.-K. behielt
zwar die unabhängige Stellung ; diese Tatsache wurde jedoch ver-
hängnisvoll für die weiteren Schicksale des Kleinstaates, indem
sie die erste sichtbare Bresche in die scheinbare Selbstäindigkeit
legte.
Dañ die B.-K. sich verfassungswidrig verhielt und sich von der
Souveränität der Landesbehürden freimachte, erklärt sich durch die
Tatsache, daB die leitenden Kreise des Kleinstaates die Reform
sogar auf den üffentlichen Gütern nicht nur für überflüssig, sondern
auch für schädlich hielten und derselben gerne ein rasches Ende
; bereitet hätten. Von Anfang an war also zwischen der B.-K. und
É den Krakauer Gesellschaftskreisen eine militrauische, ja sogar
à feindliche Stimmung zu bemerken:; zahlreiche Reïbungen. Streitig-
: keiten entstanden vornehmlich mit dem Senat; von beiden Seiten
4 erfolgten Berufungen an die Hüfe; schlielilich kam es sogar IR28
1832 zu einem mehrjährigen Abbruch der Beziehungen zwischen
4 KR PME
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die Reform dankbar aufsgenommen bhatten, mifitrauisch zu werden.
Was nun die Wirksamkeit der Kommission selbst anbelangt, so
vergingen die ersten drei Jahre mit steten Verbesserungen und
Ausfeilungen der in der Instruktion niedergelegten Grundsätze. |
Zwischen diesen und den Ansichten der Kommissionsmitglieder
bestand zwar kein (regensatz. Allein bei Umsetzung der Prinzipien
in die Tat ergaben sich ernste Schwierigkeiten, die von der B.-K.
anders als von der O.-K. gelüst werden. (So z. B. mit Bezug auf
die Methoden der Zinsberechnung).
AÏS allgemeine Richtschnur nahm die B.-K. die Belassung der
Bauern in ihrem früheren Besitz an, welcher eventuell durch Grund-
stücke des Herrenlandes ergünzt werden sollte. Die Besitzunter-
schiede unter den Dorfeinwohnern wurden unverändert beibehalten.
Die Besitzlosen blieben bei der Regulie-ung unberücksichtigt; aber
auch die Häusler kamen schlecht weg: sie sollten, solange ihre Hütten
standen, im Dorfe bleiben.
Es machte sich das Fehlen einer festen Mindestgrenze nach
unten zu sehr fühlbar. Die B.-K. bestimmte diese Grenzen ver-
schieden, aber stets knapp und lieB eine grofie Anzahl von lebens-
unfähigen Zwergwirtschaften bestehen. — Die neue Ordnung sollte
den Bauernbesitz festigen und durch Sicherstellung der Unteilbar-
keit der Zerstückelung vorbeugen, aber eben weil feste Normen
über die BesitzgrüBen fehlten, mulite die Absicht des Gesetzgebers
in der Praxis oft versagen.
Viel zu schaffen machte ferner der B.-K. die Umschreibung des
Eigentumsbegriffes bei den von ihr gebildeten Bauernwirtschaften.
Von fiskalischen Interessen geleitet, wollte sie diesen Begriff zu-
nächst müglichst einengen und auf die Baulichkeiten und das Guts-
inventar beschränkt wissen. Unter dem Drucke der Verhältnisse
wurde er später auch auf Grund und Boden ausgedehnt. Freilich
verstand die Kommission unter Eigentum nicht volles Eigentum,
sondern geteiltes Eigentum, indem sie dem Fiskus, bezw. den son-
stigen juristichen Personen üffentlichen Rechtes das Obereigentums-
siver Resistenz. Schliefilich begannen sogar die -Bauern, die Re. pue
3 43
_æecht vorbehielt. Mit de Grundzuteilung und dem Emanzipationsakt
sollten sämtliche Dienste aufhüren und an ihre Stelle die Verpflich-
_tung zur Zahlung von Zins in Vierteljahresraten treten, für welche
. die Gemeinde solidarisch haftete. Von den boudin Gründen
wurde dieser Zins so berechnet, daB der Robot instruktionsgemäf
in Getreideschüttung verwandelt wurde; von den ,neu zugewiesenent
_ Gründen dagegen wurde er auf Gand der Bodenergiebigkeit be-
rechnet.
Beide Methoden fielen jedoch zu Ungusten der Bauern aus;
-insbesondere aber im ersten F all, u. zw. einerseits deshalb, weil
der Preis des Frontages zu hoch re und anderseits, weil
‘im Vergleich mit der Zeit der ,Kalamität niedriger Preise£ nach
-dem Jahr 1820 die Zinse zu hoch bemessen erschienen. Aber auch
bei der an sich günstigeren Zinsberechnung der neu zugewiesenen
“Gründe fand in der zu hohen Grundertragsschätzung eine Über-
-Spannung statt.
Die nach der Parzellierung verbliebenen Meierhofsgründe und
Baulichkeiten wurden im Wege der Versteigerung in Erbpachten
vergeben. Das Einkaufsgeld betrug das Doppelte des Jahreskanons
vermehrt um 100, des Werts der Baulichkeiten. Der Kanon wurde
nach denselben Grundsätzen berechnet, wie der Zins für die bäuer-
Jichen Landwirte, wobei noch zu dem so ermittelten Betrage ein
gewisser Prozentsatz vom Nutzen der Kühe und vom Werte der
Baulichkeiten hinzugeschlagen wurde.
Mühlen, Schenken sowie die Zehnmorgen-Parzellen für Juden
“wurden ebenfalls in gleicher Weise vererbpachtet. Soweit sie
sich in Händen von ,privilegierten“ Besitzern befander, die sich
durch Schenkungen ausweisen konnten, wurden sie denselben ohne
Einkaufsgeld, im übrigen aber gegen den eben erwähnten Zins be-
Jassen.
Für Dorfschulen wurden 1-—2 Morgen abgeteilt. Die Gemein-
schaftlichkeit der Viehweiden zwischen Gutshof und den Bauern
wurde aufgehoben und in der Regel den Bauern zwei Dritteile,
den Erbpächtern ein Dritteil der Viehweiden zugeteilt. Die Ge-
meindeweiden wurden jedoch beibehalten.
Die Wälder wurden von der Kommission ,arrondiert und
der Verwaltung des Fiskus belassen. Die Weideservituten wurden
gegen Entschädigung aufgehoben. Nur das Holzklauberecht blich
als Entgelt für gewisse weiter bestehende Walddienste erhalten.
der Regulierungsarbeit selbst, so wie es db Notwendigkeit she a.
herausgearbeitet, wobei sie séhéhiorn allzu radikalen Experimenten
aus dem Wege ging. Eben deshalb schleppte sich das Regulierungs-
werk übermäfig lange hin. Zur Regulierung von 91 Gutshüfen und :
33 Pfarreien waren 20 Jahre nôtig! Während der paar ersten Jahre …
und dann wieder in den zwei letztten war das Tempo etwas leb- .
hafter. Im Durchschnitt aber entfielen auf 1 Jahr 4—5 Meierhüfe;.
die Einrichtung einzelner Dôrfer dauert manchmal jabrelang.
Die Reform begann mit der Vermessung der Güter, Beschrei-
bung der Gründe und der Aufnahme der bäuerlichen Schuldigkeiten
dann wurde ein Plan der neuen Organisation ausgearbeitet; endlich
schritt man zur Verteilung der Gründe und Berechnung des Zinses.
Die Bauern wurden überall angehôürt und ihre Zustimmung ein.
geholt. | #
Die Hoffnungen, die man auf das Regulierungswerk gesetzt hatte,.
erfüllten sich nicht. Anstatt der erwarteten Vorteile zeitigte es einen
raschen Verfall der neunrganisierten Bauernwirtschaften, und zwar-
infolge der zu starken Zinsüberbürdung. Dieser Fiskalismus sollte-
dem Staat erhühte Einnahmen einbringen und so die Mibistimmung-
gegen die Reform beseitigen, vereitelte aber den Erfolg der Reform:
selbst.
Die ersten Berichte der B.-K. sprachen allerdings sehr zuver:.
sichtlich davon, daf die befreiten Bauern besser wirtschaften und.
da ihre Lage sich bessere, in Bälde aber traten die begangenen:
Fehler hervor. Die anfangs vereinzelten Klagen der Bauern wegen:
der Überlastung wurden wieder Mitte der zwanziger Jahre fast:
allgemein und die Zahlungsrückstinde erreichten in kurzem die-
Hälfte und noch mehr der früheren Schuldigkeit. Anfangs verschlof.
sich die B.-K. diesen Tatsachen, warf dem Senat Mangel an Ordnung-
bei der Einziehung des Zinses vor, erlieB ausführliche Vorschriften
über Sequestration und Exekution einsehlieBlich der militärischen.
Einquartierung, um pünktliche Zinsentrichtung zu erzwingen. Doch
allmählich kam man in den zwanziger Jahren zu der Einsicht, dal.
man der landwirtschaftlichen Krisis Rechnung tragen müsse, man in-
tervenierte 1m Senat wegen Erleichterungen und Saatanleihen für die-
Bauern, bildete Projekte zur Gründung von Unterstützungskassen.
Endlich versuehte die Kommission Zinsnachlässe dort einzuführen, wo-
sie bemerkte, dafi der aus dem Robot berechnete Zins hüher ausge-
45
ME + ‘dos eigentlichen Gründe der ren Éanie vermochte
die sich jedoch nicht aufzuschwingen, verharrte blind auf ihrem Stand-
| punkte trotz der heftigen Angriffe in der Presse und im Senat, und
1e weder die Kritik, noch eigene Revisionen vermochten sie bis Ende
der zwanziger Li zu besserer Einsicht zu bekehren. Sie leugnete
_ entweder die Tatsachen rundweg ab, oder suchte die Schuld von sich
abzuwälzen, indem sie den Grund der Miferfolge in der Steuerüber-
-bürdung der Bauern und den Einflüsterungen der Reformgegner suchte.
Die Residenten verhielten sich diesen Streitigkeiten gegenüber an-
fangs ziemlich gleichgültig. Bald jedoch verlangten sie — über Auf-
forderung ihrer Hôüfe — energisch Aufklärung über den wirklichen
_Sachverhalt und entzogen so der B.-K. ihren letzten Halt. Zu
_ grüfieren und entscheidenden Ânderungen kam es aber erst um
1829. Viele der alten Kommissionsmitglieder waren inzwischen zu-
rückgetreten, andere tatkräftigere in die Kommission eingetreten, und
den Vorsitz übernahm der energische Piekarski. Nun begann die
Kommission tiefer nach den Ursachen des Miferfolges zu forschen, was
vor allem unter dem Druck der häufigen Sequestrationpraxis und
-der — für sie überraschenden — Tatsache geschah, daf niemand die
mit Zins überlasteten Griünde kaufen wollte. Auch weigerten sich
nicht nur die noch nicht regulierten Landwirte der Zuzinssetzung
ïbrer Frondienste zuzustimmen, sondern es verlangten sogar einige
bereits regulierte Gemeinden die Wiedereinführung der Robot. Be-
sonders verhalit und beschwerlich war die Solidarhaftung.
Alle diese Umstände und die allgemeine Mifernte von 1830
zwangen die Kommission zu gründlichen Untersuchungen, deren
Ergebnis die verspätete Erkenntnis war, dal das Schicksal der
Bauern durch die Mifgriffe in der Zinsberechnung in der Tat ver-
schlechtert worden ist. Allein sie fühlte sich angesichts der 1br
erteilten Instruktion der Org.-Kom. aulerstande, das Werk als Ganzes
zu verbessern, und beabsichtigte daher den Hôüfen Vorsehläge zur
Abänderung der Instruktionsprinzipien zu unterbreiten. Speziell
plante sie eine neue Klassifikation der Gründe, allein sie wurde wic-
der durch die Furcht vor kühnerer Initiative in Passivität hinein-
getrieben. Wohl teilte sie die Resultate ihrer Beobachtungen den
Hôfen mit — aber ihr Bericht gelangte leider an die Hüfe erst
nach Ausbruch des Novemberaufstandes 1831 und wurde ad acta
gelegt. Auch die in Aussicht genommene Reduktion in der Klassi-
here wartete sie auf das Eintreffen der Roorgsnutions Korn
und schob bis zu diesem Zeitpunkte die Erledigung aller irgend.
wie zweifelhaft erscheinenden und schwierigen Fragen hinaus.
Die Kommission zur , Berichtigung der Angelegenheiten des Frei-
staates“ “wurde : im J abr 1835 de Damit beginnt nun ein md
Instruktion der BK. ab. te bezogen sich dié Ander G:
vor allem auf die Aufstellung einer neuen konstanten Skala bei Be
rechnung des Zinses unter Herabsetzung des Preises des Zinsgetrei- “
des auf die Hälfte und des Preises der Frontage auf zwei DritteE
sowie unter Reduktion der Grundklassifikation. Die neue Zins-
berechnung sollte auch als Norm bei Berechnung der Schuldigkeiten
der bereits früher regulierten Landwirte dienen und die erfolgten
Mehrzahlungen sollten zurückerstattet werden. Wenigstens sollte dies
auf den Staatsgütern geschehen, während auf den geistlichen von einer
derartigen Rückvergütung abgesehen und überdies zur Entschädi-
gung des Klerus — für die Zinsreduktion — die Steuer von 40%,
auf 24°/, des fatierten Ertrages berabgesetzt wurde. AuBerdem wurde:
die verhalite Solidarhaftung aufgehoben und ein Minimum des Bauern-
besitzes mit 5 Morgen normiert. Die Reduktion des Zinses sowie
die Zehentregulierung wurde durch die Reorg.-Komm. dem Senat’
übertragen; der Rural-Kommission wurde nur die Berichtigung der
Gründeklassifikation. die Beendigung der Organisation in den Insti-
tutsgütern, sowie die Herausgabe neuer Vertrüge an die Erbpüächter
vorbehalten.
So ging die B.-K. gegen das Ende ihres Bestandes ihrer privile-
gierten Stellung verlustig und war genütigt, den Ansichten des
Senats Rechnuns zu tragen, auf den zugleich ein groler Teil ihrer
bisherigen Funktionen überging.
Auch diese letzte Periode in der Tüätigkeit der B.-K. erscheint
an selbständiger Arbeit arm: zu den alten Schwierigkeiten gesellte
sich nun eine neue, nämlich daB beide Behürden miteinander in
Fühlung bleiben mubten; dadureh ging viel Zeit verloren, so daf die
auf zwei Jahre berechnete Regulierung noch fünf Jahre dauerte.
Denn immer wieder gab es Streitfülle und daher bei jedem Anlaf Be-
rufungen an die Pesidenten, Diese aber waren damals schon aus-
47
schliefilich. mit der ,Epurierung“ des Landes von revolutionären
Elementen beschäftigt und zeigten daher geringes Interesse für die
Bauernfrage und die Kommission, so daf die Berichte der B.-K. nicht
_einmal an die schutzherrlichen Hôfe gelangten, sondern irgendwo in
den Kanzeleien der Residenten liegen blieben.
Die Hauptschwierigkeit bei dem Absechluf der Reguliernug auf
den — bis dahin nichtregulierten Stiftungsgütern, deren Bauern fort-
während die Kommission wegen Beschleunigung der Reform bestürm-
ten, bildete nach wie vor der Widerstand des Klerus. Die B.-K. mufite
erst diesen Widerstand brechen und verlautbarte gegen den Willen
der Eigentümer die Ablüsung: die zweite von der Reorg.-Komm.
ihr übertragene Funktion, nämlich die Berichtigung der Gründe-
klassifikation in den mit Zins überlasteten Dürfern wurde dagegen
von der B.-K. ohne grüliere Schwierigkeiten durchgeführt. Zu gleicher
Zeit führte das vom Senat ernannte Rektifikationskomitee die Zins-
reduktion auf den Staatsgütern durch. Beide Kürperschaften waren
gegen Ende des Jahres 1835 mit der ganzen Arbeit in der Haupt-
sache fertis. Zur Beendigung ihrer Tüätigkeit verblicb der B.-K.
vornehmlich nur die Herausgabe der Verträge an die Erbpächter,
womit sie sich bis 1838 befalite. Den Schlufbericht über ihre
22-jährige Tätigkeit an die Hôfe erstatteten sie erst im Jahre 1840.
Hatte ständige Kritik die Arbeiten der Kommission begleitet,
so verstummte sie auch nach Durchführung der Reform nicht.
Unzufrieden waren einerseits der Landtag und der Klerus, ander-
seits die Bauern. Wie die B.-K. in ihrer ersten Arbeitsperiode für
die Fehler der Org.-Komm. hatte büfen müssen, so wurde sie jetzt
für die Irrtümer der Reorg.-Komm. verantwortlich gemacht, die
ohne den Landtag zu befragen, grofie Anderungen vorgenommen
und däs Gleichgewicht des Landesbudgets ernstlich gefäührdet hatte.
Der erste Sturm brach in der Landtagssession von 1838 los.
trotzdem die allmächtigen Residenten alle Mittel des Terrors, der
Bestechung und der Zensur angewendet hatten, um sich eine ge-
mäfigte Stimmung zu sichern. Insbesonders äulerte sich die Un-
zufriedenheit infolge der Verminderung der Einnahmen aus den
Staatseütern und hiedureh der jährlichen Staatseinnahmen um
100.000 poln. Gulden, Dies zwang den Senat, die in seinen Händen
befindlichen Depositenfonds anzugreifen, und stellte den Landtag
vor die schwierige Aufgabe, Mittel zur Deckung des Defzits aus-
findig zu machen, insbesondere als die Reorg.-Komm. den Auftrag
Steuern gedeckt werden ninlte. Auël der Klerus, dessen Eiviaho É,
durch die Reform starke Einbule gelitten béton, wurde nicht müde,
sich gegen die Reform aufzulehnen. Im Jahre 1840 überreichten
der Administrator der Diüzese Zglenicki und der Erzpriester der
Marienkirche dem päpstlichen Nuntius in Wien einen Protest, wel: …
cher dahin ging, daB die ganze Regulierung aufgehoben werden sollte.
Anderseits wurden unter den Bauern, namentlich auf geistlichen Gü-
tern, in den vierziger Jahren Forderungen nach der Parzellierung
des Restes der in den Händen der Dominien bélassenen Meiïerhof-
gründe laut. Die Bauern von Mogila petitionierten darum sogar
beim Kaiser Nikolaus während seiner Anwesenheit in Ware
mit der Motivierung, dal sie zumindest je 5 Morgen hätten erhalten
sollen, aber tatsächlich nur bedeutend kleinere Anteile besülen, —
Auch unter den Bauern auf Privatgütern begann eine Bewegung,
welche die Aufhebung der Robote und eine Regulierung wie auf den
üffentlichen Gütern verlangte, ja die Bauern beabsichtigten sogar,
deswegen Deputationen an die Hüfe zu entsenden.
Erst der folgende Landtag vom Jahre 1844, zugleich der letate,
sanktionierte unter dem Druck der Verhältnisse das Werk der B.-K.
und verlieh den neuen Verhältnissen eine feste Rechtsform. Dies war
auch durchaus notwendig, die B.-K. hatte dies stets empfunden,
und auf eine gesetzgeberische Festlegung der neugeschaffenen Ver-
hältnisse gedrungen, da der Begriff des geteilten Eigentums dem
in Polen rézipierten Code Napoléon ein vorher unbekannter Begriff
war. Allein die von ïihr mehrfach ausgearbeiteten und der gesetz-
gebenden Kommission überwiesenen Entwürfe über das Besitzrecht
der emanzipierten Bauern hatten keine Mehrheit im Landtage ge-
funden. Das Gesetz von 1844 füllte endlich diese Lücke aus. Es
unterscheidet je nach der Grübe und Entstehung der Besitzung
Erbpacht- und Erbzinsrecht und bezeichnet beide als ,Besitzung und
NutznieBung von Liegenschaften gegen ständigen, dem Ertrage an-
gepabten Zins“. Der Obereigentümer erscheint zum Bezug dieses
Zanses und des Laudemiums beim Besitzwechsel berechtigt, ferner
steht ihm das Vorkaufsrecht zu, er hat jeden neueintretenden Land-
wirt zu bestätigen und er kann den Besitzer bei Überschuldung
abstiften. Legungen bäuerlicher Gründe sind verboten. Desgleichen
deren Umtausch. Der bäuerliche Wirt darf wiederum seinen Besitz
\
49
weder verringern noch teilen und darf keine Schulden machen. Die
Erbfolge sollte nach den allgemeinen bürgerlichen Rechtsnormen
ærfolgen — unter Festhaltung der Unteilbarkeit der Wirtschaft.
Sowohl das Gesetz von 1844, das dem Vorbild des preufischen
allgemeinen Landrechtes folgte, als auch die ganze Reform, schweigen
sich über die Frage des Loskaufes der bäuerlichen Gründe zu freiem
Eigentum aus. Sie schlossen ihn aber keinesfalls aus. Doch war ein
derartiger Loskauf offenbar nicht mehr als Gegenstand einer sozial-
politischen Aktion von Staatswegen, sondern lediglich individueller
Bemühungen der einzelnen Landwirte gedacht. Immerhin wollte die
Gesetzgebung ihn wenigstens nicht künstlich hemmen, wie das z. B.
in Kongreli-Polen geschah. Dagegen wurde einerseits die Müglich-
keit der Abstiftung des mit seinen Schuldigkeiten rückständigen Land-
wirtes noch nachdrücklicher als in anderen Gesetzgebungen einge-
räumt, dafür aber wieder auch der Anspruch auf Zinsnachlaf in
unverschuldeten Notfällen ziemlich ausgiebig zugestanden.
Das Gesetz von 1844 bildet einen Markstein auf dem Wege
eines Regelung der bäuerlichen Eigentumsverhältnisse in den polni-
schen Ländern. — Aber es kam zu spät. Denn schon machte sich
innerhalb der bäuerlichen Bevülkerung eine lebhafte Bewegung
gegen das bisherige Fronverhältnis überhaupt bemerkbar. Aus
Furcht vor weiterem Anwachsen der Lasten wandte sich die Konfe-
renz der Residenten im Einvernehmen mit dem Senat nach Wien
mit der Bitte um Genehmigung der Reform durch eine Ministerial-
konferenz (Metternich, Medem, Kanitz), und diese bestätigte denn
auch tatsächlich am 4. Januar 1845 die Anordnungen der B.-K. als
rewig und unabänderlich.
Die weitere Entwicklungsgeschichte der bäuerlichen Verhält-
nisse in Krakau fällt aus dem Rahmen dieser Darstellung. Bemerkt
sei nur, da schon das Jahr 1846 Anzeichen einer vülligen Umwäl-
zung der Verhältnisse brachte, die sodann mit der Revolution von
1848 eintrat.
Im früheren Freistaat Krakau gewährten die Patente von 7. Sep-
tenber 1848 und vom 12. März 1851 allen Landwirten ohne Unter-
schied volles Eigentumsrecht an dem in ihrem Besitz befindlichen
Boden und beseitigte die Zinsverpflichtungen der von der B.-K. regu-
lierten Bauern gegen volle Entschädigung der Bezugsberechtigten,
u, zw. bei den regulierten Bauern auf deren Kosten.
Blicken wir auf das Regulierungswerk der B.-K. zurüek, so
Bulletin 1—IL. 4
DA DU
AE MY:
50
haben wir festzustellen, dal die territoriale Beschränkung dieser
Reformversuche auf den Freistaat Krakau und die weitere Beschrän:
kung auf die üffentlichen Güter allein sich als Konzession an den :
polnischen Adel darstellt, wodurch sich auch das Unterlassen jegl-
cher Reformversuche in Kongreli-Polen erklärt. Im Freistaat selbst
war allerdings diese Reform unstreitig die hervorragendste Tat, ee
und es kommt diesem praktischen Versuch zur Lüsung der Bauern- &
frage — abgesehen vom Herzogtum Posen — in der Zeit vor de
Grundentlastung eine viel weitere Bedeutung zu, als man nach dem
engen räumlichen Rahmen, in dem sie sich vollzog, annehmen künnte,
Die B.-K. war in Polen die erste, die sich auf den Boden einer
konsequent durehgefiihrten Ablôsung der Frondienste auf den üffent:
lichen Gütern stellte. Sie regulierte etwa 40°/, aller vorhandenen Güter- 5
und einen ungefähr ebenso grolien Teil der Bauern, regelte und ver-
besserte, nach vielen mililungenen Versuchen, deren wirtschaftliche
und rechtliche Lage, ordnete die Gemeinde-Angelegenheiten, machte
sich um die Hebung der Bodenkultur verdient. Wäbrend in Kongref-
Polen bis 1846 kaum die Hälfte der Bauern auf den Staatsgütern
befreit wurde, erstreckte sich die Emanzipation in Krakau auf die
Hülfte der ganzen Bauernschaft, da auch Privatdominien dem Bei-
spiel der Kommission folgten. Mub man dies anerkennen, so darf
man anderseits die Unfüähigkeit, Einseitigkeit und Langsamkeit der-
Kommission nicht übersehen, die 22 Jahre und einen Amtsaufwand
von 300.000 poln. Guld. brauchte, um 91 Meierhüfe zu regulieren,
D.b00 Bauernwirtschaften zu bilden und 28,000 Menschen zu be-
freien!
Die Einführung der Erbpachten im Freistaat Krakau füllt in
eine Zeit, in der dieses Rechtsinstitut anderwürts fast allgemein
aufrehoben wurde. Sie stellt sich also als eine verspätete Regulie-
rungsform der Agrarverhältnisse dar — obwohl sie in unserer Gegen-
wart wieder in der Form von Rentengiütern in den europäischen.
Gesetzgebunsen Triumphe feiert.
Dab die Privathauern von der Reform unberührt blicben, hat
den auch schon früher vorhandenen ziemlich bedeutenden Unter-
schied in der rechtlichen und der wirtschaftlichen Lage der Privat-
und der Domänenbauern noch mehr vertieft und den Gegensatz
zwischen ihnen bis zur Grundentlastung erhalten, obschon, wie er-
wähnt, manche Privatdominien — etwa 300, aller — zu freiwilligen
Ablüsungen schritten.
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51
Jedenfalls gebührt der B.-K. und ihrer Wirksamkeit ein beson-
deres Blatt in der Geschichte der polnischen Wirtschaftspolitik.
Bisher hat sie wenig Beachtung gefunden, und nur W. Kopf hat
ihre Tätigkeit in seiner Skizze ve Baucrnverhältnisse im Freistaat
Krakau kurz geschildert.
Die Darstellung des Verfassers ist einer grüberen, dem Abschlu8
entgegengehenden Arbeit über die Entwicklung des sœutsherrlich-
bäuerlichen Verhältnisses im Freistaat Krakau entnommen. Sie
gründet sich auf die im ,Archiv alter Akten“ in Krakau auf-
bewahrten Sammlung der Akten der Rural-Kommission, des Senats,
der Landtage, der Organisierungs-Kommission u. s. W., sowie auf
Akten im Hof- und Staats-Archiv und im Archiv des Ministeriums
des Innern in Wien.
12. HALECKI OSKAR. Litwa, Ru$ i Zmudé jako cze$ci sktadowe W.
ksiestwa litewskiego. (Litauen, Reufien uiïd Samaiten als Be-
standiteile des litauischen Staates).
Um die Frage nach der territorialen Gliederung des litauischen
Staates und die rechtliche Stellung seiner Bestandteile aufzuhellen,
verwendet der Verfasser die bisherigen Forschungsergebnisse, nl
die Feststellung, daB wir in diesem Staate das Litauen im engeren
Sinne von seinen Nebenländern zu unterscheiden haben, zur Inter-
pretation der territorialen Bezeichnungen in den gleichzeitigen Quel-
len. Es handelt sich hiebei 1) um die Bedeutung der Bezeichnung
Reulen“ und 2) um die Frage, ob Samaiten ein Teil des eigentli-
chen Litauen oder eines seiner Nebenländer war.
I Litauen und Reufen. Der 1386 mit Polen vereinte litaui-
sche Staat wird in der offiziellen Terminologie als ,terrae Lituaniae
et Russiae“ bezeichnet, seine Herrscher führen den Titel: Grobfürst
von Jaitauen und ne von Reulen. Da der erstere Name, Litauen.
nicht das ethnographisch litauische Gebiet allein bezeichnet, sondern
auch manche, frühzeitig eroberte und dem Reiche einverleibte,
ethnographisch reulische Territorien umfalit, die stets zu Litauen
im engeren Sinne gerechnet werden, liegt die Folgerung nahe, dal
Reufen die Nebenländer des Staates bezeichnet, die sämtlieh ethno-
graphisch und historisch reufische Provinzen waren.
Dies sucht der Verfasser eingehend zu beweisen. Mit dem staat-
lich-territorialen Momente, das genetiseh in Namen ,Reulen® wur-
4*
zelt, verbindet sich der Begriff der ;reulischen Lande“ Litauens
als eines eine Sonderstellung einnehmenden Ganzen; ein solches
bildeten eben im Aufbau des Staates jene reufischen Nebenländer.
Aus offiziellen Quellen aus der Zeit der ersten Jagellonen ist er-
sichtlich, dafñ sich die Bezeichnungen, welche für die Nebenländer
des GroBfürstentumes verwendet werden (z. B. ,cetera dominia du-
catus“ u. dgl.), aufs genaueste mit dem Namen ,Reufen“ oder Aus-
drücken wie ,reuBische Lande“ oder gar ,reulische Staaten“ Litau-
ens decken und abwechselnd mit diesen letzteren Bezeichnungen -
verwendet werden. Zum gleichen Resultate führt die Analyse der
gleichzeitigen historiographischen Denkmäler: der Chronist, der die
Kämpfe zwischen den Grofifürsten Swidrygiello und Sigismund
Kiejstatowicz schildert, unterscheidet im Gesamtstaate ein ,litauir-
schest und ein ,reufisches Grobfürstentum“, wobei diese beiden
Begriffe keineswegs den ethnographischen Gebieten beider Vülker
entsprechen, sondern der erstere auch die mit dem eigenthichen
Litauen verschmolzenen reulischen Gaue umfalt, der letztere aber
sich ausschlieBlich auf die reufischen Nebenländer bezieht.
Um etwaigen Einwänden zu begegnen, widerlegt hierauf der
Verfasser die bisherige Annahme, nach der das ,Reuben“ der litani-
schen Quellen nicht die Nebenläünder des Reiches, sondern einen
bestimmten Teil des eigentlichen Litauen, den üstlichen Teil seiner
ethnographisch reulïischen Gebiete, die Lande am oberen Dniepr
und seinen Nebenflüssen, bezeichnet hätte.
Der Beweis, daB die ,reuBischen Lande“ Litauens mit seinen
Nebenländern identisch sind, soll zur Interpretation jener Urkunden
dienen, welche die rechtliche Stellung Reufens im litauischen Staate
betreffen. Da vor der Union mit Polen die reulischen Provinzen
in ihren inneren Zuständen von ihm vollkommen unabhängig waren,
konnten sich die beiden ersten Privilegien, die Litauen (1387 und 1413)
nach der Union erhielt, auf diese Nebenländer nicht erstrecken.
Diese territoriale Beschrünkung, die noch weit empfindlicher war
als die religiüse Aussehliellichkeit, welche nur Katholiken den Ge-
nul der neuen Rechte einräumte, hatte einen heftigen Antagonismus
zwischen den reulischen Nebenländern, die sich nun gerade infolge
ihrer Autonomie rechtlich zurückgesetzt sahen, und dem privilegier-
ten Kerngebiete des Reiches zur Folge. Da ihm ferner bisher die
Nebenländer in der ïäüuBeren Politik vüllig untergeordnet gewesen
waren, kam es auch ausschliefilich dem eigentlichen Litauen zugute,
53
da allmählich die hôüheren Stände des Volkes auch zu politischem
Eïnflusse gelangten. Auf Grund dieser doppelten Beeinträchtigung
eines groben Teiles des Reiches kam es 1432 zum Bürgerkriege
u
zwischen ,Litauen* und ,Reufen“, wobei aber diese Namen nicht
œ:.) - . - . NT. . . . A
die litauische und die reubische , Nation“ (im heutigen Sinne des
Wortes), auch nicht die Katholiken und die Orthodoxen, sondern,
in der vorhin festgestellten politisch-territorialen Bedeutung. de
Kern des Staates und seine Nebenländer bezcichnen. Die letzte-
ren stellten sich auf die Seite Swidrygiellos, der sich geneigt ge-
zeigt hatte, ihnen die erwünschte Gleichberechtigung zu gewähren,
und der nach der Wabhl Sigismunds zum Groffürsten im J. 1432
in dem Umstand, daf der litauische Staat auBer Litauen selbst noch
einen zweiten, gesonderten Bestandteil hatte, die Müglichkeit einer
weiteren Ausübung der grofifürstlichen Herrschaft erblickte. Daher
erlief sein Nebenbuhler, um auch die reufischen Nebenländer für
sich zu gewinnen, 1434 das bekannte Privileg, welches ,Reufen“ und
nLitauen“ gleichstellte. Die religiüse Beschränkung der vorher für
Litauen allein erlassenen Privilegien verlor, wenn auch formell nicht
aufoehoben, ihre Bedeutung in all den Punkten, welche in das neue
Litauen und Reulen in gleicher Weise umfassende Privileg aufge-
nommen wurden, das religiüse Unterschiede gäünzlich ausschaltete;
sie blieb aber, bis zur Aufhebung im Jahre 1563, in den Punkten
bestehen, welche 1434 nicht erwähnt wurden, also hinsichtlich des
Zutritts zu den 1413 im eigentlichen Litauen errichteten Âmtern und
überhaupt der einen Anteil ar politischen Leben gewährenden Kon-
zessionen. Diesen Anteil, vor allem an den Wahlen der Grofifürsten
und den eben damals entstehenden Reichstagen, errangen sich die
Nebenländer des Groffürstentums erst während der inneren Wirren
nach dem Regierungsantritte Kasimirs des Jagellonen 1m Jahre 1440.
IT. Litauen und Samaiten. Ahnliche Wirren brachen da.
mals auch in manchen Gebieten des eigentlichen Litauen aus, so
besonders in Samaiten. Dieses gehürte nämbch bis 1440 nicht zu
den selbständigen Nebenländern, sondern zu Litauen 1m engeren
Sinne, obwohl sich in diesem Lande schon ein starkes territoriales
Sondergefühl regte, das in partikularistischen, auch gegen das neu
eingeführte Christentum gerichteten Unruhen zur Zeit des Groli-
fürsten Witold seinen Ausdruck fand. Trotzdem wurde ihm durch
die Privilegien aus der Zeit Witolds und Sigismunds noch keimes-
wegs eine ähnliche Sonderstellung eingeräumt. wie eine solehe die
54
reufischen Nebenländer besalñen, sondern nur einzelne Sonderreclite
von geringer Bedeutung. | ARE
Eine vüllige Ânderung führte erst der Aufstand Samaitens gegen
Kasimir herbei, der bisher nur aus der Schilderung einer erst etwa
ein Jahrhundert später abgefafiten Chronik näher bekannt war. Mit
Hilfe einiger nichtverôffentlichter, zeitgenüssischer Schreiber aus
dem Staatsarchive zu Künigsberg 1. Pr. stellt der Verfasser den
Verlauf des Aufstandes dar, der in die zweite Hälfte des Jahres
1441 (nicht 1440) zu verlegen ist, und erürtert, teilweise auch auf
Grund bisher nicht berücksichtigter Eintragungen in der litauischen
Reichsmatrikel, die endgültige Lüsung der samaitischen Frage durch
eme vollstindige Amnestie und durch weitgehende Konzessionen,
die den Samaiten auf dem Reichstage zu Wilno zu Beginn des
Jahres 1442 gewäührt wurden. À
Diese fanden in dem damals erlassenen Privileg für das Land
Samaiten ihren Ausdruck. Aus seinen uns noch erhaltenen späteren
Erweiterungen lassen sich jene Punkte ausscheiden, die 1442 for-
muliert wurden, und die Analyse dieser Artikel beweist, daf sie
Samaiten eine derartige Sonderstellung einräumten, wie sie bis dahin
die Nebenländer besessen hatten. Als ethnographisch und historisch
ltauisches Gebiet konnte es aber nicht wie diese mit dem Gesamtna-
men , Reulen“ bezeichnet werden, sondern mufte einen dritten Bestand-
teil des Staates, neben Litauen und Reuben, bilden, Einen deutlichen
Ausdruck fard diese Neubildung in der allmählichen Veränderung
des groBfürsthichen Titulatur durch Beifügung des neuen Titels eines
nFürsten von Samaiten“, sowie der offiziellen Bezeichnung des Ge-
samtstaates, der von nun an, besonders in den Reichsprivilegien
als ,GroBfürstentum Litauen, ReuBen und Samaiten“ erscheint, Es
entstand auf diese Weise, nebst Erscheinungen eines starken terri-
torialen Partikularismus, der Begriff eines ,Fürstentums Samaiten“,
ein Name, den dieses Land auch fernerhin behielt, als die übrigen
litauisehen Nebenläünder nach polnischem Muster als , Wojewodschaf-
ten“ bezeichnet wurden.
13. TAYLOR EDWARD. Pojecie wspotdzielczo$ci. (Das volkswirtschaft-
diche W'esen der Genossenschaften.
Trotzdem die yenossenschaftliche Bewegung in allen Lüändern
eine reiche Entwicklung und bedeutende Resultate aufzuweisen hat
nie dr
D9
und man grofe Hoffnungen an sie knüpft, so ist doch das volks-
wirtschaftliche Wesen der Genossenschaften bis jetzt weder in der
Volkswirtschaftsiehre noch in der sozialen Praxis festsestellt, ja,
nicht einmal näher bestimmt. Meistens versteht man unter Genossen-
schaften, ohne 1hren ükonomischen Charakter näher zu betrachten,
alle Volksassoziationen zur Erlangung direkt wirtschaftlicher Ziele.
Doch eine oberflächliche Betrachtung zeigt schon, wie unzureichend
eine solche Begriffsbestimmung ist.
Prüft man die Ursprungsquellen des Genossenschaftswesens (uto-
pisch-genossenschaftlicher Sozialismus), dann seine gegenwärtigen Er-
scheimungsformen, sowie die Theorien und sozialen Richtungen, mit
denen dic einzelnen Arten der Genossenschaften zusammenhängen,
so kann man feststellen, dal den Ausganospunkt des Genossen-
schaftswesens ‘das Streben nach Besserung der wirtschaftlichen Lage
der schwächeren Elemente bildet, welche in unserer kapitalistischen,
für sie ungünstigen Wirtschaftsordnung in unzureichendem Mafe an
der Verteilung des Volkseinkommens beteiligt sind. In dieser Hin-
sicht kann man zwei grundsätzlich verschiedene Richtungen und
soziale Programme in der genossenschaftlichen Bewegung unter-
scheiden: einerseits den integralen (füderalistischen) und korpora-
tiven Kooperatismus, also Konsumgenossenschaften, Arbeiterpro-
duktivgenossenschaften und zum grolien Teil die landwirtschaftlichen
Grenossenschaften Raiffeisen’scher Richtung. und anderseits den syn-
dykalistischen Kooperatismus (Schulze und die ïhm verwandten
Organisationen). Die erstere Form zeichnet sich durch reformatori-
schen Charakter aus in Beziehung auf die gegenwiärtige soziale
Ordnung, die andere dagegen bezweckt den weiteren Ausbau und
die Festigung dieser Ordnung, indem er in dieselbe weitere, bis-
her daran nicht aktiv beteiliote Bevülkerungschichten einzufügen
sucht. Entsprechend diesen zwei verschiedenen sozialen Ausgangs-
punkten zerfallen die bestehenden genossenschaftlichen nstitutionen
ebenfalls in zwei Kategorien, die sich voneinander deutlich dureh
ihren Charakter, durch die Methode ihrer Tätigkeit und dureh ihre
Organisation unterscheiden, was gleichzeitig darin zum Ausdruck
kommt, ob die Institution die in den Unternehmungen übliche, in
unserer sozialen Ordnnng wurzelnde Gewinnverteilung beibehält, oder
dieselbe ausschliefit und eine neue einführt. Die Gesamtheit der
Institutionen also, die als genossenschaftliche gelten, ist nicht gleich-
sondern man kann sie in zwei Kategorien teilen; das wexsent-
artig,
D6
liche Moment bei dieser Gliederung ist die Methode der Gewinn…
verteilung. A.
Betrachtet man wieder die Gesetzgebungen der Länder, ATV F.
spezielle, für sämtliche Genossenschaften bestimmte Réchts formé |
besitzen, wie England, Deutschland, Osterreich, Belgien, Italien, -
Schweiz, so muB festgestellt werden, daf die Konstruktion der juri-
stischen Normen, welche die ükonomische Natur der Genossen-
schaften zum Ausdruck bringen, sich im grofen und ganzen in zwei
Richtungen bewegt: einerseits sucht man die genossenschaftlichen
Formen den weitesten Kreisen môüglichst zugänglich zu machen,
man bestimmt sie für die ärmeren Schichten, anderseits sucht man —
trotz scheinbarer Widersprüche — das Kapital, das die Genossen in
dem Unternehmen angelegt haben, von der Aneïgnung des Gewinnes
zu eliminieren. Dabei verdient hervorgehoben zu werden, dali diese
Gesetzgebungen keinen Grund zu der Meinung geben, als wären
die auf ihnen aufgebauten Institutionen im allgemeinen alle gleich-
artig und hätten alle denselben Wert und die gleiche soziale Bedeu-
tung. Diesen Wert machen sie ursächlich von dem grüleren oder
geringeren Mafe abhängig, wie diese Institutionen das im Unter-
nehmen investierte Kapital von der Anteilnahme an der Gewinn-
verteiluns ausschliefen; insbesondere bildet dieses Kriterium den
Ausgangspunkt für verschiedenartige Finanzbegünstigungen in der
Finanzgesetzgebung mancher Staaten, wie z. B. in Osterreich. Eben-
falls in demselben Moment, nämlich in dem Verhältnisse der In-
stitution zum Kapital und zum Gewinn, liegt der Ausgangspunkt
für die allgemeine populäüre Auffassung vom Genossenschaftswesen,
wonach bei der Führung eines genossenschaftlichen Unternehmens
nicht Kapitalgewinnerzielung, sondern Fürderung des Gemeinnutzens
bezweckt wird.
Man wird also bei der Bestimmung des ükonomischen Begriffes
des Genossenschaftswesens von diesen fundamentalen Kennzeichen
ausgehen müssen. Handelt es sich um den Charakter der Genossen-
schaften als Mittel zur Hebung der ärmeren Klassen der Gesell-
sehaft, so lüft sich die absolut formulierte Bestimmung, die Genossen-
schaften seien wirtschaftliche Organisation von ,Nichtkapitalisten“
nicht aufrechterhalten. und zwar sowohl im Hinblick auf die realen
Tatsachen wie auch auf die theoretisch relative Natur des Begriffes
-Nichtkapitalist“. Mithin darf auch der Inhalt dieses Begriffes in
seiner mit dem Begriffe des Vermügens verwandten Deutung nicht
" 5T
als ein Kriterium hingestellt werden, welches die genossenschaftli-
chen Institutionen von allen anderen wirtschaftlichen Vereinigungen.
unterscheidet, umso weniger darf er als einziges unterscheidendes.
Kriterilum angenommen werden, wodurch die Genossenschaften blof
À die Bedeutung von demokratischen kleinkapitalistischen Aktiengesell-
schaften erhalten würden. In seinem einzig müglichen relativen
Sinne — in Beziehung auf die bestehende kapitalistische Ordnung —
besagt nämlich das erwähnte Merkmal, daf das Genossenschafts-
wesen die Organisation wirtschaftlich schwiächerer Elemente sei,
jedoch relativ schwächerer, d. h. bezugnehmend auf das andere
Glied des entsprechenden wirtschaflichen Verhältnisses. Auf diese
Weise wird die ganze Bedeutung des Momentes der persünlichen
Zusammengehôrigkeit der Genossen auf das Verhältnis der Genossen-
schaft zur kapitalistischen Wirtschaftsordnung, auf die Rolle des
Kapitals und des Kapitalgewinnes in der Institution übertragen.
hängt also eng zusammen mit den weiteren, oben hervorgehobenen
Merkmalen des Genossenschaftswesens.
Eine Reïhe, namentlich deutscher Autoren unterläfit es, diese
Merkmale näher zu analysieren und sie zum Ausgangspunkt ihrer
Erürterungen über das Wesen der Genossenschaften zu nehmen.
Sie erblicken vielmehr das wirtschaftliche Wesen der Genossen-
‘schaften darin, dafi die Genossenschaft in Gegensatz zur kapitali-
stischen Gesellschaft immer nur einen Teil der gewerblichen oder
der häuslichen wirtschaftlichen Tätigkeit der Mitglieder umfalit, ,
dieselbe nicht ganz erschôpft, eine unselbständige Wirtschaft ist,
oder auch darin. daf die Genossenschaft eine spezielle Vereinigung
von Personen als solchen (Personalgesellschaft), nicht eine Vereini-
gung von Kapitalien 1st.
Die erste Anschauung schlieft aus dem Bereiche der Genossen-
schaften die so unzweifelhaft hieher gehürenden Arbeiterproduktiv-
genossenschaften aus. Hiebeï ist das von ihr aufgehobene Merkmal
nicht eine spezielle Eigentümlichkeit der Genossenschaften, denn es
kennzeichnet ebenfalls zutreffend eine ganze Reïhe von rein kapitali-
stischen Vereinigangen, wie verschiedene Formeu industrieller Kom-
binationen und drgl. Theoretiseh ist dieses Merkmal kein wesentliches
Moment sowohl vom Standpunkt der Privat- als auch der Sozial-
wirtschaft und bildet kein hinreichend starkes und logiseh unan-
fechthares Kriterium, welches als Grundlage für eine Gliederung
der einzelnen Kategorien der Wirtschaften dienen künnte.
D8
Die zweite der obigen Konstruktionen die ,Personalgesellschaft“
(abgesehen von ïhrer buchstäblichen Interpretation, d..h. von der
Anerkennung der Genossenschaft ausschliefilich als Assoziation der
Arbeit, was in grellem Widerspruch zur Wirklichkeiït stehen würde)
kann bedeuten: entweder den schon oben von uns untersuchten Zu-
sammenhang zwischen den Wirtschaften der Mitglieder und der +.
Tätigkeit der Genossenschaft oder auch die Beteiligung der Mit- …
glieder an der Tätigkeit der Genossenschaft mit noch etwas anderem
auber dem Kapital. Im letzten Falle ist sie vollstäindig wertlos, weil
eine dauernde faktische Beteiligung in der Praxis unmüglich ist und
kein ausreichendes Material zur logischen Konstruktion bildet. Sie
kann also nur entweder die allgemeine Fähigkeit der Mitglieder be-
deuten, sich an der Tätigkeit der Genossenschaft zu beteiligen, was
sich als kein unterscheidendes Merkmal im Verhältnis zu sämtli-
chen wirtschaftlichen Vereinigungen darstellt, oder sie kann auch
den beruflichen Charakter der Genossenschaft bedeuten, worin man
aber keineswegs ein wesentliches, von anderen Vereinigungen unter-
scheidendes Kennzeichen erblicken kann. Daher sind auch die Auto-
ren, welche die genossenschaftlichen Institutionen für , Personalgesell-
schaften“ halten, gezwungen, diesem Begriff noch eine Reïhe anderer
dureh keine Grundidee miteinander verbundenen Merkmale zu unter-
ordnen um die von ihnen im allsemeinen anerkannte Tatsache
festzustellen, dali in den Genossenschaften das Kapital eine ,die-
_nende Stellung“ einnimt; diejenigen Autoren aber, welche die Ana-
lyse am gründlichsten durchführen, fügen schlieBlich zu jenen Merk-
malen auch die Gewinnverteilung nach der Inanspruchnahme der -
Unternehmung, mieht im Verhältnis des in der Genossenschaft ange-
legten Kapitals hinzu. Bei dem so rektifizierten ,persünlichen Cha-
rakter“ der Genossenschaften erscheint aber eine Reihe anderer
Merkmale als überflüssig und der Begriff selbst insofern methodo-
logisch unzureichend, als er nicht die kürzeste Erfassung der
Ersehemung bildet, sondern eine Sammlung von wesentlichen und
unwesentlichen Merkmalen, ohne Klarlegung ihrer gemeinsamen
tieferen Grundlage, 1hrer theoretisch-5konomischen Natur.
Aus der obigen Literaturübersicht geht ebenfalls hervor, da der
Schwer- und Hauptpunkt des wirtschaftlichen Wesens der Genossen-
schaften in dem Momente des Verhüältnisses der Institution zum
Kapital, mit dem sie arbeitet, und zu dem aus dieser Arbeit erreichten
Gewinne enthalten ist. Eben diese Momente sind gleichzeitig für den
99
sogenannten antikapitalistischen Charakter der Genossenschaften
_ mañgebend. Die kapitalistische Wirtschaftsordnung wird vom Stand-
punkte der sozialen Frage durch die fundamentale Erscheinung
gekennzeichnet, dal dem privaten Besitze der Produktionsmittel der
Mehrwert zufällt, welchen das Produkt jeder wirtschaftlichen Tätig-
keit über den Wert aller dazu benützten Produktionsfaktoren gibt.
_Nachdem man die Vergütung des Unternehmers für seine eigene
Arbeit, sein Kapital und den Boden zum obigen statischen Male des
Wertes zurückgeführt und auch die Risikoprämie berücksichtigt
hat, bleibt noch ein Teil des oberwähnten Mehrwertes übrig, welcher
in der Volkswirtschaftslehre den Namen des ,Unternehmergewinnst
trägt.
Dieser Gewinn fiüllt dem Unternehmer als solchem. als dem
wirtschaftlichen Beherrscher des Unternehmens, und zwar vor aflem
dem eigenen Kapital des Unternehmers zu, weil in der Regel ohne
solches Kapital ein selbständiges Unternehmen nicht geführt werden
kann und weil anderseits bei unserer Wirtschaftsordnung in dem
æigenen Kapital eben die ükonomische Beherrschung des Unter-
nehmens vom einzelnen zum Ausdruck gelangt. Diese Erscheinung
ist die Hauptursache der Schôpfung der neuen Kapitalansammlungen
und der Vermehrung der vorhandenen; die Arbeit hat keinen Anteil
an diesem Mehrwerte, sie ist ausschlieflich auf je nach dem Spiel
von Angebot und Nachfrage bestimmten Lohn, auf Einnahmen,
welche aus ihrem ,natürlichen“ Werte folgen, angewiesen. Wenn
also das Genossenschaftswesen den Privatbesitz der Produktions-
mittel nicht eliminiert, gleichzeitig aber sich gegen den Gewinn
und gegen das Kapital als Erscheinungen des Kapitalismus richtet,
durch welche die wirtschaftlich schwächeren Schichten infolge un-
genügender Partizipierung an der Verteilung des Volkseinkommens
beeinträchtigt werden, so kann es blofi bedeuten, da es sich gegen
das Zufallen des Unternehmergewinnes an die Besitzer der Produk-
tionsmittel wendet, d. h. gegen die Institution des ,privaten kapita-
listischen Unternehmers“ im allgemeinen, im besonderen aber gegen
die spezielle und gewühnlichste Form dieser Erscheinung, d. h. es
soll der Unternehmergewinn dem eigenen Kapital des Unterneh-
mers nicht zufallen.
Aus diesem Standpunkte ergibt sich also folgeriehtig, dal von
der Verteilung des Gewinnes aus dem Unternehmen das Kapital (über
dessen gewühnliche Entlohnung, d. h. die Zinsen) ausgesehlossen wird,
60
dafür aber die Verteilung des Gewinnes unter die Mitglieder in
Verhältnis zur Inanspruchnahme des Unternehmens eingeftührt wird;
das heifit, man weist den Gewinn anderen Faktoren zu, von PA
die Gewinnbildung abhängig ist, also der Arbeït, dés Rohstoffen-
und den Produkten der wirtschaftlichen Tätigkeit, die sich vom»
Standpunkte der letzteren als solche darstellen, natürlich insofern:
sie durch die Genossenschaftsmitglieder, die de wirtschaftlichen-
Beherrscher des Unternehmens sind, repräsentiert werden. Wenn die-
genossenschaftlichen Institutionen sich an diese Bedingung nicht.
hielten, so wären sie philanthropische Einrichtungen, oder sie müfiten
auf komimunistischen oder kollektivistischen Grundlagen fufen, was.
wir bei ihnen nicht bemerken. Von den letzteren unterscheiden sie:
sich auferdem dadurch. da sie den Gewinn nicht allen anderen
Faktoren derselben mit Ausschluf des Kapitals, sondern nur einem:
Faktor, zuteilen, andernfalls müfiten sie nämlich die Gesamtheit des-
wirtschaftlichen Lebens der Gesellschaft als solche umfassen, eine.
arbitrale Verteilung des Mehrwertes und einen künstlichen Mabstab: a
des Wertes annehmen. Im Gegensatz dazu künnen wir für die Ge-
nossenschaften als charakteristische Kennzeichen feststellen: die Beï-
behaltung des bestehenden Wertmafstabes, der auf Angebot und Nach-
frage beruht, sowie auch anderer Grundlagen der bestehenden Ord-
nung. vor allem des Privathesitzes, den sie nicht eliminieren, sondern
nur dessen sozialwirtschaftliche Wirkungen korrigieren. Wie aus obi-
gen grundlegenden Prämissen folgt, kann der in den Genossen-
schaften gewinnerhaltende Faktor nur dasjenige Glied des gegebenen
wirtschaftlichen Verhültnisses sein, welches relativ schwiücher ist,
weil er von der wirtschaftlichen Beherrschung, beziehungsweise von
der Macht des Kapitals, keinen Gebrauch machen kann. Ebenso-
ist es eine notwendige Konsequenz des so aufgefaliten Wesens der-
Genossenschaften, da für ihre Mitglieder die Gewinnziehung aus
der blofen Tatsache der wirtschaftlichen Herrschaft über das Unter-
nehmen, also aus den Geschüäüften mit den Nichtmitgliedern, ausge-
schlossen wird. womit sich kausal das Bestreben vereinigt, die
neuen genossenschaftlichen Methoden der Gewinnverteilung auf die-
Gesamtheit des wirtschaftlichen Lebens zu erweitern und die Insti-
tution des Käpitalistischen Unternehmers aus der sozialen Ordnung-
zu beseitiwen., Zum Ausdruck gelangt dies in dem allzemein aner-
kannten und angewandten Grundsatz der nicht geschlossenen Mit-
ghederzahl, der Zuginghehkeit der Genossenschaften für alle, Auf
61
de den obigen grundsätzlichen Merkmalen mu beruhen und beruht
tatsächlich der Bau der genossenschaftlichen Institutionen.
À : . Die dargestellte Auffassung des volkswirtschaftlichen Wesens
_ der Genossenschaften hat bisher in der Volkswirtschaftslehre nicht
recht Eingang gefunden, nur Gide deutet sie an, bis zu einem ge-
_ wissen Grade erkennt sie Staudinger an. Implicite liegt sie fast
_ allen den Ansichten zugrunde, welche das wesentliche Merkmal
_ der Genossenschaften in der Gewinnverteilung unter die Mit-
glieder je nach der Inanspruchnahme des Unternehmens erblicken.
_ Diese Ansichten sind am meisten in England, Frankreich, Italien
| verbreitet. Doch in diesen Ländern ist gleichzeitig vielfach eine
_ radikalere und engere Ansicht über das Genossenschaftswesen und
dessen Bedeutung verbreitet, besonders in den Kreisen, welche den
füderalistischen Konsumgenossenschaften nahe stehen. Insbesondere
ist man der Meinung, dal die Genossenschaften im allgemeinen
_ alle Produktionsfaktoren auBer der Arbeit von der Anteilnahme am
Volkseinkommen ausschliefien, indem sie den Unternehmergewinn
den Konsumenten als solchen, in ihrem Charakter der Repräsen-
tanten der gesellschaftlichen Interessen zufallen lassen. Als Genossen-
schaften wären also nur Genossenschaften füderalistischer Richtung
für die persôünliche Konsumtion oder für Versicherung des persün-
Jlichen Risikos anzusehen. Sie sollen in sich selbst die innere Fähig-
keit besitzen, die Produktion für die Konsumenten, d. h. für die
Gesellschaft, zu beherrschen und also die gegenwärtige Wirtschafts-
ordnung vollständig umzugestalten, was das wesentliche Ziel und
A SORTE ED TN NES
Merkmal des Genossenschaftswesens sein sol. Gegen eine solche
Auffassung des Genossenschaftswesens mu man einwenden, daf die
persôünliche Konsumtion nicht einheitlicher Natur ist, und was die
kapitalistischen Produzenten und die vermügenden Klassen anbe-
trifft, so stärken deren Ersparnisse in der Konsumtion ihre wirt-
schaftliche Stellung und folglich auch die Macht des Kapitals; aber
auch die Zuwendung des ganzen Unternehmergewinnes an die Kon-
sumenten beseitigt nicht die bestehenden Unterschiede in der Ver-
teilung des Reichtums, beseitigt auch nicht die Müglichkeit ihres
Anwachsens in den Händen eizelner Personen; schlieflich ergibt
sich aus dem Wesen der Konsumgenossenschaften als solcher keimes-
wegs die Fähigkeit zur Sozialisierung des Produktionsmittelbesitzes
und der Produktion selbst; ebensogut künnten in dieser Richtung
andere Arten der Genossenschaften wirken, die Konsumgenosser-
schaften selbst aber brauchen ihre Gewinne nicht zu sozialisieren,
sondern sie kôünnen sie ihren Mitgliedern zuführen, ohne daf sie /
damit irgendwie ihre logische Natur verletzen. Die also von dieser …
Richtung hervorgehobenen Momente ergeben sich nicht selbständig
aus dem Wesen der Genossenschaften, sie sind nur quaestio facti, à
und zwar einer zweifelhaften Tatsache, sogar bei Berücksichtigung |
der fernsten Zukunft; sie sind von aufen aufgenommen und in das
Genossenschaftswesen eingeführt, sie haben nur politisch wirtschaft-
liche Bedeutung, sie künnen nur als Ausgangspunkt zu Gliederun-
gen der Genossenschaften in einzelne Kategorien, nicht aber zur
Konstruktion ihres Begriffes dienen. Dasselbe gilt auch von der
Ausschliefiung der Rohstoffe, als Formen des Kapitals, von der.
Gewinnverteilung innerhalb des Unternehmens: die Art der Güter
ist in diesem Falle gleichgültig, Bedeutung besitzt hier das Kapital
nur in seiner Eigenschaft als Ausdruck für die wirtschaftliche, den
Kapitalismus charakterisierende Beherrschung und nicht als sachli-
cher, absoluter Begriff. se
Die von uns durchgeführte Konstruktion des Wesens der Ge-
nossenschaften, die auf dem grundsätzlichen Zusammenhang mit
den wichtigsten Problemen der Nationalükonomie beruht, erscheint
als logisch einheitlich, reich an Konsequeuzen und umfalt den
môüglichst weitesten Kreis der betrachteten Institutionen, insofern
sie nur elnheitlicher Natur sind. Aus ïhr ergeben sich von selbst,
allein durch losische Entwieklung, säümtliche Probleme der Genos-
senschaftstheorie und finden ïbre mit den Tatsachen des Lebens
übereinstimmende Lüsuns. Das Genossenschaftswesen stellt sich uns
dar als Korrektur unserer sozialwirtschaftlichen Ordnung, als Ver-
besserung des Funktionierens derselben. Die Grenzen der Anwend-
barkeit der Genossenschaften sind vom Ziele ihrer Tüätigkeit ab-
hängig, das nicht auf Gewinnerzielung aus der Tatsache der wirt-
schaftlichen Beherrsehuny, bezw. aus dem Kapital, gerichtet sein
darf. Die Gliederung der Genossenschaften in Kategorien mu zum
5
Ausgangspunkt diejenigen Faktoren nehmen, welche das Entstehen
des Unternehmersewinns in der Institution beeinflussen, weitere Unter-
teilungen müssen sich an den wirtschaftlichen Charakter der durch
die Institution zu deckenden Bedürfnisse anschlieben. SchlieBlich
finden wir in dem aufgestellten Gkonomischen Begriffe der Genossen-
schaften das Kriterium zur Beurteilung ihrer Organisationsgrund-
sätze, die so häufig hervorsehoben werden. Sie alle ergeben sich
63
aus diesem Begriffe, diejenigen aber, welche in ihm nicht enthalten
sind, wie Selbsthilfe, gleiche Pflichten de Mitglieder u. drel., erscheinen
be jeden chien Wert oder als nicht de nu mit der
Wirklichkeit.
Auf diese Weiïse erhalten wir eine eingehende Bestimmung der
Genossenschaften mit folgendem Inhalt: Die Kooperation ist die-
jenige Art der Führung eines Sammelbetriebes, welche auf der Aus-
schaltung des Kapitals von der Gewinnverteilung aus dem Unter-
nehmen und auf der Zuteilung des Gewinns ausschliefilich an den
schwächeren Teil der gegebenen Art der wirtschaftlichen Verhält-
nisse beruht und welche in ihrer Verfassung das Streben nach Ver-
besserung unserer sozialwirtschaftlichen Ordnung durch Eliminie-
rung der Institution des kapitalistischen Unternehmers aus derselben
enthält, ohne jedoch darüber hinaus andere wesentliche Grundlagen
dieser Ordnung zu berühren. Infolgedessen ergibt sich als wirt-
schaftendes Subjekt eine freiwillige Vereinigung von Personen mit
nichtgeschlossener Zahl von gleichberechtigten Mitgliedern, das Unter-
nehmen aber beschränkt seine wesentliche Tätigkeit auf die Mitglieder
und umfalit das Gebiet, in welchem diese die wirtschaftlich schwä-
chere Partei sind, wobei die Gewinne aus dem Unternehmen unter
die Mitglieder im Verhältnis zur Inanspruchnahme desselben verteilt,
oder auch in einen speziellen Fond gesammelt werden, auf welchen
im Falle der Auflüsung der Vereinigung die Mitglieder in der Regel
keinen Auspruch haben.
Seinem Wesen nach schliefit obiger Begriff aus dem Kreise der
Genossenschaften alle die Institutionen aus. welche den Gewinn im
Verhältnis zu dem in dem Unternehmen angelegten Kapital ver-
teilen. Sowohl vom Standpunkt der Theorie als auch des Charakters
und der Bedeutung ihres Funktionierens in der Praxis unterscheiden
sie sich grundsätzlich von den Genossenschaften. Ihre Natur unter-
scheidet sich gar nicht von der der kapitalistischen Vereinigungen.
Nur mit Rücksicht darauf, daf in ihnen sporadisch gewisse soziale
Tendenzen erscheinen, welche manche genossenschaftliche Grund-
sätze widerspiegeln, und obgleich sie im Gegensatz zum wirt-
schaftlichen Wesen der besprochenen [nstitutionen stehen, doch
formell in ihnen anerkannt und üfters auch angewandt werden,
künnen sie als eine spezielle Art kapitalistischer Veremigungen,
als kleinkapitalistische Volksassoziationen besonders hervorgehoben
werden. Diese Unterscheidung bedingt aber kein Urteil hinsichtlhieh
rot Wirkungskreis. Nichts ist aber in der Praxis so unfrachibes È
und kann so leicht zu Enttäuschungen führen, als wenn man diese
beiden Typen der Vereinigungen eee vermischt. nn
14 MICHALSKI KONSTANTY C. M. Tomizm w Polsce na przelomie XV
i XVI wieku. / Die thomistische Philosophie in Polen an der Fee
des XV. und XVI. Jahrhunderts). |
In der Geschichte der Jagellonischen Universität machte a
die Ansicht geltend, da am Ende des XV. Jhs. in Krakau zwei
philosophische Richtungen bestauden: die ; via antiqua“ war sowohl
durch den Thomismus als auch den Skotismus vertreten, die ,via .
modernorum“ fand ihren Führer in der Person Michaels von Breslau. >
Der Verfasser der Abhandlung beweist einerseits gegen Prantl, dal
Michael von Breslau kein Terminist war, sondern der thomistischen
Schule angehürte, bemerkt aber anderseits, da auch der terministische
Gedanke eine Zeitlang in Krakau blühte und schon am Anfange des X V.
Jhs. Wurzeln falte. DaB die ,schola modernorum“ auf die philosophi-
sche Bewegung in Polen einen Einfluf austübte, beweisen vorerst die
verhältnismälig zahlreichen Handschriften der Werke des Johannes
Buridanus (22), Albertus de Saxonia(8), Marsilius von Jnghen (10)
und Nikolaus von Oresme (6), welche in der Jagellonischen Biblio-
thek aufbewahrt werden und die vorwiegend aus Prag stammen,
woher auch die ersten Professoren der erneuten Krakauer Uni-
versität berufen wurden. Der Kodex Nr. 658, welcher die ,Quae-
stiones Byridani. super libros ([1—X.) Ethicorum“ enthält, trägt
fol. 110-vo den Vermerk ,Terminantur Quaestiones.. IIT ij libri Ethi-
corum reportate Wyenne a. d. 1372“: diese Notiz bildet einen kräf-
tigen Un gegen Duhem, welcher (Études sur Léonard de Vinci,
Paris 1913. S. 9, 19) Buridanus den Kommentar zur aristotelischen
Ethik a cie hat, um die Wirkungszeit des vermeintlichen
Autors in den Anfang des XV. Jahrhunderts zu versetzen.
Es unterliegt keinem Zweifel, da zu den Anhängern der neuen
Pariser Richtung in Krakau neben Paul von Worezyn auch Bene-
65
diktus Hesse gehürte, einer der ersten Schüler der Jagellonischen
_ Universität, der 41 us (1415 —56) hindurch daselbst als Professor
wirkte En den ersten Krakauer Traktat an das Basler Konzil ver-
faôte. Seine ,Disputata de anima“ (Ms. 1901 und 2013) verfechten
die These, daB es keinen realen Unterschied zwischen der Seele
und er primären Vermügen gebe, seine ,Exercitia physicorum“
(Ms. 1367) enthalten die für die moderne D grundlesgenden
Gédanken des Buridanus. Dabeï ist sowohl das chronologische Moment
- als die Doktrin selbst zu beachten, weil nach den Studien Prof. Du-
hems (op. cit. Série IT, 1909, S. 206) zur Creschichte der Pariser
be. physischen Schule in Fe ersten Hülfte des XV. Jhs. uns Doku-
D mente fehlen und am Ende desselben Jahrhunderts die Gedanken
des Buridanus durch fremde Elemente schon teilweise entstellt
wurden. Es verdient also hervorgehoben zu werden, daf an der
Jagellonischen Universität in der ersten Hälfte des XV. Jhdts. Bene-
diktus Hesse zwei Grundgedanken des Philosophen von Béthune
lehrte: Der Kôrper bewegt sich im Raume kraft des ihm mitge-
teilten ,impetus* so lange, bis ihn der Widerstand der Umgebung
in den Zustand der Ruhe bringt; aus dem ,impetus“ wird auch die
Beschleunigung des fallenden Kôürpers erklärt. Man kann annehmen,
dafi diese Ideen nicht gänzlich verschollen waren, als in das Album
der Krakauer Scholaren der Name des Nikolaus von Kopernik ein-
getragen wurde. Die Oberhand behielt aber in Krakau am Ende
des XV. Jahrh. die ,via antiqua“, da ihr eine neue Kraft zustrômte,
als Michael von Bystrzykow (Michael Parisiensis) aus Paris das
skotistische System mitbrachte und der Thomismus gleichzeitig eine
eigentümliche Färbung bekam durch die Einwirkung des Külner
Streites zwischen den Albertisten und den Thomisten.
Der Verfasser stellt den Werdegang des Streites dar, wobei er
hervorhebt, dal in der külnischen , Bursa Laurentiana“ der neopla-
tonische Gedanke durch Heimericus de Campo, der mit Nikolaus
von Cues in näheren Beziehungen lebte, weiter entwickelt wurde.
Einen Beweis dafür sieht der Verf. in dem Iuhalte der bisher un-
bekannten Schrift von Heimericus u. d. T. ,Compendium divino-
rum“. Der erste Teil des Kompendiums besteht aus 13 Theoremen,
von denen wieder jedes die Grundlage zu zwei allgemeinen Urtei-
len in Form von Korollarien bildet. Alle diese Sätze, von Proklus
und Nikolaus von Amiens entlehnt oder der Schultradition ent-
nommen, erscheinen in den drei weiteren Teilen des Werkes als
Bulletin 1—H1. ph
66
keinem Zweifel unterliegende Axiome. Sowohl durch diese Theo-
reme als auch durch die weitere deduktive Methode gehürt der
Traktat des Heimericus in die Reïhe der analogen Werke, die von
Boëthius, Witelo, Alanus und Pseudo-Alanus stammen. Auch er ist
eine ,Metaphysica modo geometrico dedueta“. Von grofier Wichtig-
keit ist der Inbalt des Werkes, da er den Beweis liefert, daB der
neoplatonische Gedanke in Küln seit der Zeit Albertus des Grofen
nie erloschen ist, sondern in den Schriften Ulrichs von Strafburg,
Dietrichs von Freiburg und Bertholdus von Mosburg fortlebte,
um noch einmal im XV. Jh. bei Heimericus de Campo hervor-
zutreten. Die Quelle dieser neoplatonischen Ideen war vor allem
die ,Ëtotyetwots Seokoytx* des Proklus und vielleicht auch Ulrich
von StraBburg, der in den ,Problemata“ zitiert wird. Der AusfluB
alles Seins aus Gott, eine ,Lichtontologie“, eine hierarchische Ord-
nung aller Dinge nach ihrer Entfernung vom Urquell und die Rück-
kehr aller Wesen zu Gott infolge eines innern Dranges — bilden
die Hauptgedanken dieses metaphysischen Traktates. Man muB aber
hervorheben, dal die Emanation hier ihren eigentlichen Sinn ein-
gebüfit hat, um unter dem Einfluf des Kommentars Albertus des
Grofien zum ;Liber de causis“ als immanenter Akt zu erscheinen,
der in letzter Konsequenuz mit dem Sein (esse) des ersten Prinzips
identisch ist. Bisher kannte man von den Schriften des Heimericus
nur die ,Problemata inter Albertum Magnum et sanetum Thomam“
(1423), deren Spitze nicht so sehr gegen die ,kmoderni“, als viel-
mehr gegen die Thomisten der Külner ,bursa Montis“ gerichtet
war. Von den 21 Streitpunkten zwischen den Albertisten und den Tho-
misten, gibt Prantl in seiner ,Geschichte der Logik“ (IV, 183/4)
nur die vier ersten logischen Probleme an, obgleich gerade die weite-
ren Probleme (die dem Gebiete der Physik. Psychologie und Meta-
physik angehüren) das grülite Interesse beanspruchen, da aus ihnen
ersichthich ist. dal in der ,bursa Laurentiana“ noch manche Ideen
des alten Augustinismus fortlebten. Auch dieses Werk trägt ein
neoplatonisches Geprüge und einige seiner Probleme treten erst dann
in der volles Licht, wenn man sie mit dem Inhalt des ,Compendium“
zusammenstellt, Für die Übereinstimmung der Lehre des Albertus
und Thomas trat Gerhardus de Monte im ,Tractatus“ (1456) und
in der ,Apologetica“ ein, obwohl er im Kommentar zu ,De ente et
essentia* die Differenzen der beiden Meister der Hochscholastik
streift. Schon im Jahre 1456 erscheint in Krakau die Handschrift
67
(Ms. 695) mit dem ,Compendium“ (ncipit: Philosophie Flores. In
hoc opusculo sub compendio colligere propono) und den zu dem-
selben von Heimericus selbst verfalten , Dubiat { Incipit: Philosophie
flores — incipit compendium prime philosophie, quod intitulatur);
die ,Problemata“ aber samt der Antwort Gerhards wurden in Kra-
. kau im J. 1476 aufgezeichnet (Ms. 3777). Dann kommt eine Flut
von Kôülner Drucken, so dal noch heute in der Jagellonischen
Bibliothek sich neben 7 Handschriften über 70 Inkunabeln befinden,
die 1hrem Inhalte nach der genannten Richtung angehüren, Zwischen
Krakau und den Rheïinländern bestand damals ein reger Verkehr nicht
nur infolge der Reisen der Scholaren, sondern auch wegen der Han-
delsbeziehungen und Familienverhältnisse der Krakauer Bürgerschaft.
Zur thomistischen Richtung, welche unter dem Einflusse der
Kôülner Schule stand, gehôrt vor allem Johann von Glogau. Er war
kein Eklektiker in der Philosophie, wie man es bisher annahm,
wohl aber ein grolier Polyhistor: er schreibt musikalische Glossen,
verôüffentlicht eine dreibändige astrologische Enzyklopädie (B. Pal.
Vien. Cod. 5000, 5499; Cod. Crac. 1963), urteilt in deutsch und
lateinisch verfaliten ,Prognostica® über die Zukunft des Himmels
und der Erde, bringt auf seiner Rückreise aus Wien im Jahre 1497
eine ganze Reihe von mathematischen, astronomischen und physi-
schen Werken, schreïbt ein ,Introductorium“ zu den ,Canones directio-
num“ des Johannes de Monte Regio, erklärt Alexander de Villa Dei
und Donatus minor auf Grund der Theorie der ,modi significandi*,
zeichnet am Rande des Krakauer Inkunabels (Nr. 636) einen ganzen
geographischen Traktat, wiederholt im Cod. Crae. 2705. u. d. T. ,In
Dionisy Tessalonicensis Geographiam Supleciones ex Ptolomeo, Stra-
bone, Plinio, Paulo Orosio, Pomponio Mella, Petro Cameracensi ceteris-
que huius artis professoribus. a. D. 1492 (die Nachricht von diesem
geographischen Traktat hat der Autor von Prof. Dr. L. Birkenmajer
erhalten). Von dem gedruckten Nachlasse Johanns von Glogau sind
zu erwähnen seine Kommentare zu Petrus Hispanus, zu der gan-
zen Logik und De anima des Stagiriten und eine gesehickte Kom-
pilation u. d. T. ,Physionomia“. [n den Krakauer Handsehriften
haben wir endlich (Ms. 2089; eine ,Introductio pulera in VIT Hibros
Phys. a 1900, — Randglosse ,ad intentionem Albert Magni“
Super Metaphysicamt“ (Ms. Crac. 2090), , Disputationes in Metaph\-
sicam“ (Ms. Crac. 2455) und cinen Kommentar zu ,De ente et essen-
tia“ des hoiïligen Thomas (Ms. Crac. 2453). Schr gelungen ist der Kom-
ris
12
mentar zu den ,Parva logicalia“ des Petrus Hispanus, wo der Kra-
kauer Magister in sieben Sätzen alle Streitfragen zwischen dem Ver-
fasser der Summulae und den Modernen zusammenfafit; die letz-
teren heïfien hier, wie auch im Kommentar zu libri Elenchorum,
logiei communes“. In dem Inhalt der Schrift tritt eine Abhängig-
keit von den: ,Copulata… Petri Hispani Coloniae in bursa Montis .
regentium 1487“ hervor. Von diesem letzteren Werke wurden die ?
zwei Traktate: ,Obligatoria“ und ,,Insolubilia“ mit ihren Kommen-
taren würtlich den Ausgaben unseres Johannes einverleibt, aber
darin dürfte man eher eine Idee des Herausgebers und nicht etwa
ein Plagiat seitens des Krakauer Magisters sehen, wofür wir einen
Beweis haben in dem Colophon, welcher vor den abgedruekten Trak-
taten angebracht wurde. Zu den 21 Regeln der ,Consequentiaet
hat Johannes von Glogau noch weitere 40 hinzugefügt, von denen
eine beträchthiche Zahl Marsilius entnommen ist. Es mul hervor-
gehoben werden. dal schon die Existenz dieses Kommentars hin-
reicht, um die Hypothese Prantls (IV, 291) zu stürzen, als ob unser
Magister das ,Commentum... in Fet IV tractatus Petri Hispani, Ha-
genau 1495 verfaft hätte. Die wiederholte Erwähnung der Wiener _
Schule dürfte eher auf Wien als den Abstammungsort des Com-
mentums hinweisen (4. B. fol. p—3: ,alia opinio communis scholae
viennensis.. et. Thomue de Clivisé [Wiener Prof.|). — ,In der Vor-
rede zum ,Exereitium.. in libros Vet. Artis… 15044 bemerkt zwar
Johann von Glogau, daB er die ,Quaestionesé Versors dem Ver-
ständnisse der akademischen Jugend näüher bringen will, ein gründli-
cheres Studium beweist aber wenigstens eine gleiche Abhängigkeit
von den ,Copulata.… in vet. artem.… sec, processum.. Coloniae in
bursa Montis 14884. Dem Versor ist auch ein groBer Teil der
sQuaestiones* entnommen, jedoch ohne die zugehôrigen Erürterungen.
Eine würtliche Wiedergabe lieferte der Herausgeber blof von dem
Kommentar Versors zum ,Liber sex principiorum“ von Gilbertus
Porretanus. Von den Streitpunkten zwischen den Albertisten und den
Thomisten hebt der Kommentar neben dem principium individua-
tionis auch die Frage hervor, ob die Logik den theoretischen oder
den praktischen Wixsenschaften angehüre. Im ,Exercitium nove
logice seu. Priorum et elenchorum® stammen wieder die Thesen
vom Verser, sind aber unabhängig von ihm. obgleich wieder im
Anschluf an anderere Autoren, bearbeitet: die Einleitung zur ersten
Analytik ist nach Tungers ,Epitomata“ angegeben, die Erôüterang
As ES
États
RE Tee TT
” on D A à TIM
Éd eee Cr ne.
69
ES er syllogistischen Figuren fut wahrscheinlich auf dem » Commen-
ER tum“ von Hagenau; in der zweiten Analytik bildet Paul von Ve-
Ë NS
medig die entscheidende auctoritas. Auf Grund dieser Abhängig-
keiten kann aber mit Prantl nicht gesagt werden, daf Johann von Glo-
-gau in das Lager der Terministen übergegangen wäre, da doch eine
_ vermittelnde Erläuterung der IV. Figur des Syllogismus samt dem
Memorialvers.: ,Fecana u. s. w.* nicht hinreicht, um über ein philo-
_ sophisches System zu entscheiden. Von den Kôülner Kontroversen
-erscheint die , Demonstratio potissima“, welche nach Paulus Venetus
gelüst wird. Im Kommentar zu ,De anima“ (Thesen aus Versor)
verfieht er den Gedanken einer besonderen Methode für die Psy-
chologie als einer speziellen Wissenschaft; mit Hinweis auf medi-
zinische Autoritäten (Gordonius, Mundinus) zieht er in seinen Beweis-
kreis psychopathologische Tatsachen hinein, erwähnt mehrmals den
- Einfluf der Sterne auf das Seelenleben des Menschen. Mit Thomas
von Aquino und gegen Albertus beweist er, daf der eigentliche
Gegenstand (obiectum proprium) unseres Verstandes nur das Wesen
der materiellen Substanzen sei und daf den Sitz der Seele nicht
das Herz allein, sondern der ganze Kürper bilde; mit Albertus und
gegen Thomas vertritt er die Lehre, dali der Verstand seine Akte
ohne Mitwirkung der Einbildungskraft vollziehen künne, nachdem
Ær sich schon einen Begriff auf Grund des entsprechenden Phan-
tasma gebildet hat; mit Albertus und gegen die Meinung Thomas,
erklärt er sich für die Fünfzahl der inneren Sinnesfähigkeiten, weil
pathologische Phänomene die Annahme eines Unterschiedes zwischen
sphantasia“ und ,imaginativa“ fordern. In der Metaphysik bekämpft
Johann von Glogau die Univocität des Seins bei den Skotisten,
betont den Unterschied der Anschauung des Thomas von Aquino und
Albert des Groben, betreffend das Verhältnis zwischen essentia und
esse, um sich für Thomas zu entscheiden. Übrigens beruft er sich
meistens auf die Autorität Alexanders de Alexandria, der durchaus
kein so reiner Skotist ist, wie es De Wulf behauptet (De Wulf -
Eisler, Geschichte der mittelalterlichen Philosophie, 1915, $. 387).
Von den Krakauer Magisteru gehürt der thomistisehen Richtung auch
Jakob von Gostynin an, ein vicecancellarius der Universität (+ 1506),
welcher in den ,Theoremata… autoris causarum. 1507 den Inhalt
des Liber de causis erläutert auf Grund der Kommentare Alberts
des Grolfien, des Thomas von Aquino und Aegidius Romanus. Alle
neoplatonischen Unklarheiten schwinden ber 1hm — unter dem kon-
10
sequenten Einflusse des Aquinaten; dem Aquinaten at side die 4
Proklus-Zitate entnommen. Er bespricht mehrmals den Unterschied
zwischen den Albertisten und den Thomisten, schwankt aber bis-
weilen und schwingt sich nicht zu einem selbständigen Urteil auf:
.Notandum, quomodo causa prima existat in omnibus rebus; quia
den est circa hoc diversitas opinionum... quia aliter sentiunt tho-
mistae. aliter albertistae, ideo, quam accepiam, non sciam“ (fol. 50).
Im ganzen Kommentar herrscht eine konsequente deduktive Methode:
an jede propositio des Textes schliefit sich eine Reïhe von Voraus-. -
setzungen an, aus denen wieder einige Urteile folgen, die die Grund-_
lage zu Korolarien bilden. Den weiteren Text, das sog. ,Comen-
tum“ erklärt nur eine dürftige Glosse. In den unvollendet ge-
bliebenen Kommentaren zur Physik und Metaphysik, die vom Verf.
der Abhandlung entdeckt wurden (Ms. Crac. 505), stellt Jakob von
Gostynin sehr oft die Ansichten der Albertisten und der Thom |
gegenüber.
Die schwächsten Spuren der Külner Richtung finden wir bei
dem dritten Krakauer Magister, Michael von Breslau, vertreten,
dessen Schriften der Verf. der Abhandlung auch einer eingehisa de
Analyse unterzieht. Prantl, dem nur Michaels ,Introductorium dia-
lecticae, quod Congestum logieum appellatur“ bekannt war, hat
unseren magister den Terministen angereiht, obgleich der Inhalt
auch dieses einzigen Werkes entschieden beweist, da sein Ver-
fasser der ,via antiqua“ angehôürte. Der ,terminus“ erfüllte nach
den ,moderni“ die Funktion der Vertretung nur im Bereiche dér
Urteile, während er bei Michael von Breslau irgend ein Objekt,
auch auber dem Urteile, vertritt (,suppositio est acceptio termini
substantivi pro aliquo“ (op. cit. Argentinae, 1515, fol. 1—4). Kbenso-
wenig finden wir beim Krakauer Magister die terminische Eintei-
lung der ,suppositio# in ,materialis“. ,simplex“ und ,personalisé,
wohl aber die ältere in ,communis“ und disereta“ mit einer Unter-
abteilung bei der letzteren in ,simplex“ und ,personalis“. Einen.
endgültigen Beweis bildet die Tatsache, daB der ,suppositio simplex“
ein ,universale in rebus“ entspricht. (,Suppositio simplex et acceptio
termini pro re universalié ibid. fol. 1—4) — bei den Okkamisten.
aber (,secundum alios“ — äuBert sich ausdrücklich Michael von
Breslau) vertritt der terminus in diesem Falle den Begriff des
Objektes und nicht das Objekt selbst. Da dieses Handbuch nicht
nur den Zweck verfolgte die jungen Scholaren in die dialektische:
= à:
GC chrgr pee er
Fra FA RTL ESS rat
+ ER AA Sr SA M
pet Ga 4f AŸC Se js à
d ge ae
ñ
Fe NS EN ANRT EU DUT RTC
Kunst einzuführen, sondern auch dieselben zu üffentlichen Dispu-
_tationen vorzubereiten, finden wir am Ende eine Reïhe von dies-
bezüglichen Anweisungen. Keinen Einfluf des okkamistischen Ge-
dankens kôünnen wir auch in einem zweiten Werke des Vratisla-
_ viensis u. d. T. ,Epitoma figurarum in libros physicorum et de anima
Aristotelis* nachweisen. In der Einleitung finden wir eine Zahl von
Postulaten, welche jeder Philosoph zu berücksichtigen hat: Nichts
ohne Grund anzunehmen, in jeder Wissenschaft eine eigene, in
derselben begriüindete Methode anzuwenden, zur Wahrheit durch
Erfahrung, Vernunftschlüsse, Ausnützung von Schriften und Zeug-
nissen vorzudringen, und endlich der Wissenschaft einen ethischen
Zweck zu setzen. Dieser wichtige Passus findet sich schon in eini-
gen Kommentaren zum ,Parvulus philosophiae naturalis“, die sich
in Krakauer Handschriften befinden, und das erstemal — soweit
es dem Verfasser bekannt ist — in den ,Disputata de anima“ von
Benedictus Hesse. Ahnliches bei Isidorus v. Sevilla Im zweiten
Teile des , Epitoma figurarum“, welcher von der Seele handelt, wird
die Rolle des ,spiritus vitalis“ hervorgehoben, wahrscheinlich unter
dem Einflusse Alberts des Grofien. — Das ,Epitoma conelusionum
theologicalium pro introductione in IV. libros sententiarum...“* ist
nebst den ,Theoremen“ Jakobs von Gostynin die erste in Polen
gedruckte Theodicee. Zwei Beweise für die Existenz Grottes beruhen
auf peripatetischen Grundsätzen der Wirkungsursache und der Kon-
tingenz der Dinge; zwei andere wählen zum Ausgangspunkt die
Schôünheit und Güte der Geschüpfe, um daraus auf die Notwendig-
keit der Existenz ihrer ersten Quelle zu schliefien (Anselmus). Als
ausschlaggebende Autoritäten treten neben Thomas von Aquino noch
Bonaventura, Richardus a St. Victore und der in Krakau sehr be-
kannte (11 Ms.) Thomas von Strafburg hervor. Sehr charakteristisch
ist auch ein tiefer Gefühlston, der das ganze Werk durchdringt.
In der Rand- und Interlinearglosse zur Metaphysik (Ms. 510) wieder-
holen sich fortwährend Zitate aus Albertus, Thomas von Aquino und
Alexander de Alexandria. selten aus Versor. Von hoher Bedeutung
für die Geschichte des wissenschaftlichen Lebens an der Jagelloni-
schen Universität ist die Sammlung von Sophismen und Quaestionen
(Ms. 2205), welche grülitenteils aus ordentlichen und aulierordentlichen
Disputationen unter der Leitung Michaels von Breslau hervorgegan-
gen sind: ein jeder , Actus“ enthält zwei Sophismen und zwei ,Quae-
stiones“.
schen Handbücher besprochen, ESS man in Krakan Pre
Bei dieser Gelegenheit weist der Verfasser auf die veränderte Aut-
fassung der ,Suppositio simplex“ bei Thomas Murner hin (nSuppo- L
sitio simplex est acceptio termini simplicis seu termini mixti, cuius
una pars non supponit alio genere suppositionis quam alia (Chartie a
Judium logice, Argent. 1509, fol. L. 5-ro)“; er beweist ferner, daÿ
die sogenannten , Doris ein skotistisches Gegenstück Zu , nés
ente et essentia“ des hl. Thomas bildeten und als Einleitung RAR
pParvulust zur Metaphysik dienten; er erklärt sich für die Echt- £ 4
ee der ,Summa naturalium“ Alberts des Grofen auf Grund
einer Handschrift von Kloster Neuburg aus dem XIIL Jahrhudert
(Cod. Claustro Neoburgensis 270, fol. 47. Initium: ,Incipit philoso-
phia dmni Alberti euius primus tractatus etc.“), wobei bemerkt
wird, daf ein sehr benütztes Exzerpt aus diesem Kompendium sehon
im Jahre 1388 bestand. (Cod. Rivipull. 141. Incipit: Natura est prin-
cipium etc.) Am Schluf der Abhandlung wird die Ansicht begrün-
det, daB in den Streitigkeiten an der Krakauer Universität am Fnde
des XV. und in den ersten Dezennien des XVL Jahrhunderts auch
das nationale Element eine gewisse Rolle gespielt hat.
13
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Nakladem Akademii Umiejetnosci.
Pod redakcya
Sekretarza Generalnego Bolesiawa Ulanowskiego.
Krakôw, 1916. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloñskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
IL CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
No 8—10. Octobre Décembre. 1916.
Sommaire. Séances du 9 et du 16 octobre; du 13 et du 20 novembre: du 11 et
du 18 décembre, :
Résumés: 16. BIENKOWSKI PIOTR. Les lécythes grecques dans les col-
lections d’antiquités à Cracovie.
17. SAJDAK JAN. Quae ratio inter Gregorium Nazianzenum et vetustissima
carmina christiana intercedat.
18. WITKOWSKI STANISELAW. Études sur Homère. La Dolonie.
19. BRÜCKNER ALEKSANDER. Les principes de l’éthymologie slave.
20. SINKO TADEUSZ. Epître adressée par un humaniste à Jean Dlugosz
en 1455.
21. ELZENBERG HENRYK. Les bases de la métaphysique de Leibniz.
22, HORODYSKI W£ADYSEAW. La philosophie de Lambert dans ses rapports
avec les doctrines de Kant et de Bacon.
23. BIBLIOGRAPHIE.
SÉANCES
F'OLASSE DE PELLOLOGLE
SÉANCE DU 8 OCTOBRE 1916.
Présinexce DE M. C. MORAWSKI.
M. Sraxiszaw Wirrowski présente son travail: , Études sur Ho-
mère. La Dolonie* ?).
Le Secrétaire présente un mémoire de M. Wzoozimierz Deurrry-
KIRWIUZ: , Les études préhistoriques en Suisse“. Il-e partie.
Le Secrétaire présente le travail de M. Mauryey Maxx: _ Étude
sur » Nouvelle Héloïse< de Jean-Jacques Rousseau“.
Compte-rendu de la séance de la Commission de l’histoire de
l’art en Pologne du 26 octobre 1916.
SÉANCE DU 13 NOVEMBRE 1916.
Présence bk M. C. MORAWSKI.
Le Secrétaire présente le travail de M. Azcxkksanper BRÜCkKNER :
, Les principes de l'éthymologie slave *).
1) Voir Résumés p. 90. 2) Voir Résumés p. 100.
Bulletin 1—II. l
cours universitaire d'Adam Milan à Rnb à
Compte rendu de la séance de la Commission de l'histoire de l'art :
en Pologne du 27 avril 1916, du 8 et du 12 juillet 1916.
Ne
L]
SÉANCE DU 11 DÉCEMBRE 1916.
PRésipexce DE M. C. MORAWSKI.
M. Taoeusz Grasowski présente son travail: , Le premier traité
sur »l'Ars historica< publié en Pologne en 1557*.
M. Taoeusz Si présente son travail: , La critique lbéreire
en Pologne jusqu’ à l'an 1830“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Franciszex GaweLek :
A meditvale d'une fête populaire (Lajkonik) observée à Cra= |
covie“
du de là séance de la Commission de l’histoire de l'art.
en Pologne du 14 décembre 1916.
lo on LL LR LR.
II. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
SÉANCE DU 16 OCTOBRE 1916.
Présipknck DE M. F. ZOLL sex.
M. Taorusz Sinko présente son travail: , Épître adressée par un
humaniste à Jean Dlugosz en 1455“ 1).
Le Secrétaire présente le travail de M. Franciszux Ds La
plus ancienne colonisation des territoires de la Pologne“.
SÉANCE DU 20 NOVEMBRE 1916.
Présibence pR M. F. ZOLL 8e.
Le Secrétaire présente le travail de M. Hexryx ELzexskra: , Les
bases de la métaphysique de Leibniz“ ?).
1) Voir Résumés p. 105. 3) Voir Résumés p. 106.
19
Le Secrétaire présente le travail de M. Wranyzsaw Horopyskr:
_- ,La philosophie de Lambert dans ses rapports avec les doctrines de
Kant et de Bacon“ 1).
Le Secrétaire présente le travail de M. Jax Sranistaw Bysrrox:
Études sur les coutûmes populaires: a) Les usages observés quant
_ à la bâtisse des maisons; b) L’abeille dans les idées et coutûmes des
_ villageois“.
SÉANCE DU 11 DÉCEMBRE 1916.
PRÉSIDENCE DE M. F. ZOLL 8e.
Le Secrétaire présente le travail de M. Luowix Koraxkowsxi:
L'histoire du Grand-Duché de Lithuanie à l'époque des Jagellons
(1377—1572)".
Le Secrétaire présente le travail de M. Konsranry Micnazsxi C. M. :
,Jean Buridan et son influence sur la philosophie scolastique en
Pologne“.
1) Voir Résumés p. 113.
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Résumés
16. BIENKOWSKI PIOTR. © lecytach greckich w krakowskich zbiorach.
(Über griechische Lekythen in Krakauer Sammlungen ) :).
Nach einleitenden Bemerkungen über Bestimmung, Form und
Technik dieser GefäBklasse bespricht der Vf. siebzehn Lekythen,
die sich zum Teil im Fürstlich Czartoryskischen Museum, zum Teil
im Kunsthistorischen und Archäologischen Institut der Jagellonischen
Universität in Krakau befinden, in der üblichen chronologischen
Reïhenfolge der schwarzfigurigen, der rotfigurigen und der weif-
grundigen Gefüäle.
Lekythos Nr. 1 (Fig. 2 und 3) — aus der Zeit des Peisistratos
oder seiner Sühne — stellt eine beinahe identische Ausrückungs-
szene der ,thessalischen“ Reiter dar, wie wir sie von der Berliner
Amphora (abg. Mémoires de l’Acad. d. inscr. et belles lettres, B. 37
(1904) S. 217, Fig. 25) her kennen, — nur mit dem Unterschiede,
dal hier ein TroBknecht zu Ful mitgeht und daf die Reiter grofe,
über die Schultern gehängte Rundschilde haben, woraus sich ergibt,
dal in Athen damals nicht nur leichte, sondern auch schwere Ka-
vallerie bekannt war. — Wichtiger ist No. 2 (Fig. 1), wo die Schlei-
fung der Leiche Hektors durch Acthill dargestellt ist. Hier tritt
nämlich dieselbe Flügelgestalt auf, die von einer Londoner Am-
phora (abg. Roscher. Myth. Lexikon s. v. Patroklos, Fig. 12) her
bekannt ist. Nur ist sie hier durch einen Heroldstab in der Linken
unverkennbar als [ris gekennzeichnet. Die auf dem Londoner Ge-
fäb lesbare Inschrift Kowtos; oder Kou:20s;, auf Grund deren man
sie als Verkürperung des Schlachtstaubes oder dgl. deutete, ist also
1) Vorgeleut in der Sitzung der kunsthistorischen Kommission am 27,
April 1916.
81
irrtümlich und vielleicht als blofie Verschreibung der ursprüngli-
chen Inschrift: Iouèos zu erklären. In beiden Bildern wirkt Iris als
Vertreterin der barmherzigen Obhut, die die Mehrzah]l der Olympier
bei Homer dem Leichnam des gefallenen Helden angedeihen läft.
Nur ist die Szene auf der Londoner Vase in einem etwas späteren :
Augenblicke dargestellt. Iris hat nämlich bereits den Willen des
Zeus vollzogen; Achill hat seine Pferde angehalten, ist vom Wagen
herabgesprungen und knüpft die Leiche Hektors los. — Ferner fin-
den wir auf dem Krakauer Gefäli ein sonst nur aus Homer be-
‘kanntes Detail. Achill trägt als Zeichen seiner Trauer um den
Freund langes Haupthaar, das ïhm auch einen Teil des Gesichtes
bedeckt.
Auf No. 3 (Fig. 4) ist das Ringen des Peleus mit Thetis in ei-
nem Schema dargestellt, das von B. Graef (Jahrb. d. deutschen
arch. Inst. 1 192) als II 1 Bex bezeichnet wurde. Auf der Leky-
thos Nr. 4 (Fig. 5) sieht man die Ausfahrt von zwei Frauen (wohl
Ariadne und Semele) in einem vierspännigen Wagen in Anwesen-
heit von Dionysos und S$ilen, der vor den Pferden steht. Es ist
gewil — wie in Berlin (Furtwängler, Vasensamml. 1989) — ein Teil
eines grülieren Bildes, das die Auffahrt der Gütter zur Hochzeit
des Zeus und der Hera oder des Peleus und der Thetis darstellte.
Wie No. 1 und 2 unzweifelhaft für einen auf dem Feld der Ehre
Gefallenen bestimmt waren, eigneten sich No. 3 und 4 vorzüglich
als Hochzeitsgeschenke (Epaulia).
Zwei Mädchen, die ein zahmes Reh im Garten einzufangen su-
chen, sind auf Nr. 5 (Fig. 6) dargestellt. Ahnliche idyllische Sze-
nen, die auf einer Pariser und zwei Berliner Lekythen (Pottier Taf.
86 F. 362; Furtwängler 1996 und 2457) vorkommen, waren in der
alten jonischen Kunst beliebt, von wo sie in der zweiten Hälfte des
VI. Jhs. von der attischen übernommen wurden.—In das V. viel-
leicht sogar in den Anfang des IV. Jhs. gehüren drei kleine, sehr
nachlässig mit linearen und vegetabilen Mustern bedeckte schwarz-
figurige (Nr. 6, 7, 8) und eine rotfigurige Lekythos (Nr. 13), die
in grüfierem Zusammenhange von M. Mayer (Athen. Mitth. XVI,
1891, S. 309) besprochen wurden.
Unter den rotfigurigen Lekythen verdienen No. 9 (Fig. 4) und
12 (Fig. 11) deshalb Beachtung, weil sie aus grüleren Kompositio-
nen gelüste Figuren bieten. Und zwar ist die auf No. 9. zum Sturme
vorgehende Athena aus der Gigantomachie (z. B. Berlin. No. 2025)
oder aus dem Kampfe des Herakles mit der lernäschen ee
(z. B. Louvre, abg. Perrot-Chipiez, Hist. de l’art X, Fig. 375) be-
kannt. Die … No. 12 mit einem Kästchen und einem Alabastron
davoneilende und zurückblickende Frau gehôrte ursprünglich, wie
die von A. Brückner (Ath Mitt XXXVIII Taf. 5—9) se x
deten GefäBe beweisen, zu einer figurenreichen Szene der Darbrin-
gung der Epaulia. — Tadellos in der Zeichnung und Erhaltung ist
die über einem grofien Wasserbecken gebeugte Griechin auf No. 10
(Fig. 8), der von Wolters im Archiv f. Religionswiss. VIII, Usener- e.
Beiheft S. 9 verôüffentlichten vergleichbar. |
Einen rituellen Tanz einer Bakchantir vor dem Atévyuoos REpt-. 8
mévos stellt die ehemals Branteghemsche Lekythos Nr. 11 (Fig. 9.
und 10) dar, die von Frickenhaus (Lenäenvasen, Berliner Winekel- + %
mannsprogr. 1912, S. 36, No. 15) zwar aus der Frühnerschen Be-.
schreibung bekannt, aber als verschollen erklärt wurde.
Von vier den Lekythen sind No. 15 (Fig. 14) und
No. 16 (Fig 15) ziemlich nachlässig gezeichnet, aber wegen bedeu-
tungsvoller Armbewegungen, die am Grabe stehende Frauen ma-
chen, interessant. Dafür ist No. 14 (Taf. I und Fig. 12) ein her-
vorragendes Werk der attischen Gefülimalerei. Dargestellt ist die
Vorbereitung zum Besuche des Grabes. Die Umrisse bei den Frauen
sind mit schwarzem Firnis, die Gewänder hauptsächlich mit rot-
brauner Farbe ausgeführt. Dieses Bildchen ist gewib ein Werk
desselben Künstlers, der die Athener Lekythen (abg. Riezler,
Weiligr. att. Lekythen, Taf. 36 und 38) gemalt hat. Dagegen sind
die von Riezler ebendemselben Maler zugeschriebenen Lekythen
(Taf. 37; Fig. 13 auf S. 21) nach der Ansicht des Vfs. aus der
Werkstatt eines gleichzeitigen Malers hervorgegangen, der jedoch
nicht selbständig schuf, sondern die von unserem Meister geschaf-
fenen Vorbilder nachahmte.
Koloristisch am meisten anziehend ist die polychrome Lekythos
Nr. 15 (Taf. II). Die ziemlich oft vorkommende Charonszene ist
hier durch zwei Details variert. Zunächst werden hier nicht eine,
wie gewühnlich, sondern zwei Frauen von Hermes dem Charon
zugeführt. Ferner ist Hermes hier nicht als ein bärtiger Gott, son-
dern als bartloser Jüngling, — wie nur noch in Brüssel A. 903 —
dargestellt. Das Krakauer Gefäl stammt etwa aus dem letzten
Drittel des V. Jhs. und zeigt eine schon weit fortgeschrittene ko-
loristische Empfinduns, besonders für Nuancen der roten Farbe.
83
17. SAJDAK JAN. Quae ratio inter Gregorium Nazianzenum et vetustis-
sima carmina christiana intercedat.
Kirchenlieder entstanden und entwickelten sich in den ersten
Jabhrhunderten der christlichen Zeitrechnung im Volke in ähnlicher
Weise wie dies noch heute geschieht. Die kleinasiatischen Christen
bedienten sich der griechischen Sprache. Das Lied hatte in der
griechischen Literatur bereits feste Formen angenommen und deren
Basis bildete die Quantität der Silben; diese konnten nun von dem
; Christentum, welches es verstand, von den vorhandenen sozialen und
- literarischen Formen sich viel anzueignen, einfach übernommen
| und fortgeführt werden. Jedoch wenn wir von den ganz wenigen
4 Dichtern absehen, die sich in ihren Schüpfungen an die antiken
É Versformen hielten, wie Clemens von Alexandria (gest. um 215),
+ Gregor von Nazianz (gest. um 389), Apollinarius von Laodicäa
(gest. um 390), Synesios von Kyrene (gest. um 418), Nonnus (am
LE - Beginn des V. Jhs.) und anderen weniger bedeutsamen, erwies sich
der alte Weg bereits als nicht mehr gangbar. Nicht nur dem ein-
fachen Volke, wie es die ersten Christen waren, sondern auch den
; durchschnittlich Gebildeten späterer Zeit erschien das Element der
Re € quantitativen Poesie als etwas Künstliches. Man unterschied näm-
lich bereits keine langen und kurzen Silben, sondern alle wurden
gleich behandelt. Ihnen mulite mithin der Hexameter, der jambische
Trimeter oder andere Formen des klassischen Verses als etwas
wirklich Totes erscheinen. Man sah sich also genûütigt, den Vers
nach einfacheren, den Formen der Umgangssprache mehr ange-
paBten Gesetzen zu bilden. Zur Grundlage des Verses wurde nun
nicht die Länge und die Kürze der Silben gemacht, sondern mehr
greifbare Prinzipien wie der Wortakzent und die Silbenzahl.
So entstand die rhythmische Versform, und eben diese wurde von
der christlichen Dichtung übernommen.
Über die Art der ältesten christlichen Poesie ist es schwer, etwas
Bestimmteres zu sagen. Paulus sagt in dem Briefe an die Epheser 5,
18—19: Kai pi pedbxeode oÙvw, àv & Eottv dowtia, A à rAnpoüoide êv
mvebpatt, Axhodvtes Éœutois dœAuots nai bDuvots ai HÔXIS RVEUR-
Tuxaîc, dôovtes aa bdAovres 17 xapdia dv T xvgiw…. Man unter-
schied also zu Pauli Zeiten diese drei Gattungen von Liedern. Indem
ich diese Stelle betrachte, gelange ich zu dieser Folgerung, da die
daœuot nichts anderes sind als die alttestamentlichen Psalmen und daf
84
man mit üuvot diejenigen Lieder des Alten und des Neuen To
bezeichnete, welche die Ankunft Christi besingen, z. B. das Lied +.
der hl. Maria (Luc. I, 46—55), oder des Zacharias (Luc. I, 68—79)
u. drgl.; unter 2x rvevnattuai sind aber solche Lieder zu verstehen, die
von den Wundern und dem Leiden Jesu Christi berichten. Diese An-
nahme findet Bestätigung in den Zeugnissen Plinius des Jiingeren (epist. A
X, 96), des Origines (Contra Celsum VIII, 67) und anderer. Christ
liche Lieder, die Christum besangen, und solche dogmatischen In
halts blühten besonders im IT. und IIL Jh. und waren immer im
Munde des Volkes. Da durch mündliche Überlieferung die Form
und der Inhalt oft verändert wurde und die christlichen Dogmen
hiedurch bedroht erschienen, so wurden schon von Firmilianus,
dem Bischof von Cüsarea (gest. 269), in diese Lieder einige Ein-
schränkungen eingeführt. Im Anfang des IV. Jhs. suchten Arius
(gest. 335) und etwas später Apolinarius durch ihre für das Volk
bestimmten Lieder (es waren dies Reise. Schiffer-, Müller- und
andere Arbeiterlieder) ïhre hüäretische Lehre in die Herzen der
einfachen Leute einzuptlanzen. Um dieser Propaganda ein Ende zu
bereiten, verbot das Konzil zu Laodicäa (um das J. 360) mit Ka-
non 59 das Absingen von solchen Liedern in der Kirche: ’Ox où
êet lôtuwriuods 'halpods Jéyeodar ëv T7 EnxAnaix, oùûè dravévota fr-
GAla. GAÂX péva Ta ravorxà Th; nauvis Aal nakaräç Êtadtunc. Die
Folge davon war, dafi die rhythmische Poesie in der zweiten Häülfte
des IV. Jhs. verstummte und dal die Lieder des Arius und Apol-
linarius schon zur Zeit des Historikers Sokrates (gest. bald nach 439)
ganz in Vergessenheit geraten waren.
In der zweiten Hülfte des IV. Jhs. tritt, zum Teil um der hä-
retischen Wirksamkeit des Apollinarius entgegenzuwirken, Grego-
rius von Nazianz mit seinen Liedern auf. Da diese jedoch in der
Form auf klassische Muster (Hexameter, jambische Trimeter, tro-
chäüsche Septenare u. a.) zurüekgriffen und inhaltlich entweder zu
gebildet (dogmatisch) oder auch persônlich waren, fanden sie beim
Volke keinen Anklang und mufiten den Volksmassen auch fremd
bleiben. Gregor sah auch, dali er nicht den richtigen Weg zum
Herzen des Volkes gewäühlt habe, aber die klassischen Vorbilder
waren 1hm zu sehr ans Herz gewachsen, als daB er auf diese For-
men hätte verzichten künnen, anderseits hielt ihn die Meinung der
mafgebenden kirchlichen Kreise davon zurüek, sich der rhythmi-
schen Formen zu bedienen, Man darf auch nicht übersehen, daf er
CPS VU RE Es Mn
85
= selbst als Greistesaristokrat ungern zu den dem Volke so bequem
erscheinenden Formen griff. Dessenungeachtet entschlofi er sich,
eine Ausnahme zu machen, und verfalite zwei Lieder, welche sich
uns als älteste Denkmäler der literarischen rhythmischen Poesie
érhalten haben. Es sind dies die ,Exhortatio ad virgines, (carm.
-L'2n. 3. P. G. 37, 632: Ilasdéve vôupn Xptotod und der , Hymnus
vespertinus“ (carm. I, 2 n. 32. P. G. 387, 511: XE xai vüv edlo-
yoômev). Wenn wir von der äuferen Form dieser Lieder absehen,
_ fehlen zwischen Gregor, dem Dichter, und dem ältesten Kirchen-
liede irgendwelche weitere Berührungspunkte 1).
Aber Gregor wandte sich an das Volk selbst in seinen Reden,
besonders in drei Predigten, die er am Weïhnachts- und am Auf-
erstehungstag hielt (38. 1. und 45. Rede) Allgemein wird darauf
hingewiesen, daf sich eben in diesen Reden Gregors viele rhythmi-
sche Partien finden; man wollte bisher die Rhetorik Gregors dafür
verantwortlich machen, doch der Verf. gelangt bei Betrachtung
dieser Partien zu anderen Ergebnissen, und diese sollen nun den
Hauptgegenstand der vorliegenden Abhandlung bilden.
Dorotheus, der Begründer und Abt eines zwischen Gaza und
Maiumae in Palästina gelegenen Klosters, der nicht vor dem Jahre
560 lebte, erklärt in einer der ,Lehren“ (Aôaoxakix XXIT), die er
seinen München zu halten pflegte, eine Hymne, die sie soeben ge-
sungen hatten. Aus dieser ganzen Lehre läfit sich folgender ,, Psalm“
rekonstruieren: ’Avaotéoeus Muépu' | xapropopioupey nus adrods | Tù
TuuwTatoy eg xtua | ai oixetétatov | émodev tÿ eixôvt | Tù xar’
elxéva" | Yvwpiowpey u@y td dEéluua: | Tuowpey Td apyéturov | yv&-
pev Toÿ puotnpiou Tv Oüvauty | «ai bmèo tivos Notorèc dnédravev. Die-
sem rhythmischen, aus zehn Zeilen bestehenden Lied begegnen wir
nun in wôrtlicher Wiederholung am Anfang (Zeile 1) und gegen
das Ende des vierten Kapitels (Z. 2—10) der von Gregor gehal-
tenen ersten Osterrede (in s. Pascha et in tardidatem). Der Ver-
fasser bemerkt, daf mit dem IV. Kapitel der erste Teil der aus
Anlaf der Auferstehung Christi gehaltenen Rede schlielit, während
der zweite Teil eine persünliche Angelegenheit behandelt.
1) Auffallenderweise besang Gregor in seinen Liedern nie die Geburt oder
die Auferstehung Christi (nur einmal nebenbeï im Hymnus ad Christum post
silentium in Paschate: carm. II, 1 n. 38. P. G. 37, 1328 sq.), obwohl er ganze
Reden über dieses Thema hielt.
86
Es erhebt sich nun die Frage nach dem Verhültnis RARE
dem von Dorotheus erklärten Psalm und der Rede Gregors; sangen
die palästinischen Münche Gregors Rede als Hymne, oder wieder-
holten Gregor und die Münche ein älteres rhythmisches Lied, das
von dem Volk immer zur Osterfeier gesungen wurde ? Shi hier
muf bemerkt werden, daf der Titel der ,Lehre“ des Dorotheus
besagt, daB es , Worte des heil. Gregor“ seien: épuevelx tiv@y Énrov
rod éyiou l'onyopiou 'halouévoy uetà toonapiwy els tù &ytov nes |
Diese Frage lasse ich vorläufig unbeantwortet und gehe zur zweiten
,Lehre“ (A@acxakix XXIIT) des Dorotheus über, in dér eine von
den München zu Ehren der heiligen Märtyrer gesungene Hymne
erklärt wird. Hier wird sowohl in dem Titel von Dorotheus Er-
läuterungen als auch von diesem selbst erwähnt, daf diese Worte :
einer Rede Gregors entnommen sind. Eine solche Hymne findet
sich indessen in den Reden Gregors nicht; kaum finden wir ’einige
Invokationen in der 33. Rede (Adversus Arianos et de se ipso),
und auch diese beiden beziehen sich nicht auf Müärtyrer, sondern
auf die wahren Bekenner Christi (er nennt sie lepéïa Euduyæ, 6A0-
Lavtouata Aoytad, Vouata téhets... or. 33 ©. 15) im Gegensatze zu
den Anhängern der Lehre des Arius. Auberdem sagt er von seiner
Schafherde, sie sei zwar klein. aber frei von Wülfen, er, der Hirte
kenne seine Schäflein, und diese kennen auch ïhn (...Zteyñ wo
h uaävèpa, nAïv AbxOK dvenibatos... YLYVWOuw TÈ ÈUX La YIYVWIXOUGL
dr t@v éu@v...) usw. Da diese Berührungspunkte zwischen dieser
Rede und Gregor wenuiger deutlich erscheinen, als dies in der vor-
hergehenden ,Lehre“ der Fall war, würe es schwierig, einen von
den München zu Ehren der Mürtyrer gesungenen Psalm zusammen-
zustellen, hätten wir nicht eine solche Hymne in einer Sammlung
liturgischer Gebete in der sg. HapaxAntix (rümische Ausgabe aus
dem J. 1885) unter den ültesten arésuyx (S. 325): ‘lepeta Euduyx, |
élorautouata hoyind, | udprupes Kuolou, | Hiuata Téletx cod, | Beèv
yuo9xovta | ua) De yivwoxôueva | rpéBata. bv n uavôpa | Adxois dve-
riBatos, | npesÿeboate nal Muds | ouurotuavbjvar bulv | èri Boat
avara)sews. — Von den 11 Zeilen der Hymne finden sich also bei
Gregor sieben teils in der 24. teils in der 40. oder 33. Rede; acht
Zeilen sind in den Erläuterungen des Dorotheus enthalten. Welcher
Schluf ist daraus zu ziehen? Nach der Ansicht des Verfassers nur
folgender: Das angeführte Apostichon ist der von Dorotheus er-
klärte ,Psalm“ und wurde bereits von Gregor und zu dessen Zeiten
81
in der Kirche gesungen. Gregor kannte dieses Lied und schmückte
gelegentlich seine Reden mit eingestreuten rhythmischen Versen.
Dadurch lassen sich auch die in seinen verschiedenen Reden ein-
gestreuten Fragmente erklären.
Wie sind aber die Titel von Dorotheus Erläuterungen und
seine Anspielungen in den Erläuterungen selbst zu erklären? Unter
allen Müglichkeiten besitzt hier eine die grüfte Wahrscheinlichkeit.
Das volkstümliche, rhythmische Kirchenlied, das noch immer in
Kappodokien 1) blühte, verbreitete sich langsam gegen Süden (im
VII. Jh. war es noch nicht bis zu den Klüstern auf dem Sinai
und in Àgypten gelangt) und fand um die Mitte des VI. Jhs. Zu-
flucht in den Klôüstern von Südpalästina. Dorotheus, dem es unbe-
kannt war, da solche Lieder in Kappadokien und in anderen
Gegenden Kleinasiens schon lange vom Volke gesungen wurden,
und dem ihre Ahnlichkeït mit Gregors Reden nicht entgehen konnte,
da er die Reden desselben vorzüglich kannte, erklärte sie seinen
München als Fragmente aus Gregors Reden, die in der Form von
Psalmen gesungen würden, denn xaXéy êon vd Lélhev èx toy Xéywy
t@y dyilwy deopépwy... So urteilte ein Münch auf Grund der palä-
stinischen Verhältnisse.
Bestimmter als in den Erklärungen selbst wird die Frage der Zu-
gehôürigkeit der gesungenen Hymnen zu Gregor in den Titeln von Doro-
theus ,Lehren“ betont. Doch dies hat wenig zu sagen, denn die Lehren
des Dorotheus wurden wahrscheinlich erst zur Zeit des Patriarchen
Tarasius (gest. 806) herausgegeben und mit Lemmata versehen.
Um auf die Hymne ’Avactäsews uéox zurückzukommen, glaubt
der Verfasser schon aus sprachlichen Griünden annehmen zu müssen,
_daf die mit den Worten xæxpnopopñoumev fu& æœitois... beginnende
Partie des Liedes in der esten Rede nur zitiert und erklärt (pa-
raphrasiert) wird. Besonders ersichtlich ist dies in dem zweiten
Teil der Rede, wo er am Anfange des sechsten Kapitels sagt:
xapropopei uv Ouiv, Ge dpare, rotmévæ... Das hier besonders
auffallende xapropopet läfit sich als Anspielung auf xapropopñowqiey
erklären; anders aufgefalit wiäre es geradezu unmüglich (eher 7po5-
pépet, dièwaot u àä.).
Der Verfasser vergleicht ferner die Hymne und andere rhythmi-
. . . . . > Q7
1) K. Krumbacher, Geschichte der byzantinischen Literatur, Miinchen 1897,
S. 662.
83
sche Partien der 1. und 45. Rede mit dem Kanon des Johannes E
von Damaskus (VII VIIL. Jh.) für den Ostersonntag (Eù tv xv- #3
ouaxïv 700 Idosya). Der Kanon des Johannes besteht aus acht Oden
und 126 Zeilen, aber nur die Anfangs- und die Schlufverse stim-
men würtlich mit dem Anfang und dem SchluB der Osterreden 4 F-
Gregors (1. u. 45. Rede) überein; die mittleren Partien zeigen gar
keine Ahnlichkeit mit den Reden Gregors. Daraus läfit sich nur
ein Schluf ziehen, dal sowohl Gregor seine Osterreden als auch
Johannes von Damaskus seinen Kanon mit älteren rhythmischen, ER
dem Volke gut bekannten Liedern einleiten. In der Tat finden wir Jos
unter den namenlosen rhythmischen Gedichten, die nach der Ansicht Re
W. Christs und K. Krumbachers, dieser seinerzeit besten Kenner
der griechischen Volks- und Kirchenpoesie, zu den äültesten (aus dem
IIL. Jh. stammenden) Schüpfungen dieser Art gehüren, zwei tôténelæ
ädéorota, deren eines (W. Christ, Anthologia Graeca carminum
Christianorum, Lipsiae 1871, S. 95: [lioyæ ispèy muiv ohuepoy dva-
Séderxtat...) teilweise dem Anfang und dem Ende der 45. Rede
ähnlhich sieht, wührend das andere (Christ, a. a. O., S. 93: 'Avaoctéoews
uépa ra haurevvitopev T7 ravryépet...) vollständig mit dem An-
fang der ersten und der 45. Rede tüibereinstimmt. Es ist dies bloÿ
eine offensichtliche Bestätigung der Vermutungen des Verfassers.
Am Anfang der 45. Rede sagt Gregor, daf er durch die Macht
des hl. Geistes folgendes Gesicht sehe: In schwebenden Wolken
sitzt ein Mann, ein Engel von Angesicht, in Blitze gekleidet, von
himmlischen Heerscharen umgeben; er streckte seinen Arm gegen
Osten und sang mit lauter Stimme: Efuepov cwtnpla to xéopp…
XproTèç x vexsQv, ouveyeipeode Npuitdg els Éautév, iravépyeode Xprotèç
4 Tépuwy, ékeudeswinte TOY Êeou@y tTÿs Auaptias... usw. So rief der
Mann und sein Gefolge sang: A6Ëx ëv ddbigtors dep, na ni yhjs
etphvn, Êv &vÈpunrots eddoxia (Luc. 2, 14 Es ist dies ein Zitat
aus dem Evangelium Lucä, aber es lautet dort anders: A6£x ëèv
Übiotots de xai èr? yhs elptvn Èv 4vdpwnots edûoxias). Man künnte
den Grund dieses Unterschiedes in Gregors Interpretation der hl.
Schrift suchen, wenn wir nicht eben in dem ältesten Denkmal des
rhythmischen Kirchenliedes, in der sg. Doxologie, die von dem Volke
des Morgens schon im IL. und IL Jh. gesungen wurde, nicht die-
selbe Form des Zitates wiederfinden !):
Christie. a "OL 138
&
89
A66a ëv dbistots deg, rai ènt Vis eipvn,
_ÊV 4vVÈpUTOLS EÛdoOx.
AivoDnéy 5e, edAoyoDUÉY 06€... usw.
Es war dies eine so sehr volkstümliche, auf klaren Ausdruck
der Gedanken hinzielende Interpretation, daf sie von allen syri-
‘schen, memphitischen, äthiopischen, armenischen Übersetzungen und
sogar von Luther übernommen wurde. Die griechische Tradition
hat in den ältesten Handschriften und die lateinische durchgängie
ebdoxtas (,bonae voluntatis“) überliefert. Indem also Gregor zu dem
Volke von der Auferstehungsfeier des Herrn spricht, beginnt er
mit einem dem Volke allzemein bekannten Kirchenliede.
Aufer dem Osterfeste wurde schon in den ältesten Jahrhun-
derten der christlichen Zeitrechnung auch das Weïhnachtsfest feier-
lich begangen. Gewi wurden in ähnlicher Weiïise, wie das noch
heute bei uns geschieht, auch damals volkstümliche Weihnachts-
lieder gesungen, in denen man die Geburt Jesu Christi feierte.
Die 38. Rede wurde von Gregor am Weïhnachtstag gehalten. Sie
beginnt mit den Worten (P. G. 36, 312 A): Xprotès yevvätor, Ooëd-
gate Xpiotos Ë6 oûpav@y, dnavrioute Xpiotès ni Yi, bbwbnte
"Acate t® xvpiw, räox ÿ yÿÿ...!). Genau so lauten die ersten vier
Verse des Kanons (eiç ty toù Xptotod yévynoty) des Kosmas von
Jerusalem (Anfang des VIIL Jh); darüber hinaus fehlt jede
weitere Ahnlichkeit zwischen dem Kanon und der Rede. Für den-
jenigen, der das Verhältnis zwischen dem Beginn der Hymne des
Kosmas und dem Beginn von Gregors Rede verfolgt, ist wichtig,
was Gregor unmittelbar nach der Invokation sagt: ua y &nypc-
TEepa Suve dy eirw Esvppavéodwoæy oi oùpavol xai dyxAldodw Ÿ
yñ...?). Der gemeinsame Anfang des Kanons und der Rede besteht
aus vier Invokationen (doËdoute — änavtmoute — dhwbnte — Xoute).
Welche zwei (uvpétepa) Teile vereinigt (suvelwy) und erklärt Gre-
gor durch die Worte des Psalms: Es freue sich der Himmel und
es frohlocke die Erde....? Unstreitig befinden sich diese zwet Teile
unter den Invokationen: den ersten Teil bilden die ersten dre
Invokationen, den zweiten die vierte, d. h. der Anfang des 9.
Psalms. Wäre der erste Teil (Xptotès yevvätoar — dbwinte) Gregors
Eigentum, hätte er ihn gewif dem Psalm nicht gleichgestellt (hier
1) ’Agate té xupiw nca ÿ y}... ist der Anfangsvers des 99. P’salms.
2) Edüvppatvésduauy oi odpavoi nai &yaAkaodw ÿ y}... Psalm 99, 11.
sogar am Anfang der Rede unmittelbar vor dem Beginn des Psalms), 27
später nicht vereinigt und wiederum nicht durch einen anderen
Psalm erklärt. Deshalb ist anzunehmen, daG den Anfang der Reden
ein volkstümliches Kirchenlied bildet, das dem Volke ebenso be-
kannt war wie der Psalm, mit dem Gregor. seine Rede begiont.
Übrigens waren solehe Akklamationen auch später, unabhängig von
Gregor, das ganze Mittelalter hindurch bekannt (z. B. das Alpha
betarion in einer Handschrift aus dem XIL Jh. in der Munizipak
bibliothek zu Cambrai: ’Apynyès Toy dnévrwv | Baouksbez Küptos: !
l'evväta. © Xoustds | A Aéyou eïxo5..….)!) und heutzutage noch singt
das griechische Volk auf der Insel Andros ein Lied, das mit den
Worten beginnt: ’Apyn tToù xéspou | Baotkebs Épyetar | l'evvätar
6 Xprorèc….3). A
Gregor schôüpft also aus altenu rhythmischen Volksliedern, beginn
und schlieBt damit seine Feiertagsreden (Rede 1, 45, 38), in ähnlicher
Weise wie später, unabhängig von ihm, die Hymnographen ihre
Kanone, flicht sie gelegentlich in andere Reden ein. Der Verfasser
hat sich in seiner Abhandlung die Aufgabe gestellt, diese Elemente
herauszugreifen, zu rekonstruieren und Belege dafür anzuführen.
18. WITKOWSKI STANISEAW. Studya nad Homerem. Doloneja. (Studien
zu Homer. Die Dolonie).
Die Unechtheit der Dolonie war seit Lachmann fast ein Axiom.
Im Laufe des 19. Jhs. wagten kaum einzelne Gelehrte, wie
Bäüumlein, Mure, Gladstone, Kocks, A Lang, Allen,
deren Echtheit zu verteidigen; man hielt sie aber für harmlose
Schwäürmer, wie es solche in jeder Wissenschaft gibt. Selbst in
den beiden letzten Jahrzehnten erklürt die grole Mehrzahl der
Gelehrten K für unecht (Ludwich, Ed. Meyer, Robert,
Hedwig Jordan, Finsler, W. Witte, P. Cauer, Wilamo-
witz, Hennings. Beloch, Valeton, Leaf, Browne, Monro,
Miss Stawell. usw.). Ja, selbst manche Unitarier, wie neuerdings
Bethe, glaubten, die Dolonie dem alten Epos absprechen zu müssen.
Um so mehr Aufsehen erreste es, daB 1910 Rothe und 1911
1) Krumbacher, a. a. O., S. 266,
2) “Eotia Je. 1889 N. 693. S. 336.
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Shewan den Mut fanden, für die Echtheit des K einzutreten.
Glegen das Buch Rothes muB der Einwand erhoben werden, daû
sein Buch den Eindruck macht, alle gegen die Dolonie erhobenen
Bedenken widerlegen zu wollen, während dies in Wirklichkeit
durchaus nicht der Fall ist; gerade die schwersten Mängel werden
von ihm übergangen. Shewan hat in seinem Buch sehr viele
Einwände widerlegt, aber auch er gleitet, trotz des enormen Aufwan-
des von Fleif und Gelehrsamkeït, die sein Buch auszeichnen, über
die schwersten Bedenken leichthin hinweg. Er legt überhaupt zu
viel Gewicht auf das Sprachliche, unterschätzt dagegen die sachlichen
und kompositionellen Schwierigkeiten. Auch verleiht das Streben,
jede Schwierigkeit als nur scheinbar hinzustellen, seinem Buche
den Charakter einer wenig vorurteilsfreien Arbeit. Sein Buch ist
jedoch nicht rein negativ, wie man es bezeichnet hat; es lüst in
positiver Weise viele Probleme. So z. B. hat Shewan gezeist, daf
die Dolonie in bezug auf die &#maë Aeyémeva keine Sonderstellung
einnimmt, daf sie keinen ,odysseischen Charakter“ zeigt usw.
In bezug auf diese Mängel der beiden, übrigens sehr verdienst-
vollen und tüchtigen Arbeiten erschien es angezeigt, die Frage
nach der Echtheit der Dolonie einer neuerlichen Revision zu unter-
ziehen. Ich ging an diese Arbeit ohne jede vorgefafñte Meinung ;
ich wollte, da sich auf Grund einer unvoreingenommenen
Prüfung der Schwierigkeiten die Echtheit oder Unechtheit des
Buches von selbst ergebe.
Die Frage nach der Echtkeit oder Unechtkeit der Dolonieist für die
homerische Frage von entscheidender Bedeutung. Ist dieses unter allen
am heftigsten angegriffene Buch echt, so kann man erwarten, dal
es auch bei anderen, stark angezweifelten Büchern gelingen werde,
ihre Echtheit und demzufolge auch die Einheit unserer heutigen
“Ilias zu erweisen. Sollte sie sich dagegen als unecht erweisen, s0
kann man von einer unbedingten Einheït dieses Epos nicht reden.
Besonderes Gewicht legte nun Rothe in seinem Buche auf die
Behauptung, K wäre in I vorbereitet. Meine erste Aufgabe wäre
nun, diese Behauptung nachzuprüfen. Aus praktischen Gründen be-
ginne ich jedoch mit der Analyse des Inhalts der ersten Hilfte
des Gesanges. Diese Analyse ist von besonderer Wichtigkeit, weil
m. E. in der Dolonie die sachlichen und kompositionellen Sehwie-
rigkeiten bedeutend wichtiger sind als die sprachlichen.
Im Eingang des 10. Gesanges malt uns der Dichter die Nieder-
92
geschlagenheit Agamemnons, den in seinem Zelte der Schlaf flieht,
Der Künig beschlielt, zu Nestor zu gehen, um mit ihm einen Plan
zu ersinnen, der den Achäern Rettung bringen künnte (ut: &uopova
rexthvauto, ÿ tits GAebinanos näoty Aavaoiot yévorto) Was ist der
Grund der Verzweiflung Agamemnons? Entweder die Furcht vor
einem nächtlichen Angriff der Troer oder die allgemeine schwere
Lage der Griechen. Letzteres ist wahrscheinlicher, denn nach dem …
9. Gesange sind Wachen aufgestellt, um das Lager der Griechen
zu sichern. Agamemnon will zu Nestor gehen entweder, um sich mit
ihm über die Mittel zu beraten, wie die während dieser Nacht dro
hende Gefahr abzuwenden wäre,oder um weitergehende Beschliüsse zu |
fassen. Dem ersteren Zwecke würde die Aussendung eines Spions
dienen, der die Aufgabe hätte, die Pläne der Troer zu erforschen. Für |
diesen Grund des nächtlichen Ganges sprechen die Worte, die
Agamemnon später an Nestor richtet (V. 87 ff. besonders aber 96
f). Er befürchtet dort. dal die Wächter eingeschlafen sein künnen.
Aber woher dann die tiefe. Niedergeschlagenheit Agamemnons ?
Diese läüfit uns vielmehr an die allgemeine Lage der Griechen als
Beweggrund seines Besuches bei Nestor denken. Ist dies aber der
Fall, was kann eine Zusammenkunft mit diesem Helden helfen ?
Man hat ja einige Stunden vorher beschlossen, am nächsten Morgen
weiter zu kämpfen. Menelaos, der ähnlich wie sein Bruder nicht
schlafen kann, kommt zu Agamemnon und, als er sieht, daf dieser
auszugehen gedenkt, spricht er die Vermutung aus, der Künig wolle
einen Spion aussenden. Agamemnon beachtet diese Worte nicht
und meint, man hätte einen klugen Plan (BouAñs xepôahënc, V. 43)
nütig, der den Griechen Rettung bringen künnte ; er fordert Menelaos
auf, Aias und [domeneus zu wecken, während er selbst zu Nestor
gehen will, damit dieser die Wachen zur Wachsamkeit ansporne.
Was meint Agamemnon mit dem ,klugen Plan“? Wahrscheinlich
etwas, was die allgemeine Lage der Griechen verbessern soll, wie
dies auch seine weiteren Worte von den Taten Hektors zu bestäütigen
scheinen. Schwerlich denkt er an die Aussendung eines Spions, da
selbst eine Meldung von der bevorstehenden Rückkehr der Troer
in die Stadt für die Griechen keinen Sieg bedeuten würde. In jedem
Fall ist Agamemnons Antwort unklar, und man hat eher den Ein-
druck, dal der Künig die Vermutung des Bruders zurückweise, als
daB er sie billige. Diese Unklarheit ist keine beabsichtigte, da
Agamemnon selber den Versammelten später keinen Plan vorlegt.
L | | | *
; Wie nd aber diese seine Worte mit den früheren in Einklang zu
bringen? Vorhin wollte Agamemnon mit Nestor eine pit dubuuwy
<rsinnen, jetzt will er mit ihm bloë zu den Wachen gehen! Die
Dérstellung. des Dichters ist unklar und irreführend. Wenn Aias
und Idomeneus geweckt werden sollen, so denkt der Dichter offen-
bar wieder an eine Beratung, nicht aber an eine Wachenkontrolle.
So bleibt die Absicht, die Helden zu wecken, und demzufolge auch
der ganze Plan des Dichters unklar. — Bei Nestor angelangt,
_schlägt Agamemnon ïhm vor, zu den Wachen zu gehen. Vorhin
_ wollte er aber mit Nestor eine pÿtts dubuuwy ersinnen. Jetzt ist von
einer witix keine Rede. Wie ist das zu verstehen? Wir haben hier
eine Abweichung von dem ursprünglichen Plan. Nestor trüstet den
Oberfeldherrn, und schlägt vor, noch andere Feldherren zu wecken.
Wozu? Gewifñ nicht, um die Wachen zu kontrollieren, da hiezu
acht Personen nicht nôtig waren. Der Leser denkt hier wieder an
eine bevorstehende Beratung über die Lage der Griechen. Nun
hôüren wir es, wie Odysseus und Diomedes geweckt werden. Nestor
äuBert sich dabei, man müsse beraten, ob man weiter kämpfen oder
zurückkehren solle1) Der an Diomedes gerichtete Vorwurf, daf er
so ruhig schlafe, ist unberechtigt.
Die ganze Schilderung, wie die Helden geweckt werden, ist
viel zu breit, da gleichzeitig Wichtigeres nur kurz angedeutet wird.
Die Helden kommen zu den Wachen und überzeugen sich, dab
diese ihre Pflicht erfüllen. Der Leser versteht demgegenüber nicht,
warum von den Wachen so oft die Rede gewesen ist. Die Helden,
welche xexAñato BouAñv, überschreiten den Graben und nehmen
auf der Ebene zwischen den Leichen Platz. Nestor schlägt den Ver-
sammelten vor, einen Spion auszusenden, der erkunden sollte, ob
die Troer bei den Schiffen bleiben oder nach der Stadt zurück-
kehren wollen. Die letztere Annahme ist militärisch unbegreiflich ;
sie dient nur dazu, um die Aussendung eines Spions und das
ganze nächtliche Abenteuer zu rechtfertigen. Diomedes erbietet sich
dazu, er wählt sich unter den übrigen Helden, die sich freiwillig
melden, Odysseus zum Begleiter. Es muf auffallen, daf der Plan,
einen Kundschafter auszusenden, nicht von Menelaos ausgeht, der
ibn zuerst angeregt hat, auch nicht von Agamemnon, der doch 1m-
1) Der betreffende Vers (147) ist echt, wie ich dies B. ph. Woch. 191 4, Sp.
1148 zu erweisen versucht habe. Odysseus muf erfahren, wozu man ïhn wecke,
)
Bulletin I—1II.
94
mer wieder von einer Beratung spricht, sondern von einem anderem
Helden.
retten. Keiner von den beiden Gelehrten war imstande, eine Paral-
lele aus Homer anzuführen.
Versucht man, um den ersten Teil zu retten, als den einzigen La
Zweck der Handlung in diesem Teile die Aussendung eines Spions
hinzustellen, so lassen sich die Worte Agamemnons von der pts
&ubuwv (Z. 19) und von der BovAñ xepôahén (Z. 43), schlieflich
in diesem Sinne verstehen, aber Nestors Worte (BouAäs Boukebety,
7 pevyépev È uéyeoda) stehen mit diesem Zweck in direktem Wi-._
derspruch. Shewan weist auf gewisse Unklarheiten in A hin,
aber diese betreffen nicht den Plan, sondern Einzelheiten von ge-
ringerer Bedeutung.
Wenden wir uns nunmehr der Behauptung Rothes zu, die:
Dolonie sei im I vorbereitet. Die Nachricht der Scholien, K wäre
für sich gedichtet worden, ist lediglich eine Kombination der Alten.
Auch wenn Roemer mit seiner Erklärung des Aristonikos recht
behalten sollte, würden wir nichts anderes als eine neue Kombina-
tion haben. Die Aufstellung der Wachen im I dient dazu, die
Gesandtschaft an Achilles (B. IX) zu sichern, ferner ist sie im
Hinblick auf die gefahrvolle Lage der Griechen, an ihre an diesem
Tage erlittene Niederlage, eine militärische Notwendigkeit. Wenn
der siegreiche Hektor im © Troja durch Wachen sichert, multe der
Dichter umsomehr die geschlagenen Griechen eine ähnliche Maf-
regel ergreifen lassen. Rothes Behauptung, die Dolonie sei durch
die Aufstellung der Wachen im I vorbereitet, ist also unrichtig.
Ebensowenig dient diese Aufstellung dazu, die Beratung der Feld-
herren im K zu sichern. Der Dichter war keineswegs gezwungen,
die Feldherren jenseits des Grabens zusammenkommen zu lassen 1).
Sie konnten im Lager zusammenkommen, hier die Aussendung des
Spions beschliefen (was im Gedichte wenig Zeitin Anspruch nimmt und
“ 1) Diesen merkwiürdigen Ort der Zusammenkunfterklürt Bethe dadurch, das
die ursprüngliche Dolonie keinen Graben und keine Mauer gekannt hütte. DaB
diese nicht erwühnt werden, kann m. E. einfach auf Breviloquenz des Dichters,
beruhen.
Der ganze Plan des ersten Teiles ist also verworren. Rothe. it
hat diese Schwierigkeit nicht erklärt und ebensowenig ist es
Shewan gelungen, mit allgemeinen Erwägungen diesen Teil z4
EPS PR ER RS CES pee ET RER PE VERSO ART EN
95
erst dann die Wachen kontrollieren. Die Wachenkontrolle konnte auch
gleichzeitig mit der Beratung durch einen der Geronten vorgenommen
werden. Wilamowitz hat übrigens nachgewiesen, daf die Anfübrer
der Wachen im I als bereits bekannt auftreteu, also die Wachen
schon friher aufgestellt zu werden pflegten. Merkwürdigerweise
sind die Worte Hektors (Z. 309) : ñè puldocovtat ve: Soai &e
td mdépoç ne, bisher übersehen worden. Sie bezeugen, daf die
Aufstellung der Wachen im I nicht zum erstenmal vorgenommen
wird. Würden die Wachen hier zum erstenmal auftreten, so künnte
Hektor zur Zeit der Beratung der Troer dies noch nicht wissen.
Die Fäden, die Shewan zwischen K und einigen anderen Gesän-
gen erblickt, sind trügerisch.
_ Im zweiten Teil des Gesanges findet auch im troischen Lager
eine Zusammenkunft der Feldherren statt. Hektor will ebenfalls
einen Späher aussenden. Es erbietet sich dazu Dolon. Er geht nach
dem griechischen Lager und wird von Odysseus und Diomedes
gefangen. Odysseus erkundigt sich, wo sich Hektor mit seinen
Rossen befinde, wo die Troer biwakieren und was sie für Pläne
haben. Dolons Worte wecken in Odysseus die Absicht, das thraki-
sche Lager zu überfallen und Rhesos’ Rosse zu entführen. Dolon
wird getôtet, 12 Thraker und Rhesos geschlachtet und beide Hel-
den kehren auf den erbeuteten Rossen des Thrakerkôünigs zurücek).
Von den jenseits des Grabens wartenden griechischen Helden wer-
den sie freudig empfangen.
Die Erzählung ist in diesem zweiten Teil lebendig und ge-
schickt, trotzdem begegnen wir auch hier grofien Schwierigkeiten.
Die beiden griechischen Helden vergessen schon nach den ersten
Worten Dolons, wozu sie ausgeschickt sind und denken nur
daran, reiche Beute ins griechische Lager zu bringen. Ja, merk-
würdigerweise vergessen auch die sie erwartenden Fürsten den
Zweck der Aussendung beider Helden und fragen mit keinem
Worte, was die beiden Helden über die Absichten der Troer er-
fahren haben. Weder Rothe noch Shewan ist es gelungen,
diese Schwierigkeit zu erkläüren. Gegen den Dichter des K muli
1) Es ist wahrscheinlich, daB sie reiten und nicht fahren, da sonst V. 14
Odysseus die Rosse nicht mit dem Bogen, sondern mit der Peitsehe antreihen
würde. Irrtümlich nimmt Shewan an. daB die Ilelden zu Fule gehen; wir
lesen V. 541, daB sie nach ihrer Rückkehr aatéfnouv êti xdôve
96
ferner der Einwand erhoben werden, daÿ der Beschluf der Grie-
chen, einen Spion auszusenden, zu spät erfolgt. Der Morgen naht
| on und ein Überfall auf das Lager birgt um diese Zeit keine
grofe Gefahr. Warum vergessen Diomedes und Odysseus den Zweck, a
zu dem sieausgesandt sind? Offenbar darum, weïl sie erfahren müf- À
ten, daf ein Überfall nicht droht, wie dies der weitere Verlauf der
Handlung zeigt; die Helden am Graben fragen sie nicht nach dem
Ergebnis ihres Ganges, weil die gebrachte Nachricht, daÿ die
Troer nicht daran denken, in die Stadt zurückzukehren, keineswegs
geeignet wäre, die gedrückte Stimmung der Grieotien zu heben,
also der be des nächtlichen Abenteuers verfehlt erschei-
nen müfte. Dies machen die schon früher von Rothe (Wider-
sprüche) angeführten Beispiele aus der Odyssee wahrscheïnlich,
wo eine der Fragen von den Beantwortenden übergangen wird,
wenn dies ein hôüherer dichterischer Zweck erfordert. Man kann es
sogar als ein Gesetz der homerischen Poetik hinstellen: ein
näbherer Zweck muB einem hüheren weichen. (Dies erklärt uns
auch, warum im Eingang des Gesanges Agamemnon Menelaos’ Frage
nicht beantwortet, ob er einen Späher auszusenden gedenke. Der
Dichter hat den Plan der Aussendung eines Kundschafters für
Nestor vorbehalten. Deshalb tritt auch Menelaos vor der Versamm-
lung mit diesem Plan nicht auf. Nestor und Odysseus sind im K
mechanisch, schematisch als kluge Berater dargestellt ; kein anderer
Held darf einen klugen Plan fassen.)
Die Technik der Darstellung, wie die Helden geweckt werden,
ist in K kunstvoller als im À (H. Jordan) Viele Ausdrücke im
K sind unklar oder ungenau: Vv. 243, 253, 265, 199 (rntévrtuy;
im besten Falle kann man hier erklären: ,welche (hier) einer
nach dem anderen fielen, als ...“, — cadebant), 497:). Diese Aus-
drücke machen den Eindruck, dal der Dichter des K die sprach-
hche Form nicht vüllig beherrscht.
Die Charaktere sind vorwiegend gut, wenn auch teilweise sche-
matiseh (s. oben) gezeichnet. Odysseus betrügt den Dolon, indem
er 1hm das Leben zu schenken verspricht; er erklärt sich ja später
nach der Tütung Dolons (V. 478) mit Diomedes solidarisch (A6Awv, ëv
érépyonesy mueïs) Shewan nimmt Diomedes wegen der Tôütung
der schlafenden Thraker in Schutz, aber y 461 ff. ist die grausame Be-
1) V. 265 heïilt 875% — +: ai ériotauévws: ,waren — angebracht“*.
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97
strafung der Mägde und des Melanthios eine verdiente, kann also
nicht als Parallele gelten. Wenn Dolon es gar nicht versucht, sich
gegen seine Gegner zu wehren, so erblicke ich darin eine Über-
treibung in der Schilderung seiner Feigheit, also einen Mangel.
Die Behauptung von dem burlesken Charakter des K (Henry)
ist übertrieben.
Viele von den Einwänden, welche die Sprache und die Metrik
des K betreffen, hat Shewan entkräftet. Nach seinen Ausführungen
darf vor allem als erwiesen gelten, dafi die Zahl der &ma£ Aeyéueva
im K keine so grolie ist, wie es immer behauptet wurde. Die Frage
ist jedoch noch nicht endgültig gelüst, die bisherigen Ansichten von
der Bedeutung der &maË Xeyéôuevrx für die hôhere Kritik bedürfen
dringend einer Revision. Den Weg hat bereits Shewan angebahnt.
Es ist bei jedem &n. À. zu fragen, ob an der betreffenden Stelle
ein anderes Wort dafür gebraucht werden konnte. Erst in dem
Falle, wenn es sich zeigt, da dem Dichter andere Ausdrucksmittel
zur Verfügung standen, sind Schlüsse für die hühere Kritik zu-
lässig. — Ferner hat Shewan gezeigt, dafi das Digamma für die
hôhere Kritik belanglos ist. Dagegen ist es ihm nicht gelungen,
einige syntaktische, vor allem aber morphologische Schwierigkeiten
befriedigend zu erklären. Auch nach seinen Ausführungen muf
man behaupten, dai das K einige unhomerische Formen aufweist
(z. B. êuéo, pyMoeodax, Perfekta auf -xx von den Verba auf -4w,
-éw usw., opioty — buy). -— Der Versbau spricht nicht gegen den
homerischen Ursprung des Gesanges. — Die Wiederholungen ein-
zelner Verse haben für die hühere Kritik fast keine Bedeutung.
Die Dolonie trägt sprachlich Kkeinen odysseischen Charakter ;
Shewan hat gezeist, da man mit gleichem Rechte auch das A
als sprachlich odysseisch nennen künnte.
Meine Kritik, in der ich bestrebt war, ohne vorgefalite Menung
zu verfahren, hat gezeiot, da Rothe und Shewan viele Ein-
wände gegen das K beseitigt oder entkräftet haben. Es bleiben aber
andere, darunter sehr schwerwiegende, übrig, die auch jetzt noch
in voller Kraft bestehen. Müller erhebt gegen Shewan mit Recht
den Einwand, da er jede Schwierigkeit im K bestreitet. Keinem
der beiden neuesten Unitarier ist es gelungen, die verworrene und
irreführende Darstellung des ganzen Aktionsplanes im ersten Teile
zu rechtfertigen, dieses ewige Hin- und Herschwanken zwischen
einer Wachenkontrolle und einer Beratung. Eine grofie Schwierig
98
keit birgt im zweiten Teile der Umstand, da der Zweck des
nächtlichen Ganges, der die Griechen über die Pläne der Feinde
belehren sollte, so gänzlich vergessen wird und etwas ganz anderes
zum Ergebnis hat. Eine weitere Schwierigkeit bilden einige un-
homerische Formen, die selbst der Odyssee fremd sind. Angesichts
dieser grolen Schwierigkeiten sind alle anderen — und sie sind
ungewühnlich zahlreich — nebensächlich. Mancher dieser geringerer
Mängel ist an sich wenig bedeutend, aber ihre grofe Zahl bildet
ein schwerwiegendes Moment. Die beiden ersten Schwierigkeiten
gehôüren in die Kategorie der Widersprüche, aber diese sind von
ganz anderer Art, als wenn z. B. Pylaimenes fällt, um später der Leiche
seines Sohnes zu folgen. Parallelen aus Dichtern, wie Goethe, Schiller
usw. helfen wenig, denn bei diesen handelt es sich um geringfügige
Widersprüche,die von dem Leser in der Regel nicht bemerkt werden,
hier dagegen ist es dem Leser einfach unmüglich, zu verstehen, was der |
Dichter bezweckt. Wenn behauptet wird, dal der antike Héôrer
manche Schwierigkeit nicht bemerkte, so ist dies im allgemeinen
richtig, aber man darf anderseits nicht vergessen, dal der antike
Hôürer dieselbe Rhapsodie zebn- oder zwanzigmal zu hüren bekam,
also reichlich Gelegenheit hatte, über die Einzelheiten nachzudenken.
Die Dolonie hat gewil manche Vorzüge ; aber diese sind nicht
imstande, die zahlreichen und grolien Müngel aufzuwiegen.
Shewan versucht gezen Ende seines Buches, die Methode der
Gegner ad absurdum zu führen, indem er zu zeigen unternimmt,
daf man mit Hilfe dieser Methode auch A als spät erweisen kann,
Dieser Versuch ist nicht ernst zu nehmen. Die sprachlichen Fragen
werden von ïhm überhaupt überschätzt.
Wie steht es nun um die Echtheit der Dolonie? Die Schwierig-
keiten, die manchen Forschern äuBerst schwerwiegend erscheinen,
gelten anderen als geringfügig. Dies kommt daher, daf man von
der poetischen Kunst Homers sehr verschiedene Ansichten hat. Den
einen ist Homer eine Vollkommenbheit, der kein Mangel anhaften
darf, für andere stehen selbst groBe Müängel mit seinem Talent
nicht im Widerspruch.
Wüäre es nun erlaubt, über die Echtheit der Dolonie auf Grund
eines eilnzigen Gesanges ein Urteil zu fällen, so müfite die Ant-
wort lauten, die Dolonie ist unecht. Ein Dichter, der wundervolle
Partien zu schaffen verstanden hat, kann etwas so schwaches wie
der erste Teil des Gesanges nicht gedichtet haben. Dieser Teil
70
macht den Eindruck, als wäre ein späterer Dichter nicht imstande
gewesen, das chili Abenteuer an das Vorhergehende geschickt
anzuknüpfen. Besser ist der zweite Teil Man wäre versucht,
wenigstens diesen Homer zuzuschreiben, aber beide Teile sind
-offenbare pendants1). Ebensowenig kann man die Mängel dadurch
‘entschuldigen, dafi man sagt: bonus dormitat Homerus. Es handelt
sich hier nicht um Kleinigkeiten, sondern um schwere Mängel in
’ der ganzen Anlage und Durchführung des Planes.
Eine andere Môglichkeït ist, da der Gesang von Homer stammit,
‘aber von diesem bedeutend später, in den letzteren Jahren seines
Lebens, gedichtet ist. Beispiele einer reicher entwickelten Technik.
die z. B. in der Darstellung des Weckens zutage treten, wären in
diesem Falle erklärlich. Manche homerische Züge in der Dolonie
würden für diese Ansicht sprechen, aber sie sind nicht durchschla-
gend, da sie leicht auf Nachahmung beruhen künnen. Gegen die
Autorschaft Homers scheinen die jüngeren sprachlichen Formen zu
zeugen, Die Frage wird kompliziert durch den Umstand, da die
Nichtheantwortung einer der gestellten Fragen, wie wir sie im K
10 finden, fast ausnahmslos erst in der Odyssee belegt ist. Die Ent-
Bo scheidung zwischen den beiden Môglichkeiten hängt also mit der
Frage der Autorschaft der Odyssee zusammen. Aber auch die
Frage jüngerer Formen bedarf noch weiterer Untersuchungen.
Immerhin ist die Unechtheit wahrscheinlicher als die Annahme, K
sei von Homer in seinem Greisenalter gedichtet worden.
Die Echtheit eines Gesanges läfit sich jedoch nicht auf Grund
der Analyse des betreffenden Gesanges allein entscheiden. Man
À muf in ähnlicher Weise andere Partien untersuchen, besonders die
stark angezweifelten, wie B, W', Q, usw., um festzustellen, ob auch
in diesen ähnliche Mängel vorkommen. Für mich handelte es sich
tbrigens nicht lediglich darum, die Echtheitsfrage zu entscheïden.
Ich war bestrebt, die Schwierigkeiten ohne Voreingenommenheit
zu prüfen, was nach den Arbeiten Rothes und Shewans unbe-
dingt nôütig erschien. Dabei hat sich ergeben, dal immer noch
manches in der Dolonie unbeachtet geblicben war. Erst vorurteils-
lose Untersuchungen einzelner Partien der Ilias, bei denen das
Ganze nie aus dem Auge gelassen werden darf, werden imstande
1) Deshalb ist W. Witte der Versuch, im K zwei Dichter nachzuweisen,
mibolückt.
éibron. pe :
In einem Schlufkapitel ardent die ke Dolonie betreffendén: Aie
Ergebnisse des neuen Buches von Names über die Ilias be-
sprochen.
19. BRÜCKNER ALEKSANDER. Zasady etymologii stowiañskiej, (Grand É
züge der slavischen Etymologie). +
Prof. Aleksander Brückner legt eine Abhandlung vor unter dem
Titel: Grundzüge der slavischen Etymologie. (Zasady sm à
slowiañskie)).
Obiger Titel künnte befremden, es kann ja keine M
slavische Etymologie geben. Die Etyniclogie als Wissenschaft hat |
ja nur eine einzige Methode und es wechselt nur ihr Objekt. Theo.
retisch führte diese Forderung in der Praxis unstreitig zu fol-
gendem Ergebnis. Seit 1886, seit dem Erscheinen des ,Etymologi-
schen slavischen Wôürterbuches“ von Miklosich, das auf den Ergeb-
nissen der vorausgegangenen Forschung fuBite, ist in den folgenden
dreiBig Jahren äuBerst viel Fleif und Mühe auf slavische Etymo-
logie verwendet worden, ungleich mehr als in den früheren Dezen-
nien, ohne da jedoch wesentliche Fortschritte tiber den Stand von F
1886 hinaus erzielt worden wiären. So ist z. B. von allen echt s +
slavischen Worten, die mit ch oder mit & anfangen, von einigen Fe.
lautnachahmenden abgesehen, nur je ein Wort sicher und bereits
vor langer Zeit gedeutet : chod und &iti.
Über diesen Stand des Wissens, der eher für das Jahr 1817
passen würde als für die Gegenwart, ist die moderne For-
schung nicht hinauszgekommen, und wir künnen darin kaum einen
Fortschritt gegen die alte Fassung erblicken, wenn man das ch von
chod in Zusammensetzungen wie wchod oder prichod entstehen lieli,
was einfach undenkbar ist.
Worin liegt nun der Grund, da die slavische Etymologie nicht
von der Stelle rückte ? Die moderne Etymologie beschränkt sich auf
Wurzelvergleichungen ; statt Wôürter miteinander zu vergleichen,
sucht sie ein slavisches Wort mit einem armenischen, keltischen
oder kretischen usw. auf eine Wurzel oder , Base“ zurückzufthren,
deren Zahl bekanntlich gering und deren Bedeutung immer sebr
dehnbar ist; man erreicht auf diesem Wege nur soviel, daf für ein
101
slavisches Wortôüfters acht verschiedene Wurzelvergleichungen, gleich-
_ sam zur Auswahl nach Belieben vorgeschlagen werden. Auch wenn
man diese Wurzelvergleichungen beliebig vermehrt, kommt dabei
. dennoch nichts heraus. Dagegen achtet man gar nicht auf das. oft
wichtigste, entscheidendste, auf die Geschichte des Wortes. Das ist
‘3e 2 der erste Hauptfehler.
Bei der nahen Verwandtschaft zwischen slavisch und litauisch,
die immer wieder geleugnet wird, aber sich stets von selbst wieder
durchsetzt, müssen ferner die slavischen Wôrter, wenn wir von den
bekannten Urwürtern absehen, die längst von den älteren Forschern,
von Bopp und Pott an bis auf Miklosich (und zum Teil Fick) festge-
stellt sind, zuerst aus dem Slavischen und, wo dies nicht ausreicht,
aus dem Titauischen erklärt werden. D. h., wenn behauptet wird,
ein slavisches chotéti hätte seine Parallele nur im Armenischen,
oder das slav. chyt hätte ,sichere Verwandte nur im Albanesischen“,
so wissen wir bestimmt, dal die richtige Parallele, der ,sichere
Verwandte“ noch gar nicht gefunden sind. Leda, eine durch Wald-
rodung frisch gewonnene oder brachliegende Ackerfläche, wird mit
dem preuf. linda ,Tal“ und mit deutschen u. a. Ausdrücken für
Land identifiziert. Aber preufisch heifit Tal dambo (— slav. dabrava,
das mit dab Eiche nichts zu tun hat, wie sein > beweist, weil dab
niemals ein > aufweist; die entgegengesetzten ,Beispiele“ sind ent-
weder direkt falsch oder erst durch dabrava, das mit dab später
zufällig zusammenfiel, bedingt), oder padaubis (zu slav. débre — lit.
duburas) ; linda ist nicht ,Tal“ im topographischen Sinne des Wor-
tes, sondern Übersetzung von ,Jammertal“ und bedeutet eher Loch,
weil es gleich ist dem lit. Zindyne, landa usw. , Loch, Schlupfwin-
kelé, und nicht von ihnen geschieden werden darf. Leda hat damit
nichts zu tun:; es ist identisch mit dem lit. /ydimas, das dasselbe
bedeutet, nämlich Waldrodung für künftigen Acker (davon der
Name der Stadt Lida), e und à weisen auf dieselbe Doublette, wie
z. B. lit. pabanga und pabaiga ,Ende“ u. a, wie wir sie ebenso
(ja, noch viel häufiger) auch noch auf jungen Sprachstufen für « und
u kennen, z. B. poln. wnçk und swnuk und in einer Menge äühnlicher
Beispiele. So sieht eine Vergleichung des Litauischen aus. Aus der
Geschichte der Worte im Slavischen soll ein anderes Beispiel
folgen.
Bog wird mit dem eranischen (altpersisehen) Namen identifiziert
oder gar als daraus entlehnt bezeichnet, gerade als wenn Sliven
102
und Altperser unmittelbare Nachbarn wären und es sonst noch alt-
persische Elemente im Slavischen gäbe — denn die Skythen kann
man schon darum nicht als etwaige Vermittler ansehen, weil man
doch gar nicht weif, ob die Skythen einen solchen Gottesnamen jee
besafen, ferner weil wir andere skythische Elemente im Slavischen
vermissen. Gegenüber dieser Fabel wird ein methodischer Sprach-
forscher nach dessen eigenster Geschichte fragen, ob das Wort
nicht etwa aus dem Slavischen allein sich erklären lasse, und er kann
zu folgender Erklärung ohne Hilfe der Skythen und Perser gelangen.
Der Hauptgott aller Slaven war Dadébog, die Sonne, die man unter
diesem oder auf jüngeren Stufen unter verschiedenen anderen Namen
wie Svarozic d. h. Sohn des Svarog — Feuer, oder Trigtov oder
Svetovit oder Jarovit usw. verehrte. Dadibog bedeutet aber nur
nSpender von Reichtum“, denn bog bedeutete im Slav. nur Reich-
tum, daher bogaty ,reich* und wbogi oder niebogi ,jarm“. Aber bog
Reichtum“ ist auler in diesen Ableitungen, wo es wie auch in
zboèe ,Reichtum, Getreide“, überlebte, aufgegeben worden, verdrängt
von dem immer mächtigeren Gütternamen, der schliefilich auch zu
bog verkürzt wurde; so kann bog, das nur ,Reichtum“ bedeutete,
auf dem Umweg über Dad/bog zur Bedeutung ,Gott“ gekommen
sein und das alte div — lit. dievas ,Gott“ verdrängt haben. Sehr
interessant sind dann in diesem Zusammenhange das Klein- und
weibruss. bahattje ,Feuer“ und der weiliruss. bohacz ein Dank-
erntefest, heute vielfach Mariä Geburt am 8. Sept.“ Wie man sieht,
kann man sich ohne alle Wurzelvergleichungen, durch blofies ge-
naues Abhüren der slavischen oder auch litauischen Zeugen der
Wabrheit nähern. Hat doch manchmal das Litauische, um zu diesem
zurückzukehren, die konkrete Bedeutung bewahrt, die im Slavi-
schen bereits zu Gunsten der abstrakten aufgegeben worden ist; 80
bedeutet slav. 247 nur noch ,büse“, aus seiner litauischen Entsprechung
wissen wir aber, daf es ursprünglich ,schief, schrüge“ bedeutete.
Indem der Verf. auf elementare Forderungen, z. B. Ausgehen
von den üälteren, nicht von den jüngeren Formen oder Schreibun-
gen, Beachtung der Lautgesetze, der Semasiologie u. dgl. gar nicht
eingeht, da er dies als selbstverständlich betrachtet, bespricht er
in 10 verschiedenen Punkten die Hilfsmittel und Methoden, deren
sich der slavische Etymologe bedienen kann, um zu seinem
Ziele zu gelangen. Im Grunde lassen sich alle zehn Punkte auf
die Forderungen zurückführen: man beachte vor allem die Zusam-
LR SE Sn : : Le
“TE
mr SL 0e
105
menhänge und Erscheinungen im Slavischen selbst, dann auch im
Litauischen ; berücksichtige vor allem die Che der Worte,
lasse sich nicht durch vermeintliche, lautliche Schwierigkeiten Pie)
durch zufälligen äuferlichen Aie fremder und fremdsprach-
licher Worte irreführen.
Die Einsicht in den eigentlichen Zusammenhang wird erschwert
durch unvollständige Kenntnis der Lauterscheinungen, die zahl-
reicher und mannigfaltiger, namentlich im Anlaut sind, als man
bisher vermutete. So ist die Behandlung der Gruppe sk ide
verkannt worden und eine Menge etymologischer Rätsel (auch für
ch- und &-) wird durch die richtige Einsicht sofort gelüst ; ein cudzy
vfremd“ ist mit dem Namen der Finnen Czwd (vielleicht sogar mit
dé der Skythen) identisch und hat mit got. Thiuda ,Volk“ nichts
zu schaffen usw. Æbensowenig ist bisher auch anderer Anlaut
s — Konsonant richtig eingeschätzt worden und, was von diesem gilt,
gilt auch von anderer anlautender Doppelkonsonanz, #yda , Wade“ z. B.
ist mit dem lit. blauzda dass. identisch. Ebensowenig ist die Behand-
lung von anlautendem ja- je- i- die untereinander wechseln oder in
Wegfall kommen künnen (z. B. jamiota ,Mistel“, jemiota und daraus
russ. ometa, imiola, miola; jaskier ,Funken*; iskra, skra; jehla, jagty,
igla, glica; jarzabek, jerzabek, und daraus russ. orjabok, irèaqbek, rjab-
c<2zyk usw.) erkannt. Im Inlaut kann — sfr — stehen bleiben (sestra),
oder zu 2dr (nozdri, bizdar), oder zu tr (jutro aus justro) werden;
es künnen au und an, ei und en abwechseln usw. Ebenso wechseln,
aus vorläufig ganz unbekannten Gründen und in ganz unbekanntem
Male, k und s, g und 2. Alle diese bisher geleugneten oder ange-
zweifelten Lauterscheinungen erklären eine Menge von falsch ge-
deuteten Wôrtern. Namentlich treten dabei gegen offenkundigen
etymologischen Zusammenhang lautliche Schwierigkeiten vollkom-
men zurück; die Phonetik weicht vor der Etymologie zurück, ebenso
wie vor den Forderungen der Formenlehre.
Scheinbarer Gleichklang behindert auferordentlich die richtige
Erkenntnis. Eine Menge echter slavischer Würter wird aus diesem
Grunde, wegen mehr oder minder auffälliger Übereinstimmung z. B.
mit einem deutschen oder einem anderen fremden Worte, als entlehnt
bezeichnet ; so galt z. B. mleko als aus Milch entlehnt und Peisker
baute darauf weitgehende Schlüsse auf, bis der Verf. nachwies. dal
beide Würter nur durch Zufall zusammengeführt wurden, da sie
nichts miteinander zu schaffen haben. Unendlich seltener 1st der umge-
104
Fällen spielt die Wortgeschichte eine ausschlaggebende Rolle.
wird z. B. heute angenommen, dal die altslavische Bezeichnung d
Sonnenwende, Kraëun - Koroëun, aus dem Rumänischen craciun
»Weïhnachten“ stamme, d. h. man setzt sich in Widerspruch mit
der Erfahrung, wonach nur die Rumänen bei allen Kirchenaus-
drücken die Entlehnenden sind, Die Geschichte des Wortes be:
weist nun sofort das Widersinnige dieser Annahme. Wir begegnen
dem Worte nämlich schon 1143 in Grofi-Nowgorod, also zu einer
Zeit, wo von Rumänen nirgends die Rede ist, am wenigsten aber
so weit im Norden! Es folgt somit aus der Geschichte des Wortes,
daf nur das Gegenteil richtig ist und daf das rumän. eraciun wie alle
ähnlichen rumän. Wôrter aus dem Slavischen entlehnt sein müssen.
Es ist somit die historische Etymologie, für die der Verf. gegen
alle Wurzelvergleichungen, gegen blole ,linguistische“ — oder rich.
tiger , Würterbücher“— Etymologie eintritt. Er zeigt, aus welehen
Sprachen der Slave nichts entlehnt haben kann (Litauisch, Keltisch,
Finnisch, Iranisch u. a); er verlangt, dal faktische, nicht blob.
fiktive Grundwürter für die Entlehnung namhaft gemacht werden
— mit andern Worten, er verlangt Methode statt Willkür oder
Zufall und zeigt an Beispielen, wie man bisher vorgeht und wie
man vorgehen sollte. |
An zahlreichen Beiïspielen wird nachgewiesen, wie man aus dem
Slavischen und aus dem Litauischen die verwickeltsten Erschei-
nungen des Lexikons aufzulüsen vermag. Reichen alle sonstigen
Mittel nicht aus, so bleibt dem vorsichtigen Etymologen noch fol-
gendes übrig. Hat er z. B. das Wort für Wald, las, und tüberzeu-
gen 1hn nicht die dafür bisher vorgebrachten Deutungen (die eine aus
einem germanischen Worte, das aber Wohnung zu bedeuten scheint ;
die andere aus griechisch #90: als ob dieses die Form /as ergeben
künnte oder miülite), so sieht er sich im Slavischen (gegebenenfalls
auch in den verwandten Sprachen, vor allem natürlich wieder im
Litauischen) um, aus welchem Material andere Namen für Wald
gebildet sind; er prüft die Namen wie gvozd, drezga, qaj, drèva
(davon die Derevljane am Dnjepr und die Drevani westlich der
Elbe, die slavischen ,Holtsaten“ benannt sind) und kommt zu der
Uberzeugung. dal auch as nichts anderes als Holz bedeutete und
mit lasa und luska eng zusammengehürt.
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105.
# se “ièn Verf. fragt AE ob denn alle Würter einer Sprache, ab-
Le gesehen natürlich von dm lautnachahmenden, deutbar sind, und
kommt zu dem negativen Ergebnis, daf eine one Real S0g.
künstlicher Wôrter jeder Erklärung spottet, daB in ähnlicher Weise
_ wie Zufall oder Laune sie hat entstehen lassen, nur durch Zufall
. ibre Erklärung gelingen kann. Schlieflich sind ja alle Wérter
mehr oder minder künstlich, aber hier versteht der Verf. unter dem
Namen ,künstlich“ Wôürter, die nicht in gewohnter Weise aus ge-
Mliron. Material neu debildet sind, sondern ganz willkürlich in
Laut und Bedeutung auftreten und db die sich dann die Forscher
die Küpfe unnütze zerbrechen, Wôürter wie Fidibus, Pumpernickel
usw., 1m Polnischen Wôrter wie lafirynda, safanduta, cymes, das
_ aus einem Pferdenamen in einem alten Roman herstammen kann,
… fanaberie usw. Der Verf. bespricht eine ganze Reïhe solcher Wôrter,
und zeigt, wie man sich auch ihnen gegenüber zu verhalten hat,
wenn man durchaus zu ihrer Erklärung gelangen will.
Der Verf. verzichtet hier auf eine genaue Aufzählung seiner zehn
Grundsätze, die er beim Etymologisieren im Slavischen beobachtet
sehen môüchte ; er verweist deshalb auf die Abhandlung selbst; hier
sollten nur die allgemeinen Gesichtspunkte angegeben werden, von
denen er bei seiner eigenen Arbeit ausgegangen ist. An einer statt-
lichen Reïhe von Beispielen, alten und neuen, erläutert er diese
_ Gesichtspunkte — das Schwergewicht ruht gerade auf diesen Ein-
zelheiten, denn gegen die Gesichtspunkte selbst dürften kaum Ein-
wände erhoben werden, wohl aber gegen die Nutzanwendung auf
den gegebenen Fall. Die Beispiele ersehüpfen allerdings durchaus
nicht die Fülle des Stoffes. Ausgeschlossen blieben diesmal ganz
die geographischen Namen und wurden für eine spätere Untersu-
chung vorbehalten.
20, SINKO TADEUSZ. Humanistyczny list do Dliugosza z r. 1455. f Ein
humanistischer Brief an Johannes Dtugosz vom J. 1455).
Den Gegenstand eines im Mogilaner-Kodex aus dem XV/X VE Jh.
erhaltenen -Briefes eines gewissen Nicolaus de Albo-Castro bildet
seine Bitte, ihm ein in Krakau fruktifiziertes Kirchenbenefiz, das
er vor einigen Jahren verlassen hatte, zu erhalten. Seine recht-
liche Begriündung der Bitte bietet kein besonderes Interesse,
Umso wichtiger ist der Umstand, dali seine demütige Bittschrift
106
gen und einer Menge von FALSE Zitaten erweitert. Manche
“freilich — wie die angeblichen Verse aus Vergil und Juvenal —
sind Schwindelzitate. Jedenfalls mufte der Verfasser annehmen,
da seine humanistische Bildung ïhn bei Zbigniew Olesnicki gat | *à
empfehlen wird, dem er — leider für den Bittsteller zu spät (da
der Krakauer Bischof schon am 1. April 1455 gestorben war) LE
seine Dienste anbot. Demselben Zwecke der Empfehlung bei
Olesnicki dient eine sonderbare Begründung, warum man die preuki-
schen Untertanen des Kreuzritterordens unter die polnische Schutz-
herrschaft nicht stellen dürfte. Diese Begründung hilft uns den
Inhalt einiger dunkler Verse in einer versifizierten lateinischen
Apologie des verstorbenen Kardinals (geschrieben um 1460) verstehen.
21. ELZENBERG HENRYK. Podstawy metafizyki Leibniza, / Die Grund-
lLagen der Leibnizschen Metaphysik).
Dem metaphysischen System von Leibniz ist im allgemeinen
eine Deutung zu Teil geworden, welche die Grundlagen desselben
in der Dynamik erblickt. Wir finden sie ungefäühr in allen Arbei-
ten, aus welchen das philosophisch gebildete Publikum sein Wissen
über Leibniz schôpft, wie z. B. in Deutschland in dem bekannten
Werke von Kuno Fischer; aus diesen ist sie aber in die philoso-
phischen Handbücher herübergenommen worden. Im Gegensatz dazu
sind Russe] in seiner Critical exposition ofthe philosophy
of Leibniz (1900) und Couturat in seiner Logique de Leibniz
(1901) wie auch in einem Artikel in der Revue de métaphy-
sique aus dem Jahre 1902 mit einer ganz anderen Deutung auf-
getreten, welche die Grundlagen des Systems in die Logik versetzt,
und Couturat belegte seinen Standpunkt mit einer im Jahre 1903
von ihm heraussesgebenen umfassenden Sammlung von bisher un-
bekannten Schriften Leibnizens unter dem Titel: Opuscules et
Fragments. Ein endgültiges Bürgerrecht hat sich aber diese Auf-
fassung bis auf den heutisen Tag nicht erworben ; besonders ab-
lehnend verhält man sich derselben gegenüber in Deutschland, wie
es noch die letzterschienenen Arbeiten über Leibniz beweisen. Eine
vergleichende Untersuchung beider Deutungen, eine Begründung
der letzteren, d. h. der logischen, und (was wir bei Russel und
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107
ki Couturat vermissen) eine ins Einzelne gehende Darstellung der
_ grundlegenden Sätze des Systems von diesem Standpunkt aus sind
der Gegenstand unserer Abhandlung.
Die dynamische Auslegung besteht darin, daB der für Leibnizens.
Philosophie grundlegende und besonders in seiner Metaphysik ent-
scheidende Begriff der Kraft als von ihm auf dem Wege einer
Untersuchung der Bewegungsgesetze gewonnen dargestellt wird.
Eine genauere Nachprüfung des kartesianischen Mechanismus habe
ihm nämlich den Beweis geliefert, da der Mechanismus die Er-
scheinungen nicht erkläre, und sol] ihn zur Annahme gezwungen
haben, es müsse in der Materie, aufer der Grülie und der Bewe-
gung, noch eine Wirklichkeït geben, wovon die Bewegung erst eine
Folge ist, sie aber selbst dasjenige, was wir als Kraft bezeichnen.
Auferdem kämen aus derselben Quelle auch noch Sätze wie der-
jenige von der Vielheit der Substanzen und von der Unmüglichkeit,
dafi eine Substanz auf eine andere einwirke. Für diese Auffassung
scheinen allerdings mehrere Gründe zu sprechen. So lassen sich bei
Leibniz insbesondere nicht weniger als sechs dynamische Beweise für
die Kraft aufzählen: durch die ,natürliche Trägheit“ der Kôrper, durch
die Relativität der Bewegung, durch die Theorie von der Erhaltung der
lebendigen Kräfte, aussgedrückt durch die Formel m v? (massa und
velocitas) als Bezeichnung einer konstanten Grübe, im Gegensatz
zu der Behauptung von Descartes, da mv eine solche Grülie se1;
weiter: ein auf die Tatsache gestützter Beweis, dai ein Kürper die
ihm mitgeteilte Bewegung beibehält; ein Beweis, der behauptet,
daf erst der Begriff der Kraft eine siegreiche Widerlegung des
Paradoxes von Zeno über die Unterschiedslosigkeit zwischen einem
sich bewegenden und einem ruhenden Kôürper gestattet; und end-
lich der zwar nicht mehr rein dynamische, aber doch verwandte
Beweis durch die Vielartigkeit der Erscheinungen, welche zwischen
den Bestandteilen der Materie qualitative Unterschiede fordere.
Alle diese sechs Beweise findet man tatsächlich oder glaubt sie in
den Texten Leibnizens zu finden. An Hand einer näheren Untersu-
chung dieser Texte kann aber dargetan werden, dab es keime Be-
weise von vollem demonstrativem Wert sind und daf thnen noch we-
niger metaphysische Tragweite zukommt; auch haben sie für Loibniz
selbst diese Bedeutung nicht besessen; es sind dies vielmehr exote-
rische, zu polemischen Zwecken an fremde, in diesem Falle karte-
sianische Begriffe angepalite Argumente, Wer sich ihrer als voll
tiven Wert, so geschieht dies nur in dem Male, als sie pet
im plicite auf ganz andere, der Dynamik vollstindig fremde Sätze
berufen, sei es auf metaphysische (so daf nicht die Dynamik für
die Metaphyaile. sondern die Metaphysik für die Dynamik grund-
legende Begriffe abgibt), oder aber auf logische. Dasselbe läfit sich.
von den Argumenten behaupten, welche die Unmëglichkeït einer
Einwirkung einer Substanz auf die andere beweisen sollen, also:
vom Argument, dal ja in der Welt nicht nur die gleiche Menge
von Bewegung, sondern auch dieselbe allgemeine Richtung erhalten
bleibe, sowie demjenigen durch die ,elastische Kraft“, welches
auch die Vielheit der Substanzen beweisen soll. Es ergibt sich also
die Behauptung von den dynamischen Grundlagen des Systems rs
unbegründet. Eine Bestätigung bhiefür bildet eine Reihe von Aus.
sprüchen des Philosophen selber, darunter der wichtigste in einem
Briefe an de Volder aus dem Jahre 1704, wo es heilt, daf seine
Philosophie sich nicht des Begriffs der Entelechie, d. h. der Kraft
bedient, um zu den Monaden zu gelangen, sondéi umgekehrt; fer-
ner kehrt immer der Gedanke wieder, daB das Vorhandensein dér
Kraft ein Ergebnis der Definition der Substanz sei. Dies aber
fübrt uns zur Jogischen Auslegung des Systems, und zu dieser se
wollen wir nun übergehen. Poe
Als fundamentalen Satz seiner Philosophie hat Leibniz selbst
mehr als einmal den Satz vom Grunde bezeichnet. Unglück-
licherweise tritt dieser Satz bei ihm in einer gewissen Vielgestal-
tigkeit auf, und seine Fassungen sind zum Teil ungenau, oder exo
terisch, oder von theologischer Färbung. Es gehüren hiezu na
mentlich die Auffassungen des Satzes vom Grunde als Satz von der
Zweckmäbigkeit oder als principium melioris. Seine philoso-
phisch einzig strenge Fassung lautet dagegen : alle Wahrheïten ha-
ben ihren Beweis a priori. Ein Beweis a priori ist aber nach
Leibniz nur bei analytischen Urteilen müglich; deshalb erscheint
der Satz vom Grunde nur dann begründet, wenn alle Urteile ana-
lytisch sind. Dies ist auch der Standpunkt Leibnizens, und diés
sein noch mehr als der Satz vom Grunde fundamentales Prinzip.
Seine endgültige und folgenreichste Fassung erhält es aber durch
seine Formulierung in Terminen der formalen Logik, nämlich dureh
109
ss sich übrigens an Aristoteles anlehnenden Ausspruch, daf in
allen Urteilen das Prädikat im Subjekt enthalten sei,
praedicatum inest subjecto.
Dies wäre nun ein Grundpfeiler des Leïbnizschen Baues. Den
zweiten bildet die Definition der Substanz. Für Leibniz gilt als
Substanz im strengen Sinne nur die individuelle, und die De-
finition derselben lautet : Eine Substanz ist ein Be. oder unbe-
dingtes Subjekt, das nicht mehr als Prädikat eines anderen Sub-
jektes genommen werden kann.
Stellen wir nun das obengenannte Prinzip und diese Definiton
nebeneinander, so ergeben sich aus dieser Zusammenstellung fol-
gende logische Schlüsse, welche eine Reihe weiterer grundlegender
_ Sätze dieser Philosophie bilden.
Erstens und unmittelbar : jede Substanz enthält in ihrem Begriff
. alle ihre Prädikate.
Zweiïitens und als Folge des ersten: zu den Prädikaten einer
Substanz gehüren auch ihre Beziehungen zu den andern, oder, nach
scholastischer Terminologie, ihre äuferen Bestimmune gen;
also sind auch sie in ihrem Begriff enthalten, so daf es rein äufere
Bestimmungen überhaupt nicht gibt: non datur denominatio
pure extrinseca. |
Drittens : es kann nicht zwei Substanzen oder überhaupt nicht
zwei konkrete Dinge geben, die einander ganz ähnlich wären, Denn
nehmen wir zwei nichtidentische Substanzen A und B, so ist die
Nichtidentitit der Substanz À mit der Substanz B eine Bezie-
hung, der (nach dem obigen) in der Substanz A ein Prädikat
entspricht, so daf diese Substanzen schon auf Grund ïbrer Nicht-
idendität nicht gleich sind. Es ist dies das allgemein bekannte
principium indiscernabilium.
Viertens : in jeder Substanz spiegelt sich die Welt. Dies 1st eine
unmittelbare Folge von Punkt 2, wonach eine jede Prädikate enthält,
die allen ihren Beziehungen zu allen anderen Substanzen entsprechen.
In diesen vier Sätzen erschüpft Leibniz das Wesen der Sub-
stanz, unabhängig von ihrem Sein oder Nichtsein und unabhängtg
von irgendwelchem Einblick in das Gefüge der aktuellen Welt. Um
weiter gehen zu künnen, müssen wir gerade an dieser Stelle an das
Problem der aktuellen Welt herantreten, weil wir erst auf Grund
seiner Lüsung den für alle weiteren Süätze unerläbliehen Begritf
der Zeit einführen künnen.
Bulletin 1-11. 3
110
Die Leibnizsche Theorie, mit der wir uns hier befassen miüssen,
besagt, daB die Welt eine unendliche Vielheiït von individuellen Sub-
stanzen sei. Für diese Behauptung findet man in Leïbnizens Schriften
verschiedene Beweise; doch hat nur einer, in den Augen des Phi-
losophen selbst, wirkliche Beweiskraft, nämlich der Beweis durch
die Nc von einfachen Elometiion des uns in der Er-
fahrung als Materie gegebenen Zusammengesetzten. A
Dieser Beweis fuft auf der Annahme, daf die Materie kein re:
nes Phänomen ist. Im Gegensatz zu allen anderweitigen Behauptun-
gen, mit denen besonders deutsche Ausleger aufgetreten sind,
Leibniz in seinem Ausgangspunkt Realist, und das müssen wiruns.
auch immer vor Augen halten, wenn wir uns in dem Labyrinth.
‘
7
L Æ2 AN
seiner üfters unklaren Bezeichnungen nicht verirren wollen. Nach-
dem er also die Wirklichkeit der Materie angenommen, argumen- +
tiert er wie folgt: Diese Materie ist teilbar, d. h. zusammenge- : k.
setzt; die Wirklichkeit eines Zusammengesetzten kann aber nur
von dessen einfachen Elementen stammen: also gibt es notwendi- 4
gerweise einfache Elemente. Diese Elemente aber künnen, im Gegensatz
zur Annahme mancher, keine Atome sein, und zwar aus mebreren Grün- à
den, unter denen einer ausschlaggebend ist, nämlich dal das Atom 3
selbst als materiell und deshalb ausgedehnt gedacht wird; ist es. À
aber ausgedehnt, so ist es nicht unteilbar und ist kein Einfaches, ‘4
Das einfache Element mu ein Unausgedehntes, Immaterielles, und :
dennoch ein Wirkliches sein: und da es eine Sinnlosigkeit wäre,.
mit Spinoza eine einzige Substanz anzunehmen, deren gewühnliche :
Modi jene Elemente wüären, so bleibt nichts anderes übrig, als sie- “4
als immaterielle Substanzen anzuerkennen. In diesem ihren Charak- :
ter erhält die Substanz den Namen Monade. |
Die zwei Einwände, die gegen diese Ansicht erhoben werden à
künnen, sind für Leibniz ein Antrieb zu zwei bhüchst bedeutsamen F
Theorien geworden: der Theorie der Ausdehnung und derjenigen des
Raumes. Wirft man ihm nämlich vor, daf also nach der hier ange-
führten Auffasssung die ausgedehnte Materie ein Aggregat von unaus-
gedehnten Substanzen sei, was einen Widerspruch bedeutet, so ant-
wortet er darauf mit seiner Definition der Ausdehnung, nich die-
selbe ihrem Wesen nach nichts anderes ist, als eben eine Wieder-
holung, ein Miteinandersein, eine Vielheit von Miteinander-
seienden. Wird aber, wie es später tatsächlich seitens Kants in
der Antithese der zweiten Antinomie weschehen ist, das Argument
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von der Unmôügliehkeïit, zu einfachen Elementen des Räumlichen zu
gelangen, angeführt, so lautet die Antwort: die Kürper sind ein
_ Wirkliches, den Raum aber müssen wir aus einer ganzen Reiïhe
von Gründen als etwas nur Ideelles erkennen, woraus folgt, da
die Kôrper eigentlich nicht im Raume, daB sie ihrem Wesen nach
unräumlich sind, und der Satz von der Unmüglichkeit einfacher Ele-
mente gilt nicht für sie. Der Raum ist durchaus nicht ein Etwas,
worin die Kôrper sich befinden. Was ist er also eigentlich? Nur
eine Ordnung des Miteinanderseienden, ein phänomenales
Sinnbild des Systems von Beziehungen zwischen den Monaden.
Diese Rolle kommt also der Raumtheorie im Leiïbnizschen System
zu: es ist dies eine gleichsam vorbedachte Verteidigung des Mona-
dismus gegen Kants Kritik.
Mit diesen Ergebnissen künnen wir nun erst zum Substanzbegriff
zurückkehren, um jetzt aus ihm weitere Schlüsse, durch welche wir
ein Bild der wirklichen Welt erhalten, zu ziehen. Denn, wie schon
bemerkt, setzen uns diese erst in die Lage, den Begriff der Zeit in
den Begriff der Substanz einzuführen, und zwar auf folgende Weise :
Die unendliche Vielheit der Substanzen, zusammengestellt mit der
Spiegelung aller in jeder einzelnen, hat die Nichtnotwendig-
keit (Kontingenz) dessen, was in jeder Substanz vorgeht, zur Folge.
Der unendlichen Vielheit der Monaden entspricht nämlich, dem
Spiegelungsprinzip zufolge, eine unendliche Vielheit von Prädika-
ten in jeder einzelnen; angesichts dieser Unendlichkeit is es nun für
einen endlichen [ntellekt unmôüglich, einen notwendigen Zusammen-
hang zwischen einem gegebenen Prädikat und dem Begriff einer
gegebenen Substanz nachzuweïsen, d. h. (und Leibniz zieht wirklich
diesen SchluB, für welchen wir, wenn es ein Paralogismus
ist, ihm die Verantwortlichkeit überlassen müssen), dafi dieser Zu-
sammenhang kein notwendiger ist. Neben den notwendigen, aus
der Definition einer Substanz als Substanz folgenden, haben wir
also eine Unendlichheit von nichtngtwendigen Prädikaten. In dieser
Nichtnotwendigkeit ,besteht das Wesen der Zeit“: die logisehe, für
unsere Vernunft unerfaBbare Aufeinanderfolge der nichtnotwendigen
Prädikate erscheint nämlich unserer unklaren Erkenntnis in einem
entsprechenden phänomenalen Sinnbild: der Aufeinanderfolge in der
Zeit. Auf diese Weise entsteht die Zeit, deren konstante, aus Grün-
den der Symmetrie mit derjenigen des Raumes etwas gekürzte und
deshalb unklare Definition lautet: eine Ordnung des Aufern-
CE
At
112
anderfolgenden. Machen wir nun die Anwendung des _
griffs auf die schon auf anderem Wege gewonnenen Ergebnisse, s0.
_erhalten wir mit Leichtigkeit die letzten, sich zu einem Bild Fr
lebendigen Welt nach Leibniz roiea raies RAS Sätze. Der .
erste ist der innere Determinismus der Substanz, d. h. das
alles, was ihr je zustofen wird, von vornherein in rie Begriff
enthalten ist. Der zweite ist die Tätigkeit der Substanz: denn
alle in der Substanz vorkommenden Veränderungen haben ibr
Prinzip in derselben; das Prinzip der Tüätigkeit aber nennen wir
Kraft, und von dem, was Kraft hat, sagen wir, es sei tätig, oder
es handle. Der dritte ist die Stetigkeit dieses Handelns: denn
da der Begriff der Nacheinanderfolge der nichtnotwendigen Prädi-
kate, d. h. der Veränderung, dem Zeiïtbegriff logisch vorangeht,
künnen wir keine Zeit denken ohne Veränderung, d. h. ohne
Tätigkeit. Der vierte ist die Unmüglichkeiïit einer Einwir-
kung einer Substanz auf die andere; denn da alle Prädi-
kate einer Substanz aus ihr selbst stammen, so stammt keiner von
auBen, d. h. es ist keiner die Folge des Handelns einer anderen Sub-
stanz. Der fünfte endlich ist die Theorie von der prästabilierten
Harmonie. Auf Grund des Spiegelungsprinzips zieht nämlich jede
Veränderung in einer Substanz eine Veränderung in allen anderen
nach sich, und eine Veründerung in jenen eine solche in ihr selbst,
d. h. obgleich es keine eigentliche Wechselwirkung im strengen
Sinne gibt, so ist doch alles, was in einer Substanz vorgeht, ab-
hängig von dem, was in den anderen geschieht, und umgekehrt:
und so ist die Welt eine geordnete. An sechster Stelle künnten wir
endlich den Satz anführen, durch welchen das Leibnizsche Sy-
stem gleichsam eine gewisse Abrundung erlangt, weil hiedurch in
gleichmälbiger Weise die materielle und die geistige Welt umfalit
und die bisher abstrakte Vision mit konkretem Vorstellungsinhalt
erfüllt wird: es ist der Satz von der Gleichsetzung der Monade mit
der Seele. Das Merkmal der Seele ist nämlich die Wahrnehmung,
deren Definition lautet: Ein Ausdrücken der Vielheit in der Einheit;
nichts anderes aber als eben ein solches Ausdrücken ist jene Einwir-
kung einer jeden Monade auf jede andere nach dem Prinzip der
Harmonie. Indem er aber das Problem des Bewuftseins und das
Problem der Erkenntnis berthrt, erüffnet dieser Satz, der einerseits
einen AbschluB des bisherigen Gedankenganges bildet, anderseits
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113
weitere Perspektiven, mit deren Erscheinen unsere Aufgabe und
die Frage nach den Grundlagen des Systems ein Ende nehmen.
Wir kommen also zu dem Schluf, daf die eigentlichen Grund-
lagen des Systems die logischen sind und daf, wie die obige Dar-
stellung gezeigt hat, dasselbe erst durch sie seinen, unbeachtet aller
môglichen objektiven Einwände, sogar sehr ausgesprochenen inneren
_ Zusammerhang erhält.
22, HORODYSKI WE£EADYSEAW. Filozofia Lamberta w stosunku do roz-
: Woju pogladéw Kanta oraz do Bakona. /Lamberts Philosophie in
ihren Beziehungen zu Kants Gedankenentwicklung und zu
Bacon).
Den Gegenstand vorliegender Abhandlung bildet Lamberts
Philosophie, u. zw. die Darstellung seiner Reform der Philosophie
und ïhre Bedeutung sowohl in der Epoche des vorkantischen Eklek-
tizismus, als auch im Verhältnisse zu der kritischen Philosophie,
_ferner wird der Zusammenhang, d.h. die Ahnlichkeiten und die
Unterschiede zwischen dem Lambertschen und dem Kantischen
Gedankengang betont, endlich diese beiden Reformen in ihrer Be-
ziehung zu Bacons ,Instauratio magna“ betrachtet, um die Frage
zu beantworten, inwiefern die in dieser Abhandlung besprochenen
Probleme von der Philosophie der Erfahrung gefürdert worden sind.
Die letzte Aufgabe bietet uns Gelegenheit zu interessanten Betrach-
tungen, hauptsächlich über Lambert. Der Hauptteil der Arbeit ist
selbstverständlich Lambert gewidmet; es handelt sich aber in glei-
chem Male um Folgerungen hinsichtlich Kants kritischer Philosophie.
Der Verfasser charakterisiert zuerst die Stellung Lamberts als die
eines Gelehrten in der zweiten Hälfte des XVIIL Jhs. und greift da-
bei hauptsächlich auf die Werke und den Briefwechsel Kants zurück.
Die charakteristischen Anschauungen anderer Denker werden eben-
falls zitiert. Als Gelehrter von universeller Fassung erwarb sich
damals Lambert den seltenen Ruhm. der ihm nicht nur auf dem
Gebiete der Philosophie erwachsen ist. Nach seinem Tode (1777)
geriet Lambert bald in Vergessenheit. Sein Name erseheint wieder
um die Hälfte d. XIX. Jhs. und die Frage nach dem Verhältnis
seiner Philosophie zu Kant hatte bald einen heftigen, heute nur
scheinbar entschiedenen Streit zur Folge.
Es fehlte nicht an Stimmen, welehe Lambert mieht nur als Kants
114
Vorgänger (Vorläufer), sondern auch als seinen Lehrmeister his à
stellten. Selbst die erkenntnistheoretische Terminologie der beiden
Philosophen erschien ihnen im strengsten Sinne identisch. Lambert
wurde zum Philosophen der , Kritiken“ gestempelt. Andere dagegen, die
ebenfalls Lamberts Anhänger waren, traten mit gemäfigten Urteilen
hervor. Aber auch diese Interpretationen waren dem Sinne der Lam-
bertschen Schriften fremd, und die Erklärung von Lamberts philoso-
phischer Richtung war falsch. Die Gegner aller dieser Interpreten
stellten wiederum jede denkbare Beziehung der Lambertschen Phi-
losophie zu Kants Kritizismus in Abrede und erklärten in dem Falle
Lamberts Philosophie zu seinen Ungunsten. Um Kants Grôfie be-
sorgt, setzten sie sich sogar in Widerspruch zu Auferungen im
Kants-Lambertschen Briefwechsel und zur ursprünglich geplanten
Vorrede zur ,Kritik der reinen Vernunft“. Diese Anschauung wurde
in Deutschland als richtig angenommen. Damit wurde der Streit
vor 15 Jahren geschlichtet.
Es ist aber von hohem Interesse — und Lambert verdient es
auch — daf eine neue Bearbeitung seiner Philosophie und seiner
philosophischen Stellung in Angriff genommen werden; und zwar
sowohl mit Rücksicht auf den damaligen Eklektizismus, als auch auf
die Reform Kants, dessen Umfang und sogar Bedeutung erst auf
Grund der Beurteilung der Lambertschen Philosophie richtig erfalit
werden kann. Ohne Lambert hätte Kants Kritizismus damals als
verfrüht erscheinen mtüssen. Es war aber der damalige Eklektizis-
mus eben durch Lamberts philosophische Reform zum Kantischen
Kritizismus herangereift. Endlich verdient Lamberts Philosophie
an und für sich eine neue, streng sachliche Bearbeitung. Der Ver-
fasser hofft, dal erst jetzt der oben besprochene Streit ausgetragen
werden wird, umsomehr da die von diesem Gegenstand handelnden
Arbeiten von Bartholmès, Zimmermann, Lepsius, Baensch, Riehl, u. a.
die Aufgabe gewissermalien vorbereitet hatten; er hofft, dal es ihm
gelingen wird, das wichtige Moment in der Geschichte der Philoso-
phie des XVIII. Jhs. in hellerem Lichte darzustellen. Kants wissen-
schaftliches und philosophisches Verdienst wird hiedurch keineswegs
irgendwelchen Abbruch erleiden.
Lambert verstand es. mit dem Eklektizismus, der sich nur in den
Schranken des Rationalismus entwickelte, endgültig aufzuräumen. Die
Leibnizsechen und Wolffschen Probleme suchte er mit Lockes
Empirismus auszugleichen, d. h., in den beiden Richtungen die
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115
“richtigen Thesen festzustellen und sie nach Ausscheïidung von fal-
schen auf einen gemeinschaftlichen Nenner zu bringen. Der Ver-
_ fasser versucht deshalb vor allem, die zwei Haupttendezen der Lam-
bertschen Reform zu präzisieren, u. zw., die Begründung der Phi-
Josophie auf mathematischer Methode, was mit dem auch für Kant
wichtigen Probleme der Metaphysik der Zukunft in enger Ver-
_bindung steht, ferner den Versuch, der Wissenschaft eine neue
Theorie des Apriorismus zugrunde zu legen. Mit diesen Problemen
stellte sich Lambert auf kritischen Boden, nicht aber durchaus auf den
Kantisch-kritischen. Es gelang Lambert durch seine Thesen über die
Methode, die Theorie der einfachen Begriffe, die Lehrsätze über
die metaphysische Wahrheïit, die Ableitung eines Organons der Be-
griffe (das Reich der Wahrheït), die auf das Verhältnis der Gram-
matik zur Metaphysik bezüglichen Forschungen, die wertvolle Theorie
vom Ableiten der Wahrheit aus dem Scheine — kurz durch seine
_ Reform — die Einseitigkeiten des Rationalismus und des Empiris-
mus zu überwinden, wobei er sich systematisch der Euklidischen
Methode bediente. Die Frucht seiner Forschung ist nicht nur das
neue ,Organon, eine Sammlung von Regeln und Gesetzen, die für
jedes Erkennen maligebend sind, sondern auch das System der An-
schauungen auf das gesamte Gebiet der Wirklichkeit. Den Haupt-
1 punkt seiner Betrachtungen bildet die Umwandlung der Wissenschaft
É a posteriori in die a priori, kurz: die Theorie der einfachen
Begriffe. Lamberts Kritizismus stellte mit Ausnahme der Begriffe
des Raumes und der Zeit und ,des Dinges an sich“, die von Lam-
bert ganz anders gelôst wurden, dieselben Grundprobleme die in
der ,Kritik d. r. Vernunft“ behandelt werden, doch wurden diese
von ihm entweder nicht weiter entwickelt, oder nicht systematisch
gefalt, oder ganz anders gelüst : teils ungenügend, teils aber breiter
und tiefer, als es Kant tut. Das Kantische Problem dèr Form
und der Materie der Erkenntnis (der Erscheinung, der Erfahrung,
der sinnlichen Erkenntnis) wurde bei Lambert nur berührt; er er-
wähnt es nur in diesem Sinne gelegentlich, jedoch entweder ohne sich
bewuñt zu werden, wie bedeutsam die auf dem Momente aufsebaute
Theorie sein künnte, welches er ohne nähere Ausführungen und
Schlüsse kurz als ,Mittelweg“ bezeichnet, oder indem er im Gegen-
teil eine solche Theorie schon als unfruchthar und überflüssis be-
trachtet. Aus diesen, wie noch aus anderen Gründen sollte Lamberts
philosophische Richtung im Gegensatz zu Kants idealistischem er-
116
kenntnistheoretischen Kritizismus als kritischer Realismus res
net werden. (Der Terminus ,qualitativer erkenntnistheoretischer
Dualismus“ ist sachlich falsch.) Deshalb war auch Kants moralisches
Gesetz dem Lambertschen Kritizismus fremd. Der Umstand dage-
gen, da Lamberts philosophischer Ausgangspunkt den bei Kant be- à
nützten Standpunkt Humes (neben Leibniz und Locke) unberücksich-
tigt läfit, beweist uns ohne Zweifel die Stärke des Lambertschen
Kritizismus. Denn ohne Humes subtile Analyse des Kausélnetl à si
d.h. des Inbegriffes der Notwendigkeit, kennen gelernt zu haben,
stellte Lambert seine Lehre vom Apriorismus kritisch auf, was me
richtige Bewunderung verdient.
Von Lamberts Kritizismus, dessen erkoïntnithsbentiédté Reform
tatsächlich den Umfang der für Kants ,Kritik“ nütigen Aufgaben
oder Fragen festsetzt, war der unmittelbare Übergang zu Kants
Kritizismus und nur zu diesem gegeben. Obgleich die Probleme
der ,Kritiken“ allmählich, systematisch und in Etappen des Ent-
wicklungsganges der Anschauungen Kants selber reiften, obgleich
sie als Frucht seiner eigenen Denkprozesse aufzufassen sind, so ge-
winnen sie ihre endgültige Form erst nach der Lambertschen.
Reform. Diese Reform war Kant bekannt, ehe er noch zu seinen
kritischen Resultaten gelangt war. Durch diese Reform und durch
Lamberts Briefe angeregt, versuchte Kant eine eigene Lüsung der
Probleme, die von Lambert entweder vorgezeichnet wurden, oder
sich aus seiner Lehre deutlich ergaben. Die Genesis des Kantischen
Kritizismus führt also auf Lambert zurück. Das Datum der ersten
Ausgabe der ,Kritik der reinen Vernunft“, die Geschichte der Ab-
fassung dieses Werkes, der Briefwechsel der beiden Philosophen, die
Lambert gewidmete Vorrede, endlich der Inhalt der ,Kritik“ selbst,
besagen viel für einen Kritiker, der die Sache ohne Voreingenom-
menheit untersucht, und geben ihm wertvolle Fingerzeige für eine
unpartetische Vergleichung der Lambertschen und der Kantischen
Reform. Als eine notwendige Bedingung erwies sich eine wirklich
genaue, gründliche Berücksichtigung von Kants Schaffen seit seinen
ersten philosophischen Abhandlungen, ein Eindringen in den Inhalt
der ,Kritik der reinen Vernunftf, in welcher mehrmals. in den für
unsere Forschung wesentlichen Momenten, Lamberts Name nicht
erwähnt wird. Es hat sich dabei herausgestellt, daf Kant in den
allgemeinen Problemen seiner vorkritischen Schriften Lambert
gegenüber zurückstand, was angesichts der Behauptungen der Gegner
LEE
117
Lamberts besondere Beachtung verdient, da hiedurch die Methode
_ géwisser Interpretationen ins richtige Licht gesetzt wird.
Die Vergleichung der Probleme der Lambertschen Reform mit
der ,Kritik der reinen Vernunft* und mit Kants Schriften vor dem
J. 1777 ist für den Forscher der Philosophie sehr lehrreich. Ebenso
instruktiv sind auch Kants Briefe an Lambert oder über ihn. Die
Berührungspunkte lassen sich in folgender Weise zusammenfassen :
1.) Lambert überwand die Einseitigkeit des Rationalismus und
Empirismus, wulfite sich auch vom Skeptizismus freizuhaltén und wollte
jeden Dogmatismus unmôüglich machen. Doch erst Kant gelang es,
Humes Gedanken kritisch ergänzend, den damaligen HN es
‘zu stürzen.
2.) Lambert stellte die Philosophie auf mathematische Basis. Dies
erschien ihm wie auch Kant, sowie auch einigen ihrer Vorgänger,
als die sicherste Gewähr für Wissenschaften im strengen Sinne,
î d. h. für zwingende Behauptungen und Lehrsätze (nb. Kantisches
É Merkmal der Notwendigkeit und der strengen Allgemeinheit). Die
| Lehre von den Begriffen baute Lambert auf, indem er sich Eu-
; klids allgemeine Methode zum Ausgangspunkt nahm. Die Methode
der Philosophie (der Metaphysik) sollte in ähnlicher Weiïse wie in
Le der Mathematik synthetisch sein. Wolff richtete sich nach diesem
LL Muster nur halb, und Locke vermied es nicht, zusammengesetzte
Begriffe auf nichts zu begründen. Die neue Methode wird von
nun an die Regel sein ; sie ist noch ein Ideal. Nach Lamberts Ansicht
k wird Ontologie zum philosophischen Würterbuche, zum Begriffs-
lexikon werden. Augenblicklich gibt es noch Schwierigkeiten zu
überwinden. Lamberts Voraussetzung der synthetischen Methode
führt unter Berücksichtigung seiner Lehre von den Begriffen zur
speziellen Vergleichungsfolgerung hinüber, die noch weiter unten
besprochen werden soll.
Kant nahm erst in der Epoche seines Kritizismus an, dali die
künftige Metaphysik auf synthetischen Urteilen (a priori) basieren
müsse. Quaestio facti war damals für ihn schon vorhanden, und
es handelte sich nur um quaestio iuris. Er stand also erst da-
mals auf dem Standpunkte der mathematischen Voraussetzung Lam-
berts. Im J. 1764 — dem Erscheinungsjahr von Lamberts ; Neues Orga-
non“ — schrieb Kant der Philosophie (Metaphysik) ausschhellich die
analytische Methode zu und schlofi die Anwendung der synthetisehen
auf diesem Gebiete aus. Dagegen gründete Kant in der ,Kritik der
118 :
reinen Vernunft* die Mathematik auf die reinen Anschauungsformen Ne
(in ähnlicher Weiïse wie die Empirie auf reine Verstandesbegriffe),
während Lambert sogar die betreffende Konzeption Kants vom J.
1770 für unrichtig hielt. Kant bestimmte endlich in der ,Kritik d.
r. Vernunft“ genau die Grenze zwischen der mathematischen und 4
der philosophischen Erkenntnis, Lambert hingegen befalte sich zwar
mit diesem Verhältnis, aber der von ihm angegebene Unterschied lieÿ
Li
die Besonderheit der Erkenntnisgegenstände dieser beiden Wissen- .
schaften nicht scharf hervortreten.
3) Raum und Zeit gelten — und zwar nur diese allein — in
der ,Kritik d. r. Vernunft“ als Formen der sinnlichen Anschauung
a priori, während Lambert diese Begriffe allen übrigen einfachen,
welche sich nicht definieren, sondern nur angeben lassen (, ist“),
als gleichgeordnet betrachtet, da 1hm eine Definition des Raumes :
und der Zeit überhaupt unmôglich erscheint. In dieser Frage tritt
uns scharf der entschiedene Unterschied zwischen den Anschauun-
gen Lamberts und denen Kants hervor. Schon Lambert lieli sich die
Kantische Fassung dieses Problemes nicht genügen, aber er blieb
bei seiner Theorie stehen, in der der Raum und die Zeit (die
Dauer, die Ausdehnung) von den Grundbegriffen nicht gesondert
wurden. :
4.) Lambert und Kant befalten sich eingehend mit der Meta-
physik. Einen der wichtigsten Punkte bildet in ihren philosophi-
schen Schriften die Frage : wie ist die Metaphysik als Wissenschaft
môüglich? Als solche sollte sie die Metaphysik der Zukunft werden
und erforderte eine Reform sowohl in der Methode, als auch in
der Feststellung ihres Gegenstandes.
Kant lief sich seit dem Erscheinen seiner frühesten Schrif-
ten das Schicksal der Metaphysik angelegen sein und betonte es zu
wiederholten Malen, sogar in der Periode, als er schon die Un-
müglichkeit und die Schädlichkeit der Metaphysik (des Übersinn-
lichen) nachzuweisen suchte, da sie die Wabrheit verdunkle. Er
schrieb: , Die Metaphysik, in welche ich das Schicksal habe, verliebt
zu sein, (ob ich mich gleich von ihr nur selten einiger Gunsthezeu-
gungen rühmen kann, leistet zweierlei Vorteile)“. Die beiden Re-
formen, die von Lambert und von Kant, wurden um der Metaphysik
willen vorgenommen. Kant bot aber in seiner kritischen Epoche
noch kein System, sondern beschränkte sich darauf, nur ausführ-
liche Weisungen für einige Teile der Metaphysik zu geben. Lam-
115
bert, der zu vorsichtig war, in der Überschätzung der Metaphysik-
ibrer Mittel, zu weit zu gehen, baute eine vollstindige Weltanschau-
ung aus. Die Wissenschaft führe nicht zur Erkenntnis der Wirk-
lichkeïit, d. h. all dessen, was môglich ist, sondern sie setzt uns in
den Stand, nur in einen kleinen Ausschnitt ,aus der Gesamtheit
des Môüglichen“ einzudringen. Es sei also nur ein Teil der meta-
physischen Probleme der wissenschaftlichen Bearbeitung zugänglich.
Lambert war also bedeutend der Entwicklung der Weltanschauung
vorausgeeilt. Es blieb ihm aber versagt, die Frage so tief wie Kant
zu erfassen, denn :
5.) Er hatte das Problem des Dinges an sich, für welches in
seinem Wirklichkeïitsausschnitte Raum vorhanden war, nicht gestellt.
Lamberts ,Phänomenologie“, d. h. die Lehre vom Schein, stellt
zwar auch dieses Problem, aber ohne die Frage mit der Kant eige-
nen, scharfen Konsequenz zu verfolgen, ja, sogar ohne sich deren
bewulit zu werden. Lambert führte allerdings als erster den Ter-
minus: ,das Ding an sich“ ein (,Phänomenologie“). In demselben
Sinne bediente er sich üfters des Wortes: die Sache an sich. Diese
beiden Ausdrücke verwendet er im Gegensatz zum Schein. Da bei
ihm die Behandlung dieses Problems fehlt, sehen wir uns gezwun-
gen, Lamberts Philosophie als kritischen Realismus zu bezeichnen.
6.) Lamberts Lehre vom Schein ergänzt seine , Alethiologiet,
d.h. die Lehre von der Wahrheit (und deren Unterscheidung vom
Irrtum). Sie gibt die allgemeinen Regeln, wie man den Schein zu
vermeiden und die Wahrheit aus demselben herausholen künne,
(da der Schein mit dem Falschen nicht gleichgesetzt werden kann).
Lambert führte die Arten des Scheines an, erweiterte damit seine
Lehre von den Begriffen. Wir finden hier weder die kantische
Logik des Scheins, noch die Kantisch-kritischen Betrachtungen über
das Reich der Vernunfterkenntnis. Dal aber Lamberts ,Phänome-
nologie* Kant das Thema zur systematischen Bearbeitung geboten
hat, ist anzunehmen, und dies beweist eine (auch bisher nicht ver-
wertete) Stelle in der ,Kritik der reinen Vernunft“.
7.) Da Lambert in anderer Weise als Kant die Lehre vom
Schein aufstellt, aber auch hier dasselbe Ziel der Forschung voraus- *
setzt, ohne die Sache bis zu Ende durchforscht zu haben, (— Kant
leitet aus dieser Lehre die dialektische, problematische Wahrheit
für drei Wissenschaften : für die rationale Psychologie, die Kosmo-
logie und die Theologie ab —-) so mule bei ihm die Kantisehe
Unterseheidung von Vernunft und Verstand fehlen. Seine Theorie
der Begriffe gilt für die homogene Erkenntnisfunktion. Aber in
Lamberts Lehre vom Schein ist der Bereich der Done und Fille
bedeutend grüber. 24
8.) Es fehlen daher bei Lambert all die speziellen, schlechter SE
dings pedantischen Analysen, wie wir ihnen in der Kantischen
Analytik der Begriffe und der Grundsätze und in der Lebre von Ru
der reinen Vernunft begegnen, von denen als Beiïspiel die bé
mit denselben Bezeichnungsworten operierenden Definitionen der à
Anschauung, des Begriffes und des Urteiles zu erwähnen sind.
Lamberts Reform ist als Organon weniger inhaltsreich und weniger
mannigfaltig. Kant war sich des Wertes seines Organons, seiner —
wie er sich auszudrücken pflegte, — kritischen Propädeutik, be
wuft. Die gewiB bescheiden erscheinenden Worte in seiner Metho-
denlehre — deren Tendenz uns durchsichtig genug ist, — näm-
lich der Ausspruch: ,Freilich fand es sich, daB, ob wir zwar einen
Turm im Sinne halten, der bis an den Himmel reichen sollte, der
Vorrat der Materialien doch nur zu einem Wohnhause zureiehtet,
waren ohne Zweifel gegen die Architektonik der Lambertschen.
Ideen gerichtet.
9.) Die wenig komplizierte Theorie der Begriffe bei Lambert
erschien gegen die ,Kritik der reinen Vernunft“ zu gedrängt. Sie
führt zu weiteren, nicht minder interessanten Übersichtspunkten.
Lambert machte Wolff den Vorwurf, daB er die Begriffe will-
kürlich, unmethodisch bearbeitet habe, daf sie sich aus diesem Grunde
zur wissenschaftlichen Deduktion nicht eignen und dafñi man des-
halb eine neue Lehre von Begriffen aufstellen müsse, Indem er die
in der Astronomie erprobte Methode einführte, ging Lambert von
Tatsachen, und zwar von den einfachsten aus. Als solche betrachtet.
er im Erkennen die einfachen Begriffe. Sie lassen sich auf zehn
Grundbegriffe zurückführen. In der ,Architektonik“ erweiterte
Lambert diese Tabelle. Als einfachste Tatsachen lassen sie sich
durehaus nicht definieren. Sie sind da. Das Merkmal derselben bildet
die Gedenkbarkeiïit, und das bedeutet, dal sie müglich sind. Als
formeller Grund gilt für sie der Satz des Widerspruchs. Das ist
ein negativer Grund. Als materieller, positiver tritt die Existenzmüg-
Hchkeit hervor, d. b. dañ etwas existieren kann. Das Existenzmügliche
ist mit dem Begriff des Soliden und dem Begriff der Krüfte gleichbe-
deutend. Das Solide ist das materiale Kürpersubstrat, ist die mate-
121
riale Substanz. (Es existieren drei Modifikationen für die Substanz).
Die Kräfte bezeichnet Lambert als immateriale Substanzen. Die
einfachen Begriffe sind für sich gedenkbar, die zusammengesetzten
Begriffe nur mittels der einfachen (mittelbare Gedenkbarkeit). Also
die Dinge sind überhaupt gedenkbar, entweder als einfache Begriffe
_-oder als solche, die leicht auf solche zurückgeführt werden künnen
(nb. Grundsätze und Postulate). Die einfachen Begriffe führen,
im Sinne des formalen und materialen Grundsatzes, von der Form
zur Materie (principia ac axiomata). Die Becriffe bilden ins-
gesamt das Reich der Wahrheït oder der Môglichkeiten, das nicht
nur symbolisch, sondern auch tatsächlich harmonisiert ist, weil die
Grundlage dieser Harmonie das gemeinsame Zeichen : der Gedenk-
barkeit (d. h. die einfachen Begriffe und die in ihnen enthaltenen
Môüglichkeiten) bildet. Dieses Reich ist also unendlich weit. Das
System der Wahrheiten dieses Reiches ist rein ideal, hat rein sub-
jektive Bedeutung, solange es blof auf dem Satze des Widerspruchs
beruht. Das Gedenkbare ist in Rücksicht auf den Verstand müglich.
Die logische Wahrheit mul zur metaphysischen werden, mul auf
eine positive Basis gestellt werden. Was gedenkbar ist, das ist zu-
gleich existenzmôüglich. Die logische Wahrheit bildet die Grenze
_ zwischen dem rein Symbolischen (der blofien Benennung) und dem
logisch Gedenkbaren, hingegen die metaphysische eine solche zwi-
schen dem blof Gedenkbaren und dem Reellen, Kategorischen. Es
gibt keinen Unterschied zwischen dem principium cognos-
cendi und dem essendi. Lambert leitet aber daraus die Schluli-
folgerung ab, da die Wahrheiïten für uns das principium co-
gnoscendi— der Existenz Gottes, dagegen Gott das principium
essendi — für Wahrheiten ist. Die logische Wahrheit gleicht
also — streng genommen — der metaphysischen, vorausgesetzt,
daf sie von Gott gedacht war. Das Existenzmügliche mul in Gott
begründet werden. Die hüchste Formel für alles, was gedenkbar
ist, was existiert und gewollt wird, enthält nicht nur die logische
und die metaphysische, sondern auch die moralische Wahrheit.
Diese drei Wahrheiten haben denselben Umfang und fallen gänz-
lich zusammen. Daraus entwiekelte Lambert seine beste Welt, die
von vielen müglichen die einzig wirkliche ist.
Die ganze Weltanschauung leitete Lambert «us seiner Theorie
der Begriffe ab. (Wahrheit und Irrtum.) Dem Irrtum (der vom
Scheine zu unterscheiden ist) widmete Lambert eine Abteilung
122
in seinem ,Organon“. Der Irrtum entsteht nur in zusammengesetz-
ten Begriffen. Die einfachen Begriffe enthalten in sich-den mate-
rialen Grund für unsere Erkenntnis, aber sie enthüllen die Existenz. 8
selbst nicht. Man soll wissenschaftlich zu erkennen wissen, umso-
mehr da wir unseren ganzen Erkenntnisinhalt auf dem Wege der.
Erfahrung gewinnen.
Es fällt nun nicht schwer, daraus die Biens für das “ren
wissenschaftliche Verfahren die das von dem rein beschrei-
benden, historischen verschieden ist. Eine solche Bedingung mub
als Verhältnis zwischen dem materialen Erkenntnisgrund und der
Erfahrung gelten. Unsere Vorstellungen, die in der Regel ihrer Natur
nach empirisch sind, müssen ein für die Grundtatsachen wichtiges
Merkmal besitzen. Sie müssen gedenkbar, und zwar entweder un-
mittelbar oder mittelbar sein. Sie sind gedenkbar, d. h. sie sind
auch für die Zukunft mëglich, so dal wir in der Zukunft nicht
gezwungen sein werden, uns auf die Erfahrung zu berufen. Sie sind
für uns schon von der Erfahrung unabhängig, und zwar unabhängig in
ihrer Begründung; sie sind also apriorisch. In diesem Sinne hatte
Lambert sein a priori gefalit. Die Wissenschaften, die sich auf ge-
denkbare Begriffe aufbauen, sind apriorisch. Im Grund genommen,
kann in diesem Sinne jede Wissenschaft apriorisch werden. Der abso-
lute Apriorismus gebührt nur dem güttlichen Intellekte. Unsere aprio-
rische Wissenschaft hat noch eine Grenze für sich. Sie sol] nämlich
die streng und teleologisch gefalite Wirklichkeit ausdrücken ; eine
solche streng beweisende Teleologie gibt es aber nicht. Daraus.
folgt, daB die Existenz kein Thema des apriorischen Wissens ist.
Daf etwas existiert, mul immer empirisch bewiesen werden. Des-
balb umfafit die apriorische Wissenschaft nur das Reich der Müôg-
lichkeiten, also nicht die Existenz, sondern das Existenzmügliche.
Die Erklärung der Existeuz gehürt zur Erfahrung. Daher bie-
tet sich auch hier Gelegenheit zum Irrtum. Sofern wir die aprio-
rische Müglichkeit auch a posteriori bestätigen, — und ein sol-
ches Verfahren ist immer angezeigt, — dürfen wir sie mit Recht
als existierend annehmen, ohne uns des Zweckbegriffes zu bedienen.
Auf diese Weise gehen wir von der Erkenntnis a priori zu der
a posteriori über. Wichtiger erscheint jedoch in Hinsicht auf
den Bereich der Anwendung der umgekehrte Weg. Wir künnen
Müglichkeiten Re n nicht nur bestätigen, sondern sie auch
finden. Mer begnügen wir uns nicht mit der gemeinen Erkenntnis,
h |
à
3
3
f
4
125
_sondern indem wir den Irrtum sowie alles das, was sich an die.
Erfahrung selbst knüpft, ausschalten, erheben wir uns zur wissen-
schaftlichen Erkenntnis. Wir verwandeln die Erkenntnis à poste-
riori in die rein apriorische in dem Sinne, daf sich in den
Gründen schon nichts aposteriorisches befindet. Das Ziel des Er-
kennens bildet die Umbildung einer jeden historischen Erkenntnis
in die wissenschaftliche, apriorische, rein ideale. So würde Lamberts
Realismus in Idealismus tüibergehen. Doch ist die letzte Aussage
von dem rein Idealen nur scheinbar ; dem Lambertschen System
liegt der Begriff des Soliden zugrunde, welches wir nur als eine
physische Masse (— der die Eigenschaft der Undurehdringlichkeiït
anhaftet —) begreifen künnen und welches, der Leibnizischen Mo-
nade entsprechend, an den Begriff der Kraft gebunden ist. Diese
These kann nur als Fingerzeig, als selbstverständlicher Wunsch
betrachtet werden, der noch deshalb unerfüllbar erscheint, weil wir
doch nur einen Teil der Wirklichkeit kennen. Die empirische
Wissenschaft läft sich nicht immer auf eine apriorische zurück-
führen. Lambert spricht sogar von einem Abstande zwischen der:
apriorischen und der aposteriorischen Erkenntnis. Im Prinzip be-
steht ein solcher Abstand nicht, aber in der Praxis unseres Erken-
nens kommt er zum Vorschein. Die Behauptung, — die sich aus
Lamberts Anschauungen ergibt, -— dal die Erfahrung schon über-
flüssig erscheinen künnte, wäre ein Vorrecht der absoluten Wissen-
schaft, die nur als unerreichbares Ideal besteht.
Das sind nun Lamberts Anschauungen von dem Wesen der
Begriffe und dem Apriorismus. Unsere Erkenntnis, die mit einfachen
Begriffen arbeitet, kann sich entweder in apriorischer oder aposte-
riorischer, progressiver oder regressiver Richtung bewegen. In der
empirischen Wirklichkeïit, sofern es sich um die Richtung der Reihe
(Gründe — Folgen, Folgen — Gründe), und um die Mittel handelt, deren
wir uns im ersteren und im letzteren Falle bedienen künnen, gibt
es eine Grenze zwischen dem a priori und a posteriori, und
Lambert zieht eine solche. Aber es kann — wie Lambert meint —
der Fall vorkommen, daf man einen Mittelweg einschlagen muli,
wenn es uns nicht gelingt, die apriorische oder die aposteriorische
Reïhe aufzustellen. Als Ausweg wird dann die analytisch-synthe-
tische Methode dienen miüssen. Näheres über diesen (,kombinierten“)
Weg gibt aber Lambert nicht an.
124
Im Verhältnisse zum Kantischen Kritizismus lassen sich aufer
den oben angeführten folgende weitere Parallelen nachweïsen : …
a) Lamberts Grundbegriffe repräsentiereu in seiner Reform das
selbe, was Kant in seiner ,Kritik d. r. Vernunft“ als Kooe
SUR M Sie ermôglichen die Erfahrung. Sie sind apriorisch id re
bilden die Grundlage für alle Begriffe. Der Mangel in Lamberts pi
Kategorienlebre besteht sowohl in der Konstruktion und in der Abléi-
tung der Kategorien, wie auch in der Festsetzung eines numeri
clausi. In der ,Architektonik“ werden ja mehr als zehn solche «5
Grundbegriffe angeführt, darunter auch der Schall, die Hilfszeitwürter,
ja selbst Bindewürter. Was die Deduktion anbelangt, finden wir bei
Lambert keine Inkonsequenz, denn da diese Begriffe unbestimmbar
sind und man darauf nur hinweisen kann, s0 bleibt nichts anderes tbrig,
als sie zu denken. Und die Wahl war, im Grund genommen, deshalb
unfreiwillig, weil hierin der formale Satz vom Widerspruch den
Ausschlag gab. Allerdings fehlt uns eine Formel für die Systema-
tisierung. Lambert gab sich Mübhe, die Zahl der Grundbegriffe fest-
zusetzen. Ob aber dieselbe zu groB oder ob sie unvollständig ist,
diese Frage steht in Lamberts Kategorienlehre offen.
b) Lambert hat den Gedanken. der im Worte ,Mittelweg“ enthal-
ten sein mochte, nicht entwickelt. Es fehlt bei ihm das Kantische
Problem der Form und der Materie der Erkenntnis (der Erfahrung,
der Erscheinung). Eine Regel für ein beständig apriorisch-aposte-
riorisches Verfahren gibt es bei ihm nicht. Über ein Wissen, das halb
ideal, halb real wäre, läBt er sich gar nicht aus, aber man kann sich
die Frage stellen, ob Lambert überhaupt die Absicht hatte, eine
solche in seiner Lehre ergänzende Theorie als notwendig hinzu-
stellen. Lambert nahm eine Regel für die Zurückführung der apo-
steriorischen Erkenntnis auf das apriorische an, er zeigte, dal
zwischen beiden ein Abstand infolge des kleinen erkenntnistheore-
tischen Wirklichkeitsbereiches, nicht aber infolge des angeblichen
qualitativen Unterschiedes der Gebiete bestehe. Es galt also für ihn
seine These vom Apriorismus in dem Sinne, wie für Kant die
Lehre von der Form und Materie. Sonst wäre Lamberts Identifi-
zerung der logischen Wabhrheit mit der metaphysischen, und noch
mehr seine ,transzendente“ Form und sein Reich des Existenz-
müglichen (nicht der Existenz selbst) nicht verständlich. Wir müs-
sen uns an die Lambertsche Bestimmung der Gründe für die Ge-
125
_ denkbarkeït erinnern. Lamberts Mittelweg wurde nur der Genauigkeit
halber, d. h. als eventueller Fall eingeführt.
€) Lamberts wesentliche Identifizierung der logischen Wahrheit
mit der metaphysischen ist Kants allgemeiner Weltanschauung nicht
fremd. Kant hatte aber in der ,Kritik“ die Sache eingeengt, drängte
sie zusammen, und vertiefte sie für die Erkenntnistheorie. Aus die-
ser Tendenz ist z. B. Kants Definition des Urteiles entsprungen.
Aus der Lambertschen Lehre vom Apriorismus ergeben sich
folgende vergleichende Betrachtungen :
4) Lamberts a priori bedeutet: vor der Erfahrung ; es drückt
aber vor allem den Gedanken aus : unabhängig von (den Elemen-
ten der) Erfahrung. Dies soll aber durchaus nicht bedeuten : wider
die Erfahrung, oder: abseits von der Erfahrung.
= B) Lambert hat die Kantische für das Problem der Form und
der Materie fundamentale Frage : wie sind synthetische Urteile a
priori. môüglich? nicht gestellt. An die mathematischen Urteile und
den Apriorismus denkend, fragte aber auch Lambert: wie
ist streng wissenschaftliche Erkenntnis môglich? Diese Frage ist
ibrem Wortlaut nach sogar der Kantischen ähnlich: wie ist
die Tatsache der Erkenntnis môglich ?
y) Kants transzendentale Deduktion, deren Durchführuug in der
transzendentalen Analytik von Kant als die schwerste Aufgabe be-
zeichnet wurde, findet man bei Lambert nicht. Die Frage selbst :
wie künnen reine Begriffe Grundsätze der Erfahrung werden? —
folgt aus Lamberts Theorie (Die Verifizierung der Begriffe a priori;
die Zusammensetzung der Begriffe). Diese ,schwerste“ Aufgabe
Kants bestand darin, dal gegen die hergebrachten Behauptungen
gefragt werden sollte, ob in den synthetischen Urteilen die Empirie
mit dem Apriorismus in Einklang gebracht werden kann. Das hat
aber schon Lambert getan, wie er auch schon die Deduktion der
zusammengesetzten Begriffe verlangte.
à) Lambert kannte den Terminus ,transzendental“ nicht. Er
gebrauchte das Wort ,transzendent“, in dem Sinne, dali die Begriffe
und Urteile ,transzendent“ sind, d. h. daf sie sich x. B. von der
Kürperwelt auf die Intellektualwelt übertragen lassen. In dem
Sinne sprach er von der transzendenten Form, und von der
transzendenten Optik und Perspektive. (, Phänomenologie.“)
So stellt sich die Übersicht des Verhältnisses der Lehre Lam-
berts zu Kants Kritizismus dar. Das in der Einleitung ausgesprochenc
Bulletin I—II. c
TONER Eu dr
126
Urteil des Verfassers wurde im einzelnen, aber noch nicht im grofen
und ganzen begründet. Es sollen noch Kant vorkritische Ideen be-
rücksichtigt werden. Kant strebte langsam, geradezu mühsam, aber CE
mit grofer Beharrlichkeit und mit Erfolg nach seinem Kritizismus. 2
Deshalb sind auch alle seine vorkritischen Probleme ein Vorbereitungs-
material. Im J. 1764 hatte Kant den EinfluB des dogmatischen Ratio-
nalismus schon vüllig überwunden und sich gerade von dem des …
Empirismus freigemacht. In seinen Schriften hatte er gewisse The- |
men fast in ähnlicher Weise wie Lambert behandelt. Mit Recht …
betonten auch die beiden Philosophen die Gemeinsamkeit ibrer
Methode und dasselbe Streben (wie sie uns ebenfalls in ihren phy-
sisch-mathematischen Anschauungen entgegentritt). Aber Lambert
hatte damals schon die ganze Reform entwickelt und erfalite Probleme,
die von Kant nicht in Angriff genommen worden waren. Lamberts
Werk und seine Briefe gaben Kant einen neuen Anstol und veran
laften ihn zur Erweiterung des Themas. Kant selbst betrachtete sich
als Lamberts Schuldner. Obgleich Kants vorkritische Schriften in
gewissen Anschauungen mit Lambert übereinstimmten, standen sie
gegen Lamberts philosophische Stellung zurück und wiesen Un-
terschiede auf. Wenn sie also schon Kant nur zum Kritizismus
(was teilweise schon im J. 1770 in der Schrift: ,De mundi sen-
sibilis atque intelligibilis forma et principiis“ stattgefunden hat),
hinführen muften, so erscheint die Behauptung, daf die Lambertsche à
Reform von Kants Kritizismus weit, sogar sehr weit entfernt ist, va
als unbegründet, als falsch.
Kant stand unter dem Einflusse der Leibnizischen Lehre und
verband noch in der ,monadologia physica“ den Raum
mit der Monade. Dicses Problem und das der Zeit bildete da-
mals nebst den Dissertationen über die logischen Erkenntnisgründe
und über die einzig müglichen Beweise für das Dasein Grottes
(woraus die Fretheit des Menschen abgeleitet wurde) das Haupt-
thema für Kant. Er arbeitete es mehrmals um. Für Lambert waren
Raum und Zeit Tatsachen. Er blieb bei dieser Behauptung ste-
hen. Raum, Zeit und die Kritik der logischen Sätze führten hinge-
gen Kant zum Wendepunkte im J. 1770 und in d. J. 1772, 1776.
Die ErschlieBung dessen, was später in der transzendentalen Asthetik
hervortrat, als Hinweis für das gesamte Erkenntnisgebiet, fand gleich-
20tig init Lamberts Tode statt. Lambert hat Kants kritische These
vom Raume und von der Zcit nicht beeinfluft, ebensowenig seine
127
_ Anschauungen vom J. 1770 über den mundus intelligibilis
und sensibilis. Er hat aber Kant auch in diesen Ideen bestärkt
und ihn durch seinen abweichenden Standpunkt zu ihrer Aufstel-
. Jung angeregt. Gewi hat Kant nicht ohne Grund an Lambert
sêine Dissertation v. J. 1770 als Antwort auf dessen letzten Brief
_ (v. J: 1766) geschickt. Die gänzliche Ausarbeitung des neuen Ge-
sichtspunktes fand ohne Zweifel unter dem Einflu der Lambertschen
Reform, 1hrer Probleme, statt. Vor d. J. 1770 gestalteten sich Kants
Anschauungen oft in Ubereinstimmung mit den Lambertschen, aber
von ihnen unabhängig, da sie vor d. J. 1764 entstanden waren. Lam-
_bert griff damals weiter, tiefer als Kant. Nachdem Kant die logischen
Sätze, hauptsächlich Leibnizens und Wolffs, bewältigt hatte (,Nova
dilucidatio“), näherte er sich in der ,Falschen Spitzfindigkeit# dem
Punkte, von dem Lambert ausgegangen war, d. h. er ging nun daran,
- den Rationalismus durch den Empirismus zu verbessern und umge-
Kkehrt. Zwar war Lambert mit Kants Behauptung von den syllo-
gistischen Figuren nicht einverstanden. Die logisch-metaphysische
Frage der Abhandlung Kants war ihnen aber gemein. Kants Schrif-
ten v.J. 1762 und sein Briefwechsel berührten immer und immer
wieder die Lambertsche Frage, ob und in welcher Gestalt, in wel-
chen Grenzen die Metaphysik müglich sei ? Ob sie als Grundlehre
môglich sei? An diese Fragen knüpften sich noch andere, haupt-
sächlich bei Lambert. Die Geistesverwandtschaft zwischen Kant
und Lambert bestand schon damals. Aber auch die Unterschiede
lassen sich nicht in Abrede stellen.
Das Gesetz der Erhaltung der Kraft, zu welchem Kant. wie
Lambert, zuerst auf Grund mathematisch-physischer Betrachtungen
gelangt war, erfafñite Kant noch im J. 1755 als logische Konsequenz
_des Satzes vom Grunde. Indem er die Behauptung ableitete, dal
die Summe des Reellen eine Konstante ist, bereitete er auf diese
Weise die Mittelstellung zwischen der ,harmonia praestabi-
Jita“ Leibnizens und der nach-Leibnizischen Theorie vom ,1nflu-
xus physicus“ Lambert stellte sich —so sehr es auch einer von
seinen Interpreten leugnet — auf denselben Standpunkt. Mit der
Anschauung des wirklich Reellen entwiekelte Kant seinen meta-
physisehen Optimismus, der anfangs auf die Idee von der besten
und wirklichen Welt, die uns fast wie die von Anselmus ammutet,
später auf die ästhetisch-moralischen Faktoren aufecbaut wurde,
Lambert bekennt sich zu dem gleichen Optimismus; er el sieh
4*
128 ;
aber von einer mehr exakten Idee des Panentheismus leiten. Grott, 36
der uns die Gewähr bietet, dal diese Welt die einzige und beste .
ist, vereinigt im Denken die logische Wahrheïit mit der metaphy-
sischen. Diese Konklusion ist uns auch aus Lamberts Lehre her .
bekannt. Innerhalb der Grenzen unserer Erkenntnis müssen jedoch ï
diese Wahrheiten auseinander gehalten werden, wenn wir nicht-in ‘a
den Fehler des Rationalismus verfallen sollen. Lambert erweiterte
diesen Gedanken. Er wollte auch die entschiedene Abgrenzung der-
selben vermeiden, um nicht in den Fehler des Empirismus zu ver-
fallen, der zu der Behauptung führen müfte, da8 die abgegrenzten
Gebiete qualitativ verschieden sind. Nach der Absonderung der
Logik von der Metaphysik stellte Kant seine Ansicht über die
falsche Spitzfindigkeit der vier syllogistischen Figuren dar. Hin-
gegen betonte Lambert den Nutzen aller Figuren und gab, neben
anderen logischen Reformen, auch noch die ,dicta“ für die drei.
letzten Figuren. Mit Kants Anschauung über die Wichtigkeit des
Unterschiedes zwischen den analytischen und den synthetischen Ur-
teilen war er einverstanden und — als wenn er die späteren Sy-
steme Krauses und Hegels geahnt hätte, — hob er, wie Kant die
Bedeutung des Unterschiedes zwischen der logischen und der reel-
len Verneinung hervor. In der Anwendung dieser Urteile weichen
aber die Philosophen voneinander ab. Kant schrieb der Metaphysik
(der Philosophie) ausschlieflich die analytische Methode zu und er-
blickte den bisherigen Hauptfehler darin, dal die Betrachtungen mit
den Definitionen anfingen. Die Philosophie müsse zuerst analytisch
ihie Elementargründe feststellen und die Grundbegriffe, deren Zahl
im Gegensatz zur Mathematik grol ist, am Ende ableiten. Es folge
daraus, dal auch die Grundurteile für die Philosophie und die Ma-
thematik verschieden seien. Man müsse Tabellen der Grundurteile
schaffen und das sei die Aufgabe der wahren Philosophie. Lambert
verfaBte in demselben Jahre (1764) das Register der Grundbegriffe
und das ,organon quantorum“ für die Mathematik. Kant empfahl
der Philosophie als Muster die cempirisch-physische, Lambert die
mathematische Methode. Die synthetische, wissenschaftlich gestellte
Methode künne der Philosophio nicht schaden, d. h. sie soll niemals
zu den Fehlern der Rationalisten führen. Die Stellung der Defini-
tionen am Anfange wird empfohlen. Sie müssen aber durch nicht
definierhare Tatsachen vorausgesetzt werden. Die mathematische
Methode gebe also der Philosophie die Garantie, daf ihre Ergeb-
<
:
129
nisse streng sind. Lambert ging über Kant hinaus. Er schloÿ sich
_Kants damaliger Meinung nicht an, daf die mathematische Methode
in der Philosophie unfruchtbar und schädlich sei. Kant wies damals
auf die differenten Gegenstände der Philosophie und der Mathema-
tik hin. Lambert tat es ebenfalls. Kant meinte, da die dringendste
Aufgabe der Philosophie in der grammatischen Analysis, d. h. in der
Erklärung der verworrenen und endlich dunklen Worte, nicht der
Dinge bestehe. Lambert stellte (gleichzeitig mit Kant, im J. 1764)
die grammatische Symbolik der methaphysischen Wahrheit entge-
gen und setzte den Parallelismus voraus, dem er die Mathematik
annäherte. Auferdem behandelte er neben dem Probleme des Irr-
tums besonders das wichtige Problem des Scheins. Der Frage der
Unvollkommenheit der Sprache widmete er seine ganze ,Semiotik.“
Nach dem Realgrund für das Dasein Grottes suchend, beschäf-
tigte sich Kant mit einer genaueren Analysis dessen, was auch
Lambert Existenz nannte. Von Wolff, Baumgarten und Crusius aus-
gehend, versuchte Kant (1763) den Begriff des Daseins zu erklä-
ren. Das Dasein war für ihn die von unserer Vorstellung unab-
hängige Wirklichkeït. Als solche ist sie immer môglich. Er suchte
also die Bedingungen für die Môüglichkeit zu fassen. Es sind dies: die
logische, formale (Satz des Widerspruchs) und die materiale, reelle
(data). Wenn im Datum nichts Denkliches gegeben sei, dann müsse
etwas unmôüglich sein. Diese Betrachtungen (welche hier, wie an
_ anderen Stellen — so z. B. die Behauptung vom Raume in der Ab-
handlung v. J. 1770 — terminologisch ungenau in Kuno Fischers
monumentalem Werke ,1. Kant und seine Lehre“ vorkommen) er-
innern uns an die Lambertsche Analysis der Gedenkbarkeit und
sind bei Kant wie bei Lambert obne Zweifel eine Reminiszenz der
Léibnizisehen These, daf alles, was denkbar ist, vom inneren Wi-
derspruche frei sein, und was existiert, begründet werden mub.
Nach dem J. 1764 entwickelte Kant die Gedanken von der Un-
môglichkeit der Metaphysik des Übersinnlichen. Mit diesen Gedanken,
die die leitende Rolle der Metaphysik für unser allgemeines intelle-
ktuelles Leben nicht bestreiten, bereitete Kant die spätere These vom
Dinge an sich vor. Das fand nach dem ersten Briefweechsel mit Lam-
bert (1765) und nach dem Erschcinen des Lambertschen ,Organon*
(1764) statt. In diese Zeit, aber etwas später, fällt Kants allmähliche
Absonderung der Gebiete des praktischen und des künstlerischen Er-
kennens. Lambert war von der Unzulänglichkeit und Schädhcbhkeït
gnoscendi, essendi, volendi), woraus er das Reich der Systeme,
endlich die Welt ,im Ganzen“ ableitete. Er vertiefte aber den
Gedanken von der moralischen Wahrheit kritisch nicht, wie es
später Kant tat. Lambert hätte freilich, ehe er imstande gewesen
wäre, die Kompetenz der moralischen Erkenntnis abzusondern, den
durchaus realistischen Begriff des Soliden reduzieren müssen. Was
das künstlerische Erkennen anbelangt, hatte sich Lambert in seiner-
»Phänomenologie“ (1764) ausgesprochen. Den Gegenstand dieses
Erkennens zählte er zu den Arten des Scheines. Aus diesem Scheine:
wie überhaupt aus jedem soll die Wahrheit erschlossen werden.
Lambert wies der Kunst den Platz in der ,transzerdenten Perspek-
tive“ an.
Kant wurde durch Lambert unstreitig gefürdert. Auch Lambert
batte Kants Schriften (und es waren die vor 1764 erschienenen) ge-
lesen. Es wüäre dennoch kein Grund vorhanden, vom Einflusse der
damaligen Anschauungen Kants auf Lambert zu sprechen. Aber
Kants Beeinflussung durch Lambert ist nicht zu leugnen. Das Ur-
teil über diesen EinfluB mufite auf die Tatsachen zurückgeführt
werden, deren Feststellung, Beleuchtung und Hervorhebung, tiber-
haupt Besprechung die Aufgabe vorliegender Abhandlung war. Bei
der Abfassung der ,Kritik der reinen Vernunft“ mufiten sich Kants
Gedanken stets Lambert zuwenden. Dies beweist nicht nur die
ursprünglich geplante Vorrede zur ,Kritik der rein. Vernunft“,
nicht nur die Kantischen Aussagen über Lambert, die nach Lam-
berts Tode immer kühler wurden und von der ehemaligen,
fast künnte man sagen, Ehrerbietigkeit weit entfernt waren. Das
beweist der Tnhalt der ,Kritik der reinen Vernunft“, wenn
man sich nur in denselben versenkt. Die einzige, ganz kurze, Er-
den Briefen aus; aber er war der Meinung, da er das Werk von .
Grund auf umgebaut habe. Seine Metaphysik wurde auf synthe
tische Urteile gegründet, welche selbst durch den Begriff des Lam-
bertsehen Apriorismus diesen mit der Empirie versühnen. Diesen
Standpunkt entwickelte weiter Kant, jedoch erst in der ,Kritik der
reinen Vernunft“ ; er vertiefte ihn, ähnlich wie Lamberts Katego-
rien. Die moralische Wahrheit hatte auch schon Lambert ausgeson-
dert. Er hatte nämlich neben dem logischen und dem metaphysi-
schen noch — als Mittelstufe — das moralische ,Ganze-Systemt
gestellt (Kennzeichnen: wissen, künnen, wollen; principia: €co-
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131
wäbhnung seines Namens bezieht sich auf einen Lambertschen ma-
thematischen Beweis. Die in der transzendentalen Âsthetik vor-
kommende Polemik mit Lambert ist —— wie schon früher gezeiot
wurde — ohne daf dessen Name erwähnt wird, durchgeführt. Nur in
einem privaten Briefe (an Bernoulli) bekannte es Kant, daf er an dieser
Stelle Lambert meine. Er hatte Lambert im Sinne, wo er die , Kritik“
als Propädeutik bezeichnete. An ihn wandte er in der re
dentalen Analytik und Dialektik, in der Methodenlehre. In dem
Kommentar zur Lehre vom Schein (I. Ausgabe) kommt er Lambert
mit den Worten der ,Phänomenologie“ entgegen. Von ihm oder
von Baumgarten hat er den Namen und den Begriff der Architek-
tonik übernommen. Er verdankte ihm alles, was in dieser kurzen
Zusammenfassung dargestellt wurde.
Um das Verhältnis der Kantischen und der Lambertschen Re-
form zu der s. g. Philosophie der Erfahrung deutlicher hervorzuheben,
verglich der Verfasser mit diesen die Grundfragen von Bacons
rlnstauratio‘ Kant und Lambert betrachteten sich Bacon ge-
genüber als solche Reformatoren, wie dieser selbst Aristoteles
gegenüber. Beide wandten ihre Blicke oft auf Bacon und dachten über
ein neues ,Organon“ nach. Bacon sprach von der , Mutter der Wissen-
schaften“, bemerkte aber, daB eine solche noch fehle. Kant und
Lambert verkünden die Metaphysik, wie eine solche noch fehlte.
Kants und Lamberts Lehre vom Schein übernahm die negative
Hauptbedingung ,interpretationis naturae“ Bacons. Besonders war
für die Art des Lambertschen Realismus Bacons Erwähnung nütz-
lich. Es wurde Bacons allgemeine Anschauung über den ,globus
intellectualist, über die Erkenntnisreform, die Anschauung über die
Stellung der Mathematik, über die Erfahrung und die Tatsachen,
die Methoden, den Begriff der Interpretation der Natur und die
Instanzen, Analogien, die Form und Materie der Dinge, die Kin-
heit und die Zweckursache, die Begriffe der Metaphysik, der ersten
Philosophie, die Logik, die Deduktion und Induktion, die ,Idolen*,
den Gebrauch der Würter — berücksichtigt. Die nach-Baco-
nische Frage über das Wesen der Tatsache unseres Erkennens
wurde von Lambert gestellt, von Kant nicht nur entwickelt, son
dern auch — wie er der Meinung war, — endgültig präzisiert.
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Pod redakcya
Sekretarza Generalnego Bolesdawa Ulanowskiego.
Krakôéw, 1916. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloñskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego.
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FIN. INTERNATIONAL
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DES SCIENCES
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HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE
D
1919
CLASSE DE PHILOLOGIE
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
DE CRACOVIE
travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. 1l
procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fr
anglais, en allemand ou en latin, des travaux préventés à l'Académie.
; (Pologne), RvSE Gtéwny.
+ Publié, par l’Académie
sous la direction du Secrétaire général de l'Académie
M. Boleslas Ulanowski. ;
ciaire 4 la ab de Cracovie (1815 — VOD ES Gt à
Wiadystaw. Le Cid de Corneille en Pologne , . .
01 sk a. Les. opérations financières de Rome pendant la tone
H. Æopaciiski SL 1 OR RR Re. Me US
a nus Les conseils du par Prcte de la Rivière
= . . . . . . . . .
E ohosratbène de la Galicie. [. Etat de l’année 1916. IL. Fluctuations
Fi pendant lès années 1900— 1910 . . . . ; AN
Schneider Stanislaw. Saint Hyppolyte sur les Ro grecs. I. Les
mystères de Phlious. II. Les mystères d’Eleusis. II. Les mystères de
_KRhea-Cybèle . . . k De RS Ur ie NET Re
sMnko Tadeusz. La vision del abbé Fe aan le poème | Dsiady* d'A. Mic-
kiewicz . . . CPE ue è :
es Les prototypes ra poësies fanèbies resp) de Tong Cool
Szyjkowski Marjan. La tragédie dans la littérature polonaise au XVIII siècle
Witkowski Stanislaw. Métrique grecque et romaine
ur Wojciech. Le nueceit Ne. 470. de la Bibliothèque publique de
70
I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
_ IL/CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
> 110. ‘ Janvier —Décembre. 1917.
re L Séance du 15 janvier; da 12 février; du 12 mars; du ie avril;
| SÉANCES
L CLASSE DE PHILOLOGIE.
os | SÉANCE DU 13 JANVIER 1917.
.. ot . Présipencx DE M. C. MORAWSKI.
=
2 M. ir Sounmipre présente son article: , Saint nue sur
È des mystères grecs. I. Les mystères de Phlious. IL. Fe. mystères d'Eleu-
… sis. III. Les mystères de Rhea-Cybèle“.
. be FE M. Tapeusz Snxo présente son article: ,La vision de l'abbé Pierre
dans le poème » Deiady< d'A. Mickiewicz“.
SÉANCE DU 12 FÉVRIER 1917.
. Présipence px M. C. MORAWSKI.
e.
à F M. Jzef Kallenbach présente le travail de M. Sr. Éemricrr: ,Jean
Zamoyski comme réformateur des hautes études en Pologne. Première
partie: Son action dans l'enseignement public”.
| M. Taorusz Grasowsxi présente son travail: , Nouvelles contribu-
# tions à l'histoire de la critique littéraire en Pologne après 1830*.
| US Le Secrétaire présente le compte-rendu de la séance de la Com-
JS mission de l’histoire de l’art en Pologne du 27 février 1917.
Bulletin 1—I1I. 1
SÉANCE DU 12. MARS LCL
PRÉSIDENCE. DE M. C. MORAVSRE.
Le Sécretaire présente le travail de Jan Graseonarn
4 lecte méridional des Caraïtes polonais*. |
. M. Iexaoy Curzaxowskt présente son travail: Le comédies d'
re dé Fredro“.
SÉANCE DU 23 AVRIL 1917.
Puéspence DE M..C. MORAWSKL
M. Kazungrz Morawsei présente son travail L'histoire
littérature romaine. V-e ie“. .
$ M. Sranistzaw Wirxowski présente son travail: , Métrique ç
et romaine“. | ”
SÉANCE DU 14 MAI 1917.
Présinence px M. ST, TOMKOWICZ.
M. Azrexsanper BrüokNer présente son travail: Études sur
littérature polonaise du XVII siècle“. |
M. Piorr Biekkowsx1 présente son travail: , Deux études sur les:
bas-reliefs historiques romains“. | ‘1
SÉANCE DU 11 JUIN 1917.
Présipesxce pk M. C. MORAWSKI.
sé
Le Secrétaire présente le travail de M. Sranistaw Scaxeipxr: }, Les
RPIqUes Jigures mythologiques et les croyances populaires contempo- js
raines“. rs
Le Secrétaire présente le travail de M. Anam Kirozxowski:. , Le
dialecte silésien-allemand de W'ilamowice (Galicie occidentale). 1 Pho+.
nétique et flexion“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Wazapystaw Fozwkr8ki:
nLe Cid de Corneille en Pologne“.
| SÉANCE DU 2 JUILLET 1917.
| Pan ne M. C. MORA WSKI.
 aire présente le communiqué de M. Oskar Harmoki: Les
langue polonaise du moyen-âge en Lithuanie“.
joe le travail de M. Taoeusz Leur: , Gram-
© SÉANCE DU 22 OCTOBRE 1917.
PRésIDENCR be: MC. MORAWSKI.
6 Tapsusz Granove présente son travail: ur sur les sour-
Fo 4 Le Ge érbtaire: présente le compte-rendu de la. ion anthro-
pologique du 24 mai 1917 et le compte rendu de la Commission de
l'histoire de l'art en Pologne du 12 juin 1917.
SÉANCE DU 11 NOVEMBRE 1917.
Présence pe M. C. MORAWSKI.
Le Secrétaire présente le travail de M. Marsan Szvokowski: La
tragédie dans la littérature polonaise au XVIII siècle.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la Commission de
l'histoire de l’art en Pologne du 23 novembre 1917.
Le Secrétaire: miss le toi le: Me G
Mr rerhr u à ne Pag D 0
" SÉANCE DU 19 FÉVRIER 1017.
u | _ présipexce Dk M. V. ZAKRZEWSKI.
Le Secrétaire présente le travail de M. Anam CHuxc: ; Les
de l'Université de Cracovie“. AAC
| = Le Secrétaire presente le travail de M. ja Gnksco nie P
firmans des sultans du XVIII siècle. Essai ar sur les:
de commerce entre la Pologne et la Turquie“. et
M. Wosciecu KgrrkzyNski envoie son travail: , Le manuscrit Nr
de la Bibliothèque publique de H. Fopaciñski à Lublin“. |
SÉANCE DU 26 MARS 1917. -
PRÉSIDENCE DE M. V. ZAKRZEWSKI.
Le Secrétaire présente le travail de M. Oskan ire L'histoire |
de l'union de la Lithuanie avec la Pologne“. 2
Le Secrétaire présente le travail de M. Raraz TausensonLac: ,Le
»vius sepulcrie dans le droit romain“. : LES
#) SÉANCE DU 2 AVRIL 1917.
| PRÉSIDENCE DE V. ZAKRZEWSKI.
N tous Ksawerr Fimues présente son travail: , Le an
asc A ei la cour “suprême de la diète cn au ri de vue
|: SÉANCE DU 16 AVRIL 1917. | !
PRÉSIDENCE px M. Y. ZAKRZEWSKL.
f
aire : présente le travail de À M: Wraoveriw Korororkser:
donnés ve Mercier de la Rivière à la Pologne”.
SÉANCE DU 21 MAIS 1927.
_ Présinexce DE M. V. ZAKRZEWSKI.
: Le ob étaire présente le nai de M. Wzavyszaw Koxopozyxski :
Le > Liberum velos en Pologne“.
SÉANCE DU 18 JUIN 1917.
PRÉSIDENCE DE M. V. ZAKRZEWSKI.
M Sranauw KurkzxBa et M. Sraxistaw Zacuorowskr. présentent
[leur travail: L'histoire des sources juridiques en Pologne“.
LS Sérétaire présente le travail de M. Masan Fazski: , La psy-
| chape à de la lecture“.
SÉANCE DU 3 JUILLET 1917.
Puésinence DE M. V. ZAKRZEWSKI.
‘(72 Le Secrétaire présente le travail de M. Jan Dasrowski: , Les der-
:140 nières années de Louis le Grand, roi de Hongrie“.
|N'ABES .
M. Taoeusz Korzon transmet son travail: , Comribtions à à Ph
de l'activité militaire de Casimir le Grand“. +
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la {Commission
l’histoire de la philosophie en Pologne.
SÉANCE DU 8 OCTOBRE 1917.
PRÉSIDENCE DE M, V, ZAKRZEWSKI.
M. Eucexiusz Rouge présente son travail: , La plain
naise sur les bords de la mer et dans le pays des lacs en |
ee Pawzoweki: ,La population romaine-catholique dans la pi
tie polono-ruthène de la Galicie. I. État de l'année 1916. II. Fluct
tions pendant les années 1900 19108. 3
SÉANCE DU 5 NOVEMBRE 1917.
PRÉsIDENCK DE M. V. ZAKRZEWSKI.
M. Wzapystraw Cuorxowsk: présente son travail: ,Les bourses
de Tuchola et de Chelmno à Cracovie. La colonie cracovienne à Re
chola“. “RS
Le Secrétaire présente le travail de M. Hexvevx Grossman: He) Rae
ation des biens dans le Royaume polonais“. É
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SÉANCE DU 10 DECEMBRE 1917. Rte :
Présipesce px M. V. ZAKRZEW&KI. Ç
M. Wrapysæaw Cuorxowsx: présente son travail: ,Les églises
à Cracovie devastées par l'archévèque M. J. Poniatowski. Contribution
à l’histoire de l'université“. “8
Le Secrétaire présente le travail de M. ALxksanper BikkkNMAIER:
Contributions à l'histoire de la philosophie du moyen-âge“.
Le Secrétaire présente le travail de M. Rarar Tausensoncag: , Le
droit grec dans les réponses et les digestes de Cervidius Scaevola“.
Le Secrétaire présente le compte-rendu de la Commission de
Phistoire de la philosophie en Pologne du 27 novembre 1917.
Mt SL ne CT
, DU 30 MAI 1917.
su comte Stanis 1 as Tarnowski, président de l’Académie,
4 séance.
tra vaux de l'Académie gi l’année écoulée & annonce qu’à
© ue Fr philologie; membres PA |
MM. Pierre Bieñko wski, professeur d’archéologie Den
à Derrraité | times
Ê Méitbres ouate
MF rançoi Bujak, professeur d'hstoite d'économie rurale
À Universite a lomènne.
-M. Przemystaw Dabkowski, professeur d’ancien droit po-
© Jonais à l'Université de Léopol. |
M. Sigismond Luba Radziminski, historien et homme
des lettres à Léopol. |
rie
Pet
ot Classe des sciences mathématiques et naturelles; membre
SR tnlatre : -
PPS M. Marian: Smoluchowski.. professeur de physique expé-
… rimentale a l'Université Jagellonienne.
Membres correspondants:
| 2 RMS M. Miecislas Kowalewski, professeur de zoologie de l’Aca-
à -démie d'agriculture à Dublany.
M. Venceslas Sierpiñski, professeur de mathématique
à l’Université de Léopol.
…. Le Secrétaire Général proclame les noms des lauréats de cette
‘année: |
Le prix Erasme et Anne Jerzmanowski de 44,230 cou-
pre . ‘ronnes 0‘6 h. est attribué à M. Antoine Osuchowski, avocat
| à Varsovie pour son activité humanitaire et sociale pendant nombre
d'années.
Sn ncisen n ntire mr ed
Le £ Le DÉC RD UT re es
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oh AUS
semble de son man sl IR NÉE
_ Le se ta Barezewski de 2160
| fondation Sont décernés: Pon à MS met Ferre 4
_son tableau: , Au seuil de la vie“ et l'autre à M Jean Ren
_ pour un did de ess des officiers Le des s0 le
ce polonaise.
_ gné a M. Jean Bystroi | pour ses oeuvres: D Le
servées dans la vie familiale chez les Slaves“ rave ;
moissonneurs en Pologne“. \ Cr
Le prix Constantin Simon de 900 couronnes s destiné
siques ou u mathématiques est décerné a M. Venc eslas Sierpil
à Léopol pour son ouvrage: ,La théorie des nombres. ne
RAI: Enfin M. Joseph Kallenbach donne lecture de son tra ile.
va. L'oeuvre d'Henri Sienkiewicz“. FO
: # # NORD ELET APT Me 002 AMOR POUR LA EC PERL ARE? | ds CCE ss AN UE >
EST OS mA TE ANA a A PE MORE ONE PÉTER ER LR SAMS 2e 14
fai A ë a + TIC
Résumés.
# | SCHNEIDER STANISEAW. $w. Hipolit o greckich misteryach: I.
_ Misterya we Flius; Il. Misterya w Eleusis; IIL Misterya Rei-Cybeli.
(Der Kirchenvater Hippolytos über die griechischen Mysterien :
‘f I. Die Mysterien in Phlius; II. Die Mysterien in Eleusis fre
UT Die none der Rhea und Kybele).
t
à dd Der Li honyater Hippolytos verfafte ein Werk unter dem
et Titel : Philosophumena (Refutatio omnium haeresium), in welchem
er in den Büchern VX verschiedene gnostische Systeme bekämpft.
Bei der Besprechung des sethianischen Systems erwähnt er die
| Mysterien. des sog. grolien Mutter bei der Stadt Phlius, die älter
5 sind als de eleusinischen. Am Tempeltor in der Nähe der Stadt
_ stand noch zu Hippolyts Zeiten (welcher nach dem J. 230 in
Sardinien den Märtyrertod starb) ein Pfeiler mit der Darstellung
aller Lehren der Sethianer. Unter anderem war dort ein geflügelter
Graukopf abgebildet, der ein in bläulicher Farbe gemaltes, vor
ihm fliehendes Weïb, verfolgt. Neben dem Alten lesen wir die
_ Worte: Phaos rhyentes, bei dem Weibe: Pheree phikola. Der Ver-
5 fasser deutet die Aufschriften folgendermafen : (èç) péos fuévres und
_ #f Péa gôwkt (in das Licht fliefiende -— die sich flüchtende Rhea).
IT. Der Hierophant in Eleusis ruft den Versammelten am Beginn
der Mysterien laut zu: Den heiligen Sohn, den Brimos, hat die
ehrwürdige Brimo geboren. Der Verfasser beweist, daB Brimo und
- Brimos nichts anderes sind, als nur Epiklesen der groëen Mutter
SE Rhea und ihres mächtigen Sohnes Zeus. Das merkwürdige Symbol,
welches man in Verbindung mit dieser Gottesgeburt zeigte, nämheh
eine frisch gemähte Garbe, erklärt der Verfasser durch Volksge-
bräuche, welche noch jetzt bei Schnittern üblich sind. Auch eine
andere Handlung, mit der die Priester die Mysterien beendeten
das Ausschütten von Wasser auf die Erde mit den Worten: ne xbe
ôrepxbe, erklärt der Verfasser im Sinne der bis heute bestehenden
Lruasliait idothon: oder nat EX G
IIL Der, Kult der Kybele drang zwa
_sinischen Mysterien ein und wurde à chein
Peisistratos eingeführt, hiedureh büfiten aber “dise Là
__ Charakter, den sie mit dem as à € erhalten ps
| nicht ein. | Pic te ;
SINKO TADEUSZ. Mickiewiczowe widzenie ks. Piotra. @
des Pater Petrus bei nd | ne
Die in der Überschrift genannte Vision besteht aus s
die dem Gegenstande und der Zeit nach verschieden sind.
Technik des prophetischen Stiles bei Mickiewiez festzustell
à handelt der Verfasser zuerst den mittleren Teil, das Leiden
ME betreffend, und weist nach, daB er in eine Tranifger il
“54 Volkes ausläuft. Diese bezieht sich auf Polonia exsul n
ne _Jahre 1831. Die Auferstehung sollte erst vorbereitet werden
Dee die innere Arbeit während der Emigration. Sie sollte nicht
sollte von einem Manne verkündet werden, der auf diese gs
wahrer Erwecker der Nationen werden sollte. Thn sollte der H
in dem dritten Teile der ;,Totenfeier“ (Dziady) in der sogenann
Schüpfer, von dem er die Herrschaft über die Geister der Tai ss
leute forderte, die er zum Glück anführen wollte. Trotz des Falles, .
der auf ME Überhebung folgte, hoffte Pater Peter, daÿ Konrad
sich noch bessern und daB seine Aufgabe gelingen wird. Diese Erfül-
lung der meéssianischen Rolle prophezeit er in seiner Vision, die
sich demnach auf Konrad bezieht, auf den der Dichter manche
persünliche Züge, besonders seine eigene Genealogie und seinen
eigenen Namen, den er in der mystischen Zahl 44 ausdrückt,
übertrug.
BMPICRI ST. : Jan Zamoyski jako reformator wyiszego ‘szkol-
a narodowego. Cz. I. Dziatalno$é na polu szkolnictwa pañstwo-
. (Jan Zamoyski als Reformator des hôheren Schuliwesens
olen. I. Teil. Seine Wirssamkeit auf dem Gebiete des
tsschulwesens).
Verfasser hat die Absicht, der Akademie der Wissen-
I ere über Jan Zamoyski als Humanisten vorzulegen, U. ZW.:
S huljahre J. Zamoyskis (J. Zamoyski als Antiquarphilolog)
Jan Zamoyski als Mäzen der Humanistenzeit. Alle drei Ar-
ns als Studien über, Jan units betrachtet werden
du Leider sind Handschrift und Entwürfe während
er D Invasion spurlos verschwunden, so daf der Ver-
‘sS be bis 1570 befand und Un gedrängter Dar-
Jung der Versuche einer Erneuerung der Anstalt (durch geist-
he Synode und die Krakauer Bischüfe) schildert der Verfasser
ve Beteiligung Zamoyskis an diesem Unternehmen und hebt die
à Bedeutung- seines Eingreifens und seiner Wirksamkeit auf dem Ge-
= biete des polnischen Schulwesens im humanistischen Zeitalter her-
- vor. Unter der Mitwirkung Zamoyskis — der eine überaus sorg-
Fe _fültige Schulbildung genossen hatte und auch die volle Eignung
besaf, die von ihm geplante Reform durchzuführen — wurde unter
die Punkte in den Pacta conventa für Heinrich de Valois auch die
Bedingung aufsenommen, welche es dem Künige zur Pflicht machte,
4 für die Erneuerung der Krakauer Akademie und Neubesetzung
PA der Lehrstühle durch Berufung von hervorragenden Lehrkrüäften
au sorgen. Nach der Wahl Heinrichs wird Zamoyski, der als Mit-
LE glied der Gesandtschaft nach Paris reist, die Ausführung des gan-
zen Unternehmens übertragen. Es gelingt ihm, den hervorragenden
franzôsischen Juristen François Baldouin zum Reformator der Ja-
gellonischen Universität und Professor des rümischen Rechtes zu
_ gewinnen, leider stirbt dieser Mann während seiner Reise nach
14.
Polen, Zamoyski wendet sich nun an Paulus AE te der Bitte, S
Gelehrte von Ruf für die polnische Akademie in Italien anzuwer-
ben. Aus mannigfachen Gründen kommt dieser Plan nicht de |
stande.
denkwürdigen Synode in Piôiskôw 1577 wiederum an die Mu
der Hebung des wissenschaftlichen Niveaus und einer ciaie ES
ten sie die Gründung einer zweiten Akademie, einer anderen Hoof
schule, einer durehaus humanistischen, nach deu Vorbild des von
Franz I begründeten franzüsischen Collège Royal. Von diesem <<
grobartigen Plan, der so auBerordentlich fruchtbringend hätte wir"
ken künnen, bisichialhe schon K. Morawski und J. Kaïlenbaeh; AA
der Referenit zeichnet auf Grund neu erschlossener Quellen in eïn- : ni
géhender Weise die Geschichte des von dem Vizekanzler konsequent.
verfolgten Projektes, wie dieser sich in zahlreichen Briefen an
verschiedene Gelehrte wendet, ja sogar einen besonderen Abge- ""
sandten in dieser Angelegenheit nach Italien schickt, Es ergingen
Einladungen an die hervorragendsten Männer und Leuchter’ der
Wissenschaft der damaligen Zeit wie Sigonia, Fulvius Orsini, .M
A. Muret (Philologen), Bernh. -Paternus und andere bertthmte. Me: ”
diziner aus Padua, der Botaniker Gurlandinus, die Theologen Bel :
larmin, Toletus, Gregor von Valencia, Aquarius, Flaminius, die Phi …
losophen Zabarelli und Petrelli, den Juristen Pappius u. a; der:
Abgesandte des Vizekanzlers war ebenfalls nicht müBig und suchte,
andere, nicht minder berühmte Münner zu gewinnen. Die Korre-
spondenz Zamoyskis, seine Bemühungen und Anordnungen in dieser:
Richtung sowie die Antworten der in Aussicht genommenen Ge-
lehrten werden in der Arbeit eingehend besprochen.
Wie jedoch schon zum Teil vorauszusehen war, zerrann das.
groëe Unternehmen im Sand. Der Plan ging geradezu ins Grof-
artige, so dali er fast verwegen erscheinen mufite; wollte doch Za-
moyski die grüliten Leuchten der Wissenschaft nach Polen kom-
men Jassen. Es wird gewif nicht befremdlich erscheinen, dañ Für--
15
L
ï Stüdte und Yates sich gegen eine Beeinträchtigung
| Glanzes und Ruhmes wehrten; allerlei andere Bedenken, wie
sse use die Gelehrten ibsbhrecken, auch trotz der ganz kolos-
in Gehülter, _welche ihnen coton wurden. Debnoëk fehlte
es nicht ganz an Kandidaten, die dem Ruf gefolgt wären. Die Ver-
wirklichung des grofartigen Plans eines ,Collegium Regium“ von
1577 wurde vor allem durch den heftigen und hartnäckigen Wi-
- derstand des Kardinals Hosius vereitelt, welcher in dem Unter-
rs nehmen mit Unrecht die Umtriebe der Robe witterte und ihnen
e, Absicht unterschob, daf sie den Zusammenbruch der alten
Akademie betreiben. Er vod Eied Zamoyski, stachelte Myszkow-
ART, und den Nuntius Laurea auf, hielt eine ernste Strafpredigt dem
\ _Künige selbst und brachte es endlich dahin, daf das Werk, wel-
: ces trotz aller Widerstände doch zustande gekommen wäre, end-
“gulte vereitelt wurde. Die Machenschaften des Kardinals fndes
in-der Arbeit eingehende Darstellung und werden dureh Zitate und
‘Ares … Abschnitte aus der noch nicht verôffentlichten Korrespondenz illu-
ses . -striert. Die Befürchtungen des Kardinals entbehrten nicht einer
SR _gewissen Berechtigung, sofern es siéh um das Schicksal der Ja-
gellonischen Universität handelte, denn unstreitig hätte die neue
rare der alten Schule nach nu nach den Boden entzogen. Nach-
dem nun der Plan zusammengestürzt war, wandte der Künig
neuerdings seine Sorge der. Krakauer ont zu, beehrte sie
zu wiederholten Malen mit Besuchen, strebte eine Dors in sitt-
licher Richtung an und beschenkte sie mit der Propstei bei St.
. Florian. Dieser Fürsorge des Künigs stand Zamoyski durchaus nicht
fremd gegentüiber; die milden Stiftungen sowie die Reformen Gér-
skis von 1579 dürfen sehr wobl auf ihn zurückgeführt werden.
- Aber seine Fürsorge entzieht er nach dem Miflingen seines
Planes dem polnischen Schulwesen durchaus nicht. So bemüht er
sich, 1599 den spanischen Theologen Dr. Vianna für die Universi-
tät Wilna zu behalten. Nachdem er in seinen Bemühungen um
die Hebung des Schulwesens eine so herbe Enttäuschung erfahren
hatte, schritt der immer mächtiger werdende Kanzler an einen an-
- deren, ebenfalls hochfliegenden Plan heran.
Im zweiten Teil soll der im J. 1580 von Zamoyski gefalite
Plan, eine hôhere ,bürgerliche Schule“ in Zamosé zu schaffen,
“ welchen er unter tätiger Mitwirkung und mit materieller Unter-
æ
4. WITKOWSKI STANISEAW. Metyta area |
À orné «ah he +
und in der Neuzeit. Mit Rücksicht auf den EN des Han ” UC
Mr. mufite sich bei den einzelnen Metren die re der Str ro]
oder sg. Logaoeden. Das PR gro$e Handbuch der Me
von Kräl enthält eine solche Geschichte, aber der Stoff ist she à
chen will, findet eine Darstellung beider in keinem der US a.
Grundrisse der metrischen Disziplin; er mub zu diesem Zweck
zunächst zu einem älteren Handbuch. greifen und dann ein neueres
zu Rate ziehen. Das Handbuch des Vf. gibt die Analyse der Metra
zuerst nach der üälteren, hierauf nach der neuen Theorie. Der V£.
steht auf dem Standpunkt, dal die ältere Theorie bisher nicht.
widerlegt ist, die neue noch nicht als erwiesen gelten darf. Jede,
von ihnen hat ihre Vorzüge und ïhre Mäüngell Man darf die. PA
Môglichkeit einer Entscheidung zu gunsten der einen oder der -
anderen Theorie durchaus nicht ausschliefien. Sollte auch der Bo-
den Âgyptens keine neuen Quellen bringen, so wird doch hoffent-
ich die weitere Forschung, vor allem eine genauere Erforsehüng-.
der Gesetze der antistrophischen Responsion, die bisher zum grofen.
u bien:
zweites Grebiet, wo das Handbuch einem dringenden Be-
abzuhelfen sa ist die Prosodik. Der AbriB der griechi-
Hé bei Westphal und Rossbach ist ; heute in. mancher
f einer de bestehenden Grundrisse der Metrik. Vf. gibt
| 2 0 aber die heutige der nr metrische For-
L 28h de des Stoffes ist die ooude Kap. 1. Geschichte ‘
| Lea Studien im Altertum und i in der Neueit. es a gi
na
aa dk sas 5. Hitnische Metrik. — Kap. 6. Atenes Metrischer
en und <a der griechischen Dichtungen.
«
not ‘i BRÜCKNER ALEKSANDER. Studya nad literatura polska XVII wieku.
_ (Studien zur poinischen PE D A des XVII. Jahr.
hunderts).
RC Die Literatur des XVII bdidente in Puiee hat trotz aller
* neueren erheblichen Fortschritte, die durch Publikation von Texten
und Studien, zumal über die Dichter der zweiten Hälfte dieses Zeit-
_ raumes (Waclaw Potocki, Zbigniew Morsztyn u. a.) erzielt wurden,
noch grofie Licken zu verzeichnen. Namentlich ist man bisher der
Literatur von 1600 bis 1630 aus dem Wege gegangen und doch ist
gerade diese Zeit die Zeit der grôliten literarischen Regsamkeit 1m
alten Polen gewesen. Man braucht nur einige beliebige Dateu heraus-
zugreifen z. B. die Jahre 1606-1612, oder 1620—1621 und die Fülle
der poetischen Produktion, die dem Aufruhr des Zebrzydowski, dem
Pseudodemetrius, der Belagerung von Smoleïsk, den Kämpfen in
der Walachei bei Cecora und Chocim folgte, fällt sofort auf: niemals
haben andere historische Daten eine solche Unmasse von Dichtern
; und Werken auf den Plan gerufen.
recht fesselnd, Mu Han eh ve ail iles: phares
wir finden in ihren Schriften interessante, ‘einwandfreie Ze
von Menschen und Zeiten, sie verdienen es daher, einer nicht
verdienten Vergenssenheit entrissen zu werden. SES
Wir finden in diesem Zeitraum nümlich eine auferorde
ginelle Talente; sie gehen jedem grofen Wurfe aus dem Wege si
begnügen sich mit literarischer Kleïnarbeït, die sich kaum üb
Lieder, Elegien, Satiren, Idyllen, kurze Berichte von Helden «
Siegen erhebt. Aber die Fülle dieser Arbeiten und die grofe Z
von Dichtern, unter denen alle Stände, Richtungen, Konfessior
vertreten RE entschädigt einigermafen für diese Knappheit und
Kürze. Ihre Rührigheit, Kollegialität, die über soziale Unterschied
hinwegsieht, Offenheit ihres Urteils und Auftretens stechen auber- LV
rordentheh vorteilhaft ab von ‘der späteren Einseitigkeit und Ver ,
einer irregeleiteten Menge und dem Hochmute einzelner rente
von der Barbarei in Form und Inhalt. Mithin verdient ihr Wirken ".
eine teilnahmsvollere Betrachtung. HUE
Der Verfasser geht aus von der Sammlung, die Prof. Caubék
für die poetisch-politische Literatur der Jahre 1606—1608, d. à. in
Bezug auf den Aufstand Zebrzydowskis veranstaltet hat, doch
beschränkt er sich auf dieses Material allein nicht. Er berücksichtigt
bei der Besprechung einzelner Werke die gesammte Schafenstätigkeit
des betreffenden Autors und hebt auBerdem nicht nur einzelne, auf
Kultur- uñd Sittengeschichte der Zeit bezügliche Stellen, sondern
sogar einzelne nach Form oder Bedeutung benéekénsw eee Würter
heraus, um bei der oft auferordentlichen Seltenheit und Unzu-
gängbhchkeit dieser Schriften das ganze in irgendwelcher Beziehung
interessantere Material zusammen zustellen.
Hier künnen nicht alle die Autoren und Schriften genannt
werden, die der Verfasser in seinem Studium besprochen hat. Er
T
daandes. einen beton oh Dr enias und
ldeten Mann, der gros 1 Interesse für heimische und fremde
Du allen D endecen id ihrer ha de durs
0 Reinbeit und Frische und Saftigkeit seiner a
ue. a und daher unbeachtet blieb. Ex deutet namentlich
den Eingang dieser Autobiographie, die sich auf die Studien in Ingol-
_stadt biezieht, und beweist die Genauigkeit ihrer Angaben. Auferdem
_erürtert er. fie Frage, ob der Jesuitenhasser Herbort Verfasser
. des anonym erschienenen und von einem Polen geschriebenen Con-
=silium de stabilienda pace (durch Vertreiben der Jesuiten aus Polen) |
_ vomld. 1609 gewesen ist: er weist ihm andere satirisch-humoristische
__ und allegorische Werke zu. Auch auf einige andere Hauptschrift-
__steller der Zeit, wie den Idyllendichten Simonides (Szymonowic) sowie
; auf den D Holisehen Asketiker und Idyllendichter Miaskowski fällt
F einiges Licht. Hauptsächlich sind es dann Dei minorum gentium,
_ wie ein Jurkowski, Witkowski u. a, die zumal wegen ihrer satiti-
schen Hauptwerke einer näheren Besprechung gewürdigt werden.
_ Auch versucht der Verfasser, eine Reïhe anonym überlieferter Drucke
_ wie auch Schriften politischen wie satirischen Inhalts; z. B. auch
_ zur Frauenfrage Gehôüriges, auf Grund von Stil- und Wortähnlichkeïten,
. so miflich auch sein solches Unternehmen sonst sein mag, bestimmten
| _ Verfassern zuzuschreiben.
”
6. BIENKOWSKI PIOTR. Ze studyôw nad ptaskorzeZbami rzymskiemi
historycznemi. (Zwei Studien über rômische historische Reliefs).
1. Im Mantuaner Museum befindet sich bekanntlich ein grolies
“Stick eines marmornen Frieses mit der Darstellung einer Gallier-
schlacht, das nach Conze und K. Robert, zuletzt nach A. Michaelis
(in H. Egger’s Codex Escurialensis, Textband S. 146—151) aus der
Zeit des Augustus herrühren IL und zwar von dem Porticus
“Octaviae, in welchem jener Kaiser die in dem siegreichen Feld-
Bulletin 1—I]. 2
befand, in welchem der besagte Fries von drei aboanuth Künst
lern Rio und gezeichnet wurde. Zweïi Zeichnungen — eine i &
Codex ÆEscurialensis (abg. bei Egger a. O: Tafelband 59 v),. ‘die- ;
andere im Britischen Museum in der Sammlung Cassiano dal Por :
jetzt, oder ob lediglich die Phantasie duré an dritter Stelle erwäbnten
Künstlers es durch aus verwandten Reliefs üibernommene Motives… \
bereichert und vervollständigt hat. Prof. K. Robert (Rôm. Mittéil.
XVI (1901), S. 230) neigt zu dieser Ansicht, und tatsächlich spricht ea
einiges dafür. Der Verfaser glaubt jedoch, daË man die erste Mügliche
keit nicht ausschliefen soll, und sucht nachzuweisen, daf sich noch
ein zweites Fragment desselben Frieses erhalten hat, welches aller: «
dings im Rahmen der vollständigeren Zeichnung nicht untergebracht.
werden kann. :
Es ist nämlich ein bei der Regulierung des Tibers gefundenes,
und im Museo delle Terme, Inv. 13, 130 untergebrachtes kleines ee
Bruchstück, das Kopf und Hals eines reich aufgezäumten Pferdes und “oi
den linken Unterarm eines sich mit einem Ovalschild schirmenden "+"
Galliers, im Hintergrunde einen anderen Ovalschild und wohl einen «
Lorbeerbaum darstellt. Dieses Fragment ist schon bei Helbig-Amelung,
Fübrer# n. 1409 als eine hervorragende plastische Leistung erwähnt.
und von Moscioni M. 22905 photographiert. aber die genannten
Gelehrten hatten keine Ahnung, in welcher Beziehung es zu dem.
Mantuaner Fries stehen künnte. Der Verfasser beweist seine These
an der Hand eines Gipsabgusses, indem er dessen stilistische und an-
tiquarische Merkmale genau untersucht und mit den Pferdeküpfen, #4
dem Zaum und Schildornamenten des Mantuaner Stückes vergleicht.
Auch die Mafe sind in beiden Reliefs dieselben und die Marmor-
gattung ist ebenfalls identisch. Das rômische Bruchstück ist allerdings:
sm
aie se AU Te NE
us RE AA NA en
PR ee PR
un Eine enge Stilverwandtschaft unseres re und der
Reliefs von dem Bogen in Orange und von dem Julierdenkmal in
… San Remy, ferner die sebr individuelle, äulerst sorgfältige Behand-
: Jung der Architravfascien legen die Vermutung nahe, da er noch
_ der Cäsarischen Epoche angehôürte und die Kämpfe des Triumvirn
mit den Galliern darstellte (vgl. S. Reinach, Rev. arch. 1912, I
338-342) In dem Falle wäüre es wahrscheinlich, dali er zu dem
Forum Julium gehürte, das im J. b4 v. Ch. begonnen, im 4. 46
dediziert, erst nach dem Tode Cüsars von Oktavian fertiswestellt
.)
AS
Gebäude,
waren. |
2. Unter bekannten, aus Pompei stammenden Gladiatorenheln
nn Säulen und Gebälk züsammen etwa 10 m 4
Bronzehelm, Inuv. Nro 5670 (277); durch seine Form auf. Er ist
anscheinend noch unverüffentlicht. Nur Gerhard-Panotka , Neapels : nt.
Bildwerke, S. 219 und Fiorelli, Catal. d, Mus. Na. di Napoli, à rmi
mA befinden. Unterhalb des PÉTER sind ie a eines $
dem Neapler Helm (Alinari P°. I* 1904) äühnlichen vergitterten Vi Fi
siers erhalten. Der unterste Streifen der Helmkappe ist an der Vor: ""
derseite mit feinen Reliefs im spätaléexandrinischen Stil geschmückt,
die allegorisch das Meer und den Okeanos darstellen (vgl. Drexel, :, .
Bonner Jahrb., Heft 118 (1909), S. 196 fg. u. 227). Der PAR er ee
Teil der Heluikhphe ist ganz mit getriebenen Reliefs bedeckt, deren Re
Details nachziseliert und durch eingravierte Linien hervorgeti il us
sind, So sieht man an der Helmspitze einen Adler mit ausgebrei- LA
teten Flügeln, einen Kranz im Schnabel und ein Blitzbündel, än
den Krallen haltend (vgl. R. Fürster, Schles. Zeitung 1917, Nr. 69)
Es ist offenbar der Legions- oder nach unserer Terminologie ge" """
sagt — der Armeeadler. An der Vorderseite genau in der Mitte,
sehen wir ein breites Tropäumñ mit Juppitermaske oben, rümischen,
keltisch-germanischen und orientalischen Rüstungsstücken an den *- «
Armstumpfen und dem Fu des Tropäums. Der tübrige Raum ist
mit Panoplien ausgefüllt, die teils aus westeuropäischen teils asia-
tischen Waffen bestehen und sich um drei aufrecht gestellte Panzer -
es 7e nt fer re mise
und vier gekreuzte Schildpaare gruppieren. Die Eintünigkeit dieser
mit grobem Geschick, aber ohne besonderes Talent ausgeführten : #
| : à
Verzierung wird durch zwei Barbarenfiguren in Nationaltracht à
4
;
Mini Fe
71
"RE
Gr
VE ire } PE)
À imisc PL itben in der Hand — in angenchmer Weise
chen. Der Verfasser weist nach, daf in dem rechts vom
Rene Sante ein in in dem linken me aller-
nn. ist.
| “4 das das \genue Bild nicht die militäriche Mo
ou de Trofei di Mariot zu a,
| Im Rabmen dieser Zeitgrenzen gewinnt das dargestellte Bild —
4e so inhaltsarm es auch erscheint — einen bedetungsvollen Sinn. Ein
Armenier und ein Keltogermane in ihrer Nationaltracht, rômische
Feldzeichen tragend, inmitten orientalischer und keltogermanischer
de Waffenbeute, das kann keinen anderen Sinn haben, als dal die Län-
der, die sie verkôrpern, zwar ihre nationale Eigenart noch gewahrt
haben, aber militärisch sich bereits in rômischer Gewalt befanden.
: : Für Armenien pañit dieser Zustand am besten in dem J. 66 n. Chr.
und folg, wo es formell eine parthische Sekundogenitur geworden
war, aber faktisch rümische Besatzung dulden mufite, so dal die
politische Abhängigkeit grüfier geworden war. Im Westen ist Ger-
mania Inferior in eine ähnliche Lage gekommen. Den sie bewoh-
| nenden, teils keltischen, teils germanischen Vülkerschaften, wie den
Batavern, Friesen, Chauken, Cannefaten u. s. w. wurde zwar
von den Rümern ihr Gemeinwesen belassen, aber die Beherrscher
Der hielten dort ihre Besatzungen. Dies -erschien umso mehr notwendig,
22
nen ausgebrochen war. Erst nach dreijäbrigen pass
die Rômer des Aufstandes wieder Herren. Man belieB den Batavern
im ganzen ihre bisherige Stellung, nur wurde die Zahl ihrer Coh +
ibrer equites singulares verringert und das Kommando blieb a
Italikern vorbehalten. Eben auf diese nach dem J. 70 geschaffe
Pferdchenbilde gekrünte Foldisichol hält. :
Im Lichte der angedeuteten Begebenheiten stellt sich dé m er-
kulaner Helm als eines der wenigen Fee bestimmba
geschaffene Pax Romana, welcher er sein Forum mit dem sn : +
Pacis in der Mitte widmete. Es ist denkbar, daÿ unser Helra ein is ie
plastisches Motiv der Anlage wiedergibt. | 2:
7. FOLKIERSKI WE£EADYSEAW: Cyd Kornela w Poisce, (Corneittes |
Cid in Polen,.
Die Geschichte eines poetischen Werkes mub alle Get
die es in der Heimat und im Ausland erfahren, alle Wandlungen,
alle Übersetzungen und Paraphrasen béruckslchtigen: Einen Teil
der Geschichte von Corneille’s Cid bilden dessen Schicksale in Polen,
wo das Werk drei Übersetzungen, und zwar in ganz verschiedenen
Epochen erfahren hat: im Zeitalter des Marinismus durch Mor-.
sztyn, der sich seiner Aufgabe in eigenartiger Weise entledigt, s0
da das Werk von altpolnischer Adelgesinnung durchsetzt ‘er-
scheint, durch Osiñski, den Patriarchen des pseudoklassischen Zeit-
raumes, und durch Wyspiañski aus dem Zeitalter des Moder-
nismus.
In der Einleitung wird auseinandergesetzt, welcher Mabstab an
jede von diesen Übertragungen anzulegen sei. Im Grund genommen
gibt es drei Arten von Übersetzungen: zwischen den Endgliedern
der Reihe, nämlich einer sklavischen Übertragung des Originals
und einer Paraphrase, steht eine mehr oder minder getreue Über-
setzung, in welcher zwei Kräfte einander im Gleichgewicht halten:
'
à ë D Übersetzung. Hit uns auch Angaben
da ber fehlen, welche Ausgabe des Originalwerkes der Über-
sets: ng amgrande gelegt wurde, so läft eine aufmerksame Ver-
aung der Corneille’schen Vans mit dem polnischen Text
f schliefien, daf der polnische Verfasser die Ausgabe von
| ‘benutzt hat. Als Datum der Erstaufführung des Cid in War-
schau wird übereinstimmend das Jahr 1661 angegeben, doch darf
“ma 1 auf Grund einer Vergleichung gewisser Einzelheiten im Pro-
log der. Weichsel mit historischen Tatsachen ein etwas späteres
Datum, u. zw. das Jahr 1662 annehmen. Man führt die Entstehung
der Übersetzung auf eine Anregung von seiten der Künigin Marie
_ Louise zurück, welche auf den Cid als auf ein übersetzungswürdi-
DC pes Werk kan machte, doch liegt kein zwingender Grund
_ für diese Annahme vor, da doc der Verfasser selbst mehrfache
_Reisen nach Pure unternahm, u. zw. unmittelbar nach dem
à Erscheinen des Corneille’schen Werkes, welches ja ohnehin Auf-
_-sehen genüg erregte; gegen die der Kunst zugeschriebene Rolle
à -spricht auch der Umstand, daB sie in jene Zeit mit ihrem ehema-
A. ligen Heimatsland in regem brieflichen Verkehr stand und nicht
fu ‘in der Lage gewesen wäre, Morsztyn davon zu unterrichten, dal
‘im J. 1660 eine neue FÉRE Cids erschienen ist, welche ici
und bedeutsame Varianten mit verstärkter monarchischer Tendenz
: -enthalte. — Eine eingehende Analyse der Übersetzung zeigt,
-da$ Morsztyn ernstlich bestrebt ist, sich streng an das Original zu
“halte. Er folgt dem Verfasser des Dramas Zeile für Zeile, und
re en nur bei ihm ist es môüglich, jede Zeile mit dem Originalwerke
“Æorneïlle’s zu vergleichen. Etwaige Zusätze oder auch kürzere
Fassungen sind unwesentlich und gleichen sich aus; die Abwei-
-chungen von dem Original bezwecken eine schärfere Präzisierung
allgemein gehaltener Wendungen .des franzüsischen Dichters. Die-
-selbe Tendenz verraten auch innerhalb der Zeilen vorgenommene
: Ânderungen. Der Übersetzer befleifit sich einer mehr bildlichen
“Sprache, oft wir das bei Corneille vorhandene poetische Bild pla-
sstischer dargestellt und erweitert, und oft findet man bei Morsztyn
#kurze bildlhiche Hinzufügungen. Durch diese Zusäütze wird die Ge-
# Lau PE EE CRU
Sprache des Gomez ist sehr charakteristisch, derb- peer ti
spricht in einem Ton, der mit der Sorialonde Sprache Cor
im Widerspruch steht. — Die Übersetzung ist reeht getreu,
auch in dieser Hinsicht durchaus nicht mustergültig. Ve
gegen den eleganten und vornehmen Stil der Urschrift
letzen unser Ohr recht empfindlich. Doch Morsztyn mus
seiner Zeit heraus beurteilt werden. Allenfalls bilden: die …
wischung der eleganten Vornehmheit und des stilmäfigen .
thurns sowie die Versetzung der Handlung in Zeiten, die dem
Zuhürer näher liegen, den MaBstab der Ungenauigkeit der Über:
tragung überhaupt, doch gleichzeitig verrät sich darin de a, à
ständigkeit des polnischen Übersetzers. nn
IL Osiñskis Übersetzung. Stellt man die Urteile au
sammen, welche die Übersetzungen Morsztyns und Osiñskis von
seiten Fe Literarhistoriker gefunden haben, so sehen wir, da der
letztere in ihren Augen mehr Gnade calndon hat. Die Über- mA
setzung Osiñskis ist in ihrer Anlage als echt pseudoklassisch
zu bezeichnen. Der Übersetzer schritt an sein Werk mit gewis
sem Vorbehalt, der seinen Grund in der pseudoklassischen
Kritik hatte. Vor allem beseitigte er die ihm ‘als tüberflüssig
erscheinende Infantin und lie infolgedessen eine Reihe von
schünen Szenen mit Chimene fallen. Mit der Übersetzung seines-
Vorgängers verglichen erweist sich die seinige als minder treu; :
es ist nicht müglich, sie mit dem Original Zeile für Zeile zu
vergleichen, da der Übersetzer ganze Zeilen wegläfit und anderseits.
l es geht ihr die Kraft urd Frische ab,
or sztyn so eigen de “Die Legende von der Treue der Über.
verdankt ïhren Ursprung einigen Zeiïlen, die grammatisch
tlich sich dem Original enger hu als bei Morsztyn.
Dose. Umstand hat weniger zum Ruhm ee bei-
wei on nager , Vom Übersetzen aus fremden
Sprachent und ,Über die None koit Wichtigkeit und’ Be-
deutung von. D érungonc niedergelegten Ansichten. Wenn diese
zum Ausgangspunkt bei der Beurteilung vou Osinskis Arbeit
nimmt, so darf man sie mit vollem Recht als verfehlt betrachten.
SOEUR Wyspiañskis Übersetzung. Der Grund, warum der
Dichiter dem pseudoklassisehen Theater näher trat, dirfen wir in
_seinem Gegensatze zu der realistischen Richtung seines Zeitalters
. sowie in einer gewissen Vorliebe für die Rhetorik, wenn auch
_ eine stärker als bei den franzüsischen Tragikern gefärbte Rhetorik.
‘4 Das Werk Wyspiañskis 1st auch nichts weniger als eine Über-
é _setzung, sondern es ist vielmehr eine inhaltlich und formell freie
Paraphrase. Die dreizehnsilbige Zeïle wechselt mit der Wyspiañski
eigenen siebenzeiligen je nach dem Charakter des Inhalts ab: die
erstere wird in Szenen gebraucht, in denen die Handlung fort-
_ schreitet, die letztere findet sich in rein lyrischen Partien. Sein
= Hauptaugenmerk richtet der Dichter vor allem auf die von den
_ Pseudoklassikern. als ganz überflüssig hingestellte Infantin und
- macht sie fast zur Hauptperson des Dramas. Die ganze Tragüdie
wird in die hôheren Sphären des Mystizismus des Schicksals ge-
hoben, das das Glück der Menschen verfolgt. Das Schicksal ver-
schmäht aber solche Mittel, die nicht im Menschen liegen, sondern
es dient als williges Werkzeug der menschliche Wille. Rodrigo,
die Infantin und Chimene identifizieren das Schicksal mit dem
Willen. Im Cid betont Wyspiañski besonders den lyrischen Cha-
rakter. Wir ersehen es besonders aus den Klagen Chimenes, welehe
unmittelbarer und freier wirken als die Klageworte der vornchmen
Heldin Corneilles; diesen Unterschied illustriert am besten Chi-
menes Apostrophe an die tränenden Augen: wäbrend diese von
dem franzüsischen Dichter in einer Zeile erledigt wird. widmet
‘26
-ibr OA mehr als zehn Zeilen. Man hat a
herausarbeitete. S
Schluf. Die besprochenen drei Übersetzungen Cids
“historisch und ästhetisch von sehr verschiedener Bedeutung. Die.
Übertragung Morsztyns blieb ohne jede nachhaltigere Wirkung
infolge der Gleichgültigkeit der Umgebung; sie darf als Vorb te
des hereinbrechenden franzüsischen Einflusses betrachtet we
Merkwürdigerweise hat das Werk Osiñskis die stärkste W
gehabt, wurde lange Zeit als geradezu mustergültig angeschen 1
Corneille’s onde a
Âsthetisch betrachtet, setzen wir Morsztyns Werk in dise eo
Verfasser hat es verstanden, die relativ grüfite Treue mit seiner
Individualität ins Gleichgewicht zu bringen. ae
8. HALECKI OSKAR: O zabytkach jezyka polskiego na Litwie w wie-
kach érednich. (Über mittelaltertiche polnische Sprachdenlmä=
ler in Litauen).
Im Zusammenhang mit seiner Arbeit über die politische Ge-
schichte der Jagellonischen Union (vgl: Bulletin für Mürz 1917).
sucht der Verfasser auch die kulturelle Bedeutung dieses Problems
zu erfassen. Über einen Teil der Ergebnisse seiner Forschungen
berichtet er in der philologischen Sektion und macht auf die älte-
sten polnischen Sprachdenkmäler aufmerksam, zu deren Wurdi-
gung er sich als Nichtfachmann als wenig berufen betrachtet.
In der Sigismund-Epoche fehlt es nicht an Beweisen für die
Verbreitung der polnischen Sprache im Grofherzogtum, besonders
unter dem Hochadel. Dieser ProzeB reicht gewi bis in das XV
Jh. zurück, trotzdem die Verhültnisse damals nicht gerade günstig
waren. Bisher fehlte es an positiven Quellenbelegen, inwiefern und
-auf welchem Wege die polnische Sprache in dem mittelalter-
ia “10 eine besondere Betrachtang, dem Verfasser da-
| es sich nas um JLitauen selbst und dessen
nn : cos Spraqhe abpcfaôt Deshalb sind Doimisehe Worte
mA endungen, wie man sie in Jateinische Texte einzu-
cI de Jingua eut verbe dis seltener vor, da
in 2 litauischen un jade Rechtsurkunden zur r Erklèrung
us findet
Ein anderes Bild ere wir ne Betrachtang. von _Privat-
ns nue Verfügungen um die Mitte des XV Jhs. immer
“hüufiger werden. Der Verfasser gibt an, wo dieses noch nicht ver-
iffentlichte. Material zu finden ist, und HAbER darauf aufmerksam,
-daf er in einer ganzen Reihe von solchen Urkunden rein Dole
_ nischen, in lateinische Sätze eingeschalteten Worten und Redewen-
© dungen begegnet sei. Er zitiert die interessantesten Belege und
_weist besonders auf die Dokumente der zwei mächtigsten li-
ds tauischen Familien aus der Zeit Kasimirs des Jagellonen hin,
. . nämlich der Familien Moniwid und Sakowiez. Die Schriften stam-
men aus den Jahren 1451-—1485, sind von hüchsten Würden-
_ träâgern ausgestellt worden und colon eine grofe Anzahl von
polnischen Würtern, die als Erklärung lateinischer Ausdrücke
-dienen ).
= Diese Erscheinung, daB altpolnische Sprachdenkmäler im mit-
telalterlichen Litauen auftauchen, findet ihre Erklärung in dem
Umstande, daf die Urkunden der litauischen Magnaten von Geist-
y
fe
1) Zur Illustration môgen hier einige kurze Zitate aus dem Testamente
des Wilnaer Wojewoden Jan Moniwid (148), das sich im Original erhalten
: hat, folgen: ,ultra omnem expeditionem alias nadewszysthka wiprawa, raciono
dotalicii alias dla posagv, equiream alias stado kobilne*.
/
lichen, Gffentlichen Notaren oder Pack ner il en
die in den meisten Füllen polnischer Abkunft waren und aus alle
Ländérn Kronpolens stammten. Es ist nicht schwer nachzuwei Te
dañ gerade die beachtenswertesten unter den erwähnten Urkund
von solchen polnischen Einwanderern niedergeschrieben wor'
sind, die in Litauen, wo die Kenntnis der lateinischen ‘ra
noch wenig verbreitet war, als Sekretäre der Herren vom
polnischen Sprache sich unter litauischen Bojarenfamilien ver rbr
tete, erhellt aus dem Testament eines bescheidenen Lande
mannes aus dem Ende des XV Jhs. (1491), in welcher Urk ï
man ganze halbpolnische Redewendungen findet, wie z, B. ,podl
drogi tendentem ab auta mea mimo koszezell nasz, oder ,}
anima mea na kaëdym miesigeu mszy $w. odprawowaéé.
rend des zwreiten PRO TR SEA FNIERES
Nachrichten über die in der Überschrift genannten oi e
fand der Verfasser bei antiken Schriftstellern, vor allem bei Li #
vius und Polybius, deren Angaben indessen nicht immer als zu-
verlässig, gelten künnen. Von neueren Forschern ist diese Frage
überhaupt noch nicht in Angriff genommen, trotzdem sie alle Be,
achtung verdient. Infolge der ungeheuren Auslagen während der ="
lañgen Kriegsdauer und des auferordentlich sungünstigen Verlaufes:
der Kriegsereignisse in: den ersten Jabren sah ‘sich der Senat.
gezwungen, zu verschiedenen Mitteln zu greifen, um die leerge-
wordene Staatskasse zu füllen und dem immer dringender wer-
denden Geldbedarf gerecht zu werden. Zu diesem*Zwecke wurden
gewisse direkte Steuern, wie Abgaben in der Provinz, Tribute von
den Bürgern, und zwar sowohl von den Aerarii wie auch von den
Tribules eingehoben und endlich eine auferordentliche Flottensteuer
im J. 214 auferlegt. Diese Belastung hatte einen Aufstand in Sar-
dinien sowie den Übergang mehrerer sizilischer Städte zu den
Karthagern zur Folge, und nicht gering war die Erbitterung der-
Bürger, die sich gegen eine wiederholte Auflage der Flottensteuer-
wehrten.
3 e RATE Die Reform des Flaminius, welche die
inlôsung eines Teiles der Staatsschuld und eine Erhôhung dés
des er üglichte, brachte einen sehr bedeutenden Gewinn, und
‘ser be De. moi a ae des alten Silbers bis 140 in-
< cé éltèn Kapforgeldes sogar b00/. Durch die Anordnung,
in Denar sechzehn Asse statt der früheren zehn pgelten
wurde eine Tilgung von 375% der Schulden ermüg-
eu: diesem Zwecke wurde ehentille der. Wert der
xoldr en Zu hoch gesetzt, und zwar 1: 17%. im Verhältnis zum
ilber, so dai der Staat einen Gewinn von 700}, erzielte. Einen
üBéren Nutzen, der das Vielfache des Woïtès erreichte, zog
| _indem es übersilberte und RSR de Minzen aus
HE D eretinnen und shrich äuBere und innere re
_ leihen aus. Zu der ersteren Kategorie gehürt die bei Hiero im
id 216. in Getreide und Gold gemachte Anleihe, die sich etwa auf
ah Millionen Sesterzien belaufen mochte, zu dé letzteren dagegen
eine Reihe von Operationen, die seit 216 von der neu gegrün-
. deten Staatsbank durchgeführt wurden: es waren nämlich der
Ankauf von Sklaven für militärischen Dienst und die Garantie-
on für die, freigesprochenen Schuldner ünd Verbrecher; die
* -erforderliche Summe mochte zwülf Millionen Sesterzien betragen.
. Lieferungén für die spanische Armee wurden kreditweise an Lie-
feranten begeben, und so kam eine, weitere Belastung des Staats-
schatzes bis auf zehn Millionen Sesterzien hinzu. Der Kredit
der Publikaner wurde von den Zensoren erst 214 in Anspruch
genommen, und die bei denselben aufgenommene Schuld wurde
zum. Teil während des Krieges, zum Teil nach Beendigung des-
selben getilgt. «
Wichtiger waren Operationen, welche dahin gingen, Geldmittel
zur . Weiterführung des Krieges zu gewinnen. Man suchte sich
.anfangs durch Einziehung des Witwen- und Waisenfonds im J.
SVOERS ‘LT : NA RE UP A DEN LAS Rd D nË RUE Cu
r 4 À à : Le 4
j À a 4 > pe F es # A PR re ES 7 ee
Pibe s E > 2 SEtT «+ A”
214 zu helfen, man schritt - dann 912 zur Ana $ sd |
ziehung von Tempelgütern und entschlof sich endlich 210
grofe innere Anleihe aufzulegen. Wie die Witwengelder und
pelschätze zurückerstattet wurden, wird nirgends- ber “+
wissen wir, daf der Staat die we den Bürgern aufgenor
Anleihe, pin durch die obenerwähnte Staatsbank be
worden war, vom Jahre 204 an in drei Raten getilgt, von c
die erste und die dritte bar ausgezahlt und die rue in.
nischen Grundstücken rückerstattet wurde, |
Die hier erwähnten Steuer-, Münz- und Kredtoperationen
den meist in der ersten Hälfte des Krieges in Anwendung geb
in der zweïiten griff man zu diesem Mittel nur dann, aus
die Steuern als Administrationsstrafen verhängt wurden, ; D
Ârarier, bei der Besteuerung von zwülf latinischen Es.
bei der Regelung der Stipendiarverhältnisse in der Provinz.,
günstiger sich die politische Situation gestaltete und je gr
Geldsummen Rom durch Kriegsbeute, Kontributionen und Æ
fiskationen gewann. Zwar gelangte ein sehr bedeutender Teil di
Kriegsbeute und der durch Kontributionen gewonnenen Geld
sowie ein groBer Teil der konfszierten Grundstücke zur Verteilung
an die Veteranen, doch die gewaltigen Schätze, welche die Feld-
herren aus Capua, Tarent, Syrakus und Karthago brachten, künnen
als Beweis dienen, da ein durch Waffengewalt erfochtener Sie
entschieden als he allerbeste Finanzoperation gelten darf.
9% a. ORFEOWSKI BOLESEAW: Keus, seneszal Qkraglego Stolu, {Le sud
chal Hheus dans les romans français du cytle de la Table
lionde).
Les traits qui composent le portrait du sénéchal fidèle du roi
Artus sont assez divers et souvent hétérogènes. Bien des fois les”
trouvèrés ont peint ce personnage d’ après leur imagination et se
sont beaucoup éloignés des lignes éssentielles de son portrait dans
la , Historia regum Britanniae“ de Galfred de Monmouth et dans
le .Brut“ de Wace. Aussi ce sujet né manqua pas de tenter les.
érudits qui tâchaient de préciser ce qui fogne la tradition dans lese
et . pareilles à celles de Kuchulin dans la lé-
| ue. daire Sa langue venimeuse cependant rappelle
ur Celui-là excite Maelduin aux exploits héroïques. Keus_
en fait autant envers Perceval. Mais la différence manifeste entre
WE
Le esprit de la littérature celtique et celui des romans francais du
XII siècle n° admet pas des comparaisons plus détaillées. Il faudra
_ chercher une explication de cette création dans les oeuvres elles-
Fe mêmes et dans leur milieu social.
La forme du nom nKeus“ est postérieure et fait penser
. au à joint de vue étymologique à ,coquus“; originairement il
sappellait ,Keis“ et ,Kois“, chez Chrétien de: Troyes ,Kes”
D’ ailleurs les fonctions du sénéchal furent beaucoup plus nom-
breuses et plus importantes. Le cuisinier était évidemment sou-
mis’ aux ordres du ,dapifer“. Les auteurs des romans transpor-
tèrent sur nKeus“ te honneurs et les charges des sénéc haux de
France qui, en administrateurs de l État, commandaient la che-
valerie.
., L”? honneur d’ avoir créé ce personnage appartient à Chrétien
de Troyes. C’est la preuve d’un talent dramatique qu'on ne lui
Aophoeat pas. “Dans R
- constitue l essor de P. tion, | t
hProS Les ges ‘infortunées dans. È
de Houdenc. Il indique en même temps” LS teur
des préoccupations de psychologue. Pour mieux réu ss
cours aux moyens comiques; Keus est déjà chez lui
cule par excellence. C’est le chevalier vantard ess les
ques seront ajoutés d’un roman à l autre, les _… ir
célèbre. trouvère champenois _en re un ne ee |
plastique.
J Erec, dans le Lancelot, dans’ l Ivain et dis le Para
permis de constater que l’auteur n’a trouvé dans la tradit
e” aucune conception arrêtée du personnage et que primitivement
PE ; idées sur lui n'étaient pas définitivement fixées. Ajoutons que le por-
trait de Keus dans le Perceval manque de traits comiques qui abôs ù
dent dans P Erec et dans l Ivain. Ennemi dun héros sublime, il.
était forcément haï par l'auteur et par le lecteur; ceci les” empé.
; chait de plaisanter. LES
Pe
Parmi les continuateurs du Graal Gaucher de Denkihe a re-
présenté Keus comme menteur et cruel, en exagérant les indices
de l antipathie que provoquait son mods Mais Gaucher non RE.
plus n’a pas de jugement bien arreté sur le sénéchal. Au com =
mencement c’est un scélérat dont la défaite réjouit tout le monde, :
vers la fin 1l manifeste des traits sympathiques. Il en sera de
même chez les autres trouvères. Gerbert de Montreuil insiste sur |
les railleries dont Keus accable le chevalier sublime et sur la hon-
teuse défaite qu’il essuye.
1 le Conte du Mantel, Keus ile on sexe, en quoi il
p. “accord ‘avec. le code ane Lit Is expose CN CT
es plaisanteries. bruyantés, puisqu’ il \devient manifeste tr
Le n° est pas plus fidèle que les autres dames. Dans la 4
un sa à témérité est Aie cs réfléchi
Je 1Mitéréure didactique et satirique œ origine Fos
sé. | dont de héros mn est de une variante du Per-
Durant une | bataille là traître frappe de P épieu le rival do son
seigneur, une autre fois il lui donne à boire de l eau empoi-
_sonnée. Du reste il se montre poltron. — La trahison à égard d’un
4 compagnon, commise par le serviteur fidèle d’un souverain jaloux
: _- et désireux de se venger, voilà bien un trait propre à la légende
PAR Tristan. Le caractére de Keus présente beaucoup d’affinité avec
ceux du sénéchal de Gormond, menteur et vantard, et de Mériadoc
qui dénonça à Mark les do de Tristan ävec Iseut. Ces
deux courtisans sont livrés à la haine du lecteur de même que
on dans le- cycle de Perceval. ;
# . L auteur du Durmart explique la médisance de Keus, en affir-
A matt: qu’ il est devenu misanthrope à force d’ avoir subi eonti-
nuellement des échecs. Voilà done un conflit romantique, celui de
: P ambition avec l impuissance d” accomplir les grandes actions
Bulletin 1—II. 3
désirées.
la En AUS du tony: M est acquise. mue À
Contrairement dans le Tornoiement Ans oRe Ro
flétrit en lui la traitrise, la méchanceté, -P: humeur |
la médisance et la nine, en somme Hombre ee. dés
bons chevaliers. LE RES
Cependant Ÿ auteur de l Hoube ‘en fait. un REA
presque un chevalier parfait w’était-ce son indiscrétion.
l Atre perillous opposé de nouveau a Gauvain, il est hont |
‘battu: — Dans le Chevalier as S g espees He de se
personnages qui portent le nom de Keus: RUE
Il stimule par ses railleries les héros: dans de Me
de Rigomer, toutefois il est courageux et combat avec suc
Claris et Laris n° est: un tissu d np res ‘b; de :
cences. À
Girard d° Amiens a eu une idée toute personnelle: qua
entreprit de raconter la transformation du sénéchal qui, d'abord. |
valier de petite importance devient ensuite la gloire des tourn
sous l influence de Ÿ amour. Chicaneur il se transforme en!
ladon timide. Rappelons cependant que la tradition lui attribu
coeur plein de sechéresse. vs
Par contre le romän en prose Perlesvaus.le dénigre, en fi
le meurtrier de Lohoz, fils d’Artus. Dans d’autres romans Fes
prose, de date plus tardive, les inventions fantaisistes pense té
Ainsi dans le roman trés etendu de Tristan, Keus est le héros d'à
nombrables et incroyables aventures. Frère de lait d' Artüs,.
s’y distingue comme un des premiers chercheurs du Graal.
Le rôle de Keus dans les romans allemands, néerlandais” et
anglais » est pas d’ upe importance capitule pour cette étude, Sur:
nouveaux qu'il e : facile d’ expliquer par l individnalité des auteurs et.
par P influence ‘du milieu. Ainsi Wolfram von Eschenbach éloigne Fa
beaucoup de Chrétien: il flétrit par la bouche du, sénéchal le MA
courtisans flatteurs et orgueilleux. Keus est un bon conseiller dans a
le poème dun autre écrivain qw on appelle ; le vertueux“. » 5 “à
L? examen détaillé des romans nous démontre que la ligne du. ES 1
développement de ce caractère décèle mainte inflexion. Sous.le nom. | se À
de Keus apparaissent plutôt des personnages assez differents, . de d:
5
Pincernation de la SeHtecus. æ he k
ar tant n'a rien de commun - avec +
on a auto eux ne diseut .rien
ou. de le désin volture avec lue
un. a ou. ji un | menteur. Les na |
sont tellement on ne pe qu ad- ur
. fait cl Comme | adversaire : des a ve
est : forcément ne au- déduin, la satire
Nour
TS
N'ES
gnent On. verra de même quil n’est pas un caractère
té 48 point de vue littéraire, un type parfait, mais un per-
e épique, sa singularité consiste dans le fait d’ avoir été
té sous divers masques, selon les nécéssités du récit et 4
tions moralisatrices des auteurs.
MOEs ‘affinité avec Falstaff mais en avec los divers Ni AE
5 gloriosi, D’ ailleurs ces parallèles ne suffisent pas pour préciser
+ en “quoi consiste le trait comique du personnage.
PES Dans ue étude sur | élément comique dans les romans arthu-
“cv : riens il faudrait réserver une place importante à ce personnagt
ü
36
doublement comique : - Ras se moque: ‘ des “au ,
que les rires des SR re mais en ae re aa s
de lui. ARE RS
Les querelles fournissent un des inofifé comiques.
quents dans les chansons de geste. Il est tout naturel que
du sarcasme et de la chicane. Par là Pa cesse parfois d
V incarnation de l'esprit gouailleur. Mais le comique dans
sonnage reposé surtout dans la situation. Son hypertymie
dans L action et lui donne des allures Pen s
nière d’ être est une parodie de la conduite d'un-chevali
de ce nom. On retrouvé une raison de rire: plus àla p és.
homme du moyen-âge dans les échecs de ses ‘entreprises, 6
défaites, dans les coups qu’ il reçoit, dans la joie particulièr
ressentent les simples en voyant le revers de quelqu? un qi
raissait important, enfin le lecteur était forcé de rire an
où son illusion .se dissipait et le faux air, héroïque était ë
lumière. . ‘570
La répétition des traits toujours les mêmes et .des station
se ressemblent, loin d affaiblir l impression comique, l au u,
tait au contraire. Néanmoins un lecteur de notre temps ne }
se pre d’un commentaire philologique, mister ane et est
voquer le rire.. Le succès de ce personnage, tellement RU He ve
n’ a pas été plus durable que celui de la matière bretonne. Ceci -
iront créer un type amusant et satirique. Keus était forcé d avoir | “NS
deux visages: l un chevaleresque, l autre assez piètre. I? autéur. at
en faisait voir tantôt l’un, tantôt | autre, parfois dans le: même
poème. [L'effet comique de ses sailliès fut en outre para- LEA
Ivsé par P antipathie qne l’on devait naturellement ressentir”
pour lennemi de Peréeval ou de Gauvuin, deux “chevaliers.
auxquels toutes les affections étaient acquises Il n est pas diffi-
cile de concevoir à combien de peines se heurtairent les trouvères
devant ces données contradictoires. Une création homogène ne put
jamais en résulter.
.
nd te PR 0
Rod ue >
it fourni avec Estout. baron célébré par plusieurs
te les matériaux pour la génèse d’ un personnage
spétnlante qui. fut Astolphe.
| ue. par quelques prouesses. Il nous amuse non
ses boutades et par ses ruses, mais aussi par ses
au moment où il se vante trop, et surtout par
‘ RER “1e tombe de cheval. Ici, comme dans le
me et pour comte de Scandiano un pare
, mais no on. ne e prend pas au sérieux à à cause
Poe en Sont le. réGié des aventures
ss AR a Soul senlement amuser le lecteur
Ces deux personnages répod ent
Shi du genre littéraire qui dépeint la vie
TON
N
ne € tr Entrée en Hapagné : Par. les hauts faits qu’ il ac-
mplit parfois et par tout ce qu’ il y a de sympathique en lui
Astolphe se révèle éomme un descendant de ce vassal.
> DR: comparaison a permis de saisir mieux les ressorts comiques
dans Keus et Astolphe, tous deux un peu jactancieux, mais
braves chevaliers dont les têtes seulement subissent trop facilement
sn étourdissement de la vanité. Keus surtout incarne les défauts du
. tempérament national qui furent autrefois reprochés aux Gaulois
et que M. Bloch attribue à leurs descendants; ,peu de suite dans
les desseins.. mobilité extrême, nul sentiment de la règle et de la
… discipline”. Le succès dont à joui cette création littéraire s' expli-
que peut-être par l effort de la société pour réagir contre ce
que fut à une certaine époque le péché plus fréquent.
10. REGINA LILIENTALOWA: Éwieta 2ydowskie w pce ”
niejszoéci. Czesé III /Jüdische RostHage in LL ge ;
D IT I. Teil). : %
fasserin zwei Feiertage: Chanukka und Puis Die ne ti
setzt die Entstehung von Chanukka in die Epoche der Mak
und betrachtet dieses Dankfest als Andenken an frs
weihung des von dem syrischen Künig Antiochus Epiphanes
Gützendienst entweihten Tempels; Purim wird gefeiert zur
nerung an die Rettung der Juden in Persien von dem
durch den küniglichen Wesir Haman geplanten Untergang. 1
allem aber auf Grund einer eingehenden Betrachtung der im j
sche Ritual noch erhalten gebliebener Gebrüäyche und de
sammenstellung mit der Folklore anderer Vôlker der Welt, k
sie zu ganz abweïchenden Schlüssen, Es stellt sich el
die historische Färbung der beiden Feiertage eine verhäl
mäfig späte Zutat sind und einen uralten, noch m die y
geschichtliche Zeit zurüekreichenden Kern überdeckt. Sow
Chanukka wie Purim sind ihrem Wesen nach heidnischen
sprungs; das erstere geht auf das heidnische Fest der Winter:
sonnenwende, das letztere auf das Fest der wiederkehrenden
Sonne und das Weichen des Winters zurück. . Infolge ihres ver:
wandten Charakters werden beide Feste zusammen behandelt. Die
Verfasserin verwendet dabei aus erstén Quellen à Mae d
terial. a
11. JERZY KOWALSKL De Plutarchi scriptorum iuvenilium Me
rhetorico. (Über die rhetorische Färbung der jugendlichen
Schriften Ptutarchs von Chäronea). de
Das traditionelle Bild des ernstèen Philosophen, der in seinen
weltlichen Predigten, Traktaten und Beispielen (Lebénsbeschreï-
bungen) über verschiedene Moralfragen dozierte, lift sich nicht
auf alle nachgelassene. Schriften -anwenden. Es gibt nämlich unter
den Moralien eine Schriftengruppe, : die zu sebr nach der Schule
oder nach der sophistischen Rednerbühne riecht, als daf sie sich
mit der philosophischen Wirksamkeiït des Weisen von Chäronea
, aquane an ignis utilior, de sollertia anima-
tione uti, de esu carnium. Ihre Zusammengehtrigkeit
éingehenden Sprach- und Stichanalyse zu def-
gabe dieser Arbeit, die in fünf Kapiteln (IL de
aphora, prosopoeia, ethopoeia, IT de reliquis
ne V. io Piatarehi juvenis arte oratoria
14
i
TA
Y # $ RS Tragedya ne w XVII wieku (Die. oi
de 3 ne Fo orm Fa Dramatuiois in Polen im Zeitalter der nf:
: klärung und zeigt, daB dieselbe durch den Einflu der Oper Me-
| tastasios gegen das Ende der esten Hülfte des XVIII Jhs. ange-
k <bahnt wurde. |
Die Arbeit zerfällt in zwei Hauptteile, von denen jeder aus
awei. Abschnitten besteht. \
Im ersten Teil wird der Einfluf der sowohl in Buc hfor m
Fi durch Aufführung wirkenden franzüsischen Tragüdie be-
+:
ê se Es ue ere ten Dies | De for-
iorum, de Alexandri Magni Fortuna aut virtute, de
/
40:
sprochen,
und aus Handeohr ea Hochoie ‘werden nach: pre dont.
drei franzôsisthen Meister: Cornofllé à Racine und Voltaire ;
piert und die übrigen zu einer besondéren Grappe: zusamn Le
stellt. Li
. Aus der Zunsmensellung ist zu emehen dub diese | ; ew
welche Pater Stanislaw Konarski anfübrt., der es an Avant |
und Beispiel in keiner Weise fehlen lüft. ra
Die Übersetzungen behandeln den Inhalt in freier Weïse und
tragen das Geprüge der Barockzeit, suchen ‘jedoch miens. ie
an die Originale enger anzuschlieben.
auf. ‘Eingeleitet wird diese Mitarbeit durch pare re al
ein deutsches Schauspieler:Essemble in den achtziger Jahren : a
XVIII Jhs, welches ii Warschau die ,Semiramis“ und pZairet
von: Voltaité ‘auf die Btbue bringt. re
Die polnische Bühne begann mit Auffüihrungen späterer Warke © :
welche als Produkt der Reaktion gegen die Vorherrschaft der …
pseudoklassischen Dramaturgie entstanden waren. So kam auf die
Bretter dus ,bürgerliche Drama“, das in England geboren war, und ee 1
das franzüsische sentimentale Draft (Diderot) und: das deutsche:
Schauspiel, and greift erst später auf das in der Entwicklungsreihe- # HU
übergangene Glied der grolen franzüsichen Tragüdie zurück, ohne:
das die Aufführung von originellen Schüpfungen dieser Art ne LEA
denkbar sein konnte.
Diese ynnatürliche Entwickluñg des Spielplanes der Warschauer:
Bühne findet ihre Erklärung in dem späten Zeitpunkte ihrer Grün-…
dung. Dazumal wurden schon die Rufé der reaktionär gesinnten 3
njüngeren“ Dichter auch in Polen laut, und diese Bewegung findet:
ibren Ausdruck in der Zusammensétzung der Warschauer Schau-
spielertruppe und in der Entwicklung der theoretischen Anschau--
ungen.
une D: de Musiraimes von. Riidznie und der pol-
se pur Rai -welche in -Polen dem ,Drama“” ee
2 …
; LT mit si Fleif und nié noch mehr Phantasie bearbeitet
_ wurde, bietet sie bis heute unter allen slawistischen Disziplinen den
“unerfreulichsten Anblick; es gelten von ihr noch 1917 dieselben Worte,
die vor mebr als einem Jahrhundert der Vater der Slawistik über sie
: geäuliert hat. Seit jeher bewegt sie sich in einem Irrkreis.
Es werden nämlich entweder durch Erfindungen aller Art, büswillige
und mifverständliche, die Kreise der Forschung gestürt — und
# À man hat in der Tat nirgends so viel mit uralten Fiuschungen, sogar
’
, \
L]
.
_ slawische Mythologie in dem eben erschienenen Band der Sly
es wird spät pres Kritik zur Hyperkritik, sie earg
.setzt zurück und gibt sogar allerwertvollstes Gut Cane preis.
diesen beiden Grundfehlern, dem Überglauben und dem Ung au
.gesellt sich ein*dritter: man verzichtet, gewitzigt dureh s chli im
® Erfahrung, überhaupt auf eigéne Gedanken, Kombinationen, Sy:
beschränkt sich auf blofes Nacherzählen der eu |
-sichtlich der Vollständigkeit so manchés zu wrünachbn abris ]
seine Jangjährigen Forschungen über slawische ‘und litaux
verbaut sich jegliche Aussicht.
Das Gesagte gilt auch von der neuesten: Data we
Altertümer“ von Prof. Lubor Niederle. (Prag 1917) erfabren ha |
So sehr man den. unsäglichen FleiB des Verfassers, : de
ganze einschlägige europäische Literatur durchstudiert hat,
auBerordentliche Belesenheit, die Ruhe, Vorürteilslosigkeit, Æ
nenheit seiner Darstellung anerkennen muf, so läbt das Werk
bleibt nachzutragen und zu berichtigen. $
Dieser Umstand veranlafite den Verfasser der chenes de Ar
Mythologie zu einem gewissen AbschluB zu bringen und
verüffenthichen. Es lag ïhm jédoch fern, eine vollstindige
schüpfende Darstellung des gesamten Stoffes zu bieten, die n
wendigerweise. meist nur Wiederholung des eben von Niedi
80 ausfübrlich behandelten Stoffes Ar hätte; er og
bloBe Orne En) und schloB aus seiner Darstellung pe ner 554
alles aus, was ‘sich auf die Auferlichkeiten des Kultus (Tempel und à
Bildsäulen, Priesterschaft und Wahrsagerei) bezieht; ferner alles,"
kan und in Rubland, wo die orthodoxe Kirche im Vergleich mit der “"
katholischen ungleich duldsamer und schonender mit alten Bräuchen #
verfuhr, für Heidentum und seine Brüuche noch erhalten geblie-
ben ist, während der Glaube selbst bis auf die dürftigsten Spurèn De.
in der sog. ,niederen Mythologie“ verschwunden ist. 740
Der s0 eingeengte Arbeitsstoff wird in zehn Kapiteln behandelt. dE |
Die beiden ersten umschreiben das Ziel und den Plan der Arbeit "
kars mit Fu Hébéiten einiger Vorgänger CL, Léger, Nie-.
un besprechen die russischen Quellen als unsere Haupt-
en, weisen die landläufigen ‘Meinungen über Interpola-
hi 2 Ca u. dgl. Roden zurück. *Vom dritten bis zum
Do: Pérun, Swarozic- -Daëbog, Weles-Wo-
| ne Regl Stribog, Pereplut. Alle Namen wer-
x | hs daô Welés-Wolos | ein Rindergott sei, berichtigt.
e Stellung nahm bei allen Slawen der tnebnsiiohs
: vs nur die de ee Resultate aus Her: Namen-
: L RES ln diragen Aéodlite dieses Stoffes Sd A
gültig gebrochen und es werden der Forschung neue Wege gewiesen.
… Das siebente und achte Kapitel behandeln die ,niedere“ Mytholo-
_gie und Einzelbräuche, wie sie in den TRE Quellen zur
Sprache kommen; es wird die urslawische, nicht etwa die grie-
e chische Abkunft der Schicksalsgütter RAS es wird jeder Zu-
sammenhang der Nymphen (Vilen und Rusalken) mit dem Gei-
M stérglauben und Totenkult abgelehnt u. dgl. m.
; 4 neunten Kapitel wendet sich der Verfasser dem Gütter-
PR Lib der Elbe- und Oderslawen zu. Er verzichtet natürlich auf
_ blofe Wiederholungen des längst Bekannten. Er weist dafür den
7% ae Versuch von Niederle zurück, nochmals den Radegast, Czernobog und
| Belbog für die slawische Mythologie zu retten; er beseitigt die [rr-
. stümer Thietmars (2. B. da die Lutiger von weiblichen Gottheiten als
:
Kriegsgüttinnen angeführt wurden; der Berichterstatter hat einfach
Femininum étanica ,Gütterfahne“ des Svarozie mit Güttin verwé
selt), ferner Trrtmer Adams von Bremen, Hélmolds, der kein Wort
Slawisch verstand und dessen Angaben zum Teil ebenso wertlos sind
wie die unendlich überschätzten des Prokupius. Er deutet die Name
richtiger, er weist nach, daB der Name Triglav-Dreikopf einmal zu
Pripegala, ein andermal zu Tiarnoglof verunstaltet wurde, und : jt
endlich eine Charakteristik dieses Gütterkultes, hebt seine Ent:
wicklung hervor, die gerade in die Zeït nach 1000 füllt, erklürt
Gründe für die veränderte Namengebung der Gôütter und i
kriegerischen Typus, der von den sonstigén slawischen ad
Im letzten Kapitel wird den Spuren cbristlicher Einflüsse au
den heïdnisehen Glauben nachgegangen, namentlich wie sie sich at
dem nordwestslawischen Gebiet, das ja zwischen 800— 1000 unter
der Einwirkung christlichen Missionswesens stand, äubern psp
Svetovit zum St. Vitus, obwohl der erste Bestandteil des Nue ‘
»Sveto“ in der Tat auf das Christentum RER künntez
Rusalken und die Geister dér ohne Taufe oder gewaltsam pré ie
schiedenen hinein, gab heidnischen Festen und Bräuchen christliche
Bezeichnungen, führte in Bühmen und Polen eine grofe Anzahl”
von deutschen Namen und Bräuchen ein, z. B. den Eïd auf die
Sonne u. a. die irrtümlich als urslawisch aufgefaft werden.
Die Abe enthält Beiträge zur Deutung litauischer ‘und preufi- NUE
scher Gütternamen. Der preubiische Kurko vom J. 1249 wird
als Himmelschmied gedeutet; eine Menge Irrtümer namentlich
solche von Grienberger werden berichtigt, die Rätsel der preufischen |
Gütternamen in den Organen von 1530 und bei Malecki werden
gelüst. Gerade die stete Vergleichung der litauischen und der
slawischen Überlieferang hat dem Verfasser vorzügliche Diensté »
geleistet. ART
Zum Schlub bietet der Verfasser eine Charakteristik dé sla. 2°
wischen Gütterglaubens, die von der landläufigen abweicht, und
stellt die von 1ihm erzielten Fortschritte zusammen: es ist 1hm
endlich gelungen, die Erfindungen und Irrtümer eines Proko-
pios, Adam von Bremen, Helmold, der polnischen Chronisten mit:
n. » Ginee “blofien My stifikation, der russischen.
raies Er oué iberhaupt Ne Einfluf auf
m Lab und hat durch steten hs de Han
a, orcher à die rs Ars haupt-
Fe Su der he Ansichten des Dichters
: br die in derselben postischen. Gattung vorlagen.
Die reiche Epicedienliteratur des Catull, Horaz, Properz, Ovid, Sta-
tius, sowie « die anonyme Consolatio ad bn se die Nue clear
_liegen den Threnoi dés Kochanowski näher als die prosaischen
Consolationen. Die Art und die Grenzen der Nachahmung in die-
7. 8er Gattung beleuchtet der Verfasser durch die Analyse der
* früheren Epicedien Kochanowsk?s, wie die Threnodie auf Job.
À Tarnowski, Das Andenken an Joh. Tenezyñski und Epitaphium
. Doralices Aus den Kindestotenliedern hebt er zuerst das Ver-
: aweiflungsgedicht Nr. 11 hervor und weist nach, daf es einen in den
ÆEpicedien üblichen Topos mit Hilfe von Lucrez behandelt. Die
3 Verzweiflung ist in ihm schon verdammt mit der Hilfe der
Ppsalmodischen Elemente, die dann das Gedicht Nr. 17 und 18 be-
hérrschen. Im zweiten Teile von Nr. 17 verteidigt der Dichter
CS
46
nach Statins sein Reeht zu weinen | ape dr
sichten, die er auch in Nr. 16 unter der Adresse des
in Nr. 9 mit Rücksicht auf es biblischen Liber”
kämpft hat. Cet Nate (as
Auch die tbrigen Gedichte führen die konventionellen
der Epicedienliteratur aus. Durch diesen Free werden
die überschwenglichen Lobreden auf das im 30 Leben
storbene : Kind verständlich. Die letzte Stelle PP in
Epicedien die Consolatio ein, die ‘in Consol.… ad Rue
Geiste des Verstorbenen cebraché wird. Kochanowski «
21/,-jährige Kind keine philosophischen Ansichten Sera :
so wies er diese Rolle seiner verstorbenen Mutter zu, die ihm
Traume mit dem Kinde am Arm erscheint. Die am Schlu
klingenden biblischen Tüne, die seit Anfang vorhanden
bestätigen noch einmal den christlichen Charakter des Hu
mus von Kochanowski. - : |
Die’ Zusammenstellung seiner Gedichte auf die tote U
mit Fr. Rückerts Kindertotenlieder erlaubt inÿder Nachahmi
das ewig Wahre, den väterlicheu Schmerz herauszufühlen:
15. GUMOWSKI MARYAN Wykopalisko monet z XIII. wieku w nee,
nad Nida. (Ein neuer, Münzfund in der Ortschaft ee a
der Nida). . |
Schatz von mitislalterlicher Münzen, die im Steinbruch in der rire ne
schaft Brzegi an der Nida in der Nihe von Checiny in dem eéhe- *
maligen Gouvernement Kielce gefunden worden waren. Der Fund,
der dem Réferenten zur Untersuchung übergeben wurde, enthielt,
nur 87:96 Gramm Silber, also kaum eine halbe Mark, und bestand
aus 313 ganzen Miünzen, 94 Halb- und 72 Viertelstieken und klei: 0
neren Fragmenten. pe
Mit Ausnahme von zwei Münzen liegen uns lauter Brakteaten sa
vor, d. h. kleine Münzen, die auf der eiuen Seite ein erhabenes
Geprüge haben, das auf der anderen vertieft erscheint; mit einer
einzigen Ausnahme sind sie ohre Aufschrift. Auberdem macht derseht
schlechte Erhaltungszustand der dünnen, mannigfach, verbogene,,
MIT ts ;
* Bo at von Has Graf von ab wie a |
( ions Grafen um ti herum RE
EE me
=)
ter à Mtnzstucken c ein Rahhrekiet - von Hildes-
Lei: t des pechofe Heinrich ; en Sa und sei-
Le. geringe SA ahl etwa 15 Stück, nd Münzen des deut-
l vnd ZWaT sind eee nur die drei ältesten See
Loan archivalen Notizen um ein ganzes Sn ARE vOr-
\ ruseit
© Von bühmischen Münzen finden sich nur drei Halb- und zwei
ie vor, während Vollmünze fehlen; es sind aus mährisehen
: Münzstütten Coke IL (1248—1278) stammenden Brakteaten
| Pgo bôhmische Münzen fehlen gäünzlich, ebenso schlesische
48 LES
und pommersche, : die sonst in | polnischen iadat. aus dem 3
.Jh. eine wichtige Rolle spielen.
Die dritte und zahlreïichste Gruppe bilden RAA dbube |
teaten von ganz anderem Aussehen als die oben erwwäbnten, :
ganzen 242 vollständige Münzen und 42 Teilstücke, die unzwe
haft aus polnischen Münzstätten, der Piastenzeit stammen und
schiedene (Gestalten, Tiere und Gegenstände zeigen. Manche
pel sind polnischen Wappen sebr ähnlich, besonders häufig erse
der polnisehe Adler in verschiedenen Formen, das KE isC
Wappen, sowie die Wappen Leliwa und Wie Die Ma
faltigkeit der Münzbilder hat ibren Grund nicht nur in de: poli
schen Zersplitterung der poluisehen Lande und mithin i in der grofer
Auzahl von Prügestätten im XIE Jh. wie auch in dem Br ra
wechseln, wodurch die Münzer sich genütigt sahen, fortgesotat 1
Zädhe int für den Prügestempel zu Rrewerten: So kam es, d
man auch zu Familienwappen griff, und es darf nicht verwunde à
daf in dem hier besprochenen Funde eine grüleré Anzahl von Brs
téaten mit dem Leliwawappen versehen ist, da die Lelivriten ï
groBen Teil in Kleinpolen angesiedelt waren.
Mangels einschlägiger heraldischer Bearbeïtungen füllt es ee” |
alle Abbildungen der gefundenen polnischen Brakteaten der Pia
stenzeit in befriedigender Weise zu erklüren, umso mebr, da unter n
den Münzen auch solche mit meliisrshdisshénn Charsktèr vorkom- Rue
men. Besondere Beachtung verdienen Münzstücke mit Bischofsbild ; : ie 45e
diese wuarden von Posener Bischüfen geprügt, die schon 1232 das: SERA
Münzrecht verliehen erhalten hatten, oder von den Âbten von te
Lubiaz, denen es dreimal, u. zw. 1298, 1233, 1239 von Odoniez :
verliéhen wurde.
Der Münzfund von Brzegi bringt auGerordentlich viel neues Material c
Mebr als die Hülfte der Münzen und Typen ist in der bisherigen münz- ”
kundlichen Literatur unbekannt, ja unter den hier gefundenen 88 Brak:-
teatentypen gibt es 68, die zum erstenmal vorkommen. Das inter-
essanteste Stück mit einem Adler über dem Haupt des Herrschers
uñd mit der Insehrift VLADIZLAVS, das einzige mit Aufscbrift
versehene Stück in dem ganzen Funde, geht hôchstwahrscheinlich
auf den grobpolnisechen Herzog Wladislaw Laskonogi (Dünnbein)
zurück. Das Material ist geeignet, die Lücke auszufüllen, welche
in der polnischen Münzgeschichte fast das ganze XIII Jahrhundert
‘ad
Pet ska gemachte Münzfund lieferte nur
s_ dem Ende. des XII Jhs. und dem beginnenden
andere. Fund von Wieleñ an der Netze brachte nur
End le des XI Jhs, über welche die Gelehrten noch
ein. Da er nun drbbt ae Typen bring “wel-
ieleñ ähnlich sind und da hiedurch ihr polnischer
ifel gestellt erscheint, so bietet er Gelegenheit zu
L 1tisc hen und auch heraldischen Studien über das
OJCIECH. O Étkbpisle Nr. 470 Biblioteki publiczne);
kiego w Lublinie. (Die Handschrift No. 470 der
An Gen Bibliothek in na vo
um “tr » Font due 4) Arbor regum et ducum
5 Le cpu dioecesis Oracoviensis.
per: Kopis Mathias war Noire im Dominikanerkloster zu
Krekan, wo ihm, wie ersichtlich, reichliche historische Quellen-
|schriften mit nr Texten, als die bisher bekannten, zur Ver-
fügung standen.
0 Bulletin LIL. 4
20
Seine Abschrift des Mierzwa fertigte Mathias für. kr ne
sacrae paginae“ an, welcher 1499 in, das Domivikanenkodter =
Pera bei Konstantinopel eingetreten war. A
Es erscheint nicht ausgesehlossen, daB man Le arprigich
Codex, von welchem No. 470 nur ein Ausschnitt ist, noch auffn
und zwar in Lublin selbst oder in nächster. Umgebung der | ù
dehpsistion Union).
*__Nach einer Reïhe von Binzeletudien versueht dk Vst.
Verhältnisses der reubischen Lande zu den beiden Reïch en
und ibrer Stellung innerhalb des Re pete Zweck der À
Darstellung des de ee des Staates und behült sé
die Behandlung des Problems vom share one issen Sniper ee
für später vor, rx
Die Einleitung enthält, neben einer Würdigung des ideellen
Gehaltes der Unionsgeschichte, eine kurze Qellenkunde, mit be
sonderer Berücksichtigung des bisher noch nicht verüffentlichten’ Ra
Materials, und eine Literaturtbersicht. à à
Von den fünf Hauptteilen des Werkes umfaft der erste die Le
Vorgeschichte der Union. Von ihren geographischen Vorbedingun-
gen ausgehend, erschien es angezeigt, auf die ältesten Béziehungen |
zwischen den Polen, Litauern und Ruthenen zurückzugreifen, den
1340 beginnenden Kampf zwischen Polen und Litauen um das Erbe
der letzten Fürsten von Haliez und Wolhynien zu schildern und
hierauf die Momente zu untersuchen, welche in Polen seit Kasimir
dem GrofBen, in Litauen seit den inneren Wirren nach. Olgierds
Tod auf eine Vereinigung beider Staaten hinarbeiteten.
Drei weitere Teile entsprechen den Zeitrtumen, in die sich die
Jagellonenzeit einteilen läüft, wenn man das staatsrechtliche Ver-
| Polen LIÈTAE der ruthenischen Frage, die inner-
tion beider Reichshälften und die Zusammenhänge
als Ausgangspunkte der Betrachtung wählt.
Perioden reicht vom Vertrage von Ktowe. le J:
agiellos Érhebung auf den polnischen Thron im
re bis zur Zeit um 1440. Das Anfangsstadium des
s, das bis 1401 dauerte, brachte nach einer vorüber-
| n, _des litauischen Staates und Einverleibung sei-
echien und ruthenischen Lande in den polnischen, mit un-
4 ne ri Fe des Gesamtreiches and seiner
l'a Re in Litauens wéitester üstlichér Ausdehnung
Besetzung c der pontischen Küste ïhren Ausdruck fanden.
se Fons von. ; octo Dons gefestigt, nahmen me
ES
4 Res waren. Es waren: dies der durch ACL eines FR
_ Adelsstandes hervorgerufene Niedergang der dynastischen Fürsten-
_ geschlechter, sowié der Umstand, dal die ruthenischen Nebenländer
_ beider. Réichshälften durch ihre autonome Sonderstellung noch von
- deren : Privilegien ausgeschlossen waren. Die gleichzeitige Aus-
dehnung der polnischen und der litauischen Rechte und Freïheiten
auf die beiderseitigen reufischen Provinzen i. J. 1434 war das be-
deutsamste Ereignis während dieser Wirren und zugleich entachei-
dend für den dualistischen Aufbau des Gesamtstaates.
52
-Die Kämpfe dieser 1e hatten aber einen Greta 2Wi86 en
beiden Reichshälften zur Folge, der bei den Wahlen Kasimirs des.
Ja8°boper Zum Grohfürsten von Litauen Mo und zum re
etwa bis 1453/4 — — besonders scharf zu Tage trat. Er wurde 2
vom gemeinsamen Herrscher glücklich beigelegt, gestaltete 2
tatsächlich das Verhältnis Litauens zu Polen in eine blofie Pers
union um. Gründe der ätuferen Politik ferner schon 1478 d
nach Kasimirs Tode Litauen überdies einen eigenen Gro
fürsten in der Person eines seiner Sühne erhalten sollte.
aber trotzdem den Zusammenhang beïder Staaten aufre
zuerhalten, wurden gleichzeitig wieder rege Unionsverhandlun
aufgenommen, die sieben Jahre nach jener Lüsung der. Pers "so
kannt, die Union aber eigentlich blof auf ein Bündnis be
Die freiheitliche Entwickelung der inneren Verhältnisse Litauer
die nach polnischem Beïspiele auch während dieser Periode bedeu:
tende Fortschritte machte, kam vorläufig nur einzelnen bestade n
mächtigen Forsongesdhisontaes zu gute, die zwar keinen rechtlich
gesonderten Hochadel bildeten, aber tatsächlich das Groffürstentum
ones beherrschten Es daher umso eifriger darauf bedacht “
waren, dessen Sonderstellung zu sichern. In ibrem Kreise ver-
schmolzen rein litauische und ruthenische Familien aller Gebiete 4 j
des litauischen Staates, während die sich ruthenischen Provinzen
. des polnischen Teiles in rascher Annäüherung an dessen KO Ke
biete vom litauischen Reufen scharf absonderten. A à
Das angesichts der wachsenden äuferen Gefahren Ro
bende PikunBaptoblét, Litauens Sonderrechte mit einer Festigung
des Unionsbandes in Einklang zu bringen, versuchte schon der
Vertrag von 1501 durch seine Bestimmungen über die gemeinsäme
Herrscherwahl und über gemeinsame Beratungen auf den Reïchstagen
zu lüsen. Anfangs wirklich durchgeftibrt, wurde aber diese Union
schon 1506 im Interesse der litauischen Erbrechte der Dynastie
zunichte gemacht. Sie wurde auch trotz der Rivalität unter den
litauischen Adelsgeschlechtern, die eine starke, zu Polen neigende
Partei aufkommen liefen, und trotz der von Polen in den Kämp-
fen gegen Moskau opferwillig und erfolgreich geleisteten Hilfe
wäbrend der Regierung Sigismunds I nicht erneuert. Statt nämlich
op eh :
: de
fe, die dnltiéo Union von DE 1, J..1569: heran,
Te 2” funften Teile seiner Arbeit eingehend. darstellt,
& mwricu FRANCISZEK KSAWERY. Sad Ill instancyi i najwy2szy
; _ sad sejmowy na tle catoksztaltu organizacyi sadownictwa Rzeczy-
sprl krakowskiej (1815—1833). (Das Gericht dritter An-
_stan? und das oberste Landtagsgericht, als Bestandtheile
der Organisation des Gerichtswesens in der lepublik Krakau
ET bis 1833).
A Das Gericht dritter Instanz und das oberste Landtagsg ericht stel-
. Jen in der Organisation der Gerichte die zwei wic htigsten Institu-
D4
tionen dar, welche durch die Sing der Republik K aka :
des heimischen FAR AE und so kommt ein neuer a
obersten Gerichtshofes zustande, welcher :in der Geschichte
Organisation des obersten Gén Beachtung finden soll
Die zweite Institution verteidigend die Staatsverfassung der Kra-
kauer Republik, bildet eine Einführung in die eee 6
Gerichtsorganisation. ; Fa) PS
Wenn man an die Untersuchung dieser fsftutionon heran ri
ist es angezeigt, den Hintergrund der Organisation. des Glerichts
wesens der Republik Kraäkau kennen zu lernen, für welche indes-
sen bislang eine monographische Darstellung noch aussteht. In der Ge-
schichte der Organisation des Gerichtswesens der Republik Krakat
künnen drei Perioden unterschieden werden: der erste Zeitraum !
umfaft die Jahre 1815—33, d. h. bis zur dritten Verfassung der.
Republik ‘Krakau, der zweite die Jahre 1833 —42, also bis. zur
Erlassung der Gérichtéstatulen ‘durch welche rude Ande-
rungen eingeführt wurden, der dritte endlich reicht bis zur Auflüsung ne
der Republik, wenn er Mio im Grund genommen mehrere Jahre =
noch während der üsterreichischen Verwaltung fortdauert. Der erste de
Zeitraum mul uns zum Ausgangspunkt für unsere Untersuehung #3
dienen. Es ist der unstreitig interessantéste Zeitraum, denn er stellt Le GE
uns die Blüte des Gerichtswesens dar und gestattet eine Untersu- RS
chung ohne Bezugnahme auf die politische Geschichté der Repu
bHk, während es in den zwei folgenden Perioden unmüglich ist."
über dieses Moment einfach hinwegzugehen. Die Untersuchungen
stützten sich auf Materialieu des Archivs des Krakauer Oberlandes-
gerichtes, und zwar auf Akten des Gerichtes der zweiten und der
dritten Instanz der Republik Krakau, ferner auf Materialien des
Krakauer Stadtarchivs und des Archivs des akademischen Senats
der Jagellonischen Universität, 3
Der erste Abschnitt bringt einen geschichtlichen Abrif der Or: d.
ganisation des Gerichtswesens in vier Departements, den sg. aufer-
üsterreichischen, welche dem Herzogtum Warschau angeschlossen
worden waren. Sowohl die Administration, wie das Gerichtswesen.
folgen franzüsischen Vorbildern. Hinsichtlich der Trennung der
a A
trati a von au Gériéhisweson finden wir die nôtigen Fin-
2 ze in dem kôniglichem Erlañ vom 7. Februar 1809. Aus den
j ‘ hs Le des RARES ist zu ben, daf Aer in allen
B ou zugewiesen os Uutér den Zivilgerichten
dires nur die Friedensgerichte, welche
à des Narsdhansr ART RUE
0 lt zweitem Abschnitte bietet der Verfasser einen Abrif der Or-
ganisation des Gerichtswesens der Republik Krakau, :in der Zeit
1815—33, auf Grund sämtlicher Quellen, mit besonderer Berück-
sichtigung der Protokolle der Organisationskommission. Die Gesetz-
gebung der Republik Krakau gewährleistet Unabhängigkeit des
Gerichtswesens und Offentlichkeit der Zivil- und Strafverhandlun-
gen. Die Eriedensgerichte werden eingeführt, die Organisation der
2 Gerichte in allgemeinsten Umrissen festgestellt und der Auftrag
zur Abfassung des Zivilstraf- und Prozefkodexes, gegeben. Die
| Verfassung der Verwaltungsbehürde ist ziemlich einfach. Eine mit-
_ telbare Verwaltungsbehürde, wie es eine solche in Warschau gab,
fehlt hier. Die Trennung der Kompetenz zwischen der Verwaltung
‘und dem Gerichtswesen erfolgt nach den im Warschauer Herzog-
Pr: um geltenden Grundsätzen. Administratives Gerichtswesen fehlt.
Re | Sofern Gesetze des Warschauer Herzogtums zur Anwendung celangen,
44 “ die sich auf Verwaltungsgerichtsbarkeit bezichen, werden die F Li
tion des Prefekturalrates dem Senatsaussehul) für innere Angelegen-
3 heiten und Polizeiaufsicht, diejenigen des Staatsrates dem Vollsenat
? zugewiesen. Diese Grundsätze werden durch den Besehlul des Se-
nats vom 17. Juni 1829 festgesetzt, Konflikte zwischen den Landes-
56
Senat zur Entscheidung gebracht. Indem wir nun nl Wirk. 3
kreis der Zivilgerichte betrachten, sehen wir, daB für alle 74
gelegenheiten, welcher Art sie aveh seien, lediglich mit Aus
der den Friedensgerichten zugewiesenen, der Gerichtshof à e
Instanz zuständig ist. Eine Ausnahmsstellung nehmen also die
densgerichte ein. Sie entfalten ihre Wirksamkeït nach awei
tungen hin: 1) sie sollen einen friedlichen Ausgleich zx
den Parteien, welche den Rechtsweg betreten, anbahnen | à
Gerichtsverhandlungen bei nicht streitigem Verfahren m
2) sie haben Zivilstreitfälle in dem ihnen zugewiesenen De |
entscheiden. Das Gesetz vom 31. August 1825, betreffend die Frie
gerichte, welche der franzôsischen Gesetzgebung gegentber zahl
Vereinfachungen einfübhrt, trägt dem Ortsverhältnissen: ir
und bestimmt genau das Verfahren in allen drei Instanzen, mit
auch in der dritten, FrESs
Die auf die dritte Instanz bezüglichen Vorschriften tragen @
heimischen Charakter an sich. Eine Ausnahmsjurisdiktion in Hand
angelegenheiten war unbekannt, obwohl man ein Hand
wesen einzuführen suchte. Die Gerichtsbarkeit in Strafi
ich der Ortsvorsteher (der Polizeibüros, der Pole die kéole filer”
ferner gehüren Strafangelegenheiten gegen ôffentliche Beamte wegen
Veruntreuung von üffentlichen Geldern, Erpressung und Amtsmil-
brauch vor das oberste Landtseeté welches ‘ein auBerordentli-
ches Gericht ist. Mafgebend ist also die Norm, daB-alle Strafange:
legenheiten, mit Ausnahme der den Ortsvorstehern und dem ober-
sten Landtagsgericht zugewiesenen, vor dem Gerichtshof erster
Instanz zur Entscheidung kommen. Die zweite Instanz bildet in
allen Angelegenheiten das Berufungsgericht, die dritte das Gericht
dritter Instanz. A |
Im dritten Abschnitte befaft sich der Verfasser mit dem Ge:
richte dritter Instanz. Nach Besprechung der betreffenden Quellen
wird das Verfahren der dritten Instanz behandelt. Im Sinne der
ro ne 4 Akademie (die Rechtsfakultät der Kra-
t Pine sämtlicher Doktoren der Rechte,
: n sation des obersten Gerichtshofes und dé PE nthen
JR Professoren und Doktoren der Rechte bestehenden
ME
na sn Tv gelangt « er zu dem Schluli, dÿ bei Ablehnung des
as
… Ç none Dee eine nähere Bestimmung über das a vor as Fi a-
_kultät hinsichtlich der Begutachtung fehlte, wurde ein diesbezügliches
Projekt der Nationalversammlung vorgelegt, doch im Landtage
ape es weder hinsichtlich dieses, noch des sog. modifizierten Pro-
_: jektes (1826-27) zu einer Beschlufifassung. Die Projekte liefern
[einen tiberaus wertvollen Beitrag zur Geschichte der damaligen
58
das Lussitaneoht aus der Zeit des Wanclaien Pan e
gehandhabt wird; “das Verfahren: vor dem Gerichte dritter |
Das Géche dritter Instanz Rs also in der Tat als dès) ch
mithin als Revisions- und nicht als Kassationsgericht. Vor der :
ten Instanz dürfen also neue Ansprüche nicht ts gemacht » ve er- k
suftlien, Zulässig ist ebenfalls der sog. Inzidentrekurs, für welchen * 4
die Inzidentappellation der franzôsischen ProzeBgesetzgebung als Vor-
bild gedient hat. So kommt man zu dem Schluf, da die rechtliche
Konstruktion des Gerichtes dritter Instanz an einer gewissen Inkonse-
quenz krankt, da die Begutachtung durch die Rechtsfakultät den
Antatotonut für die Rechtssprechung der Kassationsgerichtes bil: À
det und das Gericht dritter Instanz als Revisionsgericht funktioniert.
Im vierten Abschnitte wendet sich der Verfasser dem obersten
Landtagsgericht zu. Bestimmungen über die Zusammensetzung und
das Verfabren vor dem Landtagsgericht sind in dem X. und XVI
Art. der ursprünglichen und der erweiterten Verfassung, sowie
in den Vorschriften über Veranstaltung von üffentlichen Vera s | a
gen gegeben. Weiïteren AufschluB erhalten wir auch aus dem Ver-
zeichnis der Erkenntnisse des obersten Landtagsgerichtes, aus den
Jahren 1818—27. Im Sinne der angegebenen Quellen gehüren vor
dieses Gericht der Landesversammlung Anklagen gegen üffentliche
Beamte wegen Veruntreuung ôffentlicher Gelder, Erpressung oder
Amtsmibbrauch, und zwar auf Grund eines einstimmig oder mit.
Stimmenmehrheit gefaften Beschlusses. Als Vorschriften des mate-
riellen und formellen Strafrechtes gelangen. zur Anwendung die:
Vorschriften des üsterreichischen Strafgesetzes von 1803. Auf Grund
der Rechtssprechung sehen wir, daf Füälle von Verurteilung für
Erpressung (concussio) vorkamen, und da in der üsterreichischen
Strafgesetzgebung diesbezügliche Vorschriften fehlten, wurde das |
Strafausmaf nach den Vorschriften über Amtsmifbrauch bestimmt.
59.
als . aus Aer Zeit das Warschauer Herzogtums.
Tip die Kenntnis her Zavil- und der üster-
e un. und oft filon wir, daf die gleichen Begriffe
hiedene > Bedentung haben. _Hiezu _gesellen sich auch.
rischen, de Dub . LC und oft auch der bb Sprache
rfi n mul, Hingegen ist die Organisation des Gerichtswesens
e Administ nues viel Fponer als in der Zeit des Warschauer
- rs enieëcn werden soll, während die Befugnis ibn
: Entscheidung | der Fakultät selbst os Ebenso besteht eine
Âhnlichkeit zwischen der Aufgabe der Rechtsfakultät der Krakauer
Akademie. hinsichtlich der Begutachtung und der Aufgabe der Rechts-
ar im Deutschen Réiche, besonders im XVII, XVIII. und
> te a A etachtunger CU der Verfasser das Ver-
_hältnis der Organisation des obersten Gerichtswesens aus dém ersten
_ Zeitraum zu der durch die Verfassung von 1833 geordneten und
zu dem obersten Gerichtswesen nach den Statuten von 1842. Bei
1 : der Besprechung des ober“ten Landtagsgerichtes wird darauf hin-
gewiesen, dali dieses Gericht, das Mifbräuche üffentlicher Funktio-
_näre verfolgt, auf diese Wie über die Verfassung der Republik
wacht, Dieses Ziel wird auch ausdrücklich durch die Verfassung
von 1833 bestimmt. Dieselbe Absicht ergibt sich auch aus dem
Projekt von 1825, betreffend Wahlmilbrüuche. Ein derartiges, aus
. Mitgliedern der Volt oene bestehendes Gericht feblt im War-
Garantie EE denn zur Entscheidung es s rs
gelegenheiten vor den vom Künig eingesetzten Senat, u. 3m
Antrag der Abgeordnetenkammer oder über Auftrag des
ev. des Staatthalters. Mithin besitzt die Republik Krakau 2
wenn auch nur im bescheidenen Wirkungskreis — ein Gerick t d
ôffentlichen Rechtes, das von der Landesvertretung eingesetzt M
und das berufen ist, über die Staatsyerfassung zu wachen. …
Die Reihe pe truséséhen Schriftsteller des À
rungszeitalters, welche in nähere Beziehungen zu Polen gt
waren, wird um ein neues Glied béreichert; es ist der Physiokrat,
Mercier de la Rivière (1719—1801): Franzôsische Geschieh
schreiber wie Ch. de Larivière, Tourneux, Weullerse, deuteche
Andreae und von den rustishhen Bilbassow haben seine flüch
Beziehungen zu Katharina IL eingehend gewürdigt, und zwar
fafte man sich mit seiner über Einladung ‘Nikita Panins in
Frage untersucht, warum der Franzose in der rise tes Residenz :
eine so wenig gastfreundliche Aufnahme gefunden, und man be #
die Bases entfremdete. Dagegen entgingen den Porno nn. à
lich die nahen Beziehungen zwischen diesem Physiokraten und den”
Barer Konfüderierten, die einige Jahre nach seïner Rückkehr von
Petersburg PRE wurden. Der Gleichgültigkeit der Fran
zosen polnischen Themen gegentiber ist es zuzuschreiben, "da in.
den Archives Nationales in der Rubrik , Pologne“ im Kart 1317 à
eine beachtenswerte Denkschrift lange Jahre unbertihrt liegen blieb. Fe
Die langatmige Überschrift lautet: ,L’ intérêt commun des Polonais
ou Mémoire sur les moyens de pacifier pour toujours les troubles
actuels de la Pologne, en perfectionnant son gouvernement et con-
cillant ses véritables intérêts avec les véritables intérêts des autres
peuples‘
Zweifel der Pr des Werkes ge-
sich ohne weiteres aus der Identität der
gen und Zusätzen mit der Schrift seiner
its an Panin (welche im, Petersbur-
es aux « citoyens éclairés de la République
manière de percevoir le revenu a public®, welche
kam ch Paris Ignaz us Bischof von
seine Beteiligung an Oginskÿs Aufstand Ru-
kompromittiert war. Dieser war mit den Okono-
Pate io hatte Pater Baudeau im J. 1769
ihn als vertrauten Gesandten nach
À es sur létat actuel de la Pologne 1770—1771),
Es Weg zu Fons de Mirabeau und erhielt von
ne, veranlafite. Ho nn .. pes db de Done
schrift. nicht früher als im Jänner 1772 entstanden sein kann
und — wie dies aus einem Abschnitt erhellt — für diejenige Po-
_ lengruppe bestimmt wär, welche als Vertreter des mit Rufland
Poudre. Volkes de wurde, d. h. für die Generalität
von Bar oder wenigstens für den fortachritlich gesinnten Teil
ee _ derselben.
62
L’ intérêt commun des Polonais besteht aus | inigen H eft
aus denen leider mehrere Blätter (SS. 44— —49) berausgerissen wc
den waren, so daB die anderen Teile der beschädigten Bogen (a ls
SS. 62—67) ebenfalls abhanden kamen. Auf diese Weise ents ind
in der Handsehrift zwei sehr empfindliche Lücken. Der That dk
erhalten gebliebenen Teiles ist folgender : . res
Europa darf sich dem Unglüek und der Verwüstung Paléra ge
ber nicht gleichgültig verhalten. Das wirtschaftliche Intéresse sü
cher Länder wird durch Mifistände in einem Lande in empfindli
Weise geschädigt, und es miüssen die Leiden eines Landes notwendig
weise in einem anderen einen Wiederhall (contre-coups) weck
Nach eingetretener Beruhigung werden also die Nachbarn zur ]
gelung ïhrer Beziehungen zu der Republik schreiten müssen. Dies «
kann umso leichter geschehen, da die Anarchie nicht in die Tiefe geht; |
&
der Kern der Verfassung sei gesund, die naturgemäe Mrs …
Quellen desselben CRUE ne
Da sich die Polen entschlossen haben, die Selbstherrschaft Pa :
Volke zu überlassen, mtsse man vor ina der Depravation des ve :
Reichsrates, welche vom Künig durch Verleihung von Benefzien
gefürdert wird, eéndlich Einhalt tun. ler Reiïchsrat müsse : fini
tionsfähig gemacht werden und von volksfreundlicher RS jé
getragen sein. Um diese beiden Ziele zu erreichen, sei es notwen Se
dig, daf bei Beschluffassungen der Grundsatz dès Mehrheit maf-
gebend sei und ‘daf die bisher allgemein gehaltenen InsrukHaneh
durch ganz bestimmte Weisungen der Frovinziallandtage ersetzt wer-
den. Wie kann aber eine genauere Fassung der Instruktionen mit
dem Majoritätsprinzip in Einklang gebracht wetden? Die Abgeordne-
ten künnen von ihren Wählern angewissen werden, sich zwecks.
Einigung derjenigen Ansicht anzuschlieBen, die dem Interesse der
Provinz am meisten entsprechen. Auf diesem Wege der gegenseiti-
gen Annäherung werde man schliefilich zu zwei Anträgen gelan-
gen, zwischen denen man durch Abstimmung entscheiden lasse, à.
Bei Stimmengleichheit wäre Virilabstimmung oder Abstimmung ;
nach den Provinzen statthaft. In ganz ähvlicher Weise soll auch 1
die Künigswahl reformiert, vor allem aber mülte die Aufstellung
lt Ca
er ra Kandidaten als suagoschosen er-
> johéint die Et Lot der Re-
hsrat enter als ein Gébot: Le OAREERRE
die is ri — falls sich ihrem etes auch Eh fé
D — den bereits gefafiten Beschlul
oo Staat als seinen Feind. Es miüsse nr dem Stadt-
_ bürger das Recht, auf Bodenbesitz und das Recht, sich an den Be-
= ratungen der Landtage zu beteiligen, eingeräumt werden, zum
À indien sei es aber notwendig, die Erbebung der Bürger in den
Adelstand zu erleichtern; patriotische Gesinnung sei nur von Bo-
_ denbesitzenden zu erwarten, der Ackerlose dagegen se im Her-
A ride immer Ra gesinnt; Abschaffung der Leib-
_ eigenschaft müsse allmählich durchgeführt werden, denn bei dem
|
7:
mA
4
64
Freiheitsrechte noch nicht réif. : | i<
Die Personalsteuern belasten den Bodenbesitz. sd nd.
dies geschehe in sehr unproduktiver Weise. Es 'sei dagegen an-
gezeigt, den Bodenbesitz direkt zu besteuern, und dies werde der
Staate und dem Volke zustatten kommen. Der Adel. müsse
Opfer bringen, wenn er das Vaterland fetten wolle. Übr ri g
brauche die Belastung nicht groB zu sein, da ein Staat, der
LR ORIEsses hege, einer starken Armee nicht bedürfe;
“güngskrieges greifen alle Bürger zur Webr, und es stehe so! Pr
ein grofes Heer bereit. Dieser Reform müsse selbstverständl c
eine solche der Nationalerzichung vorausgehen. Die Jugend wi
da anzuhalten, sich an turnerischen und sportmäligen Übungen
beteiligen, sie mübte in Abteilungen und Regimenter gegli >de
in dem Abschnitt: ,De l’ordre public“ zusammengéstellt. We
sich als Bürger am éffentlichen Leben beteiligen wolle, müsse die "
Prüfung beim Verlassen der niederen ,bürgerlichen Schule“ be
standen haben, um den Nachweis zu erbringen, dal er sich mit
den Grundlagen des ôffentlichen Lebens vertraut gemacht hat
Überhaupt miüssen dem zukünftigen Bürger schon seit zarter Ju:
gend die Begriffe: ,Eigentum, Sicherheit und Freiheit“ eingeimpft -
werden. Auler unteren und mittleren Schulen seien noch besonderé
Anstalten zur Heranbildung von Staatsfunktionären notwendig.
Endlich bertihrt La Rivière auch die heikle religiôse Frage.”
Er erteilt den polnischen Katholiken eine Lektion der Toleranz
und betont, daf die Dissidentenfrage, für welche Katharina und
Friedrich mit Hilfe Englands, Dänemarks und Schwedens eéintre-.
ten, groë und gerecht sei und daf jedweder Widerstand hierin —
vergeblich erscheine. Wenn von seiten des polnischen Klerus”
Andersgläubigen die verlangte Duldsamkeit versagt bleibt, so wird
en Sieg Polens den Abfall von Rom zur Folge haben müssen.
Auch auf anderen (Gebieten betrachtet es der Verfasser als un-
müglich, irgend etwas gegen den Willen Katharinas durchzu-
setzen. Im allerbesten Falle werde es gelingen, das Gesetz von
1768 abzuändern.
: un Den Polen rät er von einem de mit
Nachbarn ernstlich ab. Er nimmt an, daf nach Beendigung_
Krieges ein harmonisches Enantiinetwirken aller Staaten platz-
greifen werde, daÿ es Zur Einschränkung der Kriegsrüstungen
kommen müsse, daB ein Aufblühen des Wobhlstandes und eine
-glückliche Zeit dem polnischen Reiche bevorstehe. Es fehlt ihm
nur der Scharfblick für diejenige Lüsung der Frage, welche die
| Beschützer der Dissidenten mitten in diesen politischen Wirren
“im Osten gefunden haben. Im Mai 1772 erfuhr man in Paris von
+de Besetzung der polnischen Länder durch die Heere der drei
_ verbündeten Mächte, und daf Osterreich sowie Preufen ihr Ein--
io hide zur Teiïlung Polens gegeben haben. Da legte La Ri-
_ vière — wie es. scheint — die Feder aus der Hand und ver-
4 | riche auf die Verôffentlichung seiner wohlgemeinten Arbeit.
2 Ob der Verfasser einem Polen einen Einblick in seine Handschrift
. hat, ist séhwer zu entscheiden. Vielleicht hat Massalski von
ao hier D iochenon Ansichten Kenntnis genommen, vielleicht
auch der Freund der nach Frankreich geflüchteten Konfüderierten,
Rulhière; auf diese Weise künnen die Gedanken La Rivières den
Weg an die Weichsel gefunden haben. Es ist indessen wahrschein-
_Hicher, daB die Schrift vom Verfasser geheim gehalten wurde und
_-dai ui Wiederha]l, den die Lehre der Physiokraten gefunden,
auf anderem Wege -dorthin gelangt ist. So hat sich Stanislaus
August für die ,einzige Steuer“ (limpôt unique) im J. 1773 er-
:klärt, doch kam die Anregung dazu nicht von Massalski, sondern
von Chreptowiez. Die Edukationskommission betonte in ihren Sta-
“tuten, welche Bedeutung für die Bildung des Gemeinsinnes der
Schule. zukomme, und wie notwendig militärische Übungen für
.Jugenderziehung seien; doch hier sehen wir den Einfluf des aus
Frankreich gekommenen Physiokraten Dupont de Nemours, und
«erst in zweiter Linie kommt die Autorität Massalskis in Betracht.
Im Artikel II der Verfassung vom 3. Mai werden mit Nachdruck
-die Begriffe: Eigentum, Sicherheit und Freiheit betont, doch sie waren
-damals in Polen geläufig, da die Werke der Phy siokraten in Ur-
.schrift und Übersetzung tre gelesen wurden (Quesnay”s Maximen,
“Turgots Reflexionen). Überhaupt hatte der Physiokr atismus dazu-
Bulletin I—II. 9
_ main Daigé its. er, und
. faflichen Darstellungen, hi à Popavals xe
nowski, Kollata), denn die Voraussetzungen derselbe
im Durehsehnitt den Anschauungen des Adels. Di An
gen erst da auseinander, wo es sich um pr
wi e Abschaffung der Leibeigenschaft und DR de
besitzes handelte. Tadeusz Korzon nannte die altpolni che
gebung ein grofes physiokratisches System, und vor il
von Hüppe sogar die Müglichkeit angenommen, daf poln
schauungen auf die Vorgänger der Physiokraten pe fr:
wirkt haben. Dieser EinfluB erscheint mehr als fraglic
aber wird La Rivière von seinen Schülern in spe. in à
Weise wie vor ik ra haben. Während e
Mehrheit begrundete Verfassung in MAR a Weise pel “
finden wir im ,L/Intérêt commun des Polonais“ zahlreiche, È
liberal. und Aemnkcrabeeh klingende Auferungen; wir sn
in scharfer Weise den Despotismus verurteilt und seine.
fassung nicht | versagt. Diese Wandlung in den Anschaur
wird man bei La Rivière auf die Behandlung rte
nen, die ihm in Petersburg widerfahren war, dann dürfte
Konflikt mit dem eigenmächtig vorgehenden und keinen Wi
ER in der Art Massalskis, in Europa rerbreié wurde, die Ansichte
des franzüsischen Okonomisten mitbestimmt haben.
20. FALSKI MARYAN: Z psychologii czytania (Zur Psychologie des: Pre
Lesens,. OX À 1:
Der Verfasser hat eine umfassende Monographie aus dem Ge »
biet der Psychologie des Lesens bearbeïitet und verwertet darin
auch eigene Forschungen im Krakauer Universitäts-Laboratorium =
Le AP für experimentelle Psychologie, die unter der Leitung Prof. W. Hein-*
rich’s durchgeführt wurden. Eingehend besprochen wird das Pro-
EX 7 2 TEL TOSSE AT EI SR à
ET, DR ONE ARE TT A CT Le EU 2e
und es. nd dE die Unverläfilichkeit der : Fos
4 D. wo es sich um Un von bekannten
ne” doniliohaton ashdné. unie sue die
des Wortes, sowie bis zu einem gewissen Grade
se x von jenen dureh andere, noch nicht erkannte ge”
ebene Bedeutung zukommt. Die Wirkung des Vor-
ementes äufert sich schon bei kürzesten Blickzeiten, ist
verschiedenen Teilen des Wortes nicht chine.
: erklirt man die totrnelRer Unterschiede durch
un JAN: Ostatnie lata Ludsika Wielkiego (Die letrten
: . Regierungsjalire Ludwigs des Grossen).
Ve HWbrend der Studien über die Beziehungen zwischen Polen
+ und Ungarn im XIV Jh. ist der Verfasser zu der Überzeugung
_gekommen,, dal diese Frage sich nur unter Berüc ksichtigung der
allgemeinen Politik der Anjous in Europa betrachten lasse. Bei
= Behandlung der letzten nn Ludwigs des Grolien wird
die Darstellung dieses Herrschers unter dem Gesichtswinkel sein:
5*
rate Buchstaben rich di: 1 PRES
h ñ 4
A ES e
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#-
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Put - e 7 , #7
RS + Pb)
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: Arbeït zerfällt in dé Tele, LÉ aeles de Re je
- Politik als polnischen und ungarischen Künigs
— verständlich wird in einer ganzen Reihe von. F HE
_weit auf frobers _Epochen FRS
or e se
‘ re
:
die 5
2 re
+;
zur Déretallhne Bei do Gdercihait y tal neue
gewonnen und das Alter der Tüchter Ludwigs durch. }
der Geburtsjahre 1370, 1371, 1373 festgestellt.… In d
Abschnitten schildert der Varfsssse das’ Regierungssys
Anjous i in Ungarn, den Hof und die am Hof weilenden Olig
sozialen Wandlungen sowie die Ânderung : der Verfassu mg
garn in dieser Zeit. Ein bésonderes Kapitel, das den
litik des Anjou-Hauses Kane dem -Groen gégentber é
Auf dem Hintergrunde der allgemein- -europäischen Verhäl
_wird die Gesclichte des Bundes zwischen Ungarn und Polen
den Jahren 1335 — 1370 gezeichnet urd es wird gezeigt, wie Po
© Ungarn gegenüber seine Selbständigkeit bewebrt, trotzdem St
k: bündete Gers gerade in dieser Zeit den Hühepunkt seiner ue |
belle aus denselben, dal Sarah Verträge von 1335 — 1339 de. eve
tuelle, Thronfolge nicht Ludwig, sondern sämtlichen damals lebenden
Anjous zugesichert war, Der Verfasser hebt in seiner Darstellung
die Adoption Kasko’s von Stettin durch Kasimir den Grofen her- ï
vor und betont die Bedeutung dieses Aktes. 3 LENS te |
Die sich in Polen abspielenden Ereignisse werden folgènder- :
mañen gruppiert: 1) Übernahme der Herrschaft, 2) die Anjou-.
Partei, 3) die Opposition in GroBpolen; 4) die Erbschaftsfrage,
5) die letzten Regierungsjahre Ludwigs und die Folgen shivet ©
IS 1) A baaocr der Anjous, 2) Lot tee
“6 po der: re Kasimirs des Grofen stellen,
de Endet im ie menhane mit diesen RS welche
die Heiraten seiner Tüchter betrafen, auch seine deutsche und
| franzôsische Politik. Die letzten ‘fünfzehn Jahre zeigen eine Po-
tenzierung der dynastischen Machtpolitik. Besonders betont wird
das Miftrauen der Anjous gegen die Luxemburger trotz der augen-
ue freundschaftlichen Beziehungen, und es wird darauf
_ hingewiesen, dañ sie infolgedessen , Anschlufi an Osterreich und
Eraikrech suchen. Den SchluB der Arbeit bildet die Darstellung
der ungarischen Balkanpolitik Ungarns und die Bemühungen um
à Neapel. Im ‘Zusämmenhang daumit wird das Verhältnis Ludwigs
ue zu Venedig und der päpstlichen Kurie besprochen, und es werden
die Gründe - -errtert, durch welche er sich veranlalit fühblte, dem
Shine entgegenzutreten.
10
22. PAWEOWSKI STANISEA W: Ludnosé yisko Male à sol
ruskiej czesci Galicyi. Karta I Stan w r. 1910. Karta [Le É
w okresie 1900 —1910. (Die rômisch-katholische |
Jahre 1910, Karte IL Veründerungen FR Zeitraume :
1910. ‘ | S
bb Wie die Aufschrift besagt, stellt die eine Karte die
teilung der rômisch-katholischen Bevülkerung im Jahre 1810
während die andere die Veränderungen festlegt, welche s h
Zeïitraume von 1900-1910 nach den Volkssählongen voll 2
haben.
Ziemlich weit sind die \Grenzen RE A innerhalb_ w he
beide Aufgaben zur Lüsung gelangèn. Denn es deckt sich pe
liche Teil Galiziens keineswegs mit dem polnisch-ruthenischen: (
biete überhaupt, vielmehr mufite noch ein bedeutendes Stück des
westlichen Teiles miteinbezogen werden, und zwar das Gebiet, das Les |
sich am Oberlauf der Wisloka und Biala erstreckt: 62 den à à |
RS:
war didaei Entwi urfes boul und Ziel,
Hilfe der konfessionellen Statistik erstrebt wurde. Ge
Das Material, welches zur Bearbeitung diente, rührt aus zwei \
Quellen her: 1) Das Gemeindelexikon Galiziens, bearbeitet auf. Me
Grund der Volkszählung vom,31. Dezember 1900, herausgegeben
von der k k. Statistischèen Zentralkommission in Wien 1907
2) Statistische Tabellen des Galizischen Landesausschusses, welche
das Gemeindelexikon auf Grund der Volkszählung vom 31. De-
zember 1900 und 1910 als Handschrift enthalten. In beiden, Zu:
sammenstellungen wird die Konfession und Uimgangssprache der
Einwohner in jeder Gemeinde und jedem Gutsgebiet genannt: 50:
mit konnte die Konfession in jeder Ortsgemeinde und in jedem
Bezirke fixiert werden, worauf man die entsprechenden Zahlen
umgerechnet und in Prozenten ausgedrückt hat. Das soweit gedie-
hene Material konnte bereits eine Grundlage für das kartogra-
phische Studium bilden.
LE:
Ce
A
LS ir End din A"
De ré
Éd dt
Eté ds ait
ing dub: so vor, et man die Vertuilues der rômisch-
Bevôlkerung zuerst auf die einzelnen Blätter der Ge-
1:200. 000, die Veränderungen | im Besitzstande dieser
g dagegen auf die Karte 1 : 300.000 aufgetragen hat,
e on auf Fe Karte 1: 790.000 unternommen
reransehaulieht den eue der rümisch- katholischen
dafi ein Vergleich beider a obischotr. Kon-
mi it Flninorng A aus der Gesamtzabl
Nur ein solches Vorgehen
“aps ro von b0 bis TE. von 75 bis 1000, bedeuten.
Auferdem war nicht zu umgehen, wenigstens in groben Um- |
rissen die Einwohnerzahl jeder Gemeinde anzuführen, um dadurch
eine einigermalien sichere Handhabe zu erhalten, à Verhältnis-
# ‘zahl der rümisch- katholischen Bevülkerung zur Gesamtzahl der
Bewohner ermitteln zu künnen. Auf diesem Wege gelangte auf der
Karte das zweite Problem rein anthropogeographischer Natur zur
_ Darstellung, und zwar die SiedlungsgrüBe. Die Lüsung dieser Auf-
gabe erfolgte durch einfache Zeichen, mit deren Hilfe man vier
’ _Siedlungsgrüfien unterschied: von 0 Fe b00, 500 —-1000, 1000 —
5000 und über 5000 Einwohner. Durch Vercinigung beider Zei-
-chenkategorien und somit beider Probleme, d. i. des ethnogra-
phischen und anthropogeographischen, erhielt a kartographische
_ Bild der rômisch-katholischen Bevülkerung einen speziellen Cha-
rakter. Es sind daraus nicht nur die Verteilungsgrenzen der rô-
misch-katholischen Bevülkerung ersichtlich, sondern auch breite
- Ansiedlungsstreifen, in welchen die rümisch-katholische Bevülke-
“ung nach Osten drängt, niebht nur vereinzelte Inseln und ausgé-
| pe ao der. Anzabl der.
der SiedlungsgrüBe. AT
Auf 100 Katholiken
bei der Riten waren
rômisch-katholisch:
0—25 AT 911
25-50 ‘ 116 231
50-76.‘ 49% + 08
über 75 220 267
NET 48007 ANNEE Re ue
| 7. 20% 85%, 484, * 2)
Aus dieser Zusammenstellang erhellt, daÿ 57, aller ï de
nisch-ruthenischen Gebiete gelegenen Gemeinden 0250, 4 +üm sch
Katholiken aufweisen, 43°/, Gemeinden tiber 25% rümische E à
liken zählen, dagegen 26°/,, aller Gemeinden inmitten der k k
HET lischen Dernlberans mebr als 50°/, rümische Katholiken aufwe
: Es unterliegt demnach Kkeinem Zweifel, daB man, auf dicabté=
Grondlage fufend, nur von einem Homisali: voi Konfessionen $
dem -gemischten Gebiete sprechen kann. A
__ Karte IT stellt die Veränderungen im. Besitzstande der L
mischen Katholiken für die Zeit 1900—1910 dar. Als Grundlage -
hierfür diente der Prozentsatz der Rümisch-katholischen zur Ge-
samtzahl der Bevülkerung. Die Differenz der gefundenen Prozent-
zahlen ergab somit das nachber verwertete Material. Durch entapree)
chende Zeichen von roter Farbe wurde der Zuwachs der rü-
mischen Katholiken in jeder Gemeinde in den Grenzen von 0°:
bis 5°%, dann von 5 bis 1004, 10 bis 25°; und über 25°}, aus
gedrückt. Dureh gleiche Zeichen, jedoch in blauer Farbe, wurde- ,
wiederum die Abnahme der Rüômisch-katholischen wiedergegeben.
Schon dieses einfache Mittel gestattete die Feststellung eines ge-
waltisen Übergewichtes des Zuwachses der rümischen Katholiken.
der Abnahme gegenüber, was schon aus der grüBeren Ausbreitung-°
der roten Farbe auf dem gemischten Territorium zu ersehen ist.
4 4 der Zaperode 19001910 re die Zahl
FAUNE ‘der Rômisch- katholischen
Ni: um
NT 5°}, 5 —1004, 10-250. über 21
in 232 ei dB 481 32
1e 5,4 É 44,50 L 8,5% 4,20, 0,704 Go ;
Pr T2." dagesen um
O—50),, B—100,, 10-9250 Joy über 250%, :
nr in 1441 119 28 4
| : | 33,30 2 le 07.060) 0,1%. Ge-
\
"on. ‘4334 Gemeinden (4 Gometiden sind in dem in Rede ste-
T en Zeitabschnitt neu gebildet worden) haben nur 5°/, weder eine
| nahme noch eine Abnahme erfahren, in 580/, aller Gemeinden ist
die Zunahme und nur iu 87°}, die Abnéline zu Kkonstatieren. Um
‘jedoch noch eine sichere Grundlage für die Beurteilung der Ver-
änderungen zu gewinnen, wurden auf der Karte die Grenzen der
_ rômisch-katholischen Pfarrereien, Dekanate und Diüzesen eingetra-
| gen, wobei durch besondere Symbole die Pfarrkirchen oder die
= Kirchen, _welche die Funktionen von Pfarren erfüllten, wie auch
de D Éarabisitre ausgezeichnet wurden. Erst im Hi der
kirchlichen Organisation fanden die Veränderungen im Besitzstand
der Rôümisch-katholischen ihren eigenen Ausdruck, wobei die Rolle
der rümisch-katholischen Kirche im Osten in he günstigem
| _Lichte erscheint.
Eine ins Einzelne gehende Zusammenstellung der Ergebnisse,
sei es aus dem Studium der Karten, sei es aus dem Studium des
reichhaltigen statistischen Materials wird den Inhalt einer beson-
deren Abhandlung bilden.
23. BIRKENMAJER ALEKSANDER: Przyczynki do historyi filozofii $re-
dniowiecznej (Contributions à l'histoire de la philosophie au
moyen-âge).
Les études sur l’histoire de la physique et de lastronomie aû
moyen-âge, et en particulier sur Witelo, ont conduit Pauteur à
-s’occuper tits ar histo | |
époque. En particulier les. recherches, | entre ri
dans les recueils des manuscrits en Aut ric 1e
AC ont permis à l’auteur de réunir certains textes, |
ANR" du moins Rav VE connus Jane ras r
ap eee à l’époque de sa an da plus béllan
treizième siècle. L'analyse de la première série de
consistant en trois traités mn forme Met Le €
+ present. | é brie ‘1 ee
1. Lettre de la faculté des arts de Paris, à propos | de Le
S. Thomas d'Aquin. Jen f
Cette lettre bien connue à été souvent publiée, er
par Denifle en 1889 et par Reichert en! 1900 ; Les
ados pen le texte. de toutes les éditions: mer t
est inexact, surtout à l’endroit où il y est question des
que lPAquinate, peu de temps avant sa mort, avait promis
re voyer à ses collègues de Paris. Il n’y a done pas lieu à s’ét
Le. = que les conclusions des biographes qui s'appuient sur ce pe
#2 ne puissent être maintenues, En comparant les deux copies .
4 tant à Cracovie et à Dresde) nègligées jusqu'à présent, 1
Ne teur est parvenu à élaborer une nouvelle édition critiqui
| | cet monument important. Il démontre ensuite que les.
des oeuvres cités dans Ja lettre ne se rapportent in.
stote, le commentaire de Proklos sur le Timaios ns Platon, et. on
Ré d’'Héron sur les machines pneumatiques. La première tra-
duction, datant de 1271, est fort bien connué et fut plusieurs fois
réimprimée; mais lexistence des deux autres est resté entière :
ment ignorée. Et pourtant elles se sont conservées, du moins)
en partie. Sur les cinq livres de Proklos nous avons la tra
duction latine des trois premiers copiée au seizième siècle (cod.
Leid. Voss. lat. 100) I1 est vrai que le traducteur n’y est pas
nommé; mais en se fondant sur des ceriteriums indirects, on peut
vec. mas” probabilité que ©? était D le
laume de Moerbeke. Les petits fragments de la traduc-
premier. des deux livres des nveunatxé d’Héron qui se
LH CEMES dans le cod. Cracov. 568, soulévent un problème
_ délic . tout ‘indice pouvant faciliter nos recherches
a .
is soit de cette première traduction sicilienne, soit de la
sé ‘à cent ans pres tard par Guillaume de Moerbeke.
16
à Pierre de res "+ V at
ce Pierre de. :
lans le “7h Aetuel de la lettre susdite (publiée par Ehrle en 1889)
pas question de lunité ou de la pluralité des, formes
nique Re Gilles a été un traité de son adversaire
4 anglais, dans la suite disparu, intitulé ,De unitate formarum*.
Cette “hypothèse tombe à présent, puisque l’auteur a retrouvé
dans la bibliothèque impériale de Vienne une copie plus an-
pe cienne et plus complète de la lettre de Kilwardby, contenant
RAT mot. ‘pour mot les mêmes thèses que refute le philosophe belge.
Se servant de cette copie l’auteur publie la partie finale de la
* lettre susdite qui manque chez Ehrle et ajoute les variantes au
_ reste du texte. La confrontation des citations chez Gilles avec le
fragment nouvellement édité décèle la minutie avec laquelle
- Robert combat les objections de son adversaire principal, au con-
_ traire des autres, qui avaient elevé leurs voix dans des disputes
a “+ * orales. Dans une aide supplé mentaire l’auteur donne plusieurs détails
= * biographiques sur Pierre de Conflans, inconnus jusqu'ici, d° où il
résulte entré autres que celui-ci a été probablement un élève im-
e \
ît sa moins | certain que Je code de Cracovie ren-
médiat de S. Thomas et Ne ft | ainsi teb état à np d
rectement le lt de son célébre confrère. NP
3. Trois nouveaux manuscrits en oeuvres v |
maître : Thierry 12e
Les manuscrits des oeuvres de ymaître Thierry“ &. |
ricus Teutonicus O. P.) appartiennent aux plus rares monu am
philosophiques du moyen- “âge. Son dernier biographe en abuil
à peine sept, dont la majeure partie ne contient qu’un seul 0
cule. Sur vingt-trois traités connus en général, treize ne ‘se
conservés qu’en une seule copie (ce ‘qui offre. évidemment,
difficultés considérables pour l’édition critique). En outre, on |
naissait les titres de douze autres écrits que l on ne pouvait à: sa
eunement retrouver. L? auteur est en état de donner des infor
tions sur trois manuscrits non analysés, renfermant les p*
res de ,maître Thierry“, et conservés à Bâle, à Maihingen (en
pr et à Vienne. Le second de ces. _ manuscrits contient,
une Copie unique. Les nouveaux manuscrits renferment en Sn:
certains arguments contre lopinion que Fribourg en Brisgau a été >
la ville natale de TRE | |
La,
sg rs Le * A à Een EU # ot *
dE Er | rc re eg, ‘r AR "
tte 2e CR LE Nes og dE NE EE
ann DR. s Gate n had literatura den XVIIe. Éte
pe du XVII s.). 8-0, p. 94.
ul re slowiarñskieÿ (Les
fase Es LR
. oIntryga na ns Nana ‘komedya. LA VEEESR
à part Henryk Cepnik. core à l'impro- 514
À
e., PRRER el oh S 8- -0, p. VHL4-295.
NN Maurvey. >Nowa Heloiza Jana Jak6ba Rousseau <. (Étude sur
ouvelle Héloïse“ de Jean-Jacque Rousseau). 8.0, p. 95.
*” Miam R Kogsranir | | Sixko Tankusz: » Przyezynki z kodeksu : mo-
| à l'histoire de civilisation polonaise au XV s. Ant de aies
| textes conservés dans un manuscrit de l'abbaye cistercienne de Mogüa).
en p. 86. . |
Me © Morawski Kazimaiwez. »Historvi literatury rzymskiej czesé Ve. L’his-
res toire. de la littérature romaine. V-e partie). 8-0, p. VI--240.
| à y >Rozprawy Akademii Umiejetnosci. Wydziat filologieznye. (Tra-
À vaux de l’Académie des Sciences, Classe de philologie) ser. LI, vol. LIV,
. 8-0, p. 406..
Mickiewiczac. ae et. revenants “aie 1e
avant Mickiewicz). 8-0, p. 70. % Les TE
,2. Trerax Jézær. »Adam Mickienies W_ éwiote 10
“R 1815—1821, z dwoma portretamie. (Adam Mickieuice |
SN des sources inédites). 8-0, p. se ES RS AU PR CE à
sur Homère. La Dolonie). 8-0, p. 87: > RU | TPE
TU »Zasady pisowni polskiej «. (Les prineipes de or |
naise). 8-0, p. 1h.
y a
” ; +
IT. Classe d'histoire et de philosophie. à |
| ABRAHAM Want »Studya krytyczne do ‘dziejow $#
© wiecznych synodôw prowincyonalnych Koéciola polskiegos. | (£
‘1 JE critiques sur l'histoire des synodes provinciaux de ge pol
A 8-0, p. 97. SEE
À Bysrrox JAN SraANIsLAw. Studya nad zwyczajami ludowymi 7
F4 em doméw. — 2, FAT w Les i zwyczajach ludu
geois). 8-0, p. 39.
Camiez Ana. «<Pieczecie Uniwersytetu idee w Te.
wie<. (Les sceaux de l'Université de Cracovie). 8-0, p. 68.
Dosrzyxska-RyBioxa L. »System etyczny Hugona Kollgtajae, (Dés
système de l'éthique de H. Kottataj). 8-0, p. 169. QUE
EzzenserG Henry. »Podstawy metafizyki Leibnizae. (Les bases
de la métaphysique de Leibniz). 8-0, p. 70. us
Fierion Franciszek Xawery. »Sad trzeciej instancyi i najwy2sey
sad sejmowy. Na tle catoksztaltu organizacyi sadownictwa Rzeczy-
\
15 Lhniiéthoëel Wydzial historvezno Pa
Travaux de l'Académie des Sciences. Classe d'histoire et de
Sér. I, vol. EX, 8-0, p..382:;
tn Dwernickiego na Woltye. (Les
A ile Sranis£aw. »Studya 2 historyi prawa koscielnego &
eos. ne sur l’histoire du droit ecclésiastique et polonais). ;
Ée pe ann AÉxdensi Umiejetnosci. Rok 1916/17<. (L'annuaire de LE
| l'Académie des Sciences. 1916/17). 8-0, p. LXIIL-145. |
ee, mm |
Ed F! " '
Core NATURE
AR UR Lao
: Die > Bibliografia polskac. (Bibliogradhie polonaise). 1917.
Nakladem Akademji Umiejetnoéci.
Pod redakcja
Sekretarza Generalnego Bolestawa Ulanowskiego.
2]
Krakôw, 1919. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloskiego, pod zarzadem J. Filipowskieyo.
JLLETIN INTERNATIONAL
) +
DÉMIE POLONAISE
CLASSE DE PHILOLOGIE
| CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
1920
Depuis 1885, l'Académie publie le , Bulletin International" «
. travaux des Classer de Philolopie, d'Histoiré et de Philosophie.) 11e0
| procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en
“anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l'Académie.
Er.
JA
(Pologne), Rynek Gléwny.
Abris der Geschichte der russischen RTE Ts DT NV SE
fber den Stand und die Entwicklung der kleinbäuerlichen Land-
aft in Westgalizien . . . ; ÿ FH Se ,
_L: Geschichte des Khanats : Girei-Dynaai in der Krim
XV und XVI Jh. are , CAES Er
développement historique de la versification polonaise . . .
R.: L'idée de l’économie nationale . . . . . . . Nes
# Le prototype de ,La belle Pasqualine“ de S. TaetÜ nil Ste
Die Postik Eee ee acte
ci M: L'histoire de la a. moderne en dure Type ponte
. 0 L . . LA . . . . . . . e. L
es aniter D SO OBTADRIO EM) ei à 4 ec Oeuvre
— Der Arzt Nikolaus von Polen, ein neuentdecter lateinischer Schrift-
_ steller des im het
Ë mn K.: ,Pan Tadeusz“ de Mickiewicz et le roman de Walter
ET DES LETTRES.
_. I. CLASSE DE PHILOLOGIE.
I. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE.
EMA TU
ni 1—10. Janvier Décembre. | 1918.
RÉF ENE AU!
: PE)
VE:
SEANCES.
PR NPD
dant Ant
| I. Classe de philologie.
Les travaux suivants ont été présentés dans le courant de l’année 1918.
44 Janvier. W. SaczrPAñSK I: Les habitants de la Palestine primitive.
_ (Travail présenté par le secretaire.)
- 19 Février. J. Rosrarixsxi: Les plantes et les animaux dans la
poésie de Mickiewiez.
16 Mars. L. Srernsaou: »Les proverbes usuels « d'André Maximilien
Fredro.
T. Sinxo: Généalogie de quelques types et figures chez Ale-
_ xandre Fredro.
1 “Avril. J. Kazrewsacu: Textes du >Barde Polonaise et d’autres
poésies du prince A. Czartoryski.
nu A. Rappaporr: Novi Testamenti graeci verba recipiantne prae-
ve positione praefixa vim perfectivae actionis necne. (Travail pré-
+4 senté par le secrétaire.)
18 Mai. T. Grasowsi: Etudes sur André Friez de Modrzew.
T. Sinko: »La belle Pasqualinee de Twardowski.
10 Juin. A. Brücenrr: Histoire de la littérature russe I. (987—1825).
M. Szrskowsi: L'histoire de la tragédie moderne en Pologne.
Type pseudo classique. Il. partie. L'apogée et le déclin. 1800 —
1830. (Travail présenté par le secrétaire.)
K. Woscronowsxi: »Pan Tadeusze de Mickiewicz et le roman
de Walter Scott. (Travail présenté par le secrétaire.)
AE"
LÉ Sin ler mpantuze de Sarbie vsk
14 Octobre. Sr. Wirkowski: L’historiographie | | ue Jusqu à
| avec les ue s'y rapportant. (Gérant biog ï
du XIII S. iouvallenait découvert. : À
18 Novembre. J. Los: Le développement aies. + , S
tion pe depuis le OYMEAR jusqu "à nos jours.
maque. * |
J. Kazuensacu: Lettre inconnue de J. Slowacki a
kiewicz en 1832. | F
P. Biexkowsx:1: Les matbres classiques de Cracovie. (Ti
présenté à la séance de la Commission de l’histoire de
SÉANCES.
II, Classe d'histoire et de philosophie.
Les travaux suivant sont été présentés par le secrétaire dans le courant
l'année 1918. +
7 Janvier. Sr. Hupxa: L'état et le développement de rest n
rurale dans différentes contrées géographiques de la Galic gs
occidentale. I. tune
11 Février. R. TausexsouLaG: Jak6b Przyluski, romaniste polonais. S
du XVI siècle.
18 Mars. O. Hazwoxi: La Pologne au moment de la mort de Casimir.
le Grand.
O. Hauroxi: La Ruthénie sous le règne de Casimir le Grand &
22 Avril. A. Kronziksxi: Opole et Silésie sous Lokietek. T, IL. “a
J. Rurkowsxi: Statistique professionnelle de la population rurale
en Pologne pendant la seconde moitié du XVI siècle. e:
21 Mai. L. Koraxxowsxi: Histoire du Khanat de Crimée au XV etau
XVI siècle. ns
17 Juin. E. Tayror: Statique et dynamique dans la théorie écompee
mique. |
J. Krasewsxi: Projet de renoncement à la couronne polonaise :
par Ladislas IV.
1 Juillet. Sr. Kor: André Frycz de Modrzew, sa vie et son oeuvre. :
À. SrrezeLeoki: La Diète de 1605.
HIT
DU 18 MAX 1918.
DAS 4 È :
2. Casimir Morawski, président de l'Académie ouvre la
ie D Sorctaire Général, M. Boleslas Ulanowski, rend compte
De travaux de l’Académie pendant l’année écoulée et annonce qu’à
; rs Séance administrative, tenue le 17 mai, ont été élus:
Classe de philologie; membres titulaires:
M. Jean Czubek, à Cracovie.
Membres correspondants : ;
M. Ladislas PARESbAIS re professeur à l'Université de
Mamie.
M. Venceslas Vondräk, professeur de la philologie slave
à l’Université de Vienne.
.. M. Félix Kopera, directeur du Musée national à Cracovie.
É 4 * M. Chazles Appel, de Varsovie
| . * M. Ignace Matuszewski, de Varsovie.
Classe d'histoire et de philosophie; membre titulaire
M. Stanislas Wréblewski, professeur à l'Université de
“Cracovie. |
M. Stanislas Kutrzeba, professeur à la même Université,
M. Jean Ptaégnik, professeur à la même Université.
Classe des sciences mathématiques et naturelles; membres
titulaires : |
M. Stanislas Badzynñski, professeur a l'Université de Léopol.
CR At 0e Pa bn 2e se fer Vi puit coh s 2
ER 2 ART
| M. Joseph Morozewicz, professeur à l'Université jai
nienne.
M. Emile Godlewski jeune, professeur à la même Université.
Membres correspondants:
M. Etienne Kreutz, professeur à l'Université Jeslone
M. Jean Zawidzki, professeur à la même Université.
Le Secrétaire Général proclame les noms des en de
année: %
Le prix Erasme et Anne Jerzmanowski de 44230 cou
ronnes 6 h. est attribué à M. Napoléon Cybulski, profe:
XVIII siècle.
Le prix de peinture, de la même somme et de la en fon. e
dation, est décerné à M. Léon Wyczotkowski pour un eycle
d’aquarelles, prèsentant le château du Wawel. #2
Le prix Adam Jakubowski, de 1400 couronnes est assigné Re
à M. Joseph Tretiak pour son livre: , Adam Mickiewicz dans l& «
lumière des nouvelles sources“. cut
Le prixeJonatan Warschauer de 2000 couronnes destiné.
à récompenser un ouvrage en langue polonaise traitant de sciences
médicales est décerné à M. Casimir Rzetkowski pour son livre:
nhRecherches sur l'acide d'amine dans le corps humain“.
Le prix Constantin Simon de 900 couronnes destiné à ré-
compenser un ouvrage en langue polonaise traitant des sciences phy-
siques ou mathématiques est décerné a M. Antoine Gatecki pour:
son travail expérimental sur les coloïdes
Enfin M. Joseph Morozewicz donne lecture de son travail:
nLes richesses naturelles en Pologne et les problèmes économiques de
l'Etat polonais“.
K PIOTR: O Faéliach klasycznych z marmuru w Kra-
1. i 34 fig. w tekscie. (Les marbres classiques
a LÉ et 34 figures dans le texte).
e trouvant dans les collections de Cracovie. L'étude
tinue la même tâche et s’occupe de 42 marbres, dont
‘ent au Musée Czartoryski et 13 dans d'autres collections.
EE 2e
eption ee numéros
ea 9, 15, 16 qui sont des cHetantee
cas, d’une époque antérieure à la nouvelle école éclectique
“que. a torse masculin (n. 2, fig. 3) rappelle par son attitude
1 ébéries idiot qu'il provient d’une statue de ne
_empereur ou haut dignitaire romain. Le petit torse d’Hygie nous
| _ présente un débris de figurine minuscule du type de l'Hygie
_ Hope (Hellbig* Führer n. 1341), il est précieux par la disposition
artistique des draperies. La statuette d’Asclepios (n. 4, fig. 5) rap-
- pelant le type de la statue de Florence (Amelung, K ibrer. … in Flo-
renz n. 94) était de même destinée à un lararium privé. Par contre
nous avons un véritable original grec HSVRIAR du milieu du IVe
s. av. J. Ch. dans la tête d’éphèbe (n. 5, tabl. 4 et fig. 6) origi-
Bulletin 1— II.
ÿ
@
Le
La petite tête d’Hercule adolescent (2. 8, fig. 1), très
paire de “so edrhe du ne, ie "4
1909, p. 302—6 et adjugée par M. Bieber (Jahrb. d. «
Inst. XXVL 1910) avec quelques autres têtes à Euph
preuves suffisantes à Pappui. Si lon connaissait mieux
petit torse d'homme (n. 6. fig. 7) se rapprochant de 5
Berlin (Beschreibung d. ant. Skulpturen n- 51), il serait
de l’attribuer au même sculpteur. Une seconde tête « l'ér
ment grecque (n. 7, fig. 8 et 9) est de même curieuse:
sente une oitiues très proche avec la tête ee d:
plique de l'Hermes Ludovisi au Palazzo Colonss à: po
de celle de Kerez (repr. Archüol. Le XXI, 1907 +
fig. 11 et 12) a été trouvée dans le proche voisinage de
et reproduit en miniature probablement un original grec «
de Praxitèle, C’est à la même époque qu'il faut reporters ]
d’adolescent (n. 9. fig. 11) trouvée à Olbie sur la mer
frappée dans un calcaire gris très fragile. Le grand torse €
(n. 10, fig. 12) représentait à ce qu'il semble Hermes où
dignitaire romain dans une attitude rappelant le torse d'Alex
(fig. 13) d’après le style de la statue de l'Hermes de.
(Furtwängler, Meisterwerke, fig. 107). La tête de Sarapis (n. re
exécutée en albâtre Numide, d’une manière assez faible à Pép:
des Antonins, représente ce dieu ayant une expression g sn
selon le type de la statue de Bryaxis à Alexandrie. Non 1
curieux est le torse féminin d’Héra (n. 12 fig. 15) dont lorig
appartenait à l’entourage de la ,Tyche debout“ d'Eutychide (à
lung, Vatikan. Kat. I Braccio Nuovo n. 86), bien qu'un peu
térieur à la semblable \ statuette en bronze de Florence (fig: M
Sans valeur est le couvercle de l’urne étrusque (n. 13, fig.
ayant une inscription incomplète én langue étrusque, appetit
autre urne (rep. Martha, l’Art étrusque fig. 155). Le motif etla,
signification du torse de jeune homme (n. 14, fig. 18) sont énigma-
tiques: il diffère du reste des statues du même genre (Clarac-Reïnach}…
Répert. de la statuaire p. 569, 2; 568, 6; 366, 5) en ce qu’il devait
être appuyé de son côté tuvlid sur quelque chose qui a du être
scié plus tard. Il est difficile d'analyser le style de ce torse A
les nombreuses avaries qu’il présente, il paraît être une tardive
copie romaine d’un original grec datant au plus tôt du II-e s. av.
J. Ch. La gracieuse statuette FT Aphrodite Anadyomène (n. 15, tabl. VW}
. Si : “rs e 16, fig 19), ans origi- à
. one de deux blocs de marbre
D. sont antiques. Le Poe d’un bas relief
de théatre @ 20, fig. 23) est un reste d’une de
. les. murs dés portiques (@- ex. Not. d. se. 1907,
et 8-18). Nous voyons une faible création de é
Antonins à le bas-relief qui représente la Fortune
: ation (n. 21, f. 24) et qui devait être enclavé naguère
unie. ‘de. Due. édifice. Jolies et relativement bien
deux hermes archaïques Apollon (n. A fig. 25)
De côté arrive le ae de qui le cherche, ap-
( es faibles RÉDÈRS : de l’époque des Antonins. Le
?art à lou portraits, une tête de femme en calcaire gris et rose
notre attention (n 29, fig. se tabl. VI), il s’agit 1ci ne
cation. bte mais noter de l’herme de la es Somzée
< ep. Furtwängler, collection S.- pl. XX VI), il possède pour la Po-
logne un pretium affectionis comme souvenir de l'ancienne glypto-
thèque royale de Varsovie qui possédait autrefois le portrait de
_ Bruxelles. On trouve encore le soi-disant Scipion ou prêtre d'Isis
_ (n. 31, fig. 31) dont le style se rapproche plus des portraits de ln
_ dernière a égyptienne que de ceux de Rome. Le portrait de
:
Romaine (n. 32, fig. 32) provient de ne A triumvi
Antoine, La tête de jeune fille (n. 33, fig. 83) nous. t
à l’époque flavienne ou plus tard encore, à moins qu’elle
une habile falsification. Le fragment de tête barbue œ
temporain de l’arc de Septime Sévère au Poru romain. eu
près de la même époque date le portrait de Romaine (n. 35, 35)
Par rapport à l’art appliqué il faut mentionner: des frag
d’un pied de table provenant d’Athènes et datant environ du
de la naissance du Christ (n. 36, fig. 36); un petit autel t
(n. 37, fig. 3) avec l’inscription © L L. VI 10513 (fig. 37
urne (n. 38, fig. 38) avec l'inscription C. I L. VI ne un
ceau de ho {n. 39, fig. 39) du temps d’Adrien
d’un côté des vestiges dhaor pion inconnue, et de Pautre
figure de S-t Michel (fig. 40); enfin un grand sarcophage (
fig. 41—43) de Roumanie, le couverele et le cercueil ne se raf
tent pas l’un à l’autre, le premier provient pour sûr d’une col
grecque quelconque sur la mer Noire et date au plus tôt du EL
après J. Ch.; le second provient probablement de l’intérieur du
et date de l’époque comprise entre le IV et le VII s. après J.
2. BIRKENMAJER ALEKSANDER: Studja nad Witelonom Crete +
(Etudes sur Witelo. I-ère Partie).
Dans ces dernières années on a beaucoup écrit sur Witelo e
Pologne, comme à l'étranger. M. Baeumker lui a même consacré.
une monographie bien ‘plus étendue que. ne la possèdent beaucoup.
d’autres scolastiques des plus éminents. Nonobstant ceci on ne peut.
considérer les questions concernant ce naturaliste ét philosophe …
silésien comme épuisées; au contraire, il y a encore beaucoup à faire,
L'auteur a l’intention de se dédier à ce travail dans plusieurs
études spéciales. LE
Il commence par faire’ paraître deux écrits de Witelo restés 4
inconnus jusqu'à présent. En 1911, il soupçonna l'existence du
»De natura daemonum“ après la lecture des oeuvres de Ni:
colas Oresme (1382) qui y fait allusion dans ses ,Quaestio-
nes Meteororum“ aussi bien que dans sa ,Quaestio contra divi-
natores“, On est autorisé à croire qu'Oresme connaissait ce traité
ser : eine. du AVE, rod Paris. lat. 14796, F3
D de Le pages 89° — 97° Le même ma:
25 a sint no bdtaitino separatae praeter moto-
| coelestium“. Plus de la moitié de cette nSolutiot se
extraits du nDe natura daemonum“ de Witelo De la
te gun ils nous Dar élient pourtant de nous faire
lée des aperçus démonologiques de Witelo. Il veut traiter
É ie Lu pature. Witelo trouve pour Me des a dans Platon
et son commentateur Calcidius. Les démons se composent d’une âme
et d'un corps formé d'air, ils vivent très longtemps, maïs sont mortels.
_ Le contenu de eue est, ainsi que nous le voyons, assez
è D futités il ne manque pourtant pas d’intérêt et d'importance à cause
= des souvenirs personnels que Witelo introduit au cours de son argu-
mentation. Grâce à ces allusions nous obtenons une source nouvelle
et relativement riche pour sa biographie. L’opuseule possède aussi
une certaine valeur en aidant à faire mieux connaître les opinions
philosophiques du savant silésien. L'auteur reviendra à cette ques-
tion dans les parties ultérieures de ses études sur Witelo.
En plus des deux opuscules cités plus haut, le cod. Paris. lat.
14796 nous en a aussi conservé un autre de nature psychologique
F
et éthique; il se trouve aux pages 86° _ 89e le . id :
de même à Witelo et lui donne pour titre ,De primari:
-poenitentiae“. Nous avons également à nous oceuper ici de
d’un texte primitif. La comparaison de cet écrit avec le ,
tura daemonum“ et la ,Perspective“ en démontre Pauth
le titre par contre ne parait point entièrement certain. La
fondamentale consiste iei dans lopposition du côté sensiti e
côté intellectuel de l’âme; cette opposition forme le point de é
essentiel pour l’éthique. L’opuseule en question semble
de la même époque que le ,De natura daemonum“. Peût
trouve-til avoir quelques rapports avec la dignité de pén
du pape qu’assume Guillaume de Moerbeke vers 1268.
L'édition des deux nouveaux traités de ' Witelo s'appuie au
que possible sur la teneur du manuscrit de Paris, bien que le
en soit très détérioré et ne présente, ainsi que nous l'avons «
qu’un abrégé. Pour ces mêmes raisons une simple reconst
au moyen de conjectures, d’un texte lisible, aurait été gra
ment dangereux, il fallait veiller à ne point lier à l'aventure
mots qui auraient pu se trouver à côté l’un de l’autre tout à
par hasard. L'éditeur procéda plus librement en faisant impr
de même dans le travail le texte critique de la ,Solutio quae
nis“ ainsi qu’une des Questions de Nicolas Oresme- (Quaëestio:
Meteororum lib. I, qu. 19), pour laquelle il a pu se servir d
Thimonis Judaei“ et les ouvrages de Nicolas Oresme, Pen “
de Saxe et de Jean Scotus qui portent le même titre. ee
3. BIRKENMAJER ALEKSANDER: Przyczynki do historji filozofji RE
$redniowiecznej. Ciag dalszy 1. (Contributions à l'histoire de la
philosophie au moyen-âge. Suite).
4. Ecrit apologétique de Jean de Mirecourt.
Le Cistercien Jean de Mirecourt doit sa renommée dans lhis-
toire de la philosophie du XIV® siècle au fait que les quarante
1) y. Bulletin International de l'Académie des sciences de Cracovie 1917.
Classe de philolog'e p. 78.
à + Lgoièra etentiarume ont été condamnées par
é de Paris. En dehors de ceci, il est très peu connu, ce
j de ce que jusqu'à présent on nest arrivé à boite
exemplaire de cet ouvrage (cod. Paris. lat. 15882
s courts extraits publiés par d’Argentré et Denifle. repré-
matériel textuel dont puisse disposer un historien n’ha-
. Ce seul fait suffit pour donner une valeur toute spé-
rois autres manuscrits (codd.: Crac. 1184, 1#82, . ue
cien a successivement passé. En second lieu la comparaison
$ | rt avec de semblables ouvrages contemporains et avec
—- éntre les savants plus haut Re à propos de la tra-
_duction médiévale de : d’Aristote, Fe Voigt présente tout
La discussion commença par la ns préface placée par Léo:
_ nard au commencement de sa propre traduction de cette Ethique
terminée en 1418. Cette préface remplie d’invectives au sujet de la
version scolastique fut attaquée en 1432 par le savant espagnol
Alphonse de Carthagène. D'après la seule copie connue jusqu’à
présent (cod. Crac. 3245), l’auteur publie cette longue apologie, fai-
sant preuve d’un grand tact, qui amena en 1436 une réponse de
Léonard; Alphonse y répliqua, ce qui occasionna une seconde
réponse du savant humaniste italien, après laquelle la polémique fut
interrompue. Chacun des antagonistes conserva son opinion, le seul
résultat positif consiste en ce que Léonard, qui au commencement
nee amitié.
4 BRÜCKNER ALEKSANDFR: Dzieje literatury rosyjskiej w :
sie /,, Abrif der Geschichte der russischen Thermo rster
Band, 9871826").
ausführliche, unparteïische Darstellung dieses EE Die
_ Gründe hiefür sind leicht zu finden. Bei dem furchtbaren Dr
der in dem russischen Kaiserreich auf dem polnischen Leben i sa
abgetrennten Ländern und in Kongrefipolen lastete und jede fr
Bewegung lähmte, erschien es einfach nicht rütlich, mit « de
Feinde in engere geistige Berührung zu treter, ihn etwa von €
jenigen Seite kennen zu Jernen oder gar liebgewinnen zu or WV
zelne Fer aber es fehlte jede tiefere Kenntnis des russischen à
Schrifttums, ja es fehlte sogar ein orientierendes Werk über diese De -
so eigenartige, widerspruchsvolle, anziehende und mitunter auch TS
abstobend wirkende Literatur.
Heute, wo das vülkerbedrückende, zaristische Rufland endgültig Fes,
und mob dahin ist, künnen die bisherigen Gründe
jener absichtlichen Zurückhaltung nicht mehr gelten, und wir kün=
nen nunmebr, ohne Voreingenommenheit und ohne Nebeugedan-
ken, in beschaulicher Ruhe alle Ztüge des grofien Toten, wie wir
sie in seiner Literatur ausgepräügt finden, betrachten. In erster
Reihe würen wir ja dazu berufen, als die nächsten Nachbarn und
Stammesgenossen. Aufberdem forderte der gegenwärtige Zeitpunkt
durch seine vüllige Abgeschlossenheit, d. i. Vollendung zur Behand-
lung des Gegenstandes heraus, da das Jahr 1914 einen Wende-
punkt nicht nur in der Geschichte des Zarats, sondern auch in der
Literatur bedeutet, die jetzt unter vüllig neuen Bedingungen in die
Welt treten wird.
Literatur ee Zeugnis da-
e tsches Buch über die russische Literatur ab, das
n englischer, bôhmischer und russischer Übérsatuté
ra deutschen hat das hier besprochene Dm
o
sondern die Literatur 1u
D und Fe erklärt sich Éanchée scheinbare Wi-
derspruch. Grüfere Werke erledigt er oft mit wenigen Worten, da-
gegen widmet er dem Igorlied, das nur wenige Seiten umfalt, einen
ganzen Absehnitt, er verzichtet auf biographisches Detail, aber dem
Entwickelungsgang Puszkins folgt er auf Schritt und Tritt, von
. der Wiege bis zum Grabe; er behandelt in der alten, an Denk-
_mälern armen Zeit Schriften, die er in einer späteren Parole mit
ihren reich fliefenden OU gar nicht beachten würde; mit Vor-
liebe verweilt er auch bei solchen Punkten, die sich entweder un-
mittelbar oder mittelbar mit Polen, mit der polnisehen Literatur
_in Beziehung bringen lassen, so z. B. zieht er eine eingehende Pa-
rallele zwischen Puszkin und Mickiewiez, | zwischen h on L
lung der russischen und der polnischen Literatur im Au
zeitalter, hebt Einzelheiten hervor, die sons abergangen
Publikum bestimmt, daher Sondes er auf” jedweden_&
Apparat, auf Zitate, Polemik, Beweisfübrung: der Verfasser
ohne sie zu nennen, stets die neuesten und sien nsc schl
halb RufBlands und namentlich während der langen N
vielfach nicht recht müglich erschien. So manches Werk
erreichbar, namentlich in Berlin, trotz der Reichhaltigkoit :
Bibliothek.
Da er für ein mit den Einzelheïten meist nicht vertrat
proben mitteilen;, die letzteren werden in würtlicher ÜR .
angegeben, auch bei Proben von dichterischen Werkèn, da
entwickelt set Ideen, philosophiert nicht über den Gegensta
noch weniger asthetisiert er, sondern er zeichnet auf pe
Literaturdenkmäler Land und’ Péule, Zoe dt Wandel;
Literatur ist ihm ein Spiegel der Umwelt.
Es môügen hier einige Angaben über den Inhalt des ersten
des folgen. Nach einem einleitenden ersten Kapitel tiber Um a
Ziel und Art der Arbeit beginnt der erste Teil, der das alte Sc ari
tum umfalt, mit einer kurzen Darstellung du ältesten Geschichte
und der Annahme der Taufe, der bulgarischen Kirchensprache uñd.
deren Einfluf auf das Russische (2. Kapitel). Hierauf werden. die
Folgen der Annahme des griechischen Christentums ohne die grie-”
chische Kirchensprache fur das Schrifttum (3. Kap.) geschildert.…
Das 4. Kap. handelt über die Einteilung und Bearbeitung dieses…
Schrifttums. Im 9. Kap. wird der weitere historische Hintergrund
gezeichnet, mit seinem tatarischen Wandel und den Moskauer Zi
gen. Erst vom 6. Kap. ab, nach Erledigung aller dieser not
wendigen Vorfragen, schreitet der Verfasser zur Behandlung der
Literatur und ihrer Denkmäler selbst in chronologischer Folge
und Entwicklung. Im 6. Kap. wird die geistige Ausrüstung des
russischen ,Büchermenschen“ der alten Zeit charakterisiert, wobeï
die Apokryphenliteratur eine bedeutsame Rolle spielt, hierauf wer-
den die Texte des XI. und XII. Jahrhunderts aufgezählt, zumal die
; nie des Kyrill von Turow; Kap.
ber die Texte des XIII. Jhs., namentlich auch über das
ikum und die Déérschañton nach dem Heiligen Land.
. die se der weltlichen Literatur der Chronik,
Dem xIV.D bis XVI. Jhdt sind de ut Kapitel
der Kampf mit dem Ketzertum und dem freieren Geiste
Maxim der Grieche (Kap. 11); Legenden (Kap. 12);
Es darunter besonders die Korrespondenz Iwans IV.
i D niahre des Wüterichs: endlich der Domostroj, die
Ȇkonomie, Ebenso viel Kapitel entfallen auf das
À: nd i in Simeon von Polock sowie in Demetrius von Rostow
_ Hôhepunkt fôrmlich erreichen (Kap. 15), denen zwei nüch-
terne genaue Berichterstatter über das Moskauer Leben gegenüber-
gestellt werden, Kotoszichin und der Panslawist oder richtiger der
nur vermeintliche Slawophile, der katholische Geistliche Krizanié
(Kap. 16). Mit einer Darstellung der polnischen direkten Einflüsse
_ im Gegensatze zu den indirekten, über Kiew vermittelten, und mit
“ einer Übersicht des innerhalb der altrussischen Periode erzielten
(Kap. 17) endigt deren Betrachtung.
_ Ehe der Verfasser zu der Neuzeit übergeht, — denn in Rufland
. dauert das Mittelalter bis 1700, — flicht er in Kap. 18 — 22 eine
Darstellung der weltlichen und der geistlichen Volksepik ein, be-
spricht die Überlieferung der Starinen (die man willkürlich Byl-
men getauft hat), gibt deren Inhalt an und erürtert die Frage, was
sie denn eigentlich bedeuten, ob sie etwa mythologischen Sinn
12
haben, wie die Schüler von Jakob Grimm pr es
ein historischer Kern zugrunde liegt, wie heute an,
Beide Theorien werden widerlegt; die Starinen enthalten 1
eigenen geistlichen ,Stichen“ entgegen. Die Pan
Themas gerade an dieser Stelle ist dadurch berechtigt, da
Wende der beiden Jahrhunderte (des XVII. und XVIII) di
rinen ihre endgültige bäurische Form erhalten haben.
Den zweiten Teil, die Literaturgeschichte des XVIIL JE
und der Zeiten Alesen dee I. erüffnet Kap. 23 mit einer Chara
teristik des Reformwerkes und seines groBen Trägers; Ka
bespricht die Literatur selbst, deren Hauptvertreter zum let
Male Geistliche sind, Jaworski und Prokopowiez, mit denen
Kirche und Geistlichkeit aus den weiteren Erürterungen endgi
ausscheidet, Daneben werden die Reisebeschreïibungen der E
selbst berücksichtigt. Kap. 25 enthält die Literaturgeschichte
Anna, mit den fremdländischen Elementen in der Literatur ü
haupt, speziell mit den deutschen; Fürst Kantemir, Tatis
Trediakowski, die ersten weltlichen Schriftsteller treten nur
hervor; in Kap. 26 werden die Anfünge der Erzühlungslit
behandelt. Kap. 27 ist der Zeit der Kaiserin Elisabeth gew
dem Unterschiede zwischen Moskau und Petersburg, den : I
gen des russischen Theaters und Sumarokow, dem Schüpfer sein -
Repertoirs, Kap. 28 befalit sich mit dem Diktator des neuen Stils,
LEomonosow. Kap. 29 bis 35 behandeln die Glanzzeit Katharina IE,
da die Literatur mit Riesenschritten ihrer Vervollkommnung me
endlichen Nationalisierung entgegeneilt; zuerst wird die Kaïiserin…
selbst und die Wandlung ibrer Anschauungen, der Übergang zur
Reaktion, die Verfolgungen eines Radiszezew und Nowikow, de
ihre eigene literarische Tüätigkeit geschildert; da ihre Hauptleistung
in der Komüdie liegt, kommen hier die Komüdienschreiber, wie
von Wisin, Kapnist u. a. zur Behandlung. Schwungvolle Hoflyrik…
verherrlicht ihre Taten durch den Mund Derzawin’s und zahl:
reicher anderer Odendichter. Auch werden andere Dichtungsgattun-
gen gepflegt, das heroische, das komische Epos u. drgl. In der
Prosa bilden wieder Reiseschilderungen bedeutsame Erscheinungen;
dann der Roman, abgesehen von zahllosen, viel gelesènen Über-
errscht; ee. ersten Stol erleidet diese Richtung doroh
en dé Sentimentalismus, durch Karamsin.
un letzten Kapitel (8644) behandeln die Literaturge-
der Zeit Alexanders L.; die Einleitung bildet die Zeichnung
rerundes und der für Rufland so bedeutsamen, verhäng-
aktion unter Alexander, der mystischen sowie der
irantischen. Hierauf die Darstellung der ver-
né \
el de ologischen Rahmen it und diesen Dichter in
n ganzen Schaffen, also bis 1837, d. ï. tief in die Zeit Niko-
: TR darstellt, ose die übrigen Sterne der Puszkinschen
diese indelt es s sich) noch ganz Lies Bildung, ihrem Wesen nach,
der humaneren Zeit Alexanders, nicht dem Kasernengeist Nike.
laus I. angehüren. Dagegen ns z. B. Bulharyn, Odojewski,
Marlinski, Poleiajew u. a. deren Blüte erst in die Zeit nach 1825
_fällt, in dem folgenden Band berücksichtigt werden.
A 91
ot EEE UE
CAL UT nt are EAneE ET
tre
HE
: HUPKA STANISEAW: co RE ñ Leon
No. skiego w réznych krainach geograficznych Galieji
3 (Über den Stand und die Entwickelung der ]
Landwirtschaft in den verschiedenen + geogra pla
von Re : ”
dere décerne der kleinbäuerlichen Betriebe — “unter
sichtigung der geographischen und historischen Faktoren
thodologischen Standpunkt notwendig erscheint, vor
natürlichen Bedingungen, auf welchen jeder land
liche Betrieb basiert, zu berücksichtigen.
| Den natürlichen Bedingungen pañit sich gustas
N- jeder Aufwand von menschlicher wirtsçchaftlicher Arbeit
: jeder Kapitalsaufwand an. Diese von der Natur von ve 1
gegebenen Bedingungen bestimmen in hohem Grade jede
schaftsorganisation, und zwar sowohl die z00- wie auch «
technische Seite, ferner jede Produktivität (Ertragsfühi c
idtriviachnA tea Betriebes, mag es sich um einen grofien
einen kleinen Lindwitieshatlielion Betrieb, einen selbstär
oder landwirtschaftlich zwergartigen handeln. | oi
Diese Tatsache tritt uns besonders klar entgegen, wenn wi
Organisation des landwirtschaftlichen Betriebes, seine agro
zootechnische Seite und seine Produktivität bei unseren bäuerlic
Gebirgsbewohnern, Hügelländlern und Flachlandsbewobhnern w
gleichen. Auf diese Weise gelangen wir zu klarer Einsicht, we
hohe Bedeutung die verschiedenartigen Formen der Landwirtseh
wie sie uns in den geographisch so verschiedenartigen Terrainen.
entgegentreten, für die gesamte Frivatwirtschaft des einzelnen
Siedlers, für die Entwickelung der gesamten Volkswirtschaft des
gegebenen Landes, Staates, oder Staatenbundes besitzen. In gleicher
Weise wird es uns müglich, auch die prügnanten Unterschiede id
der Entwickelung der Agrarverfassung einzelner Dürfer in geogra «
phischer Hinsicht und die gegenseitige Abhängigkeit zwischen
Landwirtschaft und der Agrarverfassung der einzelnen Natur-.
gebiete zu erkennen.
paues, oe in der s. g. geographischen
ten Bodens nach aufen hervortreten, hat den Ver-
nntnis einer ganzen Reïhe von kleinen geographi-
türli hen Gebieten (petites unités géographiques) ge-
einer gewissen, in der Regel geringen Fläiche die
mgen für ss Entwickelung der landwirtschaft-
à ihe von iscécbenden Partie, dem klima-
sohyptischen, topographisch- Horn to
Ppisph ARE chen und RTE
ürliche Ânderung nicht im Machtbereiche des Menschen
À [10 sich ausschliefilich der Zyklus der landwirtschaft- | à
sowie überhaupt der 4
n - Pfanzenproduktion. Alle sente auf dem e.
x e der ratiouellen Landwirtschaft künnen schwerlich durch-
o eifende Ânderungen in der Umgruppierung der natürlichen Fak-
ren. herbeiführen, weun wir diese als Ganzes betrachten.
: __ Deswegen fiches sich immer mehr die Aufmerksamkeit der
# Forscher auf môüglichst gründliche Erforschung der physiographi-
= schen und geographischen Beschaffenheit des Landes, welche in
Le | Westgalizien auf relativ geringer Fliche eine viel grüliere Difre-
renzierung als in anderen polnischen Ländern aufweist. Dieses
nähere Eingehen auf die natürliche Beschaffenheit des Landes ist
Landschaften in natürliche. geschlossene Gebiete — nach €
wähnten Gesichtspunkten — hat der Verfasser nur mebr à L
tet. Als die kleinste geographische Einheït (natürliches ebie
eine Anzahl von Dürfern, d. h. Dorfgemeinden einschlieflie
Gutsgebiete, welche infolge naheverwandter oder sogar. dent
menhänge, d. h. zusammenhängende Gebiete bilden. È
Die Einteilung des Landes in politische Bezirke, be in «
Regel geographisch verschiedenartig gegliederte Gebiete zusam
geschlossen werden, konnte dabei nur soweit Berücksichtig
finden, als es müglich erschien, innerhalb der einzelnen politist
Kreisen eine Anzahl von kleinen, aber innerlich festgeschle
Gebieten, gewühnlich aus mehbreren Dérfern bestehenden x
schaftlichen Einheiten zu unterscheiden. Sonst hat der Verfa ÿ
überall der politischen Landeseinteilung die ee À
phische Landeseinteilung gegentübergestellt. :
Eine weitere Gliederung der bereits erkannten kleinen n
türlichen Gebiete Westgaliziens in noch engere.
Gruppen von geographisch einheitlichen Landschaften erschien
nicht angezeigt; dasselbe ist zu sagen von der Gliederung in pe
tere Gruppenverbände der natürlichen Gebiete. Fe
Auf Grund der geographischen Verwandtschaft und der natür- ns
lichen Zugehôrigkeit vom geographischen Standpunkt lassen…
sich in Westgalizien folgende Landschaftsgruppen bilden: Gebiet
von ausgeprägtem Gebirgscharakter (Beskiden, Podhale und Tatra), De.
typisches subkarpatisches Hügelland (das s. g. Podkarpacie, die Vor-
karpaten) und Gebiete von entschiedenem Flachlandcharakter (das
s. g. kleinpolnische Tiefland, mit seinen zwei Hauptformen dem
sog. Pogérze, d. h. Hochebene, und den ,legi“, d. h. Bruchland,
mit seinem Lehm- und Sandboden. Eine eigenartige Stellung haben
in der gesamten Klassifikation der natürlichen Gebiete diejenigen
Landschaften, die gut ausgeprägten FluBkesseltalcharakter, sowie
Fluftalcharakter aufweisen. Die ersteren finden wir an mehreren
awischen Baiglund und Hügelland, die letzteren dagegen
ichlich im Unterlaufe der karpatischen Weichselzuflisse und
; Weichselniederung. Dagegen bleiben die Hochgebirgs- oder
ngsmoorlandschaften, die in Westgalizien im allgemeinen sehr
entwickelt sind, bei der obengenannten Klassifikation von
ichen Gebieten “nd Gebietsgruppenverbändén unberücksichtigt.
em verfügbaren Material, dem Arbeïitsobjekte und Arbeits-
hat der Verfasser seine Forschungsmethode angepafit.
nahmslos wurden die Publikationen des Wiener Landwirtschafts-
ministeriums und seiner Organe ausgeschlossen, da sie zu wenig
genau sind und den natürlichen geographischen Beziehungen und
: isammenhän gen zu wenig Rechnung tragen.
. Der Verfasser sah sich mithin gezwungen, sich auf das von ihm
selbst an Ort und Stelle gesammelte Material zu beschränken und
z0g, wo dieses nicht ausreichte, die Aussagen der Ackerbautrei-
benden selbst, hauptsächlich de der kleinbäuerlichen Bevülkerung,
heran. Diese sebr zutreffenden Aussagen der Bauern wurden in
: jedem einzelnen Falle auf ihre Richtigkeiït hin mehrfach geprüft,
ehe sie wissenschaftlich verwertet wurden.
| Wo es rätlich erschien, wurden bei der Untersuchung der bäuer-
= lichen Bodenzersplitterung gelegentlich auch Zusamenstellungen
benutzt, die der Verfasser aus den Publikationen der statistischen
_ Zentralkommission und den Ausweisen der Evidenzkatasterämter
gewonnen hat. Neben diesem Mittelwege der Forschung über
die Bodenzersplitterung hat man aber auch unmittelbare, weit-
mehr éingehende Wege benutzt und die Ergebnisse womôüglich sta-
tistisch festgestellt. Als eines der ersten erforschten kleinen natür-
Hichen Gebiete hat der Verfasser näher die s. g Zassower
Hôhe (Zassowerhochland) bearbeïtet. Dieses Hochland von Zassow
umfaft den nürdlichen Teil des politischen Bezirkes Pilzno und
den nordwestlichen des politischen Bezirkes Ropezyce. Die Land-
schaft, welche ein kleines, selbständiges in sich geschlossenes,
: natürliches, einheitliches-Gebiet bildet, umfalit zehn Dürfer, welche
__ entweder ganz oder zum grüfiten Teil auf einer über die benach-
_ barte Gegend emporgehobenen diluvialen Lehmplatte liegen. Es ist
von drei Seiten von diluvialen Sandbüden und von einer Seite
/ von dem viel tiefer gelegenen Gebiet des Wisloka-Unterlaufs be-
à grenzt, erhebt sich nur wenig über 200 Meter Seehühe und gehürt
geographisch zu dem ,buckligen“ Lande von Tarnôw (Pogorze
Bulletin 1-11. 2
A RE NP RE
RATES welches noch einen Teil der kcipolnischen
ebene bildet.
Infolge dieser und ssdetee ‘zeographischen Zige ARS
Zassowsche Landschaft eine kleine geographische Einheit von |
sonderem anthropogeographischem Antlitz, so daf die “res
siedelung des Bodens und die Entwickelung der Bodenkultur s
anders gestaltet hat als in anderen benachbarten natürlichen ! Ge
bieten Westgaliziens. st
æ Spezielle Betrachtungen der pädologischen und geologi el
Zustände — die klimatische wegen Mangel an Material zum Te
ausgenommen — bilden den Inhalt des ersten Teiïles der À
und es werden darin eingehend die Dorfsiedelungverhältnisse, «
Ausbau des Dorfes und die Art und Weise der Bewirtsck une
in den Hochlandsdürfern in den Jahrzehnten .1890 — 1910 über.
baupt besprochen, ohne indessen auf die Verhältnisse der konk
ten kleinbäuerlichen Betriebe einzugehen.
Im zweiten Teil der Arbeit bespricht der Verfasser ein
die rezenten Verhältnisse der Bodenbestellungstechnik. ihre Ent-
wickelung in bhistorischer sowie in geographischer Hinsicht und
vergleicht die Unterschiede, die er an einer konkreten Anzahl
kleinbäuerlicher Betriebe vergleichend untersucht hat. Besonderes
Augenmerk wurde auf den Anbau von Winterkorn gelenkt, der
wichtigsten, ja bei der jüngsten Generation sogar einzigen +
frucht der Zassower ackerbautreibenden Bevülkerung.
Bei der Untersuchung des Systems der Fruchtfolge, der Bo.
dendüngung und der mechanischen Bodenbestellung bemerkte der
Verfasser vielfach die bei unseren Kleinbauern sich kundgebende
Neigung, ihre Felder eher zu überdüngen, und zwar durchaus
nicht in einseitiger Weise, als sie auszusaugen. Dabei wurde fest-
gestellt, daf sowohl in der Zassowschen Landschaft wie auch
meistens im übrigen Hiügellande nicht das System der Bodendün-
gung, sondern vielmehr das der Bodenbestellung gewisse Müängel
aufweist, u. zw. in den meisten Füällen in kleinbäuerlichen Wirtschaften;,
diese Mängel in der Bodenbestellung bestimmen hauptsäüchlich die
Hühe der Erträge.
Eingehend beschäftigt sich der Verfasser mit den mechanischen
Bodenanbauverhältnissen mit Rücksicht auf die innigste Abhän-
gigkeit desselben von der Beschaffenheit und den Bedingungen der .
natürlichen Lage des zu bebauenden Grundstüekes. Im Mittelpunkt
a S
__ verschiedenen Arten von Winterkorn im Zassowschen Gebiet und
nt bildet bei unseren Kleinbauern die prak-
L D bei , Exbschaftsteilungen, beim Kauf- und Austausch-
Die GrôBe der Bodenbestellungseinheiten + dem Zassower
Plateau schwankt sogar bei den meisten wohlhabenden Grofbauern
innerhalb der Grenzen von 1/, bis 1/, Joch, ist also sehr gering,
was aber keineswegs ein grüferes Ho für die Fürderung
und Intensivierung einer gesunden landwirtschaftlichen Kultur,
sowie die Hebung der Ertragsfähigkeit des Bodens bildet. Die
_ Bedeutung des mechanischen Bodenbestellungssystems für die
_Entwickelung der Aufeinanderfolge des Dorfbodens, bauptsächlich
der Âcker, wurde speziell in dieser Arbeit erürtert.
| Eingehend untersuchte der Verfasser die Aussaatverhältnisse der
kommt zu dem Ergebnis, daf, je jünger und schlechter der Anbau
‘der gegebenen Kulturpflanze ist, man mit desto grülieren Aussaat-
mengen für die gleiche Flächeneinheit rechnen muf
3 Somit sind die Zustände der Bodenbautechnik von ausschlagge-
_ bender Bedeutung für die Entwickelung der gesamten Ackerbau-
kultur, wodurch viel Licht auf die Steigerung der Bodenerträge
geworfen wird.
Mit den Problemen der Bodenproduktivität in den kleinbäuer-
lichen Betriebe im Zassowschen und in den übrigen geographischen
Gebieten von Westgalizien beschäftigt sich der Verfasser 1m drit-
ten Teile seiner Arbeit, wo er eingehend die Bodencrtragsteige
rung unserer kleinbäuerlichen Betriebe auf der Zassower Hühe in
retrospektiver Weise an der Hand eines konkreten Beispieles
bespricht.
pe DEA VE eg a id A RE RE 7 Lie
Es Dire nun Zusammenstellungen über die Art und den Gra
der Produktivität des landwirtschaftlichen Betriebes sowohl
ganzen, wie auch mit besonderer Berücksichtigung des Ackerba
und der Tierzucht in der Anfangs- und der Endperiode des
raumes von 35 Jahren (vor dem Ausbruche des grofen Kri
wobei in eingehender Weise die Wandlungen in der Wi
organisation unserer kleinbäuerlichen Betriebe im
dieser Zeit geschildert werden.
Der Verfasser vergleicht hier ebenfalls die Verhältnisse + |
Fortschrittes der landwirtschaftlichen Produktivität der Zassow
Hühe mit dem Fortschritte der agrikolen Produktion in demselb
Zeitabschnitte in Preufisch-Polen, selbstverständlich soweit dieses
Verfahren züulässig erscheint. Focie werden der Grad, die Art und
der Stand der allgemeinen und speziell der agrikulturellen Pro-
duktivitit der kleinbäuerlichen Betriebe im Zassowschen und in den.
ebenfalls kleinbäuerlichen Betrieben unserer Gebirgsbewohner in
Podhale, sowie in dem ausgeprägt kleinbäuerlichen Dorfe Maszkie…
nice (Bezirk Brzesko), welche bekantlich einem anderen natürlichen
Gebiete im Kreise Brzesko angehürt, sowie endlich die auch
noch die pro Hektar berechneten Kürnererträge der einzelnèn na"
türlichen Gebiete mit denen von ganz Westgalizien verglichen.
Die Ergebnisse der ersteren Vergleichungen zeigen uns klar,
daf der Fortschritt in den kleinbäuerlichen Betrieben im Zas- …
sowschen innerhalb des oben angegebenen Zeitraumes keineswegs
geringer ist als etwa im Posener Gebiet in dèm gleichen Zeit.
abschnitte und daB trotz des noch niedrigen Niveaus der land-
wirtschaftlichen Produktion im Zassowschen die Entwickelungs-
verhältnisse der bhiesigen Bodenproduktivität durchaus nicht hoff-
nungslos erscheinen, sondern vielmehr zu den besten Hoffnungen
für die nächste Zukunft berechtigen. :
Auf Grund mühsamer Berechnungen bezeichnet der Verfasser
diesen Fortschritt unserer kleinen und mittleren bäuerlichen Be-
triebe in Zassowschen als einen dreifachen in den beiden Zweigen der
landwirtschaftlichen kleinbäuerlichen Unternehmungen bei entspre-
chenden gleichzeitigen Anderungen in der Wirtschaftsorganisation.
Der Verfasser vertritt den Standpunkt, daB eine Bestimmung
der Grülie der landwirtschaftlichen Betriebseinheit, die dem land-
wirtschaftlich selbstindigen bäuerlichen Existenzminimum gleich-
kommt, erst durch gründliche Studien über die Produktion der
iige nee der materiellen "Bédtrfnisne derselben
_ermôglicht werde. Der Ve-fasser ist sich dessen bewulit,
s Minimum sich in den verschiedenen uatürlichen Chan
Landes verschiedenartig gestaltet; wenn wir nur die
materiellen Bediürfnisse einer Bauernfamilie und den land-
; aftliche Produktivitätstand in den verschiedenen natürlichen
# Dre nc wird uns klar, wie sehr das
as Zaësowschen Gebiet eine namhañfte rte der land-
wirtschaftlichen Produktivität innerhalb der kleinbäuerlichen Be-
triebe im Laufe der letzten drei Dezennien.
_ Diese sehr grofie Steigerung der Bodenproduktivität im Gebiete
des Hügellandes innerhalb der ganz kleinen bäuerlichen Betriebe
von zwei bis vier Morgen Umfang bringt der Verfasser im Zu-
_ sammenhang mit der sehr intensiv betriebenen Viehzucht. In ganz
kleinen Bauernwirtschaften (etwa 3 Morgen) hält man ständig zwei
_ Stück Grofvieh (Kühe) ein bis zwei Stück (2 — 6 Monate alte)
_ Ferkel, 15 Hühner und 3—5 Kaninchen. Dieser Viehbestand wird
ermôglicht durch Hinzukauf von Heu und Klee sowie durch Ver-
‘fütterung von eigenen Kartoffeln in grülierer Menge und die Tiere
werden in der Winterszeit ganz ausreichend ernährt; der Bauer
gewinnt kräftigen Dünger in erheblicher Menge und kann von
seinem Boden reiche Ernteerträge erwarten. Somit erweisen sich
di& Klagen über die Düngerarmut, den Mangel an Zuginventar und
die enorme“ Bodenzersplitterung, welche Faktoren eine rationelle
chat in zwergartigen Bauernbetrieben unmüglich machen
sollen, hier im Hügellande als vüllig grundlos.
In dem zweiten Anhange wird speziell im landwirtschaftlicher
Hinsicht das subtatrine Podhale behandelt, es werden hier ferner
die geographischen Bedingungen für rationellen Landbau und für
Viehzucht erwogen und nicht nur die gegenwiärtigen Boden- und
PP RP RES OR mo re Eure Gode
D 5 ds 24 RUES di ARTE Are 4 AUS, ARR GS SN nr SA Dur
ocre des. ER rt
festgestellt, sondern auch die Entwickel | in
der Boden- und Wirtschaftproduktivitit vi aufe le
Dezennien gezeigt. à
Auch hier hat es sich barsnabseiite daf : in à do |
Gebiete von Podhale die Bodenerträge und der Gewinn,
Viehzucht ab wirft, sich in den bäuerlichen Betrieben in o.
mehl und der grüferen ARE der. Klcefelder | bone ve
doppelt. SRE
Besondere tabellarische SELS EVA Dhabi
bar den Grad der Bodenzersplitterung einerseits in dem subtatri
Gebirgsländchen Podhale, sowie der anderen natürlichen Geh
die sich innerhalb des Gerichtsbezirkes von Nowy Targ gru
ren — und anderseits den Grad der Re in
den SRE naturliehon Gebieten von Ropezyce. E a
belehrt uns, da die s. g. Bodenzersplitterung der Bauernst
Mn. in 1Podiale on) weiter fortgeschritten ist als im Hüg
Grund eingehender Erwägungen wird klar festgestellt, inwieweit
die geographische Lage der Ackergrundstücke in den beiden eben
erwähnten Gebieten bei dieser Bodenzersplitterung eine Rolle
spielt. ne
Es sei noch bemerkt, daf eine ziffermäbige se 6 5
chende Zusammenstellung der Bodenertragfähigkeit im Hugel-
lande von Ropezyce ein kleinbäuerlicher Betrieb von 9 Morgen
(etwa 5 Ha) Umfang bei gleicher Basis für die Entwickelung der
Viehzucht dem Landmanne eine drei bis viermal günstigere
Existenzmüglichkeit für seine Familie bietet, als im den
bergländischen natürlichen Gebiete von Podhale in einem ebenfills.
9 Morgen starken büäuerlichen Betriebe.
2) Studien über die Entwickelung der Agrikultur des vorkarpa-
tischen Hügellandes.
RE PE TE EE
PC
2: AS
Das vorkarpatische Hügelland von Westgalizien (bis zum San),
als Komplex von kleinen eigenartigen landwirtschaftlichen Gebie-
ten betrachtet, bildet im Vergleiche zum kleinpolniséhen Flach-
einerseits und zum Berglande der Beskiden und des Tatra
eits, ein gut ausgeprägtes Mie insbesondere wenn “wir die
Die unmittel baie Nachbarschaft des vorkarpatischen
andes mit den Beskiden- und Tatramassiven ist für die na-
F resp mit Einschluf des linken Sanufers und des Wiarflufigebietes,
zwei gut ausgebreitete Zonen: Die sogenannte zentrale vorkar-
_ patische Hügellandzone, die mächtig entwickelt und in tiefgefurchte
_ Landschollen gegliedert erscheint, erstreckt sich nürdlich, und die
Æ#
_ direkte subbeskidische Hügellandzone, die nicht so mächtig
_ entwickelt ist, hat ein Profil aufzuweisen, welches eher an die be-
nachbarte Kesseltallandschaft von Jaslo-Sanok und überhaupt an
Flachlandschaft als striktes Hügelland erinnert.
Das vorkarpatische Hügelland, welches zum Karpatengebirge
gerechnet wird und im grofen und ganzen den gleichen fyschar-
tigen: geologischen Aufbau wie die Beskiden aufweist, scheidet
sich von dem Beskidenmassiv nicht nur durch Hüheunterschiede,
Modulati®n der Kämme und Gipfel und die Mächtigkeit des erdi-
gen verwitterten Mutterbodens, resp. des Schwemmlandes, sondern
vielmehr durch das geologische Alter und in weiterer Folge
durch den geomorphologischen Charakter der beiden Gebilde.
Das vorkarpatische Hügelland von Ropezyee und Pilzno, mit
welchem wir uns in der hier besprochenen Arbeit näüher beschäftigen,
bildet den nürdlichen Teil der zwischen der Wisloka und dem
Wislok gelegenen zentralen Zone des oben genannten Vorlandes.
In diesem Teile des eben erwähnten Vorlandes sind 6 Typen
von kleinen natürlichen Gebieten zu unterscheiden. Die gleichen
—
PRE T1
É4. 4 Les
Typen findet man auch im übrigen west- und mittelgali
vorkarpatischen Hügellande und sie besitzen eine gewisse B
tung für die Entwickelung der landwirtschaftlichen Kultur.
Es sind dies die Typen der kleinen landwirtschaftlich geosg
phischen Gebiete: 1) Taldorfgebiete, 2) f lachlandähnliche | E Do
vgebiete, 3) Kombinationen von 1) und 2), 4) in Gebirgsbachtäl
gelegene Dorfgebiete, 5) auf Bergrücken gelegene Dorfgebiete, v
sich auf Kammrücken Ackerfelder erstrecken, 6) ebensolche Do
gebiete, jedoch mit Kammrücken, die mit Hochwald bedeckt sind.
Der erstgenannte Typus findet sich in Tüälern der Wisloka und. &
des Wisloks, aber diese sind meistens zu eng, um der pe
Dorfsiedelung mit allen Dorfiluren genügend Raum zu bieten.
Als zweiter Typus sind - diejenigen Hügellandsdürfer zu be-
zeichnen, die am Rande des kléinpolnischen_ Tieflandes liegen und
zugleich eine sehr äbnliche Struktur und Bodenmorphologie wie die
Tieflandsdürfer mit Lehmbüden zeigen. Es sind dies ae ee
zwischen Ropezyce und Rzeszow. A
Die dritte Kombination von Tallage und sanfter Randlage ds
Hügellandes von Flachland tritt am ausgeprägtesten im Dorfe Dire
caowka béi Pilzno zutage.
Der meist verbreitete Typus der natürlichen kleinen Gebiete im «
Hügellande ist derjenige der Gebirgsbachtiüler (Brzeziny, Nie …
déwiada, Zagorzyce ete). Es sind dies an einem Bache gelegene
Dorfgemeinden, welche schon auf engem Raume des Dorfgelündes
eine groBe Verschiedenheit der natürlichen Lage ee Acker-
grundstücke aufzuweisen haben.
Den fünften Typus bilden diejenigen meist kleinen Dérfer, die
vüllig auf Bergrücken und Berghängen liegen, die Bachtalsohle
nicht erreichen und sich hauptsächlich auf die Quellgebiete der
Dorfwildbäche beschränken, wo also die Kammlinien in #uchtbare
Ackerbüden umgewandelt sind.
Den letzten Typus bilden auch meistens kleine Hugellandsdür-
fer von gleicher Beschaffenheit, in welchen aber die Bergkäimme
wegen ïhrer groben Steilheit und die oberen Berghänge wegen
ihrer Bodenbeschaffenheit mit Hochwald bestanden sind, wo also:
das Ackerland sich auf nicdrigeres Gelände geflüchtet hat.
Alle diese hier besprochenen kleinen natürlichen Gebiete des
Hügellandes stellen der Entwickelung der Landwirtschaft eigenartige
Bedingungen; mit einem gewissen Vorbehalt darf man behaupten,
25
üher man in der eben arfgezählten Reihe der Dorfgebiet-
teigt, sich auch desto schwieriger die landwirtschaftliche
rtragfähigkeit gestaltet.
hl diese Gliederung des zwischen der Wisloka und dem
gelegenen Zentralhügellande gewif sehr zweckmäfig er-
so kommt ihr dennoch bei der Untersuchung der natür-
| es welche dem Landbau gestellt werden, lange
ie D einschneidende Bedeutung z Zu wie der Binteïlung
bauptsächlich in Betracht. Diese Ausbreitung des Gehänge-
aues überragt in seiner Bedeutung für die Landwirtschaft
lie Bedeutung anderer natürlicher Bedingungen wie die Boden-
inklination gegen Sonne und Wind, die Mächtigkeit des
nbaufähigen Erdreiches, den physischen Charakter der Ackerkrume
und noch andere — ja es werden die aufgezählten Bedingungen
von dem Gehängefaktor sogar einigermafñen bestimmt.
Mit dem Gehängeanbau geht Hand in Hand die Form und Art
4 Bodenbestellungseinheit; im Hügel- und im Berglande
werden die Furchen schräg gezogen, dagegen werden sie im Flach-
lande in der Längsrichtung geführt.
= Im engen Zusammenhange mit der für dieses Hiügelland cha-
_ rakteristischen Bodenbestellungseinheit und dèm Gchängeanbau
steht die Breite der kleinbäuerlichen Grundstücke und der breit-
gürtelige Bodenstreifenverlauf der Ackerfluren, der für
Gebirgs- und Hügelländer so charakteristisch erscheint gegenüber
dem enggürteligen Bodenstreifenverlaufe im lehmigen
Flachlande von Zassow und dem südlichen Teil des kleinpolnisehen
Flachlandes von Ropezyce und Debica.
Was die Bodenzersplitterung anbetrifit, so ist diese inner
halb der Kleinbauernhüfe viel geringer im Hügellande als in Zusso-
wer Hôhenland, oder in den lebhmig fachländischen Dortkom-
plexen Rene Ropezyce und Débica trotzdem hier im Hügel-
lande die agrikole Dorfhevülkerung a diehter wohnt als dort.
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26
was seine Erklärnng zum grofen Teil in den phyisch. und | ka
tur-geographisehen Momenten findet. |
An der Hand der statistischen Anbautabellen unt rsuc}
der Verfasser die morphologischen Kennzeichen der Beetkt lt
(Beetbestellung), und es stellt sich dabei heraus, daf die Hüg
landbauern viel grüfere Fortschritte gemacht haben als die Fk
landbauern, indem sie von engbeetiger zu breitbeetiger und schlie
lich zur Flachbodenbestellung übergangen sind. ss
Auf diese Weise wird die Untersuchung über das Düne
verfahren- und die Fruchtfolgepraxis der Hügellandbauern eir
leitet, und man gelangt zu dem Schlul, daf die frühere Einteik
| der Dorffluren in relativ gut gedüngte, innerhalb des Dorfe
| liegende und sterile, auferhalb der Hauptdorfsiedelungen geleg
Fluren heute nicht. mehr durchführbar ist.
Spezielle Aufmerksamkeit widmet der Verfasser den Ac
verhältnissen, was aus der Zusammenstellung der Aussaatta…
bellen hervorgeht; eine Vergleichung dieser Tabellen zeïgt uns …
klar, daB je kleiner die Aussaatfläche unserer Bauern bei sonst.
gleich bleibenden Bedingungen ist, die Felder auch desto stürker
besät werden; man bestimmt erfür für Grundstücke unter 1000 m? |
Flächeninbalt die gewiB enorm erscheinende Menge von 150 kg
und mehr Aussaatkorn für einen Morgen (5750 m°), während …
unser Hügellandbauer sich durchschnittlich auf 25 kg Wivterines 4
beschränkt. ù
Eine besondere Abhandlung im Rahmen der Arbeit widmet der
Verfasser der Gliederung des kleinpolnischen Tieflandes in einer. “+
Reihe von kleinen natürlichen landwirtschaftlich - geographischen M
Gebieten, von denêh vor allem drei Arten hervorzuheben sind: die
Tieflandsdepressionsdürfer im Süden des politischen Bezirkes Tar-
nobrzeg und Nisko, die Tieflandsplateaudürfer von Kolbuszowa
und die lehmigtonigen Alluvialniederungen der Unterlüufe
grüberer karpatischer Flüsse, der Wisloka, des San, des Dunajec,
der Raba und die lehmig alluvialen Ränder der direkten Weichsel-
stromniederung. «
Am eingehendsten bespricht der Verfasser die Produktionsver-
hältnisse der 6 Morgen starken bäuerlichen Betriebe in den Tief-
landsplateaudürfern von Kolbuszowa wo auf drei verschiedenen.
natürlichen Bodenterrainen zahlreiche kleine landwirtschaftliche
Betriebe zur wirtschaftlich selbständigen Entwickelung gelangt
se
oh: wo sie cut Biehen aber nicht flugartigen Sandbüden,
chteren und stärkeren Sandbänken und schlieflich zum
W nigstens auf lehmigen diluvialen Büden liegen. Indem der
ser Drpend die Entwickelung der Produktions- und Pro-
meinen: solche Unterschiede in der Produktion treten in den ein-
_zelnen Zweigen der Landwirtschaft noch viel stärker zutage.
__ Schlieñlich befaft sich der Autor mit der Klassifikation der na-
türlichen Gebiete und bietet eine natürliche Gruppierung derselben
in grüfiere Gruppenverbände, welche sich auf ganz Mittel- und
_ Westgalizien erstreckt und hauptsächlich die natürlichen Bedingun-
gen der Entwickelung der Landwirtschaft und die damit Hand in
Hand gehenden Unterschiede in der Skala der gesamten Boden- und
Wirtschaftsertragfähigkeit ins Auge falit.
6 KOLANKOWSKI LUDWIK: Dzieje chanatu krymskiego w XV
-i XVI w. /Geschichte des Khanats der Girei-Dynastic) in der
Krim im XV. und XVI. Jh.).
Die Geschichte des ,Krimschen Zartums im XV. u. XVI Jh.
umfafit die Geschichte der Krim vom Beginn des XV. Jhs. (Guill
de Lanoy erwähnt ,l empereur de Solhat*, d. h. Krim vor 1421)
bis zum Tode Dewlet-Gireis im J. 1577, d. h. desjenigen Khan,
der als letzter noch cine grofitatarische Politik trieb. die Ober-
| herrschaft über sämtliche Horden robe Kad n, ja he sé
eee EU Va EE ct LE à
> 7 ve CNE "SE
Nogai Moskau gegenenüber "res und der selbst noch ‘ 1 571
Moskau war.
Die Geschichte dieses Litiahihen umfalit zwei Phi e
dener politischen Bestrebungen. Wenn auch den Tlsten tord
geschichtliche Staatsidee fremd zu sein schien, so sehen wir
noch in der Geschichte des Krimer Khanats im XV. und XVI.
eine Folge von Bestrebungen der Krimer Dynastie, welche an fa
(bis 1500, genauer bis 1502/3) dahin gingen, mit den Herrsch
der goldenen Horde in erfolgreicher Weise in Wetthewerb zu |
ten, später im Laufe des XVI Jhs. das ganze Kiptschak zusar
zuhalten und dessen politische Unabhängigkeit Moskau
zu behaupten.
Die bisherige Anschauang, da die Kämpfe der Gireis mil
Khanat von Sarai nur den einen Zweck hatten, sich Unabhäüng
keit zu sichern, erweist sich als günzlich unbegründet. Dieses E
gen, das das ganze XV. Jh. ausfüllt (und durch das nicht.
sämtliche Tatarenreiche, sondern alle Nachbarn, Moskau, Litaue
Polen und die Moldau in Kämpfe verstrickt Re ist ein
zwischen den Erben des Tochtamysch und denjenigen des Timur-…
Kutluk, ein erbitterter Kampf um die Vorherrschaft oder, besser
gesagt, um die Alleinherrschaft auf dem ganzen Territorium SEA k
tschak- Dzudzid. |
Dieses Rise ist die Folge der Machtstellung der Erben des
Tochtamysch, welche zum Teil selbst im nordüstlichen Gebiet um”
das Jahr 1445 des Zartum Kasan und zum Teil unter tätiger Mit
wirkung Litauens, welches seit dem Ende des XIV. Jhs. mit ihnen
verbündet war und ihnen seinen mächtigen Schutz gewäührte, im
Süden das Zartum Krim gründeten. Hingegen sitzen die Tataren
der Erben Timur-Kutluk seit dem Vertrag mit Witold im J. 1419
im XV. und XVI. Jh. in den ihnen noch erhalten gebliebenen Gte-
bieten der Goldenen Horde, in Nogai und in ïihrem Hauptsitze,
dem Zartum Astrachan.
Die politischen Vorgüänge aller dieser Organismen sind mitein-
ander so innig verkettet, daf es unmüglich ist, eine Geschichte
des Krimer Khanats zu entwerfen, ohne auf die übrigen Ereignisse
einzugehen, welche sich in dem ganzen Steppengebiete vom Dnjepr
bis über den Don und die Wolga hinaus in einer Richtung und
vom Oberlauf der Oka und'des Kasans bis zur Mtüindung der
in anderer Richtung erstreckten. AuBerdem ist der Zu-
menhang zwischen den politischen Ereignissen der Krim und
n politischen Interessen Moskaus, Litauens und Polens so innig,
nsben die Beziehungen 4 Krim zu der Türkei als ganz
bensächlich erscheinen müssen, wenn man von gewissen Momen-
| persünlicher Natur absieht.
Die erste Frage, die man in den Anfiängen des Krimer Khanats,
Ilen mub, betrifft den vermutlichen Gründer des Khanats, Ha-
hi-Girei. Diese bis heute nicht aufogeklärte Frage konnte im aute
de Hypothese von Siestrzencewicz entschieden werden, es wurde
ämlich in unwiderleglicher Weise. nachgewiesen, daf die Gireis
mit den Tochtamysch identisch sind. Diese Feststellung ergibt sich
or allem aus polnisch-litauischen Quellen. Die im Jahre 1506 in
der litauischen Staatskanzlei auf Grund des Referats eines Gesand-
ten von Mengli- -Girei aufgezeichnete ,series“ der Zaren der Krim,
‘mit denen die Herrscher Litauens seit Witold stets in NL
lichen Beziehungen standen, zählt auf der einen Seite Witold, Sig-
_ mund, Kasimir u. s. w., auf der anderen Tochtamysch, seine Sühne-
Bur- Birdy, Kirem- -Birdy, Kader-Birdy auf; diesen folgen Machmet,
_Sid-Achmat, Hadschi-Girei, Nur-Dewlet, Mengli-Girei. Diese Genea-
_logie findet Bestätigung nicht nur in der in Polen verbreiteten Tra-
dition (Miechowita führt in seinem Werke ,De Sarmatia asiana
nachstehende Reïhenfolge der Krimschen Zaren an: Tochtamysch,
ferner seine Sôühne Sid Achmet und Hadschi Girei - Mengli Girei
u. s. w.), sondern auch noch in den Stammbäumen der in Moskau
bekannten tatarischen Khane in den sogenannten ,Rodoslowne
Knigi“; die wichtigste Genealogie aus dem sog. ed Klo-
ster os einer Kopenhager Handschrift von Weljanimow-Tschernow
in seiner Arbeit: ,O Kasimowskich carjach® verüffenthicht)." die in
allen Einzelheiten mit den geschichtlichen, durch Dokumente fest-
gestellten Tatsachen vollkommen übereinstimmt, führt einen über-
aus wichtigen Umstand an, erklärt näümlich den genealogischen Zu-
sammenhang zwischen Hadschi- Girei und D denn es
wird dann bemerkt, daf Hadschi-Girei ein Sohn des Dewlet-Birdy
É und dieser der se des Tochtamysch war. Diese Feststellung ist
P für die Geschichte des Khanats der Gireis von grundlegender Bedeu-
L pr .
É tung — es genügt darauf hinzuweisen, da seit Siestrzencewiez
$
und Czacki bis zu Hruszewski, der eh in einem Exkurs über
Hadschi-Girei mit dieser Frage ebenfalls beschäftigt, im der Wissen-
re
schaft die grüfte Verwirrung herrschte, aus der man sich zu 1
fen suchte, indem man Hadschi-Girei einfach mit Dewlet-Bn
identifizierte. Dies geschah im Widerspruch mit dem ausdrüc
_ chem Zeugnis der Chronisten (es berichtet nämlich der Chre
in dem ,pojewreinowski spisok“ nach der Abschrift der Krasif skis
P. S. 17, Seite 178: ,Dewlet-Birdy nemnoh carstwowawszy na Car
stwie 1 umreét d. h. Dewlet-Birdy regierte als Zar nur ganz k
und starb; diese Nachricht wird bestätigt durch den zei genü
schen Hénin Schiltberger, welcher angibt, dañ per Bi
nur drei Tage regierte). r
Dewlet-Birdy, der uns about aus Dokumenten im D
Vitoldi und von Sborn. Tizenhausen bekannt ist und der
der Genealogie des Storoiewer Klosters als Stifter der Familie
StryjkowskŸs, der in r Balsogns die Machtstèllung Litauens zu Witolds
Zeiten folgendermalen besingt: ,In jenen Jabren herrschte Litauen.
über die Tataren, und Witold gab den Perekoper Tataren zwei,
Sultane und déutiabtale: Dewlet-Kirej, auch den Fürstensohn
Mahomet auf den Thron von Kirkor«. ce
Wenn wir mit diesem auberordentlich wichtigen Umstand bei
Stryjkowski, welcher Dewlet-Birdy einfach äls Dewlet-Kirei bezeich-
net, und diesem auf dem Thron von Kirkor, d. h. der Krim, Mach ;
met folgen läfit, noch weitere Beweise zusanmenstellen, nämlich
den Bericht aus der Chronik (Jewreinowski spisok P. $S. 17, Seite ”
395: nach dem Tode Dewlet Birdys baten die Tataren Witold um
einen Zaren und er gab ihnen Machmet“) und das Zeugnis Wi:
tolds in seinen Briefen an der Hochmeister des Deutschen Ordens
und an den Kaiser Sigmund aus den Jahren 1427 und 1429 (Co-
dex Vitoldi n. 1270 und 1380) sowie mit den AuBerungen Mengli-
Girers, welcher mehrmals den GroBzaren Machmetie als seinen
Oheim (diadia nasz) bezeichnet, so gewinnen wir dieselbe Reïhen-
folge von Herrschern, wie sie im J. 1506 in der litauer Kanglei
aufgezeichnet wurde. Nach dem Sohne des Tochtamysz, welcher
hier übergangen wird, da er zu kurz regiert hatte, also nach Dew-
let-Birdy oder Dewlet-Girei, herrschte zuerst -sein wabrscheinlich
ältester Sohn Machmet und diesem folgten dessen Brüder Sid-Achmet
und Hadsehi Girei Die Unklarheit in der Geschichte des Krimer
Khanats in dem Zeitraum 1430—1450 ist durchaus nicht zufällig,
sondern vielmehr die Folge einer grofen Katastrophe, welche nach 4
31
1430 über den Zaren Machmet hereingebrochen war. (Im
ember 1429 sehrieb über ihn Witold an Kaiser Sigmund: ,Kai-
1 chmet, mein Freund, schreibt mir, wie es ihm gelungen ist,
Ze Zarenreich an sich zu bringen und wie er jetzt über die.
Horde herrscht. (Cod. V. 1380).
Nachkomme des Tochtamysch, Zar Machmet der Grofie (Ut
xchm t) wurde von dem Nachfolger Timur-Kutluks, Machmet dem
1 n Kitschi-Machmet gestürzt; über die Krim zog Ut Machmet hie-
cf urch die russiche Ukraine, und drang bis gegen Nischnij Nowgo-
und in die Gegenden von Kasan vor, wo sein Sohn Mamutek das
im von Kasan gegründet hatte und wo er auch endlich von der
d dieses Sohnes fiel. Über die Goldene Horde herrschen dann
di Nachfolger Timur-Kutluks das ganze XV. Jh. hindurch, also
ler uns bereits bekannte Enkel Timur-Kutluks, Sohn des Zaren
’emir, Kitschi-Machmet, nach ihm dessen Sohn Achmet, und die-
m folgten auf dem Thron seine in Litauens Geschichte so wohl-
beékannten Sühne, die Zaren: Murtosa, Sid-Achmat und Schich-Ach-
mat {in Polen gewühnlich Schach-Achmet genannt).
Pie Nachfolger des Tochtamysch behaupten nur die Gebieté in
der tatarischen Ukraine, in Kasan und in der Krim, wo sich zwei
_ Brüder, Sid Achmet und Hadschi-Girei, Sühne des Dewlet-Girei in
_ erbitterter Weise bekämpften. .
_ Durch diesen mehr als zwanzig Jahre lang dauernden Kampf
. zwischen Hadschi-Girei und Sid-Achmet (welcher bislang irrtümli-
_ cherweise für den Zaren der Goldenen Horden galt) und der end-
gültig über die Herrschaft der Linie des Hadschi-Girei in der Krim
entschied, wird die Geschichte der Krim eng mit der Geschichte der
Geschichte Litauens verknüpft. |
In diesem Zeitraume, wo sich in Litauen, zuerst in dem Jahr-
zehnt 1430—1440 Kasimir und Michajluszka bekämpften, sind die
Beziehungen Swidrygiellos zu Machmet, aber auch zu dem Neben-
. buhler Hadschi-Gireis, Sid-Achmet, welcher übrigens bei ihm in
: Litauen Schutz und Zuflucht sucht, sehr eng. Durch Swidrygiellos
_ Mitwirkung gelingt es auch Sid-Achmet, im J. 1433 sein väterli-
1 … ches Erbe anzutreten. (In den von Dr. Halecki verüffenthichten Ma-
à terialien aus dem Inventar J. Zamojskÿs, Seite 73 findet man ei-
nen aus Kiew vom 10. November 1433 datierten, an den Künig
gerichteten Brief, in welchem wir lesen: ,Sedachmatum, caesaris
Tartarorum filium, quem in paterno solio nuper locavit, sibi auxi-
lio fore“). Es war mithin kein Zufall, daB sich, wie uns die CI
nik von Bychowiee berichtet, später auch Hadséhi-Girej nach |
tauen flüchtete, selbstverständich zu Zygmunt Kiejstutowicz, wel-
cher ihm Lois einräumte. Als nun nach der Übernahme Litauens
durch Kazimierz sich Michajluszka Zygmuntowiez zum Kampfe u
sein väterliches Erbe aufraffte, wurde er von Sid-Achmet in na
drücklicher Weise unterstützt (die grolie Kriegszüge Sid-Achmats n
Michal gegen Kiew, Nowgorod Siewierski, Starodub, Brjañ
und der Zug des Künigs im Sommer 1449 gegen Siewiersk). D
Kôünig setzte also seinen ganzen Einflu8 für den Nebenbubler Si
Achmats ein, und es sollen denselben auch litauische Truppen
nach der Krim gebracht haben. Zwar suchen die Gegner des …
Künigs in Litauen (mit Gaschtowt und Radziwill an der Spitze)
immer noch mit Hilfe Sid-Achmats (mit welchem Radziwill im J:
1452 ein Bündnis schlieft und welchen er zum Zug nach Podolien
aufhetzt) zu schaden, aber der Bund des Künigs mit Hadschi-Girei …
führt zu einer vollstäindigen Niederlage Sid-Achmats, so daf dieser …
sich gezwungen sieht, sich der Rache seines glücklicheren Neben-…
buhlers zu entziehen zu seinen litauischen Bundesgenossen (nach
Kiew) zu flüchten, welche ihm vollen Schutz gewährleisten. ee.
Auf die Nachricht-hin, da Sid-Achmet nach Kiew gekommen
sei, wurde vom Künig sofort der Wojewode Andrzej Odro- —
wa dorthin mit dem Auftrag geschickt, den Zaren nach Po-
len zu bringen. Der Auftrag erwies sich als unausführbar, denn
der Statthalter von Kiew, Fürst Semen Olelkowicz, lehnte die Aus-
lieferung Sid-Achmets ab. Es kam aber endlich doch dahin, dai
Sid-Achmat ins Gefängnis in Kowno gebracht wurde, und der mol-
dauer Wojewode Stefan wurde durch einen besonderen Vertrag
verpflichtet, die Sühne Sid-Achmads bei sich zu internieren, in ein
»strenges und verläfiliches* Gewahrsam zu bringen und niemandem
auszuliefern, nicht an Litauen, nicht an die Türkei oder an Ungarn,
sondern nur über besonderes Verlangen an Polen!
Infolge dieser Katastrophe Sid-Achmats (von welchem der
wohlunterrichtete Miechowita sagt, daf der Enkel von Tochtamysch
»Szyd-Achmet czar regnare voluit, sed Adzi-Kerei czar expulit eum
et ipsemet pro eo regnavit“) fiel die ganze Krim an Hadschi-Girei.
Auf diese Weise gelang es Hadschi-Girei, der bis dahin nur über
den südüstlichen Streifen der Krim, — Kirkor und Solhat — ge- è
herrscht hatte, mit Hilfe des offiziellen Litauen und Polen (nach :
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D undon, Von diesen Geschlechtern schlugen sich anfangs
auf Hadschi- Gireis Seite nur die Schiriner und Bariner, aber auch
nter diesen fand er nicht bei allen Anerkennung, da ein Teil der
chiriner zu Sid-Achmat hielt, während sich für ihn nur der
Häuptling des Stammes Fiürst Iminek mit aller Entschiedenheit ein-
e, der nach Hadschi-Gireis Tode zehn Jahre lang, während die
Sübne des Verstorbenen um die Herrschaft stritten, die Verwaltung
der Krim mit mächtiger Hand führte.
_ Die Häuptlinge dieser vier Stimme sind seine Karatschï's, d. h.
— seine ersten Berater, unter denen der Schiriner and der Bin
grüfieres Ansehen genossen. Ihre Zustimmung erholt sich der Zar
“bei jedem grôfieren Unternehmen. Über die wichtigsten Angelegen-
_heiïten, z. B. über Bundesverträge hat die Versammlinng sämtlicher
_ Häuptlinge der Auls,. also sämtlicher Dynasten, zu entscheiden.
_ Einè solche Versammlung, ,Landdumaf, ist uns aus einem Berichte
moskowitischer Gesandten bekannt.
Das Amt der Burgkommandanten (Perekop, Kitkora. Otschakow,
Kozlow, Krim) führen Wojewoden, Statthalter (Begs) des Zaren; di
Beamte sind ihnen beigegeben (seit dem XVI. Jh. seitdem Sahib-
Girei ansässiges Leben und Beschäftigung mit Ackerbau angeordnet
hatte) Amin, Kadi, Burg-Aga und Diak. Diese Âmter, besonders aber
die Hof- nd tr wurden an der Wed des XV. und
XVI. Jhs., oft in die Hände von Italienern gelegt, so daB diese in
_ vielen Füällen, wie z. B. August Garibaldi, auf die Diplomatie der
Zaren mafigebenden Einfluf gewannen.
Die Zusammensetzung der Bevülkerung und die Art ihrer Be-
schäftigung ersieht man am besten aus dem von Dewlet-Girej erlasse-
:nen Jarlyk: An sämtliche Einwohner der Grofen Horde rechter und
linker Hand! Den mächtigen Wojewoden, Hunderttausendmiännern
den vortrefflichen Kennern des Gesetzes und Glaubenslehrern und
deren Verehrern, den Kanzleischreibern, Handwerkern und dem ge-
samten grofien Volk der Horde wird hiermit kundgegeben u. s. w.
Nachdem nun das Geschlecht der Girei-Tochtamyseh seine Herr-
gchaft im Zartum Krim mit Litauens Hilfe befestigt hatte. wurde
3
Bulletin [—II.
Ajdar, Mengli-Girei) um die Erbschaft ausbrachen, daran are rt
in beachtenswerter Weise in den Gang der Ereignisse in den ost
europäischen Steppen einzugreifen.
. Auf Grund genuesischer Akten aus Kaa sind wir in der ]
Kutluks mit Waffengewalt in der Krim Pete Einen Wen |
punkt in diesen Kämpfen bildet das Erscheinen von türkischen
Truppen in der Tauris und die Besetzung Kaffas im J. 1475. Un
ter ihrem Schutz besteigt den Thron Mengli-Girei (1478), doch.
schon als Vasall der Osmanen, die übrigens ihre Herrschaft auf den F
Best voi Hifen Kedls und Ascw Dao ï
Als nun Mengli-Girei nach diesen langjährigen inneren Wirren
die Herrschaft im Zartum Krim übernommen hatte. stand er einer HA
gänzlich veränderten politischen Situation in Osteuropa gegenüber. vs
Da nun die Krim infolge des Bürgerkrieges als maBgebender Fak=
tor aus den diplomatischen Kombinationen als ausgeschaltet gel-
ten mufte, war Litauen in die Zwangslage gekommen, sich nach.
einem anderen Bundesgenossen zum Schutz gegen Moskau umzu-
sehen, da es gegen den Vertrag vom 31. August 1449 aus den
Handelsgebieten der nürdlichen ruthenischen Republiken Pskow
und Nowgorod hinausgedrängt worden war. à
Zur Abwehr dieser von Iwan [IL in den Jahren 14701480
in Angrif genommenen Aktion schliefit Litauen mit den Timur-
Kutluks, besonders aber mit dem über die GroBe Horde herrschen-
den Zaren Achmat im J. 1471 eine Koalition, welche zu zwei
Kriegszügen in den Jahren 1472 und 1480 fübrte. e
Moskau setzte diesem Bündnis den Vertrag mit der Krim in J.
1480 entgegen, welcher mit Rücksicht auf die Nebenbublerschaft
Litauens von Wert sein und zur Befestigung der Stellung der Gi-
rei-Dynastie wesentlich beitragen mufte, wenn auch schon der
Kampf zwischen den Tatarendynasten einen grofien Vorteil
für Moskau bedeutete, da hiedurch das Verhältnis der politischen
Abhängigkeit des moskowitischen Staates von Sarai gelockert wurde.
Das auf diese Weise hergestellte politische Gleichgewicht der
Machtverhältnisse: Litauen und die Achmatiden einerseits, Moskau
die Gireiden anderseits erfuhr gegen das Ende des XV. Jhs.
nd in den ersten Jahren des XVI. Jh. eine entscheidende Verschie-
Ju 1g zugunsten Moskaus durch AnschluB der Moldau. Das Miflin-
gen . Kriegszuges der Jagellonen in die Schwarzmeergebiete, wo
Litauen im Bund mit den Tataren Achmats einen entscheidenden
Schlag gegen die Krim führen sollte (und der durch die litauische
: Opposition und den unglückseligen Ausgang des Unternehmens auf
polnischer Seite in verhängnisvoller Weise vereïtelt wurde, entschied
endgiiltig über die Schicksale Osteuropas, vor allem über die Ge-
_schicke der Goldenen Horde. Die Katastrophe Schich-Achmats 1502/3
und dessen Vertreibung durch Mengli-Girei nach Litauen bilden den
letzten Akt in der jahrhundertelangen Tragüdie der tatarischen
Steppen, in dem Ringen, welches mit der Schlacht bei Worskla
1399 beginnt und mit der Schlacht bei Kiew 1503 schlieft.
| Mengjli- Güirei herrschte nun auch über die Goldene Horde und
seine Nachfolger führten nun den Titel: ,Mächtige Zaren der Gro-
_ Den Horde“. Aber als nun die Zeit kam, wo ihre Herrschaft unter
_ den Tataren gefestigt erschien, erkannten sie zu.ihrem Entsetzen,
- daf sie sich vor der Macht Moskaus beugen muften. Die mosko-
witischen Herrscher, welche früher sich der Oberhoheïit der tatari-
schen Zaren als ,Knechte der Zaren“ hatten unterordnen müssen,
wurden jetzt so mächtig, daB sie ïhre gierige Hand nach dem
Besitz der Krim ausstreckten. Die Abwehr dieser Übergriffe erschien
als eine unabweisbare Notwendigkeit und die erste Anregung hiezu
ging von der älteren Tochtamysch-Linie aus.
Schon im J. 1506 zeigen sich Kasan und die Krim bereit,
mit Litauen einen Bund gegen Wasil zu sehliefien. Wie die poli-
: ù tische Lage mit einem Schlage verändert erscheint, ersehen wir
-_ daraus, da Mengli-Girei als Vorstand aller Tataren die Jarlyks
3 . des Tochtamysch, Hadschi-Girei und Nur-Dewlet bestätigt und die
… Oberhoheit Litauens in den früher unter Kiptschaks Herrschaft
stehenden ruthenischen Gebieten anerkennt.
Dieses Bündnis Litauens mit der Krim wurde dann 1512 und 1519
durch: Jwan Hornosta] mit Mengli und Achmet-Girei, im J. 1535 von
Onikiej Hornostaj mit Sahib-Girei, 1552 von Alexander Wladyka mit
* Dewlet-Girei erneuert, bildete Suite des ganzen XVI. Jhs. die Basis
der Machtverhältnisse in Osteuropa, und so gelang es den Erben
_ Gireis, das ganze Kipschak-Gebiet in ihre Gewalt zu bekommen.
L. Lhéloe dieser Anlehnung an Litauen gelang es den Gireis, ge-
: 3
die in ihrem Solde in Meschtschera (in dem sog. Kasimower pr s
stehenden kleinen tatarischen Fürsten, Enkel und Urenkel Achmats.
die Timur-Kutluks als Herrscher ein, wodureh selbstverständlich diese.
Gebiete in politische Abanpiguit von Moskau gebracht wurden.
Die unausgesetzt geführten Kämpfe Moskaus mit der Krim, wel-
che auch während der Minderjährigkeit Iwans IV. nicht einschlie-.
fen, führten in dem Zeitraume von 1520 bis 1554/5 zur Eroberung.
von Kasan im J. 1552, von Astrachan im J. 1554 und zur Unter
werfung der Nopaialarén im J. 1555. Die von den Krimer Zaren.
Sahib und dann Dewlet Girei mehrmals geführten, mit Waffengewalt
unternommenen Interventionen und ihre Züge gegen Moskau warèn.
nicht geeignet, die Gefahr, welche von Moskau aus über die Tataren.
hereinbrechen mufte, abzuwenden, vielmehr sah sich Iwan der Grau-
same gerade deshalb veranlalt, iseh Ant er mit jenen Zaren fertig Re
geworden war, jetzt einen RE PP Schlag gegen die Krim “
zu führen (Die Kriegszüge Adaschew’s und Wiéniowieckÿ’s). M.
Das Eingreifen Zygmunt Augusts in Livland, durch welches sich.
Moskau genôtigt sah, für lüngere Zeit auf seine Politik in den.
Schwarzmeergebieten zu verzichten und seine vollste Aufmerksam-.
keit der baltischen Aktion zuzuwenden, schob die Entscheidung in:
der Krim hinaus. Die hiedurch geschafiene Erholungspause wird
sofort benützt, um ein neues Schutz- und Trutzbündnis mit Litauen
und Polen zu schlieBen, das natürlich gegen Moskau gerichtet ist.
Litauen gewann durch dieses Bündnis nicht vie], die Krim errang
manchen glänzenden Erfolg. So gelang es den Tataren, Iwan IV: zur
Zahlung eines Tributs zu zwingen, und im J. 1471 wurde Moskau von
Dewlet cingeäschert. Indem nun Moskau durch Kiämpfe mit Litauen
gefesselt war, konnte das Krimer Tatarenreich wirtschaftlich erstar-
ken, da die moskauer Gefahr zweïhundert Jahre lang abgewendet
blieb. Zar Dewlet wurde so mächtig, daB sogar der grofe Künig Stefan
Bathory (bei dessen Wahl Dewlet-Girei mitgewirkt hatte) ihm für
den Weiterbestand des Bündnisses gegen Moskau im J. 1578 durch
Taranowski eine namhafte Geldunterstützung anbot. .
travaillant sur | genèse, de comparée et l’influence
es pe de Modrzewski Pauteur s’est LEE à de gran-
ons de la vie et du développement du grand écrivain. Les
'hies connues jusqu’à présent (Ossoliñski, Matecki, Knapiñski
er nent de l’époque où la connaissance bornée que l’on avait
| un historiques du XVI siècle ne CE pas de mettre
s | 0e de Car, Miaskowski et ee mais ce
st que par quelques ds qu’elles ont contribué à mieux saisir
L vie de Fryez. En plus, on trouve beaucoup d'erreurs, qu’il fau-
drait corriger, dans toute la littérature scientifique s’occupant de
: | Modrzewski sans même en excepter les publications récentes.
C’est ainsi que s’est imposé un nouveau travail destiné à fixer
+ biographie de Frycz; en réunissant l’ensemble des matériaux
_ accessibles, on devrait chercher à découvrir les rapports existant
_ entre les phases particulières de sa vie, de son activité et la si-
_ tuation politique “générale de sa patrie et en ce faisant, définir le
rôle historique joué par l'écrivain et par son oeuvre. Notre travail
s'efforce de remplir la lacune existante et d'apporter un tableau
complet de la vie et des travaux politiques et littéraires de Fryez,
ayant pour fond les évènements et courants de lépoque; pour
y arriver nous nous servons des matériaux contenus dans ses
ouvrages, dans ceux de ses adversaires, dans la correspondance de
l'époque et. dans des documents pris en considération pour la pre-
mière fois. Une partie de ces informations provient de sources
manuserites.
On pourrait résumer les derniers résultats de cette étude
comme il suit: Fryez reçut son instruction humaniste lors de son
séjour à Cracovie; étant employé dans la chancellerie du primat
Easki il apprit à connaître la vie politique. la jurisprudence, la lé-
gislation, les finances et les usages de Ja diète, ce qui fortifia sa
tendance à travailler sur la réforme de la vie politique et sociale
to. us + :
î DU RbuS rs
os 27 et
: KR de
A
EPP 2
38
-
dans la République. Faisant partie de la maison du jeune Je
Laski, il devint son ami et vécut ainsi dans une atmosphère i
prégnée de l'influence d'Erasme de Rotterdam (chap. L).
Laski, il passa près de 10 ans en de continuels voyages tout en :
venant fréquemment dans sa patrie. Il séjourna principalem
à Wittemberg et à Nuremberg où il se trouva à même de conn
tre la vie politique et religieuse de l’Allemagne contemporaine
de participer en personne aux congrès, aux discussions et aux ee
tentes religieuses qui y eurent lieu. (chap II.) "SA
Revenu au pays, il entra en rapport avec les humanistes
Cracovie, et ayant gagné leur appui fit son apparition comme
bliciste bé la question de la capitation, suivant ainsi une direc-
tion parallèle à l’action de la diète conduite par la chancellerie
royale :Hozyus). (chap. IIL) Je
La convocation du Concile de Trente lui fournit une oseasion
de demander la réforme de la vie religieuse et confessiounelle,
à laquelle il pensait arriver en transigeant Pour atteindre à cette
réforme universelle de toute l'Eglise Polonaise il proposait sa ré- …
partition en plusieurs Eglises particulières. Ayant eu connaissance …
des essais d’entente: faits en Allemagne (lIntérim d’Augsbourg) et
en Bohême iles Calixtains) lors de ses deux grandes ambassades
(1547 à 1550), il fut encore plus convaincu de Ja possibilité d’une
telle réforme générale. (chap. IV.)
Comme résultat de ces tendances réformatrices dans la politique
et la question de l'Eglise, Modrzewski résolut de publier deux
grands ouvrages en 1951. Il ne fit pourtant alors paraître que
l’ouvrage politique: ,De Republica emendanda“ rempli d'idées et
de projets originaux, sans s'appuyer sur les opinions réformatrices
de la noblesse contemporaine. Tout au contraire, il garda son pro-
gramme et son indépendance critique envers le parti réformiste de
Pépoque. ainsi qu’on put le voir après la diète de 1553. Ce n’est
qu'en 1554 qu’il réussit à faire paraître son ouvrage sur l’église
dans lequel il proposait un programme minimum de réformes, tout
en reflétant les opinions d’un cercle influent de prélats et de
laïques. Cet ouvrage n'avait pas encore paru, qu'il souffrait déja
d'une campagne dirigée contre Jui par Hozyus. (chap. V.)
Afin de préparer la Mission polonaise devant assister au Con-
cile de Trente, Fryez s'établit à Wolborz auprès de l'évéque Dro-
| gmatique de Lee catholique. ‘Son activité déc prêtant
nue théorique à l’activité politique PE contre le clergé
ue Uchañski, affaiblirent son espoir dans une entente nr
avec. Rome et contribuèrent à produire une vive critique de la
hiérarchie de l’église, contenue dans sa dissertation ,De ordinibus
_ Ecclesiae“, dans deux ,Défenses“ contre les attaques de Hozyus,
“et enfin dans une Done anonyme ,De primatu papae“ accom-
pagnée d’aceusations lancées par Ohio à l'adresse des évê-
“ques polonais considérés comme agents dévoués au pape. Par suite
de ces différends, Lee se rapprocha de l'église réformée polo-
À naise, et prit part à l'affaire Stankar en défendant ici encore, la
liberté de la parole et la tolérance. (chap. VIT).
_ Son énergie créatrice s’affaiblit après son mariage par suite de
tracas pécuniers, ainsi que par suite des évènements douloureux
qui le séparèrent d’Orzechowski et qui compliquèrent ses rapports
tendus avec le catholicisme. (chap. VIIT)
Lorsque les décrets de Trente eurent amoindri l’espérance d'une
réforme générale de l’église, Uchañski étant déja primat, s’efforça
d'arriver au moins à obtenir des modifications partielles pour
l'église polonaise par l’intermède d’un concile national. À ce mo-
ment Fryez se voua à la propagande de cette idée, et voulant fa- ‘
ciliter sa réalisation, il travailla à rapprocher les divers partis sé- De
parés par la question du dogme de la Trinité. (chap. IX.) ,
C’est alors qu’il écrivit ses trois ,Silves* qui ne furent pour- #
tant pas publiées de son vivant, Ctant jugées trop dangereuses
à cause de leur scepticisme envers toutes les confessions qui se e
basaient sur le dogme de la Trinité. Nonobstant ceci elles firent
naître à l'étranger de grandes discussions et de gros volumes po-
lémiques (Simler, Zanchi). Les deux premières ,Silves“ modifiées
et complétées par deux nouvelles, parurent après la mort de l'au-
teur (grâce aux soins de Dudyez.).
/ La troisième ,De baptismo infantium* écrite en
les anabaptistes, ne s’est conservée jusqu à nos jours qu'en
1566 contre
ui Ima-
40
nuscrit défectueux. Ecarté de Wolborz, rer passa les S
années de sa vie dans l’isolement, loin des évènements historiqu Ù
entièrement occupé à assurer l'existence de sa famille. Nous soi
venue en automne 1572, à un écrivain op dd que laut
soupçonne être Jérôme Pomodowalei. (chap. X.). Le
Le travail se termine par la caractéristique de Fryez comm
homme privé, et se trouve complété par des appendices s’oceupant.
de son nom, de son origine (noblé, de pur sang polonais) et«
l'anthenticité du ,De primatu Papae“. Une notice spéciale don
la liste de ses ouvrages se trouvant dans les bibliothèques el |
péennes, ainsi que certaines dédicaces et annotations curieuses.
8. ÆOS JAN: »Zarys rozwoju historycznego techniki wiersza pol
skiego od éredniowiecza ai do czasôw ostatnich«. (J. -Æof: Le.
développement historique de la versification polonaise M:
Le moyen-âge jusqu'à nos jours“). ARS
_.
La technique de la versification consiste dans le rythme et dans
la rime. Le premier forme l’élément essentiel et nécessaire du vers,
la seconde n’est que facultative.
De nos jours, la rime est caractéristique pour les vers polonais,
aussi bien pour les vers littéraires que pour les vers populaires,
pourtant la comparaison de la technique de la versification popu-
laire polonaise, avec celle de la versification populaire d’autres.
pays slaves, par exemple la Serbie, ou la Grande Russie, démontre
que le peuple polonais n’a appris à rimer qu’à une époque histo-
rique, et principalement sous l'influence des chants religieux.
On rencontre il est vrai dans les chants populaires Serbes ou
Grands-Russiens des rimes spontanées, et ceci pour deux raisons:
premièrement les phrases finissent de la même manière, autrement
dit elles se terminent par des mots ayant des terminaisons iden-
tiques; deuxièmement, on peut remarquer la répétition de tours et
de vers entiers. De là on pourrait conclure que la rime aurait pu
se développer spontanément dans les pays slaves; pourtant avant
que ceci ne fut arrivé, la Pologne avait déja subi la forte influence Fr
des produits littéraires rimés qui introduisaient dans la versifica- "M
tion populaire un élément nouvéau lui étant encore étranger.
+
FN PER] PRPACT. © VEN LT 27 ++ A Le de
| que Dtetion des modèles latins de Le on époque,
5 il est très rare d’en réncontrer de non rimés.
u moyen- âge, la Bouc Pie produisit deux types de
: la rime féminine et la rime masculine. Il faut chercher la
a voit dans les chants latins. Dans la poésie latine, ainsi que
s la pv de polonaise du moyen-âge on ne se de pas bien
compte de la nes existant entre la rime féminine et masculine,
ce qui amenait à les confondre. Kochanowski fut le premier en
Pologne qui saisit la différence; néanmoins il ne s’avisa pas de com-
biner les rimes féminines et masculines selon un système strophique.
_ Il ne fit qu'écarter radicalement les rimes masculines.
| £a réforme de Kochanowski se maintint jusqu’au commence-
ment du XIX siècle, et les premiers essais de rétablissement des
rimes masculines dans la poésie polonaise datent seulement de
l’année 1817. Les essais dérivèrent de la nécessité d’adapter le texte :
des chants aux exigences toniques de la musique selon les modèles
étrangers, et principalement selon les modèles italiens. |
_ C'est à cette époque, qu’on proclama la nécessité d’annoblir les
rimes; jusqu'alors on sétait contenté de leur justesse et pour la
plupart on n'avait employé que la rime grammaticale. On chercha
donc à rendre la rime plus recherchée, surtout pour les poésies
. dont la pensée exigeait une perfection que de la forme.
On commença aussi à observer plus attentivement l'exactitude
essentielle des rimes et à cette fin. on diseutait sur la rime ,pour
l'oeil“ et ,pour loreille“.
Le vers blanc employé sciemment fit sa première apparition
chez Kochanowski, dans sa ,Odprawa posléw“ (Refus donné aux
envoyés grecs). fl y est imité des modèles antiques et classiques.
42
De même que le principe des rimes, le système de leur
tition fut emprunté par la Pologne à la poésie latine du mo
âge. Dans les chants provenant probablement du XIV siècle,
usage durant les siècles suivants. Pour ce qui concerne cer
strophes étrangères se "basant sur une disposition de rimes p:
éulières, nous rencontrons le sonnet, le tercet et le sixaïn épiqu
chez Jean Kochanowski; loctave chez Pierre Kochanowski,
sixain lyrique chez Morsztyn, enfin le triolet au début du
siècle. Les romantiques ont introduit un croisement de rimes
systématique.
Dans la poésie populaire la disposition des rimes ne
de même rien d’original, les rimes paires sont ici les plus fréquentes.
Dans les strophes de six vers, le type aa bc cb est le plus cs
ractéristique. Par contre, la ,concatenatio“ est propre à cette poésie
c'est à dire l’enchaînement des vers au moyen de mots se répétant.
C’est ce que l’on trouve encore dans la poésie populaire de la Ser-
bie, de la Grande-Russie etc.
Il appert ainsi que la rime en Pologne n'est guère un produit.
autochtone et que l’histoire de son développement démontre lPin-
fluence continuelle de modèles étrangers. Il s’agirait maintenant de
savoir si le système rythmique polonais possède quelques traits in-.
digènes et locaux, et aussi, de fixer la mesure dans laquelle ils se.
seraient manifestés dans la versification artistique. Si de pareils
traits existent, le meilleur moyen de les découvrir est de compa-
rer la poésie populaire polonaise avec celle des autres nations
slaves.
Voici la conclusion que l’on peut tirer du matériel analysé par
Wollner, en ce qui concerne la versification populaire de la Serbie:
1) le rythme épique n’y diffère guère du rythme lyrique; 2) parmi
les types de vers serbes, nous en trouvons certains qui sont diffé-
rents des types employés autre part. C’est ainsi que d’après Kori,
le vers de 10 syllabes du type 4 + 6 ne pouvait être pris ni
d'Italie, ni d'Allemagne, où on ne le connaissait pas; 3) il arrive
très souvent que les vers populaires Serbes se répartissent systé-
nent en petites parties, comptant 2, 3, 4 où 5 syllabes, et
ant des mots entiers, de sorte que dé vers relativement
: possèdent jusqu’à ous ou trois coupes. 4) le parcellement
s’effectue sous linfluence de la musique, c’est à dire sous
“e de la tendance à conformer le rythme du vers à la mé-
n que la mesure de celle-ci se rencontre avec une par-
hmique du vers caractérisée par une coupe. Ce principe
é entièrement réalisé dans plusieurs chants.
ts se composent de vers non rythmiques, mais ,rythmoïdes,
, dire de vers qui dans le chant peuvent être nue ou
4e la poésie serbe, mais ce ne sont que de rares spé-
cimens, ce qui prouve qu'en Grande - Russie la musique n’a point
ercé d'influence aussi sérieuse qu’en Serbie.
| à Il résulte de la comparaison de la versification populaire polo-
naise avec la versification populaire de la Serbie et de la Grande
Russie que la première occupe pour ainsi dire une position de dé-
: veloppement intermédiaire: d’une part elle possède des poésies com-
posées de vers irréguliers, ,rythmoïdes“, et de l'autre des poésies
se composant de vers morcelés, comme il s’en trouve en Serbie.
Nous trouvons encore en Pologne un genre spécial de vers, signalé
par Madame Windakiewicz: des vers possédant une quantité va-
riable de syllabes, mais se terminant toujours par un tronçon ryth- #
mique de trois syllabes. L
| Un examen partiel des matériaux contenus dans la collection
._ Kolberg, suffit pour constater que la très forte quantité relotive de
”: chants contenant des vers morcelés se trouve en rapport direct avec
les exigences de la mélodie, puisque chaque parcelle rythmique,
délimitée par des coupes ct se composant de mots entiers, se ren-
contre avec une mesure de la mélodie.
Il existe aussi un bon nombre de chants présentant toujours,
à côté d’un certain nombre de tronçons de vers à une mesure, un
nombre plus restreint en ayant deux. L'adaptation du rythme du
Le Per Dei 4%,
Mr trs 15
* PR CROP TES
J’avenir.
44
vers à la mesure de la mélodie ne s’est pourtant pas enièreme
réalisée pour toutes les poésies, peut-être se réalisera-telle 6
La poésie populaire polonaise possède des types de versific
qui lui sont propres, soit étant étrangers à la versification littéra
soit n’y figurant que tardivement et n’y tenant que peu d& PF
ce sont principalement les types présentant le tronçon final d
syllabes: 10 + 3 (5 + 5 + 3 ou 4 + 6 +3), 8 HE 3, 5-
4 — 3; puis d’autres dont le tronçon final se compose de 4 sy il
NUS LIGA 5 + 4, 4:-F 4 tenin
le tronçon final est de 5 syllabes: 8 + 5, 6 + 5, 4 5. Nous
trouvons beaucoup de ces types dans la irdaié fente et Gr: and
Russienne et il est possible qu’en faisant de sérieuses | rc |
on pourrait les y signaler tous. En Pologne le type le plus |
chants ayant un caractère narratif,.ce qui est conforme à la po
serbe où ce vers est manifestement épique. 1)
Comme éléments propres à la technique de la versification po:
lonaise on peut considérer: les types rythmiques dont il vie:
d’être question, puis le morcellement fixe au moins en deux pa es
des vers de 7 et 8 syllabes, et même parfois plus courts, enfin le.
morcellement en trois tronçons ou plus dans les vers plus longs
La troisième partie de l'ouvrage présente un tableau de l’histoire”
de la technique du vers littéraire. Cette partie est la plus étendue,
bien qu’elle n’épuise pas tout le matériel historique, se bornant aux.
époques et auteurs les plus éminents.
Au XIV siècle nous avons une parfaite imitation de la rythmi-.
que latine du moyen-âge, premièrement de ses modèles compliqués;
puis d’autres simples et populaires. Les différences se réduisent
à ces deux faits: 1° on ne s’efforce pas de créer un rythme qui
soit caractérisé par un accent tombant sur l’antépénultième, vu qu'un
tel rythme ne s’accorderait pas avec la nature de l’accentuation po=
lonaise; 2° dans des vers identiques, on ne recherche pas la même
cadence avant la césure, négligence qui dura jusqu’à ia seconde
moitié du XVIII siècle. L’imitation du rythme étranger ne réus-
sissait pas toujours, jusqu'à Kochanowski on rencontre souvent des
erreurs dans le nombre des syllabes et dans la disposition des cou-
pes. Durant plus de deux siècles et demi, les progrès dans cette
direction sont très insignifients.
u XV siècle le vers dominant est celui de 8 syllabes qui-est
‘iles facile. Selon les règles de la versification médievale, ces
lu: 5 nous rencontrons celui de 13 Aer employé déja
l'époque précédente, ainsi que d’autres de 5, 6, 7 et 8 syllabes.
, Chant appelé ,Pleurs de Notre Dame“ se + par une ver-
cation Ds ünnelle, il se compose de vers irréguliers, mais non
rythmoïdes“ car les variations du rythme y dépendent étroitement
es diverses phases de la tension du sentiment, les explosions véhé-
nentes s’expriment en vers brefs, les plaintes et les méditations en
vers longs. À la même époque, nous rencontrons pour la première
fois un rythme de caractère populaire, le vers de 7 syllabes 4 + 3 se
trouvant dans un court cantique de Noël. Par ces deux exemples, on
| peut supposer une influence du rythme populaire.
__ « Dans la première moitié du XVI sièele, pour les chants d'église
aussi bien que pour les poésies laïques, nous apercevons quelques
types nouveaux parmi la multitude des anciens: le vers de 15 sylla-
_bes (8 + 7); le vers de 11 syllabes (5 + 6), qui devait être si
re usité par la suite, se rencontre pour la première fois
en 1522; le même sous une forme (6 + 5) se trouve chez Seklu-
dont l’autre forme (4 6), caractéristique pour la poésie popu-
_ laire de presque tous les peuples slaves, devait gagner en popula-
rité; .et enfin le vers de 14 syllabes (8 + 6). D'autre part, dans
de nombreux chants d'église, le rythme est plus négligé qu'il ne
était au XV siècle, ce qui trahit peut - être l'influence du rythme
non fixé encore de plusieurs chansons populaires de l’époque.
Vu la difficulté de fixer la chronologie, peut-être faudrait - il
adjuger à Rey l'introduction du vers 8 + 7 et 8 + 6 dans la
littérature. Dans la ,Vie de Joseph il mêle les vers de 13 et 14
syllabes (7 + 6 et 7 + 7); dans quelques unes de ses moindres
oeuvres il emploie des vers uniformes de 5 et de 4 syllabes. Biel-
ski est en général inférieur à Rey, ne donnant aucun nouveau type,
‘ par contre il sait peut-être mieux observer le rythme.
Jean Kochanowski excelle dans la richesse des rythmes, dans
; la variété de leur combinaison et dans la fine distinction des di-
verses espèces de vers rapprochés entre eux. Îl emploie dans ses
ouvrages polonais 12 especes de vers dont: deux genres de vers
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cyan; celui de 13 syllabes (6 + 7); celui de 10 syllabes (3 + 7)
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naux qu'il traduit sans toujours le comprendre. Miaskowski ne se
de 13 syllabes (7 + 6 et 8 3 + 5), le: vers de 11 ivlishes (b .
et 4 + 7), celui de 12 syllabes (7 + 5 et 6 + 6) et celui de
syllabes (4 + 6 et 5 + 5) ne les mélangeant pas entre eux.
Il y en a qu'il est le premier à introduire dans la littérat
tels ceux de (8 + 5), (7 + 5), (4 + 7) et (5 +5) ainsi
celui de 14 syllabes (7 + 7); il est encore le premier à emplo
le vers de 9 syllabes en conservant une césure à place fixe (5 _ 4),
tandis que jusqu'alors elle variait. Kochanowski construit des stro-
phes de vers à rythme différent, dont la diversité s’harmonise a
une simplicité lucide.
C'est chez lui que la langue devient pour la première fois :
sicale, et qu’elle gagne des traits que nous percevons sans pour
les définir. -
Nous retrouvons dans la poésie populaire certains rythmes in
troduits par Kochanowski, le plus caractéristique est le vers 8 + 5
Par contre nous ne trouvons ni celui de 7 + 5, ni celui de 4 1
comme type distinct dans la versification du peuple. r R
loppement he notre versification, Sep Szarzyñski ne donne plus ri
de nouveau. Grochowski néglige la césure dans les vers d'u
certaine longueur, en plus il suit servilement le rythme des origi-
distingue que par la .césure 4 — 4 qu’il introduit le premier dans
le vers de 8 syllabes. Chez Simon Zimorowiez nous remarquons
le parcellement des vers à l’aide d’un plus grand nombre de césu: +
res fixes, ce qui assurément est un trait de la poésie populaire,
mais il manque de simplicité populaire dans la construction des stro-
phes; aussi peut-on le soupçonner avec vraisemblance de n'être
qu'un imitateur de la manière italienne et française de traiter les
chants destinés à la danse. Il a pu tout au plus emprunter parfois
certains rythmes à la poésie villageoise. André Morsztyn a trans:
planté en Pologne le sixain lyrique en y introduisant la rime, il
ne trouve pourtant pas d’imitateurs.
Il laisse voir un penchant à varier la construction des strophes,
bien qu'il le cède sur ce point à Simon Zimorowiez. Par contre les
strophes de Morsztyn sont moins artificiellement compliquées, elles
répondent done mieux au goût actuel.
Dans le’dernier quart du XVII siècle Kochowski se rapproche le
plus de Jean Kochanowski au point de vue de la technique de la ver-
ion, et il limite évidemment. Opaliiski emploie dans ses satires
s lance, mais de même que Potocki il n’a introduit rien de nou-
les de La Fontaine qui introduisit en 1699 le vers irrégu-
loyé encore uniquement pour les fables au XVIII sièele.
egierski, Trembecki et surtout Karpiñski sont les précurseurs
iouveaux changements dans la versification polonaise, chez le
mier, l'attention est appelée par la variété du rythme dans divers
ages d’un même ouvrage, suivant les variations du sentiment;
aploie aussi le vers rythmique irrégulier dans sa traduction de
gma alion. Le rythme 5 + 8 dans les vers de 8 syllabes est ca-
cté ristique pour. Trembecki, il emploie dans les strophes à vers
égaux, tandis que Karpiñski l’emploie de même dans les poèmes
rits en vers égaux. Karpiñski recourt aussi à un nouveau vers
original, celui de 14 syllabes formant des distiques liés par une
disposition particulière des rimes: 5 + 5a + 4b, 5 + 5a + 4b.
Karpiñski modifie parfois encore le rythme de diverses parties
d’un poème lorsqu'elles se distinguent par leur trame, et quelquefois
1 il souligne ainsi un renforcement de la note sentimentale (comp. la
fin des ;, Plaintes d’un Sarmate“ et toutes les , Pensées d'Automne).
Piiaroduction du rythme 5 + 3 par RAR et Trembecki
_ n’était peut-être qu’un écho de la versification populaire, mais on
_ manque de preuves certaines à cet égard. Le même vers avec
_ PVordre contraire 3 + 5 semble appartenir en propre à Karpiñski.
_ Au XVIII siècle s’établit aussi le principe de conserver la même
cadence avant la césure.
Ces deux moyens techniques, existant auparavant à Pétat spo-
_radique et appliqués de plus en plus fréquemment à la fin du XVIII
_ siècle, arrivent à leur épanouissement chez les romantiques, surtout
chez Mickiewiez. Son importance dans l’histoire de la versification
polonaise est de tout premier ordre et ne pourrait être comparée
qu’à celle de Jean Kochanowski. Les ouvrages de Mickiewiez se
signalent par une énorme variété de rythmes. Il emploie des vers
uniformes aussi bien qu’une construction strophique basée sur un
principe rythmique et se sert de plus de 20 espèces différentes de
vers. On rencontre chez lui des nouveaux types rythmiques avec
une terminaison féminine: le vers de 20 syllabes (5 + 5 +5 +5),
de 15 syllabes (54545), de 11 syllabes (3 + 3 +45), de 9 sylla-
bes (3—L 3 3), de 6 syllabes (3 + 3), de D syllabes (3 + 2) enfin
s l’histoire du rythme. Ce n’est que Niemiryez le traducteur
48
des vers de 3, 2 et 1 syllabes. En plus Mickiewiez a énrichi la
rythmique polonaise par l'introduction de vers masculins, ou du
moins possédant avant la césure une cadence masculine fixe 4 m
+ 7 ,Znaszli ten krajé. En général il n’a appliqué le principe d
péstillebuté des vers au moyen de coupes fixes, que dans cer ai
cas particuliers, par ex.: dans les Dziady où & tels vers se t
vent sur les lèvres de personnages surnaturels. Ses ouvrages |
en vers de rythme égal, sont variés par une disposition irrégulià
de la rime et quelquefois par l’introduction sporadique de ve
plus courts. Mickiewiez change de rythme dans le même oux
en marquant ainsi des épisodes distincts. Il emploie aussi le er
irrégulier, distinguant certains moments importants de l’action par
des vers brefs, ou introduisant une ondulation irrégulière du rythme. =
Le point de départ pour cette manière d'écrire se trouve en partie 1e
dans la poésie allemande (Goethe, Schiller). Elle se fait remar- ‘4
quer avec une rare beauté dans la III° partie des ,Dziady“. Ur
autre genre de vers irrégulier est employé par Mickiewiez dans à
des ouvrages de caractère populaire, il n’hésitait pas en ce cas ”
à donner au vers un caractère ,rythmoïdet. Il emploie aussi des.
rythmes nettement populaires, par ex.: les vers à quantité variable
de syllabes, mais se terminant toujours par un tronçon de 3 syk
labes. (,Polaly sie 1zy me). Rappelons encore son ëéssai de vers
à quantité mesurée (,Skad Litwini wracali“). A CA
La technique de la versification de Slowacki se distingue non
tant par la variété et la richesse des rythmes que par sa perfection
et ses effets musicaux, qu’il est difficile de faire entrer dans des
lois fixes. Ces phénomènes font plutôt partie de l’art du style.
Comme versificateur, Krasiñski n’a pas grande importance, il
est enclin à diviser en deux parties égales les vers de 8 syllabes,
Zaleski qui est allé le plus loin dans le parcellement des vers, 4
y tendait depuis ses plus jeunes années.
En général le romantisme forme époque dans l’histoire de notre
versification. |
Nous trouvons des nouveautés dans les ouvrages dramatiques
de Norwid. Pour rendre le caractère de l’époque préhistorique:
qu'il représente il emploie sciemment, à ce qu’il paraît des vers
non rythmiques, principalement dans ses oeuvres. ,Zwolon“ et
»Wanda“. Pour d’autres rythmes il cherche à imiter l’hexamètre,
il mélange exprès les rythmes traditionnaux, soit en ne conservant
£
vi
ésure êxe (trait caractérisant de même les romantiques
çais) soit en mélangeant des vers très différents quant au
re des syllabes. Nous rencontrons encore chez lui des rythmes
nt originaux p. ex: 21 —L 41 c’est à dire des vers à ca-
clusivement masculine, ou ion le vers 5 + 1, où le der-
Doyle est d'autant plus es qu’il se répète im-
(t. À. p. . présente Are une ou veanté sous le rap-
Ja technique: les vers irréguliers. mélangés arrivent à for-
s strophes de 4 vers, jusqu'à un certain point régulières.
128 ainsi chez Norwid une DURE fixe à se défaire
Peru nice). Il imitait aussi les mètres . mais son he-
| amère n’est qu'un vers de 16 ou de 15 syllabes, du type 8 + 8
tirer. des effets éminemment musicaux des ie. les plus vul-
_ gaires et pour arriver à cette fin, il recourait parfois à sa propre
_ invention, en créant des nouveaux types de rythmes (p. ex: les
vers doublement masculins dans sa ,Terkotka“ (6 + 1 + 1)
nPredko pojde zamai. Tak! Tak!“). Il aimait diviser ses vers en
petites parcelles par de nombreuses césures fixes; il a introduit 4
| nouveaux types rythmiques. Wasilewski se signale de même
par des vers à coupes nombreuses, tandis que Pi ca sembla-
* ble à Norwid se caractérise par le manque d’uniformité et la con-
fusion des rythmes; dans ses ouvrages le rythme est fréquemment
variable, irrégulier, troublé, sans fortes ascensions ni chutes pro-
fondes, toujours inquiet, jamais complètement fixé, ainsi qu'on peut
le voir dans son poème ,Les ruines du château de Czersk“. S 0-
Bulletin 1—II. 4
n'introdüit aucune | dbnie nouvelle dans la | loi a
vers se caractérisent par de nombreuses coupes, c’est à dire
se divisent en plusieurs tronçons de 3 et 4 syllabes. re
hexamètre n’est qu'un vers moderne id type 8 +8 a
accents principaux.
Asnyk, Faleñski, Konopnicka et Gomuliekif
un groupe à part. Leurs sentiments sont équilibrés et pour je
part le caractère réfléchi est dominant dans leurs oeuvres, N
voyons pourtant d'importantes différences individuelles entre e
ne jugeant que des rythmes on pourrait avancer que ©est.
Konopnicka que le caractère réfléchi ‘cédait le plus fréquer
devant la force du sentiment. Ils aimaient tous, les rythmes
dés, divisés en mesures fixes, c’est à dire en parties de 2, 8
silibe limitées par des coupes; presque tous imitaient au:
mètres antiques sans s’en rapprocher davantage que ne law.
fait leurs devanciers; en voulant imiter l’hexamètre, ils ne eré
que des vers modernes avec un nombre fixe de syllabes. (A. 2
»Lykofron do fatum“). Tous à lexception de Gomulicki.
ployèrent le mélange irrégulier de différents vers, mais ne €
rien de puissant dans ce genre. Se distinguant des autres,
grand nombre de vers n’aÿant pas de rythme traditionnel parmi.
d’autres; de ceci pat ds tout un ouvrage (,Jego duch“) qui.
primitifs basés sur la met Pourtant ce groupe poétique est ea ts.
ractérisé par la pureté et la régularité du rythme musical obtenu
par le principe du parcellement des vers au moyen de nombreuses
césures.
Vu le principe métrique rencontré dé plus en plus fréquemment |
et traité d’une manière de plus en plus originale, il a fallu con-
sacrer le chapitre suivant à limitation des mètres antiques: Les.
essais de ce genre datent de la fin du XVIII siècle où ils furent.
appuyés par les théoriciens. Il semble que Kopezyñski fût le pre=
mier à identifier la syllabe accentuée avec une syllabe longue,
principe qui seul rendit possible la création d’une ,,métrique polo-
naise“., Avant lui Nowaczyñski avait tenté la même chose en 1781,
mais en voulant fixer la quantité prétendue dans la langue polo-
naise, il ne s'était dirigé que selon ses vues entièrement indivi-
jue dans la D ermiee sur le caractère métri-
rythmique de la ne polonaise“ d'Elsner (1818) et
| tique de ce travail faite par Krélikowski que nous
es gles de quantité plus détaillées et mieux appuyées
nts objectifs. Toutefois ces théories n ne se répandi-
kiewiez en fit l'essai le plus important dans la
du Waïdelote de ‘hi Wallenrod“. Après lui, Nor-
dre Dore 7Konopnicka s'essayè-
puvèrent des imitateurs dans Fons Ostrowski
poètes ultérieurs. Lange dans ses imitations de la
en ne et du choréodactyle ne visait il semble qu’à cer-
de Do. |
io is concernant le vers métrique: Jenike est d'avis que
de la »Narration du RS La ne. son pas rigoureuse-
ie) de la nié dans la langue polonaise et il
par la négative: il ne peut être question d’une métrique
grecs et romains, pain pour Le traductions de
anciens. Certains de ces essais présentent une réelle valeur
artist que, entre autres, quelques passages soi-disant métriques dans
es tragédies de Sophoele traduites par Casimir Morawski. Pour-
hérsnt Lu yeux des imitations ep et bizarres qui sont très
“éloignées de notre goût actuel, p. ex: la traduction des Bacchantes
: d'Euripide par Eminowiez.
__ Toutefois le principe de ces prétendus mètres polonais a
hatré des nouveaux types rythmiques, surtout des AL que lon É
+ pourrait nommer, d’après l'exemple des Russes, vers toniques. Ce -
sont des vers qui se caractérisent par une disposition fixe des
1 à à 18
accents, tout en conservant un nombre fixe de syllabes, mai
4*
fait È
n'ayant point de césure ie Ils de rte ch
Faleñski, puis chez des poètes plus récents, principalement
Tetmajer. Il y a un autre genre de vers ayant un rapport
le système des vers métriques: ce sont ceux ayant un n
égal d’accents principaux, mais un nombre inégal de syllabes,
manquant aussi de césure fixe. Nous voyons de pareils vers
Wyspiañski. En général la tendance à créer de nouvelles :
de versification, caractérise la ,Jeune Pologne“. D.
Nous voyons dans son oeuvre un effort marqué pour ar
à vaincre toutes les difficultés rythmiques et à épuiser tous ë
moyens d'expression; les membres de la ,Jeune Pologne“ tâc
de ne laisser passer aucune négligence, ni aucune maladresse.
recherchaient des effets nouveaux, ce qui est surtout visible €
les plus jeunes. Or—ot (Oppman) est peut être celui qui a à
troduit le moins de nouveautés, il a amené jusqu'à une véritabl
perfection la technique des vers divisés en petites parties et mi ai
tenus principalement dans le rythme des chansons populaires. Æ à
ses derniers ,Chunts de la gloire“ (1917) nous trouvons aussi
nouveaux traits dans la structure des strophes, la disposition d
rimes et la technique même de la pure rythmique,
présente ere plus de variété, il a des vers irrégulièr
de l’amour, les explosions de la joie de vivre, les accents mr
coliques ete. Parfois il entremêle des passages composés de vers.
non rimés et irréguliers avec d’autres écrits en vers de même.
rythme, et dans les deux cas la forme est en harmonie avec la.
pensée. Kasprowiez se caractérise encore par le mélange irrégu-
lier des vers de 7 et 8 syllabes (Le livre des pauvres). Ses wers …
libres sont très intéressants au point de vue de la technique; leur
rythme, ainsi qu’on peut le voir par des exemples, ne peut être ”
considéré comme rythme de la prose poétique. Il n’a que rarement
recours à des effets artificiels (comme le sonnet à deux rimes dans”
le drame pour musique ,Sita“).
Tetmajer n’est guère moins intéressant dans le matériel «
nombreux et varié qu’il offre pour des études rythmiques, il lie
différents rythmes dans de nombreuses combinaisons harmonieuses.
I] se fait remarquer par son insouciance envers la césure, ce qui
pourtant n’atteint pas le rythme de son vers, vu qu'il prend grand
nce de t tou: Be accents principaux. On remarque |
de ses poèmes des vers sans Césure, entremêlés aux
c césure (,La Sulamithe et ‘Salomont) mais ayant des
identiquement disposés, ce que nous voyons aussi dans des
ésure, (,La fleur symbolique“, ,la naissance de Vé-
nt les tronçons de 3 syllabes peuvent avoir leur accent
première aussi bien que sur la deuxième syllabe. Les
s yLa mélodie des brouillards de la nuit“ sont consi-
1e hexamètres par Mleezko, ils se rapprochent le plus
niques grâce à l’existence de 3 césures. Dans les vers
i-disant d’après les principes métriques, Tetmajer
fois à un tel point des modèles antiques qu'il finit les
5 pieds par des niambes* et qu’il admet même des pieds
Il bes dans ces ,vers de 6 pieds“ soi disant dactyliques.
à analysé les ouvrages de Tetmajer écrits en vers libres,
ourtant difficile d'en donner les résultats dans un compte-
ecint. - rl
piañski possède une technique des plus variées. Dès
il ne comptait guère avec les traditions de versification,
ait son propre chemin. Le rythme varié des vers dans
| te où il suffisait aux hommes de voir les mots s’ordonner
piomimativement en rythme. Le EP de la sue
| | et la prière du prêtre se compose de vers ne
| n 2 . n 2, 3 —-- 2 — 2. En même temps, dans son » Proté-
silas et Pidémios (1899) Wyspiañski, sous l’influence indubitable
_ des ouvrages classiques, emploie des vers rappelant la construction
des vers anciens. Chaque vers du discours tenu par le choeur
APE) l'exception du second) présente 4 accents prineipaux, done 4
païties rythmiques, 4 pieds pourrait-on dire: la première compte
3 syllabes avec un accent tombant sur la première ou sur celle du
milieu, les autres comptent 2 ou 3 syllabes, rarement peut-on
remarquer à la fin du vers un monosyllabe fortement
vers compte de 8 à 10 syllabes. Le chant de l’aède
semblables partagés en 3 parties de 2 ou 3 syllabes. Le
de Laodamie, adressé à lombre de son mari est écrit
libres. C’est done ici pour la première fois que nous rencon
des vers possédant un genre de pieds, ou parties métriques,
ne saurait d’ailleurs ramener directement à aucun des dif
modèles classiques. Nous trouvons la même chose dans PE ):
où Patrocle emploie des vers ayant 3 accents: ,Od ciebie sig
ezylem | wiazaé zbroje“ ete. Le chant de la Sirène a un 1
inusité, son premier vers paraît défectueux lorsqu’on le e
à ceux qui suivent sous forme ,d’hexamètre polonais“, se ti
mant vers la fin en un vers nédeeus à plusieurs césures. Le mê
procédé se retrouve dans la ,Légion“ p. ex: dans la conversa
de Mickiewiez et Krasiñski se composant de vers à 3 accents
chaque tronçon varie entre 2 et 4 syllabes. C’est encore le n
principe rythmique que nous voyons dans les paroles profs
par St. André.
Casimir le Grand“ (1900) et d’autres poèmes démontrent
Nous n’admettait guère la nécessité absolue de la €
il se sert souvent de vers sans césure, bien qu’elle s’y :
à divers égards. En général il mélange différentes formes dans un
ouvrage: la structure des strophes dans , Casimir le Grand“ varie
toujours, les octaves se mêlent avec d’autres combinaisons de vers
et de rimes; parfois leur forme rappelle la technique du moyens
âge par la disposition et la répétition des rimes. Dans la VS e
vienne“ nous voyons des vers libres se changer parfois en une
prose totalement privée de rythme. Dans ,Boleslas le Témérairet
(Boleslaw Smialy) poème de 1900, nous trouvons de nouveau un
grand nombre de vers sans ry ide et sans césure, aussi bien que
d’autres à plusieurs césures. Les , Noces“ (Wesele) ont pour la plus
part des vers d’un rythme traditionnel, et certains passages seule
ment sont écrits en vers non rythmés. Dans la , Délivrance“ (Wy:
zwolenie) il y a des rythmes intéressants, p. ex: les vers de 3°
accents dans la prière de Conrad. La même technique se retrouve
dans le monologue de l’évêque dans la ,Skalka“. Ces vers à nombre
égal daccents principaux et à nombre inégal de syllabes appartiennent
en propre à Wyspiañski, qui employait aussi fréquemment des
vers uniformes et traditionnels en y changeant parfois le rythme.
el A Staf: £ conserve pour la plupart
ss ditionnelle de versification; nous PCRCOnEONS très
S . ds ses ouvrages des vers à side partien
en diverses strophes, ou ordonnés selon les accents, tout
“1
ant ue une. ke mélange des vers BAL et é ma-
; un peu A âgé que Staff, est intéressant à plusieurs
D: marquée pee Fa formes inusitées, il
m- a se rapproche de Lange, mais il est
cherché et un peu plus immédiat dans l'expression de ses
ns. Ses strophes se caractérisent par une structure fine et
1 a il sait imiter avec Let les anciennes formes, les can-
on Des on rencontre parfois, il est vrai, des ARR
t des bizarreries, mais en général ce sont di cas isolés. Il est
que” par contre de dire que l’exécution laisse voir beaucoup de
_ grâce et d’aisance dans les détails, ainsi qu’une observation indu-
bitable des principes généraux et universels de la rythmique. La
combinaison des rimes et des différents rythmes laisse le champ
ouvert à une presque interminable variété de strophes. L'auteur
a mis à contribution tous les recueils de ,Chimera“ et de ,Zyciet
ainsi que plusieurs anthologies, afin de choisir tout ce qui lui pa-
raissait de quelque prix pour dresser un tableau de la technique de
versification contemporaine.
à. É- GCORR PONT ER RE 0 its
laire polonaise, en la comparant avec celle des autres. peuples ;
"ves, ce qui devait permettre de reconstituer Pétat app
Le dernier chapitre est consacré à un aperçu ?
semble de Févolution historique de la d'au be
les principes de la versification Hibeale 20 don vers à divi
parties, au moyen de césures employées d’après les modè
anciens vers populaires; 3° le système du mélange irrég i
vers traditionnels; 4° les vers écrits d’après la manière m
des anciens; 5° les vers à nombre fixe d’accents et à dir.
ou variable de syllabes; 6° les vers ayant un rythme non
négligé, ainsi que les vers libres. |
Au début, l'étude présente s’est proposé comme une
tâches principales, d’établir les caractères de la versification
fin quelques observations concernant la vue d’ensemble de lé
tion de la technique du vers rs telle qu’elle s’est prés
jusqu’à nos jours: 4
Actuellement se termine un cyele énorme d'évolution ryth
que, les vers sortis originairement du chant, se rapprochèrent }
de la prose étant privés de musique, maintenant après des
de A ils continuent de même à s’en rapprocher
2
Les QU
ne se sont pas perdues, tout au contraire, elles se sont perfection-
nées et enrichies d’une manière extraordinaire. Bref le luth de
la poésie actuelle possède des cordes fort nombreuses et d'ané: 1
intonation infiniment variée. re
9. ROMAN RYBARSKI: Idea gospodarstwa narodowego. (L'idée dé
l'économie nationale). FA %<
L'idée de l’économie nationale, dont le développement historique,
l'essence et les formes contemporaines fournissent le sujet du pré:
sent travail, n’est point une notion abstraite obtenue grâce à des
recherches purement théoriques. Elle est l’expression du rapport
existant entre la vie générale de la nation et sa vie économique.
On peut parler d'économie nationale lorsque certaines formes et.
tendances économiques arrivent à se produire, en englobant toute:
» cher hant à donner au développement économique
n adaptée à ses besoins. Ceci se voit très clairement
u _mercantilisme. Les états nationaux apparus dès le
développent en écartant peu à peu les particularités lo-
touchant aux castes; une politique consciente se rappor-
état entre en vigueur en soulignant tout particulière-
| économique général. Le mercantilisme est l’expres-
e l’idée d’économie nationale; il se base sur la per-
existe des contradictions dans le développement éco-
différents peuples et que les pertes d’une nation sont
pour une autre, Comme le prouve l'exemple de Col-
ercantilisme tend à créer à Pintérieur du pays une éco-
nale systématique; pour l’extérieur il considère le com-
: l'étranger comme une source de force, de puissance
et comme un moyen de lutte politique et économique
tres nations. Le développement économique devient lins-
et la base de la politique générale tout autant que la
e commerce. Cet égoisme de l’état, compliqué de tout
1e de restrictions et combiné avec des théories moné-
onées ou exagérées a produit une réaction sous la forme
me économique appelé libéralisme.
ibéralisme a apporté une conception absolument différente
conomie nationale. Il ne faut pas oublier que ce libéralisme
introduit peu à peu et qu’on ne doit pas rendre ses créateurs
sponsables de tout ce qu'on comprend aujourd’hui par ce nom.
apport aux problèmes de l’économie nationale il y a de for-
divergences entre Quesnay et Smith, entre Smith et Ricard et
se virent dépassés par le libéralisme militant de Cob-
et de Bastiat. Pourtant, les principes du libéralisme arrivent
leur forme logique et conséquente chez ces derniers auteurs et
agitateurs, qui lui ont aussi donné une portée pratique. En résu-
nant les résultats de ce développement d'idées, on peut dire que
pris dans ses dernières conséquences, le libéralisme nie l'idée de
Jéconomie nationale, bien que plusieurs de ses représentants aient
fait certaines concessions à cet égard. Le premier principe fonda-
mental du libéralisme consiste dans la conviction que Pintérêt
individuel est conforme à l'intérêt général. Par con-
_séquent, ta liberté du commerce devient la base de
Les efforts économiques
tout organisme économique.
cifisme sont très DEC Leu
cit Dénéreté L'économie déni: Las que 1
économies individuelles, ne forme que leur total et De h
un entier indépendant, dirigé consciamment vers un des
A l’intérieur aussi bien qu'à l'extérieur le maximum de
économique s'impose. br
Un second point se joint à ce que nous venons d’e
s’agit de la conception des rapports économiques intern:
comme ensemble harmonieux. Dans cette mode À non
du développement économique des autres nations, car l'aug
tion de la prospérité de l'acheteur ne peut que profiter au v.
Les me entre les diverses nations devront se dévelop] ù pe
Si ces prémisses arrivaient à se réaliser, l’économie nat
cesserait de former un entier indépendant et ne serait plus q
partie de l’économie universelle. Elle perdrait ainsi son Cara
national particulier. Effectivement, le libéralisme actuel souligr
avant tout l’idée d’une répartition internationale du travail et.
développe fortement. II voit avant tout dans les différe
tes économies nationales, des spécialistes qui pro:
duisent exclusivement certains objets pour augme
ter la prospérité et les ressources générales. Fe
Ces idées se heurtèrent à une réaction provenant du courant
nationaliste qui se développa le plus fortement en Allemagne €
aux Etats Unis, mais se fit jour de même dans d’autres pays
possède différentes nuances individuelles dans ces divers pays,
mais pris dans sa forme la plus générale il consiste dans la négas
tion des principes fondamentaux du libéralisme, par rapport à Péco=
nomie nationale. Il commence par nier les héireux résultats de
Vabsolue liberté économique, et prétend que, dans la vie interna
tionale une telle liberté n'aboutirait qu'a l’asservissement des faibles
et au monopole des forts. Il désire donner une nouvelle
direction à l’économie nationale grâce à une pol
tique économique consciente, ne fut-ce qu'au prix den
s est étions mises à la liberté: il s’agit pour
x certaines branches de production qui en ont besoir.
ici que se trouve le principe de l’intervention en
l'économie nationale; il en résulte la conception de l'an-
de s les rapports économiques entre différentes nations.
on ne proclame plus à ce sujet d'opinions aussi extré-
oque du mercantilisme, pourtant on admet l'existence
ns internationales dues les intérêts économiques, on
eux qui voient toujours dans le développement écono-
ne nation, celui d’une autre nation, considérant qu’un
ofite brut aux deux parties. “Enfin le courant na-
lans l’économie, tend à un développement économique
concerne toutes les forces et toutes les ressources d’une
il désire former un ensemble aussi indépendant que pos-
étranger et en tous les cas il s'oppose à une trop grande
ion, Le point de départ de ce courant est la réparti-
ationale du travail
le milieu du XIX s. commença une lutte acharnée entre
sme économique et le courant nationaliste sous différentes
Par rapport au développement de l’économie nationale, il
que le protectionisme l’emporta, bien que le libéralisme
e dessus dans la théorie de l’économie. Il vainquit par le
D nent de Péconomie nationale dans la direction
entier ue à l’extérieur par rapport aux autres
mies nationales, et fortement.concentrée à l’intérieur. Ce n'est
u XIX s. que des systèmes nationaux de communication furent
4
réés, grâce à eux toutes les parties du système économique entrè-
; en rapports mutuels, et grâce à eux encore le capital et le
vail purent se transporter librement d’un endroit à un autre dans
les limites d’un organisme économique. Alors seulement disparurent
les entraves légales qui gênaient le libre commerce et le Bbre
développement de la vie nationale. C'est ainsi qu'en france,
‘à l’époque de Colbert, le mercantilisme tout en étant à son apogée,
_ marriva pas à abolir les lignes douanières intérieures, qui ne d'«-
- parurent d'Europe qu'au XIX s. et dans certains pays seu
lement vers la moitié du siècle. L'abolition du servage ne fut dé-
finitive qu'au XIX s. les serfs et la corvée re
niers importants vestiges des anciens rs é
locaux. SE
étant l'économie nationale ne saurait être cons
quement comme résultat de certaines variations Are
formations juridiques ou d'institutions matérielles. Elle e>
systèmes économiques collectifs et individuels qui en
Pour bien comprendre l'essence même de l’économie nat
faut se rendre compte que nous avons en elle une des n
tions importantes de la vie nationale si intense au XIX s.
faut donc comprendre avant tout l'essence du groupement
que nous nommons nation. Or, nous ne saurions expliquer :
de l'idée de nation par quelque formule abstraite qui fixer
la cohérence est constituée tantôt par certains éléments,
d’autres. Au XIX s. nous voyons apparaître au premier ple
tendances qui sciemment veulent augmenter et d
lopper cette cohérence. Dans le domaine de la politie
cette idée se fait jour sous la forme du ,principe de nations
c'est à dire du principe avançant que chaque nation doit avoir son
propre état. Or done, le principe de Nationalité trans
porté du domaine politique à la vie économique. de
vient le principe d'économie nationale qui, tout en
étant peut- hs moins apparent, en est guère a
verse idtidoaitl: der veulent posséder leurs propres richesse
leur sx 0 production dans tous les domaines, elles tendent à
d'économie. -
Dans ce cadre, nous sommes à même de saisir la Hs F5
l'économie nationale. Avant tout, ce n’est point là une or
ganisation économique dans l’'acception habituelle.
du mot, car il lui manque la direction unique, possédée par toutes.
les organisations économiques individuelles ou collectives. Malgré
ceci, elle forme un entier indépendant et non le total des systèmes
économiques de différents membres d'une nation. l’économie
nationale équivaut à une connexité fixe de tous ces”
ii leur imposent une même diréction de
) conforme aux fins générales de la
L'unité nationale est l'élément qui dans les combinaisons
ariées soude les différents systèmes économiques d’une
4 donnant à tous une fin et un caractère commun.
L mie nationale s'appuie sur son propre état, Il y a des
ons économiques qui mont rien à voir avec l’état, et il
ne que des nations n'ayant point d’état tendent à pro- :
économie ee distincte.
42 opposent l’économie ddulle a à l’économie nationale
on. la dernière la ce de la première. L'économie
Ê ie de Fichte, c’est à dire son état commercial stric-
708 arrivait à se réaliser. Dans ce cas léconomie na-
ro les rapports spontanés et produits selemment. Il met
profit la classification de Durkheim, sa distinction de la solida- |
é par similitude, et de la Art par répartition du travail.
L'auteur tâche de démontrer que les deux genres de soi.larité
- existent côte à côte dans l’économie nationale et qu'ils ne sauraient
exister l’un sans l’autre.
_ Dans la dernière partie, l’auteur s'occupe des problèmes actuels
% + économie nationale. Le plus important est celui qui fixe les rap-
ports de l’économie nationale et de l’économie mondiale. Les
éléments techniques et civilisateurs qui ont contribué à produire
borne pas à rapprocher les diverses parties de l’économie nat
"L'0
+4 où)
Ée-
qe
ve
M $
LE
éclater son cadre. Le déVlooponent des For à
dan pays, il rapproche de même différentes économies | na si
viennent donc trop insignifiants De même les relations |
différentes économies gagnent en force. En présence de ces
arrive à la conviction que l’économie nationale est une ét:
sitoire, et que nous entrons de plus en plus dans l’époque di
mie mondiale. Suivant ces données, la répartition nationale du
céderait la première place à une répartition internations
travail et les économies nationales perdraient leur indépendi
faisant partie de l’ensemble plus vaste d’une et unique €
mondiale. 7
Il faut tâcher avant tout d'éviter ici une certaine 20
d'idées; si par économie mondiale on comprend la généralit
relations de plus en plus nombreuses entre différentes économies !
tionales, si l'on pense au fait même de cette dépendance récipre we
on peut dire effectivement que nous vivons de plus en plus à l’époq
de l’économie mondiale et l’on peut citer beaucoup d’ex D
à l’appui. Mais on comprendrait faussement cette économie monc
en voulant y voir.un ensemble cherchant à asservir sans
égard toutes les économies nationales, en leur enlevant leur à
pendance pour se mettre à leur labs. Les économies natio
tout en participant de plus en plus au commerce économique de
l'univers, tendent toutefois à en faire une source pou le dévelop-
pement de leur force et de leur indépendance, et n’en veulent pas.
moins garder jalousement leur individualité particulière, par rapport.
aux autres économies nationales. L'idée de l’économie nationale se
développe de plus en plus fortement en s'appliquant aux nouvellés…
conditions techniques, économiques et civilisatrices. FO.
Cette marche des évènements est confirmée par la connaissance
que nous obtenons de la signification nationale des différents élé
ments économiques: population, terre et capital, précisément
à l’époque actuelle du développement de l’économie mondiale, Nous
voyons de même que la base du groupement des unités commer-
ciales et douanières consiste toujours encore en l'unité nationale ét,
que tous les essais tendant à l’écarter n’aboutissent guère. Le déve:
nisme A Htonsl, qui s'étend et gagne en force
\ elle preuve. Arrivé à la fin de ses recherches *
dère au même point de vue le problème de l’indé-
les puissances économiques, ainsi que les conditions dans
économies nationales, petites ou moyennes, peuvent
r liberté, tout en entrant dans le commerce économi-
tional avec une intensité croissante.
TADEUSZ: Pierwowzér »Nadobniej Paskwaliny« S. Twar-
ego. (Le prototype de ,,la belle Pasqualine“ de $S. Twar-
où D... récemment son costume espagnol Les
De qoonnie”. Selon ces indications, le prof. R. Pilat en
rent libitablement qu'un certain récit do. la nourrice
e. > Stella trouvait son Due dans un récit d’une ber-
Le premier motif de cette colère est la rivalité entre cette
der ère et Vénus par rapport à la beauté. Vénus menacée dans
_ monopole de beauté, ordonne à son fils Amour d'inspirer
'asqualine un amour non partagé pour un chevalier quelconque.
Amour exécute les ordres de sa mère et Pasqualine brûle
amour pour Olivier, le lui fait savoir par lettre et perd sa bonne
réputation. Désespérée, elle s'adresse à Félicie, grande prêtresse ï
] de Minerve lui demandant conseil, celle - ei comme pénitence, |
lenvoie faire un pèlerinage, durant lequel Pasqualine désurme
Amour, mais oubliant les avertissements reçus. elle tombe en son
pouvoir, ai Satyre la délivre. Arrivée au terme a son.
nage au temple de Junon, Pasqualine apprend, qu'elle avait
les dieux à briser le pouvoir de Vénus et d’Amour et qu’ap: 1
retour à Lisbonne la vie lui sera plus elémente qu'auparavent. 5
Ces motifs principaux, ainsi que plusieurs autres secondaires, pr
viennent ainsi que le démontre l’auteur, du célèbre conte d
sur ,Amour et Psychée“, conte des plus populaires au XVII
SVP la littérature italienne, espagnole, anglaise et française.
tains motifs rudimentaires n’ayant pas chez Twardowski de
tions organiques, prouvent, qu'il ne puisa pas dans quelque rer
niement d’Apulée, mais directement dans l’original, dont il é
les motifs au cours du deuxième chant, en s'inspirant directem
d’Ovide, de Virgile, d’Horace et de quelques autres classiques.
Il faut comprendre la mention d’une traduction de l’espagnt
faite dans le titre, comme toute autre indication donnée ée Je
romanciers clonais de l’époque: Jean André Morsztyn fit dans.
Psychée une paraphrase de Marino, y ajoutant un peu a
morphoses d’Apulée et non de Lucien; néanmoins dans le ti
mentionnait aussi ce dernier comme source, bien évidemment }
que sous le nom de Lucien il trouvait l'âne“ grec. Potocki
posa lui-même la trame ‘de Syloret; malgré cela il dit, que soi
sujet est tiré de différents écrivains grecs et latins et qu’il n’a fait
que le mettre en relief dans des vers polonais. Plus tard, le tra
ducteur polonais d'Oromond, roman français de F. Pon., prévient …
dans sa préface, que cette histoire fut premièrement traduite du grec
en vers polonais et qu’il la transcrivit en prose. L'original grec n'avait,
jamais existé, pourtant comme l’action se passait en Orient et que
les héros avaient des noms soi-disant grecs, cette histoire fat
appelée grecque, ce qui donna lieu par la suite à l’assertion qu'elle
avait été traduite du grec. De même, grâce à une certaine couleur
locale, le roman de Twardowski fut premièrement considéré comme
espagnol et ensuite vu la source espagnole d’un épisode, il fut défini
comme traduit de l'espagnol. Evidemment à l’époque, les romans
traduits de l'espagnol devaient être lus avec autant de plaisir que
l'ont été plus tard les romans traduits du français.
Dans un supplément, l’auteur indique les rapports qu’il y a entre
le conte d’Apulée et le conte inachevé de Mickiewiez ,Le roi Bobo
et la reine Lala“ et reconstruit son dénouement d’après des motifs
d’Apulée.
"1 ist. ein Papiermanuskript von 477 Seiten 4
: Er umfabt: De sde poesi Hbri novem (der
à se nbton. “dé virtutibus et vitiis Carminis FETE
3 È nor zusammen 14 Bücher. Am Ende des neunten
dem er das MiBverstehen des Ari-
D vin. In der Tat folgt Sarbiewski hauptsächlich der
on Aristoteles, dessen Lebre er durch eine detaillierte
M honte er auf Skaliger, boutons Vida, Mintüras,
zi u. a. Seine Lehre de acuto et arguto Betert Mébae auf
as Kontroversien; die dort üfters gerügte Manier wird hier
tylistichen Ideal des Konzeptismus erhoben. Das Werk ist
| : ut Lehrbucb, mit Hilfe die Sehtiler selbst Epen
F ür ästhetische
EE bxtasycny Ce IL Rozkwit i zanik 1800 -1830. (L'histoire
. de la tragédie moderne en Pologne. Type pseudoclassique. IE.
.. partie: L'apogée et le déclin 1800-1830).
La seconde partie de l’histoire de la tragédie moderne en Po-
Jogne à l’époque du pseudo-classicisme nous présente Île développe-
_ ment et le déclin de ce courant littéraire.
Il ne faut point considérer les dates de 1800—1831 comme
bornes purement fictives, elles se trouvent basées sur le cours na-
turel des choses. Dès 1800 la tragédie française s'affirme sur la
| Bulletin 1—1I. b
scène polonaise. L'année 1807 : inaugite une re de r
tions de tragédies originales, écrites d’après le modèle fran
Dérivant du travail préparatoire fourni par la s conde
du XVIII siècle, la phase de la pleine maturité du pse
cisme s’ouvrit aise en Pologne. Suivant notre méthode
c’est à dire la méthode constructive, nous divisons notre tâche
quatre parties, analysant successivement les traductions, les rê]
sentations, le développement de la théorie et celui de ee
théâtrale. En plus, on peut distinguer quant au temps, Péf
nl'épanouissement“ et celle-,du déclin“: la première renfe
14 dernières années de la direction de Boguslawski et toë$ pre
six années de celle d'Osiñski. Le déclin aussi rapide que lé
issement, s’accomplit dans les dix années qui RERO
rection de Novembre 1830, |
Dans ces limites, les six années de la ditoctiots dOs )
1814-—1820 présentent sans aucun doute lapogée: c’est ici :
place la plus haute influence quantitative et qualitative de d
d’üenvre français. (C’est ici que nous trouvons pour la. é
dramaturgique polonaise lactivité de la société varsovienne”
nIks“ et pour la pratique, les deux pièces- essentielles: nla ]
Edit de Kropiiski et la ,Barbara Radziwill“ de Felitski. L
traductions se rattachent Hébetsolah à la tradition du siècle de
Stanislas Auguste, et forment un chaînon ultérieur du labeur com
mencé par Konarski au milieu du XVIII siècle. Les matériaux.
rassemblés entre ces limites et groupés à la fin de l'ouvrage dans …
un tableau bibliographique, comprennent comme imprimés, manus:
crits, livres séparés et fragments de revues et journaux, 88 nu
méros dont 59 se reportent au XIX siècle. De tout ceci, nous
analysons particulièrement les travaux de Louis Osiñski princi…
palement important comme traducteur de Corneille, et ceux de
Vincent Kopystyñski, admirateur de Racine. Les adaptations d'Osiñ=
ski jouissaient chez les contemporains d’une grande considération
que nous essayons d'expliquer, ainsi que de fixer l'importance
d'Osiñski au point de vue historique ét comparé.
Le chapitre suivant s'occupe de la tragédie française sur ls.
scène polonaise, principalement sur celle de Varsovie qui à cette.
époque est de toute première importance pour tous les autres thé-
âtres polonais.
Pour l’époque de la direction de Boguslawski et de celle d'Onis-
von réte Hi le répertoire classique, dont nous dressons
ronologique à la fin du livre, en nous basant sur les
atemporaines. Déja à première vue il démontre le nombre
Jui diminuant dans les dernières années des représen-
cette ‘espèce, . léur choix et leur distribution par rapport
aîtres du théâtre français, les nouvelles pièces, les re-
fin la popularité relative de certaines oeuvres.
travail nous considérons les opinions contemporaines
eurs et des adversaires de ce genre: de pièces, la lutte
avec le ,drame“ réclamé par une bonne partie du pu-
tion scénique par rapport au jeu des acteurs et à l’agen-
a scène, les représentations exceptionnellement réussies,
PAthalie p. ex. qui fut le triomphe d’Osiüski comme ré-
Dans les années de déclin du pseudo-elassicisme nous ana-
auses de ce déclin et les premiers symptomes du ,ro-
ent de la théorie. La première partie est dédiée aux
siques: elle arrive aux sources de la critique théâtrale, en pre-
e la société des ,Iks“; elle mentionne une nouvelle édition Fe.
joétique de Golañski, analyse les opinions de François
les cours d’Eusèbe Slowacki, la dissertation de Léon Bo-
le système de- Louis Osiñski et les critiques de Gaëtan
à deuxième partie sous le titre ,Révolution romantique“ traite
étail des opinions de Brodzinski et Korzeniowski. La dernière
e présente l’action de Mochnacki secondée par Michel Gra-
et Valentin Chledowski.
A la fin du chapitre nous donnons, comme toujours, un coup
d'oeil sur l’ensemble du sujet traité, lequel dans le cas présent
oncerne le long développement qui s’est produit de Rzewuski
à Chledowski.
_ Le dernier chapitre (VIII) possède une importance capitale: se
basant en grande partie sur des matériaux inconnus, il tâche de
_ reproduire le tableau complet du développement et du déelin de la
| tragédie originale, c’est à dire le résultat de tous les efforts des
traducteurs, acteurs et théoriciens au cours de 30 ans.
CRAN
b*
Sas compter les formes imanoaie nous avor
bler 36 unités dramatiques pee des caractères €
| giques.
Après la période. des essais primitifs, ces piéces ‘ésent
dant les trente premières années du XIX siècle 1 une ee
dition avec l'époque antérieure, puis nous passons &
du même auteur et à , Wanda“ de Tékla Eubieñska, sn np:
une tragédie stbiaBlé de Zacharias Werner.
Par la suite, nous analysons en détail les tragédies de
d'Alexandre Chodkiewiez, d'Eusèbe Slowacki et d'Antoine H
nous acheminant ainsi vers les sommets du développement, &
quels brillent la ,Ludgarda“ de Kropiñski et la ane
lski.
Nous établissons la parenté historique et réelle des
iéchtones et (étrangères), nous rassemblons les critiques cc n
raines et celles qui suivirent, nous considérons enfin Îles
tations.
L'auteur. de Barbara.
L'oeuvre d’Ignace Humnicki nous montre des signes .
de décadence, bien que ses contemporains laient considéré comme
successeur et héritier du talent de Feliñski, contrairement. à la cri-
tique isolée de Dmochowski.
Les tragédies antérieures et anonymes (,Rokiczanat, nKra- |
: kus“) se signalent par des symptômes de décadence de plus en 4
plus frappants. Nous assistons ainsi à la disparition des traits
précis qui Caractérisaient le pseudo-classicisme. Les nouvelles tra-
gédies, comme par exemple ,Kamma“ de Ladislas Miniewski,
s’éloignent dans leur trame et dans leur forme des normes de la
tragédie française.
e ie pour ee: premières tragédies romantiques: le
“ de Jean Max. Fredro et ,Arces“ de Joseph Supiñski.
ki salua ,Harald“ comme du révélation d’un art nouveau,
yPélopidest de Korzeniowski, représentés à Varsovie en
uvent être considérés comme preuve d’une extinction déf-
la vitalité du type pseudo-classique dans la littérature
Ce fut le dernier geste, noble et beau, du classicisme
dre maturgie polonaise, Nous avons pu connaître et analyser
_cet ouvrage, . grâce à une copie manuscrite, conservée
» poésies romaines de Philippe Buonaccorsi Callimaque,
| _ maintenant se trouvent sous le titre de yCallimachi ms
Cum FA crescit opus meliori pumice cultum
Quod mea dormitans saepe lucerna videt.
à celui d’Urbino, un peu ultérieur il est vrai puisqu'il
provient du début du XVI s s. Il est écrit en belle italique de la
renaissance, sur un magnifique parchemin. Les titres des poèmes
y sont Décutés au minium et les initiales sont bleues ou parfois
dorées. Les épigrammes de Callimaque contenues dans ce ma-
nuscrit représentent près du quart d’une plus grande collection
4
. dont l'étendue est définie à la première page: ,In hoc pul-
LAS 1) v. Bulletin de l’Académie de Cracovie 1890 p. 276, Kwartalnik histo-
_ ryezny 1891 p. 360—363.
2) Dissertazioni Vossianae Venez. 1733 II. 331.
cherrimo codice continentur nonnulli poete latini iuniore
cireum pictis ‘cireulis sunt annotatit. (Ces cereles ente
titre principal, sont au nombre de sept, et portent les in
tions suivantes: ,Christophori Landini Xandra (f. 2-57),
machi Epigrammata (f. 58-99), Nicolaï Perrotti Epigrammata
bule (f. 100 —146), Antonii Panormitae Hermaphroditus (£. 147
Bartholomei Contradae Egloga (f. 170—3), Marci Sieuli E
(£. 179-188), Franc. Patritii Egloga“. Ce titre fut écrit avar
le manuscrit ne fût achevé, car il n’y est point fait mer itio È
quelques poèmes insérés rsérionremenl: »Philelphi Egloga de
Natalié (f. 173-—5), ,Caroli Aretini In funere Leonardi.
Carmen lugubre“ (f. 1769); par contre le poème de E Pr
Patrice annoncé dans le titre ne se trouve pas dans le.
du manuscrit. Les épigrammes romaines de Callimaque sont |:
brillante compagnie: Landino, Perrotti, Panormita, Filelfo,
Marsupini, tous portent des noms glorieux dans l'histoire de
manisme du XV siècle. k
Les épigrammes romaines de Calimque sont dédiées à un
personne qui nous est inconnue: ,Ingenuo et multe indolis ado
lescenti Carboni Piceti Calimacus Venetus felicitatem dicité,
Il nous dit, que sur le désir du père de cet inconnu Se
Nicolas, il a rassemblé tous ses écrits en un entier pour le 1
envoyer: ,Nicolaus Pater tuus ….. rogavit, ut epigrammata” mes |
volumen redacta ad te mitterem“. La famille de Callimaque pro-
venait de Venise), bien que lui personnellement fût originaire «
Toscane, ce qui explique qu'il se donnait indifféremment COMME
Toscan ou Vénitien. Il arriva pourtant à Rome de Venise, et dans
ses épigrammes l’on voit encore des traces d’un séjour prolongé
dans cette dernière ville.
Les épigrammes dédiées à Carbon Picet se partagent en due |
livres; dans le premier on en compte 55, et dans le second presque
trois fois autant, c’est à dire 149 épigrammes, ou plutôt gaigtés ct
poésies d'occasion, qu’il rassemble sous ce titre. Nous ouvrons ce.
recueil avec curiosité voulant connaître le passé littéraire de l'émi:
nent propagateur de l’humanisme en Pologne, Le manuscrit d'Urbino +
contient presque toute l'oeuvre littéraire de Callimaque durant son
séjour à Rcme. Elle coïncide avec le Pontificat de Paul II (1464—71)
1) De his que a Venetis. Zeissberg, poln. Geschichtschr. des Mittelalt 349,
fete “RAN fai ouverts. Nous trouvons dans
de Pomponius une mention de leur rencontre: ,Calli-
et m Romam venit, a me, quia Ltterarum studium imitari
, hospitaliter acceptus est“3). Par l'entremise du professeur,
ui enr de l'ouvrage connu sous le titre de , Vitae pontificum“
Ç suite Ra de la pile du Vatican Il connut
e Re que poète et favori de Pie IL. Cette société de lati-
. éminents fit beaucoup de bien à Callimaque; Campanus eñ
ulier, s’intéressa à son talent. Le célèbre épigrammatiste du
de Pie IL fut frappé par la fantaisie, la perspicacité et aussi
e certaine faiblesse physique et désagréable du nouvel arrivé
et). Callimaque était chassieux. Campanus écrivit à ce
* Callimachi quamvis lippi videantur ocelli
Sitque minor stella pupula cantaridis,
Plura videt quam linx vigili nec cesserit Argo
Noctem vel media perspicit jlle die ..….
_ Cumque alii videant quae sunt.tantummodo, suevit
Quaeque etiam non suut Corneiu Cailimachus..
ee 5 Elogia claror. viror.
é 2) Zeno I. ce. 321 voir aussi la lettre de Callimaque à Derstaw de Rytwiany
; EDunicians I app. 1.
_ 3) Responsio Pomponii. Ms. Vatic. 2934.
© 4) Campani I. A. Opera. Venet. 1502 Epigr. VE I8, :
| Callimaque arriva à Rome ‘non Sent peurs y . che re
science, mais aussi pour y trouver une bonne position. Iln
riche et Platina lui vint maintes fois en aide; voyant son
-le secrétaire de François de Gonzague cardinal de Mantoue de
commanda parmi, son entourage; premièrement à Jacques Ar
_nati-Piccolomini, cardinal de Pavie et célèbre auteur dép
puis à Roborello, cardinal de Ravenne, qui l'employa comme
crétaire permanent. Par la suite lorsque les relations amicales €
Callimaque et de Platina, ancien habitant de Rome depuis 14
vinrent à se rompre, ce dernier écrivit au cardinal de Pavie @
se plaignant de ce que son ami n’avait pas su apprécier tous
services qu'il lui avait rendus ,quod hominem in numerum fa
liarum Reverendissimus Dominus Ravennas meis precibus L
quod eum saepius pecunia iuverim, quod ei meis commendationi:
bus tua patuerit gratia et benevolentia“1). C’est donc grâce à E
tina que Callimaque figura parmi les nombreux secrétaires d’évêqu
et de cardinaux, dans ce groupe d'écrivains et d’abréviateurs qi
jouèrent un si grand rèle à l’époque, près de la curie Romaine.
Nous arrivons ainsi au premier groupe de circonstances réelles
nous permettent d'aborder la lecture du manuscrit d’'Urbino.
* D’après les propres aveux de Callimaque, on peut conclure que
ses rapports avec le cardinal de Ravenne r’étaient ni très affectuer
ni très proches. (C’était?) un des cardinaux les plus âgés, et s0n
influence datait de l’époque d’Eugène IV (1431 — 47). Callimaque- 0
le cite plusieurs fois, et lui adresse une épigramme ,ad Ravenna:
tem“ dans laquelle il demande de l'argent et avoue que son service
devient moins assidu vu les rémunérations minimes qu’il reçoit. …
(Ep. II. 89. 91). Il écrivit jamais de poème étendu en lhonneur
de son patron. |
Le cardinal de Pavie lattirait bien plus. Leurs rapports “sat
puyèrent sur Ja considération que ce dignitaire avait pour la ob
de Callimaque. Le poète lui écrit souvent et non sans joie. Unie de:
ses épigrammes nous laisse l’amusant souvenir de la plaisanterie:
d’un courtisan qui, en vantant la générosité de quelqu'un d’autre:
espère le pousser à augmenter la sienne. Voici ce qu’écrit le ser-
viteur du Cardinal:
1) Vairani, Cremonensium monumenta. Romae 1778. I. 29—66.
3) G. Veronensis, De gestis Pauli IL Muratori SSRRI. IIL. 2,
Ad Pagie tem
© Natali Déni Deique nostri
Aurum non leve sponte liberali
Cum nihil peterem, dedit Ravennas.
À Misisti tacite nihil, videbo c
_ Quid dabis Papiensis eece posco. (II. 92).
al de Mantoue, patron de Platina, est de tous les car.
| qui jouit de la plus grande estime de Callimaque. Sa.
“extraction, ainsi que ses grandes influences auprès du pape
st le plus grand respect au courtisan du cardinal
Al lui adresse deux épigrammes obséquieuses, tâchant-
. ra la ictoria urbis Mantuae et familiae Gonzagae“.
e écrivit le plus long poème de son recueil en l’honneur
nal de Mantoue: ,Ad augustum cardinalem Mantuanum in.
ororis“. C’est un thrène typique de l’époque de l’humanisme,
genre de ceux qui allaient paraître par dizaines en Po-
u LA de Sigismond le Vieux. Etant en même temps.
1e revenu au deuil de la maison paternelle, il ne trouvera.
Dorothée pour lui souhaiter la bienvenue, tandis que ceux
ont restés lui narreront tout ce qui a rapport à ses derniers.
nents, passés à dire adieu à son fiancé a à prier pour la longue
de son frère. Le jour de sa mort sera à tout jamais un jour
triste souvenir pour le cardinal. Callimaque décrit les funérailles. pe
est ici qu'il déploie le plus de fantaisie; il dit que Virgile
même ne saurait donner, une juste description du cortège
_ funèbre de cette Mantouaine. Tous les citoyens pleuraient devant
le grand malheur qui frappait la maison de Gonzague; la beauté
aommée et le grand espoir de cette famille n’était plus! Les
fleuves italiens, le Mincio, l’Eridan et le Pô gonflèrent leurs flots,
et la nature ue ressentit la tristesse générale. Les regrets
‘tout le monde durèrent ete et Dares à se
‘qu'après Papothéose de la figure de la défunte, et lorsqu’e
comptée parmi les étoiles. Le cardinal lui aussi devrait sai
maintenant et se pénétrer de la pensée que nous devons tous n
De lOlympe, sa soeur suivra ses succès qui dureront j
moment où, à un âge avancé et ayant parfait son rôle i ici
montera & même dans la région des étoiles pour y LE
Ce panégyrique frappe par l’oubli des idées chrétiennes da
pression des regrets qui sont entièrement modelés sur les
-sique. (II. 139. f. 94—7). | Sa “à
Parmi les'autres cardinaux, Callimaque cite encore Bess
le célèbre traducteur et propagateur des textes grecs en Itali
n’était nullement en rapports intimes avec lui et de loin seulen
pouvait admirer ses beaux ljardins sur le Tibre. Son épigr:
»In hortum Bissarionis“ exprimait son étonnement devant la.
tité de fleurs rares et odoriférantes possédées par le ca
(I. 53). Cette épigramme a été publiée à une époque mo
dans une des publications dédiées aux études orientales ge: mi.
En dehors du monde ecclésiastique, Callimaque avait
à Rome quelques connaissances laïques qui bien cerise
pondaient plus à ses penchants que les rapports officiels avec
clergé. Nous lisons dans son recueil un panégyrique portan
titre ,Ad Sigismundum Malatestam imperatorem illustrissi
dans lequel le secrétaire du Cardinal de Ravenne présedta à
voeux au célèbre tyran de Rimini, et le glorifie comme amiral «
flotte puissante, avec laquelle il souhaite de le voir remporter
nouveaux succès. (IL. 95). 14
Parmi les épigrammes romaines de Callimaque il y en a qui
sous le titre de ,Ad Caesarem“ appelleront tout particulièrement,
notre attention. Le personnage en question porte le nom de François,
mais nous ne saurions dire qui il était. Callimaque écrivit en son
honneur un certain nombre d'épigrammes, et grâce à son appui
il arriva à jouir d’une grande considération à Rome. Il lui dédiait…
tous ses livres et se réjouissait de chaque petite louange qui sortait.
de sa bouche. Il s'agissait probablement de quelque grand en
1) Nous croyons que c'est le , Bessarione publicazione periodiea di stulls
orientali“. Nous ne pouvons indiquer l'annuaire vu la difficulté ps" d'avoir
-accès à cette revue.
js nom + y ucsaré : Ces épigrammes de
L
miration à son égard. Fe. voici un exemple:
Aa Jschhren
1 e ti 4 me semper gratus debere Pb
a ee RS dm non opus esse > Tovis. fé 94). ner
e à elles commence par ces mots: ,Pomponi decus
ou ou le glorifie comme bon connaisseur de latin et
& les menus scandales de Rome, et en plus Callimaque
ligation de s’extasier sur tout ce qui provenait de la
son -ami. Il se moutra le plus éloquent dans la plainte
A
manque de considération à son . que nous trouvons
Quid me tt spernere ais
es be. FRERE non Ssinis ii 23).
n connu dans le développement de l’humanisme cuies à sa tra-
tion de Polybe et à la composition d'une grammaire et d’un
aité de versification, ainsi que d’un énorme ouvrage sur Martial
à ÿ en
cialement ésbue comme pare al. 70. Ses. ma b]
jourd’hüi se trouvent à côté de celles de Callimaque dans le
nuserit d’Urbino, sous le titre Nicola Perotti PRE t
bule“.
Les autres relations romaines de Calimaque D
intérêt pour sa RUE Les nombreuses ri Ad
es cum“ se rapportent à Marimo Coldelmero di Venezia, un
ne collègues au secrétariat du Cardinal de Ravenne, ainsi qu'il
de plusieurs actes!); il devait un jour devenir le comp:
_ Callimaque dans son voyage en Pologne. Pendant leur
à Rome il se réunissaient souvent pour plaisanter, se faire |
vante est assez explicite au sujet de leurs rapports:
Ad Glaucum.
Qui modo frigidulis tunicis algere solebam
Miraris cocco conspiciendus eam;
Nunc cardinali grata est mea musa Ravenne,
Ante sed in triviis fabula nota fui (IL 22).
Les épigrammes de Callimaque portant le titre ,Ad Asclk
. dem“ visent, comme il appert de diverses autres sources, pe
tain Marcus Romanus Academius qui lui aussi devait accompagt
Callimaque dans sa fuite de Rome*). Parmi les vers qui lui.
adressés nous trouvons cette observation d’un sérieux inusité
la plume d’un simple courtisan:
Ad Asclepiadem. +:
Est nihil in cunis senio seu ponere vitam,
Cum tibi sit nulla mors fugienda via,
Sed bene non nihil est vita decedere ab ipsa,
Namque aliquid superest exequiasque fugit (IT. 19).
‘) Platina, Vita Pauli IL. ainsi qu'une lettre d'Aug. de Rubeïs Galeacio d.
Mariae Sfortiae vicecomiti mediol. dd Romae 29 Febr. 1468 Pastor Gesch. d.
Papst. II. 638 — 42. PA
*) v. Canensius Mich. Vita Pauli II ed. card. Quirini f. 78 et # Barber.
XXX. 104, Epitaphium Marci Achademici. D -
en qui nous font défaut, nous pourrions certainement
Prime: on: exacts. Pourtant les noms cités suff-
pour étudier la civilisation ancienne. Comme habitants de
leur attention fut naturellement dirigée vers les poètes ro-
s possédant une certaine couleur locale. Avant tout ils glo-
nt Martial; Pomponius Laetus, futur directeur de l’académie
e et professeur de Cafineme. trouva justement son pseudo-
littéraire dans les oeuvres de Martial; Callimaque de même
uisa le sien et s’en servit au début de ses poésies dans le ma-
scrit d’Urbino.
Comme oeuvre d'art, les épigrammes romaines de Callimaque
lémontrent avant tout l’adoration que le cercle de ses connaissances
it pour Martial et c’est justement dans les efforts de l'auteur
pour se rapprocher de ce modèle que leur importance réside. Mal-
heureusement Callimaque n’était pas un esprit de premier ordre, il
n’a pas eu l’occasion de devenir un véritable homme du Aoide et
“na pas vécu dans cette grande Rome qui était autrefois le centre
une immense puissance politique. Jeune, pauvre, de position
1) Responsio Pomponii I. c.
3) Rossi, Roma sotteranea I. 3 —7.
subordonnée il n’a su donner à ses observations sur Re
soufle mondain, ni une empreinte sérieuse. Ses épigrai
maines Dole point un vaste horizon et ne s'élèvent
dessus du niveau quotidien de lesprit de société. Comme
courtisan il était sensible aux côtés extérieurs de la civilisatic
faisait grande attention au costume, à la coiffure, à la belle
tance; comme secrétaire de cardinal il devait respecter les
rences extérieures; il se moquait de létrange costume de
lius (I. 10), de la belle taille de Néarque (IL. 111), de la.
taille de Cardian (IL 12), des imperéeptibles moustaches de :
muleius (IL. 105). La coiffure l’intéressait beaucoup et à ce
il inséra un remerciement spécial au barbier Ciparis qui
bien rasé (IL. 66). Selon l'exemple de Martial il parle sow
d’amusants jeux de société et se souvient avec plaisir des f x
et des libations. Il remercie Platina pour sa splendide récep
(IL. 88). Il reproche à Celer d’avoir gâté un doux souper F
méchantes plaisanteries (II. 38). Il critique linconséquence
Vigdame qui veut paraître stoïque et évoque de tristes pensé
alors qu’il voudrait SE excellemment et dormir molleme
Doirené Ad LE SR il énonce son indignation de ce lee il
Re des ARE. dun : ami et malgré cela en dit du mal %
(I. 20). ;
Suivant son modèle dans le domaine des ir Call :
maque s’efforce aussi de saisir la silhouette psychologique de ses.
connaissances. Sa plume a réellement une justesse classique pour D
exprimer les défauts de caractère, et les imperfections de la «
nature humaine, ,Hominem pagina nostra sapit* comme le dit
Martial. Il est frappé par le manque de parole de Lucullus.
(IL 10), par la rapacité d’Archesiles (IL 21), par la perversité de »
Candide (II. 33), par la naïvete de Corane (II. 78), par l'arrogancé.
de Flavian (IL 120). Il se sent le droit de donner des conseils” EU
à ses amis, de leur faire des observations, des critiques et des …
réprimandes. Il dit à Lysippe qu’il agit mal en dédaignant les avis
amicaux (II. 40). De même pour Pamphile qui ne sait profiter de:
£ ulus , fait du mal à à beaucoup, |
) Avitus touche à l’âge où les
et du bien à per-
4). Avitus t fautes augmentent
est le plus spirituel dans ses remarques ,Ad Phila-
qui parle sans cesse des mérites des ancêtres, et ne sait
lui-même (IL. 81). | |
‘ Callimaque écrivit ses épigrammes, il était à l’âge où
ja des goûts stables, et des penchants décidés pour
e l'esprit, il avait une certaine indépendance de pensée
ormait en littérateur de profession. Il dit à Echious
savoir profiter du temps (IL. 5), à Dindymus qu’une si-
deste west pas un empêchement pour se former un ca-
énergique (IE. 37). Dans de plus longs vers, à la manière
1 explique à Lucullus comment il faut sy prendre pour
à l'indépendance, malgré différentes contraintes et empêche-
fin avoir y vitam liberam“, une vie réellement libre (IL D7).
trouve chez Callimaque peu de compliments légers, délicats,
e peu de billets familiers et aimables. Il ne se plaisait
en ce genre, ou peut-être lui était-il inutile dans la société
uentait. Seule, l’idée gracieuse: in Cinnam qui nive col-
aurentii percussit“ lui réussit, il la remania à deux reprises
fut la première ébauche du madrigal devenu si célèbre
us par la suite: ,Na twa piers biala, padi $niezek bialy“.
allimaque il ne possédait pas encore sa subtilité ultérieure.
Inferior candore suo ne victa iaceret,
+ Jrruit in collum nix violenta tuum.
Vellera purpureum subito traxere ruborem
Colla rosis qualem iuncta ligustra parant,
Sie auxit celebrem voluit dum ledere formam
Nix tibi et indoluit vulnere lesa tuo (I. 26).
Dans ses épigrammes sur la femme, Callimaque a montré de
manière la plus frappante son aveugle adoration pour le classi-
cisme. Il reconnait la sensualité plate, brutale: il se plaît aux
plaisanteries grossières, très souvent inconvenantes qui rappellent
fartial d’une façon peu agréable. Dans un petit poème Ad Cupi-
dinem, il avoue que Cupidon le poursuit même la nuit (I. 48). Il
aime à plaisanter ses compagnons sur leur entrain immodéré, il se
moque de la pudeur, de la virginité, de la retenue et pousse ses
collègues à différentes extravagances. On rencontre rarement chez
5 Ç Jui quelque remarque Mot sur les jeunes à ie il
4 pas de sentiment idéal, et les pensées de valeur douteuse |
à tellement dans ses oeuvres qu’on éprouve un véritable so
| “en lisant l’épigramme ,Ad Glaucum“ où il fait preuve €
3 thousiasme plus raffiné à propos de l'étrange charme
à lorsque, en dansant elle défait ses tresses (IL. 3), ou ene
7 “émerveillement devant les pleurs ‘de la toute jeune Am
| pendant les funérailles de son père (IL. 67). Callimaque se
à très souvent des facéties grossières sur les jeunes filles,
:à -de leurs yeux, de leurs perruques, de leurs fausses dents,
. ‘plaisanterie, adressée à Pomponius Laetus, sur Phyllide qui.
ses dents en jouant aux osselets, a un caractère à part >
Les railleries sur les vieilles dames et les dames infirmes
à fait dans le style antique: Ad Palestinam ,Tercentum .
Jestina rugae“ (I 33). ,Ad Domitium“ sur Cosmellus :
voulut pas accepter de vin accompagné d’un baiser dé:
femme (IL 43) ete. Le trait suivant est tout à fait dans le
de Martial.
In latus faciem Perilla vertit,
Solo prospiciens procos ocello.
Cur queris? Quoniam Perilla lusca est (IL. 14).
Certaines déclarations d'amour de Callimaque sont un peu
-élevées, bien que n'étant guère édifiantes; elles se rapportent à
séjour à Venise. Dans l’épigramme ,,Ad Probum“ il annonce «
écrit avec fréquence, seulement pour plaire à la demoiselle « +
habite ,in ripis Zerulae“ probablement au bord de la rivière 2
parmi les lagunes de Venise (IL 47) Il s’agissait sans doute
de Silvia, dont il parle dans -uñe quinzaine d’épigrammess; bien
qu'étant certainement une relation de jeune homme, celle-ci s
-durait depuis longtemps, était intime et assez affectueuse. Call
maque écrivait à Silvie des vers tout à fait gracieux dans Je.
.genre de (Catulle ou d’Horace, faisant preuve d’une certaine
circonspection et réflexion, ce qui les fait remarquer avanta- se
geusement.. Dans Dsisms »In picturam Silviae“ il émet l’idée
habituelle aux humanistes sur la ressemblance d’un portrait à une
personne vivante (I. 17); dans ,De passere Silviae“, épigramme."
écrite absolument selon le modèle de Catulle et de Martial, il dit
qu'il s’amusait quand sa dame était bien portante et qu’il est de-
PS CPE LT,
te puisqu'elle est malade (II. 7). On rencontre dans ces
‘exhortations pour lui faire cesser sa vie débauchée, ainsi
menaces d’indifférence lorsqu'elle vieillira. Il nous semble
plus naturel dans l’épigramme ,Ad Neareumt, où il avoue
e se trouver à la campagne, dans une atmosphère tran-
hampêtre auprès de sa bien-aimée qu’il nomme avec un
espect ,domina“ (IL. 48). Il paraît le plus sérieux dans
me ,Tandem parce tuis Silvia luminibus“ où à deux re-
est question de Venise comme de la ville où s’est déve-
e idylle érotique (II. 77).
s ses vers occasionnels, Callimaque ne diffère guére des
commence à traiter de la littérature et de la vacation
Il était enthousiaste de poésie et cherchait à faire par-
e culte à son entourage. Jeune intéressé par Part, il pas-
les jeunes et entraînait les plus âgés. Il écrit sans cesse
à poésie, se moque des mauvais poètes et rit de la chute de
icielle grandeur; par rapport aux relations de Venise, il montre
ain pour la gloire et la richesse de Pancien bachelier vé-
Syllanus (1. 18). Malgré son inclination à la critique il sait
is s’astreindre à reconnaître le vrai talent. Il déclare dans
igramme ,Ad Clorum“ qu’il apprécie hautement la poésie de
osmicus (IE. 18), dans d’autres, il lui reproche d'écrire des poèmes
Ge des gens sans mérite ([L. 16). Il éveillait leur émulation en leur
dic uant des nouveaux sujets et en exigeant la critique de ses
res oeuvres. Il s’est particulièrement bien conduit envers un
poète Ad Julium Ferrum“ auquel il conseillait de la manière
lus affectueuse d'essayer sérieusement ses forces dans la carrière
rtistique (I. 27).
Le culte de Callimaque pour la poésie est naturellement un
écho des goûts de Martial pour Part et la littérature, mais il
, pourtant un certain cachet individuel. Le poète encouragealt ses
-collègues et contemporains à cultiver Part, tout en ayant son pro-
pre programme touchant les gens plus âgés et riches dont il voulait
absolument faire des mécènes. Certains candidats sont désignés
_ pour ce rôle, il envoie continuellement ses épigrammes et félicita-
+ tions à Lucullus, Phaliseus et Nestor en leur assurant que lui seul
peut les immortaliser. La fortune ne peut leur procurer aucune re-
_ nommée, au contraire, en faisant des largesses pour la poésie, en
s 6
ÿ
. Bulletin I—11.
joètes humanistes. Son recueil prend un caractère particulier
rémunérant bien les poètes, ils peuvent être certains que leurs n n
passeront à la postérité. Ceci présente plutôt un point de vue
maniste que classique sur le rôle de la poésie. -
Comme ami des peintres, Callimaque s’intéressait aussi un
soit peu aux arts plastiques; à cet effet il écrivit quelques épigre
mes ,În vaccam eneam a Mirone celatam sujet déja traité p
Anacréon (I. 4—6) ainsi que d’autres sur les groupes de che
attribués à Phidias et Praxitèle, qui se trouvent aujourc
à l’entrée du Quirinal. Ces épigrammes aussi, ont leur pen
dans le recueil de Martial, néanmoins elles sont assez réussie
peuvent témoigner d’une certaine étude personnelle de Pant
Comme exemple nous citons:
In equum a Phidia celatum.
Quid frenare paras, deceptus imagine, saxum ? .
Phidiaeum hoc opus est. Spiritus omnis abest,
Ars oculos fallit. Manibus natura patebit.
Visus equus, marmor postmodo tactus ero (IL. 31).
Il ya me: observations de la nature dans les épigrammes d |
ne présentent rien d’extraordinaire,.
Limitation de Martial par Callimaque n’est ni particules tii
hardie, ni abondante, ni fine. On : ne trouve pas chez lui de véri- |
oeuvres une certaine médiocrité intéressante tes pour un es.
cialiste, mais la faculté particulière d'observation et la réelle indi-
vidualité artistique n’existent pas chez lui. Callimaque parle aussi
étonnamment peu de la Rome contemporaine, bien qu’il écrive à tant
de personnes y habitant. Il eût été difficile de tirer de ce recueil
quelques informations sur lui-même, si nous n’avions les quelques
vers adressés aux cardinaux et à certains littérateurs influents de”
Rome. Il raconte une fois qu'un astrologue lui a prédit beaucoup de
succès et qu’il ne lui arrive pourtant que du mal (IL. 28); une secoide”
fois il déclare dans la gracieuse épigramme généralement connue 1):
1) Lamius Joh. Catalogus codicum manuseriptorum qui in Bibl. Riccardians.
adservantur. Liburni 1766.
_
de F js A du “À
PR eo. De se ipso. |
Callimacho fortuna brevis fuit usque, sed heu heu
Quae iam parva fuit, incipit esse nihil (IT. 30).
‘À contre il aimait discourir sur ses aptitudes et remplissait
Ilets de réflexions à ce sujet; il s’assimila de nouveau
ticisme de Martial, il connaissait bien les limites de son
t savait le diriger. Dans l’épigramme ,Ad Barotiumt il
que sa poésie est plutôt rustique pour les savants (II. 45).
à sa muse le nom de plaisante et évite sciemment les
sérieux. Dans lépigramme ,Ad Tuccam“ il reproche à son
| de vouloir quoique en vain lui faire chanter ;fortia facta du-
nt (EL 35). Ceci sort du cercle de ses goûts, conscient de son
il écrit seulement des poésies sensuelles, sans penser aux per-
es héroïques. Son programme devrait être connu des lecteurs,
le donne: |
Ad lectotes.
Non ego Cadmeas Thebas, non civica bella,
= Non facies versas, non Phrigis arma viri,
__ Non pecudes, non rura Cano, quieunque requirit
Ista, sit a nostro longius usque libro.
Me legat, offendit quem non lasciva Corinna,
Cynthia, nec Sapho Lesbia, nee Nemesis (IL. 151).
Se complaisant dans les qualités de son talent, Callimaque pri-
très haut les fruits de son inspiration; il se vante parfois de
enser à la postérité et a même l'ambition d’égaler Catulle. Une
certaine vivacité, volubilité et observance de la forme pouvaient
le conduire à l'illusion de créer quelque chose de nouveau. Pour
produire un effet comique, il lui est arrivé une fois de terminer
fous les vers d’une épigramme par des monosyllabes:
11 0e Ad Faustinum.
Quam bene Saturni, prebebat temporibus glans,
Fercula simplicibus populis liquidus fons,
Et de pari fuerant homines etiam pecudum grex
Juneta suis qualem faciebat stipitibus frons.
Tune mel, lac, flos, glans, lens, vas, puls, sal
Munera magna tuo puero fuerat Coridon sat.
At pueri puereque simul nune percupiunt es
: Quomodo tu careas omni simul et careas Spe
quoque nux, far
(II. 144).
6*
'ŒE
14
Certainement Callimaque n’était pas un poète de premier oi
mais il aimait sa profession d'auteur; il songeait quelquefois às
devoirs et avec assiduité prenait en considération le public «
devait le lire. Afin d’être compris et goûté en connaissance de c:
il demandait qu’on laissât de côté ses poésies si elles ennuyai
pour les reprendre de nouveau après un festin et alors seule
on en découvrirait le charme particulier. Comme Martial il f:
la cour aux lecteurs, et avait assez de chance auprès du publie.
oeuvres se DREAM dans le monde, il racontait qu’il était char
partout et particulièrement par un certain Sergiolus (IL 73). Q
ques copistes eurent le mérite d'aider à la propagation de
poésies, grâce à de beaux exemplaires enluminés d'or et d
nium. Le manuscrit d'Urbino conserve le souvenir des fastueuse
éditions du XV siècle. Callimaque distingua jacticuliérenill le
piste Fabius et comme preuve de sa reconnaisance lui consacra )
épigramme spéciale:
\
Ad Fabium.
Nugarum studiose congregator,
Quas vinum mihi dictat et Cupido
Inter tot strepitus negociorum.
Quod gratus tibi debeam tuisque
Membranis minis et umbilicis.. (II: 90).
‘ Callimaque était persuadé que la poésie aurait dû lui assurer | ï
plus d’opulence qu’il n’en tirait, et il se plaignait toujours d’être trop .
peu rétribué. Les questions de bienséance lui donnaient aussi de
constants sujets de réflexion, il se justifiait parfois d’être par trop
libre, à d’autres’ moments il se sentait content de n'être pas trop.
pudique. Dans une épigramme il expliquait sur l'exemple de Wir
gile, que l’on peut être non seulement auteur de l,Eneïde“et…
des ,Bucoliques“ mais en même temps d’autres poèmes moins
édifiants ‘II. 100)
Les épigrammes romaines de Callimaque présentent un rapport
assez vague avec la part qu'il a prise aux travaux de l'Académie
‘Tomaine et avec son transfert ultérieur en Pologne. Il y règne
exclusivement latmosphère sereine d’une vie de cour, sans que
rien fasse prévoir la phase orageuse qui causa son départ de Rome.
Par ce recueil on ne peut même apprendre grand’ehose sur laca-
démie romaine, quelques-uns de ses membres sont cités: Pomponius,
da, Glaucus, Asklepiades, Planella, mais il n’est nullement ques-
des séances, ni des travaux de cette institution. Evidemment
ux livres d’épigrammes existaient déja avant l'entrée du poète
eadémie, ou du moins avant le développement d’une plus
je activité de la part de ce groupe de savants. Son admi-
de connaissance qu'il avait de la langue et de la poésie latine
ralurent certainement le droit de participer aux séances de ces
u moins celui qui la dirigea et qui était comme on le sait le
sseur de Callimaque, a du hors de doute l’engager à faire
Mais, quand ceci est-il arrivé et comment le poète a-t-1l pu
uérir uñe influence assez considérable sur cette assemblée pour
‘
WITKOWSKI STANISEAW : Historjografja grecka az do Augusta
wraz z naukami pokrewnemi (geografia itd.) / Griechische Histo-
riographie bis auf Augustus. Mit Einschluss verwandter Ge-
_biete (Geographie usw.) ;
. Wir besitzen ausgezeichnete Werke über griechische Philosophie
und griechische Beredsamkeït, aber keine eingehende Darstellung
der griechischen Historiographie. Das vorzügliche Buch von Wachs-
muth beschränkt sich auf die historischen Quellen, historischen
Zwecken dient auch die tiefgehende Arbeit von Bury; die philo-
logische Seite bleibt in beiden Werken unberücksichtigt, so dass
wir keinen Grundriss haben, der den Gegenstand gleichzeitig von |
_ der historischen und philologischen Seite behandelte. Der Verfasser j g
_ unternimmt in dem vorliegenden Buche einen Versuch, dieser dop- »
_ pelten Rücksicht gerecht zu werden. ‘à
._ Was die Begrenzung des Stoffes anbelangt, so beschrünkt sich .
der Verf. auf die klassische und die hellenistische Periode. Wenn
er die Kaiserzeit nicht mehr behandelt, s0 eschieht dies nicht 80 à
wohl aus principiellen, als vielmehr aus praktischen Gründen. Soll-
ten aber einmal die Historiker der Kaiserzeit ausgeschlossen wer- à
den, so empfahl sich die Zeit des Augustus als die untere Grenze. :
Mit Trogus und Diodor, die noch berücksichtigt werden, setzt d
Sammelarbeit ein. Sie a sich auf alle Gebiete der Historic
graphie: in der Chronographie erscheint das Sammelwerk Kasto
in der Mythographie Handbücher usw. Die späteren Geschicl
schreiber bieten Interesse durch ihren Stoff, aber nicht durch ne
entwicklungsgeschichtliche Ideen. Überhanpt klafft in den n
Jahrhunderten auf dem Gebiete der Zeitgeschichte eine gn
Lücke. Die Griechen des L und IL. Jahrh. schreiben keine
geschichte, die jetzt nur rômisch sein künnte. Aber auch die UE
zistische Richtung, die mit Augustus beginnt, empfehlt die genanni “
Grenze. Sonst müsste man bis zur Eroberung von Konstantinopel hinab=
gehen; hüchstens künnte das Ende des rômischen Reïches den End
punkt bilden. .Praktisch wichtig ist nach Augustus noch Plutarch} F
deshalb wird er in einem Anhang vorgeführt. Von den augustei-
schen Schriftstellern werden noch Dionys von Halikarnass und.
Strabon behandelt. Um den Stoff nicht schroff abzubrechen, wird.
in einem Schlusskapitel die Entwicklung der spüteren griechischen
Historiographie bis ins IIL Jahrhundert hinein kurz skizziert. Somit
gibt das Buch eine Übersicht über die gesamte Entwicklung der
griechischen Historiographie. “"
Die Geographie, die durch das ganze Altertum mit der Ge-
schichtsschreibung eng verbunden ist, wird bis auf Strabon (incl)
behandelt. Auch verwandte Gebiete, wie die Biographies die Perie- à
gese usw., finden Berücksichtigung. É.
Die Aus-duuss des Stoffes konnte nur entwicklungsge-
schichtlich sein. Das allmähliche Werden, die Blütezeit (Herodot
und Thukydides), der Niedergang im IV. u. IL Jahrh., das zweïte
Aufblühen bei Polybios sind die Hauptperioden dieser Entwicklung.
Die Einteilung hat somit historische, nicht philologische Grundlage,
Ibr gegentiber musste der philologische Standpunkt zurticktreten,
der eine Einteilung in zwei Hauptepochen: die klassische und hel-
lenistische, empfehlen würde. In der Entwicklung der Historiogra-
phie bezeichnet die Zeit Alexanders keine neue Epoche. Zwischen
der Historiographie des IV. und derjenigen des IIL Jabrh, gibt es
keinen wesentlichen Unterschied Der Beginn des hellenistischen
Zeïitalters kommt bei der Einteilung erst in zweiter Reïhe in Be-
tur eine neue Epoche einsetzt, so musste zwischen der Schilde-
- der Historiographie des IV. und jener des III. Jahrh. eine
akteristik der neuen Periode eingeschaltet werden.
anherhalb der entwicklungsgeschichtlichen Einteilung ist der
F nach ltterarischen Gattungen, also eidographisch, angeordnet.
rlich konnte die chronologische Abfolge der Schriftsteller nicht
acht gelassen werden. Der Verf. sucht den eidographischen
ounkt mit dem chronologischen nach Môglichkeit in Einklang
ngen. Eine pedantische Kinteilung lediglich nach dem einen
ler dem anderen dieser beiden Gesichtspunkte wäre praktisch”
durchführbar. Kompromisse sind hier unbedingt nütig. Werke
selben Schriftstellers, die verschiedenen Gattungen angehôüren
konnten nicht in verschiedenen Kapiteln behandelt werden.
_ Nach einem einleitenden Kapitel über die Anfänge der Prosa
nm Griechenland gibt der Verf. eine Übersicht über die neueren
- Arbeïten zur griechischen Historiographie. Es folgt eine Erürterung
r Frage nach der Entstehung der historischen Prosa. Der Vert.
itscheidet sich für die Ansicht, dass dieselbe hauptsächlich aus der
Logographie wird dieses Anfangsstadium Jier Geschichtsschreibung
n folgender Weise eingeteilt: ur
1) Hekataios (Genealoge und Geograph).
_ 2) Andere Genealogen: a) Akusilaos, b) Pherekydes.
8) Geschichte fremder Vülker: a) Dionysios von Milet, b) Cha-
zron von Lampsakos, c) Xanthos der Lyder.
_ 4) Hellanikos. |
= Bei Xanthos wird die Ansicht des Ephoros verteidigt, wonach
Herodot diesem Schriftsteller viel verdankt. Die Abweichungen er-
_ klären sich damit, dass Herodot bei der Geschichte Lydiens neben |
= Xanthos noch eine andere Quelle benutzt hat. Bei Hellanikos wird 4
die Überlieferung, dass er bei Perperene gestorben sci, verworfen, — R
. Kurz besprochen werden die Logographen des griechischen Westens,
die Anfünge der Biographie und der Litteraturgeschichte, die poli-
_ tische Broschüre und die Memoiren.
_ Es folgt das Kapitel: ,Die Blütezeit der Historiographie: He-
-rodot und Thukydides“. Der Verf. wendet sich gegen die Ansicht,
dass Herodot sich an der Spitze seines Werkes als Thurier be-
zeichnet hat. 446/5 liest Herodot einen Abschnitt der Beschreibung
der persischen Kriege in Athen vor. Müglich sind sh Vortrige
Herodots in anderen Städten Griechenlands. Aus Thurioi ist er-
.nach Athen wobl nicht mehr zurückgekommen. Den bekannten
perikleischen Ausdruck von der Jugend und dem Frühling hat He-
rodot in Thurioi aus dem Munde eines Zeugen der Rede hüren kün-
nen. Die bekannte Stelle der Sophokleischen Antigone ist für Schl
folgerungen betreffend die AbfaBungszeit des ersten Teiles des He-
rodotischen Geschichtswerkes belanglos; Sophokles und Herodot sind.
hier unabhängig von einander auf diesen jedem Menschen nahelie-…
genden Gedanken verfallen. Was Herodots Reisen anbelangt, war
er auch in Susa. Herodot dachte nicht daran, über 479 hinaus-
zugehen; er hat ja keine tiefere Einsicht in âué geschichtliche Ge-
schehen. Das Werk ist also vollendet, hat aber keine SchluBre
vision erfahren. Die Heeresrevue des Xerxes erinnert an den: $
gläinzenden Einzug Agamemnons in seinen Palast bei Aischylos.
In der Beschränkung auf die historische Periode zeigt sich der Ein:
fluss Athens. Die schlichte Schilderung der Schlacht bei Thermo-
pylä beruht auf Absicht, Der zweite Teil des Werkes entstand VOr
dem ersten. In den Zeitraum, der beïde trennt, fallen die Reisen
Herodots. Schriftlichen Quellen hat Herodot wenig entnommen. Die.
Rolle der Persünlichkeïit än seinem Werke ist jonisch, nicht attisch...
Wenn wir bei Herodot von der Regierung Demarats wenig hüren,
so geschieht dies wohl nicht nur aus künstlerischen Gründen, wie.
Bruns will, sondern vielleicht deshalb, weil der Autor über diesen
Abschnitt im Leben Demarats wenig informiert war. Die Bedeu-
tung der jonischen Novelle wird gebührend hervorgehoben. Der:
künstlerischen Seite des Werkes sucht der Verf mehr Beachtung
zu schenken als dies gewühnlich, besonder in der deutschen Wiben-
schaft, geschieht. Die Darlegung des hohen Bedeutung Herodots:
sowohl für die Entwicklung der Historiographie als auch in an-
deren Richtungen beschlielit den diesem Historiker gewidmeten:
Abschnitt.
Thukydides ist in Perperene gestorben. Da sein Werk unvall-
endet ist, ist es ziemlich gleichgültig, ob dasselbe auch eine Schluf:-
revision erfahren hat. Bruns Ansicht, da die Charakteristik Anti-
phons im 8 Buch ein Beweis des Mangels einer Schlubrevision ist,
ist gänzlich verkehrt. 2e 6 mékeuos ist fur die Frage nach der-
AbfaBungszeit des Werkes belanglos. Die Stelle IV 48, 5 über die
Wirren in Kerkyra, Éoœ ye xxtà vbv nékeuoy tévôe, ist zwischem
und 404 FAITES Den archidamischen und den sicilischen.
à beschrieb Thukydides noch während des peloponnesischen
es. Aber auch das V. und das VIIL Buch sind noch vor 404.
nden, dh. das ganze Werk ist während des Krieges geschrie-
s ist môglich, dal es in einem Zuge abgefalit ist. Nach 404
m der Verfasser Ânderungen, die jetzt nütig geworden
n. re ist das ee Werk umredigiert worden, :
f ertig Es war dem Verfasser und den Lesern ziemlich gleich-
an welcher Stelle die Ansicht von der Eïinheit des Krieges.
ieg nicht zu umfangreich. Die innere Politik findet nicht deshalb
eine Berücksichtigung, weil es sich in ihr um typische Erschei-
a rekt gehôürt. Nach einer Prüfung der MR Seite pi
Werkes folgt ein Abschnitt über den Stil. Mit Unrecht bestritt
; daB der attische Stil in ge-
bon Richtungen noch nicht nn Lode war: die historische Er-
lung, wo bereits die Logographen und Herodot vorgearbeitet
hatten, ist bei Thukydides ziemlich glatt, für die Reden mit ihren
| psychologischen und anderen Reflexionen musste er sich den Stil :
_erst schaffen. Dies erhellt auch daraus, dafi diese Reden im Laufe
des Werkes klarer und verständlicher werden.
Das nächste Kapitel ist betitelt: ,Kleinere Talente*, (VASTE
Jahrh.). A) IV. Jahrh. I) Die cn des Thukydides. Hieher ge
hüren: a) Xenophon. b) Kratippos und die Historie von Oxyrhyn-
_chos. c) Philistos, in gewissem Sinne auch d) Aristoteles Athenaion
\
politeia. Ausfübrlich behandelt wird Xenophon, besonders sein Leben,
‘Charakter 10 die Anabasis und zwar aus dem us ml
sein Leben und seinen litterarischen Charakter die Ansichten
vielfach auseinandergehen und die Anabasis den: Schlubel
Verständnis seiner Schriften bildet. Dal er sich an dem pelopo
-sischen Kriege beteiligt haben soll, ist schwerlich richtig; &
würde er in der Anabasis seine Erfahonng betont und eine hü
-Stellung im Heere des Kyros erlangt haben. Er besitzt € s à
über gewisse Ereignisse jenes Krieges genauere Lhonnatel.
gegen wird er unter den 30 Tyrannen als frxeüs gedient h:
Die letzten Jahre seines Lebens verbrachte er in Korinth. Bei
Anabasis wird der apologetische Charakter dieser Memoiren 7
‘tont Das Werk entstand wahrscheinlich -371—367 und ers
pseudonym. Ob bei Diodor Sophainetos oder Xenophon ben
ist, ist schwer zu sagen; das letztere ist wahrscheinlicher; in keï
Falle ist Xenophons Anabasis ausschliefiliche Quelle Diodors.
“Glaubwürdigkeit der Anabasis ist durch ihren apologetischen OÏ
rakter bedingt. — Ob die Hellenika nach einem einheitlichen Plar
und in einem Zuge abgefalit sind, ist schwer zu entscheiden. D
halb läft sich auch die Entstehungszeit der einzelnen Teile x
bestimmen. — Die Cyropädie entstand bald nach 364 oder 362.
Alle kleinen historischen Schriften Xenophons sind echt mit A
nahme der Athenaion politeia.
hat. Zopyros war ein Schriftsteller; des Todes des Thukydides
gedachte er in einer Biographie oder in einer Schrift anderer Art
Kratippos ist Verfafer der Hellenika aus Oxyrhynchos. (Der falsch_
überlieferte Name des Künigs von LS Tôns ist in Fa 4
zu korrigieren). 3
c) Philistos.
d) Aristoteles Athenaion politeia.
IT. Nachzügler der Logographie: Ktesias. Die Zeit seines Auf
enthaltes in Persien wird nach Diodor und Plutarch in frühestens
404—387, spätestens 401—384 gesetzt. Dagegen ist die Bemerkung
über den Grabhügel des Klearchos für die Datierung irrelevant,
denn sie kann auf Erzäühlung einer dritten Person zurückgehen.
Jahrh. in D testand Der . 308 wird aus po-
Gründen erklärt: die Politik Persiens war in dieser Zeit
isch, bei der spartanischen Tendenz des Werkes zog es
vor, die Geschichte dieser Zeit nicht mehr zu schreiben;
Eitelkeit erlaubte ihm jedoch nicht, eigene diplomatische
t mit Stillschweigen zu übergehen.
sokalgeschichte: Atthidographen (werden ie mit Philo-
behandelt).
V. Rhetorische DE rabune Wollte man jene Ansicht
lassen, die-dem Einflui der Rhetorik auf die Historiographie
grofe Rolle zuschreibt, so müfte man mit ihr eine neue
he beginnen; diese A müfte dann auch die helleni-
che Zeit mit umfassen. Dem Verf. scheint der Einfluf der Rhe-
rik nicht so schwerwiegend, Zwar teilt er nicht die entgegen-
etzte Ansicht, wonach der Eïnfluss der Rbetorik ganz gering
uschlagen sei, doch glaubt er ïhn nicht überschätzen zu dürfen.
e rhetorischen Geschichtsschreiber nehmen es mit der Wabrheït
t, doch ist dies nicht nur ihnen eigen; wir finden es schon
Ephoros und die Geringschätzung der Wahrheit kommt auch
der Historiographie vor, die mit der rhetorischen parallel läuft
mit ihr nichts gemein hat. Ktesias nimmt ja die Wahrheït
weniger leicht als Ephoros oder Theopompos.
a) Ephoros. Wie Hellanikos die gesamte mythische Überliefe-
g, so sammelte Ephoros die ganze frühere Tradition über die
torische Epoche in einem grofien Werke. Mit Laqueur glaubt der
erf., da Ephoros selber, nicht sein Sohn, die Erzählung bis 340
hinabgeführt hat; den beiligen Krieg wollte er in einem besonde- +
ren Abschnitt beschreiben, jedoch lieB ïhn der Tod nicht dazu 1
kommen. Wäre sein S oh Verfaler der Geschichte 356— 340, so É
“wiürde er nicht 340 als Endpunkt gewählt, sondern die Erzäühlung
bis 338 oder 336 fortgeführt haben. Auch darf der Ausdruck Dio-
-dors èv mapakerpdévra Oro To matpôç (mékeqiov) würtlich genommen
und erklärt werden: Demophilos ergänzte die in dem Wake des
“Vaters hinterlassene Lücke. Diodor redet 16, 14, 3 von Demophi-
Jos als Verfaler der Geschichte des RTE Kricges, sagt aber
16, 76, 5 unter dem Jahre 340, dab Ephoros (nicht Demophilos!)
er die Erzählung beendigt fab Lehmann-Haupt's 1ypothese,
ist nach allem etwas älter als Theopomp (er schreibt schon €
Apollodor Bibliotek). Kastor aus Rhodos.
daë die 735 Jahre des Ephorischen Werkes 21 Generationen
35 Jahren darstellen, ist unhaltbar: sie setzt voraus, daf Eph
sein Werk erst nach 334 begann, was unbeweïsbar ist. Epl à
360). Was seine Einschätzung ds so paart er grofe Vorz zÜge
mit grolen Mängeln. 24
b) Theopomp.
c) Anaximenes. (Anaximenes sowie Kallisthenes werden in
bindung mit den Alexanderhistorikern besprochen). A
B) IL Jahrhundert.
Charakteristik der hellenistischen Periode.
Charakter der hellenistischen Geschchtsschreibung.
1) Geschichtsschreiber Alexander des Gr: Der Künig E
maios I. Aristobul. Anaximenes von Re Kallisthenes. (
Pyrrhos: ion yhes von Kardia. Duris von Samos.
3) Geschichte der Westgriechen: Timaios.
4) Griechische Geschichte und Autobiographie, Phylarehon
nicht aus Athen stammt). Diyllos. Aratos von Sikyon. he:
5) Lokalchronik: Atthidographen des 1V. Jahrh. Philochoros,
Istros. A.
6) Geschichte fremder Vülker.
A) Indien: Megasthenes.
B) Babylonien: Berosos.
C) Âgypten: Manetho. Hekataios von Abdera.
D) Rom: Fabius Pictor. s V0
Das nüchste Kapitel führt den Titel: Die zweite Blutezeit der 5 |
Historiographie: Polybios (II. Jahrh.). Seine Bedeutung liegt in 4e :
Schaffung der Quellenkritik. |
Es folgen: Historiker des I. Jahh: Poseidonios. Metrodoros.
Theophanes von Mytilene. Timagenes. (Trogus und Justinus). :
Historiker der Augusteischen Epoche: Diodor. Dionysios von
Halikarnaf. | Le
Sammlungen historischer Materialien: Krateros.
Kulturgeschichte: Dikaiarchos.
Chronographie: Sosibios Lakon. Apollodor von Athen. (Ps.
Geographie: Pytheas von Massalia. Eratosthenes von Kyrene.
von Knidos. Artemidor von
. Polemon. Herakleides Kri-
1) Historische Biographie:
Lampsakos. 2) Litterarische
Herakleides Lembos. Chamai-
eanthes. - — b) Alexandrinér: Hermippos. Satyros. Sotion.
h ufkapitel: Überblick über die Entwicklung der griechischen
riographie in der Kaiserzeit.
€ harakteristik der griechischen Geschichtsschreibung.
pins Plutarchos CPéreptien: |
. WITKOWSKI STANISEAW: Lekarz Mikolaj z Polski. (Der Arzt
Nikolaus von Polen, ein neuentdeckter latéinischer Schrift-
steller des 13. Jhd.).
Im Jabre 1911 verüffentlichte Johnson in | Paris eine unbe-
inischen Traktat desselben Verfaiers in Versen u. T. Antipocras
eraus. Den Text der letzteren Schrifit verüffentlichte später in
rbesserter Gestalt Hermann Diels. Auf Grund des Alters der
Hälfte des 14 Jhd. und halten ihn für einen Polen. Der Vf.
| rat die .den Herausgebern unbekannt gebliebenen polnisehen Li
: D ichte der AR Lier und ins ferner BUbiaRe und
deutsche Geschichtsquellen untersucht und es gelang ihm, in bezug
-aut die Person des Nikolaus, über die Herausgeber in wesentlichen
Punkten hinauszukommen, die bisherigen Nachrichten über Nikolaus
_igu vermehren und zu modifizieren. Eine wichtige Quelle fand sich
in einer mittelalterlichen polnischen Chronik, die unter dem Namen
_,Traska’s Chronik* bekannt und in Bielowsk?s Monumenta Po-
‘loniae historica Bd. IL. (Lemberg 1872) am bequemsten zugünglich
: ist. Die Chronik hat sich bereits auf anderen Gebieten der pol
nischen Geschichte als glaubwürdig erwiesen und glaubwürdig sind
auch ihre Angaben über Nikolaus; sie stimmen mit dem Inhalte der
d'adieu
neuentdeckten Schriften Nikoléus vollkommen überein. N
der Vf. die in den Schriften des Nikolaus selbst und die in di
Chronik überlieferten Nachrichten zusammengestellt und krit
beleuchtet hat, kommt er in bezug auf die Person des Nikolaus
folgendem Ergebnis. ;
Nikolaus war nicht polnischer, sondern deutsecher Ai & ur
Vielleicht entstammte er einer deutsehen Familie, die sickrin P
angesiedelt hatte. Er lebté und wirkte bereïits in der zweiten Hi
des 13. Jhds und zwar erscheint er 1278 als Arzt am Hofe
Fürsten von Sieradz in Kleinpolen, Leszek des Schwarzen, .
bald darauf (1279) Fürst von Krakau wurde. Leszek und «
sen Gemahlin Gryfina lebten in kinderloser Ehe. Wie der.
schichtsschreiber des 15. Jhds Johann Dlugosz berichtet, tren
sich Gryfina einige Jahre vor 1278 von ihrem Gemahl, den
der Impotenz beschuldigte, kehrte dann aber nach vier Jahren : zu
ihm wicder zurück. Der Vf. vermutet, daf die ärztliche Behandlx
des Fürstenpaares durch Nikolaus den Zweck hatte, denr genanr .
Paare Nachkommenschaft zu verschaffen, Diese Vermutung wi
dadureh bestätigt, daB sich in der Rezeptsammlung des Nikolaus unter
anderem ein Mittel gegen Impotenz befindet. Nikolaus verschrieb
dem fürstlichen Paare Schlangen-, Eidechsen- und Krôtenfleisch.…
Die Kur blieb allerdings erfolglos; Leszek starb kinderlos (1288).
Ob Nikolaus Aufenthalt in Montpellier vor seinen Aufenthalt.
am Hofe Leszeks oder erst in die Zeit nach diesem letzteren fällt
ist schwer zu entscheiden. Doch ist es wahrscheinlicher, daÿ Ni
kolaus erst später nach Montpellier kam. Es ist müglich, daf er
hier Arnold von Villanova persünlich kennen lernte. Der etwaige
Einfluf Arnolds auf Nikolaus muB erst untersucht werden.
Medizinische Schriften eines Nikolaus von Polen, die in einer.
Krakauer Handschrift der Jagellonischen Bibliothek “erhalté Me
haben mit unserem Nikolaus nichts gemein. |
Der Vf. gibt sodann eine Analyse der beiden Schriften des Ni:
kolaus und stellt fest, daf die erhaltene Rezeptsammlung nur ein
Exzerpt aus einer umfangreicheren Sammlung darstellt, daB
diese Sammlung ursprünglich zwei Bücher umfafite. Er schildert …
sodann die äürztliche Kunst des Nikolaus, berthrt dessen Stellung
in der Geschichte der Medizin und hañdelt tiber die Quellen seiner
Schriften,
Zum Schluf werden andere Ârzte desselben Namens, die gleich-
auf Grund polnischer Geschichtsquellen besprochen.
môge hier die auf Nicolaus bezügliche Nachricht der Tras-
en Chronik zum Abdruck gelangen:
278. Eodem anno surrexit quidam religiosus nomine Nicolaus
um bursiculas clausas. Quid autem in eis clausum fuisset,
re prohibebat. Suspendebat autem ïllas bursiculas singulas.
singulos infirmos per noctem, et qui sudabant ex huius
sione et quedam videbant sompnia, eurabantur, et qui non,
Capiebantur autem serpentes nuda manu ab hominibus in no-
predicti Nicolay, non in nomine Christi. Nam si quis in no-
e Christi vellet capere serpentem, eciam si habuit manum
m cum cyroteca, statim momordit eum serpens. Ab hoc autem
mäti quidam fratres de ordine Predicatorum comedebant ser-
tes. Dominus eciam Lestco dux Syradie eum uxore sua Gri-
ma per mandatum eiusdem Predicatoris eodem anno cepit Co-
nedere serpentes, lacertas et ranas, propter quod fuit abhominabilis.
i populo, licet fuerint eis valde medicinales“,
| WOJCIECHOWSKI KONSTANTY: »Pan Tadeusz a romans Waltera
Scottac. f,,Pan Tadeusz de Mickiewic? et le roman de Walter
_ Scott).
L'auteur commence par établir que la valeur essentielle de l’in- Re
dividualité créatrice se trouve généralement au dessus de la trame :
d’un ouvrage et des traits particuliers de la composition et de la ù
technique. Après ces premières observations l'auteur considère la
variété des styles comme étant le principal caractère extérieur de
_Pan Tadeusz“. Cette variété des styles pourrait provenir entre
autrés” caüées de l'influence exercée par la lecture des roman de
W . Scott. Pourtant, l'observation assidue des rapports existant entre |
nPan Tadeusz“ et le roman de Scott ne peut que démontrer une k
fois de plus le génie original de Mickiewiez.
L'auteur prouve que lors de ses études à Wilno, Mickiewicz
connaissait déja W. Scott, qu’il était touché par ee de
poésie, le prisait hautement et ensuite comparait lui-même ,,P:
deusz“ avec ses romans. Ayant fixé ces faits préliminaires, Pe L
‘tâche de saisir les intentions de Mickiewiez dans son ,h
des hobereaux“ et de les comparer avec celles de Walter Scott
-,Waverley“ son premier roman et son chef-d'oeuvre.
_ Les données laissées à ce 1e par. les deux auteurs”
allons à W. Scott. Pourtant les deux poètes dépassèrer
-qu’ils s’étaient proposé, ils saisirent et reproduisirent le car L
national de leurs societés, ils créèrent Pévangile du ec:
national. |
-Scott aussi bien que dans ,Pan Tadeusz“ lPexistence de trois él
ments narratifs: l’amour, un différend entre deux familles, a
habituellement pour cause un château et des terres (une des d
familles étant généralement lésée par l’autre), enfin Pélément
tional et politique, qui chez W. Scott prend souvent un caractè
insurrectionnel. Les combinaisons de ces trois fils conducteurs sont.
des Mer variées chez W. Scott, ils dnnesge dd plus ou vs
tout à fait Re De même, la situation de lélément na-
tional et politique envers les deux autres, est identique chez les“
deux auteurs: à mesure que Paction se déroule le milieu politique
devient de plus en plus visible, et sa description refoule toute autre |
chose; le premier rang n’est plus occupé par un héros, mais bien
par la cause nationale. |
On peut observer de frappantes analogies surtout entre les pre-
miers romans de W. Scott (Waverley, le Pirate, Rob Roy) et lan
composition des RrSRE Eee livres de ,Pan Tadeusz“. Chez les deux
auteurs l’action n’avance que pas à pas, nous assistons À Ce qui Se
passe jour par jour: l’arrivée du héros, sa première rencontre avec
les serviteurs de la maison, les conversations, les anecdotes, les
disputes, la chasse, les réceptions ete. Les réminiscences ne man:
quent pas non plus dans les détails (Waverley). W. Scott procédait
‘sciemment en ralentissant l’action au début: il voulait s’étendre en
97
i sur le milieu, dépeindre les moeurs, les divertissements à la
pagne, présenter différents types, derniers spécimens de lan-
Ecosse. Cest ue : co
| e. C'est encore ce que nous trouvons dans ,Pan Ta-
ivant cette méthode, Mickiewiez introduit dans son poème
érents groupes et différentes sphères sociales; à tour de rôle et
1 tous ensemble dans une ou deux scènes, nous voyons: le cercle
oplicowo’ et de ses hôtes, le Comte et le porte-clefs, la petite
) e, les Russes, enfin l’armée polonaise et ses chefs. Cette
thode progressive qui dépeint toujours de nouveaux groupes et
echnique de W. Scott et est devenue par la suite la propriété du
man polonais en général.
| Il est traditionnel pour Scott de partager les rôles (comme
da s le roman d'aventure, ou dans celui de Richardson et de son
sole), de grouper les figures selon les familles auxquelles elles
appartiennent et qui souvent rivalisent entre elles. Dans ,Pan Ta-
deusz“ on le remarque pour les Soplica et les Horeszko avec leurs
partisans réciproques. Chez W. Scott le héros et l’héroïne sont fré-
q emment des amoureux de convention, le héros est accompagné
d’un tuteur, d’un parent ou de son père, on s’occupe de lui avec
sollicitude (le juge dans ,Pan Tadeusz“) Le héros a comme pen-
dant un rival réel ou prétendu, parfois même plus ou moins co-
_mique (le Comte dans ,Pan Tadeusz“),.
_ Le héros de l'élément sentimental est généralement représenté
chez Scott par une figure passive, privée d’individualité; il est
| poussé par les évènements, par son tuteur quel qu'il soit, ou par
le second héros du roman, le héros de l’élément natioval et poli-
tique. Celui-ci est en réalité le héros véritable, il possède une vo-
lonté de fer, il dirige souvent une action nationale ou politique et
c’est sur lui que le lecteur dirige toute son attention, oubliant pres-
que le héros de l’histoire sentimentale, dont il ne se souvient de
_ nouveau que vers la fin du roman (comparez Thadée et Jacques
_ Soplica).
Chez W. Scott, le héros de l'élément national et politique de-
vient parfois le ,personnage dirigeant“, pourtant en général, celui-ci
agit aux côtés des principales personnalités. Il faut chercher les
origines de cette création dans les romans de Fielding, de Gold-
smith, de A. Radcliffe et de bien d’autres, mais chez W. Scott ce
7
. Bulletin I—II.
ouveaux Caractères, forme un des mérites principaux de la
-
roman à sensation et c’est là qu’il faut en chercher la source.
but, il se présente comme un personnage gr n il se trouv
présent partout, il dirige tout, exerce une influence décisive sur |
avec les personnes les plus en vue, parfois il tient dans ses
les fils d’une action politique. C’est ici le rôle du Père pos
Pan Tadeuszé.
Dans la composition de ses romans, W. Scott donne set
rôle important à la dernière confession d’un de ses personnage
cette confession dévoile des antécédents, parfois elle contribt
à éclaireir la cause et les détails d’un crime. Ce motif est pris €
Chez W. Scott il obtient une importance primordiale. Nous le ren-
controns encore chez Byron (Giaour), mais autrement employé, chez
lui ce motif explique l’histoire de telle ou telle personne, chez W.
Scott il explique tout un enchevêtrement d'évènements qui par
suite influent sur le sort des personnages et des familles se mou-
vant dans le roman. La persoune qui éclaireit le mystère dans ,Pan …
Tadeusz“ se comporte selon le scénario de W. Scott. M. Wisidakies
wicz a appelé l'attention sur la confession dans: ,The heart of 4
Midlothian“ et dans , A legend of Montrose“, pourtant s’il s’agit non
seulement de l’idée même, mais encore des détails, on trouve le
plus de points de ressemblance avec la confession d’Elspeth Muckle- |
bakit dans Guy Mannering. +.
Comme complément des points rattachant la composition de
»Pan Tadeusz“ à celle des romans de W. Scott, nous trouvons
encore l’emploi du facteur incitant l’action (W. Scott Pa de nouveau
trouvé dans le roman à sensation), celui des.deux scènes princi-
pales (écho de la technique dramatique du reman de Mrs Inchbald,
précédant celui de W. Scott) et enfin l'introduction d’un arrêt dans.
Vaction (hérité des romans de Fielding et de A. Radcliffe).
une série d'exemples tirés de W. Scott, l’auteur démontre quelle
est la valeur de ces différents meyens pour la technique et la
composition du roman. En le faisant il se reporte fréquemment
à l’ouvrage de Dibelius.
Dans un nouveau chapitre, l’auteur traite de certains moyens
par lesquels W. Scott cherche à impressionner l'imagination du
lecteur. Un de ces moyens consiste dans l'emploi du mystère, élé-
99.
étranger à Pépopée antique aussi bien qu’à Goethe dans
mann et Dorothée“ et particulier à Scott et à Byron.
| Scott introduit avec prédilection dans ses romans un per-
e énigmatique, mystérieux et souvent travesti. Ce motif em-
au roman galant-héroïque et qui se trouvait même parfois
es ballades, est des plus usités chez W. Scott. Dans , Pan
sz# le Père Robak joue ce rôle énigmatique. W. Scott . sert”
un procédé semblable pour d’autres figures: il les intro-
_sans dévoiler leur identité pendant longtemps, aiguisant ainsi
riosité du lecteur. Mickiewiez fait de même, en nous présen-
: Sophie, et d’ailleurs ce n’est point là le seul procédé imité
W. Scott, toujours dans le but d’éveiller ainsi l'intérêt du ee.
teur. au |
_W. Scott soutient encore l'intérêt, par un autre moyen employé
Fielding et A. Radcliffe: il dépeint une situation dangereuse,
ous faisant trembler pour le sort de certains personnages, afin
itroduire à l’improviste le motif du secours inattendu. Nous ren-
wrance des nobles emprisonnés ete.) Mickiewicz se sert encore d’ên
utre moyen: la situation difficile du héros, parfois même son
emprisonnement. (Chez W. Scott ce motif est un écho du roman
d'aventure, de Fielding et de Smollett).
_ _W. Scott a encore trouvé dans le roman à sensation un autre
présages et les descriptions impressionnantes de la nature. Tout
ceci pour préparer à ce qui doit arriver par la suite. Ce procédé,
ainsi que le précédent, était connu en Pologne avant ,Pan Ta-
deusz“, nous le trouvons dans ,Malwina“, ,Jan z Teczyna“, dans
d’autres imitations de W. Scott et plus anciennement encore chez
_ Mostowska. Dans ,Pan Tadeusz, le motif du pressentiment ne se
rencontre qu’une seule fois, mais appliqué avec beaucoup de force
(ivre VIIL) Les hôtes de Soplicowo voient un mauvais présage
dans l'apparition d’une comète, les paysans comprennent de la même
_ manière diflérents signes sur la terre ct sur le ciel; certaines
descriptions de la nature, préparent aussi à plusieurs reprises Pima-
gination du lecteur aux évènements futurs. En général, on peut
dire que Mickiewiez usait avec mesure de tous ces moyens et qu'ils
se sont harmonisés dans ,Pan Tadeusz“ avec la couleur générale
A | |
‘ t:
nee”
fication folkloristique.
Au cours de deux chapitres, l’auteur analyse en détail dé ane
problèmes du costume et du portrait dans ,Pan Tadeusz“ spéei-
fiant les méthodes appliquées par Homère, par le Tasse, par Goethe |
dans Hermann et Dorothée, par le roman polonais avant 1830 et …
‘enfin par Mickiewies lui-même dans ,Grazyna“ et ,Konrad w
lenrod“.
Dans ,Pan Tadeusz“ les procédés employés suivent la métis
de W. Scott, pourtant dans cette histoire de la vie des hobereaux,
le portrait tient une place plus effacée. Le plus souvent une courte …
description donne une idée suffisante de l’apparence extérieure:
Dans ces descriptions succintes, Mickiewicz de même que Scott
souligne tout ce qui est caractéristique, tout ce qui exprime
dispositions psychiques, les traits principaux du caractère. Il évite w
les caricatures, attend le moment précis et favorable pour décrire «
ce qu'il veut, ainsi que le faisaient W. Scott et Byron. S'il doit à
donner une image de la foule, il n’appuie pas sur les unités, même …
sur celles qui se distinguent de ls inaése, #50
* Le costume a la même importance que dans les romans de W.
Scott, il sert à caractériser le personnage en indiquant qui est ce qu'il.
est, quelle est sa sphère, sa profession, quels sont ses traits saillants, et
parfois il nous intéresse au point de vue de folklore, auquel se
joint à plusieurs reprises un élément sentimental. Pour la technique
de la description du costume, Mickiewiez a de beaucoup surpassé
l'auteur de Waverley; sans éviter la narration, il! préfère avoir
recours au procédé d’Homère qui présentait le costume par l’action,
et en second lieu, il possédait le don du génie pittoresque à un
bien plus haut degré que .W. Scott.
Après un vaste coup d'oeil rétrospectif, l’auteur analyse la mé-
thode employée pour caractériser les personnages à laide des
mouvements, gestes et mimique, en un mot à l’aide de toute mani-
festation extérieure du tempérament, de la disposition psychique,
ou des états d’âme momentanés. Sous ces rapports, W. Scott ne
fut qu’un très bon élève de Sterne; Mickiewiez cependant à laissé
W. Scott bien loin en arrière.
Nous trouvons beaucoup plus de points de rencontre en obser-
vant les tableaux de groupes, de masses, de foule. Il arrive dans
»nPan Tadeusz“ aussi bien que chez W. Scott que la masse elle-
la description de la masse forme l'objet de la conception
ue; à première vue, il semblerait qu'il y règne un chaos,
lensemble du tableau se forme à nos yeux, grâce aux
de W. Scott et de Mickiewiez qui décomposent la foule
zroupes. Nous avons constamment l'impression du mouvement,
percevons le bruissement de le foule, les tableaux sont ex-
ent vifs, colorés, caractéristiques. Nous voyons pourtant
ouvent chez W. Scott que chez Mickiewiez des scènes
ves, dans lesquelles la masse forme le fond sur lequel se
nt les personnages, soit des figures importantes, soit des
tions momentanées. La première catégorie représente pour
dire les idées de la foule et reflète ses opinions, en la
geant dans une certaine direction, la retenant ou l’excitant. La
ème catégorie représente l'élément humoristique. La foule re-
ît pourtant, et parfois elle occupe même momentanément la
mière place. En général chez Mickiewicz, le fond, le milieu se
sine plus clairement, plus plastiquement, la gesticulation est plus
xpressive, la narration cède le pas à un puissant élément drama-
que. En un mot, faisant abstraction des réminiscences de détail,
ous pouvons constater que ce qui est dessiné -chez W. Scott en
ves traits, arrive à un développement de génie chez Mickie-
Oz. |
Il est des plus intéressants d'observer les rapports existant
ntre ,Pan Tadeusz“ et les romans de W. Scott en ce qui con-
ne les différents types de personnages. Dans un des chapitres
précédents, nous avons appelé l'attention sur lindividualité insigni-
fiante du héros de l'élément sentimental, sur son mentor, et sur le
“héros de l'élément national et politique, lequel dans ;, Pan Tadeusz“
est en même temps le personnage dirigeant l’action. A côté de
eux-ci, 8e trouve la catégorie des vieux serviteurs: l'huissier du
tribunal et le porte-clefs. Chez le premier nous voyons encore
quelques traces indistinctes du type de Partridge crée par Fielding,
et si richement représenté dans W. Scott. Le second reflète le type
de Caleb dans ,La fiancée de Lamermoor“. [?auteur compare “en
détail les deux figures et se basant sur un travail antérieur, il
arrive à trouver entre elles bien plus d’analogies que ne l'avait
‘fait M. Windakiewiez dans ses ,Prolégomènes à Pan Tadeusz“.
1 conclut pourtant en disant que malgré tous les points nine
le porte-elefs Gerwazy possède un caractère nettement ethnique, et qu’il
#
_ représente la conception on ie en Ma svt tgique,
des figures les plus puissamment originales parmi les figures e: ;
par l'imagination créatrice du poète. En plus des divers qgpes £ -
vieux serviteurs, nous voyons dans ,Pan Tadeusz“ aussi bien «
dans les romans de W. Scott, le type d’un factotum (dont li
est Saunders Sanderson), puis encore des types à la Cars
Comte dans ,Pan Tadeusz“ peut être considéré comme un gen
de Don Quichotte modernisé, on peut même dire qu’il ressemb
plus au chevalier de la Manche, que les types correspondants «
_ W. Scott. Par contre son rôle dans ,Pan Tadeusz“ répond à cel
de pareils personnages chez W. Scott, et la manière dont Micki:
wiez l’envisage est bien plus proche de celle de W. Scott env
le Baron Bradwardine ou Piercie Shafton, que de celle de De
vantes envers le chevalier de la Triste figure. De même ra
d'introduire un type de pédant (Buchman) est prise par Mick
wiez dans les romans de W. Scott, qui grâce à la tradition d
Fielding, Smollett et Goldsmith, foisounent de figures : semblabl
pour l’amusement du lecteur qu’elles égayent par leur pseudo: -éru-
dition, leur éloquence et la manière dont elles agacent leur au
ditbe
Le _Zaécianekt (hameau habité par des paysans d’origine “A
ble) représente dans ,Pan Tadeusz“ une véritable pépinière d’ori-
ginaux. C’est ici que se retrouve la ,deuxième sphère“ de W. Scott.
(les Highlanders et les Clans), dont dos et usages sont tout
autres que ceux de la ,première sphère“. IL va sans dire que nous
ne parlons que de l’idée de lintroduction de ce cercle, et non des
silhouettes elles:même pour lesquelles Mickiewiez n'avait nul besoin
de modèles littéraires. Chez W. Scott cette deuxième sphère se"
compose toujours d’un ensemble où lon distingue certains individus.
épisodiques; la masse générale est d’une vive couleur, grâce à 801
équipement très caractéristique qui la rend incomparable dans le
maniement de larme blanche.
Il est bien plus difficile de définir les rapports qui existent,
entre la note générale de ,Pan Tadeusz“ et celle des romans de
W. Scott. Le ton général du chef-d'oeuvre de Mickiewiez est le”
résultat de la disposition psychique dans laquelle il écrivait son
nHistoire des hobereaux“; il se trouvait à l’époque dans un état.
d’âme ,exceptionnellement indulgent, paisible et calme“ de là pro-
vient ,un des éléments principaux de louvrage, sa bonne humeur“.
llons-nous pas parler ici de cette note générale comme
isque nous connaissons son origine, mais plutôt de la ,tech-
ui. la fait ressortir. Le rôle de P,humour“ dans ,Pan
sz“ est essentiellement le même que dans Wawerley, le plus
le plus émouvant des romans de W. Scott. Les deux auteurs
isent par un genre de narration simple et cordiäle, ils
ujours, parfois à travers des larmes; tous les deux traitent
ironie; d’autres enfin se trouvent entièrement écartées du
d'action de leur bonne humeur, dont elles ne reflètent tout
_ serait par trop fort. De même, nous trouvons dans Wa-
le procédé caractéristique qui consiste à égayer les objets
vulgaire ne se prête pas à une description sérieuse“. Ce qui
plus, W. Scott aussi bien que Mickiewiez ne permet jamais
Le Led
FRS
distante de la note. modérée, d’une autre lui étant opposée.
"Cest encore de la même manière que les deux poètes font pa-
tre leur optimisme, principalement dans leurs épilogues (le motif
e l’entente finale: tout le monde se met daccord, tout augure un
enir heureux}. Ce sont là des reflets du tis sixty years since“.
ar contre la différence entre les deux poètes éclate là où il s’agit
une manifestation immédiate des sentiments de nostalgie pour le
pays perdu de l'enfance, ou de ceux d'un puissant amour pour ce
pays. Dans Waverley on ne peut que deviner ces sentiments;
-dans ,Pan Tadeuszt ils s’épanchent en admirables apostrophes,
ayant un caractère essentiellement lyrique.
_ Dans le dernier chapitre l’auteur rassemble Îles résultats de
on analyse, puis il donne un résumé succint de la manière dont
Pan Tadeusz“ se rattache par W. Scott à la tradition littéraire "
ntérieure. | Le
Il termine par des observations tâchant de fixer définitivement ‘1
les rapports existant entre ;Pan Tadeusz* et les romans de W.
les catégories de types, la dr te de la note pré
moyens d'influer sur l’imagination dans certaines directions
nies représentent le côté extérieur de la question; l'atmosphère
sible de l'amour“, la cau$e publique dominant les souffrances
sort des unités, la mie il lumière des trésors inépuisables
vie et du caractère national représentent son côté intérieur.
Selon toute vraisemblance Mickiewicz usait de la méthode dk
W. Scott en parfaite connaissance de cause, «et c’est en.
conscience qu'il s’est décidé d’après son exemple à |
tendances et ses sentiments au moment d’un tournant his
L’exécution est profondément divergente. Scott démontre un
un considérable talent; Mickiewiez est un génie. Les romans de
Scott plaisent toujours encore; nous lisons , Pan Tadeusz avec
admiration et enthousiasme. On peut comparer ,Pan Tadeusz“ avec
Homère, pour prouver que depuis l’Iliade, on assiste pour la pre
mière fois à la naissance d’une épopée immortelle. Par cont
toute comparaison de ,Pan Tadeusz“ avec nimporte quelle ax
oeuvre épique (si lon fait abstraction de l'étendue du sujet) sera
toujours dangereuse, même pour un auteur considérable, même
pour l’auteur dont les ouvrages ont stimulé l'imagination de Mi
ckiewiez.
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